A «L.
Digitized by the Internet Archive
in 2017 with funding from
University of Toronto
https://archive.org/details/generainsectorum1861wyts
- ''^Pourr (f^sc
^ ^fra ' ^^sc.
P‘‘>'’ches , , OUe
^ ^ cfe<?
.e '>-U
Olen
‘'®'»serve^
^ Ce
9iie /es
^*'^ce.
Genera Insectorum
FASC. CLXXXVI-CXCIl
1%
e-S-bvi LL^-ST- Do oA . o\ li trt\
Genera
Insectorum
de:
P. WYTSMAN
>4
FASCICULES CLXXXVICXCII
186. Diptera.
187. Diptera.
188. Diptera.
189. Diptera.
igo. Diptera
191. Macrolepidoptera
Heterocera.
192. Coleoptera
Fam. Tipulidae, Subfam. Tipulinse, par Cl. Pierre.
» Subfam. Cylindrotominae, parCn. P. Alexander.
Fam. Ptychopteridae, par Ch. P. Alexander.
Fam. Tanyderidae, par Ch. P. Alexander.
Fam. Protorhyphidae, Anisopodidae, Pachyneuridae Trichoceridae,
par F. W. Edwards.
Fam. Anthelidae, par G. Hulstaert.
Fam. Carabidae, Subfam. Carabinae, par G. Vacher de Larouge.
n
Q
565787
2 .1 ■ 53
bruxelles
LOUIS DESMET-VEKTENEUIL
IM PRIMEUK-EDITEUR
1927-1932
£2,
aL
TaSC,
feti
DIPTERA
FAM. TI PU LI
Subfam. TIPULIN^
r
f
c
DIPTERA
FAM. TI PU LI D;E
SuBFAM. TIPULIN/E
par Claude PIERRE
AVEC I PLANCHE COLORIEE ET 4 PLANCHES NOIRES
E dernier travail de classement d’ensemble des Tipulinse a ete publie par Skuse en 1890
(Proc. Linn. Soc. N. S. VVales, Sydney (2), Vol. 5 [1890]). Ses tableaux permettaient
de reconnaitre vingt-huit genres. Depuis cette epoque, deja eloignee, nombre d’especes
ont ete decouvertes, quantite de genres nouveaux ont ete crees et, aujourd’hui, nous
presentons cinquante-neuf genres anciens ou nouveaux.
Caracteres. — Les caracteres generaux des Insectes de cette sous-famille (Tipulidae longi-
palpi d’Osten-Sacken) sont les suivants ; Palpes de quatre articles, le dernier allonge en forme de
fouet (Pl. 2, Fig. 3); nervure sous-costale se terminant sur la radiale (Pl. 2, Fig. 4). Cliez les
Tipulinae brevipalpi, qui comprennent les sous-familles Cylindrotominse, Limnobiinae, 'Iri-
chocerinag, les palpes sont beaucoup plus courtes, le dernier article est a peine plus long que le
precedent (Pl. 2, Fig. I ); la sous-costale aboutit au bord de Taile sur la costale.
Les Tipulinae se presentent sous des aspects tres differents (voir Pl. I) : Clypeus plus ou
moins long, plus ou moins epais. Antennes a nombre d’articles variables, tantot cylindi iques,
verticilles, tantot simplement velus, parfois irreguliers, renfles a la base, cintres en dessous, noueux,
pourvus ou non de nodosites, d'appendices courts ou allonges. T ete variant de forme : dans certains
genres, prolongee par un clypeus termine par un bec bien prononce; cliez d autres genres, elle devient
presque transv^ersale, le clypeus est court, termine brusquement. Thorax souvent arrondi, gibbeux.
Abdomen variable, generalement allonge, cylindrique; il devient, par opposition, dans quelciues
genres, court et large sur son milieu, presque losangique. Pattes longues, filiformes dans ceilaines
tribus; par ailleurs, courtes, robustes, avec les tibias renfles.
Ces caracteres si differents creent une vraie difficulte pour la classi fication et le rapprochement
des genres.
2
DIPTERA
En ledigeant ce travail, nous avons voulu preciser les groupements et, surtout, faciliter les deter-
minations, avec des tableaux dichotomiques simples et pratiques. Nos figures ont ete dessinees presque
schematiquement, mettant en evidence les caracteres principaux signales dans les tableaux.
Avant d’aller plus loin, je tiens a adresser mes plus vifs remerciements a MM. Alexander,
Bergroth, Bezzi, Edvvards, de Meijere et Riedel, qui m’ont tenu au courant de leurs tra-
vaux. M. .Alexander m’a aimablement communique une quantite de documents et de preparations. Je
ne dois pas oublier M. le professeur Bouvier, du Laboratoire d’Entomologie du Museum de Paris,
qui a mis a ma disposition les collecticiis du Museum, et M. Seguy, preparateur, de Tinlassable
complaisance duquel j’ai souvent abuse.
GENERALITES
Habitat. — On trouve partout des Tipulinae, mais surtout dans les endroits humides. les bois
marecageux, les prairies, pies des cours d’eau, des etangs. Ces Insectes se posent sur les herbes, les
buissons. Dans les montagnes iis habitent les bas-fonds, les ravius. On les voit circuler sur la mousse
des rochers, pres des torrents, des chutes d’eau, des sources. Le plus grand nombre se rencontre dans
les regions tropicales ou temperees, mais il en existe aussi dans les contrees vraiment septentrionales.
Certaines especes habitent la plaine et les pays d’altitude mo3’enne; d’autres affectionnent les hauts
sommets pres des neiges eternelles.
Lapves et nymphes. — Les larves de Tipulinae sont apodes (Pl. 2, Fig. 14), mais sur
les segments de la face ventrale, il y a des bouquets de soies minuscules qui leur servent d’appui pour
la reptation. Le corps est termine par une cupule respiratoire contenant deux stigmates ou aboutissent
les troncs tracheens. Au-dessus de cette cupule existent des appendices retractiles (tracheo-branchies)
plus ou moins longs, suivant les especes. L’animal les utilise pour progresser.
On peut classer ainsi par categories les larves des Tipulinae :
1° Celles qui vivent dans la terre humide : Terricoles;
2° Celles qui vivent dans l’eau : Aquatiques;
3° Celles qui, alternativement, vivent dans Teau et la terre : Amphibies;
4° Celles qui vivent dans les debris vegetaux : tan, sciure humide, feuilles mortes, bois pourri,
ecorces, etc : Phytophages ;
5“ Celles qui vivent dans les champignons : Ap-cetophages.
La nymphe est proportionnellement plus petite que la larve (Pl. 2, Fig. I 5), les segments
inferieurs sont presque toujours garnis de pointes dont elle se sert pour avancer. En haut, en arriere de
la tete, se trouvent les cornets thoraciques pour la respiration. Au moment de se transformer, la nymphe
se dirige vers la surface du sol ou elle sMmmobilise. LTnsecte sort alors de Tenveloppe et s’envole
aussitot que l’air a joue son lole final dans la metamorphose.
Designation des organes. — Voici la liste des termes employes dans mon travail pour
designer les principaux organes des Tipulinre :
1. Tete et corps (Pl. 2, Fig. 5, 6). N. bec. — C. clypeus. — P. palpes. — A. antennes. —
F. front. — V. vertex. — Oi. oeil. — Co. cou. — Me. mesonotum. — B. bandes medianes et laterales
du mesonotum. — S. suture. — P. pleures. — M, M‘. tige et massue des halteres. — Ha. hanches. —
Tr. trochanters. — T. tergites, — S. sternites. — H. hypopygium.
2. Antennes (Pl. 2, Fig. 7). S. scape ou articles de la base des antennes. — F. flagellum. —
V. verticilles.
FAM. TIPULID.-F
3
3. Pattes (Pl. 2, Fig. 8). F. femur. — G. genou. — T. tibia. — Ta. tarse. — Cr. crocheLs.
4. cf Hypopygium (Pl. 2, Fig. 9, I 0). Tg. gme tergite. — A. adminiculum. — .As. appen-
dice superieur. — At. appendice intermediaire. — Ai. appendice inferieur. — .\b. appendice basal
inferieur. — S®. sternite g. — S®. sternite 8.
Cegenre d’hypopygium sera qualifie de « complique », contrairement a celui muni seulement de
lobes avec crochets terminaux (Pl. 3, Fig. 4, 6, 8, 12, 15, 18) qui sera design6 sous le nom
d li3'pop3'gium « simple ».
5. Q Tai iere (Pl. 2, Fig. 11,1 2). B. base de la tarieie. — L. lamelles superieures. —
Lb lamelles inferieures.
6. Aile (Pl. 2, Fig. 13). i°Nervures longitudinales ; C. costale. — Sc. sous-costale. —
R', Rb Rb R-^ + b rameaux de la radiale. — AP, Mb AP, Alb rameaux de la mediane AI. — Cu. cubi-
tale. — An. arrale. — Ax. axillaire. — Pr. prasfurca, partie basale precedant la bifurcation de R®, R‘ + 5.
2° Nervures transverses : O. inter-radiale.
3° Principales cellules : D. discoidale. —
lobulaire.
TABLEAU DES DIVISIONS,
1. Antennes filiformes chez le male et la /emelle, parfois
courtement dentees, verticillees ou simplement veliies
(Pl. 2, Fig. 34)
— Antennes phts oji moins longuement pectinees dans les deux
sexes, on chez le male seulement, verticillees oii non
(Pl- 5.)
2. Pattes ordinairement tres allongees, greles, filiformes.
Clypeus court. R® generalement atrophiee ou man-
quante. Prcefurca presque toujours courte. Ax bien
moins longue que An, limitant la cellule lobulaire d
une surfiace etroite peti allongee (Pl. 2, Fig. I6
et suivantes)
— Pattes moins allongees, plus rohustes. R^ presque toujours
presenie. Clypeus de longueur variable, souvent assez
developpe. Prccfurca ordinairement longue. Ax s^ecar-
tant davantage de V angle lobulaire
3. Antennes de plus de dix articles
— Antennes de dix articles au plus {P\, 4, Fig. 24^ 28)
4. Premiers articles du fiagellum non verticillis, plus ou
moins cylindriques ou ovalaires, jamais dentes ni
cintres en dessous, avec parfois des soies sur leur
surface (Pl. 3)
— Premiers articles du fiagellum ordinairement verticillis,
rarement villeux, parfois dentis ou cintris en dessous
(Pl. 4)
5. Antennes pectinees dans les deux sexes, nonibre d' articles
variables. Pattes assez allongies, autres caracleres
communs aux Tipulini (Pl. 5, Fig. I k 16).
— RAI. radio-mediane. — AICu. medio-cubitale.
I, 2, 3, 4, 5. cellules posterieures. — L. cellule
TRIBUS ET GROUPES
ire Division : TIPULIN.E FILICORN^, 2.
2'oe Division : TIPULIN^E RAAIICORN^, 5.
ire Tribu : DOLICHOPEZINI, p. 8.
3.
4-
2me Tribu : TIPULINI, Groupe 3, p. 46.
2me Tribu : TIPULINI, Groupe i, p. 14.
2™e Tribu : TIPULINI, Groupe 2, p. it^.
2me Tribu : TIPULINI, Groupe 4, p. 47.
4
DIPTERA
— Antennes pectinees chez le mdU seulement. Corps robuste,
clypeus court. large, hypopygium epais, complique.
Paties plutot coartes, femiirs souveut epaissis. Femelle
d antennes simples, generalement epaisses et denties
en dessous (Pl. 5, Fig. 17^31) 3™® Tribu : CTENOPHORINI, p. 5o.
TABLEAU DES GENRES
pc Tribu : [)0 L I CH O PE Z I N I
1. Pas de cellule discoYdale (Pl, 2, Fig. I 6 a 20) 2.
— Cellule discoidale presente 5.
2. Praftirca manquante, au inoins d son origine {P\. 2,
Fig. I 6) Geirus Scamboneura, Osten-Sacken, p. 8.
— P ree furca entiere, mime si elle esi courte 3.
3. Preefurca asses allongee d conde prononce. R^ d peu pres
dela memelongueur que {P\. 2, Fig. I 7) . Genus Nesopeza, Alexander, p. 9.
— Preefurca tres courte, figurant prcsque une transverse 4.
4. Extremile des ailes d cellules apicales nues (Pl. 2,
Fig. I 8) Genus Dolichopeza, Curtis, p. g.
— Exiremite des ailes d cellules apicales convertes de poils
distincts {P\. 2, Fig. 20j Genus Trichodolichopeza, Alexander, p. 10.
5. Antennes de plus de dix articles 6.
— Antennes de huit ou dix articles ' i3.
6. Antennes du male tres longius d articles du fiagellnm
garnis de longs poils fins et fiexibles (Pl. 2,
Fig. 21,22) Genus IMegistomastjx, Alexander, p. 10.
— Antennes courtes ou de longueur ordinaire sans longs
poils 7.
7. Ailes tres courtes, bien inoins longius que l’ abdomen 8.
— Ailes au inoins de la longueur de F abdomen g.
8. Thorax convexe, prolongt en avant, presqite coniforme.
Antennes tres courtes, de treize articles distincts . . Genus Stegasmoxotus, Enderlein, p. 11.
— Thorax boursoiifie en avant, mais pas coniforme.
Antennes tres courtes, seulement les premiers articles
distincts (Pl. 2, Fig. 23) Genus Sph^rionotus, de Meijere, p. ii.
9. Antennes de treize articles
— Antennes de moins de treize articles
10. Antennes assez longius. Pas de nervure transverse dans
la cellule basale posterieure (P\. 2, Fig. 24) . . Genus Oropeza, Needham, p. ii.
— ■ Antennes tres courtes, une nervure transverse dans la
cellule basale posterieure (Pl. 2, Fig. 25) . . . Genus Pehlkea, Enderlein, p. 12.
11. Antennes moyennes, aussi longius que la tete et le thorax
reiinis. Deuxieme cellule posterieure peu ou pas petiolee Genus Mitopeza, Edwards, p. 12.
— Antennes tres courtes ; deuxieme cellule posterieure visi-
blement petiolee
10.
11.
12
FAM. TIPULID.^;
5
12. Teie elroHement appliqttee contre le thorax. Nervure
axillaiv e longae. (Pl. 2, Fig. 27)
— Teie libre, d con distinet. Nervure axillaire tres coarie
(Pl. 2, Fig. 28)
13. Antennes de huit articles, courtes dans les deux sexes
{especes atnericaines)
— Antennes de dix articles, tres longues chez le male \_especes
de VAncien-Monde'] (Pl. 2, Fig. 29, 30, 31)
Genus Tanypremna, Osten-Sacken, p. i3.
Genus Brachypremna, Osten-Sacken, p. 12.
^ Genus Megistocera, Wiedemann. p. i3.
2me Tribu : TIPULINI, Qroupe 1
1. Ailes d queffre cellules posterieures seulement (Pl. 3,
Fig. 1,3)
— Ailes d cinq cellules posterieures (Pl. 3, Fig. 5, 7, 9)
2. Quatrieme cellule posierieure pas en contact avec la cellule
discoidale (Pl. 3, Fig. I ) Genus Xenotipula, Alexander, p. 14.
— Quatrieme cellule posierieure largement en contact avec la
cellule discoidale. (Pl. 3, Fig. 3) Genus Idiotipula, Alexander, p. 14.
3. Abdomen ires allonge Genus Longurio, Loew, p. 14.
— Abdomen de longueur normale
4. Antennes de douze articles
— Antennes de onze ou treize articles
5. Cinquieme cellide posierieure largement en contact avec la
cellule discoidale. M avec une courbure marquee avant
sa bifurcation (Pl. 3, Fig. 7) Genus Leptotipula, Alexandre, p. i5.
— Cinquieme cellule posierieure en contact punctiforme avec
la cellule discoidale. M droite, avant la bifurcation . Genus Mediotipula, Pierre, p. i5.
6. Antennes tres courtes, meme chez le male, cellide anale tres
large (Pl. 3, Fig. 13) Genus Phymatopsis, Skuse, p. i5.
— Antennes de longueur ordinaire chez le male, longues ou
tres longues chez la femelle
7. Antennes de onze articles chez le male, de heize chez la
femelle. Front convexe, sans tubercule acceniue (Pl. 3,
Pig 17) Genus Habromastix, Skuse, p. 16.
— Antennes de treize articles chez le male et la femelle.
Front tres convexe, d tubercule tres marque. Corps
court et robuste {P\. 3, Fig. 20, 2 I bis, 2 I ter). Genus Macromastix, Osten-Sacken, p. 16.
2.
3.
4
5,
6
7-
2me Tribu : TIPULINI, Qroupe 2
1. Antennes avec un bouquet de soies terminal
— Antennes sans bouquet de soies terminal
2. Les cinq ou six derniers articles des antennes herisses de
soies (Pl. 4, Fig, 2j Genus Acracantha, Skuse, p. iS.
— Le dernier article des antennes seulement herisse de soie d
labase .... Genus Austrotipula, Alexander, p. i-S.
6
DIPTERA
3. R3 peu ou pas sinu ense, presque parallele on sans diver-
gence accentuee avec ^ {P\. Fig. I 2) .
— La nervure R® tres sinueuse, suriout d 1’exiremite diver-
gente + ^ {P\. A, F\g. 13)
4. Anlennes de douze articles
— Anlennes de plus de douze articles
5. Articles du flagellum pubescents. Prtsfurca allongee .
— Articles du flagellum non puhescents. Prafurca courte
(Pl. 4, Fig. 4). .
6. Articles des antennes non verticillis
— Articles des antennes verticillis
7. Base de Vaile tres etroite, itranglie en petiole . . . .
— Base de Valle normale
8. Antennes fortemeni denties surtout d partir du qua-
trieme article (PI.4,Fig.6)
— Antennes faiblement denties en scie, d partir du troisieme
article (Pl. 4, Fig. 9)
g. Ailes d cellules apicales non pubescentes
— Ailes d cellules apicales pubescentes
10. Insectes de coideurs jaune ei noire. Nervure transverse
medio-cubitale en face ou au-dessus de la bifurcation
de M (Pl. 4, Fig. 16)
— Insectes de coideurs variables. Nervure transverse midio-
cubitale toujours au-dessous de la bifurcation de IM
(Pl. 4, Fig. 12)
11. Antennes de quinze articles. Pas d’iperons tibiaux
(Pl. 4, Fig. 15)
— Antennes de treize articles. Eperons tibiaux bien visibles.
12. Prafurca courte. La nervure longitudinale SC bifurquie
se terminant sur C, et (Pl. 4, Fig. I 0).
— Prafurca allongee. La nervure longitudinale SC se
terminant sur R ’
13. Rostre normal
— Rostre bifide
14. Extrimiti des ailes d soies courtes et abondantes .
— Extrimiti des ailes d soies plus courtes et t>lus rares .
15. Soies sur toutes les cellules apicales. Insectes d'nn brun
obscur {P\. 4, Fig. 19)
— Soies seidement sur la cellule voisine deB^ + Insectes
de coideurs jaune et noire
16. Antennes de douze articles. Prafurca courte (Pl. 4,
Fig. 23) ,
— Antennes de treize articles. Prafurca allongie
17. Nervure longitudinale M normale sur toute sa longueur
(Pl. 4, Fig. 20)
4-
16.
5.
6.
Genus Microtipula, Alexander, p. 18.
Genus Tipulodina, Enderlein, p. 19.
7-
9-
Genus Goniotipula, Alexander, p. 19.
.... 8.
Genus Ischnotoma, Skuse, p. 19.
Genus Stygeropis, Loew, p. 20.
10.
14.
Genus Nephrotoma, Meigen, p. 89.
II.
Genus Aldrovandia, Enderlein, p. 38.
12.
Genus Brithura, Edwards, p. 20.
i3.
Genus Tipula, Linne, p. 21.
Genus Icriomastax, Enderlein, p. 38.
Genus Trichotipula, Alexander, p. 48.
i5.
Genus Cinctotipula, Alexander, p. 44.
Genus Odontipula, Alexander, p. 44.
Genus Ctenacroscelis, Enderlein, p. 48.
17-
Genus Holorusia, Loew, p. 44.
FAM. tipulid.f:
7
— Un commencemetit de nervure transverse sur la nervurc
longitudinale M, avant la celhile discoidale dans la
cellule basale posterieure (Pl. 4, Fig. 22j . . . Genus Zelandotipula, Alexander, p. 45.
2'ne Tribu : TiPULINI, Groupe 3
I. Qnatre cellules posterieures. Antcnnes de trois articles
(Pl. 4, Fig. 28) Genus Pseudoleptotarsus, Alexander, p. 46.
— Cinq cellules posterieures -
■z. Anlennes de sept articles {P\. A, .... Genus Semnotes, Westvvood, p. 46.
— Antennes de sept articles (P\. A, ‘ll) .... Genus Leptotarsus, Guerin. p. 46.
2me Tribu : TIPULINI, Groupe 4
1. Qnatrieme article des antennes et suivants avec un seni
ranieau, court ou allonge
— Qnatrieme article des antennes et suivants avec deux ou
trois rameaux
2. Deuxieme cellule posterieure petiolee. Rameaux des
antennes longs et minces (Pl. 5, Fig. I. 2). . . Genus Platyphasia, Skuse. p. 47.
— Deuxieme cellule posterieure non petiolee. Rameaux des
antennes courts. rectilignes Genus Ozodicera, IMacquart, p. 48.
5. Qnatrieme article des antennes avec deux rameaux
— Qnatrieme article des antennes avec trois rameaux
4. Deuxieme celhile posterieure non petiolee ou en contact
punctiforme avec la cellule discoidale
— Deuxieme cellule posterieure petiolee
5. Antennes de treize articles chez le male, de quinze articles
chez la femelle. Cellule posterieure ordinairement en
contact punctiforme auec la cellule discoidale (Pl. 5,
Fig. 5,6) Genus Pi.usiomyia, Skuse, p. 47.
— Antennes de quatorze articles chez le male et la femelle.
Deuxieme cellule posterieure en large contact avec la
cellule discoidale {P\. b, f\g. 3, A) .... Genus Dihe.xaclo.nus, Enderlein, p 48.
6. Derniers articles du flagellum garnis de longues sotes. . Genus Clytocosmus, SIcuse, p. 49.
— Derniers articles dn flagellum nus
7. Rameaux des antennes courts et epais (Pl. 5, Fig. 8) . Genus Ctenogyna, Macquart, p. 48.
— Rameaux des antennes minces, comme chez le genre
Plusomyia Genus Pectinotipui.a, Alexander, p. 49.
8. Deuxieme cellule posterieure non petiolee 12). Genus Ptilogyka, W^estwood, p. .19.
— Deuxieme cellule posterieure petiolee Genus Phacelodocera, Enderlein, j). 5o.
2.
3
4-
8.
5.
6.
Tribu : CTENOPHORINI
I. Antennes d rameaux tres courts, elargis en hosse sur les
cotes chez le male et la femelle
— Antennes d rameaux longs chez le male. Antennes de
la femelle non pectinees
DIPTERA
2. Un seul renflemenl sur les premiers articles du flagellum
(Pl. 5, Fig. 18) Genus Pkionota, Van der Wulp, p. 5o.
— Deux renflemenls suv les premiers articles du flagellum:
un d la base, 1’autre d Vextremite de chaque article . Genus Plocimas, Enderlein, p. 5o.
3. Qiiatrieme article des antennes du male d deux rameaux
iuegaux ; chez la femelle antennes eourtes, articles
epais plus larges que longs (Pl. 5, Fig. 20, 2 I ). Genus Dictenidia, Brulle, p. 5i.
— Quatrieme article des antennes du male d plus de deux
rameaux ; chez la femelle, antennes simples, plus ou
mnins allongees 4
4. Chez le male, les quatrieme article et suivants des antennes
d trois rameaux ; chez la femelle, antennes simples
plulol minces et allonoees (Pl. 5, Fig. 23, 24j . Genus Tanyptera, Latreille, p. 5i.
— Chez le male, les quatrieme article et suivants des antennes
d quatre rameaux, egaux ou non; chez la femelle,
antennes simples, plutol epaisses. 5
5. Chez le male, le quatrieme article des antennes d rameaux
inegaux : deux longs et deux coiirts; chez la femelle,
antennes d articles epais, dentes en dessous (Pl. 6,
Fig. 26, 27) Genus Ctenophora, Meigen, p. 52.
— Chez le male, le quatrieme article des antennes d rameaux
d peu pres egaux; chez la femelle, antennes simples,
articles variahles 6.
6. Chez le male, rameaux des antennes plutot courts et epais;
chez la femelle, antennes simples, articles epais,
irreguliers (PI.5, Fig. 28, 29) Genus Malpighia, Enderlein, p. 53.
— Chez le male, rameaux des antennes longs et minces ;
chez la femelle, articles des antennes dentes cn dessous 7.
7. Femurs posterieurs non epaissis (Pl. 5, Fig. 30, 31). Genus Pselliophora, Osten-Sacken, p. 53.
— Femurs posterieurs epaissis vers le tiers inferieur . . . Genus Cnemoncosis, Enderlein, p. 55.
Tribu : DOLICHOPEZI N I
I. Genus SCAMBONEURA, Osten-Sacken
Scamboneura, Osten-Sacken, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 26, p. 25 (1882).
Caracteres. — Rostre court, distinet, palpes longs. Antennes de 12 articles, beaucoup plus
longues que la tete et le thorax. Articles du flagellum finement pubescents. Pattes tres longues, minces,
eperons tibiaux courts. Hypopygium epais. Pas de cellule discoidale; preefurca manquante, au moins
dans sa partie basale (Pl. 2, Fig. I 6).
Type : S. dotata, Osten-Sacken.
Distribution geog raphique.
1. S. distigma, Speiser, Kilimandj, Meru Exped. Vol. 10, p. 54 (1909).
2. S. dotata, Osten-Sacken, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 26, p. 55 (1882).
Afrique centrale.
Philippines.
FAM. TIPULID^.
9
3. S. flavomavginata, Riedel, Vo}'. Alluaud, Dipt. p. 3o (igiS). Afrique centiale.
4. S. plumbea, Alexander, Philipp. Journ. Science, Vol. 21, p. 379 (1922). Philippines.
5. S. quadrata, de Aleijei^e, Tijdschr. v. Ent. Vol. 56, suppi, p. 8 (1914). Java.
6. S. vittifrons, Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. (Zool.) Vol. 5, p. 144 (1861). .Amboine.
2. Genus NESOPEZA, Alexander
Nesopeza, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 8, p. t57 (1914).
Canacteres. — Antennes de 12 articles, avec les derniers tres ininces. Quatrierne article des
palpes aussi long que les precedents reunis. Pattes tres longues et tres minces. Pas de cellule discoidale.
Praefurca assez allongee, a coude prononce. a peu pres de Ia lougueur de R-' + '^ (Pl. 2,Fig. I 7).
Type : N. gracilis, de Meijere {Dolichopeza).
Distribution geognaphique.
1. N. albitibia, Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 10, p. 127(1922). Japon.
2. N. costalis, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol, i5, p. 277 [1912] {Dolichopeza). Inde.
3. N. geniculata, Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer Vol. ii, p. 448 (1918). Japon.
4. N, gracilis, de Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 64, p. 60 {Dolichopeza). Java.
5. N. longicornis, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p.278 (1918); Edvvards, Inde.
ibidem, p. 604 (1924).
6. N . picticornis, Brunetti, ibidem, Vol. i5,p. 274 (1918). Inde.
7. N . tarsalis, Alexander, Ann. Ent Soc. Amer. Vol. 12, p. 347 (1919). Japon.
3. Genus DOLICHOPEZA, Curtis
Dolichopeza, Curtis, Brit. Ent. p. 52 (1825).
Leptina, Meigen, Syst. Beschr. Vol. 6, pl. 65, f. 10 (i83o).
ApeiI esis, Macquart, Dipt. Exot. suppi p. 8 (1846).
Caracteres. — Rostre court, bec peu ou pas distinet. Quatrierne article des palpes long et
flexible. Antennes de i3 articles, plus longues chez les males que chez les femelles. Hypopygium peu
epais, parfois avec des appendices digitiformes. Pattes tres longues et tres minces, eperons tibiaux
petits. Prcefurca tres courte, presque verticale. MCu bien au-dessus de la bifurcation de M (Pl. 2,
Fig. 18, 19; Pl. I, Fig. I).
Type : D. albipes, Stroem.
Distribution geognaphique.
I. D. albipes, .Stroem, Norske Vid. Selsk. Skrift. Kjobenhavn, Vol. 3, p. 35i
[1768] {Tipiila).
chirothecata, Walker.
opaca, Mik.
sylvicola, Curtis.
2. D. americana, Needham, New York State Mus. Bull. n°i24, p. 21 1 (1902).
3. D. annulata, Say, Journ. Acad. Nat. Sc. Philad.Vol. 3. p. 25 \_iS2'i']{Tipula).
4. D. annulipes, .Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), \M1. 5, j). 386
(1890).
5. D. atropos, Hudson & Hutton, Trans. New Zeal. Inst. Vol. 27 (1S95);
ibidem, Vol. 32 (1899).
Europe.
.Vmerique du Niud.
Amcri(]uc du Nuul.
.Auslralic.
Nouwllc-Zvlandc.
IO
DIPTERA
6. D. brtvifurca, Skuse.Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 392 (1890).
7. D. brevifarca queenslandica, Alexander, Mem. Queensl. Mus. Vol. 7 (1920).
8. D. cinerea, Macquart, Dipt. Exot. suppi. [1846] {Apeilesis)-, Skuse, Proc.
Linn. Soc. N. S. M'ales (2), Vol. 5, p. 889 (1890).
9. D.fuscipes, Bergroth, Wien. Ent. Zeit. Vol. 8, p. ii3 (1889).
10. D. howesi, Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 10, p. 204 (1922).
11. D. infuscata, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 365 (1912).
12. D. longifurca, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 353
(1890).
13. D. malagasya, Karsch, Berl. Ent. Zeit. Vol. 3o, p. 64 (1886).
14. D. monticola, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. \Vales(2), Vol. 5, p. 887 (1890).
15. D. nitida. Mik, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 24, p. 35i (1874).
sylvicoln. I\Iik (nec Curtis, ibidem, Vol. 19 (1869).
16. D. niveitarsis, Skuse, Proc Idnn. Soc. N. S. Wales(2), Vol. 5, p. 887 (1890).
17. D. obscura, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 355 (1912).
x8. D. orientalis, Brunetti, ibidem, p. 354 (19^2).
19. D. pallidithorax, de i\Ieijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 56, suppi, p. 4 (1914).
20. D. planidigitalis, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 890
(1890).
21. D. postica. Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 664 (1912).
22. D. varipes, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales(2), Vol. 5, p. 898 (1890).
Australie.
Australie.
Australie, Tasmanie.
Afrique septentrionale,
Nouvelle-Zelande.
Inde.
Australie.
Madagascar.
Australie.
Europe.
Australie.
Inde.
Inde.
Java.
Australie.
Inde.
Australie.
4. Genus TRICHODOLICHOPEZA, Alexander
Trichodolichopeza, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Cape Town, Vol. 17, p. i57 (1917).
Caracteres. — Le genre Trichodolichopeza a les memes caracteres que Dolichopeza, mais il s’en
distingue par la pubescence noire qui garnit les cellules de Textremite apicale de Taile (Pl. 2, Fig. 20).
Type ; T . hyrtipennis, Alexander.
Distributiori geographique.
I. T. albogeniciilata , Alexander, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 9, p. 171 (1921). Uganda.
x:. T . aurantiaca, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Cape Town, Vol. 18, p. 212 Natal.
(1918).
3. T. hirtipennis. Alexander, ibidem, Vol. 17, p. 187 (1917). Afrique australe.
5. Genus MEGISTOMASTiX, Alexander
Megistomastix, Alexander, Psyche, Vol. 19, p. 65 (1912).
Caracteres. — Antennes longues, presque du double de la longueur du corps; premier article
lisse, cylindrique, court, avec une large depression sur le tiers anterieur; deuxieme article court, irre-
gulierement cyathiforme; les autres articles diminuant de longueur du quatrieme au treizieme, revetus
de longs poils fins. Clypeus a bec marque. Palpes courts, articles presque egaux. Front avec legere
protuberance en avant. Halteres longs a tige tres minee. Pattes longues, femurs plus courts que les
tibias. Tarses ayant deux fois la longueur des femurs. Ailes velues, a poils plus nombreux vers Textre-
mite des cellules apicales. Cellule discoidale presente, praefurca courte, presque verticale. Hypopygium
epais, avec appendices digitiformes (Pl. 2, Fig. 2 I , 22).
Type : M. portoricensis, Alexander.
FAAI. TIPULID^
1 1
Distribution geognaphique,
1. M. albitarsis, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p. 278 (1918). Inde.
2. M. portor icensis, Alexander, Psyche, VMl. 19, p. 63 (1912). Porto-Rico
6. Genus STEGASMONOTUS, Enderlein
Stegasmonotus, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 82, p. ii (1912).
Caracteres. — Antennes courtes de i3 articles. Clypeus plus large que long, avec le bec bien
marque. Thorax convexe, prolonge en avant, presque coniforme. Ailes courtes, atteignant a peine la
moitie de la longueur de Tabdomen.
T ype : S. longissimiis, Enderlein.
Distribution geognaphique.
I. S. longissimus, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. ii (1912). Bresil.
7. Genus SPH/ERIONOTUS, de Meijere
s phaerionotus, de IMeijere, Bijdr. Dierk. Amsterdam, Vol. 21, p. 17 (1919).
Caracteres. — Clypeus allonge, plus long que large. Antennes tres courtes, premiers articles
du flagellum distincts, les autres filiformes. Palpes courts. Thorax boursoufle a sa partie anterieure,
mais pas conique. xAbdomen long, minee, un peu dilate vers Thypopygium. Ailes beaucoup plus courtes
que 1’abdonien, cellule discoidale presente, deuxieme cellule posterieure a branches courtes. Pattes de
longueur ordinaire. Tarses fins et longs (Pl. 2, Fig. 23).
Type : 5. cnrtipennis, de Meijere.
Distribution geognaphique.
I. 5. cnrtipennis, de Meijere, Bijdr. Dierk. Amsterdam, Vol. 21, p. 18 (1919). Sumatra.
8. Genus OROPEZA, Needham
Oropeza, Needham, Rep. State Ent. State of New York, p. 21 1 (1907).
Caracteres. — Ce genre se rapproche beaucoup de Dolichopesa . Pattes tres longues, feinurs de
la longueur des tibias. Cellule discoidale presente, etroite, beaucoup plus longue que large. Prasfuica
courte, mais assez oblique. M’*, Cu et An generalement courbees a leur extremite sur le boril postciieui
de Taile. Antennes plutot longues (Pl. 2, Fig. 24).
Type : O. annidata, Say [Tipula).
Distribution geognaphique.
1. O. albipes, Johnson, Proc. Boston Soc. Nat Hist. Vol. 34, p. 121 (1909).
2. O. annulata, Say, New York State Mus. Bull. n® 124, p. 21 1 [igo?)]{Tipnla)
3. O. candidipes, Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 14, p. 182 (1921).
4. O. dorsalis, Johnson, Proc. Boston Soc. Nat. Ilist. Vol. 34, p. 119 (1909)
5. O. obscura, Johnson, ibidem, Vol. 34, p. 122 (1909).
va.r. polita, Johnson, ibidem, \’ol. 44, p. 122 (igog).
Amei i(]ue septentrionale.
.Americpie septentrionale
Japon.
.Annii iipie seidenti ionale.
Amei ique septentrionale.
•Anieritiue septentrii nah-.
12
DIPTERA
6. O. rogersi, Alexander, Occas. Pap. Univ. Michigan, Ann. Arbor, p. 127
(1922).
7. O. satsuma, Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 26, p. 67 (1918).
8. O. saiiteri, Riedel, Arch. Naturg. Berlin, Vol. 82, p. 114 (1916).
9. O. similis, Johnson, Proc. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 34, p. 118 (1909).
IO. O. siibalbipes, Johnson, ibidem, Vol. 34, p. 121 (1909).
Amerique septentrionale.
Japon.
Formose.
Amerique septentrionale.
Amenque septentrionale.
9. Genus PEHLKEA, Enderlein
Pehikea, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. \ml. 32, p. i5 (1912).
Caracteres. — Clypeus un peu court, a extremite pubescente. Quatrieme article des palpes
allonge. Antennes tres courtes, de i3 articles. Cellule discoidale presente. Prsefurca courte, mais
oblique. Une nervure transverse supplementaire entre j\I et Cu. Cinquieme cellule posterieure en
contact avec la discoidale. R-^ + s courbe a son extremite, venant aboutir au-dessous de Textremite de
Taile. AICu sur le milieu de la cellule discoidale (Pl. 2, Fig. 25).
Type : P. columbiana, Enderlein.
Distribution geog ra phique.
I. P. columbiana, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. i5 (1914). Colombie.
10. Genus MITOPEZA, Edwards
Mitopeza, Edwards, .Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 17, p. 349 (1916).
Caracteres. — Bec pas distinet. Antennes de 12 articles, 9 plus longues que la tete et le
thorax reunis; articles du flagellum minee, avec une fine pubescence et quelques poils raides au-dessus.
Troisieme article plus long que les deux premiers reunis. Le genre Mitopeza differe beaucoup de
Dolichopeza par la presence de la cellule discoidale et la position de la bifurcation de M qui est exactement
devant la transverse RM. La femelle a la tariere a lamelles tres courtes. Pattes longues et minces.
Deuxieme cellule posterieure peu ou pas petiolee (Pl. 2, Fig. 26).
Type : M. nitidir ostris, Edwards.
Distribution geographique.
I. M. nitidirostris, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 17, p. 349(1916). Kedah.
I I. Genus BRACHYPREMN A, Osten-Sacken
Brachypremna, Osten-Sacken, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 3o, p. 161 (1886).
Caracteres. — Pattes tres longues, le mMe a hypopygium simple. Clypeus court a bec bien
distinet, dernier article des palpes deux ou trois fois plus long que le troisieme. Antennes courtes, de
II articles. Thorax peu large, prolonge en avant. Tete etroite, petite, bien degagee du thorax. Abdomen
plus court que les ailes. Cellule discoidale presente, coude de la praefurca tres accentue. Ax tres courte.
Ailes longues (Pl. 2, Fig. 27 ; Pl. I , Fig. 2).
Type : B. dispellens, Walker.
FAM. TIPULID/K
I 3
Distributiori geographique.
1. B. basilica, Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. p. i3 (1921).
2. B. breviventris, Wiedemann, Dipt. Exot. p. 43 [1821] {Tipida).
3. B. candida, Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 20, p. 23i (1912).
Tipula albimana, Wiedemann.
4. B. dispellens, Walker, Trans. Ent. Soc. Lond. (n. s.) Vol. 5, p. 334 (1S60).
5. B. piciipes. Osten-Sacken. Perl. Ent. Zeitschr. Vol. 3i, p. 289 (1887).
6. B. similis, Williston, Biol. Centr. Amer. Dipt. Vol. i, suppi, p. 229 (1900).
7. B. tigriventris, Alexander, Record S. Austr. Alus. Vol. 2, p. 25i (1922).
8. B nnicolor, Osten-Sacken, Perl. Ent. Zeitschr. Vol. 3r, p. 239(1887).
9. B. uniformis, Alexander, Ent. News, Philad. Vol. 3i, p. 75 (1920).
IO. B. tuilliamsoni, ,\\QX3.ndex , Journ. NewYork Ent. Soc.Vol. 20, p. 28 1 (1912).
Perou.
Presil, Perou.
Presil, P6rou.
Amerique centrale et me-
ridionale, Presil, Perou.
Presil.
Mexique.
Oueensland.
Porto-Rico.
Presil, Perou.
Presil, Perou.
12. Genus TANYPREMNA, Osten-Sacken
Tanypremna, Osten-Sacken, Piol. Centr. -Amer. Dipt. Vol. i, p. 19 (1886).
Caracteres. — Se rapproche du genre Brachypremna, mais s’en distingue par la tete qui est
etroitement appliquee contre le thorax; ce dernier est gibbeux, prolonge en avant. Ax jdus allongee.
Abdomen minee, long. Clypeus court, pubescent. Antennes courtes de 12 articles; le quatrieme article
des palpes plus long que les precedents reunis. Yeux proeminents. Ailes plus longues que Tabdomen,
cellule discoidale presente. Praefurca assez allongee (Pl. 2, Fig. 28).
Type : T. opilis, Osten-Sacken.
Distributiori geographique.
1. T . fastidiosa. Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S, Wales (2), Vol. 69, p. 894 (1890).
2. T. longipes. Fabricius, Syst Anti. p. 2S (igoS); Osten-Sacken, Piol. Centr. -
Amer. Dipt. Vol. i, p. ig (1900).
3. T. manicata, Osten-Sacken, Pdrl. Ent. Zeitschr. Vol. 3i, p. 240 (1887)
4. T. omissinervis, de Aleijere, Nova Guinea, Livr. i, p. 5 (igo6).
5. T. opilio, Osten-Sacken Biol. Centr. -Amer. Dipt. Vol. x, p. 19(1906).
6. T. regina, Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 22, p. 224 (1914).
Australie.
Presil, Perou.
Presil.
Nouvelle-Guinee.
Amerique australe.
Colombie.
13. Genus MEGISTOCERA, Wiedemann
Megistocera, Wiedemann, Aussereurop. Zweifl. Ins. Vol. i, p. 55 (1828).
Maekistocera, Wiedemann, Dipt. Exot. p. 41 (1821).
Caracteres. — Antennes de 8 ou 10 articles. Pattes tres longues et minces. Les especes orien-
tales de la Guinee, Rlalaisie, etc., ont les antennes de 10 articles; celles des males sont tres longues,
beaucoup plus longues que celles des femelles. Les especes americaines ont les antennes de 8 articles,
courtes dans les deux sexes et parfois un neuvieme article terminal l udimentaire. Cb peus saillant a bec
distinet. Quatrieme des palpes assez court, Hypopygium simple. Pattes avec de minces eperons tibiaux,
aux tibias posterieurs seulement. Ailes a cellule discoidale presente. R^ aboutissant presque veiticale-
ment sur C. Cinquieme cellule posterieure pas en contact avec la discoidale. AICu au-dessus de la
discoidale. R'‘ + 5 tres sinueuse. A.x courte, rendant la cellule lobulaire tres etroite et peu longue 1 Pl. 2,
Fig. 29, 30, 3 I ; Pl. I, Fig. 3).
Type : M.fiiscana, Wiedemann.
DIPTERA
H
Distribution geographique.
r. M. bicauda, Speiser, Kilimandj. Meru Exped. Vol. lo, p. i53 (1909).
2. M.filipes, Fabricius, S3fst. Anti. p. 25 [i8o5] {Tipicla).
3. M . fuscana, Wiedemann, Dipl. Exot. p. 29, 41 [1821] {Mcehistocera).
4. M. Alexander, An n. S. Afr. Mus. Cape Tovvn,Vol. 17, p. 159(1917).
5. M. longipennis, Macquart, Dipt. Exot. Vol. i (i), p. 57[i838] {Tipula).
Afrique orientale.
Guinee.
Java, Celebes, Sumatra.
Afrique australe.
Cuba, Porto-Rico,
Bresil, Perou.
2"^ Tribu : TIPULINI
pr QROUPE
i4. Genus XENOTIPULA, Alexander
Xenotipula, .Alexander, Ann. i\Iag. Nat Hist. (9), Vol. 8, p. 171 (1921).
Caracteres. — Clypeus court, bec nui. Antennes courtes dans les deux sexes, de i3 articles,
couverts de poils. Palpes moderement longs, le dernier article court. Pattes avec eperons tibiaux bien
visibles. Hypop3'gium de simple structure. /Viles a 4 cellules posterieures seulement, la quatrieme pas
en contact avec la cellule discoidale. Male a tarses trois fois plus longs que le femur et le tibia reunis,
ceux de la femelle beaucoup plus courts (Pl. 3, Fig. | , 2).
Type : X. inunroi, Alexander.
Distribution geographique.
I. X. munroi, Alexander, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 8, p. 172(1921), Natal.
15. Genus IDIOTIPULA, Alexander
Idiotipula, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Cape Town, Vol. 18, p. 220 (1918).
Caracteres. — Clypeus peu long. Palpes tres courts, dernier article assez allonge. Male a
antennes filiformes de i3 articles a3'ant deux fois la longueur du corps ; celles de la femelle plus courtes.
.A.rticles du flagellum avec des poils courts et pales, plus quelques soies plus longues. Abdomen mode-
rement long, hypopygium de simple structure. Pattes sans eperons tibiaux apparents. Ailes a quatre
cellules posterieures seulement, la quatrieme tres visiblement en contact avec la discoidale (Pl. 3,
Fig. 3,4).
Type : I. confluens, .Vlexander.
Distribution geographique.
I. I. confluens, Alexander, .Ann S. .Afr. Mus. Vol. 18, p. 220 (1918). Zoulouland et Sud de
TEthiopie.
16. Genus LONGURIO, Loew
Longurio, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. i3, p. 3 (1869).
Caracteres. — Abdomen tres allonge, termine chez le male par un hypopygium simple.
Clypeus plus court que la tete, palpes moderement longs, le dernier article un peu plus long que les
FAM. TIPULID/E
i5
precedents. Ailes a cellule discoidale presente et cinq cellules posterieures. La lonf^ueur inusitee de
Tabdomen caracterise ce geme (Pl. 3, Fig. 6, 6bis).
Type : L. testaceus, Loew.
Distribution geographique.
1. L. belloides, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. i8, p. 2x5 (1918).
2. L. bonee spei, Bergroth, ibidem, Vol. 17, (1917).
3. L. capicola, Alexander, ibidem, Vol. 18, p. 214(1918).
4. L. fulvus, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 18, p. 262 (1916).
5. L. niicropterix, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. 18, p. 217 (1918).
6. L minimus, Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 56, p, 6o5 (1914)
7. L. minusculus, Alexander, Ann. S. Afr. Alus. Vol. 17, p. 162 (1917).
8. L. Edwards, Ann. Alag. Nat. Hist. Vol. 18, p. 261 (1916).
9. L. testaceus, Loew. Berl. Ent. Zeitschr. Vol. i3, p. 3 (1869).
Colonie du Cap.
Afrique australe.
Colonie du Cap.
Chine.
Colonie du Cap.
Amerique septentrionale.
Afrique australe.
Formose.
Amerique septentrionale.
17. Genus LEPTOTIPULA, Alexander
Leptotipula, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. 17, p. 160 (1917). Cape Town.
Caracteres. — Clypeus moderement allonge, bec distinet. Antennes de 12 articles, longues
chez le mMe. Ailes a cellule discoidale presente et cinq cellules posterieures. La derniere en contact
avec la discoidale sur toute la longueur de cette cellule. AlCu a la base de la discoidale. M presentant
une courbe bien marquee avant sa bifurcation. Nervure velues, surtout vers 1’extremite de Taile. Nervure
axillaire tres courte (Pl. 2, Fig. 7, 8).
Type : L. limnophiloides, Alexander.
Distribution geographique.
I. L. limnophiloides, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. 17, p. 160 (1917). Afrique australe.
18. Genus MEDIOTIPULA, Pierre
Mediotipula, Pierre, Diptera, Paris, Vol. i, p. 9 (1924).
Caracteres. — Clypeus assez allonge, pas de tubercule susantennaire. Antenne de 12 articles.
de la longueur du corps, chez le male, plus court chez la femelle, villeux non verticilles. .Abdomen
allonge, cylindrique, hypopygium, simples. Tarses plus longs que les tibias. Ailes a cellule discoidale
presente, petite pentagonale plus large que longue. Cinq cellules posterieures, la dernidre en contact
punctiforme avec la discoidale. Ax courte. MCu sur le milieu de la discoidale (Pl. 3, Fig. 9, 10, II,
12,1 2bis).
Type : M . fulvogrisea, Pierre.
Distribution geographique.
I. M . fulvogrisea, Pierre, Diptera, Paris, Vol. i, p. i (1924). Algerie.
19. Genus PHYMATOPSIS, Skuse
Phymatopsis, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 97 (1890).
Caracteres. — Clypeus a soies courtes; quatrieme article des palpes flagelliformes. .Antennes
un peu plus longues que le clypeus. Hypopygium de simple structure. Eperons tibiaux courts. .Ailes
i6
DIPTERA
lanceolees, angle lobulaire peu marque. Clypeus allonge, front moderement large, a tubercule bien
marque au-dessus de la base des antennes, ces dernieres courtes et de i3 articles, les derniers petits et
minces(PI. 3, Fig. 13, 14, 15).
Type : P. nigrirostris, Skuse.
Distributiori geographique.
1. P. brevipalpis, Alexander, Proc. Roy. Soc. Oueensland, Vol. 32, p. 7 Australie.
(1920).
2. P. brevirostrata, Alexander, Rec. S. Austral. Mus. Vol. 2. p. 4 (1922). Australie.
3. P. nigrirosiris, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (aS), Vol. 5, p. 98 Australie.
(1890).
20. Genus HABROMASTIX, Skuse
Habromastix, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 98 (1890).
Caracteres. — Front large, plutot convexe. Clypeus a peu pres de la longueur de la tete,
distinctement pubescent, bec indistinct. Antennes de ii articles, chez le male un peu plus longues que
le corps entier. Ailes a cellule discoidale presente, cinq cellules posterieures, pr$furca assez courte
(Pl. 3, Fig. I 6, I 6bis, I 7, 18).
Type : H. remota, Walker.
Distribution geographique.
1. H. africana, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. 18, p. 218 (1918).
2. H. ciiierasceus, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 94
(1890).
3. H. edwardsiaita, Alexander, The Canad. Ent. p. 145 (1920).
4. H. heroni, .Alexander, Rec. S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 263 (1922).
5. H. helli, .Alexander, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 4, p. 588 (1922).
6. H. hilli-sublateralis, Alexander, ibidem, Vol. 4, p. 588 (1922).
7. H.jonesi, Ale.xander, .Ann. S. Afr. Mus. (2). Vol. 18, p. 119 (1918).
8. H. ornatipes, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 95
(1890).
9. H. parallela, Alexander, Mem. Queensland Mus. Vol. 7 (1920).
10. H . pergrandis, Alexander, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 4, p. 587
(1922).
11. H. remota. Walker, List Dipt. Brit. iMus. Vol. i, p. 78 [1848] {tipula).
12. H. riedeliana, .Alexander, The Canad. Ent. p. 146 (1920).
13. H. terra regina, .Alexander, Mem. Queensland Mus. Vol. 7 (1920).
Natal.
Australie.
Afrique occidentale.
Australie.
Australie.
Australie
Zoulouland.
Australie.
Australie.
Australie.
Australie.
Nyassaland.
Australie.
21. Genus MACROMASTIX, Osten-Sacken
Macromastix, Osten-Sacken, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 3o, p. i85 (1886).
M acrothorax, Jaennicke, Abh. Senckenb. Ges. Frankfurt, Vol. 6, p. 819 (1867).
Caracteres. — Corps court, robuste. Organes genitaux peu visibles chez le male et la femelle.
Rostre de la longueur de la tete, front large a tubercule susantennaire tres proeminent chez le male,
moins saillant chez la femelle. Bec distinet. Antennes tres longues, chez le male, velues, non verticillees.
Pronotum tres developpe, cou tres court. Pattes assez longues, robustes, eperons tibiaux presents. Ailes
FAM. TlPULlD.i:
17
3. ccIIu-Ig (iiscoidslG prcscntc, cinc]^ cdlulcs post6ri6iir6s, I3 dcrnicrc 3 pcinc gii cont3ct piinctiformc 3vcc
I3 cellule discoid3le. Antennes du mile souvent plus courtes que chez I3 femelle. Suture thor3cique tres
3ccentuee (Pl. 3, Fjg. 20, 21, 2 1 bis, 2 I ter, 2 2, 23 ; Pl. I , Fig. 5).
Type : M. costalis, Swederus.
Distributiori geographique.
1. M. aiigusticosta, Alexunder, Ann. Mug. N3t. Hist. Vol. 11, p. 110(1922).
2. M. atriciorsum, Alex3nder, ibidem, Vol. g, p. 314 (1922).
3. M. atroflava, Alex3nder, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. i5, p. 235 (1922).
4. M. binotata, Hutton, Tr3ns. NewZe3l. Inst. Vol. 32 (1900).
5. M. }brasiliensis, Wiedem3nn, Aussereurop. Zweifl. Ins. Vol. i, p. Soq
[1828] (Megistocera).
6. M. byevip&tiolata, Alexander, Rec. S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 268 (1922).
7. M. Ichilensis, Philippi, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. i5, p. 5i7 [i865]
[Megistocera).
8. M. constricta, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. VVales(2), Vol. 5, p. 184 (1890).
g. M. costalis, Swederus, Valensk. Acad. Handl. Stockholm, p. 286 [1787]
{Tipnla).
dimidiata, Westwood, Zool. Journ. Vol. 5, p. 451 [i835] [Megistocera).
dispar, Walker, Ent. Mag. London, p. 468 [1834] [Megistocera).
limbidipennis, Macquart, Dipt. Exot. Vol. i (ii, p. 60 [i838] [Megistocera).
ornata. Jaennicke, Abh. Senkenb. Ges. Frankiurt, Vol. 6, p. 320 [1867]
[Macrothorax].
pacifica, Erichson, Arch. Naturg. Berlin, Vol. 8, p. 270 [1842] [Megistocera).
10. M. clicroithorax , Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 8, p. i33 (1920).
11. M . flavopygialis, Alexander, Mem. Queensland Mus. Vol. 7, p. 52 (1920).
12. M . ftavoscapus, Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. i5, p. 284 (1922).
13. M . fucata, Hutton, Trans. New Zeal. Inst. Vol. 82, p. 3i (1900).
14. M. greyana, Alexander, .Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 10, p. 96 (1922).
15. M . hackeri, Alexander, Mem. Queensland Mus. Vol. 7, p. 52 (1920).
16. M. halterata, Alexander. Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. ii,p. 109 (1922).
17. M. harrisi, Alexander, ibidem, Vol. 10, p. 98 (1922).
18. M. helmsi, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 182 (1890).
19. M. hudsonia, Alexander, Ann. Soc. Ent. Amer. Vol. i5, p. 287 (1922).
20. M. humilis, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. i36 (i8go).
21. M. intermedia, Alexander, Ann. Soc. Ent. Amer. Vol. i5, p. 286 (1922).
22. M . longioricornis , Alexander, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. ii, p. 108(1922).
28. M. luna Alexander, Ann. Soc. Ent. Amer. Vol. 1 5, p. 286 (1922).
24. M. lunata, Hutton, Trans. New Zeal. Inst. Vol. 82, p. 82 (1900).
25. M. maori, Alexandre, Ins. Insc. Menstr. Vol. 8, p. i3o (1920).
26. M. niastersi, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 188(1890).
27. M. montana, Hutton, Trans. New Zeal. Inst. Vol. 82, p. 3i (1900).
28. M. niesocera, Alexander. Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 10, p. 872 (1922).
29. M. obscurir ostris, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. i35
(1890).
30. M. occlusa, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. i3, p. 09 (1924).
31. M. pallida, Hutton, Trans. New Zeal, Inst. Vol. 82, p. 3i (1900).
82. M . pallidistigma, Alexander, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 10, p. g5 (1922).
33. M . pygmeea, Alexander. Ent. News, Philad. Vol. 28, p. 35i (1914).
84. M. rufibasis, Alexander, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 10, p. 97 (1922).
35. M. subtenera, Alexander, ibidem, Vol. 9, p. 824 (1922).
36. M. tortilis, Alexander, Mem. Queensland Mus. Vol. 7, p. 82 (1920).
87. M. vulpina, Hutton, New Zeal. Dipt. p. 16 [1881] [Megistocera).
38. M. zeylandice, Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 8, p. i3i (1920).
Nouvelle-Zelande.
Nouvelle-Zelande.
Nouvelle-Zelande.
Nouvelle-Zelande.
Bresil.
Australie.
Chili.
Australie.
Australie, Tasmania.
Nouvelle-Zelande.
Australie.
Nouvelle-Zelande.
Nouvelle-Zelande.
Nouvelle-Zelande.
Australie.
Nouvelle-Zelande.
Nouvelle-Zelande.
Australie.
Nouvelle-Zelande.
Australie.
Nouvelle-Zelande.
Nouvelle-Zelande.
Nouvelle-Zelande.
Nouvelle-Zelande.
Nouvelle-Zelande.
Australie.
Nouvelle-Zelande.
Nouvelle-Zelande.
Australie.
Nouvelle-Zelande.
Nouvelle-Zelande.
Nouvelle-Zelamle.
.-\ merique septentrionale.
Nouvelle-Zelande.
Nouvelle-Zelande.
Australie.
Nouvelle-Zelande.
Nouvelle-Zelande.
i8
DIPTERA
2'"e QROUPE
22. Genus ACRACANTHA, Skuse
Acracantha, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 109 (1890).
Caracteres. — Clyp6us plus court que la tete, avec le bec garni de soies. Antennes de 12 articles
chez le male, 14 articles chez la femelle, les cinq ou six articles terminaux herisses de poils. Palpes avec
le dernier article long, flagelliforme. Pattes longues et minces, eperons tibiaux courts. Hypopygium de
structure simple. Front avec une proeminence au-dessus des antennes. Ailes beaucoup plus longues ou
plus larges chez le male que chez la femelle. Cellule discoidale presente, cinq cellules posterieures, la
deuxieme courtement petiolee ou sessile. La cinquieme en contact punctiforme avec la discoidale.
(Pl. 4, Fig. I, 2, 3).
Type : A. sydneyensis, Skuse.
Distributiori geographique.
1. A. abnormalis, Alexander, Recon. S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 265 (1922)
2. A. inornata, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. ii3 (1890)
3. A. monticola, Skuse, ibidem, Vol. 5, p. 112 (1890).
4. A. sydneyensis, Skuse, ibidem, Vol. 5, p. iii (1890).
5. A. tasmaniensis, Alexander, Record S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 264 (1922)
Tasmanie.
Australie.
Australie.
Australie.
Tasmanie.
23. Genus AUSTROTIPULA, Alexander
Austrotipula, Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 8, p. 129 (1920).
Caracteres. — Clypeus plutot court, bec epais, Dernier article des palpes de la longueur des
precedents reunis. Antennes courtes de 14 articles, a verticilles courts, unilateraux, dernier article minee,
avec les verticilles groupes en bouquet a la base. Vertex avec un petit tubercule vertical bifide, Hypo-
pygium de structure simple. Ailes avec des soies sur R^, cellule discoidale presente. Deuxieme cellule
posterieure non petiolee.
Type ; A. hudsoni, Hutton {Pachyi hina).
Distributiori geographique.
I. A. hudsoni, Hutton, Trans. NewZeal. Inst. Vol. 2\[igoo]{Pachyrhina). Nouvelle-Zelande.
dux, Hutton, Trans, New Zeal. Hist. Vol. 27, p. 298 (i8g5).
24. Genus MICROTIPULA, Alexander
Microtipula, Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 36o (1912).
Caracteres. — Antennes du male longues, de 12 articles, ceux du flagellum tres allonges,
pubescents avec 2 ou 3 verticilles a la base de chaque article, et un peu pres du milieu. Clypeus plutot
court, bec peu distinet. Hypopygium epais. Ailes a nervulation rappelant certains Insectes appartenant
a la tribu des Dolichopezini, a cause de Tobliteration de R^ et le rapprochant artificiellement par Taspect
de Taile des genus Megistocera et Megistomastix .
Type : M. amazonica, Alexander.
FAM. TIPULlDiF.
19
Distributiori geographique.
1. M. amazonica, Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 36i (1912).
2. M. costariensis, Alexander, Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 60, p. aS (1922).
3. M. macrotrichia, Alexander (1921).
Presil.
Costa-Rica.
Bresil.
25. Genus TIPULODINA, Enderlein
Tipulodina, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. 10 (1912).
Caracteres. — .Antennes du male de 12 ai ticles plus longues que la tete et le thorax r6unis.
.Articles fortement epaisses a la base. Palpes au quatrieme article un peu plus long que le troisieme. Sur
le milieu du front une petite bosse. Prsefurca courte, R-‘ + 5 inflechie assez fortement et se terminant par
au-dessus ou parfois en dessous de la pointe de Taile. Articles du flagellum des antennes non pubescents
(Pl. 4, Fig.4).
Type : T. magnicornis, Enderlein.
Distributiori geographique.
1. T . kinangapensis, Riedel, Voy. Alluaud, Dipt. p. 96 (1915).
2. T. magnicornis, Endeilein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. 3i (1912).
3. T. milanjii, Ale.xander, TheCanad. Ent. p. 147(1920).
4. T . paraguayana, Riedel, Arch. Naturg. Berlin, p. laS (1921).
Afrique centrale.
Sumatra.
N3'assaland.
Paraguay.
26. Genus GONIOTIPULA, Alexander
Goniotipula, .Alexander, Ann. S. Afr. Alus. Vol. 18, p. 2:3 (191S-19).
Caracteres. — Male seulement. Bosse frontale courte, bec distinet. Antennes allongees
beaucoup plus longues que la tete et le thorax reunis, non verticillees ; premier article plus court que le
troisieme, deuxieme article de la moitie du premier. Halteres longs et minces. Base de 1’aile etranglee,
amincie, allongee en petiole.
Type : G. cuneipennis, Alexander.
Distributiori geographique.
I. G. cuneipennis, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. 18, p. 2i3 (1918-19). Afrique australe.
27. Genus ISCHNOTOMA, Skuse
Ischnotoma, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 114 (1891).
Caracteres. — Front large, avec tubercule susantennaire distinet. Ch’peus de la longueiir dc
la tete, a bec pointu. Antennes courtes de i3 articles, non verticillees. Premier article du flagellum non
verticille, dente en scie. .Ailes a cellule discoida-le presente, cinq cellules posterieures. R^ divergent de
R'‘ + ^. Hypopygium non epais, de structure simple (Pl. 4, Fig. 6, 7; Pl. I, Fig. 6).
Type : T. serricornis, Macquart.
Distribution geographique.
1. I. par, Walker, Ins. Saunders, Dipt. V'’ol. i, p. 446 [i856] {Pttlogyna). .Auslralie.
2. I. prionoceroides, Alexandre, Record S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 266(192.;). lasmanie.
20
DIPTERA
3. I. riibriventris, Macquart, Dipt. Exot. Suppi, i, p. 14 [1846] (Tipula). Australie, Tasmanie.
4. I. nihyoabdominalis, Alexander, Record S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 667 Tasmanie.
(1922).
5. I. serricornis, Macquart, Dipt. Exot. Suppi, i, p. i3 [1846] [Tipula). Australie, Tasmanie.
albovariegata, Macquart, Dipt E.xot. Suppi. 5, p. 16 [i855] [Tipula).
eburnea, VValker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 69 [1848] [Tipula).
28. Genus STYGEROPIS, Loew
Stygeropis, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 298 (i863).
Prionocera, Loew, Stett. Ent. Zeit. Vol. 5. p. 170 (1844).
Caracteres. — Articles du flagellum des antennes non verticilles, decoupes en dessous en dent
de scie chez le male, moins directement chez la femelle. Ailes a cellule discoidale presente, cinq cellules
posterieures, la deuxieme non petiolee, la quatrieme en contact punctiforme avec la cellule discoidale.
Praefurca allongee. Autres caracteres communs avec Tipula (Pl. 4, Fig. 8, 9).
Types : S. pubescens, Laew.
Distributiori geographique
1. 5. bergrothi, Wiluston, Kansas Univ. Ouart. Vol. 2, p. 64 (1893).
2. S. calvicoruis, Edwards, Mission Arc. Merid. Equator. \"ol. 10, p. 161.
3. S. dimidiata, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 9, p. 129 (i865).
4. S . flaviceps, Enderlein, Zool. Jahrb. S}^st. Vol. 32, p 28 (1912).
5. S . fuscipeuuis, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 9, p. 129 (i865).
illusiris, Doane, journ. New York Ent Soc. p. 97 [1901] [Tipula).
6. S. ominosa, Alexander, Ohio Journ. of Sc. Vol. 20, p. 199 (1920).
7. S. parii. Kirb}% Suppi, to Append. of Capt. Parr3'’s Voy. for discov. of a
X. \V. Passage in 1819-20, p. 218 [1921] {Ctenophora).
8. S. parrioides, Alexander, Repoct Canad. Arctic Exped. Vol. 3, p. 9 (1919).
9. S. pubescens, Loew, Stett. Ent. Zeit. Vol. 5, p. 170 (1844).
10. S. salicetorum, PSiebke, Xjfl Mag. Xaturvid. [1870] {Tipula).
11. S. serricornis, Zetterstedt, P'auna Ins. Lappon. Dipt.p. 244 [i838] {Tipula).
12. S. sordida, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 298 (i863).
13. 5. turcica, Fabricius, Alant. Ins. Vol. 2, p. 332 [1887] {Tipula).
diana, Meigen, S3'st Beschr. Vol. i, p. 1S9 [1818] (Tipula).
subserriconiis, 2etterstedt, Dipt. Scand. Vol. 10, p. 8970 [i85i] (T/7>i(/a).
14. S. unimicra, Ale.xander, Ins. Insc. Alenstr. Vol. 3, p. 128 (ipiS).
Amerique septentrionale.
Equateur.
Amerique septentrionale.
Sum atra.
Amerique septentrionale.
Alaska.
Amerique septentrionale,
Groenland.
.Amerique septentrionale.
Europe septentrionale.
Europe septentrionale.
Europe septentrionale.
Amerique septentrionale.
Europe, Asie septentr.
Amerique septentrionale.
29. Genus BRITHURA, Edwards
Brithura, Edwards, .Ann. Alag. Nat. Hist. p. 262 (1916).
Caracteres. — Ctypeus aussi long que la tete, bec distinet. Quatrieme article des palpes
moderement long. Front a tubercule susantennaire conique. Antennes de i3 articles, verticillees. Corps
plutot epais, h}'popygium tres accentue. complique. Pattes assez courtes, empodium developpe, ongles
denteles a la base. .Ailes larges, cellule discoidale presente. R'‘ + ^ courbee, aboutissant au-dessous de la
pointe de Taile. Sc bifurquee, se terminant a la fois sur C et sur R' (Pl. 4, Fig. 10, II).
Type : B. conifrons, Edwards.
FAM. TIPULID^
21
Distributiori geographique.
1. B. crassa, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. p. 264 (1916). Indes orientales.
gravelyi, Brunetti, Rec. Indian Mus, p. 264 [191S] [Tipula).
2. B. conifrons, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. p. 263 (1916). Formose.
imperfecta, Brunetti, Rec Indian Mus. ju 260 (1918).
30. Genus TIPULA, Linne
Tipula, Linne, S3'st. Nat. ed. 10, p. 520 (lySS).
Tipulina, Motschulsk^R Bull. Soc. Nat. Moscou, Vol. 32 (iSSp).
Anomaloptera, Lioy, Atti Inst. Sc. Veneto, Venezia (3), Vol. 9, p. 218 (i863).
Oreomyza,' Pokorny, Wien. Ent. Zeit. Vol. 6, p. 5o (1887).
Caracteres. — Palpes de 4 articles, le dernier allonge, flagellifonne. Clypeus plutot long.
Antennes variables a articles verticilles, ceux de la base du flagellum tantot cylindriques ou epaissis a la
la base, tantot cintres ou decoupes au-dessous. Longueur des antennes variable. Thorax arrondi. avec
la suture bien marquee. Abdomen cylindrique assez allonge, termine chez le male par un hypop3'gium
epais et generalement complique; celui de la femelle par une tariere plus ou inoins longue. Ailes a
cellule discoidale presente, cinq cellules posterieures, praefurca plutot allongee. MCu ordinairemcnt sur
le milieu de la cellule discoidale. Dans plusieurs especes, les ailes sont reduites chez la femelle, 011 en
rencontre meme qui sont apteres (Pl. 4, Fig. 12, 13, 14; Pl. I , Fig. 7
Type : T. oleracea, Linne.
Distributiori geographique.
1. T. abdominalis, Say, Journ. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 3, p. 18 (1823).
albilata, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 65(1848).
2. T . abluta, Doane, Journ. New York, Ent. Soc. p. 122 (1901).
3. T. abortiva, Alexander, Ent. News, Philad. p. 358(1914).
4. T . Jaennicke, Abh. Senkenb. Ges. Frankfurt.Vol. 6, p. 321(1867)
5. T. acuminata, Strobl, Wien. Ent. Zeit. Vol. 19, p. 491 (1900).
6. T . acuta, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 1 16 (1901).
7. T. acutipleura, Doane, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 42 (1912).
8. T. adeps, Riedel, Die Palaarkt. Art. Gatt. Tipula, Crefeld, p. 109(1913).
9. T. cethera, de Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 58, p. 3g5 (1915).
10. T. affinis, Schummel, Beitr. Ent. p. 97 (i833).
11. T. afflicta, Dietz, Ent. News, Philad. Vol. 26,9. i25 (1915).
suspecta, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 40, p. 35i (1914).
12. T. aino, .Alexander, The Canad. Ent. p. 209(1914).
13. T. alasha, Alexander, ibidem, p. 412 (1918).
14. T. albifasciata, Macquart, Dipt. Exot. Vol. i (i), ji. 58(i858).
15. T. albimaculata, Doane, Ann. Soc. Ent. Amer. Vol. 5, p. 5i (1912).
16. T. albimana, Wiedemann, .Aussereur. Zweifl. Ins. Vol. 2, p. 6i5 (iS3o)
17. T. albocaiidata, Doane, Journ. New A’ork Ent. Soc. p. i23 (1901).
18. T. albocincta, Doane, ibidem, p. iio (1901).
19. T, albocosta, Macquart, Dipt. Exot. suppi. i,p. i5 (1846).
20. T . albofascia, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 126 (1901).
21. T. albonotata, Doane, ibidem, p. 126 (1901).
22. T. albostriata, Strobl, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 59, p. i38 (1909)
23. T. albovittata, Macquart, Dipt. Exot. Vol. i, j). 53 (i838).
rubiginosa, Bigot, Note sur bile de la Reunion, Dipt. (2), ji. Sy (i863).
)■
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Bresil.
Abyssinie.
Espagne.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Espagne.
Simalur.
Europe.
Americiue septenti ionale.
Japon.
Amerique septentrionale,
Chili.
.Amerique septentrionale.
Su rinam.
Amerique septenti ionale.
Amerique septentrionale.
Bresil.
Ameri(]ue septenti ionale.
.Amerique septenti ionah-.
Espagne.
Keunion.
22
DIPTERA
24. T. albovittaia, Doane, Journ. New-York Ent. Soc. p. iig (1901).
25. T. ahxandriana, Dietz, Ent. News, Philad Vol. 28, p. 146 (1917).
26 T. alphaspis, Speiser, Kilimandj. Rleru Exped. Vol. 10. p. 60 (1909).
27. T. alphaspis iiyasa, Alexander, The Canad. Ent. p. i55 (1920).
28. T. alpina, Loew, Beschr. Eur. Dipt. Pt. 3, p. 28 (1873).
29. T. alpiiim, Bergroth, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 38, p. 652 (1888).
30. T. alta, Doane. .'\nn. Soc. Ent. Amer. Vol. 5, p. 44 (1912).
31. T. alticola, Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 3, p. 141 (igid).
32. T. aliico, .•\lexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 26, p. 70 (1918).
33. T. amteiiicornis, Alexander, Ent. News, Philad. Vol. 33, p. 210 (1922).
34. T. andalgala, Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 27, p. i5o
(1919)-
35 T. andina, Brethes, An. ]\Ius. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 19, p. 88
(1909).
36. T. angulata, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8. p. 61 (1864).
decora, Douane, Journ. New York Ent. Soc. p. i25 (1901).
37. T. angtistipennis, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 266 (i863).
1 glomerata, Walker, List Dipt. Brit Mus. Vol. i, p. 70 (184S).
38. T. aiiutiliconiis, Say, Journ. .Akad. Nat. Sc. Philad. Vol. 6, p. i5i (1829).
jejuna, Johnson, Proc. Boston Soc Nat. Hist. Vol. 34, p. iSz (1909).
39. T. aumdicornuta, Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 10, p. 188 (1922).
40. r. annnlipes, Philippi, \’erh. Zool.-bot, Ges, Wien, Vol. i5, p. 6o5 (i865).
41. T. anonyma, Bergroth, Wien. Ent. Zeit. Vol. 8, p. 119 (1889).
marmorata, Van der Wulp (nec Meigen), Tijdschr. v. Ent. Vol. 26, p. 177
(i883).
42. T. antarctica, Alexander, Ark. f. Zool. Vol. i3, p. 19 (1920).
43. T. antricola. Roeder, Arch. Naturg. Berlin, Vol. 82, p. 118 (1916).
imperfecta, Kiedel. Voy. .A.lluaud, Dipt. p. 94 (1915).
44. T. aperta, .Alexander, The Canad. Ent. Vol. 5o, p. 52 (1918).
imperfecte, Alexander. Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67, p. 484 (1913).
45. T. apicalis, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7. p. 287 (i863).
46. T. appendicnlata, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 287 (i863).
47. T. appressocandata, Strobl, Wiss. Mitteil. Bosn. Herzeg. Landesmus.
Sarajevo. Vol. 9, p. 575 (igod).
48. T. aprilina, .Alexander, The Canad. Ent. Vol. 5o, p. 63 (1918).
49. T. apterogyna, Philippi, Verh. Zool.-bot Ges. Wien, Vol. i5, p. 606 (i865).
00. T. aquilina, Erichson, Middendorf, Reise Nord. Osten Siberiens, Vol. 2
(t), p 164 [i85i] (Nephrotoma).
51. T. arctica. Curtis, Descr. Ins. Voyage James Clark Ross, Append. Nat.
Hist. p. 77 (i83i).
nodidicornis, Zetterstedt, Ins. Lappon. Dipt. p. 841 (i838).
rivosa, Fabricius, Fauna Groenl. p. 200 (1780).
52. T. arisanensis, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 8, p. 109 (1921).
53. T. arizonica, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 48, p. 53 (1916).
54 T. armata, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 119 (1901).
55. T. armata, Riedel, Zool. Jahrb Syst. Vol. 43. p. 18 (1920)
56. T. armaiipennis, Alexander, Ann. Ent, Soc. Amer. Vol. 5, p. 847 (1912).
57. T. armillatus, Alexander, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 42, p. 3o (1916)
58. T. asbolodes, Speiser, Kilimandj. Meru Exped. Vol. 10, p. 57(1909).
59. T. asparsa, Doane, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 5i (1912).
60. T . asio, Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 26, p. 68 (1918).
61. T. aspidoptera, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 48, p. 49 (1916).
62. T. associans, Walker, Trans. Ent. Soc. Lond. (5), p. 333 (1860).
63. T. atacama, Alexander, .Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 337 (1912).
64. T . atrisnmma, Doane, Ann. Ent. .Soc. Amer. Vol. 5, p. 42 (1912).
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Afrique centrale.
Nyassaland.
Europe centrale.
Europe centrale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Japon.
Argenti ne.
Argentine.
Argentine.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Japon.
Chili.
Europe centrale.
Chih.
.Afrique orientale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Europe, Bosnie.
Amerique septentrionale.
Chili.
Siberie.
Europe septentrionale,
Groenland, Amerique
septentrionale.
Formose.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Caucase.
Perou.
Amerique meridionale.
Afrique centrale.
Amerique septentrionale.
Japon.
Amerique septentrionale.
Mexique.
Guatemala.
Amerique septentrionale.
FAM. TIPULID^
23
65. T. aurita, Riedel, Zool. Jahib. Syst. Vol. 48, p. 20 (1920).
66. T. austriaca, Pokorny, Wien. Ent. Zeit. Vol. 6, p. 56 [1887] {Orasmyza).
67. T. australis, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 104 (1901).
68. T. autumna, Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 14, p. 124 (1921).
69. T. autumnalis. Loew, Wien. Ent. Monatschr. Vol. 8, p. 126(1864).
70. T. aymara, .Alexander, .Ann. Ent. Soc. .Amer. Vol. 5, p. 353 (1912).
71.7'. balioptera, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vml. 7, p. 224 (i863).
72. T. barbata, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. io5 (1901).
73. T. bartletti, Alexander, 'The Canad. Ent p. i5o (1920).
74. T. beatula, Osten-Sacken, Bull. U. S. Geol. Surv. Wash. Vol. 3, p. 209
('«77)-
75. T. bella, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 291 (i863).
76 T. hergrothiana, Alexander, The Canad. Ent. V^ol. 5o, p. 68 (1918).
77. T. bessehi, Osten-Sacken, Proc. Boston Soc. Nat. Ilist. Vol. 19, p. 42
(1876).
78. T . besselsoides, Alexander, Eeport Canad. .Aret. Exped. Vol. 3, p. i5 (1919).
79. T. bezziana, Alexander, Proc. .Acad. Nat. Sc. Philad. p. 99 (1921).
80. T. biarmata, Doane, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 55 (1912).
81. T. bicolor, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 10, p. 55 (1866).
82. T. bicornis, Forbes, Report State Ent. Illinois, Urbana, p. 78 (i8gi).
83. T. bidens, Bergroth, Verh. Zool.-bot. Ces. Wien, Vol. 38, p 654(1888).
84. T. bifalcata, Doane, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 55 (1912).
85. T. bifasciculata, Loew, Beschr. Eur. Dipt. Pt. 3, p. 18 (1873).
var. obscura, Strobl, Nachr. Bosn. Herzegov. Landesmus. Sarajevo, Vol. i, p. 6o5
(1898).
86. T. bigeminata, Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 3, p. 140(1915).
87. T. bigotiana, Alexander, Ark. f. Zool. Vol. i3, p. i5 (1920).
88. T . bilobata, Pokorn5^ Wien. Ent. Zeit. Vol. 6, p. 58 (1887).
89. T. himaculata, Riedel, Die Palaarkt. Art. Catt. Tipula, Crefeld, p. io5
(1913).
90. T . biserra, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 8, p. 108 (1921).
91. T. bispina, Loew. Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 17, p. 34 (1873).
92. T. bisetosa, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. iii (1901).
93. T. bistilata, Lundstrom, Act. Soc. Sc. Fenn. Ilelsingfors, \'ol. 29, p. i3
(1908).
94. T. bihiberculata. Doane. Journ. New AYrkEnt. Soc. p. loi (1901).
g5. T. biuncus, Doane, Ann. Soc. Ent. Amer. Vol. 5, p. 58 (1912).
96. T. bivittata, Pierre, Bull. Sc. Nat. Maroc, Rabat, Vol. i, p. 23 (1921).
97. T. honec-spei, Bergroth, Ent. Tidskr. Vol. 9, p. i38 (1888).
98. T. borealis, Walker, List Dipt. Brit. Alus. Vol. i, p. 66(1848).
99. T. borneensis, Brunetti, Rec. Indian Alus. Vol. i5, p. 263 (1918).
100. T. bosnica, Riedel, Die Palaarkt. Art. Catt. Tipula, Crefeld, p. 79 (1913).
101. T. brachycera, Riedel, Voy. Alluaud, Dipt. p. 92 (1915).
102. T . breviceps, Motschulsky, Bull. Soc. Nat. AIoscou, Vol. 32, p. 5o3 [1859]
{Tipulina).
103. T. brevicornis, Lundstrom, Acta Soc. .Sc. Fenn. Melsingfors, A^^ol. 36,
p. 46 (1913).
104. T. brevis, Brunetti. Rec. Indian Alus. Vol. i5, p. 270 (1918).
reposita. Walker, Edwards, Rec. Indian Mus. ]). Soy (1924).
105. T . hrevispina. Pierre, Bull. Soc. Ent. France, p. i63 (1920).
106. T . brolemanni, Pierre, ibidem, p. 262 (1921).
107. T. bruchi, Ale.xander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 28, p. 10 (1920).
108. T. brunettiana, Alexander, Bull. Amer. Alus. Nat. Ilist. Vol. 43. p. i5
(1920).
splendens, Brunetti, Raima Brit. India, Dipt. p. 814 (19121.
Caucase.
Europe centrale.
A meri que septentrionale.
Japon.
Europe centrale.
Cuatemala.
Ameiique septentrionale.
A merique septentrionale.
Aladagascar.
Amei ique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Alaska.
Croenland, .Alaska.
.Amerique septentrionale.
Perou.
Amerique septentrionale.
Arabie.
Amerique septentrionale.
Europe centrale.
Amerique septentrionale.
Europe.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Europe septentrionale.
Sicile.
Formose.
Europe centrale.
Amerique septentrionale.
Finlande.
Amerique septentrionale.
.Amerique septentrionale.
Alaroc.
.Afrique australe.
Amerique septentrionale.
Inde.
Bosnie.
Afrique orientale.
.Amour.
Finlande.
Inde.
ITance.
I'rance.
.Algent i ne.
Inde.
24
DIPTERA
109. T. bnmnea, Bigot, Ann. Soc. Ent. France, Vol. 7, p. 12 1 (i85q).
110. T. briinicosta, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 332(1912).
111. T. brunninervis, Pierre, Bull. Soc. Ent. France, p. 49 (1921).
fusciitervis, Pierre, Bull. Mus. Hist Nat. Paris, Vol. 7, p. 6i5 (igig'.
II 2. T. bubo, Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 26, p. 169 (1918).
113. T. bullaia, Loew, Beschr. Eur. Dipt. Pt. 3, p. 25(1873).
114. T. ccesia, Schummel, Beitr. Ent. Pt. 3, p. 65 (i833).
115. T. caffra, Alexander, Ann. S. .Afr. Mus. Vol. 17, p. 17 i (1917).
116. T. cahuilla, Alexander, Proc. Calif. Acad. Sc. San Francisco, Vol. 10,
p. 43 (1920).
117. T. calcarata, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 107 (1901).
118. T. californica, Doane, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 49 (1912).
119. T. calofteroides, Alexander, The Canad. Ent p. 168 (1919).
120. T . caloptera. Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 292 (i863).
121. T. camerounensis, Alexander, Ann. i\Iag. Nat. Hist. (9), \"ol. 7, p. 174
(1921).
122. T. campa, Alexander, Ent. News Philad. Vol. 25, p. 358 (1914).
123. T. canadensis, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 59 (1864).
124. T. capnioneura, Speiser, Kilimandj. l\Ieru Exped. Zool. p. 59 (1909).
125. T. carinata, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. io3 (rgoi).
126. T. cai iuifrous, Holmgren, Ent. Tidskr. Vol. 4, p. 184 (i883)
127. T. carizona, Alexander, Journ. New York Ent. Soc. A^ol. 2 1 , p. 208 (igid).
128. T. carmichceli, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 9. p. 257 (igid).
129. T. caroliniana, Alexander, The Canad. Ent. \’ol. 48, p. 46 (1916).
130. T. catawba, .Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 3, p. 134 (1915).
i3r. T. caucasica, Riedel, Zool. Jahrb. S3’st. Vol. 43, p. 17 (1920).
132. t. caudaspina, Pierre, Bull. Soc. Ent. France, p. 49 (1921).
spinicaudci, Pierre. Bull. IMus. llist. Nat. Paris, Vol. 7, p. 6i3 (igig).
133. T. candidata, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 6, p. 72 (1862).
134. T. cava, Riedel, Die Palaarkt. Art. Gatt. Tipula, Crefeld, p. 89 (1913).
135. T . cayiiga, .Alexander. Proc Acad. Nat. Sc. Philad. A^ol. 67, p. 485 (igi5).
136. T. centralis, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 60 (1864).
137. T. ceres, Zetterstedt, Dipt. Scand. Vol. 10, p. 3945 (i85i).
138. T. cervicula, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 100 (1901).
139. T. cervina, Meigen, S^^st. Beschr. VMl. i, p. 18 1 (1818).
140. T. cheethami, Edwards, Ent. M. Mag. Vol. 60, p. 12 (1924).
141. T. chilensis, .Alexander. Ark. f. Zool. Vol. i3, p. i3 (1920).
142. T. chionoides, Alexander, Ann. S. .Afr. Mus. Vol. 17, p. 164 (1917).
143. T. Cimmeria, Speiser, Kilimandj. Meru Exped. p. 57 (1909).
strigate, Coquillett, Proc. Wash. Acad. Sc. Vol. 2, p. 402 (igoo).
144. T. cinctipes, de Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 54, p. 64 (igii).
145. T. cincticornis, Doane, Journ. New A'ork Ent. Soc. p iio (1901).
146. T. cinctoterminalis, Brunetti, Fauna Brit. India Dipt. p. 338 (1912).
147. T. cinerea, Coquillett, Proc. Wa.sh. Acad. Sc. Vol. 2, p. 404(1900).
148. T. cinerascens, Loew, Beschr. Eur. Dipt. Pt. 3, p. 35 (1873).
149. T. cinerea, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 252 (1911).
150. T. cinereifrons, de Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 54, p. 67 (1911).
151. T. cinereilina, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. 18, p. 228 (igi8).
152. t. cinerella, Pierre, Bull. Alus. Hist. Nat. Paris, Vol. 7, p. 644 (igig).
153. T. cinereo cincta, Lundstrom, xActa Soc. Sc. Fenn. Helsingfors, Vol. 29,
p. i5 (1908).
184. T . cinnamoniea, Riedel, Voy. Alluand. Dipt. p. g5 (igi5).
155. T. circumdata, Siebke, Nyt. Mag. Naturvid. Vol. 12, p. 182 (i863).
156. T . cisalpina, Riedel, Die Palaarkt. Art. Gat. Tipula, Crefeld, p. 5g (igi3).
Madagascar.
Inde.
Macedoine.
Japon.
Europe centrale.
Europe.
Afrique australe.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Cameroun.
Bresil.
Amerique septentrionale.
Afrique centrale.
Amerique septentrionale.
Nouvelle-Zemble.
Colombie.
Himala3'a.
.Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Caucase.
Salonique.
Europe meridionale.
Europe.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Europe septentrionale.
Amerique septentrionale.
Europe.
Europe meridionale.
Amerique meridionale.
Afrique australe.
Afrique centrale.
Borneo.
Amerique septentrionale.
Inde.
Alaska.
Europe, centr. et merid.
Inde.
Java.
Natal.
Europe meridionale.
Finlande.
Afrique orientale.
Europe septentrionale.
Italie.
FAAI. TIPULID/F
25
iSj. T. clara, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 107 (1901).
i58. T. clara, Kirby, Trans. Ent. Soc. London, p. 271 (1884).
iSg. T. clathrata, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 40, p. 356 (1914).
160. T. claiidesiiiia, Meigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. 180 (i8i8).
161. T. cognata, Doane, Journ. New Y'ork Ent. Soc. p. i23, (1901).
162. T. Coloradensis, Doane, Psyche, Vol. 18, p. 164 (1911).
163. T. comanche, .Alexander, The Canad. Ent. Vol. 48, p. 5o (1916).
164. T. concinna, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. ii5 (rgoi).
165. T. concinna, Philippi. Verh. Zool -bot. Ges. Wien. Vol. i5, p. 5o5 (i865).
166. T. consanguinea, Alacquart, Hist. Nat. Canaries, Dipt. p. 99 (i838).
167. T. conspicua, Dietz, Ent. News, Philad. Vol. 28, p. 149 (1917).
168. T. contaminata, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 121 (1901).
169. T. contigua, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p. 265 (1918).
170. T. continuata, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt, p. 828 (1912).
171. T. convexifrons. Holmgren, Ent. Tidskr. Vol. 4, p. 186 (i883).
172. T. coqnilletti, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 82, p. 7 (1912).
nubifera, Coquillett.
173. T. coracina, Alexandei', The Canad. Ent. Vol. 5o, p. 70 (1918).
174. T. coronata, .Alexander, Ann. S. Air. Mus. VMl. 17, p. 169 (1917).
175. T. corsica, Pierre, Bull. Soc. Ent. France, p. 47 (1921).
176. T. costaloides. /Alexander. Ins. Insc. Menstr. Vol. 3, p. 137(1915).
177. T. costalis, Sa}', Journ. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 3, p. 28 (1928).
Sayi, Alexander.
178. T. conchei, 'Fonnoir, Bull. Soc. Ent. Belg. p. 118 (1921).
gracilenta. Locki (igaS).
179. T . crassicornis. Zetterstedt, Ins. Lappon. Dipt. p. 841 (i838).
180. T. crassiventris, Riedel, Die Palaarkt. Art. Gatt. Tipula, Crefeld, p. 28
( 1918).
181. T. craverii, Bellardi, Ditt. Alessic. Vol. i, p. 7 (1859).
182. T . criddlei, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 40, p. 36o (1914).
183. T. cunctans, Say, Journ. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 3, p. 28 (1928).
casta, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 289 (i863).
infuscata, Loew, ibidem, Vol. 7, p 2S9 (i863).
184. T. curiuao, Alexander, Ent. News Philad. Vol. zS, p. 36i (1914).
185. T. cylindrata, Doane, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 46 (1912).
186. T. dahomiensis, Alexander, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, p. 46 (1920).
187. T. decipiens, Czizek, Wien. Ent. Zeit. Vol. 3i, p. 171 (1912).
188. T. decorata, Philippi, Verh. Zool. -bot. Ges. Wien, Vol. i5, p. 614 (i865).
189. T. dedecor, Loew, Beschr. Eur. Dipt. Pt. 3, p. 3i (1878).
190. T . dejecta, Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. i, p. 442 (i856).
fumosa, Doane, Journ New A^ork Ent. Soc. p. gq (igoi).
191. T. demarcata, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 289 (1911).
192. T. demeijeri. Edwards, Trans. Zool. Soc. Lond. p. 873 (1905).
198. T. dentata, de Meijere, Nova Guinea, Vol. 9, p. 812 (1918).
194. T . derbyi, Doane, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 47 (1912).
195. T. derelicta, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. p. 358 (1914).
196. T. diacanthos, Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. p. 97(1921).
197. T. dichroa, Bezzi, Bull. Soc Ent. Ital. p. 220(1906).
198. T . diclava, Alexander, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, VMl. 4, p. 888(1922).
199. T . dietziana, Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. VMl. 67, p. 5oi
(1918).
200. T . dijlava, Alexander, Report Canad. Exped. .Aret. Vol. 3, p. 12C (1919).
201. T. dilata, Schummel, Beitr. Ent. Vol. 3, p. 98 (i833).
202 T. diluta, Doane. Journ. New York Ent. Soc. p. 117(1901).
2o3. t. disjuncta, Walker, Ins. Saunders, Dipt. Vol. i, p. 442 (i856).
A merique septentrionale.
Amerique seiUentrionale.
Europe centr. et orient.
Amerique septentrionale.
Amerique seittentrionale.
Amerique septentrionale.
/Amerique septentrionale.
Chili.
Canaries.
.A meri (pie septentrionale.
Aimirique septentrionale.
Inde.
Inde.
Nouvelle-Zemble.
Colombie.
Alaska.
-Afrique australe.
Corse.
Amerique septentrionale.
.Amerique septentrionale.
Europe.
Europe centr. et septent.
Europe.
Mexique.
.Amerique septenti ionale.
Amerique septentrionale.
Bresil.
Amerique septentrionale.
Dahomey.
Aloravie.
Chili.
Europe meridionale.
Amerique septentrionale.
Ceylan.
Nouvelle-Guinee.
.Youvelle-Guinee.
Americpie septentrionale.
Americpie septentrionale.
Perou.
Eiythree.
Australie.
.Americpie septentrionale.
Americpie septent riDiiale.
Europe.
.Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
26
DIPTERA
204. T. dis/>ar, Holiday, Ent. Mag. Loudon, Vol. i, p. i55 (i833).
205. T. divaricata, Holmgcen, Ent. Tidskr. Vol. 4. p. 187 (i883).
206. T. divergens, de Meijere, Nova Guinea, Vol. 9, p. 3i2 (1913).
207. T. dives, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 807 (1912).
208. T. divisa, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 201 (1911).
209. T. doanei, Dietz, 'Frans. Amer. Ent. Soc. Vol. 40, p. 352 (1914).
210. T . doanei bifida, Dietz, ibidem, Vol. 40, p. 354 (1914).
211. T. doaneiana, Alexander, The Canad. Ent. p. 190 (1919).
californica, Doane, Ann. Ent. Soc. Amer. p. 49 (1912).
212. r. dolichopezoides, Alexander. Bull. Amer. Mus. Nat. Ilist. \’ol. 48, p. i5
(1920).
213. t. dorsimacnlafa, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 69 (1898).
214. T. dorsolineata. Doane, Jonrn. New York Ent. Soc. p. 98 (1901).
apaclie, Alexander, Th. Cre. FI. New York. p. 907 (18194
215. t. duplex, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 66 (1848).
216. T. duseni, .Ale.xander, Ark. f. Zool. \’ol. i3, p. 3o (1920).
217. T. dux, Kirb}', Trans. Ent. Soc. Lond p. 271 (1884).
218. T. edwardsi, Bellardi, Ditt. Messic. Y"ol. i, p. 8 (1859).
219. T. effeta, .Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. p. 100 (1921).
220. T. elegans, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 255 (1911).
221. T. elegantnla, Brunetti. Fauna Brit. India, Dipt. p. 339 (1912).
222 T. ellioti. Alexander, The Canad. Ent p. i56 (1920).
223. T. eluta, Loew, Berl Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 290 (i863).
224. T. eluta, Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 35 (1868).
225. T . entomophthorce, Alexander, The Canad. Ent. YMl. 5o, p. 385 (1918).
226. T. eumecacera, Speiser, Kilmandj. Meru Exped. Vol. 10, p. 58(1909).
227. T. evidens, .Alexander. Bull. Calif. Acad. Sc. Vol. 10, p. 44 (1920).
228. T. excisa, Schummel, Beitr. Ent. Vol. 3, p. 42 (i833).
speculum. Zetterstedt, Ins. Lappon Dipt. p. 840 {iS38).
var. cinerea. Strobl, Alitteil. Nat. Ver. Steiermark, Graz, p. 207 (1895).
229. T. exilis, .Alexander. Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 42, p. 24 (1916).
280. T. falcata, Riedel, Die Palaarkt. Art. Gatt. Tipula, Crefeld, p. 98 (1918).
281. T. fallax. Loew. Beil. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 281 (i863).
282. T . fasciculata, Riedel, Die Palaarkt. Art. Gatt. Tipula, Crefeld, p. io3
(1918).
233. T . fasciculata. Brunetti, Rec. Indian .Mus. Vol. i5, p. 269 (1918).
284. T . fascipennis, Aleigen. Syst. Beschr. Vol. i, p. 187 (1818).
235. T . fenestrata, Schummel. Beitr. Ent. AMl. 3. p. 89 (i833).
236. T. festiva, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 78 (1848).
287. T . filicornis, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p. 267 (1918).
238. T . filigera. Walker, Ins. Saunders. Dipt. A''ol. i, p. 448 (i856).
289. T . fimbriata, Meigen, Svst. Beschr. Vol. i, p. 190 (1818).
240. T . flava, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 308(1912).
241. T. flava, Brunelti, Rec. Indian Mus. YMl. 6. p. 282 (1911).
242. T . flavescens, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 884 (1912).
248. T . fiavibasis, Alevander, The Canad. Ent. Vol. 5o, p. 414 (1918).
244. T . fiavicnrna. Doane, Ann. Ent. Soc. Amer Vol. 5, p. 87 (1912).
245. T . fiavicosta, Alexander, Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 49, p. 187 (1915).
246. T . fiavicosta. Edwards, Ann. Mag. Nat Flist. Vol. 8, p. 106 (1921).
247. T . fiavipennis, Philippi, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. i5, p. 607
(i865).
248. T . fiavithorax, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p. 268(1918).
249. T . fiavoanmdata, Jacobs, Ann. Soc. Ent. Belg. Vol. 44, p. 106 (1900).
250. t. davocaiida, Doane, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 60 (1912).
Europe meridionale.
Nouvelle-Zemble.
Nouvelle-Guinee.
Inde.
Orient.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Congo belge.
Patrie ignoree.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Chili.
Nouvelle Zelande, Auck-
Mexique. [land.
Perou.
Himalaya.
Inde.
Uganda.
Amerique septentrionale.
Bresil.
Amerique septentrionale.
Afrique centrale.
Amerique septentrionale.
Europe.
Amerique meridionale.
Italie.
Amerique septentrionale.
Italie.
Inde.
Europe.
Europe.
Afrique orientale.
Inde.
Amerique meridionale.
Europe.
Orient.
Himalaya.
Ceylan.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Java.
Formose.
Chili.
Inde.
Patagonie.
Amerique septentrionale.
FAM. TIPULII)^
27
251. T . flavicostalis, Alexander, ibidem, Vol. 14, p. 124 (1921).
252. T . Jiavoides, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p. 267(1918).
253. T . flavolineata, Meigen, Classif. Beschr. Eur. Zweifl. Ins. Pt. i, p. 5y
(1804).
antennata, Schummel, Beitr. Ent. Vol. 3, p. 83 (i833).
laievittata, Schummel, ibidem, Vol. 3, p. 82 {i833).
264. 1 . flavolutescens. Pierre, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, p. 299(1821).
255. T . flavomarginata, Doane, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 46 (1912).
256. T . flavoumhrosa, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 5c, p. 415 (1918).
267. T . flagilicornis , Riedel, Die Palaarkt. Art. Gatt. Tipula, Crefeld, p. 44
(1913).
258. T . fragilina, Alexander, The Canad. Ent. p. 171 (1919).
259. T . fragilis, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 279 (i863).
suspecta, Loew, ibidem, Vol. 7, p. 23o (i863).
260. T. Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. 18, p. 224(1918).
261. T . fraterna, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 55 (1864).
262. T . frauenfeldi. Schiner, Reise Novara. Dipt p. 36 (186S).
263. T . frigida, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 68 (1S48).
264. T . fuegiensis, Alexander, Arkf. Zool. Vol. i3,p. 27(1920).
265. T . fnliginosa, Gimmerthal, Bull. Soc. Nat. Moscou, Vol. 7, p. iii (1834).
266. T . fnliginosa, Say, Journ. Acad. Nat. Sc. Philad Vol. 3, p. 18 (i833).
speciosa, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 283 (i863)
267. T . fultonensis, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 5o, p. 67 (1918).
268. T . fulva, Hutton, Trans. N. Zeal. Inst. Vol. 32, p. 26 (1900).
269. T . fulvinodus, Doane, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 45 (1912).
270. T . fulvipennis, De Geer, Mem. Ins. Vol. 6, p. 343 (1776).
latescens, Fabricius, Syst Anti, p.24 (i8o5).
271. T . fulvipennis , Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 67 (1848).
272. T . fimascipennis, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p. 266 (1918).
273. T . fumifasciata, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 3o8 (1912).
274. T . fumifinis, Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. (Zool.) Vol. 5, p. 145
(1861 ).
longicornis, Doleschall, Nat. Tijdschr. Nederl. Ind. Batavia, Vol. 17, p. 79
(i858).
275. T . fumi pennis, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 25o (1911).
276. T . fumipennis, Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 359 (1912).
277. T , fusca, Staeger, Kroijer Nat. Tidsskr. Kjobenhavn, Vol. 3, p. 14 (1840).
278. T . fuscinervis, Brunetti, Fauna Bnt. India, Dipt. p. 3io (1912).
279. T . fuscipennis, Curtis, Brit. Ent. p. 498 (1834).
280. T . fuscitarsis, Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 27, p. 149
(1919).
281. T. gedehana, de Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 84, p. 66 (1911).
282. T. gedenicola, Alexander, Proc. U. S. Nat. Must Vol. 49, p. 489 (1915).
283. T. gelida, Coquillett, Proc. Wash. Acad. Sc. Vol. 2, p. 404 (1900).
284. T. georgina, Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 3, p. i33 (1915).
285. T. gihhifera, Strobl, Mem. Soc. Esp. Hist. Nat. Vol. 3, p. 409 (1906).
286. T . glacialis, Pokorny, VVien. Ent. Zeit. Vol. 6, p. 5o [1887] {Oreomyza).
287. T. gladiator, Alexander, Ent. News, Philad. Vol. 25, p. 356 (1914).
288. T. glaphyroptera, Philippi, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. i5, p. 604
(i865).
289. T. goriziensis, Strobl, Wien. Ent. Zeit. Vol. 12, p. i65 (1898).
290. T. gracilis, Brunetti, Rec. Indian Mus. \M1. 6, p. 261 (1911).
291. T. gracilipes, Walker, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. 17, p. 333 (i836).
292. T . gracillima, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 3o3 (1912).
293. T , graminivora, Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 9, p. i35 (1921).
Japon.
Inde.
Europe.
Canaries.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Italie.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Natal.
Amerique septentrionale.
Chili.
Amerique septentrionale.
Europe orientale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Nouvelle-Zelande.
Amerique septentrionale.
Europe.
Nepaul.
Inde.
Inde.
Amboine.
Extreme-Orient.
Bolivie.
Europe septentrionale.
Inde.
Europe septentrionale.
Colombie.
Java.
Java.
Alaska.
Amerique septentrionale.
Espagne.
Europe centrale.
Bresil.
Chili.
Europe centrale.
Extreme-Orient.
Bresil.
Inde.
Californie.
28
DIPTERA
294. T. graphica, Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 36 (1868).
295. T. graphica, Doane, Joura. New York Ent. Soc. p. 124 (1901).
296. T. grata, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol, 7, p. 23i (i863).
297. T. griseipeunis, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 321 (1912).
29S. T. grisescens, Zetterstedt, Dipt. Scand. Vol. 10, p. 3972 (i85i).
299 T. giiasa, Ale.xander, The Canad. Ent. Vol. 48, p. 5i (1916).
300. T. guato, Alexander, Ann. Soc. Ent. Amer. Vol. 5, p. 849 (1912).
301. T. guttipmnis, Meigen. S5^st. Beschr. Vol. i, p. 171 (1818).
302. t . gynaptera, Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 26, p. 72 (1918).
303. T . haber, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 17, p. 84 (1873).
304. T hdderbergetisis, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 5o, p. 64 (1918).
305. T. hellennrum, Brulle, Exped. Scient. Moree, Vol. 3, Ins., p. 289 (i832).
306. T. helvocincta, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. loi (1901).
307. T. helvola, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 17, p. 84 (1878).
308. T. lurmania, Alexander, Proc. .Acad. Nat. Sc. Philad. p. 430(1915).
fasciati, Loew. Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 279 (i863).
809. T. heros, Egger, Verh. Zool.-bot, Ges. Wien, Vol. i3, p. 1602 (i863).
3 10. T. heterogama, Hudson, Trans. N. Zeal. Inst. A^ol. 48, p. 68 (1918).
311. T. hewitti, .Alexander, Report Canad. Aret. Exped. Vol. 3, p. 140(1919).
312. t. hinei, .Alex'ander, Ohio Journ. Sc. Vol. 20, p. 200 (1920).
313. T. hirsuta, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. ii3 (1901).
814. T . holosericea, Matsumura, Trans. Ins. Japan, Add. p. 466 [1918] {Formo-
iipula).
315. T. hortensis, Aleigen, Syst. Beschr. Vol. i. p. 878 (1818).
hortorum, ^Meigen, Classif. Beschr. Eur. Zweifl. Ins. Pt. i, p. 69 (1804).
316. T. hortulana, Meigen, S3^st. Beschr. Vol. i, p. 117 fi8i8).
flavirostris, Staeger, Kroijer Nat. Tidsskr. Kjobenhavn, AMl. 3, p. 8 (1840).
luridirostris, Schummel, Beitr. Ent. Vol. 3, p. 3o (i833).
submarmorata, Schummel, ibidem, Vol. 3, p. 36 {i833).
817. T. humilis, .Staeger, Kroijer Nat. Tidsskr. Kjobenhavn, Vol. 3, p. 18
(1840).
3x8. T. himalayensis, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 253 (1911).
819. T. hova, Alexander, The Canad. Ent. p. i52 (1920).
820. T . huron, Alexander, ibidem, Vol. 5o, p. 56 (1918).
321. T. ignobilis, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 280 (i863).
322. T. ignota, Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 3, p. 128 (1915).
discolor, Loew. Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 282 (i863).
828. T. imbecilla, Loew, Beschr. Eur. Dipt. Vol. i, p. 9(1869).
824. T . impudica, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 104 (1901).
325. T. inca, Alexandre. Ann. Soc. Ent. Amer. Vol. 5, p. 35i (1912).
326. T. incisa, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 118 (1901).
827. T. inconspicua, de Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 84, p. 67 (1911).
328. T. incurva, Doane, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 48 (1912).
829. T. infindens, Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. (Zool.)Vol. 4, p.92 (1860).
330. T. infuscata, Hyslop, Ent. Bull. U. S. Dept. Agr. Wash. p. 85 (1910).
33 1. T . ingrata, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 40, p. 355 (1914).
332. T. inordinans, VValker, Proc. Linn. Soc. Lond. (Zool.) Vol. 4, p. 98
(1860).
333. T. instabilis, Holmgren, Ent. Tidsskr. Vol. 4, p. 187 (i883).
334. T. insulicola, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 46, p. 211 (1914).
335. T. intermixta, Riedel, Die Palaarkt. Art. Gatt.Tipula, Crefeld, p. 40(1913).
336. T interrupta, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 5, p. 256 (1911).
337. T. interserta, Riedel, Die Palaarkt. Art. Gatt. Tipula, Crefeld, p. 112
(1913).
338. T. inventa, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 72 (1848).
Amerique meridionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Inde.
Europe centr. et septentr.
Amerique septentrionale.
Perou.
Europe.
Siberie.
Europe.
Amerique septentrionale.
Europe meridionale.
Amerique septentrionale.
Europe.
Amerique septentrionale.
[dionale.
Europe centrale et meri-
Nouvelle Zelande.
Amerique septentrionale.
Alaska.
Amerique septentrionale.
Japon.
Europe.
Europe.
Europe centrale et sep-
tentrionale.
Himalaya.
Madagascar.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Rhodes.
Amerique septentrionale.
Bolivie.
Amerique septentrionale.
Java.
Amerique septentrionale.
Celebes.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Celebes.
Nouvelle-Zemble.
Japon.
Espagne.
Himalaya.
Europe.
Afrique occidentale.
FAAI. TIPULID^
29
339. T. inversa, Lundstrom, Nyt. Mag. Naturvid. Vol. 5i, p. 3i8 (1913).
340. T. iroquois, Alexander, Ins Insc. Menstr. Vol. 3, p. 128 (ipia).
cincta, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 288 (i863).
341. T. irregularis, Pokorny, Wien. Ent, Zeit. Vol. 6, p. 53 [1887] {Oreomyza).
342. T. irrorata, Macquart, Mus. Soc. Sc. Lille, p. i3o (1816).
micans, Zetterstedt, Dipt. Scand. Vol. lo, p. 3g5o (i85i).
piclipennis, Stae”'er, Kroijer Nat, Tidsskr. Vol. 3, p. 9 (1840).
343. T . jacobsoiii, Edwards, Journ. l'eder. IMalay States Mus. Vol. 8, p. 12
(1919).
344. T . japonica, Loew, Wien. Ent. Monatschr. Vol. 2, p. 10 1 (i858).
345. T . jativensis, Strobl, Verh. Zool-bot. Ges. Wien, Vol. 5g, p. 137 (igog).
346. T.jivaro, Alexander, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 42, p. i25 (1916).
347. T.joana, Alexander, Ann. Soc. Ent. Amer. Vol. 12, p. 347 (1919).
348. T . johanseni, Ale.xander, Report Canad. Aret. Exped. Vol. 3, p. iic
(1919).
349. T. jocosa, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. 17, p. 168 (1917).
350. T . johnsoniana, Alexander, Proc. .'Icad. Sc. Philad.Vol. 67, p. 5i5(i9i5).
winnemana, Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 3, p. i36 (igiS).
351. T. juncea, Meigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. 184(1818).
nodicornis, Meigen, ibidem, Vol. i, p. i85 {1818'.
352. T. kamchatkensis, Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 26, p. 72
(1918).
353. T. kaneusis, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 5o, p. 411 (1918).
354. T. katuiaiensis, .Alexander, Ohio Journ. Sc. Vol. 20, p. 202 (1920).
355. T. kania, Alexander, The Canad. Ent. p. i57 (1920).
356. T. keunicotti, Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67, p. 480
(1915).
herma7inia, Alexander, ibidem, Vol. 67, p. 480 (1911).
357. T. hirbyana, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 5o, p. 244 (1918).
358. T. klossi, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 17, p. 35i (1916).
35g. T. korinchieusis, Edwards, Journ. Feder. Alalay States Mus. Vol. 8, p. i3
(1919).
360. T. kuwayamai, Alexander. Ann. Soc. Ent. Amer. Vol. 14. p. 130(1921).
361. T, hizuensis, Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 26, p. 69 (igi8).
362. T. labradorica, A\ex2inAer, Ins. Insc. Menstr. Vol. 5 p. 128 (igi5).
tesselata, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 277 (i863).
363. T, laccata, Lundstrom, Ann. Soc. Sc. Fenn. Helsingfors, Vol. 44, p. 22
(1918).
364. T, lactipennis, Lindemann, Bull. Soc. Nat. Moscou, Vol. ig, p. 227 (1846).
365. T. letabilis, Zetterstedt, Ins. Lappon. Dipt. p. 842 (i838).
366. T . lamellata, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. io5 (1901).
367. T. langi, Alexander, Bull. Amer. Mus. Hist. Nat. Vol. 43, p. 16(1920).
368. T . langi-rubricapilla, Alexander, ibidem, Vol. 48, p. 17 (1920).
369. T, latemarginata, Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 14, p. 128(1921).
370. T, lateralis, Meigen, Classlf. Beschr. Eur. Zweifl.Ins. Pt. i, p. 67(1804).
montium, Lacks, Der Form. Tip. lateralis iNaturh Ver. Riga, 1923).
371. T. latipennis, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 60 (1864).
otiavansis, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 40, p. 349 (1914).
372. T. leonensis, Alexander, The Canad. Ent. p. i55 (1920).
373. T. leploneura, Alexander, Rec. S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 269(1922).
374. T. lesnei, Pierre, Bull Mus. Hist. Nat. Paris, p. 3oo (1921).
375. T. leucophe, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 117(1901).
376. T. leucoprocta, Alik, Hor. Soc. Ent Ross. Vol. 23, p. 107(1889).
377. T. leucopyga, Van der Wulp, Not. Leyden Mus. \M1. 7, p. 6 (i885).
378. T. limbata, Zetterstedt, Ins. Lappon. Dipt. p. 842 (i838).
Europe m6ridionale.
Amerique septentrionale.
Europe centrale.
Europe.
Sumatra.
Japon.
Espagne.
-Amerique meridionale.
Japon.
Amerique septentrionale.
Afrique australe,
Amerique sejitentrionale.
Europe.
Siberie.
Amerique septentrionale.
Alaska.
Afrique orientale.
Amerique septentrionale.
-Alaska.
Kedah.
Sumatra.
Japon.
Japon.
-Amerique septentrionale.
Europe septentrionale.
Europe orientale.
Europe orientale.
Amerique septentrionale
Congo belge.
Congo belge.
Japon.
Europe.
Amerique septentrionale.
-Afrique occidentale.
Australie.
Canaries.
.Ameri(]iie septentrionali-.
Deseit Kirghis.
Java.
Euroiie septentrionale.
3o
DIPTERA
379. T. limitata, Schummel, Beitr. Ent. Vol. 3, p. 98 (i833).
380. T. lineola, Meigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. 181 (1818).
381. T. lionota, Holmgren, Ent. Tidskr. Vol. 4, p. 188 (i883).
382. T. livida, Van der Wulp, Tijdschr. v. Ent. Vol. 2, p. 171 (i858).
383. T. loewiana, Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 5'j, p. 488
(1915).
384. T. loHgicornis, Curtis, Brit. Ent. p. 498 (1834).
385. T. longicornis. Macquart, Hist. Nat. Canaries, Dipt. (i838).
386. T. longidens, Strobl, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 53, p. 139 (1909).
387. T. longipyga, Lundstrom, Ann. Soc. Sc. Fenn. Helsingfors, Vol. 44,
p. 20 (1918).
388. T. longitarsis, Macquart, Dipt. Exot. Suppi, i, p. 17 (1846).
389. T. longiveniris, Loevv, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 278 (i863).
390. T. lucida, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 126 (1901).
391. T. ludoviciana, Alexander, The Canad. Ent. p. 196 (1919).
392. T. luna, Westhoff, Jahrb. Westf. Ver. Nat. Miinster (1879).
lunata, Fabricius, Spec. Insect. Vol. 2, p. 402 (i/Si).
393. T . lunata, Linne, S3'st. Nat. ed. 10, p. 626 (1758).
ocJiracea, Meigen, Classif. Beschr. Eur. Zweifl. Ins. Pt. i, p. 68 (1804)
et autres auteurs.
394. T. lundstroemi, Strand, Nyt Mag. Naturvid. Vol. 5i, p. 3x7 (1913).
395. T. luteipennis, Meigen, Syst. Beschr. Vol. 6, p. 288 (i83o).
396. T. lygropis, Alexander, The Canad. Ent. p. 227 (1920).
397. T. macrocera, Zetterstedt, Dipt. Scand. Vol. 10, p. 3967 (i85i).
lo7igicornis, Zetterstedt, Ins. Lappon. Dipt. p. 248 (i838).
398. T . macrolabis. Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 58 (1864).
spectabilis, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 120 (1901).
399. T. ntacrolaboides, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 5o, p. 69(1918).
400. T. macroselene, Strobl, Wien. Ent. Zeit. Vol. 12, p. 167 (1893).
401. T. maculata, Linne, Sp. Dubiosa, Syst. Nat. ed. 10, p. 586 (1758).
402. T. Wiedemann, Aussereur. Zweifl. Ins. Vol. i, p. 46 (1828).
maculatipennis, Say (1824).
403. t. madera, Doane, Psyche, Vol. 18, p. 162 (1911).
404. T. magellanica, Alexander, Ark. f. Zool. Vol. i3, p. 21 (1920).
405. t . magellanicola, Alexander, ibidem, Vol. i3, p. 22 (1920).
406. T. magnicauda, Strobl, Mitteil. Nat. Ver. Steiermark, Graz, p. 218 (1898).
407. T. mainensis, Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67, p. 476
(1915).
408. T. manahatta, Alexander, The Canad. Ent. p. 169 (1919).
409. T. mandan, Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67, p. 499
(1915).
410. T. margarita, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 5o, p. 263(1918).
411. T. marginata, Meigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. 178 (1818).
412. T. marina, Doane. Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 44 (1912).
413. T . marmorata, Meigen, Sj^st. Beschr. V'ol. i, p. 176 (1818).
confusa, Van der Wulp, Tijdschr. v. Ent. Vol. 26, p. 176 (i883).
obsoleta, Zetterstedt (nec Meigen), Ins. Lappon. Dipt. p. 840 (i838).
414. T. marmoratipennis, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 819 (1912).
415. t. marmoripennis, Rondani, Nuovo Ann. Sc. Nat. Bologna, Ser. 3, p. 84
(1860).
416. T. masai, Alexander, The Canad. Ent. p. 149 (1920).
417. T. maxima, Poda, Ins. Mus. Graec. p. i3 (1761).
gigantea, Schrank, Beitr. Nalurk. p. 92 (1776).
hortorum, Herbst, Natursyst. Ins. Vol. 8, p. 100 (1786).
rivosa, Scopoli, Ent. Carn. p. 3i8 (1768).
simiata, Fabricius, Spec. Ins. Vol. 2, p. 400 (1781).
Europe.
Europe.
Nouvelle-Zemble.
Europe.
Amerique septentrionale.
Europe septentrionale.
Canaries.
Espagne.
Finlande.
Venezuela.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Europe.
Europe.
Europe septentrionale.
Europe.
Amerique septentrionale.
Europe.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Europe meridionale.
Localite inconnue.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Chili, Terre de Feu.
Chili, Terre de Feu.
Europe centrale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Europe.
Amerique septentrionale.
Europe.
Inde.
Venezuela.
Afrique orientale.
Europe.
FAM. TIPULIDA^
3r
418. T. maya, Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 358 (1912).
419. T. mayer dUrii, Egger, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. i3, p. 1102
(i863).
420. T. mediovittata, Mik, Hor. Soc. Ent. Ross. Vol, 23. p. io3 (1889).
421. T. megalabiata, .Alexander, Ins. Insc Menstr. Vol. 3, p. 139 (1915).
422. T. megaiergaia, .Alexander, Bull. Calif. Acad. Sc. p. 45 (1920).
423. T. megaura, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 112 (1901).
424. T. melaiioceros, Schummel, Beitr. Ent. Vol. 3, p. j5 (i833).
lineata, Staeger, Kroijer Nat. Tidsskr, Vol. 3, p. 20 (1840).
425. T. rnelanomera, Walker, List Dipt. Brit. l\Ius. \'^ol. i, p. 68(1848).
426. T. melitiscula, .Alexander, The Canad. Ent. p. 154 (1920).
427. T . mellea, Schummel, Beitr. Ent. Vol. 3, p. 96 (i833).
428. T. meridiana, Doane, .Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 58 (1912).
429. T. meridiana, Edwards, Arc. de Merid. Equat. Vol. 10 (2), p. 160.
480. T. microcephala, Bigot, Arch. Ent. Vol. 2, p. 847, 684 (i858).
qSi. T . microcephala , Vander Wulp, Tijdschr. v. Ent. Vol. 24 (6), p. i5o(i88i).
482. T. microstigma, Pierre, Bull. Soc. Ent. de France, p. 162 (1920).
433. T. mikiana, Bergroth, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, V^ol. 38, p. 653 (1888).
484. T. milanjensis, Alexander, The Canad. Ent. p. i52 (1920).
435. T . mingwe, Alexander, Proc. Acad. Philad. Vol. 67, p. 490 (1915).
436. T. miranha. Alexander, Ent. Soc. Vol, 21, p. 210 (1913).
437. T . millia, .Alexander, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 42, p. 29 (1916).
438. T . mocoa, .Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 21 , p. 210 (1913).
439. T. modesta, Macquart, Dipt. Exot. suppi, i, p. 12(1846).
440. T. moiwana, Matsumara, Thous. Ins. Japan Add. p. 469 (igi8).
441. T. monilifera, Loew, Linn. Ent. Vol. 5, p. 404 (i85i).
442. T . moniliferoides, Alexander, Ent. News, Philad. Vol. 3i, p. 221 (1920).
443. T. moniliformis, Boeder, Stett. Ent. Zeit. Vol. 47, p. 269 (1886).
444. T. monochroa, Wiedemann, Aussereur. Zweifl. Ins. Vol. i, p. 41 (1828).
445. T. montana, Curtis, Brit. Ent. p. 498 (1884).
446. T. monticola, Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67, p. 492
(1915).
447. T. montium, Egger, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, V^ol. i3, p. iio3 (i863).
448. T. morence, Strobl, Wien. Ent. Zeit. Vol. 19, p. 210 (tqoo).
449. T. morrisoni, Alexander. Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67, p. 5oy
(i9i5).
480. T. mossambicensis, Alexander, Bull. Mus. Flist. Nat. Paris, p. 136(1920).
45i. t . multipicta, Becker, Mitteil. Zool. Mus. Berlin, Vol. 4, p. 8r (1908).
482. T. mutila, Wahlgren, Ent. Tidskr. Vol. 26, p. 70 {igo5).
453. T. nana, Macquart, Hist. Nat. Dipt. Vol i, p. 82 (1884).
484. T. neavi, Alexander, The Canad. Ent. p. i58 (1920).
455. T. nebulipennis, Alexander, ibidem, p. 170 (1919).
486. T. nervosa, Meigen. S3’st. Beschr. Vol. i, p. 82(1834).
487. T. newcomeri, Doane, Psyche, Vol. 18, p. i63 (1911).
488. T. nigdeensis, Bischoff, Ann. Naturh. Mus. Wien, p. 172 (1906).
489. T . nigra, Linne, Sx^st. Nat. ed. 10, p. 586 (1788).
verticillata, Fabricius, Ent. Syst. Vol. 4, p. aSy (1794).
var. rufo-picea, Westhoff.
460. T nigricaudata, Macquart, Dipt. Exot. suppi. 5, p. 16 (i855).
461. T. nigricornis, Macquart, Mem. Soc. Sc. Lille, p. 129(1826).
462. T. Strobl, Mitteil. Nat. Ver. Steiermai k, Graz, ]). 216(1898).
463. T. nigroapicalis, Brunetti, Rec. Indiam Mus. Vol. 6, p. 287 (1911).
464. T. nigrocorporis, Doane, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5. p. 48 (1912).
468. T. nigrorubra, Riedel, Arch. Naturg. Berlin, Vol. 82, p. ii5 (1916).
Guatemala.
Europe.
Desert Kirghis.
Amerique septentrionale.
Amei ique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Nepaul.
Afrique occidentale.
Europe.
Amerique septentrionale.
Equateur.
Afrique occidentale.
Guadeloupe.
France.
Europe centrale.
Afrique.
Amerique septentrionale.
Colombie.
Amerique meridionale.
Colombie.
Algerie.
Japon.
Amerique centrale et me-
Argentine. [ridionale
Equateur.
Java.
Europe septentrionale.
Amerique septentrionale.
Europe.
Espagne.
Amerique septentrionale.
Mozambique.
Canaries.
Suede.
Europe.
Uganda.
Amerique septentrionale,
Europe.
Amerique septentrionale.
Asie mineure.
Europe.
Australie.
1'rance.
Europe centrale.
1 1 imalaya.
.Amerique scptenti ionale.
Formose.
32
DIPTERA
466. T. nigroiibialis, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 324 (1912).
467. T. nikkoensis, Alexander, Ann. Soc. Ent. Amer. Vol. 14, p. 129 (1921).
468. T. niligena, Jeannicke, Abh. Senkenb. Ges. Frankfurt, Vol. 6, p. 320
(1867).
469. T. nipponensis , Alexander, The Canad. Ent. Vol. 46, p. 286 (1914).
470. T . nitidicoUis, Strobl, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. Sg, p. i36 (1909).
471. T. nohirce, Matsuinura, Thous. Ins. Japan. Add. p. 461 [1918] [Y amaio-
tipula).
472. T . nor denslij didi, Alexander, Ark. f. Zool. \'ol. i3, p. 28 (1920).
473. T. nova, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 71 (1848).
474. T. novcB giiinecB, de Meijere, Nova Guinea, Vol. 9, p. 3i2 (igi3).
470. T . noveboracensis, Alexander, The Canad. Ent. p. 167 (1919).
476. T. Hubecnlosa, Meigen, Classif. Beschr. Eur. Zweifl. Ins. Pt. i, p. 70
griseofusca. De Gecr, Mein. Ins. Vol. 6, p. 344 (1776).
gultulifera, Zetterstedt, Ins. Lappon. Dipt. p. 840 (i838).
hortorum, Linne, Syst. Nat. ed. 10, p. 585 (1758).
477. T. nubifera, Coquillett, Proc. U. S. Nat. iMus. Vol. 21. p. 3o5 [1898]
{nippotipula, Matsumma, 1918).
478. T. nubifera. \'an der Wulp, Tijdschr. v. Ent. Vol. 24, p. i5i (1881).
479. T. nudicornis, Macquart, Dipt. Exot. Vol. i (i), p. 95(i838).
480. T. obliquefasciata , Macquart, ibidem. Suppi, i, p. i5 (1846).
481. T. obscurinervis, Wahlgren, Ent. Tidsskr. Vol. 26, p. 71 (1905).
482. T. obscuripennis. Kirby, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 271 (1884).
483. T. obsoleta, Meigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. 179 (1818).
484. T. occidentalis, Doane, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 59(1912).
485. T. ochripes, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 260 (1911).
486. T. octolineata, Zetterstedt, Dipt. Scand Vol. 10, p. 3986 (i85i); Zetter-
stedt, ibidem, Vol. ii, p, 4358 (i852).
487. T . oequalis, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 108 (1901).
488. T . oklandi, Alexander, Exped. Norveg. Nouv. Zemble, Christiania,
p. 8 (1922).
489. T . oleracea, Linne, Syst. Nat. ed. 10, p. 585 (1758).
pratensis. De Geer, Alem. Ins. Vol. 6. p. 335 (1776).
490. T. olia, Doane, Psyche, Vol. 18, p. 161 (1911).
491. T. ona. .Alexander. .Ark. f Zool. A’ol. i3, p. ii (1920).
492. T. onusta, Riedel, Die Palaarkt. Art. Gatt. Tipula. Crefeld (1913)
493. T. opaca, Siebke. N}!. Mag. Naturvid. Vol. 10, p. 61 (1872).
494. T. orion, Hudson, Trans, N. Zeal. Inst. Vol. 27, p. 294 (1895).
495. T. ornaticornis, Van der Wulp, Tijdschr. v. Ent. Vol. 84 (1890).
496. T. ornatithorax, Brunetti. Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 258(1911).
497. T. oropezoides, Johnson, Proc. Boston Soc. Nat. Hist. AMl. 84, p. i3i
[1909] (voir Trichotipula).
498. T. optiva, Alexander. Proc. Calif. Acad. Sc. Vol. 12. p. 106 (1921).
499. T. oryx, Alexander, Amer. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 8. p. 174 (1921).
500. T. pabulina, Meigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. 180 (1818).
rtifipennis, Meigen, Syst. Beschr. Vol. 6, p. 287 fi83o).
stigmosa, hlacquart, Hist. Nat. Dipt. Vol. i, p. 82 (1834)
501. T . pachyprocta, Loew, Beschr. Eur. Dipt. Pt. 3, p. 21 (1878).
502. t . pachyrhinoides, Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67, p. 471
(1915).
503. T . pacifica, Doane, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 48 (1912).
504. T . pagana, Meigen, Syst. Beschr. Vol. i,p. 124(1818).
luridirostris, Zetterstedt, Ins. Lappon. Dipt. p. 844 (i838).
plicata, Meigen, Classif. Beschr. Eur. Zweifl. Ins, Pt. i, p. 73 (1804).
505. T. pallida, Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. (Zool.)Vol. 8. p. io5 (i865).
Inde.
Japon.
Arabie.
Japon.
Espagne.
Japon.
Chili.
Chine.
Nouvelle-Guinee.
Amerique septentrionale.
Europe.
Japon.
Argentine.
Amerique meridionale.
Amerique centrale et me-
SuMe. [ridionale.
Nouvelle-Zelande.
Europe.
Amerique septentrionale.
Ceylan.
Europe.
Amerique septentrionale.
Nouvelle-Zemble.
Europe, Afriqueseptentr.
Amerique septentrionale.
Terre de Feu.
Europe centrale.
Europe septentrionale.
Nouvelle-Zelande.
Nouvelle-Grenade.
Himalaya.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Cameroun.
Europe.
Europe.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Europe.
Nouvelle-Zelande.
FAM. TIPULID^E
33
506. T. pallidinervis, Alacquart, Dip. Exot. Suppi. i,p. 16(1846).
507. T. paludosa, Meigen, Syst. Beschr. Vol. 6, p. 289(1830).
508. T . pan)ionica, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 18, p. 33 (1873).
5og. T. parishi, Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 355 (1912).
510. T. parva, Loew, Wien. Ent. Monatschr. Vol. 2, p. 102 (i858).
511. T . pashleyi, Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67, p. 5io
(190).
512. t. patagonica, Alexander, Ark. f. Zool. Vol. i3, p. 25 (1920).
513. T. patricia, Brunetti, Fauna Brit. India Dipt. p. 3i3 (1912).
514. T. pauiieni, Philippi, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. i5, p. 606 (i865).
515. T. pedata, Wiedemann, Dipt, Exot. Pt. i, p. 23 (1821).
516. T . peliostigma, Schummel, Beitr. Ent. Pt. i. p. go(i833).
517. T. pendulifera, Alexander, The Canad. Ent. p. 166(1919).
518. T. penicillata, Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67, p. 496
(1915).
519. T. penobscot, Alexander, ibidem, Vol. 67, p. 472 (1915).
520. T. perlongipes,]o\\x\son, Proc. Boston Soc. Nat. Hist.Vol. 64, p. i3 1 (1909).
filipes, Walker, List Dipt. Brit. Mus. p. 65 (1848).
521. T . petiolata, Zetterstedt, Ins. Lappon. Dipt. p. 846 (i838).
522. T. Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 28, p. 12(1920).
523. T . phoroctenia, Alexander, The Canad. Ent. p. 170(1919).
024. T. picticornis, Zetterstedt, Dipt. Scand. Vol. 12, p. 4899(1855).
525. T . picticornis, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p. 279 (1918).
526. T . pictipennis,WaL\\<.ex, Trans. Linn. Soc. Lond. (Zool.) Vol. 17, p. 333
(i836).
527. T. pierrei, Tonnoir, Bull. Soc. Ent. Belg. p. 117 (1921).
ferrughiea, Lack. Der. Form. Tip. Lateralis (Naturk. Ver. Riga, 1923).
528. T . pilicauda, Pierre, Bull. Soc. Ent. France, p. 264 (1921).
529 T . piliceps, Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67, p. 482 (i9i5).
530. T. pilosiila, Van der Wulp, Not. Leyden Mus. Vol. 7, p. 5 (i885).
531. T . pilulifera, Edwards, Arc. Merid. Equateur, Vol. 10 (2), p. 154.
532. T. piro. Alexander, Ent. News Philad. Vol. 25, p. 36o (1914).
533. T. planicornia, Doane, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 52 (1912).
534. T. platymera, Walker, Ins. Saunders Dipt. Vol. i, p. 441 (i856).
535. T . pleiiracicula, Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 3, p. i3o(i9i5).
536. T. plicata, Pierre. Bull. Soc. Ent. France, p. 264 (1921).
537. T. plumbea, Fabricius, Spec. Ins. Vol. 2, p. 403 (1781).
538. T. pluniheithorax, Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. p. loi (1921).
539. T. pluto, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 25i (1911).
540. T . plutonis, Alexander, The Canad. Ent. p. 197 (1919).
541. T.pomposa, Bergroth, Ent. Tidskr. Vol. 9, p. 139(1888).
542. T . prcBcisa, Loew, Bull. Ent. Zeitschr. Vol. 16. p. 5i (1872).
543. T. prcBCox, Loew, Beschr. Eur Dipt. Pt. 3, p. 33 (1873).
544. T . prmpotens, Wiedemann, Aussereur. Zweifl. Ins. Vol. i, p. 40 (1828).
545. T. pratorum, Kirby, Fauna Bor. Amer. Vol. 4, p. 3io (1887).
546. T. princeps, Brunetti, Fauna Brit. India Dipt. p. 3o6 (1912).
547. T. procericornis, Edwards, Arc. Merid. Equat. Vol. 10 (2), p. 55.
548. T. pruinosa, Wiedemann, Zool. Mag. Vol. i (i), p. 64 (1817).
var. bosnica, Strobl, Nachr. Bosn. Herzeg. Landesmus. Sarajevo, Vol. 10, p. 403
(1908).
549. T. pseudofulvipennis, de Meijere, Bijdr. Dierk. Amsterdam, Vol. 21, p. 18
(1919).
550. T. pseudogigantea, Strobl, Wien. Ent. Zeit. Vol. 19, p. 207 (1900).
551. T . pseudoirr orata, Goetghebuer, Bull. Soc. Ent. Belg. p. 114 (1921).
Colombia.
Europe.
Europe centrale.
Perou, Bresil.
Japon.
Amerique septentrionale.
Chili, Magellan.
Inde.
Chili [neo, Sumatra.
Philippines, Java, Bor-
Europe.
Amerique septentrionale.
.Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Europe septentrionale.
Patagonie.
Amerique septentrionale.
Europe septentrionale.
Inde.
Magellan.
Belgique.
France.
Amerique septentrionale.
Java.
Equateur.
Bresil.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
France.
Europe.
Perou.
Tonkin.
Am6rique septentrionale.
Afrique australe.
Amerique septentrionale.
Europe.
Japon, Sumatra, Java.
Amerique septentrionale.
Inde.
Equateur.
Europe.
Sumatra.
Espagne.
Belgique.
34
DIPTERA
552. T . pseudolateralis, Tonnoir, Bull. Soc. Ent. Belg. p. ii6 (1921).
lateralis, Lacks, Des Form. Tip. Lateralis (Naturh. Ver. Riga, 1923).
553. T. pseudopruinosa, Strobl. Mitteil. Nat. Ver. Steiermark, Graz, p. 3i3 (1895).
554 T . pseudoscripia, Pierre, Bull. Soc. Ent. France, p. 48 (1921).
555. T. pseudotrtincoruin, Alexander, The Canad. Ent. p. 228 (1920).
556. T . pseudovarUpennis, Czizek, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 63, p. 46
(1914).
557. T. pubera, Loevv, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 67 (1864).
558. T . pulcherrima, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 3io (1912).
559. T. pidverosa, Matsumura, Thous. Ins. Japan. Add. p. 465 (1918).
56o T. pumila, de Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 58, p. 893 (1915).
561. T. puncticornh, Macquart, Dipt. Exot. suppi. 4, p. i5 (i85o).
562. T . punctifrous, Rondani, Ann. Mus. Stor. Nat. Genova, Vol. 7, p. 466
(1875).
563 T. pusilla, Macquart, Hist. Nat. Dipt. Vol. i, p. 86 (1834).
564. T . pustulata, Pierre. Bull. Soc. Ent. France, p. 164 (1920).
565. T . pyramis, Doane, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 56 (1912).
566. T. quadrifasciata, Matsumura, Thous. Ins. Japan. Add. p. 460 (1918).
567. T. quadrifulva, Edvvards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 8, p. 107 (1921).
568. T. quadrimaculata, Bellardi. Ditt. Messic. Vol. i, p. 9 (1859).
569. T. quadrinotata, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 33o (1912).
fumicosta, lirunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p. 266 (1918).
570. T. quadrivittata, Staeger, Kroyer Nat. Tidsskr. Vol. 3,''p. 4(1840).
571. T , quasimarmoratipennis, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 320 (1912).
biserra, Edvvards. Rec. Indian Alus. p. 3o5 (1924).
572. T. quaylii, Doane, Psyche, Vol. 16, p. 18 (1909).
573. T . quichua, .Ale.xander, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 42, p. 27 (1916).
574. T . ratigiferina, Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67, p. 498
(1915).
575. T. recticornis, Schummel, Beitr. Ent. Vol. 3, p. 80 (i833).
576. T. repanda, Loevv, Wien. Ent. Monatschr. Vol. 8, p. 129 (1864).
577. T. reposita, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 67 (1848).
578. T. resurgens, Walker, ibidem, Vol. i, p. 67(1848).
579. T. retorta, Van der Wulp. Tijdschr. v. Ent. Vol, 24, p. 146 (1881).
580. T. retusa, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 109 (1901).
581. T. riveti, Edwards, .Arc. Merid. Equat. Vol. 10(2), p. i58.
582. T. rivertonensis, Johnson, Proc. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 84, p. 116
(1909).
583. T. robinsoni, Edwards, Journ. Feder. Alalay States Mus. Vol. 8, p. 14
(1919).
584. T. robusta, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 254(1911).
585. T. rohweri, Doane, Psyche, Vol. 18, p. i65 (1911).
586. T. rostellata, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 99(1901).
587. T. roiundiloba, Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 3, p. 182 (1915).
588. T. rubripes, Schummel, Beitr. Ent. Vol. 3, p. 49 (i833).
589. T. rubronigra, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. 18, p. 222 (1918).
590. T. rufescens, Westhoff, Jahresb. West Pruss. Ver. Wbss. Miinster, Vol. 8,
591. T. rufina, Meigen, Syst. Beschr. Vol. r, p. 176(1818).
parvicatida, Hansen, Naturh. Tidsskr. (3), Vol. i3, p. 272 (1881).
592. T. rufirostris, Bigot, Mission Cap. Florn, Vol. 6, p. 5 (1888).
593. T. rufiventris, Macquart, Dipt. Exot. suppi, i, p. 12(1846).
594. T. rufiventris, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p. 268 (1918).
595. T. rufizona, Edwards, Amer. Mag. Nat. Hist. Vol. 18, p. 260(1916).
596. T. rifomedia, Edwards, ibidem. Vol. 18, p. 289 (1916).
Belgique.
Europe centrale.
France.
Amerique septentrionale.
Moravie.
Amerique septentrionale.
Inde.
Japon.
Simalur.
Amerique septentrionale.
Borneo.
Europe occidentale.
France.
Amerique septentrionale.
Japon.
Formose.
Mexique.
Inde.
Europe septentrionale.
Inde.
Amerique septentrionale.
Amerique meridionale.
Amerique septentrionale.
Europe.
Europe meridionale.
Europe, .Asie.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Equateur.
Amerique septentrionale.
Sumatra.
Himalaya.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Europe.
Natal.
Europe centrale.
Europe.
Amerique meridionale.
Tasmanie.
Inde.
Chine.
Formose.
FAM. TIPULID/E
35
5gy. T. rufostigmosa, Macquart, Dipt. Exot. Vol. i (i), p. 56(t838).
598. T. Yiipicola, Doane, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 50(1912).
599. T . rusticola, Doane, ibidem, Vol. 5, p. 47 (1912).
600. T. ritwenzori, Alexander, The Canad. Ent. p. 159 (1920).
601. T. rmvensori ankohnsis, Alexander, ibidem, p. 160 (1920).
602. T. sacerdotula, Riedel, Arch. Naturg. Berlin, Vol. 82, p. 114 (ipibb
603. T. sackeniana, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 5o, p. 62 (1918).
604. T. saginata, Bergroth, IMitteil. Nat. Ges. Bern. p. 187 (1891).
var. obscuriventris, Strobl, Wien, Ent. Zeit. Vol. 19, p. 207, 282 {1900).
605. T. salakensis, Alexander, Proc. U. S. Nat. INIus. Vol. 49, p. 189 (1915).
606. T. sarajevensis, Strobl, Nachr. Bosn. Herzegov. Landesmus, Sarajevo,
Vol. ]0, p. 608 (1892).
607. T. satyr, Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 3, p. 129(1915).
608. T. sayi, Alexander, Psyche, p. 194 (1911).
costalis, Say (i823).
609. T. sciariformis, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 289 (1911).
610. T. scripta, Meigen, Sys. Beschr. Vol. 6, p. 286 (i83o).
6i[. T selene, Meigen, ibidem, Vol. 6, p. 288 (i83o).
612. T. selenis, Loevv, Beschr. Eur. Dipt. Pt. 3, p. 87 (1878).
613. T. selenitica, Meigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. 187(1818).
614. T. seminale, Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67, p. 498
(1915).
615. T. senega, Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 5, p. 128 (1915).
pallida, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 284 {1868).
illinoicnsis, Alexander, Grane. Flies. New York, Vol. i, p. 957 (1919).
verticolor, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 285 {i863).
616. T. senex, Holmgren, Ent. Tidsskr. Vol. 4, p. i85(i883).
617. T . septentrionalis, Loew, Berl. Ent. Zeitschr Vol. 7, p. 278 (i863).
618. T. serotina. Holmgren, Ent. Tidsskr. Vol. 4, p. 186 (i883).
619. T. serrata, Van der Wulp, Nat. Leyden Mus. Vol. 7, p. 5 (i885).
620. T. serricauda, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 46, p. 287 (1914).
621. T. serrulata, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 58 (1864).
622 T. serta, Loew, ibidem, Nol. 7, p. 283 (i863j.
628. T. seticornis, Macquart, Dipt. Exot. Suppi, i, p. 16(1846).
624. T. setosipennis, Alexander, Ann. Mah. Nat. Hist. Vol. 5, p. 61 (1920).
625. T. sexspinosa, Strobl, Mitteil. Nat. Ver. Steiermark, Graz, p. 292 (1898).
626. T. shasta, Alexander, The Canad. Ent. p. 198 (1919).
627. T. shirakii, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 18, p. 258 (1916).
628. T. shomio, Alexander, Ann, Ent. Soc. Amer. Vol. 14, p. 122 (1921).
629. T. siebkei, Zetterstedt, Dipt. Scand. Vol. ii, p. 48 (1882).
630. T. signata. Staeger, Kroijer Nat. Tidsskr. Vol. 3, p. ii (1840).
631. T. silinda. Alexander, The Canad. Ent. p. 148(1920).
682. T. simillima, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5,p. 265(1901).
633. T. simplex, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. io3 (1901).
684. T . simplex, Doane, Ent. News, Philad. Vol. 18. p. i5 (1907).
635. T. simplicicornis, Lundstrom, Acta Soc. Sc. Fenn. Helsingfors, Vol. 36,
p. 44(1912).
636. T. simulata, Walker, Ins. Saunders Dipt. Vol. i, p. 441 (i856).
687. T. smithi, Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 35o (1912).
638. T. sinabangensis, de Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 58, p. 893 (1915).
689. T. soror, VViedemann, Dipt. Exot. Vol. i, p. 24(1821).
640. T . spatha, Doane, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 5g (1912).
641. T. spernax, Osten-Sacken, Bull. U. S. Geol. Suiv. Washington, Vol. 3,
p. 210(1877).
642. T. sphenr alifera, Edwards, Arc. Merid. Equat. Vol. 10, p. i56.
Chili.
merique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Ugamla.
Uganda.
Sardaigne.
Amerique septentrionale.
Europe centrale.
Espagne.
Java.
Europe meridionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Tonkin.
Europe.
Europe.
Rhodes.
Europe.
.Ymerique septentrionale.
.Amerique septentrionale.
Nouvelle-Zemble.
Amerique septentrionale.
Nouvelle-Zemble.
Sumatra.
Japon.
.Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Natal.
Europe centrale.
Amerique septentrionale.
Formosa.
Japon.
Europe septentrionale.
Europe.
Afrique australe.
Inde.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Finlande.
Amerique septentrionale.
Perou.
Simalur.
.Afrique australe.
Amerique septentrionale.
.Amerique septentrionale.
Et]uateur.
36
DIPTERA
643. T . spiloia, Wiedemann, Aussereurop. Zweifl. Ins. Vol. i, p. 552 (1828).
644. T. spinicauda, Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 27, p. 152(1919).
645. T. splendens, Doane, ibidem, p. 107 (1901).
646. T. siaegeri, Nielsen. Gaer of Vid. Aled. fra Dansk. Nat. for. p. 205(1922).
647. T. stagnicola, Holmgren, Ent. Tidskr. Vol. 4, p. i85 (i883).
648. T. stalacioides, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 102 (1901).
649. T. stalagmites. Alexander, Ins. Insc. Alenstr. Vol. 3,p. i3o(i9i5).
650. T. sieniata, Doane. Ann. Ent. Soc. .^mer. Vol. 5, p. 56 (1912).
651. T. stigmaiella, Schummel, Beitr. Ent. Pt. 3, p. y3 (i833).
652. T . strepens, Loew, Berl. Ent, Zeitschr. Vol. 7, p. 291 (i863).
653. T. streptocera, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. ii3 (1901).
654. T. striatipennis, Brunetti. Fauna Brit. India Dipt. p. 325 (1912).
655. T. strigata, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 10, p. 56 (1866).
656. T. strix, Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 26, p. 71 (1918).
667. T. strobli. Bergroth, Ent. Zeit. Vol. 27, p. 218 (1908).
658. T. subandina, Philippi, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. i5, p. 6o5 (i865).
659. T. subarctica, Alexander, Report. Canad. Aret. Exped. Vol. 3, p. 152(1919).
660. T. subcana, Edwards, Arc. Merid. Equat. Vol. 10, p. i55.
661. T. snbcinerea, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 118 (1901).
662. T. snbcentralis, Alexander, ibidem, \'ol. 26, p. 73 (1918).
663. T. snhennetans, Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 14, p. 127 (1921).
664. T. snbetnla, Johnson, Bull. Amer. Mus. Nat. Hist. Vol. 32, p. 42 (1913).
665. T. subexcisa, Lundstiom, Acta Soc. Sc. Fenn. Helsingfors, Vol. 29,
p. 14 (1908).
666. T. subfasciata, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 282 (i863).
667. T. siibinfiiscata, Williston, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 296 (1896).
668. T. siibmaculata, Loew, Berl Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 288 (i863).
cuspidata, Doane, Journ New York Ent. Soc. p. iii (1901).
669. T . subnodicornis, Zetterstedt, Ins. l.appon. Dipt. p. 844 (i858).
670. T. Alexander, Report Canad. Aret. Exped. V^ol. 3, p. 14C (1919).
671. T. subtenuicornis, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. i25 (1901).
672. T. subtilis, Doane, ibidem, p. 106 (1901).
673. T. subtincta, Brunetti, Fauna Brit. India Dipt. p. 326 (1912).
674. T. subnnilineata. Zetterstedt, Ins. Lappon. Dipt. p. 841 (i838).
675. T. sulphurea. Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 99 (1901).
676. T. stinda, Ale.xander. Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 49, p. 186(1915).
677. T. sylvestra, Doane, Psyche, Vol. 16, p. 18 (1909),
678. T . sylvicola. Doane, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 56 (1912).
679. T. tabida, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. 8 (1912).
680. T. tcBuigastcr, Alexander, Ohio Journ. Sc. Vol. 20, p. 201 (1920).
681. T. taihiin, Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 14, p. i25 (1921).
682. T. tateganimce, Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 26, p. 58
(1918).
683. T . taughannock, Alexander, Soc. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67, p. 476
(1915).
684. T. tehuelche, Alexander, Ark. f. Zool. Vol. i3, p. 17(1920).
685. T. tenebrosa, Coquillett, Proc. Wash. Acad. Sc. Vol. 2, p. 408 (1900).
686. T . tenera, Hutton. Trans. N. Zeal. Inst. Vol. 82, p. 29 (1900).
687. T . fenessa, Alexander. The Canad. Ent. p. 226 (1920).
688. T. tenuicola, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 82, p. 7 (1912).
689. T. tenuicornis, Schummel, Beitr. Ent. Vol. 3, p. 24 (i833).
690. T. tenuipes, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 353 (1912).
691. T. tenuis, Vander Wulp. Nat. Leyden Mus. Vol. 7, p. 7 (i885).
692. T . tephrocephala, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 62 (1864).
Bresil.
Panama.
Ameiique septentrionale.
Europe.
N ouvelle-Zemble.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Europe.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Inde.
Nubie.
Japon.
Europe centrale.
Chili.
Amerique septentrionale.
Equateur.
Amerique septentrionale.
Kamtschatka.
Japon.
Floride.
Finlande.
Amerique septentrionale.
Inde.
Amerique septentrionale.
Europe.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Inde.
Europe septentrionale
Amerique septentrionale.
Java.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Perou.
Alaska.
Japon.
Japon.
Amerique septentrionale.
Chili.
Alaska.
N ouvelle-Zelande.
Amerique septeirtrionale.
Colombie.
Europe.
Inde.
Surinam,
Amerique septentrionale.
FAM. TIPULID/E
3?
693. T . tegerstina, Loevv, Beitr. Eur. Dipt. Pt. 3, p. 24 (1873).
694. T. terebrata, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 8, p. 109(1921).
690. T. tergata, D.oane, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 56 (1912).
696. T. terminalis, Wiedemann, Aussereur. Zweifl. Ins. Vol. 2, p. 6i6(i83o).
697. T. ternaria, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 59 (1864).
698. T. tessellatipennis, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 817 (1912).
699. T. iexensis, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 38.
700. T. theobromina, Edwards, Arc. IMerid. Equat. Vol. 10, p. iSp.
701. T. thibetana, de Meijere, Bijdv. Dierk. Amsterdam, Vol. 18, p. 89 (1904).
702. T. tjibodensis, Alexander, Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 49, p. 188 (ipiS).
703. T. tokionis, Alexander. Ins. Insc. Alenstr. Vol, 8, p. i38 (1890).
704. T. triangulifera, Loew, Wien. Ent. INIonatschr. Vol. 8, p. i3o (1S64).
700. T. trichophora, Alexander, Bull. Calif. Acad. Sc. Vol. 10, p. 41 (1920).
706. T. tricolor, Fabricius, Ent. Syst. Vol. 4. p. 235(1794)
707. r. trifasciata, Loew, Zeitschr. Ges. Naturw. Vol. 26, p. i35 (i865).
quairivittata, Huguenin (nec Staeger), Fauna Ins. Helv. Dipt. Tipul. p. 3i
{i883)
708. T. trifasciculata, Strobl, Wien. Ent. Zeitschr. Vol. 19, p. 208 (1900).
709. T. trifida, Ale.xander, Ann. Soc. Ent Amer. Vol. 14, p. 129 (1921).
710. T. trimaculata, IMacquart, Dipt Exot. Vol. i (i), p. 55 (i838).
71 1. T. trina, Wiedemann, Anal. Ent. p. ii (1824).
712. T. triplex, Walker, List Dipt. Brit. Alus. Vol. i, p. 66(1848).
713. T. trispinosa, Lundstrom, Acta Soc. Sc. Fenn. Helsingfors, Vol. 29,
p. 20 (1908).
714. T. tristis, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 102 (1901).
715. t . triton, Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67, p. 487 (1918).
716. T. trivittata, Say. Journ. Acad. Nat. Sc. Fhilad. Vol. 3, p. 26 (1828).
717. T. tropica, de Meijere, Nova Guinea, Vol. 9, p. 3ii (1918).
718. T. truncata, Loew, Berl. Ent, Zeitschr. Vol. 17, p. 84 (1878).
719. T. truncornm, Meigen, Syst. Beschr. Vol. 6, p. 287 (i83o).
septemlineata, Macquart, Hist. Nat. Dipt. Vol. i, p, 83 (1834).
720. T. tiimidecornis, Lundstrom, Arch. Soc. Sc. Fenn. Helsingfors, Vol. 29,
p. 23 (1908).
721. T. .\lexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad Vol. 67, p 498(1915).
722. T. ultima, Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 3, p. 128 (1915).
flavicans. Fabricius. Syst. Anti p. 24 ( lygS).
728. T. umbrina, Wiedemann, Aussereurop. Zweifl. Ins. Vol. i. p. 49(1828).
castanea, Alacquart, Dipt. Exot. Vol. i (i), p. Sq (i838).
congruens, Walker. Proc. Linn. Soc. Lond. (Zool.) Vol. 5, p. 238 (1861).
724. T. umbrinoides, Alexander, Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 49, p. i85 (1915).
725. T . umbrosa. Loew, Bull. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 292 (i863).
inermis, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 112 (1901).
726. T. unca, Wiedemann, Zool. Mag. Kiel, Vol. i, p. 64 (1817).
longicornis, Schummel, Beitr. Ent. Vol. 3, p. 22 (i833i.
727. T. ungulata, Doane, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 84 (1912).
728. T unicincta, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. ii5 (1901).
729. T usitata, Doane, ibidem, p. 124(1901).
780. T . vafra, Riedel, Die Palaarkt. Art. der Gatt. Tipula, Crefeld, p. 5 1 (1918).
781. T. Philippi, Verh. Zool. -bot. Ges. Wien, Vol. 1 5, p. 606 (i865).
782. T. valida, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 287 (i863).
calva, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 122 (1901).
788. T. varia, Doane, ibidem, p 122 (1901).
784. T. variicornis, Schummel, Beitr. Ent. Vol. 3, p. 99(1888).
annulicornis, Meigen, Syst. Beschr. Vol. 6, p. 289 (i83o).
735. T. variipennis, Meigen, ibidem, Vol. i, p. i83(i8i8).
simplicicornis, Zetterstedt, Ins. Lappon. Dipt. p. 841 (iS32).
Europe meridionale.
Formose.
Amerique septentrionale.
Syrie.
Amerique septentrionale.
Inde.
Amerique septentrionale.
Equateur.
Thibet.
Java.
Japon.
Europe meridionale.
Amerique septentrionale.
.Amerique septentrionale.
Europe.
Europe.
Japon.
Chili.
Bresil.
Amerique septentrionale.
Finlande.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Nouvelle-Guinee.
Europe.
Europe.
Finlande.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Sumatra, Java, Nouvelle-
Guinee.
Java.
Ameiique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Europe.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Finlande.
Chili.
Amerique septentrionale.
.Amerique septentrionale.
Europe.
Europe.
38
DIPTERA
736, T. velutina, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 68 (1848).
737 T. venusta, Walker, ibidem, Vol. i, p. 64 (1848).
738. T. vernalis, Meigen, Classif. Beschr. Eur. Zweifl. Ins. Vol. i, p. 70 (1804).
divagator. Harris, Brit. Ins. p. 161 (1782).
? variegata, Linne, Syst. Nat. ed. 10, p. 586 (1758).
breviterebrata, Macquart, Mem. Soc. Sc. Lille, p. i3i {1826).
739. T . verrucosa, Pierre, Bull. Mus. Hist. Nat, Paris, Vol. 7, p. 616 (1919).
740. T. vestigipennis, Doane, Psyche, Vol. i5, p. 47 (1908).
741. T. vicaria, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 72 (1848).
742. T. vicaria, Walker, Ins. .Saunders Dipt. Vol. i, p. 444 (i856).
munda, Brunetti, Fauna Brit. India Dipt. p. 336 (1912).
743. T. vicina, Dietz, Ent. News, Philad. Vol. 28, p. 148 (1917).
744. T. victoria, Alexander, The Canad. Ent. p. i5i (1920).
745. T. vilis, Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. (Zool.) Vol. i, p. 108 (1857).
746. T. villeneuvei, Strobl, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 5g, p. i35 (1909).
747. T. virgo, Osten-Sacken, Biol. Centr. Amer. Dipt. Vol. i, p. 14 (1886).
748. T. virgulata, Riedel, Die Palaarkt. Art. der Gatt. Tipula, Crefeld, p. 58
(1913).
749. T. virgulata, Williston, Brit. Centr. Amer. Dipt. A^ol. i, suppi, p. 228
(1900).
750. t. viridis, Walker, Ins. Saunders, Dipt. Vol. i, p. 446 (i856).
holocrea, Nowicki, Denkschr. Akad. Wiss. Krakau, Vol. 2, p. 9 (1875).
751. t. vitrea, Van der Wulp, Tijdschr. v. Ent. Vol. 24, p. i5o (1881).
762. T. vittata, Meigen, Classif. Beschr. Eur. Zweifl. Ins. Pt. i, p. 66 (1804).
753. T. Philippi, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. i5, p. 607 (i865).
754. T. tidlliamsi, Doane, Psyche, Vol. 16, p. 17 (1909).
755. T. winuertzii, Egger, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. i3, p. iroi
(i863).
706. T. Toittei, .\lexander, Jour. New York Ent. Soc. Vol. 28, p. ii (1920).
767. T. xanlhomela, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 28, p. 107 (1918).
768. T. xanthostigma. Dietz, Ent. News, Philad. Vol. 28, p. i5o (1917).
759. T.yamata, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 46, p. 208 (1914).
760. T . yerbnryi, Edwards, Ent. M. Mag. (5), Vol. 9, p. 84 (1924).
761. T.yusou, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 46, p. 240(1914).
762. T. zambeziensis, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. 17, p. 166 (1917).
763. T. zetterstedti, Strobl, Mitteil. Nat. Ver. Steiermark, Graz, p. 210(1895).
nigricornis, Zetterstedt {nec Macquart), Dipt. Scand. Vol. 10, p. 8937 (i85i).
764. T. zonaria, Goetgebuer, Bull. Soc. Ent. Belg. p. 120(1921).
Afrique occidentale.
Silhet.
Europe.
Europe meridionale,
Amerique septentrionale.
Afrique australe.
Inde.
Amerique septentrionale.
Uganda.
Borneo.
Espagne.
Mexique.
IMongolie.
Mexique.
Nou velle-Zelande.
Amerique septentrionale.
Europe.
Chili.
Amerique septentrionale.
Europe.
Patagonie.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Japon.
Angleterre.
Japon.
Afrique australe,
Europe.
Belgique.
31. Genus ICRIOMASTAX, Enderlein
Icriomastax, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. g (1912).
Caracteres, — Ce genre se rapproche de Tiptila, mais il s’en distingue immediatement par
Textremite du clypeus qui est bifide.
Type : I. ocellata, Enderlein.
Distributiori geographique.
I. I. ocellata, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. 9 (1912). Bresil.
32. Genus ALDROVANDIA, Enderlein
AIdrovandia, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol, 32, p. 52 (1912).
FAM. TIPULID^
39
Caractenes, — Palpes courts. Antennes de i5 articles. Clypeus court et large. Pattes longues,
pas d eperons tibiaux, Ailes a cellule discoidale presente^ cincj cellules posteneures, la deuxieme non
petiolee, la cinquieme pas en contact avec la discoidale. Pragfuvca coui te. SC bilurquee, se terminant a
la fois sur C et R' + 2 (Pl. 4-, Fig. I 5).
Type : A. gesturi, Enderlein.
Distributiori geographique.
I. A. gesturi, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. 52 (1912). Bresil.
33. Genus NEPHROTOMA, Meigen
Nephrotoma, Meigen, Illiger Mag. Ins. Vol. 2, p. 262 (i8o3).
Tipula, Linne, Syst. Nat. ed. 10, p. 585 (1758).
Pales, Meigen, Nouv, Classif. Mouches, p. 14 [1800] {tiom. ntid.)
Pachyrhina, Macquart, Hist. Nat. Dipt. Vol. i, p. 88 (1834).
Caracteres. — Clypeus large et epais, antennes variables, tantot a articles presque C3-Iindriques,
tantot rendes a la base, ou cintres, decoupes en dessous. Corps generalement jaune et noir, hypopygium
assez epais Pattes parfois longues, mais assez robustes, ailes bien developpees, cellule discoidale
presente, deuxieme cellule posterieure tres peu ou pas petiolee. MC en face ou au-dessus de la bifurca-
tion de M. Articles des antennes verticilles. Eperons tibiaux visibles (Pl. 4, Fig. 16, 17, 18; Pl. I,
Fig. 8).
Type : N. crocata, Linne.
Distributiori geographique.
1. N. abbreviata, Loew, Perl. Ent. Zeitsdhr. Vol. 7, p. 235.(i863).
2. N. aculeata, Loew, Beschr. Eur. Dipt. Pt. 2, p. 20(1871).
3. N. alieni, Ale.xander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 21, p. 206 (1913).
4. N . altissima. Osten-Sacken, Bull. U. S. Geol. Surv. Wash. Vol. 3, p. 210
(1877).
5. N. atialis, Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1 (i), p, 5i (i838).
6. N. atialis, Schummel, Beitr. Ent. Vol. 3, p. io5[i833] (Tipula).
cornicina, Zetterstedt (nec. Linne), Dipt. Scand. Vol. 10, p. 3g36 (18S1).
var. escorialetisis, Strobl, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. Sg, p. 134 (igog).
7. N. approxitnaia, Dietz, Trans Amer. Ent Soc. Vol. 44, p. i36 (1913).
8. iV. arcticola, .A.lexander, Report Canad. Exped. Aret. Vol. 3, p. 100(1919).
9. N. aurantiaca, Macquart, Dipt. Exot. Vol. i (i), p. 48(1838).
10. N . australasia, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (i), Vol. 5, p. 126
11. Af. beutemuelleri, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. i3o (1918).
12. N . bistripunctata, Speiser, Kilimandj Meru Exped. Vol. 10 (4), p. 64(1909).
13. N. bombay ensis, Macquart, Dipt. Exot. Suppi. 5, p. i5 (i855).
14. N. brevicornis, Doane, Ent. News, Philad. Vol. 19, p. 178 (1908).
15. N. brevipennis, Wollaston, Ann. Mag. Nat. Hist. (3), Vol. i. p. ii5 (i858).
16. N . californica, Doane. Ent. News, Philad. Vol. 19, p. 176 (1908).
17. N. calinota, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 121 (191S).
18. N. castellana, Strobl, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 69, p. 184 (1909).
19. N. chapini, Alexander, Ann. Amsr. Mus. Nat. Ilist.Yol. 48, p. 19(1920).
20. N . chromicolor , Pierie, Bull. Soc. Ent. France, p. 284 (1919).
21. N. cingulata, Dietz, Trans. Amer. Ent. .Soc. Vol. 44, p. i3i (1918).
Amerique septentrionale.
Europe.
Colombie.
Amerique septentrionale.
Patrie ignoree.
Europe.
.Am6rique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Afrique australe.
.Australie.
Amerique septentrionale.
Afrique centrale.
Inde. Sumatra.
Amerique septentrionale.
Madere.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Espagne.
Congo belge.
France.
Amerique septentrionale.
40
DIPTERA
22. N. circmnscripfa. Loew, Beii. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 296 (i863).
23. N. citrina, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 18, p. 265 (1916).
24. N . collaris, Sa}', Joum. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 3, p. 23 \_i?,2y\{Tipnla).
25. N. colorata, Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. (Zool.) Vol. 8, p. i3i(i865).
26. N. concolor ithorax, Brunetti, Fauna Biit. India. Dipt. p. 846 (1912).
27. N. consimilis, Bvunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 266(1911).
28. N. consularis, Osten-Sacken, Biol. Centr. Amer. Dipt. Vol. i, p. 17(1886).
? elegans, Wiedemann, Dipt. E.xot. Vol. i, p. 26 (Tipula).
29. N. cornicina, I.inne, S3'st. Nat. ed. 10, p. Sgo {T ipiila) .
irridicolor, Schummel, Beitr. Ent. Vol. 3, p. loi [i833] (Tipula).
sannio, Meigen, Syst. Beschr. Vol. 7, p 36 [i838] (Tipula),
30. N. cornifera, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 120 (1918).
3i N . costomarginata, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 129 (1918).
32. N, crocata, Linne, Sj^st. Nat. ed. 10, p. 585 [i75S] (Tipula).
flavofasciata. De Geer, IMem. Ins. p. i5g [1782] [Tipula).
perpulchra, Harris, Brit. Ins. p. i59[i782] (Tipula).
var. semiflava, Strobl, Verh. Zool -bot. Ges. Wien, Vol. Sg. p. 184 (1909).
33. N. crocea, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 10, p. 58 (1866).
34. N. delegorguei, IMacquart, Dipt. Exot. Suppi, i, p. ii (1846).
35. N. delta, Walker, Ins. Saunders, Dipt. Vol. i, p. 445 [i856] (Tipula).
dorsopunctata. Brunetti, Rec. India Mus. Vol. 6. p. 265(i9iil.
36. N. demarcata, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 644 (1912).
37. N . dentata, IMeigen, S3’st. Beschr. Vol. 7, p. 35 [i838] (Tiptda).
38. N. dimidiata, de Meijere, Bijdr. Dierk. Amsterdam, Vol. 18, p. 90 (1904).
3g. N . doleschalli, Osten-Sacken, Ann. Mus. Stor. Nat. Genova, Vol. 16,
p. 339 (1881).
l fasciata, Macquart, Hist. Nat. Dipt. Vol. i, p. 90 (1834).
javensis, Doleschall, Nat. Tijdschr. Nederl. India, Vol. 10, p. 406 (i856).
40. N . dorsalis, Fabricius, Spec. Ins. X^^ol. 2, p. 4o5 [1781] (Tipula).
41. N. dorsalis, de Meijere, Bijdr. Dierk. Amsterdam, Vol. 18, p. 89 (1904)
(Pachyrhina).
42. N. dorsopunctata, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 266 (1911).
43. N . edwardsi, Alexander, Ann. S. Afr Mus. Vol. 17, p. 173 (1917).
44. N. elegans, Fabricius, S3'st. Anti. p. 20 [i8o5] (Tipula).
45. N. elegantula, Williscon, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 295 (1896).
46. N. eotypa, Speiser, Beil. Ent. Zeitschr. Vol. 52, p. i38 (1908).
47. N . erylhrophrys, Johnson. Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 29, p. loi (1903).
48. N. erythrophrys, Williston, Kansas Univ. Quart. Vol. ii, p. 63 (1893).
49. N. eucera. Loew, Berl. Ent. Zeitschr Vol. 7, p. 296 (i863).
50. N. euceroides, Alexander, The Canad. Ent. p. 172 (1919).
51. N. euchroma, Mik, Verh. Zool. -bot. Ges. Wien, Vol. 24, p. 353 (1874).
aurantiaca. Mik, ibidem, Vol 17, p. 804 (1866).
52. N . evasa, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 124 (1918).
53. N. excelsior, Bergroth, Wien. Ent Zeit. Vol. 7, p. 238 (1888).
54. N. fallax, de Meijere, Bijdr. Dierk. Amsterdam, Vol. 18, p. 90 (1904).
55. N . familiaris, Osten-Sacken, Ann. Mus. Stor. Nat. Genova, Vol. 16,
p. 401 (1881).
56. N . ferruginea, Fabricius, S3'st. Anti. p. 28 [i8o5J (Tipula).
proxima, Bellardi, Ditt. Messic. Vol. i, p. 9 (1859).
4 lineata, Macquart, Dipt Exot. Vol. i (i), p. 5o (i838).
57. N. festiva, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 126 (1918).
58. N . flavipalpis, Meigen, Syst. Beschr. Vol. 6, p. 29o[i83o] (Tipula).
crinicauda, Riedel, Deutsche Ent. Zeitsch. p. 428 (1910).
5g. N . flavonotata, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 46, p. i58 (1914).
60. N . forcipata, Pierre, Bull. Soc. Ent. France, p. 230(1918).
Cuba.
Formose.
Amerique septentrionale.
Ile Salwatty.
Inde.
Inde.
Amerique centrale.
Europe.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Europe.
Espagne.
Afrique australe.
Afrique australe.
Inde.
Inde.
Europe.
Nouvelle Guinee.
Java, Sumatra, Ceylan.
Europe.
Java.
Inde.
Afrique australe.
Amerique meridionale.
Inde.
Afrique occidentale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Europe meridionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Java.
Sumatra.
Amerique centrale et sep-
tentrionale.
Amerique septentrionale.
Europe.
Sicile.
Japon.
France.
FAM. TIPULIDAi
41
61. N . fonnosensis, Edvvards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 18, p. 267 (1916).
62. N . ftiscesceas, Riedel, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 422 (1910).
63. N . fuscipennis, Karsch, Ent. Nachr. Berlin, Vol. 12, p. S2 (1886).
64. N . fiiscoflava, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p. 276 (1918).
65. N. gramma, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 847 (1912).
66. N. gracilicornis, Loew, Berl Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 56(1864).
67. N . guesifalica. Westhoff, Jahresber. Westf. Prov. Ver. VViss. Miinster,
Vol. 8, p. 49, 5i (1880).
68. N. hirsutula, Dietz, Trans. .A.mer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 118 (1918).
69. N. hybrida, Dietz. ibidem, Vol. 44, p. 113(1918).
70. N . hypocriies, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p. 276 (1918).
71. iV. immaculata, Van der Wulp, Tijdschr. v. Ent. Vol. 34, p. 196 (1892).
72. N. immaculata pangerangensis, Alexander, Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 49,
p. 191 (1915), subsp. u. p.
73. N. incurva, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 293 (i863).
? alterna, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 72 [1848] [Tipula).
74. N.javana, Wiedemann, Dipt. Exot. Vol. i, p. 27 [1821] {Tipula).
75. N . laconica, Osten-Sacken, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 26, p. 92 (18S2).
76. N. lamdlata, Riedel, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 426 (igio).
77. N . lativittala, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. i85 (igi8).
78. iV. lineata, Scopoli, Ent. Carn. p. 320 \_i']6'h'\{Tipula).
cornicina, Meigen, Classif Beschr. Eur. Zweifl. Ins. Vol. i, p. 71 [1804]
[Tipala].
1 flavesce?is, Linne, Syst. Nat. ed. 10, p. 586 [1738] {Tipula)
flavomaculata, De Geer, Mem. Ins. Vol. 6, p. 347 [1794] [Tipula).
Fabricius, Ent. Syst. p. 287 (Tipula).
maculosa, Zetterstedt, Ins. Lappon. Dipt. p. 846 (i838).
79. N. lucida, Schiner, Novara Reise, Dipt. p. 34(1868).
80. N . lugens, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 63 (1864).
81. N. lundbecki, Nielsen, Kobentr. Medd. Gronl. Hefte, Vol. 29, p. 363
(1909).
82. N. lunulicornis . Schummel, Beitr. Ent. Vol. 84, p. 107 [i833] {Tipula).
83. N. luteata, Meigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. 198 {Tipula).
84. N . macrocera, Say, Journ. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 3, p. 24 [1829]
(Tipula).
85. N . macrocera-atroeera, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. i iS (1918).
86. N. macrocera- gnata, Dietz, ibidem, Vol. 44. p. 114 (igi8).
87. TJ . macrophallus, Dietz, ibidem, Vol. 44, p. 114 (1918).
88. A/’, macroslerna, Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 844 (1912).
89. N . maculata, Meigen, Classif. Beschr. Eur. Zweifl. Ins. V^^ol. i, p. 71
[1804] {Tipula).
flavescens, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 3, p. 532 (i856).
maculosa, Meigen, Syst. Beschr. Vol. i. p. 197 [1818] (Tipula).
90. N. madagascariensis, Enderlein, Zool. Jahrb. S3'st. Vol. 82, p. 17 (1912).
91. N. maderensis, Van der Wulp, Nat Leyd. Mus. Vol. 7, p. 8 (i885).
92. N. makiella, Matsumura, Thour. Ins. Japan Addit, p. 471 (1918).
g3. N . melanura, Osten-Sacken, Ann. Mus. Stor. Nat. Mus. Genova, Vol. 16,
p. 401 (1881).
94. N . mexicana, Macquart, Dipt. Exot. Suppi, 'i, p. 12 (1846).
g5. N. microcera, Alexander, Ann Soc. Ent. Amer. Vol. 14, p. i33 (1921).
96. N. minuticornis, .Alexander, ibidem, Vol. 14, p. 184(1921).
97. N. montana, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 128 (igi8).
98. N . neopratensis, Alexander, .Ann. Soc. Ent. .Amer. Vol. 14, p. 182 (1921).
99. N . nexilis, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. i25 (igi8).
Formose.
Siberie.
Afrique occidentale.
Inde.
Inde.
Amerique septentrionale.
Europe.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Inde.
Java.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Java.
Philippines.
Europe centrale.
Amerique septentrionale.
Europe.
Madere.
Amerique septentrionale.
Groenland.
Europe.
Europe meridionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amdrique septentrionale.
Guatemala.
Europe.
Madagascar.
Madere.
Formosa.
Nouvelle Guinee.
Mexique.
Japon.
Japon.
Amerique septentrionale.
Japon.
Ameritjue septentrionale.
42
DIPTERA
100. N . nigrilhorax, de Meijere, Bijdr. Dierk. Amsterdam, Vol. 21, p. 18
(1919).
101. N . nigyoanmdata, Van der Wulp, Not. Le3'den Mus. Vol. 7, p. 8 (i885).
102. N. nigroliitea, Bellardi, Ditt. Messic. Vol. i,p. ii [1859] {Tipula).
103. N. nobilis. Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 62 (1864).
104. N. iiodulnsa, Brulle, Exped. Aloree, Zool. Vol. 3, p 290 [i832] (Tipula).
105. 7V. nox, Riedel, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 420(1910).
106. N . obliterala, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. i83 (1918).
107. N . ochripUuris, de Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 56, Suppi, p. 6 (1914).
108. V. occidentalis, D(tane, Ent. News, Philad. Vol. 19, p 177 (190S).
109. N . occipitalis, Loew. Beii. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 65 (1864).
no. N. opacivittata. Dietz, Trans. .‘\mer. Ent. Soc. Vol. 44. p i23 (1918).
111. N. ordinaria, Osten-Sacken, Biol. Centr. Amer. Dipt. Vol. i.p. 16(1886).
112. N. ortiva, Osten-Sacken, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 26, p. 93 (1882).
113. N. oslari, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. \’ol. 44, p. 112 (1918).
114. N . palloris, Coquillet, Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 21, p 306(1898).
115. N. parva, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 18, p. 266 (1916).
116. N. parvinotala, I3runetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5,p. 286(1918).
117. pediinculata, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 298 (i863).
1 18. penunibra, Alexander, Roc. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67, p. 467 ( 1915).
119. N. perdita, Dietz. Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 116 (1918).
120. N. petiolata, IMacquart, Dipt. Exot. Vol. i (i), p. 49(1868).
121. N. picta, Meigen, Syst. Beschr. Vol. i (i), p. 49 (i838).
122. N . picticornis, Zetterstedt, Dipt. Scand. Vol. 10, p. 4006 (i85i).
123. N. pleurinotata, Brunetti, Fauna Brit. India, p. 346(1912).
124. N . polymera, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol 7, p. 297 (i863).
125. A/’, pratensis, Linne, Syst. Nat. ed. 10, p. 586 [1758] (Tipula).
variegata, De Geer, Mem. Ins. Vol. 6, p. 346[i796] [Tipula).
126 N. pruinosa, Johnson, Bull. Amer. Mus Nat. Hist. Vol. 32, p. 42(1917).
127. N . pidlata, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 46, p. 160 (1914).
128. N . pidchella, Rondani, Nuov\ Ann. Sc. Nat. Bologna (3), Vol. 2, p. 35
(i85o).
129. AI. puncticollis, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. i25 (1918).
130. N . puncticornis, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 643 (1912).
131. AI. punctifrons, Macquart, Dipt. Exot. Vol. i (i), p. 49(1868).
162. N. punctum, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 294(1866).
i33. N . Pyrenaica, Pierre, Bull. Soc. Ent. France, p. 604 (1917).
164. AI. quadrifaria, Meigen, Classif. Beschr. Eur. Zweifl. Ins. Vol. i, p. 72
[1804] (Tipula).
dentata, Zetterstedt (nec Meigen), Dipt. Scand. Vol. 10, p. 3992 (i85i).
fascipennis, Zetterstedt, ibidem, Vol. 10, p. 3992 (i85i).
135. AI. quadristriata, Schummel. Beitr. Ent. Vol. 3, p. log [i833] (Tipula).
136. N . quadrivittata, Van der Wulp, Not. Leyden Mus. Vol. 7, p. 9 (i885).
167. AI. quincunx, Speiser, Kilimandj. Meru Exped. Vol. 10 (4), p. 62 (1909).
r38. AI. repanda, Alexander. The Canad. Ent. Vol. 46, p. 162 (1914).
169. AI. rossica, Riedel, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 419 (1910).
140. AI. ruwensoriana, Alexander, Bull. Amer. Mus. Nat. Hist. Vol. 46, p. 20
(1920).
141. AI. scalaris, Meigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. 196 [1818] (Tipula).
imperialis, Meigen, ibidem, Vol. i,p. I96[i8l8] [Tipula).
va.x.flavirostris, Strobl, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 59. p. 184 (1909).
142. AI. scalarifer, Alexander, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, p. i36 (1920).
146. N. schummelii, Riedel, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 424 (1910).
144. N. scurra, Meigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. 198 [1818] (Tipida).
Sumatra.
Morotai'.
Amerique centr. et sept.
Amerique septentrionale.
Europe meridionale.
Cappadoce.
Amerique septentrionale.
Java.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
M exi que.
Philippines.
Amerique septentrionale.
Japon.
Formose.
Inde.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Afrique meridionale.
Europe.
Europe septentrionale.
Inde.
Amerique septentrionale.
Europe.
Floride.
Japon.
Europe meridionale.
Amerique septentrionale.
Inde.
Bresil.
Amerique septentrionale.
Europe.
Europe.
Europe.
Java.
Afrique centrale.
Japon.
Russie.
Congo belge.
Euro-pe.
Espagne.
Soudan egyptien.
Europe centrale.
Europe.
FAM. TIPULIDA^
43
145. N. scurroides, de Meijere, Bijdr. Dierk. Amsterdam, Vol. 18, p. 90(1904).
146. N. serriconiis, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 841 (1912).
147. N. sinensis, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 18, p. 268 (1916).
148. N. snowii, Doane, Ent. News, Philad. Vol. 191, p. 176 (1908).
149. N . snowii-alfernata, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 1 17 (1918).
150. N. sodalis, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 54 (1868).
151. N. sodalis nictans. Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 189 (1918).
152. n. speculata, de Meijere. Nova Guinea, Vol. 9, p. 814 (1913).
153. N. Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 26, p. 74 (1918).
154. N. stigmatica, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 187 (1918).
155. N . strenua, Alexander, Ann. S. Afr. IMus. Vol. 17, p. 174 (1917).
156. N. stygia, .Ylexander, Ann. Soc. Ent. .Ymer. Vol. 14, p. 171 (1921).
157. N. suturalis, Loew', Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 235 (i863).
158. N. temerctria, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 128(1918).
159. N. tenuipes, Riedel, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 481 (1910).
160. N . tenuis, Walker, Proc. Linn. Soc. Lond, (Zool.) Vol. 8, p. 108 (i865).
161. N. tenuis-haniata, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 121 (1918).
162. N. tigrina, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. 17, p. 174 (1917).
163. N. tincta, Walker, Ins. Saundei's, Dipt. Vol. i, p. 444[i856] {Tipula).
164. N . irinidad ensis, Alexander, Ann. Soc. Ent. Amer. Vol. 6, p. 845 (1912).
165. N. tripartita,\NaXkQ\-, Proc. Linn. Soc. Lond. (Zool.) Vol. 5, p. 281 (1861).
166. N. triplasia, Van der Wulp, Not. Leyden Mus. Vol. 7, p. 10 (i885).
167. N. imhripennis, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. 17, p. 172 (1917).
168. N. unicingulata, Alexander, Trans. Amer. Ent. Soc. V^ol. 44, p. 119(1918).
169. N. urocera, Dietz, ibidem, Vol. 44, p. 119 (1918).
170. N. usta, Osten-Sacken, Biol. Centr. Amer. Dipt. Vol. i, p. 17 (1886).
171. N. variinervis, Bigot, Mission Scient. Cap Horn, Zool. Pt. 5, p. 7 (1888).
1J2. N . verticalis, Becker, Deutsche Ergebn. Dipt. Fruhj, nach Algier u.
Tunis, p. 2^0 (1906).
178. N. virescens, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 52 (1864).
174. N. virgata, Coquillet, Proc. U. .S. Nat. Mus. Vol. 21, p. 806(1898).
175. N . vittula, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 63 (1864).
176. N . wulpiana, Bergroth, Wien. Ent. Zeit. Vol. 7, p. 200 (1888).
177. N . wyalusingensis , Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 184 (1918).
178. V. xanthostigma, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 65 (1864).
179. V. zonata, Pierre, Bull. Soc. Ent. France, p. 285 (1919).
Java.
Inde.
Chine.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Nouvelle-Guinee.
Kamtschatka.
Amerique septentrionale.
Afrique austiale.
Japon.
.Ymericjue septentrionale.
-Amerique septentrionale.
Europe.
Nouvelle-Guinee.
Amerique septentrionale.
-Afrique australe.
Afrique australe.
Ti inidad.
Nouvelle-Guinee.
Java.
-Afrique australe.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique centrale.
Amerique meridionale.
Algerie.
-Amerique septentrionale.
Japon.
-Amerique septentiionale.
-Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
France.
34. Genus TRICHOTIPULA, Alexander
Trichotipula, -Alexander, Proc. -Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67, p. 468 (1915).
Caracteres. — Ce genre se rapproche de Tipula, mais il s’en distingue par les poils courts et
abondants qui recouvrent Textremite des cellules apicales des ailes. La coloration du t}'pe est semblable
aux especes du genre Oropeza. Needham, appartenant a la tribu des Dolichopezini.
Type ; T. oropezoidcs, Johnson.
Distribution geographique.
I. T. oropezoidcs, .Alexander. Proc. -Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67, p. 468 -Amerique septenti ionale.
(190).
44
DIPTERA
35. Genus CINCTOTIPULA, Alexander
Cinctotipula, Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67, p. 469 (igiS).
Caracteres. — Genre semblable a Tipitla, mais avec Textremite des cellules apicales des ailes
converte de rares et courts poils. La coloration de Tespece type est d'un brun obscur, avec des lignes
plus pales sur le thorax (Pl. 4, Fig. I 9).
Type : C. algonquin, Alexander.
Distributiori geog raphique.
1. C. algonquin, Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67,p. 469 (igiS). Amerique septentrionale.
2. C. apache, Alexander, The Canad. Ent. \’ol. 48, p. 45 (1916). Amerique septentrionale.
dorsolineata, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 98 (1901).
3. C. unimaculata, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 64(1864). Amerique septentrionale.
36. Genus ODONTIPULA, Alexander
Odontipula, Alexander, Th. Cran. FI. of New York Corneli Univers. Agrie. Exp. Stat. p. 943 (igig).
Caracteres. — Ce genre ressemble a Tipida, mais s’en distingue par les antennes du male qui
sont courtes et la pubescence qui recouvre Textremite de Taile, limitee a la cellule voisine de R'* +
Type : O. unifasciata, Loew.
Distributiori geographique.
I. O. unifasciata, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 294 (i863). Amerique septentrionale.
37. Genus HOLORUSIA, Loew
Holorusia, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 277 (i863).
Caracteres. — Clypeus finement pubescent a bec distinet; quatrieme article des palpes
flagelliforme. Antennes de la longueur de la tete et du rostre reunis. Front piat a faible gibbosite
susantennaire. Pattes longues et minces. Tibias anterieurs et intermediaires a un, les posterieurs a deux
eperons. Ailes longues, lanceolees, cellule discoidale presente, cinq cellules posterieures, la seconde
petiolee, la cinquieme en contact avec la discoidale. Prsefurca assez longue. R^ et R^ + ^ fortement
divergents, la premiere arquee remontant a son extremite vers C, la seconde, au contraire, courbee en
sens contraire, venant aboutir a Textremite de Taile (PI. 4, Fig. 20, 2 I ).
Type : H. rubiginosa, Loew.
Distributiori geographique.
1. H. catamarcensis, Alexander, Ent. News, Philad. Vol. 3i, p. 219 (1920). Argentine.
2. H . flavicomis , Alexander, ibidem, Vol. 25, p. 352 (1914). Venezuela.
3. H . jujuyensis, Alexander, ibidem, Vol. 21, p. 220 (1920). Argentine.
4 H. IcBvis, Alexander, ibidem, Vol. 25, p. 353 (1914). Paraguay.
5. H. lateralis, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 70 [1848] {Tipula). Australie.
6. H. mikado, W&siwood {Tipula)-, Enderlein, Zool. Anz. 49, p. 60. Japon.
7. H. orophila, Alexander, Ent. News, Philad. Vol. 25, p. 354 (1914). Colombie.
FAM. TIPULID/E
45
8. H. periiviana, Alexander, ibidem, Vol. 25, p. 355 (1914). Perou.
9. H. rubiginosa, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7. p. 276 (i863). Amerique septentrionale.
grandis, Bergroth, Ent. Tidskr. Vol. 9, p. i4o[i8S8] (Tipttla).
38. Genus ZELANDOTIPULA, Alexander
Zelandotipula, Alexander, Ann. Alag. Nat. Hist. (9), Vol. 9, p. 522 (1922).
Caracteres, — Genre semblable a Holonisia, inais s’en distingue principalement par un commen-
cement de nervure transverse partant de M, a moitie de la distance qui existe entre la base de l’aile et la
bifurcation de M fermant Ia discoidale. Cette epine se trouve dans la cellule basale posterieure (Pl. 4
Fig. 22; Pl. I, Fig. 9).
Type ; H. novara, Schiner.
Distributiori geographique.
1. Z. novara, Schiner, Reise Novara, Dipt, p. 37 [1868] {Tipula). Nouvelle-Zelande, Auck-
senex, Butler, Voyage Erebus and Terror, Ins. p 27 (1842). land.
2. Z. otagana, Alexander, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 9, p. 583 (1922). Nouvelle-Zelande.
39. Genus CTENACROSCELIS, Enderlein
Ctenacnoscelis, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. i (1912).
Caracteres. — Clypeus allonge avec bec distinet. Antennts de 12 articles bien visibles. Ailes
tres developpees, cellule discoidale presente, plutot allongee. Cinq cellules posterieures, la deuxieme
petiolee, la cinquieme en contact avec la discoidale. remontant assez brusqueinent vers C. R^ tres
divergent de R‘‘ + 5_ La premiere coudee comme dans le genre Holoriisia, la seconde courbee en sens
inverse, et venant aboutir en dessous de la pointe de Taile. Prsefurca tres courte. Ax peu longiie, un
peu arquee. Antennes courtes chez le male et la femelle. Pattes longues, eperons tibiaux visibles.
(Pl. 4, Fig. 23, 23bis; Pl. I, Fig. 10).
Type : C. dohrnianiis , Enderlein.
Distributiori geographique.
I C. aberrans, Alexander, Proc. Roy. Soc. Queensland, Vol. 32, p. 108
(1920).
2. C. albovittaius , Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. 17, p. i63 (1917).
3. C. brobdignagia, Westwood, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 504 (1876).
4. C. clavipes, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 8. p. iii (1921).
5. C. conspicabilis, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 120
(1890).
6. C. dohrnianiis, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. i (1912).
7. C. fulvipes, Edwards, Ann, Mag. Nat. Hist. Vol. 8, p. 114(1921).
8. C. fulvolateralis, Brunetti, Rec. Indian IMus. Vol. 6, p. 249 (1911).
9. C. majesHcns, Brunetti, ibidem, Vol. 6, p, 248 (1911).
10. C. inikado, Westwood, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 5o4 (1876); ibidem,
p. 383 (1881).
11. C. pennmbriims, Edwards, Feder. Malay States Mus. Vol. 8, p. ii (1919).
12. C. rex, Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 5, p. 22(1917).
13. C. serricornis, Brunetti, Fanna Brit. India, Dipt. p. 309 (1912).
Australie.
Afrique australe.
Chine.
Formose.
Australie.
Sumatra.
Chine.
Inde.
Inde.
Japon.
Sumatra.
Burma.
Inde.
46
DIPTERA
14 C. sikkimensis, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. \'"ol 32, p. 4 (1912). Sikkim.
15. C. sitnilis, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 8, p. ii3 (1921). Formose.
16. C. snmatrauus, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. 5 (1912). Sumatra.
TIPULINI. — Qroupe 3
40. Genus SEMNOTES, Westwood
Semnotes, Westwood, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 5oi (1876).
Caracteres. — Clypeus tres court, cintre pres du front, ce dernier avec une tres faible bosse
siisantennaire. Bec court et obtus. Antennes de 7 articles, plus courtes que la tete. Palpes avec le dernier
article peu developpe. Abdomen robuste, elargi en arriere. Organes genitaux peu visibles dans les deux
sexes. Pattes longues et minces. Tarses du male plus de trois fois plus longs que les tibias. Eperons
tibiaux courts. Ailes a cellule discoidale presente, cinq cellules posterieures, la deuxieme petiolee, la
cinquieme pas en contact avec la discoidale. Praefurca peu longue (Pl. 4, Fig. 24, 25).
Ty pe : 5. imperatoria, Westwood.
Distributiori geographique.
1. S. ducalis, Westwood, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 5o2 (1876); ibidem, Australie.
p. 383 (1881).
2. S. imperatoria, Westwood, ibidem, p. 5o2 (1876). Australie.
3. 5. regifica, Alexander, Rec. S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 282 (1922). Queensland.
41. Genus LEPTOTARSUS, Guerin
Leptotarsus, Guerin, Voyage de La Coquille, Zool. Vol. 2, p. 286 (i83o).
Caracteres. — Clypeus court de la longueur de la tete, cintre vers le front, bec distinet, obtus.
Dernier article des palpes long, flagelliforme. Antennes courtes, de la longueur de la tete, de dix articles.
Corps robuste. Organes genitaux peu visibles dans les deux sexes. Ailes a cellule discoidale presente.
Cinq cellules posterieures, la deuxieme petiolee, la cinquieme pas en contact avec la discoidale.
Ax courte. Praefurca peu longue. Angle lobulaire bien marque chez le male, arrondi chez la femelle
(Pl. 4, Fig. 26, 27 ; Pl. I , Fig. I I).
Type : L. macquartii, Guerin.
Distributiori geographique.
1. L. clavatus, Macquart, Dipt. Exot. Suppi. 4, p. 14 [i85o] {Tipula).
2. L. macquartii, Guerin, Voyage de La Coquille, Vol. 2, p. 286 (i83o).
iricinctits, Walker, List Dipl. Brit. Mus. Vol. i, p. 78 [1848] [Tipula).
3. L. nigrithorax, Macquart, Dipt. Exot. Suppi. 4, p. ]5 [i85o] {Tipula).
4. L. sciitellaris, Skuse, Proc. Linn. Soc. N . S. Wales (2), Vol. 5,p. 107(1890).
5. L. trivittatus, Skuse, ibidem, Vol. 5, p. 108 (1860).
Tasmanie.
Australie.
Australie, Tasmanie.
Australie.
Australie.
42. Genus PSEUDOLEPTOTARSUS, Alexander
Pseudoleptotarsus, Alexander, Mem. Queensland Mus. Vol. 7, p. 63 (1920).
Caracteres. — Ce genre se rapproche de Leptotarsus . Dernier article des palpes court; antennes
de neuf articles. Ailes a cellule discoidale presente ; quatre cellules posterieures seulement, la quatrieme
FAM. TIPULID/E
47
en contact punctiforme avec la discoidale. Praefurca courte. R‘ + ^ courbee, se terminant sur la pointe
de Taile (Pl. 4, F!g. 28).
Type : P. liponeuva, Alexander.
Distributiori geog raphique.
I. P. Iip07ieura, Alexander, Mem. Queensland Mus. Vol. 7, p. 63 (1920). Australie.
TIPULINI. — Qroupe 4
43. Genus PLATYPHASIA, Skuse
Platyphasia, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 85 (1890).
Caracteres. — Front moderement large, convexe, sans tubercule susantennaire, aussi long que
la tete, bec manquant. Antennes de i3 articles chez le male ; du premier au septieme article du flagellum,
un seul rameau insere sur le cote externe de chaque article. FIypop3-gium de simple structure. Eperons
tibiaux bien visibles. Ailes a cellule discoidale presente, cinq cellules posterieures, la deuxieme plus ou
moins longuement petiolee, la cinquieme a peine en contact avec la discoidale. Praefurca allongee
(Pl. 5, Fig. I, 2).
Type : P . princeps, Skuse.
Distribution geographique.
1. P. princeps, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 85 (1890). Australie.
2. P. regina, Alexander, ibidem, Vol. 4, p. 586 (1922). Australie.
44. Genus PLUSIOMYIA, Skuse
Plusiomyia, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 86 (1890).
Caracteres. — Front etroit, piat. Clypeus bien plus long que la tete, finement pubescent.
Bec non marque. Antennes de i3 articles chez le male, i5 articles chez la femelle. Dans les deux sexes,
au moins les six premiers articles avec deux courts rameaux a la base de chaque article. Tarses tres longs
aux pattes posterieures. Ailes a cellule discoidale presente et cinq posterieures, la deuxieme peu ou pas
petiolee, la cinquieme peu ou pas en contact avec la discoidale. Praefurca generalement asrez longue
(Pl. 5, Fig. 5, 6).
Type : P. gracilis, Walker.
Distributiori geographique.
1. P. felix, Alexander, Record S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 267 (1922).
2. P. gracilis, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 87 [i 848]
longipedalis, Westwood, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 5o3 [1876] (Ozodiccra) .
ibidem, p. 38i [1881] [Ozodiccra).
3. P. inornata, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. \Vales (2), Vol. 5, p. 92 (1S90).
4. P. lineata, Skuse, ibidem, V^ol. 5, p. 91 (1890).
5. P. minor, Alexander, Record S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 258 (1922).
6. P. necopina, Alexander, Record S. Austral. Mus. VMl. 2, p. 260 (1922).
'fasmanie.
.Australie.
.Australie.
.Australie.
( tueenslaud.
.Australie.
48
DIPTERA
7. P. olliffi, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 2, p. 255 (1922).
8. P. pandoxa, Alexander, Kecord S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 255 (1922).
9. P. spectabilis, Skuse. Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 9o( 1890).
10. P. spissigrada, Alexander, Record S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 259 (1922).
11. P. tripectinata, .Alexander, ibidem, Vol. 2, p. 257 (1922).
Australie.
Australie.
Australie.
Tasmanie.
Tasmanie.
45. Genus OZODICERA, Macquart
Ozodicera, Macquart. Hist. Nat. Dipt. Vol. i, p. 62 (1834).
Caracteres. — Antennes de quatorze articles ; du quatrieme au neuvieme, un seul rameau a
la base de chaque article. Ailes a cellule discoidale presente, cinq cellules posterieures, la deuxieme non
petiolee en large contact avec la discoidale. (Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. 26 (1912).
Ty pe : O. pectinata. Wiedemann.
D istnibution geographique.
1. O. attenuata. .Alexander. Journ. New York Ent. Soc. Vol. 28, p. 9 (1920).
2. O. himaculata. Enderlein, Zool. Jahrb. S3'st. Vol. 32, p. 27 (1912).
3. O. bispini/er, Alexander. Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. p. 96 (1921).
4. O. extensa, .Alexander, ibidem, p. 95 (1921).
5. O. gracilis, Westwood, Zool. Journ. London, Vol. 5, p. 20 (i835).
6 O. griseipennis, Loew, Linn. Ent. Stettin, Vol. 5, p. 389 (iS5i).
7. O. noctivagans, Alexander, Trans. .Amer. Ent. Soc. Vol. 40, p. 253 (1914).
8. Q. pectinata, Wiedemann, Dipt. Exot. Pt. i, p. 24 [1821] (Tipnla).
ochracea, 4Iacquart. Hist. Nat. Dipt. Vol. i, p. 92 (1834).
9. O. simple.v, Walker. Ins. Saunders, Dipt. Vol. i. p. 4.^6 [i856] {Ptilogyna).
Bresil.
Bresil.
Bresil.
Bresil.
Bresil.
Bresil.
Gu\'ane anglaise, Bresil.
Amerique meridionale.
.‘\merique meridionale.
.Amerique meridionale.
46. Genus DIHEXACLONUS, Enderlein
Dihexaclonus, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. 28 (1912).
Caracteres. — Antennes de 14 articles; du quatrieme au neuvieme, deux rameaux assez courts
places a la base de chaque article. .Ailes a cellules discoidale presente, cinq cellules posterieures, la deu-
xieme non petiolee. en large contact avec la discoidale (Enderlein, Zool. Jahrb. S\’st. Vol. 32, p. 28
(1912). Genre extrait de Ozodicera (Pl, 5, Fig. 3, 4-).
Type : D. apicalis, Macquart.
□ istribution geographique.
1. D. apicalis, .Macquart, Dipt. Exot. A^ol. i, p. 48 [i838] {Ozodicera). Bresil.
2. D. fumipennis, Loew, Linnea Ent. Stettin, Vol. 5, p. 386 (i85i). Bresil.
3. D. panatnensis, Alexander, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. 19, p. 63(1922). Panama.
4. D. trigidtata, Weyiander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. p. 94(1921). Bresil.
5. D. xanthostoma, Loew, Linnea Ent. Stettin, Vol. 5, p. 387 (i85i). Bresil.
47. Genus CTENOGYNA, Macquart
Ctenogyna, Alacquart, Dipt. Exot. Vol. i, p. 42 (i838).
Caracteres. — Clypeus court, convexe. Antennes du male assez courtes, de 14 articles, le
premier article allonge, presque cylindrique, le second court, conique; du troisieme au dixieme, articles
FAM. TIPULID/E
49
courts, garnis interieurement et exlerieurement de deux rameaiix peu longs mais larges. [,es dernieis
articles des antennes simples ovalaires, non pectines. Pattes finement velues, eperons tibiaux presents.
Ailes a cellule discoidale pentagonale, cinq cellules posterieures, la deuxieme petiolee (Pl. 5, Fig. 7, 8).
Type ; C. bicolor, Macquart.
Distributiori geographique.
I. C. bicolor, Macquart. Dipt. Exot. Vol. i (i), p. 43(i858); Skuse, Proc. Australie.
Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 2, p. j3 (tgoo).
48. Genus PECTINOTIPULA, Alexander
Pectinotipula, Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 28, p. 9 (1920).
Caracteres. — Ce genre ressemble a Osodicera, mais avec des antennes de i3 articles. ayant
deux rameaux minces et allonges a la base de chaque article, du quatrieme au onzieme, les derniers sont
simples, courts, ovalo-cylindriques. Articles du flagellum verticilles. Ilypopygium epais, complique.
Ailes a cellule discoidale presente, cinq cellules posterieures, la deuxieme longuement petiolee.
Type : P. Lirgentina, Van der Wulp.
Distributiori geographique.
I. P. argentina, VMn der Wulp, Tijdschr. v. Ent. Vol. 24, p. 147(1881). Argentine.
49. Genus CLYTOCOSMUS, Skuse
Clytocosmus, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. V'ales, Vol. 2, p. 74(1890).
Caracteres. — Clypeus oblique, long, a bec peu distinet. Tete appliquee contre le thorax.
Palpes de 4 articles, le dei nier plus court que les precedents reunis. Le male avec les neuf premiers
articles, la femelle avec les huit premiers articles du flagellum a deux rameaux peu longs, plus courts
chez la femelle. Articles terminaux filiformes, a longs et nombreux poils. Eperons tibiaux doubles aux
deux paires des pattes posterieures. Ailes longues chez le male, plus courtes chez la femelle, a cellule
discoidale presente et cinq cellules posterieures, la deuxieme petiolee (Pl. 5, Fig. 9, I 0, 1 1).
Type : C. hehnsi, Skuse.
Distributiori geographique.
1. C. edivardsi, Alexander, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 9, p. i58 (1922).
2. C. hehnsi, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 76(1890).
3. C. lichtwardi, Riedel. Arch. Naturg. Berlin, p. 85(1919).
4. C. skiisei, Alexander, Rec. S. Auslral. Mus. Vol. 2, p. 201 (1922).
5. C. tillyardi, Alexander, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 45, p. 184
(1920).
50. Genus PTILOGYNA, Westwood
Ptilogyna, \V'estvvood, Zool. Journ. London, VMl. 5, p. 448(1835).
Caracteres. — Ch'peus plus court (jue la tete, bien indistinct. Antenne de i3 aindes chez le
male, de i5 articles chez la femelle. Articles du flagellum du male avec ti'ois rameaux surch:ii|ue aiticle.
chez la femelle avec deux courts rameaux seulement a la base. 1 lyjioiiygium de stiuctuie simple. I lont
Australie.
Australie.
Nouvelle (iuinee.
Australie.
.Australie.
5o
DIPTERA
a tubercule susantennaire distinet. Ailes a cinq cellules posterieures, la deuxieme non petiolee, la discoi-
dale presente. R-‘ + 5 en contact avec la base de la cellule discoidale (Pl. 6, Fig. 12, I2bis, I 3, 14).
Type : P. Walker.
Distributiori geog raphique.
1. P. minima, Alexander, Rec. S. Austral. l\Ius. Vol. 2, p. 264 (1922). Australie.
2. P. ramicornis, Walker, Ent. Mag. London, Vol. ii, p. 469 [1834] {Tipnla). Australie.
fuliginosa, Macquart, Dipt. Exot. Vol. i (i), p. 46 (i832).
macquarti, Loew, Liniiea Ent. Stettin, Vol. 5, p. 392 (i85i).
marginalis, Westwood, Joiirn. Zool. London, Vol. 5, p. 449 (i835).
picta, Schiner, Novare Reise, Dipt. p. 38 (1868).
51. Genus PH ACELODOCERA, Enderlein
Phacelodocera, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. 26 (1912).
Caracteres. — Ce genre se rapproche de Ptilogyna. Antennes de i3 articles, le troisieme avec
un tres long rameau a la base, du quatrieme au dixieme il y a trois rameau.x presque de meme longueur
sur chaque article. Ailes a cellule discoidale presente, cinq cellules posterieures, la deuxieme petiolee.
R'‘ + ® pas en contact avec la cellule discoidale (Pl. 5, Fig. 15, 16).
Type : flabellifera, Loew.
Distribution geographique.
1. P . flabellifera, Loew, Linnea Ent. Stettin, Vol. 5, p. 392 (i85i). Bresil.
2. P. tasmaniensis, Alexander, Rec. S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 254 (1922). Tasmanie.
3"= Tribu : CTENOPHORINI
52. Genus PRIONOTA, Van der Wulp
Prionota, Van der Wulp, Nat. Leyden Mus. Vol. 7, p. i (i885).
Caracteres. — Palpes de 4 articles, le dernier aussi long que les precedents reunis. Corps
robuste se rapprochant du genre Ctenophora, hypopygium peu proeminent. Pattes courtes. fortes, a court
eperon tibial. Ailes aussi longues que 1’abdomen. Antennes de i3 articles presentant, a partir du qua-
trieme, des renflements tres caracteristiques, mais moins accentues chez le male que chez la femelle
(Pl. 5, Fig. 18, 19).
Type : P. nigriceps, Van der Wulp.
Distribution geographique.
r. P. nigriceps, Van der Wulp, Not. Leyden Mus. Vol. 7, p. 2 (i885). J^^a.
53. Genus PLOCIMAS, Enderlein
Plocimas, Enderlein, Zool. Auz. Leipzig, Vol. 02, p. 226 (1921).
Caracteres. — Genre se rapprochant de Prionota. Antennes de i3 articles, avec les nodosites
sur les articles, comme dans le genre piecedent, mais seulement avec deux nodosites au lieu d’une pour
FAM. TIPULID^ 5j
chaque article, une a la base, lautre a Textremite, Ia piemiere deux fois et demie, la deuxieme presque
deux fois aussi large que Tepaisseur des articles. Kenflements })lus accentues chez le male que chez la
femelle.
Type : P. magnifims, Enderlein.
Distributiori geographique.
I. P. magnificus, Enderlein, Zool. Auz. Leipzig, Vol. Sz, p. 226 (1921). Chine.
54. Genus DICTENIDIA, Brulle
Dictenidia, Brulle, Ann. Soc. Ent. France, \"ol. 2, p. 401 (i833).
Tipula, Linne, Fauna Suec. (1761).
Tanyptera, Latreille, Nouv. Dict. Flist. Nat. (1804).
Ctenophora, Meigen, Illiger. Mag. Ins. Berlin, Vol. 2, p. 263 (i8o3).
Ceroctena, Rondani, Dipt. Ital. Vol. i, p. 186 (i856).
Dicera, Lioy, Atti Ins. Veneto, Sc. Venezia (3), Vol. 9, p. 216 (i863).
Caracteres. — Palpes longs, surtout le dernier article. Ailes a cellule discoidale piesente et 5
cellules posterieures. Corps robuste, ainsi que les pattes qui sont plutot courtes. Antennes tres caracteris-
tiques, pectinees chez le male a partir du quatrieme article, chacun d’eux presentant deux rameaux
inegaux, le plus long a la base. Femelle a antennes courtes a articles epais, plus larges que longs (Pl. 5,
Fig. I 9, 20, 2 I ).
Type : D. bimaculata, Linne.
Distributiori geographique.
1. D. bimaculata, Linne, Fauna Suec. ed. 2. p. 422 [1761] {Tipula). Europe.
indiensis, Scopoli, Ent. Carn. p. 3i6 [1768] [Tipula).
paludosa, Fabricius, Ent. Syst. Vol. 4, p. 23g [1794] (Tipula).
pectmaia, Gmelin, Syst. Nat. Vol. 5, p. 28 [1792] (Tipula).
2. D. fasciata, Coquillet.
3. D. horikawa, Matsumura, Thous. Ins. Japan, Add. p. 449 (1918). Japon.
4. D. sauteri, Enderlein, Zool. Anz. Leipzig, Vol 62, p. 225 (1921). Formose.
55. Genus TANYPTERA, Latreille
Tanyptera, Latreille, Nouv. Dict. Hist. Nat. (1804).
Xiphura, Brulle, Ann. Soc. Ent. France, Vol. i, p. 206(1832).
Caracteres. — Ce genre se rapproche de Ctenophora. Corps et pattes robustes avec epeions
tibiaux. Le male a le quatrieme article des antennes et les suivants a trois rameaux, deux longs a la base
de chaque article et un rameau un peu plus court sur le milieu. La femelle a des antennes sim ples non
pectinees, tantot assez epaisses, tantot a articles du flagellum assez allonges. .Ailes laiges, cellule tliM<u-
dale presente (Pl. 5, Fig. 22, 23, 24).
Type : T. atrata, l.inne.
52
DIPTERA
Distributiori geographique.
1. T. atrata, Linne, S3’st. Nat. ed. lo, p. 586 [i75S] {Tipiila).
ichueitmonea. De Geer, Alem. Ins. Vol. 4, p. 35o [1776] (Tipitla).
villaretiana, Brulle, Ann. Soc. Ent. France, Vol. i, p. 208 (i832).
var. nificornis, Meigen, Syst. Beschr. Vol. 6, p. 284 [i83o] [Ctetiophora).
va.r. flavicomis, Mei}>en, ibidem, Vol. i, p. T.66\i?,id,']{Ctenophora).
var. nigrofasciata, Brulle, Ann. Soc. Ent. France, Vol. r, p. 208 {i832).
2. T . frontalis, Osten-Sacken, Proc. Ent. Soc. Philad. Vol. 3, p. 48 [1864]
{Ctenophora).
dorsalis, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. p. 76 {1848] {Ctenophora).
succedens, Walker, Ins. Saunders, Dipt. Vol. i, p. 448 [i856] {Ctenophora).
3. T. fulvida, Higot, Ann. Soc. Ent. France (3), Vol. 8, p. 769 (1860).
4. T . fnmipennis, Osten-Sacken, Proc. Ent. Soc. Philad. Vol. 3, p. 47 [1864]
{^Ctenophora).
5. T . gracilis, Portschinsky, Hor Soc. Ent. Ross. Vol. g, p. 289 [1878]
{Ctenophora).
6. T. indica. Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p. 257 (1918).
7. T. minuta, Portschinsky", Hor. Soc. Ent. Ross. Vol. g, p. 288 [1878]
{Ctenophora).
8. T. nigricornis. Meigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. i5g[i8i8] {Ctenophora).
g. T. sibirica, Portschinsky, Hor. Soc. Ent. Ross. Vol. g, p. 287 (1873).
10. T. topazina, Osten-Sacken, Proc. Ent. Soc. Philad. Vol. 3, p. 47 (1864).
11. T. variabilis, Enderlein, Zool. Jahrb. S\"st. AMl. 82, p. 24 (1912).
Europe.
Europe.
Europe meridionale.
Amerique septentrionale.
Siberie.
Inde.
Siberie.
Europe.
Siberie.
.Amerique septentrionale.
Siberie.
56. Genus CTENOPHORA, Meigen
Ctenophora, .Meigen, Illiger, Mag. Ins. Berlin, Vol. 2, p. 268 (i8o3).
Tipula, Linne, Fauna Suec. (1761).
Tanyptera, Latreille, Nouv. Dict. Hist. Nat. (1804).
Flabellifera, Meigen [nom. nud.] (1800).
Caracteres. — Dernier article des palpes allonge, flabelliforme. Corps robuste. Pattes plutot
courtes et fortes avec eperons tibiaux. Ailes larges a cellule discoidale presente. Antcnnes tres caracte-
ristiques : chez le male a partir du quatrieme article et suivant, pourvus de quatre rameaux, deux longs
a la base et deux courts sur le milieu. Chez la femelle les antennes assez courtes. epaisses, dentees
en dessous (Pl. 5, Fig. 25, 26, 27 ; Pl. I, Fig. I 3).
Type : C. pectinicornis, Linne.
Distributior geographique.
1. C. angustipennis, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 16, p. 5i (1872).
2. C. apicata, Osten-Sackfen, Proc. Ent. Soc. Philad. Vol. 3, p. 46 (1864).
3. C. biguttata, Matsumura, Thous. Ins. Japan, Add. p. 485 (1918).
4. C. constans, Walker, Ins. Saunders, Dipt. Vol. i, p. 448 (i856).
5. C. elegans, Meigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. i63 (1818).
pecticornis, Fabricius, Syst. Ent. p. 747 [1796] {Tipida).
6. C. fastuosa, Loew, Beschr. Eur. Dipt. Pt. 2, p. 28 (1871).
7. C. festiva. Meigen, Classif. Beschr. Eur. Zweifl. Ins. Pt. i, p. 88 (1804).
8. C. flaveolata, Fabricius, Ent. Syst. Vol. 4, p. 284 [1794] {Tipula).
crocata, Schrank, Enum. Ins. Austr. p. 423 [1781] {Tipula).
9. C. guttata, Meigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. i65 (1818).
IO. C. isshiki, Matsumura, Thous. Ins. Japan, Add p 483 (igi8).
Amerique septentrionale.
Amerique septentrionale.
Japon.
Patrie ignoree.
Europe.
Europe centrale et meri-
Europe. [dionale.
Europe.
Europe.
Japon.
FAM. TIPULIDAC
53
11. C. magnifica, Loew, Beschr. Eur. Dipt. Pt. i, p. 12 (1869).
12. C. uigricoxa, Lundstrom, Acta Soc. Sc. Fenn. Helsingfors, \'ol. 24, p. 2
(1908).
13. C. nohirce, iMatsumura, Thous. Ins. Japan, Add. p. 452 (1918).
14 C. nubecula, Osten-Sacken, Proc. Ent. Soc. Philad. Vol. 3, p. 45 (1864).
15. C. ornata, Meigen, S^^st. Beschr. Vol. i, p. 166 (1818).
16. C. parva, Portschinsk}', Hor. Soc. Ent. Ross. Vol. 21, p. 4 (1887).
17. C. pectinicornis, Linne, Syst. Nat. ed. 10, p. 585 [i758) {Tipula).
nigrocera. De Geer, Hist. Ins. Vol. 6, p. 400 [1776] [Tipula].
variegata, Fabricius, Syst. Ent. p. 749 [1775] [Tipula].
18. C. pictipennis, Portschinsky, Hor. Soc. Ent. Ross. \"ol. 21, p. 3 (1887).
19. C. pilosa, Pierre, Tipulidae de France, p. 7 (1924).
20. C. similis, Williston, Kansas Univ. Quart. Vol. 2, p. 69 (1893).
21. C. tricolor, Loew, Beschr. Eur. Dipt. Pt. i, p. 10 (1869).
22. C. xanthomelena, Walker, List Dipt. Brit. Alus. Vol. i, p. 77 (1848).
Perse.
Finlande.
Japon.
Ainerique septentrionale.
Europe.
Siberie.
Europe.
Siberie.
Europe occidentale.
Amerique septentrionale,
Siberie.
Inde.
57. Genus MALPIGHIA, Enderlein
Malpighia, Enderlein, Zool. Jahrb. S3rst. Vol. 32. p. 18 (1912).
Caracteres. — Ce genre resseinble a Ctenophora, dont il a ete separe par Tauleur, pour les raisons
suivantes : Antennes du male de i3 articles, qui a partir du quatrieme presentent quatre rameau.x pas
tres longs et a peu pres d’egale longueur ; deux a la base et deux sur le milieu; le treizieme article est
petit, court et non pectine. La femelle a des antennes peu allongees, a articles irreguliers, les derniers a
partir du neuvieme plus minces, le treizieme a peine visible, les premiers epais aussi larges que longs,
du quatrieme au huitieme inclus (Pl. 5, Fig. 28, 29).
Type : M. vittata, Meigen.
Distributiori geographique.
1. M. portchinskyi, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. 21 (1912).
2. M. vittata, Meigen, Syst. Beschr. Vol. 6, p. 285 |i83o] [Ctenophora).
amoena, Loew, Beschr. Eur. Dipt. Pt. 2, p. 22 [1871] (C/««c//iora).
Siberie.
Europe, Siberie.
58. Genus PSELLIOPHORA, Osten-Sacken
Pselliophora, Osten-Sacken, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 3o, p. i65 (1886).
Ctenophora, Macquart, Walker, Osten-Sacken, Van der Wulp, etc.
Caracteres. — Ce genre se separe de Ctenophora par la forme des antennes. Chez le male ellcs
ont i3 articles, du quatrieme au douzieme chaque article porte quatre rameaux minces, allonges. a peu
pres d’egale longueur, deux a la base et deux sur le milieu ou au dela; le treizieme article est tres couit.
Antennes chez la femelle, dentees en scie, en dessous. Ilypopygium moins epais que dans ks gemes
precedents. Ailes assez larges, cellule discoidale presente. Les rameaux des antennes de l;i femelle ont
leur plus grande longueur vers le milieu du flagellum. (Pl. 5, Fig. 30, 3 I ; Pl. I , Fig. I 4).
Type : P. lata, Fabricius.
Distribution geographique.
I. P. annulipes, Enderlein, Zool. .Vuz. Leipzig, \’ol. 52, p. 225 (1921).
Boineo.
54
DIPTERA
2. P. auniilosa, Van derWulp, Not. Leyden, Mus. VoI.[6, p. 253 [1884] {Cteno-
phora).
3. P. approximata, Brunetti, Rec. Indian Mus, Vol. i5, p. 259 (igr8).
4. P. ardens, Wiedemann, Dipt. Exot. Pt. i, p. 20 [1821] {Ctenophora).
5. P. anrantia, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p. 260 (igi8).
6 P. bicinctifer, Alexander, Philipp, Journ. Sc. Vol. 21, p. 383 (1922).
7. P. bifascipennis, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 5, p. 241 (igii).
8. P. binghami, Edwards, Ann. Mag. Nat. Flist. (g), Vol. 7 (1921).
9. P. chrysopila, Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. (Zool.) Vol. i, p. 6 [1857]
{Ctenophora).
10. P. compeiida, Wiedemann, Dipt. Exot. Pt. i, p. 21 [1821] {Ctenophora).
11. P. compta. Enderlein, Zool. Anz. Leipzig, Vol. 52, p. 220(1921).
var. nigrithorax , Enderlein, ibidem, Vol. 52, p. 221 (1921),
12. P. ctenophorina. Riedel. Ent. Alitteil. Beiiin, Vol. 2, p. 274(1913).
13. P. airvipes, Van der Wulp, Nat. Leyden Mus. V^ol. 6, p. 254 [1884] {Cteno-
phora).
14. P. divisa, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 241 (1911).
var. limbativena. Enderlein, Zool. Anz. Leipzig, Vol. 52, p. 224 (1921).
15. P. dolens, Osten-Sacken, Berl. Ent. Zeitschr. \''ol. 26, p. 94 [1882] (C^£wr>-
phora).
16. P. elongata, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 12, p. 202(1918).
17. P . fascipennis, Enderlein, Zool. Anz. Leipzig, Vol. 52, p. 222 (1921).
18. P . flavibasis, Edwards, .Ann. Alag. Nat. Hist. Vol. 18, p. 256 (1916).
19. P. flavnfasciata, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5. p. 256 (igi8).
gracilicornis, Edwards, ibidem, p. 304 (1924).
20. P . flavifemHr,'E.nd&\ \e\n, Zool. Anz. Leipzig, VMl. 52, p. 221 (1921).
21. P . formosana, Enderlein, ibidem, Vol. 52, p. 221 (1921).
22. P . fumiplena, \A'alker, Ins. Saunders, Dipt. Vol. i, p. 449 [i856] {Cteno-
phora).
23. P. fascipennis, Macquart, Dipt. Exot. Suppi, i, p. 10 [1846] {Ctenophora).
javanica, Doleschall, Wat. Tijdschr. Nederl. Ind. Batavia, Vol. 10, p. 406
[1860] (Ctenophora).
24. P. gaudens, Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. (Zool.) Vol. 6, p. 98 [1860]
{Ctenophora).
25. P. gracilicornis, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (g). Vol. 7. p. 877 (1921).
26. P. hoppo, Matsumura, Thous. Ins. Japan, Addit, p. 448(1918).
27. P. idalia. Osten-Sacken, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 26, p. 94 [1882] {Cteno-
phora).
28. P. immaculipennis, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6 (1911).
29. P. incunctans, Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. (Zool.) Vol. 6, p. gS [1860]
{Ctenophora).
var. velutina, Van der Wulp, Nat. Leyden Mus. Vol. 6, p. 253, 256 [1884] {Cte7io-
phora).
var. ochrifemnr, Enderlein, Zool. Anz. Leipzig, Vol. 52, p. 244 (1921).
30. P. insignis, de Meijere, Bijdv. Dierk. Amsterdam, Vol. 18, p. 87 (1904).
31. P. lacta, Fabricius, Ent. Syst. Vol. 4, p. 289 [1794] {Tipula).
var. strigidorsum, Enderlein, Zool. Anz. Leipzig, Vol. 52, p. 221 (1921).
82. P. laneipes, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 8, p. io5 (1821).
33. P. latifascipennis, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p. 260 (1918).
84. P. luctuosa, de Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 89, p. igg (igi6).
35. P. nigribasis, Edwards. Ann. Mag. Nat. Hist. (g), Vol. 7. p. 874 (1921).
36. P. nigrithorax, de Meijere, Bijdr. Dierk. Amsterdam, Vol. 18,9.87 (1904).
37. P. ophionea, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist (9), Vol. 7, p. 875 (1921).
38. P. perdecora, Alexander, Philipp. Journ. Sc. Vol. 21, p. 38o (1922).
89. P. prcefica, Bezzi, ibidem, Vol. 12, p. iio (1917).
40. P. pumila, Alexander, ibidem, Vol. 21, p. 882 (1922).
Java.
Inde.
Java, Amboine.
Inde.
Philippines.
Shanghai'.
Burma.
Singapour.
Java, Celebes.
Chine, Japon.
Japon.
Formose.
Celebes.
Inde.
Inde.
Philippines.
Cevlan.
Celebes.
Inde.
Inde.
Celebes.
Formose.
Chine.
Java.
Celebes.
Assam.
Formose.
Philippines.
Assam.
Celebes.
Java.
Inde, Ceylan.
Japon.
Formose.
Inde.
Java.
Sikkim.
Java.
Sarawak.
Philippines.
Philippines.
Philippines.
FAM. tipulid.f:
55
41. P. qnadrivittaia, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 7, p. 377 (1921).
42. P. reversa, Edwards, ibidem, Vol. 7, p. 374(1921).
43. P. rubra, Osten-Sacken, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 3o, p. 171 (1886).
44. P. sackeni, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 18, p. 257 (1916).
45. P. semiriifa, Edwards, ibidem, V'ol. 18, p. 255 (1916).
46. P. serraticornis, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 242 (1911).
47. P. sikkiniensis, Enderlein, Zool. Anz. Leipzig, Vol. 52, p. 223 (1921).
48. P. stigmatica, de Meijere, Bijdr. Dierk, Arnsterdam. Vol. 18, p. 88(1904).
49. P. speciosa, Edwards, .Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 18, p. 254 (1916).
50. P. stigmosa, Edwards, ibidem (9), Vol. 7, p. 376 (1921).
51. P. strigipennis, de Meijere, Tijdv. v. Ent. Vol. 56, Suppi, p. 5 (1914).
52. P. suspirans, Osten-Sacken, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 26, p. 93 [1882]
(Clenophora).
var. hilaris, Bezzi, Philipp. Joiirn. Sc. Vol. 12, p. 109 (1917).
53. P. tabropanes, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 77 [1848] (C/fiw/Ziora).
54. P. terminalis, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6 (1911).
55. P. tripudians, Bezzi, Philipp. Journ. .Sc. Vol. 12, p. iii (1917).
56. P. xanihopimplina, Enderlein, Zool. Anz. Leipzig, Vol. 52, p. 224(1921).
Chine.
Burma.
Laos.
l‘'ormose.
Formose.
Ceylan.
Inde.
Java.
Formose.
Indo-Chine.
Java.
Philippines.
Ceylan.
Tonkin.
Philippines.
Chine.
59. Genus CNEMONOOSIS, Enderlein
Cnemoncosis, Enderlein, Zool. .Anz. Leipzig, Vol. S2, p. 219 (1921).
Caracteres. — Ce genre ressemble a Pselliophora, mais il s’en distingue immediatement par
Tepaisseur des femurs posterieurs chez le male. Ces femurs sont fortement dilates sur leur moitie basale.
Type : C. hilgendorfi. Enderlein.
Distributiori geog ra phique.
1. C. hilgendorfi, Enderlein, Zool. Anz. Leipzig, Vol. 02, p. 219 (1921). Japon.
56
DIPTERA
INDEX
Tribus, Genres, Synonymes
(Les noms en italique sont les synonymes.)
Pages
albocincta, Doane 21
albocosta, Macquart 21
albofascia, Doane 21
albogeniculata, Alexander 10
albonotata, Doane 21
albostriata, Strobl 21
alhovariegata, Macquart 20
albovittata, Macquart (Tipula) 21
albovittata, Doane {Tipula) .22
albovittatus, Alexander qS
alexandriana, Dietz 22
algonquin, Alexander 44
alieni, Alexander 39
alphaspis, Speiser 22
Pages
alphaspis-nyasae, Alexander 22
alpina, Loew 22
alpium, Bergroth 22
alta, Doane 22
alterna, Walker 41
alticola, Alexander 22
altissima, Osten-Sacken 39
aluco, Alexander 22
amoena. Loew 53
amazonica, Alexander 19
americana, Needham 9
amoenicornis. Alexander 22
analis, Macquart (Nephrotoma) 3g
analis. Schummel [Nephrotoma) 3g
andalgala, Alexander 22
andina, Brethes 22
angulata, Loew 22
angusticosta, Alexander 17
angustipennis, Loew (Cte7iophora) 52
angustipennis, Loew [Tipula) 22
annulata, Say [Oropeza) 1 1
annulata, Say [Dolichopeza) 9
annulicornis, Say 22
annulicornis, Meigen Sy
annulicornuta, Alexander 22
annulipes, Enderlein [Pselliophora) 53
annulipes, Skuse [Dolichopeza) g
annulipes, Philippi [Tipula) 22
annulosa, Van der Wulp 54
anonyma, Bergroth 22
antarctica, Alexander 22
antennata, Schummel 27
apache, Alexander) 26
antricola, Riedel 22
aperta, Alexander 22
apicalis, Macquart [Dihexaclonus) 48
apicalis, Loew [Tipula) 22
apicata, Osten-Sacken 22
appendiculata, Loew 22
appressocaudata, Strobl 22
approximata, Brunetti [Pselliophora) 54
approximata, Dietz [Nephrotoma) 3g
aprilina, Alexander 22
apterogyma. Philippi 22
aquilina, Erichson 22
arctica. Curtis 22
arcticola, Alexander 3g
ardens, Wiedemann 54
argentina, Van der Wulp 48
arisanensis, Edwards 22
arizonica, Alexander 22
armata, Doane [Tipula) 22
armata, Riedel [Tipula) 22
FAM. TIPULID^,
Pages
armatipennis, Alexander 22
armillatus, Alexander 22
asbolodes, Speiser 22
asio, Alexander 22
aspersa, Doane 22
aspidoptera, Alexander 22
associans, Walker 22
atacama, Alexander 22
atrata, Linne 52
atridorsum, Alexander 17
atrisumma, Doane 22
atroflava, Alexander 17
atropos, Hudson g
attenuata, Alexander 48
aurantia, Brunetti 54
aurantiaca, Macquart [Nephrotoma) 3g
auraniiaca, Mik [Nephrotoma) 40
aurantiaca, Alexander [Trichodoli-
chopeza) 10
aurita, Riedel 23
australasias, Skuse 3g
australis, Doane 23
austriaca, Pokorny 23
autumna, Alexander 23
autumnalis, Loew 23
aymara, Alexander 23
balioptera, Loew 23
barbata, Doane 23
bartleti, Alexander 23
basilica, Alexander i3
beatula, Osten-Sacken 23
bella, Loew 23
belloides, Alexander i5
bergrothi, Williston 20
bergrothiana, Alexander 23
besselsi, Osten-Sacken 23
besselsoides. Alexander 23
beutenmuelleri, Dietz 3g
bezziana, Alexander 23
biarmata, Doane 23
bicauda, Speiser 14
bicinctifer, Alexander 64
bicolor, Macquart [Ctenogyna) 49
bicolor, Loew [Tipula) 23
bicornis. Forbes 23
bidens, Bergroth 23
bifalcata, Doane 23
bifasciculata, Loew 23
bifascipennis, Brunetti 54
bigeminata, Alexander 23
bigotiana, Alexander 23
biguttata, Matsumura 52
57
Pages
bilobata, Pokorny 23
bimaculata, Linne [Dictenidia) 5i
bimaculata, Enderlein [Ozodiccra) 48
bimaculata, Riedel (T/yiidrt) 23
binghami, Edwards 5,^
binotata, Ilutton jy
biserra, Edwards 23
hiserra, Edwards
bis])ina, Loew 23
bisetosa, Doane . 23
bisj)inifer. Alexander ^8
bistilata, Landstrdm 23
bistripunctata, Speiser 39
bituberculata, Doane 23
biuncus, Doane 23
bivittata, Pierre 23
bombayensis, Macquart 3g
bonas-spei, Bergroth (Longurio) i5
bonae-spei, Bergroth ( 23
borealis, Walker 23
borneensis, Brunetti 23
bosnica, Riedel 23
bosnica, Strobl [Tipula) 33
brachycera, Riedel 23
brasiliensis, Wiedemann 17
breviceps, Motsch 23
brevicornis, Doane (Nephrotoma) 3g
brevicornis, Lundstrom [Tipula) 23
brevifurca, Skuse 10
brevifurca-queenslandica. Alex. 10
brevipalpis, Alexander 16
brevipennis, Williston 39
brevipetiolata, Alexander 17
brevirostrata, Alexander iS
brevis, Brunetti 23
brevispina, Pierre 23
breviterebrata, Macquart 38
breviventris, Wiedemann i3
brobdignagia, Westwood 45
brolemanni, Pierre 23
bruchi, Alexander 23
brunettiana. Alexander 23
brunnea, Bigot 24
brunicosta, Brunetti 24
brunninervis, Pierre 24
bubo, Alexander 24
bullata, Loew -'4
caesia, Schummel 24
caffra, Alexander 24
cahuilla, Alexander 24
calcarata, Doane 24
californica. Doinc [Nephrotoma) 3g
58
DIPTERA
Pages
californica, Dozxie (Tiptila) 26
calinota, Dietz Sg
calopteroides, Alexander 24
caloptera, Loew 24
calva, Doane Sy
calvicornis, Edwards 20
camerounensis, Alexander 24
campa, Alexander 24
canadensis, Loew 24
candida, Alexander i3
candidipes, Alexander ii
capicola, Alexander i5
capnioneura, Speiser 24
carinata, Doane 24
carinifrons, Holmgren 24
carizona, Alexander 24
carmichaeli. Brunetti 24
caroliniana, Alexander 24
casta, Loew 25
castanea, Macquart Sy
castellana, Strobl Sg
catamarcensis, Alexander 44
catawba, Alexander 24
caucasica, Riedel 24
caudaspina, Pierre 24
caudulata, Loew 24
cava, Riedel 24
cayuga, Alexander 24
centralis, Loew 24
ceres, Zetterstedt 24
cervicula, Doane 24
cervina, Meigen 24
chapini, Alexander 3g
cheethami, Edwards 24
chilensis, Philippi [Macromastix t) ly
chilensis, Alexander 24
cliionoides, Alexander 24
chirothecata, Walker g
chromicolor, Pierre 3g
chrysopila, Walker Sq
Cimmeria, Speiser 24
cincta, Loew 2g
cinctipes, de Meijere 24
cincticornis, Doane 24
cinctoterminalis, Brunetti 24
cinerascens, Skuse (Habromastix) 16
cinerascens, Loew {Tipula) 24
cinerea, Macquart, [Apeilesis) 10
cinerea, Coquillett (r2pula) 24
cinerea, Brunetti [Tipula) 26
cinerea, Strobl [Tipula) 24
cinereifrons, de Meijere 24
cinereilina, Alexander 24
Pages
cinerella, Pierre 24
cinereocincta, Lundstrbm 24
cingulata, Dietz 3g
cinnamomea, Riedel 24
circumdata, Siebke 24
circumscripta, Loew 40
cisalpina, Riedel 24
citrina, Edwards 40
clara, Doane (Tt/iw/rt) 25
clara, Kirby [Tipula) 25
clathrata, Dietz 25
clandestina, hleigen 25
clavatus, Macquart 46
clavipes, Edwards 45
cognata, Doane 25
collaris, Say 40
Coloradensis. Doane 25
colorata, Walker 40
columbiana, Enderlein 12
comanche, Alexander 25
competida, Wiedemann 54
compta, Enderlein 54
concinna, Doane [Tipula) 25
concinna, Philippi [Tipula) z5
concolorithorax, Brunetti 40
confluens, Alexander 14
confusa, Van der Wulp 3o
congruens, Walker 3y
conifrons, Edwards 21
consanguinea, Macquart 25
consimilis. Brunetti 40
conspicabilis, Skuse 45
conspicua, Dietz 25
constans, Walker 52
constricta, Skuse ly
consularis, Osten-Sacken 40
contaminata, Doane 25
contigua, Brunetti 25
continuata, Brunetti 25
convexifrons, Holmgren 25
coquilletti, Enderlein 25
coracina, Alexander 25
cornicina, Linne [Nephrotoma) 40
cornicina, Meigen 41
cornicina, Zetterstedt 3g
coronata, Alexander 25
cornifera, Dietz 40
corsica, Pierre 25
costaloides, Alexander 25
costalis, Swederus [Macromastix) ly
costalis, Brunetti [Nesopeza) g
costalis, Say [Tipula) 35
costaricensis, Alexander ig
Pages
costomarginata, Dietz 40
couckei, Tonnoir 25
crassa, Edwards 21
crassicornis, Zetterstedt 25
crassiventris, Riedel 25
craverii, Bellardi 25
criddlei, Dietz 25
crinicauda, Riedel 40
crocata, Schrank [Ctenophora) 52
crocata, Linne [Nephrotoma) 40
crocea, Loew 40
ctenophorina, Riedel 54
cunctans, Say 25
cuneipennis, Alexander ig
curinao, Alexander 25
curtipennis, de Meijere ii
curvipes, Van der Wulp 54
cuspidata, Doane 36
cylindrica, Doane 25
dahomiensis, Alexander ■ 25
decipiens, Czizeck 25
decora, Doane 22
decorata, Philippi 25
dedecor, Loew 25
dejecta, Walker z3
delegorguei, Macquart 40
delta, Walker 40
demarcata, Brunetti [Nephrotoma} 40
demarcata, Brunetti 25
demeijeri, Edwards 25
dentata, Meigen [Nephrotoma) 40
de?ilata, (Zetterstedt [N ephrotoma) 42
pentata, de Meijere (Ticida) 25
derbyi, Doane 25
derelicta, Doane 25
diacanthos, Alexander 25
dia7ia, Meigen 20
dichroa, Bezzi 25
diclava, Alexander 25
dicroithorax, Alexander ly
dietzania, Alexander 25
diflava, Alexander 25
dilatata, Schummel 25
diluta, Doane 25
dimidiata, Westwood [Macromastix) ly
dimidiata, Loew [Stygeropis) 20
dimidiata, de Meijere [N ephrotoma) 40
discolor, Loew 28
disjuncta, Walker 25
dispar, NI sTlcer [M acrofnastix) ly
dispar, HalidayfTi/wD) 26
dispellens, Walker i3
Pages
distiefma, Speiser 8
divagator, Harris 38
divaricata, Holmgren 26
divergens, de Meijere 26
dives, Brunetti 26
divisa, Brunetti {Pselliophora) 04
divisa, Brunetti {Tipula) 26
doanei, Dietz 26
doanei bifida, Dietz 26
doaneiana, Alexander 26
dohrnianus, Enderlein 48
dolens, Osten-Sacken 84
doleschalli, Osten-Sacken 40
dolichopezoides, Afexander 26
dorsalis, Fabricius [Nephrotovia) 40
dorsalis, de IMeijere [Nephrotoma) 40
dorsalis, Johnson (Oropeza) ii
dorsimaculata, Walker 16
dorsolineata, Doane 26
dorsolineala, Doane 44
dorsopunctata, Brunetti 40
dotata, Osten-Sacken 8
ducalis, Westwood 46
duplex, Walker 26
duseni, Alexander 26
dttx , PlvLXXon (Austrotipida) 18
dux, Kirby [Tipula] 26
eburnea, Walker 20
edwardsi, Alexander [Clytocosmus) 49
edwardsi, Alexander (N ephrotoma) 40
edwardsi, Bellardi [Tipula) 26
edwardsiana, Alexander 16
effecta, Alexander 26
elegans, Meigen [Ctenophora) 52
elegans, Wiedemann [Nephrotoma) 40
elegans, Fabricius {/Ve/i/iro/o»K(7) 40
elegans, Brunetti [Tipula) 26
elegantula. Williston [N ephrotoma) 40
elegantula, Brunetti (Ti/iidir) 26
ellioti, Alexander 26
elongata, Edwards [Pselliophora) 54
eluta, Loew [Tipula) 26
eluta, Schiner [Tipula) 26
entomophthorae, Alexander 26
eotypa, Speiser 40
erythrophrys, Johns {Nephrotoma) 40
erythrophrys, Will. [N ephrotoma) 40
escorialensis, Strobl 39
eucera, Loew 40
euceroides, Alexander 40
euchroma, Mik 40
eumecacera, Speiser 26
FAM. TIPULIDA*:
Pages
evasa, Dietz 40
evidens, Alexander 26
excelsior, Bergroth 40
excisa, Schummel 26
exilis, Alexander 26
extensa, Alexander 48
falcata, Riedel 26
fallax. De Meijere [Nephrotoma) 48
fallax, Loew (T;/>Hh7) 26
familiaris, Osten-Sacken 40
fasciata, Coquillett i Dictenidia) 5i
fasciata, Toew' [Tipula) 28
? fasciata, Macquart [Nephrotoma) 40
fasciculata, Riedel (Tipula) 26
fasciculata, Brunetti [Tipula) 26
fascipen)tis, ZeiXerst. (Nephrotoma) 42
fascipennis, Enderl. iPselliophoi a) 64
fascipennis, Meigen [Tipula) 26
fastidiosa, Skuse i3
fastuosa. Loew 52
felix, Alexander 47
fenestrata, Schummel 26
ferruginea, Fabricius [Nephrotoma) 40
ferruginea, Lacks [Tipula) 33
festiva, Meigen (Ctenophora) 52
festiva, Dietz [Nephrotoma) 40
festiva, Walker (Tipula) 26
filicornis, Brunetti 26
filigera, Walker 26
filipes, Fabricius (d/fgA/orrrrt) 14
filipes, Walker [Tipula) 33
fimbriata, Meigen 26
flabellifera, Taeve [Phacelodocera) 5o
flava, Brunetti 26
flaveolata, Fabricius 52
1 flavescetis, Linne [N ephrotoma) 41
flavescens, Walker [N ephrotoma) 41
flavescens, Brunetti [Tipula) 26
flavibasis, Edwards [Pselliophora) 54
flavibasis, Alexander [Tipula) 26
flavicans, Fabricius 37
flaviceps, Enderlein 20
flavicoma, Doane 26
flavicomis, Alexander (/fo/oniiiVi) 44
flavicomis, Meigen [Tanyptera) 52
flavicosta, Alexander {Ti/mD) 26
flavicosta, Edwards [Tipula)
flavicostalis, Alexander 27
flavifemur, Enderlein 54
flavipalpis, Meigen 40
flavipennis, Philijipi 26
flavirostris, Strobl [Nephrotoma) 42
59
Page»
flavirostris, Staeger [Tipula) 28
flavithorax, Brunetti 26
flavoannulata, Jacobs 26
flavocauda, Doane 26
flavocostalis, Alexander 27
flavofasciata. De Gecr [Nephrotoma) 40
flavofasciata, Prun. [Pselliophora) 54
flavoides, Brunetti 27
flavolineata, Meigen 27
flavolutescens, Pierre 27
flavomaculala. De Geer 4 1
flavomarginata, Riedel [Scambo- 9
neura)
flavomarginata, Doane [Tipula) 27
flavonotata, Alexander 40
flavopygialis, Alexander 17
flavoscapus, Alexander 17
flavoumbrosa, Alexander 27
forcipata, Pierre 40
formosana, Enderlein 54
formosensis, Edwards 41
fragilicornis, Riedel 27
fragilina, Alexander 27
fragilis, Loew 27
frater, Alexander 27
fraterna, Loew 27
frauenfeldi, Schiner 27
frigida, Walker 27
frontalis, Osten-Sacken 52
fucata, Hutton 1 7
fuegiensis, Alexander 27
fuliginosa, Gimmerth [Tipula) 27
fuliginosa, Macquart [Ptilogyna) 5o
fuliginosa. Say 27
fultonensis, Alexander 27
fulva, Hutton 27
tulvida, Bigot 52
fulvinodus, Doane 27
fulvipennis, De Geer [Tipula) 27
fulvij)ennis, Walker [Tipula) 27
fulvipes, Edwards 45
fulvogrisea, Pierre i5
fulvolateralis, Brunetti 48
fulvus, Edwards i5
fumascipennis, Brunetti 27
fumicosta. Brunetti 84
fumifasciata, Brunetti 27
fumifinis, Walker 27
fumipennis, Osten-Sacken Ta-
nyptera) 52
fumipennis, Loew [Dihexaclonus) 4S
fumii)ennis, Brunetti [Tipula) 27
fumipennis, Alexander ri/n/.i) 27
6o
DIPTERA
FAM. TIPULID/F
6i
Pages
jativensis, Strobl 29
javana, Wiedemann 4 1
itive/isis, Doleschall 40
jejuna. Johnson 22
j i varo, Alexander 29
joana, Alexander 29
johanseni, Alexander 29
jocosa, Alexander 29
johnsoniana, Alexander 29
jonesi, Alexander 16
jujuj’ensis, Alexander 44
juncea, .Meigen 29
kamchatkensis, Alexander 29
kanensis, Alexander 29
katmaiensis, Alexander 29
kenia, Alexander 29
kennicotti, Alexander 29
kinangopensis, Riedel ig
kirhyana, Alexander 29
klossi, Edwards 29
korinchiensis, Edwards 29
kuwayamai, Alexander 29
kuznensis, Alexander 29
labradorica, Alexander 29
laccata, Lundstrom 29
laconica, Osten-Sacken 41
lactipennis, Lindemann 29
lasta, Fabricius 04
Iffitabilis, Zetterstedt 29
laevis, Alexander 44
lamellata, Riedel [Nephrotoma) 41
lamellata, Doane (Tipula) 29
laneipes, Edwards 04
langi, Alexander 29
langi rubricapilla, Alexander 29
latemarginata, Alexander 29
lateralis, Walker {Holorusia) 44
lateralis, Meigen 29
lateralis. Lacks {Tipula) 34
latevittata, Dietz 41
latevitata. Sclnimmel 27
latifascipennis, Brunetti 54
latipennis, Loew 29
leonensis. Alexander 29
leptoneura, Alexander 29
lesnei, Pierre 29
leucopliae, Doane 29
leucoprocta, Mik 29
leucopyga, Van der Wulp 29
lichtwardti. Riedel 49
limbata. Zetterstedt 29
Pa^es
limbidipennis, IMacqnart 17
limitata, Scluimniel 3o
limnophiloides, Alexander i5
lineata, Scopoli 41
lineata, Skuse {Plusoniyia) 47
lineata, Stseger (Tipula) 3i
lineola, Meigen 3o
lionota, Holmgren 3o
liponeura, Alexan<ler 47
livida, Van der Wulp 3o
loewiana, Alexander 3o
longicornis, Brunetti {Nesopeza) 9
longicornis. Curtis 1 Tipula) 3o
longicornis, Macquart {Tipula) 3o
longicornis, Schummel ( Tipula) 37
longicornis, Zetterstedt (Tt/w/a) 3o
longicornis, Doleschall [Tipula) 27
longidens, Strobl 3o
longifurca, Skuse 10
longioricornis, Alexander 17
longipedalis, Westwood 47
longipennis, Macquart 14,
longipes, Fabricius i3
longipyga, Lundstrom 3o
longissimus, Enderlein 11
longitarsis, Alacquart 3o
longiventris, Loew 3o
lucida, Schiner {Nephrotoiua) 41
lucida, Doane [Tipula) 3o
luctuosa, de Aleijere 54
ludoviciana, Alexander 3o
lugens, Loew 41
luna, Westhoff 3o
lunafuscolaterata, Alexander 17
lunata, Hutton (Macromashx) 17
lunata, Linne [Tipula) 3o
lunata, Fabricius 3o
lundbecki, Nielsen 41
lundstroemi, Strand 3o
lunulicornis, Schummel 41
luridirostris, Schummel 28
luridirostris, Zetterstedt 32
luteata, Meigen 48
luteipennis, Meigen 3o
lutescens. Fabricius 27
lygropis, Alexander 3o
macquartii, Guerin ( jiis) 46
macquartii, Loew (Ptilogyna) 5o
macri, Alexander 17
macrocera, Say (Neplirutoina) 41
macrocera, Zetterstedt (Tipula) 3o
macrocera. atroccra. Dietz 41
Panr»
macrocera, gnata. Dietz 41
macrolabis, Loew 30
macrolaboVdes, Alexander 3o
macrophallus, Dietz 41
macroselcnc, Strobl 30
rnacrosterna. Alexander 41
macrotrichia, Alexander ig
maculata, Meigen (Nephrotoma) 41
maculata. Unne (Tipula) 3,)
maculatipennis, Say 30
maculipennis, Wiedemann 3o
maculosa, Meigen 41
jjirtcjdosii, Zetterstedt 41
madagascariensis, Enderlein
madera, Doane 30
maderensis, Van der Wul]r 41
magellanica, Alexander 3o
magellanicola, .Alexander 3o
magnicauda. Strobl 30
magniconiis, Enderlein ig
magnifica, Loew 53
magnificus, Enderlein 5i
mainensis, Alexander 3o
majesticus, Brunetti 45
makiella, Matsumura 41
malagasya, Karsch 10
manahatta, .Alexander 3o
mandan, Alexander 3o
manicata, Ostcn-Sackcn i3
maori, .Alexander 17
margarita, .Alexander 3o
marginalis. AVeslwood 5o
marginata, Meigen 3o
marina, Doane 3o
marmorata, Meigen 3o
marmorata. Van der Wulp (rz/iifit) 22
marmoratipennis, Brunetti 3o
marmoripennis, Rondani 3o
masai, Alexander 3o
mastersi, Skuse 17
maxima, Poda 3o
maya, .Alexander 3i
mayer-diirii, Egger 3i
mediovittata, .Mik 3i
meg^alabiata, .Alexander 3z
megatergata, Alexaniier 3i
megaura, Doane 3t
nielanoceros, Schummel 3i
mclanomera, Walker 3i
melanura, Osten-Sacken 41
meliuscula, .Alexander 'i
mellea. .Si hummel -■'i
meridiana. Doane 'Tipula' .■'i
62
DIPTERA
Pages
meridiana, Edwards {Tipula) 3i
mesocera, Alexander 17
mexicana, Macquart 41
micans, Zetterstedt 29
microcephala, Bigot 3i
microcephala, Van der Wulp {Ti-
pula) 3i
microcera, Alexander 41
micropterix, Alexander i5
microstigma, Pierre 3i
mikado, Westwood 44-45
mikiana, Bergroth 3i
milanjensis, Alexairder 3i
milanjii, Alexander 19
mingwe, Alexander 3i
minima, Alexander 5o
minimus, Alexander i5
minor, Alexander 47
minusculus, Alexander i5
minuta, Portschinsky 52
minuticornis, Alexander 41
miranha, Alexander 3r
mi tua, Alexander 3i
mocoa, Alexander 3i
modesta, Macquart 3i
moiwana, Matsumura 3i
monilifera, Loew 3i
moniliferoides, Alexander 3i
moniliformis, Rdder 3i
monochroa, Wiedemann 3i
montana, Hutton [Macromastix) 17
montana. Curtis (Ti/idrt) 3i
montana, Dietz {N ephrotoma) 41
monticola, Skuse {Acracantha) 18
monticola, Sknse (Dolicbopeza) 10
monticola. Alexander (TZ/iida) 3i
montium, Egger (Tipula) 3i
montium, Lacks [Tipula) 29
morense, Strobl 3i
morrisoni, Alexander 3i
mossambicensis, Alexander 3i
multipicta, Becker 3i
munda, Brunetti 38
munroi, Alexander 14
mutila, Wahlgren 3i
nana, Macquart 3i
neavei, Alexander 3i
nebulipennis, Alexander 3i
necopina, Alexander 47
neopratensis, Alexander 41
nervosa, Meigen 3i
newcomeri, Doane 3i
Pages
nexilis, Dietz 41
nigdeensis, Bischof 3i
nigra, Linne 3i
nigribasis, Edwards 54
nigricaudata, Macquart 3i
nigriceps, \'an der Wulp 5o
nigricornis, Macquart [Tipula) 3i
nigricornis, Meigen [Tanyptera) 52
nigricornis, Zetterstedt [Tipula) 38
nigricoxa, Landstrom 53
nigrirostris, Skuse 16
nigrithorax, Macquart (Lepto-
tarsus) 46
nigrithorax, de Meijere [Nephro-
toma) 42
nigrithorax, de Meijere [Psellio-
phora) 54
nigroannulata, Van der Wulp
(Nephrotoma) 42
nigroannidata, Strobl [Tipula) 3i
nigroapicalis, Brunetti 3i
nigrocrocera, de Geer 53
nigrofasciata, Brulle 52
nigrocorporis, Doane 3i
nigrolutea, Bellardi 42
nigTorubia, Piedel 3i
nigrotibialis, Brunetti 32
nikkoensis, Alexander 32
niligena, Jaennicke 32
nipponensis, Alexander 32
nitida, Mik 10
nitidicollis, Strobl 32
nitidirostris, Edwards 12
niveitarsis, Skuse 10
nobilis, Loew 42
noctivagans, Alexander 48
nodicornis, Meigen 29
nodulicornis, Zetterstedt 22
nodulosa, Brulle 42
nohirae, Matsumura [Ctenophora) 53
nohirae, IMatsumura [Tipula) 32
nordenskjoldi, Alexander 32
nova, Walker 32
novas guineae, de Meijere 32
novarae, Schiner ^5
noveberacensis, Alexander 32
nox, Riedel 42
nubecula, Osten-Sacken 53
nubeculosa, Meigen
nubifera, Coquillett 32
nubifera, Coquillett [Tiptda) 25
nubifera, Van der Wulp [Tipula) 32
nudicornis, Macquart 32
Pages
obliquefascista, Macquart 32
obliterata, Dietz 42
obscura, Brunetti (Dolicbopeza) 10
obscura. Johnson (Oropeza) ii
obscura, Strobl [Tipula) 23
obscurinervis, Wahlgren [Tipula) 32
obscuripennis, Kirby (T/jliwZfl) 32
obscurirostris, Skuse 17
obscuriventris, Strobl 35
obsoleta, Meig 32
obsoleta, ZeiteTStedi. [Tiptda) 3o
occidentalis, Doane 32
occidentalis, Doane [N ephrotoma) 42
occij)italis, Loew 42
occlusa, Edwards 17
ocellata, Enderlein 38
ochracea, Macquart (Ozodicera) 43
ochracea, Meigen ( T ipula) 3o
oebrifemur, Enderlein 54
ochripes, Brunetti . 32
ochripleuris, de Meijere 42
octolineata, Zetterstedt 32
cequalis, Doane 32
oklandi, Alexander 32
oleracea, Linne 32
olia, Doane 32
ollifi, Skuse 48
ominosa, Alexander 20
omissinervis, de Meijere i3
ona, Alexander 32
onusta, Riedel 32
opaca, Mik 9
opaca, Siebke 32
opacivittata, Dietz 42
ophionea, Edwards 34
opilio, Osten-Sacken i3
optiva, Alexander 32
ordinaria, Osten-Sacken 42
orientalis, Brunetti 10
orion, Hudson 32
ornata, Meigen (Ctenophora) 53
ornata, Jennicke [Macromastix) 17
ornaticornis, Van der Wulp 32
ornatithorax, Brunetti 32
ornatipes, Skuse 16
oropezoides, Johnson 32-43
orophila, Alexander 44
ortiva, Osten-Sacken 42
oryx, Alexander 32
oslari, Dietz 42
otagana, Alexander 45
ottaveensis, Dietz 29
Pages
pabulina, Meigen 32
pachyprocta, Loew 32
pachyrinoides, Alexander 32
pacifica, Erischon {Macromastix) 17
pacifica, Doane 32
pagana, IMeigen 32
pallida, Hutton [Macromastix) 17
pallida, Walker [Tipula) 32
pallida, Loew (Tipula) 35
pallidinervis, Macquart 33
pallidistigma, Alexander 17
pallidithorax, de Meijere 10
palloris, Coquillert 42
paludosa, IMeigen (Tf/ida) 33
paludosa, Fabricius (Dictenidia) 5i
panamensis, Alexander 48
pandoxa, Alexander 48
pannonica, Loew 33
par, Walker 19
paraguayana, Riedel 19
parallela, Alexander 16
parii, Kirby 20
parishi, Alexander 33
parrioides, Alexander 20
parva, Portschinsky (Ctenophora) 53
parva, Edwards \ N ephrotoma) 42
parva, Loew 33
parvicauda, Hansen 34
parvinctata, Brunetti 42
pashleyi, Alexander 33
patagonica, Alexander 33
patricia, Brunetti 33
paulseni, Philippi 33
pectinata, Gmel 5i
pectinata, Wiedemann (Ozodicera) 48
pectinicornis, Fabricius [Ctenophora) 52
pectinicornis, Linne (Ctenophora) 53
pedata, Wiedemann 33
pedunculata, Loew 42
peliostigma, Schummel 33
pendulifera, Alexander 33
penicillata, Alexander 33
penobscot, Alexander 33
penumbra, Alexander 42
penumbrinus, Edwards 45
perdecora, Alexander 54
perdita. Dietz 42
pergrandis, Alexander 16
perlongipes, Johnson 33
perpulchra, Harris 40
peruviana, Alexander 45
petiolata, Macquart (N ephrotoma) 42
petiolata, Zetterstedt 33
FAM. TIPULIDAi
Pages
philippiana, Alexander 33
phoroctenia, Alexander 33
picta, IMeigen (Nephrotoma) 42
picta, Schiner [Ptilogyma) 5o
picticornis, Zetterstedt (Mephro-
toma) 42
picticornis, Zetterstedt (Tipula) 33
picticornis, Brunetti 9-33
pictipennis, Portschinsky (Cteno-
phora) 33
pictipennis, Walker (Tipula) 33
pictipennis, Staeger (Tipula) 29
pictipes, Osten-Sacken i3
pierrei, Tonnoir 33
pilicauda, Pierre 33
piliceps, Alexander 33
pilosa, Pierre 53
pilosula, Van der Wulp 33
pilulifera, Edwards 33
piro, Alexander 33
planicornia, Doane 33
planidigitalis, Skuse 10
platymera, Walker 33
pleuracicula, Alexander 33
pleurinotata, Brunetti 42
plicata, Pierre (Tipula) 33
plicata, Meigen (Tipula) 32
plumbea. Alexander (Scamhoneura) 9
plumbea, Fabricius (Tipula) 33
plnmbeithorax, Alexander 33
pluto, Brunetti 33
plutonis, Alexander 33
Johnson ii
polymera, Loew 42
pomposa, Bergroth 33
portoricensis, Alexander ii
portschinskyi, Enderlein 53
postica, Brunetti 10
prascisa, Loew 33
prseco.x, Loew 33
praefica, Bezzi 54
praepotens, Wiedemann 37
pratensis, de Geer 32
pratensis, Linne 42
pratorum, Kirby 33
princeps Skuse (Platyphasia) 47
princeps, Brunetti (P/TiM/ft) 33
prionoceroidcs, Alexander 19
procer icorn is, Edwards 33
proxima, Bell 40
pruinosa, Johnson (Nephrotoma) 42
pruinosa, Wiedemann 33
pseudofulvipennis. De Meijere 38
63
Pages
pseudogigantea, Strobl 33
pseudoirrorata, Goctghebuer 33
pseudolateralis, Tonnoir 34
pseudopruinosa, Strobl 34
pseudoscripta, Pierre 34
pseudotruncorum, Alexander 34
pseudovariipennis, Czizek 34
pubera, Loew 3^
pubescens, Lcew 20
pulchella, Rondani 42
pulcherrima, Brunetti 34
pullata, Alexander 42
pulverosa, Matsumura 34
pumila, Alexander (Pselliophora) 54
pumila, de Meijere (Ti^K/rr) 34
puncticollis, Dietz 42
puncticornis, Brunetti (Nephro-
toma) 42
puncticornis, Macquart (Tipula) 34
punctifrons, Macquart (Nephroto-
ma) 42
punctifrons, Rondani 34
punctum, Loew 42
pusilla, Macquart 34
pustulata, Pierre 34
pygmsea, Alexander r7
pyramis, Doane 34
Pyrenaica, Pierre 42
quadrata, de Meijere 9
quadrifaria, Meigen 42
quadrifasciata, Matsumura 34
quadrifulva, Edwards 34
quadrilineata, Macq 40
quadrimaculala, Bellardi 84
quadrinotata, Brunetti 34
quadristriata, Schummel 4.3
quadrivittata, Edwards (Psellio-
phora) 55
quadrivittata, Van der Wulp
(Nephrotoma) 42
quadrivittata, Staeger (Tipula) 34
quadrivittata, HugueninjTi/Hhi) 37
quasimarmoratipennis, Brunetti 84
quaylii, Doane 34
quichua, Alexander 34
quincunx, Spei.ser 4-
ramicornis, Walker So
rangiferina, Alexander 34
recticornis, Scht mniel 3)
regilica, .\lcxandcr -i”
regina, .Mexander Platyphasia^ 47
64
DIPTERA
Pages
regina, A]ex3.udeT (Tiinypt-enum) i3
repanda, Alexander [N ephrotoma) 42
repanda, Loew (Tipula) 84
reposita, Walker 34
reposita, Walker 23
remota. Walker 16
resurgens, Walker 34
retorta, Van der Wiilp 34
retusa, Doane 34
reversa, Edwards 55
rex, Alexander 45
riedelliana, Alexander 16
riveti, Edwards 34
rivertonensis, Johnson 34
rivosa,Va!a\\c\\xs {Tipula) 22
rivosa, Scopoli {Tipula) 3o
robinsoni, Edwards 34
robusta, Brunetti 34
rogersi, Alexander 12
rohweri, Doane 34
rossica, Riedel 42
rostellata, Doane 34
rotundiloba, Alexander 34
rubiginosa, Loew {Holorusia) 45
rubiginosa, Bigot {Tipula) 21
rubra, Osten-Sacken 55
rubriceps, Edwards i5
rubripes, Schummel 34
rubriventris, Macquart 20
rubroabdominalis, Alexander 20
rubronigra, Alexander 34
rufescens, Westhoff 34
nifibasis, Alexander ' 17
ruficornis, Linne 52
rufina, Meigen 34
rufipennis, Meigen 32
rufirostris, Bigot 34
rufi ventris, Macquart {Tipula) 34
rufi ventris, Brunetti {Tipula) 34
rufizona, Edwards 34
rufomedia, Edwards 34
rufo-picea, Westhoff 3i
rufostigmosa, Macquart 35
rupicola, Doane 35
rusticola, Doane 35
ruwenzori, Alexander 35
ruwenzoriana, Alexander 42
ruvenzori ankolensis, Alexander 35
sacerdotula, Riedel 35
sackeni, Edwards 55
sackeniana, Alexander 35
saginata, Bergroth 35
Pages
salakensis, Alexander 35
salicetorum, Siebke 20
sannio, Meigen 40
sarajevensis, Strobl 35
satsuma, Alexander 12
satyr, Alexander 35
santeri, Enderlein {Diclenidia) 5i
santeri, Riedel 12
sayi, Alexander 25
sciariformis, Brunetti 35
scalaris, Meigen 42
scalarifer, Alexander 42
schummelii, Riedel 42
scripta, Meigen 35
scurra, Meigen 42
scurroides, de Meijere 43
scutellaris, Skuse 46
selene, Meigen 35
selenis, Loew 35
selenitica, Meigen 35
semiftava, Strobl 40
seminole, Alexander 35
semirufa, Edwards 55
senega, Alexander 35
se7te,x, Butler {Zelandotipula) 45
senex, Holmgr {Tipula) 35
septemlineata, Macquart {Tipula) 37
septentrionalis, Loew 35
serotina, Holmgren 35
serrata, Van der Wulp 35
serraticornis, Brunetti 55
serricauda, Alexander 35
serricornis, Macquart {Isch7Wtoma) 20
serricornis, Brunetti {Nephroto77iaj 43
serricornis, BT\inetti{Cte7iacroscelisj y5
serricornis, Zetterstedt {Slygeropis) 20
serrulata, Loew 35
serta, Loew 35
seticornis, Macquart 35
setosipennis, Alexander 35
sexspinosa, Strobl 35
shasta, Alexander 35
shirakii, Edwards 35
shomio, Alexander 35
sibirica, Portschinsky 52
siebkei, Zetterstedt 35
signata, Stasger 35
sikkimensis, Enderlein {Cte7iacros-
celis) 46
sikkimensis, Enderlein (Psellio-
phora) 55
silinda, Alexander 35
simillima, Brunetti 35
Pages
similis, Williston {Ctenophora) 53
similis, Williston {Brachypre77t7ta) i3
similis, Edwards (Cteuacroscelis) 46
similis, Johnson (Oro/fza) 12
simplex, Doane {Tipula) 35
simplex, Walker (Ozoiffrsra) 48
simplicicornis, Lundstrom {Ti-
pula) 35
simplicicornis, Zetterstedt {Tipula) 37
simulata, Walker 35
sinabangensis, de Meijere 35
sinensis, Edwards 43
smuata, Fabricius 3o
skusei, Alexander 49
smithi, Alexander . 35
snowii, Doane 43
snowii, alternata, Dietz 43
sodalis, Loew 43
sodalis nictans, Dietz 43
sordida, Loew 20
soror, Wiedemann 35
spatha, Doane 35
speciosa, Edwards {Pselliophora) 55
speciosa, To&vf {Tipula) 27
spectabilis, Skuse {Plusomyia) 48
spectabilis, Doane {Tipula) 3o
speculata, de Meijere 48
speculum, Zetterstedt 26
spernax, Osten-Sacken 35
sphaerulifera, Edwards 35
spilota, Wiedemann 36
spinicauda, Alexander {Tipula) 36
spmicauda, Pierre {Tiptda) 24
spissigrada, Alexander 48
splendens, Doane {Tipula) 36
sple7ide7is, Brunetti {Tiptda) 23
staegeri, Nielsen 36
stagnicola, Holmgren 36
stalactoides, Doane 36
stalagmite, Alexander 36
stejnegeri, Alexander 48
sternata, Doane 86
stigmatella, Schummel 36
stigmatica, Dietz 48
stigmosa, Macquart 32
strenua, Alexander 48
strepens, Loew 36
streptoiera, Doane 36
striatipennis, Brunetti 36
strigata, Loew 36
strigata, Coquillett 36
strigidorsum, Enderlein 64
stigmatica, de Meijere 55
Pages
stigmosa, Edwards 55
strigipennis, de Meijere 55
strix, Alexander 36
strobli, Bergroth 36
stygia, Alexander 46
subalbipes, Johnson 12
subandina, Philippi 36
subarctica, Alexander 36
subcana, Edwards 36
subcentralis, Alexander 36
subcinerea, Doane 36
subetula, Johnson 36
subcunctans, Alexander 36
subexcisa, Lundstrbm 36
subfasciata, Loew 36
subinfuscata, Williston 36
submaculata, Loew 36
submarmorata, Schummel 28
subnodicornis, Zetterstedt 36
subpolaris, Alexander 36
subserricornis, Zetterstedt 20
subtenuicornis Doane 36
subtenera, Alexander 17
subtilis, Doane 36
subtincta, Brunetti 36
subunilineata, Zetterstedt 36
sulphurea, Doane 36
sumatranus, Enderlein 46
sunda, Alexander 36
suspecta, Dietz [Tipula) 21
suspecta, 'Loew [Tipula) 27
suspirans, Osten-Sacken 64
suturalis, Loew 43
sydneyensis, Skuse 18
sylvestra, Doane 36
sylvicola, Mik 10
sylvicola. Curtis {Dolichopeza) g
sylvicola, Doane {Tipula) 36
tabida, Enderlein 36
tabropanes, Walker 55
taenigaster, Alexander 36
taikun, Alexander 36
tarsalis. Alexander 9
tasmaniensis. Alex. {Acracantha) 18
tasmaniensis. Alex. {Phacelodocera) 5o
tategammae, Alexander 36
taughannock, Alexander 36
tegerstina, Loew 37
tehuelche, Alexander 36
temeraria, Dietz 43
tenebrosa, Coquillett 36
tenera. Hutton 36
FAM. TIPULIDA':
i’ages
tenessa, Alexander 36
tenuicola, Enderlein 36
tenuicornis, Schummel 36
tenuipes, Riedel {Nephrotoma) 43
tenuipes, Brunetti {Tipula) 36
tenuis, Walker {Nephrotoma) 43
tenuis, Van der Wulp {Tiptila) 36
tenuis hamata, Dietz 43
tephrocephala, Loew 36
terebrata. Edwards 37
tergata, Doane 37
terminalis, Brunetti {Pselliophora) 55
terminalis, Wiedemann {Tipula) 37
ternaria, Loew 3j
terrae reginas, Alexander 16
tessellata, Loew 29
tessellatipennis, Brunetti 37
testaceus, Loew i5
texensis, Alexander 37
theobromina, Edwards 37
thibetana, de Meijere 37
tigrina, Alexander 43
tigriventris, Alexander i3
tillyardi, Alexander 49
tincta, Walker 43
tjibodensis, Alexander 37
tokionis, Alexander 37
topazina, Osten-Sacken 52
tortilis, Alexander 17
triangulifera, Loew 37
trichophora. Alexander 37
tricinctus, Walker 46
tricolor, Loew {Ctenophora) 53
tricolor, Fabricius [Tipula) 37
trifasciata, Loew 3y
trifasciculata, Strobl 37
trifida, Alexander 37
triguttata, Alexander 48
trimaculata, Macquart 5p
trina, Wiedemann 37
trinidadensis, Alexander 43
tripartita, Walker 43
tripectinata, Alexander 48
triplasia, Van der Wulp 48
triplex, Walker 37
trispinosa, Lundstrom 87
tripudians, Bezzi 55
tristis, Doane 37
triton, Alexander 37
trivittata, Say 37
trivittatus, Skuse 4^
tropica, de Meijere 37
truncata, Loew 37
65
Pases
truncorum, Mcigen 37
tumidecornis, Lundstrom 37
turcica, Fabricius 20
tuscarora, Alexander 37
ultima, Alexander 37
umbrina, Wiedemann 37
umbripennis, Alexander 48
umbrinoides, Alexander 37
umbrosa, Loew 37
unca, Wiedemann 37
ungulata, Doane 37
unicincta, Doane 37
unicingulata, Alexander 48
unicolor, Osten-Sacken i3
unifasciata, Loew 44
uniformis, Alexander i3
unimaculata, Loew 44
unimicra, Alexander 20
urocera, Dietz 48
usitata, Doane 37
usta, Osten-Sacken 48
vafra, Riedel 87
valdiviana, Philippi 87
valida, Loew 87
varia, Doane 87
variabilis, Enderlein 52
variegata, Fabricius {Ctenophora) 53
variegata, de Gecr {Nephrotoma) 42
variegata, Linne {Tipula) 38
variicornis, Schummel 87
variinervis, Bigot 48
variipennis, Meigen 87
varipes, Skuse 10
velutina, Van der Wulp (Psellio-
phora) 54
velutina, Walker (T/yiKD) 38
venusta, Walker 38
vernalis, Meigen 38
verrucosa, Pierre 38
versicolor, Loew 35
verticalis, Backcr 48
verticillata, Fabricius 3i
vestigipennis, Doane 38
vicaria, Walker 38
vicina, Dietz 38
victoria, Alexander 38
vilis, Walker 38
villaretiana, BruIIe 52
villeneuvei, Strobl 38
virescens, Loew 43
virgata, Coquillett 48
66
DIPTERA
Pages
virgo, Osten-Sacken 38
virgatula, Riedcl 'Tipttla) 38
virgulata, Williston [Tipula) 38
viridis, Walker 38
vitrea, Van der Wulp 38
vittata, Meigen (Malpighia) 53
vittata, Meigen (Tipttla) 38
vittifrons, Walker g
vittigera, Philippi 38
vittula, Loew 43
vulpina, Hutton 17
williamsii, Doane 38
Pages
williamsoni, Alexander i3
winertzii, Egger 38
wiimemana, Alexander 29
wittei, Alexander 38
wulpiana, Bergroth 48
wyalusingensis, Dietz 48
xanthomela, Dietz 38
xanthomelana, Walker 53
xanthopimplina, Enderlein 55
xanthostigma, Loew (N ephrotoma) 48
xanthostigma, Dietz (Tipttla) 38
FAM. TIPULID^
67
I.
2.
3.
4-
5.
6.
7-
I.
2.
3.
4-
5.
6.
7-
8.
9-
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17-
18.
1.
2.
3.
4-
5.
6.
6a.
7-
8.
9-
10.
EXPLICATION DES PLANCHES
Planche i
Dolichopesa alhipes, Stroem. Fig
Brachypremna dispellens, Walker. —
Megistocera filipes, Fabricius. —
Mediotipula pilicornis, Pierre. —
Macromastix dicroithorax, Alexander. —
Ischnotoma serricornis, Macquart. —
Tipiila corsica, Pierre. —
Planche 2
Bord superieur de Taile d'un Limnobiinie. Fig
Tete de Limnobiinie. —
Bord superieur de Taile d’un Tipulinie. —
Tete de Tipulinse. —
Profll de Tipulinae.
Tete et thorax de Tipulinse, vus de face. —
Antenne de Tipulinse. —
Patte de Tipulinse. —
Flypopygium de Tipula, vu de face. —
Hypopygium de Tipula, vu deprofil.
Tariere de Tipula, vue en dessus. —
Tariere de Tipula, vue de profil. —
Aile de Tipulinse. —
Larve de Tipula luna, Westhoff. —
Nymphe de Tipula luna, Westhoff.
Scamboneura, aile. —
Nezopeza, aile.
Dolichopeza, aile.
Planche 3
Xenotipula, aile. Fig.
Xenotipula, hypopygium, vu de proffl.
Idiotipula, aile. —
Idiotipula, hypopygium, vu en dessus. —
Longurio, aile. —
Longurio, hypopygium, vu de profil. —
Longurio, hypopygium ferme, de profil. . —
Leptotipula, aile. —
Leptotipula, hypopygium, vu de profil,
Mediotipula, aile. —
Mediotipula, (^ , tete et premiers articles
des antennes. —
. 8. N ephroloma dorsalis, Fabricius.
9. Zelandotipula novaree, Schiner.
10. Ctenacroscelis ocliripes, Brunetti.
11. Leplotarsus M aequat ti, Guerin.
12. Ptilogyna raniicornis, Walker.
13. Ct eno phor a pilosa, Pierre.
14. Psellicphora leeta, Fabricius.
19. Dolichopeza, hypopygium.
20. Trichodolichopeza, aile.
21. Megistomastix, aile.
22. Megistomastix, tete et premiers articles
des antennes.
23. Sphserionotus (croquis d’apres de Meijere).
24. Oropeza, aile.
25. Pehlkea, aile.
26. Mitopeza. extremite de Tabdomen, vu
en dessus.
27. Brachypremna, aile.
28. Tanypremna, aile.
29. Megistocera, aile,
30. Megistocera, qf , premiers articles des
antennes.
31. Megistocera, 9i premiers articles des
antennes.
11. Mediotipula, 9- piemier.s articles des
antennes.
12. Mediotipula, hypopygium, vu de lace.
i2bis. Mediotipula, hypopygium, vu deprofil.
13. Phymatopsis, aile.
14. Phymatopsis, antenne.
15. Phymatopsis, hypoin^gium. vu im dessus.
16. Habromastix, aile a deuxieme cellide
posterieure petiolec.
i6bis. Habromastix, aile a deuxieme cellule
posterieure non petiolee.
17. Habromastix, 9> antenne.
68
DIPTERA
Planche 3 (Suite)
Fig. i8. Habromastix, hypopygium, vu en dessus
— 19. Macromastix, aile.
— 20. Macromastix, cf , profil de la tete et pie-
miers articles des antennes.
— 21. Macromastix, 9> antenne.
Fig. 2ibis. Macromastix, cf , profil de la tete.
— 2 Macromastix, 9 < clypeus, vuendessus.
— 22. Macromastix, hypopygium, vu en dessus.
— 23. Macromastix, (f, dernier article des
tarses.
Planche 4
Paris, i5 juillet 1925.
GENERA INSECTORUM
DIPTERA
pUiVufin'^' Pivns'
PilrpfS Fa1>r'
jBrac?iyp?\i/rma^ d^lspoJlcjijf WaJJc
Jsc7f?fxJt07/La^ seJTico77Visyfact/.
Cff/tac^^/kvrt^UW otJtr/pf.v
Z^mdatxpulu Twvaraa Schin,.
J^tjlogwui. 7'n/iiifor7iiA
Cft‘/iophi>7\7 pUiKWt! Pu’rr'
PsrUinftft
hrtti l\»ht'
FAM. TIPULID/L
SUBFAM. TIPULIN/E.
1
GENERA INSECTORUM
DIPTERA
FAM. TIPULIDA.
SUBFAM. TIPULIN/e.
GENERA INSECTORUM
DIPTERA
GJduitipiUn S, ?{\'ptif»ytfiiffn
19
G .iMavroftta.sUj[',c1ypeiLS dlessuiif O.Mtu:rom//jit7Ji'
FAM. TIPULIDA.
SUBFAM. TIPULIN;?:
GENERA INSECTORUM
DIPTERA
G.Sc/raiotcs.
GJs$rpl/}tar.s'ttS , cuifcv/iAi,
it pMrntioh^pfofurw us.
FAM. TIPULIDA.
SUBFAM, TIPULINJE.
'\
GENERA INSECTORUM
/
DIPTERA
FAM. TIPULIDA.
SUBFAM. TIPULINJS.
T
W)
187ME fascicule
UlilV, TORONTO.
DIHTHKA
Genera
Insectorum
DIRIGES PAR
P. WYTSMAN
pn vente chez Louis Desmet-Verteneuil, Imprimeur-Editeur, 60-62, rue T’Kiiit, Bruxelles
Prospectus gratis et franco sur demande
Directiori scientifique : P. Wytsman, Quatre-Bras, TER\4UEREN,(Belgique)
i
■ r
' . ■';*
■ ;l
■^
'. ;ii
■ ' .!
iJLo^T. D<
DIPTERA
FAM. Tl PU L1 DjC
Subfam. CYLINDROTOMINiE
:r~)
i-h'
0
6
y-?
V)
q!
DIPTERA
FAM. TIPULID/E
SuBFAM. CYLINDROTOMIN^
B}- Charles P. ALEXANDER
WITH 2 PLAIN PLATES
HE Cylindrotominse is Ihc sniallest of the three subfamilies of Crane-Flies
constituting the family Tipulidse. The flies of this group eaiK- attracted the
attention of Entomologists because of certain remarkable features of the larva?,
which differ from ali other Tipulidae in their curious, spiiious, eruciform appearance,
green coloration, and habits of feeding upon the leaf-tissues of various Bryoplwtic and Spermatophvlic
plants.
The first genus to be described, Cylindrotoma, was created by Macquart (iSSq) for the Limnobia
distinctissima of hleigen. As conceived b}’ Macquart, the genus was based chiefly on the elongate,
cylindrical antennal segments, an artificial character that induced the author to add to the group two
other species that are only distantly related to the Cylindrotominse and are now placed with the llexato-
mine Limoniinse {Ula macroptera Macquart and Limnophila (Lasiomastix) macrocera Say). Great confusion
regarding the natural affinities of the group prevailed until i863 vvhen Schiner proposed the new
generic terms Phalacroctra (for Pipula replicata Linnseus) and Triogma (for Limnobia trisulcata Schummel),
at the same time pointing out the relationships with Cylindrotoma. Osten-Sacken (i86g) completed the
group of four Holarctic genera b}' proposing the name Liogma for the American nodicornis Osten-Sacken,
and the European glabrata Meigen. The Oriental-Australasian group of genera constituting the
Stibadocerae have all been described within the past fifteen years.
There is stili a great diversity of opinion as to what value this peculiar group of ciane-flies
should receive. Some recent authorities stili recognize only the tribe Cy 1 i nd ro tom i n i . On the
other hand, several European students give to the group full family rank, while one student,
Bengtsson (1897) has even proposed a sectioh of the Diptera, the Eructeformia, from which he
would derive the higher Polyneura and the Oligoneura .
In the present paper, the Comstock-Needham- Tillyard system of wing-venation is used.
The terminolog}’ of the male h3-popygium is that of Crampton (tgzS).
The writer would express his deep appreciation for help in making the wing-drawings in this
paper to Professor and Mrs. J . Speed Rogers.
2
DIPTERA
Geographical distribution. — The recent genera of the Cylindrotominse number but
seven of which the typical group (C3'lindiotom3e), including the four genera, Cylindroloina,
Phalacyocera, Liogma and Triogma, is charactei istic of the Holarctic Region. The onty species that
is known to occur south of these limits is Phalacrocera formosa Alexander, from the high mountains of
Taiwan, where the conditions are t_vpicall}' Holarctic. Vicarious representatives of the above four
genera occur in the Western Paltearctic Region (Europe), the Eastern Palaearctic Region (Japan) and
the Eastern Nearctic Region (Eastern North America). But two of the four (Cylindrotoma and
Phalacrocera) have been taken in the Western Xearctic Region (Western North America).
The second group, the Stibadocerae, is characteristic of the Oriental and Australasian Regions,
two of the three genera [Slibadocera and Stibadoccrella) occurring in the Oriental Region from India to
Java. The two known species of Stibadocerodes occur in the Australasian Region, from New South
Wales to Tasmania. The Cylindrotomince are apparenti}^ quite lacking from the Neotropical and
Ethiopian Regions (i).
Geological distribution. — The fo.ssil genus Cyttaromyia Scudder is the onh' one of several
names proposed that seems to be correctly referable to this subfamih’. The genus is ver}' characteristic
of the White River (Eocene) and Florissant (Miocene) deposits but was apparently quite absent in the
warmer Oligocene.
Biology. — The adult Flies of the Cy 1 i ndro tom i nae are sluggish in their habits, being found
on vegetation in cool, usually shaded spots. Triogma prefers open moss}' meadows where there is no
wood}' vegetation whatsoever. The immature stages of this subfamily differ from those of ali other
Tipulidae so far made known in being spent on various Bryophytic and Spermatophytic plants, on the
leaves of which the larvae feed. These larvae are usuali}’ green in color and strongly suggest a
Lepidopterous Caterpillar in their general form. Most of them simulate their host plants to an
astonishing degree. The immature stages of Cylindrotoma are terrestrial, occurring on the leaves of
several scattered genera of Spermatophytic plants. Liogma, likewise, is terrestrial but occurs on various
species of mosses, especially Hypnnm and related genera. Triogma varies from semi-aquatic to aquatic,
living on various species of mosses. Phalacrocera is strictly aquatic in its habits. The habits of the
known Cyl i nd roto m i n je have been summarized by the writer (Corneli Univ., Agr. Expt. Sta., Mem.
.\'r 38, p. gSg [igao]).
Cylindrotoma is the best known genus, the larvae feeding on a variety of higher plants, including
both monocotyledons and dicotyledons. The life-history of C. splendens Doane, has been well described
by Cameron (Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. ii, p. 67 [igi8]), his account being summarized here as
being representative of the subfamily.
The adults first appear on the wing about the middle of May (in British Columbia). Without
food they do not live longer than five or six days, but in breeding cages, where they were supplied with
food in the nature of a sugar solution, they lived as longas from seven to nine days. In nature, the
adults were found on the wing during a period of about three weeks.
Soon after emergence the adults begin to copulate, and one male may have intercourse with more
than one female. Copulation often takes place in a vertical position, the female above, the male below,
with the tips of the abdomens interlocked. In nature the act of copulation is generally undertaken in the
(1) Since the above was written, a new genus and species of Cylindrotominse has been discovered in Southern
Chile by Edwards and Shannon, December, 1926. The fly belongs to the Stibadocerse and is somewhat intermediate
in its characters between Stibadocerella and Stibadocerodes.
FAINI. TIPIJL1D.1-:
3
deep shade of the large leaves of the insect’s food plants. The eggs are of a dull glistening while,
elongate-oval in shape. In nature they are almost invariably found on the under surface of the food
piant, Nuttall (Ranunculacece), inserted beneath the incised epidermis. They are
usuali}^ deposited in series along and just within the margin of the serrate leaf. The eggs are onl\-
parth" hidden beneath the epidermis, being exposed dorsali)’, the marginsof the siit overlapping the egg
laterally. In ovipositing, the female rests on the under side of the leaf, with the tip of the abdomen
directed toward the leaf edge. The abdomen is slightly flexed ventrally, and the margin of the leaf is
held between the bifurcated valves of the ovipositor, which is applied to the upper surface of the leaf,
while the paired cutting valves, with their blades, are applied against the under surface. The blades
are then moved to and fro, cutting a siit in the leaf in which the egg is depositetl.
The indoor duration of the egg stage is from 14 to iS days but in nature as long as three weeks
may be required. When first deposited, the eggs are translucent, grayish white, spindle-shaped, wilh
the chorion 'unornamented, measuring approximately 0.84 by o.3o3 mm. The larvae require about
three hours to emerge from the egg and begin to feed upon the leaf tissue at once. The first-stage
larvae are grayish white in color, translucent, and measure 1.19 by 0.37 mm. They feed on both the
upper and lower surfaces of the leaf, burrowing through the epidermal layer with their mandibles and
feeding on the parenchymatous tissue within. The young larvae are very sluggish. At the end of nine
days the larvae have increased in length to 0.84 mm., and show all the characteristic behavior of the
full-grown larvae. Growth is very slow, and before the first molt the larvae become covered with
particles of their excrement which adheres readily to the skin. The first larval molt occurs after a
period of from 18 to 21 days. The second-stage larvae gradually assume a leaf-green color as they
continue to feed. Toward the end of July, coincident with the dying-off of their food piant, the larvae,
which have now reached a length of from 8.32 to 9 mm., become quiescent and cease to feed. Feeding
and movement gradually cease completely and the larvae remain clinging motionless to the leaves.
l.ater the larvae generally lall among the dead leaves on the ground and under these pass the winter in a
dormant condition. The overwintering larvas first show signs of activity in March of the following
spring, when the food piant sends up its new shoots. (jrowth then proceeds rapidi)' until pupation in
the middle of IVIay. There seems to be one molt before hibernation and two after, the last being the
casting of the larval skin, previous to pupation. The fully grown larva- measure 17 mm. in length.
They are invariably found on the upper surface of the leaf. Before pupation the larva attach
themselves firmlv to the surface of the leaf, or to the leaf petiole, b)" means of their anal pseudopodia.
The skin splits transversely behind but is only partially sloughed off. The head, the thorax, and the
first four abdominal segments of the pupa are exposed, but the apex of the abdomen remains encased in
the larval skin, the terminal portion of which remains attached to the leaf surface. In the bieeding
cages the pupal duration varies from 6 to 10 days. I-rom one and one-half to two hours aie required
for the adult to emerge from the pupal hull.
Liogrna occurs \n woods where its food plants grovv. The life-histoiy oi L. glabrata
requires one year, the egg stage lasting from 8 to 10 days and the pupal stage from ii to 12 days, the
larval stage requiring the greater part of the remaining time.
Triogma is eminently characteristic of wet mossy meadows, unprotected by the shade of woody
plants. The very sluggish larva; live and feed in the moss-cushions in such habitats.
The larv$ of Phalacroccra occur among aquatic plants where they feed chiefly on mosses. Tl.e
larva is extremely sluggish, progressing slowly through the mats of submerged vegetation by allernaU-ly
grasping with the mandibles and the large anal hooks. The larval habitat is in ponds in which a nn.ss
vegetation fiourishes and in which currents keep the water in constant motion. The female deposits
the eggs in the axils of the leaves of submerged mosses. The eggs. about 60 in numbei , are laid singly .
4
DIPTERA
adhering lightly to the moss. Normali}' the egg stage requires from 8 to 12 days, the larval stage
approximately i r months and the pupal duration 7 or 8 days. During the larval development there are
at least eight niolts. Upon emergence from the egg, the young larva measures from 2 to 2.25 mm. in
length and about o.5 mm. in diameter, excluding the body projections. The pupa is comparatively
active, moving about by tiexion of the abdomen. In a position of rest, the body is usually held in a
vertical position with the tips of the breathing horns just reaching the surface of the water. When the
adult emerges, the cast pupal skin is left attached to a moss leaf by means of the dorsal abdominal
projections.
Nothing is known of the habits of the Oriental and Australasian genera constituting the
StibadoceicC, except in the case of Stibadocerodes australiensis Ale.xander, which the collector,
i\Ir. G. H. Hardy, found resting sluggishly near a small waterfall in New South Wales.
Characters of the adult Flies. — The adult Flies of the Cylindrotominae have a
characteristic form, the relatively long abdomen, with the venational peculiarity of an apparent fusion of
vein Ri with i?2-|-jback from the wing-margin, being especially characteristic of these flies.
The head is always large, with the vertex between the eyes veiy broad, wider than the diameter
of an eye, the ommatidia of the latter usually delicate. Rostrum short to very short, with faint
indications of a nasus; palpi short, the terminal segment short but stili much longer than the
penultimate. Antennae i6-segmented, of various forms in the different genera; in Cylindrotoma the
segments are cylindrical or nearly so, a condition that reaches its greatest extreme in the three genera
of the Stibadocerae where the organ in the male sex is longer than the entire body, with the flagellar
segments provided with an abundant erect pubescence. The flagellar segments in Liogma and Triogma
are more or less produced on the ventral margin to produce a serrated appearance. Pronotum
modera tely large, not disk-like as in the Tipulinae. Mesothorax as in the family ; meron very small, the
middle and hind coxae thus being approximated. Surface of the head and thoracic interspaces with
conspicuous deep furrows and foveae in the genera Triogma and Stibadocera, more nearly smooth in the
other genera. Legs moderately elongate, relatively slender; tibial spurs present, microscopically
setiferoLis; ungues smooth; empodia distinet.
Wings generally ample, with a characteristic venation. Within the limits of this small subfamily
of crane-flies, we find a range of venation that is almost, if not quite, as extensive as that found in the
great subfamily Limoniinge. It is a far cry, indeed, from the venation of Cyitaromyia to that of the
most specialized genus Stibadocerella. From a study of all of the genera and most of the known species
it is possible to reconstruet a hypothetical type for the subfamily that does not differ strikingly from the
fossil genus Cyitaromyia, except in the details of the radial field. The prime tendency in the subfamily
is the apparent fusion of vein Ri with vein R2-\-3 to produce a long fusion back from the wing-margin.
This can readily be seen from an e.xamination of virtually all of the figures. As the writer has
demonstrated in an earlier paper (Corneli Univ., Agr. Expt. Sta., Mem. Nr. 25, p. 863 [1919]), this
fusion is merely apparent and results from the atrophy of the distal tips of veins Ri and R2. The
behavior of the various fields of the wing is now considered (Pl. I , Fig. A - H) :
Subcosta (Sc). In the primitive condition, both branches of Sc are preserved, Sci apparently
being the first to atrophy.
Radius (R). The vein is elongate, with the extreme tip atrophied in the great majority of the
species. It is preserved in Cylindrotoma nigriventris Loew (Pl. 2, Fig. 2), Triogma exculpfa (Osten-
Sacken) (Pl. I, Fig. E), Stibadocera metallica Alexander (Pl. I, Fig. F) and others. The remainder
of Ri is always in perfect alignment with the radial crossvein (r), bending gently caudad toward vein
J which it meets immediately beyond the stigma and usually at the fork oi R 2 3. In almost all
cases, the distal section of vein R2 is entirely atrophied but persists in some species of Pkalacrocera, as
I-AM. TIPULID/F-:
P. replicata (Linnaeus), P. neoxena Alexander (Pl. 2, Fig. 6), and in soine speciinens of P. mikaiio
Alexander (Pl. 2, Fig. 5 ). This last case is peculiar in that r connecls with far before ihe foiic
of the latter. I'rom the persistence of the free lips of Ri and Rc in tlie above cases, it is fullv
warranted to add them to the hypothetical type (Pl. I, Fig. A). The radial .sector {Rs) is almost
always very long, arising before midlength of the wing, gently arcuated at oi igin. The behavior of the
posterior branch ot the sector (A'./4-.',-) is extremely various. In the more primitive condition [Cyllaro-
myia, Cylindrotoma, most Phalacrocera, and the Stibadocerte), the i adial-medial crossvein (/-;«) is present
and elongate, but in the genera Liogwa and Triogma, the tendency is distinctly to obliteiate this crossvein
by the fusion of the adjacent veins, on M/ 1-2 (See Pl. I, Fig, E; Pl. 2, Fig. 8-13 j. In the
more primitive genera, r-iii, or its position, is distad of the fork of Rs but in the more specialized
members r-iii is at. or close to, the fork of Rs [Stibadocera metallica Alexander, Pl. I , Fig. Fj or before
it, as in Stibadocerodes australiensis (Alexander) (Pl. I, Fig. G) culminating in the ver\- curious condition
found in Stibadocerella albilarsis (de Meijere) (Pl. I, Fig. H), where r-w lies before midlength of the
extremely long sector vvhich forks beyond the level of cell isl M a in this latter genus, R^PS is
perpendicular in position and simulates in appearance the apparent radial crossvein (Aj) in ihe
Limoniine crane-flies.
Media [M). In the primitive condition [Cytlaromyia, Cyliiidroloma) all four branches of media are
present, cell M being very short-petiolate to sessile. In Cytlaromyia, vein M is united with vein A./ -fi
by a sLipernumerar}- crossvein to form an apparent second « discal cell ii immediateh' above the }>i imai v
one (Pl. I , Fig. B). In this subfamily. the reduction in the number of branches of M appears to
have been brought about by the atrophy of vein M 3, a condition that is vvell illustrated in the genus
Phalacrocera. In P. occidentalis, nov. sp. (Pl. I, Fig. D), the base of this vein persists but the apex is
entirel}^ atrophied. In other species of the genus (as P. neoxena .Alexander, Pl. 2, Fig. 6), the vein
has entirel}' atrophied, the apparent medial crossvein (w) in this case being a linear composite of m and
the basal deflection of Ms in perfect alignment. In the more highly specialized members of the genus
P. mihado .Alexander (P|. 2, Fig. 5), P. formosa Alexander (Pl. 2, Fig. 7), cell M/ has become broadlv
sessile. The condition obtaining in these tvvo latter cases is that found in all the more specialized
members of the subfamil)^ where vein M 3 is interpreted as being entirely atrophied. Cell isi M2 is
closed in all cases except Stibadocerodes australiensis Alexander.
Cubitus [Cii). The medial-cubital (>«-«i) crossvein (the basal deflection of of the Comstock-
N eedham S3'Stem of venation) is alwaj^s well preserved, placed before the fork of M in some species
of Liogma. beyond the fork and beneath cell ist M 2 in the majorit}- of species. The .semi-atrophied
second branch of Cu is ahva3’s well preserved, being usuall3^ persistent to opposite the m-cu crossvein.
Anal Veins (A). Two anal veins are present except in the genus Stibadocerella where a single one
is preserved.
The abdomen is conspicuoush' elongated, especially in the male sex. The male hypopygium,
as a rule, is powerfully constructed, the basistyles being very large, bearing at their outer ends the
single powerful distist3-le (Pl. I , Fig. 9). In Stibadocerodes australiensis (.Alexander), the basistyles aie
ver3' stout. their mesal faces grooved to receive the two dististyles when in a jmsition of lest. The
outer dististyle is more slender, gradually narrowed to the apex. The inner distisl\ le is a broadly
flattened blade. ^Edeagus terminating in three points or prongs, a condition that suggests the family
Tanyderidae. The ovipositor of the Cy li n dro to m i nm is very remarkable ( Pl. I, Fig. 8). riieval\<-s
are fleshy, the dorsal valve being deeply furcate, the depth of the fork varying in dillerent s|>ecies. 'riu*
ventral valves each have two cutting edges, an internal serrate blade aml an exteinal plane blad<-.
Ventrad of these and arising apparently from the eighth sternite lies a valve that is shaped lik.- a
ploughshare which functions in guiding the emerging egg inio a siit in the leaves of i'lants that has liecn
6
DIPTERA
made b}'^ the cutting valves. For a more complete discussion of the details of structure of the ovipositor
and the methods of oviposition in the typical genus Cylindroioma, the following papers are recommended :
Cameron, A. E. Life-history of the Leaf-eating Crane-fly. Cylindrotoma splendens 'Do3.ne{A.m-\.^ni.Soc.
America, Vol. ii. p. 67, f. 1-18 [1918]); Lenz, Fr., Die Eiablage von Cylindroioma distinctissima (Mg).
(Arch. f. Naturg. 87 Jahrg. Abt. A, p. 128, f. 1-7 [1921]).
Characters of the Lanvse. — Body relatively short, the integument covered with tubercles,
leaf-like or filiform appendages ; head completely retractile within the body; body with green tints.
Characters of the Pupae. — Pupa within the last larval skin, which attaches it to the host
piant; integument generally with filiform or leaf-like appendages.
Phylogeny. — At the present time it is virtually impossible to indicate the past relationships of
the Cyl i ndrotominaj. At the beginning of the Eocene, the group was alread}^ a large and flourishing
one in cold, Northern climates, and the few isolated genera now persisting seem to be scattered relics.
The Stibadocerae are the more specialized group and have apparently been derived directly
from Cylindrotoma or a closely related form. Liogma and Triogma have likewise been derived from an
ancestor that was very close to our recent Cylindrotoma. Phalacrocera is much more isolated in both its
larval and imaginal characters but presumably came off the main stem before or almost coincidently
with Cylindrotoma.
SuBFAM. CYLINDROTOMIN>E
Limnobinae Cylindrotomaeformes Schiner, Fauna Austriaca, Dipt. Vol. 2, p. 56o (1864).
Cylindrotomina Osten-Sacken, Alon. Dipt. N. Amer. Vol. 4, p. 289 (1869).
Cylindrotomini Scudder, Proc. Amer. Philos. Soc. Vol. 82, p. 189 (1894).
Erucaeformia Bengtsson, Kongl. Fysiogra. Sallskapets i Lund Handl. (n. s.) Vol. 8, p. iio (1897).
Cylindrotomidae Kertesz, Cat. Dipt. Vol. 2, p. 827 (1902).
Cylindrotomini Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. Nemat. p. 858 (1912).
Cyttaromini Meunier, Zeitschr. Deutschen Geol. Ges. Vol. 67, p. 229 (1916).
Cylindrotominae Alexander, Corneli Univ. Agr. Expt. Sta. Mem. Nr. 88, p. g5g (1920).
TABLE OF GENERA
Adults.
(Note. — The female sex is not known in the majority of the genera of the Stibadocerae,
necessitating the usage of sexual characters.)
1. Antennae of both sexes short, not exceeding the
combined head and thorax Group CYONDROTOMiE. 2.
Antennae of the male as long as, or longer than,
the body, the flagellar segments provided with
long, erect verticils Group STiBADOCERyE. 6.
2. Four branches of M reach the wing-margin 8,
Three branches of M reach the wing-margin 4.
8. A supernumerary crossvein connects vein
with M/ near its origin, to produce two
so-called « discal cells » 8. Genus Cyttaromyia, Scudder (fossil).
No supernumerary crossvein as above . . . . i. Genus Cylindrotoma, Macquart.
FAM. TIPULID/F:
7
4. Head and intervals of mesonotal prjEScutum with
numerous deep punctures and foveit ; body-
coloration dull 4. Genus Triogma, Schiner.
Head and intervals of mesonotal praesentum with
the punctuation indistinct or ill-defined ; body-
coloration shiny (Genus Liogma) or dull 5
5. Antennae subserrate in both sexes, the ventral face
of the basal and intermediate flagellar segments
more or less produced; body coloration shin}'-
or subshiny 3. Genus Liogma, Osten-Sacken.
Antennae not serrate, the flagellar segments sub-
cylindrical with a conspicuous basal swelling
that is short-verticillate ; body coloration, at
least in part, dull 2. Genus Phalacrocera, Schiner.
6. Rs oi normal length, r-m being at or close to the
fork; tvvo Anal veins present 7
Rs very long, forking near mid-distance between
r-m and the wing-tip ; a single Anal vein present. 7. Genus Stibadocereli.a, Brunetti.
7. Tip of vein i?/ preserved ; praescutal interspaces
deeply punctured; no macrotrichi$ in cells of
wing; tarsi concolorous with the remainder
of legs 5. Genus Stibadocera, Enderlein.
Tip of vein Ri entireW atrophied; praesentum
entirely impunctate; sparse macrotrichiae in
apices of cells i?5 and M2 ; tarsi white ... 6. Genus Stibadocerodes, nov. gen.
Larvae,
1. Body appendages very long and filiform ; aquatic. 2. Genus Phalacrocera, Schiner.
Body appendages short, leaf-like or tuberculate
2. Dorsal appendages all simple, on the terminal
abdominal segments in a single row; terrestrial
on spermatophytic plants i- Genus Cylindrotoma, Macquart.
Dorsal appendages with teeth on anterior convex
side
3. Some of the dorsal appendages with three or four
teeth on anterior face; aquatic or semi -aquatic
on mosses 4* Denus 1 riogma, Schinei .
Dorsal appendages with one {nodicornis) or tvvo
(glabrata) teeth; terrestrial in mosses . . . . 3. Genus Liogma, Osten-Sacken.
Pupie.
1. Basal abdominal tergites without spines . . . .
Basal abdominal tergites with acute spines . . .
2. Mesonotum unarmed ; segments 6 and 8 of abdomen
each with two pow^erful dorsal hooks ; abdo-
s
DIPTERA
minal segment 7 witli a pair of slrong ventral
spines; pronotal breathing horns elongate,
clirected backward 2.
Mesonotum with tvvo flattened erect lobes ; abdo-
minal segments 6, 7 and 8 unarmed ; pronotal
breathinghornssmall, directed slightly forward. i.
3. Abdominal spines branched 3.
Abdoniinal spines simple 3.
Genus Phalacrocera, Schiner.
Genus Cylindrotoma, Macquait.
Genus Liogma (pars); 4. Triogma, Schiner.
Genus Liogma (pars).
I. Genus CYLINDROTOMA Macquart
Cylindrotoma Alacquart, Hist. Nat. Dipt. p. 107 (1834).
Remarks. — The adult flies of Cylindrotoma occur on rank vegetation in cool, boggy and
swainpy woods. The occurrence and habits of the larvae are discussed elsewhere in this paper.
Characters of Adults. — Vertex between the eyes broad, much wider than the diameter of a
single e3^e. Rostrum short, highl}^ arched dorsali}^ ; palpi relatively short. Antennae of moderate length
but ahvays much shorter than the body, i6-segmented ; flagellar segments subc3dindrical, narrowed at
the incisures, dense^^ provided with a delicate white pubescence and with a few longer, scattered
verticils. E3'es with relativeh' small ommatidia.
Thorax as in the subfamil3u Legs normal, relatively slender; tibial spurs approximatel3^ equal,
sparseh’ setiferous. Wings (Pl. 2, Fig. 1-3) with venation as in the subfamily, distinguished from all
other recent genera by the presence of four branches of media reaching the vving-margin ; cell M r sessile
or ver3' short-petiolate. Tips of veins Ri and R2 entireh' atrophied; m-cii beneath cell ist M 2.
■Abdomen relatively long and slender. Male hypop3'gium (Pl, I, Fig. 9) relatively large and
prominent; caudal margin of ninth tergite with a broad, deep notch, the lobes thus formed rounded at
their apices. Basist3de conspicuous, the inner margin at the tip produced caudad into a small flattened
blade, the dorsal face with a densely hair3^ lobe; dististyle single, large. Ninth sternite small, deeply
split on the midventral line by a very acute angle. Aedeagus trifid, the inner edge of the lateral arms
with numerous appressed teeth. Ovipositor (Pl. I , Fig. 8) as in the subfamily; valves fleshy, with two
of the sterna! valves provided with inner serrated margins that function in oviposition.
Characters of Larvae. — Bod3' covered with simple tubercles, a median dorsal row and a
double ventral row. Spiracular disk large, surrounded by small lobes. Head capsule compact.
Mentum with about i5 teeth.
Characters of Pupae. — Pronotal breathing horns short, cylindrical, directed strongly
ventrad. Mesonotum with two flattened lobes directed cephalad. Abdomen unarmed with spines or
lobes.
Type species : Cylindrotoma distinctissima "isie\geT\ .
Geographical distributiori.
1. C. americana Osten-Sacken, Proc. Ent. Soc. Philad. Vol. 4, p. 236 (i865). Eastern North .America.
2. C. distinctissima Meigen, Syst. Beschr. Zweifl. Ins. Vol. i, p. i3i [1818] Europe.
[Limnobia).
C. brevicornis Zetterstedt, Ins. Lappon. Dipt. p. 846 [i838] [Tipula).
FAM. TIPULID/E
y
3. C.7rt/)o«/Crt Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 12, p. 344 (1919). Japan. [Kegion.
4. C. nigriventris Loew, Stett. Ent. Zeit. Vol. 10, p. 342 (1849). Northern Pakcarctic
5. C. splendens Doane, Journ. New York Ent. Soc. \'ol. 8, p. 197, pl. 8, f. 21 Western North America.
(1900).
C. juncta Coquillett, Proc. Wash. .\cad. Sc. Vol. 2, p. 401 (1900).
6. C. tarsalis Johnson, Psyche, Vol. 19. p. 2, f. 4 (1912). Eastern United States.
C. anomala Johnson, ibidem, Vol. 19, p. 2, f. 3 (1912).
2. Genus PHALACROCERA Schiner
Phalacrocera Schiner, Wien. Ent. Monatschr. \’ol. 7, p. 224 (i863).
Rema-rks. — The adult flies of Phalacrocera tipulina Osten-Sacken, are most commonh' found in
close proximity to sphagnum bogs. The habits of the larvae of the genotype, P. replicata Linnaeus,
have been discussed elsewhere in this paper.
Characters of Adults. — \'ertex between the eyes broad ; head rather strongly narroweil
behind. Rostrum short, feebly arched dorsalljy the apex terminating in a microscopic nasus; palpi
short, the terminal segment feebly clavate. AntenneC of moderate length, in the male about equal in
length to the combined head and thorax, i6-segmented ; flagellar segments generally similar to those
found in the genus Pipula, consisting of relativeh' elongate, subcylindrical segments, the base slightly
enlarged and set with a whorl of about four stout verticillate setae that are shorter than the segments.
Eyes with small, delicate ommatidia.
'Phorax as in the subfamily. Legs relativel}^ slender, with delicate appressed sette; tibiae with
two long, microscopicall}' setiferous spurs. Wings in the primitive condition with a venation that is
not strikingl)' different from Cylindrotoma (Compare Pl. I , Fig. C and D). The radial field is peculiar
in that some of the species, as P. replicata (Linnaeus) and P. neoxena .Alexander, have retained the distal
section of vein P2 (Pl. 2, Fig. 6). In some specimens of P. Alexander, what appears to be
the free tip of vein Ps is present (Pl. 2, Fig. 5) but lies far bej^ond r so the latter crossvein connects
with Po_j_j far before its fork. The extreme tip of Ri is atrophied but in most ot the known species
its base is preserved a short distance beyond the end of vein Sc (Pl. 2, Fig. 4 and 5). 1 he
medial field presents a transition between the primitive condition found in Cyttaromyia and Cylindrotoma
(Pl. I , Fig. B, C) and all the remaining members of the subfamily. V^ein Ms is more or less atrophied
in all the species known, so but three branches of the vein (M/, M2 and M4) attain the margin. In
some species (P. replicata Linnaeus; P. tipulina Osten-Sacken; P. neoxena Alexander and P. occidentalis,
nov. sp.) cell Mi is short-petiolate to nearly sessile; in other cases (P. formosa .Alexander, P. mikado
.Alexander) the cell becomes broadly sessile, in the extreme case, the basal section of vein M 3 being
equal in length to the posterior element that closes cell ist M2 (the composite vein Mj plus the medial
crossvein). This latter case is similar to that found in all higher members of the subfamily.
Abdomen elongate, the male hypopygium relatively large, the structure not essentially diflerent
from the common type of the subfamil}'. Ovipositor with four nearly fleshy valves. approaching the
normal Limoniine or Tipuline type.
Characters of Larvae. — Body covered with numerous, elongate, trachea-bearing filaments,
the posterior pair on dorsal segments deeply forked, the others simple. Spiracular disk with doi>.il
pair of lobes, formed by rudimentary posterior branch of branched filaments of eighth abdomin.d
segment. Head capsule compact. .Mentum with about i5 teeth (Pl. I , Fig. 3).
IO
DIPTERA
Characters of Pupae. — Cephalic crest low, not setiferous. Pronotal breathing horns long,
almost straight. Dorsal abdominal segments with tubercles, those of sixth and eighth segments enlarged
into spinous hooks; two pointed tubercles on seventh sternite (Pl. I , Fig. 4).
Type species : Phalacrocera replicata 'Lmnuius.
Geographical distributiori.
1. P.formosee Alexander, Philipp. Journ. Sc. Vol. 22, p. 479 (1923).
2. P. mikado Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 12, p. 346 (1919).
3. P. neoxena Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. p. 6o3, pl. 26, f. 10(1914).
4. P. occidentalis, nov. sp. (i).
5. P. replicata Linnaeus, S3'st. Nat. (ed. 10), p. 587 [1758] (Tipula).
P. brevirostris Zetterstedt, Ins. Lappon. Dipt. p 844 [i838] {Tipula).
P. 7iudicornis Schummel, Beitr. Ent. Pt i, p. 122, pl. i, f. 8 ; pl. 5, f. 7-9
[1829] {Linmobui).
6. P. tipuliua Osten-Sacken, Proc. Ent. Soc. Philad. Vol. 4, p. 241 (i865).
Taiwan.
Japan.
Eastern North America.
Western North America.
Europe.
Eastern North America.
3. Genus LIOGMA Osten-Sacken
Liogma Osten-Sacken, Mon. Dipt. N. Amer. Vol. 4, p. 298 (1869).
Remarks. — The very sluggish adult Flies of the species of Liogma may be swept from rank
vegetation in cool, shaded woodlands. As indicated before, the immature stages are spent in relatively
dr}' moss cushions.
Characters of Adults. — Vertex between the eyes broad. Rostrum very short, arched
dorsalty; palpi short. Antennae of moderate length, i6-segmented, but appearing 17-segmented
because of the veiy'^ long terminal segment, which, in some cases, appears to be binodose; flagellar
segments (Pl. I , Fig. 6) with the lower or ventral face strongly produced to give the organ a marked
serrate appearance; individual segments densely covered with a pale, erect pubescence and with a few
powerful black bristles that are somewhat longer and more slender on the dorsal side of the segments.
Eyes with relatively small ommatidia.
Head and thorax nearl}’ smooth and subshin}-. Legs relatively long and slender, covered with
relativel}’ numerous subappressed sete; tibial spurs relatively slender, setiferous. Wings with the
venation variable in several regards. Sc long, ending beyond the fork of Ps, Sci atrophied or tending
to atroph}'; Rs long, the origin arcuated ; tip of Ri atrophied, in most cases with 110 indication of its
point of leaving the main vein; tip of P2 atrophied; r-m present in some cases, in others obliterated
b}' the short to long fusion of vein P^-|-5 on Mi-\-2 (Pl. 2, Fig. 8-10); m-cu variable in position, in
the L. glabrata figured being nearly its own length before the fork of M, in other cases a short distance
beyond the fork of M and beneath cell ist M 2.
Abdomen relatively long and slender (Pl. I, Fig. I), as in the subfamily. Male hypopygium
large, having the general structure of the subfamily; basistyles and dististyles large and massive.
Aedeagus large, in some cases very powerful, trifid at apex, as in the subfamily. Ovipositor with fleshy
valves of the same general type as in the typical genus Cylindrotoma.
(i) Phalacrocera occidentalis, nov. sp. — Male. Length about 12 mm. Wing ii mm. General coloration
black, gray pruinose; wings pale brown, the stigma oval, slightly darker brown ; distal section of vein f?2 entirely
atrophied, as in P. tipulina Osten-Sacken ; distal section of vein Ms persistent basally.
Holotype, cf, Mt. Rainier, Washington, June loth (in Alexander Collection).
FAM. TIPULID.F:
1 1
Characters of Larvae. — Bod}^ coyered with elongate, leaf-like projections, the dorsal ones
with one or two teeth on anterior convex face. Spiracular disk surrounded by four lobes. Head capsule
compact. Mentum with about 14 teeth (Pl. I , Fig. 2).
Characters of Pupae. — Metanotum and abdominal tergites with elongate spines, branched in
L. glahrata (Meigen), simple in L. nodicornis (Osten-Sacken).
Type species : Liogma nodicornis Osten-Sacken (Pl. I, Fig. 5).
Geographical distributiori.
1. L. glahrata Meigen, Syst. Beschr. Zweifl. Ins. Vol. i, p. 142 [1818]
{Limnobia).
2. L. nodicornis Osten-Sacken, Proc. Ent. Soc. Philad. Vol. 4, p. 23g [i865]
(Triogma).
2^. L. nodicornis flaveola Alexander, The Canad. Ent. Vol. 5i, p. igS (1919).
3. L. serraticornis Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 12, p. 346 (1919).
4. Genus TRIOGMA Schiner
T riogma Schiner, Wien. Ent. Monatschr. Vol. 7, p. 223 (i863).
Remarks. — The adult Flies of Triogma occur in wet, mossy meadows, where they may be
found walking and fluttering about among the rank growth of sedges and mosses. The immature
stages are spent in these moss cushions.
Characters of Adults. — Vertex between the eyes broad, the entire head, as well as the
thoracic interspaces deeply and conspicuously roughened and pitted. Rostrum very short; palpi small,
the terminal segment short but about twice as long as the very short penultimate segment. Antennie
i6-segmented, of moderate length; flagellar segments (Pl. I , Fig. 7) strongl}^ narrowed at base,
widened distally into a clavate structure but scarcely more produced on the lower or ventral face;
shorter and slightly more produced in the female than in the male. Eyes with ommatidia moderately
large and coarse.
Thorax as in the subfamily. Eegs relatively short and stout, especially the tarsi; tibia! spurs
setiferous, except at the extreme tips. Wings with Sc long, ending nearly opposite or some distance
beyond the fork of Rs. Sci tending to atrophy; Rs moderately elongate, shorter and more arcuated in
T. exculpta Osten-Sacken; tip of veini?/ preserved in T. excidpta Osten-Sacken, atrophied in the other
species; tip of vein R2 entirely atrophied; r-m obliterated by the fusion of vein R^J^s on this
fusion variable and sometimes very extensive; vein Ms entirely atrophied so but three branches of M
attain the wing-margin; m-cu beyond the fork of M, beneath cell isl M2.
Male hypop3*gium and ovipositor almost as in Liogma, differing only in minor detaiis.
Characters of Larvae. — Body covered with elongate, leaf-like projections, some of the
dorsal ones with as many as four teeth on anterior convex face. Spiracular disk with four primary lobes
and an additional smaller median dorsal lobe.
Characters of Pupae, — Dorsum of abdomen with elongate branched spines.
Type species : Triogma trisulcata Schummel.
Geographical distribution.
I. T. exculpta Osten-Sacken, Proc. Ent. Soc. Philad. Vol. 4, p. 239 (i865). Eastern Xorth .America.
Europe.
North-Eastern North
America.
South-Eastern United
Japan. [States.
12
DIPTERA
2. T. kimanai Alexander, The Canad. Ent. Vol. 46, p. 321, pi. 4, f. 4; pl. 10, Japan.
f. i3-i5 [1913] {Liogma).
3. T. Schummel, Beitr. Ent. Pt. I , p, io5, pl. I , f. 3 [1S29] Europe.
5. Genus STIBADOCERA Enderlein
Stibadocera Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. 83, f. A2 (1912).
Characters of Adults. — Antenna; i6-segmented ; in the male longer than the entire body, the
flagellar seginents provided with long, conspicuous, erect, delicate seta;, Head smooth.
Interspaces and margins of the mesonotal pnescutum punctate. Wings (Pl. 2, Fig. 14) with
Sc moderately long, ending beyond three-fourths the length of Rs, Scj preserved (5. bullans Enderlein)
or indistinct; tip of Ri preserved; r very short, usually not longer than the free part of Ri (a little longer
in 5. metallica Alexander) ; Rs long, the long basal section arcuated at origin ; r-m at (5. quadricellula
Brunetti) or before the fork of Rs, in S. bullans Enderlein, a distance before that is approximately equal
to r-m ; cell ist M 2 elongate-he.xagonal ; cell M i lacking ; three branches of M reaching the wing-margin.
.Abdomen slender; genitalia relatively small.
Type species : Stibadocera bullans Enderlein.
Geographical distributiori,
1. 5. bullata Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. V^ol. 32, p. 84, f. A2 (1912).
2. S. metallica Alexander, Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 49, p. 178, pl. 45, f. 3o
(1915).
3. S. quadricellula Brunetti, Rec. Indian, Mus. Vol. 6, p. 268 [1911] {Cylin-
drotoma)-, Fauna Brit. India Dipt. Nematocera, p. 36i, pl. 7, f. 1-2
[1912] [Cylindrotoma).
6. Genus STIBADOCERODES, nov. gen.
Characters of Adults. — Characters as in Stibadocera Enderlein, differing as follows : Head
and thorax quite impunctate. Antennte of male very elongate, as in this group of genera. Wings
(Pl. 2, Fig. 15, 16) with a few macrotrichire in apices of cells Rs and M 2. Venation : Crossveiir r-m
at (S. tasmaniensis Alexander) or before (S. australiensis Alexander) the fork of Rs; Sc i and Sc2 present
but in some cases subobsolete, Sci ending before midlength of Rs {tasmaniensis) or beyond {australiensis)-,
tip oiRi atrophied; cell ist M2 closed {tasmaniensis) pr open by the atroph}^ of the combined outer
deflection of Mj and m; m-cn beneath cell ist M 2. Male hypopygium with the tergite feebl}' concave
mediali}'; basistyles very stout, the mesal face longitudinally grooved for the reception of the dististyles;
dististyles two, the inner more flattened and blade-like than the slender, apically curved outer style ;
asdeagus terminating in three branches.
Type species : Slibadocerodes australiensis klexandex .
Geographical distribution.
1. S. australiensis Alexander, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 47, p. 586 New South Wales.
[1922] {Stibadocerella).
2. S. tasmaniensis Alexander, Rec. S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 260 [1922] Tasmania.
{Stibadocerella).
Sumatra.
J ava .
India.
FAM. TIPULID/F
7. Genus STIBADOCERELLA Brunetti
Stibadocerella Brunetti, Rec. Indian Mus. VMl. i5, p. 283 (1918).
Agastomyia de Meijere, Bijdr. Dierk. Amsterdam, Vol. 21, p. 17(1919).
Remarks. — The Stibadoccra group of genera fall in two distinet divisions, depending on the
position of r-m in relation to the fork of Rs, and the number of Anal veins. In Stibadoccra and
Stibadocerodes, this crossvein is at or close to this fork, whereas in Stibadocerella the fork of the sector is
approximately at mid-distance between r-m and the wing-tip, a very unusual character in the family.
Characters of Adults. — Anterior vertex moderately broad, scarcely swollen ; front almost
flat, rather short, not produced into a rostrum ; palpi moderately elongate, the terminal segment not
prolonged. Anfennte of male very long, filiform, i6-segmented ; basal segment of scape very short;
flagellum very long, nearly twice the length of the entire body, ali flagellar segments strongly elongated,
rod-like, the terminal segments shortest but stili six times as long as thick; flagellar segments provided
with long, outspreading sette that arise from microscopic tubercles. In the female, the antennee are
less than one-half the length of those of the male and are only shortly and inconspicuously hairy. Uead
impunctate.
Thorax of normal Cylindrotomine structure. Legs normal, the tibial spurs small. Wings
(Pl. 2, Fig. 17) with Sc moderately elongate, extending to be3’ond midlength of the basal section of
Rs, both Sci and Scz preserved and subequal in length; tip of Ri entirely atrophied; Rj, r and distal
section of R2-\-3 in direct longitudinal alignment; Rs very long, divided into two sections by r-m, the
basal section relatively short, arcuated, less than the long, straight distal section, r-m being before
midlength of ifs ; R^-\-5 shorter than the distal section of Rs\ R2-\-3 simulating r in appearance,
transverse in position, appearing to connect Ri with the end of Rs-, free distal portion of R2-\-3
(possibly representing R3 alone) about three times the basal section; cell istM2 large, closed; cell
M z lacking, there being three simple medial veins issuing from the cell ; m-cti before midlength of cell
ist M 2 ; vein 2nd A completely lacking. Wing-veins extremely distinet and well-defined.
Abdomen relatively slender, the hypopygium somewhat enlarged, with relatively small styli.
Type species : Stibadocerella pristina Brunetti.
Geognaphical distributiori.
1. S. albitarsis de Meijere, Bijdr. Vol. 21, p. 17, pl. 2, f. 7 [1919] {Agastomyia). Sumatra.
2. S. pristina Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p. 283 [1918] (written Assam.
erroneously Cylindrotoma latefiircata-, Brunetti, ibidem, p. 280).
FOSSIL CYLINDROTOMIN/E
Remarks. — The only fossil genus that has been ascribed to this subfamily that would appear
to really belong here is Cyttaromyia Scudder, discussed below. The genus Oryctogma Scudder, was
proposed in 1894 (Proc. Amer. Philos. Soc. Vol. 32, p. 194) for thesingle species, O. sackcnn Scudder, from
the Florissant. The present writer cannot detect Cylindrotomine features in this fly and would prefer
to ascribe the group to one of the other subfamilies of the Tipulidae. In 1916, Meunier (Zeitschr.
Deutschen Geol. Gesellsch. for 1915, 67 : 229-230; fig.) erected the new genus Cyttaromyclla from tlic
Siebengebirge Aquitanien, based on the new species, C. bastini Meunier. Ihis genus was based upon
a misconception on the part of Meunier as to what actually constitutes the so-called second discal cell
that is characteristic of Cyttaromyia. A study of the rather numerous species of the latter genus shows
H
DIPTERA
that the group is very close to the recent genus Cylindroioma Macquart, differing chiefly in the possession
of a supernumerary crossvein in cell Rs, connecting vein R^-ys with vein M/ a short distance beyond
the origin of the latter. This crossvein is so constant that in some cases it seems to persist even after
the atroph)' of the basal deflection of M/, giving us a case exactly comparable to that found in the true
discal cell {isi M2), where this cell may be open by the atrophy of either of the tW'o veins closing its
outer end. Such a persistence of the vein is found in Cyttaromyia fiiscula (Cockerell), referred to under
this genus. Meunier’s description and figure of his new genus Cyitaromyella, however, shows a t3 pical
Eriopterine or He.xatomine venation with a supernumerar}’ crossvein in cell Rs, connecting with vein
Mi-\-2 immediately be\'ond its origin. There is a difference between these two that should not be
misunderstood. In the opinion of the writer, Cyttaromydla is a Limoniine crane-fly, possibly an
Eriocera, with an adventitious or supernumerary crossvein in the cell indicated. In this same paper,
Aleunier erects the new tribe Cyttaromini (Cyttaromyini) for the two genera, Cyttaromyia and Cyttaroniyella.
As has been indicated above, Cyttaromyia is so close to Cylindrotoma that it is certain that no group
higher than the genus is required and the new tribal name has consequently been placed in the
synonym}' of the Cylindrotomimv.
Besides the new genera mentioned above, Cockerell (Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 57, p. 247,
pl. 34, f. 3 [1920]) has described as new a Cylindrotoma veterana which may actuali}’ belong to this genus
or ma}'^ be an aberrant Cyttaromyia in which the supernumerar}' crossvein diagnostic of the genus has
been lost by atrophy or obscured in the t5'pe specimen. The writer has included this species in the
genus Cyttaromyia until the point can be decided. If the species should prove to be a true Cylindrotoma ,,
the status of the genus Cyttaromyia would appear to the writer to be very questionable.
8. Genus CYTTAROMYIA Scudder
Cyttaromyia Scudder, Bull. U. S. Geol. Surv. Yol. 3, p. 75i (1877).
Asilopsis Cockerell, Proc. U. S. Nat. i\Ius. Vol. 67, p. 2S0 (1920).
Remarks. — The genus Cyttaromyia is verj' close to Cylindrotoma Macquart. Scudder States
that the tibial spurs are lacking, and if this is true, it would constitute a marked difference between this
genus and the recent Cylindrotomins.
The venation is so veiy close to that of Cylindrotoma in all regards that the onl}' point of difference
that can be indicated is the supernumeraiy crossvein in cell Rs, connecting posteriorly with vein M j not
far from the origin of the latter, and producing the so-called « secondary discal cell » above the primaiy
one that is characteristic of the genus (Pl. I , Fig. B).
Type species : Cyttaromyia fenestrata Scudder. ,
Geological distributiori.
1. C. cancellata Scudder, Proc. Amer. PRilos. Soc. Vol. 32, p. 193, pl. i, f. 7
(1894).
2. C. clathrata Scudder, ibidem, Vol. 32, p. 194, pl. i, f. 8 (1894).
3. C. fenestrata Scudder, Bull. U. S. Geol. .Surv. Vol. 3, p. 751 (1877).
4. C. fuscula Cockerell, Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 67, p. 260, text-fig. 7,
pl. 35, f. 3 [1920] {Asilopsis).
5. C. oligocena Scudder. Proc. Amer. Philos. Soc.Vol.32, p. ig3,pl. 1,^2(1894).
6. C. priucetoniana, Scudder, ibidem. Vol. 32, p. 192, pl. i, f. i (1894).
7. C. reclusa Cockerell, Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 64, p. 7, pl. 2, f. i (1924).
8. ?C. veterana Cockerell, ibidem, Vol. 57, p. 247, pl. 84, f. 3[i92o](CyE«^fro/o>»^r).
Miocene (Florissant).
Miocene (Florissant).
Eocene (White River).
Eocene.
Miocene (Florissant).
Miocene (Florissant).
Eocene.
Eocene.
FAM. TIPULID/F:
1 5
INDEX
Pages
Agastomyia (genus), de IMeijere i3
albitarsis, de Meijere {StibadoccreUa) i5
americana, Osten-Sacken {Cylindrotoma) 8
anoniala, Johnson (Cylindrotoma) g
Asilopsis (genus), Cockerell 14
australiensis, Alexander (Stibadocerodcs) 12
bastini, Meunier (Cyttaromyella) i3
brevicornis, Zetterstedt (Cylindrotoma) 8
brevirostris, Zetterstedt (Phalacrocera) 10
bullata, Enderlein (Stibadocera) 12
cancellata, Scudder (Cyttaromyia) 14
clathrata, Scudder (Cyttaromyia) 14
Cylindrotoma (genus), Macquart 8
CYLINDROTOMID/E, Kertesz 6
CYLINDROTOMINA, Osten-Sacken 6
CYLINDROTO IVI IN/E, Alexander 6
CYLI N DROTOM I N I , Scudder, Brunetti . . 6
CYTTARO IVI INI, Meunier 6
Cyttaromyella (genus), Meunier i3
Cyttaromyia igenus), Scudder 14
CYTTA RO IVI Yl N I, Alexander 14
distinctissima, Meigen (Cylindrotoma) 8
ERUC/EFORM IA, Bengtsson 6
exculpta, Osten-Sacken (Triogma) ii
fenestrata, Scudder (Cyttaromyia) 14
formoste, Alexander (Phalacrocera) 10
fuscula. Cockerell (Cyttaromyia) 14
glabrata, Meigen (Liogma) ii
Japonica, Alexander (Cylindrotoma) 9
juncta, CoqyaWeit (Cylindrotoma) g
kuwanai, Alexander (Triogma) 12
LIMNOBIN/E CYLINDROTOM/EFORMES,
Schiner
Liogma (genus), Osten-Sacken 10
metallica, Alexander (Stibadocera)
mikado, Alexander (Phalacrocera)
neoxena, Alexander (Phalacrocera) k,
nigri ventris, Loew (Cylindrotoma) g
nodicornis, Osten-Sacken (L/og)»(() n
nodicornis tlaveola, Alexander (Liogma) n
nudicornis, Schummcl (Phalacrocera) 10
occidentalis, Alexander (P//flhrcro«ri7) 10
oligocena, Scudder (Cyttaromyia) 14
Oryctogma (genus), Scudder ]3
Phalacrocera (genus), Schiner g
princetoniaiia, Scudder (Cyttaromyia) 14
pristina, Brunetti (Stibadocerella) i3
quadricellula, Brunetti (Stibadocera) 12
reclusa, Cockerell (Cyttaromyia) 14
replicata, Linnseus (Phalacrocera) 10
sackenii, Scudder (Oryctogma) i3
serraticornis, Alexander (Liogma) 1 1
splendens, Doane (Cylindrotoma) 9
Stibadocera (genus), Enderlein 12
Stibadocerella (genus), Brunetti i3
Stibadocerodes (genus), Alexander 12
tarsalis, Johnson (Cylindrotoma) g
tasmaniensis, Alexander (Stibadocerodes) 12
tipulina, Osten-Sacken (Phalacrocera) 10
Triogma (genus), Schiner u
trisulcata, Schummel (Triogma) 12
veterana, Cockerell (j Cyttaromyia) 14
i6
DIPTERA
EXPLANATION OF PLATES
Plate i
Venation of the Cylindrotominas. (Interpreted according to the Comstock-N eedham-
Tillyard System.)
Symbols ; A = Anal vein; Cti = Cubitus; M = Media; m-cu = Medial-cubital crossvein ;
R = Radius; Rs = Radial sector; S = Supernumerary crossvein; Sc = Subcosta.
Fig. A.
— B.
— C.
— D.
— E.
— F.
— G.
— H.
H3'pothetical type of Cylindrotomine wing.
Cyttaromyia oligocena Scudder (after Scudder).
Cylindroioma splendens Doane.
Phalacrocera occidenialis , nov. sp.
Triogma exculpta Osten-Sacken.
Stibadocera metallica Alexander.
Stibadocerodes australiensis Alexander.
Slibadocerella albitarsis de Mei j ere (after de Meijere).
Fig. I.
2.
— 3.
— 4-
— 5.
— 6.
— 7-
— 8.
— 9-
Liogma nodicornis Osten-Sacken, lateral aspect ofadult
male.
Liogma nodicornis Osten-Sacken, dorsal aspect of larva.
Phalacrocera replicata Linnseus, lateral aspect of larva.
Phalacrocera replicata Linnaeus, lateral aspect of pupa.
Liogma nodicornis Osten-Sacken, dorsal aspect of pupa.
Liogma nodicornis Osten-Sacken, basal six segments
of antenna of male.
Triogma exculpta Osten-Sacken, basal six segments
of antenna of male.
Cylindrotoma splendens Doane, lateral aspect of ovipo-
sitor (after Cameron).
Cylindrotoma splendens Doane, ventral aspect of male
h}’pop3"gium (after Cameron).
Plate 2
Wings of Cjdindrotominas.
Amherst, Mass. U. S. A. i5 July, ipaS.
GENERA INSECTORUM
DIPTERA
FAM. TIPULIDA.
SUBFAM, CYLl NDROTOMINiOc.
GENERA INSECTORUM
DIPTERA
StOMJilovi^rodes
FAM. TIPULIDA.
SUBFAM. CYLl NDROTOMIN^t.
v\l
UNIV. TORONTO.
188*’“ FASCICUI.E
DIPTHKA
Genera
Insectorum
DIRIGES PAR
P. WYTSMAN
DIPTERA
FAM. PTYCHOPTERIDyC
By Charles P. ALEXANDER
WITH I PLAIN PLATE
1927
En vente chez Louis Desmet-Verteneuil, Imprimeur-Editeur, 60-62, rue 'rKint, Bruxelles
Prospectus gratis et franco sur demande
Direction scientifique : P. Wytsman, Quatre-Bras, Tervueren (Belgique)
■i'
-
DIPTERA
FAM. PTYCHOPTERID^
DIPTERA
FAM. PTYCHOPTERID/t
B\' Charles P. ALEXANDER
VVITH I PI.AIN PLATE
now restricted, the family Pt5'chopteridae includes only the three genera, Ptychoptera,
Bittacomorphdla and Bittacoinorpha. Until 1919, the Flies that are now recognized as
constituting the distinet and primitive family Tanyderidas were included in the
Ptj-chopteridte, a group to which they are not very closely allied. The Pt)'chop-
teridse, as thus restricted, form a compact group of flies that are widely distributed throughout the
temperate and tropical regions of the World. The recent studies by Crampton (Entomological News,
Vol. 37, p. 33-39. 65-70 [1926]) indicate that the true affinities of the Ptychopteridai lie with the
Psychodoid Diptera.
Through the studies of Reaumur on the remarkable larva and pupa of the group, the typical
genus Ptychoptera was known even before the time of Linnasus and long before its diagnosis as a genus
by Meigen in i8o3. In i835, Westwood erected the genus Bittacoinorpha, based upon the so-called
« phantom crane-fly ». Tipula clavipes of Fabricius, and correctly indicated its affinities with Ptychoptera.
Although the general appearance of the Flies of the P tj^chopteri nte is very different from that of the
Bittacomorphinae, there is no question concerning their close relationship.
In the present paper, the Comstock-Needham-Ti Ilyard system of wing-venation is used.
The terminology of the male hypopygium is that of Crampton (1923).
The writer is greatly indebted to Professor and Mrs. J. Speed Rogers for co-operation in
making the figures of wings used in this paper.
Geographical distributiori. — Species of the typical genus Ptychoptera occur throughout the
Holarctic Region, being especiall}' characteristic of the Furopean fauna, where no tewer tlian nine
distinet species are found. Rather numerous species have been discovered in the Fastern Pakearctic
Region (Japan) and at higher altitudes in the Oriental Region. The species in the Nearctic Region
are more restricted in number. Other species ot Ptychoptera occur thioughout tropical .Africa and one
form has been recorded, but not described, from temperate South America. The genus thus appeais to
be lacking only from the Australasian Region.
The « Phantom Crane- Flies », Bittacomorphella and Bittacoinorpha , were long known only from the
Nearctic Region where a single species of each genus occurs on each side of the continent. \ er\
recently a species of Bittacomorphella has been discovered in the mountains of Central Japan.
DIPTERA
Geological distribution. — The only described fossil P ty chopteri dee aie the Ptychoptera
deleta Novak (Upper Oligocene), whose striet generic position is doubtful, and Bittacomorphella miocenica
(Cockerell) from the Florissant Miocene, described as a Bittacomorpha but, from its comparison with
Bittacomorphella sackenii (Roder), almost certainly a member of this latter genus.
Biology. — The adults of the species of Ptychoptera are especially characteristic of wet swales
and open wet meadows. Bittacomorphella is a shade lover, the Flies being found in cold, darkened
woodiands, usually near running water or springs, in small darkened ravines or along densely shaded
runs. Bittacomorpha frequents open pond margins and alder swamps. The larvae and pupae of the
Ptychopteridas are very characteristic. The larvae have the body eucephalous and metapneustic, the
caudal end being prolonged into a more or less retracti le breathing-tube that is protruded through
the SLirface-film while the insect feeds beneath the water. A similar adaptation is found in the pupa
where one of the two prothoracic breathing horns is enormously prolonged into a breathing-tube, the
other being greatly atrophied. The larvae and pupae dwell in the water and saturated earth in the same
habitats in which the adults occur.
As typical of the family, the life-history of Ptychoptera albimana (Fabricius), as studied by
Topsent, may be briefly summarized. The eggs range in number from 520-587, averaging 554.
The}' are pale yellow, slightly arcuated, the surface curiously ornamented, the dimensions being 0.825
by 0.264 millimeters. The duration of the egg stage is seven days. The newly hatched larva measures
3.85 mm., the respiratory tube 0.99 mm. The adult larva measures 77 mm., of which the respiratory
tube constitutes 20 mm. The growth of the larva is rapid. When fifteen days old, the extended
larva measures 25 mm. When sixty-seven days old it measures 45 m.m. The pupal stage is from ten
to twelve days, averaging eleven days. There are normally two generations per year.
The life-histories of the American Ptychoptera rufocincta (Osten-Sacken) and Bittacomorpha clavipes
( Fabricius) are less completely known, but the pupal duration is very much shorter. In the case of the
former species it is slightly less than five days. The known biology of the Ptychopteridae is sum-
marized in a paper by the writer (Corneli Univ. Agr. Expt. Sta. Mem. Nr. 38, p. 772 [1920]).
The species of Bittacomorpha have the basitarsi of all the legs, in both sexes, curiously dilated.
'I hese swollen tarsi are almost completely filled by the trachete and serve to buoy the insects as they
drift in the wind. The flies of B. clavipes present a very curious appearance as they drift about in
the breezes with all the legs extended like the radii of a circle.
Characters of the Adult Flies. — The adult flies of the two included subfamilies are very
different from one another in their general appearance but the relationship existing is very close, the
flies having many characters in common.
Head transverse, very closely applied to the thorax; fronto-clypeus produced, roughly triangular ;
maxillary palpi elongate, the terminal segment especially elongate, approximately equal to the others
taken together. Labial palpi conspicuous, labelliform, the theca at the base on the ventral or caudal face
chitinized. Antennae i6-segmented in the Ptychopterinae, 20-segmented in the B i ttacomorphi nae .
Pronotum very reduced. Mesonotum usually highly gibbous, the transverse suture bent strongly
caudad at the region of the scutum to form a deep « scutal loop » ; mesonotal praescutum with parallel
longitudinal furrows on either side of the median area, these in alignment with the furrows of the scutal
loop. Prehaltere present. Metathoracic spiracle close to base of halter. Mesothoracic meron fused
with the mesepimeron. Legs moderately elongate, longer and more conspicuously hairy in the
Bittacomorphinae, in Bittacomorpha with the basitarsi dilated; tibial spurs present; empodia short,
transverse. Wings with macrotrichiae in the outer ends of the radial and medial cells in Ptychoptera,
FAM . PTYCHOPTER I DAi
3
more reduced in number in BUtacomorphella, lacking in liittacomorphu. \’enation (see Piate, Fig. A. B.)
with Sto lacking; Rs usually short; i? 04.3 thickened and riinning close to A’,, connected witli the latter
b}' r; Aj+3 delicate, cell ahvays present; cell 37, present in the Ptychopterinae, lacking in the
Bittacomorphintu; posterior section of vein C«, strongly sinuous; a consjiicuous longitudinal fiirrow
in cell Cuy extending from vein A to near the bend in the distal section of Ck,. Abdomen moderatel}'
elongate, more so in the Bittacomorphinae. Male hypop}'giiim with tlie lateral lobes of the ninth
tergite and the distist3-les produced into more or less elongate digitiform lobes. Ovij)ositor with the
tergal valves strongly compressed, bent slightly dorsad, so the ventral margin is straight or even feebly
concave.
Characters ofthe Larvae. — Bod}'^ eucephalous, metapneustic, long and slender. the caudal
end prolonged into a more or less completely retractile breathing tube that bears the spiiacles at the tip.
Lobes surroundhig the spiracular disk small or indistinct. Anal gills two, elongate-cr lindrical, simple.
Integument with tiny hairs (Plychoplera, Piate, Fig. 2), or with slight, warty protuberances
morpha), or with conspicuous elongate tubercles {Bitlacomorphella, Piate, Fig. 6). Pseudopods 011
abdominal segments one to three each bearing a curved claw. Flead complete, eye-spots distinet.
Mandibles opposed. Mentum many-toothed {Rtychopterince) or mereh' bilobed [BiUacomorpItiua).
Characters ofthe Pupae. — Usuali^' with one of the two pronotal breathing horns greatly
elongated (Piate, Fig. 3), much longer than the bod}' (this may not be true in the stili insufficientlv
known pupa of Bittacomorphella)\ in Ptychoptera and Bitiacomorpha it is the right horn that is normallv
elongated, the left being degenerated. In Biltacomorphella the right horn is degenerated. Tarsal sheaths
all parallel in the Ptj^chopteri nae, the fore pair overlying the middle pair in the B i t taco m o rphi n aj.
Abdomen covered with setiferous tubercles arranged in transverse rows on tergites and sternites, and
more or less in longitudinal rows on the pleurites. Cauda with a powerfui dorsal median lobe near the
base of segment eight.
Phylogeny. — It has generally been assumed that our recent Ptychopteridre have been
derived more or less directly from the famih’ Eopty chopteri dse (Propt3’chopteridae) of the
Mecklenburg Lias (lowest Jurassic), where the3' are represented b3’ three monot3-pical genera {Eoptychophra
simplex Geinitz, Propiychoplera liasina Handlirsch and Eolimnobia geinitzi Ilandlirsch). The writer is not
full3' convinced of this relationship and, if it is correct, some intermediate types must have existed
that have not 3'et been re-discovered. Unquestioned P t3'chopterid3e were in existence in the upper
Oligocene and undoubted members of the Bittacomorphinae in the Miocene.
Among the recent genera, Ptychoptera, from its adult structures, is the most primitive, followeil
by Bittacomorphella and Bittacomorpha. Based upon the structure of the larva, however, Biltacomorphella
is the most generallized and is very distinet from Bittacomorpha and Ptychoptera, which are generall3-
similar to one another. It is probable that the two recent subfamilies, Pt3'chopterin;e and
Bittacomorphinae, rvere derived from some common ancestor in pre-Tertiary times, and the direct
derivation of Biltacomorphella from Ptychoptera is improbable.
FaM. PTYCHOPTERID/E
Ptychopterinae Schiner, Fauna .Austriaca, Dipt. \’^ol. 2, p. 495 (1S64).
Ptychopterina Osten-Sacken, Mon. Dipt. N. Amer. Vol. 4, p. Sog (1869); Berl. Ent. Zcitschi.
Vol. 3i, p. 226 (1887).
Ptychopteridae Ilandlirsch, Fossile. 1 Insekt. p. 967 (1908).
4
DIPTERA
Liriopidse Griinberg, Siisswasserfauna Deutschlands, Dipt. Zweiflilgler, p. 74 (1910).
Ptychopteridae Alexander, The Crane-Flies of New York, Biology and Phylogeny, Corneli Univ.
Agr. Expt. Sta. Mem. Nr. 38, p. 772 (1920).
Ptychopteridae Crampton, Ent. News, Vol. 87, p. 33-3g, 65-70 (1926).
TABLE OF SUBFAMILIES
Adults.
Antennae i6-segmented ; wings with cell Mj present . . . . i. Subfam. PTYCHOPTERINyE.
Antennae 20-seginented ; wings with cell A/, iacking . ... 2. Subfam. BITTACOMORPHIN/E.
Larvae.
Mentum with outer margin finely serrated ; mandibles with
three large outer teeth; pseudopods small; coloration
3'ellow or brown
Mentum bilobed, untoothed ; mandibles with a single large
outer tooth; pseudopods prominent, each with a conspi-
cuous curved claw; coloration rusty red or black .
Pupae.
AU tarsi lying parallel ; wing-pads with cell M] present . . . i. Subfam. PTYCHOPTERINA5.
Fore tarsi Ijdng over middle tarsi ; wing-pads with cell
lacking 2. Subfam. BrrTACOMORPHIN.E:.
1. Subfam. PTYCH0PTER1N>^
Ptychopterinae Schiner, Fauna Austriaca, Dipt. Vol. 2, p. 496 (1864).
Remarks. — The adult flies of the Ptychopterin$ all present a generally similar appearance,
being glabrous or nearly so, with shin}' black or blue-black colors. usualty contrasting strongly with
fulvous or rufous spots and bands. The wings are often cross-banded with brown, in such cases there
being a nearlj' complete fascia at the cord and an outer broken band occupying the forks of cells
and M^.
Characters. — The essential characters of the adult flies of this subfamily are the presence of
sixteen antennal segments and the retention of cell M ^ of the wing. The larv® and pupae do not differ
strikingly from those of Bitiacomorpha, less so than the latter genus does from Bittacomorphella.
The onty valid genus in the subfamih’ is Ptychoptera Meigen.
I. Subfam. PTYCHOPTERIN^.
2. Subfam. BITTACOMORPHIN^.
I. Genus PTYCHOPTERA Meigen
Liriope Meigen, Nouv. Class. .Mouches, p. 14 [1800] (nomen nudem).
Ptychoptera Meigen, Illiger’s Mag. Ins. Vol. 2, p. 262 (i8o3).
Ctenoceria Rondani, Dipt. Ital. Prodr. Vol. i, p. 187 (i856).
Paraptychoptera Tonnoir, Ann. Soc, Ent. Belg. Vol. Sg, p. ii5 (1919).
1' A M . P 'I' Y C n O P T E R l DJE
Remarks. — The adult flies of Plychoptera may be swept from rank vegetation in and near
svvales and in open swamps. The larva; occur in decaying vegetable matter in rich organic mud at the
margins of swamps and ponds.
Characters of Adults. — Body relatively sinooth, shiny or subshiny, the general ajipearance
of the Idies suggesting somewhat a large fungus-gnat (Mycetophilidiu), this resemblance being
heightened by the usiial black and rufous coloration and the banded wings.
Head transverse; vertex between eyes broad ; fronto-clypeus large, roughly triangular, beai ing
the tiny labrum at its apex. Alaxillary palpi long, the terminal segment very long and ilexible,
exceeding in length the preceding three segments taken togelher. Labial palpi large and conspiciious,
labelliform. Antennae (Piate, Fig. 8) inserted on the anterior portion of vertex, closely approximak-d
at origin, i6-segmented ; scapal segments moderately large; in the male, flagellar segments cylindrical,
becoming more flattened when dried, terminal segment very small ; segments with a few short verticils
and with a dense covering of short, subappressed silvery pubescence. In the female, the anlennie are
very noticeably shorter, the flagellar segments beyond the first short-cylindrical, the ends slightly
narrowed. E5’es relatively large, with delicate ommatidia.
Pronotum narrow, the anterior and posterior divisions evident; head closely applied to tlie
cephalic margin of the mesonotal prasscutum. Mesonotum of moderate size ; suture between llie
prtescLitum and scutum subtransverse at lateral margins but near the median area deflected very strongly
caudad, near the scutellum forming a posterior scutal loop ; more or less distinet longitudinal furrows
extend from this suture onto the prasscutum, occup3'ing the region of the interspaces and being in
alignment with the scutal loop of the suture. Legs of moderate length onh'^; coxic elongate, especialK’
the fore coxae ; vestiture of legs relatively short and delicate, appressed or subappressed; tibial spurs
large and conspiciious. hairi', except for the acute glabrous tips; ungues very small; empodia small,
transveise. Wings moderateh’ broad, the distal fifth or more with macrotrichias in all the cells.
\’enation (Piate, Fig. A) : Sc ending in Costa a moderate distance beyond the cord, 5r., lacking; Ra
variable in length, longest in P. coiitaminala (Linnaeus), short and oblique in most species of the genus,
in a few cases arcuated or weakly angulated; Ro + s arising at or just before r-in, running close to R^.
conneciing with this lattei' vein by r which lies close to the (ip of R^ : there is a verv strong probabilii)'
that this apparent radial crossvein is, in realit}’, tlie basal section of vein R,,, a condition that obtains in
the Pediciine Tipulida;; forked, the fork a litlle longer than or subequal to the petiole; M forking
at the cord, the fork of M,-|-2 shorter and smaller than that of i?., ^-5, usually one-half or less the length
of its petiole; M3 + 4 subequal to in-cn ; C«, verv strongly sinuate on its distal section, the semi-atrophied
Cii., relativel}’ well-defined ; a single persistent Anal vein. strong longitudinal lold or furrow in cell
Cii, extending from near midlength of vein ist A to near the bend in the sinuate distal section ot vein Cu ,
.•\bdomen relativelj- short, the male In-popygium of moderate to large size. 'fhe structure of the
male h3'pop3'gium differs in its details in the various sjiecies, but the fundamental iilan remains
generali}’ the same. P . japonica .Alex. (Piate, Fig. 5) 11133' taken as ti pical ; 8th tergite shoi t aiui
narrow. Xinth tergite with a ver3' deep median incision, the lateral lobes thus formed being puxluced
caudad into digitiform, setiferous arms. Rasist3’le rouglilv' triangular, with the apex lounded, beaiing
at its tip the slender, digitiform distist3'le. ,\'inth sternite veii’ higli at base, the caudal venti;il margin
stronglv chitinized, produced caudad and dorsad in a long, slender ann, immediatelx’ dorsad of wlnoh
is a shorter, more strongh' chitinized ai m with five or six blnnt denticles along its ventral laic.
• Edeagus double, the parts separate exce[)t at base, divergent, chitinized, the ouler tingie produced dist.id
into a slender, chitinized arm. In main' species of the genus, the lateral arms of the ninth teigite are
shorter and stouter than in the case described. The ovipositor (Piate, Fig. 4) is stiongl}’ compies^^ed.
6
DIPTEKA
nearl}' glabrous, bent gentl}^ dorsad, a condition approaching that found in the related family
T r i c h o c e r i d ae .
Characters of Larvae. — Head oval to subpyriform, broadest behind, narrowed in front, not
heavily patterned above ; setae of head branched or plumose. Submentum large, usuali}^ but a little
narrowed posteriorly, the anterior lateral angles slightly produced ; mentum broader than long, the
outer margin with numerous (18-22) teeth. Prementum with palpi rather small, lying parallel, denseh^
hair}- on outer or ventral face. Mandible with three powerful outer teeth and about six smaller inner
teeth. Maxilla with the cardines elongate-triangular, with three setiferous punctures ; maxillary palpi
antenniform, cylindrical. Labrum broad, transverse, with dense tufts of setae beneath. Integument
almost smooth, without prominent warty elevations. Pseudopods low, with small claws.
Characters of Pupae. — Head small, with a reduced cephalic crest. Sheaths of maxillar}^
palpi elongate, the tips projecting around knee joints of fore legs. Leg sheaths with ali the tarsi
parallel, not overlapping one another. Wing sheaths with Media branched. Pronotal breathing horns
very unequal, one (usually the right) exceedingly elongate, longer than remainder of body, the other
horn tiny, degenerate. Abdomen set with transverse and longitudinal rows of small setiferous tubercles
on the segments.
On the ventral surface of the fourth abdominal sternite of the adult males of certain species of
Ptychoptera, is found a setiferous glandular pouch. Tonnoir has proposed the generic term Paraptychoptera
for the European species showing this character (P. handlirschi Czizek, P. lacustris IMeigen, P. longicauda
Tonnoir and P. palustris Meigen). The function of this })ouch is not fully understood and the group,
being based on a sexual character, is not recognized in this paper, though perhaps worthy of subgeneric
rank under Ptychoptera. It should be noted that a very comparable condition is found in certain
Eriopterine Tipulidse (genera Paratropesa and T eiicholabis') where an entirely similar sternal pouch occurs
in the males of certain species while apparenti}' lacking in others that are seemingly closely allied.
Type species : Ptychoptera contaminata Linnaeus.
Geographica! distributiori.
1. P. africana Alexander, The Entom. Vol. 53, p. loi (1920).
2. P. albimana Fabricius, Mant. Ins. Vol. 2, p. 323 [1787] {Tipula).
3. P. annandalei Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p. 296 (1918).
4. P. camerounensis Alexander, Insec. Inscit. Menst. Vol. 9, p. 146(1921).
5. P. capensis Alexander, Ann. S. .Afr. Mus. Vol. 17, p. 139, pl. 10. f. 1(1917).
6. P. contaminata Linnaeus, Syst. Nat. (ed. 10), p. 586 [1758] {Tipula).
P. fuscites Gmelin, Syst. Nat. p. 2819 [1792] (Tipula).
7. P. daimio Alexander, Insec. Inscit. Menst. Vol. 9, p. 80 (1921).
8. P. distincta Brunetti Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 232(1911); Fauna Brit.
India, Dipt. Nematocera, p. 281, pl. 5, f. i (1912).
9. P . formosensis Alexander, Insec. Inscit. Menst. Vol. 12, p. 49 (1924).
10. P. handlirschi Czizek, Zeitschr. des Mahrischen Landesmus., Vol. 17,
p. 14 [1924] {Liriope).
11. P . japonica .Alexander, The Canad. Ent. Vol. 46, p. 198, pl. 3, f. 7, pl. 4,
f. 1 1-16 (1913).
12. P. lacustris Aleigen, Syst. Beschr. Zweifl. Ins. Vol. 6, p. 291 (i83o).
13. P. lenis Osten-Sacken, Bull. U. S. Geol. Surv. Vol. 3, p. 206 (1877).
14. P. longicauda Tonnoir, Ann. Soc. Ent. Belg. Vol. 69, p. 12 1 [1919]
{Paraptychoptera) .
15. P. Alexander, Ent. News, Philad. Vol. 3i, p. 3 (1920).
16. P. minuta Tonnoir, Ann. Soc. Ent. Belgique, Vol. 5g, p. 120 (1919).
Nigeria.
Europe.
India.
Cameroun.
South Africa.
Europe.
Japan.
India.
Formosa.
Central Europe.
Japan.
Europe.
M^estern North America.
Europe.
Western North America.
Europe.
VAM. PTYCIIOPTERID.^;
7
17. P. paludosa Meigen, Klass. Vol. i. p. 82, pl. 3, f, i3 (1804).
17« P. paludosa coerulea Stiobl, Glasnik Zem. Mus. Posni i Ilercegov. Sara-
jevo, Vol. ro, p. 602 (189S).
18. P. rufociucta Osten-Sacken, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. p. 252 (1859).
19. P. scutellaris Meigen, Syst. Beschr. Zweifl. Ins. Vol. i, p. 206 (1818).
20. P. subscutellaris Alexander, Insec. Inscit. Menst. Vol. 9, p. 81 (1921).
P. scutellaris IMatsumura (nec :Meigen), Thousand Ins. Japan, .A.dd. \'ol. 2,
p. 473 (1916J.
21. P. sitrcoufi Seguy, Encycl. Ent. Dipt. Vol. 2, p. 22 [igaS] [Paraptychopiera).
22. P. iibialis Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 233 (1911); Fauna Biit.
India, Dipt. Nematocera, p. 282, pl. 6, f. 1-4 (1912).
P. atritarsis Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 234 (1911) ; Fauna Brit.
India, Dipt. Nematocera, p. 283, pl. 6, f. 5-6 (1912).
Europe.
Europe.
Europe.
Eastern North America.
Europe.
Japan.
Algeria.
India.
Species of Uncertain Synonymy :
1. P. fasciala Scopoli, Ent. Carniol. p. 321 [1763] [Tipula].
? P. paludosa Meigen.
2. P. metallica Walker, List Dipt. Brit. Mus. Pt. i, p. 80 (1848).
? P. lettis Osten-Sacken.
3. P. nigra l'abricius, S3-st. Anti. p. 21 (i8o5).
? P. scutellaris Meigen.
4. P. ocreata Schrank, Enuin. Ins. Austriaca, p. 427 [1781] [Tipula).
? P. alhimana Fabricius.
5. P. pectinata Macquart, Hist. Nat. Dipt. Vol. i, p. 77 (1834).
6. P. quadrifasciata Say, Long’s Exped. to St. Peter’s Rivers, Appendix,
p. 359 (1824).
? P. rufociucta Osten-Sacken.
Europe.
Western North America.
Europe.
Europe.
Europe.
Eastern North America.
2. SuBFAM. BITTACOMORPHIN/C
Bittacomorphinae Alexander. Corneli Univ. Agr. Expt. Sta. Mem. Nr. 38, p. 779 (1920).
Remarks. — The remarkable appearance of the flies of the subfamil}’ Bittacomorphinae has
given to them the rather appropriate name of (( phantom crane-flies ». The}' are all of delicate, ethereal
build, with semi-transparent, unmarked wings, and with long and conspicuous black and white banded
legs that form the most evident part of the insect as it drifts easily in the wind with all the legs radiating
outward like the spokes of a wheel.
Charactens. — The essential characters of the subfamily are the presence in the adult flies of
elongate, 20-segmented antennae and the complete fusion of veins M ^ and A/., of the wings. The larvtc
of the two included genera are very distinet in their general appearance. Bittacomorpha jiossessing a long,
rusty-red larva with the body-integument relatively smooth and the anal end tapering gradually into a
long, partly retractile breathing-tube. Bittacomorphella, on the contrar}', has a short. stocky larva, black
in color, with the body-integument covered with long, horny projections and with the short, yellow
breathing-tube entirely retractile.
TABLE OF GENERA
Adults.
Wings with macrotrichies in the distal ends of the radial and
medial cells ; basitarsi of legs noi dilated i. (renus Biti ACOMOKPiiiiM.A, Alexander.
Wings without macrolrichia in the cells; basitarsi of legs
conspicuously dilated 2. (jenus I Irr i ACOMOKiMi.v, Wc.stwood.
8
DIPTERA
Larvas.
Coloration black, ilie hreathing-tiibe light ydlow; brealhing-tube
entirely retraclile ; body covcved wilh very long ' projections
which are encascd in a black, horny substance ; mandibles
with an inner conih of teeth i. Genus Bittacomorphella, Alexander.
Coloration rusty-red ; body tapering graditally to the long, slender,
partly retraciile, breathing-tiibe ; body covered with trans-
verse rows of shorter, stellate tubercles ; mandibles xvithout
an inner comb of teeth 2. Genus Bittacomorpha, Westwood.
Pupae.
Right breathing horn small, degenerate ; abdominal tubercles weak,
iipped with several strong setce i. Genus Bittacomorphella, Alexander.
Right breathing horn elongate, filiform, longer than the body ;
abdominal tubercles strong, elongate, crowned by a circlet
of four or five spines and tipped with a setiferous , papilla. 2. Genus Bittacomorpha, Westwood.
I. Genus BITTACOMORPHELLA Alexander
Bittacomorphella Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., p. 545 (1916).
Remarks. — The adult flies of B. jonesi Johnson, the best known of the P3^giny phantom
crane-flies occur in cool, shaded woods, usually near small trout streams or near springs. In some
cases the flies lurk beneath low, dark bridges and beneath culverts. The larvse dwell in the rich
organic mud in these shaded woods.
Characters of Adults. — Fundamental characters generally as in Ptychoptera but the general
appearance (Piate, Fig. I ) very different, the coloration being black, more or less pruinose, with the
relativeljGong and slender legs conspicuousl^' banded with black and white.
Fronto-ctypeus large, more or less arched dorsally, the labial palpi conspicuous; maxillary palpi
long and slender. .Antennas (Piate, Fig. 7) 20-segmented, in the males long and slender, in the
females shorter; scapal segments small, especially the second ; in the males. the flagellar segments are
elongate-c3dindrical ; basal segment very long but partly divided near midlength 113’ a nearly complete
suture to form two subequal pseudo-segments ; flagellar segments be3mnd the second gradually elongated
to the seventh. thence gradually shortening to the end of the organ; terminal segment ver3' small; all
flagellar segments clothed with a short but dense pale pubescence. Antennae of female shorter than in
the male.
Thoracic structure very similar to that oi Ptychoptera. Pronotum much more reduced; latero-
cervical plates veiy small. Legs relatively long and slender; coxae moderaiel3^ elongate; femora at bases
very narrow and breaking very easily from the trochanters; basitarsi not dilated but all the legs provided
with long, conspicuous, suberect setae that are especially conspicuous on the tibiae and tarsi; these setae
are black on the darkened portions of the legs, snowy-white on the tibial and tarsal annuli ; tibial spurs
very slender and delicate; ungues and empodia about as in Ptychoptera. Wings approximateh' as in
Ptychoptera, the chief distinctions being in the unforked condition of vein M, 4- 2; distal section of vein
very strongly sinuous. Veins Rs, i? 24.3, Mg and Cu much thicker and more conspicuous than are
veins R 4 4, 5 , , R^ox M Conspicuous macrotrichiae in the distal cells of the wing, more extensive
FAM. PTVCHOPTERID/E
9
n B.jottesi (Johnson) and B. sackenii (Koder) where nearly the outer sixth ol' tlie wing is included. veiy
reduced in B. itipponeiisis (Alexander), where they are restricted to a few trichia.' in cells and /?..
Abdomen long and slender, ihe general structure of the male hypopvgium and the ovipositoi
approximatel}’ as in Ptychoptera.
Characters of Larvae. — Body short, covered with very prominent projections which are
longest on lateral and caudal parts of body (Piate, Fig. 6). Pseudopods prominent, with very large,
curved claws. Breathing-tube short, entirely retractile within body. Head subquadrate, the foramen
ventral in position; setae of head unbranched. Wandible with an inner comb of teelh. Menium
bilobed, cephalic margin untoothed. Coloration black; breathing-tube light 3’ellow.
Characters of Pupae. — Kight breathing horn very short, degenerate. Foie tarsi oveilying
middle tarsi. Tubercles on abdomen moderately elongated, not crowned by a circlet of spines but
tipped with a long seta.
Type species : BittacomorpheUa jotiesi ]o\'w\so\'\.
Geographica! distribution.
1. B.jonesi Johnson, Ps3mhe, Vol. 12, p. yS [1905] {Bittacomorpha).
2. B. nipponensis Alexander, Insec. Inscit. Menst. Vol. 12, p. 5i (1924).
3. B. sackenii Roder, Wien. Ent. Zeit. Vol. 9, p. 23o [1890] [Biitacomorpha).
Eastern North America.
Japan.
Vestem North America.
Fossil Species,
4. B. miocenica Cockerell, Bull. Amer. Mus. Nat. Hist. Vol. 28, p. 280, f. 2 Miocene. Colorado.
[1910] [Bittacomorpha).
2. Genus BITTACOMORPHA Westwood
Bittacomorpha Westwood, London and Edinburgh Philos. Mag Vol. 6, p. 281 (i835).
Remarks. — The curious Flies of the genus Bittacomorpha are very characteristic of alder swamps
and the wet margins of ponds: The larvai are usualty abundant in decaying vegetable matter in the lich
organic mud about ponds and in swamps. In some cases the larvas become scavenger.^ and fili an
important function in sewage elimination.
Characters of Adults. — The characters are generally similar to those of BittacomorpheUa.
differing in the following essential features: Basitarsi of ali legs in both sexes conspicuously dilated into
a hollow, fusiform structure (Piate, Fig. 9) that is covered with conspicuous seta;. Wing-membrane
without macrotrichise in the cells.
Characters of Larvae. — Form elongate, body gradually narrowed behind into a j^aitly
retractile breathing-tube. Integuinent with transverse rows of tubercles. Pseudoj)ods on abdominal
segments one to three prominent, with large curved claws. Head subjnu iform, the doisum with rows
of conspicuous black spots that converge behind. Mandible stout with a single ])Owerful outci tooth.
Mentum bilobed, the anterior margin not toothed. Coloration of bod\- rusty red.
Characters of Pupae. — Right pronotal breathing horn very elongate, the left very small and
short, subdegenerate. Fore tarsi overlying middle tarsi. 'ITibercles on abdomen very long. located «m
IO
DIPTERA
broad transverse bands of chitin, each tubercle with a star of four or five spines surrounding the apex
which bears along seta.
Type species : BHtacomorpha clavipes Fabricius.
Geographical distributiori.
1. B. clavipes Fabricius, Spec. Ins. Vol. 2, p. 404 [1781] {Tipida)
2. B. occidentalis Aldrich, Psyche, Vol. 7, p. 201 (iSgS).
FOSSIL PTYCHOPTERID/E
The only fossil Ptychopteridse that have been recorded are the Ptychoptera delata Novak
(Oligocene, Krottensee) and Bittacomorphella niiocenica (Cockerell) which has been discussed under the
genus Bittacomorphella. According to Scudder, Novak’s species (Sitzber. Akad, Wiss. Wien, Vol. 76,
p. 88, pl. 2,f. 1 (i877)is certainly referable to the Ptychopteridte but is probably not a true Ptychoptera.
Eastern North America.
Western North America.
FAxM. PTYCHOPTEKlDiF:
1 1
INDEX
Pages
africana, Alexander (Ptychoptera) 6
albimana, Fabricius (Ptychoptera) 6
annandalei, Brunetti (Ptychoptera) 6
atritarsis, Brunetti (Ptychoptera) 7
BIttacomorpha (genus), Westwood 9
Bittacomorphella (genus), Alexander .... 8
BITTACOMORPHIN/E, Alexander 7
camerounensis, Alexander (Ptychoptera) 6
capensis, Alexander (Ptychoptera) 6
clavipes, Fabricius (Bittacomorpha) 10
contaminata, Linnmus (Ptychoptera) 6
Ctenoceria (genus), Rondani 4
daimio. Alexander (Ptychoptera) 6
deleta, Novak (Ptychoptera) 10
distincta, Brunetti (Ptychoptera) 6
EOPTYCHOPTERI D>E 3
fasciata, Scopoli {Ptychoptera) 7
formosensis, Alexander (Ptychoptera) 6
fiiscipes, Gmelin (Ptychoptera) 6
geinitzi, Handlirsch (Eolimnobia) 3
handlirschi, Czizek (Ptychoptera) 6
Japonica, Alexander (Ptychoptera) 6
jonesi, Johnson (Bittacomorphella) g
lacustris, Meigen (Ptychoptera) 6
lenis, Osten-Sacken (Ptychoptera) 6
liasina, Handlirsch (Proptychoptera) 3
Liriope (genus), Meigen 4
Liriopidae (genus), Griinberg 4
Pages
longicauda, Tonnoir (Ptychoptera) .... . 6
metallica, Walkcr (Ptychoptera) 7
minor, A\e'x.3LX\<i<ir (Ptychoptera) 6
minuta, Tonnoir (Ptychoptera) 6
miocenica, Cockerell (Bittacomorphella) 9, 10
nigra, Fabricius (Ptychoptera)
nipponensis, Alexander (Bittacomorphella) .
occidentalis, Aldrich (Bittacomorpha) 10
ocreata, Schrank (Ptychoptera) 7
paludosa, Meigen (Ptychoptera) 7
paludosa ccerulea, Strobl (Ptychoptera) 7
Paraptychoptera (genus), Tonnoir 4
pectinata, Macquart (Ptychoptera) 7
PROPTYCHOPTERID/E 3
Ptychoptera (genus), Meigen j
PTYCHOPTERID/E, Handlirsch, Ale.xander,
Crampton 3, 4
PTYCHOPTERINA, Osteu-Sacken . ... 3
PTYCHOPTERIN/E, Schiner. 3.4
quadrifasciata, Say (Ptychoptera) 7
rufocincta, Osten-Sacken (Ptychoptera)
sackenii, Rdder (Bittacomorphella) 9
scutellaris, Matsumura (Ptychoptera) 7
scutellaris, Meigen (Ptychoptera) 7
simplex, Geinitz (Eoptychoptera) 3
subscutellaris, Alexander (Ptychoptera) 7
surcoufi, Seguy (Ptychoptera) 7
tibialis, Brunetti (Ptychoptora) .
12
DIPTERA
EXPLANATION OF PLATE
Venation of the Ptychopteridae. (Interpreted according to the Comstock-Needham-Tillyard
System.)
Symbols. — A = Anal vein ; C = Costa; Cu = Cubitus; /= fold; h = humeral crossvein;
M = Media; m-cti = medial-cubital crossvein; R = Radius; Rs = Radial sector; v~m — radial-medial
crossvein.
Fig. I . Bittaconwrphella jonesi Johnson, lateral aspect of adult male.
— 2. Plychoptera rufocincia Osten-Sacken, dorsal aspect of larva.
— 3. Ptychoptera riifocincta Osten-Sacken, lateral aspect of pupa.
— 4. Ptychoptera japonica Alexander, lateral aspect of female ovipositor.
— 5. Ptychoptera japonica Alexander, lateral aspect of male hypopygium.
— 6. Bittacomorphella jonesi johnson, diOrs&\ oildocvsL.
— 7. Bittacomorphella jonesi ]oh.nson, a.n\.enua oi maXe.
— 8. Ptychoptera riifocincta Osten-Sacken, antenna of male.
— g. Bittacomorpha clavipes Fabricius, posterior leg.
— IO. Ptychoptera japonica Alexander, wing.
— II. Ptychoptera formosensis Alexaudier, wmg.
— 12. Bittacomorphella sackenii Roder, wing.
— i3. Bittacomorphella nipponensis Alexander, wing.
— 14. Bittacomorphella jonesi Johnson, wing.
— i5. Bittacomorphella clavipes Yaihncms, sKing.
— A. Ptychoptera albimana Fabricius, venation.
— B. Bittacomorpha occidentalis Aldrich, venation.
Amherst, Mass. (U. S. A.), June i, 1926.
GENERA INSECTORUM
4
DIPTERA
Ptvchoptejxj jafHftticit
hvpopvphmi
Pnr-lwpivrxi Japonica
JLlea'.^, o\nfH\Kitot'
P^n'hxjptcjxi inifocincta O.S.,pupa
Jiittacoinorpha.
davipc.S' Ftibf
' poS't. leip
I^ohoplena. Tnifoeiiicta.
O.S.^,am£n7ui^
PTvchopt&Hi rufoctnetou
' O.S^lanvcL
JhWtcomorpfitJhi jonest
Johti^.,lap\’a
^ttacojnovphelldL jorxesi Jo7iri-s
^pate/vH asfietrt’.
PittuvomojpfteUjH janesi
Johns., q anteimcv
CuM^U^
Venation ofP^’choptera
albinumu Sohin.
V&aiO'o7i ot Jtutiwornojpfia-
occiclcJtialis AWn
FAM. PTYCHOPTERID-^
y^V. TilHUNIU.
FASCICU LE DIFTERA
Genera
Insectorum
DIRIGES PAR
P. WYTSMAN
DIPTERA
FAM. TANYDERI DiE
By Charles P. ALEXANDER
WITH I PLAIN PLATE
1927
En vente chez Louis Desmet-Verteneuil, Imprimeur-Editeur, 60-52, rue TKint, Bruxelles
Prospectus gratis et franco sur demande
Directiori scientifique : P. Wytsman, Quatre-Bras, Tervueren (Belgique)
DIPTERA
FAM. TANYDERIDjE
DIPTERA
FAM. TANYDERID^
By Charles P. ALEXANDER
WITH I PLAIN PLATE
Flies included in the family Tanyderidos were for many years placed in the older
and better-known Ptychopteridai, a group to which they are now known to be rather
distantly related. The first member of the family to be described was the long-lost
Nemopalpus Macquart (i838) which is now placed in the subfamily Bruchom3’iinie.
The second genus to be defined was the fossil Macrochile Loew (i85i), followed in quick succession by
Protoplasa Osten-Sacken (1859) and Tanyd&rus Philippi (i865). The first recognition that members of
the family should be elevated to a higher rank came in 1880 when Osten-Sacken (Verh. Zool.-bot. Ges.
Wien, Vol. 29, p. 5i7-522 [1879]) proposed the term Tanyderina, using the latest genus to be
proposed rather than one of the earlier ones. The group was accorded full family rank by the writtM'
in 1919 (Corneli Univ. Agr. Expt. Sta. Ithaca Mem. Nr. 26, p. 883). Recent studies by Crampton and
Edwards have shown that the Tanyderidae are most closely allied to the Psychodidtc, the
Bruchomyiinae discussed at this time forming a close connection between the two groups. The
relationships with the Pty chopterida: are likewise evident.
The members of the famity constitute a small, palajogenic aggregation ol species that occur in
ali the major regions of the World with the exception of the Oriental. Because of the excessive rarity
of almost all of the known species, it is impossible to predict where or when new fornis will be
discovered and it is quite possible that eventuall)’ they will be taken in the Oriental Region. Mies oi
this farnil}^ have been taken in numbers only in New Zealand {Tanyderus) and in Argentina (Bnicltoinyui).
Geological distributiori. — As mentioned above, the second genus of the famii}' to be
characterized was the remarkable fossil Macrochile spectrum Loew, described from l.Ialtic Amber
(Oligocene). In 1910, Handlirsch (Contrib. Canad. Palaeont. Vol. 2, Pt. 3, p. 122-123, lig. 3o)
described a new genus and species of Insect under the name Eioptychoptera tertiana from beds that wete
supposed to be of Oligocene age. The writer cannot believe tliat this Insect is a true ran\ deiiil,
since it diffiers notably in the following features : The long fusion of veins 7?, and /i’-, this fusion being
longer than the free branches beyond the fork; cell ist is very long; two distinet anal veins. 1 uo
2
DIPTERA
species of N emopalpns from Baltic Amber have been described by Meunier (igoS) and Edwards (1921).
The above are the only fossil records of the family so far made known and it is interesting to note that
they all pertain to the Oligocene.
Biology. — The immature stages of members of this family have never been discovered with
certaint}'. The supposed larva of Protoplasa fitchii was discussed in detail and figured by the writer
(Corneli Univ. Agr. Expt. Sta. Ithaca Mem. Nr. 38, p. 769-772, pl. i3 [1920]) but its identity has never
been confirmed by rearing. The larva is very remarkable in its combination of characters ; the body is
encephalous ; integument smooth and shiny white in color. The terminal two segments of the
abdomen are produced into a stout, non-retractile breathing-tube that is distinctly five lobed at the tip.
At the base of this tube are borne two very large, pinnately branched tracheal gills. The head is
provided with numerous, scattered, multisetose punctures ( Piate, Fig. 4). These very curious larvEE
were found in saturated decaying maple logs.
The habits of adult Tanyderidm are likewise but little known. Bruch (n/ /f/C) discusses the
habits of Brtichomyia as follows ;
(( The flies always occur in damp places, being found on damp earth and in crevices of rocks.
Pieces of wood, roots, moss and other substances in these situations were examined critically but the
early stages could not be discovered. No plant-mines were found and the larvae could not be located in
the mud and wet earth along the margins of streams. In a position of rest, the adult flies sit rather
Iiigh-legged, the wings held obliquely di vergent. In copula, the male rests on the female, their bodies
not being held in opposition. The flies are rather wary and take flight readily when disturbed.
However this flight is of brief duration and one can readih' watch such a disturbed fly in flight and see
it alight again. »
Thomas R. Harris made the following observations on Tanyderus forcipatus Osten-Sacken, near
the base of Alount Ruapehu, in the North Island of New Zealand. « I found them hanging on small
bushes near the edge of the creek. The weather \yas rough, there having been heavy rains and the
creek was in flood. I got them only on two or three nights but on one night they were fairh^ numerous.
They were sluggish and easily caught while hanging by a leg or two to the bushes, mostly low dovvn. »
The only specimens of the family ever seen alive by the writer were a few individuals of Protoplasa
fitchii swept from rank vegetation along the Sacandaga River, New York, in 1909.
Characters of the Adult Flies. — The family Tanyderidse is the most generalized of the
recent families of Tipuloidean flies. They are readily told from the other families of crane-flies by the
possession of five radial veins, the four branches of the sector forking dichotomously. The two
subfamilies considered by the writer as belonging here differ very considerably from one another in their
general appearance. The Bruchomyiinas are small, very hairy flies that bear a considerable
resemblance to Tipulid flies of the genus Molophiliis or to the typical members of the family
Psychodidae. The Bruchomyiinae have the eyes prominent, naked and markedly approximated
on the vertex. The antenna; are elongate, setaceous, composed of either 16 or 3o segments. Maxillary
palpi with the terminal segment elongate and more slender than the preceding segments. Pronotum
small and inconspicuous, collar-like. Laterocervical piate small. Mesonotal prmscutum gibbous,
projecting slightly over the head. Aletanotum much better developed than in other Diptera. Tibiae
without spurs, though otten with large powerful setae that simulate spurs, Wings with the anal angle
lacking, the veins in this region being greatly reduced. Male hypopygium with the tergite twisted
through 180 degrees so it lies on a plane with the remaining abdominal sternites. Ovipositor with small
fleshy valves that are retracted within the preceding segment.
FAM. TANYDERID^F
3
The Tanyderinae, on the other hand, are almost invariably large, subglabrous flies. The eyes
are densely short-hairy. The mouthpaits are generally short but in some cases greatly produced.
Antenna; with a variable nuinber of segments, ranging froin i5 to at least aS in the known species.
Pronotum more massive. Laterocervical piate large to very large. Metanotiim reduced. Tibis
spurred. Wings with a more or less conspicuous anal angle ; m present, closing the long cell isi ; a
single well developed anal vein. Supernumerary crossveins occur in various cells of the wings in many
species. Male hypopygium not twisled, of primitive structure, there being a single dististyle. /Kdeagus
dividi ng into two or three elongate, slender prongs, each of which is penetrated by an opening, the
entire structure suggesting the condition found in the Tipulid subfamily Cylindrotomina-. Ovipositor
with fleshy valves.
Phylogeny. — The Tanyderid flies are presumably the most generalized of the living Diptera.
It appears probable that both the Psychodidae and Tanyderidse may have been derived from an
ancestor that was not greatly different from certain of the Bruchomyiine forms, as Bruchomyia or
Nemopalptis. Since no members of the famih' are known from geological formations that antedate the
Oligocene, we have no hint as to their ancestry from this source. It is interesting to note that the
oldest fossil Tanyderids known are ver}^ close to existing genera.
TABLE OF SUBFAMILIES
Small flies with the body and wings densel}? hairy; eyes naked;
pronotum collar-like, inconspicuous; laterocervical piate small; meta-
notum large; tibiae without spurs; anal angle of wings lacking, the anal
and cubital veins correspondingly crowded and reduced; m lacking,
cell 75f M2 being open (Piate, Fig. I , 2) i. Subfam. BRUCHOMYIINAv.
Larger flies with body and wings subglabrous or sparsel}' hairv’ ;
eyes haiiy’; pronotum more massive; laterocervical piate moderately
elongate (Mac; oc/n7e, Protoplasa) to very elongate {Tmiyderus); metanotum
reduced; tibise spurred; wings with a conspicuous anal angle;
w present, closing cell ist M2 (Piate, Fig. 6-13, 16) 2. Subfam. TANYDERINAE.
1. Subfam. BRUCHOM YI I N>qE
Bruchomyiinae Alexander, Ann. Amer. Ent. Soc. Vol. i3, p. 403 (1920).
Nemopalpinse Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 7, p. 439 (1921).
Phlebotominae Tonnoir, Ann. Soc. Ent. Belg. Vol. 62, p. 127 (1922).
Bruchomyii nae Crampton, Ent. News, Vol. 37, p. 33-39, 65-70 (1926).
Remarks. — The subfamily Bruchomyiinic was erected in 1920 to receive the new genus and
species, Bruchomyia argentina. The following year, Edwards noted the relationship of the genus to the
long-lost and misunderstood Nemopalpus Macquart and called attention to the fossil genus Pahcosycoiax
Meunier which is now known to be a synonym of Nemopalpus. I''or this gioup, Edwards luoposed the
term Nem opalp i nas , basing it on the earliest described genus. In 1922, Tonn oi r placed the two gentua
above discussed, together with Phlebotomus Rondani , in the family Psychodidie under the subfamily
Phlebotomin®. In 1926, Crampton recognized the subfamily B ruc hom v i i ntc. placing it in the
family Psychodidae, which assignment now seems to be more nearly correct. Because of its many
4
DIPTERA
annectant characters, hovvever, itsseems desirable to discuss the group in the present connection. The
venation of the wings is very similar to the condition found in the Tanyderinae, the only peculiarities
being such as are produced b_v the loss of the anal angle and the consequent reduction and atrophy of
the anal and cubital veins. The distribiition and arrangement of the veins in the medial and radial
fields is quite the same in the tvvo groups.
Characters. — Sinall flies (Piate, Fig. 3) having the geneial appearance of a Molophilus
(Tipulidse) or a t3^pical member of the Psychodidae ; body and wings covered with long, dense hairs.
Eyes naked. Antennte setaceous, with i6 {N emopalpus) or 3o (Bnichomyia) segments, the terminal
segment veiy^ small. Pronotuni small and inconspicuous. Mesonotum gibbous. Metanotum large.
Legs with the coxa; elongate; tibiae without spurs; tarsal claws small. Wings with 5c, present or
atrophied; R and M forking far back near the wing-base, the forks of ali the veins thus being very deep ;
crossvein m lacking; anal vein short or subatrophied ; anal angle of the wings lacking, this region fringed
with unusually long setae. Male hypopygium twisted to i8o degrees so the tergite lies on a level with
the sternites of the remainder of the abdomen; dististyles small and partly concealed {Bnichomyia) or
larger and exposed {Nemopalpus).
TABLE OF GENERA
1. Autennce with 3o segments. Distal section of vein Cu elongate, nearly
as long as the basalseciion{P\a.\e,f\^. I) i. Genus Bkuchomyia Alexander,
Antenna with i6 segments. Distal section of vein Cu short, recurved
to the 7nargin {P\a.\e, Fig. 2) 2. Genus Nemopalpus Macquart.
I. Genus BRUCHOMYIA Alexander
Bruchomyia Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. i3, p. 403 (1920).
Characters. — Bod}’ (Piate, Fig, 3) very hairy, the head, thorax and abdomen provided with
long, dense, erect hairs. Rostrum but slightly produced; palpi very large and conspicuous, very hairy,
apparently four-segmented. Antennae 3o-segmented ; flagellar segments 28 in number, the last segment
minute; scapal segments subequal in size, small, subglobular, the second with a circlet of short,
verticillate hairs ; flagellum setaceous, the first segment about as long as the following two taken together;
flagellar segments 2 to 20 subequal, elongate cylindrical ; remaining segments gradually reduced in length,
the last ver^' small, button-like, the penultimate and antepenultimate oval. Eyes large, naked;
ommatidia moderately large; e^-es approximated, separated on the vertex only by a narrow strip that is
from one-fourth to one-half the diameter of the basal segment of the scape. Legs comparatively stout;
coxas long and slender; femora shorter than tibias; tarsal segments gradually shortened, from the first
to the fifth; tibias provided with long, conspicuous setae, the sclerite terminating in one or two that are
more slender and simulate tibial spurs; claws small, subappressed to the end of the tarsus. the edges
roughened, the rather long apex smooth. Wings with no anal angle; veins and margins with abundant
long setae that are especially elongate and conspicuous in the region of the anal angle ; at the union of
r-m with is a triangular chitinized area that is provided with conspicuous black hairs. Venation : 5r,
lacking, Sc^ ending in R before the fork of i?2 + 3 ; Rs originating close to wing-base, slightl}' proximad
of the fork of M ; Rs with four branches ; M forking far back near wing-base, each fork with two branches;
lacking; Cn simple, the distal section elongate; ni-cu conspicuous, without macrotrichiae ; a single,
semi-atrophied anal vein. Male hypopygium small, inconspicuous, densel}' protected by setae; basistjdes
l’AM. TANYDERID/K
stout, each with a dense brush of stout black setae on mesal face near apex; the single dististyle is small,
bifid. Ninth tergite (the apparent sternite) produced into a flattened lobe, the apex bifid.
Type species : Bruchomyia argentina Alexander (Piate, Fig. I , 3).
Geographical distributiori.
I. Br. argentina Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. i3, p. 405, pl. 3’ Argentina.
[1920] (Piate, Fig. I , 3).
2. Genus NEMOPALPUS Macquart
Nemopalpus Macquart, Dipt. Exot. Vol. i, Pt. i, p. 85 (i838); Decker, Mitt. Zool. Mus. Derlin,
Vol. 4, p. 71-72 (1908); Tonnoir, Ann. Soc. Ent. Belg. Vol. 62, p. i25, piate; Key to known
species (1922).
Palaeosycorax Meunier, Miscell. Ent. Vol. i3, p. 5o (igoS).
Characters. — Bod}' densely hairy, the setcE on head and thorax erect, on the abdomen
appressed. Head relatively small, mouthparts not prominent; palpi elongate, 4-segmented, tlie
terminal segment much longer and more slender than the preceding segments. Antennae i6-segmented,
approximate^ as long as the body ; basal segment of scape short-cylindrical ; second segment cyathiform :
flagellar segments elongate, densel}' provided with conspicuous verticils. Eyes large, naked, strongh’
approximated on vertex. Thorax gibbous, the praesentum with longitudinal rows of conspicuous erect
sete. Legs of moderate length, hair}- ; tibiai spurs lacking. Wings with the anal angle lacking ; 5(',
generally present, though sometimes atrophied; base of R h3'pertrophied ; Rs originating near basal
quarter of wing; cell R^ shorter than (V. pilipes) to longer than {N. flavus, N. zelandiee) its petiole; r-w
far be3'ond the fork of M i+o {N. pilipes) or lying at or proximad of this fork ; m lacking; m-cu long ; distal
section of Cu much shorter than the basal section and attaining the wing-margin suddenly at about
one-fourth the length of the wing; anal vein reduced. Male hypopygium twisted upon itself through
180° so the ninth tergite lies on apiane with the remaining sternites of the abdomen; a single
conspicuous dististyle that tends to be bifurcate. Ovipositor with fleshy valves that are retracled in llie
eighth abdominal segment.
Type species ; N . flavus Macquart.
Geographical distribution.
1. N . flavus Macquart, in Webb & Bertholet, Hist. Nat. lies Canaries, Ent.
Dipt. p. 102, pl. 4, fig. 4 (i838); Dipt. Exot. Vol. i, Pt. i, p. 82,
pl. 12. fig. I, la, ib (i838); Becker, Mit. Zool. Mus. Berlin, \ ol. 4,
p. 71-72, pl. 2, fig. 28 (1908).
2. N. molophilinus Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), \'ol. 7, p. 437, fig.
[1921] {Palaosycorax).
3. N . pilipes Tonnoir, Ann. Soc. Ent. Belg. Vol. 62, p. i3o, fig. 1-8 (1922).
4. N. tertiaria Meunier, Miscell. Ent. Vol, i3, p. 5o [1905] {Palaosy corax).
5. N. Ale.xander, Insec. Inscit. Menst.Vol.9, p. 158(1921); Tonnoir,
.Ann. Soc. Ent. Belg., Vol. 62, p. i34, fig. 9-1 1 [1922] (written
zealandicus). — Piate, Fig. 2.
Canar3' Islands.
Baltic Amber.
Paragua3'.
Baltic .Amber.
New Zealand.
6
DIPTERA
2. SuBFAM. TANYDERIN>C
Tanyderina Osten-Sacken, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 29, p. Siy, fig. 1-2 (1880).
Tanyderinae Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. i3, p. 402 (1920).
Tanyderidae Crampton, Ent. News, Vol. 87, p. 33-39, 65-70(1926); Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. 21,
p. 1-14 (1926).
Characters. — Size usually large, the smallest species being members of the genus Protoplasa
(P. beckeri, P. vandiizeei). Rostrum moderately to excessively produced, the palpi conspicuous. Antennas
with from i5 to 25 segments. Eyes with short, erect sete between the ommatidia. Pronotum massive.
Laterocervical plates elongate (typical Tanydertis, Mischodertis and Radinoderiis), shorter and wider
{Protoplasa), or greatly reduced in size {M acrochile , P iringueyomyina) . Metathoracic spiracle close to base
of halter. Mesothoracic meron fused with mesepimeron. Tibial spurs present. Wings usually with
a well-developed anal angle ; five radial, four medial, one cubital and one developed anal vein present ;
m present. closing the elongate cell Mo \ supernumerar}' crossveins in certain of the radial cells of the
wings {Tanyderus-, subgenera Tanyderus, Mischodertis, Noihoderus and Neoderits) or in cell Mg {Protoplasa,
s. s.). Male hypopygium with the dististyle simple, cylindrical {Tanyderus, Peringueyomyina) or more or
less bifid {Macrochile, Protoplasa)-, gedeagus trifid. in Macrochile, more bifid.
TABLE OF REGENT GENERA
1. Rostrum elongate, exceeding the comhined head and thorax, the
mouthparts horne at the extreme apex; wings immaculate ;
dististyle of male hypopygium simple, very elongate (Piate,
Fig. 16-18) I. Genus Peringueyomyina Alexander.
Rostrum shorter than the head; wings pietur ed ; dististyle of male
hypopygium short 2.
2 . Cell Rj relatively short, R2 3 forking heyond midlength of the
distal section of vein R^; pronotum and laterocervical plates
relatively short, not forming a conspicuous neck; dististyle of
male hypopygium more or less bifid {P\dLXe, Fig. 11-14) . 2. Genus Protoplasa Osten-Sacken.
Cell R2 relatively deep, R2 + 3 forking just beyond the base of
{Radinoderiis) to just before midlength of, the distal section of
Rj/ pronotum and laterocervical plates {except in Nothoderus)
long and conspicuous, forming a conspicuous neck; dististyle of
male hypopygium simple, cylindrical {P\aXQ, Fig. 5-10, 19). 3. Genus Tanyderus Philippi.
I. Genus PERINGUEYOMYINA Alexander
Peringueyomyina Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. 18, p. 282 (1921).
Characters. — Rostrum elongate, exceeding the combined head and thorax (Piate, Fig. 1 7),
rather stout, cylindrical, with the base enlarged, the surface with numerous, subappressed setae, the
mouthparts borne at the apex; maxillary palpi slender, 4-segmented, the three basal segments subequal
in length, the terminal segment about a third longer than the penultimate; labial lobes fleshy, transverse.
FAM. TANYDERIDiE
7
Antennae apparently with only i6 seginents, moderately elongated, setaceous; second scapal seginent
swollen, subglobular; three basal segments of the flagellum stout, the remaining segments gradually
elongated, slender, piovided with long verticils that are about equal in length to the segments that bear
them ; in addition to the verticils, the segments possess a rather abundant, suberect pubescence. llead
nairowed behind. E3’es large, broadlj' contiguous beneath (Piate, Fig. 16), narrowl}' sejiarated above
b}' the vertex; ommatidia small, with short erect setae betvveen them. Anterior pronotum large and
conspicuous, the posterior pronotum very narrovv. Laterocervical plates very small. Legs with the
margin of the posterior coxee swollen anleriorly and provided with a row of black setm ; tibim with short
spurs. Wings broad tPlate, Fig, | 5), with five radial, four medial and a single anal vein attaining
the margin ; m-cn distinet ; anal angle of wing moderately prominent Veins with abundant long delicate
macrotrichiae. Male hypopygium with the basistyles very slender, greatly elongated. gradually nairowed
to the tips, each (Piate, Fig. I 8) bearing a single, very elongate, cylindrical dististyle that is provided
with a series of about 3o slender spines and numerous erect setae along its inner margin, at the apex with
two elongate bristles.
Type species : Piringueyomyina barnardi Alexander (Piate, Fig. I 5- I 8).
Geographical distributiori.
I. P. barnardi Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. i8, p. 233, fig. (1921). South Africa.
(Piate, Fig. I 5- I 8.)
2. .Genus PROTOPLASA Osten-Sacken
Protoplasa Osten-Sacken, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. p. 201 {i85g).
Protoplasta Osten-Sacken, Bull. U. S. Geol. Surv. Vol. 3, p. 207 (1877).
Idioplasta Osten-Sacken, Cat. Dipt. N. Amer. (ed. 2), p. 36, 222 (1878).
Members of the genus Protoplasa are confined to the Northern Hemisphere, three species being
from the Nearctic Region while one is Palajarctic.
Characters. — Rostrum shorter than the head, the palpi long and conspicuous. Antenna;
i6-segmented ; second scapal segment enlarged, cyathiform ; flagellar segments elongate oval, with
verticils that exceed the segments in length. Eyes short-hairy. Pronotum relati vel}^ short and stout .
shorter than the head excluding the mouthparts. Laterocervical plates relativel}' short and wide.
Mesonotum moderatel)'' gibbous. Legs with short, rather sparse setas ; tibial spurs conspicuous. Wings
fPlate, Fig. I 1-13) usually with a prominent anal angle; in vanduzeti the wing is long and narrow,
showing the first signs ofatrophy. Venation as in the subfamih’; cell short, shorter than its petiole,
the base of the cell lying be3’ond midlength of the distal section of vein R^ ; cell isl M„ long, gentlx'
widened distally, the cells beyond it comparativeh’ short; a supernumeraiy’ crossvein in cell M3 in the
typical subgenus, lacking in Protanydtrns . Male hypopygium with the dististyle deeply bifid in members
of the subgenus Protanyderns (Piate, Fig. I4a, I 4b), in Protoplasa. s. s., simple but strongly bent near
midlength and here provided with a distinet shoulder on outer face (Piate, Fig. I4c).
Type species ; Protoplasa fitehii Osten-Sacken (Piate, Fig. I 1 , I4c).
TABLE OF SUBGENERA
A superuumerary crossvein in cell of wing Fig. II)- . • Subgen. Protoplasa Oslen-Sack«-n.
No superniimerary crossveins in any cells of wing 12, 13). Subgen. Protanyoerus I Iandlir.«ch.
8
DIPTERA
Geographical distribution.
Subgenus Protoplasa Osten-Sacken.
1. P. Osten-Sacken, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. p. 2S2 [iSSg]. Eastern North America.
(Piate, Fig. I I , I 4c.)
Subgenus Protanyderus Handlirsch, Ann. Naturhist. Hofmus, Wien,
Vol. 23, p. 267 (igog).
2. P. (P.) beckeri Riedel, Zool. Jahib. Abt. f. Syst. Vol. 43, p. 365, fig. A-D Turkestan.
[ig2o] {Tanyderiis). (Piate, Fig. I 4a.)
3. P. {P.) vanduzeei Alexander, Ent. News Philad. Vol. 2g, p. 285 (igi8). Western North America.
(Piate, Fig. I 2, I4b.)
4. P. (P.) vipio Osten-Sacken, Bull. U. S. Geol. Surv. Vol. 3, p. 208 [1877] Western North America.
{Proioplasta); type of subgenus. (Piate, Fig. I 3.)
3. Genus TANYDERUS Philippi
Tanyderus Philippi, Verh. Zool -bot. Ges. Wien, Vol. i5, p. 780 (i865).
Remarks. — The genus Tanyderus was erected by Philippi in i865 for the Chilian T. pictus.
Additions to the genus have been made, more especially in the past decade, so that fifteen species are now
referable to it. Handlirsch (igog) was the first to attempt a subdivision of the genus and proposed two
new generic terms which are herein considered as being of subgeneric value. Of these subgenera,
Mischoderus Handlirsch, includes five New Zealand species {annulifenis forcipatiis, marginatus, neptunus
and varipes)-, Radmoderus Handlirsch, includes four species from the Papuan Subregion {mirabilis,
oculatus, ornatissimus and solotnonis); two species {occidentalis and terree-regince) from Australia; and
one {gloriosus) from Southern Chile; while Tanyderus, s. s., includes only the genotype, pictus, of Chile.
In order to accommodate the two remaining species, australiensis and. patagonicus, it is necessary to propose
two additional subgeneric groups which are termed respectively N othoderus and Neoderus (i).
It should be noted that members of the genus are confined to the Southern Hemisphere.
Ch aracters. — Rostrum moderately elongate, about equal in length to the remainder of the
head, or, in N othoderus, longer than the head; maxillary palpi apparently 5-segmented, there being a
small basal segment; in the subgenera Neoderus (Piate, Fig. I 9) and N othoderus the maxillae are
elongate, stylet-like, and the remaining elements of the mouthparts are likewise well developed. Eyes
short-hairy. Antennae with from i5 to at least 25 segments, the flagellar segments varying from
short-cylindrical to elongate-cylindrical in the various species; the number of segments varies greatly in
the different subgenera; Tanyderus has at least 25 segments; Radinoderus has 18 {gloriosus), 21 {mirabilis)
or 22 segments {oculatus, ornatissimus)-, Neoderus has 17 segments; Mischoderus has 16 segments; N othoderus
has the minimum known number of i5 segments. Pronotum large. Laterocervical plates usually
long and slender, much longer than the head excluding the mouthparts; in N othoderus shorter and
stouter. Mesonotum large, moderately hairy. Legs with conspicuous, erect setae; tibial spurs distinet.
(i) Nothoderus, nov. subgen. Characters as in Tanyderus s, s., but Sc^ fuses with R for a distance and then
breaks away, appearing as a distinet oblique vein that is provided with macrotrichiae. Antennae with i5 segments.
Type of subgenus. — ■ Tanyderus australiensis Alexander (Piate, Fig. 9).
Neoderus, nov. subgen. Characters as in Tanyderus, s. s., but cells i?3 and i?5 of the wings a supernumerary
crossvein. Antennae with 17 segments.
Type of subgenus. — Tanyderus patagonicus Alexander (Piate, Fig. 8, 19).
FAM. TANYDERID/E
9
Wings (Piate, Fig. 6-10) with the anal angle acute {pictus) or more or less developed, the wings
always large and broad; Sc■^ usuali}' present, lacking in Notkocierus ; in this latter subgenus, moreover,
the tip of vein Sc, is preserved as a conspicuous oblique element provided with macrotrichias ; cell is
always deep, in the species of Radiitoderus being unusually so, the base of the cell being only a short
distance beyond the end of vein SCj ; in other groups the fork of i?2 + 3 lies before midlength of the
distal section of vein R^; supernumerary crossveins developed in four of the five subgenera, in cell R
in Nothoderus and T anyderus \ in cells R^ and R^ in Mischoderus-, in cells R^ and R^ in Neoderus) Anal
vein well developed. Abdomen moderately elongate. Male hypopygium with a single dististyle, this
cylindrical, of moderate length only, and unarmed except for setje; asdeagus three pronged; gonapophyses
lacking. Ovipositor with fleshy valves.
Type species : Taiiyderus pickis Philippi.
TABLE OF SUBGENERA
1 . No supernumerary crossveins in any cells of wing; Rg + 3 forking shortly
beyoud vein Scj (Piate, Fig. 6) Subgen. Radinoderus Flandlirsch.
Supernumerary crossveins in radial cells of wing; vein R2 + 3 longer 2.
2. A supernumerary cross vein in cell R^ only 3.
Supernumerary crossveins in two radial cells
3. Antenna with i5 segments. Anal angle of wing moderately developed;
tip of vein preserved (Piate, Fig. 9) Subgen. Nothoderus, nov. subgen.
Antenna with at least zS segments. Anal angle of wing acute; tip of
vein Scj atrophied (Piate, Fig. 7) Subgen. Tanyderus Philippi.
4. Supernumerary crossveins in each of cells Rg and R^. Antenna with
16 segments (Piate, Fig. 1 0) - . . Subgen. Mischoderus Handlirsch.
Supernumerary crossveins in each of cells Rg and R-. Antenna with
I/ segments {P\2A.e, Fig. 8) Subgen. Neoderus, nov. subgen.
Type species : Tanyderus pictus Philippi.
Geographical distributiori.
Subgenus Radinoderus Handlirsch, Ann. Naturhist. Hofmus. Wien,
Vol. 23, p. 264 (1909).
1. T. (R.) gloriosus Alexander, Arkiv for Zoologi, Vol. i3, p. 5, fig. (1920).
(Piate, Fig 6.)
2. T. {R.) mirabilis de Meijere, Nova Guinea, Vol. i3, p. 5i, fig. i (ipiS);
Tijdschr. v. Ent. Vol. 58, p. 104, fig. i (igiS).
3. T. {R.) occidentalis Alexander, Insec. Inscit. Menst. Vol. i3, p. 32(ig25).
4. T. {R.) oculatus Riedel, Ann. Mus. Nat. Hungar, Vol. 18, p. 148 (1922).
5. T. {R.) ornatissimus Doleschall, Natuurk. Tijdschr. Nederl. lndie,Vol. 17,
p. 80 [i858] {Cylindrotoma) •, Osten-Sacken, Berl. Ent. Zeitschr.
Vol. 3i, p. 229 (1887); type of subgenus.
6. T. {R.) solomonis Alexander, Insec. Inscit. Menst. Vol. 12, p. 148 (1924).
7. T. (R.) terra-regina Alexander, ibidem, Vol. 12, p. 141 (1924).
Chile.
New Guinea.
Western Australia.
New Guinea.
Amboina, Obi.
Solomon Islands.
Queensland.
Subgenus Nothoderus, nov. subgen.
8. T . {N .) ausiraliensis Alexander, Rec. S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 226 (1922). Tasmania.
(Piate, Fig, 9.)
IO
DIPTERA
Subgenus Tanyderus Philippi.
9. T . {T .) pictus Philippi, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. i5, p. 781, Chile.
pl. 29, f. 57 (i865); type of subgenus. (Piate, Fig. 7.)
Subgenus Mischoderus Handlirsch, Ann. Naturhist. Hofmus. Wien,
Vol. 23, p. 264 (1909).
10. T. (M.) anmiliferus Hutton, Trans. N. Zeal. Inst. Vol. 32, p. 48, pl. 4, New Zealand.
hg. 2ia-e(i90o); Edwards, ibidem, Vol. 64, p. 571, pl. 27, f. 7 (1923).
11. T . {M .) forcipatiis Osten-Sacken, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 29, New Zealand.
p. 520, f. 1-2 (1S80); Edwards, Trans. N. Zeal. Inst. Vol. 54,
p. 571, pl. 27, f. 4, 5 (1923) ; type of subgenus. (Piate, Fig. 6, I 0.)
12. T. (M.) marginatus Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. ii, p. 626 New Zealand.
(1923).
13. 7. (M.) neptunus Edwards, Trans. N. Zeal. Inst. Vol. 54, p. 272, pl. 27, New Zealand.
f. 6; pl. 32, f. 123 (1923); (doubtfully distinet from forcipatus).
14. 7. (M.) varipes Edwards, ibidem, Vol. 54, p. 272, pl. 27, f. 8, 9 (1923). New Zealand.
Subgenus Neoderus, nov. subgen.
15. 7. {N.) patagonicus Alexander, Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 44, p. 332, Patagonia.
f. 1-3 (1913). (Piate, Fig. 8, I 9.)
FOSSIL TANYDERIN^
I. Genus MACROCHILE Loew
Macrochile Loew, Linn. Ent. Stettin, Vol. 5, p. 402 (i85i).
Idioplasta Meunier, Mon. Tipulidae et Dixidas de l’Ambre Baltique, Ann. Sc. Nat. Zool. Paris (9),
Vol. 4. p. 390 (1906).
Macrochile Crampton, Ent. News, Vol. 37, p. 33 (1926); Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. 21, p. i
(1926).
Remarks. — This interesting genus was proposed by Loew for the onty known species,
M. spectrum. Osten-Sacken and Meunier believed that the fly was identical with the recent genus
Protoplasa Osten-Sacken, but this is certainly not the case. Osten-Sacken placed the name in the
S3monymy of Protoplasa under the belief that Macrochile was not available because of the earlier use
of Maerochila Stephens and MacrocJiilo Htibner. A recent study of ali the available specimens of this
interesting fly has shown that it is curiously annectant between the subfamily Bruchomjninse and the
typical Tanyderinse. The detailed papers by Crampton on the aflinities and morphology of the
genus, cited above. should be consulted.
Characters. — Mouthparts elongated, somewhat shorter in the female than in the male ; rostrum
about one-half longer than the head, the veiy long labial palpi nearly twice as long as the rostrum;
maxillary palpi long and slender, 5-segmented, the basal segment short, only one-third the length of
the second; third segment nearly one-half longer and more slender than the second; fourth segment
about one-half the third; fifth segment long and slender, a little longer than the second and about one-
half longer than the fourth.
Antennte 19-segmented, the flagellum long, setaceous, the segments cylindrical, with short,
scattered set$ and sparse subbasal verticils that do not exceed the segments in length; flagellar segments
decreasing very gradually in length and diameter to the last, which is a trifle longer than the penultimate.
FAM. TANYDEKID^
1 1
If bent backward, the antenna would extend to about opposite midlength of the third abdominal
segment. Head relatively small. Eyes large, lounded, with small ominatidia, between which project
short, erect setae. Anterior vertex reduced, the males being holoptic, the females dichoptic.
Pronotum and laterocervical plates much reduced, inconspicuous. Halteres very short and
stout. Legs with the coxae elongate; trochanters small ; femora relativel}'^ short and stout, clothed with
short, suberect, black setae; tibiae slender, the spurs long and conspicuous; tarsi with the segments
gradually decreasing in length and very slightly in thickness, each segment on ventral face terminating
in a small spine; tarsal claws small, smooth, erect. Wings with 5c relatively short, Scj extending to
about opposite one-third the length of R2 + 3, Sc^ a little longer than Sc^ ; Rs a little longer than i?2 + 3)
genth' arcuated at origin; cell R2 variable in length, in most cases a little more than twice its petiole;
a short spur on r-m close to its union with R^ + ^y jutting into cell R; M in direct alignment with Mi + gJ
cell isi M2 long and narrow, the basal section of M■^^2 from one-third to one-half R2 + 3; ni-cii at the
fork of 11/3+4 ; C»., well-indicated, extending almost to the wing-margin ; a single well-preserved anal
vem. Anal angle of wing well-developed but not so squarely so as in Protoplasa. Wings without a dark
pattern.
Male hypopygium with a single dististyle, this cylindrical, narrowed to the obtuse apex, on the
mesal face at base with a slender curved arm, the apex of which is chitinized and obliquely flattened,
directed toward a small rounded knob lying in its axil, the two lobes separated from one another by a
small circular notch. Mesal face of dististyle at apex with long erect setae. Atdeagus apparently bifid.
Ovipositor short and blunt, fleshy, consisting of a stouter basicercus and a more slender disticercus,
the latter tufted wnth short setae.
Type species ; Macrochile spectrum Loew.
Geological distributiori.
I. M. spectrum Loew, Linn. Ent. Stettin, Vol. 5, p. 402, pl. 2, f. 24, 25 (i85i); Baltic Amber.
Crampton, Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. 21, p. i, pl. 1-2 (1926).
12
DIPTERA
INDEX
Pages
argentina, Alexander (Brtichomyia) 5
annuliferus, Hutton {Tanydcrus) lo
australiensis, Alexander (Tanyderus) 9
barnardi, Alexander {P eringueyomyina) 7
beckeri, Riedel (Protoplasa) 8
Bruchomyia (genus), Alexander 4
BRUCHOMYIIN/E, Alexander 3
fitchii, Osten-Sacken [Protoplasa) 8
flavus, Macquart (Nsinopalpus) 5
forcipatus, Osten-Sacken {Tanyderus) 10
gloriosus, Alexander 9
Idioplasta (genus), Osten-Sacken 7, 10
Macrochile (genus), Loew 10
marginatus, Edwards {Tanyderits) 10
mirabilis, de Meijere 9
IVI ischoderus (subgen.), Handlirsch 10
molophilinus, Edwards [Nemopalpus) ...... 5
NEMOPALPIN/E, Edwards 3
Nemopalpus (genus), Macquart 5
Neoderus (subgen.), nov. subgen 10
iieptunus, Edwards {Tanyderus) ro
Nothodepus (subgen.), nov. subgen 9
9
Pages
oculatus, Riedel (Tanyderus) 9
ornatissimus, Doleschall 9
Palaeosycorax (genus), Meunier ... 5
patagonicus, Alexander (Tanyderus) 10
Peringueyomyina jgenus), Alexander .... 6
PHLEBOTOMIN/E, Tonnoir 3
pictus, Philippi (Ta}iydertts) ro
pilipes, Tonnoir (Nemopalpus) 5
Protanyderus (genus), Handlirsch 8
Protoplasa (genus), Osten-Sacken 7,8
Protoplasta (genus), Osten-Sacken 7
Radinoderus (subgen. j, Handlirsch 9
solomonis, Alexander (Tanyderus) 9
spectrum, Loew (Macrochile) 11
TANYDERID/E, Alexander 6
TANYDERI NA, Osten-Sacken 6
TANYDERIN/E, Alexander 6
Tanyderus (genus), Philippi 8
terrae- reginae, Alexander (Tanyderus) 9
tertiariae, Meunier (Nemopalpus) 5
vanduzeei, Alexander (Protoplasa) 8
varipes, Edwards (TflwjiiifrMs) 10
vipio, Osten-Sacken (Protoplasa) 8
zelandiae, Alexander (Nemopalpus)
occidentalis, Alexander (Tanyderus)
5
Fig.
FAM. TANYDERIDAi i3
EXPLANATION OF PLATE
1. Venation of Briichomyia argentina Alexander.
2. Venation of N emopalptis zelandia Alexander.
3. Lateral aspect of adult Briichomyia argentina Alexander.
4. Supposed larva of Pro/oplasa {Protoplasa) fitchii Osten-Sacken.
5. Male hypopygiuni of Tanyderus (Mischoderus) forcipatus Osten-
Sacken; slightly flattened on slide.
EXPLANATION OF ABBREVIATIONS. — a = £edeagus;
b = basistyle; d = dististyle.
The terminology of the parts of the male hypopygiuni are
interpreted according to Crampton (Trans. Amer. Ent. Soc.
V^ol. 48, p. 207-225, 1923).
6. V'enation of Tanyderus (Radinoderus) gloriosus Alexander.
7. Venation of Tanyderus {Tanyderus) pictus Philippi (after Philippi).
8. Venation of Tanyderus {Neoderus) patagonicns Alexander.
g. Venation of Tanyderus {N othoderus) australiensis Alexander.
10. Wing of Tanyderus {Mischoderus) forcipatus Osten-Sacken.
11. V’enation of Protoplasa {Protoplasa) fitchii Osten-Sacken.
EXPLANATION OF ABBREVIATIONS. — Sc = Subcosta;
5ci = being the anterior or outer branch; R = Radius, /?,, R^,
R3, i^^and i?g being the five branches, the last four being branches
of the Radial Sector (R5); M = Media, with its four branches,
Mj. M Mg and M4; Cu = Cubitus; A = Anal vein.
The venation is here interpreted according to the Tillyard
modification of the Comstock-Needham System.
12. Wing of Protoplasa {Protanyderus) vanduzeei Alexander.
13. Wing of Protoplasa {Protanyderus) vipio Osten-Sacken.
14. Dististyles of male hypopygia of species of Protoplasa.
Protoplasa {Protanyderus) beckeri Riedel.
B. Protoplasa {Protanyderus) vanduzeei Alexander.
C. Protoplasa {Protoplasa) fitchii Osten-Sacken.
15. Wing of Peringueyomyina barnardi Alexander.
16. Head of Peringueyomyina barnardi-, ventral aspect.
17. Head of Peringueyomyina barnardi-, lateral aspect.
18. Male hypopygiuni of Peringueyomyina barnardi; lateral aspect.
19. Head of Tanyderus {N eoderus) patagonicns Alexander.
EXPLANATION OF ABBREVIATIONS. — wat/ = maxil-
lary palpus ; Ip = labial palpus.
Amherst, Mass. U. S. A. June i, 1926.
GENERA INSECTORUM
DIPTERA
glifpiosus Ab&Jc^/v^TuxtiOTi'
^Bruchan^^ argentnxa ALeoi^f^^enatiorv
yc/nopulpua zelanxUte Alt.\v.,vcinttio7i
IBrucharr^a. OTyentrna Alea:^ ,
Sci
TcaijrdcTnis fovcqxjtu^s' O.S.^fJiypopygiuin
H
Tcmyder’i^s piclus FJtil .wiuition
A Cu,
JPpotoplctscLf^itchii' O.S.,vcn£Lticfn
J)ististyles of' 7{ypopypia. or J^^otopiastt
2-‘CTnnffiteyo7ryfnct 'bam/X7*cH Ttecui,.
Taryderucf aust7Htl7'e7ts’iii Alejc., ve/iatum
TaT^<lents patziyonic
Penmffxttyomyrnci. h*ir7ici/‘cU. AIjCcp., ^^hypopycj
Topy/IiT^is' f‘arcrf)cttm{ o.S..VKnuition
liSALeX; hjcn/l.
Proroplasa, /Yii'M7: O.S.suppAa/Vfi
FAM. tanyderid;?.
190^*’ FASCICni.F
/i— oo i
W
■\-’
diptfka
i ■ i .
Genera
' t . ■
Insectorum
j. . •
Direction scientifique : P. Wytsman, Quaire-Bras, Trrvueren (Belgique)
• i
1 ■'
DIPTERA
FAM. PROTORHYPHIDi^, AN ISOPODI
PACHYNEURIDi^, TRICHOCERID^
-1
f
DIPTERA
FAM. PROTORHYFHIDjE, AN ISOPODI D/E,
PACHYNEURIDjE, TRICH0CERID;C
By F. W. EDWARDS
WITH DESCRIPTIONS OF EARLY STAGES BV
I). KEILIN
Wri H TWO PLATES (ONK COLOURED)
INTRODUCTION
Up to the beginning of the present centuiy the famil}’ Rhyphidas was considered b}' all
Dipterists to be one of the best circumscribed and most easily recognised groups in the whole order.
Its essential characters were supposed to be the presence of a discal cell in the wings, combined with
the absence of the x ambient vein » and of a well-market mesonotal suture, and the numerous
homologous segments of the antennal flagellum. Apart from the old genus Rhyphus, the onl}- genera
included in the family were and Olbiogaster, distinguished by Osten-Sacken in 1886. But
with the greatly increased aitention paid during the last two decades to the Nematocerous Diptera,
both larval and adult, a number of facts have come to light which have tended largel}' to obliterate the
sharp lines of distinction which were formeiiy supposed to exist.
Of the greatest interest have been the results obtained from the detailed study of the larvae.
Keilin in 1912 showed that the larvae of the genus Trichoctra, which had till then always been placed
in the family Tipulidae, were strikingl}’ different from those of all other known Tipulids. and lurther
showed some most striking resemblances to those of Rhyphits. Keilin also demonstrated by studies
carried out in 1912 (published 1919) that the resemblances between Rhyphus and the supposed
Mycetophilid genus Mycotobia, to which Dufour had alread\' called attenlion in 1849, were much
greater and more fundamental than had ever been imagined. The question arose. were ihese
resemblances indicative of a real relationship between the torms, or were they to be regarded as
remarkable instances of convergent evolution affecting the larva' but not the adulls? Since only a lew
of the larval resemblances can be ascribed to independent adaptation to a similar environment, the
theory of larval convergence must be to a large extent l uled out, and \ve must thefore conclude, not
2
DIPTERA
perhaps that larval characters are more important than those of the adult for arriving at a natural
classification of insects, but that ali the characters of all stages should be taken into account in drawing
up our classification, and that the larval characters may be of great value for this purpose. Moreover
it is probable at least that in the evolution of a species changes in habit precede changes in structure,
and it is during the comparativety prolonged larval period that changes in habit would seem most likely
to take place and have the greatest chance of influencing the development of the species. In the case
of the Culicidae it is now well knovvn that Dyar and Knab’s classification on larval characters was
found to give very different results from the usual method of classifying the adults by the structure of
the palpi, and that when the adult Culicidae were re-studied more carefully it was clearly shown that
the palpal characters were quite secondary and unimportant, while more fundamental characters existed
which if used in classification would give exactly the same results as the larval characters.
With the case of the Culicidae in mind, the writer made a comparative examination of the
adults of Anisopiis (Rhyphus) and Mycetobia, and in 1916 was able to show that important resemblances
existed betvveen these two genera, while the supposedly fundamental difference in venation was
probably of much less moment than appeared. This difference appeared to consist almost solely in the
entire loss of one of the main branches of the media, which gave Mycetobia the appearance of a
Mycetophilid fly. An exactly parallel reduction occurs in certain Tipulidse, e. g. Hexatoma (as
compared with Eriocera) and Dicranomyia tenella de Mei j ere (as compared with normal species of
Dicranomyia). Evidence of the extent to which parallel reduction in venation may produce similar
results can also be adduced from another group of Diptera : the writer has examined in the Bntsh
Museum collection a South African species of the Bombyliid genus Empidideicns (or Hilarimorpha)
in which the venation is almost identical with that of the Mycetophilid genus Diadocidia.
For the purpose of the present paper a comparison has also been made between the adults
of Anisopus and Trichocera. In this case however the writer has been unable to discover anything which
suggests confirmation of the view of .Alexander and some others that Trichocera should be included
in the Anisopodidce . In almost every respect the adults of this genus are t3?pical Tipidids, but the larvae
being so very different it seems necessary to regard the genus as forming a separate family. The
relationships of this famity with the .Anisopodidae and the Tipulidae are indicated below. It seems
probable that we should regard Trichocera as a primitive genus which in its larvae at least has retained
many of the characters of the ancestors of the Tipulidae, and its resemblances to the Anisopodidae
are probably due to this fact.
•Another recent discovery of great interest is that of the genus Axymyia Mc Atee, for which
Shannon in 1921 proposed to erect a new subfamily Axymyiinae. In this case also the writer is not
convinced that this remarkable insect should be referred to the Anisopodidae. but as it resembles
Pachynema in its wing-venation it it dealt with below under Pachyneuri dae. Mc Atee’s description
of this genus was very brief, and referred only to the female, but through the kindness of
Dr. J. M. Aldrich the writer has had the privilege of examining a male specimen of A. furcata
taken by C. T. Greene at Great Falis, Virginia. It has therefore been possible to give a fairly
complete generic description of this insect.
The latest classification of Anisopodidae is that of Shannon, who recognises four subfamilies ;
Mycetobiinae, Rhyphinae, .Axymyinae and Trichocer in $ . As has been indicated in the above
paragraphs, the present writer considers that while the first two are not fundamentally different and
should not be treated as separate subfamilies, the afhnities of the last two are doubtful, and they should
for the present at least be kept quite separate from the .Anisopodidae and may well form two distinet
families. The connections between these families and the Mycetophilidae and Tipulidae may
perhaps be expressed by giving the writePs present idea as to the grouping of the families of
INTRO DUCTIO X
3
Nematoceious Diptera; the arrangement suggested is of course subject to revision. As was proposed
by Malloch in igia, a division ot' the Neinatocera into three main groups is suggested. but the
groiips here indicated are b}'’ no means coextensive with those of Malloch.
I. Wings with R0 + 3 missing, though R ma}^ be present. At most one anal vein distinctly
reaching the margin. Ocelli present (except in some Cecidomyiidae). Mandibles absent. Mesonolal
suture absent. Larva with rare exceptions peripneustic (i. e. possessing functional lateial abdominal
spiracles); never amphipneustic or metapneustic (unless in the first stage) and never aquatic.
Bibioni da', Mycetophilidse, Ditomyiina, Sciar i na, Seat ops i na, Cecidomyi ida.
II. Wings with R2+3 piesent, except in a few reduced fornis. At most one anal vein distinctlv
reaching the margin. Mesonotal suture absent or indistinct (except in Ptychopterida). Larva
amphipneustic . metaj>neustic or apntuslic, but never peripneustic as in group I ; always with a distinet head-
capsule, and generalh' aquatic.
■A. Wings folded within the pupa, very broad, with large anal lobe; venation more or less
reduced. Ocelli present or absent. Second antennal segment not enlarged.
Larva apneustic.
Blepharocerida, Simuliida, Deuterophlebiida.
B. Wings contracted within the pupa but not folded; generally narrow, and seldom with
well-developed anal lobe. Venation generalh' well preserved. Labrum usuallv
well developed and chitinised. Mandibles often present, especially in the females.
Ocelli absent.
1. Second antennal segment enlarged. Larva metapneustic or apneustic.
Culicidse, Dixinae, Chironomidae, C eratop ogoni n ae .
2. Second antennal segment not enlarged. Larva amphipneustic.
Ptychopteridae. TanvMeri da; , Psychodidae, Thaumaleidas.
C. Wings contracted but not folded within the pupa, moderally broad. Ocelli present.
Labrum membranous. Mandibles absent. Larva amphipneustic.
.A n i s o p o d i d as , P a c h y n e u r i d as .
III. Wings with R^ + z present and generalh' forked; R ^ generally absent. Two anal veins
reaching the wing-margin. Mesonotal suture well-marked. Mandibles absent. Usuali}- terrestrial.
.A. Ocelli absent. Larva metapneustic and without complete head-capsule.
Tipulidae, Limnobiinas, Cylindro tomi nae.
B. Ocelli present. Larva amphipneustic and with complete head-capsule.
Trichoceridas.
Divergent opinions have been held at different times as to the true homology of the transverse
veinlet connecting the media and cubitus. .According to Osten-Sacken and the earlier writes this
vein was what it appeared to be, a true cross-vein to which the name « great cross-vein « was given.
Later Comslock and .Needham in their studies of the wing- venation of insects attempted to show
that in the Tipulidae the true medio-cubital cross vein is more or less completely obliterated, and the
«great cross-vein » is reallv the proximal part of a bianch of the cubitus, the distal part of which is apt
to be fused with the media for a longer or shorter dis'tance. This view became fairiy generally accepted,
and it had an apparent advantage in I■educ^ng the venation of tlie Diptera to one unifoim plan. in wliich
the cubitus was supposed to carry a strong distal lork. But in his recent sliulies on tlie venation of the
« Panorpoid Complex», Dr. R. J. Tillyard has reverted to tlie idea tliat this vein in the I ipulida; is
the true media-cubital cross-vein, and has furtlier suggested tliat in ali Dipteia the vein which
Comstock and Needham treated as Cu ^ and which in most Dipterons lamilies all pievious authois
had regarded as the upper bianch ot the lifth longitndinal vein, is leally the lower bianch ot the media
4
DIPTERA
or fourth vein; the main cubital vein being in Tillyard’s view simple in all Diptera. This
conclusion is largely founded on the fossil Paratrichoptera which are assumed to be the immediate
ancestors of the Diptera, and strong support is certainly afforded to the view by the appearance of the
venation of man}^ craneflies, especially such genera as Trichyphona and Paracladura, also by many
Tanyderidse and Psychodidae. For these groups there appears little difficulty in accepting
Dr. Tillyard’s view. But in many other families of Nematocera — Bibionidae, Myceto-
philidae, Cecidomyiidae, Blepharoceridae, Culicidae, Chironomid$, Ceratopogoninae —
the theory of a simple cubital vein is impossible of application untess we are to admit that a breaking
down of the medio-cubital connection invariaUy results in the switching over of 71^4 to the cubitus, so as
to make is appear as a branch of this vein. To the present writer the assumption appears entirely
gratuitous that because some fossil Paratrichoptera have been found with simple cubitus {Cu^ of
Tillyard), therefore this is necessarily the case in all Diptera. It seems both easier and more
reasonable to suppose that the Dipterous archetype had both a four-branched media and a two
branched cubitus (Cm i) ; that one of these branches proved redundant, and that evolution resulted in
either or Oi-^aheing lost. No living Dipteron has the complete venation postulated, but in this
connection Handlirsch’s genus Mesotipiila is of special interest, as it actually has preserved (judging
from the published figure) a four-branched media and a two-branched cubitus. It may well be that
this genus affords us the clue to this particular problem. If this view be adopted, we ma}' say that
C« , (Ch , tr of Tillyard) is lost, perhaps independently, in two groups of Nematocera: (i) The
Trichoceridae and Limnobiinae (doubtfully in the Tipulinae), and (2) the Tanyderidae and
Ps3'chodidae ; probably also in the allied families Ptychopteridag and Thaumal ei dae ; while in
the remaining Nematocerous families Czt, is preserved but M ^ lost.
The possibility remains that in Trichocera and the Limnobiince the «gieat cross vein» is really of
compound origin, a short upper section of it being the true m-cii while the lower section is the remnant
of Cu^. That this may be the actual state of affairs is rather strongl}’ suggested by an occasional
individual anomaly which is found in some species of Trichocera, where a short stump is seen projecting
distally from a point rather above the middle of the « cross-vein ». Further, it may be remarked that
macrotrichia are of very frequent occurrence on the lower part of this «cross-vein» in Trichocera, though
this fact may be of little significance, since r-m also bears macrotrichia.
In the preparation of this paper the writer has been fortunate in securing the cooperation of
Dr. D. Keilin of Cambridge, who has contributed the descriptions of the larvae and pupae, as well
as all the figures on Piate II. Without this help the paper would have had comparatively little value.
The coloured figures on Piate I are from the pen of A. J. E. Terzi. I would also express my
indebtedness to Dr. (j. Enderlein. who kindly lent all the .Anisopodid material from the Berlin
IMuseum.
FAAI. PKOTORHYPHID^
5
Family PROTORH YPH I D>E
This small family, of which no living representatives are known, includes a few species occurring
in the Juiassic rocks of Europe, Since onty the wings have been discovered, it is not quite certain that
the insects are true Nematocera, the venation of Protorhypims agreeing in most respects with that of the
Rhagionidae (Leptidae), except that the anal cell is more widel}' open than in an}' living representatives
of that family. Hovvever Handlirsch’s supposition that Protorhyphus represents the ancestor of the
Anisopodidffi (Rhyphidce) seems at least equall}' reasonable, and \ve may perhaps regard this genus as
the stem form which has given rise on the one hand to the Anisopodidae and on the other to the
Rhagionidae and possibly to all other Brachycerous and Cyclorhaphous Diptera.
The main feature in which the venation of Protorhyphus differs from that of the Anisopodidae is in
the preservation of three branches of the radial sector. PIandlirsch’s genus Eoplecia has the radius in a
very similar condition, and I therefore include it here in the Protorhyphidae, though Handlirsch places
it in the Bibionidae, presumably on account of the reduction of the media. .Study of the recent forms
of Anisopodidae has shown us clearly that the condition of the media is of much less importance than
that of the radius, and these two fossil genera suggest that even in Jurassic times the media was in an
unstable condition, the difference between Protorhyphtis and Eoplecia being rather closely comparable to
that between Anisopiis and Myceiohia.
The venation of Anisopiis is directly derivable from that of Protorhyphus by the suppression of R^.
On the other hand if the vein P2+3 suppressed in Eoplecia the resuit is a rather close approximation
to the Bibionid genus Plecia. In this genus, as well as in the Mycetophilidae, it has lately been customarx’
to regard the upper branch of the sector as E2 + 3, but in view of the discovery of Eoplecia it would seem
probable that in all the Bibionidae and Mycetophilidae i?2+3 ^as been entirely suppressed, remaining
in the more primitive forms. In discussing the affinities of Mycetobia some years ago, the writer pointed
out that the Nematocera could be divided into two sections, a larger one in which the sector forks
before or at the r-m cross-vein, and a smaller (Bibionidae, Mycetophilidae) in which it forks well beyond
r-m or not at all. It may be that this fact can be explained by supposing that the first fork of Rs is
always before or close to r-m, and that in the Bibionid group this first fork (P2+3) is absent. This was
the view of the older Dipterists (Loew, Schiner and Osten-Sacken), though Johannsen and others have
referred to the short vein as i?2 + 3 (second longitudinal). In that case the importance of the distinction
becomes much clearer. It may be remarked that when well preserved R^y^ is a more or less distinctly
concave vein, white P4 + 5 is convex. In Plecia and in the Ditomyiinae, where the upper branch of the
sectoris often rather long, itis convex, suggesting that it is indeed R^ and not i?2 + 3-
I. Genus PROTORHYPHUS, Handlirsch
Protorhyphus Handlirsch, Fossil Ins. p. 487, Ph. qS, Fig. i (1906).
Characters. — Sc ending in the costa just before the middle of the wing and well before the tip
of i?,. Three branches of Rs present ; i? 2 + 3» arising only a short distance
beyond r-m. Media with three branches : M,, Mo and 11/ 3 discal cell present. Cu running
almost straight to the margin, not distinctly hitched forward towards the tip. First anal vein piesent
and reaching the margin well behind the tip of Ou- second apparently absent. (Pl. I , Fig. 1.)
6
DIPTERA
Geographical distributiori.
1. P. simplex Geinitz, Arch. Ver. Meckl. Vol. 41, p. 61, pl. 5, f. i3 [1887] Mecklenburg (Lias).
(Phryganidiuni) .
simplex Handlirsch, Fos. Ins. p. 487, pl. 48, fig. i.
2. P. stigmaticus Handlisch, SchiodePs Handb. Ent. Vol 3, p. 2o3 (1920). Alecklenburg (Lias).
2. Genus EOPLECIA, Handlirsch
Eoplecia Handlirsch, Schroder’s Handb. Ent. Vol. 3, p. 2o3 (1920).
Characters. — - Sc ending in the costa just beyond the middle of the wing and not far behind
the tip of i?i. Three branches of Rs present : R2_j_3, and R^; R^ rather short and arising far
beyond r-;«. Only tvvo branches of the media present; discal cell therefore absent. Cz/g distinctly
CLirved forvvards at the tip. Two anal veins present, the first apparently not quite reaching the margin,
the second apparently complete. (Pl. I, Fig 2.)
Geographical distributiori.
I. E. primitiva Handlirsch, Schr6der’s Handb. Ent. Vol. 3, p. 2o3 (1920). Mecklenburg (Lias).
FAAI. ANISOPODID/F
Family ANIS0P0DID>£
The genus Aiiisopus [Rhyphus) was accorded various positions among the Nematocerous Diptera
by the early writers. Meigen included it, togethev with tlie genera now fonning the Hibioni(Ue. in his
tribe Tipulariw mnscaformes. Zetterstedt included in his tribe Kht^phii ihe four genera Rhyphus,
Cerophitus, Cordyla and Chenesia {Thaiimalea), though it is difhcult to imagine his reasons for making such
a strange segregation. Apparently the first author to recognise the distinctness of the genus was
Haliday, who in the introduction to Walker’s Insecta Britannica Diptera (i85i) restricted the famil}-
Rhyphid(B to the genus Rhyphus alone. In this he was followed shortl_v after by i^ondani, and the
famil}" has been recognised as such b}' ali dipterists since that time. As dealt with here it has rather a
vvider extension than that given to it by Haliday, since the genus is included, this genus
having recenti}' been shown by Keilin and the present writer to be closely related io Anisopus {Rhyphus)
in spite of the different venation. .A re-definition of the familv chaiacters is therefore necessar\' and is
given below.
Although the earliest valid name for the typical genus is Anisopus, proposed bv Meigen in 1804,
yet iM eigen himself in his later work as well as nearly ali subsequent authors relinquished Anisopus in
favour of Latreille’s name Rhyphus, which was not proposed until a year later (j8o5). The first writer
to revert to the use of the name Anisopus was Knab, who described some new Neotropical species under
this name in 1912. Coqui llett attempted to introduce the name Sylvicola Harris, but as 1 have
elsewhere shown, this name should rightly be regarded as a synonym of Rhagio (Lepiis). In view
however of the existing rules of nomenclature the reasons for using Anisopus in place of Rhyphus seem to
be irrefutable. Aleigen’s name Phryne in practically a nomen nudum and therefore invalid.
Characters. — ■ The following chaiacters are common to the adults of ali the genera here
included in the family Anisopodidre :
Head somewhat flattened, or at least not distinctly produced behind ; a rather wide non-chitinised
area below the occipital foramen. Ocelli present. three in number, and placed rather close together in
a more or less equilateral triangle. No fronto-clypeal suture, the fiamto-clypeus fonning a single piece
and more or less concealing the reduced and membranous labrum. Mandibles absent in both sexes.
Hypopharynx free. Maxillre with the galea well-developed but not toothed.
Maxillary palpi with a sensory vesicle in the antepenultimate segment, opening by a pore at the
tip. A distinet hairy gular piate present at the base of the mentum, perhaps to be regarded as the
submentum. Distinet tentorial rods present. Basipharynx rather short, with a pairoflong vertical
rods at its inner end, to the upper ends of which the oesojdiageal pump is attached, thisorgan narrowed
posteriorly, its dorsal piece not chitinised.
Thorax with the pronotum very much reduced, especially the posterior portion, the whole
pronotum divided into a pair of lateral lobes. Mesonotal praescutum not distinctly separaled Irom the
scutum, but the scutellum sharply marked off by a deep furrow. Pleural sutures distinet, especially
that between the anepisternite and the sternopleurite ; a slight pit at the junction ot these two pieces
with the pteropleurite. Postnotum and pleui otergites large, but the latter not prominent nor di\ ided
by a furrow.
Abdomen with eight visible pre-genital segments. First tergite ipiile large, almost as large as
the second, and with a pair of prominences or blunl tubercles at the base. Second segment not
elongate, without shining transverse pits. Eighth segment small. .Xnal segment well developed, the
tergal portion with a pair of nearly free cerci in the male as well as in the female, .Aedneagus cnmplic-
ated and strongly chitinised.
8
DIPTERA
Legs only moderately long. Posterior coxae short, the front pair rather longer. Front tibiae
with one spur, middle and hind pairs each with two, the spurs finely pubescent; no strong
bristles. Claws all alike and simple. Pulvilli absent. Empodia (when present) hairy. Wings
rather broad, with a well developed anal lobe and a well-marked re-entrant angle between the anal
lobe and the squama, the alula being more or less indicated. Costal vein ending at or a little beyond
the tip of Subcosta long and ending in the costa about the middle of the wing, well beyond
the base of Rs; subcostal cross-vein absent. Stem of radius straight, not sinuous below the
humeral cross-vein, but with a slight interruption in this position. Arcular cross-vein present. Radial
sector arising near the middle ofthe wing, with two branches, the upper (i? 2-1-3) quite long and concave,
occupyingthe furrow between and i? 4 + 5, and ending at most a short distance beyond the tip of i? j ;
lower branch (R4_|.g) long. convex, and ending close to the tip of the wing. Radio-median cross-vein
situated slightly or distincti}^ beyond the fork of Rs. Media with not more than three branches, M ^
being absent. According to Tillyard’s interpretation the media is four-branched and Cu j simple, the
m-cu cross-vein being the piece here considered as the base of €21 la. See discussion of this point in
the introduction to this paper. Main stem of the cubitus {Czi 1 of T illyard) forked distally, the lower
branch of the fork slightly or distinctly curved upwards or forwards towards the tip. The lower concave
branch of the cubitus {Cu^, of Till3^ard) rather weak and not reaching the wing-margin. First anal
vein distinet and reaching the margin. Second anal (axillary) vein present but evanescent apically.
Cross-vein connecting the two anal veins indistinct and close to the base of the wing. Squama fringed.
Early stages. — The early stages of Mycetobia and Anisopiis have been studied in some detail
by Keilin, who has given a most interesting comparison between the characters common to these two
genera and those exhibited by the larvae of the Mycetophilidas. His list of characters forms an
admirable definition of the family characters of the Anisopodidas, and is as follow's :
Characters common to Mycetobia pallipes
and Rhyphus fenestralis.
1. The eggs are invested with a gelatinous mass
which is fixed to a solid substratum.
2. Eggs are pear-shaped.
3. Embr}m in the egg curved.
4. The larvje move in a serpentine manner, or
b}^ means of very active mandibles.
5. The segments of the body (abdomen) are
separated by intercalary rings.
6. The larva head with a pair of tentorial rods
similar to those of larvae of Trichocera.
7. .Antennae with a special sensory organ corresp-
onding to the bell-shaped papilla of many
other dipterous larvae (for instance, those of
Ditomyia and all Cyclorhaphous Diptera) and
with some small cylindrical papillae.
Characters common to all the
Mycetophilidae except the genera Ditomyia
and Symmerus.
1. Eggs are more or less scattered an the surface
of the fungus or rotten wood.
2. Eggs are elongated or sub-spherical.
3. Embr}^ straight.
4. The larval movements are worm-like.
5. No distinet intercalary wings; only some
larvae — for instance, those of Ceroplatus —
have the segmentation of their abdomen
masked by superadded transversa! folds.
6. Head without tentorial rods.
7. Antennae either elongated as in Boliiophila, or
reduced to a flat, wide, non-chitinised
surface bearing some very small sensory
papillae.
FAM. ANISOPODIDA^:
9
8. Mandibles show two distinet portions : basal
porlion with an internal hook, and terminal
or apical portion which is more chitinised,
ending in three teeth and bearing two
brushes of brown setai.
9. Maxillae fleshy and soft ; the maxillary palp
broad, thick, transparent, bearing two groups
of sensor}' papillae ; the internal part of the
maxillae, besides a few sensor}' organs, bears
numerous long setae.
10. Labrum with. two mid-ventral protuberances
covered with hairs, and a small comb-shaped
piate on each side of posterior protuberance.
11. Labium w.ell-developed and with distinet
labial palps.
12. The thoraeie sensory organs whieh are the
remains of the thoraeie legs are eomposed of
four hairs (two long and two short).
13. Respiratory system is amphipneustie, with
only two pairs of funetional spiraeles : (i)
prothoraeie and (2) postabdominal.
14. Alimentar}' duet without anterior eoeea.
15. Anus ventral.
16. Salivary glands short.
17. Hypoderm of posterior segments of larvae,
whieh surrounds the anal eleft. is eomposed
of ver}f large and thiek eells.
18. Pupas strongly ehitinised, with rows of sma
hooks on the abdominal segments and
espeeially on the posterior end of the body.
8. Mandibles hattened, strongly ehitinised. and
with their internal margin toothed.
g. Maxillae flattened and strongly ehitinised,
with their internal margin toothed, like
those of the mandibles. The maxillary palps
are very miieh redueed.
10. Labrum without mid-ventral protuberanees
and without eomb-shaped plates.
11. Labium redueed and not visible from
exterior.
12. Thoraeie sensory organs eompo.sed of four
hairs of equal length.
13. Respiratory system is either hemi-pneustie,
with one pair of prothoraeie and seven pairs
of abdominal spiraeles, or propneustie
{Polylepta or Diadocidia) or apneustie (Cerop-
latus).
14. Alimentary duet with a pair of anterior lateral
eoeea.
15. Anus terminal or subterminal.
16. Salivary glands very long.
17. No speeial large eells in hypoderm of the
posterior end of the body.
18. Pupse with thin ehitin and without the
rows of short spines or hooks.
« AU these eharaeters show as elearly that the differenee between the larva o{ Mycetobia and those
of MycetophilidcE (s. 1.) is as striking as its resemblanee to the larvte of Rhyphidae. »
Most of the eharaeters listed above apply also to the genus Olbiogaster , but in this genus there are
some very important differenees, partieularly in regard to the strueture of the mouth-parts and antennae,
as indieated in Keilin’s diagnosis below. If larval strueture is a safe guide to elassifieation, it is evident
that Olbiogaster is mueh less elosely related to Auisopus than is Mycetobia. This eonelusion, it is important
to note, would also be reaehed if we regarded the thoraeie bristles and the hind tibial eomb of the adult
as of greater signifieanee than the venation.
Habits. — The eail}' stages of four of the five genera are more or less known, and are passed in
situations where there is plenty of wet deeaying and fermenti ng organie matter, which forms the food
IO
DIPTERA
of the saprophagOLis larvae. These situations inay be merely sodden or inay be actually under water ;
the larvie are able to swim activel}^ as well as crawl, and so long as they have occasional access to the
air the amount of water present is immaterial. Keilin has described the peculiar manner in which the
complicated mandibles are nsed for locomotion. Pupation takes place in the larval habitat, without
the formation of an)^ cocoon ; the pupae wriggle rather actively and before the emergence of the adult
make their wa}' to the surface. Soine of the habits of the adults are discussed under the genus Auisopiis\
in regard to the other genera practicall}' nothing has been recoided.
Geographical distributiori. — See under the genera Anisopus, Olbiogaster and Mycetobia.
KEY TO THE GENERA OF ANISOPODID/E
3.
4-
Media three-branched, discal cell preseul
Media two-bvanched, discal cell absenl ; Jiiud libiee witJi comb
IVing-membvane wiih macrolrichia, at least towards the tip ; hind tibia with comb
W ing-membrane devoid of macrolrichia ; hind tibia ivithout comb
R^ + j euding ivell before the wing tip, eyes densely hairy
Rj-l-j ending only a Utile before the wing tip, eyes nearly bare
R24-3 ending in ihe costa
Ro + 3 ending n/ R ,
4
Genus Amsopus.
3,
Genus Lobogaster.
Genus Olbiogaster.
Genus Mycetobia.
Genus Mesochkia.
I. Genus ANISOPUS, Meigen
Phryne Meigen, Nouv. Class. Mouches [1800] (no species).
Anisopus Meigen, Illiger’s Mag. Vol, 2, p. 264 [i8o3] (no species); and Klassif. Vol. i, p. 102 (1804).
Rhyphus l.atreille, Hist. Nat. Crust. Ins. Vol. 14, p. 291 (i8o5).
? Asarcomyia Scudder, Fossil Ins. N. Ain. Tertiaiy, p. Sby (1890).
Characters. — • Eyes with a rather scant}' and very short pubescence ; well separated in the 9
but more approximate and often actually in contact in the male. Ocelli rather large, placed on a
distinet tubercle. Fdead somewhat flattened behind and lather bristly on the vertex; face gently convex,
alwavs wider than the front and (juite bare. Antenna; not longer than the head and thorax together,
those of the male scarcely longer than those of the female ; scape moderately long, the hrst segment
longer, the second as long as broad. Maxillaiy palpi with four distinet segments (apart from the
rudimentary palpiger), the second segment the longest and usually much swollen, especially in the 9;
third segment quite short, much shorter than the fourth ; the third and fourth pendent. Labium
projecting forwards in repose, with a very well-marked glossa between the two labella. Pronotum
much reduced, not visible dorsally. Mesonotum with scanty fine hairs and with longer bristly hairs
about the root of the wings and in two dorsocentral rows, these being much longer and more
conspicuous in some species than in others. Scutellum generally with a pair of bristles or bristly hairs.
Meron large and distincti}^ marked off from the middle coxa; epimeron broad. Abdomen more
or less cylindrical in the male, without flat lateral expansions of the tergites; shorter and
broader and blunt-ended in the female. H5’popygium small and more or less retracted ; anal
segment in the normal dorsal position. with a large flat ventral piate, separating it completely from the
genitalia; ninth sternite greatly developed ; claspers (gonostyles) placed towards the inner side of the
side-pieces. .Aedneagus of complicated structure and ending internall}' in an extremely long coiled
FAM. ANISOPODIDAi
1 1
capillary tube. Hiud tibia with a well-marked apical comb on the inner side. Empodinm laige
in the female, ver}’ large in the male. Wings with numerous macrotrichia on the membrane on at
least the apical third. Costal vein ending practically at the tip of i? ., + 5. R0 + 3 rather strongly siniious,
ending well beyond the tip of i? , ; the cell R ^ somewhat widened before the tip, its apical part occnjiied
by a conspicuous .stigma. IMedia three branched; discal cell present ; cross-vein r- «/ a little beyond
the middle, m - cii far before the middle of the discal cell; cells M, and M « of approximately equal width
at the wing-margin. Squamal fringe long iPI. I, Fig. 3).
« Pupa (Pl. 2, Fig. 4). - In A. fenestralis the pupa is 8.5 mm. long; the prothoracic horns are
small and sessile; the three pairs of legs are superposed ; the head bears a pair of long anterior hairs;
there are four pairs of shorter hairs on the dorsal and dorsolateral aspects of the thorax. Each
abdPminal segment, near its posterior border, shows a circlet of small hooks, some of which at regular
intervals bear a long sensoiy hair. The posterior end of the pupa is provided with 7 pairs of strongly
chitinised hooks.
)) Larva. — The larva of A. fenestralis Scopoli ( Pl. 2, Fig. I -3), is 12-14 mm- long, composed of
a head capsule, 3 thoracic and 8 abdominal segments ; the latter show a series of supplementary or
intercalary rings. The 8th abdominal segment is divided into 5 secondary rings, the last terminating
in 5 fleshy lobes bordered by a fringe of small setae (Fig. 2). The anus lies ventrally between the ist.
and and. ring of the terminal segment, and is surrounded by a special shield-like thickening {a. .v.).
lined by very large hypodermal cells. The thoracic segments show a very characteristic pigmentation.
The respiratory System is amphipneustic ; the prothoracic spiracles are composed of 3 spiracular pajiilte;
the post abdominal, lying between the lobes of the last segment, are crescent-shaped and are composed
of 23 papillre or clefts. The head capsule (Pl. 2, Fig. 3) is completely free; strongly chitinised dorsally ;
white, thin and soft ventrally. The ventral surface of the head in its anterior region is covered wilh
several rows of hair-tufts. The antennce are only visible dorsally; they are small and composed of a
strongly chitinised basal segment bearing a transparent mushroom-like sensory organ (corresponding to
the bell-shaped organ of other Dipterous larvae) and a series of small sensoiy papillae. The lahrnm {Ir)
torms a fleshy ventral thickening covered with setae. Posteriorly it shows two chitinous bands each
covered with a comb-like chitinous process [cm). Between the combs lies a second medio-ventral
cushion-like lobe [pr) covered with sensory papillas and ordinary chitinous setm. The mandibles are
composed of two distinet portions : i) a large basal portion bearing at its distal end a chitinised dentate
process (v. h.); and 2) a terminal strongly chitinised portion (m. d.) ending in two teeth and bearing
brush-like groups of setae. The maxillcB are soft and composed of two portions : i) the maxillary palp
bearing two sensory vesicles [a and b) each composed of several papillae, one small sensoryp it, one
sensory hair and a fringe of numerous setae; and 2) the maxillas proper (mx), which in addition to a few
sensory papillae are covered, near their anterior border, by numerous brown flexible setae. The labtum or
prementum of de IMeijere is soft, bordered by a fringe of setae, and bears two circular sensory organs
composed of several small papillae. The.tentorial rods are clearly seen by transparency. The ahmentary
canal is simple, without casca. The salivary glands are simple and short.
» The larva of .^4 . Fabricius differs from the previous species b}’ the very characteristic
dark markings, which extend over all the segments of the bod}'. The last abdominal segment (Pl. 2,
Fig. 5) is short and 7iot divided into 5 rings; the perianal shield-like thickening is simple, with the
anus lying near its posterior border; the perispiracular fleshy protuberances are also much shortei than
in A. fenestralis. A. picturatus Knab differs from A . fenestralis in having the i)erianal shield moie elongate
and extending fuither towards the dorsal surface of the segments.
12
DIPTERA
» Eggs. — The eggs of A.fenestralis are pear-shaped and embedded in a jelly-like substance; the
embryo when fully formed is curved inside the egg. « (Keilin.)
Habits. — Larvae of the genus Anisopiis have been found in a great variety of situations, but
always in the presence of fermenting organic matter. A. punctatus breeds commonly in the dung of
farm animals, especiall}’ cows, and in the liquid running from farmyard manure heaps. A.fenestralis
sometimes occurs also in these situations, also in fermenting sap running from wounds in trees, in water
in tree-holes, in the decaying roots of plants such as Arctium and Angelica, and in other such situations.
One of the most remarkable breeding-places of A. fenestrulis which has come to the w'riter’s notice w'as
in a specimen of liver belonging to the London School of Tropical Medicine. The liver had been
preserved in lo o/o formalin for 7 years, after which the jar was opened and the liver being parth-
e.xposed to the air (through stili in the formalin) became covered with mould and was then attacked b}-
A. fenestrulis. Another insect was also present which I suspect to have been Mycetobia pallipes, although
the larvae were not found and the adults escaped before positive identification was made. It is of
interest to note that M. pallipes has on several occasions been found breeding in company with
A. fenestralis. The most remarkable lile-history of a member of this genus so far known is that of
A. picturatus, whose larvae were found by Picado in the leaf-bases of Bromelias, and like man}^ other
insects occup5dng this habitat they exhibit some amount of adaptation to their restricted surroundings.
Although the species of Anisopus can hardly be considered as of any economic importance,
Theobald has placed on record a case of damage to bee-comb caused by A. fenestralis, and complaints
are occasionnally received at the Bi itish Museum of the larvae being found in c5Mer or home-made wine.
The males of some species if not of ali perform the combined aerial dances which are so
commonly executec^ by male Diptera of various families, the dancing swarms usually being found on
the lee side of trees and bushes, often under overhanging branches. In the case of A. fenestralis the
swarms contain only a few individuals, at least according to the writer’s expeiience, but in the case of
A. punctatus the swarms are often very large. This difference is possibE connected with the larger size
of the eyes in the latter species. Mating takes place by a female flying into the swarm. Details as to
the mating and egg-le3dng processes, and as to the feeding-habits (if any) of the adults have not been
placed on record. Nothing veiy definite is known either as to the method of overwintering practised by
the different species. It is doubtful whether true hibernation occurs, but females oi A. fenestralis are
certainly not infrequenti}' seen during the winter months and probably survive during a part at least of
the winter. The writer has noted a rather conspicuous difference in the sitting postures of A punctatus
and A . fenestralis, the former species resting with the fore part of the body raised, while in the latter it
is the hind part which is slightly raised.
Geological distributiori. — Although a fossil from the Purbeck rocks of England has been
described as Rhyphus priscus, no undoubted species of A nisopus has yet been described from an older forma tion
than the Eocene. It seems probable that Scudder’s Asarcomyia cadaver, from the North American
Eocene, may be a species of Anisopus, and several species have been described from Baltic Amber and
other Tertiary formations of Europe. Loew reports having observed three species in Baltic Amber, and
theBritish Museum has recently acquired specimens of these three supposed species from his collection.
They prove on examination to be one and the same, and are evidently Meunier’s R. thirionis.
They very closely resemble the existing Rviro^ean A. punctatus (7), the wing-markings and venation
being the same and the male eyes touching. If they are to be distinguished from the living species it
can only be by their rather smaller size and a small difference in genitalia, which cannot be satisfactorily
defined in the fossils. Heer’s R. maculatus on the other hand appears to represent the living A . fenestralis,
the wing-markings being almost identical.
FAM. anisopodid.f:
i3
Geognaphical distributiori. — Alembeis ot' this genus are found in nearly ali parts of the
World, but most abundanti}^ in the Oriental and Neotropical regions. Until recently no endemic species
was known froni Africa, though during the preparation of this revision one such has been received for
determination from the Berlin Museum. A specimen of what appears to be the common A. fenesiralis,
has also been received from Dar-es-Salaam, where it has no doubt been introduced. The paucity of
species of /i in the whole Ethiopian region (none havingyet been found in Madagascar) issurprising
and not easil}' explained. The species are also few in number in Europe and North America. They
are remarkbl}’’ uniform in structure, the most conspicuous differences being in the male eyes, but
e.xamination of a number of species shows that holopticism of the male is only a secondai y phenomenon,
and that a truer idea of the relationships of the species can be obtained from a stud}' of the small
differences vvhich occur in wing-markings and venation. One point of general interest may by mentio-
ned, that is the evident relationship between the New Zealand species A. nolatiis and A. undulaitis. and
the Chilean A. fuscif>ennis. The only group which it might possibly be justifiable to regard as forming
a distinet subgenus is that of the species with ringed antennae, including the Afri can A. annulicornis and
three Oriental species.
KEYS FOR DISTINGUISHING THE SPECIES OF ANISOPUS
Palaearctic and Nearctic species.
The palpi are mostly or ali black in all species hioimi from ihese regions.
1. Cell M j pointed at the base; tip of wing ciear
Cell M 1 broad at the base ; tip of wing with distinet niarkings
2. Cell R. quite ciear fuscatus Fabricius.
Cell Rj with a dark cloud near the base
3. Ninth sternite of male with a pair ofblach processes .... punctatus Fabricius.
These processes absent marginatus Say.
4. Iwo dark areas in the iipper basal cell {inner one sometimes
faint) ; preapical costal spot conspicuoiisly white ; middle
stripe of thorax divided
At most one dark area in the upper basali cell; preapical coslal
area not conspicuoiisly white; middle stripe of thorax entire
5. Palpi yellow at the base suzuKii Alatsumura.
Palpi all black alternatus Say.
6. W ing-markings reduced, the upper basal cell quile ciear. . . limpidus Edwards.
Wing markings more distinet, a dark cloud in the upper basal
cell (sometimes faint in the (f)
7. Hind femora yellow except at tip; male eyes almost touching. . zf-tterstedti Edwards.
Hind femora with a more or less distinet dark median ring ;
male eyes well separated ■
8. Cell Ri dark except at base cinctus var. withycombei Edwards.
Cell R, with a yellow area beyond the middle
9. Tip of ninth sternite of (;f broad and black fenestrai.is Scopoli.
Tipof ninth sternite of (f narrow and not blackened . . . . cinctus Fabricius.
2.
4-
3.
5.
6.
7-
8.
6.
Palseotropical species.
I . Flagellum of antenna with pale rings
Flagellum of antenna all dark .
5-
14
DIPTERA
2. Hind femora with a black riug in the middle
Hind femora yellow excepi at the tip
3. Sttbapical pale spot on costa including a dark cloud . . . .
Subapical pale spot without included dark clotid
4- Upper faceis of male eyes enlarged ; first flagellar segment of
female aniennce with a pit on the outer side
Male eyes and female antenna simple
5. Cell Mj pointed at base, or at least narrower than cell Mg/
palpi yellowish on at least the basal half
Cell Mi square at base, and broader than cell Mo»' p^lpi M
black
6. Tip of wing ciear
T ip of wing with distinet markings
7. Whole wing-tip dark; head yellow, with black ocellar triangle.
W ing-tip not ivholly dark, head blackish . . .
8. Two dark areas in upper basal cell
One dark area in upper basal cell ' . . . .
9. Cell Ri dark except at base
Cell R j with a yellow area beyond the middle
10. Wings with a double apical dark fascia
This fascia less developed
11. Antennal scape yellotvish
Antennal scape blackish
12. Two dark areas in Jipper basal cell
One dark area in upper basal cell
13. Cells M j and Mg each with two separate pale areas near the base.
Cells M, and i\l2 each with one small undivided pale area near
the base
14. Knob of halteres black
Halteres all ochreous or brownish
i5 Thorax entirely ochreous
Mesonotum with distinet dark stripes
16. Middle Ihoracic stripe divided by a yellow line
Middle thoracic stripe not or indistinctly divided
17. Cells M 1 and Mg mainly greyish
Cells Mj and Mg extensively pale
18. Hind femora with a dark median ring
Hind femora without dark median ring
MACULiPENNis Van der VVulp.
PULCHRICORNIS Brunetti.
FOVEATUS Edwards.
ANNULICORNIS, nOV. Sp.
SEPARATUS Edwards.
FESTIVUS, nov. sp.
NEOZEi.ANDicus Schiner.
DUBIUS Macquart.
HELLWiGi de Meijere.
NOTATUS Hutton.
UNDULATUS Lamb.
DISTINCTUS Brunetti.
MALAYENSis Edwaids.
NIGROCLAVATUS IIOV. Sp.
FULviTHORAX de Meijere.
DIVISUS Brunetti.
INDIVISUS Edwards.
INDICUS Brunetti.
JAVANicus Edwards.
Neotropical species.
[. Wings largely ciear, bnt with a conspicuous dark brown fascia
from the stigma to the base of cell Mg, filling out the basal
fourlh of this cell
Wings otherwise marked
2. Ground-colour of wings yellow ; scape yellow fasciatus Roder.
Ground-colour of ivings hyaline; scape black apicatus Edwards.
FAM. anisopodid.f:
i5
3. Cells M I and M» nnth two or more pale areas
Cells Mi and each luith only one pale area, sitnaled ai or
close to ihe base
4. Each of cells + M ^ and M o ndth two or more small separate
dark spois
Each of these cells with only one dark area separate frum the
dark wing-tip
5. Mesonotiim loith two longitudinal black Unes, zoing-spois more
numerous ornatus Edwards.
. Mesonotum nnicolorons light broivn ; iving-spots less mnneroics marmoratus Edwards.
6. Wing markings faiut and suffused ; hind femora zviihoni ring . pauperatus Edwards.
W ing-markings distinet and sharply defined ; hind femora zidth
a dark brozen ring in the middle
7. Palpi yellow ; spotin cells AI j and AI 2 at the middle of these cells. pictur.atus Knab.
Palpi black; 'spot in cells AI j and M2 far before ihe zniddle of
these cells
8. Spot in cell K4-1-5 nearer base of zoizig ihan ihat in cells AI;
and AI 2 annulipes Edwards.
Spot in cell R44.5 ziearer apex of wing than that in cells AI , and
AI,; zving broader and more hairy, markings more extensive, annuliferus Edwards.
9. Cell M ^ poinled at base ; palpi yellow, the last segment black. . fuscipennis Alacquart.
Cell AI j square at base
10. Palpi yellowish ; mesonotum ochreons with fonr dnll black stripes. quadrivittatus, nov. sp.
Palpi ali black; mesonotum otherzvise
11. Small spots on veins AI 2 and Cuj argentinus, nov. sp.
No stich spots
12. Hind femora black or zvith a broad black ring
Hind femora yellowish, median rizig faintly indicated izi guttatus
r3. Hind femora black, with an ill-defined yellowish ring near the
tip ; hind tibia; dark at base; zvings deep hrown .... infumatus Knab.
Hind femora yellow, with a broad black ring jusi beyond the
middle, tip also black; hind tibia; with a white ring at base;
wings largely pale tibialis Edwards.
14. Thorax all black (greasy?) ; znacrotrichia practically restricted
to the apical fourth of the wing (though not absent as stated in
my description) ater Edwards.
Thorax largely yellow or brozvnish ; znacrotrichia occurring over
the greater part of the wing surface
15. Last few flagellar segmenls ( 9) wo/ znuch longer thazi broad
Last few flagellar segznents ( 9 ) quite twice as long as broad
16. Front narrow ; terniizial flagellar seginezit longer than peziid-
tiznate, and ezitirely dark . dolorosus Williston.
Front broader ; terniizial flagellar segment scarcely longer than
penultimate, and with its apical half pale ai.bicornis Edwards.
17. Discal cell with its basal half dark ; hind femora zvith the tips
distizictly darkened, and with iraces of a median dark ring . gut i a'J i:s Schiner.
Discal cell alznosl ezitirely ciear ; hind femora scarcely darkened
at the tips i.uteatus lidwards.
4-
9-
5.
6.
7-
8.
IO.
1 1 .
12.
13.
14.
15.
16.
17-
i6
DIPTERA
1. A. albicornis Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 487, pl. 16,
fig. 6 (1923).
2. A. ali ernatus 'A&y , ]o\ixn. Acad. Nat. Philad. Vol. 3, p. 27 [1823] {Rhyplms).
iilternatus Baerg, Ent. News, Vol. 29, p. 304 (1918).
3. A. annulicornis, nov. sp. (i).
4. A. annitUferusY.dLXNaxds, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12. p. 485, pl. 16,
fig. 3 (1923).
5. A. Edwards, Mesuredfiin arcmcridienequatorial, Paris, Vol. 10,
p. i52 (1919).
6. A. apicaUis Edwards, ibidem, p. i5i, fig. 8 (1919).
7. A. argentinus. nov. sp. (2).
8. A. aiev Edwards, iM esure d’un arc meridien equatorial, Paris, Vol. 10,
p. 02 (1919).
— A. bilinealus = punctatus Fabricius.
— A. brevis Harris = fenestratis Scopoli.
— A. brevis Walker = dubius Macquart.
9. A. cadaver Scudder, Fossil Ins. N. Amer. Tertiary, p. 567, pl. 9, fig. 17
[1890] [Asarcnmyia).
10. A. cinctus Imbricius, Mantissa Ins. Vol. ii, p. 333 [1787J (Rhagio).
cinctus Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 476, fig. ic.
? succinctus Gmelin, Syst. Nat. Vol. 5, p. 2866 [1792] (Musca).
var. withycomhei Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12. p. 476 (1923); Ent.
Mo. Mag. Vol. 62. p. ii3 (1926).
11. A. distinctus Brunetti, Rec. Ind. Mus. Vol. 4, p. 262 (igii).
— A. diversipes Fitch Ms. =■ fenestratis Scopoli.
12. A. divisus Brunetti, Rec. Ind. Mus. Vol. 4, p. 263 (1911); Edwards, Ann.
Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 477, fig. \d.
13. A. dotorosus VVilliston, Trans. Ent. Soc. London, p. 298, pl. 10, fig. 74
[1896] [Rhyphus).
14. A. dubius Macquart, Dipt. Exot. Suppi. 4, p. 104, pl. 9, fig. 18 [1849]
{Chrysopita) \ Hardy, Proc. Roy. Soc. Tasm. p. 1 18 [1919] [Rhyphus').
brevis Walker (nec Harris), Ins. Saund. Dipt. p. 449 [i856] (Rhyphus).
15. A. fasciatus v. Roder, Stettin, Ent. Zeit. Vol. 67, p. 260 [1886] {Rhyphus).
Jamaica.
N. America.
Tropical Africa.
Brazil.
Ecuador.
Ecuador.
-Argenti ne.
Ecuador.
N. America (Eocene).
Europe, Atlantic Is.
E. Himalayas.
Himalayas.
St-Vincent I.
Australia, Tasmania.
Columbia.
(1) A. annulicornis, nov. sp. — Q. Antennae conspicuously ringed ; flagellar segments i-3 more or less darkened,
4, 7-8 and 11-14 black, 5-6 and 9-10 entirely pale yellow, i5 white. No fovea on outer side of first flagellar segment, which
is hardly longer than broad. Hind femora dark at tip only. Wings as in A . maculipennis van der Wulp, except that the cell
4/1 is more or less pointed at the base, and the dark patch near the base of the upper basal cell is less distinet.
Cf Resembles the O. Eyes as in A. maculipennis, touching for a short space, the upper facets not enlarged. First
hind tarsal segment more slender than in A. macidipennis.
Tanganyika Terr. : .A.mani, Vol. 22.A.pril 1906 (Vosseler)', type Q in Berlin Museum, also another Q. Kamerun :
Buea, 900-1200 m., ii October 1910 (Hintz), i Q. Johann-Albrechtshbhe, 18 October 1895 (L. Conradt), 2 i Q. Lolodorf
(L. Conradt). 1 (V.
var. major, n. O. Size larger (wing-length 6. 5-7. 5 mm. instead of 4.3-5 mm.) ; cell M\ square at base; otherwise like
the type.
Kenya Colony : Kikuyu, 7 May 1902 (Thoinas) ■, i Q in Berlin Museum.
Tanganyika Terr. ; Neu-Langenburg. 6 August 1908, i Q in Berlin Museum.
(2) A. argentinus, nov. sp. — cf. H e ad durV greyish. Eyes touching for a considerable distance. Antennas with
the scape brownish, flagellum black. Palpi slender, black. Labella ochreous. Thorax with bluish-grey ground-colour
and three dark stripes. the middle one divided by a yellowish Central line. Abdomen with irregular dark mottling; terminal
segments dark e.xcept on posterior margins. Middle part of ninth sternite rather broad and black ; claspers rather large,
ochreous, with small black terminal hook. Legs with traces of a dark middle ring on the hind femora. Wings with the
macrotrichia scanty and confined to the apical third. Cell Mi square at base, but narrower than cell M^. Markings
somewhat as in A . fenestralis Scopoli, but a distinet separate spot in cell below the stigma ; a small spot on vein M 2 before
the middle, and another very small one on vein Cux. Halteres ochreous, base of knob darkened.
N. Argentine : Salta, 2.5oo m. 3 April 1905 (G. Steinbach) ; i (^f in Berlin Museum.
FAM. AX1S0P0DII)/F:
17
16. A . /euesiralis Scopoli, Entom. Carniol. p. 322 [1768] (Tipula).
/tnestralii Dufoiir, Ann. Soc. Ent. France (2), Vol. 7, p. igS, pl. 7, fig. 1-7
(1849): Perris, ibidem (4). Vol. 10, p. 190, pl. 2, fig. 54-61 (1870);
Theobald, Rep. Econ. Zool. ^\’ye. p. 12 (1905); Johnson, Psyche,
Vol. 22, p. 63 (i9i5); Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol 12,
p. 476 {1923).
brevis Harris, E.xpos. p. 104. pl. 3l. fig. 3 [1776] (Sylvicola).
diversipes bhteh, IMs., Edwards, Ann. Mag. Nat. hlist. (9), Vol. 12, p. 476 (1923).
fceiestraium Latreille. Hist. Nat. Crust. Ins. Vol. 14, p. 29i[iSo5] (Rhyphus).
nebulosus Meigen (Q), Klass. \’ol. i, p. io3 (1804).
— A . fenesirarum Latreille = fenestralis Scopoli.
17. A . festivus, nov. sp. (i).
— A. fiavipes de Meijere = pulchricornis Brunetti.
18. A.foveaiiis Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12. p. 479 (1923).
iSrt. A. fttlvUhorcrx de Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 67, p. 9 (1924).
19. A. fuscatus Fabricius, Sj-st. Ent. p. 755 [1775] (Tipula).
fuscatus Schiner, Fauna Austriaca Dipt. Vol. 2, p. 495 (1864).
fuscus Meigen, Klass. Vol. i. p. io3, pl. 6. fig. 5 (1804).
20. A . fuscipennis Macquart, Dipt. E.xot. Vol. i, p. 80, pl. ii, fig. 2 [i838]
( Rhyphus) .
— A. fuscus i\leigen = fuscatus Fabricius.
21. A. guttatus Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 48 (1868).
22. A. hellwigi Ae Meijere, Nova Guinea. Vol. 9, p. 3i5, pl. 10, fig. 8 [1913]
[Rhyphus).
23. A. hooleyi Cockerell, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 467, fig. 27
[1921] [Rhyphus).
24. A. indiciis Brunetti, Rec. Ind. Mus. Vol. 4, p. 261 [1911] [Rhyphus
fenestralis var.); Edwards, .Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 481
(1923).
25. A. indivisus Edwards, ibidem, \’ol. 12, p, 482, fig. 1/(1923).
26. A. infumatus Knab, Proc. Biol. Soc. Washington, Vol. 25, p. 112 (1912).
27. A. javanicus Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), \M1. 12, p. 481, fig. ij
(1923).
28. A. limpidus Edwards, ibidem, p. 478, fig. il (1923).
29. A. Inteatus Edwards, ibidem, p. 487 (1923).
30. A. maculatus Heer, Ins. Oeningen, \'ol. 2, p. 208, pl. i5, fig. 22, 23 (1849)
[Rhyphus).
31. A. maculipennis van der Wulp, Notes Leyden Mus. Vol. 7, p. 14 and
Tijdschr. v. Ent. Vol. 28, p. 87, pl. 3, fig. 9 [i885] [Rhyphus).
32. A. malayensis Edwards, Ann. Alag. .Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 480, pl. 16,
fig. 7 (1923).
33. A. marginatus Say, Journ. Acad. Philad. Vol. 3, p. 27 [1822] [Rhyphus).
marginatus Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist {9), Vol. 12. p. 488, fig. im.
34. A. marmoratus Edwards, ibidem, \'’ol. 12, p. 484, pl. 16. fig. 2.
— A. minor TfetiersieAi. = A . punctatus l'abricius.
Europe, N. America.
New Zealand.
Cejlon.
Sumatra.
Europe.
Chile.
Brazil.
New Guinea.
England, Oligocene.
Hi mala vas.
E. Himalajas.
Trinidad.
Java.
Central Europe.
British Guiana.
Croatia, Miocene.
East Indies.
Malay Peninsula.
N. .America.
Colombia.
(i) A. festivus, nov. sp. — cS . //wrf yellowish ; ocellar trianglc black ; face alinost white. Eyes very narrowly
separated. Palpi and scape orange (flagellum missing) Thora.x with the ground coluur yellcw : mesonotum wilh three
black stripes. the middle one broad and reaching the front inargin. the lateral pair irregulai . roachingf back to the seuielluin
and with projections to the lateral margin in front and in the middle. Scutelliim, ajie.x of postnotiim, sternojileiira and sume
small pleural markings dark brown. Abdomen ochreous with dark bands at the bases of the seg'ments. Legs ochrenns. the
four posterior coxse dark brown ; the tips of the foiir posterior femora and tibiae rather narrowly biit cons])ii uousl)' black.
Wings with a slight yellowish tinge, with sharply defincd blackish-brown markings : the whole ape.x dark, biit sc|>arated by
a wide hyaline spacc from the large dark stigmatic area, which is not interrupted ; e.xtrcme base of Ihc wing. one sjiot in cell
R, apex of discal cell, and a broad seam over Cu-i dark. Halteres ycllow. \\ ing-length 5 mm.
New-Zealand : Ohakune, Jan. 1924 (T. R. Ilarris) ; i cf in British Museum.
i8
DIPTERA
— A. nebulosus Meigen = A . fenestralis Scopoli.
35. A. neoselandicus Schiner, Novara Reise Dipt. p. 49 [1868] {Rhyphus).
neozelandicus Edwards, Trans. New Zeal. Inst. Vol. 54, p. 269, pl. 27, fig. 3
(1923) ; Tonnoir, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 5o'i\ig2?)\[Rhyphus).
phaleratus Walker (nom. nud.), List Dipt. Brit. Mus. Vol. 2, p. 124 [1848]
{Rhyphus).
— A. nigricans Linnseus = A. punctatus Fabricius.
36. A. nigro clavatus, nov. sp. (i).
37. A. MOifa/zis Hutton, Trans. New Zeal. Inst. Vol. 34, p. 191 \_1g02] {Rhyphus).
notatus Edwards, ibidem, Vol. 54, p. 270, pl. 27, fig. i (1923) ; Edwards, Ann.
Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 483, pl. 16, fig. 9 (1923) ; Tonnoir, ibidem,
Vol. 12, p. 5o3 [1923] (Rhyphus).
38. A. ornatus Edwards, ibidem, Vol. 12, p. 488, pl. 16, fig. i (1923).
39. A. pauperatus Edwards, ibidem, p. 486, pl. 16, fig. 5 (1923).
— A. phaleratus Walker Ms. = neozelandicus Schiner.
40. A. picturatus Knab, Proc. Biol. Soc. Washington, Vol. 25, p. iii (1912).
— A. polytccniatus Bigot, vide Olbiogaster.
? A. priscus Brodie, Fossil Ins. p. 34, pl. 4, fig. 10 [1845] {Rhyphus).
prisca Giebel, Ins. Vorw. p. 226 [i856] (Bria) ; Edwards, Quart. Journ. Geol.
Soc. Vol. 79, p. 140 (1923).
41. A. pulchricornis Brunetti, Rec. Ind. Mus. Vol. 4, p. 260 [1911] {Rhyphus)
pulchricornis Brunetti, Fauna Brit. Ind. Dipt. Nemat. p. 553. pl. 12, fig. 2
[igi?>](Rhyphus) ; Edwards. Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 479 (1923).
flavipes de Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 54, p. 259 [1911] (Rhyphus).
42. A. punctatus Fabricius, Mantissa Ins. Vol. 2, p. 333 [1787] {Rhagio).
punctatus Beling, Arch. Naturg. Vol. 38 (i), p. 49 [1872] (Rhyphus)-, van der
Wulp, Dipt. Neerl. Vol. i, p. 488, pl. 12, fig. 16 [1877] (Rhyphus);
Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 477, fig. i {1923).
hilineatus Gmelin, Syst. Nat. Vol. 5, p. 2866 [1792] (Mtisca).
minor Zetterstedt, Dipt. Vol. Scand. Vol. 12, p. 4832 [i855] (Rhyphus)-,
Wahlgren, Ark. Zool. Vol. 2, n“ 7, p. 17 [1904] (Rhyphus).
? nigricans, Linnaeus, Fauna Suecica Ed. Vol. 2, p. 553 [1761] (Musca).
43. A. quadriviftatus, nov. sp. (2).
— A. scalaris Wiedemann, vide Olbiogaster.
44. A. separatus Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 4S2, fig. is
(1923).
punctahis Brunetti (partim, nec Fabricius), Fauna Brit. Ind. Dipt Nemat.
p. 555, pl. 12, fig. 5 [1913] (Rhyphus).
NewZealand, Australia.
Kashmir.
New Zealand.
Venezuela.
V enezuela.
Costa Rica.
England, Jurassic.
India, Java.
Europe.
Costa Rica.
H imalayas.
(1) Anisopus nigroclavatus, nov. sp. — cf. Head blackish behind, face grey. Eyes large and in actual contact
for some distance above the antennae; facets all alike. Ocellar tubercle large and prominent. Antennae and palpi black,
the antennae rather longer than usual, the basal flagellar segments about twice as long as broad, apical ones rather longer.
Thorax ochreous, slightly shining; mesonotum with three rather narrow brown stripes, the middle one just perceptibly
divided by a pale line. Scutellum and postnotum dark in the middle only ; a small dark patch on the anepisternum.
Abdomen dark brown, shining, first segment almost entirely ochreous, following tergites with posterior ochreous bands which
broaden out laterelly. Hypopygium rather large, side-pieces much swollen, and anal segment correspondingly reduced ;
claspers instead of having a T-shaped apical fork as in Z. indicus, have a large swollen and somewhat hairy basal portion
and a stout dorsally-directed hook, ninth sternite conical, rounded at tip covering a spiny blackish structure somewhat as in
A. indivisus Edwards. Legs ochreous; hind femora with a broad black median ring and with the tips black; tips of hind
tibiae and of the first two hind tarsal segments broadly black; last tarsal segments all black. Wings marked almost as in
A . indicus Brunetti, but the macrotrichia rather less reduced. Halteres ochreous, apical half of knobs quite black. Length
of body, 9.5 mm. ; wing, 7 mm.
Kashmir ; Gulmarg, 85oo ft., 17-24 July 1923 (T. Bainbrigge-Fletcher) . Type Q* in the British Museum.
(2) A. quadrivittatua, nov. sp. — cf. Head dark brown, rather brightly shining, especially on the front. Palpi
and scape of antennae yellowish, flagellum black. Thorax with the mesonotum ochreous. somewhat shining, with four dull
black stripes, the middle pair rather narrow and well separated ; scutellum, postnotum and pleurae shining dark brown.
Abdomen dark brown, shining. Legs ochreous, posterior femora and tibiae with conspicuous black tips; hind femora without
median ring. W ings much. a.s m A . guttatus Schiner; subapical costal spot rather deep yellow; two dark areas in upper
basal cell. Halteres pale yellow.
Costa Rica : Turrialba Cartaga, 1608 m., March 1913 (O. Gdzlipp). Type Q in Berlin Museum.
FAM. ANISOPODID/E
19
45. A. splendidus Meunier, Jahrb. Preuss. Landesanst. Vol. 24, p. 400, pl 17,
fig. i5 [1904] {RItyphus).
— A. succinctus Gmelin = cinctus Fabricius.
46. A. suzukii Matsumura, Thousand Ins. Japan, Add. 2, p. 443 [1916]
{Rhyphus).
— A. taniatns Bellardi, vide Olbiogaster.
47. A. thirionis Meunier, Jahrb. Preuss. Landesant. Vol. 24, p. 399, pl. 17,
fig. 12-14 [^9°4] {Rliypbi‘s).
48. A. tibialis Edwards. Ann. Mag. Nat. Hist (9), \M1. 12, p. 486, pl. 16,
fig. 4 (1923).
49. A. undulatus Lamb, Subantarctic Isi. New Zeal. Vol. i, p. i3i [1909]
(Rhyphus).
undulatus Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p, 483, fig. in and
pl. 16, fig. 8 (1923); Tonnoir, ibidem, p. 5o3 [1923] (Rhyphus).
notatus Edwards (partini), Trans. New Zeal. Inst. Vol. 54, p. 270, pl. 27,
fig. 2 (1923).
— A. withycombei Edwards = A. cinctus Fab. var.
50. A. zetterstedti Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 478, fig. iz
(1923).
Baltic Amber.
Japan.
Baltic Amber.
Mexico, Costa Rica.
New Zealand.
Europe.
2. Genus OLBIOGASTER, Osten-Sacken
Olbiogaster Osten-Sacken, Biol. Centr. .Amer. Vol. i, p. 20(1886).
Adonia Giebel (nec Mulsant), Ins. der Vorwelt, p. 209 (i856).
? Th iras Giebel, Ins. der Vorwelt, p. 235 (i856).
Pseudadonia Handlirsch, Foss. Ins. p. 629 (1906).
Eothereva Cockerell, Proc. U, S. Nat. Mus. Vol. 57, p. 25i (1920).
M esorhyphus Handlirsch, Schroders Handb. der Ent. Vol. 3, p. 2o3 (1920).
Characters. — Eyes smaller than in Anisoptts, widely separated in both sexes and almost bare.
Ocelli small, not placed on a definite tubercle. Head less noticeably flattened behind, and less bristly
than in Anisoptts. Front flattened or slightly concave ; face distinctly swollen, narrower than the front,
and clothed with short but obvious hair. .Antennce of both sexes (in the recent species) much longer
than the head and thorax together; scape short, the first segment barely as long as broad, the second
strongl}' transverse. Maxillar^- palpi with the true first segment more distinet than in Anisopus, the two
last segments subequal in length. Labium shorter than in Anisopus and not distinctly jirojecting
forwards; no distinet glossa between the labella. Pronotum consisting of two swollen lateial lobes,
conspicuous from above. Mesonotum with the fine hairs longer than in Anisopus but none of them
distincti)' differentiated into bristles. Abdomen rather elongate, in the male with more or less
conspicuous flat lateral expansions to the last four tergites. in the female pointed and tapering. Hypo-
pvgium moderately large and exserted, and usually twisted to one side; anal segment with the cerci
very large, ventral piece smaller and quite narrow; ninth sternite slightly developed ; claspers not drawn
inwards. /Edoeagus complicated but without iriternal capillary tube. Hind tibia without a definite
comb. Empodium small in both sexes. Wings devoid of macrotiichia on the membrane. Costal
vein extending well beyond the tip of i?., + 5. + s nearly straight and ending only slightly beyond the
tip of i?,; i?44-5 nearly straight and ending rather close to the tip of the wing. .Media thi ee-branched
though the lower branch is somewhat fainter than the others ; discal cell juesent; r-m at or just before
the middle of the discal cell; m-cu rather further from the base of this cell than m Anisopus. Scpiamal
fringe short and rather scanty (Pl. I , Fig, 4).
20
DIPTERA
« Pupa. — The pupa of O. africanus (Pl. 2, Fig. I I ) is 7 mm. long and differs markedly from
those of Anisopus, Mycetobia and Mesochria. The first abdominal segment is devoid of spines, the second
bears lateralty one long spine. The following segments are provided with a pair of divergent spines on
each side, and the last segment bears around its posterior end three pairs of long and stout spines the
surface of which is serrated.
» Larva. — The larva of O. africanus (Pl. 2, Fig. II, I 2 & I 3) is i5-i6 mm. long, in general
appearance resembling that of Mycetobia. The body is composed of a free head capsule, 3 thoracic and
8 abdominal segments, all separated by short intercalary rings (Fig. 13). The last abdominal segment
is double and ends in a short conical process ; the anus {An) is ventral, subterminal. The post
abdominal spiracles (5. p.) are not terminal but lateral and even lie proximal to the anus. There is no
shield-like perianal thickening. The prothoracic spiracles {sa) are composed of 16 spiracular papillae
and a stout felt chamber. The postabdominal spiracles, which are slightly raised above the surface of
the segment are crescent-shaped and show 2 5 clefts, a few of which may be double or even divided into
3 small clefts. .A very dark externa! scar lies near the middle of the concave portion of the spiracular
tubercle.
)) The head capsule {V\g. I 2) is more chitinized than in Anisopus or Mycetobia and it bears dorsally
about 7 pairs of sensory pits. The antennee {an) are very large and can easil}- be seen in both dorsal and
ventral views of the head; they are inserted in a kind of groove, are bell-shaped and terminate in a
rod-like sensory process. The labrum {Ir) is in the form of a fleshy ventral protrusion bearing only a few
hairs; a posterior pair of cushion-like protrusions as in Anisopus is covered with setae, but the larv$ of
Olbiogaster are devoid of comb-like chitinous plates lying on either side of these protrusious. The
mandibles 3.re nery strongly chitinised and composed of two portions; the terminal portion ending in
three strong teeth, and the basal portion devoid of the ventral dentate process, which is well developed
in the larvae of Anisopus and Mycetobia. The maxillm are composed of two lobes ; i) external lobes or
maxillary palps bearing two groups of sensory papillae {a and b) and a tuft of marginal sette; and 2) the
internal lobes or maxillae proper (mx) which are provided with a few sensory papilte, small chitinous
marginal processes and a brush-like group of ordinary setae. The free margin of the maxillary palps
and partly that of the maxillae is supported internally by a dark band of thick chitin. The mentum {mt)
is bidentate, lying in front of and partly covering the the labial palps and the labium (or prementum of
de Meijere), which in our specimens can be seen by transparency. The labial palps are soft, each
bearing about 10 sensory papillae and surrounded by a fringe of long and flattened setae arising from the
base of the palps. The ventral surface of the head is devoid of set$ ; its latero-posterior region is
strongly chitinised, and the dark chitin extends forward in a narrow strip which ends near the anterior
corner of the maxillae. The two posterior dark portions uniteonthe mid-ventral line of the head.))(KEiLiN.)
Habits. — Nothing has been recorded regarding the habits of the adults, but two observers
have noted their resemblance to Hymenoptera when alive. Mr. R. A. Senior- White wrote that a
specimen of O. zeylanicus was « knocked down for a wasp », and the late Dr. C. L. Withycombe wrote
to the author concerning 0. trinidadensis. « It rather resembles a Braconid even to the way in which it
runs and waves its antenna. It lives among low herbage in fairly damp shady places «. From the
fact that the eyes are alike in the two sexes, and that there appear to be no special sense-organs, it may
be surmised that the males do not congregate in dancing swarms as do the species of Anisopus. It would
be of much interest to discover what is the biological significance of the peculiar expansions of the
male abdomen, which are doubtless connected with mating habits. Three species have been reared
from larvse : O. africanus, found by Ingram and Macfie in rot-holes in trees ; O. scalaris, found last
year (1923) by L. G. Saunders in rotten wood; and O. trinidadensis, also reared from rotten wood.
FAM. ANISOPODID^:
2 I
Geological distribution. — Members ofthe genus Olhiogaster, or at least flies vvith a practically
identical venation, are known from as far back as the Lias, the oldest known member of the famil)' being
Handlirsch’s Mtsorhyphus nanus, which as pointed out by Cockerell is probably an Olbiogastet . I ha ve
recently attempted to show that Brodie’s Platyura fittoni, from the English Purbeck, is a member of this
genus. From the same formation Westwood figured a specimen which was later named Thiras
jveslwoodi by Giebel, who referred it to the M}'cetophilid£c. The type of this interesting species should
be in the British Museum, but unfortunately it cannot be traced. From Westwood’s figure it is evident
that the specimen is in excellent preservation, but the artist has slurred over the important parts of the
wing where the vein Ro + s and the cross-vein forming the discal cell might be present. From what is
shown, however, and especially from the forward curvature of Cuo, I feel almost certain that the specimen
must be the same as P. fittoni. If this could be established it would perhaps entail using the name
Thiras in place of Olhiogaster. but in view of the doubt it hardly seems desirable to make the change.
In an}’ case Thiras is certainly not a Mycetophilid, and IIandlirsch’s copy of Westwood’s figure (stili
more Johannsen’s copy of Handlirsch’s figure) gives a misleading idea of the venation.
O. (Eothereva) simplex (Cockerell), from the North American Eocene, is the only tertiary species
of the genus yet known; it is better preserved than the Jurassic species, and appears to differ from the
recent forms in its shorter antennee. If eventually the Jurassic forms are also found to agree in having
shorter antennae, the genus Thiras might perhaps be separated from Olhiogaster on this character.
Geographical distribution. — The genus appears to have a very discontinuous distribution
in the tropics, the known species being recorded from South and Central America, West Africa. Ceylon
and Lord Howe Island. Most probably future collected will reveal many other species in the intervening
areas. As in indicated in the following key, the neotropical species form a homogeneous group which
is distinguishable from the Palreotropical group by a venational character.
KEY TO THE RECENT SPECIES
1. Width of cell M3 on the wing-margin miich less than half that of cell Mj/
halteres yellow or hrownish ; Neotropical species 2.
Width of cell Mg on the wing-margin nearly or quite half that of cell Mg.-'
PalcBotropical species
2. Wing-tip with a dark shade towards the costa ; face yellow ; vertex mostly dull
hrownish FUi.vus, nov. sp.
Wing-tip without distinet dark shade; face partly hrown or hlack 3.
3. Vertex and upper pari of occiput all shining hlack; thorax largely reddish, at
least in ^ 4-
Vertex and occiput dull grey ; thorax all hlack {at least in (f) ti-
4. Mesonotal scutum all hlack (cf) orwith a pair of small hlackish patehes near the
front {(^) nov. sp.
Mesonotal scutum all reddish {(f
5. Hind femora all yellow ; pleuree all yellow excepi for the anepisternal pit . . . cognatus, O.-S.
Hind femora hlack at the tips ; pleura, postnotum and posterior coxa hlack (cT) ar
at least the anepisternile hlack (9) scalaris \\ ledemann.
6. Middlc tihia yellowish at base only; cross-veins clouded t.eniatus Bellaidi.
/•
Middle tihia all yellowish
Cross-veins clouded .
Cross-veins not clouded
SACKEM Irdwards.
CINCTUS Keitcsz.
22
DIPTERA
8.
9-
10.
1 1 .
12.
i3.
14-
Thorax uniformly light ochreous
Thorax largely black
Scutelliim hlack or dark brown; knob of halteres black; Ethiopian species .
S cut ellum yellow or orange; knob of halteres yellow or brownish; Oriental and
Aiistralian
Coxee allyellow ; pronotal lobes black
The foiir posterior coxm blackish
Pronotal lobes and front coxee yellow
Pronotal lobes blackish or dark brown
Front coxa; ciear yellow
Front coxm blackish
Hind femora all yellow ; abdominal tergites 2-5 with large basal lateral orange
triangles
Hind feynora black on at least the basal half ; abdominal tergites 2-5 with narrow
interrupted pale yellow bands •
Wings with a dark spot above the discall cell
Wings without such spot
FULVITHORAX, nOV. Sp.
9-
IO.
i3.
FLAVicoxA Edwards.
1 1 .
AFRICANUS Edwards.
12.
ENDERLEINI, IIOV. Sp.
POLYT.ENIATUS BigOt.
ORIENTALIS Edwards.
H-
ZEYLANicus White.
INSULARIS Tonnoir.
1. O. africanus Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. i6, p. 5o3 (191 5)
and (g), Vol. 12, p. 489, fig. ne (1923).
2. 0. cinctus Kertesz (i), Term. Fuz. Vol. 25, p. 4 (1902).
3. O. cognatus Osten-Sacken, Biol. Centr. Am. Vol. i, p. 21 (1886).
4. O. enderleini, nov. sp. (2).
5. O.fittoni Brodie, Foss. Ins. pl. 3, fig. 9 [1846] (Platyura).
fittoni Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 9, p. 269 \\<yi'i\(MycetophcetHs)
and (9), Vol. 12, p. 490 (1923).
1 westwoodi Giebel, Ins. Vorwelt, p. 235 [i856] {Thiras)-, Tiptdid Westwood.
Quart. Journ. Geol. Soc. Vol. 10, pl. 18, fig. 20 (1854I.
6. O . fulvithorax, nov. sp. (3).
7. O.fidvus, nov. sp. (4).
West i\ frica.
Peru.
Costa Rica.
West Africa.
England (Jurassic).
West Africa.
Porto Rico.
(1) This was described as a cf, but the figure apparently indicates a Q.
(2) O. enderleini, nov. sp. — (j*. H«(74 and /Aom.v mostly shining black. Antennae black. Palpi brown. Pronotal
lobes dull dark brown. Abdomen dark brown, with small but conspicuous whitish spots at the posterior lateral corners of
each of segments 2-4, 5. Flypopygium much as in O. africanus Edwards, but the ventral piate of the anal segment elongate,
conical, sharply pointed ; side-piece without ventral flange ; claspers with several short blunt spines round the tip. Legs
with the front coxae and all the femora ciear yellow ; trochanters, tarsi and posterior coxae and tibias dark. Wings unmarked
except for the stigma. Halteres blackish.
S. Kamerun (5. Hosemann). i q* in Berlin Museum.
(3) O. fulvithorax, nov. sp. — Q. Head shining black. Scape of antennae brownish, flagellum black. Palpi
brownish ochreous. Thorax uniformly light ochreous. Abdomen blackish, the posterior margins of the segments only very
narrowly and indistinctly pale. Legs with the coxae, trochanters, femora and front tibiae ochreous; tarsi and posterior tibiae
dark brown. Wijigs unmarked except for the stigma. Knob of halteres blackish.
S. Kamerun (S. Hosematm). i Q in Berlin Museum.
It is just possible that this is the female of 0. enderleini, but I do not think this likely as the other African species do
not differ in colour in the two sexes.
(4) O. fulvus, nov. sp. — Q. Head dull brownish above, except for a small shining black ocellar spot. Face
shining ciear yellow. Palpi and scape of antennae yellow. Thorax uniformly ochreous, except for the anepisternal pit
which is darkened. Abdomen uniformly ochreous except for the black cerci, and the somewhat darkened seventh segment.
Legs ochreous ; the hind femora darkened above on the apical half, the four posterior tibias and the tarsi brownish. Wings
with the cross-veins practically ciear, but with a conspicuous dark shade towards the costa on the apical third. Halteres
yellow.
O*. Head and wings as in the g. Postnotum and pleurae moderately dark brown, as are the four posterior coxae and
the hind femora in their entirety. Abdomen blackish, segments i-5 with yellow apical bands. Hypopygium constructed
much as in 0. scalaris, but the inner appendages of slightly different shape and ochreous instead of black.
Porto Rico [Moritz.). 1 cT g in Berlin Museum. The specimens are mentioned by Osten-Sacken in his description
of 0. cognatus.
FAM. ANISOPODID^.
23
8. O.flavicoxa Edwards, Ann. Mag, Nat. Hist. (g), Vol. 12, p. 490, fig. 2.(1-
(1923).
9. O. insidaris Tonnoir, ibidem, Vol. 12, p. 004, fig. (1923).
10. O. nanus Handlirsch, Schroder’s Handb. der Entom. Vol. 3, p. 2o3,
fig. 174 [1920] (Mesorkfphus).
11. O. orientalis Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 16, p. 004 (i9i5).
12. O. polytaniatus Bigot, Ann. Soc. Ent. France, \’ol. 60, p. 366 [1891]
{Rhyphus).
polytaniatus Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. {9), Vol. 12, p. 489, tig. 2C (192.8).
— O. quinqiufasciatus Enderlein = O. wa/am Wiedemann.
13. O. sackeni Edwards, .Xnn. Mag. Nat. Hist. (g), Vol. 16, p. 5o2 (igiS).
Olbiegaster sp. Williston, Biol. Centr. Am. [Perhaps = O. taniatus^.
14. O. scalaris Wiedemann, Aussereur. Zweifl. Ins. Vol. 2, p. 618 [tS3o]
{Rhyphus).
quinquefasciatus Enderlein, Stettin. Ent. Zeit. Vol. 71, p. 65 (1909).
15. O. simplex Cockerell, Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 67, p. 25i [1920J
{Eothereva).
16. O. teeniatus Bellardi, Ditt. Messicana, App. p. 5, pl. 3, fig. i5 [1861]
{Rhyphus) .
teeniatus Osten-Sacken, Biol. Centr. Am. Dipt. Vol. 1, p. 21 (1886).
17. O. trinidadensis, nov. sp. (2).
— O. westwoodi Giebel = ? O. fittoni Brodie,
18. O. zeylanicus White, Mem. Dept. Agrie. India, Vol. 7, p. 141, pl. 14,
fig. 5, i3 (1922).
3. Genus LOBOGASTER, Philipp
San Thome.
Lord Howe 1.
Mecklenburg (Lias).
Ceylon.
West Africa.
Mexico.
Brazil, Paraguay (i).
Colorado (Eocene).
Mexico.
Trini dad.
Ceylon.
Lobogaster Philippi. Verh. Zool.-bot. Ges. Wien. Vol. i5, p. 632 (i865).
Characters. — In all essential respects similar to Olbiogaster, diffei ing as follows : — Size much
larger. Eyes with long dense hair, separated in both sexes only by the width of the distinet ocellar
tubercle. Long dense hair on the under side the head. and also on the greatly swollen face. Pubescence
of thorax longer and denser. Empodia large in both sexes. Vein i? ,, + 5 distinctly sinuous and ending
well before the tip of the wing, the costa continued only a short distance be3mnd the tip of this vein.
Squamal fringe long (Pl. I, Fig. 5).
(1) Wrongly recorded by Wiedemann from Georgia. The type is labelled Bahia, Gnmes. Specimens from Paraguay
are in the Berlin Museum. I took a Q on a window at Posadas, Argentina. Jan. 1927.
(2) O. trinidadensis, nov. sp. — Q. Hcrzi with the vertex and most of front shining black, lower part of back ol
head greyish. Face largely shining ochreous, with a dark brown area in the middle. Scape of antennm brownish, flagellum
black Palpi orange. Thorax mainly reddish-ochreous ; the u])per part of the pleiirm and apairofsmall spots on the
mesonotum alittle behind the shoulders blackish. reddish-ochreous. with black basal bands on tergites i-5, those
on tergites 3-5 interrupted in the middle ; segments 6 and 7 and ovipositor all black. Legs ot hreous ; tibia: and tarsi darker ;
a spot at base of front coxae in front, base of middle coxae, and tips of the hind femora dark brown. IVings nnmarked except
for the stigma. Halteres ochreous.
(J. Head as in the Q , but face more extensively shining black. Thorax shining black, cxccpt for the proihoracic
lobes and round the root of the wings, which are yellowish ; lower part of pleura: dusted with grey. Abdoineii shining black,
posterior margins of segments i-5 narrowly pale ochreous. Hypopygium much as in O. scalaria, ihc basal parts slighlly
different. Legs with the coxae black ; anterior femora and tibiae ochreous ; hind femora mainly blackish ; hin.l tibia- aiul all
the tarsi dark. Wings as in the Q .
Trinidad, «No. 16, i3 January 1923 » iH. A. Dallou). 2 rj 2 Types o' Q the British Museum.
24
DIPTERA
Geographical distributiori. — Central Chile; I am informed by Prof. Caiios Reed that most
of the known specimens have, been taken in the streets of Santiago.
I. L. paradoxns Philippi, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. i5, p. 632, pl. 24, Chile.
fig. 16 (i865).
paradoxus Edwards, Ann. Mag. Nat, Hist. (9), Vol. 12, p. 488, fig. 1 a,b (1923).
philippii Schmei, Novara Reise Dipt. p. 23 (1868).
4. Genus MYCETOBIA, Meigen
Mycetobia Meigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. 229 (1818).
Mycetoica Rondani, Prodr. Vol. 4, Corrig. p. 12 (1861).
Characters. — Eyes reniform, finely pubescent, in both sexes only narrowly separated above
the antenna;, and also somewhat approximated belovv the antennae. Ocelli not placed 011 a definite
tubercle. Face not swollen, quite bare. Antennae cylindrical, barely as longas the head and thorax together.
Mouth parts small; the maxillary palpi with onl}- three segments, the first large and swollen, composed
of a fusion of the first three; second much shorter than the third ; no distinet glossa. Pronotum reduced,
but rather less so than in Anisopm. Mesonotum with well developed bristles in front of the scutellum
and round the bases of the wings; scutellum with four strong marginal bristles. Sternopleural suture
not so deep as in Anisopus. Meron small and indistinctly separated from the middle coxa. Abdomen
short and rather stout. E[5'popygium large, exserted, completely inverted; anal segment with a pair of
enormous tergal valves, projecting ventrally well beyond the rest of the hypopygium, but without any
sternal chitinisation ; claspers rudimentary or absent, their function apparently being performed by the
anal valves; side-pieces not separated from the ninth sternite. Hind tibia with a well marked apical
comb on the inner side. Empodia absent. Wings without macrotrichia on the membrane. Costal
vein extending well beyond the tip of P4 + 5. Pg + s nearly straight, ending a short distance beyond the
tip of R^-. r-m placed at or immediateh' beyond the fork of Rs. Media faint throughout, especially on
its basal portion, and with only two branches, the fork rather short; discal cell therefore absent.
Cu.2 less concave above than in Anisopus and Olbiogasier . Squamal fringe moderate (Pl, I , Fig. 8).
« Pupa (Pl. 2, Fig. 9). — 6 mm. long ; differs from Anisopus only in having the terminal sensory
hair of the head shorter, and in the presence of larger and more numerous hooklets around the anterior
margin of the abdominal segments.
» Larva (Pl. 2, Fig, 6, 7 and 8). — 10 mm. long, in general appearance resembling
A. /enestralis, but the posterior abdominal segment is composed of only two rings (Fig. 6); the perianal
shield occupies the whole of the ventral and lateral and a portion of the dorsal surface of these rings.
The fleshy postabdominal lobes are very much reduced in size and perceptible only when the segment
is examined endwise (Fig. 7). The prothoracic spiracles are larger than those of Anisopus and are
composed of ig clefts and a thick felt chamber. The postabdominal spiracles are oval in shape,
smaller than those of Anisopus and composed of about 12 clefts. The head with its appendages (Fig. 8)
is very similar to that of Anisopus, differing onh' by being more triangular in shape. The teeth of the
mandibles (3 in number) are more distinet, the internal maxillar}^ lobes are more prominent and with
longer sensory hairs. The labium or prementum {pm) ends in two distinet and strongly chitinised
points. The setae on the ventral surface of the head are reduced in number and localised near the
corners formed by the bases of the maxillas and the sides of the labium.
)) Eggs as in Anisopus, embedded in a common gelatinous mass fixed to a solid substratum. »
(Keit.in.)
FAM. ANISOPODID/H
20
Habits. — The larvie live in the sap running tVom wounds in trees, where they are often foiind
in company with Aiiisopus and other Diptera. The writer on one occasion found thein in the watei in a
hole in an oak tree, but this water was cloudy, probably on account of feimenting sap running into it;
the)'^ have not been found in the ciear brown tanninised water favoured by inosquito larva?. The adults
can sometimes be found round their breeding-places, and occasionally on Windows, but are not very
commonh" met with. In life they resemble Anisopm fenestralis in attitude and movements. Nothing of
interest is known concerning their habits.
Geographical distributiori,
— M. callida Meunier = M. connexa (Loew) Meunier.
1. M. connexa (Loew) Meunier, Misc. Ent. Vol. 7, p. i63, pl. i, fig. S(iSgg).
callida ]\Ieunier, Ann. Soc. Sc. Vol. 28, p. loi, pl. 8, fig. i, 2 (1904).
— M. defectiva Loew is probably a Symnienis (Mycetophilidie, subfam. Dito-
myiinre).
2. M. divergens Walker, Ins. Saund. Dipt. p. 418 (i856).
divergens Johannsen, Maine Agrie. E.\pl. Eta. Hull. 172, p. 223 (1909);
INIalloch, Bull. Illinois State Lab. Vol. ii, p. 32i, pl. 80, fig. 5-i3, and
Vol. 12, p. 244, pl. 36, fig. 3, 6-8, II.
persicce Riley, Prairie Farmer, Vol. 35. p. 397 [1867] (Mycelophiln).
sordida Packard, Guide lo study of Insects, p. 388 (1S69).
marginalis Adams, Kansas Univ. Sc. Bull. Vol. 2. p. 21 (igo.I).
— M . fulva Philippi, does not belong here ; it may possibly be a N ervijuncta
(Mycetophilidte, subfam. Ditomyiinae).
— M. longipennis Meunier, Misc. Ent. Vol. 7, p. t63(i8gg). Unrecog-
nisable; probably not belonging here.
— M. macrocera (Loew) .Meunier is a PalcEoplatyura (Mycetophilidte, subfam.
Ceroplatinae).
— M . marginalis Adams = M. divergens Walker.
3. .V/. pallipes Meigen, S3^st. Beschr. ; Vol. i, p. 23o, pl. 8, fig. 10 (1818).
pallipes Dufour, Ann. Soc. Ent. France (2), Vol. 7, p. 202 (1849); Winnertz,
Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. i3, p. 667 (i863j; Perris. Ann. Soc.
Ent. France (4), Vol. 10, p. 186 {1870); Osten-Sacken. Berl. Flnt. Zeit.
Vol. 37. p. 442 (1892); Edwards. Ann. Mag. Xat. Hist. (8), Vol. 17,
p. 108 (1916); Keilin, ibidem (9). Vol. 3, j). 33 (1919).
validinervis Zetterstedt, Dipt. Scand. Vol. 9, p. 36^5 [i85oJ (Ceratopogon).
— M . platyiiroides (Loew) Meunier, Misc. Ent. Vol. 7, p. 164 (i8gg).
Unrecognisable ; probablj" not belonging here.
— M . persiccv Riley = M . divergens Walker.
— M . sordida Packard = M . divergens Walker.
4. M. terricola Scudder, Bull. U. S. Geol. Surv. Terr. Vol. 4, p. 700 [1878]
(? Diadocidia)
terricola Scudder, Foss. Ins. N. Am. Tertiary, p. 598, pl. 10, fig. ii [1890]
(? Diadocidia).
— M. validinervis Zetterstedt = M. pallipes Meigen.
M. divergens differs from M . pallipes in the largely yellow abdomen. The fossil species M . connexa
apparently exhibits no structural differences from the recent forms. M. terricola is insufficiently
described, and may not belong here. The Chinese specimen of M. pallipes is in the British Museum
from Yung Chun, Amoy Region (Dr. J. P. Maxwell).
5. Genus MESOCHRIA, Enderlein
Mesochria Enderlein (nec Mesochra Sars), Trans. Linn. Soc. Vol. 14, p. 65 (igio).
Charactens. — In ali essential respects similar to Mycelobia, differing as follows : Eyes of both
Baltic .-Xmber.
United .States.
Europe, China.
United States (Tertiary).
26
DIPTERA
sexes large and actually in contact for a considerable distance between the small ocellar tubercle and
the antennas. Meron large, as in Amsopiis. Male hypopyhium small (at least in M. cinctipes). Vein
i?24-3 Rised with the tip of R-^ for a short distance. Media stili more reduced, the base of the lower
branch of the fork being obsolete (Pl. I , Fig. 6).
Early stages. — All that is known concerning the early stages is that a specimen of M. medicorum
was reared from a pupa found in rotting banana fibre by Ingram and Macfie. This pupa ( Pl. 2, F ig. I 0)
differs from those of Anisopns and Mycetobia in having two distinet rows of spines upon each abdominal
segment. The anterior row differs from that of Mycetobia in being composed of small spines in addition
to the few large ones lying on either side of the spiracles.
Geographical distribution.
1. M. cinctipes de Meijere, Tijdschr. v. Ent. \'ol. 56, p. 322 (igiS). Java.
2. M. medicorum, nov. sp. (i). W. Africa.
3. M. scottiana Enderlein, Trans. Linn. Soc. Vol. 14, p. 65, fig. 4 (1910). Seychelles Is.
scottiana Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 491 (1923).
M . cinctipes differs from M . scottiana in possessing dark rings in the middie of the hind femur
and tibia. A fourth species is represented in the British Museum by a specimen from Samoa.
(i) Mesochria medicorum, nov. sp, — Q. Palpi blackish in colour and shorter than in M. scottiana, the last
segment hardly longer than the penultimate (in M. scottiana it is about twice as long). Mesonotal integument dull light
ochreous, with two dark brown sublateral lines (in M. scottiana it is somewhat shining, rather darker, and unmarked). Cu^
gently curved, without vein-stump in the middie. Otherwise as in M . scottiana.
Type Q Aburi, Gold Coast, 6 June 1920, bred from rotting banana fibre [Drs. A. Ingram and J. W. Scott Macfie).
FAM. PACIIYNEURID/E
27
Family PACH YN E U R1 D>E
The two genera Pachyneiira and Hesperinus weie for long treated as forming a suhfamily
(Pachyneurinje) of the Bibionidtv. However Johannsen in his review of the Mycetophilidae in igo8
transferred both these genera to the latter fainily, leaving Pachyneura in a separate subfamily, but
placing Hesperimis in the Jfolitophiliine. Later on the saine anthor (in his Fiingus-gnats of North America)
has given his opinion that Hesperimis should after ali be regarded as a Bibionid, coming rather near the
genas Plecia. With this opinion the present writer is inclined to agree. But is would seein that
Pachyneura has more in coininon with the Anisopodidag than with either tlie Bibionidm or the Myceto-
philidae, particularly on account of the structure of the radius, i?2 + 3 being well preserved and R ^
absent, while in the other two families i?2 + 3 would seem to be entirely lost (i).
Apparently the only anthor who has hitherto used the term Pachyneuridtc is Ilandlirsch, who
employs it in his work on fossil insects. The elevation of the group to famil}' rank is probably justified,
although in most of its characters Pachyneura agrees with the Anisopodidae ; the main differences in
venation being the presence of a short vein i? 2, and the downward instead of slightly upward curvature
of Cu^.
As mentioned above, the genus Hesperimis is not now regarded as belonging to this famil}', but
on the other hand I would place here the genus Axymyia, recently described b}’ Mc Atee as the t5'pe
genus of a new subfamily (Axymyinae) of Anisopodidag. This genus agrees rather closely with
Pachyneura in venation, although it is otherwise very different, resembling a Bibionid, while Pachyneura
has the appearance of a large Mycetophilid. In its complete lack of macrochagtae and of tibial spurs,
Axymyia agrees with the Scatopsidse, and it is just possible that there may be some distant relationships
between these groups.
Unfortunatel}^ the habits and early stages of both Pachyneura and Axymyia are unknown, and no
fossil representatives of the group have been discovered.
Characters. — Ocelli present, three in number, placed close together in an equilateral triangle.
Antennae with two short scapal segments and a flagellum consisting of fourteen or ftfteen nearly
cylindrical segments. F"'ronto-cl3'peus large, not divided by a suture. Mandibles absent. Maxillarv
palpi with the antepenultimate segment cylindrical, apparenth’ without sense-organ.
Prothorax reduced, divided in the middle. Mesonotal pragscutum not separated from the scutum
bj' a suture, but the scutellar suture present. Pleurotergites not prominent, not divided by a furrow.
Abdomen with eight visible pre-genital segments, first reduced and without distinet basal
tubercles or humps, second not elongate, eiglith small. .\nal segment well developed.
Claws all alike and simple. Pulvilli and empodium both well developed.
Wings rather long and narrow, without macrotrichia on membrane. Costal vein ending at the
tip of i?4 + 5. Subcosta long and ending in the costa. Stem of radius slightly sinuous but without
interruption below the humeral cross vein. Badia! sector arising near the middle of the wing, with
two main branches, the anterior branch with a short subsidiary branch (Rfi, the posterior branch {R ^ -,)
simple, ending in the tip of the wing. Radio-median cross- vein situated at or be)-ond the fork oi Rs \
the medio-cubital more basally placed. Media with two branches. Main cubital vein also with two
branches. the lower branch slightly curved downwards at the tip. Second anal (axillaiy) vein jointed
to the first by a distinet cross vein, but not traceable beyond the base of iho anal lobe; no definite
re-entrant angle at the base of this lobe.
(i) See note under Protorhyphida:.
28
DIP TERA
I. Genus PACHYNEURA, Zetterstedt
Pachyneura Zetterstedt. Ins. Lappon. Dipt. p. 58o (i838).
Hesperodina Matsumura, Thous. Ins. Jap. Add. 2, p. 438 (1916).
Characters. — Eyes large, but vvell separated and with equal facets in both sexes. Antenna;
17-segmented, as long as the head and thorax together. Mouth parts well-developed. Head rather
bristly. Thorax rather long, dorsum with rather numerous bristles, especially on the pronotal lobes»
above the wing-bases, and on the margin of the scutellum. Scutellar suture rather shallow and
ill-defined. Pleural sutures largely obsolete, the steinopleurite, anepisternite and pteropleurite
forming a single piece, the suture between which and the pleurotergite is only faintly indicated.
-Abdomen long and narrow. H3’popygium rather small, though exserted. Ninth tergite large. Anal
segment small, with pairs of small tergal and sternal plates. Ninth sternite almost divided b^" a median
suture, each half with the terminal poition shortly tubular. Claspers large, terminal in position,
undivided. ^Edoeagus reduced, without distinet tubular penis. Legs long and slender, with short
scattered bristles and distinet tibial spurs, one on the fore tibia, two on the others. Wings with small
but distinet maerotriehia on the costa, on man}- of the veins and in the fringe of the posterior margin.
Sc strong and distinet throughout; subcostal cross-vein present. i?2 ending a little beyond the tip of i?i ;
r-m immediatel}^ be3’ond the fork of Rs. Arcular cross-vein absent. An distinctly reaching the margin
(Pl. I . Fig. I 0).
Geographical distributiori, — Onlv the following species is known :
I. P. fasciata Zetterstedt, Ins. Lappon. Dipt. p. 58o (i838). N. Europe, Siberia,
fasciata Johannsen, Gen. Ins. ]Myceto])hilidas, p. 5, pl. i3, fig. 4 (1908); Loew, Japan, Formosa.
Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 2, p. 104, pl. i. fig. 1-4(1858).
moilvana Alatsumura, Thous. Ins. Jap. .Add. 2. p. 438, pl. 24, fig. i [1916]
(Hesperodina).
2. Genus AXYMYIA, McAtee
Axymyia McAtee, Proc. Ent. Soc. Washington, Vol. 23, p. 49 (1921).
Eupeitenus Coquillett (nec Macquart) (i ), Ent. News, p. 106(1909).
Characters. — E3"es of the male ver3' large and contiguous, composed of an upper area of large
facets and a lower area of small facets, though there is no actual division between the two areas. E3’es
of the female well-separated, but stili large. Antennre i6-segmented, very short, the flagellar segments
much broader than long. Mouth parts small and inconspicuous. No distinet bristles on the head or
indeed on an3' part of the bod3’. Thorax rather short and broad. Scutellar suture deep and conspicuous.
Pleural sutures all well marked, except that the anepisternite and pteropleurite are not divided. Abdomen
short and stout. Hypopygium large and exserted. Ninth tergite small. Anal segment with two
pairs (anterior and posterior) of dorsal plates, all connected by membrane, but without distinet
ventral piate. Ninth sternite with very large lateral and median lobes. Claspers small and simple,
ventral in position. .Edoeagus consisting of a stout penis-tube and a pair of large parameres.
' i) Macquarfs type of Eupeitenus ater is in Bigofs collection, now in the possession of Mr. J. E. Collin. It is a Plecia,
probably P. heteroptera Say as stated in Kertesz’s catalogue.
F A M . P A C I J Y N' E U K 1 1 )/E
29
Legs short. Tibia? without spurs. First tarsal segment on ali the legs neaily cylindrical. Wings
without macrotvichia on any of the veins or even in the fringe. Sc rather faint, especially towards the
tip; subcostal cross-vein near the base ; a vein-like fold arises from Scj immediately be5’ond the cross-
vein. ending in the tip of R^: y-m oblique and placed well beyond the fork of Rs. Arcular
cross-vein present. An faint and not reaching the margin (Pl. I , Fig. 9).
Geographical distributiori. — Only the genot3q')e is known :
I. A.furcata McAtee, Proc. Ent. Soc. Washington, Vol. 23, p. 49 (1921). Eastern U . S. A.
at/r Coquillett (nec Macquart), Ent. News, p. 106 [1909J (Eiipeileiins).
3o
1J)IPTERA
Family TRICHOCERI
The genus Trichocera has been included by nearly ali writers in the family Tipulidae. Osten-
Sacken placed it in the tribe Limnophilini, on account of its resemblance to these flies in venation and
in the possession of tibial spurs, but he recognised that it was not closely related to the other members
of the tribe. Brunetti, in 1911, proposed to transfer it to the Amalopini (Tricyphonini) on account its
pubescent eyes and other points of similarity. Following Keilin’s work on the larvae of Trichocera in
1912, Bezzi in 1914 placed the genus in the Rh3 phidae, and in this he has been consistently followed
b}^ Alexander, though de Meijere has maintained that the genus should be classified by its adult
characters and retained in the Tipulidae, while Bezzi himself has more recentlv’ reverted to this view.
In view of the undoubtedlv great differences in the larva between Trichocera and all other known
Tipulidae, and the equally great and striking differences in the adult between it and all other Anisopo-
didse it seems to me better to erect a new famil}^ for the genus and its allies, rather than try to force it
into either of the other two families. This course was adopted at my suggestion in the Zoological
Record for 1923, b}’ Crampton in 1925, in his studies on the thoracic sclerites of the Nematocera, and
by myself in a paper read at the Entomological Congress at Ziirich in the same jmar.
Characters. — In common with the other families here treated, and also with the Tipulidae,
the Trichoceridae exhibit the following features: — Antennae with sixteen segments, the first two forming
the scape, and the second not noticeabh’ enlarged. Mouth parts somewhat reduced, the mandibles
being absent in both sexes and the labrum reduced. Abdomen with eight distinet pre-genital segments
Wings with vein R0 + 3 preserved.
The remaining adult characters of these insects may be arranged under three heads :
1° Characters common to the Trichoceridae and to many or all Tipulidae, but not
occurring in the Anisopodidae as defined above. Head rather distinctly roundedorproducedbehind
the e5^es; the non-chitinised area below the occipital foramen reduced. No distinet gular piate.
Maxillar}" palpi without an}' trace of a sensory vesicle in the antepenultimate segment. Basipharynx
without elongate vertical rods at its inner end. (Esophageal pump elongate and conspicuously enlarged
towards the posterior end, composed of three equal pieces, the dorsal piece as strongly chitinised as the
latero-ventral pair. Lateral neck-plates composed of a single sclerite, the posterior sclerite being absent.
Pronotum not greatly reduced, its anterior portion entire and its posterior portion only just
divided in the middle, forming prominent lateral lobes. Mesonotal pr^Escutum separated from the
scutum by a distinet and complete V-shaped furrow. No definite pit on pleurae below and in front of
wing-base (basalar pit of Crampton).
First abdominal segment very much reduced, closely applied to the thorax, and without distinet
tubercles at the base. Second abdominal tergite with a pair of transverse shining impressed areas
towards the base, the segment rather elongate. Anal segment of male membranous, without cerci.
Male side-pieces (basistyles) we.ll marked and more or less tubular.
Legs elongate and slender. Empodia not hairy.
Wings only moderately broad ; no re-entrant angle at the base of the rather poorly-developed
anal lobe, and no suggestion of the formation of an alula. Costal vein gradually becoming thinner at
the tip of i?4 + 3, but continued as the « ambient vein » along the whole of the posterior margin to the
base. Stem of radius distinctly sinuous below the humeral cross-vein, and without interruption in this
position. Arcular cross-vein absent. ^2 + 3 forked ; both branches quite long ; radial cross-vein present.
Media with four branches, M ^ being present and reaching the margin. Upper branch [Cu la) of the
FAM. TRICHOCERID^
3i
inain stem of the cubitus apparently obsolete, forming only the lower part of the medio-ciibital
connection (as in Limnobiinse). Two anal veins distinctly reaching the margia, though the second is
verv short; cross-vein connecting the two conspicuous and well removed from the base of the wing.
2° Characters common to the Trichoceridae and the Anisopodidje, but not occurring in
the Tipulidse. Three distinet ocelli present. Squama fringed with hairs. No other adult characters
discoverable which could be placed under this head.
3» Other characters distinguishing the Trichoceridae from most but not ali Tipulidre.
Apart from the presence of ocelli, I have been unable to discover any characters which will separate
Trichocera from all other Tipulidie, but there are a number of points which, takeii together, make the
genus quite distinet and easily recognisable. These are as follows : Antennal flagellum Ihread-like, the
segmentation indistinct except at the base ; the first segment of the scape quite short. Galea of maxilla
fairly well preserved. No foveae on the mesonotal prtescutum ; scutum almost flat and not separated
b_v a distinet suture from the scutellum. Pleural sutures distinet. Male hypopygium with only one
pair of claspers, instad of two. Female cerci when elongate and horny are curved downwards instead
of upwards, though in both families fofms occur in which the cerci are short and fleshy. Second anal
vein very short. There is no constant difference whatever in venation between the two families.
The absence of the prtescutal foveae and of the scutellar suture in all three genera of this group,
as well as the pubescent eyes of Trichocera and the venation of Paracladtira, are all strongly suggesti ve of
the Tricyphonini, and were it not for the larval morphology the writer would be inclined to agree with
Brunetti in placing Trichocera and its allies within this tribe of the Tipulidae.
(. Pupa (Pl. 2, Fig. 17, 18) shows very few dislinctive features. The legs are superposed.
Each abdominal segment shows a row of small spines around its posterior border. The abdominal
spiracles are well developed, and the last abdominal segment differs markedly in male and female pupie.
)) Larva. — The larva of T. hiemalis is 8.5 min. long. The body is composed of a head capsule,
3 thoracic and 8 abdominal segments (Fig. I 4), the thoracic segments being each imperfectly divided
into two and the abdominal segments into three portions. The last abdominal segment bears ventrally
the anus and terminates in 4 fleshy lobes surrounding the postabdominal spiracles (Fig. 15). The
surface of the body is covered with small chitinous setre. The respiratory system is amphipneustic.
The prothoracic and the postabdominal spiracles are circular in shape and bear numerous clefts
radiating round a Central black spiracular scar. The head capsule is completely free and as can be seen
from the figure (Pl. 2, Fig. I 6) all the appendages : labrum, mandibles, maxillae, etc. bear a very
great resemblance to those of Anisopus or Myceiobia larvae. The two labial palps seem however to be
fused on the mid-ventral line of the head. The ventral surface of the head capsule is covered with tufts
of setae arranged in rows similar to those of Anisopiis.
» The resemblance between the larvae of Trichocera and those of Auisopns is very remarkable, and it
is most important to note that this resemblance is not limited to a few characters, which might suggest a
convergent adaptation, but is to be observed in the whole of their morphology. Moreover, a detailed
study of these larvae shows that the resemblance between those of Trichocera and Anisopns 'xs izv more
marked than between the latter and Olbiogasler .
» On the other hand, as has been previously shown (Keilin. 1911) the difference in structure
between the larva of Trichocera and those of all Tipulidae is as striking as its resemblance to Anisopodid;e.
This divergence is shown first of all in two essential characters of the larvae, namely : i) Trichocera larvae
32
DIPTERA
are eucephalous, i. e. having a free head capsule, while those of Tipulidae are hemicephalous, having
part of their head permanenti}' withdrawn into the thorax; and 2) Trichocera larvae are amphipneustic,
while Tipulid larvae are metapneustic. In addition to these two important differences ihere are also
marked dissimilarities in structure in ali the appendages of the head of these larvae. » (Keilin.)
Egg, — Rhvnehart describes the egg of T. regdaiionis as being white in colour, elongate,
bluntly pointed at both ends and thickest in the centre, the surface granular in appearance and
with minute processes projecting therefrom. The eggs are not enclosed in a gelatinous mass as
in the Anisopodidae, but are inserted separately and usually horizontally into the pabulum.
Habits. — The larvte of Trichoceva\\\& in moist decaying organic matter, such as dead leaves,
under rotten wood, in garden refuse heaps, decaying fungi or dung of farm animals. They are very
sluggish in their movements, in this respect resembling Tipulid larvae rather than those of Anisopodidae.
They have often been recorded as damaging turnips, swedes and potatoes, but will not attack perfectly
healthy roots. Pupation takes place in the soil, and the pupa wriggles to the surface for emergence.
The adults are familiar to all.on account of the dancing swarms formed by the males. These
swarms are chiefly seen in sheltered pians in the afternoons of calm days during the winter and early
spring months; although the insects can be found if searched for throughout the year, they are much
less common in the summer, except at high altitudes. The individuals of one swarm seem always to
belong to one species; though swarms of two or three allied species may sometimes be found within
a few yards of one another thay do not mix together. When a female enters the swarm pairing
immediately takes place and the pair drop to the ground.
Some species of Trichocera appear to be connected with caves. Thus T . macidipennis has been
found in caves in the Balkans, and also in coal mines in Scotland and Sweden.
Geological distributiori. — In view of the many undoubtedly primitive characters possessed
by members of this family, it is surprising that practically nothing is known of their geological history.
Loew has mentioned that he has seen two species in Baltic Amber, and Scudder is of opinion that a
fossil described from Swiss Oligocene rocks by Heer as Limnobia jaccardi is a species of Trichocera,
b none of these species have been properly described. The figure of L. jaccardi apparently shows a
fairly long axillary vein, so that unless it is a true tipulid it would seem to belong to Diazosma rather
than to Trichocera.
KEY TO GENERA
1. First tarsal segment longer than the second ; tibial spurs present 2.
First tarsal segment shorter than the second ; tibial sptirs absent 3.
2. Eyes hairy Genus i. Trichocera, Meigen.
F.yes bare Genus 2. Diazosma, Bergroth.
3. First tarsal segment quite half as long as the second .... Genus 3. Nothotrichocera, Alexander.
First tarsal segment not one-sixth as long as the second . . . Genus 4. Paraceadura. Brunetti.
The genus Trichocerodes was said by its describer to differ from Trichocera in having only 12 instead
of 16 segments in the antennae, but after examining the types I am convinced that the antennae are
merely broken, and that T . georgianus Brethes is the same as T. regelationis Linne.
The genus Alfredia Bezzi, has been wrongly referred to this family by Pierre ; its true position is
in the tribe Limnophilini of the family Tipulidae. Similarly with the genus Ischnothrix Bigot.
FAW. TRICIiOCERID/E
33
I. Genus TRICHOCERA, Meigen
T richocera Meigen, Illiger’s Mag. Vol. 2, p. 262 (i8o3).
Petaurista Meigen, Nouv. Class. Mouches, p. i5 [)iome>i nudum'] (1800).
Trichocerodes Brethes, Coinmun. Mus. Xac. Buenos .Aires, Vol. 2, p. 172(1924).
Characters. — Eyes vvith a dense fine pubescence, and in mosl species with a few scattered
longer hairs. Maxillary palpi moderately long, the four segments (apart froin the palpiger) ali about
equal in length and about 8-4 times as long as broad. Male hypopygium with a large basal lobe to each
side-piece (basistyle), which in most species fuses with the one from the opposite side forming a bridge
on the ventral side of the organ. Anal cerci of female horny, soinewhat curved downwards at the
rather tapering tip. Tibial spurs present, about as long as the tibial diameter; one spur on the front
legs, two on the others. First segment of tarsi nearl}' twice as long as the second. Wings with short
macrotrichia on ali the veins. Fringe on posterior margin short. Cross-vein r-m generally somewhat
curved. .1/3+4 forking well beyond the middle of the discal cell ; M3 angulated at its junclion with
cross-vein and therefore cell Af 3 very broad at the base. Cross-vein m-cu generalh' touching M3 + ,,
immediately before or at the fork, rarely beyond it. Ax very short and strongly curved down to the
wing-margin, where it ends immediately before the fairly prominent anal angle (Pl. I , Fig. I 3, I 4).
Early stages and habits. — There are discussed under the family characters.
Geographical distribution . — Nearly all of the score or so of known species are found in the
cooler parts of the Northern hemisphere. So far as known only one species occurs in the Southern
Alediterranean region (T. annulata Meigen), though three are found at fairly high altitudes in the
Himalayas, two of these being apparently identical with European species. Mr. A. Tonnoir informs
the writer that T. annulata occurs in New Zealand, probabh' being a recent introduction to that country,
and the same species has also been recorded b}' Alexander from Victoria, Australia. T. regelationis has
been received at the British Museum from the Falkland Is., where it is said by the collector to be very
common; the same species has also been introduced into South Georgia. Apart from these instances
the only species known to occur in the Southern hemisphere is T . antarctica Edwards from Campbell
Island. Two species occur in Spitzbergen as for north as 79® latitude.
.All the species are extremely similar in structural characters, though T. antarctica is unique in
possessing macrotrichia on the wing-membrane in cells 2nd i?, and Sr,. The remaining species may
be divided into groups according to the wing-markings, as follows :
1. Markings quite elaborate : T. ocellata, T. versicolor.
2. Markings practically confined to three spots, one below the base of Rs, one over r-m, and one
over r : T . bimacula, T . limptdipennis. T. maculipennts, 7 . venosa.
3. .A single dark spot or cloud, placed over r-m : T. colei. T. regelationis.
4. Markings absent (spot over r-m faintly indicated in T. annulata, which is distinet on account of
its banded abdomen) : T . annulata, T. arctica. T . hituberculala. T . forcipula, T. fuscata, T . lutea, 7 , parva,
T. rufescens, T. saltator, T. sibirica, T. simonyi.
.Most of the species in this last group are well distinguislied by the characters of the male
hvpopygium ; the onlv one which shows any well marked distinction in venation is T . fuscata, which has
i?2 + 3 distinctly shorter than the first section of R.,.
I. T. annulata Meigen, S3'st. Beschr. \ol. i, p. 2i5 (1818). Euiope, Algena, P.iles-
Perris, Ann. Soc. Ent. 1'rance 2), Vol. 5. p. 39, i>l. I , .No. 3 (IS.J7). tine, Canary Is., ?N'.
Santos Abreu, Mem. R. Acad. Harcelona, \i.'l. 18, i>. 12O, pl. .t, America, N ew Zeal.nnd ,
fig. 3i, pl. 4. fig. 33 [1923] iPelaurisIa,. Australia.
34
DIPTERA
2. T. antarctica Edvvards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9) Vol. 12, p. 492(1923).
— T . antipodum iMik vide Paracladura.
— T . aperta Alexander vide Paracladura.
3. T. arctica Lundstrom, .\lem. .A.cad. Sc. Petrograd, Vol. 29, No. 8, p. 28
(igiS).
4. T. bimacula VValker. List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 84 (1848).
bimacnla Edwards. Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 492 (1923).
5. T. bituberculaia Alexander, Insec. Inscit. Vol. 12, p. 81 [1924] (? = T. sibi-
rica Edwards).
— T. brumalis Fitch = ? T. saltator Harris.
— T. cinerea Fabricius = ? T. maculipennis Meigen.
6. T. colei .Alexander, Can. Ent. Vol. 5i, p. 162 (1919).
— • T . flava Brunetti = Paracladura gracilis Brunetti.
— T . flavoides Alexander vide Paracladura.'
7. T. forcipula Nielsen, Ent. Medd. Vol. i3, p. i6o (1920).
8. r. fuscata Meigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. 212 (1818).
fuscata Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 14. p. 000 (1924).
major Edwards, Trans. Ent. Soc. London, p. 229 (1921); de Meijere, Tijdschr.
V. Ent. Vol. 64, p. 88 (1921).
— T . fuscata Edwards, de Meijere (1921) = T. saltator Harris.
— T. georgianus Brethes — T . regelationis Linnaeus.
— T. gracilis Walker = ? T. saltator Harris.
9. T. hiemalis De Geer, Mem. Vol. 6, p. 36o, pl. 21, figs. i-5 [1776] (Tipula).
hiemalis Keilin, Bull. Sc. France et Belgique, Vol. 46, p. 172 (1912); de
Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 64, p. 86, pl. 8, fig. i25 (1921).
— T . hiemalis auct. patim — T. saltator Harris.
— T . hirtipennis Siebke, vide Diazosma.
— T . howesi Alexander, vide Paracladura.
10. T. jaccardi Heer, Urwelt der Schweiz, p. 894, ng 820 [i865] {Limnobia).
jaccardi Scudder, Tert. Tipulidae {1893).
11. T. limpidipennis Loew, Beschr. Europ. Dip. Vol. 3, p. 69 (1878).
— T. lobifera Alexander, vide Paracladura.
12. T. lutea Becher, Osterreichische Polarstation Jan Mayen, Insekten, p. 64,
pl. 5, hg. 7, pa. pb (1886).
lutea Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 10, p. 2i5 (1922).
— T . lyrifera Alexander, vide Paracladura.
— T. macrotrichiata Alexander, vide Paracladura.
13. T. maculipennis Meigen, .Syst. Beschr. Vol. i, p. 214 (1818).
? cinerea Fabricius, Spec. Ins. Vol. 2, p. 408 [1781] {Tipula).
maculipennis de Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 64, p. 88, fig. 128 (1921).
— T. major Edwards = T. fuscata Meigen.
— T . maori Alexander, vide Paracladura.
— T. montana Brunetti = T . saltator Harris.
— T. multicincta Santos Abreu = T . annulala Meigen.
— T . obtusicornis Alexander, vide Paracladura.
14. T. ocellata Walker, Ins. Saund. Dipt. p. 488 fi856).
ocellata Brunetti, Fauna Brit. Ind. Dipt. Nem. p. 5io (1913).
15. T. parva Meigen, Klass. Vol. i, p. 49 (1804).
parva Edwards, Trans. Ent. Soc. London, p. 23o (1921).
— T . piinctipennis Brunetti = T. versicolor Loew.
16. T . regelationis Linnaeus, Syst. Nat. Ed. 10, p. 887 [1788] {Tipula).
regelationis Aleigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. 214, pl. 7, fig. 9 (1818); van der
VVulp, Dipt. Neerl. Vol. i, p. 406, pl. 12, fig. 10 (1877); de Meijere,
Tijdschr. v. Ent. Vol. 62, p. 56, fig. 2 (1919); Rhynehart, Proc. Belfast
Nat. Hist. Phil. Soc. session, 12 pp., 3 pls. (1925).
georgianus Brethes, Cummun. Mus. Nac. Buenos Aires, Vol. 2, p. 173, fig.
Campbell Island.
Siberia.
N. America.
Alaska.
Oregon.
Denmark.
Europe.
Europe.
Switzerland, Oligocene.
C. Europe.
Jan Mayen, Spitzbergen,
Norway.
Europe, N. .America,
Arctic Regions.
Himalayas.
Europe.
Europe, N . America,
Falkland Islands, S.
Georgia.
l'AM. TKICIIOCEKID/K
35
17. T. rufescens Edwards, Trans. Ent. Soc. p. 229 (1921).
rufescens de Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 64. p. hj (1921).
18. T. saltator Hariis, Exp. English Ins. p. 57, pl. 14, fig. 5 [1782] [Tipiila).
? brumalis Fitch, Winter Ins. New York. ji. 9 (1S48).
fuscata Edwards, Trans. Ent. Soc. London, p. 228 (1921); de Mcijerc,
Tijdschr. v. Ent. Vol. 64, p. 87, fig. 126(1921).
gracilis Walker, List Dipt. Hrit. Mus. Vol. 1. p. 84 (1848).
hiemalis Bohcmann. Oefvers. K. Vctensk. Akad. Forh. p. 576 (i865) : el auct.
montana Brunetti, Fauna Brit. Ind. Dipt. Nem. p. 5i3 (1912).
parva Bohemann. Oefvers. K. Vetensk. Akad. Forh. p. 576(1865).
saltator Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9). Vol. 14, p. 174 (1924).
? scutellata Say, Longs Expedit St. PeteFs River /Vjip. p. 36o (1824).
— T. scutellata Sa}' = ? T saltator Harris.
19. T. sibirica Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9) Vol. 5, p. 482 (1920).
20. T. simotifi Mik. Uden Ent. Zeit. Vol. 5, p. 07 [1886] (Possibly = T. lutea
Becher).
— T. subsinuata .Alexander, vide Diasosma.
— T. trkhoptera Osten-Sacken. vide Paracladura.
21. T. venosa Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 47, p. 236 [1921]
(? = T . maculipennis, var.).
22. T. versicolor Loew, Beschr. Europ. Dipt. Vol. 2, p. 17 (1871).
punctipennis 'QrxmeW.i. Fauna Brit. Ind. Dipt. Nem. p. 5i i , pl. 10, fig. 13(1912).
Europe.
Europe, N. America,
llimalayas, Spitzber-
gen, Novaia Zemlya.
Siberia
C. liurope.
N. America.
C. Europe, Himalayas.
2. Genus DIAZOSMA, Bergroth
T richoptera Strobl, Progr. Gymn. Seitenstetten, p. 64 [1880] (preocc.).
Diazoma Wallengren. Ent. Tidskr. Vol. 2, p. 180 [1881] (preocc.).
Di azosma Bergroth, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), V ol. 11, p. 583 (1913).
Characters. — Eyes bare. Maxillar}- palpi long, the first segment (apart from the palpiger)
about three times as long as broad, the following three segments successivel}' longer. Male hyjiopygium
without basal lobes to the side-pieces (basistyles). Anal cerci of female very short and flesh}'. Tibial
spurs present but very small, shorter than the tibial diameter. Eirst segment of tarsi nearly twice as
long as the second. Whngs vvith long macrotrichia on ali the veins, fringe on posterior margin
moderatelv long. Venation as in Trichocera, except that Ax is longer, slightly concave above, and ends
distinctly beyond the anal angle ( Pl. I, Fig. I 2).
Early stages and habits unknown.
Geographical distribution. — Onh the genotyiie is known :
I. D. hirtipenne Siebke, Nyt. Mag. f. Naturw. Vol. 12, p. 184 [1864] Europe. Canada.
[Trichocera).
hirtipenne Collin, Ent. Mo. Mag. Vol. 5o, p. 246 (I9i3); Edwards. Trans.
Ent. Soc London, p. 228 11921).
picea Strobl, Progr. Gymnas. Seitenstetten. p 64(1880] (Tiichoptera).
subsinuata Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 24. ]>. 124. fig. [1913]
(Trichocera).
36
DIPTERA
3. Genus NOTHOTRICHOCERA, Alexander
Nothotrichocera Alexander, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 5i, p. 3oi (1926).
Characters. — Eyes pubescent? Palpi long ? male hypopygium? Anal cerci of female horn}’,
as in Trichnccra. Tibial spurs absent. First tarsal segment not much more than half as long as the
second, but slightly longer than the third. VVings with inconspicuous macrotrichia on the veins (?).
venation as in Trichocera.
Early stages and habits unknown.
Geographical distribution . — Four species are known from Tasmania; in addition to these
it is possible that Trichocera antarctica Edwards from Campbell Island belongs to this genus; the legs of
the type of 7’, antarctica are all broken and it is therefore impossible to decide, until more material is
available, vvhether it belongs to Trichocera in the restricted sense or to Nothotrichocera.
KEY TO SPECIES
1 . W ing-hngth over 6 nim.; first tarsal segment nearly two-thirds as long as the second 2.
W ing-length under 5 mm.\ first tarsal segment only ahout half as long as the second 3.
2. Pronotum entirely darh hrown tonnoiri Alexander.
Posterior division of pronotnm yellow laterally cingulata Alexander.
3. PI alteres pale terebrella Alexander.
Halteres darh brown tasmanica Alexander.
1. N . cingulata Alexander, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 5i, p. 3o2 Tasmania.
(1926).
2. N . tasmanica Alexander, ibidem, p. 3o3 (1926). Tasmania.
3. N . terebrella Alexander, ibidem, p. 3o3 (1926). Tasmania.
4. N . tonnoiri Alexander, ibidem, p. 3o2 (1926). Tasmania.
4. Genus PARACLADURA, Brunetti
Paracladura Brunetti, Rec. Ind. Mus. Vol. 6, p. 286 (igii).
Characters. — Eyes rather densely pubescent, but without scattered longer hairs. Maxillary
palpi rather long, the segments subequal. Male hypopygium without basal lobes to the side pieces
(basistyles). Female cerci horny and curved down at the tip, as in Trichocera. Tibial spurs absent.
First segment of tarsi very short, barely three times as long as broad, and articulated obliquely with the
second, which is longer than the remaining four together. Wings with rather long macrotrichia on the
veins, and very long fringe on the posterior margin. Cross-vein r-m generally straight. M34.4 forking
near the base of the discal cell; quite straight and therefore cell M3 pointed at the base. Cross-vein
m-cu generally touching M ^ a short distance beyond the fork. Ax very short but almost straight and
gently curved down onty at the extreme tip. No anal angle (PI. I , Fig. 1 I ).
Early stages unknown.
Habits of adults similar to those of Trichocera.
I'AM. TRICMOCERID^:
3?
Geographical distributiori. — Although the majority of the species so far descrihed are froin
New Zealand, others are known from the Oriental region, Japan and Western North America, and
I have collected several in Southern South America. AU are verv much alike, and tlie New Zealand
fornis show no ver}" noticiable differences from those of other countries, although P. macroirichiaia and
P. ciirtisi are rather peculiar in having macrotrichia on the wing-membrane in cell Au. The only
species with distinctive colouration is P. elegans, which has the cross-veins clouded. The New Zealand
species differ from one another mainly in details of hyjiopygial structure, and as I have examined only
a few of them I have not ventured to compile a key.
1. P. auiipodum Mik, Verh. Zool-bot. Ges. Wien, \'ol. 3i, 200, pl. i3,
figs. 9-12 [1881] {Trichocera).
2. P. aperta Alexander, Insec. Inscit. Vol. 10, p 198 [1922] (Trichocera).
3. P. complicata Alexander, ibidem, \’ol. 12, p. i3 (1924).
4. P. Alexander, ibidem, Vol. 12, p. ii (1924).
5. P. decussata Alexander, ibidem, \’ol. 12, p. 12 (1924).
6. P. elegans, Brunetti, Rec. Ind. Mus. Vol. 6, p. 288 (1911).
elegans Brunetti, Fauna Brit. Ind. Dipt. Nem. p. 504. pl. 10, tig. 9, 10.
— P . flava Brunetti = gracilis Brunetti.
7. P flavoides Alexander, Phil. Journ. Sc. \'ol. 22, p. 467 [1928] (Trichocera).
8. P. gracilis Brunetti, Rec. Ind. Alus. Vol. 6, p. 2S7 (1911).
flava Brunetti, Fauna Brit. Ind. Dipt. Nem. p. 5i2 \ig\2](Trichocera].
gracilis Brunetti, ibidem.
9. P. /iflmsf Alexander, Insect. Inscit Vol. 12, p. 10 (1924).
10. P. howesi .Alexander, ibidem, Vol. ii, p. 78 [1928] (Trichocera).
11. P. lobifera .Alexander, ibidem, Vol. 10, p. 146 [1922] (Trichocera).
12. P. lyrifera Ale.xander, ibidem, Vol. ii, p. 74 [1928] (Trichocera).
13. P. macrotrichiata Alexander, ibidem, Vol. 10, p. 199 [1922] (Trichocera).
14. P maori .Alexander, ibidem, Vol. 9, p. i5i [1921] (Trichocera).
15. P. Hipponensis, ibidem. Vol. 12, p. 82 (1924).
16. P .Alexander, ibidem, Vol. 10, p. 146 [1922] (Trichocera).
17. P. trichoptera Osten-Sacken, Bul. U. S. Geol. Surv. Vol. 3, p. 204 [1877]
(Trichocera) .
trichoptera .Alexander, Insec. Inscit. Vol. 12, p. 10 (1924).
.Auckland Island.
New Zealand.
New Zealand.
New Zealand.
New Zealand.
Ilimalayas.
Formosa.
Ilimalayas.
New Zealand.
New Zealand.
New Zealand.
New Zealand.
New Zealand.
New Zealand.
japan.
New Zealand.
Western N. America.
38
DIPTERA
INDEX
Pages
Adonia Giebel (Olbiogastey O.-S.) ig
africanus Edvv. (OlhiogasUr) 22
albicornis Edw. [Anisopiis) i6
AIfredia Bezzi 32
alternatus Say (Anisopus) i6
alternatus Baerg (A/iisopus alterna-
tus) i6
ANISOPODID/E fam.) 7
Anisopus Mg. (gen.) 10
anniilata Mg. [Trichoccra) 33
annulata Perris [Trichocera annu-
lata I 33
annulicornis, nov. sp. {Anisopus) 16
annuliferus Edw. {Anisopus) 16
annulipes Edw. [Anisopus) 16
antarctica Edw. {Trichoccra) 34
antipodum Mik {Paracladura) 3/
aperta Alex. {Paracladura) 37
apicatus Edw. {Anisopus) 16
arctica Lunds. {Trichocera) 34
argentinus, nov. sp. {Anisopus) 16
Asarcomyia Scud.(/4«/ro/ii(s Mg.) 10
ater Coq. {Axyniyia furcata) 29
ater Edw. {Anisopus) 16
ater Macq. 28
Axymyia McAtee (gen.' 28
bilineatus Gmelin {Anisopus punc-
tatus) 18
bimacula Walk. {Trichocera) 34
himacula Edw. [Trichocera bima-
cula) 34
bituberculata Alex. [Trichocera) 34
brevis Harris {Anisopus fenestralis) 17
brevis Walk. {Anisopas dubius) 16
Bria Giebel 18
brumalis Fitcli {Trichocera saltator) 35
cadaver Scud {Anisopus) 16
callida Meun. {Mycetobia connexa) 25
cinctipes de iMeij. {Mesochria) 26
cinctus Edw. {Anisopus cinctus) 16
cinctus Fab {Anisopus) 16
cinctus Kert. [Olbiogaster) 22
cinerea Fab. {Trichocera maculipen-
nis) 34
cingulata Alex. {Nothotrichocera) 36
cognatus O.-S. {Olbiogaster) 22
colei Alex. (Trichocera) 84
complicata Alex. (Paracladura) 87
Pages
connexa Meun. {Mycetobia) 25
curtisi Alex. {Paracladura) 87
decussata Alex. {Paracladura) 37
defectiva Lw. (Mycetobia) 25
Diazoma Wallengr. [Diazosma
Bergr.) 35
Diazosma Bergr. (gen.) 35
distinctus Brun. {Anisopus) 16
divergens Walk. [Mycetobia) 25
divergens Johan. [Mycetobia diver-
gens) 25
diversipes Fitch {Anisopus fenestra-
lis) 17
divisus Brun. [Anisopus) 16
dolorosus Will [Anisopus) 16
dubius Macq. [Anisopus) 16
elegans Brun. [Paracladura) 87
enderleini nov. sp. [Olbiogaster) 22
Eoplecia Handl. (gen.) 6
EotherevaCkll.tO/6io|'n5/f>'0.-S.) 19
Eupeitenus Coq. {Axymyia
McAtee) 28
fasciata '^6\\Ba\.{Pachyncura fasciata) 28
fasciata Zett. [Pachyneura) 28
fasciatus v Rod. (Anisopus) 16
fenestralis Duf. [Anisopus fenestralis 17
fenestralis Scop. {Anisopus) 17
fenestrarum Latr (Anisopus fenestra-
lis) 1 7
festivus, nov. sp. (Anisopus) 17
fittoni Brodie (Olbiogaster) 22
fittoni Edw. [Olbiogaster fittoni) 22
flava Brun. [Paracladura gracilis) 37
flavicoxa Edw. (Olbiogaster) 23
flavipes de Meij. [Anisopus pidchri-
cornis\ 18
flavoides Alex. (Paracladura) 37
forcipula Niels. (Trichocera) 84
foveatus Edw. (Anisopus) i-j
fulva Phil. (Mycetobia) 25
fulvithorax de Meij. (Anisopus) 17
fulvithorax, nov. sp. (Olbiogaster) 22
fulvus, nov. sp (Olbiogaster) 22
furcata McAtee (Axymyia) 29
fuscata Edw. (Trichocera fuscata) 84
fuscata Edw. [Trichocera saltator) 35
fuscata Mg. (Trichocera) 34
Pages
fuscatus Fab. (Anisopus) 17
fuscatus Schin. (Anisopus fuscatus) 17
fuscipennis Macq. (Anisopus) 17
fuscus Mg. (Anisopus fuscatus) 17
georgianus Brethes {Trichocera re-
gelationis) 84
gracilis Brun. (Paracladura) 37
gracilis WsWl. [Trichocera saltator) 35
guttatus Schin. (Anisopus) 17
harrisi Alex, (Paracladura) 87
hellwigi de Meij. (Anisopus) 17
Hesoerodina Matsum. (Pachy-
neura Zett.) 28
hiemalis Bohem (Trichocera saltator) 35
hiemalis de G. (Trichocera) 34
hiemalis 'K.eiWn (Trichocera hiemalis) 34
hirtipenne Co\. (Diazosmahirtipenne) 35
hirtipenne Siebke (Diazosma) 35
hooleyi Ckll (Anisopus) 17
howesi Alex. (Paracladura) 3y
indicus Edw. [Anisopus) 17
indivisus Edw. [Anisopus) 17
infumatus Knab. (Anisopus) 17
insularis Tonn. (OWfog(7ii«r) 23
Ischnothrix Big. 32
jaccSir di Heer (Trichocera) 84
jaccardi Scud. (Trichocera) 84
javanicus Edw. (Anisopus) 17
limpidipennis Lw. (Trichocera) 84
limpidus Edw. (Anisopus) 17
lobifera Alex. (Paracladura) 87
Lobogaster Phil. (gen.) 2.3
longipennis Lw. (Mycetohia) 25
lutea Becher (Trichocera) 84
lutea Edw. (Trichocera) 84
luteatus Edw. (Anisopus) 17
lyrifera Alex. (Paracladura) 87
macrocera Lw. (Mycetohia) 25
macrotrichiata Alex. (Paracladura) 37
maculatus Heer (Anisopus) 17
maculipennis de Meij. (Trichocera) 84
maculipennis Mg. (Trit/iowra) 84
maculipennis v d. W. (Anisopus) iq
major Edw. (Trichocera fuscata) 84
INDEX
39
Pages
malayensis Edw. (A/iiso/iis) 17
maori Alex. (Paracladura) 37
marginalis Adams (Mycelobia diver-
gens) 25
maroinatus Say (Anisol'us) 17
marginatusld.d.w . {Anisopits margina-
liis) 17
marmoratus Edw. (Anisopiis) 17
medicorum, nov. sp. (Mesocliria) 26
Mesochris End (gen ) 25
Mesorhyphus Handl. (Olbiogas-
ter O.-S.) _ 19
minor Zett. lAnisopiis punctatus) 18
moiivana 'Sla.tsAPacliyneura fasciata) 28
montana Brun. [Trichocera saltator) 35
multicincta Sa.nt. (Tric/tocera annu-
lata) 33
Mycetobia Mg. (gen.) 24
Mycetoica Rond. Mg.)24
nanus Handl. (Olbiogaster) 23
nebulosus .Mg. {Anisopus fenestralis) 17
neozelandicus Schin. (Anisopus) 18
neozelandicus F-dw {Anisopus neoze-
landicus) 18
nigricans Lin. (Anisopus punctatus) 18
nigroclavatus, nov. sp. (Anisopus) 18
nipponensis Alex. (Paracladura) 37
notatus Hutton (Anisopus) 18
notatus Edw. (Anisopus notatus) 18
notatus Edw (Anisopus undulatus) 19
Nothotrichocera Alex, (gen.) 36
obtusicornis Alex. (Paracladura) 37
ocellata Walk. (Trichocera) 34
ocellata Brun. (Trichocera) 34
Olbiogaster O.-S. (gen.) 19
Olbiogaster sp. Will. (Olbiogaster
sackeni Edw.) 23
orientalis Edw. (Olbiogaster) 23
ornatus Edw. (Anisopus) 18
Pachyneura Zett. (gen.) 28
PACHYNEURID/E (fam.) 27
pallipes Duf. (Mycetobia pallipes) 25
I)allipes Mg. (Mycetobia) 25
Paracladura Brun. (gen.) 36
paradoxus Phil. (Lobogaster) 24
paradoxus Edw (Lobogaster para-
doxus I 24
Patfcs
parva Boh. (Trichocera saltator) 35
parva Edw. (Trichocera parva) 34
parva Mg. (Trichocera) 34
pauperatus Edw. (Anisopus) iS
persica: Riley (Mycetobia divergens) 25
Petaurista Jlg. (Trichocera Mg.) 33
phaleratus WvWi.. (Anisopus neozelan-
dicus) iS
philippii Schin. (Lobogaster para-
doxus) 24
Phryganidium Geinitz 6
Phryne Mg. (Anisopus Mg.) 10
picea Strobl (Diazosma hirtipenne) 35
picturatus Knab (Anisopus) iS
platyuroides Meun. (Mycetobia) 25
polytaeniatus Big. (Olbiogaster) 23
polytaniatus Edw. [Olbiogaster poly-
tceniatus) 23
primitiva Handl. (Eoptecia) 6
/ir/scrt Giebel (Anisopus priscus) iS
priscus Brodie (Anisopus) iS
PROTORHYPHID/E (fam.) 5
Protorhyphus Handl. (gen.) 5
Pseudadonia Handl. [Olbiogas-
ter O.-S.) 19
pulchricornis Brun. (Anisopus) 18
pulchricornis Brun.. Edw. (Anisopus
pulchricornis) 18
punctatus Fab. (y4«/so/'H5) 18
punctatus Bel. (Anisopus) 18
punctatus Brun. (Anisopus separatus) 18
punctipennis Brun. (Trichocera versi-
color) 35
quadrivittatus, nov. sp. (Anisopus) 18
quinqtiefascialus End. (Olbiogaster
scalaris) 23
regelationis Lin. (Trichocera) 34
regelationis Mg. (Trichocera) 34
Rhyphus Latr. (/l«Bo/)«s Mg.) 10
rufescens Edw. (Trichocera) 35
rufescens de Meij. (Trichocera 1 35
sackeni Edw. (Olbiogaster) 23
saltator l ( arris (Ti ichocerat 35
saltator Edw. (Trichocera saltator) 35
scalaris Wied. (Olbiogaster) 23
scottiana End. (Mesochria) 26
Page»
scotttana lidw. \M esochr ia scottiana) 26
scutellata Say (Trichora saltator) 35
separatus Edw. (/1«iso/>h.«) i«
sibirica Edw (Trichocera) 35
simonyi .Mik (Trichocera) 35
simjdcx Ckil (Olbiogaster) 2.3
simplex Geinitz (Protorhyphus) 6
simplex Handl (Protorhyphus sim-
plex) 6
sordida Pac\i. (Mycetobia divergens) 25
splendidus Meun. (Anisopus) 19
stigmaticus Handl. (Protorhyphus) 6
subsinuata .-Mex. 1 Diazosma hirti-
penne) 35
succinctus Gmel. (Anisopus cinctus) 16
suzukii Mats. (Anisopus) 19
Sylvicola Harr. 7
tEeniatus Bell. (Olbiogaster) 23
tceniatus O.-S (Olbiogaster teeniatus) 23
tasmanica Alex. (Nothotrichocera) 36
terebrella Alex. (Nothotrichocera) 36
terricola Scud. (Mycetobia) 25
Thiras Giebel (Olbiogaster O.-S.) 19
thirionis Meun. (Anisopus) 19
tibialis Edw. (Anisopus) 19
tonnoiri Alex. (Nothotrichocera) 36
Trichocera Mg. (gen.) 33
TRICHOCERI D/E (fam 3o
Trichocerodes Br6thes (Tricho-
cera Mg.) 33
Trichoptera Str. (Diazosma
Bergr.) 35
trichoptera O.-S. (Paracladura) 37
trichoptera Alex. (Paracladura tri-
choptera) 37
trinidadensis, nov .s\>. (Olbiogaster) 23
undulatus Lamh. (Anisopus) 19
undulatus Edw. (Anisopus undulatus) 19
validi nervis y.aX). (Mycetobia pallipes) 25
venosa \y\e(.7. (Trichocera) 35
versicolor Lw. (Trichocera) 35
westwoodi Giebel (O/fi/Ojfiii/rr fittoni) 22
withycombei Edw. 1 Anisopus cinctus) 16
zetterstedti Edw. (Anisopus) 19
zeylanicus WhiXc ( Olbiogaster) 2.3
40
D IPX ERA
EXPLANATION OF PLATES
Plate i .
Fam. PROTORHYPHID^
1. Protorhyphus stigmaticus Handlirsch, Wing.
2. Eothereva primitiva Handlirsch, Wing.
Fam. ANISOPODID^C.
3. Anisopus luteaiiis Edwards.
4. Olbiogaster zeylanioiis White.
5. Lobogaster paradoxa Phillipi.
6. Mesochria medicorum, nov. sp.
7. Mesochria scoiiiana Enderlein, Wing.
8. Mycetobia pallipes Meigen, Portion of wing.
Fam. PACHYNEURID/E.
9. Axymyia fiircaia IMcAtee, Wing.
10. Pachyneura fasciata Zetterstedt, Portion of wing.
Fam. TRICHOCERID/E
11. Paracladnra maori Alexander, Wing.
12. Diazosma hirtipenne Siebke, base of wing.
13. Trichocera ocellata Walker, middle part of wing.
14. The same, base of wing.
Plate 2.
(By D. Keilin.)
Anisopus fenestralis Scopoli.
Fig. i . Side view of a full-grown lar\'a shovving the intercalary rings and the perianal
shield {as).
— 2. End view of the postabdominal segment of the larva showing 5 fleshj^ lobes
and spiracles (s/).
— 3. Ventral view of the head of a full-grown larva : a and b, sensory organs of
maxillary palps ; c. w., comb-shaped plate of labrum; hy, h3'popharynx ;
l. p., labial palp; l. r., labrum with its anterior ventral prominence; m. d.,
mandibles; m. />., maxillary palp; nix, maxilla; pm, labium (or prementum
of de Meijere); pv, posterior ventral prominence of labrum ; t. n., tentorial
rods; v. h.. ventral hooks of the mandibles.
— 4. Side view of pupa.
Anisopus punctatus Fabricius.
Fig. 5. Side view of posterior segment of the larva showing the perianal shield {a. s.).
EXPr.ANATION OF PLATKS
41
Mycetobia pallipes Meigen.
Fig. 6. Dorsal vievv of tlie posterior segment of the larva.
— 7. End view of the posterior end' of the body, showing the postabdoininal
spi rades.
— 8. Ventral view of the head of the larva; letters as in fig. 3.
— 9. Side view of the pupa.
Mesochria medicorum, nov. sp.
Fig. IO. Side view of the pupa.
Olbiogaster africanus Edwards.
Fig. II. Dorsal view of the pupa.
— 12. Ventral view of head of larva; letters as in fig. 3, ml, mentum.
— i3. Side view of a full3 -grown larva.
Trichocera hiemalis de Geer.
Fig. 14. Side view of a fully-grown larva showing the jnesence of prothoracic
spiracles and of a free head capsule.
— i5. End view of postabdoininal segment.
— 16. Ventral view of the head, letters as in fig. 3.
— 17. Side view of pupa (cf).
— iS. Side view of posterior end of pupa (9)-
Xew species added to December 1926.
London. 3o‘'' April 1924.
GENERA INSECTORUM
DIPTERA
Mesochria rueduori/jn Jidw
Lobogdsti-r /Humloxa PhiL
(Hhioqdstef zcylaiUciis 117«*»
Anfsop/j.^i /aJed/us /irhv.
M('.vr)pJnifi scodiaria. luul wi/d/
Mycetohin pnl/ipps Afeiij.,
poiPtui otAviiu)
Tr-ichorci-d oreUntd
hdse ofwiiui
Tvicltocfra orellata Walk.,
TtudiUe /)dT-t o^^\i^llJ
l
ProfoT'lt\-jdius stif/dtdticd.s Hund! .yiny
P(dliyii(’di'd 1hs(id/d Zctt .,])ov1ion oPwinij
//
Axyrnyif/ fd/i‘d/ff Mc A/fr yi/iy
Pii/iir/ddiird /iidtir’1 Ali'x.,wiiid
FAM. PROTORHYPHIDA., ANISOPODIDA^.PACHYNEURIDA,, TRICHOCERIDA,
1
GENERA INSECTORUM
DIPTERA
FAM. PROTORHYPHIDA., ANlS0P0DIDi'5.,PACHYNEURIDA.,TRICH0CERlDiaE
191"= FASCICULE
LEPIDOPTHRA
Genera
Insectorum
(P. WYTSMAN)
LEPIDOPTERA .HETEROCERA
FAM. ANTHELIDiE
Par le P. (P HPLSTAERT, M. S. Q.
AVEC I PI.ANCHE COI.OKIEE
I
1928
En vente chez Louis Uesmet-Verteneuil, Imprimeur-Editeur, 60-62, rue 'r’Kiiit, Bruxellhs
Prospectus gratis et franco sur demande
Directiori scientifique : Genera Insectorum, Quatre-Bras, Tervueren (Belgique)
LEPIDOPTERA HETEROCERA
FAM. ANTHELIDyE
LEPIDOPTERA HETEROCERA
FAM. ANTHELID^
par le P. G. HULSTAERT, M. S. C.
AVEC I PLANCHE COLORIEE
A premiere espece de cette famille a ete decrite en i832 par Cray dans les Trans. Ent.
Soc. London, Vol. i, p. 122, sous Ic nom de Chelepteryx collesi. L’auteur considerait son
espece comme appartenant aux Notodontidae (i). Cette meme espece fut decrite une
seconde fois par Feisthamel comme Saturnia laplacei. Walker pla9ait ses et
Darala parmi les Lymantriidae (= Liparidae), tandis qu’il releguait le genre Colitssa, qu’on ne peut
cependant pas separer generiquement des autres Anthela, dans les Geometridae, dans le voisinage de
Sarcinodes et genres allies. Des noms generiques comme Trichiiira, Diaphone, Teara, Dreata, Laelia,
Hypochroma, Bombyx, disent d’ailleurs assez clai-Fement la confusion qui a existe par rapport a la veritable
place systematique des especes de ce groupe et plusieurs entre eux indiquent meme des affinites appa-
rentes qu’un examen plus approfondi ne peut que confirmer. Ceci se comprend assez facilement pour
les premiers temps de Tentomologie systematique. Mais meme des auteurs modernes se sont laisse
tromper par les apparences exterieures de leurs especes. Ainsi, nous trouvons les genres Pseiidodreala
Bethune-Baker et Cycethra Bethune-Baker, qu’on nepeutpas er de Anthela, ranges le premier
parmi les Eupterotidae, le second parmi les Lasiocampidse. Dans leur generalite, toutefois, les
auteurs ont peu a peu reconnu la veritable position systematique des Anthelides, et depuis qu’on en
connaissait un bon nombre d’especes, c’est-a-dire depuis Walker, on les rangeait a sa suite parmi le.‘'
Liparides ( Lymantri ides). Dans cette famille-ci on ne les distinguait pas plus des autres especes
qu’on ne mit de distinction entre Dasychira et Liparis, par exemple.
Ce n’est qu’en 1904, dans les Trans. Ent. Soc. Lond. de cette annee, p. 469 et suiv., que le
D*" .A. Jefferys Turner, de Brisbane, separa ce groupe comme sous-famille, en les opposant a tout le
bloc des Liparides s. str. II fut suivi par la plupart des auteurs. La structure particulieie de Tareole et
quelques autres caracteres de la nervulation, du frein, du facies etaient trop remarquables. Mais dans
la meme revue, en 1919, p. 4 1 5 et suiv. , le meme auteur separe notre groupe definiti venient des 1. i par i d es
en Terigeant au rang de famille independante. Xous suivons ici le Dr T u 1 ner, pour les raisons indiquees
ci-apres :
ti; Voici comment l auteur indique la place systematique de son genre ; fam. Notodoiiiida : suhfam. hndromnui :
gen. Endromis; subg. Chelepteryx. (Trans, lint. Soc. Lond., Vol. i, p. 121.)
2
LEPIDOPTERA HETEROCERA
Canacteres generaux. — Trompe absente, excepte chez Munichryia. Antennes pectinees
jusqu’au sommet dans les deux sexes. Tete, thorax, abdomen, plus ou moins les pattes et souvent les
ailes poilus. Ailes anterieures avec i c absente, 5 rapprochee de 4 a Torigine, areole excessivement
longue 7, 8, 9, 10 prenant leur origine separement vers Textremite de Tareole (excepte que 7 et 8 sont
pedonculees ou ont leur origine en un meme point chez Aprositd) ; cette areole peut etre consideree comme
formee par la connexion de 9-10 et 7-8 au moyen d’une barre transversale, immediatement apres la
bifurcation de 9 et 10, cette nervure transverse pouvant etre prolongee vers 10 et vers ii ou meme
atteindre cette derniere (fig.)- Ailes posterieures a projection costale de la base et angle humeral bien
marques, frein et retinacle fortement developpes chez le rf, absents chez la Q , 2 nervures anales,
5 d’au-dessus de Tangle de la cellule, 6 et 7 d’un meme point, tres rapprochees ou pedonculees, 8 bien
ecartee ou plus ou moins rapprochee de la cellule, souvent reliee a celle-ci par une barre transverse.
.Ainsi caracterises, les Anthelidae forment un groupe bien distinet des autres Heteroceres.
Leur affinite avec les Liparidae surtout, mais aussi un peu avec les Lasiocampidae, est indeniable.
Aussi les a-t-on longtemps traitees comme une sous-famille de la premiere, et les raisons sur lesquelles
s’appuie cette opinion ont certainement une grande valeur. Alais le Dr A. J. Turner, dont 011 ne peut
nier la competence en matiere de lepidopterologie australienne, apres Tavoir longtemps traitee comme
sous-famille, la considere actuellement comme famille distincte, quoique voisine des Liparidae.
L’expose des raisons qui IA ont determine se trouve dans les Trans. Ent. .Soc. Lond. 1919, p. qiS et
suiv. II attire Tattention surtout sur la structure particuliere des nervures sous-costales qui sont reliees
entre elles par une barre et forment de la sorte une areole extraordinairement longue ainsi que — dans
les cas reguliers, du moins — un petit triangle entre les nervures 9 et 10.
10
8
7
Fig. 5
Formation des sous = costales aux ailes anterieures chez les Anthelides :
Fig. i Anthela ferruginosa Walker.
— 2a Anthela acuta Walker.
— 2b Anthela acuta Walker.
Fig. .3 Chelepteryx collesi Cray.
— 4 Gephyroneuya cosmia Turner.
— 5 Munichryia senicula Walker.
D’apres Turner, Trans. Ent. Soc. Lond. 1904, p. 469 et suiv.
Sans vouloir infirmer la valeur systematique de ce triangle, il me semble que la caracteristique
de cette famdle se trouve avant tout dans Textreme allongement de Tareole (formee par la barre subapi-
cale), caractere qu’on ne retrouve chez aucun autre lepidoptere; ce qui est une preuve valable pour la
FAM. antiielid.f:
3
separatiori complete de ce groupe. Un aiitre poiut qui a sa valeur est le frein et son retinacle, qui chez
la 9 sont absents ou tres faibles, tandis qu’ils sont preseuts et fortement developpes (le genre Chenuala
Swinhoe les possMe plus faibles) chez le .
On peut, certes, continuer ^ discuter le bien fonde de 1’erection des Anthelidae au rang de
famille a part. L’opinion que l’on choisira dependra toujoui'S de la valeur qu’on attache a tel ou tel
caractere. Gelui qui donne plus dhmportance aux caracteristiques indiquant la distinction sera enclin a
en faire une famille propre, tandis que Tauteur qui attache plus de valeur aux caracteres communs avec
les Liparidte voudra en faire une sous-famille ou une tribu de ceux-ci.
La valeur de ces discussions est d’ailleurs minime. La Science ne progresse pas beaucoup en
sachant precisement si tel groupe est une famille ou une sous-famille. Ce qui importe, c’est de savoir qu’il
forme une unite a lui, unite a la fois suffisamment distincte d’autres groupes de lepidopteres et plus ou
moins proche de ces memes groupes. Et si des cas douteux se presentent, ou il est tres difficile de se
prononcer theoriquement, il me semble que le cote pratique doit intervenir. Si les naturalistes divisent
le monde anime en classes, familles, genres, etc., etc.. c’est pour que nous apprenions a connaitre
Tordre qui existe dans la creation et aussi pour que les noms qu’on leur donne nous servent a designer
mieux et plus facilement les etres que nous voulons etudier.
Si on laisse les .Anthelides parmi les Liparides, cette derniere famille en devient plus large
et moins facilement delimitee. Des exceptions doivent etre faites pour le frein, la trompe, la relation de
la nervure 8 et de la sous-costale (paroi superieure de la cellule) aux ailes posterieures. La separation en
deux familles juxtaposees evite ces exceptions, toujours encombrantes, en systematique autant qu’ail-
leurs et rend la delimitation et la definition des Liparides plus aisee et plus stable.
A cause des differentes opinions a ce sujet, il peut etre utile de donner ici le tableau des denomi-
nations adoptees dans les principaux ouvrages.
Anthelinse A. J. Turner, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 499 (1904).
Anthelinae E. Strand. in Seitz, Gross-Schmett, Vol. 10, p. 292 (1915).
Anthelidae A. J. Turner, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 4x5 (1919).
Anthelidae A. J. Turner, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, V'ol. 40, p. 164 (1921).
Anthelidae A. J. Turner, ibidem, Vol. 42, p. 849 (1922).
Anthelinae Swinhoe, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 10, p. 450 (1922).
Distnibution geographique. — Les Anthelidae sont propres exclusivement a la region
australo-papoue et forment ainsi une des caracteristiques de la faune de cette region. Les deux seules
especes qui ne proviennent pas de celle-ci dans son sens le plus striet (c’est-a-dire Australi e et ses depen-
dances, Nouvelle-Guinee et ses satellites : Aru, Waigeu, Archipel Hismarck, etc.) sont Anthela prima
Walker, de Celebes et A. bninneilinea Hulstaert, de Kei. Ces localites toutefois me semblent douteuses
actuellement, surtout la premiere. La seconde n’a rien dhnvraisemblable, la faune des iles Kei formant
une transition tres marquee entre Tarchipel indo-malais et la region Australie- Nouvelle-Guinee.
TABLEAU DES GENRES
I. Barrclransverse sttbapicalc natteignant pas la nervure 1 1 [i). — Pag. 2, Fig. I , 2fl, 26, 3 . . . 2
— Barre transverse stibapicale atteignant la nervure // (i). — Pag. 2, Fig. 4- et 5 7
(i) La barre est parfois prolongee au dela de 10 vers ii dans Clielepleryx, maiselle n’attcint pas cette derniire nervure.
Ce genre se distingue d'ailleurs des autres (a Texception de Mtuiichrvia\ par la prescnce des eperons medians aux tibias
posterieurs et de Munichryia par rabsence de la trompe.
4
LEPIDOPTERA HETEKOCERA
2. Tibias posterietirs d eperons medians
— Tibias posicrieurs sans eperons medians
3. Aile poslerieure avec 8 rapprochee de la cellnlc vers Ic milieii; Q aptere
— La nerv. 8 aux posierienres bien separee de la cellnle ; 9
4- Palpes avortes, extremement cotirls
— Palpes normalement developpes
5. Les nervures 'j et 8 de Vaile antirienre d' itn point, on pedonculees de Vareole; on
bien Vareole ouverte
— Les nervures 7, 8, g, 10 separees d Iciir origine
6. Partie iornale de V ailc poslerieure etiree ; riiinacle du tres rapproche de la base
de Vaile; frein du faibl e
— ■ Aile posterieure normalement arrondie ; ritinacle et frein du (f normaux
7. Trompe absente
— Trompe presenle
Chelepteryx, Gray.
3
Pterolocera, Walker.
4
Nataxa, Walker.
5
Aprosita, Turner.
6
Chenuala, Swinhoe.
Anthela, Walker.
Gephyroneura, Turner.
Munichryia, Walker.
I. Genus CHELEPTERYX Gray
Chelepteryx Gray, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. i, p. 121 (i835).
Caracteres. — Palpes de longueur moyenne, porriges, faiblement vetus de poils; dernier
article court. Antennes pectinees jusqu’au sommet dans les deux sexes, les branches plus courtes chez
la 9 • Tibias posterieurs avec deux paires d’eperons, assez rapprochees Tune de 1’autre. Ailes anterieures
avec la nervure 5 au-dessus de Tangle de la cellule; toutes les nervures, venant de 1’areole separees;
barre subapicale entre 10 et 9 juste derriere leur bifurcation, parfois prolongee vers ii par un eperon
inais ne 1’atteignant pas. Ailes posterieures avec 3, 4, 5 separees, 6, 7 rapprochees a la base, 8 unie a la
cellule vers le premier tiers par la barre qui est bien developpee.
T ype : C. collesi Gray.
Oistribution geographique. — Australie orientale,
1. C. collesi Gray, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. i. p. 122 (i835). — Pl.,
Fig. 6 cf, 7 9 ; Pag. 2, Fig. 3.
Saturnia laplacei Feisthamel, Voy. Favorite, Vol. 5, Suppi, p. 20. pl. 8-9(1839).
2. C. felderi A.. J. Turner, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 481 (1904).
Darala chelepteryx Felder, Reise Novara, Lep. pl. 98, fig. 10 (1868).
Queensland. N. S. Wales,
Victoria.
Queensland, N. S. Wales,
Victoria, I. Lord Howe.
2. Genus PTEROLOCERA Walker
Pterolocera Walker, List Lep. Ins. Brit. Mus. Vol 4, p. 883 (i855).
Caracteres. — Palpes de longueur mo3?enne, porriges, 2® article en dessous avec de tres longs
poils, 3® long. Antennes du (f bipectinees jusqu’au sommet, les branches tres longues. Tibias poste-
rieurs sans eperons medians. Ailes anterieures avec 4 et 5 separees, les 4 sous-costales separement de
1’areole, barre transverse de 10 a 9 au dela de leur bifurcation. Ailes posterieures avec 3, 4, 5 separees;
6, 7 d’un point ou tres rapprochees; 8 rapprochee de la cellule pres du milieu, mais non reliee a elle par
une barre. — 9 aptere avec antennes simples et eperons tibiaux rudimentaires.
Type ; P. amplicornts Walker.
FAM. AXTHELID/F
5
□ istnibution geographique. — Austialie et Tasmanie.
I. P. amplicornis Walker, List Lep. Ins. Brit. Mus. \'ol. 4, 4). 8^4 (i855). — Queensland. \Actoiia,
Pl., Fig. 3 cf. S. Australie, W. Austra-
? ab. P. similis Walker, ibidem. lie, Tasmanie.
?ab. P. insignis Herrich-Schaffer. Lep E.xot. p. 468 (iS58).
3. Genus NATAXA Walker
Nataxa Walker. List Lep. Ins. Brit. Mus. Vol. 5, p. 1179 (i855).
Dicneagra Felder, Keise Novara, Lep. pl. C, fig. 2 (1868).
Caracteres. — Palpes tres courts, presque absents. Antennes bipectinees jusqu’au soinmet,
dans les deux sexes ; les branches courtes chez la 9- Tibias posterieurs sans eperons medians. Ailes
anterieures avec 4 et 5 d’un meme point ou rapprochees ; toutes les nervures de Tareole separees;
barre subapicale entre 10 et 9 juste au dela de leur bifurcation. .Ailes posterieures avec 4 et 5 rappro-
chees ou d’un point; 6 et 7 d’un point ou pedonculees; 8 divergeant largement de la cellule. reliee a
celle-ci par une barre transverse fortement developpee.
Type : Penia Jiavescetis W’n]ker.
Distributiori geographique. — Unique espece connue ; Australie orientale, Tasmanie.
I. N . Jlavesceus \\'a\ker. Queensland, N. S.Wales,
Perna (l) flavescens Walker, List Lep. Ins. Brit. Mus. Vol. 5, p. 1128 (i855). Victoria, Tasmania.
N . flavescens Walker, ibidem, p. 1179 (i855).
?ab. N . flavifascia Walker, ibidem, p. 1179.
? ab. .V. rubida Walker. ibidem, Vol 32. p. (i865).
Dicreagra ochrocephala Felder. Reise Novara. Lep. pl. C., fig. 2 (1868).
4. Genus APROSITA Turner
Aprosita Turner, Trans. Ro}'. Soc. S. Austral. p. qSb (1914).
Caracteres, — Palpes assez courts; 2« article densement vetu de longs poils en dessous; le 3«
de longueur mediocre. Tete, thorax et abdomen densement vetus de longs poils. Tibias posterieurs avec
les eperons terminaux seulement. Ailes anterieures avec 4 et 5 separees; 6 de la cellule ou de Tareole,
celui-ci tres long, parfois ouvert entre 9 et 8 ; 7 et 8 d’un point ou pedonculees; barre transverse
subapicale entre 10 et 9 generalement developpee, mais parfois absente. Ailes posterieures avec les
discocellulaires fortement courbees vers la base; 3, 4, 5 separees; 6 et 7 d’un point ou pedonculees;
8 bien eloignee de la cellule; la barre transverse developpee.
Type. — Trichitira obscura .
Distributiori geographique. — Australie septentrionale et orientale a Tinterieur, selon le
D*" .A. J. Turner.
i. A. obscura Walker. N. Australie, Queensland,
Trichiura obscura Walker, List Lep. Ins. Brit. iMus. Vol. 6, p. 1481 i'i856). X. S. Wales, S. .Austr.
Diaphone nuna Felder, Reise Novara Lep. pl. 99, fig. 14 (1808).
Aprosita ulothrix Turner. Trans. Roy. Soc. S. .Austr. p. 487 (1914).
6
LEPIDOPTERA HETEROCERA
5. Genus ANTHELA Walker
Anthela Walker, List Lep. Ins. Brit. Alus. Vol. 4. p. 853 (i855).
Darala Walker, ibidem, Vol. 4, p. 886 (i855).
Colussa Walker, ibidem, Vol. 21, p. 288 (1860).
Neumania Swinhoe, Cat. Het. Mus. Oxon. Vol. i, p. 199 (1892).
Pseudodreata Bethune Baker, Nov. Zool. Vol. ii, p. 3yi (1904).
Cycethra Bethune-Baker, ibidem, p. 3g3.
Caracteres. — Palpes moyens, porriges; 2' article vetu de poils; 3*= court. Tibias posterieurs
sans eperons medians. Aile anterieure avec 5 au-dessus de Tangle; les nervures separees de Tareole;
barre transverse entre 9 et 10 juste au dela de la bifurcation, parfois entierement ou partiellement coin-
cidente avec 9. Aile posterieure avec 4 et 5 separees; 6 et 7 rapprochees a la base, d’un meme point ou
pedonculees; 8 s'ecartant de la cellule graduellement, reliee a elle avant le milieu par la barre qui est
souvent absente ou peu developpee.
Type ; A . fer ruginosa Walker.
Distributiori geographique. — Australie, Nouvelle-Guinee, lies Kei, Celebes. (?)
Ce genre est le plus nombreux de tout le groupe et possede la presque totalite des especes.
Celles-ci ont regu presque autant de noms qu’il y a d’especes. C’est le merite du Dr Turner d’avoir etabli
la S3monymie en reunissant plusieurs noms comme synonymes et d’avoir su determiner les differences
specifiques en les distinguant des differences individuelles ou raciales. L’infatigable entomologiste
australien, par sa presence dans la patrie de presque toutes les especes, a pu etudier facilement ce
groupe et comparer de longues series d’exemplaires. Beaucoup d’especes, en effet, sont excessivement
variables, tant individuellement que geographiquement et sexuellement, dans la couleur, le developpe-
ment du dessin, la forme des ailes. II se peut donc que plusieurs des synonymes indiques ci-dessous
poLirraient avoir leur valeur comme nom de race ou d’aberration, comme je Tindique d’ailleurs pour
quelques especes.
Les Anthela forment un genre un peu heterogene. Les especes entre elles ne varient pas seule-
ment dans la longueur des palpes, les details de la nervulation, mais aussi dans la forme des ailes, le
coloris, le dessin, et meme la grandeur. Des especes comme ferruginosa Walker, acuta Walker, etc., s'y
trouvent a cote de aroa Bethune-Baker. Ceci explique donc les six noms donnes a ce genre.
1. A . ferruginosa Walker, List Lep. Ins. Brit. Alus. Vol. 4. p. 864 (i885). —
Pag. 2, Fig. I.
Darala parva Walker. ibidem, p. 892.
Darala minuta Swinhoe. Cat. Het. Mus. O.xon. Vol. i. p. 210 (1892).
2. A. phoenicias Turner, Trans. Roy. Soc. S. Austr. p. 182 (1902).
ab. A. aspilota Turner, ibidem.
3. A. rubicunda Swinhoe.
Darala rubicunda Swinhoe, Ann. Mag. Nat. Hist. (7) Vol. 9, p. 419 (1902).
?ab. Darala pudica Swinhoe, ibidem.
4. A. adriana Swinhoe.
Darala adriana Swinhoe, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 9, p. (1902).
5. A. leucocera Turner, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, p. 170 (1921).
6. A. clementi Swinhoe.
Darala clementi Swinhoe. Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 9, p. 8i (1902).
7. A. elizabetha White.
Odonestis elizabetha White. Gray’s Journ. Lep. Austr. Vol. 2, p. 478 (1841).
Darala rubescens Walker, List Lep. Ins. Brit. Mus. Vol. 32, p. Sjo (i865).
Australie orientale et me-
ridionale, Tasmanie.
Queensland, Australie
septentrionale.
Australie occidentale et
meridionale.
Australie septentrionale
et occident. Queensland.
N. S. Wales.
Australie Nord-Ouest.
Australie occidentale.
FAM. ANTHELID^
7
8. A. linopepla Tiirner, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, p. 171 (1921).
9. A. neurospasta Tuiner, Trans. Roy. Soc. S. .^ustr. p. 182 (1902).
? ab. A. ochroneura Turner, Proc. Roy. Soc. Queensl. p. 20 (igiSj.
10. A. hyperythra Turner, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, p. 172 (1921).
11. A. achromata Turner, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 480 (1904).
12. A. habroptila Turner, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, p. 173 (1921).
13. A. uuisigiia Swinhoe, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 447 (1903).
A. gneuei Newman,
Teara guenei Newman, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 284, pl. 18, fig^. 9 (i856).
.V<rK»irt«/(7 Swinhoe, Cat. Het. Mus. O.xon. Vol. i, p. 199 (1892}.
15. A. denticulata Newman.
Teura denticulata Newman, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 283 (i856).
Darala undulata Pelder, Reise Novara, Lep. pl. 98, fig. ii (1868).
Darala basigera AValker, List. Lep. Ins. Brit. Mus. Vol. 32, p. 372 (i863).
16. A. ostra Swinhoe, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 442 (1903).
Anthela clnysocrossa Turner, Proc. Roy. Soc. Queensl. p. 24 (igiS).
17. A. oressarcha Turner, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, p. 177 (1921).
18. A. enecias Turner, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, p. 178 (1921).
Darala ocellata var. Walker, List I.ep. Ins. Brit. Mus. Vol. 4, p. 887 (i855).
19. A. ocellata Walker. — PL, Fig. 4 cf . 5 9 •
a) A. ocellata ocellata \\'alker.
Darala ocellata Walker, List Lep. Ins. Brit. Mus. Vol. 4, p. 887 (i855).
Ommatoptera tetrophthalma Herrich-Schaffer, Ausscreur. Schmett. p. 84, f. 5o6-
507 (iS56).
? ab. Anthela symphona Turner, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 480 (1904).
b) A. ocellata ochroptera Lower.
Darala ochroptera Lower, Trans. Roy. Soc. S. Austr. Vol. 16, p. 14 (1892).
? ab. Colussa psammochroa Lower, ibidem, Vol. 32, p. 112 (1908).
c) A. ocellata nigristigma Fawcett, Proc. Zool. Soc. Lond. p. 248, pl. i,
fig. 28 (1917).
20. A. ariprepes Turner, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, p. 179 (1921).
21. .<4. magnifica Lucas, ~
Darala magnifica Lucas, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, p. 286 (1891).
Anthela tritonea Swinhoe, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 448 li9o3).
22. A. xantharcha Meyrick,
Darala xantharcha Meyrick, Trans. Roy. Soc. S. Austr. p. 286 (1891).
23. A. letraphica (9) Turner. Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, p. 181 (1921);
(cf) ibidem, p. 35o (1922).
24. A. allocota Turner, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales. p. 182 (1921).
25. A. asciscens, Lucas.
Darala asciscens Lucas, Proc. Liiin. Soc. N. S. Wales, p. 288 (1891).
26. A. callixantha Lucas.
Australie septentrionale.
Australie septentrionale.
Australie septentrionale.
Australie m6rid. etoccid.
Australie N. O.
Queensland, Nouvelles
Galles du Sud.
Australie merid. et occid.
Australie septentrionale.
AL Kosciusko (N. S. W.)
Tasmanie.
Tasmanie.
Victoria, Australie merid.
Queensland septentr.
Victoria.
Australie.
Australie.
Australie occidentale et
centrale.
Victoria.
Queensland.
Australie occidentale.
Darala callixantha ((y) Lucas, Trans. Roy. Soc. S. Austr. p. 214 {1902).
Anthela fiavata (Q) Swinhoe, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 452 (1902).
27. A. phcBodesma Turner, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, p. iS3 (1921). Queensland.
28. A. pyrrhica Turner, ibidem, p. i83 (1921). N. S. Wales, Victoria.
29. A. canescens Walker. Australie.
Darala canescens Walker, List Lep. Ins. Brit. Alus. Vol. 4, p. 901 (i855).
Darala inornata (i) Walker, ibidem.
Dreata deficiens Walker, ibidem, Vol. 32. p. 374 (i865).
Darala complens, Swinhoe, Cat. Het. Mus. Oxon. Vol. i, p. 209 (1892).
Anthela carneotincta Swinhoe, Trans. Ent. Soc. Lond. p, 451 (1903).
Anthela crenulata Swinhoe, ibidem.
Anthela epicrypha Swinhoe. Ann. Mag. Nat. Hist. (7). Vol. 16, p. i5o (igoS).
(i) Ce synonyme et les suivants ont tres probablement une valeur comme noms d'aberrations et de formes.
Les cf se presenfent en deux couleurs bien distinctes.
8
LEPIDOPTERA HETEROCERA
30. A. asterias i\Ie3Tick.
Darala asterias Meyrick, Trans. Roy. Soc. S. Austr. p. 192 (1891).
Darala uniformis Swinhoe, Cat. Het. Mus. Oxon. Vol. i, p. 210 (1892).
Anthela niphomactda Lower, Trans. Roy. Soc. S. Austr. p. lyS (igoS).
Anthela callispila Lower, ibidem.
31. A . figlina Swinhoe.
Darala figlina Swinhoe, Ann. Mag. Nat. Hist. {7), Vol. 9, p. 81 (1902).
32- A. stygiana Butler.
Darala stygiana Butler, Ann. Mag. Nat. Hist. (5), Vol. 9, p. 88 (1882).
33. A. addita Walker.
Darala addita Walker, List Lep. Ins. Brit. Mus. Vol. 32, p. 372 (i865).
34. A. Iieliofia Lower.
Darala heliopa (Q), Lower. Trans. Roy. Soc. S. Austr. p. 214 (1902).
Anthela heliopa {(fi), Turner, ibidem, p. 184 (1921).
35. A. reltoni Lower, Trans. Nat. Hist. Soc. Queensl. p. 106 (iSgS).
A. pyromacula Lower, Trans. Roy. Soc. S. Austr. p. 76 (1905).
36. A. varia Walker.
Darala varia Walker, List Lep. Ins. Brit. Mus. Vol. 4, p. 890 (i855).
Darala integra (i) Walker. ibidem, p. 898 (cf).
Darala hamata Walker, ibidem, p. 895.
Coliissa odenestaria Walker, ibidem, Vol. 21. p. 288 (1860).
Darala pinguis Walker, ibidem, Vol. 32, p. 872 (i865).
Colnssa uvaria Walker, ibidem, Vol. 35, p. 1576 (i866).
Darala latifera Walker, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 266 (1862).
Darala caniceps 3Valker, ibidem, p. 269.
Darala limonea Butler, Cist. Ent. p. 291 (1874).
Darala succinea Lucas, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales. p. 290 (1891).
Darala scortea Lucas, ibidem
Anthela acuta Turner {nec Walker), Trans. Ent. Soc. Lond. p. 480 (1894).
37. A. acuta Walker. — Pl,, Fig. I 0 cf I P^g. 2, Fig. Ia et 2b.
Darala acuta Walker, List Lep. Ins. Brit. Mus. Vol. 4, p. 889 (i855).
Darala excisa Walker, ibidem.
Darala ferruginea Walker, ibidem, p. 8go.
Darala conspersa Walker, ibidem.
Darala simplex Walker, ibidem.
Darala plana Walker. ibidem, p. 892.
Darala sub falcata Walker, ibidem, ]). 894.
Darala falcata Walker, ibidem, p. 898.
Darala cinerascens Walker. ibidem, p. 900.
Darala polentaria Walker, ibidem, Vol. 26, p. iSgi (1862).
Darala rufifascia Walker, ibidem. Vol. 32, p 870 (i865).
Darala delineata Walker, ibidem, p. 871.
Darala quadriplaga Walker, Trans. Ent. Soc. Lond. p 269 (1862).
38. A. repleta Walker.
Darala repleta Walker, List Lep Ins. Brit. Mus. Vol. 4, p. 896 (i855).
Darala protocentra Meyrick, Trans. Roy. Soc. S. Austr. p. 191 (1891).
Darala haemoptera Lower, Trans. Ro5U Soc. S. Austr. p. i5o (1898).
39. A. connexa 'Walker,
Darala connexa Walker, List Lep. Ins. Brit. Mus. Vol. 4, p. 898 {i855).
? ab. Darala fervens Walker, ibidem.
?ab. Darala postica {((fi) Walker, ibidem, p. 899
Darala zonata Felder, Reise Novara, Lep. pl. 99, fig. i (1868).
fo. A. callileuca Turner, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 42, p. 35 1 (1922).
41. H. xanthocera Turner, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 42, p. 35i
(1922).
42. A. harnardi Turner, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol, 42, p. 35i (1922).
Australie orientale.
Australie N. O.
N. S. Wales, Victoria.
Tasmanie, Victoria.
Queensland.
Queensland, N. S. Wales.
Australie orientale.
Australie orientale, Tas-
manie.
Victoria, Tasmanie.
Victoria, Tasmanie.
Queensland.
Queensland.
Queensland.
(i) Ces synonymes, a de rares exceptions pres, pourraient servir comme noms d’aberrations si l'on veut distinguer
les differentes formes de cette espece extremement variable. La meme remarque s’appliqae a Tespece suivante, ainsi
qu’a d’autres encore (n"® 3o, 35, 39).
FAM. ANTllELII)^
9
43. A. nkothoe Boisduval.
a. A. uicothoe nicothue Boisduval.
Bombyx uicothoe Boisduval, Voy. Astrol. Vol. 1, p. 226 1832).
Liulia australasiae Herrich-Schaffer, Aussereur. Schmett, f. 386 (i855}.
Dtirala censors (faute d’impression) Walker, List Lep. Ins. Brit. Mus. Vol. 33,
j). 365 ( iS65).
DariiUi consors Walker, List Lep. Ins Brit. Mus. Vol. 35, p 1917 (1866).
Darahi rubeola Felder, Reise Novara, Lep. pl. 98, fij;. 9 (1868).
b. -d. uicothoe adusta Walker.
DiUiila adusta Walker. List Lep. Ins. Brit. Mus. Vol. 4, p. 897 (i855).
c. A. uicothoe vinosa Rosenstock.
Colussa vinosa Rosenstock, Ann. iMag. Nat. Hist. (5), Vol. 16, j). 384 (i885).
44. A. excellens Walker.
Darala excellens Walker, List Lep. Ins. Brit. ?ilus. Vol 4, p. 902 {i855).
45. A. brunueiliuea I lulstaert, Ann. Mag. Nat Hist. (9), Vol. i3, p. 137 (1924).
46. A. prima Walker.
Darala prima Walker, List Lep. Ins. Brit. Mus. Vol. 35. p. 1917 (1866).
Colussa prima Kirby, Cat. Lep Het. Vol. i, p S06 (1892).
47. A. aroa Bethune-Baker.
Cyccthra aroa Bethune-Baker, Nov Zool Vol. ii, p. 393 (1904); Griinberg,
Seitz, Grossschm. Vol 10, p. 411 {1921).
48. A. strigata Bethune-Baker.
Pseudodreata strigata Bethune-Baker, Nov. Zool. Vol. ii, p. 371 (1904);
Griinberg, Seitz, Grossschm. Vol 10, p 431 (1922).
49. H. ekeikci (pf , Bethune-Baker, Nov. Zool. Vol. ii, p. 403 (1904). —
Pl., Fig. 1,11 12«, \2b.
Collusa (i) ekeikei (f, Bethune-Baker, ibidem, p. 429 (1904).
Anthela ekeikei Q , Hulstaert, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. i3, p. i38 (1924’'.
50. A. incoustaus Joicey, Noakes & Talbot.
Colussa strigata inconstans Joice}', Noakes & Talbot, Trans. Ent. Soc. Lond.
p. 38o, pl. 62. tig. 2 et 3 (1915).
51. A. augiana ]o\ctcy , Noakes & Talbot. — PL, Fig. 8 Cf-
Colussa aroa angiana Joicey, Noakes & Talbot, Trans. Ent. Soc. Lond. p 38o,
pl. 62, fig. 4 ti9i5).
52. A. odoutogrammata Joicey & Talbot.
Colussa odontogrammata ]o\ccy & Talbot, Ann. j\Iag. Nat. Hist. (8), Vol. 20,
p. 58. pl. 3, fig. 14 (1917)-
53. A. intermedia Hulstaert, Ann. Alag. Nat. Hist. (9), Vol. i3,p. 136(1924).
PL, Fig. 9 9.
■Austr. or. et mer.,Tasm.
Australie orientale.
Tasmanie.
Australie meridionale.
Australie orientale.
Kei.
Celebes.
Nouvelle Huinee(P«/’tta).
Nouvelle Guinee (Papua).
Nouvelle Guinee.
Nouvelle Guinee holland.
Nouvelle Guinee holland.
Nouvelle Guinee holland.
Nouvelle Guinee.
6. Genus CHENUALA Swinhoe
Chenuala Swinhoe, Cat. Het. Mus. Oxon. Vol. i, p. 212 (1892).
Caracteres. — Palpes assez courts, porriges. Tibias posterieurs sans eperons medians. Aile
anterieure avec les nervures sous-costales separees a leur origine; la barre transverse entre 9 et 10 juste
au dela de leur bifurcation. Aile posterieure avec la nervure 8 s’ecartant de la cellule graduellement,
reliee a elle avant le milieu. Frein du faible, retinacle tres rapproche de la base de Taile. Partie
tornale de Taile posterieure allongee.
Type : C. rit/a Swinhoe = Ocneria heliaspis Meyiick.
Distributiori geographique. — Australie orientale.
I. C. heliaspis Meyrick. — PL, Fig. 2 cT. Australie orientale.
Ocneria heliaspis Meyrick, Trans. Roy. Soc. S. .\ustr. p. 192 (1891).
Chenuala rufa Swinhoe, Cat. Het. Mus. O-xon. Vol. i, p. 212 (1892).
(i) Faute dhmpression pour Colussa.
IO
LEPIDOPTERA HETEROCERA
7. Genus GEPHYRONEURA Turner
Gephyroneura Turner, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 417(1919).
Caracteres. — Trompe absente. Palpes courts. 2® article vetu en dessous de longs poils, le
3e cache dans le precedent. Antennes bipectinees jusqu’au sommet. Pattes a poils denses; tibias poste-
rieurs sans eperons medians, les eperons terminaux tres petits. Ailes anterieures avec 4 et 5 separees;
6 faiblement pedonculee; 7, 8, 9, 10 fortement pedonculees de la cellule; 10 se separant vers le milieu
entre la cellule et Tapex ; une barre transverse relie 1 1 a 9 et forme ainsi une petite areole triangulaire
d'ou les quatre nervures partent separement. Ailes posterieures longues, rhomboidales; 5 au-dessus de
Tangle de la cellule; 6, 7 pedonculees; 8 anastomosant avec la cellule en un point avant le milieu.
Type : G. cosmia Turner (non indique comme tel dans la description du genre).
□ istribution geographique. — Queensland.
I. G. cosmia Turner, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 46, p. 189 (1921). — Queensland.
Pag. 2, Fig. 4.
8. Genus MUNICHRYIA Walker
Munichryia Walker, List Lep. Ins. Brit. Mus. Vol. 32, p. 3g5 (1862); Strand, Seitz, Grossschm.
Vol. IO, p. 3i8 (1915).
Caracteres. — Trompe bien developpee. Palpes assez courts, porriges ; 2^ article densement
vetu de longs poils en dessous; 3^ cache. Antennes bipectinees jusqidau sommet dans les deux sexes,
mais les pectinations tres courtes chez la 9- Pattes densement vetues de poils; tibias posterieurs avec
les deux paires d’eperons presentes, mais courtes. Ailes anterieures avec 4 et 5 separees, toutes les
nervures sous-costales separees a leur base, la barre transverse reliant ii a 10 et 9, parfois coincidant
avec la partie basale de cette derniere. Ailes posterieures longues, rhomboidales, 5 au-dessus de l’angle
de la cellule, 6 et 7 d’un meme point ou faiblement pedonculees, 8 rapprochee un peu de la cellule
avant le milieu et reliee a elle par la barre transverse courte mais bien developpee.
Type : M. senicula Walker.
Distributiori geographique. — Australie meridionale.
I. M. senicula Walker, List Lep. Ins. Brit. Mus. Vol. 32, p. 396 (1862). — N. S. Wales, Victoria,
Pag. 2, Fig. 5 ; Strand, Seitz, Grossschm. Vol. 10, p. 3i8 (ipiS). Australie occidentale.
Hypochroma nyssiata Felder, Reise Nov. Lep. pl. 125, fig. 3 (1874).
Especes non reconnaissables,
1. Arnissa simplex Walker, Char. Undescr. Het. p. 77 (1869).
2. Darala linearis Lucas, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, p. 289 (1891).
3. Darala nibroscripta Lucas, ibidem, p. 291.
4. Darala rosea Lucas, ibidem.
5. Darala cupreotincta Lucas, Proc. Linn. Soc. Queensl. p. yS (1891).
6. Darala trisecla Lucas, ibidem, p. 67 (1898).
7. Darala maculosa Lucas, ibidem.
8. Darala consuta Lucas, ibidem, p. 139 (1899).
FAM. ANTHELID^
1 1
Especes faussement rangees dans cette famille (i).
1. Darala lineosa Walker, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 26 (1882) {Eupteroiidai). Baie Delagoa, Afrique
(non pas Australie).
2. Darala expansa Lucas, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, p. 286 (1891) Australie.
(g. Eupteroia, En pier olida).
3. Darala se>ronnlala Lucas, ibidem, p. i38 (g. Colana, Euplerolida). Australie.
(i) Non pas que les auteurs ont place leurs espfeces parmi les Anthelides designees par ce nom, mais parce qu'ils
les ont mises dans un genre qui appartient a cette famille.
12
LEPIDOPTERA HETEROCERA
INDEX
Pages
achromata Turner (Anthela) 7
acuta Turner {Anthela) 8
acuta Walker {Anthela) 8
acuta Walker {Darala) 8
addita Walker {Anthela) 8
addita Walker {Darala) 8
adriana Swinhoe {Anthela) 6
adriana Swinhoe {Darala) 6
adusta Walker {Anthela nicothoe) 9
adusta Walker {Darala) 9
allocota Turner {Anthela) 7
amplicornis Walker {Pterolocera) 5
angiana Joicey, Noakes & Talbot
{Anthela) g
angiana Joicey, Noakes & Talbot
{Colussa aroa) g
Anthela Walker (genus) 6
Anthelidae Turner 3
Anthelinae Turner, Strand,
Swinhoe 3
Aprosita Turner fgenus) 5
ariprepes Turner (Anthela) 7
aroa Bethune-Baker {Anthela)
aroa Bethune-Baker {Cycethra)
asciscens Lucas {Anthela)
asciscens Tueas {Darala)
aspilota {Anthela) 6
asterias Meyrick {Anthela) 8
asteria s Meyrick {Darala) 8
fl»5traZu5/«Herr.-Schaffer {Lalia) 9
barnardi Turner {Anthela) 8
basigera Walker {Darala) 7
brunneilinea Hulstaert {Anthela) 9
callileuca Turner (Anthela) 8
callispila Lower (Anthela) 8
callixantha Lucas (Anthela) 7
callixantha Lucas (Darala) 7
canescens Walker (Anthela) 7
canescens Walker (Darala) 7
caniceps Walker (Darala) 8
carneotincta Swinhoe (Anthela) 7
censor s Walker (Darala) 9
Chelepteryx GTa.y (genus) 4
chelepteryx Felder (Darala) 4
Chenuala Swinhoe fgenus) 9
chrysocrossa Turner (Anthela) 7
cinerascius Walker (Darala) 8
clementi Swinhoe (Anthela) 6
clementi Swinhoe (Darala) 6
Pages
enecias Turner (Anthela) 7
collesi Cray (Chelepteryx) 4
Colussa Walker (genus) 6
complens Swinhoe (Darala) 7
connexa Walker (Anthela) 8
connexa Walker (Darala) 8
consors Walker (Darala) 9
conspersa Walker (Darala) 8
consuta Lucas (Darala) 10
cosmia Turner (Gephyroneura) 10
crenulata Swinhoe (Anthela) 7
cupreotincta Lucas (Darala) 10
Cycethra Bethune-Baker (gen.) 6
Darala Walker (genus) 6
dejiciens Walker (Darala) 7
delineata Walker (Darala) 8
denticulata Kewman (Anthela) 7
denticulata Newman (Teara) 7
Dicreagra Felder (genus) 5
ekeikei Bethune-Baker (Anthela) g
ekeikei Bethune-Baker (Colussa) g
elizabetha White (Anthela) 6
elizahetha White (Odonestis) 6
epicrypha Swinhoe (Anthela) 7
excellens Walker (Anthela) 9
excellens Walker (Darala) 9
excisa Walker (Darala) 8
expansa Lucas (Darala) ii
falcata Walker (Darala) 8
felderi Turner (Chelepteryx) 4
ferruginea Walker (Darala) 8
ferruginosa Walker 6
fervens Walker (Darala) 8
figlina Swinhoe (Anthela) 8
figlina Swinhoe (Darala) 8
fiavata Swinhoe (Anthela) 7
flavescens Walker (Nataxa) 5
flavescens Walker (Perna) 5
flavif ascia Walker (Xataxa) 5
Gephyroneura Turner (genus) 10
guenei Newman (Anthela) 7
guenei Swinhoe (Neumania) 7
guenei Newman (Teara) 7
habroptila Turner (Anthela) 7
haemoptera Lower (Darala) 6
hamata Walker (Darala) 8
Pages
heliaspis Meyrick (Chenuala) g
heliaspis Meyrick (Ocneria) 9
heliopa Lower (Anthela) 8
heliopa Lower (Darala) 8
hyperythra Turner (Anthela) 7
inconstans Joicey, Noakes & Tal-
bot (A?ithela) g
inconstans Joicey, Noakes & Tal-
bot (Colussa strigata) 9
inornata Walker (Darala) 7
insignis Herrich-Schatfer (Ptero-
locera) 5
integra Walker (Darala) 8
intermedia Hulstaert (Anthela) 9
laplacei Feisthamel (Saturnia) 4
latifera Walker (Darala) 8
leucocera Turner (Anthela) 6
limonea Butler (Darala) 8
linearis Lucas (Darala) 10
lineosa Walker (Darala) n
linopepla Turner (Anthela)
maculosa Lucas (Darala) 10
magnifica Lucas (Anthela) 7
magnifica Lucas (Darala) 7
minuta Swinhoe (Darala) 6
Munichryia W'alker (genus) 10
Nataxa Walker (genus) 5
Neumania Swinhoe (genus) 6
neurospasta Turner (Anthela) 7
nicothoe Boisduval (Anthela) g
nicothoe Boisduval (Anthela ni-
cothoe) 9
nicothoe Boisduval (Bombyx) 9
nigristigma Fawcett (Anthela
ocellata)
niphomacula Lower (Anthela) 8
nuna Felder (Diaphone) 5
nyssiata Felder (Hypochroma) 10
obscura Walker (Aprosita) 5
obscura Walker (Trichiura) 5
ocellata AValker (Anthela) 7
ocellata Walker (Anthela ocellata) 7
ocellata Walker (Darala) 7
ocellata var. Walker (Darala) 7
ochrocephala Felder (Dicreagra) 5
Pages
ochroneura Turner (Anthela) 7
ochroptera Lower {A nthela ocellaia) 7
ochroptera Lower [Darala) 7
odtnesliiria Walkcr \CoIussa) 8
odontogrammata Joicey & Talbot
(Anthela) 9
odontog! ammata Joicej' & Talbot
(Colussa) 9
oressarcha Turner (Anthela) 7
ostra Swinhoe (Anthela) 7
parva Walker (Darala) 6
phaeodesma Turner (Anthela) 7
phcenicias Turner (Anthela) 6
pinguis Walker (Darala) 8
plana Walker (Darala) S
postica Walker (Darala) 8
potentaria Walker (Darala) 8
prima Walker (Anthela) 9
prima Kirby (Colussa) 9
prima Walker (Darala) 9
protocentra Me}’rick (Darala) 8
psammochroa Lower (Colussa) 7
Pseudodreata Bethune-Baker
i^enus) 6
Pterolocera Walker (genus) 4
pudica Swinhoe (Darala) 6
pyromacula Lower {Anthela) 8
FAM. ANTHELID^
Papes
pyrrhica Turner (Anthela) 7
quadriplaga Walker (Darala) 8
reltoni Lower (Anthela) 8
repleta Walker (Anthela) 8
repleta Walker (Darala) 8
rosea Lucas (Darala) 10
ruheola Felder (Darala) 9
rubescens Walker (Darala) 6
rubida Walker (Nataxa) 5
rubicunda Swinhoe (Anthela) 6
rubicunda Swinhoe (Darala) 6
rubroscripta Lucas (Darala) 10
rufa Swinhoe (Chenuala) 9
rufifascia Walker (Darala) 8
scortea Lucas (Darala) 8
senicula Walker (Munichryia) 10
serronotata Lucas (Darala) ii
similis Walker (Pterolocera) 5
simplex Walker (Amissa) 10
simplex Walker (Darala) 8
strigata Bethune-Baker (Anthela) g
strigala Bethune-Baker (Colussa) 9
strigata Bethune-Baker (Pseudo-
dreata) 9
stygiana Butler (Anthela) 8
i3
Pagi-s
stygiana Butler (Darala) 8
subf aleata Walker (Darala) 8
succinea Lucas (Darala) 8
symphona Turner (Anthela) 7
tetraphica Turner (Anthela) 7
tetrophthalma Berrich-Schafifer (Om-
matoptera) y
trisecta Lucas (Darala) 10
tritonea Swinhoe (Anthela) 7
ulothrix Turner (Aprosita) 5
undulata Felder (Darala) 7
uniformis Swinhoe (Darala) 8
unisigna Swinhoe (Anthela) 7
uvaria Walker (Colussa) 8
varia Walker (Anthela) 8
varia Walker (Darala) 8
vinosa Rosenstock (Anthela nico-
thoe) g
vinosa Rosenstock (Colussa) 9
xantharcha Meyrick (Anthela) 7
xantharcha Meyrick (Darala) 7
xanthocera Turner (Anthela) 8
zonata Felder (Darala) 8
EXPLICATION DE LA PLANCHE
1. Anthela ekeikei 'BeXhxxne-fiaAc.er 9-
2. Chenuala heliaspis Meyrick cyf .
3. Pterolocera amplicornis Walker .
4. Anthela ocellata Walker q^.
5. Anthela ocellata Walker 9-
6. Chelepteryx collesi Gray (^ .
7. Chelepteryx collesi Gray 9 •
8. Anthela an gian a 'joicey , Noakes & Talbot 9>
d’apres Trans. Ent. Soc. Lond. 1915.
g. Anthela intermedia Hulstaert 9-
10. Anthela acuta Walker cf.
11. Anthela ekeihei Bethune-Baker 9> ^ete et
antennes.
12 Anthela eheikei Peihune-Paker 9 ,
ERRATA
Sur la planche, Fig. 6 et 7, lisez Chelepteryx.
)) !» Fig. 8, lisez Joic. Noak. & Talb.
Termine a Louvain en 1924.
GENERA INSECTORUM
LEPIDOPTERA HETEROCERA
Anthela intermedia Hidst. ^
Andteia oi^ellata p
(7ielopteT^’x collest Gray p
/pa
Andudn oceiUiUi . o'
Andte/a acuta U '^citk . <d
Ptero/ncera ampUrornis iSalh.
Authela ekeiket Betli . Bah . Q
Teie et antemies
Anihela ekeikei Beth .B(tk..p
nervulatioTh , a . ut f.
6
Aridiela ekeikei. Beth .Bah . p
nervulaiion , a . su/j.
( hcfiuahi keliaspis Mep' d
Ant/ieln anffinna dc Talb. p
Chelopfe7'\'x roUrai Grav d
AntiuTa ekeikei Peth Jiuk . '
FAM . ANTHELIDA.
COLEOPTERA
192""' FASCICULE O I 'j ^
Pa^es 1 a 153
Cartes I a 7
Planche 1
Genera
c
Insectorum
(P. WYTSMAN)
COLEOPTERA ADEPHAGA
FAM. CARABIDjE
SuBFAM. CARABIN^
PREMitRE PARTIE
par G. VACHER de LAPOUGE ■
1929
En vente chez Louis Desmkt-Verteneuil, Imprimeur-Editeur, 60-52, rue T’Kint, Bkuxelles
Prospectus gratis et franco sur demande
Direction scientifique : Genera Insectorum, Quatre-Bras. Tervueren (Belgique)
COLEOPTERA ADEPHAGA
FAM. CARABID^
SuBFAM. CARABIN/E
COLEOPTERA ADEPHAGA
FAM. CARABIDyE
SuBFAM. CARABTN^
Par G. VACHER de LAPOUGE
AVEC CARTES, PLANCHES COLORIEES ET PLANCHES NOIRES
INTRODUCTION
ANS son travail fondamental On the Genera of Carabidte (Trans. Amer. Ent. Soc.
Vol. 9, i88i), Horn divise la famille des CarabidcB en trois sous-familles : Carabina,
Harpalinee, Psendomorphina . La sous-famille des Carahince est caracterisee par Texistence
d’epimeres mesothoraciques developpes, atteignant la cavite coxale, et contribuant a
la fermer du cote externe. ^
La discussion des caracteres des imagos et encore plus de ceux des larves montre que le groupe
ainsi con9u n’est pas homogene. II represente un stade d’evolution d’elements phylogeniques multiples,
dont certains ont leurs collateraux dans le groupe des Harpalinm unisetosee. On est trop peu renseigne sur
Tontogenie et sur la phylogenie des Carabida, les CarabincB seuls exceptes, pour pouvoir essayer un re-
groupement sur des bases scientifiques, conformes a la parente naturelle des especes.
J’admettrais volontiers une sous-famille Carabince comprenant deux tribus, les Carabini, Cychrina
inclus, et les Nebriini, N oiiophilina inclus, sauf a leur joindre d’autres tribus des Carabine de Horn, s’il
s’en trouvait dont les larves possedassent les caracteres si tranches de ce groupe naturel.
En fait, le plan du Genera Insectorum elevant a la dignite de sous-familles la plupart des
tribus de Horn, et meme les N oiiophilina , la sous-famille des Carabince s’y trouve reduite a la tribu des
Carabini. La difficulte se trouve donc pratiquement ecartee dans le present travail.
Le temps n’est point venu ou Ton pourra faire un catalogue vraiment raisonne des Carabince, mais
celui des catalogues classes d’apres des caracteres arbitrairement choisis de Timago parait bien fini. S’il
reste encore bien des formes a decouvrir, surtout bien des larves a elever, la reconnaissance des carac-
teres morphologiques, la critique de leur valeur relative et de Tordre dans lequel iis se succedent dans
Tevolution des especes, sont arrivees a un point qui ne laisse plus de place a beaucoup de progres.
L’etude scientifique de ce groupe est, en effet, beaucoup plus avancee que celle d’aucun autre parmi
les Coleopteres.
Cet etat d'avancement est du pour partie a la grande taille de ces beaux Insectes, dont la struc-
ture, pourtant bien plus compliquee, s’etudie aisement avec une simple loupe, mais surtout au zele avec
2
COLEOPTERA ADEPHAGA
lequel iis ont toujours ete 1'echerches et collectionnes. II s’est ainsi accumule des materiaux dont on ne
soupgonne guere Tetendue. Depuis trente ans que je me suis specialise dans Tetude de ce groupe, il
m’est passe entre les mains plusieurs centaines de mille individus, communiques par les marchands,
les collectionneuis et les musees, a fins de determination ou de revision. J’ai pu voir ainsi presque toutes
les formes connues, beaucoup de raretes en nombreux exemplaires, et une grande quantite de types.
Les collections qui les contiennent se sont toutes ouvertes pour moi, sauf celle de M. R. Oberthiir. Cette
exception est, par un tres grand malheur, de tres grande importance, puisque je n’ai pu voir les types
de Dejean, Gory, Faldermann, Chaudoir, Mniszech, Gehin et bien d’autres. II ne faut
d’ailleurs point s’exagerer Timportance des types; j’ai pu constater trop souvent que Texemplaire actuel-
lement porteur de 1’etiquette ne peut pas 6tre celui decnt par 1’auteur.
J’ai utilise, cela va sans dire, les travaux de mes predecesseurs, mais surtout pour ridentification
des noms ; pour le reste, j’ai presque toujours travaille sur le document direct. Toute la partie morpho-
logique et ce qui concerne la classification ont ete ecrits avec les sujets et les preparations sous les 5'’eux.
Ce qui concerne les larves est entierement neuf, aucun auteur n’a3’ant encore aborde le sujet; il en est de
m^me de la phylogenie.
Cette methode de travail m’a conduit a ecrire une introduction un peu longue, mais indispensable
pour mettre ceux qui utiliseront ce catalogue- au courant des raisons qui ont motive les changements
apportes a la classification. Iis se rendront ainsi compte, apres une revision personnelle de la valeur des
caracteres, de Topportunite de suivre cette classification ou de la modifier a leur tour. Je ne doute pas,
en effet, que de telles modifications shmposent bientot a la suite d’acquisitions de donnees nouvelles, et
surtout de Televage des larves d’un certain nombre de groupes etrangers a boccident. L’abondance des
renseignements recueillis dans des conditions exceptionnellement favorables pourra aider ceux qui
ne pourraient pas disposer d’aussi grandes masses de sujets, ni revoir certaines formes rares ou peu
accessibles. C’est dans ce but que j’ai insere beaucoup de donnees dont mon travail ne comportait pas
Temploi.
FAM. CARABID^
3
MGEURS ET METAMORPHOSES
CARABES
Habitat. — De toute la tribu des Carabini, les Carabes sont de beaucoup les plus nombreux
en especes, et lerir genre de vie est le mieux connu. Repandus dans toutes les regions de rhemisphere
boveal ou la chaleur n’est pas constante, iis se sont adaptes aux conditions les plus diverses avec une
prodigieuse souptesse qui se traduit dans leur moiphologie par une extreme diversite de structure, mais
sans perdre leur physionoinie propre. Si la variation a donne a certains Calosomes un aspect qui les
rapproche des Carabes, ou inversement, ces derniers, malgre leur variabilite plus grande, ne se sont
jainais rapproches des Calosomes au point de faire hesiter un entomologiste experimente.
II seinble que tous les milieux conviennent aux Carabes, a la condition d’y trouver une tempe-
rature assez basse et assez humide pendant une partie de Tannee. Bien que le froid les paralyse autant
que la chaleur, il leur suffit d’un ete fort court pour se perpetuer, tandis que dans les pays ou Thiver
disparait tout a fait ces insectes manquent entierement. C’est pourquoi dans blnde iis ne se rencontrent
point en dehors de l’Himalaya. Cependant, par une exception qui confirme la grande plasticite de ce
groupe, on rencontre des Carabes dans les prolongements indo-chinois du massif thibetain, le Dolichoca-
rabiis fe<B en Birmanie, le Laocarabus vUalisi le long de la chaine annamitique, au moins jusqu’au 19° de
latitude. Ce dernier vit ainsi en pleine zone torride, et d’ailleurs a une altitude peu superieure, sinon
inferieure a i.ooometres, mais en raison du voisinage de la meret de 1’intensite des precipitations, il
neige Thiver dans son habitat, et le therinometre y descend au-dessous de zero. En Amerique, les Cara-
bes s’arretent dans le nord du Mexique et ne se sont pas propages plus loin dans la chaine axiale. En
Afi ique iis ne depassent pas le sud du Maroc.
Cette subordination de Thabitat a certaines conditions de temperature et d’humidite peut etre
pour beaucoup d’especes une question de regime plutot que de temperament. Nous ne savons presque
rien de Talimentation des Carabes, mais il est bien evident que les mollusques preferes de certaines
especes ne circulent pas quand sevissent les rigueurs de Thiver ou les secheresses de Tete. Il en est de
meme des vers et des larves. Par eux-memes les Carabes ne paraissent pas craindre la chaleur. Bien
que la plupart des especes ne circulent guere en plein jour, peut-etre parce qu’elles n’ont pas a ce ino-
rnent Tespoir de faire chasse, on rencontre quelquefois des Carabes qui paraissent se chauffer avec delices
aux rayons d’un soleil ardent, et au temps des amours iis se cherchent meme en plein midi.
lis craignent encore moins le froid. Le Tmesicarabus cristofori sort du sol a peine degele. court
autour des plaques de neige fondante, et devient rare des le degel termine. Les Carabes arctiques, chamis-
soiiis, borealis, polaris, tolli, frequentent des regions ou l’hiver est terrible et Tete fort court, a peine tem-
pore. Les especes de toundra, vivant sur un sol toujours gele en profondeur, ne connaissent guere
davantage Tete. La plupart de nos especes, monilis, arvensis, violaceus ont vecu pendant le pleistocene au
contact de la calotte glaciaire, ou sur des hauteurs qu’elle enveloppait, sous le regime d’etcs plus
prolonges, mais probablement tres froids; iis se sont adaptes a ce miiieu sans autre modification qu’un
nanisme du a la brievete necessaire de leur vie larvaire.
4
COLEOPTERA ADEPHAGA
Les Carabes preferent les regions un peu elevees, boisees et bien arrosees. Iis abondent par suite
dans les basses montagnes, surtout les endroits un peu humides. La plupart vivent dans les forets, mais
plutot sur les bords que dans leur epaisseur. On les y trouve souvent au pied des arbres, sous les mousses,
du moins a 1’automne et au printemps {violaceus, problematicns, intricatus). On en prend aussi beaucoup
sous les herbes et les racines, en ecretant les talus au bord des chemins broussailleux ; le splendens et le
rutilans se prennent ainsi en abondance. Certaines especes, comme le melancholicus, le rugosus, le granu-
latus, ne vivent que dans les endroits tres humides. Un petit nombre, comme le clathratus, le menetriesi,
V alysidotus sont exclusivement limnicoles. Beaucoup d’especes vivent dans les paturages alpins, ou elles
se cachent sous les pierres, et ne descendent pas jusqu’a la zone des forets, et quelques-unes ne quittent
point les alentours des glaciers et des neiges. Certaines especes de TAsie centrale et particulierement du
Thibet ne se rencontrent qu’au-dessus de 4.000 metres.
II existe relativement peu d'especes champetres, et ce sont presque toujours des formes assez
ubiquistes: chez nous le monilis, le purpurascens, le cancellatus. auratus, habitant ordinaire des jardins, est
presque le seul Carabe qui evite les bois. La faune des steppes elle-meme comprend peu d’especes dont
quelques races ne frequentent pas les hauteurs boisees des pays voisins. Le besseri, le bosphoranus,
y excellens ne sont que des races adaptees a ce milieu special depourvu d’arbres, de cours d’eau et de
pierres. De meme, les formes de toundra ne sont que des adaptations locales d’especes qui normalement
habitent les regions elevees des montagnes de la Siberie. Je renvoie pour le developpement de ces notions
au detail des faunes par region et a la Ph5dogenie.
M oeurs. — Les Carabes semblent circuler surtout la nuit, peut-etre encore plus au crepuscule
et a Taurore qu’en pleines tenebres. Iis se comportent en cela comme leurs proies, limapons et vers, qui
aiment la fraicheur. C’est surtout le matin qu’il faut visiter les pieges. Au coeur de Thiver, iis s’enfouis-
sent au pied des grands arbres, sous les mousses, les racines, les grosses pierres, dans les talus, les troncs
pourris. L’ete, presque toutes les especes des bas et des moyens niveaux s’enfouissent aussi, et on ne
trouve presque rien sous les abris superficiels. Dans Tentre-temps, iis vivent disperses, s’abritant volon-
tiers le jour sous les fagots, les tas de foin ou les gerbes.
Les Carabes ne volent ni ne grimpent. Le clathratus, le granulatus et le maurus sont a peu pres les
seules especes dont certains individus possedent des ailes, et s’en servent. II est tres rare de trouver des
Carabes sur les arbres; iis grimpent quelquefois le long des troncs moussus, jusqu’a un metre ou deux,
pour s’abriter ou pour eviter les erues, mais ne circulent pas sur les branches. Seuls, les Damaster
seraient, dit-on, arboricoles.
On raconte que les Carabes se nourrissent d’escargots, de limaces et de vers. Apres avoir etudie
ces insectes, en liberte et en captivite, pendant une quarantaine d’annees, je dois dire que leur regime
me parait encore m3"sterieux. J’ai vu dans les bois et les champs le purpiirascens, le coriaceus, le monilis
devorer des cadavres de toute sorte, limaces, limapons, vers, chenilles, insectes, petits vertebres, mais
iis ne s’attaquent qu’a des individus deja ecrases, dont iis sucent les entrailles ou les chairs meurtries. Je
ne les ai vu attaquer vivants que les limapons et les vers de terre. J’ai vu aussi le cancellatus et V auratus
sucer des fraises, mais deja entamees par les limaces. En captivite, tous les Carabes refusent les limaces
vivantes, dont les mucosites les engluent, refusent les chenilles, les insectes vivants et entiers, les clo-
portes, refusent en somme presque tous les aliments naturels, sauf les limapons et les vers. Les especes
dont les larves sont rostrilabres, c’est-a-dire tous les Carabes a mandibules longues, paraissent naturelle-
ment helicophages dans les deux phases de leur existence ; iis n’acceptent cependant que des especes
determinees d’Helix ou de Zonites, et, chose remarquable, precisement celles qui sont employees dans
Talimentation de 1’homme. Le regime naturel des autres Carabes reste pour moi une enigme. lis se
laissent pour la plupart mourir de faim, malgre le choix de mollusques, dhnsectes, de larves et d’aliments
FAM. CARABID.-E
5
vegetaux qu'on leur oftre. Le cannibalismememeles tente peu, malgre la disposition generale des Carabes,
et surtout de leurs larves, a s’entre-devorer.
l\Iais ce que tous les Carabes acceptent, c’est la viande erue, surtout celle de cheval, et meme les
helicophages la preferent aux mollusques ; des qu’ils en ont gout6 une fois, iis boudent leur nourriture
habituelle. Dans la pratique je nourris toujours mes captifs, larves et adultes, au bifteck de cheval, bien
que cet aliment les predispose aux enterites amibiennes et a coccobacilles, qui peuvent depeupler un
insectorium en quelques jours.
Le caractere des Carabes est assez craintif et peu querelleur. Ouelquefois iis se livrent a des
violences sur leurs voisins de captivite, leur coupent des bouts d'antennes et de pattes, sans qu’il s’engage
de veritables batailles. II est assez difficile de comprendre le motif de ces mutilations, qu’ils pratiquent
quelquefois sur eux-in6mes. C’est toutefois aux oiseaux et surtout aux mulots qu’il faut attribuer la
plupart des mutilations si frequentes chez les vieux Carabes. En captivite, elles sont souvent dues aussi
a Tusure et a une sorte de gangrene, et il en est sans doute de meme a Tetat de liberte.
Les Carabes. si longtemps qu’on les garde, ne paraissent pas apprivoisables. Iis s’habituent a etre
pris et manias, mais c’est tout. II faut cependant excepter certaines especes. Le glabiaiiis, par exemple,
se familiarise assez vite, vient chercher Ia nourriture dans Ia main de son maitre, et au lieu de fuir ensuite
shnstalle volontiers sur ses vetements. Fe Procrustes coriaceus peut devenir un vrai camarade.
La duree de la vie adulte est de plus d’un an, et Ton trouve apres le temps des eclosions presque
autant de vieux Carabes que de jeunes. Waiiratus seul, dans nos regions, parait faire exception. On ne
prend en hiver que de jeunes sujets, encore dans leur logette d’eclosion. On ne trouve pas davantage
de vieux sujets au printemps, et les individus eleves en captivite meurent a Tautomne dans un etat de
delabrement complet. Onest cependant parvenu a faire durer, avec beaucoup desoins, quelques individus
deux ou trois ans. Quant aux autres Carabes, iis vivent normalement deux ou trois ans en captivite,
puis il cessent de manger, souvent par suite de Tusure des palpes et des mandibules, se meuvent de
moins en moins, et s’eteignent.
L’eclat des couleurs varie beaucoup chez les Carabes suivant leur etat de .sante. En general,
pendant les periodes de maladie, ou de misere, la couleur est plus terne et plus foncee, mais Tinverse
peut se produire, et certains Carabes peuvent devenir d’un rouge cuivreux intense sous Tinfluence de
certaines epidemies a coccobacilles. J’ai vu des elevages entiers 6.’auronUens passer ainsi a \' ignifer en peu
de jours, et mourir.
La couleur des vieux Carabes est d’ordinaire terne et obscure, par suite de Tusure et de Tencras-
sage de Tepiderme colore. Les cotes deviennent noires quand elles ne le sont pas naturellement, et quand
elles le sont deviennent au contraire un peu jaunatres, par suite de Tabrasion de la conche noire super-
ficielle. L’etat d’usure des palpes et de la pointe des mandibules permet au specialiste de ne pas classer
comme aberrations de couleur ces changements dus a la vieillesse. Quand les marges sont colorees, leur
couleur change un peu, des teintes froides aux teintes chaudes, pendant les preiniers mois, souvent pour
subir le changement inverse vers la fin de Texistence.
Reproduction. — Les Carabes s’accouplent en general peu de temps apres avoir pris la forme
adulte, mais la ponte immediate ne s’ensuit pas d’une maniere necessaire. Ainsi le Procrustes coriaceus
s’accouple en France des son eclosion, en mai ou juin, et la ponte normale n’a lieu qu’a la fin de Tau-
tomne. Les accouplements se repetent vers le temps de la ponte, mais iis paraissent aussi se produire
chaque fois qu'il plait aux Carabes, sans correlation directe avec la ponte.
Soit que le sperme emmagasine dans les voies genitales de la femelle se conserve longtemps actif,
comme chez les abeilles et les fourmis, soit que les oeufs puissent ne se d6velopper que longtemps apres
lafecondation, les femelles peuvent pondre des oeufs feconds apres une sequestration prolongee. Jetrouve
6
COLEOPTERA ADEPHAGA
dans mes notes d’elevage le cas d’une femelle de cancellatus prise en aout, conservee seule et pondant des
ceufs feconds au commencement de juin; une autre prise a la mi-avril a pondu seulement fin juin.
Quand il s’agit de jeunes, il se pose une autre question. Dans certains cas j’ai pu me demander s’il n’y
avait point parthenogenese, tant les circonstances rendaient improbable un accouplement anterieur a la
capture. L^experimentation seule pourra decider si les pontes de femelles vierges peuvent donner des
ceufs feconds ; dans le cas de 1’affirmative, il est possible que Texplication doive s’etendre a certaines des
pontes anormales des vieilles femelles.
La periode de ponte est pour Tespece de deux a quatre ou cinq mois, et presque aussi longue
pour rindividu. Presque toutes les femelles pondent dans le meme temps, les cas precoces ou tardifs sont
peu nombreux, et 1’avance ou le retard individuels de quelques jours seulement. J’ai vu des femelles
pondre d'une fa^on presque continue, avec des maxima, pendant trois mois et fournir une trentaine de
larves vivantes. J’ai lieu de croire que les Carabes pondent au moins deux annees; betat d’usure de
certaines pondeuses ne permet guere d’admettre le contraire, mais je n’ai pas sur ce point de certitude
experimentale.
La date des pontes est a peu pres fixe pour chaque espece, malgre la diversite des habitats, et^
chose plus remarquable, elle est a peu pres la meme chez les diverses especes de chaque groupe naturel.
Parmi les Psilogoniens polychetes, les Procerus pondent a la fin de Thiver, les Procrustes d’octobre
a janvier, les Macrogenus et les Imaibiiis au printemps. Dans le g. Megodontus, le violaceus pond dGout a
octobre, et le planicollis, par exception, ne pond qu’au printemps.
Les Dichocarabus et les Macrothorax pondent bhiver comme leurs cousins les Procrustes, dont les
larves sont a peu pres identiques aux leurs. Toutefois le morbillosus pond bien en decembre, mais Vaumonti
en avril, ce qui gene peut-etre le croisement. Tous ces Carabes sont des Psilogoniens, et en dehors des
Psilogoniens on ne connait d’autres especes a ponte hivernale que les Mesocarabus et les Eurycarabus.
Les Chrysocarahus sont des Psilogoniens, mais a dent du menton courte, et ilsappartiennent a un autre
phyle. Iis pondent au printemps et au commencement de bete, le punctato-auratus en mai-juin, le splendens
et le lineatus d’avril a juillet, V aiironitens — moins alticole — commence en avril et continue jusqu’a la fin
du printemps. Le rutilans, leur parent, bien que classe parmi les Tribacogeniens, pond en juin-juillet.
Parmi les Pliochetes, les especes dont la ponte est connue sont les ChcetocaroJoiis (printemps),
Platycarabus (mai-juin), Pseiidocechenus (fevrier-mai). La date de ponte, comme chez les Chrysocarahus et
les Chrysotribax, est donc a peu pres la meme chez les especes de plaine et chez celles qui vivent au
voisinage des neiges. E’ irregularis est le plus precoce des Carabes printaniers.
Les Chmtogoniens Multistries pondent en general au printemps : Orinocarabus, Diocarabus, Carpa-
thophilus, Tomocarabus. Cependant les Phricocarabus pondent en juillet-aout, les Mesocarabus et Eurycarabus
en novembre-decembre.
La plupart des Carabogeniens pondent aussi au printemps : Aidocarabus, Goniocarabus, BasilicocarabuSy
Eutelocarahus, Archicarabus. De meme les Eucarabus', cependant la ponte de Vitalicus est plus tardive
(juillet-aout), que celle de Vullrichi (mai-juillet). Les Morphocarabus pondent tardivement (juillet-octobre).
On ne connait aucune espece de Carabogeniens qui ponde entre octobre et avril.
La ponte est intermittente, la femelle ne pondant que quelques ceufs a la fois, ou un seul. Elle
s’enfouit d’ordinaire pour pondre a quelques centimMres de profondeur et depose ses ceufs isolement.
Chez certaines especes (^monilis, problematicus, glabratus) j’ai vu en captivite la ponte se faire aussi dans
la mousse humide.
GEuf. — L’oeuf a la forme d’un boudin tres faiblement arque, et la couleur laiteuse d’une plaque
photographique neuve. Sa taille n’est pas en rapport tres exact avec celle de badulte. Les ceufs des
Goniocarabus cancellatus, par exemple, sont tres petits, et ceux de petites especes souvent d’une grandeur
FAM. CARABID^
7
relative inattendue. La longueur varie de trois ou quatre millimetres a pres d’un centimetre, suivant les
especes, difference bien moindre en soinme que celle de Varvensis adulte, par exemple, et du Procerus
gigas. Les CEufs resistent bien aux intemperies et meme au transport, si on a soin de ne pas les leser.
J’ai obtenu a Poitiers des eclosions d’oeufs envoyes de Barcelone et meme de Moscou, et les larves sont
bien venues. Elles peuvent d’ailleurs eclore en vo3-age, ce qui est arrive a un lot d’ceufs de Calosoma
sycophanta envoye d’Amsterdam.
L’eclosion de la larve se produit au bout d’une dizaine de jours, quelquefois moins par les temps
chauds et surtout orageux. D’une maniere generale, les orages et les bourrasques paraissent declencher
facilement Teclosion, les mues et la metamorphose. Dans une meme journee favorable ces phenomenes
biologiques se produisent en nombre, alors qu’on les attend en vain a la date pievue quand le temps est
defavorable. Dans ces dernieres conditions, j’ai vu des oeufs de Procrustes coriaceus, par exemple, rester
pres d’un mois sans eclore, et il est probable que le retard est encore plus long a Tetat de liberte que
dans rinsectarium. 'Je ne crois pas cependant que les Carabus hivernent ou estivent a Tetat d’oeuf.
11 est possible qu’a Teclosion la larve abandonne non seulement une depouille d’oeuf mais une
premiere peau larvaire. Cela est difficile a constater, parce qu’on ne trouve jamais les debris de Toeuf
dans les eclosions reussies, mais dans des cas de mort pendant Teclosion, il m’a semble trouver dans
Tenveloppe des fragments d’une structure plus compliquee que celle d’une pellicule d’oeuf. Je n’ai jamais
eu toutefois la commodite de preparer ces debris et de les examiner au microscope, ce qui me laissedans
rincertitude. Il est possible d’expliquer le phenomene, s’il est exact, de deux fapons. Ou bien la larve
emprisonnee peut continuer sa vie jusqu’a la date de la premiere mue, et brusquer celle-ci. Ou bien
il \’ a vraiment une premiere mue, qui s’accomplit des roeuf chez les Carabes, apres avoir ete effective
chez les ancetres des Carabini. On a cru observer dans les laboratoires americains des cas de quatre
stages larvaires au lieu de trois chez les Calosomes.
Larve. — La larve naissante est toute blanche, mais en quelques heures toutes les parties
cuirassees prennent une couleur fauve ou acajou, et des le second jour la couleur definitive est acquise.
Les larves, tres actives, menent le meme genre de vie que les adultes, mais sont plus portees au canni-
balisme et par suite ne se reunissent pas en societes. La difficulte piatique de l’elevage vient meme de
rimpossibilite de les laisser ensemble. Le danger s’amoindrit quand on emploie un grand insectarium,
par exemple une plate-bande entouree de zinc, ou meme une simple baignoire, mais alors on n’est plus
maitre de ses eleves. 11 faut donc separer les larves, les soigner et nourrir chacune a part, et si l'on en
a quelques centaines a la fois, c’est autant de godets d’elevage qu’il faut surveiller. La nourriture est
celle des adultes, avec la meme preference des especes a mandibules longues pour le regime helicophage.
En pratique, tout s’eleve a la viande de cheval, qu’il faut changer presque chaque jour, parce que, la
larve liquefiant la viande pour la sucer, la putrefaction gagne vite toute la masse. La viande de cheval
est preferee a celle de boeuf, les autres ne sont pas facilement acceptees. J’ai vu cependant des larves
enfoncer leurs mandibules dans la tete de jeunes souris encore nues, et s’en nourrir avec avidite. Peut-
etre, faute de boucheries de cheval, les larves des bois et des champs exercent-elles sur les jeunes nichees
de mulots de legitimes represailles nationales. Il faut remarquer, sans etablir de correlation avec ce qui
vient d’etre dit, que toutes les larves dont le developpement est hivernal sont helicophages, et que le
regime naturel de celles de la belle saison, quand il n’est pas helicophage, reste inconnu.
C’est le hasard qui m’a enseigne le moyen de nourrir les larves, par rintervention d’une larve de
problematicus capturee sous des epines, laquelle, placee dans ma main, su^ait goulument le sang de mes
piqures pendant que je cherchais a l’examiner.
La vie larvaire se decompose en trois stades inegaux, separ6s par deux mues. La troisieme mue
donne la n3'mphe. Il n’y a pas de differences morphologiques bien marquees entre les larves des divers
8
COLEOPTERA ADEPHAGA
stades, a part, bien entendu, dans la taille. Chez les Calosomes, au contraire, les larves du premier stade
rappellent par divers caracteres, en particulier des telson et des cerci, le typelarvaire normal des Nebries.
Chez les Ceroglosses, ce type nebrioide persiste aux trois stades.
La duree du premier stade est d’ordinaire d'une dizaine de jours, et celle du second un peu plus
longue. Elie subit suivant les circonstances de grande variations individuelles. Chez Varvensis, par
exemple, j’ai note une larve eclose le 7 juin qui a fait ses deux mues les 12 et i5 juin. et une autre eclose
le meme jour qui est morte le 3 juillet sans avoir fait sa premiere mue. Ce sort fatal est celui de beaucoup
de retardataires, que le retard soit une cause de mort, ou la maladie une cause de retard.
L’evolution est plus lente par les temperatures basses. J’ai vu des couvees entieres de monilis
mettre trois semaines a faire leur premiere mue. Pour la meme cause, et en raison peut-etre de leur
taille, les larves du Pr. coriaceus ont une evolution deux fois aussi longue que celle des especes de prin-
temps et d’ete.
La duree du troisieme stade est toujours beaucoup plus longue, ce stade se terminant par une
periode d’histolyse qui prepare la nymphose. Elie est rarement d'un mois, d’ordinaire de deux ou
davantage. C^est a ce stade ou a celui de nymphe que se fait d’ordinaire Thivernage ou Testivage. Chez
le Pr. coriaceus, par exemple, la seconde mue terminee, la larve se repose pendant les froidures,
reprend son acti vite aux premiers beaux jours, se repose encore pendant la periode d’histolyse, et se met
en nymphe en mai. Chez le Chrysocarabus splendens, la larve du troisieme stade shmmobilise dans une
loge souterraine pendant les grandes chaleurs, et traverse sa periode d’histolyse pendant cet estivage;
elle fait sa nymphose pendant les premieres pluies dautomne. Ouand la nymphose ne peut pas se faire
en temps normal, par suite d'un trouble quelconque, le troisieme stade peut se prolonger durant des mois.
Les larves de coriaceus dont la nymphose a ete empechee en mai peuvent survivre jusqu’au mois dGout,
mais je n’en ai pas vu finir par se mettre en nymphe. II est probable que les troubles apportes a Thistolyse
empechent la constitution d'une nymphe viable dans le corps de la larve, mais c’est une simple hypothese
que je n’ai pas eu le loisir de verifier par des coupes.
La mue des larves se fait suivant le mode ordinaire. La suture sagittale des arceaux du notum
cede SOLIS la pression interne, la partie thoracique de la larve fait hernie et se degage; puis le
arceaux suivants se fendent sur une plus ou moins grande longueur, et Tabdomen se degage comme un
doigt sort du gant. La tete en fait autant par la dehiscence des sutures du erane. Le plus difficile est
d’extraire les appendices de leur ancienne enveloppe; par les temps de secheresse, la larve n’y parvient
point et finit par perir. II en est souvent de meme dans le cas de mauvaise conformation de quelque
partie de 1’armure, mais dans le cas ou la larve difforme parvient cependant a muer, la nouvelle armure
presente d’ordinaire la meme anomalie. La peau abandonnee est une excellente preparation naturelle,
qui se colle aisement sur carton et se prete mieux que la larve a Tetude au microscope.
Nymphe. — La nymphose s’opere dans une loge souterraine, et d’apres le meme procede que
les deux premieres mues. La nymphe, blanche et molle, volumineuse, a la mgme posture que la larve
dans Toeuf, la tete ramenee en avant du pronotum, les antennes appliquees sur les cotes du thorax, les
cuisses ramenees sous la poitrine, les tibias allonges le long du ventre, les pterotheques appliquees sur
les cotes. Tous les segments abdominaux sont libres, Tapex ou les valves genitales sont hors du corps.
La duree de ce stade varie entre une dizaine de jours et un mois; elle peut etre prolongee par
1’hivernage ou Testi vage. L’approche de Teclosion est indiquee par le noircissement progressif des yeux,
d’abord rougeatres, puis brunatres. Se teintent ensuite les mandibules, en commenpant par la partie
externe, les tibias, les genoux, puis les ongles, les antennes, a Texception des quatre premiers articles,
dont Textremite distale seule est rembrunie, les tarses, en commenqant par Textremite distale des articles,
Tapex, et enfin le neuvieme arceau dorsal de Tabdomen.
FAM. carabid.f:
9
Eclosion de 1’adulte. — A ce moment, Teclosion commence. L’insecte essaie quelques mou-
vements, les derniers segments abdominaux s’invaginent, la membrane charnue qui enveloppe la n5unphe
s’amincit, se fripe, se dechire sur le dos, et 1’adulte s’en degage peu a peu. Cette phase est longue et
dure de uii a trois jours.
L’evolution se piecipite alors. L’insecte respire fortement et essaie de se mettre sur ses jambes.
Les pterotheques de la paire superieure s’allongent, les elytres les crevent, se rapprochent vers le dos,
s’allongent, s'elargissent, deviennent convexes, Tepipleure, jusqu’ici dans le menie plan, se replie, les ner-
vures s’accusent, les intervalles se dessinent et le Carabe prend sa forme normale en peu de minutes.
A ce moment. Teclosion est terminee. A part quelques debris de peau fripee qui pendent apres les
jambes, rien ne rappelle plus la n3'mphe, mais la coloration n’est pas acquise, et pendant une phase de
quelques heures, dont les peripeties se mesurent en minutes, le Carabe subit des variations de couleur
d’un grand interet. Le Carabe qui vient ainsi d’eclore est encore blanc. ou a peine teinte, dans toutes les
parties qui n’onCpas bruni avant Teclosion; c’est seulement quand celle-ci est terminee que la pigmen-
tation se complete, et cette evolution varie suivant les especes.
Quand ses elytres viennent d’acquerir leurs dimensions normales, le Pr. coriaceus est un Carabe
deconcertant. Le mesolabre est peu marque, noir ainsi que sa fossette, les joues sont brunes, ainsi que les
sutures qui separent Tepistome du labre et du front, et les ouilets de Tepistome et du front, ces derniers
a peine indiques. Tout le reste de la tete est d’un blanc d’ivoire, a peine teinte de rougedtre sur le front.
Le menton est sans relief, le rostre seulement echancre au bout. Toute cette structure de la bouche est
en retard d’evolution phylogenique. Les mandibules sont brunes, ainsi que les palpes, ceux-ci encore
clairs dans la partie distale des articles. Les antennes aussi sont brunes, a pai tir du cinquieme ai ticle : le
scape reste blanchatre, les trois articles suivants ont seulement la base et une petite couronne apicale de
couleur brune. Le pronotum et les elytres sont d’un blanc d’ivoire, le dessin reticule de ces derniers a
peine marque. Tout le dessous du corps est blanchatre, un peu gris sur les cotes et dans la region anale.
Les cuisses sont aussi blanchatres, sauf les genoux; les tibias sont bi uns. Bruns les tarses, avec un
anneau clair a Textremite des articles. Peu a peu toutes les parties blanches passent au fauve, puis au
brun, et toutes les parties fauves ou brunes au noir. Le Procrustes finit par etre d’un brun noir, avec les
elytres plus clairs; il ne reste de couleur rougeatre que les cuisses, les trochanters et les hanches, le
scape et un anneau median sur les trois articles suivants. Ces parties rougeatres brunissent a leur tour,
mais seulement quand deja tout le reste est devenu noir.
Cette evolution est interessante. Elie explique par un arret de developpement les variations
eiythriques des pattes, des antennes et des elytres qui se produisent chez tant de Carabes. Cet arret peut
devenir specifique, par exemple chez le Ctenocarabiis galicianus.
Je ne connais point jusqu’ici de Carabe qui ne passe pas par ce stade de conservation de la colo-
ration claire des cuisses et du scape. Chose curieuse, chez les especes dont les tibias et les tarses sont
clairs chez Tadulte, ces parties deviennent fauves ou rougeatres des le commencement comme chez les
autres Carabes, et 1’evolution de leur couleur s’arrete pendant que celle des autres parties commence
ou continue.
Chez les Carabes metalliques, Tevolution de la couleur est plus compliquee que chez les noirs.
Deux ou trois jours avant Teclosion de Xauronitens ou du splendens, par exemple, on distingue deja un
reflet verdatre sur le pronotum et la tete. Cette teinte se peiyoit mieux en regardant obliquement et a
contre-jour. Au commencement de Teclosion, le sac el^dral est un peu teinte de violace. Pendant leur
developpement, les elytres, sauf les cotes, prennent un reflet bleu violace. Quelques heures apres Teclo-
sion, ces Carabes ont le labre violace, la tete et le pronotum verdatres, la gouttiere du pronotum plus
verte et un peu metallique; les eljUres sont d’un bleu violet, la suture et les primaires rougeatres.
IO
COLEOPTERA ADEPHAGA
Le lineatus parait quelquefois s’arreter a cette phase de coloration, assez longtemps sinon a titre
definitif. On capture, en effet, des exemplaires paraissant matures, dont le scape, les cuisses et les
trochanters sont restes rougeatres, le pronotum vert et les elytres d’un bleu violace. C’est aussia ce stade
qu’ont ete pris la plupart des auronitens de provenance variee rapportes a tort au putzeysi. J’ai vu egale-
ment des eschevi dans ce cas. Les suhfestivus bretons a coloration viridipennis et metas s’arretent
de la meme fapon en chemin, et la sculpture de leurs elytres demeure toujours imprecise, comme a
Teclosion. Chez les auronitens splendens dont le developpement est normal, Tevolution continue, le vert
passant au cuivreux et le bleuatre au vert, mais ces Carabes n’atteignent la coloration rutilante, quand
iis le font, qu"au bout d’un jour ou deux, souvent davantage. Tout ce qui vient d’etre dit s’applique
aussi au riiiitans, et probablement a la generalite des Carabes metalliques.
L’evolution de la couleur est plus precoce et plus complete dans les parties declives du dessus du
corps : gouttieres, stries et fossettes. Elie se fait, chez toutes les especes colorees, en passant des teintes
froides aux chaudes. La variete infinie des coloris chez les Carabes est due a ce que cette evolution est
plus ou moins poussee. On ignore le role que peut et doit probablement y jouer Theredite. L’evolution
parait plus lente dans hobscurite, peut-etre en raison de la temperature moindre, mais se fait quand
meme; elle n’est donc pas subordonnee a Taction chimique de la lumiere. Elie se continue apres la
mort, en alcool, et cette fois il faut garder de la lumiere les exemplaires frais edos dont on veut conserver
la coloration fugace; les accidents se produisent surtout au contact de l’air, comme Tevolution posthume
des n3'mphes dont il sera parle ailleurs.
L’eclosion ne se fait pas toujours sans encombre. L’action locale de la secheresse, une compres-
sion, peuvent determiner 1’atrophie d’une antenne ou d’un membre. Quelquefois d’ailleurs Tatrophie a
pour cause une mutilation de la larve ou de la nymphe. Il y a aussi des lesions, surtout du pronotum,
qui ont pour raison des trous de sortie de parasites, vers ou ichneumonides, emigres sans que la larve
ou la n3'mphe aient peri. Il peut 3' avoir encore, au moment du developpement des elytres, des hernies
des vaisseaux aeriens. determinan^ des soufflures, et le cas est normal chez les Eucoptolabrus, ou des
piqures et des ecaillures qui se traduisent par des trous. Souvent aussi un elytre, ou les deux, ne peut
se gonfler normalement et seche avant d’avoir pris sa structure definitive. Il n’est pas rare, les annees de
secheresse, de trouver des Carabes dont les elytres sont ratatines ou rugatineux. Ces exemplaires sont
precieux, quand Taccident n’est pas complet, car souvent 1’evolution se trouve s’etre arretee juste a un
point qui etait normal dans la lignee ancestrale. Plus rares sont les sujets qui viennent au monde avec
un seul eRtre. J’ai pris a la pointe du Croisic un coriaceus dans ce cas; il n’a aucun rudiment de Telytre
gauche, et pour tout le reste est normal.
La teratologie des Carabes releve d’ailleurs de beaucoiip d’autres causes. Les anormaux par
dedoublement a un niveau quelconque des palpes ou des antennes ne sont pas communs ; cette anomalie
est souvent congenitale, et au cours des mues successives ceux qui en presentent le rudiment perissent
presque tous, ou perdent la partie supplementaire par arrachement ou gangrene. Les larves du premier
age qui ne parviennent pas a s’elever sont, dans une proportion relativement forte, anormales du cote
des appendices. La bifurcation des canaux des elytres, anomalie inoffensive qui entraine la formation
dhntervalles, de paquets ddntervalles et de brouillages, est au contraire tres frequente. Elie ne date,
necessairement, que dela formation de la nymphe. Lhnversion du penis est rare, moins, semble-t-il, chez
le perini. Le pseudo-hermaphroditisme antimerique n’est pas rare, mais limite d’ordinaire aux elytres,
Tun du type (^ , 1’autre 9 . Je Tai rarement vu porter sur les palpes, et plus rarement sur les antennes.
Beaucoup d’anomalies comportent seulement la presence ou 1’absence de certains pores, de
certaines rugosites, ou quelques modifications des details de la sculpture. Les anormaux de cet ordre
sont d’un grand interet pour Tetude de la phylogenie; tantot iis accusent un retour en arriere et un arret
de developpement, tantot iis indiquent une possibilite dans Tevolution ulterieure de 1’espece.
FAM. CARABID/F
1 1
Hybnides. — Les Caiabes cFespeces ou meme de sous-especes differentes s’accouplent diffici-
lement. La nature h3’bride des formes intermediaires trouvees a Tetat sauvage est plutot incertaine. On
a cite comme hybrides le moiilfi, krichddorffi, erasus, pseudoiioihus, decorus, deubeli, et quelques innomines.
La probabilite est, jusqida preuve experimentale, que ces formes representent des mutations. En capti-
vite, on a obtenu d’authentiques h3’brides. Dans toute la zone de trois cents metres d'altitude ou le
lineatus alticole et \e. splcudetis silvestre cohabitent dans les memes abris, entre les forets d’Iraty et Behobie,
ou a rUrsui, c’est a peine si sur des milliers dhndividus on a pris quelques metis possibles. 11 s’agit
d'ailleursprobablement de convergencesde facies vers la race locale dont ne fait pas partie Tindividu suspect
de metissage, car ces pretendus metis ne ressemblent pas au produit authentique obtenu par M. Ilochs-
tetter par le croisement du splendens lapurdanus et du lineatus ursuius. Cet hybride est un lineatus d’un
facies particulier, mais sans les caracteres les plus distinctifs du splendens. Albrecht, de Berlin, a obtenu
le metis cupreonitens-splendens, lequel ressemble singulierement au juecedent, ou a la race de lineatus des
Basses-P3’renees,' vers la Rluine. Le meme a produit l’h3'bride coviaceus-violaceus , deerit par Born. Le
seul hvbride authentique d’origine sauvage que je connaisse est celui de violaceus neesi et diauronitens ni^ripes
pris a Davos que possede le Museum de Paris ; il a tous les caracteres zoologiques d’un Megodontus,
sauf les antennes, les pattes et quelques details de Vauronitens.
Je ne connais jusqidici de metis ou d'hybrides authentiques que de Psilogoniens. J’ai obtenu
raccouplement de Vauratus et du cancellatus, et celui du nemoralis et du cancellatus, mais les oeufs n’ont pas
voulu eclore. Tous les h3'brides ou metis connus ont une tendance a reproduire avec insistance les
caracteres d’un seul des parents, Tautre n’intervenant que par des details morphologiques secondaires;
c’est peut-etre pour cette raison que les hybrides sauvages sont si douteux. La seconde generation,
qui pourrait donner des resultats si curieux, n’a pas ete, que je sache, obtenue jusquhei.
CALOSOMES
Ce qui vient d’etre dit des Carabes s’applique presque sans modifications aux Calosomes et aux
autres Carabina.
Les Calosomes sont presque tous mangeurs de chenilles; cependant, comme les Carabes, iis
preferent en captivite, eux et leurs larves, la viande erue de cheval. Iis sont d’ailleurs plus franchement
carnassiers a Tetat de nature, et on les trouve frequemment sur les cadavres, meme humains, abandonnes
dans les forets. Certains Calosomes vivent presque exclusivement de chenilles determinees, et le syco-
phanta. par exemple, passe son existence larvaire dans leurs nids. De ce regime specialise resultent des
differences de moeurs et d’habitat par rapport aux Carabes. La plupart des Calosomes sont pourvus
d'ailes et se deplacent a longue distance, parfois par grandes bandes, a la recherche des arbres infestes.
Iis sont volontiers arboricoles, comme leurs proies. L’existence des chenilles etant liee a celle de certaines
plantes, il en resuite que leurs parasites ne se rencontrent pas la ou ces plantes ne vivent pas. Les
Calosomes, par suite, sont presque tous localises et ne se prennent que par hasard en dehors de cantons
definis et constants.
Les Calosomes sont beaucoup plus abondants dans les regions chaudes que dans les froides, et
dans les montagnes ne se rencontrent que par accident au-dessus de la zone des forets, sauf dans
quelques regions tropicales. Leur repartition n’est donc pas liee aux chaines de montagnes; elle Test
plutot aux regions forestieres, a Texception des especes de steppes, dont Taire est liee aux limites des
deserts. La repartition geographique des Calosomes presente ainsi cette contradiction apparente qu’ils
sont tres localises et occupent en meme temps des aires specifiques infiniment plus grandes que celles
de la plupart des Carabes. Il n’existe pas chez eux de races locales limitees a une foret ou un petit
12
COLEOPTERA ADEPHAGA
canton, et si sporadique que soit la presence des especes, elles se presentent a peu pies sans differences
sensibles d’un bout a Tautre de continents entiers.
Dans les regions froides ou montagneuses, on ne rencontre guere que des formes apteres de
Callistheniens, qui vivent a terre comme les Carabes, comme eux sont volontiers fouisseuses et
n’occupent que des aires assez restreintes. Les Calosomes ailes deserticoles, especes peu nombreuses,
vivent aussi comme les Carabes.
La reproduction des Calosomes ne differe pas de celle des Carabes. Les larves de certaines
especes sont arboricoles et vivent dans les nids de chenilles. D’autres seraient grimpeuses, au moins par
accident. En realite, ce que Ton sait de leur vie est peu de chose.
AUTRES CARABIN^
On ne sait rien des mceurs et des metamorphoses des Aplothorax et guere plus des Ceroglosses,
sauf que ceux-ci auraient a peu pres le genre de vie des Carabes. On n’est guere mieux renseigne sur
les Cychrines. Ceux-ci sont forestiers, vivent dans les mousses et passent pour se nourrir de preference
de mollusques, probablement d’Helix comme nos Carabes a mandibules longues, auxquels iis sont
apparentes. On ne sait encore rien des larves jeunes ni du nombre des mues chez tous ces Carabina.
FAM. CARABID^
i3
DISTRIBUTION GEOQRAPHIQUE
CARABES
Ce sont encore les Carabes qui servirent de base d’etude, en raison du grand nombre de leurs
especes, de leur habitat tres varie, surtout des connaissances beaucoup plus etendues et plus precises que
Ton possede sur ce groupe.
Principes generaux. — Habitants des forets de montagne, les Carabes sont presque tous
localises dans le massif de hautes terres qui commence en Espagne et se termine en Mandehourie.
Ouatre lobes de cette aire s’etendent sur les montagnes du N.-O. de TAfrique jusqu’au sud du Maroc,
sur le Liban, sur la Chine occidentale jusqu’en Annam, et sur le Japon. Dans le N.-O. de TEurope, en
France. en Allemagne, en Russie, dans la plaine siberienne, on ne trouve que des especes originaires du
massif montagneux, en races adaptees a la vie des basses altitudes. En Amerique, la plupart des Carabes
vivent dans la region des Monts Rocheux et de l’Alaska, et les especes de TEst en derivent, ou bien sont
venues d’Europe.
Quelques especes occupent des aires immenses, mais elles sont bien peu nombreuses. Le
Goniocarabiis cancellatus s’etend des Asturies et des lies britanniques jusqu’a la Lena, ou Poppius la pris
pres d’01ekminsk. U Entelocarahiis arvensis, le Paracarabus granulatus s’etendent plus loin, jusqu’a leso, et
le dernier jusqu’au Japon. II en est de mSme du Limnocarabiis clathraius. Le Paracarabus maeander se
rencontre du Baikal et de la Mongolie a la Baie''d’Hudson et a Terre-Neuve. Sous la reserve de ces
exceptions, on peut dire que Thabitat des especes est assez restreint, le plus souvent a un massif de
montagnes ou a un steppe. Beaucoup sont limitees a un tres petit territoire, le Chrysocarahus olympiec a un
seul bois, le Platycarabus cychroides a deux petits sommets voisins, et cette exiguite de Taire est presque
generale chez les races locales. En etudiant les faunes locales nous suivrons Textension des principales
formes, leur mode d’association, et inversement la repartition sur le globe des genres et des sous-genres.
La plupart des Carabes vivent cantonnes dans les montagnes, a une altitude aussi exactement
determinee que celle des essences forestieres, quelques-uns dans la zone des Rhododendrons ou dans
celle des paturages alpestres. On les trouve de telle a telle hauteur avec des variations de loo ou
200 metres suivant Texposition, mais pas ailleurs, et bien que les inondations les entrainent souvent en
nombre a de plus bas niveaux, on ne les y rencontre que dans des detritus, et iis ne s’acclimatent point.
11 en resuite que dans un meme massif on ne peut trouver ces especes que sur des montagnes deter-
minees. Leurmigration ne peut se faire qu’a la suite de mouvements geologiques qui abaissent ou relevent
le niveau des chaines ou de formation de chaines nouvelles. Ces migrations ne semblent d’ailleurs guere
les tenter; il arrive meme que des formes qui paraissent avoir appartenu a la faune d’anciennes chaines
recoupees par des chaines nouvelles ne se propagent pas en dehors de leur ancien habitat. On ne les
rencontre, en ce eas, dans le massif nouveau, que dans les parties qui proviennent du massif ancien.
La propagation des especes moins alticoles, vivant par exemple au-dessous de mille metres mais
ne tiequentant pas les plaines (et leur nombre est tres considerable), se fait toujours de proche en proche,
de coteau en coteau, le long de la chaine et de ses rameaux. Malgre le concours des inondations, elles
COLEOPTERA ADEPHAGA
H
paraissent incapables de franchir les vallees. II en resuite que presque tous les Carabes ont leur ai re sous
la dependance d’une chaine de montagnes, actuelle ou des temps geologiques. On ne connait pas une
espece qui se soit propagee le long des rivieres, en suivant le fond des vallees. Cela est exact, meme des
especes peu nombreuses qui frequentent seulement les steppes, les toundras ou les deserts.
Ces habitudes expliquent comment de vastes espacessont depourvues de tous Carabes, parexemple
la plaine hongroise, de vastes parties de la Russie et de l’Allemagne du Nord et certaines regions de
Touest de la France. Depuis TAdour jusqu'a la Loire, par exemple, on ne trouve guere que Vauratus,
hote des jardins, et par places le purpurascens et le coriaceus, especes tres peu difficiles qui descendent
jusqu’au niveau de la mer. La presence du prohlematicus indique une altitude deja superieure a loo metres
et le cancellatus n’apparait qu'a i5o metres. Une seule espece parait ne pouvoir vivre au-dessus de la mer,
c’est Yalysidotus dont je ne connais pas un exemplaire pris au-dessus de Taltitude de 20 metres.
Les faunes actuelles ne repondent pas a la structure presente des regions, et sont toujours le
reliquat d’evolutions et de migrations conditionnees par les vicissitudes geologiques du passe. En ce qui
concerne les Carabes, la repartition parait surtout en rapport avec la geographie, Torographie princi-
palement, du tertiaire moyen. La plupart des sous-genres et certainement beaucoup d’especes ont
existe des ce temps, et possede une puissance d’expansion, maintenant eteinte, qui leur a permis de se
repandre le long des chaines aujourd’hui disparues. Les faunes actuelles sont le resultat des colonisations
successives, venues de directions variees, suivant les changements de 1’orographie. Quelques especes
seulement ont continue ou repris leur expansion dans des temps plus rapproches de nous, par exemple
monilis, violaceus, cancellatus, prohlematicus et d’autres formes tres peu difficiles quant a 1’habitat : elles ont
reconquis les regions depeuplees par les periodes glaciaires. Ce sont elles qui constituent le fond banal
des faunes actuelles, aux bas niveaux et aux moyennes altitudes, tandis que les formes vivant au-dessus
de la zone des forets sont des reliquats de faunes anciennes, refoulees pour un temps par les descentes
des glaciers, et retournees a leur niveau primitif, ou conservees au-dessus des glaciers pleistocffires.
Ces donnees nous expliquent pourquoi nous trouvons partout une superposition de faunes d’alti-
tude, especes tres localisees, peu nombreuses et tres accusees, et de faunes de bas niveaux, un peu plus
riches, mais surtout beaucoup plus largement repandues. Chaque faune regionale se decompose donc
en plusieurs autres. — Carte I .
Faune hispano-africaine. — Formes extensives : Maroc et Espagne, Dichocarahus, Rhabdoto-
carabus melancholicus •, Espagne seulement, races diverses d’Hadrocarabus, Macrothorax morbillosus. Formes
localisees : Alaroc, Macrothorax aumonti, Dichocarahus olcesei, Kurycarahiis favieri, Hadrocarabus riffensis,
Cathoplius\ Espagne, Cordillere betique, Mesocarabiis dufouri-, chaines du Portugal et de Castille,
Oreocarabus, Archicarahus heydeni-, systeme cantabrique, Rhabdotocarabus galicianus, Xystrocarabus deyrollei
(alticole), Hadrocarabus macrocephalus (alticole), Megodontiis violaceus aiirochalceus (alticole), Chrysocarabus
lineatus (alticole). — Carte i.
Faune canarienne. — N esceocarabus.
Faune pyreneenne. — Formes extensives : Carabes de l’Europe Occidentale, surtout sur le
versant nord, Megodontiis violaceus divers du groupe purpurescens, Mesocarabiis prohlematicus d.\vevs,Tomocarabus
convexus, Archicarahus nemoralis, Morphocarabiis monilis. Carabus auratus, Goniocarabus cancellatus. Formes
localisees: alticoles, Megodontiis violaceus fulgens, Iniopachys pyrenaus, Chrysocarabus auropunctaius, Mesocarabiis
prohlematicus andorranus, jiigicola, etc., Tmesicarabus cristofori; moyens et bas niveaux, Chrysocarabus
splendens, Chrysotribax rutilans, Mesocarabiis prohlematicus solidus, ciinii. — Carte I.
Faune cevenole. — Formes extensives : Carabes divers de TEurope occidentale. Formes loca-
lisees : Chrysotribax hispaniis, Chrysocarabus festivus, lemoulti, splendens ammonius. — Carte I.
FAM. CARABI 0.4-:
I .T
Faune dei’ Europe occidentale^ France, Augleterre, Scandinavie, Basse Allemagne).— Formes
d'oi igine occidentale : Megodonlus violaceus puypuyasceiis, Chiysocayabus auyonilens, Mesocayabus pyobleuiaticus,
Hemicarabtis uiteus, Goniocayabus caiicellalus celticus, Cayabns auyatus, Archicayabits nemovalis, Movphocayabus
monilis, Limnocayabus clathyatus. F'ormes d’origine orientale : Pyocyitsles coviacetts, Megodonlus violaceus, Chaeio-
cayabus iulyicatus, Tomocayabus convexus, Phyicocayabus glabratus, Eupoivcayabus hoytensis, Hygyocayabus vaviolosus,
Goniocayabus cancellatus cancellatus, Payacayabus gyanulatns, Eulelocavabus aevensis. Formes d’origine alpine :
Pseudocechenus iivegulayis, Oyiuocayabus silvestyis] ces deux especes descendent plus bas que dans les Alpes;
il n’v a pas d’especes alticoles, meme en Scandinavie oii il existe de hautes montagnes. — Carte I .
Faune des Alpes. Formes extensives : faune de TEurope occidentale au nord et a 1’ouest,
de la region illyrienne et de 1’Europe centrale a l’est, chacune avec quelques exceptions. F'ormes loca-
lisees : bas niveaux de Provence et de Piemont, Chyysocayabus solievi, Macrothoyax moybillosus pvovincialis ,
Goniocayabus vagans, Aychicayabus monticola-, versant italien, Chyysocayabus olympiec, Mnerothorax morbillosus ,
Eucarabus italicus. 'FormQS alticoles ; Oyiuocayabus dwevs, Platycavabus, Pseudocechenus, Megodonlus d\\’e\ s>
reliquataires de faunes froides ; mixtus, meyeyi, neesi, salisbuygensis, etc. — Carte I .
Faune apennine, d’origine orientale : Pyocyustes coriaceus basilicatus, Megodonlus violaceus fiorii,
picenus, Aptocarabus rossii, Eucarabus italicus. A cette faune se rattache Aptocarabus alysidotus, des lagunes
littorales. Faunule du Gran Sasso et du Monte Gargano, d’origine transadriatique : Euporocnrahus
hortensis calabrus, Tomocayabus convexus paganettii, Pachystus cavernosus variolatus. — Carte I .
Faune insulaire et africaine, indigene : Procrustes coriaceus mediterraneus, Chaetocarabus Icfebvrei
(^Sicile, Calabre), Eurycarabiis genei (Corse et Sardaigne), /«wbn' (Sicile et Barbarie), Macrothorax planalus
(Sicile), morbillosus (partout. meme aux Baleares), Paracavabus gr anulatus corsicus (Corse). — Carte I .
Faune illyrienne. — Cette faune. la plus riche qui existe, s’etend de la Styrie au Montenegro
et a IWlbanie. Elie comprend des especes speciales et des races locales d’especes venues des Carpathes,
des Balkans ou du sud, et a fourni la plus grande partie des elements de la faune de 1’Europe centrale.
F'ormes indigenes : Procerus gigas, Procrustes coriaceus dalmaticus, nitidior, rugosus, spretus, subrugosus, Mego-
dontus ccelatus, croaticus, Megodonlus violaceus scordiscus, azurescens, germari, Platycarabus pseudonothus, Orino-
carabus carinthiacus, Goniocayabus cancellatus intermedius, emarginatusei races voisines, Xystrocarabus cateuulatus,
Paneyssi, Morphocarabus monilis illigeri, kollari, preecellens, curiulus, versicolor, Hygrocarabiis variolosus. Itspeces
immigrees des .Alpes autrichiennes ou des Carpathes : Pseudocechenus irregularis, Carpathophilus linnei, Phri-
cocarabus glabratus. Especes immigrees des Balkans : Pachystus cavernosus, Archicarabus montivagus velepilicus,
Eucarabus ullrichi fastuosus, superbus, arrogans, Limnocarabus clathratus, Trachycarabus scabriusculus divers.
Especes venues du sud ; Chaetocarabus intricatus liburnicus, montenegrinus , Eu p oro carabus hortensis neumayeri,
Tomocarabus convexus dilatatus, weisei, Paracarabiis gr anulatus aetolicus. — Carte I.
Cette faune, qui n’apas regu d’elements egeens a cause de Fobstacle des lacs egeens, communi -
quait vers le sud avec la Grece, et en a regu divers elements. Il faut lui rattacher la faunule ionienne, de
FAlbanie au Tenare : Procrustes coriaceus greeeus, foudrasi, Chaetocarabus adonis, Euporocarabus hortensis presslii,
pindicus, Tomocarabus convexus perplexus, Paracarabiis granulatus atolicus.
Faune carpathique. — Especes indigenes : Megodonlus planicollis, Chrysocarabus auronttens escheri,
Phricocarabus glabratus breviusculus, Callistocarabus marginalis, decorus, Carpathophilus Itnnei, Loxocarabus,
Hygrocarabus variolosus variolosus, Trachycarabus scabriusculus lippi, Morphocarabus monilis kollari. rothi, compsus,
incompsus. Formes locales d’especes venues (Flllyrie ou des Balkans : Procerus gigas, Procrustes coriaceus
mnnlandoni, rugi/er, Megodonlus violaceus mehelyi, wolffi, Chaetocarabus intricatus eurynotus, angustulus, Psettdoce-
chenus montandoni, Platycarabus fabricii malachiticus, poloniensis, Tomocarabus convexus gracilior, merkli, Orcoca-
COLEOPTERA ADEPHAGA
ib
rabus silvestris transilvanicus, Paracai abiis granulatics, Goniocarabtis cancellatus graniger, tuberculalns, &{c. , Archi-
carabiis montivagus blandus, Encarabus ullrichi leuckarli. II faut ajouter Hemicarabits nitens, venu du nord,
Entelocarabus arvensis carpatinis, probablement d’origine asiatique directe. Quelques formes seulement sont
alticoles : planicollis, fdhricii, silvestris, merkli, comptus, ettchromus. — Cartes I , 2.
Faune de TEurope centrale. — Faune de plaines et de bas-niveaux, empruntee aux faunes
illyrienne et carpathique, sani \g h angarietis et le scheidleri, d’origine indigene, Yauratus ei \e nemoralis,
d’origiue occidentale, \e nitens et le menetriesi, reliquats glaciaires. Procrustes coriaceus coriaceus, Megodontns
violaceus violaceus, wolffi, glabrellus. Chaetocarabus intricatus, Pseudocechenus irregularis, Chrysocarahns auronitens
auronitens, petzi, Pachystus hungariciis, Mesocarabus problematicus problematicus, harcynicc, austriacus, Hemicarabus
nitens. Tomocarabus convexus convexus, Eiiporocarabus hortensis hortensis, Oreocarabus silvestris silvestris, Carpatho-
philns linnei, Callisfocarabus marginalis. Phricocarabus glabratus glabratus, Hygrocarabns variolosus nodulosus,
Limnocarabus clathralus, menetriesi. Carabus auratus, P aracar alnis gr anulatus gr anulatus, Goniocarabtis cancellatus
cancellatus, excistis, Archicarabus nemoralis, Encarabus ullrichi ullrichi, Entelocarabus arvensis arvensis, Morpho-
carabtts scheidleri scheidleri . preyssleri, zawadskyi, Trachycarabtis scabrittsciiltis agrestis. — Carte I .
Faune balkanique. — Tres pauvre, trois especes probablement indigenes ; Pachystus cavernosus.
Encarabus ullrichi rilvensis, Archicarabus montivagus halofirensis ; les autres venues du voisinage ; Procerus
gigas, Procrustes coriaceus hopjfgarteni. vicinus, Lamprostus torosus, Megodontns violaceus rilvensis, Morphocarabus
monilis simulator, versicolor. Curncthre plutot egeen. Pas d’alticoles. Presque pas de Carabes a mandibules
courtes. — Cartes 1,2.
Faune egeenne. - Tout entiere de basses altitudes, empruntee presqu’en totalite a TAsie, et
comme la precedente ne comprenant guere que des Psilogoniens. Elie s’etend sur les deux rives de la
mer Egee, et sur ses iles, et preexiste a la formation. Procerus scabrosus, duponcheli (Grhce), Procrustes cori-
aceus erngei (Grece), vicinus, kindermanni, cerisyt, piinctulatus (lies, Bosphore, Anatolie), Procrustes banoni
(Grece), Procrnsliciis Payafa (Anatolie, Thessalie), Chaetocarabus intricatus kruperi (Thessalie), Pachystus
graeetts, morio, trojanus, Archicarabus tviedemanni, Limnocarabus clathratus. — Cartes I , 2.
Faune de la chaine pontique. — Procerus scabrosus scabrosus, sommeri. modestus, audouini, Procrustes
coriaceas kindermanni (Bosphore), Procrustes chevrolati , Oxy carabus saphyrinus, Lamprostus moestus, spinolte,
bonplandi, nordmanni, Megodontns y-carinatus (Transcaucasie), bonvonloiri (Trebizonde), Ischnocarabtis tenui-
tarsis, Sphodristocarabiis macrogonus . theophilei, kindermanni, Hetcrocarabus marietti (Bosphore), Lipaster
(Transcaucasie), Tribax (Transcaucasie), Pachystus graecus morio, Cytilocarabns cribratus porrectangnlus ,
(Transcaucasie), Tomocarabus convexus salax, scabripennis, Tomocarabus rumelictis, microderus, Archicarabus
wiedemanni, congruus, victor , Mimocarabns mannis . Faune tres particuliere, tres riche en Psilogoniens, n’ayant
emprunte au Caucase que quelques especes, d’ailleurs representees par des races locales, et a TEurope
que V Archicarabus wiedemanni, seul representant avec le maiirus des Carabes vrais. Cette faune se retrouve,
tres appauvrie, dans tout rinterieur de TAsie Mineme, ]VLSqu.’a,u TsMvns : Procerus sommeri, Lamprostus
divers, tenuitarsis, morio, rnmelicus, congruus, mattrus, cribratus, plus Procriisticus payafa. — • Carte 2.
Faune du Taurus, de la Pisidie a rAimenie. — Procerus sommeri. laticollis, Procrustes coriaceus
mopsucrence, Procusticus aciiticollis , Lamprostus moestus, escherichi, procrustoides, chalconotus (Taurus armenien),
Chaetoprostiis asperatus (Cilicie), Ischno carabus cychropalpiis (Cilicie), Pachystus graecus morio, Tomocarabus
convexus acutangulus, microderus, Cytilocarabns cribratus, Archicarabus congruus, unctus, Mimocarabns maurus
paphius. Faune pauvre en Carabes vrais, derivee de celles des Alpes Pontiques et de la region egeenne,
dont le seul element propre et original est Vacuticollis. A Texception du laticollis et probablement du
FAM. CARABID.^^:
17
cychropalpui, qui paraissent propres aux bas niveaiix, elle s’eleve des coteaux aux sonimels, sans formes
alticoles propres. — Carie 2.
Faune du Liban. — F'aune pauvre, mais originale, presque entierement composee de Psilogo-
niens; sous-genres speciaux enmajorite. Sous-genres e.xclusivement ^xo'px&%-.Procrustocayahus , Chadomclas,
Chiielo prosius, Chaetogaster . Races ou especes locales de sous-genres immigres du nord : Procerus syriacus,
Lamprostus syrus, Tomocarabus rumelicus, Archiccirabus phcenix, M imocarabus maurus papitius, ce dernier aussi
dans File de Chypre, ou il represente seul les Carabinec. Pas d’especes alticoles, la plupart s’etendent des
coteaux jusqu’au voisinage des neiges. — Carie 2.
Faune du massif armenien. — Faune riche, mais sans originalite; a part le pumilio des cimes
de 1’Ararat, toutes les especes sont communes avec les faunes voisines et viennent de la chaine pontique,
du Caucase, du Talysch ou du Taurus. Cette region si montagneuse et si elevee est un simple carre-
four. — Carte 2. .
Faune du Caucase. — Faune tres riche. dont plusieurs sous-genres, la plupart des especes et
presque toutes les varietes sont speciaux. Faune alticole: Cechenus, Caucasocarabns, Microplectes, toutes les
petites especes de Plectes et de Tribax. Faune des hauts et moyens niveaux : d’origine europeenne : Tra-
chycarabus scabriusculus seabriuscnlus, Tomocarabus convexus oblongulus, Paracarabus gr anulatus leander; d’origine
anatolienne : M imocarabus maurus ; persane : Lamproslus calleyi psetidopr asinus, thermarum, Macrogenus clypcatus
clypealus, Sphodristocarabus adamsi adamsi, hollbergi, armeniacus, etc., Paracarabus corticalis ; indigene : Plectes,
Tribax, Megodontus y-carinatus, exaratus, dejeani (^Cx\mee). Lipaster, Cytilocarabus cribratus, Archicarabus victor,
Limnocarabus clathratus laccophilus, Eucarabus cumanus. Eutelocarabus arvensis eremita (probablement venu de
1’Asie centrale et de TOural). Bas-niveaux : Procerus caucasicus (versant noid), tauricus (Crimee). colchicus
(versant sud), Pachysius mingens, Megodontns aurnlimbatus, Tracliycnrabus bosphoranns, Zoocarabus campestris,
Limnocarabus clathratus (Transcaucasie). — Carte 2.
Faune du Talysch. — Macrogenus clypeatus ixilyschensis, Sphodristocarabus bohemani, Adamsi separa-
tus, Lamprostus cylindricus, calleyi prasinus, nigrinus, Tomocarabus scabripennis, convexus acutangulus, Cytilocarabus
gemellatus, Paracarabus corticalis, sculpturaius, Mimocarahis maurus demetrii. Cette faune se continue dans la
chaine de FElbours, diminuee des Lamprostus et augmentee de divers Imaibius, persianus, morgani. auxquels
succede vers Test stroganowi ; le Cytilocarabus gemellatus est rernplace par Vingratus. Dans la chaine du
Bushnurd entre le Khorassan persan et le turcoman, elle se transforme peu a peu : Imaibius stroganowi,
Sphodristocarabus eleganiulus,paropamisiaciis, Axinocarabus miles, T omocarabus convexus turcomanicus, M imocarabus
hemicalosoma. La faune de la region plus a Test, jusqiFau Pamii , reste inconnue ainsi que celle deschaines
dhAfghanistan. — Carte 2.
Faune de la Russie meridionale. — Megodontns violaceus aurolimbatus . Pachystus perforatus,
huugaricus mingens, maritimus, gastridulus, Callistocarabus mai ginalis, Tomocarabus convexus, oblongulus, striolatus,
Procrustides bessarabicus, Goniocarabus cancellatus rossicus. conspersus, Trachycarabus scabriusculus inapertus,
longulus, laevior, Archicarabus nemoralis, Paracarabus granulalus, Morphocarabus excellens, Lyperocarabus
estreicheri, Trachycarabus bosphoranns, besseri, karelini, haeres, krynichii, Zoocarabus campestiis. Faune
de coteaux et de steppes, derivee de celles des Carpathes et du Caucase, n’ayant en propre que quelques
sous-races, presque entierement composee de Carobogeniens, avec quelques Multistries et un seul
Psilogonien. — Cartes I , 2.
Faune russe, region des forets. — Faune de Carabes vrais, tres pauvre, empruntee a FAlle-
magnedu Nord -.convexus, marginalis, nemoralis, cancellatus, gramdatus , sans une race locale. I.a region de
la Baltique possede en outre clathratus, menetriesi et nitens. — Carte I .
COLEOPTEKA ADEPHAGA
I S
Faune de TOural. — Faune tres pauvre, ou se rencontrent des formes de Russie : convexas,
granulatus, cancellatus, de Siberie : Pachyo-anion schonherri, Trachycarabm sibiricus, Morphocarabus sibiricus
hermanni, Ealelocarahus arvensis laticollis, Amorphocarabus henningi, ou communes : Megodontus aurolimbatus,
Callistocarabus marginalis. Une seule espece propre : Apocarabus stcheglovi. Au bord de TOcean glacial, on
trouve les especes arctiques polaris et trnncaticollis. Pas d’alticoles. la faune, comme celle des Alpes scan-
dinaves, n’a [)as survecn aux glaciaires. — Carte 4.
Faune des steppes aralo-caspiennes. — Faune speciale, desertique, halophile, mais sans
autre element special que les Cyclocarabits. Le reste est commun avec les regions voisines presentant les
memes conditions de milieu ; Pachystus perforatus, Toinocarabiis convexus turcomanicus, Procrustides hessara-
bicus plalyscelis, Pachycranion schonherri. Les Carabogeniens manquent. Dans la region sud, desert turcoman,
on trouve surtout \e'aCyclocarabus et Axinocarabus, venus probablement du Rushnurd ou du Paropamise, et
des Mimocarabus : calosomoides, hemicalosoma. — Carte 3.
Faune du Cachemire. — I maibins senXement. Le versant sud de THimalaja est pauvre en
Carabes : dans le Sikkiin, on trouve Meganebrius indicus et Indocarabus wagce, venus probablement du
versant nord. l'ous ces Carabes sont des Psilogoniens. De la haute Birmanie on connait Dolichocarabus
fece. La faune tlu versant nord est totalement inconnue, ainsique celle de Tinterieur du Thibet.
FauneduPamiretdela haute Boukharie. — F'aune originale et propre ala region : sous-genres
Deroplectes, Ulocarabus, Alogocar alnis, Paraplesius, aucun Carabogenien. En raison du niveau general tres
eleve, elle peut etre consideree comme alticole, maisses representants n’ont pas un facies d’alticoles. Cette
observation s'applique a toutes les faunes du massif du Turkesfan dont chacune est localisee dans le haut
bassin d’un fleuve. Dans cette region les faunes se repartissent donc par bassins et non par chaines, en
raison de la liauteur excessive des cretes. — Carte 3.
Faune du Ferghana. — ^ Sous-genres speciaux : Pantophyrtus, Cratophyrtus, Pseudotribax. Eotribax.
Cette faune est exclusivement composee de Pliochetes et de Tribacogeniens — Carte 3.
Faune du Thian-Chan, de la chaine d’Alexandre et du Boro-Choro. — Cralocephalus et sous-
genres voisins, Semnocarabus, Ophiocarabus, Cryptocarabus, Anthracocarabns bogdanovi, erosus. Cette faune
composee de Carabes vrais, a part les Cralocephalus et leurs parents. ne contient comme les precedentes
aucun element etranger. Les Semnocarabus, les Ophiocarabus et les Cryptocarabus ont un facies nettement
alticole. Les Cralocephalus seuls ont des rapports de parente avec la faune des deux autres regions du
massif turcoman. — ■ Cartes 3, 4.
Faune du Tarbagatai. — ['entends le Tarbagatai qui limite au sud la province de Semipa-
latinsk et confine au sud au Turkestan chinois. II existe beaucoup de montagnes decenom. qui signifie
Monts des Marmottes. Faune sjieciale : T rachycarabus sibiricus tibialis, Basilicocarabus motschulskyi, Ancylo-
carabus tarb agat aiens, Acrocarabus guerini. erichsoni. Faune commune avec la Mongolie ; Scambocarabus
kriiberi breviformis. Faune commune avec la Siberie occidentale : Megodontus violaceus aurolimbatus, Procru-
tides bessarabicus plalyscelis, Pachystus perforatus, Limnocarabus clathatus, Goniocarabus cancellatus, Trachycara-
bus sibiricus riphaensis ; avec IkAltai' : Basilicocarabus regalis, Hemicarabus tuberculosus. En somme. faune de
rencontre, presque entierement composee de klultistries et de Carabes vrais, s’etendant au nord, non
au sud. — Carte 4.
Faune de l’AltaY siberien. — Faune riche et particuliere, qui est caracteristique de la Siberie,
ne comprenant d’elements europeens que ceux qui vaguent de Tun a Fautre Ocean : Pachycranion impe^
FAM. CARABID^:
>9
rialis. leachi, obovutiis, patizeri, schbn/ieiri, Callisfocarabus marginalis, Hemicarabus lubercnlosus, Tomocarabus
convexus, Pacbystus perforatus, cribellatus, Scambocarabus kriiberi, Procnistides bessarabicus flatyscelis, Aulono-
carabus canaliculatus, Diocarabus altaicus, loschnikovi , massagetus, pusillus, Limnocarabus clatliratus, Goniocarabus
cancellatus sajanensis, Morphocarabus aeruginosus aeruginosus, aereus, eschholtzi, putus, Basilicocarabus regalis
regalis, Basilicocarabus gebleri, Apostocarabus odoratus dohrui, A morphocarabus henningi henningi, jenissoni,
chaudoiri, Trachycarabus sibiricus sibiricus, obliteratus, riphcsus, ledebourei, Euielocarabus arvensis rincidatus,
Paracarabus graiiulatus parallelus, solskyi, luctuosus. A part qiielques alticoles : altaicus, pusillus, cette faiine
s'etend sur la plaine sibeiienne jusqu’a la zone des toundras; elle ne s’est pas propagee en Mongolie
dans TAltai meridional. A pait les Pachycranion, Psilogoniens, elle ne comprend que des Multistries et
des Carabogeniens. — Cartes 4, 5.
Faune de Mongolie. — L'altitude du plateau est en moyenne de i.ooo metres, les ciines de
FAltai' meridional le depassent de i.ooo a 2.000 metres, cependant la faune varie peu. Elle comprend
quelques elements altaiques, davantage venus de l’est, et le Caihaicus est le seul element qui soit peut-
etre venu du massif thibetain : Pachycranion vietinghovi, Eupachys glyptopterus, Caihaicus hrandti, Scambocara-
bus breviformis, crassesculptus, Aulonocarabus canaliculatus canaliculatus, Piocarabus wladimirskii , Basilicocarabus
regalis hunnorum, Amorphocarabus henningi sahlbergi, Amorphocarabus neglectus, Trachycarabus sibiricus frontosus,
Euielocarabus arvensis conciliator , Paracarabus mceander mongolicus, granulatus gobiensis, expansus, Leptinocar alnis
hummeli hummeli, Lyperocarabus mannerheimi changaicus, dimidiatus, Apocarabus billbergi manifestus . Les deux
genres remarquables Eupachys et Caihaicus sont les elements les plus carateristiques de cette faune. —
Cartes 4, 5.
Faune du Kuen-Lun et du Nan-Chan. — Faune alticole, tres speciale. L’altitude moyenne
des vallees et des plateaux depasse 3. 000 metres (Koukounor 3.260), les montagnes la dominent de
I.ooo a 3.000 metres. La plupart des sous-genres sont propres a la region, les autres representes par des
especes speciales, quelques especes seulement sont communes avec 1’Inchan : Pseudocranion, Aristocarabus,
Cephalornis, Cychrostomus, Eccoptolabrus, Acarabus, Pag^carabus, Calocarabus, Cryptocechenus, Coplolabrus foi -
mosus, berezomskii, grumorum, tous Psilogoniens. Calocechenus, Pliochete, Rhigocarabus, Tribacogenien,
Arceocarabus, Tachycarabus, Hypsocarabus, Piocarabus ivladimirskii, Scambocarabus modestulus, Multistries;
Eremocarabus hukunorcnsis, Archeeocarabus, Dolichocarabus ascendens, Carabogeniens. Les Carabes a mandi -
bules longues et surtout les Psilogoniens constituent 1’immense majorite des especes. — Cartes 4, 5.
Faune des lablonovoi et du Hamar-Daban. — Pachycranion vietinghovi, Eupachys glyptop-
terus, Coplolabrus smaragdinus smaragdinus, Hemicarabus tuberculosus , Scambocarabus kruberi kruheri, Aulonocarabus
canaliculatus canaliculatus, penialis, Diocarabus loschnikoivi , massagetus, Allocarabus aurocinctus, Piocarabus
wladimirskii, Basilicocarabus regalis dubius, Apostocarabus odoratus odoratus, melicus, Amorphocarabus henningi
sahlbergi, continuus, Amorphocarabus dohrni, Morphocarabus aruginosus cereus, spasskianus, incertus, Trachycarabus
sibiricus tibialis, Euielocarabus arvensis kirbyi, conciliator, Paracarabus mceander, granulatus dauricus, Lyperocarabus
mannerheimi mannerheimi, Leptinocarabus hummelii hummelii, Apocarabus billbergi billbergi. F'aune riche,
abondante en Carabes vrais, ne possedant que trois Carabes a mandibules longues. sans autres elements
communs avec 1’Occident que les ubiquistes arvensis et granulatus, sans elements originaux. provenance
altaique pour moitie, d’Extreme Orient pour le reste. — Cartes 4, 5.
Faune du Gnand Chingan. — Pachycranion vietinghovi, schaumi, Caihaicus brandti, Coplolabrus
smaragdinus chinganensis, Eupachys glyptopterus, Hemicarabus tuberculosus, Scambocarabus kruberi tubciatus,
Aulonocarabus canaliculatus careniger, Piocarabus wladimirskii, Leptinocarabus wulffiusi, Paracarabus mceander,
granulatus dauricus, telluris, Lyperocarabus mannerheimi sinensis, Lyperocarabus coriaceipennis, semicoriaccus.
20
C O I . E ( ) 'I ' E K A A D E P H . \ A
Apocarabus billbergi billbergi, Pnrudoxocarabus hnmmeli hummeli. Faune de Miiltistries et de Carabogeniens,
avec quelques Psilogonieus. Cette faune est a peu pres entierement originaire de rExtreme-Orient, paci-
ftque. Elie se repand sur toute la Mandchourie et se fond avec celle de la Mongolie au sud. S’il v a des
especes alticoles propres, on ne les connait pas encore. — Carte 6.
Faune du Petit Chingan, du Sikhota Alin et de la Coree. On peut reunir ces faunes,
bien que chaque chaine ait quelques eleinents en propre. Elles sont entierement pacifiques, les races des
ubicpnstes Eutelocarabus et Panicarahus sont elles-memes d'origine pacifique. Pachycranion schamni, Eocara-
bits, Acnptolabnis, Coplolabnis manciPiaricus, branickii, fiemicarabus luberculosus, Leptiuocarabus, Aitlonocarabus
canaUculatw^ careniger, nicolaiensis, sichotensis, Adelocarabiis coreanux, xemiopacux, Scambocarabns kruberi hiheratns.
nidde-anux, Eutelocarabus conciliator divers, Paracarabus mceander, Paracarabiis gr anulatus sikhotensis, telluris,
Eucarabnx billbergi billbergi. Par homo pteriis stevnbergi, Leptinncarabns hummelii gracilentus, Lyperocarabus coria-
ceibennis, Isiocarabns hien-foungi , insularis, Ohontopterus striatus, Nippocarabus vanvolxenii, Linnocarahus
maacki. — Carte 5.
Faune des Jablonoi et du Kamtchatka. — Faune pacifique, ties appauviie, pas de Cara-
bes a inandibules longues : Heniicarabus tuberculosus etholeni, Scambocarabns kruberi tuberatus, Eutelocarabus
conciliator kamtschatkaticus, Paracarabus maeander, Leptiuocarabus hummelii ochnticus, Limnocarabus maacki.
Cette faune s’etend de la cole aux bas niveaux des montagnes. I! ne parait pas y avoir d’alticoles dans les
Jablonoi. — Carte 5.
Faune siberienne. — Faune assez riche, du inoins dans la region temperee, faite d’emprunts
et se modifiant piogressivement de l’Irtysch aux Jablonoi. Elements d'origine europeenne, parvenant en
partie jusqu’au Baikal et a la Haute Lena : anrolimbatus, bessarabicus platyscclis. convexus borealis, cribellatus,
marginalis, clathratus, gr anulatus parallelus, cancellatus. Elements altaiques : henningi, de 1’Oural a la mer
d’01<hotsk, (cruginosus divers, sibiricus divers, schbnherri, massagetus, regalis divers, tous ne depassant guere
le Baikal a l’est, tuberculosus, jiisqiFaux Jablonoi. Elements d’origine pacifique : conciliator, granulatus
dauricus, kruberi, hummelii, le conciliator atteignant FOural, le canaliculatus TAltai', les autres ne depassant
guere la Lena. — Cartes 4, 5.
Faune polaire. — Du detroit de Behring ala mer Blanche. Pachycranion amoenum, Hemicarabus
mac-leayi, tuberculosus etholeni, Diocarabus polaris, truncaticollis. Apostocarabus tolli, chajfanjoni, Tomocarabus
borealis, Neocarabus teedatus, Cryocarabus chamissonis . Chamissonis parait circumpolaire, truncaticollis presque
propre au nord de TAsie, ainsi que borealis et amoenus; etholeni, mac-leayi, chajfanjoni et aussi baeri que je ne
connais pas. paraissent propres au bassin de la Basse et Moyenne Lena; cependant mac-leayi parait s’eten-
dre jusque dans FAlaska, ainsi que vietinghovi ; taedatus est a jiroprement parier americain, bien qu’il
paraisse exister sur les deux bords du detroit de Behring. Faune presque entierement de Multistries, un
seul Psilogonien : amoenus. — Carte 5.
Faune japonaise. — 1'ype pacifique exclusif et particulierement caracterise. Le Japon consti-
tue le plus externe de la serie d’arcs montagneux qui encerclent la region de la mer du Japon. Un seul
genre propre. Damaster. le reste de la faune apparente a celle de la cote voisine. Damaster, Acoptolabrus
grandis, Hemicarabus tuberculosus, Leptocarabns, Aitlonocarabus kurilensis (Kouriles), Leptinocarabus har mandi.
Paracarabus mceander batesi (Jeso), Paracarabus granulatus jesoensis (Sakhaliire, Jeso), telluris (Hondo),
Limnocarabus maacki aquatilis, Nippocarabus vanvolxemi, Eutelocarabus conciliator sachalinensis (Sakhaline.
feso), Ohomopterus. — Carte 5.
Faune de 1’lnchan. — F'aite d’emprunts au grand Chingan et aux systemes thibetains, presque
pas de formes locales : Eupachys glyptopterus, Pagocarabus divuhtus, Coptolabnis smaragdinus, Scambocarabus
FAM. CARABID.^':
kruberi brevifonuis, sculpdpininis, Aulonocarabus ciuialiculatus peiihilis, Lype>’ocarabi<s maiinerheniti inckanicus,
coriaceipennis, Paracarabus maander, Paracarabiis grantihitus gobiensis, Eucarabtix billbergi manifestus, Leptino-
carabus hnmmelii gyacileutus, Isiocarabiis fiduciarius. Eremocarabus kukuuoreusis. — Carte 5.
Faune de Chine. — Dans le Nord, faunes de Tlnchan et des Chingan. Au siid du Hoang-llo,
on ne rencontie plus qu’une faune tres speciale de Coptolabrus, Isiocarabus, Apolomopterus. Ces derniers
s’etendent jusqu’en Annam, s.-g. Laocarabus. Cette faune ])ropre est d’origine thibetaine et pacifi(]ue. —
Carte 5.
Faune americaine boreale. — Pachycrauiot vietinghovi flemicarabus mac-leayi {AVasAn),),
Neocarabus tesdatus (Alaska), Diocarabus truncalicollis (Alaska), Cryocarabus chamissonis (de 1’Alaska au
Labrador), Archicarabtts nemoralis canadensis (Canada Est), Paracarabus meeander hiidsouicus (toute la zone
froide), lapilayi (Terre-Neuve). Faune d’emprunt, d'origine asiatique en majorite. — Carte 6 F.
Faune americaine temperee. — Neocarabus, Eichnocarabus, Hemicarabus serratus, Tanaocarabns
finitimus (Arizona, Texas), Mesocarabits problematicus beauvoisi, californicus . Elie se continue dans le Nord du
Mexique par le Tanaocarabns forreri, Carte 6 F.
Repartition des grands groupes. — Si Ton trace une ligne de faite passant par les Monts
Cantabres, les Pyrenees, les Alpes, les Balkans, la Chaine Pontique. le Caucase, le Thian-Chan, les
inassifs qui separent la Siberie de la Mongolie. on constate qu’elle coinprend ou avoisine Thabitat ou le
radiant de dispersion des neuf-dixiemes des especes ou races importantes des Carabes. On constate aussi
qu’au nord de cette ligne on rencontre seulement des Carabes a mandibules courtes et larves serrilabres,
Mullistries ou Carabogeniens. Les exceptions sont peu nombreuses; en Occident coriaceus, violaceus,
planicollis, aiirouitens et intricatus sont les seuls Carabes a mandibules longues qui vivent au nord des
montagnes de faite; en Siberie on trouve seulement violaceus, amoenus et schouherri. Inversement, au sud
de cette ligne on ne rencontre que des Carabes a mandibules longues et larves rostrilabres, helicophages
I Psilogoniens, Pliochetes, Tribacogeniens) ou des Multistries. Les exceptions sont rares : en Italie rossii
et granulatus, en Orient wiedemanni et corticalis, en Mongolie mceander, henningi, regalis, granulatus, et
encore ces Carabes s'eloignent peu des chaines axiales, l.es Multistries seuls sont donc a peu pies
ubiquistes. plus rares cependant au sud qu’au nord de la ligne de demarcation. — Carte 6 G.
Cette loi de repartition cesse d’avoir effet a peu pres en Daourie. En Extreme- Oi ient, on se
trouve en presence d’un monde different, comprenant tous les bassins tributaires du Pacifique. 11
commence aux contreforts des massifs du Thibet pour se terminer d’un cote au Japon, aux Kouriles et au
Kamtchalka, et de Tautre a la chaine annamitique. L’orographie de ces regions n’est plus orientee
d’ouest en est, mais constitue des chaines meridiennes arquees, des sortes de piis parallMes entre eux et
au Pacifique. La faune de ces regions a peu de termes communs avec celle des chaines axiales et de la
Siberie. Trois especes se retrouvent en Europe, granulatus, arvensis, clathratus, mais les races locales sont
d’origine pacifique et non occidentale : granulatus iezoensis, telluris, gobiensis, arvensis conciliator, clathratus
maacki. Leurs formes les plus anciennes se trouvent a Jeso et au Flondo. Cette faune pacifique n’a rien
emprunte a la chaine de partage et les especes communes, hummelii, nianuei heimi, mccander, canaliculatus,
kruberi, tuberculosus paraissent presque toutes avoir emigre du N.-E. de la region vers la chaine de partage
et la Siberie. Parmi les especes propres a la faune pacifique, le Pachyo aniou vietinghovi seul se rattache
a un genre altaique, mais 1’espece elle-merne est purement pacifique.
Dans cette faune, les Psilogoniens sont representes assez largement et. a Texception du
vielivghovi, par des genres ou des sous-geni es speciaux, tous a dent du menton courte. Les Tribacogeniens
le sont seulement par V Eocarabus , voisin des Coptolabrus, et congenere probable des ancetres des autres
COLliOPTEKA ADEPHAGA
Psilogoniens d’Extreme-Orient. 11 n’}' a pas de Pliochetes, ni de vrais Multistries. Ceux-ci sont repre-
sentes par des formes ambigues, dont une partie au moins peuvent constituer un groupe d’evolution
similaire mais independant, ce que peut seule faire connaitre la structure de leurs larves, encore
mconnues. Les Carabes vrais sont representes dans cette faune par les Ohomoptenis, Apoiomoptenis,
Isiocarabns, dont la situation dans ce groupe n’est peut-etre pas definitive, leur structure permettant de
supposer aussi qu’ils possedent des larves rostrilabres et sont des Pliochetes ou des Tribacogeniens
imparfaits. Les vrais Carabogeniens se reduisent donc aux trois especes polygeniques granulatus , arvensis
et claihratns .
La faune nearctique est en grande partie empruntee a TEurope septentrionale et au nord-est de
l’Asie. Peu d’especes paraissent indigenes et entierement propres a la faune : serratus, limbatus, californicus,
forr eri, finitimus-, encore paraissent-elles descendre d’ancetres venus de LAtlantis. La faune nearctique
ne comprend que des Multistries et des Carabes vrais, a Texception du vietinghofii passe d’Asie dans
TAlaska, et dont l’habitat est fort limite.
CALOSOMES
Principes generaux. — Le genre de vie et Thabitat des Calosomes ne leur imposent pas les
menies lois de repartition qui regissent les Carabes. .A part quelques exceptions, les Calosomes ne sont
pas sous la dependance des chaines de montagnes et des hauteurs qui s’3’ rattachent. Les exceptions se
trouvent panni les Callistheniens de la chaine pacifique des Etats-Unis, ceux du Mexique et de TAfrique
equatoriale, tous alticoles. La repartition generale concorde a peu pres avec les continents et les climats,
mais quand on veut prendre les choses d’un peu haut, les affinites ph}dogeniques ne concordent meme
plus avec les continents actuels, et il faut remonter jusqu’aux temps secondaires pour comprendre les
relations intercontinentales des faunes.
Faune palearctique. — Calosoma, Callipara, Campalita. Caminara, Charmosta, Catasoma, Eremo-
soma, Cosmoplata, Callistrata, Callisphcena, Callisthenes. La plupart des sous-genres sont exclusivement
palearctiques. Cependant on ne peut separer des Calosoma le frigidum de l’Amerique du Nord, les
Campalita et les Caminara se retrouvent dans TAsie chaude et dans toute FAfrique. Les Callisphcena,
Callisthenes, Callistrata, se cantonnent au contraire dans les regions plutot froides en raison de 1’altitude
ou de la latitude. L’aire du Catasoma olivieri s’etend du Turkestan aux A9ores, tres morcelee d’ailleurs
(Perse, Mesopotamie, .Macedoine, Sahara algerien, A9ores). La faune de LHimala^^a et celle de la Chine
sont palearctiques, de meme celle du nord de hAfrique. — Carte 7.
Faune africaine. — Campalita cognata, rugosa; Ctenosta, Caminara. Elie s’arrete au nord au
Sahara. Les Campalita s’etendent sur les trois parties de Tancien Monde, mais les especes de la faune
africaine lui sont speciales. Les Ctenosta sont plutot africains, mais on ne peut en separer la squamigera
de rinde. Les Caminara s’etendent dans le sud-ouest de l’Asie {arabica) et dans Pinde (orientalis') et
jusque dans le desert turcoman (deserticola), mais le s.-g. est aussi plutot africain. La Catiipalita helenee
de Sainte-Helene est le temoin d’une ancienne jonction avec PAfrique. — Carte 7.
Faune alticole de l’est africain. — Faune tres speciale, sans rapport avec Pafricaine ni
avec aucune autre, localisee au-dessus de i.ooo metres et atteignant le niveau des neiges ; Carahophanus,
Carabomorphus, Orinodromus. — Carte 7.
Faune melanesienne. — Australodrepa, timorensis, schayeri, walkeri, grandipennis, oceanica. Ce
sous-genre, voisin des s.-g. Epipara, de Madagascar, Calodrepa, d’Amerique, Callipara diEnro-pe ei d’ Asie,
est limite a Timor et aux grandes iles melanesiennes. Le reste de POceanie ne possede pas de Calosomes.
I’A\[. t;AKAHID/H:
j3
Faune nearctique. — On pounait dire : des Etats-Unis, cai les Cluysostigma som a ))eu pies
seales a depasser la frontiere canadienne. Les sous-genres de Tancien continent sont representes seule-
inent par le Calosoma frigidam, et ceux de 1’Amerique du Sud par la Callistriga sayi. Celle-ci est representee
anx Anti les par la C. alternans. Sous-genres propres : Callitropa, Chrysostigma, tous denx debordanl un
peu sur le Mexique, Calodrepa, debordant sur le Mexique et les Antilles. Certains s.-g. de la fanne paci-
fique, Callistenia, Lyperoslenia, s'etendent dans le centre et dans le sud des Etats-Unis, et recijrroquement
les Callitropa et Chrysostigma sont representes dans cette faune. — Carte 7.
Faune pacifique. — Dans les Aineriques il faut toujours distinguer de la faune generale celle
de Taxe montagneux et celle de la cote du Pacifique. La derniere est toujours la {iliis riche et la plus
originale. Aux Etats-Unis, la faune des Monts Rochetix ne comprend, a part les Camegonia, que des
sous-genres a promotum lobe : Chrysostigma , Lvperostenia. Callitropa et les sous-genres nearctiques a pro-
notum lobe sont communs avec la faune des Monts Rocheux, mais non toutes les especes. La faune de
la chaine cotiere, plus originale, comprend les s.-g. Callistenia, Isostenia, Tapiuosthenes, dont peu de
formes s’etendent aux Monts Rocheux, et par des races speciales. Cette faune s’arrete a la Californie et
a TArizona et ne se compenetre pas avec celle du Mexique. — Carte 7.
Faune de rAmerique centrale. — Cette faune, la plus riche du monde, est tres compliquee,
et son domaine s’etend de la Nouvelle-Grenade au Texas et a l’Arizona, avec des differences conside-
rables d’altitude et de elimat qui en modifient peu le caractere general. Faune alticole du Mexique ;
Carabomimus, Blaptosoma, Eatelodontum, faune a pronotum normalement lobe, qui parait indigene et sans
parents proches au dehors. Faune d'origine nearctique ; Callitropa, Calodrepa, Chrysostigma, Lyperostenia,
ou de relations nearctiques : Caloxyma, Carabosoma, les Caloxyma debordant un peu sur TAmerique du
Sud, les Carabosoma, plus septentrionaux, sur le Texas et l'.-\rizona. Les Camegonia ont leur domaine
propre dans le nord du Mexique et le sud des Etats-Unis, les Acamegonia s’etendent au contraire du
Mexique Central jusqu’au Perou. Enfin la faune sud-americaine est representee par la Callistriga armata.
Faune des Antilles. — Calodrepa splendida, Castrida alternans: tres pauvre et sans originalite.
Faune sud-americaine. — Le s.-g. innombrable comme individus mais peu riche
en formes bien separables, s’etend de la Patagonie aux .Antilles, et de 1’ Atlantique au pied des Cordilleres.
Les s.-g. Catastriga, Acampalita , s’etendenl des deux cotes des Andes, de la Patagonie a la Bolivie.
Plus au nord, dans la haute region du Perou, de la Bolivie et de la Nouvelle-Crenade, on trouve le s.-g.
Camednla et des emigres de 1’ A merique centrale, dont le s.-g. .Acarabomimiis, special a TAmeriqiie du
.'^ud.
Repartition des grands groupes. — • On voit tres nettement que les Callistheniens, c’est a-
dire les Calosomes a pronotum muni de lobes, sont localises dans les zones temperees ou temperees
froides de TEurope, de r.-\sie et de T.Amerique, 1’habitat le plus meridional de ces Calosomes est dans
les hautes regions de l'.\rmenie et dans la partie meridionale de la chaine californienne. Cependant les
formes speciales alticoles de TEst africain et du Mexique appartiennent aussi a ce groujie, et le long des
Cordilleres descend jusqu'au Tucuman. Dans ces regions plus chaudes cjuelques
Callistheniens perdent leurs lobes, sans acquerir les autres caracteres des Calosomes proprement dits ;
Carabosoma, Camegonia, Acamegonia. liutelodontum.
l^es vrais Calosomes. dont lesangles du pronotum sont decurrents et non lobes, sont repandus sur
le globe entier, mais Tabsence des Callistheniens leur laisse comme domaine exclusif tout Themisphere
austral. Ces Calosomes remontent moins haut vers le nord et dans les montagnes que les precedents.
24
COLEOPTEKA ADEPHAGA
Les formes a sculpture tres evoluee, a tertiaires normalement resolus, ne depassent guere la region
palearctique : g. Charmosta, s.-g. Cosmoplata, et quelques races de Campalita auropunctata. La limite sud
est le Sahara, le desert arabique et le nord de Tlnde. Le domaine des Campalita, Ctenosta, Caminata,
CalUstriga, est Themisphere austral. Cependant la plupart de ces groupes s’etendent dans Themisphere
boreal jusqu’a la zone temperee. Certaines Campalita penetrent meme dans la zone temperee, de m^me
en Ameriqiie les Castrida. Leg. Calosoma est au contraire nettement arctique, bien que le s.-g. Epipara
soit localise a Madagascar, dont pour le reste la faune est africaine, et le s.-g. Australodrepa en Melanesie,
ou il represente seul les Carabine.
CYCHRINES
Principes generaux. — Les Cyclnina sont des helicophages adaptes a la vie forestiere qui ne
s’eloignent guere des massifs montagneux, dont iis habitent les niveaux moyens. Quelques especes
cependant vivent a des niveaux plus eleves, dans la zone des Rhododendrons. On n’en trouve dans les
forets de plaine que sous les climats un peu froids. r>es Cychrina sont propres a rhemisphere nord, et ne
descendent pas plus au sud que les plateaux mexicains et THimalaya, ou iis se tiennent a de grandes
hauteurs. On ne les trouve pas dans les regions tres froides du nord des deux continents; iis remontent
peu en Suede, manquent dans le nord de la Russie, TOural, la Siberie, la zone froide de 1’ A merique :
Alaska. Canada, sauf les regions les plus meridionales de celui-ci.
Faune europeenne. — Cantonnee dans Taxe orographique, d’ou quelques especes s’irradient,
et composee exclusivement de Cychrus. Monts Cantabres : spinicollis ; Pyrenees : 'dufouri. carahoides, atte-
nuatus-, Cevennes : carahoides, attenuatus-, Alpes ; cylindricollis . angustatus, schmidti, hampei, italicus, cataboides,
angulicollis, gtajus, cordicollis, rugicollis, attenuatus; Carpathes, Balkans : semi granosus -, Alpes Pontiques:
frivalszkyi, armeniacus ; Caucase : anens. La region la plus riche en especes est celle des Alpes ; les formes
alticoles sont souvent tres localisees. Deux especes sont repandues en Italie : italicus, attenuatus, et deux
largement repandues au nord de Taxe : carahoides jusqu’en Pologne, Scandinavie, Angleterre, meme
dans les forets de plaine des regions froides, attenuatus qui n’atteint ni la Mer du Nord, ni la Baltique,
ni la Pologne. Les paraissent manquer entierement dans TEurope meridionale, Italie exceptee,
en Russie, en Siberie. dans TAsie centrale, la Syrie, la Perse. II n’y enapointdans le nord de l’Afrique
ni dans les iles. — Carte 7.
Fa une de 1’ Asie orientale. — Symetrique a celle d’Europe, dont elle est separee par une lacune
immense, et composee aussi seulement de Cychrus, souvent tres voisins des formes alpines. Petit Chingan
et Sikhota : kolzei ; Jeso ; morawitzi ; contreforts orientaux du Thibet : thibetanns, seriatus, yunnanus,
davidis . — Carte 7.
Faune du Sikkim. — Cychropsis sikkimensis, special. — Carte 7.
Faune des Monts Rocheux et des chatnes cotieres du Pacifique. — Tres riche, la plus
variee : Cychrus hemphillii, luberculatus, Pseudouomaretus relictus, Scaphinotus divers : tous les Brennus,
Pemphus, Neocychrus sont propres a cette faune. — Carte 7.
Faune mexicaine. — Prolongement appauvri de celle des Monts Rocheux, reduite a deux
Scaphinotus, le macrogonus et le mexicanus, propres au Mexique. — Carte 7.
Faune des Etats-Unis, Est. — Spharoderus, Irichroa, N omaretus, Pseudonomaretus, tous propres
a cette faune, Scaphinotus elevatus, unicolor, representes par des races diverses, differentes de celles des
FAM. CARA 1^1 D/K
Monts Rocheux. Cette faune s’etend sur le bassin atlantique du Cauada ineridional, les bassins atlan-
tiquesdes Etats-Unis, celui du Mississipi. Quelques especes seulenient atteie^nent les Monts Rocheux.
II n'v a pas de Cychrina dans les Etats du Sud — Carte 7.
Repartition des grands groupes. — A pait le tres primitit CnV/TO/s/i- sikkiniensis, Incalise sur
le revers sud de THimalaya moyen, Tancien continent ne possede que des Cychrus, repartis en deux
aires. Tune europeenne, Tautre pacifico-thibetaine, celle-ci disjointe elle-ineme. Les Cychrus ont dans les
Monts Rocheux un troisieme ou quatrieme doinaine. Ce genre est donc, dans sa repartition actuelle, tres
disperse. L’Amerique est au contraire tres riche en genres, sous-genres et especes, rejiartis en deux
groupes, Lun atlantique, Tautre pacifique, separes par une region pauvre, et ne se compenetrant que par
trois especes representees dans chacun par des races speciales. La region atlantique est la patrie des
Sphccroderus, Irichroa, Nomaretus, Pseudonomaretus, la region pacifique celle des N eocychrus, Brennus, Scaphi-
no/us, Pemphus.
26
COLEOPTERA ADEPHAGA
MORPHOLOGIE DE LA LARVE
La recapitulation de la phylogenie par Tontogenie est si abregee, souvent si modifiee qu'elle ne
peut fournir des donnees bien precises pour reconstituer la genealogie des animaux. Elie n’en est pas
moins un guide piecieux, permettant de remonter plus haut que par le secours de la paleontologie,
L’application de cette methode a Tentomologie se fait d’une maniere particuliere. L’embryologie est de
peu de secours; l’etude comparee des derniers stades de Tevolution, larves et nymphes, fournit, au
contraire, ddmportantes indications.
La structure des larves parait, en effet, fournir les meilleures donnees sur les rapports genealo-
giques des grands groupes naturels. Elie permet, en ce qui concerne les Carabina, d’etablir une base
solide de classification. On ne saurait trop regretter que la recherche des larves et leur description
aient ete si negligees.
Schioedte a deerit en 1867 une dizaine de ces larves et figure en deux planches, comme il savait
en dessiner, la plupart d’entre elles («De metamorphosi Eleutheratorum observationes», Pars 111,
in Naturhisl. 'hidskr.Vol. 4. Kjobenhavn, 1867. Pont ce qui a ete publieavant et depuis Schioedte n’a
pas grande valeur. Les descriptions, riches en details communs a nombre d’especes, manquent en
general de ceux qui pourraient servir a la determination ; les figures sont plutot des caricatures, et quand
on parvienta discerner Tespece dont Tauteur a pretendu decrire la larve, on s’aper9oit presque toujours
que la determination est fausse. Ces descriptions portent d’ailleurs presque toutes sur les especes
etudiees par Schioedte. On ne peut guere retenir comme bonnes et accompagnees de figures
suffisantes que celles donnees par Heer (« Observationes entomologicse », Turici, i836) de la larve et
de la nymphe du Chrysocarahiis aiironitens, et celle de la larve dn Diocarabus truncaticollis Yi'\ncz\d
(« Metamorphoses of some Alaska Coleoptera », in Proceedings of the Washington Academv of
Sciences. Vol. 2, p. 367-388, 1900) et des larves et nymphes de Calosomes americains publiees par
Burgess. II faut, au contraire, regarder comme inexistantes les descriptions donnees par Xambeu;
j’ai explique ailleurs (« Description des larves de Carabus et Calosoma », .Mem. i, p. i) les raisons de
cette severe disqualification.
II m’a ete permis d’etudier les larves conservees dans les grandes collections publiques de
TEurope et a peu pres toutes celles qui se trouvaient chez des particuliers. J’ai eleve ab ovo celles de
tous les Carabini d’Europe et des regions voisines dont j’ai pu me procurer des reproducteurs. J’ai attire
sur les larves 1’attention des collecteurs depuis vingt ans. Apres beaucoup de peine et grace au
concours tres actif d’un grand nombre de personnes, j’ai pu etudier les larves d’une centaine d’es-
peces ou de races et je les ai deja presque toutes publiees dans mes « Descriptions », parues dans le
« Bulletin de la Societe scientifique et medicale de TOuest », Rennes, iqoS-igoS, reproduites dans les
« Travaux scientifiques de TUniversite de Rennes ».
Une heureuse fortune a voulu que tous les groupes importants se trouvassent representes dans
ce materiei si limite. J’ai ete ainsi amene a constater que dans chaque grande division les caracteres
sont tres peu varies et seulement susceptibles de modifications quantitatives, tandis que les differences
sont tres tranchees de division a division. II semble que la differenciation specifique n’ait guere porte
VA^\. CARAHID/1-:
■27
que sur les formes adultes et que revolution ail a peine niodifie les larves. Celles-ci, non seulement dans
le meine sous-genre, mais dans un rayon de parente plus etendu, ne sont d’ordinaire discernables que
pour un (.eil exerce. Les larves jeunes d’anyaiics, de cancellatus et de nemoralis, par exemple, sont tres
difficiles a reconnaitre sans une dissection de la bete et Tetude du labre et des palpes au microscope.
Celles des Calosomes sont encore plus difficiles a distinguer.
J’ai suivi dans mes descriptions la terminologie de Schioedte, non sans (juelques inodifications.
Bjoving a introduit dans la description des larves des Carabides beaucoup de termes nouveaux dont
Temploi n’est pas toujours possible chez les Carabini. La partie anterieure et superieure de la larve des
Carabini presente tres nettement une structure plus compliquee. Le labre, Tepistome, le post-epistome
et le frontal ne sont point fusionnes. Le labre est bien un labre; c’est cette piece qui fournit le labre de
la nymphe, qui lui-meme devient celui de Tadulte. Sa nature se distingue visiblement sur Tembryon et
sur la larve encore molle, fraichement eclose ou muee. La suture reste meme toujours visible sur les
larves de quelques especes. L’epistome, plus reduit, est plus difficile a discerner. Sur une depouille de
mue on distingue cependant, au revers, la suture tres nette du labre et de Tepistome et assez bien celles
de Tepistome, du post-epistome et de Tecaille frontale. Celle-ci, triangulaire, est toujours rejetee en
avant, pendant la mue, avec les pieces qui s’y rattachent. La peau s’ouvre suivant la ligne de suture
fronto-temporale pour laisser sortir la tete, et il suffit de saisir Tecaille par la pointe pour entrainer une
grande plaque triangulaire comprenant labre, epistome, post-epistome et frontal. La preparation peut
etre immediatement montee et constitue un des meilleurs materiaux pour Tetude.
SCHEMA GENERAL DES LARVES
Caracteres generaux. — Larve parallele ou fusiforme, longue, a betat normal, de
438 largeurs, plus ou moins deprimee sur le dos et sur les tegmina. Couleur des parties molles
blanchitre, a teinte ardoisee avant les mues, un p^u rosee chez quelques Calosomes, des pieces
cornees brunatre ou noiratre, quelquefois ocracee, rarement (Procerus) metallique, violette ou verte;
pieces du dessous et appendices de la tete, ainsi que les pattes, plus clairs; certains Calosomes et le
Megodontus violaceus ont le disque du telson et la [)lus grande partie de la tete d’un rouge orange. Corps
forme de trois anneaux thoraciques et de neuf abdominaux, les thoraciques plus ou
moins trapezoidaux, de longueur decroissante d’avant en arriere, les abdominaux plus courts, plus
larges, a 1’exception quelquefois des deux premiers, transverses, tous entierement cuirasses
en (lessus, munis de plaques multiples en dessous. I. es crnze premiers anneaux
canalicules en dessus par une strie axiale profonde, marques de depressioris laterales correspondant
aux attaches musculaires. le douzieme (telson) pourvu en dessus de deux longs appendices en
forme de cornes (cerci), d'ordinaire fixes et epineux. et en dessous d’un tube anal (pseudopode).
Chaque anneau, sauf le pronotum et le telson, porte de chaque cote un stigmate et chaque anneau
thoracique une paire de pattes assez courtes, a tarse uniarticule, biongule. Les stigmates du metanotum,
tres petits, ont echappe a la plupart des anatomistes, et meme a Schioedte.
Tete. — Tete toute corniie, t ra pezoi da le , aplatie en dessus, inegale, [ilus ou moins
rugueuse, engagee dans le pronotum jusque pres des yeux, munie de longues mandibules falci-
formes, acerees, croisees, de palpes et d’antennes assez ou tres courts; deniere chaque
antenne un appareil visuel de six ocelles, groupes en couronne autour d’un tubercule oculaire.
Labre bien developpe, trilobe, figurant volontiers une accolade a pointe simple ou compliquee.
dirigee en avant. l.obe median ou mesolabre d’ordinaire plus petit, presentam une grande variete de
COLEOPTERA ADEPHAGA
formes, tantot en rostre simple ou dehiscent, tantot bi-, quadri- ou quinquedente,
separe de chaque cote par un sinus, parfois simple encoche, des lobes externes (exolabres) larges,
epaissis et releves en dehors. Exolabre plus ou moins triangulaire, le cote exterieur releve, plus ou
moins parallele a Taxe de la tete, Tangle plus ou moins protuberant en avant et en dehors, le cote
anterieur plus ou moins obliquement dirige en arriere et en dedans, fournissant le cote externe du sinus,
dont le cote interne est fourni par le lobe median. Epistome reduit a deux ou trois petits piis
transversaux, souvent invisibles, en arriere du lobe median et a la base du frontal. Front muni d’un
renflement lenticulaire ou un peu cordiforme (disque), circonscrit entierement par les sillons fron-
tauxqui se rejoignent presque toujours en avant et en arriere, chez les Carabes et Calosomes, piat et
circonscrit par un renflement chez les Ceroglosses. De chaque cote de la tete, entre le sillon frontal et
les veux, un petit tubercule sus-oculaire, souvent proeminent en cone a Tarriere.
Dessous de la tete renfle, creuse d’un fort sillon longitudinal qui s’elargit et se bifurque
en T en avant; une fossette pilifere au milieu de chaque renflement. Menton petit, plus ou moins
trapezoidal, ligule tres petite, peu visible, souvent meme avec la loupe, incluse entre les stipes soudes
des palpes labiaux. Palpes labiaux biarlicules, Particle terminal cylindrique ou cylindro-
conique chez les Calosomes et Ceroglosses, rarement chez les Carabes qui l’ont d’ordinaire evase,
plus ou moins bilobe ou bicupule a rextremite, parfois jusqu’a prendre la forme d'une courte bottine,
semelle en avant. dont les orifices, au nombre de deux (palpaires), occupent le talon et le milieu de la
semelle. Ma xi 1 lai res a stipe gros, large et piat, poilu en dedans, portant un lobe interne uniarticule
tres petit, un lobe biarticule, un palpe maxillaire compose d’un stipe basilaireet de trois articles.
Mandibules inserees dans un scrobe cache par le lobe externe et par la base de Tantenne, munies
d’une longue et forte dent interne pres de la base. .^ntennes droites, inserees sui un
pedoncule ourle en dessus et en arriere, quadriarticulees, le troisieme article simple, ni corde, ni
echancre, le quatrieme grele, impiante en dehors de Taxe du troisieme.
Armure superieure. — Forniee aux anneaux thoraciques d’une plaque cornee
epaisse, couvrant l anneau entier, completement enchassee dans une bordure concolore moins solide et
accompagnee de chaque cote, au dernier tiers de Tanneau, d’une petite plaque allongee, peu distante,
obliquement placee. Bords anterieur et posterieur non ourles. Bords externes et angles ourles, ces
derniers plus ou moins arrondis. Formee aux anneaux abdominaux d’une plaque transverse
(tergite), debordant en general sur les cotes en forme d’auvents (tegmina) qui abritent les stigmates,
tegmina d’ordinaire plus ou moins prolonges en arriere (lobes decu rrents) ; bord anterieur finement
ourle, ourlet plus fort, releve sur les bords externes et sur les angles, faible au bord posterieur
des lobes decurrents. Pas d’ourlet au bord posterieur du tergite entre les points dhnsertion des lobes
decurrents; un petit pii prolonge ce bord posterieur sur la base des lobes et marque la ligne de
separation entre la partie adherente de ceux-ci et la partie libre. Bande coloree, faiblement cornee,
adherant au devant du tergite (picetergite) ; bordure semblable en arriere, ne depassant guere le
point dhnsertion interne des lobes, quelquefois plus foncee que le tergite (posttergite) . Une tache
de meme nature sous chaque tegmen, d’ordinaire raccordee au praetergite, faisant partie du levers de
Tauvent quand celui-ci est libre sur une grande etendue et du flanc quand il est rudimentaire.
Telson a lobes decurrents plus marques, arques fortement, formant avec le bord posterieur
(rebord sus-anal), plus ou moins echancre en arc, un angle a cote externe convexe et cote interne
concave, geometriquement a peu pres droit mais paraissant aigu, 1’extremite d’ordinaire pointue et
meme un peu etiree, rarement emoussee ou arrondie. Cerei inseres plus ou moins pres du rebord
sus-anal, divergents, d’ordinaire arques, diriges en haut et en dedans, armes d’ordinaire d’une epine
supero-interne pres de la base et d’une supero-externe , souvent rudimentaire, plus pres de la
1<AM.
-’9
l)oinle, quelquefois de spinales nu callosites auxiliaires seligeres; celles-ci existenl seules chez les
C^roglosses, ceitains Calosomes au premier stade et probablement chex les Cyclirines.
Armupe inferieune. — Ficinier anneau thoracique : une forte piece anterieure, en
hansse-col. servant d’appui a la tete, completee de chaque cote en dessous par un assemblage de deux
pieces soudees ; a la base de chaque patte une petite piece, externe. Second et troisieme anneau :
au inilieu une tres petite plaque irreguliere, surmontee a distance de deux grains distants ; sur chaque
cote un grain sur le stigmate et deux plaques exterieures conni ventes a la base de chaque patte.
Anneaux abdominaux : sur chaque flanc un tubercule pleural ou pleurite, compose d’une plus
grande piece allongee anterieure et d’une plus petite posterieure, d’ordinaire coalescente, place obli-
quement sous le stigmate et un peu en arriere; un tubercule sous-pleural ou h ypoideu rite, compose
de meme. les pieces plus grandes et plus longues, plus ou moins coalescentes, souvent distantes au
premier anneau, ou Ton trouve souvent une troisieme piece plus petite, externe, peu distante. Sous le
ventre, un systeme de cinq plaques. L’ane, anterieure (sternum), bien plus grande, tres
large, plus ou moins trapezoidale, a bord posterieur plus ou moins fortement convexe, quelquefois
divisee, en arriere ou entierement, au premiei' anneau. Quatre posterieures (sternella) plus
petites, ordinairement subcarrees. alignees transversalement ; les medianes rapprochees, le plus
souvent soudees. au moins en avant, aux anneaux posterieurs, plus rarement aux anterieurs et surtout
au premier; les externes un peu plus grandes, jamais soudees aux medianes; (juelques grains tres
fins (corpuscula accessoria) en avant de ce systeme et dans Tintervalle qui separe le sternum de
1’hypopleurite.
Toutes les plaques ventrales sont soudees ensemble au huitieme anneau abdominal,
dont les pleurites et les ht^popleurites restent seuls independants, .'\u telson, les sternella sont egalement
soudes en une seule piece avec le sternum et, en outre, les pleurites sont soudes avec le bord externe de
Tarmure superieure; les hypopleurites demeurent independants, L’etui corne dn pseudopode ne se
soude pas normalement avec la plaque ventrale du telson.
Pattes. — Composees de cinq articles, qui sont la hanche (coxa), le trochanter, le femur,
le tibia et le tarse, uniarticule, termine par deux ongles robustes.
Soies tactiles. — Tres nombreuses, difficiles a compter sur les larves qui ont circule
pendant quelques jours. en raison de lenr fragilite.
Tete. — Une sus-oculaire, deux au cote inteine du tubercule sus-oculaire, une en airiere du
sinus, deux en dedans du rebord externe du lobe externe du labre; trois terminales aux antennes. Irois
au sommet du troisieme article ; une au premier article des palpes maxillaires, une au premier article
ilu lobe externe, une apicale au lobe interne, plusieurs au stipe maxillaire, en dehors, et une frange
en dedans. deux a la ligule. deux ou trois au premier article des palpes labiaux; une sous Toeil, une
sous rantenne, une dans la fossette au milieu du renflement du dessous de la tete, une sur ce renfle-
ment, vers Tarriere, en dehors, et une en avant.
Pronotum. - Trois anterieures sur chaque moitie : une })res du canal inedian, la seconde sur
Tangle anterieur, la troisieme a egale distance des deux, toutes sur le bord; au bord posterieur tiois
autres aux positions correspondantes. .Anneaux s u i vants , jusqu an telson exclus, meme disposition,
sauf que les deux anterieures internes man(|uent souvent et quelquetois Tangulaire aussi. Chez certaines
especes, il y a encore au pronotum une et meme plusieurs soies sur le bcird externe, vers le milieu,
comme chez les adultes; on retrouve alors une soie au bord externe, vers le milieu, a tous les autres
anneaux. Telson : une soie a Tangle posterieur seulement. Cerei : une soie a chaque pointe, a
chaque epine, a chaque tubercule accessoire.
3<j
COLEOPTERA ADEPHAGA
Armure inferieure. — Une soie a Textiemite posterieure de la plaque anterieure de chaque
pleurite, une frange a Textremite de la plaque correspondante des hypopleurites, bouquets aux
sternella, medians et externes; au sternum une frange posterieure et un pore setigere de chaque cote de
la ligne mediane, au premier tiers. Couronne au pseudopode. Pattes herissees en deux series.
La position des soies tactiles parait peu varier suivant les especes, mais le nombre des soies,
quand elles sont en groupe. est variable meme suivant les individus. II y a probablement beaucoup a
faire de ce cote, et Tenumeration ci-dessus n’a pas la pretention d’etre complete, ni applicable a tous
les stades et a tous les groupes. Certains Callistheniens et les Ceroglosses possedent des soies extreme-
ment nombreuses, longues et dures. II en est de meme des jeunes larves de Calosomes et de certains
Carabes. Une partie des soies paraissent homologues a celles des adultes.
II existe des differences assez marquees entre les larves du premier stade et celles du second et
surtout du troisieme. D’une maniere generale, les larves du premier age ont la tete et le pronotum plus
developpes. les tergites abdominaux plus courts, les cerci plus longs ou moins robustes et les epines
moins developpees. Les dents e.xternes du mesolabre sont moins grandes et mieux detachees, les
medianes moins ecartees, les palpes et les antennes plus courts, Tarticle terminal des labiaux est moins
dilate. Les tegmina, leurs lobes et surtout ceux du telson sont aussi moins developpes. Les plaques
abdominales sont beaucoup plus petites et moins hautes. Tous ces caracteres indiquent un degre moins
avance d’evolution phylogenique, mais sont aussi en relation avec la moindre robustesse, car on les
retrouve generalement au second et au troisieme stade chez les petites especes. Les larves du second
age sont intermediaires par leurs divers caracteres entre celles du premier et du troisieme.
Chez les Calosomes. a ces differences generales s’en ajoute une autre d’une plus grande impor-
tance. Le telson est tres petit, le prastergite et le tergite, a peu pres aussi chitinises l’un que Tautre, se
confondent presque; le lobe du tergite est nui ou presque, le post-tergite forme un bouclier vertical un
peu sillonne. Entre le tergite et le post-tergite sont incluses deux pieces qui ne s’etendent pas jusqu’aux
bords et servent de base aux cerci. Ces plaques sont libres et par suite les cerci sont mobiles. Ceux-ci
sont beaucoup plus longs, plus greles, plus droits qu’aux stades suivants et on y distingue plus de
tubercLiles setigeres que n’en comptent les deux epines normales; celles-ci sont souvent non deve-
loppees et representees par de simples tubercules, surtout 1’externe.
Cette structure rappelle celle du telson de la larve des Nebries. Toutefois, chez celles-ci, le
bouclier posterieur est presque nui, Tintervalle entre les cerci et le pseudopode tres petit. Les cerci des
Nebries, beaucoup plus larges encore que ceux des Calosomes. rectilignes et munis de nombreuses
soies a la base tuberculeuse, sortent comme deux baguettes par deux trous du telson. Cependant j’ai
appelle nebrioide le premier stade de la larve des Calosomes, parce qu’il rappelle une parente evidente
bien que lointaine. Le premier age des Carabes n’a plus ces tendances vers la structure des Nebries, et
les deux groupes se differencient par la d’une maniere profonde, autant que Ton puisse prejuger des
decouvertes futures. On verra plus loin, dans Tetude comparee de la morphologie des larves des
Carabini, que les Ceroglosses conservent aux trois stades de Tevolution larvaire le type nebrioide.
Les larves d’une meme espece ne different pas seulement suivant le stade. Les differences
sexuelles sont presque toujours sensibles et en correlation avec un plus grand developpement en
largeur des femelles, surtout aux deux extremites. D’ordinaire les larves males sont bien plus etroites,
elles ont surtout la tete et le telson plus petits. Le mesolabre est quelquefois plus etroit, et surtout le
sinus qui separe les medianes, et cela peut aller jusqu’a faire hesiter sur Tespece. Les lobes des tegmina,
surtout ceux du telson, sont moins larges et par suite moins arrondis ou plus aigus. L’echancrure
posterieure du telson est beaucoup plus profonde, etant beaucoup plus etroite; les cerci, moins distants
a la base, sont souvent plus courts et moins divergents. Ces differences sont beaucoup plus marquees
chez certains Carabes, par exemple chez les Procnisles, les Macrothorax, la plupart des Lmaibius et des
FAM. CARABID/E
3i
Coptolabrus et plus frequemment chez les Calosomes. II importe, quand on cherche a determiner une
larve inconnue, de pas perdre de vue ces differences, car Ton risquerait, en les negligeant. de faire
deux especes pour le male et la femelle.
ORQANES CARACTERISTIQUES
Les principaux organes utiles a considerer sont le labre, les tegmina, le telson et ses cerci. On
peut aussi tirer parti, dans certains cas, des palpes labiaux, dont Tarticle terminal est variable, et de la
longueur des palpes et des antennes. La longueur du corps est un mauvais caractere, qui varie non
seulement avec l’age, mais aussi, d’un tiers au moins, suivant que la larve est seche ou conservee dans
un liquide, repue ou inaniee. La coloration varie chez certaines especes de la nuance du cuir neuf au
brun fonce; celle des plaques cornees s’entend, car la peau molle est toujours blanchatre, un peu rosee
chez quelques Calosomes seulement; elle ne fonce que quand la larve va muer, ou par Temploi de
procedes de conservation defectueux. C’est aussi dans ces conditions que disparait parfois la couleur
orangee de la tete ou du telson chez les especes qui presentent cette coloration.
On ne peut utiliser que rarement la gravure du dessus de la tete, les mandibules, les articles des
palpes et des antennes, les pattes, les soies, la generalite des plaques, pourtant si variees, du dessous.
A s’engager dans ces details, on risque le plus souvent d’allonger a Tinfini les descriptions, et de noyer
les bons caracteres dans les indifferents. II ne faut noter pour tous ces organes que ce qui s'ecarte
nettement du type general, et il est prudent de n’en faire etat que dans les comparaisons.
Pour bien comprendre les details qui suivent, il est indispensable de se reporter aux figures de
la Synopsis qui suit et a la planche en couleur n^ i.
Labre. — Le labre est constitue par une piece chitineuse large et courte qui occupe la partie
anterieure et superieure de la tete. Son bord anterieur se replie sur lui-meme, en dessous, comme le
bord lateral des elytres, mais d’une maniere plus complete, la partie repliee s’appliquant au revers de
celle du dessus, de fagon que pour la voir il faille demonter le labre et le retourner. Cette partie repliee
s’appelle hypolabre.
Les cotes du labre sont releves, davantage en avant, ou la partie moyenne est d’autant plus
declive. Le bord externe releve est toujours renfle, assez epais, plus ou moins calleux en arriere.
Le bord posterieur n’est bien distinet que sur les larves fraichement ecloses et encore claires; il se voit
comme un trait brunatre. Le bord anterieur est trilobe, les lobes externes s’appellent exolabres, le
median, generalement plus ou bien plus etroit, est le mesolabre.
La forme de Texolabre est peu variee, plus ou moins triangulaire, le cote externe un peu sinue,
parfois a peu pres parallele a Taxe de la tete, parfois plus ou moins oblique, ce qui donne au labre une
forme pouvant shnscrire tantot dans un parallelogramme, tantot dans un trapeze regulier a petit cote
anterieur. Le premier type est celui des Carabes a mandibules longues et des Multistries, le second
celui des Carabogeniens. Les Calosomes appartiennent au premier type, les Ceroglosses au second.
Le labre du Cychrus caraboides, court et large, est trapezoidal, mais le cote large du trapeze est anterieur.
Chez les larves du second type, Tangle anterieur est necessairement un peu reporte en avant, et
non prolonge. Chez celles du premier, il est souvent prolonge en un court lobule tronque. Ce lobule
existe a peine chez les hnaibuis, Coptolabrus, Damaster; il est bien developpe chez les Megodoutus,
Chrysocarabus, Chrysotribax, Procerus, Procrustes, Macrotiiorax, Dichocarabus, Macrogenus. .Ainsi donc on le
trouve chez les Psilogoniens dont les larves sont connues, a Texception des Iniopachys, dont les afftnites
phylogeniques sont ailleurs, et en dehors des Psilogoniens seulement chez les Chrysotribax, apparentes
aux Chrysocarabus. Chez les Chaetocarabus, et jusqu’ici chez eux seuls, Tangle, nullement prolonge en
32
COLEOPTERA ADEPHAGA
avant, porte a Textremite et en dehors une petite dent saillante. La plupart des larves de Calosomes
possedent au moins un l udiment de lobule. (Voyez p. 45 et suiv.)
Chez les larves de Carabes et de Calosomes qui possedent un lobule, le bord anterieur de
Texolabre est nettement sinueux, la partie saillant en lobule raccordee au sinus interlobaire par une
courbe a convexite anterieure, et fu3'ante de dehors en dedans. Chez les Chaetocarabus, Plaly carabus^
Psetidocechenus, Iniopachys, ce bord anterieur est a peu pres rectiligne, et presque perpendiculaire a l’axe
de la tete. Chez la generalite des autres Carabes et chez les Ceroglosses, il forme simplement une
courbe a convexite anterieure, tres oblique. De cette disposition variable, il resuite que chez les
Chaetocarabus le sinus interlobaire est nettement defini et constitue par une entaille profonde ; de meme
chez les Plafycarabus, etc. Chez beaucoup d’especes, au contraire, le bord externe du sinus est en
continuite directe avec le bord anterieur de 1’exolabre, sans que Ton puisse percevoir un point ou
commence exterieureinent le sinus. Celui-ci parait, dans ces conditions, plus ou moins elargi.
L’exolabre du Cychrus caraboides est different, court, arrondi, extroverse. (Voyez p. 60.)
Le mesolabre, toujours plus court que les exolabres, varie considerablement de forme et de
largeur, tantot tres etroit, tantot subegal a un exolabre, pourvu tantot d’un renflement median, qui peut
etre presque carene, tantot d’une depression mediane flanquee de deux piis plus ou moins renfles.
Sa partie anterieure peut se terminer en rostre minee et aigu, ou dehiscent, ou bifide, ou par quatre dents
plus ou moins distinctes, et meme par cinq dents apparentes. Le plan fondamental de la structure est
cependant unique, il subit seulement une evolution divergente plus ou moins avancee suivant les
groupes. Le mesolabre est la partie essentielle du labre, morphologiquement la plus ancienne, les lobes
lateraux etant d’acquisition recente et presque propres aux Carabini, phylogeniquement la plus signi-
ficative, parce qu’il est facile d’en suivre 1’evolution depuis un type analogue a celui des Nebries
jusqu’aux formes extremes et divergentes representees par les Procrustes, les Carabogeniens et les
Cychrines. La variete et la stabilite de la structure du mesolabre, et principalement de sa partie
anterieure, la correspondance jusqudei toujours verifiee de cette structure avec la parente des groupes,
permettent de chercher dans la morphologie de cet organe la base de la classification des larves, et
indirectement du groupe des Carabince.
Chez le Mesocarabns problematiciis, le mesolabre est en dessous legerement et uniformement renfle,
sans trace d’empatement median, de crete axiale ou de toute autre formation. Le bord anterieur est
forme par quatre dents triangulaires, plus longues que larges, aigues, les deux medianes plus longues
et atteignant presque le niveau des lobes lateraux, mais paraissant plus courtes parce qu’elles sont dans
un plan plus eloigne de 1’observateur que Textremite des lobes, et un peu dirigees en bas au lieu de Tetre
en haut, Le dessus, deprime dans son ensemble, est muni de chaque cote d’un bourrelet marginal lisse
et tres renfle, presque demi-circulaire suivant le bord interne du sinus interlobaire, et termine par la
dent mediane, La dent externe est laissee en dehors par ce bourrelet. Entre les deux medianes, les deux
bourrelets, adosses mais non en contact, laissent une rainure qui continue la depression mediane du
mesolabre. {Voyez p. 49.)
Cette disposition est a tres peu pres celle de la larve des N ebria proprement dites, par exemple de
la brevicollis ou de la livida, mais chez les Nebries les bourrelets demi-circulaires font defaut, et il n’y a
pas de lobes lateraux saillants, La forme des dents, conniventes a la base, separees par des encoches
egales a elles-memes, leur largeur relative sont identiques chez ces Nebries et chez le Mesocarabns
problematiciis, et cette analogie presente une importance phylogenique dont je ne crois pas m’exagerer
Tinteret. (Voyez p. 61.)
Chez le problematiciis chaque exolabre est de largeur a peu pres egale a celle du mesolabre, et son
profil est donne par une ligne oblique, a peine convexe en dehors, pour le cote anterieur, par une ligne
presque parallele a Taxe, un peu sinuee pour le cote externe; Tangle de ces deux lignes valant a peu
FAM. CARABID^
33
pies 45'’, les sominets, tres anondis, a peu pres de niveau avec celui du triangle virtuel inscrivant les
dents du mesolabre, le sinus de raccordement entre les lobes median et lateral ai rondi et etroit au fond.
J’appelle quadricuspide ce t3q:)e de mesolabre a quatre pointes. II se trouve realise, avec de faibles
variantes, chez les larves de tous les Carabes Multistries, et des Multistries seulement, dans les limites
de ce que nous connaissons jusqudci. I.e labre du problematicus se retrouve, avec des variantes qui ne
depassent pas les limites individuelles ou de sexe, chez les Eurycarabus numida et favieri-, les dents sont
un peu plus larges, et Tencoche qui separe les medianes sensiblement elargie chez VHadrocarabus brevis,
V Euporocarabus hortensis, le Phricocarabus glabrat us, le Tomocarabus convexus. Chez V Hemicarabtis nitens, les
medianes sont beaucoup plus distinctes a Textremite, un peu extroversees, et les laterales plus petites;
il en est de meme chez la larve que je rapporte au Carpathophilus linnei. Chez les Orinocarabus, Tecartement
des dents estregulier, mais les medianes s’allongent beaucoup. {Voyez p. 49, 5o.)
Les Leptocarabus representent une variante importante des Quadricuspides. Les dents sont
longues, fines, bien separees, aigues, mais il existe une hypoph3-se developpee, et un hypodon saillant,
bien visible cornme chez les Tetrodontes. (Vo3'ez p. 5i.)
Le mesolabre de la Callisphaena reticulata est pouivu de quatre cuspides semblables a celles du
Mesocarabus problematicus, mais les deux bourrelets demi-circulaires font defaut, et Ton trouve a leur place
deux piis presque paralleles a Taxe de la tete, presque paralleles entre eux, rapproches, et se prolongeant
sur les deux medianes. De meme le mesolabre de la Calodrepa wilcoxi. (Voyez p. Sy, 58.)
Supposons que le mesolabre dn problematicus se resserre, que les medianes se soudent jusqu’a la
pointe, ou a peu pres, que les bourrelets se rectifient et se soudent, supprimant la depression mediane
et la suture: nous aurons un mesolabre beaucoup plus etroit, renfle au milieu au lieu d’etre deprime,
pourvu d’une seule dent renflee, plus ou moins etroite, dehiscente ou non a Textremite, munie ou non
vers le tiers inferieur d’un cran ou d’un ressaut, temoins de la dent externe du type primitif. Ce nouveau
type est le rostrilabre. Les Orinocarabus ebauchent une evolution dans ce sens, de meme que les Leistus
et les Notiophilus chez les Nebriina. L’evolution est realisee chez les Carabes a mandibules longues,
Psilogoniens, Pliochetes, Tribacogeniens, entrainant une modification de tout le profil anterieur
du labre. ~
Les larves rostrilabres comportent dans la structure de leur labre en general et du mesolabre en
particulier des differences morphologiques en rapport avec leur evolution phydogenique, et la fusion plus
ou moins avancee des quatre cuspides fondamentales en un rostre plus ou moins compact.
J’appelle Fissirostres les larves dont le rostre est normalement et manifestement dehiscent; elles
s’eloignent le moins des Quadricuspides par les caracteres generaux de leur mesolabre. Le t3'pe est
fourni par les Imaibius (stroganovi, baryspnius, dardiellus, etc.). Le mesolabre a la moitie au plus de la
largeur d’un exolabre ; il est renfle, limite de chaque cote par un sillon, termine par un rostre triangu-
laire, renfle, nettement bicuspide, plus court que les exolabres. Ceux-ci ont le bord externe presque
droit, presque parallele a l’axe, renfle, presque tubercule au voisinage de la suture, le bord anterieur tres
oblique, raccorde a la dent par une profonde encoche, Tangle anterieur tres arrondi, presque tronque,
non prolonge chez les petites especes, courtement lobule chez les grandes. Cette structure se retrouve
avec de faibles variantes chez les larves supposees de Coptolabriis et de Damaster, les secondes conformees
a peu pres comme celles des Imaibius, les premieres un peu differentes, le bord anterieur peu oblique
et Texolabre non lobule, La larve attribuee par Xambeu au Rhabdotocar abus melancholicus aurait aussi le
rostre bien fendu, mais elle n’est connue que par ce temoignage. (Voyez p. 45.)
Les Chaetocarabus sont encore des fissirostres, mais le profil general anterieur de leur labre est
autre, presque rectiligne et perpendiculaire a Taxe de la t^te, la dent du mesolabre simplement degagee
de chaque cote par une encoche. L’angle de Texolabre porte au sommet, du cote externe, une petite dent
d’orientation perpendiculaire a Taxe de la tete, qui parait speciale aux Chaetocarabus ■, on n’en trouve pas
de trace chez les larves du groupe suivant, pourtant tres voisines, surtout de celle de V intricatus.
34
COLEOPTERA ADEPHAGA
Ce groupe, que j 'appelle des Obtusirostres, comprend les Platycarabus, Pseudocechenns et Iniopachys.
La largeur du mesolabre est a peu pres du tiers ou des deux cinquiemes de celle d’un exolabre. II a la
forme d’un diedre limite de chaque cote par un sillon, termine en avant par une dent plus ou moins
ogivale, emoussee, quelquefois bituberculee a la pointe, mais non dehiscente, assez courte, mais
cependant a peu pres aussi longue que les exolabres, ceux-ci profiles par une ligne externe presque
droite, presque parallele a Taxe, et une ligne anterieure oblique, peu arquee, se raccordant au rostre par
une petite echancrure dans laquelle vient se perdre le sillon. L’angle anterieur est tres emousse, non
lobule, le bord externe epais et presque tubercule au voisinage de la suture de 1’epistome. (Voyez p. 46.)
Un troisieme groupe, des Conirostres, est forme par les Chrysocarabtis et les Chrysotribax. Leur
mesolabre est plus etroit, mais moins prismatique, simplement renfle, la soudure des medianes est moins
complete. Le rostre est presque toujours un peu canalicule ou dehiscent a la pointe chez le Chrysotribax
rutilans et, vu au microscope, biacumine a Textreme pointe, mais non dehiscent, chez la plupai-t des
Chrysocarabus : auronitens, punctatoauratus, tres rarement chez le splendens, et. a en juger par Vurstiiiis, point
du tout chez le lineatus. Le bord anterieur de Texolabre, autrement conforme que chez les larves
precedentes, est a direction generale oblique, mais sinueux. L’angle est termine par un petit lobule
tronque, un peu oblique, faisant saillie en avant par son angle interne arrondi, en dehors par son angle
externe aussi arrondi. De l’angle interne le profil descend, presque parallele a Taxe de la tete, le long du
lobule, prend une direction oblique, convexe en avant, et plonge brusquement dans Tencoche qui separe
le mesolabre de Texolabre. Chez le Chrysotribax hispanus, ce lobule est a peine indique, et la dent du
mesolabre rarement et a peine biacuminee, les deux pointes reduites a deux granules visibles au
microscope. (Voyez p. 46 et 47.)
Le type moyen des Rostrilabres est fourni par les larves des Megodontus, ou du moins par celle
du violaceus, la seule connue par elevage. Chez cette larve, le mesolabre est semblable au type precedent,
mais encore plus etroit, et le rostre ne presente qu’une pointe unique, bien nette, un peu emoussee.
Le bord anterieur de Texolabre est modifie : le lobule existe, conforme de meme, mais du pied du lobule
au sinus interlobaire, le profil est presque rectiligne et presque perpendiculaire a l’axe de la tete. Cette
difference est due au raccourcissement des exolabres, dont le lobule ne depasse guere le niveau de la
pointe du rostre. La structure du labre est la meme chez la larve attribuee au planicollis, seulement
le rostre, tres variable, est parfois aussi dehiscent que chez les Fissirostres et chez le Pachycranion
vietinghoffii. (Voyez p. 47.)
Le labre du violaceus fait le passage a celui du groupe que j 'appelle des Tenuirostres, et qui
comprend les genres Procrustes, Dichocarabus et Macrothorax. Leur mesolabre, tres etroit, n'a guere que le
tiers ou le quart de la largeur d'un exolabre, et n'est plus qu’un diedre tres net, termine par une epine
renflee, longue, etroite, aigue. L’exolabre est exactement semblable a celui du violaceus, Textremite des
lobules de niveau ou presque avec la pointe du rostre. Le type Tenuirostre est le parachevement de
1'evolution dans le sens de la contraction mediane du mesolabre et de la fusion des dents. Si Tevolution
venait a continuer, elle aurait pour effet la reduction, puis l'obliteration du rostre et finalement son
remplacement par un sinus. Cette evolution est, en effet, une condensation de la region axiale, c'est-a-
dire, en derniere analyse, un proces d’atrophie a sa premiere phase. (Voyez p. 47, 48.)
Un petit groupe, celui des Lamellirostres, a le profil anterieur du labre des Megodontes et des
Tenuirostres, mais le mesolabre est a peu pres aussi large que celui du rutilans, le rostre en lamelle,
emoussee ou tronquee en avant, chiffonnee, le rebord anterieur souvent un peu retrousse, le dessus
souvent canalicule vers Textremite, celle-ci souvent un peu dehiscente. Ce groupe comprend jusqu'ici
seulement les Procerus et les Macrogenus, et son evolution s'est faite d'une maniere independante, a partir
de Fissirostres voisins des grands lmaibius\ tous les caracteres des larves confirment la probabilite de
cette origine. (Voyez p. 48.)
FAM. CARABID^
35
Chez les Rostrilabres, Thypolabre comporte une saillie plus ou moins notable de la region
suturale, plus marquee a sa partie anterieure, et souvent terminee en avant, au niveau de la base du
rostre, par un tubercule ou une epine plus ou moins declive, rappelant la dent rostree du menton de
certains Carabes. Cette epine s’appelle hypodon, parce qu’elle est placee sous le rostre, et la saillie
qu’elle termine en avant Thypophyse de Thypodon. Ces parties sont d’une etude delicate, qui exige des
preparations faites de preference en prenant pour materiei des peaux de mues. (Voyez p. 6o.)
Chez les Procrustes, rh3-poplwse constitue un diedre carene, dont Tarete s’eleve de plus en plus
jusqu’a la base du rostre, ou elle se termine a pic, ou en formant a Textremite un simple rudiment
d’hvpodon. De meme chez les Chrysolribax. Chez les Procerus, Thypodon est tres petit, mais cependant
on aper^oit de profil deux dents superposees, au-dessus le rostre, au-dessous 1’hypodon court et
divergent. Chez les Chrysocarabus dont Thypodon est plus long, le diedre s’efface progressivement vers
le bord posterieur libre de Thypolabre. Chez le Megodontus violaceus on ne trouve ni hypodon ni relief
prismatique, seulement une crete terminee un peu brusquement en avant, et munie d’un petit ressaut
saillantpres de hextremite.
Le Cychrus caraboides est aussi Rostrilabre; son mesolabre court, renfle, largement arrondi, subegal
en largeur a un exolabre, atteint le niveau des exolabres. (Voyez p. 6o.)
Les Carabogeniens nous presentent une structure du mesolabre toute differente, et qui evolue en
sens inverse. Les caracteristiques de cette evolution sont Tecartement progressif des dents medianes, le
developpement graduel de Thypodon qui arrive a se montrer dans Tintervalle de ces dents, et finalement
la formation d'une cinquieme dent, axiale, plus saillante que les autres, par la soudure de Thypodon
hj^pertrophie et de la marge du sinus intermedian.
II n’est pas impossible que le mesolabre de ces Carabes a mandibules courtes soit derive d’un
type analogue a celui des Nebries precitees, car deja la tendance a Tecartement des medianes s’est
montree chez certains Multistries, tres marquee chez VHemicarabus nitens etle suppose Carpathophilus linnei.
Le point de depart peut cependant tout aussi bien avoir ete un systeme de quati e dents distantes,
comme celui du mesolabre de V Eurynehria complanata, mais de toutes fa9ons nous sommes ramenes a la
morphologie des larves des Nebries. (Voyez p. 6i.) -
Chez V Etitynebria complanata, le mesolabre, au lieu d’une sorte de peigne a quatre dents aigues,
jointives a la base, ecartees d’une largeur de dent a leur sommet, longues du double au triple de leur
largeur, porte quatre dents triangulaires, a peine plus longues que larges, separees a leur base par un
intervalle superieur a leur largeur basilaire, de plus de deux fois cette largeur a leur pointe, les medianes
a peine plus longues, un peu plus separees. Cette Nebrie n’a pas d’h3^pophyse, ni ddr^^podon, mais cet
organe n’est pas etranger a la morphologie des Nebriini, car certains Leistus, le rufescens par exemple,
possedent des hypodons visibles d’en haut dans Tintervalle de leurs longues medianes extroversees.
J’ai appele Serrilabres les larves des Carabogeniens, parce que leur mesolabre est comme dente
en scie, mais ce type comporte diverses variantes, dont deux sont en somme des exceptions, et comme
Tesquisse d’une evolution partielle, apparente mais non reelle, dans le sens des Rostrilabres. Cette
6volution exceptionnelle tend a fusionner les dents, comme chez les Rostrilabres, mais elle n’a pas pour
cause ou pour mode une condensation autour de la suture axiale, les piis ne tendent pas a se reunir, iis
sont peu renfles, et le milieu du mesolabre reste excave, caracteristique des Carabogeniens. Elle est donc
le resultat d’un elargissement des dents, amenant leur coalescence, en harmonie avec le proces general
d’evolution du labre chez les Serrilabres, qui est Thypertrophie en largeur.
Le premier type aberrant est THolodonte. Les quatre dents sont fondues en un lobe demi-
circulaire, baveux. mais sans trace precise de pointes. Je ne connais de ce t3’pe qu’une larve indeterminee
du Japon, dont tout le labre est singulier; les cerci plus singuliers encore sont ties courts, coniques et
sans epines. Cette larve represente un type particulier tres evolue et peut ne pas appartenir a un
Carabogenien, mais provisoirement je la rapporte a Ylsiocarabus Japonicus. (\ oyez p. 5i.)
36
COLEOPTERA ADEPHAGA
Le second est celui des Synodontes. Les dents du mesolabie sont plus ou moins fondues en un
lobe simple ou bilobule, Le premier cas est celui du Limnocarabus clathratiis, dont les piis rappellent
d’assez pres ceux des Multistries. Entre ces piis, le mesolabre est profondement creuse, ce qui eloigne
toute analogie avec les Rostrilabres, et une rainure axiale continue la depression jusqu’au bout du lobe.
L’extremite de celui-ci est fort variable suivant Tage et les individus. On y trouve tantot une entaille
terminale avec un cran de chaque cote, traces de la separation primitive des dents, tantot un simple cran
axial ou un tres faible sinus, souvent aucune apparence d’echancrure, et alors la dent ressemble au type
Holodonte, elle est seulement moins demi-circulaire. En somme, le type Synodonte n’est pas encore
bien fixe. (Voyez p. 52.)
Le mesolabre de V Aptocarabiis rossii, autre Synodonte, est moins avance en evolution. II est
trapezoidal, deprime au milieu, renfle de chaque cote par un pii qui aboutit au sommet de la dent,
pourvu en avant de deux larges dents renflees ou lobules, un peu fripes, arrondis ou tres emousses,
presque aussi avances que les exolabres, separes par un sinus aussi large que Tun d’eux, triangulaire,
arrondi au fond, a peine profond de la moitie du sinus inteiiobaire. On distingue au fond du sinus un
faible h5^podon sous-jacent. Un petit cran a peu pres invisible sur le bord externe du lobule rappelle la
separation des dents medianes et externes. Cette structure se retrouve chez V Archicarabus montivagus et
n'est que Texageration de ce qui existe chez V Archicarabus nemoralis.
Chez les Tetrodontes, les dents externes sont a demi fusionnees avec les medianes, mais restent
plus ou moins distinctes sur le flanc externe de celles-ci ; les medianes sont separees par un large sinus,
qui n’est pas toujours profond, et Thypodon se voit comme une petite epine emoussee sous le bord
du sinus. (Voyez p. 53.)
Chez le Goniocarabus cancellatus la depression du mesolabre est declive en avant, le sinus axial a
fond presque rectiligne est declive, egal au double de la largeur d’une mediane. Les medianes sont
petites, a peu pres triangulaires, emoussees et portent au tiers inferieur de leur cote externe, plus
oblique, un petit cran visible au microscope qui isole la pointe de la dent externe presque completement
fusionnee avec la mediane. L’hypophyse est un petit renflement longitudinal qui n’atteint pas le bord
libre de Thypolabre, et Thypodon qui la termine, conique et declive, peut, chez les grosses races comme
sczobroniensis, atteindre le niveau des dents. L’exolabre, bien plus avance que les dents, a Tangle emousse
et les deux cotes obliques, Texterne moins, Tinterne davantage, ce dernier un peu plus arque, se raccor-
dant a angle obtus avec la dent du mesolabre. Chez ce Carabe et chez tous les suivants, Texolabre,
non lobule, est donc dirige en avant, et le labre retreci d’arriere en avant.
Chez le Carabus auratus, les dents sont plus volumineuses, plus laiges surtout; 1’externe est encore
parasite de la mediane mais forme un feston tres visible sur le cote externe. L’hypodon est beaucoup
moins visible.
Chez V Archicarabus nemoralis, les dents sont petites, ou plutot il n’en reste de visible, a la loupe,
que les pointes. Leur ensemble forme un lobe large et court, pentagonal, dont les cotes sont legerement
concaves et les angles en saillie, assez pointus. Le cote anterieur, entre les medianes, est plus large et
plus concave, decouvrant Thypodon sous-jacent. Si les parties placees a droite et a gauche de ce sinus
s’avan9aient davantage, elles auraient une structure analogue a celle qui se voit chez les Synodontes,
Comme les Synodontes, la larve du nemoralis a le labre peu retreci d'arriere en avant, et sinue assez
fortement en dehors. Tous ces Carabes sont apparentes de pres, mais le nemoralis, par la largeur et le
peu de profondeur de son sinus, par 1’hypodon qui souvent depasse ce dernier jusqu’a egaler ou deborder
les medianes, fait aussi le passage au type suivant : Pentodontes.
Chez les Pentodontes, le mesolabre est toujours tres large, creuse au milieu, renfle des deux cotes,
pourvu en avant d^une large gouttiere deflechie entre les medianes, et se complique d’une cinquieme
dent accrue dans l’axe du sinus median. Les medianes sont largement distantes, les externes subor-
FAM. CARABIDA^
3?
donnees, plus petites et absorbees jusque pres de leur pointe par les medianes, mais toujours faciles a
distinguer, de sorte que Ton peut, meme avec une simple loupe, compter cinq dents au mesolabre. La
dent axiale est formee tantot par un prolongement de la suture axiale, superpose a un h3'podon
pareillement hypertrophie, tantot par rh}'podon et le prolongement sutural, fondus en une dent declive
unique. L’exolabre est toujours oriente la pointe en avant, par suite du retrecissement marque de la
partie anterieure du labre. (Voyez p. 53.)
Chez le Paracarabus granulatus, type des Pentodontes, le renflement hypophysaire est fort, carene,
termine en avant par un hypodon dentiforme, assez court, cache sous la dent axiale, celle-ci visiblement
formee par rentrainement de la partie axiale du sinus. La dent axiale depasse cependant Thypodon,
mais il est difficile de distinguer ces deux elements d’origine morphologique distincte. 11 faut pour bien
y arriver faire une coupe sagittale. La fusion est encore plus avancee chez \’ Entelocarabns arvetisis. La
dent a.xiale du gramdatus depasse presque toujours beaucoup les medianes, celle de Varvensis ne les
depasse que peu ou pas du tout.
Chez \& Morphocarabns monilis, le Basilicocarabns regalis, les Encarabns italicus, nllrichi, la fusion des
deux elements est si complete que le milieu de Thypolabre est a peine renfle. Tout le systeme h3'pophyse-
h3'podon a ele absorbe, il sert de squelette a la dent mediane, et s’est fusionne avec le bord libre du fond
du sinus, attire en avant. Chez Yullrichi et Vitalicns, la dent axiale est plus deflechie. et chez le premier,
dont la tete est tres large, le mesolabre dans son ensemble est tres deflechi en avant, les piis a demi-
deplisses. La dent axiale depasse de beaucoup les medianes. De meme chez le monilis et les formes
voisines la dent axiale depasse aussi les medianes. Elie est assez variable suivant les ages, les sexes, et
surtout suivant les races et les especes : plus large de base chez le monilis, plus etroite chez le scheidleri,
emoussee chez le bnrghatiseri, un peu plus courte chez le suppose regalis dubius.
Le mesolabre des Calosomes derive visiblement d’un t3q)e quadricuspide, analogue a celui de la
Nebria brevicollis ou, si Ton prefere, du Mesocarabus problematicus. Celui de la Calodrepa wilcoxi. a dents
pointues et detachees, les medianes separees par une encoche egale a rune d’elles, plus longues et plus
aigues que les laterales, donne tout a fait Timpression d’un mesolabre d’Euporocarabus hortensis. Chez la
CallUropa externa, les dents triangulaires, emoussees seulement, sont aussi bien separees, tout au plus
Texterne tient-elle par la base a la mediane. Il en est de meme chez la larve jeune de la Cosmoplata
chinensis, et chez quelques autres especes; avec Tage, la fusion s’accentue. La Callisphaena reticulata est le
Calosome dont les dents se rapprochent le plus, a tous les ages, de celles du problematicus, les medianes
longues, aigues, separees par un sinus presque aussi large qu’une d’elles, les externes pointues, a peine
attachees aux medianes par la base. (Voyez p. 56.)
Ces eas, rapproches de la forme nebrioide constante des larves du premier age, montrent que les
Calosomes, comme les Carabes, se sont detaches d’un ancetre plus ou moins analogue aux Nebries. Par
leurs dents, les larves des Calosomes ressemblent a celles des Quadricuspides chez les formes attardees
et surtout chez les jeunes, mais en general les ressemblances sont plutot avec les Tetrodontes, et la
Ctenosta scabrosa se rapproche de la conformation des Synodontes. Le labre des larves de Calosome se
distingue d’ailleurs de celui des Carabes a mandibules courtes par des caracteres constants. Il est
toujours a peu pres aussi large en avant qu’en arriere, lobule, sauf celui de la Ctenosta scabrosa, qui est
jusquhei Tunique Calosome dont Texolabre ne soit pas lobule. En outre les piis du mesolabre peuvent
etre plus ou moins divergents, mais iis n’ont jamais la forme de bourrelets demi-circulaires rapproches
et presque adosses en avant. Ce que Ton n’observe jamais chez les larves connues jusquhei, c’est la
tendance a la suppression du sinus axial et de la depression m6diane du mesolabre, et a la formation d’un
rostre. Les possibilites d’evolution chez les Calosomes paraissent d’ailleurs, d’une maniere generale,
manquer tout a fait dans les directions habituelles aux Kostrilabres. Partois les externes sont a peine
reconnaissables a un cran sur le flanc externe de la mediane, mais le sinus axial n’en est d’ordinaire que
plus large.
38
COLEOPTERA ADEPHAGA
Chez la Ctenosta scabrosa, Texolabre est non lobule, a bord anterieur ties arque, Tangle emousse.
Le mesolabre, tres deflechi, parait d’en haut bilobule, tres court, et faiblement echancre entre les
lobules. Cette disposition est exageree par une illusion d’optique. En realite la mediane est soudee a
1’externe en un tres court lobule arrondi, mais Texterne reste indiquee par un cran et un ressaut
dissimules par Tobliquite de la position deflechie du mesolabre. Aucune autre larve connue de Calosome
n’est depourvue de lobule a Texolabre, sauf le Calosoma frigidum dont Tevolution est en retard.
Chez la Campalita auropiinctata, les piis du mesolabre sont tres divergents, courtement renfles,
seulement dans le voisinage de la mediane et sur la mediane. Les medianes sont emoussees, separees
par un sinus au moins aussi large qu’une duelles, les externes fusionnees avec les medianes par la base,
mais a pointe distincte, emoussee. Ce type se retrouve, avec des variations dans Teloignement des
medianes et le degre de leur fusion avec les externes, chez les formes voisines maderce, haschmir ensis et
Cosmoplata cJiinensis.
Chez le Calosoma frigidum, le Chrysoshgma calidum, la Camegonia lugubris, les medianes sont tres
emoussees ou arrondies, larges, separees par un sinus axial moindre que Tune d’elles, et portent au tiers
externe un feston qui est la dent externe. Les piis, divergents, sont un peu plus longuement renfles.
Chez le Calosoma inquisitor, les dents sont plus arrondies, Texterne assez large, bien distincte, le
sinus plus large qu'une mediane, les piis, paralleles, sont assez longuement renfles. Ce degre d’evolution
est un peu plus avance.
Chez la Calodrepa scrutator et la Callipara sycophanta, les medianes, assez pointues, sont separees
par un sinus egal a Tune d’elles, a peu pres aussi longues que larges, plus obliques en dehors, et munies
au tiers inferieur externe d’un cran detachant un denticule peu visible. Les piis paralleles, voisins, sont
renfles jusque pres de la base du mesolabre. La Calodrepa wilcoxi, semblable aux especes precedentes par
tous les autres details de sa structure, a cependant le mesolabre tres different, quadricuspide, les piis
sont moins paralleles, d’ailleurs aussi longuement renfles; chez elle cet organe est en grand retard
d’evolution. (Voyez p. 58, 5g.)
Chez la seule larve de Ceroglosse connue, ou du moins conservee comme telle au Museum de
Paris, le labre est trapezo'idal, court et large. Les exolabres sont tres arrondis, 1’angle dirige en avant.
Le mesolabre, egal a un exolabre, deprime au milieu, peu releve et non plisse sur les cotes, est muni
de deux dents triangulaires, aussi longues que les exolabres, arrondies a Textremite, separees par un
sinus egal a l’une d’elles. La tete large, courte, piate, munie en arriere d’une arete demi-circulaire allant
d’une antenne a Tautre, differe profondement de celle de tous les Carabes et Calosomes. (Voyez p. Sg.)
Palpes et antennes. — Les appendices cephaliques, ou plutot ceux qui entrent en considera-
tion, les palpes et les antennes sont, a Texception du Carpathophilus linnei qui les a presque moyens,
remarquablement courts chez les Multistries, qui par la se rapprochent des Calosomes et s’eloignent
d’autant des Nebries. Ceux des Calosomes sont toujours tres courts. les articles souvent a peine aussi
longs que larges. Cette structure ne se retrouve, en dehors des Quadricuspides et des Calosomes, que
chez trois Carabogeniens, le clathratus, V auratus et une larve indeterminee du Caucase qui peut appartenir
au Mimocavabus maurus. Iis sont moins courts, mais tout au plus moyens chez les autres Carabogeniens.
Chez les Carabes a mandibules longues, iis sont moyens ou longs suivant les sous-genres : moyens
chez les Procerus, Macrogenus, Procrustes, Megodontus, Chrysocarabus, longs chez \esMacrothorax, Dichocarabus,
Iniopachys, Plaiycarabus, Chaetocarabus, Chrysotribax, longs ou tres longs chez les Imaibius, Coptolabrus,
Damaster, Pseudocechenus. Les pattes sont d’une longueur proportionnee a celle des appendices cephaliques.
Les membres longs ou tres longs sont egalement en correlation avec de vastes tegmina, mais on
rencontre des tegmina moyens aussi bien chez les especes a tres courts appendices que chez celles
pourvues d’appendices moyens.
FAM. CARABID/E
39
Le Cychrus caraboides a les appendices de longueur moyenne, ainsi que les pattes, et cependant
de tres vastes tegmina. Les palpes et les antennes des Ceroglosses sont plutot courts, surtout les palpes
et particulierement les labiaux ; chez eux la correlation se verifie : pattes assez courtes et petits tegmina.
A part la longueur, les antennes ne presentent pas de grandes differences morphologiques. II n’en
est pas de meme des palpes, surtout des labiaux, dont Tarticle terminal fournit des caracteres differentiels
qui viennent comme importance aussitot apres ceux tires du labre.
Les stipes maxillaires presentent des differences qui fourniraient peut-etre des caracteres
utilisables et, a un moindre degre, Taiticle terminal des palpes, plus ou moins olivaire ou C3dindrique,
meriterait d'etre 6tudie. Les pieces du menton et des palpes labiaux ne paraissent pas presenter des
differences aussi marquees, excepte Tarticle terminal des labiaux, dont la forme est tres vari6e, tres
accusee, manifestant des tendances evolutives opposees chez les trois grands groupes des Carabes. Ces
differences sont cependant en grande partie sous Tinfluence de la taille, la tendance a la dilatation etant
plus grande chez les grandes especes ; c’est pourquoi les caracteres tires des palpes ne valent pas ceux
que fournit le labre.
L’article terminal des labiaux est olivaire et allonge, nullement dilate vers Textremite chez les
Ceroglosses. Chez les Calosomes, il est aussi olivaire ou cylindrique, rarement tronconique et un peu
plus large vers hextremite, mais jamais elargi dans un seul sens. II se termine par un orifice de forme a
peu pres circulaire ou un peu elliptique, tres peu. Chez les Carabes, au contraire, il est rarement
cylindrique, et 1’orifice est presque toujours elliptique ou dedouble, les deux orifices separes par une
cloison, et quelquefois aux extremites d’une sorte de courte bifurcation.
L^article terminal des labiaux est chez le Mesocarabiis problematicus sensiblement plus long que
large, un peu elargi vers Textremite distale, inais selon un seul diametre, ce qui lui donne la fausse
apparence d'etre comprime. Il se termine par deux orifices places a cote hun de Tautre, comme les deux
bouches d^^un fusil de chasse, dont un canon serait sensiblement plus court que Tautre. L’article inferieur
est C3’lindrique ou legerement tronconique, d’une longueur egale a son diametre. Ce type se retrouve
chez presque tous les Multistries. Chez les petites especes cependant, linnei, nitens, convexus, truncaticollis,
la dilatation terminale est moindre ou nulle. Elie est au contraire plus forte chez les grosses : latus,
hortensis, glabratus. Chez ces derniers Textremite de Tarticle est d'un tiers plus large que la base, et les
deux palpaires sont plus distincts, separes par un faible sillon, sans que Textremite puisse etre dite
bilobee.
Chez les Carabogeniens, les palpes sont plus ou moins dilates suivant un diametre, mais cette
regie n’est pas absolue. Chez les Holodontes, la larve indetenninee du Japon a le terminal des labiaux
tres long, cylindrique. Les palpes tres courts du clathratus, parmi les Synodontes, sont simples, et ceux
du rossii et du montivagus faiblement bifides. Parmi les Tetrodontes, la larve indetenninee du Caucase
et celle de V auratus ont les palpes a la fois courts et simples. Le terminal est au contraire dilate, les
palpaires accoles, mais a des niveaux differents, chez le nemoralis et le cancellatus. Chez les Pentodontes,
Varvensis seul a le terminal un peu dilate; il est cylindrique et long chez \e gr anulatus, olivaire chez le
monilis, le regalis, Vullrichi, Vitalicus.
Parmi les Tribacogeniens, le melancholicus, Xambeu, aurait le terminal simple. Chez
les Chrysotribax , les palpes sont longs et Tarticle terminal bilobe. Chez les Pliochetes, les palpes sont
tres longs mais simples chez les Platycarabus et les Pseiidocechenus et, au contraire, tres bilobes chez les
Chatocarabus.
Chez les Psilogoniens, nous ne trouvons pas'd’especes a palpes simples, sauf \' Iniopachys pyrtnmis,
dont le terminal est a peine elliptique, mais cependant a deux orifices visibles : c’est une forme de
transition qui rappelle encore les Platycarabus. Chez les Chrysocarahus Tarticle terminal des palpes
labiaux n’est guere long que deux fois son diametre basilaire et. bien qu’il ne soit pas plus dilate
40
COLEOPTERA ADEPHAGA
que chez les Multistries et nullement fourchu, les deux palpaires, places au meme niveau, sont
nettement separes. Chez les Macrogeniis, Macruthorax, les proportions sont a peu pres les memes, mais
Textreinite est deja un peu biiobee; il existe un sillon profond qui divise Textremite separant les deux
palpaires.
Cette evolution s’accuse davantage chez les IMegodontes dont les larves sont connues (violaceus,
planicolUs), chez les Dorcarabus, les petits Imaibius {dardtellus, epipleurahs, etc.). Chez ces Carabes, et aussi
chez les Chvysotrihax , un des palpaires reste a peu pres dans Taxe de Tarticle, Tautre s’ecarte, s’allonge,
et rextremite, aussi large au total que la longueur de Tarticle, est nettement bifurquee. De meme chez
les larves supposees de Coptolahriis et de Damaster.
Cette stiucture s’accuse de plus en plus chez les grands Imaibius (barysomus, huegeli, kaschwirensis),
les Chaetocarabus et surtout chez les Procerus. Chez ces derniers se trouve realise un quatrieme type.
L’article, tres gros, tres court, bien plus large dans son grand diametre que long, est prolonge latera-
lement a Textremite de telle fa9on qu’il prend la forme d'un sabot dont le talon et la semelle portent
chacun un orifice.
En somme, ces troisieme et quatrieme types de palpes sont propres aux Psilogoniens, plus deux
autres Rostrilabres tres apparentes a divers Psilogoniens, les Chrysotribax et les Chaetocarabus. Chez les
Rostrilabres qui n’appartiennent pas aux Psilogoniens et chez les Carabes a mandibules courtes,
Multistries ou Ouadricuspides, Carabogeniens ou Serrilabres, nous ne trouvons que des palpes peu ou
point dilates, ces derniers rappelant ceux des Calosomes et des Ceroglosses, sans jamais atteindre le
degre d’allongement et de simplicite des Nebries. La tendance a Tecartement des palpaires est en
general plus marquee chez les grosses especes, sans dominer cependant les afhnites phylogeniques.
L’article terminal des labiaux du Cychrns caraboides est fortement elargi et bilobe, mais assez long.
Tegmina. — L’evolution des tegmina et des lobes decurrents est soumise aux memes deux
influences et leur developpement, dans une certaine mesure, covariant a celui des palpaires.
Les Carabince sont tous pourvus de tergites bien developpes, a la difference des Nebriince, et ces
tergites comportent toujours des tegmina depassant un peu la peau sur les cotes, et souvent largement
debordants et lobes en arriere, mais il existe dans ces organes de tres grandes differences de deve-
loppenient.
Chez les Ceroglosses, du moins chez le seul dont on connaisse la larve, les tegmina depassent
peu la peau et sont faiblement lobes. Chez les Calosomes, deux larves seulement nous montrent des
tegmina largement debordants et pourvus de vastes lobes decurrents : l’une, de Californie, indeterminee,
appartenant au Museum de Paris, peut etre d' Acamegonia afinis; Tautre, provenant du Gypsy Moth
Laboratory, communiquee par M. Burgess, et qui serait celle de la CallUropa externa, obtenue d’elevage
au Laboratoire. Chez les Calodrepa wilcoxi, scrutator, Callipara sycophanta, les tegmina ne debordent pas
le ventre, celui-ci les deborde meme chez la sycophanta repue; les lobes, chez ces especes, sont nuis.
De meme chez le Calosoma inquisitor. Chez la plupart des especes, les tegmina debordent un peu plus
que de bourlet, mais les lobes sont tres courts, surtout aux premiers segments. Les lobes sont relative-
ment developpes chez les Campalita auropiinctata, maderce, kaschmir ensis, Cosmoplata chinensis, Callisphcena
reticulata, Chrysostigma lepidum.
Chez les Carabes. les mesolabies quadricuspides s’associent a des tegmina peu developpes, mais
qui debordent cependant le corps et comportent des lobes micdiocres, variables suivant les especes,
larges d’un tiers a peu pres de la largeur du demi-tergite, longs d’un quart ou d’un tiers de sa longueur,
peu pointus. Cette descriptiori convient aux Mesocarabus, Phricocarabus, Euporocarabus, Orinocarabus. Les
grandes formes, comme Pladro carabus, ne sont guere mieux pourvues, les petites, comme Hemicarabus
nitens, Diocarabus Iruncaticollis, Toinocarabus convexus, le sont bien moins, ce qui peut etre en rapport avec
FAiM. CARABID.^
41
leur petitesse, car les giands co«w.r«5 de Comana en Roumanie possedent des tegmina et des
lobes moins exigus que les petites races de TEurope centrale et des Pyrenees.
Le Carpathophihis liuiiei, type d’un rameau tres independant, possede, au contraire, des tegmina
tres largement debordants, des lobes decurrents tres grands, prenant au moins les deux tiers du demi-
tergite, aussi longs que la longueur axiale du tergite, tres pointus. Cette larve, par tous ses segments
thoraciques et abdominaux, est plus voisine de celles des Pliochetes et des petits Imaibiiis, ou des
Coptolabrus, que de celles des Multistries, mais sa tete, au contraire, est tres conforme a la structure de
ce dernier groupe.
Chez les Serrilabres, les tegmina et les lobes sont encore plus mediocres que chez les larves
quadricuspides, parfois meme iis sont presque nuis. 'L’auyatus et le monilis, par exemple, en sont a peu
pres depourvus. La nature s’est montree a peu pres aussi chiche a Tegard du regalis, du rossii et du
cancellatus. Le montivagus, Yarvensis et \e granulatus se rapprochent davantage des Quadricuspides, ainsi
que le clathrafus. ,
Les larves des Carabes a grandes mandibules possedent des tegmina vastes et pourvus de lobes
longs et larges, a Texception des Chrysocar abus , qui ne sont guere mieux pourvus que le problematicus.
Panni les Tribacogeniens, le melancholicus, d’apr^ Xambeu, et les Chvysotribax sont pourvus de tegmina
largement debordants et de lobes qui prennent la moitie de la largeur du tergite, et sont aussi longs que
la moitie de sa longueur axiale. Tous les Pliochetes dont les larves sont connues possedent des tegmina
et des lobes du meme genre, mais ces derniers plus pointus, et meme nettement acumines et etires a
Textremite chez \' irregularis. Panni les Psilogoniens il existe une certaine diversite.
Les tegmina et les lobes de Vauronitens, du punctato auratus, ne sont pas plus developpes que ceux
du problematicus •, le splendens les depasse un peu en evolution, le robuste ursuius est presque aussi bien
muni que les Chrysolribax. Ces organes sont plus grands chez les Megodontiis, encore plus grands chez les
Macrogenus et les Procrustes, mais surtout chez les Macrothorax et Dorcarabus. Les plus vastes tegmina sont
ceu.x des Iniopachys, Procerus, Imaibiiis, Coptolabrus et Damaster-, le maximum d’allongement des lobes chez
les Psilogoniens est realise chez les petits Imaibius, les Damaster et les Coptolabrus. Pour le developpement
de ces organes. ces Carabes se trouvent a peu pres au meme degre que V irregularis et le linnei.
En somme, tous les Rostrilabres possedent des tegmina et des lobes bien developpes, et panni les
larves appartenant aux autres groupes, ce caractere ne se trouve bien marque que chez le linnei.
Ce Carabe indique par la uneaffinite morphologique, sinon phylogenique, avec les Pliochetes.
Le Cychrus caraboides, par la largeur de ses tegmina vastement lobes, s'associe aux Rostrilabres,
comme d’ailleurs par Tensemble de sa structure.
Les tegmina sont toujours bien plus larges chez les femelles, et d'autant plus qu’ils sont plus
vastes chez Tespece.
Telson. — Le developpement du telson n’est pas, comme on pourrait le croire, en rapport ties
etroit avec celui des tegmina et des lobes decurrents, et il est encore plus variable avec Tage et le sexe.
Chez les larves nebrioides des Calosomes, les differences specifrques sont encore tres peu
marquees. Chez celles du troisieme stade, elle le sont davantage, et pratiquement utilisables; cependanl
les lobes sont souvent peu developpes, reduits a des prolongements spiniformes separes par une large
echancrure. Quelquefois Tangle n’est meme pas lobe. La larve de la Callitropa externa, et celle qui peut
se rapporter a V Acamegonia affinis, sont les seules dont les lobes soient en demi-croissant, acumines.
Celles des Campalita et des Cosmoplata possedent des lobes moins developpes, triangulaires, pointus,
longs de plus de la moitie du protelson, la partie la plus voisine qui puisse servir de terme de compa-
raison. De meme celles de la Callisphana reticulata. Le telson est nettement angule, mais non lobe, chez
le Calosoma frigidum et la Calodrepa scrutatrix. Le lobe est a peu pres reduit a une epine chez la Caludrcpa
42
COLEOPTERA ADEPHAGA
wilcoxi, la Callipara sycophanta, le Calosoma inquisitor, le Chrysostigyna lepidum, la Camegonia lugubris, la
Ctenosla scabrosa. Les differences sexuelles dans la largeur de Techancrure sont souvent grandes.
Chez le Ceroglosse, le telson est courtement lobe et tres petit chez la larve du troisieme stade.
On ne connait pas encore le premier stade. Le telson du Cychrus caraboides est du type des Carabes et
des Calosomes, un peu petit, a lobes courts et emousses.
Chez le Mesocarabus problematicus, les lobes sont de dimensions moyennes, pointus, assez conver-
gents par position et geometriquement ouverts d’environ 8o°. Chez la larve jeune, iis sont emousses. Iis
sont a peu pies semblables chez les Orinocarabus et Phricocarabus. Chez V Kuporocarahis hortensis et
VHadrocarabus latus, iis sont au contraire juste aussi saillants que ceux des segments precedents, et aussi
arrondis. lls sont aussi a peine saillants, arrondis, parfois seulement indiques chez les petites formes de
Multistries : truncaticollis, convexus, et surtout nitens. Chez le Carpathophilus, le telson petit, cache a demi
sous le pro telson, les bords lateraux tres arques, le posterieur tres echancre, presque en ogive, les angles
tres aigus a 40", pointus, en pointes de croissant, rappellent les Pliochetes et les Psilogoniens les mieux
pourvus de lobes.
Chez les Carabes a larves serrilabres, le telson est toujours petit, peu ou point echancre en
arriere et pourvu de lobes petits, courts, plus ou moins arrondis. A vrai dire, ces lobes ne font une
saillie sensible que chez le granulatus, Varvensjs et les Synodontes; chez V auratus et le monilis on peut
dire qu’ils n’existent point, la ligne laterale et la posterieure formant un angle tout a fait arrondi.
Si faibles que soient les differences specifiques, elles sont cependant utiles dans ce groupe ou les
caracteristiques sont si rares.
Chez les Rostrilabres, le telson est toujours plus echancre, muni de lobes plus longs et pointus.
Les Ti ibacogeniens connus ont le bord posterieur echancre en arc, les lobes aigus, en triangle a cotes
courbes. assez longs. Ce type de telson est aussi celui des Pliochetes; toutefois, le Platycarabus fabricii a
le telson peu echancre et les lobes en triangle court, a cotes presque droits, la pointe, d’ailleurs aigue,
orientee en arriere.
Panni les Psilogoniens, il existe une grande variete. Le telson est petit chez les Chrysocarabus,
peu echancre; les lobes sont plus petits que ceux du problematicus, du moins chez les petites formes,
mais aigus. Les lobes sont moins aigus mais plus grands, le cote exterieur tres arque, chez les Megodontus,
un peu plus grands encore et acumines chez les Procrustes. Le telson est tres large, peu echancre, chez
les Procerus, et les lobes sont petits, triangulaires a lignes droites, la pointe dirigee en arriere, tres
acuminee et meme etiree. Les Macrogenus, toujours voisins des Procerus, exagerent cette fois; on ne voit
plus a proprement parier de lobe, les lignes posterieures et laterales se rencontrent sous un angle
d’environ ioo“, dont le sommet, pointu, est un peu etire. Les grands Imaibius, surtout le barysomus, ont
des femelles a telsons larges qui paraissent d’autant moins lobes, mais chez les petites formes, les males
et les larves jeunes, les lobes sont allonges en demi-croissant. Chez ces derniers genres, et encore plus
chez les suivants, les males ont toujours le telson beaucoup plus etroit, donc plus echancre en arriere,
et les lobes plus rapproches, tendant davantage a converger quand leur structure s’y prete. Cette
conformation est en rapport avec le moindre volume de Tappareil genital des larves males.
Chez les Macrothorax. les Dor carabus, et surtoqt chez les Coptolabrus et les Damaster, la structure du
telson est celle des Pliochetes, et specialement de V irregularis, mais souvent avec encore plus d’exage-
ration. Le telson est echancre en demi-cercle a 1’arriere, ou en quart de cercie, et cette courbe rencontre
sous un angle tres aigu celle, convexe en dehors, du bord lateral. 11 en resuite une figure en pointe de
croissant, allant parfois jusqu’au demi-croissant, les pointes des deux lobes en direction convergente.
Les pointes sont souvent etirees, en tout cas acuminees ou aigues.
Les larves d'Iniopachys ont le telson en pointes de croissant, semblable a celui du Pseudocechenus
irregularis.
FAAI. CARABID^
43
Cerei. — La forme du telson ne fournit pas de caracteies de premier oidre, mais elle est utile
pour etablir, au premier age, une demarcation nette entre les Calosomes et les Carabes, et en outre des
subdivisions parmi les Psilogoniens. II en est de meme de la forme des cerci.
Les cerci du Ceroglossus sidiiralis constituent deux longues tiges rigides qui sortent du telson par
deux especes de hublots. Ceux des jeunes larves de Calosome sont egalement mobiles et leur ressemblent
beaucoup. mais iis sont cependant moins longs, plus minces et parfois pourvus d'une trace d’epine.
Les Calosomes ne commencent a se differencier les uns des autres par leurs cerci qu’au second stade
de leur evolution, ou ces organes deviennent analogues a ceux des Carabes.
Au troisieme stade, les cerci des Calosomes sont de longueur variable, d’une a trois fois la
longueur mediane du protelson. Leur epine externe est nulle ou fort courte, la supero-interne variable
et capable de fournir des caracteres distinctifs.
Chez la CallHropa externa et la forme attribuee a V Acamegonia peregrinaivix, les cerci sont trois fois
aussi longs que Je protelson, greles, l’epine supere fine et courte, Texterne nulle. Les cerci de la Ctenosta
scabrosa sont moins greles et un peu moins longs, mais analogues. Ceux de la Cainpalita auropunctaia et
des formes de son groupe sont tres caracteristiques, plus robustes, doubles seulement de la longueur
axiale du protelson, et armes d’une epine supere longue et redressee, type jusqu’ici propre a ce groupe.
Dans le groupe wilcoxi, scrutator, sycophanta, les cerci sont courts. de la longueur du protelson, coniques,
pourvus de deux courtes epin^s coniques, Texterne tres faible. Chez les autres Calosomes. les cerci sont
de longueur intermediaire, environ une fois et demie la longueur du protelson, sans epine externe, avec
une epine supere variable en force et en longueur, mais plutot petite.
Pour les cerci comme pour les autres caracteres, il existe beaucoup plus de variete chez les
Carabes que chez les Calosomes. Les cerci du problematicus, auquel il faut toujours revenir comme type
moyen des Carabes, ne sont guere plus longs que le protelson, assez robustes, un peu divergents,
presque horizontaux, recourbes en haut a 1’extremite, aigus, pourvus au tiers inferieur de deux epines
presque jointives, droites, aigues, l’une supere et presque dorsale, Tautre plus petite, un peu eir dehors,
un peu plus rapprochee de la pointe. Ce type ne comporte chez les Multistries que de faibles variantes,
dont la principale est Tobliteration plus ou moins totale de Tepine externe chez les Hadrocarabus,
Phricocarabus, Eup oro carabus, Eurycarabus, Tomocarabus connus. Cette epine subsiste, parfois meme un
peu plus marquee, chez les Orinocarabus ; on la retrouve, plus petite, chez le Diocarabus iruncaticollis et
\' Hemicarabus nitens. Les cerci du Carpathophilus, Carabe toujours tres a part des Multistries, sont tres
longs, deux fois et demie aussi longs que le protelson, divergents, greles, Tepine interne au premier tiers,
l’externe a mi-longueur, presque nulle. Iis sont longs aussi chez Leptocarabiis procerulus.
Chez les Carabes a larves serrilabres, les cerci sont en general plus gros, plus courts, jamais plus
longs que ceux du problematicus, toujours plus robustes, surtout pourvus de plus fortes epines, Texterne
souvent presque egale a Tinterne, Il en est particulierement ainsi chez le monilis et Vtillrichi. Le
clathratus a des cerci plus gros, plus couches que ceux du problematicus, verruqueux, les epines ne sont
pas plus grandes.
Tous les Carabes a mandibules longues possedent, a Tinverse des precedents et a la seule
exception des Macrogenus, des cerci longs ou tres longs, depassant de beaucoup la longueur axiale du
protelson et pouvant atteindre le triple de cette longueur. Par ce caractere encore, iis concordent avec
le suppose linnei. Ces cerci peuvent d’ailleurs etre de types tres differents entre eux.
Les Pliochetes possedent des cerci jointifs a la base, tres longs et tres greles, d’une longueur
presque triple de celle du protelson, divergents. presque droits, munis vers le milieu d’une epine
supere courte, fine et aceree et, un peu au dela, d’une laterale bien plus petite. Chez les Platycarahus,
toutes ces parties sont plus allongees et plus effilees, a Texception de Tepine externe, encore plus petite,
et chez les Pseudocechenus ces differences s'accusent encore. Les cerci de V irregularis, comme son telson.
44
COLEOPTERA ADEPHAGA
ses tegmina et ses lobes decurrents, rappellent tout a fait les parties correspondantes du linnei. Ces
cerci sont tres analogues a ceux de la plupart des Calosomes et peuvent etre regardes comme les plus
primitifs parmi les Carabes, sans atteindre 1’allongement et la simplicite de ceux des Ceroglosses ou
des Nebries.
Au meme type de cerci appartiennent les Coptolabriis, les Damaster, et les especes les moins
evoluees A’Iniaibuts (epipleuralis, dardiellus) . Ceux des grands Iniaibius {barysomtis , kaschmirensis) sont moins
allonges, plus recourbes a la pointe, plus separes a la base, et font le passage au type suivant. Ceux des
Iniopachys, aussi longs et aussi jointifs a la base que ceux des Pliochetes, sont presque sans epines, mais
plus robustes.
Chez les Chrysoiribax, les cerci sont presque aussi longs que chez V intricatus, mais tres robustes,
ainsi que les epines; iis sont granuleux, ou pour mieux dire verruqueux, sur leur moitie basilaire, et,
d’apres Xambeu, ceux du melancholicus leur seraient semblables. Ceux des Chrysocarabiis sont de ce
meme type, un peu moins longs, toutefois, chez V anronitens et le punctato auratus, et non verruqueux. II en
est de meme chez les Megodontus, mais chez ceux-ci la supere est bien plus allongee, ramenee en dedans,
et 1'externe presque nulle. Les cerci des Macrothorax sont encore du type Chrysotribax, mais moins robustes
et tout juste granuleux; leur pointe est moins allongee, les epines placees presque au milieu; bien que
tres divergents, iis ne sont pas voisins a leur base.
Les cerci sont nettement en regression chez les Procrustes et les Dorcarabus, dont les larves sont
d’ailleurs peu discernables. Iis ne sont guere plus longs que le protelson, robustes a la base, graduel-
lement amincis, et pourvus seulement d’une dorsale, assez mediocre. II est rare de voir meme une
trace de Texterne. Les Procerus et Macrogenus conservent la trace au moins de 1’epine externe, mais leurs
cerci, coniques, pointus, tres ecartes a la base, sont cependant encore plus degeneres. Ceux des Procerus
depassent encore de moitie la longueur du protelson, mais ceux du Macrogenus sont plus courts que ce
segment; il est vrai que celui-ci est particulierement long chez ces larves.
Les cerci du Cychrus rostratus, de la longueur du protelson, n’ont pas d’epines.
Cette discussion de la morphologie comparee des larves des Carabince nous amene a les classer
comme il suit, d’apies la hierarchie des caracteres et leur combinaison :
SYNOPSIS MORPHOLOGIQUE DES LARVES DES CARABIN/E
CARABES ROSTRILABRES
Labre a cotes externes subparalleles a Taxe de la tete, non retreci en avant. Mesolabre
etroit, renfle, limite par deux sillons lateraux. Dent unique, etroite, renflee, entiere ou sim-
plement entaillee a la pointe. Tegmina, lobes des tegmina et du telson bien developpes.
Cerci longs ou tres longs (exc. Macrogenus). Palpes et antennes longs, parfois tres longs, 1’article
terminal des labiaux plus ou moins bifide ou bilobe.
A. — Fissirostnes.
Mesolabre moins large que la moitie d’un exolabre, renfle.
Rostre entaille ou dehiscent, parfois canalicule jusqidd la base.
Exolabre lobule ou non. Palpes et antennes longs ou tres longs.
Labiaux bilobes. Tegmina vastes, arrondis en avant, lobes
larges, triangulaires. Telson tres echancre, a lobes longs.
FAM. CARABI D/E
45
aigiis, en demi-croissant. Cerei longs ou tres toiigs, divergents,
gteles.
a. — Exolabre non lobule, d bord anterieur presque droit, perpendicu-
laire d l'axe, dent en dehors d Vextremite. Cerei longs, rapproches
d la base, grcles, sauf d la base, epines assez fortes Subgenus Chaetocarabus.
b. — Exolabre lobule d bord anterieur tres oblique, sans dent externe.
Epines faibles, V externe souvent nulle Subgenus Imaibius.
b'. — Lobule arrondi, tres large et tres court. Cerei tres longs, tres greles,
rapproehes d la base ^ ou presque joiutifs (^ . Petites espeees . . . I. dardiellus, epipleuralis.
b". — Lobule moins court Cerei inoins longs, moins greles d la base, inoins
rapproches, surtout chez les 9 , telson plus large, surtout Q . Grandes
especes I. harysomus, huegeli, kaschmi-
rensis, stroganowi.
c. — Exolabre non lobule, angle emousse, boid a?iterieur presque droit,
perpendiculaire d Vaxe. Article terminal des palpes labiaux assez
long, bifurque obliquement . Lobes des tegmina vastes, acu-
mines. Telson tres echancre, lobes longs. Cerei tres longs,
tres greles, presque jointifs a la base, divergents, epines faibles,
l’ externe souvent nulle. Paties longues, tete exigue. Couleur plus ou
moins metallique Subgenus Coptolabrus.
d. — Exolabre lobule, bord anterieur sinueux. Article terminal des
labiaux assez long, bifurque obliquement . Lobes des tegmina
vastes, acumines. Telson tres echancre, lobes longs. Cerei
tres longs, tres greles, presque jointifs d la base, divergents, epines
taibles, V externe souvent nulle. Palpes, antennes et paites tres longs.
Tete normale. Couleur plus ou moins metallique. — Pl. I , Fig. 6. Genus Damaster.
(*) Chaetocarabus intricatus Imaibius barysomus
> q i
Imaibius stroganowi Coptolabrus smaragdinus Damaster rugipennis
*) I! a paru encombrant de repeter les mots : labre, palpe labial, tergite abdominal, telson, cerci, pour
chacune des figures correspondantes de toutes les especes designees dans le Synopsis des larves. Par contre, il etait
necessaire de denommer tout au long les figures speciales.
(7=5
f eryite
dfdowinal’.
r / ^
/ elson
Ceree .
46
COLEOPTERA ADEPHAGA
B. — Obtusirostres.
Mesolabre moins large que la inoitie d’un exolabre, renfle en
toit. Rostre nn peu large, arrondi ou ogival, non entaille ni
canalicnle. Exolabre non lobule. Bord anterieiir peu oblique.
Tegmina larges ou vastes, lobes vastes, lougs, pointus. Telson
tres echancre, lobes longs. Cerei tres XovLgs, joiniifs, divergents,
epines tres reduites. Palpes, antennes, pattes longs.
a. — Terminal des labiaux long, cylindrique, unicupule.
a'. — Tegmina tres fuyants d 1’angle anterieur. Lobes du telson en
pointe de croissant. Allongement considerable des palpes,
antennes, lobes, cerci et pattes Subgenus Platycarabus.
a". — Tegmina peu fuyants. Lobes du telson en triangle. Allonge-
ment moindre Subgenus Pseudocechenus.
b. — Terminal des labiaux bicupule, mais non elargi. Tete petite.
Tegmina fuyants. Lobes du telson en pointe de croissant.
Allongement moindre. Cerci moins greles Genus Iniopachys.
C. — Conirostres.
Mesolabre d’un tiers de la largeur d’un exolabre, renfle,
Rostre renfle a pointe ogivale, parfois un peu entaillee ou
dehiscente. Exolabre lobule. Palpes plus ou moins bilobes.
Tegmina plus ou moins larges, lobes assez grands. Telson
echancre. Lobes du telson un peu en pointe de croissant,
plus ou moins prolonges. Cerci jointifs a la base, divergents.
a. — Bord anterieur oblique, sintteux. Lobes du telson acumines.
Epines assez courtes, coniques, subegales.
b — Rostre entaille. Hypophyse diedre, non prolongee par un
hypodon. Palpes tres bilobes. Lobes du telson assez longs. Cerci
longs. — Pl. I , Fig. 9 Subgenus Chrysotribax.
b'. — Rostre non entaille. Hypophyse courtement carenee, hypo-
don court mais bien detache Subgenus Chrysocarabus.
c. — Rostre parfois vaguement biacumine d V extreme pointe (microscope) .
Palpes peu bilobes. Lobes du telson assez courts. Cerci mediocres. . Chrys. auronitens , punctato
astratus.
Platycarabus fabricii
DEPRESSUS
Pseudocechenus irregularis Iniopachys pyren^us
Chrysotribax rutilans
Chrysocarabus auronitens
FAM. CARAE ID.E
47
c'. — Rostre entier. Palpes assez bilobes. Lobes du telson plus longs. Cerei
plus prolo7iges au deld des epines. — Pl. I , Fig. 7 Chrys. splendetis, lineatus.
a'. — Boid antei ieur presque perpendiculaire d Vaxe entre le pied
du lobule et V encoche interlobaire. Palpes tres bilobes. Lobes du
telson emousses d la pointe. Cerei a epine superieure longue
et ramenee en dedans, externe plus ou inoins obliteree . . Subgenus Megodontus.
d. — Rostre entier. Hypophyse courtement carenee, sans hypodon. Epine
externe faible, parfois presque nulle. Tete et telson largement taches
d'orange Meg. violaceus.
d'. — Rostre plus ou moins bicuspide. Epine externe nulle. Tete et telson
noirs Meg. planicollis (suppose),
Sg. Pachycranion (yietinghoffii).
D. — Tenuirostres.
Mesolabre etroit, d’un tiers ou d'un quart de la largeur d’un
exolabre, renfle. Rostre lanceole, nullement canalicule ni biacu-
mine, pointu. Exolabre lobule. Bord anterieur, du lobule au
sinus, presque perpendiculaire d Vaxe de la tete. Dijferences sexuelles
fortes, 9 bien plus larges de la tete, des tegmina, du telson. Palpes
bilobes. Tegmina larges et lobes grands. Telson large et peu
echancre 9, asses etroit et tres echancre . Lobes du telson assez
grands, pointus, triangulaires 9 > /4« en pointes de croissant .
Cerei assez divergents, distants d la base 9 > assez rapproches cf .
a. — Hypophyse carenee, sans hypodon. Palpes tres bilobes. Cerei
une fois et demie la longueur du protelson, mediocrement divergents,
assez robustes. Epine supere conique, externe nulle. — Pl, I , Subgenus Procrustes,
Fig. 4. " Genus Dichccarabus.
Chrysocarabus splendens
Megodontus violaceus
A
L<i/^re fn afessous
di
Mejofj^re . „ , /? , /’/’ g
Frord cte l n^pophp e
A]
Megodontus planicollis
Pachycranion vietinghoffii
V
Procrustes coriaceus
(’t? dessous
ir i (fl
0 s oTj fre M^sota^r e Pro Ut' ete-
en dessuus f^/ypopiyse
c:=j
Dichocarabus rugosus
48
COLEOPTERA ADEPHAGA
a''. — Tegmina et lobes plus developpes. Lobes du telson plus prolonges.
Cerei doubles de la longueur du proielson, tres divergents, pointe plus
effilee. Epine externe conique, subegale a la supere. Palpes,
antennes et pattes plus longs. — Pl. I, Fig. 8
Genus Macrothorax.
E. — Lamellirostres.
Alesolabre assez etroit, de la inoitie de la largeur d’un exo-
labre, peu renfle. Rostre assez large, obtus ou tronque, souvent
canalicule, un peu echancre, fripe. Exolabre lobule. Bord ante-
rieur, entre la base du lobule et V encoche interlohaire, presque droit
et perpendiculaire d V axe de la tete. Pattes courtes.
a. — Hypophyse courtement carenee, hypodon court. Labiaux
tres courts, article terminal en sabot. Tegmina larges, lobes
grands. Telson large, moins chez le , peu echancre, lobes petits,
triangulaires, pointus, etires. Cerei une fois et deniie de la longueur
du proielson, qui est long, droits, coniques, divergents. Epine supere
conique, externe faible ou nulle. Couleur violdire, verddtre. Forme
large. — Pl. I , Fig. 3 Genus Procerus.
b. — Palpes mediocres, tout juste bilobes. Tegmina mediocres,
lobes grands. Telson tronque, non lobe, Tangle plus que droit,
pointu, simplemeni un peu eiire. Cerei gros, tres courts, ecartes,
divergents. Epine supere forte, externe rudimeniaire. Couleur brund-
tre. Forme etroite, parallele Subg. MACROGENUs(suppose).
AIacrothorax morbielosus
Procerus laticollis
oypopnys e
AIacrogenus talyschensis
FAM. CARABID/E
49
CARABES OUADRICUSPIDES
Labre a cotes externes subparalleles a l’axe de la tete, non retreci en avant. Mesolabre
large, plus ou moins deprime au milieu, muni de chaque cote d’un bourrelet arque, en
continuite avec la dent mediane, et en avant de quatre dents etroites, plus ou moins pointues,
bien detachees, les medianes plus longues, separees jusqu’a la base et souvent un peu distantes.
Hypolabre sans hypophyse ni hypodon. Exolabre a cote externe un peu sinue, interne oblique,
souvent emousse, non lobule. Antennes et palpes courts. Article terminal des labiaux non
bilobe.
A. — Macrocerques.
Medianes longues, laterales bien separees, aigues. Antennes et
palpes presque moyens. Terminal des labiaux olivaire. Tegmina
vastes, lobes tres larges et tres longs. Telson tres echancre, a
lobes grands, en demi-croissant, aigus. Cerei tres longs,
presque sans epine externe G. Carpathophilus (sup.).
B. — Brachycerques.
Antennes et palpes courts oii tres courts. Terminal peu ou tres
peu dilate. Tegmina mediocres ou etroits, lobes mediocres ou
courts. Lobes du telson mediocres ou nuis. Cerei courts,
avec ou sans epine externe.
a. — Palpes un peu dilates. Tegmina mediocres, lobes mediocres,
a'. — Lobes du telson mediocres, en triangle d cotes arques en dedatis,
pointus. Dents medianes du mesolabre depassant peu les
laterales,
Epine externe des cerci mediocre. — PI, I , Fig. I 0 - . . . Subgenus Mesocarabus.
Epine faible Subgenus Phricocarabus.
Epine obsolete Subgenus Eurycarabus.
Dents medianes depassant beaucoup les laterales. Epine
externe des cerci bien developpee Subgenus Orinocarabus.
Carpathophilus linnei Mesocarabus problematicus
Phricocarabus glabratus
Orinocarabus
heteromorphis
O. SILVESTRIS
O. CONCOLOR
5o
COLEOPTERA ADEPHAGA
a". — Lobes du telson courts, arrondis. Mcdianes dipassant peu les
laterales. Cerei depourvus d'epine externe
Cerei pourvus d' epine externe
b. — Palpes tres peu dilates. Tegmina etroits, lobes courts.
Aledianes longues.
b'. — Lobes du telson eourts oii presque nuis. V angle arrondi. Epine
externe petite, paraissant eonstante.
Medianes separees par une eneoehe de la largeur de Vune d’elles.
Medianes largement distantes. Epine externe asses developpee.
b". — Lobes du telson en triangle arque, pointus. Epine nulle ....
c. — Palpes fortement dilates, le terminal des labiaux cordiforme,
aussi large que long; telson a lobes courts, arrondis, cerci
sans epine externe. Especes Nord-Americaines.
Mesolabre a dents subegales, les medianes peu avancees,
palpes et antennes courts.
Dents du mesolabre tres courtes, en mamelon ; disque frontal renfie,
d fossette profonde. Lobes des tegmina tres etroits, courts ....
Dents courtes, seulement emoussees ; disque frontal impricis, fossette
imprecise. Lobes des tegmina nioins etroits
Mesolabre a dents tres inegales, aigues, les medianes tres
avancees, separees et divergentes. Palpes et antennes tres
courts; dernier article des labiaux tres court et tres large.
Disque frontal et fossette imprecis. Lobes des tegmina
mediocres
Hadrocarabus brevis
Hemicarabus nitens
Euporocarabus hortensis
Subg. Hadrocarabus (brevis).
S. Euporocarabus (hortensis).
Subg. ? Scambocarabus (bre-
viformis).
Subg. Lichnocarabus.
S. Diocarabus (truncaticollis)
Subg. Hemicarabus (nitens).
Subg . T OMOCAR ABUS (coiivexus) .
S. PTanaocarabus (tcedatus).
S. Pneocarabus (sylvosus).
S. P Hemicarabus (wraPMs).
Diocarabus truncaticollis
/rlesafifre
Tomocarabus convexus
Hemicarabus serratus
Neocarabus t^datus
C3
FAM. carabid.f:
5 1
SERIE B
Lrbre retreci en avant. Mesolabre a dents longues, fines,
bien separees, aigues. Hypolabre developpe, hypodon saillant.
Exolabre isocele. Antennes et palpes moyens. Tegmina,
telson, lobes moyens. Cerei lougs, presqne sans epine externe. S. Leptocarabus (procerulus).
CARABES SERRILABRES
Labre a cotes externes non paralleles a Taxe de la tete, plus ou moins retreci d’arriere en
avant en trapeze a petite base anterieure, Tangle parfois extroverse. Mesolabre large, d’ordinaire
subegal a un e.xolabre, deprime, plus ou moins declive entre les medianes, muni de deux
piis lateraux plus ou moins renfles, peu arques, aboutissant aux medianes et, anterieurement,
de quatre dents de scie inegales, parfois plus ou moins soudees (Synodontes). Exolabre a bord
externe tantot sinue, tantot oblique, angle emousse ou arrondi, jamais lobule, souvent dirige
directement en avant, parfois un peu extroverse, bord anterieur oblique, plus ou moins convexe en
avant. Terminal des labiaux peu ou pas dilate. Tegmina etroits ou tres etroits, lobes courts
ou nuis. Telson peu ou point echancre, a lobes courts plus ou moins obtus et arrondis,
parfois nuis. Cerei courts, sans epines ( Holodontes) ou a deux epines, 1’externe plus faible.
Pattes courtes.
A. — Holodontes.
Labre tres retreci d’arriere en avant. Mesolabre large,
termine en avant par un lobe demi-circulaire, baveux, sans trace
de pointes. Exolabre arrondi, bords anterieur et externe obliques,
peu arques, l’ angle dirige nettement en avant. Antennis et palpes
mediocres. Terminal des labiaux tres long, cylindrique.
Tegmina juste ourles, lobes nuis. Telson sans lobes, V angle
vif. Cerei tres courts, coniques. Epines nulles. Japon, centre
du Honda G. Isiocarabus (Ijaponicus).
? Isiocarabus Japonicus
52
COLEOPTERA ADEPHAGA
B. — Synodontes.
Labre a cotes externes convergents en avant, mais peu, sinues,
Vangle plus ou moins extroverse. Dents du mesolabre plus ou
moins fondues en un lobe simple ou bilobule. Tegmina
etroits, lobes courts. Telson d lobes coiirts, obtus. Cerei a deux
epines.
a. — Dents toutes soudees en un lobe subarrondi, parfois un peu
echancre. Hypophyse reduite d une asperite. Palpes et antennes
ires courts. Terminal des labiaux non dilate. Cerei robustes,
chagrines Subgen. Limnocarabus {cla-
thratus).
b. — Laterales soudees aux medianes, celles-ci separees par un sinus.
Hypophyse pourvue d’un hypodon petit mais visible sous le
sinus. Palpes et antennes mediocres. Terminal dilate, faiblement
bifide. Tergites longs. Cerei paralleles, distants d la base .... Subg. Aptocarabus {rossii).
Subgen. Archicarabus (mon-
tivagus).
C. — Tetpodontes.
Labre a cotes externes convergents en avant. Exolabre d bords
anterieur et externe obliques. Dents externes a demi fusionnees
avec les medianes, mais plus ou moins distinctes sur le fianc externe
de celles-ci; medianes separees par un large sinus. Hypodon
visible sous le hord du sinus comme une petite epine, sans dent axiale.
a. — Palpes et antennes courts. Terminal des labiaux non dilate.
Sinus axial profond.
a'. — Mesolabre assez etroit. Dents externes petites et nettes. Tegmina
etroits, lobes petits et courts. Telson d lobes assez longs, presque
pointus. Epine externe tres faible. Taille probablement petite.
Caucase oriental, Schach Dagh Sg. ? Mimocarabus (maurus).
Limnocarabus clathratus
Aptocarabus rossii
Archicarabus montivagus ? Mimocarabus maurus
FAM. CARABIDyE
53
a". — Mesolabre equivalant a un exolabre, dents exteynes en feslon siir
les flancs des medianes. Tegmina ires etroits, lobes nuis. Telson
tronque, granuleux, angles arrondis. — Pl. I , Fig. I 2. . Subgenus Carabus {auratus).
b. — Palpes et antennes mo3"ens. Terminal dilate, palpaires accoles
mais d des niveaux differents.
b'. — Sinus axial peu profond. Externe assez nette sur le flanc de
la mediane. Tegmina etroits, lobes seulement indiques.
Telson tronque, lobes indiques davantage chez ^£/(7.
b". — Devant du mesolabre courtement pentagonal, les quatre dents
representees par les angles un peu saillants. les cotes du pentagone
un peu concave, Vanterieur un peu plus, depasse par Vliypodon
sous-jacent. Tegmina etroits, lobes petits et courts. Telson courtement
lobe, lobes arrondis. Cerei par alleles, distants d la base ....
D. — Pentodontes.
Labre a cotes externes convergents en avant. Exo-
labre a bords anterieur et externe obliques. Dents externes
distinctes sur le flanc externe des medianes;
celles-ci largement separees, le sinus divise par
une dent axiale adventice deflechie. Hypodon grand,
fusionne avec la dent axiale ou independant et sous-jacent.
Carabus auratus
9
Llhre en dessous montrjnt
/^'dCse nce d'(jypop(Ij6e
CD
Subg. Goniocarabus {cancel-
latus).
Subg. Archicarabus {nemo-
ralis).
Goniocarabus cancellatus
l<.l6ye en dessous,
moTitrunf ('^ypop^y se
Archicarabus nemoralis
c>C>^6ye c/ ej s
7700 /xtl n/ / j ^
C3 tr
o
54
COLEOPTERA ADEPHAGA
a. — Hypophyse en arete terminee par un hypodon dentiforme,
assez court, cache par la dent axiale sns-jacente. Dent axiale
egalant ou depassant les medianes. Tegmina etroits, lobes petits.
Telson d lobes courts, avrondis. Cerei paralleles, distants d la base.
a'. — Terminal des labiaux un peu dilate, bicujiule. Dent axiale
ne depassant pas les medianes Sg. Eutelocarabus (arvensis).
a". — Terminal des labiaux nettement dilate, long, cylindrique.
Dent axiale depassant beaucoiip les medianes Sg. Paracarabus {^gr anulatus').
b. — Hypolabre sans hypophyse ni h3’podon, d peine renfle au
milieu. Hypodon disparu par fusion avec la dent axiale, celle-ci
depassant les medianes et largement separee d’elles. Tegmina
etroits. Cerei eourts, divergents, peu eloignes d la base, robusies.
Epines eourtes et robustes, dressees. Terminal des labiaux
non dilate, olivaire.
b'. — Lobes des tegmina et dic telson nuis. Dent axiale defiechte . — Pl. I , Sg. Morphocarabus {monilis).
Fig. II. Sg. Basilicooarabus {dubius).
Eutelocarabus arvensis
Paracarabus lapilayi
na j/ ^
a
L d
fre et MesoCdlor
re .
Paracarabus graxulatus
pn c/pssous montfcint
( dygojidyse .
A
_
(P
C3
Morphocarabus jMonilis
Basilicocarabus dubius
8
Pdfp,
'pdere
FAM. CARABI DA*:
55
b". — Lobes ires coiiris, arrondis. Dent axiale tres defiechie, iniervaUe
entre les medianes ires large et deflechi Subgen. Eucarabus [ullrichi,
italiciis).
CALOSOMES
Labre a cotes subparalleles, ua peu sinues. Mesolabre large de la moitie ou des
deux tiers d’un exolabre, deprime au milieu, muni d’un pii de chaque cote. Piis plus ou
moins divergents, renfles seulement en avant ou sur la mediane, bien separes en
avant. Sinus axial separant les medianes d’ordinaire profond, large de la moitie
au double d’une mediane. Medianes presque toujours plus ou moins fusionnees avec
les externes, celles-ci souvent reduites a un feston ou un denticule sur le bord
externe de la mediane. Exolabre d’ordinaire lobule. Palpes et antennes courts,
la plupart des articles pas plus longs que larges. Tegmina d’ordinaire presque nuis
ou etroits, lobes d’ordinaire courts, rarement pointus, souvent nuis, sauf au
protelson. Telson d’ordinaire peu lobe, souvent Tangle simplement subepineux.
Cerei divergents, peu rapproches a la base, longs d’une a trois fois la longueur mediane
du protelson. Epine externe nulle ou fort courte. Larves du premier stade
tres differentes de celles du second et du troisieme, nebrioides, le telson
compose de plusieurs pieces, les cerci longs et mobiles. Differences sexuelles toujours assez
fortes.
— Exolabre non lobule, d bord anterieur ires arque.
a. — Angle emousse. Mesolabre tres deflechi et paraissant d’en
haut bilobuU et faiblement echancre entre les lobiiles. Mediane
soudee a Texterne en un tres court lobule arrondi, l’ externe
indiqnee par un evan et un ressaut dissimules par Vobliquite de la
position. Sinus axial peu profond. Terminal des labjaux tron-
conique, plus large au sonimet. Tegmina etroits, d lobes courts.
Telson courtement angule. Cerci greles, longs de deux fois et
demi le protelson. Epine externe nulle. — P|. I, Fig. I. . . . Subgen. Ctenosta
Eucarabus ullrichi Eucarabus italicus_
Ctenosta scabrosa
— n 8 cc
p
56
COLEOPTERA ADEPHAGA
b. — Angle arrondi, extroverse. Mesolabre non defiechi, les
quatre dents distinctes, Texterne soudee a 1’interne jusque
pres de Ia pointe. Sinus large, profond. Tegmina leduits a
Tourlet, non lobes. Telson courtement angule. Cerei epais,
longs d’une fois et demie le protelson. Epine externe nulle,
supere reduite a un petit cone ou rudimentaire Subg. Caminara [imbricata).
Subg. Callistriga [sayi).
A'. — Exolabre plus ou moins lobule, d bord anterieur siniieiix.
Mesolabre non ou peu deflechi, a structure visible d’en haut.
Sinus axial toiijoiirs profond.
B. — Tegmina larges, l' angle anterieur largement arrondi, lobes
vastes, triangulaires, d peine emousses, bord interieur serrule.
Telson tres echancre, lobes en demi-croissant, acumines.
Cerei trois fois aussi longs que le protelson, greles. Epine
supere fine et courte, externe nulle. Dents du mesolabre triangu-
laires, emoussees, les externes presque detachees des medianes.
( Latitegmines) Subgen. Callitropa
Sg. AcAMEGomx(peregrinatrix)
B'. — Tegmina etroits, ne depassant guere que de Tourlet, ou meme
rudimentaires. Cerei une a deux fois aussi longs que le pro-
telson.
d. — Lobes indiques aux derniers segments, davantage au protelson.
Lobes du telson triangulaires, pointus, longs de plus de la moitie
du protelson. Epine externe nulle.
e. — Piis du mesolabre tres divergents, courtement reu^QS, presque
sur la mediane seulement. Medianes emoussees mais non arrondies,
separees par un sinus au moins aussi large qiCune d’elles, externes
fusionnees avee les medianes par la base, mais d pointes distinctes,
emoussees. Hypophyse carenee, hypodon plus ou moins developpe. Cerei
doubles du protelson. Epine supere longue et redressee . . Subgenus Campalita.
Subgenus Cosmoplata.
Caminara imbricata
fl cn
(3
Callistriga sayi
Callitropa externa
Acamegonia peregrinatrix
Idfre et Ateso/difre
FAM. CARABID^
5?
Couleio' uoirdtre, saus reflets metalliques. Telson tache d’orange
sombre. Sinus axial plus large qu’une mediane, du double chez
les 9 Ics jeunes
Camp. auropunctata.
Couleur mordoree. Tache orange tres claire, envahissant les cerci.
Fonne large. Tegmina et lobes un peu plus developpes, mais non le
telson. Dents externes du mcsolabre plus largement soudees. — Pl. I ,
Fig. 2
Camp. maderer.
Couleur plombee. Tache indistincte ou nulle. Forme tres etroite.
Mesolabre et sinus plus etroits. Dents externes plus largement soudees.
Cosmopl. kaschmir ensis.
Couleur un peu mordoree. Tache nulle. Forme large. Mesolabre,
sinus et dents bien developpes, chez les jeunes les dents nettement
pointues, les externes presque detachees. Hypodon plus developpe . . Cosmopl. chinensis.
e'. — Piis du mesolabre subparalleles. longuement renfles. Medianes
longues, aigues, separees par un sinus aussi large qiCune d’elles,
externes pointues, presque completement detachees. Exolabre large,
double du mesolabre. Teie grosse. Cerci courts, de la longueur
seulement du protelson, assez forts. Supere conique. Larve noire,
tres herissee, surtout en dessous Sub. Calusph.cna {reticulata).
d'. — Tegmina depassant d’un peu plus que rourlet.
f. — Lobes indiques seulement. Telson nettement angule mais non
lobe. Cerci une fois et demie de la longueur du protelson. Epine supere
grande, d mi-longueur, externe nulle. Noire, disque du telson
orange Subg. Calosoma {frigidum).
f'. — Tegmina depassant un peu plus que de Vourlet, lobes etroits,
triangulaires, pointus, courts. Lobes du telson seulement indiques,
la pointe etiree. Cerci une fois et demie la longueur du protelson,
assez robustes. Epine supere conique, aux deux tiers, exJerne nulle.
Labre des deux precedentes, le mesolabre cependanl un peu plus large,
le sinu s'ftant plus large ; piis moins ecartes, renfles sur la dent et un
peu plus. Noire. Soies fortes, abondantes, pseudopode tres velu. Subg. Camegonia {lugubris).
Campalita auropunctata
CaMPAI.ITA MADER.E
COSMOPLATA
KASCHMIRENSIS
CoSMOPLATA
CaI.LISPH/ENA
RETICULATA
Calosoma
FRIGIDUM
Camegonia
LUGUBRIS
chinensis
MesoPdfre a :
W a : s/uae .
P
Mesolabre /r s^o-de
58
COLEOPTERA ADEPHAGA
f". — Tegmina depassant un peu plus qiie de Vouvlet, lobes etroits,
triangulaives, etnousses, longs d’un tiers, au protelson de la
moitie du tergite. Tergites finement mais nettement ourles tout
aiitour, ntoins entre les lobes, mais, grenus. Telson courtement lobe,
le lobe etire, pointu. Cerei doubles du protelson, assez distants et
divergents, peu robusies. Epine supere petite, externe nulle.
Labre de la precedente. Noire Subg. Chrysostigma {lepida).
d". — Tegmina depassant un peu moins que de Tourlet, non lobes,
emousses d Vangle posterieur, tres petite indication au tergite, plus
marquee au protelson. Telson lobe courtement, en petit triangle
acumine. Cerei une fois et demie la longueiir du protelson,
tendant d se rapproeher d la pointe.
Epine interne courte, conique, externe nulle. Dents du mesolabre
emoussees ou arrondies, l’ externe assez large, bien distincte, sinus plus
large qu’une mediane; piis paralleles, non courtement renfles,
msds, ']us(\\ie vQxs Idihase du labre. Coiileur marron . . . Suhg. Cki^osoux {inquisitor).
Dents internes unpeu plus ecarties, externes un peu plus petites, piis
un peu moins paralleles, angles du telson un peu plus marqties, epine
xin peu plus longue, plus pres du milieu Subgenus Catasoma {olivieri).
d'''. — Tegmina ne debordant pas le ventre, ou debordes par lui, non
lobes. Telson non lobe. Cerei de la longueur du protelson, coniques,
epines courtes, coniques, 1' externe tres faible. Piis du mesolabre
renfles presque jusqu’a la base.
g. — Mesolabre quadricuspide, type hortensis, a dents pointues
et detachees, les medianes separees par une encoche egale d 1’une
d’elles, plus longues et plus aigiies que les laterales. Piis peu diver-
gents. Tegmina cachant d peine les flanes. Telson muni de petits
ang\es aigus en arriere. Brun rougedtre, sav\s iaciae. ovangee . . Subg. Calodrepa
Chrysostigma lepida
Catasoma olivieri Calodrepa wilcoxi
Calosoma inquisitor
8
o
Misold^re s/^dcte .
FA1\I. CARABI DA£
59
g'. — Mesolabre d medianes assez pointues, separees par un sinus egal
d Vune d'eUes, d peu pres aussi lougues que layges, plus obliques en
dehors et munies au tiers inferieur externe d’un cran detachant
un denticule peu visible. Piis paraUeles, voisins. Disque du
telson orange.
h. — Tegmina debordes par les flancs, ceux-ci charnus et roses. Indicaiion
de lobes au protelson. Telson a angle un peu etire en pointe. Cerei
distants, un peu divergenis Subg. Callipara (sycophanta).
h'. — Tegmina non ou peu debordes par les jlancs charnus et roses.
Protelson sans indication de lobe. Telson coupe carrement. 1’angle
vif mais non etire en arriere. Epines des cerci pluS faibles, V externe
presque nulle Subg. Calodrepa (scrutator).
CEROQLOSSES
Labre trapezoidal, court et large. Exolabres tres arrondis,
Tangle en avant. Mesolabre egal a un exolabre, deprime au
milieu,/«zi releve sur les cotes, muni de deux dents triangulaires
arrondies d Vextremite, separees par un sinus egal d Vune d'elles.
Tete large, courte, piate, munie en arriere d’une crete demi-
circulaire allant d’une antenne a Tautre. Aut ennes assez court es,
palpes coLirts, le terminal des labiaux olivaire. Tergites
entierement ourles, sauf entre les lobes. Tegmina peu debor-
dants, lobes larges et tres courts, arrondis, puis emousses,
poinliis au protelson. Telson petit, d lobes courts et arrondis. Cerci
mobiles, mediocrement divergents, horizontaux, rectilignes,
sans epines ni soies, non articules, au moins trois fois de la
longueur du protelson, du type des cerci des Calosomes jiu premier
stade. Pseudopode long et minee Gen. Ceroglossus (sM/zird/A),
Callipara sycophanta
Alese/cefre /'■ s Ai de
/etion <?vec Ce/cc
prennnr ujjf ■
Calodrepa scrutator
Ceroglossus sutura i.is
Telio// iivec Ce.^ci
6o
COLEOPTERA ADEPHAGA
CYCHRINES
Labre trapezoidal, court d large, plus large en avant. Exolahres
courts, arrondis, extroverses. Sinus tres peu profonds. Alesolabre
court, renjie, subegal a un exolabre, rostre, le rostre emousse
atteignant le niveau des exolabres. Antennes et palpes mediocres,
le terminal des labiaux en sabot, celui des antennes gros et
rugimix. Tegmina tres debordants, lobes tres larges, tres
courts, tres arrondis. Telson petit, a lobes courts, emousses.
Cerei mediocrement divergents, horizontaux, rectilignes,
sans epines, non articules, de la longueur du protelson. Forme
generale tres large, ovoide Genus Cychrus (carahoides).
Subgenus Pseudonomaretus
{liuhhardi).
Pour les details des descriptions, Torigine des materiaux, le degre de probabilite des attributions,
quand les materiaux ne proviennent pas de mes elevages, voir mes Descriptions de larves de Carabus et
Calosoma.
Cychrus rostratus
G
c:3
Q
Pseudonomaretus hubbardi
PROTECT/ON
du 80RD du TELSON
cr/iqut'
neunoPone
CARABUS POURVU d’hYPODON
B • c / ^
V
Coupe rchemdtL(jue cte ntesoCpUre s Hypodon .
A- laiire
B Hypofnlite
C HypopHy se .
J} ■ Hypodop .
FAM. CARABID^
6i
APPLICATIONS A LA PHYLOQENIE ET A LA CLASSIFICATION
Si de la morphologie des larves des Carabinw on cherche a deduire des indications relatives a la
phylogenie de ces Carabides et a leur classification, on arrive a un systeme tres seduisant^ qui a des
chances d’exprimer la verite, mais qui est revisable indefiniment, jusqu’a la description des larves de
nombreux sous-genres et a la verification des identites encore douteuses.
Les Carabini presentent des affinites avec les Nebriitii, pendant leurs stades larvaires, et s’en
rapprochent beaucoup plus que des autres Carabides, mais en demeurent separes par une serie de
caracteres importants :
1° Tete directement inseree dans le prothorax chez les Carabini, rattachee par un long coi
conique chez les Nebriini;
2“ IMandibules relativement fortes chez les Carabini, longues, greles et pourvues d’un retinacle
plus minee chez les Nebriini;
3“ Labre a lobes lateraux proeminents, depassant ou, tout au moins, egalant la saillie du
mesolabre chez les Carabini ; tout juste indiques et fuyants ou nuis chez les Nebriini ;
4° Mesolabre egal en largeur a un exolabre, ou beaucoup moins, chez les Carabini, egal en
largeur a la somme de ce qui correspond aux exolabres chez les Nebriini;
5° Mesolabre au plus quadri-, jamais sexdente chez les Carabini, les dents le plus souvent
raccourcies et plus ou moins fusionnees; mesolabre toujours quadri- ou sexdente chez les Nebriini, les
dents longues, greles et libres.
6'’ Appendices du menton et de la bouche robusies et relativement courts chez les Carabini,
greles et allonges chez les Nebriini, les stipes maxillaires et Tarticle terminal des palpes labiaux en
particulier.
7° Antennes a quatrieme article presque axial et sans articulet adjoint, ou avec un articulet
rudimentaire, chez les Carabini; quatrieme article excentrique et articulet developpe chez les Nebriini;
8“ Tergites abdominaux formant toujours une seule plaque transverse, solide, en general
debordants et lobes chez les Carabini; tergites peu developpes, non debordants, a pieces souvent mal
soudees chez les Nebriini. Seul le telson est, chez les Ceroglosses et chez les larves du premier stade des
Calosomes, forme, comme chez les Nebriini, de pieces peu developpees et peu ou non soudees.
go Cerei fixes, assez courts, epineux, pourvus seulement de quelques soies, chez les Carabini,
longs, simples, abondamment pourvus de nodosites et de soies, mobiles, chez les Nebriini. Les larves
des Ceroglosses et celles du premier stade des Calosomes sont cependant organisees sur le type des
Nebriini.
10° Systeme pileux reduit chez les Carabini, k Texception de quelques Calosomes, tres deve-
loppe chez les Nebriini.
Eurynebria complanata
62
COLEOPTERA ADEPHAGA
Beaucoup d’autres caracteres differentiels, d^ordre secondaire ou d’une constance moins reguliere,
distinguent les larves des Carabini de celles des Nebriini (Schioedte, p. 145-159).
Les larves de Nebriini se ressemblent etroitement entre elles. Elles se distinguent surtout par la
forme de leur mesolabre, quadridente chez les Nebria, sexdente chez les Leistns et Noiiophiltis, ces deux
derniers groupes a peu pres identiques dans toute leur morphologie.
L’evolution des larves des Carabini est beaucoup plus avancee, et si elle suppose dans leur
ascendance des formes a mesolabre pourvu de quatre dents longues et libres et cerci libres, simples et
allonges, presentant une plus grande analogie avec les larves des Nebriini, ce serait depasser les limites
legitimes de Thypothese que d’en tirer argument en faveur d’une descendance directe. Trop d’anneaux
manquent a la chaine et il est plus vraisemblable d'interpreter les analogies dans le sens d’une parente
collaterale moderement rapprochee entre deux groupes dont Tun n’a pas rattrape Tautre et dont les
communs anc6tres et les plus proches parents ont disparu.
Entre les grands groupes des Carabini, les raccordements directs ne sont pas davantage
probables, bien que les analogies supposent une parente plus proche.
Les Ceroglosses se rapprochent des Nebriini par la structure permanente de leur telson et de
leurs cerci et par leur pseudopode grele. Iis paraitraient intermediaires entre les Nebriini et les
Calosomes, dont le telson et les cerci sont, pendant le temps d’un stade, d’un type analogue, mais la
structure de leur tete, sans analogue jusqubci parmi les Carabincs, ne permet de les placer ni sur la
branche ascendante, ni meme trop pres des autres dans les lignes collaterales. D’autre part, la structure
de leur mesolabre, plus avancee en evolution que celle de presque tous les Calosomes, le degre de
developpement des appendices de la tete et celui des tegmina, conduisent a les placer a peu pres au
meme rang d’evolution que les Calosomes, dans une lignee independante.
Par leur telson et leurs cerci, les Ceroglosses s’eloignent plus des Carabes que des Calosomes.
Par 1'ensemble des caracteres iis sont bien plus eloignes des Carabes, des Calosomes et des Cychrus que
ceux-ci ne le sont entre eux. D’apres les larves on doit donc, sans hesiter, faire des Ceroglosses une
sous-tribu.
On peut au contraire hesiter, meme beaucoup hesiter, a faire des Calosomes et des Carabes deux
sous-tribus. Si Ton envisage les larves du premier stade, toujours nebrioides chez les Calosomes et
jamais chez les Carabes, on est amene a faire de ces Carabides deux sous-tribus sans contact et meme a
placer les Calosomes plus pres des Ceroglosses que des Carabes. Si l’on s’en tient aux stades plus
avances, les Colosomes tendent, au contraire, a s’intercaler dans les Carabes, entre les Quadricuspides
et les Serrilabres et beaucoup plus pres de ces derniers.
Ces relations se compliquent encore quand on envisage la situation des Cychrini par rapport aux
Calosomes et aux Carabes. Par 1’ensemble de leurs caracteres, les larves entierement developpees du
Cychrus caraboides, les seules que je connaisse, se rattachent aux Carabes et plus precisement aux
Rostrilabres, dont elles feraient tout au plus une bonne subdivision, caracterisee par le rostre court et
tres arrondi et par les cerci sans epines. Tous les autres caracteres, mesolabre rostre, palpes labiaux
termines en sabot, tegmina tres debordants et pareils a ceux des Procerus, sont ceux des Rostrilabres les
plus avances en evolution. On ne connait pas assez les larves des Cychrini formuler des conclusions
generales, mais ces analogies etroites ne peuvent pas 6tre speciales aux Cychrus, ni fortuites, et
certainement les parentes ancestrales doivent etre assez proches entre les Rostrilabres et les Cychrines.
Ainsi donc, tandis que les Serrilabres sont plus rapproches des Calosomes, les Rostrilabres le
sont des Cychrus et Ton est amene a conclure que, dans l’etat actuel des connaissances, Cychrina,
FAU. CARABID.E
63
Rostrilabres, Ouadricuspides, Calosomes et Serrilabres constituent cinq groupes distincts, a peu pres
equivalents et dont aucun ne derive des autres. De ces groupes, le moins evolue est celui des
Calosomes; les plus eleves sont les Cychrines et les Rostrilabres; les Quadricuspides et les Serrilabres
tiennent le milieu. Si Ton fait des Cychrines une sous-tribu, et la structure des adultes nous la montre
tres valable, il n’}' a pas de raisons pour ne pas regarder comme valable Terection en sous-tribu des
Calosomes. dont les adultes different d’ailleurs des Carabes par un facies tellement caracteristique qu’un
entomologiste ne peut s’}^ tromper. Les Carabes enfin, quelle que soit leur apparence homogene,
constituent un groupe complexe dont les origines ph3dogeniques se rattachent au moins a trois
evolutions differentes, dont les raccordements dans le passe sont imprecis. Une anaUse plus serree
permet de saisir certains details de ces evolutions.
Les Ouadricuspides sont certainement moins avances enevolution, quant au mesolabre, que les
autres Carabes et les Calosomes. On ne peut en deriver les Calosomes, qui possedent au premier age
des cerci nebrioides, et Tinverse n’est pas davantage possible, puisque les dents ne sont plus bien
detachees chez les Calosomes. C’est cependant assez pres des ancetres des Calosomes qu’il faut supposer
ceux des Ouadricuspides. Entre les Calosomes, les Quadricuspides et les Serrilabres existent d’ailleurs
des affinites multiples. D’abord le mesolabre large, excave, quadridente, sans tendance des internes a se
souder. L’evolution dans ces trois groupes se fait vers la separation plus complete des internes, et
Tobliteration des sinus entre les internes et les externes par reduction de leur profondeur. Ensuite la
brievete relative des palpes et des antennes, qui atteint son maximum chez les Calosomes, mais se
remarque, par exception, chez quelques Serrilabres, et aussi le peu de developpement en largeur des
palpes labiaux. Le mediocre developpement des tegmina, des lobes, du telson, est aussi un bon caractere
commun. II n’}’ a d’exceptions que Lunique Quadricuspide macrocerque rapporte au linnei, et le petit
groupe des Calosomes latitegmines ; il n’y a pas d’exception parmi les Serrilabres. Les Calosomes se
separent un peu des deux autres groupes par leurs cerci, qui conservent aux deuxieme et troisieme stades
un caractere un peu rudimentaire. Chez la plupart des Calosomes, Tepine externe est absente et la
supere souvent peu developpee. C’est un caractere qui rapproche les Calosomes des Rostrilabres, mais
si on le serre de pres on s’aper5oit qu’il s’agit d’un caractere primitif commun, sur lequel Tevolution n’a
pas porte chez les Rostrilabres, tandis qu’il s’est developpe chez les Ouadricuspides et les Serrilabres.
Les Serrilabres sont assez peu eloignes des Quadricuspides, dont iis different surtout par le degre
d’evolution du mesolabre. Iis ont les medianes plus separees, les externes plus ou moins fusionnees avec
elles, toutes les dents emoussees. Tous ces caracteres se trouvent d’ailleurs deja amorces chez certains
Quadricuspides, et sont autant de rapprochements avec les Calosomes. Certains Serrilabres, par la
brievete de leurs palpes et de leurs antennes, par la forme cjdindrique de Tarticle terminal des palpes,
par le faible developpement des tegmina, des lobes, des angles du telson, presentent des affinites parti-
culieres avec les Calosomes, mais la structure des cerci les en separe toujours.
Les Serrilabres se distinguent de tous les autres groupes par leur labre retreci d'arriere en avant,
trapezoidal a petite base anterieure. Ce caractere est peu marque chez les Synodontes, mais beaucoup
chez la plupart des autres Serrilabres. Les Cychrus ont aussi le labre trapezoidal, mais retreci
inversement, d'avant en arriere, et la petite base posterieure. La presence d’une dent axiale divisant le
sinus median du mesolabre est particuliere au groupe Pentodonte des Serrilabres.
Les Rostrilabres se distingent profondement des autres groupes de Carabes, des Calosomes et
des Ceroglosses par une serie de caracteres tres importants :
I*' Mesolabre etroit, renfle, le renflement median compris entre deuxsillons. 1 ous les autres
groupes ont le milieu du mesolabre creuse, compris entre deux piis saillants;
64
COLEOPTERA ADEPHAGA
2" Dents du mesolabre plus ou moins fusionnees en lamelle ou en rostre. L’evolution se
fait par rapprochement et soudure des dents. les medianes se soudant en dernier lieu jusqu’au bout. La
region axiale du mesolabre est le siege d’une condensation, et chez tous les autres Carabini, les Cychrus
exceptes, d’une dilatation ;
30 PalpesetantennestOLijoLirs longsou tres longs, l’article terminal des labiaux plus ou
moins bifide, a bexception de quelques Obtusirostres, ou meme en sabot;
40 'begmina, lobes, telson beaucoup plus developpes;
5» Cerei longs ou tres longs. a Texception des ; Tepine externe souvent peu marquee
ou absente.
Le mesolabre des Obtusirostres, a peu pres analogue en apparence a celui des Synodontes et des
Holodontes, en differe profondement dans toute sa structure. Chez ces derniers la fusion des dents
procede par comblement du fond du sinus, par un proces assez analogue a celui qui fournit la dent
axiale des Pentodontes. La partie mediane reste deprimee, et les piis saillants lateraux subsistent.
Le type general des Quadricuspides macrocerques et celui des Calosomes latitegmines du groupe
Callitropa se rapprochent davantage de celui des Rostrilabres. La ressemblance se borne cependant au
corps. Par le labre, les palpes et les antennes, la larve supposee de linnei demeure franchement conforme
au type des Quadricuspides. Tout ce que Ton peut dire, c’est que les Rostrilabres ont pu descendre de
quelque chose de voisin de cette forme. De meme, la larve de la Calliiropa externa demeure bien une
larve de Calosome quant au labre, aux palpes et aux antennes. Les medianes du labre n’ont aucune
tendance a se rapprocher, le mesolabre reste excave au milieu, les palpes et les antennes sont tres
courts. 11 n’est pas impossible cependant que les ancetres de ce Calosome et de ceux dont la larve est
semblablement conformee, comme ceux du Carpatliophilus, soient des parents plus rapproches des
ancetres des Rostrilabres que de ceux des autres Quadricuspides et Calosomes. La plus grande proba-
bilite reste neanmoins qu’il s’agit de phenomenes de convergence.
Les rapports de parente des Carabini, tels qu'ils resultent de 1’etude des larves, peuvent se
resumer dans le schema suivant :
t yCHrt.
FAM. CAKABIDAi
65
11 n’est pas impossible cl’aller plus loin dans cette voie. Des enchainements tres vraisemblables
de parentes peuvent etre aper9us dans rinterieur de ces grands groupes fermes ; des groupes naturels
secondaires peuvent etre separes.
Chez les Rostrilabres, les Fissi vostres constituent un groupe d’arrieres, mais qui paraissent
parents ; il est naturel en somme. Les Cliaetocarahiis s’y distinguent par leur labre dente en dehors, qui
ne permet pas d’en deriver les autres formes, mais iis sont certainement des collateraux des Ituaibius,
Cof’ioliibriis et Damasier. Entre les Carabes asiatiques, les parentes sont plus rapprochees, particulierement
entre les Copiolabrus et les Damaster. L’evolution paralt se faire dans le sens du developpement du lobule
de re.xolabre et du raccourcissement des cerci.
Les Obtusirostres sont tres homogenes. Dans leur ensemble iis ont de grandes analogies avec les
Chaetocarabiis, mais iis sont plus evolues quant au mesolabre et moins quant aux palpes. Les Iniopachys
representent un degre d’evolution plus avance. Les Obtusirostres sont vraisemblablement derives de
formes tres rapprochees des Fissirostres primitiis.
Les Conirostres sont moins homogenes. Si les Chrysotribax et les Chrysocarabus sont de proches
parents, ces derniers plus avances en evolution, leur point de contact dans le passe avec la lignee des
Megodoutiis est certainement eloigne. Tous ces Carabes derivent necessairement d’ancetres qui ont passe
par un stade fissirostre, mais les rapports des premiers avec les Fissirostres vivants restent visibles, et
ceux des Megodontiis doivent avoir ete plutot avec des Fissirostres eteints ou dont les larves sont
inconnues.
Les Tenuirostres constituent un groupe remarquablement homogene et dont la differenciation
est deja ancienne. Iis representent un rameau unique, d’evolution tres avancee, remarquable par le
rostre lanceole, Texolabre lobule, les palpes tres bilobes, les cerci assez courts a forte epine supere. Iis
n’ont pas d'analogie avec les Fissirostres connus, iis en ont quelques-unes avec les Conirostres du groupe
Megodontiis. Les Macrothorax et les Procrustes paraissent avoir diverge d’un type commun ; les Dicho-
carabus restent pratiquement indiscernables des Procrustes.
Les Lamellirostres sont tres avances en evolution. Chez eux, la resorption de la pointe des cerci,
generale chez les Conirostres et les Tenuirostres, est encore plus accusee. Ce caractere accompagne
d’ailleurs presque toujours les evolutions avancees. II est possible que les Lamellirostres soient derives
de Fissirostres plus ou moins voisins des Imaibius.
Si Lon en juge par le degre d’avancement de leur evolution, les Tenuirostres se sont differencies
plus anciennement que les autres groupes. mais il est possible que leur evolution ait seulement marche
plus vite. Inversement, les Fissirostres representent le peloton des attardes. Dans cette conception, les
Rostrilabres deriveraient d’un groupe primitif caracterise par un exolabre non lobule, un mesolabre
quadricuspide avec tendance a la coalescence des medianes et des externes, de grands tegmina et de longs
cerci peu ou pas epineux, c’est-a-dire, en somme, deja tres avance en evolution quant aux tegmina, et
tres peu quant au reste, assez analogue aux Quadricuspides macrocerques.
Les Quadricuspides se divisent nettement en deux branches qui ne derivent point Lune de
Tautre, et dont la premiere parait prendre son origine plus pres des Rostrilabres, les Macrocerques et
les Brachycerques. Il n’y a pas dhntermediaires connus entre ces deux groupes. Les Brachyceiques
sont moins eloignes que le Carpathophilus des Calosomes et des Serrilabres. Le Leptocarabus procerulus
represente un troisieme type, caracterise par la presence d’un hypodon, et pour le reste plutot voisin
des Macrocerques.
66
COLEOPTERA ADEPHAGA
Les rapports genealogiques peuvent se schematiser ainsi :
A rinterieui' du groupe des Quadricuspides brachycerques, il faut remarquer les afftnites des
larves de brevis et de hortensis, plus rapprochees entre elles que de celles du problenialicus, et les grandes
analogies du problematicus avec le glabratus et le nnmida. Tout ce groupe est oriente autour du probleniaticiis .
Le groupe des Orinocarabus, a dents internes du mesolabre longues et epine e^xterne des cerci bien
developpee, se detache du tronc commun pres du problematicus. Le groupe truncaticollis, nitens, convexus
represente un faisceau de rameaux paralleles. II n’est pas tres facile de se rendre bien compte des
relations des larves quadricuspides, en raison du petit noinbre des formes connues et des differences
trop faibles qui les separent. La variation ne porte guere que sur le plus ou moins grand allongement
des medianes, leur ecartement plus ou moins grand, le developpement des lobes du telson et de 1’epine
externe des cerci.
Parmi les Serrilabres, la larve holodonte du Japon fait manifestement groupe a part. II serait tres
interessant de connaitre 1’espece a laquelle elle appartient. Par son mesolabre singulier, son telson sans
lobes, ses courts cerci sans epines, elle donne bimpression d’une evolution avancee. Dans cette impres-
sion il y a une part d’illusion : chez les Serrilabres le developpement des lobes ne s’est jamais bien fait,
et les cerci ont ete, au contraire, le siege d’une evolution plus precoce que chez les autres groupes. Les
affinites de cette larve Holodonte avec les autres groupes de Serrilabres sont difficiles a saisir. L’article
terminal des labiaux, long et cylindrique, rappelle un peu les Pentodontes, et surtout le granulaliis, la
forme des cerci et du telson rappelle aussi les Pentodontes, mais pas du tout le granulatus. Peut-etre
s’agit-il d'un Ohomopterus (cependant on ne s’attendait pas a trouver une larve aussi avancee en evolution
dans ce groupe retardataire a betat adulte) et plutot dn japonicus.
Le groupe des Synodontes parait complexe et repondre a un etat d'evolution avancee des Tetro-
dontes. Les affinites de la larve du clathratus sont avec les Tetrodontes du groupe auratus, tandis que
celles du rossii et du montivagus ne different guere que par bevolution synodonte de la larve du nemoralis.
Si les S3'nodontes ne descendent pas des Tetrodontes, leurs ancetres ont eu Ia meme origine que ces
derniers, par groupes paralleles dans les deux lignees.
Les Tetrodontes sont certainement apparentes entre eux, mais cependant les quatre form.es
connues representent quatre rameaux independants, dont les parentes paraissent etre dans bordre
suivant : indeterminee du Schach Dagh maurus), auratus, cancellatus, nemoralis.
Les Pentodontes ne paraissent point deriver des Tetrodontes. Pour etre plus exact, il faut
d’ailleurs dire : des Tetrodontes connus. Il est probable en effet que tous les groupes des Serrilabres
ont commence par des formes tetrodontes. Iis compi ennent deux rameaux independants, probablement
FAM. carafid.f:
67
trois. Le seul de ces raineaux qui soit coniui par plusieurs formes : monilis, -dUrichi, etc., est assez
homogene.
II est possible de figurer de la maniere suivaute les relations probables des divers groupes de
Quadricuspides et de Serrilabres.
L’etude des larves des Calosomes donne des resultats plus incertains. Comme les adultes, elles
se differencient par des caracteres secondaires et peu marques. Cependant on distingue nettement un
groupe dont le mesolabre rappelle celui des Quadricuspides, et retarde, tandis que les tegmina et le
telson, tres developpes, le rapprochent des Rostrilabres et des Cychrus. Ce groupe des Latitegmines a
une origine probablement independante, en tout cas evolue d’apres des tendances differentes. II est
regrettable qu’on le connaisse si peu. On en connait seulement deux formes, bune regue du Gypsy
-Moth Laboratory comme externa d'elevage, differente, je dois le dire, d’autres larves re9ues de Riley
comme se rapportant a cette espece, Tautre, de grande taille, de Bales, Basse-Californie, qui ne peut
guere etre que \’ affinis, car, dans cette region, les Calosomes de grande taille ne sont pas nombreux.
Tous les autres Calosomes connus evoluent en developpant leurs tegmina, sans aller bien loin
dans cette voie, fusionnant de plus en plus Ia dent externe du mesolabre avec rinterne et consolidant
leurs cerci. Le groupe le moins avance correspond au g. Calosoma ; il comprend en premiere ligne le
wilcoxi, dont le mesolabre est encore nettement quadricuspide. Le groupe qui se rapporte au sous-genre
Campaliia, tres homogene, beaucoup plus avance en evolution, s’isole aussi nettement. Les autres
formes dont les larves sont connues ne se pretent pas a une systematisation facile parce qu’elles sont
seules. Pour arriver a un resultat qui puisse satisfaire, il faudrait connaitre les larves des especes
voisines.
68
COLEOPTERA ADEPHAGA
MORPHOLOGIE DE LA NYMPHE
On a jusqu'ici deerit peu de nymphes de Carabini, les descriptions en sont a peu pres inutili-
sables, et les materiaux inedits sont fort rares. Ces nymphes, dont Tevolution d’ordinaire assez courte se
fait SOLIS terre, ne sont trouvees que rarement et par hasard, leur conservation est difficile et leur
attribution tres hypothetique quand on ne recueille pas en meme temps la peau de troisieme mue.
Un mo3'en pratique de determination nous est fourni par la propriete singuliere qu’ont les nymphes
de continuer leur evolution apres la mort. Les nymphes murissent en alcool, surtout quand elles sont
frequemment retirees et exposces a Tair.
Poiir Tetude, c’est un inconvenient : repris au bout de quelque temps, le meme exemplaire ne
se ressemble plus, et, peu a peu, si pres de la n3'mphose qu’il ait ete tue, il prend, a un peu de fletrissure
pres, Taspect d’un sujet pres d’eclore. Les mandibules, les palpes, les antennes, la structure des pattes,
l’apex prennent Taspect adulte et permettent de reconnaitre Tespece. Je possede une nymphe de
Procrustes coriaceus morte sans avoir pu degager sa partie anterieure de la peau larvaire. De ce cote, elle
est restee larve. Du cote de rabdomen, les segments posterieurs sont deja involues, et la pellicule
enveloppante pend autour. Tous les details specifiques et le sexe sont bien evidents.
Les n3'mphes provenant d’elevage ab ovo seraient le materiei ideal, tuees aussitot sorties de la
larve. En fait on ne pousse pas Televage si loin, car on cherche surtout a se procurer des larves, et on
reussit rarement a le faire. J’ai eu a ma disposition surtout des nymphes d’elevage, obtenues en Europe
par Schioedte, i\L Hochstetter et inoi, en Amerique par le Gypsy Moths Laboratory, commu-
niquees par M. Burgess par Tintermediaire de M. Bjoving. A cela il faut ajouter quelques nymphes
recueillies par Ganglbauer. Le hasard, qui parfois fait si bien les choses, a continue a me favoriser,
et il s'est trouve que la plupart des groupes importants fussent representes par une espece dans cette
courte serie.
La morphologie comparee des nymphes des Carabini ne fournit que peu dhndications sur la
genealogie et la S3’stematique deces Carabides. Chacun sait qu’il en est ainsi d’une maniere generale, et
qu’a betat de n3’mphe, si grande que soit la difference a 1’etat de larve et a celui d’adulte, les Coleop-
teres se ressemblent beaucoup. Il faut etre du metier pour distinguer une nymphe de Dytiscide d’une
autre de Carabide. C’est que la partie exterieure et visible de Tinsecte est alors une simple enveloppe a
1’interieur de laquelle acheve de s'accomplir une phase d’evolution correspondant un peu a celle qui
s^est passee dans roeuf a la veille de 1’eclosion. Mandibules, antennes, palpes, etytres, ailes, pattes et
appareil genital externe sont enfermes dans autant de saes un peu translucides plutot que transparents.
La description schematique des nymphes se reduit par suite a quelque chose d assez simple, et
qui manque de details; elle n"a rien de bien particulier d’ordinaire. — Pl. I , Fig. 5.
Tete grosse, rabattue en avant, comme dans Toeuf, les mandibules paralleles au thorax.
Yeux peu saillants, noircissant de bonne heure. Antennes de la longueur de 1’adulte, la
region des premiers articles perpendiculaire a la face, la partie qui sera villeuse rabattue presque
a angle droit parallelement a Taxe du corps, entre les pterotheques et les premieres pattes. Gnatho-
theque large et longue, permettant de voir le labre et les mandibules par transparence. Pattes
ramenees sons la poitrine et le ventre, comme dans 1’oeuf, les genoux des trois paires releves.
FAM. CARABID.-E
69
les tarses allonges sur le ventre, ceux de la dernieie paire depassant Tabdomen. Pronotum tres
grand, formant la partie anterieure de la nymphe avec le vertex, peu convexe, cordiforme, sans
lobes bien saillants, sans rebord retrousse, tres rarement velu et seulement sur la region
correspondant a la gouttiere et aux depressions basilaires de Tadulte. Meso- et metanotum
a peu pres aussi grands que chez la larve, parfois un peu velus par places, munis sur les cotes de
vastes sacs plats, pterotheques, les deux paires o rd i nai remen t subegales, libres, paralleles
et inferieures au corps, atteignant le quatrieme segment abdominal, les anterieurs recouvrants, k-s
posterieurs debordant un peu en dehors. Abdomen de neuf segments comme celui de la larve,
bien plus larges que les segments thoraciques, progressivement elargis jusque vers le sixieme, septieme.
I.es segments 2 a 6sont prolonges des deux cotes en sacs pourvus d’unepartie calle use,
courte, ressemblant a des tegmina, parfois un peu lobes en arriere. 11 peut y avoir des traces de tels sacs
calleux sur les segments i et 7. Les segments un a six sont d’ordinaire pourvus sur une certaine
etendue de villosites fines et serrees. reparties en deux brosses transversales. Des
plaques villeuses plus restreintes peuvent se trouver aux arceaux suivants, et d’ordinaire il en existe au
telson. Telson muni de courts cerci coniques. simples, membraneux. Appareil genital externe
represente. suivant le sexe, par un sac penial tourne a gauche ou par deux petits sacs allonges et minces.
Tubercules pleuraux tres developpes, velus. Stigmates places entre les segments superieurs et
les tubercules pleuraux. Pas de tubercules sous-pleuraux, de plaques abdominales ni de
pseudopode .
De ces caracteres morphologiques, peu comportent des differences utilisables.
Les dimensions des pterotheques sont generalernent a peu pres les memes au meso- et au meta-
thorax. Cest un heritage du temps ou les Carabidce possedaient tous des ailes fonctionnelles, et meme,
si Ton veut, de celui ou les elytres n’etaient pas encore differencies. Les deux paires sont egales chez
tous les Calosomes dont les larves sont connues : sycophanta, reticulata, lepida. Elles le sont egalement
chez le Chrysocarabns lineatus. Elles sont un peu inegales chez les nymphes connues de Carabes; les
posterieures sont moins developpees et davantage cachees solis les anterieures chez VOrinocarabiis
fenestrellanus, encore plus diminuees chez le Platycarabus depressus, le Procrustes coriaceus. Je ne les
distingue pas chez V Archicarabas nemoralis-, peut-etre sont-elles mieux cachees, peut-etre manquent-elles
reellement chez certains Serrilabres, d’une maniere plus ou moins complete. Je n’ai pas ose m’en
assurer. Pour arriver a des conclusions, il faudrait etudier des materiaux frais, assez abondants et qu’il
ne soit pas necessaire de menager. 11 semble, en tout cas, que les pterotheques posterieures resorbent
assez vite leur contenu chez les especes apteres et ne tardent pas a se fletrir.
Les sacs qui constituent des ebauches de tegmina des deux cotes des tergites abdominaux 2 a 6
paraissent egalement assez instables, et il ne faut pas attendre les derniers jours pour les examiner, ni
surtout se fier a ce que Ton voit sur les vieux materiaux muris en alcool et trop souvent e.xposes a Tair.
Chez la Callipara sycophanta, ces sacs forment un bourrelet minee, donnant Timpression d’un
petit ver coude par le milieu, l’angle en dehors, et renfle a Textremite anterieure; la ressemblance est
rendue plus grande par la coloration du bourrelet, qui devient un peu verdatre quand la larve a quelques
jours. Chez la Callisphcena reticulata, le sac forme aussi un bourrelet coude en dehors, mais plus gros,
bien plus saillant, deprime au milieu, tres renfle aux deux extremites : rextremite posterieure se
prolonge en forme de lobe. Aux segments i, 7 et 8, il existe des sacs sans bourrelet, minces et peu
debordants. depourvus de lobes. Chez le Chrysostigma lepida, les bourrelets sont moins coudes, en
ligne simplement brisee, la partie posterieure est bien plus renflee, et la depression moyenne mediocre;
le sixieme tergite possede seul une trace de lobe. Les segments i et 7 ne montrent qukin bord minee,
il n’y a aucune trace de sac au huitieme. Chez la Cosnioplata chinensis, les tegmina sont a peu i)res droits.
70
COLEOPTERA ADEPHAGA
deprimes au milieu, peu releves en avant, beaucoup plus et comme lobes lateralement, non pas en
arriere. sur la seconde moitie.
La structure des Carabes n’est pas sensiblement differente. Chez V Archicarabits nemoralis, on
trouve des tegmina aux tergites abdominaux 2 a 6, courts, peu impressionnes au milieu, longs d’un
peu plus de deux fois leur largeur, arrondis aux deux bouts, d’ailleui s a peu pres informes. Iis sont plus
developpes et davantage impressionnes au milieu chez V Entelocarabus graniilatus. Chez VOrinocarabus
fencstrellanus, les tegmina sont sensibles meme aux tergites 1 et 7, legerement lobes en arriere aux ter-
gites 4 et 5, plus forts d’avant en arriere. Chez le Platycarabus depressius, dont a 1’etat de larve les tegmina
sont si developpes, nous ne trouvons qu’un simple renflement sur le bord du tergite. II n’est pas impos-
sible d'ailleurs que Ganglbauer, qui a recueilli la nymphe, se soit trompe dans son attribution. II m’a
cependant affirme qu’au niveau ou il Ta trouvee le depressus se rencontre seul. Chez le Megodontus
violaceus, les tegmina sont debordants, a peu pres droits, assez epais, meme au milieu, pas beaucoup
plus sur les bords, et non sinues. Les tegmina du Procrustes coriaceus sont epais, debordants, reniformes,
plus larges en arriere, lobules et tumefies, sauf au deuxieme tergite. obliquement deprimes au milieu.
Chez le Chrysocarabus splendens, les tegmina sont mediocrement epais, a peu pres droits, avec une trace
de lobe en arriere; le premier segment porte des rudiments de tegmina.
Ces organes ne repondent plus exactement aux tegmina de la larve, car on les trouve seulement
aux tergites moj^ens. On en trouve rarement une trace au premier, plus rarement une au huitieme, qui
correspond au protelson, le plus richement dote des segments de la larve apres le telson, et jamais au
neuvieme qui correspond au telson. Ces sacs contiennent le bord de Tarceau. dorsal du numero corres-
pondant chez Tadulte, c’est pourquoi on n’en trouve point, ou seulement des traces, aux segments
destines a shnvaginer. Ces tegmina ne sont point d’ailleurs de simples sacs, leur partie calleuse est
cornee, la plus solide de Tenveloppe de la nymphe, et subsiste en forme apres Teclosion, alors que le
reste de la peau de la nymphe s’en va en pellicules seches, fripees et lacerees.
Les tubercules pleuraux, qui contiennent Textremite des arceaux abdominaux, sont plus impor-
tants que ceux de la larve et relativement varies. Iis couvrent en general presque tout le bord du
segment, au-dessus des stigmates, et sont d'ordinaire herisses de soies serrees.
Chez les nymphes de Callipara sycophanta, Callisphcena reticulata, Cbrysostigma lepida, les tubercules
sont gros, presque confiuents, mal dessines, herisses de soies abondantes et courtes. Chez le Procrustes
coriaceus, les tubercules, bien separes, sont saillants et velus. Chez le Megodontus violaceus, iis sont sub-
continus, seulement separes par une depression ; les soies, longues, sont assez fournies. Chez le
Chrysocarabus ursuius, les tubercules pleuraux forment des bourrelets subcontinus, reguliers, glabres.
D’apres la figure de Heer, iis seraient au contraire detaches, bien saillants et herisses chez Vauronitens.
Chez le Platycarabus depressus, iis sont tres courts, tres saillants, en tronc de cone termine par un hemi-
sphere et glabre; les soies, tres fragiles, caduques, peuvent etre tombees chez mon exemplaire. La
structure est la meme chez VOrinocarabus fencstrellanus, la forme conique plus exageree et encore glabre.
D’apres la figure de Kincaid, il en serait de meme chez le Diocarabus truncaticollis. Au contraire, les
tubercules de V Archicarabus nemoralis sont a peu pres continus et setigeres. Ces differences de forme et
de pilosite ont probablement une importance, mais il seiait peut-etre premature de faire etat de mate-
riaux aussi restreints.
Les cerci ne sont plus que des organes temoins chez la nymphe, ce sont des cones membraneux
et vides. Iis sont relativement longs chez la Callipara sycophanta, a peu pres des deux tiers de la lon-
gueur du protelson, et pourvus d’une trace de petite epine supere conique. Iis ne depassent pas un tiers
de la longueur du protelson et sont depourvus d’epine chez la Chrysostigma lepida, la Cosmoplata
chinensis et chez tous les Carabes connus. L''unique exception est le Platycarabus depressus dont les cerci
sont un tout petit peu plus longs, de la moitie de la longueur du protelson, et plus delies.
FAM. CARABID/E
71
Les soies dorsales sont une formation nouvelle chez la nymphe, et qui presente une certaine
variete. Elles siegent au pronotum, au mesonotum, aux tergites abdominaux. telson compris, mais 011
les trouve plus rarement ailleurs qu’aux premiers tergites.
Au pronotum, je ne trouve de soies chez aucun Calosome. Elles forment une frange laterale
assez epaisse, sauf au premier quart et sur Tangle, chez le Procrustes coriaceus. On en trouve au tiers
moyen du bord chez le Me^odouius violaceus. Je ne vois rien, pas meme de pores supposant des soies
tombees, chez ursuius, depressus, fenestrellanus; il n’en est pas figure chez ((«row/fws ni chez bvo/crthro/ZA,
et les descriptioris n’en indiquent point. |e trouve au contraire chez le nemoralis une belle frange dans
la gouttiere, au deuxieme tiers.
Au metanotum, la Callisphana reticulata porte vers le milieu quelques soies eparses. II n’y a rien
chez les autres nymphes connues.
Les brosses transversales qui garnissent les deux moities posterieures des tergites abdominaux,
a Texception des derniers, donnent 1’impression d’une plus grande fixite. Elles sont plus ou moins
envahissantes, mais a peu pres constantes aux segments 2 a 5, tres reduites d’ordinaire au premier
tergite.
Chez les Calosomes, la sycophanta a des brosses dorsales restreintes, mais presque jointives; elles
sont egalement mediocres chez la chinensis, larges au contraire et tres fournies chez la Chrysostigma
lepida. Chez la Callisphcena reticidata, la n3nnphe montre les memes dispositions que la larve; ses
brosses, epaisses et rudes, envahissent tout le tergite, sauf la marge anterieure et les bords.
Chez les Carabes, le Procrustes coriaceus a des brosses mediocrement f^ournies, non rapprochees.
Les brosses ne sont pas mieux developpees chez le Megodontus violaceus. Elles le sont encore un peu
moins chez le Chrysocarabus ursuius et, d'apres H eer, on les retrouverait chez Vauronitens. Je ne vois
rien chez le Plalycarahus depressus, VOrinocarabus fenestrellanus ; tout au plus Templacement des brosses
est-il finement poreux, ce qui permet de poser la question de la chute des soies. D’apies le dessin de
Kincaid, il n’3' aurait rien non plus chez le Diocarabus truncaticoUis. Chez V Archicarabus nemoralis, les
brosses du dos sont mediocrement fournies.
La region comprise entre le sixieme segment abdominal inclus et le telson est ordinairement
glabre, mais pas toujours. Chez V Orinocarabus fe)ieslrellan7is,]'^ constate 3.M milieu de la moitie posterieure
du septieme segment une grosse pustule munie de fortes soies. Je ne connais de semblable organe chez
aucune n3'mphe ni aucune larve de la famille des Carabidee. Le segment suivant porte des soies chez la
Callipara sycophanta, mais la Chrysostigma lepida n’en a pas. La nymphe de Callisphana reticulata que j’ai
vue etant depouillee dans cette region, je ne puis rien dire de cette espece. Chez la Cosmoplata chinensis,
il n’3' a rien au protelson. Parmi les Carabes, le Procrustes coriaceus possede des soies au protelson, mais
on n’en trouve pas chez violaceus, auronitens, ursuius, depressus , fenestrellanus , truncaticoUis. Le nemoralis, au
contraire, possede des soies. En somme, parmi les especes de Carabini dont je connais les nymphes,
trois especes seulement ont le protelson pourvu de soies : Callipara sycophanta, Procrustes coriaceus,
Archicarabus nemoralis, mais c’est le cas de rappeler que nos connaissances sont courtes.
Le telson porte quelquefois une petite touffe de poils au-dessus des cerci. C’est le cas du coriaceus
et du nemoralis. Je ne trouve rien chez les autres Carabes ni chez les Calosomes; elles peuvent tomber
de tres bonne heure, mais, meme chez les nymphes fraichement muees que j’ai vues, je n’en ai pas
constate jusqu’ici.
72
COLEOPTEKA ADEPHAGA
MORPHOLOGIE DE L’IMAGO
La structure de Timago chez les Carabes est infiniment plus compliquee et plus variee que chez
les autres Carabini. Je vais d’abord etudier la structure de chaque organe sous les diverses formes qu’il
revet chez les Carabes; j’examinerai ensuite en quoi celle des autres Carabini s"en distingue. J’eviterai
ainsi de noyer ce qui concerne ces derniers dans les details multiples de la morphologie des Carabes.
IMAGO DES CARABES
Tete. — Chez la plupart des Carabes, la face est de dimensions moyennes, d’une largeur un
peu superieure a la moitie de celle du pronotum, et d’une longueur un peu plus grande que la largeur,
si on la mesure d’une ligne tangente a 1’extremite du labre a une autre passant derriere les yeux. La
face se continue en arriere par une partie conique, plus etroite derriere les yeux que la plus grande
largeur interoculaire, et graduellement elargie jusqu’a son insertion dans le prothorax, niveau auquel la
largeur est d’ordinaire plus grande qu’entre les yeux. Cette partie est le erane, ou plus exactement le
dessus du erane, vertex, bien qu’on Tappelle aussi coi et nuque.
I^a tete est un peu plus courte chez certaines especes, d'une maniere absolue ou relative, ce
dernier cas quand elle est plus large que d’ordinaire. La tete du Callistocarabus marginalis, par exemple,
est plutot un peu petite, cependant elle parait large, parce qu’elle est courte. Celle des grandes races
d’ullriclii, surtout chez les 9» ou celle des besseri, paraissent courtes parce qu’elles sont plus grosses que
d’ordinaire, et larges. Inversement, il y a des especes dont la tete est longue, par Teffet d’un allonge-
ment reel ou d’un retrecissement. Ces caracteres n’ont qu’une valeur limitee; iis peuvent entrer dans
des descriptions d’especes ou de races, raais sont d’une evaluation quantitative difficile, souvent
inexacte, a moins de recourir a la methode des indices, et soumis, en outre, a des variations individuelles
tres etendues, dont on ne voit pas toujours la raison. En general, les 9 ot les individus volumineux
ont la tete plus grosse et en apparence plus courte. Sur la variabilite de ces caracteres dans la m^me
espece, on peut trouver des indications dans les travaux publies sur la variabilite des proportions de
divers Carabes, par exemple dans les etudes statistiques de Mainardi et de Porta. L’etude de ces
travaux est utile pour mettre en garde contre Tabus des mesures, surtout de membres, d’articles et de
leurs proportions respectives qui figurent dans beaucoup de descriptions.
Megalocephalie. — On appelle megalocephales les Carabes dont la tete atteint un volume
anormal. La megalocephalie, bien que variable comme degre chez les individus, est un assez bon
caractere, qui facilite la reconnaissance a premiere vue de certaines races. Ainsi, le besseri et le psendo-
besseri, le riphaus, Vobliteratus, le frontosus, le starckianus, \& chaudoirianiis,\& panseri.
II en est de meme de tout un groupe de races du problematicus, mais dans ce cas la megalocephalie
se presente sous une forme un peu differente. Elle est surtout occipitale, et c’est le erane qui prend un
developpement enorme, tandis que celui du museau reste assez modere. Cette megalocephalie n’est,
d’ailleurs, pas necessairement associee au developpement de quaternaires chez le problematicus, car on
ne la trouve pas, ou tout au plus est-elle indiquee, chez les problematicus anglais, ni chez le bayeri
FAM. CARABI D/E
73
(VUeberlingen, races dont les quateinaires sont bien visibles. Elie a plutot un caractere endemique. II
V a deja de grosses tetes, et surtout de grosses nuques, cliez les inflatus et les occilanus des Alpes et des
Cevennes, mais c’est seulement dans les Pyrenees que la veritable megalocephalie occipitale, du type des
Hadrocarahus, coinmence a s’indiquer. Meme chez les petites races, comme, jugicola, le cou est grns a la
base, et les piis intraoculaires disparaissent. A Tabsence de ce caractere, on distingue nettement le
maveti alpin des Carabes d’apparence identique qui font passage a V andoryanus .
Chez celui-ci, la tete est deja volumineuse, le front lisse et le erane tres large a la base. De meine
chez les problemaiicus espagnols de Seteasas, par exemple, a deux pas de la frontiere fran9aise, et chez
une race du Val d’Aran, que Ton ne peut guere separer de Voccitanns. II existe en Aran deux formes,
dont Tune plus voisine du jugicola, Tautre de Voccitanns et seinblable aux problematicus sans quateinaires
oue Ton prend a Barcelone avec V Hadrocarahus catatonicus. Chez les Hadrocarahus. on ne trouve plus
que des formes megalocephales, les unes a un degre modere, les autres jusqiba l'exageration, avec des
variations individuelles tres etendues. Chez certaines 9 de lusitaniciis. de macrocephalus, le developpement
de la tete, beva^sement du pronotum atteignent presque le meme degre que chez le Cratocephalus
cicatricosus, mais la tendance au redressement et a rallongement des mandibules, si accusee chez les
Cratocephalus, est a peine indiquee. Cette tendance est chez le rijfensis, qui constitue une espece isolee,
mais parente des Hadrocarahus espagnols, a peine plus marquee que chez le groupe lusitaniciis. Cela nous
confirnie que rallongement des mandibules n’est pas en correlation necessaire avec la megalocephalie.
Le Pachycranion scheenherri a une tete tres grosse, mais non difforme. La largeur du museau,
celles de la region oculaire et du verte.x sont proportionnees, seules les mandibules sont modifiees par
allongement et par redressement.
La tete du Procrusticus payafa, souvent enorme chez les 9 > n’est pas beaucoup plus large dans la
partie anterieure que celle, deja bien grosse, de Vacuticollis. La difference est beaucoup plus marquee
dans la region interoculaire, gonflee et depourvue de piis; elle devient extreme a la base du erane. 11 est
a remarquer que les yeux ne subissent aucun agrandissement, et que les mandibules sont semblables a
celles de Vacuticollis, sauf que la pointe est plus obtuse. Comme le Pachycranion scheenherri , le payafa
possede de longues mandibules droites, comme les Cratocephalus, bien que ces Carabes se classent panni
les Psilogoniens polychetes. Beaucoup de Psilogoniens ont de longues mandibules et, dans le cas
present, ce caractere n’est pas a invoquer en faveur d’une correlation avec la megalocephalie.
Parmi les Chaetogoniens a larves rostrilabres du type intricatus, le depressus, le creutzeri, le fahricii
possedent des tetes normales, et le cychroides est meme stenocephale, mais Virregularis est un megalo-
cephale insigne. La largeur de la tete au niveau des yeux, si l’on y comprend ces dernieis, depasse
quelquefois celle du corselet a la hauteur de sa base. Certaines 9 la race bucephalus ont des tetes d’un
volume enorme pour la taille de Tanimal. La megalocephalie de ces Carabes n’est pas du meme type
que celle des precedents. Elle porte surtout sur la region interoculaire, la nuque etant moins large que
la tete, et la conformation du museau subit des modifications profondes.
Le labre est petit, bifurque, tres deprime en son milieu, tres releve sur les bords tangents aux
mandibules enormes, droites, entre les bases desquelles ilest comme comprime. De meme Tepistome.
Le front, etroit a Textremite distale, profondement sillonne sur les cotes, parait ne prendre librementsa
largeur qu’au niveau des yeux. A ce point, il est large, tres large, bombe, et se bombe encore plus en
arriere des yeux. A mesure que le sujet est plus megalocephale, ces caracteres s’accusent; en meme
temps la mandibule gauche se coude davantage a Textremite et devient plus bossue. Le inenton devient
aussi plus large, et par suite son rostre parait plus petit.
On retrouve le meme genre de megalocephalie sans deformation faciale chez VIniopachys pyrenccus,
dont la larve montre la parente avec les Pliochetes. Les pyrenccus de la partie orientale des P\-renees sont
juste a la limite de la megalocephalie, mais chez les laces de la partie occidentale, ignitus, auriculatus.
74
COLEOPTERA ADEPHAGA
Tevolation atteint un degre comparable a celui de Virregularis bucephalus. La region du labre et de l’epis-
tome n’a cependant pas le meme aspect chiffonne.
Parmi les Cechemis, la megalocephalie est mediocre chez certaines races, forte chez les plus
evoluees, comme Veuxiniis, mais les mandibules ne sont pas allongees, tout le dessus de la tete est lisse
et le cou de la largeur de la tfete, t3-pe de megalocephalie qui rappelle plutot celui des Hadrocar ahiis. On
ne connait pas les larves ni 1’exacte parente de ces Carabes. S’ils sont apparentes au pyrenmis et a Virre-
giilaris, iis le sont sans doute aussi au creutzeri et au depressus, dont la tete est normale. II est donc permis
de regarder la megalocephalie de ces Carabes, variable de race a race dans Tespece et d’individu a
individu dans la race, comme un caractere de valeur secondaire et plutot specifique ou subspecifique.
La megalocephalie des Cratocephalus est d’un type intermediaire entre celui des Hadrocarabus et
celui de Virregularis. Le erane est tres large, aussi large que la tete chez les petites formes et plus large a
la base chez les grosses. Le labre est fourchu, tres deprime au milieu ainsi que Tepistome; ces parties
n'ont pas subi un agrandissement proportionne a celui du front. Celui-ci porte de profonds sillons lateraux
comme chez Virregularis. le tout passablement fripe, tandis que le vertex et le cou sont lisses. Les
mandibules sont longues, droites, grandes, mais moins volumineuses que celles de Virregularis, et non
deformees. Par le cou, ces Carabes rappellent donc le type morphologique du latus et par le reste de la
tete plutot celui de Virregularis. Si Ton compare toutes les especes du s. g. Cratocephalus, ou voisines,
on constate que chez les plus petites la tete est a peu pres normale, et comme structure et comme
dimensions, avec les mandibules un peu grandes et un peu droites, mais sans rien qui s’ecarte beaucoup
de Tordinaire. A mesure que la taille augmente. la tete devient plus volumineuse, les mandibules sont
plus longues et plus droites, les sillons se creusent et depriment les cotes du front ainsi que le labre.
Chez certaines familles de cicatricosus, le volume de la tete realise le maximum observe chez les Carabes,
mais comme le pronotum est lui aussi large et assez grand, ce caractere frappe moins qu’il ne le fait.
par exemple, sur une photographie de bucephalus agrandie a la dimension du cicatricosus.
Beaucoup plus singuliere est la megalocephalie des Pantophyrtus. La tete de ce Carabe est beau-
coup plus large a la hauteur des 3'eux, et le visage se retrecit plutot vers la base, ce qui accuse encore
relargissement du front. Cette tete est aplatie. son developpement horizontal n’etant pas accompagne
d’un accroissement de hauteur. C’est donc exactement Tinverse de ce qui existe chez les latus, sclmnherri.
cicatricosus. Cette absence de bombement fait que les sillons frontaux et la depression mediane de Tepistome
et du labre sont moins marques que chez la generalite des megalocephales. Le labre est d’ailleurs fourchu,
comme chez les autres megalocephales, de dimension moyenne comme largeur, mais tres reduite comme
longueur : il est anormalement court, a ce point qu’au milieu le fond du sinus est separe de la suture du
labre par un tres faible intervalle. La fossette est reduite a une strie arquee grossiere, dans laquelle sont
implantees les soies. La structure du labre isole les Pantophyrtus, Sdiui des C at haicus, mais un caractere
vraiment propre aux Puw/o/Ayr/zr'?, c’est le developpement habituel sur les joues de fortes apophyses,
depassant de beaucoup la saillie des yeux, de sorte que si l’on voulait savoir la largeur maxima de la
tete, il faudrait la prendre de l une a Tautre extremite des apophyses. Cette structure particuliere con-
tribue a exagerer la megalocephalie.
La region genaire de la tete comporte, comme on le verra plus loin, un renflement susceptible
de s’exagerer chez certaines especes, mais les Pantophyrtus seuls possedent des apophyses epineuses.
Les Cathaicus sont encore des megalocephales, et vraiment caracterises par des details de struc-
ture si marques qu’ils s’eloignent des Carabes ordinaires beaucoup plus que les Procrustes et les Procerus.
La tete du brandti est volumineuse, renflee posterieurement sans exces. L’apophyse genaire est tres
visible, a cause de Textreme largeur de la base des mandibules, mais sa saillie propre est plutot faible,
et il n’y a point d’apparence d’epine. Le erane est gros, moins large derriere les yeux qu’a la base, bien
plus large a ce niveau que la largeur interoculaire, aussi large que la largeur bi-oculaire. L’epistome,
FAM. CARABID/E
75
comme luxe a sa base, qui est renflee, plonge presque verticalement dans une fossette constitude en
arriere par sa base, sur les autres cotes par une large carene sur le cote interne des mandibules,
celles-ci, striees, tres puissantes, longues, droites, d’une structure sans analogue chez les Carabes, les
Calosomes et les Carabides voisiiis. Cet epistome a cotes paralleles, petit, tres court, se termine par un
labre cache au fond de la tres profonde fossette, au point d’etre tres difficile a voir quand les mandibules
sont fermees. Tres petit, il se reduit a une bande tres courte et dentelee, tres echancree en avant. Celte
structure singuliere est en relation avec la deformation due a la megalocephalie, en ce sens qu’elle serait
difficilement realisable sans celle-ci, mais elle n’est pas la consequence de la megalocephalie, car le cas
est unique chez les megalocephales. Chez \' Acatliaiciis alexandrte, plus voisin des Carabes ordinaires, les
mandibules sont moins puissantes, et la saillie genaire moins visible.
II est a remarquer que chez tous les megalocephales le volume des yeux reste normal, ce qui,
par contraste, les fait paraitre tres petits. Les megalocephales les plus accuses sont presque tous propres
au Turkestan, a la Mongolie, et leur habitat est souvent desertique, mais les memes regions nourrissent
une tres grande fnajorite de formes normales, de sorte que la comcidence peut etre fortuite. Peut-etre
cependant ce caractere est-il du a Tadaptation a un regime particulier, exigeant des organes masticateurs
ou prehenseurs puissants, et correlatif a la faune ou a la flore speciales des regions desertiques.
L’etude histologique des parties renflees de la tete et du cou chez les megalocephales n’a pas ete
faite, a ma connaissance. J’ai pratique quelques coupes sur des tetes fraiches de laius et A’ irregularis, et
sur des tetes en formol de cicatricosus, sans trouver rien de satisfaisant. Les ganglions sont un peu plus
volumineux, de meme les muscles, mais la plus grande partie de la masse est un tissu de remplissage
dont la presence s’explique par le volume de Fenveloppe au lieu de Texpliquer. Des recherches plus
minutieuses, que le temps ne m’a pas pennis de poursuivre, donneraient probablement des resultats plus
satisfaisants. II faut noter que les larves connues de Carabes megalocephales, par exemple celles de
V irregularis et du latus, ont des tetes d'un volume ordinaire ou peu augmente; celle du pyrenceus est meme
un peu petite.
M icrocephalie et stenocephalie. — A Tinverse de la megalocephalie, la microcephalie est
plutot rare chez les Carabes, surtout si Ton exclut des miccocephales les formes seulement stenoce-
phales. Les Cathoplius sont des Carabes microcephales. Latete est relativement et absolument petite par
rapport au pronotum, au corps, a Tensemble comme aux parties de Tanimal, et aux dimensions ordi-
naires chez les Carabes de taille analogue. Elle ne presente aucune anomalie, tout au plus pourrait-on
dire qu’elle est un peu etroite pour sa longueur, ce qui est un premier pas vers la stenocephalie, mais
cette longueur est un peu le resultat de Tallongement des mandibules.
La longueur et l’etroitesse de la ffite de certains Carabes frappent au premier coup d’o3il, et ont
servi d’abord de base a Tetablissement de coupes specifiques, subgeneriques et meme generiques. Les
decouvertes de formes intermediaires ne permettent plus de voir dans la stenocephalie qu’un caractere
auxiliaire, et souvent de valeur subspecifique seulement.
Si l’on compare en detail la tete d’un Macrothorax morbillosus ordinaire avec celle d’un aumoiiti de
meme taille. on est frappe de voir combien Taspect est different et combien faibles cependant sont les
modifications morphologiques. Le erane, la region frontale, les mandibules de Vauinouti sont un peu
allonges, les largeurs restent les memes. Cet accroissement de longueur est a peine d’un quart, toutes
les parties conservent leur structure. En realite la stenocephalie parait plus grande qiflelle ne Test,
parce que la ligne du cou continue celle de la partie distale du pronotum, qui a subi un retrecissement
de pres de moitie. Uaumonti, que Keitter isole dans un sous-genre, est morphologiquement rattache au
morbillosus par une serie de formes intermediaires dont les principales sont le cychrisans et le lepitrci.
Les Coptolabrus ont aussi la tete etroite, mais elle est reellement petite pour la taille de l’animal.
Le pustulifer et surtout \q gemmifer ont la tete de dimensions normales, mais la generalite des Coptolabrus
76
COLEOPTERA ADEPHAGA
sont de veritables microcephales. Au lieu d’etre simplement allongee par rallongement du front, du
museau et des mandibules, elle est aussi plus etroite que ne comporterait cette taille. Elie ne subit
d’ailleurs aucune deforination marquee.
La stenocephalie des Damaster est de meine nature. La tete est deja trop etroite pour le volume
de Tanimal, et un allongement bien plus accuse que chez les Copiolabrus acheve de lui donner un aspect
tout a fait caracteristique. Le retrecissement porte surtout sur la region interoculaire ; le labre, la region
de la base des mandibules sont de largeur a peu pres normale. II en resuite une deformation legere, la
largeur a Textremite du labre atteignant la largeur interoculaire. Les joues atteignent la largeur
bi-oculaire, et Tapophyse de la mandibule fait une saillie anguleuse tres forte, depassant la largeur
bi-oculaire. Si Ton y regarde de pres, cette structure, qui donne en gros Timpression de celle des
Pantophyvtus, ne lui ressemble en rien; la joue ne porte aucun renflement, aucune tuberosite, c’est la
mandibule qui forme Tespece d’epine visible au-dessous de Tantenne.
La stenocephalie des Damaster est forte en realite, mais 1’impressioir qu’elle donne est encore
exageree par la continuation de la ligne au dela des yeux. Le erane est prodigieusement long, aussi long
que la face et le front reunis. II produit Teffet d’un cou de la meme largeur que la tete et de forme
cylindrique. Face et erane sont tout d'une venue, en continuite apparente de lignes avec le pronotum,
etire comme toutes les parties de la bete, et d’une longueur extraordinaire. Suivant les races, il est sur
le premier cinquieme, ou le prernier tiers, presque aussi etroit que la tete.
Cephaloriiis potanini m’ esi \nconn\i en nature, mais me parait atteint d’une stenocephalie du
meme type que celle des Damaster : tete longue, etroite, petite, emmanchee d’un long cou. II semble que
ce Carabe ait aussi la region genaire visible, c’est du moins ce quhndique le texte imprime de la
descriptiori, mais ce caractere doit etre peu marque, ou une pure apparence due a la saillie de la
mandibule, car Tauteur a i‘a\'e sur 1’exemplaire qu’il a bien voulu m’envoyer ce qui concerne cette
saillie genaire.
On peut faire au siijet des stenocephales la meme remarque qu'a l’egard des megalocephales,
que Toeil reste de dimensions normales. II etr resuite qu’il parart trop gros pour la tete chez les stenoce-
phales, comme il parart trop petit chez les megalocephales. De meme, et d’une maniere plus generale
encore que chez les megalocephales, les mandibules sont longues, droites, et relativement paralleles.
Cette structure s’explique chez les stenocephales par la necessite de compenser le rapprochement de la
base des mandibules, mais cette explicatiori n’est peut-etre pas aussi bonne que specieuse, car il en est
de meme chez la plupart des megalocephales. Chez ces derniers cependant, Tecartement a la base exclut
la tendance au parallelisme, et, volontiers, par exemple chez les Cathaicus et les Acathaicus, Tensemble des
mandibules forme un triangle isocele.
On explique la stenocephalie par Taccommodation. Je vois assez bien comrnent 1’allongement de
l’avant-train peut permettre a Vaumonti de penetrer plus avant dans la coquille des Helix du type algira,
et de saisir 1’animal. De meme pour les Damaster, si ce Carabe est helicophage, ce que jhgnore, la
structure de son avant-train doit lui etre bien utile; mais je me demande pourquoi Tarriere-train a suivi
la meme evolution et s^est en outre orne de prolongements epineux. Peut-etre ce Carabe fait-il du
rnimetisme, imitant une silique ou une brindille. Au point de vue pratique, contentons-nous devoirdans
la stenocephalie un bon caractere de classificati on, specifique ou subspecifique chez Vaumonti, de valeur
deja plus grande chez les Coptolabriis, et generique enfin chez les Damaster.
J’ai rencontre la stenocephalie chez certaines larves. Elle est particulierement evidente chez
celles que dans ma Description des larves attribuees aux Coptolabriis. La larve indeterminee n” i, des
montagnes de Tlnchan, au N.-E. de Pekin, est plus grande que celle de nos coriaceus, et cependant sa
tete efhlee n’a que deux millimetres de largeur; elle rappelle celle des larves de Licinus. Les larves
japonaises decrites sous les n°s 3 et 4 paraissent se rapporter a des Damaster-, elles sont semblables aux
FAAI. CARABIDiF:
77
precedentes, mais la tete est de dimensions presque normales pour la taille de Tinsecte. La seule espece
de stenocephale dont la larve me soit connue avec certitude est celle de Vaiimonti, ou plus exactement du
lepitrei et du maroccaniis. Cette larve n’est pas stenocephale, et il est a peu pres impossible de la
distinguer de celles des rugosus, coriaceus et inorbillosus, avec lesquelles elle forme un groupe tres isole et
tres compact. Enfin, la larve tres stenocephale de Vlniopachys pyrenceiis correspond precisement a un
megalocephale adulte. II n’}' a donc aucune correlation entre le volume de la tete chez la larve et chez
rimago.
Parties de la tete, — La tete comprend deux regions principales. D’abord une partie
anterieure, assez aplatie, constituee en dessus par le labre. Tepistome ou clypeus, le front, sur les
cotes par les joues, en dessous par le menton. .Sur cette partie anterieure s’articulent les pieces de la
bouche et les antennes. Ensuite, une partie posterieure globuleuse et beaucoup plus volumineuse, en
continuite par devant avec la premiere, perforee en arriere d’une large ouverture eorrespondant a
Tablation d’une calotte spherique. Cette partie est le erane, mais on appelle vertex la region superieure
en arriere des 3'eux, et sous-menton la bande aplatie qui porte le menton. Ce sous-menton se rattache en
forme de T a une bandelette (gula) qui vajiisqu’au trou occipital.
Le front, les joues, le erane ne constituent qu’une seule piece; Tepistome est rattache au front
par une suture tres solide, le labre et surtout le menton sont, au contraire, facilement detachables.
Chez certaines especes, le erane s’allonge beaucoup en arriere en forme de cou, par exemple chez les
Dam aster.
Les pieces de la bouche comprennent les mandibules, les maxilles, les palpes maxillaires. les
palpes labiaux. ces derniers inseres sur une piece intermediaire complexe.
Labre. — Le labre comprend deux parties laterales renflees, divergentes, et une partie mo3'enne
deprimee au moins en avant, et generalement echancree. Le bord anterieur de cette depression est
d’ordinaire ourle. ce qui donne a la depression la forme d’une fossette limitee par ce bord, les lobes
lateraux lenfles et la partie posterieure du labre generalement renflee autant ou presque que les lobes
lateraux qu’elle unit. Cette fossette est ainsi limitee en arriere par un demi-cercle poli chez maurus, hru-
beri et une infinite d’especes de petite taille. Chez celles de grande taille, il arrive plus frequemment que
la depression prenne une forme triangulaire et, depassant la suture, s’etende sur la partie anterieure de
Tepistome. 11 n’y a pas grand parti a tirer de cette conformation. On peut voir, par exemple, chez le
hemprichi, la depression triangulaire, limitee chez la plupart des individus au labre seul {sidoiiius), s’etendre
habituellement chez d’autres races sur l’epistome (spaethi. epistomalis), sans que le caractere soit jamais
constant. Le bord interne de Tourlet est pourvu d’une frange de cils; le dessus de chaque lobe externe
est pourvu de deux soies plus fortes, l’une pres de Textremite, en dehors, Tautre en continuite avec la
frange. On rencontre dans certains cas plus de deux soies.
Le labre est quelquefois tres large et tres court, par exemple chez VuUricIii, les Procerus. Chez
certains de ces derniers, surtout chez le syriacus, il finit par n’etre plus qu’une bande plissee comme un
volant, et les details morphologiques deviennent meconnaissables. De meme chez la plupart des mega-
locephales le labre est plus ou moins deforme, fourchu, deprime dans le sens longitudinal ; il est tres
reduit chez les Cathaicus, et deforme a Texterieur par suite de la structure singuliere du museau et des
mandibules. Tous ces details de structure ne semblent pas avoir ete suffisamment etudies et n’ont ete
utilises jusquMci que d'une maniere tres limitee dans la definition des especes et des races.
Il n’en est pas de meme de la conformation du bord anterieur de la fossette. D’ordinaire le bord
du labre est plus ou moins echancre entre les lobes lateraux, qui font une saillie tres apparente, mais
cette echancrure est moins marquee qu’elle ne le parait. Comme elle coincide avec la depression. le
rayon visuel Tatteint plus bas que les lobes, et en position oblique ; Timpression est ainsi faussee par une
78
COLEOPTERA ADEPHAGA
illusion d’optique. Quand, tenant Tepingle presque horizontale ou peu inclinee, suivant la position de la
tete, on loupe bien perpendiculairement a Tourlet anterieur, on s'aper9oit que le bord fait le plus sou-
vent une ligne presque droite, ou faiblement concave, un peu en retrait sur Textremite des lobes. Chez
beaucoup d’especes, on trouve des femelles dont les extremites des deux lobes sont unies par une ligne
a peu pres aussi avancee qu’elles. Chez notre purpurascens, la ligne, un peu en retrait sur 1’extrernite des
lobes, regagne presque son niveau vers le milieu; elle est ainsi un peu bisinuee, convexe au milieu,
premier pas vers la conformation caracteristique des Procrustes.
Chez les Procrustes, la convexite est tres marquee : le milieu de Tourlet de la fossette est aussi avance
que les lobes lateraux. Le labre est alors bisinue et trilobe, en comptant cette saillie, tres visible en
position ordinaire, pour un lobe median. On a fait grand etat de cette conformation, que Ton a regardee
comme speciale et constante. En realite, la forme plus ou moins trilobee du labre a de 1’importance,
mais il ne faut pas y attacher trop ddnteret.
Chez les nymphes du Pr. coriaceus, le labre est constitue par deux plaques renflees, reunies en
arriere par un pont assez minee, renfle au meme degre. Sur les deux tiers anterieurs, les plaques sont
parfaitement separees, enveloppees seulement par la meme pellicule de recouvrement qui constitue le
tegument externe de toute la nymphe. C’est seulement au inornent de Teclosion que se forme le lobe
median, repousse d’arriere en avant par la pression interne. Cette conformation de la nymphe est celle
de toutes les nymphes de Carabes, et chez les Procrustes comme chez les autres la forme definitive du
bord de la fossette est determinee par la pression interne au moment de 1’eclosion. II y a donc dans
cette formation intervention d’un facteur individuel conditionne lui-memepar certaines influences d’am-
biance, hygrometriques, barometriques, autant que par Theredite, et il en resuite que chez certains
Carabes de diverses especes, il peut y avoir parfois un commencement de troisieme lobe, tandis que
chez certains Procrustes le troisieme lobe peut etre seulement indique. Cette derniere structure se
rencontre tres rarement chez les coriaceus de TEurope centrale et occidentale; elle est moins rare chez
ceux de Grece et d’Asie Mineure, et sur une serie de foudrasi, par exemple, on trouve assez facilement
un exemplaire a labre bilobe.
Chez les Carabes syriens, Chaetomelas, Chaetoprostus, Procrustocarahiis, la variabilite du labre est
extreme. Chez le moraivitsi, le bord anterieur de la fossette est nettement en retrait sur les lobes, a peu
pres rectiligne, mais plus volontiers convexe que concave chez les femelles. Chez V ehrenbergi ehrenbergi
de Beirout et surtout de Saida, le bord rectiligne atteint presque le niveau des lobes. On trouve des
impressus ainsi conformes, a part une plus grande epaisseur de Tourlet, et ces exemplaires ont ete souvent
interpretes, sans autre raison, comme des hybrides d’ impressus et d’ hemprichi . Chez \’ impressus impressus
de Beirout, les lobes sont au contraire plus renfles au bord de la fossette qu’au bord externe, 1’ourlet
anterieur est tres epaissi, tres releve, et saillant au milieu, s’avan9ant comme un troisieme lobe dans
lequel est creusee la fossette. tres profonde, petite et bien delimitee. Ce lobe median peut etre un peu
plus avance que les lateraux. De meme chez V impressus anxius. Chez \’ impressus hybridiis, tout cela s’attenue ;
le lobe median est souvent a peine indique, la fossette n’est plus creusee au sommet d’une eminence; les
deux races carmelita et palmstinus sont intermediaires. Les exceptions individuelles a ces regles sont
toujours nombreuses.
Les Chaetoprostus nous montrent de la maniere la plus decisive le passage d’un type de labre a
1’autre, car certaines races sont normalement a labre bilobe, d'autres a labre trilobe. Chez la race spaethi,
Lourlet est rectiligne, tres en retrait sur les lobes lateraux, et la fossette affecte la forme d’un T, la barre
transversale adjacente a 1’ourlet. Le labre est plus court, et les fossettes plus triangulaires chez les races
de hemprichi proprement dit, et chez le pinguis, mais Lourlet est toujours a peu pres rectiligne, un peu
moins eu retrait toutefois. Chez \e, punctatus, Lourlet, toujours bien en retrait, est un peu convexe, sans
que la convexite depasse ce qui se voit, par exemple, chez le violaceus purpurascens, et son milieu est loin
FAAI. CARABIDrE
79
d’atteindre le niveau des lobes; la fossette a la forme d’une encoche a cotes presque paialleles. Chez
Vasperatus, le labre est plus renfle sur la partie mediane que sur les lobes ; comme chez les impressus,
rourlet anterieur est renfle, avance au troisieme lobe; la fossette, petite, profonde, subcariee, parait
occuper le sommet d’une eminence. Comme les lobes sont devenus plus obliques, par suite de Tagran-
dissement de la region mediane, iis sont a leur tour en retrait sur le lobe median. Chez les femelles tres
robustes, notamment chez presque toutes celles de kotschyi, toute la partie anterieure de la region
mediane se releve fortement, et Tourlet devient une levre retroussee; il en resuite une illusion d’optique
inverse de celle qui se produit ordinairement chez les Carabes, et le lobe median parait encore plus
proeminent, par rapport aux lateraux, qu’il ne Test en realite. Ces kotschii sont ainsi bien plus avances
en evolution dans le sens Procrustes que les Procrustes eux-memes.
Cette hypertrophie de la region mediane chez les Chaetoprostus et la proeminence du lobe median
sont individuellement tres variables. M§me en Cilicie, on trouve des exemplaires, surtout des males, qui
presentent ces deux caracteres a un degre plus faible, Les exemplaires de Syrie, des races akbesianus,
aleppensis, possedent un lobe median bien moins renfle et moins avance que les vrais asperatus. Dans
TAmanus, on trouve tous les intermediaires possibles entre la structure propre aux exemplaires ciliciens
et celle des punctatus, a mesure que se fait pour les autres caracteres le passage de Fune a 1’autre race, et
comme ce passage se fait par les transitions individuelles, et independamment pour chaque caractere,
on rencontre parfois des exemplaires reunissant un labre trilobe a une sculpture d’ akbesianus , et d’autres
a sculpture de punctatus et labre trilobe.
Le Macrogenus clypeatus reproduit, en 1’exagerant encore, la structure du labre du Chaetoprostus
kotschyi. Chez les exemplaires du Khorassan comme chez ceux du Caucase, la partie mediane du labre
est encore plus renflee, la fossette petite et peu profonde, le lobe median toujours aussi ou plus proemi-
nent que les lateraux; le retroussis depasse toujours chez les femelles ce que Ton observe chez celles
du kotschyi.
U Oxycarabus saphyrinus a le bord de la fossette un peu convexe, a peine plus que chez le
purpurascens. Ce caractere n’est guere plus marque chez la plupart des males de Procrusticus acuticollis,
tandis que chez les femelles il Test davantage. Chez \e payafa, qu’il est difficile de separer beaucoup de
V acuticollis , le lobe median est souvent aussi retrousse que chez le kotschyi.
Il faut necessairement conclure de cette revision que la presence d’un lobe median au labre est
un caractere interessant la classification, mais d’une valeur subspecifique, specifique et par exception
seulement subgenerique.
Les Coptolabrus et les Damaster presentent une conformation inverse. Chez eux le bord anterieur
est concave, et d’un lobe lateral a 1’autre, le labre est tres regulierement echancre en arc, avec des
variations d’espece, de sexe, d’individu. L’echancrure est moins reguliere, mais plus profonde chez le
stroganowi, les Imaibius himalayens, a tete petite comme dardiellus ou grosse comme barysomus ou kashmi-
rensis. Cette conformation se retrouve chez beaucoup de Carabes d’Extreme-Orient : de haani, fiduciarius,
eccoptopterus, delavayi, prodigus, tientei, yunnanus. 11 y a seulement des diflferences dans la profondeur de
Techancrure. Il ne faut pas en conclure a une aflinite particuliere de ces especes asiatiques. La meme
echancrure se retrouve chez des Multistries comme roseri, steehlini-, elle est tres marquee chez le rutilans,
tandis que chez la plupart des formes de splendens le fond des sinus est a peu pres rectiligne sur une
certaine etendue. Il faut conclure que le caractere d’apres lequel les Coptolabrus ont ete nomines ne leur
est aucunement special.
Un cas plus curieux est celui du Chaetocarabus intricatus. Le bord anterieur du labre est echancre
d’un lobe a Tautre d’une maniere presque theoriquement reguliere, mais juste au milieu de ce sinus il
manque un bout de bordure, en forme de demi-cercle tres petit, comme si la pointe d’une epingle avait
fait un demi-trou. Je trouve ce demi-trou chez les exemplaires de Danemark, de 1’Europe centrale, de
8o
COLEOPTERA ADEPHAGA
France et des Alpes; je le retrouve un peu moins net, parfois un peu triangulaire chez les races de
r Europe orientale, angiistuliis, enrynoius, libiirnicus, mais il manque entierement chez celles de Tltalie
meridionale et de la Sicile, Uonii, silensis, Icfcbvrei. Ce tout petit caractere adonc une valeur subspecifique.
La petite echancrure de Viiiiricatus ouvre la fossette en avant. Le bourrelet qui la limite a
presque disparu chez tout le groupe des Carabes alpins dcmt les larves sont analogues a celles de
Y intricatus : depressus, creutzeri, irregularis, fabricii, cychroides. Le profil anterieur du labre est chez tous ces
Carabes triangulaire a sommet obtus, mais quelquefois ce sommet, au lieu d’etre obtus, se prolonge, et
la fossette n’est plus fermee en arriere ; elle peut s’etendre jusque pres de la suture du front avec
Tepistome. Cette tendance de la fossette a envahir les reliefs qui la limitent est tres commune chez les
Carabes.
La tendance inverse est aussi frequente. La fossette est ainsi chez les Anthracocarabus reduite a
une rainure pilifere demi-circulaire. II y a une trace de Tourlet, mais elle peut manquer : alors les poiis
sont plantes au fond d’un sinus arque qui va de l’un a Tautre lobe, et Touverture buccale bee en dessous,
tres facile a voir. Quand on loupe d’avant en arriere, et parallelement aux inandibules, on voit jusqu’au
fond du pharynx du bogdanovi.
II nesemble pas qu’il y ait grand profit a tirer pour la classification de ces diversites dans la
structure du sinus median et de la fossette du labre, tout au plus des elements de distinctions
speciffques.
Epistome. — L’epistome est une piece de raccord dont la structure est sous la dependance de
celles du labre et du front L’epistome est separe du labre par une suture tres visible, quelquefois ourlee
chez certains Procerus, et du front jiar une autre suture peu visible, placee a Tendroit ou 1’ourlet lateral
du front et de Tepistome se trouve brusquement reporte en dedans et change de direction. L^epistome
est plus etroit a la base que le front ; son ouiiet est donc un peu en recul en dedans par rapport a celui
du front, et ce ressaut donne un repere tres utile quand la suture est encrassee. Chez la nymphe, les
ourlets sont remplaces par des bourrelets, et la suture etant au moins aussi difficile a voir que sur les
adultes, le ressaut est le repere pratique pour juger du point ou cesse le front et commence Tepistome.
Chez de rares especes, le guerini par exemple, la suture est tres visible. Elle est relevee au milieu chez
quelques cicatricosus. Ce caractere devient manifeste et constant chez les Cathaicus.
La forme de Tepistome est trapezoidale, mais souvent les cotes tendent a etre presque paralleles.
Ce parallelisme nhnteresse pas autant la partie voisine du front que celle adjacente au labre et n’est pas
toujours lie a une grande etroitesse de ce dernier. .'\insi, chez les Coptolabrus et les Damaster, le labre
est bien plus large que Tepistome, souvent meme que la base de Tepistome. Chez notre splendens et chez
beaucoup d’autres Carabes, Tepistome est tout a fait parallele.
La structure de Tepistome est exactement le contraire de celle du labre. La partie mediane est
renflee, et ce renflement va en s’elargissant jusqu’a Textremite; les parties laterales sont creusees presque
jusqu’a Textremite par une fossette allongee, qui se continue par le sillon juxta-oculaire du front. En
d’autres termes, Tepistome affecte la forme d’un triangle renfle compris a sa base entre deux fossettes,
que 1’ourlet borde en dehors. Souvent Textremite se trouve cependant un peu interessee par la depression
mediane du labre, dont la fossette se prolonge quelquefois en triangle assez avant sur Tepistome.
L’epistome continue ainsi par son relief median, ses fossettes et ses ourlets la structure du front, et par
ce prolongement de la fossette mediane, eventuellement la structure du labre, Quelquefois ce prolonge-
ment donne a 1’extremite de 1’epistome une forme un peu fourchue, rappelant le profil anterieur du
labre. L’extremite anterieure de chaque fossette laterale de Tepistome est pourvue d’un pore setigere, et
de deux chez quelques Imaibius.
II ne semble pas que Ton puisse, au point de vue de la classification, tirer grand parti des sutures,
des ourlets, du parallelisme ou de la forme trapezoidale de hepistome. Le prolongement de la fossette
FAM. CARABID^
8i
du labre SUI repistome est un caracteie tres capricieux. Cependant, tous ces caracteres figurent dans les
deseri ptions et sont utilises quelquefois pour les distinctions de certaines sous-especes et ineine d’especes,
a titre d’indications accessoires.
Fpont. — Le front comprend une partie mediane renflee, des ourlets lateraux (carenes oculaires
de Gehin) et, entre la partie renflee et les ourlets, des regions diversement accidentees. La structure
normale de ces regions comporte en avant un sillon ou depression plus ou moins profond (sulcus ocularis
de Thomson), en continuite avec la fossette laterale de Tepistome.
Les sillons oculaires ont ete utilises pour la classification. Chez le nitens, la fossette de Tepistome
s’arrete a la suture, et il n’}' a pour ainsi dire pas de sillon, la region laterale esi seulement un peu moins
renflee que la mediane. Ce type de fossette est le moins repandu. Chez le cancellatus, la fossette depasse un
peu la suture, et la region qui la suit immediatement est un peu deprimee. Ce type de fossette est beau-
coup plus frequent. Chez la grande majorite des especes, la region est creusee d’un sillon plus ou moins
etroit et profond, 'plus etroit que la fossette et en continuite avec elle. Ce sillon atteint en general le
niveau anterieur des yeux, mais il le depasse chez beaucoup d’especes et se recourbe en dedans sonvent
jusqu’au niveau posterieur des yeux, delimitant un relief cyathiforme ou hTiforme presque ferine, dont la
base est a Tepistome. Cette structure est, par exemple, celle du coriaceus, du cavernosus, de beaucoup de
purpurascens, de la plupart des formes de Plectes, du de haani, etc. Elle se rencontre a peu pres chez tous
les grands groupes de Carabes, tres variable suivant les individus. Dans les especes qui la presentent, on
trouve facilement des exemplaires chez lesquels les sillons se rejoignent par une anse en arriere. Chez
les Damaster et beaucoup de Coptolabrus , les sillons sont profonds, bien marques et paralleles. Chez
d’autres especes, iis se terminent volontiers par une depression large et plus profonde au niveau des
yeux. Les caracteres tires de ces sillons et de la figure qu’ils circonscrivent ne peuvent guere etre utilises
au dela de la distinction des especes et sous-especes, et leur inconstance empeche souvent de leur
accorder une confiance parfaite.
La region voisine de Toeil, entre le sillon et la carene oculaire ou ourlet, est chez beaucoup d’especes
irreguliere et plissee, surtout vers la partie posterieure de l’oeil. On a utilise pour la classification la pre-
sence ou Fabsence de piis sous-oculaires. Ce caractere n’a pas beaucoup de valeur, mais il est quelquefois
assez constant dans une race. Ainsi les formes pyreneennes de problemaiicus se distinguent facilement
par Fabsence de ces piis des formes alpines d’apparence analogue. Les piis peuvent s’etendre jusque
sur la region mediane superieure du front. Chez les nemoralis iis forment un paquet de grosses rides
embrouillees en figure de toison. Cette structure est a peu pres propre aux Archicarabus, et a quelques-uns
seulement.
Il existe dans le sillon, pres de la suture de Fepistome, un pore tres gros, profond, non setigere,
et un autre, constamment setigere, au niveau de la partie posterieure de Foeil. Ce dernier est double et
meme triple chez quelques Imaibius.
Les yeux ne sont guere utilises par les classificateurs. Iis sont plus ou moins saillants, et chez les
formes megalocephales ou stenocephales iis ne s’associent pas a Fevolution du erane, de sorte qu’ils
paraissent disproportionnes. Les anciens auteurs deciivent des yeux blancs, noirs ou gris. En realite,
iis sont noiratres, mais blanchissent dans nos cartons, avec une plus ou moins grande lenteur et dans
des conditions inconnues qui paraissent individuellement variables. La couleur des yeux peut ainsi per-
mettre quelquefois de reconnaitre les exemplaires provenant de vieilles collections celebres de ceux
ajoutes plus tard par les possesseurs de ces precieux documents.
Au tiers posterieur de la distance entre le niveau posterieur des yeux et le trou occipital existe la
trace souvent peu distincte d’une suture (striga occipitalis) qui descend obliquement sur les cotes et devrait
rejoindre le sous-menton pres du retrecissement gulaire. Cette partie terminale de la sutuie se perd en
82
COLEOPTERA ADEPHAGA
realite dans des rugosites, et je Tai rarement suivie jusqu’au bout, meme sur des exemplaires fraiche-
ment edos et encore peu colores. On ne peut bien Tetudier que sur des nymphes encore jeunes. Elie
est plus visible dans sa partie laterale, ou elle forme un fort sillon chez la plupart des especes. Toute la
partie de la tete qui se trouve en arriere de cette suture s’encastre, en position normale, dans le cor-
selet. Elle est constamment noire, et quand le reste de la tde est metallique, la couleur s’arrete a la
suture.
La region comprise entre le fond et la strie occipitale, le vertex, est rarement lisse. Elle est
rugueuse, craquelee, ponctuee, pointillee d’une manide plus ou moins dense suivant les especes, et
cette sculpture, moins forte que celle du front, est utilisee dans les descriptions, bien qu’elle ne fournisse,
en raison de sa variabilite individuelle, qu’un element incertain de determination. Quelquefois le vertex
est tres renfle, comme on Ta vu au sujet des megalocephales, d’autres fois il s’allonge en cou ; ce carac-
tde est tres accuse chez les Damaster, mais le plus souvent, quand on parle de cou, c’est qu’on envisage
la totalite dola partie posterieure du erane, par opposition a la partie superieure ou vertex.
Cotes et dessous du erane. — Les cotes de la partie cranienne n’offrent d'autre detail remar-
quable que les sillons deja indiques en pariant de la suture dont iis font la partie la plus delicate. La
partie anterieure offre sur les cotes une fossette profonde, le scrobe antennaire, et un pii qui enveloppe
la base de la mandibule, la joue (gena). Le scrobe, cache sous Tourlet de la partie anterieure du front,
limite en bas par la joue, en arriere par Tceil, repoit a sa partie anterieure la base de Tantenne. C’est une
partie peu visible, dont il n’est pas fait usage dans la classification. Certains entomologistes ont essaye
d^utiliser le plus ou moins grand ecartement de l’oeil et de 1’antenne. Il varie, en effet, suivant que le
museau tend a s’allonger, mais ce caractere n’est guere appreciable, et sa valeur est bien minee.
La joue, qui s’etend de la base de l’oeil a celle de Tantenne, ou elle se termine en s'attenuant,
n’est pas beaucoup plus facile a voir et ne peut etre bien etudiee que sur des tetes demontees et depouil-
lees de leurs appendices. Chez quelques especes de megalocephales et de stenocephales, cette partie est
plus visible, soit par suite de son elargissement considerable, soit parce que le retrecissement des parties
sus-jacentes permet de la voir aisement. Le pii est le plus souvent assez uni, quelquefois un peu coude
ou tubercule, mais il n’est pris en consideration que dans les cas ou il est tres saillant ou pourvu d'une
apophyse epineuse, par exemple chez les Pantophyrtus, les Caihaicus.
Cette partie de la tete comporte chez beaucoup d’especes de tous les groupes une sorte de petit
tubercule qui par sa position et sa situation au-dessous des antennes passe facilement inapergu. Chez les
Pantophyrtus, ce tubercule devient souvent une epine enorme, trapue, conique, horizontale et un peu
oblique en avant, renforcee en dessus d’une cote qui rejoint la base de 1’antenne a sa partie anterieure et
sert de butoir a la mandibule. Le developpement de Tapophyse est tres variable, et individuellement
variable. Les variations de longueur qui ont permis d’etablir divers noms ne paraissent pas correspondre
a des races geographiques et n’ont probablement qu’un interet commercial. Cependant Valaiensis et le
debilis ont des apophyses particulierement faibles et constituent des races locales conflrmees par d’autres
caracteres.
Quelques Carabes de TAsie centrale, le cicatricosus par exemple, le balassogloi, ont la region basi-
laire de la mandibule tres saillante, et le bord de la joue un peu releve par suite, mais iis n’ont point de
veritable apophyse genaire, la saillie que Ton voit est Tapophyse mandibulaire externe. Chez beaucoup
de Carabes, cette apoph3’se est tres developpee. Faute d’attention suffisante, on pourrait rapporter cette
apophyse mandibulaire a la joue, surtout quand la region est sale et la fente qui separe la joue de la
mandibule peu distincte. On retrouve au contraire une sorte d’apophyse genaire chez les Cathaicus,
et bien qu’elle soit modeste, elle suffit pour que la largeur bimalaire soit plus grande que la bioculaire,
ou tout au moins egale.
FAM. CARABID^
83
La base de la partie cianienne n’offre a considerer que la bande gulaire (gosier, gula), toujouis
un peu plus lisse et d’une striation differemment orientee, souvent aussi de coloration plus claire, qui va
de Torifice occipital au milieu de la piece sous-mentonniere. Cette bande est limitee par deux sutures un
peu convergentes en avant [simiae giilares). Le plus ou moins grand rapprochement de ces sutures pres
de retranglement anterieur sous-mentonnier, leur plus ou moins grande divergence vers l’ariiere, le
mode de striation de la bande ont ete utilises, notamment par Semenow, mais ces caracteristiques ne
paraissent pas avoir grande importance et ne sont pas d’une etude facile. On peut dire en principe
qu’elles sont surtout en correlation avec le rapport du volume de la tete et de celui du museau, et par
suite sujettes a de grandes variatioris sexuelles et individuelles, en dehors de toute consideratiori d’espece
ou de race.
Sous-menion. — Le sous-menton, etrangle a sa base par le profond sillon qui va d’un oeii a
Tautre, est une piece complexe, dont les elements sont trop soudes eutre eux, avec le erane et la bande
gulaire, pour etre aisement distingues chez Tirnago, ni nietiie chez la nymphe depouillee de boririe lieure.
La partie utilisee dans la classification est la large et tres courte plaque trapezordale comprise entre les
insertions des mandibules, et qui supporte le menton. Cette plaque est plus ou moins large, plus ou
moins trapezordale, tantot lisse, taritot ridee, dans ce cas plutot transversalement, tantot piate, taritot
renflee en bourrelet transversal et porte le plus souvent un pore setigere vers chaque extremite, quel-
quefois meme une serie de six pores.
Pones gulaines. — La presence ou 1’absence de ces pores est un caractere de premier ordre,
dont malheureusement Tinvestigation n’est pas toujours facile. La positiorr du sous-menton et la salete
frequente de cette region ne permettent pas toujours de bien voir. II faut aussi, quand on loupe pour
chercher le pore gulaire, ne point se contenter d’entrevoir une soie : elle peut etre celle du pore mandi-
bulaire. II ne faut pas oublier non plus que les soies sont fragiles. Celles des pores gulaires, organes en
voie de disparition, paraissent Tetre d’une maniere particuliere : elles manquent beaucoup plus souvent
que les autres sur les vieux Carabes. Dans ce cas on trouve bien les pores, si Ton peut regarder vertica-
lement, mais on ne voit pas de soie en regardant transversalement. II faut regarder des deux faqons,
car quelquefois en regardant transversalement le Carabe sur un fond clair, on apergoit une soie tres fine,
temoignage d’un pore tout a fait oblitere. C’est la methode qui permet de voir sur les Calosomes les soies
mentonnieres, encore plus en regression que les gulaires des Carabes. Quand on n’arrive a distinguer ni
soie ni pore, et que la partie, bien que propre, est rugueuse a ne pas tres bien laisser discerner les
menus details, il est encore difficile de nier Texistence d’un pore. Dans ce cas, le mieux est de chercher
un individu plus complaisant, et de ne se prononcer qu’apres avoir examine une serie. Ces difficultes
pratiques ont empeche d’utiliser les pores gulaires autant qu’on aurait pu le faire, et Reitter est a peu
pres le seul a s’en etre souvent servi.
L’absence ou la presence des pores gulaires est d’une regularite rare. Chez les especes qui n’ont
point normalement de pores gulaires, la presence d’un de ces pores est une grande rarete. Inverse-
ment, chez les especes qui en possedent, la disparition d’un et surtout des deux pores est assez rare pour
qu’il faille souvent examiner dix cartons entiers ou davantage avant de trouver meme un cas douteux,
et alors on s’aper9oit que Tanomalie est liee a quelque malformation visible de la region. La presence
de trois pores au lieu de deux est moins rare. Chez un petit nombre d’especes, comme aeruginosus,
latro, modestulus, canaliculatus, koreanus, on trouve par exception une grande irregularite, parfois de quatre
a sept pores, ou seulement deux, un seul, mSme aucun. La serie des pores, probablement en nombre
indefini a Torigine, a tendu a se reduire et a se regulariser. D’ordinaire, on ne trouve plus qu’unepaire.
qui d’ailleurs n’est pas, semble-t-il, la meme chez toutes les especes. C’est d’ordinaire la plus externe,
mais souvent une paire interne. Un degre ulterieur d’evolution fait disparaitre cette paire. Le principe
84
COLEOPTERA ADEPHAGA
de Tevolution independante des caracteres se verifie d’ailleurs ici. La perte des soies gulaires est
habituelle chez les Carabes tres evolues dans Tensemble de leurs caracteres, mais elle peut aussi se
rencontrer chez des Carabes qui ne presentent guere de signes d’evolution avancee.
L'absence des pores gulaires peut avoir trois significations possibles :
I» Aberration individuelle. Cette aberration, tres rare en general, se rencontre moins rarement
chez quelques especes, comme genti, dufoiiri, odoratus, aeruginosus, procerulus, ces dernieres especes carac-
terisees aussi par la variabilite du nombre des pores. Elle est plus frequente c\yqz /edtschenkoi, buddhaicus,
chez les Calocarabiis, au point d’avoir ete regardee d’abord comme normale, et aussi chez les Pantophyrtus
et Ischnocarabus.
2° Caractere de mutation isolee, specifique ou subspecifique. Par la perte des pores gulaires, le
g. Calhaicus, caracterise d’ailleurs par d’autres particularites morphologiques, s’est definitivement separe
des Acathaicus de la division des Pliochetes. Parmi les Multistries, Tobliteration complete des pores
differende nettement Yhortensis des especes voisines, mais une de ses races locales, le calabrus, a conserve
ses pores. Un autre Multistrie est depourvu de pores, le wallichi, type du g. Meganebrius. Parmi les
procerulus, aussi Multistries, le prolixus parait normalement depourvu de soies; de meme, le Cytilocarabus
ingratus, race de gemellatus, ou espece tres voisine. Parmi les Morphogeniens, 1’absence de soies distingue
\e fiduciarius, non seulement des sous-genres voisins, mais encore du yunnaniis, qui peut etre seulement
sa race locale la plus meridionale.
II faut insister sur le caractere brusque et general de la disparition des pores gulaires chez ces
especes ou races, et aussi sur la rarete du phenomene. Sur a peu pres six cents especes ou races princi-
pales ne rentrant pas dans la categorie suivante, je n’ai pas trouve d’autres formes anormales que les
precedentes.
3’ Caractere seriaire. Les pores manquent d’une maniere generale et constante chez un grand
nombre de sous-genres, qui constituent par ailleurs des ensembles morphologiques definis et connexes,
et aucune forme de ces sous-genres ne possede de pores, excepte les Sphodristocarabus elegantulus et
paropamisiacus .
Manquent ainsi totalement de pores gulaires : 1° Tous les Carabi procerogenici de Reitter; 2° tous
ses Procrustogenici, si Ton exclut les Pachystus, dont la place naturelle est parmi les Multistries; 3° tout un
groupe comprenant les Imaibius, Tropidocarabus, Megodontus, Aulacocarabits, Pachycranion, Pseudocranion ',
4° les C. morbillosus , rugosus, planatus, qui ont des larves a peu pres identiques a celles des Procrustes ;
5° les Damaster, Adamaster, Coptolabrus, Aristocarabus, etc. ; 6° les Chrysocarabus •, 7^^ les Sphodristocarabus-,
8° les Pagocarabus; g° les genres aberrants Cephalornis, Eupachys, Cathoplius-, 10° les Iniopachys-, 11° les
Cathaiciis.
Tous ces Carabes sont a mandibules longues, et les larves connues sont rostrilabres. J’en ai forme
la grande division des Psilogoniens, a laquelle s’oppose celle des Chaetogoniens a sous-menton pourvu
de soies gulaires, sauf les exceptions precitees.
La presence ou Tabsence des soies gulaires fournit donc un moyen de diviser les Carabes en deux
grandes divisions bien naturelles, plus egales et moins sujettes aux exceptions que celles instituees par
Reitter en se servant des soies de la gouttiMe du pronotum. II est a remarquer que la disparition des soies
gulaires a ete presque generale chez les Carabes a larves rostrilabres, tandis que parmi les autres cette
disparition n’affecte que des formes peu nombreuses et isolees, indiquees au § 2, qui restent parmi les
Chaetogoniens a 1’etat d’especes anormales. L’evolution dans ce sens n’a pas marche du meme pas chez
les deux grands groupes de Carabes, comme on le verra plus loin.
Bournelet. — Le sous-menton est renfle en bouirelet transversal chez un certain nombre
d’especes, qui appartiennent presque toutes aux Psilogoniens. 11 n’y a d’ailleurs pas de correlation neces-
FAM, CARABID^
85
saire entre Tabsence de soies gulaires et la presence d’un bourrelet. Les Psilogoniens n’ont pas tous le
menton renfle. Le bourrelet existe bien chez la plupart des Pi-ocenis, chez la plupart des Procrustes :
coriaceus, wiedmanni, ba/ioiii, inais non chez cerisyi. anatolicus. II manque chez les Megodoutus violaceus,
caelatus, boiivouloiri, chez le Pachycranion schcenherri , mais on le retrouve chez V hemprichi et V ehrenbergi . 11
n'y a pas de bourrelet chez les Chaetogoniens, excepte chez les deux sous-genres de Carabogeniens
Archicarabus et Aptocarabus.
Ce caractere n’a donc qu’une valeur secondaire. II est utile pour distinguer certains sous-genres,
especes ou races, mais sa presence ou son absence ne sont pas en correlation avec celles des caracteres
qui servent a definir les genres et les groupements principaux.
Menton. — Le menton est une piece transversale a peu pres rectiligne a son bord posterieur,
commun avec le sous-menton, peu arquee sur les cotes, profondement bisinuee a son bord anterieur, qui
est souvent plus ou moins trilobe. II est, comme le labre, facilement detachable. Sa surface comporte un
tiers median, souvent renfle (mesion), deux tiers lateraux, presque plats, en plan gauche par rapport au
mesion dans la plupart des cas. Ces parties laterales se terminent en avant par des lobes qui forment a
peu pres un tiers de leur longueur. La partie moyenne se termine aussi par un avancement dont la forme,
le relief et la longueur par rapport aux lobes sont extremement varies.
Lobes du menton. — Les lobes lateraux sont vaguement demi-circulaires, c’est-a-dire arrondis
et d’une hauteur a peu pres egale a la moitie de leur largeur, mais d’une forme qui n’est pas geometrique.
En general, le bord interne est moins arque que l’externe, et le sommet plus rapproche de Tinterieur
que du dehors. Quelquefois ce sommet n’est pas bien arrondi, un peu anguleux. Chez certaines especes
la forme des lobes lateraux est assez caracterisee pour §tre definie, et assez particuliere pour etre utili-
sable en classification a titre de caractere accessoire.
Chez le Procrustes coriaceus, parexemple, le sommet du lobe est presque au bord interne. Ce som-
met, tres emousse, forme une sorte de dent tres saillante en avant, dont le cote interne tombe presque
droit jusqu’au fond du sinus, celui-ci peu profond; le cote externe forme une longue ligne oblique et un
peu sinuee. Le cote interne est beaucoup moins a pic chez le imedmanni, mais la dent est plus aigue.
Elie s’allonge encore chez le Macrogenus clypeatus\ Tobliquite de la ligne externe est tres grande, et la
pointe ne se tient pas dans le plan general du lobe; elle shncurve un peu vers le bas, comme le rostre si
caracteristique de cette espece. La structure du lobe de V ehrenbergi est analogue a celle du wiedmanni, et
chez Vhyhridus la pointe est moins reportee vers le cote interne et un peu plus emoussee. Chez
\’ hemprichi la dent se raccourcit, mais reste voisine du sinus, qui est tres etroit. La conformation du
schcenherri se rapproche davantage du type commun des Carabes. Chez la plupart des autres Psilogo-
niens, par exemple le M egodontus violaceus, les Procerus, le bord interne fait un arc concave, le bord
antero-externe un arc convexe, mais les deux pointes restent bien ecartees. Chez le panzeri, au contraire,
le lobe est court, mais le sommet est interne, brusquement entame par le bord interne a pic, et il forme
une dent.
Ces conformations tres variables du lobe interne des Psilogoniens polychetes sont utilisables pour
les differencier. En dehors de ce groupe, le lobe offre peu de variete chez les Psilogoniens. Chez le
morbillostts , le sinus est peu profond, le lobe arrondi a sommet assez rapproche du cote interne. Le lobe
est court et arrondi chez les Damaster et la plupart des Coptolabrus : c’est une conformation courante
en dehors des Psilogoniens.
Certains Chaetogoniens ont cependant des lobes lateraux conformes d’une maniere particuliere.
Les sinus sont tres peu profonds chez le Carpathophilus linnei et les lobes tres courts, ce qui les fait
paraitre tres larges et peu arrondis; V Eutelocar abus arvensis, qui est pourtant un Carabogenien, presente
86
COLEOPTERA ADEPHAGA
a peu pres la meme conformation. Le lobe est presque ogival chez le problematicus et quelques formes
voisines. II est tres court, tres arrondi chez les Lipaster, et par surcroit le tiers externe est tumefie en
dessous, ce qui est rare chez les Carabes. Chez le Cathaicus hrandti^ le lobe est ogival, pointu. La
structure des lobes n’a donc qu’une valeur tres secondaire en dehors des Psilogoniens polychetes.
Les lobes sont souvent tres lisses, rarement tres strioles ou ponctues; de cette derniere structure
on peut citer pour exemple le morio.
Les entomologistes attachent beaucoup dhinportance aux caracteres tires du renflement du
mesion, et surtout de la structure de sa partie anterieure.
Le renflement du tiers median est tres variable suivant les sous-genres, les especes ou les races.
Toujours les lobes lateraux sont un peu en pente du cote interne, et le pii forme un sillon plus ou moins
profond entre eux et le mesion, qui par suite est toujours un peu en relief. Tantot ce relief est presque
piat, tantot il l’est plus ou moins convexe, et alors il est davantage pres de Textremite, Souvent meme il
n’est pas du tout renfle a la base, et beaucoup dans les parties moyenne et anterieure, par exemple chez
Vhispanus. D’auties fois, comme chez le coriaceus, la partie anterieure seule est renflee, et il y a une petite
carene axiale sur la basilaire,
Deltion et rostre. — Il faut distinguer dans le tiers median deux regions, Time terminale,
saillant en avant, Tautre comprise entre les deux sillons ; cette derniere est le mesion, dans le sens etroit,
la partie saillante, le deltion ou le rostre, La partie terminale fait toujours un peu saillie en avant, mais
son renflement est tres variable, et dans une certaine mesure independant de. celui du mesion, La forme
et la longueur de la saillie sont encore plus variables, et de tout le squelette des Carabes cette partie est
celle qui marque le plus de tendance a 1’evolution. Elie est par suite une de celles qui interessent le plus
les classificateurs,
Tantot le renflement, si leger qu'il soit, du mesion s’arrete a peu pres au niveau du fond du
sinus, et la partie saillante est piate, form.ant un triangle tres large de base et de hauteur tres variee,
d’ordinaire bien moindre que la largeur. Ce prolongement en forme de delta s’appelle un deltion. La
hauteur du triangle est tres faible chez les Carabes les moins avances en evolution, car ce troisieme lobe
est un caractere nouveau chez les Carabini qui se developpe d’une maniere complete chez les Carabes
seulement. Tendant a se renfler et s’allonger de plus en plus, le deltion devient un rostre qui peut
atteindre un grand degre de complication, pour finir quelquefois assez brusquement par une regression
secondaire.
La pointe du deltion, tant qu’elle reste piate, egale ou depasse rarement les lobes, si courts qu’ils
soient. Le deltion est souvent ourle sur ses bords, en commun ou non avec les lobes lateraux. L’epais-
sissement et la connexion des ourlets peut renfler 1’organe, mais il reste une depression axiale qui
indique 1’origine de ce renflement. Certains Platycarabus montrent ce processus a ses divers degres
d’evolution, variables suivant les individus. D’autres fois c’est un prolongement axial du renflement du
mesion qui vient gonfler le deltion, dont la pointe et les cotes restent minces.
Transforme selon run ou Tautre de ces modes, le deltion devient un rostre, c’est-a-dire une dent
renflee entierement, en continuite avec le renflement du mesion. Ce rostre peut rester large de base,
triangulaire comme un deltion, et beaucoup plus court que les lobes, mais d’ordinaire il tend a retrecir
sa base et allonger sa pointe, de maniere a egaler ou depasser les lobes. Chez certains groupes, Imai-
bius, Cechenus, Cratocepiialus, le rostre peut en outre s’orner de consoles ou d’ailettes. Dans ces sous-
genres, il est en complet affollement.
L’affollement peut aboutir a la regression subite. Dans ce cas, il ne semble pas que le retour se
fasse vers un deltion ou un petit rostre courtement triangulaire, il comporte Tobliteration totale de
Torgane, dont il ne reste qu’un moignon. La perte subite d’un rostre est Texplication de la structure
FAM. CARABID^
S?
bizarre, comme cicatricielle du bord anterieur du mesion chez les Ischnocarabus. Ce mesion est d’une
forme speciale, renfle a Textremite superieure, celle-ci souvent bimamelonnee, tronquee, anondie legeie-
ment au milieu, tantot avec un denticule imperceptible place en retrait sous la ligne mediane, tantot au
contraire un peu entaillee suivant les individus. Le bord anterieur des genres qui manquent de rostre
et de deltion, Cepkalornis, Cathaicus, Eupachys, etc., montre de meme une anomalie de structure qui
temoigne de Texistence anterieure d’un deltion tout au moins, plus probablement d’un rostre. 11 est d’ail-
leurs certain que la regression peut bien se produire des le stade d’evolution correspondant au deltion ;
c’est ce qui se voit chez le Copfolahriis griimonim, par exemple, qui est en voie de perdre le deltion, pour-
tant reste tres modeste, du groupe auquel appartient son genre. La regression a ce stade, si frequente
chez les Calosomes, est cependant un phenomene tres rare chez les Carabes.
Le rostre etant un caractere d’evolution plus avancee, il est naturel de s’attendre a le trouver
surtout chez les Psilogoniens, On ne le rencontre guere, en effet, que chez les Psilogoniens, bien que
chez les genres Cratocephalus et Cechenus il prenne aussi une grande importance. Chez les Carabes a inan-
dibules courtes, Carabogeniens et Multistries, on ne trouve que des deltions, au plus et rarement des
deltions renfles et passant au rostre deltoide. La reciproque n’est pas vraie, et les Psilogoniens ne sont
pas tous arrives au stade du rostre. Le grand groupe phylogenique auquel appartiennent les g. Damasler,
Coptolabriis, celui auquel se rattache le g. Chrysocarabus paraissent refractaires au developpement du
menton. Les Psilogoniens rostres sont seulement ceux qui descendent des Pliochetes. 11 est tres curieux
de voir que les Macrothorax restent en route, sans parvenir a former leur rostre, tandis que leurs tres
proches parents les Dichocarabiis le developpent comme les Procrustes.
L’etude du deltion des Carabogeniens oftre peu dhnteret. Il est tres primitif chez les Apotomop-
terus. large de base, tres peu eleve, meme presque reduit a un ourlet angule chez le s. g. Ohomopterus . Il
est au contraire assez grand, sans atteindre la longueur des lobes, dans les g. Mimocarabus, Nesaocarabus,
et chez certains Morphocarabus. par exemple le s. g. Trachy carabus. Il est meme assez renfle chez les
Basilicocarabus pour devenir un rostre court, triangulaire a large base. Celui de V Archicarabus nemoralis est
au contraire reduit a la plus simple expression, une petite bandelette deprimee allant d’un lobe a Tautre,
pas beaucoup plus large au milieu, marquee par une simple brisure de ligne, sans meme un angle bien
defini. Cette structure, dont il existe deux ou trois autres exemples, est probablement due a une regres-
sion, les especes qui la presentent n’etant pas par ailleurs tres priinitives.
Le deltion des Multistries est souvent assez grand, formant un triangle pointu presque egal en
longueur aux lobes. Celui des Tribacogeniens est assez variable, souvent tres reduit, par exemple chez
les Eocarabus; il passe au rostre chez les g. Tribax, Chrysotribax et Rhigocarabus. sans que ces rostres
deltoides soient ni bien larges ni bien robustes, sauf chez les s. g. Deroplectes, Tribax, Eoivibax. Ces rostres
ne sont jamais compliques.
La structure de ces organes est au contraire tres interessante chez les Pliochetes, ou elle est non
seulement tres variee suivant les genres et les especes, mais d’une grande instabilite individuelle. Dans
le g. Chaetocarabiis, le deltion, souvent tres petit, peut egaler les lobes en longueur quand ceux-ci devien-
nent, chose frequente, tres courts et les sinus peu profonds. Parfois il est avorte et reduit a un coude du
rebord du mesion, d’ordinaire il est large de base, tres surbaisse, presque reduit a l’ourlet; dans certains
cas, au contraire, il est carene, pointu, ou mSme figure une sorte de petit rostre, par coalescence
d’ourlets lateraux. Chez le g. Lipaster, d’individu a individu, on voit le deltion, petit, triangulaire, assez
pointu ou emousse, tout a fait piat, ou se renfler en continuite avec le mesion, de fafon a faire un petit
rostre; le renflement du mesion est aussi instable, et n’est pas toujours covariant avec celui du mesion,
Ischnocarabus ont resorbe leur deltion, et de meme les Acalhaicus, dont la marge du mesion est simple-
ment coudee au milieu. Chez le g. Cechenus, le rostre est long, et pourvu, chez les especes les plus
avancees en evolution, de deux ailettes rabattues. La plupart des Cechenus ne possedent qu’un rostre
COLEOPTERA ADEPHAGA
robuste, un peu declive en bas et en avant, de la longueur des lobes. Chez le prichodkoi et Veiixinus, au
contraire, le rostre, tres large jusqu’a 1’extremite brusquement tronquee et dont les angles se rabattent,
a Taspect d’un diedre.
Bien plus variable encore et plus singuliere est la structure de la dent chez\eg. Craiocephalus.
Chez les Pantophyrtus, le t3^pe de 1’organe est encore indecis, tantot renfle en rostre, tantot apiati en
deltion, tantot simplement indique, tantot subegal aux lobes, avec de fortes variations individuelles.
Chez les Pseudotribax, il se fixe en un rostre subegal aux lobes, emousse. Trescourte, souvent aplatie en
deltion chez les Calocechemis, la dent devient un rostre egal a la moitie des lobes chez le s. g. Cratocarabiis.
et les depasse chez les Alipaster. Le rostre devient chez ceux-ci une languette enorme, renflee, ridulee, un
peu inclinee, a cotes presque paralleles. Chez le Cratoceplialus cicatricosus^ les lobes sont relativement
longs, et font la moitie de la longueur du menton, lecpiel est court et tres large; le rostre, puissant,
incline par rapport au plan des lobes, epaissi, canalicule des la base, est d’ordinaire presque bitubercule
a Textremite. Chez le Pachycahtnus solskyi. on ne trouve rien d’analogue a cet appareil volumineux; tout
est piat, la dent, orientee dans le meme plan que les lobes, est tres courte, en accent circonflexe. De
meme ou a peu pres chez le balassogloi. On peut supposer, mais sans grande raison, que ces collateraux
du cicatricosus derivent comme lui d’un ancetre a gros deltion, mais il est possible aussi que Torgane
volumineux du cicatricosus soit un caractere propre et nouveau, car il ne parait pas encore bien fixe.
La plupart des Psilogoniens dichetes ne possedent qu’une dent courte, rostre triangulaire peu
renfle ou simple deltion. Ulniopachys fait une exception notable par son rostre tres grand, qui rappelle
ses afftnites avec les Pliochetes voisins des Cechenus et des Cratoceplialus. Certains sous-genres de
carabus ont des rostres raisonnables, mais n’atteignant pas les lobes, le s. g. Indocarabus seul est muni d’un
rostre tres long et robuste. Le passage du deltion au rostre se saisit chez certains genres encore en
evolution. Le splendens nous montre ainsi un rostre bien renfle, tres large a sa base, courtement triangu-
laire, et un mesion renfle, sauf a la base. Le rostre n’atteint pas les lobes. Chez V auronitens . les sinus
etant tres larges et tres peu profonds, la dent est encore plus courtement triangulaire, on peut meme dire
que le lobe est presque plutot coude que dente.
Les Psilogoniens heterochetes, Dichocarahus . Sphodristocarabus , possedent des rostres tres subegaux
aux lobes. Panni les Polychetes, le g. Damaster, element heterogene, ne possede qu’un petit deltion. Les
g. Procerus, Procrustes, Megodontus, sont, au contraire, pourvus de rostres tres developpes, parfois compli-
ques ou bifides, et ce dernier caractere a ete tres surevalue par les classificateurs.
Chez les Procerus, le rostre est assez fort, un peu renfle, assez pointu, et n’atteint pas la longueur
des lobes. Chez les Procrustes, le mesion est renfle seulement a la partie superieure et se continue en un
rostre for-t, tres large a la base, un peu renfle, canalicule, echancre, ou tout au moins tronque a 1’extre-
mite, d’une largeur egale a celle des lobes, un peu oblique en bas et en avant. Cette echancrure a ete
regardee comme un caractere de valeur generique, qui a servi a definir le g. Procrustes dans son sens
ancien.
Pour apprecier la valeur d’un caractere, il est utile, quand on le peut, de le regarder naitre.Dans
le cas present, c’est ce qu’il est facile de faire chez les Chaetoprostus. Le rostre est pointu chez les formes
du groupe heniprichi, ou simplement emousse, mais toujours renfle sur la ligne mediane. A mesure
que Ton passe aux groupes punctatus et asperatus, il devient canalicule, puis bifide, et prend le type
ordinaire des Procrustes. Dans le s. g. Chaetoprostus, et peut-etre dans une meme espece, de race a race, le
rostre passe donc de la forme pointue a la forme bifide. De meme du s. g. Chaetomelas au s. g. Procrusto-
carabus, mais cette fois avec un hiatus, nous voyons se faire le passage du rostre a dos convexe a celui
a dos canalicule. Le rostre des impressus et des hybridus est tout a fait semblable a celui des Procrustes.
Nous ne voyons, au contraire, rien d’analogue a ce dernier type chez d’autres sous-genres voisins que
je range dans le genre Procrustes, par exemple chez les Lamprostus, Macrogenus, Chaetogaster , Oxy carabus,
FAM. CARABID/E
89
Procmsticus. Cette variabilite montre la valeur exacte du caractere, qui est a peu pres celle du lobe
median du labre. Elie est subgenerique, parfois subspecifique, mais le caractere n’est pas propre a
Tancien genre Procruste-^, et encore moins au nouveau. Comme ce lobe median, le rostre est en outre
soumis a des variations sexuelles.
Le clypeatus possede un rostre volumineux, plus long que les lobes, tres large et occupant tout le
tiers median du bord anterieur du menton, renfle, canalicule, forternent tronque a Textremite, un peu
echancre. Par son volume et par sa forte obliquite, il rappelle celui des Imaibius, mais il n’a point de
crete, et sa structure rappelle plutot celui du coriaceus.
Chez les Lamproslus, les lobes des calleyi sont relativement courts, et le rostre, sans etre tres long,
atteint leur longueur. Tres large et renfle a la base, il Test beaucoup moins a Textremite, mais pas assez
pour finir en deltion. Suivant les races, le rostre est plus ou moins canalicule, plus ou moins obtus,
arrondi ou tronque a Textremite, le renflement est tantot reduit a deux tubercules a la base de la dent,
tantot prolonge jusqiflau dela du milieu. Chez les races de nordmaniii, le rostre est generalement plus
etroit, les tubercules dela base, tres forts, sont testiformes; les parties basilaires et moyennes du mesion
ne sont pas renflees.
Chez les Imaibiiis, on rencontre une grande variete de formes, et des formes etranges. Le dardielhis
possede un rostre triangulaire, pointu, plus court que les lobes, renfle, et pourvu d’une nervure mediane
qui se releve progressivement de Textremite a la base, ou elle est coupee a pic. En arriere, le mesion est
completement piat. Chez le gyanulisparstis, la dent proprement dite n’est meme pas renflee, et la nervure
devient une veritable lame a pians paralleles, coupee net a la pointe et a la base de la dent. Ce n’est
plus une nervure, ni un support de console, mais une crete. Chez le cashmirensis, la conformation est
intermediaire ; c’est bien encore une crete, mais appliquee sur une dent un peu renflee; elle s’eleve
d’avant en arriere jusqu’a la base, ou elle disparait par un profil peu oblique, mais non plus a pic. De
meme, chez le barysomus, mais avec une complication : a la base de la dent, la crete, dont la hauteur
s'est rapidement accrue depuis la pointe, projette une languette verticale etroite, longue et minee, qui
double sa hauteur. Les autres races comportent des structures de ces divers ordres, et chez tout le
groupe des Imaibiiis himala3'ens la variabilite individuelle est extreme.
Elle ne Test pas moins chez les Imaibiiis du nord de la Perse. Chez un siroganovi a intervalles
entiers du Ghilan (Mission de Morgan), qui est probablement le transfuga Sem., la dent, plus longue que
les lobes assez courts, est triangulaire, tres renflee, allongee, bicanaliculee, et porte entre ses deux
rainures une crete analogue a celle des Carabes precedents, mais moins haute et moins brusquement
tronquee en arriere. Cela chez la femelle seulement; chez le male, c’est a peine si je distingue une trace
de nervure mediane, je ne vois guere que les deux rainures destinees a 1’encadrer. Chez d’autres males,
ptrsianiis de TElbours pris par Rost, je trouve tantot cette trace de nervure, tantot rien du tout : les deux
canalicules ne font qu’un sillon plus large, et chez leurs femelles je vois tantot une dent simple, un
peu inflechie a Textremite, convexe sans exces, depourvue de canalicules et de crete, tantot les canali-
licules et la crete, tantot une dent simple, non inflechie, presque piate au bout, modestement renflee a
la base. Chez des stroganowi stroganowi mMes du Talysch, je ne vois qu’une dent sans renforcement, assez
etroite et pointue, depassant beaucoup les lobes, et chez d’autres du Mazenderan une crete presque
semblable a celle du cashmirensis. Chez une forte serie du Kopet Dagh, chaine entre le Khorassan de
Perse et celui du Turkestan, la crete est constante, longue, epaisse, variable dailleurs de dimensions et
de forme, suivant les individus. Tous ces exemplaires du Talysch, du Mazenderan et du Khorassan
sont d’ailleurs semblables pour le reste : la sculpture 'est la meme, les intervalles rugueux ou haches,
la coloration la meme, d’un bronze plus ou moins vert, ou cuivreux, ou dore sur les el3’tres, le pronotum
toujours violet. Enfin, chez le morgani de l’Elbours, qui possede une si curieuse sculpture et paralt plus
voisin des formes himala3fennes, la crete est tres forte. Il serait interessant de savoir si ces formations
90
COLEOPTERA ADEPHAGA
singuliores ne sont pas dues a des lignes de moindre resistance du tissu, qui cederait en formant des
sortes d’anevrysmes aeriens au inornent de Teclosion, suivant la robusticite du sujet et la pression de
Tair. II faudrait pour cela etudier la region sur des nymphes privees de leur enveloppe, et aussi
pendant Teclosion. II n’est pas probable que Ton puisse le faire de sitot.
Chez le violaceus, type du g. Megodontus. le rostre est d’une longueur superieure a celle des lobes,
triangulaire, renfle, a la base surtout, et le renflement s’etend jusqu’a la base du mesion. Chez le caelatus,
la dent est aussi longue mais plus etroite, paraissant par suite plus renflee, et le renflement s"etend peu
sur le mesion. De meme chez le Pachycvanion schoenherri. Chez le panzeri, la dent est piate, triangulaire,
grande, depassant beaucoup les lobes qui sont courts, le mesion est renfle en son milieu.
Bouche. — La bouche est un orifice elliptique, transverse, que sa situation cachee ne permet
pas d’etudier autrement que sur pieces demontees et qui ne parait presenter dans sa structure aucun
detail susceptible d’etre utilise pratiquement pour la determination. II n’en est pas de meme des organes
mobiles qui Tenvironnent, et surtout des palpes labiaux, maxillaires et des mandibules.
Languette et palpes labiaux. — En dedans du mesion s’eleve une sorte de colonne charnue
dirigee en avant, qui porte a son extremite une petite piece pentagonale, la languette ou ligula, sur ses
cotes, en haut, deux appendices plats et libres, les paraglosses, et plus bas deux ecailles creuses, squamae
palpigerae, bases des palpes labiaux. Cette colonne charnue est rarement visible, et seulement dans sa
partie comprise entre la base des palpes, la dent du menton cache presque toujours le reste, souvent
meme on ne voit que le bout de la languette et des paraglosses. Les palpes seuls sont toujours visibles
des leur base, bien entendu quand 1’insecte est propre. C’est pourquoi les entomologistes qui etudient
les Carabes ne s’occupent guere des autres parties. Cependant les soies que porte la languette sont jus-
tement un des elements de la deflnition des Carabides, et il se trouve que chez les Carabes elles man-
quent quelquefois, soit a titre d’anomalies individuelles, soit d’une maniere normale. Ces soies et les
paraglosses meriteraient probablement une etude qui reste a faire, mais jusquhci rien ne permet de
supposer que Tinteret de cette recherche soit de grande importance.
Palpes labiaux. — II n’en est pas de meme des palpes labiaux. Ces palpes se composent de
trois articles. Le basilaire, tres court, est a peine visible et n’a pas ete etudie. On tient compte seulement
des deux autres, et souvent le premier est traite comme une dependance de la languette. Le deuxieme
ou penultieme article a la forme d’un long cylindre plus ou moins apiati, davantage du cote interne qui
est un peu guilloche. Ce cote interne est pourvu d’une double rangee de soies chez un grand nombre
d’especes. Ce peigne est moins fourni chez d’autres, et chez la grande majorite des especes on ne trouve
plus que deux soies.
Ce peigne aurait besoin d’etre etudie de plus pres. On designe sous le nom de Polychetes les
Carabes dont les palpes labiaux sont pourvus de plusieurs soies, de Dichetes ceux qui en possedent seu-
lement deux, et d^Heterochetes ceux qui en possedent normalement deux, mais frequemment trois
ou plusieurs. II serait sans doute utile d’y regarder de plus pres, pour voir comment les soies se repar-
tissent entre les deux series, et chez les Dichetes, a quelles soies du S3^steme polychete repondent a peu
pres celles qui subsistent. C’est un travail assez difficile. Je possede une grande collection de pieces
demontees, collees sur carton, et entre autres les palpes de cent cinquante especes de Carabes environ,
mais comme ces palpes sont colles a piat, on peut bien compter les soies, voir leur position approxi-
mative par rapport a la longueur de Tarticle; leur point dhnsertion, au contraire, ne se discerne guere.
II faudrait recommencer la collection, ou decoller toutes ces pieces, les nettoyer pour enlever la colle,
et les presenter a la pinee, par le tranchant pilifere, sous Tobjectif. Ce qui est evident sans ce travail
difficile, c’est que chez certains dichetes Tecartement des deux soies varie beaucoup et chez d’autres
fort peu, comme si chez les premiers la fixite etait acquise quant au nombre seulement, et chez les
FAM. CARABI
91
autres quant au nombre et au numero dans la serie. C’est chez ces derniers Carabes, chez les Chryso-
carabiis par exeinple, que l'on ne rencontre presque jamais ddndividus heterochetes par exception.
L’importance que Ton a attribuee au nombre des soies a ete exageree. La constance relative du
polychetisme est pratiquement suffisante, bien que parfois, de nature ou par accident, un palpe, theori-
quement polychete, ne montre qu’une soie visible, ou meme pas du tout. Le dichetisme est moins
constant. Chez certaines especes, il est rigoureux. On peut examiner d’affilee des centaines d’ auronitens
ou de splendens sans trouver un palpe a trois soies. Chez le nemoralis, au contraire, on trouve un peu
partout des sujets pourvus d’une soie supplementaire, et dans certains pays, a Tete de Rang en Suisse,
dans les Cevennes et la Montagne Noire, dans le nord de la Belgique et au Canada, Theterochetisme est
si frequent qu’on trouve presque autant d’exemplaires polychetes que de dichetes.
De meme chez le cancellatus, les races orientales a epaules dentees sont normalement heterochetes,
quelques-unes franchement polychetes, sauf exceptions individuelles. tandis que les exernplaires fran-
9ais possedent rarement trois soies. Chez le monilis, on trouve des exernplaires heterochetes en Belgique
et meme en France, mais chez les especes ou races de l’Europe centrale le dichetisme est une regie
presque sans exceptions individuelles. Uauratus est volontiers heterochete, voire franchement poly-
chete dans certaines regions subpyreneennes et en Normandie. Les Sphodristocarabus, Heierocarabns,
Ischnocarabus varient d’une maniere encore plus confuse. Suivant les individus ou les localites le diche-
tisme ou le polychetisme domine, sans que l’on puisse se rendre compte qu’il s’agit dhnstabilite ou de
lignees jordaniennes. Chez les Apotomopterus Tanarchie parait aussi regner. Certains sous-genres sont nor-
malement dichetes, d’autres pol3mhetes, mais dans chaque serie locale de chaque race ou espece on est
sur de trouver des exceptions a la regie. D’ordinaire V Eutomopierns yiinnanensis a deux series de soies tres
fournies, V Eccotopterus ctipreus est heterochete et le Dolichocarabus protenes dicheie, mais si le hasard est
malicieux, le collectionneur qui possede seulement un couple de ces Carabes leur trouvera en les exami-
nant juste les caracteres du sous-genre auquel iis n’appartiennent pas.
Ouand la stabilite est suffisante dans Tespece, le nombre des soies peut etre different chez les
especes voisines, ou du moins appartenant a des rameaux phylogeniques rapproches. Le Mesocarabus
pyoblematicus est constamment pol}'chete, sauf la race fevoensis, d’ordinaire dichete. II en est de mSine des
Hadrocarabus. Cependant les Euporocarabus sont toujours dichetes, le Phricocarabus glabratus aussi, sauf
dans les Carpathes. Chez les Eurycarabiis, le lucasi, Valgiriciis sont heterochetes, favieri nettement pol\'-
chete, les autres Eurycarabiis sont dichMes, sauf des cas ddieterochetisme plus ou moins rares suivant les
races. Le cas de V Aptocarabus rossii est encore plus curieux : ce Carabe est polychete et Valysidotus qui
parait n’etre qu’un rossii limnicole est dichete.
Le nombre des soies des palpes labiaux n’est donc pas un caractere infaillible, bien que l'on ait
pense a diviser les Carabes en bisetosi et multiseiosi. Une telle division, pratique dans certaines faunes
locales, ne serait pas naturelle. L^emploi du dichetisme ou du pohmhetisme est cependant courant et
legitime en classification, a la condition qu’il soit fait a propos. Des groupes entiers sont tout a fait
polychetes ou dichetes, et des groupes d'ordre eleve. II suffit dans les autres de tenir des exceptions un
compte convenable, en regardant le dichetisme comme un degre superieur d’evolution realise par cer-
taines especes, ou certains individus, independamment de leur groupe. Le dichetisme devient dans ce
cas un caractere seulement specifique, subspecifique ou individuel. II est tres rare d’ailleurs que ce
degre superieur de Tevolution ne soit pas indique par d’autres caracteres : ainsi chez Vhortensis la multi-
striation est realisee d’une maniere plus complete que chez le problemaiicus , et les antennes sont cal-
leuses; de meme chez les Orinocarabus, et chez le glabratus Tevolution a depasse meme le stade de la
multistriation, allant jusqu’a la complete resolution de la sculpture, et les antennes sont tres calleuses.
Panni les Psilogoniens, le nombre des soies permet de distinguer trois groupes qui ne sont pas
naturels, mais dont Temploi est tres commode : polychetes, heterochetes, dichetes. Les Pliochetes, par
92
COLEOPTERA ADEPHAGA
definitiori, sont polychetes, a Texception des Cecheniis, plus ou moins heterochetes, et de quelques races.
Les Tribacogeniens sont tous dichetes. Parmi les Multistries il y a six sous-genres generalement poly-
chetes ou heterochetes, les autres sont dichetes. Les Carabogeniens sont dichetes, a Texception de cinq
sous-genres.
Chez quelques especes de Carabes seulement, les palpes labiaux portent encore une soie terminale
a 1’extremite du penultieme article, laquelle est un reliquat ancestral perdu par toutes les autres. Ces
especes sont dites acrochetes. L’acrochetisme, comme tous les caracteres pres de leur fin, est peu stable.
II se trouve normalement chez le Chcietocarabus intricatus, qui a meme souvent plusieurs de ces soies
ancestrales. Chez les Heterocarabus il est egalement normal, et frequent chez les Sphodristocarabus. Chez le
Platycarabus depressus, bacrochetisme est tres variable. Dans certaines races, depressus, pseudobonellii , lucens,
la majorite des individus est acrochete ; 1’acrochetisme est constant, semble-t-il, chez les cychroides, et
assez rare chez les autres races. Il est tres rare chez le creiitzeri, moins chez le fabricii. Il se rencontre
quelquefois chez le Platycechenus irregularis . En dehors de ces especes, je ne connais que de tres rares
cas isoles d’acrochetisme. Ce caractere a un interet phylogenique. Il ne se rencontre que dans les
g. Chaetocarabus et Sphodristocarabus, ce dernier derive de Chaetogoniens pliochetes voisins du premier.
L’article terminal des palpes labiaux a la forme d’un cornet triangulaire ecrase. L’orifice est en
forme d’ellipse allongee, d’ailleurs un peu variable. Le cote interne du triangle est un peu plus court,
Texterne un peu plus long, un peu convexe, le cote terminal est convexe. La longueur du cote terminal
varie beaucoup suivant les especes, ainsi que Tobliquite par rapport aux autres. 11 en resuite que la
longueur de Tarticle est souvent double, quelquefois triple de sa largeur maxima prise perpendiculaire-
ment a la hauteur du triangle. D’autres fois, la longueur et la largeur sont a peu pres egales. L’article
est ainsi grele ou large, et dilate a divers degres. toujours plus dilate ou moins etroit chez les males que
chez les femelles. Ce caractere sexuel est constant, mais les variations individuelles sont assez grandes,
surtout chez les especes a palpes tres developpes. L’usure modifie beaucoup la forme des palpes, il est
utile de les etudier sur des individus jeunes. D'autre part, il ne faut pas oublier que les palpes des
exemplaires des collections sont souvent recolles. et ne proviennent pas toujours de 1’individu, ni meme
de Tespece.
Chez certains Carabes, les palpes prennent une forme particuliere. Chez le male du tenuitarsis,
1’article terminal est tres large, le cote externe un peu concave, presque double de 1’interne, le terminal
tres oblique et tres convexe. Les palpes du bessarabicus sont egalement de structure insolite. Chez les
Daniaster, iis sont aussi tres grands, Tarticle terminal a peine aussi long que large, le bord anterieur
tres arque, un peu polygonal, et les dimensions considerables de cet article tres dilate lui donnent un
aspect d’autant plus bizarre que 1’animal est tres grele dans tout le reste de ses parties. Chez les Coptolabrus,
cet article est presque aussi developpe, d’une forme d’ailleurs analogue, mais les cotes sont plus inegaux
et Textremite arquee. Chez les Daniaster et chez le Chaetocarabus intricatus Tarticle terminal est creuse sur
le piat en forme de cui lier.
L"article terminal des palpes est dilate chez tous les Psilogoniens polychetes et heterochetes, chez
la plupart des dichetes, et les cas de dilatation extreme se trouvent parmi ces derniers. Chez les Chaeto-
goniens, les palpes sont en general peu ou pas dilates, et parmi les Morphogeniens surtout, dont deux
sous-genres seulement ont les palpes dilates d’une maniere manifeste. La dilatation des palpes est un
caractere d’un ordre assez eleve, souvent utilise dans la definition des sous-genres, et on s’attache
surtout aux palpes labiaux.
On tire aussi parti de la brievete ou du grand allongement des palpes, de leur structure massive
ou grele, qui n’est pas toujours en relation avec la longueur. Ces caracteres sont souvent lies a la forme
longiligne et breviligne de Tespece et de ses appendices, mais quelquefois aussi aux conditions de vie.
Iis sont volontiers courts dans les hautes altitudes et les hautes latitudes, en ce sens que non seulement
FAM. CA RABIDA
93
les especes alpines ou arctiques ont en general les palpes courts, mais aussi les races et les individus
d’especes ubiquistes qui vivent dans ces habitats anormaux. La biievete des palpes, accompagnee
souvent d’une reduction des mandibules, est alors interpretee comme un caractere de misere, mais il
est difficile d’expliquer par une raison inverse Tallongement general des palpes et de tous les
appendices chez presque tous les Carabes d’Extreme-Orient, a quelque groupe qu’ils se rattachent. Ce
caractere se rencontre aussi bien sur les contreforts du Thibet que dans rArchipel du Jajion et ne peut
pas etre explique par le milieu marin.
Maxilles et palpes maxillaires. — Sons chaque lobe lateral du menton, pres de la mandi-
bule, est insere un appendice complique. La base [caydo) porte une seconde piece {stipes) sur laquelle
s’articulent lateralement les machoires en dedans et la squama palpigcra en dehors. Les machoires
[maxillae) se composent elles-memes d’un lobe interne et d’un lobe externe articule. La squama porte
un palpe quadriarticule, dont Tarticle basilaire est tres petit. On ne distingue sans dissection que les
machoires et les palpes, encore leurs bases sont-elles souvent un peu masquees. C’est pourquoi les
trois derniers articles des palpes sont a peu pres les seules parties de ce complexe dont 011 se serve
pour la classification.
La machoire est une lame presque droite, recourbee et apointie au bout, garnie du cote interne
d’une brosse tres epaisse et tres fournie de longues soies jaunes qui ne permettent guere de voir la piece
elle-meme. Le lobe externe est glabre au contraire; il forme une tige minee, terminee par un article
allonge, un peu olivaire. Ces deux organes ne peuvent guere servir a la mastication, n’ayant aucune
surface propre a la trituration. Le lobe externe est plutot un organe tactile, et Tinterne peut servir par
son extremite pointue a retenir la proie, et par sa garniture de soies a obstruer Tentree beante de la
bouche. En examinant les pieces detachees de ma collection, j’ai remarque une grande diversite dans la
conformation de ces parties. Je ne pense pas cependant que l’on puisse les utiliser beaucoup pour la
classification, en tous cas pour la determination des Carabes. Elles sont peu visibles et, meme collees,
peu faciles a etudier, le lobe externe revenant avec persistance s’appliquer sur la machoire, s’il n’a pas
ete luxe, et les soies masquant la structure de celle-ci.
Des quatre articles des palpes maxillaires, le basilaire-est peu visible et tres court, les descriptems
oublient m§me souvent de le compter. Le suivant, de beaucoup le plus long, est toujours arque, plus
ou moins epaissi dans son tiers apical; le penultieme conique, a peu pres egal au terminal, ce dernier
en cornet apiati, triangulaire. On tire quelque utilite de la comparaison des longueurs de ces articles,
mais le terminal a seul une importance morphologique.
Il varie beaucoup suivant Tespece. Il est toujours plus grand et plus dilate chez le male que chez
la femelle, et d’autant plus que la dilatation est elle-meme plus accusee. Cette variation est en correlation
reguliere avec celle des palpes labiaux , mais les maxillaires sont toujours un peu moins dilates, et dans
le cas ou le bord anterieur est obliquement tronque, 1’obliquite de la troncature est moindre, par
exemple chez les Damaster. Ces palpes varient aussi en longueur et en grosseur avec les labiaux. Iis sont
glabres: par exception le Chaetocarahus intricatus porte le plus souvent un poil court a Textremite du
second article et deux ou trois a celle du penultieme. Ce sont des reliquats ancestraux. Je n’ai vu que
tres rarement des poils semblables chez les autres especes acrochetes, et jamais chez d’autres Carabes.
Mandibules. — Certains autcurs, comme Thomson, Morawitz et Semenow, ont cherche a donner
aux mandibules une importance taxonomique analpgue a celle de la dentition chez les Mammiferes.
C’est, je crois, une illusion. Si Ton attache une grande importance, meme aujourd’hui, a la dentition
des Mammiferes, c’est parce que beaucoup d’especes fossiles ne nous ont laisse que des mandibules, ou
mfeme des dents isolees. Il y a longtemps que Tanalogie des dentitions entre les Mammiferes et les
Theromorphes, entre les Carnassiers marsupiaux et placentaires, nous a enseigne que Tevolution de
94
COLEOPTERA ADEPHAGA
branches pliylogeniques tres differentes pouvait produire des dentitions analogues, par adaptation a des
regimes identiques. II en est de mgme chez les Carabes, et Ton peut se rendre compte de cette conver-
gence en comparant les mandibules de Vaumonti avec celles du morbillosus dont il derive, et d’autre part
avec celles des autres Carabes stenocephales. En outre, la dentition des Mammiferes est quelque chose
de tres complique, de tres diversifie, ce qui n’est point le cas des mandibules des Carabes. La fonction
d’ailleurs est tout autre.
Le forceps mandibulaire se compose de deux pieces, les mandibules, situees dans le meme plan
horizontal, mobiles, et qui peuvent se rapprocher ou s’ecarter comme une tenaille. Cette fonction de
prehension et de retention est la principale de Torgane, qui travaille reellement peu comme organe
masticateur. C’est a tort que Thomson a detourne de son sens anterieur et exact le terme de forceps pour
Tappliquer a la pointe de Tetui penial, qui n’agit pas comme une tenaille, mais comme un ciseau
faisant levier.
La face superieure de la mandibule nous montre d’abord une apophyse relevee obliquement, une
partie basilaire etroite, generalement tres creusee du cote interne, pour loger le lobe du labre, et une
partie apicale renflee, brusquement elargie en dedans a sa base, plus ou moins arquee, progressivement
retrecie, tranchante au cote interne (appele pour ce motif le toniium), terminee en pointe oblique dont la
conformation est variable.
La face inferieure nous montre une autre apophyse dejetee obliquement; la partie basilaire de
cette face est renflee et munie interieurement de soies formant brosse, la partie apicale est excavee, de
sorte que cette face est a peu pres le contre-type de Tautre, comme le revers d’une plaque travaillee au
repousse. Une lamelle, le retinacle, placee obliquement sur le cote interne de la mandibule au-dessous
de Torigine du tomium et un peu en arriere, presente une conformation tres variable.
On utilise principalement pour la classification la plus ou moins grande longueur de la mandi-
bule, sa courbure, la forme de la pointe et celle du retinacle. L’allongement, la courbure, la robusticite
de la mandibule ont deja ete etudies dans leurs manifestations exceptionnelles a propos de la megalo-
cephalie et de la stenocephalie, auxquelles elles sont liees. II sufflra donc d’examiner leurs rapports
generaux avec les grands groupes.
D’une maniere generale, on peut dire que les Psilogoniens en totalite, les Chaetogoniens plio-
chetes et tribacogeniens sont pourvus de grandes mandibules, et que les Chaetogoniens multistries et
carabogeniens possedent des mandibules petites. II est vrai aussi que le premier groupement comprend
toutes les especes connues pour avoir des larves rostrilabres, et que les larves connues du second grou-
pement sont toutes serrilabres, dans le sens large. II semblerait que theoriquement la meilleure division
des Carabes, la plus naturelle et en meme temps la mieux equilibree, devrait se faire en tenant compte
de la longueur des mandibules. II n’est pas pratiquement possible de s’engager dans cette voie. Rien de
plus arbitraire dans le detail que le classement des mandibules en longues ou courtes, parce qu’il existe
une infinite d’especes dont les mandibules de longueur intermediaire laissent le classificateur dans Tem-
barras. Quand on a, par d’autres voies, constitue les grands groupes precites, on constate que dans le
premier il n’y a pas de mandibules courtes et dans le second pas de mandibules longues, mais tous deux
comprennent beaucoup dhntermediaires, et les grandes mandibules parmi les courtes, les courtes parmi
les grandes, sont du meme ordre de grandeur. Il y a donc la une indication morphologique importante,
tres importante, mais inoperante a elle seule.
Si bon etudie une collection de mandibules collees sur carton, les unes dans la position normale,
les autres collees par le bord externe, on voit tres bien que les grandes mandibules ne sont pas d^un
type uniforme. Celle des Procerus et des Procrustes est grande, mais large, massive, arrondie en courbe
assez reguliere depuis le niveau du retinacle, tout comme les mandibules petites de Vhortensis, du monilis
ou du bosphoranus. La mandibule du violaceus, celle des Coptolabrus sont bien plus allongees, plus etroites.
FAM. CARABI DA2
95
et ne se recourbent que vers le bout. comme celles de Vhispaniis, du splendens et de Vintricatns. Les Psilo-
goniens polychetes et dichetes appartiennent au moins a deux phyles differents, et ce n’est pas une chose
de peu ddmportance que la conformation de leurs mandibules nous Tindique.
Les mandibules des Cratocephalus et des genres du meme groupe sont remarquablement longues
et droites. Ces Carabes Temportent de beaucoup sur les Psilogoniens a ce point de vue. Cependant les
Lipaster et les Cechenus, qui par divers caracteres se lapprochent de ce groupe, les ont moins longues et
surtout moins droites. Les Pliochetes du groupe Chaetocar ahiis ont des mandibules longues, mais dont
Textremite est recourbee, aigue; il en est de meme des mandibules des Tribacogeniens.
Parmi les Multistries, certains ont, le problematiciis par exemple, des mandibules assez longues et
recourbees au bout, le tomium long ; d’autres, comme le convexus, les ont courtes, parce que le tomium
est court. Les mandibules courtes predominent chez les Carabogeniens, mais comme Textremite est tres
recourbee, grele et pointue, elles sont souvent moins courtes qu’elles le paraissent.
La forme de la pointe, emoussee, etiree, plus ou moins recourbee, n’a pas autant d’importance
que Tallongement du corps ou du tomium. Ainsi, Textremite tout a fait emoussee chez le cicatricosus,
meme frais edos, est un peu prolongee, recourbee et pointue chez les especes voisines. Elie est tres
effrlee, tres recourbee, tres aigue chez les Chrysocarabus, tres peu chez la plupart des Psilogoniens. Chez
les Multistries, ou trouve une pointe assez longue et aigue chez le problematiciis, Vhortensis, courte et peu
aigue chez le convexus et le nitens. Chez les Archicarabus, Aiitocarabus, etc., elle est generalement aigue,
recourbee, mais il n’en est pas ainsi chez tous les Carabogeniens. Chez le scheidleri la pointe est plus
courte, encore plus courte que chez le monilis, bien que leurs mandibules soient assez grandes, et la
mandibule courte du bosphoranus a une pointe tres courte et peu aigue. La forme de la pointe est cepen-
dant un caractere utilise avec raison pour la distinction des especes, des races, queiquefois des sous-
genres. Il convient dans les determinations de se souvenir que la pointe s’use assez vite et ne repond
plus toujours a la description.
Les mandibules ne sont pas tout a fait symetriques, la pointe gauche croise toujours la droite, et
les retinacles ne se correspondent qu’en chicane. La conformation des dents du retinacle est par suite
un peu differente a droite et a gauche.
Le retinacle est un organe peu facile a examiner. En general, on ne le distingue que d’en haut,
et quand les mandibules sont bien ecartees; encore est-il toujours prudent de se mefier de ce que Ton
croit voir. Pour Tetudier il est indispensable de detacher les mandibules, de les nettoyer, d’enlever les
attaches musculaires et de les coller sur un carton, une paire a piat, 1’autre par le bord externe, presen-
tant la pointe et le retinacle en dessus.
Le retinacle est queiquefois constitue par une simple saillie arrondie, ou par une lamelle trian-
gulaire plus ou moins emoussee. Presque toujours la lamelle est allongee et munie de deux dents plus
ou moins nettes, plus ou moins longues et aigues, egales ou inegales, la posterieure et superieure gene-
ralement dans un plan plus eleve, vue d’en haut. Il n’y a parfois qu’une dent a droite, mais deux a
gauche. Il ne faut pas confondre avec ce cas celui oii hune des dents est brisee : alors, avec un peu
d’attention et une bonne loupe, on apergoit une surface rugueuse a la place que devrait occuper la dent
absente.
Semenow mentionne tres souvent les conformations des dents du retinacle, mais il n’a pas fait
d’etude systematique de cet organe. C’est une entreprise tres compliquee et assez couteuse, parce qidelle
suppose le sacrifice d’exemplaires des especes cheres comme des plus communes, ausssi ne connait-on
que des cas isoles. Chez le coriaceus, il y a deux dents a gauche et une lamelle triangulaire a droite.
Chez le Lamprostus nordmanni, il en est de meme, la posterieure droite n’est indiquee que par un petit
ressaut. Le retinacle n’est, chez le cicatricosus, quhndique par un leger renflement a gauche, et a droite il
n’y a rien. Cette obliteration de la lamelle est frequente chez les megalocephales et parait bien liee a la
96
COLEOPTERA ADEPHAGA
confonnation de la tete, car elle se repete chez les Hadrocarabus, tandis que le retinacle est etroit et
bidente chez le problematicus. La forme normale bidentee des deux cotes se rencontre chez les groupes
les plus divers et par exemple chez les especes suivantes : clypeatus, hemprichi, splendens, violaceus,
intricatus, concolor, linnei, hortensis, nitens, clathratus, cancellatus, nemoralis, monilis, arvensis, bosphoranus,
sibiricus, ullrichi, obsoletus, etc. Ce resultat de Texamen de mes materiaux permet de supposer qu’une
etude systematique ne donnerait que des resultats d’une importance limitee a des groupes anormaux ou
tres evolues.
U irregularis presente cette singularite que la mandibule gauche est coudee et bossue pres de la
pointe. Ce caractere est en rapport avec le volume de la tete, et par suite plus marque chez le bucephalus.
Le Cechenns tchitscherini porte au meme endroit un renflement en forme de tubercule. Quelques autres
Carabes ont un renflement vague qui parait tres variable.
Les Carabes ont les mandibules lisses, quelquefois un peu ponctuees, par exemple Vintricatus,
mais non striees, et c’est un bon caractere pratique pour les differencier des Calosomes. Cependant, il
y a une demi-douzaine d’exceptions : bessarabiciis d’abord, a mandibules constamment et fortement
striees, puis maurus, brosciformis, brandti, fedtschenoi, miles. Les mandibules sont parfois un peu striolees
chez le nitens et quelques autres especes appartenant aussi a des groupes tres divers.
Antennes : Structure generale. — L’antenne, inseree au-dessous de l’ourlet frontal et
au devant de 1'oeil, se compose de onze articles, dont les quatre premiers sont glabres et les autres
toujours velus. La distance plus ou moins grande qui separe Tceil de Tantenne a ete utilisee quelquefois
en classification, mais toujours a titre tres secondaire, et pour quelques especes seulement. On ne
parait plus attacher dhmportance a ce caractere.
Le premier article ou scape est assez long, plus ou moins tronconique ou claviforme, oblique-
ment tronque a Textremite. 11 porte en dessus, pres de Textremite, un pore setigere, dont 1'absence a
ete longtemps regardee comme caracteristique du groupe des Procrustes. On a fait remarquer ensuite
qu’il existait chez V anatolicns. En realite, sa presence chez Vanatolicus est une exception. En revanche, on
le trouve quelquefois chez les formes du groupe cerisyi et chez le foudrasi, rarement, d"ailleurs, des deux
cotes. Chez les coriaceus d’Europe autres que le foudrasi, la presence d’un pore est aussi rare que son
absence chez les autres Carabes. Cependant, Vlniopachys pyrenccus fait exception, il est en voie d’eliminer
le pore du scape. Inversement chez quelques Imaibius, la soie est parfois double.
Le scape est tres court, tres arrondi chez quelques especes, par exemple le Cryocarabus chamissonis.
11 est quelquefois deprime ou meme excave en dessus. L’aplatissement est sensible chez le catenatus,
encore plus chez Vauratiis, le cancellatus et le mceander. Chez certains exemplaires de ces especes, il existe
une veritable fossette longitudinale plus ou moins profonde, mais cette conformation est tres variable
suivant les individus, parfois unilaterale. C’est Tindication d’un caractere en voie d"evolution, qui pourra
devenir normal et distinctif chez certaines races futures, mais ne possede encore aucune valeur.
Le deuxieme article est tronconique, court, au plus de la longueur du quatrieme article, et
souvent deforme de diverses manieres. Cette deformation consiste d’ordinaire en simples inegalites de la
face superieure, mais parfois elle constitue une depression marquee occupant le tiers basilaire ou la
moitie de la longueur [monilis et formes voisines, gl ab ratus, famini, cancellatus, henningi, auratus, cavernosus,
dufouri, etc.) Elle est particulierement accusee chez le maurus et \' asperatus. Chez le premier, la depression
s’etend presque jusqu'’a Textremite, le bord interne est pinee, il serait presque carene si la surface
inferieure etait aussi deprimee; chez le second, le caractere est moins marque. Il faut signaler qu’il
manque chez le mceander, dont le premier et le troisieme article sont si deprimes. Il faut regarder ce
caractere comme dhmportance tres secondaire : il se manifeste chez tous les grands groupes, manque
chez les especes les plus voisines de celles qui le possedent, et varie beaucoup trop selon les individus.
FAM. CARABID/E
97
Le deuxieme article est tres long, subegal au troisieme chez les Damaster, tres court, au contraire,
un peu pyriforme chez des especes tres diverses CCOriiiocarabus, Carpathophihis, Caiicasocarabus, chez le
chaniissonis, le neglectus, le cristoforii. Ce caractere parait surtout lie a 1’altitude et a la lalitude, et le
raccourcissement habituel des palpes et des antennes chez les formes de elimat tres froid parait affecter
cet article d’une maniere particuliere. Cette brievete aide parfois a distinguer les individus ou les races
d’habitat alpin ou arctique de leurs congeneres des climats moins rudes, mais sa variabilite individuelle
est tres grande.
Le troisieme article, anibolus, normalement le plus long de tous et pourvu de queiques cils a
Textremite distale, est presque toujours deprime en dessus sur une certaine etendue. Cette depression
est en general limitee au tiers basilaire, a peine visible, et parfois nulle chez les Procrustes et groupes
voisins, assez faible chez la plupart des Megodontus, Sphodristocarabus, Chaetocar abies, Platycarabus, Plectes,
Mesocarabits ; elle est au contraire marquee chez la plupart des Carabogeniens. Chez V auratus, le cancellatus,
elle est forte et s’accompagne d’un certain elargissement de la moitie interne de l’article, avec une
grande variabilite individuelle. Certains exemplaires ont cet article tres apiati, d’autres peu. Le maander
exagere la variation; chez lui, Tarticle est toujours tres comprime, longuement comprime, mais chez
certains individus le bord interne est en outre elargi, presque tranchant, comme chez les Calosomes.
Par les caracteres des antennes, la presence frequente d’ailes fonctionnelles, ce Carabe rappelle les
Calosomes plus que ne le fait le maurus, et en plus il a d’ordinaire les epaules crenelees.
Chez les Damaster, le troisieme article est un peu comprime a la base et renfle a Textremite, ce
qui le rend un peu claviforme. La plupart des articles sont aussi un peu renfles a Textremite chez
le ilaptoides, rarement chez les autres. Certains Cratocephalus, cicatricosus, solskyi, ont le troisieme article a
la fois comprime, dilate en dedans et claviforme, avec une tres grande variabilite individuelle.
Le quatrieme article, presque aussi court que le deuxieme, et generalement plus conique, n’offre
a etudier que la couronne de poils qui le termine. Cette couronne est toujours beaucoup plus fournie
que celle du troisieme article, et chez les Sphodristocarabus, par exemple, la pubescence s’etend a tout le
quart distal. De meme chez le pyrencBUs. Chez les Procrustes, au contraire, la couronne est reduite a
queiques soies; chez eux le troisieme article en est souvent depourvu. Ce caractere individuellement tres
variable ne parait pas valoir la peine que certains auteurs prennent de le decrire en detail, et quand on
1’emploie en classification, il est de ceu.x qui egarent facilement le collectionneur inexperimente.
Les articles suivants sont tous pubescents, sauf quelquefois la base du cinquieme, et tres souvent
une partie de la face inferieure. Chez un tres grand nombre d’especes, il existe une bande a peu pres
glabre le long de la face inferieure, aboutissant a une surface encore moins pourvue de soies a Textre-
mite interne, tandis que les soies sont tres serrees a la surface superieure. On peut meme dire que cette
structure est la plus generale chez les femelles, et qu’elle se retrouve, plus ou moins marquee, chez le
male des especes chez qui Ton ne constate a cette place ni carenes ni callosites.
Callosites. — Chez un grand nombre d’especes, et seulement chez les males, les articles
movens et quelquefois meme le cinquieme et le dixieme inclus presentent a cette place des carenes ou
des depressions accompagnees d’une callosite terminale, qui fournissent un excellent caractere pour la
distinction des sexes, moins general que la dilatation des tarses, mais plus pratique que la recherche de
Tape-x, organe cache d’ordinaire et difhcile a degager sans des artifices de preparation.
Il est facile de suivre chez certaines especes, par exemple chez les Chrysocarabiis, le develop-
pement de ce caractere. Le dessous des articles 5 a 8 est presque glabre chez les formes des groupes
lateralis-lineatus-troberti-ursuius. Chez le male, il n’est pas plus glabre que chez la femelle, mais on
distingue souvent une ligne polie, parfois un peu saillante, sous le septieme article. C’est tout, et il faut
5' regarder de pres. On trouve quelquefois avec les troberti et les ursuius des individus suspects de
98
COLEOPTERA ADEPHAGA
metissage avec le splendens, mais quand on les examine avec soin, tous ceux qui sont des troberii n ont
pas de callosites, et tous ceux qui en possedent sont des splendens.
Chez tous les males de splendens que j’ai examines, au moins un millier de toutes provenances,
j’ai trouve une callosite plus ou moins developpee a Textremite superieure des articles 7 et 8, parfois tres
faible, surtout a Tarticle 8, precedee d une depression lisse qui commence au milieu de 1 article. Chez
la plupart des exemplaires, les callosites sont tres visibles. et la depression fait Teffet d’avoir ete produite
par Tenlevement d’un copeau. Quand les callosites deviennent tres fortes, la depression se creuse en
fossette, et on observe quelquefois un leger renflement de Textremite du sixieme article, et une
depression au neuvieme. La fossette est toujours un peu oblique, et d’ordinaire Tarticle huitieme n est
pas entaille en ligne droite avec le septieme, mais un peu en spirale. Chez les especes de Carabes dont
plusieurs articles sont calleux, cette tendance a la spirale est plus visible.
Le groupe festivus fait, quant aux callosites, le milieu entre les lateralis et les splendens. Le festivus
ordinaire a les antennes faites comme le lineatus, c’est-a-dire avec, tout au plus et rarement, une ligne
polie un peu saillante sur le bord de la bande degarnie, au septieme article. Chez le faustuliis, la ligne
est un peu plus marquee, plus tournante, et limite une faible depression glabre; Textremite de la ligne
se renfle un peu. Ce systeme est peu visible. et encore moins au huitieme article, ou il commence a se
montrer. Chez le le monili, la carene est bien marquee, et la callosite assez visible de profil a Toeil nu; ce
degre de developpement est le meme que nous trouvons chez les splendens les moins pourvus de
callosite. Le punciatoauratus se comporte comme le splendens, les callosites toutefois sont d’ordinaire
moins fortes, en raison du moindre volume de Tinsecte.
Chez toutes les races du groupe auronitens-escheri, la structure des antennes est celle du groupe
lateralis. Sur des milliers d’exemplaires examines, j’ai trouve parfois le septieme article carene, un peu
calleux chez des auropurpureus et des escheri, chez les autres formes de simples traces de lignes.
Le cas du splendens et de ses congeneres se repete avec plus ou moins d’amplitude chez les
especes de Carabes dont certaines races seulement sont pourvues de callosites. La variabilite des callo-
sites dans les limites de Tespece, de la sous-espece et meme de la race, se retrouve chez tous les
groupes. D’ordinaire V auratus possede a peine des traces de callosites; j’en trouve de fortes chez une
serie de Villers-Bocage, en Normandie. Parmi les Archicarahus, le gotschi n’a pas de callosites marquees,
le phoenix en possede de tres fortes et le mollis pas du tout. Le heydeni se comporte de meme. On trouve
a Sabrosa des exemplaires dont les articles 6 et 7 portent de simples carenes semblables a celles du
faustuliis; chez d’autres, dont j’ai fait la variete nodicornis, ce degre de developpement se rencontre aux
articles 5 et 8, le sixieme et le septieme ayant carene, fossettes et callosites aussi marquees que chez le
splendens. Chez le nemoralis, les callosites sont plus habituelles.
Chez le cancellatus, on trouve des callosites ou tout au moins des carenes chez les races du rameau
oriental a epaules crenelees, mais rarement chez les occidentales a epaules lisses. Chez le monilis, la
variabilite suivant les races est grande, plusieurs ont les antennes entierement simples, d’autres les ont
au contraire pourvues de fortes callosites. Liitalicus n’a pas de callosites, celles des ullrichi sont souvent
tres fortes. De meme V alysidotus n’en a point, et le rossii en possMe. Chez \’ aeruginosus , il y a des races
de TArnour sans callosites, et d’autres en Siberie, et inversement il existe une race di eschholtzi qui n’en
possede point. Meme irregularite chez les Multistries. Chez le concolor, la variabilite est grande, et il n’y
a point de callosites chez le latreillii. Le ghilianii n’a pas non plus d’antennes calleuses, et le guadarramtis
les a aussi calleuses que le concolor. Les callosites peuvent se trouver individuellement chez des especes
qui n’en ont pas. Je possede ainsi un kruberi dont les antennes sont aussi calleuses que celles d’un
kukunorensis. C’est un exemplaire de TAmour, sans rien de particulier par ailleurs, et je me suis assure
que ni la tete ni les antennes n’etaient rapportees.
FAM. CARABID^
99
On peut retarder la presence ou Tabsence des callosites antennaires comme un bon caracteie
subspecifique, specifique et tres souvent subgenerique, mais on peut aller plus loin. Dans le groupe
enorme des Psilogoniens, on ne trouve de callosites que chez certains Chrysocar ahiis, et jamais bien
developpees. On n’en trouve chez aucun Pliochete, et chez les Tribacogeniens, les Chrysotribax seuls en
possedent. Chez les Carabes a mandibules longues et a larves rostrilabres, ces organes sont tout a fait
exceptionnels, et tous ceux qui les possedent appartiennent a un meme rameau genealogique indepen-
dant. Le caractere parait n’etre pas dans les possibilites d’evolution de ce grand groupement. II en est
autrement chez les Multistries et les Carabogeniens. Chez les uns et les autres, des formes pourvues de
callosites apparaissent comme elements d’evolution plus avancee dans presque tous les genres, et bien
que ce caractere nouveau ne soit pas generalise, sa presence est trop frequente pour ne pas indiquer une
tendance de valeur seriaire.
L’antenne des males est plus longue que celle des femelles, article par article. Ce caractere
sexuel a son utilite pour le recollage en cas d’accident; il facilite la reconnaissance du bien de chacun.
Pour la determination du sexe, il est aussi utilisable chez les especes sans callosites quand les tarses
anterieurs sont brises et l’apex invisible. Il confirme alors Tindication fournie par Textremite des
el3’tres, plus arrondis chez les , et par la largeur des palpes.
Les antennes sont greles et tres longues chez la plupart des Carabes d’Extreme-Orient {Procerulus,
Damaster, Eccoplof>terus, Coptolabrus), longues aussi chez les Chrysocar abus, les Chrysotribax, le genre Chaeto-
carabus, chez certains Tribax. Elles sont courtes chez les especes circumpolaires ou des hautes mon-
tagnes, ou chez des varietes d’especes ubiquistes habitant les climats tres froids. Elles sont, en effet,
generalement covariantes avec les palpes et les membres, et leurs caracteres de dimension sont utili-
sables en classification de la meme maniere.
Thorax. — Le thorax se compose de trois segments, pro-, meso- et metathorax, dont le premier
seul est libre chez les Carabes, les deux suivants etant soudes avec Tabdomen. Il est plus pratique de
decrire d’abord le dessus, ensuite le dessous du thorax.
Le dessus du thorax nous offre a considerer le pronotum, le mesonotum forme d’un arceau chi-
tineux portant les el3''tres et le metanotum invisible qui supporte les ailes.
Pronotum. — Le pronotum, piece tres visible, tres variable dans ses details de structure, joue
un grand role dans les descriptions, bien qu’il ne fournisse pas de caracteres susceptibles d'une utilisa-
tion bien etendue. Il consiste en une plaque a bords replies sur les cotes, generalement un peu retrousses
au repli, renflee au milieu, canaliculee d’arriere en avant par une suture axiale obliteree, diversement
profilee en avant, sur les cotes et en arriere, presque toujours pourvue de lobes saillants aux angles
posteri eurs.
Disque et bords. — Le bord anterieur du pronotum est echancre, souvent d’une maniere tres
legere, tres fortement chez les especes a tete volumineuse. Ce caractere, de meme que la longueur du
pronotum, est en correlation habituelle avec la largeur de la tete. Il a une valeur taxonomique limitee
le plus souvent a la race ou a Tespece, mais n’est pas utilisable pour Tetablissement de divisions eten-
dues. Ce bord est rarement minee, le plus souvent renforce par un ourlet etroit, un peu elargi au milieu,
parfois incomplet. Ce caractere n’a pas non plus une grosse importance, et il est en relation avec la
robusticite de Tarmure. Chez les Catoplius, il s’etend .a la partie inferieure et entoure le cou d’une colle-
rette continue. Cette collerette existe, plus ou moins incomplete, chez d’autres Carabes, mais la pai tie
inferieure est rarement bien renflee sur une grande etendue.
Le bord lateral est generalement retrousse, separe du disque par une gouttiere qui va d’ordinaire
de Tangle exterieur au posterieur, interessant ce dernier. Ce retroussis va presque toujours en augmen-
lOO
COLEOPTERA ADEPHAGA
tant d’avant en arriere. Chez certaines especes, comme vladimirskii, finitimus, cicatricosus, la plupart des
races d’Hadrocarabits, etc., ce rebord retrousse devient tres vaste. II se reduit au concraire a un simple
ourlet, sans gouttiere, chez les henningi, circassicus, adamsi et une infinite d’especes, surtout petites et vivant
dans des conditions difficiles. On tire de Tabsence ou du developpement de ce retroussis, et de la gout-
tiere, des caracteres utiles pour la definition de beaucoup d’especes, et meme de sous-genres. Quelque-
fois d’ailleuis les variations sont tres grandes dans les memes especes. Chez quelques Carabes, 1’ourlet
lateral est comme guilloche par des striations transversales, mais ce caractere, marque d’une evolution
avancee, n’est pas constant dans Tespece et se limite a quelques races, par exemple chez les Coptolabrus;
chez les Macvothorax il existe chez Vaimonti, mais ne se trouve point normalement chez le morbillostis .
Les cotes du pronotum sont diversement sinueux. Les angles anterieurs sont plus ou moins
abaisses, embrassants ou distants de la tete, les cotes plus ou moins arques ou subparalleles, d’ordi-
naire plus elargis vers le premier tiers, retrecis en arriere. Quelquefois, a ce niveau, il represente un
coude marque, par e.xemple chez les Coptolabrus et chez le Chrysocarabus olympicB. L"aspect cordiforme
est plus accentue quand le sinus habituel du second tiers est plus accuse. Ce sinus devient un etran-
glement brusque chez Nesceocarabus coarctatus, mais ce caractere est seulement specifique; le sinus est
tres normal chez les formes de Tenerife, interrnptiis, faustus, formes plus anciennes qui ne different du
coarctatus que par ce detail et par la presence de tertiaires plus ou moins developpes. Chez un grand
nombre d’especes, la dilatation et le sinus sont peu marques et le pronotum presque carre shl est etroit,
ou transverse s’il est large.
Le disque est parfois presque plan, par exemple chez le M egodontus planicollis, d’autres fois tres
convexe et comme bilobe, par suite de 1’approfondissement de la ligne axiale. Entre le disque et la base
existe d'ordinaire une impression transversale plus ou moins marquee, et deux au tres, plus constantes,
tantbt irregulieres et a peu pres aussi longues que larges, tantot arrondies, tantot allongees et paralleles
a l’axe, se trouvent au voisinage des angles, sur lesquels elles s’etendent parfois. Les depressions sont
en general plus ponctuees, plus rugueuses que le disque, mais celui-ci peut etre lui-meme rugueux au
point de paraitre subereux {croaticus, bonvouloiri, henningi).
Soles. — La gouttiere est, chez la tres grande majorite des especes, pourvue de plusieurs soies
dans sa moitie anterieure, et d’une pres de Tangle posterieur. On a attache une grande importance a la
presence et au nombre de ces soies. Dans le systeme de Reitter, la division fondamentale est en Carabes
pourvus de soies au pronotum et Carabes depourvus de soies. Cela Tamene a faire un sous-genre dans
la premiere categorie pour Vaumonti, et un autre dans la seconde pour le morbillostis, a emprunter au
groupe des Multistries les Pachyslrus, d’ailleurs assez souvent pourvus de soies, pour les ranger aussi
dans cette categorie.
Dans la classification que j’ai adoptee, la presence des soies n’a quhme importance secondaire.
Parmi les Psilogoniens, la plupart des groupes sont depourvus de soies. Cependant, parmi les Psilogo-
niens polychetes font exception les s. g. Imaibius, Megodontus, Pachycranion, Pseitdocranion. Chez les
heterochetes, le pronotum est toujours setigere, et chez les dichetes Tabsence de soies nhntervient plus
que comme caractere specifique ou subspecifique chez les Macrothorax, Imaibius et Coptolabrus. On suit
tres bien chez les Macvothorax le proces d’obliteration des pores setigeres. Leurs proches parents, les
Dichocarabus, conservent toutes leurs soies, le Macrothorax morbillosus. plus avance en evolution, a
elimine ses soies posterieures et les anterieures sont variables. Chez les races ollcsei, et meme cychrisans,
Tobliteration des pores anterieurs est souvent complete, chez le vrai aumonti du sud de TOranie, on
trouve encore quelquefois une soie, ou tout au moins le pore, au milieu de la gouttiere; ce pore ne
manque constamment que chez le maroccanus de Tanger, le seul sans doute des aumonti que Reitter ait eu
sous les yeux.
FAAI. CARABID.F:
lOI
L’absence des soies du pronotum est rare et exceptionnelle chez les Chaetogoniens. Parmi les
Pliochetes, ce degre d’evolulioii n’est atteint que chez les Cratocepluihts, le Cathaiciis bratuUi, parfois les
Paulophyrtus, et parmi les Multistries que chez les Pacliystus, quelques Hadrocarabus et Einycarabus, encore
chez les premiers les exceptions individuelles sont nombreuses, et chez les autres le pore est encore plus
frequemment visible, excepte chez le favieri. Parmi les Tribacogeniens et les Morphogeniens, aucune
espece n’a atteint ce stade, sauf exceptions individuelles.
En somme, l’absence des soies du pronotum est un caractere dhmportance, utile pour defini r la
plupart des sous-genres de Psilogoniens polychetes, et quelques-uns de Psilogoniens dichetes, mais c^ui
n’a plus guere qu’un interet occasionnel chez les Chaetogoniens. Elie ne permet pas aussi bien que
Tabsence des soies gulaires de circonscrire un grand groupe naturel.
Les soies de la partie anterieure de la gouttiere sont en nombre variable. Chez certaines especes,
on peut en compter jusqu’a six ou sept. Chez d’autres, il n’en reste qu’une, qui parait etre une des deux
plus rapprochees du milieu. Dans les limites de Tespece, et surtout de la race, il existe une certaine
stabilite dans le-nombre et la position des pores setigeres, quand il ne reste qu’un des premiers ou qu’un
des derniers de la serie. Quand les pores sont au nombre de quatre ou cinq, ou davantage, il n’y a pas
plus de regularite dans leur nombre et leur position que pour les soies des palpes pol}‘chetes. Reitter
a, je crois, bien abuse dans sa classification du comptage des pores setigeres.
Le pore subangulaire de la gouttiere est tres fixe. Le morbillosus est, a ma connaissance, le seul
Carabe chez lequel ce pore manque, sans que la serie anterieure soit necessairement supprimee. Ce
stade est caracteristique des Calosomes qui, pour le reste, sont, au contraire, tres en retard sur les
Carabes. Il est rare que ce pore subangulaire soit double ou multiple. Cette anomalie est seulement
individuelle; cependant, je Tai vue chez une grande partie des auratus d’un lot de 1'Isle- Jourdain (Gers),
chez lequel il ne semble pas avoir la valeur d’un reliquat ancestral.
Lobes. — Le lobe que forme Tangle posterieur est souvent long et pointu, chez le macrogonus,
par exemple, Vaculicollis, etc. Il est largement dilate chez la plupart des Hadrocarabus, et chez beaucoup
d'autres especes ou races, et disparait presque chez le mniszechi, entierement chez les Cathopliiis, dont le
corselet est orbiculaire. Ce lobe est souvent ourle meme sar son bord interne, et alors la base entre
les angles est aussi souvent ourlee. La structure du lobe merite une etude detaillee, dont on verra plus
loin rimportance quand il seraquestion des Calosomes.
Le lobe est forme par un prolongement de la partie marginale du pronotum, et le bord externe en
suit les contours, devenant interne sur le cote interne du lobe, ou il finit par rejoindre la base, tres loin
de la suture du pronotum et du prosternum, et en dedans de celle-ci. La face inferieure du lobe forme
un diedre, dont Tarete tres vague et plus qu’emoussee part du sommet du lobe pour aboutir a la suture,
au point ou elle rencontre le bord basilaire du thorax. La face anterieure et externe de ce diedre est en
continuite avec la face inferieure du rebord lateral du pronotum. La face posterieure forme un triangle
retro-lobaire un peu renfie, qui a pour cotes le bord interne du lobe basilaire inferieur du pronotum, tres
oblique a ce niveau, et Tarete du diedre.
Chez certains Carabes, par exemple les Pantophyrtus, les Cyclocarabus, certaines formes du groupe
des Apotomopierus, le lobe devient si petit et si court qu’il fait a peine saillie. Cependant, si petit et si
pointu qu’il soit, il est encore libre, et le bord externe se raccorde encore au basilaire suivant une
direction d’arriere en dedans. Chez le Cyclocarabus brosciformis cependant, il n’en reste plus rien, et le
bord externe se raccorde directement avec le basilaire, sans changement de direction et sans circons-
crire aucune trace de prolongement lobaire. Le triangle retro-lobaire et Tarete mousse du diedre ont
totalement disparu.
La figure geometrique formee par cette rencontre est un angle d’autant plus aigu que le bord
externe shnfiechit un peu et se joint au basilaire plus pres de la suture pronoto-prosternale. Cet angle
102
COLEOPTERA ADEPHAGA
ne correspond pas au lobe, ou plus exactement a Tangle dans lequel s’inscrit normalement le lobe.
L’angle reel ou virtuel qui se trouve a bextiemite du lobe est en dehors de la jonction des bords lateral
et basilaire; celui qui s’observe chez le brosciformis a pour sommet cette jonction meme, cela se voit
encore mieux chez les Cathopliiis, ou il n’y a plus d’angle aigu, parce que le raccord se fait directement
entre une courbe laterale convexe en dehors et la base rectiligne. Si Ton suppose une ligne joignant le
second tiers du bord du pronotum d’un Carabe ordinaire au point de rencontre du bord interne
du lobe et de la base, on obtient un angle B correspondant a celui qui se voit chez les Cathophus, celui
que l’on trouve chez les Carabes ordinaires etant en A, a Textremite du lobe. B est d’ailleursla position
limite de A, si le lobe est suppose se resorber graduellement.
Cette structure particuliere du lobe, si rare chez les Carabes, est au contraire celle de presque
tous les Calosomes vrais. De la Timportance generale de la distinction exacte des deux sortes d’angles
posterieurs du pronotum, et des vrais et faux lobes.
M esonotum. — Le mesonotum en lui-meme offre peu dhnteret. C’est une plaque transversale
qui se voit seulement apres avoir enleve le pronotum, et qui fait la partie anterieure et superieure du
complexe noto-abdominal. Le mesonotum porte au milieu une piece triangulaire, Tecusson, et les
elytres sont attaches a ses extremites.
L’ecusson, scutellum, piece scutiforme ou triangulaire, parfois arrondie en arriere, est souvent
marque d’une ligne axiale, quelquefois de deux petites fossettes, assez vaguement ponctue ou guilloche
suivant les especes. On ne manque guere de le decrire, mais on 1’utilise rarement en classification, et
seulement pour des distinctions d’ordre inferieur.
II n’en est pas de meme des elytres, qui fournissent des caracteres d’une grande importance et
necessitent une etude detaillee.
Elytres. — L’elytre, qui est une aile modifiee, nous offre a considerer d’abord une face supe-
rieure, une carene laterale et un repli embrassant Tepipleure, visible seulement quand on retourne
rinsecte. Le revers est cache et ne peut s’etudier que sur une piece detachee.
Region marginale, — La partie anterieure de Telytre est rattachee au mesonotum par un partie
etroite sur laquelle se prolongent les intervalles internes, jusqu’au deuxieme primaire. Cette partie est
fortement declive du cote externe. La depression se continue tout le long du bord par une gouttiere de
dimensions variables suivant les especes, et formee par un retroussis de la carene laterale. La carene et
le retroussis s’attenuent vers Textremite apicale de Telytre.
La carene externe se continue necessairement jusqu’a Textremite de Telytre, puisqu’elle en
constitue le bord meme, mais dans cette partie terminale, il n’y a plus de pii, par suite de la disparition
progressive, et parfois brusque, de Tepipleure.
La carene interne est, chez certaines races ou especes, crenelee a Tepaule par quelques entailles
plus ou moins visibles. Ce caractere, qui a trop frappe Reitter, n’a pas beaucoup dhmportance, n’etant
meme pas toujours constant dans Tespece ou la race, et le groupe des Crenolimbi n’est pas a conserver.
La crenulation humerale se rencontre regulierement chez les canctllatus de la branche orientale, tres
exceptionnellement et, semble-t-il, comme race de metissage chez ceux de la branche occidentale.
Depuis \& celt ictis sans aucune crenelure jusqu’au sm sczobroniensis, qui en possedent de tres
fortes, on trouve ainsi, d’occident en orient, tous les intermediaires. Chez le clathratus, c’est au contraire
chez les races occidentales que Ton rencontre les crenelures ; il n’y en a pas chez le maachi d’Extreme-
Orient. Le nitens actuel a les epaules crenelees, sauf quelquefois en Finlande, mais tous les exemplaires
fossiles que j’ai vus avaient les epaules lisses. Chez le variolosus, certains exemplaires seulement portent
des traces de crenelures, Chez les mceander, elles sont habituelles mais non constantes. Le serratus, le
FAM. CARABID/E
io3
tuberculosus et le gallaecianus paraissent les seules especes dont les epaules restent constamment serrulees,
sous la reserve, bien eutendu, de rares exceptions individuelles possibles. Chez aucune espece autre
que les precedentes je ne connais d’exemple de crenulations. Les Calosomes, au contraire, sont en
grande majorite parvenus a ce stade d’evolution. En somme, ce caractere n’est pas propre aux Carabi
crenolimbi de Reitter, et n’est pas constant chez eux.
L’epaule est tres marquee chez beaucoup d’especes dont Telytre prend un peu la forme d’un
parallelipipede. C’est le cas, par exemple, de la plupart des Sphodristocarabus, des Mimocarabiis, etc. Chez
beaucoup d’autres, comme les Lamprostus, elle est tres fuyante. C’est un caractere variable suivant
Tespece, la race ou 1’individu, mais utilisable quand il est accuse dans un sens ou dans Tautre. II varie
sensiblement suivant le sexe, Tepaule du male etant plus marquee.
Le bord externe de Telytre peut etre emargine vers 1’extremite, c’est-a-dire que la marge peut
sembler plus ou moins arquee vers le bord. Ce caractere est en correlation frequente, mais non neces-
saire avec une excision correspondante de Tepipleure. II faut, pour comprendre cette structure, etudier
d’abord 1’epipleure.
Celle-ci constitue une lame un peu concave, plus large a la base, se retrecissant vers le premier
tiers du premier arceau abdominal, et s’etendant d’ordinaire, en se retrecissant de plus en plus, jusque
pres de Textremite apicale de Telytre. Cette lame ne presente a considerer qu’une depression a son pre-
mier tiers, ga et la quelques froissements, tous caracteres sans importance, et sa terminaison. Au lieu de
se reduire graduellement, hextremite de Tepipleure peut conserver une largeur a peu pres constante a
partii' du milieu, et se terminer par un retrecissement brusque, bien avant la terminaison de Telytre,
en section perpendiculaire, ou meme en section oblique, la partie libre etant plus prolongee que
l’autre. Le bord de Telytre est fortement emargine a partir de ce retrecissement, mais la correlation en
sens inverse n’est pas necessaire, parce que certains elytres emargines ont des epipleures normalement
retrecis, finissant seulement un peu plus loin de l’extremite que chez les elytres non emargines.
La 9 du reitteri, dans la plupart des cas, celles du protensus, du starckianus nous montrent des
exemples tres nets d’excision de Tepipleure, avec dent libre dirigee en arriere, et forte emargination du
bord elytral. Chez certains exemplaires de ces Plectes, Tepipleure est seulement coupe carrement, et il
en est de meme chez la plupart des formes d'obtusus. Cette conformation est propre aux femelles. Chez
les males. Tevolution s’est arretee a un stade inferieur. L’epipleure, bien moins large, se retrecit gra-
duellement et son bord externe rejoint celui de Telytre au commencement de la partie emarginee; cette
emargination est aussi moins forte. Toutefois, chez le reitteri male, le raccord est bien perpendiculaire,
mais si court qu’on ne Tapergoit point sans beaucoup d’attention.
Chez ces especes, le bord de Telytre est un peu plus retrousse et la gouttiere un peu plus large
au point de raccord avec 1’epipleure, davantage chez les femelles. De la jusqu’a 1’extremite le bord de
Telytre est emargine tres fortement et en S tres allonge chez certaines femelles de reitteri, moins chez
d’autres et chez celles de protensus, starki, starckianus, beaucoup moins chez leurs males et chez les femelles
d.’obtusus, a peine chez les males diobtusus.
On a voulu tirer de ce caractere un tres grand parti pour la distinction des especes et des races
de Plectes, et on en a abuse. Les differences individuelles, en effet, sont tres grandes, surtout chez les
reitteri et les formes voisines. Ces caracteres sont nouveaux et encore fluctuants.
Au premier abord, on croit voir chez certains Apotomopterus, eccoptopterus, tientei, davidis, etc., une
conformation toute sembiable, mais c’est une illusion. Chez ces Carabes, Tepipleure se comporte a jieu
pres comme chez les males des Plectes, s’attenuant pour se raccorder avec le bord au point oii commence
Techancrure de Telytre. Ce raccordement est quelquefois un peu oblique, jamais brusque et perpendi-
culaire, d’ordinaire tres graduellement amene. Ce qui est exagere, d’ailleurs chez les femelles seule-
ment, c’est le developpement de la gouttiere et du rebord. La dent saillante en arriere de la femelle du
104
COLEOPTERA ADEPHAGA
davidis n’est pas fournie par le bord libre de Tepipleure, mais par celui du rebord de 1’elytre. Chez ces
Carabes, remargination coupe brusquement rebord et gouttiere. Chez les males, comme chez ceux des
Plectes, Textremite de Telytre est faiblement rognee depuis la terminaison de Tepipleure jusqu’a la suture.
Les fluctuations individuelles de ces caracteres encore mal fixes sont tres grandes, surtout chez les
Eucoptopterus.
Chez un grand nombre de Carabes, ces caracteres restent a un stade inferieur. L’epipleure finit
assez loin de Textremite apicale de Telytre, le bord cesse a peu pres au meme point, et le bord de
Telytre est plus ou moins emargme chez la femelle. Cette emargination est tres visible chez Vaiirat2is, ou
la gouttiere est brusquement et entierement rognee. La perte de substance est moindre et debute moins
brusquement chez le cancellatus. II en est ainsi chez les Carabi emarginati de Reitter, c’est-a-dire ses Aiito-
carabus, Limnocarabns, Carabus « sensu stricto )) ,Goniocarabus, mais ce groupement est factice, car des especes
tres voisines ne presentent que des traces d’emargination, et celle-ci est tres marquee chez beaucoup
d’especes que Reitter classe en dehors des Ejnarginati, par exemple le variolosiis, le rutilans, Vintricatus, et
la plus forte emargination se rencontre chez les Plectes, Apotomopterus, que Reitter ne range pas davan-
tage parmi les Emarginati.
Chez la moitie au moins des Carabes, il existe un petit sinus qui est une premiere indication
d’emargination en puissance. Ce sinus est a peu pres du degre de celui que Ton remarque chez les
males des especes dont la femelle presente une emargination sensible; il ne se rencontre que chez les
femelles. La presence ou le plus grand developpement de remargination est ainsi toujours un caractere
sexuel.
Enfin, d’une maniere generale, il existe a l’extremite de Telytre des femelles une region aplatie et
rapprochee de Thorizontale, en continuite avec la gouttiere, tandis que chez le male la convexite de
Telytre s’etend jusqu’au bord, et le profil horizontal posterieur est plus arrondi. L’elytre du mMe est
aussi plus obtuse, ce qui permet de reconnaitre le sexe sur la piece isolee. Ce caractere sexuel est utile
en paleontologie, parce que les pieces qui se rencontrent le plus frequemment sont des elytres isoles,
utile aussi quand les pattes anterieures du sujet, ses antennes, sont perdues et Tapex enferme dans
l’abdomen. Il n’est guere utilisable en classification.
D’ordinaire, le raccord du bord externe avec la suture forme un angle a peine emousse: Dans ce
cas, la courbe posterieure du corps est un arc se continuant d’un el3’tre a Tautre : c’est ce que
l’on exprime dans les descriptions en disant « conjunctim rotundata ». Chez certaines especes, Tangle
apical s’emousse davantage, par exemple chez le violaceus, ou beaucoup, comme chez les Lipaster, dont
Tapex elytral est nettement arrondi, et non angule. Inversement, chez certaines especes, la suturale fait
un peu saillie, Telytre est acumine. Quand cette saillie devient une sorte d’epine, on dit qu’il est
mucrone. Ce cas est rare, propre aux Coptolabrus, aux Damaster et, si l’on veut, aux Eocarabus, chez
qui se marque le stade le plus inferieur de cette formation.
Chezle jankowskii de Gensan, nous ne trouvons qu’une tres petite et tres fine epine terminale;
ce caractere n’est meme pas constant dans Tespece, car il manque chez la race fusanus du sud de la
Coree. Chez celle de bile Ouelpaert, moins avancee, il manque un tout petit triangle de substance, qui
fait paraitre 1’extremite de Telytre dehiscente. Chez le Damaster rugipennis, les deux caracteres sont reunis,
et la dehiscence sert a rendre plus visible 1’allongement de 1’extremite apicale. La meme tendance a
Tallongement de 1’apex, avec ou sans dehiscence, se retrouve chez la plupart des races de Coptolabrus
smaragdinus de Siberie, de l’Amour, de Coree, et meme chez le tyrannus de Quelpaert. Chez beaucoup
d/individus de ces races on remarque un troisieme caractere, une legere tendance au retroussement du
prolongement. Chez VEucoptolabrus pustulifer pustulifer et le pustulifer yunnanus, legere tendance a 1’allonge-
ment et au retroussement, celle-ci plus frappante en raison de la forte convexite des elytres.
FAM. CARABID^
io5
Chez les races chinoises du smaragdinus, la tendance au prolongement, au retroussement et a la
dehiscence s’accuse et se developpe d’une manieve frappante. Chez les races du nord et de Tinterieur,
comme elysii ou rothschildi, les elytres se terminent par de courtes epines a base triangulaire, divariquees,
peu relevees. Chez celles des regions voisines de la mer, 1’epine se termine en prolongement caudiforme
d’un ou deux millimetres, dont le bord externe fait un sinus dans la courbe generale du bord externe de
Telytre. A vrai dire, cette echancrure, plus marquee chez les femelles, mais constante, est une illusion.
II n’y a pas rognure du bord entre le prolongement terminal et le point ou finit Tepipleure, ou, si cette
rognure existe chez quelques femelles, eile est peu sensible. L’apparence d’emargination vient de Texis-
tence du prolongement, et il n’y a pas d’analogie morphologique avec ce que nous voyons chez les
Carabes vraiment emargines. Chez les Eucoptolabrus sans pulvilli du groupe pustulifer, propres aux
montagnes du sud-ouest de la Chine, ces formes e.xagerees ne se retrouvent pas.
Chez les Damaster, le caractere a peine esquisse chez Vanitrus. le rngipennis, va en s’accusant du
nord au sud et se trouve exagere par une complication nouvelle. L’elytre, deja etroit, se resserre sensi-
blement a partir du point ou cesse Tepipleure. On ne peut parier d’emargination, car le bord est, au
contraire, renforce, epaissi, depuis ce point jusqifia Tepine. Le prolongement de Telytre peut atteindre
plusieurs millimetres chez les grands inales de blaptoides : je mesure 6 millimetres sur un de ces exem-
plaires entre la pointe de l epine et le point virtuel ou devrait se terminer Textremite normale de Telytre.
Chez les femelles. 1’epine arrive a pies d’un centiinetre. L’ensemble du retrecissement et de l’appendice
fait alors un quart de la longueur totale de Telytre. Cet appendice caudiforme, renforce d’une nervure
suturale et d’une marginale, est plus ou moins divarique et releve, comme chez les Copiolabrus.
Ces caracteres, plus variables selon les individus que suivant le sexe, sont utilisables pour la
distinction des races, a la condition de ne pas entrer dans trop de precisions qualitatives ni quantitatives.
Iis sont plus utiles pour separer les especes. Ainsi, tandis que chez le smaragdinus on trouve les carac-
teres diversement marques, iis sont seulement indiques chez le pustulifer, et chez le geliini la conforma-
tion de Tapex est tout a fait normale. Distinction theorique d’ailleurs, car ces Coptolabres sont si diffe-
rents en tout qu’on ne peut les confondre, meme sans examen.
Une conformation qui dans une certaine mesure peut-etre consideree comme Toppose de Temar-
gination, se remarque chez beaucoup d’exemplaires de V Aulonocarabus canaliculatus. La gouttiere, de plus
en plus large depuis Tepaule, s’elargit encore davantage et s’aplatit au dernier tiers, donnant a cette
partie de Telytre un aspect foliace. Cette conformation n’est peut-etre pas une anomalie individuelle, car sa
frequence est tres grande. Elie parait a peu pres independante de la race et du sexe, et doit etre consi-
deree comme rentrant dans les limites de la variation normale de l'espece. C’est un caractere nouveau
et tres original qui debute ; s’il se developpe il prendra une importance dans un avenir lointain, mais pour
le moment il n’est pas utilisable en classification.
Region discale. — On appelle improprement suture la nervure marginale interne de Telytre.
Les elytres ne sont vraiment soudes que chez un petit nombre d’especes apteres et a sculpture tres
evoluee. C’est le cas des Procrustes et d'un certain nombre de Psilogoniens, mais il se rencontre aussi
chez des Multistries, glabralus, bess,ayabicus, famini. Cette soudure est solide, mais rarement
au point d’empecher de separer les elytres sans les rompre. Chez un plus grand nombre d’especes,
comme nemoralis, la separation est encore moins difficile. Chez la grande majorite des especes, les elytres
sont libres a ce point qu’ils s’ecartent volontiers quand on pique 1’insecte et se laissent difficilement
rapprocher quand Toperation est terrninee, parce que l’un des deux se trouve alors un peu en porte a
faux. Chez les rares especes dont les ailes servent au vol, il est evident qu’il ne peut etre question de
soudure. Il n’y a pas grand usage a faire de ce caractere, dont la variabilite est grande chez beaucoup
d’especes et, de fait, il y a pres d’un siecle qu’on ne Tutilise plus. C’est un caractere d’evolulion avancee.
io6
COLEOPTERA ADEPHAGA
vers lequel tous les Carabes sont virtuellement en marche, mais qui n’est arrive au stade d’etat complet
que chez un petit nombre.
L’assemblage des elytres est quelque chose d'assez complique. En outre de la nervure superieure
visible, d’ordinaire assez minee, il en existe une autre beaucoup plus grosse au revers de Telytre, ou
plus exactement la nervure est beaucoup plus forte en dedans qu’en dehors, et cette nervure porte du
cote externe une arete saillante qui fait fermeture hermetique en s’appliquant contre sa symetrique de
Tautre elytre. La membrane interne des elytres se continue de Tun a l’autre par ces aietes jointives,
dans les especes a el3Ares soudes, et il peut meme exister une veritable soudure des aretes. Chez
beaucoup d’especes, les elytres sont soudes par la seule membrane, qui cede au premier effort. Quand
les aretes sont tres developpees, ce qui est frequent chez les especes a sculpture tres complete, on les
aper9oit entre les nervures suturales, mais il ne faut pas les compter comme intervalles.
Chez beaucoup d’especes, la nervure suturale est a peine renflee; elle peut meme etre deprimee,
surtout chez des especes vivant dans les marecages, mais c’est en general un caractere individuel que
Ton a eu tort de mentionner dans certaines descriptions de types. Chez d’autres, elle est tres saillante,
autant ou plus que les secondaires les plus sureleves, par exemple chez le solieri, le melancholicus, le
gallaecianus , divers Plectes, le canaliculatus, le nitens, V auratus, le cancellatus •, en somme, chez des especes
appartenant a tous les groupes principaux. Cette saillie a cependant de Timportance, on Tutilise meme
pour des distinctions subgeneriques. La suture, saillante ou non, peut etre un peu fastigiee quand les
el3'tres prennent un aspect tectiforme. Ce cas n’est pas tres rare chez certaines especes : glabratus,
de haani, delavayi. Chez certains Plecte^:, il est presque normal. Ce caractere peut etre utilise, mais avec
circonspection. Quelquefois la suture est enfoncee seulement sur son premier quart, et il existe une
depression juxta-scutellaire plus ou moins etendue. Comme la depression totale, ce caractere est
beaucoup plus frequent chez les especes frequentant les lieux humides. Il peut se presenter meme chez
les especes a suture d’ordinaire surelevee, par exemple chez le clathratiis, le variolosus. Il n’a pas d'impor-
tance en classification.
Chez certaines especes a elytres plus ou moins apiatis, on remarque quelquefois une sorte
d’ensellure, de depression transversale au second tiers de la longueur. Ce caractere est souvent peu
sensible. Par exception, il est chez les Plectes assez discernable et assez constant pour etre utilise.
La convexite maxima des elytres est au dela du milieu. Chez certaines especes elle est forte et
reportee plus en arriere, de sorte que la chute est brusque. Cette sorte de bosse est tres remarquable
chez la plupart des formes de Syrie, et les Carabes de TAsie Mineure ont aussi, en general, les elytres
fort renfles. Dans notre faune, le glabratus, le convexus, le rijfensis et beaucoup de races dd Hadro carabus
sont dans ce cas. Dans les faunes asiatiques on peut citer Eucoptolabrus gemmifer, Cratocephalus cicatricosus,
mais surtout le Cyclocarabus mniszechi, dont les flanes sont presque perpendiculaires, la gouttiere et le-
rebord presque invisibles d’en haut. On trouve ainsi des Carabes tres convexes ou bossus en arriere
dans tous les grands groupes, mais ce caractere est cependant utilise pour la distmetion des especes et
sous-especes.
Le caractere inverse, c’est-a-dire raplatissement, si marque chez \’ irregularis, V intricatus , la plupart
des Plectes, peut etre utilise dans les memes conditions, mais plus rarement. Les Carabes vraiment plats
sont, en effet, assez peu nombreux.
La plus grande largeur des elytres est d’ordinaire au dela du milieu, mais peut se trouver beau-
coup plus en arriere. Cette derniere conformation est un caractere individuel chez certaines especes,
comme V odoratus, mais fixe chez d’autres, par exemple le macrogonus , le diruptus, le staudingeri, tous les
Daniaster. Il prend alors une valeur taxonomique. En general ces Carabes sont etroits des epaules et
allonges, mais les Carabes allonges et etroits des epaules n’ont pas toujours la largeur maxima reportee
en arriere.
FAM. CARABID^
107
II y a des especes chez lesquelles les elytres tendent souvent a se retrecir beaucoup en arriere.
Cette conformation est frequente chez le glabratus, le sfjenmalli, etc., mais elle n’a chez eux qu’une
valeur individuelle. Le graeciis au contraire a toujours les elytres un peu en pointe.
Sculpture. Elements constitutifs. — Tous les caracteres precedents sont d’un emploi
limite. II n’en est pas de mgine de ceux que fournit la sculpture. Depuis Clairville et Bonelli, tous les
entomologistes de la piemiere moitie du XIX® siecle, et*audela, ont fonde leur classification des
Carabes sur la sculpture des elytres, mais iis ne semblent pas s’etre rendu compte de son importance
morphologique.
L’elytre est une lame chitineuse tres dure, a double courbure, doublee interieurement d’un
feuillet membraneux. Chez la plupart des especes, cette lame est cannelee ; les tores saillants ou inter-
valles sont separes par des stries creuses, marquees de points enfonces. Si Ton etudie au microscope une
coupe transversale, on remarque que la substance de Telytre est percee de canaux longitudinaux corres-
pondant aux intervalles, et que la face externe est boulonnee avec Tinteine par des piliers verticaux
correspondant aux points enfonces des stries. La tete de ces boulons est a la face interne ou elle fait une
saillie opposee au trou de la face externe. La sculpture des elytres est la meme sur les deux faces, au
degre de relief pres, mais ce qui est en saillie sur Tune est en creux sur Tautre. La membrane appli-
quee sur la face interne permet de distinguer d’autant plus nettement ces tetes de boulons qu’elles se
detachent en fonce sur son fond couleur de cuir neuf. En outre, cette membrane accuse nettement en
relief, avec une difference habituelle de teinte, les primaires qui sont en creux sur la face interne de
1’elytre depouille de sa membrane. Enfin, elle montre une formation tres remarquable qui n’existe pas
sur la face elytrale, a savoir un pii saillant tres fort partant de Tepaule. et limitant interieurement
une rainure dont le bord externe est le bord meme de la lame chitineuse. Cette rainure est destinee a
recevoir le bord externe de Tabdomen.
Chez les nombreuses especes dont la sculpture est atypique, les exagerations de relief, ou le nivel-
lement des intervalles, et meme la disposition des points des stries, n’empechent pas de retrouver sur la
face interne revetue de sa membrane la sculpture typique de Tespece ou du genre, tandis que Telytre
depouille ne montre guere qu’un contre-type de la surface ej^eine.
Cette sculpture interieure peut etre simplifiee, mais elle Test beaucoup moins que celle de
Telytre. Ainsi chez VaiiraUis, la membrane montre tres souvent les secondaires, et les tStes de boulons
sont parfois assez bien alignes pour permettre de compter les intervalles; les primaires, etroits, sont en
bon relief. De meme chez Vhispamis, le glabraliis, \' auronitens, le splendens, on distingue au moins les pri-
maires, toujours tres nets, et parfois les secondaires, ceux-ci saillants ou non. Chez les especes a sculpture
inegale, le monilis par exemple, les primaires sont en relief au revers, les autres intervalles egaux et
plats. Enfin. chez les Alultistries, il n’y a souvent aucune trace des quaternaires au revers, et quand il en
existe, ces elements nouveaux de sculpture sont representes par de simples granulations discontinues
dans les interstices des intervalles ordinaires.
L’etude du revers de Telytre est ainsi tres interessante, en ce qu’elle nous montre un retard
constant dans Tevolution, et un temoignage de la sculpture primitive. Elle ne peut, par malheur, etre
utilement poursuivie que sur les grandes collections de pieces detachees comme j’en ai forme une, et si
elle est tres importante au point de vue phylogenique, il n’en est pas de meme a celui de la pratique des
determinations. Ce revers ne peut etre examine qu'en sacrifiant un exemplaire, ce que les collection-
neurs et meme les descripteurs de formes nouvelles hesiteront toujours a faire. L’elytre est une piece
qu’on ne recolle pas, a cause de ses articulations compliquees.
La sculpture de la face superieure est, au contraire, de toutes les caracteristiques de Tinsecte la
plus variable et la plus utilisable dans la classification. Son emploi est d’autant plus legitime qu’elle ne
io8
COLEOPTERA ADEPHAGA
constitue pas une simple ornementation, comme paruissent le croire beaucoup d’entomologistes ; elle
est un temoignage de Tancienne structure de Taile et ses details reposent sur des fondements anato-
miques et physiologiques importants, puisque les reliefs correspondent a des nervures creuses contenant
des vaisseaux, des trachees et des nerfs, et les points a des piliers boulonnant les deux faces de Telytre.
La sculpture typique des Carabes comporte : i° seize sillons appeles stries, et se comptant a
partir de la suture; 2° seize intervalles renfles ou plats, dorit le premier est la nervure suturale; 3° une
ligne de points de rape ressemblant a une couture, le raphe ou series umbilicata, qui se trouve en dehors
de la derniere strie et limite en dedans la gouttiere ou limbus; 4° des granulations dans la gouttiere,
parfois un peu alignees, qui chez certaines especes peuvent figurer un systeme de trois intervalles
supplementaires separes par des stries.
Les stries sont d’ordinaire marquees de pores en creux, regulierement alignes sur une seule ligne
chez les Carabes normaux.
Les cinquieme, neuvieme et treizieme intervalles, ou si, comme on le fait souvent, on ne compte
pas la nervure suturale, les quatrieme, huitieme et douzieme, sont segmentes par des points fossules,
les foveolce. Chacun de ces segments porte a son extremite distale un petit cone dirige en arriere et muni
d’une soie tactile. Ces intervalles sont dits primaires, et correspondent a des nervures normales d’aile
superieure. Entre la suture et le premier primaire on trouve un faisceau de trois intervalles, dont le
median est dit secondaire et les autres tertiaires. De meme entre le premier et le deuxieme, le deuxieme
et le troisieme primaire, le troisieme et le raphe, nous trouvons trois autres faisceaux pareils, le dernier
moins apparent.
Cette nomenclature est en usage depuis un memoire de Kraatz datant de 1878 [Ueber die Sciilptur-
Elemenie der Carabus, D. E. Z. Vol. 22, p. 273-291). D’autres Tavaient precedee, dont la plus ancienne
parait celle de Bonelli {Observaiioiis entomologiques, Mem. de TAcademie des Sciences de Turin, i8ro). II
appelle Catenulesles trois rangees de points perles, Cotes les quatre grandes lignes elevees qui les sepa-
rent, et Lignes celles qui se trouvent entre les unes et les autres. Dans la description des especes, pour
mieux preciser les caracteres fournis par chaque Catenule, Cote ou Ligne, on peut distinguer les pre-
mieres en Catenules suturale, discoidale et marginale, les secondes en Cotes suturale, discoidale inte-
rieure, discoidale exterieure et marginale, les dernieres enfin en Lignes suturale premiere et deuxieme,
discoidale interieure premiere et deuxieme, discoidale exterieure premiere et deuxieme, et marginale pre-
miere et deuxieme. Cette nomenclature n’a jamais ete utilisee, ce qui n’a pas rendu plus claires les
descriptions des successeurs de Bonelli.
La sculpture des Carabini, et celle des Carabes en particulier, differe de la sculpture normale des
CarabidcB, par la presence des tertiaires qui representent une formation nouvelle accrue dans les stries
des Carabida. En dehors des Carabini, on ne trouve normalement de tertiaires que chez les Pamborus,
les Tefflus et, si Ton veut, certains MouJiotia.
T3^pe special des Carabini
Type general des Carabidm
La sculpture typique se rencontre rarement dans son integralite. La sculpture des Carabini est en
regression, et comme d’ordinaire les caracteres nouveaux tendent a disparaitre plus facilement, les ter-
FAAI. CAKABID^
109
tiaiies sont souvent reduits ou deficients, sans que dans un seul cas on puisse les regarder comme encore
en evolution progressive. Leur e.xistence est deja anterieure aux formes les plus anciennes, et peut etre
etablie en reinontant a des formes moins avancees en regression.
Chez la plupart des formes qui paraissent d’abord posseder tous leurs intervalles, le premier
tertiaire n’est separe de la nervure suturale que sur le quart basilaire de sa longueur, ou moins encore,
et la premiere strie se reduit a un trait oblique, de la meme longueur. Au dela de ce point, le premier
tertiaire est plus ou moins fusionne avec la suturale, et on ne trouve plus entre la suturale et le primaire
interne que deux intervalles visibles. Cependant la premiere strie reste generalement complete bien
que fine, et le premier tertiaire separe de la suturale sur toute sa longueur, chez le kindermanni, le
theophilei, le corticalis, etc., mais nulle part cette structure n’est aussi visible que chez certains Carabes
d’Extreine-Orient. Le premier tertiaire est aussi marque que les autres chez le dehaani, le iientei, le
dclavayi, le prodigus, etc., dont la suturale, par contre, est tres fine. De meme chez le billbergi son
homologue europeen le stcheglovi. Le caractere a une valeur scientifique ou subgenerique dans ces cas,
tandis que d'ordinaire il est propre a une race ou a une variete de sculpture. Chez d’autres formes, en
assez grand nombre, il est tres instable, le tertiaire, reduit en granulations, etant tantot soude, tantot
libre sur une partie plus ou moins grande de sa longueur; a ce stade de regression commengante, il
est inutilisable. Ce caractere, d’un grand interet morphologique, n’en a donc pas beaucoup au point de
vue de la classification.
Chez la plupart des formes a sculpture complete, ou presque complete, on voit les primaires
partii' de la base de rel3^tre et se raccorder vers Textremite, Texterne recueillant d’abord le median et
rejoignant plus loin Tinterne. Chez d’autres especes, ce sont au contraire les secondaires seuls qui se
joignent, et les primaires sont raccourcis. Chez les especes a primaires en cotes, apres leur jonction les
primaires se continuent en une queue d’Y dans la direction de Tapex de l’elytre {Chrysocarabus, galaeciamis,
exaratus, nitens, auratus, etc.), mais cette disposition, qui se retrouve d’une maniere approchante chez
Vidlrichi, \& parreyssi et beaucoup d’autres Carabes, n’a pas la valeur phylogenique que je lui ai attribuee
autrefois. D'une maniere generale, le mode de reunion des intervalles ou Tabsence de reunion ne peu-
vent etre utilises en classification qu’a titre de caractere d’ordi:e tres inferieur.
Le dedoublement d’un primaire, avec intercalation d’un faisceau parasite de trois intervalles dans
la fourche, est une anomalie tres frequente. Il se produit en general vers le premier tiers ou le milieu,
rarement au dela, et d’ordinaire porte sur le primaire median. Chez certaines races de monilis, cette
anomalie est devenue constante, bien quhrreguliere dans son mode. D’ordinaire c’est le median qui se
dedouble, et des Torigine, souvent Texterne, ou l’un sur un elj^tre, Tautre sur Tautre. On constate alors
une augmentation du nombre des primaires qui peut aller tres loin, quand par exemple certains de ces
primaires se bifurquent encore vers le milieu de Telytre. Le primaire bifurque se designe par son numero
normal et son numero bis, le bis etant le plus interne. Le faisceau dhntervalles qui suit le primaire est
le normal, le faisceau intercale dans la fourche, et par suite le plus interne, est aussi numerote bis. De
ce qui precede, il resuite que le faisceau externe qui suit le dernier primaire est un normal, et comme
les faisceaux touchent au raphe chez tous les Carabes, il peut subir des alterations morphologiques
variees.
On a ainsi des races locales a quatre, cinq primaires et davantage. Le nombre de ces primaires
est chez ces races assez constant, mais leur localisation tres variable dhndividu a individu, et meme
d’elytre a elytre. Cette multiplication desordonnee des primaires saccompagne generalement de brouil-
lages et de reunions insolites, qui accusent le caractere pathologique de ce phenomene. La region des
Carpathes, du Banat a la Podolie, ne produit que par exception des individus a primaires normaux dans
le groupe monilis. Cet endemisme ne s’etend pas aux autres especes de Carabes.
Le dedoublement des primaires est un caractere utilise pour la distinction des races de comptus,
excellens, rothi, kollari, etc.. mais il ne faut pas prendre trop a la lettre les descriptions schematiques des
I IO
COLEOPTERA ADEPHAGA
auteurs. La plupart des kollari et des zawadskyi n’ont que des traces du quatrieme primaire, ou pas du
tout, et leurs elytres montrent simplement une proli feration des intervalles externes, ce qui est autre
chose. II en est de meme chez la plupart des excellens occidentaux, classes comme frivaldskyi, moldaviensis,
etc. Le caractere est nouveau et nullement fixe.
II faut distinguer avec soin les cas de dedoublement des primaires de ceux de proliferation des
intervalles externes. Cette proliferation est un phenomene plus frequent. Les intervalles externes sont
en regression chez la tres grande majorite des Carabes, plus ou moins reduits, granuleux et confus.
Tres souvent on ne trouve a la place du dernier ou des deux derniers qu’une bande de rugosites. Souvent
aussi 1’espace entre le primaire externe et le raphe est beaucoup plus large qu’il ne serait necessaire pour
loger un faisceau normal, meme aussi developpe que les trois premiers. Cette structure est due le plus sou-
vent a une evolution de Telytre dans le sens d’une plus grande largeur, et se trouve plus marquee chez
les femelles. Dans des cas plus rares, on constate le dedoublement plus ou moins distinet d’un ou meme
de deux intervalles, et il se trouve parfois alors que le secondaire soit interrompu. Sur un lot un peu
nombreux de monilis alticola, ou de diiclioni, on trouvera tous ces cas en serie continue.
Le Pachycranion schoenherri. le Cechenus boeberi sont des exemples d’especes chez lesquelles les inter-
valles externes sont toujours et assez visiblement dedoubles. .'\u premier abord, ces Carabes ont Tair de
Multistries ; des que Ton recherche les primaires, reconnaissables a leurs soies tactiles, on constate que
la multiplication des intervalles resuite de la proliferation des externes. II y a peu d’especes chez les-
quelles le dedoublement des externes ait ce caractere specifique. Le plus souvent il n'a qu’une valeur
subspecifique, ou plutot individuelle, en raison de son inconstance; le brouillage et la presence d’une
aire granuleuse sont d’ordinaire tout ce qu’il est pennis de constater.
Chez les Morphocarabus hongrois, on trouve frequemment reunis le dedoublement des externes et
celui des primaires, et parfois chez le kollari, le comptus, le moldaviensis, le premier sur un elytre et le
second sur Tautre. On peut donc considerer ces neoformations comme vicariantes. Elles contribuent a
consolider Telytre quand les intervalles normaux deviennent trop fins pour le tenir rigide, ou quand il
s’elargit d’une maniere excessive, comme chez V incompsus .
Le dehaani dehaani parait avoir quatre primaires, Texterne dedouble. On compte en dehors un
intervalle assez net, et deux autres fins, granules. Quelquefois tout cela disparait, et le Carabe s’appelle
jaconiniis. Je n’ai jamais retrouve cette singularite chez les autres races locales d\x de haani. Sur la moitie
posterieure de cevtaixns prodigus, je trouve quelque chose qui ressemble a un quatrieme primaire, mais il
s’agit seulement d’une segmentation de la branche externe du tertiaire externe, lequel est bifurque.
Chez certains exemplaires, cette bifurcation est tres nette. Le meme phenomene s’observe chez le tientei
yunnanensis, mais en dehors du faux primaire on trouve parfois encore, surtout chez les femelles, des
granulations volumineuses isolees en dedans du raphe qui se reconnait a ses soies. Il y a dans ce cas
triramation du tertiaire externe. Cette triramation n’est pas tres rare chez les Carabes qui font de la
proliferation extreme, mais ce qui est a peu pres propre a yunnanensis , c’est 1’apparerice de primaire
que prend la branche mediane du tertiaire externe. Il n’est pas impossible d’ailleurs que Tintervalle soit
vraiment un primaire, mais jusquhei je n’ai trouve sur aucun exemplaire le cone terminal qui caracterise
les segments primaires.
D’une maniere generale, on peut dire que tous ces dedoublements, qui se produisent chez les
especes les plus diverses et dans tous les groupes de Carabes, n’ont dhnteret qu’au point de vue de la
morphologie et de la phylogenie; on ne peut que rarement les utiliser en classification.
Il faut au contraire attacher une importance de premier ordre a la formation dans les stries
dhntervalles supplementaires appeles quaternaires. La presence de ces quaternaires fait que le faisceau
compris entre deux primaires est de sept intervalles au lieu de trois. Le Carabe type de cette sorte est
V hortensis. Chez lui, les sept intervalles sont parfaitement egaux, et dessines de la maniere la plus nette.
FAi\J. CARABIDiF
1 1 1
Le faisceau externe seul n’est pas dedouble, et il en est de meme chez les autres Carabes multistries.
L’apparence contraire, chez certains hilus par exemple, provient d’nne simple proliferation des externes.
La serie des problematicus est excellente pour Tetude de la multistriation. Les formes des Pyrenees
frangaises, de Provence, presentent rarement dans leurs stries des asperites marqnees. Les points sont
bien alignes, et les espaces qui les separent ont 1’aspect d’une crenulation reguliere. Le bayeri du lac de
Constance, les exemplaires anglais ont au contraire une ponctuation grossiere et desordonnee, les points
sont peu nets, moins marques. rejetes sur les deux cotes de la strie, et les espaces qui les separent sont
transformes en asperites irregulieres. Les stries, au lien d’etre ponctuees-crenelees, sont ainsi remplies
de granulations qui tendent a s’aligner au milieu de la strie et a se joindre, jusqu’a former par jdaces de
petites cretes longitudinales, parfois assez longues et se succedant de jires. Cest aussi ce que Ton
observe sur le cuuii et le bepmalei des Pyrenees espagnoles. Chez les Hadrocarabus, Tevolution commence
a peu pres au point ou elle s’arrete chez les grosses races du problematicus, et on passe par toutes les tran-
sitions a des formes plus finement mais presque aussi egalement sculptees qiie Vhortensis.
Les especes multistriees sont nombreuses. Jusqu’ici toutes les larves connues de ces Carabes, et
elles seules, ont le mesolabre quadricuspide, et il existe une probabilite que l'on se trouve en presence
d’un grand groupe naturel, mais la multistriation n’est pas une caracteristique essentielle de ce groupe.
Il n’est pas possible d’en separer les Carabes qui n’ont pas actuellement de quaternaires et dont les
larves sont au plus haut degre du type quadricuspide, comme famini, nitens ; d’autres n’ont de quater-
naires que chez les races les plus evoluees, comme le problematicus. Ce Carabe nous montre le point de
depart et les premiers stades de Tevolution realisee chez Vhortensis, tournee chez le nitens et depassee
chez le glabratus.
En dehors des Multistries on connait seulement trois exemples de veritables quaternaires.
Deux de ces formes sont a labre non quadricuspide, et parentes, le scheidleri jucundus et le regalis incertus.
Ces Carabes portent au milieu de leurs stries tres elargies des granulations en serie bien visibles a la
loupe, et, chose particuliere, elles se rencontrent parfois meme dans le faisceau externe, ce qui n’arrive
pas normalement chez les vrais Multistries. Le hummeli est le troisieme exemple, et chez certaines de ses
races il existe de veritables quaternaires rugueux, mais assez developpes, siegeant aussi meme au faisceau
externe. La place exacte de ce Carabe, dont la larve est inconnue, parait avec les Multistries.
Plusieurs formes de Leptinocarabus portent des quaternaires assez developpes des deux cotes des
secondaires, Texterne excepte, sauf parfois des traces. Elles ont donc une sculpture a cinq intervalles,
qu'il ne faut pas confondre avec celle des Carabes dont les tertiaires se dedoublent. D’autres Leptinocarabus
n’ont pas de quaternaires. Il n’est pas bien certain que cette production limitee de quaternaires soit
assimilable a celle que nous observons chez les vrais Multistries. Peut-etre s’agit-il de deux formations
de nature morphologique differente. Cependant, chez le groupe voisin des Leptocarabus, les formes a
quaternaires ont les unes la sculpture des Leptinocarabus, d’autres, comme le procerulus, celle des veritables
Multistries, dont elles ont aussi la larve quadricuspide.
Chez certains Carabes, on distingue dans la gouttiere des elytres un systeme de trois intervalles
fins et granuleux, les externes parfois obliteres. Cest le cas de tous les sous-genres du groupe Apotomop-
terus, mais cette formation anormale se retrouve, moins distincte et moins complete, chez beaucoup
d'e?peces a sculpture tres entiere et tres nette, par exemple chez beaucoup d’exemplaires de presslu,
de concolor, et meme de monilis monilis ou alticola. Cest un caractere interessant au point de vue morpho-
logique, mais trop individuel pour etre utiliseen classification en dehors du groupe precite.
Chez les Carabes qui possedent bien developpees ces trois lignes de granulations, on peut trouvei'
encore en dehors, et jusqu’au rebord, un semis irregulier de granulations plus fines. Chez les Carabes
ordinaires, la gouttiere entiere est remplie de ces granulations; elles sont quelqiiefois presque invisibles,
mais il est tres rare que la gouttiere soit lisse.
I 12
COLEOPTERA ADEPHAGA
Stfiss. Les stries se presentent d'ordinaire sous la forme de sillons dont le fond porte des
points alignes. Ea juxtasuturale est presque toujours reduite a sa paitie basilaire qui contouine 1 ecusson,
et disparait un peu au-dessous, par suite de Ia fusion plus ou moins complete du premiei teitiaiie avec
la nervure suturale. Les stries externes ne sont que rarement bien marquees. D oidinaiie on n en voit
pas trace dans le brouillage forme par les intervalles externes, et dans les cas intermediaiies les points
survivent quelquefois aux stries. C’est un cas particulier de la regie generale que chez les especes ou
groupes a stries ponctuees les points survivent aux stries et reparaissent meme quand les elements
anormaux de la sculpture ont disparu.
Un exemple classique de la persistance des points est celui du splendens et du rutilans. II en est
de meme chez les divers Lamprostus. dont Telytre a peu pres lisse est cependant pointille d une maniere
presque invisible. Chez certains zawadskyi, les points restent alignes, bien que la strie ait presque
disparu. Dans d’autres cas, les stries disparuissent tout-a-fait, malgre le fort developpement de la
sculpture, et il n’en reste que des points non alignes, par exemple chez le Procrustes chevrolati. Au
contraire, chez certaines races de monilis ou de de haani, et chez beaucoup d’autres Carabes, on trouve
des individus a stries fortement et regulierement ponctuees, et d’autres a stries lisses. Les points ne sont
alors visibles qu'au revers de Telytre.
La strie peut etre tres fine, comme un trait de diamant; c’est le cas de beaucoup de formes
(l'OpIiiocarabus\ dans ce cas, la strie est rarement ponctuee. Chez d’autres especes, comme les Cyclocarabus
mniszechi. brosciformis, la plupart des Pantophyrtus, il n’y a qu’une apparence de strie, fournie par des
points tres fins, parfaitement alignes et contigus. Il y a. au contraire, chez beaucoup de formes un
elargissement marque des stries. C’est le cas de celles qui tendent a faire des quaternaires. Les stries
s'elarg;ssent, se garnissent de petites cretes transversales ou crenelures entre les points. Il y a des crene-
lures tres regulieres chez beaucoup de formes qui ne font point de quaternaires, comme le purpurascens,
chez d’autres elles degenerent facilement en asperites. Les quaternaires naissent de la coalescence
d’asperites semblables, mais longitudinales et non transversales. Ces deux formations son tcependant de
meme nature; chez le problemalicus on peut voir, suivant les races, les crenelures d’abord transversales et
regulieres devenir obliques, puis longitudinales, les points qu’elles separent se rangeant Tun a droite,
1'autre a gauche, au lieu de se suivre. Les stries s'elargissent encore plus chez les especes a intervalles
lineaires, et se herissent de petits hemispheres ou de cones, qui forment un fond finement grenu sur
lequel les primaires et les secondaires se detachent comme des filets greles et interrompus. Cette
sculpture est presque propre a la faune pacifique et thibetaine {Damaster, beaucoup de Coptolabrus,
Leptocar alnis, Leptinocarabus , etc.). Ces hemispheres ou cones n’ont rien de commun avec les rudiments des
quaternaires, on les trouve meme chez les Multistries d’Extreme-Orient. Les Leptocarabus montrent ces
cones en coexistence avec des quaternaires developpes. La cause serait utile a trouver.
La grande variabilite de la forme des stries permet de Tutiliser pour la distinction des especes et
plus souvent des races, mais les interstries ou intervalles comportent des variations beaucoup plus
nombreuses encore et d’une utilisation constante.
Intervalles. — Les intervalles se presentent normalement sous la forme de nervures a coupe en
anse de panier, en demi-cercle ou en ogive, quelquelois en cretes a versants concaves. Ce dernier cas,
que nous rencontron.s chez le p-carinatus, est rare et limite aux primaires, dont la variabilite est extreme.
Le primaire est normalement segmente, et pourvu de cones setigeres a ses interruptions. Quelques
especes, comme le sclmnhcrri, ne presentent cependant que des coupures, les soies sortent du dos meme
de la nervure. Ces coupures ne sont peut-etre pas Tequivalent morphologique des interruptions normales
des primaires, mais de celles que l’on trouve sur les secondaires et tertiaires.
Sous la forme la plus primitive, le primaire, egal en epaisseur et en relief aux intervalles voisins,
n'en differe que par ces coupures'et ces cones. Tei est le cas de certains Sphodrislocarabus a sculpture
FAM. carabid.f:
1 13
complete, celui du corticalis, du violaceus purpurascens, du procerulus, dw jaukoivskii, etc., mais bien souvent,
a cote meme d’exemplaires t3'piques, on en capture dont le primaire est renforce, et dont les segments
im peu elargis tendent a la catenulation.
En general, les primaires sont plus ou moins elargis, plus saillants, et leurs segments sont
catenules, c’est-a-dire renfles au milieu, arrondis aux deux bouts, polis, semblables a des perles
allongees. Ldnverse se produit quelquefois chez les formes a sculpture d’evolution at}’pique dont les
secondaires sont h3’pertrophies, par exemple chez certains cancellatus, dont les primaires sont reduits a
des segments filiformes espaces et tres fins. II est plus frequent de voir rh3'pertrophie du primaire le
transformer en hautes cotes continues, ou coupees seulement en arriere du disque, ou meme en carenes
tres fortes. Cette sculpture se rencontre chez des groupes tres divers {auronitens, wliitei, p-carinatus,
melancholicus, gallaecianus, gehini, auratus, ca?ialiculatus, etc.).
Les chainons des Coptolabrus, comme d’ailleurs leurs autres intervalles, tendent a prendre la
forme de larmes ou de perles, tres saillantes chez gemmifer, pustulifer, plus plates et en gouttes de cire
chez beaucoup de races de smaragdinus. Ces perles sont quelquefois reunies comme par un fil tres tenu,
mais ce caractere est surtout individuel. Hemicarabus tuberculosus montre aussi de fortes perles.
Chez les formes dont la sculpture est presque nulle, les primaires prennent aussi des caracteres
particuliers. lis deviennent lineaires, bien que saillants, chez le jankowskii, les Damaster, certains festivus-,
chez beaucoup de de festivus, \e primaire n’est plus indique que par une bande coloree tres
etroite, ou un simple diedre tres ouvert, TeEtre prenant une section un peu polygonale. D’autres fois, il
ne reste qu’une ligne lisse, a peine ou non renflee, entre deux fines rangees de points, par exemple chez
beaucoup de formes de calleyi et de hemprichi. Dans ce dernier cas, les intervalles sont dits ambulacraires.
Dans le cas ou les primaires sont ainsi anormaux, surtout par h3^pertrophie, il s’agit d’ordinaire
d’une formation nouvelle, si peu identique au primaire primitif, que les cones setigeres peuvent etre
sur les flancs de la carene, ou meme au pied, du cote interne, comme chez le punctato-auratus. Il est tres
interessant de consulter le revers de rel3'tre : quand le primaire est de seconde formation, la trace
ambulacraire du primaire primitif subsiste au revers, et souvent la superposition n'est pas exacte. Il est
tres curieux de comparer, par exemple. la grosse cote de Vauratus avec le primaire lineaire de la face
inferieure de Telytre. ~
Chaque segment de primaire porte a sa partie distale un petit cone couche en arriere, d’ou sort
la soie tactile, tres souvent absente. La coupure est en arriere du cone. Thomson et Kraatz paraissent
avoir les premiers debrouille le rapport des coupures et des cones [corpuscula fovearum). L’origine de tout
ce complexe parait avoir ete un pore setigere dorsal. Chez les races de scheidleri dont les intervalles sont
un peu plats, il n’est pas rare de voir les cones setigeres plantes a la partie anterieure d’un point enfonce
place sur le dos de 1’intervalle qu’il ne coupe pas tout entier. C’est un cas frequent chez les Calosomes,
mais rare chez les Carabes, et qui restitue un stade anterieur de leur morphologie. Ce que nous trouvons
sur les cotes de certaines races de splendens, ou a leur base interne chez le punctato-auratus, est aussi un
pore setigere. Il n’est pas rare chez les formes a grandes fossettes primaires que le cone se trouve place
vers leur milieu. Cette emigration du cone accuse le caractere de pore setigere agrandi de cette fossette.
Tres souvent la coupure nEst qu'un simple point peu enfonce, lisse, ouvrant une communication
entre les stries adjacentes. C’est ce que la nomenclature morphologique de Thomson et de Kraatz appelle
foveola. Quand la foveole s'agrandit un peu et devient tres polie, ou metallique, c’est un miroir. Les
miroirs sont volontiers transversaux, coupant, outre le primaire, les deux tertiaires adjacents, ou meme
deux quaternaires et deux tertiaires. On rencontre de tels miroirs transversaux chez divers Leptinocarabus,
Apostocarabus, etc.
Quand la foveole s’enfonce nettement au-dessous du plan general de la surface, c'est une fossette.
On observe tous les passages du point a la fossette chez beaucoup d’especes, par exemple chez les
COLEOPTEKA ADEPHAGA
114
Trachycarabus, chez les diverses races du Pachyslus hungarictis, chez celles de \’ Euporocarabiis hortensis. Les
fossettes deviennent tres grandes chez certaines especes {Einiuocumbus clcithr (xtics . Hygrocurcibus vciviolosus^
Procrustes wiedmanni, etc.). Elles constituent alors Telement principal de la sculpture, pouvant s’etendre
jusqu’aux secondaires et les deformer. Ee primaire n’est plus alors, a proprement parier, une baguette
interrompue, inais une succession de prismes deformes et de cavites. L’etendue de ces fossettes est
variable selon les races, mais aussi selon les individus, de telle sorte que leur emploi dans les determina-
tions est assez aleatoire.
Les deux premiers primaires sont en general equivalents, et Texterne moins developpe. Chez
Vhortensis, par exemple, il est marque de fossettes si petites par rapport aux autres que chez certains males
elles rappellent plutot les petits miroirs du raphe.
Chez quelques especes, les primaires, bien que developpes, gisent dans des depressions longitudi-
nales, et les secondaires et tertiaires, ou ce qui les remplace, sont surhausses sur de larges cotes. Cette
sculpture, qui rappelle un peu les melons, se rencontre chez plusieurs races de famini, chez les Catoplius.
Les secondaires presentent cette particularite de manquer quelquefois chez des especes dont par
ailleurs la sculpture est bien developpee. Je ne connais dans ce cas que quatre especes : Megodontiis
bonvouloiri, Parapleshis siandingeri, Iniopachys pyrenmus, Chrysotribax hispaniis. Cette anomalie s’est installee
sans transition, on ne rencontre ni dans Tespece, ni chez les especes parentes, de formes pourvues de
secondaires en voie d’obhteration. On Texplique en regardant la sculpture comme refaite, ce qui suppose
le passage par une forme lisse dont il n’existe aucun temoignage. Le revers de Telytre ne fournit aucune
explication, il est conforme au dessus. Cette singulari te estd’autant plus remarquable que les secondaires,
a rinverse des tertiaires, sont tres persistants, autant que les primaires.
Les secondaires se presentent d’ordinaire sous la forme de baguettes continues en tore, rarement
en carene ou en demi-cylindre. Chez certaines especes dont la sculpture est comme hachee, ces baguettes
sont segmentees. Elles le sont meme plus que les tertiaires chez la plupart des Morphocarabus de Hongrie
a intervalles interrompus, et aussi chez beaucoup d’autres Carabes. On ne trouve aucune trace de cone
setigere a Textremite distale, souvent apointie, de leurs segments, ce qui permet de distinguer ces inter-
valles des primaires chez les especes a sculpture completement hachee.
Quelquefois, chez les especes a fossettes, les secondaires en portent quelques-unes, sur les cotes
ou le dernier tiers des elytres seulement. C’est ce que l’on peut voir chez certains rutilans, dont la serie
externe est parfois tres fournie ; le perignitus a meme parfois les trois autres series plus ou moins completes
{ah. foveipennis). Chez Yhispanus, la serie externe existe aussi, mais fruste et masquee par des rugosites. On
peut encore citer comme exemples le cribratus, certains Plectes, le Trachy carabus bosphoranus et ses parents,
le Procrustes wiedmanni, tous presentant souvent, mais non toujours, des fossettes sur les secondaires. Les
especes chez lesquelles ces fossettes existent d’une maniere normale, sinon tout a fait constante, sont peu
nombreuses. On peut citer comme exemples le Cratocephalns cicatricosus, le Pachystus cavernosus. La presence
de ces fossettes prend dans ce dernier cas plus dhmportance au point de vue de la classification.
Il n’est pas rare d’observer sur le dos des secondaires quelques, points enfonces. Ce sont des
amorces de coupures, ou de fossettes, mais quand iis sont serres et bien alignes iis prennent une signi-
fication differente. Chez le Morphocarabus zawadskyi, ces points aboutissent, dans la variete seriatissimus,
au dedoublement du secondaire. Tres souvent chez le burghauseri, le troisieme secondaire est ainsi
dedouble ou transforme en bande rugueuse assez large par une invasion de points parasites. C’est un
accident qui se rencontre chez beaucoup de Carabes et peut porter sur un ou plusieurs secondaires, des
deux cotes ou d’un seul, mais il est tres frequent et d'ordinaire bilateral chez le burghauseri, dont il devient
un caractere facultatif.
Cette anomalie n’est pas morphologiquement equivalente au dedoublement qui frappe d’abord
les tertiaires, puis les secondaires, chez beaucoup d'especes, comme \e purpurascens dans son evolution
FAM. CARABID^
ii5
vers la forme violaceus. Elie n’est pas non plus equivalente au pointille qui marque la face dorsale de
tous les intervalles chez quelques Carabes de TAsie centrale, \’ Acrocarabits guerini par exemple. Le
caractere se manifeste d’emblee sur les secondaires, et leur reste propre.
Quand les Carabes perdent leur sculpture, les secondaires persistent beaucoup plus longtemps que
les tertiaires, inais peuvent comme eux se resoudre en une bande de rugosites et finalement disparaitre.
Iis peuvent aussi disparaitre en s’amincissant. On trouve ainsi des secondaires a leurfin, reduits a une
ligne de rugosites, chez les Damasler, V Acoptolab) iis gehini, le Rhabdotocarabus melancholicus, le gallaecianus.
et d’autres especes. Quand les primaires deviennent filiformes, les secondaires le deviennent volontiers
aussi, souvent de force pareille, d’ordinaire moins releves. Quand les primaires deviennent margariti-
formes, comme chez VEucoptolabrus pustulifer, les secondaires sont beaucoup plus petits, mais egalement
margaritiformes. CYxqz cevXaxns gemmifer, la difference n'est pas grande. Elie est encore moins marquee
chez les formes a sculpture a la fois hachee et bulleuse, comme les Procerus, le Megodontus bonvouloiri, le
Cratoceplialus balassogioi, doiat les primaires, secondaires et tertiaires sont presque egalement vohimineux.
Les tertiaires sont de formation nouvelle chez les Carabes, et partant beaucoup plus instables.
Iis disparaissent avec facilite chez les Carabes, mais on ne connait aucun cas ou leur absence puisse
sfinterpreter comme primitive. Tous les Carabinae descendent de formes qui possedaient deja des ter-
tiaires, et quand ceux-ci manquent, on peut toujours remonter a une forme moins avancee qui en pos-
sede au moins des traces, chez des individus retardataires.
On trouve tres souvent dans la meme espece des formes a tertiaires egaux aux secondaires, et
d’autres dont les tertiaires sont reduits ou nuis. C’est le cas du Morphocarabus monilis, bien que cependant
les exemplaires sans traces de tertiaires soient une grande rarete. Chez le Goniocarabus cancellatus, dont
les tertiaires sont plus volontiers faibles, beaucoup de races n’en conservent aucune trace.
Les tertiaires disparaissent d’ordinaire par affaiblissement. En general iis sont moins releves et
moins epais que les autres intervalles; pour peu qu’ils se reduisent, iis ne laissent plus de traces. Chez
un grand nombre d’especes, iis disparaissent d’une autre faqon. Envahis par des ponctuations parasites,
iis s’elargissent, se dedoublent d’une maniere irreguliere, donnant souvent la fausse apparence d’une
sculpture a cinq intervalles par faisceau, et finissent par se resoudre en une bande rugueuse et diffuse,
dont la largeur est souvent de deux a trois fois celle de Tintervalle primitif. Ce mode de resolution est
facile a suivre chez le Megodontus violaceus. En partant du purpurascens TgouY aboutir au violaceus t3’pique,
on voit se resoudre d’abord les tertiaires, puis les secondaires, meme les primaires, et il ne reste plus
qu’une surface uniformement granuleuse. Meme phenomene chez \’ Archicarabus nemoralis, mais le premier
degre, celui ou les tertiaires sont entiers, manque.
II est a remarquer que cette resolution des tertiaires et des intervalles en general, est rare chez
les Multistries. Chez eux les intervalles, nombreux, se resolvent en grains lineaires qui finissent par se
brouiller, par exemple chez \e problematicus soluhis. Je pense cependant que chez \e Phricocarabus glabratiis
la resolution s’est faite comme chez le nemoralis; de meme chez le Procrustides bessarabicus et quelques
autres especes.
Chez beaucoup de Carabes, Telargissement des tertiaires en bandes ou faisceaux de granulations
est compense par une atrophie des primaires, et meme des secondaires, qui deviennent lineaires.
L’elytre ne s’elargit pas, ou a peine. C’est le cas des Damaster. de beaucoup de formes de Lamprostus, de
Chaetoprostus, etc. Chez \q glabraius, le nemoralis, les primaires subsistent aussi tres longtemps sous la
forme lineaire.
Les quaternaires sont rarement aussi forts que les autres intervalles, et leur instabilite est extreme.
Tantot iis ne sont encore que des lignes de grains ou de petites cretes, tantot iis retournent a ce type
imparfait chez des formes dont normalement les quaternaires sont subegaux aux autres intervalles. Cest
le cas chez la plupart des Hadrocarabus. Les Euporocarabus sont presque le seul exemple de Multistries
COLEOPTERA ADEPHAGA
1 16
dont les intervalles soient tous egaux, a de rares exceptions pres, ou les quaternaires sont un peu plus
faibles. En classification et dans les descriptions, il ne faut jamais trop insister sur le degre de develop-
pement des quaternaires.
Chez VHadrocarahus riffensis, les quaternaires presentent cette singularite d’etre en voie de dedou-
bleinent.
Raphe. — Le raphe se compose essentiellement d’une serie de cones setigeres couches, assez
serres, separes par des points enfonces, des miroirs, de petites fossettes, Chez certaines especes, le cone
termine un court segment. plus fin que les primaires, mais analogue. Chez d’autres plus rares, ces seg-
ments, vers le milieu de la longueur de Telytre, sont assez longs et simulent un primaire. A 1’epaule,
les cones sont beaucoup plus serres, moins alignes ; volontiers leur serie se dedouble ou se triple, et
s’accompagne de grains non setigeres. Les soies tactiles du raphe, longues, dorees, soyeuses, rappelant
beaucoup celles des franges qui garnissent les deux entrees du pronotum, sont tres persistantes. Alors
que celles des primaires, quand elles ne manquent point par nature, ne sont guere visibles que sur les
exemplaires frais eplos, et ne persistent meme pas en collection, celles du raphe durent autant que
1’insecte.
Le nom de series umbilicata ne vaut pas celui de raphe, qui signifie couture. L’aspect est toujours
celui d’une couture a points plus ou moins serres. Le cas ou le cone setigere est place au milieu d’une
petite cupule dont il forme 1’ombilic est une exception au raphe comme aux primaires.
Strioles transversales. — La sculpture de certains Carabes presente un facies particulier qui
rappelle les Calosomes. Les intervalles sont transversalement ridules, et comme ecailleux ou tegules. Cet
aspect est produit par de fines strioles transversales, arquees, qui unissent les points des stries laterales
par-dessus rintervalle. Cela se rencontre seulement chez les Carabogeniens : Eucarabiis, Xystrocar ahiis,
Loxocarabtis, Paracarabus, Acrocarabus, Eutelocarabns, etc. Ce caractere est assez constant dans Tespece,
meme dans le sous-genre, pour avoir une valeur taxonomique. 11 nhndique d’ailleurs pas une parente
plus particuliere avec les Calosomes.
Types de sculpture. — Les diverses formes de sculpture, quaternaires a part, se rencontrent
chez les groupes les plus differents. 11 y a cependant quelques sous-genres qui peuvent se caracteriser
par leur sculpture, a titre de caractere auxiliaire. Cette diversite de la sculpture est au contraire precieuse
pour les distinguer des races et des especes qui, bien que voisines, sont souvent sculptees de maniere
differente.
Si diversifiee que soit la sculpture, elle ne comporte cependant qu’un certain nombre de possi-
bilites, et tout Carabe se rapproche plus ou moins d’un type general. Ces types generaux de sculpture
sont encore assez nombreux. Les suivants sont indiques a titre d’exemple, mais la liste n’est pas
limitative.
Sculpture normale, sans quaternaires, tertiaires egaux, subegaux aux secondaires. Type : monilis.
Sculpture a quaternaires diversement developpes. Type : latus.
Variantes des precedentes, a intervalles brouilles. Types : coriaceus et carinihiacus .
Sculpture normale, a intervalles plats ; il ne reste que les stries. Type : striatulus.
Sculpture normale hachee. Type : prcecellens.
Sculpture a paquets intercales. Type : incompsus .
Sculpture a primaires costiformes. Type ; melancholicus. Ne pas confondre avec la sculpture a
secondaires costiformes. Tj^pe : clathratus.
Sculpture en resolution. Types : passages de purpurascens a violaceus.
Sculpture resolue. Types ; glabratus, splendens.
FAM. CARABID^
117
Sculpture a intervalles lineaires. Type ; jaiikoiiiskii.
Sculpture a hachures boursoufiees. T\ pe : Procerus.
Sculpture agros grains. Type : braudti.
Sculpture foveolee. Type : cavernosus.
Meta notum. — Le metanotum, visible seulement quand on a enleve les elyti-es, consiste en
deux plaques rectangulaires peu dures, reunies par une partie membraneuse et porte a ses extremites, a
la partie posterieure, deux appendices membraneux tripes, qui sont les ailes.
Ces ailes sont, en general, des moignons informes, dont la longueur ne depasse pas le premier ou
le second anneau de Tabdomen ; coriaceus, purpurascens, auroniteus, linnei, etc. Chez d’autres especes, ce
moignon est etroit, mais plus allonge : monilis, hispanus, problematiciis, hortensis, arvensis, etc. II ne prend
reellement figure d’aile que chez quelques especes comme morbillosus. Dans Tespece, les variations sont
peu etendues; cependant, le lineatus ditfere constamment du splendens par la longueur plus grande
des ailes.
On ne trouve d’ailes fonctionnelles que chez clathratus, granulahis, maander et niaurus. Certains
individus de ces especes ont les ailes peu developpees, d’autres volent tres bien. Les exemplaires macrop-
teres de clathratus ne sont pas rares, mais il ne parait pas en exister chez le maacki. Chez le granulatus, les
races d’Extreme-Orient, de Alongolie, du Caucase, possedent actuellement des ailes fonctionnelles.
Elles manquent, a de rares exceptions pres, chez les races d’Europe. Je ne crois pas que Ton puisse tirer
du metanotum ni des ailes quelque caractere utilisable en classification.
Dessous du thorax. — Le dessous du thorax est compose d’une marqueterie compliquee de
pieces, epimeres. episternes, hanches, prosternum, mesosternum, metasternum, qui en font de beaucoup
la partie la plus compliquee du squelette. Les nomenclateurs n’ont cependant tire qu’une faible utilite
de ces nombreuses pieces, aux profils et aux reliefs si accuses. En effet, il existe une grande uniformite
dans la structure de cette region, et les differences susceptibles d’etre decrites sont limitees a quelques
parties. C’est pourquoi il est inutile au point de vue de la classification d’entrer dans le detail de Tanatomie
du dessous du thorax.
On utilise souvent la craquelure, la rugosite, la poncfliation des parties laterales, en particulier
des epimeres et des episternes, du metasternum. Quelquefois la plus grande longueur ou largeur de ces
episternes, de forme un peu variable, mais trapezoidale en somme, prend une certaine importance, et
chez les Plectes, par exemple, la distinction des deux grands groupes est tiree par Reitter de ce que la
partie exterieure de Tepisterne est libre et deborde ou non sur 1’epipleure.
La region mediane ne fournit pas beaucoup de caracteres utilisables. Le prosternum est chez
quelques especes muni a son bord anterieur d’une espece d’ourlet. Chez les Cathoplius , cet ourlet s’unit a
celui du pronotum pour former une collerette tres marquee. On trouve quelquefois en arriere de Tourlet
des bourrelets successifs; le cas est frequent, pare.xemple, chez V auratus, mais ce caractere, tres instable,
n’a qu’une valeur individuelle. La longue lame qui fait apoph3-se en arriere du pronotum a ete assez
utilisee. Elie est en general un peu excavee, souvent oiirlee d’une maniere complete ou incomplete, avec
ou sans sillon a rinterieur de Tourlet. Ces caracteres sont assez instables. Chez le Dolichocarabus kouanpiug,
cette lame est criblee de pores setigeres et comme velue. Je ne sais si ce caractere est constant; il manque
en toutcas chez le protenes, qui differe a peine du kouanpiug.
On a utilise quelquefois les pores setigeres des plaques du metasternum. Reitter differenciait
Vullrichi de Vitalicus par Tabsence chez le premier de ces pores setigeres, mais Born a justement fait
observer que les iillrichi des races balkaniques les conservaient comme Vitalicus. En realite on n'a pas
encore fait une etude d’ensemble des pores setigeres du sternum et des hanches; un essai dans ce sens
ne m'a pas donne de resultats encourageants, mais j’ai peut-etre manque trop tot de perseverance.
COLEOPTERA ADEPHAGA
ii8
Pattes. — Si les pieces sternales presentent peu d’interet, il n’en est pas de meme des appen-
dices qui s’y articulent. Les proportions des pattes, leurs epines, leurs cannelures, leurs soies, la con-
formation des articles de leurs tarses fournissent des caracteristiques utiles et variees, dont on a use, et
parfois abuse.
Certaines especes possedent des pattes fort longues {Chaetocarahus, Platycarabus, Copiolabrm,
Damastey, Eocarabus, Leptocarabus, etc.). Ce caractere est particulierement commun chez les Carabes
d’Extreme-Orient, dont plusieurs sont volontiers arboricoles. D’autres ont, au contraire, des pattes
courtes et robustes, par exemple les Pachystiis. Ce cas est habituel chez les especes arenicoles et
fouisseuses, mais ne leur est pas particulier. On trouvedans tous les grands groupes des especes a pattes
longues et d’autres a pattes courtes, mais, dans 1’espece, le sous-genre et parfois au dela, le caractere
presente une certaine constance. On ne 1’utilise cependant que par exception, parce qu’il ne comporte
que des evaluations fort arbitraires. Le rapport de longueur entre les tibias et les cuisses, qui pourrait
etre inetriquement defini, n’est pas utilise; peut-etre ne comporte-t-il pas d’utilisation, il est en tout cas
impossible a determiner sans des mesures et un calcul. Ces recherches de precision n’ont pas obtenu
de succes aupres des praticiens. J’ai moi-meme renonce a 1’indice du pronotum et a celui des elytres,
que j'avais empruntes a la technique de 1’anthropologie. Le premier cependant donnait de bons
resultats, mais pour le prendre il fallait un instrument special qui n’est pas dans le commerce.
Les pattes anterieures sont toujours plus robustes chez les males, les cuisses plus renflees, les
tibias plus dilates a Textremite, les tarses munis de pulvilli. Les differences sexuelles sont bien moins
accusees aux pattes intermediaires et posterieures.
Les cuisses sont plus ou moins renflees suivant les especes, beaucoup plus chez la plupart du
g. Apotomopterus. Les tibias, plus ou moins roLustes, ont leur partie distale pol5’edrique et tres diverse-
ment developpee, moins forte cependant que chez les Calosomes. Ce renflement terminal, brusquement
tronque. se prolonge au bord anterieur par une manchette arrondie. Chez certaines especes, surtout chez
les Hemicarabiis, la manchette se developpe en une sorte d’apophyse triangulaire assez longuement
saillante. qui sert, dit-on, a fouir le sable. La face anterieure du tibia porte chez beaucoup de Carabes
un sillon plus ou moins marque, plus ou moins raccourci aux deux bouts. Ce caractere est quelquefois
sexuel, souvent specifique, mais toujours assez variable, meme inconstant. Il ne faut pas lui attacher
rimportance que certains classificateurs ont bien voulu lui donner. Le sillon posterieur, tres developpe,
ne tend pas a s’ouvrir lateralement avant Textremite, comme il le fait chez beaucoup de Carabides,
mais, cependant, les deux eperons ne sont pas toujours au meme niveau. Les Carabini ne sont pas encore
arrives a ce stade d’evolution, mais on le sent a betat latent. L’evolution ulterieure pourrait donner
des formes a tibias echancres, comme ceux des Notiophilus, par exemple, a 1’egard des Nebries. Pres de
lextremite distale, on trouve de chaque cote une fine frange de soies jaunes, le plus souvent rudimen-
taire, bien moins developpee que chez les Calosomes.
La dilatation des premiers articles des tarses, qui se revetent en dessous d'une sorte de brosse
faite de squames jaunatres tres serrees, est un caractere sexuel de premier ordre, utilisable aussi en
classification. Ces brosses ou pulvilli sont Tapanage des males, et manquent chez quelques especes
seulement. En general, les pulvilli sont au nombre de quatre, le dernier article n’etant jamais feutre.
Chez un grand nombre d’especes, les trois premiers articles seulement sont feutres, et les deux premiers
chez V Eupachys glyptoptenis et le Deyophctes arcanus. Les autres Deroplectes possedent trois pulvilli. Seuls,
les Carabes a trois pulvilli, ou sans pulvilli, sont interessants au point de vue de la classification. La
reduction du nombre de pulvilli est un signe d’evolution avancee, et se rencontre surtout chez les formes
volumineuses, mais je crois la relation indirecte : la coexistence des caracteres est probablement due a ce
que les especes avancees en evolution sont en general plus grosses.
FAM. CARABID^
119
L’absence des pulvilli fut consta tee d’abord chez les Procerus, et jugee sufbsante pour les eriger
en genre. Plus tard, la decouverte du Damaster blaptoides fournit un autre exemple, et de cette espece on
fit aussi un genre, inais le blaptoides n’est que le terme extreme d’une evolution, et les Damaster rugipeunis,
anurns,fortnnei, capito possedent des pulvilli fort etroits, les pattes etant tres greles, mais dont les elements
morphologiques sont bien caracterises. Depuis, le meme caractere a ete trouv6 chez les Coptolabnis
pustulifer et guinmifer, dont Semenow n’a cru devoir faire qu’une section Eucoptolabrus dans le sous-genre.
II est a remarquer que le gemmifer, par ses tertiaires assez developpes et l’absence de mucro, est un des
Coptolabnis les moins evolues. On trouve aussi parmi les Imaihiiis une forme sans pulvilli, le barysomus ■,
les autres en ont quatre ou trois. Le Cephalornis potanini ne possede pas non plus de pulvilli, mais s’ecarte
beaucoup des Carabes par d’autres caracteres. Ces decouvertes firent attacher moins d’importance a
Tabsence des pulvilli. Le caractere ne se presente que chez des Psilogoniens, appartenant d’ailleurs a
des genres differents, et apparait d’une maniere independante chez chacun d’eux. II represente donc un
stade d’evolution, atteint par un petit nombre d’especes, mais il peut exister en puissance chez beaucoup
d’autres.
Les Procrustes ne possedent que trois pulvilli, et ce caractere les fit aussi eriger en genre, mais on
ne tarda pas a connaitre un grand nombre d’especes a trois pulvilli, et comme Tautre caractere des
Procrustes, Tabsence de pore au scape, ne se montra pas constant, ce genre fut abandonne par beaucoup
de classificateurs. Beaucoup de Psilogoniens ne possedent que trois pulvilli. C’est le cas de tous les sous-
genres qui font groupe avec les Procrustes {Lamprostus, Macrogenus, Procrusiocarabus, Chaetoprostus, Chaeto-
gaster, etc.). Dans le groupe des Megodontus, on trouve d’ordinaire trois pulvilli, mais parfois quatre
{violaceus, croaticus, etc.), et aucun chez le barysomus. Ce caractere est stable dans 1’espece, ou la section
d’espece ; on peut ainsi separer les petites races montagnardes de caelatus {dormitor ensis, Ijubeiensis) de celles
de croaticus qui leur ressemblent a s’y meprendre. Chez d’autres Psilogoniens polychetes, les Damaster, on
trouve trois pulvilli tres etroits, ou aucun. Chez les Psilogoniens heterochetes, les Dichocarabus ont trois
pulvilli, mais les Spkodristocarabus en ont quatre. Chez les Psilogoniens dichetes on trouve tantot trois,
tantot quatre pulvilli, et les Eucoptolabrus n’en ont aucun.
Chez les Chaetogoniens, on trouve des formes a trois pulvilli parmi les Pliochetes et les Tribaco-
geniens, qui ont comme les Psilogoniens les mandibules longues et des larves rostrilabres, mais on n’en
trouve point chez les Multistries et les Carabogeniens, dont les mandibules sont courtes, et les larves a
labre pluridente. La presence constante de quatre pulvilli est ainsi caracteristique de ce groupe naturel
et la presence facultalive de trois pulvilli Test du groupe rostrilabre. On ne peut cependant utiliser le
nombre de pulvilli comme base d’une classiffcation generale, puisque si quatre pulvilli sont de regie
chez un des groupes, une partie des elements de hautre n’est pas encore arrivee au stade de trois pulvilli.
En somme, le nombre des pulvilli est un caractere tres bon, permettant souvent de caracteriser
meme les sous-genres. Outre le nombre des pulvilli, on utilise aussi leurs dimensions, leur forme trian-
gulaire ou carree. Le quatrieme pulvillus est d’ordinaire plus petit, plus triangulaire, moins pourvu
d’ecailles, celles-ci plus ou moins confinees au milieu, au bout ou sur un cote, de sorte qu’il n’exis(e
parfois que trois pulvilli et demi chez certains Plectes, et aussi chez certaines races de rutilans.
Les pattes intermediaires et posterieures ne fournissent que des caracteres tres secondaires. On
a utilise la longueur plus ou moins grande de la frange posterieure des tibias intermediaires. On a tire
un parti, souvent abusif, des dimensions d’articles des tarses, de la presence de sillons sur les tibias
posterieurs, meme sur les premiers articles des tarses, et de celle de series supplementaires de soies ou
d'asperites. Les dimensions relatives des articles ne'paraissent avoir d’interet qu’en biometrie, ou Ton
cherche des moyennes numeriques. Elles sont instables, a ce point que Ton ne peut completer un indi-
vidu a Taide des debris d’un autre qu’apres un choix difficile. La profonde et large rainure que portent
les tibias posterieurs sur leur face posterieure, plus ou moins lisse, plus ou moins marquee, quelquefois
120
COLEOPTERA ADEPHAGA
absente, est utilisable. Quant au systeme tres complique de pores setigeres, de cretes, de lignes d’aspe-
rites, de couronnes de poils, d’epines, qui ornent les cuisses, les tibias et les tarses, il aurait besoin
d'une etude analytique tres minutieuse, dont la morphologie comparee profiterait sans doute plus que
la classification.
Abdomen. — L’abdomen est compose de deux systemes connivents sur les cotes d’arceaux
legerement einboites, chaque arceau s’engageant un peu sous le precedent. Ceux de la serie dorsale sont
apiatis, a peu pres membraneux, caches sous les elytres ou invagines. Le dernier seul est facilement
visible, et de consistance cornee. II deborde d’ordinaire les elytres. Les deux precedents sont rarement
visibles, et a demi membraneux. Ces pieces sont plus ou moins lisses, guillochees ou ponctuees suivant
les especes et ont ete peu etudiees. II serait possible que leur sculpture, assez diverse, puisse fournir
des caracteres secondaires aux classificateurs, mais ces parties etant d’une observation tres contingente,
il n’y a pas de grandes esperances a fonder sur elles. 11 n’en est pas de meme des arceaux de la serie
ventrale.
Les six premiers arceaux inferieurs, tres visibles, tres fortement chitinises, ont ete utilises d’une
maniere constante depuis que Ton a etudie les pores setigeres, les sillons transversaux et les rugosites
dont iis sont pourvus. C’est a Thomson que revient 1’honneur d’avoir mis ces caracteres en valeur.
Les trois premiers arceaux sont soudes ensemble. Le premier est reduit a ses parties laterales,
triangulaires, plus ou moins inegales, rugueuses, ponctuees ou lisses, comme les suivants. Il ne presente
pas beaucoup dhnteret. Le second est pourvu a sa partie anterieure d’une forte apophyse bifide a la
pointe, flanquee de deux cavites ou echancrures dans lesquelles s’encastrent les cuisses posterieures.
La region voisine de ces hanches est souvent tres ponctuee; chez d’autres especes, une serie de gros
pores setigeres commence pres du bord posterieur, au voisinage de la base de 1’apophyse, et se prolonge
obliquement, plus ou moins loin sur les flancs. On n’a pas utilise jusquhci ces details de structure.
Les arceaux 3, 4 et 5 sont ordinairement pourvus de chaque cote de la ligne mediane, pres du
bord posterieur, de pores setigeres, puncta ordinaria, auxquels on a attache une grande importance depuis
les travaux de Thomson. Le bord anterieur des arceaux 4, 5 et 6 porte souvent un leger renfiement
derriere lequel se trouve un sillon transversa), destine a recevoir le bord de Tarceau precedent quand le
corps se plie. Ce sillon atteint rarement les bords lateraux, et se perd d’ordinaire dans les rugosites des
flancs; d’autres fois il n’existe qu’au milieu, ou sur les cotes. On utilise beaucoup les caracteres tires de
la longueur, de la profondeur, de 1’absence de ces sillons, Quelquefois c’est la partie posterieure de
1’arceau qui porte une impression transversale, dite faux sillon, plus large et imprecise. Le sixieme arceau,
qui est plutot une demi-calotte, offre generalement a considerer une serie de pores setigeres ou plusieurs,
la frange anale, une depression plus ou moins rugueuse de la region posterieure, et tres rarement des
echancrures ou sinuosi tes du bord anal. Les derniers arceaux sont invagines, membraneux, a Texception
du dernier, et ne paraissent que pendant Tacconplement ou chez les individus dont Tabdomen est tres
distendu. Tous ces caracteres demandent a etre analyses avec soin.
Les puncta manquent chez les Psilogoniens polychetes, a Texception des g. Megodontus et Pseudo-
cranion, et des sous-genres Chaetogaster et Chaetomelas, les Damaster en ont quelquefois, mais presque
obliteres. Parmi les Psilogoniens heterochetes, les Dichocarabiis en sont depourvus, mais les Sphodristo-
carabus en possedent. Chez les Psilogoniens dichetes, les puncta manquent ou sont rudimentaires chez
les sous-genres Macrothorax, Coptolabrus, mais non chez les Acoptolabrus ; chez les Ischio carabus, iis sont
tres instables, parfois multiples, parfois absents. Les autres sous-genres sont pourvus de puncta.
Chez les Chaetogoniens, moins avances en evolution, les puncta sont conserves. Les exceptions
sont ; normalement le melancholicus, les Pachystus, frequemment les Pantophyrtus, certains Mesocarabus,
Enrycarabus. Les puncta ne manquent chez les Carabogeniens qu'a titre d’exception individuelle, et fort
rarement.
FAM. CAKABID/E
12 I
L’absence des puncta est donc un caractere important, ciui entre dans la definition de beaucoup
de sous-genres, et meme de quelques gemes de Psilogoniens. II n’en est pas de meme de la inultiplicite
des puncta. D’ordinaire, on en trouve un de chaque cote du inilieu de Tarceau, mais (]uelquefois deux ou
plusieurs. La inultiplicite des puncta est un caractere tres instable, a manifestations desordonnees, dont
on n’a tire aucun bon parti. Tres rarement, 1’arceau anal est aussi pourvu de puncta, comme chez certains
Calosomes. C’est une exception individuelle sans valeur, simple temoignage d’organes depuis longtemps
disparus chez les Carabes. II est plus difficile d’interpreter les foveoles setigeres de la marge externe de
certains arceaux chez quelques especes, notamment d’ Anthracocarubits et ddEremocarahus. Ce sont probable-
ment des reliquats, et leur instabili te le prouve presque, mais on peut les interpreter aussi comme des
caracteres nouveaux.
Le developpement des sillons est, au contraire, un caractere nouveau, qui est dans les possibilites
de toutes les categories de Carabes, mais ne se realise que chez une minorite. Souvent, il n’est realise
que chez une race dans Tespece, une espece dans le genre. II est aussi un caractere de robustesse, en
correlation avec la force de rarmure chitineuse. On le rencontre cependant chez quelques Carabes
petits, faibles et peu avances en evolution. L’utilite des sillons parait etre d’augmenter la flexibilite de
Tabdomen, et cette lonction precise peut expliquer dans une certaine mesure leur presence inattendue
chez certaines especes. La force des sillons est individuellement variable; d’ordinaire, les quatrieme et
cinquieme arceaux en sont seuls pourvus. 11 est meme tres rare d’en trouver seulement Tindication
a Tarceau anal.
Les Psilogoniens polychetes des genres Procerus, Procrustes, a Texception de la plupart des races
de nordmanni et de quelques petites races de calleyi, possedent de forts sillons, en rapport avec la
puissance de Tarmure de ces gros Carabes. Chez les Chaetogasler et quelques races de Chaetomclas , ces
sillons atteignent les bords ; iis se perdent presque toujours dans les empatements lateraux. ou par une
attenuation graduelle. Dans le g. Megodontus, les sillons manquent d’ordinaire, ou sont incomplets,
comme chez le caelatus Chez les Imaibius, iis manquent ou sont seulement indiques. lls existent chez les
Damaster, et se perdent dans de grands empatements. Parmi les Psilogoniens heterochetes, la presence
des sillons est de regie. Parmi les dichetes, les Coptolabrus possedent des sillons, mais les Acoptolabrus,
Cychrostomus, Eccoptolahrus n’en ont que des ebauches, ou point du tout. Les M acrothorax en sont pourvus;
on n’en trouve point chez les Chrysocarabus, les Pagocarabus, Iniopachys. etc. On les retrouve chez les
Alogocarabus. En somme, leur presence est Texception chez les Psilogoniens dichetes. Chez les Chaeto-
goniens Tincoherence est encore plus complete. L’absence ou la presence de sillons varie de sous-genre
a sous-genre, d’espece a espece, de race a race, et on en tire parti pour la distinction de ces groupes. Ce
caractere. d’ordinaire tres stable, au degre de force pies, est decisif dans un certain nombre de cas oii les
autres sont imprecis. II est un des plus employes, mais ne permet pas d’etablir de subdivisions plus
elevees que le sous-genre.
Le bord posterieur du sixieme segment est d'ordinaire regulierement arque, souvent un peu plus
obtus chez le male. Chez un petit nombre de Plectes, Vibericus par exemple, il est arque chez la 9»
mais en accolade chez le male, c’est-a-dire avec une dent mediane flanquee de deux emarginations; chez
le reitleri et ses parents, la dent mediane n’existe pas, il n’y a qu’une emargination commune; la plupart
des Plectes sont normalement conformes. La meme disposition se rencontre chez divers Carabes
d'Extreme-Oiient, avec la meme irregularite. Les Eutomopterus tientei, delavayi, presentent, au moins chez
la plupart de leurs races, la disposition de Vibericus, la dent mediane est seulement plus large. 11 en est
de meme chez les Ohomopterus de haani de haani, mayiasanus, mais chez les races lusuhcola, japoiucus, on
trouve seulement une indication de sinus. Ce caractere a une valeur specillque ou subspecifique chez
les especes indiquees et ne parait pas exister en dehors d’elles.
I 22
COLEOPTERA ADEPHAGA
Les flancs des arceaux abdominaux sont rarement lisses, tandis que le milieu de rabdomen est
rarement ponctue ou rugueux. Ces inegularites paraissent les unes de formation recente, les autres des
temoins d’un systeme complique de pores seligeres ancestral. De la plus ou moins forte ponctuation des
flancs, de leurs inegalites qui vont parfois jusqu’a figurer des empatements, de leurs rugosites, on tire
des caracteres utilisables pour la distinction des races ou des especes, rarement des sous-genres. II en
est de memede la striolation transversale ou de la rugosite de la depression qui occupe d’ordinaire la
partie posterieure du sixieme segment.
Le bord anal est presque toujours accompagne d’une frange de soies ou tout au moins de quelques
pores seligeres. Le plus ou moins grand developpement de cet appareil tactile fournit des caracteres
incertains et rarement utilises. Chez les Procerus, les Procrustes, ces pores ont acheve de disparaitre. II en
subsiste souvent des traces chez les Procrustocarabus, les Damaster, la plupart des Copiocarabiis. Chez les
Imaibius, la frange d’ordinaire plutot envahissante fait par exception defaut chez le siroganowi. Les pores
persistent chez tous les autres Carabes, sauf exceptions individuelles.
Sur le cote des derniers arceaux, on remarque chez beaucoup d’especes une tache rougeatre dont
Templacement est a peu pres lisse. Sur les exemplaires desseches, cette tache est assez inconstante; on
la trouve bien conservee chez beaucoup de morbillosus. Ce caractere n’a pas ete utilise. J’ai fait des
recherches histologiques sommaires pour determiner la fonction de l’organe correspondant, mais je ne
les ai pas poussees assez loin pour obtenir un resultat. J’ai seulement constate que les taches
n’etaient pas le resultat d’une insuffisance locale de pigment, mais que la cuirasse avait a ce niveau une
structure particuliere. Le travail serait a reprendre sur des materiaux frais.
Les arceaux invagines de Tabdomen n’ont pas ete etudies. Les derniers sont cependant chiti-
nises d’une maniere suffisante pour que leur structure soit facile a voir, quand par hasard iis ont ete
fixes hors de Tabdomen par la mort, ou quand on les attire a Taide de pinces apres avoir ramolli Tinsecte.
L’armature genitale, au contraire, a ete depuis Thomson tres utilisee par les classificateurs.
Armature genitale. — Le penis des Carabes est enferme dans un etui resistant nomme coleus,
dont il sort pendant Taccouplement seulement, par un orifice place avant l’extremite. Cet etui, de forme
arquee, se compose d’une partie basilaire appelee manubrium, d’une partie moyenne contenant la verge,
et d’une partie terminale amincie, effilee, nommee apex, qui facilite Tintromission. Thomson a donne a
l’apex le nom impropre de forceps, qui signifie une tenaille et designait chez les anciens auteurs
Tensemble des deux mandibules. Nous supposons, pour Tetude, fletui detache et colle transversalement,
la pointe dirigee vers la gauche, comme sur le vivant.
Le manubrium se compose d’une sorte de palette demi-membraneuse, dans laquelle viennent
aboLitir les canaux spermatiques et des vaisseaux, d’une apophyse dirigee en dedans de flaxe, ces deux
parties portant des attaches musculaires, et d’un corps C3dindrique qui se continue, quelquefois par un
faible coude, le plus souvent par un simple changement de courbure, avec la partie moyenne. Cette
partie, plus volumineuse et beaucoup plus longue, est souvent renflee en dessus au voisinage de florifice.
Ce dernier qui, sur la piece collee transversalement a piat, est place du cote de flobservateur et a sa
gauche, se presente sous flaspect d’une vaste perte de substance, d’une troncature ayant enleve un long
copeau ovalaire. Les dimensions de cet orifice sont parfois tres grandes, par exemple chez le nordmanni,
le bonplandi, plus restreintes chez la generalite des Carabes. Au niveau mo^mn de florifice, ou un peu plus
pres de flextremite, fletui comporte un gauchissement a peu pres constant, de sorte que flapex n’est plus
dans le plan du reste de fletui et se rapproche par son extremite du carton sur lequel nous supposons
fletui colle. L’apex, normalement moins volumineux que le corps creux du coleus, est assez souvent un
peu coude a la base. Sa longueur est tres variable, mais toujours plus courte que celle du corps de
fletui, et sa terminaison tres differente suivant les especes et les races, mais d’ordinaire tres semblable
suivant les individus.
FAM. CARABID.'E
I 23
Le mode de raccordement du corps avec le manubrium, les vaii6tes de forme du corps et suitout
celles de Tapex, sont d’une grande importance pour la classification, mais dans la pratique on ne peut
guere utiliser que Tapex. Celui-ci est visible chez beaucoup de males, meme chez la plupart des males
de certaines especes ; dans le cas contraire, on peut toujours Tattirer dehors par de prudentes tractions
operees a Taide d’une pinee fine sur le coleus de Tinsecte ramolli. II est au contraire assez difficile de
faire sortir la totalite de Tappareil sans une operation delicate, qui consiste a faire basculer Tabdomen,
rouvrir a la partie superieure, pres du bord droit, et liberer, avec des ciseaux fins, la palette de ses
attaches musculaires. Pratiquee par un operateur novice, cette laparotomie aboutit surtout a mutiler
rinsecte; bien faite, elle ne doit laisser aucune trace, Tincision portant seulement sur la partie membra-
neuse du flanc.
L’apex est tourne vers la gauche de Tinsecte. Les exceptions individuelles sont tres rares, sauf,
semble-t-il, chez le perini.
La forme la plus simple de coleus est fournie par le problematicus. Chez ce Carabe, il est presque
exactement demi-circulaire, de la palette a Tapex, a peu pres cylindrique, et de grosseur uniforme, sauf
a Tapex ou il s’attenue peu a peu. L’arc est regulier mais moindre qu’un demi-cercle chez une serie
d’especes qui ne sont point parentes {pyroitejis, clathraius, cancellatus, nitens, hispanits, les Chrysocatabus).
De meme et aussi regulier chez les Plectes, mais le corps est plus volumineux. Le corps s’allonge et le
profil passe a Fanse de panier chez le monilis et le silvestris. Chez le fairmairei, le coleus est plus voisin de
celui du problematicus et seulement un peu plus etire a Tapex. Cette structure est exactement celle du
cristoforii. lequel n’’est pas un Orinocarabus. Chez VOrinocarabus concolor Tapex est un peu tordu et termine
en crochet, et chez le transilvanicus le corps est extremement long, piesque droit, grele, un peu renfle a
la hauteur de Torifice, en discordance avec le manubrium et Tapex.
Ces conformations relativement simples sont les plus repandues et se retrouvent chez des especes
tres eloignees. Certaines especes en presentent, au contraire, de tres aberrantes. Chez le coriaceus, le
punctatus, le bonplandi, le corps est fortement renfle au niveau de Torifice, et 1’apex coude a la base,
tandis que le manubrium est presque en continuation avec le corps. Cliez V ehrenbergi , on observe le
meme renflement et, de 1'apex a la palette, la forme generale est presque rectiligne. La forme est
encore plus compliquee chez le genei : le corps, en ligne drcTite avec le manubrium, s’elargit de plus en
plus jusqu’a Tapex. Il est gauchi vers le milieu, de sorte que ses deux parties ne sont point dans le meme
plan que la partie distale du corps. Chez les diverses races dn famini, meme structure, avec un gauchis-
sement encore plus fort, et l’apex se gauchit aussi, de sorte que sa pointe est dans un plan perpendi-
culaire a celui du manubrium et de la base du corps. De meme chez le favieri. Ces formes extremes ne se
rencontrent pas, a ma connaissance, chez d’autres especes.
L’apex est d^une variabjlite prodigieuse. Quelquefois Forifice penial est tres prolonge, et la partie
apicale proprement dite tres courte. Elle est, au contraire, longue chez beaucoup d’especes. Presque
toujours, Fapex est un peu gauchi. Il va en s’attenuant et se termine d’ordinaire par une pointe fine et
aigue, ou epaisse et obtuse. La forme la plus frequente est celle d’une pointe de faux, plus rarement
d’une pointe de serpette, plus rarement encore d’une extremite de couteau de table, arrondie, ou meme
d’une lame presque tronquee droit, comme chez \’ impressus. Une troncature semblable est accompagnee
d’un prolongement dentiforme en arriere chez V Imaihius dani tellus, le Pachycranion pauzert, les
Orinocarabus putzeysianus , redtenbacheri , ou meme d’une dent posterieure et d’une anterieure chez 1 Orino-
carabus pedemontanus et le Pachycranion schiinherri . Cette derniere forme est deja un pen voisine de celle
d'une spatule. L’apex est nettement spatule chez un certain nombre d’especes et de races, par exemple
chez la plupart des races du violaceus, et specialement chez \’ aurolimbatus et le picenus, et aussi chez les
Megodontus planicollis et croaticus, V Euporocarabus ghilianit . L’extremite, tres grele, se courbe en crosse et se
termine en bouton chez \’ Orinocarabus alpinus et le .Megodontus scordiscus . Il existe des formes d apex encore
COLEOPTERA ADEPPIAGA
1 24
plus compliquees. Chez le Caucasocarabns staehlini, le bord auterieur de l’extremite se developpe en une
grande plaque triangulaire, entiereinent rabattue en dessous, et depassant de beaucoup le bord posterieur,
de sorte que Tapex se termine en hamegon tres complique. 11 suffirait d’une tres faible evolution comple-
mentaire pour rendre la copulation iinpossible ou meurtriere, et Tespece finira peut-etre ainsi. Chez
VOrinocarabus putzeysianus et Vomensis, la troncature terminale comporte aussi un leger repli, mais elle
constitue un simple ourlet piat, qui ne deternrine pas de gene physiologique. Chez le violaceus obliquus, la
pointe de l’apex est tordue, et presente en dessus sa face inferieure. C’est, au contraire, la base qui se
developpe en expansion foliacee chez les Chaeto prosius, et a un moindre degre chez les Pachystus perforatus,
mingens, etc.
iMise en valeur par Thomson, la conformation de )’apex a ete largement utilisee depuis une
quarantaine d’annees. C’est, en effet, un excellent caractere pour separer les races chez certaines especes
et les relier chez d’autres : tres stable chez certains groupes, il est au contraire d’une incroyable diversite
chez certains autres.
La forme de Tapex varie a peine dans le sous-genre Morphocarabiis, et se retrouve a peu pres la
meme chez les Trachycarabus et Lyperocarabits. Elle permet. au contraire, de distinguer des males a peu
pres identiques d’ Amorphocarabus henningi et de Basilicocarabus regalis. L’apex tres large chez YHygrocarabus
variolosus des Carpathes Test beaucoup moins chez le nodulosus d’Allemagne, et c’est leur principale
difference. De meme Tapex de VAulonocarabus careniger est grele, et celui des autres canalicjilaius epais, ce
qui les fait aisement reconnaitre. Chez les Caucasocarabns, on trouve une serie de races de staehlini
caracterisees surtout -par le degre d’evolution de Tapex. Le staehlini qui porte un hame^on, Vimitator
pourvu d’une plicature, se distinguent aisement par la du koenigi et du katharinee, leurs sosies, dont Tapex
est simple. Chez le violaceus, on trouve des races a apex simple {purpurascens), plus ou moins elargi a
Textremite (violaceus), dente a 1’extremite en avant et en arriere, ou spatule (aurolimbatus , picenus),
recourbe et termine par un bouton (scordiscus) ou tordu (obliquus).
La variete des races prend chez le concolor une amplitude plus grande encore, et Tapex fournit
souvent le seul moyen de nommer avec certitude des exemplaires dont la provenance exacte est
inconnue : les males, s’entend, car chez les Orinocarabus comme chez les Caucasocarabns la determinati on
des femelles ne peut guere se faire que par analogie avec les males. L’apex falciforme du cenisius s’emousse
chez le fairmairei, s’elargit et se replie chez le putzeysianus, s’etale en large et courte spatule chez le pcde-
montanus. Vers le nord, il s’emousse aussi chez le siurensis, et passe a la forme en lame chez Vheteromorphus.
Meme forme en lame de couteau de table chez le nivosus, le silvestris. Il pousse une legere saillie en
arriere chez les races d’Autriche et chez le transilvanicus des Carpathes. L’apex est au contraire grele,
recourbe au bout, termine en bouton. chez les races du groupe alpinus. qui se distinguent ainsi a pre-
miere vue du latreillei, dont l’apex obtus est massif et presque droit. Le lepontinus exagere le' bouton
terminal de V alpinus, et le lombardus possede au contraire une dent posterieure qui ressemble assez a celle
dvL putzeysianus pour rendre quelquefois difficile la determination de certains exemplaires sans etiquette
de provenance bien precise. Quant au groupe alpestris, brevicornis, il est muni d’apex greles, pointus, peu
ou point recourbes, sans bouton, qui ne ressemblent en rien aux autres.
En somme, tres utile pour caracteriser les races, les especes et rarement les sous-genres, la struc-
ture du coleus et de Tapex ne peut pas servir de base a de grandes divisions, des formes analogues se
retrouvant chez des genres fort eloignes.
L’appareil genital feminin est aussi pourvu d'une armature, consistant en deux especes de valves
cornees, etroites et allongees, souvent saillantes au dehors de Tabdomen, qui paraissent destinees a
inaintenir ecartees les miettes de terre pendant 1’oviposition. et probablement servent a creuser la loge
de Toeuf. Ces organes sont assez variables de forme, mais je ne crois pas qu’ils puisseni jamais fournir
de caracteres utilisables en classification.
FAM. CARABID/E
123
Chez les nymphes, les derniers segments ne sont pas encore invagines, et les appendices genitaux
sont dehors. On peut ainsi distinguer a premiere vue le sexe. Je ne comprends pas coininent leurs pre-
miers descripteurs ont regarde Tapex et les valves comme des caracteres distinctifs d’espece, faute d’en
avoir reconnu la nature si evidente.
Splanchnologie. — Dans la pratique, on ne peut utiliser pour la determination des Carabes
que les caracteres exterieurs, et la classification doit s’accommoder de cette necessite. 11 n’en est pas
moins possible qu’un jour vienne ou Fon utilisera aussi les caracteres internes, comme on le fait cou-
ramment chez les vertebres. De ce cote, tout est a faire, et nous ignoions les rapports de la structure
interne avec les divisions adoptees en se basant sur le squelette seul.
J’ai disseque un certain nombre de Carabes, prepare et dessine leurs organes. J’ai fait aussi beau-
coup de coLipes. II faudrait une etude speciale pour utiliser les materiaux que je possede, et il n’est
point certain que je puisse Tentreprendre. Ce ne serait d’ailleurs pas ici qu’il conviendrait de developper
1’anatomie et Fliistologie de ces animaux. Je me bornerai a signaler que j’ai constate de tres grandes
differences dans la structure de 1’estomac et de Tintestin, des ovaires, des testicules, des diverses glandes
et meme des s3’stemes nerveux et respiratoires. Ces differences sont de Tordre de grandeur des diffe-
rences exterieures, et V auratus, par exemple, differe autant du prohlematicus ou du coriaceus par ses organes
que par son exterieur.
Couleur. — La couleur naturelle de la chitine qui forme le squelette externe des Carabes est
noiratre, mais elle peut etre modifiee par la presence de plusieurs pigments, dont un orange qui joue le
role Principal. La structure de la cuticule, lamelleuse et striolee, produit les magnifiques reflets bleus,
verts, pourpres, toujours metalliques. qui font de certains de ces insectes de veritables jo3'aux. Ces
colorations sont dues a des franges d’interference, comme dans les photochromes de Lipman, et quand
on examine par transparence une coupe horizontale de cuticule, on est etonne de ne voir que du noir.
La couleur est tres variable chez les Carabes. La plupart des especes ont a cet egard un champ
de variation plus ou moins etendu, et souvent aussi les races locales, de sorte que Fon prend sous la
meme pierre des exemplaires tres diversement colores. On ignore si la coloration est hereditaire, s’il
existe des lignees violettes, bleuatres, verdatres ou bronzees, comment se comportent les metis qui
pourraient en resulter, et si les lois de Mendel sont applicables, comme Felevage Fa montre chez d’autres
coleopteres. Un champ etendu s’ouvre de ce cote aux recherches, mais les conditions d’elevage des
larves de Carabe rendent Fexperimentation difficile. Les premiers descripteurs avaient donne a la couleur
une importance qu’elle ne comporte pas. Aujourd’hui, les inarchands et les amateurs restent seuls a
en tenir compte, et les naturalistes se contentent d'ajouter a la description de Fespece ou de la race
Findication des limites de variabilite.
La coloration n’est pas constante chez le Carabe vivant. Elle varie suivant Fage, Fetat de sante,
les conditions meteorologiques. Peu de jours apres Feclosion, Finsecte a pris un coloris de plus en plus
chaud, qu’il conserve longtemps. Les vieux sujets sont souvent ternes, et leuis reliefs sont noiratres,
par suite de Fusure des lamelles de la surface, puis tendent a devenir rougeatres, quand la cuticule a
disparu; le coloris ne subsiste que dans les parties declives et dans le fond des depressions. Un Carabe
de 2 ans est quelquefois deja presque depouille, quand il vit sous terre; c’est le cas du rutilans. J ai vu,
au contraire, des auroniteus de 3 ans a peine defraichis, a3'ant vecu dans les mousses. Chez les especes a
tres courte vie, V auratus par exemple, on ne trouve pas de ces vieillards a coloration teinie. La peiiode
de la reproduction est marquee par une augmentation d’eclat. J ai vu des auroniteus ordinaires devenir en
masse ignifer sous Finfluence d une maladie microbienne frappant en peu de jouis tous les habitants
d’une meme terrine; c’est un microcoque qui produit cette variation. Tues a ce inornent, les auroniteus
restent ignifer, mais si on les laisse mourir de diarrhee, ce qui est 1 affaire de deux semaines, iis
COLEOPTERA ADEPHAGA
1 26
reviennent a leur coloratiori naturelle. Sous Tinfluence de rhumidite, les teintes se ternissent et rede-
viennent vives par un temps sec, par les fortes pressions ou les grandes chaleurs.
Apres la mort, la coloration change frequemment, Quels que soient les procMes employes, il est
tres rare de pouvoir conserver les beaux reflets verts du fabricii, et il y a des especes dont la couleur
veritable est inconnue des collectionneurs. Les Carabes trouves morts sont toujours un peu depouilles et
decolores, meme les exemplaires jeunes, et au bout de quelques mois iis peuvent etre devenus des
rufino. Les terrains sales produisent le rufinisme bien plus vite, inais font d’abord passer au noiratre les
couleurs metalliques. Dans les collections exposees a la lumiere, surtout quand il y a un peu d’humidite,
le rufinisme se produit aussi et les couleurs metalliques subissent differents virages.
Les produits employes pour tuer et pour conserver les Carabes modifient aussi les couleurs. La
benzine noircit les pattes et les antennes rouges. Le beau violet de certains adamsi et quelquefois celui
du firobUmaticiis passent au vert quand iis ont subi 1’action de 1’alcool acetifie par un long usage. De meme,
011 fabrique a volonte, voire sans le vouloir, des hispauus a corselet vert avec 1’alcool des vieux flacons,
et beaucoup de variations vertes d’especes rares ont ainsi pris naissance in vitro. Certains mystificateurs
ont distribue ou meme vendu des similis d’aberrations rares, ou meme des Carabes de couleur fantaisiste
fabriques a 1’acide d’agents chimiques agissant sur la structure ou la composition de la chitine. Ces
fraudes sont tres difficiles a deceler. Quant aux alterations dues aux produits employes pour la chasse ou
la conservation, le nettoyage a Talcool frais ne restitue pas toujours les couleurs, mais les alcalins, et
surtout les persels, donnent des resultats immediats, surtout quand 011 chauffe aussitot apres. Le collo-
dion, d’un emploi delicat, est un decapant encore meilleur quand Tinsecte est seulement crasseux.
.A Taide de ces agents, j’ai souvent rendu, en deux coups de pinceau, leur couleur naturelle a des
aberrations rares, cherement payees, joie de leur proprietaire. Quand on veut faire une description
d’apres un vieux sujet, il est toujours prudent de verifier d’abord la solidite de sa couleur.
D’une maniere generale, les parties en relief sont plus sombres que celles en creux. Le disque du
pronotum est plus fonce que les impressions et que la gouttiere, le disque des elytres que les epaules et
la gouttiere. les cotes le sont plus que les stries, et les points de celles-ci, les fossettes des primaires, sont
plus vivement colores ou metalliques. Le dessus est presque toujours seul colore. Quelques Carabes,
comme V auratus, certains Coptolabrus sont largement metallises au prosternum et sur les flancs, mais Ia
regie, quand il existe une coloration, est qu’elle se limite aux cotes du prosternum. Les palpes, les man-
dibules, les antennes varient du noir au rougeatre, et ne sont jamais metallises. La tete ne Test, en
general, que sur le sommet, et le museau reste toujours noir. Quant aux pattes, elles varient aussi du noir
au rougeatre, et c’est seulement chez de rares especes, par exemple chez les Damaster et les Coptolabrus,
qu’elles prennent parfois des reflets metalliques d’un bleu violace.
La repartition des couleurs n’est pas arbitraire, et d’ordinaire leur succession se fait dans Tordre
du prisme, ce qui est naturel, puisqu’elles sont dues a un jeu de lumiere. Leur variation suivant l’inci-
dence de la lumiere, qui s’observe en regardant le Carabe face au jour, puis dos au jour, et en le faisant
tourner, se fait dans le meme ordre et pour la meme raison.
On voit souvent sur les marges des elytres se succeder de dehors en dedans le bleu metallique,
le vert et Tor, avec du pourpre sur les cotes du disque : c’est le cas de beaucoup de purpurascens du
Roussillon, de la Montagne noire et de Catalogne. Quelquefois c’est Tinverse : certains Coptolabrus ont
les elytres verts a marge d’un dore un peu rouge. En regie, l’or est limite aux marges; sur le disque on
voit plutot du bronze ou du cuivreux qu’une veritable couleur d’or. Le pronotum est en general d’une
nuance plus sombre que les elytres, et quand il est d’une couleur tout a fait differente, comme chez le
stroganowi, certains nemoralis, cette couleur est le plus souvent bien plus voisine du bleu que du violet.
Il y a d’ailleurs des exceptions, des Carabes a pronotum dore avec des elytres verts (la plupart des
smaragdinus) ou meme noirs (certaines races d’auronitens).
FAM. CARABI
127
Ceitaines especes sont uniformement et constaminent noires. Chez les Procrustes, c’est au plus si
des individus de quelques races ont un reflet bleuatre sur les marges, cette regie ne s’etend pas cepen-
dant a tous les sous-genres, car les Lauiprostus et VOxycarabiis sapliyrtnus font d’ordinaire exception. Le
noir est aussi de regie chez plusieurs genres de Tribacogeniens {Axinocarabus, Cyclocarabus). de Pliochetes
(Paiitophyrtus), de Multistries {Pachystus, Phricocarabus, Cytilocarabus, Meganebrius, Ulocarabus, Procnes-
fides). Les genres tres avances en evolution, aberrants, sont noirs {Catoplius, Cephaloruis, Eupachys,
Cathaicus). Beaucoup d’especes de Carabes sont presque constaminent bronzees, bien que Ton puisse
en trouver quelques individus noirs, violets ou verts. La plupart sont de coloration tres diverse, comme
le monilis, Varvensis, et on en trouve des individus cuivreux, bronzes, verts, bleus, violaces et noirs,
mono- ou dichroiques, et a bordures tres variees, dans la meme localite et presque dans toutes leurs
localites. Certai-nes ont une couleur normale a peu pres fixe, mais avec des exceptions locales a la peri-
pherie de leur aire. C’est le cas de Vullrichi, du violaceus. Ce dernier est pourpre, pourpre bleuatre, noir
pourpre ou noir, avec des marges variees, mais dans les Balkans et les Asturies, il prend une colo-
ration cuivreuse : les beaux aurichalceus sont presque tous d’un cuivreux dore magnifique. Le problematicus
presente la meme anomalie; d'ordinaire il varie du pourpre au noir, avec un peu de tendance au
bleuatre ou au vert, mais il possede une race metallique pol3'clirome, /«m/isA, aussi diverse en couleurs
que le monilis, et passe vmlontiers au vert metallique dans les P^Tenees, a la limite occidentale de son
aire [trapeti, bepmalei). Les races d’Hadrocarabus prennent toutes les couleurs, meme le cuivreux, dans
la region occidentale de leur aire.
Le rufinisme est rare chez les Psilogoniens. J’ai vu cependant des hemprichi plus ou moins rufino,
et chez les petites races montagnardes du calleyi le cas n’est pas rare Le rufinisme est generalement
limite aux elytres. Chez le Pseudocranion gansuense, les rufino ne sont pas rares. Chez les Pseiidocranion
schonherri. le rufinisme limite aux elytres est presque specifique, les exemplaires tout violets sont tout a
fait Texception. Chez les Chaetogoniens, le rufinisme existe chez un tres grand nombre d’especes habi-
tant les montagnes, et frappe souvent une grande partie des individus. Il est caractere de race chez
V aeruginosus cereus et normal chez la plupart des races du canaliculafies, mais chez ce dernier le rufinisme
s'arrete au rougeatre, et les exemplaires dont les elytres ont la couleur du cuir sont rares. Le rufinisme
est aussi frequent que la couleur noire chez le pumilio. Chez le maurus, il est generalement limite a une
tache sur le disque des elytres, d’ou le nom de discoidens. C’est le seul Carabe qui ait une coloration a
dessin. On ne peut en rapprocher que V estreicheri. lequel possede au contraire d’ordinaire une belle bor-
dure rougeatre. Le glabratus comporte une variation dont les el3rtres sont couleur de cuir, qui habite les
Carpathes de Roumanie. Son compatriote le transsylvanicus est aussi tres volontiers rufino, beaucoup plus
que les autres Orinocarabus .
Le rufinisme limite au scape et aux cuisses est extremement repandu. Souvent il s’etend aux trois
articles suivants des antennes, aux palpes, aux hanches, aux tibias, aux tarses, a une partie du dessous.
Les regions articulaires ne sont generalement pas rouges, comme si le phenomene etait dependant d’une
moindre densite de la chitine. Ce rufinisme est presque sans exemple chez les Psilogoniens polychetes ;
le seul sous-genre Pseudocranion fait exception. Chez les heterochetes, il est aussi tres rare et individuel.
Chez les dichetes, on le rencontre, mais tres rarement, chez le morbillosus.
Chez les Chaetogoniens existe la plus grande diversite. Dans la plupart des sous-genres, on ne le
rencontre qu’a Letat de variation individuelle et rare, par exemple chez le rutilans. Il est d’une extreme
rarete chez les especes, les races et les individus noirs. Chez beaucoup daulres sous-genres, il est, au
contraire, normal. Un auratus vivant a scape et pattes vraiment noirs est rarissime; j’en ai pris dans
toute ma vie un seul, dans le jardin de Lancienne eglise St-Germain, en plein Poitiers. En collection, le
cas est moins rare, mais le noircissement est posthume, et beaucoup d’exceptions a Lerythrisme normal
chez les Carabes sont dues a Laction de la benzine. Je n’ai pas vu encore un seul gallaecianus a cuisses
128
COLEOPTERA ADEPHAGA
noires. Le cancellatus est dans certaines legions presque toujours a scape et cuisses rouges. Chez les
monilis, les monilis monilis ont le scape et les cuisses tantot noirs, tantot rouges; chez les races fran9aises,
tantot Terythrisine predomine au poim de devenir un caractere de race, tantot il est presque inconnu,
mais le plus souvent on trouve les deux formes ensemble. Chez les scheidleri, comptus, le scape et les
cuisses sont au contraire uniformement noirs, tandis que chez Vexcellens, on retrouve la meme diversite
que chez le monilis. L’erythrisme est frequent dans certaines regions, et domine beaucoup en Moldavie.
De meme chez le gramdatus certaines regions produisent beaucoup dhndividus a scape et cuisses rouges,
et d’autres aucun. Dans certaines regions de TEurope centrale, Terythrisme est presque general, et de
meme en Siberie. II est au contraire tres rare en France, et ne se rencontre presque jamais dans les
races d’Extreme-Orient et de Mongolie. Eutelocarabus arvensis et beaucoup de Plectes font de Tery-
thrisme localise un caractere de race. Chez les Multistries, on ne rencontre guere d’especes ou d’indi-
vidus qui fassent de Terythrisme. Par exception, on trouve chez les Orinocarabns des races a cuisses
normalement rouges; de meme chez les Diocarahns et aussi chez plusieurs sous-genres thibetains. On
trouve de tres rares individus du probi ematicus dont les cuisses et la base des antennes sont rougeatres, et
qui cependant ne sont pas immatures.
Ce caractere a donc une certaine importance, mais qui se limite en classification a la distinction
de petits groupements.
L’eiythrisme est le resultat d’un arret de developpement, sur lequel la temperature, betat hygro-
metrique du milieu, la nature et Tintensite des radiations chimiques paraissent avoir une influence.
Taille. — La taille des Carabes est variable et bien diverse. Les grandes especes, certains
Procerus, quelques Damaster, peuvent atteindre six centimetres ; les petits exemplaires de pusillus, pumilio,
regulus peuvent descendre au-dessous de quatorze millimetres sans etre pour cela des avortons. Dans les
limites de 1’espece, il y a aussi de grandes differences entre les races, comme on peut le voir en com-
parant les grands kollari aux petits exemplaires dP excellens. Il y a cependant quelque parti a tirer de la
taille pour la classification. Il y a des especes, des genres relativement grands ou petits.
C’est surtout la grandeur relative que Ton considere quand on cherche a distinguer les formes
d’une espece ou d’un sous-genre. Il y a toujours un peu d’equivoque dans les termes grand et petit,
parce qu'une taille relativement grande ou petite dans le groupe, peut ne pas l’etre au point de vue
absolu. On regarde comme petits, dans le sens absolu, les Carabes au-dessous de vingt a vingt-deux
millimetres, et comme grands ceux qui en depassent normalement trente-deux ou trente-cinq, suivant le
sexe. Dans le sens relatif, on regardera par exemple, dans le classement des Ophiocarabus, comme grandes
les races qui atteignent ou depassent vingt millimetres; inversement un Procerus de trente-cinq a
quarante millimetres, comme beaucoup de modestus, sera qualifie petit. Quand on Iit une description, il
convient donc surtout de ne pas perdre de vue la moyenne du groupe; le plus souvent c’est a elle que
se rapportent les termes grand et petit, et non a la grandeur absolue.
La largeur aussi est tres variable; il suffit de comparer un Damaster et un Procerus pour s’en
rendre compte. Ici encore il faut tenir compte de la valeur absolue ou relative des termes. Dans toutes
les especes il y a des individus maigres et d’autres larges, et 1’etroitesse surtout peut etre remarquable.
J’ai des exemplaires vraiment curieux de scheidleri et de purpurascens qui sont tout a fait bacillaires.
C’est, je pense, un caractere de misere, la taille etant toujours dans ce cas un peu reduite; il est possible
que le retrecissement soit lie a Tatrophie des glandes genitales, habituelle dans ce cas, surtout chez les
males. Cette atrophie s’associe souvent aussi au melanisme, et a d’autres anomalies.
On n’utilise pas beaucoup la largeur en classification, et quand on le fait, on la prend toujouis
dans son sens relatif.
FAM. CARABID^
129
La forme est longue, large, deprimee, convexe, selon le rapport de chaque couple de deux
dimensions. J’ai essax^e, sans bons resultats, d’etablir des indices, rapports de la longueur axiale a la
largeur maxima du pronotum, des elytres, de Tepaisseur du corps a la largeur et a la longueur, des
indices du pronotum a ceux des el3-tres. Ce procede emprunte a Tanthropologie exige des mesures tres
precises, prises avec un compas d’epaisseur a pointes tres fines et arquees, sur des series d’une ving-
taine d’exemplaires. On arrive assez bien a differencier ainsi, par les mo3’ennes, certaines laces ou cer-
taines especes, mais les chiftres precis ainsi obtenus ne valent guere pour la determination des individus
isoles. Ces methodes de laboratoire ont donc un interet en biometrie, mais ne peuvent etre pratiquement
utilisees pour la classification.
i3o
COLEOPTERA ADEPHAGA
IMAGO DES CALOSOMES
La structure des Calosomes est semblable a celle des Carabes, elle est seulement un peu plus
simple et beaucoup plus uniforme. Les Calosomes sont, en effet, moins avances en evolution et, soit
parce que les especes sont moins nombreuses, soit parce que la tendance a se modifier dans toutes les
directions est moindre, on ne rencontre pas chez eux la grande diversite que presentent toutes les parties
du squelette chez les Carabes.
Je ne connais dans la structure des Calosomes que trois elements morphologiques dont les
Carabes soient tous depourvus. Ce sont les pores setigeres dont le mesion est d’ordinaire flanque chez
les Calosomes, les franges supplementaires des tibias de certains sous-genres, et les epines dont sont
armes les cuisses et les tibias de certaines Callistriga. Tous les autres details de structure existent chez
les Carabes, mais avec davantage de complications. II est donc possible de decrire la morphologie des
Calosomes d’une maniere tres breve, quand celle des Carabes est connue, tandis que la methode inverse
ne serait pas pratique.
Tete. — La tete des Calosomes est moyenne, plutot un peu courte chez la plupart des especes.
Elie est un peu plus forte chez une grande partie de sous-genres a pronotum lobe, et devient tres forte
chez certains Callisthenes, par exemple chez elegans, karagaiciis, regeli, usgentense. Chez ces derniers, le
vblume de la tete et du cou rappelle la structure des Carabes megacephales, mais elle n’est pas accom-
pagnee de la deformation du labre et de Tepistome qui se produit chez la plupart de ceux-ci. Cette
deformation est liee a celle des mandibules, qui restent normales chez les Calosomes megacephales. 11
ii’y a ni Calosomes stenocephales, ni Calosomes microcephales ; quelquefois seulement la tete est un
peu plus petite chez les males que ne le comporterait la taille de Tinsecte, mais peu, et elle ne se
deforme jamais. Cette deformation, qui parait en relation avec le regime helicophage, n’aurait pas sa
raison d’etre chez les Calosomes, qui n’ont pas a introduire leur tete dans les coquilles, ni a les briser
avec leurs mandibules.
En general, le museau est plus court, ou plutot plus large que celui des Carabes, c’est ce qui
donne a la tete son apparence de brievete. Le labre, plus large, est peu profondement sinue, bilobe; les
lobes arrondis sont un peu extroverses chez la plupart des especes. II n’y a jamais tendance a la forme
trilobee. La fossette a generalement la forme d’un sillon arque, d’une largeur en rapport avec celle du
labre, peu ou non ferme en avant, tres garni de poils couches en avant. Elle se continue souvent en
arriere par une legere depression axiale, tres vague et n’atteignant pas Tepistome. Par exception, chez
les Tapinosthenes, la fossette est plus etroite, agrandie dans le sens axial, et profondement etendue sur
Tepistome. Cette structure, frequente chez les Carabes, est tout a fait rare chez les Calosomes; du moins
les Tapinosthenes paraissent seuls a la presenter d’une maniere tres nette. Chaque lobe porte un pore
setigere; quand on en trouve deux, c’est une anomalie individuelle. De meme, 1’absence complete de
pore, qui est la regie chez les Cychrina, est chez les Calosomes une anomalie individuelle, encore plus
rare que chez les Carabes.
L’epistome court, tres large, rectangulaire ou trapezoidal, parfois echancre en arc en avant,
parfois tres reborde en dehors, est tantot mal defini, tantot limite par une suture tres nette en arriere.
FAM. CA RABIDA
i3i
Les fossettes sont bien developpees, profondes, atteignant souvent Ia suture anterieure, mais plus ordi-
nairement courtes. Chez les Callisthenes et les groupes voisins, elles empietent a peine sur le front et se
terminent assez b rusque in en t ; il en est de meme chez les Charmosta et quelques autres sous-genres dont
cependant la tete n’est pas epaisse. D’ordiuaire elles se prolongent par une depression plus ou inoins
marquee, atteignant le niveau anterieur des 3'eux : c’est le cas, par exemple, des Calosoma, Callipara, etc.
II est rare que cette depression s’etende plus loin, comme il arrive si fr^iquemment chez les Carabes.
Cependant, on la trouve prolongee en arc bien developpe chez les CalUtropa, Campalita, etc. Dans ce
cas, la region comprise entre Tourlet intraoculaire et la depression est souvent relevee en un fort bour-
relet. Dans les details cette structure ne correspond donc pas exactement a ce qui existe chez les
Carabes dont le front est renfle en relief cyathiforme. Les piis fins et multiples qui se trouvent souvent
chez les Carabes en arriere et en dedans de Tourlet oculaire manquent chez les Calosomes ou sont
simplement indiques. Il est rare aussi de voir le vertex couvert de piis en forme de toison, et quand
cette disposition existe c’est a betat de simples traces. En revanche, chez les Paratropa et Cayabosoma le
vertex est couvert dhine grosse ponctuation, tres profonde, que l’on ne voit jamais a ce degre chez les
Carabes. Cette ponctuation existe aussi, mais moins serree ou inoins grosse et inoins profonde, chez les
Callitropa et quelques sous-genres americains a pronotum lobe. La ponctuation marquee du vertex est
d’ailleurs un caractere beaucoup plus frequent chez les Calosomes que chez les Carabes.
Les soies oculaires sont simples.
Le cou est presque toujours plus gros et souvent plus long que chez les Carabes.
Les antennes sont constamment simples. Les trois ou quatre premiers articles sont plus compri-
mes que chez les Carabes; le troisieme l’est d’ordinaire tres fortement, mais cette regie n’est pas absolue.
Chez les Tapinosthenes, la plupart des Calosomes alticoles mexicains et africains, cet article est peu ou
presque pas comprime, pas plus que chez beaucoup de Carabes, et pas plus long. La variation indi-
viduelle est assez grande, et il en est d’ailleurs de meme chez les Carabes, mais cependant les caracteres
fournis par les antennes sont utilisables pour la distinction des especes et des sous-genres.
Le sous-menton est large, court, et presque toujours a peu pres plan. Chez quelques especes il
est un peu ride, mais jamais renfle en bourrelet. Il est certainement setigere, souvent plurisetigere.
Le menton est large, souvent tres large, d’une structure bien plus simple que chez les Carabes. Le
mesion est, en effet, rarement et peu renfle, vers 1’extremite seulement. Sa terminaison anterieure est
toujours mediocrement developpee. D'ordinaire elle consiste en un triangle piat, court, un peu ourle,
ainsi que le fond du sinus et les lobes, donc un deltion a base plus ou moins large et plus court que la
moitie de la longueur des lobes. Ce deltion est, chez quelques sous-genres. egal a la moitie de Ia lon-
gueur des lobes et depasse la moitie chez certains sous-genres nearctiques et mexicains : Callitropa,
Carabosoma, Paratropa, Blaptosoma, Aulacopterum , etc. Par exception il est epaissi et presque rostre chez
ces derniers. Il n’3' a jamais chez les Calosomes de veritable rostre, ni de terminaisons compliquees en
carenes, en consoles, ni d’ailettes. La tendance de la pointe n'est pas non plus a s'inflechir vers le bas,
elle est plutot inverse. Chez beaucoup de sous-genres et d’especes isolees, elle se retrousse vers le palais
et n’est plus visible sans dissection. Alors le deltion parait manquer, bien qu’il en reste tout ou
partie. Souvent d’ailleurs une regression plus ou moins complete, variable selon le sexe et les individus,
frappe en realite la pai tie retroussee. On suit tres bien chez les Lyperostenia la regression du deltion
court et large mais bien precis des Calistenia; de meme quand on compare karelini, ]iutscliakcii.ittschi a
usgentense . dont le deltion bien developpe egale la moitie de la longueur des lobes, lesquels sont grands.
Naturellement, a mesure que la tete devient tres grosse, le museau s’elargit, la structure de cvs
parties etant harmonique chez les Calosomes, et par suite le menton, le sinus et la base du deltion
s’elargissent aussi sans que la longueur augmente. Il en resuite que le deltion parait moin.' long clu-z
beaucoup de Calosomes a grosse tete, sans l’etre en realite. Ce n’est pas ce proces qui cletermine
i32
COLEOPTERA ADEPHAGA
indirectement la regression du deltion chez ces Calosomes, car nous trouvons au contraiie la regression
plus avancee encore chez les Calosoma, Charmosta, Callistriga, Catastriga, dont la tete n’est point volumi-
neuse. Chez les deux premiers sous-genres, elle est meme si bien terminee que le bord anterieur du
mesion forme simplement un arc convexe, sans deltion ni trace de pointe. On ne peut guere supposer
que Tabsence du deltion soit primitive chez ces deux sous-genres assez avances par ailleurs en evolu-
tion; rien ne permet, en effet, de supposer que parmi les ancetres des Calosomes il y ait eu des formes
a mesion depourvu de saillie. Chez tous les Carabina, quand cette saillie manque, c’est par un
proces secondaire de regression dont nous percevons les traces chez des formes attardees.
Le mesion est flanque de chaque cote d’un pore setigere, reliquat ancestral qui manque toujours
chez les Carabes, mais ne parait constamment absent parmi les Calosomes que chez les Callisthenes,
Callisphaena, Isocallia et peut-etre Isostenia. Cette absence est donc propre a une partie seulement des
Calosomes a pronotum lobe, et plus etroitement a une partie du genre Callisthenes. II est a remarquer
que les formes americaines voisines Calistenia, Tapinosthenes, etc., possedent des pores tres developpes,
a 1’exception peut-Stre du wilkesi, pour lequel on a fait le sous-genre Isostenia a cause de ce seul caractere.
Le developpement de ces pores mentonniers est extremement variable, non seulement suivant
les genres, sous-genres et especes, mais suivant les individus. Ces organes sont en voie de disparition.
Les soies sont tellement fines et fragiles chez la plupart des especes que l’on peut examiner souvent
plusieurs individus de suite sans les rencontrer. II faut alors dissequer le menton et Tetudier au micros-
cope pour trouver les pores, ou la trace de pores obliteres. C’est pourquoi il est necessaire de s’adresser
a des exemplaires jeunes et bien frais. Alors. de profil, on aperqoit assez nettement deux fines soies
entre les palpes labiaux et les soies gulaires. Chez certaines especes, ces soies sont aussi longues que
les gulaires.
Les palpes des Calosomes sont toujours polychetes. Iis ne sont jamais dilates, et les differences
sexuelles sont faibles. Ce sont des organes peu utilisables pour la classification, a 1’inverse de ce qui
existe chez les Carabes.
Il n’y a pas non plus beaucoup a demander aux mandibules. Elles sont un peu arquees,
mediocrement acerees, meme chez les individus neufs, assez robustes, de longueur moyenne, avec de
faibles variations specifiques ou subgeneriques. A la verite, la striation de leur face superieure est d’une
force tres differente suivant les especes, et pourrait fournir de bons caracteres. La difficulte d’evaluer
d’une maniere precise la force de cette striation empeche de tirer parti, dans les descriptions, des diffe-
rences de sens, de densite, de profondeur des stries, que Toeil perpoit nettement quand on examine a la
fois deux especes sous une large loupe. La variation individuelle est en outre tres grande, precisement
chez les especes qui s’ecartent le plus du type normal des Calosomes. Il suffit d’examiner en bonnes
suites les diverses races du laeve, par exemple, pour trouver tous les passages possibles entre la mandi-
bule tres striee et celle presque unie. L’evolution est realisee d’une maniere tres inegale chez les
individus. C’est, en sens inverse, la meme instabilite que chez les Mimocarabus. Quand on ne dispose
que d’un exemplaire unique, ou quand on cherche a determiner un exemplaire difficile, il ne faut donc
pas s’etonner si les mandibules sont plus ou moins striees que ne le comporte la descripti on.
En resume, la structure de la tete fournit peu de caracteres utilisables pour la classification des
Calosomes. Iis sont en general difficiles a exprimer, parce qu’ils consistent surtout en degres de deve-
loppement de parties mal definies, et iis sont assez instables. Le mesion, ses pores et sa terminaison
anterieure, les articles basilaires des antennes, les fossettes de Tepistome et du labre, le volume de la
tete, la situation des mandibules sont a peu pres tout ce qui peut etre utilement examine.
Pronotum. — Le pronotum. lui aussi, est beaucoup plus simple et moins varie que celui des
Carabes. En general, il est plus court, large surtout ou tres large, tres arrondi sur les cotes, peu retreci
FAM. CARABID^
i33
en arriere, peu accidente en dessus, peu reborde, tout cela dans de plus etroites limites que chez les
Carabes. mais ce qu’il offre de paiticulier, c’est la troncatuie des lobes chez un tres grand nombre
d’especes. On peut meme dire que chez les Calosomes le pronotum est depourvu de lobes, a l’exception
de certains genres chez lesqueis persiste une structure semblable a celle du pronotum des Carabes.
Le pronotum est bien reborde, pourvu de gouttieres larges et de vastes lobes, d’ordinaire courts
et arrondis, chez les Callisthenes, Callisphaena, Isocallia, Calistenia, Isostenia. Chez les Lyperoslcnia, les lobes
s’obliterent : tantot le coin externe subsiste seul, tantot le tout a disparu, et le bord externe du pronotum
aborde directement le posterieur. On trouve encore des angles larges et courts chez les Tapinosihenes,
Callitropa, Carabosoma, Blaptosoma, Aulacopterum , Caraboiniiniis, Cavabophanus, avec quelques exceptions
subspecifiques ou individuelles, par exemple chez le tres variable Blaptosoma laeve.
Le pronotum est au contraire peu ou point reborde, souvent etroitement ourle chez la plupai t
des genres et sous-genres des Calosomes. Les lobes ont disparu ; le bord externe du pronotum se
raccorde directement avec la base par un angle un peu defldchi au sujet duquel il faut rappeler qu’il
simule un lobe decurrent ou applique, mais ne correspond point morphologiquement a Tangle dans
lequel shnscrit le lobe libre des Carabes et des Callistheniens.
Chez beaucoup d’especes, 1’evolution n’est pas tout a fait achevee, et Ton y trouve des sous-
especes ou des individus dont le lobe subsiste encore dans sa partie externe. Cela arrive normalement
chez la Catastriga trapezipennis ; le lobe peut meme persister libre dans toute son etendue. Cela n’est pas
rare chez les femelles des Callisiriga et meme des Campalila, mais la partie libre du lobe est fort
restreinte, le plus souvent on constate seulement que Tangle forme par la rencontre du bord externe et
du posterieur est tres emousse.
Chez les Callistrata, le bord posterieur est tres oblique au point de rencontre, et le bord externe
tres arque. II en resuite Tapparence d’un lobe un peu extroverse et deflechi. En realite, il n’existe aucun
lobe. Chez beaucoup d’autres Calosomes, il en est de meme a un moindre degre; il faut y regarder de
pres pour voir qu’il n’3^ a pas de lobe libre. Tout lobe suppose d’ailleurs que le bord externe aborde le
posterieur en direction d’ariiere en dedans, avec la position dehors dedans comme limite, dans l’h3'po-
these d’un lobe de longueur zero et de largeur quelconque. Dans les descriptions de Calosomes regne
une confusion extreme entre l’angle normal, c’est-a-dire celui dans lequel s’inscrit le lobe, le lobe
lui-meme et l’angle anormal figurant un faux lobe decurrent. J'ai cru moi-meme longtemps a 1’identite
morphologique des faux lobes decurrents et des viais lobes, sans m’expliquer comment le lobe pouvait
devenir applique.
Chez les Callipara, le bord externe cesse, avant d’atteindre le posterieur, de presenter une face
superieure et une inferieure; il n’est plus dans sa derniere partie qu’un relief emousse. Chez les Calosoma
vrais, il s’oblitere entierement avant d’atteindre le bord posterieur, et celui-ci est continu, sans trace de
jonction au point ou celle-ci devrait se faire. Chez les Calodrepa, ce qui se passe est encore plus curieux.
Du point ou le bord externe cesse, part un prolongement oriente en dedans, presque parallele a la base,
et qui rejoint le bord basilaire tres en dedans du point normal de rencontre. Ce prolongement, dore
comme le fond et non noir comme les ourlets, parait une continuation du bord basilaire. Celui-ci,
cependant, se continue en realite dans sa position normale. Entre cette continuation et la fausse, il 3’ a
un espace angulaire qui rappelle le triangle sous-lobaire, mais ne lui repond pas morphologiquement; le
premier cesse a Tendroit ou le bord lateral devrait rejoindie le basilaire, c’est-a-dire ou devrait com-
mencer le second. Cest, si Ton veut, un faux sous-lqbaire.
Chez les Callistriga, le bord basilaire est nettement sinue, la concavite tournee vers le pronotum.
dans la partie voisine du faux lobe. II en resuite que celui-ci est beaucoup plus large et plus arrondi.
resultat parado.xal qu’il faut examiner sur Tinsecte pour le bien comprendre.
i34
COLEOPTERA ADEPHAGA
Ea structure des lobes et des faux-lobes fournit ainsi de nombreux elements utilisables en classi-
fication, et les caracteres sont de qualite assez elevee pour etre utilises dans la definition des genres et
des sous-genres de Calosomes.
La resorption des lobes retrecit necessairement la partie posterieure du pronotum. Celui-ci est
donc transverse et plus ou moins orbiculaire quand il y a des lobes, et cordiforme quand il n’y en a pas,
mais il y a dans les deux cas des exceptions. Le retrecissement est souvent tres brusque. A son niveau,
les cotes du pronotum peuvent etre fortement angules. Chez le Carabosoma angulatum, on dirait que la
region lobaire a ete enlevee d’un coup de ciseaux, et qu’il s’en est suivi une cicatrisation ; on voit sur la
marge de la partie disparue comme des tiraillements cicatriciels. L’angle est moins aigu mais tres marque
chez les Caniegonia peregrinatrix, lugubris, etc. Il existe chez les Camedula. Il est tres arrondi chez les
Callistrata, Caminara, Ctenosta, etc., dont la base du pronotum est cependant tres etroite.
Quand cette base est fort etroite, le bord externe est souvent guilloche. Sans etre comparables a
V angulatum , les Ctenosta et d’autres groupes ont Tourlet nettement guilloche dans cette partie, mais ce
caractere est trop instable pour etre utilise.
Les pores setigeres de la gouttiere du pronotum sont beaucoup moins nombreux que chez les
Carabes, et ce caractere a une grande importance. La serie de la premiere moitie de la gouttiere est
reduite a un seul pore, place a peu pres a mi-longueur de la gouttiere. Tres rarement, et a titre d'excep-
tion individuelle, il est dedouble, un pore dans la gouttiere et un autre le long du rebord. Chez les
Carabomorphus toutefois, la presence de deux pores setigeres est normale. Tres souvent le pore n’est pas
setigere ; il peut meme etre obsolete. Chez la plupart des especes a gouttiere rugueuse, il est difficile a
reconnaitre. Le pore posterieur, si constant chez les Carabes, manque chez les Calosomes. Comme il
n’y a guere de regie sans exception, il existe habituellement chez les Callistrata, frequemment chez les
Charmosta . Je Tai vu aussi chez Caminara deserticola. Tous ces groupes ont le pronotum etrangle a la
base, et la soie est sur le rebord, non dans la gouttiere.
Sans les quelques exceptions qui existent de part et d’autre, Tabsence ou la presence de ce pore
donnerait un caractere distinctif de plus des Carabes et des Calosomes.
Elytres. — Comme le pronotum, les elytres sont d’ordinaire plus courts et plus etroits que
chez les Carabes; iis sont volontiers arrondis chez les Callisthenes et autres groupes a pronotum lobe, et
en ecusson chez les autres. Cependant les Callistrata et Ctenosta ont les elytres plutot allonges ; il en est
de meme des Carabosoma; enfin iis sont tres longs chez les Callitropa.
On ne trouve pas parmi les Calosomes de formes deprimees comme les Plectes, ni bossues en
arriere comme certains sous-genres de Procrustes, bien que cependant chez quelques Callisthenes de TAsie
centrale Tabaissement de la partie posterieure des elytres soit assez brusque. Chez d’autres Callisthenes,
les elytres sont presque hemispheriques. Un caractere commun a beaucoup de groupes de Calosomes
est un brusque abaissement lateral des elytres. Chez les Callisiriga, par exemple, le dessus est modere-
ment convexe, le tertiaire qui suit le troisieme primaire est un peu en corniche, et les suivants jusqu’au
raphe inclus sont dans un plan vertical, parfois un peu concave dans son milieu. Il n’y a jamais a
Textremite des elytres de prolongements caudiformes ou epineux, Temargination subapicale des elytres,
1’excision des epipleures sont egalement etrangeres a la morphologie des Calosomes. Toute la structure
des elytres est, en somme, beaucoup plus simple et moins avancee en evolution que celle des Carabes.
Il faut cependant faire exception pour les epaules, tres rarement crenelees chez les Carabes, et
tres souvent chez les Calosomes. Dans cette direction Tevolution des Calosomes est en avance.
Les Callisthenes proprement dits n’ont pas les epaules crenelees, non plus que les Isocallia. La
crenulation est faible, assez instable chez les Callisphaena, forte et constante chez les Chrysostigma, les
Lyperostenia, nulle chez les Calistenia et Isostenia, chez les Tapinosthenes, tres instable chez les Blaptosoma,
FAM. CAKABID^
i35
normalement nulle chez les Carabomimus, Carabosoma, Aulacopteriim , Carabophauus, Carabomorphus, Orino-
dromiis, instable et tres faible chez les CaUiiropa. En somme, chez les Calosomes k pionotum lobe, les
Callistheniens, le caractere de la crenulation est encore en voie d’evolution, absent chez la moitie des
groupes, faible ou instable chez presque tous les autres. Au contraire, chez les vrais Calosomes a prono-
tum sans vrais lobes, la crenulation est une regie qui ne comporte pas d’exceptions collectives, mais
souvent des exceptions individuelles, plus frequentes chez certaines especes. Ce caractere indicateur
d’une evolution plus avancee est souvent important.
L'epaule n’est pas en saillie chez les Callistheniens de Tancien continent. Elie Test chez ceux du
nouveau, meme chez les Chrysostigma, et porte un calus plus ou moins marque a Torigine du troisieme
primaire. La saillie de Tepaule est plus ou moins marquee, mais constante, le calus plus ou moins fort,
mais constant,. chez les Calosomiens. II n’y a d’exceptions a ces regles, panni les Callistheniens que
chez les Calisienia et Isostenia, parmi les Calosomes que chez les Blaptosoma, Aulacopteriim et quelques
autres sous-genres mexicains. L’absence ou la presence de ces caracteres a de Tinteret, leur degre
beaucoup moins, en raison de la variabilite individuelle et sexuelle.
Sculpture des elytres. — La sculpture des el3dres est chez les Calosomes du systeme a trois
intervalles entre les primaires, c’est-a-dire le plus primitif qui existe chez les Carabini. II n’y a pas
d’exceptions.
Les stries sont d’ordinaire ponctuees, et quand les intervalles s’affaiblissent, il arrive, comme
chez les Carabes, que les points reparaissent ou subsistent : alors la sculpture se reduit a des lignes de
points reunis ou non par un fin trait de diamant : kiUschakewitschi, truncatum. Les stries ne sont jamais
crenelees ni garnies d’asperites, encore moins de rudiments de quaternaires. On a signale un Calosome
fossile multistrie; il n’en existe pas de vivants, et je suppose que le fossile n’est pas un Calosome mais
un Carabe, ou qu’il s’agit d'un cas analogue a celui du discors. N’ayant pas vu la piece, je ne puis avoir
d’opinion personnelle.
Les intervalles sont d’ordinaire marques de strioles transversales courbes qui unissent deux par
deux des points des stries collaterales. D’ou Taspect imbrique qui caracterise a premiere vue la sculpture
des Calosomes. Ce mode de sculpture existe chez une minorite de Carabes. Elie est tres visible chez les
Xystrocarabus, les Eutelocarabus et quelques autres sous-genres de Carabogeniens. Chez les Calosomes,
ces strioles ne disparuissent que chez les especes dont la sculpture est plus avancee en evolution. Chez
les Ctenosta et chez la Campalita rugosa, la squamulation atteint son plus grand developpement.
Les intervalles sont en general moins convexes que ceux des Carabes. mais iis se degradent, en
revanche, bien moins facilement. Iis ne sont jamais carenes et leur coupe varie du demi-cercle a Tanse
de panier; meme les secondaires de la Ctenosta senegalensis restent en dessous de la forme d’ogive sur-
baissee. Dans la plupart des groupes et des especes, on trouve des formes a intervalles tres peu releves,
mais iis ne sont reellement pians que chez quelques Callisthenes, la Campalita madcrec, certains Blaptosoma,
Carabosoma et autres groupes mexicains ou abj^ssins, appartenant presque tous aux Callistheniens.
Les primaires sont quelquefois marques de pores s6tigeres dorsaux, et non segmentes. Cette
structure plus primitive est ordinaire chez les Calodrepa, Callipara. Les pores deviennent des fossettes
debordantes chez la Chrysostigma ocellata. Ces fossettes finissent par faire le plus clair de la sculpture
chez certains Callisthenes asiatiques. Comme chez les Carabes, les pores setigeres ou les fossettes sur-
vivent a Tintervalle chez les formes dont la sculpture est devenue rase ; macrum, truncatum, laeve,
semenowi, etc. Chez quelques especes, Campalita calida, chinensis, Ctenosta, Charmosta invesligatrix, Chryso-
stigma ocellata, on trouve pres de Tecusson des points ou des foveoles m6talliques sur la base du premier
tertiaire. Dans ce cas, le premier primaire est d’ordinaire plus ecarte de la suturale vers sa base. La
signification de ces foveoles supplementaires n’est pas claire.
i36
COLEOPTERA ADEPHAGA
Les secondaires et tertiaires sont egaux; les exceptions sont tres rares : alternans, senegahnse, etc.
Cela doit s’entendre d’ailleurs de leur relief, car pour la largeur les secondaires sont souvent moins
larges : cela arrive chaque fois que les tertiaires se decoinposent ou se resolvent en bandes de granula-
tions, comme chez beaucoup de formes d' anropiinctata, chez les Cosmoplata et les Charmosta. Alors les
primaires et les secondaires deviennent d’autant plus etroits que les tertiaires s’elargissent davantage en
se resolvant, tout comme chez les Carabes. Les secondaires ne sont jamais absents; il n’y a pas, en effet,
chez les Calosomes, de sculptures refaites, et 11 ne semble pas que chez les Carabinee 1’elimination des
secondaires puisse avoir une autre cause.
L’obliteration de la sculpture ne presente aucune forme speciale aux Calosomes. Elie n’em-
prunte meme pas tous les modes notes chez les Carabes.
La disparition des tertiaires est rare. Chez une partie des Ctenosta et des Callistriga, les tertiaires
sont souvent plus faibles, moins larges, moins releves que les secondaires. Chez la senegalensis, on peut
se demander s’il n’v a pas surtout hypertrophie des secondaires; chez les autres, la reduction du
tertiaire est manifestement reelle. Chez les Aulacopternm, les tertiaires sont reduits a des lignes
d’asperites, visibles sans loupe, entre les primaires et secondaires bien developpes et polis.
Le dedoublement des tertiaires et leur dissolutiori en fuseaux de granulations s’observe surtout
chez les Calosomes a pronotum non lobe. Le premier degre se rencontre chez diverses formes de
Campalita auropiinctaia du Turkestan et des steppes kirghises, qui font le passage entre V alaiensis et la
serica dont la sculpture est simple et les formes d’Europe et du bassin mediterraneen. Le tertiaire, un
peu elargi, porte deux series longitudinales d’ecailles qui se chevauchent. Au degre suivant, elles se
separent presque. Chez les formes himala}’ennes nigra, kaschmir ensis, etc., qui ont deja les caracteres des
Cosmoplata, les primaires se retrecissent et sont coupes de grandes fossettes dorees, les secondaires sont
apres, retrecis, d’ailleurs bien leconnaissables aux stries adjacentes qui demeurent assez nettes. Les
ecailles des tertiaires disparaissent sous de fines granulations. Enfin chez la chinensis, les primaires et
secondaires tres retrecis, granuleux, ne se distinguent que comme des reliefs filiformes sur un fond de
fines granulations derivees des tertiaires; souvent meme iis se dissolvent a leur tour, et on ne voit plus
que des fossettes dorees sur un fond finement apre ou la loupe ne laisse distinguer qu’un semis de petits
cones irreguliers et serres.
Le meme mode de dedoublement des tertiaires s’observe aussi chez les Eremosoma : olivieri, petri,
algiricum, mais les ecailles sont plus granuleuses, et cependant restent assez bien alignees ; chez thibetanmn,
la sculpture est moins avancee en evolution, les intervalles sont moins resolus et grossiers. Chez les
Charmosta la sculpture est plus granuleuse que chez les Eremosoma, plus confuse, les fuseaux provenant
de la dissolution des tertiaires sont plus larges, les primaires et secondaires plus lineaires, surtout chez
la lugens. La sculpture des Callisirata est a peu pres celle des Charmosta, les granulations sont plus
tuberculeuses.
Les Callistheniens tendent surtout a reffacement de la sculpture, sans stade preparatoire de
resolution ; les Callisphaena et les Isocallia font exception. Chez la Callisphaena reticulata, les points
grossiers des stries et les rides qui dissimulent la sculpture forment une sorte de reticulation confuse.
Chez VIsocallia eversmanni, la sculpture est reticulee, tres confuse, et on ne distingue plus dhntervalles,
sauf des traces lineaires de primaires. Chez certains exemplaires, elle est formee de grains ronds confus
et serres, les connexions ayant disparu. Le meme systeme de sculpture granuleuse, mais extremement
fin, se retrouve chez 1’/. breviuscula ; chez 1’/. reichei, la sculpture est presque lisse, et il faut la loupe pour
distinguer des traces de points confus, reliquat d’une sculpture analogue a celle de breviuscula. Ce sont
des cas tout a fait exceptionnels chez les Calosomes
La sculpture de la Calistenia discors est aussi tres exceptionnelle. Les intervalles sont pians, et sur
le dos de chacun une ligne mediane de points simule une strie. Ce Calosome parait avoir ainsi les
FAM. CAKABID^
i37
intervalles dedoubles. Certains Cyclocarahus simulent aussi le dedoublement des intervalles, mais par
des strioles longitudinales presque invisibles. Le seul cas analogue est celui du zawadskyi serialissimus.
Certains Callistheniens presentent a la hauteur de Tepaule, et quelquefois sur une etendue assez
grande, des scarifications singulieres. Chez la Camegonia lugubris, elles siegent au tiers superieur de
Telytre, plus serrees vers Tepaule, tres variables comme densite, intensite et comme extension suivant
les individus. Elles sont abruptes, profondes, un peu arquees, et d’autant plus evidentes que les inter-
valles et les stries ont a peu pres disparu. Quand on les etudie sur une serie d’exemplaires, on constate
que les uns sont directement homologues aux strioles ordinaires qui figurent des ecailles sur les inter-
valles des Calosomes, et les autres le resultat de Tanastomose en largeur de plusieurs scarifications du
premier type. Quelquefois on en trouve dont il ne reste plus guere que les extremites, sous la forme de
deux gros points, correspondant aux pointsde stries entre lesquels les strioles normales font la conjonc-
tion par-dessus rintervalle. L’un des points peut meme s’effacer, Tun ou Tautre s’accuser fortement.
De ces modifications diverses resuite un melange de scarifications plus ou moins profondes, plus ou
moins etendues en largeur, de gros points provenant des primaires, et d’autres des stries. Ces diverses
phases d’evolution peuvent s’observer presque isolement chez d’autres especes.
Chez la Camegonia prominens, par exemple, on remarque seulement une hypertrophie des ecailles
dans la region juxta humerale. II en est de meme chez certains exemplaires de Callilropa externa. Chez le
Carabosoma macrum, il ne reste plus au contraire que des points, tres gros et tres profonds. En dehors de
ces groupes, on ne trouve guere qu’un peu dhiypertrophie des ecailles sur Tepaule de certains
Chrysostigma {obsoletum semilaeve). et chez les Lyperostenia quelques individus presentent, avec une grande
instabilite, de Thypertrophie ou des traces de scarifications. S’il avait plus de generalite cet accident de
sculpture aurait de Tutilite en classification, mais il ne se rencontre pas en dehors de ces groupes phylo-
geniquement tres apparentes et qui se distinguent par de bons caracteres.
Les intervalles externes tendent beaucoup moins a s’effacer que chez les Carabes; souvent meme
iis restent assez nets quand ceux du disque ont presque disparu. Iis peuvent survivre a l’etat de ceinture
rugueuse quand le reste de la sculpture est efface, par exemple chez le Callisthenes regelianus et d’autres
formes du Turkestan. Cette particularite se retrouve chez un Carabe de la meme region, \’ erosus.
La structure du raphe est reguliere. En dehors, dans la gouttiere, on voit frequemment des
intervalles supplementaires granuleux, dont un ou deux assez nets, mais jamais il n’en existe entre le
dernier tertiaire et le raphe, a Tencontre des Carabes. Chez le Carabosotna macrum, des points assez gros,
alignes dans la gouttiere, representent la trace de scarification de tels intervalles disparus; pour les
comprendre il faut se reporter a la gouttiere de la Callitropa externa, ou subsistent des traces plus
completes de cette formation.
L’epipleure des Calosomes est utile a considerer. Elie ne se termine jamais par une section
abrupte ou tres oblique, accompagnee d’une excision de la marge superieure. Elie se retrecit peu a peu
et se termine a peu de distance de Tapex de Telytre ; quand a la marge, elle est a peine sinuee quand
elle n’est pas entiere, et chez quelques especes seulement. La femelle de la Ctenosta senegalensis, puis
celle de la Callistrata denticollis sont les meilleurs exemples a citer de cette sinuation legere. L’emargina-
tion proprement dite, si frequente chez les Carabes, ne figure pas dans les possibi lites morphologiques
des Calosomes. Chez les Callisthenes les bords sont generalement tres larges; il est tres rare, meme chez
les especes les plus convexes des Calosomes, de les voir aussi etroits que chez certains Carabes.
L’epipleure est souvent un peu creusee en gouttiere sur ses deux derniers tiers. Sur le premier,
qui est large, bien moins d’ailleurs que chez les Carabes, la surface est moins reguliere que chez ces
derniers. On y distingue le plus souvent une fossette longitudinale peu marquee, quelquefois bordee d’un
pii interne bien accuse, par exemple chez les Callistrata, Camedula , Paratropa. Cette gouttiere est marquee
de points tres gros chez les Ctenosta, les Caminara et quelques autres groujies, chez ces deiiiiers a un
i38
COLEOPTERA ADEPHAGA
degre moindre. La structure de Tepipleure est plus voisine de celle des Carabes chez la plupart des
Callistheniens : Carabosoma, Blapiosoma, Calisienia, Chrysostigma, Ly perosi enia, Callisthenes, etc., mais le tiers
anterieur reste peu elargi.
Aiies. — Les Calosomes proprement dits possedent tous des ailes fonctionnelles, mais il n’en
est pas de meme des Callistheniens. Elles ne sont pas plus developpees que celles des Carabes chez les
Callistheniens palearctiques, a Texception de la Callisphaena reticulata. Chez les Callistheniens nearctiques,
il existe d’avantage de variete. Les Chrysostigma, les T apinosthenes possedent des ailes, les Calisienia, les
Isostenia n’en ont point. Les Blaptosoma, les Caraboniimus en sont aussi depourvus. Les groupes de
l’Afrique orientale n’en ont pas davantage.
Le vol de certaines especes est puissant, mais, a Texception de quelques-unes, on ne les voit pas
souvent voler le jour. La nuit, au contraire, on recueille en abondance dans ou sous les globes electri-
ques les Chrysostigma, les Callipara, Calodrepa, CampaUla. La Campalita rugosa, les Ctenosta et les Caminara ,
attires par les feux, vont quelquefois tomber sur les navi res en rade et meme au large.
Pattes. — Les pattes des Calosomes ne paraissent pas avoir ete etudiees d’une maniere suffr-
sante. La structure et la position de leurs rainures et de leurs aretes ne sont pas les memes que chez les
Carabes et varient beaucoup. La dilatation et le mode de troncature de l’extremite distale des tibias sont
aussi un peu differents, mais les caracteres principaux qui de ce cote differencient les Calosomes des
Carabes se rapportent a la presence chez les premiers de courbures, d’epines, de peignes et de franges
qui n’existent pas chez les seconds.
La plupart des Carabes ont les tibias intermediaires parfaitement droits; iis sont chez les autres
incurves chez le male d’une maniere insensible. Chez les Calosomes, cette courbiire insensible est au
contraire un minimum, et le tibia est arque d’une maniere tres accusee chez la plupart des especes, soit
chez le male seulement, soit chez les deux sexes, mais toujours moins chez la femelle. Cette courbure
du tibia est moins frequente a ia paire posterieure, et presque toujours bien moins marquee; elle est
aussi plus frequemment un caractere sexuel, reserve aux seuls males. Les caracteres tires de la courbure
des tibias sont connus depuis assez longtemps et ont ete utilement employes par Motschulsky dans sa
classification, dont iis forment la base principale.
Les Callistheniens ont les pattes courtes et robustes, et les tibias moyens droits. Cependant, les
exemplaires robustes de Chrysostigma les ont parfois un peu arques, meme chez les femelles. Les tibias
posterieurs sont toujours droits. Le bridgesi est le seul Callisthenien dont les tibias soient sensiblement
incurves.
Chez les Calosomes proprement dits, 1’incurvation des tibias moyens chez le mMe est au contraire
la regie. Il y a quelques exceptions : la plupart des races du Calosoma inqiiisitor, d' Eremosoma, ont les
tibias moyens a peine subarques chez le male, ou point du tout. C’est a cette petite difference que Ton
reconnait le mieux Volivieri asiatique de V azoricum africain, les inquisitor d’Orient de ceux d’Occident.
Lhncurvation des tibias posterieurs est propre aux Calosomes proprement dits, et a un petit
nombre de sous-genres. On la rencontre chez le male des Calodrepa, Australodrepa, Catasoma, Campalita,
Callistriga, Catastriga, Ctenosta. Cette liste est exactement aussi celle des sous-genres dont la femelle a les
tibias moyens arques. Lhncurvation des tibias posterieurs chez la femelle est rare et generalement peu
marquee; on la trouve faible et contingente chez les Calodrepa, les Callistriga, forte chez les Australodrepa,
Catasoma, Campalita.
La structure des pattes moyennes des Callistriga presente des particularites propres aux males de
certaines races, et tres caracteristiques. Les femurs sont renfles, tronques a Textremite d’une maniere
oblique, et plus ou moins dentes des deux cotes du tibia, les tibias sont biepineux en dedans au tiers de
FAM. CAKABID^
i3g
leur longueur. Les pattes posterieures ne presentent pas ces singularites, mais les trochanters sont chez
le male prolonges en epine robuste et un peu oblique.
Les tibias des Calosomes sont pourvus de franges plus developpees que celles des Carabes, et par
ce caractere se rapprochent un peu de ceux de V Aplothorax. L’arete interne des tibias anterieurs porte
toujours, chez les deux sexes, une frange jaune, etroite et courte, sur sa moitie ou son tiers apical. Cette
frange est plus reduite chez la femelle. Elie n’est que vestigiaire chez les Carabes. La crete posterieure
externe du tibia anterieur des males des Calosomes porte quelquefois une trace de frange.
Les tibias moyens sont munis, comme chez les Carabes, d’une frange posterieure, tantot mediane
et tantot apicale, plus ou moins longue et plus ou moins fournie, jaune d’ordinaire mais parfois rousse ou
brune. Cette frange manque chez les femelles d’un certain nombre de sous-genres : Callipara, Blaptosoma,
Carabomimus, etc. Son absence peut meme n’avoir qu’un caractere specifique ou subspecifique, par
exemple chez le Callisthenes pumicatus.
Les tibias mo3’ens du male possedent en outre, chez un certain nombre de sous-genres. une frange
anterieure, parfois reduite a un triangle feutre apical. Cette frange siege entre les aretes qui aboutissent
aux deux eperons. Elie n’existe pas chez les Callistheniens. On la trouve developpee chez les Calosoma,
Callipara, Calodrepa, Australodrepa, Ctenosta, Camedula. Elie est reduite a un triangle apical chez les
Campalita et Callistriga.
On trouve aux tibias posterieurs des males une frange anterieure plus ou moins developpee chez
les Callipara et les Australodrepa. Chez les Campalita et les Ctenosta, il n’en reste qu’un triangle feutre
subapical. Cette formation est donc assez rare chez les Calosomes. On ne trouve aucun cas analogue
chez les Carabes, mais elle existe, encore plus developpee, chez \' Aplothorax. La rainure posterieure des
tibias posterieurs est toujours depourvue de franges chez les deux sexes.
Les franges ont une grande importance en classificalion. Dans mon S3'steme elles jouent un role
equivalent a celui de Tincurvation des tibias.
.A. Tetat adulte comme a celui de larves, les Callistheniens sont richement pourvus de soies, et le
developpement de celles des pattes est remarquable. Les aretes sont flanquees de pores tres gros, qui les
envahissent frequemment et les font paraitre crenelees. De ces pores sortent des soies fortes, longues et
rigides, dont la structure histologique n’est pas celle des elements des franges. Quelquefois, par exemple
chez les Lyperostenia, les tibias sont tout poilus. Chez les Paratropa et quelques autres, il existe a la face
interne des tibias moyens un peigne a dents longues et serrees qu’il ne faut pas confondre avec les vraies
franges. Ces formations sont moins developpees chez les Calosomiens, et encore moins chez les Carabes.
Les Calosomes ne possedent d’ordinaire que trois pulvilli. Quelques sous-genres conservent le
quatrieme, mais pas toujours d’une maniere constante : Callitropa, Calodrepa, Australodrepa {schayeri ico\s),
Calosoma (clalhratum trois). Les formes pourvues de deux pulvilli seulement ne sont guere plus nom-
breuses que chez les Carabes : Eremosoma petri, Calodrepa sayi, alternans, Callisthenes glasunowi . Ce derniei
est le seul Callisthenien anormal quant aux pulvilli. Les Callistrata n’ont plus de pulvilli, c’est pourquoi
Motschulsky et Reitter disent n’avoir vu de Tespece que des femelles.
Dessous. — Le dessous du thorax ne presente rien de remarquable. L’apophyse du prosternum
est en general mieux canaliculee le long des bords que chez les Carabes. La gouttiere est cependant
assez souvent un peu ouverte en arriere, et Textremite un jieu tronquee. Chez les Calodrepa , elle est a
Textremite brusquement recourbee vers le corps.
Le dessous de Tabdomen varie peu. A la difference des Carabes, tous les Calosomes possedent
des puncta; certains en ont meme au segment anal, tres en avant de la frange. Les puncta sont souvent
etages, ou multiples sur un seul rang, ce qui se voit aussi chez certains Carabes. Chez certains
groupes, par exemple les Callipara, les puncta tendent a s’oblitei er. lls peuvent meme manquer chez
140
COLEOPTERA ADEPHAGA
certains iiidividus. Quant aux sillons transversaux, iis sont quelquefois peu maiques, mais iis ne
■ manquent vraiment que chez deux des sous-genres alpins de rAfrique orientale, Orinodromus et Carabo-
phaniis. De meme la frange anale peut etre obsolete, mais elle est en somme plus constante que chez les
Carabes.
L’apex est infiniment moins varie que chez les Carabes. 11 est d’ordinaire en griffe, un peu dilate
en arriere chez les Carabomimiis, attenue et un peu spatule au bout chez les Callistrata.
Taille et couleur. — La taille des Calosomes n’est jamais tres grande. Les grandes formes de
Campalita, Callistriga, Ctenosta sont les geants du groupe. Les nains sont certains Callistheniens, surtout
les Tapinosthenes et les especes alpines du Mexique et de TAfrique orientale. Les uns et les autres se
tiennent loin des limites de grandeur des Carabes et ne peuvent rivaliser avec les grands Damaster,
Apotomoptenis et Coptolabriis, ni avec des nains comme le regulus.
La couleur est aussi beaucoup moins variee. Elle passe chez les Callistheniens du bronze sale au
noir par une gradation de teintes. Quelques especes ont une tendance au cuivreux, par exemple
Callisthenes elegans. d'autres sont nettement violettes comme V eversmanni o\x bleues comme \e pumicatus .
Ce bleu et ce violet sont de tres rares exceptions. Le vert est moins rare, du moins sur les marges. En
somme, dominance de teintes froides. II en est de meme chez les Calosomiens; le noir toutefois est
moins frequent, et le cuivreux apparait chez certains Callistriga. II y a quelques especes brillamment
decorees chez les Callipara et les sous-genres voisins, qui melent volontiers Tor rouge a Tor vert et a
rindigo. Chose singuliere, les couleurs riches sont souvent reservees au dessous du corps, d’ordinaire si
uniformement noir chez les Carabes.
Le flavisme atteint rarement les Calosomes. Cependant il existe quelques especes dont les elytres
ou les pattes font exception. Les elytres de la Camediila rufipennis sont d’un rouge roux, a 1’exception de
la marge. II en est de meme chez plusieurs formes de TAfrique orientale, mais d’une maniere moins
constante, car \' Orinodromus deckeni a une variete nigripennis. U Orinodromus volkensi a sur chaque elytre
une belle tache citrine rappelant le dessin du Miniocarabus discoideus. L’0. antinorii possede a la meme
place une fascie jaunatre.
Chez beaucoup d’especes, le dessous du corps peut devenir ou plutot rester brunatre, mais dans
cette region Terythrisme vrai ne se rencontre que sur les pattes des Calodrepa, d’un rouge a reflets
metalliques chez certaines especes. La Callipara sycophanta nigrina a quelquefois des cuisses rougeatres,
mais c’est une aberration que bien peu de specialistes ont vue.
FAiM. CARABID^
141
IMAGO DES AUTRES CARABIN/E
CEROQLOSSES
La structure des Ceroglosses indique une evolution moins avancee que celle des autres Carabina,
et qui s’oriente dans une direction differente.
La tete est in03’enne, plutot courte, surtout du museau, presque piate. Le labre, jainais trilobe,
est faiblement siriue, pourvu d’une fossette mediane petite, triangulaire, n’atteignant pas toujours la
suture posterieure, ouverte en avant. II est couvert de gros pores setigeres, et frange en dessous en
avant. Le labre et Tepistoine sont metalliques, ce qui ne se rencontre chez aucun autre groupe de
Carabinw. L’epistome est largement pourvu de pores setigeres en avant. Cette abondance de pores au
labre et a Tepistome est encore propre aux Ceroglosses. Les fossettes de Tepistome sont petites, peu
profondes, a cheval sur la suture posterieure, qui est peu visible, et ne se prolongent pas sensibleinent
sur le front. Celui-ci est a peu pres plan, sans le relief hTiforme au milieu de la plupart des Carabes,
sans depressions laterales, sans piis juxtaoculaires. L’ourlet marginal, tres faible, interroinpu a la base
de l’oeil, est flanque en dedans et aussi en arriere de Tceil de soies oculaires dont ia disposition et le
nombre sont individuellement variables. On compte, outre la normale, une ou plusieurs soies supple-
mentaires. Ce caractere est propre aux Ceroglosses, par opposition non seulement aux Carabince mais a
Tensemble des Carabidce. II est anormal, en effet, chez les Harpalina bisetoscv, de trouver des individus
pourvus de plus de deux soies. Ce caractere, qui n’est pas commun avec les Nebries comme la plupart
des archaismes morphologiques des Ceroglosses, parait ind_[quer une tendance a la variation par dedou-
blement plutot qu’un atavisme. Chez la plupart des Ceroglosses, le vertex est un peu en dos d’ane, parfois
presque carene, mais ce caractere est individuellement tres variable. Les joues sont un peu retroussees,
plutot que saillantes.
Le sous-menton est piat, muni de plusieurs soies gulaires, le menton piat aussi. Les lobes sont
arrondis a Textremite. Le mesion termine par une dent deltoide, de la longueur des lobes, peu renflee,
parfois emoussee, un peu bifide chez le chilensis, est muni de chaque cote, assez pres de la dent, d’un pore
setigere qui manque chez les Carabes et Cychrines, rarement chez les Calosomes, et se retrouv'e chez un
grand nombre de Carabida. Les paraglosses sont allonges, plus que chez les autres Carabina, et d’ailleurs
assez variables. Les palpes labiaux sont mediocres, peu ou point dilates chez le male, polychetes,
caractere general en dehors des Carabes, et acrochetes. Les palpes maxillaires sont setigeres a Textremite
distale de leurs articles, sauf le terminal, peu dilate chez le male. Cette structure des palpes n’est pas
etrangere aux C3mhrines, mais n'a d’analogue chez les Carabes que parmi les Pliochetes, dont (]uelques-
uns ont aussi des soies apicales, et meme chez V intricatus des soies aux palpes maxillaires. Les mandibules
sont courtes, robustes, incurvees, acerees, presque lisses, en tout cas non striees. Le retinacle tridente
est plus complique que celui des autres Carabina, mais il n’est pas reporte en avant comme chez les
Cychrines et VEupachys-, la pointe est deflechie.
Les antennes ont plutot la structure de celles des Carabes; cependant le scape est un peu long, le
second article un peu court, Tambolus trop long et un peu comprime, d’une maniere d’ailleurs variable
selon les individus, comme chez les Carabes, plutot qu’a la fagon des Calosomes. Les articles 5 a tS
142
COLEOPTERA ADEPHAGA
peuvent etre un peu calleux ou tout au moins denudes en plaque chez les males; le nombre des articles
ainsi conformes et leur numero d’ordre offrent une utilite pour la classification.
Les soies sont plus developpees que chez les Carabes et la generalite des CarabidcB : deux et
souvent trois au scape, qui porte d’ailleurs plus de pores que de soies, quelquefois une a 1’article 2; les
articles 3 et 4 sont seulement cilies a 1’extremite. Cette multiplicite des soies du scape parait encore un
caractere nouveau plutot qu’ancestral chez les Ceroglosses. Comme elle n’existe pas chez les autres
CarabidcB, il faudrait autrement admettre que les Ceroglosses sont des CarabidcB tres primitifs, ayant
conserve des caracteres perdus par les autres. 11 y a d’ailleurs peut-etre un fond de verite dans cette
maniere de voir que j’ai plusieurs fois adoptee et rejetee, et on se fait, je crois, une idee erronee quand
on regarde les Carabida en general comme des Coleopteres tres avances en evolution. Iis sont en realite
plus primitifs que bien d’autres groupes par leurs caracteres generaux, et leur evolution comporte
beaucoup plus d’eliminations que d’acquisitions de caracteres.
Le pronotum est cordiforme, plan convexe, presque sans gouttiere ni rebord. La premiere est
etroite et a peine indiquee, le second tellement faible et egal de Tangle anterieur au posterieur qu’il faut
la loupe pour en distinguer la saillie. L’ourlet anterieur est a peu pres nui, la strie axiale peu marquee,
la depression posterieure nulle; les deux angulaires sont faibles, nbnteressant que la base de Tangle.
L’angle anterieur est arrondi et applique contre la tete, le posterieur piesque applique, a peine saillant
en arriere, non lobe. II faut encore la loupe pour distinguer la vague saillie qu’il fait. La gouttiere porte
un ou plusieurs pores setigeres dans sa moitie anterieure, en nombre individuellement variable, et un
en arriere, comme chez les Carabes.
Les elytres sont elliptiques, tres retrecis en avant en raison de 1’etroitesse du mesothorax, les
epaules tres fuyantes, non crenelees, les gouttieres a peine deprimees ; le rebord, tres faible, ne s’etend
pas vers la base; 1’extremite, non sinuee, est toujours plus ou moins apointie; la convexite est faible et
egale, la suture toujours saillante et plus ou moins epaissie, Tepipleure, conforme comme celui des
Carabes, est ponctue chez les biiqueti.
La sculpture des elytres comprend des primaires, secondaires et tertiaires, jamais des quaternaires.
Du faisceau compris entre la suture et le premier primaire, il ne subsiste d’ordinaire que le second
tertiaire, le premier tertiaire et le premier secondaire etant fusionnes avec la suturale. Chez certaines
especes, le second tertiaire disparait aussi, et le premier primaire n’est separe de la suturale que par une
strie, ou bien au contraire le premier secondaire reste libre. Ces caracteres assez constants servent a la
distinction des especes. Les intervalles situes en dehors du primaire externe sont d’ordinaire faibles,
plus ou moins resolus en granulations et brouilles. Les stries, etroites, sont peu ou point ponctuees,
sauf quelques exceptions. Les points que Ton aperqoit sur beaucoup de Ceroglosses n’appartiennent pas
au systeme des stries, mais aux intervalles.
Les intervalles sont en general d’un type tres primitif. Iis sont peu renfles, de coupe ordinaire-
ment un peu triangulaire, souvent presque plats. Les primaires se distinguent d’ordinaire tres peu des
autres intervalles. Iis portent sur le dos des pores setigeres, souvent tres espaces sur le disque, qui ne
les divisent pas. C’est le cas de la plupart des formes de biiqueti et de chilensis, et de beaucoup de celles
de darwini. Les secondaii-es et tertiaires leur ressemblent pour tout le reste; la surface des tores est plus
inegale que chez les Carabes, la largeur meme subit des elargissements et des retrecissements irreguliers.
Il n’y a jamais de strioles transversales sur les intervalles, comme on en voit chez la plupart des Calo-
somes et chez cei tains Carabes, V arv ensis par exemple, le catenulatus, le deyrollei. Chez certains biiqueti et
darwini, mais surtout chez les diverses formes de suturalis, les primaires sont plus larges et plus renfles,
les autres intervalles plus ou moins reduits, et ces primaires peuvent se diviser, surtout en dehors du
disque, en longs chainons ou en cotes interrompues. Ces cotes et ces chainons, examines de pres, n’ont
qu’une ressemblance generale avec les memes formations chez les Carabes. Chez certains darwini, par
FAM. CARABID^
143
exemple magellamcus et gennaiiti, les tertiaires se resolvent volontiers en bandes de granulations, parfois
a peu pres alignees sur deux rangs, qui rappellent la sculpture de certains formes de violaceus. Cette
resolution de la sculpture se rencontre aussi chez des chileusis. Chez chileiisis et valdivice, il arrive aussi
que les tertiaires, elargis, se couvrent de points dorsaux plus ou moins alignes : c’est la forine de transi-
tion du tertiaire normal au tertiaire resolu, telle que nous Tobservons chez beaucoup de Carabes; il en
est de meme chez le speciosus de Gerstaecker.
Les intervalles sont peu ou point renfles chez psittacus, sybarita, et subissent une evolution tout a
fait particuliere. Iis se couvrent tous de tres petits cones ou de granulations viveinent colorees, d’ordi-
naire or rouge sur fond vert inat, et les primaires, moins alteres et un peu elargis, s’ornent de plaques
de velours noir ou vert, qui simulent des chainons espaces. Ces plaques sont sur le milieu des segments,
mais ne les occupent pas dans toute leur longueur, les deux extremites sont nues, ainsi que Tespace,
tres net chez ces Ceroglosses, qui separe les segments. Chez tous les Ceroglosses, les soies sont tres
developpees, tres longues, et celles des cones setigeres, des primaires et du raphe n’echappent point
a cette regie, mais le groupe d\i psittacus et du sybarita est en outre pourvu d’une villosite courte et serree
qui, sur les parties declives surtout, rappelle celle de beaucoup de Chlaenius. L’aspect soyeux de ces
Ceroglosses, qui leur donne un type si particulier, provient de ce revetement insolite.
Le raphe, peu developpe chez les Ceroglosses, est forme de petits cones irreguliers qui se
confondent aisement avec les asperites de la gouttiere et des intervalles externes resolus. Il se reconnait,
a la loupe, a la ligrie senee de soies qu’il porte. Il n’y a jamais dhntervalles supplementaires externes,
ni dans la gouttiere. Les ailes ont disparu.
La structure des parties inferieures du thorax et de Tabdomen ne presente rien qui s’ecarte du
type commun des Carabes et des Calosomes. La ponctuation, toutefois, est d’ordinaire plus forte, et les
pores portent souvent des soies, reliquats ancestraux qui manquent chez les autres Cavabince. Les pores
des cotes du prothorax sont frequemment villeux, plus encore ceux qui ornent la partie mediane, ordi-
nairement lisse chez les Carabes et Calosomes. Chez biiqueti, psittacus, sybarita. on voit ainsi, entre
Tapophyse et la tete, une legion herissee de poils. Cette villosite s’etend au meso et au metasternum,
celui-ci particulierement pourvu de soies. Les flancs aussi sont couverts de soies chez beaucoup de
formes de Ceroglosses. Les hanches posterieures en presen4ent, ainsi que les trochanters, mais plus
fortes et paraissant avoir un caractere fonctionnel ; elles sont aussi beaucoup plus persistantes et
repoirdent, au nombre pres, a celle des autres Carabinee. L’apoph3'se du prosternum ne porte pas de soies
en dessus, et seulement la frange placee au-dessous de Textremite qui existe d'ordinaii-e chez les Carabes
et les Calosomes. L'existence et la position de toutes ces soies ont une importance en classification.
L'abdomen n'est pas pourvu de sillons transversaux. Les soies des puncta ordinaria sont fortes, et
ceux-ci multiplies. Comme iis sont en continuite avec les points des flancs. on ne peut preciser leur
nombre. Iis occupent une large zone, interrompue au milieu, et se superposent en plusieurs rangs serres
et confondus. Le segment anal lui-meme est pourvu de puncta multiples. La frange anale, chose
inattendue, est mediocrement developpee.
L’apex est en pointe de croissant et semble peu variable
Les pattes sont du type de celles des Carabes, assez greles, un peu longues. Les articles des tarses
sont nettement allonges a toutes les pattes, comme chez les Carabes, et non raccourcis comme chez la
plupart des Calosomes. Les trochanters ne sont jamais apointis ni epineux. Les tibias moyens seuls
portent des franges; iis ne sont jamais incurves ni epineux. Les tibias anterieurs ne sont pas sillonnes,
les posterieurs sont presque toujours marques d’une rainure posterieure bien nette.
La difference sexuelle des tarses anterieurs est marquee comme chez la generalite des Carabinee
par Texistence de pulvilli chez les males, mais ces pulvilli ne sont pas toujours aussi developpes que
chez les Carabes et les Calosomes, et le degre de leur developpement est un des caracteres qui servent
144
COLEOPTERA ADEPHAGA
a distinguer les especes. II y a toujours quatre pulvilli, niais iis sont etioits et peu fournis chez buqucii,
psittacus, etc. Germain a etudie avecsoin et mesure ces differences, mais elles sont sujettes a beaucoup
de vaviations individuelles, les grandes formes ayant d’ordinaire les pulvilli plus larges, et les grands
individus dans chaque forine.
Les Ceroglosses sont remarquables par leurs couleurs vives. Les individus noirs sont des aberra-
tions tres rares, et encore ce noir est-il indigo ou vert sous certains jours. Des couleurs tres rares chez
les Carabes et les Calosomes, comme le bleu pur, se rencontrent chez les Ceroglosses. Le labre
lui-meme est metallique, et tres souvent le dessous du corps. La plupart des descripteurs ont donne a
ces couleurs un tout premier rang dans leurs diagnoses, et souvent n’ont indique aucun autre caractere.
II en resuite que 1’identification de beaucoup de noms est fort aleatoire, parce que les couleurs sont aussi
variees que possible chez la plupart des Ceroglosses et s’associent, a peu pres identiques, a des structures
anatomiques tres diverses.
La plupart des formes de suturalis ont les palpes, les mandibules, les quatre premiers articles des
antennes, les trochanters, les cuisses, les tibias et le dessus des tarses d’un beau rouge. L’erythrisme
des extremites se retrouve, moins marque, dans le groupe psitiaciis-sybarita, mais il ne parait y exister
qu’a betat de variation individuelle, la coloration noire etant plus frequente.
La taille des Ceroglosses est moyenne. Dans les groupes buqueti et sybarita, elle est presque petite,
de meme que chez certains suturalis.
HAPLOTHORAX
D’une structure plus compliquee que les Ceroglosses, VHaplothorax n’a que de faibles affinites
avec eux, et le sens de son evolution ne le rapproche ni des Carabes, ni des Calosomes, ni des Cychrines.
Tete un peu grosse, peu renflee, museau court. Labre large, court, lobes extroverses, arrondis;
echancrure du sinus tres faible, fossette legerement fermee en avant, mal definie mais profonde, trans-
versale et arquee, setigere; un pore setigere sur chaque lobe. Epistome trapezoidal, plus etroit en avant
que le labre, marque d’un vague sillon axial plus profond en avant, pourvu d’une soie de chaque cote,
en avant; fossettes profondes mais mal limitees, debordant un peu sur le front; suture frontale visible.
Front brusquement elargi des la base, egalement et peu renfle, sans pii ni sillons sus-orbitaires, une
legere depression axiale a la hauteur de la partie posterieure de Toeil, region renflee chez les autres
CarabincB \ une soie sus-orbitaire.
Sillons gulaires peu convergents, tres profonds. Sous-menton piat, lisse, non setigere, analogie
de pure rencontre d’ailleurs avec les Psilogoniens. Menton grand, presque lisse. Lobes externes tres
arrondis en dehors, emousses ; sinus large et profond. Mesion non renfle, depourvu de soies, termine
par une dent deltoide, petite, ourlee, peu emoussee, beaucoup plus courte que les lobes. Palpes longs,
greles, 1’article terminal long et minee meme chez le male, tres poilus et plus eloignes encore de ceux
des Carabes, Calosomes et Cychrines que de ceux des Ceroglosses; penultieme article des labiaux poilu
partout, muni en dedans d’une brosse tres fournie, jaune, comme les maxilles des Carabes, terminal
pourvu de poils fins sur le cote interne ; maxillaires semblables, sauf la brosse. Mandibules courtes,
larges, presque droites jusque vers 1’extremite, puis rapidement incurvees en dedans, retrecies, pointues,
le dessus vaguement raboteux ; retinacle bi-dente, semblable a celui des Carabes et des Calosomes quant
a la forme et a la position.
Antennes grosses, tres differentes de celles des autres Carabida. Scape tres gros, en boudin, uniseti-
gere; deuxieme article tronconique, non comprime, pas plus long que sa largeur maxima; troisieme
article tres long, de cinq fois sa largeur, un peu arque, conique, non comprime; quatrieme de largeur
normale, longuement tronconique, glabre comme les precedents. Les suivants, tous pubescents, sauf
du cote interne, tous, sauf 1’apical olivaire, elargis d’avant en arriere sur le cote interne, beaucoup plus
FAM. CARABID^
145
chez le male, le cinquieme et le sixieme calleux chez celui-ci a la fagon des Carabes. Cette structure des
autennes, en dents de scie, plus marquee chez le male, est tout a fait anormale chez un Carabide.
Pronotum uniformement convexe; ourlet faible, place bas ; pas de gouttiere; pas d’angle poste-
rieur : le pronotum, embrassant en avant et en arriere, serait hemispherique si la longueur n’etait chez
le male un peu plus grande que la largeur. Cette structure n’est pas plus celle des Ceroglosses que des
autres Carabiiia:.
Elytres en ellipse allongee, a peine plus etroits en avant, sans epaules; bord crenele sur toute la
longueur. davantage au troisieme quart, alors que chez les Calosomes et les rares Carabes a epaules
crenelees la crenulation est limitee a la region humerale. Gouttiere peu marquee, etroite, le rebord
presque nui, pas d’emargination. Dessus piat, 1’aplatissement limite par une legere corniche au
secondaire externe. Stries grossierement et densement ponctuees. Suture relevee, intervalles peu renfles,
tous distincts sauf le premier tertiaire soude a la suturale; assez lisses, mais squamuleux par places, les
gros points des stries envo^^ant des strioles de conjonction par-dessus les intervalles. Primaires a peine
plus forts, irregulierement coupes, a cones ne paraissant pas setigeres, les foveoles souvent cernees par
de petites saillies unissant les tertiaires adjacents au primaire. Raphe a cones, peu setigere. Traces
dhntervalles supplementaires dans la gouttiere.
Dessous du t\'pe general des Carabince. Prosternum lisse sur les cotes, pointille au milieu,
Tapoplwse brusquement coudee a sa base, horizontale, legerement creuse, pointillee, velue a 1'extremite,
un bouton au coude. Hanches posterieurs et trochanters grossierement et densement ponctues, herisses,
comme chez les Ceroglosses, les trochanters longs, droits, emousses. Ventre pointille sur les cotes,
faibles sillons, pas de puncta, frange en houpettes.
Pattes longues, mais robustes ; tibias tres elargis a Textremite, les anterieurs comprimes laterale-
ment, les movens non incurves, pourvus d’une frange sur leur moitie posterieure, les posterieurs non
incurves, munis aussi d’une frange sur les deux tiers anterieurs, caractere etranger aux Carabina et a
tous les groupes voisins; tarses anterieurs du male longs, les articles i-3 de longueur decroissante,
comprimes lateralement et comme pinces en dessus, feutres, le quatrieme guere plus long que large,
feutre en dehors seulement. Apex tordu, large, coupe carrement.
Taille grande, couleur noire. -
CYCHRINA
Par tous les details de leur morphologie, les Cychrines s’ecartent beaucoup des Carabes et des
Calosomes, et leur structure est partout originale. Elie ne varie d’ailleurs de genre a genre ou d’espece
a espece que dans des limites restreintes, et c’est souvent sur de simples caracteres de sculpture ou sur
le facies qu’il faut se guider pour reconnaitre les especes.
Tete. — La tete est petite, etroite, remarquablement allongee. L'allongement s’etend aux appen-
dices cephaliques. Les Scaphinoius sont microcephales, et leur microcephalie est encore accusee par le
developpement exagere du pronotum. Toutes les autres Cychrines sont plutot stenocephales, la tete
etant plutot etroite que d’une petitesse anormale. Le Cychropsis sikkitnensis possede seul une tete un peu
voisine de la structure ordinaire.
Le labre est tout a fait different de celui des Carabes. Long d’une a deux fois sa largeur, il est
tout en lobes, ceu.x-ci diriges en avant forment une fourche dont les deux branches recouvrent les
mandibules jusqu’a la moitie de leur longueur. Ce labre, lisse et sans details, est ouvert en avant par
un sinus extremement profond, qui se confond avec la fossette etroite, tres creuse, ou\erte en avant,
Chaque lobe porte un pore setigere, et la fiange de la fossette est remplacee par deux soies chez les
Cychrus et Sphaeroderus, quatre chez les autres genres. Chez le Cychropsis sikkimeusis, les lobes sont larges,
146
COLEOPTERA ADEPHAGA
divergents et moins demesurement allonges, mais cependant le facies du labre n^est pas du tout celui
des Carabes et Calosomes. II est plus long que large, encore profondement echancre; les lobes sont
arrondis et extroverses, mais plus longs que larges. E’echancruie s avance moins pres de 1 epistome,
sans laisser place cependant a une fossette distincte.
L’epistome porte au milieu deux reliefs divergents, orientes vers les lobes du labre, et separes
par une depression triangulaire profonde, qui correspond a la region echancree du labre. Chez les
Sphaeroderus, la continuite apparente est parfaite. et le sinus interlobaire du labre parait se continuer par
une depression nette et profonde. interessant labre et epistome. Les angles anterieurs de Tepistome sont
tres arrondis et, a la difference des autres Carabida, ne portent aucun pore. La presence de pores n’a ete
observee que trois ou quatre fois chez des individus aberrants, juste assez pour montrer que les Cychvina
derivent de Carabidcs pourvus de pores. La suture de Tepistome et du front est a peu pres invisible.
Le front est renfie en dos d’ane au milieu, et ce renflement est en continuite avec la fourche
formee par Tepistome et les lobes du labre. Des deux cotes un sillon profond et tres large plutot qu’une
fossette occupe la region juxtaoculaire et s’etend un peu sur Tepistome. Cette structure n’est pas celle
des Carabes et des Calosomes, qui possedent au contraire des fossettes sur les cotes de 1’epistome, plus
ou moins prolongees sur les cotes du front par une depression. Ce qui est le principal chez les uns est
donc tout a fait Taccessoire chez les autres. Le Bvemnis cristatus porte une veritable crete s’etendant du
milieu de 1’epistome a Tarriere du front. Les soies orbitaires manquent, ainsi que la plupart des autres
soies caracteristiques, chez les Cychriis et les Sphaeroderus.
Le sous-menton, piat, est pourvu de deux soies, sauf chez les Cychriis et les Sphaeroderus. Le
menton egalement piat ne porte pas de saillie dans 1’echancrure interlobaire; tout au plus un angle est-il
legerement indique au milieu. Les lobes sont souvent assez grands et plus ou moins pointus. II n’y a pas
de soies sur les cotes du mesion.
Les palpes sont d’une longueur remarquable, inferieure cependant a celle des' memes organes
chez les Nebries, tres minces et termines par un article tres dilate qui contraste avec les precedents. La
structure de cet article varie suivant les groupes et les sexes : particulierement dilate chez les Scaphiuotus,
presque elliptique chez le Cychropsis sikkimensis , plus anguleux chez les males que chez les femelles, et
alors le cote externe bien plus long que Tinterne, toujours creuse au milieu, fortement releve sur les
bords, mais d’une maniere tres inegale. Cet organe s’use facilement et parait par suite tres variable
d’individu a individu. Les labiaux sont d’ordinaire un peu moins dilates que les maxillaires; ces palpes
sont pol3'chetes, excepte chez les Sphaeroderus. Les maxillaires portent trois soies a Textremite du penul-
tieme article, et une pres de cette extremite; ce nombre ne parait pas constant. Les labiaux portent
aussi deux soies apicales. L’evolution tend a eliminer ces soies apicales, elles manquent souvent chez les
Cychriis et d’ordinaire chez les Sphaeroderus.
La languette est longue et pourvue de deux soies. Les paraglosses, libres, sont longs et greles.
La structure des maxilles est tout a fait particuliere. Ces organes sont tres allonges, et le lobe externe,
qui emboite Tinterne, a une structure tres differente de celle qu’on observe chez les autres Carabince. Les
mandibules sont aussi d’une structure tres differente de celle qu’on trouve chez les autres sous-tribus.
Elles sont greles, droites, extremement allongees; a peu pres unies, sans sillons ni cretes, elles ne sont
pas creusees en dessus pour recevoir les lobes du labre. L’extremite, aigue, est brusquement recourbee.
Leur caractere le plus particulier est que les deux dents du retinacle, posees a la suite Tune de l’autre sur
le bord interne, et assez distantes, sont fort en avant du labre et tout a fait decouvertes. Cette disposition
resuite d'un allongement excessif de la partie basilaire de la mandibule.
On ne trouve quelque chose d’analogue que chez VEupachys glyptopteriis , mais si chez ce dernier
les dents sont completement decouvertes et placees pres de la pointe, Tensemble de la mandibule n’a subi
que des modifications restreintes et reste toujours du type Carabe. La mandibule des Cychrines ne
FAM. CARABI
147
peut davantage etre assimilee a celle des Nebries, bien qu’elle s’en rappioche par sa simplicite et par la
position desdeuxdents sur le bord interne meine. La mandibule des Nebries est bien plus robuste dans
sa partie basilaire, et les dents sont beaucoup plus pres de la base que de la pointe. Chez le Cychropsis, la
mandibule. plus forte et arquee, est inoins allongee, mais la structure est pour le reste celle des autres
Cychrines.
La mandibule ne porte pas de soie du cote externe, elle est munie d’une frange continue sur le
bord interne, jusqu’a 1’extremite, ce qui est encore une difference avec les autres CavabiiKC et avec les
Nebries. La structure de la bouche et certains caracteres des Nomaretus (mode de striation des ehdres,
villosite des autennes) pourraient permettre de separer les Cychvina des autres Carahina, et meme de
leur chercher une origine phylogenique plus eloignee que je ne le fais, mais la valeur de ces caracteres,
regressive ou testimoniale, n’est pas tres claire a mon avis.
Lesjoues sont plus ou moins saillantes, excepte chez le Scaphinotus . La soie orbitaire a
disparu chez les Sphaeroderus et les Cychrus, aussi chez quelques Brennus.
Les antennes sont toujours longues, tres fines et sans callosites. Le scape seul est toujours relati-
vement tres gros et tres long, aussi long parfois que Tensemble des trois articles suivants, claviforme,
tres uni et sans depression, unisetigere. La soie et meme le pore manquent normalement chez le
Cychrus cylindricollis et souvent chez le Brennus cristatus, especes anormales et un peu teratologiques. Le
second article est depourvu de soies, mais le troisieme porte souvent, et le quatrieme presque toujours,
quelques soies eparses en plus des terminales. L’evolution tend a eliminer ces soies : habituelles chez
les Brennus, elles sont tout a fait rares chez les Cychrus et on ne les trouve pas chez les Sphaeroderus.
Chez les Nomaretus et les Pseudonomaretus, le troisieme article, en partie ou en totalite, et toujours le
quatrieme sont tomenteux comme les suivants. II est difficile de regarder comme des temoignages
ancestraux ces fines villosites qu’on ne trouve ni chez les autres Carabida ni chez les Nebries. Quelques
Carabes cependant possedent aussi des villosites, d’ailleurs seulement sur le dernier tiers du quatrieme
et parfois a Textremite du troisieme article, sans que Ton puisse trouver davantage une explication
plausible. Si Thypothese d’un reliquat ancestral est peu probable, en raison de Tabsence de telles
villosites chez une quantite d’especes moins avancees en evolution, on ne voit pas bien non plus cette
formation resuite d’une evolution progressive, quand le sens normal de Tevolution est celui de la
reduction des articles villeux. On est alors reduit a invoquer Tatavisme, explication bien surannee,
surtout apres un nombre infini de generations, quelques millions probablement, ou a admettre une
exception au principe que les organes perdus ne se recuperent pas.
Le troisieme article n’est jamais comprime.
Pronotum. — Le pronotum est cordiforme, depourvu de rebords et de lobes, et assez plan.
L’ourlet anterieur est peu marque, tres etroit, sauf chez le paradoxal Brennus cristatus, ou il est tres
large et plisse longitudinalement. Une gouttiere etroite et peu profonde suit Tourlet lateral chez la plupart
des groupes americains et lui donne un peu de relief, mais on ne trouve de veritables rebords que chez
les Scaphinotus, VIrichroa vidua et quelques especes de Cychrus. Chez les Scaphinotus ces rebords sont
immenses, accuses encore par des lobes longs, vastes, triangulaires ; chez VIrichroa vidua ce systeme est
seulement esquisse. On trouve des rebords, d’ailleurs tres mediocrement developpes, chez quelques
Cychrus, et ce caractere n’a qu’une valeur specifique. Comme d’ordinaire le rebord est, quand il existe,
plus marque en arriere qu’en avant (et dans la plupart des cas, par exemple chez caraboides, scmigranosus,
il n’est developpe qu’en arriere), sur les deux premiers tiers on ne trouve qu’un ourlet. Sauf chez les
Scaphinotus et VIrichroa vidua on ne trouve pas de lobes a Tangle posterieur; le rebord lateral rejoint la
base dans les memes conditions que chez les Calosomes. Quelquefois, jiar exemple chez le Cychrus
caraboides, le bord lateral deerit bien une large courbe avant sa jonction avec la base, mais cette expan-
sion ne s’oriente pas vers Tarriere, et la jonction se fait toujours d’avant en arriere, non d’arriere en
148
COLEOPTERA ADEPHAGA
avant. II en est de ineme de Tepine des Cy chriis spinicollis, diifouri', cette epine n est pas non plus
requivalent d’un lobe, elle fait partie du rebord lateral et se trouve implantee avant la terminaison du
rebord qui se continue au dela pour rejoindre d’avant en ariiere 1 ouilet basilaire.
Le disque presente cliez les Scaphiuotus une apparence singuliere ; au lieu de saillii , il est enfonce
entre les rebords. Chez le Cychrus caraboides, il est egalement un peu enfonce, et ce caracteie existe a
1’etat d’indication chez quelques autres Cychrus. Les Pcuiphus, Irichroa, Brennus , ont au contraiie le disque
un peu renfle et divise en deux parties orbiculaires par la profondeur de la strie mediane. La depiession
anterieure, plus ou moins triangulaire, et la basilaire sont bien marquees chez les Irichioa, Brennus .
Pemphus, moins chez les Cychrus dont le pronotum est souvent assez rugueux pour dissimuler les details.
Les fossettes subangulaires sont tres peu marquees, sauf chez les Sphcieroderus. Chez ces derniers, d ail-
leurs, le pronotum a une forme tres differente de celle des autres C3^chrines. Il est oibiculaire, convexe,
poli, marque a la base de deux tres profondes fossettes subangulaires et rappelle plus celui de VHemica-
rabus nitens que ceux des Cychrines.
Le Cychrus cylindricollis possede un prothorax tout a fait aberrant qui rappelle de tres pres celui
des Damaster. 11 est a peu pres cylindrique, bien plus long que large, et comme Tatrophie a porte surtout
sur la partie dorsale, les cotes sont visibles d’en dessus. Ce dernier caractere se retrouve moins accuse
chez V angustatus et meme chez le schmidti. Le cou du cylindricollis est egalement allonge, rappelant celui
des Damaster.
En somme, la structure du pronotum des Cychrines rappelle plus souvent les Calosomes que les
Carabes, mais il possede en propre des caracteres qui ne permettraient pas de se meprendre sur la
nature d’un pronotum fossile trouve isole et separe du reste du thorax.
Les Cychrines sont tout aussi pauvres en soies pronotales que les Calosomes. Les Nomaretus
possedent cependant plusieurs soies au milieu de la gouttiere laterale, et une pres de Tangle pos-
terieur. Toutes les autres Cychrines ne possedent normalement qu’une soie au milieu de la gouttiere ;
la plupart des Scapkinotus et quelques Cychrus en sont meme depourvus. Quant a la soie posterieure, elle
manque chez les Scaphinotus, Pemphus, Brennus, Neocychrus, Cychropsis, Cychrus, Sphaeroderus ; on ne les
trouve que chez les sous-genres attardes Nomaretus, Pseudonomaretus, Irichroa. Cette perte des soies
s’associe bien avec les autres caracteres avances des Cychrines, et permet de les mettre de pair avec les
Carabes psilogoniens les plus evolues et avec les Calosomes.
IVI esonotum. — Le scutellum est tres petit, souvent cache et presque invisible. Les elytres,
toujours soudes, sont d’ordinaire renfles et mfeme gibbeux, larges, surtout du milieu; les epaules ne sont
pas marquees; le plus souvent meme la region humerale est fuyante. Les Scaphinotus font exception. La
gouttiere, sauf chez les Scaphinotus, est plutot etroite, mal deflnie, presque toujours rugueuse, assez
regulierement plissee en travers ou crenelee chez certaines especes. Chez les Pemphus, ces piis forment
de veritables godrons, et comme la gouttiere est par exception metallique, les creux font comme une
suite de miroirs. Le rebord est a peine releve, souvent presque reduit a un ourlet. Il n’est retrousse que
chez les Scaphinotus, ou il l’est exagerement dans la region humerale, et chez VIrichroa vidua. Il n’y a
jamais de crenulation humerale ni d’emargination. Quelquefois cependant la region apicale de Telytre
est un peu saillante. Il y a souvent une vaste depression en fossette au-dessus de la gouttiere, au dernier
tiers de rel3'tre, comme chez certains Calosomes. La base de Telytre n’est pas ourlee chez les Cychrus-,
chez les autres groupes, moins avances en evolution, elle Test a des degres divers. Cet ourlet qui subsiste
chez les Nebriini a ete generalement perdu par les Carabini.
Les flancs sont souvent assez renfles pour surplomber presque la gouttiere. La forme generale
des elytres est presque demi-globuleuse, on pourrait dire un peu plus que demi-globuleuse chez la plupart
des Cychrus. C’est cependant dans ce genre, chez le C. cylindricollis, que se rencontre la structure la plus
FAM. CARABI DAi
149
allongee et la plus eloignee du type des Cychrina. Ses elytres sont allonges, elliptiques, la longueur
double de la largeiir maxima, situee au milieu, tres renfles d’ailleurs malgre Tetroitesse. La plus grande
largeur ne coincide pas avec le rebord, mais a peu pres avec le primaire externe, de sorte que le bord
n’est pas visible d’en haut. Cette anomalie est Tinverse de celle que piesente le pronotum, lequel laisse
voir les cotes du prothorax. Par exception, les elytres sont d’une largeur mediocre chez les Nomareius
et les Pseudonomaretus, tres allonges meme chez le Pscudonomarelus i m perfeci 11$, espece tres petite qui a
tout le facies des Stomis.
Les epipleures, extremement developpes et enchassant Tabdomen, different de ceux de toutes les
autres branches des Carabinee, et sont a vrai dire anormaux pour des Carabides, iis constituent un carac-
tere remarquable d’evolution avancee. Chez les Sphaeroderus, iis se prolongent jusqu’a l’apex des elytres ;
chez les autres groupes iis finissent a peu pres au meme niveau que chcz les Carabes et les Calosomes.
Iis vont en diminuant regulierement de largeur au lieu de presenter une partie large humerale, suivie
d’une partie plus ou moins etroite. Les epipleures sont d’ordinaire grossierement et rugueusement
ponctues, mais sans autres accidents de surface; on n’}'' trouve pas comme chez les Calosomes de sillons
ni de piis longitudinaux.
La sculpture des el3'tres n’est jamais bien forte, sauf chez le Cychriis tubevculatus dont la sculpture
et d’ailleurs aussi le facies rappellent si singulierement le Coptolabriis pustnlifer. Elie comporte schema-
tiquement des primaires. des secondaires et des tertiaires et. comme les Calosomes, jamais de quater-
naires. Ses modes d’evolution sont les memes que chez les Carabes, sous cette reserve. Iis comportent
la segmentation, la hachure et la tuberculisation des intervalles, le dedoublement des tertiaires, jusqu'a
formation de fuseaux granuleux, et celui, plus rare, des secondaires et meme des primaires, plus
souvent conserves sous la forme d’un minee filet granuleux, Thypertrophie des primaires qui peuvent
rester subentiers ou devenir tuberculiformes, et celles des secondaires, a un moindre degre, la resolution
et le brouillage des elements externes, Telimination du premier tertiaire ou d’un certain nombre
d’externes, de la plupart meme chez les Pseudonomaretus . La striole oblique juxtascutellaire manque
meme quand le premier tertiaire est supprime.
Les intervalles sont tres souvent egaux et indiscernables; les pores primaires faisant d’ordinaire
defaut d’une maniere complete, et les soies constamment, les primaires ne sont guere reconnaissables
que quand iis sont segmentes, ce qui est tout a fait 1’exception, sauf chez les Cychrus. La sculpture ne
s’oblitere pas au dela de la resolution en granulation demi-globuleuse ou en rugosites, et si quelquefois
les intervalles deviennent pians, les stries subsistent. Les cotes de 1’elytre sont quelquefois polis et sans
points representatifs des stries chez les Pseudonomaretus . La sculpture est souvent assez difficile a
interpreter quand les intervalles sont indiscernables, et chez la plupart des especes on a de la peine a
numeroter ces intervalles. Les modes d’evolution de la sculpture different suivant les groupes, dont
chacun a les siens, qu’il suit le plus souvent .sans exceptions notables,
Chez les Scaphinotus, les stries sont plus ou moins grossierement ponctuees, les points empietant
sur les intervalles; ceux-ci sont lisses sur le dos, plus ou moins renfles, tous egaux, sauf les externes
dont quelques-uns peuvent disparaitre, ou presque; les primaires ne different en rien des secondaires et
tertiaires. Chez les macrogonus, par exception, les intervalles sont pians et lisses; chez le mexicanus, le
roeschkei, iis sont plus ou moins rugueux. Les points des stries sont fins et un peu espaces chez le
macrogonus, mais ne deviennent jamais incertains.
Chez les Irichroa, les stries sont moins regiflieres, les intervalles gdneralement peu renfles, les
tertiaires tendent a se resoudre chez certains individus de presque toutes les especes, les externes sont
frequemment resolus ou brouilles. Les points des stries moins forts et Tinegalite des intervalles
differencient surtout cette sculpture de celte des Scaphinotus, plus vigoureuse et plus reguliere, mais le
130
COLEOPTERA ADEPHAGA
type general est le meine. Les primaires sont coupes de fossettes legeres chez Vlrichroa guyoti, souvent
meme aussi les autres intervalles.
Les Pseiidonomaretus presentent un type de sculpture anormal. Elie est meme paradoxale chez
\' imperfectus dont les elytres presentent sur la moitie interne trois stries larges, grossierement ponctuees,
une ou deux autres peu nettes et incompletes, et sont entierement polies, sans le moindre point ni le
moindre trait, sur la moitie externe. Si le systeme de sculpture de la luoitie interne s’etendait a la partie
externe avec le meme ecartement, il y aurait place seulement pour huit ou neuf intervalles. 11 semble
donc qu’il y ait eu historiquement un renforcement dans la partie interne, suivi d’une resolution
entrainant un aplanissement total dans la partie externe. Chez le Ps. hubbardi, on distingue sept a neuf
intervalles, dont les cinq ou six premiers delimites par des stries nettes; la partie externe de Telytre est
polie sur une moindre largeur que chez \' imperfectus. Par un hasard qui facilite Tinterpretation de la
sculpture, le premier et souvent le second primaire portent par exception des pores setigeres, sans
doute en vertu de ce principe general que 1’obliteration de la sculpture fait reparaitre les traces des
points et des pores dissimules pendant un stade anterieur de Tevolution. La position de ces pores
montre que le premier tertiaire est conserve, et que la perte dhntervalles porte chez les Pseudonomaretus
seulement sur les externes. Les autres especes du groupe ont une sculpture de plus en plus complete,
jusqu’a quatorze intervalles, et meme un peu renfles, chez le merkeli et le relictus, formes retardataires.
Chez ce dernier les intervalles tendent a se resoudre, dans Tordre habituel de frequence, et d’une
maniere tres variable suivant les individus.
Les elytres des Pemphus sont mats et paraissent veloutes. Leur sculpture est peu marquee, les
stries sont faiblement ponctuees et les intervalles peu releves, leurs flancs longuement inclines les font
paraitre etroits, bien que vraiment larges, la ligne dorsale attirant seule Tattention d’abord. La resolution
des tertiaires, puis des autres intervalles, en faisceaux de granulations, est frequente chez toutes les
races de Tunique espece, surtout chez le velutimis. Chez les Pemphus les moins avances en evolution, les
intervalles sont tous egaux en largeur et en relief, et paraissent au nombre d’une vingtaine. En
examinant la base, on constate que cette multiplication resuite du dedoublement des tertiaires des
deuxieme et troisieme faisceaux. Chez les exemplaires plus avances en evolution, les tertiaires sont
resolus en fuseaux rugueux larges dans ces deux faisceaux et moindres dans les autres. Les primaires
se distinguent nettement, lineaires, continus, en leger relief, sur ce fond rugueux.
Les modes d’evolution de la sculpture des Brennus sont varies. Les stries assez profondes sont
crenelees de points grossiers et distants; les intervalles, de largeur et de hauteur a peu pres uniformes,
sont plus ou moins renfles, d’ordinaire apiatis sur le dos et lisses, quelquefois haches et presque tuber-
culeux. Le nombre des intervalles est tres variable et peu constant meme dans 1’espece. Tres frequem-
nient on peut constater que les tertiaires, meme le premier, sont dedoubles des la base en deux intervalles
semblables, entiers et lisses sur le dos, pareils aux primaires et aux secondaires. En meme temps il se
produit une elimination des intervalles externes. Le nombre varie ainsi de quatorze a vingt et au dela,
sans que l’on puisse se faire toujours une idee exacte de la nature des intervalles, rien ne permettant de
reconnaitre les primaires. La region externe est brouillee, imprecise. Le premier tertiaire parait
subsister, du moins en regie. Les intervalles sont segmentes, ou subcatenules, en tout ou en partie, et
d’une maniere tres variable selon les individus, chez les Br. marginatus, interruptus, etc., mais chez le
Br. obliquus Tevolution est plus complete, et la sculpture aussi nettement hachee-tuberculee que chez le
Lyperocarabus esireicheri. Chez le Br. striatopunctatiis et quelques autres, les intervalles sont ordinairement
presque plats, et marques de quelques strioles transversales chez certains exemplaires.
Chez les Neocychrus, la sculpture est moins avancee en evolution, les tertiaires tendent a se
dedoubler, d’une maniere variable, et par compensation des externes se perdent par resolution ou
brouillage.
FAAI. CAKABID^
i5i
La sculpture du Cycliropsis sikkimensis est faible, brouillee, en voie de resolution generale, les
primaires seuls assez bien conserves.
Chez les Cychnis Tevolution est tres avancee. Elie tend souvent la resolution generale des
intervalles en granulations ou en tres petits tubercules, tres nombreux, serres et sans ordre. Cette
evolution est complete chez le C. caraboides dont quelques races cependant conservent des traces
lineaires de primaires et menie de secondaires, c’est le cas du pehri de Koralpe. Chez la majorite des
especes, ces traces lineaires de primaires et de secondaires subsistent d’une maniere habituelle. Chez
d’autres, non seulement ces intervalles subsistent, mais iis s’hypertrophient au lieu de devenir lineaires.
Le semigrariosHS nous montre le point de depart de cette evolution. A la base des elytres, les intervalles
sont conserves, et on peut etudier leur evolution. Les tertiaires sont dedoubles des la base, le premier
a disparu, il en reste seulement des traces incorporees a la suturale. Les intervalles se resolvent ensuite
en tubercules tres nombreux et tres menus, sauf les primaires qui subsistent, et a partir d’un niveau
variable sont plus ou moins catenules. Ces chainons sont petits mais deja luisants comme des
perles. Tout eela est deja plus net, les tubercules deja grands, chez V attenuatus, le cordicullis et
quelques autres. Chez Vaenetis Thj^pertrophie est plus accusee. Les primaires gros, variqueux, luisants
sont plus ou moins segmentes, catenules on tuberculises. Les secondaires, qui chez \’ attenuatus sont
presque toujours reduits a des traces, sont chez Yaeueiis tres souvent conserves, et a peu pres semblables
aux primaires. Chez le spinicollis, les primaires forment une rangee de perles luisantes, courtes et
rapprochees, et les secondaires une baguette lisse, a peu pres entiere. Le maximum de 1’evolution est
realise chez le tuberculatus. Les primaires forment de gros tubercules ronds, luisants, espaces, tres eleves,
surtout en arriere, et les secondaires un chapelet de perles plus petites, serrees. Le facies est tout a fait
celui des Coptolahrus sans pulvilli.
Je ne connais aucune forme de Cychnis qui possede des tertiaires simples.
Chez les Sphaeroderus les intervalles sont lisses, renfles, egaux; le premier tertiaire et plusieurs
intervalles externes ont disparu; les primaires et les secondaires tendent volontiers a se resoudre
en segments ou en catenulations.
Le raphe est presque oblitere chez les Cychrines, et on ne trouve que des vestiges des soies
nombreuses qui en font chez les Carabes une sorte de frange- epaissie a Tepaule. Le plus souvent on ne
voit pas de soies, meme chez les especes qui en possedent encore et le raphe proprement dit ne subsiste
que sous la forme de granulations confondues avec celles des intervalles lateraux resolus : on peut en
reconnaitre quelques-unes au pore a peu pres oblitere qu^elles conservent. Quand il subsiste des soies,
ce n’est pas a Tepaule qu’il faut les chercher, c’est un peu au dela du milieu que Ton a chance d'en
trouver quelques-unes. La plupart des Scaphinotus portent meme a ce niveau une courte frange tres
eclaircie. Il faut se garder de prendre pour le raphe la crenulation du fond de la gouttiere; c’est une
illusion tentante, mais le vrai raphe est en dehors de la gouttiere, et souvent place assez haut. Chez le
Cychnis semigrauosiis, V aeneus et autres especes qui font de Thypertrophie, le raphe est souvent bien
visible, sous la forme de cones crateriformes, assez gros parce qu’ils ont participe a rhypertrophie.
mais tres clairsemes. D’ordinaire on n’en voit que quelques-uns, jamais la dizaine. Chez V attenuatus, il
n’y a pas de cones, mais des fossettes. Chez le carahoides on trouve parfois trois ou quatre cones, seuls
elements volumineux de la granulation qui couvre Telytre. Cette resurrection de pores correspondant a
des organes profonds de Telytre est analogue a celle qui se produit pour les pores primaires et les jioinls
des stries quand la sculpture vient a s’eliminer. Un cas plus curieux est la profonde strie cjui longe le
bord interne de la gouttiere chez le Pseudouomaretus imperfectus \ elle parait bien representer le raphe, cai'
on y trouve des soies. Chez certains Brennus, le ventricosus par exemple, on trouve un vestige de raphe
sous la forme d’un intervalle etroit et granuleux. Il y a quelque chose de semblable chez les Sphaeroderus.
Ainsi Telimination du raphe n’est pas definitive comme l’est celle des intervalles, et quand jilusieuis
externes sont elimines, ou remplaces par une zone polie, le raphe survit a 1’etat de vestiges.
COLEOPTERA ADEPHAGA
I 52
Meta notum. — Le metanotum des Cychrines ne presente rien qui paraisse utilisable en classi -
frcation. Les ailes manquent toujours.
Dessous, — Le prosternum presente peu de details speciaux. II faut cependant noter la soudure
complete des epimeres et des episternes du prosternum chez les Sphaeroderiis et les Cychrus. Chez les
autres Cychrina, la suture persiste, au moins a Tetat de vestiges. L’apophyse est courte, depassant a
peine le bord du prosternum, le plus souvent recourbee en dedans ; elle est meme comme coudee a angle
droit chez beaucoup d’especes. Cette regression de Tapophyse est encore un caractere important,
resultat d’une evolution terminee chez les Cychrines et qui les differencie des autres Carabince. Elle est
cependant esquissee chez quelques Carabes et Calosomes. Le septum intercoxal est aussi presque
completement oblitere chez les Cychrines. Ces trois caracteres ont une importance en classification.
Le mesosternum parait sans interet. Le metasternum a ses epimeres et ses episternes soudes
ensemble. Ce caractere est semble-t-il le seul qu’il importe de retenir.
L’abdomen est aux premiers segments pourvu de sillons peu developpes; les trois derniers en
sont d’ordinaire depourvus. Les segments libres trois a cinq portent des puncta ordinaria, rarement
doubles ou triples. Chez les Sphaeroderiis on ne trouve de puncta qu’aux segments quatre et cinq, le
troisieme n’en a pas ; c’est au contraire le sixieme ou anal qui en porte, sauf chez le nitidicollis . Ces pores
du segment anal se trouvent aussi chez le Cychropsis sikkiineiisis ; iis ont ete perdus par tous les autres
Cychrina La frange anale, extremement reduite, ne comporte que quelques soies, mais elles presentent
ce caractere particulier aux Cychrines d’etre en nombre assez rigoureusement fixe selon les groupes, les
especes ou le sexe pour gtre utilisees en classification. Le bord anal est souvent un peu sinue.
L’apex varie peu et ne presente rien de particulier suivant les groupes.
Pattes. — Les branches posterieures sont largement separees, caractere important qui sert a
differencier les Cychrines des autres Carabince. Les branches intermediaires portent un pore setigere, et
deux dans certains cas. Les branches posterieures de meme, et quelquefois trois. Le nombre et la posi-
tion de ces diverses soies sont utilises en classification. Les trochanters sont aussi munis d’une soie.
Les pattes sont longues, greles, tres en retard dans leur evolution. Elles n’ont pas aequis les cretes, les
gouttieres, les franges si developpees chez les Carabes et surtout chez les Calosomes ; elles ressemblent
un peu plus a celles des Ceroglosses, et surtout a celles des Nebries, si Ton excepte les Notiophilines
dont les pattes ont evolue dans un autre sens par deplacement d’un eperon tibial et formation d’une
gouttiere a deversoir lateral. Elles presentent toutefois une amorce subterminale de frange posterieure
aux tibias moyens.
Les pulvilli sont peu developpes et souvent tout a fait absents, caractere qui rappelle les Cero-
glosses et les Nebries. Au nombre de trois ou quatre, assez larges, chez le Cychropsis et les Sphaeroderiis,
chez la plupart des Nomarefus, Pseiidonomaretus, Irichoa, Scaphinotus, iis sont chez les autres tout a fait
absents, ou rudimentaires, ou limites aux articles moyens, et rarement au nombre de trois ou de quatre;
quand iis existent chez ces groupes iis sont tres variables, tres instables, peu developpes si on les com-
pare a ceux des Carabes et surtout des Calosomes. Chez les Cychrina, les pulvilli sont donc en regression
avancee, et, chose notable, le premier, si stable chez les autres sous-tribus, se degarnit souvent avant
les suivants.
Les Sphaeroderiis sont le genre le mieux pourvu de pulvilli. Iis sont aux deux premiers articles
aussi developpes que chez les Carabes, un peu etroits aux deux autres. Les Scaphinotus possedent trois
pulvilli ou meme quatre, et les Irichroa de meme. Les Nomarelus ont quatre, rarement trois pulvilli, tres
variables et mediocres. Les Pseiidonomaretus, bien que plus avances en evolution, possedent trois ou
quatre pulvilli assez developpes. Chez les Pemphus on ne trouve qu’une ebauche de pulvilli, variant de
quatre a trois dans la meme espece. Chez les Brennus, le premier article est presque nu, les trois suivants
FAM. CARABID/E
1 :)o
sont munis de pulvilli mediocres. Chez les Neocychrus, il n’y a que des traces de pulvilli. Le Cychropsis
en possMe trois bien developpes. Chez les Cychnis, la plupart des especes n’ont pas de pulvilli, et les
tarses anterieurs ne presentent aucun elargissement, chez les autres on trouve des pulvilli, un, trois,
meme quatre chez Vitalicus, mais iis ne sont constants ni comme presence, ni comme nombre, ni comme
developpement, ce dernier toujours faible. Sur ce point comme sur les autres, les Cychrus sont les plus
avances en evolution, ou si Ton prefere en regression.
Taille et couleur, — Les Cychrina sont petits, certaines especes sont meme d’une petitesse
insolite pour des Carabiiite. Le Pseudonomareius imperfectus mMe peut descendre a 5 ou 6 millimetres.
Les Scaphinotus qui sont les geants des Cychrines depassent rarement zS a 3o millimetres, et encore
chez deux especes seulement.
La couleur est d’ordinaire toute noire, sans aucun reflet metallique. Cependant quelques Cychrus,
comme Vaeueus, V alteiiualiis, sont normalement plus ou moins bronzes. Le Pemphtis, de couleur variable,
est pourvu d’elytres qui chez le vivant sont d'ordinaire presque rouge cinabre, avec une belle bordure
verte. Bremius marginatus se distingue de ses congeneres par sa couleur cuivreuse, bronzee, pourpree,
et sa bordure verte. Les Sphaeroderus et les Irichroa sont d’ordinaire violets, et la plupart des Scaphi-
notus violets, pourpres, ou d’un cuivreux brillant ou obscur, a marges concolores ou discolores. Les
pattes sont noires ou noiratres, un peu irisees chez les Irichroa. Chez certains Cychrus, les cuisses
ou meme les tibias sont normalement rougeatres; cette coloration peut se retrouver a l’etat d’ano-
malie individuelle chez d’autres Cychrus.
GENERA INSECTORUM COLEOPTERA
Q
S
<
CC
<
o
X
<
subfam.carabin;^
GENERA INSECTORUM COLEOPTERA
u
c/5
<
O
o
<
o
D
Q
H
U
U
Qd
D
Cd
<
Z
<
Od
<
o
LO
u
D
u
;d
2 S
3- -W
a ^
q;
o w
■W cn
Z
o ^
~ w
Q
OD
U
Z
D
<
Id
DQ
subfam.carabin;?.
<
oc
u
z
w
o
Q
5
<
<
O
X
<
SUBFAM.CARABlNffi,
GENERA INSECTORUM COLEOPTERA
REPARTITION GEOGRAPHIQUE DES CARABINA
D.FAUNES DU FAITE SIBERIEN
Q
5
<
K
<
O
<
(i.
SUB FAM . CAR AB I N/E,
GENERA INSECTORUM
REPARTITION GEOGRAPHIQUE DES CARABINA
E FAUNE S THIBETAINE ET PACIFIQUE
COLEOPTERA
Jakutsk ) 2U
MANDCHOURIE
Vladivrostok
■Peking
^arikou
Canton
lanpi
lOinan
iBigoii
MF.H
s 1 B E H I E
O HIFTNTALE
/ Ridiyrranion . 2 Pseudocranion .
3 Cathaicus. ^ Eupacfiys. o Pcigo-
LXircLbits $ CiyptoceSxeniis.l Calo-
iXLrabfiis. 8 Avistocarahus. 9 ^ch -
roaUrmits. iOEccoptolalfviis.1t Cop-
toJalfnis. 12 Acoptoiabims. i3 Cepha
iomis. /4f Dainaster. 15 XeopJesi -
iLS. i6 Xesocoptolabnis. 11 Meta. -
copiolabrus. 18 Acathairus. 19 Ca •
loc^chenus. 20 Hhigocaralais. 21
Eocarabus. 22Eiocarabus. 23 {iyo-
carabus. 2^ Hemicarabns.25 Scarn-
bocarabiis. 26 AUocarabiis . 27 Dio>
carabus. 28 Asthenocarabus. 29
Leptocarabus 30 Lepiinocarahus.
31 Aulonocarabus. 32 Adelocara. -
bus. 33 Hippocarabus. 39 Avaro -
carabus. 33 Tachycarabus. 36 Kyp-
socarabus. 37 Goniccardbus .
88 Limnocarabus. 39 Eutelo cara-
bus. 90 Morphocarabus. 91 Bast -
Hcocarabus. 92 Amorpbocofabus
93 Paradoxocarabus 9^4 Trachy-
carabus. 95 lypao carabus.
96 Apocarabus. 97 Paracarabus.
98 Eremocarabus. 99 Isiocara-
bus. 50 Ohomoptevus. 51 Apoto-
mopterus. 52 Eutomopterus
53 Acoptop forus. 59 DoTidiocara-
bus. 55 Laocarabus . 56 Archaeo-
carabus. 57 Apo sto carabus.
58 Parhornopterus . oOAnlhia-
eocarabus.
39
l\ W /7 U V ^ o X. V /
J5 B ^
^ o It
ly .^'^erfsckiAgkm^O f
p/l - C W 39
IrkutsK
' tr-. 0
THIBET
59
11 56
21 99
... 9 s 56 13 ^
19.
onq-Konq
l..Kuvcui\ov
O R M O S A
^ OC Y, AN
P ACYYIQ V V.
FAM . CARABIDAL
SU B FAM . CAR AB I N A,
GENERA INSECTORUM
REPARTITION GEOGRAPHIQUE DES CARABINA
F. FAUNE S DE L’ AMERIQUE
COLEOPTERA
FAM . CARABIDAL
SUB FAM. CAR AB IN A,
COLEOPTERA
GENERA INSECTORUM
ProcruAies coriaceus inympTi-e I 6
Mesorarahus problemat ictis, d
MacroHwrax uiovhillosus. d
Ca/nfialUa .Madente d
10
Procerus laiicollis .
d
FAM . CARABIDAL
SUB FAM. CAR AB IN A.
1
I
GENERA INSECTORUM
REPARTITION GEOGRAPHIQUI PR
DES APLOTHORACINA,CEROGl iSI
A'YLAt^T\(^\]E
CalosoTniria. - ”7 Tapinosthenes. 2 CaUr^phaeruv. 3 JsocaZUcu . ❖ CaZltsthenes . 5 CaZisf/inixiy . I
13 AcajnegoTvLoy. BZaptosorrva^. ^5 CajKLbomiinus. 'lt> EiLtelodonturrv. 17 AcaraBornirnus. 18 Carabo\
26 AcanipaZitcL. 27 CarapcClUcL'. 28 -Mintotedlus. 29 Calosomoy. 30 CoUipcu-cL. 31 Calodrepo/. 32 A\
Cychriruv - 1 (ychropsis. 2 SpTuieroderus. 3 (ydvrus. U Nomoj^etiis . 5 PseudonomcuretLLS . 6
FAM. Cj|=IS
SUBFAM
i COLEOPTERA
ROJECTION DE MERCATOR)
5INA,CALOSOMlNA, CYCHRINA
ABIDAL
HO 130 120 110 100
■tsUnia 7 Chr^vosOgmcu. 8 Lyperostenia. . 9 CalU/ropa . 70 ParatropcL. 11 Carahosonuv. 12 Camegonia-.
hus. 19 Carabopha/tas . 20 Orinpdromuji. 21 Cturvedula'. 22 Camijuira ■ 23 QdUstriga 29 CtenostOy . 25 Caiastrtgou.
UotO^pa 31 EpipaJ‘a . 39 dtarrrwsta, . 35 CaJlistraUh. 36 CaiasoTTu^. 37 Eremosonuv.
7 Scaphinatus. 8 Pe7nptuj.s. 9 Brennus. IO Neocytfirus.
GABINA,
res
FAM. CARAIilD/E
i55
PHYLOQENIE
Principes generaux. — L’etude des larves, moins differenciees que les adultes, nous a
fourni les bases generales d’une phylogenie et d’une classification rationnelle, la morphologie des
adultes une notion detaillee des elements de leur squelette externe, des caracteres qui peuvent en etre
tires, de leur valeur et de leur hierarchie, et de leur signification genealogique. Nous pouvons a l’aide de
ces connaissances aborder Tetude de la ph3dogenie en detail, qui nous enseignera les rapports reels de
parente des divers ordres de groupes, et ceux des especes, dans 1’espace et dans le temps. La discussion
critique des elements d’information provenant de ces etudes 'successives nous fournira une classification
complete. On ne peut pas indefiniment tailler, par exemple, des genres dans le genre Carabus, en laissant
un reliquat indecis, parce qu’on emploie des definitions factices. II faut aboutir a distribuer les formes
des Carahina en sous-tribus, genres, sous-genres, especes et sous-especes, d’apres les affinites genealo-
giques, et sans laisser aucun residu.
PALEONTOLOQIE
j
c
>-
C,
I '
1—
c
II semblerait que Tetude de la ph3dogenie dut prendre pour base la paleontologie. Ce principe
est exact quand il s’agit de Vertebres ou de Mollusques, mais il en est autrement chez nos Insectes. Les
fossiles connus representent un petit nombre d’especes; tres fragmentes, souvent digeres, peu volumineux
par nature, iis sont toujours dans un etat qui permet de faire des h3'potheses au vu du facies, mais non
de verifier les details menus de structure qui fournissent les caracteres decisifs. Ce sont des elytres
isoles, ou des pronotums, des tetes plus ou moins incompletes, des pattes, le tout plus ou moins ecrase,
mutile, deforme, sans details. Les soies, d’une importance si capitale, manquent toujours. On ne peut
verifier si les antennes sont ou non calleuses, le menton est rarement visible, et toujours sans details.
De meme les palpes. Les tarses manquent ou ne laissent pas discerner les pulvilli, les arceaux abdomi-
naux ne subsistent qu’a Tetat de lames chitineuses. La couleur est quelquefois conservee, mais sujette a
caution, en raison des modifications de la structure superficielle de la chitine par les actions mecaniques,
la digestion ou les reactions chimiques du milieu. On ne peut donc guere se guider que d’apres les
formes generales, et d’apres les details de la sculpture, quand iis ne sont pas tres alteres.
Reconnaissance des Carabinae. — En fait on a surtout publie des elytres, et la plupart des
especes fossiles de Coleopteres ne sont fondees que sur ces organes. Par un hasard heureux, la sculpture
des elytres des Carabiiii est si particuliere qu’elle permet de reconnaitre si Ton a affaire a ce groupe, et
surtout d’exclure ce qui ne lui appartient pas. Dans la nature vivante, les Carahini seuls possedent de
veritables tertiaires, et certains Carabes des quaternaires par surpliis. En dehors de cette tribu, les
Teflus et les Pamborus possedent bien des commencements de tertiaires, mais encore a Tetat d’ebauche ;
certaines Mouhoiia possedent des tertiaires mieux developpes, mais incomplets et contingents. Divers
groupes de Carabides dedoublent quelquefois ou regulierement des intervalles, ou intercalent des
faisceaux, mais ce cas est morphologiquement tout autre que celui des Carahini Les Omophron, par
exemple, peuvent avoir un nombre dfintervalles a peu pres egal a celui des Carahini, et les Lorocera
i56
COLEOPTERA ADEPHAGA
pGiivGnt cn 3.voir douzc ou trcizG, p3.r voiG dG dGdoiiblGiuGnts, in&is cgs intGivsllGS supplGniGiitciirGs sont
dGS primairGS bis ou dGS SGCondaircs bis Gt non dGS tGrtiaiiGS. II n’y a pas davantagG dG tcrtiairGS, biGn
(^UG cGla s'Gn rapprocliG, chGZ cGrtainGS Gulcyitu du gioupG yitjicollis Gt uutcoloy , Cgs Gcilcyitu intGrcalGnt,
pgj- anonaaliG singulicrG, dGux EnGS carGnGS GntrG Igs pnniairGS Gt Igs SGCondairGS, mais cgs dGux
carcnGS dcbutcnt ainsi d^GmblGG^ Gt nG sont pas des tGrtiairGS dodoiiblos. Cg sont^ si 1 on VGUt, des
tGrtiairGS doublGS, biGn qu’au point dG vug striGS, points, piliers, CGla puissG se discutcr, mais on ne
connait pas do stade procedent a un seul tertiaire.
La presence ddntervalles nombreux sur un el3Are fossile doit donc toujours eveiller Tattention.
II faut alors chercher si le nombre des intervalles est ou a pu etre a un stade anterieur, de seize ou de
dix-sept, et si l’on distingue en outre trois primaires on peut avoir devant soi les restes d’un Calosome
ou d’un Carabe.
II faut donc rejeter sans discussion tous les fossiles qui ne presentent pas des intervalles nombreux,
tout au moins en ce qui concerne les fossiles secondaires. II est peu probable, en eflet, que des ces
temps eloignes il y ait eu des Cayabince assez avances en evolution pour que les tertiaires fussent deja en
regression, ou la sculpture granuleuse ou lisse. II en serait autrement pour les fossiles tertiaires, mais
alors les analogies pourraient servir a se reconnaitre, les especes de ce temps n’etant pas bien eloignees
des notres.
La mefiance devra d’ailleurs toujours rester de regie : des groupes eteints que nous ignorons
peuvent avoir eu exactement la sculpture des Cayabini, sans leur appartenir.
Ceci pose, les Procarabites du Lias inferieur, les Cavabiles des divers etages, du Lias au Pleistocene,
n’ont qu’une analogie de nom avec les Cavabini. D’apres Handlirsch, le Carabus wesUvoodi Giebel du
Purbeckien. sur lequel il a etabli son genre Diaiarasius, n’a rien a faire avec les Carabes. De meme le
genre Chalepocarabns Handlirsch du Purbeckien, de meme aussi le Carabus winkleri VVeyenberg des
calcaires lithographiques de Solenhofen. Tous ces insectes sont des Carabides quelconques, quand ce
sont des Carabides. Malgre leur nom suggestif, les Procarabus des memes gisements ne sont probablement
pas des Carabides.
Tous les ehdres sur lesquels ont ete etablies les especes ci-dessus ne pessedent ni le facies ni le
nombre de stries qui permet de rapporter une piece aux Carabini. On a trouve dans les couches de
Solenhofen un certain nombre d’elytres a stries nombreuses qui auraient pu etre plus justement
rapproches de notre groupe, et qui ont regu des noms sans rapport avec le sien. Ces pieces sont dans un
etat qui ne permet pas de conclure, mais leur facies n’est pas favorable a 1’hypothese d’un rattachement
aux Cayabince.
Calosomes secondaires. — L’etude de la repartition actuelle des especes et celle des voies par
lesquelles se sont faites les migrations permettent cependant, comme on le verra plus loin, de supposer
que tout au moins les Calosomes sont arrives dans leurs domaines actuels pendant le secondaire moyen
ou le superieur. J’entends les prototypes des sous-genres et non pas necessairement les especes actuelles,
et par domaines des regions tres vastes et assez vagues, car la mer a souvent recouvert depuis les habitats
actuels dans leur sens etroit. De fait les memes couches de Solenhofen et d’autres a peu pres du mfeme
niveau fournissent les premiers fossiles que Ton puisse attribuer avec une certitude sufhsante aux
Carabini. Ce sont les Procalosoma, qui se rapprochent beaucoup des Callipara et des Calodrepa ; le
pronotum parait construit sur le meme modHe, les elytres plus etroits, a stries en nombre voulu, mais
grossierement ponctuees et primaires entiers, sont un peu plus eloignes de ceux de ces deux sous-
genres.
Des terrains cretaces, on ne connait rien jusquhei. Il ne faut pas s’en etonner. Durant le
secondaire et le commencement du tertiaire, TEurope etait une sorte de Malaisie dont les iles modifiaient
FAM. CARABID^
i57
lentement leuis contours, se soudaient ou se morcelaient, permettant ainsi aux faunes terrestres de se
maintenir et de se propager par contacts successifs, avec des periodes ddsolement. L’epoque cretacee
a ete une periode de transgression oii les terres ont ete particulierement reduites et par suite les
gisements fossiliferes sont peu nombreux.
Carabinae tertiaires. — L’eocene mo3’en de Novale (Italie) a fourni un fossile, Carabus
novalensis Omboni, dont la description ne m’est pas accessible. II me parait plus probable, vu Tabsence
des Carabes et la frequence des Calosomes dans les couches tertiaires, que ce fossile de date reculee doit
se rapporter aux Calosomes.
Le Callisthenes agassizi, Oustalet (Ann. des Sc. Geolog. Vol. 5, 1874) a ete etabli sur un
exemplaire entier de TOligocene inferieur d’Aix. L’exemplaire est couche sur le dos, un elytre retourne
et visible par sa face superieure. L’absence d’ailes, qui a fait classer Tinsecte parmi les Callisthenes,
parait une h\'pothese gratuite. Oustalet a eu le tort de regarder le sujet comme couche sur le
ventre et, ne voyant pas les ailes, d’en conclure qu’il ii’y en avait pas. La direction de Tapex montre
que rinsecte est au contraire couche sur le dos; dans cette position, le corps cache les ailes, s’il en
existe. La forme et la sculpture des elytres, la taille et la couleur sont celles d’une grande Campalita
auropunctata de sculpture assez primitive, n’a}'ant pas encore de tendance a dedoubler ses tertiaires.
L’el3’tre figure a cote, d’un exemplaire encore plus grand, en parfait etat de conservation, est vu par
dessous. II nV a pas de certitude que ces pieces appartiennent a une race d! auropunctata, mais je n’y
vois pas dh mprobabilite. La Megacephala carolina, qui vit encore en A merique, de la Caroline au Chili,
existait deja a la meme epoque (ambre baltique), et elle est bien plus avancee en evolution qu’un
Calosome ou un Carabe. Je ne crois pas, en tout cas, que Vagassisi soit un Carabe, malgre Tincertitude
laissee par la destruction du pronotum ; les intervalles sont visiblement ecailleux, caractere commun a
quelques Carabes et aux Calosomes, mais le hasard a conserve les tarses, qui ont trois pulvilli, et les
Carabes a intervalles ecailleux, comme catenulahis , gattereri, possedent quatre pulvilli. La temperature
tropicale de 1’epoque plaide aussi contre Thypothese d’un Carabe : ni les Carabina ni les Cychrina, tous
amis des montagnes et des lieux frais, n’ont pu traverser la zone torride. S’ils avaient ete adaptes au
elimat des bas niveaux de Tepoque oligocene, iis Tauraient fait cei tainement.
II faut probablement rapporter au Calosoma agassizi le nauchianum Heer des lignites de Toligocene
superieur du Bas-Rhin. Le nom de nauchianum, plus ancien, devrait en ce cas prevaloir. Ce nauchianum
parait bien aussi une race d’ auropunctata.
Le Calosoma catenulatum Heer de Toligocene superieur de Bonn a les elytres un peu plus larges,
dilates en arriere, les primaires nettement catenules, et non pas marques de simples foveoles dorsales
comme ceux de Vagassizi et du nauchianum. Heer, connaissant peu de Calosomes et frappe de la
structure crenelee des primaires, a rapproche le catenulatum du sayi, mais la forme de ce dernier est tout
autre, et d'autre part il derive certainement des Callistriga sud-americains. Ces derniers, venant de
TArchibrasil de Jhering sont passes seulement plus tard dans 1’Amerique du Nord, alors separee de
TAmerique du Sud par la Thetis. II ne pouvait donc y avoir pendant TOligocene des Callistriga en
Europe. Si le catenulatum n’est pas un Carabe a intervalles reticules, je prefererais le rapprocher des
Callistheniens, par exemple du Chrysostigma lepidum. II n’y a pas, en tout cas, dhmpossibilite palegeo-
graphique a le faire. II n’est pas impossible non plus qu’il soit apparente aux ancetres de la Charmosta
investigatrix.
Le nauchianum de 1’Oligocene inferieur d’Aix et des lignites rhenans de TOligocene superieur a
ete retrouve a GEningen en Bade dans le Miocene superieur. On peut remarquer a ce propos que d’Aix
a QEningen il s’est ecoule plus de temps que d’Qiningen a nos jours. Le catenulatum de TOligocene
superieur a ete retrouve aussi a CEningen. De la meme station, Heer a deerit plusieurs auties
i58
COLEOPTERA ADEPHAGA
Calosomes fossiles : deplanatum, escrobiculatum, escheri, et deux du Locle, jaccardi et caraboides. Son
escrobiciilatiim peut etre un petit male de sycophanta; sur Tunique elytre figure il n’y a pas de fossettes
visibles, d’ou son nom. Des deux exemplaires figures d’elytres de deplanatum, 6b pourrait etre un m^e
de catenidatum, 6t 6a un escheri. 1.’ escheri, connu par des elytres de la taille de ceux d’ auropunctata, en
differe par Tabsence de fossettes et aussi de strioles transversales sur le disque. II pourrait etre un
Carabe, en tout cas cette forme allongee et parallele rappelle plutot les Carabes. Le Calosotna jaccardi du
Locle parait bien un inquisitor : Telytre -za provient d’un male et celui ac d’une femelle. Le caraboides
ressemble d’une maniere tentante a la Callitropa externa des Etats-Unis, et encore plus a la Callitropa
emmonsi Scudd. du Miocene de Florissant, Colorado. Meme forme tres longue, tres parallele, meme
sculpture nette et fine, seulement la striolation transversale est plus forte que chez Vexterna, et on
distingue des points divisoires en dehors du disque. La taille est celle de Vemmonsi, la moitie de
celle de Vexterna. Je pencherais cependant vers bhypothese d’un Carabe. A Tepoque du Miocene
superieur, la plupart des Carabes actuels existaient probablement, et nous verrons plus loin que leurs
migrations definitives etaient presque terminees.
Des memes couches d’CEningen, Heer a deerit un Glenopteriis laevigatus, fossile singulier
(Insektenfauna der Tertiargebilde von QEningen, Vol. i, p. i6, pl. i, fig. 2). Le facies est celui d’un
Graphipterus ; les elytres portent douze stries, mais dont la disposition et le trajet different entierement
de ce qui existe chez les Carabini.
Carabes tertiaires. — Le Calosoma Heeri Scudder d’Qiningen (Geological Magazine, i8g5,
p. 126, pl. 6, fig. 4), connu seulement par deux elytres, est un multistrie typique a 32 intervalles egaux
sur chaque elytre, les primaires entiers, les secondaires raccourcis, et de chaque cote de chacun de ces
derniers les tertiaires et les quaternaires S3'metriques se soudent en fourche a Tarriere, chacun a chacun.
L’extremite est un peu sinuee. L’elytre figure mesure 16 millimetres sur 5,25 ; un autre incomplet est
un peu plus large. L’auteur ajoute : « The transverse striation of the interstices, peculiar to Calosoma,
is very faint ».
On n’a jusqifiici connaissance d’aucun Calosome multistrie, ni tendant a developper des
quaternaires dans ses stries. La striolation des intervalles, d’ailleurs legere chez le heeri, n’est pas propre
aux Calosomes, et il est possible qu’elle ait ete un caractere ancien des Carabes ; il est possible aussi
qu’elle soit posthume, car j’ai remarque sur les elytres des Carabes pleistocenes d’especes actuelles une
tendance de la chitine a se rider, simple effet de la fossilisation qui simule un peu la striolation naturelle.
Les presomptions sont que le heeri est bien un Carabe. Le contour et la sculpture de Telytre figure
conviendraient meme parfaitement a un petit male d' hortensis, un peu plus primitif que le preslii. Ce
dernier a les primaires aussi minces que les autres intervalles, simplement segmentes, non foveoles.
L’existence du veritable hortensis au plus tard des le Plaisancien, qui n’est pas beaucoup au-dessus du
niveau d’QEningen, est etablie par la presence en Calabre, au Mont Gargano, d’une race hortensis calabrus
Fiori, tres primitive, qui a conserve les soies gulaires perdues par les autres hortensis. La seule objection
que je voie a Thypothese est la longueur de la partie dilatee de Tepipleure, anormale pour un Carabe.
C’est un detail qu’il faudrait verifier sur le fossile meme.
Scudder a deerit aussi une Cjxhrine, un Carabe et un Calosome de Florissant, Colorado
(Monogr. U. S. Geol. Surv. Vol. 40, 1900). Ce gisement americain est un peu plus ancien que celui
d’CEningen. Ge Nomaretus serus n’a pas ete accepte par Roeschke, le specialiste des Cychrina, comme
appartenant a ce groupe. Le Carabus jejfersoni s’ecarte beaucoup des Carabini par ses palpes tres gros,
tres courts, dont l’article terminal est trop ovoide. Le type se reduit a une tete isolee, d’un sujet male,
car les articles 7 a 10 des antennes sont nettement carenes. L’elytre qui lui est rapporte avec doute n’a
que huit stries, plus le raphe; la supplementaire parait due a une dichotomie de la sixieme ou de la
FAM. CARABIDAi
iSg
septieme normale. Ni la tete ni Telytre ne peuvent provenir de Carabincc. Du Calosoma emmonsi, on
connait seulement un elytre. L’insecte appartient bien aux Carabini. L’elytre porte i6 stries doni
quatorze equidistantes et deux externes plus rapprochees, nettes seulement en arriere. Les intervalles
moderement convexes sont faiblement strioles en travers, les primaires depourvus de points dorsaux.
Forme allongee, parallele, longueur i3 millimetres, largeurq.S. Scudder compare Vcmmo)isi 'aw wilcoxi,
auquel il ne ressemble que par la taille, et surtout aux escheri et deplanatum d’CEningen. C’est chercher
bien loin. emmonsi , a part la taille moitie moindre, caractere d’anciennete, ne differe en rien de la
Callitropa externa, qui vit encore dans les regions voisines.
Carabinae pleistocenes. — A ma connaissance on n’a pas publie de Carabini pliocenes. Les
publications d’especes pleistocenes sont au contraire nombreuses. Elles ne nous apprennent pas grand’
chose : peu ou pas d’especes eteintes, faune identique comme especes a celles d’aujourd’hui, a part de
tres faibles deplacements de limites. La chose la plus remarquable que Ton puisse signaler est la
petitesse des individus. En Europe les Carabes predominent de beaucoup, car on n’a pas trouve de
Calosomes," et une seule Cychrine, le C. rostratus. E’Amerique n’a fourni en tout que deux especes de
Cychrines. Handlirsch enumere une quinzaine d’especes comme constituant la faune pleistocene.
Le Carabus nitens a ete trouve fossile en plusieurs endroits de 1’Angleterre, et en Belgique. J’ai
signale du Campinien de Soignies une race humerosus, de couleur violette et dont les epaules ne sont pas
crenelees (Bull. de la Soc. des Sc. Nat. de l’Ouest, 1902). De la meme localite j’ai deerit un problematiciis
voisin du gaUicus, un malacopterus qui parait une race de nemoralis, un violaceus orcinus dont le rostre est
peu renfle et la sculpture resolue en granulations, deux formes ddarvensis, correspondant a silvaticus
et alpicola, trois de monilis, Tune tres voisine du taunicus, la seconde a tertiaires reduits comme ceux du
Sequanus, et la troisieme a intervalles segmentes comme ceux de V anomalus , un cancellatus a sculpture
et epaules de celticus, et un autre a epaules plus fuyantes. La seule espece certaine qui pourrait etre
eteinte est de la taille et de la forme du menetriesi, mais plus voisine du claihratus, sauf que Tepaule
n’est pas denticulee. C’est peut-etre le thiirachi de Flach. Quelques fragments ambigus pourraient
aussi se rapporter a des formes eteintes.
On aurait trouve en Allemagne, dans des depots de la meme epoque, le chamissonis associe au
■menetriesi. J’ai repu aussi de Belgique, d’une date posterieure, une forme analogue au chamissonis, qui
d ailleurs subsiste en Laponie. Flach a deerit du pleistocene inferieur de Baviere le thiirachi, qui
parait bien voisin du menetriesi (K'afer der Unterpleistocanen Ablagerungen bei Flosbach, p. 3, 1884). Des
Ozokerites de Boryslaw en Galicie, c'est-a-dire toujours du pleistocene ancien, Lomnicki a deerit
une faune naine : un praeviolaceus qui pourrait etre mon orcinus, mais dont on ne connait qu’un
pronotum, un probablement identique au menetriesi, un precarvensis, qui doit etre ma petite
forme du Campinien, un comptus, probablement identique a la forme rareulensis Holdhaus de Buko-
wine, et un dzieduszyckii voisin du glabratus, a moins que ce ne soit le malacopterus (Miizeum imienia
Dzieduszyckich \ve Lwowie, Vol. 4). Heer a deerit de Suisse Yalpicola, et Mortillet le bieti de Savoie,
deux arvensis.
Le pleistocene superieur a donne beaucoup de restes de Carabes, de la faune actuelle et de taille
normale. En Amerique au contraire on n’a trouve que deux Cychrines, Irichroa wheatleyi et minor, des
grottes de Fort Kennedy en Pennsylvanie, qui seraient eteintes.
En somme, la paleontologie donne peu de renseignements. Les materiaux cependant ne
manquent pas autant que 1’enumeration precedente porterait a le croire. Iis sont meme nombreux, mais
aucun specialiste n’ose en aborder l’etude. II faudrait reprendre, avec les donnees nouvelles de la
morphologie, de la phylogenie et de la paleogeographie, tous les anciens materiaux, et etudier les tres
abondants inedits que renferment maintenant les collections.
i6o
COLEOPTERA ADEPHAGA
Geologie. — La geologie nous fournit un moyen indirect de dater les especes. Quand une
espece se retrouve dans des regions actuellement separees par la mer, il est necessaire d’admettre qu’elle
est anterieure a Tenncyage des regions intermediaires. Le Catasoma olivieri que Ton trouve en Perse et
en Mesopotamie, en Macedoine, dans le Sahara algerien. et aux A9ores, c’est-a-dire sur les rives nord
et sud de la Mesogee, date donc au moins du temps anterieur a la formation de la grande Mediterranee,
qui allait de Finde a Panama. La race maderce de la Campalita auro punctata qui se trouve dans le bassin
Occidental de la ?^Iediterranee, a Madere et a Teneriffe, est anterieure a la dislocation des Atlantides et
a la fermeture des Communications entre les deux rivages de la Mediterranee et la forme helena de la
calida {rugosa auct.), qui ne se distingue guere que par sa taille moindre, est anterieure a 1’effondrement
de 1’Atlantique sud. De meme la Callistriga alternans est anterieure a la dislocation antilienne. La
CalUpara maximowiczi qui habite le Yunnan, la Mongolie, le Japon, est anterieure a 1’isolement de ce
dernier. Le raisonnement s’applique aux groupes comme aux especes et aux races. Les Australodrepa
remontent a un temps ou Timor, la Nouvelle-Guinee, la Nouvelle-Caledonie et 1’Australie ne faisaient
qu un ensemble continu; leur p.irente proche avec les Calodrepa rappelle un temps oii ce continent
australien tenait a 1’Amerique du Nord, et comme VEpipara grandidieri de Madagascar est parente des
precedents sous-genres et des CalUpara de FAsie Orientale, il faut penser a une epoque oii Madagascar
a ete reliee a FAsie. Les Caminara sont anterieures a la separation de F.Afrique et de FAsie, puisqrFon
les trouve du Gap Vert aux steppes turcomanes. De meme pour les Ctenosta, et Fhabitat de la squamigera
permet de se demander si Fepoque de passage ne remonte pas au temps du continent gondwanien.
Toute la geographie des Calosomes est ainsi en relation avec celle des temps secondaires et tertiaires,
ces deux branches de connaissances s’aidant mutuellement, et on est conduit a admettre que la plupart
des especes datent de Feocene ou drr miocene inferieur. Leur force d’expansion parait en outre avoir ete
epuisee des ce temps. Les genres et sous-genres sont probablement de date secondaire.
Il est difficile de chiffrer ces dates, mais si les conclusions chronologiques que les geologues tirent
actuellement de Fevolution des mineraux radiferes sont exactes, c’est au moins par dizaines de millions
d’annees, et par suite de generations, qu’il faut compter Fanciennete des genres et des especes des
CarabincB. Ainsi la brannanite de ITdaho, Oligocene, remonterait a Sy millions d’annees, la pitchblende
de Gilpin, Colorado, passage du Cretaee au Tertiaire, a 5g millions
Les Carabes, beaucoup plus nombreux en especes et mieux localises, nous fournissent, comme on
va le voir, des indications qui permettent de fixer au miocene superieur, au pliocene ou au pleistocene
inferieur Fanciennete minima de la plupart des especes. iMon impression est que les especes, meme les
plus avancees en evolution, etaient deja fixees a Fepoque du pliocene moyen, et qu’elles ont depuis
cette epoque disparu par places mais cesse de coloniser, sauf dans les regions reprises apres les
glaciations pleistocenes. Il est a remarquer d’ailleur.s qu’entre les faunes preglaciaires, glaciaires et
postglaciaires il existe de grandes affinites locales, comme si, la perturbation passee, le retour a la
normale s’etait fait sur place. On oublie trop, quand on evalue les desastres causes dans la faune par la
calotte glaciaire, que la surface de Finlandsis etait probablement couverte de terre et de vegetation,
comme dans FAlaska, et que les hauteurs faisaient iles au milieu de la glace.
Reconstitution des prototypes. — De ce qui precede, il resuite que le secours de la
paleontologie faisant defaut, il faut compter seulement sur un judicieux emploi de la morphologie
comparee des Carabinee pour reconstituer leur phylogenie. Cette methode n’est ni facile ni de toute
surete. Cffist seulement par de longues et tres patientes comparaisons que 1’on a pu arriver a saisir les
premiers Ifls du reseau, ou plutot du feutre que forment les lignees. Apres quoi l’on avance assez vite.
Des que 1’on a pu, en prenant des cas simples et nets, saisir dans quel sens se fait Fevolution de quelques
caracteres, et en general c’est de leur elimination progressive qu’il s’agit plutot que d’apparitions
FAM. CARABIDAi
i6i
nouvelles, en suivant les associations de covariants, on determine aussi le sens de Tevolution de plusieurs
autres caracteres, et peu a peu de tous. On peut ainsi arriver a serier les formes par degres d’evolution,
a dresser des genealogies approximatives assez solides, a reconstituer les chainons manquants, et enfin a
formuler les diagnoses schematiques de prototypes desquels doivent etre descendues les formes connues.
Ces prototypes representent probablement des mo3^ennes ideales d’une foule d’ascendants perdus, a peu
pres contemporains entre eux, beaucoup plus que des descriptioris d’especes ayant effectivement existe.
Cependant il n’est pas impossible de retrouver un jour des etres fossiles conformes a ces descriptioris, et
ces schemas d’ancetres ne sont pas, apres tout, plus fictifs que les schemas de genres ou de tribus
couramment employes en classification.
Dans la recherche, c’est toujours a la fin que surviennent ces schemas. Dans Texposition, c'est
par eux qu’il faut commencer, comme on fait d’une classification. Je commencerai donc la phylogenie des
Carabum par Tesquisse des caracteres de leur protot^qre. Cette esquisse s’obtient par la reunion des
caracteres anciens dont la trace s’est conservee chez les moins evolues des Carabum, a quelque rameau
qu’ils appartiennent. S’ils subsistent chez les descendants, c’est qu’ils existaient chez Tancetre. Le
schema auquel on arrive ainsi est celui d’un Carabide fort primitif. 11 ne faut pas oublier que les
Carabum sont loin de representer des types d’evolution tres avancee parmi les CarahidcB, surtout quand
on en a e.xclu les Notiophihim, ni que les Carabidcs eux-memes sont parmi les Coleopteres les moins
avances en evolution.
Archetype des Carabini. — Labre bilobe, muni de deux soies au moins sur chaque lobe,
de plusieurs et d’une frange au fond du sinus, peut-etre metallique. Epistome muni de plus d’une soie
de chaque cote. Front muni de plusieurs soies orbitaires de chaque cote. Sous-menton piat, plurise-
tigere. Menton piat, bilobe, sinus peu ou point dente au milieu, mesion flanque de soies. Palpes tous
setigeres, a tous les articles, frange des labiaux abondante, article terminal non dilate. Mandibules assez
grandes, incurvees, peu pourvues dhmpressions et d’aretes, frangees interieurement, retinacle bidente,
probablement decouvert, a dents egales dans le meme plan. Antennes non calleuses, a trois articles
basilaires presque glabres, scape au moins bisetigere, grand, claviforme, deuxieme, troisieme et
quatrieme articles munis de longues soies eparses. Pronotum peu accidente, cordiforme, non reborde,
non lobe; plusieurs soies laterales, dont une au moins subangulaire. Elytres elliptiques, rebordes meme
a la base, non dentes aux epaules, non emargines; stries nettes, ponctuees ; sculpture peu relevee,
comprenant des primaires, secondaires et tertiaires subegaux, en nombre complet, sans quaternaires ;
pores setigeres nombreux sur les primaires. Raphe tres marque, abondant en soies. Ailes fonctionnelles.
Prosternum muni d’une apophv'se peu saillante, setigere; mesosternum et metasternum pourvus de
soies au moins aux hanches et aux trochanters. Abdomen villeux sur les cotes, setigere, pourvu
notamment a tous les arceaux, meme Tanai, de plusieurs rangs de pores setigeres; frange anale abon-
dante; pas de sillons. Pattes mediocrement fortes, ou meme minces, les eperons au meme niveau; peu
ou pas de cannelures, soies setigeres en series multiples; franges peut-etre nombreuses, mais mediocres;
tibias non incurves; quatre pulvilli, probablement de largeur mediocre, aux tarses anterieurs du male,
peut-etre des formations analogues rudimentaires meme aux autres tarses, et chez la femelle. Taille
mediocre ou petite. Larves nebrioides a tous les stades, ceux-ci peut-etre au nombre de quatre ;
mesolabre quadricuspide ; cerci mobiles, tres longs. noueux, sans epines.
Ce schema est en somme tres voisin de celui des Ceroglosses. On peut meme admettre que ce
groupe attarde nous indique Themisphere austral comme Thabitat de Tancetre commun des Carabuu.
\J Aplothorax et les Calosomes paraissent aussi d’origine australe. Quant aux Carabes, iis sont venus
dans les regions palearctiques les uns par le prolongement des Pyrenees, les autres par une voie
indirecte aboutissant dans TAsie orientale; c’est a ces deux points d’otigine que nous les saisissons.
i62
COLEOPTERA ADEPHAGA
L’hypothese d’une origine australe n’a donc rien d’improbable, et Tinverse comporterait de grandes
difficultes. II convient de remarquer que cet ancetre commun nous reporte tres loin dans le passe,
peut-etre a la fin des temps primaires. Les radiants primitiis des groupes actuels n’etaient certainement
pas aux points ou nous les trouvons. Cela est exact meme pour les Ceroglosses, lies aujourd’hui a la
chaine des Andes, d’origine relativement recente ; tres probablement iis habitaient d’abord un massif
montagneux aujourd’hui ennoye, situe au large de la cote chilienne, et dont certains elements ont ete
repris et conserves dans la fonnation andine.
FAM. CARABID^
i63
RAPPORTS GENEALOQIQUES DES SOUS-TRIBUS
Affinites des Ceroglosses. — Les Ceroglosses se separent nettement des autres Carahinw par
le labre et Tepistome metalliques et par la profusion des pores setigeres : pores du labre multiples, de
Tepistome multiples. sus-oculaires doubles ou multiples, du scape multiples, avec au moins deux soies
developpees, ambolus parfois setigere, dessous du corps setigere ou villeux chez plusieurs especes en
des places insolites, puncta multiples, repandus parfois sur des aires tres etendues. Iis sont seuls aussi a
posseder un' retinacle complique, a trois dents reparties sur deux pians.
Iis se rapprochent de V Aplothorax par la tfete presque unie, courte, les palpes tous setigeres,
le deuxieme article des antennes court et le troisieme long, par la presence de callosites antennaires, la
simplicite de la dent du menton. Iis en different par la fossette du labre triangulaire, la presence de
soies gulaires et de soies mentonnieres, la longueur et la gracilite des palpes moindres, le simple poly-
chetisme des labiaux, non pourvus de brosses, les mandibules non raboteuses, le troisieme article des
antennes souvent comprime, les articles 7-10 non elargis en triangle, Tabsence de renflement au
troisieme secondaire, la presence de puncta, Tabsence de brosses aux tibias posterieurs, la structure
tout autre de Tapex.
Iis ont peu de choses en commun avec les Cychrines, seulement la presence de soies a tous les
palpes et Tabsence de sillons abdominaux. Iis en different par tous les caracteres propres aux Cychrines
et par plusieurs autres.
Iis s’eloignent un peu moins des Calosomes. Iis ont en commun avec eux le sous-menton toujours
setigere, les labiaux toujours polychetes, la dent du menton simple, d'ailleurs plus grande que celle des
Calosomes, Tambolus court, le troisieme article long, la sculpture peu evoluee, la presence constante de
puncta. Iis en different par la fossette du labre triangulaire et non arquee, les mandibules non striees,
par les palpes tous setigeres, les antennes calleuses, Tabsence de crenulations humerales, de strioles
squamiformes sur les intervalles, de sillons abdominaux. Les soies mentonnieres, constantes chez les
Ceroglosses, manquent chez quelques Calosomes; les soies du pronotum sont d’ordinaire chez les
Calosomes reduites a une laterale, sans subangulaire, et les soies de Tabdomen sont beaucoup plus
rares, sans accompagnement de villosites. La maxilleest aussi en tete d’oiseau.
Iis s eloignent beaucoup plus des Carabes. Le type Ceroglosse exclut une infinite de caracteres
qui existent chez certains Carabes : labre trilobe; dent du menton compliquee, absence de soies
gulaires, de soies mentonnieres toujours absentes chez les Carabes), de soie du scape, de puncta, de
soies du pronotum, presence de crenulations humerales, d’emargination, de quaternaires ; dichetisme;
sillons abdominaux; absence de pulvilli, de callosites antennaires, etc. Cette enumeration incomplete
indique combien les Carabes sont eloignes des Ceroglosses, et varies dans leur mode de divergence.
Cependant quelques Carabes ont des analogies probablement accidentelles avec les Ceroglosses : ainsi
les doubles ou triples soies sus-oculaires et de Tepistome chez les Imaibius, caractere inconstant mais
frequent chez les petites formes, ainsi les soies" supplementaires des palpes chez les C/iaetocarabiis, les
Heierocarabus et sous-genres voisins, mais ces palpes sont plutot a comparer a ceux des Cychrines.
En somme, les Ceroglosses representent a la pointe de l’Ameri(iue du Sud le reliquat d’un groupe
eteint, plus voisin des Nebriini que les autres Carabini, mais ne derivant pas de cette tribu chez laquelle
164
COLEOPTERA ADEPHAGA
les pores setigeres sont beaucoup reduits en nombre. II est possible toutefois que cette surabondance de
soies soit en partie de formation nouvelle chez les Ceroglosses, un caractere affole, car on ne le retrouve
pas chez les CarabidcB des autres sous-familles. Dans ce cas il n’y aurait pas impossibilite d’admettre que
l ancetre commun des Cdvuhitii ait pu etre voisin des Ceroglosses, mais un peu moins avance en evolu-
tion, sans callosites antennaires, car les Cychrines, les Calosomes et la plupart des Carabes n en
possedent point, sans certaines des soies qui ne sont pas communes aux autres Carabiniei aux Nebriini.
En oiitre, cet ancetre devait avoir des ailes, que les Ceroglosses ne possedent plus.
L’affinite, dans ce cas, serait plus proche avec les Calosomes, plus eloignee avec les Carabes et
les Cychrines. C’est exactement la situation que Tetude des larves donne aux Ceroglosses.
Affinites de TAplothorax. — L’ Aplothorax est encore plus isole, si possible. II differe de
tous les autres Carabini par la structure de ses palpes, de ses antennes et de ses tibias posterieurs. II est
probable que la structure des antennes est un caractere d’acquisition recente, il peut en etre de meme de
la brosse des tibias posterieurs, bien que cela soit moins dans Tordie normal de Tevolution des Carabini.
Quant aux palpes, leur forme grele et allongee rappelle de trop pres les Nebriini pour ne pas venir des
communs ancetres. On pourrait etre tente de demander si V Aplothorax, plus avance en evolution que
les Ceroglosses, n’en serait pas derive. L’ensemble de ses caracteres ne fait pas obstacle a cette hypothese,
certaines analogies dans le facies et le commun habitat austral pourraient venir a 1’appui, mais la
structure des palpes oblige a le rattacher plus haut que les Ceroglosses a Tarbre genealogique des
Carabince.
Le developpement des soies des palpes chez \' Aploihorax, les Ceroglosses et meme les Cychrines
peut avoir chez les premiers subi une exageration tres forte, mais en lui-meme et par sa repetition il
prend la valeur d’un document phylogenique. Nous sommes renvoyes a des formes ancestrales
communes avec les Nebriini, et dont ceux-ci ont evolue comme les Carabini, par une tendance a la
simplification. Les sous-tribus precitees restent en retard d’evolution, par ce caractere et quelques autres
du meme ordre, sur les Nebriini, ce qui est une raison de plus de ne pas exclure ces derniers de la famille
des CarahincB a cause de Tabsence de tertiaires et de leur labre retardataire.
Je suppose que les formes successives qui ont donne les Nebriini et les Carabini possedaient une
grande abondance de soies tactiles, et celles-ci se sont mieux conservees chez les Carabini precites que
chez les Nebriini, tandis que ceux-ci conservaient le type de sculpture sans tertiaires et le labre de ces
primitiis. Tous ces Carabides sont des parents dont les caracteres ont evolue avec independance suivant
les diverses lignees.
I a brosse etrange qui chez V Aploihorax remplace sur le penultieme article des labiaux la ou les
deux series di- ou polychetes des autres Carabinm peut n’avoir pas la meme signification reliquataire, et
resulter comme certaines soies des Ceroglosses d’une exageration inverse de la tendance normale a la
reduction, mais il faut cependant qu’elle soit en quelque chose un heritage d’ancetres lointains.
C Aploihorax ne presente en commun avec les Cychrines qu’un caractere interessant, la presence
de soies a tous les palpes, mais cette ressemblance est un reliquat ancestral commun, et ne revele aucune
parente proche, pas plus avec les Cychrines qu’avec certains Carabes. La somme des caracteres propres
a V Aploihorax et de ceux propres aux Cychrines est deja tellement considerable qu’elle les eloigne
autant qu’il est possible dans les limites de la tribu. Il faut ajouter d’autres caracteres de distinction non
speciaux : Tabsence de soies gulaires, de puncta, chez V Aploihorax, la presence de callosites antennaires,
le volume des antennes, la brievete de la tete et sa grosseur, le renfiement en corniche du secondaire
externe.
II a quelques affinites avec les Calosomes. La fossette du labre et la structure generale de celui-
ci sont d’un type identique. Les elytres presentent aussi des analogies par la crenulation de leur rebord.
FAM. CARABI
i65
la saillie en corniche du secondaire externe, caracteres frequents chez les Calosoines, la striolation
transversale des intervalles et leur structure tres primitive. En realite cette striolation n’est cependant pas
equivalente a celle qui fait paraitre squameux les el5dres des Calosomes, et la crenulation du rebord,
plus marquee apres la region humerale, n’est probablement pas homologue a celle des Calosomes.
Aplothorax est tres different des Calosomes, beaucoup plus avance en evolution par Tabsence de soies
gulaiies, de soies mentonnieres, de puncta, d’ailes, par la presence de callosites antennaires, par la
structure generale de ses antennes et celle de son pronotum, beaucoup moins avance par la presence de
soies a tous les articles des palpes, le caractere rudimentaire des sillons abdominaux et, d’une maniere
moins generale, par Tabsence dhncurvation des tibias.
Quant aux Carabes, il n’est pas utile d’insister sur les differences qui en eloignent V Aploihorax,
mais il Test beaucoup d’expliquer certaines analogies. Les caracteres d’evolution avancee qui dilfe-
rencient \' Aploihorax des Calosomes les rapprochent au contraire des Carabes. Cette analogie ne
s’explique pas par une parente plus proche, mais par un certain parallelisme d'evolution et par le
nombre des etapes parcourues. Il en resuite que V Aplothorax, si primitif par certains de ses caracteres
herites de tres lointains ancetres secondaires ou peut-etre meme primaires, est cependant plus analogue
aux Carabes psilogoniens qu’aux groupes les moins evolues.
Ceroglosses et Aploihorax constituent sans difficultes deux sous-tribus fermees, ties distinctes
entre elles, sans communs ancetres rapproches, et se trouvent dans la meme situation de complet
isolement par rapport aux Calosomes, aux Carabes et aux Cychrines. Ces trois groupes sont au contraire
assez apparentes entre eux pour que leurs relations genealogiques puissent etre appreciees d’une
maniere assez claire.
Affinites des Cychrines. — Les Cychrines, qui par leur facies ne peuvent jamais etre
confondues avec des Calosomes ou des Carabes, presentent un ensemble de caracteres morphologiques
particuliers sur lesquels on s’est fonde a tort pour les exclure des Carabini : labre profondement bifurque,
mandibules longues, paralleles, a retinacle plus rapproche de Textremite que de la base, epistome
depourvu de pores setigeres, mesion coupe carrement, sans dent, article terminal des palpes concave,
saillie du pronotum tronquee, ne depassant pas les hanches anterieures, hanches posterieures distantes,
epipleures tres larges, embrassant Tabdomen. Ces caracteres opposent les Cychrines a tous les autres
CarabincB. Iis s’opposent en outre aux Calosomes et aux Carabes par la presence aux palpes de diverses
soies perdues par ceux-ci, au bord posterieur de la fosse du labre, de deux ou quatre longues soies, aux
articles 3 et 4 des antennes de soies diverses, constantes chez la plupart des genres, par le moindre
developpement des pulvilli. Cet ensemble impressionnant de differences a besoin d’etre discute.
Certains de ces caracteres sont des reliquats ancestraux, communs aux ancetres des Carabince, et
faisant partie de la structure primitive des Carabida. Iis se retrouvent chez d’autres groupes de Carabida.
Ce sont ceux fournis par les diverses soies qui manquent chez les Carabes et les Calosomes, et proba-
blement aussi le faible developpement des pulvilli. Ces caracteres indiquent que les Cychrines ne sont
pas derives des Calosomes, ni des Carabes, mais le resultat d’une evolution parallele dont le point de
rattachement est au dela des Ceroglosses, lesquels n’ont pas le quatrieme article des antennes velu. Iis
n’indiquent pas que ce point de rattachement n’est pas commun avec les Calosomes et les Carabes.
Les autres caracteres sont le resultat d’une evolution avancee, bien speciale. Nous trouvons la
plupart d’entre eux esquisses chez certains Carabes a mandibules longues : 1’allongement des lobes du
labre et des mandibules existe chez le Cephalornis, 1'epistome est sans pores setigeres chez diverses
especes, a betat presque normal; 1’absence de dent du mesion se retrouve chez le Caihaicits, le Copio-
labriis grumorum, etc., la concavite des palpes chez le Chaeiocarabus intricaius. La separation des hanches
posterieures, qui a influence certains classificateurs, est liee a 1’elargissement du metathorax, lui-meme
i66
COLEOPTERA ADEPHAGA
sous la dependance du changement de forme de Tabdomen. Ce caractere, assez arbitrairement repandu
chez les Carahida, n’a qu’une importance relative.
II n’y a donc aucune raison phylogenique ni morphologique de faire des Cychrines une tribu
particuliere. Elles doivent rester dans celle des Carabini, plus pres des Carabes et des Calosomes que
des sous-tribus Ceroglossina et Aplothor acina. C’est exactement la conclusion a laquelle nous avait amenes
Tetude des larves.
Les affinites des Cychrina sont plutot avec les Carabes qu’avec les Calosomes, et parmi les Carabes
plutot avec ceux a mandibules longues. Ces derniers, si portes aux variations extremes et a la perte de
la plupart des soies, conservent cependant quelques formes attardees. Les Imaibius ont souvent les soies
du dessus de la tete doubles ou multiples, les Chaetocarabus ont des soies aux palpes maxillaires, et les
genres voisins sont comme eux plus ou moins acrochetes, tous caracteres perdus par les autres Carabes
et par les Calosomes. Les Sphodristocarabns ont volontiers le quatrieme article des antennes en partie
tomenteux. Les larves des Cychrus ont aussi leurs principales analogies avec les Carabes a mandibules
longues.
Les Cychrines n’ont pas les antennes calleuses. C'est une analogie, la seule, a la fois avec les
Calosomes et les Carabes a mandibules longues. Elles s’eloignent de Tensemble des Calosomes et de
la plupart des Carabes a mandibules longues par 1’absence de sillons, caractere qui est plutot lie a leur
petitesse et a leur mediocre robusticite.
Relations des Carabes et des Calosomes. — 11 est beaucoup plus difficile de separer les
Carabes des Calosomes, et la limite morphologique bien tranchee qui existe a betat larvaire est absente
a betat adulte. Par suite de la tres grande diversite des Carabes, il y a un enchevetrement de caracteres
tel que, si un entomologiste meme novice distingue aisement un Carabe d’un Calosome, il est impos-
sible de trouver un caractere propre a bun de ces groupes et constant.
Les Calosomes sont constamment polychetes, depourvus de callosites antennaires, munis de
puncta ordinaria; iis sont, a part quelques formes anormales du Mexique et de bAbyssinie, pourvus de
sillons abdominaux; iis ne sont jainais pourvus de quaternaires. Tous ces caracteres constants ne leur
sont pas propres. On pourrait sans resultat joindre a cette liste de nombreux caracteres negatifs : iis
n’ont jamais la dent du menton compliquee, ni le labre trilobe; le scape, le sous-menton, la gouttiere
du pronotum depourvus de soies ne se_ rencontrent que chez les Ctenosta, par exception. Tous ces
caracteres leur sont communs avec la plupart des Carabes, et chez ceux-ci les caracteres contraires sont
bexception. La plupart des Calosomes sont pourvus d’ailes, mais pas tous; chez les Carabes on ne
rencontre pas d’ailes, sauf chez certains individus de quelques especes. Ce caractere a pourtant de
bimportance, comme temoignage de descendance. Il prouve que les Calosomes et les Carabes remontent
a des formes ailees, dont les Ceroglosses, Aplothorax et Cychrines representent des collateraux apteres.
La plupart des Calosomes ont le pronotum depourvu de lobes, mais il en est de meme de deux ou trois
Carabes; iis manquent, a des exceptions individuelles pres, de pore juxtalobaire au pronotum, mais
parmi les Carabes qiii conservent des soies dans la gouttiere il y en a, comme les Macrothorax, qui ne
possedent pas ce pore. La plupart des Calosomes ont aussi les epaules crenelees, mais une dizaine
d’especes de Carabes les ont de mfeme, au moins chez certaines de leurs races. Il est a remarquer qu’ils
appartiennent au groupe des Carabes vrais. Presque tous les Calosomes ont le menton pourvu de deux
soies tres fugaces, placees de chaque cote du mesion, vers le milieu des piis qui le separent des lobes.
Ces soies qui existent chez les Ceroglosses et viennent de lointains ancetres manquent toujours chez les
Carabes, mais je ne crois pas qu’elles existent chez tous les Calosomes, meme a betat de rare exception;
chez les exemplaires meme tres jeunes de Callipara sycophanta., par exemple, je ne les reti’Ouve pas.
Les caracteres differentiels classiques sont la striation rugueuse des mandibules des Calosomes,
ballongement et la compression du troisieme article de leurs antennes.
FAM. CARABID.^E
167
Le premier caractere se rencontre au moins a Tetat cFindication chez beaucoup d’especes a
mandibules longues, chez plusieurs Carabes vrais, et d’une maniere tres constante et tres marqu6e chez un
inultistrie, le Pyocrustides. Inversement il existe des groupes de Calosomes chez lesquels on ne peut pas
dire que les mandibules sont toujours et nettement striees ; Blapiosoma, Carabomorphiis, Carabominus, etc.
Tout au plus le sont-elles autant que chez les Carabes precites. Ce caractere est nouveau et presque
constant chez les Calosomes, mais ne leur est pas propre. II est du nombre de ceux en puissance chez
tous les Carabince.
L’allongement du troisieme article est au contraire un caractere probablement ancien, qui existe
aussi chez les Ceroglosses, V Aplothorax, les Cychrines, les Nebriines. C’est le raccourcissement chez les
Carabes qui serait nouveau, mais il n’est pas general, et chez beaucoup de sous-genres cet article est
assez long, et son covariant inverse, le deuxieme volontiers court.
Ouant a la compression, au pincement qui aplatit le bord interne et le fait s’e]argir plus ou moins,
c’est un caractere nouveau, mais qui existe en puissance chez les Ceroglosses et les Carabes. Chez les
premiers il est tres repandu, et d’ailleurs individuellement variable ; il est moins frequent, mais tout
aussi variable chez les Carabes. Il constitue chez les Carabes a mandibules longues une exception
individuelle et rare, mais il est plus ou moins marque chez la plupart des individus de certaines especes
ou de certaines races de Multistnes et de Carabes vrais.
Ce caractere a donc chez les Calosomes une valeur analogue a celle du premier, et, chose
remarquable, est tres peu marque chez les especes a mandibules presque lisses ; la striation des
mandibules et le pincement du troisieme article sont des caracteres nouveaux qui sbntroduisent et
marchent volontiers ensemble.
La forme differente de la maxille, caractere dont Tobservation exige une dissection prealable, n'a
pas encore ete etudiee d’une maniere generale chez Tensemble des Carabince. Il parait avoir une grande
importance pour le groupement des sous- tribus.
En somme, il n’existe aucun caractere exclusif et constant qui permette de separer les Carabes
des Calosomes. Chaque genre ou sous-genre sera donc a definir par un ensemble de caracteres, qui les
differencient chacun d’un ou plusieurs autres genres ou sous-genres.
Il est facile de voir que les Carabes ne peuvent etre derives des Calosomes, etant plus primitifs
qu’eux par un certain nombre de caracteres : mandibules non striees, antennes non comprimees,
epaules non crenelees, ventre souvent depourvu de sillons, etc. La presence chez les Calosomes des
soies mentonnieres suffirait pour exclure 1’hypothese inverse.
Les relations genealogiques ne presentent de difhcultes que pour les groupes aberrants
de Calosomes et de Carabes : Mimocarabus, Caraboniimiis, Blapiosoma, Carabomorphus, Orinodromus ,
Carahophan us.
Le cas des Mimocarabus est vraiment embarrassant. Ces Carabes presentent chez beaucoup
dhndividus certains caracteres, separes ou reunis, des Calosomes. Les mandibules sont souvent un peu,
quelquefois tres manifestement striees. comme celles des Calosomes ; le troisieme article des antennes,
un peu long, est toujours comprime, parfois convexe en dedans et presque tranchant, les ailes sont assez
developpees, souvent utilisables et utilisees pour le vol. Divers caracteres secondaires rappellent aussi
les Calosomes : la forme generale du corps, la sculpture, souvent un peu squameuse chez le pumilio,
tuberculee chez le maurus comme celle de certains Calosomes, les tibias elargis a Textremite, Teperon
interne des tibias anterieurs un peu remonte vers.le haut, les trochanters posterieurs allonges, un peu
pointus, les sillons abdominaux. Les Mimocarabus ont aussi les antennes simples et un peu grosses, les
palpes peu dilates, la structure du menton des Calosomes, sauf les soies mentonnieres, les pulvilli larges.
Ces coincidences sont trop nombreuses pour etre fortuites. Inversement, il faut noter le dichetisme
i68
COLEOPTERA ADEPHAGA
constant des palpes labiaux, Tabsence de soies mentonnieres, de crenulation humerale : c’est d’ailleuis
a peu pres tout ce qui separe des Calosomes le paphiiis et \’ hemicalosoma.
Cependant si Ton remarque Tirregularite de la presence des caracteres les plus propres aux
Calosomes, et si Ton tient compte de la loi dhrreversibilite, on doit conclure que les Mimocarabus sont
des Carabes en variation, tendant a covarier avec les Calosomes ou, si l’on prefere, et cela serait peut-
etre plus exact, un groupe d’origine phylogenique intermediaire, ayant conserve des caracteres
archaiques dans les mandibules, les antennes, les ailes, mais en train dAvoluer quant aux antennes et
aux mandibules vers le type Calosome, tout en ayant deja perdu, comme les Carabes en totalite, les
soies mentonnieres et, comme certains Carabes, simplifie les garnitures de soies des palpes labiaux. C’est
une question que pourra seule regler la confirmation de la larve. S’il s’agit d’un Carabe, la larve a
probablement les palpes et les antennes moyens, le mesolabre serrilabre ou quadricuspide, les tergites,
les lobes et le telson plus ou moins developpes, les cerci munis d’une epine externe et pas de premier
stade nebrioide. S’il s’agit d’un Calosome, les palpes et les antennes seront courts, le mesolabre a
medianes tres separees, les tergites, les lobes et le telson tres reduits, les cerci greles et sans epine
externe, le premier stade larvaire sera nebrioide. La larve que Ton suppose de mannis repond au
premier schema.
Le cas est a peu pres le meme pour les Cavabomorphiis, Orinodromiis, Carabophanus. Je constate
qu’ils ne presentent aucune affinite avec les Calosomes africains, et certainement n’en derivent pas, ni
d’aucun groupe quelconque de Calosomes actuels. Leurs afhnites paraissent etre avec les Mimocarabus
d’un cote, les Carabomimus et Blaptosoma de l’autre, mais en realite ce sont des Carabida plus voisins des
Precalosomes et des Precarabes que des formes actuelles. des reliques secondaires ou tertiaires si l’on
veut. Iis possedent les caracteres ancestraux des Calosomes, le polychetisme des labiaux par exemple,
le recul de 1’epine interne du tibia anterieur, mais iis sont seulement en voie d’acquerir les caracteres
nouveaux : mandibules non ou a peine striees, troisieme article des antennes encore peu allonge, peu
comprime, sillons abdominaux rudimentaires ou nuis, tibias non ou a peine arques, les intermediaires
seulement,
Je ne doute pas que ces insectes soient des Calosomes en voie d’evolution et il est facile de
prevoir que leurs larves doivent etre plus ou moins voisines de celles des Callisthenes, vers lesquels tout
ce groupe parait converger.
Le meme raisonnement s’applique aux groupes mexicains Carabomimus, Blaptosoma. Ceux-ci
toutefois sont moins isoles et probablement apparentes aux Calosomes dont les larves possedent de
larges tegmina, comme Callitropa externa. Iis sont aussi rendus a un stade d’evolution plus avance, et
chez quelques especes la crenulation des epaules commence a se montrer.
Le resultat de cette discussion des caracteres est que les sous-tribus des Carabes et des
Calosomes restent bien distinctes, sans passage d’elements de Fune dans 1’autre, les Mimocarabus seuls
faisant un peu difhculte.
Le schema de 1’evolution des CarabincB, tel que nous le tirons de la discussion des caracteres de
Timago, est le meme que nous avons deduit de 1’etude des larves.
FAj\I. CAKABID^
169
GENEALOQIE DES CEROGLOSSES
La morphologie des Ceroglosses comporte un nombre tres limite de variatioris. Toutes les
especes se ressemblent d’ailleurs beaucoup et covarient dans les memes milieux par la couleur, de
fagon qu’il est tres difficile, sans avoir les types sous les yeux, d’identifier les formes nommees, dont les
auteurs se sont le plus souvent trop attaches au coloris et point aux caracteres de valeur specifique ou
subspecifique.
L’evolHtion des pulvilli se fait comme chez les Carabes dans le sens de leur suppression;
cependant chez les sybarita les plus avances il reste toujours des pulvilli sensibles, si etroits qu’ils
deviennent. Le nombre reste constamment de quatre. La largeur seule est modifiee par la regression de
ces organes.
L’evolution des callosites antennaires se fait encore comme chez les Carabes, c’est-a-dire dans le
sens du developpement. Encore nulles chez davwini et valdivicB^ apparaissant tout au plus comme
caractere nouveau et rudimentaire chez quelques individus, elles sont au contraire constantes chez les
autres especes, mais dans chacune la progression se fait d’une maniere differente et caracteristique.
D’ordinaire il n’y a que deux, trois ou quatre callosites. Chez le solieri ce caractere s’affole, et il peut y
avoir un nombre indefini de callosites, variant selon les individus. Les callosites des Ceroglosses ne
sont que des carenes lisses, au plus des diedres peu saillants, d’ordinaire descendant assez pres de la
base de barticle, atteignant rarement 1’extremite distale, jamais ou tres peu renfiees a 1’extremite. Cette
structure est bien distincte de celle qui existe chez les Carabes, chez lesquels la callosite est d’ordinaire
en volute, aplatie ou creusee au milieu et renflee a Textremite. L’une n’est cependant que le developpe-
ment de Tautre, car chez les Carabes qui commencent a faire des callosites, le festivus par exemple,
nous observons a peu pres la meme structure que chez les Ceroglosses.
L’evolution de la sculpture porte sur deux caracteres morphologiques. En premier lieu, elle
comporte la regression et la disparition des intervalles compris entre la suturale et le primaire interne,
en second lieu la modification des intervalles conserves, par segmentation, regression dans le sens de
rinegalite, de Taplatissement, phenomenes generaux chez les Carabini, mais en plus la formation de
plaques veloutees sur les chainons primaires. Ces modifications de la sculpture sont d’une grande
importance, a defaut de caracteres plus serieux, pour suivre la filiation de ces insectes peu differents
entre eux.
Chez buqueti et sybarita, on ne trouve entre la suturale et le premier primaire qu’une strie, avec
ou sans traces de granulations ; chez les especes moins avancees en evolution quant a ce caractere, on
trouve d’ordinaire deux stries ou trois, plus ou moins granuleuses, d’ordinaire tres fines, mais jamais
plus. Ces stries sont separees par de tres fins intervalles, beaucoup plus petits que les autres, souvent
plus ou moins resolus en asperites, et dont on ne peut dire si 1’interne represente un secondaire. On a le
choix entre plusieurs interpretations : 1° les intervalles ne sont pas developpes, et ce que Ton en voit
represente le secondaire primitif simple ou dedouble ; 2° 1’intervalle interne represente le secondaire,
et Texterne le second tertiaire ; 3° les deux intervalles, quand il y en a deux, representent un seul
intervalle conserve et dedouble. Cette derniere hypothese et meme la seconde ne concordent pas avec
ce qui s’observe chez quelques gloriosus dont les deux intervalles sont egaux aux autres en hauteur et en
COLEOPTERA ADEPHAGA
170
largeur, et tres bien developpes. II est donc plus probable que les intervalles sont le secondaire et le
deuxieme tertiaire, quand il y en a deux, et quand il en reste un seul il est a supposer que c’est le
tertiaire. Chez les autres Carabidce on rencontre quelquefois aussi ce mode d’eliinination des intervalles
internes, lie a un retrecissement de Telytre. Le premier tertiaire se retrouve alors, et meme le premier
secondaire, fusionnes avec la suturale.
L’evolution des soies se fait dans le sens d’une reduction de celles du dessous. Chez les sybanta se
developpe au contraire un revetement tomenteux des elytres qui a son point de depart sur les primaires
et constitue une formation nouvelle.
L^evolution de caracteres autres n’a guere qu’une valeur relative, a Tinterieur des especes ou
entre especes voisines.
Les antennes simples du darwini ne permettent pas de deriver son espece des autres. Par ailleurs,
le darwini n’est cependant pas tres primitif. Le dessous est encore muni de soies nombreuses et de gros
pores sur les cotes de Tabdomen et du thorax ; les tibias posterieurs n’ont qu’un tres fin et tres court
sillon et sont lisses, tres primitiis, la saillie du prosternum est bien ourlee jusqu’entre les branches, et le
pronotum porte encore une petite carene axiale pres de la base, suivie de la strie habituelle des Carabim,
celle-ci raccourcie en avant, profonde. La sculpture au contraire est tres avancee en evolution, avec un
seul intervalle juxta-sutural, tres fin, les tertiaires d’ordinaire affaiblis et quelquefois dedoubles. Les
exemplaires d’Araucanie ont souvent les intervalles egaux ou subegaux, Tindgalite devient plus frequente
dans la province de Valdivia, bien que le type du valdivia soit justement a intervalles egaux et de prove-
nance cependant valdivienne. L’espece habite surtout le littoral, ne depasse pas TAraucanie au nord ni
le Port Montt au sud. On trouve cependant plus au sud une forme isolee dans bile de Chiloe, le veritable
darwini Hope, toujours bleu indigo, et qui, la plus anciennement decrite, donne son nom a 1’espece.
Le speciosus peut deriver d'une forme de valdivice a intervalles egaux. Il conserve en commun avec
celui-ci plusieurs caracteres primitiis : memes tibias, meme apophyse prosternale, meme carene axiale
posterieure du pronotum. Les tarses sont a peu pres aussi larges. Les grandes differences morpholo-
giques sont dans les callosites antennaires et la sculpture. Les callosites siegent aux articles 6 et 7, et
sont peu developpees mais constantes; chez le valdivia on trouve les memes chez quelques exemplaires
en voie de mutation, mais moins developpees, et rarement toutes les deux. Quant a la sculpture, elle
est moins avancee chez le speciosus qui normalement possede comme le darwini valdivia des intervalles
egaux ou subegaux. Le speciosus continue le valdivia au sud, de Port Montt jusqu’a mi-chemin du detroit
de Magellan, et a Chiloe.
Le suturalis commence aussi a Chiloe, et se continue jusqu^a la Terre de Feu. Il est au meme
degre d’evolution que le speciosus quant aux antennes, tibias, pulvilli, a bapophyse prosternale et a la
carene du pronotum, mais marque un degre d’evolution de plus, et personnel, quant a la sculpture. Les
secondaires et tertiaires deviennent tres fins, bien que nets et egaux, les primaires evoluent en grosses
cotes tres renflees, segmentees, et noircissent. Les suturales s’elevent fortement, surtout en avant, et
embrassent en Y becusson ; elles restent d’un cuivreux qui contraste avec la couleur un peu terne de
belytre. Ldntervalle juxtasutural, de plus en plus fin, tend a s’eliminer, et a ne laissei qu’une large strie
entre la suturale et le premier primaire. Le dessous devient plus lisse. Ces caracteres nouveaux sont
en relation avec un retrecissement du corps, qui devient fusiforme, et une diminution de la taille corre-
lative a un appauvrissement du milieu. Les antennes, les palpes et les pattes sont d’un roux de plus en
plus clair. Ces caracteres s’accusent depuis V ancudanus de Chiloe jusquMu suturalis suturalis du district
de Magellan.
Le suturalis, bien que continuant bevolution du speciosus, en est probablement different comme
espece, car il coexiste avec lui a Chiloe et autour de Port Montt, et je ne connais ni intermediaires ni
hybrides entre eux.
FAM. CARABID^
171
Le buqueti est un peu plus avance que les deux Ceroglosses precedents. Les callosites appai aissent
des le cinquieme article et sont bien plus fortes, les tibias posterieurs sont rugueux au second tiers et
portent une carene, les pulvilli sont bien plus etroits, et toute trace d’intervalles juxtasuturaux a disparu,
sauf de rares exceptions individuelles chez le buqueti buqueti. Les gros pores seligeres ont acheve de dis-
paraitre sur les cotes du thorax, mais ceux de Tabdomen subsistent, et cette region est pourvue de poils
plus developpes que chez les precedents. En outre, caractere tres important et special, la poitrine,
apophyse comprise, est converte de gros pores seligeres. Si ce caractere n’est pas nouveau, il suffit pour
indiquer une origine separee. L’apophyse du prosternum et la carene du pronotum conservent les memes
caracteres que chez tous les precedents. L’evolution de la sculpture est peu avaucee; les intervalles sont
egaux, les primaires toutefois un peu plus forts et subcatenules chez les races australes; les chainons
noiratres ou verdatres tendent a devenir veloutes.
Les formes les plus grandes et les plus brillantes sont celles de la province de Valdivia et du sud
de celle de Cantin, limite extreme de Tespece au nord. II reste souvent des traces du juxtasutural et les
primaires sont rarement differencies. Cette race est le veritable buqueti Laporte de Castelnau,
valdivia; Hope, dont 1’habitat coincide avec celui du valdivice. Sa derivation d’une forme voisine de
celui-ci est possible. La taille devient plus petite et la differenciation s’accuse dans le Llanquihue et
rile de Chiloe. L’espece se continue un peu plus au sud, dans les terres magellaniques.
Le psittacus presente les memes caracteres morphologiques, mais avec un degre de plus
dans Tevolution de la sculpture. Les intervalles sont comme deplisses, apiatis, les elytres elargis
d’autant, deprimes. Les primaires ne sont reconnaissables qu’a des taches de velours vert foncc ou noir
marquant le sommet des chainons disparus. Les elytres sont envahis par un veloute qui est plus
marque en dehors du disque. Les soies du dessous sont tres nombreuses et longues. Le milieu du
pronotum et l apophyse sont poreux et herisses comme ceux des buqueti. Ce Ceroglosse comporte
plusieurs races, dont la plus accusee est la syharita. II est possible qu'il se rattache a une race eteinte
voisine du buqueti, mais il constitue certainement un rameau distinet. II coexiste avec le buqueti buqueti
dans rile de Chiloe, et ne parait pas se trouver ailleurs. Il semble etre venu directement dans cette ile
d'un habitat situe au large.
Toutes les especes precedentes se sont developpees du nord au sud, en partant d’une region
correspondant a b.Arauco, au Cantin et au Valdivia. Le chilensis contraire s’est developpe en marchant
aussi vers le nord, avec le meme point de depart, et habite du Colchagua au nord jusqu’a Chiloe au sud.
La race retardataire gloriosus conserve normalement deux intervalles juxtasuturaux, parfois
subegaux ou egaux aux autres intervalles. Il ne derive donc pas du valdivia, bien que probablement il ait
des rapports de commune descendance avec lui. Il est plus avance que ce Ceroglosse par plusieurs
caracteres : articles 6-8 des antennes nettement calleux, pulvilli un peu moins larges, apophj^se pres-
ternale peu ou non sillonnee en dedans des hanches ; les gros points sur les cotes du prosternum ont
disparu, aussi la carene axiale de la base du pronotum. Son evolution, comme l’indique deja le numero
different des articles dilates des antennes, se fait dans une direction independante. Les formes sont
presque toutes de grande taille et leur pronotum est plus large.
Dans la region moyenne du Chili, Conception, Arauco, \'’aldivia, on trouve la forme t3'pe du
gloriosus, a intervalles subegaux, du moins sur la cote. Dans 1’interieur, Temuco, Malleco, les tertiaires
tendent a se reduire beaucoup, et le gloriosus a la sculpture et le facies de certains valdivia, le similis par
exemple. A Chiloe, il est represente par le magnifique de couleur indigo, qui a la sculpture adoucie
et souvent plus de trois articles calleux aux antennes, mais conserve presque toujours ses deux
juxtasuturaux. Ce caractere permet aisement, et sans regarder le dessous ni les antennes, de separer le
solieri du veritable darwini dont il partage le coloris indigo et la patrie et usurpe le plus souvent le nom
dans les collections. Au nord de la province de Conception, \e gloriosus dans sa marche inverse devient
172
COLEOPTERA ADEPHAGA
peu a peu le chilensis type, qui perd un juxtasutural et possede quelquefois des primaires catenules, tout
,semb]able d’ailleuis pour le reste au gloriosus. Le chilensis finit dans la province de Colchagua, et il n’y a
pas de Ceroglosses plus au nord.
Ces especes sont toutes brillamment parees et se miment les unes les autres par la coloration.
Celle-ci, tres variable, covarie souvent dans le mbme habitat. Ainsi les especes du volcan de Villarica
sont d’ordinaire rembrunies, celles de Chiloe volontiers bleues. Les races locales des diverses especes ont
donc ainsi volontiers les memes livrees et la couleur ne peut etre utilisee pour les definir.
Les Ceroglosses ne sont pas alticoles. Iis ne se trouvent pas au-dessus d’une certaine hauteur dans
les Andes et on n’en rencontre point sur le versant oriental. Iis sont donc arrives dans le pays
posterieurement a la surrection recente de cette chaine quhls n’ont pu franchir. Leur radiant de
dispersion est la cote entre 1’Arauco el Valdivia. C’est par la qu’ils ont du acceder, d’une terre plus
occidentale maintenant immergee. Le psittacus cependant peut etre directement passe de cette terre, ou
de ces terres, dans bile de Chiloe. A mesure que l’on s’ecarte de la region d’acces, soit vers le sud, soit
vers le nord, et encore plus en remontant les basses vallees andines, la variabilite s’accuse en formes
locales de plus en plus differenciees.
Les especes ne paiaissent pas descendre les unes des autres. II est probable qu’elles sont arrivees
au Chili deja distinctes et se sont seulement differenciees davantage. Sur 1’habitat primitif, on n’a aucune
indication. II y a bien des gloriosus sur l’ile de Mocha, peu au large, mais il n’existe pas de Ceroglosses
dans lafaune de Fernandez.
FAM. CARABI DrE
173
GENEALOQIE DES CALOSOMES
Sens general des evolutions. — L’evolution ne porte chez les Calosomes que sur un petit
nombre de caracteres et s’effeclue dans le sens suivant :
Mandibules lisses ou presque
I\Iesion ordinairement setigere
Deltion court, surbaisse, horizontal
Tete mediocre
Alt. 3 des antennes assez court
Le meme peii comprime
Tomium peu comprime
Pronotum peu reborde
Ouiiet lateral complet
Lobes mediocres
Pronotum subcordiforme
Pronotum non evase
Epaules non crenelees
— non scarifices
Stries ponctuees
Intervalles renfles
— egaux
— entiers
— strioles
Primaires a pores dorsaux
Ailes fonctionnelles
Cuisses et tibias sans epines
Tibias non arques
Franges multiples aux tibias
Trochanters nonnaux
4 pulvilli
Pas de sillons abdominaux
Soies abdominales supplementaires
Puncta ordinaria meme au segment anal
— mandibules striees forternent
— • mesion jamais setigere
— deltion mediocre ou recourbe en haut
— tete grosse
— article 3 tres long
— le meme tres comprime
— tomium tres comprime
— ourle ou tres reborde
— raccourci en arriere
— vastes ou absents
— orbiculaire, ou tres large, a bords arrondis
— pronotum evase
— epaules crenelees
— — scarifices
— obsoletes ou a points diffuses
— pians ou tres saillants
— inegaux
— segmentes, catenules, dedoubles
— rugueux ou unis
— primaires segmentes foveoles
— pas d’ailes
— epineux
tibias arques
— seulement la posterieure des intermediaires
— trochanters epineux
— moins de 4 pulvilli
— sillons abdominaux
— seulement celles des puncta ordinaria
— • pas de puncta au segment anal.
Tous les caracteres de la premiere colonne peuvent shnscrire avec les caracteres fondamentaux
dans la description schematique du prototype des Calosomes. Les formes qui s’ecartent le moins de ce
prototype sont les suivantes. En les rassemblant dans un carton, on peut avoir une idee de ce qu'etait
la faune des Calosomes a un certain moment du secondaire.
T apinoslhmes cancellatus
Callisphaena reticulata
Callilropa externa
Carabomimus striat i pennis
Carabomorphits brachycerus
Calosoma frigidum
Calli par a ma x imo zv icz i
Campalita rugosa
Cataslriga trapezipennis
Caminara hottentoia
174
COLEOPTERA ADEPHAGA
Beaucoup des caracteres nouveaux sont deja realises chez les formes les plus primitives de tous
les groupes, presque sans exception. Peu de caracteres se modifient dans chaque groupe, et chez tous
les Carabini les modifications consistent plutot en eliminations, de soies par exemple, ou d’elements de
sculpture, les acquisitions de caracteres nouveaux etant une exception. II en resuite que plus Tevolution
est avancee, moins nombreux sont les caracteres restant a utiliser. On possede donc peu de donnees
morphologiques pour reconstituer les genealogies.
D’autre part, les Calosomes n’etant pas lies par leur genre de vie aux chaines de montagnes, a
quelques alticoles pres, iis n’ont pas eu comme les Carabes a attendre pour se repandre que la complai-
sance de la nature eut fait pousser a leur portee des chaines de Taltitude voulue. De leurs propres ailes
et de foret en foret, iis se sont transportes au loin a travers les plateaux et les plaines. II en resuite que
leurs voies de migration, repondant a des geographies en variation continue sur lesquelles les indica-
tions sont parfois encore tres vagues, ne sont pas faciles a preciser.
Les memes raisons et la faculte de voler que possedent les Calosomes ne permettent pas non
plus de trouver dans la date geologique de Tisolement de certains habitats la date minima de Tancien-
nete des especes, comme il arrive souvent de pouvoir le faire pour les Carabes. On sent seulement que
Ton a affaire a des especes fixees pour la plupart depuis des ages geologiques tres anciens.
Evolution des groupes de genres. — Les Calosomes constituent deux grands groupes,
distincts desTorigine et dont 1’evolution se developpe d’apres un proces tout different, les Callistheniens
et les Calosomiens.
Le premier a des affinites avec les Carabes par la presence habituelle de lobes au pronotum,
1’absence d’ailes, et par la structure des tibias, droits et ne portant pas d’autres franges que celles
existant aussi chez les Carabes. Chez les ancetres perdus de ce groupe, les franges supplementaires
avaient deja disparu ; revolution travaille a eliminer celles qui restent. Par ailleurs elle acheve d’eli-
miner les ailes, qui subsistent chez des sous-genres isoles, et commence a reduire ou fait meme dispa-
raitre les lobes du pronotum. Ce dernier, chez les formes les plus avancees, est deja arrive au type de
celui du second groupe. Chez quelques especes seulement Tincurvation des tibias debute ou commence
a se fixer.
Le second groupe avait commence au contraire par eliminer ses lobes, dont il reste seulement la
race chez quelques formes arrierees ; il conserve constamment ses ailes, et fonctionnelles. Les tibias
sont plus ou moins incurves, 1’incurvation commengant par les intermediaires, et d’abord chez les
males ; a Tinverse encore du premier groupe, les franges accessoires ne disparaissent que peu a peu.
Le premier groupe est propre a rhemisphere nord, et surtout aux regions temperees; dans les
regions chaudes, il est alticole, habitant des tres hauts plateaux. Il est peu grimpeur et souvent
deserticole. Le second groupe habite les deux hemispheres, mais son origine est visiblement australe,
et il n’est guere represente dans Themisphere nord que par ses formes les plus avancees en evolution.
Callistheniens et Calosomiens sont en marche vers un meme type de Calosome absolu, dont voici
les caracteristiques : sous-menton psilogonien, mesion depourvu de soies, deltion tantot rostre, tantot
resorbe; mandibules striees; antennes non calleuses, a troisieme article (ambolus) long, incurve et
tranchant; pronotum depourvu de soies, de rebords et de lobes, peut-etre mgme de faux lobes et alors
semblable a celui de \' Aplothorax ; elytres lisses a epaules crenelees ; dessous depourvu de soies, mgme
normales, et probablement de puncta, mais muni de sillons ; pattes sans pulvilli ; tibias depourvus de
franges, les intermediaires et les posterieurs tres arques chez les deux sexes.
Les deux groupes different ainsi seulement par rordre dans lequel iis modifient leurs caracteres,
ou plutot les eliminent, et par betat actuel de realisation de leur evolution. La pente quhls suivent les
mene tous les deux au meme point, et cette maniere d’evoluer n’est en somme que Tapplication d’une
loi commune a tous les Carabini, probablement aussi a d’autres groupes d’animaux.
FAM. CARABID^
175
Callisthenes. — Le geme Callisthenes est plutot caracterise par 1’article terminal des palpes
court et assez dilate, et par son pronotum a bords et lobes developpes, que par Tabsence d’ailes. car ces
organes subsistent a Tetat fonctionnel chez les sous-geni es les moins avances enevolution. A Texception
des Chrysostigma et des Lyperostenia, il a les tibias parfaitement droits, et les epaules non dentees. Ces
caracteres sont anciens et marquent une evolution moins avancee dans son ensemble que celle de
presque tous les autres genres de Calosomes. Les episternes metathoraciques sont relativement courts,
comme ceux des Carabes, et non allonges comme ceux des Calosomiens, mais ce caractere n'est pas
primitif, car le moins avance des sous-genres, Tapinoslhenes, a justement des episternes de Calosomien.
Presque tous les Callisthenes sont courts, arrondis, convexes ; c’est un caractere presque propre a
ce genre, et qui s’accuse d’une maniere extreme chez ses formes les plus avancees en evolution. 'Polis ne
conservent que la frange posterieure des tibias moyens, et les femelles la perdent meme quelquefois; par
ce caractere les Callisthenes sont au rang des Calosomes les plus avances en evolution. Par contre, iis
conservent presque toujours des soies tres nettes au mesion, et les tibias sont droits, a Pexception de
quelques formes tres avancees.
Le sous-genre T apinostJienes est le moins avance en evolution. II conserve meme habituellement
une soie supplementaire a 1’epistome, qui manque aux autres Calosomes et ne se retrouve que chez
quelques et chez les Ceroglosses. Le deltion est tres primitif : un simple ourlet coude comme
devaient en posseder un les ancetres des Carabini. L’evolution des antennes est encore asondebut;
Tambolus, pas plus long que chez les Carabes, est simplement comprime sur sa moitie basilaire, ses soies
distales sont tres developpees. Le second et le quatrieme article ne sont pas sensiblement comprimes,
meme vers la base. La soie du pronotum est bien conservee, longue, mais deja unique; les lobes courts,
arrondis, ne sont pas encore tres elargis. La sculpture des elytres comporte des primaires forts,
catenules, avec des fossettes vertes peu profondes,^ les autres intervalles egaux, peu releves et peu nets,
presque rugueux, et un raphe bien marque. Les epaules sont carrees, calleuses, les ailes bien
developpees. Ce sous-genre habite la Sierra Nevada seulement et ne s’est pas repandu au dehors vers les
Monts Rocheux.
Le sous-genre Callistenia, dont une seule espece, luxata, s’est repandue jusque dans le Kansas,
appartient a la meme faune de la chaine cotiere du Pacifique. 11 comprend des especes tres variees dont
certaines ont la sculpture des Tapinosthenes, et d’autres s"en ecartent davantage, la discors par exemple dont
les intervalles plats portent une ligne de points dorsaux tres rapproches, qui semblent les dedoubler.
Les Callistenia ne derivent pas des Tapinosthenes, elles conservent au menton des soies multiples, tres
longues, que ces derniers ont perdues. Pour les autres caracteres, leur evolution est au contraire un peu
plus avancee, les antennes, par exemple, sont intermediaires entre le type des Callisthenes et le type
moyen des Calosomes.
Les Callistenia n’ont plus de puncta au segment anal. Iis subsistent au contraire chez la wilhesi,
pour lequel j’ai cree, a cause de ce caractere important, le sous-genre Isostenia. Wilhesi conserve ainsi un
caractere ancestral qui a disparu chez les T apinosthenes et les Callistenia. Pour le reste elle est au degre
d’evolution des Callistenia, et notamment elle est deja aptere. Elle est propre a TOregon.
Ces trois sous-genres sont composes d’especes qui representent les terminus d’evolutions pa-
ralleles, visiblement apparentees, mais pas etroitement. Iis constituent une faune particuliere, propre a
la chaine cotiere. a 1’exception de la luxata. L’evolution parait s'etie faite du nord au sud, les formes de
Californie etant plus avancees en moyenne que celles de TOregon. Sur le prolongement de cette chaine,
dont elle a fait partie autrefois, Tile Guadalupe, tres au large de la cote mexicaine, possede une espece
speciale, palmeri, qui parait se rattacher aux Callistenia. Un peu aberrante, elle est ties avancee en
evolution et cependant possede six soies au sous-menton. Son habitat montre que ce groupe etendait
autrefois son domaine vers Touest et le sud-ouest dans des regions ennoyees depuis une epoque
176
COLEOPTERA ADEPHAGA
indeterminee. Breuning en a fait un sous-genre Paracalosoma, caracterise par la presence de rudiments
d’ailes et le place pres des Cavabosoma, ce que la structure du sous-menton ne permet pas.
Les deux autres sous-genres americains ont les epaules crenelees. Comme les Tapinosthenes, iis
conservent des ailes fonctionnelles, et sont meme de bons voiliers que Telectricite attire de loin. A part
la conservation des ailes, iis sont bien plus avances en evolution que les Callistenia et les Isosienia. La
taille est plus grande, les antennes sont tout a fait du type Calosome, le pronotum, au lieu d’etre peu
reborde Test au contraire assez longuement, les lobes grands, arrondis, la soie laterale absente, souvent
son pore oblitere. Les tibias medians s’epaississent de la base a 1’extremite, et sont souvent, a titre
individuel, un peu subincurves chez les males robustes.
La forme la moins avancee de Chrysosligma est obsoletum, des Monts Rocheux. Les intervalles sont
mediocrement renfles et les fossettes tres faibles, concolores. Le petit tepidum de TOregon a les intervalles
plus etroits, plus rugueux, et les fossettes encore faibles sont dorees. Uocellatum, a Test des Rocheux,
depuis le sud du Canada jusque dans les Etats du centre et de Test, est plus grand; les intervalles tres
renfles sont un peu ecailleux et les fossettes tres grandes et profondes, d’une belle couleur d’or rouge.
Ce Calosome est le ra/hhnH des auteurs, mais non celui de Fabricius, qui est identique a la
rugosa Degeer; c’est pourquoi j’ai dii changer son nom. Le mexicanim est un obsoletum a fossettes aussi
grandes que celles de Vocellatum, mais noiratres. 11 se distingue aisement, par son facies et par ses inter-
valles peu renfles et presque lisses des ocellatum anormaux a fossettes concolores. C’est tres probablement
par une forme analogue que le passage d’ obsoletum a ocellatum a du se faire, mais le mexicanmn continue
le premier vers le sud, par la chaine des Apaches jusqu’au Mexique, et non vers l’est.
Les Lyperostenia sont plus avancees en evolution que les Chvysostigma. Le deltion, bien developpe
et pointu chez ces derniers, est moins developpe chez elles, et la pointe se recourbe en haut. Ce moindre
developpement du deltion et quelques autres details permettent de supposer que ce sous-genre derive
d'une forme voisine de \' obsoletum mais moins avancee, qui a evolue dans un sens different. Les Lypero-
stenia sont a 1’extreme limite des Callisthenes quant aux lobes du pronotum. Ceux-ci iLexistent plus que
virtuellement, a la fois retrecis et raccourcis, de sorte que le bord lateral fait un simple coude et rejoint
presque aussitot, et dans le meme alignement, le bord posterieur. Un peu plus on arriverait a la struc-
ture des Acamegonia.
Si le deltion des Acamegonia n'etait pas mieux conserve que celui des Lyperostenia, on deriverait
volontiers les premieres des secondes. Les Camegonia sont elles-memes dans une situation ambigue et
pourraient etre regardees comme des Callisthenes evolues, derives de quelque chose d’analogue a
V obsoletum .
Les Lyperostenia paraissent avoir leur origine dans le sud des Monts Rocheux ; on les trouve
depuis le centre des Etats-Unis jusqu’au plateau de Mexico.
Le semilaeve est une espece difficile, que l’on peut classer dans le sous-genre Chrysostigma en
raison de ses ailes fonctionnelles, de ses epaules crenelees, de la forme des antennes et du pronotum, de
la tendance a Tincurvation des tibias moyens, mais qui a un peu le facies d’un tres grand discors. II ne
peut deriver des Callistenia, car il conserve ses ailes, ni d'une forme voisine de V obsoletum, en raison
de son facies. II faut en faire une branche independante du sous-genre Chrysostigma, les caracteres qui
permettraient d’en faire un sous-genre distinet n’ayant pas une valeur suffisante.
Panni les Callisthenes de l’Ancien Continent, le sous-genre Callisphcena possede seul des ailes fonc-
tionnelles, et sa sculpture, bien que brouillee, rugueuse, reste assez forte. II est ainsi un peu moins
avance en evolution que les Isocallia et le s.-g. Callisthenes , et il n’est pas dans leur hgne ascen-
dante, car sa femelle a deja perdu les franges posterieures des tibias moyens, qui subsistent chez la
plupart des Callisthenes, et les deux sexes manquent du pore du pronotum, conserve par les Isocallia et la
plupart des Callisthenes. L’unique espece, reticulata, se rencontre de la Baltique a la Mer Noire.
l'AM. CARABID^-:
'77
Le soLis-genre Isoc\illia ressemble beaucoup comme forme au precedent, et sa sculpture accuse la
parente avec lui autant qu’elle marque la difference avec les Callisthenes. Reseau de granulations
fines chez eversinaniii, bien plus fines et plus serrees. visibles seulement a la loupe, chez hreviiiscula, cette
sculpture ne devient tout a fait nulle que chez reichei, lisse comme une jierle. L’evolution s’est faile de
la partie occidentale des Alpes pontiques vers rorientale, et de la vers TArmenie orientale. T.e sous-
genre ne depasse pas la frontiere persane, et les lormes lisses du nord de la Perse, polies comme le
reichei. sont des Callisthenes du rameau pander i.
Le sous-genre Caltisthenes se distingue du precedent surtout par sa sculpture tres diverse, mais
jamais formee de fines granulations arrondies, par la presence habituelle de la frange des tibias
intermediaires chez la femelle, et par une legere difference de facies. II se decompose phylogeniquement
en plusieurs rameaux.
Le premier a pour forme plus ancienne le panderi des steppes kirghises, aux confins de TEurope
et de l’Asie. Le panderi possede encore des intervalles bien distincts, un peu renfles, fortement ecailleux.
Du nord au sud cette sculpture s’efface. Tres obliteree deja entre le massif turcoman et la Caspienne, elle
disparait entferement en Perse, et le pumicatus du nord-ouest du plateau est parfaitement poli.
Le second derive directement ou non du karelini, forme de Dzoungarie, caiactei isee par sa taille
plus grande, sa grosse tete, son pronotum plus evase, pourvu de rebords et de lobes plus developpes,
par ses elytres moins courts, a intervalles moins distincts sur le disque, degeneres en une zone de
rugosites sur les cotes. Du nord au sud la sculpture s’efface, mais il reste toujours a la place des
intervalles externes une zone rapeuse ou depolie qui permet de suivre la descendance a travers les massifs
du Turkestan. A ce rameau appartiennent declivis, karagaicns, semenowi, bncharensis, et pourfinir regelianns
de Boukharie, tout lisse sauf la gouttiere mate, et pourvu d’un large et profond canal sur le trajet de la
suture eh'trale. IJnsgentensis qui cohabite avec plusieurs formes de ce rameau paiait se rattacher a celui
dn panderi , quhl represente dans le INIarghilan.
Le Callisthenes glasunowi ne represente pas un rameau special. C’est un hischahetoitschi surevolue,
depourvu de pulvilli, les articles ordinairement dilates des tarses anterieures du male ne le sont ])lus,
et ne portent que quelques ecailles au lien d’une sorte d’eponge ecailleuse. II se rattache donc au rameau
panderi, qu’il represente dans le Samarkand.
Un autre rameau qui habite la Mongolie, du Thibet au Grand Chingan, est represente dans la
region du Koukou-nor par le grumi et dans celle du Chingan par Y anthrax, tous deux noirs, a tete
mediocrement grosse, pronotum un peu retreci en arriere, elytres a intervalles plats. peu squamuleux,
ou lisses, sauf la region externe mate comme dans le rameau karelini. Ces deux formes ont sur
Templacement des primaires des fossettes tres marquees, plus grandes chez Vanthrax. Comme tous les
Callisthenes ce rameau est surtout deserticole, le desert mongol est en continuite avec la Dzoungarie, les
fossettes sont dans les possibilites du rameau karelini, puisqu’on en trouve de petites chez karagaicns et
chez semenowi, la structure generale de la tete et des elytres, du pronotum surtout, ne s’eloigne pas
beaucoup de celle du karelini de. Dzoungarie. II n’est donc pas impossible de supposer ce rameau confondu
a la base avec le precedent.
II est difficile de rattacher a Ia meme origine le fischeri metallique, a grandes fossettes dorees, et
d’une forme voisine de celle des races les plus avancees du panderi. Ce Callisthenes habite aussi la Alongolie.
L’e\'olution des Callisthenes de l’Ancien Continent s’est donc faite de 1’ouest vers Test, et du nord
au sud. Au nord la trace de chacun des rameaux nous amene a la region converte par les glaces
pleistocenes. II est donc pennis de supposer que ce groupe s’est differende dans le domaine arctique a
Tepoque anterieure au refroidissement polaire. L’evolution s’est faite de meme en Amerique, du nord
des Monts Rocheu.x et de la Sierra Nevada vers le sud, et la trace se perd a la limite des glaces
pleistocenes.
178
COLEOPTERA ADEPHAGA
D’autre part, les formes de l’Ancien Continent sont en moyenne beaucoup moins primitives que
celles du Nouveau. Elles ne peuvent se rattacher a des formes perdues de Chrysosiigma, en raison de la
crenulation humerale de ce dernier, stade d’evolution que n a encore realise aucune foime de 1 Ancien
Continent, ni a des formes perdues de Ccillisteuici ni Isosieiita , car la Ccillisplicicuci possede encoie des ailes
que les deux sous-genres americains ont deja perdues.
On est donc amene a conclure que les Callisthenes doivent descendre de formes analogues aux
ancetres communs des Chvysostigina et des Callistenta, du temps ou iis possedaient tous des ailes, et aucun
de crenulation humerale. L’evolution pouvait d’ailleurs etre deja un peu avancee chez les ascendants
des Callisthenes, quant a la reduction des soies par exemple. Les formes de l’Ancien Continent ont evolue
fortement dans le sens de cette tendance. Elles n’ont plus de soies au mesion, souvent plus de pore au
pronotum, et plus de soies aux tibias medians chez la femelle, leur ambolus est tres long, arque, tran-
chant. Les ascendants des formes americaines ne marquaient pas encore cette tendance.
II est a remarquer qu’aucun Callisthenes de l’Ancien Monde ne parait etre venu d Amerique par
TExtreme-Orient.
La genealogie du genre Callisthenes peut etre ainsi schematisee :
Cailitropa. — Le genre Callitropa comprend cinq sous-genres d’aspects fort divers, relies les
uns aux autres par des caracteres communs entre eux, mais non chacun a tous, et cependant assez
liomogenes, bien que les Camegonia et Acamegonia soient un peu a part. II a de tres grandes affin ites avec
le genre Blaptosoma et, comme lui, derive de la meme souche que les Callisthenes. Ces trois genres
possedent habituellement des lobes developpes, et des tibias droits. Le sont d’ailleurs des caracterss
ancestraux des Calosomes, qui n’impliquent pas une parente tres rapprochee. Les Callitropa ne derivent,
en tout cas, d’aucun groupe actuel de Callisthenes, puisque le sous-genre Callitropa conserve entier son
quatrieme pulvillus et le sous-genre Paratropa en garde des vestiges, tandis que les Tapinosthenes eux-
memes n’en ont deja plus de traces, et le type des elytres des Callitropa et des Carabosoma, intervalles
renfles, egaux, entiers, est moins differencie que celui d’aucun Callisthenes. La forme singuliere des
elytres invoque aussi 1’idee d’un type tres primitif, procalosomien, sauf chez les Camegonia et Acamegonia.
Les Callitropa presentent d’ailleurs des caracteres d’evolution assez particuliers, associes a ces
caracteres primitifs. Les palpes, securiformes chez le sous-genre Callitropa, presque securiformes chez
les Paratropa, sont des exceptions presque uniques chez les Calosomes. La structure du pronotum chez
ces deux sous-genres est aussi particuliere. Cette forme en demi-cercle a convexite anterieure est sans
autre exemple chez les Carahini.
La larve, par ses larges tegmina, ses lobes pointus et vastes et son telson a pointes de croissant,
rappelle celle des Imaibius et des Coptolahriis et n’a des Calosomes que la tete et le dessous. II n’est pas
a supposer cependant que cette structure soit ancienne et indique une parente lointaine, car la larve de
Camegonia lugubris est assez voisine de celle des Chrysostigma et des Callisphaena. Si elle etait ancienne, il
FAM. CARABIDAi
179
faudrait en conclure que les analogies des Camegonia avec les Carabosoma, par le pronotum et les pores
du front, par exemple, sont au contraire recentes et dues a une evolution parallele, donc placer les
Ciunegonia pres des Ctillisthenex et separer les CalUiropa des Calosomes en general autant que les Carabes
Rostrilabres le sont des Serrilabres.
Si Xemmonsi du Miocene de Florissant se rapporte bien aux CalUiropa, comme il semble, ce
sous-genre aurait vecu des cette epoque dans la region des Monts Rocheux. II est possible dans ce cas
que les Callitropa soient les survivants d’un grand groupe alors tres repandu sur le globe, car le
caraboides du Lmcle peut etre tres voisin de Vemmonsi.
Le sous-genre Callitropa ne comprend actuellement qu’une espece repandue sur presque toute
Tetendue des Etats-Unis. Les autres sous-genres lui succedent au sud-ouest du Kansas et de TArizona
jusque dans les montagnes de la Bolivie et du Perou.
Le sous-genre Carabosoma, correspondant a une partie seulement des Carabosoma A de Gehin, ne
comprend plus (\\.\ angulatum et angulicolle. Dans ce sous-genre, les grands lobes du pronotum de Callitropa
sont coupes net, rognes, du milieu du bord externe a la base. Le bord externe, simplement ourle, angule,
va rejoindre* directement le basilaire dans le plan horizontal, laissant a peine un faux lobe aigu, dont la
saillie apparente n’est due qu’a un sinus de Ia base. Le passage du type Callisthenien au type Calosomien
est ainsi realise d’un seul coup. II a pu se faire brusquement, par un affolement en sens inverse de celui
qu’on observe chez Callitropa.
A part ce caractere si important, les Carabosoma ne different des Callitropa que par des details :
palpes non dilates, ponctuation grossiere du front, et plus forte des flancs, perte totale du quatrieme
pulvillus, developpement d’une fausse frange dans le peigne interne des tibias intermediaires, qu’il ne
faut pas confondre avec la frange anterieure du canal anterieur des tibias chez d’autres Calosomes. La
forme, la taille, les elytres restent inchanges. Les palpes nous montrent que malgre la proche parente la
derivation n’est pas directe; iis sont bien moins avances en evolution que ceux des Callitropa. Ce sous-
genre habite le Mexique, TAmerique centrale, le Venezuela et la Nouvelle-Grenade.
Tout au contraire, le sous-genre Paratropa conserve le pronotum de Callitropa, et le plus souvent
des vestiges du quatrieme pulvillus, mais la sculpture est effacee, reduite tantot a la trace des stries,
representees par des lignes de points tres fins sur un fond lisse {dolens), tantot a des points grossiers epars
sur la moitie anterieure des elytres, et derives par h3.'pertrophie des points speciaux qui figurent aux
memes endroits dans les stries des Callitropa et des Carabosoma. La forme generale reste celle des Callitropa,
et les formes les plus attardees conservent jusqu’aux details du pronotum et des elytres. Les Paratropa
ont covarie avec les Carabosoma dans le developpement des points du front, mais iis n’ont pas aequis la
fausse frange des tibias.
Le sous-genre Camegonia s^ecarte sensiblement des precedents par sa forme plus large et moins
longue. Les elytres ne sont pas pointus, mais arrondis. Ce groupe est plus avance en evolution : nuque
renfiee, pronotum angule. Tangle finissant par s’arrondir chez les formes les plus avancees. cordiforme-
transverse, sans lobes et presque sans faux lobes, d’ailleurs horizontaux, elytres scarifies sur la moitie
anterieure, les intervalles pians et les stries souvent obliteiees, pores abdominaux petits ou completement
obliteres. tibias intermediaires renfies a Textremite, paraissant presque subincurves, peigne interne tres
serre, d’ailleurs sans frange. Les Camegonia possedent cependant des soies mieux conservees au sous-
menton, et au mesion, tres longues meme, les premieres souvent multiples, et par ce detail ellessont en
retard sur les sous-genres precedents. Les formes les plus retardataires sont celles de la region voisine
des Monts Rocheux {prominens). Les plus meridionales sont les plus avancees ; elles ne depassent guere
la frontiere mexicaine.
Les Acamegoma ne different en apparence des Camegonia que par leur sculpture lisse : pas de gros
points sur le front, tres peu sur les flancs, elytres non scarifies, tres rarement avec traces de stries. Iis
i8o
COLEOPTERA ADEPHAGA
paraissent donc des Ccimegonia parvenus au maximam d’evolution. Cette interpretation n est cepenaant
pas possible. La dent du mesion, qui chez les Camegonia est recourbee en haut et plus ou moins lesoibee,
reste chez les Acamegonia longue, triangulaii e, pointue, horizontale, comme chez les sous-genres
precedents. Les pores abdominaux demearent parfaitement intacts. Ce sous-genre represente donc le
resultat de 1’evolution parallele et plus avancee d’un rameau voisin des Camegonia. Le sous-genre est
represente au Mexique par la pevegyinaivix en Cahfornie par 1 evemicola, et dans les montagnes du
nord-ouest de rAmerique du sud par la glabrata, petite forme tres alticole. La date du passage dans
TAmerique du sud n’est probablement pas recente, en raison des moeurs alticoles. 11 convient peut-etie
de la faire remonter loin dans le tertiaire ancien, a un moment ou les Communications entre la Thetis et
le Pacifique etaient fermees par un systeme plus eleve que les collines de Panama et place bien plus a
Touest. Le passage des Carabosonia peut etre au contraire d’une date quelconque jusquhx nos jcurs, parce
qu’ils frequentent les bas niveaux et ont pu passer par Panama.
Tableau genealogique du genre :
Blaptosoma. — Le genre Blaptosoma ne renferme guere que des especes petites et alticoles,
c’est-a-dire adaptees a des conditions anormales de vie, et depourvues des caracteres lies a la robusticite
de rinsecte. 11 est assez difficile de distinguer dans leur morphologie ce qui leur est naturel et ce qui
resuite de leur etat de misere physiologique. II ne faut pas dans le jugement a porter perdre de vue que
les Callistenia, Isostenia, Acamegonia sont aussi des alticoles de petite taille, et que si le dernier sous-genre
a perdu beaucoup de caracteres primi tifs, les deux premiers sont panni les Calosomes qui en conservent
le plus. II ne faut donc pas tendre a exagerer Timportance a donner a la vie alticole et a la petitesse de
la taille, et on attachera d’ailleurs moins ddmportance a Tinfluence de Taltitude si l’on considere que les
Blaptosoma vivent dans des pays tropicaux.
Comme les Callisthenes de la Nevada, les Blaptosoma conservent des mandibules tres peu striees,
inais ce caractere n’est lie ni a l’habitat alticole ni au faible developpement, car il existe aussi chez la
plupart des especes du g. Callitropa. Ces Callisthenes ont en general Tambolus peu allonge, peu comprime;
ce caractere se retrouve dans le g. Blaptosoma chez les Carabomimus et Eiitelodontum, mais non chez les
Blaptosoma et les Acarabomimiis . On pourrait le supposer lie a la petitesse ou a Thabitat alticole, d’autant
qu’il se retrouve chez le g. Carabomorphus des montagnes de hAfrique equatoriale, mais d’une part ces
derniers sont deja plus grands que les Blaptosoma, et de Tautre les Blaptosoma et Acarabomimiis sont
plus avances que les Carabomimus par plusieurs caracteres. Les sont remarquablement glabres,
mais les Callisthenes de la Nevada sont riches en soies, et d’autre part la Paratropa dolens du Mexique est
aussi glabre que les Blaptosoma. II faut donc reconnaitre que les caracteres particuliers des Blaptosoma,
notamment des Carabomimus, sont dus au cours naturel de leurs tendances evolutives plus qu’a leur
petitesse et a leur habitat. C’est un exemple a retenir pour 1’etude de Tinfluence du milieu sur la
variation.
Ce qui parait probable, c’est que le g. Blaptosoma, tres voisin du g. Callitropa et possedant a peu
pres les memes variations en puissance, n’a pas realise celles qui sont ordinairement liees a la robusticite;
FAM. CARABI1)/F:
iSi
celle-ci de son cote ne s'est pas developpee, entie autres raisons, a cause de Thabitat defavorable. Si Ton
envisage sous cet angle ce geme difficile, on est amene a le regaider comme relativement avance en
evoliition, malgre ses mandibules et ses antennes.
Par leur pronotum largement lobe, Tabsence normale de crenelure aux epaules et leurs tibias
droits, sauf chez les Acaiaboniiiiiiis, les Blaptosoiiia montrent leur parente avec les Callisthoies, et la struc-
ture de leur pronotum les apparente de plus pres aux Callitropa, surtout aux s.-g. Callilropa et Paraivopa.
Tres probablement iis representent une branche detachee du tronc commun tres pres de ces deux sous-
genres. Comme eux, mais a un moindre degre, iis ont le dernier article des palpes peu allonge, un peu
dilate. Le pronotum des Blaptosonia n’a pas encore realise en arriere le type paradoxal propre aux Canibo-
soma et Camegonia, et les el3'tres n’ont pas non plus l’allongement caracteristique du s..g. Callitropa. Tres
probablement Tancetre du genre Callitropa devait etre quelque chose de tres semblable au Carabomiuins
striatipennis. avec les memes mandibules, les memes antennes, le meme pronotum et les memes elytres,
mais avec la sculpture encore plus primitive que conservent les sous-genres Callitropa et Carabosoma, et
des soies que les Blaptosonia ont perdues, celles du mesion notamment et les supplementaires du labre.
On est libre de deriver directement le striatipennis de cet ancetre.
L’evolution des Blaptosonia comporte les caracteres suivants. Keduction extreme des pores
setigeres : d’ordinaire le labre ne possede que les deux pores normaux, les pores de Tepistome sont
souvent obliteres, les soies du mesion ne se rencontrent que rarement, celles du sous-menton sont bien
conservees mais simples, les nombreux pores setigeres des flanes et des hanches posterieures des
Callitropa manquent. Chez les Callitropa, sauf le s.-g. Callitropa, ces hanches sont pourvues au bord
anterieur d’une rangee de pores setigeres, et de deux pores pres de Textremite. Les Blaptosonia ne
conservent que les posterieurs, reduits a un chez les Caraboniimus . Striation des mandibules : a peu
pres nulle chez les Caraboniimus, individuellement tres variable chez les Kutelodontum et Blaptosonia, elle
est bien accusee chez les Acarabomimits. Allongement de Tambolus : du type du Miniocarabns mannis chez
les Carahomimiis et Eutelodontiim, il est du type Calosomien chez les Blaptosonia et Acar ahomimus . Evolution
de la dent du menton : petite et courte chez les Eutelodontiim, elle est forte et presque rostree chez les
autres sous-genres, atteignant ou depassant la moitie de la longueur des lobes, parfois bifide chez
quelques femelles de laeve. Evolution du pronotum : du type Callisthenes passant au tvpe Callitropa chez
les autres sous-genres, il passe au ty’pe ordinaire des Calosomes chez les Eutelodontiim, et par exception
chez Blaptosonia laeve microgoniim, sans le realiser entierement, car il subsiste un reste de lobe pointu.
Evolution de Tepaule : d'ordinaire lisse, et en cela les Blaptosonia sont en retard sur les Callitropa, le
rebord arrive individuellement au stade crenele chez certains laeve. Evolution des tibias : droits chez les
autres sous-genres, iis sont arques chez Acarabomimits. Il n'y a de frange aux tibias intermediaires que
chez les males, les femelles n’en conservent quTine trace, caractere d'evolution avancee. En revanche,
chez les Acarabomimits on trouve chez le male une brosse subapicale interne aux tibias medians, singu-
larite chez un Callisthenien. Evolution de la sculpture : du sj^steme a intervalles egaux, primaires
catenules, elle se fait en general dans le sens de 1'eftacement progressif, mais parfois dans celui de la
segmentation des secondaires, les tertiaires conserves (Eutelodontiini), ou au contraire de Textreme
reduction des tertiaires, de la transformation des primaires et des secondaires en carenes (Caraboniimus
costi pennis).
Les Blaptosonia ne peuvent etre derives des Caraboniimus, car ces derniers ne conservent ]ilus qu'un
des pores posterieurs des hanches posterieures, ni les Blaptosonia ne peuvent avoir produit les Carabo-
miniiis, en raison de la structure plus avancee de leurs mandibules et de leurs antennes. De ces deux
rameaux tres voisins. celui qui est le plus riche en caracteres archaiques est Caraboniimus.
Les Caraboniimus les moins avances en evolution sont ceu.x de la grande chaine (pii borde au sud
le plateau mexicain, du Cofre de Perote au Popocatepelt. Le striatipennis (]ui habite pres de Puebla les
i82
COLEOPTERA ADEPHAGA
abords du Popocatepelt a les stries ponctuees, les intervalles tous comptables, un peu renfles, les
primaires plus larges, courtement segmentes par de petites fossettes plus larges que 1’intervalle mais peu
profondes. Le stfiolcitus de la region du Perote, pres de Jalapa, n a plus les intervalles si renfles, et les
stries sont aussi larges que les intervalles, les fossettes sont plus grandes et plus inarquees. Au noid du
Popocatepelt et de Puebla, on trouve pres de Mexico et de Toluca des formes dont la sculpture est plus
effacee {poliius, dubitatus). Au dela de cette aire assez restreinte, entre le Popocatepelt et la cote au sud,
et dans la suite de la chaine maitresse au nord, on trouve des formes a primaires pians, avec des fossettes
plus profondes et des elytres raccourcis en ecusson, tandis que les formes primitives sont assez allongees :
morelianus dans le Morelos, diminutus dans la grande chaine, jusque dans la Sierra de Durango, ou
intervient une forme analogue, plus grande, a front grossierement ponctue, porosifrons. La forme qui
habite le Hidalgo, au nord du plateau de Mexico, est le cicatricosus, a sculpture brouillee et fossettes plus
marquees. Toutes ces formes paraissent ne faire qu’une seule espece, evoluee du sud au nord.
Dans la haute chaine qui remonte directement du Popocatepelt vers le nord, on trouve le
costipennis, qui parait constituer une espece independante. II n’y a pas de differences morphologiques
avec les precedents, en dehors des elytres un peu apointis et remarquables par leur forte sculpture :
les primaires et les secondaires hypertrophies en cotes lisses et les tertiaires reduits a des lignes fines
de granulations visibles seulement a la loupe. La suturale est aussi en cote, et les primaires plus ou
moins segmentes. Cette sculpture varie comme force, mais il ne parait pas y avoir de passage entre le
striatipennis et le costipennis.
Les Carahomimus ont Tapex pourvu a 1’extremite d’une dent arrondie, posterieure. 11 ressemble a
celui du Pachycranion panzeri, et cette structure est unique parmi les Calosomes.
Les Eutelodontiini peuvent etre derives de la meme branche que les Carahomimus . Iis n’en different
que par trois caracteres : le deltion n’est pas encore developpe, d’ailleurs variable suivant Tespece; le
pronotum possede une gouttiere appreciable et un leger rebord, il n’a donc pas encore subi Tevolution
qui a donne a celui des Carahomimus sa forme speciale, et il tend au contraire a se retrecir en arriere. On
pourrait donc les regarder comme plus primitifs que les Carahomimus, si cette evolution du pronotum
n’avait dans sa marche inverse realise deja presque le type Calosome. Il ne reste pour ainsi dire plus
de lobe. La sculpture de V omiltemium est forte, mais deja tres evoluee, a peu pres a 1’inverse de celle
du costipennis, car les tertiaires sont en cotes fines assez elevees, les secondaires et les primaires d’egale
hauteur mais tres segmentes et un peu rugueux. Les primaires sont foveoles. Chez le blaptoide et le
depressicolle, on ne trouve guere que les stries et des fossettes, les intervalles disparaissant peu a peu
jusqu’a l’etat lisse.
Le point de depart de ce sous groupe est encore le massif du Popocatepelt, \’ omiltemium habitant
le versant meridional dans le Guerrero et le blaptoide plus au sud-est, dans TOaxaca. Ce dernier est le
plus meridional des Blaptosoma mexicains. Le depressicollis habite au contraire le versant nord, un peu a
Touest, dans la direction du Cofre de Toluca.
Les Blaptosoma proprement dits paraissent avoir aussi leur berceau dans la region du Popoca-
tepelt. U anthr acinum, plus etroit, nettement strie, pourvu de lobes plus etroits et plus saillants en
arriere, est propre au Guerrero, entre le massif du Popocatepelt et la cote. Le laeve, dans toute la chaine
meridionale et sur le plateau de Mexico, est plus lisse, les stries effacees plus ou moins completement,
avec traces fugitives de foveoles primaires; il a les lobes du pronotum un peu plus larges, mais on
rencontre avec lui le microgonum, variation en sens contraire, dont les lobes sont moins larges que ceux
de \’ anthr acinum, aussi saillants et paraissent presque pointus. Certains exemplaires du laeve ont un peu
de vert sur les marges et dans les foveoles. En allant vers le nord, cette coloration se generalise sur le
plateau, Etats de Hildago. Guanajuato (atrovirens). Dans la Cordillere, jusqu’a la frontiere des Etats-
Unis, la coloration reste noire, mais la ponctuation de la tete et celle du pronotum deviennent fortes
FAM CARABID/E
i83
(piinctuUcolle) . Cette derniere race, limite extreme de Tevolution, a quelquefois les epaules nettement
denticulees, stade que n’atteignent pas, ou bien rarement, les individus des autres races.
Le viridisiilcatiim , type du sous-genre Aidacoptenim Gehin, a les primaires reduits a un filet,
comme Ctowsta senegalensis, les secondaires et tertiaires fusionnes en une cote piate, rappelant celles du
Carabus auratus, d’ailleurs de composition differente, et presente tous les degres d’evolution entre ce
type et \’ explanat i colle. II n’a pas de parente avec costipennis, qui elimineau contraire ses tertiaires et a des
primaires en fortes carenes segmentees.
Les trois sous-genres Carabomimus, Eutelodontum et Blaptosoma sont ainsi originaires de la region
du Popocatepelt et de la chaine bordiere du sud du plateau mexicain. C’est a peu pres Taboutissant de
Tancienne chaine des Grandes Antilles et la ligne de passage des especes venant d’Afrique qui ne sont
pas passees par la Floride. II ne faudrait pas en conclure a la legere a la parente directe avec les Cara-
bomorphus africains, et les parentes immediates sont sans difficulte avec les genres Callilropa et Callisthenes.
La question est compliquee par la presence dans TAmerique du Sud d’un quatrieme sous-genre,
Acarabomimus, represente par le seul bridgesi, lequel ne differe guere du laeve que par les tibias. De tous
les Callistheniens le bridgesi est le seul qui soit arrive au stade de l’incurvation des tibias, dont qiiatre
sont arques chez le male et deux chez la femelle. Cette incurvation est tres nette, alors que chez les
Chrysostigma de grande taille elle est seulement individuelle, et guere plus quhndiquee. Ce caractere est
tellement propre aux Calosomiens et etranger aux Callistheniens qu’il constitue la grande difference
entre les deux groupes des Calosomina, la forme des epistermes du metathorax etant moins constante. En
outre, le cote interne des tibias intermediaires du male porte une brosse subapicale, comme chez
beaucoup de Calosomiens. II faut en conclure, ou que cette brosse est un caractere nouveau chez les
Calosomiens qui la possedent, et non un reste hypertrophie d’une frange anterieure perdue, ou que le
bridgesi est le resultat de la convergence vers le type Blaptosoma d’une lignee parallele aux Callistheniens
et conservant ce reste d’une frange anterieure perdue deja par Tancetre commun des Callistheniens. Les
analogies de detail de V Acarabomimus et du Blaptosoma font pencher la balance du cote de la premiere
h3’pothese. si difficile qu’elle paraisse a admettre. Le bridgesi serait ainsi le representant d’une lignee de
Blaptosoma parvenue a un stade plus avance d’evolution apres etre passee dans l’Amerique du Sud par
quelque voie aujourd’hui ennoyee, du Mexique Central au Perou. On ne trouve rien d’analogue dans la
region intermediaire, et Tespece, assez rare semble-t-il, n’habite que le versant oriental des Andes, au
Perou, en Bolivie, dans TArgentine et au Chili.
Le bridgesi est un Callisthenien tres large, noir, tres semblable au kutschatclievitchi du Turkestan
et aux Carabomorphus africains, mais il differe de ces derniers par les details beaucoup plus que des
Blaptosoma. On ne peut chercher a expliquer la brosse des tibias mo^^ens par une derivation des
Carabomorphus, car iis n’en ont pas plus que les Blaptosoma.
La genealogie du genre Blaptosoma peut se figurer ainsi :
Carabomorphus. — Les Carabomorphus sont aussi des Callistheniens, tres isoles mais pos-
sedant les caracteres generaux de ce grand groupe : pronotum lobe, epaules non crenelees, tibias droits,
tete forte, absence d’ailes. Par les mandibules presque lisses et les antennes, par le faible developpement
du deltion, iis sont tres attardes, a peu pres au niveau des Blaptosoma et des Callistenia. lls ont perdu plus
184
COLEOPTERA ADEPHAGA
de soies que ces dernieres mais leurs mandibules et leurs antennes sont en moyenne plus pnmitives. Iis
sont moins avauces que les Blaptosoma dans l’evolution du mesion, qui conserve ses soies et n a pas un
deltion aussi developpe. Les palpes, un peu dilates, en tout cas au dernier article court, les tibias
medians depourvus de frange posterieure chez la femelle, sont au meme niveau qu’eux. Les Oriuodromus
a pronotum cordiforme font pendant aux Kutelodonhim . Par la conservation frequente de soies dans la
gouttiere du pronotum et par Tabsence de sillons abdominaux ou leur etat incomplet chez tous les sous-
genres, les Cayahomorphus sont en retard sur tous les autres Callistheniens, et meme sur tous les
Calosomina. Ce genre ne peut etre derive d’aucun autre existant et represente chez les Callistheniens une
branche toutafait independante. Aucun caractere cependant n’empecherait de deriver des Carabomorphus
ou de la meme souche les Blaptosoma, mais les affinites de detail et Thabitat de ces derniers les rattachent
d’une maniere trop naturelle aux Callistheniens de la Nevada et des Monts Rocheux pour qu’il me
paraisse raisonnable de leur chercher une origine africaine.
Les sous-genres les moins avances en evolution par la moyenne de leurs caracteres sont les
Carabophanus et les Carabomorphus. Tous deux presentent un melange singulier de caracteres tres primitifs
et d’autres tres avances, contradictoires d’un sous-genre a Tautre et qui ne permettent pas de les deriver
Tun de l’autre ni meme de les rapprocher a 1’extreme.
L’abdomen des Carabophanus est depourvu de sillons et Tarceau anal conserve ses puncta, le
pronotum, pourvu d’une etroite gouttiere munie de deux soies au milieu, est tres peu reborde, large,
cordiforme, nettement lobe, sans fossette subangulaire. Les antennes sont un peu plus avancees en
evolution que chez les autres sous-genres, qui ne peuvent ainsi deriver des Carabophanus actuels. Le
scape est en boudin, deprime, le second article une fois et demie aussi long que large, donc aussi
developpe que chez les Carabes, mais comprime; Tambolus relativement court, long de deux fois et
demie sa largeur maxima, est comprime, mais moins que chez les Calosomes; le quatrieme article est
comprime. L.a sculpture aussi est avancee en evolution, lisse, il n’en reste que le raphe. Les tibias inter-
mediaires sont nettement arques chez le male et subarques chez la femelle. Ce sous-genre a parfois
les cuisses rouges, et une espece, Vantinorii, porte une fascie jaune citron sur les elytres, caractere vrai-
ment extraordinaire dans la tribu des Carabini. Les Carabophanus sont d’Abyssinie et tres alticoles.
Le sous-genre Carabomorphus au contraire est pourvu de sillons abdominaux, trois seulement et le
dernier incomplet, le pronotum, a une seule soie laterale, est a peine lobe, pourvu de subangulaires
fortes, Les antennes sont moins avancees en evolution, les articles 2 et 4 peu comprimes. Les tibias sont
droits. Pas de flavisme des elytres ni d’erythrisme des cuisses. La sculpture est conservee, les intervalles,
d’ailleurs tres diversement sculptes, ont une tendance a la striolation.
Ce sous-genre est propre a TAfrique orientale, et alticole. Les formes les moins avancees en
evolution habitent le massif du Kilimandjaro ; leurs intervalles sont renfles, non strioles, les primaires
subcatenules (brachy cenis). Dans le massif du Gurui, a 3oo kilometres dans le sud-ouest, on trouve le
neumanni, dont les intervalles sont moins renfles, un peu strioles, et le pronotum un peu plus retreci en
arriere. Dans celui du Kenia, a 3oo kilometres au nord du Kilimandjaro, habite le caUnaius dont les
intervalles ont subi une differenciation desordonnee : tantot ses tertiaires sont tres reduits, les primaires
tubercules, comme chez le Goniocarabus cancellatus tiiberculatus, ou tubercules et foveoles. ou foveoles, et
dans ce cas tout le reste de la sculpture reduit en granulations embrouillees. On ne peut voir par suite
de quelle direction geographique est venu ce sous-genre,
Les Orinodromiis du Kilimandjaro ont les antennes construites comme celles des Carabomorphus.
On ne peut les deriver de ces derniers, car iis manquent de sillons; la raison en est peut-etre que ce
sous-genre est de taille petite et de structure miserable, et dans ce cas la filiation serait cependant pos-
sible, La filiation inverse est impossible de toutes fapons, la sculpture des Orinodromiis etant beaucoup
plus avancee que celle des Carabomorphus, presque lisse, et le pronotum tout a fait cordiforme, sans
FAM. CARABID/E
i85
gouttiere, avec une simple trace de lobe dedeclii, etant deja passe au type ordinaire des Calosomes.
Les Ofinodromns ont comme les Cafabop/iaiius une tendance a la coloration anormale des elyties {volkeusi,
a taclie jaune citron, ronde, sur chaque eWtre), mais iis s’en eloignent par tous leurs caracteres.
Ce genre africain est le seul qui puisse faire supposer que les Callistheniens ont une origine
australe. On ne peut le deriver des Callistheniens palearctiques, etant en retard sur eux par plusieurs
caracteres. On ne peut inversement lui rattacher comme descendance ces Callistheniens dont Torigine
arctique et probablement americaine parait vraisemblable. On ne peut, sans depasser les limites de la
vraisemblance, le faire vemr de Touest des Etats-Unis, et il est d’ailleurs moinsavance (juant aux sillons
abdominaux que les plus atta des des Callistheniens de la Nevada. II apparait donc comme un reli(|uat
extremement ancien, peut-etre contemporain du continent gondvvanien, d’une faune de Callistheniens
d’origine peut-etre australe, repandue pendant le commencement des temps secondaires sur le monde
entier, et qui a tini par se localiser dans Themisphere nord.
Si Ton voulait admettre Torigine inverse, nordique, des Callistheniens, on n'expliquerait pas
comment les.Calosomiens peuvent avoir une origine australe, ce qui est tres clair pour la plupart d’entre
eux. Dans toutes les hypotheses possibles, Tindiscutable parente originelle des sous-tribus des Carabini,
et leur dispersum sur le globe entier, obligent a remonter a des epoques anterieures au secondaire pour
expliquer les phases successives des migrations de leurs ancetres. Que Ton adopte pour point de depart
Ihin ou Tautre hemisphere, il faut toujours. pour que les migrations aient pu se faire, que les repre-
sentants d une lignee aient ete deja rendus dans une region definie quand le passage de celle-ci a une
autre s’est ouvert.
La genealogie des Carabomorplms peut etre ainsi representee :
OrLnodromus
La synthese des genealogies precedentes donne celle des Callistheniens en general :
Caminara. — L,a genealogie des Calosomiens est peut etre un peu moins obscure que celle des
Callistheniens; cependant les formes les plus primitives representent aussi un buisson tres complique de
souches, parentes mais deja depuis longtemps separees, et les groupes dont les formes a caracteres
primitits ont disparu ne tendent pas a se raccorder directement avec les souches les prius analogues.
Le premier genre, Caminara, est riche en difficultes de cet ordre. Si Ton s’en tient a Tevolution du
pronotum, la Catastriga Irapezipennis, qui conserve des traces de lobes, est en retard sur toutes les autres
formes, mais son mesion est deja un peu resorbe, et Tincurvation des tibias est complete. L’evolution de
la scul()ture des Cnn''alila va jusqu’a la resolution prarfaite, et les tibias sont des le commencement ties
avances quant a Tincurvation. Chez les Caminara dont la sculpture reste assez fixe, a la force du relief
i86
COLEOPTERA ADEPHAGA
pres. rincurvation est bien moins avancee que chez les Ca7npalita ; Telimination des franges est en
revanclie bien plus avancee. Et ainsi de suite. II est donc difficile d etablii le laccordement dans le passe
des sous-genres meme voisins, et cela est un indice de grande anciennete, car il est facile au conti aire
de suivre l’enchainement des especes actuelles.
Les Caminaro, du sous-genre Campalita, venus de TAfrique Australe ou, pour etre plus exact, du
sud-est de TArchelenis, a une epoque indeterminable du secondaire, sont remontes vers le nord, et
surtout vers le nord-est, atteignant les regions voisines de Tlnde actuelle, d’ou iis se sont repandus vers
Touest en contournant par le nord la Thetis, et vers Test, par le Thibet, bien avant la surrection de celui-
ci, jusque dans le nord de l’Asie orientale. L’evolution, pendant ce laps de temps enorme, n’a modifie
que des details de forme, et la sculpture. Cet exemple nous donne une idee du caractere tres lent de
Tevolution chez les Calosomes, et de Tamplitude de leurs migrations dans un milieu a peu pres uniforme,
ou Texpansion n’etait limitee que par les mers, dont 1’emplacement a beaucoup varie. Les Campahta
n’ont d’ailleurs pas envahi que ces regions ; Afrique d’abord, Asie ensuite, puis TEurope et TAtlantis.
La forme la plus archaique, calida Fabricius {Cal. rugosum Dejean et auct. posteriorum, non
Degeer), se retrouve presque sans changement a Sainte- Helene [helena, haligena). Elie peuplait donc a
1'origine non seulement la partie orientale de T.Archelenis mais aussi la centrale jusqu’a la hauteur de
TArchibrasil, et si les exemplaires trouves en Amerique ne proviennent pas d’importations faites avec des
marchandises, elle a du s’etendre jusqu’au Bresil. Sous la meme reserve, il est possible qu’elle soit passee
de TArchelenis dans ce qui est aujourd’hui la partie meridionale de l’Australie, ou on Taurait aussi
trouvee.
Dans Tetat de choses actuel, la calida vit dans 1’ Afrique australe et equatoriale et a Sainte-Helene ;
la cognata de 1’Afrique occidentale parait en etre directement derivee, et celle-ci a fourni au sud du Maroc
une race lisse qui imite la madercB. La crassipes du Kordofan et de l’Abyssinie se rapproche beaucoup plus
de \' auropunctata par sa sculpture, et indique peut-etre le point d’origine de la migration de cette derniere
vers l’est. En tout cas, sa derivee la chlorosiicta d’Egypte se rapproche beaucoup plus encore de
V auropunctata. 11 existe toutefois une telle lacune entre 1’Abyssinie et la region de l’Alai et du Thian-
Chan, pays des formes actuelles dd auropunctata les plus archaiques, qu’on peut admettre aussi le
passage par des regions enno3’ees plus a Test.
IC auropunctata a subi des variations a peu pres limitees a la sculpture, mais beaucoup plus
importantes que celles qui separent les formes africaines. De la petite alaiensis a intervalles tres releves,
on derive aisement la parallela et la songarica du massif du Turkestan, des steppes kirghises et du
Turkestan chinois, formes a sous-races locales variees, toutes petites, paralleles, dont les intervalles ne
sont plus bien renfles, mais dont les tertiaires restent encore intacts. Ces formes correspondent a peu pres,
comme etat d’evolution, a Vagassizi ou nauckiana de hOligocene d’Europe. Comme avant d’habiter les
archipels de TEurope centrale ce Calosome devait avoir occupe le continent dont iis etaient les restes,
nous avons la preuve directe que la Campalita auropunctata etait deja installee avant la fin du secondaire.
Aucune forme cependant n’est passee en Amerique par le nord de la Thetis, ou du moins il n’en
subsiste aucune et jusqu’a present on n’en connait point de fossile.
Les auropunctata de TEurope et du bassin mediterraneen sont necessairement venues de l’Asie
centrale en contournant la Thetis par le nord. L’evolution actuelle est peu avancee chez les races du
nord de TEurope, et meme de la Bretagne et du Poitou. La forme de Roumanie, tnontandoni, possede
aussi une sculpture assez bien conservee. L’evolution vers la forme lisse, ou a peu pres, de la sculpture,
parait liee a Thabitat deserticole. Dans les steppes d’Astrakan on trouve une forme laeviuscula, qui est
luisante et presque au degre d’evolution dd indagatrix. Les formes mediterraneennes a sculpture effacee
pourraient etre venues du Caucase et se rattacher a la tecta de Transcaucasie. Elles sont de plus en plus
lisses a mesure que Ton s’avance vers Touest, a Texception de la petite race syra du Liban, qui peut
FAM. CAR \F1D/F:
IS7
avoirune origine differente. La region par laquelle s’est fait le passage a probablement disparn sous Ia
Mediterranee, du moins nous ne tronvons anjoiird’lun en Eg\'ple qne la chloroxticla , directement
derivee de races africaines. L’evolution etait en tout cas terininee. et la inigration aussi, avant la
formation de TAtlantique mo3'’en, puisqne la maderes existe dans 1’archipel atlantide telle (]iron la tronve
an Maroc sous la forme maroccana.
Dans Touest de rHimala3'a, on rencontre la Campalita haschmiroisis, race un })eu moins avancee
en evolution que Vindica. La largeur beaucoup plus grande des faux lobes, ravancement beaucoup plus
grand de la resolution des intervalles, distinguent bien cette forme de celles du Thian Clian et du
Turkestan chinois, et si le second caractere n’exclut pas une derivation de Vaiiropnnctaia, le premier
parait plaider en faveur d’une origine collaterale. Les races de Vindica peuplent le Thibet et le nord de
rinde, et rejoignent a peu pres la cliinensis, forme extreme, peu variable, (]ui s’etend du Vunnan a la
Mer de Chine, et jusqu’a rAmour et a bile de [esso.
Les Ctenosta sont plus avancees en evolution que les Campalita par dbmportants caractcres Les
soies gulaires sont presque constamment obliterees : ces Calosomes sont arrives au stade jrsilogonien, et
sont les seuls a Tetre. Les pores du mesion sont aussi obliteres, et d’ordinaire cenx du pronotum; le
troisieme article des antennes est beaucoup plus comprime, tranchant; enfin Tobliteration des lobes du
pronotum, devenu tres etroit a la base, est plus parfaite, la jonction des ourlets marginal et basilaire se
faisant beaucoup plus en dessus et a angle droit, le faux lobe large et arrondi des Campalita est remplace
par un petit angle pointu. La conformation singuliere du mesolabre de la larve plaide aussi dans le
sens d’une evolution plus avancee. Par d’autres caracteres cependant, les Ctenosta sont moins avancees
que les Campalita. L’incurvation des tibias est bien moins marquee, celle des posterieurs nulle chez la
femelle ; les franges sont plus developpees, les tibias intermediaires pourvus d’une frange anterieure chez
le male, et meme le posterieur dans son tiers apical, organes qui n’existent deja plus chez la Campalita
calida; le labre conserve des pores setigeres surnumeraires. Les deux groupes ne peuvent donc se
deriver Tun de Tautie dans aucun sens. bien qu’ils doivent descendre dhin ancetre commun assez
proche reunissant les caracteres anciens des Ctenosta a cenx des Campalita.
L’evolution des Ctenosta porte surtout sur la sculpture, et se caracterise par Tatrophie progressive
des secondaires et des primaires, Thypertrophie des tertiaires ; phenomenes rares par leur nature. Chez
la squamigera de TInde, les intervalles sont fins et encore egaux, bien releves d’ailleurs; chez la scabrosa
de T.Afrique orientale et de TAb^-ssinie, iis sont subegaux, rugueux, iis sont tres inegaux chez la
senegalensis de TAfrique equatoriale. Les tertiaires, tres epais. de la senegalensis sont aussi tres saillants,
les secondaires et les primaires tres reduits, representes seulement par de simples lignes de granula-
tions serrees; cependant les points dores des primaires subsistent. Cette sculpture singuliere ne se
retrouve que chez quelques Callistriga.
L’evolution des Ctenosta s’est faite de Test a Touest, et dans TAfrique occidentale la senegalensis
parait manifestement plus avancee en evolution que les formes de T.A.frique orientale et centrale du
groupe planicollis. Cependant les details de la sculpture ne permettent pas de deriver directement la
scabrosa de la squamigera, ni la senegalensis de la scabrosa. II ne nous reste de ce sous-genre que des formes
reliquataires, maintenant bien separees. 11 est probable que Torigine des Ctenosta lut la partie orientale
de T.Archelenis que recouvre maintenant la partie occidentale de Tocean Indien, mais si Ton remonte
plus haut dans Thistoire, il faut localiser leur .souche primitive bien plus a Test et surtout bien j)lus au
sud, dans Tancien continent de TArchinotis. Cette hypothese parait necessaire ])our expliquer les
relations de parente des Ctenosta avec les formes americaines du groupe Callistriga.
Le Mimotefflus oberihiiri derive des Ctenosta. II en a la sculpture, mais arriveea un degre plu.s
avance d’’evolution ; chez lui les primaires et les secondaiies ne presentent d’autres traces que des
crenulations entre les tertiaires ; les points dores eux-memes ont disparu. En outre le mesothorax est
COLEOPTERA ADEPHAGA
devenu fort etroit, d'ou une reduction de Tangle du pronotum et un retrecissement des epaules qui
deviennent fuyantes; je ne serais pas etonne que par corielation les ailes aient degenere. Je ne connais
pas cette bete, et la description donnee par Vuillet est si superficielle qu’elle ne donne aucun caractere
d’importance taxonoinique ; il ne parle ni des tibias, ni des franges, ni des poies setigeies. On peut
cependant supposer que ce sous-genre est tres apparente aux deux precedents et descend de la meme
souche. 11 habite l’Angola, ou Ton trouve aussi une race de la senegalensis.
D’autres sous-genres, apparentes aux Campalita et aux Ctenosta, sont propres a TAmerique, et
chacun d’eux represente aussi une derivation independante. Chez les Catasiriga et les Acanipalila, les
tibias posterieurs sont incurves chez le male et un peu chez la femelle; ceux de la femelle restent droits,
au contraire, chez les CaUistriga, mais les Catasiriga conservent un reste de lobe au pronotum, et par
Tensemble des caracteres ces deux sous-genres sont un peu plus primitiis que les CaUistriga. Leur
evolution nbndique pas non plus des tendances aussi hardies. Iis ne modifient guere que leur deltion,
qui se resorbe, tandis que Teffort des CaUistriga se porte vers une modification de la sculpture dans le
sens des Ctenosta et la production, qui leur est speciale, d’epines aux membres intermediaires et aux
trochanters posterieurs.
Les formes les moins avancees de ces Calosomes americains nous ramenent a des latitudes plus
au sud que le Cap, si hautes meme que l’on peut se demander si les ancetres communs.des formes
africaines et americaines n’habitaient pas l’Archinotis, d’ou seraient venus aussi ceux des Ctenosta. Cette
h}?pothese rejetterait Torigine des Calosomiens au sud de la Nereis, qu’ils auraient contournee des deux
cotes.
J’ai cree le sous-genre Catasiriga pour le Calosoma trapezipenne de Chaudoir, forme de Tinterieur
depuis la Patagonie jusqu’au Tucuman, remarquable par ses elytres en ecusson, plats, rappelant en tres
grand ceux de V inquisitor , leurs intervalles plats et lisses, 1’absence de crenelure des epaules et un reste,
tres petit mais reconnaissable, de lobe du pronotum. Le rebord lateral ne rejoint le basilaire qu’apres un
tres petit arc a convexite posterieure, libre. Les Catasiriga ont les tibias posterieurs aussi arques que
ceux des Campalita, ce qui n’est pas le cas chez les autres formes americaines. Iis ont comme les
Campalita, les Ctenosta et les sous-genres suivants des restes de franges qui sont deja perdues chez les
Caminara. ce qui ne permet point de leur chercher de ce cote une parente particulierement proche.
Les Catasiriga, Acampalita, CaUistriga representent bien des branches sorties du meme tronc que
les sous-genres precedents, mais deja plus bas. Si les formes les plus avancees sont a un degre
d’evolution presque aussi eleve que celui des Ctenosta par 1’importance des caracteres nouveaux, les
primitives se tiennent au-dessous du niveau de la calida. Toutes ces formes ont encore les bords du
pronotum tellement conformes que le lateral se termine par une droite ou une courbe peu arquee en
continuite avec le basilaire, comme direction generale, de sorte que s’il n’y a plus de projection en
arriere et par suite de lobe, sauf chez trapezipennis, il n’y a pas non plus de faux lobe, puisque la jonction
ne se fait pas par un angle. Cela est beaucoup mieux marque chez les sous-genres americains que chez
la Campalita calida, et meme que chez la chinensis. La parente avec les Campalita se trouve encore accusee
par ce fait, accessoire a Timparfalte transformation de la base du pronotum, que tous ces sous-genres
conservent chez beaucoup dhndividus un pore setigere subangulaire, ou au moins des traces de pores sans
soies apparentes. En realite, dans le genre Caminara, les faux lobes n’existent, definitivement etablis,
que chez les Camediila et les Caminara; chez la plupart des autres sous-genres le faux lobe n’existe que
chez les individus les plus avances, et dont la proportion est variable.
Le sous-genre Acampalita, represente seulement par VA. vagans du Chili, espece peu variable,
possede des intervalles lisses, egaux, plan-convexes, a primaires segmentes, sans fossettes, des epaules
peu ou pas denticulees, quatre tibias arques chez les deux sexes, mais rarement des traces de lobes, ce
qui Tecarte des Catasiriga. Il pourrait se confondre avec les Campalita, tant les caracteres sont communs.
l'AM. CARABID.^:
I K(j
si la presence de grosses fossettes subangulaires au pronotuin ne montiait ses affinites avec les CatasLriga
et les CalHstriga. En realite, il repond dans la branche ainericaine aux Cainpalita, comme les Callistriga,
dans leurs formes avancees, montrent une formation covarianle avec les Ctenosta.
Les CaUistriga se divisent en deux groupes d’especes, Tun moins avance et austral, raulre ))lus
avance et propre a TAmazonie, au nord de l’Amerique du Sud et a l’Amerique du Nord. Dans leur
ensemble, les CaUistriga sont moins avancees en evolution que les deux sous genres voisins, en ce qui
concerne Tincurvation des tibias; les tibias posterieurs ne sont pas arques chez les femelles, alors qu’ils
le sont chez les Catasfriga et les Acampalita deja autant que chez les Campalila. Elles sont au contraire plus
avancees par Tevolution du pronotum, les cas individuels de lobes sensibles etant tres rares et ceux de
faux lobes frequents chez certaines races.
Le groupe du sud a les cuisses intermediaires nullement renflees, inermes ainsi ([ue les tibias;
les trochanters posterieurs sont pointus, au plus acumines, nullement prolonges en epine; les intervalles
sont normalement egaux. La forme la moins avancee est la CaUistriga retusa, repandue de la Patagonie
a la region sud du Bresil et au Paragua}'. Le Calosoma laterale Kirby, du sud du Bresil, et le bonariense
Dejean, de la Piata, marquent une legere evolution vers la CaUistriga granulata. Une seconde espece
du groupe est la curvipes Kirby, Calosoma antiquum Dejean, qui habite depuis le nord de la Patagonie
jusqu’au Bresil et aux confins de la Bolivie, surtout dans 1’interieur. C’est une espece si semblable a la
Cainpalita calida qu’on Ta souvent confondue avec elle, et que Roeschke lui-meme, les types sous les
yeux, s’est prononce pour Tidentite, declarant ces types de fausse provenance. La curvipes a cependant,
comme tous les sous gemes americains, les tibias posterieurs peu arques chez le male et bien droits
chez la femelle, et des fossettes profondes des deux cotes de la base du pronotum. C’est une espece colla-
terale de la precedente, mais distincte a ce que je crois.
Les especes du second groupe sont caracterisees par une brusque explosion de dimorphisme
sexuel portant sur les pattes intermediaires des males et les trochanters des posterieures. Les caracteres
nouveaux qui apparaissent sont sans analogues chez les Carabini. Les cuisses se renflent en massue
tronquee vers Tarticulation tibiale, et 1’articulation meme se prolonge en deux apophyses; deux epines,
Fune derriere Tautre, apparaissent a la partie mo3mnne des tibias; les trochanters posterieurs s’allongent
fortement en une robuste epine oblique.
L’espece bresiliemie Call. granulata, qui s’etend jusqu’au Perou, a la Guyane et aux Petites
Antilles, est en general bien plus grande, plus rembrunie que la retusa, mais dans le Bresil austral jusqu’a
Rio de Janeiro il est a peu pres impossible de distinguer la race locale, lateralis Dejean, de Ia lateralis
Kirb}'’ avec laquelle elle vit. Les males seuls different, et uniquement par la presence ou Tabsence des
caracteres indiques. Les elements me manquent pour decider s’il existe des formes de transi tion, et si la
transition est veritable ou s’il s’agit d’un metissage. Des materiaux abondants qui m’etaient envoyes ont
peri par un torpillage, et je n’ai pas trouve en Europe les moyens de les suppleer.
Si la lacune existe, il conviendra de placer une coupure subgenerique entre les formes du premier
et du second groupe; si elle n’existe pas, il n’}'' aura meme pas mo^^en de maintenir une distinction
specifique entre retusa e\. granulata.
Chez la granulata on voit apparaitre, mais tres fluctuante, la modification de sculpture deja
signalee chez les Ctenosta. La reduction des primaires et des secondaires est toutefois moindre que chez
ces dernieres. Certains exemplaires ont tous les intervalles egaux ou subegaux. et tres forts; chez
d'autres les secondaires sont beaucoup reduits; rarement les primaires entrent aussi en regression, et les
trois formes se rencontrent ensemble. Le pronotum varie aussi beaucoup dans sa partie basilaire ; suivant
les individus il n’y a ni lobes ni faux lobes, ou au contraire des faux lobes assez nets. Dans TEcuador,
ou Tespece est d’ordinaire verte ou meme cuivreuse, les faux lobes sont a peu pres de regie et la
sculpture moins forte. Les exemplaires qui repondent a la race fulgens Chaudoir sont encore {dus
COLEOPTERA ADEPHAGA
190
faiblement sculptes, avec les intervalles egaux et a peu pres lisses ; 011 les trouve surtout dans 1 interieur :
Paraguay, Chaco, Bolivie, Perou. La race coxalis du Venezuela et de la Colombie est encore plus grande,
}ilus robuste, plus fortement et plus inegalement sculptee, et les pattes sont mieux armees.
Au dela de Panama et de la Mer des Antilles, une nouvelle variation se produit, egaleinent limitee
au sexe male, qui porte sur les pulvilli. Ceux-ci entrent en regression. Le troisieme disparait d abord
brusqiiement, semble-t-il. Du moins je n’ai pas eu en main de formes de transitinn, et c est d ailleurs
une legle d’evolution. La mutation ne s’arrete pas la, et a titre individuel les deux autres pulvilli peuvent
a leur tour disparaitre, sans transition, et chez aucune espece, d’ailleurs, on n’a observe d’exemplaires a un
seul pulvillus. Ces males a tarses de femelles sont rares, moins chez les petits sayi de la limite nord de
Taire.
\'armaia du Alexique est si voisine de la coxalis qu’on ne les distingue point quand on n’a pas de
males. et les coxalis sont souvent etiquetes Calosoma armattun. Cependant Y annata parait deriver plutot de
la sayi des Etats-Unis, laquelle derive elle-meme de Y alternans des Grandes .Antilles, forme plus petite et
rappelant un peu retusa, curvipes et la Campalita calida.
C’est en effet du cote de IbAmerique australe qu'il faut chercher Torigine de Yalternans, qui ne peut
pas se deriver de la granulata des Grandes .Antilles. On est oblige d’admettre que les races nord-
americaines sont venues de lAArchelenis par une region a Test du Bresil, a moins que la migration de la
granulata ne soit posterieure au passage des ancetres de Yalternans, mais il est probable (|ue dans ce cas il
seiait reste des temoins sur la route. L’hypothese qui concilierait le mieux les faits serait d'admettre que
les ancetres de Y alternans, passes de IbArchelenis dans TAtlantis, sont venus de celle-ci par la chaine
antilienne, comme cela parait etre le cas d’autres elements de la faune de TArchelenis.
Le sous-genre Caminara, par ses elytres un peu canes, son pronotum retreci a la base et le mode
dhncurvation des tibias du male, ressemble un peu au Calosoma inquisitor. 11 a cependant sa place
genealogique a cote des precedents, dont il se distingue par les tibias posterieurs droits dans les deux
sexes, et par la deviation vers le bas du point de contact des ourlets du pronotum, ce qui retrecit la base
de ce dernier et produit des fau.x lobes. Ce dernier caractere le met en avance sur la plupart d’entre eux,
et le premier en retard. Les Caminara ont perdu les soies supplementaires du labre et ne conservent aux
tibias medians du male ni frange ni bfosse. Elles ne peuvent donc etre derivees des precedents, ni
reciproquement ceux-ci de celles-la.
La Caminara hotlentota de FAfrique australe, Yimbricata de lAAfrique tropicale et de TEgypte,
Yatabica dAAbyssinie et d’Arabie, Yorientalis ei labeesoni tle Tlnde ne different pas beaucoup les unes des
autres. Elles ont toutes les intervalles renfles, ecailleux, les primaires catenules, a points metalliques.
L’evolution se fait dans le sens de Tallongement du corps, de Taplanissement des intervalles et de
Tobliteration des ecailles; la couleur tourne au bronze obscur et au noiratre, et celle des points des pri-
maires de Tor franc a Tor vert. La succession geographique des races montre que le pays d’origine est
le sud de hAfrique, d’oii Texpansion s’est faite vers le nord et le nord-est. On ne voit pas bien exacte-
ment si le passage en Asie s’est fait par TArabie, ou plus a Test.
Les elytres sont encore plus allonges, les intervalles plus pians chez la deserticola noire a points
verts de la Mesopotamie, de la Perse, de l’Afghanistan et des deserts du Turkestan que chez Yorientalis.
La deserticola est souvent confondue avec la Campalita turcomannica, cependant plus allongee, dont le
pronotum n’est ni retreci a la base ni pourvu de faux lobes bien nets, et dont les tibias sont autrement
conformes. La region occupee par la deserticola est restee pour la plus grande partie sous les eaux de la
mer jusqu’au tertiaire superieur, ce qui indique une date d’anciennete maxima pour son expansion.
Dans TAmerique du Sud, les Caminara sont representees, comme les Campalita et les Ctenosta, par
une branche parallele, les Camedula, qui sont d’ailleurs plus archaiques par la conservation des franges
anterieures des tibias intermediaires du male, et ne peuvent par suite deriver des Caminara. Lhnverse
FAM. CARABID7E
191
n’est d’ailleurs pas plus probable pour des raisons geographiques. Les Camednla presentent, comme
la Caminara deserticola la particulaiite d’habiter des regions couvertes par la mer jusqu’a des periodes
avancees du tertiaire. De leur histoire plus ancienne et de leurs voies de migration depuis TArchelenis
ou TArchinotis, nous ne savons rien de positif.
La Camednla ahbreviata de la Bolivie et du Perou ressemble beaucoup a la Caminara deserticola
comme taille et comme facies, mais elle a la couleur de \' imbricata, les intervalles quelquefois aussi
eleves et aussi rugueux. En outre, chez cette fonne, par exception, les tibias intermediaires du male
restent droits : elle est donc tres archaique, et certainement plus voisine de Tancetre commun que
Vhottentota. La riifipennis du Perou n’en differe guere que par les intervalles prestjue lisses, la colo-
ration des elytres d’un rouge orange, les marges seules restant vertes comme le pronotum. Cette
anomalie rare de coloration est exceptionnelle mais frequente chez la galapageia, forme tres voisine, qui
habite seulement Tarchipel de Galapagos, au large du Perou. Ca granat ensis de la Nouvelle-Grenade et
du nord du' Perou est une forme alticole de coloration normale, variable d’ailleurs, plus massive
et un peu plus petite.
La date maxima de Tinstallation de ces formes est donnee par celle de Temersion du nord-ouest
de TAmerique du Sud, et la minima par !a submersion de la region du Pacifique comprise entre les
Galapagos et la cote. D’autre part, les Camedida sont plus anciennes non seulement que les Caminara,
mais encore que les sous-genres precedents. De ces deux donnees il faut conclure que les ancetres des
Camedula vivaient plus au sud, dans une region ennoyee, ou dont leurs collateraux ont disparu. Iis
peuvent dont etre venus dans leur habitat actuel par le nord de l’Archelenis ou par l’Archibrasil, ou au
contraire par Touest, par ces terres submergees a Toccident de TArchiplata qui ont fourni les Ceroglosses
a TAmerique australe, et provenir directement de TArchinotis, berceau possible des Carabini, probable
de tous les sous-genres precedents.
II est assez difficile de schematiser les rapports genealogiques tres compliques des sous-genres du
genre Caminara, on peut le faire d’une maniere approximative par le tableau suivant :
Calosoma. — Ce second genre des Calosomiens est forme des sous-genres Calosoma, Callipara.
Calodrepa, Australodrepa, Epipara, auxquels on peut joindre le sous-genre fossile Procalosoma de Solen-
hofen. Ce dernier montre que le groupe etait deja represente en Europe des la fin du secondaire. Le
Calosoma inquisitor actuel parait la meme espece que le jaccardi du Locle, et V escrobiculatnm d’Qiuingen
que le sycophanta. Ces deux especes etaient donc deja installees au miocene superieur, et leur presence
dans un archipel suppose qu’elles avaient appartenu, ou leurs ancetres, a Ia faune du continent ante-
rieur. Le genre, par ses deux sous-genres habitant actuellement TEurope, se rattache ainsi a la faune
secondaire. Dans ces conditions la recherche des voies d’immigration est necessairement tres hypothe-
tique, et tout autant pour les autres sous-genres.
192
COLEOPTERA ADEPHAGA
Le sous-genre Ccilosoma est le plus attaide du groupe. Son mesion termine en accent circonflexe
conserve ses soies ; tous les autres sous-genres ont le bord du mesion deforme et manquent de soies.
Les tibias intermediaires sont seuls arques, d’ordinaire tres faiblement chez les males, tres peu ou point
chez les femelles, meme des races les plus avancees. Ea frange posterieure de ces tibias est complete
et bien developpee chez la femelle et manque chez les autres sous-genres, meme chez les Callipara. Les
Ccilosofnci sont au contraire en avance sur les Callipnyci par un caractere qui leui est commun avec les
autres sous-genres : bourlet lateral du pronotum s arrete avant de joindre le basilaire. Les Ccilosoiuci ne
peuvent donc deriver directement des Callipara, ni inversement.
Les Calosoma sont holarctiques. L’espece americaine, frigidum, est moins avancee en evolution
que celles de TAncien Continent : Tourlet lateral du pronotum atteint presque le basilaire, le pronotum
est moins anormalement elargi, les elytres sont aussi moins larges, la sculpture est mieux conservee.
U inquisitor etait deja, sous sa forme jaccardi, au meme degre qu’aujourd’hui par rapport au frigidum. Ce
Calosome parait avoir evolue de Touest vers Test : les formes de la Peninsule Balkanique, de TAsie
Mineure et du Caucase exagerent la largeur du pronotum et des elytres, Tourlet lateral s’arrete plus tot,
le dessous du corps se couvre de points grossiers, les tibias sont plus arques que chez celles de TEurope
et du nord de TAfrique. 'L’ inquisitor ne s’avance guere vers Test au dela de TOural et de 1’Armenie.
Dans le nord de TExtreme Orient, Amour, Japon, il est remplace par une espece de transition, tres
ambigue, le cyanescens. Ce Calosome ne derive pas de V inquisitor . II a la couleur des exemplaires noir
bleuatre de ce dernier, ou de la Callipara maximowiczi, mais son facies est plutot, en tres grand, celui
d’un wilcoxi ■. pronotum large mais tres petit, elytres allonges, elargis en arriere. Des details de structure
marquent une convergence curieuse vers cette forme americaine; cependant il n’appartient pas a cette
lignee. Il a les tibias plus arques, beaucoup plus que les inquisitor du Caucase et d’ Armenie, et meme
chez la femelle; en outre il a le mesion fortement ourle et simplement arque en avant, comme les
Australodrepa, et par ce caractere il est anormal dans le sous-genre Calosoma.
Les Australodrepa peuvent descendre d’un Calosoma voisin du cyanescens. bien que dans Tensemble
iis ressemblent beaucoup plus aux Leur evolution est plus avancee que celle des Calosoma;
les tibias intermediaires du male sont beaucoup plus arques, les posterieurs le sont assez fortement, et
d’ordinaire 1’incurvation des premiers est assez forte chez les femelles, celle des derniers sensible. Ces
caracteres sont communs avec les Calodrepa, mais chez ces derniers la frange anterieure des tibias
intermediaires et posterieurs est tres raccourcie, reduite d’ordinaire a une plaque villeuse subapicale ;
chez les Australodrepa ces franges sont encore en evolution, le plus souvent aussi bien conservees que
chez les Calosoma. C’est le cas de la schayeri qui par ailleurs est tres avancee en evolution, puisqu’elle a
perdu son quatrieme pulvillus, caractere commun avec les Callipara, mais qui n’est encore realise chez
aucune autre forme du genre. Au contraire, la walkeri, beaucoup plus semblable de forme a V inquisitor ,
a la frange anterieure des intermediaires presque aussi reduite que celle des Calodrepa, et celle des
posterieurs a peu pres nulle. Nous sommes donc bien en presence d’especes qui realisent, chacune a sa
fagon et dans son ordre a elle, un theme de variation commun.
Le mesion des Australodrepa est fortement ourle en avant, caractere commun avec le cyanescens seul,
et arrondi comme chez les Calodrepa. Le pronotum tres petit, tres large, tres arrondi sur les cotes, marque
de fossettes subangulaires profondes, ne differe pas sensiblement de celui des Calodrepa, ni par Taspect,
ni par les details morphologiques. Les fossettes subangulaires sont seulement mieux definies, presque
rondes, parce que le bourrelet qui les restreint en arriere chez les Calodrepa est encore rudimentaire.
Survivants d’un continent depuis longtemps effondre, les Australodrepa sont les seuls Calosomes de
1’Oceanie, et les seu\s Car abini. Iis sont confines dans la Melanesie : Timor, Nouvelle-Guinee, Australie,
Caledonie. Les formes du sud-est de l’Australie : schayeri, grandipennis, sont tres avancees en evolution ;
le progres parait s’etre fait du nord-ouest, c’est-a-dire de la Malaisie, ou pourtant il n’en existe plus, vers
FAM. CARABIIFE
1 93
le sud-est. L’origine serait donc a chercher dii cote de TAsie, et peut-etre de TArchelenis. plutol que
directement du cote de TArchinotis.
Les Ccilodrepa ont covarie avec les Ansiralodrepa, elles n’en descendent pas directement. Elles n’ont
pas de bounelet au mesion, et la scrnlalrix conserve une profusion de pores abdominaux, tandis que dans
le genre les soies sont d’ordinaire presque obliterees, et presque jamais multiples. Ce detail ne permet pas
de deriver la scrniairix de la wilcoxi. Celle-ci, reinarquable par ses cuisses rougeatres et irisees, ne semble
pas davantage etre une forme de misere de la scrutalrix. Ce sous-genre habite le Mexique, les Etats-Unis
et les Antilles. On ne voit pas par ou les Calodyepa sont arrivees en Amerique, mais leurs affinites plus
grandes avec le sous-genre oceanien sont a retenir.
Les Callipara sont un sous-genre plus avance en evolution que les Calosoma, elles n’en derivent
d’ailleurs pas, bien que parentes proches. Comme chez eux, les males ont les tibias intermediaires seuls
arques, les memes franges devant et derriere, les tibias posterieurs en ont une devant. Par ces caracteres,
les Callipara, sont en retard sur les Calodrepa, Ansiralodrepa ; elles sont au meme rang par le mesion
depourvu de soies, Tabsence de frange posterieure aux tibias intermediaires de la femelle. Elles les
depassent en ce qu’elles n’ont plus que trois pulvilli. A Tinverse de celui des autres sous-genres, le
pronotum des Callipara conserve son rebord lateral jusqu’a la base ; le point de jonction etant place bas
sur le cote, il se produit un faux lobe pointu, paraissant un peu deflechi, plus sensible parce que la base
du pronotum est sinuee.
Les formes les moins avancees sont celles de TExtreme Orient. La maximoii)iozi est repandue depuis
le Yunnan jusqu’a TAmour, au Japon et a Formose. Chez elle le faux lobe du pronotum est encore bien
net, les elytres sont moins elargis, les intervalles plus releves que chez la sycophanta, la couleur d’un noir
plus ou moins bleuatre ou verdatre sur les marges. Le pronotum moins court et moins elargi de la race
touzalini du Yunnan donnerait une raison de croire (jue Lespece est originaire de cette region. La grande
race s’est repandue au nord vers la Mongolie et le bassin de TAinour, et une plus petite, alticole, a
corselet etroit, vers la direction de Tile Quelpaert [taqueti) et du Japon {mikado). La saiiteri des montagnes
de Formose a le pronotum de la maximoiinczi maximowiczi avec une sculpture de sycophanta, c'est la forme
extreme.
Les races ou especes qui se sont dirigees vers Loccident peuvent etre egalement venues du Thibet,
mais jusqu’ici la faune de cette region n’a rien donne de semblable. \Ahimalayaca du Cachemire, violet
fonce, a le pronotum encore voisin de celui de la maximowiczi et les elytres peu raccourcis, mais deja le
dessous du corps est aussi ponctue que celui de la sycophanta. Au dela d’une lacune, reelle ou due a
notre ignorance, commence Taire de cette derniere avec les races prasina dans la Perse occidentale,
purpuripennis dans le nord du Turkestan. De la Siberie occidentale a l’.Atlantique on retrouve seulement
la sycophanta typique, avec des aberrations individuelles noires avec ou sans tibias rouges. Les formes
d’un cuivreux sombre a corselet concolore d’Asie Mineure et du nord de TAfrique sont probablement
des derivees directes de la sycophanta, mais peuvent aussi se rattacher a une migration anterieure de la
purpuripennis.
II est possible que le sous-genre Epipara de Madagascar se rattache a la meme souche cpie
les Callipara. Le pronotum tout a fait special, plan en totalite, un peu lobe, les fossettes plus fortes des
primaires, les tibias tous arques, surtout les trochanters armes d'une longue epine, lui font cependant
une place a part, les deux sous-genres ne peuvent deriver Lun de Tautre, ni d’une souche directement
commune, Ou bien ce Calosome est venu du sud-est de TAsie dans TArchelenis, ou, chose plus probable,
c’est lui qui est reste en place, et les ancetres de tout le groupe ont eu leur origine dans rArchelenis,
d’ou iis sont passes dans 1’hemisphere nord et la Melanesie par le sud-ouest de TAsie a une epocpie
reculee du secondaire.
194
COLEOPTERA ADEPHAGA
Les relations des sous-genres du genre Calosoma peuvent s’exprimer ainsi :
Charmosta. — Le troisieme genre de Calosomiens, Charmosta, est forme des sous-genres
Charmosta, Callisirata, Catasoma, Ereniosoma. Ses elements sont en general tres avances en evolution, et il
represente plutot Taboutissement de plusieurs lignees d’affinites diverses. En d autres termes, ce genre
est plus morphologique que phylogenique.
A s’en tenir a 1’analyse des caracteres zoologiques, les affinites ancestrales seraient du cote des
Ccmiinara ou des predecesseurs des Ccimpalita. Les tibias intermediaires seuls sont arques, sauf chez les
Ereniosoma, le sous-genre le plus avance. Iis ne conservent que la frange posterieure, et reduite. Par
cela, par la structure du mesion, du pronotum, des faux lobes, et pour les Catasoma et les Ereniosoma par
la forme generale, la parente avec les Caniinara s’af&rme. La sculpture est constamment resolue en gra-
nulations, ce qui n’arrive jamais aux Caminar a , et seulement aux Campalita les plus avancees, mais cela
‘est dans les possibilites du sous-genre Caniinara, et Tevolution ulterieure de ce groupe donnerait certai-
nement des formes a sculpture et a tibias de chineusis; les deux sous-genres sont appeles a confluer dans
Tavenir. Tout cela irait tres bien pour les Catasoma et les Ereniosoma, mais dans le sous-genre Charmosta
la forme la plus primitive est par plusieurs caracteres plus attardee qu’aucune Caniinara d’aujourd’hui,
et le facies est tout a fait different. Ainsi se trouve soulevee une difficulte de commune origine qu’il n’est
pas possible de resoudre d’apres mes materiaux et qui pourra legitimer une division du sous-genre.
Les Catasoma, dont \' olivieri et le thibetanum sont les types, n’ont pas les intervalles grossierement
granuleux comme la Charmosta investigatrix et la Callisirata denticollis, ni tres finement resolus comme la
Charmosta lugens ; les primaires sont filiformes, assez renfles, coupes de points metalliques, les secondaires
lineaires, moins releves, les tertiaires simplement dedoubles en deux lignes de granulations. Toute cette
sculpture est assez forte, brouillee, rugueuse chez le thibetanum du Thibet oriental et du Yunnan, faible
au contraire et assez lisse chez Volivieri, espece sporadique tres vieille que l’on trouve dans le nord et
Touest de la Perse, en Syrie, en Macedoine, dans le Sahara algerien et aux iles Aqores/ La race des
Aqores, qui nous donne une date dfimciennete pour Tespece, ne se distingue pas de celle de PAlgerie.
Les exemplaires de Perse, un peu plus allonges, a tibias un peu plus arques, sont peut-etre en etat
plus avance d’evolution; la race reitteri [Cal. laeviusculum Reitter, non Motschulsky) des deserts
turcomans et kirghises ne differe guere de Volivieri de Alesopotamie et de Perse. On peut regarder
Volivieri comme derive d’une forme des ou voisine des Caniinara d'’Afrique, et le thibetanum peut etre dans
les memes rapports avec la Caniinara orientalis. II n’est pas impossible que Texploration du Thibet four-
nisse le chainon qui manque de ce cote. Le reitteri a perdu ses pulvilli, comme les Callisirata.
11 faut probablement regarder les Ereniosoma comme des Catasoma plus avances. lls sont plus
grands, plus larges, mais sculptes a peu pres de la mhme faqon, et s’en distinguent surtout par un stade
plus avance de Pevolution des tibias, qui sont arques chez les deux sexes, aux pattes posterieures
comme aux intermediaires, ce qui les met au niveau des Campalita. Ce petri des ddserts turcomans n’a
plus que deux pulvilli ; Tautre espece, algiricum, est saharienne, et je n’en connais pas le male. S’il a trois
pulvilli, il sera pennis d’en conci uxe, que comme pour le sous-genre precedent, Porigine est occidentale.
Ce sous-genre est encore plus deserticole que le precedent.
FAM. CARABIDAi
ig5
11 n’est pas tentant de deriver les Charmosia des Caminara, bien qu’elles soient au meme stade
d’evolution quant aux pattes. Leurs analogies, le pronotum mis a part, seraient plutot avec les
Chrysostigma. La forme est la meme, la sculpture presente la meme orientation assez rare du premier
primaire, oblique par rapport a la nervure suturale et tres ecarte d’elle a la base, par la presence
habituelle chez la Ch. investigairix, et plus rarement chez la lugens, de pores metalliques sur le premier
tertiaire, pres de la base, qui se retrouvent chez la Chrysostigma lepida et parfois chez la tepida. Ces pores
sont bien aussi dans les possibilites du genre Caminara, car on les retrouve chez les Ctenosta, les
Callistriga antiqua, sayi, les Campalita calida {Cal. rugosum Degeer), cognata, chinensis, mais jamais chez le
sous-genre Caminara. II n’y a pas de choix entre d’autres hypotheses de derivation que de faire descendre
les Charmosta d’un groupe eteint, embranche si Ton veut pres des Caminara, mais plus pres de la souche,
ou de les rapprocher des Callistheniens du sous-genre Chrysostigma. Comme les Callistheniens de ce sous-
genre ont conserve leurs ailes, et possedent des pattes en voie de shncurver et pourvues aussi de franges
de Carabe, il nb' a pas impossibilite de faire le rapprochement. II ne faut pas toutefois songer a une
derivation directe, en raison du remarquable developpement des pores setigeres qui fait des Charmosta un
groupe tres a part et tres primitif quant a cet element morphologique.
II ne serait pas impossible que le commun ancetre ait vecu en Asie a une epoque tres ancienne,
sur le continent angarien par exemple, et que sa descendance ait essaime des deux cotes sur toute la
region nord des deux continents. Si cette hypothese venait a etre verifiee, il faudrait transporter le sous-
genre Charmosta panni les Callistheniens, a cote des Lyperostenia.
Chez la Charmosta investigatrix nous trouvons, surtout chez les males, presque autant de soies que
chez les Ceroglosses. La petite race chaffanjoni de la Haute Selenga, en Mongolie, montre, tres longues :
plusieurs soies au labre et souvent des supplementaires a Tepistome, les soies du mesion, six soies au
sous-menton, une brosse tres epaisse de soies jaunes a Textremite de l apophyse du prosternum, et une
a chaque hanche intermediaire, des soies nombreuses aux hanches posterieures, des puncta inultiples,
souvent sur deux rangees et meme a barceau anal, des pores setigeres accessoires, nombreux, sur le
ventre, specialement sur les flancs et sur Tarceau anal, et aux pattes des peignes de poils roux tres serres.
Ces soies existent aussi chez les exemplaires du bassin de rAmour et de Mandchourie que Ton rapporte
a daurica. Elles sont plus rares chez la sibirica et surtout chez \’ investigatrix de l’Europe centrale, d’ou I on
peut conclure que Tevolution de Tespece s’est faite de TExtreme Orient vers l’Europe. La lugens de
Chine et de Mandchourie, dont 1’evolution est plus avancee, ne possede que les soies habituelles des
Calosomes. Il est possible que ce Calosome noir, plus grand et a sculpture plus fine, derive de la daurica,
mais comme on les trouve ensemble la parente doit etre plutot collaterale et deja eloignee.
Le caractere probablement factice et jusquhci seulement morphologique du genre Charmosta ne
permet pas d’en presenterun schema genealogique.
Callistnata. — L’unique espece de Callistrata, denticollis, ressemble beaucoup par sa forme et
par la nature de sa sculpture a V investigatrix et parait lui fetre apparentee. Elie s’en distingue surtout par
le pronotum tres sinue apres le milieu, rappelant celui des Ctenosta, mais avec des faux lobes tres pointus
et paraissant extroverses par suite d’un sinus de 1’ourlet lateral, et par Tabsence totale de pulvilli. La
race d’Europe, androgyna, peut etre plus recente que le type, lequel est propre aux steppes de Tlrtysch ;
elle a des fossettes dorees souvent tres marquees, mais les exemplaires du Petchili ont aussi de grandes
fossettes, et ce Calosome est remarquable par sa variabilite individuelle. Comme les Charmosta, les
Callistrata sont repandues de la Baltique au Pacifique.
COLEOPTERA ADEPHAGA
196
QENEALOQIES DES CARABES
Sens general de Tevolution. — Tres peu nombreux sont les Carabes qui reunissent la
plupart des caracteres fondamentaux de Tarchetype du genre. Cet archetype d ailleurs est une fiction
qui a bien des chances de n’avoir jamais eu de realisation, car les Carabes ne sont viaisemblablement
pas derives d’un seul couple homogene, ni meme d’une seule espece. Ce gioupe a des oiigines polyge-
niques revelees par Tetude des larves qui permettent de supposer tres loin au dela du type Carabe le
raccordement des genealogies.
Les regles generales de Tevolution chez les Carabes peuvent se resumer comme suit :
Eormes primitives
Palpes polychetes.
Palpes non dilates.
Palpes des deux sexes semblables,
Troisieme article des palpes normal.
Dent du mesion en deltion.
Rostre simple.
Sous-menton setigere.
Labre bilobe.
Scape setigere.
Scape noir.
Antennes unies.
Tete moyenne.
Pronotum lisse ou craquele.
Gouttiere du pronotum setigere.
Soies du milieu de la gouttiere multiples.
Rebord peu developpe.
Lobes normaux.
Elytres sculptes.
Sculpture complete.
Striation normale, ponctuee.
Pas de quaternaires.
Primaires setigeres.
Intervalles presque glabres.
Intervalles simples.
Intervalles egaux en largeur.
Intervalles egaux en relief.
Intervalles releves jusqu’au sommet.
Intervalles externes entiers.
Premier tertiaire libre.
Formes derivees
Palpes dichetes.
Palpes dilates.
Palpes du male bien plus dilates.
Troisieme article tres court.
Dent en rostre.
Rostre bifide ou complique.
Sous-menton non setigere.
Labre trilobe.
Scape non setigere.
Scape rouge.
Antennes du male calleuses.
Tete grosse ou cychrisee.
Pronotum subereux ou rugueux.
Gouttiere depourvue de soies.
Une ou deux soies seulement.
Rebord tres developpe, ou simple ourlet.
Lobes nuis, atrophies ou hypertrophies.
Elytres sans intervalles ni stries, unis.
Sculpture incomplete.
Stries lisses ou granuleuses.
Quaternaires, ou rudiments.
Primaires a cones glabres.
Grains coniques parasites.
Intervalles dedoubles ou resolus.
Intervalles inegaux.
Intervalles inegaux.
Intervalles alteres au sommet.
Intervalles externes resolus.
Premier tertiaire soude a la suturale.
FAM. CARABID.E
197
Formes primitives
Pas defaisceaux dedoubles.
Pas d’intervalles supplementaires externes.
Intervalles autres que primaires entiers.
Secondaires non carenes.
Suture non saillante.
Epaules lisses.
Extremite non sinuee.
Eh'tres arrondis au bout.
Epipleures entiers.
Elytres libres.
Tarses anterieurs du male feutres.
Ouatre articles feutres.
Tarses anterieurs non prolonges.
Pattes noires.
Arceaux abdominaux sans sillons.
.■\rceaux lisses, sauf sur les flancs.
Puncta ordinaria.
Puncta auxiliaires.
Flancs villeux.
Limbe anal setigere.
Taille petite.
Formes derivees
Faisceaux dedoubles.
Intervalles supplementaires externes.
Intervalles segmentes.
Secondaires surhausses et carenes.
Suture saillante.
Epaules crenelees.
Extremite sinuee ou emarginee.
Elytres acumines ou mucrones.
Epipleures tronques.
Elytres soudes.
Tarses simples.
Trois ou deux seulement.
Tarses pourvus d’une apophyse distale.
Cuisses ou tibias rouges.
Arceaux sillonnes.
Arceaux rugueux.
Pas de puncta.
Pas d’auxiliaires.
Flancs glabres.
Limbe non setigere.
Taille grande.
La reunion des caracteres de la premiere colonne peut etre regardee comme ayant ete realisee
chez les ancetres des Carabes, pris comme collectivite. Si bon veut se faire une idee de ce que fut la
iaune primitive des Carabes, probablement pendant le tertiaire ancien, on peut y parvenir a peu pres
en reunissant dans deux ou trois cartons les formes ci-dessous. Bien entendu, ces formes n’existaient
probablement pas toutes, mais elles etaient representees par des analogues, sans doute un peu plus
petites et assez differentes, possedant les memes caracteres principaux.
Procrustes coriaceus mediterraneus.
Chaetomelas ehrenbergi morawitzi.
Chaetoprostus hemprichi punctatus.
Chaetogaster saulcyi.
Lamprostiis calleyi prasinus.
Oxycarahus saphyrinus .
Imaibius stroganowi persianus.
Imaibius boysi.
M egodontus violaceus fulgens.
M egndontus planicollis.
Megodontus dejeani.
Pachycranion panzeri.
Damaster hlaptoides rugipennis.
Hygrocarabus menetriesi.
Eoca rabus ja nhowsk ii fusanus.
Chrysotribax Hispanus.
Sphodristocarabus adamsi elegantulus.
Macrothorax planatus.
Chrysocarabus olympiai.
Coptolahrus smaragdinus formosus .
Chaetocarabus intricatus lefebvrei.
Platycarabus depressus bonellii.
Heterocarabus marietti.
Cratomorphus puer.
Pseudotribax validus.
Cechenus jakoudezvi .
Microplecles riedeli.
Plectes steveni.
Tribax osseiicus.
M eganebrius wallicliii.
Tomocarabus decolor.
Asthenocarabus opaculus.
198
COLEOPTERA ADEPHAGA
Mesocarabus problematicus andorranus .
Mesocarabus dufouri.
Pachy stlis trojanus.
Euporocarabus hortensis calabrus.
Piocarabus wladimirskii .
Diocarabus massagetus .
Orinocarabits concolor fairmair ei.
Carpathophilus linnei.
Nippocarabus vanvolxemi.
Eucarabus cmnaniis.
Xystrocarabus parreyssi.
Carabus granulatiis .
Morphocarabus monilis monilis.
Ohomoptenis albrechti.
La structure des larves nous a fourni les grandes lignes d’une phylogenie des Carabes, ou plutot
leurs amorces. La morphologie des adultes nous permet des hypotheses plausibles sur le classement
genealogique, et de 1889 a 1910 j’ai donne sur cette base, dans ma Phylogenie des Carabus, le detail des
genealogies d’un grand nombre d’especes et de races. II n’est pas impossible de remonter plus haut,
et de relier, dans une certaine mesure, les indications donnees par les larves a celles que fournissent
les adultes. Je vais essayer de raccorder, comme directions generales, les especes, les sous-genres et
les groupes plus eleves, en remontant vers leurs souches.
l'AM. C A rabida:
199
QENEAL0GIE5 DES PSILOGONIENS
Principes generaux. — Les Psilogoniens paraissent issus de Carabes a mandibules longues,
polvchetes, pourvus de soies gulaires et d’un court triangle apical au mesion. I^’evolution s’est faite
dans le sens du dichetisme, de la perte des soies gulaires, et du developpement du deltion en un rostre
renfle subegal aux lobes du menton. Cette evolution s’est faite d’une maniere independante pour chaque
caractere. It,es Carabes qui ne Tont pas subie composent aujourd’hui la subdivision des Chaetogoniens
Pliochetes, ceux qui ont seulement reduit le noinbre de soies de leurs palpes sont classes dans celle des
Chaetogoniens Tribacogeniens, ceux qui ont perdu leurs soies gulaires constituent la division des
Psilogoniens, et suivant qu’ils ont conserve ou perdu les soies surnumeraires des palpes, ou sont en
voie de les perdre, iis sont classes comme Psilogoniens Polychetes, Dicheles ou Heterocheles. Ouant a
la dent du mesion, elle a deja aequis la forme de rostre chez des Carabes qui en sont encore au stade
Pliochete. comme certains Cratocephaliis et reste au contraire a betat de triangle court et piat chez
plusieurs genres de Psilogoniens, par exemple les Coplolabrus.
De ces premisses il resuite ejue panni les Psilogoniens se tiouvent des Carabes a des degres
divers d’evolution, et de lignees differentes. Cette division represente un stade atteint par des especes
dont les parentes les plus proches peuvent etre restees dans les subdivisions des Pliochetes ou des
Tribacogeniens, et viendront peut-etre les rejoindre dans havenir. En outre on y trouve des formes qui
n’ont plus de parentes ni d’analogues panni les Chaetogoniens, et dont horigine est peu claire, comme
les Cathoplius et les Cephalornis. Leurs ancetres, du temps ou iis possedaient des soies gulaires, ]ieuvent
avoir ete ties differents des Chaetogoniens actuellement vivants.
En etudiant les genealogies des Psihjgoniens, j’aurai a marquer les rapports de parente qui
existent entre ces Carabes et divers genres anieres panni les Pliochetes et les Tribacogeniens. Je ne
pourrai donc pas toujours suivre 1’ordre exact de la classification que l’on trouvera plus loin, et je serai
contramt a quelques anticipations.
Procerus. — On peut regarder comme formant un groupe phylogeniquement naturel les genres
Procerus. Procrustes, Macroihorax et Megodontus, et les trois premiers paraissent deriver de formes tres
voisines les unes des autres, tres rapprochees des Megodontus, lesquels semblent le genre le plus voisin
des tjqres primitifs du groupe.
Le genre Procerus pourrait etre directement derive de Megodontus voisins du cuelatus et du bonvou-
loiri. La forme la moins avancee, gigas, a des analogies avec le caelatus et habite la meine region; la
sculpture bulleu.se des Procerus rappelle celle du bonvouloiri, mais il ne faudrait pas oublier que celle de
ce dernier est refaite.
L’espece europeenne, gigas, parait avoir pour origine les .Alpes orientales. Elie s’etend vers hest
jusqibau defile de la Tour rouge dans les Carpathes, a la foret de Comana en Vhilachie, au Rhodope, et
au sud jusqu’au Parnasse. Elie se continue sous la forme duponc/ieli iusqu’'d 1'extremite sud de la Aloree,
en cychrisant de plus en plus son pronotum mais maintenant assez bien la structure de la region lobaire.
L’espece de Crimee, tauricus, peut en etre derivee, ou representer une branche collaterale tres proche.
\daudouini de Trebizonde et d’.Armenie se rattache cei tainement au gigas et au tauricus; comme celui de
200
COLEOPTERA ADEPHAGA
ce dernier, son pronotum ne tend pas a se cychriser. La cychiisation est au contraire tres avancee chez
la forme du Caucase, caucasicus. On trouve dans les Alpes pontiques une autre espece, dont la forme
primitive est representee par le modestus. Da-modestus d’Amasie derive par une cychrisation progressive
toute une lignee qui a marche vers Touest : bosphoranus dans le nord de l’Asie Mineure, oUvieri le long de
la mer de Marmara et de la mer Egee, depuis la Rouinelie d’Europe jusqu’a Rhodes. La variete
scabrosus de Volivieri parvient a un degre avance de cychrisation ; elle devient plus frequente et endemique
aux extremites de Taire d’extension de Volivieri. Une autre branche derivee du modestus et descendue
directement vers le sud, Cilicie, Syrie jusqu’au Liban, n’a pas la meme tendance quant au pronotum,
qui devient au contraire de plus en plus large, elliptique transveise.
Les Procerus sont tres avances en evolution; iis achevent de perdre leurs pores seligeres, ceux
meme de Tepistome ont disparu comme chez les CycJivus. Le labie tend a devenir lectiligne et a
retourner au type simple des anciens Carabides.
Le point de depart geographique des formes asiatiques et de celle de Crimee est certainement la
region aujourd’hui effondree, jadis probablement montagneuse, que recouvre la mer Noire.
Procrustes. — Les sous-genres du genre Procrustes ont une tendance commune a la deforma-
tion du labre, du rostre et de Tetui penial, et a la resolution de la sculpture en un pointille sur lequel on
ne reconnait plus que les primaires ambulacraires. Cette tendance se realise plus ou moins chez leurs
formes les plus avancees en evolution. Les radiants de chacun d’eux sont independants et supposent
une premiere aire de dispersion fort vaste, puis morcelee, dans laquelle des reconstitutions se sont faites
a des epoques geologiques successives, toutes deja fort eloignees. Le sous-genre Procrustes est encore en
relation manifeste avec le genre divergent Macrothorax.
Bien qu’elle ne frequente pas les hautes altitudes, la famille naturelle a laquelle appartient le
sous-genre Procrustes parait liee a un systeme de montagnes demantele et ennoye qui nous reporte loin
du tertiaire. Elie se divise en deux branches depuis longtemps separees, qui ont evolue morphologique-
ment et geographiquement a 1’oppose Tune de Tautre. L’une, dichete a labre et menton normaux, con-
stitue le genre Macrothorax. Elie comprend le planatus des monts Madonie en Sicile, forme reliquataire a
sculpture tres bien conservee, le morbillosus et le rugosus, ce dernier conservant volontiers des traces du
polychetisme ancestral, mais dont le deltion s’allonge et se retrecit deja en rostre. Le morbillosus dont la
race la plus ancienne, alternans, est propre a la Sicile, s'est etendu sur l’est de la Barbarie jusqu’a Alger,
a essaime vers le nord par la Sardaigne et la Corse jusqu’en Provence et en Suisse ou il se retrouve au
Monte Generoso, par la Calabre jusque dans les iles illyriennes, par les Baleares dans Test de TEspagne ;
de l’Aragon et de la Catalogne jusqu’en Oranie on trouve des sous-races de la race halearicus. Par le
lepitrei, \e sculptus et Vaiimonti, le balearicus a donne les formes tres lisses et tres efhlees de la region atlan-
tique du Maroc {maroccanus). Le rugosus, qui parait originaire de Test de TEspagne, ou Ton trouve une
FAM. CARARID^
201
race a palpes volontiers polychetes et a tertiaires subegaux aux secondaires {1 evadit inus), s’est repandu par
des formes a sculpture plus irreguliere dans le sud de bEspagne et au Maroc, et par des formes a ter-
tiaires reduits et de couleur metallique en Portugal [celtibericus). Ce Carabe est celui qui descend le
plus vers le sud le long de TAtlantique; il prend de tres grandes dimensions au sud de Casablanca,
jusqibau deseit {richteri).
Genealogie du genre Macrothorax :
ciumontL
L’autre branche, celle des Procrustes Procrustes, polychete a labre et menton evolues, a ses formes
les mieux conservees comme sculpture dans le sud de 1’Italie et en Albanie. Apres la formation de
TAdriatique, les formes italiennes n’ont pas remonte vers le centre et le nord de Tltalie, ou l’on ne
trouve que la descendance des formes illyriennes, mais la branche albanaise a fourni, a une epoque
relativement moins ancienne et conditionnees par la geographie de la fin du pliocene et du commence-
ment du pleistocene, toutes les autres races europeennes de coriaceus, et celles de bAnatolie et des iles
egeennes. L’evolution morphologique s’est faite vers un brouillage grossier a rides intriquees dans la
direction de 1’Europe centrale, vers un brouillage plus fin, se resolvant en asperites, dans celle de la
Grece et des iles. Le radiant des formes egeennes et anatoliennes qui se rattachent au cerisyi parait etre
vers Ehodes. L’evolution dans ce rameau s’est faite par un affaiblissement de la sculpture, une dispersion
anarchique des points des stries, un elargissement de bemplacement des tertiaires, les primaires et les
secondaires devenant lineaires, ces derniers souvent indistincts.
Chez le coriaceus plus que chez tout autre Carabe, le developpement en relief des intervalles est
sous la dependance individuelle de la puissance de la respiration au moment du gonflement des elyties,
et de betat hygrometrique qui permet a ce gonflement de se continuer plus longtemps si le milieu est
humide et la dessication retardee. II en resuite que bon trouve dans chaque pays et dans chaque race
des exemplaires a rides variqueuses fortes ou faibles par rapport a la mo3^enne, et diversement mats ou
luisants. Cela explique la presence de sculptures des types rugosus ou spretus dans les regions ou ces
types ne sont pas endemiques, et binveise. Pour cette raison on trouve des coriaceus parmi les subliueatus
et inversement, et le monastiri ensis ne differe du coriaceus fran9ais que par ses fossettes subangulaires de
rugosus. En outre, des migrations semblent s’etre produites un peu dans tous les sens, selon que le
permettait la geographie de chaque epoque, et a toutes les epoques. Les races locales actuelles n’ont
qu’une valeur tres limitee, aucune population n’etant a considerer comme pure, exactement comme chez
bhomme. Comme chez les Carabes la regie est que les races metisses ne se fixent point, il resuite de
ces colonisations successives des formes variees, incoherentes et des reversions. Il en est ainsi surtout
aux environs de Constantinople, ou bon trouve la plus grande confusion de formes, et ou il n’y a pas
un dixieme des individus qui reponde a une definition. A mesure que les points sont plus nombreux,
leurs intervalles sont obliges de se reduire; c’est pourquoi les races de la Grece, du pourtour et des iles
202
COLEOPTEKA ADEPHAGA
de TArchipel, de TAnatolie, sont plus finement sculptees et plutot pointillees. II n’est pas possible
d’admettre de divisions speciflques dans ces conditions.
II est meme possible que le clievrolati derive du coriaceus, certaines races de Macedoine et de
Thrace, le florinensis par exemple, se rapprochent beaucoup de Vincertus. Celui-ci conserve souvent les
pores du scape, comme d’ailleurs beaucoup de coriaceus de Grece et du groupe censyi, et son rostre est
conique et a peine entaille, mais d’autre part les races de coriaceus du plateau anatolien et du Taurus, de
Cilicie, presentent les memes caracterer, avec le meme corselet de chevrolait, le meme contour des
elytres, et une sculpture de kindermanni chez le bodemeyen , de sphodritiiis chez le mopsucrencc, ce qui acheve
de rendre la question obscure.
Le radiant des Procrustes a fossettes qui se rattachent au clievrolati parait etre le Bosphore, ou Ton
trouve une forme a tres petites fossettes superfrcielles, a intervalles releves bien dislincts, Vincertus
Haury je pense. L’evolution s’est faite par developpement des fossettes et obliteration des intervalles
tout le long de la chaine bordiere de la mer Noire, jusqu’au tirkii armenien. II se trouve a peu pres
partout des exemplaires luisants et presque lisses, seulement lossules (assimilis), et d’autres apres et
pourvus de segments de primaires tres eleves {wiedmanni), et ces variations paraissent individuelles.
Cependant je ne connais d’ Armenie que des exemplaires a forte sculpture, auxquels il repousse des
secondaires de formation nouvelle, des piis tres irreguliers; chez ces exemplaires la place meme des
tertiaires disparait {tirkii).
Wincertus conserve souvent le pore setigere du scape. 11 en est de meme de V auatolicus de Chr-pre
et peut-etre des montagnes du sud de TAnatolie. Ce Procrustes est une espece tres independante, a
sculpture lisse et a pronotum vastement reborde. Le banoni de Crete, qui a le grand developpement du
pronotum comme caractere commun avec V auatolicus, en differe entierement par la forme et par la
sculpture. Tous deux sont des especes reliquataires d’un ensemble disparu.
Ce sous-genre tres differende et le genre voisin Macrothorax dont les affinites avec lui sont revelees
par ridentite de leurs larves font partie d’une famiile disloquee depuis longtemps par la destruction des
terres sur lesquelles elle s’etait developpee. Les formes actuelles, a en juger par leurs temoins dans des
pays maintenant separes, sont anterieures a la separation de TEurope et de TAfrique, a celle de ITtalie
meridionale et de TAlbanie, au dessechement des lacs egeens, a la formation de la mer Egee et de la mer
lonienne, a l’ouverture du Bosphore, a 1’isolement de la Corse, de la Sardaigne, des Baleares, de la
Crete. II est tres difficile de voir d'ou etaient venues les formes plus anciennes. Comme on ne retrouve
rien dapprochant en Asie, peut-dre faut-il admettre, comme pour les Megodontes, une oricrine
FAM. CAKABID/E
2o3
\SOxycarabus saphyriuus de Ia chaine bordiere de hi mer Noire est certainement un oncle du
Procrusticus acuiicollis du Taurus, et celui-ci a produit le fayafa d’Anatolie. Le payafa se retrouverait en
'Phessalie; du moins j’en ai vu des exemplaires envoyes de Thessalie. Dans ce cas il serait anterieur a
Teffondrement egeen. Les formes les moins evoluees du snphyrinus et de Vacuticollis sont les plus orientales.
Le point de depart de ces especes pourrait donc etre 1'Armenie. On ne leur voit point de })arents
probables dans TAsie Centrale, ni dans la chaine persane. L’origine pourrait donc etre cherchee du cote
des Megodontes voisins du violaceus, comme le ferait supposer Tensemble des caracteres de VOxy carabus.
Une consanguinite lointaine avec le Macrogeiius n’est pas invraisemblable non plus.
Le Macrogeuus clypeatus, a larve lamellirostre et brachycerque, a sculpture tres obsolete, mesolabre
et dent du menton tres evolues, constitue une forme isolee qui pourrait, d’apres ses caracteres generau.x
et le mode d’evolution de sa sculpture, se relier, par de hombreux chainons disparus, aux memes
ancetres que les Chaetoprostus et les Lainprostus. II parait cependant venir de l’Asie Centrale, car ses
formes les moins avancees sont celles de la chaine qui separe le Khorassan persan du Khorassan
turcoman. Du Caucase et d’Armenie je ne connais que des formes de misere, petites et a sculpture
obsolete, reliees aux premieres par celles du Talysch. Cette espece ne descend pas dans les plaines, et le
Kopet Dagh Khorassan ne se relie ni aux massifs du Turkestan ni au Paropamise, et de ces deux cotes
on ne retrouve rien d’analogue. II est donc possible que la marche recente de 1’espece se soit faite a
peu pres a contre-pied de Texpansion primitive.
Les Procrustocarabus, Chaetomelas, Chaetoprostus et Chaetogaster constituent dans le genre Procrustes un
ensemble morphologiquement defini et geographiquement localise, dont le radiant est le Liban
septentrional. De la les especes ont essaime vers le sud jusqu’au desert et vers le nord jusqidau Taurus
cilicien. Cette aire toutefois n’a ete colonisee en entier que par les Chaetoprostus , les autres ne se sont
guere ecartes des contreforts du Liban.
Le Chaetoprostus spaethi, dont le labre est bilobe et la dent du menton simple, mais Tapex raccourci
a la pointe et la sculpture deja reduite a des vestiges, a fourni vers le sud les races d'hemprichi a sculpture
de plus en plus finement pointillee. Le punctatus, dont la dent du menton est deja entaillee mais Tapex
plus pointu et la sculpture presque entiere, a donne vers le nord les races di asperatus a labre trilobe et
sculpture tres obsolete. Le Chaetogaster saulcyi, beaucoup plus primitif quant a Tapex, a la sculpture des
races peu evoluees de V hemprichi et parait localise dans les hautes montagnes du Ifiban.
Le Chaetomelas ehrenbergi, dont la race morawitzi possede une sculpture forte et nette, presque
primitive, ne s’est developpe que dans la direction du sud, moins loin d’ailleurs que le hemprichi, et n’a
pas atteint le meme degre avance de resolution de la sculpture. Le Procrustocarabus impressus, dont la
forme la plus primitive anxius, du nord de Beirout, possede encore des intervalles comptables et des
fossettes mediocres, a evolue dans la meme direction geographique, mais aussi vers le desert de Damas,
et donne des formes a labre trilobe et sculpture tres semblable a celle de \' hemprichi, et d’autres qui
rappellent les Procrustes, faciles d’ailleurs a distinguer de ces derniers par leur apex.
II est probable que ce complexe est de plus ou moins pres apparente aux Lamprostus, et le
Chaetogaster se rapproche beaucoup de ces derniers, en meme temps que du hemprichi. Ouelque lumiere
nous viendra sans doute quand on connaitra les larves de ces Carabes et celles des Lamprostus. Le petit
groupe des Carabes du Liban souleve des questions tres difficiles. 11 n’y a pas jusqu’aux Alpes pontiques
et au Caucase un Carabe aussi peu avance en evoluti on que le morawitzi, et meme V ehrenbergi . La
conservation de formes anciennes vers le Bosphore ou vers Amasie, dans des regions qui n’ont pas ete
recouvertes depuis les temps secondaires, n’est pas difficile a comprendre. La region syrienne au
contraire a ete submergee pendant plusieurs phases du tertiaire, a 1'epoque vindobonienne entierement,
en grande partie encore au commencement du pliocene. On ne voit ni comment nos Carabes ont pu s’y
maintenir, ni comment iis ont pu y parvenir depuis. S’ils sont venus du nord ou de Test, dans des temps
204
COLEOPTERA ADEPHAGA
relativement recents, il est curieux qu’on ne trouve aucun reliquat de leurs ascendances dans la direction
du Taurus cilicien ou du Kurdistan. Peut-etre faut-il chercher du cote de la Alediterranee, et de la meme
souche d’especes dont la Sicile nous a conserve des reliques plus a Touest. II y aurait a chercher si
quelque region du Liban n’a pas pu faire partie d’un systeme ennoye aujourd’hui, et dont elle aurait
preserve la faune.
La genealogie des Procrustes syriens peut se figurer ainsi :
Les Lamprostus ont leurs formes actuelles les moins evoluees dans les montagnes du Talysch et
du sud de 1 Armenie {prasinus, chalconatus, pvocrustoides). Iis se sont repandus vers Touest et vers le
Caucase avec la chaine pontique pour axe general, mais dans des conditions de repartition qui ne
concordent pas exactement avec les grandes lignes de Torographie actuelle. L’existence du torosus dans
le Balkan onental montre que cette forme y est venue avant la formation du golfe Occidental de la mer
Noiie. L evolution morphologique s’est faite dans le sens de Taugmentation de la taille et de la
contexite, de 1 obliteiation de la sculpture, du developpement de la dent du menton. II est possible
que les ancetres des Lamprostus soient venus de Ia direction de Test, mais je ne connais dans cette
direction que le cylindricus de 1 Elbours, forme tres distincte, et plutot avancee en evolution. Ni vers
l’Asie centrale ni en Occident on ne voit de polychetes pouvant representer la famille ancestrale des
Lamprostus.
Je nhnsiste pas sur ce groupe dont j’ai etudie ailleurs les formes
FAM. CARABI
200
M egodontus. — Seul panni les Psilogoniens le granei genre Megodoutus occupe toute la region
palearctiqrie. Le sous-genre Megodotitiis a lui seul peuple une ai re tres vaste, des Asluries a Bakou et de
TEcosse a TAltai. Cependant, si dans cette aire on trouve partout le violaceus^ toutes les autres especes
sont au contraire etroitement localisees.
Le Megodojitiis violaceus est le type par excellence de Tespece polygene, reconstituee par Ia conver-
gence de souches dont les intennediaires priinitifs ont ete detruits.
L’evolution inorphologique s’est faite par une dissolution en granulations diffuses des tertiaires,
puis des secondaires, enfin des priinaires eux-memes. Cette evolution s’est faite d'une inaniere plus ou
moins complete, d’ordinaire jusqu’a une sculiiture lisse ou finement chagrinee, en partant de formes a
un etat tres inegal de degradation ou de perfection de la sculpture, reparties a la peripherie de l’aire
et dont la descendance, convergeant vers la grande plaine du nord de 1’Europe centrale, a fini par se
confondre dans le violaceus type.
Les formes les plus primitives sont celles de la region pyreneenne { fulgens, aurochalceus, fseiido-
fulgeiis, mulieri)-, leur sculpture est intacte; celles de France, laevicostatus, crenatocostatus, conservent
encore leurs intervalles. Cette lignee parait avoir atteint ses limites geographiques depuis les glaciaires
et ne depasse pas la Belgique, TAlsace et le Jura; le subcrenatus de Suisse parait s’y rattacher, et sa
sculpture comporte une dissolution plus ou moins avancee. Cette dissolution est encore poussee jilus
loin chez certains derives de la lignee allemande issue du purpurascens t3'pe, race propre a la region
hercynienne. L'etat d’evolution chez les races les plus primitives des autres souches est deja plus avance
que celui dn purpurascens du Harz. Des races de souche ill3uienne ou balkanique [azurescens, scordiscus,
germari) descendent toutes des races principales de 1’Europe centrale, a apex crochu, spatule ou tordu.
Le picenus italien parait originaire du meme radiant, avoir fait partie de la faune du sud-est de l’Italie
quand cette region tenait a la cote dalmate et a TAlbanie, et avoir suivi la chaine des Apennins quand
la peninsule s’est constituee. II serait donc en somme anterieur a 1’Italie, ce qui nous donne une
indication de date. Le foyer le plus oriental est TOural ou le nord du Caucase, d’ou V aurolimbatus s’est
repandu jusqu’aux Carpathes, a la Moravie et vers I’Asie jusqifau pied de LAltai. Divers ilots
montagneux des Alpes fournissent des traces de races tres avancees, datant des epoques glaciaires
{cyaneoUmbatus, meyeri)-, autour d’eux la descendance de la souche pyreneenne a occupe ou reoccupe les
bas niveaux. orcinus, race eteinte du Campinien belge, associee a la faune a mammouth et de taille tres
petite montre qu’il a existe des races de violaceus a parente peut-etre ill3'rienne, beaucoup plus a 1’ouest
qu’aujourd’hui. L’etude des races de TEurope centrale montre d’ailleurs un enchevetrement complique
supposant une succession tres longue de migrations dont on retrouve les epaves tres dispersees,
comme le purpurascens du Harz et \' exasperatus de Vienne.
La genealogie tres compliquee des violaceus peut se fonnuler ainsi :
• J
t/ioF^l CCU 3
Les autres especes du sous-genre Megodontus sont localisees : le caelatus et le croaticus dans la region
illvrienne, le planicollis dans les Alpes de Trans3-lvanie, le dejeani en Crimee, Vexaratus et le septemcanvatus
206
COLEOPTERA ADEPHAGA
dans le Caucase, le bonvouloivi dans les Alpes pontiques, vers Trebizonde. Le croaiicus et le caelatus,
differencies seulement par Tapex et par Tabsence chez le dernier du quatrieme pulvillus, ont une souche
visiblement commune. II existe aussi une parente tres visible entre le dejeani et les formes plus avancees
septem carinatus et exaratus. Ces divers groupes ne derivent pas les uns des autres, ni d’une des souches du
violaceus. Iis marquent peu de tendance a la variation, et le honvouloiri seul, avec sa sculpture bulleuse
et refaite, a fortement evolue. Les septemcarinatus et exaratus ont fait de fortes cotes comme les Pachycranion
avec lesquels iis ont aussi une affinite du cote du mesion. Aucun n’a tendu a evoluer dans le sens de la
dissolution des intervalles, caracteristique du violaceus.
Les survivants de ce sous-genre, reliques d’une chaine dont il ne subsiste que quelques anneaux,
ont tous leurs radiants localises dans Taxe montagneux eurasien qui passe par les Pyrenees, TApennin,
les Alpes orientales, la Trans3dvanie et la Crimee, le Caucase et la partie des Alpes pontiques qui le
touche et le systeme siberien Occidental, pour aller rejoindre rAltai’. Les Megodontus vrais ne sont pas
representes dans l’Asie centrale, et sont vicaries dans THimala^^a par les Imaibius. Leur repartition, qui
rappelle un peu la geographie du Vindobonien, nous reporte en tout cas a un systeme orographique
different de celui d’aujourd’hui, anterieur non seulement a Teffondrement euxin et au caspien, et a
bisolement des Iles Britanniques, mais, a en juger par certains details, a la formation des Pyrenees et des
Alpes telles qu’elles existent aujourd’hui.
La genealogie du sous-genre Megodontus peut etre figuree ainsi :
11 est remarquable que sauf le violaceus, aucune espece de ce groupe, qui cependant ne frequente
guere au-dessus de la zone des forets et descend volontiers a de tres bas niveaux, n’ait essaye de se
repandre en dehors des montagnes et que toutes soient restees confinees dans des aires etroites. II est
possible que la piesence dans le massif du nord de l’Espagne des formes les plus anciennes indique une
origine atlantique de ce sous-genre.
Les Pachycranion qui occupent la chaine faitiere de l’Asie a la suite des Megodontus, dont iis
different peu, sont probablement issus du meme courant de peuplement.
Deux especes seulement, qui preferent les bas niveaux, possedent une aire considerable de
dispersion et ont subi une forte evolution, et cependant n’ont pas de varietes locales. Le schonherri
qui habite la Siberie occidentale et le sud-est de la Russie, est devenu beaucoup plus megacephale,
beaucoup plus grand, et il a aequis des inteivalles supplementaires externes; le decorus de Transylvanie,
forme parente, a piesque la sculpture d un violaceus , encore plus fine seulement. L’autre espece a grande
dispersion, 1 amoenus, que 1 on trouve du Baikal a la mer Blanche, est une forme de faune subpolaire,
remarquaole par sa sculpture de nitens, encore plus avancee que celle du septemcarinatus . Les autres
Pachycranion, localises dans la chaine bordiere du sud de la Siberie et les chaines de la Mongolie
orientale et de la Mandehourie, n’ont subi que peu de modifications.
FARI. CAKAFID^
207
Genealogie du sous-genre Pachycranion :
Le sous-genre Imaib/us, caracterise par la forme singuliere du rostre, se divise en deux groupes. Le
persiauiis du Ghilan possede une sculpture peu accidentee, les intervalles sont assez larges et assez
conve.xes, la crete du rostre est peu marquee. De meme le stroganowi du Talysch a la crete peu
developpee. mais par la structure des intervalles il ne differe en rien de celui du Kopet Dagh, au nord
du Khorassan, qui a la crete tres developpee. Meme developpement de la crete chez le morgani du
Mazenderan, race tout autre comme sculpture et geographiquement intermediaire. Ces formes sont de la
zone des forets.
Les Imaibiis du Cachemire ont pour forme la plus ancienne le boysi, a quatre pulvilli et dont la
sculpture est assez reguliere. Les petites especes voisines ne s’ecartent pas beaucoup de ce type, mais
les grandes ont subi une evolution plus marquee. Le cashmirensis a les intervalles en crete, et seulement
trois pulvilli; le stoliczkanus a les tertiaires reduits et quatre pulvilli ; le barysomus possede une sculpture a
grosses fossettes et n’a plus du tout de pulvilli. Le boysi est localise au nord de Simia, dans la region de la
Sutlej, les autres habitent plus a Touest, autour de la vallee de Cachemire, le barysomus, le stoliczkanus
depassent meme la Jelam vers Muni, et atteignent peut-etre Tlndus. Les formes simples paraissent
preferer la zone des pMurages, jusqu’aux neiges, les autres descendent dans celle des rhododendrons,
aucune ne descend jusqu’a la zone des forets. C’est pourquoi ces Carabes, peut-etre venus du Thibet
par la vallee de la Sutlej. n’ont pas depasse Tlndus.
Les Imaibius de Perse, qui ont trois pulvilli, peuvent descendre d’ancetres a quatre pulvilli parents
de ceux des Imaibius du Cachemire, mais les deux branches ne descendent assurement pas Tune de
Tautre en droiture. La propagation a pu se faire primitivement par l’Elbours et le Paropamise, et le
point de depart phylogenique peut etre rattache a la grande migration des Megodontus d’Europe en Asie,
mais tout cela est fort peu clair, et les Imaibius pourraient aussi etre venus en Asie par le sud-est, comme
les suivants.
La genealogie des Imaibius peut se figurer ainsi :
Les Pseudocoptolabrus des confins du Thibet et de la Chine meridionale sont aussi des Psilogoniens
polychetes a pronotum setigere et mesion rostre qui ont les caracteres du genre Megodontus et, par
2o8
COLEOPTERA ADEPHAGA
parenthese, rien des Coptolabrus. Iis sont presque aussi avances que les Imaibius, mais leur rostre n’a
point de crete. Le promachus du Yunnan possede une sculpture bien complete, celle du taliensts est
brouillee. 11 est possible que les Pseudocopiolahrus descendent d un rameau des Megodontus venus du Pamir
et de l’Hindou-Kouch, par la haute vallee du Brahmapoutra, jusqu’a la racine de la penmsule
transgangetique ; c’est ce que Texploration du d bibet fera connaitre, et la decouveite des larves pourra
fournir aussi des precisions, mais je serais tente de croire a une origine orientale, cai la sculptuie du
promachus est encore plus nette que celle du fulgens et de Vaurochalceiis.
L’ensemble du genre Megodontus donne le tableau genealogique suivant :
Je classe dans cet ordre, parce que les larves des Imaibius sont plus voisines de celles des
Pliochetes que celle du violaceus.
En somme les Megodoniics sont tres voisins des Pliochetes, et n’en different essentiellement que
par la perte des soies gulaires. Iis ont un rostre bien developpe, mais certains Pliochetes aussi. Iis sont
en retard sur les genres precedents par la conservation des soies du pronotum. La structure du rostre ne
permet pas d’en deriver les Macroihorax et les Procrustes, mais les origines sont certainement con-
sanguines. Les Procerus peuvent etre directement derives des Megodontus, par perte des pulvilli. Dans
tous les cas, on peut regarder tous les genres precedents comme representant un ensemble phylogenique
dont aucun element ne s’est attarde parmi les Pliochetes ou les Tribacogeniens.
Pagocarabus. — II est possible que le genre Pagocarabus soit aussi apparente aux precedents,
et ses caracteres sont a peu pres ceux des Megodontus, sauf que les palpes sont dichetes et que le sous-
genre Cryptocechenus est tres en retard dans le developpement du rostre. II y a meme des analogies de
facies remarquables, d’ailleurs fortuites ou indiquant tout au plus des possibilites analogues, entre le
petit Pagocarabus diruptus et le grand Megodontus caelatus, d’autres entre le P araplesius staudingeri et le
Megodontus bonvouloiri quant a la sculpture, le Megodontus planicollis quant au galbe et au pronotum. La
raison de douter est que le genre Pagocarabus est localise autour du massif thibetain, le nord excepte; les
regions qu’il habite n’ont pas de communaute de faune avec TEurope, et les seuls Megodontus qu’on y
trouve, les Imaibius et les Pseudocoptolabrus , sont eux-memes suspects d’etre des isomorphes et non des
parents legitimes des vrais Megodontus.
Le Pagocarabus diruptus, seule espece de son sous-genre, est peu avance en evolution; il garde ses
quatre pulvilli, n’a point de sillons abdominaux et conserve ses intervalles, tres releves, sechement
sculptes, mais fortement segmentes. Cette petite espece alticole, qui habite le plateau d’Amdo et plus
vers le septentrion la region du Koukou-Nor, prolonge beaucoup son habitat vers l’est, car on la retrouve
dans 1’Inchan jusqu’a Koukhou-Khoto et Kalgan, ou elle descend jusqu’a Taltitude de i.ooo metres.
11 serait possible que l’on trouvat dans le Pamir, la chaine du Karakoroum, celles du Kouan-Loun
et du Nan-Chan, toute une serie d’especes de ce genre, rattachant le diruptus aux Paraplesius. Ce sous-
genre a tout le facies et meme la sculpture des Alogocarabus, assez particuliere, mais il est plus avance en
evolution, nettement Psilogonien, et pourvu seulement de trois pulvilli. Il rentre morphologiquement
dans mon genre Pagocarabus, mais outre ses analogies avec les Alogocarabus, il n’est peut-etre pas sans
FAM. CAKABID.i^
209
parente avec le groupe Pliochete Pantophyrtiis, qui habite au nord de TAlai’ le bassin superieur du Syr
Daria. Les Pantophyrtiis, d’ailleurs, ont evolue dans un sens un peu different. II y a aussi un air de
famille entre tous ces Carabes effiles et\es Deropiectes. Ces derniers habitent comme les le
nord de la Boukharie, et tous les sous-genres precites constituent ensemble une faune locale, a laquelle
ne se mele guere qu’un element etranger, les Ulocarabiis, qui sont des Multistries. Si la connaissance des
larves venait a confirmer ces relations, ou bien il faudrait diviser mon genre Paraplesius. ou bien le
rattacher au.\ ancetres Pliochetes, a cote de la souche disparue des Alogocarabits.
Les Pm aphsiits ont une sculpture tres avancee en evolution, arasee avec quelques traces des stries
et les intervalles legerement pointilles; le staiidingeri a depasse ce stade, s’etant refait une forte sculpture
bulleuse, avec suppression d’un intervalle, soit en supprimant le secondaire, soit en supprimant les
tertiaires et dedoublant le secondaire, possibilite deja indiquee chez les autres especes par la formation
de points dorsaux, soit meme simplement par plissement. Cette forme est de l’Alai, tous les autres
Paraplesius habitant comme les Alogocarahus au sud de rAlai, dans le bassin superieur de TAmou Daria.
Cela pourrait indiquer que ce sous-genre est venu du sud, du cote de THindou-Konsch.
Le sous-genre Cryptocechenus parait appartenir au meme groupe phylogenique que les Paraplesius
et les Pagocarabus. On n’en connait qu’une espece, sifanicus. C’est un petit Carabe a grande tete, pourvu
de longues mandibules droites, d’un petit pronotum elargi en avant, et d’el5dres sculptes comme ceux de
y Eiipachys glyptoptenis et du Cathaicus brandti, especes avec lesquelles il ne parait d’ailleurs avoir aucune
affinite particuliere. Son rostre pointu mais tres petit contraste avec le degre avance d’evolution de ce
Carabe. Le sifanicus est bleuatre, avec tendance a 1’erythrisme des cuisses et de la base des antennes.
Propre aux contreforts orientaux du Kouan-Loun, dans le Sse-Tchouan, il a ete trouve pres de Sunpan,
a une altitude ne depassant pas 3. 000 metres.
Les Neoplesius, sous-genre tres voisin, appartiennent a la meme faune thibetaine, mais iis ont une
aire plus vaste et descendent plus bas sur les flancs du plateau. On les trouve depuis le nord du lac
Koukou-Nor, dans le Nan-Chan, jusqu"aux environs de Ta-Tsien-Lou, dans la chaine des Yun-Ling,
qui sont du systeme du Kouan-Loun et font barriere entre la Chine occidentale et le Thibet. Ce sont des
Carabes moins petits, assez allonges, noiratres; iis ont le scape et les cuisses souvent rouges. Iis ont la
tete un peu forte, le sous-menton un peu renfle, le mesion pourvu d’un rostre assez long, les mandibules
longues, le pronotum petit, peu cordiforme, peu reborde, la sculpture volontiers segmentee ou resolue
en tubercules. Il est assez difficile d’avoir une idee de la genealogie et des lignes de propagation de ce
petit groupe. Le lama et le tanguticns ont une sculpture aussi seche que celle du Pagocarabus diruptus, mais
entiere; iis font de Terythrisme des pattes et des antennes. Ualpherahii ne fait pas d’erythrisme, mais il
a les tertiaires presque nuis, et les secondaires plus ou moins haches. Les autres combinent la
segmentation des intervalles et Terythrisme. En somme, sous-genre d’evolution avancee apparente
visiblement au precedent, et probablement au suivant.
\JIndocarabus wagae du Sikkim appartient a la faune de l’Himalaya, mais on lui chercherait en
vain des affinites dans cette faune. Il se rattache probablement par des formes inconnues du bassin
superieur du Brahmapoutra aux deux sous-genres precedents, dont il parfait les tendances.
/ndocaraCu s
/Jeople si ui
210
COLEOPTERA ADEPHAGA
Alogocarabus. — hes, Alogocarabus constituent parmi les Psilogoniens dichetes un petit groupe
alticole propre a la partie orientale de la Boukharie. Tous sont allonges, plan-convexes, noirs, pourvus
d’un pronotum assez largement reborde, aux angles posterieurs longs et pointus, d’elytres a stries
ponctuees et intervalles plats, ces derniers strioles, marques d’une ligne dorsale de points qui est Tamorce
d’un dedoublement. Iis sont petits, iis ont le mesion piat, termine par un deltion n’atteignant que le tiers
ou la moitie des lobes. Semenow en a separe sous le nom d’ Acarabiis trois formes qui sont depourvues
de soies gulaires. Ces trois formes devraient passer seules dans les Psilogoiriens, les autres rester classees
dans les Tribacogeniens, place assignee par leurs mandibules longues coexistant avec des palpes
dichetes. Ce serait le seul exemple d’un genre demembre pour la seule raison de la perte des soies
gulaires. J'ai prefere tout rattacher aux Psilogoniens, comme genre aberrant et en voie de transition.
Pseudocranion . — Le petit genre Pseudocranion ne presente pas d’affinites definies, meme avec
ses compatriotes les Cryptocechenus et les Neoplesiits. Parce que polychetes on pourrait etre tente de
regarder les Pseudocranion comme des parents attardes de ces Carabes, mais iis n’ont guere de commun
avec eux que la megacephalie et je ne crois pas que la decouverte ulterieure dhntermediaires comble la
lacune. En ce cas tout viendrait confluer dans le genre Pseudocranion, nom plus ancien. Les Pseudocranion,
malgre leur polychetisme, n’ont rien de commun non plus avec les Pachycranion et le genre Megodontus.
Les Pseudocranion paraissent appartenir a une faune d’origine toute differente. Ce sont aussi des
Carabes a tete plus ou moins grosse, mais a palpes peu dilates, a mesion pourvu d’une dent beaucoup
moins volumineuse et plus courte, qui font leur evolution dans un sens different quant a la sculpture,
par obliteration des tertiaires, et possedent souvent des cuisses et des bases d’antennes d’un roux tres
net et meme pale. II existe bien chez les Pachycranion une forme a tertiaires obliteres, Vamoenus, et
berythrisme du scape et des cuisses n’est pas inconnu dans ce sous-genre, mais ce sont des exceptions.
Les Pseudocranion sont tous de Cliine, propres aux contreforts du massif thibetain dans les
pro vinces de Kansou et de Sse-Tchouan. Les formes attardees benjamini, sacheni, dont la sculpture est
subegale et la coloration des appendices encore noire, habitent au contact des neiges et ne descendent
guere au-dessous de 3.ooo metres. Les formes plus avancees en evolution, dont les caracteres sont
inverses, comme gansuense, sont repandues un peu plus vers le nord et descendent plus bas. Ces Carabes
n’ont aucune affinite avec ceux du Thian-Chan, de l’Alai, du Pamir et de THimalaya. La decouverte de
leurs larves, et de celles de tous ces groupes thibetains, serait fort a desirer, mais pour le moment les
adultes eux-memes ne sont connus que par des exemplaires tres rares.
Calocarabus. — Le genre Calocarabus a ete etabli pour le C. gratus, petite espece thibetaine du
bassin des sources du Yang-Tse-Kiang, qui par la taille, la couleur, la forme et la sculpture ressemble
beaucoup a notre nitens, mais parait se rattacher de pres aux Calocechenus du meme pays. II en a les
principau.x caracteres, y compris la couleur rouge des cuisses et de la base des antennes et la grosseur
de la tete, a mandibules longues et peu courbees. II en differe par 1’absence des soies gulaires, la perte
du quatrieme pulvillus, la brievete des palpes epaissis et la sculpture a grosses cotes primaires noires sur
un fond grenu. C’est une espece tres alticole, ne descendant pas au-dessous de 4.000 metres. Cette
altitude n’est d’ailleurs pas beaucoup superieure au niveau du plateau qui sert de socie aux contreforts
du Kouan-Loun.
Sphodristus. — Les Sphodristus, bien que psilogoniens, heterochetes et pourvus d’un menton
fortement rostre, pourraient avoir une souche commune avec les archaiques Pleterocarabus, Pliochetes qui
possedent des soies gulaires, des palpes labiaux polychetes et acrochetes, q,t un menton termine par un
court triangle. II faut necessairement retrouver a un stade de leur phylogenie une forme chaetogonienne,
pol3'chete et pourvue d un menton court, probablement aussi acrochete. Or la transition parait se faire
FAM. CARABID^:
2 I I
quant a la forme, au pronotum et a la sculpture par le hindermmmi de la region d’Amasie, intermediaire
sur la cote nord de la mer Xoire entre les hauteurs du Bosphore, pres de Brousse, qui sont la seule
localite connue du marielti, et la region du Caucase et de TArmenie, patrie des autres Sphodristocarabus.
Au point de vue des palpes, la transition se fait par le hischojfi de TArarat, qui a les caracteres du maridii
et ressemble comme un frere aine au macrogonns. L’acrochetisme enfin n’est pas inconnu, a titre
individuel, chez les Sphodristiis. Quant aux soies gulaires, elles persistent chez les races de Sphodrisius
qui habitent les montagnes du Khorassan, le Kopet Dagh turcoman et les environs d’Astrabad.
Les diverses especes de Sphodridus sont aujourd’hui disjointes. 11 nV a pas dhntermediaires entre
le kiiidermanni de la region d’Amasie, forme a pronotum carre et sculpture entiere, et Telegant macrogonns,
son compatriote, pourvu d’un pronotum cordiforme a lobes aigus et d'elytres allonges a sculpture molle
et tertiaires affaiblis. Ce dernier pourrait avoii' une parente avec le Pliochete Hderocarabus bischoffi de
TArarat, lequel n’est pas au contraire apparente avec ses voisins les Sphodristiis separatus et separandus. Le
scotviisi et ses foimes theophilei et gilnick i i -penveut avoir des affinites analogues.
L’a(faw.sf parait un complexe polygene oii Ton distingue au moins trois souches. L’une representee
auiourd’hui par les races reunies sous le nom specifique d’elegantulus, pourvues de soies gulaiies et d’une
sculpture fine. Elie habite les montagnes du Khorassan, d’Astrabad et du S.-O. du Tuikestan trans-
caspien ; elle peut avoir engendre le boheniani, et les races d’adamsi du groupe separatus, probablement
aussi celles du massif armenien. La seconde, du Daghestan, representee par le hollbergi et le separandus, a
fourni les races du versant nord du Caucase, et du versant sud du Caucase Central. \d eichwaldi , race a
pronotum plus retreci, pourvue d’angles pointus, toujours inegalement sculptee, represente une troisieme
sonche qui de la Circassie s’est repandue vers Test et le sud. 11 est possible que ce courant ne soit qu’un
contre-courant de la migration venue par le nord du Caucase, mais il est po.ssible aussi que par une voie
que l’on ne voit pas bien, ce groupe soit sorti du scowitsi. Pour comprendre la repartilion actuelle de
Vadamsi, il faut retablir les deux piis qui unissaient avant Teffondrement sud-caspien le Caucase et le
Talysch aux montagnes du Khorassan septentrional et du Turkestan transcaspien. et probablement
d’anciennes connexions entre le Caucase et les Alpes Pontiques, plus a Touest que celles d’aujOurd’hui .
Quant a la repartition du groupe entier, elle a ete etablie sous un regime entierement different de la
geographie actuelle. et la plupart des formes sont bien plus vieilles que leurs montagnes.
Genealogi e des Sphodristiis :
Damaster, — 11 semble exister un lien de communes origines entre les genres Damaster,
Coptolabrus, Eocarabus. Totis ces groupes d’Extreme-Orient forment un ensemble caracterise par un
certain facies, le fond des elytres granuleux, la dent du menton toujours courte, les membres et les
antennes allonges. Les soies gulaires que conserve V Eocarabus ne permettent pas de le classer avec les
autres parmi les Psilogoniens. Les Damaster sont aussi dans une certaine mesure des retardataires, en ce
qu’ils sont restes polychetes, mais iis ont perdu les soies gulaires et pris des caracteres nouveaux tres
anormaux.
212
COLEOPTERA ADEPHAGA
L evolution des Damastev , localises au Japon, s’est faite du nord au sud, par developpement d un
mucro et par dissolutiori graduelle de la sculpture. Les formes primitives capito, anurus, rugipeiuns n ont
point de mucro, ou presque pas, leurs primaires subsistent sous la forme de fines lignes d asperites, les
secondaires sont presque aussi distincts, et on assiste au dedoublement des teitiaires. Tous ces interv^alles
sont separes par de tres larges stries granuleuses qui forment le fond de la sculpture. Ce type tres
particulier de sculpture se retrouve, avec des variantes, chez les genres voisins et sa signification semble
etre plus regionale que phylogenique, car on la retrouve jusque chez les Multistries de la meme faune
pacifique. Dans le centre du Hondo, les intervalles cessent d etre visibles, le mucro se developpe, et les
pulvilli deja tres etroits achevent de disparaitre. Dans le sud du Japon, on rencontre les formes geantes
a tres long mucro. Toutes les singularites si nombreuses de la structure des Dainaster sont en relation
avec Tanamorphose longiligne et la prodigieuse gracilite de toutes les parties, qui constituent leur mode
propre de variation.
Les formes actuelles sont plus anciennes que Tarchipel japonais et habitaient probablement le
])lus exterieur des piis du systeme cotier de l’Asie orientale avant qu’il fut enuoye. 11 est a remarquer en
effet que ces Carabes ne se retrouvent pas dans la chaine bordiere de Sikhota Alin, qui forme le second
arc, ni dans les deux Chingan. II semblerait qu’ils soient venus du nord quand le Japon formait une
presqufile semblable au Kamtchatka, ce qui ne remonte pas bien loin, car le mammouth a suivi ce
chemin.
Coptolabrus. — L’origine des Coptolabrus est compliquee. Le formosus des contreforts du
Thibet, dans le Kansou, conserve ses tertiaires et n’a qu’une indication de mucro. Toutes les formes a
pulvilli de la Chine, de la Coree, des iles, de Chusan a Quelpaert, paraissent provenir de la souche du
formosus. Comme \o. smaragdinus smaragdinus dn Baikal est aussi une forme relativement plus ancienne que
celtes de IkAmour et de Mandchourie, bien que tres evoluee par rapport au formosus, on se trouve
embarrasse pour fixer 1’origine de ces dernieres races, car on ne trouve aucun Coptolabrus dans le desert
de Gobi. II est possible que le passage se soit produit dans une periode climaterique humide. Toute cette
region desertique a ete richement peuplee pendant le tertiaire.
La forme la moins evoluee des Eucoptolabrus, sans pulvilli, est le gemmifer du S.-O. du Yunnan,
qui a conserve ses tertiaires, parfois subegaux aux secondaires. Le pustulifer plus evolue lui succede au
nord et a Test jusqu’a Taire des Coptolabrus a pulvilli. S'il existe des formes de raccordement entre les
Coptolabrus et les Eucoptolabrus, il faut les situer dans Tinconnu du Thibet. C’est la qu’elles ont du exister
si elles ont disparu.
Les Acoptolabrus different des Coptolabrus par la presence de pores setigeres abdominaux, une
sculpture a cotes avec ou sans fossettes, et Labsence de mucro. Iis representent une branche retardataire
dans une certaine mesure, et qui a developpe autrement sa sculpture. Les Acoptolabrus sont avec le pii du
Sikhota Alin dans le meme rapport que les Damaster avec celui du Japon. On ne les trouve que la, sauf le
grandis, qui a une sculpture de melancholicus et habite le nord de 1’archipel japonais.
II est deconcertant de voir que les Coptolabrus et Acoptolabrus sont d’origine thibetaine, et que leurs
proches les Damaster et les Acoptolabrus, anssi les Eucarabus, font partie d’une faune pacifique descendant
du nord. Cette double origine geographique est un phenomene constant dans le genre Coptolabrus. Aux
Coptolabrus et Eucoptolabrus evidemment thibetains correspond dans Tile de Tsoushima le Nesocoptolabriis
fruhstorfferi, a lignes de perles et qui conserve les puncta perdus par les Coptolabrus. Inversement aux
Acoptolabrus de la cote pacifique repondent les Aristocarabus du Sse Tchouan qui n’en different que par les
palpes moins dilates et d’autres menus details. Enfin les sous-genres les plus attardes, et aupres desquels
il faut placer les formes ancestrales des autres, sont alpins et localises dans les contreforts du Thibet,
Kansou, Sse Tchouan et Yunnan. Le tout petit Eucoptolabrus exiguus et le Cychrostomus anchocephalus sont
FAM. C.\KABID/F:
2i3
des formes evoluees d’une maniere independante, mais beaucoup plus apparentees aux Aristocarabiis et
aux Acoptolahrus qu’aux Copiolabrus. Tous ces sous-genres ont une sculpture tres evoluee avec des
primaires creneles, segmentes, lineaires ou costiformes, coupes de fossettes souvent grandes et assez
profondes, le reste des intervalles plus ou moins represente par des lignes fragmentaires sur un fond
grenu. Le genre Eocarabus confine dans les montagnes de la Coree et dans File de Ouelpaert, c’est-a-dire
a la suite et au sud des Acopiolabrus sur le pii de Sikhota Alin, repete cette sculpture a fines lignes, avec
des fossettes a peine indiquees.
Mon impression est que le genre Coptolabnis, tel que je le comprends, est le reste d’une famille
tres compliquee dont Tevolution s’est faite dans le N.-E. de 1’Asie, probablement dans la region
angarienne, pendant le tertiaire, et dont il ne subsiste que les rameaux meridionaux, echappes a la
destruction pendant les periodes glaciaires. Les genres Eocarabus et Damaster sont des restes de formes
voisiues et plus retardataires appartenant a la meme faune. Ces elements representent probablement un
substratum tres ancien, anterieur en Extreme-Orient, ou plus exactement dans les regions froides de
TExtreme-Orient, a la faune a doublets occidentaux etorientaux granulatus, arveiisis, etc.
Dans ces conditions on arriverait a des erreurs si Ton cherchait a deriver Tun de Tautre les
doublets thibetains et pacifiques Aristocarabiis - Acopiolabrus, Copiolabrus - N esocopiolabrus. Ce qui semble
bien certain, c’est que les formes les moins avancees, en Fetat actuel, sont les Encoptolahrus et les
Cychrosiomns des confins orientaux du Thibet, que leurs affinites sont plutot avec les Aristocarabiis, et
que les Coptolabriis representent une branche a evolution independante, mais dont Fevolution primitive
ne s’est pas faite au Thibet. puisqTon leur retrouve un doublet dans une ile du Pacifique sans rapport
palegeographique direct avec le Thibet. On arrive ainsi au schema genealogique suivant des sous-genres :
Chrysocarabus. — Ees Chrysocarabus Ae Thomson constituent un groupe phylogenique tres
naturel, dont cependant Reitter a eu raison, au point de vue morphologique, de separer les Chrysotribax ,
qui ont conserve leurs soies gulaires. Ces derniers trouvent leur place parmi les Chaetogonieus
Tribacogeniens, et les autres sont passes aux Psilogoniens dichetes. Tous ces Carabes sont avances en
evolution, et la sculpture que nous leur voyons est deja refaite chez la plupart des especes. Tous ont des
mandibules longues, incurvees, aigues, le mesion peu renfle, termine par un deltion large, aigu, plus
court que les lobes, des antennes longues, parfois un peu calleuses, point de sillons abdominaux, les
pattes longues, une forme allongee, souvent deprimee, des couleurs vives, cuivreuses ou dorees. Les
el\’tres presentent une sculpture variee.
Le Chrysocarabus olympirc, qui acheve de s’eteindre dans un bois de la Valle Sessera en Piemont,
nous renseigne sur les plus anciens caracteres du groupe, qiFil a conserves. II n’est en evolution que par
la perte des soies gulaires. Sa sculpture complete et son facies rappellent un peu les Megodontes, mais
le mesion court et large montre un caractere plus primitif. 11 n’est pas impossible d’ailleurs que les
Pliochetes desquels derivent indirectement les Chrysotribax et les Chrysocarabus aient ete voisins des
ancetres des Megodontes. Du moins la forme des larves n’exclut pas ce degre de parente; la dent toute
renflee et deja plus forte des Chrysotribax marque une etape sur le chemin par lequel sont passes les
ancetres des Megodontes.
214
COLEOPTERA ADEPHAGA
Le solieri, cantonne sur les deux revers des Alpes de Provence n’a plus que trois pulvilli ; ses
primaires sont renfles en fortes cotes et son pronotum rappelle deja celui du groupe splendens, mais il
conserve encore, bien qu’affaiblis et confus, ses secondaires et ses tertiaires. II est un collateral plus
avance de XolympicB, mais il n’est point probable qu’il en derive. Chez la forme plus ancienne clatri, les
tertiaires et les secondaires sont souvent assez nets, et les primaires moins hypertrophies.
Le groupe complexe splendens - auronitens a quatre pulvilli, mais Tevolution de la sculpture est bien
plus avancee que chez les precedents. On ne peut deriver ce groupe ni du solieri ni de Volympiee, et la
filiation inverse n’est pas davantage possible. Trois carenes noires paraissent representer les primaires,
mais si Ton y regarde de pres, on s’aper5oit que les pores setigeres sont places sur leur cote interne, et
cela est tres manifeste chez le punctato auratus. Il est possible que Thypertrophie du primaire ait determine
une ectopie des pores, mais justement elle s’observe chez les formes dont les primaires sont d’un
developpement mediocre. Il est donc probable que Ia cote represente tout autre chose qu’un primaire, ou
meme ne corresponde plus a un intervalle primitif.
La genealogie de ce groupe est difficile a dresser. On voit bien qu’il s’agit d’une espece unique
dissociee, dans laquelle Tevolution s’est faite par des voies independantes, mais on ne voit pas avec
certitude le point de depart commun. Les formes les plus lisses, celles dont les cotes sont faibles ou
nulles, sont toutes localisees entre les Alberes et la Montagne Noire. On peut, avec ce point de depart,
imaginer une evolution divergente, se faisant par accroissement des carenes. Alors \&s ptinctato auratus
des Corbieres auraient donne ceux des Pyrenees centrales et de la Cerdagne, le splendens splendens
aurait fourni les formes a bandes noires ou a traces de cotes des Pynenees occidentales et des Landes,
celles-ci le lineatus, puis le lateralis. Le festivus aurait donne le subfestivus et V auronitens . Or il se trouve
que le lineatus a les antennes simples, ainsi que le lateralis-, iis ne peuvent donc descendre du splendens.
De meme certaines races du festivus, faustulus, lemoulti, ont les antennes calleuses, et les auronitens les
ont simples. Il faut donc renverser Thypothese, et admettre une evolution convergente commengant
a un stade de sculpture refaite. a carenes fortes, et finissant par le retour a une sculpture unie. En
fait, lineatus, punctato-auratus, festivus finissent par des formes urculoensis, barthei, lemoulti presque
equivalentes au splendens typique.
Genealogie du genre Chrysocarabus :
Jrcda c ni s
G GAtj iotriud X
punctato auratus a toujours les antennes calleuses. Il n’est pas bancetre des autres, car par ce
caractere il les depasse en evolution, le splendens excepte. Par la sculpture il me parait au contraire en
letard, et encoie en voie de refaire celle-ci. Les petites formes de l’est des Pyrenees rappellent souvent un
peu la sculpture des exemplaires les plus evolues du solieri, sauf que chez ce dernier les cotes sont bien
plus fortes et portent leurs pores setigeres tantot sur le dos, tantot du cote interne, plus rarement de
1 externe. De meme, le petit aurocostatus du Mourtis pres Luchon a souvent ses stries bien comptables,
surtout quand il est noncostatus, mais il ne faut pas trop faire etat de ce cas, bexemple du zawadskyi nous
montre que les stries reparaissent souvent avec finesse quand les reliefs ont disparu. Le punctato auratus
semble d’ailleurs chercher sa voie dans plusieurs directions. La forme des Pyrenees orientales passe
FAM. CARABIDrE
210
ainsi au harthei de Belcaire, aussi lisse qu’iin splendens, mais a cotes, et meme a des formes mal connues,
sans cotes, a pattes rouges ou entierement noires, encore plus voisines du splendens, et considerees a toit
comme des hybrides. Dans la foret du Bosc, dans TAriege, 11 a le scape et les cuisses rouges du festivus,
et si bien son facies que ce psendofeslivus a ete regarde comme une race pyreneenne de festivus. Dans les
P3’renees centrales il passe au contraire a de grosses formes a fortes cotes, tendant a refaire une sculpture
a deux intervalles entre les primaires, ce qui est le point de depart de Tevolution chez les autres especes,
La branche lineatus commence dans le nord du Portugal par le lateralis dont les grosses cotes
noires sont separees par des semis de gros points confus rendant le fond rugueux. La propagation s’est
faite le long de la chaine cotiere de TEspagne jusqu’a sa rencontre avec les P3’renees. La presence de
r«rs«/«5, isole sur le versant frangais des basses Pyrenees dans une region habitee par le splendens, prouve
que ce Carabe espagnol habitait autrefois ce versant, avant Tarrivee du splendens. L’evolution s’est faite
par la diminution des cotes, Taplanissement du fond dans leurs intervalles, mais elle n’est allee ni jusqu’a
Tacquisition des callosites antennaires, ni jusqu’a la suppression des traces des cotes noiratres, et il reste
jusqu’a cinq caracteres constants pour differencier le lineatus du splendens.
Le splendens ne peut pas deriver du lineatus navarrais, mais les deux especes ont evidemment une
origine commune plus lointaine. 11 commence dans les basses Pyrenees et la region des Landes qui les
touche par des formes a traces de carenes ou a bandes sombres, a callosites antennaires cependant tres
nettes. Son evolution se fait dans la direction de Test le long des P3U'enees, puis du nord par le rebord
Occidental du Plateau Central, jusqu'a Charroux et a Poitiers. L’evolution aboutit a des formes a elytres
lisses, sans traces de carenes ni de bandes, mais les callosites antennaires n’augmentent pas beaucoup.
L’evolution du lateralis et celle du splendens se font ainsi dans le meme sens, au point de vue
morphologique et a celui geographique ; l’une commence a peu pres ou Tautre hnit, mais il n’3’ a pas
continuite. Le lateralis parait venir d’une chaine submergee situee plus a Touest, et de meme \e splendens.
mais en suivant le versant nord d’une continuation directe des P3nenees parallele aux Alonts Cantabres.
L’evolution de auronitens se fait aussi par un adoucissement de la sculpture, mais surtout par une
extension de rer3'thrisme qui differencie des Torigine les auronitens de leurs cousins. Il est rare, meme
chez les races moins avancees, que le scape et les cuisses soient noirs; chez les plus avancees, toute la
base des antennes, les pattes en entier et souvent une partie du dessous sont rouges. Geographiquement,
Tevolution se fait vers le nord a partir de radiants successifs, echelonnes de Touest a Test a peu pres
comme ceux du violaceus mais avec un point de depart de Talignement plus septentrional, car il n’3’ a pas
d’ auroniteits dans Taire du splendens : subfestivus en Bretagne, nigripes, que Ton ne peut guere en distinguer,
dans les Alpes centrales, kraussi en Carinthie, ce dernier robuste et souvent muni d’un semblant plus
visible de sculpture refaite a deux intervalles, escheri tres allonge dans les Alpes de Transylvanie. Toutes
ces races aboutissent au nord a des formes auronitens auronitens qui ne se distinguent plus, de la Belgique
a la Silesie. U auronitens est ainsi un exemple aussi parfait que le violaceus d’espece poEgenique. Il s’est
fait en outre dans le sud-ouest du Plateau Central une evolution du subfestivus qui aboutit aux environs
de la .Montagne Noire a des formes tres avancees, \e festivus presque sans cotes, le faustulus pourvu en
outre de callosites antennaires commencantes, le lemoulti, de la taille et de la hgure d’un splendens, a
cuisses rouges, mais ne differant de ce dernier ni par la sculpture ni par les antennes.
JUTOniten 5
COLEOPTERA ADEPHAGA
216
Tout ce groupe de Psilogoniens dichetes a dent courte se compose donc de formes etroitement
apparentees, qui sont cantonnees dans le nord de la peninsule iberique, la France et 1 Europe centrale.
Elles ne sont representees ni dans le sud de TEurope, ni en Russie, et on ne connait aucune forme
parente en dehors de cette aire. On est autorise a supposer que ce genre est venu des terres a Foiiest de
1’Espagne et de la France, qui se sont englouties lors de la forination de 1 Atlantique noid.
Cathaicus. — Le genre Cathaiciis n’est represente que par le brandti, petite espece de Daourie
et de la Mongolie orientale, pourvue de mandibules singulierement excavees, et si singuliere aussi par
Tabsence de dent au menton, la petitesse du labre enfonce entre les mandibules et la forme du pronotum
sans angles posterieurs que l’on a de bonne heure fait pour elle un genre particulier. On a decouvert
depuis des especes thibetaines qui presentent les stades inferieurs d’evolution de ces structures
singulieres, et on a cree pour elles les genres Catliaicodes et Acaihaictis dont le premier doit prevaloir, la
base de la distinction des genres etant trop fragile. Le genre Cathaicus se distingue du genre Cathaicodes
par le sous-menton depourvu de soies, les palpes dichetes, Fabsence de soies au scape, au pronotum,
la sculpture a petits grains ronds, plats, bien alignes, la couleur noire et une serie de caracteres
secondaires, notamment par ses singularites morphologiques, seulement ebauchees chez les Cathaicodes.
II est probable qu'il rattache sa genealogie aux Cathaicodes. mais ceux-ci, assez alticoles et confines dans
les contreforts du massif thibetain dans le Kansou meiidional, sont geographiquement eloignes du
Cathaicus brandti, unique espece, tout autant sinon plus que par la morphologie. II est donc possible
aussi que les Cathaicodes so\er\\. seulement des collateraux attardes, restes au stade Pliochete.
Iniopachus. — Uliiiopachus pyrcncciis n’a pas une genealogie bien claire. II paraitrait naturel
de le rapprocher des Platycarabus et Pseudocecheiius alpins. Sa larve ressemble aux leurs et a celle de
V intricatus, son facies n’est pas bien eloigne de celui de \’ irregularis et bien que le pyrenceiis soit un des
Carabes d’Europe les plus exclusivement alticoles, la jonction des aires a pu se faire, comme pour bien
d'autres especes, dans les temps geologiques. Le pyrenaiis cependant a une structure qui est plutot le
developpement logique de celle des CecJienus. II se differende nettement des Chaetocarabus, Platycarabus,
Pseudocecheiius par son rostre long, robuste, un peu sillonne, qui le place a cote des Cechenus primitifs. Ce
Carabe a d’ailleurs poursuivi son evolution dans une direction independante, et Fa poussee encore plus
loin : plus de soies gulaires, plus de soies au pronotum, bien que celui-ci conserve une large gouttiere,
souvent pas de soie au scape; il a refait sa sculpture mais a deux intervalles, tandis que les Cechenus se
sont contentes de la renforcer par un paquet externe quand leurs elytres se sont elargis. Enfin, il a comme
les Cechenus un nombre irregulier de puncta, souvent places a des niveaux differents de Farceau, comme
s’il y avait eu autrefois deux ou plusieurs rangees de soies, et la presence de ce caractere ancestral est
rare chez les Carabes. Iniopachus et les Cechenus ont aussi en commun la forme des joues saillantes,
celle du corselet, mais Fepistome et le labre de \' Iniopachus ont subi une deformation plus complete.
Eupachys. — \J Eupachys glyptopteriis est une espece tres isolee dont on peut se demander si elle
ne constitue pas le reliquat d’une evolution phylogenique independante, peut-etre meme distincte des
Carabes autant que des Calosomes. Il presente un caractere tres discordant qui les eloigne des deux et
rappelle un peu les Cychrina, le deplacement du retinacle en avant, du a Fallongement de la partie
moyenne de la mandibule. Par la position et la separation tres nette des deux dents, placees dans le
plan de la mandibule, la mandibule est voisine de celle des Cychrina, mais pour Fensemble et les autres
details de sa structure, elle est bien celle d’un Carabe. Il ne s’agit donc probablement que d’un cas de
covariation comme il s’en presente tant d’autres moins remarquables. II Eupachys est un grand Carabe a
figure de Cratocephalus, mais avec une tete allongee bien que forte, et c’est peut-etre du cote de ce groupe
qu’il faut chercher son origine.
FAM. CAKABID/K
217
Sa stiLicture presente des caracteres d’evolution banale : perte de beaucoup de soies; d’autres
moins frequents : allongement des mandibules, sculpture tuberculeuse, leguliere, petitesse du labre ;
d’autres qui rappellent les Calosomes. Les premiers articles des antenues soni carenes comme chez ces
derniers. 11 n’existe que deux pulvilli comme chez (]uelques Calosomes et, comme chez eux, fort larges.
Le seul Carabe qui n’ait que deux pulvilli, le Deroplectes arcanus, les a au contraire fort etroits, il est sur
le chemin suivi par les Daniaster. La dent du mesion, courte, aigue, comme chez tous les Calosomes, n'a
pas de signihcation aussi precise. puisqu’elle est ainsi conformee chez beaucoup de Carabes ; elle est
differente de celles des Cratocephalus . Comme ces derniers, VEnpacIiys est plutbt deserticole, et son
habitat, la Mongolie, est a la suite du leur qui est lie a la chaine du Thian-Chan.
Cephalonnis. — Le Cep/ialoniis potanini, unique espece, appartient a la faune thibetaine, ou plus
exactement a celle des contreforts de la frontiere thibetaine du Kansou et du Sse-'rchouan. C'est encore
uii isole, qui ne se rattache a aucun Carabe connu et presente des affinites avec les Cychrus. 11 n’a de
soies ni au sous-menton ni au pronotum, pas de pulvilli, les palpes dichetes, non dilates. La tete est
petite, les mandibules sont longues, droites, greles, sans les caracteres si sj^eciaux des Cychrina. Le
pronotum est arrondi, sans lobes, plus arrondi encore que celui des Cathopliiis. Les elytres ovales sont
ponctues stries, les intervalles un peu releves, les epipleures etroits comme chez les Carabes, et non
larges et embrassants comme chez les Cychrus, dont Tinsecte a le facies. Le genre Cephalornis peut etre
le produit d’une evolution independante.
Cathoplius. — II en est de meme du genre Cathopliiis. J’ai longtemps regarde les Cathopliiis
comme parents du diifouri scaber et dn famini liicasi; en realite la ressemblance ne porte guere que sur la
sculpture des elytres. Ceux-ci ont leurs primaires fins, enfonces dans des sillons profonds, et les aires
qui les separent relevees en cotes de melon, portant des asperites, couchees, quelquefois alignees sur
trois lignes; presque toujours d’ailleurs cette sculpture est tres confuse, embrouillee et comme usee.
Ces elytres ressemblent donc par leurs elements a ceux di\ scaber et du lucasi, le premier propre a la
Sierra-Xevada, juste en face du Rif, Tautre repandu jusque dans le Alaroc Central. Alais le sculptus du Rif,
qui est un morbillosiis. a la meme tendance. II est donc possible qu’il s^agisse la d’un facies regional, en
relation avec le milieu et non avec la phylogenie. Par tous leurs autres caracteres, les Cathopliiis sont
tres diffeients des Mesocarabiis, Eurycarabiis et Macrothorax. Les palpes greles, non dilates, sont dichetes,
et les deu.x soies ne correspondent pas comme position dans la serie a celles des famini dichetes. La
structure toute speciale de la tete et des mandibules rappelle de loin le Cephalornis. La collerette,
distincte de Tourlet marginal anterieur du pronotum, est une formation nouvelle, sans exemple chez les
Carabes. L’apex grele et le corps de Tetui penial non tordu n’ont rien de commun avec les organes
correspondants du/aOTon' et du dufouri; iis representent un stade d’evolution tres inferieur. analogue
tout au plus a celui dn problematicus dans la direction du genre Mesocarabiis, et represente un peu dans
tous les groupes de Carabes. Le prolongement dactyliforme des tibias anterieurs n’est pas frequent,
mais il se rencontre chez un certain nombre de Carabes arenicoles. Panni les Multistries on le rencontre
chez kruberi, nitens et queiques autres especes, mais tres eloignees du g. Mesocarabiis. La forme orbicu-
laire du pronotum sans angles n’a d'analogue que celle du corselet du potanini. Les tarses anterieurs du
male n’ont que trois pulvilli, les Multistries, sans exception, en possedent quatre. L’absence de soies
gulaires ne se rencontre parmi les .Multistries que chez Vlndocarabiis uiallichi, et chez certaines races de
hortensis, biiddhaicus et J usqu'a preuve contraire tiree de 1’elevage des larves, les Cathopliiis
peuvent donc etre regardes comme issns d’une sonche voisine de celle des M ultistiies, mais indepen-
dante, et dont Tevolution ne peut guere s’etie faite (]ue dans les regions convertes aujouidduii par
r.Atlantique.
COLEOPTERA ADEPHAGA
218
Correlations generales. — Nous arrivons a constater Torigine polygenique des Psilogoniens.
Trois genres au moins, Eupachys, Cephalornis et Cathoplius peuvent etre arrives dans cette division sans
etre passes par les memes filieres que les autres Carabes. L’elevage des larves pourra seul fournir des
lumieres sur ce point. Les autres sont passes d'abord par un stade Chaetogonien Pliochete. II ne faut
pas d’ailleurs s’imaginer que leurs ancetres ressemblaient necessairement a quelqu'un des sous-genres
vivants de Pliochetes. Cette division tres riche a Torigine n’est plus representee que par un petit nombre
de types. Les autres se sont eteints sans descendance ou sont passes dans les categories des Tribacoge-
niens ou des Psilogoniens.
Les genres polychetes sont directement passes des Pliochetes dans les Psilogoniens. Parmi eux
les Damaster derivent d’une souche qui n’a pas laisse de traces parmi les Pliochetes actuels, tous ses
rameaux etant passes aujourd’hui aux Psilogoniens ou aux Tribacogeniens. Cette souche avait la dent
du inesion courte, car toute sa descendance la conserve telle. II n’y a pas d’autres Psilogoniens poly-
chetes a dent courte que les Damaster. Les autres Polychetes, ceux a dent longue, rostree ou rostriforme,
paraissent apparentes et descendre d’une meine souche, ou de souches voisines, de Pliochetes dont il ne
reste pas d’autre descendance. Cette souche ou ces souches possedaient probablement une dent longue
avant de devenir Psilogoniens.
Les genres dichetes ont tous la dent du menton courte, a Pexception des Iniopactiiis, dont Porigine
probable est dans le voisinage des Cechenus. Cela nous amene a chercher Porigine des autres dichetes
parmi les Pliochetes a dent courte, dans le voisinage des Chaetocarabus ou plutot dans leur direction. La
presence de parents des Chrysocarabus et des Coptolabrus parmi les Tribacogeniens permet de supposer
qu’une grande partie des dichetes. tout au moins, a du traverser un stade intermediaire Chaetogonien
Tribacogenien, mais cette hypothese n'est que possible. On pourrait concevoir, en effet, que les ancetres
de ces Carabes aient perdu leurs soies gulaires avant de simplifier leurs soies palpaires. Cependant si
Pon considere Pextreme fixite de leur dichetisme, car chez ces Carabes la presence d’une soie supple-
mentaire est une anomalie tres rare, on peut estimer plus probable Panciennete de ce dichetisme. Pour
les Alogocarabiis Porigine tribacogenienne est certaine, puisque la moitie du genre conserve encore ses
soies gulaires et n’a plus cependant que deux soies palpaires.
L’evolution geographique des polychetes a dent longue parait s’etre faite de Poccident a Porient,
en partant d’une region ennoyee a Pouest de PEspagne et de la France. Cette origine atlantique et la
propagation le long de la dorsale euro-asiatique sont bien claires pour la generalite des Megodontes.
A part certaines reprises faites depuis les periodes glaciaires par un petit nombre d’especes envahis-
santes, la localisation des especes est la regie, et la repartition est regie par la paleogeographie et surtout
Porographie du tertiaire moyen. Beaucoup d’especes datent, en leur forme actuelle, de cette epoque.
Ce qui vient d’etre dit est aussi exact, en gros, des heterochetes.
Les dichetes, a Pexception des Macrothorax et des Chrysocarabus, venus aussi de POccident, sont
originaires de PExtreme Orient, sans que Pon puisse bien savoir lequel est le plus ancien des deux
foyers conjugues pacifique et thibetain. Les Damaster, polychetes a dent courte, se rattachent a cette
origine orientale et nous rappellent qu’il a du exister au nord de cette region toute une faune polychete
disparue, de laquelle descendent les dichetes a dent courte. Nous verrons par Petude des Chaetogoniens
que les especes originaires de 1’ Extreme Orient repugnent a evoluer dans le sens de Pallongement de la
dent du menton.
FAM. CARABI D/K
2 [9
GENEALOQIE DES PLIOCHETES
Chaetocarabus. — Ce genre se compose des sous-genres Chaetocarabus, Heterocarabus, Platyca-
rabus et Pseudocechemis . dont les relations ne sont pas tres etroites; meme a Tinterieur des sous-genres,
les especes se raccordent mal. II semble que Ton ait affaire a des survivants d’un groupe a peu pres
eteint, tres ancien, tres rapproche des communs ancetres des Pliochetes, des Tribacogeniens et des
Psilogoniens-. Les palpes conservent souvent des soies qui manquent chez les autres Carabes. La dent
du meiiton est normalement un dellion tres piimitif, mais qui se complique ou se renfle parfois,
sans atteindre le type rostre, stade norinal du genre Craiocephaliis que par leur forme generale les
Pseudocechemis arrivent a mimei un peu.
Heterocarabus marietti est le plus primitif des Pliochetes et de tous les Carabes. Ce survivant
d’une faune qui pourrait etre secondaire repond presque a la description de 1’ancetre theorique des
Carabes. II acheve de s’eteindre, comme Volympiee, le morawitzi, le planatus et la plupart des Carabes tres
anciens, et ne se trouve que dans les montagnes de la rive asiatique du Bosphore. Ses palpes labiaux
sont aci ochetes d’une maniere normale. Les deux formes voisines, mais qui constituent deja des especes
plus evoluees, bischojfi et polychaeta sont des montagnes d’Armenie et semblent indiquer une direction
d’ouest en est. Les Sphodristus peuvent avoir leur origine dans des formes apparentees aux Heterocarabus.
Les Chaetocarabus sont encore des primitifs, moins primitifs que le marietti par la sculpture, a peu
pres au meme niveau que les deux autres especes, mais davantage quant aux soies. Seuls des Carabes
iis conservent des soies a Textremite du second article des palpes maxillaires. Leurs palpes labiaux sont
acrochetes comme ceux des Heterocarabus. L’existence de soies aux palpes maxillaires ne permet pas de
deriver les Chaetocarabus des Heterocarabus, et la derivation inverse est encore moins possible, en raison
de Texcavation des articles terminaux des palpes, caractere par lequel les Chaetocarabus evoluent dans le
meme sens que les Damaster. La presence de soies aux palpes maxillaires et Texcavation des articles
terminaux sont des caracteres communs avec les Cychrus. Le premier caractere n’est certainement pas
nouveau, le second peut etre le resultat de Tevolution, comme chez les Damaster. En toute hypothese,
ce sous-genre est tres a part. Tres probablement il represente une forme de basse altitude, zone des
forets, parallele aux formes alticoles Platycarabus et Platycechenus . Les larves de certains sous-genres
different peu. Celles des Heterocarabus sont inconnues.
Les diverses formes de Chaetocarabus ne paraissent constituer qu’une espece peut-etre polygene,
intricatus. Les races les plus primitives sont a intervalles reguliers, adonis en Grece, lefeburei en Sicile et
ses derives silaeusis, bayardi, leonii dans ITtalie meridionale. Le kriiperi de Thessalie et V eurynotus de
Bulgarie et de Valachie ont la sculpture un peu brouillee, le pronotum aussi large, mais s’eloignent
deja beaucoup des races italiennes et grecques; iis sont le point de depart des races lepandues sur
TEurope centrale, la France, TAngleterre et la Scandinavie, elles semblent avoir dans leur expansion
suivi le coriaceus. Les formes du nord de ITtalie ne se rattachent pas a celles du sud, mais a celles de la
region illyrienne. Elles ont du y parvenir alors que ITtalie moyenne etait encore sous la mer, et n’ont
pas gagne vers le sud depuis la formation de la peninsule, pas plus que celles du sud n’ont gagne vers
le nord, phenomene encore analogue a celui que presente Texpansion du coriaceus. L’evolution se fait
dans le sens de Tallongement general du corps, particulier du pronotum, et d’un brouillage des inter-
220
COLEOPTERA ADEPHAGA
valles, mais dans tous les pays on trouve des individus a pronotum moins retieci et a intervalles plus
nets, surtout chez les femelles.
Platycarabus et Pseudocechenus. — Ces deux sous-genres forment un groupe naturel, le
plus alticole de TEurope, puisqu’a Texception de Vir regulans tous ces Carabes ne descendent pas
au-dessous de looo a 1200 metres et montent jusqu’a la limite des neiges eternelles. Les Platycarabus
partagent avec les deux sous-genres precedents la particularite d’etre acrochetes, mais iis le sont d’une
maniere inconstante, leur deltion est remarquablement variable, surtout chez le depressus; le pronotum
non setigere, non reborde, est avance en evolution et elimine ses lobes, la structure de celui du creutzeri
est a peu pres celle des Calosomiens. II y a donc dans ce sous-genre un melange singulier de caracteres,
les uns tres prinntifs, les autres tres avances, tous en dehors de la nonne des Carabes. Chaque espece
parait representer une branche, evoluant a sa fapon, les formes les plus primitives de chacune sont du
cote de Test; Taire entiere du groupe couvre les massifs alpins, seul le fabricii a colonise en outre les
Carpathes. Les Pseudocechenus n’ont pas modifie leur pronotum, qui conserve pores setigeres, rebord et
lobes, mais iis ont deforme leurs tetes, et meme leur mandibule gauche, coudee et bossue. Chez les
Platycarabus, le pseudonotus seul amorce ce dernier mode de variation, mais d’une maniere moderee, ce
qui Ta fait regarder comme un hybride. Les Pseudocechenus ont cesse de faire de Tacrochetisme facultatif
et leur mesion tend a devenir un petit rostre. Ce sous-genre est a la fois plus et moins avance que les
Platycarabus, iis ne peuvent donc etre que collateraux.
Ces deux sous-genres paraissent etre venus de TOrient, et peuvent se relier au marietti ou plus
exactement paraissent se rattacher a la meme souche.
Cratocephalus. — Ce genre est moins riche en singularites que le precedent, et celles qu’il
presente ne sont pas etrangeres aux Carabes. 11 n’est jamais acrochete, ne presente ni palpes maxillaires
setigeres ni articles terminaux concaves, il ne tend jamais a supprimer les lobes du pronotum et a
prendre la structure des Calosomiens. II n’a que de tres lointains rapports avec le precedent; bien que
la megalocephalie des Platycarabus soit un caractere commun digne d’attention, la covariation suffit
pour Texpliquer. On distingue manifestement parmi les huit sous-genres des groupes et des sous-
groupes, mais dont les relations genealogiques sont presque aussi difficiles a debrouiller que celles des
Chaetocarabus.
Un premier groupe comprend les Cratocechenus, Cratocephalus, Pachycechenus, Alipaster, Cratocarabus
et meme les Calocechenus. A part ces derniers, qui sont du Koukou-Nor et du Kansou, les formes
multiples de ce groupe sont cantonnees dans le Thian-Chan central et la chaine d’Alexandre et s’en
ecartent peu ; assez localisees pour la plupart, elles sont encore trop imparfaitement connues pour que
les raccordements morphologiques et geographiques de la plupart d’entre elles aient pu etre verifiees.
L’evolution se fait dans le sens de rallongement du rostre, des mandibules, de la deformation de la tSte
et du pronotum, de la reduction du nombre des pulvilli. Le rostre varie considerablement : triangulaire
et court chez les Pachycechenus, Cratocarabus, Calocechenus,^ il est egal au moins aux lobes, parfois
FAM. CARABI D.-E
221
monstrueux oa defonne chez les Cratocephalus, Cratocechenus, Alipaster ; c’est un organe en variation
desordonnee.
Les Calocec/ieiiiis ont Taspect de pelits Cratocechenus a intervalles resolus en tubeicules plus ou
nioins inegau.x, un peu comme Vakinini, mais iis ont la tete petite et le rostre encore apiati et tres court.
Iis sont les moins avances en evolution de tout le groupe, mais leur singuliere localisation ne permet
guere de les considerer comme des formes ancestrales des autres sous-genres. Une analyse plus subtile
en fera probablement des collateraux attardes et assez eloignes. La decouverte des larves et Texploration
du centre du Thibet apporteront peut-etre quelques clartes dans cette question.
Les petits Alipaster paraissent peu avances en evolution : tete a peine forte, mandibules assez
courtes, droites, emoussees, pronotum a peine lobe, pas de sillons, puncta normaux, 4 pulvilli.
Cependant iis ont le rostre tres developpe, depassant souvent les lobes, font souvent de Terythrisme des
cuisses et du scape, et leurs palpes sont parfois heterochetes ; leur sculpture a fossettes ou a tubercules
est aussi tres avancee en evolution. Si l’on regarde comme possible la seriation : infantulus, parviceps,
wilkinsi, formes a fossettes separees par des tubercules, on se trouve assez dequ de constater que \' infan-
tulus et le tvilkinsi sont justement de la Kungess et de la region de Kouldja, et le parviceps intermediaire
de la region de IbAlatau, et de la chaine d’Alexandre, le type etant de VVernoje. Le pupulus a tubercules
sans fossettes se trouve justement dans cette derniere region. Tout cela parait cadrer assez mal, et la
genealogie ne peut guere etre aussi simple.
De meme le Cratocephalus cicatricosus, a rostre de la longueur des lobes, sculpture a fossettes
carrees, sans sillons, quatre pulvilli, doit deriver d’une forme a rostre peu developpe, analogue a celui
des Pachycechenus : or, il se trouve que les trois Pachycechenus connus ont des sillons plus ou moins
complets, le corrugis seul conserve quatre pulvilli, et Tevolution de la sculpture est plus avancee dans
ce sous-genre que chez les Cratocephalus.
Les Cratocechenus iTont pas de sillons, possedent quatre pulvilli, et leur sculpture n’est pas tres
avancee en evolution, mais leur rostre volumineux ne permet pas d’en deriver les Pachycechenus. Je doute
que Ton puisse davantage en faire sortir le Cratocephalus cicatricosus ; cependant il n’y aurait pas impos-
sibilite a le deriver d’une forme voisine du nicolasi du Narynsk, mais moins avancee en evolution. Les
Cratocechenus sont d’ailleurs probablement plus pres de la souche commune que les autres groupes,
meme que les Alipaster.
Ces derniers pourraient etre, en effet, en regression quant aux mandibules et autres caracteres
qui paraissent primitifs. Il ne faut jamais oublier que la loi de non reversibilite des caracteres de Dolio
n’est pas toujours verifiee dans la phylogenie des Carabes. Un caractere disparait meme d’autant plus
aisement qu’il est plus recent, et sans avoir depasse un stade d’exageration. La seule discussion possible,
en presence de faits nombreux, porte sur Tequivalence exacte de Tetat anterieur au caractere nouveau
et de l’etat posterieur a sa disparition. L’equivalence ne parait pas douteuse, par exemple, dans le cas
de la resurgence des points des stries apres elimination de la sculpture. On peut au contraire dire que
le vide provenant de la disparition totale des tertiaires n’equivaut pas a la strie a points uniseries de
Tetat anterieur. En Tespece, il ne s’agirait que de caracteres quantitatifs, et pour ces derniers, d’ordi-
naire, la loi de Dolio ne joue pas.
Mon impression est que le point de depart des Cratocephalus in genere est a chercher vers le lac Issylk
Koul ; c’est dans cette region que Ton trouve les races les moins avancees. Il est impossible de trouver
dans cette region les collateraux de leurs ancetres, mais cet isolement geographique et morphologique
est a peu pres la regie dans la faune carabologique de TAsie centrale; les genealogies y sont le plus
souvent fragmentaires, a Tinverse de ce que nous montrent les faunes d’Europe et d’ Extreme Orient. La
raison en est peut-etre dans la grande altitude; des mouvements de sol assez limites peuvent porter des
regions entieres au-dessus du niveau de la vie possible, eteignant ainsi les formes d’une maniere aussi
222
COLEOPTERA ADEPHAGA
sure que la submersion. II ne peut suivivre alors que les races de certaines legions plus basses, qui
fournissent, apres de tres longues durees de temps, les elements d’un repeuplement quand arrive une
periode d’affaissement.
Les Pseudotribax ou Cratophyrtus et les Pantophyrtiis, sous-genres cantonnes dans le centre du massif
turcoman, paraissent representer une branche parallele, d’evolution independante, et dont le point de
raccordement est dissimule par la perte de nombreux chainons dans les deux lignes.
Les petites formes de TAlai’ paraissent les plus anciennes. Les Pseudoivibax ont les pulvilli, la tete,
le pronotum, les apophyses genaires peu developpes, le rostre pointu atteint presque la longueur des
lobes. Le Ps. kaufmanni est une petite forme a stries regulierement ponctuees, intervalles peu releves,
strioles en travers, primaires catenules a petites foveoles, qui pourrait etre regardee comme un
Paniophyrtus tres arriere s’il n’avait le rostre plus developpe. Le Pseudotribax validus a dent subtronquee
egalant les lobes parait aussi le resultat d’une evolution parallele aux Pantophyrtiis ■, il conserve aussi les
quatre pulvilli. Parmi les Paniophyrtus, distingues par Telimination du quatrieme pulvillus, le debilis est le
moins avance en evolution, guere different du kaufmanni par la tete et ses parties, mais deja pourvu de la
sculpture lisse a fines stries ponctuees caracteristique du sous-genre. Les formes a grosses tetes. fortes
apophyses, rostre plus large de base, du haut bassin du Syr Daria paraissent bien en deriver :
tiircomannovum, brachypediliis, tanypedilus. Les distinguer entre elles est une affaire delicate, et qui exige une
foi robuste.
Par leur facies, leurs tempes longues, retrecies d’avant en arriere, le pronotum simplement ourle,
non lobe, Tangle posterieur et oblique forme par la jonction directe du bord lateral deflechi avec le
basilaire, comme chez les Calosomiens, ces deux sous-genres se distinguent nettement des precedents.
Iis ne peuvent en etre derives, et la reciproque n’est pas davantage possible. L’etat du mesion plus
avance chez les Pseudotribax que chez certains Paniophyrtus n’encourage pas non plus a deriver ces
derniers des Pseudotribax existants, mais cet organe est si instable chez les Pantophyrtiis et meme chez les
Pseudotribax qu’on ne doit pas exagerer Timportance de cette consideration. Toutes ces formes sont
propres a TAlai' et au bassin du Haut-Daria.
Cathaicodes. — 11 est possible de considerer comme apparente aux Cratocephalus et aux
Paniophyrtus ce genre du Kansou thibetain, mais le lien de parente est tres lache, comme il arrive
toujours entre les formes du massif turcoman et celles du Thibet oriental. Le Cathaicodes idolon,
regulierement polychete, a une sculpture presque entiere; elle tend a se resoudre en tubercules chez le
cratocephaloides, dont en outre les tertiaires sont en regression. Chez Valexandm dont au contraire les
intervalles sont egaux, elle est entierement resolue en tubercules comme chez le brandti. \J alexandrce est
le plus avance des Cathaicodes en ce sens que ses labiaux sont volontiers heterochetes ou dichetes, et par
sa sculpture, mais il est en retard par la presence de pores multiples au sous-menton et dans la gouttiere
du pronotum. Il ne descend donc pas de \’ idolon, et sa tete relati vernent petite Tecarte du Cathaicus. Ces
formes a peine connues laissent bien de la place au doute, et ne les connaissant que par les descriptions
FAM. CARABI DA*:
223
de Semenow, je n’ai pas d'avis persoimel sur leurs relations genealogiques avec le brandli, auquel elles
ressembleiit cependant beaucoup par la structure de la tete, du labre, des mandibules et du pronotum.
Le Cathaicus est un deserticole, habitant les plateaux de la Mongolie, et les Cathaicodes des nlticoles
thibetains. 11 y a une difference d’altitude de plus de 3.ooo metres et une tres grande distance entre les
habitats de ces deux gemes, mais c’est encore une-consideration dont il ne faut pas exagerer Timportance.
Xous sommes tres peu renseignes sur le passe hypsometrique de ces legions. Le massif sino-thibetain est
emerge depuis tres longtemps, il a depuis le milieu du secondaire ete un peu atteint sur ses bords par des
transgressions inarines, couvert a diverses epoques de lacs immenses a bassins variables, il a subi des
changements daltitude, locaux ou generaux, d’une tres grande amplitude, mais le detail de cette histoire
nous echappe encore, et pour reconstituer les migrations du passe et les voies de colonisation, nous
n’avons pas les memes facilites que pour TEurope, pays d’iles sans cesse en voie de modificaticn, dont les
sediments marins enregistraient les contours.
Semenow a fait remarquer que chez les Cathaicus, Cathaicodes, Cechenus et Iniopachys les soies
normales des palpes sont accompagnees de soies plus fines et tres courtes, difficiles a voir, reliquats d’un
polychetisme anterieur. Ce serait un caractere commun entre ces Carabes et une indication de parente,
mais on sent que le meme phenomene a pu se produire aussi d’une maniere independante chez les divers
groupes en passant du polychetisme au dichetisme.
Cechenus. — Les Cechenus cantonnes dans le Caucase et souvent tres alticoles peuvent etre
venus de TAsie centrale. L’evolution s’est faite d’orient en occident. Les formes du Caucase oriental,
aequaliceps, jakowlewi, ont la dent du menton simple, les intervalles parasites externes des elytres peu
nombreux. les palpes labiaux nettement pol3'chetes ; celles du Caucase Occidental, psrichodkoi, euxinus, ont
la dent du menton ailee, les palpes ordinairement dichetes, les intervalles complementaires plus
nombreux. Il n’est cependant pas possible de deriver directement les formes occidentales des plus
orientales, qui presentent quelques caracteres speciaux. Les Cechenus se distinguent de notre Iniopachys
par des caracteres deja indiques; leur rostre developpe les eloigne beaucoup des Cathaicodes a mesion a
peine denticule, et iis ne leur ressemblent ni par le facies ni par la sculpture. Iis ont plus d’analogie avec
les Cratocephalus et peuvent descendre de la meme souche.
Lipaster. — Les Lipaster sont difhciles a classer. Par leurs palpes peu dilates, fortement
pol3'chetes, par le rostre reduit a une faible et courte epine au milieu d’un vaste sinus, iis sont assez peu
avances en evolution. Iis ont une apparence d’analogie avec les Lamprostus, mais ces derniers ont les
palpes dilates, le rostre large et grand, le sous-menton depourvu de soies, et un facies rebondi tres
different. Les palpes peu dilates, le sous-menton setigere, la grosseur remarquable de la tete, la forme du
pronotum et des elytres, les quatre pulvilli pourraient faire croire a une parente avec les Cratocephalus,
mais ces caracteres sont surtout ceux d’un stade d’ev'olution moins avance que celui des Lamprostus, stade
auquel se trouvent justement aujourd’hui les Cratocephahis. Il est donc preferable de regarder \es Lipaster
comme des collateraux des Lamprostus, attardes a un stade d’evolution chaetogonien, et faisant une
evolution independante. Leur habitat dans la Transcaucasie occidentale peut permettre de supposer que
le point d’origine etait sous la Mer Noire actuelle; ainsi s’expliquerait Tabsence de proches parents
vivants.
Ischnocarabus. — Les Ischnocarabus du plateau anatolien et de la Cilicie sont encore plus
enigmatiques. Iis paraissent aussi avoir des affinites lointaines avec les Lamprostus, leur sous-menton
pourvu de soies, leur menton sans rostre les placent a peu pres au meme niveau que les Lipaster. La dent
du menton est chez eux en regression manifeste, et Temargination des elytres et des epipleures chez le
tenuitarsis seul est un caractere tout a fait anormal qui indique une tendance a haffolement. Le
224
COLEOPTERA ADEPHAGA
developpement exagere de Tarticle terminal des palpes est aussi quelque chose d’anormal. Tres
remarquable encore est la forme particuliere de Tapex, petit, giAle, continuant brusquement un coleus
tres gros. Un autre signe d’evolution avancee est Theterochetisme des palpes.
Le cychropalpus d’Adana est moins avance en evolution que le tenuitarsis anatolien, sauf quant a la
sculpture, peu marquee, mais cependant mieux conservee chez ce dernier. Iis ne paraissent donc pas
descendre l’un de Tautre, mais d’un ancetre commun reunissant leurs caracteres. L’Asie Mineure,
depuis longtemps emergee, a subi bien des vicissitudes, envahie tantot par le sud et tantot par le nord
par des transgressions marines, et ses systemes montagneux se sont deplaces plusieurs fois. Elie se
trouve ainsi avoir conserve depuis longtemps sa faune, mais celle-ci a ete soumise a des epreuves tres
compliquees. II ne faut pas s’etonner si dans cette region les genealogies tombent souvent dans le vide.
Relations generales. — Le groupe des Pliochetes, le plus attarde en evolution parmi les
Rostrilabres, est necessairement tres complexe, en raison de ses origines multiples, et tres incomplet.
Le raccordement des formes qui ne sont ni eteintes ni passees dans les groupes superieurs devient par
suite difficile, et nous reporte en general a des temps plutot secondaires que tertiaires.
Un premier groupe, europeen, indigene autant que nous pouvons remonter dans le passe,
comprend le genre Chaetocarabus, avec sous-genres multiples, apparente a un grand nombre de
Psilogoniens, Un second, Lipaster, Ischnocarabus, anatolien, ne parait apparente qu’aux Lamprosius et cette
parente pourrait signifier que ces deiniers ne sont pas directement derives de la souche commune des
Megodontiis. Les Cechenus peuvent etre venus de TAsie centrale, sans qu’on leur voie une parente bien
certaine avec les Cratocephalus, et leur parente avec les Iniopachits n’est pas plus claire. Le groupe des
Cratocephalus et les Cathaicodes peuvent avoir aussi des affinites, mais ces derniers possedent, a cause de
leurs mandibules, de leur labre et de Tensemble de leurs caracteres une physionomie assez a part pour
qu’on ne puisse les deriver des premiers. Tous ces genres'sont donc irreductibles, et en tout cas, si le
genre Chaetocarabus est le plus attarde dans son evolution et parait dans certains sous-genres evoluer dans
le sens des genres a grosse tete, il n’est pas permis jusqu’a nouvel ordre de le regarder comme la souche
des autres. L’etude des larves pourra donner sur ce point des lumieres, mais pour le present nous ne
connaissons les larves que de quelques sous-genres, appartenant tous aux Chaetocarabus.
FAM. CARABID/E
225
GENEALOQIE DES TRIBACOQENIENS
J’ai conserve, peut-etre a tort, le nom de Tribacogeniens pour designer les Carabes qui se
groupent autour des Tribax, mais je Tentends autrement que Morawitz, Reitter et Semenow. Ce
groupe represente pour moi les Carabes a longues mandibules et larves rostilabres qui n’ont pas encore
perdu leurs soies gulaires, et cependant ne possedent plus norinalement que deux soies aux palpes
labiaux, en d’autres termes qui en sont a un stade d’evolution intermediaire entre les Pliochetes et les
Psilogoniens dichetes. La plupart des genres compris dans les Tribacogeniens de mes predecesseurs
sont passes dans les Psilogoniens dichetes.
T nibax. — Les Tribax et les Plectes constituent un groupe naturel localise dans le Caucase, dont
iis habitent les deux versants jusqu’aux neiges eternelles. Des races plus recentes ont atteint les versants
septentrionaux du massif armenien, de Batum a Elisabethpol, mais elles ne les ont pas remontes.
Les formes les plus arrierees sont alticoles et occupent les hautes cimes du Caucase, du Malka-
mid a TElbrous, et les plus orientales d’entre elles [edmmidi, planipennis, osseticus) paraissent plus
anciennes que les occidentales. Toutes ces formes ont une sculpture tres fine, bien entiere, de longues
mandibules, le pronotum etroit et quatre pulvilli. Plus a l’est cependant on trouve le formaneki et le
fausti a trois pulvilli, qui appartiennent certainement au meme groupe genealogique. II semble donc
que le point radiant soit intermediaire et non dans Test extreme de Taire. Le cas est le meme que celui
des Cechenus, et d’une maniere generale il semble que 1’introduction des groupes de Carabes originaires
de TAsie centrale se soit faite par une voie aboutissant bien plus pres du centre que de 1’extremite
orientale actuelle du systeme caucasien.
Ces formes se classent en tete, les unes des Tribax, les autres des Plectes, en raison du nombre
des pulvilli, mais en realite il ne parait pas y avoir de difference d’ordre specifique entre certaines
formes a trois et d'autres a quatre pulvilli. Le nothus et ses parents meriteraient peut-etre de faire un
sous-genre a part. en compagnie de Vosselicus.
La separation des Plectes et des Tribax est assez artificielle. Les Plectes ont tous conserve leur
quatre pulvilli, la dent du menton relativement courte, mais iis sont tres avances en evolution par
Temargination souvent considerable des elytres, et meme des epipleures. Les Tribax n’ont souvent que
trois pulvilli, la dent du menton est developpee en rostre egalant les lobes, mais les elytres ne sont pas
emargines. Cependant le steveni, le moins evolue des Plectes, n’a pas la dent moins forte que les Tribax,
et ses elytres ne sont pas emargines. 11 est cependant difficile de ne pas le placer dans le voisinage de
Vobtusus. Si contre le temoignage des yeux on classe le steveni parmi les Tribax, il faut deriver les Plectes
d’une forme tres voisine du steveni, a dent plus courte et plus large, a pronotum un peu mieux reborde.
A cote du steveni se place une serie de formes alticoles du haut Caucase, habitant du Kasbek a TElbrous,
toutes petites, a pronotum mediocre, peu ou pas reborde, intervalles subegaux et faible emargination,
parfois nulle (schamyli, satanas, punctiger, hasakorum . tschetchenicus), qui marquent des tendances vers les
diverses subdivisions des Plectes.
226
COLEOPTERA ADEPHAGA
Les Trihax franchement caracterises ont les secondaires segmentes comme les primaires, les deux
souvent fossules, mais les tertiaires toujours intacts, sculpture assez anormale ; iis ont le pronotum
etroit, assez plan, simplement ourle, le scape et les cuisses souvent rouges. Les formes les moins avan-
cees en evolution sont celles de la Circassie {jiistincs, kubaniensis), d’Abchasie [platessa), dont les cuisses
sont noires, et leurs races a cuisses rouges (circassicus, puschkini). Elles conservent les quatre pulvilli. De
Vagnatiis a cuisses noires de Circassie se detachent les grandes races de hiebersteini, dont les elytres sont
souvent pourvus de larges fossettes et les cuisses noires. Ces races n’ont que trois pulvilli, les formes
de transition conservent les traces du quatrieme. Elles ont envahi d’occident en orient les moyens et
bas niveaux du versant sud du Caucase, la chaine d’Achalzik et le versant nord du plateau armenien.
Les cuisses deviennent rouges en Armenie. Ce contre-courant suit le courant primitif, a rebours et a un
niveau plus bas.
Les formes de Tribax sont tres nombreuses, se ressemblent beaucoup, mais il faut cependant
reconnaitre parmi elles Texistence de plusieurs especes, car plusieurs formes peuvent coexister dans la
meme localite sans se confondre. Ces especes finissent presque toutes par des races a pattes et antennes
rouges.
Une premiere espece, puschkini, a sa forme la plus primitive, platessa, en Swanetie, specialement
dans le Radscha. Ses races habitent le Kasbek (kasbekianiis), la Swanetie, la Mingrelie, Tlmeretie
{puschkini}, et meme TAbchasie (apschnaniis). Elie est relativement courte et renflee, avec un pronotum
relativement large, relativement lobe, un peu convexe. La sculpture est assez uniforme, a tertiaires
entiers, primaires et secondaires a courts segments separes par de petites fossettes profondes. La forme
primitive a du etre voisine de Vosseticus, mais celui-ci par ses longues mandibules se rapproche plutot
du nothus d’un cote et de Tautre du kolenaii.
La seconde, biebersteini, se distingue du puschkini par sa forme plus piate, allongee, son pronotum
tres peu lobe, et par sa sculpture. Le point de depart est en Abchasie. Une premiere branche,
orientee vers la Circassie, commence justince, petite forme alticole, la moins eloignee du steveni, dont
elle se differende par la sculpture egale. Les intervalles dans cette branche sont egaux, les primaires
sont normalement les seuls segmentes, assez longuement et sans fossettes, le troisieme secondaire
aussi est souvent segmente, ou dedouble et brouille, rarement d’autres secondaires se segmentent
egalement : dans tous les cas la sculpture est peu reguliere et ne ressemble pas a celle du puschkini.
L’evolution se termine par les grandes formes a pattes noires, certus, d’Abchasie, kubaniensis du bassin
du Kouban et dans la Circassie maritime par le circassicus a pattes et antennes rouges. Une autre branche
se developpe vers Torient, agnatus dans la haute chaine dkAbchasie, biebersteini sur le versant nord de
TElbrous, races plus etroites, surtout du pronotum, et entierement sculptees. Les intervalles sont plus
saillants, les primaires et les secondaires segmentes, d’une maniere tres irreguliere, avec des foveoles
assez marquees. La caracteristique de 1’espece est la perte du quatrieme pulvillus, encore incomplete
chez \’ agnatus, complete chez les formes plus avancees en evolution.
Le kolenati, troisieme espece, ressemble beaucoup, sous sa forme la plus primitive, au biebersteini,
mais il conserve le quatrieme pulvillus et se distingue en outre par la forme plus etroite du pro-
notum, presque rectangulaire et sans lobes, Taplatissement des elytres, tres largement rebordes, et la
longueur des mandibules. La forme la plus primitive est le mingrelicus de Mingrelie, au sud de TElbrous,
puis vient le kolenati de Mingrelie et d’Imeretie. Des formes a pattes rouges et tres longues leur suc-
cedent le long du plateau armenien, de Batum au sud d’Elisabethpol {kraatzi, suramensis, macropus)-, en
meme temps la tete devient forte et rugueuse, et le quatrieme pulvillus disparait, mais le facies permet
aisement de distinguer ces formes de la descendance du biebersteini.
Il semble qu’il faille deriver du kolenati le ponticus du Lasistan, de Batoum a Trebizonde, malgre
ses lobes assez longs et pointus, caractere habituel aux Carabes de cette region, et X^fossiger, qui coexiste
FAM. CAKABID/E
227
cependant avec le mingi elicm et le kolenati et s’etend jusqu’en Abchasie. II se distingue paria foveolation
bien plus marciuee des intervalles. L’aboutissement du fossiger est le constauiinowi de Circassie, grande
forme a sculpture beaucoup plus reguliere, analogue a celle du pnschkini, mais avec des fossettes carrees,
bien plus rapprochees, souvent plus longues que les chainons. Le fossiger se detache du mingrelictis a
quatre pulvilli par une race adelphus a trois pulvilli, exacteinent comme le biehersteiui se detache par
Yagnahis du groupe iustina-circassicus.
'ontieus mcicropus constant in o ^ i
Les Plectes ont tous quatre pulvilli, les secondaires entiers, souvent releves en cotes, les tertiaires
souvent affaiblis, ce qui n’arrive point chez les Tribax; le pronotum evolue vers une forme de plus en
plus large, il est de plus en plus fortement reborde; les elytres et les epipleures sont de plus en plus
echancres, a mesure que la race s’eloigne des types primitifs; la tete est souvent forte, le museau large,
il en resuite que les mandibules sont plus courbees, et le rostre plus large de base et moins caracterise.
de sorte que sa moindre longueur peut etre interpretee comme le resultat d’une surevolution localisee.
Comme chez les Tribax, mais d’une maniere exageree, la brievete des elytres decouvre a Tetat normal
les derniers arceaux de 1'abdomen. Il n’y a jamais d’erythrisme du scape ni des cuisses.
Le point de depart geographique des Plectes est vers le Kasbek; la marche est orientee vers
Touest, les formes de la zone des forets sont toujours plus grandes et plus avancees en evolution que
celles propres au niveau superieur. Un rameau qui se detache par le Radscha vers les montagnes de la
chaine d’Achalzik a par exception les secondaires segmentes {inellyi, ibericiis). Iis deviennent au contraire
de hautes carenes chez le synallactes, le reitteri. Les Plectes sont assez etroitement cantonnes dans la
moitie occidentale du Caucase et la chaine d’Achalzik, Leur habitat se superpose a celui des Tribax,
mais il est bien plus restreint.
Chez le steveni, les episternes et les epipleures sont encore normaux, Tapex egalement. Cette
espece cependant n’est deja plus primitive, car les primaires sont catenules et les intervalles ordinaire-
ment inegaux, ce qui ne permet pas d’en deriver directement les Plectes a episternes et epipleures evolues,
dont les formes les plus attardees conservent une sculpture plus simple, et cette raison implique la
reciproque. Le steveni est localise dans la haute region de l’Elbrous, au nord du Caucase, et etend ses
races a intervalles inegaux jusque dans la region de Vladikavkas.
Uibericus, en raison de ses epipleures entiers chez les deux sexes, ne pourrait deriver d’aucun
autre Plectes que du steveni, mais cette origine est exclue par sa sculpture, dont les tertiaires sont toujours
aussi eleves que les primaires et les secondaires. Tres particuliere et anormale pour un Plectes, cette
sculpture comporte une segmentation des secondaires, comme chez beaucoup de Tribax. Il est possible
que Torigine soit plutot dans une forme voisine du nothus, dont une race kasakorum a quelques analogies
228
COLEOPTERA ADEPHAGA
avec le mellyi, mais la structure des mandibules rend cette parente peu probable, et on ne denve pas
non plus facilement les pattes grosses et courtes de Viberiais de celles si fluettes du nothus. Vihertcus a
les episternes debordant sur les epipleures. II est propre au sud-ouest de la Tianscaucasie.
Le caucasiciis au contraire a les episternes normaux, et il a les epipleures echancres. II pourrait
provenir du developpeinent dans ce dernier sens d’une forme voisine du steveni, mais en tout cas collate-
rale, car sa sculpture tres faible, tres egale, a primaires plutot segmentes que catenules, rappelle celle
plus primitive des nothus. Son pronotum largement arrondi en avant ne ressemble point a celui du
steveni, et guere a celle des divers nothus. Quant aux suivants, iis ne pourraient avoir avec le caucasicus
qu’une parente eloignee, en raison de leurs caracteres.
Le protensus dont les epipleures sont plus echancres a une sculpture tout autre, inegale. 11 peut
avoir cependant une parente collaterale avec le caucasicus; en tout cas le pronotum un peu anoimal de ce
dernier ne ressemble point au sien.
Uobtusus et le starcki ont a la fois les epipleures echancres, comme le protensus, le caucasicus et le
reitteri, et les episternes debordants, comme les deux premiers. Les deux especes sont voisines par
beaucoup de caracteres, et probablement soeurs, le starcki un peu moins en retard d’evolution chez ses
formes primitives que Vobtusus. En tout cas, chez Vobtusior, le male n’a pas du tout les epipleures
echancres, et guere plus chez Volgee, caracteres qui les rapprochent plus du starcki que des autres obtusus,
mais Vobtusior et Volga se differencient nettement du starcki et de Vobtusus par leur pronotum retreci en
arriere, cordiforme. La sculpture de Vobtusus est au contraire mieux conservee que celle du starcki;
il faut aller jusqu’aux formes tres degradees comme le ganglbaueri pour trouver Tequivalent de la sculp-
ture habituelle du starcki. Les deux especes, malgre leurs ressemblances, sont bien distinctes. Elles ont
un habitat commun, au moins comme pays sinon comme altitude, et ne paraissent pas se croiser dans,
la zone de rencontre. J’ai vu des bouteilles entieres de ces deux especes, prises ensemble, sans aucun
exemplaire suspect d’hybridite.
La situation du reitteri par rapport au starcki est la meme que celle de Vobtusus. La femelle du
reitteri synallactes ressemble a celle du starcki a s’y meprendre, et les deux formes vivent ensemble. On les
reconnait seulement aux episternes qui sont debordants chez la femelle du starcki et point chez celle du
reitteri, et a la couleur habituelle cuivreuse chez le starcki, noir-verdatre chez le reitteri.. J’ai vu aussi des
masses de ces deux especes prises ensemble par les cosaques de Starck, et pas un hybride possible.
Le reitteri n’a pas comme le starcki les episternes debordants. Par ce caiactere il est en retard.
Son apex au contraire est nouveau et tres particulier. Au lieu d’etre falciforme, il s’elargit, avec une-
echancrure lunulee en arriere pies de la pointe. Le cote dessous de Tapex est bossu, caractere commun
avec le starcki, mais beaucoup plus marque. Chez les femelles des deux especes Telytre et 1’epipleure
sont extremement echancres, davantage chez le reitteri. Chez le starcki male Tepipleure reste normal, il
est tres echancre chez le Sans le caractere des episternes, on pourrait etre tente de deriver le
reitteri du starcki, mais le hasard a conserve une serie de formes plus primitives que le reitteri reitteri, et
qui orientent la genealogie dans une autre direction.
Le point de depart de la lignee parait etre le felicitanus du haut Kouban, forme a intervalles peu
inegaux, catenules, epipleures peu echancres et chez la femelle seulement, apex bossu seulement en
dessous et en arriere, et faiblement. Uedithce de Circassie, a la frontiere d’Abchazie, s’en distingue
par les elytres arrondis chacun a la pointe. Chez les formes du groupe kratkyi, la sculpture, Techancrure
des elytres et des epipleures, la structure de Tapex passent peu a peu au type reitteri : kratkyi du
Kouban, puis fallax, albowi, gagrinus de la Circassie maritime, frontiere d’Abchazie. Puis de Test a
l’ouest on rencontre dans la Circassie maritime le synallactes, et enfin le reitteri qui occupe les deux
versants de la Circassie occidentale.
FAM. CAKABID^:
229
L-e felicitamis lui-meme se lelie peut-etre a des derives du steveni; ce serait alors le seul cas de
filiation au moins indiquee chez les Plectes. Ce gi'Oupe, si difficile a debrouiller qu’il parait une espece
unique, ea realite plutot complique par la tendance de chacune a des co-variations, a perdu les con-
nexions qui unissaient ses formes primitives.
La genealogie peut se resumer ainsi :
Le petit sous-genre Microplectes, plutot alticole et confine dans quelques stations, de TElbours,
point de depart, au Fischt, en Circassie, se distingue nettement des deux precedents et represente une
branche independante, en retard d’evolution. Ses mandibules bien plus courtes, son facies tout autre,
sa sculpture ferme et complete, les longues fossettes laterales de son pronotum, paralleles a Taxe,
feraient meme chercher sa parente dans quelque autre direction, mais on ne trouve par ailleurs aucun
groupe auquel on puisse le rattacher.
II en est de meme des Eotribax de la chame d’Alexandre, au nord du Turkestan. Ce petit sous-
genre a bien les mandibules. Ia forme allongee et les longues pattes des Tribax. II est tres en retard :
quatre pulvilli, sculpture entiere, facies assez primitif; cependant il fait de l’ery thrisme des pattes et des
antennes. L’absence de longues fossettes ne permet pas de le ranger a cote des Microplectes, ses affinites
sont probablement du cote du groupe nothus. C’est sur cette parente que peut se baser Thypothese de
1’origine asiatique du genre Tribax.
II est peut-etre plus hasardeux de rattacher aux precedents le sous-genre Deroplectes de la Bou-
kharie. Les Deroplectes ont les mandibules encore plus longues, et aussi le rostre, que les Tribax. La
forme allongee, piate, est celle des precedents sous-genres. Le pronotum, reborde largement, rappelle
plutot les Plectes. Par ses palpes moins dilates et sa sculpture tres entiere, ce petit groupe est en retard.
mais par ses pulvilli reduits a deux, et fort etroits, il est a un degre rare d’avancement.
Les larves de tous ces Carabes sont inconnues. Les adultes eux-memes n’ont pas encore ete assez
etudies, du moins les Tribax alticoles, dont le groupe peut comprendre des elements tres differents. J’ai
toujours ete choque, par exemple, de ranger le fausti et le formaneki dans le meme groupe que le
biebersteini.
Il est assez difficile de remonter au dela de 1’etat de choses actuel. On voit bien que les formes
recentes, caracterisees, de Tribax et de Plectes sont descendues des formes alticoles quand le systeme
orographique actuel etait deja constitue dans ses grandes lignes. Sans grande concurrence, ces formes
se sont repandues aisement, et elles ont beaucoup .varie. Le commencement de ces variations peut dater
d’une epoque deja eloignee, tertiaire moyen ou davantage, et les vicissitudes n’ont pas manqu6. Quant
aux alticoles, leur arrivee peut etre tres ancienne, et elles ont pu disposer d’un temps considerable.
Leur habitat coincide avec la partie cristalline tres ancienne du massif caucasien, qui a ete reprise dans
la formation actuelle mais faisait anterieurement partie d’une chaine tres puissante qui se rattachait au
23o
COLEOPTERA ADEPHAGA
nord du Turkestan a l’epoque secondaire. Cela nous repoite tres loin, bien avant la Paleocaspienne, et
iTieme la grande transgression cretacee. II faut d ailleurs s attendre a ce que la discussioii des rappoits
de la faune alticole du Caucase avec celle de TAsie centrale donne a certaines migrations des dates tres
reculees.
On peut aller plus loin dans les hypotheses. En raison de certaines co-variations reinarquables,
on peut se demander si les Tribax ne se rattachent pas au meme tronc que les Ohomopterus, et si ces
derniers ne sont pas des Pliochetes en voie de devenir Tribacogeniens. 11 est preferable de laisser
ces derniers dans le grand groupe des Carabogeniens, en raison d’autres afbnites, tant que la decou-
verte de leurs larves ne les aura pas montrees rostrilabres, mais il ne faut pas oublier que les larves
attribuees aux Coptolabrus m’ont laisse longtemps indecis. J’ai ete tente autrefois de les rapporter en tout
ou partie aux Ohomopterus.
Ce qui est clair des a present, c’est qu’on ne trouve pas dans la faune actuelle de l’axe pyreneo-
altaique d’ancetres possibles pour les Tribax, a moins de songer a quelque chose d’analogue aux Chaeto-
carabiis. Malgre la ressemblance des caracteres entre les Tribax et les Chaetotribax, Tascendance n’est pas
a chercher du cote de ces derniers. Les Chrysotribax et les Chrysocarabus comprennent dans leurs possibi-
lites d’evolution la facili te de faire des callosites antennaires, et les formes robustes y arrivent plus ou
moins. Aucun Tribax ne possede de callosites antennaires, ce qui n’aurait pas manque de se produire
chez quelqu’une de leurs nombreuses formes. C’est plutot d’ancetres ou de grands oncles des Tribax
qu’on pourrait essayer de deriver les Chrysotribax, et par consequence les Chrysocarabus . Tous ces Carabes
sont, non seulement quant aux antennes mais aussi et surtout par la sculpture, beaucoup plus avances
en evolution que les Tribax. On expliquerait ainsi par analogie les fossettes secondaires des Chrysotribax ,
et aussi celles du raphe et de la quatrieme serie, qui paraissent representer un primaire dedouble, et se
retrouvent chez certains Tribax (divers bicbersteini). Ce quatrieme primaire nous ramenerait aussi aux
Ohomopterus.
II est possible, et la connaissance des larves nous eclairera un jour sur ce point, qu’une parente
tres ancienne unisse toutes ces formes, que leurs ancetres communs aient evolue a Tepoque cretacee
dans le nord de TArchelenis, d’ou elles seraient passees par des voies differentes en Eurasie, comme
Tont fait certains Calosomes. Les Chrysotribax paraissent bien, en effet, d’origine atlantique et non cau-
casienne, et les Tribax eux-memes peuvent ne pas etre venus par TAsie du Nord. On connait bien de
nombreux doublets dont un terme est du Caucase et Tautre d’Extreme Orient, par exemple stygius et
maacki, eremita et conciliator, corticalis e\. yesoensis, mais iis sont de date plus recente et appartiennent a des
faunes de bas niveaux.
Axinocarabus. — Ces Axinocarabus constituent un petit genre jusquhci isole, dont on retrouvera
peut-etre des membres nouveaux dans les montagnes de rAfghanistan et dans rHindu-Kusch. La
forme la plus primitive est le miles, qui a ete pris pres de Zulfikar, au pied du Paropamise. II a les angles
du pronotum pointus, les points des stries gros. Le melanochrons de la Boukharie centrale n’a presque
plus de lobes, les rebords de son pronotum sont rognes, simplement ourles, les eh tres ne conservent
aucune sculpture, enfin les soies gulaires manquent deja chez beaucoup d’exemplaires. Ce genre est
ainsi en transition vers les Psilogoniens. Les Axinocarabus sont deserticoles, mais ne s’eloignent pas du
pied des montagnes, d’ou il descend de Teau au printemps. Parmi les Carabes connus, on ne voit rien
qui ressemble a leurs ancetres, tels que Ton peut les reconstituer par hypothese. C’est encore un cas
de genealogie qui tombe immediatement dans le vide.
Cyclocarabus. — Il en est de meme des Cyclocarabus, dont 1’habitat est semblable, mais plus
etendu et comprenant toute la bordure desertique du Turkestan a Touest et au nord. Ces Carabes sont
en retard par plusieurs caracteres ; leur petite taille, leurs palpes non dilates, leur rostre qui n’etant pas
I'AM. CAKABlD/i-:
23i
renfle est plutot un deltion long et pointu, par le developpement de leurs soies, leurs quatre pulvilli. A
rinverse, leurs grandes maudibules, hors de proportion avec la taille de ranimal, les sillons abdominaux,
Tobliteration de la sculpture reduite a des stries imperceptibles ou a des lignes de points tres fins,
marquent une evolution assez avancee et le pronotum a subi une transformation profonde. Petit, au
plus ourle, parfois tres finement, depourvu de lobes, il est passe au type Calosome, inais avec un facies
particulier, en raison de sa grande epaisseur. Les elytres aussi sont renfles d’une maniere anorinale, et
Tensemble de Tanimal donne au premier abord Taspect d’un Harpalien.
Rhigocarabus. — Ce geme thibetain ne se raccorde aussi a aucun autre connu. 11 est le
seni panni les Tribacogeniens qui soit facultativeinent heterochete et, par une seconde singularite, il
lui arrive en meme temps de perdie parfois ses soies gulaires. Ces anomalies peuvent etre en rela-
tion avec Tetat miserable de ce genre, propre a la haute region qui separe les sources du Hoang Ho
de celles du Yang Tse Kiang. Sa taille n’atteint guere qu’un centimetre et demi, parfois moins.
Eocarabus. — Le genre Eocarabus est au contraire un arriere d’un groupe noinbreux. 11 a
conserve les soies gulaires, mais ne differe des Coptolabrus que par des details. L’evolution est moins
avancee chez les exemplaires de Quelpaert que chez ceux de Fusan {fusaniis), et chez ceux-ci que
chez les janhowskii typiques de Gensan. Ce sous-genre, lie a Tarc montagneux de Coree, ennoye au sud,
a donc fait son evolution du sud au nord. Son radiant actuel est tres pres de la localite unique du
Coptolabnis fruhstorfferi, Tile de Tsoushima, lequel conserve une partie des caracteres anciens gardes par
les Acoptolabrus et perdus par les Coptolabrus.
Chrysotribax et Ctenocarabus. — Les Tribacogeniens ne sont representes en Europe que
par les Chrysotribax et les Ctenocarabus, genres d’origine atlantique, fort distincts des le debut, mais dont
rhistoire est commune.
Les Chrysotribax, localises en Catalogne, dans les Corbieres et les Cevennes, sont avec les Chryso-
carabus dans les memes rapports que les Eocarabus avec les Coptolabrus. Iis sont probablement arrives par
la Galice et le versant sud des Pyrenees, les formes attardees etant localisees en Aragon et en Andorre.
Le Ctenocarabus galaecianus est reste au point d’arrivee, en Galice. Son collaleral Rhabdotocarabus
melancholicus est arrive par une autre chaine, qui continuait le Rif, et s’est repandu vers le nord avant
rouverture du detroit de Gibraltar, ce qui lui a permis, apres la fermeture du detroit betique, de s’eten-
dre jusqu’aux P3'renees, et meme de les depasser en Roussillon. 11 n’a pas profite de la fermeture du
detroit sud-rifain pour envahir 1’Algerie. Ses formes africaines ne sont pas sensiblement plus primitives
que celles du sud de TEspagne; les formes de date posterieure a la fermeture du detroit betique
marquent au contraire un leger degre d’evolution. Le melancholicus est a peine variable, et fixe depuis le
miocene superieur, date la plus recente possible, dans toutes ses races actuelles.
L’arrivee en Europe des Tribacogeniens d’origine atlantique et des genres qui les ont accom-
pagnes doit etre contemporaine de celle de VHipparion gracile, venu de Floride et des Grandes Antilles,
donc d’age pontien. Elie coincide avec la substitution de la faune generale a caracteres africains a la
faune a caracteres malais. Le point de depart de cette migration de Carabes n’est d’ailleurs pas neces-
sairement pour cela TAmerique antilienne, je leur supposerais un point de depart plus voisin du
Bresil. Si les ancetres de ces Carabes etaient arrives en Floride, il est probable que quelques formes
auraient survecu en Amerique, et se seraient repandues apres Temersion des regions des grandes plaines
et de la Georgie. Cette voie a ete suivie par d’autres Carabides et, d’une maniere plus generale, le pont
qui a servi a VHipparion venant de Floride a introduit en Amerique comme en Europe tout une faune
africaine.
232
COLEOPTERA ADEPHAGA
GENEALOQIE DES MULTISTRIES
J’aurais volontiers appele Mesogeniens ce groupe dont beaucoup d’elements, parfois dans la
meme espece, n’ont pas atteint le stade de la multistriation, mais ce caractere de posseder des quater-
naires est si frappant et si special qu’il a une valeur preponderante. En dehors de ce groupe, en effet,
on ne trouve de quaternaires que chez certains sclieidleri et regalis, a Tetat de rudiments instables.
Mesocarabus. — Le genre Mesocarabiis, dont le noyau est Tancien sous-genre du meme nom,
constitue un grand groupe naturel holarctique, qui parait avoir eu son origine dans TAtlantique, envahi
TEurope par TEspagne et le Maroc et, par une marche inverse, TAmerique du Nord, puis l’Asie
orientale. Ses nombreux sous-genres, a Fetat d’adulte et a Fetat de larve, conservent un facies commun
chez presque toutes les especes; chez les autres ce facies est encore reconnaissable malgre de tres
importantes transformations, car ce genre est remarquable a la fois par le caractere tres homogene et
par Fextreme inegalite d’avancement de son evolution.
L’origine atlantique du sous-genre Mesocarabus est certaine, mais les especes sont probablement
arrivees par vagues successives, assez difficiles a dater. 'Le problematicus s’est repandu d’abord le long de la
chaine de faite, des Pyrenees centrales a la Bukowine, en un temps ou les Pyrenees se joignaient direc-
tement aux Alpes par la Provence. Le point de depart est probablement le meme que pour les Chryso-
tribax; comme pour le rutilans, Fevolution est moins avancee sur le versant espagnol, les formes alticoles
sont egalement les moins avancees. Ces Carabes ont probablement suivi la meme route au sud des
Pyrenees, ou il n’en reste plus de traces, jusqu’en Aragon, et iis ne sont probablement pas arrives a la
meme date orogenique dans cette region, car, a la difference du Mesocarabus, les Chrysotribax n’ont plus
trouve ouverte la voie de la Provence. Les formes pyreneennes du problematicus sont derivees, et toujours
moins avancees sur le versant espagnol. Le radiant est situe vers FAndorre. Une branche est passee de
Catalogne en Provence par le prolongement aujourd’hui ennoye des Alberes et de FEsterel. Une autre
a suivi la meme voie que Vhispanus par les Corbieres et FEsterel. La premiere a donne les formes alpines
ddtalie et d’Autriche, la seconde celles de la France centrale et de tout le nord-ouest de FEurope
par derivation. Les formes alpines d’Autriche ont engendre toutes celles de FEurope centrale, et
probablement du Nord de FEurope. Cependant les formes multistriees dLAngleterre et du Bodensee
se rattachent bien au groupe venu par les Corbieres et il en est de meme de celles du pleistocene cam-
pinien et breton.
Une discussion tres serree permettrait peut-etre de classer ces migrations successives et de les
dater. Il est evident, par exemple, qiie les formes alpines mayeti, augustior, austriacus sont passees avant
la forme inflatus, derniere venue par la voie Catalogne-Provence. D’autre part la race des Feroer, metal-
lique, multicolore, dichete, sans quaternaires, et d'un aspect si pai ticulier rappelant un peu mamierheimi,
n est certainement d origine ni britannique ni scandinave ; elle peut representer un tres ancien peuple-
ment par le sud, une faune tertiaire, tandis que les races de FEurope du nord sont posterieures aux
glaciations. Le problematicus americain se rapproche au contraire de celui de France, mais comme cette
espece a ete reintroduite recemment, il est difficile de distinguer ce qui pourrait etre indigene de ce qui
est d’origine actuelle.
FAM. CARABID^:
233
Les formes pyieneennes et toutes celles qui ont peu evolue sont depourvues de quaternaires et
lepresentent un etat ancien de ce groupe de multistries. Les formes tres evoluees d’Angleterre et du
Bodensee sont a peu pres fixees au stade multistrie, avec une sculpture aussi nette que la plupart des
races d’ Hadrocarabus. Entre ces formes tres avancees et celles retardataires des P3’renees, des Cevennes,
des Alpes autrichiennes et italiennes, on trouve tous les degres de la formation de quaternaires et de la
dissolution finale de la sculpture eu granulations, avec une grande instabilite individuelle dans chaque
race
Le diifonri est une espece aujourd’hui bien separee, qui ne montre aucune tendauce a la
muhistriation. 11 est moins avance en evolution, assez voisin encore de \' andovraims ou du solidus,
dans la Sierra Morena, moins dans celle-ci qu’aux environs d’Algesiras et de Cadix, ou la sculpture est
resolue en papilles egales, sauf celles des primaires plus fortes. On ne le trouve pas, semble-t-il, a Ceuta,
tout en face, et on peut en conclure qu’il n’a atteint la cote actuelle que recemment, apres Tonverture
du detroit. II n’a pas profite non plus de Tancienne communication de la Cordillere betique et du Rif.
•Au nord il est separe du problematicus par Taire des Hadrocarabus, qui doivent avoir elimine les formes de
liaison. La structure de Tapex ne permet pas de le rattacher directement au et rappelle
plutot, en Texagerant, celle du laius. II faut 3^ voir une forme venue aussi de la region atlantique par le
Xord du Portugal, anterieure aux Hadrocarabus, orientee des Torigine vers la Sierra Alorena, d’ou elle
ne s’est repandue vers le sud qu’a la fin du tertiaire.
Le sous-genre Mesocarabus est tres toufiu. Dans ses lignes essentielles il peut se schematiser ainsi :
feroertsis
jjroyre s
eri
Hadrocarabus. — Ce sous-genre est a betat de larve a peu pies identique aux Euporocarabus.
Par son aspect general on pourrait le regarder comme derive des Mesocarabus, et en particulier de formes
voisines des derives catalans du solidus, le cunii et le trabuccarius. Les Hadrocarabus different en elfet des
Mesocarabus seulement par leur plus grande largeur, par leur large corselet tres reborde, surtout par la
presence normale de quaternaires, souvent aussi regulierement developpes que chez les Euporocarabus.
En fait iis ne se raccordent pas en Catalogne avec le cunii et le trabuccarius, ni avec le xaxarsi, ni
en Aragon avec le bepmalei, et les especes coexistent, de meme que dans le sud le dufouri et le gougeleli.
Le cantabricus ne se raccorde pas davantage en Navarre avec le problemaiicus trapeti.
Le cantabricus est probablement arrive avec \e- problemaiicus ; il a trouve en tout cas les P3 renees
deja formees. puisqu’il ne les franchit, et de combien peu, qu'au Val Carlos a la Rhune et surtout au
coi de Barceleco. Il parait moins avance en evolution dans le Nord du Portugal et en Galice. ou la
sculpture est parfaitement reguliere, que dans les Monts Cantabres et en Navarre, ou les quaternaires
tendent a disparaitre, mais 1’opinion n’est appuyee que sur la marclie liabituelle de bevolution des
COLEOPTERA ADEPHAGA
234
Hadrocarabiis, et on peut aussi regarder les formes navarraises, par exemple 1 ahascoanus, comme
primitives.
Le cantabricus conserve des analogies de forme avec les Mesocarabiis, il en differe surtout par le
developpement parfait des quaternaires. Les diverses branches du liisitanicus, qui occupent toute
1’Espagne au sud de Taire du cantabricus, sont au contraire plus ou moins courtes et massives. Elles
representent un complexe differencie des Torigine, dont les elements ont aborde TEspagne par le Por-
tugal, a des epoques probablement tres differentes, les uns contournant le massif central par le nord, en
contact avec le cantabricus, pour rejoindre dans le sud un autre courant arrive en Andalousie par le
Portugal meridional. Le centre de TEspagne a ete peuple par la colonisation de ces divers elements.
Les genealogies se debrouillent a peu pres par Tetude de proche en proche des facies locaux et du degre
d’evolution de rares caracteres, la sculpture en premier lieu. Les divers elements se croisent partout ou
iis se rencontrent.
La sous-espece egesippi est cantonnee dans 1’extreme nord du Portugal, au plus deborde-t-elle un
peu sur la Galice et le Leon. Relativement etroite, elle comporte un developpement variable des
quaternaires et certains exemplaires ressemblent presque autant aux problematicus que certains cunii, mais
toujours avec un aspect de solidite de 1’armure qui manque a celui-ci. Elie est presque constamment du
violet du problematicus.
La sous-espece castilianiis debute par des formes peu larges, petites, a quaternaires tres peu avan-
ces; d’abord le castilianus qui est la race dominante du Leon meridional, mais atteint Segovie; puis le
brevis de la Sierra de Guadarrama : ces deux races sont d’ordinaire plus ou moins metalliques, a domi-
nante verte. Le latus Th., race volumineuse, noire a marges ordinairement violatres, bleuatres ou
verdatres, d’ordinaire mieux dotee de quaternaires, parait derive du brevis et occupe toute la region
centrale : Vieille-Castille, Nouvelle-Castille, Nord de TEstramadure espagnole. Le helluo, plus petit,
moins massif, plus noir, plus faiblement sculpte, du N.-E. de la Sierra Guadarrama et de la Nouvelle-
Castille, est un derive de ce latus, dont on ne peut guere separer Y albaracinus de la Sierra de Albaracin.
Toutes ces races se melangent au nord et a l’est avec celles de la sous-espece complanatus.
La branche complanatus se distingue mal a Torigine du castilianus, mais evolue differemment par
une serie de formes qui par le nord de TEspagne gagnent la cote catalane et suivent la Mediterranee
jusqu’au dela de Murcie. Le complanatus a les quaternaires mieux developpes que ceux du castilianus ; il
est par suite un peu plus large, et d’ordinaire assez peu renfle ; les couleurs sont parfois tres metal-
liques, d’un cuivreux magnifique chez le reitteri de Burgos. De la Galice par le nord du Leon et de la
Vieille-Castille, le complanatus parait atteindre les Monts Iberiques. Y,' aragonictis de Saragosse est une
forme a sculpture un peu plus rude. Dans cette branche, les pattes sont toujours plus greles et la forme
moins massive. Ces caracteres s’accusent chez le Catatonicus , et une tendance a la transformation des
secondaires en fines lignes de granulations se developpe. La couleur se fixe au violet. Plus au sud,
haffinement des pattes, 1’obscurcissement de la couleur et la reduction des secondaires tendent a s’affir-
mer : alicantinus, alcaracinus, ganglbaueri ; ce dernier, race du sud de la province de Murcie, est tout noir
et porte dans les collections le nom du helluo, auquel il ressemble assez peu. Le leptopus, dernier terme
de Tevolution, exagere les caracteres de la sous-espece, notamment la finesse des pattes ; son noir s’eclaire
un peu d’un reflet plombe ; Taplatissement, remarquable, s’accompagne d’un raccourcissement marque
et d’un retrecissement posterieur. Il habite la Manche, la Sierra Morena et la region de Cordoue, et se
melange au nord avec le latus Dej., a Touest et au nord avec le gougeleti.
La sous-espece lusitanictcs est normalement metallique, plus ou moins verte ou plus ou moins
bronzee, mais le bleu, le violet ou le noir sont rares chez elle; cependant le type de Fabricius etait un
exemplaire noir violMre. Le pronotum est large et court, aussi les elytres, souvent tres convexes; la
tendance a la reduction des secondaires a une serie de grains est tres accusee. Cette souche est tres
FAM. CAFABID^
235
distincte. Elie part de la mer au niveau du Portugal Central (/7«zVrt«/n/5 Fabricius, Ahrens, Morawilz,
antiquus Schaum) sous une forme a intervalles relativement peu inegaux et de structure moderement
massive, a laquelle succede peu a peu vers le nord le hellwigi, lequel depasse un peu les limites du
Portugal dans la direction de Test. Vers le sud, Vantiquus, plus robuste et presque toujours tres vert,
s’etend jusqida Te-xtreme sud, et \e portahgrensis assez loin en Andalousie. Celui-ci passe vers le sud-est
au gougeUti, forme a pattes greles qui se melange dans le sud de 1’Espagne avec le leptopus. Cette sous-
espece se melange ainsi avec les precedentes aux deux extremites de son aire, ce qui empeche de Tisoler
comme espece. Plus anciennement decrite, elle doit, de preference donner son nom a Tespece.
Le ripensis, propre au Rif, est une espece bien distincte et d’evolution plus avancee dont 1’ancetre
pouvait avoir quelque similitude avec le cunii, mais certainement pas avec les Insitanicus. Etranger a la
faune d’Europe, il est plus probablement arrive avec les Eurycarabiis et provient d’une faune atlantique
tres ancienne. Ses intervalles tres minces sont separes par des stries larges qui permettraient le develop-
pement d’intervalles quinaires. Par sa tete volumineuse et son vaste pronotum il exagere les caracteres
du genre, dont il est la forme la plus avancee en evolution.
'9 . I
eeptopus,
Eurycarabus. — Tous les Carabes precedents sont des rameaux d’un tronc puissant, disparu
avec le continent qu’il habitait. Il en est de meme des Eurycarabus. Tres voisins des Mesocarabus, iis s’en
distinguent surtout par Tabsence de tendance a faire des quaternaires, la dilatation des palpes, par la
forme singuliere de leur etui penial, aussi parce que beaucoup sont devenus dichetes. Leur repartition
geographique ne permet pas de deriver directement les uns des autres. Les Eurycarabus paraissent origi-
naires d’une chaine ennoyee en connexion avec le sud de la Sardaigne, le nord de l’Algerie et du IMaroc,
sans connexion avec TEspagne, donc evidemment de date tres reculee dans le tertiaire. Le premier
point de depart est aussi a chercher sous TAtlantique.
La forme la moins avancee en evolution est le genei de Sardaigne et de Corse, dont les intervalles
sont subegaux, les tertiaires conserves, mais les palpes deja frequemment dichetes. L’evolution s’est
faite du sud au nord. En Sardaigne le hraussi a encore les intervalles presque entiers, sauf les primaires
catenules ; dans le nord de la Corse, la sculpture est toute resolue en tubercules allonges et deprimes.
Cette marche est parallele a celle du inorbillosus, mais on ne retrouve le ge7iei ni en Sicile ni en Provence,
ce qui peut indiquer, d’ailleurs d’une maniere tres incertaine, qu’il n’est pas venu, comme son compa-
gnon, par la Sicile.
Les autres formes de ce sous-genre sont africaines, sauf \e famini famini venu d’Afrique en Sicile.
Leurs larves sont identiques k celles des Mesocarabus, mais la sculpture habituelle, i primaires catenules,
enfonces entre de fortes cotes emoussees, qui jmrtent les secondaires et sur leurs flancs les vestiges des
236
COLEOPTERA ADEPHAGA
terti3.ir6S rsduits cn granules irreguliers, ne laisserait pas supposei une parente si proche. Ce theme de
sculpture est bien etranger aux Mesocarabus.
'Lefavieri de Tanger est moins avance en evolution, tres polychete, et conservant des traces plus
fortes de tertiaires, sous la forme de tubercules. II vient directement des terres atlantiques, n’a pas
franchi le detroit actuel, ne s’est pas repandu au dela de Tancien detroit sud-rifain. II parait s’etre
introduit et localise entre ces deux evenements geologiques.
Le inaillei de TOranie possede des tertiaires encore mieux conserves, egaux ou subegaux aux
autres intervalles, tous resolus en tubercules nets ou peu confluents. Chez certains exemplaires, la
sculpture est tout a fait celle du dufouri papillatus, inais la forme de l’apex ne permet pas de deriver le
maillei d\x dufouri. D’ordinaire il est dichete, les exemplaires heterochetes sont tres rares, plus que chez
le niimida.
En apparence le maillei est en continuite morphologique avec les pinidioides de TOnarsenis et les
algericus noirs de Touest de la province d’Alger, mais chez ces derniers comme chez les autre famini les
tertiaires se reduisent a des granulations et la grosse cote rugueuse ne represente guere que les secon-
daires. Ces tertiaires ne peuvent avoir donne ceux du maillei, et d’autre part on suit bien 1’ascendance
des jusqu’aux formes de Kabylie. Le maillei est donc bien d’une souche independante, dont
Torigine est vers Nemours et Oran.
Le point de depart du famini est la Kabylie, pays des varietes les plus attardees du numida :
varvasi qui a le facies d'un gvannlatus, hipponemis dont les tertiaires sont moindres. Le numida, sous sa
forme ordinaire de la province de Constantine, de la Kroumirie, des environs d’Alger, est deja plus
arrondi, et de couleur le plus souvent d’un bronze carmine, sa sculpture est en pleine evolution, les
secondaires en grosses cotes et les tertiaires reduits a de petites asperites parasites. Ces caracteres s’ac-
cusent dans Tinterieur de la Tunisie (lucasi) et dans l’ouest de Ia province d’Alger {algericus), formes
homologues. Chez le pimelioides de TOiiarsenis il se fait une sculpture secondaire remarquable, analogue
a celle du maillei, en bulles irregulieres et volumineuses qui sont des anevrysmes gazeux. La sculpture
du fezzanus du Maroc interieur est directement derivee par aplatissement de celle du numida. Ces races
ne derivent pas aussi directement les unes des autres que la sculpture le laisserait supposer, le polyche-
tisme est plus frequent chez Valgericus, et alors on Tappelle lucasi, mais le vrai lucasi de Tunisie n’est
pas polychete, non plus que le famini famini de Sicile, son derive direct.
Pachystus, — L’etui penial des Pachystus est moins tordu que celui des Eurycarabus , mais d’un
type analogue, beaucoup plus diversifie cependant suivant les especes. Cet organe a une grande impor-
tance chez la plupart des groupes de Multistries pour reconnaitre les parentes, ou inversement pour
distinguer les especes et meme les races.
Les palpes des Pachystus, comme ceux des Mesocarabus, sont tres peu dilates, et ce caractere
permet d’affirmer qu’ils ne descendent pas des Eurycarabus, tous pourvus de palpes tres dilates. En outre
FAM. CAKABID.F;
237
le systeme de la sculpture des elytres est tout different. Les Pachystiis ont depasse le stade de la multi-
striation; les stries, les intervalles sont obsoletes, il subsiste seulement des traces lineaires de primaires,
mais surtout les fossettes qui tendent a s’agrandir et finissent par s’installer aussi sur les secondaires.
Chez le grecus hormiizakii de Bukowine et chez le trojanus, on reconnait encore des traces d'intervalles ,
chez le aibellatus on ne voit plus que des lignes de fossettes profondes sur un fond presque uni; chez le
cavernosus les fossettes sont presque confluentes. Un autre caractere des Pachystus est de posseder fre-
quemment des callosites antennaires, d’ailleurs peu developpees et assez instables, qui les differencient
des Mesocarabits et Eitrycai abus, chez lesquels la tendance a la formation des callosites n’existe pas.
Les Pachystus, bien que poh^chetes, sont des Carabes avances en evolution, bien plus que les
precedents, et peuvent cependant etre tres anciens. Leur repartition est tres singuliere, et suppose une
succession compliquee d’evenements geologiques. Le trojanus, un des moins avances en evolution. est
cantonne dans quelques iles de TArchipel. Le cavernosus, qui a jadis habite la region de TAdriatique
centrale actuelle^ puisquhl a laisse une race au Gran Sasso d’Italia, est cantonne dans la partie occiden-
tale des Balkans. Le groupe grcBCus-morio parait avoir son point de depart general dans Test des
Carpathes, c’est du moins en Bukowine que Ton trouve la race hormusahii, la moins avancee, et d’autre
part c’est en .Armenie, et dans la partie voisine de la Perse, que Lon trouve le tamsi, le moins evolue des
morio. Le hungaricus, comme son nom Tindique, est confine en Hongrie, d’ou il parait s’etre avance du
sud au nord, mais la forme la plus voisine, mingens, habite les steppes au nord du Caucase, d’ou
ses races derivees s’etendent, de plus en plus fortement marquees de fossettes, sur le sud de la Russie,
la Siberie au nord de la chaine de faite, jusqu’au Baikal. Cette repartition nons montre que le
cavernosus est anterieur a Teffondrement ionien et a la formation de la peninsule italique, que le hungaricus,
le mingens et autres formes du meme groupe ne sont repandus dans leur aire actuelle que depuis le des-
sechement de la Ponto-Caspienne, et meme de la region Aralocaspienne. Tout cela nous ramene au
AI iocene, mais a quelle epoque peut remonter la connexion necessairement plus ancienne de la
Bukowine et du Talysch?
Les divers Pachystus ne derivent pas les uns des autres, et il faut distinguer plusieurs branches
paralleles : trojanus, cavernosus, graciis-niorio, hungaricus-mingens , cribellatus. Les radiants tres eloignes de
ces branches supposent un fond tres etendu d'especes deja bien differenciees, repandues d’abord dans
la region balkanique, celle des Carpathes, la chaine pontique et le Taurus, le Caucase et le Talysch,
en un temps indefinissable mais anterieur au tertiaire moyen.
Il semble qu’il faille separer les en deu.x groupes, ITin pourvu d’un pronotum largement
developpe, bien reborde et bien lobe, sans callosites antennaires, les vrais Pachystus dans le sens de
Alotschulsky : hungaricus, mingens, cribellatus, cavernosus, Tautre auquel reviendrait le nom de Melan-
carabus impose par Thomson a un groupe qui les comprenait avec dGutres elements, dont les Pachystus
de Motschulsky. Ce second groupe, a pronotum ourle, lobes tres reduits et antennes un peu
calleuses, comprendrait trojanus, morio, grcecus, formes plus recentes.
Les Pachystus remplacent immediatement les Mesocarabus a l’est, avec contact et sans superposi-
tion des aires; iis representent sant doute une migration anterieure qui a eu plus de temps poiir evoluer.
Puryi
liu.
morio
yraecus
238
COLEOPTERA ADEPHAGA
Phricocarabus. — Le Phricocarabus glahratus represente un rameau parallele, mais qui est au
contraire developpe de l’est a l’ouest, les formes les plus primitives etant dans les Alpes de Tran-
sylvanie, et la propagation s’etant faite jusqu’en Scandinavie, dans 1 archipel britannique et les
Vosges. L’etui penial du glabratiis est le developpement logique de celui du morio. Les antennes sont
franchement calleuses, et la sculpture est devenue un guillochage infiniment tenu. Le grand develop-
pement du pronotum est un caractere a noter. Les formes les plus retardataires, breviusciilus, extensus,
sont restees heterochetes, on pourrait dire polychetes, les autres sont dichetes. On peut donc considerer
les Phricocarabus comme encore plus avances que les Pachysius. Iis ne retardent sur eux que par la con-
servation des soies laterales du pronotum, liee a celle des rebords. Ce caractere suffit a montrer que les
Phricocarabus ne descendent pas directement des Pachysius sans fossettes. La larve des Phricocarabus
conserve une faible epine externe aux cerci, a la difference des Eurycarabus qui l’ont entierement
perdue. II est probable que la larve des Pachysius est encore plus voisine de celle des Mesocarabus.
Eu porocarabus. — Si le Calosoma heeri d’Qiningen est un Euporocarabiis, ce sous-genre existait
deja au nord de la Suisse a Tepoque miocene. La seule difference entre ce fossile et les formes sans
fossettes dn pressiii est la moindre largeur de la partie large de 1’epipleure, mais cette partie n’est jamais
developpee chez les Carabes pourvus d’ailes fonctionnelles, comme on peut s’en assurer sur le maurus.
Les formes les moins avancees en evolution sont le calabrus, qui conserve les soies gulaires, et le
presslii qui les a perdues mais conserve des primaires sans fossettes, simplement segmentes. Le pas-
sage a Vhortensis a grandes fossettes metalliques coupant trois intervalles se fait par les formes de l'ouest
de la peninsule balkanique. Le groupe hortensis est donc d’origine mediterraneenne, bien qu’habitant
surtout TEurope centrale et celle du Nord. II est passe du Danemark en Suede apres les glaciaires.
La phase anterieure de Tevolution du sous-genre est probablement a chercher du cote de
1'Espagne. La larve des Euporocarabiis ne se distingue guere de celle des Hadrocarabus . Toutes deux
ont un labre pourvu de medianes depassant peu les laterales, comme les Phricocarabus, Eurycarabus et le
Mesocarabus problematicus, mais un telson different, a lobes courts, arrondis; les cerci sont depourvus
d’epine externe, comme ceux des Eurycarabus. Les Euporocarabiis se rapprochent aussi des Hadrocarabus
par la sculpture a quaternaires constants. Celle-ci est beaucoup plus reguliere chez les Euporocarabus ,
mais de ce cote le retard de regression est compense par 1’apparition de grandes fossettes metalliques.
Les palpes sont restes etroits, mais sont devenus dichetes, et le sous-menton a perdu ses soies gulaires,
sauf chez le calabrus et parfois le magdelainei . Les antennes sont nettement calleuses, plus que chez les
Pachysius. autant que chez le Phricocarabus . L’etui penial est reste du type minee et en faucille des
Mesocarabus. II faut donc voir chez les Euporocarabus un derive du groupe Mesocarabus-Hadrocarabus
devenu dichete et qui a aequis des callosites antennaires, et la conservation des pores setigeres du pro-
notum montre qu’il n’a pas passe par le stade Hadrocarabus. II peut representer une migration plus
ancienne que ces derniers.
Presslii n est pas a separer d’ hortensis , mais tous deux representent des variations un peu diver-
gentes, dont la premiere a pris davantage le facies des Hadrocarabus. II y a la une convergence, mais les
faits geographiques et la structure du sous-menton, des antennes, ne permettent pas de deriver les
Hadrocarabus du presslii.
Le cas du ghilianii est plus difficile. II cohabite avec le guadarramiis depuis la Sierra d’Estrella
jusqu a la Guadarrama, sans se cioiser avec lui. Comme le guado.rramiis il parait un peu plus primitif
dans 1 Estrella. Si ces deux especes etaient tres proches parentes, il faudrait decider que Tune d’elles a
de beaucoup precede 1 autre. D’autre part le ghilianii, par ses antennes calleuses et les fossettes metal-
liques de ses elyties, rappelle un peu V Euporocarabus hortensis; il a aussi les palpes etroits et non larges
comme ceux des Oreocarabus. Comme ces caracteres se retrouvent aussi chez les Orinocarabus, la larve
FAM. CARABID^
23g
seule pourrait nous apprendre si ce Carabe doit rester avec les Oreocarabus, comme element sous-evolue,
ou passer aux Euporocarabus comme element sous-evolue, sans sillons et conservant les pores gulaires,
ou meme former un sous-genre independant. Dans tous les cas, il represente un jalon morphologique et
geographique pour Thistoire des Euporocarabus .
Cytilocarabus. — Les Cytilocarabus du Caucase et de l’Elbours se placent a cote des Euporoca-
rabus, mais n’en sont pas directement derives. Les palpes, peu dilates, sont heterochetes, donc en retard
sur ceux des Euporocarabus, mais en fait iis sont plus souvent dichetes que polychetes. Les Cytilocarabus
conservent les soies gulaires, mais pas toujours; elles manquent volontiers, meme chez le gemellatus et
Yingraius. L’etui penial, toujours du type des precedents, est un peu epaissi. L’evolution des antennes
est incomplete, les callosites tres marquees chez les races du Caucase le sont encore peu chez le gtmd-
latus et Viugraius. Ces deux derniers sont, comme mo\'enne, plutot en retard qu’en avance d’evolulion
sur les Euporocarabus. Pour 1’ensemble des sous-genres, si Ton en jugeait par la seule sculpture, le con-
traire paraitrait evident en comparant a Vhortensis le cribratus dont les intervalles sont uses, les fossetles
concolores, tres agrandies et compliquees d’une serie complementaire accrue sur le secondaire externe.
L’impression change quand on examine \q gemellatus ou V ingratus; les intervalles sont deja faibles, minces
et un peu denteles, rappelant un peu ceux des Ulocarabus, les fossettes petites, peu profondes et limitees
au disque. II est assez difficile de comprendre pourquoi les formes les moins evoluees comme sculpture
habitent le Talysch et le nord de la Perse, ce qui semblerait indiquer un point de depart oriental, vers
le Parapamise plutot que vers le Taurus armenien. C’est plutot par cette voie que ce sous-genre a du
venir. II n’y a aucun temoin entre le Talysch, la Grece et la Calabre, pas plus qu’entre la Grece, la
Calabre et les Sierras d’Estrella et Guadarrama, et les migrations doivent remonter a une epoque loin-
taine du tertiaire.
/lorfensii
Piocarabus. — Sous-genre monotype, d’une grande fixite dans toute son aire, qui est fort
etendue. Ce Carabe localise en Mongolie, depuis les confins du Thibet, dans le nord de la Chine, la
.Mandchourie, tout le bassin de TAmour, depuis ses sources, ne parait pas s’etendre a Touest au voisi-
nage de 1’Altai'. Bien multistrie, dichete, pourvu de callosites antennaires, il rappelle a la fois Vhortensts
et les Tanaocarabus americains par des caracteres de detail qui ne paraissent pas de pures coincidences.
Il a notamment les reliefs du pronotum si caracterisques de ces derniers. S’il etait un derive de Vhortensis
venu par la Siberie et la region tres penetrable du Saiansk, il aurait laisse des temoins en route : or des
la moitie orientale de bEurope centrale il n’y a plus A’ hortensis ; d’autre part ce serait le seul Carabe
d’Europe arrive par cette voie en Extreme-Orient, le cancellatus lui-meme n’a pas depasse les Saiansk et
240
COLEOPTEKA ADEPHAGA
la Lena moyenne. Ses antennes sont aussi bien peu calleuses pour un derive de Vhortcnsis du nord, et
meme du presslii, dont on comprendrait encore plus difbcilement les migrations. Du cote americain
Vhiatus est encoie plus grand; a ma connaissance le wladimirskii n’atteint pas la cote pacifique, bien qu’il
arrive tres pres de Wladivostock.
T anaocarabus. — Les Tanaocarabus americains ont le meme vaste corselet a bords brusquement
retrousses que le Piocarabus wladimirskii, avec la meme gouttiere tres etroite, la meme depression
basilaire, la meme forme singuliere du disque, renfle et profondement entaille au milieu, la meme
structure des epaules. Les lobes du pronotum cependant sont un peu courts, comme rognes a Textremite.
Le Carabe asiatique a les palpes peu dilates des Euporocarahiis, et la sculpture un peu mieux conservee
que celle des americains; il est en retard sur eux par ces deux caracteres et ne peut descendre d’eux,
mais il a les antennes un peu calleuses, tandis que le finitimus et le forreri les ont simples. On ne peut
donc deriver les T anaocarabus des Piocarabus ni inversement, mais ces deux sous-genres sont tres proches
parents. Il est difficile d’ailleurs de deriver les T anaocarabus les uns des autres. Le sylvosus rxa. pas
encore de sillons, et ses intervalles sont en saillie, mais Tensemble des autres caracteres ne permet d’en
faire qu’un collateral attarde des deux autres. Le forreri du Mexique parait aussi n’etre qu’une forme de
misere, d’origine commune avec le finitimus, mais je ne crois pas qu’il en derive directement.
Le finitimus et le forreri sont en rapport avec la partie meridionale des Monts Rocheux et son
prolongement a Tcuest du plateau de Mexico, le sylvosus parait originaire de la partie moyenne des
Monts Rocheux, d’ou il s’est repandu sur le nord des Etats-Unis et le Canada, jusqu’assez pres de
TAtlantique; ni les uns ni les autres n’atteignent le Pacifique. 11 est possible que le wladimirskii soit
aussi venu des Monts Rocheux et soit passe en Asie par la meme voie que les Cychrus. Ce serait une
migration analogue a celle du tesdatus, qui des Rocheux a atteint les lies Aleoutiennes, et de la, dit-on,
touche l’Asie. Il ne faut pas oublier que les Rocheux sont une partie tectonique de Tedifice asiatique.
Ce qui est plus difficile a comprendre, c’est Tarrivee dans les Rocheux des ancetres de tous ces
Carabes. Le passage ne s’est pas fait par TAmerique centrale, emergee a une date posterieure, et
d'ail!eurs il n’y a pas de Carabes de ce cote. Il n’a donc pu se faire que par TAtlantique moyen, comme
le passage des mammiferes fossiles d’origine africaine a Tepoque pontienne. De TAtlantis se serait donc
produite une double migration par la Floride et par FEspagne. Il reste a comprendre comment les
Tanaocarabus ont pu franchir les grandes plaines du Mississipi. Peut-etre les migrations d’Afrique dans
FAmerique du Nord se sont-elles faites par la grande chaine des Grandes Antilles et de la Jamaique, et
le Mexique. L’histoire de la region antillienne est encore imprecise, mais on sait que de ce cote il y a eu
des denivellations enormes et repetees. Peut-etre encore faut-il chercher beaucoup plus loin dans les
temps geologiques. Ce qui est aequis, c'est que tous ces Carabes ne sont pas originaires d’Amerique,
pas plus que leurs freres de FAncien continent ne sont originaires d’Europe; les origines premieres
de tous ces groupes, Pachystus, et aussi Orinocarabus, se sont deroulees dans un monde tres ancien que
recouvre FAtlantique.
Ataiocdrcifi/.
/y ^
IddimirskLi
.ruporocaraCus
jylvoSUS
finitimus
forreri
FAM. CARABI DA-:
241
On peut schematiser ainsi les relations genealogiques du genre Pachystus.
Tous les sous-genres qui precMent se groupent autour du probUmaticiis, fossile vivant qui les
explique. Le genre Oreocarahiis n’a pas conserve de forme sans quaternaires mais son origine a du etre
un doublet du problematiciis. Le dichetisme doit s’etre installe tres ancienneinent dans cette branche, car
il est tres fixe. Pour le reste, les Oreocarabus ressemblent de tres pres aux formes quaternaires a sculpture
reguliere du genre Pachystus, la grande variabilite de sculpture n’est pas dans leur potentiel. Les larves
ont la structure generale et les lobes du telson pointus des Mesocarabits, Phricocarabus, Emycavabus, mais
Tepine externe des cerci est plus developpee que chez le problematicus lui-meme et le grand developpement
des medianes du mesolabre rappelle les Diocarabns, Hemicarabus. Ce genre est comme le precedent
d’origine atlantique, et comme lui il a essaime a la fois vers TEurope et TAmerique du Nord.
Oreocarabus. — Ce sous-genre est reste a son point d’entree. Les Oreocarabtis sont cantonnes
dans le N.-O. de TEspagne et le centre. Les formes les plus primitives se trouvent dans le sud de la
Galice etle Leon. iNIediocrement alticoles, elles n’ont pas depasse les monts Cantabres et manquent sur
son versant nord. Plus au sud, entre Douro et Minho, la forme devient plus large, les intervalles sont
moins reguliers, et les primaires plus forts sont coupes de plus grandes fossettes, croissant de Verrans au
sieuarti. U errans a une variete lueigensi a cuisses rouges, aberration rare chez les multistries. Le guadar-
ramus, dont la sculpture est plus ou moins brouillee et Tapex aminci crochu au bout, est propre a la
chaine entre Tage et Douro, depuis la Sierra d’Estrella jusqu’a la Sierra Guadarrama, et a celle qui
rejoint la Sagra par la Sierra de Guadalupe, mais on ne le trouve ni dans les Pyrenees et les Cantabres,
ni dans la Sierra Morena et la Cordillere betique. Ce Carabe est un collateral de Verrans ou un derive
tres ancien.
Le ghilianii n’appartient pas aux Oreocarabus. Pas davantage le heydeni qui est un Carabogenien
voisin du nemoralis.
Caucasoca rabus. — Les Orinocarabns forment deux groupes, l’un alpin, l’autie caucasien, tres
differents de facies mais difficiles a designer par des caracteres definis. Le groupe caucasien a le deltion
plus long, egal aux lobes, et la sculpture tres fine, tres egale. tres nette, les primaires simplement coupes
242
COLEOPTERA ADEPHAGA
par des points tres petits, jamais foveoles. Iis sont en somme bien moins avances en evolution, dans le
sens de la regression de la sculpture, que le groupe alpin, et on ne peut les en deriver. L’inverse ne serait
pas impossible, mais peu vraisemblable, pour des raisons geographiques. Ce groupe est certainement
venu d’Europe par une chaine de montagnes dont celles de la Crimee sont probablement un reste; quant
a la date, elle est incertaine. Tout au plus pourrait-on supposer qu’elle est fort ancienne et que les
Orinocarabus alpins se sont developpes plus tard aux depens des traces laissees par cette migration.
Les formes de Caucasocarabus les moins evoluees sont celles du Caucase Occidental. L’apex est
simple et les angles du pronotum ne sont pas prolonges en lobes pointus, extroverses. Les hauts
sommets, dans le Caucase Central et jusqu’au Daghestan, sont occupes par le staehlini, different du koenigi
du Caucase Occidental par Tapex seulement, dont la pointe aigue est armee d’une epine dirigee en
arriere comme un hame9on, ce qui doit blesser les femelles et poui rait bien, si le caractere s’accentue,
avoir pour effet d’eteindre cette lignee. Le staehlini ne se trouve pas dans le Caucase oriental.
A Torigine de la chaine qui relie le Caucase a TArmenie, et le long de celle-ci, ces formes sont
remplacees par d’autres derivees du koenigi dont elles conservent Tapex. Elles se distinguent par un
allongement progressif des lobes du pronotum, et le roseni est le terme extreme, morphologique et
geographique, de Tevolution dans ce sens. Ce fait prouve que les Caucasocarabus ne sont pas arrives par
la chaine pontique. A part ces detaiis de pronotum et d’apex, tous ces Carabes se ressemblent autant
que different leurs parents du groupe alpin.
O pinocsrabus. Les Orinocarabus alpins habitent presque tous des pays ou des niveaux oii les
neiges eternelles descendaient pendant le pleistocene. Iis sont le type de 1’insecte dont Thabitat a ete
tiouble paries periodes glaciaires ; il n’est cependant pas probable que pour eux ces periodes aient
entraine autre chose qu un deplacement local en altitude et des variations locales dues a cette colonisa-
tion descendante, puis remontante, repetee a plusieurs reprises. II est probable que la plupart des
petites sous-races actuelles sont dues a cette cause. Le principe que la formation des races nouvelles se
produit a la limite des aiies a trouve dans ce cas son application, le deplacement en altitude a la
pouisuite du elimat favorable ayant produit d’aussi grands effets qu’un deplacement tres etendu a
niveau egal. Le pi incipe du conditionnement de Ia sculpture par la pression barometrique au moment
de 1’eclosion peut notamment expliquer certains detaiis. II faut cependant considerer que dans le
Caucase les memes causes ont joue sans produire d’effets analogues sur les Caucasocarabus.
Les races locales tres nombreuses se distinguent surtout par l’apex. LAvolution s’est faite de la
sculpture reguhere, egale, a fossettes primaires mediocres, vers Ia sculpture confuse, a fossettes
profondes, et de l’apex de forme banale vers des formes singulieres. Les lignees ne sont pas tres faciles
a debrouiller.
Le concolor Fabricius, dont hapex est en lame large, parallele, arrondie au bout comme un
couteau de table, parait au point de vue de la sculpture beaucoup moins avance en Allemagne. en
Boheme, en Silesie, race sylvestris, que dans le Jura frangais et suisse; le type de Fabricius, noiratre
FAM. CARABI
243
et a intervalles un peu grossiers et irieguliers, parait se rapporter a la race d'Alsace et de Franche-
Cornte, peut-etre du mont Tonnerre, et comme pour d’autres types de Tepoque, sa couleur est peut-etre
due a ce qu’il a ete tue par Teau bouillante, procede usite au XVI IF siecle ou les produits actuels etaient
incomius. En Suisse, a mesure que Taltitude s’eleve, la forme est plus ramassee, la sculpture moins
nette et plus rude, nivostis. II n’atteint pas, en tout cas ne depasse pas la crete des Alpes suisses, et
disparait vers le Tyrol.
Le long des Alpes de Baviere et d’Autriche, il devient aussi plus ramasse, et acquiert peu a peu
un talon caracteristique a Textremite posterieure de Tapex : c’est le hoppii de Germar, qui contourne
le massif alpin a Test, sous la forme redtenbacheri Ganglbauer, non Gehin, jusqu'en Tyrol et en
Illyrie. Ce redtenbacheri est a peu pres identique au transylvaniciis de Transylvanie et des Carpathes, qui
descend ou de lui ou de Vhoppii. Le transylvaniciis complete le cercie et va rejoindre vers la Silesie le
sylvestris avec lequel il tranche d’autant plus que le sylveslris local est la forme la plus avancee et la plus
depourvue de, talon. Le transylvaniciis est d’ailleurs un envahisseur qui a remplace le sylvestris dans les
Carpathes ou Born a signale des ilots de ce genre, notamment au Cecina.
^^'alpestris a ses origines dans les Alpes orientales, vers ITllyrie. Tres distinet des divers concolor
par son etui long, grele et termine par un apex en pointe d'aiguille, et de la plupart d’entre eux par sa
forme plus ramassee, il a une forme alticole brevicornis si semblable au concolor hoppii qu’avant d’avoir
observe la difference des apex on reunissait sous le nom de hoppei, de glacialis et de milleri le brevicornis,
le hoppii, le redtenbacheri Ganglbauer et meme le transylvaniciis. Brevicornis et redtenbacheri coexistent
ensemble et, si l’on ne possede pas de males, ne peuvent etre distingues. Lhsomorphisme parfait, sauf
Tapex, n’empeche pas la distinction des especes, entre lesquelles on n’a pas, a ma connaissance, trouve
encore d’hybrides.
Ualpestris ne s’est pas developpe sur le versant nord des Alpes ; sur le versant sud il s^est etendu
de Test vers Touest avec de faibles modifications de sculpture et de forme, devenant insensiblement dans
les Alpes du Trentin le bertolinii, dont l’apex est un peu moins tenu, puis dans les Alpes bergamasques
le lombardiis et le castanopteriis dont Tapex se dilate un peu a la pointe. Le castanopteriis s’etend jusqu’au
mont Generoso, entre les lacs de Come et Majeur. En face de la chaine Bergamasque, au nord, une
forme voisine du lombardiis prend peu a peu dans les contreforts des Alpes lepontiennes Tapex recourbe
caracteristique des formes dialpinus. Ces intermediaires, de belle taille, sont le lepontinus et le mesolcinus.
Puis se suivent jusqu’au mont Rose et au mont Blanc les races peu discernables de Valpimis, qui fi an-
chissent peu la ligne de separation des eaux, limite normale des races du concolor et de celles de Valpestiis.
Ces races d’alpiniis, comme celles du brevicornis qu’elles remplacent a Touest, sont tres alticoles, mais au
lieu d’etre ramassees, elles sont plutot greles et peu convexes, d’ailleurs aussi plus petites, et l’apex
permet, du reste, de ne jamais les confondre.
Le versant sud du mont Rose et le nord du massif du Grand Paradis sont habites a la fois par
deux ou trois especes bien distinctes, representees par Valpestris alpinus, le latreillei et Vheteromorphus.
Entre le latreillei et Vheteromorphus d’un cote, Valpimis de Tautre, il n’y a pas de formes de passage
connues, et a peine quelques hybrides possibles, ce qui semble indiquer une difference specifique.
Il semble bien au contraire que le latreillei et Vheteromorphus soient deux formes successives d’une meme
espece.
Le latreillei n'a. que des traces de callosites a.ntennaires, pas de quaternaires bien distincts, et son
apex gros, un peu ecorne en arriere plutot que pointu emousse, ne se laisse pas reduire a un derive de
celui de Valpimis. Quant aux deux autres caracteres, iis pourraient etre dus a une regression causee par
une vie miserable, bien que Ton trouve des alpinus vivant encore plus haut et conservant quaternaires et
callosites. Il est probable que le latreillei du mont Rose derive plutot de V heteromorphus par une forme de
244
COLEOPTERA ADEPHAGA
transition entre V het er ornor phiis et le stiirensis, comme il en existe dans les rattachements du Paradis aux
Alpes occidentales, vers la Levanna,
Ce qui fait Tinteret de la question, c’est que de Vheteromorphus au /airmairei et au puiztysianus, depuis
la Levanna jusqu’aux Alpes de Ligurie, on suit de montagne en montagne Tevolution d’une meme
espece propre aux Alpes occidentales. Or il existe une race d'alpesins, dont je ne connais malheu-
reusement pas Torigine, qui mime absolument le fairmairei par la forme, la couleur et la taille, mais
non par Tapex tres gr&le et termine en pointe d’aiguille. Cette forme, par des intermediaires perdus,
aurait pu donner autrefois fairmairei, et celui-ci produire d’un cote, par cemsiiis et siuretms, V hei er amorphus
et le latreillei, de Tautre la serie omensis-pulzeysianus . Toutes ces formes italiennes viendraient ainsi se
raccorder comme Valpiniis a Valpestris, mais la base de cette conjecture est bien fragile, et la forme
di’alpestris qui la fournit peut n’etre pas plus parente dn fairmairei que le hrevicorms du hoppii.
Du sture7isis au fairmairei on suit la transformation insensible de l’apex, qui de tronque devient
pointu emousse, puis du fairmairei au piitzeysianus on voit cette pointe se rabattre et se former un talon,
puis une spatule. La forme varie en meme temps peu a peu, et la sculpture aussi, dans des limites
dailleurs etroites. D’une maniere visible c’esl le fairmairei qui est le point de depart de cette evolution,
en sens divergents, aboutissant des deux cotes a des formes singulieres.
Ces trois especes, concolor, alpestris, fairmairei ont pu etre isolees par des glaciations pleistocenes
et s’gtre rejointes ensuite sans se confondre, mais il estpossible qu’elles soient beaucoup plus anciennes,
Il semble bien que le concolor se soit maintenu au-dessus de Vinlandsis dans le Harz, les montagnes de
Boheme et les Bescides. Un autre fait parait certain : que la remontee convergente vers les grandes
Alpes les a trouvees infranchissables, sauf a Test, comme aujourd’hui; elle peut donc etre assez
recente.
La situation du carinthiacus n’est pas beaucoup plus claire que celle du ghilianii. Il se distingue
des Orinocarabus par la dilatation relative et la brievete de ses palpes; il a les lobes du pronotum ourles
du cote interne, petit caractere du ghilianii qui est absent chez le genre Oreocarabus. Par ses lobes et par
Tapex, il se rapproche de Vhortensis et s’en ecarte par ses antennes peu calleuses ; par sa sculpture
brouillee il est a part, au plus comparable de loin au guadarramus . On ne sera fixe sur ses affinites que
par l’etude de la larve.
Neocarabus. — Le tmdatus oregonensis, forme la moins avancee du sous-genre Neocarabus, habite
non la chaine meme des Rocheux, mais la chaine cotiere du Pacifique. 11 a les angles du pronotum
larges, les intervalles tous distincts, bien que tres faibles, les primaires plus forts, coupes par de petites
fossettes. Plus au nord il passe au icedalus tadatus, que Ton trouve jusque dans les iles Aleoutiennes et,
parait-il, sur la rive asiatique du detroit de Behring. Cette forme, la plus anciennement connue parce
qu elle Ta ete par les explorateurs du detroit de Behring, plus anciens que ceux de Tinterieur et de
1 extreme ouest, est beaucoup plus rugueuse, avec des fossettes plus fortes et une sculpture moins nette.
Elle a ete longtemps perdue de vue et son nom applique aux formes de Tinterieur, Canada, Etats-Unis
du nord et du Pacifique, La forme des Rocheux est \e stocktonensis Casey , dont la sculpture est tres fine,
Le tcedatiis canadensis du Canada et du nord des Etats-Unis a une sculpture si fine qu’elle devient
indistincte, les fossettes rares et tres petites, et tout le dessus bien plus faiblement rugueux. L’espece
parait donc etre partie du nord du Nouveau-Mexique et de la Californie, divergeant au nord le long du
Pacifique, au nord-est par les Rocheux et la region des lacs.
Pai leui facies, leur sculpture, leurs palpes etroits et Tabsence de sillons, les Neocarabus se
sepaient aisement des T anaocar abus . Ce sont de vrais Orinocarabus , sauf que d’un cote les antennes ne
sont pas encore calleuses, que de 1 autre la sculpture est un peu plus avancee en evolution, et les palpes
sont un peu elargis. La branche americaine et Teuropeenne derivent d’un commun ancetre qui devait
FAiM. CARABID^
245
avoir les antennes simples de Tun et le reste de Tautre. II est probable que le passage dans le Nouveau
Monde a du se faire par la meme voie et dans le meme temps que celui des Tanaocarabus.
On peut reunir les deux sous-genres dans le meme tableau.
OrinoC(rr<il)Ui A/pocd rc.ii> u s
Diocarabus. — Les Diocarabus ont comme les Orinocarabus les palpes peu dilates, et point de
sillons. mais iis ont plutot le facies des Tomocarabiis et comme eux sont d’origine asiatique. Iis repre-
sentent donc plutot une branche attardee de ces derniers, qui a conserve les palpes etroits des communs
ancetres. l^’altaicus et le massagetus ont encore les intervalles distincts et les fossettes peu developpees.
Le loschnikowi qui dans les memes montagnes habite les hautes regions et s’etend dans les Toundras sur
tout le nord de la Siberie, depassant meme TOural, est une forme glaciaire, rapetissee, ramassee, plus
rugueuse, a sculpture brouillee autour des fossettes. Le truncaticoUis de la mer de Behring a les cuisses
normalement rouges et les antennes calleuses, caracteres nouveaux. Une forme autrefois confondue avec
lui, le borealis, habite les bords de TOcean glacial. Le tout petit pusillus des hautes montagnes au sud-
ouest du Baikal pousse Tevolution dans un autre sens, il ne conserve guere de sa sculpture que des
fossettes rondes. II a les antennes glabres en dessous, mais non calleuses et a perdu la frange des tibias
moyens, caractere rare d’evolution avancee.
Tout ce groupe a le meme apex, assez gros, peu courbe, emousse.
Orpocuruius
I
T
cu s
^ored/cs
' //’
trurtcutLColus
^ oschni ko wi
■iftcli
illui
Allocanabus. — Le sous-genre Allocarabus de Daourie, represente par Tuniciue et tres rare
espece aiirociuctus, a lui aussi les palpes peu dilates et point de sillons, mais il est encore plus retardataire
par ses palpes polychetes, son mesion juste dente au milieu, sans deltion defini, et par sa sculpture peu
avancee en evolution. Le polychetisme normal n’existe chez les Multistries que dans les sous-genres
Mesocarahus, Hadrocarabus e\. Allocarabus-, tous les autres sont franchement dichetes, a Texception des
246
COLEOPTERA ADEPHAGA
Euyycayabiis, Pachysius, Phricocarabtis , Cylilocarabus qui possedent des especes ou des races polychetes ou
heterochetes par exception. Chez les Orinocarabus, les Toinocarabus, les deux soies sont en position fixe et
toujours seules. Le bord du mesion, en milieu d’accolade comme chez le nemoralis, est encore un
caractere retardataire tres rare chez les Multistries. Le sous-menton, par une autre exception, est renfle
au milieu comme chez les sous-genres d’Extreme-Orient, Leplocarabus, Asihenocarabns, Nippocarabus,
Leptinocavabus. La sculpture meme est peu normale. Les primaires sont flanques de faibles quaternaires,
et Tensemble coupe de miroirs, les secondaires et tertiaires sont un peu rugueux, mais il ne semble pas
y avoirde quaternaires entre eux.
U Allocarabus aurocinctiis parait un collateral attarde des Diocarabus et des Toinocarabus. II a comme
eux le mesion renfle et le pronotum fortement ponctue; le sous-menton est renfle comme chez quelques
Toinocarabus , les palpes intermediaires comme dilatation, moins raccourcis. La parente avec les Hernica-
rabiis ne peut etre deduite de la seule presence de marges dorees, caractere probablement de simple
convergence. Par la forme de son pronotum, dont le contour est celui des Nebries, ce Carabe a un facies
singulier, qui n’a d’analogue panni les Multistries que chez le wallichi.
Tomocarabus. — Les sous-genres Toinocarabus, Scambocarabtts, Hemicarahus forment un ensemble
polymorphe mais qui parait naturel, auquel il semble qu’il faille joindre les Procriistides et meme les
Cryocar ahiis.
Les plus anciennes formes de Toinocarabus se trouvent dans le Caucase, TArmenie et les Alpes
pontiques. Le decolor du Caucase Occidental est une petite espece qui joue comme \e problematiciis le role
d’espece temoin. D’ordinaiie il n'a aucune trace de quaternaires et dilate sa sculpture en faisant des
intervalles supplementaires brouilles au dela du troisieme primaire; quelquefois cependant, chez decolor
marthcB, on trouve des traces de quaternaires. Le decolor n’est pas Torigine des autres especes, a cause de
ce fuseau de rugosites au dela du dernier primaire, et de callosites antennaires faibles chez lui, mais
absentes chez les autres. Il est un collateral temoin attarde.
Le scabripennis, remarquable par sa sculpture sans quaternaires, a tertiaires entiers, primaires et
secondaires foveoles, est une seconde espece sans descendance. Il en est probablement de meme du
riimelicus. Le inicroderus et les formes a quaternaires derivent probablement du rhinopteriis ou de
\’ aciitangiilus, formes du Taurus et des Alpes pontiques. Le passage en Europe s’est fait par la region
egeenne dans la peninsule actuelle des Balkans, et de la les races innombrables de convexus se sont
repandues jusqu’aux Pyrenees, a la Suede et a la Siberie, sans grandes variations, sauf que dans les
montagnes la sculpture est plus striolee en travers. Il semble du cote du Caucase fermer le cercie par la
jonction de Y oblongulus avec V aciitangiilus, mais il est possible inversement que V oblongulus soit un derive
direct de V acutangulus et 1’origine des formes russes et siberiennes. Il y aurait beaucoup a dire sur la
relation des races du convexus, surtout dans la peninsule balkanique, mais cette discussion n’en vaut pas
la peine, aucune question de morphologie generale ou de palegeographie ne pouvant, semble-t-il, y
trouver des eclaircissements.
con vexus
Scambocarabus. — On ne voit pas quand ni comment les T oinocarabus sont venus de TAsie
centrale, mais leur origine est certainement commune avec les Scambocarabus, qui ne depassent guere
rAltai' vers Touest. L’histoire de ces derniers parait compliquee et Torigine digene. Le sculptipemiis de
FAM. CARABIDiE
247
rinchan, plus granei, plus etroit, a les angles du pronotum plus marques et une sculpture tuberculee
sans quaternaires, ou avec de simples rudiinents de quaternaires chez les femelles. Par le breviformis de
Mongolie et de Dzoungarie, il se relie insensiblement au hruberi de Siberie. Chez le kritheri, la sculpture
est beaucoup plus faible, les intervalles en lignes granuleuses, les priinaires seuls tubercules, les
quaternaires tres faibles, incornplets comme nombre, mais rarement tout a fait deficients, il y a souvent
un peu de brouillage rendant la sculpture peu lisible. Vers Test, la sculpture est plus forte, plus tuber-
culee, c'est le tuberatus. Dans la region des monts Bureyas, au nord de TArnour moyen, on trouve le
raddeanus, dont les primaires ont de longs chainons polis, les secondaiies et les tertiaires formes de
granulations plus fines, d’ailleurs bien alignees, souvent sans rudiments de quaternaires chez les males.
11 est possible que la forme de Siberie derive a la fois du sculptipemiis et du raddeanus, ou Tinverse. Dans
ce dernier cas nous aurions affaire a une espece de sonche altaique, en voie de formation des quater-
naires, eliminant les rudiments dans la direction de l'lnchan pour prendre une sculpture fortement
tuberculee, les conservant et ne faisant de tubercules que sur les primaires dans la direction de rAmour.
Cette hvpothese est simple, mais elle a contre elle Taspect use de la sculpture chez la forme siberienne.
Chez le modestuhis thibetain, forme de valeur probablement specifique, la sculpture est presque effacee,
la couleur un peu metallique.
Ces formes n’ont pas de callosites aux antennes. Cependant le stade des antennes calleuses peut
etre franchi, je possede un male dont le facies indiquerait pour origine la region de TArnour, et dont les
antennes bien authentiques sont assez calleuses.
Hemicarabus. — Il a fallu 1’elevage de la larve du nitens pour faire classer les H emicarabus a
cote des sous-genres precedents. Cette larve ne differe de celle du Diocavabus trimcaticollis que par
Tecartement un peu plus grand des medianes du mesolabre ; toutes deux ont les lobes du telson arrondis
et Fepine externe des cerci petite mais constante, caracteres par lesquels elles different de celle du
convexus qui a les lobes pointus et point d’epine externe. Inversement Tanalogie m’a fait rapporter au
serratus uue larve americaine indeterminee. Les larves des Orinocarabus, tres semblables aux precedentes,
en different par les palpes un peu plus dilates, les tegmina plus larges, moins lobes, caracteres surtout
de plus grande robusticite; elles se rapprochent surtout des Tomocarabus par les lobes pointus du telson,
et des Hemicarabus et Diocarabus par la presence d’une epine externe, d’ailleurs plus developpee. Le
rattachement est donc legitime, malgre la difference de sculpture qui chez les Hemicarabus ne montre
aucune trace de quaternaires.
Comme les precedents sous-genres, les Hemicarabus ont les palpes courts, dilates, iis ont aussi le
pronotum tres peu reborde, comme les Scamhocar alnis, et un prolongement en epine du tibia anterieur.
La sculpture encore tres simple chez macleayi et serratus, dont les intervalles complets sont seulement un
peu strioles, est au contraire tres differenciee chez nitens et tubercidosus. Il est possible que ces deux
derniers soient derives, en sens divergents, d’une forme analogue au macleayi. Ce dernier n’a pas encore
les epaules crenelees, ce qui ne permet pas de le deriver lui-meme du serratus americain. Il faut donc
chercher 1’ancetre commun des Hemicarabus au dela du serratus et du macleayi, ce qui nous recule tres loin
dans le nord et tres loin dans le temps, evoquant Tidee d’une faune polaire anterieure au refroidissement
du pole et au regime actuel des saisons.
On ne peut faire deriver les Hemicarabus actuels, tous de faune froide, au plus temperee, que d’une
souche arctique, et il faut tenir compte aussi que les glaciations pleistocenes ont fait place nette sur toute
l’aire de Tancienne faune polaire dans TEurope du nord, la Sib6rie, TAlaska, le Canada, ne laissant
survivre que les formes peripheriques. Cela nous permet de comprendre la localisation des especes,
serratus dans Touest du Canada et le nord-ouest des Etats-Unis, nitens dans rEurope du noni, tuberculosus
dans le nord de l’Extreme-Orient et macleayi de meme, mais plus au nord, avec de vastes lacunes com-
248
COLEOPTERA ADEPHAGA
prenant la moitie ouest de la Siberie, la moitie ouest du Canada et TAtlantique entre le serratus
et le nitens.
Toutes ces especes sont d’une remarquable fixite, et entre le tuberculosus et le macleayi qui vivent
en contact, il n’y a aucune esquisse de transition. Uetholeni d’Irkoutsk parait plus ancien que les
tuberculosus de TAltai', de Mandchourie et du Japon, en ce sens qu’il a les tubercules moins accuses.
Chez les autres especes on ne trouve pas d’indice qui puisse inettre sur la voie d’une genealogie des races.
I
utterj s
/-uhercu I o sus
1
serratu s
Procrustides. — Le Procriistides bessarabicus peut avoir une souche commune avec les
Tomocarabus, mais pour Taffirmer il faudrait connaitre sa larve, et qu’elle fut du meme type. L’ensemble
de ses caracteres et son facies sont favorables a raffirmative ; les palpes bien plus dilates et 1'emiettement
de la sculpture en tres fines rugosites s’interpreteraient facilement par un degre beaucoup plus avance
d'evolution. Ce qui fait difficulte, c’est d’interpreter de meme fagon la singularite des mandibules.
Celles-ci, larges, puissantes, grossierement striees, sont tout a fait celles d’un Calosome. Aucun autre
Carabe n’a de telles mandibules. Cette structure est-elle un reliquat ancestral qui isolerait entierement
le Procrustides? Si elle est de date recente, ou bien elle marquerait une exception tres flagrante a la loi
de Dolio, ce qui d’ailleurs n’est pas rare chez les Carabides, ou bien elle est un simple fait de conver-
gence fortuite vers le type mandibulaire des Calosomes et n’a existe chez aucun ancetre. C’est ce qu’il
est tres difficile de decider tant que la larve ne sera pas connue. Cette espece de deserts et de terrains
sales s’etend de la Bessarabie a la Dzoungarie, suns variation bien marquee. Le bessarabicus parait
cependant un peu moins avance en evolution que le platyscelis asiatique, d'ou Ton pourrait conclure a
Torigine caucasienne comme celle des Tomocarabus, mais ceux-ci sont partis du sud du Caucase et le
Procrustides est repandu seulement au nord. Ce Carabe peut avoir ete habitant des bords de la mer
Pontique et de TAralo-caspienne ; son habitat coincide avec Templacement de ces grands bassins
tertiaires et par suite n’est pas tres ancien.
Cryocarabus. — Ce sous-genre represente seulement par le chamissonis a peu pres circumpolaire
n’offre que rarement des traces de quaternaires. Ses palpes et de petits caracteres paraissent bien Tappa-
renter aux sous-genres precedents plutot qu’aux Morphocarabus. Les sillons abdominaux sont nuis, mais
ceux des Hemicarabus ne sont pas non plus bien developpes, quand iis ne manquent point. Les affinites
sont peut-etre avec les Scambocarabns, mais les Cryocarabus sont certainement en retard sur ces derniers.
Le chamissonis peut dans ces conditions etre une forme tres ancienne qui n’a pas evolue.
Le chamissonis varie peu, et quand on compare de grandes series du Labrador avec d’autres du
Detroit de Behring, on trouve des deux cotes les m^mes variations. Les exemplaires de Laponie et ceux
de la Nouvelle-Angleterre ne constituent guere davantage des races precises. La presence d’une colonie,
reliquat glaciaire, au mont Washington dans le New-Hampshire temoigne d’une grande extension vers
le sud. C est peut-etre de ce cote que sont remontes les representants actuels de Tespece au Labrador.
La coordination phylogenique n’est pas facile entre les sous-genres du genre Tomocarabus. Nous
n avons guere que des aboutissants, et comme dans son ensemble ce groupe est nordique, les glaciations
pleistocenes ont detruit les elements intermediaires. On peut placer sur un plan d’anteriorite les
elements nettement attardes, sans relations d’ailleurs entre eux : Allocarabus, Diocarabus, Cryocarabus, ces
deux derniers peut-etre un peu plus pres des Oreocarabus, grouper ensuite les Hemicarabus, Tomocarabus
FAM. CARABID^
249
et Scamboca? abies. Quant au Procnistides. il peut se placer aupres de ces derniers, ou au contraire tout en
dehors de Tensemble. II faudra surtout considerer avec circonspection le schema ainsi obtenu.
OreQcar<j^vs
AIToc dra/jus Cryocdrdlus Diocardiius
ScdmLocara l u s Tomocarjios
Procrustidej
Hemicdrdlju i
Callistocanabus. — Ce genre monot3'pe et tres fixe est isole. Le facies du marginalis est presque
celui d’un violaceus, mais son mesion termine par un deltion mediocre, ses palpes dichetes, ses soies
gulaires intactes repoussent toute parente. La larve seule nous apprendra s’il ne s’agit pas d’un
Megodonhis reste en route quant au menton et au sous-menton, surevolue quant aux palpes. L’etude
minutieuse de la sculpture indique plutot im multistrie. Quand celle-ci laisse des traces suffisantes pour
compter les intervalles, on en retrouve sept entre chaque paire de primaires. Sauf peut-etre les Cauca-
socarabus, aucun groupe vivant ne peut avoir donne la sculpture du marginalis. f..a parente ne pourrait
d’ailleurs etre que collaterale, le Callislocar abus ayant les antennes simples.
L’espece unique est repandue de la Prusse orientale au Baikal, et descend entre la mer Noire et
la Caspienne jusqu’au Caucase qu’elle ne depasse pas. C’est essentiellement une espece de basses
altitudes et de faune froide mais non glaciale. Sa fixite ne permet pas de determiner la direction dans
laquelle elle s’est repandue.
Ulocanabus. — Les rapports de parente de ce genre avec les autres multistries ne sont pas clairs.
La forme que j’ai regue de Reitter comme theanus ressemble beaucoup plus au Pachystus irojaniis
qu’au stschurowskii, mais s’en eloigne par les palpes dichetes, dilates, le menton peu echancre, le deltion
peu saillant, etc. La sculpture est peu marquee, mais tous les intervalles sont bien comptables, les stries
grossieres, sans quaternaires. Ce Carabe me parait plutot a mettre a la tete du groupe erosus, qui viendra
peut-etre se placer dans les Alultistries quand on aura trouve sa larve. L’exemplaire vient de TAlai.
Le stschurowskii a les palpes etroits, le pronotum petit, juste ourle, la sculpture presque invisible
de tenuite mais a quaternaires complets. II comporte plusieurs races de sculpture plus ou moins nette et
de forme plus ou moins elancee, toutes de l’Alai, de la Boukharie et du Pamir.
Ce Carabe est le seul multistrie du Turkestan, a part le convexus qui frequente la region aralo-
caspienne. II ne se raccorde ni avec les Caucasocarabus ni avec les Tomocarabus. Ses origines sont peut-etre
a chercher dans les elements inconnus de la faune thibetaine plutot que dans celle venue de TAtlantique.
Carpathophilus, — Par sa larve, si celle que je lui attribue est bien la sienne, le linnei occupe
parmi les Multistries une place a part, et qui ne comporte aucune parente avec les especes dont les
larves sont connues. L’adulte parait d'abord un peu analogue aux Orinocarabus, mais la structure du
pronotum est toute differente, et Terythrisme est developpe d'une maniere qui Teloigne des Orinocarabus .
Ce Carabe est un element d’apparence etrangere dans notre faune et peut etre un reliquat de Tancienne
faune polaire. S’il fallait lui chercher des analogies dans le monde actuel, il faudrait peut-etre le faire du
cote du Thibet oriental et du Sikkim, bien qu’on ne voie pas de lien entre les Alpes autrichiennes, les
Carpathes, THimalaya et le Kansou.
Meganebrius. — Ce Carabe a figure de Nebrie ressemble assez au linnei, particulierement par
le pronotum, et possede plusieurs caracteres communs avec lui. Il n’a pas de soies gulaires et si Je ne
25o
COLEOPTERA ADEPHAGA
l’ai pas classe parmi les Psilogoniens, c’est parce que dans ce groupe je vois l’aboutissant normal des
Polychetes et des Tribacogeniens, lesquels semblent des Psilogoniens en puissance. Le Megamhriiis est
au contraire a sa place naturelle parmi les Multistries, dont il est la seule espece arrivee jusqu’ici au
stade psilogonien.
Le Meganebriiis wallichi est caracterise par Tabsence de quaternaires, et Vindiciis en possede.
A part cela iis sont identiques, tous deux habitent le Sikkim, et Vindictis parait plutot une variete repre-
sentant un degre superieur d*evolution de la sculpture qu une race locale. L)u moins dans les series que
j’ai etudiees, j’ai vu surtout des exemplaires a quaternaires tres divers, le wallichi rare, et Vindictis tres
caracterise un peu plus frequent, tres rarement les quaternaires egaux aux tertiaires et secondaires.
Ce Carabe parait jusquhci isole ; il est probable qu’il finira par etre relie a des formes thibetaines
inconnues, voisines probablement des Araocarahus.
Araeocarabus. — Le role des Oreocarabus est tenu dans les regions montagneuses du Kansou et
du Sse-Tchouan par le genre Araocarabiis. Le groupe assez bien defini de ces Carabes parait faire doublet
avec celui des Leptinocarabus, et les Hypsocarabus s’en rapprochent le plus. Ce genre a le deltion peu
developpe, les palpes greles, dichetes, non ou a peine dilates, les antennes peu calleuses, la sculpture
tranchee, a quaternaires tres variables, point de sillons. une taille petite et un habitat tres alticole,
souvent superieur a 4.000 metres. Il n’est guere connu que par les descriptions de Semenow et les
nombreuses especes decrites Tont ete sur des individus presque isoles. La seule espece connue en
nature des entomologisles, Syzygocarabiis cateniger, ressemble un peu au linnei, et Reitter Tavait classee
dans les Carpathophilus.
La genealogie de toute cette faune plus thibetaine que chinoise est a faire, et on ne voit pas non
plus si les Carabes de l’Amour et de la Mandchourie sont venus du Thibet ou inversement. La parente
est d’ailleurs probable, et le himmeli iait encore le lien, ou plus exactement comble la lacune morpho-
logique. La propagation a du se faire par le nord de la Chine, a une epoque indefinissable ou cette
region etait surelevee de deux mille metres environ. Cette condition est presque necessaire, car les
formes thibetaines vivent a des altitudes tres elevees et ne descendent pas aux niveaux que tolerent les
Leptinocarabus, habitants de climats plus septentrionaux. On peut aussi admettre que Tadaptation des
ArcBocarabus s'est faite lentement pendant la surelevation du Thibet.
Asthenoca rabus. — Il faut inscrire en tete des Multistries d’Extreme-Orient le petit
carabus opaculus de Jeso, forme la moins avancee en evolution, qui nous documente sur la souche de
laquelle sont sorties toutes les branches de ces Carabes. Par son habitat il nous renseigne sur Torigine
septentrionale de ce groupe et sur son point de depart, aujourd’hui ennoye. Cette indication est
confirmee par le sens de la marche de tous les sous-genres du groupe. Par son facies, il nous renseigne
sur celui des ancetres des autres sous-genres, avant qu’ils eussent revMu les apparences si singulieres de
leur structure actuelle.
Il a deja les antennes et les pattes longues, la forme allongee, le pronotum sans rebords. Le sous-
menton est deja renfle au milieu, aussi le mesion. Le deltion est bien developpe, depassant deja les
proportions de celui des Leptinocarabus. Il y a une indication de sillons, et par la ce Carabe marque une
tendance a diverger. Les callosites antennaires ne sont quhndiquees; les palpes sont plus larges que
chez les autres sous-genres, parce qu’ils sont moins allonges et moins greles; tres probablement ce
caractere, exagere dans ses sous-genres essentiellement longilignes, est nouveau chez eux et le type de
palpes de V Asthenocarabus est plus ancien. Ce que ce Carabe a de plus important a noter, c'est sa
sculpture bien conservee, primaires en longs chainons coupes par des fossettes sans profondeur,
secondaires et tertiaires egaux, plus petits que les primaires, creneles, stries moins larges que les inter-
valles, sans traces de quaternaires. Le raphe est forme de cones tres gros, serres, sans miroirs intercales.
FAM. CARABI D.K
25 I
Sauf la crenulation due a 1’envahissement des intervalles j)ar les points des stries, cette sculpture est
probablement celle de la souche. Astheuocarabus se tient ainsi au jdus pres de celle-ci.
Leptinocarabus. — Ce sous-genre tres riche en formes parait ne comporter que deux especes :
hummeli, venant de la direction du Thibet, ou tout au moins du nord-ouest de la Chine, et se repandant
jusqu’a Okhotsk et Wladivostok ; mtilffiusi, qui part au contraire de la region au nord de rAmour et se
superpose au precedent sur son aire orientale, descendant jusqu’en Coree. Le hnwmeli cousewe mieux
la sculpture des elytres mais pousse davanlage 1’evolution des callosites antennaires, chez le tvulffiiisi
c’est rinverse. En aucun cas les lignees ne se contondent en une race digene, mais les formes s’em-
brouillent assez pour que certaines aient ete promenees d’une espece a 1’autre.
Le hummeli commence dans rinchan par des formes petites, longilignes, a quaternaires d’ordi-
naire nuis, rattachables au bien qiFelles possedent de faibles callosites, et que Kraatz ait
deerit, probablement par erreur, les antennes du gracileii/us comme simples. Ces formes couvient la
Mongolie meridionale, la Chine septentrionale, la Mandehourie meridionale. Elles se continuent par
les {onnes gaschkezoitsc/ii, veuustiis, middendoyffi, ochoticus, le long de la cote pacifique, de Wladivostok a
Okhotsk, variant un peu de sculpture, guere de forme et de taille, tendant vers le rufinisme a mesure
que la latitude s'eleve. Cette tendance au rufinisme est un caractere commun avec les Araocarabns. Dans
les montagnes au sud de la Daourie, le gracilenhis passe a une forme a quaternaires normalement deve-
loppes, cyaneoviolaceus. Vers le Baikal la forme devient de plus en plus epaisse et la sculpture plus gios-
siere et plus hachee. Ce sont les grosses formes hummeli de Transbaikalie et surtout stolidus du sud et de
1’ouest du Baikal. Au nord de 1'Amour le gracilentus aboutit a une grande forme elancee, un peu plus
piate, remarquable par ses couleurs magnifiques, ses intervalles peu haches, les quaternaires plus
frequemment visibles. Chez le magnifique smaiagdultis de 1’Oassouri, les intervalles plus forts
sont au contraire tres regulierement decoupes en segments, et les quaternaires font defaut. Avec le
middendorffi ces trois formes sont les plus differenciees vers le nord. Le hummeli est remarquable par la
4
variete extreme de sa coloration.
Le wulffiusi evolue a partir du venuslus des monts Bureyas au nord de 1’Amour et de l' acutesciilptus
de 1’Amour, qui n’ont pas encore de quaternaires. Chez eux, les secondaires et tertiaires sont subegaux,
non ou peu coupes, les primaires assez forts, longnement catenules, avec des miroirs deviant parfois
mais ne coupant pas les tertiaires. Le wulffiusi widffiusi de Mandehourie est une forme a secondaires
beaucoup plus forts et tertiaires obsoletes. De ce cote 1’evolution tend a reduire les intervalles. Au
contraire les formes distinctus, christophi, raddei developpent des quaternaires le long des secondaires
deuxieme et troisieme, et leur sculpture evolue en outre par une segmentation des intervalles (]ui chez ce
232
COLEOPTERA ADEPHAGA
dernier sont resolus en lignes de granulations. opacipeiinis de Coree est une anamorphose longiligne
du wiilffiusi.
L’evolution de Tespece se fait, au point de vue geographique, de la mer a l’interieur et du nord au
sud. Au nord de TArnour, le sens s’invertit et les formes les plus evoluees viennent de Tinterieur vers la
cote et marchent du sud au nord. Le radiant est donc vers les Bureyas et la chaine cotiere au sud
de TArnour.
Leptocarabus. — Ce sous-genre japonais ne differe des Leptinocarabus du continent par aucun
caractere morphologique important, mais il est d’un facies tout different par la taille plus grande,
Tallongement considerable de toutes les parties, par la sculpture, par remargination des elytres et
quelques details. Uharmandi est encore tres pres de Vopamlus dont il derive manifestement. Les petites
formes du nord ou des hautes altitudes, exilis, tenuiformis, nettement differentes de Vopaculiis par leur
pronotum et par Temargination des elytres, conservent un peu de sa sculpture, les primaires etant
souvent catenules et les quaternaires absents. Aucun de ces petits Carabes ne possede la sculpture seche
des Leptinocarabus, et les secondaires et tertiaires, parfois resolus en granulations serrees, ne soiit jamais
en forme de carinules segmentees. Le grand et beau porrecticoUis violace, le seul de ce sous-genre et de
ses voisins qui ne soit pas noir, n’a pas de quaternaires. Ceux-ci n’existent en somme, normalement et
bien developpes, que chez les sous-races du procerulus proprement dit. Chez ce Carabe, Tevolution est
terminee. Les primaires, lineaires, lisses, tres peu saillants, ne sont plus que segmentes, a cause de
Tallongement des chainons, le nombre des coupures etant a peu pres fixe, et entre chaque paire de
primaires on compte, souvent avec difficulte malgre la largeur des stries, sept lignes menues de granula-
tions. En meme temps le raphe, tres developpe chez tout ce groupe de sous-genres, est devenu presque
continu, brillant.
Les Leptocarabus ont les palpes un peu moins dilates que leurs parents, parce que Tarticle terminal
s’est allonge. La meme raison d'anamorphose longiligne fait que les callosites des antennes, dont les
articles sont devenus tres longs, sont un peu moins visibles.
L’evolution du groupe s’est faite du nord au sud. Le terme extreme est prolixus de Yokohama,
race tres etroite dont les soies gulaires ont disparu. C’est par la larve du prolixus que nous connaissons
le type si special des larves des Leptocarabus.
Adelocarabus. — Ce sous-genre forme un groupe parallele a celui des Leptocarabus, et qui
participe des caracteres des Aulonocarabus. Il se distingue des premiers par un bien moindre allongement,
la forme transverse du pronotum, un peu retreci en arriere et assez grand, les epaules moins marquees,
les elytres bien plus larges, non emargines, et surtout par la sculpture. Le plus primitif, V arboreus de
Yeso combine a peu pres la forme des Adelocarabus avec la sculpture des Leptocarabus, mais plus nette :
primaires lineaires, lisses, segmentes, secondaires, tertiaires et quaternaires tres fins mais bien distincts,
les secondaires presque aussi marques que les primaires, continus, presque lisses, les autres intervalles
rugueux et en voie de dissolution. L’evolution de la sculpture commence donc a peu pres au degre ou
elle finit chez les Leptocarabus.
FAM. CARABI D/E
253
Les Adelocarabus, en raison de lenr forme plus large, de leur corselet conforme autrement et de
Tabsence d’emargination. ne peuvent descendre des Lfptocaiabiis ; il faut supposer un rameau detache de
la meme branche, tres pres des Astlieiwcarabiis et conservant la forme des derniers en prenant, qiiant a la
sculpture, la meme voie que les premiers. Les formes coreennes semiopacus, koreaiuis, ont les primaires
entiers et carenes comme A uloiioca rabiis, la suture tres carenee, le raphe tres developpe. Ce sont des
caracteres nouveaux. Dans cette sculpture, le developpement des primaires et de la suture est dii a la
parente avec les Atdonocarabns, et Texistence des quaternaires rappelle raffmite avec les Lepiocarabus. Les
Aiiloiiocarabiis ne font jamais de quaternaires, les Lepiocarabus jamais de carenes, les Adelocarabus com-
binent les deux aptitudes. Les Adelocarabus ont toujours les ehhres tres mals.
Aulono ca rciLui
Asthenoeuraiui
d ruo reu i
hored nui
ierrtiooa cu i
Aulonocarabus. — Ce sous-genre vient aussi du nord. Le uicolaiensis, court et cuneiforme, des
bouches de TAmour et le kurilensis des iles Kuriles, allonge et parallele, ont les primaires carenes, mais
non releves, les secondaires et tertiaires plus petds, egaux, ruguleux. Le kurilensis a Taspect du careniger
et s’est peut-etre relie autrefois avec lui par le Kamtchatka ou la region de la mer d'Okhotsk. 11 ne parait
existerni dans bile Sakhaline ni dans celle de Yeso. Au sud de TAinour il est coupe de Communications
avec le careniger pai' la chaine cotiere, occupee par le uicolaiensis au nord et le sichoieiisis au sud. Ce
dernier. probablement derive du uicolaiensis, a les primaires deja surhausses, les secondaires presque
aussi forts, les tertiaires resolus et peu visibles. On ne peut deriver le koreanus du sichoieiisis, qui a deja un
pronotum de canaliculatus comme le uicolaiensis, et comme lui les callosites antennaires bien developpees.
Le careniger du Bas Amour et de Mandchourie ne differe du canaliculatus que par la taille plus grande,
le pronotum retreci en avant comme celui des precedents, et Tapex tres grele. Il ne derive probablement
pas du uicolaiensis, qui a 1’apex en griffe, plus large bien que pointu. Le careniger devient a l’ouest un peu
plus ramasse, et son apex passe a la forme large et tronquee {penialis). Les formes intermediaires
descendent le long de 1’Inchan jusqu’a Khoukoukhoto, dans le Chansi. Dans la chaine faitiere et au
nord de celle ci, jusque dans le nord de l’Altai, on trouve le canaliculatus canaliculatus, plus petit, dont
Tapex est large et tronque. Careniger et canaliculatus possedent seulement des carenes primaires, tres
surhaussees, les autres intervalles se sont resolus en tres fines granulations.
Ces divers sous-genres indiquent tous comme origine la region submergee au nord-est du Japon,
donc le Pacifique nord. Iis sont en correlation avec les plissements en arc de la zone de refoulement.
Ni dans 1’Amerique du Nord ni ailleurs on ne trouve de formes a rattacher a la meme souche. Il est
possible que les ancetres aient vecu plus pres du pole, pendant les epoques chaudes du tertiaire et du
quaternaire, et que leur faune ait ete eteinte par les periodes glaciaires ou Timmersion.
Adeioca r a L L/ s
peni ur.s Cclrent aer
I
I /7 ^
candli (u/uPui
■ Ait/lenOCtirdlui
nieo/ai enses
L
.5^ cholenji s
N ippocarabus. — Ce genre monotype se distingue bien du procedent par son deltion reduit a
une angulation du bord du mesion, ses antennes non calleuses, sa sculpture bien complete, sans quater-
naires ou avec des traces douteuses, son facies rappelant plutot conciliator ou les formes ddixti eme-Orient
COLIiOPTERA ADEPHAGA
264
du granulatiis. II est en somme moins avance en evolution, et son evolution actuelle tend vers Telimination
des tei tiaires, comme chez conciliator ei granulatiis. II est possible que la decouverte de la lai ve le fasse
renvoyer dans la division des Carabogeniens.
On peut ainsi schematiser la genealogie des Multistries de la sonche Pacifique :
Aslheno cciralui
A/i^po carahui
Aulonocarjhui Adelocd raLu 6 Lepto cdrjiu i LeptinocdraCu b
Quant a dresser une genealogie generale des Multistries, je crois qu’il serait tres hasardeux de le
faire. Les Multistries sont un vaste groupe naturel. bien forme, dont deux sous-groupes, celui des
Multistries d’Extreme-Orient et celui des Multistries venus de TAtlantique, Pachysins, Oreocarabus, sont
nettement separes Tun de Tautre et ne peuvent avoir d’origines communes que dans un passe fort
lointain. Les Hemicarabus peuvent etre directement descendus du nord a une epoque quelconque veis
TAsie centrale et occidentale et leurs afftnites seraient plutot avec le groupe Atlantique. Les caracteres
de ces grands groupes n’ont rien de special, dans chacun on retrouve a peu pres les memes groupements
de caracteres. En somme, nous n’avons que des fins de genealogies tres anciennes. Quant aux origines
des grands groupes, c’estau moins dans le secondaire moyen qu’il faudrait les chercher dans le temps.
FAM. CARABIDA-:
i55
QENEALOGIE DES CARABOQENIENS
Ce grand groupe des Carabes chaetogoniens a mandibules courtes est probablement compose
d’elements assez divers comme origine. Quand on connaitra les larves de certains genres, il est possible
qu’ils aillent prendre place parmi les Multistries, ou parmi les Tribacogeniens. La parente meme
certaine iFest pas non plus tres proche, je crois, entie certains sous-genres rennis dans le meme genre,
mais il est si difficile de trouver de bons caracteres pour subdiviser les Carabogeniens qu'il faut se
contenter d’une exactitude phylogenique relative dans les rappi ochements proposes.
Le genre Carabus tel que je le restreins et le genre Archicarabus montrent par de bons exemples
ce que je veu.x dire. Je range les sous-genres Limtiocarabus et Hygrocai abus dans le genre Carabus defini
par remargination habituelle des elytres et quelques autres caracteres. De fait ces Carabes ont plus
d'affinites avec \' auratus et le cancellatus qu’avec les autres Carabogeniens, malgre leurs palpes filiformes.
Cependant la larve a labre synodonte, palpes et antennes courts du clathratus, est infiniment plus avancee
par le premier caractere et moins par le second que celle du cancellatus. La separation est donc tres
ancienne, anterieure au stade actuel d’evolution de la generalite des lignees de Carabogeniens. Les
Aptocarabus et V Archicarabus montivagus, aussi synodontes, sont plus avances a Fetat larvaire que le
nemoralis, et moins a 1’etat d’imago. Iis sont donc depuis un temps tres long separes de lui, malgre les
grandes affinites qui subsistent, et iis ont evolue dans un sens divergent, a la fois au stade de larve et au
stade imago.
Carabus. — Le sous-genre Carabus est tres avance en evolution. Sa sculpture a grosses cotes
primaires est visiblement refaite. La larve cependant est tres primitive par ses palpes et ses antennes.
Elie nous indique que Vauratus ne derive pas de la branche cancellatus, bien que 1’argument ne soit pas
indiscutable, car 1’evolution de la larve du cancellatus quant a ce caractere pourrait etre recente. Uauratus
est un Carabe largement atteint d’erythrisme, et peu vigoureux. Il est a ma connaissance la seule espece
/•’ ' ■?' 0 '
sLCulus novorrtcui dur<Ui/5 /lonnorati
' ^ I
Truiode/ainei —
ps e udo lol^urin c^u s
ruP^enui
/’ 1.
( (yPr/ CL no
qui paraisse ne vivre normalement qu’un an. Il paralt etre parti du sud de la France, oii certaines races
conservent encore des pattes noires et parfois des traces de la sculpture ancienne. Il s’est repandu en
PVance et dans FEuvope centrale jusqu’a la Pologne. Ses races sont assez nombreuses, mais different en
general plutot par le facies que par des caracteres bien accuses. Du lotharingus de Montpellier derivent
manifestement les races moins courtes et a cotes moins larges et moins plates, mais a pattes rouges de
TAude, pseudoloiharingus , de T.Aveyron, ruthenus, de Test du Plateau Central et du Lyonnais, hgericinus.
256
COLEOPTERA ADEPHAGA
On suit aussi les passages de Vlionnorali provengal au magnifique magdelainei de TArdeche, dont les cotes
ont piesque disparu. II est beaucoup plus difficile de saisir Torigine de V auratus a cotes etroites et hautes.
Au sud de son aire il y a des races qui ne paruissent pas primitives, dufouri dans la France centrale,
rotundatus dans TAin, bettingeri en Savoie. Je me suis demande parfois si le radiant de ce groupe n’etait
pas le Harz. En France, V auratus se mele aux races d’origine mediterraneenne, mais visiblement n'en
derive pas. Peut-etre derive-t-il du siculus de Sicile, mais j’en doute. II faudrait mieux connaitre les
races italiennes. Le tres grand navarricus des provinces basques, des Asturies et des Landes represente
aussi une souche independante de ce Carabe tres mal connu qu’est Vauratus.
Goniocarabus. — Ce sous-genre, bien moins avance en evolution, est represente par deux
especes, Tune tres localisee, Tautre tres repandue, vagans et cancellatus.
La premiere, vagans, est cantonnee dans les Alpes maritimes frangaises et italiennes. Elie est plus
primitive; la sculpture, souvent usee, n’a pas les secondaires saillants, les epaules ne sont jamais
crenelees, le scape et les cuisses sont tres rarement rouges, les palpes jamais polychetes. Par ce dernier
caractere, elle est plus avancee que le cancellatus. Les deux especes ne derivent donc pas Tune de l’autre.
Le cancellatus cornporte des races a epaules non crenelees. antennes non calleuses, repandues
dans le nord de 1’Italie et en France. et d’autres a epaules crenelees, antennes calleuses, primaires mieux
catenules et tertiaires ordinairement plus reduits ou nuis. Ces dernieres ont le plus souvent le scape et
les cuisses rouges et habitent TEurope centrale, la Russie et la Siberie jusqu’a la limite du bassin
pacifique. Ce dernier groupe peut paraitre plus avance en evolution, mais comme une partie des races
qui le composent ont les palpes souvent polychetes, il ne peut pas etre derive du premier. En Allemagne
et dans Test de la France, aussi en Suisse, les deux groupes fusionnent et leurs derives ne se distinguent
plus. Le cancellatus est donc une espece digene ou probablement polygene. Dans chaque branche on
trouve des races d’aspect egalement primitif et bien differentes, dont on ne peut dire qu’elles derivent
Tune de l’autre, ainsi V intermedius et le penninus, V allessiensis et \e geta. On trouve egalement des doublets :
le celticus du S.-O. de la France, chef de branche, et le penninus des Alpes pennines, de la branche
intermedius, le fusus de la branche celticus et le carinatus de la branche cancellatus. 11 ne sera pas impossible
de debrouiller Tordre de certaines invasions successives, a Taide des stations reliquataires et des isoles
reproduisant les caracteres de la race plus ancienne du pays. Il est probable que V intermedius, par
exemple, ses races mal connues de TApennin, celles des Alpes italiennes et le celticus ont fait autrefois
un ensemble dans lequel se sont infiltres des derives des branches emarginatus et cancellatus descendus du
nord. On voit bien aussi qu^en Russie et en Siberie plusieurs courants se sont superposes, se substituant
par places. On ne saisit bien cependant la filiation que dans les rameaux recents.
ocf e)cini
■yU^^sien^Lb ^etej ^rfint^pT
—r- ^
ieyiiicub (uipreuLltus
I
conspersus
inlerntedius io/iatichi ce/^tiCUS
I
fusus
1
nioricorniS
^ I "
ecrncef/cdus
I
cciri n ci tu s
pmoryinct tu s
Limnocarabus. — L’origine orientale de ce sous-genre est possible, autrement elle est nordique.
Elie n’est pas atlantique, car les formes du nord-ouest de l’Europe, Ecosse, Orcades, Scandinavie, sont
recentes.
FAM. CAKAHllX^i
2 5y
On trouve au Japon et en Mandchourie une fonne primitive de clathratus, le iiiaacki. Elie n’a i)as
les epaules dentees du clathratus, la sculpture est bien moins differenciee, les fossettes ne sont pas dorees.
Le stygius du Tal3'sch est aussi tres primitif. II a bien les epaules legerement crenelees et les fossettes
vert dore, mais sa sculpture est encore plus douce que celle du maacki, avec des tertiaires tres nets.
II s’etend sur le nord de la Perse et la Transcaucasie et se relie aux formes de la haute Italie et de la
France mediterraneenne par Vauyanie)i$is. La race meridionale de France, urelatetisis, est relativement
mieux conservee que celles du nord de TEurope, qui paraissent en descendre. II y a donc eu un courant
de Test a Toriest, puis du sud au nord. Par le nord de rEurope il s’est fait un courant de retour jusque
dans TAltai' [eversmanni, foveolatoseriatiis).
D’autre part il subsiste de Petersbourg a Lemberg une petite espece presque eteinte, menelricsi,
dont les epaules ne sont pas denticulees, les fossettes sont superficielles et petites, les tertiaires appa-
raissent quelquefois comme de fines lignes sur les cotes des secondaires costiformes. Cette sculpture
rappelle presque celle du graiiulatiis . Pour le reste, pronotum de forme si particuliere, a longues fossettes
paralleles a Taxe, elytres a deux fortes cotes, le premier secondaire absent et le quatrieme rudimentaire,
le menetriesi est identique au clathratus. Des formes tres analogues ont vecu en Allemagne et en Belgique
pendant le pleistocene. Elles pouvaient y etre venues du nord en reculant devant Tinvasion glaciaire.
L’anciennete de tout ce groupe est difficile a determiner. Le maacki est anterieur a la separation
de la Mandchourie et du Japon, le cJathraius a celle des Orcades et de TEurope, mais ces evenements
sont relativement recents.
Hygnocarabus. — Sous-genre monotype. Le variolosiis est certainement un collateral du
clathratus, dont il conserve certains caracteres et exagere certains autres, mais non un descendant direct,
car d’autres caracteres contredisent cette origine. II est bien plus avance en evolution. Le clathratus
conserve souvent des ailes fonctionnelles et possede quatre pulvilli, variolosiis n'd plus d’ailes et ne
conserve que trois pulvilli. Sa sculpture enfin est tout a fait cabossee, du meme type mais pousse ala
caricature.
Ce Carabe, isole dans les montagnes de TEurope centrale tandis que le clathratus limnicole est
volontiers littoral, est reste hygrophile, mais s’est adapte a d’autres conditions de vie. Il 3’ a deux races,
Tune, variolosiis de Hongrie, dont Tapex est en lamelle tronquee, Tautre d’Allemagne, noitulosus, dont
Tapex est pointu. Toutes deux peuvent etre venues de la region illyrienne.
La genealogie des deux sous-genres peut etre schematisee ainsi :
noduPosus
me netri esi
irelcttensis
I
cicil/ircitwj
»
auriiniensis
nuni cAi
\/tridipi/nclatub foveolotoseri atus
Aptocarabus. — La forme la moins avancee des Aptocarabus e5\.\& rossii, dont les palpes sont
constamment polychetes, les callosites antennaires a peine indiquees et la sculpture relativement egale.
Ualysidotus a les palpes constamment dichetes, un peu plus larges, les callosites antennaires bien deve-
loppees et la sculpture tres inegale, les primaires catenules de chainons tuberculeux et polis, les
secondaires segmentes ou catenules, polis, et les tertiaires en regression. Diminues mais continues chez
258
COLEOPTERA ADEPHAGA
le stagnatis de Montpellier, iis se resolvent chez le potriptinus pour faire un fond granuleux, et chez
V alysidoiiis Illiger ce fond est presQiie uni, La sous-race apulienne de ce dernier a parfois les cuisses
rouges. L’evolution de \' alysidotits s’est donc faite de la cote mediterraneenne frangaise vers le sud de
ritalie. II est possible que Valysidotus soit une simple adaptation du rossii a Texistence palustre.
Quant au rossii lui-meme il est tres difficile de voir d’ou il vient. La petite forme pirazzolii du
Gran Sasso ddtalia n’est pas l’origine de l’espece, car elle est justement la moins polychete et la plus
sujette a Terythrisme des elytres; cet erythrisme est d’ailleurs une livree locale que partagent le variolaliis
et d’autres Carabes de ce massif. L’altitude du Gran Sasso et du Monte Greco n’est pas suffisante pour
expliquer la petite taille du pirazzolii, car dans TApennin et en Piemont le rossii atteint sa taille normale
a des altitudes plus elevees.
cilysic/otu^
sl<yndli5 jiornjoPinuS
iUl
Archicarabus. — Le polychetisme du rossii avait fait ranger le sous-genre Aptocarabus entre les
Mesocarabus et les Iniaibiiis dans la systematique de Reitter , mais sa larve leve tous les doutes, et la place
des Aptocarabus est bien parmi les Carabogeniens, a cote du sous-genre Archicarabus. Ce dernier evolue
d’une maniere differente quant a la sculpture : intervalles peu ou non saillants, jamais haches mais
souvent strioles en travers, les tertiaires d’ordinaire resolus en faisceaux de granulations, Tevolution
aboutissant dans des lignees tres differentes a une sculpture presque unie, ou n’apparaissent guere que
les points provenant des stries. Les palpes, un peu plus etroits que ceux des Aptocarabus, sont toujours
dichetes, sauf chez quelques races peu evoluees du nemoralis qui ne sont pas encore sorties du stade
heterocliete. Les antennes peu ou point calleuses d’ordinaire le deviennent nettement chez le phoenix,
mais les callosites sont dans tout ce sous-genre d’une instabilite remarquable, apparaissant et dispa-
raissant sans raison apparente dans la meme race et la meme localite.
Les especes ont toutes leur radiant le long de la chaine faitiere, du nord du Portugal a la
Caspienne, et d’ordinaire non dans la chaine meme, mais un peu plus au sud.
Le heydeni du nord du Portugal est tres variable. Cette petite espece, sous sa forme primitive,
ressemble beaucoup au victor par sa sculpture, et meme par son pronotum, sauf que les cotes ne sont
pas sinues pres de Tangle. Chez le steuarti, les elytres sont au contraire tres elargis, apiatis, ne conservent
guere que les primaires, de fines lignes qui representent sur le disque les secondaires ; quant aux
tertiaires iis sont resolus en fuseaux d’asperites formant un fond apre. Le type de Deyrolle que j’ai sous
les yeux est identique au fusarius Lapouge et non une forme d’errans. Tevolution de la sculpture est
seulement un peu moins complete que chez le type de mon fusarius. Certains exemplaires des diverses
races du heydeni ont les antennes sensiblement calleuses, v. nodicornis , mais iis sont rares : en regie, il
n’y a pas de callosites.
Le victor de la partie orientale des Alpes pontiques et des legions adjacentes du Caucase ne differe
du heydeni que par des details indiquant une evolution plus avancee. Le front porte d’une maniere plus
distincte le paquet de rides caracteristique des Archicarabus, les antennes sont calleuses au degre du
nodicornis, la sculpture a peu pres celle du barrosi, mais les intervalles sont moins strioles, etant un peu
affaiblis, les points des stries qui crenMent leurs flancs sont moins nets ; la principale difference, les sinus
marques des cotes du pronotum sont aussi un caractere nouveau. Les deux especes ne paraissent
cependant pas deriver l’une de Tautre, le mesion du victor etant moins renfle, et le deltion encore moins
FAIM. CAKABID.F:
2^9
developpe. II ne serait cependant pas plus anoi inal de les reunir que le stygiiis et Vardatensis ou le monilis
monilis et Valticola : les differences sont du meme ordre de grandeuret les distances intermediaires.
Le victor evolue de Test a Touest dans le sens de reffacement de la sculpture, les sinus du
pronotuin s’attenuent en meme temps, et, phenomene curieux, en relation avec leur instabilite dans ce
sous-genre, les callosites s’effacent. Le iranseiins du Bosphore a ])resque le pronotuin et en tout cas les
antennes d’un heydeni barrosi, on peut meme dire sa sculpture, inais jamais chez le victor les tertiaires ne
se resolvent ni meme s’attenuent, et c’est par cette difference de tendances evolutives que les deux
especes se caracterisent le mieux.
Le montivagus des Balkans evolue au contraire comme le heydeni et le nemoralis, par resolution des
teitiaires en luseaux de granulations de plus en plus elargis. L’evolution se fait du centre de la chaine,
kalofirensis, a intervalles tous bien nets, vers Touest, velepiticus, et vers le nord, montivagus du Banat et de
Traiis\’lvanie. Dans la direction de Test, \e processus change, et les tertiaires ne se resolvent pas [yaitriani,
ponticus, burgassiensis). On passe ainsi au wiedemanni, differencie du niojitivagus surtout par les sillons fron-
taux courts, ne depassant pas les antennes, les sillons abdominaux complets, Tapex pointu, une moindre
difference entre les sexes. La sculpture tend a devenir lisse et le pronotum a etre moins rectangulaire,
du Bosphore {wiedemanni) a la region moyenne des Alpes pontiques, vers Amasie {turcicus) ; la forme
alticole congruus ne conserve plus guere que les points des stries et ceux foveoles des primaires, et comme
les callosites antennaires manquent souvent, il devient difficile de distinguer la descendance du wiedemanni
de celle du gotschi.
Le gotschi est une petite forme armenienne qui evolue de Test a Touest comme le victor, mais
plutot semble-t-il par le Taurus que par les Alpes pontiques. Elie n’a pas normalement de callosites
antennaires et debute avec une sculpture deja tres fruste. En Armenie, il reste le plus souvent un leger
relief des intervalles, et le pronotum rappelle, en moins rugueux, celui du victor. Dans le Taurus la
sculpture se rapproche de celle du congruus, le pronotum est de plus en plus arque sur les cotes, et entre
le Taurus mediterraneen et la chaine euxine, les deux formes se confondent aisement. Il est possible que
le soit avec le victor dans les memes relations que le congruus avec le wiedemanni, mais les formes
intermediaires semblent avoir disparu, a moins qu’on ne veuille les trouver dans V anceps et le falsarius.
Les Archicarabus du centre de l’Asie Mineure finissent par confluer dans un complexe polygene ou il n’est
plus possible de discerner la descendance des diverses souches.
h’unctus de Syrie et du Kurdistan est une espece dont Torigine n’est pas claire. Piate, parallele,
toute noire, le pronotum rectangulaire a bords minces tres retrousses, lobes pointus, les el3'tres a inter-
valles lisses, faiblement releves, separes par des stries regulieres, les primaires bien catenules, cette
espece ne parait pas directement apparentee aux autres. \Juncius est certainement un veritable Archica-
rabus, son sous-menton ne laisse pas de doutes, mais il tend un peu vers le tarbagataicus et certains
sibiricus et je Lai trouve dans d’anciennes collections avec 1’etiquette ledebourei, Sibeiie. Cette espece
s’etend jusqu’au Liban, et le phoenix de Saida, remarquable par ses antennes tres calleuses, surtout les
articles 6 a g, n’est que la forme extreme. Uunctus a aussi les antennes calleuses, mais la grande forme
mollis est le plus souvent sans trace de callosites.
Le nemoralis et le monticola constituent un petit groupe a sculpture un peu brouillee et presque
lisse, ou d’ordinaire on ne reconnait que les points primaires, ou des traces de primaires et de secondaires
lineaires.
A premiere vue, 1’evolution du nemoralis parait simple. Les formes du sud-ouest et des Pyrenees
conservent bien plus nettement leur sculpture, et a mesure que Ton s’eloigne de cette region, soit vers
le nord et le centre de TEurope, soit au sud des Pyrenees, la sculpture se resout de jdus en plus fmement.
Quand on y regarde de plus pres, on remarque que le 5-seriatus des Laudes a tout juste les tertiaires
dedoubles, donc cinq intervalles, dont le secondaire lineaire et lisse, entre chaque paire de primaires.
26o
COLEOPTERA ADEPHAGA
lineaires, lisses et coupes de fossettes espacees. Le pascuorum de la Montagne Noire et des Pyrenees
possede aussi une sculpture relativement conservee, moins bien d’ailleurs, mais tandis que le 5-seriatus
est dichete, le pascuorum est pourvu d’une variete a trois ou quatre soles, setosus, laquelle n’est pas rare.
II ne derive donc pas du 5-seriatus, et celui-ci, mieux conserve quant a la sculpture, ne derive pas de lui.
La forme canadensis de New-Brunswick est a peu pres au degre du pascuorum quant a la sculpture, mais
encore plus nettement heterochete, donc moins avancee qu’aucune forme d’Europe. 11 est probable que
le nemoralis resuite de Tevolution d’une forme voisine du heydeni dans une region disparue, d’ou il a
penetre en France comme le splendens et le festivus. Le nemoralis americain peut etre venu de la meme
region. II est peu probable qu’il soit venu d'Europe ou inversement. L’idee ddmportation recente est
exclue par les caracteres tres particuliers du canadensis, et surtout de ses palpes. Plus au sud, dans les
Etats de Test, on trouve un nemoralis de forme ordinaire qui peut etre importe, qui Test meme
certainement pour partie car ce Carabe a ete systematiquement introduit comme la plupart des especes
courantes de chez nous ; mais tandis que ces especes ont deja disparu ou, comme V auratus, ne se main-
tiennent que dans des localites definies, le nemoralis esi largement repandu, comme une espece chez elle»
et j’ai vu en Amerique, dans de vieilles collections, des exemplaires avec date de capture anterieurs aux
essais d’acclimatement. Enfin la question est compliquee par Texistence durant le pleistocene du
malacopterus, forme tres avancee, et par celle actuelle de Vatavus, plus ancien comme sculpture que les
formes les moins evoluees, et dont 1’exemplaire toujours unique reste d’origine inconnue. En raison de
son facies et surtout de ses primaires a fossettes serrees, Vatavus ne peut s’intercaler dans Tascendance
d’aucune des autres races.
Le nemoralis s’etend du Canada a TEurope centrale, qu’il ne depasse pas, et de TEspagne a la
Scandinavie. Cette espece est la seule du genre qui ait une aireetendue.
Le petit monticola, special aux Alpes occidentales et surtout au versant italien, jusqu’au Tessin,
a les antennes a peine calleuses et souvent point, sa sculpture est plus finement resolue que celle du
nemoralis. Un peu plus avance en evolution que le nemoralis, ce Carabe ne parait pas en deriver, bien que
Ton trouve dans les Pyrenees orientales des nemoralis qui s'en rapprochent. Les deux especes coexistent,
sans donner d’hybrides, sur une zone assez large.
Les affinites de la larve du montivagus sont a la fois avec le nemoralis et avec le rossii. S’il en etait
de meme de celle des autres especes, le nemoralis serait a regarder comme plus recent, mais pour le
moment c’est une simple hypothese, ou plutot une question mise a 1’etude.
La genealogie et Thistoire du genre Archicarabus ne sont donc pas faciles a preciser. On constate
bien Torigine atlantique de ce genre, 1’existence de migrations successives vers Test par une voie
inconnue, un courant de retour par les Alpes pontiques et le Taurus, mais les reperes chronologiques
manquent pour dater ces migrations, dont 1’origine doit etre fort ancienne, et meme pour en fixer Tordre.
victor f)otsiki
(cin.iciensii seridtui | j
I phoenix inconspicfi/.i
pascuorum
I .
nemo ralli
'dema n ni Aalofi rprj ii i
I
I rnonlivapus
turcicui rortpruus
beydeni
I
steuarti
fonia nae
monti co/i!
FAM. carai^id.f:
261
Le grand genre Morphocarabus se distingue des Aichiccwabus par le sous-menton piat, des Carabus
par Tabsence d’emargination. Les larves connues sont pentodontes, a la difference de celles des deux
geiires precedents, qui sont tetrodontes ou S3-nodontes. Dans son enseinble il est moins avance en
evolution que ces deux genres, et il se separe d’eux plus qu'ils ne different Tun de rautre. 11 re])resente
une souche depuis longtemps separee. Ce genre comprend probablement des eleinents heterogenes,
inais les differences morphologiques des sous-genres sont si faibles qu’il est difficile de les separer, a plus
foite raison d'eliminer ce qui peut se rapporter, par exemple, aux Mesogeniens. La connaissance des
larves permettra peut-etre de reconnaitre les veritables affinites phylogeniques de ces sous-genies de
morphologie analogue.
Un premier groupe comprend les sous-genres dont les intervalles sont sirioles en travers, torsades,
Xystrocarabiis, Apocarabns, Acrocarabiis, Eutelocarabus. Ce groupe n’est ]ras le moins avance en evolution,
mais il comprend cependant des formes tres inferieures, comme deyroUei et conciliator.
Xystrocarabus. — L’espece la moins evoluee des Xystrocarabiis est le deyroUti, petite espece
alticole des Asturies; il ne differe des formes de la region il^uienne catenulatus et parreyssi que par le
defaut d’evolution des callosites des antennes, Tetroitesse du pronotum et rextreme difference de taille.
Les antennes du deyroUci n’ont pas trace de callosites, celles des formes illyriennes sont les plus calleuses
panni les Carabogeniens. Le doublet deyrollei-catenulatus correspond geographiquement au doublet
heydeni-montivagus et indique probablement une origine atlantique du groupe, mais le catenulatus et le
parreyssi sont restes cantonnes dans une aire tres limitee, le premier du Tyrol a la Carniole et a la
Dalmatie, le second en Croatie et en Bosnie. Ces deux formes paraissent independantes et cohabitent
en Dalmatie; leur seul caractere inorphologique differentiel est la forme de Tapex, court et obtus chez
le parreyssi, grele, recroqueville, presque nui chez le catenulatus . La sculpture complete et tres egale de
ce sous-genre le place tres haut dans la genealogie des Carabogeniens.
calenu/alui
/ ( i
1
oatterpn
I
parreyssi
deyrolleL
Apocarabus. — Sous-genre un peu plus avance en evolution, les antennes toujours calleuses,
la sculpture plus variable. Le stscheglovi de TOural parait former avec le billbergi d’Extreme-Orient un
doublet analogue a celui du conciliator et de Yarvensis, mais 1’ecart est un peu plus grand. La difference
des especes porte sur les soies du pronotum, mieux conservees chez le stscheglovi et sur la sculpture des
elytres. Les intervalles secondaires et tertiaires sont tres fins chez les deux especes, egaux chez la
premiere et mieux strioles, souvent subegaux et quelquefois tres inegaux chez la seconde, les primaires
larges, tubercules, foveoles, occupent a eux seuls un espace egal a celui de chaque faisceau adjacent, et
quelquefois sur les cotes des tubercules on aper9oit comme des traces de quaternaires. Cet indice permet
de supposer que ces Carabes peuvent Stre des Multistries en formation et non des Carabogeniens.
La forme la plus ancienne est certainement le stscheglovi, ce qui snpposerait une origine orientale.
Entre TOural et la Mongolie, aucune forme de ce groupe ne parait subsister. La forme la plus ancienne
de billbergi poiirrait etre le manifestus du Kansou, de Tlnchan et de Mongolie, dont la sculpture est mieux
conservee ; Tapex est triangulaire, et non minee comme celui du stscheglovi. L’apex minee du billbergi
qui habite plus au nord, du Baikal a la mer d’Okhotsk et au Kamtchatka, pourrait indiquer une
derivation independante. Dans cette branche, la tendance a Thypertrophie des secondaires et a
262
COr.EOPTERA ADEPHAGA
1’atrophie des tertiaires est manifeste et quelquefois realisee d'une maniere presque complete. Le hillbergi
converge morphologiquement vers le cumanus.
sfsc^ej/oift
^
Acrocarabus. — Ce sous-genre etabli pour le guerini et les formes voisines est d’un facies
particulier. Les mandibules fortes sont extremement effilees a la pointe et crochues, d’un type tres
particulier, le pronotum bien reborde est tres large, tres retreci a la base, les elytres sont courts et
apiatis, les intervalles sont plats, les torsades comme resolues en ecailles, le mesion renfle se termine
par un deltion aigu subegal aux lobes, ceux-ci courts, mais les sinus tres peu profonds sont seuls en
cause dans cette anomalie. II serait bien utile de connaitre la larve, car les Acrocarabus pourraient bien
appartenir aux Multistries. Ce sous-genre est cantonne en Dzoungarie.
Eutelocarabus. — L"espece qui forme le sous-genre EuteJocarabus parait unique; il ne seinble
pas qu’il faille separer Varvensis du conciliator. Celui-ci s’etend du Kamtchatka et de Jeso jusqu’a 1’Oural,
avec de grandes lacunes dans son habitat. Les races les plus orientales sont les moins avancees.
IJamurensis du bassin inferieur de r.-\mour et le kamtchaticus sont des formes tres grandes a intervalles
tres nets, et brillamment colorees; il en est de meme des formes insulaires sachalinensis et hokkaidensis,
mais chez celles-ci les intervalles sont frequemment inegaux, cas exceptionnel chez les premieres. Les
formes de Siberie sont plus petites, rembrunies et souvent noires, les intervalles sont moins nettement
strioles en travers, frequemment inegaux, la forme moins parallele; la principale, conciliator, est a peu
pres identique en Daourie, dans le Hamar Daban, le Sayask, 1’Inchan et atteint le Hoang-Ho vers le
sud. Les formes du groupe laticollis ou vinculatus, qui s’etendent de Ik^^ltai a TOural, se rapprochent un
peu de Varvensis par la forme et par la sculpture; j’en ai vu des exemplaires qui, sans 1’etiquelte, auraient
pu etre determines arvensis, et meme ranges dans les formes occidentales, en raison du developpement
des secondaires. Utremiia du Caucase, forme tres petite d’ordinaire, ressemble tantot au vinculatus,
tantot au carpathus. La Russie parait ne contenir aucune forme de Tespece. Les formes de TEurope
centrale ne paraissent pas se rattacher a celle de TOural et possedent un facies arvensis et non conciliator,
difficile d'ailleurs a decrire. Elles ont les intervalles a peu pres egaux, bien strioles, les primaires sont
bien moins developpes que chez le conciliator. Les plus primitives sont celles des Carpathes et du massif
des Alpes, carpathus, alpicola-, Varvensis a la sculpture moins forte et moins nette, quelquefois presque
effacee {irregularis), il s’etend jusqu’en Danemark. En Suisse, V alpicola passe dans le Jura au seileri un
peu bossu et pourvu de secondaires tres releves, les tertiaires sont chez liu peu developpes. Cette race
se retrouve dans les Vosges, au-dessus de la zone des forets. Les altitudes plus basses sont occupees
dans le N.-E. de la France et en Bade par une grande race peu convexe, a tertiaires reduits et secon-
daires tres releves, souvent noire, schrickelli. Vers 1’ouest, en Normandie et en Angleterre, la sculpture
tend a s’effacer {sylvaticus, anglicus). D’autres derives de V alpicola peuplent le Jura, les Alpes frangaises et
les Cevennes.
Le conciliator et Varvensis sont en somme peu variables, et leurs races ne se distinguent nettement
qu’a de grandes distances. Il est a remarquer que la tendance a Terythrisme des cuisses, tres marquee
en Normandie, dans les Vosges, les Juras, l’Allemagne occidentale, n’existe pas ailleurs, sauf quelquefois
chez V amurensis.
Je ne relie pas dans ce tableau Varvensis au conciliator . Il n’est pas certain que Varve7isis derive
directement du conciliator par migration de Test vers Touest. Les ancetres communs peuvent avoir vecu
FAM. CARABID^
263
plus au nord pendant le tertiaiie et le repeu[)leinent s’etre fait apres les glaciations en partant de deux
refuges distincts, veis rembouchure de rAmoui et dans les Alpes de Trans5dvanie.
[.'aivejisis, sous ses deux formes a intervalles egaux et inegaux, alpicola et sc/iyickelli, se retrouve en
exemplaires nains dans les conches a mammouths de la Belgique.
f?/77 urens is
I
c<iyj:)ci t ha 3
(1 co/ cl
coyj ( i / t<t tor
i/incu/tihus
sei/eri SCUyichehli COS/u/h
3y/uci(icas
dyvensis
i rien sis
Pa rhomopterus. — Le steiubergi, pour lequel j’ai cree le sous-genre Parhomopteyus, ne me
parait pas se rattacher aux Apocarahiis, a cote desquels Roeschke Tavait place. 11 s'en distingue par sa
forme etroite, tres allongee, ses membres et ses antennes greles et longs, le moindre developpement des
callosites des antennes, et surtout par le pronotum plus allonge, cordi forme, reborde en avant et sur les
lobes. ceux-ci bien plus etroits et d’un inodele plus souple, enfln par les sillons abdominaux bien deve-
loppes. Par ces caracteres il se rapproche des Ohomopteviis et peut avoir la meme origine. II repiesente-
rait d’ailleurs une branche divergente tres avancee dans le sens de Telimination des intervalles de la
gouttiere et de raffaiblissement de la sculpture. Le pronotum un peu reborde representerait au
contraire un caractere de 1’ancetre des genres Payhomopteyiis et Apotomoptcyus, conserve ou exagere par le
seul Acoptopteyiis. Le steynbeygi est propre a la Coree et a Tile Quelpaert, dont la race touzalini parait la
plus ancienne. Ce sous-genre peut donc etre venu de Chine et s’etre developpe du sud au nord.
Les intervalles ne sont pas assez sensiblement strioles pour que les Payhomopleyiis soient ranges
dans le groupe des sous-genres a intervalles torsades; iis n’ont d’ailleurs point le facies de cegroupe et
peuvent etre regardes comme isoles.
Paracarabus. — Pres des Moyphocayabns a intervalles torsades, il faut placer les Pnyacayabus,
dont les intervalles sont tantot lisses et tantot torsades. Leurs larves ont un mesolabre pentodonte et
rhypodon encore libre. Les elvtres un peu sinues de quelques gyanulatiis d’Extreme-Oi ient et la crenu-
lalion des epaules frequente chez le maandey peuvent indiquer une parente avec les Caiabiis. et le lacies
n’est pas eloigne de celui des Hygyocayabus. D’un autre cote les formes d'Extreme-Orient ressemblent
aussi un peu au conciliatoy et le coytiadis beaucoup au hollbeygi.
Le gyanulatiis est par excellence le type des especes communes aux deux continents et celui des
especes a doublets. On le trouve du Kamtchatka et de Jeso a l’Ecosse et a la Catalogne, et il reparait
au Canada de Terre-Neuve a la baie ddiudson, peut-etre meme au dela. 11 possede deux radiants, l’un
autour de la Manche de Tartarie, Tautre au sud-ouest de la Caspienne, et jieut-etre un troisieme au
Canada, sans que Ton puisse etablir une limite specifique entre les races de ces diversos origines. Tres
probablement il a du exister dans toute la region nord du globe avant d’etre detruit i)ar le froid, saul
dans les deux aires de conservation d’ou il s’est repandu sur la plus grande partie de ses anciens habitats.
Les races de T.Asie Mineure, de l’Europe et d’une grande partie de la Siberie paraissent se
rattacher directement ou indirectement aux foiines du groupe coylicahs. Ce Carabe a les intervalles de
264
COLEOPTERA ADEPHAGA
hauteur egale, les primaires en chainons etroits, les autres egaux entre eux, a peu pres lisses, separes
par des stries finement ponctuees. Par la regularite de sa sculpture, il rappelle Vhollbergi dont il a aussi
la couleur, et habite avec lui le Caucase oriental. De la il s’etend par les Alpes pontiques jusque dans le
nord de TAsie Mineure, en se rapprochant un peu de la sculpture inegale des d’Europe. Dans
le N.-O. du Caucase, la transformation est plus rapide, et le leander a tout a fait la sculpture des granu-
latiis de TEurope centrale, avec la couleur violette ou verte du corticalis. Dans le nord de la Perse, le
corticalis est remplace par le sculpturatiis, plus etroit, dont le corselet porte des lobes plus longs, plus
pointus et plus extroverses. Le sculpturatus, d’ordinaire d’un bronze obscur comme le graniilatus, parait
s’etre repandu assez loin vers Test, jusque dans les montagnes du Khorassan, mais ne parait pas atteindre
le Paropamise, et ne donne pas de derives.
Les graniilatus proprement dits commencent dans Touest de la Peninsule balkanique et ne se
relient pas aux corticalis qui n’atteignent pas les Balkans. VP cctolicus est une forme grande, large, noire ;
les intervalles sont d’ordinaire strioles en torsade, les primaires gros, les secondaires renforces, les
tertiaires un peu affaiblis. En se rapprochant des Alpes, le facies passe a celui des graniilatus de TEurope
centrale, mais avec les tertiaires encore sensibles. La meme sculpture se retrouve chez les races d’Italie,
de Corse, des Pyrenees orientales, mais cependant les intervalles sont plus lisses, la sculpture plus
adoucie. Dans TEurope centrale, occidentale, septentrionale et en Russie, le graniilatus n’a plus que des
traces de tertiaires et les secondaires sont surhausses en cotes souvent tres fortes. La couleur est plus ou
moins verdatre ou bronzee; les cuisses rouges se rencontrent quelquefois dans TEurope centrale, Chez
quelques individus, 1’evolution morphologique se continue par Taffaissement des secondaires et peut
aboutir a une sculpture singuliere, finement granuleuse, sur laquelle se detachent en saillie les chainons
primaires bien polis. Cette variete imite et peut depasser Tevolution du mceander, lequel garde d’ordiiiaire
une trace lineaire des secondaires; je n’en ai vu que quelques exemplaires.
En Siberie, \e graniilatus d’Europe se continue, de plus en plus fonce, sous le nom de parallelus,
les exemplaires a cuisses rouges paraissent un peu plus nombreux et aussi ceux a secondaires affaisses.
Il y a une region, dans le centre de la Siberie, ou ce courant rencontre celui venu de rExtreme-Orient,
sans que Ton puisse distinguer Torigine orientale ou occidentale des exemplaires, ce qui oblige a
conserver dans une meme espece les derives des trois souches de Tancien continent. Le seul criterium,
bien fragile, serait le deltion qui, juste indique chez les races d’Extreme-Orient et du Caucase, se deve-
loppe de plus en plus chez celles d’Europe, au point d’egaler la moitie de la hauteur des lobes, tandis
qu’il parait rester rudimentaire chez la descendance du yezoensis. Quant a la forme ameiicaine, elle a tout
Taspect de celle de TEurope centrale et en provient assurement.
Le commence en Extreme-Orient par les iormes yezoensis, telluris, celle-ci du Japon,
de l’Amour et de Mandchourie. Le secondaire externe n’existe deja plus, Tinterne est rudimentaire, les
tertiaires sont reduits a peu pres au meme degre que chez V interstitialis •, les primaires sont catenules,
brillants. La principale difference de ces formes et de celles d’Europe au meme degre d’evolution est
que le fond des elytres est plus mat et plus granuleux, ce qui, avec une legere difference de facies et la
couleur toujours noire, rarement verdatre, permet de reconnaitre la descendance des races d'Extrfeme-
Orient jusque dans l’AItai et le nord de la Chine. Tandis qu’en Siberie Tevolution se fait comme en
Europe vers des formes a cotes secondaires relevees, les races de Mongolie, du Petchili et de ITnchan
au Sajansk, tendent a reduire les secondaires qui deviennent lineaires jusqu’a disparaitre chez certains
gobtensis, dont la sculpture ne comporte plus que trois rangees de tubercules oblongs, luisants, sur un
fond mat. Ces races de Mongolie sont normalement pourvues d’ailes fonctionnelles ; celles d’Extieme-
Orient dont elles descendent manquent de ces organes, ou du moins les exemplaires ailes sont aussi
rares chez elles qu’en Europe. Il est assez difhcile de comprendre comment le corticalis et le yezoensis
normalement apteres ont pu produire ces races ailees. Probablement la rarete des points d’eau a
FAM. CARABI
265
maintenu la seule descendance des individus qui conservaient par exception ces organes ancestraux de
translation rapide, et ce raisonnement est aussi applicable au claUirafits.
Le mceander, seconde espece du sous-genre, possede aussi deux radiants, Tun a Yeso, mais Tautre
a Perre-Neuve. l.’ile de Yeso est habitee par deux races tres distinctes. Celle de Nemoro {^nemorensis) a
les cotes secondaires 2 et 3 aussi marquees que celles du cancellatus et les chainons mediocrement larges;
elle est d’un cuivreux bronze frequent aussi chez le cancellatus, et le fond est a peine mat. L'autre, le
batesi de Sapporo, plus grande, est tres rembrunie, tres mate, avec des cotes moindres mais au moins
aussi fortes que celles des granulatus telluris et dauricus. Les secomlaires chez les deux races sont aussi
longs que chez le granulatus, interrompus brusquement comme chez lui un peu avant la jonction du
premier et du second primaires. Chez V incompletus du Kamtchatka, les cotes sont plus raccourcies, mais
restent droites. Sur le continent asiatique, elles sont presque toujours reduites a des lignes flexueuses,
peu marquees, plus ou moins raccourcies.
De meme en Amerique. Les cotes du lapilayi de Terre-Neuve sont assez hautes pour egaler les
chainons, et droites, de meme chez le simoin du Canada, raccourcies chez tous deux. Elles s’affaiblissent
progressivement, deviennent sinueuses, et on arrive a des formes isomorphes du mcBander de Siberie et
de Mongolie. L’espece disparait a Toiiest du ilinnesota et de la region ouest de la baie d’Hudson. De la
jusqu’a rOcean Pacifique, il n’y a plus rien. Cette aire actuelle a ete reduite a ses proportions par les
glaciations pleistocenes, Taire tertiaire devait etre tres etendue. Probablement le meeander est une forme
de misere derivee de la meme sonche que le granulatus, il a les memes caracteres generaux ; il est
seulement plus avance dans relimination des tertiaires, des secondaires interne et externe, et en plus il
resorbe les rebords du pronotum et des elytres, ce qui aboutit parfois a une crenulation de Tepaule. Par
ce dernier caractere et par Tamincissement frequent du troisieme article des antennes, il covarie avec les
cancellatus, mais je vois plutot une convergence qu’un signe de commune origine dans les ressemblances,
toujours individuelles, du meeander et du cancellatus . Ces ressemblances toutefois sont bien grandes chez
V atlanticus de Miquelon.
Le meeandroides des ozokerites pleistocenes de Galicie est peut-etre une race europeenne fossile du
meeander ou d’une espece voisine, mais la structure de la base de Telytre me parait tres suspecte.
corti cd/ts
I ,
Sotnmeri
, I
teander
I ,
interstiliiULS
yra n a i a iU6
y
ezoensis
nemoren si 5
/etjnldy i
!
o/a uricus
tef/u ri
Cites
L nicieaneier
r
yjard
f/elu s
Eucarabus. — Le groupe des sous-genres de Morphocarabus qui n’ont pas les intervalles en
torsade, est de beaucoup le plus nombreux et comporte lui-meme des subdivisions.
Dans un premier sons- groupe se trouvent les Eucarabus, Morphocarabus, Basilicarabus, Ancylocarabus,
Trachycarabus, Zoocarabus, qui tous se ressemblent etroitement, et meme les Isincarabiis.
La forme la moins avancee en evolution du sous-genre Eucarabus est le Cumanus du Caucase.
Cette espece sans callosites antennaires possede une sculpture tres nette, qui d’ordinaire s’arrele sur
les cotes au quatrieme secondaire, mais cet intervalle est bien developpe. Les autres especes ont
des callosites et la sculpture en regression, les tertiaires tres reduits et le secondaire externe plus ou
moins efface.
266
COLEOPTERA ADEPHAGA
Le cimcmus commence par des formes a tertiaires egaux ou subegaux aux secondaires, qui dans
le Caucase Occidental, surtout sur le versant nord, cedent la place a d’autres dont les tertiaires sont plus
reduits. En meme temps les rebords du pronotum s’epaississent et sont moins retrousses {sobrinus).
Vitalicus du nord de Tltalie est plus allonge, il conserve des rebords retrousses, mais les antennes
coinmencent a devenir calleuses, les tertiaires diminuent de plus en plus, le premier est elimine. Cette
evolution s’accuse chez les formes plus grosses de Tltalie centrale. Le facies est un peu different de celui
du cmnanus., celui-ci ayant par sa forme et sa sculpture des ressemblances avec le billbergi, tandis que
Viialicus ressemblerait un peu au granulatiis. Comme lui il conserve quelquefois ses ailes.
'Fandis que ces deux especes varient peu et occupent des aires limitees, V ullrichi est tres
variable et des Balkans s’etend largement dans 1’Europe centrale. Des le debut il a les antennes tres
calleuses, et les tertiaires presque entierement obliteres, reduits a des lignes de granulations, le premier
d’ailleurs bien conserve, tandis que les secondaires ont acheve de realiser la tendance generale du sous-
penre en se transformant en fortes cotes. Les formes les moins avancees en evolution sont celles de
O
Bessarabie, tigincanus. des Balkans et des Alpes ilRuiennes. De la suit le long des Alpes une serie de
formes de plus en plus massives, de plus en plus rugueuses qui aboutissent a V ullrichi type des Alpes,
d’Allemagne et d’Autriche, puis au leuckarii plus massif en^core de 'Fransylvanie. Une serie de formes de
plus en plus lisses, au contraire, et brillamment colorees aboutit dans le Banat et la Serbie aux races
fastuosus, arrogans. Chez ce dernier le pronotum est deventi souple, a bords minces et retrousses, et la
sculpture s’est adoucie au point de disparaitre presque.
Ce sous-genre peut avoir des afffnites avec les Apocarabus. 11 parait d’origine asiatique, et le
tigincanus ressemble a la fois au cmnanus et au billbergi. Du moins 1’espece du Caucase est la moins
avancee en evolution par ses antennes non calleuses, elle 1’est meme moins que les Apocarabus.
Le Cumanus n’a pas encore de callosites antennaires, a 1’inverse des autres; cependant il ne peut
etre la souche, car il n’a plus qu’un pore lateral au pronotum, et les autres plusieurs. Italicus, a sculpture
mieux conservee en general que celle de V ullrichi, a perdu Fintervalle juxta-sulural que V ullrichi conserve,
ces deux formes ne peuvent descendre Fune de Fautre.
/c
in Ccirt u 5
conid nen SIS ^ ^ ( lii c /}e/( L
A * /■’/'’ I r
S/i\)pn5iS u//rirU
J.
slussLnert
I .
\A/prnerL
cVd/eCi/s
I
rosicl^noc
ro6asPuS
fdStuOiUS
I
dryo(^<in s
cumdnu 5
IIpo C Jce! r t L
Morphocarabus. — Les Morphocarabus proprement dits ne se distinguent des Eucarabus que par
le mesion moins renfle, le pronotum plus reborde, les lobes d’ordinaire largement etales, mais leur facies
est tout autre et les rapproche plutot des Basilicocarabus , Trachy carabus, Zoocarabus, etc. De fait la parente
avec ces derniers est probablement plus proche. Les Morphocarabus sont un exemple remarquable de
developpement en touffe et non en arborescence. On peut faire a volonte du monilis, par exemple, une
seule ou une dizaine d’especes suivant que Fon prend pour criterium la propriete des formes ou la mul-
tiplicite des origines, ce qui prouve une fois de plus combien les caracteres morphologiques seuls sont
insufhsants pour preciser le degre probable des parentes.
FAM. CARAB1D.F:
267
Le monilis proprement dit possede au moins deux radiants. Le monilis monilis de la Thiiringerwald
est le type le plus ancien des formes allemandes, Valticola des basses Alpes, qui n’en differe presque
point, celui des formes franqaises. Dans les deux lignees, Tevolution s’est faite de la meme faqon par
reduction des tertiaires, et il est impossible dans la vallee du Rhin de distinguer la descendance des
deux souches.
II est possible, mais non certain, que les formes les plus attardees du scheidleri ne soient que le
rameau oriental de la branche allemande du monilis. L’evolution ulterieure du scheidleri se suit en toute
certitude en Boheme et en Hongrie, ou il passe de proche en })roche a des formes a sculpture hachee
mais peu relevee, aplanies, lisses a stries restaurees, etc. Dans ce rameau la tendance a dedoubler les
primaires est frequente. Chez les formes les plus avancees en evolution, comme zawadskyi. Texterne est
d^ordinaire dedouble. De meme le kollari est wn pv recellens qui presente normalement cette anomalie.
Le prmcellens parait avoir son radiant particulier, mais ses races se confondent au nord avec celles
du scheidleri, au-sud avec celles de Villigeri et du versicolor, dont le radiant commun est dans les mon-
tagnes de Bosnie.
Le cas de V excellens est moins net. Il ne se distingue guere sous sa forme ordinaire du pulchellus,
qui est un authentique scheidleri, mais son radiant est en Pologne, ou il n’a pas encore les intervalles
haches, et les races de scheidleri avec lesquelles il voisine dans les Carpathes sont a intervalles pians et
pourvus dhntervalles supplementaires. Il ne parait pas plus se meler avec elles dans la zone de contact
que le scheidleri avec le monilis allemand. L’evolution de V excellens se fait du nord au sud vers la Rler
Noire, par segmentation des intervalles, puis acquisition d’intervalles supplementaires. Il comporte
comme le monilis des races a cuisses rouges, caractere qui manque aux possibilites du scheidleri.
Le comptus est aussi un isole. Il n’est en contact qu’avec le kollari, dans la region du Banat, le
zawadskyi au nord, \' excellens a l’est, et ne donne d’hybrides avec aucun d'eux. Il avait autrefois une aire
plus etendue vers Test, car on le trouve dans les ozokerites pliocenes de Galicie. La grande plaine de
Hongrie ne compte aucune forme de Morphocarabus. Dans la branche comptus Tevolution se fait de
Touest vers Test par un affollement extraordinaire de la sculpture, qui arrive a presenter cinq ou six
primaires avec paquets supplementaires dbntervalles ; la tendance a Tirregularite et a la segmentation
desordonnee des intervalles ne se montre dans cette branche que par des anomalies. Le cas est
exactement inverse pour la branche rothi, qui a peut-etre une origine commune avec celle du comptus.
Il n’est pas possible de suivre dans chacune de ces branches tres nombreuses la marche geogra-
phique et morphologique de 1’ evolution ; chacune d’elles et souvent chaque rameau de chacune a ses
tendances qu’elle travaille avec persistance a realiser ; si les themes generaux se retrouvent chez plusieurs
a la fois, chacune n’en developpe que quelques-uns. On a Timpression d’une ancienne espece, d’abord
unique a races tres differenciees dont quelques-unes ont survecu par places et repeuple l’aire, en se
developpant chacune suivant des themes preferes. C’est ainsi que se sont en general formees les especes
les plus distinctes, mais nous sommes ici a la limite encore incertaine de la difference specifique. Si dans
quelques branches il y a des analogies de themes d’evolution qui aboutissent a une convergence de
formes, et si cette convergence a son aboutissant dans une meme aire geographique, on peut etre tente
de parier d’especes polygenes, dans les cas inverses on peut dire que Ton est en presence d’especes tres
rapprochees mais distinctes. C’est une question dGppreciation sur laquelle les classificateurs ne se
mettront jamais d’accord.
Le cas de V aruginosus est presque le meme, riiais avec beaucoup moins de differences entre les
formes, et une aire de dispersion infiniment plus vaste qui va de l’Oural a TAniour, commenqant dans
la Russie orientale la ou finit Taire de \’ excellens. Ce Carabe est un peu moins avance en evolution que
les formes du groupe du monilis, car il comporte des races sans callosites. Il n’en derive donc pas, et
rinverse n’est pas probable. IJ aruginosus evolue, quant aux callosites, de Tabsence complete au develop-
268
COLEOPTERA ADEPHAGA
pernent tres accuse; quant a la forme du pronotum, du rebord tres bien developpe depuis Tangle anterieur
au rebord tres faible, presque a Tourlet; quant a la sculpture, de Tintegrite des intervalles a la segmenta-
tion tres serree, en passant par la striolation. Cette sculpture varie sur place, cependant plutot entiere,
striolee, tres rarement hachee en Transbaikalie, plutot striolee ou hachee, rarement entiere dans les
autres regions. Le pronotum n’est bien reborde que chez V eschholtzt de TAltai', et meme il y a des exem-
plaires dont les rebords sont tres mediocres. En Transbaikalie, le cereus ne possede qu’un simple ourlet.
Les antennes ne sont d’ordinaire pas calleuses chez le veritable ceruginosus, ni chez le veritable cereus
{capucinus Gehin), et jamais chez VeschhoUzi\ aussi, quand chez ce dernier les intervalles ne sont pas
haches comme de coutume, ni le pronotum fortement reborde, on ne sait plus si Ton a affaire a VeschhoUzi
ou a V ceruginosus .
Chez les formes du groupe monilis, les radiants sont disposes de Touest a Test a peu pres dans
Tordre de Taptitude a la segmentation des intervalles, et generalement le developpement se fait du sud
au nord par reduction des tertiaires, quand cette reduction est dans les possibilites de la branche
genealogique. Chez V ceruginosus, tout ordre parait manquer. II semble qu’il y ait eu trois radiants, Tun
dans rOural, fournissant des lignees a antennes simples et rebord faible, Tautre dans TAltai', origine des
formes a antennes simples et rebord tres large, le troisieme en Daourie, d’ou seraient venues des formes
a antennes calleuses et rebord faible, mais dans cette direction, sur FAmour, il semble qu’on retrouve
des formes a antennes simples. Au nord de TAltai et dans la region d’Irkoutsk, il semble qu’on ne puisse
demeler la descendance de ces trois lignees. eschhoUzi typique se distingue seul, reconnaissable a sa
taille plus grande, ses antennes simples, son pronotum largement reborde, sa sculpture forte et hachee.
Ce Carabe ressemble tant au kollari qu’il figure dans le catalogue de Heyden un kollari de TAltai,
etabli sur des eschholtzi mal determines par Kraatz. C’est cette forme qui montre le lien de parente entre
les formes d’ ceruginosus et celles de monilis, dissimule d’ordinaire par la structure mesquine du pronotum
a bords resorbes.
Schema general du sous-genre :
montlib
* ^ I o ^
i(heid/pri kol/drc
ex c effoco 5
esc/} hol tz i j
cJeruginost/s
/>tll77peL
ro
/Ac
Schema du monilis, i. sp. :
moni/cs
yrd
c//c's
/,wnici/S
suhjpy r e rtz/eu s
Schema des scheidleri :
cj/ tico/d
/riicned/us
r/soc/dnicus suLaucLuc, consifus
I
(nterpo si/u S
r
sejudnus
bchdr/owt
I
tuyenus
ruurc crus
~sch r/ /ere
.7
c/ac6oni
A/e /usui censes
1 r
prpyss/eri Ae//'erC j}u/'cAel/us
'
^d wa cis/cyc
y/anno
I
StyridcuS
I I " I,' ,, y
nici/s cur/u/us prjeceUeris versicolor
tA'^/iyerL Aol/dri
U'mu/dlo>
FAM. CARABIDAi
269
Schema des rothii :
I
comptus
I
roreu/eosis
sc/iciumi
I
icicom^sus
Schema des excellens
</ urose r t c e u s j ormoyii /fuhrnus
ue^ui st yi <1 1 u s
yund rCc.i tenu tus
rot/}U
/om nit^/< iL
I — ;
potonieus
fri )C<il skcL
Io
uryt /3 ro merus
Basii icocarabus. — Dans le sous-genre Basilicocarabns les antennes sont simples et le mesion
renfle. Ces caracteres zoologiques sont le lien morphologique d’especes dont les origines ne sont pas
immediatement voisines.
Les afhnites du gebleri et du motschulshyi sont assez grandes avec le tarbagataicns, type des Ancylo-
carabus. Iis ont en commun entre eux et avec lui la forme generale, le theme de sculpture et le
pronotum bien reborde, a lobes tres retrousses et marques d’une fossette profonde. La sculpture du
tarbagataicns est plus primitive, a peine striolee, celle du motschulshyi Test davantage, et le tres grand
gebleri a les intervalles plutot en torsades. Le tarbagataicns a les sillons abdominaux tres developpes ; iis
sont nuis chez les deux autres Carabes qui sont par suite plus primitiis. La structure des antennes
et du mesion est commune a tous les trois. Le tarbagataicns est donc a regarder comme le resultat
d’une evolution parallele. Ce Carabe est egalement tres proche parent du sibiricus, et ressemble
aussi a Vnnctns.
Le gebleri et le motschulshyi sont cantonnes dans TAltai', le Tarbagatai' et les montagnes de
Dzoungarie.
Le regalis possede une aire beaucoup plus etendue. Son radiant, commun avec celui des Amorpho-
carabns, parait au sud du Baikal. On trouve en effet a Jelan, avec le henningi continuus, le regalis dubius
sous une forme petite, etroite, a intervalles lisses et entiers qui ressemble a son compatriote comme le
motschulshyi ressemble au tarbagataicns, mais ici encore la distinction est facile. U henningi a l’apex grele
et les antennes calleuses, le regalis Tapex tres gros et les antennes simples; ces differences existent des
Torigine, aussi marquees chez ces formes attardees que chez les plus evoluees. S’il y a une parente
primitive, ce qui parait probable, Tevolution s’est faite de chaque cote d’une maniere differente, le
regalis evoluant quant a Tapex et Tautre quant aux antennes. De ce radiant le regalis s’est repandu en
Transbaikalie, un peu plus grand mais guere plus segmente, et, par la trouee de la Selenga, en
Mongolie. La forme dubius atteint le Haut-Amour et se retrouve, par des formes de transition au regalis
regalis, dans toute la Siberie, jusqu’a Tobolsk. 11 ne prend la forme large et piate caracteristique du
regalis regalis qu’au voisinage meme de TAltai', a Barnaoul. En Mongolie la forme hunnorum parait
occuper toute la region montagneuse, jusqu’en Dzoungarie, ou elle rejoint les formes de rAltai'.
Reitter classait le regalis dans ses Morphocarabus avec le scheidleri, et le gebleri dans les Promorpho-
carabus avec le monilis, a cause des intervalles coupes des premiers et simples des seconds mais ces
caracteres n’ont pas une valeur constante. Semenow a cree pour le une section Gigantocarabus
270
COLEOPTERA ADEPHAGA
parmi les Morphocarabiis, en raison du moindre developpement des soies externes de Tarticle premier des
tarses posterieurs. Je trouve bien menu ce caractere dont la signification m’echappe.
Amorpho Cc> mous
du L
motic/iulihyc
Ancp/o(<i)'<i l)ui
rey<j(ib
hunnoruf» jaculus
Apostocarabus. — Reitter a constitue ce sous-genre pour le Carabus odoratus; il est difficile-
ment acceptable. Ce Carabe a le pronotum etroit, tres peu reborde, les primaires coupes de miroirs
interessant d’ordinaire les tertiaires adjacents, des inoeurs cryophiles, alticoles ou boreales, et une taille
petite liee a son habitat miserable. Les autres caracteres sont ceux des Basilicocarabus. En fait, les
miroirs manquent chez les formes les moins avancees en evolution et ne sont bien developpes, au point
d’ailleurs de former des balafres, que chez Vodoratus odoratus. C’ irkoutskmsis , espece peu alticole du
Baikal, ressemble beaucoup plus a un grand henningi ou meme a un dubius qu’a un odoratus., quand sa
sculpture est bien conservee; quant au melleus, qui est la forme la plus arrieree de Vodoratus, il a la
sculpture du hollbergi, son facies, et on Ta regarde autrefois comme un Sphodristocarabus, dont il n’a
d’ailleurs aucun des caracteres fondamentaux.
\C irhoutshensis se trouve autour du Baikal, jusqu’en Daourie; il n’est pas alticole et descend la
vallee de la Lena jusqu’a Olekminsk, dans la region des toundras. 11 est difficile de trouver, faute de
materiaux, la region ou il possede ses caracteres les plus primitifs. Dans la region arctique, il est
remplace par le tolli, qui vit jusque dans la presqu’ile de Taimir, pointe extreme de la Siberie dans
Tocean Glacial. Le chaffanjoni d’Iakoutsk represente une troisieme espece ou souche, propre a cette
region des Toundras. Quant a Vodoratus, nettement alticole, il ne descend guere de la chaine faitiere
qui separe la Siberie de la Mongolie. La forme a sculpture intacte, melleus, est du Tunkun Sajan.
Ce groupe remarquable, mieux adapte au froid, a bien resiste a la glaciation qui a desorganise toute la
faune arctique. Son origine genealogique est probablement voisine de celle du regalis, dont il differe,
en somme, par peu de caracteres.
Basii icocaralus
irAot// s/( ens is
mei /eus
U7l
c/ohrni
1
odoratus
T rachycarabus. — Les Trachycarabus se distinguent des sous-genres precedents par leur abdomen
bien sillonne, et par leurs antennes fortement calleuses. lis sont donc sensiblement plus avances en
evolution. Un des elements du sous-genre, le sibiricus, peut descendre d’une forme tres voisine de
V Ancylocarabus tarbagataicus. Il lui ressemble beaucoup dans les details. Le tarbagataicus, un peu plus en
retard que les T rachycarabus, n’a pas les antennes calleuses, mais il existe des sibiricus voisins du tibialis
qui n’ont pas encore de callosites, et sont remarquables par leur forme tres aplatie. Le vrai ledebourei de
Fischer etait peut-etre une race altaique du tarbagataicus, en tout cas sa sculpture ne convient pas a un
sibiricus. Cependant les formes de la plaine siberienne, de TOural a l’Amour, conservent mieux leur
sculpture que celles de TAltai et surtout que celles a grosse tete de la Dzoungarie et du Nord de la
Mongolie, ce qui ne concorde pas bien avec 1'hypothese d’une parente tres proche avec le Carabe
dzoLingarien.
FAM. CAKABIDA^:
271
Le parait avoir pour origine les Balkans et la Bosnie. A mesure que Ton s'eloigne
de cette region, la sculpture devient plus obsolete. Elie Test particulierement dans le sud de la Kussie
et en Caucase. Les formes du groupe bosphoranus paraissent avoir une double origine, Tune dans Touest
de la Russie meridionale, Tautre en Crimee et dans le Caucase septentrional. Les fossettes caracteri-
stiques de ce groupe s’accusent de plus en plus a mesure que Ton s’eloigne de ces radiants. Malgre
Textreme analogie de la sculpture et de tous les caracteres, il n’est pas possible de deriver directement
le sibiricus du groupe bosphoranus, en raison des fossettes qui sontnullesou tres reduiteschez les sibiricus.
II n'est pas probable non plus que les formes du groupe bosphoranus derivent directement du scabrtnsculus,
mais entre tous ces Carabes la parente est tres etroite en ligne collaterale. Les Trachycavabns ont en
commun un caractere anormal chez les Morphogeniens, le grand developpement du mesion, egalant les
lobes, et pareil a celui de la plupart des multistries. Bien que la larve de ce sous-genre soit encore
inconnue, on ne peut cependant guere douter qu’il faille le ranger parmi les Morphogeniens.
A 7) cyi 0 caraOu 5
tffsseri
I
AryncckiL C^osp^oranui sidtricus o^&oCeCus
interruptui tiyipi jCciPnc/i cu/us
/onpu/us
errttm ^dreii nc
ciere:»
ripi^ae us hiiai iS
I
frontosus
Zoocarabus. — Les Zoocarabus different des Trachy carabus par plusieurs caracteres indiquant
une 6volution moins avancee : deltion court, antennes peu ou nullement calleuses, sillons seulement
indiques. Ce sont des collateraux assez proches des Trachy carabus, et un peu plus rapproches encore du
sous-genre Morphocarabus. La ioxme perrini de Crimee conserve mieux les traces de ses intervalles, mais
c’est aussi celle qui presente des rudiments de callosites. La forme campestris du Caucase n’en a pas
encore mais sa sculpture est presque effacee, elle Test meme totalement chez la race de l'Elbrous, saut
les fossettes. Elles ne descendent donc pas Fune de 1’autre. Les Zoocarabus presentent la particularite
d’avoir souvent Tapex a droite.
Morphocdrdios
campestris
paral lefus
poerro
1
/> o
Trachy cara i us
Lyperocarabus. — Les Lyperocarabus onilenvs antennes calleuses, et les sillons peu developpes,
incomplets au milieu. Iis sont par la au-dessus des Basilicocarabus et au-dessous des Trachycarabus. Par le
deltion assez grand et le mesion un peu renfie, iis sont aussi intermediaires. Ces caracteres les situent
au point de vue du degre d’evolution, mais il ne semble pas que leur parente avec ces sous-genres soit
particulierement proche ; leur facies est tout different, et les possibilites d'evolution de leur sculpture
differemment orientees. Les formes les plus attardees sont les mannerhcimi de 1’Inchan, qui ont le
pronotum cordiforme, bien reborde, les intervalles strioles mais tres bien conformes {iuchanictts,
tcheliensis). Les formes du nord de la Mongolie et celles de la Mandchourie font le passage au inaiiner-
heimi manuer hei mi slherien. L’espece s’etend a l’est jusque vers le Pacifique, mais a Fouest ne depasse
guere le Baikal et le Sajansk. 11 est improbable par suite que Vestreicheri de Russie en derive directement;
il en est d’ailleurs parent proche, malgre la structure differente de son pronotum finement ouile. En
Mandchourie le mannerheimi cede la place a des formes plus grandes, plus allongees, (pii en difRrent
surtout par le degre tres avance d’evolution de la sculpture. Sur un fond mat on distingue des primaires
lineaires, peu saillants. luisants, courtement et regulierement segmentes, des secondaires transformiis
272
COLEOPTERA ADEPHAGA
en lignes de tres petits tubercules polis et serres, et des tertiaires encore plus reduits, souvent visibles a
la loupe seulement {coriaceipennis, sui coriaceus) .
Les intermediaires paraissent manquer entre le mannerheimi tnchamcus et ces formes qui s’y
rattachent de pres. Cependant chez quelques mannerheimi j’ai vu une tendance a ce genre de sculpture
qui est une sorte de livree regionale, un theme commun a des groupes tres differents, comme Eocarabus
et certains Coptolabrus .
Morp^o c<3 yj C.
Tr<icip Cd rd^U S
Jdc^eri coridceLpennis tncBctnicu s
ertre^c^en 5uCcorLdcei/S
' /■ ■
mdnnarneiniu
Ophiocarabus. — Ce sous-genre se distingue des autres Morphocarabus par la soudure du
premier tertiaire avec la suturale, qui apparait ainsi tres large et striolee. Ce sous-genre est propre au
Thian-Chan, oii n’existe pas d’autre representant des Morphocarabus, et sa position dans ce genre est assez
incertaine. II rentre dans sa definition, c’est tout ce qu’on peut en dire, et Tavenir reste reserve. II
existe une douzaine de formes publiees, et a peu pres autant a decrire; ce groupe est certainement de
ceux qui ont ete le moins scientifiquement etudies.
Les formes les plus attardees paraissent le variabilis et le successor. Le variabilis est de taille presque
moyenne, il a le mesion a peine saillant en accolade, les antennes simples, le pronotum bien reborde, a
lobes bien developpes, triangulaires, les elytres allonges, a intervalles sensiblement releves, lesprimaires
segmentes par des fossettes jusqu’a la base. De cette branche on connait des formes plus avancees, a
deltion en accent circonfiexe. antennes pourvues d’un commencement de callosites, elytres a intervalles
plats, tres peu foveoles, et en arriere seulement (sororius, sodalis). Le successor a deja le deltion eu accent
circonfiexe, les antennes calleuses, mais sa sculpture est plus attardee : tres nette, intervalles renfles,
primaires foveoles jusqu’a la base. II represente un degre d’evolution plus avance que le variabilis, mais
dans une autre branche. II est probable que V angustatus a intervalles inegaux, primaires bien catenules,
lobes tres pointus, et quelques autres formes voisines se rattachent a cette branche. Le thianchanicus est
un petit successor dont la sculpture est encore nette, mais dont les primaires sont foveoles en arriere
seulement.
La plupart des nombreuses petites formes alticoles a sculpture reduite aux stries et a quelques
points sur la partie posterieure des primaires se rattachent par le thianchanicus au successor, comme
formes de degenerescence. D’autres comme \' aeneolus et Vimperfectus ne paraissent pas deriver du thian-
chanicus. Certaines de ces petites formes ont tout a fait le facies de Harpales (liarpaloides). Le point de
depart des Ophiocarabus parait dans le Thian-Chan, a ses bas niveaux, sur la Kungess ou le Juldus. Ces
bas niveaux, notons-le, sont deja au-dessus de looo metres. On trouve en masses enormes aux grandes
altitudes, dans toute la chaine, les petites formes dd Ophiocarabus, toutes localisees. La limite occidentale
parait etre vers le lac Issyk-Koul. Si les Ophiocarabus sont des Morphogeniens, et des Morphocarabus,
c’est probablement avec les odoratus qu’il faudrait leur chercher des afhnites.
r
po/l^ofu.
as repe
I
'CL successor meneotus
I ,
f ■ '
iucQtncndn L cu s imper /ectus
ustdtus
odordlus
learuiff/cs soda/cs Aoj/ov
1 A E .
progressus hdrpdloiaes
pruecox
s tridlus
FAM. CARABID.F;
273
Amorphocarabus. — Les Amorphocarabus sont peut-etre de proches parents des Apostocarabus
auxquels iis ressemblent, suvtout certains /lennhigi. Iis sont un peu en retard par le mesion non ou ])eu
renfle, le deltion rudimentaire, plus avances par la presence de callosites antennaires, la forine anormale
des lobes du pronotum, rabattus, comme casses, et Tevolution de la sculpture est differente, plus hachee
et sans miroirs. Les rebords du pronotum sont aussi moins nets, reduits en somme a un ourlet chez
certaines races tres convexes, a Semipalatinsk par exemple. Les intervalles sont encore entiers et lisses
chez le continuus de Jelan. Le sahlbergi reunit la forme allongee du continuus a la hachure des intervalles
du henningi kennnigi, lequel s’etend largement en Siberie, a 1’ouest du Baikal. Le neglectus, remarquable
par la largeur de son pronotum et ses elytres dilates en arriere, a les lobes du pronotum moins rabattus
et n’est certainement pas un derive du henningi. Cette espece n’est connue que de Tunkun Sajan. C’est
donc dans la region du Baikal qu’est le point d’origine des Amorphocarabus.
II faut noter que ce sous-genre a les reliefs du front et du labre figures de la meme fa^on assez
particuliere que le hummeli. Le neglectus a meme, en plus court, le facies du hummeli stolidus, forme tres
courte de Tunkun Sajan et d’Ourga. II n’est pas impossible que Tetude des larves fasse reporter aussi
les Amorphocarabus parmi les Multistries.
I
I . I — . . — I Aposfocd ro ou s
■nepl^ecl-us conUnuu.5
Sdh
1 .
henntn^L
Loxocarabus, — Les Loxocarabus des Carpathes ont un pronotum rectangulaire a lobes non
rebordes en dedans et un peu casses a Lextremite, des intervalles egaux, les primaires legerement
foveoles, et les antennes grosses, tres calleuses Le ventre est sans sillons, et le mesion tres renfle est
muni d’un deltion pointu aussi long que les lobes. Ce petit sous-genre constitue donc une entite bien
independante, dont les parentes ne sont prochaines d’aucun cote. Le point de depart est du cote du
Banat et des Alpes de Transylvanie. La sculpture devient plus irreguliere vers le Nord et vers LEst.
e'uc/)roni u 5
I
Cdrpdlf)
t CU5
06 oo/e( us
Isiocarabus. — Les Isiocavabus, sous-genre d’Extreme-Orient, ont des analogies apparentes
avec les Apotomopterus, surtout du sous-genre Ohoniopterus . Leurs caracteres cependant sont bien ceux du
genre Morphocarabus. La seule difference tres marquee reside dans la presence constante chez eux
dhntervalles supplementaires dans la gouttiere. Ce caractere est cependant dans les possibilites des
Morphocarabus en general, car on le retrouve, imparfaitement aboli, chez beaucoup de monilis et de
bosphoranus. II ne faudrait pas cependant aller plus loin et regarder les Isiocarabus comme un type ancestral.
Iis ont deja perdu les soies laterales du pronotum, sauf une, aequis des callosites antennaires et des
sillons ; beaucoup de sous-genres de Morphocarabus ne sont pas aussi avances. C’est d’etre arrives a ce
stade pr6cis d’evolution, et de conserver en meme temps des supplementaires dans les gouttieres, qui les
rapproche des Ohomopterus au point de vue morphologique, mais les Isiocarabus ne presentent k aucun
degre le caractere si particulier des Apotomopterus, la sinuation ou 1’excision des elytres.
274
COLEOPTERA ADEPHAGA
Des deux especes, \e yunnaniis conserve le mieux les rebords et les lobes du pronotum, garde les
soies gulaires, il a les intervalles strioles, comme torsades, tous caracteres d’anciennete. Le fiduciarius
les a lisses, surtout chez certaines races, il a perdu les soies gulaires, cas unique chez les Carabogeniens,
et les rebords du pronotum sont en partie resorbes. Le hien-foiingi n’est qu’un fiduciarius a tertiaires
reduits, tres semblable a Viillrichi. Les deux especes ne descendent pas Tune de Tautre. Le yunnanus
parait propre au Yunnan, et peut-etre aux regions voisines du Laos et du Tliibet. Le fidueiarms est au
contraire de la Chine du nord, jusqu’en Coree. L’ insularis de Tile Quelpaert est peut-etre sa forme la
plus ancienne. Comme pour la plupart des doublets thibeto-pacifiques, il est difficile de voir si le sous-
genre vient du Thibet ou de la Mer du Japon. En tout cas, son radiant ne peut correspondre a celui
d’aucun autre groupe de Morphocarabus, les Lyperocarabus exceptes, avec lesquels il n’a point d’affinites
probables.
/iducidn us
I
^len /ounyc
y
'H
unnanui
T mesicarabus. — Il est tres incertain si le petit sous-genre Tmesicarabus, etabli pour Tunique
cristofori, espece tres alticole des Pyrenees centrales, se raltache aux Morphocarabus. Il en a les caracteres
generaux, il ressemble a premiere vue a un petit cancellatus , ou a un petit monilis a tertiaires reduits,
mais a Tanalyse il en differe profondement. Ses palpes raccourcis, ses antennes courtes et grosses le
rapprochent beaucoup plus des Multistries de elimat glacial. Peut-etre ne faut-il voir dans ces caracteres
anormaux chez un Carabogenien qu’une marque d’adaptation au regime glaciaire. Ce Carabe, la plus
petite et la plus alticole des especes franpaises, ne descend guere au-dessous de 2.000 metres et vit surtout
autour des masses de glaces. Cependant les Orinocarabus qui habitent a des altitudes egales, et les
nombreux Carabes thibetains et du Turkestan qui vivent bien plus haut, n’ont pas modifie leurs palpes
ni leurs antennes.
Lichnocarabus. — Il y a bien des chances pour que Ton finisse, quand leurs larves seront
connues, par rattacher aux Multistries les sous-genres Lichnocarabus et Nesaocarabus, bien que leurs
caracteres permettent de les classer actuellement parmi les Morphocarabus.
Les Lichnocarabus sont relativement avances en evolution quant aux antennes un peu calleuses et
a l’abdomen sillonne, mais par Tensemble de leurs caracteres iis sont plutot assez primitifs ; pronotum
bien reborde, a plusieurs soies laterales, sculpture tres reguliere et bien complete chez les formes
attardees {limbatus). L’evolution de la sculpture se fait par obliteration progressive des intervalles, les
tertiaires d’abord, qui peuvent disparaitre entierement, et des stries. D’un facies voisin des problematicus
les plus primitifs, les Lichnocarabus passent ainsi a celui du cancellatus. Le caractere particulier des
Lichnocarabus, le fort retroussement des bords des elytres, s’accentue en meme temps que la sculpture
s’affaiblit. Ce genre, propre aux Etats-Unis de Test et aux regions avoisinantes du Canada, parait
evoluer du nord au sud, mais cependant 011 rencontre a la fois les'extremes dans la Nouvelle-Angleterre.
cdyinatui Cimlntui
Minctus
Nesaeocarabus. — Ce genre des Canaries semble tout a fait independant de la faune africaine.
Ue ce cote, la seule parente possible pourrait etre avec les Eurycarabus , mais iis en different par la faible
dilatation des palpes, donc ne peuvent en deriver. Iis auraient peut-etre plus d’affinites avec les
FAM. CARABID.E
275
Lichnocarahus, mais leurs antennes simples ne permettiaient pas de les en deriver. Ces Carabes sont
remarquables par leur poli ; aucun autre n'approche des NescBocavabus par ce caractere. Les elytres ne
conservent aucune tiace des points des stries, bien que les priinaires et les secondaires chez le coarctatus,
meme les tertiaires chez \e faustus et surtout Viuitrruptus, soient tres nets. Si ces deux derniers n’existaient
pas, on serait tente de chercher si le coarctatus ne descendrait pas directement des formes ancestrales
anterieures a Ia formation des tertiaires par dedoublement des stries. En realite les Nesaocarabus sont
plutot avances en evolution, mais quant a la sculpture, celle-ci a porte surtout sur la suppression des
points des stries. II serait interessant d’etudier au microscope des coupes de Telytre pour voir ce qui
peut rester des piliers qui devraient river les faces supei ieuie et inferieure. Le coarctatus presente en
outre cette singularite unique chez les Carabes que le pionotum s’etrangle d’une manieie brusque a la
naissance des lobes ; ceux-ci sont tout a fait extroverses, leur cote interne continuant la ligne posterieure
du pronotum.
(nUrruptui coarchitui
I
/elUilui
M im ocarabus. — Ce genre presente des caracteres singuliers, mais chez le sous-genre Mimoca-
rabus seulement, et a titre d'exception individuelle bien que frequente : ailes fonctionnelles, compression
de Tambolus, striation des mandibules. A part les ailes qui sont certainement reliquataires, ces caracteres
paraissent indiquer une tendance a Tevolution dans uu theme commun avec les Calosomes plutot qu’une
parente relativement proche. On ne peut en faire etat qu’a titre accessoire dans la definition du genre,
puisquhls sont propres a la seule espece maurus, et a certaines individus seulement.
Les maurus les moins avances en evolution quant a la sculpture peuvent etre ceux du Kurdistan,
dont les intervalles sont moins haches, mais les tubercules sont plus egaux, plus leguliers chez ceux de
Chypre et du Liban. La forme maurus du Caucase est visiblement derivee. Elie a parfois le dos des
elytres marque d’une large tache qui est vermillon sur le vivant. Les formes de Perse, du Khorassan
turcoman, sont aussi regulierement tuberculees mais paraissent plus avancees en evolution que celles
de Syrie et de Chypre. Chez Vhemicalosoma, le quatrieme pulvillus est en voie d’elimination. Cette
tendance n’existe pas chez les Carabogeniens et tend a faire ecarter de ce groupe les Mimocarabus. Je ne
vois pas de quel cote ce sous-genre parait venu, mais je pencherais plutot pour la Syrie que pour le
Paropamise ou le massif du Turkestan.
Cryptocarabus. — Pour le pumilio cependant Torigine turkestane parait evidente. Ce petit
Carabe a Tair d’un maurus a sculpture arasee. Chez les exemplaires alticoles de l’Ararat, toute sculpture
a disparu, on reconnait seulement la place des stries a des lignes de petits points noirs sur le fond marron
des elytres, mais il existe sur d’autres sommets des exemplaires qui conservent leurs stries, des points
priinaires assez gros, et parfois une trace de relief sur les intervalles. Ces reliefs ne donnent pas Timpres-
sion que Tintervalle ait ete autrefois tubercule. Le pumilio, malgre sa forme de maurus et ses palpes un
peu courts, est bien un Cryptocarabus. Ce sous-genre ne differe d’ailleurs des Mimocarabus que par sa
petitesse, le raccourcissement des sillons frontaux et 1’absence des singularites morphologiques de ces
derniers. Comme il parait en meme temps voisin des Ophiocarabus, il contribue a donner une certaine
vraisemblance a la parente des genres Mimocarabus et Morphocarabus , a moins (]ue les Ophiocarabus ne
soient aussi etrangers au groupe des Carabogeniens.
Le subparalleltis parait le moins avance en 6volution panni les Cryptocarabus. II conserve quehjuefois
des stries nettes et des intervalles etroits, un peu releves, egaux, les priinaires divises en dehors du
disque seulement, entiers sur le disque, comme chez les Ophiocarabus. A rencontre de ces derniers il a
276
COLEOPTERA ADEPHAGA
les antennes simples, comme tout le genre Munoccirabiis, les Eremocarabus exceptes. La sculptuie s efface
peu a peu, d’abord striolee, puis pointillee sur Templacement des intervalles. Le suhparallelus habite la
chaine d’Alexandre, dans les Alatau, jusqu’a la chaine maitresse du Thian Chan, ou il est remplace par
le derive lindtntanni, encore plus petit, et dont la sculpture ne laisse guere voir que des restes de pores
primaires. Ce lindemanni est au mfeme degre d’evolution de la sculpture que \e pumilio, mais par la forme
il en differe deja plus que le sub par alitius. Le radiant des Cryptocarahus parait le systeme des Alatau. Je
ne vois pas tres bien a quelle epoque et par ou le pumilio a pu atteindie 1 Armenie.
t>ap(iLusi rosent ^emicalosomci
I
mdurus C(ilo5omoLdes
Anthracocarabus. — Ce sous-genre propre a TAsie centrale se distingue des precedents par sa
taille plus grande, d’ordinaire moyenne, son pronotum peu reborde sur la moitie anterieure. a lobes non
ou peu retrecis en arriere, 1’absence des anomalies morphologiques des Mimocarabus et la presence sur le
bord des arceaux abdominaux, pres de Tepipleure, de gros pores seligeres. Ce caractere, d’ailleurs tres
instable, ne se rencontre guere que chez les Anthracocarabus et les Eremocarabus. Les pores en question
derivent peut-etre des soies laterales de Tabdomen de Tancetre des Carabes et indiqueraient une filiation
independante ; plus probablement iis sont un caractere nouveau, une exception au principe que les pores
se perdent mais ne s’acquierent plus. On en trouve rarement plus de deux ou trois en tout, mais iis sont
tres gros et souvent seligeres. Comme chez tous les Mimocarabus, la couleur est noire, mais chez ce sous-
genre elle est d’un noir de charbon, sans les reflets bleuatres, noir de corbeau, qui se rencontrent parfois,
au moins sur les marges, chez ses voisins.
Les formes, sinon les especes, sont extremement nombreuses, et Taire tres etendue couvre tout le
nord du Turkestan russe et chinois, et la Dzoungarie jusqu’aux confins de la Mongolie. La sculpture est
tres variable, mais dans des limites bien definies. Les intervalles toujours egaux en hauteur, peu inegaux
en largeur, quand iis le sont, tendent a se resoudre en segments de plus en plus courts, de plus en plus
ecailleux, de plus en plus arases, jusqu’a ne laisser que des traces de points primaires et des asperites
fines, en points de rape, et finalement jusqu’a Tarasement complet. Alors peuvent recommencer a
paraitre des traces de stries, lineaires ou ponctuees. comme il arrive assez ordinairement quand Tevolu-
tion a depasse son terme.
Sans conteste, la forme la moins avancee en evolution est celle de la vallee du Talas, a Touest de
la chaine Alexandre. Les intervalles sont resolus en segments courts par des strioles plus ou moins
profondes, mais ont encore figure dhntervalles reguliers. Cette sculpture devient plus tuberculeuse et
moins reguliere dans la steppe au nord de la chaine d’Alexandre, dans les Alatau, dans les bassins de Tlli,
de la Kungess {auliensis, bogdanovi, huldshceensis'). Dans la chaine de Boro-Choro, au nord de la vallee d’Ili,
existe peut-etre un centre secondaire. Dans cette region, les intervalles secondaires sont encore entiers et
le reste de la sculpture tres irregulier [bor ensis). Dans la chaine d’ Alexandre, on trouve avec des derives de
V auliensis des formes a cicatrices transversales que le profil different du pronotum peut faire rapporter a
une origine distincte. On ne trouve ni de ce cote ni de celui du Boro Choro de radiant ou la sculpture
soit aussi nette que celle de Yauliensis. Peut-Mre les formes a epaules carrees et sculpture a foveoles
carrees melees aux cicatrices viennent-elles d’un radiant situe vers la Kungess [cicatricosulus) . Elles se pro-
longent jusqu’aux confins de la Mongolie {cordatus, corax). Chez toutes ces formes constituant le groupe
bogdanovi, la sculpture peut s’affaiblir, mais elle n’est jamais entierement fruste, meme chez \e prosper.
Au contraire, chez les formes du groupe erosus la sculpture est toujours fruste, a peine marquee,
et de l’un a bautre groupe on ne trouve que des essais individuels de transition. erosus proprement dit
.'0 '
(indemtirtnt
l
3ui>pdrc.il(el(/5
numiliL
FAM. CARABID^
277
se rencontre dans la chaine d'Alexandre, le pays de Kouldja, la region montagneuse de Tlssyk Koul, et
jusque dans le Turkestan chinois. Dans cette derniere region, Verosiis n’a plus pour compagnon le
hogdanovi. Le progrediens, le turkestanicus, \q glaber ne sont que des races locales de plus en plus lisses de
\’ erosus et se trouvent dans la region de rissyk Koul. Cest la aussi qu’habite le denUculatus, forine courte
a sculpture particuliere et inieux marquee que celle des precedentes. bien que piate. Le denticidalus est
Torigine des races du massif situe au sud du Kungei Alatau et de la vallee de la Nar}'!!, oii Ton ne
rencontre ni les derives de lVros«5 ni ceux de Vatiliensis. Ces formes (Jextus, vestigialis) aboutissent au
karagaicus, lisse dans la moitie des cas. .A Test, les formes du groupe erosus ne depassent pas, semble-t-il,
la region du Juldus, tandis que celles du groupe cicatricosus s’etendent beaucoup au dela.
Eremocarabus, — Un vaste hiatus, qui existe peut-etre seulement dans nos connaissances,
separe l’aire des Anthracocarabus de celle des Eremocarabus . Les premiers paraissent se developper vers la
direction de l’Altai', les seconds n’existent qu’au sud de la region des anciens lacs de l’Asie Centrale, ne
commen5ant qu’au Thibet, autour du lac Koukounor, et s’etendant jusque dans Tlnchan, au moins
jusqu'a Kalgan. La seule espece connue, kukunorensis, ne peut descendre des Anthracocarabus a cause de
sa sculpture et ne peut leur avoir donne naissance, a cause de plusieurs caracteres d’evolution plus
avancee : antennes calleuses, rebords du pronoturn tres reduits, palpes plus epais, Tarticle terminal plus
court, un peu plus large, apex d’une forme particuliere, apointi, un peu crochu, un peu tordu. La
structure du pronoturn rappelle plutot les Mimocarabus et les Cryptocarabus, a cause des cotes reguliere-
ment arques, mais en differe par la reduction des rebords. La forme des elytres, elliptique, n’est realisee
chez aucune autre espece du genre. La sculpture est a peu pres celle de Vauliensis et du bogdanovi, mais
encore plus relevee, et plus franchement tuberculeuse. Parfois plusieurs tubercules adjacents finissant
au meme niveau donnent 1'impression d’une balafre un peu oblique, comme chez beaucoup d’ Anthraco-
carabus. Le fond est aussi, comme chez eux, seme comme d’une fine poussiere de charbon, et Ton
distingue egalement, quelquefois, de petites asperites dans les stries, rappelant un peu celles frequentes
chez les Kruberi dont les quaternaires debutent. Cette tendance peut indiquer une parente des Mimoca-
rabus, au moins de ce sous-genre, avec les Multistries. La forme de Tlnchan ne differe de celle du
Thibet que par une moindre saillie des tubercules, un peu ecrases, le developpement des balafres, du
fond charbonneux et de ces petites asperites. Elie est d’evidence un derive de la forme thibetaine, et
Tespece a, comme les Anthracocarabus, evolue de 1’ouest vers Test,
Archaeocarabus. — Je ne connais pas en nature ce genre du Sse Tchouen. Sa description par
Semen ow permet de le ranger parmi les Carabogeniens, mais ses palpes un peu larges et les analogies
de facies que Tauteur, bon observateur, lui prete avec les Tanaocarabus, permettent aussi de se demander
si ce n’est pas un multistrie attarde au stade sans quaternaires.
Apotomopterus. — Le genre Apotoniopterus {)eut aussi etre un intrus dans le groupe des
Carabogeniens. II est possible que la decouverte de sa larve le rapproche des Tribacogeniens oii
s’attarde V Eocarabus yankowshii, et des Psilogoniens au stade desquels se sont eleves les Coptolabrus. II
faut bien remarquer cependant que la forte excision des elytres qui lapproche certains Apotomopterus de
278
COLEOPTERA ADEPHAGA
ccrtciins T'vib(ix ms-riQu© justcmcnt chcz Igs EocciTcibus Gt Coptolubvus, D 3.utrG psit on trouvG ccttG cxcision
prcsquG aussi fortG cliGZ cGrtains Carahogcnicns, par GXGmplG \evariolosus, Gt mcrriG \es gra.nds cancellatus.
La gracilitG du dcrniGi' articlG des palpGS chGZ plusiGurs Apotomoptenis Gt la callosite des antennes chez
d’autres ne cadrent pas non plus avec les possibilites connues des Coptolabms; ces caracteres sont au
contraire frequents chez les Carabogeniens.
Malgre Tair de famille qui permet au premier coup d’oeil de reconnaitre un Apotomoptenis d’un
autre Carabe, les divers sous-genres representent le terme d’evolutions independantes de rameaux assez
eloignes.
Les Ohomoptenis n’ont jamais les elytres excises, tout au plus les ont-ils sinues. Iis conservent
plusieurs soies laterales au pronotum, les autres sous genres n’en gardent d’ordinaire qu’une seule. Iis
ont d’ordinaire les antennes un peu calleuses, les autres jamais. Leur pronotum est nettement lobe, les
autres sous-genres sont presque arrives au point de n’avoir plus de lobes, comme les Calosomiens. La
conservation des soies et des lobes du pronotum est un caractere primitif, il en est de meme de Tintegrite
des elytres. Les callosites antennaires marquent au contraire une evolution plus avancee. En outre, et
surtout, les Ohomopterus sont dichetes, et normalement tous les autres Apotomoptenis conservent le poly-
chetisme primitif. Cependant le sous-genre aberrant Acoptopterus n’a pas les elytres emargines, et il est
dichete, mais lui aussi represente une lignee independante.
Les formes les plus primitives d' Ohomopterus sont celles du nord de la Chine et de la Coree. La
sculpture est tres nette, meme les intervalles supplementaires de la marge. Les antennes ne sont pas
encore calleuses. Ce sont de petites formes, allongees, noires ou metalliques. Le vigil du Sse Tchouan
conserve deux soies au pronotum, par exception. Le striatus du nord de la Chine, qui n’en differe guere,
a perdu la seconde. Le striatus a souvent en Coree les tibias roux comme ceux du mayasanus ]aY'On'Ms.
dont il ne se distingue guere que par le pronotum plus etroit. De meme le striatus de Mandchourie ne
differe pas sensiblement de Valbrechti de Yeso et du Japon. Cependant les formes japonaises ont les
antennes un peu calleuses. Ces callosites s’affirment chez les races plus grandes, a peu pres exclusive-
ment japonaises, sauf le dehaani qui existerait aussi dans le nord de la Coree. Ce dernier, tres grand, a
son primaire externe dedouble ; il intercale entre les deux branches un paquet supplementaire d’appa-
rence normale, et le faisceau primitif, rejete entre le second primaire externe et le raphe, se reduit a deux
ou trois lignes de granulations embrouillees que Ton prendrait pour des supplementaires. Au dela vient
une ligne plus nette, qui doit etre le raphe, suivie d’autres lignes de granulations dans la gouttiere. Il est
possible que cette interpretation, conforme a ce qui se produit d’ordinaire, soit inexacte, et que le
quatrieme primaire et le faisceau de granulations proviennent du raphe, car chez le yaconinus sans
quatrieme primaire il existe a ce niveau une formation beaucoup moins developpee, setigere, laquelle
est certainement le raphe. De toutes fa^ons le dehaani est la forme la plus avancee en evolution des
Ohomopterus. Chez ce sous-genre comme chez les suivants, les stries sont tantot lisses et tantot ponctuees,
dans la meme race et la meme localite; comme chez notre monilis ce caractere instable est sans grande
valeur.
Le sous-genre Acoptopterus parait ne sAtre pas repandu en dehors des montagnes du Sse Tchouan,
berceau probable de tout le genre. 11 est remarquable par sa forme aplatie et son facies de Tribax
osseticus-, c’est le seul Apotomoptenis qui ressemble vraiment aux Tribax. 11 n’a pas encore le^ antennes
calleuses, et les elytres sont juste sinues chez la femelle, mais deja il ne conserve qu’une soie dans la
gouttiere du pronotum. Il a aussi conserve le deltion court, a peine en accent circonflexe. du prototype
du genre. Son evolution s’est faite dans le sens du dichetisme des palpes, du developpement de Tarticle
terminal des palpes, exceptionnellement long et etroit, car sa longueur est de trois a quatre fois la
largeur, et d’une transformation du pronotum. Ce dernier, tres cordiforme, tres etroit a la base. Tangle
extroverse, est sensiblement reborde, le lobe meme est retrousse en dehors. Cette structure est unique
FAM. CAKABlDi^:
279
dans le genre, et meme tres exceptionnelle chez les Carabes d’Extreme-Oiient, qui ont le pronotum
simplement ourle. YJ Acopiopterus vigilax et le Nippocayabus vanvolxemi sont les seules exceptions insignes.
Lessous-genres Dolichocarabiis,Apotomoptents, Eutomoptenis, Laocarabtts , sont etroiteinent apparentes.
Le premier, par ses palpes heterochetes, parfois normalement dichetes chez V ascendens et par sa forine tres
allongee, surtout par son pronotum a peu pres construit comme celui des Calosomiens, marque un degre
d’evolution plus avance que ses parents proches. En outre le konanping montre un caractere nouveau,
unique chez les Carabini : Tapophyse presternale est couverte de gros pores setigeres et parait comme
couverte d’une villosite blanchatre. En revanche l'emargination des elytres chez la femelle est encore
rudimentaire. Les premiers caracteres ne permettent pas de deriver les Dolichocarabus des Apotomoptenis ni
des Eulomoptenes. Les Dolichocarabus, tres peu variables, occupent une aire immense : la Chine Centrale,
rOccidentale, Yunnan compris, et une grande partie du Thibet. Elie s’etend meme jusqu’a Bhamo en
Birmanie, et \& fece de cette region diftere a peine du protenes des environs de Hankeou dans le Iloupe.
Le radiant parait etre le Sse Tchouan ou la chaine des Yun-Ling.
Les Apotomoplerus, dont les elytres sont plus excises, meme tres excises chez le prodigus, et la
sculpture tres diversifiee par Ia reduction progressive des tei tiaiies et la catenulation des primaires, sont
cantonnes dans la Chine centrale et occidentale. Les Eutomopterus dont le pronotum est plus accidente
et plus convexe ont une aire un peu plus etendue, remontant davantage vers la Chine du nord et
descendant presque jusqu’au Laos et au Tonkin. Les races les moins avancees sont celles du Sse
Tchouan, eccopto plerus, et du nord, tientei-, dans la Chine centrale, la sculpture est extremement diver-
sifiee, catenulee, foveolee, comme celle des Apotomoplerus. Le sous-genre Laocarabus, propre au sud du
Yunnan et au nord de ITndo-Chine, est remarquable par Tevolution de sa sculpture, laquelle consiste
en perles luisantes sur un fond graine, rappelant un peu celle des Eucoptolabrus. La faible emargination
des ehfires chez ce sous-genre ne permet pas de le deriver des Eucoplopierus, mais il n’y a pas de raison
pour ne pas le regarder comme tres voisin des Dolichocarabus et des Apotomoplerus, conservant a la fois les
palpes des seconds et la faible emargination des premiers, Le premier secondaire, raccourci et devie,
se soude a la suturale vers le milieu chez vitalisi, davidis et leurs proches.
VL^if
I
jirtdtuS
c?/YrecJ)tL
dfCa i/ayi
tientei
c/n) n p e
prodiyus p.
us protenes
ir/pi/dX
coyjree/J
I
"I
Lydtov
inui
corvinu b
drrovjc yununenblS davidiS prufUani/S tonyCeorm i
a ilati -ii
n . r
deStidne irisulico/!i mcuyusanus jupoonteui
Sem nocarabus. — Ce genre peut etre a sa place panni les Carabogeniens, mais il a plutot le
facies de certains Multistries, malgre la sculpture qui rappelle au contraire celle des Cratocephalus. Les
Semnocarabus possedent les caracteres generaux des premiers, mais s’ecartent d’eux par leur facies et par
plusieurs caracteres tres particuliers. Certains peuvent dependre de la taille tres petite, les Semnocarabus
etant les plus petits des Carabes, 10 a 14 millimetres seulement, ou de leur habitat tres alticole, mais on
ne les retrouve pas chez les Ophiocarabus et les Cryptocarabus, guere plus grands, avec lesquels iis vivent.
Iis ont le pronotum simplement ourle, rectangulaire, tronque, a lobes larges mais e.xtremement courts.
les elytres renfles, presque sans gouttieres ni marges, la forme courte, C3dindriciue, mais sont remarqua-
bles surtout par leurs palpes, leurs antennes et leur sculpture. Les palpes sont tres courts, a dernier article
28o
COLEOPTERA ADEPHAGA
ovoide, les antennes tres courtes, non calleuses, moniliformes, les articles ovoides. Les palpes et les
antennes du Tmesicarabiis sont bien courts, mais pour trouver Tequivalent de ceux.des Semnocarabus, il
faut chercher parmi les Multistries d’habitat glaciaire.
Chez le transilitnsis la sculpture mieux conservee apparait sous la forme tuberculee, tous les
intervalles resolus semblablement en tubercules peu espaces. Chez le regulus, la sculpture est tres
ecrasee, peu visible, mais la meme. Chez une autre race, les tertiaires sont presque effaces, les tuber-
cules plus espaces se dessinent en reliefs sombres sur un fond cuivreux obscur, finement apre, et rap-
pellent celle de Vakinini. Le deltion est tres variable, resorbe chez regulus, plus grand chez le iransiliensis .
Chez le regulus, tantot il y a des points dans les stries, tantot il n’y en a pas ; on en trouve rarement
chez les autres races. Il n’y a pas de sillons [abdominaux. Il est possible que ce sous-genre provienne
d’une mutation brusque des Ophiocarabus, il n’y a pas a cela dhmpossibilite phylogenique en dehors de
la sculpture plus forte que celle de la plupart des Ophiocarabus, mais elle parait peu probable.
Ce sous-genre est repandu dans le systeme du Thian Chan sur une grande longueur, depuis la
region du lac Issyk Koul, le Kungei Alatau et TAlatau transilien jusque dans le Grand Thian Chan,
dans la region du Juldus. Les formes occidentales peuvent etre les derivees, mais cela n’est pas bien sur.
fr,ini(/iPniii
FAM. CARABID/E
281
QENEALOQIE DES CYCHRINA
Mode d'evolution des Cychrina. — En raison de la structure plus simple des Cychrina, les
caracteres affectes par Tevolution sont relativement peu nombreux. L’evolution se fait dans le meme
sens general que chez les autres Carabini\ quelques caracteres seulement, propres a ce groupe, suivent
un mode d’evolution qui naturellement ne se presente pas chez les Carabes et Calosomes, mais sans
s’ecarter cependant des lois generales.
Labre profondement echancre
Fossette du labre a 4 soies
Sous-menton setigere
Palpes dilates
Labiaux polychetes
Soies apicales aux palpes
Soies orbitaires
Soies aux art. 2-4 des antennes
? Art. 3-4 tomenteux
Pronotum ourle
Pas d’epines aux rebords
Pas de lobes posterieurs
Gouttiere a plusieurs soies
Soie juxtanguiaire
Epaules fuyantes ou peu marquees
Gouttiere peu marquee aux elytres
Base des Mytres ourlee
Intervalles semblables
Intervalles simplement renfles
Intervalles complets en nombre
Intervalles non veloutes
Soies metacoxales anterieures et posterieures
Puncta aux segments 3-5
Puncta au segment 6 (anal)
Frange anale a 2 ou plusieurs paires de soies
Pulvilli developpes normalement
labre longuement fourchu
fossette a 2 soies
sous-menton glabre
palpes tres dilates
labiaux dichetes
pas de soies apicales
pas de soies orbitaires
pas de soies
non tomenteux
pronotum reborde ou tres reborde
epines
lobes posterieurs
a une seule soie ou sans soie
pas de soie
epaules accusees ou tres saillantes
gouttiere des elytres large
base non ourlee
intervalles differencies
intervalles tubercules, resolus ou pians
certains intervalles elimines
intervalles veloutes
soies reduites ou nulles
aux segments 4*5
pas de puncta
frange nulle ou reduite a une paire
pulvilli retrecis ou nuis.
La genealogie des Cychrina n’est pas facile a dresser, ou du moins les relations des genres sont
difficiles a definir, car celles des especes, moins profondement differenciees, restent assez claires. Dans
cette sous-tribu, il ne subsiste que les dernieres ramifications, et de quelques groupes seulement. Des
genres probablement tres nombreux et tres riches en formes ont disparu, qui nous auraient fourni le
moyen de raccorder avec une certaine probabilite ceux qui ont continue d'exister.
282
COLEOPTERA ADEPHAGA
Distributiori generale. — En Europe et en Asie, il ne subsiste que des Cychrus, genre dont
Tevolution est tres avancee, bien qu’il conserve un peu du facies des Nebries dans son pronotum.
Cependant la presence au Sikkim du Cychropsis sikkmensts, de beaucoup le moins avance de la sous-tribu
quant aux caracteres si essentiels du labre, laisse supposer que les formes primitives n’ont pas ete neces-
sairement americaines. En Amerique, d’autre part, on trouve des formes tres avancees en evolution,
les Scaphinotus, les Pseudonomaretus, les SphcEvoderiis. Le pronotum de ces derniers, qui rappelle un peu
celui des Hemicarabiis, nous fait illusion parce que cette forme de pronotum nous est familiere, cependant
elle est elle-meme une marque d’evolution tres avancee. C’est cependant en Amerique que nous trouvons
les groupes qui reunissent le plus de caracteres d’anciennete : Irichroa, Nomareiiis, Pemphus, Brenmis.
II est donc preferable de regarder TAmerique du Nord comme le lieu d’origine des Cychnna, tant que la
decouverte de fossiles n’aura pas demontre le contraire.
Nomaretus. — Les Nomaretus sont des Cychrina de taille mediocre, 10 a i3 millimetres, assez
etroits, le museau effile, le pronotum un peu nebrioide, les elytres unis a stries ponctuees, qui habitent
le bassin du Mississipi, du Texas aux Grands Lacs, et debordent un peu sur le Canada. Les formes du
Nord paraissent les plus prosperes; ils ne sont pas alticoles. Les antennes des Nomaretus ont les articles
2 en partie, 3 et 4 en totalite, tomenteux comme les suivants. Ce caractere peut etre recent, car il n’existe
pas meme chez les Nebriini, mais cette hypothese n’est pas une certitude. Par Tensemble de leurs
caracteres, les Nomaretus sont en retard marque d’evolution : fossette du labre a 4 soies, sous-menton
setigere, palpes labiaux polychetes, soies apicales a tous les palpes, soies orbitaires, pronotum cordi-
forme, ourle, non lobe, a gouttiere plurisetigere, caractere qui leur est propre, et soie subangulaire,
base des elytres ourlee, intervalles semblables, soies metacoxales anterieures et posterieures, puncta a
tous les segments, sauf Tanai, deux paires de soies subanales chez les deux sexes, 4 pulvilli, les trois
premiers bien developpes, le quatrieme etroit et rudimentaire. Les Nomaretus ne sont en evolution que
quant a la sculpture des elytres : ceux-ci etant etroits, il ne subsiste qiTune douzaine dhntervalles, les
externes se trouvant elimines. Chez le bilobus de la region des lacs, la sculpture est mieux marquee, les
soies du pronotum sont plus nombreuses et les pulvilli mieux developpes ; chez le cavicollis des Etats du
Sud la regression est plus avancee, et le fissicollis est dans un etat intermediaire. L’evolution se fait donc
du nord au sud.
Pseudonomaretus. — Les Pseudonomaretus paraissent des Nomaretus adaptes a un regime
alticole. Iis ont en commun avec eux plusieurs caracteres particuliers : un etranglement tres prononce
de la tete derriere les yeux, les villosites des antennes, au moins chez certaines especes, le genre de
sculpture des elytres. Iis conservent aussi presque tous leurs caracteres d’anciennete. Cependant iis en
ont perdu quelques-uns : le pronotum n’a plus qu’une soie laterale dans la gouttiere, la soie metacoxale
posterieure a disparu, le nombre des stries des elytres et par suite des intervalles est generalement
moindre. Des caracteres nouveaux se dessinent, notamment une forte saillie des joues; la couleur au
lieu d’etre bleuatre ou pourpree devient noiratre. Le facies reste cependant celui des Nomaretus,
seulement un peu plus etroit.
Les Pseudonomaretus comprennent deux branches independantes, Tune en relation avec le systeme
orographique alleghanien et dont Casey fait un genre Maronetus, Tautre avec les monts Rocheux.
La forme la moins differenciee de la branche alleghanienne est le debilis. Comme toutes les autres
de cette branche elle a le troisieme article des antennes en partie et le quatrieme en totalite tomenteux.
Les stries conservees sont au nombre d’une dizaine et s’etendent a peu pres jusqu’a Textremite de Telytre.
11 y a trois pulvilli etroits, mais bien fournis. Cette forme est aussi la plus grande, atteignant 10 a
12 millimetres. Les autres formes, incompletus, imperfectus, hubbardi, sont plus petites, plus etroites; leur
evolution est plus avancee en ce sens qu’il ne reste plus que de 3 a 7 stries, grossierement ponctuees,
FAM. CARABI DyE
283
SUI' chaque el3'tre, tres visibles sur un fond poli; les pulvilli sont generalement leduits A deux. Chez ces
lormes, cependant, les villosites de l’article troisieine des antennes s’etendent plus loin vers la base que
chez le debilis. Ellessont assez alticoles. L^evolution se fait du sud au noid, le debilis habitant la Georgie
et les Carolines, les autres formes les Carolines, la \’irginie et la Pens)’lvanie, limite nord du groupe.
La branche des monts Rocheux a laquelle Casey reserve le nom de Psctidonoiiiayeliis, est confin6e
dans la partie de cette chaine qui depend de l’ldaho et du Montana, et seulement au nord, pres de la
frontiere canadienne. Le merkeh possede encore un duvet a Textremite du troisieine et sur la tolalit6 du
quatrieme article des antennes; il a conserve une dizaine de stries. Par plusieurs caracteres il est moins
avance en evolution ; il conserve une coloration metallique, d^ailleurs cuivreuse et non violette comme
les Noniaretus, et quatre pulvilli larges et fournis ; les intervalles des elytres sont nettement renfles; le
pronotum est bien plus large que long et les elytres sont moins etroits ; la taille est superieure a lo milli-
metres et attejnt souvent i3 ou 14. Le merkeli donne un peu Timpression d’un Spharoderus. Le relictus,
encore plus grand, 20 millimetres environ, lui ressemble comme structure et comme sculpture, sauf que
les epaules sont tres saillantes et les deux premiers primaires coupes de quelques points setigeres. Les
principales differences sont que les villosites des articles 3 et 4 des antennes ont disparu chez le relictus,
et qu’il lui reste seulement trois pulvilli, d’ailleurs aussi larges que ceux des Spharoderus. Une espece
fossile a ete decouverte dans le Colorado.
La branche des monts Rocheux est probablement plus voisine que l’alleghanienne d’une souche
commune avec les N omaretiis et les Irichroa', en tous cas les formes des Alleghanys sont manifestement
en degenerescence. Il ne m’est pas possible d’arriver a plus de precisions quant aux affinites de ces
di vers groupes.
^ctrdL
~dh
fJomdretui
rAp/i.
( n comj.
ofetus
Irichroa. — Les Irichroa constituent un deuxieme groupe retardataire, guere plus avance en
evolution que les N omaretus . Les caracteres anciens qu’ils conservent ne sont pas toujours les memes
que chez ces derniers. Iis ont en commun avec les Nomaretus les caracteres suivants : fossette du labre a
quatre soies, sous-menton setigere, palpes labiaux polychetes, soies apicales a tous les palpes, soies
orbitaires, pronotum cordiforme, intervalles semblables, soie metacoxale anterieure, puncta a tous les
segments, sauf Tanai, deux paires de soies subanales. Iis sont plus avanc6s en evolution par les
caracteres suivants : pronotum plus ou moins reborde, parfois lobe, perte de soies moyennes de la
gouttiere, reduites a une seule, base des elytres incompletement ourlee, soies metacoxales posterieures
inconstantes. Iis sont moins avances par Tabsence des saillies genaires, la conservation de presque tous
les intervalles, toujours saillants, Tabsence de sillons abdominaux, et peut-etre Tabsence de villosites
aux articles troisieme et quatrieme des antennes. qui possedent seulement quelques longues soies, en
supposant que les formations tomenteuses des antennes des Nomaretus soient un caractere recent, aequis
par Tancetre de ces derniers et instable. Dans Thypothese contraire, le caractere plus ancien serait au
benefice des Nomaretus. De toutes fafons les Nomaretus ne peuvent descendre des Irichroa. ni r6cipro-
queinent, en raison des caracteres deja perdus dans un groupe et conserves par Tautre.
La forme la plus attardee des Irichroa est Vaudrewsi. Cette forme habite Ia chaine entiere des
Alleghanys, de la plaine aux sommets, et s’etend a Touest sur les hauteurs du Tennessee. Le pronotum
possede des gouttieres et un rebord legerement releve, mais point de lobes. Les quatre premiers articles
des tarses anterieurs du male sont larges et pourvus de pulvilli. \^’andrewsi est tres variable, de couleur
284
COLEOPTERA ADEPHAGA
surtout, violacee ou bronzee pourpree, avec ou sans marges, et de taille, de 14 a 25 millimetres. Inchroa
ridingsi ei guyoii, a trois pulvilli seulement et plus petites, partagent l’habitat de Vandrewsi et n’en sont
probablement que des derives.
Ulrkhroa vidua se rattache de tres pres aux formes precedentes, mais represente un etat plus
avance d’evolution. II ii’y a plus que trois pulvilli, les soies metacoxales manquent d oidinaire entiere-
ment, et le pronotum subit une tiansformation. Sa forme est plus large par suite du developpement de
la gouttiere et du rebord, plus ou moins large et evase suivant les races, et surtout en arriere, ou il se
developpe en un lobe tres caracterise, arrondi, tres releve en dehors, aussi large que la base du prono-
tum, mais peu saillant. La soie posterieuse est deplacee et se trouve sur le lobe meme. Chez la plupart
des formes, Tepaule est saillante, largement rebordee.
Cette espece, encore plus variable en couleur que la precedente, cuivreuse, violette, bleue, noire
ou polychrome, est beaucoup plus grande, de 25 a 84 millimetres. Elie habite aussi la region allegha-
nienne, mais a de plus bas niveaux, et etend son aire jusqu’au voisinage de LAtlantique; au sud, elle
empiete sur la Louisiane et le nord de la Floride. UIrichroa vidua ressemble beaucoup plus aux
Scaphinotus qu’aux autres Irichroa.
Les relations genealogiques des Scaphinotus et Irichroa peuvent etre schematisees comme il suit.
bhinotuS
A/omdretu 5
{/LCiud
ctndreuisi
yuy
di
7ic/iny5 i
Scaphinotus. — La morphologie de 1’/. vidua conduit si directement a celle des Scaphinotus du
groupe alleghanien, et meme du groupe mexicain, que Ton serait tres tente de deriver les Scaphinotus
des Irichroa. Toutes les differences morphologiques resident dans une exageration des caracteres
nouveaux de la vidua, concernant les rebords du pronotum et de Tepaule, la disparition des soies etant
correlative a ces caracteres. Cette derivation devient inacceptable si l’on considere les Scaphinotus du
groupe des monts Rocheux. Chez ces derniers le quatrieme article des antennes est garni de villosites,
comme chez les Nomaretus, et de plus, comme chez les N omaretus , Tabdomen est pourvu de sillons tres
nets, qui se retrouvent dans le groupe mexicain, mais manquent chez les especes alleghaniennes,
comme chez les Irichroa. D’autre part les formes des monts Rocheux possedent une sculpture trop
complete pour etre derivee de celle des Nomaretus. Il faut en conclure que les Scaphinotus ne deri-
vent ni des Nomaretus ni des Irichroa, et que la morphologie singuliere de leur pronotum et de leurs
epaules est la realisation d’une possibilite qui existe dans leur ligne comme dans celle des Irichroa, de
meme que les villosites du quatrieme article des antennes realisent une possibilite commune avec les
Nomaretus, ou un caractere commun aux ancetres des deux sous-genres. On peut aussi admettre une
double origine, les formes alleghaniennes derivant des Irichroa et les autres d’une souche independante,
se rattachant au meme tronc que les N omaretus et ies Irichroa. La connaissance des larves permettra
seule de resoudre peut-etre ce probleme. Je dis peut-etre, car chez les Cychrina les differences entre les
larves sont en general presque nulles.
Le groupe des monts Rocheux est caracterise par la conservation d'une soie laterale au pronotum,
la juxta-angulaire etant seule perdue, la presence de sillons abdominaux et les villosites du quatrieme
article des antennes. Il se compose de formes de petite taille, de 10 a i5 millimetres, bien sculptees,
alticoles, qui habitent les sommets de l’Arizona, du Colorado et du Nouveau-Mexique : snowi roeschkei,
FAM. CARABIDAi
285
vandyhei, fitchsi. Le biedermanni et le peicrsi des memes regions n’ont plus que le quatrieme article
villeux et sont un peu moins petites, elles font le passage au groupe mexicain.
Le groupe mexicaiu est d’une taille un peu plus forte, jusqu’a 20 millimetres ; il conserve la soie
laterale, possede des sillons, mais le quatrieme article des antennes n’est pas villeux. La sculpture, deja
affaiblie chez le biedermanni et le pefersi, tend a s’aplanir, et les gros points des stries a s’ain()indrir. La
forme la plus connue, mexicaniis, s’etend du sud de TArizona jusqu’a la Sierra de Durango, au .Mexique.
I.e macrogonus, de Durango, forme la plus meridionale des Cychrina, est aussi la plus avancee au point
de vue morphologique ; les intervalles sont entierement pians et les points qui representent les stries ne
sont guere visibles sans loupe.
Le groupe alleghanien est caracterise par la disparition de la soie laterale, caractere d’evolution
plus avancee, Tabsence de sillons abdominaux, caractere de retard, et Tabsence de villosites au
quatrieme article des antennes, que ce qui se passe dans Tautre branche permet de considerer comme
un caractere d’avancement. Les deux branches ne peuvent donc en aucune fa9on deriver Tune de Tautre.
La sculpture est bien ddveloppee chez toutes les formes du groupe.
\J elevatus conserve la soie metacoxale anterieure. Comme les formes precedentes, il est metalli-
que, violet ou cuivreux. 11 habite du Colorado a la Louisiane et a New-York, et la forme Coloradensis
parait la moins avancee en evolution, ce qui donnerait a cette branche la meme origine dans les monts
Rocheux qu’a la precedente. YJ unicolor ^ plus grand, 20 millimetres et plus, et plus robuste, a perdu la
soie metacoxale anterieure, et sa couleur est noiratre. Localise au voisinage des Alleghanys, il atteint au
plus rOhio et Tlndiana a Touest, la Virginie au sud. 11 est visiblement derive du precedent.
Les relations des Scaphinotus peuvent etre schematisees ainsi :
Momctre/us ^
roe bc A A ri
I
b rto \A/t
pefersi.
Oie clermannL
I
mexi canus
I
macrogonus
j IriiAroa
eoiora densis
0 '
ei e vatus
.1 .
urticoior
Les deux faunes Nond-Americaines. — Nous passons maintenant a un autre monde
faunique. Tous les groupes qui precedent sont unis entre eux par une parente assez lache, mais suffisante
pour permettre de les leunir dans un groupement superieur. La direction geographique de leur evolu-
tion est du nord au sud, a part quelques courants de letour. Ce grand groupement occupe une aire
comprenant le systeme des monts Rocheux avec ses prolongements au sud, le systeme des Appalaches
et des Alleghanys, le bassin du Mississipi, et une partie de la region comprise entre les Appalaches, les
Alleghanys et TAtlantique, atteignant rarement la cote de ce dernier. L’aire ne depasse pas les monts
Rocheux a Touest, laissant en dehors la region pacifique et ses chaines cotieres, meme le territoire entre
ces chaines et les Rocheux. Elie s’arrete au nord a la limite de la glaciation pleistocene. De la combi-
naison de ces donnees il resuite que le developpement des groupes s’est fait au nord de cette limite, que
ces groupes sont descendus deja tout differencies dans Taire delimitee plus haut, et que la dilliculte de
raccorder leurs genealogies vient de la destruction sur place des formes ancestrales ou intermediaires
par la calotte glaciaire qui a recouvert le Canada et le nord des Etats-Unis.
Comme pour les Calosomes et les Carabes, il existe une difference d’origine tres ancienne entre
la faune pacifique et la precedente. Pendant le tertiaire presque entier, et meme pendant le secondaire
superieur, les parties continentales de l’est et de Touest des Etats-Unis et du Canada ont ete sepaiees
par un bras de mer descendant du bassin polaire vers le golfe du Mexique, ou par des chapelets de
grands lacs. De r.-\laska k la Californie nous trouvons installee dans les chaines et sur leurs deux versants
286
COLEOPTERA ADEPHAGA
d.’6coLilGinent, une faimlle de Cyclirines differente de la precedenle et qui aiiive tout juste en contact
geogiaphique avec elle dans la direction de Test. Les formes de cette famille sont plutot de faune froide,
et elles ont survecu pour cette raison pendant les glaciations pleistocenes, dans les regions voisines du
Pacitique, oii le regime a ete froid, mais oii les grandes calottes glaciaires n’ont pas penetre. Je dis
survecu, parce que la differenciation des aires existait deja avant cette epoque, et cet exemple niontie
encore combien est limitee la puissance d’extension des especes depuis la fin des grandes colonisations
du tertiaire. Les obstacles liquides ont disparu, des montagnes tres favorables ont surgi a leur place,
et cependant, a peu d’exceptions pres, les deux faunes ne se sont pas penetrees.
Les sous-genres de la faune cotiere du Pacitique sont Pemphus, Brennus, Neocychrus et Cychrus,
dont les trois preiniers forment un groupement naturel. Comme les precedents, ces trois premiers sous-
genres possedent quatre soies a Techancrure du labre, une suture visible entre 1’episterne et lepimere
du prosternum ; iis sont plus avances en evolution que les Irichroa et les Nomaretus par le developpement
desjoueset par la perte des soies de la gouttiere du pronotum, sauf une au milieu; la posterieure a
disparu. Iis n’ont pas de villosites au quatrieme article des antennes, les soies anales sont comme chez
tous les groupes precedents au nombre de deux de chaque cote. Ces trois sous-genres n’ont pas de
sillons abdominaux, caractere qui ne permet pas de les deriver des Nomaretus-, de nombreux caracteres
empechent d’admettre la derivation inverse, ou de les deriver des autres sous-genres precedents. Le
facies de chacun permet de les distinguer entre eux au premier coup d’oeil, mais les caracteres anato-
miques differentiels sont cependant peu nombreux.
Pemphus. — Les Pemphus ont une structure frele, de longues antennes et de longues pattes,
une forme aplatie et ressemblent beaucoup a certaines races du Platycarabus creutzeri, dont iis ont aussi
la sculpture et Taspect mat, si exagere d’ailleurs qu’ils donnent Tillusion d’avoir les elytres tomenteux.
Leurs races s’echelonnent des iles Aleoutiennes a la Californie, et Tevolution se fait du nord au sud.
Leur taille, dans cette direction, croit de i5 a 3o millimetres, et la sculpture se resout. Des Torigine, les
tertiaires, sauf les internes et les externes, sont dedoubles, de sorte que le nombre des intervalles,
d’ailleurs egaux entre eux, se trouve beaucoup augmente. A mesure que Tevolution s’avance, les
tertiaires sont remplaces par des fuseaux de rugosites peu saillantes et embrouillees, jusqu’a ne plus
laisser distinguer que des primaires tenus et sans relief sur un fond faiblement rugueux.
Brennus. — Les Brennus, d’aspect trajm, ont un pronotum nebrioide et un corps court et tres
renfle, presque vesiculeux. Ce facies les differende a premiere vue des Pemphtis, mais la seule difference
anatomique importante est dans la structure du lobe interne des machoires, pourvu de nombreuses
epines cliez les Pemphus et seulement de soies melees de quelques petites dents chez les Brennus. Cette
difference ne permet pas de les deriver les uns des autres, et le point de raccordement des deux groupes
n’est probablement pas immediat.
Les Brennus, repandus de TAlaska a la Californie dans les iles et la chaine cotiere, evoluent du
nord au sud. Le petit marginatus, des Aleoutiennes au nord de la Californie, represente la forme la moins
avancee en evolution. Cependant ses intervalles sont deja tres creneles par 1’invasion des points et des
stries, et il a perdu les intervalles externes, probablement aussi le tertiaire interne; il ne lui reste que
i3 intervalles. Il a conserve les quatre pulvilli. De cette forme paraissent avoir evolue toutes les autres,
qui ont subi des variations diverses : perte frequente de la soie orbitaire, d’une paire de soies anales,
reduction des pulvilli a 3 ou a 2, mais surtout evolution desordonnee de la sculpture, perte dhntervalles,
dedoublement des tertiaires, crenulation, tuberculisation.
Le dedoublement des tertiaires ne tend jamais comme chez les Pemphus et les Neocychrus a former
des fuseaux de granulations ; il est tres net, partant de la base, et fournit des intervalles semblables
aux autres. Il en resuite une multiplication du nombre des intervalles, qui malgre la perte des externes
l'AM. CAKAHIDA^
287
peuvent atteindre parfois la vingtaine, avec une bande de granulalions entie le dernier et le raphe. Ces
intervalles nombreux et tres reguliers ou fineinent haches donnent au corps tlecei taines especes Taspect
de celui du Tomocarahus convexus.
Neocychrus. — Les N eocychetts ne se differencient anatomiquement des Breiiiiiis que par le
developpement tres considerable des joues en forme de plaque, et par Tabsence de pulvilli. La tendancc
des tertiaires a se dedoubler en fuseaux de granulalions les rapproche des Peinphus, mais c’est une
simple concordance. Iis ne se rapprochent pas davantage des Cychnis, comme le ferait supposer leur
nom. Iis habitent de Vancouver a la Californie, et leur evolution se developpe du nord au sud.
Les relations de ces trois groupes peuvent etre schematisees ainsi ;
' cor ciet tu i mii
crislutas interruptu s
Cychrus. — Ce genre se separe des precedents par une serie de caracteres. I)’abord la peite
d’un grand nombre de soies ; deux sur quatre dans la fossette du labre, les orbitaires, les gulaires, une
paire sur deux a la marge anale. La metacoxale anterieure manque certainement. La laterale du
pronotum subsiste, sauf chez le cylindricollis. Les palpes restent polychetes, mais perdent le plus souvent
une partie des soies auxiliaires. L'’ourlet de la base des eh'tres manque normalement. Les episternes et les
epimeres du pronotum sont entierement soudes en une seule piece. Le dessus des tarses est nu. Les Cychrus
sont donc des leurs formes les plus primitives plus avances en evolution que les groupes precedents.
L’evolution des Cychrus porte sur plusieurs caracteres, mais surtout sur la sculpture et sur les
pulvilli. Ces derniers ne sont jamais bien robustes.
Les formes les plus primitives ont quatre pulvilli a tous les tarses. Elles marquent deja des
tendances divergentes quant a Tevolution de la sculpture et ne se laissent pas reduire a une origine
commune immediate. L’ancetre commun, a intervalles egaux, n’est represente que de tres loin par
\' attenuatus , dont les intervalles sont bien conserves a la base, mais se differencient au premier tiers. Les
primaires se decoupent en tubercules passe le milieu, les autres se resolvent avant en grains confus.
C attenuatus est repandu sur une aire etendue, des Corbieres et du Pas-de-Calais a la Podolie. Canens
du Caucase est plus avance en evolution en ce qu’il perd les soies du penultieme article des palpes,
mais il conserve ses secondaires, dans beaucoup de cas, sous la forme de baguettes presque entieres, ce
qui est rare chez V attenuatus . Ces deux formes n’ont pas le bord du pronotum releve au dernier tiers.
Par la forme du pronotum, d’autre part, V attenuatus est le plus attarde des Cychrus. Ce pronotum n’a pas
encore la structure un peu bizarre, aplatie et enfoncee, de celui des autres Cychrus. les fossettes et la
gputtiere axiale sont bien marquees. Caneus au contraire possede deja la structure du genre. Ces deux
especes ne derivent point l’une de bautre.
Le semigranosus des Balkans ajoute un caractere, le leger retroussis de la partie posterieure du
bord du pronotum. II marque quant a la sculpture une tendance a Tevolution qui n’est pas vers la
tuberculisation des primaires. Ceux-ci sont lineaires, seulement segmentes et un peu renfles en arriere.
La differenciation s’accuse chez le frivaldszkii et X urmeniacus d’Asie Mineure.
Le caraboides repandu des Pyr6nees a la Scandinavie et la Russie et Xitalicus marquent un degre
de plus dans la direction indiquee par le semigranosus. La sculpture est resolue en fins granules polis;
des primaires lineaires subsistent chez Xitalicus et chez les races les moins evoluees du caraboides. jiaiii-
culierement chez le pehri de Koralpe qui parait marquer le point de depart et conserve meme souvent
des traces de secondaires. Ces Cychrus conservent les (piatre pulvilli, mais etroits et en decadence.
roincitui
»7"
PemphuS
r^eo cy c/i r u :>
288
COLEOPTERA AIJEPHAGA
C'est a peu pres au meme point qu’il faut rattacher un autre petit groupe qui pousse plus loin
Tevolution. La partie superieure du pronotum est atrophiee, et les bords, d’ailleurs peu releves, se
rapprochent en arriere, laissant les epipleures visibles d’en haut. La sculpture est chagrinee, et non
formee de petits grains arrondis, les tarses sont simples, sans elargissement ni trace de pulvilli. Le
schmidti de Carinthie conserve encore des traces lineaires des primaires, mais il a les tibias et les articles
nus des antennes rougeatres, caractere rare chez les Cychrines, et que n’ont pas aequis ses voisins.
L,’ angusiahis des Alpes orientales et dinariques accuse davantage les caracteres du groupe, et le cyliiidri-
collis, de la meme region, les exagere. Ce Cychrus tres aberrant a la structure longiligne des Damaster, et
on peut, en raison du plus grand nombre des soies abdominales, se demander s’il ne represente point
une lignee independante, de valeur generique, et rattachee d’assez loin a la genealogie des Cychrus. II
est, entre autres caracteres d’evolution tres avancee, depourvu de soies au scape et au pronotum. Ces
especes ne paraissent pas derivees les unes des autres, ni meme tres rapprochees. Le hampei d’Herze-
govine fait le lien entre ce groupe et le caraboides. 11 a la sculpture du pehri, les epipleures peu visibles
et point de pulvilli; c’est un insecte plus grand, et de la taille du semigranosus.
Le petit groupe anguUcollis, grajus, cordicollis, du versant italien des Alpes centrales et occidentales,
est voisin du precedent, mais se rapproche un peu plus de V attenuatus par la sculpture. Le pronotum est
un peu angule par un retrecissement brusque de la partie posterieure, les epipleures cependant ne sont
pas visibles d’en haut; les tarses conservent des traces de pulvilli. On peut considerer ce groupe comme
covariant avec le precedent, mais moins avance en evolution et descendant d’une forme plus rapprochee
de Y attenuatus .
C’est egalement du cote de Y attenuatus qu’il faut rattacher 1’origine du petit groupe des Pyrenees
centrales et occidentales et des Cantabres, dufouri et spinicollis. Le rebord du pronotum n’est pas bien
releve au troisieme tiers, mais il y forme une sorte d’epine aigue, plus saillante que le retroussis habituel
des Cychrus voisins. Les pulvilli sont presque nuis, les primaires constituent des chaines de tubercules
assez forts, les secondaires sont en tres faibles baguettes. La sculpture est donc moins attenuee que
celle de Y attenuatus et avec des tendances analogues a celles de Y aneus.
Le groupe du Thibet, de l’Asie orientale et de la cote pacifique des Etats-Unis est a rattacher aussi
a des origines voisines de Y attenuatus et de Yeeneus. Ce groupe n’a pas trace de pulvilli, la tete et le
pronotum sont remarquablement rugueux et la sculpture evolue vers une transformation totale des inter-
valles en tubercules lisses et assez gros. Ce caractere, plus ou moins marque chez les especes chinoises
des Yunling et du Yunnan, davidis, yunnanus, et chez le kolzei de Alandchourie et de TAmour, s’accuse
chezje morawitzi de Yeso et des iles Kouriles. 11 est beaucoup plus marque chez les especes americaines.
Il est a remarquer qu’il est au maximum chez 1’espece de la cote, tuberculatus , habitant des iles
Aleoutiennes, de TAlaska et des hauteurs de la region maritime jusqu’en Californie ; moins intense chez
le hemphillii, habitant de Tinterieur jusqu’aux monts Rocheux. Les tubercules sont si gros et si lisses
que 1’aspect de Tinsecte rappelle de tres pres celui des Coptolabrus.
Pour comprendre ces relations, il ne faut pas oublier que cette partie occidentale de l’Amerique
du Nord faisait corps avec la partie orientale de l’Asie, avant le comblement du detroit meridien de
TAmerique et 1’effondi ement du nord du Pacifique. Cela nous reporte tres loin dans le tertiaire.
Je ne connais pas en nature le thibetanus et le seriatus, deux especes de la frontiere de la Chine et
du Thibet, que Roeschke compare le premier au schmidti et le second au caraboides.
/Jcl
mj^eL
&roupe omenccun
ruy
ccofll
caraboi cies
cordi coi /ii
chjfourc
Semiyrdttosas
fri \/Je k y L
dltenucituk
cieneu s
FAM. CAKABID^
289
Cychropsis. — Le Cychropsis sikhimeusis constitue a lui tout seul un genre tres isole. La structure
generale de sa tete et celle de chacune des parties s’ecartent beaucoup du t3'pe des Cychrina\ pour le
reste il se rapproche plus des Cychnts que des autres genres. Cette structure de la tete est probablenient
un reliquat ancestral, et les ancetres des autres Cychrina doivent avoir possede des tetes a peu pres de
ce modele. La tete du Cychropsis possede ainsi la valeur d’un document ph)dogenique de premiere
importance, surtout par sa partie anterieure, labre, mandibules et palpes.
L’evolution du Cychropsis, sauf quant aux parties de la bouche, est assez avancee. 11 a perdu deux
des soies de rechancrure du labre, celles des palpes maxillaires, et les apicales des palpes labiaux, et la
gulaire, c’est-a-dire que la region la plus primitive a deja evolue par certains caracteres autant que chez
les Cychrus. La soie orbitaire a disparu, comme chez les Cychrus, mais celles des metacoxales subsistent
toutes deux, alors qu'elles ont ete perdues par les Cychrus. Le Cychropsis possede a chaque arceau abdo-
minal, et meme a Tanai, plusieurs puncta ordinaria, caractere reliquataire remarquable. Les soies du
raphe sont egalement conservees dans toute sa longueur. Les stries des elytres sont ponctuees, les
intervalles legerement renfles, les primaires un peu plus, t}'pe de sculpture bien plus primitif que celui
des Cychrus. Les pulvilli sont au nombre de trois seulement, mais larges et bien developpes. En somme,
evolution d’apres les memes tendances que chez les Cychrus, moins avancee quant a la plupart des
caracteres, et beaucoup moins que celle de tous les Cychrina [)ar les caracteres de la bouche et du labre.
La seule espece connue est du versant meridional de TMimalaya, Sikkim. II est possible que Ton
en trouve d’autres au Thibet. Elie est la plus meridionale de la sous-tribu, mais Taltitude compense la
latitude.
S phseroderus. — Les Spharoderus constituent un autre genre aberrant, aussi avance en evolu-
tion que les Cychrus mais conservant comme les Cychropsis quelque chose d’ancestral. Cette fois ce n’est
plus la tete, tres conforme au type des Cychrina, mais le pronotum et les elytres qui ont conserve un
facies moins specialise. Ces deux parties ne s’eloignent pas beaucoup de la conformation des Carabes,
mais toutefois dans cette ressemblance il y a plus d’apparence que de realite. Les lobes du pronotum,
par exemple, font defaut et les epipleures des elytres sont bien ceux des Cychrina. Les Spharodcrus
possedent la plupart des caracteres d’evolution avancee des Cychrus : fossette du labre a deux soies,
palpes maxillaires depourvus de soies, epimeres et episternes du prosternum soudes en une seule piece,
manque de bourrelet mesoepisternal, etc. Iis sont plus avances que les Cychrus, et d’ailleurs que les
autres Cychrina, par plusieurs autres caracteres : fossette du labre debordant sur Tepistome, palpes
labiaux dichetes, epipleure canalicule jusqu’a Textremite, absence de pore au troisieme segment abdo-
minal. Iis ne sont en retard que par la conservation des pulvilli et par la structure de Tapophyse du
prosternum qui est normale, alors que chez les Cychrus, comme chez la presque totalite des Cychrina, elle
est recourbee ou coudee en dedans. Les analogies nombreuses des Sphceroderus avec les Cychrus
nhndiquent pas une parente proche. Il suffit de regarder ces insectes pour etre fixe, lis descendent la
meme pente, fort loin des autres Cychrina, et les Sphceroderus plus bas encore que les Cychrus, mais iis ne
sont pas dans le meme chemin.
Les Sphceroderus comprennent trois especes dont les aires sont a peu pres superposdes et s’etendent
de la baie d’Hudson a la Caroline du Nord, de TAtlantique a TOhio et aux Grands Laes. Le canadensis
parait le moins avance en evolution. 11 a conserve aux hanches intermediaires une serie de pores
setigeres laterale que les autres ont perdue; son premier primaire porte souvent un ou deux pores seli-
geres, reliquat ancestral remarquable dans cette sous-tribu, et qui manque chez les autres Sphceroderus,
son pronotum enfin est cordiforme et n’a pas pris la sti uclure si particuliere du genre. Les intervalles
des elytres sont bien renfles; cependant les externes ont disparu, la sculpture tend a se resoudre en
tubercules. et les tertiaires sont souvent affaiblis. l.e steuostomus a perdu les caracteres ancestraux du
290
COLEOPTERA ADEPHAGA
canadensis, mais conserve les pores du segment anal, qu’on ne retrouve plus chez le nitidicollis . Ces deux
dernieres formes ne perdent ordinairement pas d’intervalles externes, mais subissent les memes variations
de sculpture que le cmadmsis. Le canadensis et le nitidicollis ont repris possession de l’est du Canada, le
nitidicollis ]usc\\x'k la baie d’Hudson. Dans ces regions iis sont necessairement plus recents que la fonte
de ia calotte glaciaire et iis y sont venus du sud, mais sur le sens de la marche du genre, avant cette
epoque, nous ne tirons de la morphologie aucune indication.
Resultats generaux. — L'origine pol3'genique des Cychrina resuite avec evidence de ces
donnees. On voit assez nettement que les gem es americains, sauf les Sphceroderus, sont plus apparentes
entre eux qu’avec les autres Cychrina. Quant aux Cychropsis, Cychrus et Sphccroderns iis sont tout a fait
isoles des genres Scaphinotus et N omaretus, et c’est tout au plus si l’on peut soupgonner une certaine
parente entre les Cychrus et les Cychropsis. Au dela nous pouvons supposer des rattachements lointains a
de communs ancetres, mais Tapplication des lois de Tevolution ne peut nous eclairer; la paleontologie
seule pourra le faire, et il ne faut pas trop compter sur d’heureuses decouvertes, car c’est probablement
dans des couches anciennes du secondaire que gisent les documents, s’il en a subsiste.
Les rapports des Cychrina entre eux peuvent se resumer ainsi :
CycProjjsis
Brennu S
f^eo cyciru s PeMjilius
ScAphinotus Iric^roci A/om,trptus
I
Pjpuc/onomcirrtui
Cyc
Pph.
c7P r 0 cl P r u 6
L’origine des Cychrina parait nordique comme celle des Callistheniens, et la direction de leur
evolution geographique ainsi que leur repartition presentent de grandes analogies. II existe cependant
beaucoup de differences de detail. Les Cychrina de la region pacifique, de celle des Rocheux et de celle
des Alleghanys sont beaucoup plus isoles les uns des autres. L’extension vers TAlaska est beaucoup plus
marquee, et celle vers TAmerique du Sud s’arrete au nord du Mexique. Le lien manque completement
entre la faune americaine et celle de TEurope. Si en Europe et en Asie les deux groupes se sont visi-
blement repandus de Toiiest vers Test, l’Asie centrale est largement peuplee de Callistheniens, tandis
que les Cychrina manquent entre le Caucase d’un cote, le Sikkim, la Chine occidentale et la Mand-
chourie de l’autre. Enfin les Callistheniens n'’ont pas atteint l’Extreme-Orient, tandis que les Cychrina
sont passes au Japon, dans 1’Alaska, et ont rejoint en Amerique leurs congeneres de la chaine cotiere et
des monts Rocheux.
Ces differences d’expansion ont eu des causes dont deux au moins sont saisissables. Les Callisthe-
niens pourvus d’ailes avaient la possibilite de franchir des obstacles absolus pour les Cychrina, et leur
faculte d adaptation a la vie du desert et de la steppe leur permettait de s’etendre au dela des regions
forestieres auxquelles les Cychrina restaient lies.
FAM. CARABID/F:
2gi
II n’existe aucune donnee qui puisse nous fournir la date de ces inigrations. Le passage de
rExtreme-Orient en Amerique peut remonter tres loin dans le secondaire; il peiil etre assez recent, la
separation ne datant guere que de la fin du tertiaire. Les deux Scaphiuoius fossiles trouves dans le
pleistocene de Pens3'lvanie sont mal conserves et peuvent etre soit des formes venues du nord pendant
le glaciaire et qui n’ont pas resiste au retablisseinent du elimat, soit simplement des elevatus mal
reconnaissables. La presence des Cychrina dans des iles ne peut nous donner aucun indice d’anciennete,
Tisolement de Yeso, des Aleoutiennes, des iles de la Colombie angiaise paraissant pleistocene Les
periodes glaciaires ont modifie la faune surtout par voie d’extinction, et certainement ont supprime en
Amerique beaucoup de formes importantes, mais cette donnee est purement negative et ne fournit
aucun renseignement.
Les Cychrina etant comme les Carabes solidaires des chaines de montagnes, il y aurait peut-etre
quelque chose a tirer de la chronologie des chaines. Il est bien probable. par exem[)le, que le Cychropsis
est, comme les Carabes himalayens, anterieur a rilimalaya, et le genre Brennus a la chaine cotiere du
Pacifique americain. Pour etudier les rapports de la repartition actuelle des formes avec la chronologie
des montagnes, il faudrait des donnees tres precises sur cette repartition, qui jusquhei me manquent.
Etude des pentes d'evolution. — Les Cychrina se pretent remarquablement a Tetude des
pentes d’evolution. D’une maniere generale, Tevolution des formes peut etre comparee au mouvement
de billes descendant une pente semee d’arceaux qui representent la perte ou Tacquisition de certains
caracteres, arceaux disperses et meles d’obstacles propres a faire rebondir les billes, et a envoyer
certaines billes sans passer par certains arceaux, on a ne les ramener a ces arceaux qu’apres en avoir
passe d’autres, que d’autres billes, av-ant evite 1’obstacle, ne franchiront pas tous ou ne franchiront
qu’apres.
En raison de la simplicite relative de 1’evolution des Cychrina, on suit aisement les trajets
emmeles suivis par les lignees, surtout en ce qui concerne la perte des soies, qui se fait dans un ordre
plus regulier que chez la plupart des autres groupes de Carabini. Les notions de cet ordre ont un grand
grand prix dans Tetude de la ph3’logenie. C’est seulement par leur application raisonnee que Ton peut
eviter de regarder comme necessairement proches des formes qui ont aequis ou perdu en commun
certains caracteres. Elles peuvent en effet deriver d’une meme lignee qui a passe certains arceaux,
mais aussi bien appartenir a plusieurs lignees qui les ont passes, dans le meme ordre ou dans un
autre. Le jugement des phylogenistes doit se guider sur 1’ensemble des circonstances : il n’y a pas
de Science qui puisse se fabriquer mecaniquement. Si je termine mes recherches par ces reflexions,
c’est pour qu'on m'excuse dans les cas ou, n’ayant pas eu les formes en nature sous les yeux, ou n’ayant
pas eu le temps d’examiner tous les details sans interet apparent, neutres, qui peuvent aider plus tard
au jugement, j’ai pu arriver a des conclusions fautives. Pour les erreurs commises apres avoir
examine ces menus details neutres que le hasard ne peut pas avoir accumules, et qui permettent de
porter sur les principaux qu’ils accompagnent une opinion solide, j’en reste responsable en toute
humilite.
-c
i V
t
CLASSIFICATION
Historique. — Aristote (de Animalibus, ed. Didot, Vol. 4, p. 67), cite le Kopu^oq paimi les
insectes dont Taile est recouveite d’un elytre, Ttrepov KoXeijj, et qui ont les antennes au devant des
yeux, Kepaiaq irpo tojv opLidiujv Ce xapa^oq est le Cerambyx, car le meine naturaliste, Vol. 3, p. 94,
rapporte que sa larve vit dans le bois sec : 4k tuuv (JKLuXqKUUv tujv ev Tolq fcuXoiq ToTq auoiq 01 Kupapoi
■fivovTui. La langouste s’appelle aussi KCtpapoq, Vol. 5, p. 7, ou son mode de reproduction est deerit.
Pline, ed. Littre, livre 9, par. 5r, ne connait d’autre Carabus que la langouste, qu’il differende
des autres caneres par sa longue queue : Carabi cauda a ceteris cancris distant. C’est aussi a des crustaces que
s’appliquent les termes de meme famille usites dans les langues modernes ; krebs, ecrevisse, crabe, etc.
Les classificateurs anterieurs a Linne se seryent pour designer nos Carabini de noms divers;
en dernier lieu Geoffroy les rangeait dans son genre Buprestis.
C’est donc d’une maniere arbitraire et sans fondements historiques que Linne donna le nom
de Carabus a un genre comprenant a peu pres tous les Carabides connus de son temps. II fit des
Cicindeles un genre a part. Cicindela, dont ce nom designait d’ailleurs tout autre chose chez les
anciens, c’est-a-dire les Lampyrides auxquels il convenait bien. Cette separation etait rationnelle, la
structure des adultes etant tres differente, et Tetude des larves Ta confirmee. Les larves des Cicindeles
sont meme tres eloignees de celles des Carabides, et les relations phylogeniques ne peuvent etre
prochaines avec ces derniers.
Fabricius conserva le genre de Linne. En 1792, dans son Entomologia systeniatica, t. I,
p. 124 et suiv., il deerit les especes alors connues, savoir : coriaceus, glabratus, violaceus, purpurascens,
catenulatus, carolinus, cyaneus, hispanus, monilis, gemmatus, hortensis, concolor, irregularis, iadatus, arvensis,
hnngancits, retusus, maderes, convexus, auratus, splendens, auronitens , nemoralis, morbillosus, rugosus, granulatus,
clathratus, nitens, rostratus, attenuatus, elevatus, unicolor, variolosus, alternans, calidus, sericeus, indagator, syco-
phanta, inquisitor, scrutator, reticulatus. Ces descriptions sont melees a celles d’une infinite d’especes
qui ne rentrent pas dans les Carabines d’aujourd’hui. Corrections faites, cette liste des Carabiues
connus de Fabricius comprend neuf especes ou sous-especes de Calosomes, vingt-quatre Carabes, un
Ceroglosse, deux Cymhrus et deux Scaphinotus. La plupart des descriptions sont detestables, comme
toutes celles du dix-huitieme siecle et laissent des doutes sur 1’identification des especes. Les
etiquettes attachees aux types subsistants de Fabricius comme a ceux de Linne ne servent parfois
qu’a augmenter la perplexite. Les trois elements de certitude : type suppose, etiquette olographe et
description originale, ne concordent pas toujours d’une maniere satisfaisante. On peut d’ailleurs en
dire autant d’un grand nombre de types plus recents.
Ce tres grand genre Carabus n’etait deja plus maniable a la fin du dix-huitieme siecle. Des
1794, Froehlich decrivant le Leistus ferrugineus n’avait pas hesite ^ creer pour lui ce nouveau nom
de genre. Diverses tentatives, non valables d’apres le code de la nomenclature, furent faites vers le
meme temps, soit pour repartir tout ce grand genre en divisions et en genres, soit pour subdiviser
deji ce qui constitue le genre Carabus dans le sens restreint du dix-neuvieme siecle.
De ces tentatives, il faut retenir celle de Latreille dans son Precis des caracteres generiques
des Insectes 1797- H divise les Coleopteres en familles dont la 28"’= est ainsi definie : « Six anten-
nules. Machoires ecailleuses terminees en pointe arquee simplement ii Textremite. Levre inferieure
>v,
-fi
Cl.
294
COLEOPTERA ADEPHAGA
ressortant au dela de la ganache. Tous les tarses a cinq articles, propres pour marcher. Appendice
k la base des cuisses posterieures ». Cette famille, qui n’a pour nom que ce numero, comprend cinq
genres ; Carabus, Scarites, Lesteva, Drypta, Elaphrus. Elie repond au G. Carabus de Linne, a la
famille actuelle des Carabidce, et le nouveau G. Carabus a la tribu actuelle des Carabini, plus celle
des Nebriiiii.
De ce genre, Fabricius detacha en 1799 le G. Cychnis (Schrift. of Nat. Selsk., Vol. 2,
p. 62), et Weber en 1801 le G. Calosoma (Observ. entomol., Vol. r, p. 20). Puis Latreille lui-
meme inaugura en 1802 la classification reguliere (Hist. Nat. des Crustaces et des Insectes, Vol. 3, p. 80).
II donna a la famille le nom valable de Carabici et la subdivisa ainsi :
A. Celeripedes ;
I. Elaph rii (G. Elaphrtis, Bembidion).
II. Graphipterides (G. Anlhia, Graphipterus).
III. Crepitantes (G. Brachinus, Lebia, Odacantha, Agra).
IV. Longipalpati (G. Galerita, Drypta).
V. Barbati (G. Pogonophorus, Loricera, Nebria, Omophron).
VI. iVietallici (G. Cychrus, Calosoma, Carabus).
VII. Melanchlaeni (G. Licinus, Harpalus).
B. Fossores (G. Clivina, Scarites).
En 1809, Bonelli divisa la famille des Carabici en trois sections : Simplicimani, Integri-
pennes, Truncatipennes, comprenant en tout 22 sous-familles, correspondant a la notion actuelle de
tribus (Observations entomologiques).
La section des Simplicimani comprend deux sous-familles seulement, les Carabici veri avec
trois genres ; Cychrus, Procrustes, Carabus, et les Calosomii avec quatre genres : Calosoma, Nebria,
Alpceus, Leistus. La distinction des deux sous-familles est etablie sur des bases freles, mais la
notion des Simplicimani est naturelle, et tout ce qui a ete fait depuis Bonelli jusqu’a Gehin
pour la deformer a ete inspire par des considerations systematiques sans rapport avec la parente
reelle des genres. Cette notion de parente reelle ne pouvait d’ailleurs exister avant le triomphe
du transformisme ; on ne pouvait avoir anterieurement qu’une notion de parente de forme,
comme entre les vases antiques, les medailles ou les mineraux.
Observateur perspicace, Bonelli a tenu compte dans Tetude de ces Simplicimani d’un
grand nombre de caracteres : structure du retinacle, du labre, de Ia dent du menton, forme des
palpes et soies des labiaux, nombre des pulvilli. II a meme reconnu et nomme les trois sortes
dbntervalles des elytres, et donne a chaque intervalle de chaque sorte un numero fixe, valable
quels que soient les manquants, progres que nous n’avons pas renouvele. II a signale la difference
sexuelle des franges tibiales, jaunes chez les males, noiratres et moindres chez les femelles,
Tabsence de dilatation des tarses anterieurs chez les Cychrus et jusqu’aux trois pores fixes de la
frange subanale de ces derniers. II faut aller jusqu’a Suffrian, Thomson et Kraatz pour trouver
des auteurs qui daignent se servir des caracteres signales par Bonelli. Cette methode rigoureuse
contraste avec les descriptions superficielles et qui rendent souvent si difficile Tidentification des
groupes et des especes de Fischer, Dejean, Motschulsky, Mannerheim, et meme celles
de la plupart des auteurs de la fin du XIX® siecle et du commencement du XX® comme
Fairmaire et Maindron.
FAI\I. CARABID^
295
En 1826, Dejean (Species, Vol. 2, p. 2) reprend la sous-famille des Simplidmani sons le
nom de tribu des Simplicipedes, lui adjoignant les gemes Omophron, Bldhisa, Elaphrus et Notio-
philus, dont les tibias cependant sont un peu echancres.
En i835, Brulle (Mist. Nat. des Insectes, Vol. 5, p. 99), apies avoir reparti les Carabiques
en races, divise ainsi la sixieine qu’il appelle Carabides ;
Famille des Cychriens, un seul geiire, Cychriis, avec deux sous-genres, SpJiaroderits et
Scaphinoitts.
Famille des Carabiens, un seul genre. Carabus, avec trois sous-genres, Procerus, Procrustes, Calosoma.
II rejette dans la septieme race, Elaphrides, tout ce que Dejean avait, dans son Species,
adjoint aux SimpUcimani de Bonelli, et renvoie aux Chlsenides, a cote des Panagees, les Tefflus
et les Pamborus, que Ton cominen^ait aussi a joindre aux Carabini. Sauf en ce qu’il ecarte trop
les Nebries des Carabes, Brulle a ete Tobservateur le plus avise entre Bonelli et Gehin.
En i85i, Castelnau (Hist. Nat. des Insectes Coleopteres, Vol. i, p. iSy) reprend les
Simplicipedes de Dejean sous le titre de : sixieme cohorte, Grandipalpes Latreille, et les divise en:
i" Cych nites : G. Pamborus, Cychrus, Scaphinotus, Spliceroderus ;
2» Procenites : G. Tefflus, Procerus, Procusles, Carabus, Calosoma;
3“ Nebniites : G. Leistus, N ebria, Pterolnma, Metrius, Elaphrus, Pelophila, Blethisa, Notiophilus,
Omophron.
En 1854, Lacordaire (Genera des Coleopteres) reduit la famille des Carabiques aux trois tribus
suivantes :
1° Carabides : G. Pelophila, Nebria, Metrius, Leistus, Procerus, Procrustes, Carabus, Aploihorax,
Calosoma, Callisthenes ;
20 Cychrides : G. Damaster, Cychrus, Sphmroderus, Scaphinotus ;
3° Pamborides : G. Tefflus, Pamborus.
En 1881, Horn (Trans, american entomol. Society, Vol. 9, p. 91-196) divise la famille des
Carabidce en trois sous-familles : Carabum, Harpalum , Pseudomorphum . La sous-famille des Carabum
comprend toutes les tribus chez lesquelles les epimeres mesothoraciques atteignent la cavite coxale :
Carabini, Nebriini, Elaphrini, etc. Ce travail est la base actuelle de la nomenclature.
En 1875, Gehin (Lettres sur les Carabides, p. 17) divise la tribu des Carabides en quatre sous-
tribus :
lo Carabites : G. Aploihorax, Callisthenes. Calosoma, Damaster, Procrustes, Procerus, Coptolabrus,
Eupachys, Ceroglossa, Macrothorax, Cychrocephalus, Carabus;
2° Cych nites : G. Nomaretus, Sphaeroderus, Cychrus, Scaphinotus ;
3° Pambonites ; G. Tefflus, Pamborus, Callimosoma ;
40 Nebniites : G. Leistus, Pelophila, Nebria.
En i885, le meme (Catalogue. p. 5) institue une cinquieme sous-tribu pour les Calosomites.
En 1896, Reitter (Bestimmungtabelle, Carabini, p. 89) divise la sous-famille des Carabum en
tribus des Carabini, Nebriini, Trachypachydini, Eluphruii. Nottophilini, Omophronini. II subdivise ainsi
les Carabini :
Sous tribu Cych ni na ; G. Cychrus, Scaphinotus .
Sous-tribu Cana bina : (3. Ceroglossus, Calosoma, Calister, Haplothorax, Carabus.
Le plan du Genera reduit la sous-famille des Carabum a la tribu Carabini ainsi comprise.
296
COLEOPTERA ADEPHAGA
Definition et divisiori des Carabini. — Si Ton exclut des Carabince la tribu des Nebriini et
les Noiiophilus qui sont des Nebries tres evoluees a 1’etat adulte, mais inseparables des autres a 1’etat
de larves, il ne reste dans la sous-famille que la tribu des Carabini. Les caracteres des Carabince et des
Carabini se confondent donc. Iis peuvent se formuler ainsi :
Labre distinet de 1’epistome, sinue, pourvu sur chaque lobe d’une ou plusieurs
soies, au fond du sinus d’une frange et de soies. Epistome pourvu de chaque cote
d’une ou plusieurs soies (exception Cychrina). Une ou plusieurs soies orbitaires de
chaque cote. Mandibules depourvues de soie a la base du sillon externe, armees
chacune d’un retinacle d’ordinaire bidente, decouvert {Cychrina, Eupachys) ou cache.
Sous-menton d’ordinaire setigere. Menton sinue profondement, d’ordinaire dente au
milieu, mesion setigere ou non. Palpes setigeres ounon, munis d'une frange souvent
reduite a deux soies. Antennes calleuses ou non chez les males, inserees en arriere
des mandibules, deux a quatre articles glabres, au plus pourvus de quelques soies
ou d’une couronne terminale, scape setigere ou pluri seti gere. Pronotum lobe ou non,
d’ordinaire pourvu de soies laterales. Prosternum pourvu dAine apophyse saillante,
(exception Cychrina), cavite coxale ouverte en arriere. Mesosternum carene, epimeres
mesothoraciques atteignant la cavite coxale. Metasternum entierement divise par
une suture transverse. Elytres d’ordinaire non rebordes a la base (exception beau-
coup de Cychrina), sculpture comportant pour chaque elytre trois primaires, quatre
secondaires et huit tertiaires, parfois en plus des quaternaires ou des intervalles
dedoubles ou intercales, tres souvent plus ou moins alteree ou meme obliteree.
Tibias a deux eperons terminaux, au meme niveau, sans echancrure ; tarses des
males pourvus d’ordinaire aux pattes anterieures de deux a quatre pulvilli. — Larves
a cerci cornes, fixes (exception Ceroglosses et premier age des Calosomes), d’ordi-
naire epineux, mesolabre quadridente ou derive d’une forme quadridentee, exolabres
saillants. Tergites abdominaux couvrant tout le segment, d’ordinaire debordants.
La division des Carabini en sous- tribus n’est pas facile. Les Ceroglosses, V Aplothorax, les
Cychrines se detachent avec facilite de Tensemble; a 1’etat adulte comme a Tetat larvaire, les Calosomes
et les Carabes se ressemblent bien davantage, mais tandis que les premiers se distinguent sans difficulte
des seconds au premier etat larvaire, a betat adulte les caracteres s’enchevetrent de telle faqon qu’on ne
peut en trouver un seul vraiment propre a Tun ou 1’autre groupe.
Les Ceroglosses sont caracterises en propre par leur tete piate, le labre et Tepistome metalliques,
Tepistome plurisetigere, les soies oculaires multiples, le scape plurisetigere, la profusion des pores
abdominaux. Plusieurs autres caracteres sont importants, mais ne leur sont pas propres. Les pores du
mesion se retrouvent chez la plupart des Calosomes, les soies accessoires des palpes et des antennes chez
les Cychrines, et meme chez quelques Carabes, la frange anterieure des tibias moyens du male chez
beaucoup de Calosomes
U Aplothorax est caracterise en propre par la structure de ses palpes, tres etroits, poilus mfeme a
1’article terminal, le penultieme labial muni d’une frange epaisse au milieu des soies isolees. et par celle
des antennes, dont les articles 7-10 sont elargis interieurement en forme de scie, par la dentelure du
bord des elytres sur toute sa longueur. Les caracteres importants mais non propres sont les franges
posterieures des tibias posterieurs, communes avec quelques Calosomes, les franges anterieures des
medians communes avec les Ceroglosses et quelques Calosomes.
Les Cychrines sont caracterises par le labre tres allonge, Tepistome non setigere, les mandibules
tres simples, frangees, sans soie externe, sans carene ni impression, le lobe externe des maxilles conforme
d’une maniere speciale, Textension habituelle du rebord des elytres sur tout ou partie de leur base, le
FAM. CARABID/F:
297
developpement exagere des epipleures emboitanf Tabdomen, les hanches posterieures fortenient
separees. Les caracteres remarquables mais non propres sont : le retinacle a deux dents dans le plan de
la mandibule, reporte tres en avant, caractere commun avec V Eupachys glyptopterus, moins marque
chez: celui-ci, dont les mandibules sont pour le reste celles d’un Carabe, la faible saillie de Tapophyse du
prosternum. qui se rencontre chez quelques Calosomes et Carabes, la forme de rarticle terminal des
palpes, commune avec les Damaster et les Chcetocarabiis, les soies complementaires des palpes, communes
avec les Ceroglosses, Tabsence de dent au menton, commune avec les Eupachys, Cephalornis, Cathaicus et
quelques autres Carabes, les pattes sans franges, caractere commun avec quelques Calosomes, mais
d’une structure qui est peut-etre a ajouter aux caracteres propres. 11 est possible meme que l'etude des
pattes et celle des mandibules donnent une valeur de premier rang aux caracteres propres de ces organes.
Ces trois sous- tribus possedent des caracteres propres de valeur equivalerite et un facies
particulier. reste de la tribu est compose des Calosomes et des Carabes et ce residu, qui constitue
rimmense majorite, est tres difficile a definir par des caracteres positifs. C’est qu’il est beaucoup plus
difficile de caracteriser un groupe tres nombreux et par suite tres diversifie, qu’un ou plusieurs autres
tres limites comme nombre d’especes. En fait, on peut dire que les Calosomes et les Carabes reunis
sont les Carabiiii qui ne presentent pas les caracteres speciaux des trois autres sous -tribus. Cette
definition negative est insuffisante; cependant, il est difficile de la remplacer par une positive.
Aucun caractere propre a tous les Calosomes et Carabes, et a eux seuls, ne se rencontre dans les
parties de la tete, ses appendices mobiles, ses pores, pas davantage dans le corselet, ses elytres et ses
ailes, Tabdomen ni les pattes. La possession d’ailes est bien propre aux Calosomes et aux Carabes, mais
on ne les rencontre que chez une partie des premiers et quelques-uns des seconds. La plupart des
Calosomes ont le mesion flanque de pores setigeres, mais pas tous, et aucun Carabe ne possede ce
caractere, d’ailleurs commun avec les Ceroglosses. .'Viles et pores du mesion sont des caracteres
ancestraux conserves intacts par certaines especes, en regression chez d’autres, entierement disparus
chez la plupart. Beaucoup de Calosomes et presque tous les Carabes ont le pronotum lobe, mais pas
tous, et ce caractere se retrouve chez quelques C5mhrines. De meme pour quelques autres caracteres,
encore moins generalises.
On est donc amene a Ia definition suivante du grand groupe Calosomes-Carabes :
Labre d’ordinaire non allonge, et alors moderement (opposition aux Cychrines), un
seul pore setigere sur chacun de ses lobes (opposition aux Ceroglosses), muni d’une frange
de soies en nombre non defini (opposition aux Cychrines), noir (opposition aux Ceroglosses),
parfois pourvu d’un lobule median (opposition a tous les autres groupes) ; epistome noir (oppo.
sition aux Ceroglosses), pourvu de chaque cote d’une soie (opposition aux C3-chrines) unique
(opposition aux Ceroglosses); soies orbitaires uniques (opposition aux Ceroglosses); mesion
parfois bisetigere (opposition aux Cychrines et a V Aploihorax), d’ordinaire dente (opposition
aux Cychrines); palpes ordinai rement sans soies accessoires (opposition aux Aploi/io>ax,
Ceroglosses, Cychrines), article terminal souvent dilate (opposition aux Aploihorax, Cero-
glosses. Cjxhrines), tres rarement excave (opposition aux Cychrines); mandibules pourvues
d’aretes et d’impressions (opposition aux C3'chrines), non frangees en dedans (opposition
aux Cychrines), retinacle couvert, non subterminal (opposition aux C3’chrines); antennes
souvent calleuses chez le male (opposition aux Cychrines), mais non dentees en scie
(opposition a V Aploihorax). Pronotum le plus souvent lobe (opposition aux Aploihorax, Ceroglosses
et k la plupart des Cychrines). Elytres jamais dentes sur tout le bord externe (opposition
a V Aploihorax). sculpture comportant des quaternaires chez beaucoup de Carabes (oppo-
sition a tous les autres groupes), epipleures jamais tres developp6s et embrassants (opposition
aux C3’chrines). Apophyse du prosternum presque toujours tres depassante (opposition aux
298
COLEOPTERA ADEPHAGA
Cychnncs^, brancli6s postcricurcs contigucs ou prcspuc sur uhg grande longueur
(opposition aux Gyclirines), pores subanaux en nombre non deEni (opposition aux Cychiines^,
pattes pourvLies de sillons et d’aretes (opposition aux Cychrines).
La decomposition de ce bloc en sous-tribus est aussi difficile que sa definition. La morphologie
et la phylogenie des larves nous ont amene a conclure que les Cychrines, les Rostrilabres, les Quadri-
cuspides, les Calosomes et les Serrilabres constituent cinq groupes distinets. a peu pres equivalents. et
dont aucun ne derive des autres, les Serrilabres cependant se rapprochant davantage des Calosomes et
les Rostrilabres des Cychrines. Logiquement, nous devrions etablir une sous-tribu pour les Calosomes
et trois pour les Carabes. Comme Tevolution ne comporte jamais un nombre infini de possibilites, mais
seulement un nombre restreint de variations possibles, a peu pres les memes chez les groupes parents,
la differenciation des especes a betat adulte, infiniment plus avancee qu’a Tetat de larve, a cree de tels
enchevetrements de ressemblances qu’il est impossible de trouver des caracteres speciaux d'une reelle
valeur pour distinguer a betat adulte non seulement les trois grandes souches des Carabes, maisjes
Carabes des Calosomes. Si d’ailleurs la meme difficulte n’existe pas pour separer les Carabes et
les Calosomes des autres Carabini, c’est que la mort a fauche un nombre infini d’especes intermediaires.
Si toutes les especes qui ont existe dans les temps geologiques existaient encore, toutes nos classifications,
factices par nature. n’auraient ni bases possibles, ni raisons d’etre, et il faut prendre pour ce qu^elles
valent ces constructions laborieuses.
Si le progres des connaissances ne vient pas combler les intervalles entre les Rostrilabres, les
Quadricuspides et les Serrilabres, le jour ou bon connaitra toutes les larves de Carabe, on pourra dresser
la liste des especes appartenant a chacun de ces trois grands groupes, et les eriger en sous-tribus, quitte
a ne definir celles-ci que par leurs larves. Les definitions tirees de bembryologie sont d’ailleurs aussi
legitimes que celles fournies par la morphologie des adultes. Nous n’en sommes pas la, et je reunirai
quant a present tous les Carabes en une seule sous-tribu, en ayant soin de specifier que celle-ci est
factice, et rassemble les descendants de trois souches phylogeniques sans connexion dans le monde vivant.
Pas un ceil exerce ne confondra un Calosome avec les Carabes, et inverseinent. Tout a:u plus
faut-il, pour les groupes aberrants de bAfrique centrale et de la faune mexicaine, preter un peu
plus d’attention aux details. Cette difference des facies ne peut, par malheur, se preciser par becriture,
Tout ce qui a ete essaye dans ce sens n’a qu’une valeur relative.
Dans le t. III de bHistoire Naturelle des Crustaces et des Insectes, publie en 1799, Latreille
a restreint a ses limites actuelles le genre Carabus et definit ainsi les deux genres :
« Genre : Calosome; calosoma. Palpes intermediaires et posterieurs termines par un article
legerement plus grand. (Mandibules tres fortes et saillantes.) Machoires courbees brusquement et
exterieurement a angle aigu. Corselet presque en coeur, ou presque demi-circulaire, elargi. Abdomen
presque carre. Jambes anterieures sans echancrure. Exemple : Calosoma inquisitor, Web.
» Genre : Carabe ; carabus. Palpes intermediaires et posterieurs termines par un article
legerement plus gros. (Mandibules fortes et saillantes.) Machoires a courbure insensible. Corselet
presque carre, plus large et arrondi au devant, bord posterieur concave ; angles saillants. Abdomen
ovalaire, jambes exterieures sans echancrure. Exemple : Carabus auratus, Lin. »
Aucun de ces caracteres n’a la moindre valeur. Depuis longtemps les classificateurs les ont
reinplaces par deux autres un peu moins mauvais. Les Calosomes se differencient, d’apres eux,
par les mandibules striees au dessus et par le troisieme article des antennes tres long, un peu arque,
comprime fortement. II est exact que presque tous les Calosomes ont les mandibules striees au
dessus, mais ce caractere s’attenue precisement chez la plupart des especes les plus difficiles a
distinguer des Carabes. La striation est tres variable, souvent absente chez les Carabomimus^
Carabomovphiis, Orinodromus, Carabophaniis ; chez quelques Blaptosoma, et meme chez la Callitropa externa,
FAM. CARABI D.F:
299
elle est parfois indistincte. Inversement, on trouve une striation plus ou moins nette, parfois
individuelleinent tres forte, chez beaucoup de Carabes appartenant aux groupes les plus divers,
par exemple hrosciformis, braudti, maiirtis, fedlschaikoi et surtout bessarabiciis.
Les caracteres tires des antennes n’ont pas une valeur plus absolue. La compression et
Tallongeinent du troisieme article ne sont pas sensibles chez les Carabomimiis, \’ Aulacopternm costi-
peune, les Callistenia, Tapinostheues, etc. Inversement le troisieme article prend chez divers Carabes,
a un degre individuelleinent tres variable, le meme aspect que chez les Calosomes. On jieut
suivre cette transforination chez les cancellatus, le mwander, etc. Elie est realisee d’une maniere
complete chez beaucoup de Mimocarabus maurus et ddEiipachys. Le deuxieme article est constamment
court ou tres court chez les Calosomes, mais ce caractere se retrouve chez divers Carabes.
II n’est pas utile dhnsister sur ces deux caracteres qui ont ete deja etudies a propos des
rapports phylogeniques des groupes. II en existe d'autres, a peu pres propres ou entierement propres
aux Calosomes, mais pas a tous. Les soies du mesion n’existent jamais chez les Carabes ; elles
sont tres constantes et bien developpees chez certains Calosomes, inconstantes chez la plupart,
regulierement absentes chez un petit nombre. De meme les Calosomes, a part les Blaptosoma, les
Carabomorphus et trois sous-genres de Callisthenes, sont tous pourvus d’ailes fonctionnelles; chez les
Carabes ces organes ne se rencontrent qu’a Tetat d’exception individuelle, et chez une demi-douzaine
de races seulement, de maurus, granulatus, maeander, clathratus, compressus. Les Calosomes ont toujours
les antennes simples et les palpes poEchetes, caracteres ancestraux perdus par beaucoup de Carabes.
En revanche certaines especes portent aux tibias d’autres franges que la posterieure des tibias interme-
diaires, commune avec les Carabes. L’arcuature des tibias est aussi un caractere frequent chez les
Calosomes et tout au plus indique chez certaines especes seulement de Carabes. Jamais non plus on ne
trouve chez les Carabes d'epines terminales au.x trochanters posterieurs ni d’apophyses epineuses aux
tibias medians, caracteres d’ailleurs propres a quelques Callistriga et aux Casirida. Jamais les Calosomes
ne presentent dhntervalles quaternaires. La bifidite de la dent du mesion est une rarete individuelle,
sauf chez un ou deux Carabosoma. Les Calosomes ne perdent pas les pores du sous-menton, ni les
abdominaux, sauf des exceptions individuelles moins rares chez certains groupes. Les sillons abdomi-
naux ne manquent que chez les Orinodromus et les Carabophanus. Ces differences resultant d’une
evolution moins avancee des Calosomes, et beaucoup d’autres comme Tabsence de rebords au
pronotum, celle des lobes, la perte des soies laterales medianes, sauf une, celle de la posterieure
ou subangulaire, la striolation des intervalles, la crenulation habituelle des epaules, la reduction
habituelle des pulvilli a trois, etc., pourraient etre utilisees a titre accessoire, mais ce sont toujours
des caracteres d’ordre negatif et relati f, qui constituent une base pratique de determination presque
sufhsante, mais non une bonne base de distinction theorique.
□ efinition et division des Ceroglosses, — Tete piate, courte, Labre bilobe, peu sinue,
plurisetigere, metallique. Epistome plurisetigere, metallique. Soies oculaires mul-
tiples. Sous-menton piat, plurisetigere. Retinacle a trois dents sur deux pians. Menton
piat, mesion bisetigere, a dent deltoide depassant les lobes. Palpes non dilates,
labiaux polychetes, acrochetes, les articles des maxillaires setigeresa Textremite, sauf
Tarticle terminal. Scape plurisetigere, ambolus parfois setigere, articles S-q cilies, d’ordinaire
5-8 calleux chez les males. Pronotum cordiforme, piat, non lobe, Tangle a peine marque,
soies laterales, soie posterieure subangulaire. Elytres soudes, tres elliptiques. parfois tomen-
teux, intervalles egaux ou inegaux, le ou les deux plus internes soudes a la suture, celle-ci
plus ou moins saillante; primaires rarement catenules ou segmentes, tres setigeres, parfois
marques de plaques veloutees. Pas d’ailes. Dessous tres fortement ponctue, parfois villeux sur
les cotes, ainsi qu’au milieu du thorax, pas de sillons, puncta souvent tres nombreux.
3oo
COLEOPTERA ADEPHAGA
frange anale a pores nombreux. Apophyse presternale longaement saillante. Apex en pointe de
croissant. Tibias non arques ; anterieurs a frange interne rudimentaire, externe plus rudiinentaire ;
moyens a frange posterieure mediane, bien developpee chez les deux sexes; en plus chez le male
aux moyens frange anterieure et aux posterieurs plaque villeuse subapicale, jaunes;
tarses anterieurs du male a 4 pulvilli de largeur tres variable. Couleurs vives, metalliques, taille
moyenne ou petite.
Un seul genre : Ceroglossus.
Definitiori et division des Aplothorax. — Tete un peu grosse, peu renflee, courte. Labre
bilobe, peu sinue, les lobes divergents, une soie sur chaque lobe et plusieurs au fond du
sinus. Epistome pourvu d’une soie de chaque cote. Soies oculaires uniques. Sous-menton
piat, sans pores setigeres. Menton piat, mesion sans pores setigeres, a dent deltoide petite.
Palpes longs, etroits, poilus meme a Tarticle terminal, labiaux munis d’une frange epaisse,
jaune, au lieu de soies alignees, Particle terminal des labiaux minee et tres allonge. Mandi-
bules larges, recourbees au bout. Scape unisetigere, ambolus tres court, troisieme article
tres long, non comprime, articles 5-ii velus, 5-6 calleux chez le male, 7-10 elargis inte-
rieurement en dents de scie. Pronotum hemispherique, non reborde, non lobe, sans
angles, pores lateraux obsoletes. Elytres elliptiques, deprimes, la depression limitee par le
deuxieme secondaire renfle en corniche; intervalles peu renfles, traverses de strioles; primaires
segmentes, les foveoles encadrees par des filets conjonctifs unissant les tertiaires
adjacents; premier tertiaire soude a la suturale; bord crenele sur toute la longueur,
plus fortemeirt au troisieme quart ; epipleures mediocres. Pas d’ailes. Apoph}^se du prosternum
brusquement coudee a sa base, horizontale, prolongee, velue a 1’extremite. Hanches poste-
rieures et trochanters herisses, ces derniers longs. Ni sillons ni puncta, frange anale peu
fournie. Tibias elargis a hextremite, non incurves, sillonnes; frange des anterieurs normale, inter-
mediaires pourvus d’une frange posterieure seulement, posterieurs d’une frange anterieure,
la rainure posterieure glabre. Tarses anterieurs du male longs, mais pourvus de quatre pulvilli
comprimes lateralement ainsi que les tibias. Couleur noire, taille grande.
Un seul genre et une seule espece ; Aplothorax bnrchelli VVaterh.
Definitiori et division des Calosomes. — Tete moyenne, grosse mais non deformee
chez certains groupes de Callistheniens, museau court. Labre toujours bilobe, les lobes divergents,
une soie sur chaque lobe, sinus sans fossette definie, tres setigere. Epistome court, une
soie de chaque cote. Soies oculaires uniques. Antennes jamais calleuses chez le male;
scape unisetigere, deuxieme article tres court, troisieme long, un peu arque, comprime
et un peu carene, a peine chez certains groupes. Sous-menton setigere, non renfle. Menton large,
mesion pourvu d’une dent courte, jamais subegale aux lobes, deltiforme, jamais rostree, tres
rarement un peu bifide, quelquefois rabattue en haut ou obsolete; soies du mesion frequemment
absentes mais ne manquant chez tous les individus que dans un petit nombre de formes de Callisthe-
niens. Mandibules fortes, frangees seulement a la base, plus ou moins striees, peu ou pas chez
un petit nombre d’especes ; retinacle voisin de la base, peu visible. Palpes peu ou pas dilates, rares
poils accessoires, labiaux toujours polychetes. Pronotum variable, lobe ou non lobe;
d’ordinaire un pore setigere au milieu de la gouttiere et aucun pres de la base. Epaules
frequemment bien marquees, habi tuellement denticulees chez les Calosomiens, rarement chez
les Callistheniens. Sculpture sans quaternai res , variable, generalement d’aspect squamuleux,
parfois scarifiee pres des epaules ; soies des pores rarement developpees. Raphe bien developpe.
Ailes foncti onnelles , sauf chez certains groupes, surtout de Callistheniens. Apophyse du
FAM. CARABIDAL
3oi
prosternum longue (recourbee chez les Calodrepa). Sillons abdominaux, sauf chez les Orinodromus
et Cinabophauus. Puncta co nstan ts , souvent multiples. Frange anale. Apex en griffe (exc. Carabo-
mimiis, apex droit, large, elargi en arriere a Textremite). Tibias moyens et posterieurs frequemment
incurves, surtout chez les males; quelquefois femurs intermediaires et tibias des males dentes et
trochanters pointus. Deux franges mediocres aux tibias anterieurs, 1’interne constante chez
les deux sexes, Texterne souvent absente chez les femelles ; aux tibias intermediaires, une
posterieure a peu pres constante et parfois chez les males une anterieure; parfois aux
tibias posterieurs des males une frange anterieure. De deux a quatre pulvilli, d’ordi-
naire trois, aucun chez les Callis/rata. Taille, jamais ni tres petite ni tres grande. Couleur
souvent noire, rarement bien eclatante. Larves: mesolabre quadridente, les medianes distantes,
jamais de cinquieme dent interposee ; palpes et antennes courts, le terminal des labiaux non
dilate; tegmina d’ordinaire peu developpes ; de meme le telson ; cerci longs, epine externe
nulle ou rudimentaire ; larve du premier age nebrioide, le telson compose de pieces distinctes,
les cerci tres allonges, a peu pies simples, mobiles.
La sous-tribu des Calosomiiia comprend les especes du genre Calosoma de Weber, toutes
celles qui leur ont ete ajoutees, et d'autres decrites des leur d^couverte sous des noms de gemes
differents, mais qui ont ete regardes par d’autres auteurs comme venant en synonymie partielle
de Calosoma. Depuis Torigine, les uns ont tendu a etablir des genres distincts, les autres a les
reunir en un seul. Dans le grand genre Calosoma on a taille aussi un certain nombre de sous-
genres, et meme des genres. Ces vicissitudes de nomenclature ont surtout confirme le caractere
bien naturel du groupe des Calosornes, par opposition aux Carabes, et la difficulte de le
decouper entierement en sous-groupes naturels, definis d’une maniere precise.
En 1819, Kirby crea pour Tespece qu’il prenait pour le calidus de Fabricius le sous-genre
Chrysostigma.
En 1822, Fischer crea le genre Callisthenes, auquel M otschulsky ajouta en 1859 le genre
CallisphcBua . En r865, ce dernier demembra du genre Calosoma les genres Callitropa, Castrida,
Charmosta, Caminara, Camediila, Campalita, Cosmoplata, Ctenosta, Callistrata, Callistnga, Calamaia ,
Callipava, Calodrepa. II ne reste au genre Calosoma que V inquisitor et la definition de ce genre est
restreinte : 4 pulvilli, tibias intermediaires du male un peu arques.
Motschulsky laissait sans noms generiques diverses especes americaines, comme le lave,
V angulatum, ete. En 1876, dans soii premier Catalogue, Gehin crea le sous-genre Blaptosoma pour
recueillir une partie de ces abandonnes. Viennent ensuite le sous-genre Eutelodontum Gehin (1S82)
et le genre Calopachys Haurv’’ (1880). Dans le second Catalogue de Gehin les coupes prece-
demment introduites sont directement combinees, et de nouveaux genres ou sous-genres introduits :
Carabosoma, Aulacopterum (i885).
En 1895, Kolbe admet quatre genres anciens : Calosoma, Callitropa, Callisthenes et Blapto-
soma, dont il modifie considerablement les definitions admises, et en crde cinq nouveaux :
Tapinosthenes, Carabomimus, Carabomorphus, Orinodromus, Carabophanus, les quatre derniers pour les
faunes speciales du Mexique et de TAbyssinie.
Dans ma classihcation j’admets presque toutes les coupes nomm6es par mes predecesseurs,
mais j’ai du modifier beaucoup leurs definitions, deplacer un certain nombre de formes et creer
quelques coupes nouvelles. Beaucoup de caracteres importants se sont trouv6s qui etaient restes
inaper9us, et les groupements crees au point de vue morphologique ne pouvaient pas toujours
■etre conserves, parce qu’ils ne tenaient pas, tels qu’ils etaient, un compte suffisant des parentes
phylogeniques. De cette revision il est sorti un travail ou les noms anciens subsistent, mais ne
correspondent plus exactement aux definitions anciennes. J’ai prefere cependant garder les anciens
302
COLEOPTERA ADEPHAGA
noms en leur donnant une acception modidee que d’en creer beaucoup de nouveaux, en passant les
anciens en synon3nnie partielle.
Je n’ai pas conserve tous les genres de Motschulsky, bien que son travail m’ait servi de base.
II m’a semble que ces coupes n’avaient pas en general une valeur generique sufFisante, et j’ai procede
par groupements, reunissant d'ordinaire plusieurs genres de Motschulsky sous le nom du plus ancien,
les autres passant au degre de sous-genres. J’ai traite de meme la plupart des genres des autres auteurs.
Les genres que j’ai ainsi admis ont necessairement repu une definition assez differente de Tancienne,
mais en general les sous-genres n’ont subi que des redressements et surtout des complements de
definition.
Les Calosomina comprennent deux grandes divisions phylogeniques, auxquelles correspondent
des differences morphologiques nombreuses et importantes. J’ai donc reparti ces genres en deux groupes
superieurs, Callistheniens et Calosomiens, nommes d"apres le genre le plus important et le moins avance
en evolution de chacun. II n’existe aucun caractere qui soit propre a un seul de ces groupes et iis ne
peuvent se definir que par un ensemble de caracteres de frequence. Ces caracteres portent sur Tabsence
ou la presence de lobes au pronotum, d’ailes, la forme et les franges des tibias, principalement chez le
male, la crenulation des epaules, la forme des episternes du metathorax. Quant au point de vue d’un de
ces caracteres un Calosome se trouve en situation aberrante, Tensemble des autres permet de reconnaitre
cette anomalie d’evolution.
Ces anomalies resulcent de cette loi generale que le changement des caracteres ne se fait pas dans
le meme ordre dans les diverses lignees. Ces lignees, partant d'un point a peu pres le meme dans le passe,
sont en marche vers un point a peu pres le meme dans Tavenir, et on peut imaginer le schema commun
des Calosomes du futur lointain, comme on peut reconstituer celui des communs ancetres, mais le
passage ne se fait pas par tous les memes points, ni au meme temps, et les points critiques sont franchis
par chaque lignee dans un ordre qui lui est propre.
Le premier genre des Callistheniens est le genre Callisthenes. Je lui ai incorpore comme sous-
genres Callisphana Motschulsk}', T apinosihenes Kolbe, Chrysostigma Kirb}^ et j’ai cree quatre
nouveaux sous-genres, Isocallia, Callistenia, Isosfenia, Lyperostenia.
Le sous-genre Callisphcena reste ce que ha fait Motschulsky; rien n^est change non plus a
Tapinosthenes, mais je n’ai pas adopte les idees de Gehin a Tegard des Chrysostigma, et j’en ai exclu la
section C de Gehin, qui repond exactement a Tapinosthenes. Motschulsky ne s’est pas occupe des
Callistheniens de la region occidentale des Etats-Unis, et Gehin les a laisses dans le genre Callisthenes
dont iis forment la section C. Les sous-genres Callistenia et Isostenia correspondent a cette section. J’ai
repris dans les Carabosoma de Gehin, genre factice, le triste dont j’ai fait le sous-genre Lyperostenia,
apparente aux Chrysostigma. A ces derniers j’ai agrege le Carabosoma seniileeve de Gehin, dont j’ai
peut-etre eu tort de ne pas faire un sous-genre particulier. Enfin j’ai repris dans les Callisthenes de
Gehin Veversmanni, le reichei, le breviiisciiliis, qui ne sont pas dans la meme branche que les autres, et
j’en ai fait le sous-genre Isocallia.
Le second geme, Callitropa, comprend en outre du sous-genre Callitropa Motschulsky les
sous-genies Paratropa, Carabosoma, Camegonia, Acamegonia, formes d’especes inconnues de celui-ci, a
1 exception du Calosoma glabr atuni dont il avait fait un Camedula. Ces sous-genres sont tailles dans le genre
Carabosoma de Gehin, et le comprennent presque tout entier.
Le tioisieme geme Blaptosoma, correspond a peu pres a celui de Gehin; j’en ai seulement fait
sortir la section B, comprenant raffrayi et antinorii, places par Kolbe dans ses genres Orinodromiis et
Carahophanus , et j ai pour le reste suivi la division de Kolbe en Blaptosoma et Carahomimns. J’ai demembre
les Aulacopterum de Gehin pour les faire rentrer dans ces deux sous-genres, et j’ai conserve ses
Eutelodontum comme troisieme sous-genre. J'en ai fait un quatrieme, Acarahomimus pour le hridgesi qui a
FAM. CARABID/E
3o3
Ics tiL)i^s 3.l)6rrcintSj iti3.is pciiciit ccpciidHiit S6 rdicr sux ISIupiosotuci . O 3.uti'6s pourront prcfcrcr cn fciirc
un genre a part.
J ai i6uni dans 1g gGniG CciYnbotHoyMiits Igs gGiirGS afiicains Cciycibotuoyphtis ^ Cciycibophciftus ^ Gytuodyovuts .
Pour ce groupe, j’ai suivi Kolbe, sauf que j'ai place antinoyii parmi les Cayabophanus dont il a plutot les
caracteres.
J’ai groupe les Calosomines en trois gemes seulement.
Le preinier, Calosoma, comprend les trois sous-genres Calosoma, Callipaya, Calodyepa, Ausiyalodyepa,
Epipaya, plus Pyocalosoma, ce dernier fossile du jurassique superieur.
Au sous-geure Ca/osywa, reduit par Motschulsky a Viiiqiiisitoy et au cyanescens, j’ai rattaclie le
fytgidnm, classe par Motschulsky daus ses Caminaia. Le sous-genre Callipaya correspond au genre de
Motschulsky, plus le Maximowiczi, inconnu de cet auteur, classe avec raison par Gehin dans la
section B [Callipaya) de ses Calosoma, et a tort par Reitter parmi les Chaymosta. Calodyepa correspond au
genre de Motschulsky et j’ai fait deux sous-genres pour les especes oceaniennes et celle de Mada-
gascar. Je n’ai pas pu tres exactement definir ce dernier, Epipaya, n’ayant encore vu aucun exemplaire
et la description etant muette sur les caracteres importants.
Dans mon genre Caminaya j’ai rassemble les sous-genres directement derives des formes australes.
Le premier sous-genre, Caminaya, ne comprend plus du genre de M otschulsky que V imbricatum:
le fyigidum, le calidum et Valteynans qui composaient avec lui ce genre incoherent sont partis chacun
dans sa direction. J’ai rattache a la Caminara imbricata beaucoup de formes, mais elle reste seule du genre.
Le sous-genre Campalita conserve la compositiori donne par M otsch ulsk\' a son genve Campalita.
J'ai seulement exclu Vazoricum dont la presence s’expliquait par la confusion regnant a cette epoque
entre le madercB et Yazoricum, deerit par Heer d’une maniere ambigue. Inversement j’ai introduit le
rugosum Degeer , sous le nom de calidum qui parait bien le sien. Motschulsky ne parle pas du rugosum
et classe son calidum parmi les Caminara, entre le frigidum et alternans, disant des trois « les autres de
TAmerique du Nord». Cependant Tespece de Chrysostigma qui depuis Kirby (i8i8) porte habituellement
le nom de calidum n’a pas la forme allongee et le corselet etroitement marque, sensiblement plus etroit
que les elytres. qu’il donne pour caractere des Caminara. II est donc possible que par calidum
Motschulsky ait entendu le rugosum Degeer; a son epoque beaucoup de collectionneurs n’avaient pas
encore suivi Terreur de Kirby, et Motschulsky peut avoir combine le lieu d’origine d’une espece
avec les caracteres de l’autre. En tout cas la description donnee par Fabricius de son calidum et la
comparaison qu’il etablit entre ce calidum, le sericeum [auropunctalum) et V alternans dont il dit ki summa
affinitas C. calidi», est applicable seulement au rugosum Degeer ou a la forme a intervalles egaux de
Valteynans, et il n'y pas a tenir grand compte de Findication d’origine « habitat in America insulis ». D’autre
part, si le type principal faisant partie de la collection von Rohr est perdu, dans la collection Banks les
cotypes de Fabricius sont un couple de rugosum. Pour ces motifs j’ai donne au Chrysostigma le nom
d' ocellatum . J’ai supprime le sous-genre Cosmoplaia, etabli par Motschulsky surtout parce qu’il ignorait
la forme des tibias du mMe de son aneum ; ce dernier, synonyme de chinensis, a ete incorpore au sous-
genre Campalita.
Dans le sous-genre Ctenosta, a Tunique espece conservee du genre Ctenosta de M otschu Isky j’en
ai ajoute d’autres. L’espece conservee est la senegalense ; j’ai exclu helena qui est une race de Campalita
calida, et sennaaritnse Kollar qui n’a jamais ete deerit mais correspond peut etre au scabrosum. J’ai inserit
a la suite le scabrosum et le squamigerum .
Le sous-genre Mimotefflus Vuillet a ete enregistre sur la description de Tauteur, que je n’ai pu
rectifier et completer, n’ayant pas encore vu 1’espece unique qui le compose.
Mon sous-genre Callistriga ne comprend qu’une partie du genre de Motschulsky. J’en ai exclu,
en effet, le vagans, qui appartient k une autre branche. J’ai inserit en synonymie le genre Calamata de
COLEOPTERA ADEPHAGA
3 04
Motschulsky, et fait de Calamcitci rugata une race de Callistriga retusa. Tout ce que j ai vu jusqu ici de
correspondant a peu pres a la description etait un effet des retusa rugatineux. Castnda est aussi a
regarder comme rentrant dans Callistriga. J’ai cree deux sous-genres, Catastriga pour le Calosoma trapezi-
penue de Chaudoir et Acampalita pour le qui tous deux representent des branches genealogiques
distinctes J’ai conserve comme sous-genre le genre Camedula de Motschulsky, mais des deux expeces
qui le composaient, je n’y ai laisse que la rufipennis, laquelle d’ailleurs repond le mieux a la definition.
L’autre, glahrata, qui appartient en realite aux Callistheniens, est passee dans mon sous-genre Acamegonia.
Les autres especes que jhnscris dans le sous-genre Cauiedula ont ete deciites depuis IM otscliulsky,
savii galapageia, datant de i838, mais qu’il paralt avoir ignoree.
Le genre Charmosta est un groupe terminal de sous-genres a sculpture tres avancee. J’ai retire
Volivieri du genre Campalita de M otschulsky et de Gehin, ou il n’etait pas a sa place en raison de ses
tibias droits ou a peine subarques et de sa sculpture. L’erreur de Motschulsky vient probablement de
rinsistance avec laquelle Heer avait rapproche son azoricum du madercz. J’ai cree pour lui le sous-genre
Catasoma. J’ai cree le sous-genre Evemosoma pour les deux autres deserticoles, petri et algiricum, tres
semblables a Volivieri, mais de plus grande taille et pourvus de tibias tres arques chez les deux sexes.
J’ai conserve comme sous-genres les genres Charmosta et Callistrata de Motschulsk}^, lesquels
completent mon genre Charmosta.
Definition et division des Carabes. — Tete stenocephale, mo3?enne ou megalocephale ;
dans ce dernier cas frequemment deformee. Labre bilobe, rarement trilobe, les lobes divergents;
une soiesur chaque lobe, sinus et fossette d’ordinaire separes par un filet en relief, tres setigeres.
Epistome variable, une soie de chaque cote, deux chez quelques Imaibius. Antennes souvent
calleuses chez les males; scape unisetigere, depourvu de soie chez quelques Procrustes, troisieme
article le plus long, assez souvent un peu deprime a la base, rarement comparable a celui des
Calosomes, quatrieme article portant parfois, outre une couronne terminale de cils, des villosites
dans la partie voisine; pas de soies supplementaires sur ces quatre premiers articles, luisants
et glabres. Sous-menton setigere (Chaetogoniens) ou non (Psilogoniens), parfois renfle ou
transversalement ridule. IMesion depourvu de soies, souvent renfle, tres rarement sans saillie
anterieure, celle-ci en forme de rostre, de dent ou de deltion, parfois ties renflee, parfois
appendiculee, parfois bifide. Mandibules tres diverses, longues ou courtes, arquees ou paralleles
presque jusqu’au bout ; retinacle place pres de la base (exc. Eupachys), peu visible, de forme
tres diverse, souvent non symetrique, d’ordinaire bidente, parfois reduit a une saillie emoussee; pas
de striation, tout au plus une indication, sauf quelques especes presentant une striation franche
mais variable suivant les individus; impressions et cretes marquees, pas de frange interne prolongee
jusqu’au bout. Palpes non, peu ou tres dilates, tres rarement excaves, sans poils acces-
soires, a quelques exceptions pres; labiaux dichetes ou polychetes, quelquefois acrochetes par
SLirplus. Pronotum tres variable, toujours lobe, a quelques exceptions pres; gouttiere d’ordinaire
plurisetigere, avec un pore juxtalobaire, rarement ce pore ou tous les pores normalement absents.
Epaules tres variables de forme, rarement denticulees. Sculpture souvent compliquee de
quaternaires ou de faisceaux intercalaires, tres variable, tres diverse, parfois entierement
effacee; intervalles rarement strioles en travers et subsquamuleux. Raphe developpe. Parfois des
intervalles supplementaires dans la gouttiere. Extremite souvent sinuee ou echancree, ainsi que
1’epipleure, parfois acuminee. Pas d’ailes fonctionnelles, a quelques exceptions pres, non
constantes. Apophyse du prosternum longuement prolongee. Sillons abdominaux ou pas de
sillons. Puncta multiples, simples ou absents. l'range anale presque constante, mais d’un deve-
loppement tres variable. Apex tres variable. Tibias jamais incurves, femurs moyens et tibias
FAM. CARABID^
3o5
jamais dentes, trochanters jainais apointis; angle des tibias anterieurs parfois prolonges en
apophyse; deux franges mediocres ou rudimentaires. Texterne surtout, aux tibias anterieurs,
une posterieure tres nette, rarement absente, aux moyens, plus faible et inoins jaune chez les
femelles, deux a quatre pulvilli chez les males, tres rarement aucun. Taille tres variee. Couleur
tres diverse, tantot noire, tantot metallique, souvent tres riche. — Larves a mesolabre tres
varie, rostre, quadricuspide, quadridente, ou meme avec une cinquieme dent axiale; palpes et
antennes courts ou longs, article terminal des labiaux dilate ou non; tegmina d’ordinaire developpes,
souvent a lobes grands, de meme le telson; cerci tres varies, d’ordinaire 1’epine externe
assez developpee; larve du premier age jamais nebrioide, le telson compose de pieces
soudees, cerci non mobiles.
La sous-tribu Carabina ainsi definie comprend un tres grand nombre d’especes, dont la r6partition
en genres et sous-genres a ete roeuvre d’un siecle et n’est pas pres d’etre definitive. Clairville,
Bonelli, Dejean ont cherche a mettre un peu d’ordre dans les especes qu’ils connaissaient, en les
classant d’apres la sculpture des el3’tres, methode d’une valeur trop depreciee maintenant, mais
certainement bien insufftsante, qui a longtemps prevalu en France. Elie negligeait les caracteres les plus
importants, dont plusieurs etaient deja connus de Bonelli, et ne s’adaptait pas aux decouvertes
nouvelles. A Tetranger on est entre de bonne heure dans la voie de genres et de sous-genres de formation
reguliere, les uns demembres du genre principal Carabus, les autres ajoutes a la suite de la decouverte
d’especes remarquables. Ce travail lent, qui laissait sous le nom de Carabus tout court le reliquat non
differende, fit de la classification des Carabina un chaos qui dura jusqu’aux Catalogues de Gehin.
Le demembrement commenfa des 1809, date de la creation par Bonelli du genre Procrustes.
Puis vinrent les genres Cechenes Fischer (1822), Plectes Fischer (1822), Tribax Fischer (1825),
Procerus Dejean (1826), Damaster Kollar (i836), Apotomopterus Hope (i838), Platychrus Kolbe (1845),
Procrusticus White (1845), Macrogenus Motschulsky (1845), Coptolabrus, Iniopachus, Megodontus, Pachy-
cranion Solier (1848), Macrothorax Desm. (i85o), Eupachys Chaud. (1857), Cratocephalus Kirsch. (1859),
Lamprostus, Lipaster, Pachystus, Sphodristus Motschulsky (i865), Cathaicus Bates (1870).
En 1876, dans son premier Catalogue, Gehin introduisit plusieurs sous-genres nouveaux, dont il
a supprime, parfois a tort, une partie dans son second Catalogue (i885), oii il ne maintient que les
suivants : Morphocarabus, Eutelocarabus, Hemicarabus, Eimnocarabus , Eucarabus, Eurycarabus, Oreocarabus,
T rachycarabus, Mimocar abies.
Kraatz a cree en 1877 le sous-genVe Ischnocarabus, en 1882 le sous-genre Goniognathus, en 1884 le
genre Pseudotribax . Bates a introduit en 1880 le sous-genre Imaibius, et Thieme en 1881 le genre
Pautophyrtus.
En i885, dans son second Catalogue, Gehin enregistre a quelques exceptions pres tous les
demembrements 'aequis, sans prendre parti sur leur valeur generique ou subgenerique. Les groupes
abandonnes furent repris depuis par Reitter : Sphodristocarabus, Aulacocarabus, Pachycarabus, etc. Gehin
ajoute un seul sous-genre, Leptocarabus. Il enregistre en tout 47 genres et sous-genres de Carabus, y
compris Aplothorax et Ceroglossus, non compris Catophus qu’il place avec les Calosomes.
En 1887, Semenow introduisit le genre Cephalornis et le sous-genre Calocarabus.
En 1886. Moravvitz introduisit les sous-genres Alogocarabus, Hetetocarabus, Axviocarabus, Acopto-
labrus, Paraplesius, Pagocarabus, et en 1891 les sous-genres Pseudocechenus, Platycarabus.
En 1891, Seidlitz crea les sous-genres Archicarabus, Autocarabus, et en iSgS, Kraatz les sous-
genres Tropidocarabus, Meganebrius et Reitter le sous-genre Deroplectes.
En 1896, dans Tintroduction a rAbtheilung Carabini de sa Bestimmungtabelle der europaischen
Coleopteren, Reitter parait vouloir reconstituer le genre Carabus dans le sens de Latreille, en
supprimant tous les genres demembres ou ajoutes. et le subdiviser en sous-genres seulement. En eflet
3o6
COLEOPTERA ADEPHAGA
il dit expressement a la page 54 : « Genus Carabus Linne. S}’stematische Uebersicht der Abtheilungen,
Gruppen und Gattungssectionen ». Mais a la page suivante, a la suite de ce tableau, la table dichoto-
mique des Carabes commence ainsi : « Uebersicht der Gattungen und Arten », et la table finale de
Touvrage, qui enumere sur le meme plan les grandes divisions comme Carabi angustocephali et les
subdi visions comme Acarabus et Zoocarabiis, est intitulee « Index generum et subgenerum ». II n’est pas
vraisemblable que p)ar genres il entende ses grandes divisions, qu’il n’a point regulierement introduites
comme telles et qui n’ont pas de noms zoologiques. L’auteur semble donc n’avoir pas plus que
Gehin pris un parti definitif, mais mon impression est qu’il voyait dans ses subdi visions plutot des
genres. Dans sa Fauna Germanica, t. I (1908), il ne conserve comme genre independant que les
Procerus : Gattung Procerus, p. 78. Toutes les autres especes germaniques sont classees dans le genre
Carabus, par sous-genres, et il dit expressement dans une note sous le sous-genre Procrustes, le premier
en ordre : « Die Untergattungen haben bei einer Lokalfauna, wo sie meist nur einen Vertreter
aufweisen, wenig Wert ; sie sind erst von Nutzen wo die zahlreichen Carabus Arten in Betracht zu
ziehen sind » .
Reitter s’est efforce dans son travail d’encadrer dans ses genres ou sous-genres toutes les especes
connues, sans laisser de residu. Il conserve donc les noms deja introduits, a part quelques-uns qu’il passe
en synonymie, et en cree un certain nombre d’autres, la plupart pour des formes encore non incorporees.
En tout il enregistre ii5 genres ou sous-genres.
Ces trois nombreuses subdivisions avaient besoin d’etre reunies en groupes. Reitter en a admis
ou cree quinze. Il les classe dichotomiquement d’apres la methode suivante :
I. Pronotum normalement sans soies marginales :
A. Tete longue et etroite Carabi angustocephali ;
B. Tete normale ou elargie :
a. Tarses anterieurs simples Carabi procerogenici ;
b. Tarses dilates chez les males :
Tete normale, labre grand
Tete fort epaissie, labre petit
II. Pronotum pourvu de soies marginales :
A. Labre petit :
a. Palpes labiaux polychetes
b. Palpes labiaux dichetes
B. Labre grand, normal :
a. Palpes labiaux polychetes
b. Palpes labiaux dichetes ;
a. Mandibules longues :
1. Abdomen avec puncta
2. Abdomen sans puncta
S. Mandibules courtes :
1. Extremite des palpes elargie chez le male . . . .
2. Extremite non sensiblement dilatee (palpes dichetes) :
* Epaule denticulee
** Epaule non denticulee :
o Elytres echancres pres de Textremite .
00 Elytres normalement non echancres :
t Elytres a trois intervalles entre les primaires
tt Cinq a sept intervalles
ttt Elytres avec des cotes primaires .
tttt Elytres sans stries ni cotes
Carabi procrustogenici ;
Carabi macrocephali ;
Carabi macrocephali ;
Carabi cechenogenici ;
Carabi multisetosi;
Carabi tribacogenici;
Carabi glabriventri ;
Carabi latipalpi;
Carabi crenolimbi;
Carabi emarginati ;
Carabi morphogenici;
Carabi multistriati ;
Carabi costiferi ;
Carabi glabripenni.
FAM. CARA HI
3o7
L’idee de ces grandes divisions appartient a Morawilz, qui avait d6j^ ddfini les Carabi
procrustogenici, cechenogeuici et iribacogenici, la generalisation est roeuvre de Reitter.
Le systeme de I^eitter realise un tres grand progies. II tient compte de caracteres, notam-
ment de ceux fournis par les pores setigeres, que les auteurs anterieurs avaient eu tort de negliger,
et les genres et sous-genres de Reitter sont en general mieux definis qu’ils ne Tavaient ete par
leurs createurs. Pour s’en rendie compte il suffit de grouper les caracteres de chacun d’eux, en les
degageant de la filiere dichotomique. Cette exposition dichotomique est en grande partie responsable
de certains defauts du travail. Elie a force Tauteur a disjoindre parfois des formes dont Tinlime
parente est evidente, ou a rapprocher des especes sans aucun lien naturel. C’est ainsi par exemple
que s’explique ce singulier groupe des Angusiocephali ou sont r6unis Damasfer, Cephalornis, CaiopUns
et Macrothorax, ce Hermev sous-genre reduit a aumonti et olcesi, qui ne peuvent pourtant etre separ6s
du morbillosits et du rugosus. On pourrait aussi reprocher a Tauteur d’avoir pris pour base de sa
classification la presence ou Tabsence de soies laterales au pronotum ; ce sont justement les
moins stables de toutes et les moins correlatives aux affinites naturelles des groupes.
Ce sont la cependant des ecueils inherents a la nature factice de Tidee meme de classification,
et sur lesquels tous les sj^stemes possibles ne manqueront jamais de subir quelques heurts. La
grande raison qui m’a empeche d’adopter le systeme de Reitter, avec quelques retouches d’une
necessite manifeste, c’est qu’il ne cadre pas assez avec les donnees fournies par Tetude des larves
et par celle des lois de Tevolution phylogenique des Carabini.
Semenow, dans ses Symbol$ (i8g8) fait subir quelques retouches aux grands groupes de
Morawitz et de Reitter, et regarde deliberement les petits comme des sous-genres, admettant
en principe Tunite du genre Carabus. II introduit de nouveaux sous-genres, et sections de sous-
genres : Archmocarabus, Tachycarabus, Syzygocarabus, Hypsocarabus, Eocarabits, Cratocranioii, Cryptocechemis,
Pachycechenus, Rhigocarabus, Apalocarahus, Eotribax, etc.
Dans ma classification j’ai conserve presque tous les genres ou sous genres admis par
Reitter et par Semenow, avec quelques modifications interieures dans leur composition, et
precise davantage leurs caracteres. Dans leur regroupement, je me suis, autant que le permettent
les connaissances actuelles, conforme aux indications de la phylogenie. J’ai donc pris pour base
les groupements naturels auxquels m’avait amene Tetude des larves. Autour des especes dont les
larves sont connues, j’ai groupe celles qui paraissaient leur etre apparentees de pres, d’apres
leur morphologie et les lois habituelles de la transformation ou de Telimination des caracteres.
II est reste un certain nombre d’especes plus eloignees, que j’ai du rattacher a mes groupes
d’apres leurs seuls caracteres morphologiques et avec une probabilite bien moindre II est a prevoir
que certains sous-genres devront etre deplaces quand leurs larves seront connues, mais j’ai lieu
de croire que Tensemble du systeme sera peu modifie par les decouvertes a venir.
Cette repartition des especes dans les sous-genres, et des sous-genres en plus grands
groupes terminee, j’ai eu a prendre parti sur la question des genres. II m’a sembl6 qu’entre mes
groupes de sous-genres les differences etaient largement suffisantes pour que Ton puisse regarder
ces groupes comme de valeur generique. Evidemment les genres ainsi obtenus ne sont pas
toujours d’une definition facile, a cause des tendances a la covariation dans des branches voisines
et du grand nombre des especes survivantes, mais on peut arriver a les differencier d’une
maniere suffisante, en tenant compte d’ensemble de caracteres qui se suppleent quand Tiin vient
a manquer. En dehors des Carabina beaucoup de genres qui ne sont point discutes ne sont pas
plus nettement definis.
La difficulte a ete plus grande pour definir les groupes d’ordre superieur au genre, qui
correspondent chez les larves aux Rostrilabres, Quadricuspides et Serrilabres. Chez les premiers
3o8
COLEOPTERA ADEPHAGA
je n’ai trouve qu'un seul caractere presque propre et presque constant, la longueur des mandi-
bules, plus grandes en general et plus droites que chez les deux autres groupes : donc un
caractere seulement quantitatif, et de plus inconstant, en ce sens que les Rostrilabres dont les
mandibules sont les moins longues ou les moins droites a 1’etat adulte les ont moins longues
et moins droites que certains Quadricuspides ou Serrilabres. Ce caractere, mauvais isolement,
devient utilisable a condition d’etre complete par d’autres, mais pour arriver, meme a cette
condition, a des resultats convenables. j’ai du decomposer ce groupe en trois, chez chacun
desquels la longueur des mandibules s’associe a un groupement different de caracteres accessoires.
Ces trois premiers groupes n’ont donc pas chacun une valeur equivalente a celle de chacun des
deux derniers, correspondant aux Carabes a larves quadricuspides et serrilabres. A eux trois, iis
correspondent exactement, au point de vue de la phylogenie, a chacun des deux autres groupes.
Pour ces derniers, j’ai du aussi, faute de caractere unique, recourir pour leur definition a des
ensembles de caracteres.
Le premier groupe des Carabes a mandibules longues est celui des Psilogoniens, caracte-
rise par 1’adjonction a la longueur des mandibules d’un seul caractere accessoire, l’absence de
soies gulaires. Ce groupe tres considerable comprend i8 genres et 40 sous-genres. II est le seul
qui soit dans une certaine mesure artificiel. II ne comprend aucun genre dont les mandibules
soient courtes ou presque, et autant que je puis le supposer, aucun dont les larves ne soient
pas rostrilabres. En dehors de ce groupe on ne trouve son caractere essentiel, 1’absence de soies
gulaires, qu’a titre d’exception specifique ou individuelle, chez Tachycarabus buddhaiciis, Leptocarabus
proceridiis prolixus, Enporocarabiis hortensis pastini, Isiocarahiis fiduciarius, parfois Axinocarabus fedtschenkoi
et certains Pantophyrtus, et a titre d’exception generique, Tunique espece de Megancbrius. Tous ces
Carabes ont atteint comme les Psilogoniens le stade de la perte des pores gulaires, qui semble
dans les possibilites des Carabes en general, mais n’a ete realise d’une maniere etendue que par
les Carabes a mandibules longues. Le sens dans lequel le groupe des Psilogoniens peut etre
regarde comme factice est qu’il comprend des elements visiblement moins proches des autres
Psilogoniens que de certains Pliochetes ou Tribacogeniens. C’est la consequence de ce fait que
ce groupe est Taboutissant iraturel des deux autres. Sinon tpus, du moins la plupart des Psilo-
goniens descendent de Pliochetes ou de Tribacogeniens.
Le cas n’est pas certain pour les genres Caiopliiis, Cephalornis et Etipachys, qu’on ne peut
guere sortir des Psilogoniens et qui cependant n’ont pas de relations visibles avec les autres
genres de ce groupe. La raison qui m’a empeche d’eriger chacun de ces genres en groupe
particulier est le desir de ne pas multiplier sans necessite les grands groupes ; or, les larves de
ces genres etant inconnues, il n'y a pas de donnee qui oblige a les isoler.
Le genre Procerus est egalement bien naturel et bien ferme.
J’ai fait rentrer dans mon genre Procrustes, qui des lors ne repond plus a la definition de Bonell i
et des auteurs plus recents, une serie de sous-genres qui sont manifestement en rapport de parente avec
le coriaceus et qui le continuent dans TAsie Anterieure : Lamprostus, Procrusticus, Procrustocarabus, Chaeto-
melas, etc. Malgre des affinites tres grandes, plus manifestes encore chez les larves, j''ai cru devoir laisser
en dehors les Dichocarabus, qui n’en different guere que par la conservation de soies au pronotum, et les
Macrothorax dont le deltion n’a pas evolue en rostre. J’en ai fait deux genres independants, mais comme
visiblement iis continuent le genre Procrustes autour de la Mediterranee occidentale, et n’en different pas
a 1’etat de larve, je regrede de n’avoir pas pu reunir ces trois genres en un seul qui serait en somme
plus naturel et sans parentes prochaines. La raison qui m’en a empeche c’est que faute de caracteres
communs ce genre serait trop difficile a definir d’une maniere suffisante.
Les Megodontus ne constituent peut-etre pas un genre aussi naturel. Les quatre sous-genres appar-
l'AM. CARABID/K
309
tiennent a qiiatre faunes differentes, Taire des Pachycranion continuant celle des Megodouius vers l’est
sans la recouvrir nulle part, et de meine celle des Imaibius dans les inemes conditions ; quant au domaine
des Metacoptolabnis, il parait entierement isole et distant. Si le-genie est naturel, comme la morphologie
semble Tindiquer, il est bien certain que Tarrivee des divers sous-genres ne s’est pas faite par les m^mes
voies, et que par suite le raccordement ph3dogenique est de Tordie^des hypotheses imprecises. Si valable
qu’il soit pour le morphologiste. le genre Megodontiis tel que je Tetablis n’est pas de nature a satisfaire
le phrdogeniste.
Les genres Pseudocranion, Calocarabiis, Pagocarabus, Sphodyistocayabus ne sont pas sans affinit6s
morphologiques avec le genre Megodoutus, mais j’ai cru preferable de les laisser en dehors. Les Sphodyi-
stocayabus paraissent avoir des affinites avec les Pliochetes qui pourraient les faire placer entre les
Megodoutus et les Pliochetes, mais iis ne paraissent cependant pas qualifies pour etre ranges parmi les
Megodouius comme sous-genre attarde en evolution. Je ne suis pas bien sur que tous les elements ranges
dans mon genre Pagocayabus meritent de rester ensemble. Je ne connais pas assez les Neoplesius et les
Cyyptocecheuus pour donner leur rattachement a ce genre pour autre chose qu’une hj^pothese provisoire.
En tous cas ni les Pagocayabus ni les Pai-aplesius ne doivent rentrer dans le genre Megodoutus, et je crois
bien qu’on ne peut separer d’eux le sous-genre Iiidocacabus.
Le genre Chiysocayabus et les suivants paraissent bien avoir leurs affinites en dehors des Psilogo-
niens, ce que Lon ne pourrait pas dire des precedents, les Sphodyistocayabus exceptes. Ces divers genres
se raccordent a des genres encore vivants de Pliochetes et de Tribacogenien^ dont iis sont separes par la
perte des soies gulaires, et pour chacun d’eux par quelques caracteres auxiliaires.
Ces genres Chyysocayabus, Iniopachys. Damastey, Coptolahyus, Cathaicus tirent leur valeur de ce qu’ils
ne peuvent etre rattaches ni entre eux, ni aux precedents, ni aux genres de Chaetogoniens auxquels iis
sont phylogeniquement apparentes, mais morphogeniquement etrangers par definition. Les Alogocavabus
sont un genre boiteux, irrationnel, parce que, par exception, la parente etant trop evidente et trop proche,
j’ai du me decider a ne pas separer les Alogocayabus des Acayabus. Ces derniers seuls sont normalement
depourvus de soies gulaires, et normalement les les conservent. Comme les differences. a
part ce caractere, sont a peu pres nulles, il a fallu mettre le tout parmi les Psilogoniens ou parmi les
Chaetagoniens. J’ai opte pour la premiere solution, qui est celle indiquee par la marche de Tevolution.
Pour le detail des rapports des divers genres et de leurs elements, je renvoie a la Phylogenie des
Psilogoniens. Il en est de meme pour les groupes suivants.
Il est a remarquer que le groupe des Psilogoniens est le seul qui possede un caractere en propre,
ce qui ne doit pas etonner puisque ce caractere a ete 1’objet d’un choix d’ailleurs raisonnd. Les
autres groupes ne possedent aucun caractere qui leur appartienne exclusivement et ne peuvent se
definir que par des ensembles de caracteres de frequence.
Le groupe des Pliochetes est caracterise par la longueur des mandibules, le polychetisme des
palpes labiaux, lequel ne comporte d’exception que chez \’ Acaihaicus alexandyce et certains Cecheuus, et
Pabsence constante de callosites antennaires. Chez ce groupe la megacephalie est frequente ; il est le seul
chez qui l’on rencontre des cas d’acrochetisme et de mandibules coudees, mais ces caracteres ne sont
pas generaux et ne peuvent par suite entrer dans sa definition. Il comprend six genres repartis en
16 sous-genres.
Le genre Chaetocavabus est le plus caracter-istique, celui oii l’on rencontre les cas d’acrochetisme
et ceux de soudure de la mandibule. Il n’cst pas m6gac6phale. Les larves des trois sous-genres
Chaetocayabus, Platycarabus, Pseudocecheuus sont tres voisines les unes des autres et ces irois sous-genres
constituent un ensemble bien naturel. J’ai ajoute, pour des raisons morphologiques, le sous-genre
Heteyocayabus, dont la larve m’est inconnue.
Le genre Cyatocephalus est presque sans exception megacephale. 11 comprend un ensemble de
3io
COLEOPTERA ADEPHAGA
sous-genres trop visiblement apparentes pour qu’il convienne d’insister sur leur reunion. J’ai cru devoir
laisser en dehors les Cecheniis et les Acalhaiciis, qui sont egalement megacephales, mais dont la parente
avec les Cratocephalus est moins certaine.
J’ai ajoute aux Pliochetes les genres Lipaster et Ischnocarabus, parce qu’ils rentrent dans la
definition morphologique de ce groupe, sans pretendre que leurs affinites phylogeniques avec les autres
genres soient tres rapprochees. Pour porter un jugement definitif, il faut attendre que leurs larves
soient connues.
Le groupe des Tribacogeniens est caracterise, en outre de la longueur des mandibules, par le
dichetisme constant des palpes labiaux et par Tabsence de callosites antennaires, laquelle ne comporte
d’exception que chez les Chrysoiribax. Une forte emargination des elytres est frequente chez les Plectes.
Le groupe comprend sept genres, repartis en quatorze sous-genres.
Le grand genre Tribax, tel que je Tetablis, comprend, outre les Tribax, Eotribax, Plectes et
Microplectes. les Deroplectes. Je ne suis pas sur que ces derniers soient a leur place legitime dans ce genre ;
peut-etre faudrait-il en faire un genre a part. Les genres Rhigocarabits, Cyclocarabiis, Axinocarabus doivent
leur existence a ce qu’ils ne peuvent ni etre reunis entre eux, ni chacun a quelque autre genre. Iis
sdmposent donc, bien qu’un peu etroits. Le genre Chrysotribax et le genre Eocarabus ont bien des parents,
mais parmi les Psilogoniens. J’ai place les Ctenocarabns comme sous-genre dans le genre Rhabdotocarabus
en raison d’afffnites profondes, notamment dans le systeme de sculpture des elytres. Quant au genre
Rhabdotocarabus, il est bien irreductible a tout autre.
Le groupe des Multistries ne possede aucun caractere commun a tous ses elements, sauf d’avoir
constamment quatre pulvilli et le mesion renfle, ce qui est bien insuffisant en raison de la banalite de
ces caracteres. Les caracteres s’enchevetrent en outre de telle fafon qu’il n’est pas possible de recourir
a Tartifice qui a pennis de subdiviser les Carabes a mandibules longues et d’obtenir au moins des
sous-groupes bien formes. On ne peut donc faire entrer dans la definition de ce groupe que des
caracteres de frequence, en marquant pour chacun les exceptions.
Palpes ordinairement peu ou point dilates (exc. Eurycarabus, N eocarabus, Oreocarabus, Meganebrius,
Tomocarabits, Callistocarabus, Procrustides), dichetes (exc. genre Pachystus partivi et Allocarabus), sous-
menton non renfle (exc. Allocarabus, et au milieu seulement), setigere (exc. Meganebrius, Euporocarabus
hortensis sauf calabrus, Tachycarabus buddhaicus, Leptocarabus procerulus prolixus), deltion ordinairement
moyen ou grand, passant parfois au rostre, sculpture des elytres comportant le plus souvent des
quaternaires complets ou rudimentaires.
Ce dernier caractere est vraiment le plus original du groupe et lui donne son nom, mais il n’est
pas encore realise chez toutes les especes ni mSme chez tous les sous-genres. Il manque, a des
exceptions individuelles pres, chez les sous-genres Nippocarabus et Asthenocarabus, qui ne comportent, il est
vrai, chacun qu’une espece. Chez ces deux especes, le stade des quaternaires n’est pas encore atteint,
et il en est de meme chez beaucoup d’especes de divers genres, par exemple chez diverses races de
Mesocarabus problematicus, d' Orinocarabus latreillei, de Meganebrius wallichi, ddUlocarabus theanus, chez le
T omocarabus decolor, etc. Ce stade a ete tourne par les Eurycarabus, qui ont resolu leurs tertiaires avant la
formation de quaternaires chez le famini, tandis que le genei et le favieri n’ont pas encore commence
Tevolution. Celle-ci est arrivee au stade de depassement des quaternaires, de resolution chez
Phricocarabus, Procrustides. De 1’instabilite de ce caractere resuite Timpossibilite de la faire entrer en
premiere ligne dans la definition du groupe auquel il donne son nom.
La presence de quaternaires chez un sous-genre a ete la consideration principale a laquelle je
me suis arrete pour le classer parmi les Multistries. Il n’est pas certain que d’autres sous-genres, classes
parmi les Carabogeniens, ne doivent pas venir un jour se ranger parmi les Multistries, ni que les larves,
jusqudci inconnues, de Carabes que j’ai classes parmi les Multistries permettront, quand on les
FAM. CARABI
3 1 1
connaitra, de les conserver dans ce groupe. II est meine possible que la correlation, jusqu’ici verifiee,
du labre quadricuspide chez Ia larve et de la multistriation chez Tadulte ne se confirme pas comme loi
absolue. Le groupe n’en subsistera pas moins avec quelques changements de composition, car il est
naturel.
J’ai reuni dans le genre Pachystus, sous le nom du sous-genre le plus ancien nomme, les Meso-
carabiis, Hadrocarabus, Pachystus, Melaucarabus, Phricocarabus, Piocarabus, Euporocarabus, Cytilocarabus,
Eioycarabus, Tanaocarabus, squs-genres dont les larves connues sont a peu pres identiques et qui se
relient par des intermediaires a un no3'au commun. Je ne crois pas non plus qu’il soit utile d’insister sur
les affinites morphologiques et ph3dogeniques des sous-genres groupes dans le genre Oreocarabus :
Oreocarabus, Cciucasocarabus, O>iiiocarabus, Neocarabus. II en est autrement du genre Hemicarabus. L’associa-
tion dans ce genre des Scambocarabiis aux Hemicarabus paraitra toute naturelle, aussi celle des Diocarabus
que Ton doit visiblement ecarter des Oreocarabus. Je n’aurais au contraire jamais songe a rattacher ces
sous-genres a'ux Hemicarabus, si je n’avais fini par connaitre la larve de ces derniers. Si les adultes ont
singulierement diverge, les larves sont restees du meme modele. Les Procrustides exagerent les caracteres
des Hemicarabus. mais la structure si singuliere de leurs mandibules de Calosomes m’a fait hesiter
longtemps a les regarder comme des representants tres evolues du meme genre. Cependant on peut
considerer cette striation des mandibules comme existant en puissance dans le genre, dont plusieurs
especes presentent souvent des traces de striation ou des rugosites sur une partie des mandibules. De
meme j’ai un peu hesite quant aux Allocarabus, mais en somme iis m’ont paru ne differer du genre que
par leur pol3xhetisme, lequel est un reliquat ancestral.
l\Ion genre Leptocarabus est rnorphologiquement un Multisti ie, mais sa larve quadricuspide est
pourvue d'un h3'polabre et d’un h3’podon. Au point de vue ph3'logenique il ne parait point possible
de douter que son origine soit collaterale de celle des genres precedents, et le commun ancetre
eloigne. Il se tient bien ; la parente des Adelocaratnis d’un cote, des Leplinocarabus de Tautre avec les
Leptocarabus est visible, et les Aulonocarabus ne sont qu’un developpement de la branche Adelocarabus.
Reste le petit sous-genre aberrant Asthenocarabus, mais Texistence de Xharmandi ne permet pas d’3'^ voir
autre chose qu’un rameau arriere du meme genre. Il est possible que les Arceocarabus se rattachent a la
meme famille naturelle que les Leptocarabus. Dans le doute, et comme je les connais d’une maniere
incomplete, je les ai traites provisoirement comme un genre independant. L’etude des larves, quand on
les connaitra, pourra probablement permettre la reunion des deux genres.
J'ai erige en genres les sous-genres Meganebrius, Carpathophilus, Callistocarabus, Ulocarabus, Nippo-
carabus. Toussontou paraissent phylogeniquement des isoles. J’ai cherche en vain une parente ^chacun
d’eux. Je renvoie a la Phylogenie pour ce qui les concerne.
Le groupe des Carabogeniens est celui des Carabes vrais, qui restent groupes autour du vieux
t3’pe auratus. La phylogenie montre que ce dernier est d6ja une espece tres evoluee, et beaucoup plus
que la plupart des autres Carabogeniens, mais il n’en demeure pas moins le Carabe par excellence, le
Carabe familier, du moins pour les entomologistes de France et d’.*\llemagne.
Ce genre est tres difficile a definir. Par la presence des pores gulaires, qui ne comporte qu’une
seule exception, Isiocarabus fiduciarius, il est bien separe des Psilogoniens. Il Test moins des deux autres
groupes a mandibules longues. Les mandibules sont au moins mo3’ennes chez la plupart des especes
robustes, notamment chez le genre Apotomopterus, mais comme elles sont en meme temps tres arquees et
tres larges jusqu’au tomium, elles different cependant beaucoup de celles des Pliochetes. Parmi les
Tribacogeniens on voit des mandibules plus analogues. J’ai deja fait remarquer que les Apotomopterus,
quand leurs larvxs seraient connues, seraient peut-etre rattachables aux 1 ribacogeniens. La presence de
quaternaires chez certains Carabogeniens attenue la difference de ce groupe avec celui des Multistiies
et prouve que ce caractere est dans ses possibilites, mais pour le moment il n’est realis6 que chez une
3i2
COLEOPTERA ADEPHAGA
race de scheidleri et une de regalis, et encore au degre le plus rudimentaire. Les frontieres du groupe des
Carabogeniens ne sont et ne seront jamais, je pense, bien exactement fermees du cote des Multistries
et meme des Tribacogeniens, en tant que Ton considere Tadulte. Quant aux larves, il n’y a pour le
moinent aucun point de contact entre ces groupes, et c’est un fait qui donne une idee de IMmportance
des larves en classification.
La definition des Carabogeniens, encore plus que celle des Multistries, est a etablir d’apres
des caracteres de frequence. Mandibules arquees, mediocres ou courtes ; palpes non dilates (exc.
genres Mimocarabtis, Arcliaocarabus, N esmocarabiis), dichetes (exc. sous-genres Aptocarabus, certaines
races d' Archicarabiis et de Goniocarabus, genre Apotomopterus, sauf sous-genres Acoptopterits et Ohomopterus)-,
sous-inenton non renlle (exc. genre Archi carabus), setigere (exc. Isiocarabiis fiduciarius)-, elytres sans
quaternaires (exc. deux races de Morphocarabus) ; constainment des puncta et quatre pulvilli. Les Cara-
bogeniens comprennent dix genres repartis en quarante sous-genres.
La reunion des sous-genres Aptocarabus et Archicarabus dans le genre Aptocarabus est justifiee
par leurs caracteres communs chez Timago. J’ai explique plus haut la difference des larves. De
meme pour le genre Carabus, dans lequel j’ai fait entier les sous-genres Goniocarabus, Limnocarabus,
Hygrocarabus. Le genre Morphocarabus comprend 19 sous-genres. 11 est un peu vaste, mais reste
cependant maniable. La parente de la grande majorite de ses elements est visible, sans qu’il
soit besoin de recourir aux donnees morphologiques et phylogeniques. II y a cependant quelques
sous-genres dont la place parmi les Morphocarabus pourrait etre discutee. Les Acrocarabus sont des
Carabes assez singuliers, qui ont en somme les caracteres habituels des Morphocarabus, mais dont
la larve inconnue peut reserver des surprises. II en est de meme des Isiocarabus. Leur morpho-
logie est bien plus celle des Morphocarabus que celle des Apotomopterus, bien qu’ils aient une
ressemblance apparente avec ces derniers. Le Tmesicarabus cristoforii est un Carabe embarrassant.
II ressemble un peu a certains cancellatus en retard d’evolution, mais ses caracteres sont plutot
ceux d’un Morphocarabus. De meme les Ophiocarabus ont pris un facies particulier mais leur place
ne parait pouvoir etre que dans ce genre. La decouverte des larves fixera nos successeurs sur
la legitimite de ce classement.
II semble y avoir de tres grandes differences entre les Mimocarabtis d’une part, et de l’autre
les A nthr aco carabus, Eremocarabus. L’analyse attentive des caracteres de ces deux sous-genres et leur
comparaison avec les Cryptocarabus qui sont, dans une certaine mesure, intermediaires, m’ont amene
a bloquer ces quatre sous-genres dans rnon genre Mimocarabtis. Quant au genre lui-meme, je
reconnais qu’il est un peu anormal. II donne plutot Timpression d’appartenir aux Multistries.
Cependant, comme il a des caracteres contraires a la definition de ces derniers, et ne
montre jamais de tendance a la formation de quaternaires, je l’ai classe parmi les Carabogeniens;
la decouverte des larves fera savoir sfil doit y rester.
Il en est de meme des Apotomopterus, dont je n’ai pas a montrer de nouveau les caracteres
anormaux. Peut-etre ce genre formera-t-il plus tard un groupe particulier, voisin des Pliochetes
et des Tribacogeniens. Malgre les differences qui existent entre les Ohomopterus et les autres sous-
genres dd Apotomopterus, lesquels se relient tres bien entre eux, je n’ai pas juge utile de faire un
genre Ohomopterus. Au point de vue morphologique, Tintervalle est en partie comble par les
Acoptopterits, et j’ai montre au point de vue phylogenique combien Tintervalle lui-meme diminue
quand on compare les formes les moins avancees en evolution.
J’ai range parmi les Carabogeniens, comme genres independants, les petits groupes isoles
des Lichnocarabus, Neseeocarabus, Semnocarabus. Il n’est pas impossible que ces derniers soient un
jour rattaches aux .Multistries; iis ont des analogies avec le genre Hemicarabus, mais cependant
ces caracteres communs avec les Cryocarabus et certains Tomocarabus paraissent plutot des carac-
teres de misere.
FAM. CARABID^
3i3
Definitiori et division des Cychrines. — Tete etroite, allongee. Labre tres allonge,
toujours bilobe; lobes tres allonges, presque paralleles, moins allonges, divergents chez
Cychropsis seulement, cilies en dedans ; fossetle ouverte en avant, laissant en arriere un pont
releve entre les deux lobes tres renfles, par excepti on commune avec r6pistome chez les
Sphcerodenis •, deux soies {Cychropsis, Cychrus, Sphwroderus) ou quatre en avant de la fossette ; un
pore sur chaque lobe, vers Textremite. Epistome non setigere, tres grand et tres long,
renfle en fourche continuee par les lobes du labre. Soies oculaires simples, nulles chez
Cychropsis, Cychrus, Sphceroderus. Sous-menton piat, setigere, sauf chez les Cychropsis, Cychrus,
Spharoderus ; menton piat, mesion sans saillie en avant, depourvu de soies. Palpes longs,
greles, article term i nal tres grand, triangulaire, excave, tous pourvus de soies subtermi-
nales, les labiaux polychetes, sauf chez les Maxilles pourvues d’un lobe externe
tres grand.^ enveloppant Tinterne. Mandibules tres longues, greles, sans depression
sublobaire ni a retes, frangees a 1’interieur, reti n acie place pres de la pointe, decouvert,
les deux dents dans le plan de la mandibule, pas de soie externe. Joues plus ou moins sail-
lantes, sauf chez Scaphinoius, Irichroa, Nomarelus. Antennes tres longues, greles ou tres greles,
jamais calleuses; scape tres gros et long, setigere; aucun article impressionne, quatrieme
et souvent troi sieme article pourvus de quelques soies sur leur longueur, et parfois villeux.
(Noniareins, Pseudonomaretus). Pronotum d’ordinaire cordiforme, non reborde, au contraire demesu-
rement reborde chez Scaphinoius, non lobe, sauf Scaphinoius, pourvu ordinairement d’une soie laterale,
de plusieurs chez Nomareius, depourvu de soie posterieure, sauf chez Irichroa, Nomarcius et Pseudonoma-
reius. Scutellum tres petit, presque cache. EI 3' tres soudes, renfles, ourles ou a peine rebordes,
Tourlet prolonge sur la base, sauf chez les Cychrus; epaule non marquee, sauf chez les
Scaphinoius ou elle est longuement rebordee, jamais serrulee; pas d’emargination ; 6pipleures
tres vastes, emprisonnant Pabdomen, sillonnes jusqu’a Pextremite (exc. Cychropsis). Sculp-
ture sans quaternaires; primaires sans ou presque sans pores, tertiaires souvent dedoubles ou
resolus en fuseaux de granulations, intervalles externes souvent disparus. Raphe presque oblitere,
reduit a quelques pores ou cones ombiliques, peu setigere. Pas d’ailes. Apophyse du prostei num
tronquee ou rabattue, sauf chez Sphceroderus, depassant peu ou point ; epimeres et epistomes
du prosteinum soudes en une seule plaque chez Cychropsis, Cychrus, Sphmroderiis. Sillons et
puncta constants; frange anale reduite a quelques pores setigeres, en nombre defini.
Hanches posterieures largement separees. Pattes longues, greles, sans sillons, carenes
ni franges; pulvilli d’ordinaire peu developpes, parfois absents, souvent remplaces par des
soies jaunes et serrees; souvent tarses mo3'ens et meme posterieurs munis de faux pulvilli
semblables. Taille petite, au plus moy^enne {Scaphinoius, Irichroa vidua), coloration d’ordinaire noire,
rarement metallique.
Dans la classification des Cychrina, j’ai suivi d’une maniere generale le systeme de Roeschke,
lequel connait bien mieux que moi ce groupe. Cependant comme 1’auteur s’etait uniquement base
sur la morphologie, les resultats auxquels il est arrive m’ont paru dans certains cas ne pas s’accorder
avec les possibilites phylogeniques. J’ai pour ce motif isole le sous-genre Cychropsis, dont j’ai fait
un genre et divise en trois genres, Scaphinoius, Nomareius et Brennus, son grand genre Scaphinoius.
Je suis arrive ainsi a faire six genres au Heu. de trois, ce qui est beaucoup pour si peu d’especes,
mais tient mieux compte de la multiplicite des souches independantes.
COLEOPTERA ADEPHAGA
3i4
NOMENCLATURE
Subordination de Ia morphologie a Ia phylogenie. — Les limites des especes et
encore plus celles des varietes et des races sont matiere souvent sujette a controverse, et le
temperament du classificateur intervient dans leur fixation. Certains tendent a pulveriser les especes.
Iis en font autant qu’ils trouvent de formes differentes, ce qui d’ailleurs est le vrai sens du mot
species. D’autres, au contraire, reunissent dans une mfeme espece toutes les formes actuellement
reliees entre elles d’une maniere assez continue, si grandes que soient les differences entre les
formes extremes. Cette tendance parait prevaloir aujourd’hui. J’ai ete d’autant plus naturellement
amene a la partager que mes etudes ont porte sur des masses enormes ddndividus, se comptant
par centaines de mille, que Texamen de longues series ou tous les intermediaires possibles se
rencontrent m’a trop habitue a ne pas attacher ddmportance aux petites variations interessantes
pour les debutants, et que j’ai suivi geographiquement chaque espece d’un bout a Tautre de son
aire sur des series locales copieuses et multipliees.
Envisagees a ce point de vue, les. especes apparaissent comme de tres vastes complexes,
ou, de localite en localite, ddndividu en individu, tous les passages se rencontrent, donnant une
valeur tout a fait conventionnelle a ce que nous regardons comme des types de varietes ou de races,
types d’autant meilleurs qu’ils sont plus idealises, etablis d’apres une masse ddndividus, et plus
mauvais qu’ils ont ete etablis sur un seul individu fidelement deerit. Dans cette mer des individus
il n’y a pas plus de limites que dans TOcean, et tout ce que le nomenclateur peut faire, c'est
de mettre aux meilleurs endroits les reperes que sont ses etiquettes.
Dans leur choix, les nomenclateurs se sont jusqu’a ces derniers temps guides uniquement par la
morphologie, s’attachant un peu au hasard a certains caracteres. Cela encore commence a changer, et
a mesure que 1’entomologie prend une figure scientifique, on donne plus dhmportance a la signification
du caractere.
J’ai constamment cherche mes directions dans la phylogenie, prenant pour principe que la classi-
fication doit reproduire dans la mesure du possible la genealogie des etres. J’ai d’autant plus facilement
subordonne la morphologie a la phylogenie que Thabitude des recherches genealogiques m’a conduit a
regarder Tapparition ou la disparition de certains caracteres comme correspondant a des stades d’evolu-
tion qui ne sont pas arbitraires. Ces caracteres evoluent dans un ordre qui est dans une certain mesure
independant, mais dans des directions generales qui sont les memes pour des groupes etendus. J’ai ete
conduit ainsi a reduire le nombre des especes et a multiplier celui des sous-especes, ne regardant pas
comme de valeur specifique certains caracteres, qui marquent simplernent le passage d’un stade a un
autre dans Tevolution de certaines branches d’une meme espece. Le meme principe m’a fait donner aux
simples variations une moindre importance qu’on ne le fait d’ordinaire.
Especes simples et especes complexes. — L’application de ces regles ne va pas sans diffi-
cultes pratiques. Ces difficultes naissent quand on est en presence d’especes complexes et changentsuivant
la nature et la variete de leur complexite.
Les especes simples sont celles dont la forme la plus attardee qui subsiste passe d'une maniere
continue a des formes plus avancees, la continuite s’entendant a la fois dans le sens morphologique et
dans le geographique. On peut prendre pour exemple le Rhabdotocarabus melancholicus, dont la forme
marocaine primitive aboutit sans grande variation a celles presque identiques entre elles du Roussillon
et des Asturies. Dans un tel cas il n’y a aucune diffrculte de nomenclature. irn’y en a pas davantage
dans le cas ou plusieurs branches genealogiques shrradient autour d’un centre unique, morphologique
et geographique, cas primitif de Tespece complexe. Il n’y a de difficulte dans le cas d’espece complexe
FAM. CARABID.E
3i5
a souche unique que dans Thypothese ou Tune des branches est separee par un intervalle morphologique
du tronc auquel elle se rattache, comme il arrive pour le Macrothorax morbillosits. Manifestement Vaumoiiti
descend d’une branche de vtorbillosus, mais qui a disparu. II y a une lacune sensible entre les formes du
cychrisans et celles du type sculptus, qui vivent actuellement en contact ou presque, mais ne se croisent
pas, n’a3’ant pas la meme epoque de reproduction. Ces formes sont soeurs et ne derivent pas Time de
Tautre, et cependant la souche commune subsiste toujours. On peut donc faire de la branche aumo7iti
soit une sous-espece locale soit une espece, suivant le temperament du nomenclateur.
La difficulte est plus grande pour les especes comihexes a souches multiples, lesquelles sont,
quand on y regarde bien, la grande majorite chez les Carabes. Les ramifications peuvent converger et
finir par se confondre si la convergence est a la fois morphologique et geographique, ou ne pas arriver
a se confondre, quand la seconde condition vient a manquer, convergence complete dans le premier cas,
incomplete dans le second.
Un cas tres simple de convergence complete est celui du Paracarabus granulatus, qui evolue a
partir du. yezoeiisis du Pacifique vers l’Oural, et du corticalis de la Transcaucasie caspienne vers TArchipel,
la Peninsule des Balkans, la Corse, TEurope occidentale et centrale ; en Russie et en Siberie, la descen-
dance des deux souches se confond d’une maniere parfaite. Supposons que le yezoensis et le corticalis
subsistent seuls, on en ferait a juste titre deux especes tres distinctes. Le resultat de la convergence
oblige a n’en faire qu’une seule. Un cas analogue est celui du Goniocarabus cancellatus, qui evolue en
partant de la region iltyrieime en une branche a epaules lisses, par Tltalievers la France, et une autre
a epaules crenelees vers TEurope centrale. Ces deux branches finissent par se confondre dans le
nord-est de la France. Dans ce cas la souche est unique, mais si on la suppose detruite, on aura exac-
tement le cas precedent.
Le Megodontus violaceus fournit un exemple de convergences beaucoup plus complique. Si toutes
les formes intermediaires etaient eteintes, nous regarderions certainement aurichalceus, mulieri, violaceus,
aurolimbatus, scor discus, picenus comme des especes distinctes. En fait, des aires propres de la plupart de
ces formes se detachent des races locales derivees qui s’enchainent successivement, et dont plusieurs
s’arretent dans leur evolution, mais dont les autres aboutissent a un point commun, non de depart mais
d’arrivee, qui est \e violaceus de TAllemagne du Nord. L’unite primitive se reconstitue, geographiquement
et morphologiquement, autour d'uneforme a elytres lisses, alors que laformephylogeniquement primitive
devait etre assez analogue a notre laevicostatus. La phylogenie et la connaissance des lois de la degrada-
tion des caracteres permettent de distinguer cette convergence a partir de souches multiples de la
divergence autour d’une souche unique. Le cas est encore plus complique si Ton considere que cei taines
races, comme la picenus, n’ont pas atteint la nappe generale de population de TEurope centrale et ont
evolue dans une aire close, sans contribuer a la formation du violaceus, et que sur certains sommets des
races genealogiquement isolees representant des formes d’une population anterieure et au moins
pliocene, ne participent pas davantage a cette formation. C’est le cas du meyeri, du cyaneolinibatus, etc.
En presence d'un complexe de ce genre, il est evident que suivant son temperament le clas-
sificateur se comportera d’une maniere differente. L’un dira : « Les violaceus du groupe alpin, ceux
d’Italie, ceux de la region dinarique et illyrienne, du Caucase, des Pyrenees sont evidemment issus
d’une seule forme originelle dont iis ont diverge geographiquement et morphologiquement, mais la
masse centrale a disparu depuis les temps geologiques, Tunion morphologique a ete rompue et aussi
Tunite geographique. C’est bien la fa^on dont se constituent les especes. La continuite actuelle, d’ailleurs
limitee a certaines branches est un fait second. du aux migrations et a la convergence, et les violaceus
d’apparence homogene de TAllemagne du nord ne sont que des hybrides fix6s. Donc, autant d’especes
que de souches». Et celui -ci n’aura point tort. Les autres repondront : « L’origine commune est
evidente, la continuite morphologique et geographique existe en fait, et on ne peut marquer de limites.
3r6
COLEOPTERA ADEPHAGA
II vaut micux simplificr Igs clioscs. Donc, une seule espccG )) . Et ceux-ci auront aussi raison que 1 ortho-
doxe car eii pratique Vecdeveau ne se laisserait pas aisement debrouiller, les souches qui n aboutissent
pas au violaceus se melant chacune a ses voisines geographiques par des metis.
Le cas du groupe Chysocarabus splendens et auronitens est encore plus complique. aitronilens ordi-
naire, du nord et de Test de la France, du nord de l’Europe centrale, derive a la fois de V escheri de
q'j*g^];^5ylva.nie, du ni^vipes tyrolien, du suh festivus Fieton, lequel pratiquement ne se distingue guere du
nigripes, et des formes du S.-O. du Plateau Central, lesquelles sont en continuite avec le festivus de la
Montao-ne Noire. Jusqudci le cas est, a la multiplicite des souches pres, le m&me que celui du granulatus.
Mais \e festivus aboutit aussi au le moniti, lequel est morphologiquement equivalent a un splendens a cuisses
rouges. Le punctato auratus pyreneen aboutit de son cote a une forme a cuisses rouges et tibias noirs qui
ne se distingue guere du festivus, dont certaines formes ont les antennes calleuses comme le punctato aura-
tus, et dautre part a un simili-splendens a pattes noires, lequel ne se distingue guere du veritable que par
une petite difference de facies. Nous ne trouvons plus de ces cotes de convergences morphologiques
completes, allant jusqu’a Findiscernable, et il y a une lacune geographique entre le sud de TAriege,
pays du punctato auratus a pattes rouges, et la region de Durfort et de Castelnaudary, qu’habite \e festivus.
En outre il n’}^ a pas de population metisse entre punctato auratus et splendens, festivus et splendens, dans les
zones de contact, ce qui indique deja une differenciation physiologique, car 1’epoque d’accouplement est
la meme. Le lateralis portugais et le splendens paraissent se rattacher a une meme souche, habitant un
continent disparu a Touest des Pyrenees, qui a peut-etre fourni aussi le subfeslivus. Le lateralis converge
vers le splendens au point que les races des Pyrenees occidentales paraissent se rejoindre, mais j’ai montre
que malgre Tidentite apparente, il subsiste au moins quatre ou cinq caracteres permanents pour les diffe-
rencier. Le cas de ce groupe auronitens-splendens differe de celui du groupe violaceus, en ce que la conver-
gence n’est complete que dans la branche auronitens, les autres etant orientees vers des regions autres
que la grande plaine du Nord et n’arrivant pas d’ailleurs a 1’identification morphologique. Probablement
tous ces Carabes viennent d’une meme espece, mais les branches genealogiques qui ne sont reliees
aujourd’hui ni par le commencement ni par la fin peuvent etre regardees comme devenues especes ; on
arrive ainsi a quatre especes : auronitens, punctato auratus, splendens et meme lateralis.
Le cas du groupe monilis est extreme. La branche monilis a deux souches, Fune localisee dans les
Alpes maritimes et 1’autre aux environs de Francfort. Dans l’est de la France et en Belgique il n’est
pas possible de separer les derives de ces deux souches. Sur une moindre echelle geographique c’est le
meme cas que pour le granulatus. La branche simulator a son origine dans les montagnes de Bosnie, et
se developpe en Serbie et dans les Balkans par des formes tellement analogues au monilis sequanus qu’on
pourrait la regarder comme un rameau oriental du monilis si cette branche ne se developpait vers TOuest
par Villigeri dont les intervalles sont haches et egaux ou subegaux. La branche kollari commence par le
prcBcellens dont les analogies avec la forme hielasnicensis du simulator sont tres grandes, mais il ne semble
pas que \e preecellens et le hielasnicensis soient en contact autrement que par des metis et on ne peut pas
afhrmer avec certitude qu’ils soient d’une meme souche. Le scheidleri a son origine dans les Alpes autri-
chiennes et se repand sur la Boheme, le nord de la Hongrie, la Silesie, par des races de plus en plus
differenciees. La branche comptus, a peu pres limitee a la Transylvanie et \' excellens de Pologne et de
Russie ont egalement leurs radiants independants. Chacune de ces branches evolue dans une direction
independante, geographiquement et morphologiquement.
Au point de vue des croisements, le comptus et V excellens sont parfaitement isoles. Leurs races qui
confinent geographiquement sont les plus opposees comme caracteres. Le preecellens, qui aboutit vers le
kollari a des formes sans metis, se relie au contraire au Nord avec des derives du scheidleri et, au Sud,
avec celles de son doublet illigeri-versicolor . Le scheidleri ne se reunit pas au monilis, bien que geogra-
phiquement il arrive a son contact.
FAM. CARABID/E
3i7
On ne peut donc reunir specifiqueinent le monilis au schtidhri avec lequel il ne se croise pas, que
par des raisons discutables. De meine Vexcellois et surtout le comptus sont des isoles. Le prtscdlens, le
scheidleri, le kollari, VilUgeri, le versicolor constituent au contraire une espece polygene evidente, mais il
n’}" a pas, comme chez le violaceus, convergence generale vers une forme unique. 11 y a un noeud, un
ganglion reunissant le praecellens au scheidleri, et un autre le prcecellens au bielasnicensis, mais le versicolor, le
zawadskii, le kollari, illigeri sont les veritables aboutissants du complexe, tous extremes comme variation
et tous situes a la peripherie geographique de l'aire.
Les classificateurs les plus recents reunissent d’ordinaire toutes ces branches en une seule espece,
a cause de la tres grande analogie morphologique des formes les moins avancees en evolution et des
formes metisses ou hybrides representees par des races intermediaires ou des individus isoles. Ces
raisons ont leur valeur, inegale d’ailleurs suivant les branches dont on considere les rapports, mais il
faut bien convenir que Tindependance d’evolution de ces branches est tres grande et que si les formes
extremes existaient seules on n’hesiterait pas a admettre la multi plicite des especes, tandis que dans le
cas du violaceus, la forme extreme est unique et Taboutissant commun.
Au dela de ce cas, nous nous trouvons en presence d’especes voisines, derivees d’une souche
commune, puis d’especes moins voisines, jusqu’a ce qu’on arrive a celles tellement isolees qu’elles
forment a elles seules un sous-genre.
Dans la nomenclature des especes complexes, il ne peut donc y avoir de regie. En fait, au dela
d’une limite convenable que chacun fixe a sa fa9on suivant son temperament et la nature de son travail,
il est plus pratique d’admettie la multiplicite des especes quand la solution contraire donnerait une
masse peu maniable au point de vue des regles de la nomenclature, Le meme auteur pourra ne pas se
comporter de meme dans une monographie et dans un catalogue. Il ne faut, en somme, jamais oublier
que Tespece est une fiction dont le classificateur se sert mais ne doit point devenir le serviteur.
Races et variations. — Dans Tespece, les divisions peuvent etre taillees en s’inspirant en
premier lieu soit de la morphologie, soit de la geographie.
Il y a peu d’especes un peu repandues qui ne comportent des sous-races locales et les especes
complexes en possMent souvent un grand nombre. Ces races representent le produit des influences
locales d’altitude, de secheresse, d’habitat forestier, desertique, de temperature, dfinsolation, de pression
barometrique sur la colonie ou la succession de colonies qui ont constitue la faune specifique de la
localite. On remarque d’ordinaire que Tevolution est d’autant plus avancee chez chacune d'elles que son
habitat est plus eloigne du lieu d’origine et la migration plus ancienne. La tendance a Tevolution se
montre. en effet, toujours plus marquee a la limite extreme de Taire, comme si la variation etait
correlative a la perseverance a s’ecarter du lieu d’origine. 11 en resuite que les races locales sont, chose
assez paradoxale, souvent tres voisines du type primitif, tout en possedant un facies local apparent
tres accuse. Cela depend d’ailleurs, en grande partie, de ce que Ton distingue par des noms seulement
les races locales pourvues d’un facies tres apparent. Les races locales ont ete, dans ces derniers temps,
divis^es en sous-races dont la distinction n’est pas toujours bien sensible. Il regne, en effet, un arbitraire
in6vitable dans la definition de ces races locales, au point de vue geographique, et les faunes des regions
comprises entre leurs localites types peuvent donner lieu a des subdivisions un peu factices. Le caractere
commun de cette division en races locales est de laisser toujours en dehors d’elles des masses d’individus
intermediaires au double point de vue geographique et morphologique.
Les tendances de la variation etant a peu pres les memes dans toute Tespece, il en resuite que les
varietes et aberrations de forme et de couleur se repetent souvent chez plusieurs races locales de la
meme espece, sinon toutes. les individus qui sont affectes des caracteres de chacune n’en possidant pas
moins le facies local qui permet tres souvent a un expert dfindiquer les origines exactes d’exemplaires
3i8
COLEOPTERA ADEPHAGA
affectes d’une vaviation identique. II y a cependant des variations propres, ou a peu pres propres, k
certaines races locales seulement. Elles figurent alors en premiere ligne dans la diagnose de la race. Les
autres races se definissent seulement par des caracteres de frequence, ou par des degres dans la mani-
festation de certains caracteres. Ce que les mots ne savent pas rendre, et qui fait la Science de Texpert,
c’est un air de famille propre aux membres de la race.
II est possible qu’en dehors des races locales, il existe aussi des races morphologiques hereditaires,
des varietes fixes, mais nous n’en savons rien en betat actuel de la Science. II est vraisemblable qu’il
doit coexister dans la plupart des localites des varietes hereditaires, ou si l’on prefere des especes ou
sous-especes jordaniennes, differant par un ou deux caracteres fixes, et qui doivent demeurer immuables
en 1'absence de croisement. En botanique le fait est bien constate. II est possible que de telles especes
'jordaniennes donnent en se croisant la population si variee de couleur et de sculpture que Ton trouve,
par exemple, chez les monilis de Maeon, dont j’ai refu autrefois par Guerin plus de deux cents formes
principales. Comme en botanique, c’est par 1’elevage seulement que les problemes de ce genre pourront
se resoudre.
II faudrait determiner si les caracteres differentiels se perpetuent en 1’absence de croisement, si
dans les croisements iis se comportent d’apres les lois de M en dei, etc. Je sais par experience combien
il est difficile de conduire un elevage de ToeuI a 1’adulte. Des experiences dont le resultat a ete positif ont
ete faites en Amerique sur des groupes de coleopteres phytophages, d’elevage plus facile. J’ai visite ces
elevages, et j’enai rapporte une impression plus favorable envers les varietes des auteurs de Tancienne
ecole morphologique. Pour les Carabes, le heros qui accomplira le meme travail n’est pas ne sans
doute. Prenant la question par Pautre bout, j’ai essaye d’appliquer aux Carabes les methodes d’analyse
de Panthropologie. JMi essaye de determiner sur de tres grandes quantites, des milliers dhndividus pris
dans une meme localite, et dans une courte periode d’annees, les proportions des diverses formes par
annee. J’ai constate a peu pres les mfemes lois de repartition qui regissent les populations humaines
profondement metissees, les proportions de divers types et de leurs metis, mais pas plus qiPen anthro-
pologie le calcul n’a mis en evidence des proportions conformes aux lois de Mendel. La cause de mon
insucces est probablement dans la complexite des caracteres, chez les Carabes comme chez 1’Homme,
car sur la Doryphora par exemple les resultats sont nettement positifs. Mes recherches ont porte comme
materiaux principau.x sur les Carabes de Maeon envoyes par Guerin, sur des masses de problematiciis,
festivus, nemoralis de la Montagne Noire communiques par Le Moult, et sur un certain nombre
d’especes de 1’Asie centrale, communiquees en milliers d’exemplaires par Staudinger et Bang-Haas.
Quelques Carabes sont d’une rare fixite. Les delavayi tres nombreux que j’ai vus paraissent tous
sortir du meme moule. D’ordinaire, la variabilite est au contraire grande, et souvent on ne trouve pas
facilement dans un lot de plusieurs dizaines deux individus a peu pres semblables. Les caracteres
varient du plus au moins d’individu a individu et d’ordinaire sans correlations visibles. C^est pourquoi les
descripteurs d’autrefois avaient tort de choisir pour type un individu, quand iis avaient le choix. Il faut
au contraire decrire d’apres un type ideal qui represente aussi bien que possible la moyenne d’un lot aussi
fort que possible, dut cet ideal n’etre realise entierement par aucun individu. La description doit aussi
etre faite de fagon a comprendre toutes les possibilites ordinaires de Tespece, race ou variete. Elie doit
donc indiquer les limites entre lesquelles fluctue chaque caractere de forme ou de couleur. Autrement
on n’a que des descriptions dhndividus, sans grande valeur scientifique, et qui peuvent §tre retenues
seulement comme documents preparatoires. Il est a esperer qu’un jour bon cataloguera et nommera
d’une maniere uniforme toutes ces possibilites. ou tout au moins que Ton numerotera bintensite des
caracteres d’apres des etalons bien precis, et les couleurs d’apres les definitions des coloristes. On arrivera
ainsi a alleger beaucoup le nombre ecrasant des formes decrites, en rattachant a bespece ou a la race
toutes les variations, par bindication, a la suite de la description generale, de quelques termes, les memes
FAM. CARAE IDAi
319
pour toiites les especes de Coleopteres ou de Carabes. et de quelques numeros. Les numeros actuellement
employes par les coloristes dans leurs recueils speciaux, pour designer les couleurs et les teintes, donnent
en botanique une bien plus grande precision que les phrases riches en diminutifs ou augmentatifs
courants dans les descriptions. Pour les Carabes il en serait de meme, en convenant que la teinte est
chez eux metallique, sauf indication d’exception.
Les premiers descripteurs, habitues a donner dans les autres ordres dhnsectes une grande
importance aux couleurs et a leur disposition, abuserent d’une maniere regrettable de la richesse de
coloris des Carabes. Les varietes de cette nature, plus nombreuses et plus visibles que celles de
sculpture, ont continue d’envahir les periodiques d’amateurs et les catalogues. Aujourd’hui les
marchands et les amateurs novices attachent seuls beaucoup dhmportance a la couleur, mais la nomen-
clature n’en reste pas moins encombree d’une quanti te prodigieuse de noms inutiles, crees par des gens
desireux de tirer parti de leur marchandise ou de leurs doubles. Si, pour toutes les especes et dans
chaque espece pour toutes les races, sous-races et varietes, on continuait a donner a chaque variation
de couleur un nom, le Catalogue des Carabes deviendrait un volume enorme ou Ton ne se retrouverait
plus. J’ai calcule que dans ma collection j’avais plus de dix mille variations de couleur inedites, equiva-
lentes a celles des Coptolabnis, des Morphocarabus preyssleri et scheidleri, etc. Parmi les Morphocarabtis
seulement, si l’on voulait nominer dans les diverses races les variations equivalentes a celles des races
de TEurope centrale qui ont regu des noms, on arriverait a remplir une dizaine de pages.
II n’est pas inutile de donner des noms aux variations de couleurs qui caracterisent par leur fixite
certaines races locales. Ainsi le veritable monilis riibricnis est une race locale a cuisses presque toujours
rouges. Inversement, il n’est pas inutile de souligner par un nom Texistence d’exemplaires a cuisses
rouges chez une espece a cuisses uniformement noires : par exemple, le Chrysotribax rutilans codincB est
une variation a cuisses rouges indispensable a signaler, parce qu’elle indique la possibilite de ce caractere
chez les Chrysotribax et peut etre Tamorce d’une lignee a cuisses rouges. Au contraire, dans la gen6ralite
des cas, il est suffisant dhndiquer dans la description de Tespece ou de la race qu’elle varie en telles
couleurs, a telles marges, a cuisses rouges, tibias rouges, cuisses et tibias rouges, etc. Cette delimitation
des couleurs rentre dans la description normale des especes et elle a son interet parce que les limites du
champ de variation sont tres differentes, comme direction et comme richesse, suivant les especes ou
les races.
N omenclature. — Les regles de la nomenclature compliquent encore la difficulte de tenir
compte de toutes les variations. De la nomenclature binominale on est passe a la trinominale,
couramment pratiquee aujourd’hui, et meme a la quadrinominale. Il y a cependant de nombreuses
especes pour lesquelles cela serait loin de suffire. Si nous voulions nominer un monilis bronzd a faibles
tertiaires, comme on en trouve beaucoup aux environs de Paris, il faudrait, apres le nom de genre
Morphocarabus et de sous-genre Morphocarabus entre parentheses, ecrire le nom d’espece monilis, reputer
ce nom pour designer la souche, si Ton fait une seule espece pour tout le groupe monilis-scheidleri-
cornptus, puis viendrait la designation de la race locale sequanus, puis encore un nom de couleur. Il serait
facile de trouver dans la souche scheidUf i des occasions d’aligner au moins sept ou huit noms.
Pour tourner ces difficultes, j'ai eu recours aux artifices suivants :
D’abord j’ai compte comme especes les souches de diverses especes complexes, bien que mon
opinion personnelle m’eut porte a faire le contraire. Je me suis debarrasse, en les passant en synonymie,
sous Tespece ou la race, des variations qui s’y rapportent et ne presentent pas un degre bien notable de
progression dans Tevolution phylog6nique. En principe, ces variations peuvent etre consider^es comme
rentrant dans la definition large, mais normale, de Tespece ou de la race en cause. Les variations de
couleurs, quand elles ne sont pas quelque chose d'exceptionnel au point de vue de Tevolution habituelle
320
COLEOPTERA ADEPHAGA
de Tespece ou des caracteristiques de races locales, ont ete souvent passees en synonymie ou meme
rejetees. Cependant j’ai mis d’ordinaire, a la fin de Tespece ou de la race, un renvoi aux descriptions
d’abeiTations de couleurs, sous cette forme : ab. coi. (4), tel auteur, tel ouvrage. Le chiffre indique le
nombre des aberrations principales. Tres rarement, j’ai ajoute le nom de ces aberrations quand elles sont
tres connues, pour ne pas inquieter le lecteur et lui faire croire a un oubli. L’avenir decidera si, parmi
ces aberrations, il ne se trouve pas dans le nombre des especes jordaniennes meconnues; il sera toujours
temps de les retablir.
Ces deux mesures ont considerablement allege les especes complexes, dont quelques-unes
comportaient plus de cent noms a etager en cinq, six divisions superposees ou davantage. Ce que j’ai
conserve a pu s’accommoder de la nomenclature trinominale, a quelques exceptions pres.
Ouand Tespece a plusieurs souches actuelles, cantonnees dans des pays eloignes, et autour
desquels elles ont rayonne, j’ai inserit ces souches en subdivisions indiquees par une majuscule suivie
du nom de la forme la plus ancienne ou la plus typique. J’ai procede de meme, a plus forte raison, pour
les especes plus complexes. Le lecteur, suivant les cas et suivant sa maniere de voir, peut prendre ces
subdivisions A, B, C, etc., avec la valeur d’especes ou de sous-especes.
Les races geographiques developpees a partir d’un meme radiant sont inscrites a la suite les unes
des autres dans l’ordre de l’evolution morphologique ou geographique, quand faire se peut. Cela n’est
pas toujours possible dans le cas ou Tevolution iTest pas lineaire, mais s’est faite par des bifurcations
ou des developpements en eventail. Dans ce cas il a bien fallu inscrire ces rameaux a la suite les uns des
autres. Ces races sont designees par des minuscules, a, b, c; les references bibliographiques, les
s3mon3?mies et le pays de chacune sont inscrits de la maniere ordinaire. Sous chaque race, les varietes
qui en valent la peine sont inscrites avec la designation var. Ces varietes sont ra|)portees a la race a
laquelle appartenait le type de Tauteur, quand elle est certaine, a Tespece dans le cas contraire. Les
soLis-races geographiques peu distinctes ont ete passees en synonymie sous la race, les autres inscrites
comme races.
Ainsi Ton pourra designer chaque forme avec trois noms seulement : celui du genre ou, si Ton
prefere, du sous-genre, celui de Tespece et celui de la race. Un quatrieme ne sera necessaire que pour
les varietes de race.
Je suis arrive par cette methode a inscrire toutes les races, sous-races et les varietes de quelque
importance sans depasser les limites consacrees d’une nomenclature trinominale, rarement quadri-
nominale, et sans mettre sur le meme plan les grandes souches et les infimes varietes de race. Je crois
avoir suivi d’aussi pres que possible la nature qui dans sa complexite depasse necessairement les
possibilites d’une nomenclature. Le probleme qui consiste a projeter sur une ligne unique tout ce qui
se trouve dans les trois dimensions de Tespace qu’elle tra verse ne comporte pas de solution. Ceux qui
se serviront de ce Catalogue voudront bien s’en souvenir constamment. lls devront en particulier ne pas
oublier que les noms inscrits en synonymie ne sont pas necessairement de purs synonymes, qu’ils
peuvent representer une variation jugee, a tort ou a raison, insufhsante pour justifier une denomination
distincte. Dans un catalogue special a un groupe, dans une faune locale, il pourrait etre utile d’enregistrer
ces nuances; dans un catalogue general et deja surcharge, Tadoption de tous ces noms a peu pres
superflus aurait cree une apparence trompeuse d’equivalence entre ces formes et les principales, et
rompu rharmonie des valeurs. Il est naturel que ce choix ait beaucoup laisse a fiarbitraire; je Tai fait
apres un examen attentif des types, quand cela a ete possible, des descriptions et le plus souvent de
series sufftsantes, mais je n’ai pas la pretention d’avoir exclu toutes les inutilites ni inserit toutes les
formes interessantes.
Si pour la partie scientifique de ce travail j’ai dispose de materiaux immenses, il n’en a pas ete
de meme pour la partie d’erudition. Prisonnier de mes fonctions dans une universite de province, et ne
FAM. carabid.f:
32 I
pouvant aller a Paris que pendant les vacances ou les bibliotheques sont peu accessibles, j’ai travaille
a ma bibliographie avec Taide seulement des ouvrages fondainentanx et d’une collection assez complete
de tirages a part. L’entomologie n’est pas en honnenr dans nos universites, et toutes leurs bibliotheques
reunies n’ont pas pu mettre a ma disposition une seule revue d’entomologie. J’ai du me pourvoir a
Tetranger. II m’a fallu ass?z souvent me contenter de citations de seconde main, et par suite reproduire
plus d une erreur de pagination ou de titre. D’autre part, il a paru beaucoup de descriptions dans des
ouvrages ou des recueils generaux ou Fon ne peut guere soup^onner leur presence, ou bien ecrits dans
des langues qui ne sont pas usuelles; ce cas devient tres frequent. Enfin, mon travail etait en grande
partie acheve avant la guerre, et il ne m’a pas ete possible de le tenir a jour. Je ne crois pas cependant
que les omissions dues a ces causes aient de Timportance. Il a paru fort peu de descriptions de veritables
noLiveautes dans ce dernier quart de siecle. Moi-meme je n'ai publie que trois especes qui paraissent
veritablement nouvelles. Beaucoup de nouveautes recentes sont des formes tres anciennement connues
et nommees, et quelquefois c’est avec intention que je ne les ai pas enregistrees, parce qu’il vaut mieux
ne pas relever certaines erreurs dues a la hate de bons entomologistes, les premiers d’ailleurs a les
regretter. D’autres sont etablies sur des variations indi viduelles, des individus tres aberrants qui
pourraient devenir la souche de mutations mais pour le moment sont des unites. Le colonel Casey, de
Washington, a publie une masse enorme d'especes et de varietes de cette categorie dans les neuf gros
volumes de ses Memoires « on the Coleoptera ». Il a bien voulu me recevoir chez lui et me permettre
d’etudier ses types; je dois declarer que, dans le rayon de ma competence, je n’ai a peu pres rien vu qui
puisse etre enregistre. Je ne crois pas qu'apres lui on puisse trouver grand'chose en Amerique. Je crois
que sauf pour le Thibet, et pour les hautes vallees des deuves qui en descendent, la liste des especes est
definitivement close, et que dans les autres pays les descripteurs n’auront plus a exercer leur talent que
sur des races locales ou des varietes.
Pour beaucoup de formes, la date d’anciennete que je donne n’est pas celle qui figure sur le titre
du vohime ou elles sont decrites. La date valable d’anciennete est celle de la mise en circulation du
fascicule d’ouvrage ou du numero de periodique. Dans le premier cas elle est d’ordinaire anterieurea la
date du titre, qui parait le dernier; elle est souvent posterieure dans le second, les periodiques finissant
d’ordinaire en retard sur Tannee de 1’abonnement. On arrive a identiher la date de publication par les
citations reciproques des auteurs contemporains, ainsi D ej ean et F i scher, avec une incerti tude resultant
de la communication possible des epreuves avant la mise en vente, ou par les avis de Tediteur, mais ces
indications disparaissent regulierement avec la couverture des livraisons et les avis encartes. Les dates
admises par les auteurs du temps sont assez souvent contradictoires. J’en ai enregistre qui me paraissent
incompatibles, mais je n’ai pas ete en mesure de faire un choix critique. Il ne faut d’ailleurs pas s’exa-
gerer Timportance pratique de cette incertitude et de ces erreurs. En fait, elles m’ont rarement laisse
dans rincertitude au point de vue des priorites. Le fetichisme de la priorite a d’ailleurs peu de prestige
dans mon esprit, et ce n’est pas, par exemple, sans repugnance que j’ai rendu au Carabus cateuaius le nom
de catennlatus, et enregistre le caieniilatus des collections sous celui de problematicus. Une possession d’etat
plus que centenaire aurait pu etre respectee. De meme en ce qui concerne le calidum et le rugosum.
TABLEAUX DICHOTOMIQUES
Sous=Tribus, Qroupes, Qenres et Sous=Qenres
des Carabini.
REPERTOIRE DES TABLEAUX DICHOTOMIQUES
Pages
Sous-tribus des Caiabini 325
Division des Calosomina en groupes de genres 327
— des Carabina en groupes de gemes 328
— des Callistheniens en genres . . ; 329
— des genres de Callistheniens en sous-genres 329
— des genres de Calosomiens en sous-genres 334
— des Psilogoniens en genres 339
— des genres de Psilogoniens en sous-genres 341
des Pliochetes en genres 343
— des genres de Pliochetes en sous-genres 344
— des Tribacogeniens en genres 347
— des genres de Tribacogeniens en sous-genres 347
— des Multistries en genres 348
— des genres de Multistries en sous-genres 35 1
— des Carabogeniens en genres 354
— des genres de Carabogeniens en sous-genres 355
— des Cychrina en genres 36 1
— des genres de Cychrina en sous-genres 302
FAM. carabid.f:
325
Tribus CARABINI
A Dessus de la tete piat. Labre metallique, a lobes pluiiseti-
geres. Epistome metallique, plurisetigere. Retinacle a
trois dents sur deux pians. Deltion bisetigere. Palpes
labiau.x polychetes, acrochetes, maxillaires setigeres a
Textremite. Soies oculaires multiples. Scape bisetigere.
Pas d’ailes. Dessous du corps pourvu de pores setigeres
nombreux, parfois villeux sur les cotes. Chili, Terre de
Feu I. Subtribus Cf.roglossina Lapouge.
A' Dessus de la tete diversement inegal. Labre jamais metal-
lique, a lobes bisetigeres. Epistome jamais metallique,
uni- ou nullisetigere. Retinacle bidente. Soies oculaires
uniques ou nulles. Scape uni- ou nullisetigere.
B Palpes longs, etroits, poilus meme a Tarticle terminal;
labiaux munis d’une frange epaisse, jaune, au lieu de
soies alignees ; article terminal des labiaux minee et tres
allonge. Troisieme article des antennes tres allonge, non
comprime, 5-6 calleux et 7-10 elargis interieurement en
dents de scie chez le male. Pronotum hemispherique,
non reborde, non lobe, sans angles, sans pores lateraux.
Elytres elliptiques, deprimes, la depression limitee par
le deuxieme secondaire renfle en corniche, bord crenele
sur toute la longueur. Ni sillons ni puncta. Trochanters
longs, herisses, tibias intermediaires pourvus d’une
frange posterieure, tibias posterieurs d’une frange ante-
rieure. Sainte- Helene 2. Subtribus ApLOTifORACiNA Lapouge.
B' Palpes labiaux pourvus de soies isolees, jamais d’une frange
jaune epaisse; article terminal jamais minee et tres
allonge. Antennes jamais en dents de scie. Pronotum
jamais hemispherique, toujours reborde ou au moins
ourle. Elytres jamais creneles sur toute la longueui', au
plus a Pepaule.
C I abre a lobes tres allonges, presque paralleles, fossette
interlobaire a deux ou quatre soies seulement. Epistome
jamais setigere. Palpes greles, article terminal largement
triangulaire. excave. Maxilles pourvues d’un lobe externe
tres grand, enveloppant 1'interne. Mandibules tres
longues, greles, sans depression sublobaire ni aretes,
326
COLEOPTERA ADEPHAGA
frangees a Tinterieur. Retinacle place pres de la pointe,
decouvert. Antennes jamais calleuses, quatrieme et
souvenl troisieme article pouivus de quelques soies.
Pronotum souvent depourvu de soie laterale posterieure
et meme de mediane. Elytres soudes, ouiiet d’ordinaire
prolonge sur la base. Epipleures tres vastes, emprison-
nant 1'abdomen. Pas d’ailes. Hanches posterieures
largement separees. Pattes longues, greles, sans sillons
ni carenes definis. Pulvilli souvent peu developpes et
inversement faux pulvilli, formes de soies jaunes et
serrees, souvent meme aux tarses intermediaires et pos-
terieurs 5. Subtribus Cychrina Reitter.
C' Labre a lobes courts, divergents; fossette interlobaire a cils
nombreux et fins. Epistome setigere. Article terminal
des labiaux non excave (exc. Chcetocarabtis, Damaster).
Maxilles a lobe externe mediocre, non enveloppant.
Mandibules pourvues de depression et d’aretes tres mar-
quees. Retinacle place pres de la base, recouvert (exc.
Eupachys). Ourlet des elytres non prolonge sur la base.
Epipleures etroits ou larges, mais n’emprisonnant jamais
1’abdomen. Hanches posterieures conniventes. Pattes
pourvues de sillons et d’aretes nettement definis. Pulvilli
constamment bien developpes (exc. Procerus, Damaster,
Eucoptolabrus, Imaibins barysomus, Callistrato,), jamais de
faux pulvilli.
D Mandibules presque constamment striees, sous-mentori
constamment setigere. Mesion ordinairement pourvu de
deux soies, jamais rostre, deltion peu ou mediocrement
developpe, toujours beaucoup plus court que les lobes,
jamais bifide. Labre jamais trilobe. Palpes non ou tres
peu dilates, labiaux toujours polychetes. Antennes
toujours sans callosites, scape toujours setigere, troisieme
articld'" allonge ou tres allonge, presque toujours nette-
ment comprime. Pronotum non lobe chez les Caloso-
miens et une partie des Callistheniens, ordinairement
non reborde, pourvu d’une seule soie laterale et presque
jamais d’une soie subangulaire (exc. quelques Callistrato,
Charmosta et Caminaro). Epaules frequemment crenelees.
Intervalles ordinairement strioles en travers, comme
imbriques ; jamais de quaternaires. Ailes fonctionnelles
constantes chez les Calosomiens et une partie des
Callistheniens. Abdomen sillonne, sauf Orinodromus et
Carabophanus. Puncta constants. Tibias intermediaires et
posterieurs souvent arques, surtout chez le male, souvent
pourvus de franges anterieures. Pulvilli grands, presque
toujours au nombre de trois 3. Subtribus Calosomina Lapouge.
FAM. CAKABID^
327
D' Mandibules tres rarement striees [Piocyustides, certains
Mimocarabus). Sous-menton depouiVu de soies chez les
Psilogoniens et quelques especes isolees. Mesionjamais
pourvu de soies, souvent rostie ; parfois le rostre bifide
ou aile; deltion ou rostre souvent egalant 011 depassant
les lobes. Labre quelquefois trilobe (G. Procrustes
partim). Palpes souvent tres dilates, labiaux le plus
souvent dichetes. Antennes aussi souvent calleuses que
non calleuses, scape parfois depourvu de soie (G. Pro-
crustes partim, Iniopachys partim), troisieme article
rarement allonge, presque jamais nettement comprime.
Pronotum ordinairement reborde, presque toujours
pourvu d’une ou plusieurs soies marginales et presque
constamment d’une juxtangulaire. Lobes rarement
courts, constants (exc. Platycarabus creutzeri, G. Cyclo-
carabus, Subg. Dolichocarabus, Laocarabtts). Epaules tres
rarement crenelees. Quaternaires frequents. Pas d’ailes
fonctionnelles (exceptions individuelles chez Limnoca-
rabus, Paracarabus, Mimocarabus). Abdomen a peu pres
egalement sillonne ou non, puncta souvent obsoletes,
surtout chez les Psilogoniens. Tibias jamais arques ni
pourvus d’autre frange que la posterieure des interme-
diaires; pulvilli variant de 2 a 4 chez les Carabes a
mandibules longues, toujours 4 chez les autres, absents
chez Procerus, Damaster, Eucoptolabrus, Imaibius barysouius]
jamais de faux pulvilli 4. Subtr. Carabixa (Reitter) Lapouge
SUBTRIBUS CALOSOMINA
A Tete forte (exc. subg. Callitropa). Pronotum lobe (exc.
subg. Carabosoma, Camegonia, Acamegonia, Orinodromus).
Epaules non crenelees (exc. subg. Chrysostigma, Lyperos-
teuia, partim gen. Callitropa). Pas d’ailes (exc. subg.
Tapinostheiies, Chrysostigma, Lyperostenia, Callisphecna, gen.
Callitropa). Mctathorax et ses episternes courts (exc,
subg. Tapinosthenes, gen. Callitropa). Tibias tous droits
(exc. subg. Chrysostigma partim, Lyperostenia, gen. Acara-
bomimus, Carabophanus)-, pas d’autre frange aux tibias
intermediaires et posterieurs que la posterieure des
intermediaires, constante chez les males, parfois absente
chez les femelles (subg. Callisphmna, Isocallia, Callisthenes
partim, gen. Blaptosoma, Carabomorphus). Forme d’ordi-
naire large, courte, convexe et plus ou moins arrondie . A. (Callistheniens.)
328
COLEOPTERA ADEPHAGA
A' Tete mediocre. Pronotum non lobe (traces subg. Catastriga),
pourvu ou non de faux lobes horizontaux ou decurrents.
Epaules crenelees (exc. subg. Catastriga, Caniediila,
Campalita^a.ri\m). Ailes fonctionnelles constantes. Meta-
thorax long, ses episternes allonges. Tibias intermediaires
arques au moins chez le male, frequemment aussi les
posterieurs; souvent des franges ou brosses subapicales
anterieures, aux tibias intermediaires et parfois aux
posterieurs. Forme d’ordinaire un peu allongee, plus ou
moins parallMe, les elytres en ecusson ou en parallelo-
B . (C ALOSOMIENS . )
SUBTRIBUS CARABINA
A Pas de soies gulaires (exc. subg. Alogocarabiis) .A. (Psilogoniens.)
A' Soies gulaires (exc. gen. Meganebrius,Tachycarahus buddhaicus,
Euporocarabus hortensis partim, Leptocarabns, proceridus
prolixus, Isiocarabus fiduciarius , parfois Axinocarabus fed-
schenkoi et certains Pantophyrtus').
B IMandibules longues (moins chez Ischnocarabus , Alipaster,
Cratocarabus, Calocechenus, Cecheuus, M icroplectes, Rhahdoto-
carabus). Sous-menton non renfle (exc. Chrysotribax).
Pronotum setigere (exc. Platycarabus, Cratocarabus, Rhab-
dotocarabus melancholicus, parfois certains Pantophyrtus).
Jamais de quaternaires.
C Palpes labiaux polychetes (exc. Acathaicus alexandrcc et
souvent Cecheuus), parfois acrochetisme. Mesion ordi-
nairement renfle. Jamais de callosites antennaires.
Megalocephalie frequente ; joues souvent renflees. Eh^-
tres non emargines (un peu chez quelques especes du
genre Chatocarabus) B. (PLioCHfeTES.)
C’ Palpes labiaux dichetes, plus ou moins greles, pas d’acro-
chetisme. Mesion non renfle (exc. Chrysotribax). Ni
megacephalie ni joues renflees. Pas de callosites anten-
naires (exc. certains Chrysotribax). Eljdres souvent emar-
gines et meme dentes C. (Tribacogeniens.)
B' Mandibules courtes ou moyennes, constamment quatre
pulvilli.
D Sous-menton non renfle (exc. Allocarabus, et au milieu
seulement), setigere (exc. Meganebrius, Euporocarabus
hortensis smi calabrus, Tachycarabus buddhaicus, Leptocarabus
procerulus prolixus). Mesion constamment renfle; deltion
FAiM. cakabid.f:
ordinairement mo3'en ou grand, passant parfoisau rostre.
Palpes ordinairement peu ou point dilates (exc. s. g.
Eurycarabus, Neocarabus, Oreocarabits, Meganebrius, Tomo-
carabns, CalUstocarabus, Scythocarabus), dichetes (exc. s. g.
Pachyshts partim et Allocarabus). Sculpture des elytres
comportant ordinairement des quaternaires D, (Multistkies.)
D' Sous-menton non renfle (exc. g. Archicarabus), setigere (sauf
Isiocarabus fiduciarius). Mandibules arquees. Palpes non
dilates (exc. g. M iinocarabus, Archccocarabus, Nesaocarabus),
dichetes (exc. s. g. Aptocarabus, certaines races d’ Archi-
carabus et de Goniocarabus, et g. Apotomopierus, sauf s. g.
Acoptapterus et Ohomopterus). Elytres sans quaternaires
(exc. certains Morphocarabus scheideri jucundus et Basilico-
carabus regalis hunnorum). Puncta constants E. (Carabogeniens. )
A (CALLISTHENIENS)
A .Ailes fonctionnelles. *
B Metathorax et ses episternes longs. Amerique.
C Epaules crenelees, forme tres allongee, taille ordinairement
grande 2.
C' Epaules non crenelees, forme normale, taille petite . . . i.
B' .Metathorax et ses episternes courts, forme arrondie ... i.
A' Pas d’ailes.
D Sculpture tres finement reticulee et grenue i.
Genus Callitkopa IMotschulskj'.
Genus Callisthenes partim.
(Subgen. Tapiuosthenes.)
Genus Callisthenes partim.
(Subgen. Callisphcena, Chrysosligma ^
Lyperosieuia.)
Genus Callisthenes partim.
(Subgen. Isocallia.)
D' Sculpture jarnais reticulee.
E Sillons abdominaux. meme a Tarceau anal, complets.
F Sous-menton polychete. Etats-Unis, Ouest i.
F' Sous-menton dichete.. Amerique 3.
E' Sillon de 1’arceau anal incompletou absent ou tous les sillons
absents. Afrique orientale 4.
A" Ailes rudimentaires, intervalles pians, tibias intermediaires
du male droits, sans frange. Ile Guadalupe i.
Genus Callisthenes partim.
(Subg. Callisteiiia, Isostenia.)
Genus Blaptosoma Gehin.
Genus Carabomokphus Kolbe.
Genus Callisthenes partim.
(Subg. Paracalosoma Breun.)
I. Genus CALLISTHENES
A Epaules non dentees.
B Ailes fonctionnelles.
C Labre et epistome a doubles soies ; fossette du labre longue
33o
COLEOPTERA ADEPHAGA
et interessant Tepistome ; pas de deltion, un simple
bourrelet coude; mesion setigere. Troisieme article des
antennes peu long, peu comprime. Pronotum mediocre,
a pore nettement setigere. Elytres en ecusson allonge;
epaule marquee, calleuse. Epistome du mesosternum
allongee. Frange posterieure des tibias intermediaires
conservee. Taille petite. Chaine cotiere de TOregon. .
C' Labre et epistome a soies normales; fossette courte. Mesion
non setigere ; deltion pointu, i/3 de la longueurdes lobes.
Troisieme article des antennes long et tranchant. Pro-
notum grand, a pore oblitere. ERtres tres arrondis.
Epistome court. Frange posterieure des tibias medians
obliteree. Europe centrale
B Pas d’ailes.
D Sous-menton a soies simples ; mesion non setigere. Troisieme
article des antennes long, tranchant, quatrieme deforme.
Pronotum a pore non setigere, parfois oblitere. Taille
moyenne. ^
E Pronotum non retreci en arriere, les lobes tres larges.
Sculpture a grains hemispheriques tres fins et serres,
sans ordre. Chaine Pontique, Armenie
E' Pronotum un peu retreci, lobes moins larges. Sculpture a
intervalles subegaux, rapeux, ou derivee de ces inter-
valles, parfois a fossettes ou toute lisse. Turkestan,
Siberie, Mongolie
D' Sous-menton a soies multiples, longues ; mesion setigere,
les soies longues. Troisieme article des antennes peu
allonge, peu comprime. Mandibules peu striees. Prono-
tum a pore longuement setigere. Taille petite. Sierra-
Nevada (Etats-Unis).
F Pores setigeres en avant au segment anal
F' Pas de puncta au segment anal
A' Epaules dentees. Troisieme article des antennes long, tran-
chant. Ailes fonctionnelles.
G Deltion etroit, pointu, subegal a la moitie des lobes. Lobes
du pronotum larges, assez depassants. Sculpture d’ordi-
naire forte. Canada meridional, Etats-Unis, nord du
Mexique
G' Deltion resorbe, au plus une pointe d’accent circonflexe,
recourbee en dessus. Lobes du pronotum seulement
indiques, le bord lateral rejoignant la base par un simple
coude. Sculpture obliteree, reduite aux points des pri-
maires et a des traces de stries. Etats-Unis, Centre et
Sud, Mexique
4. Subgenus Tapinosthenes Kolbe.
I. Subgen. Cai,lispH/Ena Motschulsky.
2. Subgenus Isocallia Lapouge.
3. Subgenus Callisthenes Fischer.
5. Subgenus Isostenia Lapouge.
6. Subgenus Callistenia Lapouge.
7. Subgenus Chrysostigma Kirby.
8. Subgenus Lyperostenia Lapouge.
FAM. CARABID.E
33i
2. Genus CALLITROPA
A Pronotum grand, arrondi en avant, elargi en a^niere et
tronque, reborde largement ; fossette juxtangulaire
grande, profonde et mal definie ; lobes tres larges et
tronques des la base. Mandibules peu striees; deinier
article des palpes court, dilate, plus ou nioins securi-
forme ; labre plurisetigere. Elytres tres allonges, paral-
leles.
B Intervalles renfles, lisses, creneles sur les cotes par les points
des stries, tous egaux, les primaires non catenules, avec
quelques points dorsaux. Alesion rareinent setigere.
Palpes securiformes. Front peu ou pasponctue. Hanches
posterieures munies seulement de deux })ores poste-
rieurs, sans serie a la base. Brosses. d’ailleurs mediocres,
aux hanches anterieures et intermediaires. Ouatre
pulvilli. Taille grande, couleur noire a rebords violets.
Etats-Unis i. Subgenus Callitropa Motschulsky.
B' Sculpture obsolete, elytres lisses a stries tres fines, ou a gros
points disperses sur la moitie anterieure. Alesion volon-
tiers setigere. Palpes simplement dilates. Front gros-
sierement ponctue. Pas de brosses. Hanches posterieures
pourvues de pores en serie a la base. Trois pulvilli,
souvent traces du quatrieme. Taille moyenne ou grande,
couleur noire, parfois avec traces de violet sur les
rebords. Sud-ouest des Etats-Unis, Alexique .... 2. Subgenus Paratropa Lapouge.
A' Pronotum cordiforme, plus ou moins angule au milieu, tres
retreci en arriere, ourle, non lobe, a faux lobes tres petits,
pointus, horizontaux, ou nuis, avec ou sans trace de la
fossette subangulaire. Mandibules tres striees. Palpes a
dernier article grele. Trois pulvilli, le quatrieme article
glabre en dessous.
C Intervalles renfles, sculpture de Callitropa^ sauf une sti iola-
tion squameuse marquee sur la moitie anterieure. Elytres
tres allonges. Front a gros points serres. Tibias interme-
diaires pourvus sur le cote interne (non Tanterieur)
d’un peigne tres serre, mele de soies jaunes, faisant
fausse frange, chez les deux sexes. Hanches posterieures
pourvues d’une serie de pores a la base, et d'un seniis sur
la moitie anterieure. Taille grande. Couleur verte ou
noire k faibles teintes vertes sur les marges. Alexique,
Venezu61a, Nouvelle-Grenade 3. Subgenus Carabosoma Gehin.
C' Intervalles apianis, rarement comptables. Tete assez large
et cou gros. renfle. Fossette de Tepistoine peu prolongde.
Elytres moderement allonges. Tibias sans fausse frange
interne. Couleur toujoursd’un noir luisant.
332
COLEOPTERA ADEPHAGA
D Elytres scarifies sur la inoitie anteiieure, avec traces de
sculpture. Pointe du deltion oidinairement retroussee
et plus ou moins obliteree. Soles du sous-menton et du
mesion bien developpees. Puncta de Tabdomen d’ordi-
naire entierement obliteres. Tibias medians pourvus
d’un peigne tres sene du cote interne, un peu epaissis a
Textremite en dedans. mais non arques. Taille moyenne.
Centre et sud-ouest des Etats-Unis, nord du Mexique . 4. Subgenus Camegonia Lapouge.
D' Elytres lisses, luisants, non scarifies sur la partie anterieure ;
normalement aucune trace de sculpture, meme des pores
primaires. Soies du sous-menton et du mesion souvent
peu developpees ou nulles, les pores gulaires d’ailleurs
conserves. Pointe du deltion horizontale et entiere.
Tibias ni renfles ni pourvus d’un peigne tres serre.
Puncta normaux. Taille moyenne ou petite. Du Mexique
a TEquateur 5. Subgenus Acamegonia Lapouge
3. Genus BLAPTOSOMA
A Tibias droits. Mexique.
B Pronotum large en arriere ; lobes longs et tres arrondis
(exc. microgoniis). Deltion robuste, presque rostre, depas-
sant souvent la moitie des lobes.
C Mandibules striees ou un peu striees. Troisieme article des
antennes assez long et carene. Pronotum pourvu de gout-
tieres et d’une fossette juxtangulaire bien marquee,
reborde, surtout aux lobes. Epaules crenelees chez
certains individus. Sculpture d’ordinaire lisse, a traces
de points primaires et de stries ponctuees, ou bien
tertiaires a peine sensibles mais les primaires et les
secondaires carenes {viridisulcatuni). Hanches poste-
rieures a deux soies en arriere, tibias anterieurs un peu
sillonnes en avant. Taille mediocre. Couleur noire ou
verte 3. Subgenus Blaptosoma Gehin.
C' Mandibules peu ou point striees. Troisieme article des
antennes ni plus long ni plus strie que celui du Mimo-
carabus mannis. Pronotum ourle, sans gouttieres ni fos-
settes. Epaules jamais dentees. Sculpture tres diverse,
d’ordinaire lisse a traces de points primaires et de stries
ponctuees; parfois les intervalles assez renfles, egaux
{strialiptnne, siriolatuni) ou inegaux, les tertiaires a peine
sensibles entre les primaires et les secondaires carenes .
(costipmne). Souvent puncta a Tarceau anal. Hanches
posterieures a une seule soie en arriere ; tibias anterieurs
non ou a peine sillonnes. Taille petite. Couleur noire . i. Subgenus Carabomimus Kolbe
FAM. CARABIDA£
333
B' Pronotum retreci en arriere, coidiforme, plus ou moiiis
reborde, elroitement et a peine lobe. Mandibules peu ou
pas striees. Deltion peu developpe, bien moindre que la
moitie des lobes. Troisieme article des antennes peu
allonge, peu comprime. Eh'tres suballonges. Epaules
jamais crenelees. Sculpture diverse, a fossettes primaires,
les intervalles tantot pians, tantot convexes, alors les
tei tiaires entiers, les secondaires courtement segmentes
comme les primaires {omiltemium). Tibias anterieurs non
sillonnes. Taille petite. Couleur noire. Alticole ... 2. Subgenus Eutelodontum Gehin .
A' Tibias arques. Anterieurs non sillonnes. Intermediaires
arques chez le male, subarques chez la femelle; poste-
rieurs subarques chez le male, droits chez la femelle;
intermediaires du male pourvus d’une brosse subapicale
anterieure, renforces h Textremite. Mandibules striees.
'1 roisieme article des antennes assez long, carene, le
deuxieme comprime. Pronotum de Blaplosoma. Elytres
larges a epaules non crenelees. Sculpture reduite aux
vestiges ponctues des stries : suture relevee, bordee de
gouttieres sensibles. Puncta meme a Tarceau anal. Forme
large et courte, facies de Callisthenes kutschatscheimtzi ;
taille mediocre, couleur noire. Chili, Tucuman, Perou,
Bolivie 4. Subgenus Neocalosoma Lapouge.
A" Tibias intermediaires seuls arques, pourvus chez le male
d’une brosse anterieure subapicale. Mandibules peu
striees. Pronotum large, cordiforme, un peu lobe.
Elytres courtement ovale, epaules arrondies, non crene-
lees. intervalles peu saillants, primaires tres segmentes.
Trois pulvilli. Taille petite, forme ramassee. Couleur
vert cuivreux, tous les appendices roux. lies Galapagos. 5. Subgen. Microcalosoma Breuning.
4. Genus CARABOMORPHUS
A Pronotum cordiforme transverse, pourvu de gouttieres,
de rebords et de lobes, ceux-ci courts, arrondis.
B Articles 2-3 des antennes seuls comprimes. Sculpture tres
instable. Telement fossettes tendant a prevaloir, mais
toujours bien marquee; d'ordinaire intervalles renfles,
lisses, a peine strioles hors du disque, les primaires cate-
nules, plus ou moins foveoles ; dans les formes avancees,
sculpture tres differenciee, depuis celle du Carabus
graniger jusqu’a celle du cribratus. Sillons abdominaux
incomplets, interrompus au milieu, le dernier manquant.
Taille moyenne. Alticole. Afrique orientale ; Kenia,
Kilimandjaro, Gurui i. Subgenus CarabDmorphus Kolbe.
334
COLEOPTERA ADEPHAGA
\
B' Articles 2-4 des antennes comprimes. Deiix soies a la gout-
tiere du pronotum, avant le milieu. Sculpture a traces
de stries, lisse, sauf le raphe, bien conserve. Puncta
meme au segment anal. Tibias medians arques chez le
male, subarques chez la femelle, a frange posterieure
chez le male seulement. Eacies d’un petit kuUchaischtwUzi.
Taille petite. Cuisses souvent rougeatres. Parfois fascie
oblique jaune-citron sur les elytres (anlinorii). Alticole.
Abyssinie 2. Subgenus Carabophanus Kolbe.
A' Pronotum bien cordiforme, sans gouttiere, rebord ni lobes;
faux lobes pointus; deflechis. Tete et occiput renfles.
Articles 2-3 des antennes comprimes. Sculpture a inter-
valles parfois subecailleux, peu renfles, d’ordinaire lisse
a tiaces de stries; primaires a petites fossettes chez
declieni. Pas de sillons abdominaux. Pattes longues,
tibias medians droits dans les deux sexes. Taille petite.
Parfois tache ronde jaune-citron sur les elytres [volkensi).
Kilimandjaro 3. Subgenus Orinodromus Kolbe.
B (CALOSOMIENS)
A Tibias intermediaires pourvus chez les deux sexes d’une
frange posterieure seulement, les posterieurs sans frange ;
intermediaires seuls arques et chez le male seulement
(exc. s.-g. Ereinosoma, intermediaires et posterieurs
arques chez les deux sexes). Pronotum cordiforme ou
tres cordiforme, a faux lobes, ceux-ci d’ordinaire assez
pointus, d’ordinaire horizontaux et diriges en arriere
(exc. s.-g. deflechis et extroverses). Sculpture
d’ordinaire peu relevee; primaires lineaires, foveoles ou
ponctues ; secondaires lineaires, parfois granuleux ou
dedoubles; tertiaires toujours dedoubles en bandes
d’ecailles ou de granulations. Pulvilli souvent deficients
(s.-g. Eremosoma 2, Callistrata aucun). Des Agores et du
Sahara au Pacifique nord 3. Genus Charmosta Motschulsky.
A' Tibias intermediaires pourvus chez le inMe d’une frange
posterieure, plus une anterieure ou une brosse subapicale
anterieure (exc. s.-g. Caminaro). Sculpture non resolue,
meme partiellement (exc. s.-g. Cosmoplafa et plusieurs
races de Campalita auropunctata).
B Pronotum large e" court, tres arrondi sur les cotes, d’ordi-
naire orbiculaire transverse, d'ordinaii e sans faux lobes.
bourlet lateral n’atteignant meme pas le posterieur (exc.
s.-g. Callipara, Eprpara). Intervalles plus convexes,
FAM. CAKAIUD/E
335
egaux, les primaiies a points dorsaux. Tibias interme-
diaires sans frange chez la femelle (exc. s.-g. Calosonta),
posterieurs du male pourvus d’une frange anterieure
(exc. Australodrepa walheri). Quatre pulvilli (exc. s.-g.
CallUropa e\. Australodrepa schayeri, \.xo\s se\.\\emQn\) . . i. Genus Cai.osoma VVeber.
B' Pronotum cordiforine, volontiers tres elargi avant le milieu,
rarement presque orbiculaire transverse [Callistriga,
Castrida). Sculpture diverse, tendance a Thypertrophie
des tertiaires et a Fatrophie des primaires et secondaires.
Tibias intermediaires franges chez la femelle, posterieurs
arques chez le male (exc. s.-g. Camediila, Camivara),
souvent mais non toujours munis d’une frange ou d’une
brosse subapicale anterieure chez le male. Trois pulvilli
(exc.'sectio Castrida Motschulsky, deux.) 2. Genus Caminara Motschulsky.
I. Genus CALOSOMA
A Tibias intermediaires seuls arques ou subarques chez le
male, franges devant et derriere, subarques ou droits
chez la femelle, franges ou non derriere; posterieurs
franges devant chez le male. Mesion non ourle (exc.
cyanescens), en accent circonflexe en avant. Pores abdo-
minaux presque obsoletes.
B Mesion setigere. Pronotum retreci en arriere, nebrioide,
ourlet lateral n’atteignant pas la base ; pas de faux lobe
deflechi ; fossette vague. assez profonde. Tibias inter-
mediaires subarques chezle male (arques chez cyanescens),
droits chez la femelle (subarques chez cyanescens), franges
en arriere meme chez la femelle. Quatre pulvilli {clathra-
biw, trois). Holarctique i. Subgenus Calosoma Weber.
B' Mesion normalement depourvu de soies. Pronotum court,
large, tres arrondi sur les cotes; ourlet lateral atteignant
le basilaire, deflechi et dessinant un faux lobe; impres-
sion juxtangulaire vague, peu profonde. Tibias interine-
diaires arques chez le male, parfois subarques chez la
femelle, sans frange posterieure chez la femelle. Trois
pulvilli. Palearctique 2. Subgenus Callipara Motschulsky.
A' Tibias intermediaires et posterieurs arques chez le male,
les intermediaires franges devant et derriere, les poste-
rieurs franges ou munis d’une brosse subapicale en
avant; intermediaires et posterieurs arques ou subarques
chez la femelle. les intermediaires sans frange poste-
rieure. Alesion depourvu de soies, arque en avant sans
angulation. Pronotum petit, court, tres large, tresarrondi
sur les cotes, et regulierement, ourlet lateral n’atteignant
336
COLEOPTERA ADEPHAGA
\
pas le basilaire; fossette subangulaire profonde; pas de
faux lobe deflechi. Ouatre pulvilli (exc. schayeri).
C Rlesion non ourle. Ourlet lateral du pronotum relie a la base
par un bourrelet metallique dirige en dedans, au-dessous
de la fossette, celle-ci profonde mais mal definie en
arriere. Elytres grands, allonges; denticulatiori humerale
forte; stries a points tres fins ; intervalles fins. Pores
abdominaux tres marques, multiples, longuement seti-
geres. Tibias posterieurs mediocrement arques chez le
male, subarques chez la femelle, frange anterieure des
tibias intermediaires et posterieurs raccourcie, subapi-
cale. Nearctique
C' Mesion ourle en avant. Bourrelet metallique subangulaire
du pronotum a peine indique ou nui; fossette tres pro-
fonde, ronde, bien definie en arriere. Elytres courts, en
ecusson ; stries a points grossiers ; intervalles forts ;
denticulation rudimentaire. Puncta rudimentaires, sim-
ples. Tibias posterieurs du male tres arques, de la
femelle netternent arques; frange anterieure des tibias
intermediaires et posterieurs du male complete (exc.
walkeri, intermediaires courte, posterieurs nulle). Quatre
pulvilli (exc. schayeri^ trois). Melanesie
A" Tibias intermediaires et posterieurs arques et franges devant
et derriere chez les deux sexes. Pronotum orbiculaire.
Primaires, a points petits. Trois pulvilli. Mandibules
tres emoussees, a gros piis transversaux. Metatrochan-
ters arrondis. Madagascar
A" Tibias intermediaires et posterieurs arques chez les deux
sexes; intermediaires : chez le male franges anterieure
et posterieure, chez la femelle anterieure nulle, poste-
rieure reduite ; posterieurs : frange anterieure. chez le
male seulement. Trois pulvilli. Metatrochanters pro-
longes en longueepineincurveeetobliquementredressee,
moindre chez la femelle. Pronotum cordiforme, tres
retreci a la base, exactement plan. Primaires a fossettes.
Madagascar
? Fossile, Lias de Schernfeld
3. Subgenus Calodrepa Motschulsky.
4. Subgenus Australodrepa Lapouge.
5. Subgenus Eucalosoma Breuning.
6. Subgenus Epipara Lapouge.
7. Subgenus Procalosoma Meunier.
2. Genus CAMINARA
A Tibias intermediaires arques chez le male (exc. Camedula
abbreviato), au plus subarques chez la femelle, posterieurs
droits chez les deux sexes. Pronotum muni de faux lobes
embrassants. Sculpture a intervalles egaux.
B Tibias intermediaires du male pourvus d’une frange ante-
rieure. De la Bolivie a Panama et aux Iles Galapagos . 8. Subgenus Camedula Motschulsky.
/
FAM. carabid.f;
337
jS intermediaires du male sans frange anterieure.
Afrique, Asie i. Subgenus Caminara Motschulsky.
A’ Tibias intermediaires et posterieurs arques chez le male.
C Tibias posterieurs non arques chez la femelle. Pores du
labre multiples. Pas de faux lobes, le bord lateral du
pronotum atteignant horizontalement le posterieur
(e.xceptions individuelles). Sculpture evoluant vers
rinegalite marquee des intervalles, les primaires et
secondaires reduits.
D Pores setigeres au sous-menton, au mesion et au pronotum.
Pronotum a angles posterieurs tres larges et arrondis,
horizontaux, paraissant souvent lobes par suite de la
sinugtion de la base ; fossette juxtangulaire ronde et pro-
fonde. Tibias intermediaires du male pourvus du cote
anterieur d'une simple brosse subapicale, posterieurs
sans brosse subapicale. Chez certaines especes, trochan-
ters posterieurs du male epineux, femurs intermediaires
ordinairement pourvus d'une callosite subapicale, et les
tibias intermediaires de deux epines anterieures au pre-
mier tiers.
E Trois pulvilli. Amerique du Sud 5
E' Deux pulvilli. Callosite et epines constantes. .Amerique du
Sud, .Antilles 5
D' Pas de pores setigeres au sous-menton, au mesion ni au
pronotum. Angle du pronotum sans lobe ni fossette,
Tangle horizontal assez aigu. Tibias intermediaires du
male pourvus du cote anterieur d’une frange entiere et
les posterieurs d’une brosse subapicale. Jambes non
epineuses.
E Mesothorax normal. Epaules marquees, calleuses. Primaires
et secondaires plus ou moins normaux, subsistant au
moins a 1’etat de lignes de granulations. Afrique australe
et tropicale, Asie meridionale 3.
F' Mesothorax tres retreci. Epaules retrecies, presque fuyantes.
Primaires et secondaires remplaces par des rugosites
transversales en echelons entre les tertiaires carenes.
Angola 4,
Subgenus Cai.listriga Motschulsky.
Subgenus Callistriga,
Sectio Castrida Motschulsky.
Subgenus Ctenosta Motschulsky.
Subgenus Mimotefflus Vuillet.
C' Tibias posterieurs arques meme chez la femelle. Tibias
intermediaires et posterieurs du male munis d’une brosse
subapicale anterieure. Angle posterieur du pronotum
sans faux lobes, horizontal, large, arrondi, paraissant
souvent lobe par suite de la sinuation de la base de
Tangle. Chez Catastriga, rudiment de lobe veritable.
G Fossettes du pronotum rondes et profondes. Intervalles
338
COLEOPTERA ADEPHAGA
presque plats, ne se dedoublant pas; primaires a peine
catenules, sans fossettes.
V,
\
H Trace de lobe du pionotum, repiesentee par un denticule
libre. Elytres trapezoidaux, courts. Patagonie, centre de
l’Amerique meridionale
6. Subgenus Catastriga Lapouge.
H' Pas de denticule libre. El3'tres rectangulaires, intervalles
lisses. Chili, centre de TAmerique meridionale. ... 7. Subgenus Acampalita Lapouge.
G' Fossettes du pronotum imprecises, superficielles. Parfois
pore juxtangulaire conserve, situe sur 1’ourlet. Primaires
a gros points metalliques. Sculpture a intervalles ecail-
leux, les tertiaires parfois dedoubles, quelquefois presque
entierement effacee, sauf les points metalliques {Campa-
lita genuina), ou resolue en fines granulations, avec traces
lineaires de primaires, foveolees d’or, et de secondaires
(sect. Cosmoplata Mots.). Ancieii Continent 2. Subgenus Campalita Motschulskj’.
3. Genus CHARMOSTA
A Pronotum nebrioide, sinue apres le milieu ; faux lobes
pointus, extroverses. Intervalles comptables, gianuleux,
les tertiaires seulement dedoubles, les primaires a points
dores Pores setigeres du dessous normaux, les puncta
peu marques. Pas de pulvilli. Apex tres effile, elargi a la
pointe. De TEurope centrale a la Aler du Japon ... 4. Subgenus Callistrata Motschulsky.
A' Pronotum a bord externe presque droit du milieu a l’angle
posterieur. Trois pulvilli. Apex effile, un peu courbe,
. non elargi a Textremite.
B Hanches intermediaires pourvues d’une brosse de soies
jaunes. Pronotum elargi avant le milieu, bien arrondi
au maximum de largeur, primaires lineaires, a peine
sensibles, foveoles. Chez investigator , soies du dessous
multiplices, longues, surtout chez le male. De l’Europe
centrale au Pacifique 3. Subgenus Charmosta Motschulsky.
B' Hanches intermediaires sans brosse. Pronotum elargi au
milieu, parfois presque anguleux. Primaires assez sail-
lants, lineaires, foveoles ou ponctues. Couleur toujours
noire.
C Tibias intermediaires seuls arques, et chez le male seulement. r
Trois pulvilli. Elytres un peu allonges, paralleles. Taille
a peine moyenne. Des A9ores et du Sahara au Thibet
et aux Steppes Kirghises i. Subgenus Catasoma Lapouge.
C' Tibias intermediaires du male tres arques, posterieurs
arques, de la femelle moins arques. Elytres larges, paral-
leles. Taille plus que moyenne. Franchement deserticole :
Desert transcaspien, Sahara. Petri ne possede que deux
pulvilli, peut-etre aussi algericiim 2. Subgenus Eremosoma Lapouge.
FAM. CARABID^
339
A (PSILOGONIENS)
A Mesion pourvu d’un rostre renfle, pouvant egaler ou depas-
ser les lobes.
B Palpes labiaux polychetes (exc. les races tres avancees de
Dichocarabus et parfois les Calocarabus), non acrochetes.
C Pas de pulvilli. Pas de soies a Tepistome, ni d’oidinaire
de pores au pronotum ; pas de puncta. Sculpture tuber-
culee. Taille tres grande, forme massive. Asie Rlineure
et environs 4. Genus Procerus Dejean.
C' Trois 011 quatre pulvilli (e.xc. Iniaibius barysomtis).
D Pronotum depourvu de soies. Parfois labre trilobe (subg.
Procrustes, certains Chaioprostus), et scape non setigere
(s.-g. Procrustes). Pas de puncta (exc. s.-g. Chestogaster,
Chmtomelas) . Trois pulvilli. Taille grande ou moyenne.
Europe, Asie Mineure 5. Genus Procrustes Bonelli.
D' Pronotum setigere. Zero a quatre pulvilli.
E Pas de puncta. Rostre long. Trois pulvilli. Taille grande.
Les races a tertiaires reduits d’ordinaire heterochetes.
Mediterranee occidentale 16. Genus Macrothorax Desmarest.
(Subgen. i. Dichocarabus.)
E' Puncta.
F Rostre epais, plus ou moins large, long, parfois complique
[Iniaibius). Palpes dilates. Ordinairement sillons abdo-
minaux. Zero a quatre pulvilli. Taille grande ou
moyenne. Europe, Asie centrale, Siberie 7. Genus Megodontus Solier.
F' Rostre faible, court ou ne depassant pas les lobes. Palpes
peu dilates. Pas de sillons. Trois ou quatre pulvilli.
Taille moyenne ou au-dessous. Thibet.
G Quatre pulvilli g. Genus Pseudocranion Reitter.
G' Trois pulvilli 10. Genus Calocarabus Semenow.
B' Palpes labiaux dichetes.
FI Palpes acrochetes, parfois heterochetes. Rostre long. Mandi-
bules assez incurvees. Pronotum setigere. Sillons incom-
plets. Quatre pulvilli. Taille moyenne. [Elegantulus
conserve constamment les soies gulaires.) Du Khorassan
aux Alpes Pontiques ra. Genus SpHODRrsTus Thomson.
H' Palpes jamais acrochetes, constamment dichetes. Mandi-
bules subdroites. Pas de sillons (traces Paraplesius).
I Pronotum non setigere, trapezoidal, bien reborde, emboitant
la tete volumineuse, deformee. Rostre tres grand. Palpes
non dilates. Pore du scape souvent absent. Quatre
pulvilli. Taille petite. Alticole. Pyrenees 17. Genus Iniopachus Solier.
I' Pronotum setigere, petit, plan, ourle. Tete non deformee.
Palpes dilates ou non. Trois ou quatre pulvilli. Taille
moyenne ou au-dessous. Deserticole. .•\sie Centrale . . 8. Genus Pagocarabus Lapouge.
340
COLEOPTERA ADEPHAGA
A' Mesion non rostre, pourvu au plus d’une petite dent large
et piate.
J Mesion a dent deltoide, plus ou moins large de base.
K Palpes polychetes. Article terminal des palpes demesure-
ment large, excave. Corps fusiforme. Taille grande.
Japon i3. Genus Damaster Kollar.
K' Palpes toujours dichetes. Article terminal dilate ou non,
jamais excave.
L Pas de puncta.
M Pronotum transverse ou etire, lobe. Tibias anterieurs non
prolonges 6. Genus Macrothorax Desmaiest.
(Subgen. 2 Macrothorax)
M' Pronotum elliptique transverse, non lobe. Tibias anterieurs
prolonges par une apophyse 2.
L' Puncta.
N Alandibules arquees, longues ou tres longues. Palpes ordi-
nairement dilates. Antennes parfois calleuses. Lobes du
pronotum dilates en arriere. Sculpture entiere, a cotes,
ou lisse sur fond craquele ou rugueux. Taille moyenne
ou grande. Europe i5.
X' Mandibules droites, recourbees a Textremite seulement,
tres longues. .Antennes jamais calleuses.
O Sculpture a cotes, tubercules ou fossettes, sur fond grenu.
Elytres souvent prolonges. Parfois pas de pulvilli.
Pronotum peu reborde. Thibet, Chine, Japon. . . . 14.
O' Sculpture a stries ponctuees, intervalles plats a ligne dorsale
de points ou de cones. Elytres jamais prolonges. Prono-
tum tres reborde. Pulvilli constants. Taille moyenne.
(Certaines especes conservent d’ordinaire leurs soies
gulaires. Sectio Boukharie . . .11.
J' Mesion sans deltion, au plus angule au milieu.
P Polychete. Stenocephale. Mandibules tres longues, tres
greles. Pronotum orbiculaire sans lobes. Sculpture a
stries et intervalles costules. Pas de pulvilli. Taille
petite. Kansou meridional i.
P' Dichete. Megalocephale. Mandibules tres robustes, longues.
Intervalles resolus en tubercules tres nets. Pulvilli
constants. Taille mediocre.
Q Mandibules excavees, retinacle normal. Labre tres petit,
renfonce. Pronotum ourle, faiblement lobule, Trois
pulvilli. Mongolie 16.
O' Mandibules de forme normale. Retinacle a deux dents
distinctes, dans le meme plan, deplace vers la pointe.
Pronotum tres reborde, a vastes lobes. Deux pulvilli.
Mongolie 3.
Genus Cathoplius Thomson.
Genus Chrysocarabus Thomson.
Genus Coptolabrus Solier.
Genus Alogocarabus Morawitz.
Genus Cephalornis Semenow.
Genus Cathaicus Bates.
Genus Eupachys Chaudoir.
FAM. CARABI
34
5. Genus PROCRUSTES
A Scape non setigere. Labre plus ou moins trilobe ; rostre
bifide plus court que les lobes ; palpes dilates. Europe,
Asie Mineure 4. Subgenus Procrustes Bonelli.
A' Scape seligere.
B Palpes peu ou point dilates.
C Pas de puncta.
D Sillons abdominaux atteignant les bords. Apex triangulaire,
• foliace a la base. Labre bi- ou trilobe. Rostre pointu ou
canalicule. Cilicie, Syrie, Palestine 5. Subgenus Ch.etoprostus Reitter.
D' Sillons abdominaux raccourcis (obsoletes nordmanni, pseudo-
prasinus). Apex falciforme, pointu. Rostre triangulaire,
tronque ou bifide. Labre bilobe. Asie Mineure, Balkan
oriental, Caucase 6. Subgen. Lamprostus Motschulsky
C' Puncta bien marques. Sillons atteignant les bords. Apex
falciforme. Labre bilobe. Sculpture pointillee a primaires
lineaires. Taille presque petite. Liban i. Subgenus Ch^etogaster Lapouge
B' Palpes dilates.
E Rostre renfle, tronque, pendant, egal aux lobes. Labre
trilobe, retrousse chez la femelle. Sculpture finement
rugueuse; primaires lineaires ou disparus. Caucase,
Nord de la Perse 9. Subg. Macrogenus Motschulsky.
E' Rostre non declive. Labre bilobe ou trilobe, dans ce cas
non retrousse chez la femelle.
F Pronotum a larges rebords tres retrousses et grands lobes
pointus. Antennes tres longues, greles.
G Labre bilobe. Sculpture resolue en asperites, avec restes
lineaires des primaires et secondaires. Apex en lame
obhquement tronquee. Taille moyenne. Couleur violacee.
Nord de TAsie-Mineure 7. Subgenus O.xycarabus Semenow.
G' Labre plus ou moins trilobe. Sculpture effacee, unie, a
traces plates de primaires ambulacraires. Apex grand,
triangulaire, pointu. Taille grande ou tres grande.
Couleur noire. De la Thessalie au Kurdistan .... 8. Subgenus Prockusticus White.
F' Pronotum ourle ou peu reborde, a lobes arrondis tres courts.
Etui penial large ; apex large en lame tronquee. Taille
moyenne ou grande. Couleur noire.
H Labre plus ou moins trilobe. Rostre canalicule, bifide. .Man-
dibules mediocres, assez courbees. Antennes mediocres,
tres greles. Sculpture rugueuse, ponctuee, plus ou moins
foveolee, parfois presque lisse. Syrie, Palestine ... 3. Subgen. Procrustocarabus Gehin
COLEOPTERA ADEPHAGA
342
H' Labre bilobe. Rostie emousse, non canalicule. Mandibules
longues, mediocrement courbees. Antennes longues,
non greles. Sculpture entiere, au plus les tertiaires en
voie de dedoublement. Liban
2. Subgenus Ch^tomelas Thomson.
7. Genus MEGODONTUS
A Rostre non caiene.
B Rostre large, tres renfle.
C Rostre triangulaire, pointu ou emousse. Europe, Armenie,
Siberie, Alaska i- Subgenus Megodontus Solier.
C' Rostre en languette arrondie, egalant les lobes. Lobes du
pronotum ordinairement apiatis, metalliques. Intervalles
tres minces. Apex dilate a Textremite, en avant ou en
arriere. Tete ordinairement grosse, ou tres grosse.
Siberie 2. Subgenus Pachyckanion Solier.
B' Rostre aciculaire, egalant les lobes. Angles du pronotum
petits, pointus ; depression juxtangulaire etroite, paral-
lele a l’axe, remontant jusqu’au milieu du pronotum.
Chine occidentale 3. Subg. Pseudocoptolabrus Reitter.
A' Rostre pourvu d’une crete pendante. Talysch, Nord de la
Perse, Himalaya Occidental 4. Subgenus Imaibius Bates.
8. Genus PAGOCARABUS
A Rostre mediocre, n’atteignant pas les lobes.
B Quatre pulvilli. Menton non reborde. Sillons nuis. Taille
petite.
C Palpes non ou peu dilates. Tete plus ou moins forte. Pro-
notum tres petit, court, a peine lobe. Scape et cuisses
souvent rouges. Alticole. Chine occidentale, Thibet.
D Sous-menton renfle, plisse. Mesion peu renfle ; rostre ega-
lant presque les lobes. Sculpture subentiere . . .
D' Sous-menton renfle au milieu seulement. Mesion non renfle ;
rostre assez court. Pronotum carre. Sculpture tuberculee
rappelant Cathaicus
C' Palpes dilates. Tete normale. Pronotum assez long, un peu
cordiforme. Sculpture seche, hachee. Scape et cuisses
noirs. Thibet, Mongolie
B' Trois pulvilli. Palpes dilates. Menton entierement reborde
et ourle. Pronotum long a lobes triangulaires bien deve-
loppes. Sillons incomplets. Taille moyenne. Pamir .
A' Rostre tres long, depassant les lobes. Tete forte. Antennes
grosses et courtes. Pronotum court, tres trapezoidal,
courtement lobe. Intervalles strioles, egaux, les primaires
segmentes par des miroirs. Taille petite. Forme cunei-
forme, retrecie d’arriere en avant. Sikkim
2. Subgenus Neoplesius Reitter.
3. Subg. Cryptocechenus Semenow.
I. Subgenus Pagocarabus Morawitz.
5. Subgenus Paraplesius Morawitz.
4. Subgenus Indocarabus Lapouge.
FAiM. CARABID^
343
14. Genus COPTOLABRUS
A Palpes non dilates, pronotum etroit, non reborde, setigere ;
lobes diriges en arriere. Primaires lineaires, foveoles;
secondaires granuleux. Sillons indistincts sur les cotes.
Puncta. Pas de mucro. Trois pulvilli. Sse Tchouan. . i.
A' Palpes dilates.
B Palpes simpleinent dilates. Tete etroite. Pas de mucro.
Puncta. Pas de sillons abdominaux.
C Pronotum setigere, grand, reborde. Lobes diriges en
arriere. Sculpture ponctuee rugueuse a traces de trois
cotes primaires en arriere. Thibet 2.
C' Pronotum setigere, petit, peu reborde. Lobes extroverses.
Sculpture a primaires lineaires foveoles; secondaires
lineaires, entiers; champs intermediaires rugueux,
foveoles. Sse Tchouan 3.
B' Palpes tres largement dilates, a cote interne bien plus court.
Pronotum resserre avant le lobe, celui-ci extroverse.
U Pronotum setigere. Sculpture a cotes, avec ou sans fossettes.
Pas de sillons. Puncta. Trois pulvilli. Amour et Japon. 4.
D' Pronotum souvent depourvu de soies. Sculpture a lignes de
tubercules et de granulations. Elytres ordinairement
mucrones. Sillons forts.
E Trois pulvilli.
F Pronotum setigere. Puncta. Ile Tsousliima 5.
F' Pronotum non setigere. Pas de puncta. Chine et Coree,
Amour, Siberie orientale 6.
E' Pas de pulvilli. Pronotum non setigere. Sculpture a tuber-
cules volumineux. Thibet, Chine occidentale .... 7.
Subg. Eccoptolabrus Semenow.
Subgenus Cychrostomus Reitter.
Subgen. Aristocarabus Semenow.
Subgenus Acoptolabrus Morawitz.
Subg. AIesocoptolabrus Lapouge.
Subgenus Coptolabrus Solier.
Subgenus Eucoptolabrus Solier.
B (PLIOCHETES)
A Mesion pourvu d’un deltion ou d’un rostre.
B Mesion pourvu d’un petit deltion, tres variable dans la
meme espece. Polychetisme constant. Ouatre pulvilli.
C Deltion tres petit, mais cependant egalant souvent les lobes
tres courts, parfois avorte et reduit a un faible coude
du rebord du mesion, d’ordinaire tres surbaisse, presque
reduit a 1’ourlet, parfois carene, pointu, ou meme figurant
un petit rostre renfle, par coalescence des ourlets late-
raux. Palpes tres dilates ou non, d’ordinaire acrochetes.
Pronotum peu ou pas relporde. Foime large, deprimee.
Europe, Asie Mineure i. Genus Ch.etocarabus Thomson.
344
COLEOPTERA ADEPHAGA
C' Deltion assez etroit, petit, d’ordinaire pointu. Mesion
renfle, le renflement se continuant, chez certains indi-
vidus, sur le deltion qui devient rostre. Sinus vastes.
Megalocephalie moyenne, sans deformation. Pronotum
bien reborde. Forme etroite, parallele et renflee. Taille
movenne. Armenie 5. Genus Lipaster Motschulsky.
B' Mesion pourvu d'un rostre renfle, tres variable meme dans
Fespece, depassant parfois les lobes, rarement triangu-
laire et court, quelquefois d’un tres grand deltion
egalant les lobes, se renflant en rostre dans la mSine
espece (Pantophyrtus). Palpes courts, un peu dilates,
polychetes (exc. quelques especes d' Alipaster et de
Cechenus). Megalocephalie variable, avec ou sans defor-
mation. Joues souvent tres saillantes.
D Rostre variable, mais jamais aile. Sculpture tuberculee,
foveolee ou plane, jamais fine et entiere, toujours sans
paquets externes dhntervalles supplementaires. Trois
ou quatre pulvilli. Forme plus ou moins convexe, jamais
deprimee. Asie Centrale 2. Genus Cratocephalus Kirsch.
D' Rostre long, souvent aile. Sculpture tres fine, entiere, a
paquets supplementaires externes. Forme large, depri-
mee. Taille petite. Alticole. Caucase 4. Genus Cechenus Fischer.
A' Mesion sans deltion ni rostre.
E Mesion termine par un tubercule bimamelonne ou echancre.
Palpes heterochetesfortement dilates. Pronotum moyen,
transverse. Sculpture obsolete; emargination forte des
elytres et des epipleures chez tenuitarsis seulement. Etui
penial cylindrique, brusquement termine par un apex
tres grele. Forme longue, cylindrique. Taille moyenne.
Asie Mineure 6. Genus Ischnocarabus Kraatz.
E' Mesion simplement coude au bord anterieur, sans saillie.
Palpes peu dilates, polychetes (exc. alexandrcB). Mandi-
bules fortement excavees et carenees. Labre et epistome
tres petits, enfonces. Joues anguleuses. Megalocephalie
avec deformation. Apex piat, arrondi, taille petite.
Kansou 3. Genus Cathaicodes Reitter.
1. Genus CH/ETOCARABUS
A Palpes bien dilates, les labiaux acrochetes. Menton grand.
Sinus peu profonds. Mesion renfle. Tete etroite. Prono-
tum setigere. Sillons au moins indiques.
B Palpes tres elargis, creuses en dessus, les maxillaires pourvus
de soies a 1’extremite du deuxieme article. Mesion
largement renfle. Deltion tres surbaisse, parfois carene.
Sculpture evoluant par perte des tertiaires, resolution
FAM. CARABI DAi
345
en seginents tubercnleux ou brouillage. Elytres un
peu emargines. Sillons developpes. Taille grande ou
mo3'enne Europe
2
Subgen. Ch.etocakabus Thomson.
B' Palpes dilates, non creuses, les maxillaires depourvus de
soies Sinus tres peu profonds. Deltion reduitaun ourlet
angule. Pronotum transverse. Sculpture tres entiere,
les primaires segmentes. Sillons incomplets. Taille au
plus mov^enne. Nord de T.Asie Mineure
I.
Subgenus Hethrocarabus Reitter.
A' Palpes non ou a peine dilates, maxillaires depourvus de
soies. Sculpture tres reduite, obsolete, foveolee. Pas de
sillons. Taille plutot petite.
C Labia'ux d’un acrochetisme inconstant. Sinus peu profonds.
Mesion renfie. Deltion reduit a un ourlet angule
[creutzeri), plus developpe, parfois renfle [depressus) ou
contracte en rostre minuscule [fahricii). Tete petite,
allongee. Joues non saillantes. Pronotum non evase,
etroitement ourle, depourvu de soies, lobe ou non lobe.
Alpes et Europe Centrale 3. Subgenus Platycarabus Morawitz.
C Labiaux jamais acrochetes. Sinus profonds. Mesion tres
piat, termine par une petite epine rostriforme, courte et
grele. Mandibules tres fortes, la gauche plus ou moins
coudee et renforcee. Tete tres large. Pronotum evase,
pourvu de gouttieres sensibles et de soies, Alpes,
Europe Centrale 4. Subg. Pseudocechenus Morawitz.
2. Genus CRATOCEPHALUS
A Tempes longues, retrecies d’avant en arriere. Antennes
longues et epaisses. Pronotum tres petit, trapezoidal,
sans gouttieres sensibles, finement ourle, sans lobes,
l’angle posterieur pointu et oblique forme par la jonction
directe du bord lateral deflechi avec le basilaire. Elytres
elliptiques; gouttiere presque nulle; epaule fu}'ante,
juste ourlee. Sculpture a intervalles entiers, pians ou
peu renfles, parfois toute lisse, les stries meme oblite-
rees. Forme allongee, deprimee. Couleur noire. Centre
du massif turcoman,
B Tete et apophyses genaires peu developpees. INIesion rostre,
le rostre egalant au moins les lobes qui sont courts.
Pronotum a traces de gouttieres et indication de lobes.
El3’tres a stries marquees, ponctuees. Intervalles un peu
renfles. lisses, les primaires a gros pores setigeies
dorsaux. Quatre pulvilli, trois. Forme piate, facies
du Tribax abagonensis. Taille petite i. Subgenus Pseudotkibax Kraatz.
B' Tete plus ou moins grosse, deformee. .Apophyses develop-
pees en epines coniques plus ou moins saillantes. Mesion
346
COLEOPTERA ADEPHAGA
tres variable dans la meme espece, tantot piat, tantot un
peu renfle, termine en triangle, tantot renfle en rostre,
tantot apiati en deltion, tantot simplement indique,
tantot subegal aux lobes. Pronotum plus ou moins
echancre en avant et evase. Sculpture d’ordinaire tres
aplanie, meme sans trace de stries. Trois pulvilli. Taille
moyenne 2. Subgenus Pantophyrtus Thieme.
A' Tempes elargies d’avant en arriere ; nuque d'ordinaire fort
large et renflee, la tete declive. Antennes greles, assez
courtes. Pronotum transverse, court, grand, tres echancre
et evase en avant, peu retreci en arriere, plus ou moins
reborde. Gouttiere sensible ou large. Lobes developpes.
Elytres ovoides, gouttiere sensible ou marquee, epaule
bien marquee. Sculpture a tubercules ou a fossettes,
forte, jamais lisse ou a intervalles egaux et unis. Nord
du massif turcoman, Thian Chan, Kansou.
C Tete grosse. Palpes longs. Mandibules longues, falciformes.
Pronotum grand, a larges gouttieres et rebords; lobes
grands. Taille moyenne (plus de 20 mill.) ou assez
grande
D Rostre volumineux, de la longueur des lobes. Narynsk,
Alatau.
E Sillons frontaux limites en dehors par un bourrelet peu
epais. Sculpture diverse, soit a intervalles inegaux,
resolus en tubercules isoles ou contigus, soit a fossettes
carrees. Ouatre pulvilli complets. Taille et robusticite
mediocres 6. Subgenus Cratocechenus Reitter.
E' Sillons frontaux limites par un rebord tres epais. Sculpture
a fossettes carrees. Ouatrieme pulvillus incomplet. Taille
assez grande. Forme massive 8. Subgenus Cratocephalus Kirsch.
D' Rostre court, triangulaire. Sculpture tres diverse. Trois
pulvilli ou le quatrieme incomplet. Sillons abdominaux
nuis. Taille moyenne ou grande, forme massive. Grand
Thian Chan, Kouldja 7. Subg. Pachycechenus Semenow.
C Tete mediocre. Palpes assez courts. Mandibules assez
courtes, droites en dedans. Ouatre pulvilli. Taille
au-dessous de 20 mill. Forme peu robuste.
F' Rostre tres long, d’ordinaire depassant les lobes, parfois
double des lobes {wilkinsi). Sculpture tres diverse. Pas
de sillons. Kouldja. Alatau transilien 5. Subgenus Alipaster Reitter.
F' Rostre court.
G Rostre egalant la moitie des lobes. Sculpture a fossettes
carrees. Sillons abdominaux. Narynsk 4. Subgenus Cratocarabus Reitter.
G' Rostre tres court, souvent apiati en deltion. Sculpture a
intervalles plus ou moins resolus en tubercules, inegaux.
Koukou-Nor, Kansou 3. Subgenus Calocechenus Reitter.
FAM. CARABIDiE
347
C (TRIBACOGENIENS)
A Mesion rostre.
B Rostre long, souvent egal aux lobes. Palpes dilates, les
labiaux a deux soies en position constante. Tendance
a la formation de fossettes sur les secondaires et le raphe
et a Teiythrisme des appendices. Forme allongee, depri-
mee. Taille moyenne ou grande. Europe, Turkestan.
C Sous-menton non renfle, d’ordinaire strie en travers.
Antennes jamais calleuses. Sculpture normale, entiere
ou a tertiaires en regression. Caucase, Turkestan. . . i.
C' Sous-menton tubercule au milieu. Antennes a callosites
indiquees [rutilans) ou faibles [hispaniis). Sculpture anor-
male, a deux intervalles seulement entre chaque paire de
primaires, lisse et foveolee [rutilans), ou refaite, plus ou
moinsfoveolee(/!A/'aK?<5). Catalogne,Coibieres,Cevennes. 6.
B' Rostre bien plus court que les lobes. Palpes non dilates,
parfois heterochetes. Pas de callosites. Forme normale.
Taille petite. Les soies gulaires manquent quelquefois. 2.
A' Mesion non rostre. Jamais de callosites. Jamais de fossettes
parasites. Erythrisme c\\&z galacianus seulement.
D Deltion grand, piat, triangulaire, aigu, subegal aux lobes.
Jamais de callosites antennaires. Mandibules parfois
striees. Pronotum non reborde. Sculpture obsolete.
Sillons abdominaux. Forme renflee. Couleur noire.
Deserticole. Turkestan.
E Palpes non dilates. Pronotum non lobe, du type des
Calosomes. Quatre pulvilli. Taille petite 3.
E' Palpes dilates. Pronotum lobe. Trois pulvilli. Taille grande.
Les soies gulaires manquent quelquefois chez fedlschenkoi. 4.
D' Deltion petit, reduit au plus a une petite dent courte et
pointue. Pas de sillons. Sculpture bien nette.
F Palpes non dilates. Mesion non renfle. Deltion en petite dent
pointue. Mandibules mediocres, incurvees. Primaires
entiers, releves en hautes carenes. Taille moyenne.
Maroc, Espagne 5.
F' Palpes dilates. Mesion renfle, angule plutot que dente. Man-
dibules longues, recourbees au bout seulement. Elytres
acumines. Primaires filiformes coupes de fossettes plates.
Coree 7.
Genus Tribax Fischer.
Genus Chrysotribax Reitter.
Genus Rhigocarabus Reitter.
Genus Cyclocarabus Reitter.
Genus Axinocarabus Reitter.
Genus Ctenocarabus Thomson.
Genus Eocarabus Semenow.
I. Genus TRIBAX
.■\ Palpes peu dilates. Rostre robuste, depassant les lobes. Pro-
notum reborde. Sculpture tres entiere, a primaires cate-
nules ou segmentes. Deux pulvilli tres etroits. Boukharie. 5. Subgenus Deroplectes Reitter.
348
COLEOPTERA ADEPHAGA
A' Palpes bien dilates. Trois ou quatre pulvilli.
B Pronotum ourle a fossettes longitudinales, tres marqu6es.
Rostre subegal aux lobes, comprime lateralement.
Sculpture tres nette a primaires catenules. Emargination
nulle. Quatre pulvilli. Taille faible. Caucase Occidental. 2. Subgenus Microplectes Semenow.
B' Pronotum ourle ou reborde, sans fossettes marquees.
C Rostre long, aigu, subegal aux lobes ou les depassant.
Pronotum simplement ourle. Elytres jamais emargines.
Episternes metathoraciques ne debordant pas sur
Tepipleure.
D Pronotum cordiforme, parfois avec trace de fossettes
longitudinales. Tertiaires egaux ou subegaux aux secon-
daires, ceux-ci parfois fossules. Trois ou quatre pulvilli.
Taille moyenne ou grande. Caucase 3. Subgenus Trib-^^x Fischer.
D' Pronotum petit, a peine cordiforme. Sculpture a intervalles
egaux, les primaires segmentes ou catenules. Quatre
pulvilli. Antennes, palpes, pattes rougeatres. Taille faible.
Alticole. Nord du Turkestan i. Subgenus Eotribax Semenow.
C' Rostre plus court que les lobes, elargi. Pronotum transverse,
plus ou moins largement reborde. Episternes metathora-
ciques larges, debordants. Ehtres emargines, souvent
beaucoup, ainsi que les epipleures, ceux-ci parfois
dentes. Sculpture a tertiaires ordinairement reduits.
Quatre pulvilli. Taille moyenne ou grande. Caucase. . 4. Subgenus Plectes Fischer.
5. Genus CTENOCARABUS
A Pronotum largement reborde. Epaules lisses. Ni sillons ni
puncta. Cuisses noires. Alaroc, Espagne, Roussillon. . i. Subg. Rhabdotocarabus Reitter.
A' Pronotum ourle, Epaules crenelees. Sillons et puncta.
Cuisses rouge cinabre. Galice . . 2. Subgenus Ctenocarabus Reitter.
D (MULTISTRIES)
A Gulaires normaux.
B Palpes non ou a peine dilates.
C Antennes simples.
D Sillons abdominaux.
E Palpes polychetes r. Genus Pachystus Motschulsky.
■ (Subg. Mesocarabus, Hydrocarabiis,
Pachystus.)
E' Palpes dichetes.
F Pronotum transverse, a peine reborde et impressionne.
Sculpture presque effacee, a quateinaires. Turkestan . 5. Genus Ulocarabus Reitter.
FAM. CARABID.E
349
F' Pronotum plus long que large, reborde, a gouttiere profonde
et impressionssubangulaires profondes, etroites, longues,
paralleles a l'axe. Sculpture tres saillante, complete,
sans quaternaires ou simples traces. Japon 10. Genus Nippocarabus Lapouge.
D' Pas de sillons.
G Palpes labiaux polychetes. Palpes courts. Pronotum tres
cordiforme, nebrioide. Quaternaires le long des primaires
seulement. Large bordure d’or. Daourie 3. Genus Hemicarabus Gehin.
(Subg. Allocarabns Lapouge.)
G' Palpes dichetes. Especes de faune froide.
H Quaternaires nuis. Pronotum. retreci en arriere, ourle, peu
lobe. Sculpture a primaires saillants, longuement cale-
nules. Taille tres petite. Jeso 9. Genus Leptocarabus Reitter.
(Subg. Asthenocarabiis Lapouge.)
H' Quaternaires developpes.
I Pronotum mo3"en, un peu retreci en arriere, reborde; lobes
assez grands, releves en dehors. Taille moyenne.
Amerique du Nord 2. Genus Oreocarabus Gehin.
(Subg. N eocarabus Lapouge.)
I' Pronotum petit, rectangulaire, transverse, ourle; lobes a
peine indiques. Taille petite ou tres petite. Siberie, lies
Aleoutiennes 3. Genus Hemicarabus Gehin.
(Subgenus Diocarabtis Reitter.)
C' Antennes calleuses (exc. Euporocarabiis ghilianii)
J Pas de sillons abdominaux.
K Quatre premiers articles des antennes rouges. Callosites
fortes. Pronotum a depressions profondement impri-
mees. Carpathes 6. Genus Carpathophilus Reitter.
K' Antennes noires. Pronotum a depressions faibles.
L Antennes tres longues. Pronotum presque uni, ourle. Pri-
maires carenes ou longuement segmentes, minces.
Raphe tres marque, souvent a miroirs. Forme tres elan-
cee. Du Baikal au Pacifique 9. Genus Leptocarabus Reitter.
L' Antennes normales ou un peu longues. Pronotum a impres-
sions au moins indiquees, un peu reborde. Primaires et
raphe normaux.
M Sculpture non hachee. Europe Centrale et Caucase ... 2. Genus Oreocarabus Gehin.
(Subg. Oyiuocaiabtis Gehin, Caucasc-
carabus Lapouge.)
1\I' Sculpture hachee. Kansou. Thibet oriental 8. Genus .Ar.eocarabus Semenow.
J’ Sillons abdominaux (exc. Euporocarabns ghilianii) . . . . i. Genus Pachystus Motschulsk}’.
(Subg. Melancarabiis Thomson, Phri-
cocarabus Reitter, Enporoca-
rabtis Reitter. Cyiilocarabus
Reitter et Piocai abtis Reitter.)
35o
COLEOPTERA ADEPHAGA
B' Palpes tres dilates. Antennes non calleuses, sauf Oreocarabus.
N Sculpture entiere ou alteree, conservant toujours une partie
de ses elements.
O Palpes courts. Pronotum ourle ou peu reborde, peu lobe.
Intervalles egaux ou inegaux 3. Genus H emica kabus Gehin.
(Sauf Subg. Allocarabus Lapouge et
Diocarabus Reitter.)
O' Palpes de longueur normale. Pronotum reborde a larges
lobes.
P Ouaternaires. Sculpture a intervalles egaux ou inegaux,
reduite aux points des stries chez le seiil Tanaocarabus
finitimus. Forme piate et large. Jamais de polychetisme.
Puncta constants. .-^pex normal.
Q Antennes calleuses. Pronotum a rebords et lobes minces,
ces derniers allonges. Base du pronotum peu ourlee.
Sculpture a intervalles plus ou moins saillants, mais non
apianis. Espagne 2. Genus Oreocarabus Gehin.
(Subg. Orinocarabus Gehin.)
O' Antennes non calleuses. Pronotum a rebords epais ; lobes
tres epais, tres larges, mais courts. Base du pronotum
grossierement ourlee. Sculpture a intervalles rudes ou
lisses et apianis. Amerique du Nord i. Genus Pachystus Motschulsk}'.
(Subg. Tanaocarabus Reitter.)
P' Pas de quaternaires. Sculpture hachee ou a cotes larges en
fuseaux rapeux. Forme tres renflee. Antennes non
calleuses. Volontiers polychetisme. Puncta souvent
evanescents. Sillons forts. Etui penial gros, foliace a la
base de Tapex gros et pointu. De la Sardaigne et de la
Tunisie au Maroc i. Genus Pachystus Motschulsky.
(Subgenus Eury carabus Gehin.)
N' Sculpture entierement resolue, les elytres tres finement
apres. Antennes non calleuses. Pronotum ourle ou a
peine reborde. Russie, Siberie.
R Palpes simplement dilates. Mandibules et antennes nor-
males. Pas de sillons abdoininaux. Forme deprimee.
Couleurnoire a teintes chaudes, belle bordure metallique. 4. Genus Callistocauabus Reitter.
R' Palpes extremement dilates. Mandibules striees fortement.
Articles deuxieme et troisieme des antennes comprimes
et cabosses. Sillons abdominaux forts. Forme tres
convexe. Couleur noire uniforme 3. Genus Hemicarabus Gehin.
(Subg. Procrustides Semenow.)
A' Pas de gulaires. Palpes tres dilates, dichetes. Pronotum
reborde, nebrioide. Sculpture a sept intervalles, les
quaternairessouventrudimentaires.Taille petite. Couleur
noire. Himalaya : Sikkim 7. Genus Meganebrius Reitter.
FAM. CARABID^
35i
I. Genus PACHYSTUS
A Palpes non dilates.
B Antennes non calleuses. Palpes polychetes. Pronotum bien
reborde.
C Sculpture a intervalles distincts. Pronotum setigere a
rebords retrousses. Etui penial en faucille, parfois
emousse {^dufouri).
D Ouaternaires nuis ou rudimentaires. Tete mediocre. Prono-
tum non evase. Larves pourvues de lobes pointus au
telson et d’epine externe aux cerci . Centre et Ouest de
TEurope i. Subgenus Mesocarabus Thomson.
D' Ouaternaires developpes, parfois en regression. Tete grosse
et lisse. Pronotum evase, tres reborde, a lobes vastes,
arrondis. Larves a telson sans lobe et cerci sans epine
externe. Espagne, Rif 2. Subgenus Hadrocarabus Thomson,
C' Sculpture effacee, a granulations et points desordonnes, ou
presque lisse, foveolee, a fossettes souvent grandes sur
les primaires et parfois aussi sur les secondaires. Tete
assez forte. Pronotum depourvu de soies, a bords et
lobes larges et plats. Etui penial tres large, brusquement
retreci a Tapex pointu et minee. Des Balkans et de la
Hongrie au Baikal 9. Subgenus Pachystus Motschulsky.
B' Antennes calleuses.
E Pronotum ourle ou a peine reborde, tres courtement lobe,
depourvu de soies. Sculpture resolue en tres fines aspe-
rites desordonnees, sans fossettes. Palpes polychetes.
Callosites antennaires tres faibles. Puncta plus ou moins
obliteres. Etui penial tres large au milieu, retreci en arc
et termine en pointe. De la Bukowine et de la Grece au
Talysch 10. Subgenus Melancarabus Thomson.
E' Pronotum bien reborde, a lobes grands, pourvus de soies.
Puncta normaux.
F Sculpture a quaternaires. Primaires a points ou fossettes.
Etui falciforme.
G Pronotum elargi en arriere, a grands rebords et lobes
exageres. Antennes peu calleuses. Mongolie, Daourie . 6. Subgenus Piocakabus Reitter.
G' Pronotum retreci en arriere, a rebords mediocres et lobes
normaux. Antennes tres calleuses (exc. gemellatus, ingra-
tus). Soies gulaires en regression normalement absentes
{hortensis) .
H Palpes dichetes. Angles du pronotum rebordes en dedans.
Sculpture egale, tres fine, complete; primaires a foveoles
/
/
352
COLEOPTERA ADEPHAGA
metalliques (punctiformes chez pyesslii). Sierra Guadar-
rama, Peninsule balkanique, Europe centrale et septen-
trionale 4. Subgenus Euporocarabus Reitter.
H' Palpes heterochetes. Angles du pronotum non rebordes.
Possettes des elytres concolores. Transcaucasie, Ghilan. 5. Subgenus Cytii.ocarabus Reitter.
F' Sculpture resolue en tres fin guillochage soyeu.x. sans points
ni fossettes. Etui penial tres elargi a la base de Tapex,
retreci en arc, termine en pointe. Europe centrale et
septentrionale 8. Subgenus Phricocarabus Reitter.
A' Palpes dilates. Antennes non calleuses.
I Palpes dichetes, heterochetes ou polychetes. Pas de quater-
naires. Sculpture habituelle a secondaires renfles et
tertiaires disperses en granulations, on tuberculeuse, ou
hachee. l''orme renflee. Algerie, .Maroc 3. Subgenus Eurycarabus Reitter.
I' Palpes dichetes. Ouaternaires. Intervalles rapeux ou entiere-
ment apianis et lisses, les points des stries brouilles sans
ordre. Forme piate. Etats-Unis 7. Subgenus Tanaocarabus Reitter.
2. Genus OREOCARABUS
A Antennes non calleuses. Palpes non dilates. Sculpture a
quaternaires, fine, rugueuse, les primaires plus ou moins
foveoles. Pasdesillonsouincomplets. Ameriquedu Nord. 4.
A' Antennes calleuses.
P Palpes dilates. Sillons nuis [guadarramus quelquefois). Pro-
notum largement reborde. a bords et grands lobes
retrousses. Elytres larges. fortement rebordes; secon-
daires, tertiaires et quaternaires subegaux. Couleur
verdatre, violatre ou noiratre. Espagne i.
B' Palpes non dilate.s [carinthiaciis un peu).
C Deltion egal aux lobes. El3Ures fortement rebordes. Inter-
valles tres nets, tres fins, egaux, les primaires non
foveoles. Couleur verdatre. Caucase 3.
C' Deltion plus coui t que les lobes. Rebord des elytres normal.
Intervalles rarement egaux; quaternaires parfois defi-
ciepts [latyeillei souvent), primaires foveoles, les foveoles
interessant les intervalles adjacents. Couleur bronzee ou
noiratre. Alpes, Europe centrale 2.
Subgenus Neocarabus Lapouge.
Subgenus Oreocarabus Gehin.
Subg. Caucasocarabus Lapouge.
Subgenus Orinocarabus Kraatz.
3. Genus HEMICARABUS
A Mandibules normales non striees, petites et courtes.
B Palpes courts, dilates. Deltion developpe. Sculpture variable
mais au moins conservee en partie.
FAM. CARABID^E
353
C Pas de sillons abdominaux. Intervalles rugueux egaux, plus
ou moins divises. Quaternaires absents ou faibles rudi-
ments. Circumpolaire. Bords de TOcean Glacial ... 3.
C' Sillons plus ou moins developpes.
D Tibias anterieurs sans apophyse terminale. Sculpture avec
ou sans quaternaires. Sillons nets. Antennes non calleuses
(decolor un peu). Europe, Asie occidentale 4.
D' Tibias pourvus d’une apophyse. Sillons faibles ou inter-
rompus.
E Pas de quaternaires. Epaules crenelees (exc. macleayi).
Lobes du pronotum normaux. Antennes non calleuses.
Circumpolaire 7.
E' Quaternaires (exc. scidptipennis). Epaules non crenelees.
Lobes du pronotum tres courts. Du Thibet et de TAltai
au Pacifique 5.
B' Palpes courts, non dilates. Deltion petit ou rudimentaire.
F Palpes pol3'chetes. Pronotum tres cordiforme, nebrioide.
Quaternaires le long des primaires seulement. Daourie . i.
F' Palpes dichetes. Pronotum carre. Antennes peu calleuses
(truncatic ollis) ou non calleuses. Quaternaires plus ou
moins developpes. Siberie, Iles Aleoutiennes .... 2.
A' Mandibules puissantes, striees. Palpes tres fortement dilates.
Sculpture completement obliteree, au plus des traces de
points ou stries. Russie meridionale, .Siberie .... 6.
Subgenus Cryocarabus Lapouge.
Subgenus Tomocarabus Reitter.
Subgenus FIemicarabus Gehin.
Subgenus Scambocarabus Reitter.
Subgenus Allocarabus Lapouge.
Subgenus Diocarabus Reitter.
Subgen. Procrustides Semenow.
8. Genus AR/EOCARABUS
A Alesion non renfle. Pronotum petit, etroit, reborde. Sculp-
ture presque entiere, a sept intervalles subegaux. Forme
grele. Taille tres petite. Alticole. Sse Tchouan. ... i. Subgenus Hypsocarabus Semenow.
A' Mesion renfle. Sculpture tres hachee. Quaternaires mal
developpes. Taille petite.
B Pronotum subcordiforme, etroit, reborde. Kansou, S ..
Tchouan.
C Forme grele 3. Subgenus Tachycarabus Semenow.
C Forme normale. Facies de Carpaihophilus liiinei .... 4. Subgenus Syzygocarabus Semenow.
B' Pronotum subcarre, large, ourle. Forme courte. Kansou,
Sse Tchouan . . .’ 2. Subgenus Ar^ocarabus Reitter.
9. Genus LEPTOCARABUS
A Antennes sans callosites. Pronotum cordiforme. Sculpture
entiere. subegale, a primaires catenules, sans quater-
naires ; stries etroites. Petite taille. Jeso i. Subg. .Asthexocarabus Lapouge.
354
COLEOPTERA ADEPHAGA
A' Antennes calleuses. Pronotum peu ou pas cordiforme.
Sculpture hachee ou diversement alteree, d’ordinaire
avec quaternaires. Stries d’ordinaire larges. Taille
mo3'enne ou grande.
B Pronotum long, tres etroit, subparallele. Antennes faible-
ment calleuses. Elytres tres allonges, subparalleles ;
epaules carrees. Emargination. Intervalles lineaires,
espaces, les primaires mieux marques. Japon .... 3. Subgenus Leptocarabus Reitter.
B' Pronotum non etroit, parfois large, transverse ou cordiforme.
Pas d’emargination. Callosites moyennes ou fortes.
C Sculpture assez forte, seche, souvent hachee ; pas de quater-
naires ou seulement le long des deuxieme et troisieme
secondaires ; fossettes metalliques ou miroirs. Pronotum
un peu cordiforme. Callosites mo3’ennes. Amour, IMand-
chourie, Daourie 2. Subgenus Leptinocarabus Reitter.
C' Sculpture imprecise, faible, sauf les primaires saillants ou
carenes, sans fossettes.
D Pas de quaternaires. Primaires saillants, d’ordinaire en
carene surhaussee ; secondaires et tertiaires mal dessines,
rugueux, ou entierement disparus. Antennes tres cal-
leuses. De TAltai' a la Chine etau Pacifique. lies Kouriles. 5. Subgenus Aulonocarabus Reitter.
D' Quaternaires subegaux aux tertiaires et secondaires, fins;
primaires plus saillants, d’ordinaire carenes. Callosites
mediocres. Coree 4. Subgenus Adelocarabus Reitter.
D (CARABOGENIENS)
A Pronotum reborde, au moins sur la seconde moitie.
B Palpes longs, le dernier article allonge.
C Gouttiere et rebord des etytres moderes. Europe, Asie.
D .Sous-menton piat.
E Elytres non emargines, au plus un peu sinues chez la
femelle 3. Genus Morphocarabus Gehin.
E' Elytres tres emargines ou excises i. Genus Carabus Linne.
D' Sous-menton renfle en bourrelet 2. Genus Archicarabus Seidlitz.
C Gouttiere des el3’tres profonde; rebord hautement redresse.
Etats-Unis 8. Genus Lichnocarabus Reitter.
B Palpes a dernier article raccourci, triangulaire.
E Deltion tres court. Sculpture reguliere, assez marquee.
Sse Tchouan 6. Genus Arch.eocarabus Semenow.
F' Deltion bien developpe, meme subegal aux lobes. Sculpture
a intervalles tubercules, ou pians, ou inegaux.
G Sculpture tuberculee, ecailleuse. ou striolee, parfois entie-
rement ecrasee. Asie Mineure, Asie centrale .... 4. Genus Mimocarabus Reitter.
FAM. CARABIDA^:
355
G' Sculpture ni tuberculee ni striolee. Antennes siinples.
H Intervalles pians. Taille tres petite. Thian Chan .... 4.
H' Intervalles inegaux, a primaires catenules et secondaires
entiers, lisses. Pronotum a fossettes piofondes et angles
pointus, d’ordinaire extroverses, comme etrangles.
Insectes extremement polis et brillants. Taille moyenne.
Canaries 7.
A' Pronotum simplement ourle.
I Antennes tres courtes, moniliformes, non calleuses. Prono-
tum rectangulaire, tronque, a lobes larges mais extre-
mement courts. Sculpture hachee ou tuberculeuse. Palpes
gros et tres courts. Taille tres p^etite, Thian-Chan . . g.
I' Antennes longues ou tres longues, articles allonges ou tres
allonges. Palpes jamais courts, Tarticle terminal allonge
ou triangulaire, jamais ovoide. Premier tertiaire soude
a la suturale. Taille moyenne ou grande.
J Antennes tres calleuses. Palpes toujours dichetes. Prono-
tum a lobes developpes. Elytres ni sinues ni emargines;
intervalles plus ou moins strioles ou haches.
K Pas de sillons abdominaux. Siberie 3.
K' Sillons au moins sur les cotes. Sculpture tres hachee. Russie. 3.
J' Antennes peu ou point calleuses. Palpes longs, d’ordinaire
polychetes. Antennes tres longues et greles. Pronotum
a lobes tres reduits ou a faux lobes (type calosomien).
Elytres sinues ou emargines, souvent excises fortement;
sculpture jamais hachee. Chine 5
Genus Mimocarabus Reitter.
(Subg. Cryptocarabus Reitter.)
Genus Nes^eocarabus Bedel.
Genus Semnocarabus Reitter.
Genus Morphocarabus.
{antginosus partim.)
Genus Morphocarabus.
[estreicheri.)
Gen. Apotomopterus Motschulsky.
I. Genus CARABUS
A Primaires catenules, plus ou moins deformes, ou foveoles ;
secondaires d’ordinaire surhausses, carenes, le premier
et le quatrieme en regression ou nuis.
B Primaires catenules, parfois etroits et en regression, palpes
non dilates mais non greles; pronotum sans fossettes
profondes i.
B' Primaires segmentes, deformes, foveoles. Palpes greles. Pro-
notum a trois fossettes profondes, Tune axiale, les deux
autres sur le disque, en continuite avec la juxtalobaire.
C Premier secondaire soude a la suturale, 1’externe disparu,
les intermediaires carenes. Quatre pulvilli 2.
C' Fossettes envahissantes, elytres cabosses, les secondaires
intermediaires lineaires. Trois pulvilli 3.
a! Primaires refaits en fortes et larges cotes, sans trace des
autres intervalles 4.
Subgenus Goniocarabus Reitter.
Subgenus Limnocarabus Gehin.
Subgenus IIygrocarabus Thomson.
Subgenus Carabus Linne.
356
COLEOPTERA ADEPHAGA
2. Genus ARCHICARABUS
A Intervalles saillants, haches, les tertiaires nullement dedou-
bles. Palpes un peu dilates, constamment polychetes
{rossii) ou dichetes {alysidotiis) ; callosites antennaires a
peine indiqu6es ou nulles [rossii) ou constamment fortes
[alysidotus). Provence, Italie. • i. Subgenus Aptocarabus Reitter.
A' Intervalles peu ou non saillants, jamais haches, souvent
strioles en travers ; souvent tertiaires et secondaires
resolus en faisceaux de granulations, souvent la sculpture
entiere effacee, a part des points. Palpes d’ordinaire
dichetes, heterochetes chez quelques races de nemoralis,
non dilates. Callosites antennaires nulles ou assez
faibles, tres inconstantes dans la meme race. Canada
oriental, Europe, Asie Mineure, Transcaucasie ... 2. Subgenus Archicarabus Seidtliz.
3. Genus MORPHOCARABUS
•A. Intervalles strioles en torsade.
B Pronotum tres reborde, lobes grands et saillants. Sculpture
complete, a intervalles de hauteur egale, les primaires
catenules, sans fossettes. Grandes especes a antennes
calleuses [cateniilaius), et petite a antennes simples
[deyrollei). Portugal, Asturies, region Illyrienne .
(Aussi Morphocarabits gebleri, grande espece de r.A.ltai, et
Isiocarabus ynnnanns.)
B' Pronotum peu reborde, lobes courts. Intervalles externes
plus ou moins effaces.
C Pronotum non retreci en arriere, regulierement arrondi sur
les cotes. Elytres courts et larges. Primaires catenules,
foveoles, presque aussi larges que les secondaires et
tertiaires reunis; secondaires et tertiaires fins. egaux ou
inegaux, les secondaires jamais rehausses ; forme courte.
Siberie Orientale, Mongolie, Oural
C' Pronotum retreci en arriere.
D Elytres assez allonges; primaires catenules, non foveoles,
de largeur normale, tertiaires rarement aussi saillants
(exc. conciliator) que les secondaires, ceux-ci se trans-
formant en cotes obtuses, surhaussees, 1’interne et
souvent 1'externe effacees. Palearctique
D' Elytres courts et tres larges, a sculpture piate; intervalles
ecailleux ou presque lisses. Pronotum large, tres retreci
en arriere, lobes pointus. Pas de sillons abdominaux.
Taille moyenne. Dzoungarie
I. Subgenus Xystrocarabus Reitter
2. Subgenus Apocarabus Lapouge.
4. Subgenus Eutei.ocarabus Reitter
3, Subgenus Acrocarabus Lapouge
FAM. CARABIDyE
357
A' Intervalles lisses, rugueux ou segmentes (exc. Morphocarahiis
gebleri et Isiocarabus yunnanus).
E Gouttiere des elytres garnie d’un faisceau supplementaire
net. Sculpture tres complete, rarement les tertiaires
reduits. Sous-meriton depourvu de soies chez fiduciarius.
Antennes non ou peu calleuses. Chine 18.
E' Gouttiere sans intervalles supplementaires (traces chez quel-
ques Morphocarabus).
F Lobes du pronotuin non ourles en dedans, extroverses.
Mesion piat, deltion mediocre. Antennes tres calleuses.
Prpnotum rectangulaire, tres peu reborde. Primaires a
segments courts et petites fossettes, intervalles d’ordi-
naire egaux en hauteur. Sillons rudimentaires, sur les
cotes. Taille petite ou moyenne. Carpathes 16.
F' Lobes du pronotum ourles meme en dedans, non extro-
verses.
G Segments abdominaux sillonnes.
H Sillons profonds, complets, sinueux.
I Antennes calleuses.
J- .Antennes tres longues, greles, atteignant presque le genou
des pattes intermediaires, articles longuement coniques.
Pronotum peu reborde, un peu plus large que long,
cordiforme, a lobes petits. Elytres tres allonges. h'orme
etroite. Taille moyenne. Coree 5.
J' Antennes de structure et longueur normales, tres calleuses.
Pronotum large, tres reborde, a grands lobes. Forme
ordinaire ou un peu courte. Russie, Siberie jo.
I' Antennes nullement calleuses. Pronotum lai'ge a grands
lobes. Altai’, Tarbagatar g.
H' Sillons seulement indiques, legers, d’ordinaire interrompus
au milieu.
K Antennes tres calleuses. Pronotum peu reborde, sauf aux
lobes, ceux-ci grands, ou meme simplement ourle
{estreiclieri). Intervalles plus ou moins saillants, haches
{estreicheri), creneles [maunerheimi) ou resolus en lignes de
tubercules (coriaceipennis). Couleur noire. .Siberie Orien-
tale, INIandchourie, Nord de la Chine, Russie centrale, i5.
K' Antennes non ou a peine calleuses. Pronotum bien reborde,
lobes grands. Intervalles apianis, un peu rugueux, d'or-
dinaire incomptables, parfois les stries meme entierement
disparues, avec quelques petifes fossettes primaires.
Couleurnoiratre, un peu plombee. Caucase (bas niveaux),
Crimee ii.
G Pas de sillons.
L Antennes simples.
M Mesion non renfle. Premier tertiaire soude a la suturale.
Subgenus Isiocarabus Reitter.
Subgenus Loxocarabus Reitter.
Subgen. Parho.mopterus Lapouge.
Subgenus Trachycarabus Gehin.
Subgenus Ancylocarabus Reitter.
Subgen. Lyperocarabus Lapouge.
Subgenus Zoocarabus Reitter.
358
COLEOPTERA ADEPHAGA
N Antennes courtes, epaisses. Pronotuin courtement cordi-
forme a petits lobes triangulaires. Elytres courtement
elliptiques. Taille tres petite. Tres alticole. Pyrenees . 17.
N' Antennes longues et greles. Pronotum transverse a lobes
larges. Elytres allonges, plus ou moins paralleles ;
epaules marquees. Palearctique 6.
M' Alesion renlle. Premier tertiaire libre. Siberie.
O Pronotum large, bien reborde. Primaires non coupes de
miroirs. Taille moyenne ou grande 12.
O' Pronotum etroit, tres peu reborde. Primaires coupes de
miroirs interessant d’ordinaire les tertiaires adjacents.
Taille petite i3.
L' Antennes calleuses (exc. cumaiius et certains arti^inosus).
P Premier tertiaire soude ala suturale. Petites ou tres petites
especes du Thian-Chan ig.
P' Premier tertiaire parfois resorbe (italicus), mais non soude a
la suturale qui reste minee.
O Mesion non .renfle.
R Pronotum a leboids et lobes largement etales. Europe,
Siberie 8
R' Pronotum ourle ou peu reborde. Lobes courts, non etales.
Subgenus Tmesicarabus Reitter.
Subgenus Paracarabus Lapouge.
Subg. Basilicocarabus L.apouge.
Subgenus Apostocarabus Reitter.
Subgenus Ophiocarabus Reitter.
Subg. Morphocarabus Motsch.
Siberie 14. Subg. Amorphocarabus Lapouge.
O Mesion renfle. Pronotum peu reborde. Lobes non etales
(exc. italicus) 7. Subgenus Eucarabus Reitter.
4. Genus MIMOCARABUS
A Antennes non calleuses.
B Pronotum reborde jusqu’en avant, a cotes regulierement
arques. Elytres en ecusson allonge, les epaules saillantes.
C Sculpture forte ; intervalles segmentes, tubercules. Arceaux
abdominaux sans pores lateraux. Souvent mandibules
striees, ambolus comprime, ailes fonctionnelles. Asie
Mineure, Perse i. Subg. Mimocarabus Motschulsk}'.
C' Sculpture arasee, parfois sans trace meme de stries. Ni
pores latei'aux, ni striation des mandibules, ni compres-
siori de Tambolus, ni ailes fonctionnelles. Taille petite
ou tres petite. Thian-Chan, chaine Alexandre, Ararat . 2. Subgenus Cryptocarabus Reitter.
B' Pronotum peu reborde sur la moitie anterieure, fortement
sur la posterieure et les lobes, non ou peu retreci en
arriere. Elytres de forme ordinaire; intervalles finement
tubercules ou ecailleux, ou apiatis, a pointes ecrasees ;
parfois la sculpture presque lisse. Segments abdominaux
souvent pourvus d’un gros pore setigere pres de Tepi-
pleure. Pas d’anomalies des mandibules ni des antennes,
pas d’ailes fonctionnelles. Couleur noire. Asie centrale. 3. Subg. Anthracocarabus Lapouge.
FAM. CARABID/E
359
A' Antennes calleuses. Pronotum regulierement arque sur les
cotes, peu reborde meine aux lobes. El3'tres coiirtement
elliptiques. Intervalles saillants, tubercules. Souvent des
pores setigeres pres de Tepipleure. Pas d’anomalie des
mandibules ni des antennes, pas d’ailes. Thibet, Inchan. 4. Subgenus Eremocarabus Lapouge.
5. Genus APOTOMOPTERUS
A Pronotum tres cordiforme, reborde au sinus et sur les
lobes, tres retreci en arriere; lobes courts, etroits, extro-
verSes ; une seule soie laterale. Deltion court. Palpes
dichetes, Tarticle terminal exceptionnellement long et
etroit, trois ou quatre fois sa largeur chez le male.
Antennes non calleuses. Elytres peu etroits, rebordes ;
intervalles egaux; primaires a fossettes coupant les
tertiaires. Taille moyenne. Sse Tchouan i. Subgenus Acoptopterus Lapouge.
A' Pronotum ni cordiforme ni reborde. Article terminal des
palpes mo3’en ou long, mais guere plus que double de
sa largeur.
B Deltion presque reduit a un ourlet angule. Palpes dichetes,
antennes un peu calleuses (exc. striatus, vigil). Sillons
frontaux recourbes en arriere, circonscrivant un relief
c3’athiforme. Pronotum normalement muni de deux ou
trois soies laterales, ponctue-rugueux, plan-convexe, la
strie mediane peu marquee, court et lai ge, la plus grande
largeur avant le milieu, retreci en arriere, n’embrassant
pas la tete, gouttiere sensible, ourlet marque; lobes
courts mais bien developpes, nettement libres. Elytres
en ovoide allonge; intervalles egaux, les primaires
seginentes ; parfois un quatrieme primaire pres du raphe
[dehaani)-, supplementaires de la gouttiere plus ou moins
nets ; pas d’emargination, a peine un sinus (dehaani).
Apex robuste et emousse (exc. striatus, vigil). Saillie du
prosternum peu ou pas ourlee. Tibias du male un peu
arques, le renflement interne marque. souvent en calus.
Taille tres diverse, de petite a tres grande. Nord de la
Chine, du Thibet a la Coree et a la Mandchourie, Japon. 2. Subgenus Ohomopterus Reitter.
B' Deltion developpe, parfois depassant la moitie de la lon-
gueur des lobes. Palpes heterochetes ou constainment
polychetes. Antennes jamais calleuses. Sillons frontaux
raccourcis. Pronotum finement striole en travers, retreci
en avant et en arriere, davantage en arriere, plus ou
moins embrassant en avant, la plus grande largeur pres
du milieu ; strie axiale bien marquee; ourlet faible, soie
laterale unique; lobes d’ordinaire presque nuis, etroits.
36o
COLEOPTERA ADEPHAGA
non ecai tes. Elytres d’ordinaire tres emargines, au moins
tres sinues chez la femelle, elliptiques, allonges ou ties
allonges. Saillie du prosternum ourlee.
C Palpes heterochetes. Pronotum etroit, guere plus large que
long, plus retreci a la base, les angles posterieurs en
pointe triedre plutot que lobes. ERtres tres etroits aux
epaules, dilates legerement au troisieme tiers, tres
allonges et etroits, sinues chez la femelle, Tepipleure
non tronque. Sculpture tres seche, intervalles egaux, les
primaires segmentes, le faisceau externe, le raphe et les
intervalles supplementaires de la gouttiere tres nets.
Apex un peu crochu, pointu. Taille moyenne. Couleur
noire. Forme extremement etroite et allongee. Chine
Occidentale et Centrale, Yunnan, Thibet, Haute Bir-
manie 3. Subg. Dolichocarabus Lapouge.
C' Palpes polychetes, souvent tres polychetes, Tarticle termi-
nal toujours moins etroit, surtoutchez le male. Pronotum
bien plus large que long; lobes souvent tres petits, mais
sensibles. Eh’tres a cotes plus ou moins arques, la gout-
tiere elargie en arriere chez la femelle. Sculpture tres
diverse, les primaires catenules, souvent foveoles. Apex
gros. Taille grande ou tres grande. Coloration tres
diverse.
D Episternes du metathorax courts. Emargination forte, epi-
pleures excises. Sculpture a stries bien marquees, ponc-
tuees ou non, intervalles subcarenes, egaux ou les
tertiaires reduits, primaires catenules, segmentes ou
coupes de fossettes pouvant interesser les primaires,
mais jamais a primaires en perles ou segments luisants
ni secondaires en filets luisants interrompus hors du
disque, sur un fond mat et grossierement rugueux. Cou-
leur souvent metallique, Chine, sauf le Sud-Est.
E Palpes polychetes, quelques soies seulement. Pronotum
peu convexe, sans dessins en relief bien saillants, sans
gouttiere sensible, lobes assez pointus. Tete ni grosse
ni large 5. Subg. Apotomopterus Motschulsky
E' Palpes a soies nombreuses, Farticle terminal court. Mandi-
bules grosses et courtes, Tete grosse etcourte. Pronotum
renfle, a gouttiere visible et depressions triangulaires a
la base et au sommet, definissant un renflement du
disque en mappemonde; lobes emousses, souvent arron-
dis et assez larges. Apex tres gros, triangulaire, arrondi. 6. Subgenus Eutomopterus Lapouge
D' Episternes du metasternum allonges. Piimaires en longues
perles lisses, brillantes; secondaires lineaires, brillants,
interrompus hors du disque; tertiaires resolus et formant
avec les stries rugueuses un fond general rugueux et
FAM. CARABI DAl
36i
mat; intervalles exteines resolusen granulations diffuses,
ainsi que ceux de la gouttieie. Einargination mediocre.
Epipleures non tronques, finement et densement ponc-
tues. Palpes a dernier article large, court. Tete medio-
cre. Apex gros, pointu. Taille grande ou tres grande.
Yunnan, Tonkin, Laos 4. Subgenus Laocarabus Lapouge.
5. SUBTRIBUS CYCHRINA
A Tete mo}'enne a labre seulement tres echancre; echancrure
du labre a deux soies ndnteressant pas Tepistome. Palpes
labiaux polychetes. Ni soies gulaires ni orbitaires. Epis-
ternes et epi meres du pronotum soudes en une seule
plaque. Sillon de Tepipleure n’atteignant pas 1’extremite.
Himalaya : Sikkim i. Genus Cychropsis Boileau.
A' Tete etiree a labre longuement fourchu.
B Palpes labiaux polychetes. Echancrure du labre nhnteres-
sant pas Tepistome. Sillon de Tepipleure n’atteignant
pas 1’extremite de Telytre.
C Echancrure du labre a quatre soies. Episternes et epimeres
non fusionnes. Soies gulaires et orbitaires.
D Pronotum pourvu d’un pore setigere juxtangulaire,
E Et de plusieurs lateraux. Intervalles d’ordinaire saillants,
presque en nombre complet. Etats-Unis, Est et Centre. 2. Genus No.maretus Le Conte.
(Subgenus Nomaretiis Le Conte.)
E' Et d’une seule soie laterale. i\lleghanys.
F Joues relevees par la mandibule. Elytres lisses ou a inter-
valles tres peu marques, en nombre tres reduit. ... 2. Genus Nomaretus Le Conte.
(Subg. Pseudonomarettis Roeschke.)
F' Joues non relevees. Intervalles plus ou moins saillants, en
nombre a peu pres normal 3. Genus Scaphinotus Latreille.
(Subgenus Irichroa Newman.)
D' Pronotum depourvu de pore juxtangulaire.
G Pronotum a vastes rebords, aile ; une seule soie laterale ou
aucune. De l’Atlantique aux Monts Rocheux. Nord du
Mexique 3. Genus vScapjiinotus Latreille.
(Subgenus Scaphinotus Dejean.)
G' Pronotum ourle, non lobe; soie laterale constante. Region
cotiere du Pacifique, de TAlaska a la Californie ... 4. Genus Brennus IMotschulsky.
C' Echancrure du labre a deux soies. Ni soies gulaires ni
orbitaires. Episternes et epimeres soudes. Holarctique . 5. Genus Cychrus Fabricius.
B' Palpes labiaux dichetes. Echancrure du labre a deux soies,
interessant 1’epistome. Ni soies gulaires ni orbitaires.
Episternes et epimeres soudes en une seule plaque.
Sillon de 1’epipleure atteignant 1’extremite de Telytre.
Etats-Unis et Canada, Est et Centre 6. Genus Sph/ERODERUS Dejean.
362
COLEOPTERA ADEPHAGA
4. Genus BRENNUS
A Maxilles setigeres, non epineuses. Pulvilli plus ou moins
developpes. Dessus ni mat ni veloute. Intervalles bien
releves, souvent resolus en tubercules. Tertiaires dedou-
bles en deux intervalles pareils aux autres. Intervalles
externes elimines en plus ou moins grand nombre ;
jamais de faisceaux de granulation. Raphe sans miroirs. i. Subgenus Brennus Motschulsky.
A' Branche interne des maxilles pourvue de longues et fortes
epines.
B Pulvilli plus ou moins developpes. Dessus mat, paraissant
veloute. Intervalles faiblement marques, les tertiaires
ordinairement plus ou moins resolus en faisceaux de
granulations. Raphe a miroirs, godronne 2. Subgenus Pemphus Motschulsky.
B' Pulvilli nuis. Tertiaires tendant a se resoudre en faisceaux
de granulations 3. Subgenus Neocychrus Roeschke.
CATALOGUE RAISONNE
I
(
*
ti
A :
\
A
'r ■
/
r4
A» ‘
#=
/■
-* .
I
. -■.■_?<
I
•j
0
.ts
■ 'jXii
•w.'
FAM. CAKABID/E
365
SuBFAM. CARABIN/E Horn, strictiore sensu Lapouge
Carabinae, latiore sensu, Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 9, p. io3 (1881); Ganglbauer, Kafer
Mitteleur. Vol. i, p. 32 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 39 (1896).
Caracteres. — Labre libre, bilobe; sillon externe des mandibules depourvu de soie. Epimeres
du mesothorax developpes, atteignant la cavite coxale et contribuant a la fermer du cote externe.
Pronotum ordinairement lobe. Elytres non rebordes a la base (exc. beaucoup de Cychrina)-, sculpture a
tertiaires, actuels ou obliteres, souvent a quaternaires chez les Carabitia. Tibias anterieurs non excises
lateralement, les deux eperons en position apicale.
Une seule tribu.
1. Tribus CARABINl Horn
Carabini Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. i, p. 108 (1881); Thomson, Opusc, Ent. Vol. 7, p. 6i5
(1875); Bedel, Faune Coi. Seine, Vol. i, p. 8(1881); Ganglbauer, Kafer Mitteleur. Vol. r,p. 32
(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 3g (1896).
Synonymie : Simplicimani (partim) Bonelli, Observ. Ent. p. i5 (1809).
Simplicipedes (partim) Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 2 (1826).
Grandipalpes (partim) Castelnau, Hist. Nat. Ins. Vol. i, p. 187 (i85i).
Carabides Brulle, Hist. Nat. Ins. Vol. g, p. 99 (i835).
Carabiques (partim) Lacordaire, Gen. Coi. Vol. i, p. 84 (1804).
Caracteres. — De la Sous-Famille.
Repartition geographique. — Ubiquiste.
1. SUBTRIBUS CEROGLOSSINA LAPOUGE
Ceroglossina (subtribus) Lapouge, Misc. Ent. Subtribus des Car. p. 48 (1927).
Caracteres. — Tete piate, courte. Labre bilobe, peu sinue, pl urisetigere, metallique.
Epistome plurisetigere, metallique. Sous-menton piat, plurisetigere. Menton piat, a dent
deltoide egalant ou depassant les lobes, bisetigere. Palpes non dilates-; labiaux polychetes, acro-
chetes; maxidaires setigeres a 1’extremite des articles, le terminal excepte. Retinacle a trois dents sur
deux pians. Soics oculaires multiples. Scape plurisetigere; article deuxieme parfois setigere; articles
3-4 cibes; 5-8 cal.eux chez les mMes (exc. C. danvini).
366
COLEOPTERA ADEPHAGA
Pronotum cordiforme, piat, non lobe, Tangle a peine inarque ; soies lateiales, soie juxtangulaire.
Elytres soudes, tres elliptiques, parfois tomenteux. Intervalles egaux on inegaux. les plus
internes fnsionnes aveo la suturale ou en regression, le premier tertiaire toujours, le premier secondaire
souvent, aussi le deuxieme tertiaire chez valdivia-, primaires rarement catenules ou segmentes, tres
setigeies, parfois marques de plaques veloutees.
Pasd’ailes. Dessous tres fortement ponctue, parfois villeux sur les cotes, ainsi qu’au milieu
du thorax. .Apophyse presternale longuement saillante. Pas desiliens; puncta souvent tres nombreux;
frange anale a pores nombreux. Apex en pointe de croissant.
Tibias non arques; anterieurs a frange interne rudimentaire, externe plus rudimentaire ; interme-
diaires a frange posterieure mediane, bien developpee chez les deux sexes; en plus, chez les males, aux
intermediaires frange anterieure et aux posterieurs plaque villeuse subapicale, jaunes; tarses anterieurs
du male a quatre pulvilli de largeur tres variable.
CoLileurs vives, metalliques; taille moyenne ou petite.
Repartition geographique. — Chili, Terre de heu. — Carte 7 C.
Ontogenie. — Une larve connue [sufiiyalis). Labre a deux dents medianes, aussi avancees que
les lobes lateruux ; crete partant de la base des ante unes et entouranttoutlesommetde la
tete; palpes petits, termines en olive. Tegmina peu debordants, lobes de moins en moins emousses
d’avant en arriere, bien pointus et prolonges au penultieme; telson petit, arrondi comme celui d’Archi-
carabus nemoralis. Ce\c\ \\o\'\zon\.a\xx , rectilignes, sans epines ni soies, egaux en longueur
au pronotum. Voyez supra p. Sq et figures.
U n seul genre.
Genus CEROGLOSSUS Solier
Ceroglossus (genus) Solier, in Baudi Truqui, Studi Ent. Vol. i, p. 49 (1848); Gerstaecker, Linntea
Ent. \’ol 12, p. 417-458 et pl. 4 (i85S); Motschulsky, Bull. Soc. Nat. AIoscou, \'"ol. 38, p. 283
et pl. 2 (i865); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 22, p. 318-326(1878); Gehin, Cat. Carab.
p. 28, 54-56, 78 (i885); Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 29, p. 417 (i885), Vol. 3o, p. 146,
417 (1886) ; Stett. Ent. Zeit. Vol. 48, p. 356-359 (1887), Vol. 49, p. 85, 3ii (1888), Vol. 5o, p. iio
(18S9); Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 3o. p. 428 (1886): Morawitz, Mei. Biol. Acad. Sc.
St-Petersb. Vol 12, p. 325-414 (1886); Germain, .Ann. Univ. Chile (1895); Roeschke, Ent.
Nachrichten, VMl, 26, p. 61, 70 (1900).
LISTE DES ESPECES (i)
I. Ceroglossus darwinii Hope.
a. darwinii Hope, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. 2, p. 129 (i835); Ile Chiloe.
Gerstaecker, Linntea Ent. Vol. 42. p. 484(1858); Gehin, Cat.
Carab. p. 56, pl. 8 (i885); Roeschke, Ent. Nachr. Vol 26,
p. 61 (1900); Lapouge, Misc. Ent. Ceroglosses, p. 4 (1928).
(i) Dans les listes, les especes sont desi^nees par im numero d’ordre, le nom du genre ou sous-genre, celui
de Tespece et celui de Tauteur : ex. 1. Ceroglossus darwinii Hope. Si Pespece est complexe, les sous-especes sont
designees par une majuscule, Tindication subspecies, le nom de la sous-espece et celui de Tauteur, ex. A. subspecies
Gerstaecker. Les sous-especes sont rangees par ordre de discordance ou d'evolution. Le nom laisse a Tespece est
celui de la forme la plus anciennement decrite, meme si elle est derivee, ce qui est Tordinaire ; alors le nom revient en
sous-espece plus loin, aulour de la forme decrite la premiere (type historique par opposition au type gen^ alogique).
Les races secondaires, presque toujours geographiques comme les sous-especes, sont designees par une minuscule :
ex. a. darwinii Hope. II y a cependant quelques cas de races morphologiques fixes, geographiquenent coexistantes. Les
FAM. CARABID.-E
36
indiconotus Solier, in Gay, Histor. fisica de Chile, Vol. 4, p. 127, pl. i, fi”;. 4
(1849); Germain, Ann. Univ. de Chile (iSgS), tir. a p., p. 32 (Seccion I
= valdivice var. Dj; Lapou^e, loc. cit. p. 5.
inelanoptenis Gerstaecker, Linnaa Ent. Vol. 12, p. 489 (i858) ; Lapouge, loc. cit.
p. 5.
dispulalus, confusus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., p. 228 (1887).
clionchicus Kraatz, Stett. Ent. Zeitschr. Vol. 49, p. 3ii (1888).
b. morawitzi Kraatz, Deutsche Ent, Zeitschr. p. 236 (1887) ; Lapouge,
loc. cit. p. 5.
valdfvia Gerstaecker, Linnsea Ent. Vol. 12, p. 431, pl. 4, fig. 7, 8, i3 (iS5S);
Gehin, Cat. Carab., valdivie var. B., p. 55, pl. 8 (i885); Kraatz, Deutsche
Ent. Zeitschr., p. 428 (i885) ; Germain, Carab. Chilenos, jj. 29 (iSgo).
gerstaeckeri IMorawitz, Mei. biolog., Acad. Sc. St-Petersb. Vol. 12, p. 391
(18S6); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., p. 234 (1887).
c. magellanicus Gehin, Cat. Carab. p. 55, pl. 7 (iS85); Lapouge,
loc. cit. p. 5.
inageUia?iicus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., p. 425 (i885).
' valdivice Ce, D, Germain, Carab. Chilenos, p. 3i (1895^.
d. similis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 29, p. 435 (i885).
valdivice V3.r . A. Germain, Carab. Chilenos, p. 27 (1895); Lapouge, loc. cit. p. 5.
var. araucanus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., p. 148 (1886).
2. Cer. suturalis F'abricius, Lapouge, loc. cit. p. 4.
A. Subspecie.s speciosus Gerstaecker, Linnaea Ent. Vol. 12, p. 488 (i858);
Kraatz Deutsche Ent. Zeitschr. p. 421 (i885); Lapouge, loc.
cit. p. 6.
var. speciosissimus Lapouge, loc. cit. p. 6 (1928).
speciosus Germain, Carab. Chilenos, p. 36 (iSgS).
B. Siibspecies ochsenii Germain, Carab. Chilenos, p. 40 (1895); Lapouge,
loc. cit. p. 6.
C. Siibspecies suturalis Fabricius.
a. reickei, Guerin, Rev. Zool.'p. 297 (1839): Gehin, Cat. Carab.
p. 56, pl. 8 (i885); Lapouge, loc. cit. p. 5.
chiloensis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 29, p. 435 (i835), 3o, p. 147
(1886), nomen prceoccupatum.
ancudanus Morawitz, Mei. biolog., Acad. Sc. St Petersb. Vol. 12, p. 33o {1886);
Kraatz, Stett. Ent. Zeitschr. Vol. 48, p. 238 {1887).
b. suturalis Fabricius, Syst. Ent. p. 238 (1775); Gerstaecker, Linnaea
Ent. Vol. 12. p. 486 (i858); Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr.
Vol. 29. p. 421 (i885); Lapouge, loc. cit. p. 5.
3. Cer. chilensis Eschholtz; Lapouge, loc. cit. p. 4.
A. Siibspecies bicostulatus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 29, p. 428
(i885).
Valdivia.
Magellanie.
Villatica, Valdivia, Arau
canie.
Araucanie.
Chiloe, Nord-Ouest.
Chiloe.
Chili : Rio Bueno.
Chili : Rio Pilmaiquen'.
Magellanie .
1. Chiloe.
varietes morphologiques sont indiquees par Tabreviation var., et rapportees sous la race envisagee par le descripteur.
Les moins importantes sont pour simplifier passees en -synonymie. Les aberrations de couleur, supposees instables, sont
Lobjet d’un simple renvoi a Tauteur; elles ne sont enregistrees que dans des cas e.xceptionnels, d’erythrisine par e.vemple,
qui constituent une singularite dans le groupe, ou le passage a un stade d’evolution nouveau. Les S3’nonymes, en caractferes
plus petits, ne sont precedes d’aucun chiffre, ni lettre. Le nom est en italique, comme dans les cas precedents.
Quand la forme a ete decrite par Tauteur sous un nom de genre ou de sous-genre autre, cas tres frequent, il en est
d'ordinaire fait mention en synonv-mie, mais non dans le cas ou la difference est le resultat naturel d'un demembrement du
genre posterieur en date au nom d’espece. Lhndication, dans ce cas, est deja fournie implicitement par la synonymie
inserite plus haut sous le genre ou sous-genre auquel nous rattachons la forme.
On a fait aussi Teconomie d'une mention dans le cas ou le nom d'espece a simplement change de terminaison en
changeant de genre, us au lieu de a ou um.
368
COLEOPTERA ADEPHAGA
darwinii var. Gehin, Cat. Carab., pl, 8 {i885); Germain, Carab. Chilenos,
p. 49 (iSgS).
danuinii Morawitz, Mei. bioloff. Acad. Sc. St-Petersb. Vol. i2, p. 847 (1886) ;
Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 29, p. 249 (i 885), Vol. 3i, p. 225 (1887);
Kraatz, ibidem, p. i65 (i885), p. i55 (18S6).
soliei t Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 61 (1900).
ab. bimarginatus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 3o (1886); ibidem, p. 225
(1887).
B. Subspecies Gei staecker.
a. gloriosus Gerstaecker, Linnaea Ent. Vol. 12, p. 429 (i858); Gehin,
Cat. Cavab. p. 64, pl. 7 (i885); Kraatz Kochlau, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 429 ((885), p. i53 (1886); Germain, Carab. Chilenos,
p. 46 (1895); Lapouge, loc. cit. p. 6.
carinulus Motschulsky, Bull. Soc. Nat. IMoscou, Vol. 4, p. 284 (i865).
carimdatus Reed, Proc. Zool. Soc. Lond., p. 52 (1884); Kraatz Kochlau,
Deutsche Ent. Zeitschr., p. 480 (i8S5).
pradieri Gehin, Cat. Carab., p. 55, pl. 7. (i885); Kraatz, Deutsche Ent. Zeit-
schr., p. 480 (i885).
latemarginatus Kraatz, Stett. Ent. Zeitsch. Vol. 5o, p. iio (1889); Lapouge,
loc. cit. p. 6.
b. villaricensis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 29, p 481 (i885),
p. 149 (1886); Lajtouge, loc. cit. p. 6.
c. mochcB Reed, Proc. Zool. Soc. Lond. p. 53, pl. i3 (1874) ; Germain,
Carab. Chilenos, p. 12 (1895); Lapouge, loc. cit. p. 6.
d. uuicostulaius Gehin. Cat. Carab. p. 55, pl. 7 (i885); Kraatz, Deutsche
Ent. Zeitschr. Vol. 29, p. 480 (i885); Lapouge, loc. cit. p. 6, 7.
hypocrita, celadonictts Kraatz, Stett. Ent. Zeitschr. Vol. 49, p. 3ii (1888), •
Lapouge, loc. cit. p. 6, 7.
e. mallecoauiis Lapouge, loc. cit. p. 6 (1928). — Pl. 2, Fig. 1.
C. Subspecies chilmsis Eschholtz, Zool. Atlas, p. 9, pl. 8, fig. 7 (1829);
Gerstaecker, Linnasa Ent. Vol. 12, p. 488, fig. 5, 8rt, 12 (i858);
Gehin, Cat. Carab. p. 55, pl. 7 (i885); Germain, Carab. Chi-
lenos, p. 45 (1895); Lapouge, loc. cit. p. 7.
kraatziatms, pyrilainptis Morawitz, Mei. Biolog., Acad. Sc. St-Petersb. Vol. 12,
p. 391 (i885); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., p. 23o (1887).
fallaciosus Kraatz, Ent. Monatsbl., p. 57 {iSSoh Deutsche Ent. Zeitschr.,
p. 23o (1887).
ab. colchaguensis Reed, Ann. Univ. Chili, p. 225 (1875); Lapouge, loc. cit. p. 7.
4. Cer. Buqueti Laporte de Castelnau; 1 apouge, loc. cit. p. 5.
A. Subspecies buqueti Laporte de Castelnau; Lapouge, loc. cit. p. 7.
a. subnitens Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 29, p. 484 (i885),
p. i5o (1886); Lapouge. Ibc. cit. p. 7.
buqueti De Germain, Carab. Chilenos, p. 55 (1895).
b. elegantissinius Reed. Proc. Zool. Soc Lond. p. 52 (1874); Gehin,
Cat. Carab. pl. 8 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 433
(i885).
montianus Morawitz, Mei. Biolog. Acad. Soc. St-Petersb. Vol. 12, p. 391
{i&83); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 237 (1887).
inexpectatus Kraatz, Stett. Ent. Zeit. p. 3io (1888).
audestus Kraatz, Stett. Ent. Zeit. p. 3io (1888); Lapouge, loc.
cit. p. 7.
buqueti var. C Germain, Carab. Chilenos, p. 56 (1895).
Chili Central.
Villarica.
1. Mocha.
Valdivia, Araucania.
[Victoria.
Valle Central, Malleco,
Chili Central.
Tolhuaca.
Chili austral.
c.
Prov. de Valdivia.
FAM. CARABID/E
369
d. Motschulsky Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. .j, p. 284
pl. 2, fig. 25 (i865); Gehin, Cat. Carab. pl. 8 (iS85).
chloridtts Gehin, Cat. Carab. p. 55 (i885).
buqueti B Gehin, Cat. Carab. pl. 8 (i885).
bitqiieti var. A e Germain, Carab. Chilenos, p. 54 (1895).
e. buqueti Laporte de Castelnau, Etudes Ent. p. i58 (1834); Lapouge,
loc. cit. p. 7.
valdivia Hope, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 128 (i838); Kraatz, Deutsche Ent.
Zeitsch. p. 423 (i885), p. i52 (1886).
buqueti var. a Gehin, Cat. Carab. pl. 8 (i885).
guerini (Jehin, Cat. Carab. p. 55, pl. 8 (i885).
buqueti var. B Germain, Carab. Chilenos, p. 55 (1895).
f. chiloeiisis Hope, Trans. Ent. Soc. London, Vol. 2, p. 128 (i838);
Lapouge, loc. cit. p. 7.
insularis Hope, Trans. Ent. Soc. London, Vol. 2, p. 129 {i838); Gerstaecker
Linnaea Ent. Vol. 12, p. 441 (i858); Roeschke, Ent. Nachr., p. 61 1 (1895) ;
loc. cit. p. 7.
buquetii Gerstaecker, Linnaea Ent. Vol. 12, p. 229 {i858); Gehin, Cat. Carab.
pl. 8 (i885).
Va^divianus Morawitz, Mei. Biol. Acad. Soc. St-Petersb. Vol. 12, p. 891 (i885);
Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 287 (1887).
confusus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 229 (1887).
castroensis Kraatz, Stett. Ent. Zeit. p. 3ii (1888).
B. Subspecies psittacus Gerstaecker.
a. psittacus Gerstaecker, Linnaea Ent. Vol. 12, p. 425 (i858); Kraatz, Ile Chiloe.
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 419 (i885) ; Germain, Carab. Chilenos,
p. 57 (1895); Lapouge, 1. cit. p. 7.
b. Sybarita Gerstaecker, Linnaea Ent. Vol. 12, p. 426 (i858); Kraatz, Ile Chiloe, N. Ouest.
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 417 (i885); Germain, Carab. Chile-
nos, p. 57 (1895); Lapouge, 1. cit. p. 7.
V. calvus Gehin, Cat. Carab. p. 84 (i885); Kraatz, p. 421 (i885); Lapouge,
1. cit. p. 7.
V. tovientosus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 421 (i885); Lapouge, 1. cit. p, 7.
C. Subspecies curtus Germain, Carab. Chilenos, p. 58 (i885); Lapouge,
1. cit. p. 7.
Pr. de Valdivia, Magel-
lanie.
Prov. de Valdivia.
Ile Chiloe.
SUBTRIBUS APLOTHORACIN A Lapouge
Aplothoracina (subtribus) Lapouge, Misc. Ent. Subtribus des Car. p. 45 (1927).
Caracteres. — Tete un peu grosse, peu renflee, courte. Labre bilobe, peu sinue, les lobes
divergents, une soie sur chaque lobe et plusieurs au fond du sinus. Epistome pourvu d’une soie de chaque
cote. Soies oculaires simples. Sous-menton piat, sans pores setigeres. Menton piat, a dent
deltoide petite, sans pores setigeres. Palpes longs, etroits, poilus meme aParticle terminal,
labiaux munis d’une frange epaisse, jaune, au lieu de soies alignees, 1’article terminal des
labiaux minee et tres allonge. Profil des maxilles en tete d’oiseau. Mandibules larges, recourbees au
bout. Antennes tres grosses. Scape unisetigere, article deuxieme tres court, troisieme article
tres long non comprime, articles 5-ii velus, 5-6 calleux chez le male, 7-10 6largis
interieurement en dents de scie.
Pronotum hemispherique, non reborde, non lobe, sans angles, pores lateraux obsoletes.
COLEOPTERA ADEPHAGA
370
Eh'tres elliptiques, deprimes, la depression limitee par le deuxieme secondaire renfle en corniche.
Intervalles peu renfles, parfois traverses de strioles; primaires segmentes, les foveoles encadrees par des
filets conjonctifs nnissant les tertiaires adjacents ; premier tertiaire soude a la suturale. Bord crenele
sur toute la longueur, davantage au troisieme quart; epipleures mediocres.
.Apophyse du prosternum brusquement coudee a sa base renflee en bouton, horizontale,
prolongee, velue a Textremite. Hanches posterieures et trochanters herisses, ces derniers longs. Pas
d’ailes. Sillons fins, incomplets; pas de puncta; frange anale peu fournie, en houppes. Tibias elargis a
Textremite, non incurves, sillonnes; frange des anterieurs normale; intermediaires pourvus d’une
frange posterieure seulement, posterieurs d’une frange anterieure, la rainure posterieure glabre. Tarses
anterieurs du male longs, pourvus de quatre pulvilli, comprimes lateralement ainsi que les tibias. Etui
penial sans analogue dans la famille, tordu a Tapex. celui-ci tres large, coupe carrement, Tangle poste-
rieur un peu emousse.
Couleur noiie. Taille grande.
Repartition geographique. — Ile Sainte-Helene.
Un seul genre.
Genus APLOTHORAX Waterhouse
Aplothorax Waterhouse, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. 3, p. 207, pl. 12 (1840).
SNmonymie ; Haplothorax Thomson, Opusc. Ent. fasc. 7, p. 636 (1875); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 41 (1896).
Caracteres. — De la Sous-Tribu.
Repartition geographique. — Ile Sainte-Helene. — Carte 7 A.
LISTE DES ESPECES :
I. Aplothorax burchelli Waterhouse, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. 3, Ile Sainte-Helene.
p. 207, pl. 12 (1840); Lapouge, Misc. Ent. A^ol. 3o, p. 78 (1927).
SuBTRiBus CALOSOMINA Lapouge
Calosomina (subtribus) Lapouge, Misc Ent. Subtribus des Car. p. 46 (1927).
Svnonymie : Calosomites Gehin, Cat. Caiab. p. 5 (i8S5).
Caracteres. — Tete moyenne, grosse chez certains groupes de Callistheniens, mais non
delormee ; museau court. Labre toujours bilobe, les lobes divergents, une soie sur chacun ; sinus tres
setigere, sans fossette definie. Epistome court, une soie de chaque cote. Soies oculaires simples.
.\ntennes jamais calleuses chez le mMe; scape unisetigere, troisieme arti cl e (ambolus) long, un
peu arque, comprime et un peu carene, a peine chez certains groupes. Sous-menton setigere,
non renfle. Menton large ; mesion pourvu d’une dent plus ou moins courte, jamais subegale aux
lobes, deltiforme, jamais rostree, tres rarement un peu bifide, quelquefois rabattue en haut ou
obsolete; soies du mesion frequemment obsoletes, mais ne manquant chez tous les individus que
FAM. CARABIDiE
371
dans un petit nombre de formes de Callistheniens. Mandibules fortes, frangees seulement a la base,
tomium plus ou moins strie, peu ou pas chez un petit nombre d’especes, retinacle voisin de
la base, peu visible, bidente. Palpes peu ou pas dilates, sans poils accessoires; labiaux toujours
polychetes ; profil des maxilles en tete d’oiseau.
Pronotum variable, non lobe chez les Calosomiens, d’ordinaire lobe chez les Callistheniens;
d’ordinaire un pore setigere au milieu de la goultiere, aucun pres de la base.
Epaule frequemment bien marquee, habituellement denticulee chez les Calosomiens et non
denticulee chez les Callistheniens. Sculpture sans quater n a ires , variable, generalement d’aspect
squamuleux, parfois scarifiee pres des epaules; soies des primaires rarement developpees. Raphe
developpe. Pas d’emargination, ou tres peu sensible.
Ailes fonctionnelles, sauf certains groupes, surtout de Callistheniens. Apophyse du proster-
num longue, recourbee chez les Calodrepa. Sillons abdominaux, sauf chez les Orinodromiis et Carabo-
phanus. Puncta constants, souvent multiples. Frange anale. Apex en grifife (exc. Carabomimus, apex
droit, large, elargi en arrierea Textremite).
Tibias intermediaires et posterieurs frequemment incurves, surtout chez les males; quelquefois
femurs intermediaires et tibias des males dentes, et trochanters pointus, epineux {Calodrepa, Castrida).
Deux franges mediocres aux tibias anterieurs, 1’interne constante chez les deux sexes, Texterne souvent
absente chez la femelle; une posterieure a peu pres constante aux tibias intermediaires, et parfois une
anterieure chez les males; parfois une anterieure aux tibias posterieurs des males. De deux a quatre
pulvilli, grands et larges, d’ordinaire trois, aucun chez les Callistrata.
Taille jamais tres petite ni tres grande. Couleur souvent noire, rarement bien brillante.
Repartition geographique. — Dans 1’ensemble, ubiquiste a Texception des zones glaciales
et de la Polynesie. Voir ci-dessus, p. 22 et Carte 7.
Genre de vie. — Voir ci-dessus, p. ii.
Morphologie generale. — Voir ci-dessus, p. iSo-iqo.
Phylogenie generale. — Voir ci-dessus, p. lyS-iqS.
Paleontologie. — Dans Tensemble, groupe geologiquement tres ancien, dont les principales
branches sont constituees et en place avant la fin du secondaire. Voir ci-dessus, p. i58.
Ontogenie. — Dans Tensemble, bien connue. Larves ; mesolabre quadridente, les medianes
distantes, jamais de cinquieme dent interposee; palpes et antennes courts, le terminal des labiaux non
dilate; tegmina d’ordinaire peu developpes, de meme le telson ; cerci longs, epine externe rudimentaire
ou nulle, rarement developpee; larve du preinier age nebrioide, les cerci tres allonges, a peu pres
simples, mobiles. Pour les oeufs, les nymphes, les diversites des larves, voir ci-dessus, p. 55-7 1.
Tableaux de determination, — Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. i3, p. 144-146 (1927).
Genres : Callistheniens, quatre : i. Callisthenes, 2. Callitropa, 3. Blaptosoma, Carabomorphns\
Calosomiens, trois : r. Calosoma, 2. Caminara, 3. Channosia.
I. Genus CALLISTHENES F ISCHER, latiore sensu LAPOUGE
Callisthenes Fischer, Ent. Ross. Vol. i , p. 85 (1822), Vol. 3, p. 234 (1827) ; Kev. Zool. p. 270 (1842);
Menetries, Bull. Acad. Sc. St-Petersb. Vol. i, p. 341 (1844); Gehin, Cat. Carab. p. 35 (i885);
Kolbe, Sitzungber. Ges, Naturf. Freunde, Berlin, p. 56 (1896).
372
COLEOPTERA ADEPHAGA
S}aion3'niie : Callisthenus (genus) Motschulsky, Et. Ent. Vol. g, p. 127 (iSSg).
Callisphaena (genus) Alotschulsk}’, ibidem.
Tapinosthenes (genus) Kolbe, Sitzungber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 56 (iSgS).
Chrysoitigma (genus) Kirb3^ Trans. Linn. Soc. Lond. Vol. 12, p. 375 (igi8).
Caractenes. Mesion setigeie (exc. Callisphcuna, Isocallia, Callisthenes)-, article terminal des
palpes court, lelativeinent dilate. Pronotuin a cotes larges, anondis (exc. Lyperostenia), lobe; lobes
arrondis, assez longs (exc. Lyperostenia, Paracalosojna palineri). Epaules non dentees (exc. Chiysosiigma, Lype-
rostenia), pas d’ailes (exc. Callisphana, Tapinosthenes, Chrysostigma, Lyperostenia). Episternes mesothora-
ciques courts (exc. Tapinosthenes). Tibias droits (intermediaires vagueinent incurves Chrysostigma, Lype-
rostenia); pas de frange anterieure aux intermediaires, posterieure parfois en legression ou disparue,
pas de frange aux posterieurs; trois pulvilli. Eorme epaisse, couite et arrondie (exc. Tapinosthenes).
Repartition geographique. — Palearctique, Xearctique. — Carte 7.
Sous-GENRES. — Neuf : I. Callisphtsna, 2. Isocallia, 3. Callisthenes, 4. Tapinosthenes, 5. Callistenia,
6. Isostenia, 7. Chrysostigma, 8. Lyperostenia. g. Paracalosoma.
I. SuBGENUS CALLISPH>ENA Motschulsky
Callisphaena (genits) Motschulslaq Etudes Ent. Vol. g, p. I27(i85g).
S3’non3’inie : Callisthenes auctorum partim.
Caractenes. — Tete grosse. Mesion non setigere, renfle a Textremite; deltion piat, pointu, un
tiers de la longueur des lobes; fossettes de Tepistome courtes. Antennes a trois articles basilaires com-
primes, le troisieme tranchant, quatrieme deforme. Pronotum tres large, un peu reborde en arriere ;
cdtes tres arrondis, lobes courts; pore de Ia gouttiere souvent oblitere. El3'tres non creneles ; epaules
non marquees, sans calus ; intervalles granuleux, peu nets, les primaires subcatenules, sans fossettes
metalliques; gouttiere de Tepipleuie simplement creuse. Ailes fonctionnelles. Apoph3’se prosternale
OLirlee meme a 1’extremite; episternes metathoraciques courts; flancs tres ponctues, du pronotum a
Tanus. Pattes robustvs ; tibias non incurves; franges peu developpees, intermediaire posterieure nulle
chez les femelles; pores profonds, gros et nombreux, mais peu de spicules. Forme courte et arrondie.
Couleur metallique.
Etat d’evolution. — .Acheve de perdre les soies du mesion ; en voie d’eliminer le pore
setigere de la gouttiere du pronotum ; commence, par les femelles, Telimination de la frange posterieure
des tibias intermediaires ; sculpture des el3Ures en degradation, qui s’oriente dans le sens de la reticulation
et de la tuberculisation des intervalles resolus. Ph3’logenie, voir p. 176.
Repartition geographique. — Scandinavie, Europe centrale. — Carte 7, 2.
Ontogenie. — Larve elevee par Burgess. Tete grosse. Mesolabre a medianes longues, aigues,
separees par un sinus egal a Tune d’elles, externes petites, pointues, presque entierement detachees; piis
paralleles, assez longs, ecartes. Tegmina debordant de plus que Tourlet, lobes courts, arrondis. Telson
a lobes triangulaires pointus, moitie de la longueur du piotelson. Cerei de la longueur du protelson, peu
divergents, assez forts; epine supere conique, petite; pas d’externe. Extremement velue aux trois ages.
Nymphe. Pterotheques posterieures egales aux anterieures. Saes des tegmina en bourrelet coude en
dehors, gros, saillant, deprime au milieu, tres renfle aux deux extremites; extremite posterieure
FAM. CARABID^
373
prolongee en lobe. Aux segments i, 7, S, sacs sans bourrelet, minces, peu debordants, depourvus de
lobes. Tubercules pleuraux gros, piesque confluents, mal dessines, herisses de soies abondantes et
courtes. Cerei ne depassant pas un tiers de la longueur du protelson et depourvus d’epines. Au meta-
notum quelques soies eparses au milieu, Brosses dorsales epaisses et rudes envahissant tout le tergite,
sauf la marge anterieure et les bords. Call. reticulata. Voyez supra, p. 67, texte et dessins.
LISTE DES ESPECES :
I. Callisphaena reticulata Fabricius, Mant. Ent. Vol. i, p. 197 (1787). Scandinavie, Eur. centr.
Carabus reticulatus Fabricius, Mant. Ent. Vol. i, p. 197 (1789); Ent. syst. p. iii
(1792); Olivier, Encycl. Meth. Insectes, Vol. 5, p. 33g (1790); Entomogr.
Vol. 3. p. 42, pl. 12, fig. i34 (1791) ; Schonherr, Synon. Ins. Vol. I, p. 228
(1806); Illiger Kaf. Preuss. Vol. i, p. 143(1798); Paykull, Fauna Suee.
Vol. I. p. 128 (1798); Panzer Fauna Germ. Heft 81, p. 9 (i8oi).
Calosoma reticulatum Fabricius, Syst. Eleuth. Vol. i, p. 2i3 (1801); Gyllenhall,
Ins. Suee. Vol. 2, p. 5i (1810) ; Sturm, Fauna Germ. Vol 3, p 127 (1812) ;
Duftschmid, Fauna Austr. Vol. 2, p. 14 (i8i5) ; Dejean, Spec. Coi. Vol. 2,
p. 208 (1826); Entomogr. Vol. 2, p 55, pl. 71, fig 3 (i83o) ; P^ischer, Ent.
Ross. Vol. 3, p. 240 (1827;; Redtenbacher, Fauna Austr. p. 72 (1849);
Letzner, Laufkaf. Schles. p. 97 (i85o); Schaum, Naturgesch. Ins.
Deutschl. Vol. I. 2«= ed. p. 116 (1860); Gangibauer, Kafer Mitteleur.
Vol. I, p. 37 (1892); Reitter Best. Tab. Carab. p. 5i (1896), Fauna Germ.
Vol. I, p. 78 (1908); Breuning, Kol. Rund. Vol. 14, p. 97 (1928). —
Pl. 2, Pig. 2.
2. SUBGENUS ISOCALLIA LaPOUGE
Isocallia, nov. subgenus Lapouge, Alisc. Ent. p. i (1927).
Synonymie : Callisthenes auctorum parti m.
Caracteres. — Caracteres des Callisphcsna, sauf les differences suivantes. Pore du pronotum
d’ordinaire conserve, mais non setigere. Sculpture a grains ronds, serres, sans ordre; primaires peu
visibles, lineaires, grenus. Pas d’ailes. Couleur violacee ou noire.
Etat d’ evolution. — Cominence a eliminer le pore setigere du pronotum; evolution de la
sculpture dans la meme orientation que Callisphcsna, mais plus avancee, allant jusqu’au parfait poli.
Parvenu au stade aptere. Phylogenie, voir p. 177.
Repartition geographique. — Alpes Pontiques, Armenie, Aloiitagnes. — Carte 7, n''3.
LISTE DES ESPECES :
I. Isocallia breviuscula Mannerheim.
a. tversmanni Chaudoir, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 23, p. i57 Alpes Pontiq., Armenie.
(i85o).
Callisthenes eversmanni, Chaudoir, Bull._ Soc. Natur. Moscou, Vol. 23,
p. i57(i85o); Faust, Stett. Ent. Zeit. p. 43 (i885); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 52 (i8g6) ; Breuning, Kol. Rund. Vol. 14, p. 72 (1928).
b, breviuscula Mannerheim, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 2, p. 61 Armenie.
(i83o).
Callisthenes breviusculus Mannerheim, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 2, p. 61
'i83o); Chaudoir, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 23, p. 98 (i85o); Faust,
Stett. Ent. Zeit. p. 48 et suiv. (i885); Breuning, Kol. Rund, Vol. 14,
p. 72 (1928)
374
COLEOPTERA ADEPHAGA
Callisthenes orbiculatus Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 12, p. 88,
pl. 6, fig. « ‘(1839); Chaudoir, Enumer. Carab. du Caucase, p 96 (1847);
Faast,Stett.Ent. Zeit. p. 43 (1845); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 52 (1896).
Callisthenes Motschoulshyi Fischer, Rev. Zool. p. 271 (1842).
c. reichei Guerin, Ann. Soc. Ent. France, Bull. p. 44 (1842), Revue Armenie orientale.
Zool. p. 171 (1842); Fischer, Bull. Soc. Natur. Moscou, p. 486
(1846); Faust, Stett. Ent. Zeit. p. 48 (i885); Breuning, Kol.
Rund. Vol. 14, p. 70 (1928). — Pl. 2, Fig. 3.
3. SUBGENUS CALLISTHENES Fischer
Callisthenes Fischer, Ent. Ross. Vol. i, p. 85 (1822), Vol. 3, p. 284 (1887); Revue Zool. p. 270
(1842); Menetries, Bull. Acad. Sc. St-Petersb. Vol. i, p. 841 (1844); Gehin, Cat. Carab. p. 35
(i885); Kolbe, Sitzungber. Ges. Naturf, Freunde, Beilin, p. 56 (1895); Breuning, Kol. Rund.
Vol. 14, p. 59 (1928).
S5monymie : Callisthenes Motschulsky, Eludes Ent. Vol. 9, p. 127 (1859).
M icnocallisthenes Apfelbeck, Silzber. Ak. Wiss. Wien, p. 161 (1918).
Canactenes. — Mesion non setigere, plus ou moins renfle; deltion tres variable, tantot
allonge (iisgtntmsis), renfle, pointu, egalant la moitie des lobes, tantot tres elargi chez les especes a tres
grosse tete, et plus court (kareltni), souvent la pointe retroussee en haut, faisant paraitre le deltion rudi-
mentaire (karelini kiitschakewitschi). Fossettes de 1’epistome grandes et courtes. Antennes de Callisphana.
Tete grosse ou tres grosse. Pronotum tres large, a cotes arrondis, bien reborde; pore de la gouttiere
non setigere, parfois oblitere; lobes larges, atrondis et courts. Elytres courts, parfois canalicules le
long de la suture (regelianus), quelquefois foveoles, souvent presque lisses sur le disque; epaules non
marquees, sans calus, non crenelees. Pas d’ailes. Saillie prosternale moins ourlee a la pointe. Cotes
plus ou moins ponctues. Tibias de Callisphcsna, mais la frange posterieure ne parait manquer chez la
femelle que chez pumicatus-, trois pulvilli, deux seulement, et rudimentaires, chez glasunowi. Forme
arrondie. Couleurs variables.
Etat d’evolution. — A elimine les soies du mesion, est en voie d’eliininer celles du pronn-
tum, commence a eliminer la frange posterieure des tibias mo3'ens et les pulvilli. Elimine ses intervalles
par adoucissement jusqu’a disparition, ou par resolution en rugosites suivie d’adoucissement; conserve
presque toujours des rugosites pres de la gouttiere, ou les elimine en dernier lieu; tend a faire des
foveoles primaires. Gamme des variations chromiques etendue, mais toujours en teintes froides, souvent
rabattues jusqu’au noir : bleuatre, verdatre, bionze obscur, ni cuivreux, ni pourpre; cependant les
fossettes parfois cuivreuses ou dorees, Arrive au stade apteie. Phylogenie, voir supra p. 177.
Repartition geographique. — Turkestan Occidental, Nord de la Perse, voir Carte 7, n® 4.
Habitant des steppes.
LISTE DES ESPECES :
I. Callisthenes panderi Fischer.
A. Subspecies kitschakewitschi Ballion, Bull. Soc. Natur. Moscou, p. 828 Aoulie Ata, Taschkend.
(1870); Solsk}^ Reise von Fedschenko, Vol. i, p. 20 (1874);
Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 28, p. 879 (1879); Faust,
Stett. Ent. Zeit. p. 48 (i885); Morawitz, Mem. Acad. Sc.
St-Petersb. Vol. 84, p. 87 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 52
(i8g5); Breuning, Kol. Rund. Vol. 14, p. 66 (1928).
FAM. CARABID^
375
rf^co/or Morawilz, Mem. Acad. Sc. St-Petersb. Vol. 84, p. 87 (1886); Breu-
ning, Kol. Rund. Vol. 14, p. 68 (1928).
pUisoni Born, Coi. Rund. p. i3 (1917) ; Breuning, Kol. Rund. p. 67 (1928).
B. Subspecies Fischer, Ent. Ross. Vol. 2, p. 211 (1826), Iconogr.
Vol, 2, p. 56, pl. 71, fig. 4 (i83o); Motschulsky, Ins. de Siberie,
p. 119(1849); Faust, Stett. Ent. Zeit. p. 43 (i885); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 5i (1895); Semenow, Rev. Russe Ent. Vol. 6,
p. 263 (1906); Jacobson, Kaf. Russi, pl. 2, fig. i5 (ipoS); Breu-
ning, Kol. Rund. Vol. 14, p. 61 (1928).
C. Subspecies usgeutensis Solsk3^
a. usgeutensis Solsky, Reise von Fedschenko, Vol. r, p. 20 (1874);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 52 (1895); Breuuing, Kol. Rund.
Vol. 14, p. 68 (1928).
b. mgiceps Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 28, p. 219 (1884);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 52 (1895); Breuning, Kol. Rund.
Vol. 14, p. 69 (1928).
D. Subspecies substriatus Motschulsky.
a. substriatus Motschulsky, Etudes Ent. Vol. 9, p. 127 (1859); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 52 (1895); Breuning, Kol. Rund. Vol. 14,
p. 71 (1928).
b. persidis Gehin, Cat. Carab. p. 68 (i885).
c. pumicatus Lapouge, Bull. Mus. Plist. Nat. Paris, Vol. i3,p. 124(1907);
Mission en Perse, Ent. Vol. 2, fasc. i, p. 27, pl. i, fig. i (1912).
E. Subspecies glasunowi Semenow, Hor. Soc. Ent. Ross. Vol. 84, p. 3o3
(1900); Breuning, Kol. Rund. Vol. 14, p. 68 (1928).
Call. karelini Fischer.
A. Subspecies Fischer, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 19, p. 187,
pl. 14, fig. 3 (1846); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 5i (i885);
Semenow, Rev. Russe Ent. Vol. 6, p. 268 (1906); Breuning,
Kol. Rund. Vol. 14, p. 63 (1928).
B. Subspecies marginatus Gebler, Ledebours Reise, Vol. 2, p. 87 (i83o);
Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 20, p. 807 (1847) ; Vol. 82. p. 489
(1860); Morawitz, Mem. Acad. Sc. St-Petersb. Vol. 84, p. 84
(1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 53 (1896); «cw Solsky, Reise
von Fedschenko. Vol. i, p. 17 (1874); Pleyden, Cat. Coi. Sibir,
p. 12 (1880); Breuning, Kol. Rund. p. 65 (1928).
C. Subspecies elegans Kirsch.
a. elegans Kirsch, Stett. Ent. Zeit. Vol. 20, p. 197 (1889); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 23, p. 172 (1879); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 53 (1896); Semenow, Rev. Russe Ent. Vol. 6,
p. 262 (1906); Breuning, Kol. Rund. p. 63 (1928).
Semenowi Reitter, Best. Tab. Caract. p. 53 (i8g6); Breuning, Kol. Rund.
p. 64 (1928).
b. karagaicus Eapouge, Misc. Ent. p. 87 (1924); Breuning, Kol.
Rund. p. 64 (1928). — Pl. 2, Fig. 4.
c. semenowi Motschulsky, Etud. Ent. Vol. 9, p. 128 (1889); Morawitz,
Mem. Acad. Sc. St-Petersb. Vol. 84, p. 84 (1886); Semenow,
Rev. Russe Ent. Vol. 6, p. 262 (1906).
Oural, Steppes kirghises.
Margllam, Usgent.
Osch, Alai.
Nord de la Perse.
Nord de la Perse.
Perse, Plateau Occident.
Turk. Occidental, Monts
Nurata.
Tarbagatai, Lac Bal-
kasch.
Altai', Nor Saisan.
VVernoi, Issyk Koul.
Karagai-Tau, Narynsk.
Alatau, Issyk Koul.
376
COLEOPTERA ADEPHAGA
sstwertzowi Ballion, Bull. Soc. Natur. Moscou, p. 323 (1870).
mandcsfjerna Ballion, Bull. Soc. Natur. Moscou, p. 323 (1870).
elegans Solsky, Reise Fedschenko, Vol. i, p. 25 (1874); Gehin, Cat. Carab.
pl. 9 (i885).
ballionis Solsky, Reise Fedschenko, Vol. i, p. 24 (1874).
declivis Dohrn, Stett. Ent. Zeit. p. 405 (1884); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 53 (1895).
D. Subspecies regelianus Morawitz.
a. regelianus Morawitz, Mem. Acad. Sc. St-Petersb. Vol. 34, p. 84 Boukharie.
(1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 53 (1896); Breuning, Kol.
Rund. p. 65 (1928).
b. oxygonus Morawitz. Boukharie.
calosoma oxygonum, Morawitz, loc. cit.; Reitter, loc. cit.
c. ovalis Morawitz. Boukharie.
calosoma ovale, Morawitz, loc. cit.; Reitter, loc. cit.
3. Call. anthrax Semenow.
a. anthrax Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 34, p. 304 (1900); Mongolie orientale.
Breuning, Kol. Rund. p 73 (1928).
b. gr/nw/ Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 34, p. 306(1900); Koukou Nor.
Breuning, Kol. Rund. p. 74 (1928).
4. Call. fischeri Fischer, Rev. Mag. Zool. p. 271 (1842); Bull. Soc. Natur. Mongolie.
Moscou, Vol. 19, p. 486, pl. 14, fig. I, 2 (1846); Menetries, Bull.
Acad. Soc. St-Petersb. p. 647 (1844) ; Reitter, Best. Tab. p. 52 (1896) ;
Born, Soc. Ent. p. 97 (1897) ; Breuning, Kol. Rund. p. 75 (1928).
5. Call. pentheri Apfelbeck, Sitzber. Ak. Wien. p. r6i (1918); Breuning, Albanie.
Kol. Rund. p. 75 (1928).
6. Call. relictus Apfelbeck, Sitzber. Ak. Wien, p. 161 (1918); Breuning, Albanie.
Kol. Rund. p. 76 (1928).
4. SUBGENUS TAPI NOSTHENES Kolbe
Tapinosthenes (genus) Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 56 (1896); (subgenus)
Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. 89 (1928).
Synonymie : Callisthenes auctorum pars.
Chrysostigma C Gehin, Cat. Carab. p. 35 (i885).
Caracteres. — Tete assez grosse. Mesion a pores setigeres en regression, renfle, coude en avant
en bourrelet renfle, sans deltion; mandibules peu striees. Fossette du labre profondement etendue a
1'epistome, celui-ci tres separe du front, a soies doubles ainsi que le labre. Antennes a deuxieme
et troisieme article comprimes, le troisieme pas plus, ni plus long, que celui des Mimocarabus.
Pronotum court, large, arrondi, bien reborde; lobes larges, arrondis; soie de la gouttiere bien deve-
loppee. Elytres assez courts, subparalleles, epaules saillantes, a fort calus, gouttiere attenuee a Tepaule,
mais sans crenelures. Primaires forts, catenules, a fossettes metalliques vertes ; autres intervalles resolus
en gros grains plats, assez mal alignes ; stries non ponctuees. Epipleures simples. Ailes fonctionnelles.
Apophyse du prothorax entierement rebordee. Episternes du methathorax assez allonges. Pas de puncta
a Tarceau anal. Flancs un peu ponctues. Tibias droits, assez herisses, frange normale.
FAM. CARABID^
377
Etat d’evolution. — Peu avance. Conserve toutes ses soies, double mfeme celles du
labre et de 1’epistome; celles du mesion cepeudant en regression. En retard dans Tevolution des
antennes et des mandibules. Conserve ses ailes fonctionnelles. Phylogenie, voir supra p. 175.
Ontogenie. — Burgess, U. S. Agr. Bull. 417, p. 112, ii3 (1917).
Repartition geog raphique. — Californie ; Chaines cotieres; Oregon. — Carte 7, iP i.
LISTE DES ESPECES :
I. Tapinosthenes cancellatus Eschscholtz.
5. SUBGENUS CALLISTENIA Lapouge
Callistenia, nov. subgenus Lapouge, Misc. Ent. p. 2 (1927).
Synonymie : Callisthenes auctorum partim.
Callisthenes C pars Gehin, Cat. Carab. p. 35, pl. 69-70 (i885).
Carabosoma D pars Gehin, ibidem, p. 33, pl. 65 (i885).
Caracteres. — Sous-menton a soies tres longues, multiples. Mesion setigere, renfle
a 1’extremite; deltion large, pointu, mediocre. Mandibules peu striees. Fossettes de Tepistome
courtes. Antennes mediocres, articles 2-3 ou 2-4 comprimes, le troisieine pas tres long,
mediocrement tranchant. Pronotum large, tres arrondi sur les cotes, lobes assez petits, courts, arrondis
ou emousses ; pore de la gouttiere pourvu d’une soie, longue d’ordinaire. Elytres courts, renfles, .sans
repli subapical, d’ordinaire etroitement ourles; epaules arrondies, sans calus, d’ordinaire non denti-
culees; intervalles egaux, plats ou peu convexes, ponctues en ligne dorsale (exemple discors), ou
segmentes en tubercules plats connivents (exemple luxata)-, epipleures simples. Pas d’ailes. .Apo-
physe prosternale non tronquee, d’ordinaire peu ourlee a Textremite. Sillon, puncta, une rangee
de puncta au segment anal. Tibias peu herisses, droits, pourvus des franges normales. Taille
petite, couleur noire.
Etat d'evolution. — Conservateur a l’egard des pores setigeres, possede des puncta meme
au segment anal. Antennes a un stade particulier d’evolution, peu avance au troisieine article et
378
COLEOPTERA ADEPHAGA
davantage aux autres. Lobes du pronotum en regression. Sculpture des elytres en etat d’affole-
ment, tres variee suivant les especes, tendant a devenir lisse. Phylogenie, voir p. lyS.
Repartition geographique. — Sierra Nevada, Monts Rocheux, jusqu’a TArkaiisas, Chaine
cotiere de Californie. L’habitat s’etendait autrefois plus au sud, dans la region ennoyee dont subsiste
rile Guadalupe. Volontiers alticole. — Carte 7, no 5.
LISTE DES ESPECES :
1. Callistenia moniliata Le Conte, Ann. Lyc. Nat. Hist. New-York,
Vol. 5, p. 200 (1849), Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. i, p. 61 (1878);
Burgess et Collins, Dep. Agr. Bull. 417, p. 18, 114(1917); Breuning,
IMonog. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 77 (1928).
laqueata Le Conte, Proc. Acad. Sc. Nat. Philad. p. 3i8 (1860), p. 53 (1862),
Ann. Mag. Nat. Hist. p. 399 (1870); Breuning, Mon. Cal. Rund. Vol. 14,
p. 78 (1928).
var. concinna Casey, Mem. Coi. Vol. 6, p. 66 (1913); Breuning, Mon. Cal. Kol.
Rund. Vol. 14, p. 78 (1928).
2. Call. discors Le Conte. — Pl, 2, Fig. 6.
a. discors Le Conte, Ent. Rep. Mississ. Vol. 12. p. 3i, tab. i, fig. 9
(1857), Proc. Nat. Sc. Philad. p. 53 (1862), Bull. Brooklyn Ent.
Soc. Vol. I , p. 61 (1878) ; Burgess, Dep. Agr. Bull. 427, p. 18, 119
(1918); Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 79-80(1928).
inversus Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 67 (1913).
b. dietzii Schaeffer, Journ. New-York Ent. Soc. p. 197 (1904);
Burgess, Dep. Agr. Bull. 427, p. 122(1917); Breuning, Mon.
Cal. Kol. Rund. VMl. 14, p. 80.
tularensis Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 68 (1913).
gravidula Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 69 (1913).
c. irregularis Schaeffer, Journ. New-York Ent. Soc. VMl. 23, p. 235
(1915).
schaefferi Breuning, IMon. Col. Kol. Rund. Vol. 14, p. 80 (1928).
3. Call. subaenea Chaudoir.
a. , subaenea Chaudoir, Rev. Zool. Vol. 21, p. 28 (1869); Le Conte,
Bull. Brookl3'n Ent. Soc. Vol. i, p. 61 (1878); Burgess, Dep.
Agr. Bull. 417, p. 18, 144 (1917); Breuning, Mon. Cal. Kol.
Rund. Vol. 14, p. 81 (1928).
b. latipennis Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 6, p. 70 (1870),
Vol. i,p. 126(1875); Le Conte, Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. i,
p. 61 (1878); Casey, IMein. Col. Vol. 4, p. 78 (1913); Burgess,
Dep, Agr. Bull. 417, p. 18, 121 (1917); Breuning, Mon. Cal,
Kol. Rund. Vol. 14, p. 83 (1928).
c. opima Casey, Mem. Col. Vol. 4, p. 69 (i9i3) ; Breuning, Kol.
Rund. Vol. 14, p. 83 (1928).
arcuata Casey , Ann. New-York Acad. Sc. p. 343(1897); Breuning, Kol. Rund.
Vol. 14, p. 83 (1928).
4. Call, luxata Say.
a. luxata Say, Journ. Acad. Sc. Philad. Vol. 3, p. 149 (1823);
Le Conte, Ann. Lyc, Nat. Hist. New-York, Vol. 5, p. 200
(1849), Col. Kansas, p. 3, pl. i, fig. 2 (1859), Proc. Nat. Sc.
Oregon.
Idaho.
Californie.
Californie, Tulare Co.
Californie, Castella.
Californie.
Californie.
Californie.
Arizona.
Monts Rocheux, centre,
Kansas, Nebraska.
FAM. CARABID/E
379
Philad. p, 53 (1862), Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol i, p. 61
(1878); Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 73 (1913); Burgess, Dep.
Agr. Bull. 417, p. 18, 120 (1917); Breuning, Mon. Cal. Kol.
Rund. Vol. 14, p. 83 (1928).
b. zimmermanni Le Conte, Ann. L5'c. Nat. Hist. New-York, Vol. 4,
p. 440 (1848), Ann. Nat. Hist. p. 899 (1870), Bull. Brooklyn Ent.
Soc. Vol. I , p. 61 (1878) ; Casey, .Meni. Coi. Vol. 4, p. 71 (1913);
Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 85 (1928).
opaca Gehin. Cat. Carab. p. 70 (i885); Breuning-, Mon. Cal. Kol. Rund,
Vol. 14, p. 85 (1928).
c. pimelioides Walker, Natur, in Vancouver, Vol. 2, p. 3i2 (1866);
Horn, Trans. Ent. Soc. Philad. p. 70 (1870); Le Conte, Ann.
- Nat. Hist. p. 399 (1870); Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 78 (1913),
VMl. 9, p. 169 (1920); Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14,
p. 86 (1928).
pustulosa Ca.sey, ?ilem. Coi. Vol. 4, p. y3 (igiS), Vol. 9, p. 169 (1920).
d. exarata Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 71 (1918), AMl. 9, p. 166 (1920) ;
Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 86 (1928).
tegulata Casey Mem. Coi. Vol. 4, p. 72 (ipiS), Vol. 9, p. 166 (1920) ; Breuning,
IMon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 86 (1928I.
viatrix Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 72 (igiS), Vol. 9, p. 166 (1920) ; Breuning,
Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 86 (1928).
e. striaiula Le Conte, Coi. Kansas, p. 4 (1859), Bull. Brooklyn Ent.
Soc. Vol. I, p. 61 (1878); Casey, IMem. Coi. Vol. 4, p. 71 (1918),
\'M1. 9, p. i65 (1920).
reflexa Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 164 (1920) ; Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund.
Vol. 14, p. 86 (1928).
utensis Casey, IMem. Coi. Vol. 9, p. i65 (1920) ; Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund.
Vol. 14, p. 86 (1928).
semota Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 166 (1920) ; Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund.
Vol. 9, p. 86 (1928).
striata Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 86 (1928).
f. monticola Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 78 (1918); Breuning, Alon.
Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 86 (1928).
nevadensis Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 73 (1913); Breuning, Mon. Cal. Kol.
Rund. Vol. 14, p. 86 (1928).
g. klamathensis Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 169 (1920); Breuning,
Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 86 (1928).
h. siibasperata Schaeffer, Journ. Ent. Soc. New-York, Vol. 28, p. 235
(1915); Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 86 (1928).
i. diffracta Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 74 (1913); Breuning, Mon.
Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 86 (1928).
j. parowana Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 197 (1920); Breuning, Mon.
Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 86 (1928).
k. debilis Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 167 (1920); Breuning, Mon.
Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 86 (1928).
6. SuBGENUS ISOSTENIA Lapouge
Isostenia (subgenus) Lapouge, Misc. Ent. p. 2 (1927).
Synonymie : Callisthenes ajactorum pars Gehin, Cat. Carab. p. 70 (i885)
p. 78 (1928).
Monts Rocheux, nord,
Oregon.
[N. Californie.
Vancouver, Cascade Range,
Californie.
Afonts Rocheux.
Californie, Sa-Nevada.
Oregon.
Californie.
Nouv. Mexique.
Utah.
: Breuning. Kol. Rund.
38o
COLEOPTERA ADEPHAGA
Caracteres, — Caracteres generaux des Callisienia. Deltion plus court, soies du menton dou-
teuses. Intervalles resolus en granulations confuses, sauf les primaires renfles, segmentes, foveoles.
Segment anal depourvu de pores setigeres. Facies de Tapinosthenes. 11 est possible que certaines
formes classees dans les Callistenia sur des indications que je n’ai pu verifier de mes yeux appartiennent
au sous-genre Isosienia.
Etat cPevolution. — Un peu plus avance que celui des Callistenia. Les soies sont en regression,
etla sculpture un peu plusavancee. Phylogenie, voir p. lyS.
Repartition geographique. — Chaine des Cascades, Oregon, \\'ashington. L’aire est imme-
diatement au nord de celle des Callistenia. — Carte 7, 6.
LISTE DES ESPECES :
I. Isostenia wilkesi Le Conte, Ann. Lyceum Hist. Nat. New-York, Oregon, Washington.
\'ol. 5, p. 200 (i85i), Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. i, p. 6 (1878);
Burgess, Dep. .Agr. Bull. 417, p. 18, 1 20 (1917); Breuning, Kol. Rund.
p. 78 (1928). — Pl. 2, Fig. 7.
7. SUBGENUS CHRYSOSTIGMA Kirby
Chnysostigma (genus) Kirby, Trans. Linn. Soc. Lond. Vol. 12, p. SyS (1818)
Synonymie : Chrysostigma A, B Gehin, Cat. Carab. p. 25, 67 (i885); Chrysostigma pars Breuning,
Mon. Cal. Wien. Ent. Zeit. Vol. 44, p. 81 (1928).
Caracteres. — Alesion setigere, renfle a Textremite; deltion assez etroit, pointu, presque egal
a la moitie des lobes. Tete grosse, pointillee. Fossettes de Tepistome depassant peu la suture frontale.
Troisieme article des antennes long, tranchant; les quatre articles nus diversement comprimes. Pro-
notum court, tres large, tres arrondi suries cotes, peu reborde, sauf aux lobes; gouttiere large mais
imprecise, pore lateral rarement setigere, parfois oblitere; lobes larges, courts, arrondis. Elytres
courts, plus ou moins arrondis; gouttiere graduellement elargie, sans repli marque-, epaule accusee,
calleuse. tres crenelee. Sculpture tantot nette et un peu renflee, tantot confuse, d’ordinaire a fossettes
dorees ou points dores. Epipleures simples. Ailes fonctionnelles tres developpees, et tres employees.
Apophyse prosternale non tronquee, peu ou point rebordee a Textremite; episterne du metathoiax large
et court. Tibias a franges normales seulement, peu herisses, intermediaires droits, subincurves chez les
individus robustes des deux sexes.
Etat d’evolution. — Ni arriere ni en avance quant a Telimination des soies, en voie cependant
d’eliminer le pore setigere du pronotum. Reste au stade aile, et tres bon voilier, circulant surtout la
nuit ; j’ai ramasse en nombre sous les globes electriques, dans les rues, Vocellaium. Sculpture moderement
avancee en evolution. Tendance a faire des fossettes dorees plus ou moins vastes sur une sculpture
par ailleurs bien conservee. Ph3dogenie, voir supra p. 176.
Repartition geog raphique. — Etats-Unis, Sud du Canada, Nord du Mexique. — Carie 7 , no 7.
Ontogenie. — Larve d.’ ocellatiim elevee par Burgess. Mesolabre a medianes tres emoussees,
espacees par un sinus moindre que Tune d’elles, portant au tiers inferieur externe un feston qui est
Texterne, piis un peu arques, renfles. Tergites ourles, a lobes triangulaires mediocres. Telson courtement
et etroitement lobe, lobe pointu, etire; cerci doubles du protelson en longueur, divergents, peu robustes,
epine supere petite, externe nulle. Tergites mats, grenus. Voir supra p. 53 et fig. Nymphe, egalement
FAAl. CARAHIDA-;
38i
de relevuge Burgess, Gypsy Moth Laboratoiy : Pterotheqiies anterieures et posterieures egales;
bourrelets des sacs lateraux peu condes, en ligne simplement brisee, partie posterienre tres renflee; le
sixieme segment seni possede nn rndiment de lobe; segments i et 7 sans bonrrelet, lebord minee;
segment 8 anenne trace de sac ; tnbercnles plenranx gros, presqne confluents, mal dessines, herisses
de soies abondantes et conrtes; pas de soies an metanotuin ; brosses dorsales larges et tres fonrnies; pas
de soies an hnitieme segment.
LISTE DES ESPECES :
I. Chrysostigma obsoletum Sa}^ Jonrn. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 3, Etats-Unis, Centre.
p. 149 (1823); Bnrgess, U. S. Agr. Bnll. 417, p. 17, 87, pl. 17,
fig. A (1917); Brenning, Wien. Ent. Zeit. p. no (1928).
' Calosoma indistinctum Sa)', Journ. Acad. Nat. Soc. Philad. Vol. 5, p. i5i (iSaSj;
Le Conte, Boston Journ. Nat. Hist. Vol. 5, p. 208 (1847!.
Calosoma luxatum Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 196 (1826).
V. microstictum Casey, Mem. Coleopt. Vol. 4, p. 60 (igiS).
2. Chrys. lepidum Le Conte.
a. ocellattim n. nomen Laponge. Canada Aleridional,
Calosoma calidum Dejean, Spec. Coi. yob 2, p. 197 (]8261; Kirby, Faun. Etats-Unis.
Bor. Amer. p. 18 (iSSy); Le Conte, Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. i,
p. 61 (1878) ; Burgess, Agr. Bull. p. 98 (1917) ; Breuning, Wien. Ent. Zeit.
p. 184 (1928) , non Carabus calidus Fabricius.
Calosoma expansum Case)'- Ann. New-York, Acad. Soc. Vol. 8, p. 844 (1897),
IMem. Coleopt. Vol. 9, p. i56 (1920).
b. lepidum Le Conte. Proc. Boston Soc. Nat. Hist, Vol. i, p. 201 Missouri.
(1844), Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. i, p. 61 (1868); Laponge,
Cal. nouv. p. 7, Misc. Ent. (1924).
c. stellatum Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 8, p. 344 (1897),
Mem. Coleopt. Vol, 9, p. i56 (1920).
d. laticolle Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 8, p. 844 (1897), Nonveau Mexiqne.
Mem. Coleopt. Vol. 9, p. i56 (1920); Breuning, ut supra.
e. mexicanum Gehin, Cat. Carab. p. 67, pl. g (r885).
f. comes CsLsey, Mem. Cole[)t. Vol. 9, p. i56 (1920).
g. concretum Case3^ ibidem, Vol. g, p. i57 (1920).
Mexiqne.
Etats-Unis, Nord-Ouest.
Canada, Lac Superieur.
3. Chrys, tepidum Le Conte.
a. tepidum Le Conte, Ann. Lyc. Nat. Ilist. New-York, Vol. 5, p. 199 Oregon.
(1849), Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. i, p. 6r (1878); Burgess,
Dep. Agr. Bnll. 417, p. 18, io5 (1917); Brenning, ut supra,
p. 88 (1928).
caelator, indigens Casey, Mem. Coleopt. Vol. 5, p. 61 (igiS).
pellax, semicupreum Casey, Mem. Coleopt. Vol. 9, p 160, 161 (1920).
b. irregulare Walker, Natur, in Vancouver, Vol. 2, p. 3i2 (1866); Tle Vancouver.
Casey, Mem. Coleopt. Vol. 9, p. 262 (1920).
Cal. tepidum Leconte, Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. i, p. 61 (1878).
C. cogitans Casey, Mem. Coleopt. \'^ol. 9, p. 161 (1920). Utah.
4. Chrys. morrisonii Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 12, p. 128 Colorado.
(i885); Burgess, Dep. .Agr. Bull. 417, ]). 18, 106 (1917); Breuning,
ut supra, p. 86 (1928). — Pl. 2, Fig. 8.
382
COLEOPTERA ADEPHAGA
8. SUBGENUS LYPEROSTENIA Lapouge
Lyperostenia (subgenus) Lapouge, Misc. Ent. p. 3 (1927).
Synonymie : Callisthenes auct. partim.
Carabosoma D Gehin, Cat. Caiab. p. 65 (i885).
Caractenes. — Mesion setigere, renfle, sans deltion apparent, la pointe entierement
retroussee. Tete grosse, a ponctuation fine, dense et profonde. Epistome a sillons peu pro-
longes. Troisieme article des antennes long, bien tranchant en dedans, les quatre articles nus diverse-
ment comprimes. Pronotum grand, tres court, tres large, tres arrondi, peu retreci en arriere, a peine
lobe, le raccord avec la base se falsant par une large courbe dirigee en dedans; pore
lateral volontiers setigere; rebord presque nui, meme pres des lobes; fossettes juxtangulaires bien
marquees. Elytres assez courts, en ecusson allonge, assez renfies; epaules saillantes, calleuses,
tres denticulees; repli subapical presque nui. Dessus lisse, pas de stries, seulement leurs
points, fins et bien alignes; points primaires gros mais superficiels; region de 1’epaule tres
scarifiee. Epipleures pians, lisses. Ailes fonctionnelles. Apoph}’se prosternale tout ourlee, non tron-
quee; episternes tres ponctues, les flancs peu. Tibias tres herisses, les intermediaires subincurves.
Taille moyenne, couleur noire.
Etat d’evolution, — Moyen quant aux soies. En voie d’eliminer les lobes du pronotum, et
convergeant vers les Acamediila. Acheve d’eliminer une sculpture originairement analogue a celle des
Chyysostigtna. Encore au stade aile. Phylogenie, voir p. 176.
Repartition geographique. — Etats-Unis, regions centrale et occidentale. — Carte1,no8.
LISTE DES ESPECES :
I. Lyperostenia tristis Le Conte, Proc. Boston. Soc. Nat. Hist. p. 201 Etats-Unis, Ouest.
(1844); Boston Journ. Nat. Hist. pl. 18. fig. 9 (1847); Bull. Brooklyn
Ent. Soc. Vol. I, p. 61 (1878); Burgess, Dep. Agr. Bull. 417, p. 17,
86 (1917) ; Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. 109 (1928). — Pl. 2, Fig. 9.
9. Subgenus PARACALOSOM A Breuning
Paracalosoma Breuning, IMonogr. der Gattung Calosoma, Wien. Ent. Zeit. Vol. 44, p. 120 (1927).
Callisthenes auct. partim.
Caracteres. — Deltion petit, pointu, depourvu de soies a la base, labre profondement
echancre. Pronotum assez grand, large, la plus grande largeur avant le milieu, graduellement retreci
jusqu'a la base, peu reborde, lobes courts, arrondis, fossettes rondes, profondes ; dessus renfle, lisse,
sauf les fossettes, une seule soie marginale. Elytres courtement ovales, tres arrondies, non crenelees.
Stries fines, nettes, non ponctuees, intervalles pians, lisses; primaires coupes de petites fossettes. Ailes
tres reduites. Apex retreci et courbe a Textremite, termine en bouton. Tibias moyens des cf sans frange,
droits. Noir brillant, taille mediocre.
Etat d’evolution, — Assez avance quant a la sculpture, mais les ailes ne sont pas entierement
resorbees, les mandibules en retard dans la striation, les antennes dans Tevolution des articles nus.
Repartition geographique. — Ile Guadalupe, au large de la Basse Californie.
FAM. CARABID.^£
383
LISTE DES ESPECES :
Paracal. palmeri Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 5, p. 199 (1876); E Guadalupe.
Le Conte, Bull. Brooklyn Ent. Zeit. Vol. i, p. 61 (1878); Burgess,
Dep. Agr. Bull. 417, p. 17, 86; Breuning, Mon. Cal. VVien. Ent.
Zeit. Vol. 44, p. 121 (1927).
2. Genus CALLITROPA Motschulsky, latiore sensu Lapouge
Callitropa (genus) Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 38, p. 3oo (i865); Gehin, Cat. Carab.
p. 44 (1876), p. 32, 63 (i885) ; Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde Berlin, p. 56 (1895) ; Breu-
ning,Wien. Ent. Soc. p. 1 15 (1928); Lapouge, Subtribus des Calosomina, p. 3, Misc. Ent. (1929).
Synonymie : Canabosoma Gehin, Cat. Carab. p. 32, p.63(i885).
Caracteres. — Sous-menton lisse, setigere ; mesion renfle a 1’extremite, souvent depourvu de
soies; deltion assez etroit, pointu, depassant la moitie des lobes, la pointe parfois recourbee
en haut et meme plus ou moins resorbee {Camegonia). Mandibules peu {Callitropa) ou moderement
striees. Labre plurisetigere. Articles 2 et 3 des antennes comprimes, le troisieme tres long. Pronotum
tantot tres arrondi en avant, tronque en arriere, elargi d’avant en arriere, reborde, a larges
lobes tres rebordes et saillant a peine en arriere; tantot tres cordiforme, angule ou suban-
gule au milieu, la region lobaire obliquement rognee, ourle, Tourlet lateral rejoignant
le posterieur obliquement et d’avant en arriere, comme chez les Calosomiens, base tres etroite. Ely-
tres allonges ou tres allonges, plus ou moins deprimes, 1’epaule calleuse, bien marquee, d’ordinaire
peu en point crenelee. Intervalles tantot saillants, etroits, egaux, les primaires non segmentes, tantot
apianis, avec ou sans traces de stries, lapartie anterieure d'ordinaire scarifiee ou marquee de
gros points. Episternes longs. Ailes fonctionnelles. Hanches posterieures tres ponctuees a la base
(exc. Callitropa), marquee en outre de deux pores posterieurs (exc. Carabosoma). Tibias tous droits,
intermediaires pourvus d’une frange posterieure chez les deux sexes, et parfois d’un peigne tres
serre mele de soies jaunes, imitant une frange, sur le bord interne et non sur 1’anterieur.
Trois ou quatre pulvilli.
Etat d'evolution. — Grande amplitude d’evolution, se manifestant dans des directions multi-
ples. Elimine facilement ses soies : mesion, pronotum souvent pourvus de pores achetes qui finissent
par disparaitre aussi. Mandibules ne devenant tres striees que chez les formes les plus avancees, avec de
grandes fluctuations individuelles. Antennes avancees en evolution. Tendance a 1’elimination des lobes
du pronotum, d’ordinaires tres larges mais tres courts, completement supprimes chez les formes les
plus avancees, qui passent au type calosomien. Crenulation de 1’epaule d'ordinaire peu avancee.
Sculpture tres primitive d’abord, evoluant vers des formes lisses. Reste au stade aile. Tibias stables.
Pulvilli passant de quatre a trois. Phylogenie, v. supra p. 180.
Repartition geographique. — Etats-Unis, Mexique, .Amerique centrale, Nord-Ouest de
FAmerique du Sud, de FEquateur au Venezuela. Voir Carte 7, nosq-i3. Beaucoup de formes de monta-
gnes, certaines tres alticoles.
Paleontologie. — Une forme tertiaire, Callitropa emmonsi, ci-dessous.
Ontogenie. — Plusieurs larves connues ou supposees.
Sous-GENRES. — Cinq : i. Callitropa. 2. Paratropa, 3. Carabosoma. 4. Camegonia, 5. Acamegonia.
384
COLEOPTERA ADEPHAGA
I. SUBGENUS CALLITROPA M OTSCH U LSKY
Callitpopa (genus) ]\Iotschalsky, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 38, p. 3oo (i865); Gehin, Cat.
Carab. p. 32, 63 (i8S5); Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Natur. Preunde, Berlin, p. 56(1895).
Caracteres. — Mesion renfle a Textremite, souvent depourvu de soies; deltion etroit,
carene, presque rostre, la pointe incurvee en haut, paraissant plus courte qu’elle ne Test,
egalant la moitie de la longueur des lobes qui sont grands. .Article terminal des
palpes elargi, assez court, un peu securitorme. Labre a soies tres developpees, multiples. Epi.stome
renfle au milieu ainsi que le front, fossettes prolongees jusqu'au niveau du milieu des )^eux, arquees,
circonscrivant un relief cyathiforme. Vertex peu et finement mais profondement ponctue.
Pronotum nettement reborde, a fo.ssettes grandes et profondes, la plus grande largeur a la fin du second
tiers, a peine retreci en arriere; lobes tres larges et tres courts. Ecusson tres petit.
EljVres tres allonges, epaules saillantes, calleuses; stries poncLuees, crenelant les flancs des inter-
valles, ceux-ci lisses sur le disque, resolus en ecailles hors du disque, peu scarifies a Tepaule; primaires
marques ou non de rares points dorsaux; epipleure non canaliculee, mais inarquee d’une ligne de gros
points. .Apophyse presternale tronquee, a gouttiere complete. Hanches metathoraciques un peu separees,
pourvues seulement de deux pores posterieiirs. Episternes et flancs grossierement ponctues. Brosses aux
hanches anterieures et intermediaires. Frange interne aux tibias anterieurs, Texterne a peu pres nulle,
posterieure aux intermediaires, sans fausse frange inierne. Quatre pulvilli. Noir a marges d’un beau
violet. Taille grande, forme tres allongee.
Etat d’evolution. — Peu avance. Remarquable par le pronotum cintre et par les eEtres tres
allonges. Conserve quatre pulvilli. Peu variable. Phylogenie, voir p. 178.
Repartition geog raphique. — Etats-Unis, voir Carte 7, n‘> g.
Paleontologie. — En place depuis le miocene, voir p. 179; environ 16 millions d’annees.
Ontogenie. — Larve elevee par Burgess. Dents du mesolabre triangulaires, emoussees, les
externes presque detachees des medianes, sinus axial profond. Tegmina larges, Tangle anterieur
largement arrondi, lobes vastes, triangulaires, a peine emousses. bord interieur serrule. Telson tres
echancre, lobes en demi-croissant, acumines. Cerei trois fois aussi longs que le protelson, greles. Epine
supere rudimentaire ou nulle, externe nulle. Cette larve n’est pas celle distiibuee sous le nom ^externum
par Riley et decrite dans ma « Description des larves de Carabus et de Calosoma », fasc. 4, p. i5
(1908). Par ses larges tegmina la larve de Burgess ressemble beaucemp a celles de certains Carabes
comme riiiilans et barysomus.
LISTE DES ESPECES :
1. Callitropa externa Sa}', Journ. .Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 3, p. i5o Etats-EEis.
(1823); Le Conte, Ann. Ljm. Nat. Hist. New-York, p. 445 (1848);
Leng, Journ. New-York. Ent. Soc. p. 140, pl. 3, fig. 8 (1894); Bur-
gess, Dep. Agr. Bull. 417, p 17, 23 (1917); Breuning, Wien. Ent.
Zeit. p. 116 (1928). — Pi. 2, Fig. 10.
Calosoma longipenne Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 568 (i83l).
2. Call. emmonsi Scudder, Monogr. U. S. Geol. Surv. AEl. 4, p. 16 Florissant, Colorado,
(1900). Fossile. Miocene.
Spokane, Washington.
.M iocene sup.
3. ?Call. fernquisti Cockerell, Proc. U. S. Nat. Mus. p. 14 (1924). Fossile.
FAM CARABID/E
385
2. SUBGENUS PARATROPA Lapouge
Paratropa (subgenus) Lapouge, Misc. Ent. p. 3 (1929).
Synonymie : Callitropa (genus) pars Gehin, Cat. Carab. p. 44 (1876); Kolbe, Sitzungb. Cies. Naturf.
Freunde, p. 56 (1895); (subgenus) pars Breuning, VVien. Ent. Zeit. p. 117 (1928).
Carabosoma B pars Gehin, Cat, Carab. p. 64 (i885).
Caracteres. — Menton et toute la tete de Callitropa, mais le mesion d’ordinaire setigere,
les palpes moins dilates, les points du vertex tres gros, tres profonds, envahissant le front.
Pronotum de Callitropa, cintre, mais le rebord moins large en arriere, les lobes moins lar ges, peu
ou pas prolonges au dela du niveau de la base. Elytres de Callitropa, plus calleux a Tepaule et
tout autrement sculptes : stries tres fines, formees de points superficiels contigus, parfois obsoletes;
intervalles pians, lisses, les primaires marques de quelques pores ; crenulation humerale nulle
ou douteuse, repli tres marque dans la gouttiere pres de Textremite; epipleures lisses, sans sillon.
Apophyse prosternale tronquee, non rebordee a 1’extremite ; episternes et flancs tres grossiere-
ment ponctues; hanches posterieures pourvues, outre les deux pores posterieurs, d’une serie le long
du bord anterieur. Tibias peu herisses, pourvus seulement des franges normales. Trois pulvilli,
parfois des traces du quatrieme. Forme longue, taille grande ou moyenne, couleur noire, parfois
des reflets violets aux marges.
Etat d’evolution. — Conserve le facies de Callitropa, mais acheve d’eliminer sa sculpture et
de perdre le quatrieme pulvillus; etat general d’evolution par suite beaucoup plus avance mais seule-
ment dans le sens special de la sculpture. Phylogenie, voir supra p. 179.
Repartition geog ra phique. — Sud-Ouest des Etats-Unis, Mexique. — Carte 7 , no IO.
LISTE DES ESPECES :
1. Paratropa macra Le Conte, Trans. Amer. Philos. Soc. Ser. 2, Vol. 10.
p. 400(1853); Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 224 (1891); Bur-
gess, Dep. Agr. Bull. 417, p. 17, 25 (1917); Breuning, VVien. Ent.
Zeit. p. 117 (1928). — Pl. 2, Fig. I I .
2. Par. protracta Le Conte, Proc. Acad. Phil., p. 52 (1862). Bull. Brookl.
E. S. (1878); Burgess, Dep. Agr. Bull. 417, p. 17, 26 (1917);
Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. 118 (1928).
a. dolens Chaudoir, .'Vnn. Soc. Ent. France, p. 376 (1869); Bates, Biol.
Centr. Amer. Coi. Vol. i, Part. i, p. 23, fig. 20 (1881).
b. truncata Gehin, Cat. Carab. p. 64(1885).
Texas, Tamaulipas.
Arizona.
Mexique.
Mexique.
3. Subgenus CARABOSOMA Gehin, strictiore sensu
Carabosoma A Gehin, Cat. Carab p. 32, 63 (i885).
Synonymie : Callitropa pars Gehin, Cat. Carab. p. 44 (1876).
Calopachys Haury, Le Naturaliste, p. 164 (1880): Gehin, Cat. Carab. p. 32, 67 ([885).
Carabosoma (subgenus) pars Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. 101 (1928).
Caracteres. — Menton, tete de Callitropa, le front plus et plus fortement ponctue. Prono-
tum avec lamemefiguredereliefs, la memeconformation anterieure, mais non rebord e,
fi ne m en t o u rl6 , br usquemen t et angu leu s em en t re t reci a pa r t i r d u m i 1 i e u , 1'ourlet rejoignant
386
COLEOPTEKA ADEPHAGA
par une courbe concave le bord basilaire du pronotum, comme chez les Calosomiens, la partie voi-
sinedubovd concave ridee transversalement, comme cicatrisee. Ecusson petit. Elytres plus larges,
mais de la structure de ceux des Callityol>a; epaules un peu dentees, meme pii dans la gouttiere pres
de rextremite, sculpture semblable, mais plus seche, les intervalles imbriques; epipleures tres etroits, un
peu canalicules, non ponctues. Apophyse du prosternum plus nettement tronquee, la gouttiere inter-
rompue a Textremite; ponctuation des flancs plus grossiere, plus abondante. Serie de pores le long de
la base des hanches posterieures, franges comme chez les Callitropa; en plus, aux tibias moyens
un peigne tres serre de soies rousses, faisant fausse frange, au bord inteime de la gouttiere ante-
rieure qui est seulement indiquee. Taille grande, forme allongee, couleurs diverses.
Etat d’evolution . — A un stade equivalent a celui des Paratropa, mais dans une direction
differente. Conserve quant a la t6te et au corps la structure des Callitropa, mais subit dans la partie
posterieure du pronotum la transformation qui est d’ordinaire le propre des Calosomiens. L’etat cica-
triciel de la region resorbee est remarquable. A acheve d’eliminer le quatrieme pulvillus
et aequis une fausse frange aux tibias intermediaires. Phylogenie, voir p. 179.
Repartition geographique. — IMexique, Nouvelle Grenade, Venezuela. — Carte 7, n° ii.
LISTE DES ESPECES :
I. Carabosoma angulatum Chevrolat.
a. angulatum Chevrolat, Cal. .Mexique, p. 44 (1834); Bates, Biol.
Centr. Amer. Coi. Vol. i, Part. 1, p. 21, pl. 2, fig. 12 (18S1);
Burgess, Dep. Agr. Bull. 417, p. 17, 74 (1917); Breuning,
Wien. Ent. Zeit. p. loi (1928).
uniforme Gehin, Cat. Carab., p. 83 (i885).
b. angulicolle Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, Vol. i. p. 377(1869).
— Pl. 2, Fig. I 2.
c. viridissimum Haury, Le Naturaliste, p. 164 (1880).
calopachys viridissimus Gehin, Cat Carab., p. 67 (i885).
4. SuBGENUS CAMEGONIA LaPOUGE
Camegonia (subgenus) Lapouge, Misc. Ent. p. 4 (1927); Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. 94 (1928).
Synonymie : Callitropa pars Gehin, Cat. Carab. p. 44 (1876).
Carabosoma A pars Gehin, loc. cit. p. 64 (i885).
Caracteres. — Sous-menton a soies longues, souvent multiples. Mesion a soies
longues, deltion retro usse, a pointe souvent resorbee. Fossettes clypeo-frontales
raccourcies, front grossiere m ent ponctue, vertex epais. Pronotum cordiforme, a
cotes plus ou moins anguleux, region lobaire rognee, 1’ourlet lateral joignant le
basilaire obliquement, sans traces de faux lobes. Elytres moderement allonges, epaules
saillantes, peu crenelees d’ordinaire; sculpture obsolete, avec traces de stries et de points primaires,
la moitie anterieure de 1’elytre scarifiee 011 grossierement ponctuee, sans ordre. Puncta
obliteres en partie. Serie de pores setigeres le long de la base de la hanche posterieure, et souvent
beaucoup d’autres epars. libias intermediaires un peu epaissis en dedans vers Textremite, mais non
arques, pourvus d’un peigne tres sene du cote interne, sans fausse frange. Taille moyenne, couleur noire.
IMexique.
Venezuela, Nouv. Gre-
nade.
Mexique, Venezuela.
FAM. C ARABII)^
387
Etat d’evolution. — Assez avance. Le pronotum est passe au type Calosomien ; la sculpture
est a peu pres detruite et relement principal est nouveau, c’est-a-dire les scarifications de la partie
anterieure de Telytre, issues par hypertrophie et confluence des points des stries et des strioles des
intervalles. En voie d’eliminer les puncta. Phylogenie, voir supra, p. 179.
Repartition geographique. — Centre et Sud-Ouest des Etats-Unis, deborde un peu sur le
Nord du Mexique. — Carte 7, no 12.
Ontogenie. — Une larve des elevages de Burgess appartiendrait a lugiibns. Dents du meso-
labre emoussees, Texterne assez large, bien distincte, sinus plus large qu’une mediane. Tegmina
depassant moins que de 1’ourlet, non lobes. Telson lobe courtement, en petit triangle acumine. Cerei
une fois et demi de ladongueur du protelson. Epine interne courte, conique, externe nulle. Cette larve,
analogue a celle des Chrysostigma et tres differente de celle de Callitropa externa et de Acamegonia peregri-
natrix, dont les tegmina et les lobes sont vastes, me parait suspecte. Voyez supra, p. 67, texte et dessins.
LISTE DES ESPECES :
1. Camegonia prominens Le Conte.
a. prominens Le Conte, Trans. Amer. Philos. Soc. (2), Vol. 10,
p. 400 (i853); Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. p. 270 (i883);
Casey, Mem. Coi. Vol. 5, p. 3i (1914); Burgess, Dep. Agr. Bull.
417, p. 17, 78 (1917); Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. gS (1928).
calosoma angulatum Le Conte, Ann. LyceumNat. Hist. New-York, Vol. 5, p. 199
(i853); Gehin, Cat. Carab. p. 64 (i885).
carabosoma forreri Gehin, Cat. Carab. p. 64 (i885;.
b. parvicollis Fali, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 36, p. 90 (1910);
Casey, Mem. Coi. Vol. g, p. 162 (1920); Breuning, Wien. Ent.
Zeit. p. 97 (1928).
c. clemens Casey, Mem. Coi. Vol. 5, p. 32 (1914), Vol. 9, p. 162 (1920).
d. pertinax Casey, ibidem, Vol. 9, p. 162 (1920).
2. Cameg. lugub ris Le Conte. Trans. Amer. Philos. Soc. (2), Vol. 10,
p. 400 (i853); Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 224 (i8gi); Burgess,
Dep. .Agr. Bull. 417, p. 17, 79 (1917).
Le Contei Breuning, Wien. Ent Zeit. p. 97 (1928).
var. marginalis Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 840 (1897).
5. SuBGENUS ACAMEGONIA Lapouge
Acamegonia (subgenus) Lapouge, Misc. Ent. p. 4 (1927).
Synonymie : Camedula pars Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 38, p. 804 (i865); Gehin,
Cat. Carab. p. 48 (1876).
Carabosoma D partim Gehin, Cat. Carab. p. 65 (i885); Breuning, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. io3 (1928).
Caracteres. — Caracteres de Camegonia, s,-a\x{ les differences suivantes. Soies du menton souvenl
peu developpees ou nulles, les pores gulaires d’ailleurs conserves. Deltion horizontal, la pointe
tres nette. Fossettes clypeofron tales prolongees. Front seulement poreux. Pronotum moins
angule. Elytres peu denticules, presque sans trace de sculpture, lisses. Episternes et llancs bien
moins ponctues. Serie de pores de la hanche posterieure reduite. Puncta normaux, meme forts. Tibias
peu renforces, a peigne peu serre. Taille moyenne ou petite.
Arizona.
Nevada, South Californ.
Nevada.
Nouveau- Mexique.
Kansas, Texas, Tamau-
lipas.
388
COLEOPTERA ADEPHAGA
Etat d’evolution. — Tres avance ; le pronotuni est nettement Calosomien, d’ailleurs beaucoup
moins angule que chez certaines Camegonia et que chez les Carabosoma. Sculpture a peu pres totalement
abolie ; il n’y a meme plus de scarifications a la base, pres de Tepaule. Aboutit a de petites formes tres
alticoles dans TAinerique du Sud. Phylogenie, voir supra p. 179.
Repartition geographique. — De la Californie a TEquateur. De plus en plus alticole a
mesure que Thabitat est plus meridional. Voir supra Carte 7, n'» i3.
Ontogenie. — Burgess a eleve la larve d’un Culosoma peregrinator qui parait bien celui de
Guerin de Meneville. Elie est a peu pres identique a celle que j’ai decrite de Basse Californie, sous la
designation indeterminee n° 5, dans ma description des larves de Carabus et de Calosonia, fascicule i,
p. 21 (igo5). Voyez supra p. 56 et fig. Elie ne differe guere que par des details de celle de Callitropa
externa. J’ai trouve au National Museum de Washington des larves indeterminees de St-Eouis (Missouri)
et de Victoria (Texas), du meme t3?pe a large tegmina, grands lobes et tres longs cerci et faible epine.
Ces regions ne sont pas habitees par des Acamegonia, mais precisement par des Camegonia lugubris aux-
quelles elles conviendraient mieux que la larve decrite plus haut. La larve de semilaevis a les cerci un
peu plus courts, mais la meme longue epine.
LISTE DES ESPECES :
1. Acamegonia glabnata Dejean.
a. peregrinatrix Guerin, Rev Zool. Vol. 7, p. 255 (1844); Bates, Biol.
Centr. Amer. Coi. Vol. i, part. i, p. 21, pl. 2, fig. ii (1881);
Trans. Ent. Soc. Lond. p. 224(1881); Horn, Trans. Am. Ent.
Soc. p. 270 (i883) ; Burgess, Dep. .Agr. Bull. 417, p. 17, 75(1917);
Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. ro5 (1928). — Pl. 3, Fig. I .
carhonaia Le Conte, Proc Acad. Sc. Philad. p. 53 fi862), Bull. Brooklyn Ent.
Soc. (1879); Horn, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. p 70 (1880); Bates, Biol.
Centr. Amer Coi. Vol. i. Part. i, p. 262 (i88ij.
va.r. hospes Casey, Mem. Coleopt. Vol. 4, p. 63 11913).
VRT . parviceps Casey, Ann. New- York Acad. Vol. 9, p. 341 (1897).
var. sponsa Casey, Ann. New-York, Acad. Vol. 9, p. 340 {1897).
var. eremicola Fall, Trans. Amer Ent. Soc Vol. 36, p. 91 (1910).
var. rugosipennis Schaeffer, Journ. New-York Ent. Soc. Vol. 19, p. ii3 (1911).
var. ingens Casey, Alem. Coleopt. Vol. 4, p. 62 (1913).
var. suhgracilis Casey, Alem. Coleopt. Vol. 4, p. 63 (1913).
var. apacheana Casey, Hem. Coleopt. Vol. 4, p. 62 (1913).
b. incerta Lapouge, Misc. Ent. p. 38 (1824); Breuning, Wien. Ent
Zeit. p. 107 (1928).
c. affinis Chaudoir, Bull. Soc. Natur. AIoscou, Vol. 4, p. 746 (1848);
Bates. Biol. Cent. .Amer. Coi. Vol. i, Part. i, p. 21 (1881); Breu-
ning, Wien. Ent. Zeit. p. io5 (1928).
ampliatrix Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 223 (1891;.
olivieri Born, Soc. Ent. p. 97 (1897).
d. glabrata Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, voir p. 563 (i83i), Alticole.
e. holiviana Gehin, Cat. Car. p. 65 (i885); Bieuning, Wien. Ent.
Zeit. p. io5 (1928).
2. Aeam, semilaevis Le Conte.
a. stniilcBvis Le Conte, Ann. Lyc. Nat. Hist. New-York, Vol. 5, p. 199
(1849), Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. i, p. 6r (1878); Burgess,
Dep. Agr. Bull. 417 (1917) ; Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. iii
(1928).
M exi que sept . , Cali forni e .
Texas, Californie, Arizona.
Basse Californie.
Mexique.
Colombie, Equateur.
Bolivie.
Californie, Arizona, Gua-
delupe.
FAM. CARABIDiE
389
davidsoni Casey, ^lem. Coi. Vol. 5, p. 33 (1914).
adjutor Casey, Mem. Coi. Vol. 9. p. 162 (1920).
b. simplex Le Conte, Bull. Brookl}'!!. Ent. Soc. Vol. i, p. 61 (1878); Califoinie S.
Burgess, Dep. Agr. Bull. 417, p. gS (1917); Breuning, Wien.
Ent. Zeit. p. ii3 (1928).
3. Genus BLAPTOSOMA Gehin
Blaptosoma (subgenus) Gehin, Cat. Carab. p. 46 (1876); Breuning, Kol. Rund. p. 43 (1928).
Synonymie : Blaptosoma A Gehin, Cat. Carab. p. XXXIII, 65, 66 (i885).
Eutelodontu m (subgenus) Gehin, Ann. Soc. Ent. Er. Bull. p. i32 (1882); Cat. Carab.
p. XXXIII, 66(i885).
Aulacopterum (subgenus) Gehin, Cat. Carab. voirp. XXXIII, 67 (i885).
Carabomimus (genus) Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Natur. Freunde, Berlin, p. 67 (1895).
Caracteres. — Tete moyenne ou assez forte, le vertex ordinairement renfle; mesion rarement
setigere, regulierement renfle jusqu’a l’extremite; deltion triangulaire, pointu ou emousse, droit, d’ordi-
naire subegal avec lobes (exc. Eiitelodoniiim), mandibules d’ordinaire peu ou pas stries. Fossettes de Tepi-
stome peu prolongees, diffuses. Troisieme article des antennes peu long et peu comprime (Carabomimus,
Euielodontum), ou normal (Blaptosoma, Neocalosoma). Pronotum tres regulierement convexe, large ou tres
large, de forme variable, d’ordinaire rappelant celui des CallUropa et Paratropa, a lobes tres larges et
tres courts (exc. Eiitelodontum)-, pore lateral d’ordinaire achete, souvent a peu pres oblitere. Elytres
renfles, d’ordinaire non creneles (exc. individuelles chez Blaptosoma)-, sculpture d’ordinaire tres reduite,
sans trace d’ecailles ni de scar ifi cat i o ns. Pas d’ailes. Apophyse du pronotum non ourlee
en arriere, flancs peu ou moderement ponctues. Hanches posterieures sans soies anterieures, tibias
droits (exc. Neocalosoma), pauvres en epines et en soies, les intermediaires pourvus d’une frange poste-
rieure seulement, mediocre chez le male, rudimentaire ou nulle chez la femelle. T rois pulvilli . Soies
en general rares et peu developpees, cependant puncta, souvent a Tarceau anal. Taille mediocre ou
petite, couleur generaleinent noire.
Etat cPevolution. — Avance, bien que les mandibules soient tres en retard comme striation et le
troisieme article des antennes court et peu comprime chez une partie des sous-genres. Travaille et reussit
chez les autres sous-genres a realiser les caracteres anormaux du genre quant a ces organes. En voie,
comme le g. Callitropa, de passer du type de pronotum a lobes larges et courts au type des Calosomiens,
y parvient a peu pres chez certains laeve et chez le sous-genre Eutelodoutum. A elimine les soies non
essentielles, quelques autres sont en voie de disparaitre. En voie d’eliminer sa sculpture, d’abord tres
entiere, tantot par suppression des tertiaires, lantot par aplanissement, ety parvient d’une manieie com-
plete chez beaucoup de formes. En voie d’eliminer chez les femelles la frange posterieure des tibias
intermediaires; elimine aussi les sillons des tibias anterieurs. Passe au stade aptere. Phylogenie, voir
supra p. 180.
Repartition geographique. — Mexique, Amerique du Sud jusqu’a Tinterieur du Chili. Voir
supra Carte 7, n"» 14-17. liabitat generaleinent alticole, beaucoup de formes de misere.
Sous-GKNKES. — Quatre : i. Carabomimus, 2. Eutelodoutum , 3. Blaptosoma, 4. Neocalosoma, 5. Micro-
calosoma.
COLEOPTERA ADEPHAGA
390
I SUBGENUS CARABOMIMUS Kolbe
Carabo mi mus (genus) Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Ereunde Berlin. p. 67 (iSgS).
Synonymie ; Blaptosoma pars Gehin, Cat. Carab. p. 45 (1876), p. 65-66 (i885); Breuning, Kol. Rund.
p. i52 (1927).
Aulacopterum pars Gehin, Cat. Carab. p. 67 (i885).
Caracteres. — Alesion rarement setigere, renfle dans la inoitie superieure; deltion rostri-
forme, continuant le renfleinent du mesion, ti iangulaire, rarement pointu, depassant la moitie des
lobes; palpes greles ; mandibules peu striees, souvent presque unies. Fossettes de l’epistome ne
depassant pas la suture, nettes. Antennes : article troisieine guere plus que double du
second, comprime moderement, les autres peu ou non. Pronotum tres large, arrondi sur
les cotes, plan convexe, sans impression, gouttiere non rugueuse, ourle ou a peine reborde. lobes
courts, tres anondis. Elytres ovoides ou allonges, epaule marquee ou non, sans crenelure; sculpture
tres diverse; epipleures pians. Apophyse du prosternum non rebordee en arriere. Flancs peu ou pas
ponctues, sillons nets, meme a Tarceau anal ; peu de frange. Apex long, un peu arque, grele et
parallele, emousse, anguleusement dilate en arriere a 1’extremite. Hanches posterieures
a une seule soie posterieure ; tibias non incurves, mediocrement herisses, les anterieurs normalement
sans sillon anterieur et sillons lateraux rudimentaires. Chez le male, franges des [tibias anterieurs
normales, tibias intermediaii es a frange posterieure seulement; chez la femelle, franges des tibias ante-
rieurs reduites, tibias intermediaires depourvus de frange. Taille petite, couleur noiie.
Etat d’evolution. — Au commencement, mediocrement avance, les mandibules et les antennes
en grand retard ; cependant a deja elimine outre le quati ieme pulvillus et les ailes beaucoup de pores et
quelques soies, notamrnent celles du mesion. Conserve des sillons et des puncta a Tarceau anal, mais
modifie la sculpture de ses tibias anterieurs et a elimine la frange posterieure des tibias intermediaires
chez la femelle. .A. aequis une structure speciale, rostriforme, du deltion, caractere tres rare chez les
Calosomes. L’evolution en cours poite surtout sur la sculpture, complete et assez relevee chez striati-
pennis, s’aplanissant ensuite jusqu’au poli parfait, les points des stries s’effa9ant peu a peu; inegale, les
primaires et secondaires hypertrophies et les tertiaires graduellement reduits a des lugosites chez
costipejinis. Plndogenie, voir supra p. 181.
Repartition geographique. — Mexique Central; alticole. Voir supra Carte 7, n" i5.
LISTE DES ESPECES :
1. Carabomimus striatulus Chevrolat.
a. striatipeniiis Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 373 (1869); Bates Puebla.
Biol. Cent. .Amer. Coi. Vol. i, Part. i, p. 23, pl. 2, fig. 9 (1881);
Breuning, Kol. Rund. p. 5i (1928).
Blaptosoma dubitatum Gehin, Cat. Carab. p. 71 (i885).
b. striatulus Chevrolat, Coi. Mexique, p. i65 (1834); Chaudoir, Ann. Jalapa, Perote.
Soc. Ent. France, p. 378-376 (1869); Bates, Biol. Centr. Amer.
Coi. Vol. I, Part. I, p. 23 (r88i); Trans. Ent. Soc. Lond.
p. 228 (1891); Breuning, Kol. Rund. p. 50(1928).
Blaptosoma striolatum Gehin, Cat. Carab. p. 66 (i885).
c. politus Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 3y3 (1869); Bates, Toluca.
Biol. Centr. Amer. Coi. Vol. i, Part. i, p. 28 (1881); Trans. Ent.
Soc. Lond. p. 227-228 (1891) ; Breuning, Kol. Rund. p. 5i (1928).
Blaptosoma nitidum Gehin, Cat. Carab. p. 66 (i885).
Salazar.
d. diminutus Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 227-228, pl. 8, dg. 2
(1891); Breuning, Kol. Rund. p. 52 (1928).
var. laevissimus Case)’, Mem. Coleopt. Vol. 9, p. 170 (1920).
e. porosifrous Bates, Trans. Ent. Soc. Lond.p. 229, pl. i3,fig. 3 (1891); Refugio, Durango.
Breuning, Kol. Rund. p. 53 (1928).
f. lavigalus Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 874 (1869); Bates, Pachuca, Hidalgo.
Biol. Centr. Amer. Coi. Vol. i, Part. i, p. 22 (1881); Breuning,
p. 5i (1928).
g. morelianus Bates Trans. Ent. Soc. Lond. p. 228 (1891); Breuning, Morelos.
Kol. Rund. p. 52 (1928).
2. Carab. costipennis Chaudoir, .Ann. Soc. Ent. Fiance, p. 875 (1869); Rio Frio.
Bates, Biol. Centr. Ann. Coi. Vol. i, Part. i, p. 28 (1881), Trans.
Ent. Soc. Lond. p. 226 (1891); Breuning, Kol. Rund, p. 5i (1928). —
Pl. 2, Fig. I4-.
2. SuBQENUS EUTELODONTUM Gehin
Eutelodontum Gehin, Ann. Soc. Ent. France, Bull. p. 182 (1882), Cat. Carab. p. 33, 66 (i885).
Synon3nTiie : Canabomimus pars Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 58 (1895).
Blaptosama pars Breuning, Kol. Rund. p. i52 (1927).
Caracteres. — Caracteres des Cavahomimus, sauf les differences suivantes. Deltion moins
developpe. Pronotum nettement bien que faiblement reborde, retreci en arriere a
partir du mi 1 i eu, etroitement et a peine lobe, nu 11 ement chez teliuancanum . Sculpture
variable, a primaires cate n u les- foveo 1 es , secondaires plus ou moins segmentes et rugueux,
tertiaires entiers et polis, s’obliterant jusqu’a ne conserver que les stries et des traces de fossettes
primaires, qui peuvent meme s’obliterer a leur toui'. Par sa tete assez forte et son pronotum evase,
depressicolle rappelle un peu Pseudocechenus in-egnlaris dont il a aussi les fossettes ; le facies des autres
est plus voisin des Caraboniimns .
Etat d’evoiution. — Dans 1’ensemble, a peu pres equivalent a celui des Carabomimus, mais
abordant franchement le proces d’elimination des lobes du pronotum. Celui-ci se retrecit en arriere,
jusqu’a etre trapezoidal chez depressicolle. Chez digueti, le deltion n’a pas subi de regression. Ce
sous-genre est probablement polygene et a tendances incoherentes. Ph3'logenie, voir supra p. 182.
Repartition geographique. — Alassif Occidental du Alexique. Voir supra Carte 7, n“ ]6.
LISTE DES ESPECES :
I. Eutelodontum blaptoides Putzeys.
a. blaptoides Putzeys, Mem. Soc. .Sc. Liege, p. 400 (1860); Gehin,
Ann. Soc. Ent. France, Bull. p. 178 (1881), Cat. Carab. p. 33
(i885); Bates, Biol. Centr. Amer. Coi. Vol. i, Part. i, p. 28,
pl. 2, fig. 7 (1881). Trans Ent. Soc. Lond. p. 226 (1891);
Breuning, Kol. Rund. p. 55 (1928).
b. digueti Lapouge, Misc. Ent. p. Ig (1924); Breuning, 1. cit. p. 57.
c. tehuacanum Lapouge, Misc. Ent. p. 40 (1924); Breuning, 1. cit.
p. 56.
d. omiltemiam Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p, 226-227, pl. i3, fig. i
(1891); Breuning, 1. cit. p. 67.
Oaxaca.
Iluejotitan, Jalisco.
Telniacan, Jalapa.
Guerrero, Omilteme.
392
COLEOPTERA ADEPHAGA
2. Eut. cicatricosum Chaudoir.
a. Bates, Biol. Centr. Amer. Coi. Vol. 1, Part. i, p. 23, 252 Uiuapam, San Juan
(1881); Breuning, Kol. Rund. p. 54(1928). Tombio.
b. cicatricosum Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 374 (1^69); Bates, Atlapango, Chalco.
Biol. Centr. Amer. Coi. Vol. i, Part. i, p, 23, 262 (1881), Trans.
Ent. Soc. Lond. p. 229 (1891); Breuning, p. 53 (1928).
c. hogei Breuning, Kol. Rund. p. 54 (1928).
3. Eut, depressicolle Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. ZyS (1869), Toluca.
Bates, Biol. Centr. .^mer. Coi. Vol. i, Part. i, p. 23, pl. 2, fig. 5
(1881); Breuning, Kol. Rund. p. 54 (1928).
3. SUBGENUS BLAPTOSOMA GeHIN, strictiore sensu
Blaptosoma (subgenus) pars Gehin, Cat. Carab. p. 45 (1876), p. 33, 65 (i885); Kolbe, Sitz. Ber.
Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 57-58 (1895); Breuning, Kol. Rund. p. i52 (1927).
Synonymie : Aulacopterum (genus) Gehin, Cat. Carab. p. 84, 66 (i885).
Caracteres. — Mesion rarement setigere. Deltion bien developpe, depassant la moitie
des lobes, peu pointu, quelquefois un peu bifide chez les femelles. Mandibules souvent assez
striees. Vertex d’ordinai re renfle. Antennes : deuxieme article comprime, ambolus assez long et
carene, quatrieme deforme. Pronotum tres large, arrondi sur les cotes, large me me en arriere,
reborde, lobe, les lobes courts, ordinairement larges et arrondis (exc. microgonum), impressions
juxtangulaires assez marquees, ainsi que la basilaire. Elytres ovoides, d’ordinaire allonges, convexes;
epaule peu marquee, sans calus, non crenelee (exceptions individuelles); gouttiere etroite, rugueuse.
Sculptu red’ordinaire lisse, a traces de points primaires et de stries ponctuees, oubienprimaires
et secondaires carenes, les tertiaires a peine sensibles {yiridisulcatiim), epipleures pians. Cotes
peu ponctues. Sillons meme a Tarceau anal. Hanches posterieures a deux soies posterieures; tibias
anterieurs un peu sillonnes en avant, franges normales. Taille mediocre ou petite, forme d’ordinaire
assez parallele; couleur fondamentale noire, parfois avec du vert metallique.
Etat d’evolution. — Assez avance. Acheve de realiser quant aux mandibules et aux antennes
les caracteres normaux de la sous-tribu. Aborde, notamment chez le microgonum, et par exception aussi
chez des individus isoles, Telimination des lobes et le passage du type Callisthenien a larges lobes a celui
des Calosomiens. De meme pour la denticulation de 1’epaule. Pas de caracteres nouveaux particuliers,
sauf une tendance tres raremement manifestee a la bifidite de la pointe du deltion. Chez le lave, la ten-
dance a Telimination de la sculpture par adoucissement acheve sa realisation complete; chez le
viridisulcaium Tevolution par elimination successive des elements en est encore a la phase compensatrice
preparatoire. Phylogenie, voir supra p. 182.
Ontogenie. — Larve de haydeni Burgess, Dep. Agr. Bull. 417, p. 94, 97, pl. 17 (1917).
Repartition geographique. — Haut plateau mexicain, chaines de la Cordilliere et de la cote
de la Mer des Antilles. Alticole facultatif. — Carte 7, no 14.
LISTE DES ESPECES :
I. Blaptosoma laeve Dejean.
a. Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 210 (1826); Chevrolat, Coi. Haut Plateau Mexique.
Mexique, p. 164 (i832); Chaudoir, Ann. Soc. Ent, France,
FAM. CARABID^
393
p. 372 (1869); Bates, Biol. Centr. Amer. Coi. Vol. i, Part. 1,
p. 22, pl. 2, f. 8 (1881), Trans. Ent. Soc. Lond. p. 224-225
(1891); Roeschke, Ent. Nachr Vol. 26, p. 63 (1900); Breuning,
Kol. Rund. p. 46 (1928). — Pl. 3, Fig. 2.
Calosoma chivrolati Dejean, Cat. Coli. p. 25 (1837).
b. authracimim Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 669 (r83i); Bates, Biol. Guerrero.
Centr. Amer., Coi. Vol. i, Part. i, p. 22 (1881), Trans. Ent. Soc.
Lond. p. 226 (1891); Breuning, 1. cit. p. 46.
Blaplosoma rufinum Gehin, Cat. Carab. p. 66 (i835).
c. punctulicolle Bates. Trans. Ent. Soc. Lond. p. 226 (1891); Roeschke, Chihuahua, Durango,
Ent. Nachr. Vol. 26, p. 63 (1900); Breuning, 1. cit. p. 48. Nuevo Leon.
d. txplanalicolU Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 225(1891); Roeschke,
Ent. Nachr. Vol. 26, p. 63 (1900); Breuning, 1. cit. p. 47.
e. microgoniim Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 225 (1895); Roeschke,
Ent. Nachr. Vol. 26, p. 63 (1900) ; Breuning, 1. cit. p. 47.
f. alrovirens Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 372 (1869); Bates,
Biol. Centr. Amer., Coi. Vol. i, Part. 1, p. 23 (1881); Trans.
Ent. Soc. Lond. p. 226 (r89t); Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26,
p. 63 (1900) ; Breuning, 1. cit. p. 46.
Blaplosoma obscurum Gehin, Cat. Carab. p. 65 (i885); Bates Trans. Ent. Soc.
Lond. p. 226 (1891); Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 63 (1900).
g. gebieni Breuning, 1. cit. p. 46.
Guanajuato.
Jalapa, Mexico.
Hidalgo.
Michoacan.
2. Blapt. vinidisulcatum Chaudoir, Rev. Mag. Zool. p. 114(1863); Gehin, Guadalajara.
Cat. Carab. p. 34, 67 ([885); Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde,
Berlin, p. 58 (1895); Breuning, 1. cit. p, 47; Lapouge, Misc. Ent.
p. 100 (1930).
3. Blapt. haydeni Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. p. 69 (1870); Burgess,
Dep. Agr. Bull. 417, p. 17, 94 (1917); Breuning, 1. cit. p. 45.
4. SuBGENUS N EOCALOSOM A Breuning
Neocalosoma nov. subgenus Breuning.
Synonymie : Blaptosoma pars Gehin, Cat. Carab. p. 45 (1876), p. 66 (i885).
Acarabomimus, i. 1. Lapouge, supra p. i83 et Carte 7, n° 9.
Garacteres. — Caracteres de Blaptosoma, sauf les differences suivantes. Tibias intermediaires du
male arques, pourvus d’une brosse subapicale anterieure, de la femelle subarques, sans brosses ; tous deux
franges normales; tibias posterieurs arques chez le male seulement. Taille un peu plus grande, forme
plus large, facies du Callisthenes kuschakewitschi decolor.
Etat d’evolution. — Tres avance. Le pronotum reste invariable, la sculpture a acheve de
disparaitre, les tibias ont subi quant a la courbure une modification sans autre exemple chez les Callis-
theniens, a peine indiquee individuellement chez les exemplaires robustes de Chrysostigma •, iis ont aequis
en outre une brosse anterieure aux tibias intermediaires; par cette evolution iis ont pris les caracteres de
ceux des Callistriga. Ce sous-genre est remarquable par cette double convergence vers les Calosomiens,
mais reste Callisthenien dans Tensemble de ses caracteres.
Repartition geographique. — Du Chili au Perou, surtout a Tinterieur : Tucuman, Bolivie.
394
COLEOPTERA ADEPHAGA
LISTE DES ESPECES ;
I. Neocalosoma bridgesi Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p, 377-378 Chili, Bolivie, Peiou.
(1869) ; Roeschke, Ent. Nachtr. Vol 26, p. 72 (1900).
5. SUBGENUS MICROCALOSOM A Breuning.
Caracteres. — Mandibules peu striees. Tete forte. Pronotum large, retreci en arriere, un peu
cordiforme, un peu lobe. Elytres en ovale court, epaules arrondies, non crenelees, intervalles peu ren-
fles, primaires tres segmentes. Tibias intermediaires seuls arques, pourvus chez le male d’une brosse
anterieure subapicale. Metatrochanters arrondis. Trois pulvilli. Pas d’ailes. Taille tres petite, forme
massive. Tete et pronotum noirs, elytres vert cuivreux, palpes, antennes, pattes rougeatres.
Etat d’evolution. — Plutot avance, sauf quant aux mandibules, peut-etre a cause de la peti-
tesse, et a la sculpture qui est moyenne. Ne se raccorde bien a aucun rameau genealogique. Probable-
ment un residu de la faune disparue ave.c les terres ennoyees du Pacifique oriental.
Repartition geographique. — On ne connait qu’un male, provenant de bile Chatham,
archipel Galapagos.
LISTE DES ESPECES :
I. M icrocalosoma linelli, Mutchler, Zool. New-York, Vol. 20, p. 222 lies Galapagos.
(1925); Breuning, Mon. Cal. Wien. Ent. Zeit. Vol. 44, p. 123 (1928).
galapageium Linell, Proc. U. S. Nat. Museum, j). 250(1928).
4. Genus CARABOMORPHUS, KoLBE latiore sensu Lapouge
Carabomorphus (genus) Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 64 (1895).
Synonymie ; Blaptosoma B Gehin, Cat. Carab. p. 33, 66 (i885).
Orinodromus, Carabophanus Kolbe, Sitz. Ber. Naturf. Freunde, Berlin, p. 64 (1895).
Calister Reitter, Best. Tab. Carab. p. 41 (1896).
Carabomorphus (subgenus) Breuning, Kol. Rund. p. iSz (1927).
Caracteres. — Mesion setigere, deltion assez pointu, assez court, a base tres large. Palpes
assez courts, polychetes, Tarticle terminal court et tres peu dilate. M andibules plus ou moins lisses.
Tete d’ordinaire forte, 1’occiput renfle. Suture de 1’epistome et du labre souvent invisible,
sillons de Tepistome assez prolonges sur le front. Antennes grosses et courtes, les articles
coni qu es, dilates de la base a 1’extremite, deux ou trois articles un peu comprimes, le scape parfois
impressionne, Tambolus peu allonge et peu comprime. Pronotum transverse, un peu
retreci en arriere et arrondi sur les cotes, ou cordiforme, pourvu (sauf Orinodromus) de gout-
tieres, de rebords et de lobes, ceux-ci courts, arrondis (chez Orinodromus faux lobes pointus, deflechis);
collerette presque nulle ; pores moyens de la gouttiere parfois doubles {Carabophanus) \ iosseite
juxtangulaire marquee. Metathorax raccourci. Elytres ovoides ou elliptiques, guere plus larges que le
pronotum ; epaules plus ou moins fuyantes, nullement crenelees ; stries ponctuees, larges, sculp-
ture tres variable, le plus souvent obsolete, lisse avec des traces de stries, tertiaire externe renfle. Pas
d’ailes. Sillons incomplets. Puncta parfois en regression, d’autres fois multiples, conserves meme a
1’arceau anal. Tibias droits (exc. Carabophanus : intermediaires arques chez le male, subarques chez la
FAM. CARAB1D.E
395
femelle); tibias inteimediaires a frange posterieure seule, et chez le male seuleraent, postei ieurs sans
frange ni brosse, trois pulvilli. Taille moyenne ou petite, couleur peu metallique, plus ou moins
brunatre, loussatre ou noiratre, parfois avec taches ou fascies jaune citron; tendance a Tery-
thrisme du dessous et des cuisses.
Etat d’evolution . — Tres primitif. A Tencontre de tous les autres Calosomina, ce genre n’a pas
encore fixe ses sillons abdominaux ; les mandibules et les antennes sont encore au stade d’acquisition
des caracteres de la sous-tribu. Les tibias droits, les epaules non crenelees, la conservation de soies
accessoires dans la gouttiere du pronotum sont encore des caracteres tres anciens, le dernier surtout.
De meme la conservation de pores setigeres a Tarceau anal et celle habituelle de grands lobes au
pronotum marquent un retard. Cependant Tevolution a marche assez vite par rapport a deux caracteres
importants, la perte des ailes et celle du quatrieme pulvillus, realisee d’une maniere complete. L’evolu-
tion en cours porte surtout sur la forme du pronotum, en voie de passer au type Calosomien chez les
Orinodromus et sur la sculpture des elytres, jamais bien complue et souvent presque eliminee. Phylog6nie,
voir p. i83.
Repartition geographique. — Hautes montagnes de l’Afrique intertropicale orientale, de
TAbyssinie a la Rhodesie. — Carte 7, 0°^ 18-20.
Sous-GENRES. — Cinq : i. CarabomorpJius, 2. Carabophanus, 3. Orinodromus, 4. Carabops, 5. Cara-
bosophrus.
I. SUBGENUS CAR A BOMOR PH U S Kolbe
Carabomorphus (genus) Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 57-61 (1895), Deutsch-
Ost-Afrika, Vol. 4, Coleopt. p. 27, 46 (1898); (subgenus) Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 25, p. 357-
359 (1899); Alluaud, Ann. Soc. Ent. France, Bull. p. 281 (1912); Breuning, Kol. Rund. p. 146,
i52 (192S).
Caracteres. — Articles 2-3 des antennes seuls comprimes. Pronotum large,
peu retreci en arriere, reborde; lobes courts, arrondis. Sculpture bien marquee, diverse
meme dans Tespece; intervalles renfles, peu ou pas squamuleux, les primaires subentiers,
catenules ou foveoles, parfois les tertiaires resolus en granulations, et meme les secondaires, les fossettes
tres agrandies; tertiaire externe tres saillant dans sa partie posterieure. Sillons abdo-
minaux incomplets, interrompus au milieu, le dernier manquant. Tibias droits. Taille
moyenne.
Etat d’evolution. — Sous-genre retardataire. Cependant le seul qui tende a faire des sillons
abdominaux La striolation facultative des intervalles peut shnterpreter comme une amorce de squa-
mulation future ou comme un reliquat de squamulation passee. Sculpture un peu affolee. Ph3dogenie,
voir supra p. 184.
Repartition geographique. — Etendue et tres discontinue, localisee dans des massifs tres
distants : Kenia, Kilimandjaro, Gurui, Meru, Aberdare. — Carte 7, n" 18.
LISTE DES ESPECES :
I. Carabomorphus brachycerus Gerstaecker, Jahrb. Wissensch. Anst. Kilimandjaro.
Hamburg, Vol, i, p. 48 (1884); Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf.
Freunde, Berlin, p. 59-60 (1895); Deutsch Ost Afrika, Vol. 4,
396
COLEOPTERA ADEPHAGA
Coi. p. 45 (1898); Alluaud, Ann. Soc. Ent. Fr. p, 80 (1917); Jeannel,
Arch. Zool. Exp. p. 64(1925); Breuning, Ent. Mitteil. p. 240 (1926),
Wien. Ent. Zeit. p. ii3 (1928).
var. ktnyensis Breuning, Kol. Rund. p. gS (1928) Elgon.
2. Carabom. neumanni Kolbe, Sitz. Ber, Ges. Natuif. Freunde, Berlin, Gurui.
p. 60-61 (1895); Deutsche Ost Afrika, Vol. 4, Coi. p. 46 (1898);
Breuning, 1. cit. p. 241 (1926), p. i35 (1928).
africainis Cziki. Ann. Mus. Hung. p. 122 (1919).
3. Carabom. catenatus Roeschke.
a. masaicus Alluaud, Bull. Soc. Ent. France, p. 282 (1912), Ann. Soc.
Ent. Fr. p. 80 (1917); Jeannel, Arch. Zool. Exp. p. 74 (1925);
Breuning, 1. cit. p. 242 (1926), p. i35 (1928).
b. catenatus Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 267 (1899).
Jeannel, Bull. Soc. Ent. France, p 279 (1912).
c. kolbi Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 25, p. 358(1899); Alluaud, Ann,
Soc. Ent. Fr. p. 80 (1917); Breuning, 1. cit. p. 244 (1926),
p. i36 (1928).
V. bastinelUri Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 25, p. 359 (1899)-
v.joanna Alluaud, Bull. Soc. Ent. France, p. 283 (1912), Ann. Soc. Ent. Fr.
p. 80 ( 1917I ; Breuning, 1. cit. p. 248 (1926), p. i35 (1928).
V. jeanneli Alluaud, Bull. Soc. Ent. France, p 283 (1912).
d. catonae Cziki, Ann. IMus. Hungar. Vol. 5, p. 18 (1908); Breuning,
1. cit. p. 184 (1928).
Kenia, Kikuyu.
Kenia, Kikuyu.
Kenia, Kikujm.
Mont Meru.
2. SuBGENUS CARABOPHANUS Kolbe
Carabophanus (genus) Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 5j, 66 (1896).
Synonymie : Calister Reitter, Best. Tab. Carab. p. 41 (1896).
Blaptosoma B Gehin, Cat. Carab. p. 33, 66 (i885).
Caracteres. — Mandibules non striees, pores gulaires et au mesion. Articles 2-4 des antennes
comprimes, parfois -le scape deprime. Pronotum retreci en arriere, reborde, lobes courts, arrondis.
Une soie au milieu de la gouttiere. Elytres lisses a traces de stries. Sillons nuis. Tibias interme-
diaires fort arques chez le male avec brosse subapicale, subarques chez la femelle. Couleur noiratre,
chez antinorii, bande flave sur les elytres, cuisses rougeatres, vineuses dessus et parfois
dessous, avec fines taches noires sur les primaires et cuisses rouges chez arrowi. Taille petite.
Etat d’evolution. — • Plus avance : antennes, sculpture, incurvation des tibias, apparition
de taches colorees; perte d’une soie laterale du pronotum. Cependant plus en retard que le sous-genre
precedent quant aux arceaux abdominaux, tout a fait depourvus d’amorces de sillons. Phylogenie,
voir p. 184.
LISTE DES ESPECES :
I, Carabophanus antinorii Gestro, Ann. Mus. Stor. Nat. Genova, Vol. i3, Choa, Plateau de Liece.
p. 319(1878), p. 287 (1895); Kolbe. Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde,
Berlin, p. 68 (1896); Breuning, Ent. Mitteil. p. 35i (1926), Wien.
Ent. Zeit. p. 126 (1928).
FAM. CARABID^
397
2. Car. arrowi Breuning, Kol. Rund. p. 94 (1928). Abyssinie.
3. Car. caraboides Raffra}', Ann. Soc. Ent. France Bull. p. 47 (1882); Abyssinie : Abboimieda,
Kolbe Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde Berlin, p. 68 (1895). Abuna Yusef.
CiilosovHi raffrayi Fairmaire, Ann. Soc. Ent. France, p. 8g (i883); Raffray,
Ann. Soc. Ent. France, p 304. pl. 6, fig. 3 (i885); Breuning, 1. cit. p. i25.
Blaptosoma raffrayi Gehin, Cat. Carab. p. 66, pl. 9 (i885).
Calis/ir raffrayi Reitter, Best. Tab. Carab. p. 41 (i8g6).
3. SuBGENUS ORINODROMUS Kolbe
Orinodromus (genus) Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 37, 63-66 (1895), Deutsche
Ost Africa, Vol. 4, Coi. p. 27, 44 (1898).
Synonymie : Carabus Gerstaecker, Arch. f. Naturg. Vol. 33. p. 10 (1866), Deckens Reisen, Zool.
Vol. 3, p. 56, pl. 4, fig. 2 (1873).
Trachycarabus Gehin, Gat. Carab. p. 53 (i885).
Caracteres. — Article 2-3 des antennes comprimes. Tete forte, clypeus soude au front, man-
dibules au plus striolees sur le tranchant. Pronotum cordiforme, ourle, a faux lobes pointus, deflechis.
Intervalles tantot faiblement saillants a primaires un peu foveoles [deckeni), tantot plats, les stries plus
ou moins conservees. Pas de sillons. Pattes longues, tibias droits. Taille petite. Couleur brunatre ou
ocracee ; chez voJkensi tache ronde, jaune, sur chaque elytre.
Etat d’evolution. — Stationnaire quant aux antennes, aux tibias; ne tend pas a faire des
sillons abdominaux. A aequis et developpe la tendance a la transformation du pronotum dans le sens
Calosomien. L’evolution actuelle porte surtout sur la sculpture, qui tend a devenir unie, et la coloration
par invasion des taches jaunes sur les elytres, caractere nouveau, original et tres important. Phylo-
genie, voir supra p. 184.
Repartition geographique. — Massif du Kilimandjaro. Repandu depuis le plateau de base
(yolhensi de 75o a i.ioo metres), jusqu’a 3. 000 metres, zone des forets [gersiaeckeri) et de 3 a 4.000 metres.
zone des paturages (deckmi). Voir Carte 7, n" 20.
LISTE DES ESPECES ;
I. Orinodromus deckeni Gerstaecker.
a. deckeni Gerstaecker, Archiv. f. Naturg. Vol. 33, p. 10 (1866), Kilimandjaro;
Deckens Reisen, Zool. Vol. 3, p. 56, pl. 4, fig. 2 (1873); Kolbe, Alticole.
Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 63 (1895), Deutsche
Ost. Afrika, Vol. 4, Coi. p. 44(1898); Breuning, Ent. Mitteil.
p. 347 (1926). Wien. Ent. Zeit. p. i37 (1928).
Trachycarabus deckeni Gehin, Cat. Carab. p. 53 (i885).
vzx. nigripennis Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Natur. Freunde, Berlin, p. 63(i895);
Deutsch Ost Afrika, Vol. 4, Coi. p. 44 (1898); Alluaud, Ann. Soc. Ent. Fr.
p. 81 (1917) ; Breuning, 1. cit. p. 348 (1926).
b. gersiaeckeri Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 64
(1895), Deutsche Ost-Afrika, Vol. 4, Coi. p. 45 (1898); Alluaud,
1. cit. p. 81 (1917); Breuning, 1. cit. p. 848 (1926).
c. alluandi Kolbe, Zool. Jahrb. Suppi. 8, p. 693 (1905); Alluaud, Ann.
Soc. Ent. Fr. p. 81 (1917) ; Breuning, Ent. Mitteil. p. 848 (1926),
Wien. Ent. Zeit. p. 187 (1928).
alluaudee Alluaud, 1. cit. p. 24 (1908).
398
COLEOPTERA ADEPHAGA
d. glacialis Kolbe, 1. cit. p. SgS (igoS); Alluaud, 1. cit. p. 24 (1908),
p. 81 (1917); Breuning, Ent. Mitteil. p. 848 (1926), Wien. Ent.
Zeit. p. 1 3g (1928).
2. Orinodr. volkensi Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 65 Base plateau, Kiliman-
(1895), Deutsche Ost. Afiika, Vol. 4, Coi. p. 45 (1898); Alluaud, djaro.
1. cit. p. 82 (1917) ; Breuning, 1. cit. p. 849 (1926).
3. Orinodr. alinderi Breuning, Kol. Rund. p. 91 (1928). Elgon.
4. Orinodr. elgonensis Breuning, Kol. Rund. p. 98 (1928).
Elgon.
4. SuBGENUS CARABOPS Jacobson
Carabops (subgenus) Jacobson, Ann. Alus. Zool. Petersb. p. 261 (1900).
Synonymie : Carabomorphus pars Breuning, Ent. Mitteil. p. 289 (1926).
Caracteres. — Des Carahomorphtts, mais les mandibules nettement striees, les sillons entiers,
bien developpes, les intervalles strioles.
Etat d’evolution. — Plus avance, oriente dans la direction des Calosomiens.
Repartition geographique. — Localise en Ab3'ssinie.
LISTE DES ESPECES :
1. Carabops abyssinicus Gestro.
a. abyssinicus Gestro, Ann. Mus. Soc. Nat. Genova, p. 201 (1880), Abyssinie.
p. 256 (1895); Breuning, Ent. Mitteil. p. 244 (1926), Wien. Ent.
Zeit. p. i3i (1928).
kacliowsTiyi Jacobson, Ann. Mus. Zool. Petersb. p. 264 (1900).
ab. /«jjiorubs Jacobson, 1. cit. p. 264 (1900).
b. harrar ensis 'jacobson, 1. cit. p. 264 (1900); Breuning, Ent. Alitteil.
p. 245 (1926), Wien. Ent. Zeit. p. 182 (1928).
kowaczi Cziki, Fol. Ent. Hung. p. 21 (1924).
2. Carab. aethiopicus Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. i3o (1928). Abyssinie.
kowacsi Breuning (nec Cziki), Ent. Mitteil. p. 342 (1926).
5. Subgenus CAR ABOSOPH RUS Lapouge
Carabosophrus nov. subgenus Lapouge.
Synonymie : Carabosophrus 1. 1. Kolbe, Alluaud.
Ca rabomorphus pars Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. 129 (1928).
Caracteres. — Tete assez grosse. Sous-menton plurisetigere, deltion et lobes arrondis, palpes
non dilates, polychetes. Labre large, tres court, non sinue en avant, profondeinent creuse en travers
par des pores confluents, separe de Tepistome par un sillon tres profond ; soies normales. Antennes
mediocres, scape canalicule, deuxieme article comprime, ambolus normal.
Pronotum mediocre, orbiculaire transverse, ni sinue ni retreci vers la base, plan convexe, sans
fossettes, ni gouttiere, ni ourlet, rudiment de faux lobe; parfois un pore juxtangulaire sur le bord meme
du lobe resorbe, pores lateraux incertains.
FAM. CARABID/E
399
Elytres courts, bossus en arriere; stries larges profondement striolees en travers. Primaires plus
faibles, plutot etrangles que segmentes, strioles. Secondaires et tertiaires subegaux, tres minces, assez
releves, a striolation transversale reguliere et tres serree, le premier tertiaire promptement fondu dans la
suturale, Texterne renforce, non raccourci en avant comme chez les sous-genres voisins; raphe net avec
intervalles supplementaires. Primaire moyen laccourci, les tertiaires adjacents s’unissant aussitot en
epingle a cheveux, puis les secondaires, et ainsi de suite, disposition sans autre exemple chez les
Carabina.
Apophj^se du pronotum sans ourlet, tronquee. Episternes du metasternum recouvrant un peu
Tepipleure. Trochanters arrondis chez les deux sexes. Sillons seulement indiques, presents meme a
1’arceau anal ; puncta en regression. Pattes robustes, tibias tous droits dans les deux sexes, sans franges,
meme k posterieure des tibias moyens manque. Taille mediocre.
Degre d’evolution. — Relativement avance : deformation du labre, du scape, regression des
rebords et lobes du pronotum, des pores; commencement des sillons. Sculpture conservant tous ses
intervalles, mais avec une disposition de conjugaison en epingles a cheveux enclavees absolument
speciale. Elimination de la frange posterieure des tibias moyens chez les deux sexes, caractere rare.
Repartition geographique. — Region des grands lacs, jusqu’au Nyassa et au Bangueolo, habite
les regions basses.
LISTE DES ESPECES :
Carabosophrus burtoni Alluaud, Bull. Soc. Ent. Er. p. 80 (iqiS); Breu- Region des lacs;
ning, Ent. Mitteil. p. 344 (1926), Wien. Ent. Zeit. p. 129 (1928). Non alticole.
Carabosophrus goetzei i. 1. Kolbe.
(CALOSOMIENS)
I. Genus CALOSOMA Weber
Calosoma (genus) Weber, Observ. Ent. Vol. i, p. 20 (1801); Schellenberg, Ent. Helv. Vol. 2. pl. 21,
p. i3o (1808); Bonelli, Observ. Ent., Tab. S3mopt. B 2, i, p. 41 (1809), et auct. posteriorum.
S^monymie : Calosoma, Callipara, Calodrepa (genus) Motschulsk}', Bull. Soc. Natur. RIoscou,
Vol. 38, p. 3o8 (i865).
Caracteres. — Mesion d’ordinaire depourvu de soies (exc. Calosoma), deltion arque en accent
circonflexe, non ourle (exc. Calosoma cyanescens, Australodrepa)-, mandibules bien striees. Antennes a troi-
sieme article long et comprime, deuxieme deprime. Tete mediocre. Pronotum orbiculaire trans-
verse [Calosoma un peu cordiforme), ourle, 1’ourlet n’atteignant pas la base (exc. Callipara,
Epipara). Elytres a epaules bien marquees, d’ordinaire peu crenelees [scrutaior beaucoup); intervalles
jamais dedoubles ni resolus, les primaires 'simplement marques de pores dorsaux ou faiblement inter-
rompus. Tibias intermediaires du male arques, pourvus de franges anterieures et poste-
ri eu res, de la femelle droits, subarques ou arques, sans frange anterieure, d’ordinaire sans frange
posterieure (exc. Calosoma), posterieurs droits chez les deux sexes [Calosoma, Callipara), ou arques meme
chez la femelle [Calodrepa, Australodrepa, Epipara), munis chez le male d’une frange anterieure parfois
raccourcie (exc. walkeri). Ouatre pulvilli (exc. Calosoma clalhratum, Callipara, Australodrepa schayeri, trois).
Taille mo^^enne ou grande, forme en ecusson, couleurs diverses, souvent tres riches.
400
COLEOPTERA ADEPHAGA
Etat cPevolution. — L’evolution des mandibules, des aiitennes, du pronotum est complete.
Celle des tibias se fait vers le type arque aux deux paires posterieures, les sous-genres et parfois les
especes a des stades differents; de meme 1’elimination des franges; comme toujours ces transformations
sont plus rapides chez les femelles. Intervalles remarquablement quiescents, tres primitifs. Evolution
marquee de la couleur vers le cuivreux pourpre, realise sur le disque des elytres par beaucoup d’especes;
couleurs metalliques froides d’ordinaire releguees sur les marges et le dessous du corps. Phylogenie,
voirp. 191.
Repartition geographique. — Presque ubiquiste ; Palearctique et nearctique, grandes iles
de la Melanesie, Madagascar. Chaque grande region a sa faune et dmrdinaire son sous-genre propre.
Voir Carte 7, nos 29-33.
Paleontologie. — Du jurassique superieur, un sous-genre, Procalosoma, Allemagne occidentale.
Du miocene, des restes qui peuvent appartenir aux especes actuelles, Suisse.
Ontogenie. — La plupart des larves sont connues.
Sous-GENRES. — Sept : I. Calosoma, 2. Callipara, 3. Procalosoma, 4. Calodrepa, 5. Epipara,
6. Eiicalosoma, 7. Atisiralodrepa.
I . SUBGENUS CALOSOMA Weber
• Calosoma (genus) pars Weber, Observ. Ent. Vol. i, p. 20 (1802); Motschulsky, Bull. Soc. Natur.
Vol. 38, p. 3o (i865); Calosoma (genus) Gehin, Cat. Carab. p. 29, 57 (i885); Ganglbauer,
Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 35 (1892).
Synonymie : Caminara pars Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 38, p. 3o (i865); Gehin, Cat.
Carab. p. 3o, 59(i885).
Syncalosoma Breuning, Kol. Rund. p. 179 (1927).
Caracteres. — Sous-menton piat, bi- ou plurisetigere ; mesion a bord anterieur arque, eu
segment de cercie et non en deltion, nettement setigere. Pronotum tres retreci a labase,
le rebord n’atteignant pas la base; fossette vague mais assez imprimee; point de faux lobes.
Elytres en ecusson; epaules peu crenelees ; intervalles egaux, peu ou moderement renfies, squamu-
leux, les primaires a foveoles ou points metalliques. Tibias anterieurs franges interieurement chez
les deux sexes, non franges exterieurement, intermediaires franges devant et derriere chez le male,
derriere seulement chez la femelle, posterieurs devant, chez le male seulement; tibias intermediaires
tantot droits et tantot arques (claihratttm), chez le male seulement, posterieurs droits chez les deux
sexes, Quatre pulvilli (clathratum trois).
Etat d’evolution. — Peu avance. Les caracteres des Calosomiens sont entierement aequis,
mais le menton reste facultativement plurisetigere, le mesion setigere, la sculpture a peu pres intacte,
quatre pulvilli, sauf chez clathraium qui a elimine le quatrieme. L’evolution actuelle s’exerce surtout
sur les tibias, dont les intermediaires tendent a shneurver chez le male. L’ourlet lateral du prono-
tum a cesse de rejoindre celui de la base. Phylogenie, voyez supra p. 192.
Repartition geographique. — Europe, Bassin de la Mediterranee, Asie Mineure,; Siberie
occidentale, Amour, Japon; Etats-Unis : chacune de ces regions possede une espece R.peciale. Syl-
vicole. Voir supra Carte 7 , n° 29.
FAM. CAKABlDAi
401
Paleontologie.
superieur).
Le Calosoma jaccardi du Locle paniit se rapporter a \’ inquisitor (Aliocene
Ontogenie. — Larves. Frigidum : exolabre lobule, medianes arrondies, externes en feston;
tegmina depassant un peu plus que de Tourlet, lobes indiques seulement, telson courtement lobe, lobe
etire, pointu; cerei une fois et demie de la longueur du protelson ; epine supere grande, externe nulle.
Disque du telson orange. Voir supra p. Sy, texte et dessins. Inquisitor : exolabre lobule, medianes
arrondies, externes mieux detachees, arrondies; tegmina depassant moins que de 1’ourlet, non lobes;
telson courtement lobe, triangulaire, pointu; cerci une fois et demi de la longueur du protelson,
epine supere courte, conique, externe nulle. Voir supra p. 58, texte et dessins, et Description des
larves de Carabus et Calosoma, fasc. 4, p. 12 (igo8). Description prise directement sur les sujets eleves
par Burgess, mais ne correspondant pas quant au frigidum a la description publiee par celui-ci
(Report Board of Agrie. Jan. 1897), reproduite dans ma Description, fig. 4, p. 14 (1908).
LISTE DES ESPECES :
I. Calosoma inquisitor Linne.
a. jaccardi Heer, Foss. Calos. p. 44, fig. 2 (1861).
b. inquisitor Linne, Farm. suee. p. 789 (1746), Syst. Nat. e*ti. 10, p. 414
(1758); Olivier, Ent. Vol. 3, p. 40, pl. i, fig. 3 (1790); Gyllenhall,
Ins. Suee. Vol. 2, p. 5o (1800); Fabricius, Syst. Eleuth. Vol. r,
p. 212 (1801); Schonherr, Spec. Ins. Vol. i, p. 227 (1806);
Sturm, Deutschl. Fauna, Vol. 3, p. 129 (1812); Duftschmid,
Fauna Austr. Vol. 2, p. i3 (i8i5); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2,
p. 194 (1826), Icon. Vol. 2, p. 49, pl. 70, fig. 3 (i83o); Heer,
Faun. Helvet. Vol. i, p. 32 (i838); Letzner, Laufkaf. Schles.
p. 96 (i85o); Schaum, Naturg. Ins. Deutschl. Vol. i, p. ii5
(i856); Fauvel, Faun. Gallo-Rhen. Vol. 2, p. 77 (1882); Gangl-
bauer, Kiif. Mitteleur. Vol. i, p. 35 (1892); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 46 (1896); Apfelbeck, Kaf. Balkanhalbins. Vol i, p. i5
(1904); Barthe, Tabi, analyt. Carab. p. 16 (1909); Breuning,
Kol. Rnnd. p. 166 (1927).
anliqmim Fonrcroy, Ent. Paris, Vol. i, p. 42 (lySS).
ab. coi. Letzner (6), Laufkaf. Schles., p. 96 (i85o).
c. cupreum Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 196 (1826); Fischer, Ent.
Ross. Vol. 3, p. 288, pl. 8, fig. I (1826).
d. punctivenire Reiche, Ann. Soc. Ent. France, p. 567 (i855); Apfel-
beck, Kaferf. Balkanhalb. Vol. i, p. 16 (1904).
e. viridulum Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 3i, p. 48 (1877);
Breuning, 1. cit. p. 169 (1927).
f. clathratum Kolenati, Melete. Ent. Vol. i, p. 33, pl. i, fig. S a,h (1845);
Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr, p. 338 (1896); Apfelbeck,
Kaferf. Balkanhalbins. Vol. i, p. 16 (1904); Lapouge, Exped.
Perse, Ent. Part. 16, p. 16, 27 (1912).
g. batnense Lallemant, Bull. Soc. Sc. Phy's. Nat. elimat. Alger,
p. 35 (1868); Bedel, Cat. Cal. Nord Afr. j). 19 (1895).
h. comantnse Lapouge, Cal. nouv. Misc. Ent. p, 89 (1930).
Miocene sup. : Le Locle;
Fossile.
Europe.
Roumanie, Russie merid.
Grece.
Asie Mineure, Liban.
Caucase, Perse occid. :
Poucht-i-Kouh.
Algerie, 'runisie.
Roumanie.
2. Calos. cyanescens Molschulsky, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 32,
p. 489(1859); Vol. 38, p. 3io (i865); Lapouge, Misc. Ent. p. 91
Amour, Siberie Maritime,
Japon.
402
COLEOPTERA ADEPHAGA
(igSo). Pl. 3. Fig. 3. — Non cyanescms = mikado Bates, Trans. Ent.
Soc. Lond. p. 235(1873); — non cyanescms = inquisitor ab. bleue
Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 32, p. 253 (1878).
3. Calos. frigidum Kirb}', Paun. Amer. bor. p. 19 (1837); Le Conte, Etats Unis, Nord-Est.
Proc. Ac. Nat. Soc. Phil. p. 52 (1862), Brookl}m Ent. Soc. p. i
(1878); Leng, Journ. New-York Ent. Soc. p. 141 (i8gi); Burgess,
Dep. .Agr. Yearbook, p. 458, pl. 57, fig. 3 (1918), Bull. 417, p. 14. 44
(1917); Breuning, Kol. Kund. p. 179 (1927).
Caminara frigidum Motschulsky, Bull. Soc. Nat. Moscou, Vol. 38, p. 3o3 (i865);
Gehin. Cat. Carab., p. 09 (i885).
Icvittei Casey. .-tnn. New-York Ent. Soc. Vol. 8, p. 144 (1897).
2. SuBGENUs CALLIPARA Motschulsky
Callipara (genus) Motschulsky, Bull. Soc, Natur. AIoscou, Vol. 38, p. 3o8 (i865).
Caracteres. — Deltion en accent circonflexe, peu marque, non ourle, d’ordinaire depourvu de
soies. Scape gros. Pronotum petit, orbiculaire transverse; ourlet lateral attenue en arriere, mais
atteignant le basilaire par un angle deflechi en faux lobe, iinpression juxtangulaire vague, super-
ficielle. Apophyse prosternale non recourbee. Elytres larges, scutiformes; epaules peu ou non crene-
lees ; piimaires a pores dorsaux concolores. T i b ias i n ter med i ai res seu Is ar ques , et chez le m al e
seu 1 em ent. Frange des tibias anterieurs longue chez le male, courte chez la femelle, anterieure et
posterieure des intermediaires longues chez le male, nulles chez la femelle, frange des tibias jmsterieurs
longue chez le male, nulle chez la femelle; trois pulvilli. Taille grande; couleur noire, violette ou
richement metallique.
Etat d’evolution. — Relativement peu avance, cependant un peu plus que chez le sous-genre
Calosonia. Le quatrieme pulvillus a disparu, aussi les franges des tibias intermediaires de la femelle, les
tibias intermediaires sont nettement arques chez le male. Sculpture tres primitive, faux lobe non eli-
mine, normal. Etat stable, les vaiiations ne portent guere que sur des details, et notamment sur la cou-
leur, assez fixe suivant les grandes races. Phylogenie, voir p. ig3.
Repartition geog raphique. — Europe, Bassin de la Mediterranee, Perse, Himala3-a, Chine,
Asie centrale et Siberie meridionale, Japon. Sylvicole. — Carte 7, n° 3o.
Paleontolog ie. — Le Calosoma escrobiculatum de TOligocene superieur d'CEningen parait se rap-
porter a Callipara sycophanta.
Ontogenie. — On connait la larve et la n3unphe de sycophanta. Larve ; Exolabre lobe; mesolabre
a medianes assez pointues, externes reduites a un cran, piis renfles jusqu’a la base; tegmina debordes
par les flancs charnus et roses,sans lobes; telson a angle un peu etireen pointe; cerci de la longueur
du protelson, coniques; epines courtes, coniques, l’externe presque nulle; disque du telson orange
Nymphe : pronotum presque orbiculaire, sans soies laterales; brosses dorsales mediocres, presque join-
tives; sacs des tegmina en bourrelet minee, coude, tres renfle en avant, tubercule en arriere; brosse au
protelson, aucune au telson; tubercules pleuraux gros, mal dessmes, confluant presque, soies courtes et
abondantes; cerci longs des deux tiers du protelson, donc relativement longs, petite epine supere. \Mir
ci-dessus p. 57 et Description des larves, fasc. 4, p. 10.
FAM. CARABID/E
403
LISTE DES ESPECES :
1. Callipara maximowiczi Moiavvitz.
a. iouzal in i hapouge, Misc. Ent. ji. 42 (1924); Breuning, Kol. Rund.
p. 177 (1927). — Pl. 3, Fig. 4.
b. maximowiczi Morawitz, Alem. Acad. Sc. St-Petersb. Vol. 6, p. 20,
pl. I. fig. 7 (i863); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 48 (1896);
Breuning, 1. cit. p. 176.
c. mihado Bate.s, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 235 (1873).
d. saitteri Born, Soc. Ent. Zurich, Vol. 24, p. 99 (igoo); Breuning,
1. cit. p. 178.
e. Lapouge, IMisc. Ent, p. 41 (1924); Breuning, 1. cit. p. 177.
f. cathaica Lapouge, i. 1.
2. Callip. beesoni Andrewes, Ann. Mag. Nat. Hist. p. 290 (1919); Breu-
ning, 1. cit. p. 175.
3. Callip. sycophanta Linne.
A. Subspecies himalayava Gestro, Mem. Acad. Sc. Torino, p. 32 1 (1875);
Breuning, 1. cit. p. 174.
B. Subspecies sycophanta Linne.
a. prasina Lapouge, Bull. iMus. Hist. Nat. Paris, p. 124 (1907);
Deleg. Perse, Ent. Vol. 2, fasc. i, p. 28 (1912).
b. purpnripennis Reitter, Wien. Ent. Zeit. p. 257 (1891).
c. severa Chaudoir, Bull. Soc. Natur. Moscou, p. 422 (i85o); Gangl-
bauer, Kaf. IMitteleur. Vol. i, p. 35 (1892); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 47 (1896).
Calosoma rapax Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 38, p, Sog (i865).
d. sycophanta Linne, Syst. Nat. (ed. 10), p. 414 (1758); Poda, Ins.
Mus. Graec. p. 46 (1761); De Geer, Mem. Hist. Ins. Vol. 4,
p. io5, pl. 18, fig. 19 (1774) ; Fabricius, Syst. Ent. p. 239 (1775),
Syst. Eleuth. Vol. i, p. 212 (1801); Paykull, IMonogr. Carab.
Suee. p. 36 (1790); Olivier, Enc. Meth. Ins. Vol. 5, p. 333,
Entomogr. pl. 3, fig. 3i (1790); Panzer, Fauna Germ., fasc. 81,
pl. 7 (1801); Sturm, Deutschl. Fauna, Vol. 3, p. 125, pl. 66
(i8i5); Duftschmid, Faun. Austr. Vol. 2, p. i3 (1812); Dejean,
Spec. Coi. Vol. 2, p. 193 (1826), Iconogr. Coi. Eur. Vol. 2,
p. 48. pl. 70, fig. 2 (i83o); Heer, Fauna Helv, Vol. i, p. 32
(i838); Fischer, Ent. Ross. Vol. 3, p. 237, pl. 8, fig. 3 (1826);
Gebler, Bull. .Soc. Natur. Moscou, p. 439 (1859); Letzner,
Laufkaf. Schles. p. g5 (i85o); Schaum, Natur. Ins. Deutsch.
Vol. I, p. ii3 (i856); F'auvel, Faune Gallorh. Vol. 2, p. 78
(1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 35 (1892); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 48 (1896); Apfelbeek, Kaferf. Balkanhal-
bins. Vol. I, p. 16 (1902); Barlhe, Tabi. Anal , Carab. p. 17
(1909); Burgess, Dep. Agr. Bull. 417, p. 17, 64 (1917); Breu-
ning, 1. cit. p. 171 .
Carabus punctatosnlcatus Mulier, Zoo. Dan. Prodr., p. 357, pl. 8 (1914).
Carabus nitens Scopoli, Fauna Carn., p. 85 (1763).
Yunnan.
Yeso.
Hondo.
Formose.
I. Quelpaert.
Mongolie, Mandehourie.
Flimalaya, versant sud.
Cachemire.
Perse.
Margilan.
Algerie, Orient.
Europe. Siberie occid.,
Altai, .'Mgerie.
404
COLEOPTERA ADEPHAGA
ab. coL Letzner (5), Laufkafer Schles., p. gS (i85o); Janichen, Deutsche Ent.
Zeitschr., p. 298 (1914)-
var. hahehnanni Schilsky, Deutsche Ent. Zeitsch., p. 180 (1888). Allemag'ne.
e. anthvacina (Lapouge) Houlbert, Faune Ent. Armor. Vol. i,»p. 292 Pouliguen, la Baule.
(1907); Barthe, Faune fr. rhenane, Car. p. 418 (1923); Lapouge,
Misc. Ent. p. 42 (1924).
lapottgei, Breunino'. 1. cit. p. 174.
4. Calli p. guineensis Imhoff, Ber. Nat. Gesell. Basel, p. 164 (1843); Guinee, Congo belge.
Breuning, Kol. Rund. p. 139, 160 (1927).
Calosoma colmcinti Burgeon, Rev. Zool. Afr. Vol. i5, p. 481 ; Breuning, Kol.
Rund. p. 97 (1928).
3. SUBGENUS PROCALOSOMA Meunier
Procalosoma (genus) Meunier, Bull. Soc. Geol. France, Vol. 20, p. 207 (1895).
Caracteres. — Mal connus, vu betat des fossiles. Parait d’apres 1’aspect general et la sculpture
tres voisin des Callipara. Elytres plus etroits, stries grossierement ponctuees ; intervalles primaires
entiers. Voir supra, p. i36.
Repartition geographique. — Connu seulement de 1’Allemagne occidentale. — Fossile,
jurassique superieur.
LISTE DES ESPECES :
1. Procalosoma giardi Meunier, Bull. Soc. Geol. France, Vol. 20, p. 207, Baviere : calcaires li-
fig. (1895); .A.rch. Mus. Teyl. Vol. 5, pl. 2, fig. 22 (1897). thogr., Malm.
Procalosoma major Handlirsch, Fossil. Ins. p. 848 (1906).
2. Procal. minor Handlirsch, Fossil. Ins. p. 548, pl. 45, fig. 23 (1906). Baviere : calc. lithogr.,
Malm., Solenhofen.
4. SuBGENUS CALODREPA Motschulsky
Calodrepa (genus) Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 38, p. 3o8 (i865).
Caracteres. — Mesion simplement arrondi en avant, non ourle. Scape tres en massue. Pro-
notum petit, orbiculaire-transverse, sans faux lobes, ourle ou faiblement reborde, 1’ourlet lateral
n’atteignant pas le basilaire, mais relie directement a la base par un pii transversal pas-
sant sous la fossette, celle-ci profonde, definie en avant seulement, peu nette en arriere. Elytres un peu
allonges, tres grands, presque deprimes, a gouttiere large; epaules tres crenelees; sculpture entiere,
les stries a points fins, les primaires a pores dorsaux concolores. Chez le male, tibias intermediaires tres
arques (exc. wilcoxi), posterieurs peu; chez la femelle, tous moins ou peu arques; franges comme chez
les Callipara, mais Tinterieur des intermediaires et des posterieurs raccourcie, subapicale; quatre pul-
villi. Dessous tres metallise, couleurs brillantes; erythrisme des antennes et des pattes chez wilcoxi
et splendida.
Etat d’evolution. — Relativement peu avance, sauf quant a Tincurvation des tibias, en voie de
se generaliser; franges autres que la posterieure des tibias intermediaires franchement en legression. Le
quatrieme pulvillus subsiste. Deux elements nouveaux : le pii subangulaire pres de la base du pronotum,
aequis d’emblee, et 1’erythrisme des membres, encore en evolution. Phylogenie, voir supra p. 193.
FAM. CARABID^E
405
Repartition geographique. — Etats-Unis, Mexique, Grandes Antilles.
Ontogenie. — On connait par les elevages de Burgess les larves de scrutalrix et de wilcoxi. —
Wilcoxi : exolabre lobule, mesolabre quadricuspide, type hortensis, a dents pointues et dilatees; tegmina
cachant a peine les flancs, nonlobes; telson a petits angles aigus, sans tache orangee. Scrntatrix : exo-
labre lobule, mesolabre a medianes assez pointues, munies au tiers inferieur externe d’un denticule peu
visible qui est Texterne, t37pe sycophanta-, tegmina debordes paries flancs charnus et roses; telson coupe
carrement; epine supere faible, externe rudimentaire, disque orange. Voir supra, p. 58 et fig., p. igi,
et Burgess Dep. Agr. Bull. 417, p. 27-43. Pour scrntatrix, voyez supra p. 5g, texte et fig.
LISTE DES ESPECES :
1. Calodrepa scrutatrix Fabricius, Syst. Ent. p. 229 (1775), Sj^st.
Eleuth., Vol. I, p. 2i3 (1801); Obvier, Ent. Vol. 3, p. 41, pl. 3,
fig. 32(1791); Schonherr, Syn. Insect. Vol. i, p. 228 (1816); Sa}q
Trans. Amer. Philos. Soc. Philad. (U. S.) Vol. 2, p. 78 (i825);
Dejean, Spec. Coi. \T1. 2, p. 191 (1826); Bates, Biol. Centr. Amer.,
Coi. Vol. I, part. i. p. 20(1881); Leng, Journ. New-York Ent. Soc.
p. 140 (1891); Burgess, Dep. Agr. Bull. 417, p 17, 26 (1917), Dep.
.Agr. Yearb. p. 458, pl. 07; Breuning, Kol. Rund. p. i63 (1927).
2. Calod. splendida Dejean et Aube, Spec. Coi. Vol. 5, p. 558 (i83i);
Chevrolat, .Ann. Soc. Ent. Fr. p. 186 (i863); Burgess, Bull. 417,
p. 123; Breuning, 1. cit. p. 161.
3. Calod, aurocincta Chaudoir, Bull. Soc. Natur. Moscou, p. 420
(iS5o); Bates, Biol. Cent. Amer., Coi. Vol. i, part. i, p. 20, pl. 2,
fig. IO (1881); Burgess, Bull. 417, p. 122; Breuning, 1. cit. p. 162.
Calosoma splendidum Perbosc, Rev. Zool., p. 261 (iSSg).
2. Calod. wilcoxi Le Conte, Ann. Lyceum Nat. Flist. New-York, Vol. 4,
p. 446 (1846), Proc. Ac. Nat. Sc. Philad. p. 52 (1862), Brooklyn,
Ent. Soc. I (1878); Leng, Journ. New-York Ent. Soc. p. 141 (1894);
Burgess, Dep. Agr. Bull. 417, p. 38-43; Breuning,!. cit. p. i65. —
Pl. 3. Fig. 5.
5. ? Calod. calvini Wickham, Am. Journ. Sc. p. 126 (1909).
5. SUBGENUS EPIPARA Lapouge
Epipara (subgenus) Lapouge. Sous-tribu des Calosomina, Misc. Ent. Vol. 82, p. 3 (1929), Calosomes
nouv. Vol. 82, p. 92 (1980).
Synonymie : Eucalosoma pars Breuning, Alon. Cal. Kol. Rund. \^ol. i3, p. 147. 182 (1927).
Caracteres. — Mesion setigere, deltion pointu a base large, petit. Palpes, article terminal un
peu plus elargi a 1’extremite que chez les Callipara, mais pas plus court. Mandibules fortement striees,
tendant un peu a se plisser. Pronotum nettement different de celui des sous-genres voisins par le dessus
absolument plan, les angles anterieurs, posterieurs, et les bords au meme niveau, rappelant Tefliis
viridipennis, et par la region basilaire courtement mais nettement cordiforme, le bord sinue sur le dernier
tiers, et brusquement redresse sur une fraction de millimetre pour faire angie droit avec le basilaire;
base etroite; rebord reduit a un faible ourlet, ni gouttiere ni fosseltes; dessus uniformement granuleux.
Etats-Unis, Alexiquesept.
Haiti, Cuba.
Mexique.
Etats Unis.
[.Miocene.
Florissant, Colorado,
4o6
COLEOPTERA ADEPHAGA
El3’tres larges, peu renfles, epaules non crenelees; stries non ponctuees; intervalles tres peu convexes,
a stiioles transversales fines mais nettes, tres serrees, donnant un aspect soyeux particulier; points des
primaires bien plus grands et plus profonds cpie chez les autres especes du genre, formant des fossettes
tres nettes, ocellees, aussi larges que les primaires, d un or rouge, tianchant sur le moidore un peu
rembruni de tout le dessus du corps,
Apophj^se du prosternum ourlee entierement; episternes et epimeres ponctues; abdomen
legerement ponctue, davantage sur les bordsj sillons faibles, ne decouviant pas sui les flancsj puncta
fins, trois ou quatre paires. Tibias movens incurves chez les deux sexes, aussi les posterieurs, ceux-ci
tres peu chez la femelle. Tibias moyens a frange anterieure et frange posterieure chez le male, sur la
moitie distale seulement ; chez la femelle pas d’anterieure, posterieure sur le milieu seulement. Tibias
posterieurs, frange anterieure au tiers apical chez le male seulement. Trois pulvilli. Trochanters poste-
rieurs tres longs, pointus ; chez le male presque acumines et un peu recourbes, un peu releves a la pointe
et rappelant ceux du male de coxalis, mais plus lentement retrecis. Apex un peu recourbe mais pas
pointu. Ailes fonctionnelles. Taille grande, forme peu renflee. Dessus mordore plus ou moins rembruni,
fossettes primaires or feu. Leger reflet dessous, plus net sur les cotes. Palpes et base des antennes un
peu rougeatres.
Etat d’evolution. — Tres avance. Article terminal des palpes un peu elargi. Mandibules
fortement striees, mais non emoussees ni cannelees comme celles de bastardi. Pronotum plan et ponctue,
sans analogue chez les Calosomes. Sculpture des elytres a strioles transversales extremement serrees et
grosses fossettes. Trochanters sans analogues dans le genre, arrives au meme degre d’evolution que chez
Callistriga sayi et coxalis.
Repartition geographique. — Aladagascar.
LISTE DES ESPECES :
I. Epipara grandidieri Maindron, Bull. iMus. Paris, p. i6 (1900); Madagascar.
Alluaud, in Grandidier, Hist. Ph5’s. de Madag. Vol. 21 (i), p. 10,
pl. 25, fig. 19 (1900); Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol, i3, p. 181
(1927); Lapouge, Misc. Ent. p. 92 (1920).
Calosoma grandidieri Gehin i. 1. Lettre 6, p. i55 (1879).
6. SuBGENUs EUCALOSOMA Breuning
Eucalosoma (subgenus) Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. i3,p. 147, 182 (1927); Lapouge, Misc.
Ent. p. 93 (1920).
Caracteres. — - Tres voisin du subgenus Calosoma dont il ne differe profondement que par ses
mandibules tres emoussees, robustes, transversalement cannelees comme des molaires d’elephant. Les
autres parties de la bouche, la tete, les antennes du C. sycophanta. Pronotum petit, tres court, large, la
plus grande largeur au milieu, presque angule, peu reborde, un pore au milieu de Tangle lateral, un
autre posterieur, faux lobe tres petit, horizontal, pointu ; dessus finement pointille, non renfle, fossettes
subangulaires a peine indiquees. Elytres etroits en avant, en raison de la petitesse du pro- et du meso-
thorax, assez allonges, un peu en trapeze a large base posterieure plutot qu’en ecusson. Bordure laterale
etroite a Tepaule, en vue verticale dissimulee par le calus humeral fort. Stries fines, nettes; intervalles
peu saillants, a strioles fines, nettes, serrees, donnant une impression soyeuse; pores primaires petits.
Dessous presque lisse, metatrochanters arrondis. Tibias moyens et posterieurs arques et franges devant
et derriere, chez le male ; aussi chez la femelle, mais les posterieurs peu arques, et a franges moindres,
I'AM. CARAJ3I1).^:
407
la posterieure tres leduite. Trois pulvilli. Taille assez grande, forme courte. Entierement d’un beau bleu
indigo, parfois legerement verdatre ou violace, dessous plus metallique et plus brillant que le dessus.
Palpes, base des antennes, tibias, tarses, trochanters et extremite distale des femurs brun rouge ; feinurs
bleu metallique, aussi les trochanters posterieurs, dont la base seule est rougeatie.
Etat d’evolution. — Tres avance quant aux mandibules, tout a fait particulieres a 1’espece ;
quant a la couleur des appendices, parait au contraire frappe d’arret de developpement. Pour le reste
tres semblable au sycophanta, sauf le pronotum trop petit et rappelant celui du wilcoxi.
Repartition geographique. — Partie sud de Madagascar.
LISTE DES ESPECES :
I. Eucalosoma bastardi Alluaud, Bull. I\Ius. Paris, p. i63 (1925); Sud de Madagascar.
Breuning, Alon. Cal. Kol. Rund. Vol. i3, p. 147, 182 (1927) ; Lapouge,
Misc. Ent. p. 93 (1920).
7. SUBGENUS AUSTR ALODRE PA LapoUGE
Australod repa (subgenus) Lapouge, Sous-tribu des Calosomina, Misc. Ent. p. 8 (1929).
•Synonymie : Calosoma ABC Gehin, Cat. Carab. p. 56 (i885).
Caracteres. — Caracteres de Calodrepa, sauf les differences suivantes. Mesion ourle en avant.
Scape moins renfle a Textremite. Rebord du pronotum non relie a la base par un pii transversal ;
fossette juxtangulaire tres profonde, ronde, fermee meme en arriere. Elytres courts, en ecusson;
epaules peu crenelees; stries grossierement ponctuees; intervalles gros, les primaires subca-
tenules. Apophyse du prosternum non recourbee, tres profondemcnt canaliculee sur les bords. Puncta
rudimeiitaires. Tibias plus fortement arques, les posterieurs meme chez la femelle; frange
anterieure des tibias intermediaires et posterieurs des males complete (exc. walheri,
intermediaires abregee, posterieurs nulle), des femelles reduite ou nulle. Quatre pulvilli {schayeyi
trois). Taille moyenne ou grande.
Etat d’ evolution. — Relativement peu avance, surtout quant aux franges des tibias. L’evo-
lution porte surtout sur les tibias, qui achevent de devenir tres arques chez les deu.x sexes, et qui
eliminent peu a peu leurs franges. L’anterieure des tibias intermediaires, presque complete au debut
chez les femelles, disparait, elle comrnence a disparaitre chez les males des formes les plus avancees.
Le quatrieme pulvillus, en voie d’elimination, a disparu chez schayeri. Le pii transversal parallele a la
base du pronotum, caracteristique des Calodrepa, s’annonce chez les Anstralodrepa, mais reste rudimen-
taire quand il existe. Les puncta sont en voie d’elimination, mais jamais elimines entierement. La
couleur est presque toujours verte, virant au bronze, sans marges brillantes, le dessous tres metallise;
la metallisation comrnence a gagner les cuisses. Phjdogenie, voir supra p. 192.
Repartition geographique. — Toute la Melanesie, sauf, semblc-t-il, les Nouvelles-IIebrides.
En plus. Timor. Voir Carte 7, n» 32.
LISTE DES ESPECES ;
I. Australod repa timorensis Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 367 Timor.
(1869); Breuning, Kol. Rund. p. i58 (1927).
klynslrai Breuning, 1. cit. p. i58.
COLEOPTERA ADEPHAGA
408
2. Austr. oceanica Perroud, Ann. Soc. Linn. Lyon, p. 49, pl. i, fig. i Nouvelle-Caledonie.
(1864); Heller, Kaf. Neukaled. p. 287 (1916); Breuning, 1. cit. p. 157.
3. Austr. grandipennis Castelnau, Not. Coi. Austral. p. i3 (1867). INIelbouine.
4. Austr. schayeri Erichson, Arch. f. Naturg. p. 122 (1842) ; Froggatt, Australie.
Austral. Ins. p. 216 (s. d.) ; Sloane, Proc. Lin. Soc. New. So. Wales,
p. 124 (1920) ; Breuning, 1. cit. p. iSp. — Pl. 3, Fig. 6.
Calosoma curtisi Hope, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. 4, p. 104 (1845).
5. Austr. walkeri Waterhouse, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. 2. p. 182 .\ustralie sept.
(i838); Roeschke, Ent. Nachr. p. 62 (1900); Sloane, Proc. Lin. Soc.
New. So. Wales. p. 700 (1904), p. 124, 820 (1910) ; Breuning, 1. cit.
p. i58.
2. Genus CAMINARA MOTSCHULSKY latiore sensu LAPOUGE
Caminara (genus) Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 38, p. 3o3 (i865).
Synonymie : (genus) Castrida, Camedula, Campalita, Cosmoplata, Ctenosta, Callistrata,
Callistriga, Calamata Motschulsk}', Bull. Mose. p. 3oo-3o8 (i865); (genus)
Callistriga, Ctenosta, Charmosta, (sous-genre) Camedula Gehin, Cat. Carab.
p. 3o, 58,63 ([885); (sous-genre) Charmosta, Campalita Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 47-5i (1896); (sous-genre) Caminara pars Breuning, Kol. Rund.
p. 220 (1927).
Caracteres. — Sous-menton setigere (exc. Ctenosta)-, mesion setigere (exc. Ctenosta), renfle;
deltion a base large, d’ordinaire peu eleve, pointu; souvent resorbe chez les s.-g. americains Callistriga
et Castrida, alors le bord arque. Pronotum cordiforme [Caminara, Ctenosta, Camedula) ou transverse,
arrondi sur les cotes, large et plus ou inoins retreci a la base, setigere (exc. Ctenosta), non lobe (traces
Catastriga), sans faux lobes (exc. Camedula, Caminara), soie juxtangulaire du pronotum quelquefois
conservee chez Campalita, Cosmoplata, Callistriga, Castrida, tres rarement chez Caminara). Elytres a epaules
marquees (exc. Mimoiefflus), crenelees (exc. Catastriga, Camedula, souvent Acampaliia)-, intervalles plus
ou moins squamuleux (exc. Acampaliia). Puncta tres petits. Trochanters posterieurs longs, parfois
mucrones chez les males [Callistriga, Castrida)-, femurs parfois tronques, bossus et epineux chez le
mMe [Callistriga, Castrida)-, tibias parfois epineux pres de la base [Callistriga, Castrida)-, tibias
intermediaires arques chez le male et pourvus d’une frange anterieure ou d’une brosse subapicale (exc.
Caminara) et d’une frange posterieure, droits [Camedula. Caminara, Callistriga , Castrida, Ctenosta) ou
arques [Catastriga, Acampaliia, Campalita, Cosmoplata) chez la femelle; posterieurs arques chez le male
(exc. Camedula, Caminara) et pourvus parfois d’une brosse subapicale [Ctenosta, Catastriga, Acampaliia,
Campalita, Cosmoplata), parfois arques meme chez la femelle, mais sans brosse [Catastriga, Acampaliia,
Campalita, Cosmoplata)-, trois pulvilli [Castrida deux). Apex graduellement effile, pointu. Taille grande ou
mediocre. Coloris peu brillant, peu varie.
Etat d’evolution. — Tres divers, en raison de Tetendue du genre et de Torientation differente
des tendances suivant les groupes. Des l’origine, revolution des antennes, des mandibules, est achevee ;
celle du pronotum ne Test pas entierement chez Catastriga ; les trochanters sont deja longs. L’evolution
des tibias ne se fait pas d’une maniere uniforme : tantot iis perdent les franges avant de devenir arques,
tantot c’est Tinverse. La tendance a la perte des soies du sous-menton, du mesion. du pronotum est
FAM. CARAI^ID^
409
propre aux Ctenosia. et encore en evolution. Celle a Ia formation de callosites, d’epines, aux jambes
intermediaires et aux trochanters posterieurs, est propre aux CaUistriga et Castrida; c’est le seul caractere
nouveau et propre qui apparaisse dans le genre. L’elimination du troisieme pulvillus se produit chez
Cadrida seulement; celle des puncta reste a Tetat de devenir, niais est a peu pres generale. La sculpture
evolue diversement : par h}'pertrophie des tertiaires ou par leur resolution. Dans le premier cas elle ne
depasse pas le stade de 1’affaiblissement des primaires et secondaires avec hypertrophie compensatrice
des ievivadres {CaUistriga, Castrida, Cteiwsta, Mimoteffliis) ; les intervalles hypertrophies n’arrivent pas a la
tendance habituelle a s’aplatir et disparaitre a leur toui . Dans le second, elle peut aller jusqu’a une
resolution presque generale, les el3’tres simplement granuleux {Cusmoplata). L’atrophie des primaires et
des secondaires est un procede d’evolution propre a ce genre. Evolution de la couleur tres restreinte.
Phylogenie, voir p. i85.
Repaptition geographique. - Genre ubiquiste, sauf TOceanie. Voir Carte 7, n«s 21-28.
Paleontologie. — Le sous-genre est connu de 1’Oligocene et du Miocene. Voir p. iSy.
Ontogenie. — On connait les larves de Caminara, Campalita, Cosmoplata, Castrida, Cteiwsta.
Sous-GENRES. Huit : I. Caminara, 2. Campalila. 3. Ctenosta, 4. Mimoteffliis, 5. CalliUriga, 6. Cata-
striga, 7. Acampalita, 8. Camedida.
I. SUBGENUS CAMINARA Motschulsky
Caminara (genus) pars Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 38, p. 3o3 (i865); Caminara
pars Gehin, Cat. Carab. p. 40 (1876).
Synon3-mie : Ctenosta B, C pars Gehin, Cat. Carab. p. 3i. 60, 61 (i885).
Caracteres. — Sous-menton setigere; mesion setigere; deltion a base large, pointu. Faux lobe
du pronotum assez reduit, un peu pointu. Elytres assez courts, paralleles; epaules saillantes,
calleuses; gouttiere mediocrement rugueuse; intervalles egaux. renfles ou peu renlles, primaires subca-
tenules, les autres squamuleux ou strioles a piat. Tibias intermediaires du male moderement
arques, a frange posterieure seulement, et reduite au tiers moy^en; de lafe meile presque
droits, a frange posterieure aussi reduite; Tibias posterieurs droits sans frange ni
brosse, chez les deux sexes. Taille mediocre. Couleurs sombres, primaires souvent a poresdores.
Etat d’evolution. — Relativement avance des Torigine quant aux soies du labre, deja simplifiees,
et aux franges, tres avancees en regression ; peu quant a rincurvation des tibias, les tibias intermediaires
seuls incurves, et chez la femelle faiblement, et quant a la sculpture. L’evolution actuelle ne porte guere
que sur cette derniere, qui forte et rude chez les formes africaines s’adoucit chez celles d’Asie. Phylo-
genie, voir p. 190.
Repartition geographique. — Afrique, du Cap au Sahara exclusivement ; Asie, de TArabie au
Bengale et aux deserts turcomans. Voir Carte 7, n» 22.
Ontogenie. — Larve de Caminara imbricata : Exolabre non lobule, Tangle arrondi, extroverse;
mesolabre non deflechi, les quatres dents distinctes, rexterne soudee a Tinterne jusque pres de la pointe;
tegmina reduitsa Tourlet. non lobes; telson courtement angule; cerci epais, longs d’une tois et demi le
protelson; epine externe nulle, supere reduite a un petit cran ou rudimentaire ; voir supra 36 et fig.
410
COLEOPTERA ADEPHAGA
I. Caminara imbricata Klug.
LISTE DES ESPECES :
A. Subspecies imbricata Klug.
a. hottentota Chaudoir, Bull. Soc. Natur. iMoscou, p. 99 (iSSa); Afrique australe.
Peringuey, Trans. S. Afr. Philos. Soc. p. iSg (1896); Vuillet,
Bull. Soc. Ent. France, p. 242, fig. 3 (1910); Kuntz, Ent. Mitteil.
p. 2i3 (1919); Breuning. Kol. Rund. p. 323 (1927).
b. imbricata Klug, Symb. Phys. Vol. 3, pl. 23, fig. ii (i832); Wol- Afrique tropicale, Egypte.
laston, Ann. Mag. Nat. Hist. p. 85 (1861), Coi. Hesper. p. 5
(1867); Vuillet, Bull. Soc. Ent. Fr. p. 242, fig. 2 (1910.); Alluaud,
Ann. Mus. Gen. p. 69 (1925); Andrevves, Ent. Mitteil. p. 142
(1927); Breuning, Kol. Rund. p. 220 (1927).
c. arabica Alotschulsky, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 87, Arabie.
p. 804 (i865).
B. Subspecies andrewesi Breuning.
a. andrewesi, nov. nomen Breuning, Kol. Rund. p. pS (1928). Perse, Nord de ITnde.
Calosoma orientale Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 368 (1869).
b. deserticola Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 29, p. 242 (iSpS); Af esopotamie, Perse.
Breuning, 1. cit. p. 228. — Pl. 3, Fig. 7. Turkestan occ.
denticolle Menetries, Mem. Acad. Sc. St-Petersb. Vol. 6, p. 112 (1848).
turcomanicum Solsky, Keise Fedschenko, Coi. Vol. i, p. 18 (1874); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 176 {1879).
' olivieri Reitter, Best, Tab. Carab. p. 48 1896).
2. SUBGENUS CAMPALITA Motschulsky
Campalita (genus) Alotschulsk}^ Bull. Soc. Natur. AIoscou, Vol. 38, p. 3o5 ( i865) ; Campalita B
Gehin, Cat. Carab. p. 82, 62 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 49, 50(1896); Barthe, Tab.
Analyt. Carab. p. 16 (1908).
Synonymie : Callistriga pars Breuning, Kol. Rund. p. 149 (1927).
Caracteres. — Sous-menton setigere; mesion setigere; deltion court, acumine. Pronotum
large, peu retreci en arriere; faux lobe d’ordinaire large et obtus, le bord posterieur etant
sinue pres de Tangle ; fossettes superficielles, imprecises. Epaules peu crenelees; primaires a points
metalliques, tertiaires se dedoublant parfois en granulations. Quatre tibias arques chez
les deux sexes, parfois les posterieurs peu, surtout chez les femelles; tibias anterieurs franges
interieurement chez les deux sexes; intermediaires posterieurement chez les deux sexes, et en outre
pourvus chez le male non d^une frange anterieure mais d’une brosse elliptique subapi-
cale, les posterieurs d'une brosse pareille, chez le male seulement. Trois pulvilli. Forme
parallele, couleurs rembrunies, du bronze obscur au noir; taille tres variable, de petite a tres grande.
Etat d’evolution . — Relativement avance quant a Tincurvation des tibias qui acheve de
s’etendre aux tibias posterieurs, meme chez les femelles, moins quant aux franges; les anterieures des
intermediaires et des posterieurs sont concentrees pres de Textremite apicale, stade qui precede Telimi-
nation, mais restent bien fournies et epaisses, en brosses. L’evolution du pronotum s’acheve, les faux
lobes qui donnent parfois, a cause de la sinuation de la base, Timpression superficielle de lobes, se
retrecissent d’une maniere instable; il suffit d un peu d’attention pour constater qu’ils ne sont pas libres,
donc pas des lobes. Par une anomalie rare, ce sous-genre conserve quelquefois les soies juxtangulaires
FAM. CAKABIDiE
411
du pionotum. L’evolution porte suitout sur la sculpture, qui s’attenue par aplanissement, jusqu’a ne
plus laisser que des traces des strioles transversales et des points representant les stries. Les tertiaires
presentent chez certaines races di auroj>nnctata une apparence de dedoublement, par dedoublement des
strioles squamiformes et elargissement des intervalles. Chez aiiropunctata et calida la couleur evolue du
bronze au noir et pour les points du dore au vert et au bleu, donc des teintes chaudes aux froides, ce
qui est rare. Phylogenie, voir supra, p. 186.
Repartiticn geog raphique. — .Ancien Continent, sauf la zone glaciale, Tlndoustan, la
Chine Orientale, Tlndo-Chine. Extension ancienne plus grande, dont il reste des temoins a Ste- Helene
et Madere. Voir supra, Carte 7, n» 27.
Pajeontologie. — Le Calosoma nauckiamim Heer de TOligocene superieur qui se retrouve
dans le Miocene superieur d’Oeningen est probableinent une race d’ anroptinctata. Voyez supra p. i5y.
Ontogenie. — On connait les larves des principales races d’ aiiropunctata-, celle de chinensis
n’en differe pas sensiblement. Exolabre lobule; piis du mesolabre tres divergents; medianes emoussees,
externes fusionnees avec les medianes par la base, mais a pointe distincte, les unes et les autres plus
pointues chez ; hypophyse developpee, carenee, hypodon plus ou moins developpe, surtout
chez chinensis-, tegmina etroits, ne depassant guere que de Tourlet; cerci doubles de la longueur du
protelson, epine supere longue et redressee, sufhsant presque a caracteriser a vue le sous-genre ; cou-
leur plus ou moins plombee ou mordoree, chez aiiropunctata-, chez maderce, tache orangee sur le telson,
moins nette chez aiiropunctata, indistincte chez kaschniir ensis, nulle chez chinensis. Pour les differences de
detail voir supra p. 07, texte et fig., et ma « Description des larves », fasc. 4, 7-10 (1908). Maderes inda-
gatrix, voyez Pl. I , Fig. 2.
LISTE DES ESPECES :
I. Campalita calida Fabricius.
A. Subspecies calida Fabricius.
a. calida Fabricius. S3'st, Ent. p. 237(1775), Ent. Syst. Vol. i, p. 147
(1792); Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 36, p. 5y (igoo); Lapouge,
Misc. Ent, Vol. 28, p. 43 (1924).
Carabus rugosus De G er, Mem. Hist. Ins. Vol. 7, p. 627 (1778).
Calosoma rugosum Dejean et Aube, Spec. Coi. Vol. 2, p. 202 (1S26) et auct.
poster.; Kolbe in Deutsch Ost-Afr. Vol. 4, p. 44 (1S98); Peringuey, Trans.
S. Afr. Philos. Soc. p. i3g (1896).
Calosoma australe Hope, Trans. Ent. Soc Lond. Vol. 4, p. 104 (1845); voy.
Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 5g (1900).
Calosoma elegans Gehin, Cat. Carab. p. 60 (i885).
b. heleneB Hope, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. 2, p. i3o (1837);
Wollaston, Coi. S. Hei. p. 3 (1877); Roeschke, Ent. Nachr.
Vol. 26, p. 59 (igoo); Breuning, Kol. Rund. p. 209 (1927).
var. haligena Wollaston, Journ. Ent. London, Vol. i. p. 208 (i86i); Roeschke, Ent.
Nachr. Vol. 26, p. Sg (1900) ; Breuning, 1. cit. p. 209.
B. Subspecies cognata Chaudoir.
a. cognata Chaudoir, Bull. Soc. Natur. Moscou, p. 421 (i85o);
Roeschke, Ent. Nachr. p. 62(1900;; Breuning, 1. cit. p. 209.
Calosoma tegulatum Wollaston, Journ. Ent. London, Vol. i, p. 209 (1861):
Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 62(1900); Alluaud, Ann. Mus. Gen.
p. 68 (1925).
b. maroccana Lapouge, Misc. Ent. p. 44(1924); Breuning, 1. cit. p.210.
Afrique Australe et Equa-
toriale.
? Australie, Adelaide.
Mozambique.
Ile Ste-lielene.
Senegal.
IMarrakech.
412
COLEOPTERA ADEPHAGA
C. Subspecies chlorosticta Klug.
a. chlorosticta Dejean, Sp. Coi. Vol. 5, p. 468 (i83i); Klug, Symb.
Phys. Vol. 3, pl. 23, fig. 10 (i832); Breuning, 1. cit. p. 209.
b. crassipes Chaudoir, Bull. Soc. Natur. Moscou, p. 746 (1843);
Roeschke, Ent. Nachricht. Vol. 26, p. 60 (1900); Breuning,
1. cit. p. 212.
2. Camp. maderae Fabricius.
a. madercB Fabricius, S3’st. Ent. p. 237 (1775), Syst. EI. Vol. i, p. 175
(1801); Wollaston, Ins. Mad. p. i5 (1854); Motschulskj', Bull.
Mose., Vol. 2, p. 3o5 (1866); Alluaud, Mem. Soc. Zool. Fr.
p. 198(1891); Breuning, Kol. Rund. p. 174(1926), 210(1927);
Lapouge, iMisc. Ent. p. 97 (1920).
glabripemie Eidam, Coi. Centrbl. p. 94 (1926).
b. indagatrix Lapouge, Misc. Ent. p. 97 (1920).
Cinabus indagator I''abricius, Mant. Ins. p. 197 (1787), Ent. S3'st. Vol. i, p. 147
(1792).
Calosoma indagator Fabricius, Syst. Eleuth. Vol. i, p. 211 (1801); Dejean, Spec.
Coi. Vol. 2, p. 2o5 (1826), Iconogr. Vol. 2, p. 52, pl. 70 (i83o); Fairinaire-
Laboulbene, Faune Ent. Fr. Vol. i, p. 18 (1854); Castelnau et Gory, Hist.
Nat. Coi., Carab. i, Part. i, p. 147 (1837), Jacquelin Duval, Gen. Coi.
Eur., I, p. 72 (1857); Breuning', Kol. Rund. p. 210 (1927).
Calosoma madem Olivier, Encycl. IMeth. Ins. Vol. 5, p. 333 (1790), Entomol.
Vol. I, pl. 8, fig. 88 (1789); Castelnau et Gory, Hist. Nat. Coi. Carab.
Vol. I, Part. I, pl. IO, fig 4 (1837), au texte on met indagator ; Heer, Foss.
Calos. p. 6 (1860); La Bnilerie, Ann. Soc. Ent. France, p. 112(1875);
Bedel, Faune Coi. Seine, Vol. i, p. 79(1882). Cat. Coi. N. Afr. p. 20(1895);
Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p 79 (1882;; Ganglbauer, Kaf. Mitteleur.
Vol. I, p. 36 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 5o (1896); Apfelbeck.
Kaferf. Balkanh. Vol. i, p. 16 (1904); Caillol, Coi. Prov. Vol. i, p. 19
(1908); Barthe, Tabi. Anal. Carab. p 16,18 (1908).
Carabus herbsti Linne et Gmelin, S}'st. Nat. (Ed. i3), p. 198 (1788).
Carabus hortensis Rossi, Fauna Etrusca, p. 2o3, pl. i, fig. 3 (1790).
Carabus auropunctatus Rossi, Mant. Ent. Vol. i, p. j5 (1792).
3. Camp. auropunctata Herbst.
a. serica Lapouge, Misc. Ent. p. 86 (1930).
b. alaiensis Lapouge, Misc. Ent. p. 85 (1930).
c. parallela Motschulsky, Ins. Sibir. p. i23, pl. 4, fig. 4 (1845); Breu-
ning, Kol. Rund. p. 214 (1927); Lapouge, Misc. Ent. p. 85 (ig3o).
d. soongarica Gebler, Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 6, p. 274 (i833),
Vol. 20, p. 307 (1847); Lapouge, Misc. Ent. p. 94 (1930).
Calosoma indagator Gebler, Bull. Soc. Natur. Mose. p. 5j (i83o) nec Fabricius.
Calosoma dsungaricum Motschulsky, Ins. Sibir. p. 194, pl 4, f. 7 (1847).
e. turcomannica Motschulsky, Ins. Sibir. p. i23 (1845); Solsky, Reise
Fedschenko, Vol. i, p. 18 (1874); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 176 (1879); Lapouge, Misc. Ent. p. 95 (1930).
Calosoma turcomannicum (pars) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 5o (1896).
e', afgana Lapouge, Misc. Ent. p. 94 (1930).
f. funesta Gehin, Cat. Carab. p. 63 (i885); Bodemey^er, Durch Kl.
Asien, p. 99 (1900); Breuning, 1. cit. p. 2i3.
g. montandoni Lapouge, Misc. Ent. p. 87 (ipSo).
h. nauckiana Heer, Berl. Ent. Zeitschr. p. 5, fig. 3 (1860).
Afrique Nord-Est.
Kordofan.
Thian Chan : Kaschgar.
Alai.
Massif turcoman, Step-
pes Kirghises.
Dzoungarie, Altai'.
Desert turcoman.
Hindou Kousch.
Perse, Armenie, Asie
Mineure.
Moldavie.
Lignites du Rhin, Oligo-
cene sup., Oeningen,
Miocene sup.; Fossile.
FAM. CAKABID/Ii:
? Ciillist/ieiies agassizi Oustalet, Nature, Vol. 3, p. 33 et fig-. (1874); Ann. Sc.
Geol. Paris, Vol. 5, p. 84, pl. i, f. 2 (1874); v. supra, p. 186.
i. auropHHctata Herbst, Fiiessly, Arch. Ins. Gesch. ja i3i (1784);
Paykull, Monog. Carab. Suec. p. 68 (1790) ; Dejean et Aube, Spec.
Coi. Vol. 2, p. 2o3 (1826); Iconogr. Vol. 2, p. 5i, pl. 70, fig. 4
(i83o); Letzner, Laufkaf. Schles. p. 96 (i85o); Castelnau Gory,
Hist. Nat. Coi. Carab. Vol. i, Part. i, p. 146 (1837); Ileer,
Faun. Helv. Vol. i, p. 33 (i838); P^auvel, Faune Gallorh.
Vol. 2, p. 79 (1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 36
(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 49(1896); Apfelbeck, Kaferf.
Balkanh. Vol. i, p. 16 (1904); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 16,
18 (r9o8); Burgess, Dep. Agr. Bull. 417, p. 107 (1917); Breu-
. ning, 1. cit. p. 206,
Carabus sericeus Fabricius Ent. Syst. p. 147 (1792); Illiger, Verz. Kaf. Preuss.
p. 142 (1798)-
Calosoma sericeum Fabricius Syst. Eleuth. Vol. i, p. 212 (1801); Schonherr, Syn.
Ins. Vol. 2, p. 226(1808): Fairmaire-Laboulbene, Faune Ent. Fr. Vol. i,
p. 18(1854); Schaum, Naturg. Ins. Deutschl. Vol. i, p. ii5 (i856); Jac-
quelin Duval, Gen. Coi. Eur., i, p. 72 (1857).
Calosoma indagator G5dlenhall, Ins. Suec. Vol. i, p. 52 (1808); Sturm, Deutsch.
Fauna, Vol. 3, p. i32 (i8i5); Jacquelin Duval, Gen. Coi. Eur., i, pl. 3,
fig. 18 (1857).
V. duftscinnidi Gehin, Cat. Carab. p. 63 {i885).
Calosoma auropunctatum var. A. Dejean et Aube, Species Coi. Vol. 2, p. 204
(1826), non sericeum Duftschmid, Fauna Austr. Vol 2, p. i.5 (1812).
ab. coi. Letzner, Laufkaf. Schles. p. 97 (i85o'.
j. syra Lapouge, Cal. nouv. Aliso. Ent. p. 86 (1920).
Calosoma sericeum Baudi, Berl. Ent. Zeitschr., p. 198 (1864).
Calosoma madem La Brulerie, Coi. Syr. p. 6 (1875).
k. tecta Alotschulsky, Ins. Sibir. p. 112 (1844); Breuning, 1. cit.
p. 214.
l. IcBviuscula Motschulsky, Ins. Sibir. p. 122, pl. 4, fig. 3 (1844).
Campal. chinensis Kirby.
A. Subspecies indica Flope.
a. nivalis Breuning, Kol. Rund. p. 216 (1927).
nivicola Lapouge, Misc. Ent. p. 87 (1930). — Pl. 1 , Fig. 1 5.
b. kashmirensis HvQumng, 1. cit. p. 216; Lapouge, Alisc. Ent. p. 90
(1920).
Calosoma auropunctatum Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 5g (1900).
c. indica Hope, Cray Zool. Miscell. Vol. i, p. 21 (i83i); Roeschke,
Ent. Nachr. Vol. 26, p. Sg (1900); Andrewes, Trans. Ent. Soc.
Lond. p. 171 (1919); Breuning, 1. cit. p. 2i5; Lapouge, Alisc.
p. gS (1920).
V. nigra Parry, Trans. Ent. Soc. Lond., p. 85 (1845); Breuning, 1. cit. p. 2i5.
V. scabripennis Chaudoir, Anu. Soc. Ent. France, p. 371 (1869).
d. ynnnanensis Breuning, 1. cit. p. 217 (1927).
B. Subspecies chinensis Kirby, Trans. Linn. Soc. Lond. p. 379(1818);
Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 563 (i83i); Kraatz, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 268 (1886); Kolbe, Arch. f. Nat. p. 170 (1886);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 5i (1896); Lapouge, Bull. Hist.
Nat. Paris, p. 3og (igo5); Andrewes, Trans. Ent. Soc. Lond.
p. i3o (igig); Breuning, 1. cit. p. 217.
4 1 3
Aix'-en-Provence, Oligocene
iiiferieur; Fossile.
Europe centrale, septen-
trionale et orientale.
Syrie, Liban.
Transcaucasie, Perse,
Asie mineure.
Steppes Kirghises;
Deserticole.
Cachemire; Tresalticole.
Cachemire, Thibet.
Nord de Tlnde, Thibet.
Yunnan.
Du Yunnan a TAinour et
a Yeso.
414
COLEOPTERA ADEPHAGA
Calosoma aneum Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Moscou, p. 489 (iSSg).
Ciil. oguma Matsumura, Journ. Agr. Sapporo, p. 109 (1911); Burgess, Dep. Yeso.
Agr. Bull. 417, p. 114.
Cosmoplata Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 38, p.'3o5 (i865).
3. SUBGENUS CTENOSTA Motschulsky
Ctenosta (genus) Motschulsky. Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 38, p. 3o6 (i865).
Ctenosta pars Gehin, Cat. Carab. p. 3i, 5g (i885); (subgenus) Breuning, Kol. Rund. p. i83 (1927).
Caracteres. — Sous-menton depourvu de soies; mesion ordinairement depourvu de
soies; deltion a base large, mais bien developpe; labre a plusieurs pores, souvent plusieurs soies ; nuque
un peu forte; ambolus tres deprime, tranchant. Pronotum peu convexe, petit, tresarrondi sur les
cotes, tres retreci en arriere; faux lobes petits, peu deflechis, pointus, pore lateral oblitere.
Elytres allonges; epaules saillantes, calleuses; intervalles saillants, imbriques; les imbrications
tres serrees; primaires a ocelles metalliques; primaires et secondaires souvent en regression,
alors les tertiaires hypertrophies; points du raphe souvent metalliques; gouttiere large, tres
rugueuse; epipleures a points grossiers. Tibias intermediaires du male tres arques, posterieurs tres peu
sauf orimtalh, intermediaires de la femelle peu arques, posterieurs droits; frange anterieure des
intermediaires tres longue chez le male, nulle chez la femelle, posterieure des inter-
mediaires atteignant 1’extremite chez le male, raccourcie chez la femelle; frange
anterieure des tibias posterieurs reduite au tiers apical, Taille grande, couleurs tres
rembrunies.
Degne d’evolution. — Avance. Les Ctenosta sont passes d'emblee au stade psilogonien,les pores du
mesion achevent de disparaitre, Tevolution du pronotum est arrivee au terme des possibilites. Cependant
le labre est plus riche en soies que chez les autres Calosomiens, et les tibias sont relativement en retard.
Lhncurvation n’est pas encore realisee chez la femelle d’une maniere aussi complete que chez les
Campalita, la frange des tibias posterieurs est encore en voie de reduction. L’evolution de la sculpture,
tres rernarquable comme mode, se suit depuis \’ orientalis jusqu’a la senegalensis, mais n’arrive pas au stade
d’elimination complete des primaires et secondaires. Phylogenie, voir p. 187.
Repantition geographique. — Hindoustan, Afrique tropicale, voir Carte 7, 0° 24.
Ontogenie. — J’ai deerit la larve de Ctenosta scabrosa (Description des larves de Carabus et de
Calosoma, Easc. 2, p. i, 2 [1906]). Exolabre non lobule; mesolabre tres deflechi, mediane soudee a
1’externe en un court lobule arrondi, Texterne indiquee par un faible ressaut, sinus axial peu profond.
Tegmina etroits a lobes courts, telson couitement angule; cerci giAles, longs de deux fois et demi le
protelson; epine externe nulle. Voir supra p 55 et Pl, I, Fig. I.
LISTE DES ESPECES.
1. Ctenosta orientalis Hope, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. i, p. 92 Hindoustan.
(i836); Andrewes, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 2o3 (1919); Breuning,
1. cit. p. 95 (1928).
Calosoma squamigerum Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 368 {1869);
Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 61 (1900) ; Breuning, 1. cit. p. 184 (1927).
2. Ct. scabrosa Chaudoir.
a. roeschkei Breuning, Kol. Rund. p. 186 (1927).
b. scabrosa Chaudoir, Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 16, p. 745(1843);
Breuning. 1. cit. p. 186. — Pl. 3, Fig. 8.
Calosoma imbricalum Vuillet, Bull. Soc. Ent. Phance, p. 242, fig. 2 (1910).
Afr. Or.
Kordofan, Abyssinie.
FAiM. CARABIDA£
410
3. Ct, planicollis Chaudoir.
a. planicollis Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 369 (1869); Kolbe, Afrique Orientale.
in Deutsch Ost-Afr. Vol. 4, p. 44 (1S98); 0’Neil, S. Afr. Journ.
Nat. Hist. p. 53 (1920); Breuning, 1. cit. p. 188.
b. procera Flarold, Berlin. Akad. Monatsberichte, p. 260(1880). Afrique Centrale.
4. Ct. senegalensis Dejean.
a. senegalensis Dejean et Aube, Spec. Coi., Vol. 5, p. 562 (i83i); Kolbe, Afrique Equatoriale,
in Deutsch. Ost. Afr. Vol. 4, p. 44 (1898); Alluaud, Bull. Soc. Madagascar.
Ent. France, p. i5i (1897); Fairmaire, Ann. Soc. Ent. Belg.
\’ol. 43, p. 5ii (1899); Alluaud, Grandidier, flist. Nat. Madag.
'V^ol. 21, Part. I, Coleopt. p. ii (1910), Ann. Mus. Gen. p. 67
(1925); Breuning, 1. cit. p. 186.
b. mossambicensis Klug, Monatsb. Berl. Akad. Wiss. p. 247 (i853);
Kuntzen, Mitteil. Zool. Mus. Berlin, p. 114 (1919); Breuning,
1. cit. p. 187.
4. SuBGENUS MIMOTEFFLUS Vuillet
M i m oteff I u s (subgenus) Vuillet, Bull. Soc. Ent. P'rance, p. io3-io4, fig., p. 242, fig. i (1910).
Caracteres. — Tres incompletement donnes par Tauteur, n’ont pu etre verifies sur nature.
Probablement communs avec sauf ce qui suit. Mesothorax tres retreci, epaules letre-
cies, presque fu3’antes, primaires et secondaires remplaces par des rugosites transver-
sales .
Etat d’evolution. — Tres avance. I.es el^^tres subissent une deformation anterieure unique
dans le groupe des Calosomiens et rappelant celle de certains Callistheniens. L’evolution de la sculpture
s’est effectuee dans le sens de celle des Ctenosta mais est parvenue a son terme logique; il ne subsiste que
les tertiaires, les primaires, ocelles compris et les secondaires auraient totalement disparu, si je com-
prends bien, laissant entre les tertiaires des champs rides transversalement. Phylogenie, voir p. 187.
Repartition geographique. — Angola.
LISTE DES ESPECES :
I. M imotefflus oberthuri Vuillet, Bull. Soc. Ent. France, p. 103104, Angola.
fig., p. 242, fig. I (1910), non Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. 140 (1928).
5. Subgenus CALLISTRIGA Motschulsky /«//ore seMj«
Callistriga (genus) Motschulskjq Bull. Soc, Natur. Mose. Vol. 38, p. 307 (i865); Callistriga parsGehin,
Cat. Carab. p. 39 (1876), p. 3o, 58-59 (i885); (subgenus) Breuning, Kol. Rund. p. 189(1927).
S^monymie : Calamata, Castrida Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 38, p. 807 (1869).
Revision : Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 70-71 (1900).
Caracteres. — Sous-menton setigere; inesion setigere; deltion quelquefois courl, acumine,
presque toujours resorbe, le mesion arrondi en avant. Pionotum large, arrondi sur les cotes,
pas plus etroit en arriere qu’en avant; base bisinuee; faux lobe peu ou pas deflechi, tres
arrondi, simulant un lobe; fossettes j u x ta ngu lai res prolondes, arrondies; pore juxtan-
4i6
COLEOPTERA ADEPHAGA
gulaire parfois conserve. Elytres grands, un peu allonges, un peu convexes, subparalleles ; epaules
inarquees, souvent calleuses, d’ordinaire peu crenelees; gouttieres larges; stries ponctuees ou
ponctuees crenelees; intervalles peu ou mediocreinent squamuleux , souvent tres
renfles; primaires a ocelles metalliques, segmentes ou catenules; secondaires souvent plus
faibles que les tertiaires, 1’externe en corniche, la region au-dessous plus ou moins creusee.
Ch&z gr anulatus, alternans, fulgens, ihmnrs moyens du male renfles, tronques et plus ou moins
dentes a Textremite, tibias du male denticules en dedans pres de la base ; trochanters poste-
rieurs pointus et plus ou moins prolonges en epine chez le male. Quatre tibias arques chez
le male, les posterieurs moderement; deux chez la femelle, au plus les posterieurs tres faiblement';
tibias anterieurs franges interieurement chez les deux sexes, intermediaires posterieurement chez les
deux sexes, et en outre pourvus anterieurement chez le male d'un rudiment de brosse
apicale; posterieurs sans frange ni brosse chez les deux sexes. Trois pulvilli, chez alternans deux
seulement. Taille grande ou tres grande, couleur bronzee, rarement cuivreuse.
Etat d'evolution. — Assez avance et se continuant. Les pores setigeres de la tete, bouche
comprise, et ceux du pronotum subsistent, meme quelquefois le juxtangulaire, mais ceux du dessous
sont reduits au minimum et tendent a 1’elimination finale. Les tibias n’ont pas acheve de devenir arques,
et il subsiste un rudiment de la frange anterieure des intermediaires. L’evolution du cote des tibias
reste a peu pres quiescente quant a ces caracteres. La sculpture evolue dans le meme sens que chez les
Ctenosta, mais la regression ne frappe que les secondaires et ne va pas bien loin. Le deltion est franche-
ment en regression. La caracteristique propre de 1’evolution dans ce sous-genre est 1'apparition de
caracteres nouveaux et exclusifs sous la forme de bosses et d’epines aux cuisses,
aux tibias, aux trochanters. Finalement les pulvilli entrent en regression; chez alternans et
surtout sayi les deux subsistants peuvent a titre individuel devenir nus, il reste alors
deux articles encore un peu elargis mais sans brosses.
Repartition geographique. — Amerique du Sud, Antilles, Etats-Unis, Mexique. Voir
Carte 7, n° 23.
Paleontologie. — Inconnue. C’est a tort que l’on a compare au sayi certains fossiles de Suisse :
Calosoma catenulatum, in Heer, Foss. Calos. p. 4 (ih6o).
Ontogenie. — J’ai sous lesyeux la larve et la nymphe de Castrida sayi, appartenant au National
Museum de Washington. Larve : Exolabre non lobule, obliquement arque, angle extroverse; medianes
isosceles, tres arrondies, externes absorbees, sans traces; tete ridee; tegmina fortement ourles, Fourlet
muni de fortes soies; dessus granuleux, davantage au protelson, au telson et aux cerci ; lobes tres nets,
mediocres; lobe du telson nettement extroverse; cerci divergents, robustes, longs d’une fois et demi le
protelson ; epine supere courte, robuste, placee au dela du second tiers, pas d’externe. Rappelle les
caracteres speciaux de la larve de Ctenosta scabrosa. VMyez p. 56 et fig. Nymphe : l’imago presque entie-
rement depouillee; il ne reste que la peau des tergites abdominaux i a 5 ; le telson depouille conserve
le reliquat interne non resorbe des cerci, sous la forme d’un petit cone d’un millimetre de long, arme
en dessus d’un tres petit cone pointu.
LISTE DES ESPECES :
(Pattes non armees, trois pulvilli.)
I. Callistriga retusa Fabricius.
a. rftesa Fabricius, Syst. Ent. Vol. i, p. 237 (lyyS); Olivier, Ent. Patagonie.
Vol. 3, p. 35, pl. X, fig. ii3 (1795); Schaum, Stett. Ent. Zeit.
FAM. CARABI D/E
4'7
p. 43 (1847); Roeschke, Ent. Nachr. p. 57, 71 (1900); Breuning,
Kol. Rund. p. 198 (1927).
Ciilosomn patagonicum Hope, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 129 (i838).
b. boiiaiiensis Dejean et Aube, Species Coi. Vol. 5, p. 56o (i83i).
lateralis Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 71 (1900), non Kirby.
c. rugata [Calamata) Motschulsk}', Bull. Soc. Natur. IMosc. Vol. 38,
p. 307 (i865).
2. Call. curvipes Kirby, Trans. Linn. Soc. Lond. Vol. 12, p. 38o(i8i8).
— Pl. 3, Fig. 9.
Calosoma antiquum Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 56i (i83i); Breuning, 1. cit.
p. 204.
Calosoma argentinense Cziki, Coi. Cat. Carab. Vol. i, p. ii (1927).
(Pattes armees, trois pulvilli.)
3. Call. lateralis Kirby.
a. fulgens Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 370 (1869); Baer,
Bull. Soc. Ent. France, p. 84 (1902); Breuning, 1. cit. p. 197.
b. lateralis Kirb}^ Trans. Linn. Soc. Lond. Vol. 12, p. 879 (1818);
Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 199 (1826); Castelnau, Etudes
Ent. p. 90 (1834), Flist. Nat. Coi. Vol. i, Part. i, p. 147 (i85i).
Calosoma granulatzim Perty, Delect. Anim. Articul. Bras., p. 9, pl. 2, fig. 9
(i83o); Breuning, 1. cit. p. 195.
Calosoma imbricatum Brulle, in Voyage d’Orbigny, p. 42 (1843).
Calosoma orhignyi Gehin, Cat. Carab. p. 59 (i885).
Calosoma fulgens Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 71 (1900).
C. coxalis Motschulsky, Bull. Soc. Natur. AIosc., Vol. 38, p. 3o7(i865);
Breuning, 1. cit. p. ipS.
Calosoma armatum, Reiche, Rev. Mag. Zool., p. 377 (1843).
(Pattes armees, deux pulvilli : Castrida Motsch.)
4. Call, Alternans Fabricius.
a. alternans Fabricius, Mant. Ent,, p. 197 (1791); Ent. S3"st. Vol. i,
p. 146 (1792); Dejean et Aube, Spec. Coi. Vol. 2, p. 200 (1826);
Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 71 (1900) ; Breuning, 1. cit. p. 192.
b. sayi Dejean et Aube, Spec. Coi., Vol. 2, p. 198 (1826), Vol. 5,
p. 558 (i83i); Le Conte, Proc. Ac. Nat. Sc. Philad. p. 53 ( r 862);
Leng, Bull. Am. Mus. p. 565 (igo); Burgess, Dep. Agr.
Bull. 417, p. 17, 62 (1917); Breuning, 1. cit. p. 194.
Calosoma calidum Say, Trans. Ann. Philos. Soc. (n. s.), Vol. 2, p. 74 (i825).
Calosoma virginicum Casey, Ann. New-York Acad. Sc., Vol. 9, p. 844 (1897).
C. armatum Castelnau, Etude Ent. , p. i56 (i835); Bates, Biol. Centr.
Amer. Coi., Vol. i, Part. i, p. 20 (1881).
Calosoma abdominale Gehin, Cat. Carab. p. 58 (i885).
Calosoma cuprescens Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 71 (1900).
La Piata.
Am. Equat.
Chaco, Bolivie, Perou.
Chaco, Bolivie, Perou,
Equateur.
Biesil, Perou, Petites
Antilles.
Venezuela, Colombie.
Grandes Antilles.
Etats-Unis.
Mexique.
6. SUBGENUS CATASTRIGA Lapouge
Catastriga (subgenus) Lapouge, Misc. Ent. p. 9 (1929).
Synon3'mie : Callistriga B pars Gehin, Cat. Carab. p. 5g (i885); pars
p. 2o3 (1927).
Breuning, Kol. Rund.
4i8
COLEOPTERA ADEPHAGA
Caracteres. — Caracteres des Callisiriga, sauf les differences suivantes. Deltion resorbe.
Angles du pronotum petits, courts, mais nettement libres, formant de veritables lobes rudi-
mentaires. Elytres tres larges et tres courts, en ecusson ou plutot subcarres, apiatis sur le dos; epaules
non crenelees, gouttiere large, surtout en arriere; sculpture attenuee; intervalles larges, presque plats,
peu strioles, les primaires segmentes ou subcatenules. Dessous peu ponctue. Cuisses non renflees, tibias
inermes, trochanters posterieurs pointus chez le male, mais non epineux; quatre tibias tres incurves chez
le male, moins chez la femelle. Taille moyenne, couleur noirMre, d’ordinaire sans reflets metalliques.
Facies de Caminara, mais caracteres anatomiques de Callisiriga.
Etat d’evolution. — Tres retardataire et anormal pour un Calosomien quant aux angles poste-
rieurs du pronotum ; pour le reste au meme stade que les Callisiriga les moins avances, cuisses, trochan-
ters et tibias comme chez retusa.
Repartition geographique. — Interieur, de la Patagonie au Tucuman. Forme de steppe,
vivant comme les Caminara.
LISTE DES ESPECES :
I. Catastriga trapezipennis Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 36g Chili oriental.
(1869); Breuning, 1. cit. p. 2o3. — Pl. 3, Fig. IO.
7. SuBGENUS ACAMPALITA Lapouge
Acampalita (subgenus) Lapouge, Alisc. Ent. p. 9 (1929).
Synon3-mie ; Callistriga pars Alotschulsky, Bull. Soc. Natur. RIoscou, Vol. 38, p. 307 (i865).
Callistriga C Gehin, Cat. Carab. p. 3o, 59(i885); pars Breuning, Kol. Rund. p. 202 (1927).
Caracteres. — Caracteres de Calastriga, sauf les details suivants. Lobes du pronotum a peu pres
resorbes, simplement indiques ou nuis; elytres beaucoup plus longs, a peu pres rectangulaires et non
subcarres; epaules souvent un peu crenelees; intervalles plus plats et lisses, les primaires souvent
marques de pores dorsaux ou simplement segmentes, non catenules. Couleur brune, toujours sans
reflets metalliques, meme dans les points des primaires et aux epaules.
Repartition geographique. — Chili.
LISTE DES ESPECES :
I. Acampalita vagans Dejean et Aube, Species Coi. Vol. 5, p. 59 (i83 1 ) ; Chili.
Solier, in Gay Hist. Chii. Vol. 4, p. 119, pl. i, fig. 3 (1849); Kolbe,
Ergebn. Alagelh. Saromelr. Vol. 2, p. 3g (1907); Breuning, 1. cit.
p. 202. — Pl. 3, Fig. I 2.
8. Subgenus CAMEDULA Motschulsky
Camedula (genus) pars Motschulsk}", Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 38, p. 804 (i865).
Camedula Gehin, Cat. Carab, p. 3o, 5g (i885).
Callistriga pars Breuning, Kol. Rund. p. 199 (1927).
Caracteres. — Sous-menton setigere; mesion peu renfle, a longues soies; deltion court mais
pointu. Fossettes de Tepistome peu prolongees. Pronotum court, a disque renfle, medio-
FAM. CARABI DiE
419
crement elargi au milieu, retreci en arriere, gouttiere etroite mais nette, legerement reboide, iinpres-
sions peu marquees, faux lobes assez grands, horizontaux, pointus. Rlvtres peu allonges,
un peu letrecis en avant, epaules calleuses, non crenelees, gouttiere elargie en arriere, avec
deux intervalles assez nets; stries ponctuees ; intervalles peu saillants, larges et plats,
peu ou non strioles en travers, primaires catenules ; encorbellement du secondaire externe
tres marque, pii marcjue dans la marge au-dessous. Apoph3’se du prosternum un peu
tronquee, non ourlee en arriere; dessous lisse, une seule soie a la base des hanches posterieures. Tibias
tous droits [abbreviato), ou intermediaires seuls incurves, plus ou moins chez le male, tres faiblement chez
la femelle ; frange anterieure des tibias intermediaires du male complete, tres elargie a Textremite; poste-
rieure bien developpee, beaucoup moins chez la femelle; tibias posterieurs des deux sexes sans franges;
trois pulvilli. Taille mediocre ou assez petite, couleur plus ou moins verte avec tendance marquee
a l’er3'thrisme : antennes, dessous et pattes chez gala)aoeia, elvtres, saufia marge, chez riifipennis.
Etat d’evolution. — Assez peu avance, avec des tendances propres. Le deltion est bien
conserve, aussi la sculpture, qui a seulement perdu sa squamulation et se deprime. Tibias peu avances,
pas encore dhncurvation des tibias intermediaires chez abbreviato, posterieurs toujours droits chez tout
le sous-genre ; frange anterieure des tibias intermediaires intacte, en revanche celle des posterieurs
entierement disparue, et la posterieure des femelles en regression. Les caracteristiques propres sont une
tendance a betat lisse, dessus et dessous, et la tendance, tout a fait speciale, a 1’erythrisme. Le facies de
la galapageia est particulier, rappelant un peu les Sl>IicBroderus •, de beaucoup le plus petit des Calosomes,
elle ne depasse guere 12 a i5 millimetres. Ph3’logenie, voir p. igi.
Repartition geographique. — Bolivie. Perou, Colombie, plutot alticole; lies Galapagos, qui
ont fait partie du meme massif montagneux. — Carte 7, n“ 21.
LISTE DES ESPECES :
1. Camedula abbneviata Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 371 (1869); Bolivie, Perou.
Gehin, Cat. Carab. p. 58 (i885); Baer, Bull. Soc. Ent. France,
p. 84 (1902); Breuning, 1. cit. p. 199.
2. Camed. granatensis Gehin, Cat. Carab. p. 09 (i885). Equateur, Colombie.
3. Camed. rufipennis Dejean et Aube, Spec. Coi. Vol. 5, p. 566-567 (i83i); Perou.
Guerin, Icon. Regne animal, pl. 7, fig. 2 (i838) ; Breuning, 1. cit. p. 199.
4. Camed. galapageia Hope, Trans. Ent. Soc. Lond. p. i3o (i838); lies Galapagos.
Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 69 (1900); Breuning, Wien. Ent.
Zeit. p. 93 (1928).
galapagottm Howard, Proc. U. S. Nat. Mus., p. 191 (1889).
howardii Linell, Proc. U. S. Nat. Mus. p. 25i (1899); Mutchler, Zool. Nev-
York, p. 222 (1925). — Pl. 3, Fig. 1 1
3. Genus CHARMOSTA Motschulsky /a/fore
Charmosta (genus) Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 38, p. 3oi (i865); Gehin, Cat.
Carab. p. 40 (1876). p. 3i, 61 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 47 (1896).
Caracteres. — Sous-menton setigere; mesion setigere; deltion triangulaire a large base; labre
plurisetigere. Pronotum tres cordiforme, a faux lobes presque horizontaux, d’ordinaire assez pointus.
420
COLEOPTERA ADEPHAGA
Etytres paralleles; epaules canees, calleuses, denticulees; sculpture d’ordinaire faible; primaires
lineaires, foveoles ou ponctues; secondaires lineaires, parfois granuleux ou resolus; tertiaires toujours
dedoubles ou resolus en faisceau de granulations. Dessous pointille sur les cotes, d’ordinaire finement.
Tibias intermediaires arques chez le male seulement (exc. Eremosoma, tibias de la femelle egalernent
arques), franges seulement en arriere, et peu chez la femelle; tibias posterieurs droits ( exc. Eremosoma,
arques chez les deux sexes); sans frange ni brosse subapicale; pulvilli en nombre variable (Calasoma 3,
Eremosoma 2. Callistrata aucun). Apex grele. Taille tres diverse, couleur noire ou bronzee obscure,
d’ordinaire a points metalliques.
Etat d’evolution. — Avance. Le sous-menton et le mesion conservent leurs soies, le deltion ne
tend pas a la regression ; le labre conserve plusieurs soies, la laterale du pronotum est souvent bien
conservee, et on trouve meme quelquefois, surtout chez olivieri. Ia soie juxtangulaire, reportee sur
Tourlet; les pores de la hanche posterieure sont multiples. L'armature des tibias est encore en voie de
realisation, limitee aux intermediaires, sauf chez les Eremosoma, et les Catasoina d’Asie ont meme souvent
les tibias intermediaires du male encore tout a fait droits ; quant aux franges, au contraire, l’evolution est
arrivee deja au meme stade que chez les Carabes. Pour le reste, Tevolution est tres avancee. La sculpture
n’est jamais intacte, et toujours faible; elle disparait par resolution en granulations de plus en plus fines,
sans arriver toutefois au stade lisse a foveoles. Les pulvilli sont en regression tres rapide : iis ont disparu
chez Callistrata au point d'avoir fait croire a Reitter qu’il n’avait eu sous les yeux que des femelles.
Pour distinguer les sexes, il faut se reporter a l’apex; celui-ci est d’ailleurs aussi en regression. Phylo-
genie, voir p. 194.
Repartition geog na phique . — Tres etendue. Palearctique, sauf TEurope occidentale; s’etend
sur le nord de TAfrique et atteint les A9ores. Steppes et bordures des deserts. Temoigne d’un ancien
regime desertique autour de la region actuelle des A9ores. Voir Carte 7, n»® 34-37.
Paleontologie. — C’est par erreur que Meer a rapproche de Volivieri des restes fossiles du
.Miocene de Suisse et de l’01igocene rhenan [Campalila nauckiaita).
Ontologie ■ — J’ai deerit (Description des larves, fasc. 4, p. i3, igo8) des larves trouvees par
Mayet a Gafsa et deja decrites par lui comme attribuables a Catasoina olivieri. Cette attribution est
confirmee par une larve identique des Aqores que j’ai trouvee au National Museum de Washington.
Exolabre lobule, mesolabre court, deprime, medianes separees par un sinus plus grand qu’une d'elles,
divergentes, assez pointues, externes assez pointues, soudees a mi-hauteur des medianes; tegmina
debordant a peine, non lobes, ou presque ; telson non lobe, angule, cerci mediocres, epine supere avant
le milieu, externe indiquee; telson sans tache orangee. Voir supra, p. 58.
Sous-GENRES. — Quatre : i. Catasoina, 2. Eremosoma, 3. Charmosta, 4. Callistrata.
I. SUBGENUS CATASOMA Lapouge
Catasoma (subgenus) Lapouge, Misc. Ent. p. 10 (1929).
Synonymie ; Campalita pars Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 38, p. 3o5 (1866); Gehin,
Cat. Carab. p. 58 (i885).
Charmosta pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 48 (1896).
Callistriga pars Breuning, Kol. Rund. p. 149 (1927).
Caracteres. — Sous-menton setigere ; mesion setigere; deltion en accent circonflexe a pointe
aigue. Pronotum petit, retreci a la base, celle-ci sinuee contribuant a rendre les faux lobes plus
FAM. CARABID/E
421
pointus ; faux lobes moderement deflechis. Elytres allonges, paralleles, un peu elargis vers Textremite;
epaules marquees, calleuses, peu crenelees; sculpture diverses ; tantot intervalles peu renfles, ecailleux,
parfois peu distincts, primaires lineairesa points metalliques rares et petits, tertiaires dedoubles [olivieri,
reitteri), tantot rugiieux et mats, a foveoles concolores [Ihibdanuni). Apophyse du prosternum tronquee et
souvent echancree, muni e de quelques soies seulement a Textremite. Tib i as i n t er ni ed i a i res du male
non ou a peine incurves, de la femelle droits; frange interne aux tibias anterieurs, et posterieure
aux intermediaires, chez les deux sexes ; trois pulvilli, perdus chez reilleri. Forme parallele et allongee,
couleur noiie, taille moyenne. Variabilite tres faible.
Etat d 'evolution. — En continuite avec celui du sous-genre Caminara\ dans son ensemble tres
avance, moins cependant que chez les s.-g. suivants. Les tibias restent au debut de Tincurvation et les
franges qui sont courtes et arrivees au type de celles des Carabes chez Caminara ne continuent plus a
regresser. L’evolution actuelle porte sur la sculpture qui est tres faible chez olivieri et reitteri, mais
encore au stade de dedoublement des tertiaires, laisse compter souvent sans difhculte cinq intervalles
par faisceau. La sculpture plus forte se complique chez thibetanum d’un brouillage intense et son aspect est
rugueux et mat. Phylogenie, voir supra, p. 194.
Repartition geographique. — L’aire de Volivieri est tres morcelee, mais tres vaste : Perse,
Mesopotamie, Thrace, Sahara, Canaries, Agores; le reitteri est propre aux steppes kirghises. Tous deux
sont strictemejit deserticoles. Le thibetanum n’est connu que du Yunnan et des parties occidentales du
massif thibetain; il est alticole, mais ces hauts plateaux sont desertiques.
LISTE DES ESPECES :
1. Catasoma olivieri Dejean et Aube, Spec. Coi. Vol. 5, p. 55g (i83i);
Lapouge, in Deleg. Perse, Ent. fasc, i, p. 27 (1912); Alluaud, Bull.
Soc. Ent. Fr. p. 25 1 (igi8); Breuning, Kol. Rund. p. 224 (1927).
Cdlosoma azoriciim Heer, Foss. Calosom. p. 5 (1862); Wollaston, Coi. Canar.
!>. 4 (1864); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 5o (1896).
2. Catas, reitteri Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 33g (1896); Breu-
nmg, Kol. Rund. p. 175 (1926), p. 225 (1927).
Cal. laevitisculum Reitter, Best. Tab. Carab. p. 5o (1896), non Motschiiisky.
3. Catas, thibetanum Fairmaire, Ann. Soc. Ent. Belg. Vol. 3i, p. 92
(1887); Bates, Entomol. p. 212 (1890); Lapouge, Misc. Ent. p. g8
(1930). — Pi. 3, Fig. I 3.
Cati, davidis Breuning, Kol. Rund. p. 226(1927), non Gehin.
2. SuBGENUS EREMOSOMA Lapouge
Eremosoma (subgenus) Lapouge, Misc. Ent. p. 10 (1929).
Synon\'mie ; Campalita pars Gehin, Cat. Carab. p. 62 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 5o (1896).
Callistriga pars Breuning, Kol. Rund. p. 148 (1927).
Caracteres. — Sous-menton setigere; mesion setigere; deltion court mais pointu. Pionotum
mediocre, court, brusquement retreci au dernier tiers, fossettes marquees, faux lobes
pointus, un peu deflechis et paraissant extroverses. Elytres tres grands, presque canes, assez
})lats; gouttiere verte; epaules mediocrement crenelees, carrees. Sculpture grossiere : primaires lineanes,
segmentes, secondaires faiblement squamules, tertiaires squamules, cl(“doubles ; tous les intervalles
presque plats; epipleure a sillon profond. Tibias intermediaires et posteri eu rs fortem ent
Perse.
Perse, Mesopot., Thrace, Sa-
hara alg., Canaries, A9ores.
Steppes kirghises et tur-
comans.
Sse Tchouan, Yunnan,
Thibet occid.
422
COLEOPTERA ADEPHAGA
arques, meme chez la femelle; pas d’autre frange que la posterieure des intermediaires ; deux
ou trois pulvilli. Taille tres grande, de 3o a 38 millimetres; forme courte et large, couleur noire, les
points des primaires du petri un peu bronzes.
Etat d’evolution. — Tres avance. L’evolution s’est faite comme chez VoUvieri, mais est
beaucoLip plus avancee quant aux tibias. Le troisieme pulvillus a disparu chez petri; je n’ai pas
pu examiner le male d’algirmim. Remarquable par le facies, qui est celui des Callipara et non des
Cataxoma. Phylogenie, voir p. 194.
Repartition geographique. — Tres disperse. Petri n’est connu que du desert tianscaspien
et algirictun du Sud Oranais ; ces deux formes paraissent cependant tres voisines.
LISTE DES ESPECES :
1. Eremosoma algiricum Gehin, Cat. Carab. p. 62, 82, pl. 9 (i885); Sud Oranais.
Pedel, Cat. Coi. Nord Afr. p. 18-19(1891); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 5o (1896); Breuning. Kol. Rund. p. 219 (1927).
Calosoma sericeum Bellier, Bull. Soc. Ent. France, p. 62 (1871).
2. Eremos, petri Seinenow, Rev. Russe Ent. p. 84-86 (1902); Jacobson, Desert tianscaspien.
Kaf. Russi, pl. 80, fig. 14 (igo5); Breuning, 1. cit. p. 219.
3. SuBGENUS CHARMOSTA Motschulsky
Charmosta (genus) Motschulsk}-, Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 38, p. 3oi (i865).
Charmosta pars Gehin, Cat. Carab. p. 40 (1876); p. 3i, 61 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 47
(1896); (subgenus) Breuning, Kol. Rund. p. 146, i5o (1927).
Caracteres. — Sous-menton tres setigere; mesion setigere, faiblement renfie, le bord
anterieui plutdt arque que triangulaire, un peu accentue au milieu. Pronotum mediocre, court,
un peu reborde, arrondi sur les cotes, regulierement retreci du premier tiers a la base,
celle-ci faiblement bisinuee, parfois assez pour que le faux lobe paraisse plus pointu ; faux lobes peu
deflechis, pointus mais non extroverses; fossette subangulaire assez sensible du cote externe chez
V investigatrix. Elytres grands, assez courts, ou moyens paraissant plus larges vers 1’arriere en raison de
Telargissement de la gouttiere; epaules carrees, un peu calleuses, peu ou mediocrement denticulees ;
sculpture faible, resolue en granulations ecailleuses, ecrasees; au plus traces lineaires de
primaires et de secondaires; points des primaires petits et concolores chez lugens, plus ou moins foveoles
ou metalliques chez investigatrix. Apophyse du pronotum tronquee ou subechancree, a frange termi-
nale epaisse. Hanches intermediaires pourvues d’une brosse de soies jaunes; dessous
tres setigere, les puncta setigeres, multiples chez investigatrix, simples chez lugens;
hanches du metasternum pourvues de pores multiples chez investigatrix, d’un anterieur
et d’un posterieur chez lugens. Tibias intermediaires seuls subincurves, et chez le male
seulement; franges de Carabus, trois pulvilli. Apex effile, un peu courbe, non elargi a Textre-
mite. Taille petite ou moyenne; couleur noire uniforme (lugens), brun noiratre ou brun bronze, a
foveoles dorees (investigatrix). Variabilite individuelle extreme chez investigatrix, a peu pres la meme,
au pourcentage pres, dans les divers pays, ce qui rend les races locales a peu pres nominales; elles se
distinguent plutot par le facies que par les caracteres descriptifs.
Etat d’evolution. — Tres avance, avec des contradictions. La richesse en soies de V investigatrix
est remarquable, surtout chez les males d’Extreme Orient. L’evolution est au contraire achevee quant
FAM. CAKABID/E
423
aux mandibules, aux Antennes, au pronotum, aux tibias, et s’acheve quant a la sculpture. L’apex entre
en regression. I/evolution actuelle porte surtout sur la sculpture, relimination des soies. Phvlog6nie,
voir p. 195.
Repartition geographique. — \J investigatrix eteud son aire de la Prusse au Pacifique, existe en
Transcaucasie, au Turkestan. en Mongolie, et ne descend pas plus au sud, oti elle est remplacee par la
lugens, de la .Mongolie a la Mer de Chine et a celle du Japon. Voir Carte 7, n° Sq.
LISTE DES ESPECES :
I. Charmosta investigatrix Illiger.
a. Illiger, Kaef. Preuss. Vol. I . p. 142 (1798) ; Motschulsky, Prusse, Kussie, Siberie,
Ins. Sib. p. 120, pl. 4, fig. 6 (iSqS); Jacquelin Duval, Gen. Turkestan, Mongolie.
Coi. Vol. I, p. 72 (i855) ; Schaum, Naturg. Ins. Deutsch. Vol. i,
p. 114 (i856); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2. p. 82 (1882);
Ganglbauer, Kaf. Mitt. Eur. Vol. i, p. 36 (1892); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 47 (1896); Bialk-, Dantzig. Bot. Zool. Ver.
Vol. 26, p. i55 (1905); Breuning, 1. cit. p. 280; Lapouge, Misc.
Ent. p. 89 (1930).
Calosoma sericeum Sturm, Deutschl. Faun. Vol. 3, p. i3o, pl. 66, fig. a (i8i5);
Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 206 {1826), Iconogr. Vol. 2, p. 54, pl. 71,
fig. 2 (i83o); Castelnau, Hist. Nat. Coi. Vol. i, Fart. i, pl. 10, fig. 3 (1837).
Calosoma denticolle Motschulsky, Bull. Mose. Vol. 2. p. 3oi (i865i.
Cii/oiomfl r«s5zVK!a Dejean et .A.ube, Spec. Coi. Vol. 2, p. 207(1826); Fischer,
Ent. Ross. Vol. 3, p. 238-239, ph 8. fig- 2 (1827).
b. caspia Dejean et Aube, Spec. Coi. Vol, 2, p. 207 (1826); Fischer, Steppes kirghises.
Ent. Ross. Vol. 3. p. 238, 289, pl. 8. fig. 5, 6 (1827) ; Motschulsky,
Ins. Siber. p. 120 (iSqS).
Calosoma lugubre Motschulsky, Ins. Sibir. p. i23 (1845) ; Bull. Soc. Natur.
Mose. Vol. 38, p. 3o2 (i865).
Calosoma rugulosum Motschulsky, Kaf. Russi, p. 89 (i85o).
c. sibirica Motsclmlsky, Ins. Sib. p 121 (1845); Bull. Soc Natur. Plaine siberienne.
iMosc. Vol. 20, p. 226 (1847).,
d. daurica Motschulsky, Ins. Sib. p. 121 (iSqS); Bull. Soc. Natur. Amour.
Mose. Vol. 32, p. 489 (1859), Enumer. p. 3o3 (i865); Morawitz,
Mei. Biol. Vol. 4, p. iSz (1862); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr.
Vol. 22, p. 253 (1878); Breuning, 1. cit. p. 281; Lapouge, Misc.
Ent. p. 3g (1980).
e. chaffanjoni Lapouge, Misc. Ent. p. 89 (ig3o). — Pl. 3, Fig. I 4-. Mongolie occ., Selenga.
Calosoma investigator cf. dauricum Lapouge, Bull. Mus. Par. p. 3o6 (igoS).
2. Charm. lugens Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 872 (i86g); Mongolie, Mandehourie.
Semenow, R. russe Ent. p. 14 (igo3); Breuning, 1. cit. p. 228;
Lapouge, Misc. Ent. p. 98 (19.80).
V. irregularis Reitter, Wien. Ent. Zeitschr. p. i85 (1902).
V. davidis Gehin, Cat. Carab. p. 61 (i885); Lapouge, Misc. Ent. p gg (ig3o), Moupin, Sse Ichouan.
non Breuning.
4. SuBGENUS CALLISTRATA Motschulsky
Callistrata fgenus) Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 38. p. 3o6(i865).
Synonymie : Charmosta pars Gehin, Cat. Carab. p. 61 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 48(1896);
Breuning, Kol. Rund. p. 150(1927).
COLEOPTERA ADEPHAGA
424
Canacteres. — Sous-menton setigere; mesion setigere, un peu renfle; deltion en regression, non
acumine; antennes courtes. Pronotum court, large ou tres large, nettement nebrioide, a
gouttieres larges et rebord faible, un peu echancre en avant, sinue a la base, le sinus accusant le faux
lobe, celui-ci pointu, horizontal, retreci par le double sinus de la base et du bord lateral, faisant
figure de lobe extroverse; soie subangulaire persistant quelquefois. Elytres grands, allonges,
paralleles, un peu elargis en arriere par un developpement de la gouttiere chez la femelle,
seul signe qui permette de reconnaitre le sexe quand Tapex n’est pas sorti, un peu en toit; epaules
carrees, peu calleuses, crenelees; sculpture tres faible, resolue en grains tres fins inais nets, les primaires
et quelquefois les secondaires lineaires, un peu saillants, conserves par places; foveoles primaires dorees,
tres irregulieres, souvent tres petites; souvent aussi foveoles sur la base du premier tertiaire; quelques
points dores sur le raphe; epipleures excaves, sublisses. Apophyse du pronotum echancree ou tronquee,
sa frange terminale mediocre ; haiaches anterieures et intermediaires peu velues, posterieures a pores
normaux; dessous finement pointille, sans soies anormales. Tibias intermediaires seuls arques, un peu
moins d’ordinaire chez la femelle; tibias anterieurs prolonges en apophyse etroite, simu-
lant un troisieme eperon plus gr os, 1’externe n’est plus du tout terminal; frange
interne aux tibias anterieurs, posterieure aux intermediaires, en regression chez les deux sexes; pas de
pulvilli, les tarses du male non dilates. Apex grele, un peu spatule. Forme allongee;
couleur brune plus ou moins sombre ou chaude; taille moyenne. Variabilite assez grande, sui tout
quant au developpement des cotes du pronotum; a peu pres les memes variations de la Podolie au
Petchili, la race type de Dzoungarie seule bien distincte au premier aspect.
Etat d’evolution. — - Tres avance, sauf quant aux soies qui restent normales, la posterieure du
pronotum demeurant meme comme caractere archaique chez beaucoup d’individus. Les pattes, du type
Carabe, passent au t}"pe Carabe fouisseur de sable. Antennes en voie de regression, aussi
le deltion. Pulvilli disparus d’emblee; apex d’un type tout nouveau chez les Calosomes. L’evolution
actuelle est presque nulle; les variations individuelles ne portent guere que sur la sculpture, dans des
limites restreintes, et sur le developpement des cotes du pronotum, qui parait recent. Phylogenie,
voir p. 195.
Repartition geographique. — Tres vaste, de la Podolie et de Constantinople a la Afand-
chourie et au Petchili par le Turkestan, la Mongolie. L’aire, plus meridionale que celle de Vinvestigainx,
coincide avec elle sur une bande assez large de territoire et se superpose a peu pres a celle de la lugens
en Extreme Orient, sans cependant descendre aussi bas.
LISTE DES ESPECES :
I. Callistrata denticollis Gebler.
a. denticollis Gebler, Bull. Soc. Nat. Moscou, Vol. 6, p. 274 (i833),
Vol. 20, p. 3o5 (1843), Vol. 32, p. 489 (1847); Lapouge, Misc.
Ent. p. 90 (1930). — Pl. 3, Fig. I 5.
b. granulosa iMotschulsky, Ins. Sib. p. 121 (1845), Kaf. Russi, p. 89
(i85o).
c. androgyna Lapouge, Misc. Ent. p. 90-91 (1930).
? Calosonia lepiophyum Fischer, Ent. Ross. Vol. 3, pl. S, fi<r. 4 (1827).
Calosoma denticolle Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 12, p. 253 (1878);
Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 36 (1892); Reitter, Best. Tab.
Carab., p. 47 (1896); Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 339 (1896);
Koenig, Soc. Ent. p. 41 (1897) ; Jacobson, Kaf. Russi, pl. 1, fig. 7 (1905);
Breuning, Kol. Rund. p. 229 (1927).
d. mongolica Lapouge, Misc. Ent. p. 91 (1980).
Lokti, Dzoungarie.
Lac Inderskoie, Steppes
kirghises.
De la Podolie et de la
Dobroudja a TAlai.
Mongolie, Chine sept.
FAAI. CARABID^
425
3. SUBTRIBUS CARABINA REITTER strictiore sensu Lapouge
Carabina (subtribus) pars Reitter, Best. Tab, Carab. p. 40 (1896); Lapouge, Misc. Ent. p. 47 (1927).
SATionymie : Carabites Gehin, Cat. Carab. p. ii (i885).
Caracteres. — Tete stenocephale, moyenne ou megalocephale, dans ce cas frequemment
deformee. Labre bilobe, rarement trilobe, lobes courts, divergents; une soie sur chaque lobe,
fossette interlobaire d’ordinaire limitee en avant par un filet en relief, ciliee, rarement pourvue de soies
accessoires. Epistome variable, une soie de chaque cote, deux cliez quelques Antennes
souvent calleuses chez les males ; scape unisetigere, glabre chez certains Procrustes \ troisieine article
(ainbolus) le plus long, assez souvent un peu deprime, rarement comparable a celui des Calo-
somes (exc. Eupachys, Miinocarabus)-, quatrieme article portant parfois, outre une couronne terminale
de cils, des villosites dans la partie voisine ; pas de soies supplementaires sur les quatre premiers articles,
luisants et glabres. Sous-menton setigere (Chastogoniens) ou non (Psilogoniens), parfois renfle
ou transversalement ridule. Mesion depourvu de soies, souvent renfle, tres rarement sans saillie
anterieure, celle-ci en forme de rostre, de dent ou de deltion, parfois tres renflee, parfois
appendiculee, parfois bifide; deltion ou rostre egalant souvent ou mfeme depassant les lobes. Mandi-
bules tres diverses, longues ou courtes, arquees ou paralleles presque jusqu’au bout ; retinacle
place pres de la base, peu visible (exc. Eupachys)^ de forme tres diverse, souvent non symetrique,
d'ordinaire bidente, parfois reduit a une saillie emoussee; pas de striation, tout au plus une indica-
tion, quelques especes cependant presentent une striation franche, mais variable suivant les individus
[Procrustides, Mimocarabus)-, impressions et cretes marquees ; pas de frange interne prolongee jusqu’au
bout. Palpes non, peu, ou tres dilates, tres rarement excaves, sans poils accessoires, a quelques
exceptions pres ; labiaux dichetes ou polychetes, tres rarement acrochetes par surplus. Maxilles
a lobe externe mediocre, non enveloppant.
Pronotum tres variable, toujours lobe, a peu d’exceptions pres [Cyclocarabus, Cathopliiis,
Cephalornis, Platycarabus creutzeri, Dolicliocarabus, de type Calosomien) ; gouttiere d’ordinaire plurisetigere,
avec un pore juxtalobaire, rarement ce pore ou tous les pores normalement absents ; rebord variable,
souvent reduit a un ourlet. Elytres non ourles a la base. Epaules tres variables de forme, rarement
denticulees. Sculpture tres variable, parfois entierement effacee, souvent compliquee de quater-
naires ou de faisceaux intercales ; intervalles rarement strioles en travers et subsquamuleux .
Raphe developpe. Parfois des intervalles supplementaires dans la gouttiere. Extremite souvent sinuee,
meme echancree, ainsi que Tepipleure, parfois acuminee, meme epineuse (Datnasler, Coptolabrus). Pas
d’ailes fonctionnelles, a quatre ou cinq exceptions pres, non constantes. Apophyse du proster-
num longuement prolongee. Sillons abdominaux ou non. Puncta multiples, simples ou absents.
Frange anale presque constante, mais tres variable. Apex tres variable. l''emurs anterieurs rarement
renfles. moyens et tibias jamais dentes ; trochanters jamais pointus; tibias jamais incurves; angle
des tibias anterieurs parfois prolonge en apophyse; deux franges mediocres ou rudimentaires,
1’externe surtout, aux tibias anterieurs; une frange posterieure aux i n te rm ed ia i r es , plus
426
COLEOPTERA ADEPHAGA
faible et moins jaune chez les femelles, rarement absente; aucune frange aux tibias poste-
rieurs; deux a quatre pulvilli chez les males, tres rarement aucun. Taille tresvariee; couleur tres
variee, tantot noire, tantot metallique, souvent tres riche.
Repartition geographique. — Zone temperee boreale, jusqu’a l Ocean glacial et jusqu’^
Taltitude de 4.000 metres et au dela. Les limites meridionales de Thabitat sont le Maroc et la Chaine
Annamitique comme extremes. Voir ci-dessus, p. i3-24 et cartes.
Genre de vie. — Voir ci-dessus, p. 3-ir.
Morphologie generale. — Voir ci-dessus, p. 72-129.
Phylogenie generale. — Voir ci-dessus, p. 196-280.
Pa leontologie. — On connait peu de restes fossiles de Carabes, et presque tous pleistocenes,
mais la repartition geographique d’un grand nombre d’especes prouve qu’elles sont en place depuis le
Miocene moyen tout au moins. Voir ci-dessus, p. iSq.
Ontogenie. — Les larves et les nymphes de nombreuses especes, representant presque tous
les groupes principaux et secondaires, ont ete decrites, notamment dans mes Descriptions des larves de
Carabus et de Calosonia. On trouvera sous chaque sous-genre Tindication des larves qui s’y rapportent.
Caracteres generaux des larves de Carabes : mesolabre tres varie, rostre, quadricuspide, quadri-
dente ou meme avec une cinquieme dent, axiale; palpes et antennes courts ou longs, article
terminal des labiaux dilate ou non; tegmina d’ordinaire developpe, souvent a lobes grands; de meme
le telson; cerci tres varies, d’ordinaire 1’epine externe assez developpee; larve du premier
age jamais nebrioide, le telson compose de pieces soudees et les cerci non mobiles.
Nymphes : il ne parait pas encore possible de donner une description generale des nymphes des
Carabes, et qui leur soit propre. Voyez ci-dessus, p. 26-72.
A (PSILOGONIENS)
Genres. — I. Cephalornis, 2. Caihopliiis, 3. Eupachys, 4. Procerus, 5. Procrustes.
I. Genus CEPHALORNIS Semenow
Cephalornis (genus) Semenow, Symbolae, p. 288, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 3i, p. 604 (1898); Rev.
russe Ent. Vol. 6, p. i5i (1906); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 67 (1896).
Synonymie : Ornithocephalus Semenow, Florae Soc. Ent. Ross. Vol. 21, p. 398 (1887).
Cychroearabus Morawitz, Mei. biolog. Vol. i3, p. 40(1891).
Caracteres. — Tete etroite, allongee; labre etroit, a lobes longs, peu divergents,
sinus profond; epistome long, deflechi en avant ; mandibules tres longues, greles, pres-
que droites, peu pointues, lisses, retinacle en position normale, mais reduit a un tubercule,
plus faible a gauche; maxilles a lobes tres longs, mais non embrassants, simplement pourvus des soies
ordinaires; palpes tres longs, tres greles, non dilates chez la femelle, a peine chez le male, labiaux
polychetes, pas de soies normales; sous-menton depourvu de soies; menton long, etroit, tres
retreci en avant, sinus tres reduit, sans deltion indique; scape de Carabe, mais le pore
setigere a peu pies oblitere.
FAM. CARABID.F;
427
Pronotum orbiculaii e, a peine ourle, convexe, non lobe, le bord lateral se recour-
bant pour rejoindre le posteiieur; pas de soies.
Elytres ovoides, convexes; epaules arrondies; gouttiere nulle, le boid simplement
ourle; pas d’emaigination ; sculpture mediocre, stries fortement ponctuees, intervalles egaux,
entiers, meme les primaires, etroits, un peu en cotes, un peu resolus sur les cotes et en arriere;
epipleures de Carabe.
Apophyse du prosternum un peu raccourcie, tronquee, droite; episterne tres convexe; hanches
posterieures mal separees a Ia base ; sillons abdominaux assezforts; puncta non obliteres; pattes greles,
pas de pulvilli, les tarses des males pas plus larges que ceux des femelles ; taille moyenne,
presque petite (21-23 millimetres), couleur noir bleuatre.
Etair d’evolution. — Tres avance, mais restant dans le cadre de la sous-tribu des Carabina.
Ne permet pas de supposer une origine differente, ni une evolution differente dans Tavenir. Analogies
de facies avec les Cychrina purement exterieures. Cychrisation tres avancee de la tSte, mais sans depla-
cement du retinacle, et avec conseivation de tous les caracteres des Carabes. Evolution tres avancee du
pronotum, analogue a celle des Caihoplius et des Cyclocarabits. Perte totale des pulvilli. L’arriere-train
et specialement les elytres, dont la sculpture est tres primitive, n’ont pas participe a 1’evolution. Phylo-
genie, voir p. 217.
Repartition geographique. — L’unique espece, alticole, est propre aux confins du Kansou
et du Sse Tchouan. — Carte 5, n° i3.
LISTE DES ESPECES :
I. Cephaiornis potanini Semenow, Horas Soc. Ent. Ross. Vol. 21, p. 3g5 Kansou merid.
(1887). Rev. russe Ent. Vol. 6, p. i5i (igo6).
2. Genus CATHOPLIUS Thomson
Cathoplius Thomson, Op. Ent. Vol. 7, p. 628 (1875); Gehin, Cat. Carab. p. 35 (i885); Bedel, Cat.
Coi. Afr. Vol. I, p. 17 (i8g5); Reitter, Best. Tab. Carab p. 5y (i8g6); Semenow, Hor. Soc. Ent.
Ross. Vol. 3i, p. 5o5 = Symbolae, p. 228 (i8g8).
Synonymie ; Cychrocephalus Gehin, Lettre i, p. ig; Lettre 2, p 47 (1875).
Tableaux de determination. — Bedel, Cat. Coi. Afr. Vol. i, p. 17 (i8g5) ; Lapouge, L’Echange,
j). loi (igo3).
Caracteres, — Tete tres petite, etroite; sous-menton piat; menton grand. peu echancre;
mesion a peine renfle ; deltion mediocre, de la longueur des lobes, pointu; lobes et deltion,
pointecomprise, nettement ourles; palpes dic hetes, tres dilates; antennes assez courtes, non
calleuses. Pronotum a gouttiere large, peu reborde, non setigere, en ellipse transverse, non
lobe, Tourlet lateral rejoignant le posteiieur obliquement et d’avant en arriere, sans faux lobe; ouver-
ture ant^rieure entouree d’une forte collerette complete. Elytres courts, epais, convexes,
soudes. la suture minee etdeprimee; epaules arrondies ; sculpture rapeuse, derivee d’un systeme a trois
intervalles. Sillons : ni puncta ni frange. Trois pulvilli, tibias anterieurs prolonges en apo-
physe robuste; frange des intermediaires parfois nulle. Etui penial grele, un peu falciforme. Taille
moyenne; forme courte et massive; couleur noire.
428
COLEOPTERA ADEPHAGA
Etat d’evolution. — Tres avance quant a la t^te et au pronotum. Type de la microcephalie
realise au maximum. Remarquable quant au pronotum par Texageration des caracteres signales chez le
Cephalontis-, le pronotum encore presque orbiculaire chez le stenocephalus est deux fois aussi long que large
chez V asperatus. Les tibias assez robustes sont du type fouisseur de sables, les anterieurs munis d’une forte
apophyse. Ne se raccorde avec aucun groupe moins avance. Phylogenie, voir p. 217.
Repartition geographique. — Rlaroc, le versant atlantique seulement; Tevolution se fait du
sud au nord. — Carte I , no 9.
LISTE DES ESPECES :
I. Cathoplius asperatus (Calosoma asperatum) Dejean.
a. stemcephalns Lucas, Ann. Soc. Ent. France, p. 226, pl. 3, fig. 2 Cote S.-O. du Maroc.
(1866), Rev. INIag. Zool. p. iic (1866); Marseul, Abeille, Vol. 7,
Repert. p. ii; Bedel, Cat. Coi. Afr. p. 23 (iSqS); Reitter,
Best. Tab. Car. p. 57 (1896). — Pl. 3, Fig. I 6.
b. asperatus Dejean, Spec. Coi. .Vol. 2, p. 209 (1826); Reiche, Ann. Cote N.-O. du Maroc.
Soc. Ent. France, p. 638 (iSSg); Thomson, Op. Ent. Vol. 7,
p. 628 (1875); Gehin, Lett. 4, p. 26 (1876); Quedenfeldt, Berl.
Ent. Zeitschrift, p. i58 (i883); Lapouge, Phylogenie, fasc. 5,
p. i5, fasc. 6, p. 6 (1899); Semenow, Symbolse, p. 228 (1898).
cychrocephalus Fairmaire, Ann. Soc. Ent. Fr., I3ull. p. 167 (18574 P. 748, ph 16,
fig. 2 (i858); Lucas, Ann. Soc. Ent. Fr., p. 225 (1866).
V. laevior Escalera, Trab. Mus. Zool. Madrid, Vol. ii, p. 12 (1914); Alliiaud, Sousse.
Bull. Soc. Sc. Nat. Maroc, Vol. 3, p. 12 (1923).
3. Genus EUPACHYS Chaudoir
Eupachys (genus) Chaudoir. Stett. Ent. Zeit. Vol. 18, p. 199 (1857); subg. Thomson, Op. Ent.
fasc. 7, p. 73 (1875); (genus) Gehin, Lett. 1, p. 18 (1875); Lett. 4. p. 50(1876); Cat. Carab.
p. 16, pl. i3 (i885); (subg.) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 78 (1896); (genus) Semenow, Symbolse,
p. 280 (1898).
Caracteres. — Tete grosse a vertex renfle, labre petit, menton a sinus large, mesion
sans deltion, angule au milieu; palpes dichetes ou heteroche tes ; mandibules gran-
des, longues, le retinacle deplace vers Lavant, tres visible, et la partie basilaire tres
longue, retinacle a deux dents distinctes, dans le memeplan; antennes non calleuses, articles 2-4
carenes. Pronotum grand, tres reborde, a vastes lobes, depourvu de soies. Sculp-
ture a gros grains triangula! res, sur fond mat. Sillons. Deux pulvilli seulement. Taille
grande, couleur noire.
Etat d’evolution. — Ti es avance. Les mandibules ont subi un accroissement de longueur dans
la partie basilaire, qui a porte le retinacle tres en avant, cas uni que chez les Carabini a 1’exception des
Cychrina, dont les mandibules sont par ailleurs d’un type tout different. Par une anomalie unique chez
les Carabides, la mandibule qui croise dessus n’est pas la gauche, mais la droite, du moins chez
les sept exemplaires que j’ai vus; si ce caractere est constant, il a une grande importance. Les mandi-
bules sont lisses, mais les antennes ont un peu evolue dans le sens des Calosomes, par la depression des
articles basilaires. Menton retardataire. Tete grosse. Resolution de tous les intervalles en tubercules
triangulaires. Perte de deux pulvilli. ILespece unique n’est pas actuellement en variation; dans
toute son aire, plutot vaste, elle reste uniforme. Phylogenie, voir p. 216.
FAU. CARABI
429
Repartition geographique. — Mongolie, Daouiie. — Carte 5, n° 4.
LISTE DES ESPECES :
I. Eupachys glyptopterus Fischer, Entom. Ross. Vol. 3, p. igS, pl. 7, IMongolie, Daourie.
fig. 7 (1826); Gebler, Mem. Soc. Nat. Mose. Vol. 2, p. 38 (i832);
Motschulsky, Ins. Sibir. p. 108 (1845); Chaudoir, Stett. Ent. Zeit.
\'ol. iS, p. 199(1857); Thomson, Op. Ent. fasc. 7, p. 642 (1875);
Gehin, Lett. 4, p. 5o-53 (1876); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 73
(1896); Lapouge, Car. nouv. p. 87 (1916). — Pl. 3, Fig. I 7 .
? Carabus latreilUi Fischer, Ent. ross. Vol. i, p. 29 (1820) nec pl. 4.
? Carabus dejeani Fischer, Ent. ross. Vol. i, p. 209 (1821).
4. Genus PROCERUS Dejean
Procerus (genus) Dejean, Spec. Coi. Vol. i, p. 22 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i. p. 170 (1827); Fischer,
Entomogr. ross. Vol. 3, p. 136(1827); Castelnau, Flist. Nat. Coi. Vol. i, Pait. i, p. 140(1851);
Jacquelin Duval, Gen. Coi. Eur. Vol. i, p. 10, Cat. p. 7 (1857); Gehin, Lettre i, p. 18 (1875);
Cat. Carab. p. i (i885); Thomson, Opusc. Ent. fasc. 7, p. 632 (1875); Kraatz, Bull. Mose,
p. 126-148 (1876); Reitter, Best. Tab. Carab. p. Sy-jS (1896); Semenow, Symbolae, p. 229
(1898).
Tabi eaux de determination. — Kraatz. Bull. Mose. p. 127, 128 (1876); Lapouge, L’Echange,
p. 73-74 (1902).
Caracteres. — Sous-menton ride en large; menton grand, ourle en avant, meme sur la dent,
renforce suries cotes, les reliefs normaux affaisses, diversement ride; mesion plisse en travers, non
renfle; rostre tres large de base, pointu, plus court que les lobes, plus ou moins canalicule. Palpes
polychetes, tres dilates. Mandibules longues, peu courbees, le condyle retroussant la
joue. Labre ourle en avant sur toute sa largeur, parfois sur les cotes; profondement plisse en
long; lobes et sinus peu marques; fossette peu definie, depourvue de cils, pas de frange anterieure.
Epistome d’ordinaire depourvu de pores et toujours de soie ; suture de Tepistome et du front
obliteree, parfois en saillie; dessus de la tete grossierement rugueux dissimulant le pore orbitaire d’ordi-
naire absent, tres rarement setigere.
Pronotum de forme tres variee, tantot tres transverse, arrondi sur les cotes, tantot hexa-
gonal, allonge, tres retreci en avant, grossierement ponctue-vermicule, peu reborde, davantage ou non
pres des lobes; lobes tres larges mais tres courts, suture mediane rarement marquee, d’ordinaire
obliteree ou meme en saillie; pas de pores setigeres.
Elytres tres convexes, plus ou moins arrondis, plutot ourles que rebordes; gouttieie peu
distincte; aucune trace des points des stries; intervalles tous resolus en tubercules plus ou
moins bulleux, souvent brouilles ; raphe indistinct, la gouttiere elle-meme envahie par des tubercules
plus petits; epipleures tres creux. Dessous grossierement ponctue, moins au milieu; sillons forts,
aboutissant lateralement dans des empatements; puncta nuis; pas de frange anale. Pas de
pulvilli. Taille tres grande; forme massive, convexe; couleurs diverses, le bronze ou le cuivreu.x
tres rares, et seulement chez le taiiricns', generalement les epipleures et les cotes de la poitrine sont
colores.
Etat d'evolution. — Tres avance, tres pres d’aboutir a la degenerescence physiologique finale.
Gigantisme; armure tres alourdie, paraissant puissante, mais donnant deja des signes de senescence :
43o
COLEOPTERA ADEPHAGA
rugatinisme devenu norinal, debut d’effondrement des reliefs normaux, perceptible dans le menton,
degenerescence du labre qui tend a perdre les caracteres speciaux de la sous-famille et a devenir une
plaque rectangulaire, sans lobes, sinus ni fossette, plissee en volant et tres aniincie [syriacus'). En corre-
lation avecla sclerose de Tarmure, pores setigeres en voie de disparition, et presque toujours depourvus
de soies. Les pores de Tepistome et ceux du pronolum sont perdus, les orbitaires achevent de disparaitre,
les soies du labre, les soies et meme les pores des hanches et des trochanters sont egaleinent en voie de
disparition; il ne reste normalement aucune trace des puncta et de la frange anale. Par tous ces carac-
teres, les Procerus sont les plus avances en evolution des Carabina et meme des Carabini. Evolution des
antennes, des palpes et des membres moins avancee, cependant la soie du scape manque souvent, celles
des palpes sont tres l eduites et greles ; la frange des tibias intermediaires est en voie d’elimination. L’evo-
lution actuelle porte sur les soies qui achevent de s’eliminer, sur le pronotum qui tend a perdre la region
marginale, les lobes, et a se cychriser en avant sauf dans la lignee syriaciis, et sur la sculpture, de plus en
plus bulleuse, irreguliere et desordonnee. Phylogenie, voir p. 199.
Repartition geographique. — Le gigas s’etend des Alpes du Tyrol jusqu’a Comana en
Roumanie et jusqiden Moree. Le scabros?is occupe la Roumelie d’Europe, toute l’Asie Mineure,
TArmenie, le Caucase et la Crimee. Le syriaciis descend jusqu’en Palestine par le Liban. — Carte I , n” i .
Ontogenie. — On connait les larves de la plupart des races, du type rostrilabre lamelli-
rostre. Mesolabre de la moitie de la longueur d’un exolabre ; rostre assez large, obtus ou tronque,
fripe; hypophyse courtement carenee, hypodon court; exolabre lobule. Palpes labiaux tres courts,
article terminal en sabot. Tegmina larges, lobes grands. Telson large, peu echancre; lobes petits,
triangulaires, etires ; cerci une fois et demie de la longueur du protelson, droits, coniques, divergents;
epine supere conique, externe faible ou nulle. Couleur violatre, verdatre; forme large. Pour la
description detaillee des diverses larves, voir Lapouge, Description des larves de Carabus, Memoire i,
p. I2-i5, in Bull. Soc. Sc. Ouest, iqoS. Voir aussi supra, p. 48 et fig. et Pl. I , Fig. 3.
I. Procerus gigas Creutzer.
LISTE DES ESPECES :
A. Subspecies gigas.
a. gigas Creutzer, Ent. Versuch. Vol. i, p. 107, pl 2, fig. i3 (1799);
Jacquelin Duval, Gen. Coi. Vol. i, Carab. Cat. p. 7 (1857);
Kraatz, Bull. Mose. p. 129(1876); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur.
Vol. I, p. 39 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 58 (1896);
Lapouge, Phylog. Carab. Fasc. ii, p. 9 (1902); Apfelbeck, Kaf,
Faun. Balkanhalb. Vol. i, p. 16 (1904).
scabrosus Fabricius, Syst. Eleuth. Vol. i, p. 168 (1801); Panzer, Faun. Ins.
Germ. Fasc. 87, fig. 2 (i8o5); Bonelli, Obs. Ent. Mem. Acad. Sc. Turin,
Vol. 18, p. 28 (1909); Duftschmid, Faun. Austr. Vol. i, p. 18 (1812);
Sturm, Deutschl. Ins. Vol. 3, p. 29 (i8i5); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2,
p. 23 (1826); Iconogr. Coi. Vol. i, p. 273, pl. 3o (1827); Castelnau, Hist.
Nat. Coi. Vol. I, p. 140 (i85i); Breuning, Mitteil. Naturw. Inst. Sofia,
p. 109 (1928).
V. limbatus (Haury) Gehin, Cat. Carab. p. i (i885); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur.
Vol. I, p. 38 (1892).
V. hureschianus Breuning, 1. cit. p. 109.
b. parnassicus Kraatz-Kochlau, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 3op. 426
(1886); Apfelbeck, Kaf. Faun. Balkanhab. Vol. i, p. 17 (1904).
Alpes orientales, Banat,
Roumanie, Epire,
Thessalie.
Epire, Thessalie.
B. Subspecies diiponcheli Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 528 (i83i); Brulle, Peloponese.
Mag. Zool. pl. 9 (1832); Castelnau, Plist. Nat. Coi. Vol. i.
FAM. CARABID^
p. 140 (i85i); Jacquelin Duval, Gen. Coi. Carab. Cat. p. 7 (i855) ;
Kraatz, Bull. Mose. p. 128, pl. i, fig. i (1876); Gehin, Cat.
Carab. pl. i, fig. 26 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 58
(1896); Lapouge, Ph3’log. Carab. Fasc. ii, p.7 (1902); Apfelbeck,
Kaf. Faun. Balkanhalb. Vol. i, p. 17^(1904).
2. Ppoc. tauricus Adams.
A. Subspecies iaiiriais Bonelli, Obs. Ent. Mem. Ac. Sc. Turin, Vol. 18,
p. 28 (1809); Adams, Mem. Ac. Nat. Mose. Vol. 5, p. 284,
pl. IO, fig. I, 3, 4, 5 (1817); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 27
(1826), Vol. 5, p. 528 (i83i), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 274, pl. 32,
fig. I (1827); Fischer, Entomogr. Ross. Vol. 3, p. 145 (1827);
Gastelnau, Hist. Nat. Coi. Vol. i, p. 140 (i85i); Jacquelin
Duval, Gen. Coi. Carab. Cat. p. 7(i855); Kraatz, Bull. Mose,
p. 139(1876); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 5g (1896); Lapouge,
Phyl. Carab. Fasc. ii, p. 9(1902).
icairwjii Schonherr, Synon. Insect, Vol. i, p. 167 (1801); Fischer, Ent. Ross.
Vol. I, p. i3, pl. 2, fig. I bdf{i822).
Rlotschulsky, Mag. Zool. pl. i5i, fig. 2 (1844), Bull. Mose, p, 17 (1845).
^neus Motschulsky, Kafer Russi, p. 86-87 (1846); Kraatz Kochlau, Deutsche
Ent. Zeitschr. Vol. 29, p. 216 (i885).
ab. viridissimus, purpureus, nigrituhis Kraatz, Bull. Mose. p. 144-145(1876); Kraatz
Kochlau, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 29, p. 216 (i885).
B. Subspecies audoiiini Brulle, Hist. Nat. Insect. Vol. 5, p. 116, pl. 5,
fig. 2 (i835); Kraatz, Bull. Mose. p. 140-143 (1876); Kraatz-
Kochlau, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 29, p. 219 (i885); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. Sg (1896); Lapouge, Phylog. Carab.
Fasc. II, p. 7 (1902).
obscurus Gehin, Cat. Carab. p. 2 (i885).
C. Subspecies caiicasiciis Adams, Mem. Soc. Nat. Moscou, Vol. 5, p. 282,
pl. 10, fig. 3, 6 (1817); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 25 (1826);
Vol. 5, p. 528 (i83i), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 275, pl. 3i, fig. 2
(1827); Fischer, Entomogr. Ross. Vol. 3, p. 146 (1827);
Motschulsk}-, Mag. Zool. pl. 60, fig. 4(1844), Bull. Mose. p. 19,
pl. 2, fig. 5, (1845); Castelnau, Hist. Nat. Coi. Vol. i, p. 140
(i85i); Jacquelin Duval, Gen. Coi. Carab. Catal. p. 7 (1857);
Kraatz, Bull. Mose. p. 127 (1876); Kraatz Kochlau, Deutsche
Ent. Zeitschr. Vol. 29, 227 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 59 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Fasc. ii, p. 7 (1902).
scabrosus Fischer, Ent. Ross. Vol. i, p. i3, pl. 2, fig. c, e.
Colchicus Motschulsky, Mag. Zool. pl. i5i (1844J ; Kraatz, Bull. Moscou,
p. 147 (1876); Reitter Best. Tab. Carab. p. 59(1896).
tuberculosus Gehin, Cat. Carab. p. i (i885).
3. Procer, scabrosus Olivier.
A. Subspecies scabrosus.
a. modestus Kraatz, Bull. Mose. p. i38, pl. 2, fig. 10,12 (1876);
Lapouge, Phylog. Carab. Fasc. 1 1, p.7 (1902).
bosphoranus Chaudoir, Bull. Mose. p. 207 (i863).
b. bosphoranus Motschulsky, Mag. Zool. pl. i5o, fig. 2 (1844); Bull.
Mose. p. 17, pl. 2. fig. 2 (1845) ; Kraatz, Bull. Mose. p. 1 35 (1876).
sommeri Mannerheim, Bull. Mose., p. 868 (1844); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 59 11896); Lapouge, Phylog. Carab. Fasc. ii, p. 7 (1902); Bodemeyer,
Durch Kl. Asien, p. 99 (1906).
Crimee.
Trebizonde, Armenie
Caucase.
Chaine Pontique.
Anatolie.
COLEOPTERA ADEPHAGA
432
scabrosus Jacquelin Daval, Gen. Coi. Carab. pl. 4, fig. 6, Catal. p. 7 (1857).
breviusculus Kraatz, Bull. Mose. p. i36, pl. i. fig. 2, 3 (1876); Kraatz Kochlau,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 219(1885); Gehin, Cat. Carab. p. 2, pl. i,
fig. I (i885).
dardanellicHs, Kraatz Kochlau, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 421 (1886).
c. scabrosus Olivier, Entomol. Vol. 3, pl. 17, pl. 8, fig. 83 (1789); Cotes de Thrace et d’Ana-
Latreille, Hist. Nat. Crust. Insect. p. 807 (1804); Jacquelin tolle.
Duval, Gen. Coi. Carab. pl. 4, fig. 16 (i855); Chaudoir, Bull.
Mose. p. 2o5 (i863); Gehin, Cat. Carab. pl. i, fig. n. 2, 5(i885);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 5g (1896).
agyptiacus Motschulsky, Mag. Zool. p. 8, pl. i5i,fig. 4 (1844). Bull. Moscou,
p. 18, pl. 2, fig. 7 (1845); Kafer Russi, p. 87 (i85o) ; Chaudoir, Bull.
Moscou, p. 207 (i863) ; Kraatz, Bull. Moscou, p. 184 (1876).
cribratus Motschulsky, Kafer Russi, p. 87 (i85o).
V. olivieri Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 24 (1826); Iconogr. Vol. i, p. 278, pl. 3i,
fig. I (1887); Motschulsky, Kafer Russi, p. 87 (i85o); Castelnau, Hist.
Nat. Coi. Vol. I, p. 140 (i85i).
scabrosus Kraatz. Bull. JIoscou, p. 182, pl. i, fig. 4, 5 (1876); Gehin, Cat.
Carab. pl. i, fig. i. n<>s i. 7 (i885); Lapouge, Phylog. Car. Fasc. ii,
p. 7 (1902).
ab. dejeani Gehin, Cat. Carab. p. i (i885).
B. Subspecies sjrr/actts Kollar.
a. laiicollis Kraatz, Bull. Mose. p. i3i, pl. i, fig. 8(1876); Deutsche Cilicie, Syrie septentr.
Ent. Zeitschr. p. 227 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 60
(1896); Lapouge, Phylog. Carab. Fasc. ii, p. 9 (1902).
b. syriacus Kollar, Russegger Reise, Vol. i, Part. 2, p. 980, pl. a, Liban, Syrie maritime.
fig. 5 (1842); Kraatz, Bull. Mose. p. i3o, pl. i, fig. 9 (1876);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 58 (1896); Lapouge, Phylog.
Carab. Fasc. ii, p. 9 (1896). — Pl. 3, Fig. I 8.
5. Genus PROCRUSTES Bonelli latiore sensu Lapouge
Procrustes (genus) Bonelli, Mem. Ac. Sc. Turin, Vol. 18, p. 19 et Tab. Syn. (1808), latiore sensu.
Synonymie : P rocrusticus White, Ann. Nat. Hist. p. iii (1845).
Chaetomelas Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 684 (1875).
Procrustocarabus Gehin, Cat. Carab. p. 5 (i885).
Chaetoprostus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 66 (1896).
Lamprostus Motschulsky, Bull. Mose. p. 297 (i865).
M acrogenus IMotschulsky, Bull. Mose. Vol. 2, p. 3g8 (1846).
Tableaux de determination . — Lapouge, L’Echange, p. 143, 147, 148 (1907), 100, loi, 106,
108, 116, 117 (1909).
Caracteres. — Rostre simple ou bifide; palpes polychetes, dilates; labre bi-
ou trilobe; antennes non calleuses ; scape setigere ou non. Pronotum depourvu de
soies. Elytres non emargines, a sculptures diverses. Sillons abdominaux complets ou incom-
plets; pas de puncta (exc. Chaetogasier, Chaetomelas)-, franges ou non. Etui penial volumineux, apex
divers. Trois pulvilli.
Etat d’evolution. — Avance. Le mesion est pourvu d’un rostre tres developpe, parfois
complique, les soies du pronotum ont disparu ; les sillons abdominaux sont tres developpes; qiiand iis
FAM. CARABlDiE
433
manquent lateralement c’est par exces cFevolution, les flancs se couvrant d’empatements dans lesquels
iis se perdent; le quatrieme pulvillus a entierement disparu. L’evolution actuelle porte surtout sur la
sculpture, qui tend a relimination par des proces souvent opposes : resolution en fortes rugosites
brouillees, qui s’affaiblissent, dedoublement et alfolement des stries, des tertiaires et meine des secon-
daires, aboutissant a une sculpture adoucie, pointillee, a primaires lineaires, ainbulacraires. Elie porte
aussi sur le labre, qui peut devenir bilobe, sur le rostre, qui peut devenir bifide, sur la soie du scape,
qui peut disparaitre, et sur les puncta et la frange anale, qui achevent de s’eliininer chez les formes
attardees. Phylogenie, voir p. 200-204.
'' Repartition geographique. — Europe, sauf TEspagne, les lies Britanniques, la Scandinavie
et la Russie; Caucase, Asie Mineure, Nord de la Perse, Palestine et Syrie. Etranger a 1’Afrique, aux
lies mediterraneennes, Crete et Archipel exceptes, et a TAsie proprement dite, Siberie comprise. —
Carte I .
Ontogenie. — On connait la larve du Procrustes coriaceus et sa nymphe et, sans certitude, la
larve du Macrogenus talychensis . — Pl. I , Fig. 4 et 5.
Sous-GENRES. Neuf: I. Chaelogaster, 2. Chaetomelas, 3. Procrustocarabus, Procrustes, 5. Chaeto-
prostus, 6. Lamprostus, 7. Oxycarabus, 8. Procrusticus, g. Macrogenus.
I. SUBGENUS CH/ETOGASTER Lapouge
Chaetogaster nov. subgenus Lapouge.
Synonymie : Chaetomelas pars Gehin, Cat. Carab. p. 5 (i885).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, Vol. 23, p. 143 (1907).
Caracteres. — Menton assez grand; lobes a sommets rapproches; sinus etroit et peu profond;
mesion renfle dans sa moitie distale, rostre, le rostre triangulaire, margine sur les cotes,
carene, depassant les lobes; labre bilobe; palpes peu dilates; mandibules assez longues,
fortes, incurvees; scape setigere. Prono tum peu reborde, davantage pres des lobes, ceux-ci trian-
gulaires, seulement emousses. Sculpture tres faible, pointillee, a primaires lineaires. Sil-
lons atteignant les bords, puncta bien nets, frange anale reduite; apex falciforme.
Taille faiblement moyenne, couleur noire.
Etat d'evolution. — Dans 1’ensemble, le sous-genre le moins evolue du genre : labre et menton
encore quiescents, sillons et puncta bien normaux, apex falciforme. L’evolution n’a encore porte que
sur la sculpture, tres affaiblie et deja tres voisine du hemprichi. Le syrus Roeschke est, je suppose, un
saulcyi plus avance en evolution qui a resorbe le rebord du pronotum et raccourci ses lobes, proces
habituel dans le genre. Phylogenie, voir p. 203-204.
Repartition geographique. ■ — Liban, region de la Syrie avoisinante.
LISTE DES ESPECES :
1. Chaetogaster saulcyi La Brulerie, Ann. Soc. Ent. France, p. 118 Liban.
(1875); Lapouge, Carab. nouv. p. 40 (1914); Breuning, Coi. Centrbl.
p. 25o (1928). — Pl. 3, Fig. I 9.
2. Chaetog. syrus Roeschke, Ent. Nachr. p. 283-285 (1898); Lapouge, Syrie.
Car. nouv. p. 89, 40 (1914); Breuning, Coi. Centrbl. p. 280 (1928).
COLEOPTERA ADEPHAGA
434
2. SuBGENUs CH/ETOM ELAS Thomson
Chaetomelas subgenus Thomson, Opuscul. Ent. Fasc. 7, p. 634 (iSyS); Kraatz, Deutsche Ent.
Zeitschr. Vol. 20, p. 323 (1876); Morawitz, Bull. Acad. Sc. Petersbouig, Vol. 33, p. 70, Aiel.
biolog. Vol. i3, p. 42 (i8gi); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 70 (1896); pars Gehin, Cat. Carab,
p. 5 (i885).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 148 (1907).
Caracteres. — Mesion peu renfle, Textiemite renflee en rostre egal aux lobes, emousse,
non canalicule; mandibules longues, mediocrement courbees ; labre bilobe; antennes longues,
non greles, scape setigere; vertex d’ordinaire non epaissi. Pronotuin presque plan, a fossettes
assez marquees mais imprecises. Elytres elliptiques, allonges, peu convexes, non bossus
en arriere; sculpture entiere, forte et fine chez morawitzi, moins profonde chez les autres races,
tertiaires parfois en dedoublement. Sillons abdominaux atteignant les bords chez le morawitzi
seulement; parfois traces de puncta; frange moyenne; apex en lame tronquee, grand. Taille grande,
forme elancee, plutot deprimee. Couleur noire, d'ordinaire mate, brillante chez le morawitzi.
Etat d’evotution, — Relativement peu avance pour le genre. Le labre et le mesion restent
quiescents; les soies de la fossette du labre restent elles-memes tres bien conservees. II y a souvent des
puncta, et la frange est conservee. En general, la sculpture est a peine entamee, seulement un peu
grele. Evolution actuelle assez active. Le pronotuin bien modele chez morawitzi et pourvu de grandes
impressions envahissant le lobe, s'aplanit et perd a peu pies son rebord dans la region lobaire chez les
autres formes. La nuque grossit chez le piochardi qui a Taspect deprime d’un Plectes. La sculpture, seche
et saillante chez le morawitzi, est faible et en resolution jusqu’a ne conserver que des points chez le
labruleriei. Les sillons nets chez le morawitzi se perdent chez les autres dans des empatements lateraux.
Phylogenie, voir p. 'lo'i-20^.
Repartition geographique. — Cote de Syrie, Liban, Bekaa, Antiliban. — Carte 2, n® 5.
LISTE DES ESPECES :
I. Chaetomelas morawitzi Ganglbauer, Soc. Ent. Vol. 2, p. i (1887); Syrie.
Lapouge, Carabes nouv, p. 48-49 (1914). — Pl. 4, Fig. I .
2. Chaetom. ehrenbergi Klug.
a. ehrenbergi Klug, Symb. phys. Heft 3, pl. 23, fig. 7 (i832); Schaum, Beirout, Saida.
Wien. Ent. Monatschr. Vol. 2, p. 266 (i858); La Brulerie, Ann.
Soc. Ent. France, p. 115-117 (1875); Ganglbauer, Soc. Ent.
Vol. 2, p. I (1887); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 70 (1896);
Lapouge, Car. nouv. 48-49 (1914).
b. piochardi Gehin, Cat. Carab. p. 5 (i885). Djebel Sannin.
ehrenbergi race 2 La Brulerie, Ann. Soc. Ent. France, p. 116 (iSyS).
#
c. labruleriei Gehin, Cat. Carab. p. 5 (i885). Djebel el Cheik.
ehrenbergi race 3 La Brulerie, Ann. Soc. Ent. France, p. 117 (iSyS).
d. judaicus Gehin, Cat. Carab. p. 5 (i885).
Palestine.
FAM. CARABID^
435
3. SUBGENUS PROCRUSTOCARABUS Gehin
Procrustocarabus (sectio) Gehin, Cat. Carab. p. 4 (i885); (subgenus) Reilter, Best. Tab. Carab.
р. 65 (1896).
S3monymie : Procrustes pars, La Brulerie, Ann. Soc. Ent. France, p. 120 (1875); Morawitz, Mei.
Biolog. Vol. i3, p. 41 (i8gi).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 143 (1907).
Caracteres. — Labre plus ou moins trilobe (peu saronicus); mesion non renfle, Textremite
faiblement reriflee en rostre subegal aux lobes, canalicule, bifide; palpes dilates (exc.
saronicus); mandibules mediocres, assez courbees; antennes tres greles, mediocres,
scape sethgere; articles 2-3 plus ou moins comprimes; vertex non ou tres faiblement rentle.
Pronotum a peine rebord6, meme vers les lobes, ceux-ci courts, d’ordinaire tres arrondis,
dessus convexe. Elytres courtement elliptiques, renfles, plus ou moins bossus en
arriere; sculpture confuse, plus ou moins foveolee, parfois presque effacee [hybridus,
saronicus). Sillons abdominaux se perdant dans des empatements lateranx; ni puncta ni
frange. Apex en large lame tronquee. Taille moyenne, couleur noire, forme epaisse. Dessus
ordinairement mat.
Etat d’evolution. — Avance quant au labre et au rostre, a la sculpture, aux
sillons abdominaux et a Papex, et beaucoup plus que celui des Chcetomelas, mediocrement quant
aux palpes. Les antennes sont en regression, cas unique dans le geme. L’evolution actuelle ne porte
guere que sur la sculpture, deja demantelee chez les formes les plus arrierees, reduite a un fin pointille
avec traces de primaires ambulacraires et de petites fossettes chez certains hybridas. Le saronicus peut etre
une forme anormale de degenerescence. Phylogenie, voir p. 203-204.
Hyb rides. — Pour les hybrides de Procrusiocarabus et de Chaetoprostus, voyez Lapouge, Carab.
nouv. p. 45 (1914), 145-147 (1924).
Repartition geographique. — Region du Liban, de la cote a Damas; Palestine. —
Carte 2, no 4.
LISTE DES ESPECES :
I. Procrustocarabus impressus Klug.
a. ayixius Lapouge, Carab. nouv. p. 48 (1914).
Types : Collect. de Lapouge.
b. impressas Klug. Sjmrb. physic. Decas 3, pl. 23, fig. 9 (i832) ; Reiche,
Ann. Soc. Ent. France, p. 566 (i855); La Brfilerie, Ann. Ent.
France, p. 120-123 (1875); Lapouge, Carab. nouv. p. 46 (1914).
impressus var.. La Brulerie, Ann. Soc. Ent. France, p. 121-122 (1875).
с. palaesliaus Lapouge, L’Echange, p. 143(1907); Carab. nouv. p. 46
(1914). — Pl. 4, Fig. 2.
d. carmelita Lapouge, L’Echange, p. 143 (1907); Carab. nouv. p. 46,
(1914), p. 145 (1924).
impressus var., La Brulerie, Ann. Soc. Ent. France, p. 122 (iSyS).
e. saronicus Lapouge, L’Echange, p. 143 (1907).
f. hybridas Ganglbauer, Soc. Ent. Vol. 2, p. i (1887); Lapouge,
L’Echange, p. 143 (1907) ; Carab. nouv. p. 47, 48 (1914).
rectoimpressus Gehin, Cat. Carab. p. 4 (i885) et Collect., non Motschulsky.
Beyrouth, .Saida, Libaii,
Alep.
Jaffa, Jerusalem.
Palestine sept. Carmel.
Haifa, Jaffa.
Antiliban, Damas.
436
COLEOPTERA ADEPHAGA
4. SUBGENUS PROCRUSTES Bonelli
Procrustes (genus) Bonelli, Mem. Acad. Sc. Turin, Vol. i8, p. 19 (1809); Dejean, Spec. Coi. V0I.2,
p. 26 (1825); Lacordaire, Gener. Coi. Vol. i, p. 53 (1854); Jacquelin Duval, Gener. Coi. Carab.
Cat. p. 7 (i855) ; Gehin, Cat. Carab. p. i (i885) ; Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitsch. p. 384, 897
(1888); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 60, 84 (1896).
Procrustes Fischer, Entomogr. Ross. Vol. 3, p. 147 (1827).
Tableau de determiration. — Lapouge, L’Echange, p. 100-108 (1909).
Caracteres. — Sous-menton plisse en travers ; inesion non renfle, rostre plus court que
leslobes, nettement bifide; palpes dilates; mandibules longues, peu courbees; scape non
seti ger e (exc. individuelles chez ineo tus, analoliciis)\ labre plus ou moins trilobe. Pronotum
a peine reborde, davantage pres des lobes, ceux-ci mediocres, arrondis, rebordes en dehors {coriaceus,
cerisyi, chevrolati)-, ou largeinent reborde et lobe {banoni, anatolicus). Elytres elliptiques {coriaceus, cerisyi,
chevrolaii) ou ovoides {banoni, anatolicus), r\on gibbeux; sculpture tres diverse, rugueuse, brouillee {coriaceus)
ou foveolee {chevrolaii), ponctuee a primaires lineaires et teriiaires resolus {cerisyi), ou finement resoliie,
granuleuse {banoni), ou lisse {anatolicus). Sillons abdominaux n'atteignant pas les bords, pas
ou peu de soies aux hanches ; pas de puncta; frange tres rudimentaire ou nulle. Etui penial renfle
au milieu, peu coude du cote du 'manubrium, davantage vers 1’apex, celui-ci assez
grand, triangulaire, un peu courbe, un peu emousse. Taille moyenne ou grande, couleur
noire, rarement a reflets bleuatres sur les marges {incertus).
Etat d’evolution, — Avance quant au labre, au rostre, aux soies diverses. La trilobation du'
labre se developpe chez V anatolicus au point que le lobe median pointe en avant des lateraux. La soie du
scape est pratiquement perdue, elle ne subsiste qu'a Tetal de rare exception, moins rare chez foiidrasi,
incertus et surtout anatolicus', celles du labre, de Tepistome, de Torbite manquent souvent, et les pores
meme sonten regression, surtout ceux de Tepistome. L’evolution actuelle porte surtout sur la sculpture,
deja (res demantelee chez les formes attardees de coriaceus, et surtout de cerisyi et de chevrolaii', elle est
arrivee a peu pres a son terme chezbanoni et anatolicus, ce dernier presque lisse. Phylogenie, voir p. 202.
Repartition geographique. — Europe, sauf TEspagne, la Russie et 1'extreme Nord, TAsie
Mineure, l’Armenie. — Carte 1 , n» 2, Carte 2, no 2.
O ntogenie. — La larve et la nymphe du Procrustes coriaceus sont depuis longtemps connues. Larve
du type tenuirostre. Mesolabre etroit, un tiers de la largeur d’un exolabre, renfle; rostre lanceole, nulle-
ment canalicule, pointu; exolabre lobule, bord anterieur, du lobule au sinus, presque perpendiculaire
a Taxe de la tete; hypoph}’se carenee, sans hypodon; palpes tres bilobes; tegmina larges, beaucoup plus
chez la femelle, a lobes grands; telson large et peu echancre (femelle), assez etroit et tres echancre (male) ;
lobes du telson assez grands, triangulaires, pointus; cerci une fois et demi la longueur du protelson,
assez robustes ; dent supere conique, externe nulle. Nymphe : labre largement trilobe; pronotum retreci
en arriere, soie juxtangulaire nette, laterales multiples, meso- etmetanotum glabres; pterotheques poste-
rieures fletries mais longues; anterieures a six cotes nettes, inegales ; saes des tegmina epais, non coudes,
peu deprimes au milieu, lobes aux tergites 2-6; protelson tres sinue; tergites 2-5 munis de brosses,
6-7 glabres, protelson muni de deux petites brosses; tubercules pleuraux presque arrondis, bien separes
2-6, 7 plus faible, mediocrement velus; angles du protelson subcarres, emousses, du telson tres arrondis;
cerci coniques, divergents, soies a la base, trace d’epine supere. Pour le detail des caracteres de
race, voir Lapouge (Descript. des larves de Carab. Mem. 2, p. i3, i5 in Bull. Soc. Sc. Ouest [1905]).
FAM. CARABID^
43
LISTE DES ESPECES :
I. Procrustes coriaceus Linne.
A. Subspecies coriaceus.
a. mediterraneus Born, Insekt. Borse. Vol. 23, p. 2o3 (1906).
b. dalmaticus GeWm, Cat. Carab. p. 3 (i885); Lapouge, L’Echange,
p. loi (1909).
c. rugosus Dejean, Spec. Coi, Vol. 2, p. 29 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i,
p. 280, pl. 33, fig. 3 (1827); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 388 (1888), Kaf. Vitteleur. Vol. i, p. 45 (1892); Reitter,
Best. Tab. Carab. p 61 (1896); .^pfelbeck, Kaferf. Balkanhalb.
Vol. I, p. 20 (1904); Lapouge, Carab. nouv. p. i35 (1922).
V. nitidior Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 180 (1880), Best. Tab. Carab. p. 62
(1896); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 389(1888), Kaf. Mittel-
eur. Vol. i,p.4i (1892): Apfelbeck, Kaf. Balkanhalb. Vol. i, p. 20(1904);
Lapouge, L’Echange, p. loi (1909).
w proximus 'ReMer. Wien. Ent. Zeitschr. p. 81 (i885); Ganglbauer, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 389 (1888).
d. italicus Lapouge, Carab nouv. p. i58 (1924).
rugosus Pirazzoli, Boli. Ent. Vol. 3, p. 10 (1888).
excavatus Lapouge, L’Echange, p. 107 (1909); Barthe, Tabi. Anal. Carab.
p. 35 (1909).
e. florinensis Lapouge, Carab. nouv. p. i35 (1922); Breuning, Mittel.
Nat. Ins. .Sofia, p. 109 (1928).
f. monastiriensis Lapouge, Carab. nouv. p. i36 (1922).
g. Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 486 (1877); Ganglbauer,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 897 (1888), Kaf. Mitteleur. Vol. r,
p. 46 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. 61 (1896).
h. hopjfgarteni Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 487 (1877); Gangl-
bauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 897 (1888), Kaf. Mitteleur.
Vol. I, p. 46 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 61 (1896);
Lapouge, L’Echange, p. 107 (1909); Breuning, Mittel. Nat. Ins.
Sofia, p. 109 (1928).
V. semipunctatus Gehin, Cat. Carab. p. 3 (i885).
i. spretus Spec. Coi. Vol. 2, p. 29(1826), Iconogr. Coi. Vol. i,
p. 279, pl. 33 (1829); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr, p. 484
(1877); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 887 (1888), Kafer
Mitteleur. Vol. i, p. 48 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 61
(1896); Lapouge, Carab. nouv. p. i58 (1924).
coriaceus Scopoli, Ent. Carniol. p. 87 fi783).
angusticollis Motschulsky, Etud. Ent. Vol. 8. p. 123, pl. i, fig. 19(1859); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. ]>. 63 (1879); Ganglbauer. Kaf. Mitteleur. Vol. i,
p. 45 (1892); Reitter, Best. 'I'ab. Carab. p. 61 (1896); Lapouge,
L’Echange, p. 107 (1909).
roz-rf/cof/A Motschulsky, Bull. Moscou, p. 298 _(i863); Kraatz, Deutsche Ent.
Zeitschr. p 63 (1879); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 60(1896).
V. imminutus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 64(1879); Ganglbauer, Kaf. Mit-
teleur. Vol. 1, p. 45 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 61 (1896);
Lapouge, L’Echange, p. 107 (1909).
j. bannaticus Redtenbacher, I^aun. Austr. p. 10 (1857); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 487 (1877); Ganglbauer, Kaf. Mittel-
eur. Vol. I, p. 45(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 61 (1896).
Calabre.
Raguse, Montenegro,
Albanie.
Albanie or., Velebit, Dal
matie, Bosnie occ.
Lesina, Zara.
Bosnie.
Italiedu Nord, Provence
Macedoine, Florina.
Macedoine, Monastir.
Bosnie, Serbie, Banat.
Serbie. Bosnie or., Bal
kans.
Rhilo Dagh.
Alpes Orientales, Karst
Carniole : Idria.
Carniole.
Croatie, M. Plisevica.
Banat.
438
COLEOPTERA ADEPHAGA
k. montandoni Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. ii, p. 147 (1902);
Hormuzachi, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. 12, p. 280 (igoS).
V. mgulosus Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 435 {1877), p. 385 {1888).
l. rugifer Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 435 (1877); Ganglbauer,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 385 (1888), Kaf. Mitteleur. p. 46
(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 60 (1896).
V. testis Lapouge, L’Echange, p. 106 (1909)-
V. snblineatiis Gehin, Cat. Carab. p. 2 {i885).
V. tauricus (ianglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 388 (i888); Lapouge,
L’Echange, p. 106 (1909;.
m. coriaceus Linne, Syst. Natur, ed. X, p. 418 (i758), Pontoppidan,
Danske Ati. Vol. i. p. 29 (1763); Schaeffer, Icones Insect. Vol. 1,
pl. 141, fig. I (1766); Fabricius, Syst. Ent. p. 235 (1775); Syst.
Eleuther. Vol. i, p. 168 (1801); Olivier, Encycl. Insect. Vol. 5.
p. 324(1790), Entom. Vol. 3, p. 3, pl. i, fig. i (1790), et aucto-
rum posteriorum; Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 884,
385 (i883); Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 44(1792).
excavatus Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 386 (1888).
V. occidentalis Born, Ent. Wochenschr. p. 408 (1907), Barthe, Tabi. Anal.
Carab. p. 36 (1909).
n. sabiniis Lapouge. L’Echange, p. 107 (1909).
o. basilicatus Born, Ins. Boise, p. 100 (1902).
p. pueli Lapouge, L’Echange, p. 107 (1909); Barthe, Tabi. Anal.
Carab. p. 36 (1909).
coriaceus pars Caillol, Coleopt. Provence, \^ol. i, p. 20 (1908).
q. caraboides Waltl., Isis, Vol. 4, p. 482 (i838).
B. Subspecies cmsyfDejean.
a. grescus IDeiesLn Spec. Coi. Vol. 5, p. 53o (i83i); Iconogr. Coi.
p. 281, pl. 34, fig. I (1887); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 89: (1888); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 62 (1896); Apfelbeck,
Kaferf. Balkanhalb. VMl. I, p. 20 (1904); Lapouge, L’Echange,
p. loi (1909).
V. nitens Gautier des Cottes, Rev. Mag. Zool. p. 289 (1866); Ganglbauer, Deut-
sche Ent. Zeitschr. p. 391 (1888); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 62(1896);
Lapouge, L’Echange, p. loi (1909).
b. foudrasi Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 529 (i83[), Iconogr. Vol. i,
p. 280, pl. 33, fig. 2 (1887); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 390 (1888); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 62 (1896); Apfelbeck,
Kaferf. Balkanhalb. Vol. i, p. 20 (1904); Lapouge, L’Echange,
p. 100 (1909).
V. obtritus Chaudoir, Stett. Ent. Zeitschr. p. S2 (1857).
c. deplanatus Motschulsk}', Et. Ent. Fasc. 8, p. 124 (1859) ; Ganglbauer,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 891 (1888); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 62 (1896); Apfelbeck, Kaferf. Balkanhalb. Vol. i, p. 20 (1904);
Lapouge, L’Echange, p. 107 (1909), Carab. nouv. p. i35 (1922).
d. emgei Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 898 (1888); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 62 (1896); Apfelbeck, Kaferf. Balkanhalb.
Vol. i,p. 21(1904); Lapouge, L’Echange, p. 107 (1909); Carab.
nouv. p. i35 (1922).
Valachie.
Alpes Transylv.
Moldavie, Carpathes,
Russie occid.
Carpathes.
Russie merid.
Crimee.
Eur. centr. et occid.
France occidentale.
Italie centrale.
Italie merid.
Camargue.
Bulgarie.
lies loniennes.
Peloponese.
Thessalie.
Salonique, Grece cen-
trale, Attique.
FAAI. CARABI I)/F:
e. hindennaiuii 7\\i\. Isis, Vol. 4, p. 462 (i838); Ganglbauer, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 3g5 (r888); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 63
(i8g6); Apfelbeck, Kaferf. Balkanhalb. Vol. i, p. 21 (1904);
Lapouge, L’Echange, p. 108 (igog).
V. brussensis Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 3g5 (1888); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 63 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 107 (1909).
V. Olympicus Gehin, Cat. Carab. p. 3 (i885); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeit-
schr. p. 396 (1888); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 63 (1896); Lapouge,
L’Echange, p. 108 (1909).
V. dobrudjensis Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. ii, p. 148(1902).
f. bodemeyeyianiis Lapouge, Carab. nouv. p. i58 (1924).
cerisyi Bodemeyer, Durch Klein As. p. 99 (1900).
g. Waltl, Isis, Vol. 4, p. 462 (i838); Ganglbauer, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 3g3 (1888); Apfelbeck, Kaferf. Balkanhalb.
Vol. I, p. 21 (1904); Lapouge, L^Echange, p, 107(1909).
h. mopsncrencs Peyron, Ann. Soc. Ent. France, p. 357 (i858);
Bodemeyer, Durch Kl. Asien, p. gg, 100 (igoo); Lapouge,
L’Echange, p. 107 (1909), Carab. nouv. p. iSg (1924). —
Pl. 4, Fig. 3.
i. cerisyi Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 3o (1826), Iconogr. Coi. Vol. i,
p. 282, pl. 34, fig. 2 (1827) ; Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 392 (1888); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 63 (i8g6); Apfelbeck,
Kaferf. Balkanhalb. Vol. i, p. 21 (1904); Lapouge, L’Echange,
p. 107 (1909); Breuning, Mittel. Nat. Ins. Sofia, p. 110(1928).
mongeneti Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 629 (i83i).
? excavatus Charpentier, Horae, p. 184 (i825).
V. icaricus Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 394 (1888); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 63 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 107 (1909).
j. piDictidatus Reiche, Ann. Soc. Ent. France, p. 365 (i855); Gangl-
bauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 3g3 (1888); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 63 (1896); Apfelbeck. Kaferf. Balkanhalb. Vol. i,
p. 21 (1904); Lapouge, L’Echange, p. 107 (1909).
k. sphodrimis, Gautier des Cottes, Rev. Mag. Zool. p. 287 (1866);
Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 393 (1888); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 63 (1896); Apfelbeck, Kaferf. Balkanhalb.
Vol. I, p. 21 (1904); Lapouge, L’Echange, p. 107 (1909).
2. Procr. chevrolati Cristoforis.
a. incertus Wawry , Le Naturaliste, p. 3o(i885); Gehin, Cat. Carab.
p. 4, pl. 2, fig. 3 (i885); Ganglbauer, Soc. Ent. Vol. 2, p. i
(1887); Lapouge, Carab. nouv. p. i36 (1922).
b. chevrolati Cristoforis, Mag. Zool. p. 2, pl. 182, fig. i (1837);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 64 (1896); Lapouge, Carab. nouv.
p. i36 (1922).
V. assimilis Cristoforis, Mag. Zool. p. 3, pl. 182, fig. 2 (1837).
c. wiedmanni Cristoforis, Mag. Zool. p. 3, pl. 182, fig. 3 (1837).
tirliii Chaudoir, Stett. Ent. Zeit. p. 81 (i857).
3. Procr. banonii Dejean, Spec. Coi. Vol. 5i, p. 53o (i83i), Iconogr.
Vol. I. p. 282, pl. 33. fig. 3 (1837); Reitter, Best. Tab. Carab p. 64
(1896); Apfelbeck, Kaferf. Balkanhalb. Vol. i, p. 22 (1904); Lapouge,
L’Echange, p. 100 (igog).
439
Bosphoi e.
Broussc.
Olympe de Bythinie.
Dobrudja.
Plateau Anatolien.
Bosphoie.
Taurus, Sultan Dagh.
De Smyrne aux Darda-
nelles, cotes et iles ;
Thrace.
Samos, Nikaria.
Cyclades.
Sporades, Sud-Ouest de
TAsie Min.
Bosphore.
Chaine Pontique.
Chaine Pontique. .\rmenic.
Crete.
440
COLEOPTERA ADEPHAGA
4. Procr. anatolicus Chaudoir, Stett. Ent. Zeit. p. 81 (1857); La Bru- Chypre; ? Taurus Cilic.
lerie, Bull. Soc. Ent. France, p. 121, 124, tir. a part i5, 18 (1875);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 64 (1896); Lapouge, L’Echange,
p. 100 (igog).
5. SUBGENUS CH/CTOPROSTUS Reitter
Chaetoprostus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 66 (1896), latiore sensu Lapouge.
Synonymie : Lamprostus pars Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Mose. p. 297 (1875); Abeille, Vol. 4,
p. 259(1867); La Brulerie, Ann. Soc. Ent. France, p. 1 14, t. a part, p. 8 (1875).
T ribax pars Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 678 (1875).
Chsetomelas pars Gehin, Cat. Carab. p. 5 (i885); Morawitz, Mei. Biolog. Vo . i3,
p. 42 (1891).
Procrustocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 4 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 65 (1896).
Pseudoprocrustes Morawitz, Mei. Biolog. Vol. i3, p. 41 (1891).
Procrustes pars Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 640 (1875); Morawitz, Mei. Biolog.
Vol. i3, p. 41 (1891).
Revision. — Ganglbauer, Soc. Ent. Vol. 2, p. i et ss. (1887); Lapouge, Car. nouv. p. 40
et ss. ( 1914).
Tableau de determination. — Lapouge, L'Echange, Vol. 23, p. 147, 148 (1907), Carab.
nouv. p. 40, 41, in Miscell. Ent. Vol. 22 (1914).
Caracteres. — Tete un peu courte, plus ou moins elargie au vertex; sous-menton lisse,
plisse en travers ; menton plisse et inegal, lobes a sommets rapproches, mesion renfle fortement au
sommet, ourle meme au rostre ; rostre parallele, un peu declive, egalant les lobes, tantot pointu
et comprime lateralement {Jiemprichi), tantot elargi, tronque, canalicule [duponcheli^ asperaUis)\ labre
bilobe [hempriclii) ou plus ou moins trilobe [duponcheli, asperatiis)\ palpes polychetes, a peine
dilates chez le male; scape setigere. Pronotum transverse, plus ou moins arrondi sur les cotes,
peu reborde, davantage au tiers posterieur; lobes mediocres, arrondis, bien rebordes en dehors.
Elytres courtement elliptiques {hemprichi) ou longuement [duponcheli, asperatus), sculpture a stries
plus ou moins profondes, grossierement ponctuees et intervalles plus ou moins renfles
ou effacee, a primaires lineaires, plats sur fond pointille {hemprichi), plus ou moins apre en dehors du
disque (as/£rad<s). Sillons atteignant les bords, puncta nuis, frange anale reduite. Etui penial
grand, manubrium et apex moderement coudes avec le corps, celui-ci renfle, apex triangulaire,
assez pointu, elargi et comme foliace a la base. Taille grande ou moyenne, couleur noire.
Etat d’evolutlon. — Tres different suivant les especes ou races. Des les formes les plus
attardees, les puncta ont disparu et la sculpture commence a se demanteler. L’evolution actuelle
porte sirr le labre, le rostre et la sculpture. La fossette du labre s’agrandit, refoule en avant le bord
anterieur, et peu a peu forme un lobe mediair concave. Le rostre s’elargit, ses ourlets se developpent
et Textremite prend une forme tronquee sans arriver a la bifurcation caracterisee des Procrustes coriaceus
et wiedmanni. L'evolution de la sculpture se fait dans le meme sens que chez le Procrustes coriaceus, mais
avec plus d’amplitude, les duponcheli ordinaires etant bien moins avances que le Procrustes mediterraneus
et le hemprichi beaucoup plus que le sphodrinus ou le mopsiicrenm. Dans le groupe asperatus, 1’evolution de
la sculpture diverge, les intervalles en dehors du disque passant par un stade d’asperites coniques avant
FAAI. carabid.f:
441
de rejoindre Tetat lisse et pointille. La forme singuliere de Tapex, comme foliacee a la base, existe des
les races les pkis primitives et constitue le meilleur moyen de reconnaissance de ce sous-genre, dont
les especes n’en font piobablement qu’une seule. Phylogenie, voir p. 204.
Repartition geographique. — Cote de Syrie, de Tarse a Jaffa, Taurus, Liban, Alep, Damas.
— Carte 2, 6.
LISTE DES ESPECES :
I. Chaetoprostus hemprichi Klug.
a. spaethi Lapouge, L’Echange, p. 148 (1907), Carab. nouv. p. 48
(1914), p. 147 (1924).
ehrenbergi Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 635 (iSyS).
sajtlcyi Ganglbauer, Soc. Ent. Vol. 2, p. i (1887); Morawitz, Mei. Biolog.
Vol. i3, p. 28 {1S91).
b. riigina Lapouge, Carab. nouv. p. 147 (1924). — Pl. 4, Fig. 4.
c. hemprichi Klug, Symbol. Phys. pl. 28, fig. 8 (1826); Dejean, Spec.
Coi. Vol. 2, p. i38 (1826); La Brulerie, Bull. Soc. Ent. France,
p. 114(1876); Lapouge, Carab. nouv. p. 40 (19:4).
d. libaniats Lapouge, L’Echange, p. 148 (1907).
e. sidonius Lapouge, L’Echange, p. 148 (1907).
f. epistomalis Lapouge, L’Echange, p. 148 (1907).
g. pinguis Lapouge, Carab. nouv. p. 40 (1914).
Liban septentrional.
Syrie septentr.
Beyrouth.
Liban merid.
Galilee, Samarie.
Saida.
? Antiliban.
2. Chaetopr. duponcheli Barthelemy.
a. duponcheli Barthelemy, Ann. Soc. Ent. France, p. 246, pl. 8, fig. i3
(i837).
durvillei Barthelemy, Bull. Soc. Ent. France, p. 5 (i838).
pu7tctatus Gautier, Rev. Mag. Zool. p. 363 (1866). Liban septentr., Amanus.
b. punctatus Castelnau, Etud. Ent. p. 89 (i835); Schaum, Naturg. Liban septentrional.
Insekt. Deutschl. Vol. i, p. 176 (1860); La Brulerie, Bull. Soc.
Ent. France, p. 114 (1876); Ganglbauer, Societ. Ent. Vol. 2, p. i
(1887); Lapouge, L’Echange, p. 148 (1907), Carab. nouv. p. 40
(1914).
punctatus var. Gautier, Rev. Mag. Zool. p. 364 (1866).
durvillei Morawitz, Mei. Biolog. Vol. i3, p. 28 (i8gi).
V. cristatopimctatus Lapouge, L’Echange, p. 147 (1907).
v. vagepunctatus Lapouge, L’Echange, p. 148 (1907), Carab. nouv. p. 43 {1914).
3. Chaetopr. asperatus Mulsant.
a. Mulsant, Opusc. Ent. Vol. 2, p. 124 (i853); Lapouge, Cilicie.
Carab. nouv. p. 40 (1914).
mulsantianus Morawitz, Mem. de Petersb. Vol. 34, p. 7 (1886), Mei. Biolog.
Vol. i3, p. 33 (1891); Ganglbauer, Soc. Ent. Vol. 2, p. 2 (1887).
V. adspersarius (Faldermann i. 1.) Lapouge, L’Echange, p. 148 (1907).
V. kotschyi Ganglbauer, Soc. Ent. Vol. 2, p. i (1887).
b. akbesianus Lapouge, Carab. nouv. p. 46 (1914). Amanus.
ledereri Kindermann i. 1.
C. alep pensis "Ldi^onge, Carab. nouv. p. 43 (1914); p. 146 (1924). Alep.
1 elongatus Gehin, Cat. Carab. p. 4 (i885).
elongatus collect.
d. damascenus Lapouge, Carab. nouv. p. 146 (1924). Damas.
442
COLEOPTERA ADEPHAGA
SUBGENUS LAMPROSTUS Motschulsky
Lamprostus (subgenus), ex parte Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Mose. p. 297 (i865); La Brulerie,
Ann. Soc. Ent. France, p. ii3 (i8y5); (subgenus) Gehin, Cat. Carab. p. 8 (i885); Reitter, Best.
Tai). Carab. p. 67, 68 (i8g6).
S5’nonymie : Tribax Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 670 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 25-32, 385-386 (1879).
Procrusticus exparte Morawitz, Mei. Biolog. VMl. i3, p. 41 (1891).
Revision. — Lapouge, Carab. nouv p. 19, ss. (1914).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 116, 117(1909).
Caracteres. — Tete souvent un peu forte; sous-menton court, souvent plisse; menton assez
grand, lobes a sommets rapproches, sinus petits, inesion renfle a 1'extremite distale, rostre,
rostre tr i an gu lai re , tronque ou emousse, parfois dehiscent, souvent canalicule et tres ren-
fle a la base, margine sur les cotes, un peu declive, egal aux lobes; palpes peu dilates; labre bilobe;
mandibules assez longues, fortes, incurvees; scape setigere. Pronotum peu reborde, davantage au der-
nier tiers; lobes d’ordinaire courts et larges (moins chez les nordmanni), rebordes assez
fortement en dehors; impression juxtangulaire grande et profonde, interessant le
lobe, d’ordinaire marque d’une fossette ronde plus profonde. Elytres elliptiques, sou-
vent allonges, d’ordinaire tres renfles, jamais bossus en arriere; sculpture tres faible (sauf
parfois primaires lineaires, ambulacraires ou resolus, tertiaires resolus, le plus souvent aussi
les secondaires, parfois toute la sculpture reduite a un fin pointille et a quelquespoints sur les primaires
et en arriere; region du raphe restant toujours rugueuse. Dessous a peu pres lisse, brillant; pas
de puncta, sillons abdominaux incomplets, n’atteignant pas les bords, obsoletes chez
nordmanni et souvent chez pseudoprasinus-, frange anale nulle ou tres reduite. Etui penial gros, manubrium
peu incline sur le corps.corps renfle au milieu; apex incline de 45°, trian gu lai re, uu peu arque,
assez aminci et seulement emousse a la pointe. Taille et couleur tres diverses; forme ordinairement
epaisse, renflee, meme obese.
Etat d’evolution. — Mediocrement avance, sauf quantala .sculpture, deja tres demantelee chez
les formes les plus primitives. L’evolution actuelle ne porte que sur le rostre, la sculpture et le volume.
Le rostre esquisse une evoluti on vers le type des Procrustes-, il devient de plus en plus
canalicule, mais comme Textremite reste arrondie ou m6me ogivale, il n’3' a pas de place pour une termi-
naison echancree ou bilobee, tout au plus pour une legere dehiscence apicale. Le labre reste quiescent.
La sculpture arrive a peu pres au meme degre que chez le Chrysocarabus splendens, mais il en subsiste
toujours une bande marginale de rugosites, et frequemment quelques points primaires et d’autres dis-
perses vers Textremite. Les sillons abdominaux, tres variables, disparaissent chez certaines formes tres
avancees, au lieu de tendre a un plus grand developpement, peut-etre d’ailleurs historiquement depasse-
La taille devient tres grande et la forme obese chez la plupart des races les plus avancees. Lhnstabilite
des caracteres differentiels, peu nombreux, et les metissages ne permettent pas de separer facilement les
races et de distinguer des especes. Le calleyi peut cependant etre une espece assez complexe dont Tunite
a ete refaite apres un demembrement ancien. Phylogenie, voir p. 204.
Repartition geog raphique. — En Europe, Roumelie ; en Asie Mineure, region pontique,
region centrale; Kurdistan, Armenie, Transcaucasie, Caucase, montagnes du N.-O. de la Perse.
L’origine parait de ce dernier cote. — Carte 2, n° 8.
FAM. CARABID^
443
LISTE DES ESPECES :
1. Lampnostus cylindricus Lapouge, Carab. nouv. p. 17, Miscell. Ent.
Vol. 22 (1914). — Pl. 4, Fig. 5.
2. Lampr. calleyi Fischer.
A. Subspecies calleyi Fischer.
a. nigriuus Alotschulsky, Bull.Soc. Natur. Mose. p. 298 (i865); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 23, p. 386 (1879); Eeitter, Best.
Tab. Carab. p. 68 (1896); Lapouge, Carab. nouv. p. 24 (1914).
calleyi iMenetries, Voyage Cauc. p. 108 (i832).
b. calleyi Fischer, Entomogr. Ross. Vol. 2, p. 96, pl. 64, fig. 2 (1824);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 68 (1896); Lapouge, Carab. nouv.
p. 18 (1914).
c. subspecies Gory, Ann. Soc. Ent. France, p. 210 (i833).
prasinus Chaudoir, Enum. Car. Cauc. p. 81 (1846).
renardi Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 3i (1879); Reitter Best. Tab.
Carab. p. 68 iiSge).
V. mandestjernae Motschulsky, Etud. Ent. Fasc. i, p. 24 (i852).
d. pseudoprasinus Lapouge, Delegat. Perse, Ent. Vol. i, p. 29 (1912).
prasinus Kraatz, Deusche Ent. Zeitschr. p. 386 (1879); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 68 (1896); Lapouge, LEchange, p. 117 (1909).
psendocalleyi (lapsus) Lapouge, Carab. nouv. p. 22 (1914).
B. Subspecies spinolce Cristoforis.
a. ambiguus Lapouge, Carab. nouv. p. 18-20, Miscel. Ent. Vol. 22
(1914).
b. prasinus Alenetries, Voyage Cauc. p. 108 (i832); Lapouge, Carab.
nouv. p. 20-22 (1914).
c. chalcochlorus Chaudoir, Bull. Mose. p. g6 (i852j; Lapouge, Carab.
nouv. p. 20, 22, 23 (1914).
d. lamprus Chaudoir, Bull. Alosc. p. 164 (i85o); Kraatz, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 29 (1879); Lapouge, Carab. nouv. p. 23-25
(1914).
e. spinolce Cristoforis, Mag. Zool. p. i83, fig. 3, Carab. Bosph. p. 5
(1837); Chaudoir, Bull. Mose. p. 154 (i85o); Schaufuss, Nun-
quam otiosus, p. 5i8 (1882); Lapouge, Carab. nouv. p. 19, 25 ,26
(1914).
f. obesus Lapouge, L’Echange, p. 117 (1909), Carab. nouv. p. 26-27
(1914).
bonplandi Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 28 (1879) et collect.
g. bonplandi Menetries, Catal. Cauc. p. n, pl. i, fig. 3, Mem. Acad.
Petersb. p. 149 (1837); Lapouge, Carab. nouv. p. 27 (1914).
? V. perfectus, ducalis Schaufuss, Nunquam otiosus, p. 524 (1879).
C. Subspecies torosus Frivalsky.
a. procrustoides Gehin, Cat. Carab. p. 7 (i885); Lapouge, Carab. nouv.
p. 37-38 (1914).
lachrymans Chaudoir i. 1.
Perse : Elbours.
Talysch, Lenkoran.
Transcaucasie orientale,
Lenkoran.
Caucase, Armenie ;
Alticole.
Caucase, Armenie;
Alticole.
Perse, Elbours.
Tal37sch .
Kurdistan.
Samsoun.
Kastamouni, Mersifoun.
Amasie, Tokat.
Trebizonde, Erzeroum.
Lasistan.
Diarbekir; Kurdistan.
444
COLEOPTERA ADEPHAGA
b. moRstus Cristofoiis, Mag. Zool. pl. i83, fig. i, la (1837); Bode-
meyer, Durch Kl. Asien, p. 100 (1900); Lapouge, Carab. nouv.
p. 20, 33, 34 (1914).
calleyi La Briilerie, Ann. Soc. Ent. France, p. iig (iSyS).
jani Gehiii, Cat. Carab. p. 8 (i885i.
c. torosus Frivalsky, Magyar. Tudos tarsas. Vol. 2, p. 252, pl. 5,
fig. 2 (i835); Apfelbeck, Kaferf. Balkanh. p. 23 (1904); Lapouge,
Carab. nouv. p. 34 (1914); Breuning, Mittel. Nat. Ins. Sofia,
p. iio (1928).
d. hodemeyeri Lapouge, Carab. nouv. p. 35. 39 (1914).
? luxuriosus Motschulsky, Mag. Zool. Vol. 10, pl. i5i, fig. 3 (1844).
e. escherichi (Roeschke i. 1.) Lapouge, Carab. nouv. p. 35 (1914).
f. Phaedimus Schaufuss, Nunquam otiosus, p. 5i9 (1882); Lapouge,
Carab. nouv. p. 37 (1914).
g. mundus Lapouge, Carab. nouv. p. 38, 3g (1914); Breuning, Coi.
Centrbl, p. 25o (1928).
D. Subspecies nordmanni.
a. chalconaius Mannerheim, Bull. Mose. p. 57 (i85o); Lapouge,
Carab. nouv. p. 29 (1914).
clialcoiiotus Schaufuss, Nunq. otiosus, p. 5ig (1882).
b. renardi Chaudoir, Cat. Carab. Cauc. p. 83 (1846); Lapouge, Carab.
nouv. p. 3o-32 (1914).
thermarum Motschulsky, Kaf. Russi, p. 86 {1846); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 67 (1896).
C. athleta Semenow, Horse Soc. Ent. Ross. Vol. 3o, p. 198, Sym-
bolae, p. I (1896); Lapouge, Carab. nouv. p. 82 (1914).
d. nordmanni Chaudoir, Bull. Mose. p. 446 (1848), p. i53 (i85o);
Kraatz, Deutsch Ent. Zeitschr. p. 26-28 (1879); Schaufuss,
Nunq. otiosus, p. 522-526 (1882); Gehin, Cat. Caiab. pl. 5
(i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 68 (1896); Lapouge,
Carab. nouv. p. 20, 25 (1914).
productus Hampe, Wagners Reise, p. 307 {i852); Kraatz, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 28 (1879).
robustus Gilnicki, Pet. Nouvelles (1869); Deyrolle, Mag. Zool. pl. 3, fig. i
(1871), p. 474 (1872); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 28 (1879);
Schaufuss, Nunq. otiosus, p. 522-523 {1882).
triumphator, callipeplus, semirugosus, exiremus Schaufuss, Nunq. otiosus,
p. 523-526 (1882).
V. colossus Bleuse, Misc. Ent. Vol. 4, p. 19 (1896), Vol. 20, p. 64 et fig. (1914).
Anatolie occid., Taurus,
Liban.
Bulgarie.
Plateau anatolien.
Sultan Dagh.
Amasie.
Damas.
Kop Dagh, Beiburt.
Achalzik.
Gumusch Chane.
D’Amasie a Batoum.
Trebizonde.
7. SUBGENUS OXYCARABUS Semenow
Oxycarabus (subgenus) Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 3i, p. 507, Symbolae, p. 23i (1898).
Synonymie : M egodontus pars Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Mose. p. 298 (i865); Thomson,
Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 665 (1875); Gehin, Cat. Carab. p. 10 (i885).
Procrusticus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 66 (1896).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 65 (1902).
Caracteres. — Tete mediocre; sous-menton piat; menton grand, sommets des lobes rap-
pro ches, sinus etroit et peu profond ; mesion renfle, rostre, le rostre deprime, tr iangulaire.
FAM. CARABID^
445
plus ou moins emousse, subegal aux lobes; palpes longs, dilates; mala exterior tres
developpee ; mandibules longues, peu courbees, aigues; labre bilobe; scape seligere. Prono tum
large, un peu cordiforme, largement reborde; lobes grands, pointus, retrousses en dehors;
pas de pores setigeres. Elytres longuement ovoides, Tepaule non marquee ; sculpture apre, resolue,
avec traces de primaires et de secondaires. Dessous lisse, luisant; sillons n’atteignant
pas les bords; pas de puncta; frange anale mediocre; apex tres emousse. Taille moyenne,
couleur violacee.
Etat d’evolution . — Avance seulement quant au pronotum et a la sculpture. Le pronotum a
aequis a peu pres la structure de celui du Pyocmsticus acuticollis. La sculpture est celle d’un violaceus en
voie d’evolution, a peu pres au stade exasperatus. L’evolution actuelle porte sur la sculpture et peut aller
jusqu’a la fesolution complete en asperites. L’absence de pores au pronotum et a Tabdomen differende
les Oxy carabus des Megodonlus. qu’ils miment. Phylogenie, voir p. 2o3.
Repartition geographique. — Nord de TAsie Mineure, du Bosphore au Caucase; littoral et
chaine Pontique. — Carte 2, n» 38.
LISTE DES ESPECES :
I. Oxycarabus saphirinus Cristoforis, Magas. Zool. pl. i83, fig. i, Chaine Pontique,
Descr. Carab. Bosph. p. 4, fig. i (1837). Caucase.
vougneri Kiister, Kaf. Europ. Vol. 7, p. 12 (1846).
saptiyrinus Thomson. Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 666 (1875); Kraatz, Deutsche
Ent. Zeitschr. Vol. 23, p. 176 (1879); Gehin, Cat. Carab. p. 10 (i885);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 68 (1896); Roeschke, Deutsche Ent. Zeit-
schr. p. 341 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 65 (1902).
sapphirinus Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 3i, p. 607, Symbolae, p. 23i
(1898).
V. pirithoiis Reitter, Best. Tab. Carab. p. 66 (1896). — Pl. 4, Fig. 6.
8. SUBGENUS PROCRUSTICUS White
Procrusticus (subgenus) White, Ann. Natur. Hist. Vol. i5, p. iii (1845); Gehin, Cat. Carab. p. 12
(i885); Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 841 (1896); Reitter, Best. Tab. Carab. p.65(i8g6);
Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 3i, p. Soj (1898); Bodemeyer, Durch Kl. Asien, p. 100
(1900).
Synonymie : Sphodristus Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 38, p. 298 (i865); Gehin, Cat.
Carab. p. 1,4(1885); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 3i, p. 146 (1887).
Procrusticus pars Morawitz, Mei. Biolog. Vol. i3, p. 43(1891).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 65 (1902).
Caracteres. — T6te grosse ou tres grosse, non deformee; sous-m ent on plisse; menton
grand, ride; sommets des lobes rapproches; sinus etroit et peu profond; mesion variable, rostre;
rostre large, ride, parfois canalicule, emousse ou un peu bifide, subt^gal aux lobes;
palpes longs, dilates; mandibules longues, courbees seulement a 1’extremite; labre
plus ou moins trilobe; antennes longues. Pronotum a grands bords retrousses,
non setigere; lobes vastes, tria n gu 1 aires , pointus. Sculpture nulle, a traces de primaires
ambulacraires ou vaguement pointillee. Sillons n’atteignant pas les bords; frange parfois obsolete.
Taille grande ou tres grande; couleur noire.
44*5
COLEOPTERA ADEPHAGA
Etat d’evolution. — Avance. Le mesion et le labre en voie de prendie le type des Pyocnistes,
ebauche chez acnticolUs, realise chez le payafa', megalocephalie marquee chez 1 acuttcollis, tres forte chez
payafa. Developpement considerable des bords du pronotum et des lobes, ceux-ci longs et remarquable-
ment pointus. Sculpture arasee, mate par la presence d’une infinite de cones visibles seulement a la
loupe; parfois chez Vacuticollis traces tres fines de stries et de primaires ambulacraires qui disparaissent
chez le payafa. Apex tres peu einousse. Phylogenie. voir p. 2o3.
Repartition geographique. — Aciiticollis : Kurdistan, Taurus, Antitaurus, montagnes.
Payafa : cotes d'Asie Mineure, de Brousse a Makri, et d’Europe, des Dardanelles a la Thessalie;
estuaire des fleuves et des rivieres, dans le sable, sporadique et tres rare. — Carte 2, no 12.
LISTE DES ESPECES :
I. Procrusticus payafa White.
A. Subspecies acnticolUs IMotschulsky, Etud. Ent. annee 6, fig. 8, Ann. 7,
p. 187(1858); Gehin, Cat. Carab. p. II, 4 (i885); Morawitz, Mem.
Ac. Sc. St-Petersb. Ser. 7, Vol. Sq, p. 46 (1886); Mei. Biolog.
Vol. i3, p. 43 (1891); Haury, Stett. Ent. Zeit, p. 284-290 et pl.
(1887); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. iqS (1887); Gangl-
bauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 146-147 (18S7), Stett. Ent. Zeit.
p. 339-343 (1887); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 65 (1896);
Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 341 (i8g6); Bodemeyer,
Durch. Kl. Asien, p. 100 (1900).
B. Subspecies White, Ann. Mag. Natur. Hist. Vol i5, p. 3, pl. 8,
fig. 3 (1845); Motschulsky, Etud. Ent. Ann. Vol. 7, p. 1S7 (iS58);
Gehin, Cat. Carab. p. 12, pl. 3 (i885); Morawitz, Haur}’, Kraatz,
Ganglbauer, Reitter, Roeschke, locis supra citatis-, Semenow, Horae
Soc. Ent. Ross. Vol. 3i, p. 5o7 (1898). — Pl. 4, Fig. 7.
Kurdistan, Taurus, An-
titaurus.
Cotes de TArchipel.
9. SuBGENUs MACROGENUS Motschulsky
Macrogenus (subgenus) Motschulsk}', Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 19, p. 898 (1846); Gehin, Cat.
Carab. p. 12 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 65 (1896).
Synonymie : Procrustes Motschulslw, Kaf. Russi. Bull. Mose. Vol. 18 (1845), reimpr. p. 88 (i85o);
Et. Ent. Ann. 8, p. i25 (1859); Chaudoir, Enum. Carab. Cauc. p. 76 (1864);
Morawitz, Adeph. Coi. p. 47, Mem. Ac. Sc. St-Petersb. Vol. 34, Ser. 7 (1886),
Mei. Biolog. Vol. i3, p. 41, 5i (1891).
Procrusticus pars Gehin, Cat. Carab. p. 3 (1876).
Macrogenius Gehin, Lettr. Carab. Vol. 6, p. i5g (1879); Fauvel, Rev. Ent. Vol. 3,
p. 3o2 (1884).
Caracteres. — Tete un peu forte; sous-menton renfle au sommet; menton assez grand,
sommets des lobes rapproches, pointus; sinus etroit, peu profond; mesion un peu ourle a la base, non
renfle, rostre; rostre grand, egalant les lobes, un peu trapezoidal, incline, epais,
echancre en avant et d’ordinaire canalicule; palpes mediocres, dilates moderement; labre
trilobe., fossette nettement ourlee en avant, retroussee chez la femelle; antennes medio-
cres, scape setigere. Pronotum peu reborde, davantage pres des lobes, surtout chez le luctuosus, lobes
peu developpes, arrondis. Elytres plus ou moins renfles; epaules arrondies ; sculpture
resolue, finement chagrinee, ou presque lisse, avec ou sans traces de petites fossettes primaires.
FAM. carabid.f:
447
OLI meme de primaires filiformes. Sillons abdominaux n’atteignant pas les bords; frange anale
peu fournie. Etiii penial non deforme, apex triangnlaire, emousse. Taille grande ou moj^enne; couleur
noire; erythrisme des elytres freqnent dans les liantes montagnes.
Etat d’evolution. — Tres avance, en parallelisme avec celui du sous-genre Procrustes. En
retard sur celui-ci quant an pore du scape, petit, mais rarement oblitere; tres en avance sur lui quant au
lobe median du labre, tres In^pertrophie, au rostre tres volumineux, pendant, largement tronque et
echancre, quant a la sculpture, plus finement resolue. L’evolution actuelle porte surtout sur 1’elimina-
tion des rebords du pronotum et de la sculpture, plus developpes chez les races de Perse, moins chez
celles des sommets du Caucase. Le luctuosus de Siaret, Kopet Dagh du Khorassan, mirne a peu pres
le Procrustes caraboides, et le clybeatus du Schach Dagh, Daghestan, le Lamprostus prevosti. Phylogenie,
voir p. 2o3.
Repartition geographique. — Montagnes du Caucase, du Talysch, du Nord de la Perse,
jusque dans le Kopet Dagh, entre le Khorassan persan et le turcoman, peut-etre plus a Test vers le
Paropamise. Parart venu de Test. — Carte 2, ir“ 3.
Ontogenie. — Une larve rapportee par Rost parait appartenir au talychensis, Lamellirostre.
Mesolabre de la moitie de la largeur d’un exolabre, rostre assez large, tronque, fripe, exolabre lobule ;
palpes mediocres, peu bilobes; tegiuina mediocres, lobes grands; telson tronque, non lobe, Tangle un
peu etire; cerci courts, gros, divergents, epine supere forte, externe rudiiuentaire ; pattes courtes;
forme assez etroite, parallele. Voyez Description des larves, Memoire 3, p. 10-12, et supra, p. 48 et fig.
LISTE DES ESPECES :
I. Macrogenus clypestus Adams.
A. Subspecies talychensis Menetries.
a. luctuosus Zoubkoff, Bull. Mose., Vol. ro, p. 62, pl. 3, fig. 3 (r838);
Chaudoir, Enum. Carab. Cauc. p. 71 (1846); Lapouge, Carab.
nouv. p. 49-5i (igra). — Pl. 4, Fig. 8.
b. talychensis Menetries, Cat. rais. Cauc. p. 104 (i832); Gehin, Cat.
Carab. p. 4 (i885); Lapouge, Delegat. Perse, Entom. Vol. 2,
p. 29 (1912).
talysche/isis Faldermann, Fauna Transcauc. Mem. Soc. Nat. Moscou, N. S.
Vol. 4, p. i5 (i835); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 65 (1896); Lapeuge,
Carab. nouv. p. 5i (igiS).
c. elongatus Motschulsk}^ Kaf. Russi. Bull. Soc. Natur. Mose. (r845),
reimpr. p. 88 (i85o) ; Etud. Ent. Ann. 8, p t25 (iSSg); Lapouge,
Carab. norrv. p. 44 (1914), p. 5i (igxS).
d. rectoimpr essus Motschulsky, Kaf. Russi. Bull. Soc. Natur. Mose.
(1845), reimpr. p. 88 (r85o); Etud. Ent. Ann. 8, p. r24 (1859);
Lapouge, Carab. nouv. p. 5o (igiS).
e. ahhasicus Motschulsky, Kaf. Russi. Bull. Soc. Natur. Mose. (1845),
reimpr. p. 88 (i85o), Etud. Ent. Ann. 8, p. 124 (iSSg); Lapouge,
Carab. nouv. p. 5o(i9i5).
Astrabad; Kopet Dagh.
Talysch, Elbours.
Aderbaidjan.
Armenie.
Abkhazie.
B. Subspecies clypeatus Adams.
a. clypeatus Adams, Mem. Mose. Vol. 5. p. 299 (1817); Fischer, Caucase central.
Entomogr. Ross. Vol. 3, p. 210, pl. 6, fig. 5 (t823); Motschulsky,
Etud. Ent. Ann. 8, p. I25(i859); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 65 (1896).
COLEOPTERA ADEPHAGA
448
V. fischeri Faldermann, Fauna Transcauc. Mem. Soc. Nat. Moscou, Vol. 10, p. 14,
pl. I, fig. 5 (i835); Chaudoir, Enum. Carab. Cauc. p. 76 (1846); Mot-
schulsky, Etud. Ent. Ann. 8, p. i25 (iSSg); Lapouge, Carab. nouv.
p. 5o (igiS).
6. Genus MACROTHORAX Desmarest latiore sensu Lapouge
Macrothopax (genus) Desmarest, Encycl. Hist. Nat. Chenu, Vol. i, p. 52 (i85o), etabli pour aiimonii-,
(subgenus) Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 689 (1876); latiore sensu Gehin, Cat. Carab.
p. 22, 35 (i885).
Synonymie : Eurycarabus B Gehin, Cat. Carab. p. Sa, 84 (i885).
Paracarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. i3i (1896).
Dichocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. i32 (1896).
Dorcarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. i32 (1896).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 48, 44 (1902).
Caracteres. — Tete normale, e tiree chez a?/;«OKh’; menton grand; sinus peu profond; lobes
arrondis; mesion plus ou moins fortement renfie au sommet seulement, pourvu d’un deltion
(Macrothorax) ou d’un rostre {Dichocarabus)) palpes dichetes, parfois heterochetes chez les
Dichocarabus) antennes non calleuses. Pronotum normal, etire, chez aveo ou sans pores seli-
geres. Elytres a sculptures diverses. Sillons n’atteignant pas les bords; pas de puncta;
frange reduite. Trois pulvilli. Etui penial non deforme, falciforme (Maczo/Zjora.v) ou bulleux au milieu
{Dichocarabus). Taille grande, couleur metallique ou noire.
Etat d’evolution. — - Moyen. A deja perdu les puncta et meme un pulvillus, mais encore bien
pourvu de soies et regulierement sculpte au depart. Travaille a eliminer les soies excedantes des palpes
chez Dichocarabus retardataire, les soies du pronotum chez Macrothorax, la sculpture chez les deux et sur-
tout chez le dernier, tente chez tous deux une cychrisation du pronotum et de la tete, que le premier
realise mal chez olcesei et le second completement chez aumonii. Remarquez la transformation du deltion
original en rostre realisee chez Dichocarabus. Phylogenie, voir p. 201.
Repartition geographique. — Pourtour de la Mediterranee occidentale et lies. — Carte I .
Ontogenie. — Les larves du Dichocarabus rugosus et des Macrothorax morbillosus et aumonti sont
connues.
Sous-GENREs. — Deux : I. Dichocarabus, 2. Macrothorax.
I. Subgenus DICHOCARABUS Reitter
Dichocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p.i3i (1896); Codina, Ent. Catalunya, Coi. p. 46
(1920).
Synonymie : Macrothorax pars Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 689 (1875); Gehin, Cat. Carab.
p. 22, 34 (i885); Bedel, Cat. Coi. Afr. p. 28 (1895).
T ableaux de determination. — • Lapouge, L’Echange, p. 48 (1902).
Caracteres. — Tete normale; mesion rostre; rostre triangulaire, depassant un peu les lobes,
ourle ainsi que le sinus; labiaux volontiers heterochetes. Pronotum rugueux, etroit en avant chez
FAM. CARABIDiE
449
s o u V e n t pourvu d’un ou deux pores lateraux et d’un j uxtalobaire, mais rareinent de
soies. Suturale saillante, tertiaires plus ou moins reduits et en voie de resolution. Etui penial plus
ou moins renfle au inilieu, falciforme. Taille moyenne ou grande, couleurs diverses.
Etat d’evolution. — La dent du mesion acheve de passer du type deltion au type rostre, par
rapprochement etsoudure desourlets et de la carene. Les labiaux, nettement polychetes chez la plupart
des exemplaires de l’Espagne orientale, achevent dans le sud de TEspagne, au Maroc et en Portugal
d’eliminer les soies superflues. Les soies du pronotum achevent de disparaitre, les pores deviennent
indistincts. Les intervalles, subegaux a tertiaires raboteux dans l’est de l’Espagne, deviennent tres
inegaux au Maroc par hypertrophie des primaires et des secondaires et par resolution des tertiaires ;
en Portugal, tuberculisation des primaires et evolution de la couleur du noir bleuatre ou violace au
metallique. Renflement progressif de fletui penial dans la direction du Portugal. Ph)'logenie, voirp. 201.
Repartition geographique. — Espagne orientale, depuis Barcelone, et meridionale, Maroc,
Portugal. Origine en Espagne orientale. — Carte I , n» 5.
Ontogenie. — Larve intermedia! re entre celles de Procrustes coriaceus et de Macroiliorax morbillosus,
du type rostrilabre. Rostre aciculaire, tres aigu, ni triangulaire et pointu comme celui du
coriaceus, ni parallele et tronque comme celui du morbillosus', cerci intermediaires, depourvus d’epine
externe. Voyez supra p. 47 et fig. et Description des Larves, Fasc. i, p. 16 (1906).
LISTE DES ESPECES :
I. Dichocarabus rugosus Fabricius.
A. Subspecies rugosus Fabricius.
a. Mas de Xaxars Butl. Inst. Catal. Hist. Nat. p. 74 (1921); Barcelona.
Codina, Butl. Instit. Catal. p. 144 (1921); Breuning, Coi. Centr.
p. 85 (1927).
b. levantinus Lauffer, Bolet. Soc. Esp. Hist. Nat. p. 404 (igoS); Born, Espagne orientale.
Zoogr. Carabol. Studien, p. 65(1908); Lapouge, Phylog. Carab.
Mem. 17, p. i5 (1910); Codina. Ent. Catalun. Coi. p. 80
(igi8); MasdeXaxars, Butl. Inst. Catal. p. 75 (1921); Breuning,
1. cit. p. 84.
c. seguranus Lauffer, Bolet. Soc. Esp. Hist. Nat. p. 404 (igo5); Codina, Jaen.
Ent. Catalun., Coi. p. 80 (1920); Breuning, 1. cit. p. 84.
d. laufferi Breuning, Coi. Centr. p. 84 (1927). Avila.
e. bcEticus Deyrolle, Ann. Soc Ent. France, p. 247, pl. 6, fig. 4 (i852); Espagne meridionale.
Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 80 (1920).
barbarus pars Dejean. Species Coi. Vol. 2, p. 99 (1826); Iconogr. Vol. i, p. 35o,
pl. 49. fig. I {1829); Fairmaire, Ann. Soc. Ent. France, p. 747 (i858);
Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 80 (1920).
andalusiaciis Gehin, Cat. Carab. p. 84 (i885j; Codina, Ent. Catalun. Coi.
p. 80 (1920).
f. rugosics Fabricius, Entomol. System. Vol. i, p. 27(1792); Rambur, Nord du Maroc.
Faun. Ent. Andalus. p. 6r (1842); Bedel, Cat. Coi. Nord Afr.
p, 25, 28,(i8g5); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i3i (1896);
Lapouge, L’Echange, p. 48 (1902); Codina, Ent. Catalun. Coi.
p. 80 (1920).
barbarus pars Dejean, Iconogr. Coi. Vol. i, p. 35o (1829).
macurebus Gehin, Cat. Carab. p. 84 (i885); Lapouge, Phyl. Carab. Mem. 5,
p. 9 (1899).
tingita/ius Lapouge, L’Echange, p. 48 (19021.
45o
COLEOPTERA ADEPHAGA
g. richieri Quedenfeld, Eiit. Nachricht. Vol. i3, p. 32i (1887) ; BedeI, Sud du Maroc.
Cat. Coi. N. Afr. p. 29 (iSgS); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i3i
(1896); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 80 (1920).
B. Subspecies Celtibericus Germar.
a. Celtibericus Germar, Coi. Spec. nov. p. 5 (1824); Dejean, Spec. Ent. Portugal.
Vol. 2, p. 97 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 849, pl. 48, fig. 4
(1829); Oliveira, Cat. Ins. Portug. p. 12 (1876); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 182 (i8g.5); Lapouge, L’Echange, p. 48 (1912);
Codina, Ent. Catalun. p. 81 (1920).
V. Schaufuss, Nunq. otios. p. 194 (1872); ]\Ias de Xaxars., Butl. Inst.
Cat. Hist. Nat. p. 74 (1921): Breuning, Coi. Centbl. p. 85 (1927).
C. Subspecies olcesei Putze5’s, Ann. Soc. Ent, Belg., Vol. i5, C, R. Rif.
p. 82 (1872); Marseul, Abeille, Vol. 19, p. 78 (i883); Gehin,
Lettres, 3, p. 67 (1876); Bedel, Cat. Coi. N. Afriq. p. 28, 29
(1898); Lapouge, Carab. nouv. p. 148 (1922).
2. SuBGENUS MACROTHORAX Desmarest
Macrothorax (genus) Desmarest, Enc3’cl. Hist. Nat. Chenu, Vol. i, p. 82, fig. 129 (1880); Gehin,
Lettre i, p 19 (1878), Cat. Carab. p. 22, 38 (1888); (subgenus) Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7,
p. 689 (1876).
Synonymie : Eurycarabus B. Gehin, Cat. Carab. p. 22, 84 (1888).
Paracarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. i3i (1896).
Doncarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 182 (1896).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 48, 44 (1902).
Caractenes. — Tete normale, etiree chez anmonti : mesion renfle a Textremite, termine par
un deltion large de base, pointu, bien plus court que les lobes; palpes toujours
dichetes. Pronotum attenue en avant chez cychrisans et aumouti, pourvu d’ordinaire d’un pore lateral
sans soie; pore subangulaire setigere chez plauatus, oblitere entierement cliez morbillosus et aumouti.
Suturale non saillante; tertiaires subegaux aux secondaires chez plauatus, tres reduits chez morbillosus ;
sculpture fruste ou arasee chez les races cychrisantes. Etui penial non renfle au milieu. Taille moyenne
ou grande, couleurs diverses.
Etat d’evolution. — IMoins avance que chez les Dichocarabus quant au deltion, plus avance
quant aux palpes. L’evolution actuelle porte sur la forme,^de la tete et du pronotum, en voie de cychri-
sation chez certaines races de morbillosus, nettement cychrises chez aumouti, et sur la sculpture, complete
et egale chez \e plauatus, ne conservant que les traces usees des cotes et des chainons chez V aumouti;
tendance a 1’hypertrophie des secondaires et des primaires, a Tatrophie des tertiaires. Phylogenie,
voir p. 201.
Repartition geographique. — Mediterranee occidentale, iles comprises, meme les petites
comme Malte. Le morbillosus se retrouve au Monte Generoso dans le Tessin, peut-etre dans les iles
Dalmates et en Roussillon, certainement dans le Var. Point de depart : Sicile. — Carte I , n° 6.
Ontogenie. — La larve et la nymphe du morbillosus ont ete grossierement decrites par I.ucas,
et attribuees au Calosoma auropuuctatum (Expior, de TAlgerie, Zool. Vol. 2, p. 87-40, Vol. 4, pl. 8,
7'9)- Larve rostrilabre. Lobe median formant une arete polie, prolongee par un rostre acicu-
FAM. CARABI D/E
45i
laire, atteignant le niveau des lobes externes, tionque a Fex treme pointe; lobes lateraux plats
et deprimes; antennes et palpes longs, le terminal des labiaux bilobe ; tegmina debordants, a
cotes droits ; angles du telson aigus, un peu mucrones, cerci longs, munis d’une 6pine externe
faible. Ponte novembre-janvier. La larve du lepitrei a les angles du telson plus marques, les cerci plus
courts et la ponte a lieu en mai, d’ou obstacle au croisement des races. Pour le detail des races, voir
Description des larves, IMern. 2, p. 16, 17 (1906), Mem. 4, p. 21 (1908). Voir supra, p. 48 et fig. et
Pl. I , Fig. 8.
LISTE DES ESPECES :
I. Macrothorax planatus Chaudoir, Bull. IMosc. Vol. 4, p. 744 ( 1843) ; Sicile occidentale.
Pirazzoli, Carab. ital. p. 48, Bull. Ent. Ital. Vol. 3 (1871); Ragusa,
Naturalist. Sicilian. Vol. 20, p. 127 (1901) ; Reitter, Best. Tab. Carab.
p. i3i (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 5, p. 4 (1899),
L’Echange, p. 44 (1902); Krausse, Zeitschr. f. Insektenbiol. Vol. i5,
p. 139 (1910). — Pl. 4, Fig. 9.
V. lhomso7ii Fairmaire, Ann. Soc. Ent. France, p. 726, pl. 14, fig. i (1857); M. Madonie.
Lapouge. Phylog. Carab. Mem. 17, p. 14 (1910).
2. Macroth. morbillosus Fabricius.
A. Subspecies morbillosus Fabricius.
a. alternans Palliardi, Beschr. neuer Carabic. p. 21, pl. 2, fig. 10, Sicile orient.
IO a (1825); Lapouge, Carab. nouv. p. g(igi3); Codina, Ent.
Catalun. Coi. p. 82 (1920).
alternans pars Uejean, Spec. Coi. p. 95-97 (1826).
servillei Solier, Ann. Soc. Ent. PVance, p. ii8(i835); Jacquelin Duval, Gen.
Coi. Carab. Cat. p. 5 (i855); Pirazzoli, Carab. ital. p. 48 (1871); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. i33 (1896); Born, Soc. Ent. p. 25 (i925).
b. morbillosus Fabricius, Syst. Eleuther. Vol. i. p. 176(1801); Kiister, Sicile, Tunisie, Kabylie.
Kaf. Europ. Vol. 6, n° 16 (1846); Bedel. Cat. Coi. N. Afnq.
p. 3o (iSgo).
servillei Lapouge, L’Echange, p. 44 (1902), Carab. nouv. p. 10 (i9i3).
ab. jnittrei Lucas, Expior. Alger. Vol. 2, p. 35, pl. 5, fig. 3 ,1849); Bedel, Cat. Coi.
N. Afriq. p. 3o (1895) ; Lapouge, Phylog. Car. Mem. 5, p. 5 (1899). Kabylie.
c. Constantinus Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 5, p. 6 (1899), Constantine.
L’Echange, p. 44(1902); Carab. nouv. p. 10(1913); Born, Soc.
Ent. p. 25 (1925).
d. bruitianus Born, Carabus Formenaus Calabrien, p. i, Insekt. Borse, Italie merid.?
Vol. 23 (igoi); Zoogeogr. Stud. p. 60, Ent. Wochenbl. (1908); lies Dalmates.
Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 83 (1920).
e. arborensis Krausse, Ent. Blatt. Vol. 5, p. 2i3 (1809). Sardaigne sud.
alternans Krausse, Ent. Blatt. Vol. 3, p. 124 (1907).
f. Corsicanus I.apouge, Carab. nouv. p. 10 (1913); Codina, Ent. Sardaigne nord ; Corse.
Catalun. Coi. p. 83 (1920).
alterna7is Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 95-97 (1826); Iconogr. Coi. Vol. i,
p. 348, pl. 43, fig. 3 (1839); Castelnau, Hist. Nat. Ins. Coi. Vol. i, p. 142
(i85i); Pirazzoli, Carab. ital. p. 48 (1871).
Jacquelin Duval, Gen. Coi. Carab. Cat. p. 5 (i855).
g. galloprovincialis Lapouge, Ph3'log. Carab. Mem. 17, p. 14(1910); \'^ar, lessin.
Carab. nouv. p. 19 (1911); Born, Societ. Ent. Vol. 29, p. i;
Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 23 (1920).
relictas Krausse, Zeitschr. Insektenbiol. ^■ol. i5, p. 189 (1910).
COLEOPTERA ADEPHAGA
452
h. halearicHS Lapouge, Carab. nouv. p. 10 (igi3); Coi. p. 84 (1920);
Teneiibaiim, Faun. Kol. Balear. p. 16 (igi5).
viorbillosus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 132(1896); Lapouge, Phylog. Carab.
Mem. 5, p. 6 (1899); UEchange, p. 44 (1902).
■^h. ferrtigatus Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 5, p. 6(1899); Codina, Ent. Catalun.
Coi. p. 85 (1920). *
i. macilentus Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 5, p. 6 (1899),
L’Echange, p. 44 (1902); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 85
(1920).
Baleares, Espagne,
Oranie.
Majorque.
Murcie.
j. cycht-isans Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 5, p. 6(1899); L’Echange, Oranie, Maroc, orient.
p. 44 (1902), Carab. nouv. p. 10 (igiS), p. 144 (1922); Codina,
Ent. Catalun. p. 84 (1920).
k. marginatus Lallemant, Soc. climatol. Alg. p. 64 (1868); Bedel, Cat. Algerie, Oranie.
Coi N. Afriq. p. 3o (1895); Lapouge, Carab. nouv. p. 2o3 (1925).
l. lampedusae Born, Soc. Ent. p. 25 (1925). Lampedusa.
B. Subspecies aumonii Lucas.
a. sculptus Lapouge, Carab. nouv. p. 201 (1925). — Pl. 4, Fig. I 0. Maroc orient,
olcesei Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 7, p. 9 (1899), Mem. 17, p. 14 (1910).
b. lepitrei Krausse, Int. Ent. Zeitschr. Vol. 3. p. 171 (igog); Lapouge, Maroc orient.
1 cit. p. 202 (1925).
c. aumouli Lucas, Ann. Soc. Ent. France, Bull. p. 92 (1849), Magas.
Zool. p. 504. pl. 9, fig. 4 (i85o); Chenu, Encycl. Coi. fig. 129
(1860); Fairmaire, Mem. Soc. Ent. France, p. 747 (i858);
.Marseul, L’Abeille, Vol. 19, p. 78; Bedel. Cat. Coi. N. Afr.
p. 3r (1895); Reitter, Best. Tab. Carab. p. Sj (1896); Lapouge, Maroc or., sud Oranais.
1. cit. p. 202 (ig25).
d. maroccanus Bedel, Cat, Coi. N. .Afriq. p. 25, 3i (i8g5). Rif.
aumonti Lucas, Ann. Soc. Ent. France, Bull. p. i56 (1857); Thomson, Opusc.
Ent. Fasc. 7, p. 689 (1875); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 5, p. ii (1899).
lapougei Krausse, Zeitschr. Insektenbiol. Vol. 6, p. 139 (1910).
7. Genus MEGODONTUS Solier, latiore sensu
Megodontus (genus) Solier, Observ. Genr. Procrustes, Carabus, Calosoma, p. 9(1848); Baudi et Truqui,
Stud. Ent. Vol. 2 (1848), etabli pour ceslatus seul; Gehin, Cat. Carab. p. 4-5 (1876), p. XV, 9-12
(i885); (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. g5-io2 (i8g6).
Synonymie : Megodontus Motschulsk}', Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 38, p. 298 (i865); Thomson,
Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 664 (1875); Morawitz, passim. .
Megalodontus .Semenow, Symbolte, p. i56 ss., Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 3i (1898).
Proteocarabus Gehin, Cat. Carab. p. 5-6 (1876).
Aulacocarabus Gehin, Cat. Carab. p. 23 (1876); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 102 (i8g6)
Pachycranion Solier, Observ. p. 8 (1848); Gehin, partim, Cat. Carab. p. g-io (1876);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. io3 (1896).
Pachycranius Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 646 (1875); Gehin, Cat. Carab. p. XV,
12 (i885).
FAM. CARABI DAi
453
Imaibius Bates, Trans. Zool. Soc. London. p. 211 (1889); Kraatz, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 363 (i8g5); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 94 (1896); Semenow, Rev.
Russ. Ent. p. 546 (1906); Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 541-599 (1907).
Pseudocoptolabrus Reitter, Best. Tab. Carab. }n 95 (1896).
Tropidocarabus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitsclir. p. 366 (1895); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 96 (1896).
Tableaux de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 59-60, 65-66, (1902).
Caracteres. — Labre bilobe, rostre gros, renforce, a pointe obtuse, atteignant 011
depassant les lobes laterau.x; palpes polyclietes, dilates (mediocrement chez stroganowi) ■,
antennes non calleuses, scape setigere. Pronotum setigere. Sillons nuis, ou incomplets;
puncta. De zero a quatre pulvilli. Scape et pattes toujours noirs.
Etat d’evolution. — Mediocrement avance. Le labre, les palpes, les antennes sont quies-
cents, les soies du pronotum et les puncta subsistent. Le rostre est tres developpe ; les sillons debutent
seulement. Les parties en evolution actuelle sont le rostre, les sillons, mais surtout la sculpture et
remarquablement les pulvilli. Phylogenie, voir p. 2o5-2o8.
Repartition geographique. — Europe, sauf le sud des peninsules mediterraneennes et
les tles; Transcaucasie ; Asie centrale et septentrionale; Amerique, le vietijigJiofii de la mer de
Behring a celle d’Hudson. Points de depart divers. — Cartes I -5.
Ontogenie. — On connait beaucoup des larves du groupe violaceus, celle du vietinghoffii, et
leurs nymphes, aussi la larve probable du planicollis.
Sous-GENRES. — Quatre : i. Megodoutus, 2. Pachycranion, 3. Pseudocoptolabrus, 4. Imaibius.
1. SuBGENUS MEGODONTUS Solier
Megodontus (genus) Solier, Observ. p. 9 (1848); Motschulsky, Bull. .Soc. Natur. Mose. Vol. 38,
p. 298 (i865); Thomson, Opusc. Ent. Easc. 7, p. 684 (1875); Gehin, Cat. Carab. p. 4, 5 (1876);
p. XV, 9-12 (i885); (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 95, 102 (1896); Barthe, Tabi.
•Analyt. Carab. p. 22 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 44(1920).
Synonymie ; Proteocarabus Gehin, Cat. Carab. p. 5, 6 (1876).
Aulacocarabus Gehin. Cat. Carab. p. 23 (1876); Reitter, Best. Tab. Carab. p. io3 (1896).
IVI egalodontus Semenow, Symbolae, p. i56 (1898).
Tableaux de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 59-60, 65-66 (1902).
Caracteres. — Tete normale ; sous-menton plus ou moins plisse; menton assez grand, lobes
arrondis a sommets distants, sinus petit, m esi on renfle dans la moitie distale, rostre , le rostre
t ri an gu 1 a i r e , plus ou moins renfle, poiirtu ou emousse, depassant les lobes; palpes
dilates; mandibules longues, assez incurvees, aigues. Sculpture tres diverse. 'Frois ou quatre
pulvilli. Taille moyenne ou grande. Couleurs tres diverses.
Etat d’evolution. — Groupe le moins avance du genre, sauf quant a la sculpture, de degres tres
divers. L'evolution actuelle porte seulement sur des details de forme, les pulvilli dont le quatrieme est
en voie d'elimination, et surtout la sculpture. Sculpture tres simple a 1’origine, a intervalles complets,
egaux, j)rimaires simplement coupes de ]iores seligeres, stries fortement ponctuees. L’elimination se fait
chez le violaceus d’une maniere progressive, et finalement presque com jilete, par lesolution des tertiaires.
COLEOPTERA ADEPHAGA
454
puis des secondaires et, dans la plupart des branches. meme des primaires, pour aboutir a un semis de
fines granulations. Elie s’aiTete au stage de segmentation et de brouillage, sans resolution ddntervalles,
chez ccelatiis, croatiais, et a celui d’affaiblissement des tertiaires et hypertiophie compensatrice des
primaires et secondaires chez exaratus, sepievicarinatus. L’evolution est a peu pies insignifiante chez
planiculUs ei dejeani-, au contraire, chez le honvouloiri 1‘ehmination de la sculpture a ete complete, et le
stage de refection est realise, donnant une sculpture a bulles ordonnees, subegales, paraissant
reconstitiier des primaires et des tertiaires, sans secondaires. Phylogenie, voir p. 2o5-2o6.
Repartition geographique. — Axe montagneux de rEurope, des Cantabres au Caucase orien-
tal; le seul violaceus est repandu un peu au sud en Espagne, en Italie et dans les Balkans et s’etend
largement au nord jusque dans les Iles Britanniques, la Scandinavie, la Russie, la Siberie jusqu’a l’Altai.
Points de depart secondaires multiples pour le violaceus, les autres localises ou tres localises. —
Cartes I, n" 3; 2, n® 10; 4. 11° i.
Ontogenie. — On connait seulement la larve et la nymphe du violaceus. Larve conirostre. Meso-
labre d’un tiers de la largeur d’un exolabre, renfle, rostre renfle, a pointe ogivale, exolabre lobule, bord
anterieur presque perpendiculaire a Taxe; hypophyse etroitement carenee, sans hypodon; palpes tres
bilobes; tegmina assez larges, lobes assez grands; ceux du telson emousses a la pointe; epine supere des
cerci longue, ramenee en dedans, externe presque nulle; tete et telson largement taches d’orange.
Une variante du i\Iont Bucesci, a rostre plus ou moins bicuspide, epine externe nulle, tete et telson tout
noirs, parait appartenir plutot sm planicollis. Vo3’ez Description des larves, Mem. 2, p. 6-8 (1906); Mem. 4,
p. 26 (1908) et supra p. 47 et fig. Nymphe : tegmina debordants, assez epais, non sinues; tubercules
pleuraux subcontinus, soies longues, fournies; pronotuin muni d’une frange au tiers moyen du bord;
brosses des tergites abdominaux mediocres ; pas de soies au protelson. ni au telson.
Hybrides. — Born a deerit Thybride coriaceus-violaceus, obtenu d’elevage par Albrecht et par
d’autres depuis, mais qui n’a jamais ete trouve a Tetat de nature, selon Born. Facies de Procr. coriaceus.
Tete plus lisse en avant; lobe moyen du labre moins developpe; rostre de coriaceus; scape depourvu de
pore; labiaux tres elargis du. violaceus; pronotum de violaceus, le bord largement retrousse en arriere ;
sculpture de coriaceus, mais moins grossiere, surtout hors du disque, primaires nettement conserves,
foveoles; suture large et lisse comme chez coriaceus; antennes et pattes plus longues, moins fortes que
chez coriaceus ; dessus noir mat, le pronotum borde de bleu, les elytres de violet. Voir sous Chrysocarabus
Thybride neesi-nigripes et Thybride violaceus- auronit ens.
LLSTE DES ESPECES :
I. Megodontus violaceus Linne.
Endemica: forma genuina; :
A. Subspecies purpurascens Fabricius.
a. aurichalceus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 160 (1879); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 98 (1896); Born, Soc. Ent. Vol. 3i, p. 5
(1916), Vol. 32, p. 24 (1917); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 53
(1918).
a', asturiensis Born, Soc. Ent. Vol. 40, p. i (1925).
b. fulgens Charpentier, Horae Entom. p. 184 (i825); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 98 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 47
(1909); Born, Soc. Ent. Vol. 3i, p. 6 (1916); Codina, Ent.
Catalun. Coi. p. 53 (1918).
ab. coi. (i) Nicolas, Feuille J. Natural. p. 12 (1898); Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. 48 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 53 (1918).
Monts Cantabres;
Alticole.
Oviedo.
Pyu enees ;
Alticole.
I-'AM. CAKAlMD.li
c. pseudoftilgens Born, Ins. J^orse, p. 40 (1905); Soc. Ent. Vol. 3i,
p. 6 (igi6); Harthe, Tabi. AnahA. Carab. p. 48 (igog); Codina,
Ent. Catalun. Coi. p. 53(1920).
crenatus a. b Schaufuss, Niinq. otiosus, p. 556 (iSyy).
fiilge/is Lapouge, Phylog’. Carab. Mem. 10, p. 2 (1901), L'Echange, }). Sg
(1902); Reitter, Best. Tab. Carab. p. gS (1896).
d. gerumhusis Born, Soc. Ent. \Ad. 3i, p. 6 (1916); Codina, Biitl.
Instit. Catal. p. 134, pl. 5, iig. 3 (1921).
e. miilleri Hauiy, Pet. Nouv. Ent. p. 240 (1878); Kraatz, Deutsche
Ent. Zeitschr. ^'ol. 22, p. i5o (187S); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 98 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 10, p. 2 (1901),
L’Echange, p. Sg (1902); Born, Soc. Ent. Vol. 3i, p. 6 (1916),
p. 14 (1917); Codina, Ent. Catalun. Coi. p 53, 54 et fig. (1918),
Butl. Instit. Catal. p. i36-i37, fig. i (1921).
tisendomiiUeri Codina.^ Butl. Instit. Catal. p. i36, fig. 2 (1921).
f. baeterreiisis Lapouge, Phylog. Carab. Alem. 10, p. 2 (1901),
L’Echange, p. 59 (1902); Barthe,Tabl. AnahA. Carab. p. 46(1909).
g. bicincins Born, Ins. Boise, p. 46 (1905); Barfhe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 46 (1909).
h. laevicosfatus Lapouge, Carab. nouv. p. 12S (1921).
purpurascens Olivier, Entomol. Vol. i, pl. 4. fig. 40. pl. 5, fig. 48 (1789); Encycl.
Ins. Vol. 5, p. 325 (1790); Tigny, Hist. Nat. Ins. Vol. 6, p. 293 (1802);
Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, ]>. 26 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 386. pl. 56,
fig. 3 (1827); Heer, Faun. Coi. Helv. Vol. i, p. 26 (1841); Castelnau, Hist.
Nat. Coi. Vol. I, p. 144 {i85i); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2. p. 48
(1882): Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 49 (1892); Reitter, Best. Tab,
Carab. ]>. g8 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 10, p. 2-4 (1901),
L’Echaiige, p. Sg (1902); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 46 (igog).
V. crenatocostatus Lapouge, Carab. nouv. p. 129 (1921).
crenatus Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 126 (1826); Suffrian, Stett. Ent. , Zeitschr.
\'ol. 7, p. 255 (1846]; Letzner, Laufk. Schles. p. 89 (i85o); Ganglbauer,
Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 49 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 98 (1896);
Lapouge, Phylog. Carab. IMem. 10, p. i (1901); Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. ;p. 49 (1919).
V. osismius Iloulbert, Faun. Ent. Armoric. Vol. i, p. 3o2, 814 (1907).
i. subcrenattis Gehin, Cat. Carab. p. 12 (i8<S5); Lapouge, Carab. nouv.
p. 129 (1921).
exasperatus Dejean, Iconogr. Coi. Vol. i, pl. 57, fig. 3 (1827); Heer, Faun.
Helvet. Vol. i, p. 26 (1841); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 48 (1882).
j. purpurascens Eabricius, Mantissa, \"ol. i, p. 195 (1787), Entomol.
System, p. 170(1801) ; .Suffrian, Stett. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 264
(1846); Letzner, Laufk. Schles. p. 89(1850); Schaum, Natur-
gesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. i55 (i856); Lapouge, Carab.
nouv. p. 124 (1921).
V. scaber Schaufuss, Nunq. Otios. p. 556 .(1S79); Lapouge, Carab. nouv. p. i25
(1921).
purpurascens Panzer, Ent. germanica, j). 45 (1795); Deutsche Ins. Heft 4, fig. 5
(lygSj; Sturm, Deutschl. Fauna, Vol. 3, p‘. 72 (i8i5;.
pars Suffrian, Stett. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 255 (1846); Letzner, Laufk.
Schles. p. 89 (i85o) et auctor, poster.
V. asperipe7tnis Lapouge, Carab. nouv. p. 126 (1921).
exasperatus Suffrian, Stett. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 253 (1846); Letzner, Lauf-
kaf. Schles. p. 88 (i85o) ; Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. \'ol. 22,
p. 3o5 (1878).
genuari Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2. j). 48 (18S21.
455
Regionssubp3'reneennes,
I'rance, Espagne.
P^uenees catalanes.
Barcelone.
Herault.
Aude.
France, sauf Midi, Bel-
gique, Palatinat.
[gique, Palatinat.
France Nord et Est, Bel-
Bretagne septentr.
Jura frangais et suisse.
ITarz, Allem. Centr.
Harz, .Allemagne Centr.
Harz, .•Yllemagne Centr.
456
COLEOPTERA ADEPHAGA
V. asperulus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 22. p. 3o6-3o8 (1878); Gangl-
bauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 49 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 99 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 49 (1909): Lapouge, Carab.
nouv., p. 126 (1921).
V. psilopteriis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. \'ol. 23. j). loy (1879); Lapouge,
Carab. nouv. p. 127 (1921).
exasperatus Ganglbauer, Kaf. IMitteleur. Vol. i, p. 49 (1892); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 96 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 49 (igog).
k. crenatiis Sturm, Deutschl. Ins. Vol. 3. p. j5, pl. 60, fig. a (i8i5),
nec auctoruin posteriorum; Lapouge, Carab. nouv. p. i3i (1921).
V. duftschmidi Lapouge, Carab. nouv. p. i32 (1921).
purpurascens Duftschmid, Faun. Austr. Vol. 2, p. 22 (1812).
germari (Munganast) Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 3o8 (1878).
B. Subspecies sollicitans Hartert.
a. sollicitans Hartert, Novit. Zool. Tring. Vol. 14, p. 334 (1907).
exasperatus pars Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 48 (1882); Sharp, Catal.
Brit. Coi. p. 1 (1893).
britannicus Born, Zoogeogr. Stud. p. 11, 14, Ent. Wochenbl. {1908); Lapouge,
Carab. nouv. p. 127 (1921).
b. lindbergi Burkhard, Ent. Blatt. (1921); Born, Norsk. Ent. Tidsk.
p. 59 (1926).
ab. ottonis Cziki, Rovart. Lapok (1909); Born, 1. cit.
c. arciicus (Sahlberg) Schneider, Tromso Mus. Arsh. p. 94 (1888);
Born, 1. cit. p. 62.
C, Subspecies (fossilis) Lapouge, Carab. pleistoc. p. ii. Bull. Soc.
Scient. Ouest, Vol. ii (1902), Ann. Soc. Ent. Belg. Vol. 47,
p. 236-237 (1903).
I). Subspecies w/Vto Gehin, Cat. Carab. p. 5 (1876), p. ii (i885); Lettres,
Vol. 9, p. 34 (1876); Lapouge. Phylog. Carab. Mein. 10,
p. 6 (1901), L’Echange, p. 69 (1902).
cvaneolimbatus, cyaneoinarginatus pars Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i58
(1879); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 96 (1892); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 99 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 5o (1909).
E. Subspecies Born, Insekt. Borse, Vol. 20, p. 219 (1903);
Barthe, Tabi. Analyt. Carab. j). 48 (1909).
violaceus Caillol, Coi. Provence, Vol. i, p. 20 (1908).
F. Subspecies ficeniis Villa.
a. picenus YiWs., Coleopt. Europae, Suppi. 2, p. 61 (i838); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 22, p. 3o8 (1878); Ganglbauer, Kaf.
Mitteleur. Vol. i, p. 49 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 99
(1896); Lapouge, Ph}dog. Car. Mem. 10, p. 8 (1901); Born,
Ins. Borse, Vol. 18, p. 91 (1901), Vol. 19, p. 100 (1902);
Caillol, Coi. Prov. Vol. i, p. 26 (1908).
azurescens pars Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 535 fi83i).
germari, exasperahis, purpurascens Pirazzoli, Carab. ital. p. iS-iy (1871).
b. romanus Born, Zoogeogr. Stud. p. 55 (1908); Mitt. Sch. Ent. Ges.
Vol. i3, p. 91 (1921).
G. Subspecies salishurgensis Kraatz.
a. meyeri Born. Soc. Ent. Vol. 12. p. 188 (1897), Mitt. Sch. Ent.
Ges. p. 275-278 (1907), Zoogeogr. Stud. p. 32, Ent. Wochenbl.
Vol. 25 (1908); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 10, p. 7-9
(1901); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 5i (1909). — Pl. 4, Fig. 1 1.
Harz, Allem. Centr., Bade.
Harz, Allem. Centr., Bade.
Haute Autriche.
Angieterre.
Finlande, Scand.
Norvege occid.
Norvege sept., Finlande
sept.
Pleistocene; Campinien
de Belgique.
Alpes dauphinoises.
Provence.
Apennins.
Province Romaine.
Jura Suisse ;
Alticole.
FAM. cahabid.f:
(vasperalus pars Dejean, S})ec. Coi. \’ol. 2, p. 129 (1S26), Icono^n'. Coi. \'ol. i,
p. 386, non pl. Sy, fig. 3 (1S29); Faiivel. l'aun. Gallorh. Vol. i, p. 4.S
( 1882).
violaceus Heer, Faun. Helv. \'ol. i, p. 26 (1841).
b. salisbiirgeiisis Kiaatz, Deutsche Ent. Zeitsclir. p. i58 (1879); Gangl-
bauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 49 (1892); Keitter, Best. Tab.
Carab. p. 100 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 10,
p. 8 (1901); Born, Zool. Bot. Gesellsch. Wien, p. 74 (1902).
c. wullerianiis Born, Zool. Bot. (jesellsch. Wien, p. 74 (1902). Soc.
Ent. Vol. 32, p. 7 (1917).
d. hermanni Born, Ins. Borse, Vol. 19, p. 409-410 (1902), Mitt.
Sch. Ent. Ges. p. 270 (1907).
H. Subspecies germari Sturm.
a. fiorii Born, Ins. Borse. \'ol. 18, p. 91 (1901), Vol. 19, p. 100
(1902), Vol. 29, p. I (1914); Lapoiige, Phylog. Caiab. Mem. 10,
p. 9(1901).
b. germari Sturm, Deutsch. Ins. Vol. 3, p. 96, pl. 64, fig. B (i8i5);
Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. i3i (1826); Iconogr. Coi. Vol. i,
p. 388, nov. pl. 58, fig. 1 (1829); (janglbauer, Kaf. Mitteleur.
Vol. I, p. 50(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. lor (1896);
Born, Soc. Ent. p. 26 (1907); Apfelbeck, Kaf. Faun. Balk. Vol. i,
p. 27 (1904); Hammer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 384 (1906).
c. lavigatus Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. i35 (r826); Schaum, Natur-
gesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. i53 (iS56); Kraatz, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 3i2 (1878); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 5o
(1892); Born, Soc. Ent. Vol. 22, p. 26 (1907); Soc. Ent.
V ol. 29, p. 2 (1914).
d. obliquus Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 668 (1876); Kraatz,
Deutche Ent. Zeitschr. p. 3io (1878); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur.
p. 5o (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. loi (1896); Eapouge,
Phylog. Carab. Mem. 10, p. 10(1901); Born, Soc. Ent. Vol. 22,
p. 26 (1907), p. 2 (1914), Mitt. Sch. Ent. Gesellsch. Vol. 12,
374(1914), Vol. i3, p. 91 (1921)
glabrellus Dahl, Coi. Cat. p. 3 (i823); Dejean, Spec. Coi. \'ol. 2 p. i32 (1826);
Heer, Faun. Helv. Vol. i, p. 26 (1841).
germari pars Dejean. Spec. Coi. Vol. 2, p. i3i I1826). Iconogr. Coi. Vol. i,
p. 388, pl. 67, fig. I (1829).
d. ticiiiensis Born, Mitt. Sch. Ent. Gesellsch. Vol. i3, p. 91 (1921).
e. fieesi Hoppe, Act. Acad. Leopold. Vol. 12, p. 482, pl. 46, fig. 4
(1825); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 184 (1826); Iconogr. Coi.
Vol. I, pl 58, fig. 4 (1S29); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl.
Vol. I, p. i53 (i856); Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 3i2
(1878), p. 216 (1886); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 5o
(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. j). loi (1896); Lapouge.
Phylog. Carab. Mem. 10, p. ir (1901); Born, Soc. Ent. p. 26
(1907); Mitt. Sch. Ent. Gesellsch. Vol. 12, p. 3y3 (1914).
ab. kunzei Heer, Kaf. Schw. \'ol. 2, p. 12 (1841); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur.
Vol. I, p. 50(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. loi (1896).
f. savinicHs Flammer, Deutsche Ent. Zeitschr. )i. 384 (1906); Born,
Soc. Ent. p. 26 (1907).
g. poussielguei Nicolas, Misc. Ent. p. 84 (1924).
Suisse Orientale, Salz-
bourg.
\’orarlbeig.
Emmenthal .
Emilie.
Carniole, Illyrie, Croatie.
Zirbitzkogel, Murau,
Gailthal .
Alpes italiennes, .St3uie,
Autriche.
Haut Tessin.
Tyrol, Grisons.
Styrie, Carniole.
Plateau ilhAsiago.
458
COLEOPTERA ADEPHAGA
I. Subspecies rilvensis Kolbe.
a. rilvensis Kolbe, Ent. Nachr. p. i38 (1887); Lapouge, Phylog.
Caiab. Mem. 10, p. 10 (1901); Apfelbeck, Kaf. Faun. Balk.
Vol. I, p. 27 (1904); Eidam, Coi. Centralbl. p. 285(1927).
var. schardaghensis Apfelbeck, Anz. Akad. W. p. 75 (1918).
var. balkaiiicns Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 10, p. 10 (1901).
skomhrosensis Eidam, 1. cit. p. 287 (1927) ; Breuning, Mitt. Naturw. Inst. Sofia,
p. III ( 1928).
b. sofianus Eidam, 1. cit. p. 288, 296; Breuning, 1. cit. p. iii.
c. scordisais Lapouge, Phylog. Carab. iMem. 10, p. 10 (1901);
Apfelbeck, Kiif. Faun. Balk. Vol. i, p. 898 (1905); Born, Ins.
Borse, p. i63 (1904); Eidam, 1. cit. p. 289-295.
d. vlastiliensis Apfelbeck, Mitteil. Bosn. Herzeg. V’'ol. 2, p. 19(1901);
Kaf. Faun. Balk. Vol. i, p. 27 (1904); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 99(1896); Lapouge, Ph3dog. Carab. Mem. 10, p. 10(1901);
Born, Ins. Borse, p. i63 (1904); Eidam, 1. cit. p. 289, 295.
e. nierditanns Apfelbeck, 1. cit. p. 75 (1918); Eidam, 1. cit. p. 288.
f. narentinus Apfelbeck, i. 1.; Eidam, 1. cit. p. 291 (1927).
g. prenjus Apfelbeck, i. 1. ; Eidam, 1. cit. p. 292.
h. igmanensis Eidam, 1. cit. p. 292.
i. zahljakensis Eidam, 1. cit. p. 296.
J. Subspecies aznrescens Dejean.
a. aznrescens Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. i3o (1826); Iconogr. Coi.
Vol. I, p. 387, pl. 57, fig. 4 (1829); Suffrian, Stett. Ent. Zeitschr.
p. 25i (1846); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 814 (1878);
Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 5o (1892); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 99 (1896); Apfelbeck, Kaf. Faun. Balk. Vol. i,
p. 27 (1904); Born, Carab. Balkanhalb. p. 4, Ins. Borse,
V^ol. 21 (1904); Eidam, 1. cit. p. 292.
b. herzegovimts Born, Coi. Rundsch.p. 167(1918); Eidam, l.cit. p.293.
c. krainensis Born, Ins. Borse, Vol. 21, p. i63 (1904); Breuning,
.Mitt. Naturw. Inst. Sofia, p. 112; Eidam, 1. cit. p. 298.
d. volfii Dahl, Coi. Cat. p. 3 (1828); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 184
(1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 889 (1829); Eidam, 1. cit. p. 277.
Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. 1, p. 49 (1892); Born, Bull. Soc. Sc.
Bucarest. Vol. ii, p. 148 (1902); Apfelbeck, Kaf. Faun. Balk. Vol. i. p. 27
(1904)-
? detritus Drapiez, Ann. .Sc. Phys. Vol. 3, p. 269 (1819).
e. candisatus Duftschinid, Faun. Austr. Vol. 2, p. 28 (1812); Sturm,
Deutschl. Fauna, Vol. 3, p. 37,pl. 62, fig. i (i8i5); Ganglbauer,
Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 49 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 100 (1896) ; Born, Soc. Ent. Vol. 22, p. 26 (1907).
f. exasperatus Duftschmid, Faun. Austr. Vol. 2, p. 22 (1812); Sturm,
Deutschl. Fauna, Vol. 3, p. 38, pl.63aZ (i8i5); Kraatz, Deutsche
Ent. Zeitschr. Vol. 22, p. 807 (1878); Lapouge, Carab. nouv.
p. 182 (1921); Eidam, Coi. Centralbl. p. 278, 288, 284 (1927).
? gliib relitis Reitter, Best. Tab. Carab. p. 100 (1896) ; Eidam, 1. cit. p. 284.
Balkans.
Schar Dagh.
Schar Dagh.
Serbie, Bosnie.
Herzegovine, Montene-
gro ; .A.lticole.
Albanie mird., M. Zebia.
Prenj Planina.
Prenj Planina; Alticole.
Igman Planina.
Montenegio. Durmitor.
Croatie.
Herzegovine; Alticole.
Serbie.
Hongrie.
Basse .^utriche, Moravie,
Boheme.
Ulm, Alpes Algaviennes,
Autriche.
FAM. CAKAFID/F:
459
K. Subspecies aiiroUmbatus Dejean.
a. evosmamii Fischer, Bull. A[osc. p. 437, pl. 6, lig. 4 (i832); Mot-
schulsky, Ins. Sib. p. 1 12, Mem. Ac. Sc. Petersbourg, t. i3 (1845).
exasperulus Fischer, Ent. Ross. \'ol. .-i, p. 201, pl. 8, fif^. i (i825l; Motsch\ilsk5%
Kaf. Russi. {1845’), p. 85 (i85o).
b. aiiroUmbatus Dejean, Iconogr. Coi. Vol. i, p. 391 (1S29), Spec.
Coi. \’ol. 5, p. 552 (i83i); Menetries, Cat. Cauc. p. 107 (i832);
Motschulsky, Ins. .Sib. p. 112, Mem. Ac. Sc. Petersbourg, t. i3
(1845); Kaf. Kussl. Bull. Mose. (1845), reimpr. p. 85 (i85o);
Gebler, Bull. Mose. p. 487 (1859); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. loi (1896); Semenow, .Symbola?, p. 234(1898); Born, Zoo-
geogr. Stud. p. 46 (1908); Eidam, 1. cit. p. 280.
V. Faldermann, Faun.Transc.Vol. i,'p. 23 (i835) ; Eidam, 1. cit. p. 281.
c. siiblaevis Drapiez, Ann. Sc. Phys. Bruxelles, V^ol. 3, p. 269, pl. 42,
fig. 3 (1819); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 100(1896); Eidam,
1. cit. p. 279.
c'. andrsejowshii 1'ischer.
ry andrzejowskii Fischer, Ent. Ross. Vol. 2, p. 99, pl. 46, fig. 8 fi823), Vol. 3,
]). 2o3 (1825); Ganglbauer, Kaf. Alitteleiir. Vol. i, p. 5o (1892’'; Lomnicki,
V’erh. Zool. Gesellsch. VVien, p. 337 (189^)-
andrzejuscii Dejean, Iconogr. Coi. Vol. i, p. 3gi (iSig).
andrczejuskyi Kr?Ldi\.z, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 3o, p. 209 {1886); Eidam,
1. cit. p. 279.
Q candisatus Fischer, Ent. Ross. Vol. 2, p. 97, pl. 40, fig. 7 (i823).
c". siibpolitus Eidam, 1. cit. p. 279 (1927).
d. carbonatns Schaufuss, Nunq. otios. p. 556 (1879); Eidam, 1. cit.
p. 281.
e. vlascamis Horn, Soc. Ent. Vol. 24, p. 129(1910); Eidam, l.cit.p. 278.
f. mehelyi Ganglbauer, Annal. Naturh. Hofmus. Wien, p. 167 (1896);
Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. ii. p. 148 (1902), p. 609
(1903); Lapouge, L’Echange, p. 60(1902); Hormuzachi, Bull.
Soc. Sc. Bucarest, Vol. 12, p. 280 (1903); Eidam, 1. cit. p. 277.
wolffi Lomnicki, Verh. Zool. Gesellsch. Wien, p. 337 (1893).
Pygmaeus, macilentus Petri, Verh. Siebenb. Ver. Naturk. p. 8 (1912); Eidam,
1. cit. p. 277.
g. (iacoromanus Hormuzachi, Public. Soc. Naturalistilor, H. 2, p. 281
(1908), Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. 12. p. 280 (1908); Eidam,
1. cit. }). 278.
h. pseudoviolaceus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 21 1 (1886);
Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. p, 49 (1892); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 100 (1896); Born, Ins. Borse, Vol. 21, p. 98(1904);
Eidam, 1. cit. p. 278, 278, 284.
(Formae plurigena?).
L. Subspecies violaceus Linne, Syst. Natur, ed. dec. p. 414 (1758) ; Gangl-
bauer, Kaf. Mitteleur. p. 49 (1892).
2. Megod. caelatus Fabricius.
a. dalmaiinus Duftschmid, Faun. Austr. Vol. 2, p. 39(1912); Sturm,
Deutschl. I'auna, Vol. 3, p. 78, pl . 89 6 R ( 18 1 5) ; Dejean, Spec.
Coi. Vol. 2, p. 38 (1826); Iconogr. Coi. VMl. i, p. 290, pl. 35,
fig. I (1827); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 47 (1892);
Siberie, Russie centrale.
Oural, Caucase, Russie
orientale.
Caucase; Alticole.
Podolie, Volhynie.
Volhtnie.
Podolie.
Moldavie, \Mlachie or.
Carpathes.
Carpathes : Mehedinti.
Moravie, Hongrie sept.
Allemag. du Nord, Scan-
dinavie, Esthonie, Po-
logne.
Dalmalie.
460
COLEOPTEKA ADEPHAGA
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 96 (1896); Apfelbeck, Kaf. Eaun.
Balk. Vol. i, p. 25 (1904); Born, Ins. Borse, \'ol. 21, p. i63
(1904), Vol. 23, p. 63 (1906).
b. procerus Reitter. Wien. Ent. Zeitschr. p. 8i (i885), Best. Tab.
Carab. p. g5 (1896); Hauiy, Wien. Ent. Zeitschr. p. iii (i885);
Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 47 (1892) ; Apfelbeck, Kaf.
Faun. Balk. Vol. i, p. 25 (1904); Born. Ins. Borse. Vol. 21,
p. i63 (1904), Vol. 23. p. 63 (1806).
ab. Ijiibinie/isis Haury, Wien. EiU. Zeitschr. p. 112 (iS85), Le Natural. ]). 45 (i885);
Ganglbauer. Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 47(1892); Apfelbeck. Kaf. Faun.
Balk. Vol. I, p. 25 (19041; Born, Ins. Borse. Vol. 21, p. i63 (1904),
Vol. 23, p. 63 (1906).
c. macretus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 21, [). 258-259 (1877);
Haur}^, Wien. Ent. Zeitschr. p. iii (i885); Ganglbauer, Kaf.
Mitteleur. Vol. i, p. 47 (1882); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 95
(1896); Apfelbeck. Kaf. Faun. Balk. Vol. i, p. 25(1904); Born.
Soc. Ent. Vol. 25, p. 91 (1911).
d. grmcensis Born, Soc. Ent. Vol. 25, p. 91 (1911).
e. Apfelbeck, Glasnik. p. 100(1890). Kaf. Faun. Balk. Vol. i ,
p. 25 (1904); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i. p. 47 (1892);
Reitter. Best. Tab. Carab. p. 93 (1896); Born, Ins. Borse.
Vol. 21, p. i63 (1904), Vol. 23, p. 63 (1906), Soc. Ent. Vol. 25,
p. 91 (1911).
f. vohijakianus .Apfelbeck, Mitteil. Bosn. Herzeg. p. 52i (1894), Kaf.
Faun. Balk. Vol. i, p. 25(1904); Reitter. Best. Tab. Carab. p. 95
(1895); Born, Ins. Borse, Vol. 21, p. i63 (1904), Soc. Ent.
Vol. 22, p. 49 (1907).
g. hilfi Born, Soc. Ent. Vol. 22, p. 49 (1907).
h. dur mitor ensis A.pleVoec]i, Kaf. Faun. Balk. Vol. 1, p. 26(1904); Born,
Soc. Ent. Vol. 22, p. 49 (1907), Entom. Blatt. p. 253 (1912).
i. Ijubetensis Apfelbeck, .Sitzb. Akad. Wiss. Wien, (1918); Born, Ent.
Blatt. p. 253 (1912).
j. ceelaius FMbricius, Syst. Eleuth. Vol. i, p. 169(1801); Duftschmid,
Faun. Austr. Vol. 2, p. 21 (1812); Sturm, Deutschl. Fauna, Vol. 3,
p. 3o (i8i5); Panzer, Deutsche Ins. Heft. 87, fig. 3 (i8o5);
Dejean, Iconogr.CokVol.T, p. 289, pl. 84, fig. 4 (1827); Castelnau,
Hist. Nat. Coi. Carab. p. 141 (1887); Schaum, Nat. Gesch. Ins.
Deutschl. Vol. i, p. 122 (i856); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr.
Vol. 21, p. 58 (1877); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 46
(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 95 (1896), Kaf. Faun. Balk.
Vol. I, p. 25 (1904).
k. schreiheri Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 21, p. 58 (1877);
Ganglbauer. Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 46 (1892); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 95; Lapouge, L’Echange, p. 78 (1902), Phylog.
Carab. Mem Vol. ii, p. 4 (1902).
8. Megod. croaticus Dejean.
a. carnioUcus Gehin, Cat. Carab. p. 10 (i885).
b. croaticus Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 40 (1826), Iconogr. Coi.
Vol. I, p. 291, pl. 85, fig. 2 (1827); Schaum, Naturgesch. Ins.
Deutschl. Vol. i, p. i35 (i856); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur.
Flerzegovine, Montene-
gro, Albanie.
Herzegovine.
X^elebit, Herzegovine.
Bosnie occid., Monte-
negro.
Bosnie N. O. ; .Alticole.
Bosnie.
Bosnie ;
Alti cole.
Flerzegovine; Alticole.
Montenegro ;
Alticole.
Albanie ;
Alticole.
Carniole, Illyrie.
Gorizia.
Carniole.
Velebit.
FAM. CARARID.^^
461
Vol. I, p. 47 (1892); Reitter, Best. Tab. Caiab. p. 97 (1896);
Apfelbeck, Kaf. Faun. Halk. Vol. i, p. 26 (1904).
c. Apfelbeck, Glasnik, p. 101(1890), Kaf. Faun. Balk.Vol. i,
p. 26 (1904); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 47 (1892);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 97 (1896); Lapouge, L’Echange,
p. 66 (1902), Phylog. Carab. Alem. ii, p. 3 (1902).
••
d. Apfelbeck, Kaf. Faun. Balk. Vol. 1, p. 26 (1904).
travnikanits Apfelbeck, Kaf. Faun. Balk. Vol. r, p. 26 (1904).
zepccnsis Reitter, Wien. Ent. Zeitschr. Vol. 21, ]>. 92 (igoS); Ajifelbeck, Kaf.
Faun. Balk. Vol. i. p. 398 (igoS).
fyankenbergeri Obenberger. Coi. Rundsch. Vol. 3, p. 97 (1913).
e. Apfelbeck, Glasnik, p loi (1890), Kaf. Faun. Balk. Vol. 1,
p.. 26 (1904); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 47 (1892);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 97 (1896); Lapouge, L’Echange,
p. 66 (1902), Phylog. Carab. Mem. ii, p. 3 (1902).
4. Megod. planicollis Kiister, Kaf. Eur. Vol. 4, p. 9 (1846); Thomson,
Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 669 (1875); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i,
p. 47 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 97 (1896); Lapouge,
L’Echange, p. 76 (1902), Phylog. Carab. Mem. ii, p. 1-2 (1902).
5. Megod. dejeanii Fischer, Ent. Ross. Vol. 2, p. 61, pl. 3b, fig. i
(1824), Vol. 3, p. 198 (1827); Dejean, Iconogr. Coi. Vol. i, p. 38i,
pl. 56, fig. 2 (1827); Reitter, Best. Tab. Carab. p. loi (1896);
Lapouge, L’Echange, p. 66 (1902), Phylog. Carab. Mem. 17, p. 7
(1910).
O gylletihali Fischer, Ent. Ross. Vol. 3, p. 198, pl. 7, fig. 4 (i825).
6. Megod. exaratus Quensel in Schonherr, Synon. Insekt. Vol. i, p. 173,
pl. 3, fig. 3 (1806); Adams, Mem. Soc. Nat. Mose. Vol. 5, p. 3oo
(1817); Fischer, Ent. Ross. Vol. i, p. 97, pl. 8, fig. 17 (1820),
Vol. 3, p. 196 (1827); Dejean, Iconogr. Coi. V^ol. i, p. 38o, pl. 56,
fig. I (1827); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 102 (1896); Lapouge,
Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 60 (1898), IdEchange, p. 66 (1902), Phrdog.
Carab. .Mem. 17, p. 7 (1910).
V. septemlineiitus Reitter, Wien. Ent. Zeitschr. p. 24 (1888), Best. Tab. Carab.
p. io3 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 66 (1902;.
V. multicostis Reitter, Wien. Ent. Zeitschr. p. 24 (1888); Best. Tab. Carab. p. io3
(1896); Lapouge, L’Echange, p. 66 (1902), Bull. Soc. Sc., Ouest, p. 61 (1898).
V. subexaratus Reitter, Wien. Ent. Zeitschr. p. 64 (i88g); Best. Tab. Carab. p. io3
(1896); Lapouge, L’Echange, p. 66 (1902).
V . prahwei 'Lucnik, Rev. Russ. Ent. Vol. 9, p. 166 (1909), Vol. 11, p. 38(1911);
Briansky, Rev. Russ. Ent. Vol. 10, p. 87 (1910).
adamantinus Roeschke i. 1.
7. Megod. septemcarinatus Motschulsk}’, Bull. Soc. Natur. Mose.
p. 189 (1840); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 102 (1896); Lapouge,
L’Echange. p. 66 (1902).
exaratus a. jj (Adams) Fischer, Ent. Ross. \ ol. 1. ]). g5 (1920).
georgicus Ciehin, Cat. Carab. p. 4.] (i885}.
va.T. 32 sulcatus Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, Vol. 7, p. 6o(i8g8), L’Echange,
p. 66 (1902).
vacr. Jichtensis Reitter, WTen. Ent. Zeitschr. p. 25 (1888J, Best. Tab. Carab. p. 102
(1896); Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, Vol. 7, p. 62-63 (1898).
var. seriatus Motschulsky. Kaf. Russi, p. 76 (1845); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. io3 (1896); Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, Vol. 7, p. 61 (1898),
L'Echange, p. 66 1902).
Bosnie.
Bosnie N. E. : rravnik,
Fojnica; Alticole.
Bosnie centr. : Vucjaluka.
Alpes de Transylvanie.
Crimee.
Caucase.
Circassie.
Circassie, Caucase Central.
Circassie.
Terek .
Kabarda, Koschta Tau.
Caucase.
Circassie.
.Alticole.
Caucase occid.
-Alticole.
462
COLEOPTERA ADEPHAGA
2. SUBGENUS PACHYCRANION SOLIER
Pachycranion (genus) Solier, Obseiv. Genr. Procr. in liaucli Etud. Ent. Vol. i, p. 58, tir. a p. p. 10
(1848); (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. io3 (1896).
Synonymie : Pachycranius Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 643 (1875); Pleyden, Cat. Coi. Siber.
p. 5 (1880); Gehin, Cat. Carab. p. i5, pl. 12 (i885).
Megodontus pars Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 666, 670 (1875); Heyden, Cat. Coi.
Siber. p. 6 (1880); Gehin, Cat. Carab. p. 10 (i885).
Caracteres. — Tete un peu forte, volumineuse chez schdnherri, vertex gros, tres renfle
ch&z schonherri ; menton assez grand, lobes a sommets rapproches; sinus petit; mesion renfle dans la
moitie distale, rostre; rostre en languette arrondie, renflee, egalant ou depassant les
lobes; palpes dilates; mandibules longues, incurvees, aigues. Pronotum court et large, plus ou
moins rugueux, a peine courbe, la region subangulaire d’ordinaire lisse et metallique; lobe
d'ordinaire rabattu a Textremite. Etytres elliptiques. d’ordinaire convexes ; epaule effacee; sculpture
en carenes minces, souvent hachees, egales (sauf amoenum, a sculpture de Chrysocaiahtts
auronitens)-, intervalles supplementa! res externes chez Sillons absents, puncta d’ordi-
naire multiples, frange tres complete. Apex droit, dente a 1'extremite. Trois ou quatre
jnflvilli. Taille petite ou moyenne; couleurs diverses, d’ordinaire marges eti ncelantes ;
er3'thrisme des cuisses et du scape parfois specifique.
Etat d’evolution. — A peu pres au meme degre que chez les Megodontus. L’evolution actuelle
porte sur le volume de la tete, la sculpture des elytres, les pulvilli, la tendance a Terythrisme. La tete
et le vertex atteignent chez le schdnherri un tres grand developpement, sans deformation des parties. Les
intervalles, secs et minces, strioles ou haches, subegaux, ne tendent pas au dedoublement. Chez
Vamcenum on trouve brusquement la sculpture effacee, et de fortes cotes primaires, comme chez
Y auronitens ; chez le schdnherri, les intervalles tres fins restent saillants et se compliquent d’un paquet
supplementaire au moins sur les flancs rebondis. Quatrieme pulvillus en voie d’elimination, elimine
chez certaines formes. Chez obovatum, decorum, amoenum eiythrisme plus ou moins developpe des palpes,
des antennes et des pattes. Phylogenie, voir p. 207.
Repartition geographique. — Chaine faitiere de TAsie, de ITrtysch a la Transbaikalie ;
steppes, de rOural a ITrtysch ; Mongolie, Chine septentrionale, Amour, region de la mer d’Okhotsk ;
Alaska jusqu’a la baie d’Hudson. En Europe, une seule espece, decorum, presque eteinte, dans les
Carpathes orientales. — Cartes 3, n° i ; 4, n« 2 ; 5, n° i .
Ontogenie. — La larve du vietinghoffii, seule connue, est tres voisine de celle du Megodontus
violaceus. Rostre plus large, legere encoche terminale, bord, du sinus au lobule, un peu arque; lobes des
tegmina moins arrondis, celui du telson un peu plus long, plus pointu ; cerci du meme type, mais plus
accuses, plus separes, plus divergents, arques, un peu releves au dernier tiers, epine supere plus
developpee, Tecartement accuse par Tincurvation externe des cerci, epine externe nulle, la soie montee
sur un simple ressaut ; couleur marron, plus ou moins tache d’orange, la tete a peine. Les differences
rapprochent presque toutes cette larve de celle attribuee au planicollis. Ponte vers juin. D’apres les
exemplaires du National Museum de Washinghton. Voyez supra p. 47.
LISTE DES ESPECES :
I Pachycranion leachii Fischer.
a. panzeri Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 640 (i83i), Iconogr. Coi. Haut Irt3'sch.
Vol. t, p. 3ii, pl. 52, fig. 3 (1827); Motschulsky, Ins. Siber.
FAM. CAKABIDA-:
463
p. io3 (1845); Gebler, Bull. Mose. p. 296-297 (1847); Solsby,
Hora? Soc. Ent. Ross. Vol. ii, p. 261 (1875); Kraatz, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 829 (1876); Lapouge, L’Echange, p. 182
(1909). — Pl. 4, Fig. I 2.
b. leachii Fischer, Ent. Ross. Vol. 2, p. 76, pl. 29, fig. 6 (1824),
Vol. 3, p. 169 (1825); Dejean, Iconogr. Coi. V'ol. i, p. 3o6,
pl. 38, fig. 4 (1829); Gebler, Bull. Mose. p. 292-293 (1847);
Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 829 (1876); Lapouge,
L’Echange, p. 182 (1909).
2. Pachycr. obovatum Fischer, Ent. Ross. Vol. 3, p. 229(1825); Solsk}'.
Hora? Soc. Ent. Ross. Vol. ii, p. 261 (1875); Lapouge, L’Echange,
р. 182 ( 1909).
Car. obovalis Gebler. Ledeb. Reise, Vol. 2, p. 04 (i83o), Bull. Mose. p. 294-
295 (1847); Motschulsky. Ins. Siber. p. io3 (1845).
3. Pachycr. amoenum Chaudoir, Bull. Mose. Vol. 25, p. 98 (i852), Stett.
Ent. Zeit. p. 81 (i857); Sahlberg, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 271
(1877) ; Dohrn, Stett. Ent. Zeit. p. 363 (1878); Kraatz, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 178 (1879); Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 28, Mein.
Ac. Sc. Petersbourg, V'ol. 84 (1886); Semenow, Symbolae, p. 235,
Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 3i, p. 5ii (i8g8); Breuning, Coi.
Centralbl. p). 253 ((928).
V. kiintinke»se Sa.h\heTg, Bidr. Sibir. Insektf. Vol. i, p. 5.
4. Pachycr. imperiale Fischer, Ent. Ross. Vol. 2, p. 67, p)l. 46, fig. 5
(1828); Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p?. 552 (i83i), Iconogr. Coi.
Vol. I, p-). 383, pl. 56, fig. 4 (1829); Gebler, Ledeb. Reise, Vol. 2,
p). 53 (i83o), Bull. Mose. p. 291 (1847); Reitter, Best. Tab. Carab.
pr. 97 note (1896).
5. Pachycr. vietinghoffii Adams.
a. fulgidum Fischer, Ent. III, p. 229 (i825); Gebler, Bull. IMosc.
p. 273(1833); Le Conte, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. p. 822
(1872); Lapouge, L’Echange, p. 18 1 (1909); Kraatz, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 280 (1878).
vietinghoffi. Solsky, Horas Soc. Ent. Ross. Vol. ii, p. 262 {1875); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 262 (1875) ; Jacobs, Kaef. Russi, pl. 4, fi” . 3( igo5).
vUtinghovi Reitter. Best. Tab. Carab. p. 102 (1896); Born, Soc. Ent. Vol. 12.
p. 98 (1897) ; Lapouge, L’Echange, p. 182 (1909).
b. schaumi Morawitz, Mei. Biolog. Vol. 4, p. 194 (1862), Bull.
Petersb. p. 2o5; .Solskp', Hora? Soc. Ent. Ross. Vol. ii, p. 269
(1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 250(1878), p. 256,
fig. 7 (1886); Lapouge, L’Echange, p. 182(1909).
nobilis Ganglbauer. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 38o(i886); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. loi (1896); Breuning, Coi. Centralbl. p. 25i {1928).
caesareus Semenow. Rev. Russ. Ent. ^'ol. 6. p. i5o (19067, \'ol. 7, p. 208 (1907);
Breuning, Kol. Rund. Vol. 12, j). 71 (1926).
bowringi Breuning, Kol. Rund. Vol. 12, ]>. 71 (19261.
var. moltrechli Semenow, Rev. Russ. Ent. \'ol. 7, p. 258 (1907).
с. vietinghofauus Semenow, Rev. Russ. Ent. \’ol. 7, p. 258 (1907).
d. hotvringi Chaudoir, .-\nn. Soc. Ent. France, p. 44S (i863); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. i5o (1878); Lapouge, L'Echange,
p. 182 (1909).
Haut Iitysch.
Haut lenissei.
Sibe rie arctique.
Kantaika.
Haut Irtysch.
Daourie, Amour, Alaska.
Mandehourie, Prov. mar.
Oussouri, Amou r, Alaska.
Mongolie, Chine sept.
464
COLEOPTERA ADEPHAGA
e. vidinghoffii Adains, Mem. Soc. Imp. Mose. Vol. 3, p. 170, pl. 12, Lena, Kamtchatka,
fig. 3 (1812). Alaska sept.
vttHnghovii Fischer. Ent. Ross. \ ol. i. ]). 98, tab. 9, fig. 19 (1822); Vol. 3, p. 166
(1827); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 61 (1826); Iconogr. Vol. i, p. 3i6,
pl. 41, fig. 2(1829); Motschulsky, Ins. Siber. p. 102 (1845), Alei. Biolog.
Vol. 3, p. 225 (1859); Mannerheim, Bull. AIosc. p. 292li852i: Hamilton,
Trans. Ann. Ent. Soc. Vol. 21, p. 5 (1894).
■otetinghovi Reitter, Best. Tab. Carab. p. 102 (1896); Poppius, Finsk. Vet. Soc.
Fbrh. p. 17 (1906).
var. impunctaitts Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. zSg (1886).
var. schtschigolewi Poppius, Finsk. Vet. Soc. Forh, p. 17 (1906), Fauna Aret. Haute Lena.
\'ol. 5. p. 296 (1910).
6. Pachycr. schbnherri Eischer.
a. schdnherri Fischer, Ent. Ross. Vol. i, p. 27, pl. 4, hg. 8 (1820), Steppes Kirghises, Altai.
Vol. 3, p. 199 (1826); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 127 (1826),
Iconogr. Coi. Vol. i, p. 884, pl. 57, fig. i (1829); Gebler,
Ledeb. Reise, Vol. 2, p. 56 (i83o); Bull. Mose. Vol. 20,
p. 3o2 (1847); Motschulsk}’, Ins. Siber. p. ii (1845); Solsky,
Horae, Soc. Ent. Ross. Vol. ii, p. 260 (1875); Sahlberg, Bidr.
Sibir. Ins. Fauna, p. 5 (1880); Reitter, Best. Tab. Carab. p. io3
(1886); Lapouge, L’Echange, p. 65 (1902); Breuning, Coi.
Centralbl. p. 80 {1927).
ab. melanchlortts Fischer, Ent. Ross. \'ol. 3, p. 23o (1827). Altai.
ab. gouherti Gehin, Cat. Carab. ]). 12 (i885). Siberie.
b. sajanus Breuning, Coi. Centralbl. p. 80 (1927).
imperiiiUs Lutschnik (nec Fischer), Jahrb. Staatsm. Minussinsk. p. 40 {1924).
7. Pachycr. decorum Born, Carab. Faun. Bukowin, p. 2-7, Ent. Bukovine ; Radautz.
Wochenbl. (1907).
i Carabus decorus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 140 (1896), non Seidlitz, Faun.
Transilvan. p. 14(1891).
3. SUBGENUS PSEUDOCOPTOLABRUS Reitter
Pseudocoptolabrus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 95 (1896); Lapouge, Misc. Ent.
p. 167 (1924).
Synonymie : Coptolabrus pars Fairmaire, Ann. Soc. Ent. France, p. 3o8 fi886).
Caracteres. — Tete variable, etroite ou assez grosse; mesion rostre, rostre long et
pointu, egalant ou depassant les lobes; palpes dilates; mandibules longues, p res que
droites; a n te n nes greles. Pro notum plus ou moins etroit, ourle, setigere; lobes courts,
pointus, un peu defiechis; depression j uxtangulai re etroite, parallele a l’axe, remontant
jusqu’au milieu du pronotuin (exc. aino). Eh ties allonges, sculpture diverse. .Sillons nuis ou
reduits a la partie mediane ; puncta d’ordinaire multiples. Pattes longues, quatre pulvilli.
Forme allongee, parallele, taille moyenne. couleur noire ou verte, cliez aino franchement
cuivreuse.
Etat d’evolution. — Equivalent a celui des Megodontiis. La depression ju.xtangulaire, de forme
si caracteristique, est constante. L’evolution actuelle porte sur la tete, la sculpture et les sillons. La tete
varie dans le sens de Televation chez kolbei, de 1’elargissement chez promachus et taliensis. Les sillons
FAM. CAKABID/K
465
commencent a s’installer chez kolbei. La sculpture, simple et bieii conservee chez promackus, tend a se
reduire chez les autres a des primaires hvpertrophies, coupes {taliensts, kolbei) ou non {aino) de miroirs;
les secondaires et tertiaires, veduits et deinanteles, sont distincts chez kolbei, brouilles en rugosites
confuses chez taliensis. Phylogenie, \’oir p. 207-208.
Repartition geographique. — (diine occidentale, alticole; le centre parait etre le Sse
Tchouan, Province maritime, Yeso, Kuriles.
LISTE DES ESPECES ;
I. Pseudocoptolabrus promachus Bates, Entomologist, Vol. 24, Suppi. Sse Tchouan.
p. 69 (1891); Semenow, S}^mbol£E p. 74, Horse Soc. Ent. Ross. p. 35o
(1898); Lapouge, Misc. Ent. p. 166 (1924).
2. Pseudoc. taliensis Fairmaire, Ann. Soc. Ent. France, p. 3o8 (1886); Yunnan occid.
Reitter. Best. Tab. Carab. p. 95 (1896): Roeschke, Ent. Nachr.
Vol. 23, p. 117 (1897).
3. Pseudoc. kolbei Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 23, p. 116 (1897). Chine, N.-E.
4. Pseudoc. aino Rost, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 32 (1908). Yeso, Kuriles mer.
4. SuBGENUS IMAIBIUS Bates
Imaibius (subgenus) Bates, Proc. Zool. Soc. Lond. p. 21 1 (1889); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 94
(1896); Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 541-559 (1907); Semenow, Rev. Russ. Ent.
Vol. 6, p. 548 (1906).
Synonymie : Tropidocarabus (genus) Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 366 (1895).
Megodontus pars IMotschulsky, Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 38, p. 298 (i865); (iehin,
Cat. Carab. p. io(i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 96(1896).
Megadontus pars Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 665 (1875).
M egalodontus pars Semenow, Symbolae p. 284 (1898).
Tableau de determination . — Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 543-559(1907).
Caracteres. — Sous-menton court, a suture ourlee; menton assez grand, lobes a sommets
rapproches, sinus mediocre; mesion renfle dans sa moitie distale seulement, rostre ; rostre fort,
depassant les lobes, d’ordinaire carene dTine crete puissante, compliquee; palpes
diversement dilates, peu (stroganowi, dardiellus), ou tres [kasckmir ensis, barysomus)-, mandibules longues,
fortes, incurvees ; tete assez forte ; antennes assez fortes et longues ; soies du scape, de 1’epistome
et de 1’orbite souvent doubles chez certaines races. Pronotum assez large, peu reborde ; lobes
obtus, mediocres. Elytres elliptiques. allonges. gouttieres et rebords mediocres ou faibles; sculpture
tres diverse, a intervalles plus ou moins resolus et granuleux, souvent brouilles;
primaires et secondaires parfois foveoles. Sillons absents [stroganowi) ou fins et incomplets; puncta;
frange variable. tantot obsolete (siroganowi), tantot remplissant toute la depression subanale. Pattes assez
longues, de o a 4 pulvilli. Apex de formes diverses. Couleurs diverses, souvent non metalliqucs.
Taille moyenne ou grande; forme allongee, mais robuste.
466
COLEOPTERA ADEPHAGA
Etat d’evolution. — Avance, surtout quant au rostre. L’cvolution acUielle porte sur des
elements morphologiques nombreux, mais surtout sur le rostre, la sculpture, les pulvilli et Tapex. La
crete du rostre u’est qu’indiquee par un rentlement chez les styoganowi occidentaux ; elle est realisee chez
ceux du Kopet Dagh, Khorassan [cristatus) et chez le morgani de Tunekaboun, Khanian, deja voisin des
formes himalayennes ; chez les especes du Cacheinire, cette crete represente une vaste plaque mediane
appendue au rostre et plus saillante vers Tarriere ou elle se termine brusquement. Chez \^'s, stroganowi
occidentaux, la sculpture est assez bien conservee ; les intervalles sont seulement un peu strioles par
places. Depuis le Mazenderan jusque dans les montagnes du Khorassan. on ne trouve plus que des
formes a intervalles raboteux, interrompus par places, d’ailleurs assez distincts. Chez le morgani du
Khanian, Tevolution est poussee plus loin; les stries sont tres larges, les intervalles minces, un peu en
crete et tres decoupes, avec tendance au dedoublement des tertiaires, quelquefois cependant assez
semblables a la sculpture du kasclimirensis. Chez les petites formes himala3'ennes, la sculpture est aussi
relati vernent conservee, les primaires cependant sont assez fortement catenules et parfois coupes de
fossettes profondes, les secondaires et les tertiaires bien conformes, plus petits, plus 011 moins strioles.
Chez les grandes formes Tevolution se fait dans des directions tres diverses : reduction des tertiaires
chez sioliczhanus, segmentation de tous les intervalles en tubercules lisses, contigus, les primaires plus
forts; chez caschmir ensis, dissolution des intervalles en segments luisants, plus ou moins confluents ou
brouilles, avec de grandes fossettes sur les primaires et les secondaires. L’apex, falciforme, emousse
chez les stroganowi , barysomns, caschmir ensis, est elargi a Textremite, pourvu d’un talon posterieur plus ou
moins accuse chez les autres formes himala5’ennes. La plupart des especes ont les quatre pulvilli
normaux, il n’en reste que trois chez le stroganoiui, le caschmirensis et aucun chez le barysomns. II y a retard
marque d'evolution pour les soies de latete : epistome, oculaires, generalement doubles chez epipleiiralis,
dardiellns. exceptionnellement chez les autres especes. La soie du scape est aussi quelquefois double.
Phjdogenie, voir p. 207.
Repartition geographique. — Stroganoioi : Nord de la Perse, du Ghilan aux montagnes du
Khorassan ; autres especes : Cacheinire, Simia. Montagnes, zone des forets et au-dessus des forets. —
Cartes 2, n« 9; 3, n° 23.
Ontogenie. — Les chasses heureuses de Rost m’ont pennis de decrire les larves de la plupart
des lormes de ce groupe, mais je n’en ai point vu de n3nnphe. Larves rostrilabres, fissirostres. Labre a
cotes subparalleles, non retreci en avant; iiiesolabre moins large que la moitie d’un exolabre, limite par
deux sillons lateraux, renfle, rostre; rostre entaille; exolabre lobule, a bord anterieur tres oblique, sans
dent externe; palpes et antennes tres longs ; labiaux bilobes; tegmina vastes, arrondis en avant, lobes
larges, triangulaires; telson tres echancre, a lobes longs, aigus, en demi-croissant ; cerci longs ou tres
longs, divergents, greles; epines faibles, 1’externe souvent nulle. Ponte a la hn du printemps. A^oir
supra, p. 40 et fig. Pour le detail des especes, voir Description des larves de Carabes, Mem. 2, p. 12
stroganoioi (igo6); Mem. 3, p. 4-5 barysomns, p. 6 hnegeli. p. 7 epiplenralis, p. 8 dardiellns (1907); Mem. 4,
p. 19 caschmirensis (1908).
LISTE DES ESPECES :
I. I maibius stroganowi Zoubkoff.
a. transfuga Semenow, Symbolae, p. 234 (1898). Talysch.
b. persianus Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 344 (1896); Elbours Central et occid.
Semenow, Symbolae, p. 233 (1898); Lapouge, Del. Perse, Ent.
p. 28 (1912).
stroganowi Reitter, Best. Tab. Carab. p. 96 (1896).
FAM. CARARID/F:
467
c. Zoubkott, Rull. Moscou, \'ol. 4, p. 63, pl. 3, 6g. 4(1837);
Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 666(1875); Semenovv, S}'!!!-
bolm, p. 233 (i8g8); Lapoiige, Del. Perse, Ent. p. 28 (1912).
d. Lapouge, nom. nov.
stiogiiiiowi pars Lapouge, Deleg'. Perse, Ent. p. 28 (1912).
e. Bull. Mus. Paris, p. 124 (1907); Del. Perse, Ent. p. 28
et fig. (1912).
2. ImaVb. boysii Tatum.
a. dardieUiis Bates, Trans. Zool. Soc. London, p. 21 1 (1889);
Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 556-559 (i9°7)- — Pl- 4,
Fig. I 3.
opacus Kraatz, Deutsche Ent, Zeitschr. p. 367 (1895).
var. subpunctulits Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 558 (1907).
var. klaegtri Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 367 (1895); Semenow. Rev. Russ.
Ent. Vol. 6, p. 26S (1906); Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 55<S (1907).
\aT. grniiulispaysus Bates, Trans. Zool. Soc. London, p. 21 (1889); Roeschke,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 55g (1907).
b. %'st7 Tatum, .'\nn. Mag. Nat. Ilist. Vol. 8, p. 5i (i85i); Bates,
Trans. Zool. Soc. London, p. 21 1 (1889), Entomologist, Vol. 25,
suppi, p. 8 (1892); Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 553
(1907).
wallichii Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 366 (iSpS); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. gS (1896).
C. epipleuralis Semenow, Rev. Russ. Ent. p. 268(1906); Roeschke,
Deutsche Ent. Zeitschr. p 554 (1907).
3. Imaib. stoliczkanus Bates.
a. Semenow, Rev. Russ. Ent. p. 267 (1906); Roeschke,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 55o (1907).
b. stoliczkanus Bates, Proc. Zool. Soc. London, p. 713 (1878), Scient.
Results Sec. Yarkand Miss. Coi. p. 3, pl. i, fig. i3 (1890);
Semenow, Rev. Russ. Ent. p. 267(1906); Roeschke, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 552 (1907).
4. Imaib. caschmirensis Redtenbacher in Hiigel, Kaschmir, Vol. 4,
p. 499, pl. 23, fig. 4 (1842); Bates, Scient. Results Sec. Yarkand Miss.
Coi. p. 3 (1890); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 366 (1895);
Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 549(1907).
lithariophorus Tatum, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 20. p. 14 (1847).
5. Imaib. barysomus Bates.
a. colossus Semenow, Rev. Russ. Ent. p. 266, 396(1906).
caroU Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 549-(i907).
b. heroicus Semenow, Rev. Russ. Ent. Vol. 8, p. 696 (1908).
c. Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 648 (1907).
d. barysomus Bates, Trans. Zool. Soc. London, p. 210 (1889); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 364, fig. 369 (1895); Roeschke,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 5.^7 (1907).
TaUsch, Elbours.
Khorassan, Kopet Dagh.
Khanian, Tunekaboun.
Goarais, Radjawar, Son-
gam, Dusu.
Kistawar Panjal, Islainabad.
Goarais, Pir Panjal.
Goarais, Pir Panjal.
Simia, Kulu. Chamba,
Songam.
Pir Panjal, Punch.
Islamabad, Songam, Dusu.
Murree, Pir Panjal.
Cachemire.
Pir Panjal, Punch.
Cachemire sejit.
Cachemire, nord et
ouest.
468
COLEOPTERA ADEPHAGA
8 Genus PAGOCARABUS MORAWITZ latiore sensu
Pagocarabus (subgenus) Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 45 (1886) ; Semenow, Symbolse,p. 25i (1898).
Synonymie : Neoplesius Reitter, Best. Tab. Carab. p. i3o (1896); Semenow, Symbolae, p. i32 (1898).
Cryptocechenus Semenow, Symbolae, p. 186 (1898).
Paraplesius Morawitz. Kenntn. Adeph. Coi. p. 3i (1886).
Caracteres. — Mesion rentre; palpes dichetes, plus ou moins dilates, mandibules allongees;
antennes peu calleuses. Pronotum setigere, ourle ou a peine reborde, piat, rugueux;
angles petits, d’ordinaire pointus. Elytres a epaules fuy antes ; sculpture tres diverse, parfois refaite,
Sillons rudimentaires, souvent nuis; puncta, frange. Taille mediocre, forme allongee ou tres allongee.
couleurs sombres.
Etat d’evolution. — Assez avance, plus que celui des Megociontiis ; les palpes deja arrives au stade
dichete. Dessous plutot en retard, les sillons en evolution actuelle chez les Paraplesius, nuis ou a peine
au debut chez les autres sous-genres. L’evolution porte surtout sur le volume de la tete, plus ou moins
grosse chez les Cryptocechenus, Neoplesius, Indocarabus, avec l apetissement et evasement correlatifs du
pronotum, et sur la sculpture, jamais entiere, tres alteree et pouvant arriver a des formes refaites chez les
Paraplesius. Tendance a Terythrisme des pattes et des antennes chez les Neoplesius et les Cryptocechenus,
encore a betat instable. Phylogenie, voir p. 208-209.
Repartition geographique. — Faune de hauts plateaux et de montagnes, en majorite frequen-
tant les hautes altitudes, meme au-dessus de 4.000 metres. Les sous-genres les moins avances sont
localises, les Paraplesius dans la region du Pamir, les Indocarabus dans 1’Himalaya, au Sikkim ; les autres
sous-genres habitent le Thibet oriental et la Chine occidentale; les Pagocarabus s’etendei1t en Mongolie
jusqu’a rinchan. — Cartes 3,5.
Sous-genres. — Cinq : i. Pagocarabus, 2. Neoplesius, 3. Cryptocechenus, 4. Indocarabus, 5. Paraplesius.
I. Subgenus PAGOCARABUS Morawitz
Pagocarabus (subgenus) Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 43 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 130(1896): Semenow, Symbolas, p. 25i (1898).
Caracteres. — Sinus large, peu profond, mesion a peine renfle, caiene a Textre-
m i te en cont in u i te a vec le rostre; rostre carene, aciculaire, egal aux lobes; antennes
1 o n g u e s ; tete normale. Pronotum u n peu e t r o i t , u n peu c o r d i f o r m e ; lobes tres
courts. Elytres etroits, elliptiques; sculpture seche, intervalles inegaux, haches,
d’ordinaire les primaires formes de segments plus forts et les tertiaires un peu affaiblis. Pas de sillons.
Pattes assez longues, assez minces. Taille un jieu petite, forme allongee; conleur bleuatre, violatre
ou noiratre. Un peu le facies d’un intricatus, les cotes du pronotum moins developpes et la taille
moindre.
Etat cPevolution . — ■ Relativement le moins avance du genre : tete normale, sculpture assez
conservee, seulement hachee, pas de sillons, quatre pulvilli. L’evolution actuelle porte surtout sur
la sculpture, les intervalles etant plus ou moins inegaux et plus ou moins haches, la ponctuation des
stries plus ou moins visible. mais cette sculpture reste toujours forte et seche. Phylogenie, voir p. 208.
/
I'AM. ('Al^AMl D.l-:
^tX)
Repartition geographique. — Thibet oriental : Amdo, Kukunoi; .Mongolie meridionale,
Kansou, Sse Tchouan, Chaine des Inchan jusqirau nord de Kalgan. — Carte 5, n® 5.
LISTE DES ESPEtlES :
I. Pagocarabus diruptus Moravvit/.
a. (limpiiis Moiuwmz, Kenntn. Adeph. Coi. p. qS (1886); .Semenow, Thibet or., Kansou. Sse
Soc. Ent. Ross. \'ol. 21, )’>. 23 (1887), Symbohe, p. 25i (1898); rchouan.
Keitter, Best. Tab. Carab. p. 130(1896): Iheuning, Ent. Nachr. ^
p. 3i (1928).
b. crassesculptus Kiaatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 268(1881); Ober- Ivlongolie merid., Inchan.
thur, Coi. Novitates, Vol. i, pl. i, hg. 6(i883); Semenow, VVien.
fint. Zeitschr. p. 69 (1889). Symbolje, p. 2.5i (1898); Breuning,
1. cit. p. 3o. — Pl. 4, Fig. 14.
2. SuBGENUS NEOPLESIUS Reitter
Neoplesius (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. i3o (1896); Semenow, .Symbolae, p. i33 i52
(1898).
Tableau de determination. — • Semenow. Symbohe, p. 136-140(1898).
Caracteres. — Sous-menton renfle, pl i sse ; mesion peu renfle ; rostre rende, pointu,
subegal aux lobes; palpes courts, non ou a peine dilates, dichetes; mandibules longues,
peu incurvees, ponctuees; in ega 1 ocep h a 1 i e variable, ou nulle (alpherahii). Pronotum petit,
t rapezoidal , ourle, a jieine lobe. Sculpture subentiere. Sillons nuis, puncta, fiange.
Uuatre pulvilli. Taille petite, forme etroite, couleur rembrunie ou noire, scape et cuisses
le plus souvent roux.
Etat d’evolution. — Plus avance. Les mandibules s’allongent, le sous-menton est
renfle, caractere assez rare; la megalocephalie et la deformation du pronotum sont en evolution
actuelle, ainsi (]ue Terythrisme du scape et des cuisses. La sculpture, seche et seulement crenelee
chez nauschauiciis, lama, langnticus, tend a se segmenter de plus en plus courtement chez kaschharowi , les
tertiaires disparaissent a peu pi es chez alpherahii , hamensis, insidiosus. Phylogenie, voir p. 209.
Repartition geographique. — Thibet oriental, depuis le haut bassin de la .Mekong et du
.Salouen jusqu’a celui du Hoang-Mo et au massif du Nan-Chan. Ties alticole, en particulier le
tanguiicus qui atteint dans le Nan-Chan 1’altitude de q.Soo metres et au-dessus. Deborde a Test sur les
Monts Yunling et les .-\lpes du Sse Tchouan. — Carte 5, n" i5.
LISTE DES ESPECES :
I. Neoplesius nanschanicus Semenow, Symbolai, p. 140(1898),
Nan-Chan.
2. Neopi, tanguticus .Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 21, p. i6g Nan-Chan.
(1887), Symbolae, p. 144 (i8g8); Reitter, Best. Tab. Carab. ]i. i3o
1 1896).
V. seiiiirufus .Semenow, Symbola;, p. 14(1 1
3 Neopi, lama Semenow, .Symbolae, p. r42 (1898).
Sse Tchouan orcid.
470
COLEOPTERA ADEPHAGA
4. Neopi, kaschkarowi Semenow, Sy],nbol£e, p. 147 (1898); Rev. Russ.
Ent. Vol. 3, p. 35o (1903).
5. Neopi, alpherakii Semenow. Symbolae, p. 149-152 (1898).
6. Neopi, kamensis Semenow, Rev. Russ. Ent. Vol. 3, p. 35o (igo3).
7. Neopi, insidiosus Semenow. Rev. Russ. Ent. Vol. 3, p. 35i (1903).
-Sse Tchouan occid.
S.se Tchouan occid.
Thibet, sud-est.
Thibet, sud-est.
3. SuBGENUS CRYPTOCECHENUS Semenow
Cryptocechenus (subgenus) Semenow, Symbolae, p. 186 (1898).
Caracteres. — Sous-menton renlie seulement au milieu; mesion non lenfle; rostre peu
epais, triangulaire, spiniformea 1’extremite, plus court que les lobes, palpes courts,
a peine dilates; mandibules fortes, recourbees a la pointe seulement; tete grande, assez grosse.
Pronotum petit, carre, ourle, a peine lobe. Elytres relativement courts, elliptiques ; tous
les intervalles egaux, resolus en tubercules nets. Sillons nuis, puncta, frange. Ouatre
pulvilli. Taille petite; for me moins etroite; couleur bleuatre, antenneset pattes rougeatres.
Facies de Cecheims.
Etat d’evolution. — Plus avance que celui des Neoplesius, et le continuant. Les mandibules
sont devenues plus fortes et plus droites, la sculpture est tuberculee. Phylogenie, voir p. 209.
Repartition geographique. — Nord du Sse Tchouan ; alticole. — Carte 5, no 6.
LISTE DES ESPECES :
I. Cryptocechenus sifanicus Semenow, Symbolae, p. 189 (1898).
4. Subgenus INDOCARABUS Lapouge
Indocarabus (subgenus) Lapouge, Carab. nouv. p. 119 (1921); Breuning, Kol. Rund. p. 68 (1926).
Synonymie : Sphodristocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 28 (i885).
Caracteres. — Sous-menton ride; mesion renfle; rostre depassant les lobes; palpes
movens, dichetes, peu dilates; mandibules longues, regulierement arquees ; antenn es grosses
et courtes; tete grosse. Pronotum petit, trapezoidal, sans depressions, ourle, ourlet
crenele au second tiers. Elytres en amande, epaules tres fuyantes; sculpture
complete, le premier et le dernier tertiaire distincts; Intervalles mediocrement renfles,
strioles sur le disque, squamuleux en dehors du disque; primaires coupes de miroirs
en croissant. Pas de sillons, puncta mo5'ens, peu de frange. Ouatre pulvilli. Taille mediocre,
forme remarquablement cuneiforme, s’inscrivant dans un triangle tres allonge ;
couleur verte, noiratre sur les reliefs, emeraude dans les declivites.
Etat d’evolution. — Avance. sauf quant a la sculpture. Rostre tres developpe ; antennes
grosses, raccourcies, la soie du scape tres reduite. Pronotum pas plus grand que la tete. Phylogenie,
voir p. 209.
Repartition geographique. — Sikkim, alticole. En relation probable avec les sous-genres
precedents par le Thibet.
FAM. C'AKABID^
471
LISTF D1<:S ESPECES :
I. I ndocarabus wagae l*'airmaire. Ann. Soc. Ent. Erance, p. 64 (1882); Sikkim.
Lapouge, Carab. nouv. p. 118-120 (1921); Breuning, 1. cit. ]). 67.
sanchari Andrewes, Ann. Mag. Nat. Ilist. p. 407 (1921) ; Ureuninj^-, 1. cit. j). 68.
5. SuBGENUS PARAPLESIUS Morawitz
Paraplesius (subgenus) Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. Mem. Ac. Sc. .St-Petersbourg. p. .5i (1886);
Keitter, Best. Tab. Carab. p. 125-126 (1896).
Synonymie : Megodontus ])ars Ganglbauer, Fiorte Soc. Ent. Koss. Vol. 20, p. 268 (1886).
Caracteres. — Mesion renfle a 1’extremite seulement. termine par un deltion piat, grand,
emou.‘^se. de la longueur des lobes; palpes longs, dilates; antennes longues; tete
normale. Pronotum rugueux, piat, ourle. un peu retreci en arriere ; lobes triangulaires,
petits. Elytres tres allonges, etroits, surtout aux epanles, intervalles simplement ponctnes
rugueux, a 1 i g ri e ile p o i n t s d o r s a u x , o u r e f a i t s a g r o s t u b e r c u 1 e s , s a n s t e r t i a i r e s .
Sillons nets, se perdant lateralement dans des empatements; puncta souvent multiples; frange
pauvre, incomplete au milieu. Pattes longues et greles, trois pulvilli. Taille mo3’enne;
forme tres allongee, fusiforme parfois; coideur noire.
Etat d’evolution. — .Avance, quant a la sculpture suitout. La dent du mesion est encore au
stade deltion; chez les aiitres sous-genres Tevirlution en rostre est au contraire presque achevee ou
complete; la tete est encore normale. Ces caracteres de retard sont cependant insuffisants pour compenser
les aiiires : apparition des sillons, perte du (piatrieme jtulvillus, anamorphose longiligne de la forme,
arrivee au maximum et presque comparable a celle des Damasler^ evolution extreme de la sculpture,
arrivee au stade de retectioii. Chez doklitotiroffi, midas, la sculpture primitive subsiste, reduite ades traces
de stries et a des pustules microscopiques sur le dos des intervalles, les stries moins visibles et les
granulations davantage chez le midas-, chez le staudingeri un stade est saute, et la sculpture refaite sous
forme de soufflures alignees. Phylogenie, voir p, 209.
Repartition geographique. — .Sous-genre ]rropre au Pamir, ala legion montagneuse du sud
du rurkestan, — Carte 3, n® 2,
LLSTE DES ESPECES :
1. Paraplesius dokhtouroffi Ganglbauer, Horae .Soc. Ent. Koss. p. 268
(1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 126 (1898).
dokiurowi Semenow, Ilorae Soc. Ent. Koss. Vol. z>, p. 6 ( 18881.
var. midas Reitter. Best. Tab. Carab. p. izbpSgb).
2. Parapl. staudingeri Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i83(i886);
Heyden et Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 176, 255, pl. i, fig. 10
(i885); Reitter, Best. Tab. Carab p. i25 (1S96). — Pl. 4, Fig. 15.
9. Genus PSEUDOCRANION Reitter
Pseudocranion (subgenus) l^eitter, Best. Tab. Carab. ]). 104 (i8g6); Semenow, St inbola^, p. 152-174.
Hone Vol. 3i, p. 428-450 (1898).
Tableau de determination. — Semenow, Symbolae, p. 1.56-160(1898).
Pamir.
Kulab.
Ferghana. Alai.
47^
COLKOPPEKA ADEPHAGA
Canacteres. — Sous-menton piat; mesion venfie, rosire mediocre, n’egalant pas les
lobes, lobes emousses ; palpes un peu longs, peu dilates, pol3'chetes (exc. parfois///;«/^rt///s) ;
antennes non calleuses; tete mojmnne ou grosse. Pronotum assez petit, carre ou un peu
cordiforme, peu sinue, ourle. setigere; lobes mediocres. Elytres plutot allonges,
retrecis aux epaules; primaires catenules, plus forts, secondaires en fines carenes,
entiers ou segmentes, tertiaires reduits ou nuis, ponctuation des stries souvent indistincte.
Sillons nuis, puncta, frange; apex non dente. Pattes assez longues mais fortes, quatre pulvilli .
Eorme assez allongee, taille moyenne, couleur plus ou moins metallique, tendance au rufinisme du
scajie et des cuisses.
Etat d’evolution. — Mediocrement avance. Le rostre n’est pas encore bien developpe ; du
cote des antennes, des sillons, des puncta, des pulvilli, de Tapex, aucune tendance a Tevolution ne
s’indique. L'evolution actuelle porte sur le developpement de la tete, sur les soies des palpes, tendant
au dichetisme chez fumigatus, sur la sculpture, qui tend a se demanteler et a eliminer les tertiaires, sur
la couleur, tendance au rufinisme des appendices. La liste des variations actuelles est plutot limitee.
Phvlogenie, voir p. 210.
Repartition geographique. — Nord-est du Thibet, est du Kansou, nord du Sse Tchouan.
Alticole ou tres alticole, de 3. 000 metres a la limite des neiges eternelles. — Carte 5, n<> 2.
Sous-GENKES. — Pas de subdivisions.
LISTE DES ESPECES :
1. Pseudocranion sackeni Semenow, Sjanbolas, yn 172-174(1898).
2. Pseudocr. benjamini Semenow, S3’mbolse, p. 169-172 (1898).
3. Pseudocr. fumigatum Semenow, S3'mbolae, p. 166-169 (1898).
4. Pseudocr. tiro Semenow, Symbolae, p. 164-166 (1898).
var. subgranifentm Semenow, Symbolae, p. 166 (1898).
Sse 'fcbonan septentr. :
Lun-ngan-fou.
Sse Tchouan septentr. :
Lun-ngan-fou.
Sse Tchouan septentr. ;
Sunpan .
Sse Tchouan septentr. :
Sunpan.
5. Pseudocr. gansuense Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 21, p. 410 Kansou S.-O. ; plateau
(1887), S3unbol3e, p. 161-164 (1898); Keitter, Best. Tab Carab. p. 104 d’Amdo.
(1896).
IO. Genus CALOCARABUS Semenow
Calocarabus (subgenus) Semenow, Horas Soc. Ent. Ross. Vol. 21, p. 168(1887); Symbolae, p. 181-186
(1898); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 78 (1896).
Caracteres. — Sous-menton piat; mesion renfle ; rostre petit, tronque, canalicule,
bien plus court que les lobes; palpes courts, heterochetes ou dichetes; mandibules
longues, peu incurvees, pointues; antennes courtes, gr6les; megalocephalie faible.
Pronotum transverse, ourle, setigere, fortem ent impressionne a la base; lobes petits
et arrondis. Elytres courtement elliptiques, assez convexes, a peine rebordes, un peu sinues;
suture et primaires en cotes, secondaires et tertiaires dissous en une granulation
diffuse tres fine. Puncta, pas de sillons. Pattes assez courtes, trois pulvilli. Taille petite,
iacies d’Hemicarabus nitens, mais forme plus courte; couleurs metalliques. verte ou doree, a cotes noires,
base des antennes et pattes rouges.
l'A!\I. CARABI
473
Etat d’evolution. — Avance, sauf (juant au rostre, (railleurs peut-etre en regression. Palpes
passes ou passant au stade dichete, en regression ainsi que les antennes; megalocephalie, sculpture tres
avancee en evolution, pulvilli reduits a trois. Le seul caractere de retard est Tabsence de sillons.
Phylogenie. voir p. 210.
Repartition geographique. — Nord-est du Thibet, sommets du haut bassin du Yang Tse
Kiang, entre 4.000 et 4.500 metres. — Carte 5, n» 7.
LISTE DES ESPECES :
I. Calocarabus gratus Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 21, p. i66 Thibet N.-E., sommets
(1887), Symbolae, p. 182-186 (1898); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 78 du haut Yang Tse.
(1896).
I I. Genus ALOGOCARABUS Morawitz
Alogocarabus (subgenus) Morawitz, Kenntn. .Adeph. Coi. p. 60, Mem. Ac. Sc. Petersbourg ( 1886) ;
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 78 (1896); Semenow, S3anboljE, p. 26, 260 (1898).
Synonymie : Goniognathus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 36i (i883); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 126 (1896).
Goniocarabus Gehin, Cat, Carab. p. 17 (i885); Breuning, Ent. Nachr. p. 26 (1928).
Acarabus Semenow, Horas Soc. Ent. Ross. Vol. 20, p. 264 (1891), Symbola;, p. 25i (1898).
Caracteres. — Sous-menton piat, setigere chez certaines especes; mesion piat;
deltion piat, triangulaire, court, seulement un tiers de la longueur des lobes;
palpes assez greles, dilates, dichetes; mandibules etroites, assez longues, droites, formant
ensemble un triangle; labre petit; antennes non calleuses. Pronotum grand, peu renfle, retreci
en arriere, large d’une fois et demi sa longueur; gouttiere assez large mais peu profonde,
pourvue d’une seule soie laterale; rebords larges; lobes grands, t rian g u lai res . El5'tres
elliptiques, pointus, a gouttiere large; stries peu marquees, pointillees ; intervalles egaux,
peu renfles, ruguleux et pourvus d’une ligne dorsale de points ou de granu latio ns;
sur les primaires foveoles peu marquees, rares. Sillons bien marques, puncta, frange. Quatre
pulvilli. Taille petite ou moyenne ; forme assez large rappelant assez les Trachycarabus-, couleurs
sombres.
Etat d’evolution. — Peu avance dans son ensemble. Illogique par le sous-menton, encore en
chemin entre les stades chaeto- et psilogonien. les soies gulaires persistant normalement encore chez
gracilis, caenilans, oschanini. Le mesion est attardc au t}qre deltion. Inversement les palpes sont arrives
au stade dichete, les sillons sont developpes, la sculpture est relativement avancee en evolution, d’un
t3pe anormal a cause de la ligne de points ou de cones qui semble diviser les intervalles. Phylogenie,
voir p. 210.
Repartition geographique. — Partie meridionale du massif du Turkestan ; Boukharie,
Alaj. Pamir. — Carte 3, n° 3.
Sous-GENRES. — Pas de subdivisions, les Acarabus de Semenow ne font quhme section.
474
COLEOPTERA ADEPHAGA
LISTE DES ESPECES :
(Formae punctis gularibus praeditai).
1. Alogocarabus gracilis Kraatz, Deutsche Eiit. Zeitschr. p. 36i (i883), Samarkand.
pl. I, fig. 12 (1886), p. 333 (1896); Reitter, Wien. Ent. Zeitschr.
p. 148 (1894).
50,9*17«!« Semenow. Symbolae, p. 25i (i8g8) ; Ilreuiiing, Ent. Nachr. p. 27 (1928).
2. Alogocar. caerulans Morawitz, Kenntn. .\deph. Coi. p. 5y, Mem. Boukharie orientale.
Ac. Sc. Petersbourg (1886); Semenow. Symbolae, p. 26 (1896);
Breuning, 1. cit. p. 27.
3. Alogocar. oschanini Semenow, Symbolae, p. 26 (1896); Breuning,
1. cit. p. 27.
Boukharie orient. : Wa-
chia.
(Formae punctis gularibus destitutas, Acarabus Semenow).
4. Alogocar. emmerichi Reitter, Wien. Ent. Zeitschr. p. io5 (1895); Margelan, Kulab.
Breuning, 1. cit. p. 27.
5. Alogocar. banghaasi Reitter, Wien. Ent. Zeitschr. p. 106 (iSpS); Kulab.
Breuning, 1. cit. p. 27.
6. Alogocar. grombczewskii Semenow, Horw Soc. Ent. Ross. Vol. 25, Karategin.
p. 264 (1891); Breuning. 1. cit. p. 27.
12. Genus SPHODRISTUS Thomson
Sphodristus (subgenus) Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 685 (1875) ; Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 97-112 (1878); Gehin, Cat. Carab. p. 17 (1876).
Svnonymie : Sphodristocarabus Gehin, Cat. Carab. p. XX (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 127
(1896); Lapouge, L’Echange, p. i5-2o (1904).
Tableaux de determination. — Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. iii (1878); Lapouge,
DEchange, p. i5, 16, 20 (1904).
Caracteres. — Sous-menton piat, non setigere (exc. elegantulus) ; menton a lobes
lateraux rapproches ; mesion renfle sauf a la base, rostre; rostre long, depassant les lobes
lateiaux; mandibules longues, incurvees, aigues ; palpes heterochetes, dilates; antennes
longues, non calleuses. Pronotum ourle, retreci en arriere, setigere, ponctue riigueux; lobes assez
petits, triangulaires, emousses ou pointus. Eljhres elliptiques ou un peu ovoides ; sculptures diverses,
parfois tres entieres, a intervalles egaux, parfois a primaires fortement catenules et tertiaires reduits.
Sillons incomplets ou nuis, puncta, frange variable. Ouatre pulvilli. Taille petite ou
moyenne, couleur rarement noire, souvent tres riche.
Etat d’evoiution. — Peu avance, sauf quant au rosLe bien developpe. Le menton conserve
normalement ses pores gulaires chez les races du Khorassan (elegautulus, paropamisiaats), l’avant-dernier
article des palpes labiaux conserve d’ordinaire une soie apicale, et la presence de trois soies au lieu de
deux n’est pas rare. La sculpture est tres complete chez les races du bassin caspien, le premier tertiaire
bien detache, les primaires sont aussi simplement segmentes ou peu catenules; il en est de meme chez
certaines formes pontiques ; dans le Caucase Central et chez d’autres formes pontiques, la sculpture est
tres inegale. L’evolution actuelle porte sur les sillons, qui commencent a se montrer, et sur la sculpture,
qui tend a devenir inegale au detriment des tertiaires et parfois a se brouiller. Phylogenie, voir p. 211.
FAM. FAKAHIDA':
47^
Repartition geographique. — Chairie pontique, Caucase, Armenie, montagnes du nord <le
la Perse et du Khorassan. — Carte 2, n<> ii.
lASTE DES ICSPECES :
I. Sphodristus elegantulus Motschulsky.
a. parihicus Eapouge, Carab. nouv. p. i6i (1924).
b. Motschulsky, Kaf. Russi, p. 78 (1845) ; Eapouge, Carab. Astrabad : Monts Bush
nouv. p. 160 (1924).
c. Caspius Semenow, Eapouge, Carab. nouv. p. 161 (1924).
[nuid; Alticole.
Khorassan : Monts Busli-
nurd.
2. Sphodrist. bohemani Menetries.
a. astiabadeusis Semenow, Rev. Kuss. Ent. \hrl. 3, p. 3o6 (1903). .Monts Bushnurd ;
Alticole.
b. bohemani iMenetries, Cat. rais Cauc. p. 106 (i832); Ealdermann, Talysch, Elbours.
Fauna Transcauc. Vol. t, p. 18, pl. 2, fig. 2 (i835); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 170 (1880); Ganglbauer, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 140(1887); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 128
(1896); Eapouge, Del. Perse, Ent. p. 3o (1912); Carab. nouv.
p. 162 (1924).
c. persa Eapouge, Carab. nouv. p. 162 (1924) — Pl. 5, Fig. I . Elbours occid.; .\lticole.
3. Sphodrist. adamsi Adauis.
.Subspecies hollbergi .Mannerheim.
a. hollbergi Mannerheim, Humm. Ess. Ent. Vol 6, p. 24 (1827); Caucase ; Dagliestan.
Ealdermann, Faun. Transcauc. Vol. i, pl. 2, fig. 3 (i885), Vol. 3,
p. 18-19 (i838); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 686 (1875);
Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. p. io.5 (1878); (janglbauer,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. i32 (1887); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 128 (1896); Eapouge, ISEchange, p. 20 (1904).
adamsi Fischer, Ent. Ross. Vol. ,3, p. 180(1828): Kraatz, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. gy (1878).
bohemani Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 104 (1S78).
eichwaldi Motschulsky, Kaf. Russi, p. 78 (1845).
b. separandus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 170 (1881); Gangl-
bauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i33 (1887); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 128 (1898).
hollbergi Chaudoir, Cat. Carab. Cauc. p. ycj (1846); Kraatz. Deutsche Ent.
Zeitschr. p. io5 (1878).
C. separatus Eapouge, Del. Perse, Ent. p. 3o (1912); Breuning,
Kol. Rund. p. 73 (1926).
13. Subspecies adamsi .-\dams.
a. adamsi Adams, Mem. Mose. Vol. 5, p. 288 (1817); Ganglbauer,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 137 ( 1887) ; Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 129 (1896).
var. chiragricus Fischer. Ent. Ross. Vol. 3, p. 181, pl. 78, tig. 5 (1826).
ab. Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i38 (1SS7).
C. Subspecies eichwaldi Fischer.
a. eichwaldi Fischer, Ent. Ross. Vol. 3, !>. 178, pl. 7/9 fig. 4 (1826);
Chaudoir, Ent. Carab. Cauc. p. 79 (1846); Thomson, Opusc.
'ranscauc. orient. : Fili-
sabethpol, Helenen-
dorf.
Falv-sch.
Terek, Kouban.
Has niveaux, Caucase
rentitd versant Sud.
476
COLEOPTERA ADEPHAGA
Ent. Fasc. 7, p. 687 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr.
p. loi (1878); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 138-140
(1887); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 1 3o (1896); Lapouge,
L’Echange, p. 21 (1904).
adamsi Motschulsky, Kaf. Russi, p. 78 (1845).
ab. chrvsitis Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Mose. p. 86, pl. 4, hg. d (iSSgl;
Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 102 (1878); Ganglbauer, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. iSg (1887); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i3o (iSgbJ;
Lapouge, L'Echange, p. 21 (igo4i.
ab. thomsonianus Gehin, Cat. Carab. p. 28 (i885).
clegantuliii Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 104(1878); Lapouge, L’Echange,
p. 21 {igo4), nec Motschulsky.
h. janthiniis Ganglbauer. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 140 (1887);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 130(1896); Lapouge, L’Echange,
p. 21 (1904).
D. Subspecies varians Fischer.
a. varians Fischer, Ent. Ross. Vol. 2, p. 65, pl. 35, fig. i (1823),
Vol. 3, p. 175 (1826); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 81 (1826),
Iconogr. Coi. Vol. i, p. 333, pl. 44, fig. 4 (1829); Motschulsky,
Bull. Soc. Natur. Mose. p. 87 (1839); Kraatz, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. io3 (1878); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr.
p. i33 (1887); Reitter, Best. Tab. Carab, p. 128 (1896); Lapouge,
L’Echange, p. 20 (1904).
hollbergi Kolenati, Meletem. Ent. \'ol. i, p. 2g (1845).
Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. p. loi (1878): Lapouge. L’Echange,
p. 20.
eichwaldianus Gehin, Cat. Carab. p. 28 (i885).
b. scintilhcs Reitter, Wien. Ent. Zeitschr. p. 148 (1884); Lapouge,
L’Echange. p. 20 (1904).
E. Subspecies incatenatus Mannerheiin.
a. lavilineatns Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i36 (1887).
b. repletus Reitter, Wien. Ent. Zeitschr. p. 148 (1884).
c. korhiamis Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i36 (1887),
d. sieversi Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i36 (1887).
e. incatenatus Mannerheim, Bull. ATosc. p. 60 (i836); Lapouge,
IdEchange, p. 19(1904).
F. Subspecies Alannerheim, Bull. AIosc. p. 5g (i83o); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p, 106 (1878); Ganglbauer, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 136(1887); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 129
(1896); Lapouge, L’Echange, p. 19 (1904).
sh. fulminans Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 168 (1878).
4, Sphodrist. kindermanni Chaudoir, Bull. Mose. Vol. 3, p. i55 (i85o);
Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 687 (1878); Kraatz, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 109 (1878); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 141 (1887); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 127 (1896); Lapouge,
L’Echange, p. i5 (1904).
V. tokatensis Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 24, p. 162 (i8g8).
Circassie.
Caucase Central;
Alticole.
Caucase occid. Swanetie.
Tres alticole.
Mingrelie : Sogdidi.
.Swanetie; Chaine
d’Achalzik.
Batoum.
Manglis.
Chaine Pontique :
Beiburt.
Chaine d’Achalzik ;
Beiburt.
Chaine Pontique ;
Amasie.
Tokat.
FAM. CARABII).^^
477
5. Sphodrist. macrogonus Chaudoir, Obseiv. Ent. p. 8 (1847), Bull. Chaine Pontique : Ania-
Mosc. Vol. 21, p. 449(i85o), Vol. 23, p. iSa (i85o); Kraatz, Deutsche sie, ? Armenie.
Ent. Zeitschr. p. log (1878); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr.
p 141 (1887); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 127 (1896): Lapouge,
L’Echange, p. 16 (1904).
6. Sphodrist. scowitzii Faldermann.
a. theophihi De}roUe, Rev. Mag. Zool. p. 471, pl. 3, fig. 2 (1872);
Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 109 (1878); Ganglbauer,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 143(1887); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 127(1896); Lapouge, L’Echange, 16 (1904).
var. acxUus Lapouge, L’Echange, p. 16 (1904),
b. kojateusis Lapouge. I\Iisc. Ent. p. 162 (1924).
c. gihiickii Deyrolle, Rev. Mag. Zool. p. 470. pl. 3, hg. 3 (1872);
Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. iio (1878); Ganglbauer,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 148 (1887); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 56 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 16 (1904).
giuhlli Thomson, Opiisc. Ent. Fasc. 7, p. 687 (1875).
d. srozt'//?! Faldermann, Fauna Transcauc. Vol. i, p. 20, pl. i, fig. 8
(i835); Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 24, p. i63 (1898).
Chaine Pontique :
Trebizonde.
Chaine Pont.: Alticole;
Kolat Dagh.
Chaine Pontique :
Trebizonde.
Lazistan.
13. Genus DAMASTER Kollar
Damaster (genus) Kollar, Ann. Wien Museum, Vol. 2, p. 333 (i836); I.acordaiie, Gen. Coi. Vol. i,
p. 61(1854); Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 38, p. 3io (i865); Kraatz, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 267(1878); Gehin, Cat. Carab. p. XXII (i885); (subgenus) Thomson, Opusc.
Ent. F'asc. 7, p. 667 (1875); Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 14 (1886); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 56 (1896); Semenow, Symbolae, p. 228 (1898).
Synonymie : Adamaster, Reitter, Best. Tab. Carab. p. 56 (1896).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 11-12(1910).
Caracteres. — Menton court; mesion plan convexe, deltion presque reduit a un
ourlet, angule plutot que dente; palpes tres longs, polychetes, tres largement dilates et
creuses; labre tres sinue; mandibules tres longues, minces, recourbees a 1’extremite, acerees,
1’apophyse debordant les joues; antennes extremement longues, fines, non calleuses ; tete tres
etroite prolongee en cou tres long. Pronotum tres long, conique en avant, un peu
cylindrique, a peine ourle, a peine lobe, depourvu de soies. Elytres tres allonges, tres
etroits aux epaules, d’ordinaire echancres pres de 1’extremite et largement mucrones;
sculpture reduite a de fines asperites, avec 011 sans traces de primaires et de secondaires. .Sillons
incomplets, aboutissant a de forts empateinents, ou nuis; puncta rudimentaires ou nuis; frange
ordinairement indistincte. Pattes tres longues et greles; trois pulvilli rudimentaires ou pas de
pulvilli. Forine extremement grele; taille grande ou tres grande; couleur ordinairement noire.
Etat d’evolution, — Extremement avance, sauf quant au deltion et aux soies des palpes,
extremement arrieres. .Anamoiphose longiligne extreme; mucronation spiniforme des elytres; sculpture
a peu [tres detruite; pulvilli en voie de disparition ou disparus entierement. L’evolution actuelle porte
478
COLEOPTERA ADEPHAGA
SUI' rallongement, la mucronation, la sculpture, les pulvilli. Les races du nord conservent a divers
degres des traces de sculpture et de pulvilli qui disparaissent plus au sud ; elles sont moins allongees
et moins mucronees. Ph3dogenie, voir p. 21 1.
Repartition geographique. — Archipel japonais, de Yeso a Textreme sud. L’evolution s’est
faite manifestement du nord au sud. — Carte 5, n° 14.
Ontogenie. — f’ai deerit de grandes larves du Japon qui ne peuvent par leur taille appartenir
(jida des Damaster ou des Ohomoptenis, et par leui' t}’pe a des Carabogeniens. Elles se rapportent donc
aux Damnsler, a moins que les Ohomopterus soient classes a tort parmi les Carabogeniens. Rostrilabres,
lissirostres. Mesolabre moins large que la moitie d’un exolabre, renfle ; rostre dehiscent ou entaille;
exolabre lobule, bord anterieur sinueux; article terminal des labiaux assez long, bifurque obliquement;
lobes des tegmina vastes, acumines; telson tres echancre, lobes longs; cerci tres longs, presque jointifs
a la base, divergents, epines faibles, Texterne souvent nulle; palpes, antennes et pattes tres longs;
redets metalli ques. Voir supra, p. 45 et fig. Vo3'ez Description des larves, Mem. i, p. 17-19; le n*' 4
doit appartenir au D. nigipennis, le n® 3 au panduras . D’apres un envoi plus recent de larves de Tokio
paraissant appartenir au panduras, la larve n» 3 serait le male du 11° 4, et probablement les exemplaires
n® 4 de Yeso seraient aussi des femelles. Damasfer rugipennis, voyez Pl. I , Fig, 6.
Sous-Genres. — Ce geme ne comporte pas de subdivisions et ne parait former qu’une espece.
I.ISTE DES ESPECES :
I. Damaster blaptoides Kollar.
a. anurus Semenovv, Symbolae, p. 42-44 (1898).
b. capito Lewis, Ent. Monthly Alagaz. Vol. 17, p. 197 (1881); Bates,
Trans. Ent. Soc. London, p. 281 (i883).
c. )ugipennis Motschulsky, Etudes Ent. Ann. Y’ol. 10, p. 6 (1861),
Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 38, p. 3io(i865); Morawitz, Kenntn
Adelph. Coi. p. 8, pl. i, fig. 3 (1886); Born, Ent. Mitt. p. 167
(1922).
atiricollis Waterhouse, Trans. Ent. Soc. London, p. 569, pl. 27, lig. i (1868).
d. fortnnei Ann. Natur. Hist. p. 59(1861); Bates, Trans. Ent.
Soc. London, p. 280 (1878), p. 281 (i883); Lewis, Trans. Ent.
Soc. I.ondon, p. 824 (1882).
oxuroides Schaum, Ann. Soc. Ent. France, p. 68, pl. 2. fig. i (1862).
var. viridipeunis Lewis, Ent. Monthly Magaz. Vol. 17, p. rSg (1880).
d'. hauserianus Born, Ent. Mitt. p. 167 (1922).
e. panduras Bates, Trans. Ent. Soc. London, p. 280 (1878), p. 281
(i883).
fortuuei Schaum, Ann. Soc. Ent. France, p. 68, pl. 2, fig'. i (1862).
ab. cyanostola Lewis, Trans. Ent. Soc. London, p. 824 ('1882); Rates, Trans. Ent.
Soc. London, p. 281 (i883).
pandurus var. Lewis, Ent. Monthl. Mag. Vol. 17. p. 60 (1880).
blaptoides var. Lapouge, Bull. Mus. Paris, Vol. ii, p. .3o6 (igo5).
f. blaptoides Kollar, Ann. Wien. Museum, Vol. 2, p. 884, pl. 3i, fig. i
(i836); Lacordaire, Gen. Coi. Atlas, pl. 2, fig. 2 (1854).
lewisi Rye, Ent. Monthl. Magaz. p. i3i (1872); Bates, Trans. Ent. Soc.
London, p. 280 (1878). — Pl. 5, Fig. 2.
g. goliath Morawitz, Kenntn. .Adeph. Coi. p. 19(1886).
Gehin, Cat. Carab. pl. 10 (i885); Bates, Trans. Ent. Soc. London,
p, 229 11873!, p. 280 fi883); Lewis, Ent. Monthl. Magaz. p. Sg (1880).
Ile Sado.
Yeso.
Nord de Hondo.
Nord du Hondo.
Hondo S.-est.
Chiuzengi.
Hondo S.-ouest, lies du
Sud.
Kiushiu ; Nagasaki.
FAM. CAKAB1DA<:
479
14. Genus COPTOLABRUS Solier
Coptolabrus (genus) Solier, Observ. genres Procrus/es, etc. p. lo, Baudi Stud. Ent. Vol. i, p. 58 (1848);
Kraatz, Deutsche Ent. Zeitsclir. p. 270 (187S); Geliin. Lettre 1, p. 18 (1875). Cat. Carab. p. 22
(i8S5); (subgenus) Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 16 (i886); Reitter, Best. 'Pab. Carab.
p. 124 (1896); Semenow, Symbolae, p. 44 (1898).
Svnonymie : Macrothorax pars Thomson, Opusc. Fhit. 7, Fasc. p. 691 (1875).
Acoptolabrus IMorawitz, Kenntn. Adeph. Coi. ]>. 17 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 124 (1896); Semenow, .Symbolae, p, 247 (1898),
Aristocarabus Semenow, Horas Soc. Ent. Ross. Vol. 3o. p. 207 (1896), Symbohe,
p. 248 (1898).
Cychrostomus Reittei, Best. Tab. Carab p. 124 (1896); Semenow, Symbolte, p. 246
(1898).
Eccoptolabrus Semenow, Symbola.', p. 121 (i8g8).
Eucoptolabrus sectio .Semenow, Symbolae, p. 60 (1898).
Caracteres. — Sous-menton piat; menton peu sinue, lobes arrondis; mesion non renfle,
souvent angule plutot que dente, le deltion, quand il est develo p pe, large de base et
beaucoup plus court que les lobes; palpes dilates (exc. Eccoptolabrus), grands, dichetes;
fossette du labre profonde, triangulaire, le faisant paraitre divarique; mandibules longues, peu
i neu rvees , aigues; antennes longues, fines, non calleuses ; tete souvent etroite. Pronotum peu renfle,
de formes diverses, d’ordinaire plus ou moins retreci en avant, ourle ou a peine reborde (exc. Cychros-
tomus), seUghre {exc. Coptolabrus), peu lobe. Elytres allonges, elliptiques, parfois mucrones;
sculpture toujours avancee en evolution, les intervalles volontiers resolus en chaines de
tubercules, les primaires parfois lineaires et coupes de fossettes, et quelquefois les secondaires aussi,
sur un fond granuleux. Sillons incomplets ou nuis; puncta ou non; frange souvent obsolete.
Pattes longues; trois pulvilli (chez Eucoptolabrus aucun). Taille mo5^enne, grande ou tres grande; forrne
tres allongee d’ordinaire; couleurs diverses, souvent tres eclatantes.
Etat d’evolution. — Retardataire quantau mesion, qui en est encore a construire son deltion ;
tres avance quant a la sculpture, 1’anamorphose longiligne tres speciale, la structure des pulvilli.
L’evolution actuelle porte sur des caracteres assez nombreux et se fait dans des sens divers. Les jialpes,
a peine dilates chez Eccoptopterus, davantage chez Cychrostomus, Aristocarabus, le sont fortement chez les
Coptolabrus et Eucoptolabrus. Ees pores du pronotum ne commencent a disparaitre que chez les Coptolabrus
et Eucoptolabrus, le pore subsiste souvent chez les premiers; en meme temps les puncta ordinaria
dispar.aissent et les sillons apparaissent. Les trois pulvilli sont tres distincts, jusqu’a leur disparition subite
chez les Eucoptolabrus. Les formes longilignes existent des 1’origine ; elles s’attenuent chez les Eucoptolabrus.
La tendance a la mucronation n’apparait que chez les Coptolabrus et Eucoptolabrus ■, elle ne se l eaiise que
chez les pieiniers, et fortement que chez les races de la Chine orientale. La sculpture a primaiies
lineaires, foveolee, secondaires resolus en granulations, sur fond rugueux, des Eccoptolabrus s’accuse chez
les Aristocarabus et Acoptolabrus, en sens di\'ergents chez ceux-ci, le type gehini exagerant les jirimaires en
carenes sans fossettes, et le type schrenclii exagerant les fossettes. La resolution des intervalles en grains
ou en bulles est la regie chez les Coptolabrus et s'exagere chez les Eucoptolabrus. Phylogenie, p. 212.
Repartition geographique. — Thibet oriental, Chine, Alongolie, Siberie orientale, .\mour,
Coree, Province Maritime, Japon septenlrional . Les sous-genres attardes Eccoptolabrus, Cychro.\tomus,
480
COLEOPTERA ADEPHAGA
Ayistocarabus sont localises sur les confins du Thibet et de la Chine, et les Acopiolabvus dans le bassin de
TArnour, la Province Maritime et le nord du Japon. Les formes plus avancees Coptolabrus et Eucopiolabrus
sont les premieres repandues sur Taire entiere, sauf le sud-ouest de la Chine et le Japon, les secondes
conhnees dans le sud-ouest de la Chine. — Carte 5.
Ontogenie. — On connait la larve du Copiolabnis smaragdinus. Voyez supra p. 40 et fig.
Sous-GENRES. — Sept : I. Eccoptolabrus, 2. Cychrosiomus, 3. Aristoca) ahus, 4. A coptolabrus, 5. Meso-
coptolabrns, 6. Coptolabrus, 7. Eucopiolabrus.
1. SUBGENUB ECCOPTOLABRUS Semenow
Eccoptolabrus (subgenus) Semenow, Sjunbolae, p. 121 (1898).
Caracteres. — Alenton assez grand ; sinus assez profond ; deltion seulement indique,
obius; palpes longs, greles, Tarticle terminal a peine dilate; mandibules grandes, longues, presque
droites, pointues ; labre tres emargine; antennes longues et greles; tete allongee. Pronotum
etroit, ourle, seligere; lobes non extroverses, petits. Elytres etroits, un peu sinues a
Textremite, mais nullement pointus; primaires lineaires, foveoles; secondaires dissous en granulations,
tertiaires resolus en bandes granuleuses. Sillons indiques, sur les flancs seulement, puncta,
frange. Pattes longues et greles; pulvilli inconnus, probablement trois, en raison du peu d’avancement
de Tevolution peut-etre quatre. Taille petite, forme grele, couleur noire, les foveoles un peu dorees.
Etat d’evolution. — Le moins avance du genre. Palpes a peine dilates. Sculpture deja
demantelee, trace de sillons. Remarquez Texistence d’un deltion plus developpe que chez d’autres
sous-genres plus evolues dans Tensemble, ce qui pourrait faire legarder le deltion de ces derniers
comme en regression. Phylogenie, voir p. 212.
Repartition geographique. — Nord du Sse Tchouan, alticole. — Carte 6, n>^ 10.
LISTE DES ESPECES :
I. Eccoptolabrus exiguus Semenow, Symbolae, p. 124-125 (i8g8).
2. Subgenus CYCHROSTOM US Reitter
Cychrostomus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 124(1896); Semenow, Symbolae, p. 246(1898).
Caracteres. — Deltion large, faiblement saillant, emousse; palpes longs, nettement
dilates; mandibules tres longues, presque droites, greles; labre emargine; antennes.
greles, peu allongees; tete etroite. Pronotum assez grand, long, reborde sur le milieu
des cotes seulement, seligere, fortement canalicule au milieu; lobes triangulaires. Elytres
allonges, non mucrones, bien rebordes ; sculplure ponctuee rugueuse, traces de cotes
primaires et de sillons e.n arriere. Traces laterales de sillons, puncta, frange. Pattes
assez longues, trois pulvilli. Taille moyenne, foime grele, couleur noir bleuatre, les epipleures
c u i V r e u X .
Etat d’evolution . — Plus avance, palpes dilates, sculpture plus avancee en evolution, assez
particuliere, achevant de se detruire. Rebord du pronotum paradoxal, releve au milieu et reduit a un
ourlet pres du lobe; ce proces de regression est tres rare. Phylogenie, voir p. 212.
FAM. CARABI [)/i;
48 [
Repartition geographique. — Thibet oriental : Plateau d’Aindo. — Carte 5, n“ 9.
LISTF DES ESPECES :
1. Cychrostomus anchocephalus Reittei, Best. Tab. Carab. p. 124 'l'hibet, .Amdo.
(1896); Semenow, Symbolee, p. 246 (1898).
2. Cychrost. facetus Semenow, Rev. Russ. Ent. p. 35o (1903). Tliibel, Koukou Nor.
3. SuBGENUS ARISTOCARABUS Semenow
Aristocarabus (subgenus) Semenow, Morte Soc. Ent. Ross. Vol. 3o, p. 207 (1896); -SymboUe, p. 248
(1898).
Canacteres. — Deltion large et court, peu developpe; palpes longs, dilates; mandibules
longues, greles, peu incurvees; antennes greles; tete peu allongee; pronotum petit, setigere,
lobes un peu extroverses. Elytres moderement allonges, elargis en arriere, non acumines;
sculpture a primaires lineaires, coupes de fossettes rondes, secondaires plus greles, entiers,
champs interiiiediaires rugueux, foveoles. Sillons nuis, puncta, frange. Pattes longues, mais
fortes; trois pulvilli. Forme grele, taille moyenne, couleurs brillantes a dominante verte.
Etat d’evolution. — Assez peu avance. Les palpes et le deltion sont plus developpes, la
sculpture, un peu moins, evolue dans le sens du developpement des fossettes.
Repartition geographique. — Sse Tchouan. Evolue du Nord au Sud. — Carte 5, in> 8.
LISTE DES ESPECES :
1. Aristocarabus romanowi Semenow, Symbolae, p. 14-18 (1896), p. 249 Nord du Sse Tchouan.
(1898).
2. Aristocar. viridifossulatus Fairmaire, Aiin. Soc. Ent. Belgique, Est et centre du Sse
V^ol. 3i, p. gi (1887); Bates, Entomologist, Vol. 24, Suppi, p. 69 Tchouan.
(1891); Semenow, Symbolae, p. 18 (1896), p. 249 (1898).
4. Subgenus ACOPTOLABRUS Morawitz
Acoptolabrus (subgenus) Morawitz, Kenntn. Adelph. Coi. p. 17 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 124 (1896); Semenow, Symbolae, p. i5 (1896), p. 247 (1898).
Synonymie : Coptolabrus pars Cehin, Cat. Carab. p. 35 (i8S5).
Caracteres. — Deltion court et obtus; palpes tres dilates; mandibules tres longues;
antennes longues, tete allongee. Pronotum petit, ourle, setigere; lobes petits, souvent
extroverses. Elytres allonges, elliptiques, non acumines; sculpture a cotes primaires fines, les
autres intervalles resolus en fines rugosites, ou ii cotes fortes, courtement segmentees par de larges
fossettes, les secondaires resolus en fins tuberctdes, les tertiaires dissous. Sillons nuis, puncta,
frange tres reduite. Pattes longues, trois pulvilli. Taille moyenne. torme allongee, couleurs
di verses.
^82
C O L E O P T E K A A D E P H A G A
Etat d’evolution. — A peu pres equivalent a celui des Aristocarabus, dans le meme sens general ,
un iieu plus avance quant aux palpes tres dilates, a la tete plus allongee, au pronotum sinue avant les
lobes, ceux-ci parfois ties extroverses. Phylogenie, voii' p. 212.
Repartition geographique. — Amour. Province Maritime, Coree, Yeso.
LISTE DES ESPECES :
I. Acoptolabrus gehini Eairmaire, Pet. Nouv. Ent. Vol. 2, p. 87 (1876); Yeso, Pesbio.
Gehin, Cat. Carab. pl. 10 (i885); Born, Ent. Mitt. p. 168 (1922).
V. grandis Bates, Trans. Ent. Soc. London, p. 23o. pl. i3, fig. 3 (i883): Water- Yeso. Sapporo.
house, Aid to identify Insects, Part. 16, pl. i3, fig. 3 (i883); Morawitz,
Kenntn. Adeph. Coi. p. 17 (1886', : Born. 1. cit, .
2. Acoptol. schrencki Motschulsk}^ Schrencks Reise, Vol. 2, p. 99, pl. 7, Amour, Prov. Mar.
fig. 29(1860); Solsky, Hoiae Soc. Ent. Ross. p. 263 (1875); Kiaatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 262 (1S78), p. 241, fig. 4, 6 (1886) ; Gehin,
Cat. Carab. pl. 10 (i885).
V. Iniuryi Gehin, Cat. Carab. p. 35, pl. 10 (i885); Semenovv, .Symbol», p. 248 {1898). Prov. Mar. ; Wladiwostock.
3. Acoptol. lopatini Morawitz, Kenntn. .Adeph. Coi. p. 17 (1886). Sakhaline.
]. Acoptol. constricticollis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschi. p. 241, pl. i, Province Maritime,
fig. I, 3 (1886); Semenow, Symbolae, p. 847 (1898).
5. Acoptol. leachi Bates, Trans. Ent. Soc. London, p. 869 (1888). Coree.
5. SuBGENUS NESOCOPTOLABRUS Lapouge
Nesocoptolabrus nov. subgenus Lapouge.
Caracteres. — Deltion court et large; palpes tres dilates; mandibules longues; tete etroite.
Pronotum etroit, embrassant la tete, ourle, setigere; lobes extroverses. Elytres allonges, attenues
a 1’extremite, un peu mucrones, primaires tubercules, a fossettes peu marquees interposees ;
secondaires finement tubercules, tertiaires en dissolutioni Sillons, puncta, frange. Trois pulvilli.
Taille moyenne, forme allongee, etroite de la tete et du pronotum; couleur d’or rouge sur la tete et le
pronotum, eljdres noirs a marge vert dore.
Etat d’evolution. — Plus avance. Les sillons ont apparu, mais les pores du pronotum et
les puncta subsistent encore. Facies de Damaster forhind, souligne par Tapparition des mncrons.
Phylogenie, voir p. 212.
Repartition geographique. — Ile Tsoushima, dans le detroit de Coree. — Carte 5, n" 16.
LISTE DES ESPECES :
I. N esocoptolabrus fruhstorferi Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 162
(1900).
6. Subgenus COPTOLABRUS Solier
Coptolabrus (genus) Solier, Observ. Ent. p. 10 (1848); Gehin partim, Cat. Carab. p. 35 (i885);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 124 (1896); Semenow, Symbolae, p. 45-61 (1892).
Synonymie : Macrothorax pars Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 691 (1876).
FAM. CARARID/F:
4H3
Tableau de determination. — Semenovv, S3’mbolse. p. 45-49, 57-61 (1898).
Caracteres. — Deltion peu developpe , parfois a jieine indique {gnnnoiiim) ■, palpes Ires
dilates: tele allongee, parfois la niique prolongee en coi uu ])eu renfle. Pronotum peu
reborde. d’ordinaire depourvu de soies, plus ou moins retreci en avant, dilate ou angule au milieu,
sinue ou nettement resserre avant les lobes, ceux-ci courts, arrondis, deflechis a Fex t rem i te .
oblitjues ou nettement extroverses. Fl\’tres elliptiques, convexes, a po i n t is a Textremite.
d’ordinaire divariques, acumines, so uvent mucrones longuement; sculpture toujours
tuberculeuse, les tubercules prima i res volumineux, non separes par des fosse tt es,
les secondaires moindres, les tertiaires absents chez la plupart des r aces , resolus dans le fond
gninuleux. Sillons forts, pas de puncta, d’ordinaire pas de frange. Pattes longues. trois
pulvilli. Forme allongee, taille moyenne, grande ou tres grande; coloris tres brillant, tres variable
individuellement ; cette variabilite a donne lieu a un nombre considerable de noms d’aberrations sans
valeur scientifique. Elie releve de Fage et de rhumidite comme chez les Ceroglosses.
Etat d’evolution. — Avance. Grand developpement des palpes en largeur; perte des soies du
pronotum, des puncta, de la frange; developpement des sillons et regression des puncta; apparition et
developpement des mucrons. Le deltion seul est tres en retard, rarement de force moyenne, presque nui
chez la plupart des races thibetaines. L’evolution actuelle porte sur le deltion, les mucrons, la sculpture,
surtout sur Felimination des tubercules tertiaires. Ph5dogenie, voir p. 212.
Repartition geographique. — Thibet nord-est; Chine sauf le Yunnan; Mongolie, region du
Baikal, .'\mour, Province Maritime; Coree. IFevolution se fait en partant du Thibet. — Carte 5, 11° i r.
Ontogenie. — J’ai deerit de giandes larves de Chine qui d'apres leur taille et leur localite ne
peuvent se rapporter qu’au Coptolabrus smaragdinus ou a VIsiocarabus fiduciarius, et d’apres leur t3^pe
rostrilabre fissirostre ne peuvent appartenir a VIsiocarabus, si la place de ce dernier est bien jiarmi les
Carabogeniens. Labre non retreci en avant, mesolabre moins large que la moitie d’un e.xolabre, renfle,
limite par deux sillons lateraux ; rostre dehiscent; exolabre non lobule, Fangle emousse, le bord
anterieur presque droit, perpendiculaire a Fa.xe ; article terminal des labiaux assez long, bifurque
obliquement; tegmina vastes, arrondis en avant; lobes triangulaires, vastes, acumines; telson tres
echancre, a lobes longs, aigus, en demi-croissant ; cerci tres longs, tres greles, presque jointifs a la base,
divergents; epines faibles, 1'externe souvent nulle; pattes longues, couleur plus ou moins bleue ou verte,
un peu metallique; tete remarquablement petite, surtout chez les males. \'oir supra p. 4.5 et fig., et
pour les details, Description des larves, Mem, i, p. i5-i7 (1905).
LISTE DES ESPECES :
I. Coptolabrus grumorum Semenow.
a. grumorum Semenow, Symbolas, p. 5i (1898).
b. formosus Semenow. Morae .Soc. Ent. Ross. \6)1. 21, ]>. 4x3 (1887),
S3nnbolae, p. 58 (1898).
c. berezowskii Semenow, S3'mboUe, p. 54 (1898).
d. sunpanensis Semenow, S3nnbolae, p. 55 (1898).
e. siibformosus Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 21, |). 4x5 (X887),
S3'mbolae, p. 60 (1898).
f. spurius Semenow, Svmboke, p. 55, 60 (X898).
g. margarilophorus Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 36i (X9J2j.
Thibet N.-E. : Koukou
Kansou sud-ouest.
Kansou sud-est.
Sse Tchouan septentr.
Kansou sud-e.st.
Kansou sud-est.
Kansou meridional.
COLEOPTERA ADEPHAGA
Coptoi. smaragdinus Fischer.
A. Subspecies elysii Thomson.
a. elysii Thomson, Ann. Soc. Ent. Fr. p. 337, 9> ^ (i856);
Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 323 (1889); llauser, ibidem,
p. 55o, pl. IO, fig. 1-3 (1912), p. 556 (1913).
var. viridipennis Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 557 (iQiS).
b. longipennis Chaudoir, Ann. Soc. Ent. hr. p. 449 (i863); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 323 (i88g); Bates, Proc. Zool. Soc,
London, p. 217 (1889), Entomologist, Vol. 23, p. 211 (1890).
Born, Coptolabrus rothschildi, p. i, Verh. Zool. Gesellsch. VVien
(1899), Soc. Ent. Vol. 25, p. 25 (1910); Meyer Darcis, Schvveiz. Ent.
Gesellsch. Vol. 10, p. 409, pl. i. fig. 9 (1902); Hauser, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 547, 552, pl. ii, fig. 16, 17 (1912); p. 556 {igi3).
c. connectens Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 546-55o (1912),
p. 557 (1913).
ab. coi. Hauser. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 552 (.1912), (8) j). 557-558 (igi.l).
d. kiangsianus Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 55 r, pl. ii,
fig. 18 (1912).
e. hunaneiisis Born, .Soc. Ent. Vol. 25, p. 76 (1910).
B. Subspecies smaragdinus Fischer.
a. chinganensis Semenow, Sr mbolae, p. 44-46 (1898); Born, Zwei neue
Coptolabrus, p. 3. Verh. Zool. Cdesellsch. Wien (1898).
utnshanensis Hauser. Soc. Ent. Vol. 29, p. 12 (1914).
ab. coi. Hauser, Soc. Ent. Vol. 29, p. 12 (1914).
b. smaragdinus Fischer, Entomogr. Imp. Ross. Vol. 2, p. ib3, pl. 35,
fig. 50(1824); Dejean, .Spec. Coi. Vol. 2, p. 487 (1826), Iconogr.
Coi. Vol. I. p. 366, pl. 52, fig. 2 (1829); Motschulsk}^ Ins.
Siber. p. io3 ( 1 848) ; Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 323 (1889) ;
Semenow, S3’mbolse, p. 46 (1898); Born, Zwei neue Coptola-
brus, p. 1-3, Verh. Zool. Gesellsch. Wien (1898).
arachnopHS, olbergeni Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 179 (1914).
C. dohvni Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 148-150 (1887), p. 323
(1889).
longipennis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 335 ('1878), p. 172 (1879), p. 242,
255, fig. 2, 5 (1886); Gehin, Cat. Carab. p. 35 (i885); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 124 (1898); Born. Zwei neue Coptolabrus, p. 2. Verh. Zool.
Gesellsch. Wien (1898).
damasteroides Gehin, Cat. Carab. p. 35, pl. 10 (i885).
mandshur icus Semenow, Symbolae, p. 47 (1898); Rev. Russ. Ent. V’ol. 6, p. i5i
(1906); Born, Zwei neue Coptolabrus, p. 2, Verh. Zool. Gesellsch. Wien
(1898); Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 559 {i9i3).
dux Born, Zwei neue Coptolabrvis, p. 2, Verh. Zool. Gesellsch. Wien (1898).
ab. color. Kraatz. Deutsche Ent, Zeitschr. p. 252 (1878), 324 (1889).
d. ussnricus Born, Soc. Ent. p. 79 (1914).
e. fulminifer Roeschke, Soc. Ent. p. 127(1916); Breuning, l.cit. p. 264.
planus Born, Ent. Mitt. p. 168 (1922).
f. mandarinns Born, Ein neuer Coptolabrus, p. i, VTrh. Zool. Gesellsch.
Wien (1898).
g. meyerianus Born, Zwei neuer Coptolabrus, p. i, Verh. Zool. Gesellsch.
Vhen (1898).
Honan, Kiangsou.
Houpe : Wa Chan.
Kiang Si septentr. : lac
Po Yang.
Kiang Si : lac Po Yang.
Ho Nan.
Mongolie : Koukou Kho-
to, Inchan, Chingan.
Transbaikalie.
Mandchourie, Prov.
Mar., Sakhaline,
Oussouri.
Coree sept.
Petchili .
Amour.
1<AM. CARABIDTFC
^85
h. shivitiuigeiisis Horn, Soc. Ent. p. 77 (igio).
i. tsingtauensis Mauser, Deutsche Ent. Zeitsclir. p. 55g (igi3).
k. monilifer Tatuin, Anri. Mag. Nat. Hist. \'ol. 20, p. i5 (1847);
Chaudoii', Bull. Mose. p. 5o3 (1S61).
l. tyrannus Lapouge, Misc. Ent. p. 2 (igii). — Pl. 5, Fig. 3.
C. Subspecies hranickii Taczanowski, Horae Soc. Ent. Ross. p. 187,
pl. II, fig. 8 (18S8); Hreuning, Coi. Centralbl. p. 204 (igzS).
pyroflwnis Reitter, Wien. Ent. Zeitschr. p. 104 (iSgS); Semenow, Rev. Russ.
Ent. \’ol. 6, p. i5i (1906).
var. oudoti Hauser, Soc. Ent. (1916); Breuning, 1, cit. p. 254,
1). Subspecies augustus Bates.
a. augikstus Bates, Proc. Zool. Soc. London, p. 38i (1S88); Meyer
Darcis, Sclnveiz. Ent. Gesellsch. p. 4og, pl. i, fig. 2 (igo2);
Born, Soc. Ent. p. 77 (igio); Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 554 (igi i).
b. angusticollis Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 655 (igii).
c. diyus Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 14 (igo8).
d. ertU Born. Soc. Ent. p. Sj (igio).
e. ignimitella Bates, Proc. Zool. Soc. London, p. 38i (1888).
f. augulicollis Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 655 (igi3).
E. principalis Bates, Proc. Zool. Soc. London, p. 216 (i88g);
Born, Coptolabrus rothschildi, p. i, Verh. Zool. Gesellsch.
Wien (i8gg).
F. Subspecies calestis Steuart.
a. ccelestis Steuart, Ann. Soc. Ent. France, p. 76, pl. 7, fig. i (i855);
Chaudoir, Bull. Mose. Vol. 64, p. 5o3 (1861); Kraatz, Deutsche
Ent. Zeitschr. Vol. 3o, p. 256, fig. 8 (1886); Hauser, Stutt. Ent.
Zeitschr. p. 2gg-3o4 (igi3).
ab. coi. (7) Hauser, Stett. Ent. Zeitschr. p. 3o3-3o4 fi9i3).
b. giganteus Born, Coptolabrus lafossei, p. 3-4, Verhandl. Zool.
Gesellsch. Wien (i88g); l\Ie5^er Darcis, Schweiz. Ent. Gesellsch.
Vol. 10, p. 406, pl. I, fig. I (igo2); Hauser, Stett. Ent. Zeitschr.
p. 3og-3i4 (igi3).
ab, coi. (10) Hauser, Stett. Ent. Zeitschr. p. 3i3-3i4.
C. scialdonei Hauser, .Stett. Ent. Zeitschr. p 3i3-3i5 (igi3).
d. dux Semenow, SymboltE, p.4g(i8g8); Hauser, Stett. Ent. Zeitschr.
p. 3o8 (igi3).
e. semenowi Meyer Darcis. Alitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. Vol. 10,
p. 407, fig. 3 (igo2); Hauser, Stett. Ent. Zeitschr. p. 2g7 (igi3).
f. buchi Hauser, Stett. Ent. Zeitschr. p. 304-307 (igi3).
ab. coi. Hauser, Stett. Ent. Zeitschr. p. 3o6-3o7.
g. montanus Hauser, Stett. Ent. Zeitschr. p. 3o7-3og.
(j. Subspecies lafossei Feisthainel.
a. lafossei Feisthainel, .Ann. Soc. Ent. France, p. io3, pl. 2, fig. 2
(1845); Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 554-558 (igi2), Stett.
Ent. Zeitschr. j). 2g8 (igi3).
Chantoung : Tsing Tau.
Chantoung : Tsing Tau.
Coree meridion.
Coree : Ile Quelpart.
Coree : Gensan.
Chemulpo.
Kiang Si septentr. : Kiu
Kiang.
Kiang Si. [Shiang.
Kiang Si merid. ; Ping
Fokien ; I'ou Tcheou.
Fokien : Fou Tcheou.
Kouan Toung.
Houpe : Ichang.
Changhai ; Ningpo.
Fokien, Yunling Chan.
[Schang.
Kiang Si : Chang Tsin
Tschekiang.
Kiang Sou : Changkai.
T schekiang : Y en Tcheou .
Kiang Si : Chaine des Ta
Yun Ling.
Tschekiang : Ytn^ao ; Ile
Chusan.
486
COLEOPTERA ADEPHAGA
b. donckieri Born,Zwei neue Coptolabrus, A^ei h. Zool. Gesellsch. Wien Ile Chusan.
(1898); Meyer Darcis, Schweiz. Ent. Gesellsch. Vol. 10, p. 408,
fig. 7 (1902).
c. ? incertus Meyer Darcis, Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. Vol. 10,
p. 409. fig. 8 (1902).
ab. coi. (3) Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 557-558 (1912).
7. SuBGENUS EUCOPTOLABRUS Semenow
Eucoptolabrus sectio Semenow, Symbolae, p. 60 (1898).
T ableau de determination. — Semenow, Symbolae, p. 60 61 (1898).
Caracteres. — Sous-menton un peu tubercule en avant; deltion largement reborde et
ourle, presque de la longueur des lobes, ceux-ci ourles, epilobes; palpes robustes,
tres dilates; antennes assez fortes; tete plutot longue qu’etroite. Pronotum grand, presque
hexagonal, un peu reborde, davantage pres des lobes, ceux-ci tres courts, obliques; d’ordinaire
pas de soies ni de pores. Elytres courtement elliptiques, tres renfles, un peu retrecis en
triangle a l’apex, mais d’ordinaire non mucrones chez gemmifer, faiblement mucrones et un
peu divariques chez pnstulif er-, sculpture tuberculee sur fond mat, a secondaires plus faibles
et tertiaires tres faibles chez gemmifer, primaires tres volumineux, secondaires tres fins et senes,
tertiaires nuis chez fustulifer. Sillons forts, pas de puncta, d’ordinaire pas de frange. Pattes
mediocrement longues, pas de pulvilli. Taille moyenne ou grande; forme robuste bien qu’assez
allongee ; couleur noir bleuatre ou violace, metallique chez certains pustulifer.
Etat d’evolution. — Avance. Plus de pulvilli; forme devenue tres robuste, d’ou un facies plus
court. L’evolution actuelle porte sur les mucrons, qui tendent a se Y>'^ofi\i'\ce chez pushili fer, etsurla
sculpture, de plus en plus inegale jusqrba elimination des tertiaires, enfin sur la couleur qui tend a
devenir brillante et diverse chez les races les plus eloignees du Thibet. Phylogenie, voir p. 212.
Repartition geographique. — Sous-genre thibetain, en relation probable avec certaines races
Ae grumorum, mais connu seulement par ses races chinoises. Sud-ouest de la Chine, surtout Yunnan et
Sse Tchouan meridional; Houpe.
LISTE DES ESPECES :
1. Eucoptolabrus gemmifer Fairmaire.
a. cyaneofemoratus Boin, Soc. Ent. Vol. 24, p. i85 (1909), Vol. 20,
p. 75 (1910), Vol. 3i, p. i3, 20 (1916).
b. gemmifer Fairmaire, Ann. Soc. Ent. Belg. Vol. 3i, p. 91 (1887);
Semenow, Symbolae, p. 61 (1898); Meyer Darcis, Mitth. Schweiz.
Ent. Gesellsch. Vol. 10, p. 408, pl. i, fig. 6 (1902); Born, Soc.
Ent. Vol. 25, p. 74 (1910), Vol. 3i, p. i3 (1916); Breuning, Coi.
Centralbl. p. 254 (1928).
var. yunnauus Born, Soc. Ent. Vol. 25. p. 74 (1910), Vol. 3i, p. i3 (1916). — Pl. 5,
Fig. 4.
2. Eucoptol. pustulifer Lucas.
a. guerryi Born, Insekt. Borse, p. 124 (1903), Soc. Ent. Vol. 25, p. 73
(1910).
var. rectiperlatus Maindron, Ann. Soc. Ent. France, p. 225 (1906); Born, Soc. Ent.
Vol. 24, p. i85 (1909), Vol. 25, p. 73 (1910), Ent. Mitt. Vol. ii, p. 169 (1922).
Yunnan merid., frontiere
thibetaine.
Sse Tchouan merid.,
Yunnan N.-O. ; Djou-
koula.
Yunnan N. O. : Pe Yen Tsin.
Yunnan centr. : Yunnan
Eou.
FAM. carabid.f:
487
b. /'uslulifer Lucas, Hali. Soc. Ent. France, p. 10 (1869), Annales,
p. 293-295, pl, 14, fig. 12 (1872) ; Gelli n, Cat. Carab. pl. 10 (i885) ;
Semenow, Syinboku, p. 61 (i8g8); Maindron, Ann. Soc. Ent.
France, p. 225(1906); Born, Coi. Kund. p. 100 (1915), Ent.
l\Iitt. Vol. II, p. 169 (1922); ]3ieuning, 1. cit. p. 255.
c. bonii Meyer Darcis, Mitth. Schweiz. Ent. Gesellsch. Vol. 10, p. 407,
pl. I, fig. 4 (1902); Born, Coi. Rund. p. loi (1915), Ent. Mitt.
V^ol. 1 1, p. i6g (1922).
ab. amoenus Hauser, Deutsche Hnt. Zeitschr. p. 566 (igi3).
d. mirificus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 140 (1891); Semenow,
Symbola;, p. 61 (1898); Me3'er Darcis, Mitth. Schweiz. Ent.
Gesellsch. Vol. 10, p. 408, ]il. i, fig. 5 (1902); Born. Coi. Rund.
p_ loi (1915).
pustulifer Bates, Proc. Zool. Soc. Loiidon, p. 217 (1889) ; Ent. Vol. 23,
p. 211 (iSgo); Born, Soc. Ent. Vol. 20, p. 73 (1910).
ab. pralti Born, Coi. Rund. p. 100 (igiS); Breuning, 1. cit. p. 255.
15. Genus CHRYSOCARABUS Thomson
Chrysocarabus (subgenus) pars Thomson, Opusc. Ent. l^asc. 7, p. 692 (1875); Gehin, Cat. Carab.
p. 41 (iS85); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 58(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 120
(1S96); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 62-74 (1909)-
Synon3'mie : Carabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 41 (i885).
Tableaux de determination. — . Lapouge, L’Echange, p. 26-27 (1902); Barthe, Tabi.
Anahd. Carab. p. 62-74 (^9^9)-
Caracteres. — Mesion un peu renfle en avant ; lobes arrondis, sinus large, peu profond ;
deltion tres large, court, souvent un peu carene, reborde ainsi que les lobes ; palpes
dilates, dichetes; mandibules recourbees, pointues; antennes calleuses ou non, un peu
longues. Pronotum reborde, setigere, lobes developpes. Elytres longuement ovoides, bien rebordes ;
sculpture variant de Fetat complet a Fetat lisse. Sillons absents, puncta, frange.
Trois ou quatre pulvilli. Taille moyenne ou grande; forme assez allongee; couleur variee,
metallique, souvent tres riche ; rufinisme frequent ou nornial des membres, des antennes et de
la bouche chez auronitens et piinclaioauratns, suivant les races.
Etat d’evolution. — Mo3'en. Peu avance quant au deltion, aux soies du pronotum, aux
puncta, aussi par Tabsence de sillons; un peu plus quant aux palpes, franchement passes au stade
dichete. En voie d’evolution quant aux antennes qui passent de betat simple a 1’etat calleux, par
gradations, dans la meme espece, et quant a la sculpture, normale et simplement rugueuse par
Tempietement des points des stries sur les intervalles chez Volympim, a secondaires et tertiaires
rudimentaires et cotes primaires plus ou moins atrophiees ou hypertrophiees chez les autres, allant
jusqu'a 1’etat lisse, sans trace de stries, d’intervalles ni de points primaires chez la plupart des splendens.
Les ailes du lineatus ursuius sont grandes et prescpie fonctionnelles, elles sont tres reduites chez les
autres especes. Le rufinisme frequent chez auroniUns et punctaioauraius et normal chez la plupart des races
est a inscrire aux caracteres d’evolution avancee. Ph3dogenie, voir p. 2i3-2i6.
Repartition geographique. — Nord du Portugal et de TEspagne, France, Belgique,
.\llemagne, Alpes, Autriche, Ilongrie, Roumanie. — Carte I, n“ 7.
Sse Tchouan sud-ouest :
Moupin.
Sse Tchouan centr. :
Ornei Chan, Kia Ting
Fou.
Kia Ting' Fou.
Floupe ; Wan Chan ; Sse
Tchouan or.
488
COLEOPTERA ADEPHAGA
Ontogenie. — Sauf celle de Volympim, les larves sont bien connues. Type rostrilabre conirostre.
Mesolabre d’un tiers de la largeur d’un exolabre, renfle ; rostre renfle, a pointe ogivale; exolabre lobule,
a bord anterieur oblique; hypoph}'se courtement caienee, hypodon court mais bien detache ; palpes
plus OLI moins bilobes ; tegmina plus ou moins larges, lobes assez grands; telson echancre, a lobes plus
ou moins prolonges suivant les especes ; cerci jointifs a la base, divergents, plus ou moins longs, epines
assez courtes, coniques, subegales. Les variations specifiques sont assez grandes. Voyez supra p. 46, 47
et fig. ; pour le detail des especes et des races, Description des larves, Mem. 2, p. 8-1 1 (1906). D’apres
mes elevages, pundatoaiiratiis pond de mai a juillet, splendens d’avril a juin, aussi lineatus et auromtens. J’ai
publie le proces verbal d’elevage du splendens : Methodes d’elevage des larves de Carabes, Bulletin de la
Societe scientifique de TOuest, 1904. La nymphe du lineatus ursuius a ete obtenue par M. Hochstetter.
Pterotheques subegales, celles des ailes posterieures remplies ; pas de soies au pronotum,brosses dorsales
faibles au premier segment, mediocres aux quatre suivants, nulles au sixieme; bourrelets des tegmina :
peu marques, unis, segments 2 a 6, vaguement lobes 5 a 6, indiques seulement au premier; tubercules
pleuraux en bourrelets subcontinus, reguliers. glabres, aux segments 2-6, indiques au septieme, nuis au
premier; cerci coniques, du tiers de la longueur du protelson. Chez Vaiwonitens ces tubercules sont velus.
Chrysocarabus splendens, voyez Pl. I , Fig. 7.
Hybrides. — La plupart des Carabes h3'brides connus se rapportent aux Cluysocai abus. Kolbe
a deerit, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 692-696 et planche (igiS), 1’hybride violaceus auvonilens. LTjTride
neesi-nigripes du Museum de Paris en differe peu. Tete du «rrs/, labre, epistome, fossettes, sillons et front
identiques, sillons gulaires, gula, sous-menton sans pores gulaires, de meme, le rostre seul un peu
different, grand et depassant les lobes comme chez violaceus, mais trop large de base et peu renfle, sauf
la partie axiale carenee; palpes mixtes comme forme, mais poljmhetes; scape des antennes rouge, noir
chez Thybride de Kolbe, articles construits sur le modele auvonilens. Pronotum du neesi, sauf vers la
base, celle-ci a peine ourlee, caractere d’ auvonilens , le lobe meme un peu deflechi et casse a la base,
dessus ponctue ; une soie au milieu de la gouttiere et un juxtalobaire ; dessous de neesi. Mesothorax de
neesi. Elytres rappelant/«i'flV/(s, plus convexes et plus paralleles, cotes primaires fines, nettes, segmentees,
les points coupant la cote et non places a cote comme c\\ez festivus, secondaires vagues, tertiaires visibles
a la base, dedoubles ensuite, points des stries visibles a labase, en somme rappelle la sculpture ancienne
des violaceus, abolie chez neesi', premier tertiaire soude a la suturale, donnant une suture large, type
auvonilens, mais non relevee ; le raphe, la gouttiere brillante, a ressaut marque au premier tiers, sont de
neesi', metathorax de neesi', pas de sillons, puncta normaux ; pattes a cuisses rouges et tibias noirs du
nigvipes, aussi les articles et les pulvilli; apex du neesi; couleur du pronotum vert bleuatre, plus claire
et brillante hors du disque, des elytres d'un pourpre chaud, marges or pourpre. Grisons, Davos. Le
SLijet de Kolbe a les elytres vert bleuatre a maiges vert dore, et les intervalles entre les primaires
plutot rugueux ponctue, par brouillage. L’exemplaire du Museum est male, celui de Kolbe femelle.
Lfli^Lride cupveouitens-splendens obtenu par Albrecht, male, jaune dore, de Taspect d’un lineatus
a faibles cotes, ou plutot en raison de la longueur relative du pronotum et de la base des elytres, a le
pronotum ride du splendens, la forme des el3'tres du cupveonitens, des cotes etroites et obtuses, et non de
simples aretes comme on en rencontre souvent chez le splendens.
M. Hochstetter a 'obtenu une serie dMiybrides splendens-uvsuius. Ces hybrides (Pl. 5, Fig. 5) sont
presque entierement zfrsH/;/.'! ; des cinq caracteres constants qui differencient les lineatus des splendens \\
ne leur manque que le developpement relatif des ailes. Le pronotum et la tete larges sont de Yuvsuius,
mais les lobes diriges en arriere, et le cote externe du pronotum a peu pres regulierement arque, sans
sinus sensible, sont probablement un caractere ancestral. La largeur des elytres, surtout aux epaules,
est aussi de V uvsuitts et en correlation avec la largeur du mesothorax chez le lineatus, mais les cotes sont
beaucoup plus fortes, surtout pliLs larges, plus mollement dessinees, plus foncees que chez Vuvsiiius. Les
FA^I. CARABIDA£
489
palpes sont plus courls, Tarticle terminal large mais remarquableinent petit. Tout ce (jui n’est pas «/rs/zb/s
est nouveau, probablement ancestral, et riufluence de rheiedite splendens n’apparait guere. La larve est
identique a celle de Yursuins, qui differe seulement de celle du splendens par la taille plus grande, la fornie
plus robuste, les lobes des tegmina et surtout des cerci plus longs, ces derniers plus acumines, les cerci
un peu plus grands ainsi que les epines. Cependant la pointe du rostre est legerement bicuspide,
comme chez le punctatoauratns et V auronilens, ce caractere peut venir des lineatus ou etre ancestral et
rappeler le temps ou la soudure des deux parties du rostre n’etait pas encore parfaite. Le barlheensis
Nicolas, Miscell. Ent. \ml. 87, p. 42 (igaS), deerit comme h3"bride possible splendens nrsnins, est
different, et n’est probablement qu’une variete du splendens lapnrdanns.
On a deerit comme h3'brides de pnnclaloauratns et de splendens diverses formes. Elles ne sont
probablement pas plus h3'brides que le lemoiilti, lequel est bien une race du festivus. Je regarde comme
des races de punctatoauratns, jusqu’au moment ou le contraire aura ete demontre par Televage, krichel-
dorfi, andronnensis et esqui er ry ensis.
U helveticus que Born regarde comme un hybride consitns-celticiis pourrait etre au contraire un
hybride dd aiironitens, a cause des primaires entiers. Je constate cependant que jusqudei on n’a pas
signate d’h3’brides authentiques en dehors d’un meme grand groupe, a plus forte raison entre nn
rostrilabre et un serrilabre.
Sous-Genres. — Le genre Chrysocarabus ne comporte pas de subdivisions.
LISTE DES ESPECES :
I. Chrysocarabus olympise Sella, Rev. Magas. Zool. p. 469, pl. 2, fig. i Piemont ; Val Sessera.
(i855); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. GqS (1875); Kolbe, Ent.
Nachr. p. i35 (1887); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 58
(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 120 (1S96); Born, Zoogeogr.
Stud. p. 33, Ins. Borse (1908).
ab. sellce Heyden, Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. p. 142 (1881).
stierlini Heyden. Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. jj. 198 (1881).
2. solieri Dejean, Spec. Coi, Vol. 2, p. 119 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i,
p. 376, pl. 55, fig. I (1829); Castelnau, Hist. Nat. Coi. Vol. i, p. 144
(1837); Fairmaire, Faun. France, Vol. i, p. 24 (i856); Thomson,
Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 674 (1875) ; Fauvel, Faun. Gallorh.
VMl. 2, p. 5i (1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 58 (1892);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 121 (1896); Born, Ins. Borse, p. 3
(1906), Zoogeogr. Stud. p. 33, Ins. Borse (1908); Barthe, Tabi.
Analyt. Carab. p. 64 (1909) ; Caillol, Faun. Prov. Vol. i, p. 23 (1908) ;
Born, Ent. Bl. p. i25 (1918).
var. clairi Gehin, Cat. Carab. p. 41 (i885); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i,
p. 58(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 121 (i8g6); Lapouge, Bull. Soc.
Sc. Ouest, p. 79(1898); Born, Ins. Borse, p. 4 (1906), Zoogeogr. Stud.
p. 33, Ins. Borse (1908); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 64 (1909);
Caillol, Faun. Prov. Vol. i, p. 23 (1908) ; Born, 1. cit. p. i25.
cyuneoviridis Carret, L'Echange, p. 38 (1897); Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. 64 (1909); Caillol, Faun. Prov. Vol. i, p. 2.3 (1908).
ab. coi. Clermont, Misc. Ent. p. 73 (1929).
Alpes merid. : Provence,
Piemont, Ligurie.
Alpes maritimes, St-Martin ;
Vesubie; .-Hticolc.
3. lineatus Dejean.
Voyez : Tableau de determination, Nicolas, .Misc. Ent. p. 25-26 (1916).
a. lateralis Rev. Magas. Zool. p. 10(1840); Jacquelin Duval, Cen. Portugal, Calice.
Coi. Carab. pl. 3, fig. i3 (i855); lleyMen, Deutsche Ent. Zeitschr.
COLEOPTEKA ADEPHAGA
p. 5i (1870); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 698 (1875);
Oliveira, Cat. Ins. Portug. p. 12 (1876); Gehin, Lettre 4, p. 33
(1876); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 121 (i8g6); Lapouge, Bull.
Soc. Sc. Ouest, p. 71 (1898); Born, Ins. Borse, p. 3 (1906).
var. hilintatus Gehin, Cat. Carab. p. 42 (i885V
b. strasseri Lauffer, Bolet. Socied. Esp. Hist. Nat. p. 403 (igoS);
Boin, Ins. Borse, Vol. 23, p. 3(1906).
c. Uneaius Dejean. Spec. Coi. Vol. 2, p. 117 (1826), Iconogr. Coi.
p. 374, pl. 5o, fig. 5 (1829); Perez Arcas, Insect. nnevos. p. t
(i865); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 694 (1875); Keitter,
Best. Tab. Carab. p. 121 (1896); Born. Ins. Boise, p. 3 (1906).
forticostis, debilicoslis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 227 (igoS); Nicolas.
Misc. Ent. Vol. 23, p. 25 (1916).
var. wliitei Deyrolle, Ann. Soc. Ent. Erance, p. i3(i852); Kraatz, Berl. Ent. Zeitschr.
\'ol. 4, p. 60 (1860); Hej'den, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 5i (1870);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 121 (1896); Lapouge. Bull. Soc. Sc. Ouest,
p. 75 (1898;, L’Echange, p. 27 (1902); Born. Ins. Borse. p. 3 (19061.
var. rufipes Lapouge, nom. nov.
whiteivax Born, Ins. Borse, p. 3 (1906).
d. basilicus Chevrolat, Rev. Mag. Zool. pl. 170 (i836).
e. troberti Kraatz, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 4, p. 60 (1860); Gehin,
Lettre 4, p. 33 (1876); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 86
(1882); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 121 (1896); Lapouge, Bull.
Soc. Sc. Ouest, p. 75 (1898), L’Echange, p. 27 (1902), Carab
nouv. p. 84 (1916); Nicolas, Misc. Ent. Vol. 23, p. 20 (1916);
Codina, Ent. Catalun. p. 74 (1920).
f. beharrius Nicolas, Misc. Ent. Vol. 23, p. 26 (1916); Lapouge,
Carab. nouv. p. 84 (1916).
g. arstnhs Lapouge, Misc. Ent. Vol. 19, p. 17 (1911), Carab. nouv.
p. 84 (1916); Nicolas, Misc. Ent. Vol. 23. p. 26 (1916). —
Pl. 5, Fig. 5.
V. incostaiiis Nicolas, Misc. Ent. Vol. 24. p. 84 (1919).
h. hochsletteri Born, Soc. Ent. Vol. 34, p. 19 (1920); Nicolas, Misc.
Ent. Vol. 24, p. 100 (1920).
splendens Olivier.
a. vittatus Lapouge, L’Echange, p. 27 (1902); Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 62(1909); Boin, Ins. Borse, p. 3 (1906); Codina,
Ent. Catalun. Coi. p. 74 (1920).
var. ovipennis Lapouge. L’Echange, p, 27 (1902); Barthe, Table Analyt. Carab.
p 62 (1909).
b. pinetoriun Lapouge, Misc. Ent. Vol. 17, p. 38 (1910).
c. lapurdanus Lapouge, Carab. nouv. p. ii (1913), p. 84 (1916).
splendens var. Lapouge, Misc. Ent. Vol. 19, p. 18 figii).
d. rnascar auxi hapouge, Carab. nouv. p. 84 (1916).
e. cychricollis Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 71 (1898), L’Echange,
p. 27 (1902); Born, Ins. Borse, p. 3 (1906); Barthe, Tabi.
Analyt. Carab. p. 62 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 73
(1920).
f. pallens Lapouge, Misc. Ent. p. 163(1924).
Leon.
Asturies.
Biscaye.
Guipuzcoa, Navarre.
Basses Pyren. ; mont
Beharria.
Basses Pyren. : mont
Ursui.
Basses Pyren. : Urepel.
Landes : Chalosse.
Landes.
Basses Pyren. occident. :
Cambo.
St-Jean de Luz, Vallee
de la Bidassoa.
Pyren. espagn. : Huesca,
Sierra d’Aizcurre.
Valcarlos; Arneguy.
FAM. CAKABID/^:
491
g. ammoniiis Lapouge, Misc. Ent. Vol. 17, p. 38(1910), Vol. 18.
psendocychricoUis. psettdojvipennis Le Moult, Misc. Ent. Vol. 20, p. 43 (1912J.
h. splendens Olivier, Entomol. Carabes. pl. 1, lig. 2 (1789), Encycl.
Meth. T. 5, p. 326, pl. 120 (1790); Fabricius, Entomol. System,
p. 129 (1792), Syst. Eleuth. Vol. i, p. jS (1801); Dejean,
Spec. Coi. Vol. 2, p. 171 (1827), Iconogr. Coi. Vol. 2, p. 29,
[)1. 66, fig. 3 (i83o); Fairmaire, Faun. l-'iance, Vol. i, p. 26
(i856); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 694(1875); F^auvel,
Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 55 (1882); Reitter, Best. Tab. Carab.
}). 120 (1896); Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 844 (1896);
Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest. j). 72-75 (1898), Phylog. Carab.
Mem. 17, p. 10(1910), Carab. nouv. p. 84(1916); Born, Ins.
Borse, Vol. 23, p. 3 (1906); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 62
(I909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 72, 78 (1920).
carolinus Fabricius, Entomol. System, p. 126 (1792).
htlicollis Le Moult, IMisc. Ent. Vol. 20. p. 37 (1912I; Codina, Ent. Catalun. Coi.
p. 73 (1920).
var. rutofemoratus Lapouge.
splendens var. Lapouge, Misc. Ent. Vol. 17, p. 57(1910).
var. pseudotroberti Lapouge, Carab. nouv. p. 12 (1913), Misc. Ent. Vol. 19, j). iS
(1911); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 72-74 (1920).
var. seriepunctatus (Gehin) Lapouge, L’Echange, p. 27 (1902); Barthe, Tabi. .■Vnalyt.
Carab. p. 63 (1909).
subovipennis, subcychricoUis, pseudovittatus Le Moult, Misc. Ent. p. 43 (1912).
goliath Le Moult, Misc. Ent. p. 67 (1912).
ab. coi. (2) Nicolas, L'Echange, p. 27 (1902); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 63
(1909); Le Moult (2), Misc. Ent. V^ol. 20, p. 43 (i) p. 67 {1912); Codina,
Ent. Catalun. Coi. p. 73 (1920).
jemu (rxegatino) Clermont, L’Echange, p. i23 (1909).
m gyamdipennis Le Moult, ]\lisc. Ent. Vol. 20, p 44 (1912).
m. dombroivskii , piesbergeni Le Moult, Misc. Ent. Vol. 21, p. 38 (1913).
5. Chrysocar. punctatoauratus Germar.
A. Subspecies pitnclatoauratas Germar.
a. pnnclatodiiratns Germar, Insect. spec. nov. Vol. i, p. 4 (1828);
IDejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. ii3 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i,
p. 370. pl. 53, fig. 3 (1827); Fairmaire, Farm. France, Vol. i,
p. 24 (1854); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 698 (1875);
Gehin, Le Natural. p. 7 (1882); pars l'auvel. Faun. Gallorh.
Vml I, p. 55(1882); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 122 (1896);
Lapouge, L’Echange, )i. 27 (1902), Carab. nouv. p. ii (1913);
Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 74-76 (1922).
b. carlittensis V>aT\.]\e, Misc. Ent. p. 88(1910), p. 35(i9r2); Lapouge,
Phylog. Carab. Mem. 17, p. ii (1910), Carab. nouv. p. ii (igi3);
•Xicolas, Misc. Ent. Vol. 27, p. 17 (1928).
c. farinesi Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. ii5 (1826). Iconogr. Coi.
Vol. I, p. 371, pl. 53. fig. 4 (1827); Lapouge, Phylog. Carab.
Mem. 17, p. II (1910), Carab. nouv. p. ii (1918); Barthe,
■Misc. Ent. \'^ol. 20, p. i3 (1912).
B. Subspecies barihei Barthe.
a. Panthei (Lapouge) Barthe. Misc. Ent. Vol. 20, p. 35 (1912);
Lapouge, Carab. nouv. p. ii (igiS).
/■(/-/««I Castelnau. Hist. Xat. Coi. Vol. i, p. 144 (1837); Gehin, Le Natural.
]>. 7 (1882); Keitter, Best. Tab. Carab. p. 122 (1896); Lapouge,
L'Echange, p. 27 (1902); Born, Ent. Blatt. p. 110(1912); Barthe, Tabi.
•■Vnalyt. Carab. p. 66 (1909), Misc. Ent. p. 33 (1912).
.Aude : Montagne Noire.
Pyrenees Centrales; Cor-
bieres.
Corbiferes, Ariege.
Pyren. or. : Montlouis,
Cerdagne ; Alticole.
Pyren. 01. : massif du
Carlitte ; Alticole.
Pyren. or. : Carcanet,
Graves.
.Vude : Belcaire.
492
COLEOPTERA ADEPHAGA
b. boscensis Nicolas, Misc. Ent. A"ol. 27, p. 17 (1923).
ab. psendofestivns Barthe, IMisc. Ent. p. 38 (igio).
festivus pars Fauvel, Fann. Gallorh. Vol. 2, p. 5 (1882); Gehin, Le Natural.
p. 3 (1882): Reitter, Best. Tab.Carab. }>. i23 (1896).
punctatoauratus var. Barthe, Tabi. Analyt. (^arab. j). 73 (1909).
c. andronnensis Nicolas, Misc. Ent. Vol. 27, p. 17 (1923).
d. kricheldorffi Le IMoult, Misc. Ent. Vol. 21, p. 37 (i9i3).
e. esquienyensis Nicolas, Misc. Ent. Vol. 27, p. 42 (1923).
f. pandelhi Gehin, Cat. Carab. p. 42 (i885).
farinesi pars Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 54 (1882); Lapouge, L’Echange,
p. 27 (1902).
pandellei Gehin, i. 1., Le Natural. p. 49 (1882).
montanus Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 66 (1909); Codina, Ent. Catalun.
Coi. p. 77 (1920).
g. anrocostatiis Lapouge, L’Ecbange, p. 27 (1902); Barthe, Tabi.
Analyt. Carab. p. 67 (1909); Born, Ent. Wochenbl. Vol. 24,
p. 189 (1907); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 78 (1920).
C. Subspecies bigervio Lapouge, Carab. nouv. (1924).
farinesi pars Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2. p. 54 (1882).
? montanus Gehin, Le Natural. p. 48 (1882).
pandellei Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 67 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi.
p. 76 ( 1920).
punctatoauratus C, race de Bareges, Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 67(1909).
ab. flavolimhatus Gehin. Lettre 4. p. 33 (1876);
ab. nigrino lugubris Gehin, Le Natural. p. 49 (18821; Lapouge, L’Echange, p. 27
(1902); Barthe, Tabi. Analyt. Carab p. 66 (1909).
ab rubripes Nicolas, Feuille Jeunes Natur, p. 12 (1898); Lapouge, L’Echange,
p. 27 (1902); Barthe, Tabi. Analju. Carab. p 66 (1909); Codina, Ent.
Catalun. Coi. j). 76 (1920'.
6. Chrysocar. auronitens Fabricius.
(Formas genuinae, unigenas).
.\. Subspecies/(f.t/tVti5 Dejean.
a. festivus Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. n5 (1826), Iconogr. Vol. i,
p. 372, pl. 54, fig. I (1829); Fairmaire, Faune France, Vol. i,
p. 2.5 (1854); Gehin, Le Natural. p. 43 (1882); Fauvel, Faun.
Gallorh. Vol. 2, p. 53 (1882); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i23
(1896): Barthe, Tabi. Anahd. Carab. p. 78 (1909); Lapouge,
Misc. Ent. Vol. 18, p. 61, 85-87, 93-94 (1910).
farinesi Thomson. Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 693 (1875).
ab. coi. Barthe (4I, Tabi. Analyt. Carab. p. 73-74(1909); Lapouge, Misc. p. 94
(1910).
var. pumicatus Lapouge, Misc. Ent. \'ol. 18, }). 93 (1910).
vare, faustulus Lapouge, Misc. Ent. Vol. 17, p. 58, Vol. 18, p. 85-87, 93-94 (1910).
festivus, race de Lampy, Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 54 (1882).
pseudo faustulus Le Moult, Misc. Ent. Vol 20, p. 44 (1912).
b. lemoidii Lapouge, Misc. Ent. Vol. 17, p. 57 (1910), Vol. 18,
p. 85-87. 93-94 (1910).
lanieli Le Moult. Misc. Ent. Vol. 20, p. 44 (1912).
ab. coi. Le Moult, Misc. Ent \'ol. 20, p. 44 (1912).
C. crassepunetus Lapouge, Misc. Ent. p. 74 (1910), p. i65 (1914).
d. quittardi (Lapouge) Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 72 (1909).
e. costellaius Gehin, Le Natural. p. 48 (1882) ; Lapouge, L’Echange,
p. 26 (1902); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 72 (1909).
Ari ege : Andronne.
Ariege : Andronne.
Luchon.
Esquierry.
Pyrenees centrales.
Pyren. centr., Espagne,
Aran, Luchon;
Alticole.
Region des Gaves :
Bareges, Nere, Tour-
malet, Eaux-Bonnes.
Nere.
Nere.
Tarn.
Tarn : Montagne Noire.
[Central •
Alpes francaises, Plateau
Chaine des Puys, Puy de
Auvergne ; [Dome.
Alticole.
FAM. CAIAABID.^
493
iviiii/Uiis Gehin, Le Xatural. j). 43 (1SS2I ; Barthc, Tabi. Analyt. Caiab. p. 72
(1909).
guei‘)yi Born, Ins. Borse, j). 44 (1907).
ab. coi. Le Moult (2), Misc. Ent. \'oi. 20. p. 45-46 (1912).
f. z%i>ickii lleer, Kaf. Schw. ^^ol. 2, p. 12 (1837); Gehin, Le Natural.
p. 40-42 (1882) ; r3orn, Schweiz. Ent. Gesellsch. Vol. 12, p. 377-37S
(1897), non Ganglbauer, Reitter.
B. Subspecies Oberthur, Bull. Soc. Ent. I^rance, p. 117(1884);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. i23 (1S96); Ilarthe, Tabi. .Anal}’!.
Carab. p. 71 (1909).
var. Oberthur, Bull. Soc. Ent. France, j). 148 (1884); Barthe, Tabi.
Analyt. Carab. p. 71 (1909); Houlbert, Faun. Armoric. V. i, p. 304 (1907).
ab. coi. Oberthitr (3), Bull. Soc. Ent. France, p. 148 (1884); Bleuse, Misc.
' Ent. p. 18(1896); Le Moult (4). Misc. Ent. ^’'ol. 20, p. 46 ('1912I.
C. Subspecies nigripes PIe3’den.
a. nigripes Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 383 (1870); Gangl-
bauer. Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 59(1892); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 128 (1898): Lapouge, Carab. nouv. p. 12 (1908);
Barthe, Tabi. Anal}’t, Carab. p. 68 (1909); Breuning, Kol. Rund.
p. 123 (1927).
? escheri Heer, Faun. Coi. Helv. \M1. i, p. 25 (1841).
b. Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 61 (1898), Carab. nouv.
p. 13(1908); Breuning, Kol. Rund. p. i20-i23 (1927).
c. vindobonensis Kubik, Ins. B. p. 291 (1901); Reitter, Wien. Ent.
Zeitschr. p. 98 (1902); Lapouge, Carab. nouv. p. i3 (1913);
Breuning, Kol. Rund. p. 122 (1927).
D. .Subspecies fscZtm’ Palliardi, Beschrieb. Carab. p. 9, pl. i, fig. 4 (iSzS);
Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 116 (1S27), Iconogr. Coi. Vol. i,
p. 375, pl. 54, fig. 2 (1829) ; Gehin, Le Natural. p. 42
(1882); Birthler, Mitt. Siebenb. Vereins, Vol. 36, p. 70 (1886);
Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 60 (1892); Lomnicki, Verh.
Zool. Gesellsch. Wien (1898); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 128
(1896); Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 77 (1898) ; Ilonnuzachi,
Bull. Soc. Sc. Bucarest (1901), p. 281 (1902); Born, Bull. Soc.
Bucarest, p. 149 (1902); Apfelbeck, Kaf. Faun. Balk. Vol. i,
p. 3o (1904).
rugosipennis Gehin, Le Natural. p. 42 (1882).
var. lavipennis Seidlitz, Faun. Transylvan. p. 9 (1891); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur.
\'ol. I, p. 60 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i23 (i8g6).
var. latus Lapouge, L’Echange, p. 26 (1902).
lavipennis Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. ii, p. i5o (1902).
var. istratii Hormuzachi, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. 10 {1901), p. 281 (1902).
ab. coi. Haury, Pet. Nouv. Ent. Vol. 2, p. 2i3 (1878); Born, Mitth. Sch. Ent.
Ges. Vol. 12, p. 377 (1904).
(Formae plurigenae).
E. Subspecies aiivoniteus Fabricius.
a. auronitens h'abricius, Entomol. System. Vol. i, p. 129 (1792);
Duftschmid, Faun. Austr. Vol. 2, p. 87(1812); Sturm, Deutschl.
Fauna Vol. 3, p. 35 (i8i5); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 118
(1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 874, pl. 84, fig. 4 (1829); Schaum,
Insekt. Deutschl. \M1. i, p. 128 (i856); Letzner, Laufk. Schles.
Sancy, Mont-Dore.
Suisse sept. : Lagern.
Ouest et Nord de la Bre-
tagne.
Alpes ltal.Grisons,'ryrol.
Struie.
Wiener Wald.
Alpes de Transylvanie,
Carpathes.
Transylvan. ; Bistritz, Maros
Goegeny, Brasso.
Serbie, Banat.
Bukovvine.
France sept., Belgique,
Euro])e centr.
494
COLEOPTEKA ADEPHAGA
p. 74 (i85o); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 692 (1875);
Gehin, Le Natural. p. 40 (1882); Fauvel, Imun. Gallorh. Vol. 2,
p. 52 (1882); Berge, Ann. Soc. Ent. Belg. (i885); Nickeii,
Stett. Ent. Zeitschr. Vol. 5o, p. i55 (1889); Ganglbauer, Kiif.
Mitteleiir. Vol. i, p. 59(1892); Reitter, Be.st. Tab. Carab. p. 122
(1896); Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 65-79 (1898); Apfelbeck,
Kaf. Faun. Balk. Vol. i, p. 3o (1904); Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 68 (1909); Boin, Ent. Wochenbi. p. 188 (1907).
aiiratonitens Illiger, Kaf. Preussens, p. i57 (1798).
intercostatus Gredler, Kaf. Passeier, Vol. 2, p. 28 '1854); Ganglbauer, Kaf.
Mitteleur. Vol. i, p. 5q (1892); Breuning, 1. cit. p. 121.
subeat enulatus Westhoii, Kaf. Westf. p. 7(1881); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur.
Vol I, p. 59 ( 1892)
allevardeiisis Nicolas, Misc. Ent. Vol. 24. p. 83 (1919).
var. auropurpureus Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 71-73 (1898), L Echange, p. 26
(1902); Barthe. Tabi. Analyt. Carab. }). 69 (igog).
var. put'ieysi Mors, Ann. Soc. Ent Belg. p. 129 (1843); Gehin, Le Natural. p. 45
(1882); Berge, Soc. Ent. Belg. C Pendus (i885); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. i23 (1898): Barthe. Tabi. .-Vnalyt. Carab. p. 70 (1909)
var. letacqi Antoine, Misc. Ent. Vol. -24, }>. 65 (igig) ; Cardaillac, Misc. Ent.
Vol. 24. p. 88-89 (1920).
ab. coi. Heer (i), Faun. Helv. p. 26 (i838); Letzner (4), Laufk. .Schles. ]). 70
i85o); Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 196 (1889).
b. CHpreonUens Chevrolat, Rev. Vag. Zool. p. 148 (i86i); Fauvel,
Bull. Soc. Linn. Normand. Vol. 5, p. i56(i86i), Faun. Gallorh.
Vol. 2, p. 53 (1882); Gehin, Le Natural. p. 44 (1882); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 122(1896); Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest,
p. 72 (1898), L’Echange, p. 27 (1902); Barthe, Tabi. Anal}h.
Carab. p. 68 (igog).
ab. coi. Le Moult (3) Misc. Ent. Voll 20, p. 46-47 (19121.
C. borni Lapouge, Carab. nouv. p. 165(1924).
d. cluniensis Born, Ins. Boise, Vol. 20, p. 5i (igo3); Breuning,
1. cit. p. 123.
Belgique : Groenendael.
Belgique : Soignes.
Calvados : Cerisv.
[thal ; Alticole.
Jura Soleurois, Emmen-
e. hrevipennis Lapouge, Carab. nouv. p. i3 (1918), p. 166 (1924); StyrieN.-O.;
Breuning, 1. cit. p. 124-126. .Alticole.
f. />£(21 Sokolar, Ent. VVochenbl. p. 58 (1907); Breuning, 1. cit. p. 124. Haute Autriche.
ab. coi. Dalla Torre, Jahrb. f, Naturk. Linz, p. 25 (1877).
16. Genus CATHAICUS Bates
Cathaicus (genus) Bates, Entomol. Alonthly Mag. p. 82 (1870); Gehin, Lettre 4, p. 53 (1876), Cat.
Carab. p. XV, p. i3 (1878); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 22, p. i5i (1878); (subgenus)
Reitter, Best. Tab. Carab, p. 78 (1896); Semenow, Flors Soc. Ent. Ross. Vol. 21, p. 224 (1887),
Rev. Russe Ent. Vol. 6, p. i5o (1906); Lapouge, Misc. Ent. p. 227-229.
Synonymie : Eupachys Gehin, Cat. Carab. p. 9 (1876).
Caracteres. — Sous-menton non renfle; menton large, trapezoidal, sinus profond, mesion
renfle, sans deltion, a peine angule au bord anterieur; palpes peu dilates, dichetes;
mandibules longues et fortes, droites, leur ensemble formant un triangle, fortement
excavees , carenees . ridees dans 1’excavation, emoussees; labre et clypeus tres petits,
enfonces; joues anguleuses; yeux petits; antennes courtes et greles; megalocephalie
marquee, avec deformation anterieure, vertex large mais peu renfle. Pronotum
FAM. CARA H ID. F;
493
petit, gueie plus grand iiue la tete. trapezoidal, tres echancie et embrassant en
avant. airondi sur les cotes, ourle, depourvu de soies, a peine lobe, finement et profondement
pointille ainsi que la tete. Elytres longuement elliptiques; sculpture entierement decoupee en
tubercules tres nets, mais de forme peu reguliere, polis sur un fond mat. Sillons,
puncta, frange. Trois pulvilli. Taille moyenne, couleur noir bleuatre, forme allongee.
Etat cFevolution . — Tres avance. L’atrophie du deltion peut elle-meine sbntei preter comme
un signe de degenerescence. Deformation complete du museau et des maridibules.
celles-ci d’un type tout a fait a part, la depression laterale de la partie moyenne
reportee en dessus, encaissee entre deux carenes profondes et ridee transversalement.
Yeux et antennes en degenerescence. Pronotum tres avance en evolution. Sculpture remarquable
par sa nettete, peu variable, les tertiaires rarement plus faibles, rappelant un peu celle de \' Eupachys.
Cette evolution est la suite de celle qu’ont subie les Acathaicus. Phvlogenie, voir p. 216.
Repartition geographique. — Espece unique ; Chine se()tentrionale, Mongolie. Deserticole,
plaines et plateaux. — Carte 5, n^' 3.
LISTE DES ESPECES :
I. Cathaicus brandti Faldeimann, Coleopt. a Bungio collect. illustration. Mongolie, Chine sept.
p. i6, pl. 3, fig. 3, Mem. Acad. Petersb. Vol. 2, p. 354 (i835); Gehin,
Lettre 4. p. 54 (1876), Cat. Carab. p. i3, pl. 9 (i885); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 22, p. i5i-i54 (1878) ; Morawitz, Kenntn.
.Adeph. Coi. p. 23 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 78 (1896);
Semenow, Symbolae, p. 280 (1898); Lapouge, Misc. Ent. p. 227
(1927)- — Pl- 6, Pig- 7.
Bates, Ent. Monthl. Mag. p. 33 (1872); Semenow, Kev. Russ. Ent.
Vol. 6. p. i5o (1906); Lapouge, 1. cit. p. 229.
turckheimi Harold. Mitt. Miinchener Ent. Ver. p. i ('iSyy).
17. Genus INIOPACHUS Solier
Iniopachus (genus) Solier, Observ. Genr. Procr. p. 10, Baudi e 'Pruqui Stud. Ent. Vol. i, p. 58
(i858); Morawhtz, Kenntn. Adeph. Coi. p. i3 (1886).
Synonymie : Iniopachys Gehin, Cat. Carab. p. XXIV, p. 40 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 78
(1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 36 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi.
p. 44 (1918).
Cechenus pars Thomson. Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 684 (1875); F'auvel, Faun. Gallorh.
Vol. 2, p. 44 (1882).
Caracteres. — Menton large, sinus large, profond, lobes demi-elliptiques, rebordes; mesion
renfle au sommet seulement, rostre epais, parallele, souvent canalicule, tronque, egal
aux lobes ou les depassant; palpes non dilates, assez courts, dichetes; mandibules
longues, droites, recourbees a la pointe, robustes; labre et epistome petits, a tossette
commune triangulaire , profonde; joues retroussees, yeux petits; antennes un peu
fortes, le scape depourvu de soie; tete m egalocephale , peu deformee, vertex 6pais, un })eu
renfle. Pronotum large ou tres large, evase en trapeze, plus ou moins fortement
echancre, emboitant la tete chez auiiciihiliis, depourvu de soies. un peu reborde. lobes
496
COLEOPTERA ADEPHAGA
triangulaires, le rebord et les lobes tres developpes chez auriculaius. Elytres elliptiques ou
ovo-elliptiques, plats, bien rebordes; sculpture refaite, saiis secondaires, plus ou moins
alteree. Sillons nuis, puncta parfois multiples et meme a double rangee, quelquefois nuis;
frange. Quatre pulvilli. Taille petite, forme deprimee, couleur variable, rarement bien metallique
et riche.
Etat d’evolution. — Tres avance ; rostre tres developpe, megalocephalie, pore du scape en
regression, sculpture refaite, a deux intervalles seulement entre les priinaires. Les deux premiers
caracteres sont dans les possibilites des Pliochetes ; la perte des soies gulaires marque le changement de
groupe, betat du scape et de la sculpture sont dans les possibilites des Psilogoniens. L’evolution actuelle
porte sur le developpement de la tete, celui du pronotum, 1’obliteration du pore du scape et celle de la
sculpture refaite ; ces elements sont au minimum chez le cerdanus et le Pyrenaeus des Pyrenees Orientales
et au maximum chez \’ auriculaius asturien. Phylogenie, voir p. 216.
Repartition geographique. — Chaine des P3'renees, Asturies; alticole. — Carte I , n” 8.
Ontogenie. — Larve rostrilabre obtusirostre, voisine de celle des Platycarabus, dont elle se
differencie surtout par Tarticle terminal des palpes labiaux bicupule, d’ailleurs non elargi. Mesolabre
moins large que la moitie d’un exolabre, renfle en toit; rostre un peu large, arrondi ; bord anterieur peu
oblique; e.xolabre non lobule; terminal des labiaux bicupule; tete petite; tegmina vastes, fuyants, lobes
grands, longs, pointus; telson tres echancre, lobes longs, en pointe de croissant; cerci tres longs,
jointifs, divergents, epines tres petites; pattes, antennes, palpes longs. Remarquez la petitesse de la
tete, en contradiction avec la megalocephalie de Tadulte. Ponte juin-juillet. Voyez supra, p. 46 et fig.,
et Description des larves, Mem. 2, p. 5 (1906). Nymphe inconnue.
Sous-GENRES. — Pas de subdi vision.
LISTE DES ESPECES :
I. Iniopachus pyrenaeus Audinet-Serville.
a. cerdanus Lapouge, Misc. Ent. p. 167 (1924). — Pl. 5, Fig. 8.
costatus Codina, Butl. Instit. Catal. p. 134 (1921).
Pyren. Esp., Cardagne.
Tres alticole.
b. Pyrenaeus Audinet-Serville, Faune France, Vol. i, p. 65, pl. 5, fig. 7 Pyren. orient. et centr.
(1821); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 188(1827), Iconogr. Coi.
Vol. 2, p. 45, pl. 70, fig. I (1829); Fairmaire, Faune France,
Vol. I, p. 26 (1854); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 653
(1875); Fauvel. Farm. Gallorh. Vol. 2, p. 44 (1882); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 78(1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. 36 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 49-62 (1918).
var. costatus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 137 (1878); Fauvel, Ann. Ent. p. 84
(1880), Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 45 (1882) ; Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 78 (1895); Barthe, Tabi. Anal}'!. Carab. p. 36 (1909); Lapouge, 1. cit.
p. 168.
costulus Gehin, Cat. Carab. p. 40 (i885).
■var. puuctatiis Gehin, Cat. Carab. p. 40, pl. 9 (false costatus) {iS85); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 78 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 37 (1909).
c. ignitus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 79 (1896); Barthe, Tabi. Pyren. centr. , Basses
Analyt. Carab. p. 37 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 5i Pyren.
(igi8); Lapouge,!. cit. p. 168.
Pyrenaeus var. B Fairmaire, Faune France, Vol. i, p. 27 {1854).
Pyrenaeus Jacquelin Duval, Gen. Coi. Carab. pl. 3, fig. i5 (i855).
FAM. CARABID/F
•497
ab. coi. Nicolas, Feuille Jeuiics Natur, p. 337 (i8()8); 13arthc, Tabi. l'ic de Nere.
Analyt. Carab. p. 3j (igog): Codina, Ent. Cataluu. Coi. p. 5i (n>i8).
var cephiilotis Nicolas. 3[isc. Ent. \'ol. 24, p. 84 (lyu;); Lapou;4e. 1. cit. ]). 168. Basses Pyrenees : Ossau.
2. Iniopach. auriculatus Putzeys, Ann. Soc. liiit. Belg. \'ol. i5, p. 70 Asluries;
(1873); Kraatz, Deutsclie Ent. Zeitschr., p. 157(1878); Reittci', Best. Allicole.
Tab. Carab p. 79 (1896); Semenow, Symbolae, p. 287 (1898).
var. impensus Reitter, Best. Tab. Carab. ]>. 79 (i8g6).
(PLIOCHETES)
I. Genus CH/ETOCARABUS Thomson, latiore sensu
Chaetocana bus (subgenus), laiiore sensit, Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 655 (1875).
S\'nonvmie : H eterocarabus IMorawitz, Kenntn. Adepli. Coi. p. 49(1886); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 87 (1896).
Platycarabus Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 22 (1886).
Plectes pars Thomson, Opusc. Ent. I'asc. 7, p. 662 (1875).
Platychnus Kolenati, Meletem. Ent. p. 24 (1845).
Pseudocechenus Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. i3 (1886).
Tabieau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 29 (1902), p. 117-118 (ipoS).
Caracteres. — Sous-menton piat; mesion renfle ou non. Deltion petit, tres divers,
d'ordinaire surbaisse et presque reduit a un ourlet denticule au milieu, etroit et rostriforme
chez Pseudocechenus', palpes longs et greles, acrochetes (exc. freq. chez creutzeri et irregularis),
dernier article parfois dilate; antennes greles ; tete longue (exc. irregularis). Elytres de la femelle
un peti emargines. Membres greles, generalement longs, quatre pulvilli. Forme deprimee, taille
moyenne ou grande, couleurs rareinent brillantes.
Etat d’evolution. — Peu avance. Persistance de soies ancestrales. notamment chez
Chceiocarabus et Heterocarabus. Deltion peu developpe, sauf chez Pseudocechenus . Chez ce dernier, rapide
evolution de la tete et des inandibules. Apparition de remargination. La sculpture tend a s’effacer par
affaiblissement autant que par dissolution des tertiaires chez Platycarabus et Pseudocechenus-. tendance
chez ces derniers a la formation de fossettes plates primaires. Phylogenie, voir p. 219-220.
Repartition geog raphique. — Europe occidentale, sauf TEspagne; Europe centrale; Italie;
Peninsule Balkanique ; Asie Mineure. — Carte I .
Ontogenie. — Les larves de la plupart des especes sont connues.
Sous-Genres. — Quatre : i. Heterocarabus, 2. Cheetocarabus, 3. Platycarabus, 4. Pseudocechenus.
I. Subgenus HETEROCARABUS Morawitz
Heterocarabus (subgenus) IMorawitz, Kenntn. .-Vdeph. Coi. p. 49 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 87 (1896).
Caracteres. — Mesion peu renfle; deltion reduit a 1’ourlet, tres surbaisse, mais
pointu. nettement piat; palpes dilates, les labiaux acrochetes; inandibules arcjuees, acerees;
498
COLEOPTERA ADEPHAGA
fossette du labre profonde, triangulaire, interessant repistome; fossettes de Tepistome courtes.
Pronotum setigere, peu reborde. piat, transverse, peu retreci en arriere, lobes en triangle.
Elytres ovoides, gouttiere large, rebord sensible, epaules peu marquees, sculpture molle,
stries ponctuees, intervalles peu renfles, parfois strioles hors du disque. Sillons souvent
indistincts au milieu. Forme deprimee. taille petite, coloris metallique, parfois enfume.
Etat d’evolution. — Tres peu avance : deltion rudimentaire, acrochetisme. Phylogenie, p. 219.
Repantition geognaphique. — Bosphore, Armenie. — Cartes I , n‘’ i3; 2, 11° i3.
LISTE DES ESPECES :
1. Heterocarabus marietti Cristoforis, Descr. Carab. Bosph. p. 5, pl. i83, Bosphore.
fig. 2, Mag. Zool. (1837); Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 48
(1886) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 87 (1896); Bodemeyer, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 420 (1906). — Pl. 5, Fig. 9.
2. Heterocar. bischoffi Chaudoir, Bull. Mose. p. qSo (1848) ; Ganglbauer, .Ararat.
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 140 (1887).
3. Heterocar. polychaeta Thomson, Opusc. Ent. b'asc. 7, p. 681 (1875); Armenie.
Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr., p. 140 (1887).
2. SuBGENUS CH^ETOCARABUS Thomson
Chsetocarabus (subgenus) Thomson, Opusc. Ent. h'asc. 7, p. 655 (1875); Fauvel, Faun. Gallorh.
Vol. 2, p. 45 (1882); Gehin, Cat. Carab. p. XX\C p. 40(1885); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i,
p. 52 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 85 (1896); Barthe, Tabi, .■\nalyt. Carab. p. 44 (1909).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 29 (1902).
Caracteres. — Mesion largement renfie, sinus tres peu profond, permettant au
deltion tres court d’egaler les lobes, deltion souvent carene; palpes maxillaires
pourvus de soies a 1’extremite du deuxieme article, labiaux acrochetes, articles
terminaux tous tres dilates, excaves en d essus. Pronotum reborde, setigere, dMrdinaire
un peu petit, iplus ou moins cordiforme, tres renfle sur le disque, le ren flem ent divise par le
sillon axial profond, lobes assez grands, triangulaires. Elytres deprimes, ovoides ou
elliptiques, allonges, tres arrondis sur les cotes, sculpture plus ou moins en dissolution, forte, d’ordinaire
brouillee. Sillons incomplets. Pattes et antennes longues et greles. Taille grande ou moyenne,
forme deprimee, allongee, attenuee en avant ; couleur bleuatre, verdatre ou violacee, foncee, les bordures
rarement brillantes.
Etat d’evolution. — Tres en retard, sauf quant a la sculpture. Ea persistance des soies aux
palpes maxillaires est un cas unique de retard d’evolution. La sculpture moins grossiere chez les formes
de .Sicile et de Calabre montre rarement des intervalles nets et bien encadres de stries. Elie evolue
actuellement par renforcement des chainons primaires, avec formation de fossettes et par resolution des
autres intervalles en fortes rugosites brouillees; chez certaines races les secondaires se resolvent en forts
tubercules comme les primaires. La forme evolue vers rallongemeht ; les races plus anciennes de Grece,
de Sicile et de Calabre ont le pronotum et les elytres bien plus larges et plus courts. Phylogenie,
voir p. 219.
Repartition geognaphique. — Europe, sauf TEspagne et la Russie. — Carte I, 11° 10.
CAKAJ^ID.-E
^99
Ontologie. — Laive rostrilabre fissirostre. Labre a cotes exteines subpaialleles, non relreci en
avant ; inesolabre moins large que la moitie d'un exolabre, lenfle, limite par deux sillons lateiaux; rostre
entaille; exolabre non lobule, a bord anterieur p resque recti ligne, pe r pen d i c u la i re a
Taxe, dente en dehors a Textremite; palpes et antennes longs, labiaux bilobes; tegmina vastes,
arrondis en avant. lobes larges, triangulaires; telson tres echancre, lobes longs, aigus, en demi-croissant ;
cerci longs, rapproches a la base, divergents, greles, sauf a la base, epines assex fortes. Ponte en
antomne. Voyez supra, p. qS et fig. et pour les details, Description des larves, Alem. 2, p. 2-4 (1906).
LISTE DES ESPECES :
I. Chsetocarabus intricatus Linne.
Subspecies adonis Hampe.
a. adojiis Hampe, \'erli. Zool. Gesellsch. \\'ien, p. iSq (i853);
'rhomson, Ann. Soc. Ent. Fr. p. 336, })1. 9, fig. i (i856); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 87 (1896); Apfelbeck, Kaf. Faun. Balk.
\'ol. I, p. 29 (1904); Born, Ins. Borse, Vol. 21, p. 98 (1903),
\'ol. 23. p. 204 (1906).
arcadictts Gistler i. 1. (i85o).
b. Schaum, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 396 (1861); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 87 (1896); Apfelbeck, Kaf. Faun. Balk.
Vol. I, p.29 (1904); Born, Ins. Borse, Vol. 20, p. 98 (1903),
Vol. 23, p. 204 (1906).
B. .Subspecies lefebvrei Dejean.
a. hayardi Solier, Ann. Soc. Ent. l'rance, p. 117 (i835); Costa, F'aun.
R. Napoli, Vol. I, p. 32 (1849); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 20
(1871); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 22, p. i58 (1878);
Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 17, p. 20 (1910).
\eonii Born, Ins. Borse, Vol. 19, p. 100 (1902), p. 2o3 (1906); Reitter, Wien.
Ent. Zeitschr. Vol. 21, p. 81-82 (1902).
kaadeni Schaufuss, Nunq. otiosus, p. 478 (1882).
b. silaiensis Haury, Le Natural. p. 447 (1881); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 86 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 9, p. 2,
Bull. Soc. Ouest, p. 164 (1900), L’Echange, p. 29 (1903) ; Born,
Ins. Borse, p. 100 (1902), p. 2o3 (1906).
c. lefebvrei Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 177 (1826), Iconogr. Coi.
VMl. 2, pl. 67, fig. 4 (i83o); Costa, Faun. R. Napoli, Vol i, p. 32
(1849); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 20 (1871); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 86 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 9, p. 2
(1900), Mem. 17, p. 20 (1910), L'Echange, p. 29 (1903); Born,
Ins. Borse, p. 100 (1902), p. 2o3 (1906).
d. moliseitsis Born, Ent. Bl.(i9i8); Luigioni, Att. Ac. N. Lincei (1922).
e. aspromoitiaiins Born, Ent. Bl. (1918).
f. lombardii Luigioni, Bull. Soc. Ent. Ital. p. 6, 87 (1924).
C. Subspecies intricatus Linne.
a. Reitter, Best. Tab. Carab. p. 86 (1896); Lapouge, L’Echange,
p. 29 (1903), Phylog. Carab. Mem. 17, p. 20 (1910), Carab.
nouv. p. 5 (1913), p. 144 (1922); Apfelbeck, Kaf. Faun. Balk.
\'ol. I, p. 28 (1904).
Grece.
Taygete.
Campanie, Basilicate,
Calabre.
Basilicate.
Pouilles, Sila.
Sicile.
Molise, Rome.
Calabre.
Toscane.
Thessalie, Macedoine.
300
COLEOPTERA ADEPHAGA
b. eiuynuius Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 17, p. 20 (1910), Carab.
nouv. p. 5 (1913), p. 141 (1922). — Pl. 5, Fig. lO.
c. angustiihis Hauiy, Pet. Nouv. Ent. p. 2i3 (i87b). Le Natural.
p. 477 (1881); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 149 (1878);
Ganglbauer. Kiif. Mitteleur. Vol. i, p. 53 (1892); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 85 (1896); Lapouge. Phylog. Carab. Mem. 9, p. 3
(1900), L’Echange, p. 29 (i9o3); Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest,
p. 149 (1902).
d. Uburnicus Haury, Le Natural. p. 457 (1881); Ganglbauer, Kaf.
Mitteleur. p. 53 (1892); Reitter, Best. I ab. Carab. (1896);
Lapouge, Phjdog. Carab. Mem. 9, p. 3 (1900), L’Echange,
p. 29 (1903).
e. montenegrinus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 336 (1876) ; Haury,
Le Natural. p. 447 (1881); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 85
(1896) ; Lapouge, Phylog. Carab. IMem. 9, p. 3 (1900),
L’Echange. p. 29 (1903), Carab. nouv. p. 134 (1922); Apfelbeck,
Kaf. Farm. Balk. Vol. i, p. 28 (r902).
f. gigas Heer. Farm. Helvet. Vol. i, p. 3i (i838); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 85 (1896); Born, Soc. Ent. p. 57 (1895), p. 4 (1914),
Mitt. Sch. Ent. Ges. Vol. 12, p. 874 (1904).
var. siegwarti Born, Mitt. Sch. Ent. Ges. Vol. 12, p. 374 (1904) ; Soc. Ent. p. 4
(1914).
giganteus Heer olim, Kaf. Schweiz. p. i5 (iSSy).
g. intricatus Linne, Faun. Suec. p. 217 (1761); Illiger, Kaf. Preuss.
Vol. I, p. 145 (1798); Latreille, Gen. Crust. Ins. Vol. i, p. 217
(1806); Gyllenhall, Faun. Suec. Vol. i, p. 54(1808); Duftschmid,
Faun. .Vustr. Vol. 2, p. 39(1812) ; Heer, Faun. Coi. Helvet. Vol. i,
p. 3o (1841) ; Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 48 (1882) ; Gehin,
Cat. Carab. p. 40 (i885); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i,
p. 52 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 85 (1896); Lapouge,
Phylog. Carab. Mem. 9, p. 2-3 (1900), L’Echange, p. 29 (1908);
Caillol, Faun. Prov. Vol. i, p. 21 (1908); Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 44 (1909).
cyaneus Pontoppidan, Danske Atlas. Vol. i, pl. 29 (1763); Fabricius. Gen.
Insekt. p. 239 (1776), Species, Vol. i, p. 299 (1781), Syst. Eleuther. Vol. i,
p. 171 (1801); Olivier, Ent. Vol. 3, p. 35, pl. 5, fig. 47 (1790); Paykull
Monogr. p. 10 (1790), Faun. Suec. Vol. i, p. 99 (1798); Panzer, Fauna
German, p. 81, fig. 2 (1801); Tigny, Hist. Nat. Ins. Vol. 6, p. 294 {1802);
Latreille, Hist. Nat. Cr. Ins. Vol. 8, p. 3io (1804); Bonelli, Observ. Ent.
p. 29 (1809I ; Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 63, pl. 45, fig. 2 (i823) ;
Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 176 (1827), Iconogr. Coi. Vol. 2, p. 33,
pl. 67, fig. 3 (i83o); Castelnau, Hist. Nat. Coi. Vol. i, p. 146 (1837).
cateuulatus Schrank, Fauna boica. Vol. i, p. 207, 390 (1798).
minor Haury, Le Natural. p. 438 (1881).
var. bohemicus Haury, Le Natural. p. 446 (1881).
laticolHs Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 848 (1896) ; Ent. Nachr.
p. i65 (1898).
gennanicus Semenow, Symbolas, p. 282 (i8g8).
roeschkeanus Semenow, Rev. Russ. Ent. Vol. 6, p. i5i (1906).
ab. coi. Letzner(6) Laufk. Schles. p. 91 (i85o); Delia Torre, Faun. Coi. Austr.
p. i3 (1879); Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 196 (1889); Lapouge {2),
L’Echange, p. 29 (1902).
Bulgarie. Valachie.
Hongrie, Banat, Tran-
sylvanie.
Alpes orientales, Croatie.
Montenegro occid.
Tessin, Lugano, iMonte
Generoso.
Europe centrale, Scandi-
navia, France.
1<AAI. CAKARlD/l-:
JOl
3. SUBGENUS PLATYCARABUS Morawitz
Platycarabus (subgenus) Morawitz, Kenntn. Adepli. Coi. p. 22 (1886); (janglbauer. Kaf. Mitteleur.
Vol. I, p. 54 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 83 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Meni. 12
(1903); Banhe, Tabi, .\nalyt. Carab. p. 38 (1909).
Synonymie : Plectes pars Thomson, Opusc. Ent. l'asc. 7, p. 662 (1875); Ibuivel, Eaun. Gallorh.
\^ol. 2, p. 45 (1882); Gehin. Cat. Carab p. XXIV, p. 38 (i885).
Baudiicarabus Ganglbauer, When. Ent. Zeitschr. Wl. 28, p. 59 (1909).
Tableau de determination . — Lapouge, L’Echange, p. loi, 117 (i9o3).
Caracteres. — Deltion tres variable : snrbaisse, reduit a un ourlet acumine c\\qz pseiidonothus
et souvent creidzeri ; etroit, pointu, parfois renfle en petit rostre chez fahricii et creutzeri ; developpe,
parfois renfle chez depyessus ; palpes non dilates, les ma.\illaires normaux, les labianx souvent acrochetes ;
mandibules longues ou moyennes, non deformees, un peu chez pseiidoiwthiis ; scape souvent rouge, ainsi
que les articles nus des antennes et la base des palpes; antennes fines et tres longues; tete non renflee,
normale (pseitdonoihiis) ou allongee. Pronotum non setigere, ourie ou a peine reborde, cordiforme. chez
le cychroides fortement attenue en avant; disque convexe a strie axiale profonde, lobes peu developpes,
un peu aigus chez psendotipfhus, d’ordinaire nuis chez creutzeri; impression juxta-angulaire arrondie,
profonde. Elytres elliptiques, deprimes, souvent tres plats; sculpture tres faible, presque effacee
quelquefois, les tertiaires parfois en dissolution ; primaires a foveoles metalliques assez grandes, espacees.
Pas de sillons. Pattes d’une longueur parfois excessive. Taille moyenne ou petite, couleur tres diverse,
scape souvent rouge ainsi que les articles nus des antennes et la base des palpes.
Etat d'evolution. — Moyen. Deltion en evolution, souvent instable chez la ineme
race, tantot a peine forme, tanlot tendant a faire un rostre. Labiaux souvent acrochetes. Le
pronotum a perdu ses soies avec sa gouttiere; tres avance en -evolution , il tend a devenir
pointu en avant chez le cychroides. Les lobes sont jiresque nuis chez la plupart des depressus et fahricii.
Chez le Tevolution est d’ordinaire achevee, et le rebord lateral rejoint directement le
posterieur comme chez les Calosomiens. L’evolution de la sculpture est avancee, tendant a
Teffacement a peu pres completement realise chez le lucens et a la formation des fossettes. Le pseudono-
thiis, en retard par son deltion et par son pronotum un peu lobe, tend a deformer ses mandibules
comme Vin egularis. Phylogenie, p. 219.
Repartition geographique. — Alpes, depuis les Alpes de Ligurie jusqu'au 'hyrol, et ensuite
repandu sur tout le massif oriental, jusqu’aux environs de Vienne et en Croatie ce sous-genre est
exclusivement alticole. Aussi dans les Carpathes, moins alticole. — Carte I , n” ii.
Ontogenie. — Larves rostrilabres obtusirostres. Mesolabre moins large (]ue la inoitie d'un
exolabre, renfle en toit; rostre arrondi, entier; exolabre non lobule; bord anterieur peu oblicjue,
terminal des labiaux long, cylindrique, unicupule; tegmina tres fuyants a Tangle anterieur, vastes, lobes
vastes, longs, pointus; telson tres echancre, lobes en pointes de croissant; allongement considerable
des palpes, antennes, lobes, cerci et pattes. J’ai eleve toutes les especes, sauf psetidono/hus. Voii
supra p. 46 et fig., et pour les details Description des larves, Mem. 2, p. 4, 5 (1906). Mem. 4, p. 17-19
(1908). Ponte mai-juin. Xv mphe du ; pterotheques posterieures reduites ; pronotum presque
aussi long que large, arrondi sur les cotes, retreci et parallele au dernier cinquieme, brosses indistinctes ;
tergites nettement elargis (Lavant en arriere. du premier au protelson; une fossette laterale un peu en
5()2
COLEOPTERA ADEPMAGA
dehors du milieu da demi-tergite, peu distincte au premier et au telson, une plus grande, oblique,
juxtategminale ; tegmina assez minces, peu debordants, a bourrelet externe non gauchi, peu arque ;
angle posterieur ne depassant pas le tergite, et cependant detache; brosses du dos et du pronotum
reduites a des pores peut-etre seligeres sur le vivant, peu serres ; tubercules pleuraux apophysaires, plus
hauts que leur largeur mediane, paraissant avoir ete glabres; cerci de la longueur du telson, dislants,
divergents, greles.
LISTE DES ESPECES :
I. Platycarabus depressus Bonelli.
a. bonellii Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 181 (1826), Iconogr. Coi. Alpes orientales.
Vol. 2, p. 38, pl. 68, fig. 3 (i83o); Heer, Farm. Helvet. Vol. i,
p. 3i (1838); Schaum, Naturgesch. Deutschl. \’ol. i, p. 172
(i856); Pirazzoli, Carab. Ital., p. 46 (1871); Fauvel, Faun.
Callorh. Vol. 2, p. 46(1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur, Vol. 1,
p. 54 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 84 (:8g6); Lapouge,
Phylog. Carab. Alein. 12. p. 4 (1903); Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 40 (1909).
pseudoboneUii Lapouge, IPHchange, p. 117 (it)o3); Phylog. Carab. Mem. 12.
p. 4 (1903).
phuiiilis Gautier, Ann. Soc. Ent. France. Hull. j). 210 (iSSy), p. 97. pl. 2, fig. i
(1861).
b. intermedius lleer, Kaf. Schw. p. 25 (1837); Pirazzoli, Carab. ital.
p. 45 (1871); Lapouge, Phylog. Carab. Rlem. 12, p. 4 (igo3).
heeiianus Gehin, Cat. Carab. p. 29 (1876), p. 38 (i885); Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 40 (1909).
c. jurinei Born, Soc. Ent. Vol. i5, p. 178 (1900J; Barthe, Tabi.
Analyt. Carab. p. 40 (1909).
cychroides Reitter, Best. Tab. Carab. p. 84 (i8g6).
Du AIont-Blanc au Saint-
Bernard, versant ital.
Du Mont-Blanc a TAl-
baron, versant frang.
d. defyyessiis Bonelli, Observ. Ent. p. 36(1809); Dejean, Spec. Coi. Du St-Bernard au Viso.
Vol. 2, p. 180 (1826), Iconogr. Coi. Vol. 2, p. 38, pl. 68, fig. 2
(i83o); Schaum, Naturgesch. Deutschl. \'ol. i, p. 172 (i856);
Pirazzoli, Carab. Ital. p.45 (1871); Thomson, Opusc. Ent. Fasc.7,
p. 661 (1875); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 46 (1882);
Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 04 (1892), Wien. Ent.
Zeitschr. Vol. 28, p. 60 (1909); Lapouge, Phylog. Carab.
Mem. 12, p. 5 (1903); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 40 (1909).
griijus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 84 (1896).
e. lucens .Schaum, Naturgesch. Deutschl. Vol. 1, p. 173 (i8.56); Du Vhso aux Alpes ligur.
Pirazzoli, Carab. Ital. p. 44 (1871); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2,
p. 47 (1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, ]u 64 (1892);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 84(1896); Lapouge, Ph3dog. Carab.
Mem. 12, p. 5 (]go3); Barthe, Tabi. Anal}-!. Carab. p. 40(1909);
Caillol, Faun. Prov. Vol. i, p. 22(1908).
depressus var. Ghiliani, Ann. Soc. Ent. France, p. 120 (1847).
2. Platycar. cychroides Baudi, Berl. Ent. Zeitschr. p. 197 (1864); Born, Piemont : Mont Alber-
Soc. Ent. Vol. 14, p. 81 (1899); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 12, gian.
p. 6-8 (1903); Ganglbauer, Wien. Ent. Zeitschr. Vol. 28, p. 5g (1909) ;
Barthe, Tabi. Anahu. Carab. p. 42 (1909).
federici Born, Soc. Ent. Vol. 14, p. 82 (1899); Ganglbauer. Wien. Ent. Zeitschr.
Vol. 28, p. 59 (1909); Barthe, Tabi. AnaljU. Carab. p. 43 (1909).
FAAI. CARABI D.1-:
5o3
3 Platycan. creutzeri l'abi;cins.
a. creulzeri l'abricius, S_\st. Eleuth. W)!. i, p. 173(1801); Panzer,
1'aun. (Eam. }). 109, pl. i (i8i3); Dejean, Spec. Coi. \’ol. 2,
1>. 178(1826), Iconogr. ('ol. \'ol. 2, p. 36. pl. 68, iig. 1 (i83o);
Schaum, Naturgesch. Deutsclil. \’ol. i, p 169(1856); Pirazzoli,
Caiab. Ital. p. 41 (1871); '1'hoinsou, Opusc. Ent. Easc. 7, p. 663
(1875); Canglbauiir, Kiif. Alitlelcur. \"ol. i, p. 64 (1892), Wien.
Ent. Zeit. \'ol. 28, p. 61 (1909); Reitter, Best. 'Tab. Carab. ]>. 83
(1896); Semenow, S}nibolae, p. 248 (1898); l.apouge, Phylog.
Carab. Mein. 12, p. 8-1 1 (1903), L’Echange, p. 118 (1903);
.-\pielbeclc, Kiif. J’'aun. Balk. \^ol. 1, p 30(1904); Bernau, Wien.
Ent. Zeitschr. \’ol. 3i, p. 161 (1912), \’ol 32, p. t3i-i33(i9I2).
cohumilis, huviilis, suhiilpiiins, teniovensis Iteniaii, Wien. Ent. Zeitschr. Vol. .S2.
p. 172 (igii).
perhumilis Ent. Bliitt. \'ol. 10. ]). 97 (1914).
ab. coi. Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. j). 144 (1878); Schilsky, Deutsche Ent.
Zeitschr. p 19S (i88g).
b. araueipes Lapouge, L^Ecliange, p. 118 (1903), Ph3’log. Carab.
Mein. 12, p. IO (1903). — Pl. 5, Fig. 1 I-
creutzeri Duftschmid. Faun. .tustr. \'ol. 2, ]>. 42 (1S12).
lougellipt ictis Bernau, Wien. Fint. Zeitschr. \'ol. 3i, p. 161 11912).
ab. coi. Gehin (2), Cat. Carab. p. 38 {i883).
c. heros Lapouge, IMisc. Ent. p. 172 (1924).
d. grigiieiisis Born. Bis. Boise, Vol, 19, p. 108 (1902); Lapouge,
L’Echange, p. 118(1903), Phylog. Carab. Mem. 12, p. ii (ipoS).
e. haldeusis Schaum, Naturgesch. Deutschl. \"ol. i, p. 170 (i856);
(ianglbauer, Kiif. ABtteleur. Vol. i, p. 56 (1892); l^eitter, Best.
Tab. Carab. p. 83 (1896) ; Born, Ins. Borse, Vol. 19, ;i. 108 ( 1902) ;
Lapouge, Ph3dog. Carab. Alem. 12, p. ii (igo3); L’Echange,
p. 117 (1903).
t. ki rcheri Gevmar, Faun. Insekt. Eur. p. 20, pl. i (1824); Schaum.
Naturgesch. Deutschl. Vol. i, p. 170 (i856); Ganglbauer, Kiif.
ABtteleur. Vol. i, p. 56 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 84
(1896); Born, Bis. Boise, \’ol. 19, p. 108 (1902); Lapouge,
Ph3'log. Carab. Alem. 12, p. 11(1903), L’Echange, p. 118(1903);
Born, Kol. Rund. 31. 174 (1912).
g. lalschnrensis Born, Kol. Rund. Vol. i, p. 173 (1912).
h. frnhsiorferi Born, Alitt. Sch. Ent. Ces. 31. 94 (1921).
4. Platycan. pseudonothus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 144 (1878),
31. 327 (1896); Ganglbauer, Kiif. ABtteleur. Vol. i. )). 67 (1892);
Reitter, Best. Tab. Carab. 31. 82 (1896); Roeschke, Deutsche
Ent. Zeitschr. 31. 843 (1896); .Semenow, S3’nibolae, 3). 242 (1898);
La3iouge, Ph3’log. Carab. Aleni. 12, 3). ii (1903); Iforn, ABtt
Sch. Ent. Ges. \'ol. 12, 31. 38r (1904); .A3ifelbeck, Kiif. Faun.
Balk. Vol. I, p. 29 (1904).
var. honschcggi Born, Alitt. .Sch. Ent. Ges. \'ol. 12, ]>. 38i (1904), Kol. Kund. 2,
]). 172 (1912), Soc. Ent. \'ol. 41, i>. 2 (1926).
var. hilschnaui Born. Soc. Ent. ]). 2 (1926).
5. Platycan. fabnicii Panzer, h'aun. Genu. Vol. 109, iig. 6 (i8i3);
Duftschniid, F'aun. .\ustr. Vol. 2.31.43(1812); Dejean, S3)ec. Coi.
Vol. 2. 31. 184 (1826). Iconogr. Coi. Vol. 2. l». 4 1 , 31I. 69, fig. 2 ( 1 83o) ;
.-Vlpes orientales.
Carniole.
Croatie, \’elebit.
Al3ies bergamasques :
Alonts Grigna.
Alonte-Baldo.
Tyrol inerid.
Carinthie, Latschur.
Tessin se3it.
Velebit.
Atassirdii I.alschur.
■Alpes centi . et orient.,
Cai ]'athes 01 ient.
COLEOPTEKA ADEPHAGA
5()4
Schauin, Natuigesch. Deutschl. Vol. i, p. 167 (i856); Thomson,
Opusc. Ent. Fasc. Vol 7, p. 660 (1875); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur.
\'ol. I, p. 55 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 8 (1896); Lapouge,
Phvlog. Carab. Mem. 12, p. ii (igoS), L’Echange, p. 117 (igoS).
ab. coi. Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 661 (iSyS).
var. heeri Germar, Faun Insect. Eur p. 16, pl. i, fig. i (1S24); Piiazzoli. Carab.
Ital. p. 43 (1S71); Ganglbauer, Kaf. Mittel. Vol i. p. 55 ii892); Keitter.
Hest. Tab. Carab. p. 85 (1896); Lapouge, Phj^log. Carab. Mem. 12, p. i3
(i9o3): L’Echange, p. 117 f rqo3): Born, Mitt. Sch. Ent. Ges. Vol. 12,
p. 375 1 1904).
fabricii var. Schaum, Xaturg. Deutschl. \'ol. i. p. 167 (i856i.
linderi Tournier, Bull. Soc. Ent. France, p. 26 (1860).
\ar. Imgnioni Chaudoir, Bull. Moscou, p. 16 (1837); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur.
Vol. I, p. 55 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 85 (1896); Lapouge.
Phylog Carab. Mem. 12, p. i2-i3 (1903): L’Echange. p. 117 (1903).
fabyiiU Pirazzoii, Carab. Ital. p. 43 (1871 ; Fauvel. Faun. Gallorh Vol. 2.
}>. 45 (1882).
var. koralpicus Sokolar, Ent. Blatt. Vol. h, p. 59 figio).
pehyi Lapoug'e, Carab. nouv p. 5 (igiS).
var. suste>!e?tsis Born, Soc. Ent. p. i, 2 (1920I.
var. niescluiiggi Born, 1. cit. p. 2 I1920'.
Carpathes orient.
Alpes de Claris.
Bernina.
Alpes bernoises.
Koralpe.
Suisse : Gadmenthal.
Salzbourg ; Ankogel.
4. SuBGENUS PSEU DOCECH E NUS Morawitz
Pseudocechenus (subgenus) Alorawitz, Kenntn. .Adeph. Coi. p. i3 (1886): Reitter. Best. Tab. Carab.
p. 81 (1896); .Apfelbeck, Kaf. Faun. Balk. V'ol. i, p. 29 (1904); Barthe, 'l'abl. .Analyl. Carab.
p 37 (1909).
Synon3mie ; Cechenus Fischer, Enl. Im]). Ross. A'ol. i, ]). 10 (1820); Solier, Observ. Genr.
Procr. j). 8 (1848).
Platychpus Thomson, Opusc. Ent. F'asc. Vol. 7, p. 652 (1875): Fauvel, Faun. Gallorh.
Vol. 2, p. 43 (1882); Gehin, Cat. Carab. p. XXIV (i885).
Platycarabus Ganglbauer, Kaf. Alitteleur. AVI. i, p. 5j (1892).
Tableau de determination . — Lapouge, IFEchange, p. loi (1903).
Caracteres. — Alenton piat, mesion non renfle, muni d’un tres petit rostre etroit,
pointu, perdu au fond d’un sinus profond; palpes non dilates, labiaux non acrochetes:
mandibules mediocres, tres robustest la gauche plus ou moins coudee et renforcee; joues
saillantes; tete tres forte, souvent megalocephale, nuque forte. Pronotum trapezoidal . court,
evase en avant. setigere; gouttieres tres nettes, rebord faible, a peine plus marque pres des lobes; lobes
triangulaires. Elytres apiatis, elliptiques; sculpture presque effacee, les intervalles faibles, resolus
parfois ; primaires a fossettes cuivreuses. Pas de sillons. Pattes longues. Forme deprimee,
taille petite ou mediocre, couleur bronzee, ternie ou cuivreuse; antennes, palpes, souvent les pattes,
rouges.
Etat d’evolution. — Moyen. Les lobes du menton se sont beaucoup plus developpes que le
mesion; celui-ci a cependant fait un petit rostre. La tete passe peu a peu a la franche megalocephalie
chez cepJialotes et biicephalus, sans se deformer autrement que dans la partie cranienne. Les mandibules se
deforment et deviennent asymetriques en proportion de la megalocephalie. Le pronotum se deforme
pour recevoir la nuque mais ne perd ni ses rebords, ni ses soies, ni ses lobes. Sculpture un peu plus
avancee en evolution que chez les precedents, fossettes tres marquees. Erythrisme bien marque des
appendices. Phylogenie, voir p. 219.
FAM. CAKABI 1)/F:
5o5
Repartition geographique. — FAirope centrale, jus(|u’aux Vosges, au Jura et en Dalmalie. —
Carte I , n" 12.
Ontogenie. — Larve rostrilabie obtusirostre, a peu pres identique a celles des Plalycaiabiis,
reconnaissable aux tegmina peu fuyants, aux lobes du telson en triangle et non en tlemi-croissanl ;
allongement moindre. Voir supra, p. 46 et fig., et Description des larves, Mein. 4. p. 16 (iqoS). Hien
(jue 1’adulte soit megalocephale, la tete de la larve est petite. Ponte fevrier-mai.
LIST E DES ESPECES :
I. Pseudocechenus irregularis Fabricius.
a. irregularis F'abricius, Syst. Eleuth. Vol. i, p. 173 (1801); Schel- Europe centrale.
lenberg et Clairville, ed. IV. Eoi. 2, p. 126, pl. 20, fig. B (1806);
Bonelli. Observ. Ent. p 38(1809); Duftschmid, Faun. Austr.
\’ol. 2, p. 41 (1812); Dejean, Spec. Coi. V^ol. 2, p. 187 (1826),
Iconogr. Coi. Vol. 2, p. 43, pl. 6g, fig. 4 (i83o); Schaum,
Naturgesch. Deutschl. Vol. i, p. 173 (i856); Letzner, Eaufk.
Schles. p. gi (i85o); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 46 (1871) ; Fauvel,
Faun. Gallorh.Vol. 2, p. 43(1882); Thomson, Opusc. Ent. F^asc. 7,
p. 652 (1875) Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. Sj (1892);
Keitter, Best. Tab. Carab., p. 8r (1896); Lapouge, Phylog.
Carab. Mem. 12, p. 12 (1903), L’Echange, p. loi (1903); Barthe,
Tabi. .Analyt. Carab. p. 37 (igog); Sokolar, Ent. Rundschau,
p. 87 (igog) ; Born, Ent. Blatt. p. 10 (191 1).
sculptilis Heer, Kaf. Schweiz. p. 127 (1837); Born, Ifnt, Blatt. p. lo I1911);
:Mitt. Sch. Ent. Ges. Vol. 12, p 371 (1904).
/urassicus Born, Ent. Blatt. p. ii (1911).
hruunipes Buckein, Ent. Nachr. p. 2ig (i885).
ab. coi. Letzner (3) Laufk. Schles. p. 92 (i85o).
\ar. peronee Hopffgarten, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 29, p. 264 (i885).
ccphalotes Sokolar, Ent. Rundsch. Vol. 26, p. 88 (1909); Born. Ent. Blatt.
p. II (1911).
ramanus Sokolar, Ent. Rundsch. \’ol. 26, p. 88 (1909I; Born, Ent. Blatt.
p. 12 {1911).
b. Buysson, Le Natural. p. i63 (1882); Ganglbauer, Kaf. Carpathes orient.
Mitteleur. Vol. i, p. 57 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 81
(i8g6); Lomnicki. Verh. Zool. Gesellsch. Wien (1893); Lapouge,
Phylog. Carab. Mem. 12, p. 12 (igo3), L’Echange, p. loi (1903);
Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. ii, p. 149 (1902), Carabusf.
Bukowina, p. 6, Ent. Wochenbl. Vol. 24 (1907), Ent. Blatt. p. 12
(1911). — Pl. 5, Fig. 12.
c. Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 1 70(1879) ; Ganglbauer, Carniole, Velebit.
Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 57 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 81 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 12, p. i3 (1903).
L’Echange, p. 101(1903); Apfelbeck, Kaf. Faun. Balk. Vol. i,
p. 28 (1904); Born, Ent. Blatt. Vol. 7, p. 12 ( 1911).
2. Genus CRATOCEPHALUS Kirsch
Cratocephalus (genus) Kirsch, Stett. Ent. Zeitschr. p. 199 (1859); Chaudoir, Bull. Mose. p. 5o2 (1861);
Gehin, Cat. Carab. p. XVI, p. i3, pl. g(i885); (subgenus) Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 643
(1875); Morawitz, Kaf. Jesso, p. 19(1863), Kenntn. .Adeph. Coi. p. 22(1886); Dohrn, Stett.
Ent. Zeitschr. p. 104 (1882); Reitter. Best. Tab. Carab. p. 75 (1896); Semenow, Symbolaq
p. 191-206 ( 1898).
5o6
COLEOPTERA ADEPHAGA
Synonymie : Pantophyrtus Thieme, Berl. Ent. Zeitschr. p. 98 (1881); Gehin, Cat. Carab. p. XVII,
p. 14, pl. 9 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 76 (1896).
Pseudotribax Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 217 (1884); Gehin, Cat. Carab.
p. XIV, p. 9 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 76 (1896).
Cratocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. yS (1896).
Cratophyrtus Reitter, Best. Tab. Carab. p. yS (1896).
Cratocechenus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 76 (1896).
Calocechenus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 76 (1896); Semenovv, Symbola, p. 174-180
(1898).
Alipaster Reitter, Best. Tab. Carab. p. 77 (1896).
Pachycechenus Semenow, Symbolae, p. 196 (1898).
Caracteres. — Sous-menton tres court, tres large, presque lineaire parfois, non renfle,
souvent un peu en relief; mesion plus ou moins renfle; rostre extreinement variable; palpes
courts ou moyens (assez longs Paw/o/i/iyr/as), non ou assez peu dilates; mandibules longues, peu
incurve es; joues souvent angulees; antennes ordinairement courtes et assez greles;
megalocephalie frequente. Pronotum ordinairement court et large , a rebords tres variables,
setigere {exc. Crafocephalus et qi\e\queio\s Paiitoph;))/ tus). Elytres non emargines, sculpture tres
diverse. Sillons nuis (exc. Crafocephalus, quelquefois Pantophyrtus)-, trois ou quatre pulvilli.
Forme un peu deprimee, souvent large, taille petite ou moyenne, couleur rarement metallique,
<l’ordinaire noire.
Etat d’evolution. — Avance, mais tres irregulier, ce genre est en complet affolement
quant a la structure du rostre et a la megalocephalie. L’evolution actuelle porte sur le rostre, peu
developpe et plus ou moins deltoide a 1’origine, vaste, pendant, difforme, depassant
de beaucoup les lobes chez les formes les plus avancees, sur la tete, a peine plus
forte que la moyenne chez les formes arrierees, tres volumineuse chez d^autres, sur les mandibules,
qui tendent a devenir tres robustes, droites et largement emoussees, sur le pronotum qui s’evase en
proportion de la megalocephalie et tend a perdre ses soies, sur la sculpture, qui evolue dans les sens
les plus divers : aplanissement, reticulation reguliere ou irreguliere, alignements de tubercules, etc.,
sur les sillons qui commencent a paraitre chez les formes avancees, sur les pulvilli, dont le quatrieme se
perd. Chez certaines petites formes peu avancees par ailleurs, les palpes tendent a devenir
dichetes. II y a peu de correlation dans le degre d’avancement des divers caracteres, d’ou une grande
incoherence morphologique dans ce genre pourtant tres naturel. Phylogenie, voir p. 220-223.
Repartition geographique. - Genre alticole, vivant entre 2 et 4000 metres, mais plutot de
hauts plateaux que de montagne. Propre au systeme Occidental du Thian Chan, probablement aussi du
Nan Chan, et se retrouvant {Calocechenus) sur les confins du Thibet et de la Chine. N’est pas represente
dans la region du Pamir ni dans le reste des massifs du Turkestan meridional. — Cartes 3, 6.
Sous-GENRES. — Huit : I. Pseudotribax, 2. Pantophyrtus, 3. Calocechenus, 4. Cratocarabus, 5. Alipaster,
6. Cratocechenus, 7. Pachycechenus, 8. Crafocephalus.
FAM. CARABlDyE
5o7
I. SUBGENUS PSEUDOTRIBAX Kraatz
Pseudotribax (subgenus) Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 217 (1884); Gehin, Cat. Carab. p. XIV,
p. 9 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 75 (1896); Semenow, Symbolae, p. 196 (1898).
Syiion3uuie : Cratocephalus Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 63 (1886).
Goniognathus IIe3'den, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 276 (i885).
Cechenus pars He3’den, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 177 (1886).
Pantophyrtus pars Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 32 (1894).
Cratophyrtus Reitter, Best Tab. Carab. p. 70 (1896); Semenow, Symbolae, p. io.3
(189S).
Caracteres. — Mesion rostre; rostre subegal aux lobes, parfois plus long, pointu
ou tronque; palpes mo3’ens, article terminal un peu court, paraissant un peu dilate; mandibules
larges, recourbees a Textremite, peu pointues; antennes longues et epaisses; joues un peu relevees
mais non calleuses; tete normale, te m pes longues, retrecies d’avant en arriere.
Pronotum tres petit, trapezoidal , finement oiirle, trace de gouttieres, lobes seulement
indiques. EhAres elliptiques, gouttiere tres etroite, presque nulle, bord ourle; epaule fu3'ante;
sculpture faible, stries marquees, ponctuees, intervalles peu renfles, lisses, primaires
a gros pores setigeres dorsaux, parfois meme segmentes. Sillons faibles, parfois
interrompus au inilieu. Ouatre pulvilli. Forme piate, facies de Tribax abagoitensis, taille petite,
couleur noire.
Etat d’evolution. — Peu avance par rapport au genre. T6te presque normale, tempes
commendant a peine a evoluer, de meme les joues, antennes encore normales. Pronotum conservant
des traces de gouttieres et de lobes, mais deja tres petit. Sculpture relativement intacte, les stries et
les intervalles normaux. Le rostre seul est plus evolue que celui des Pantophyrtus. Chez kaufmanni les
intervalles tendent a se strioler et les primaires sont nettement segmentes foveoles. Phylogenie,
voir p. 222.
Repartition geographique. — Haute vallee du S3n- Daria, Osch, Namangan, Tschingan
Alai. Ne se retrouve ni en Boukharie ni dans le Thian-Chan. — Carte 3, n° 6.
LISTE DES ESPECES :
1. Pseudotribax validus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 218 (1884), Osch.
pl. I, fig. 9 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 75 (1896).
2. Pseudotrib. kaufmanni Solsk3% Fedschenko Reise, Coi. Vol. i, p. 16 .Alai; .Alticole.
(1874); Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 177 (1886); Semenow,
Symbolae, p. 236 (1898).
Goniognathus gracilis Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 275 (i885),non Kraatz.
Carabus segregatus Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr p. 276 {i885).
Cratocephalus segregatus Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi p 63 (1886).
Cechenus kaufmanni Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 32 (1894).
Pseudotrib. hauseri Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 3o ( 1894), Best. Tschingan.
Tab. Carab. p. yS (1896).
3.
5o8
COf.EOPTERA ADEPHAGA
I bis. SUBGENUS LEPTOPLESIUS Reitter
Leptopiesius (subgenus) Keitter, Wien. Ent. Zeitschr. p. log (1898); Bieuning, Kol. Rund. \A)1. 12,
p. 68 (1926).
Synonymie : Neoplesius pars Hauser, Arch. f. Naturg. A. p. 103-108(1922).
Caracteres. — Sous-menton ourle en avant, plisse. setigere; menton large, mesion un peu
renfle en avant, lobes un peu arrondis, ourles en avant; rostre a base large, triaiigulaire, puls retreci et
pointu, egal aux lobes. Palpes longs, non ou a peine dilates, polychetes. Mandibules longues, arquees,
emoussees, lobes du labre bien developpes, divergents, sinus profond, fossette grande, triangulaire,
ouverte en avant, interessant un peu Tepistome. Epistome un peu releve en avant, ourle sur les cotes,
echancre en avant, non separe du front, fossettes laterales vastes, profondes, nettes, s’elargissant en
arriere sur le front, jusqu’a Toeil; relief du front se [)rolongeant etroitement entre les fossettgs, termine
en fourche sur Tepistome, front, nuque allonges. convexes, a cotes paralleles, ni deforination, ni
megacephalie bien que la tete soit un peu grosse et le paraisse davantage en raison de la petitesse du
pronotum. Joues relevees, saillantes, la saillie egale a celle de Tceil. Antennes depassant la base des
cuisses intermediaires. Dessus poli a traces de craquelures.
Pronotum petit, un peu plus large que la tete, trapezoidal, nullement embrassant, les angles
anterieurs tres ecartes. les cotes presque droits, base aussi large que le sommet, la plus grande largeur
presque immediatement apres Tangle anterieur. Pas d’ourlet en avant, cotes a faible rebord, sans
gouttiere. Dessus presque plan d’un ourlet a Tautre, craquele ou tres faiblement ruguleux. sillon sagittal
complet, marque, fossettes juxtalobaires peu inarquees, larges, depression basilaire faible ou tres failde.
Lobes tres courts, tres etroits, triangulaires, emousses, ourles, pians, non declives. Lhi pore setigere au
premier tiers, la soie souvent absente ainsi que celle du sublobaire.
Elytres allonges, am3"gdaloides, retrecis a la base en raison de la petitesse du pronotum, lenteinent
elargis jusqu’a la fin du second tiers, peu emousses a Textremite, a peine ourles, sans gouttieres, tres
deprimes. Tres legere emargination de Textremite de Tepipleure a celle de Tehire. Sculpture usee,
stries ponctuees sans profondeur, intervalles a peu pres plats, les externes peu visibles; premier tertiaire
fondu dans la suturale; chez marquardti et foreli primaires segmentes par de petites fossettes, secondaires
creneles; chez les autres, primaires avec (juelques points seulement, secondaires entiers; raphe net.
Prosternum tres saillant au milieu, apophyse grande ; dessous lisse, les cotes de Tabdomen tres cabosses.
Sillons imprecis; puncta irreguliers, parfois multiples. arceau anal ponctue ruguleux, frange normale.
Pattes longues, greles; trois larges pulvilli. Taille mo3^enne ou petite. Couleur noir luisant dessus
et dessous; er}dhrisme des antennes, des palpes, des pattes, de Tabdomen, des epipleures normal
ch^z foreli.
On ne connait de male que celui de foreli, inalgre le grand nombre d’exemplaires connus de
marquardti et de siibtilistriatus. Peut-etre les autres ont-ils perdu leurs pulvilli.
Etat d’evolution. — Peu avance pour le groupe. Tete nullement deformee, nuque parallele,
longue, simplement grosse, II reste encore une trace de lobes au pronotum. Sculpture des elytres du
sous-genre Pseudotribax, la meme tendance aux points foveoles sur les primaires. Les joues egalement
au debut de leur evolution. Grandes affinites avec Peeudolribax haiif manni . Les seuls caracteres nouveaux
sont rer\’thrisme du foreli et ses pulvilli reduits a 3. Les sous-genres Pseudotribax et Leptopiesius sont
difficiles a separer ou a reunir en betat imparfait des connaissances actuelles.
Repartition geographique. — Versant sud du Chan Tengri.
FAM. CAKAHID.'F:
5o9
LISTE DES ESPECES ;
I. Leptopl. marquardti Reitter, Wien. Ent. Zeitschr. p. 109 (1898);
Breuning, Kol. Rund. Vol. 12, p. 68 (1926).
suhtilisiriiitiis Hauser. Arch. f. Naturg. A, ]). 106 (1922).
Chan Tengi i . versant sud ,
Aksu.
2. Leptopl. merzbacheri Hauser, Arch. f. Naturg. A, p. 105(1922). — Chan Tengri. versant sud,
Pl. 5, Fig. I 3 . Aksu.
3. Leptopl. foreli Hauser, Arch. f. Naturg. p. 104 (1922); Breuning.
Kol. Rund. Vol. 12. p. 69 (1922).
2. SUBGENUS PANTOPHYRTUS Thieme
Pantophyrtus (genus) Thieme, Berl. Ent. Zeitschr. p. 98 (1881); Gehin, Cat. Carab. p. XVll,
p. 14, pl. 9 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 76 (1886); Semenow, Symbolae, p. 5 (1898).
Synonymie : Cratocephalus Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 61 (1886).
Caracteres. — Menton grand, ude: mesion non ou peu renfle ; deltion tres vaiiable.
meme dans la meme race, tantot piat, tantot renfle et tendant a la forme rostre,
tantot simplement indique, tantot subegal aux lobes; palpes assez longs, peu on point
dilates; mandibules longues et larges, peu courbees a rextremite, obtuses; labre petit relativement
a la tete, tres echancre, profondement excave; epistome fortement ourle en avant et
siir les cotes, tres echancre en avant, fossettes grandes, tres profondes, triangula ires
a sommet anterieur, s’etendant sur les cotes du front; joues armees d’apophyses
egalant parfois la largeur du premier article des antennes; yeux relativement petits; tete grosse,
defoncee, aplatie, a largeur maxima au niveau des yeux; front deprime au milieu en
continuite avec les fossettes de 1’epistome, renfle sur les cotes et en arriere ; vertex gros.
retreci d’avant en arriere, long; antennes longues, grosses. Pronotum tres peu et tres
egalement convexe, trapezoidal, plutot ourle que faiblement reborde, coupe carrement en
arriere; pas de lobes, le rebord lateral rejoint le posterieur dans le meme plan,
comme chez les Calosomes. Ce caractere pourrait faire separer generiquement ce sous-genre et
le precedent des Cratocephalus, si dans le sous-genre Platycarabus on ne trouvait le meme caractere avec
une valeur subspecifique. II signifie que dans le genre Cratocephalus comme dans le precedent, il y a une
possibilite d’evolution vers le type de pronotum des Calosomiens. Elytres elliptiques, deprimes,
non sinues, a peine pourvus de gouttieres, plutot ourles que rebordes; sculpture
variable, d’ordinaire presque lisse et a peine str i ee-ponctuee. Sillons r ud 1 m en ta i r es .
puncta et frange souvent obliteree. Pattes longues, assez greles. 'frois pulvilli.
Forme allongee, deprimee; taille moyenne, couleur noire.
Etat d’evolution . — Avance. L’evolution du pronotum vers le ty})e Calosomien est complete.
Les soies du pronotum et meme les gulaires, les puncta et la frange subanale sont en voie d’obliteration.
Le deltion est en transi tion au type rostre, depassant parfois les lobes qui sont longs, chez stnatopunctatus
et debilis. d'ailleurs individuellement variable chez toutes les formes. La deformation de la tete et le
developpement de Fapophyse genaire sont egaleinent variables. La sculpture, relativement conservee
chez striatopunctatus, comporte des stries nettes et iorteinent ponctuees et des intervalles nettement
saillants, bien (|ue strioles en travers ; elle s’attenue chez debilis. Chez tiircomannonim il n’en reste que
des stries a peine visibles, tres fines et pointillees, variables suivant les races et les individus, et
finalement vestigiaires. Phylogenie, voir p. 222.
Repartition geographique. — Ferghana, surtout 1’Alai'. — Carte 3, n° 4.
5io
COLEOPTERA ADEPHAGA
LISTE DES ESPECES :
I. Pantophyrtus punctatostriatus Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. Alai'.
p. i83 (1886), p. 3i3 (1887).
alajensis Semenovv, Symbolae, p. 5 (1896).
var. debilis Semenow, Symbolas, p. 4 (1896). — Pl. 5, Fig. 14.
2. Pantoph. turcomannorum Thieme, Berl. Ent. Zeitschr. p. 98 (1881); Margelan.
Gehin, Cat. Carab. pl. 9 (i885); Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi.
p. 6i-63 (1886).
var. brachypedihis Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 61 (1886); Semenow, Symbolas, Namangan.
p. 5 (1896).
var. tanypedilus Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 62 (1886); Semenow, Symbolae, Ferghana.
p. 4 (1896).
3. SUBGENUS CALOCECHENUS Reitter
Calocechenus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 76(1896); Semenow, Symbolae, p. 174-181 (1898).
Tableau de determination. — Semenow, Symbolas, p. 177 (1898).
Caracteres. — Menton mediocre, sinus assez profond, mesion renfle, rostre peu renfle,
un peu deflechi, tres court; palpes mediocres, non dilates; mandibules longues, peu
incurvees, assez pointues; joues renfiees, antennes courtes, greles; tete forte, tempes
longues, paralleles. Pronotum petit, setigere, legerement reborde, un peu retreci enarriere;
lobes petits, triangulaires. Elytres elliptiques. un peu deprimes, peu margines, peu rebordes;
suture relevee, intervalles saillants, tendant a se dissoudre en granulations et en
tubercules. Pas de sillons; puncta, frange. Quatre pulvilli , pattes mediocres. Taille petite ou
mediocre, couleur ordinaire verte ; antennes, palpes et pattes toujours rouges.
Etat d’evolution. — Peu avance, le rostre est encore eir formation, la tete est peu deformee, a
peine megalocephale; la sculpture seule est assez avancee en evolution; les primaires forts, plus ou moins
segmentes, subsistent, mais les secondaires et les tertiaires, ces derniers surtout, se resolvent et les
tertiaires peuvent disparaitre. Ph\dogeiiie, voirp. 222.
Repartition geographique. — Nan Chan oriental, region du lac Koukou Nor, partie
avoisinante du Kansou. Alticole. — Carte 5, n“ 7.
LISTE DES ESPECES :
1. Calocarabus sewertzowi Semenow, Symbolae, p. 179-181 (1898). Nanchan or. : Babocho.
2. Calocar. pnzwalskii Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 66 (1886); Nanchan or. ; Koukou
Semenow, Symbolae, p. 178-179 (1898). Nor.
malachiticolor Reitter, Best. Tab. Carab. p. 76 (1896).
4. Subgenus CRATOCARABUS Reitter
Cratocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 76 (1896).
Caracteres. — Sous-menton court, large, non renfle; menton grand, sinus peu profond;
rostre court, comprime, pointu , moitie de la longueur des lobes; palpes assez courts, assez
forts, non dilates; mandibules assez courtes, incurvees en dehors, droites en dedans;
FAM. CARABID/F
5i I
antennes assez longues, un peu fortes; joues a peine renflees; tete presque normale comme
forme et volume; tempes peu longues, paralleles. Pronotum court, transverse, recta n gu la i re ;
gouttiere large, peu marquee, disque peu renfle, rebord leger, pas plus fort en arriere; lobes
courts, un peu deflechis, arrondis. El3dres courtement elliptiques, renfles, peu rebordes;
intervalles plan-convexes, seginentes, les pairs par des fossettes carrees. Sillons,
puncta, frange. Pattes mediocres , quatre pulvilli. Taille petite, couleur habituelle noir violace.
Etat d’evolution. — Peu avance. La tete et le pronotum sont a peu pres normaux, egalement
les pattes qui conservent tous leurs pulvilli. r.’evolution n’a porte que sur le mesion, dont le rostre est
petit mais nettement forme, et sur la sculpture, analogue deja a celle du cicatricosus. Phylogenie,
voir p. 220.
Repartition geographique. — Nord du massif turcoman : Vallee du Nar^msk, Ottuk. —
Carte 3, n° 1 1 .
LISTE DES ESPECES :
1. Cratocephalus puer Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 71 (1886); Narynsk : Ottuk.
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 75 (1896); Semenow, Rev. Russ. Ent.
\'ol. 8, p. 118 (1908).
2. Cratoceph. jacobsoni Semenow, Rev. Russ. Ent. Vol. 8, p. 116(1908). Thian Chan occid.
5. SuBGENUS ALIPASTER Reitter
Alipaster (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 77 (1896); Semenow, Rev. Russ. Ent. p. 38r-383
(1903).
Caracteres. — Sous-menton court, large; menton grand, sinus peu profond; rostre long,
subegal aux lobes, parfois double de leur longueur {wilkinsi) ; palpes assez courts, un peu renfles, peu
ou non dilates, mais le paraissant quelquefois en raison de la brievete de Tarticle, quelquefois
dichetes; mandibules assez courtes, incurvees en dehors, droites en dedans, emoussees; antennes
courtes, joues a peine renflees; tete a peine forte, ou mediocre, non deformee, tempes normales,
paralleles. Pronotum setigere, court, petit, a cotes arques, un peu retreci en arriere,
gouttiere rarement nette, rebord leger, egal ; lobes courts, un peu deflechis. Elytres ovoides ou
elliptiques, non renfles, peu rebordes. Pas de sillons; puncta; frange. Pattes normales, quatre
pulvilli. Taille petite ou tres petite, parfois moins de quinze millimetres, souvent facies rappelant
un peu Tmesicarabiis cristoforii, couleurs ternes ; base des antennes, cuisses et parfois tibias
volontiers rougeatres.
Etat d’evolution. — Relativement avance, plus que celui des Cralocarabiis ] le rostre a pris
des dimensions parfois monstrueuses, les palpes egalement affoles tendent a devenir dichetes, les
mandibules, bien que courtes, sont epaisses et tendent a se redresser au bout; la sculpture, tres
diverse, est toujours avancee en evolution. La tete, le pronotum sont peu deformes ou. pas du tout. Pas
de sillons. La taille tres petite et Terythrisme sont lies a la vie de misere aux hautes altitudes. La
sculpture est tantot tuberculee, tantot segmentee k foveoles intercalces. Phvlogenie, voir p. 220.
Repartition geographique. — Thian Chan, de la vallee de Kungess a Kouldja et a riss^dr
Koul, chaine d’Alexandre. Tres alticole. — Carte 3, n<> 10.
5i2
COLEOPTERA ADEPHAGA
LISTE DES ESPECES ;
1. Alipaster infantulus Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 78 (1886);
Semenow, Rev. Russ. Ent. p. 38i (igoS).
2. Alip. parviceps Lapouge, Misc. Ent. p. 171 (1924).
3. Alip. puellus Lapouge, Misc. Ent. p. 170(1924). — Pl. 5, Fig. 15.
Haute Kungess.
Alatau Transilien.
Chaine Alexandre.
4. Alip. pupulus Moraw itz, Bull. Ac. Petersb. 33, p. 33 (1889);
Semenow, Rev. Russ. Ent. Vol. 3, p. 382 (1903).
Issyk Koul; Ch. Alexan-
dre.
5. Alip. wiikinsi Semenow, Rev. Russ. Ent. Vol. 3, p. 382 (1903). Kouldja.
6. SUBGENUS CR ATOCECHEN US Reitter
Cratocechenus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 76 (1896).
Caracteres. — Sous-menton transversalement ride ; menton mediocre, sinus mediocre, lobes
arrondis, mesion extremement renfle, surtout en avant, rostre volumineux, au moins
delalongueur des lobes, obtus; palpes de la longueur normale, un peu minces; mandibules
falciformes, longues; labre un peu petit, excave en triangle interessant Tepistome, fossettes
de l’epistome se prolongeant d’ordinaire en larges sillons frontaux (exc. teiniipes); tete un peu grosse
ou franchement grosse, la nuque grosse, renflee, a cotes paralleles; sillons frontaux
limites en dehors par un rebord peu epais. Pronotum grand, transverse, gouttiere
large, setigere, rebord sensible, egal ; lobes petits, triangulaires, emousses. Elytres elliptiques,
Tepaule cependant indiquee; gouttiere etroite. peu marquee, rebord faible, dessus plus ou moins
deprime; sculpture a intervalles tres inegaux se resolvant en tubercules de plus en
plus fins et serres, parfois confluents aux secondaires, souvent peu distincts aux
tertiaires, parfois des fossettes marquees entre les chainons primaires (nicolasi). Pas de sillons;
puncta; frange. Pattes assez longues; chez tenuipts tres longues et tres greles, surtout les tarses; quatre
pulvilli. Eorme un peu deprimee; chez nettement aplatie ; taille petite ou mediocre; couleur
terne, articles basilaires des antennes souvent rougeatres.
Etat d’evolution. — Mediocre; le rostre, le volume de latete, la tuberculisation de la sculpture
sont les seuls elements en avance constante d’evolution. Le pronotum, le dessous et les pattes sont
encore quiescents. L’evolution du labre arrive peu a peu a Texageration ; le volume de la tete peu
superieur a la normale chez temtipes est plus considerable chez nicolasi et akinini que chez les sous-genres
precedents. Chez tenuipes les tubercules primaires sont mediocres, les secondaires plus faibles, mais
plutot strioles fortement que resolus en tubercules; chez akinini les tubercules primaires sont plus forts,
les secondaires sont plus resolus; chez nicolasi des fossettes viennent shntercaler entre les chainons
primaires et secondaires, comme chez le cicatricosus. Phylogenie, voir p. 222.
Repartition geographique. — Dzoungarie, Alatau transilien, Issyk Koul, Narynsk, partie
orientale de la chaine Alexandre, en somme le Thian Chan Occidental. Ce groupe est moins alticole. —
Carte 3, n° 7.
LISTE DES ESPECES ;
I. Cratocechenus tenuipes Lapouge, Misc. Ent. p. 169(1924). — Pl. 6, Alatau transilien.
Fig. I 6.
I•AI\I. CAKAI^lD.l-:
5i3
2. Cratocech. nicolasi l.apouge, Misc. En!, p. i68 (1924).
3. Cratocech. akininj Morawitz, Keiintn. Acleph. Coi. p. 69 (1886); Dzoimgane; Issjk Koul.
Semenow, Ilone Soc. Ent. Ross. Vol. 20, ]■). 280 (1887), Syinbolfe,
p. 287 (1S98). Kev. Kuss. Ent. Vol. 8, p. ir5 (1908); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 76 (1896).
Cratocech. elisa bethae Semenow, Kev. Kuss. Ent. \^ol . 8. p. 1 1 5 (1908) ; Thian Chan occid.
Breuning. Kol. Kund. p. 67 (1926).
var. coiivfxiiisculns Semenow. Rev. Kuss. Ent. Xdl. 8, p. 116 (ipoSj.
7. SuBGEiMUs PACH YCECH ENUS Semenow
Pachycechenus sectio Semenow, Symbohe, p. 196 (1898), Revue Kuss. Ent. Vol. 6, p. 262 (1906).
Synonymie : Cratocephalus pars Ballion, Bull. Mose. p. 265(1878); Morawitz, Kenntn. Adeph.
Coi. p. 22 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab. y5 (1896).
Caracteres. — Sous-menton large et tres court, strie en travers; menton large,
lobes en ogive, sinus mediocre; mesion peu renfle, rostre t ria n gul ai re , mediocrement
renfle, bien plus court que les lobes; palpes a dernier article court, un peu dilate ; mandibules
longues. un peu recourbees au bout. emoussees; fossette du labre interessant fortement
Tepistome, fosseltes de Tepistome tres prolongees, sillon frontal limite par un rebord simplemenl
epais, antennes assez courtes, un peu greles; tete megalocephale, un peu deformee, plus large a la
nuque, celle-ci assez longue. Pronotum tres large, transverse, echancre devant et derriere,
peu arrondi sur les cotes, renfle sur le dis(]ue, gouttiere large el marquee, rebord
mediocre, egal. lobes grands, emousses. Elytres ovoides {balassogloi) on courtement elliptiques
(solskyi), renfles; gouttiere mediocre, rebord faible, sculpture bien marquee, avancee en evolution,
intervalles resolus en gros tubercules bulleux ou brouilles ioveoles. Sillons
nuis, puncta parfois multiples, Pattes robustes, trois pulvilli. Taille mor-enne ou grande, forme
robuste, convexe, couleur noir violace ou verdatre.
Etat d’evolution. — Avance, Deformation sensible de la tete, megacephale a un degre
remarquable, du mesion si n gu 1 ier e m en t renfle en ronde bosse, formant avec le rostre
court un triangle a pointe deflechie. Cependant le rostre reste encore bien plus court cjiie les
lobes, Le quatrieme pulvillus a disparu. Sculpture remarquable, tres avancee, rappelant chez solskji celle
du Procrustes coriaceus et chez balassogloi celle des Procerus. Le pronotum deforme conserve cepemlant sa
gouttiere, ses rebords et ses lobes. Les puncta sont tres bien conserves et setigeres. Phylogenie,
voir p. 221.
Repartition geographique. — Thian Chan oriental, Alatau transilien, region de ITssyk
Konl. Le ne depasse guere a l’ouest la ligne Kouldja-Wei novi, le balassogloi s’etend jusqifla la
region du lac Issyk Koul. — Carte 3, n° 9.
LISTE IJES iiSPECES :
1. Pachycechenus solskyi Ballion, Bull. Mose. p. 260 (1878): Morawitz, Thian Chan oriental.
Kenntn. Adeph. Coi. p. 22 (1886); Semenow, S3mbolje, p. 2o3-2n6
(1898), Kev. Kuss. Ent. Vol. 6, p. 262 (1906). — Pl. 6, Fig. I.
2. Pachycech. balassogloi Lohrn, Stett. Ent. Zeit. p. 102 (1882); Mora-
witz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 22 (1886); Semenow, Symbola’,
p. 2or-2o3 (1898), Rev. liuss. Ent. Vol. 6, ]>. 262 (1906).
rhian Chan Occidental.
COLEOPTERA ADEPHAGA
j 14
8. SUBGENUS CRATOCEPH ALUS Kirsch
Cratocephalus (genus) Kirsch, Stett. Ent. Zeit. p. 199 (1859); Gehin, Cat. Carab. p. XVI (i885);
(subgenus) Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 638,642(1875); Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi.
p. 22, 75 (1886) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 76 (1896); Sernenovv, Symbolae, p. 191-200 (1898).
Caracteres. — Sous-menton tres large, tres court, strie en travers; lobes en ogive, sinus
mediocre; mesion tres renfle, rostre tres gros, tres epais, tronque, un peu bimame-
lonne a 1’extremite, subegal aux lobes ou un peu plus long, fortement saillant en
dessous, incline; palpes a dernier article court, un peu dilate; mandibules falciformes, a
peine recourbees au bout, tres emoussees; fossettes du labre interessant fortement Tepistome ;
fossettes de Tepistome longuement et largement prolongees sur le front, limitees exterieurement par un
rebord large et epais, antennes assez courtes et greles; tete fortement megalocephale,
defonnee, la nuque tres renflee, large et longue. Pronotum tres large, transverse, echancre
devant et derriere, peu arrondi sui les cotes, renfle sur le discpie, gouttiere large et marquee, rebord
calleux, bien developpe, surtout pres des lobes, ceu.x-ci assez grands, triangula i res ,
emousses. Elvtres ovoides un peu courts, epais; gouttieres elargies a Tepaule, normales
ensuite, rebord sensible; sculpture forte, primaires et secondaires resolus en courts
segments separes par des fossettes carrees, profondes, tertiaires minces, saillants,
entiers, le tout formant un reseau a mailles carrees, plus ou moins irregulieres par
rinegalite des segments [extieinus) ou parfaitement regulieres [cieat yicosus type), ou tres irregulieres,
tertiaires subegaux aux autres intervalles, parfois coupes, segments secondaires et tertiaires tres
irreguliers, ainsi que la profondeur des fossettes, le reseau dissimule par de profondes scariffeations
transversales separees par de grosses rides [corrugis). Sillons bien marques [corrugis) ou nuis
[cicatricosus). Pattes robustes, quatre pulvilli, le quatrieme tres delabre. Taille mo3’enne ou grande,
forme massive, couleur noir violace.
Etat d’evolution. — Tres avance. Megalocephalie devenue excessive; rostre tres volumineux,
moins long que chez certains Alipaster, mais bien plus gros, ditforme, moindre chez corrugis-, mandibules
presque tronquees, pronotum extremement large. Les pulvilli sont moins atteints, et aussi la sculpture.
II reste des traces notables du quatrieme pulvillus, et la sculpture du cicatricosus, bien que singuliere,
conserve tous ses elements, non brouilles ; chez le corrugis, espece moins robuste, elle est plus faible,
moins regulierement segmentee, mais non brouillee et tendant au type coriaceus, comme celle du solskyi.
Les sillons evoluent en divergence, tres nets chez corrugis, d’ordinaire absents ou tout au plus
rudimentaires chez cicatricosus. Phylogenie, voir p. 221.
Repartition geographique. — Thian Chan Occidental : Alatau transilien, region deblssyk
Koul, hant Xaryn; pas tres alticole, plutot les plateaux eleves. — Carte 3, n° 8.
LISTE DES ESPECES :
I. Cratocephalus cicatricosus Fischer.
a. corrugis Dohrn, Stett. Ent. Zeit. p. 249 (1882); Sernenovv, Rev. Alatau transilien.
Russ. Ent. Vol. 9. p. 26 (1909). — Pl. 6, Fig. 2.
stenroosi Poppiiis, Rev. Russ. Ent. Vol. 5, ]i. 7-9 (igoS).
snvorovi Ssmenow, Rev. Russ. Ent. Vol. 6, p. 261 (1906), Vol. 9, p. 24 (igog).
Issyk Koul.
Kendak Tau.
I'AAI. CARAl^ID.1-;
5 1 5
b. cicntricosns l'ischer, IRill. Mose. ]i. aS (1S44); Motscluilsky, Ins. Issyk Koul, I laut Nai yn .
Sil), p. 116. pl. 5. 12(1844), Mc-1. Hiolog. ]). 291 (1860);
Cliaiuloir, Ilall. Mose. p. 5o2 fi86i); Morawilz, K;if. Jesso, j). iq
(i863): Thomson, Opusc. Hnt Fasc. 7. p 643 (1875): l-iallion,
ISull. Mose. )). 265 (1878) : IJohrn, Stett. I3nt'. Zeit. p. 241) ( 1 8S2) ;
Ciehin, Cat. Carab. p. i3, pl. g (i885); Semenow, Symboke,
}). 199-200(1898), Rev. Russ. Ent. \k)l. 6, p. 261 (igo6).
soiigancus Kirsch, Stett. Ent. Zeitschr. i>. 199 (iS.Sc)).
var. e.xticiinis Semenow, Sx-mbolte. p. 200 (i8ii8).
3. Genus CATHAICODES Reitter
Cathaicodes (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 74 (i8g6).
Svnonymie: Acathaicus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 74(181)6); Semenow, Sx inbolic, p. 206-221 (1898).
Cathaicus Semenow, Horte Soe. Ent. Ross. \’ol. 21, p. 424, 426 (1887).
Tableau de determination. — Semenow, Sr-mbohe, p. 2ii-2i3 (1898).
Caracteres, — Menton grand, sinus profond; mesion renfle, faiblement eotide au
bord anterieur, saiis saillie, palpes dilates faiblement. ehez alexandree nonnalement diehetes ;
rnandibules grandes, fortement exeavees et earenees, labre et epistome tres jietits,
enfonees; joues anguleuses; autennes ])lus ou moins courtes, greles ; megalocephal i e avee
deformation. Pronotum court, trapezoidal a eotes arrondis, plus ou moins reborde, courtement
lobe. Elytres e 1 1 i pt i q u es ; sculpture diverse, ttintot presque entiere, tantot resolue en
tubercules. Sillons, puncta, parfois multiples, frange. Pattes longues, minces; trois pulvilli,
peu developpes. Taille mediocre, forme un peu grele, couleurs peu metalliques, ternes, tirant tiu noir.
Etat d’evolution. — Tres avance quant a la tete seulement; deltion ou rostre completement
avorte ou oblitere. rnandibules, labre, eiiistome presque aiissi deformes que chez Callinicus; palpes
tendant au tlichetisme chez alexandree, cependant pas encore arrives au stade de dilatatioii. Pronotum
conservant ;ui contraire ses rebords et riche en soies. Elytres en evolution actuelle quant a la sculpture;
les stries d'abord nettes, bien ponctuees, se dissimulent a mesure que les intervalles se resolvent en
tubercules et que les tertiaires s’obliterent. Chez idolon les intervalles sont encore a peu pres entiers,
subegaux ; la dissolution et 1'inegalite commencent chez interruptocosiatus, se continuent chez
cratocephaloidcs et arrivent an maximum chez alexandree. Abdomen contradictoire, les sillons sont bien
developpes, mais les puncta souvent multiples; le (piatrieme pulvillus a disparu, les autres sont en
regression. Phylogenie, voir p. 222.
Oistribution geographique. — • 'boutes les formes sont propres aux montagnes de la partie
meridionale du Kansou. Mediocrement alticole. — Carte 5, n° 18 {Acathaicus).
EISTE DES ESPECES :
1. Cathaicodes idolon Semenow, Symbolte, ]). 2i3 (1898). Kansou : Wensian.
Cathaicus potanini Semenow olim. Horae Soc. Ent. Ross. \'ol. 21, p. 416 (1SS7).
var. iitlerniplocoslalus Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. \'ol. 21, p. 419 (1.SS7),
Symbolae, j). 216 (1898).
\a.r . cratocephaloides Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. \’ol. 21. p. 420 (1887],
Symbolae, ]). 217 (1898).
2. Cat haicod . alexa nd nae Semenow, Horae Soc Ent. Ross. \’ol. 2 1 , p. 42 i Kansou : Sigu.
(1887), Symbolae, ]>. 219 (i8g8).
COLEOPTERA AJ)EPHA(jA
5 16
4. Genus CECHENUS Fischer
Cechenus (genus) Fischer, Ent. linp. Ross. Vol. i, p. iio (1820); (subgenus) pars Thomson, Opusc.
Ent. Fasc. 7, p. 653 (1875); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 80 (1896); Roeschke, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 337-347 (1896); Semenow, Symbolas, p. 238-242 (1898).
Svnonymie : Cechenochilus Motschulsky, Kaf. Russi, p. 74 (1845).
Cechenes Gehin, Cat. Carab. p. XXIV, p. 5g (i885).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 38 (1904).
Caracteres. — Sous-menton presque lineaire, ride; inenton grand, sinus grand ;
mesion renfle; rostre epais, de la longueur des lobes, parfois pourvu de deux
ailettes rabattues [prichodkoi, eiixinus)\ palpes courts, assez dilates, parfois dichetes;
mandibules assez longues, peu incurvees, peu aigues, la gauche partois pourvue d’une
callosi te {tschitscherini)\ labre et clypeus petiis; joues peu saillantes; yeux tres petits; antennes
courtes, assez epaisses; megalocephalie mo3'’enne ou grande, nuque longue, epaisse,
rentlee. Pronotum petit, transverse, uu peu cordiforme, tres court, tres evase en avant, pourvu
de gouttieres et de rebords, ceux-ci mediocres, lobes assez grands, triangulaires, pointus.
Elytres larges, ovoides allonges, deprimes; sculpture fine, serree, intervalles nets mais
finement strioles en travers ; paquets dAntervalles supplementaires externes; primaires
pareils au.x autres intervalles, au plus segmentes. Pas de sillons, puncta, frange reduite. Pattes
freles, quatre pulvilli. Forme deprimee, taille petite, couleurs variees mais d’ordinaire voisines
du noir.
Etat d’evolution. — Tres avance : deforination du rostre, des mandibules, du labre et de
Tepistome, de la tete, du pronotum; paquets dfintervalles supplementaires en dehors. L’evolution
actuelle se fait encore sur toutes ces parties et s’accuse de Textremite caspienne du Caucase vers la
pontique. Le rostre en se deformant acquiert une paire d’ailettes rabattues {^pyichodkoi, euxinus), les
mandibules une callosite subapicale a gauche (tschitscherini), les palpes deviennent peu a peu heterochetes,
dichetes enfin chez les formes occidentales; la fossette triangulaire commune du labre et de Tepistome
les envahit presque en totalite; le front, enfle, porte deu.x vastes depressions au lieu de sillons; la nuque
volumineuse, bien que longue, est un peu moins large en arriere chez les formes orientales, davantage
au contraire chez les pontiques. Le pronotum, bien que conservant ses gouttieres, ses soies, ses rebords
et ses lobes, se raccourcit et s’elargit jusqu'a avoir chez la femelle ddcttxiims une largeur presque triple de
la longueur axiale. Les eljdres compensent l’amincissement des intervalles par des paquets dfintervalles
supplementaires externes qui finissent par se resoudre en une zone rugueuse. Phylogenie, voir p. 223.
Repartition geographique. — • Tout le Caucase, tres alticole. — Carte 2, n° i5.
Sous-GENRES. — Pas de subdivisions.
LISTE DES ESPECES :
I. Cechenus jakowiewi Semenow, Symbolae, p. 7 (i8g6), p. 240 (1898); Caucase oriental.
Lapouge, L’Echange, p. 38 (1904).
cequaliceps pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 80 (1896).
longiceps pars Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. .8.87-347 (i8g6).
FAM. CAKAHlD.l-:
.■) 1 '
2. Cechen. boebeni Adams, Meni. Mose. Vol. 5, p. 290(1817); Dejean, Caucase centra).
Spec. Coi. Vol. 2, p. i85 (1826), Iconogr. \’ol. 2, p. .|2, pl. 69, iig. 3
(i83o); Menetries. Cat. Cane. 11. 112 (iS32): Faldermann, Faun.
Transcauc. Vol. 3, p. 55 (1S39); Chaudoir, l''nuin. Carab. Cauc.
p. lor (1846); Thomson, Opusc. 13nt. l'asc. 7, p. 653 (1875); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 45 (1877); Semenow, Symbola*, p. 7 (i8g6),
p. 289 (1898); ICieschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 337047 (1897);
Lapouge, r/Echange, p. 38 (1904).
(tqualiceps pars Keitlcr. Best. ']'ab. Carab. p. So (iSyC).
s.h.fischeii Fischer. Ent. Imp. Ross. \’ol. 2, p. .pi, })l. 'M\ tijf. S (1824); Semenow,
Symbolae, p. 239 {1898); Lapouge, L’Eohang'e, }). 38(1904).
vdT. fiiigniiis Semenow, Symbolae, p. 2ig (1898); I.apouge, Lhb-hange, p. 38 (1904).
3, Cechen. longiceps Chaudoir, Enum. Carab, Cauc. [i. 102 (1846); Imeretie.
Semenow, .Symbola, p. 241 (189S).
4. Cechen. tschitscherini Semenow, Symbola, p, 8-10 (1896), p. 288
(1898); Lapouge, IVEchange, p. 38 (1904).
? legulaiis Fischer, Ent. Imp. Ross. \'ol. 2, p. 5i fiS23).
Caucase centr., versant
sept.
5. Cechen. kokujewi Semenow, .Symbola, p. 289 (1898). .Swanetie.
Asi/ieri Chaudoir, Enum. Carab. Cauc. j). 101 I1846); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 80 (1896); Lapoug-e, L’Echang'c, p. 38 (1904).
6. Cechen. prichodkoi .Semenow, Symbola, p. 10-12 (1S96), p. 241 (1898), Caucase occid. . Kouban.
Rev. Russ. Ent. Vol. 6, p. i5o (1906); Lapouge, L’Echange, p. 38
(1904). — Pl. 6, Fig. 3.
Stibspecies Semenow, Syunbola, p. 12-14 (1896), p. 241 (i8qS): Moyens niveaux : Cau-
Lapouge, L’Echange. p. 38 (1904). case occid., .Abchasie.
hoeheri fischeri Starck, Wien. Ent. Zeit. (1894).
boeberi ganglbaueri Starck, Wien Ent. Zeit. (1894).
boeberi elougatus Starck, Wien. Ent. Zeit. (1894;.
boeberi pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 80 (1896).
euxinus pars Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 337-347 (1897).
var. heyde/iianiis Wien. Ent. Zeit. p. 55 (1889); Semenow, Rev. Russ. Ent.
Vol. 6, p. i5o ligob); Lapouge, I.’Echange, p 38 (1904).
5. Genus LIPASTER Motschulsky
Lipaster (genus) MotschulskyR Bull. Soc. Natur. .Mose. p. 296 (i865); (subgenus) Cehin, Cat. Carab.
p. XD'’ (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 69 (1896).
.Synonymie : Lamprocarabus Thomson, Opusc. lint. F'asc. 7, p. 674 (1878).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 127(1909).
Caractenes. — Sous-menton court, large, strie en travers; menlon metliocre. sinus
large et assez profond; mesion renfle, le renflement paifois prolonge sur le dellion;
deltion petit, nettement t ri an gu la i re , beaucoup jilus court (]ue les lobes, jiarlois
carene ou transforme en roslre triangulairc par le prolongemenl du rentlement d ti
mesion; ])alpes movens, assez dilates; mandibnles assez longties, epaisses, mediocrement
incurvees, peti aigues : la bi e ji rofonde m en l excave en de m i -cercie ; fossettes de rejiistome
largement etalees sur le tront; joues mediocrement saillantes; antennes mediocres,
epaisses; m egalocep ha 1 i e mot^enne ou un jieu forte, sans detoi ination. Bronotum cotirt.
COLEOPTERA ADEPHAGA
5 iS
large, renfle, gouttieres et impression basilaire larges et profondes, rebord bien
accuse; lobes mediocres, arrondis, interesses par la fossette juxta-angulaire profonde.
Elytres allonges, a peu pres elliptiques, renfles; goutliere et rebords normaux, faiblement
emargines chez la femelle; sculpture presque toujours vestigiaire ou nulle, representee
par de fins pointilles a Ia place des stries et quelques petites fossettes primaires; angle apical de
Telytre arrondi. Sillons, puncta nombreux, frange complete; apex un peu en griffe,
tres emousse. Pattes mediocres, quatre pulvilli. Forme allongee ; taille moyenne; couleurs
metalliques, brillantes.
Etat d’evolution . — .Avance seulement quant au volume de la tete et a la sculpture. Les parties
de la bouche. la structure du pronotum, son elargissement excepte, le dessous et les pattes sont plutot
retardataires. Le developpement de la tete est encore en voie d’evolution ; il n’y a encore aucune
deformation. La sculpture au contraire est arrivee a un etat total d’arasement, les traces des points des
stries et des foveoles des primaires achevent de disparaitre. L'extremite de rel3-tre est arrondie,
caractere nouveau et rare, en correlation avec une obliteration de la partie apicale de la suturale,
premier pas vers la bracheh-trie. La brachelytrie etant inconnue chez les Carabince ne parait pas dans
leurs possibilites. mais on peut prevoir dans un avenir possible la formation d’une sculpture secondaire
necessaire pour maintenir 1’elytre actuellement peu consislante. Ph3'logenie, voir p. 223.
Repartition geographique. — Chaine Pontique, de Trebizonde au Caucase; Caucase central,
versant meridional; Xord de TArmenie. Non alticole, cependant monte assez haut. — Carte 2, n° i6.
LISTE DES ILSPECES :
I. Lipaster stjennvalli Alannerheim.
a. sljernvalli Mannerheim, I3ull. Mose. p. 55 (i83o); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 69 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 127 (1909).
/uimholdi, sexpunciatus, enops Schaufuss, Nunq. otios. p. 526 (1879).
b. bartholomiei Motschulsk3', Et. Ent. p. 24 (i852), Bull. Soc. Natur.
Moscou, p. 296 (i865); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 46,
p. 80 (1877) ; Schaufuss, Nunq. otios. p. 526 (1879) ; Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 69 (1896); Lapouge. L’Echange, p. 127 (1909), —
Pl. 5, Fig. 17.
c. humholdti Faldermann, Farm. Transcauc. Vol. i. p. 26, pl. 2, frg. 5
(i836); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 674 (1875); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 69 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 127
(1909).
var. Faldermann, Faun. Transcauc. Vol. i. ]>. 24. pl. 2, fig. i (i836);
Lapouge, L'Echange. p. 127 (1909).
raddeantis Schaufuss, Nunq. otios. p. 526 (1879).
Trebisonde a Batoum.
Caucase central, versant
merid.
Armenie septentr.
6. Genus ISCHNOCARABUS Kraatz
Ischnocarabus (subgenus) Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 78 (1877); Gehin, Cat. Carab. p. XIII,
p. 8 (iS85); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 70 (1896).
Tableau de determination. — Lapouge, IFEchange, p. 127 (1909).
Caracteres. — Sous-menton ordinairement rrde en travers, un peu saillant ; menton mediocre,
sinus petit, lobes laiges, a sommet interne, formant quart de cercie; mesion d’une
forme speciale, renfle a 1 extremite superieure, souvent bimamelonne, tronque.
FAM. CARABI D.-F;
5 1 9
airondi au hofd anterieur, tantot avec uii denticulo i in percepi i hl e place eu retrail
sous la ligne mediane, lantot au contraire un peu e n ta i 1 le , la stiuaine et la base des ]>alpes
labiaux largement decou vertes ; jialpes tres largement dilates, troncjues obi i cj u em en t ,
heterochetes : mandi bules courtes, incurvees, a ce re es; tete assez grosse, courte,
large et aplatie. Pronotum convexe, poli, transverse, peu retreci en arrieie, .angles ante-
riours larges; gouttiere et rebords tres mediocres, lobes i^etits, emousses. FUAres al longos,
[)aralleles, guere plus larges que le }Honotum, convexes, emargines ou non;
sculpture obsolete, a iraces de stries ponctuees, irregulieres; intervalles non ou a peine renfles,
primaires souvent entiers, souvent marques de traces de foveoles, tertiaires plus ou moins dedoubles ;
epipleures excisees chez teuuitarsis. Sillons nuis: puncta prescjue oblitoies, bion (jue parfois
multiples; frange obsolete au milieu ; cjuatre ]iulvilli; etui penial cy 1 i nd r icj u (> , brus(]uement
termine par un apex grele et court. Taille moyenne, forme c v 1 i n d r i (ju e , allongeo; couleurs
peu bri liantes, le cychropalpus normalement noir.
Etat d’evolution. — Avance, instable et paradoxal. Mesion a terminaison anterieurc en
regression, tout a fait normale. Palpes d’une dilatation anormale, exageree, souvent dichetes.
Mandibules raccourcies et epaisses. Sculpture tres reduite. Apex de forme tout a fait anormale.
Emargination et excision des epipleures chez teuuitarsis. Avec cela, quelques cai^acteres primitiis,
notamment Tabsence de sillons. L’evolution actuelle porte sur la terminaison du mesion, tres instable,
sur les palpes, beaucoup moins developpes chez le Cychopalpns. sur 1’emargination, a peu peu pres nulle
chez ce dernier, allant jusqu'a Texcision de Tepipleure chez le ieimitarsis. Ph}logenie, voir p. 2i3.
Repartition geographique. — Cilicie, interieur de TAsie M ineure jusqu’aux .\l[)es Pontiques
et a TArmenie. — Carte 2, n ' 17.
LISTE DES ESPECES :
1. Ischnocarabus cychropalpus, Peyron, Ann. Soc. Ent. France, p. 356, Cilicie.
pl. 9 (i858); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 21. p. 78 (1877);
Lapouge, L’Echange, p. 127 (1909). — Pl. 6, Fig. 4,
2. Ischnocar. tenuiiarsis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 21, p. 79 Plateau .Anatolien.
(1877); Lapouge, L’Echange, p. 127 (1909).
(TRIBACOGENIENS)
I. Genus TRIBAX Fischer
Tribax (genus) Fischer, Mem. Soc. Nat. IMoscou, Vol. 5, p. 463 (1817); Ganglbauc-r, Vien. Ivnt.
Zeit. Vol. 3o, p. 3o6 (1886); Morawitz, Kenntn. .Adeph. Coi. p. 11 (1886), Mcd. Biolog.
V'ol. i3, p. 7(1888); Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 241 (1S89), Best. Tab. Caiab. p. 106
(1896); Semenow, Symbolae, p. 23-26(1896), p. 39-41 (1898).
Synontunie : Plectes Fischer, Entomogr. Impt Ross. Vol. i, ]■). i5 (1820), Vol. 2. p. 52-t)0 (1828),
\''ol. 3, p. 154, 280 (1825); Motschulskv, Kiif. Fussl. p. 74 (1848); Thomson.
Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 689 ( 1 870) ; Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 33-46 (1877);
(iehin, Cat. Carab p. XXlll, p. 36-37 (i885j; Morawitz, Kenntn. .Adeph. Coi.
p. II (1886), Mei. Biolog. Vol. i3, p. 7 (1888); Reitter, Best. 'Tab. Carab. p. iii
(1896); Semenow, .Symbolae, p. 18-19(1896); Lapouge, L'Echange, p. 182 (1909).
520
COLEOPTERA ADEPHAGA
Platychrus Kolenati, Aleletem. Vol. i, p. 20 (1845).
Tribacis Motschulsk}'. Kaf. Russi, p. 74 (i85o).
Neoplectes Reitter, Wien. Ent. Zeit. p. 27 (i885).
Microplectes Reitter, Best. Tab. Carab. p. 105(1896); Semenow, Symbolae, p. 112-120
(1896).
Rhigocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 171 (1896); Semenow, Symbolae, p. 221-
222 (1898).
Eotribax Semenow, S3'mbolae, p. 244 (1898).
Tableaux de determination. — Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr.Vol. 3o, p. 3o7-3i3 (1886);
Reitter, ibidem, p. 241-250(1889); Lapouge, L’Echange, p. i32-i33, 141, i4g-i5o, 158-160(1909).
Caracteres. — Sous-menton non renfle, ou a peine [Tribax) ; menton mediocre a sinus mediocre
ou peu profond; lobes courts, arrondis; mesion peu ou non renfle, rostre ; rostre elargi, plus court
que les lobes {Plectes), ou long, aigu, depassant quelquefois les lobes; palpes greles, a
peine {Deroplectes) ou mediocrement dilates; mandibules mediocres {Microplectes), longues ou treslongues
{Deroplectes), incurvees, aigues, labre a fossette profonde interessant 1’epistome ; antennes souvent un peu
longues, non calleuses, tete d’ordinaire un peu ou assez forte, grosse a la nuque qui
forme un cou cylindrique. Pronotum un peu large, trapezoidal ou un peu cordiforme, ourle ou
reborde, lobes divers. EljTres souvent trop courts, surtout chez les males, deprimes, elliptiques,
diversement emargines {Plectes) ou non emargines ; intervalles exter nes d’ordinaire dedoubles,
brouilles, a foveoles adventices. Sillons nuis. Pattes moyennes ou longues, trois ou
quatre pulvilli, deux chez Forme aplatie, allongee ; couieurs diverses, parfois erythrisme
des antennes et des pattes.
Etat d’evolution. — • Assez avance, accuse surtout par la sculpture et par remargination des
elytres, dont Textremite plus ou moins arrondie ou tronquee tend a la legression. Tendance remarquable
de la nuque a se developper en cou cylindrique, assez gros et assez long; tendance a rerythrisme des
antennes et des pattes, tendance a la reduction des pulvilli, dont il ne reste que deux, et rudimentaires,
chez les Deroplectes. E’evolution actuelle porte sur tous ces caracteres ou sur certains, suivant les
sous-genres. Les sillons n’apparaissent pas encore. Phvdogenie, voir p. 225-23o.
Repartition geog raphique. — Caucase, region caucasienne des Alpes Pontiques et des
montagnes d’ Armenie {Plectes, Tribax, Microplectes). Tres isoles, les Eotribax sont cantonnes dans la
chaine Alexandre, au nord du Turkestan, reliee anciennement au Caucase, et les Deroplectes en
Boukharie. — Cartes 2,3.
Sous-GENRES. — Ciuq : i. Eotribax, 2. Microplectes, 3. Tribax, 4. Plectes, 5. Deroplectes.
I. SuBGENUS EOTRIBAX Semenow
Eotribax (subgenus) Semenow, S^unbolae, p. 244 (1S9S).
Caracteres. — Sous-menton non renfle; rostre aigu de la longueur des lobes,
article penultieme des palpes maxillaires raccourci ; sillons frontaux atteignant l'orbite;
antennes mediocres, quatrieme article velu dans la partie distale; cou mediocre. Pronotum a
KAM. CARAHII)/i:
5i I
peine cordiforme, etroit, simpleinent ourle, sans fossettes longitudinales. Elvtres
legerement sinues plulot q u’e inarg i nes , sculpture ])eu proFonde, intervalles fins,
egaux, eniiers, meine les priinaires, ccux-ci parfois un peu plus releves. Puncta parfois niultiples.
Pattes longues. cpiatre jnilvilli plutcM largos. l''ornic allongee, taille petite ; couleur inetalli(]ue,
ou hrun melallicpie a rebords metalliques ; pattes et antonnes tendant au rufinisine.
Etat cCevolution. — Le inoins avance des sous-genres. La sculpture n’est coin))arable (]u'a
celle des Tribax du groupe iiolliits. F.es traces de ])ilosite de 1’article ciuatrieme des antennes, la tendance
a la pluralite des puncta sont aussi a inscrire comme caracteres primitiis. Les pulvilli sont encore
intaets. La tendance au ruftnisme, le developpement du rostre, Tapparition du rutinisme sont a peu
pres tout le bagage nouveau. Plndogtinie, voir p. am).
Rep'artition geographique. — Chaine Alexandre (eous); jreut-etre Boukharie et jirobablement
chaine .Alexandre (celsus). L’habitat de ce groupe peu connu est encore assez mal defini, mais il est
certainement limite aux montagnes du Turkestan. .Alticole. — Carte 3, lU' i5.
LT.STE DES ESPECES :
I. Eotribax eous Morawitz, Alei. Biolog. Vkd. i3, p. 6 (18S9); Semenow, Chaine Alexandie.
Symbola.', p. 240 (1898).
var. celsus Semenow, Symbolae, p. 245-246 (1898).
2. SUBGENUS M ICROPLECTES Reitter
M icroplectes iSLibgenus) Reitter, Best.Tab.Carab. p. io5 (1896) ; Semenow, Srunbolae, p. 112-121 (i 8g8).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 140 (1909).
Caracteres. — Sous-menton non renfle; mesion mm renile ; rostre subegal aux lobes;
palpes du male assez dilates; museau court, mandibules mediocres; fossettes de 1’epistome tres
courtes; antennes assez longues, quatrieme article pubescent a la partie distale; cou mediocre.
Pronotum cordiforme, ourle, fossettes basilaires 1 on gi t u d i n a 1 es , p rofon des ; lobes tres
petits, pointus. Elvtres p la n - convexes , courtement e Ili p ti (]ues , peu rebordes, non
emargines; sculpture tres entiere, tres nette et lisse, piimaires un peu forts, bien
catenules, chainons separes par des fossettes legeres, un peu plus larges; secondaires
externes parfois un peu foveoles ainsi (]ue le raphe; pas dhntervalles supplementaires ;
stries a 4)011 ]ires lisses. Episternes du metathorax debordant legerement ou point
1’epipleure. Pattes mediocres, greles; (luatre pulvilli. Eorme deprimee, un peu allongee; taille
petite ou a peine moyenne ; couleur cuivreuse ou noiratre a marges verdatres ou cuivi enses : aucune
tendance au rufinisine.
Etat d’evoiution. — Plutot mediocre ; la sculpture est tres peu avancee, le developjiement iles
mandibules, du coi, egalement. La tete parait tendre au raccourcissement, surtout le museau ; fossettes
de Tepistome remarquablement courtes. N’a de jiarticulier cjue le developpement des fossettes du
pronotum, tres jirofondes, tres nettes, paralleles a Taxe, de la longueur d’un tiei s du jironotum ; ce
caractere est special au sous-genre. Phylogenie, voir p. 229.
Repartition geographique. — ’I'res limitee : Circassie et Llbrous, alticole. — Carte 2, 11“ 19,
522
COLEOPTERA ADEPHAGA
LISTE DES ESPECES :
I. Micpoplectes niedeli Menetries, Cat. rais. Cauc. p. iio (i832); Elbrous, versant Nord ;
P^aldermann, Fauna Transcauc. \’ol. i. ]i. 28, pl. 2, fig. 6 (i836) ; Alticole.
Cliaudoir, Enum. Carab. Cauc. p. 245 (1846); Semenow, Symbolae,
p. 116 (1898), Rev. Russ. Ent. \'ol. 6, p. i5o (igob).
2. Mi cropl. cupreus Chaudoir.
a. cupreus Chaudoir, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 74(1877); Heyden, Abchazie; Alticole.
Wien. Ent. Zeit. p. 189 (i885); Gehin, Cat. Carab. pl. 6 (1886).
ricdeli Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 3o8, 3i3 (1886); Reitter, Wien.
Ent Zeit. p. 23 (1888), Deutsche Ent. Zeitschr. p. 249 (1889), Best.
Tab. Carab. p. io5 (1896); Starck. Wien. Ent. Zeit. p. 55(1889); Lapouge,
L’Echange, p. i32, p. 140 (1909).
cirgouatitaruni Semenow, Symbolae, p. 118-121 (1798), Rev. Russ. Ent. t ol. 6
p. i5o (1906): Lapouge, L’Echange, p. 140 (1909)- — Pb 6, Fig. 5.
b. convallium Starck, Wien. Ent. Zeit. p. 55 (1889); Semenow,
Symbolae, p. 120 (1898); Lapouge, L’Echange, p. 140 (1909).
3. SUBGENUS TRIBAX Fischer
Tribax (genus) Fischer, Mem. Soc. Nat. klosc. Vol. 5, p. 468 (1817); pars Ganglbauer, Wien. Ent.
Zeit. Vol. 3o, p. 3o6(i886); Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. ii (t886); Reitter, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 248 (1889), Best. Tab. Carab. p. 106 (1896).
Srmonvmie : Plectes pars Fischer, FZnt. Imp. Ross. \'ol. i, p. i5 (1820), Vol. 2, p. 52-6o (1828) ;
Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 689 (1878); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr.
]>. 33-46 (1877) ; Geliin. Cat. Carab. XXIII, p. 36-37 (i885); Lapouge. L’Echange,
p. 182 (1909).
Tableaux de determination . — Ganglbauer, Wien. Ent. Zeit. Vol. 3o. p. 3ii-3i3 (1886);
Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 245-249 (1889) ; Lapouge, L’Echange,p. i32-i33, 141, 149-150(1909).
Caracteres. — Sous-menton parfois un peu saillant; mesion peu renfle, plutot a Fextremite,
rostre pointu, egalant les lobes qui sont courts; palpes greles, peu dilates, mandibules
variables, parfois tres longues et etroites de base {nothus, osseiicus), parfois moins, toujours arquees ;
antennes allongees ; tete nullement grosse, de la largeur du cou, celui-ci assez long. Pronotum un
peu cordiforme, petit, un peu plus large que long, reborde, peu ou a peine sinue,
coupe presque carrement en arriere, les lobes tres etroits, a peine saillants; fossettes
longitudinales, peu ou pas marquees. Elytres elliptiques ou en amande, allonges ou tres allonges,
presque plats, p^arlois un peu deprimes sur le disque, non emargines; intervalles bien egaux,
parfois tres fins, a piimaires entiers ou a peine coupes de points {nothus), d’ordinaire minces et
n e t s , p r i m a i r e s e t p r e s q u e t o u j o u r s s e c o n d a i r e s s e g m e n t e s , e x t e r n e s p a r f o i s d e d o u b 1 e s
et brouilles {circassicus), raphe souvent foveole; epaules parfois tres frwantes {kolenati). Pattes
greles, allongees, trois ou quatre pulvilli. Forme allongee, etroite en avant, deprimee; taille
moyenne ou un peu grande; couleur foncee, parfois noire, peu metallique; pattes et antennes parfois
rouges en partie ou meme en totalite.
Etat d’evolution. — Assez avance, le pronotum est presque reduit au disque, les lobes sont
presque entiereinent resorbes, et souvent la jonction du bord lateral et du posterieur se fait presque a
angle droit, le lobe n’etant plus represente que par un angle libre, a peine saillant en cote et encore
F.AM. CARAHID.K
523
moins en an iere; le (jaatrieme pulvillus en voie de dispariiion ou perdu. L'evoluli()n acluelle porte sur
le quatrieme pulvillus et sur la sculpture, les secondaires tendant de plus en plus a se segmenter, et les
intervalles des chainoiis ou seginents primaires a se transformer en fossettes. 11 n’y a pas tendance a la
reduction des tertiaires ni a Tobliteration ou a la resolution des intervalles. La region metathoracique tend
a se retrecir considerablement, modifiant la morphologie de la base du pronotuin et de celle de
rabdoinen. Noter la tendance a la coloration francheinent rouge et non flave des apjiendices. Par ces
diverses tendances, les Tribax s’eloignent des autres sous-genres. Uue evolution ])articuliere, tendant a
rallongement des mandibules, se developpe chez les formes du groupe noiJms et, a un degre moindre,
chez koleiiali et les formes voisines. Un caractere nouveau, tres important, est une tendance, au moins
apparente, a la brachelytrie. L’extremite de Telvtre est comme rognee, Tangle anondi, avec une tres
grande variabilite individuelle, et celte tendance est encore accusee par la variation en sens inverse de
Tabdomen, ,qui tend a s’allonger et a s’apointir au bout. Plndogenie, voirp. 228-229.
Repartition geographique. — Caucase Central et Occidental. Les formes du groupe iioflius, plus
alticoles, sont propres au Caucase Central et se prolongent vers Test jusqu^au Schach Dagh. —
Carte 2, 11° 18.
LLSTE UES ESPECES :
I. Tribax nothus Adams.
Swanetie ; .Vlticole.
Caucase centr. ; .Alticole.
Ossetie ; .Alticole.
Cauc. centr: Mat Choch ;
.Alticole.
Cauc. Central : .Adai
Choch : .Alticole.
Caucase orient. : But ;
•Alticole.
Caucase orient. : Nucha,
l!ut ; Alticole.
a. /«rLrf Reitter, Wien. Ent. Zeit. Vol. i, ]>. 27 (1882); Best. Tab.
Carab. p. 106 (i8g6); Canglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr.
\’ol. 3o, p. 327 (18S6); Lapouge, L’Echange, p. 140 (1909).
b. nothus .Adams, Alem. Soc. Nat. AIosc. A^^ol. 5, p. 290 (1817);
Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 53, pl. 33, fig. 2 (1823),
Vol. 3, p. 227 (1827) ; Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. iS3 (1826);
Chaudoir, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 78 (1877); Kraatz, ibidem,
p. 43 (1877); Ganglbauer, ibidem, Vol. 3o, p. 826 (1S86); l^eitter,
ibidem, p. 246 (18S9), Best. Tab. Carab. p. 106 (1896) : Semenow,
S3'mbolas, p 22-27(1897); Lapouge, L’Echange, ]). i.)o (1909).
deplanatus Fischer, Ent. Imp. Koss. \'ol. 2, ]>. Sy. pl. 33. fig 4 1 i823i; Dejean.
Spec. Coi. Vol. 2, p. 183(1826), Iconogr. Coi. Vol. 2. ]). 40. pl. 59, fig. i
ii83o); Dohrn, Stett Ent. 'Zeitschr. p. 83 (1873); Thomson, Oj)Usc. Ent.
Fasc. 7, p. 658 {1875); Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. j). 336 11876),
p. 63 1 1877).
c. planipennis Chaudoir, Enum. Carab. Cauc. p. 99(1846). Deuti-iche
Ent. Zeitschr. ]). 74 (1877); Kraatz, Deutsche Ivnt. Zeitschr.
p. 43 (1887); (janglbauer, ibidem, p. 826 (18S6); Semenow,
S3'mbolae, p. 23 (1897).
d. tschelscheuiciis Semenow, S3'mbol3e, p. 23 (1897), Lapouge,
L’Echange, p. 141 (1909).
var. Semenow, Symbolm, }>. 23 I1897); Lapouge, DEchange. j). i.|i (1909).
e. kasakoyum Semenow, S3'mbohe, ]). 22 (1897), Lapouge, L’Echange,
]). 141 (1902).
var. />o/(or Semenow, Sr^mbolm, p. 23;iS97); Lajiouge, I,'Echange, ]). 141 (niop).
f. edmuudi Semenow , Symbolae, p. 28 (1897), Lapouge, r.’Echange,
p. 140 ( 1909).
ptanipcnnis Keitter. Hest. Tab. Carab. p. 106 (1S96).
2. T rib. fausti ]3ohrn.
a. formayuki Reitter, Best. Tab. Carab. p. 107 (1896); I.apouge,
I.’Echange, p. 140 (1909).
C C) [ . 1 £ O P ' r E R A A D E P f I A G A
b. faiisli Dohni, Stelt. Ent. Zeitschr. p. 82(1873); 'rhomsoii, Opusc.
Ent. Fasc. 7, p. 658 (1875); Kraatz, Deutsche Enl. Zeitschr.
p, 333-335 (1876); Ganglbauer, ibidem, p. 327 (1886) ; Reitter,
ibidem, p. 246(1889), Hest. Tab. Carab. j). 107 (1896); Lapouge,
L’Echange, p. 140 (1909).
3. Trib. osseticus Adams, Mem. Acad. Nat. Mose, Vol. 5, p. 293 (1817);
Fischer, ]£nt. Imp. Ross. Vol. 2, p. 95, pl. 33, fig. 3 (1823);
\'ol. 3, p. 226( 1S27) ; Dejean, .Spec. Coi. Vol. 2, p 182(1826); Iconogr.
Gol. Vol. 2, p. 39. pl. 68, hg. 4 (i83o); Thomson, Opusc. Ent,
Fasc. 7, p. 659(187.5); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 41 (1877);
Ganglbauer. ibidem, j). 329(1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 106
(1896); Semenow, Symbola-*, p. 22 11897); Lapouge, I.’Echange,
р. 141 (1909).
var. mussini Ge\-nr.\r. Inscct. sp. nov®. ]). 7 <1824); Schaum, Berl. Ent. Zeitschr
)). 121 (1864): Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 42 11877): ( ianglbauer.
Deutsche Ent. Zeitschr. ji. .828 (1886); Reitter, Best. Tab. Caral). p. 106
(i8g6i; l.a])Ouge. L’Echange, j). 141 (igogi.
4. Trib. puschkini ,\dams.
a. platessa Motschulsky, Kaf. Russi . p. 76 ( 1 846) ; (ianglbauer, Deutsche'
Ent. Zeitschr. p. 335 (1S86); Rost, ibidem, p. 142(1892); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 1 10(1896) ; Lapouge, L’Echange, p. 141(1 909).
regularis itlotschulsky, Kaf. Rus'1. p. 75 (1845].
ab. Itamberskyi Reitter. Deutsche Ent. Zeitschr. ]). 248 11889). ]>. 142(1892).
b. apsclnianns Rost, Ent. Nachr. p. 341 (1893); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 110(1896); Lapouge, ISEchange, p. 14! (1909).
с. piischkiui Adams, Mem. Soc. Nat. Mose. Vol. 5, p. 262 (1817);
Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. i5, pl. 3, hg. 2 (1820).
\’ol. 3, p. 227(1827); Chaudoir, Enum. Car. Cauc. p. 97(1846),
Deutsche Fint Zeitschr. p. 69 ('1877); Kraatz, ibidem , p. 38 (1877) ;
Ganglbauer, ibidem, p. 829 (1896) ; Reitter, ibidem, p. 248
(1899), Best. Tab. Carab. p. iio (1896); Lajiougc-, IdEchange,
p. 141 (1909).
adamsi Fischer, 4Iem. Soc. Nat. Mose. \'ol. 5, p. 463, pl. 14, fig'. i-3 (1817).
d. kasbekianiis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 40(1877); (iangl-
bauer, ibidem, p. 332 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 109
(1896); Lajiouge, L’Echange, p. 141 (1909).
hermina Reitter. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 247 11889).
5. Trib. biebersteini Menetries.
a. juslina; Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 249 (i88g), Best. Tab.
Carab. p. iio (1896); Lapouge, LTdchange, p. 141 (1909),
Carab. nouv. p. 2i5 (1927).
abasinns Rost, Nachr. p. 341 iiSgS); Lajiouge, Carab. nouv. p. 215(1927).
abchazicus (Starcki Reitter, Best. 'l'ab. Carab. p. 110 (1896).
b. hnbaniensis Semenow, Srunbolas, p. 25 (1897), p. 246 (1898);
Lapouge, L’Echange, p. 141 (1909), Carab. nouv. p. 2i5 (1927).
teberdensis Zolotarew, Coi. Rundsch. ^■ol. 2. p. 78 iigiS).
c. circassiciis Ganglbauer, Deutsche Eut. Zeitschr. p. 334. 336 (1886);
Reitter, ibidem, p. 249 (1889), Best. Tab. Carab. p. ito (1896):
Semenow, S}'mbolae, p. 25 (1897); Lapouge, L’Echange, p. 141
(1909). — Pl. 6, Fig 6.
Cauc. orient. : Daghestaii
Alticole.
Caucase Central ;
A Iticole.
Swanetie : Kadory,
J';adscha; Alticole.
.'\bchazie; Apschua.
Alticole.
-Swanetie, Mingrelie,
Imeretie; Alticole.
Kasbek ; Alticole.
Abchazie; Alticole.
Bas niveaux : Kouban.
Bas et mo3^ens niveaux
Circassie maritime.
l'AAI. GAKAlil D.l-;
525
d. tifjci^;\»ic/isis Starck, Wien. Jiiit. Zeit. p. 9(1894); Keitter, Best. Tab.
Carab. p. iio (i8g6); Lapoui^e, LMichauge, p. 141 (1909),
Carab. nouv. p. 2i5 (1927).
e. callis Reitter, Knl. Nachv. \i. 4 (1896), l-5est. Tab. Carab. p. 108
(1896): Lajiovige, L’l',change, p. 14 1 (^1909); Carab. iiouv.
p. 2i5 (1927).
f. Gangi bauer, Dpiitsche Rnt. Zeitschr. ji. 32i (1889): Rost,
ibidem, p. 2 (1890); Reitter, ibidem, p. 248 (i88()), Best. Tab.
Carab. p. 109 (1896); Lapouge, T.’Echange, p. 141 (T909),
Carab. nouv. j). 211 (1927).
g. iiacl/ai ensis Rost, Ent. Nachr. p. 440 (1893); J';eiiter, Best. 'J'ab.
Carab. p. 108 (1896); Lapouge. L’Echange, p. 141 (1909),
Carab. nouv. p. 21 1 (1927).
jcrmolow! Starck, Wien. Ent. Zeit. j). 8 (1894’); Laiwugi;. Carab. nouv.
p. 212(1927).
hcriuiiue Keitter, Deutsche Ent. Zeitschr. j). 247 (1889), Hest. 'Ikil). Cartib.
p. 109 ( 18961.
h. hiebersteini Alenetries, Cat. rais. Cauc. jn iio (1832): Ealdermann,
Fauna Transcauc. Vol. i, 4). 29, pb2, lig. 8 (i835); .Motschulsk}-,
Kaf. Russi, p. 75 (1845) : Chaudoir, Ivnum. Carab. Caue. p. (^8
(1846). Deutsche Ent. Zeitschr. p. 70 (1877); Rost, Deutsche
Ent. Zeitsclir. p. 2 (i 890) ; Reitter, ibidem, p. 247 (1889), Best.
Tab. Carab. p. 108 (1896); Laiiouge, LTiichange, p. 141 (1909),
Carab. nouv. p. 21 1 (1927).
6. Tnib. kolenatii Chaudoir.
a. mingreUcus Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 249 (1886); Best.
Tab. Carab. p. 109 (iSgt)); Lapouge, L’Echange, p. 149 (1909),
Carab. nouv. p. 218 (1927).
b. Chtiudoir, Eiium. Carab. Cauc. p. 97 (1846); Ganglbauer.
Deutsche ]Cnt. Zeitschr. p. 33o (1886), j). 322 (1889); i^eitter,
ibidem, p. 322(1889), Best. Tab.Caiab. p. 109(1896): Lapouge,
L’Echange, 41. 149(1909), Carab. nou\'. p. 21^(1927).
pusckhini Kolenati, Meletem. Ent. Vol. i, j). 26. })1. 1, Hg. 2 11845 .
hiebersteini Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. ,58 (1877).
c. kraatzi Chaudoir, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 72 (1877);
(janglbauer, ibidem, 41. 333 (1886); Reitter, ibidem, j). 247(1889).
Best. Tab. Carab. {>. 107 (1896); Lapouge, L’Ecliange, )>. 149
(1909).
platypterns (tanglbaner, Deutsche Ent. Zeitsi hr. }). .5.53 (1886), ]>. .522 (18891.
d. suiainensis Kiaatz, Deutsche Ent. Zeitschr. [i. 40 (1877):
Ganglbauer, ibidem, 41. 334 (1886); Reitter, ibidem, 4). 247
( 1889), Best. Tab. Carab. 41. 109(1896); La4iouge, ICFilchange,
4). 149 ( 1909).
e. macropns Chatidoir. Deutsche Ivnt. Zeitschr. 45. 71 (1877);
Ganglbauer, ibidem. ]>. 334 (i88()); Reitter, ibidem, i>. 247
(1889), Best. Tab. Carab. 41. io7(i89(r); Ltipouge, l/Echange,
p. 149(1909).
hiebersteini Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. ]>. 3') ^ 1877 .
inesniini La|)oiige. LK-h.hange. p. 149 (luouj.
nialjuschenkoi Koenig. Wien. loit. Zeit. (11)04 •
Circassie; .Mticole.
Abchazie : Gagrw
.Abcluizie; Alticole.
Abchazie; .Alticole.
Fdbrouz, versant Xord.
Alticole.
Alingrelie: RI. Xakerala.
Alingrelie, Imeretie.
o ■
Armenie N -O. : .Achalzik,
l^atoum, Kars.
Geoigie merid.
( ieorgie mer. et or. ;
Sarijal. Xucha,
Elisabelh4)ol ; boid du
Rlateau Ai menien.
526
COLEOPTEKA ADEPHAGA
f. adelphus llosi, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 142 (1892); Lapouge,
L’Echange, p. 149 (1909); Carab. nouv. p. 218 (1927).
g. /oss/Vf;Chaudoir, Deutsche Ent. Zeitschr. p.71 (1877); Ganglbauer,
ibidem, p. 432(1886); Rost, ibidem, p. 4 (1890); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 109.(1896); Lapouge, L’Echange, p. 149 (1909),
Carab. nouv. p. 218(1927).
h. co)isia)ilinotoi Starck, Wien. Ent. Zeit. p. 8 (1894); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 109 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 149 (1909).
Carab. nouv. p. 218 (1927).
psendoconslautinoivi Starck, Wien. Ent. Zeit. p. 9 (1S94); Reitter. Best. Tab.
(.'arab. p. no 1,1896); Lapouge, L’Echange, p. 149 (1909).
var. pseudofossiger Starck,\Yien. Ent. Zeit. (1S94) i Lapouge, Carab. nouv. p. 21S ^1927).
i. ponticiis Deyrolle, Pet. Xouv. Ent. p. i (1869); Gilnicki, Rev.
Zool. Vol. 23, p. 469, pl. 4, fig. I (1872); Chaudoir, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 72 (1877); Ganglbauer, ibidem, p. 384 (1886);
Reitter, ibidem, p. 248 (1889), Best. Tab. Carab. p. 168 (1896);
Lapouge, L’Echange, p. 149 (1909).
j. fitan Zolotarew, Wien. Coi. Rundsch. Vol. 2. p. 77 (igid).
Abchazie.
Transcaucasie occid.
Circassie.
Lasistan.
Circassie.
4. SuBGENUS PLECTES Fischer
Plectes (genus) Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, j). i5 (1820), Vol. i, p. 52-6o (1928), Vol. 3,
p. 154, 280 (1828); Votschulsby, Kaf. Russi, p. 74 (1840); Morawitz, Mei. Biolog. Vol. i3. p. 7
(1888); Reitter, Best. Tab. Carab. p. iii (1S96); Semenow, S3’mbolae, p. 18-19 (1897).
Synonjmiie : Neoplectes Reitter, \\'ien. Ent. Zeit. p. 186-187 (1887), Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 33,
p. 241 (1889).
Tableaux de determination. — Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 3o, p. 3o8-3ii
(1886), p. 241-245 (1889); Lapouge, LTrchange, p. 149-150, i5S-i6o (1909).
Caracteres. — ■ Sous-menton non renfle ; sinus tres peu profond ; rostre petit, decouvrant
la squama; fossette du labre grande, interessant Fepistome ; mandibules fortes , tres courbees,
souvent tres croisees et paraissant courtes; fossettes de Tepistome tres variables, interessant a peine ou
longuement les cotes du front; antennes longues, assez fortes; museau court; tete large, parfois un peu
grosse; cou crdindrique, gros, de longueur mediocre. Pronotum transverse, assez grand,
largement reborde (exc. steveni), lobes mediocres, largement retrousses en dehors et
souvent extroverses, fossette juxtangulaire fusionnee avec la gouttiere, celle-ci large. Elytres
elliptiques, plan - convexes chez les males, souvent tres deprimes chez les femelles,
ecourtes et decouvrant un ou deux segments de l’abdomen,le plus souvent emargines
o u m e m e e x c i s e s , au m o i n s chez 1 a f e m e 1 1 e , e p i p 1 e u r e souvent t r o n q u e e et m e m e
dentee chez les deux sexes, davantage chez la femelle; sculpture tres diverse : entiere a
primaires segmentes ou catenules, inegale a tertiaires parfois supprimes, primaires quelquefois
hautement carenes [reitteri), secondaires quelquefois segmentes (ibericus), etc. Arceau anal parfois sinue,
episternes debordant souvent sur 1’epipleure. Ailes souvent assez developpees,
parfois (caiicasiciis) de la longueur de Telytre et utilisables pour le vol. Pattes d’ordinaire assez
greles et longues, quatre pulvilli. F'orme souvent large bien qu’allongee, illusion causee par
la depression ; taille moyenne ou grande, couleurs diverses, souvent brillantes; quelquefois erythrisme
des antennes et des pattes, a titre d’aberration individuelle.
FAM. cakabid.f:
527
Etat d'evolution. — Assez avance. Cepcndant le pronotuin est tres bien conserve, le quatrieine
pulvillus intact, le premier tertiaire reste entieremcnt libre chez le cmicasicus ; ailes souvent developpees,
meme a betat fonctionnel. L’evolution actuelle porte sur les episternes metathoraciques, qui tendent a
devenir libres exterieuremenl et a emboiter Tepipleure, sur remargination ou Texcision de 1’epipleure,
sur la sculpture. Plusieurs especes, notamment slaychi, reitieri, sont reellement brachelytres. Ces divers
caracteres evoluent independamment chez les diverses especes, a partir du s/eveni, la moins avancee, et
sont assez instables, encore en voie de fixation. Phx logenie, voir p. 227-229.
Repartition geographique. — Caucase Occidental et Transcaucasie occidentale. l,es especes
attardees occupent le versant nord du Kasbek [steveni), la Mingrelie et 1’Abchazie [cancasicus, protensus,
ibericits), les plus avancees la Circassie, surtout le versant pontique (starcki, reitteri, obtusus). —
Carte 2, 11° 18.
LISTE Db:S E.SPECES :
I. Plectes steveni Menetries.
Caucase centr. , versant X .
a. steveni Menetries, Cat. rais. Cauc. p. 1 1 1 ( 1 832) ; Faldermann, Fauna
Transcauc. Vol. i. p. 3o, pl. 2, fig. 7 (i835); Motschulsky, Kaf.
Russi. Vol. 1, p. 75(1845); (ianglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 325 (1S86); Kost, ibidem, p. 4 (i8go); Reitter, ibidem, p. 245
(1889), Best. Tab. Carab. p. 119 (1896); Semenow, Symbolae,
p. 20 (1897); Lapouge, L’Echange, \ml. i, p. i5o (1909).
ab. coi. Rost. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 4 (1890).
var. puiicliger Semenow, S5'mbolas, p. 20(1897).
b. sa/rtt/tix Semenow, Symbolae, p. 18 (1897); Lapouge, L’Echange,
p. i5o ( 1909).
c. schamyli Hampe, Wagners Reise, p. 809 (i852); Ganglbauer,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 822 (1886); Reitter, ibidem, p. 248
(1889), Best. Tab. Carab. p. 117(1896); Semenow, Symboke,
p. 18 (1897); Lapouge, L’Echange. p. i5o (1909).
invictus Chaudoir, Rev. Zool. p. 112 (i863j.
d. cordicollis Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 325 (1886);
Reitter, ibidem, p. 248 (1889), Best. Tab. Carab. p. 119 (1896);
Semenow, Symbolte, p. 21 (1897); Lapouge, L’Echange, p. i58
(1909).
Elbrous, versant nord ;
Alticole.
Koschtan Tau, versant
nord; Alticole.
Alo3’ens niveaux; Cauc.
cent., versant nord.
Caucase Central.
2. Plectes ibericus Fischer.
a. ibericus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 58, pl. 33, fig. i Ossetie, Imeretie.
(1824), Vol. 3, p. 281 (1828); Motschulskv, Kilf. Russi, p. 74
(1845); Chaudoir, Enum. Carab. Cauc. p. 92 (1846), Rev. Zool.
p. ii3 (i863); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 84 (1877);
Ganglbauer, ibidem, p. 3i6 (1886); Reitter, ibidem, p. 242
(1889), Best. Tab. Carab. p. iii (1897); Lapouge, L’Echange,
p. 149 (1909).
var. laferiei Chaudoir, Enum. Carab. Cauc. )). 94 (1S46), Re\-. Zool. j). ii.l (iS63,i ;
Schaum, Berliner Ent. Zeitschr. p. 119.(1864): Kraatz, Deutsche Ent.
Zeitschr. j). .87 (1S77): Ganglbauer. ibidem, }). 3i4-3i6 (1886), Vol. 3i,
j). 144 (1887); Reitter, Best. Tab. Carab. p. iii (i8y6), Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 242 (i 889); Lapouge, L’Echange, ]>. 150(1909).
ab. coi. Chaudoir, Enum. Carab. Cauc. ]). yS (1846 : Kraatz (4), Deutsche Ent.
Zeitschr. j). 36. 37 (1877); Reitter, ibidem, ]>. 242 (i88<)), Best. 'I'ab.
Carab. p. iii ' 1896 .
b. chaudoirianus \.z\')0\ige. L’Echange, ji. 150(1909).
Batouin.
528
e O L E O P '1' E K A A D E P-E I A G A
c. preliosus Reitter, l^est. Talx Carali, p. 112 (1S96); Lapouge,
L’Ecl'iange, p. i5() (1909).
d. Cliaudoir, Enum. Carab. Cauc. ]). 90(1846); ( janglbauei',
15eulsche Ent. Zeitsclir. Vol. 3i, p. 144 (1887); Reitter, Best.
'lAd). Caral). p. iii (1896); I.apouge, L’licliange, p. i5o(i9og).
3. Plectes caucasicus Motschulsky.
a. cancasicits Motschulsky, Iviit. Russi, p. 74 (1845); Ganglbauer,
Deutsche Ent. Zeilschr. p. 824 (1886).
ko}iiari)wi Keitter, t\’ien. lint. Zeit. \'oI. i. p. 25 118S21. \ ol. 3, p. 142
(1884); Deutsche Ent. Zeitschr. p. 246 ii88<)), Best. Tab. Carab. p. 118
(i8c)6): Ganglbauer. Deutsche Dnt. Zeitschr. j), 323 (1886); Lapouge,
L’Echange, p. i5S (iooq).
ab. coi. Reitter, Best. 'J'ab. Carab. ji. 118 (1S96).
b. Chaudoir. Eiium. Carab. Cauc. p. 88(1846); Canglbauer,
E^eutsche Ent. Zeitschr. p. 322 (1889); Reitter, ibidem, p. 246
(■1889). Best. Tab. Carab. p, 118(1896); l.apouge, lAEchange,
p. i58 (1909).
)d>L’Uis Reitter, Wien. Ent. Zeit. ]). 143 (1884): Ganglbauer, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 323 -1885).
4. Plectes obtusus (janglbauer.
a. Canglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. Sig (1886): Reitter,
ibidem, p. 248 (1889), Best. Tab. Carab. p. ii3 (1896); Lapouge,
L’Echange, p. i5g (1909), Carab. nouv. p. 204 (1925).
var. ohliisior Lai)ouge, L’Echange, jn i58 1 1909) ; Carab. nonv. p. 204 (192.5).
var. .Starck, t\'ien. Ent Zeit. p. 73 11890); Reitti r. Best. Tab. Carab.
]). 112 (1896); Lapouge. L'Echange, p. i59 (1909).'
ab. coi. Reitter (2), Ent. Nachr. p. 38o (iSgS), Best. Tab. Carab. p. 112 (iSg6j;
Semenow. Symbolae, p. 2.16 11898); Lapouge, L’Echange, p. 189 11909).
var. promtilieas Reitter, Wien. Ent. Zeit. p. 184 (1887), Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 232 (1889), Best. Tab. Carab. p. ii3 (1896); Semenow, Symbolae, p. 246
(1898); Lapouge, L'Echange, p. i5g (1909).
hruxuihii Lutsnik, Rev. Russ. Ent. \'ol. 9, p. 166 (1909).
ab. coi. Keitter (2), Deutsche Ent. Zeitschr. p. 242 (1S891; Best. 'Tab. Carab.
)). ii3 (1896); I.apouge, L’Echange, p. i5g (1909).
var. adelciidae Starck, Wien. Ent. Zeit. ]). 56 11889), }). yS (1S90); Reitter, Best.
'J ab. Carab. ]). ii3 (1896), Dentsi'he Ent. Zeitschr. p. 243 (1889);
Lapouge, L’Echange, p, 159 (1909).
\-i\x. ganglbaueri Reitter, Wien. Ent. Zeit. j). 22 (1888), Best. Tab. Carab. p. ii3
(1896); Lapouge, L’Echange, p. i59 (19091, Carab. nouv. p. 2o5 (i925).
ab. coi. Reitter, Best. Tab. Carab. ]). ii3 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 159
1 1909)
var. olgie Starck, Symbolae, p. 41 (1897).
theseus Briansky, Rev. Russ. Ent. \'ol. 10, p. 86 (19101.
b. starchiaups Ganglbauer, Dettlsche Ent. Zeitschr. p. 817 (1886);
Reitter, ibidem, p. 248 (1889), Best. Tab. Carab. p. 114 (1896);
Lapouge, L’Echange, p. 159(1909).
5. Plectes protensus Schaum.
a daleiisis Rost, Ent. Nachr. p. 338 (1898).
var. phisojii Ganglbauer. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 322 (1886); Rost, Ent. Nachr.
p. 339 (1893); Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 244 (1889). Best. Tab.
Carab. p. 117 (1896); Laponge, L’Echang-e, pl 159 (1909).
Kouban.
Radscha.
[retie
Elbrous, -Swanetie, Ime
Elbrous, Swanetie.
Radscha, Imeretie.
Province Maritime.
Haut Kouban.
Prov. Marit.
Kouban.
Swanetie.
Mingrelie.
FA^[. CAKAB]I)/E
1). f»o/eiisiis Schfium, Berliuer Ent, Zeitschr. p. 1 18 (1864) ; ( ianglhauer,
Deiitsclie luit. Zeitschr. p. 820 (1886); Rost, ibidem, p. 401
(1892), Ent. Xachr. p. 338, 33g (1893); Reitter, Deutsche Ent.
Zeitschr. 9.244(1889), Besl.Tab. Carab. p. 118 (1896); Lapouge,
IFEchange, (i. ing (1909).
ah. coi. Rost 2), Deutsche Ent. Zeitschr. p. 42.I (1SS9), p. 401 'iSy2'; Jtcitter,
Dest. Tab. Carab. ]). iiS (18961.
c. polychroits Rost. Deutsclie Ent. Zeitschr. jn 401 (i892),p. 339 (1893).
pohchlorus Reitter, Best. Tab. Carab. j). 114 (1896); Lapouge, L'Echange,
p. i.‘’S (1909).
6. Plectes starcki lleiden.
■c\. jasott Semenow. Symbolte, p. 39-41 (189S); Lapouge, Ldrchange,
p. 130(1909).
b. sfivcki Ileyden, Wien. Ent. Zeit. p. i83, fig. i (i885); Gehin,
Cat. Carab. p. 78. pl. 6 (i885); Ganglbauer, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 822 (1889); Reitter, ibidem, p. 248 (1889), Best. 'Fab.
Carab. p. 114(1896); Lapouge, L’Echange. p. 150(1909), Carab.
nouv. p. 208 (1927). — Pl. 6, Fig. 7.
c. latitans Reitter. Wien. Ent. Zeit. p. 21 (1888), Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 248 (1889), Best. Tab. Carab. p. 114(1896); Lapouge,
L’Echange. p. i58 (1909), Carab. nouv. p. 209 (1927).
compressus Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. ]).3i8, 336 (1886), p. 144 (1887).
ab. coi. Reitter. 'VVien. Ent. Zeit. p. 21 (1888); .Starck, Wien. Ent. Zeit.
p. 75 (1890).
var. parvulus Starck. Wien. Ent. Zeit. p. 10 (1894); Lapouge, L’Echange,
]). i58 (1909).
7. Plectes reitteri Retowski.
A. .Subspecies editha Reitter.
a. felicitanus Reitter, Ent. Nachr. p. 882 (1898), Best. Tab. Carab.
p. 118 (1896); Lapouge, L’Echange, p. i5o (1909).
ab. coi. Reitter. Best. Tab. Carab. p. 118 (1896).
b. edither- Reitter, Ent. Nachr. p. 3Si (1898), Best. Tab. Carab.
p. 118 (1896); Lapouge, L’Echange, p. i5o (1909).
kratkyi Reitter. Wien. Ent. Zeit. jk ii5 (1894).
B. Subspecies kratkyi Ganglbauer.
a. kratkyi Ganglbauer, Horae Soc. Ent. Ross. \’oL 25, p. 428 (1891);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 116(1896); T^apouge, L’Echange,
p. 159 (1909).
b. hypocrita Lapouge, L’Echange, p. 189 (1909), Carab. nouv. p. 210
(1927).
c. fallax Rost, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 3i5 (1S91); Ent. Nachr.
p. 340(1893;; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 116(1896); Lapouge,
L’Echange, p. 109 (1909).
\XT. gagriuus Starck. Wien. Ent. Zeit. p. 10 (1S94); Reitter, Best. Tab. Carab.
]). 116 (1896); Lai)ouge, L’Echange, j). i5g liqoqj.
C. Subspecies reitteri Retowski.
a. paradoxus Starck, Wien. Ent. Zeit. j). 78 (1890); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. ii5 (1896); Lapouge, L’Echange, p. iSg (igog).
529
Alingrelie.
.'\bchazie.
Caucase occid.
,\bcliazie : Suchum.
Circassie merid. ;
Alticole.
Circassie merid. ;
.-Mticole.
M. .Vischcha; Alticole.
Haut Kouban.
Frontiere .Abchazie, Cir-
cassie.
Kouban.
Frontieie d’.-\bchazie.
Frontiere d’.-\bchazie.
Circassie Marit. orient.
53o
C O L E O P T E R A A D E P M A G A
b. synaUactes Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 144 (1887); Circassie Maritime orien-
Reitter, ibidem, p. 243 (1889), Best. Tab. Carab. p. ii5 (1896); tale.
Lapouge, L’Echange, p. iSp (1909).
c. Retovvski, \\'ieu. Ent. Zeit. p. 3, fig. i (i885); Ganglbauer, Circassie.
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 32i, 335 (ib86), p. 144 (18S7);
Rost, ibidem, p. 3i5 (1891); Reitter, Best. Tab. Carab. p. ii5
(1896); Lapouge, L’Echange, p. i5g (1909), Carab. nouv.
p. 209 (1927).
retoivskii Reitter. Wien. Ent. Zeit. p. 20 (1888).
lavisteniis Starck, Wien. Ent Zeit. p. yS (1890).
5. SuBGENUS DEROPLECTES Reitter
Deroplectes (subgenus) Reitter, AVien. Ent. Zeit. p. 109 (1895), Best. Tab. Carab. Vol. i, p. 126
(1896); Semenow, Symbolae, p. 249 (1S98).
Synonymie : Plectes pars Semenow, Wien. Ent. Zeit. p. 246 (1888).
Caracteres. — Rostre renfle, robuste, depassant les lobes; palpes peu dilates;
mandibules tres longues, arquees, greles, tres aigues; tete allongee. Pronotum etroit,
peu reborde, fossettes juxtangulaires profondes. Elytres longuement elliptiques, deprimes,
peu rebordes ; intervalles peu renfles, lisses, les primaires segmentes faiblement; pas d’emargi-
nation. Epistomes metathoraciques allonges. Pattes longues, quatre pulvilli (sphiiix) ou
deux tres faibles [concinnus). Taille mediocre, forme tres allongee, deprimee, couleur noire
ou foncee.
Etat d’evolution. — Contradictoire. La sculpture est a peu pres celle du nothus, donc
tres retardataire, les mandibules aussi celles du nothus, donc tres avancees. Les episteriies et les
epipleures sont encore normaux. Les pulvilli sont au contraire en evolution active, finissant presque par
disparaitre chez concinnus.
Repartition geographique. — Boukharie orientale : Hissar, Koulab. Alticole.
n° 14.
LISTE DES ESPECES :
Carte 3 ,
1. Deroplectes sphinx Reitter, \\'ien. Ent. Zeit. p. loS (1895), Best. Boukharie or. ; Koulab.
Tab. Carab. p. 126 (1S96); Semenow, Symbolae, p. 249(1898), Horae
Soc. Ent. Ross. Vol. 84, p. 677 (1900).
2. Deropl. concinnus .Semenow, Wien. Ent. Zeit. p. 246 (1888).
arcanus .Semenow, Symbolas, p. 249 (1898); Horae Soc. Ent. Ross. p. 678 (1900).
var. liissarianus Semenow, Horae Soc. Ent Ross. p. 67S (1900).
Boukh. or. : Zarafschan.
Boukharie orientale : Hissar.
2. Genus RHIGOCARABUS Reitter
Rhigocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 171 (1896); Semenow, Symbolas, p. 221-227
(1898).
Caracteres. — Sous-menton non renfle, quelquefois depourvu de soies gulaires;
menton large, sinus profond, rostre triangulaire a base large, emousse, plus court que
les lobes; lobes arrondis en dehors, obtus au sommet rapproche du bord interne; palpes
1«'AM. CARAHID.I':
53i
mediocies, a peine dilates, les labiaiix parfois h e Ic r oclie t es ; inaiulihules longues mais
assez robustes, recourbees a la pointe; labre petit, fossette tiiangulaire, profonde. interessant
re{)istome: antennes non calleuses, fortes et assez longues; tete courte, un peu grosse. Fionotuin
presque carre, gouttieres larges: reboial jMesque reduit a rouiiet, lobes triangulaires assez
developpes. KU tres ovoides, un peu retrecis en avant, non emargines; sculpture un peu
faible, les primaires. inieux developpes, catenules. 1’as de sillons, ])uncta en regression. Pattes
fortes, (juatre pulvilli. Taille petite, forme robuste, couleurs inetalliques.
Etat d’evoiution. — Plutot avance, mais contradictoire. Ce genre est en transition; certains
individus sont deja des Psilogoniens, d’autres heterochetes restent iH'esque des Pliochetes. Le rostre
est bien rende, mais en raison de la largeur de .sa base reste court et garde 1’aspect d’un deltion.
11 nA’ a pas de sillons, mais les puncta disparuissent deja. Cas remarquable d’evolution desordonnee, en
dehors des regles habituelles. Phylogenie, voir p. 23 i.
Repartition geographique. — Limitee jusquMci aux regions tres elevees du '['hibet oriental
qui separent le haut bassin du Hoang Ilo des sources du Yang Tse Kiang. — Carte 5, no 20.
Sous-GEXRES. — Neant.
INSTE DES ESPECES :
1. Rhigocarabus morawitzianus Semenow, Horte Soc. Ent. Ross. Sources du Yang Tse.
\ml. 21, p. 173 (1887), Symbolae, p. 225-227(1898); Rev. Russ. Ent.
p. 249 (igo3); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 171 (1S96).
2. Rhigocar. ladygini Semenow, Rev. Russ. Ent. p. 249 (igo3). Sources du Yang Tse.
3. Genus CYCLOCARABUS Reitter
Cyclocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. j). i6g (1896); Semenow, SN-mbolse, p. 28-29
(1897), Horae Soc. Ent. Ross. p. 297 (1903).
Synonymie : Pachystus pars Gehin, Cat. Carab. p. 7 (i885).
Caracteres. — Sous-menton p at; menlon court, sinus peu profond, mesion presque piat,
deltion large de base, court et pointu, n’egalant pas les lobes ties courts; palpes
greles, non dilates, de longueur mediocre; mandibules grandes, incurvees, acerees, plus ou
moins striees; labre large, largement echancre, a fossette profonde interessant 1’epistome, rebordee
en arriere; suture posterieure de 1’epistome d’ordinaire saillante, museau large, ainsi
que la tete; fossettes de 1’epistome pres(iue nulles; front uniformement convexe; antennes
fortes, le troisieme et le quatrieme article fortement cibes a rextremite. Pronotum petit ou
mediocre, fort conve.xe, sans gouttieres ni fossettes, cependant {>1 u r i se t i gere , a peine
ourle, non lobe. ElvHres tres convexes, ovoides, a peine rebordes, nullement emargines, polis,
avec ou sans traces de stries, fines et poiutillees. Puncta, sillons, frange. Pattes assez longues; quatre
pulvilli, ou trois (knsiie/zovi, miuuscnlus). Taille petite, toiine courte et ties convexe, coulcur noire.
Etat d’evolution. — .Avance et tres particulier. Im striation des mandibules et la forme du
pronotum rappellent les Calcjsmnes, mais les antennes et les autres organes sont bien du type Carabe.
Caracteres tres en avance : structure a tendance spheroidalc de la tete, du pronotum, des elytres. [)erte de
la partie marginale et des lobes du pronotum, sculptuic piescpie reduite a neant ; simplement en avance :
532
COLEOPTERA ADEPIIAGA
sillons, perte du quatrieme pulvillus. L’evolution actuelle porte sur Telimination de ce pulvillus, la
destruction definitive de toute sculpture et sur Tadaptation du pronotum au U'pe des Calosomiens.
Phylogenie, voirp. 23o.
Sous-GENRES. — Neant.
Repartition geographique. — Genre deserticole, ne s’ecartant cependant pas beaucoup de la
base des montagnes, propre aux deserts du lurkestan, du Khorassan a la Dzoungarie. — Cartes 2,
n“ 22 ; 3, no 12.
LISTE DES ESPECES :
I. Cyclocarabus brosciformis Semenow.
a. aiilacocnenius Semenow, SymboUe, p. 29 (1897).
b. brosciformis Semenow, Sv-mbote, p. 28 (1897).
[Bulak.
Turkestan occid. : Arge
Taschkend.
2. Cyclocar. mniszechi Chaudoir, Bull. i\Iosc. p. 94 (iS52); Morawitz,
Kenntn. Adeph. Coi. p. 80(1886); Keitter, Best. Tab. Carab. p. 169
(1896).
seiuislyiiilns Kraat/'. Deutsche EiU. Xeitschr. p. 283 (i885j; Morawitz, Kennln.
Adeph. Coi. j). 81 (18S6).
namiii^iuti-nsis Hcyden, Wien. 14U. Zeit. p. 89 (1886); Morawitz, Kenntn.
■Adeph. Coi. p. 81 (1886).
niimajii;aiiciisis Reitter. Best. 'hab. Carab. p. 169 (1896); Semenow, Symbolae,
p. 27-30 (1887).
var. cribi iihmux Morawitz, Renntu. Adeph. Coi. p. Si 11886).
var. ntajiisciilus Semenow, Symbolae, p. 27 (1887).
Turkestan occid. :
steppes Khirghises.
Taschkend.
Aulie Ata.
3. Cyclocar.
(1903).
minusculus Semenow, I lorae .Soc. Ent. Ross. p. 297-299
Turkestan Occidental :
Gurutshkol.
4. Cyclocar.
(igo3).
kusnetzovi
Semenow, Horas Soc. Ent. Ross. p. 23o-232
Khorassan, monts Bud-
shnurd.
4. Genus AXINOCARABUS Morawitz
Axinocarabus (subgenus) Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 55 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. io5 (1896); Semenow, Symbohe, p. 95-112 (1898).
Synonymie : Lamprostus Gehin, Cat. Carab. p. 9 (i885).
Caracteres. — Sous-menton piat, quelquefois depottrvu de soies gulaires chez
tedtschcnkoi ■, menton grand, sinus peti profond. mesion non renfle, deltion grand et large, partois
un peu deflechi a 1’extremite, ourle ainsi que les sinus; lobes tin peu plisses, airondis en dehors,
sommet reporte en dedans; palpes longs, bien dilates; mandibules grandes, longues,
recourbees, ties pointues, ])lus ott moins striees; labre tortement excave en triangle
interessant Tepistome, fossetles de Tepistome prolongees jusqiTaux yeux; antennes greles, tete un peu
torte. Pronotum mediocre, assez etroit, peu cordifonne, a peine reborde. assez plan, fossettes tres
eloignees du bord, paralleles a Kaxe, etroites et atteignant presqtte la moitie de la
longueur du pronotum; lobes triangulaires, mediocres, a peine rebordes en dehors; une seule soie
laterale. Elytres ovoides allonges, convexes, peu rebordes; epaules fuyrantes; pas d’emar-
gination ; sculpture presque effacee, au jiltis des traces de stries ponctuees. Dessous lisse,
sillons, puncta, frange. Pattes longues, trois pulvilli. Forme allongee, taille moy^enne, couleur noire.
FAM. CARABI D/F
533
Etat d’evolution. — Avance, sauf ijue le deltion est reste assez primitif. I. a striolation
tVequente des mandibules peut etre regardee comme un reliquat ancestral en voie d’elimination, donc
un caractere de. grand retard, mais peut etre liee au contraire a nn etat extreme d’evolulion tle rarimire
chitineuse. Celle-ci est en degenerescence, et lellement amincie cpdelle tend a se plisser : menton,
soLivent pronotum, plissement par insnffisance de rigidite (pi’il ne faut pas confondre avec le rngatinisme
ordinaire. L’elimination de la sculpture s’acheve, et le facies rappelle a la fois le Laiiif^rosiiis calhyi et les
Blaps. Phvlogenie, voir p. 23o.
Repartition geog ra phique . — Bordure sud-est dn desert lurcoman, de Samarkand a la
frontiere de la Perse et de rAtghanislan, vers Zullikar. Habitat franchement desertiipie, mais ne
s'eloignant pas des bas niveaux des montagnes. — Cartes 2, n° 20; 3, 11« i3.
LISTE DES ESPECES :
I. Axinocanabus fedtschenkoi Solsk} .
a. miles Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 20, p. 232 (1887), Paropamise : Zulbkar.
\'ol. 22, p. 212 (1888), Symboke, p. 10:, 107-112 (189S).
b. fedtschenkoi Solslqv, Voy. Fedtscbenko, Coi. \^ol. i, p. 14 (1894); Samarkand, Boukhara.
Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 217, 298(1882); Semenow,
S3'mbolae, p. 100, i02-[o5 (1898).
var. uielanochrous Morawitz, Kenntn. .Adejih. Coi. ]>. 5.3 (1886); Semenow, Svm-
bolse, p. loi, io5, 107 {1898).
5. Genus CTENOCARABUS Thomson
Ctenocarabus (subgenus) Thomson, Opusc. Ent. I’asc. 7, p. 683 (1875); Cehin, Cat. Carab. p. X\',
p. 44 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i3o (1896).
Synonymie ; Rhabdotocarabus Seidlitz, Faun. rrans^dvan. p. 5 (i8gi); Reitter, Best. 'Fab. Carab.
p. i3o (1896); Barthe, Tabi. .Anah^t. Carab. p. 26 (igog).
Caracteres. — Menton grand, sinus peu profond, mesicm peu renlle a 1’extremite. deltion
ourle, large, termine en petite dent pointue, plus court que les lobes; palpes un
peu greles, non dilates, mandibules mediocres, incurvees, pointues ; fossette du labre triangulaire,
grande, profonde. interessant Fepistome ; sutures de 1'epistome obliterees; fossettes de 1’epistoine
prolongees jusqu’aux yeu.x, le sillon termine [)ar une seconde fossette; nucpie un peu
grosse; antennes mediocres, greles, non calleuses. Pronotum subcarre ou ogival, diversement confoime.
Ehdres elliptiques, creneles ou non, non emargines, suturale fortement carenee, second
pri maire raccou rei en a va n t ; pr i mai res en ti ers ha u tem en t ca renes , second ai res i nd i qu es ,
tertiaires nuis. E])isternes m e ta t h ora ci (] u es etroits en arriere. Sillons, puncta ou pas de
])uncta, frange leduite. Trois pulvilli. Taille mo\-enne, couleur rembrunie.
Etat d’evolution. — Moyen. Des palpes, le deltion sont peu avances. 1 nversement, la
sculpture, de t\’pe original, a subi une forte evolution; il ne reste (]ue trois pulvilli, et dans le
sous-genre Rhabdotocarabus \es puncta ont disparu.- Phylogenie, voir p. 23i.
Repartition geographique. — Xord du Maroc, Espagne ; le melancholicus passe la frontiere
en Roussillon. — Carte I, n» 18.
Ontogenie. — Une larve attribuee, au melancholicus a ete decrite par Xambeu.
Sous-GENRES. — Deux : I. Rhabdotocarabus , 2. Ctenocarabus.
CO r JiC ) P l'ER A A I) EP H A( ; A
534
I. SUBGENUS RH ABDOTOCARABUS Reitter
Rhabdotocarabus (subi^eiuis) Seicilitz, l''aun. Trans5dvan. p. 5 (i8gi); Bedel, Cal. Coi. N. Air.
p. 23 ([89.S); Eeitter, i^est. Tab. Carab. p. 130(1896); I^artlie, Tabi. .Analyt. Carab. ji. 26(1909);
Codina. Ent. Catalun. p. 46 (1918).
Caracteres. — Tete el cou un peu forts. Pionotuin etroit en avant et large en
arriere, en ogive tronquee, grand, tres inegal, reborde, surtout pres des lobes et sur les lobes,
gouttieie large et protonde, s'etendant sur le lobe; lobes longs et larges, arrondis, excaves;
fosselte subangulai re gl ande, profonde, deplacee vers l’axe, parallele a Paxe, imprecise
el confondue avec la basilaire en arriere. tres marquee en avant et .itteignant la
inoitie de la longneur du pronotnm, sillon axial profond, mar(]ne d’iine petite fossette
anterieuie et d'une tres grandt' sur la inoitie posterieiire du pronotuin. Elytres a
epaules enlieres. non relrecis au niveau desboids, (]uel(]uefois ceiiendant chez les males le rebord
juste visible au tiers anterienr ; suture et primaires en caienes emoussees, tres surhaussees,
le second primaire tres raccunirci en avant, les trois primaires se reunissant en
arriere; secondaires reduits a des lignes dbisjierites confluentes, tres faibles; fond
rugueux, sans trace de tertia i res, sauf chez casfiliensis. P3pisternes metathoraciques assez courts,
retrecis en arriere, tres arrondis a Tangle postero-extei iie, inais restant c]uadrangulaires; sillons forts.
d‘ordinaire tre.s inarques au seginent anal, pas de puncta, segment anal rugueux a
IVxtremite, frange leduite. Taille ino\ enne, forme ordinaire; couleiir noiratre, olivatre, bronze obscur,
jiarfois avec reflets verts; ])attes noires.
Etat d 'evolution . — .Au ineine degre que Cleiiocai nhns, mais en divergence. .A perdu ses juincta
et plus fortement exagere le mode de sculpture du pronotnm et des elytres, mais manque des caracteres
anormaux du retrecissement des elytres, de la seriulation des epaules et de la coloration des cuisses.
L’evolution actuelle est a peu pres nulle et porte surtout sur le pronotnm et la coloration. TMivhogenie,
voir p. '23i.
Repartition geographique. — Nord-Ouest du Maroc; Peninsule hispanicpie; Koussillon; bas-
niveaux, endroits luimides, scnivent dans la vase. — Carte I , n“ 18.
Ontogenie. — Larve decrite par Xambeu, Abeurs et metamoiphoses dhnsectes, Mem. i, p. 19-21.
Resume: longue de quatre largeurs, noire, lisse, fortement convexe; mesolabre forme de deux
dents accolees et pointues, exolabre relevt' en dehors; disque grand, renffe, cordiforme; palpes
et antennes assez allonges, article terminal des labiaux simple., a extremite obtuse; tegmina
larges, en gouttiere : lobes decurrents t r i a n g u 1 a i re s . vastes, debordant sur le segment suivant ;
telson verruqueux; cerci du type ndilans, un peu jiUis faibles; analogies generales marquees avec
jutilans'. troisieine age : longueur 25-3o mill., largeui 5-8. .Automne et surtout printemps. Peut etre larve
anormale ou mal decrite de nitilam. A^oir supra, Description des larves, Mem. 3. p. 3.(1907).
LISTE DES ESPECES :
I. Rhabdotocarabus melancholicus Fabricius.
a. inelancholicns Fabricius, Svst. Eleuth. Vol. 8, p. ^77 (1801); Thomson, Maroc nord-ouest.
Opusc. Ent. Fasc. 7. p. 711 (1875): Redel, Cat. Car. N. .Afr.
)). 23 (1895). — Pl. 6, Fig. I 0.
FAM. CARABI D/F:
335
b. costatus (jerinar, Ins. Spec. nov. p. 3 (1822); Kritler. l-iesl. 'Pab. l{s]iagiie.
Carab. p. 130(1896); Barthe, Tabi. .Analvt. Carab. p. 7.1 (1909);
Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 78(1918).
mcltinchoUcus Dejean, Spec. Coi. \ ol. 2, p. 122 11826:: Iconosr Coi. p. 870,
pl. 55. fig'. 4 (1820); Fairmaire, l''aun. France, \ ol. i, p. 24 (1S34); Oli-
veica, Cat. Ins. Portiig. p. i.I (1876); Schaiituss, Nninj. otios. p. 36y
(1872); Fauvel, Faun. Galloili. \'ol. 2, p. 59 (1882): Honi, Zoogeogr.
Carab. Stnd. p. 66. Fnt. Wochenbl. \'ol. 2.5 (190.8).
pyfcntieusis Gehin, Cat. Carab. p. 44 (i885).
var. casliliiiisis Uorn. Soc. Fnt. \'ol. .3c), p. 9 (1924). Castille.
2. SuBGENus CTENOCARABUS Thomson
Ctenocarabus (subgenus) Thomson, Opusc. bbit. h'a.sc. 7, p. 683 (i873j: (iehin, Cat. Carab. p. X\'.
p. 44 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 104 (1896).
Caracteres. — Tete un peu petite. Pronotum prestjue cane, ])rc,s(iiie piat, lobes
mediocres, pas de gouttieres, lebord pre.S([ue rednit a iin ourlet, memc jires des lobes.
fossettes j uxtangulai 1 es etroites, long nes, ])aralleles a Pa-xe, touchant le bord en an iere,
atteignant en avant la moitie de la longueur du pronotum. un peu plus rapprochees du
bord ijue de l’axe, sillon a.xial }'rotond, evase en fossette sur la moitie distale. Fdytres
retrecis au niveau du rebord, qui est cache, sauf a Pepaule et itres de 1’extremite, par
le primaire e.xterne; epaule un peu crenelee et paraissant un peu saillante par suite du
retrecissement de la pai tie mo5enne de Felytre ; carene suturale et ]>rimaires minces, secondaires
parfois carenes aussi et alors aussi eleves que les pi imaires ; pas de stries, les sillons cpii separent les
primaires des secondaires finement apres, parfois avec faibles traces de tertiaires granuleux et
minces. Episternes metallitjues, longs et etroits, presque 1 1' i a n g ti lai res a cote externe,
posterieur arque ; sillons mediocres ou forts, parfois plus forts au segment anal, celui-ci tres
rugueux a la moitie posterieure ; puncta conserves; frange tres reduite. Couleur d'un bleu veidatre
sombre; reflet soyeux: cuisses toujours rouge cinabre a genoux noirs ; forme longue, taille un
]>eu faible.
Etat d’evolution. — Le pronotum a subi deja une evolution assex forte et originale, ainsi (pie
la sculpture. La structure des episternes metathoraciques, tout-a-fait singuliere, est bien jilus exageiee que
chez \es Rhahciotocarahus. La coloration des cuisses n’est]ias du flavisme ou de Tciiythrisme ordinaire, ellc
est franchement rouge cinabie et probablement due a un {hgment. La crenulation des ejuiules et ia
Nerticalitci plus grande du segment externe de Telytre sont en avance sur les Rhabdotocarahus.
Inversement i’evolution des puncta est en retard. [.'evcrlntion actuelle porte surtout sur la sculpture.
Phyiogenie, voir p. 23i.
Repartition geographique. — Onart nord-ouest de la Pe^ninsule hispanicpie ; moyens
niveaux, lienx humides. — Carte I , n'> 18.
I.LSTE DES ESP1<:CES ;
I. Ctenocarabus galicianus (lory'.
[trella.
1). ‘:aliciaHus (fory, Rev. Zool. yi. 3o8 (1839); Thomson. Opusc. ICiit.
Fasc 7, j). 684 (1875) ; Reitter, Best. Tab Carab. j). 104(1890).
Chevrolat. Rf\ . /lool . ]>. ii (1H40) ; Oliveira. Cat. Ins. 1’orlug. )>. ii
a. beirensis Born, Soc. Ent. \'(jl. 39, y). 9 (1924). — Pl. 6, Fig. 9.
Bortugal. Siei ra d’Fs-
Portugal. nord ouest de
rEsyiagne.
(1876).
536
COLEOPTERA ADEPHAGA
6. Genus CHRYSOTRIBAX Reitter
Chrysotribax (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 119 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. 24, 5g-62 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 46 (1918).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 3o (1902).
Caracteres. — Sous-menton comme tubercule au milieu ; menton grand, lobes arrondis
au dehors, les sommets emousses, voisins du sinus, sinus assez grand. reborde ; mesion a peine renfle ;
rostre large [riiiilans) ou acere (hispanus), plus court que les lobes: palpes longs, dilates;
mandibules longues, incurvees, aigues; labre profondement foveole en triangle interessant Tepistome;
foveoles de 1’epistome prolongees en profonds sillons oculaires circonsc rivant un tort
relief cvatliiforme ; antennes longues, taiblement ou non calleuses. Pronotum mediocre,
embrassant en avant, plus ou moins cordiforme, taiblement reborde; lobes mediocres, emousses ou
arrondis. une petite fossette juxtangulaire sur leur base meme. El5'tres en amande, assez etroits a la
base, bien rebordes, un peu renfles, mais apianis sur le disque,, un peu emargines; sculpture
refaite, sans seco ndai res, fov colee sur les primaires. so uvent une ligne de plus petites
fossettes pres du raphe. Episternes du metathorax debordant parfois un peu sur les epipleures ;
sillons nuis, puncta, frange reduite. Pattes longues, ti ois pulvilli ou le quatrieme incomplet.
Forme allongee, paraissant un peu deprimee a cause de Taplanissement dorsal des elytres ; taille grande,
couleurs vives; cbez rutilans codincc scape et cuisses roux fonce.
Etat cPevolution. — Avance. Quelques caracteres de retard : rostre peu developpe, absence
de sillons. Beaucoup de caracteres d’avancement : sous-menton tubercule, antennes commenqant
a devenir calleuses, quatrieme pulvillus en regression ou disparu, mais surtout sculpture refaite.
L’evolution actuelle porte sur les antennes, les pulvilli, la sculpture. Les articles 6, 7, 8 des antennes se
denudent en dessous chez les races frangaises du rutilans et deviennent peu a peu calleuses chez
Vhispanus. II reste sou\ent chez les races espagnoles du rutilans des traces du quatrieme pulvillus, qui ne
se rencontrent plus en Fhance: Vhispanus latissimus conserve ce pulvillus presque entier, il disparait dans
les Cevennes. En Aragon et en Andorre 011 retrouve les points tres fins des anciennes stries du rutilans
meles par place a la sculpture nouvelle ; en Catalogne et en France ces temoins disparaissent. Chez
1’aberration codincc du rutilans aragonensis les cuisses et le scape sont roux fonce, cas d’erythrisme anormal
dans ce groupe generique. Ph3dogenie, voir p. 281.
Repartition geographique. — Region subpyreneenne de 1’Aragon et de la Catalogne,
Roussdlon, Montagne Noire, region meridionale du Plateau Central jusque dans ITsere. Marche de
Tevolution : de Fouest a l’est, du sud au nord. Mo3'ens niveaux. ■ — Carte I , no ig.
Ontogenie. — Larve rostrilabre conirostre; mesolabre de la largeur d’un tiers d’un exolabre,
renfle; rostre renfle, a pointe ogivale un peu entaillee; exolabre lobule, bord anterieur oblique, sinueux;
hypoph3’se diedre, non prolongee par un hypodon ; palpes tres bilobes; tegmina larges, lobes assez
grands ; telson echancre, lobes en pointe de croissant, assez longs, acumines; cerci divergents, presque
jointifs a la base, longs, epmes assez courtes, coniques, subegales. Pour les differences specifiques, voir
Description des larves, Mem. 2, p. ii rutilans, p. 12 hispanus (1906). Pour le rutilans voir aussi Codina,
Entomologia de Catalunya, Coleoptera, p. 128-129 et figures. La larve decrite par Xambeu comme
appartenant au rutilans est celle du violaceus fulgens. Ponte a la fin du printemjis. Hispanus, larve, Pl. I ,
Fig. 9 ; rutilans supra, p. 46 et fig.
Sous-GENRES. — Neant.
l'AM. CARA 1^1 da;
537
LISTE D1<:S ESPECKS :
1. Chnysotribax rutilans Dejean.
a. ofyuleutus Oberthiir, Ann. Soc. i;nt. I'rance, p. 244 (iSg8); Barthe.
Tabi. Aiial\’t. Carab. p. 60 (1909); Lapouge, Carab. iiouv. p. 7
(igiS); Codina, Ent. C'atalun. Coi. p. 69 (191S).
Uispanus \'uillet'roy, Ann. Soc. Knt. Francc, ]). 3i7 (1892).
b. periguitiis Reitter, 13est. '['ab. Carab. p. 198 (1896); r.aponge,
Plivlog. Carab. l\lem. 9, p. 4-5 (1900), Ldrchange, p. 3o (1902) ;
lEirthe, Tabi. .Analyt. Carab. j). 59 (igoq); Ferrer i Vert,
Butl. Instit. Catal. Hi.st. Xat. p. 92 (1910); Codina, Ent. Catalun.
Coi. p. 70 (191S). Butl. Instit. Catal. Hist. Xat. j). 143 (1921).
\AV. uive i pennis Lapouge. L’Echange. p. .toiiyo2), Carab. nouv. ]i. 6 iiyi3); Barthe,
Tab). Analyt. Carab. p. 60(1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 71 (1918).
c. creesus Oberthiir, Ann. ,Soc. Ent. l'rance, p. 243 (1898) ; Mayet, Bull.
Soc. Ent. FT. p. i36 (1S98); Codinti, Ent. Catalun. Coi. )n 71
(1918), Butl. Instit. Catal. Hist. Nat. p. 148 (1921).
d. aragonensis (Latreille) Lapouge, Carab. nouv. p. 6 (1913); Codina,
Ent. Catalun. Coi. p. 68 (1918), Butl. Instit. Catal. Hist. Xat.
p. 142(1921).
ab. Lapouge, Carab. nouv. p. 7 (lyid); Codina, Ent. Calalun. Coi. j). 70
(1918).
ab. coi. Ferrari \'ert. Butl. Instit. Catal. Hist. Nat. p. y (ic)ioi; Codina, Ent.
Catalun. Coi. p. 69 (lytSi.
var. ntstkus Lapouge, L’Echange, p. 3o (1902); Barthe. Tabi. Analyt. Carab. p. 60
(1909); Codina. Ent. Catalun. Coi. p. 70 (1918); Butll. Inst. Catal. Hjst.
Nat. p. 142 (1921).
var. lequatiis Lapouge, L'Echange, p. 3o (1902) ; Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 61
(1909); Ferrer i A'ert, Butl. Instit. Catal. Hist. Nat. p. 9 igio) ; Coilina,
Ent. Catalun. Coi. p. 7.3 (1918).
e. hrevicoUis Lapouge, Phylog. Carab. Alem. 17, p. 20 (1910), Cartd).
nouv. p. 6 (1913), — Pl. 6, Fig. 8.
f. rttlilans Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 178 (1826), Iconogr. Coi.
\’oL 2, p. 3r, pl. 67, fig. I (i83o); Castelnau, Hist. Xat. Coi.
Vol. i,p. 145(1837); Fairmaire, Faun. Ent. France,VoI. i, p. 20
(i856); F'auvel, F'aun. Gallorh. Vol. 2, p 56 (1882); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 120 (i8g6); Lapouge, Ph3log. Carab.
Mein. 9, p. 4-7 (1900) ; Barthe, 'Fabi. .AnahT. Carab. p. 58 (1909);
Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 68 (1918), Butl. instit. Catal. Hist.
Nat. p. 142 (1921).
2. Chrysotrib. Hispanus F'abiicius.
a. latissimus Lapouge, Misc. Ent. Vol. 18, p. 94 (1910), Phylog.
Carab. Alem. 17, p. 21 (1910); Le Aloult, Alisc. Jvnt. \'ol. 20,
p. 41 (1912).
ab. coi. Lc Moult, Misc. Ent. Vol. 20. p. |i (iyi’2 .
b. hispaiius Fabricius, S\'st. Ffiit. j). 17 1 (1778), Ent. Syst. j). 126
(1792); Dejean, .Spec. Coi. Vol. 2, ]>. 174 (1826), Iconogr. Coi.
\fi)l. 2, p. 32, pl. 66, fig. 2 (i83o); Castelnati, 1 1 ist. Nat. Coi.
Vol. I. p. 145(1887); I'airmaire, h'aun. Ent. France, Vol. i, p. 26
( 1 856) ; Jacquelin Duval, (ren. Coi. pl. 3, fig. 14 CiSoh); lAuivel,
.Aragon : Iluesca.
Andorre.
.Aragon, .Andorre, .Aude.
Aragon, Catalogne.
Montserrat.
.Aude : F. de Monthaut.
Roussillon.
Corbieres, Montagne
Noii e.
Sud du Plateau Central
Isei e.
538
COLEOPTERA ADEPHAGA
Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 67 (1.S82); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. T19 (1896); Lapouge, Ph5^1og. Carab. Mem. 9, p. 4-7 (1900);
Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 61 (1909).
cebennicus Jacqiiet, I.’Echange, p. 23 (1886) ; Reitter. Best. Tab. Carab. p. 226
(1898) ; Briiyant et Eusebio, Faun. .‘\uvergn. Vol. 2, p. 226, pl. ii. tig'. 16
(1902).
luspiunais Thomson. Opusc. Ent. Fasc. 7, j). 690 (1875).
var. hoiideti Beuthin, Ent. 3Ionatsch. p. 2ii (1892; : Reitter. Best. Tab. Carab.
p. 119 (1S96); Lapouge, L’Echange, p. 3o (1902); Phylog. Carab. Mem. 9,
p. 6 (1910) : Barthe, Tabi, .Analyt. Carab. p. 61 (1909)-
ab. coi. Ctehin. Cat. Carab. p. 41 (i885): Lapouge. T.'Echange, p. 3o (1902).
7. Genus EOCARABUS Semenow
Eocarabus (subgenus) Semenow, Symbolae, p. i26-i32 (i8g8).
Synonymie ; Coptolabrus pars Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 3o9(i885); Reitter, Wien. Ent.
Zeit. p. 104 (i8g5), Best. Tab. Carab. p. 124 (1896).
Caracteres. — Sous-menton non renfle : menton ourle, lobes arrondis, sinus tres large;
mesion renfle, deltion renfle au milieu, tres large de base, tres court; palpes longs,
dilates; mandibules longues, peu incurvees, aigues, labre excave eu triangle, la fossette interessant
1’epistome; fossettes de Tepistome longuement prolongee sur le front, circonscrivant un relief
cvathiforme; antennes longues, greles, non calleuses; cou un peu gros, Pronotum un peu
cordiforme, a peine ourle, regulierement convexe, presque sans impressions, lobes
petits, arrondis, tres courts. ElyAres longuement elliptiques, peu convexes, peu rebordes,
non echancres, l’apex saillant ou un peu etire,non mucrone ; sc ulptu re faible, a primaires
lineaires, coupes de fossettes superficiei les, secondaires lineaires, plus segmentes,
tertiaires nuis representes ])ar des fuseaux granuleux jtlusieurs fois aussi larges qu’un
primaire ou secondaire, les granules tres fins, tres nets, ties serres. Sillons, puncta, frange.
Pattes longues, gieles, trois pulvilli. Forme grele; taille presque grande; couleurs eteintes, a
dominante verte, le pronotum souveut pourpre.
Etat d’evolution. — Peu avance quant a la t^te et au pronotum, davantage quant a la
sculpture, dti type des sous-genres les moins avances du genre Coptolabrus. En retard sur les Coptolabrus
par la conservation des soles gulaires. Phylogenie, voir p. 23 1.
Repartition geographique. — Coree ; Fhabitat s’etend au nord sur la partie meridionale de
la Province maritime et au sud sur File Ouelpart. Evolution du sud vers le nord. — Carte 5, n» 21.
LISTE DES ESPECES ;
I. Eocarabus jankowskii Kraatz.
3.. fusamts Boni, Ent. Wochenbl. p. 52 (1907); Lapouge, Carab.
nouv. p. 1 3 (1903).
h. jankowsliii Oberthiir, Coi. Novitates, Vol, i, pl. 1. fig. i (i883);
Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 309 (i8S5); Morawitz. Kenntn.
Adeph. Coi. p. 18 (1886); Reitter, Wien. Ent. Zeit. p. 104
(1895), Best. Tab. Carab. p. 124 (1896); Semenow, Symbolae,
p. i3o-i32 (1898), Rev. Russ. Ent. Vol. 6, p. i5r (1906). —
Pl. 6, Fig. I I .
Coree merid., ile Quel-
part.
Coree septentr., Wladi-
vostock.
FAM. CARABI
539
(MULTISTRIES)
I. Genus PACHYSTUS MoTSCHULSKY latiore sensu
Pachystus (genus) Motschulsky, l\lem. Soc. Nat. Mose. Vol. 38, p. 294 (i865).
Synoiwinie ; M esoca ra bus 'Ihomson, Opusc. luil. Fasc. 7, p. 678 (1875).
H ad rocarabus Thomson, Opusc. Eiit. F'asc. 7, p. 646 (1875).
Mela ncarabus Thomson, Opusc. Ihit. l‘'asc. 7, p. G76 (1875).
Pachystus Gehin, Cat. Carah. p. 8 (1876), p. XXI (i885).
Eurycarabus pars Gehin, Cat. Caiab. p. 19 (1876), p. XXI (i885).
Euporocarabus Reitter, Best, Tab. Carab. p. 180 (1896).
Tanaocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. i35 (1896).
Piocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 180(1896).
Phricocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. ]>. 193 (1896).
Cytilocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 193 (1896).
Caracteres. — Sous-menton non renfle, gulaires cemstants, sauf Cvtiloca) abus ingratus et
F.iiporocarabus hortensis-, mesion renfle, deltion grand, subegal aux lobes; paljies peu dilates
(tortement Eurycarabus et Tanaocarabus), polychetisme normal seuleinent chez Mesocarabus et
H ad rocarabus, facultati! chez Eurycarabus, Pachystus, Melancarabiis, Phricocarabus, Cytilocarabus, tres
individuel chez les autres sous-genres; antennes simples (exc. Melancarabiis, Phricocarabus, Euporocarabus,
Cytilocarabus, Piocarabus)-, tete parfois un peu forte, et normalement grosse chez Hadrocarabiis. Sculpture
a quaternaires, sauf chez Eurycarabus et presqne tous les Mesocarabus. Etui penial souvent bossu et
tordu. Coloration plutot sombre, souvent noire.
Etat d’evolution. — Tres divers. Ce genre represente une branche dont les elements sont a des
degres tres differents, c[eY>C\s\Q Mesocarabus problematicus. \e 'Mtacdie des Mnltistries, chez lequel les
quaternaires commencent seulement a apparaitre, jusqu’aux formes les plus avancees : Eurycarabus,
Phricocarabus. L’evolution porte sur les palpes, polychetes et non dilates a Torigine, regulieremeni
dichetes chez Euporocarabus, Piocarabus, Tanaocarabus, trh?, iWVMes, chez Eurycarabus, Tanaocarabus, suries
antennes, simples chez les sous-genres attardes, et meme chez les Eurycarabus tres avances, plus ou moins
calleuses chez Melancarabiis, Piocarabus, fortemeiU chez Phricocarabus, Euporocarabus, Cytilocarabus, sur les
soies du pronotum et de Tabdomen, particulierement sur Ia scul])ture qui evolue dans divers sens. Cliez
les Mesocarabus elle fait peu a peu des quaternaires rudimentaires, ou bien les resout en gros tubercules;
chez les Eurycarabus elle ne fait pas de quaternaires, transforme les secondaires en cotes, resout les
tertiaires en fines granulations confuses. Chez les Cytilocarabus elle aboutit a une sculpture foveolee, par
exageration de celle des Euporocarabus. Chez les Pachystus, Melancarabiis, Phricocarabus, elle la resout en
granulations ties fines et confuses, avec intervention chez Phricocarabus d’une tres fine stiiolation
transverse, qui aboutit a un guillochage fibiilleux presqne invisible. L’etui penial, en faucille a Torigine,
devient tres volumineux, bossue et tordu chez .les foi mes extremes de plusieurs sous-genres. Phylogenie,
\ oir j). 232-241 .
Repartition geographique. — Euiojie, depuis 1('S Feroei , Haibarie, .Asie Mineure jtiscpTau
nord-ouest de la Perse; Mongolie; Etats-Unis. Ce genre, alticole seulement dans les climats un peu
540
COLEOPTEK A A DEP FL^GA
chauds, est surtout europeen, mais leellement holai ctique. II manque, sauf quelques localites frontieres,
dans 1'Empire russe, la Chine propreinent dite et le Japon, le nord et Toiiest de l’Amerique du Nord.
Les points de depart geographiques sont manitestement inultiples. — Cartes I -6.
Ontogenie. — On connait les larves de nombreuses especes et races, representant la plupart des
sous-genres.
Sous-GENRES. — Dix : I. Mesocarabiis, 2. Hadrocarabus, 3. Euiy carabus, 4. Eu/>orocarabiis,
5. Cytilocarabiis, 6. Piocarabns, 7. Tanaocarabus, 8. Pliricocarabits, g. Pachystus, 10. Mei an carabus.
I. SuBGENUS M ESOCARA BUS Thomson
Mesocarabus (subgenus) pars Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 678 (1875); pars (jehin, Cat. Carab.
p. II (1876), p. XVII, p. 14-17 (i885); iiars Ganglbauei, Kaf. Mitleleur. Vol. i, p. 5i (1S92);
Reitter, L3est. Tab. Carab. p. 88 (i8g6); Parthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 5i-56 (igog).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 82-83 (1902).
Caracteres. — Mesion renfle ; deltion grand, subegal aux lobes ; pointe longue ; tete
mediocre. Pronotum plus ou moins largement reborde, a lobes grands et arrondis.
Elvtres a intervalles saillants, entieis, creneles ou mamelonnes, parfois resolus en granulations, sans
quaternaires, ou quaternaires rudimentaires. Thmcta et frange marques chez problcmaticus . evanescents
c\\&y. dnfonri. Taille movenne ; forme d’ordinaire un peu large; couleur variable, d’ordinaire bleu
noiratre ou violelte, metallique seulement chez et par exception ; tres rarement faible
ervthrisme des cuisses, palpes et antennes {prohleinalicns tibialis).
Etat d’evolution. — Le sous-genre le plus attarde du groupe des Multistries. Chez les
prubleniaticns du sud-ouest de la I'rance, Pyrenees comprises, la sculpture est encore tres primitive, les
intervalles, meme Linterne et les externes, sont au complet et lisses, les stries regulierement ponctuees,
sans indication de rudiments de quaternaires. IJe meme dans les Alpes frangaises, italiennes et
autrichiennes. I^a dissolution des intervalles sTccuse vers le nord, jus(ju’a la sculpture ffnement
granuleuse du solutus, ei les quaternaires se developpent jusqiha etre a peu pres continus. d’ailleurs encore
faibles, chez le hayeri du Bodensee et le progressus d’Angleteri e. lls apparaissent aussi au sud des Pyrenees
chez des races a intervalles encore a peu pres lisses : bepmalei, cunii, trabuccarius. Chez le dufouri la
sculpture plus forte est hachee en tubercules, moins dans la .Sierra IMorena. Phr logenie, voirp. 232-233.
Repartition geographique. — Feroer, Scandinavie, Angleterre, Europe centrale, France,
Espagne. L'evolution en Europe s’est faite en paitant des Pyrenees, mais la race des 1'eroer indique
une vaste extension ancienne dans les regions recouvertes aujourd’hui par TAtlantique. En voie
dXcclimatation dans le nord-est des Etats-Unis, peut etre meme indigene (beanvoisi). — Carte I , n" 20.
Paleontologie. — Le problcmaticus a ete trorne dans le pleistocene de Campine, en Belgique,
mais les caracteres d'anciennete de cette espece permettent de faire remonter le sous-genre a une
epo(|ue tres reculee du tertiaire.
Ontogenie. — Larve quadricuspide brachycerque. Labre a cotes externes subparalleles a Taxe
de la tete, non retreci en avant ; mesolabre large, plus ou moins deprime au milieu, muni de chaque cote
d'un bourrelet arque, poli, en continuite avec la dent mediane, et en avant de quatre dents etroites, plus
ou moins pointues, bieii detachees, les medianes a peine plus longues, hypolabre sans hypoph5rse ni
1'AAI. CAKAl^lDJ-:
541
hypodon ; exolabie a cole externe un peu sinue. interne olilicpie. sominet einotisse, non lobule;
antennes et palpes tres courts, article tenninal des labiaux non bilobe, peu dilate; tegmina mediocres,
lobes mediocres; lobes dti telson mediocres, en tiiangle arcpie en dedans, pointus; cerci courts, epine
externe courte, Cette description s a]>pliijue au f^i oblcmaticus, la larve du diifonri est inconnue m;iis
probablement en ditiere peu. Ponte au commencement de 1’automne. Voyez ci-dessus, p. 49 et lig,,
et pour les details Description des larves, ,Mem, 2, p, 19(1906); 1(‘ dernier paragrajihe et les lignes
precedentes se rapportent cn partie a des Ot itiocaiahiis. Prohleniafiais, vovez Pl. I , Fig, 10.
l.i.ATT': DES ESPECES :
I, Mesocarabus pnoblematicus llerbst.
A. Subspecies Lapotige.
a. solidus Lapotige, JEill. Soc. Sc. Ouest, p. 197 (i(S99), L’Ecluinge,
p. 83 (1902), Phylog. Carab. Mem. 17, p. 18 (1910), Carab.
nouv, p. 83 (1916): Harthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 54 (i()09);
Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 58 (1918), Hutl. Instit. Catal.
Hist. Xat. p. i38 (1921).
inflatus pars Codina. Ent. Catalun. Coi. p. 39 (191S).
b. .xa.xarsi Born, Soc. Ent. p. 23 (1917); Lapotige, Carab. nouv.
p. 83 (1918); Codina, Butl. Instit. Catal. Ilist. Nat. p. i38. ])1. 5.
fig. 4, 411 (1921).
solidus pars Mas de Xaxars. Itutl. Instit. Catal. Hist. Xat. p. 477 (1914).
c. ainii Lapotige, Ldvchange, p. 94 (igo3), Phylog. Carab. Mem. i5,
p. 4 (1904), Mem. 17, p. 19 (1910), Carab. nouv. p. 3 (1913),
p. 83, 84 (1918); Barthe. Tabi. Analyt. Carab. p. 56 (1909);
Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 60 (1918).
d. Irahiiccarius Eairmaire, Ann. .Soc. Ivnt. Erance, p. 727. pl. 14, fig. 2
(1857); Pallet, Bull. Soc. .\gric. Pyr. Or. (1866); Meyden,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 162 (1878); Eauvel, l'aun. Callorh.
Vol. 2, p. 42 (1882); IMayet, Misc. Ent. p. 76 (1900), Coi.
.\lberes, ]). 4 (1904); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. ]). 56 (1909);
Lapotige, Carab. nouv. p. 84 (1918), Codina, Ent. Catalun. Col.
p. 60 (1918).
e. aiidoi ramis l.apouge, in Barthe, Best. Tab. Carab. ji. 55 (1909),
Phylog. Carab. Mem. 17, p. 19 (1910); Codina, Ent. Catalun.
Col. p. 56, 58 (1918).
f. mulsanti Gehin, Cat. Carab. p. 16 (i885); Barthe, Tabi. .AnahA.
Carab. 53 (1909); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 17, ji. 18
(1910); Codina. Ent. Catalun. Col. }). 59 (1918).
ab. col. Harthe. 'l abi. Analyt. Carab. )>. 53 (1909) ; Codina, Ent. Catalun.
)>. 56 (i()ih).
g. jiigicola Lapotige, in Barthe, Tabi. Anah t. Carab. p. 53 (1909).
Phvdog. Carab. Mem. 17, p. 18 (1910); Codina, Ent. Catalun.
Col. p. 56 (1918), Butl. Instit. Catal. Ilist. Nat. }>. 137 (1921).
h. bepmalei Lapouge, Phylog. Carab. Mem. i5. ju 4 (1904); Codina,
Butl. Instit. Catal. Ilist. Nat. p. 142 (1921).
i. trapeti Bletise, Le Natural. p. 64 ('i885); I-apouge, Phylog. Carab.
Mem. 8. p. 5, Bull. Soc. Sc. Ouest. p. 198 (1899); Barthe, Ent.
Catalun. Col. p. 64 (1909); Codina, Bull. Instit. Catal. Ilist. Nat.
p. 141 (1921).
Rotissillon. Catalogne.
Catalogne. massif du
Monseny.
Catalogne : Rosas.
Alberes.
Andorre.
Pyr. or. etcentr., Erance
et Esjiagne; .Alticole.
Pyrences centr. et occid.
Aragon : Hasibe.
Naxarre.
COLEOPTERA ADEPHAGA
542
j. occitanus Eapouge, Alisc. Ent. p. 72 (1910), Phylog. Carab.
17, p. 19(1910); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 56(1918);
Butll. Inst. Cat. Hist. Nat. p. i37, pl. 5, Hg. 5, 5« (1921).
var. impar Lapotige, Misc. Ent. p. 72 (1910).
var. secundariofilicahis Codina, Butl. Instit. Catal. Hist. Xatur. p. i38, pl. 5, iig. 6,
6(7 (1921).
k. planinsculus (Ilaury) Gehin, Cat. Carab. p. i5 (iS85); Gangibauer.
Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 52 (1692); Lapouge, Phylog. Carab.
Alem. 8, p. 3(1899), Mein. 17, p. 18(1910), Misc. Ent. p. 73
(1910); Barthe. Tabi. Analyt. Carab. p. 53 (1909); Codina, Ent.
Catalun. Coi. p. 56 (1918), Butl. Instit, Catal. Hist. Nat. p. 137
(1921),
l. arvcrntis Lapouge. L’Echange, p. 82 (1902), Phylog. Carab.
Mem. i5, p. 2 (1904), Mem. 17, p. 18 (1910); Barthe. Tabi.
Analyt. Carab. p. 64 (1909).
m. clairvilhi Lapouge, Carab. nouv. p. 2 (1913).
n. gallicus Gehin, Cat. Carab. p. i5 (i885); Lapouge, Phylog. Carab.
Mem. 8, p. 4 (1899); Barthe, Tabi. Anah’t. Carab. p. 64 (1909).
catenulatns Dejean. Iconogr. Coi. Vol. i, pl. 42, fig. .3 (1827), et auct.
o. helgicns Lapouge, Carab. nouv. p. 2 (1913).
p. soliihis Oberthiir, Ann. .Soc. Ent. ETance, p. 147 (1884); Lapouge,
Phylog. Carab. Mem. 8. p. 5 (1899), Carab. nouv. p. 2 (1913);
Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 64 (1909).
cp bayeri Lapouge, Ph37log. Carab. Mem. 17, p. 19 (1910), Carab.
nouv. p. 3 ( 1913).
r. tvockei Born, Zoogeogr. Car. Stud. p. 24, Ent. VVochenbl. Vol. 25
(igo8), Zool. Jahrb. Vol. 39, p. 53 (igi5), Ent. Tidsskrift,
Vol. 2. p. 64.
s. progressus Lapouge, Carab. nouv. p. 173 (1924); lEnn, Ent.
Tidsskrift, Vol. 2, p. 63.
t. inflatus Kiaatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i58 (1878); Gangibauer,
Kiif. Mitteleur. Vol. i,p. 52 (1892); Lapouge, Pln7log. Carab.
Mem. 8, p. 4 (1899), Mem. i5, p. 4 (1904), Mem. 17, p. 18 (1920);
Caillol, Coi. Prov. Vol. i, p. 21 (1908), pars Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 56 (1909), pars Codina. Eut. Catalun. Coi. p. 69 (1918).
qttadricoUis Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 8, ]>. 4 (1899).
u. uiayeti Gehiu, Cat. Carab. p. 16 (i885); Gangibauer, Kaf. Mitteleur.
Vol. I, p. 52 (1892); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p, 54 (1909);
sensu strictiore, Lapouge, Carab. nouv. p. i (1913).
catenulatns Caillol, Coi. Prov. Vol. i, p. 20 (1908).
B. .Subspecies ausiriacus Sturm.
a. angustior Born, Soc. Ent. p. i (i865), p. 3 (1914), Ent. Blatt.
p. 1 36 (19 1 1). Zool. Jahrb. p. 44 (1915); Lapouge, Phylog. Carab.
Mem. 17, p. ig (1910).
catenulatus Pirazzoli. Carab. Ital. p. 27 (1871).
planinsculus Baudi, Cat. Coi. Piemont, p. 9, Ann. Acad. Torino, Vol. 32 (1880).
b. austriacus Sturm, Deutschl. EMuna, Vol. 3, p. 78, pl. 61, fig. a.
(i8]5); Gangibauer, Kaf. Mitteleur. p. 52 (1892); Born, Ent.
Blatt. p. i37 (191 1).
Aude, Tarn.
Pyren. cent., Cevennes.
Plateau Central.
Savoie, Jura suisse.
Erance, moitie sept.
[Belgique, Rhin.
Erance nord, nord-est.
Erance N -O., Belgique.
Bodensee : IJeberlingen.
Norvvege ; Dovrefield
Angleterre.
Provence.
Liantes Alpes, Isere ;
Alti cole.
Alpes ital. et autrich.
Alpes autrich. ; Wechsel.
FAM. CARABI DA-:
543
cateuuUilus Diiflschmiil, I'';uin. Avislr. XOl. 1. p. (1812); Lai)ovii;(', t ar. nou\'.
}). I (1913).
var. lyamsceiis Stuvm. Deutschl. l'auna, Vol. .i, j). 93. j)l. 64, ti”'. a (i9i5j.
ab. coi. Schiisky, Deutsche ICnt. Zeitsc.hr. p. i()8 (1889).
c. holdhaitsi Boin, lini. Blat. p. 187 (1911), Zool. Fahrb. j). 44 (igtS). Carpalhes oiient.
? catentihitus Fischcr, liut. Imp. Ross. \^ol. .3, p, 171 (1827).
d. Sttinn, Deutschl. Fauna, \’ol. 3, p. 63, pl. 58, fig. a. .Alleinagne centrale.
{i8i5); Ganglbauer, Kaf Mitteleui. Vol. i, p. 52 (1892);
Lapouge, Ph3dog. Carab. Alem. 17, p. 19(1910).
e. /'yohleinaticiis Ilerbst, l''uessly Aich. j) 177, pl. 47, fig. 7 (1781); 1’itisse.
Lapouge, Carab. nouv. p. 81 (1916).
catenulatus Fabricius, Entomol. System. Vol. i, ]). 126 (1792), .Syst. Kleuth.
Vol. I. p. 170 (1801); Illiger, Kaf. Preussens, Vol. i, j). 146 (179S);
' Letzner, Laufk. Schles. p. 78
f. miilverstedti (Reitter) Lapouge. Phylog. Carab. Meiu. 8, p 5 (1899). Allemagne nord-ouest.
L’Echange p. 83 (1902); Born, lint. ridsskrift, Vol. 2,]). 64.
g. scaudinavicits Boin, Ent. Tidsskrift. \’ol. 2, p. 64. Scandinavie.
h. obetdxigerianus Bretining, Coi. Centralbl. p. 83 (1927). Boheine.
i. strandi Born, Ent. '1'idsskrift, Vol. 2, p. 65. Norvege sept.
C. Subspecies /AoewsA Lapouge, Plpvlog. Carab. Alem. 17, p. 19 ( 1910), Ile.s Feroer.
Carab. nouv. p. 4 (1913).
faeroeyensis Born, Coi. Rund. \’ol. 2, p. 61 (1913).
taeroensis Born. Zool. Jahrb. p. .52 (igiS).
2. Mesocar. dufouri Dejean.
a. Reiche, .-Ann. Soc. Ent. France, p. 471 (i863). Sierra Nevada. Ronda.
rf/i/btiri Rosenhauer, Thiere Andalus. p. 29 (i856) ; Bedel, Cat. Coi. N. .\fr.,
p. 26 (1S95).
ihtfouri \ Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 7, p. 12. Bull. Soc. Sc. Ouest,
p. io8-ii3 (1899), Alem. 17, p. i5 (1910).
dufouii var. Born, Zoogeogr. Car. Stud. p. 19. 63. Ent. Wochenbl. Vol. 25
(1908); Zool. Jahrb. p. 46 (igiS).
b. du/oiiri Dejean, Iconogr. Coi. Vol. i, p. 325, pl. 43, fig. 2 (1927), Espagne merid.
Spec. Coi. Vol. 5, p. 541 (i83i); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 88
(1896); Lapouge, Phylog. Carab. Alem. 7, p. 12(1899), L’Echange,
p. 83 (1902); Mem. 17, p. 16 (1910); Born, Zoogeogr. Car.
Stud. p. 19, 64, Ent. Wochenbl. (igo8).
c. />a/>iUa//is Lapouge, L’Echange, p. 83 (1902). (jibraltar.
d. scaber Lapouge, L’Echange, p. 83 (1902). Crenade.
dufouri var. Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 7. ]>. 12, 14 (1899), Mem. i5. p. 10
(1904).
2. SuBGENUs HADROCARABUS Thomson
Hadrocarabus (subgenus) Thomson, Opusc. Ent. hasc. 7, p. 648 (1875) ; Gehin, Cat. Caiab. p. XVl,
p. i3 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 8(j (1896); Codina, Ent. Catalun. Carab. p. 45(1018).
.Svnonymie : Eupachycechen us Semenow, Sjmbolm, p. 236 (1898).
Tableau de determination . — Laitouge, Ldichange, p. 94-95 (1902).
^44
COl.EOPTERA ADEPHAGA
Caracteres. — Caracteres des Mesocarabus, avec les differences suivantes. Tete grosse et
lisse, p r o n o t u in evase, tres r e b o r d e , a 1 o b e s \’ a s t e s , a r r o n d i s ; sculpture a q u a t e r n a i r e s
developpes ou en regressi on ; puncta et frange evanescents. l'orme courte (sauf macroceplialits),
souvent obese; couleurs rarement metalliques.
Etat d’evolution , — Au dela de celui des Mesocarabus, qu’il continue. Tendance a 1’exageration
de la tete et a Tobesite; developpement des quaternaires qui cliez les formes moyennes sont egaux aux
secondaires et tertiaires, tendance a leur regression chez les formes les plus avancees, par dedoublement
chez riiftnsis\ secondaires souvent plus faibles (jue les tertiaires et cjuaternaires, et parfois
granuleux dans les cas exlremes. Chez le brabens les quaternaires manquent ou sont a betat de traces
comme chez le problematiciis, sans que Ton disceiiie si cette absence indique un retard d’evolution ou un
etat de regression. Phylogenie, voir p. 233.
Repartition geographique. — • Exclusivement la peninsule hispanique et son demembrement
geologique le Kif. Origine atlantique, evolution de Toiiest a Test et du nord au sud. — Carte I , n° 27.
Ontogenie. — Parve cpiadi icuspide brachycer(]uc, differant un peu de celle des Mesocarabus par
les medianes depassant a jieine les laterales, les lobes du telson courts et arrondis, Tabsence d’epine
externe, la forme plus robuste. \'oir supra, p. 5o et fig. , et Description des larves, Mem. 2, p. 20 (1906).
PISTE DES ESPECES :
I. Had rocarabus macrocephaius Dejean.
a. Chevrolat, Rev. Alag. ZooP ju g (1840); Deyrolle, .Ann.
Soc. Ent. France, p. zqS, pl. 6, fig. i (iBSz); Oliveira, Cat. Ins.
Portug. p. II (1876); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 382
(1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 90 (1896); Papouge,
Phylog. Carab. Mem. i5, p. 12 (1904); Born, Soc.. Ent.
Vol. 32, p. 24 (1917); Pa].)ouge, Carab. nouv. p. 174 (1924);
Breuning, Kol. Rund. p. 234 (1926); Eidam, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 229 (1927).
a' liebei Eidam. Deutsche Ent. Zeitschi’. p. 333 (igaS), p. 229 (1927).
b. macrocephaius Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 88 (1826), Iconogr.
Coi. Vol. I. p. 341, pl. 46, fig. 4 ( 1829); Deyrolle, Ann. Soc. Ent.
Erance, p. 243 ( i852) ; 'rhomson, Opusc. Ent. Imsc. 7, p. 650(187 5);
1'auvel. h'aun. Gallorh. Vol. 2, p. 43 (1882); Ganglbauer,
Deutsche Ent. Zeitschr. p 382 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 90 (i8g6); Papouge, Phylog. Carab. .Mem. i5, p. 12 (1904).
cantabricus Fauvel, Faun. Gallorh. p. 43 (1S.S2).
var. brabeus Schaufuss. Ann. Soc. Ent. France. p. 3o9 (1862), Sitzungber. der Isis,
p. 28 (iS63), Nuncp otios. p. 194, ib-j (1872).
c. ahascoaiius Papouge, Carab. nouv. p. 173 (1924).
d. barcelecoauiis Papouge, Carab. uouw p. 174 (1924); Breuning,
1. cit. p. 238. — PP 6, Fig. I 2.
e. asturiciis Born, Soc. Ent. p. 2 (igaS); Breuning. 1. cit. p. 237.
f. kricheldorffi Breuning, 1. cit. p. 233.
g. moroderi Breuning. 1. cit. p. 233.
Nord du Portugal,Galice,
Alonts Cantabres.
ARs Cantabres, Navarre.
.\sturies.
Navarre : M. Ahascoa.
Basses Pyr., Pa Rhune. .
.Asturies, los Cabos.
Orense, Sierra de Oueija.
Peon, nord.
FAM. CARABI DA':
54
2. Hadrocar. riffensis Fairmaiie, Rev. Mag'. Zool. p. 60 (1S72). p. 33i
(1873); Hedel, Cat. Coi. X Afr. p. 23, 25 (iSgSj; Reitter, IF-st. Tab.
Carab. p. 89(1895); Semenow, SymboUe, p. 236 (1898); l.ajiouge,
L’Ecliange, p. g5 (1903), Fliylog. Carab. Mein. 19, p. 13(1904).
ftepliiis Piitzeys. .\nn. Soc. Ent. 15elg. \'ol. i5, C. K. )). I.ll (1872).
3. Hadrocar. lusitanicus Fabricius.
A. Subspecies Laferte, Ann. Soc. Enl. bbance, p. 4.50 (1847);
Deyrolle, ibidem, p. 243, pl. 6, bg. 2 (i852); Jaciiuelin Duval,
Gen. Coi. Eur. Coi. i, pl. 3, fig. 12 (i855); Kraatz, Herliner Ent.
Zeitscbr. p. 59 (1860); Oliveiia, Mei. Ent. p. 17 (i87()). Cat. Coi.
Portug. p. 1 1 (1876); Ganglbauer, Deutsche lint. Zeitschr. MoV 3o,
-p. 38i (i886); Reitter, Best. Tab Carab. p. 90 (1896); Lapouge,
L’Echange. p. g5 (igo3), Phylog. Mem. i5, p. 7 (1904);
Breuning, Kol. Rund. p. 281 (igzS).
var. sabioseitsis Reitter, Best. Tab. Carab. p. yo{uSij6); Lapouge, L’Echange, p. 94
(190.^); Breuning, 1. cit. p. 232.
B. Subspecies castilliauns Idejean.
a. castillianus Dejean, Spec. Coi. \"ol. 2, p. 87 (1826), Iconogr. Coi.
\’ol. i,p.340, pl. 46, fig. 5 ( 1829) ; Kraatz, Berliner Ent. Zeitschr.
p. 60 (1860); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 38i (1886);
Lapouge. Phylog. Carab. Mem. i5, p. 6 (1904); Breuning,
1. cit. p. 216.
b. fuentei Breuning, 1. cit. p. 21 5.
c. brevis Dejean, .Spec. Coi. \'ol. 2, p. 98 (1826), Iconogr. Coi.
Vol. I, p. 846, pl. 48, fig. I (1829); Laferte, Ann. Soc. Ent.
b' rance, p. 447 (1848); La Brulerie, Ann. Soc. France, p. 536
(1866); Seidlitz, Berliner Ent. Zeitschr. p. 169-171 (1867);
Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 874 (r886) ; Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 91 (1896); Lapouge, L'Echange, ]>. 94 (1908),
Phylog. Carab. i\Iem. i5, p. 6 (1904); Breuning, 1. cit. p. 218.
complanatus pars Morawitz, Mei. Biolog. p. 21 (1888); Breuning. 1. cit. p. 218.
C. bolivari Breuning, Kol. Rund. p. 217 (1926).
latus Schaufuss, Sitzungber. der Iris, p. igo (1802), Xiuui. otios, p. 3iy
(1874), p 537 (1882) ; Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 378 (18S6) ;
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 91 (1896); Lapouge, L’Echange, j). 94 (rgo3),
Phylog. Carab. Mem. i5, p. 8 (1904); Codina, Ent. Catahin. Coi.
]). 66 (1918).
d. helluo Dejean. Spec. Coi. Vol. 2, p. 94 (1826), Vol. 5, p. 533
(i83i), Iconogr. Coi. p. 847, pl. 48, fig. 2 (1829); Morawitz,
Bull. Acad. St-Petersb. Vol. 33, p. 47 (1888), Mei. Biolog. p. 19
(1891); Breuning, 1. cit. p. 221 ; Eidam, Deutsche Enl. Zeitschr.
p. 280 (1927).
guadarramus Gaubil, Catal. p. 17 (1849); Deyrolle, .•\nn. Soc. Ent. !■ rance,
]). 239 (i852).
e. albari acinus Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 877 (1886);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 92(1897); Lapouge, L’ Fchange,
p. 95 (1903). Phylog. Mem. i5, j). 9 (1904); Codina, Enl.
Catalun. Coi. p. 65 (1918); Eidam, Deutsche Enl. Zeitschr.
p. 280(1927).
Maroc : Rif.
Porlugal se[)tenlr.
Espagne centrale.
Leon meridion. , Segovie
iSalamanque.
Sierra Guadarrama.
\heille Castille sud,
Nouv. Cast. nord,
Estremadure.
N^ouv. Cast. X. E., Gua
darrama.
Sierra de .Albaiacin.
CO r.EO PT E RA A DEP H A G A
546
C. Sul:)Sjiecie.s coni^Janahis JJ)ejean.
a. coinplana/ns Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. gS (1826), Iconogr.
Coi. p. 046. pl. 47, Jig. 4 (1S29); Schaufuss, Nunq. otios.
]). 3iq (1874), p. 557 (1882); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr.
]). 374(1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 91 (1896); Lapouge,
CEchange, p. 94(1903), Phylog. Carab. Mem. i.S, p. 5 (1904).
\ ar. yeittiri, nom. nov. Lapouge.
i-umphimilus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 91 (1896).
1). araiionicus Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 075 (1886);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 91 (1896); Lapouge, L’Echange,
p, 94 (1903), Phvlog. Carab. Alein. i.5, p. .5(1904); Codina, Ent.
Catalun. Coi. p. 63 (191S); Breuning, 1. cit. p. 223.
var. logronicus Breuning'. 1. cit. }>. 228.
C. cataloilicus Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 376 (1886);
Reittei, Best. Tab. Carab. p. 92 (1896); Lapouge, lb’Echange,
p. 94 (1903), Plndog. Alem. i5, p. 4 (1904), Carab. nouv. p. 83
(1916): Born, Soc. Ent. Vol. 32, p. 24 (1917); Codina, Ent.
Catalun. Coi. p. 64 (1918); Breuning, 1. cit. p. 222.
d. ahcaiitiuits Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 37() (1886);
Reitter, Best. 'Tab. Carab. p. 92 (i8g6); Lapouge, E’Echange,
]■). 94 (1903), Phylog. Carab. Mem. i5, p. 4 (1904); Codina,
Ent. Catahin. Coi. p. 64 (1918); Breuning. 1. cit. )>. 22.5.
c. alcaracivns Kraatz, Denlsche Ent. Zeitschr. \'ol. 3o, 4). 384 1 i88(r).
t. hagueuai Iheuning, 1. cit. ]). 22O.
/;«//;(() Ganglbauer, Deutsche Jint. Zeitschr. p. 376(1886); Reitter, Best. 'l'ab.
Carab. p. 92 (i8g6) ; La])oug'e, LMichange. p. rp (iqo.t), Phylog. Carab.
Meni. i5, p. 8 (1904); Codina, lint. Catalun. Coi. 65(1918).
gcutglliaiien' Lapouge, i. 1.
g. lefttoptis Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 648 (18754; Moravvilz.
Bull. .Acad. Petersbourg. Vol. 33, ]>. 43 ( i888j, Mei. Biolog.
Vol. I p. i5 (1891).
gongdeti tianglbauer, Deutsche Lnt. Zeitschr. ]>. 877 (1886) ; Kraatz. ibidem,
p. .-iS.t (1886) ; Reitter, Best. Tab. Carab. j). 98 (1896).
iihiirtifiinis Lapouge. Phylog. Carab. Mem. i5, p. 9(1904).
h. Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 92 (1826), Icoiurgr. Vol. i,
j>. 345, pl. 47, fig. 3 ( r829) : Reiche, .\nn. .Soc. Ent. France, p. 661
(1864); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 77(1877); Codina,
Ent. Catalun. \^ol. i, p. 61 (1918); Breunii'ig. 1. cit. p. 229.
i. gouoeleit Reiche, .\nn. Soc. F3nt. France, p. 472 1 i863), Chaudoir,
Deutsche Jtnt. Zeitschr. ji. 397(1886); Reitter, Best. 'I'ab. Carab.
p. 93 (1896); Breuning, 1. cit. p. 228.
leptopns Lapouge, LTichange, p. qS (iqa3).
D. Subspecies htsilaiiiciis l'abricius.
a. Imitanicns Fabricius. .Syst. Elcuth. Vol. i, p. 171 (1801); .Ahrens,
Fann. Insect. Eur. Vol. t. pl. 8(1812); Moravvitz, Bull. Acad.
Petersbourg, Vol. 2 3, p, 38 (1888), Alei. Biolog. ATI. i 3, p. 10 ( 189 1 ).
diilujuus Schaum, Berliner Ent. Zeitschr. }). 81 (18601.
var. dejcivii nom. nov. Lapouge.
hisiiaiiicus Dejean. Spec. Coi. \'ol. 2, p. 89 (1826), Iconogr. Coi. p. 34.3, pl. 47,
fig. I (1829); Oliveira, Cat. Ins. Porlug. p. 12 (1876).
scltaumi Gaubil, Cat. Coi. p. 17 (1849) ; Deyi‘olle, .Ann. .Soc. Ent. P'rance,
}). 24.5 (i852); Breuning, 1. cit. p, 214.
(jalice, N. du Leon et de
la Vieille Castille.
Tarragone, Saragosse.
Catalogne.
Alicaute.
[Murcie (duest.
.Sierra de Alcaraz,
Province de Alurcie sud.
Alanche, Sierra Morena,
Coi (loue.
Caceres, Badajoz.
.Andalousie.
Portugal.
Portugal centre.
l-'Ai\l. CAl^N RID.I-;
-^7
b. Iidluui^i Schaum, Cat. Ius. Kur. p. 3 (iSoj): Thoiuson. ( )[msc'. bortiioal noni.
Ent. Easc. 7, p. 64^(1875): Morawitz, Ibill. .Xcad. 1 ’etei shoiu j.; .
p. 39 (18SS), Mei. Hiolog. \’ol. i3, p. 11 iTSqi); Keitter, liesl.
'L'ab. Carab. p. ()0|i8g6); l.apf)iige, I I^^■han,l^e, p. 04 (igo3),
Phvlog. Carab. Meni. i5. p. ii (1904).
lusitaiiicus SchiUini, Berliner Hat. Zoinchi. )>. Si ii,S6i)); Olixciva, f.at. Ins.
Portui; . i». II I1S76).
.'■r/aiKiHi Ganglbauer, Peutsche Ent. /('itscbr. j). 3So (iSS6).
VAV. liestvnsiis Schaufuss, Nunq. otios. ]>. lyS (1S71). p. ,■>67 (1S76); l,ap(iu«c,
L^EIchange, p. ^4 (igoB); lircimiii”;. 1. eit. [i. 'ji5.
var. iiiedioitihei cuUitiis Schaufuss, Xunti. otius. ]). .S57 (iKSi).
c. aiiliqiiiis Dejeixu, Spec. (MI. \’ol. 4. p. qi (182(1), leonogr. Coi. Portiigal siul.
I, p. 344, pl. 47, fig. 2 (1829); ( 'auglbauer, 1 fctitsclie Ent.
Zeitschr. p. 379(1886): Morawit;:, Ibill. .Acad. 1 'etei sboiii g, p. 3()
(1888), Mei. Biolog. \^ol. i3, p. ii (i8()ij.
lusitaniais Keitter. Best. Tab. Carab. p. 1)4 (uSy6): L.apuugi', 1,’Echanpc. p. i)5
(1903), Phylog. Caral). Afeni. i5. p. ii (igo-i); Ifreuning, 1. c.it. p. 212.
var. vieifct Oliveira, Mei. Ent. p. 18 (1876), Cat, Ins. Poi tug. ]>. 10 (18711) :
(langlbauer. Deutsche Ent. Zeitschr. }>. ,179 (1SS6): Reittor. Best. Tab.
Carab. p. y,3 (1896); Eapouge, L'Echange, p. (igo.f).
d. po> iale^reiisis Caiiglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. Ahil. 3(i, p. 878 .Andalotisie occith-ntale.
(1886); Moiawilz, Hull. .Acad. Petersbotirg, \'ol. 33, p. 44 ( 1888),
Mei. Biolog. Vol. i3, ]). i()(i89i); Reitler, Best. Tab. Carab.
p. 93 (1896); bapouge, IdEchange, p. ()5 (1903), Phylog. Carab.
.Alem. i5, p. 1 1 (1904).
liisitanicus Thomson. Opusc. Elnt. b'asc. 7, p. h5o (1875).
hellwigi Schaufuss, Nunq. otios. p. 194 (1871).
? htezoti Casteinau, Ann. Soc. Ent. France, ]). igS (is32). Et. Enit. p. 88 (1834),
Hist. Nat. Coi. Vol. i. Part. i, p. 142. pl.9, fig. 9 (1840); Morawitz, Bull,
■Acad. Petersbonrg, Vol. 33. }i. 44 (18S8), Mei. Biolog. A'ol. i3. p. i6(i8qi).
3. SuaGENUS EURYCARABUS Gehin
Euryca rabus (sub.genus) pars (ieliin, Cat. Carab. j). 19(1 876), Eunycarabus .A, p. \'\' 1 , p. 33 ( 1 885) ;
Keitter, Hest. Tab. Carab. p. i33-i35 ( 1896).
Synonymie : M esocarabus pars Thomson, Opnsc. Ent. Fasc. 7. p. 691 (1875); Cehin, Cat. Carab.
1>. t5 (i 885).
Apatocarabus Semenow. Symbola-?, p. 232(1898).
Tableau de determination. — T^apotige, 1,’Echangc, p. ioo(i()o3).
Caractenes. — Ueltion e t ro i t , po i n t u , s ti bega 1 atiN lobes; palpes dilates, dichetes,
heterochetes oti polychetes. Pronotum re.bordc, a bortls soti\'ent tres epais: lobes
arrondis; soies evanescentes, souvent nnlles. Elyties a sculpture jtimais entiere, interi omptie
. Javieri). ()\\ rapeuse, derivee d’un systeme a trois intervalles, sans phase a qtiatemaires
intermediaire. Si llons m a rq u es , jmneta et frange souvent evanescents. Ettii penial gros. renHe,
gauchi, foli-ace a la base de Fape.x qui est grele et jiointu. h'orme d’ordinaiie comte et
epaisse ; cotiletirs rarement metallitjues ; taille mediocre.
Etat d’evolution. — Relativeinent avance, mais discordant, l.es |)al|)es mediocieinenl dilates
chez s^enei, le sont beaucoup cliez les autres formes. Les intervalles relativeinent egan.K chez gv/zr/, iiiuillei,
sont tres inegan.x chez les autres : primaiies calentdes, souvent jiUis faibles (|ue les secondidies.
548
COLEOPTERA ADEPEIAGA
*^0concicin cs liciuts Gt Isr^GS, cl s-borci piGSC^nG ncts {^favicvi^^ piiis cn cotGS cIg niGlon tres Hpres, Igs tcrticiiiGS
lapGux sur Igs flanes de la cote, la sculpturG finalGmcnt comiiiG usgg {famini). Chez gen (i, 1g dichetisme
GxistG deja d’GmbleG. CHgz Igs formes du groupG favieri. ntmida, fainini, les premieres sont GiicorG
nettement polychetGS, Igs dernieres nettement dichetGS, les intermediaires varient de Theterochetisme
normal {lucasi) au dichetisme normal {numida, niaillei). L’etui, tres caracteristique, est relativement
moins anormal chez genei. La couleur, toujours noire chez genti et maillei, varie du bronze plus ou
moins lilas au vert (gerardi) ou au bleu en Kab3-lie, au noiratre ou au noir dans l’Atlas. Phylogenie,
voir p. 235.
Repartition geographique. — Corse et Sardaigne (genei)-, Sicile (jamini) ; Barbarie, du INtaroc
Occidental (favieri) aux confins de la Tripolitaine. — Carte i , n" 21.
Ontogenie. — La larve, quadricuspide brach3'cerque, est a peu pres identique a celle des
Mesocarabus. Elie se reconnait a Tepine externe des cerci obsolete, reduite a une simple trace chez favieri,
un peu plus perceptible chez numida, aux angles des lobes des tegmina et du telson un peu plus arrondis,
a la tete un peu plus petite. La larve du genei est inconnue. Ponte a la fin de 1’automne. Voir supi a,
p. 49, et Description des larves, Mem. 2, 'p. 21 (igo6).
LISTE DES ESPECES :
1. Eurycarabus genei (jene.
a. kranssei Born, Zoogeogr. Car. Stud. p. 63, Ent. Wochenbl. Vol. 25
(igo8), Ent. Blatt. Vol. 5, p. 2i3, 214 (1909); Lapouge, Phylog.
Carab. !\lem. 17, p. 16 (1910).
b. genei Gene, Mem. .Acad. 'forino, p. 45, pl. r, fig. 3 (1839); Piraz-
zoli, Carab. Ital. p. 22 (1871); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 88
(1896); Lapouge, Ph3log. Carab. Alem. 7. p. 8, Bull. Soc. Sc.
Ouest, p, 201 (1899), Mem. 17, p. i5 (1910); Krausse, Ent.
Blatt. Vol. 3, p. 123 (1907), Zeitschr. Wiss. Ins. Biol. \M1. 8,
p. 295 (1912).
rambiirt Dejean, Cat. Coi. p. 2i (18.S2).
var. lacrvmosus Layjouge, Phylog. Carab. Mem. S, p. 8 (1899).
2. Eurycar. favieri Fairmaire, Ann. Soc. Ent. Erance, p. 5o (1859), p. 18
(1866); Marseul, Abeille, Vol. XIX, p. i2(i883); Quedenfeldt, Berliner
Ent. Zeitschr. p. 1G7 (i883); Bedel, Cat. Coi. X*. .Afr. p. 23, 26
(1895); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 88, 184 (1896); Semenow,
S3'mbolae, p. 282 (1898); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 7, p. i3
(1899), L’Echange, p. 100 (1908).
var. piraticus Fairmaire, Ann. Soc. Ent. France, j). 246 (1880); Bedel, Cat. Col.
N. Afr. p. 26 (1895); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 89 (i8g6); Alluaud,
BiuJ. Sc. Nat. Maroc, Vol. 3, p. i3 (1923).
var. niogadoricus Escalera, Trab. Mus. Zool. Madrid, Vol. ii, p. i3 (1914) ; .Mliiaud,
1. cit. p. i3.
var. inairei Antoine, Biill. .Sc. Nat. iNIaroc, Vol. 5, p. 18 et fig*. A (1925).
3. Eurycar. famini Dejean.
A. Subspecies Castelnau.
a. Solier, Ann. Soc. Ent. Erance, p. ii5 (i835); Lapouge,
Carab. nouv. p. 140-142 (1922).
granutatus Poiret, Voy. Barbar. Vol. i, p. 3oi (1789).
herberits Gehin, Cat. Carab. }>. 34, pl. 5 (i885) ; Lapouge. L’Echange, p. 100
(1903).
Sardaigne.
■Sardaigne, Corse.
Bastia.
Alaroc occid.
Larache.
Mogador.
Kabylie.
FAM. CARABID/F:
b. hipponensis Gehin, Cat. Carab. p. 33, pl. 5 (i885); Lapouge,
Phylog. Carab. Mem. 7, p. i3 (1899), L’Echange, p. 100 (1903).
gerardi Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 7, p. i3 (1899), L’Echange, p. 100
(igo3).
c. beibenis Bedel, Cat. Coi. N. .Afr. p. 24, 28 (iSpS), non Gehin.
d. gerardi Lallemant, Soc. Climat. Alg. p. 84 (1868).
e. nitmida Castelnan, Etudes Ent. Vol. i, p. 88 (1S34); Lucas, E.xplor.
Alger. p. 35, pl. 5. fig. 4 (1849); Fairmaire, Ann. Soc. Ent.
France, p. 748 (i858); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 690
(1875); Alavseul, Abeille, Vol. 19, p. 112 (i883); Gehin, Cat.
Carab. pl. 5 (i885); Bedel, Cat. Coi. N. Afr. p. 24, pl. 28(1895);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 184 (1896); Lapouge, Phylog.
Carab. .Mem. 7, p. t3 (1899), L’Echange, p. 100 (1908); Carab.
nouv. p. 138-140(1922).
B. Subspecies liicasi Gaubil, Catal. Coi. p. 16 (1849); Deyrolle, Ann.
Soc. Ent. France, Bull. p. 247, pl. 6, iig. 6 (i852); Fairmaire,
ibidem, p. 5o (1859), p. 18 (1866); Bedel, Cat. Coi. N. Afr.
p. 24, pl. 27 (1895); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i35 (1896);
Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 7, p. 14 (1899), L’Echange,
]). 100(1908), Carab. nouv. p. 187 (1922).
rugosus Lucas, Expl. Sc. .\lger. Zool. Vol. 2, p. 36, .Atlas, pl. 5, fig. 6.
C. Subspecies/a;«/Hh' Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 62 (1826); Costa,
Faun. Napol, p. 89 (1849) ; Pirazzoli, Carab. Ital. p. 7, 21 (1871) ;
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 185(1896); Thomson, Opusc. Ent.
Fasc. 7, p. 691 (1875); Morawitz, Kenntn. .Adeph. Coi. p. 5y
(1886); .Semenow, Symbolae, p. 258 (1898); Lapouge, Phylog.
Carab. Mem. 7. p. i5 (1899), L"Echange, p. 100 (1908), Carab.
nouv. p. 188-142 (1922).
D Subspecies algiriciis Gehin, Cat. Carab. p. 33, pl. 5 (i8S5); Bedel,
Cat. Coi. N. Afr. p. 24, 28 (1895); Lapouge, Phylog. Carab.
Mem. 7, p. i5 (1899), Mem. 17, p. 17 (1910), L’Echange,
p. 100 (1908), Carab. nouv. p. 188-140 (1922).
wrt/lLt pars Bedel, Cat. Coi. N. Afr. p. 28 (iSgS).
lucasi pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. i35 (1896).
var. pimelioides Lapouge, Carab. nouv. p. 140 (1922).
var. verrucosus Lapouge, Carab. nouv. p. 140 (1922). — Pl. 6, Fig. 1 3.
E. Subspecies Lapouge, Carab. nouv. p. 5i (1915), p. 140(1922).
maillei var. Oberthiir, Coi. Novitates, Vol. i, p. 49(1883); Bedel, Cat. Coi.
N. Afr. p. 27 (1895).
F. Subspecies atlantis .Alluaud, Bull. Soc. Sc. Nat. Maroc, \'M1. 3, p. 12
(1928).
4. Eurycar. peleteri Castelnau, Etud. Ent. Vol. 2, p. i58 (i835).
maillei Solier, .Ann. Soc. Ent. France, {). 114' (i835); Lucas, E,\pl. Sc. .Alg.
pl. 5. fig. 5 (1849); Kuster, Kaf. Europ. Heft 28, fig. 3 (i855); I'ainnairc
et Coquerel, Ann. Soc. Itnt. France, p. 748 (i858); Thomson, Ojmsc.
Ent. Fasc. 7, p. 691 (iSyS); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 134 (1896);
Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 7, p. 14 (1899), Mem. 17, p. 17 (1910);
L’Echange, p. 100 (i9o3), Carab. nouv. ]). 52 (i9i5).
lepeletieri Bedel, Cat. Coi. N. Afr. p. 24, 27 (iHgS).
pelleleri Lapouge. Carab. nouv. p. 140 (1922).
549
Kabylie.
Batna.
'funisie, pr. Constantine,
prov. dAAlger est.
Tunisie.
Sicile.
Prov. d’Alger ouest.
Ouarsenis, Frenda.
Ou arsenis.
Alaroc interieur.
Mo}'en Atlas.
Alaroc, Grand .Atlas.
55o
COLEOPTERA ADEPHAGA
4. SUBGENUS EUPOROCARABUS Reitter
Euporocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. i8o (iSgS); Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. 32, pl. loo (1909).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 118(1903).
Caracteres. — Sous-mentonsetigerechezghiliaini et korfensis calabnts, normalement depourvu
de soies chez les autres /wrA/isA ; mesion renfle, deltion ourle, variable chez egal aux lobes
chez les autres; palpes constamment dichetes; antennes assez fortement calleuses.
Pionotum setigere, assez largement reborde et lobe; lobes ourles en dedans. El3'tres a
stries et intervalles fins, tres nets; intervalles egaux sauf rares exceptions individuelles ; primaires
segmentes chez/msE/, coupes chez les autres de fossettes dorees interessant les quaternaires
adjacents. Sillons abdominaux (hortensis) ou non (ghiliani), puncta, frange. Etui penial un peu gros, non
deforme ni gauchi, en faucille, assez pointu. Taille moyenne ; couleur noir bleuatre, verdatre, mordore
(hortensis), ou inordoree (ghiliani), bordure ehdrale metallique, fossettes et raphe or rouge ou or vert.
Etat d’evolution. — Tres avance quant au sous-menton, anx antennes, retardataire quant a la
sculpture. Hortensis est normalement Psilogonien. L’evolution actuelle porte sur le deltion, qui
s’agrandit, sur les fossettes, de meme, sur les sillons nuis encore chez ghiliani, et surtout sur les soies
du sous-menton et les antennes. Phylogenie, voir p. 238.
Repartition geographique. — Europe centrale, Danemark, Peninsule Balkanique (hortensis)-,
Sierra Guadarrama (ghilianii). Evolution du S.-E. au N.-O. — Carte I, n» 25.
Paleontologie. ■ — Le Calosoma heeri Scudder, Geolog. Magaz. N. Ser. Vol. 2, p. 120, pl. 6,
fig. 4 (1895), du Miocene superieur d’Oeningen. est tres probablement identique a Vhortensis et parait
indiquer que Tevolution et la mise en place de ce Carabe etaient accomplies des cette epoque.
Ontogenie. — Larve quadricuspide brach^-cerque, a peu pres identique a celle des Hadrocarahus,
les lobes du telson egalement courts et arrondis et les cerci depourvus d’epine externe. Voir ci-dessus
p. 5o et fig., et Description des larves, Mem. 4. p. 27 (1908).
LISTE DES ESPECES :
1. Euporocarabus ghilianii Laferte, Ann. Soc. Ent. France, p. 447 (1847) ; Sierra Guadarrama.
Deyrolle, ibidem, p. 287, pl. 6, fig. 5 (i852); Schaufuss, Nunq. otios.
р. 319 (1872); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 181 (1896); Lapouge,
L’Echange, p. 149 (1903).
2. Euporocar. hortensis Linne.
A. Subspecies presslii Dejean.
a. presslii Y)e]ea.xi, Spec. Coi. Vol. 5, p. 556 (i83i), Iconogr. Coi.
Vol. 2, p. 20, pl. 44, fig. 3 ( i83o) ; Brulle, Exp. Sc. Moree, Vol. 3,
p. 126 (1832); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 181 ( 1 896); Apfelbeck,
Kaf. Balkanh. Vol. i, p. 42 (1904); Lapouge, Carab. nouv.
p. io3-i35 (1922).
b. pindicus Apfelbeck, Kaf. Balkanh. Vol. i, p. 42 (1904); Lapouge,
Carab. nouv. p. 184 (1922).
с. jonicus Apfelbeck, Kaf. Balkanh. Vol. i, p. 42 (1904).
Peloponese.
Pinde.
lies loniennes.
FAM. CARABI
:)oi
d. 7' Reitter, Best. Tab. Caiab. p. 181 (1896); Apfelbeck, Kaf.
Balkanh. Vol. i, p. 42 (1904).
B. Subspecies rhodopeiisis Apfelbeck.
a. magdelainei Lapouge, Carab. nouv. p. i33 (1922); Breuning, Mitt.
Naturvv. Inst. Sofia, Vol. i, p. 116 (1928). — Pl. 6, Fig. 14.
b. rhodopeiisis .Apfelbeck, Kaf. Balkanh. Vol. i, p. 41 (1904); Lapouge,
Carab. nouv. p. 134 (1922).
C. Subspecies hortensis Linne.
a. calahrus Fiori, Riv. Coi. Ital. Vol. i, p. 78-80(1903); Born, Ins.
Borse, Vol. 23, p. 204 (1906), Zoogeogr. Car. Stud. p. 64, Ent.
Wochenbl. Vol. 25(1908) ; lioldhaus, Coleopt. Faun. M. Gargano,
p'. 20 (1911).
b. Schaum, Naturgesch. Deutschl. Vol. i , 160 (i856) ; Kolbe,
Ent. Nachr. p. 122 (1887); Kraatz, ibidem, p. 187 (1887);
Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. r, p. 86 (1892); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 181 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 118 (1908),
Carab. nouv. p. i35 (1922); Apfelbeck, Kaf. Balkanh. Vol. i,
p. 41 (1904); Born, Ins. Borse, Vol. 21, p. 181 (1904), Vol. 28,
p. 204 (1906).
hortensis var. Dejean. Spec. Coi. Vol. 2, p. i6.t (1826).
var. hummleri Beuthin. Ent. Nachr. p. 204 (1899); Apfelbeck, Kaf. Balkanh.
Vol. I, p. 399 (1905).
C, herzegovinensis Apfelbeck, Kiif. Balkanh. Vol. i, p. 42 (1904).
d. starygradensis Born, Ent. Blatt. Vol. 8, p. 282 (1912).
e. ostariensis Born, Ent. Blatt. Vol. 8, p. 202 (1912).
f. hortensis Linne, .Syst. Nat. Vol. 2, p. 668 (1756), Faun. Suec. p. 788
(1760); Illiger, Kaf Preuss. Vol. i, p. 150(1798); Gyllenhall,
Ins. Suec. Vol. 2. p. 59(i8[o): Duftschmid, Faun. Austr. Vol. 2,
p. 27 (1912); Letzner, Laufk. Schles. p. 81 (1849); Schaum,
Naturg. Deutschl. Vol. i, p 159 (1857); Thomson, Opusc. Ent.
Fasc. 7, p. 7i3 (1875); B'auvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 67
(1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. 1, p. 79 (1894); Reitter,
Best, Tab. Carab. p. 180 (1896); Barthe, Tabi. .Analyt. Carab.
p loi (1909).
gemmatus Paykull, Monoj^r. j). i5 (1790); Olivier, Ent. Vol. 3, p. 35, pl. 3,
fig. 3o (1790), Encycl. Ins. Vol. 5, p. 827 {1790); Fabricius, Ent. Syst.
p. 127 (1792), Syst. Eleuth. \'ol. i. p. 172 (1801); Schonherr, Synon.
Insect. \’ol. I, p. 171 (1806); Bonelli, Observ. Ent. p. 35 (1809); Sturm,
Deutschl. Faun. \'ol. 3, p. 106 (i8i5) ; Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 162
(1826); Iconogr. Coi. V^ol. 2, p. 21, pl. 64, fig. 4 (i83o); Heer, Faun.
Helv. \'ol. I, p. 28 (i832) ; Castelnau, Ilist. Nat Coi. \'ol. i. p. 148 (i85i).
striatus Degeer. Mem. Hist. Ins. Vol. 4, p. 90. pl. 3, fig. i (1774).
Calosoma heeri (fossile, Miocene suj).) Scudder, Geolog. Magaz. N. Ser. Vol. 2,
p. 120, pl. 6, fig. 4 (1895).
ab. coi. Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 199 (18S9)
var. alternans Kraatz, Ent. Nachr. \'ol 4, p. r5i (1890): Ganglbauer. Kaf.
Mitteleur. p 80(1894); Keittcr, Best. Tab. Carab. p. 180 (1896) ; Barthe,
Tabi. -Analyt. Carab. p. loi (1909).
var. durckianus Ganglbauer. Soc. Ent. \'ol. 4. ]). i5i (1890), Kiif. .Alitteleur. \'ol. i,
p. 86 (1894); Reitter. Best. Tab. Carab. p. 180 (1896); Barthe, Tabi.
-Analyt. Carab. p. loi (1909).
var. heleezenyi Lapouge, L'l£change, ]). 118 (1903).
var. sobotkaensis Suic, Ceske Spol. Ent Vol. 4, p. 23 (1907).
\ds. ptllichi Bernau, Coi. Rundsch. Vol. 3, p. 121 (1914).
Albanie, littoral monte-
negrin.
[.\lacedoine occ.
Albanie : Lac Presba,
Balkans de Bulgarie.
Calabre : M. Gargano.
Montenegro (littoral), Al-
banie sept., Dalmatie
merid.
Herzegovine merid.
Velebit.
Velebit.
Europe centrale, Scandi-
navie.
552
COLEOPTERA ADEPHAGA
5. SUBGENUS CYTILOCARABUS Reitter
Cytilocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. ig3 (1896).
S}'non5'mie : Pachystus B Gehin, Cat. Carab. p. XIII (i885).
Caracteres. — Sous-menton parfois depourvu de soies [ingratus); mesion peu
renfle, fortement sillonne et ourle le long du bord anterieur; deltion assez petit, pointu,
moindre que les lobes, ceux-ci ourles en dedans et a Textremite, arrondis ; palpes non dilates,
volontiers heterochetes ; antennes calleuses, parfois faiblement [ingratus, gemellatus); tete
parfois un peu forte [orientalis). Pronotum transverse, peu retreci en arriere, non sinue;
gouttieres profondes, lobes non ourles en dedans, soies en regression. Ehdres renfles ; intervalles
extremement fins, egaux ou subegaux, en resolution [gemellatus, ingratus, orientalis), ou meme effaces
[cribratus); primaires marques de fossettes concolores, petites et superficielles [gemellatus,
ingratus), grandes et tres creuses chez les races avancees. Puncta d’ordinaire multiples,
sillons mediocres, arceau anal d’ordinaire ride, frange epaisse, d’ordinaire sur plusieurs
rangs. Etui penial gros, a peu pies falciforme, non deforme ni gauchi, seulement un peu elargi au
troisieme tiers, Tapex gueie moins large, tres arrondi ou m^me un peu spatule [orientalis) a Textremite.
Taille moyenne, couleur noire, pattes tendant parfois a Teiythrisme.
Etat d'evolution. — Sous-menton en avance, tendant a perdre ses soies, mais, a la
difference de Vhortensis, encore a titre de variation individuelle, peut-Stre plus frequente chez les races
les moins avancees [ingratus). Palpes volontiers heterochetes, en retard aussi sur Vhortensis. Sculpture
beaucoup plus avancee en evolution ; les intei'valles achevent de s’effacer du gemellatus et de V ingratus au
cribratus et au porrectangulus ; developpement correlatif des fossettes. Puncta, franges tres primitifs. Apex
en evolution avancee, en marche vers des formes analogues a celles des Eurycarabus. La structure du
bord anterieur du menton, ourle fortement et profondement sillonne en dedans de Tourlet, developpe
une indication de Vhortensis. Phylogenie, voirp. 289.
Repartition geographique. — Elbours, Transcaucasie, Taurus. Evolution de Test a Tonest.
— Carte 2, no 39.
LISTE DES ESPECES :
I. Cytilocarabus cribratus Ouensel.
a. gemellatus Menetries, Cat. Cauc. p. 107 (1832), non Faldermann. Talysch.
b. ingratus Lapouge, Bull. Mus. Paris, p. i25 (1907); Del. Perse, Elbours ; Chamroud,
Ent. Carab. p. 30(1912). Tunekaboun.
c. orientalis Osculati, Coi. Perse, p. 73 (1844); Roeschke, Ent. Nachr.
Vol. 24, p. 124 (1898). — PI.6, Fig. I 5.
cribratus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 92, pl. 8, fig. i3 (false cribellatus).
var. remotus Reitter, Wien. Ent. Zeit. p. 25 (1888), p. 53 (1898), Best. Tab.
Carab. p. 193 (1896); Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 24, p. i25 (1898).
d. cribratus Quensel in Schonherr, Syn. Insect. Vol. i. p. 171 (1801);
Germar, Faun. Ins. Eur. Vol. 6, pl. 3 (1820); Dejean, Spec. Coi.
Vol. 2, p. 139 (1826), Iconogr. Vol. i, p. 395, pl. 59, fig. 3 (1829) ;
Chaudoir, Carab. Cauc. p. 86 (1846); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 193 (1896).
scrobicnlatus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 216 (1827).
toveolatus Adams, Mem. Soc. Nat. Mose. Vol. 5, p. 278, pl. 16, fig. ai,a2 (1S17).
Transcaucasie, Armenie
orientale.
Circassie.
Caucase.
FAM. CARAI^lDAi
553
e. porreciangiiliis Gehin, Cal. Caiab. p. 6, pl. 5 (i885); Reitter, J^est. Alpes PoiUiques.
Tab. Carab. p. 193 (1896), Wien. Ent. Zeit. p. 23 (1888), p. 53
(189S); Roeschke, Ent. Nachr. \’oI. 24, p. i23 (1898).
cribratus Bodemeyer. Durch Kl. Asien, p. 100 (igoo). Taurus.
6. SUBGENUS PIOCARABUS Reitter
Piocarabus (subgenus) Reitter. Best. Tab. Carab. p. 180(1896).
Caractenes. — Alesion rentle ; deltion piat, large de base, iFatteignant ijue la
moitie des lobes, pointu; deltion, sinus, extremite des lobes finement ourles, arrondis; jialpes
non dilates, dichetes; fossettes de Tepistome courtes, cotes du front rides; antennes peu
calleuses; tete un peu forte. Pronotum setigere, tres large, un peu plus etroit en avant; cotes a
peine arques; gouttiere tres profonde, se prolongeant sur les lobes; rebords grands,
fortement retrousses, s’elargissan t jusque sur les lobes; disque renlle, depression
basilaire profonde, obliterant les fossettes subangu la i res ; lobes tres grands, tres
creux, un peu triangulaires, rebordes meme en dedans. Elytres longuenient ovoides,
gouttiere tres large, surtout aux epaules, rebords bien saillants, retrousses; sculpture
tres faible, peu nette, les stries vaguement ponctuees par places, les intervalles etroits, a peine
saillants, peu nets, tous egaux, les primaires coupes de petites fossettes superficielles, d’ordinaire
un peu metalliques, interessant parfois les quaternaires adjacents; de pareilles fossettes ectppiques,
avec cones, mal conformees, repandues souvent sur d’autres intervalles, en dehors
du disque; raphe forme de cones saillants tres isoles. Dessous plus brillant, un peu ponctue sur les
cotes; sillons, puncta, frange; 1'arceau anal non ride. Etui jrenial falciforme, la pointe peu
emoussee. Taille mo}'enne. edat gras, couleur noire un peu bronzee, ou plombee, les gouttieres des
ehdres et les fossettes d'ordinaire plus metalliques.
Etat d’evolution. — Peu avance, sauf que les palpes sont bien dichetes et la sculpture en voie
d’effacement, avec formation de fossettes ectopiques de la meme nature que celles des primaires. Les
callosites sont encore faibles. L’evolution porte surtout sur les rebords et les lobes du pronotum,
qui prennent parfois un developpement tres grand, et sur la depression posterieure, profonde et
caracteristique, du pronotum. Plndogenie, voir p. 289.
Repartition geographique. — Alongolie, Daourie. Bas niveaux des montagnes qui repondent,
en raison de Televation du socie, a Taltitude alpestre d’Europe. Milieu desertique. — Cartes 4. 11° 12;
5, n® 22.
LISTE DlfS E.SPECES :
I, Piocarabus wladimirskyi Dejean, Spec. Coi. \'ol. 5, p. 555 (i83i),
Iconogr. Coi. p. 19, pl. 44, fig. 2 (i83o); Reitter, Best. 'fab. Caiab.
p. 180 (1896). — Pl. 6, Fig. I 6.
7. Subgenus TANAOCARABUS Reitter
Tanaocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab ]>. i35 (1896).
Caractenes. — Alesion renlle; deltion pointu, plus court (jue les lobes, sinus
peu profonds, mais tres larges, lobes j>eu larges, arrondis, ourlet tres fort, muni en arriere
d’un large et profond sillon sur la partie interne des lobes, le sinus, Ic deltion;
COLEOPTERA ADEPHAGA
554
palpes dichetes, dilates, largement chez le male; fossettes de Tepistome faibles et courtes;
antennes non calleuses, tete un peu forte, lisse. Pronotum grand, tres large, transverse,
les cotes a peinearques, gouttieres larges et profondes, rebords ej)ais, larges, s’elar-
gissant d’avant en arriere, le maximum aiix lobes; disque tres convexe; depression
posterieure large, profonde, limitee en arriere par un gros ourlet qui se recourbe a
1’extremite et se prolonge par un petit pii insere entre la gouttiere et le disque;
lobes tres larges, courts, ourles en dedans. Elytres plus ou moins larges, presque en
ecusson; chez gouttieres et rebords largement developpes ; stries formees de points tres
filis, espaces, peu ordonnes; intervalles tres fins, un peu saillants chez sylvosiis, a peine
comptables chez les autres ; gros pores sur les primaires, souvent assez developpes pour
interesser les quaternaires adjacents. Sillons nuis, puncta et franges mediocres. Etui penial
falciforme, Tapex peu emousse. Taille mo3mnne, couleur noire, marges violettes.
Etat d’evolution. — Assez avance, cepsndant pas de sillons ni de callosites. Caracteres
d'evolution avancee : developpement considerable des palpes, des rebords du pronotum, obliteration de
la sculpture. Caractere presque special, la sculpture de la partie posterieure du pronotum, dont Tourlet
basilaire se redresse aux deux extremites en piis inseres entre le disque et la gouttiere; Tebauche de
cette structure existe plus ou moins chez Piocarahits. L’evolution actuelle porte sur les rebords du
pronotum, plus developpes chez finitimus, sur la s^culpture, dont les intervalles rugueux sont encore en
saillie chez sylvosus. Pe. forreri, forme de misere qui parait en regression, est beaucoup plus etroit, les
rebords de son pronotum sont moins developpes. Plwlogenie, voir p. 240.
Repartition geographique. — Centre et Est du Canada et des Etats-Unis; Texas, nord du
Mexique. — Carte 6, n° 4.
Ontogenie. — J'ai trouve au National Aluseum, Washington, une larve qui peut etre celle du
sylvosus Quadricuspide brach}merque, a peu pres identique a celle du Mesocarahus problematicus. Tete
plus petite, plus etroite, memes palpes, de meme longueur et le terminal des labiaux ni plus ni moins
dilate, memes antennes, mfeme labre, dents du mesolabre identiques, un peu courtes cependant, memes
details du disque frontal; meme pronotum etroit en avant; meme tegmina, seulement plus etroits; lobes
un peu moins larges relativement aux tegmina, aussi longs et de la meme forme que ceux du problematicus,
seulement le protelson moins lobe; telson et cerci identiques, sauf que les lobes du telson sont plus
courts et arrondis, les cerci et leurs epines plus longs et plus greles; longueur 20 millimetres,
largeur 4 '/j, couleur marron tres clair. Voir supra, p. 5o et fig., ou il faut lire Neocarabus sylvosus.
Ne differe en somme du problematicus male deuxieme age que par la maigreur, par les lobes du
telson arrondis, les cerci et leurs epines plus longs et plus greles. La structure des lobes rappelle un
peu Hadrocarabus, Euporocarabiis, Scambocarabus, Diocarabus, Hemicarabiis, mais celle des cerci et des
epines, specialement la presence et le developpement de 1’epine externe, indique une orientation toute
differente et particuliere, les trois premiers sous-genres n’ont pas d’epine externe, les deux autres en ont
une plus courte et non plus longue que catenulatus.
La couleur marron tres clair indique probablement un individu mue recemment.
Jackson Island, Maryland, i ex. May 23, tgiS, H. S. Barber. Donc ponte au printemps,
difference physiologique avec Mesocarabus.
Cette larve ne repond a aucune larve connue d’Europe, il ne peut donc y avoir ni confusion
d’etiquette, ni acclimatement d’espece etrangere. Les especes indigenes de m.oyenne taille existant dans
l’Est sont sylvosus, limbatus et vinctus. Ces derniers paraissent bien des Carabogeniens, la larve ne peut
donc etre que celle du sylvosus.
FAM. CAKAI!11)/E
555
LISTE DES ESPECES :
1. Tanaocanabus sylvosus Sa}^, Trans. .-Vnn. Phil. Soc. Vol. 2, p. 75 Canada et Etats-Unis,
(1825); Dejean, Spec. Coi. \’ol. 2, p. i52 (1826); Reitter, l^est. Tab. centre et est.
Carab. p. i35 (iSg6). — Pl. 6, Fig. I 7.
Ihtrminieri Dejean, Spec. Coi. \^ol. 2, p. i53 (1826).
2. Tanaocar. finiti mus Plaldeman, Pioc. Ac. N. S. Philad. Vol. i, Texas.
p. 3/3 (1843); Reitter, l^est. Tab. Carab. p. i35 (1896).
var. lecontei Casey, Mem. Coleopt. Vol p. Sy (191.3).
caseyi Angeli, Journ. N. V. Ent. Soc. Vol. 22, p. yS (lyi^).
3. Tanaocar. forreri Bates, Ann. Alag. Nat. Mist. .Ser. 5, \'ol. g, p. 320
(1882), Biolog. Centr. Amer. Coi. Vol. i , p. 1 , 26 1 , pl. i3, tig. 5 (1884) ;
Reitter, Best. Tab. Carab. p. i35 (1896).
8. SuBGENUS PHRICOCARABUS Reitter
Phricocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. ig3 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. 34 (1909).
Svnonymie. — Pachystus parsGehin, Cat. Carab. p. 5 (i885).
T ableau de determination. — Lapouge, L’Echange, }). 84-85 (1908).
Caracteres. — Mesion renfle, deltion pointu, subegal au.x lobes, sinus mediocres,
faiblement ourles ainsi que les lobes; palpes peu dilates, heterochetes ou polychetes chez
breviiiscidus, extensus, dichetes normalement chez les autres races; antennes calleuses, second
et troisieme articles cabosses. Pronotum large, peu sinue, transverse, gouttieres,
rebords et lobes developpes. Elytres ovoides allonges, tres convexes, luisants, presque
lisses; sculpture imperceptible, fibrilleuse, brouillee , parfois primaires distincls, ambulacraires.
Sillons parfois obliteres au milieu, puncta, frange. Etui penial peu courbe, tres gios dans la
seconde moitie, presque foliace a la base de 1’apex et comprime en avant, apex retieci, un
peu courbe, emousse. Taille moyenne, couleur noire, flavisme des elytres chez bveviusculus, et tres
rarement des cuisses.
Etat d’evolution. — Avance, surtout quant aux antennes, a la sculpture et a Fetui penial.
L’evolution actuelle porte sur les palpes, qui achevent de devenir dichetes, et sur la sculpture, dont il
reste encore quelques traces chez les races attardees, mais jamais assez nettes pour permettre de
distinguer des intervalles. Phylogenie, voir p. 238.
Repartition geographique. — Europe centrale et septentrionale. Point de depart dans les
Alpes orientales et en Transylvanie.
Ontogenie. — Larve quadricuspide braclnxerque, a peu pres identique a celle du caieiiulatiis,
dont elle differe par les dents du mesolabre plus courtes, plus larges, et 1’absence inesque totale de
1’epine externe des cerci. Ees palpes, les tegmina et leurs lobes, le telson, les cerci sauf Fepine externe,
sont du caleuulaliis. Voyez supra, p. 49 et fig., et Description des larves, .Mem. p. 27 (1908). J’:n vu
depuis plusieurs auties larves identicjues a celle de Schiodte. Ea larve de Lourdes mentionnee a titre
de comparaison appartient au Tomocarahus convexus.
556
COLEOPTERA ADEPHAGA
LISTE DES ESPECES :
I
Phricocarabus glabratus Paykull.
a. extensus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i5i (1887); Ganglbauer,
Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 87 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 193 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 85 (1908); Born, Soc.
Ent. Vol. 3o, p. 8 (1916).
var. brevmsculus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i5i (1887), p. 48 (188S); Gangl-
bauer, Kaf. ilitteleur. Vol i, p. 87 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 198
{1896); Lapouge, L'Echange, p. 85 (1908); Born. Soc. Ent. Vol. 3o, p. 8
(1916). = Pl. 6, Fig. 18.
var. angustnhis Petri, \'erhandl. Siebenb. Ver. Natur, p. 9 (1912).
b. subglabratiis Reitter, Best. Tab. Carab. p. 194 (1896); Lapouge,
L’Echange, p. 85 (igo8).
c. carinthiamis Born, Soc. Ent. V^ol. 3o, p. 8 (1916).
d. latior Born, Soc. Ent. Vol. ig, p. 10 (1895); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. ig3 (i8g6); Lapouge, L’Echange, p. 85 (igo8).
e. Paykull, Monogr. Carab. p. 14 ( 1790) ; Fabricius, Enloinol.
System. Vol. 2, p. i25 (1792), Syst. Eleuth. \ml. i, p. 170
(1801); Illiger, Kaf. Preuss. p. 74 (1798); Panzer, P'aun. Germ.
Fasc. 74, n. 4 (1801); Gyllenhall, Ins. Suee. Vol. 2, p. 55
(1810); Duftschmid, Faun. Austr. \'ol. 2, p. 24(1812); Sturm,
Faun. Deutschl. Vol. 3, p 8g (i8i5); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2,
p. i36 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 894, pl. 5g, fig. 2 (1829);
Heer, Faun. Helvet. Vol. i, p. 27 (i838); Redtenbacher, Faun.
Austr. p. 71 (1849); Letzner, Laufk. Schles. p. 89 (i85o);
Schaum, Naturgesch. Ins. Deutsch.Vol. i, p. i56(i857) ; Pirazzoli,
Carab. Ital. p. 14 (1871); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 721
(1875) ; Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 178 (1882) ; Ganglbauer,
Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 86 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 193 (1896); Caillol. Faun. Ent. Prov. Vol. i, p. 27 (1908);
Born, Soc. Ent. Vol. 3o, p. 8 (1908); Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 117 (1909); Roubal, Ceske Spol. Entom. Vol. 2, p. 24-
26 (1905).
convexus Herbst, Fuessly Arch. p. 177, pl. 29, fig. 2 (1784).
ab. coi. Letzner, Laufk Schles. p. go (i85o).
vax. piinctatocostatus Haury, Le Natural. p. 3i (i885), Wien. Ent. Zeit. p. ii5
(i885); Gehin, Cat. Carab. pl. 5(i885); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur Vol. i,
p. 87 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 19.3 (1896); Roubal, Ceske
Spol. Entom. Vol. 2, p. 24-26 (igoS).
f. lapponicus Born, Soc. Ent. Vol. 24, p. 129 (1909), Norske Ent. Tidsk.
p. 78(1926).
Transylvanie.
Alticole.
Tyuol.
Carinthie.
Alpes italiennes.
Europe centr. et septent.
Galicie.
Laponie.
9. SUBGENUS PACHYSTUS Motschulsky
Pachystus (genus) Motschulsky, Bull. Mose. Vol. 38, p. 294 (i865); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur.
Vol. I, p. 41, 5o (1892).
Synonymie ; Pachystus C Gehin, Cat. Carab. p. XIII, p. 6 (i885); pars Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 70 (1896).
M elancarabus Sect. B, C Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 677 (1878); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 249(1877).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 83-84 (1906).
I'AiM. CARABI
557
Caracteres. — Mesion renfle; deltion giand, pointu ou eiiiousse, egal ou subegal aux lobes ;
deltion, sinus, cote interne des lobes tres finement ourles ; palpes non dilates, souvent un j)eu coiirts,
pohxhetes; antennes non calleuses; tete partois un peu forte. Pronotum large, peu convexe, transverse,
peu arque sur les cotes, depourvu normalement de soies, rebords retrousses seulement sur la seconde
moitie et les lobes, lobes arrondis et grands. EWtres assez convexes, courtement ellipti(]ues ; sculpture
tres fine, pointillee {/iimgancns, perforatus) ou presque lisse, derivee d’un systeme a 7 intervalles arases et
brouilles, fossettes concolores sur les priinaires et parfois les secondaires, tres grandes et presque
jointives chez cavernosus. Sillons forts, puncta variables, souvent nuis, frange. Etui penial tres large,
brusquement retreci, termine par un apex court, obtus. Couleur noire, taille moyenne ou grande, aspect
robuste ; tendance a Terythrisme des pattes chez perforatus et cribellatus.
Etat d’evolution. — Retardataire quant aux palpes non dilates et polychetes, et aux antennes
encore simples, avance quant au pronotum, aux elytres et a Tabdomen, a Tetui penial. L'evolution
actuelle porte sur relimination des soies du pronotum, des puncta, et sur la sculpture. Reduite d’emblee
a une tres fine ponctuation desordonnee et a des pores primaires parfois reunis par de faibles segments
de primaires, elle agrandit peu a peu ses pores en fossettes moyennes {perforatus), qui se developpent
aussi sur les secondaires et chez le cavernosus se changent en fortes alveoles separees par des cloisons
lisses. Ph5dogenie, voir p. zSy.
Repartition geographique. — Des Balkans et de la Hongrie au Baikal ; un temoin, variolatus,
dans les Abruzzes. Evolution a partii de TEurope orientale. — Cartes I, n° 24; 2, 11° 40; 3, n® 16;
4, no IO.
LISTE DES ESPECES :
I. Pachystus hungarlcus Fabricius.
a. hungaricus Fabricius, Entomol. S3'stem. Vol. i, p. 128 (1792), Syst.
Eleuth.Vol. I, p. 174 (1801); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 141
(1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 3gg, pl. 9, fig. 3 (i 829) ; Schaum,
Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. ']S^ (1.860); Chaudoir,
Bull. Mose. Vol. I, p. 214 (i863); Thomson, Opusc. Ent.
Fasc. 7, p. 677 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 262
^^1877); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i. p. 50(1892); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 72 (1896).
var. Viennensis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 252 (1877) ; Ganglbauer, Kaf.
Mitteleur. Vol. i, p. 5o (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 72 (1896).
b. gastridulus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 81 (1824); Chaudoir,
Bull. Mose. p. 2i3(i863); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 253
(1877); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 72 (1896).
mceotis Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 86, pl. 36, fig. i (1824); Chaudoir,
Bull. Mose. p. 2i3 (i863) ; Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 253
(1877); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 72 (1896).
maritimus Motschulsky. Kaf. Russi, p. 84 (1845); Chaudoir, Bull. Mose. j). 2i3
(i863); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 253 (1877); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 72 (1896).
vomax Dejean, Spec. Coi. \'ol. 2, p. 143 (1826), Iconogr. \ol. i, p. 398, pl. 60,
fig. 2 (1829); Chaudoir, Bull. Mose. p. 2’i3 (i863); Kraatz, Deutsche Irnt.
Zeitschr. p. 253 (1S77); Reitter, Best. Tab. Carab. ]). 72 (1896).
c. mingens Ouensel in Schonherr, S3'non. Ins. p. 178, pl. 2, fig. 3
(1806); ? Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 81, pl. 29,
fig. 4 (i825); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 142 (1826), Iconogr.
Coi. Vol. 1, p. 397, pl. 60, fig. I (1829); Faldermann, Fauna
Transcauc. \’ol. 4, p. 54 (i838); Chaudoir, Bull. Mose. p. 2i3
Hongrie, Basse Autriche.
\ienne.
Crimee.
Caucase.
558
COLEOPTERA ADEPIIAGA
(i863); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 253 11877); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 72 (1896); Roeschke, Ent. Nachr. p. 70
(1900); Lapouge, L’Echange, p. 84 (1908).
d. Alotschulsk}', Kaf. Russi, p. 84(1846); Kraatz. Deutsche Russie meridionale.
Ent. Zeitschr. p. 255 (1877); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 78
(1896); Lapouge, L’Echange, p. 84(1908).
cribellatus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, pl S. fig. i3 (1822), par interver-
sion de numeros.
e. perforatus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p.93, pl. 8, fig. 16 (1820),
Vol. 3, p. 3o4 (1828); Dejean. Spec. Coi. Vol. 2, p. 140 (1826),
Iconogr. Coi. Vol. i, p. 396 (1829); Kraatz, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 284 (1877) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 78 (1896);
Roeschke, Ent. Kachr. Vol. 26, p. 70(1900); Lapouge, L’Echange,
p. 84 (1908).
cribratus Fischer. Ent. Imp. Ross. Vol. i, pl. 8, fig. i (1822), par interversion
de numeros.
thoracicus Germar, Gol. Spec. nov. p. 8 (1824).
variolaris Menetries, Mein. Acad. Petersb. p. ii, pl. i, fig. 9 (1848).
f. cribellatus Adams, Mem. Soc. Nat. Mose. Vol. 3, p. 167 (1812);
Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 89 (1820); Motschulsky,
Ins. Siber. p. 109 (1848); Lapouge, L’Echange, p. 84 (1908).
Dzoungarie, steppes
Kirghises.
Siberie, de rAltai' au
Baikal.
2. Pach. cavernosus Frivaldszky.
a. seriatofoveatiis Reitter, Best. Tab. Carab. p. 78 (1896); Lapouge, Abruzzes.
LTichange, p. 84 (1908).
variolatus Corrisp. Zool. Vol. i, p. 6, pl. i, fig. 2 (18.89); Schaum,
Herlin. Ent. Zeitschr. p. 82 (i86o); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 43 (1871);
Ganglbauer, Kaf IMitteleur. \'ol. i,p. 5i (1892); Reitter, Best. Tab. Carab.
p 73 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 84 (1908). — Pl. 7, Fig. 2.
b. cavernosus Frivaldszk}", Alagyar Tudos, p. 181, pl. 7, fig. 2 (1837); Bosnie, Balkans.
Schaum, Berlin. Ent. Zeitschr. p. 43 (1889); Thomson, Opusc.
Ent. Fasc. 7, p. 678 (1878): Gehin, Cat. Carab. pl. 9 (i885);
Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 5i (1892); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 73 (1896); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 24
{1904); Lapouge, L’Echange, p. 84 (igo8); Breuning, Alitt.
Naturw. Inst. Sofia, Vol. i, p. iii (1928).
10. SuBGENUS MELANCARABUS Thomson
Melancarabus (subgenus) pars Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 676 (1875); Kraatz, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 249 (1877).
Synonymie : Pachystus D Gehin, Cat. Carab. p. XII 1, p. 6 (i885).
Pachystus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 71 (1896); Bodemeyer, Durch Kl. Asien,
p. loo(igoo); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 23 (1904); Lapouge, L’Echange,
p. 83 (1908).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 83-84 (1908).
Caracteres. — Caracteres des Pachystus, cependant callosites antennaires au moins
indiquees; pronotum simplement ourle (a peine reborde irojanus), courtement et a peine lobe,
sculpture tres fine, pointillee et rapeuse, sans fossettes, elytres un peu apointis.
FAINI. CAl'iAl^in/1':
559
Etat d’evolution. — Plus avance que celui des Pachystus (|uant aux auteunes, du meme degie
mais dans un sens tout different quant a la sculpture. Phylogenie, voir ]i. aSy.
Repantition geographique. — Peninsule balkanique, Asie Mineure, Transcaucasie et Perse
occidentale. — Cartes I , n° 22 ; 2, n° 21.
Paleontologie. — Le Melancarabiis Dziediiszyckii Lomnicki, Muzeum imienia Dzieduszyckich
we Lwowie, Vol. 4, p. 22, pl. i, fig. 5 (1894), par sa sculpture, ses el5'tres pointus, parait bien un
Melancarabiis nain, comme toute la faune carabologique pleistocene, un peu plus avance que Y hormuzakii
de Bukowine, dont la sculpture est plus nette et la taille plus grande.
LISTE DES ESPECES :
1. Melancarabus tnojanus Dejean, -Spec. Coi. Coi. 2, p. 146 (1826),
Iconogr. Coi. Yol. 2, p. i, pl. 61, fig. i (i.83o); Thomson, Opusc.
Ent. Easc. 7, p. 676 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 25i
* (1^77); Keitter, Best. Tab. Carab. p. 71 (1896); Apfelbeck, Kaf.
Balk. Vol. I, p. 24 (1904); Lapouge, L’Echange, p. 83 (1908). —
Pl. 7, Fig. 3.
var. oertzeni Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 383 (1888) ; Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 71 (1896); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, ]>. 24 (1904);
Lapouge, L’Echange, p. 83 (1908).
2. Melancar. graecus Dejean.
a. hornmzakii Yiovn, Carab. Bukowin. p. 5, Ent. Wochenbl. (1907);
Lapouge, L’Echange, p. 84 (1908); Breuning, IMitt. Naturu'.
Inst. Sofia, p. 110(1928).
b. dziediiszyckii Lomnicki, Muz. imien. Dziedusz. Lwow. p. 22, pl. i,
fig. 5 (1894).
c. acuminatus Menetries, Cat. Ins. Constantin. p. 10, pl. i, fig. 2,
Mem. .Acad. Petersb. Serie 6, Vol. 5 (iS38).
caveniicola Kraatz, Ent. Monatsbl. p. iSy (1880); Reitter. Best. Tab. Carab.
p. 71 (1896); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 23 (1904); Born, Bull.
Soc. Sc. Bucarest, Vol, ii, p. 149 (1902); Lapouge, L’Echange, p. 84 (1908);
Breuning, 1. cit. p. iio (1928).
d. morio Alannerheim, Bull. AIosc. Vol. 2. p. 58 (i83o).
e. carceli Gor}^ .Ann. Soc. Ent. Er. p. 21 1 (i833); Castelnau, llist.
Xat. Ins. Coi. Vol. i, p. 144 (i85i); Kiaatz, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 25o (1877).
athiops Cristotoris. Rev. Mag. Zool. j). 149, pl. 181, fig 2 (1837).
smyrnensis Chaudoir, Bull. AIosc. p. 199 (i852) ; Kraatz. Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 250 (1877).
morio Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 677 (1875); Kraatz, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 25o (1877); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 71 (1896);
Apfelbeck. Kaf. Balk. Vol. i, p. 23 (1904); Lapouge. L’Echange, p. 84
(1908).
f. pisidicus Peyron, Ann. Soc. Ent. Er. p. 669 (1854), p. 355 (i858);
Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 25o (1877).
gracus Fairmaire, Ann. Soc. Ent. France, ]>. 200 (1866).
morio Bodemeyer, Durch Kl. Asien, p. 100 (igoo).
g. tamsi Menetries, Cat. Zool. Cauc. p. iii (t832); Kraatz, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 25 1 (1877); Keitter, Best. 'Ikib. Carab. p. 71 (1896).
C6ted’Anatolie, Archipel.
Sporades meridionales
Bukovvine.
Pleistocene, Ozokerites
de BorA-slaw, Galicie.
Dobroudja, Roumelie
orientale.
Alpes Pontiques.
Bosphore, Thrace, cote
dhAnatolie.
Taurus, Cilicie, Kurdis-
tan, .S\’rie septentr.
.Armenie, Talysch.
56o
COLEOPTERA ADEPHAGA
h. thessalonicensis Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 24 (1904); Lapouge, Macedoine, Albanie.
L’Echange, p. 84 (1908); Breuning, 1. cit. p. iii (1928).
i. gyacus pars Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 145 (1826), Iconogr. Coi. Grece, .Albanie merid.
Vol. I, p. 400, pl. 60, fig. 4 (1829); Kraatz, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 249 (1877); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 71 (1896);
Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 24 (1904); Lapouge, L’Echange,
p. 84 (1908).
2. Genus OREOCARABUS Gehin
Oreocarabus (genus) A B pars Gehin, Cat. Carab. p. 12 (1876), p. XXVII, p. 44 (i885).
Synonvmie ; Orinocanabus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 828 (1878).
Pachycarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. i83 (1896).
Tableau de determination. — Lapouge, L'Echange, p. 127, i3i, 149-150(1903).
Caracteres. — - Menton souvent grand, sinus petits ; mesion peu ou mediocrement renfle;
deltion large, pointu, egal ou subegal au.x lobes, la pointe souvent etiree; palpes
dichetes, de longueur normale, dilates ou non; antennes calleuses ou non; tete non dilatee.
Pronotum setigere, ourle ou reborde. peu ou pas convexe; impressions nulles, fossettes indistinctes
ou tres faibles ; lobes variables. Elytres elliptiques, peu convexes; sculpture a sept intervalles
unis ou raboteux, parfois egaux, quelqucfois brouilles; primaires souvent un peu plus forts; segmentes
par des miroirs coupant souvent trois intervalles fascies; quaternaires parfois nuis ou rudimentaires
chez latreillei. Sillons ordinairement nuis, rarement bien marques (beriolinii)-, puncta souvent
multiples, frange souvent fournie. Apex tres variable suivant les races, et dTine importance
souvent principale pour la determination. Taille petite ou moyenne; forme d'ordinaire deprimee ;
couleur bronze obscur, rarement cuivreuse, verte ou noire.
Etat d’evolution. — Moyen. Palpes toujours dichetes, mais peu ou pas dilates; antennes
calleuses, sauf chez les Neocarabiis-, sculpture avancee, a3’ant realise et parfois depasse le stade
quaternaire, si Ton considere latreillei comme une forme en regression et non comme retardataire ;
sillons et puncta, au contraire, plutot retardataires, peut-etre par faiblesse physiologique ; apex
souvent tres avance, a conformations caracteristiques diverses. L’evolution porte sur tous ces caracteres.
Ph3dogenie, voir p. 242-244.
Repartition geographique. — Tres dispersee, en raison de Thabitat alticole, ne descendant
au-dessoiis de mille metres que par exception, ou sous des climats deja froids. Montagnes du nord du
Portugal et de TEspagne centrale (^Oreocarabus), de TEurope centrale, specialement Alpes (Orinocarabus),
Caucase [Caucasocarabus), Canada, monts Rocheux, Sierra Nevada (^Neocarabiis). Manque dans les
Pyrenees et toute l'Asie. Genre ancien, dont la dispersion est Teffet de surrections et de raccordements
successifs de chaines dans les temps geologiques. — Cartes I, 2, 6-
Ontogenie. — On connait les larves d’un certain nombre de formes d’Orinocarabiis, et peut-etre
de Neocarabiis.
Sous-GENKES. — 'Ouatre: i. Oreocarabus, 2. Orinocarabus, 3. Caucasocarabus, 4. Neocarabiis.
FAM. CARABI IXl-:
56i
I. SUBGENUS OREOCARABUS Gehin
Oreocarabus (genus) pars Gehin, Cat. Carab. p. 12-14 (1876), p. 27, 47 (i885); Reitter, J^est. Tab.
Carab. p. 181 (1896).
Synonymie ; Orinocarabus pars Kraatz, Deulsche Ent. Zeitschr. p. 328 (1878).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 149 (1903).
Caracteres. — Mesion renfle mediocrement, deltion subegal aux lobes; palpes nettement
dilates; antennes calleuses. Pronotuin largement reborde, a bords et grands lobes tres
retrousses, gouttieres profondes prolongees sur les lobes. Elytres larges, bien rebordes;
intervalles rarement egaux, primaires plus forts, seginentes, a points interessant rareinent les
quaternaires adjacents, quaternaires rarement rudiinentaires, sculpture d’ordinaire plus ou moins
rugueuse et confuse chez Forme deprimee, large ; taille moyenne, un peu petite souvent ;
foncee a teinte violette chez errans^ verte chez steuaiii, geisciimanni, violalre ou verdatre chez guadan-amus,
les cuisses, genoux exceptes, rouges chez luelgensi.
Etat d’ evolution. — Moyen, plus avance quant aux palpes, moins quant a la sculpture a
primaires simplement seginentes. L’evolution actuelle porte sur la sculpture, Tapex, les sillons qui
tendent a shnstaller. La conformation de Tapex prend une valeur taxonomique. L’erythrisme des cuisses
chez luetgensi est un caractere isole chez le genre Orinocarabus. Les affinites avec Euporocaralms ghilianii
sont visibles. Phvdogenie, voir p. 242.
Repantition geographique. — Montagnes de TEspagne centrale {guadarramus), du nord du
Portugal, de Galice et de Leon. — Carte I , n" 28.
LISTE DES ESPECES :
I. Oreocarabus errans Gory.
a. ampUpennis nov. nom. Lapouge, Carab. nouv. p. 176 (1924).
errans Deyrolle, Ann. Soc. Ent. Fr. p. 239, pl. 5, fig. 2 (i852); Oliveira, Cat.
Ins. Portug. p. 14 (1876); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 284 (1878);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 182 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 149
(1903).
2l\). luetgensi Beuthin, Ent. Nachr. p. 220 (i885) ; Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 182 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 149 (i9o3).
b. getschmauni Lapouge, Carab. nouv. p. 176 (1924).
c. errans Gory, Rev. Mag. Zool. p. 826 (1839) ; Lapouge, Carab. nouv.
p. 176 (1924). — Pl. 7, Fig. 4.
d. pseiidosteuarti Lapouge, Carab. nouv. p. 176 (1924).
steuarti Reitter, Best. Tab. Carab. p. 182 (1896); Lapouge, L’Echange, j). 149
(1903).
guadarramus Oliveira, Cat. Ins. Portug. p. i3 (1876).
e. guadarramus La Ferte, Ann. Soc. Ent. Fr. p. 455 (1847); Deyrolle,
ibidem, p. 289, pl. 5, fig. i (r852), p. i3 (1876); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 182 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 149 (1908).
2. SuBGENUS ORINOCARABUS Kraatz
Orinocarabus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 828 (1878); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. \ ol. i,
p. 48 (1892), Verh. Zool.-bot. Gesellsch. Wien, \’ol. 5i, p. 791-796 (1908); Reitter, Best. lab.
Carab. p. 186 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 102(1909); Born, \’erbreit. Orinocar.
p. 3, Mitteil. Alp. Mus. Bern (1919).
Portugal nord, Galice.
Leon.
Portugal nord, Galice.
Portugal nord.
Sierra Guadarrama,
monts Iberiques, Siena
Nevada : La Sagra.
562
COLEOPTERA ADEPHAGA
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 127, ]3i, 149(1903).
Caracteres. — Menton grand, sinus peu profond ; deltion pointu, egal aux lobes {carin-
thiacus) ou subegal (latreillei, concolor, etc.); palpes peu ou pas dilates, carinthiactis davantage,
dichetes; antennes plus ou inoins calleuses, a peine chez latreillei. Pronotum cordiforme
transverse, presque piat, peu reborde, a peine davantage aux lobes ; lobes horizontaux, emousses
et courts, impressions et fossettes juxtangulaires a peine indiques. Elytres elliptiques, souvent raccourcis,
rarement tres convexes, assez rebordes ; sculpture du type a sept intervalles, quaternaires
souvent faibles, d’ordinaire nuis chez latreillei-, intervalles nets ou peu confus, normalement brouilles
chez carinthiaciis -, externes souvent obsoletes; fossettes brillantes, coupant d’ordinaire trois
intervalles. Sillons nuis ou mediocres, rarement marques {bertoliuii)-, puncta et frange souvent
fournis. Apex d’une grande variabilite suivant les races et meme les individus. Taille petite ou juste
moyenne; forme un peu deprimee; couleurs metalliques, le plus souvent bronze obscur ou brillant,
parfois noire, rarement verte ou doree.
Etat d’evolution. — Moyen. Les palpes ne sont sensiblement dilates que chez le carinthiaciis,
les sillons nets que chez beriolinii, les antennes ne sont pas encore franchement calleuses chez latreillei.
L’evolution des intervalles est tres variable; d’ordinaire pas de quaternaires chez latreillei, par retard ou
par exces d’evolution. Phylogenie, voir p. 242-244.
Repartition geographique. — Alpes, montagnes de TEurope centrale, du Harz aux Carpathes
de Galicie. — Carte I , 11° 26.
Ontogenie. — On connait les larves, presque indiscernables, de plusieurs' races de concolor et
d’alpestris, et la nymphe du fenestrellanus. Larve quadricuspide brachycerque, a peu pres identique a celle
du Mesocarabiis problematicus, auquel elle a ete attribuee jusqu’au inornent ou j’ai reussi Televage du
sylvestris. Les larves d’Orinocarabus se reconnaissent au plus grand developpement des dents medianes,
qui depassent surtout les laterales, surtout au premier age, et de Tepine externe des cerci. La taille,
comme il arrive frequemment pour les petites especes et notamment celles des hautes altitudes ou des
hautes latitudes, qui disposent pour leur developpement d’une saison plus courte, est relativement
grande, mais cependant plus petite que celle de la larve du problematicus. Ponte au printemps, a la
difference des Mesocarabiis. Pour les details concernant les races, voyez Description des larves, Mem. 4,
p. 24-26 (1908). Les larves dont il est question Mem. 2, p. 20 (1906) au dernier paragraphe de 1’article
du caiemilatiis et aux lignes precedentes se rapportent aux Orinocarabiis, sauf celles des Pyrenees. Nymphe
du fenestrellanus : tegmina developpes, sensibles meme aux segments i et 7, legerement lobes en arriere
aux tergites 4 et 5, plus forts d’avant en arriere; tubercules pleuraux tres courts, saillants, troconiques,
glabres; pronotum depourvu de soies, brosses des tergites rudimentaires, a soies caduques; au milieu
de Ia moitie posterieure du septieme tergite, grosse pustule munie de fortes soies, cet organe n’existe
chez aucune autre des larves que je connais; cerci tres reduits, sans epine. Voir ci-dessus, p. 49 et fig.,
hei er ornor phiis, silvestris, concolor.
LISTE DES ESPECES ;
I. O rinocarabus latreillei Dejean.
A. Subspecies latreillei Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 168 (1826), Iconogr. Mont Rosa, Oberland
Coi. Vol. 2, p. 25, pl. 65, fig. 4 (i83o); Heer, Faun. Helvet. bernois.
\M1. I, p. 3o (i83o); Castelnau, Hist. Nat. Ins. Coi. Vol. i,
p. 145 (i85i); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 40, Bull. Soc. Ent. Ital.
p. 3o2 (1872); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 7i5 (1875);
Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 68 (1882); Stierlin, Mitt.
FAM. CARAHID/E
563
Schweiz. Ent. Gesellsch. Vol. 6, p. 154-159 (1881); Ganglbauer,
Iviif. Alitteleiir. Vol. i, p. 85 (1892), V'eih. Zool.-bot. Gesellsch.
Wien, p. 792(1901); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 186(1896);
Lapouge, L’Echange, p. ijq (igoS); Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 102 (1909); Born, Verbreit. Orinocar. p. 12 (1909).
var. veghctiis Kraatz, Ent. Nachr. p. 1S6 (1887); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i,
p. 85 (1892I; Reitter, Best. Tab. Carab. ]>. 186 (1896); Barthe, Tabi.
.'Vnalyt. Carab. p. 102 (1909).
var. schilskyi Kraatz, Ent. Nachr. p. 186 (1887) ; Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i,
p. 85 (1892); Reitter. Best. Tab. Carab. p. 186 (1896); Barthe, Tabi.
Analyt. Carab. Vol. i, p. io3 (igog).
B. Subspecies /leieromorphus Daniel.
a. heieromorphiis Daniel, Soc. Ent. p. 33(1896); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 187 (1898); Born, Soc. Ent. p. i56 (1899), Hauptres.
Excurs. 1900, p. 1-3, Ins. Borse (1900); Lapouge, L’Echange,
p. i3i (1903); Barthe, Tabi. AnahT. Carab. p. 108 (1909).
b. sfiireiisis Born, Soc. Ent. Vol. 14, p. i5y (1899), Hauptres. Excurs.
1900, p. 2, Ins. Borse, Vol. 17 (1900); Lapouge, L’Echange,
p. 127(1903); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 108 (1909).
c. ceresincus Born, Soc. Ent. p. 8r (1896); Barthe, Tabi. Anal}^.
Carab. p. 108(1909).
C. Subspecies fairmairei Thomson.
a. cenisiits Kraatz, Mitt. .Schweiz. Ent. Gesellsch. p. 822 (1878);
Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. p. 82 (1892): Fauvel, Ann. Ent.
p. 80 (1880), Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 71 (1882); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 190 (1896); Born, Hauptres. Excurs. 1900, p. 2,
Ins. Borse, p. 822 (1900); Lapouge, L’Echange, p. 127 (1908);
Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 108 (1909).
var. sdlce, Kraatz, Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. p. 322 (1878); Ganglbauer, Kaf.
IMitteleur. Vol. i, p. 82 (1892); Lapouge, LEchange, p. 127 (i9o3); Barthe,
Tabi. Analyt. Carab p. 108 (1909).
var. mauriennensis Carret, L’Echange, p. 52 (1904); Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. 108 (1909).
ab. coi. Carret, L’Echange, p. 52 (1904); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 108
(1909).
b. fenestreUanus Beuthin, Ent. Nachr. p. 204 (1899); Born, Hauptres.
Excurs. 1900, p. 3, Ins. Borse, p. 828 (1900); Lapouge,
L^Echange, p. 127 (1903); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 109
(1909). — Pl. 7, Fig. 5.
c. Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 717 (1875); Kraatz,
Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. p. 820 (1878); Fauvel, .Ann.
Ent. p. 80 (1880), Faun. Gallorh. Yol. 2, p. 71 (1882); Gangl-
bauer, Kaf. Mitteleur. p. 82 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 190 (1896); Born, Hauptres. Excurs. 1900, p. 8, Ins.
Borse, p. 828 (1900), p. 3ig (1912), Verh. Zool.-bot. Gesellsch.
Wien, p. 522 (1901) ; Lapouge, L’Echange, p. 127 (1903) ; Barthe,
Tabi. Analyt. Carab. p. 109 (1909).
va.r. haudii Kraatz, Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. p. 32i (18781; Ganglbauer,
Kaf. iMitteleur. \'ol. i. p. 82 (1892) ; Reitter, Best. Tab. Carab. j). 160
(1896); Lapouge, L’Echange, p. 127(1903); Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. 109(1909).
xax. stecki Born, Ins. Borse. p. 3ig (19029 Lapouge, L’Echange, p. 127(1903):
Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 109 'I909).
bertolinii var. stfcki Caillol, Cat. Coi. I’rov. \'ol. i, ]). 27 (1908'.
Alpes Grees ; Grand
Paradis.
Alpes Grees : Levanna.
Ceres.
Alpes Grees : massif du
Cenis.
N. des Alpes cottiennes :
I'enestrelle, Orsiera;
Hautes Alpes ; Risto-
las.
Massif du Viso, France
et Italie.
COLEOPTERA ADEPHAGA
d. omemis Born, Vedi. Zool.-bot. Gesellsch. Wien, p. 522 (1901);
Lapouge, L’Echange, p. i3i (ipoS); Baithe, 1 abi. Analyt. Carab.
p. III (1909).
e. maritimus Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i,p. i65 (1857) ;
Kraatz, Mitt. Schvveiz. Ent. Gesellsch. p. 324, pl. i, fig. i-3
(1878); Fauvel, Ann. Ent. p. 81 (1880), Faun. Gallodi. Vol. i,
p. 71 (1882) ; Ganglbauer, Ins. Boise, p. 2 (1900), V edi. Zool.-bot.
Gesellsch. Wien, p. 797 (1901); Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. III (1909).
putzeysi Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. yiS fiSyS).
putzeysiauus G&hin, Cat. Carab. p. 13(1876), p. 46 (i885); Ganglbauer. Kaf.
Mitteleur. Vol. i, p. 80 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 187 (1896);
Born, Verh. Zool.-bot. Gesellsch. Wien, p 522-525 (1901); Lapouge,
L’Echange, p. i3i (1903); Caillol, Cat. Coi. Prov. Vol. i. p. 27 (1908).
f. tendauus Born, Verh. Zool.-bot. Gesellsch. Wien, p. 533 (1898),
Ins. Borse, p. 525 (1901); Lapouge, L’Echange, p. i3i (1903);
Barthe, Tabi. .Analyt. Carab. p. iti (1909).
g. putzeysia7iiis Kraatz, .Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. p. 323 (1878);
Fauvel, Ann. Ent. p. 80 (1880), Faun. Gallorh. p. 71 (1882).
pedemontnvus Ganglbauer, Kaf. illitteleur. Vol. i, p. 80 (1892); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 187 (1896); Born, Verh. Zool.-bot. Gesellsch. Wien, p. 533
(1898), Ins. Borse, p. 525 (1901), Verbreit. Orinocar. p. 14 (1919);
Lapouge, L’Echange, p. i3i (19031; Barthe. Tabi. Analyt. Carab. p. ii
( 1909'-
Orinocar. concolor Fabricius.
A. Subspecies concolor Fabricius.
a. sylvestris Panzer, Faun. Genn. Fasc. 5, fig. 3 (1793), Ent. German.
p. 46 (1795); Illiger, Kaf. Preuss. Vol. i, p. 172 (1798); Schbn-
heiT, Synon. Insect.Vol. i, p. 172 (1806); Sturm, Deutsch. Faun.
VMl. 3, p. 109 (i8i5); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. i65 (1826),
Iconogr. Coi. Vol. 2, p. 23, pl. 65. fig. 2(1837); Schaum, Naturgesch.
Deutschl. Vol. i. p. 162 (1857); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7,
p. 716 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 419(1878);
Ganglbauer, Kaf. Alitteleur. Vol. i, p. 81 (1892), Verh. Zool.-bot.
Gesellsch. Wien, p. 792 (1901); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 188
(1896) ; Lapouge, L’Echange, p. i3i (1908) ; Barthe, Tabi. .Analyt.
Carab. p. 106 (1909); Born, VMrbreit. Orinocar. p. 8 (1919).
concolor Panzer, Faun. Germ. Inst. H. 108, fig. 2 (1809).
Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 180 (1888).
ab. coi. Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 199 (1889).
b. silesiacus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 188 (1896); Lapouge,
L’Echange, p. i3i (1908).
sylvestris Letzner, Laufk. Schles. p. 82 (i85o).
ab. coi. (7) Letzner, Laufk. Schles. p. 82 (i85o).
var. extroversus Lapouge, L’Echange, p. i3i (1903).
c. concolor Fabricius, Ent. Syst. Vol. i, p. 127 (1792), .Syst. Eleuth.
Vol. i,p. 173(1801); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i,
p. i65 (1857); Kraatz, Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. Vol. 5,
p. 826 (1878); Ganglbauer, Verh. Zool.-bot. Gesellsch. Wien,
p. 796 (igoi); Breuning, Kol. Rund. Vol. i3, Car. der Ost. alp.
p. II (1927).
sylvestris Heer, Faun. Helvet. Vol. i, p. 29 (i83i); Fairmaire, Faun. Fr. Vol i,
p. 21 (1854); Fauvel, Ann. Ent. p. 79 '1880), Faun. Gallorh. Vol. 2,
p. 68 (1882).
Alpes cottiennes : Cima
dell’ Omo.
Alpes maritimes, France
et Italie.
Coi de Tende.
Alpes de Ligurie.
Harz, Thuringe, Fran-
conie, M. de Boheme,
Schwarzwald.
Riesengebirge, Sudetes.
Alsace, Jura frangais et
suisse.
FAM. CARABIDyF:
565
d. bcruaisis Boni, Soc. Ent. Vol. g, p. 164 (1892), Schweiz. Ent.
Anzeig. p. 14 (1924), Verbreit. Orinocar. p. g (igig); Barthe,
Tabi. .Analyt. Carab. p. 107 (1909); Breuning, 1. cit. p. 10.
e. nivosus Meer, Kaf. Schweiz. p. 14 (iHSy) ; Ganglbauer, Kaf.
IMitteleur. Vol. i, p. 81 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i88
(1896); Lapouge, L’Echange, p. i3i (igoS); Born, Soc. Ent.
Vol. 21, p. 92 (1906). Ent. Bliilt. p. r36 (igii); Barthe, Tabi.
.Anal3^t. Carab. p. 106 (igog); Breuning, 1. cit. Vol. ii, p. i5
(1924).
nividis Heer, Faun. Helvet. p. 29 (i838); Kraatz, Mitt. Schweiz. Ent.
Gesellsch. Vol. 5, p. 3i2 (1878); Born, ibidem, Vol. 12, p. 382 (1904),
p. 279 (1907), Verbreit. Orinocar. ]). 9 (1919).
f. Sokolar, Ent. Blatt. Vol. 6.p. loi (1910); Born, Schweiz.
Ent. Anzeig. p. 13(1924); Breuning, Kol. Rund. Vol. i3, p. 16
(1927).
B. Subspecies hoppii Gerinar.
a. hoppii Germar, Spec. Insect. p. 8 (1824); Hoppe, Nov. Act. Acad.
Car. Leopold. Vol. 12, p. 481 (1829).
silvestris Duftschmid, Faun. Austr. p. 28 (i8i5).
angustatus Redtenbacher, Faun. Austr. Vol. i, j>. 72 (1849).
hoppei Gehin, Cat. Carab. p. 48 (i885).
petzianus Born, Ent. Blatt. p. i35 (1911); Breuning, Kol. Kund. Vol. 11,
p. 9 (1924)-
var. haberfellneri Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 81 (1892), Verh. Zool.-bot.
Gesellsch. Wien, p. 497 (1901); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 188 (1896);
Born, Ent. Blatt. p. 184 (1911); Breuning, Kol. Rund. Vol. ii, p. 9 (1924).
raxicola Reitter, Best. Tab. Carab. p. 188 (1896) ; Breuning, 1. cit. p. 14.
vdiT. inicklitzi Sokolar, Ent. Blatt. p. 77(1910); Brevining, Kol. Rund. Vol. ii,
p. 12 (1924).
b. redtenbacheri Ganglbauer, Kaf. Mitteleur Vol. 2, p. 82 (1892);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 188 (1896); Lapouge, L’Echange,
p. i3i (igo5); Breuning, Kol. Rund. Vol. ir, p. 2 (1924).
transylvanicus pars Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 166 (1826)
hoppei -pars Schaum. Vol i, p. 147 (i856); Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 420 (1878). Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. Vol 5, p. 819 (187S).
glacialis pars Miller, Wien. Ent. Monatsch. Vol. 3, ]). 3o5 (iSSg).
milleri pars Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 716 1187S1.
var. Sokolar, Ent. Bliitt. p. 78 (igio) ; Breuning, Kol. Rund. Vol. ii, p. 6
11924)-
var. kolby Breuning, Kol. Rund. Vol. j3, p. 27 (1927!.
c. transylvanicus Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 166(1826); Gehin, Cat.
Carab. p. 46 (i885); Ganglbauer, Kiif. Mitteleur. Vol. i, p. 82
(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 188 (1896); IJormuzaki,
Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. 12, p. 284 (igo3); ISorn, Carab.
Bukowin. p. 12, Ent. Wochenbl. Vol. 24 (1907).
glacialis pars Miller, Wien. Ent. Monatschi \'ol. 3. p. 3o5 (iSSg).
milleri pars Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, ]). 716 (1875).
hoppei pars Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 422 (1878I.
var. tatricus Reitter, Best. Tab. Carab. p. i88.(i8g6).
ab. coi. Lapouge, L'Echange, p. i3i (1908).
Orinocar. alpestris Sturm.
A. Subspecies alpestris Sturm.
a. alpestris Sturm, Deutschl. Ins. Fauna, Vol. 3. j). iii, pl. 65, fig. b\
pars Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. 164 (i856);
.■\lpes bernoises.
Suisse orient., Alpes le-
pontiennes et rheti-
ques.
Alpes algaviennes, bava-
roises, autrichiennes.
Ybbsthaler .yipen, Gesause
Alpen.
Schneeberg, Wechsel.
Styrie, Carniole, Illyrie,
T3’rol.
.■\lpes d'Autriche.
[Karawanken.
Julische Alp., Steiner Ali).,
Alpes de Transylvanie,
Carpathes, Tatra.
De rHl3 rie a Ih-Uitriche;
Calcicole.
566
COLEOPTERA ADEPHAGA
Kraatz, Stett. Ent. Zeit. p. 5o(i857), Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 420-426 (1878); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i , p. 83 ( 1892),
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 190 (1896); Lapouge, L’Echange,
p. 127(1903); Born, Verbreit. Orinocar. (1919); Breuning, Kol.
Rund. Vol. i3, p. i3 (1927).
hojypeih. Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 717 (1875).
olivaceus Gehin, Cat. Carab. p. i3 (1876). .
var. hicheri Breuning, 1. cit. p. i3 (1927).
b. hrevicornis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 145, 427 (1878) ; Stett.
Ent. Zeit. p. 5o6 (1879). Silicicole.
Dejean, Spec. Coi. Vol. 2. p. 164(1826); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur.
Vol. I, p. 83 (1892), Verh. Zool.-bot. Gesellsch. Wien, p. 796 (1901) ;
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 191 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 127 (1903).
hoppii Dejean, Iconogr. Coi. Vol. 2, p. 22, pl. 65, fig. i (i83o), pars Schaum,
Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. 8, p. 162 (i856), var. a Thomson, Opusc.
Ent. Fasc. 7, p 717 (1875).
piincticollis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 429 {1878); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 198 (1896).
var. tyrolensis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 429 (18781; Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 190 (1896); Lapouge, L'Echange, p 127 (1908); Breuning,
1. cit. p. 17.
var. roltenmanuicus Sokolar, Ent. Wochenbl. p. 121 (1907) i Breuning. 1. cit. p. 17
(1927).
var. confluens Born. Soc. Ent. Vol. 28, p. 21 (1913).
c. adamellicola Ganglbauer, Miinch. Coi. Zeitschr. Vol. 2, p. 186
(1913); Born, Verbreit. Orinocar. p. ii (1919); Breun ng. Kol.
Rund. Vol. 13, p. 12 (1927).
d. illyrictis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 426 (1878); Ganglbauer,
Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 83 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 190 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 127(1903); Breuning.
Kol. Rund. Vol. i3, p. 23 (1927).
var. cavallensis Bernau, Kol. Rund. p. 73(1914); Breuning, 1. cit. p. 23(1927).
B. Subspecies casianopieriis Villa.
a. berloliitii Kvaatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 432 (1878) ; Ganglbauer,
Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 83 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 191 (1892); Lapouge, L’Echange, p 127 (1903).
b. lombardus Kraatz, Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. Vol. 5, p. 325
(1878); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 82 (1892); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 189 (1896); Born, Soc. Ent. Vol. 21, p. 92
(1906), Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. Vol. 12, p. 382 (1904),
Verbreit. Orinocar. p. ii (1919); Lapouge, L’Echange, p. i3i
(1903).
c. castanopierus ViWa, Coi. Eur. Dupleta, p. 33 (i833), Cat. Coi. Lom-
bard. p 16(18^4); Miller, Wien. Ent. Monatschr. p. 3o5(i858);
Pirazzoli, Carab. Ital. p. 3g (1871); Kraatz, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 433 (1878), Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. p. 3i8
(1878); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i,p. 82(1892); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 189 (1896); Roeschke, Ent. Nachr. p. i25
(1898); Born, Soc. Ent. Vol. 21, p. 92 (1906), Bull. Soc. Ticin.
Vol. 5, p. 2 (1909).
alpestris Heer, Faun. Coi. Helvet. Vol. i, p. 29 (i838).
d. mesolcinus Born, Soc. Ent. Vol. 21, p. 92 (1906), Verbreit. Orinocar.
p. II (1909).
Defereggen Gebirge.
St3’rie, Carinthie, Salz-
burg, Tyrol; Alticole.
Rottenmanner Tauern.
Massif de l’Adamello.
Illyrie.
Alpes du Trentin.
Bernina, Tessin merid.,
Alpes bergamasques.
Bernina, Tessin merid.,
Alpes bergamasques.
Grisons :Valle Mesolcina.
1'AM. CAKABIDA-:
567
C. Subspecies alpinus Dejean.
a. lepoiitinus Boin, Soc. Ent. Vol. 23, p. i38 (igo8), Verbreit. Orinocar.
p. II (1919).
b. amplicollis K.X2i2Liz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 318(1878); Gangl-
bauer, Kaf. Mitteleur. p. 83 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 1S9 (1896); Lapouge, l.’Echange, p. 127 (igo3); Born,
Verbreit. Orinocar. p. 12(1919).
c. ticinensis Born, Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. p. gi (1920).
d. mimethes Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 3 16 (1878) ; Ganglbauer,
Kaf. Mitteleur. p. 83 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 189
(1896); Lapouge, L’Echange, p. 127 (1908); Born, Verbreit.
Orinocar. p. 12 (1919).
e. alpinus Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 166 (1826), Iconogr. Coi.
Vol. 2, p. 24, pl. 65. fig. 3 (i83o); Costa, h'aun. Regn. Napoli
Vol. i, p. 28 (1849) ; Pirazzoli, Carab. Ital. p. 88(1871) ; Thomson,
Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 718 (1875); Kraatz, Mitt. Schweiz.
Ent. Gesellsch. p. 213-219 (1878), Deutsche Ent. Zeitschr. p. 484
(1878); Ganglbauer, Verh. Zool.-bot. Gesellsch. Wien, p. 797
(1901); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 107 (1909); Born,
Verbreit. Orinocar. p. i5 (igig).
concolor Kraatz, Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. p. 326 (1878); Fauvel, Ann.
Ent. p. 80 {1880), Faun. Gallorh, \'ol. 2, p. 69 (1S82); Ganglbavier, Kaf.
Mitteleur. Vol. i, p. 83 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 189(1896);
Lapouge, L’Echange, p. 127 (1903).
f. bernhardinus Kraatz, Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. p. 816(1878);
Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. p. 83 (1892); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. i8g (1S96); Lapouge, L’Echange, p. 127 (1908);
Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 107 (1909); Born, Verbreit.
Orinocar. p. 10 (1919).
Alpes lepontiennes.
•Alpes lombardes.
Tessin occid.
•Massif du Rosa, versant
italien .
Alpes Pennines. Lepon-
tiennes, Retiques ;
Alticole.
Du Alont Blanc au Saint-
Bernard
4. Orinocar. carinthiacus Sturm.
a. carinihiacus Sturm, Deutschl. Ins. Faun. Vol. 3, p. 68, pl. 58,
fig. h, B (18 1 5) ; Dahl, Coi. Lep. p. 3 (1828) ; Schaum, Naturgesch.
Ins. Deutschl. Vol. i, p. 161 fi856); Thomson, Opusc. Ent.
Fasc. 7, p. 714 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 480
(1878); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i , p. 84 ( 1 892) ; Reitter,
Best. Tab, Carab. p. 1S6 (1896); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i,
p. 42 (1904); Born, Verbreit. Orinocar. p. 17 (1919); Breuning,
Kol. Rund. Vol. i3, p. 116(1927).
mollii Dejean, Spec. Coi. Vol. 2. p. 63 (1826), Iconogr. Coi. Vol. 2, p. 3i9,
pl. 42. fig. I (1827).
var. moosbrtiggeri Born, Soc. Ent. \'ol. 28, p. 2i (igG); Breuning, 1. cit. p 117.
vSlT. /rianlicns Bernau, Kol. Rund. p. 74(1927'; Breuning, 1. cit. p. 117.
b. borni Cz\k\, Magyar. Bogarfatin. (1907); Born, Verbreit. Orinocar.
p. 17 (1919); Breuning, 1. cit. p. 117.
Du Salzbourg et du lAu ol
a la Bosnie.
Stjuie.
Alpes veniliennes.
Bosnie ; .Alticole.
3. SuBGENUS CAUCASOCARABUS Lapouge
Caucasocarabus nov. subgenus Lapouge.
.S}'nonymie : Pachycarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 3i (1876); Reitter, Best. lab. Carab. p. iS3
(1896);
Oneocarabus B pars Geliin, Cat. Carab. p. 47 (i885).
568
COLEOPTEKA ADEPHAGA
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 149 (igoS).
Caracteres. — iMesion plus ou moins renfle dans la moitie distale, deltion triangulaire,
pointu, subegal aux lobes, renfle ou non, lobes arrondis; palpes greles, 1’article terminal
petit, non dilate; fossette du labre triangulaire, iirofonde, interessant Tepistome, fossettes de
1’epistome profondes, courtes, ne depassant pas Tantenne; antennes assez longues, un
peu fortes, peu calleuses. Pronotum plan convexe, peu reborde, trapezoidal et court,
a lobes petits, emousses, ou l?len cordiforme, sinue avant les lobes, ceux-ci plus longs, plus pointus,
plus ou moins extroverses {catliayin(e,suhcalharina:, rusen, vincens). EhAres courtement ovoides, longuement
chez quelques races [roseri, vincens), largement ourles et rebordes chez les races a elytres longs; stries
et intervalles tres fins et tres peu marques; intervalles egaux, nets jusque vers le
troisieme tertiaire, resolus en un champ granuleux au dela; priinaires rarement un peu
plus marques, segmentes par des points tres flns, souvent a peine ou non visibles ; tertiaires
rarement plus faibles (iniequalis). Sillons vestigiaires, sur les flanes seulement, puncta niultiples,
frange abondante, a plusieurs rangs; bourrelet triangulaire en A sur Parceau
ventral; etui penial assez fort au milieu, longuement apointi, Tapex tres variable, en pointe de
hamei^on chez siae/ilini. Taille moyenne, forme deprimee, couleur noiratre, verdatre, tres rarement
er\'thrisme du scape et des cuisses {esoxensis).
Etat d’evolution. — Peu avance, la sculpture tres luimitive, sauf Tobliteration des intervalles
externes, les pores du dessous du ventre tres fournis, les sillons rudimentaires. L’evolution actuelle porte
sur les sillons, le developpement des callosites. des angles du pronotum et des rebords des eh’tres. a
peine sur la sculpture, principalement sur Tapex qui devient le principal determinant des races.
L’er3qhrisme de Vesoxensis indique une faible orientation dans ce sens nouveau. Phylogenie, voir p. 262.
Repartition geog raphique. — Caucase, alticole et tres alticole; Caucase Central et Occidental,
chaine d’Achalzik. — Carte 2, n« 240.
Ontologie, — Inconnue.
LISTE DES ESPECES :
I. Caucasocar. staehlini Adams.
A. Subspecies imitator Reitter.
a koenigi Ganglbauer, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 20, p. 269 (1886);
Reitter, \"erh. Zool. Ges. Wien, p. 26 (1888), Best. Tab. Carab.
p. i85 (1896) ; Lapouge, L’Echange, p i5o (igoS). — Pl. 7,
Fig. 6.
al) esoxensis Reitter, Best. Tab. Carab. p. i85 (1896); Lapouge, L’Lchange,
p. i5o (1903).
var. inaquatis Lapouge, L’Echange, p i5o (igo3).
var. abruptus Lapouge, L’Echange. p. i5o (1903).
b. katharincB Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. (1898) ; Lapouge,
L’Echange, p. i5o (ipoS).
var. subhatharina Lapouge, L’Echange, p. 149 (1903).
Circassie,
Mont Schuga.
Utsch Dere.
Utsch Dere.
Utsch Dere,
Abchasie.
Abchasie.
c. imitator Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr, p. 56 (i883), Best. Tab. Abchasie, Swanetie.
Carab. p. 184 (i8g6); Lapouge, L’Echange, p. i5o (igoS).
d. swaneticus Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 57 (i883), Best. Swanetie.
Tab. Carab. p. i85 (1896); Lapouge, L’Echange, p. i5o (1903).
B. Subspecies vincens Reitter.
a. vincens Reitter. Best. Tab. Carab. p. 184 (1S96); Lapouge, Swanetie.
L’Echange, p. i 5o (igo3).
b. roserii Faldermann, Fauna Transcauc. Vol. i, p. 32, pl. i, fig. 9 Mingrelie, Imeretie.
(i835); Chaudoir, Fnum. Carab. Cauc. p. 8r (1846).
Reitter, Best. Tab. Carab. p. iS3 (1896); Lapouge, L’Echange, }). i.pj
(1903).
sphodrinus Fischer, Bull. Mose. p. 20 (1844).
C. Subspecies slaehlini .-\dams, Mem. Soc. Nat. Mose. Vol. 5, p. 286
(1817); Fischer, Fnt. Imp. Ross. Vol. 3, p. 200, pl. 6, fig. 6
(1827); Faldermann, Fauna Transcauc. \h)l. 3, p. 53 (1837);
Uejean, Iconogr. Coi. \"ol. i, p. 385, pl. 57, fig. 2 (1829);
. Menetries, Cat. Cauc. p. 107(1832); Chaudoir, Enuin. Carab.
Cauc. p. 81(1846); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 184 (1896);
Lapouge, L’Echange, p. i5o(i9o3).
4. SuBGENUS NEOCARABUS Lapouge
Neooarabus nov. subgenus Lapouge.
Synonymie : Oreocarabus B pars Gehin, Cat. Carab. p. 47 (i885).
Caracteres. — Mesion renfle, sinus petits, deltion pointu, la pointe etiree,
equilongue aux lobes; palpes labiaux sensiblement dilates; labie a lobes larges et fossette
arquee prolongee sur Tepistome; fossettes de Tepistome grandes, prolongees jus(]u’aux ^•eux;•front
sou ven t ri d e en lo n g ; antennes simples, depassant les genoux intermediaires; tete raccourcie.
Pronotum transverse, trapezoidal ou peu cordifonne, peu renfle ; gouttiere mediocre ; rebords
mediocres, plus forts aux lobes, ceux-ci assez grands, triangulaires, arrondis. ERtres
ovoides, soLivent bien dilates au second tiers, assez convexes; sculpture faible, souvent
a peine distincte ; intervalles finement apres, primaires rarement plus forts, coupes de points
tres fins {tadatiis) ou de fossettes (scriatus); tertiaires tres rarement jdus faibles. Sillons nuis, ou
limites aux flanes, puncta r ud i m en tai r es , frange reduite. Apex assez fort, un peu recourbe,
emousse. Taille mo3'enne, couleur brune ou noiratre, teiulance tres forte a 1 ’e r \' t h r i sm e ,
surtout des eljTres.
Etat d’evolutjon. — Peu avance quant aux antennes seulement, dont les callosites commencent
a peine a s’annoncer chez les formes tres avancees [canadicus au pied des Monts Rocheux). Palpes deja
sensiblement dilates, sculpture tres degradee, sillons parfois presque complets, puncta reduits, ainsi cpie
la frange, et surtout decoloration tres marquee, souvent caracteristique de races entieres. L’evolution
actuelle porte sur tous ces caracteres, mais tres inegale pour chacun. suivant les races. L’evolution
parait avoir pour point de depart le sud des Monts Rocheux et de la chaine bordiere du Pacifujue.
Ph3’logenie, voir p. 244.
Repartition geographique. — Cote pacifique de rAmerique du Nord, de T.Maska a la
Californie; Canada ; centre et nord des Ftats-Unis. Alticole dans le sud, forets de plaine au Canada.
— Carte 6, n<> 3.
Ontogenie, — - 11 est possible d’altiibuer au tcedalus la larve suivanle du National Museum de
Washington. Quadricuspide bracln-cerque, voisine du t3q)e calenulatns. Mesolabre plus large, a dents
semblablement disposees et distantes, mais toui autrement conformees, larges, ties arrondies, en
COLEOPTERA ADEPHAGA
570
mamelons allonges et non en epines; palpes et antennes moins courts; disque frontal un peu plus renfle
sur les cotes et en arriere de la fossette, paraissant reniforme vu d’arriere en avant. Lobes des tegmina
beaucoup plus petits, moins d’un tiers de la largeur du demi-tergite, prolonges seulement sur le
cinquieme externe, en triangle emousse long d’un cinquieme de la longueur mediane du tergite, a peine
davantage au protelson; telson a cotes plus arques, lobes bien plus courts, pointe emoussee, echancrure
posterieure moins profonde; cerci plus robustes, bien plus faiblement granuleux. epine supere plus
courte, plus robuste, laterale nulle. Couleur marron, le disque du telson plus rougeatre. Femelle
ratatinee, longueur 18 millimetres, deuxieme ou troisieme age. Lac Kaiiuk, Kadiak, Alaska
(Julv, i5, 1903). Je ne vois guere sur la coteSudde l’Alaska d’autre carabe de cette taille et de ce groupe.
Cependant, j’ai trouve dans la meme collection deux larves tres semblables, male et femelle,
identiques a celles de Kadiak sauf les differences suivantes : mesolabre a dents moins courtes, moins
renflees, moins emoussees, vraies dents et non mamelons, rappelant le mesolabre d’ hortensis ; disque
frontal presque sans relief, la fossette imprecise; lobes des tegmina moins etroits, un bon tiers de la
largeur, en saillie sur toute leur etendue, la saillie atteignant pres d’un tiers de la longueur du demi-
tergite. Ces proportions se rapprochent de celles du prohlematicus, mais les lobes sont bien plus arrondis
que chez celui-ci, et au lieu d’augmenter de longueur du troisieme au telson deviennent plutot telson et
cerci de la larve de l’Ile Kadiak ; forme moins trapue et longueur plus grande, 20 millimetres. Etiquetees
« Laurei AI. D., see Notes, Note : Fa. 37 A. II. Cooper-Prichard, » et « Washington D. C. n . Donc
Maiyland et Washington, c’est-a-dire l’Est, ou Ton trouve bien sylvosits, mais point tedatiis, que je sache.
Trois petites larves de la meme collection, d’Alta, Utah. etiquetees e^Carabus tadatns (young larva),
June 1892», me paraissent plutot par leur type se rapporter a une race de serratus et seront decrites au
spus-genre Hemicarabus.
LISTE DES ESPECES :
I. Neocarabus taedatus Fabricius.
A. Subspecies agassii Le Conte.
a. agassii Le Conte, Agassiz Lake Superior, Vol. 5. p. 209 (i85o);
Heyden. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 162 (1879); Roeschke, Ent.
Nachr. Vol. 26, p. 69 (1900).
tadafus Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. i53 (1920).
? beauvoisi Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 67 (1826).
? beauvoisi Motschulsky, Bull. Mose. p. 91 (1845), Kaf. Russi, p. 81 (1845).
b. patulicollis Casey, Alem. Coi. Vol. 4, p. Sj (igi3).
c. stocktonensis Casey, Alem. Coi. Vol. 9, p. iSq (1920).
d. montanicus Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 58 (1913)..
e. canadiciis Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 70 (1900).
gladiator Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 162 (1879).
B. Subspecies taedatiis Fabricius.
a. franciscanus Case}', Alem. Coi. Vol. 4, p. 58 (1913), Vol. g, p. 154
(1920). -
? californicus Motschulsky, Mem. Soc. Nat. Mose. p. 91 (1843), Kaf. Russi, p. 81
(1845J.
b. oregonensis Le Conte, Proc. Ac. Philad. Vol. 7, p. 16 (1854); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. i65 (1879); Roeschke, Ent. Nachr.
Vol. 26, p. 69 (1900); Casey, Alem. Coi. Vol. 9, p. 154 (1920).
Du Colorado a ITndiana.
Colorado ?
Arizona, Utah.
Alontana.
Canada, centr. et or.
Californie.
Oregon.
l'AM. CARABI
-•>7 I
c. btcanaliceps Casey, Mem. Coi. Vol. g, p. 164 (1920). — Pl. 7, Washington.
Fig. 7.
d. gladiator Motscluilsky, Bull. Mose. p. 665 (iS5C, p. 285 (i865); Canada centr. et or.
Roeschke, Ent. Naclir. Vol. 26, p. 69 (1900); Lenz, Cat. ]). 44
(1920).
e. taedatus Fabricius, Mant. Insect. Vol. i, p. ig6 (1787), Entomol. 1. Aleoutiennes, Alaska.
System. Vol. i, jn 127 (1792) ; Syst. Elenth. \’ol. i, p. 174 (1801 );
Olivier, Encycl. Ins. Vol. 5, p. 628 (1790), Entomol. pl. 6, fig. 65
(1790); Roeschke (typo perspecto), Ent. Nachr.Vol. 26, p. 57(1900).
tadatus pars Dejean, Cat. Ed. 3. p. 24 (iBSy), Thomson, Opusc. Knt. Fasc. 7,
p. 725 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 333 (1878)
seriatiis Wiedemann, Magaz. Ent. Vol. 4, p 109 (1S21).
baccivorus Eschscholtz. Bull. IMosc. p. 99 (1822); Fisrher, Ent. Iinp. Koss.
Vol. I. p. 87, pl. 7, fig. II (1822), Vol. 3, p. 221 (1827); Dejean, Spec.
Coi. \'ol. 2, p. 167 (1826): Casey. iVIem. Coi. Vol. 9. p. i53 {1920).
3. Genus HEMICARABUS GeHIN, iatiore sensu
Hemicarabus (subgenus) latiore sensu Gehin, Cat. Carab. p. 25 (1876), p. XIX, p. 24 (i885).
S\'nonymie : Pachycranion partim Gehin, Cat. Carab. p. 9 (1876).
Megodontus partim Gehin, Cat. Carab. p. 5 (1876).
Oreocarabus partim Gehin, Cat. Carab. p. 13-14 (1876), B, p. XXVII, }>. 48 (i885).
Hemicarabus Gehin, Cat. Carab. p. 25 (1876), p. XIX, p. 24 (i885).
Pachycarabus partim Gehin, Cat. Carab. p. 33 (1876).
Trachycarabus partim Gehin, Cat. Carab. p. 35-36 (1876).
Mi mocarabus partim Gehin, Cat. Caiab p. 37 (1876).
Tomocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. i35 (1896).
Scambocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 140 (1896).
Hemicarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 148 (1896).
Diocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. i85 (i8g6).
Caracteres. — Sous-menton non renfle, setigere; mesion plus ou moins renfle ; deltion petit,
parfois reduit a 1’ourlet, angule ou pointu; palpes plus ou moins courts, dilates (exc. Diocarabus,
Allocarabus), di chetes (exc. Allocarabus) ■, antennes non calleuses (faiblement decolor, truncaticollis).
Pronotum plan convexe, ourle ou a peine reborde, trapezoidal ou transverse (exc. Allocarabus),
lobes petits. Elytres non emargines, parfois creneles {serratus, nitens, tuberculosus)-, sculpture
tres diverse, rarement reguliere, souvent sans qu ater na i res , parfois tertiaires disparus.
Sillons rarement developpes (exc. Scythocarabus). puncta et frange normaux. Pattesplutbt courtes, tibias
anterieurs parfois armes d’une apoph^^se apicale {Hemicarabus). Taille petite ou a peine moyenne, forme
d’ordinaire courte et epaisse. couleurs tres diverses, ei‘3'thrisme rare (exc. Diocarabus)
Etat d’evolution. — Tres divers; ce grouj)e naturel (itant tres toullu, revolution maiche
differemment suivant les raineaux. Menton peu developpe, retardataire ; jialpes en avaiuc, dilates saut
Diocarabus ei Allocarabus, ce dernier encore au stade poljmhiite. .Vntennes plutiit en letard. ne
COLEOPTERA ADEPHAGA
572
commencent a evoluer que chez quelques especes. Pronotum evolue, a peu pres uniformement en
bouclier, ayant perdu son modele ; conserve cependant ses soies. Elytres en evolution generalement
avancee; les sous-genres qui n’ont pas fait de quaternaires, par exemple les Hemicarabus, compensent
ce retard par Tobliteration avancee des tertiaires, ou par la crenulation des epaules. Sillons en retard.
Groupe adapte aux milieux froids, tres alticole ou tres arctique, certaines especes a la vie sabulicole
(apophyse du tibia). Phylogenie, voir p. 245-249.
Repartition geog raphique. — Holarctique, abordant la mer polaire sur tout son pourtour;
seuls certains Hemicarabus et Tomocarabus descendent jusqu’a la Mediterranee, mais dans les montagnes.
— Cartes I -6.
Ontogenie. — On ne connait les larves que de quelques Tomocarabus et Hemicarabus,
probablement d'un Scambocarabus, et celle du Diocarabus tritncahcoUis. T3'pe general des quadricuspides
brach3'cerques, avec peu de variantes. \"oir p. 5o et fig.
Sous-genres. — Sept : i. Allocarabiis, 2. Diocarabus, 3. Cryocarabus, 4. Tomocarabus, 5. Scambo-
carahiis, 6. Procrustides, 7. Hemicarabus.
I, SuBGENUS ALLOCARABUS Lapouge
Allocarabus (subgenus) Lapouge, Carab. nouv. p. laS, Misc. Ent. Vol. 20 (1921).
S3’nonymie : Pachycranion pars Gehin, Cat. Carab. p, 9 (1876).
IVI orphocarabus pars Gehin. Cat. Carab. p. 20 (i885).
Caracteres. — Sous-menton renfle au milieu; mesion renfle, simplement angule
au milieu du bord anterieur, sans deltion developpe. Mandibules courtes, acerees, larges.
Palpes mediocres, pol3’chetes. Antennes epaisses, probablement non calleuses. Pronotum
plan convexe, tres egal, a peine reborde, tres cordiforme, setigere, peu lobe. Ehhres convexes,
ovoides, stries a points gros, intervalles entiers, creneles, les primaires coupes par
des miroirs metalliques, flanques de traces de quaternaires. Episternes allonges. Pas de
sillons. puncta, frange epaisse. Couleur peu metallique, marges d’or brillant, taille petite, facies
de Nebrie.
Etat d’evolution. — Peu avance : palpes polychetes, non dilates; sculpture au debut du stade
quaternaire; pas encore de sillons, ni probablement de callosites. II n’y a de traces d’avancement que
dans la structure du pronotum, arrive deja a la forme en bouclier du genre, cependant avec un profil
cordiforme analogue a celui des Nebries ou des Meganebi ius, et dans celle du sous-menton, un peu renfle
au milieu, exception dans le genre, indiquee cependant aussi chez le sous-genre voisin Diocarabus.
Phylogenie, voir p. 245.
Repartition geographique. — Daourie. — Carte 5, n“ 26.
LISTE DES ESPECES ;
I. Allocarabus aurocinctus Motschulsk39 Ins. Siber. p. ii3, pl. 6, fig. ii Daourie.
(1846), Kaf. Russi, p. 81 (1845); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 201 (1878); T^apouge, Carab. nouv. p. 121 (1921).
var. hlugi Mannerheim, Bull. Mose. p. 228 (1829); Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 201 (1878); Lapouge, Carab. nouv. p. 121 (1921).
FAM. CARAHID/F:
573
2. SuBGENUS DIOCARABUS Reitter
Diocanabus (subgenus) Reitter, Best. 'Fab. Carab. p. iS5 (1896); Popi)iu.s, Exped. Toll, Zool. V^ol. i,
Fasc. 9, p. 4, Mem. Acad. Petersb. p. 4 (1910).
Svnon^ mie : Oreocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. i3 (1876).
M orphocarabus C pars Gehin, Cat. Carab. p. 20. 21 (i885).
Caracteres. — Rlenton peu echancie, mesion peu renfle, deltion petit ou mediocre,
pointu, palpes courts, non dilates, antennes peu calleuses [tniucaticoUis) ou non calleuses.
Pronotum petit, large, peu convexe, liapezoidal ou rectangulaire , a peine lobule,
ourle, ponctue rugueux ou finement crible, EPAres convexes, plus ou moins courtement
elliptiques, sculpture du systeine 7, tres ]ieu nette, intervalles subegaux, primaires
et souvent les adjacents un peu plus marques, coupes de fossettes i nterrompan t ou deviant
trois a cinq intervalles, les fossettes survivant parfois piesque seules {pusillus). Sillons nuis,
puncta, frange. Taille petite ou tres petite, forme contractee, rabougrie, couleur rembiunie, un
peu plus chnude sur les marges, parfois cependant d’un vert magnifique chez truncaticollis\ tendance a
1’ervthrisine frequente : scape, tibias, souvent aiissi el\’tres, les cuisses normalement chez truncaticollis.
Etat d’evolution. — .Ariiereou retrograde par Ia misere chez certaines formes, mediocre chez
les autres : deltion, palpes, antennes, sculpture, sillons. L’evolution actuelle porte sur les antennes qui
deviennent calleuses chez truncaticollis, la sculpture, qui s’efface chez pusillus, sauf les fossettes, qui
deviennent chez truncaticollis de vastes cicatrices brouillant les intervalles, sur 1’erythrisme. Ph\’logenie,
voir p. 245.
Repartition geographique. — Siberie arctique, atteignant la mer Blanche et 1’Alaska,
descendant jusqu’aux chaines de faite de FAltai' a la Daourie. Habitat tres alticole dans ces chaines,
descendant au nord dans la Toundra jusqu’a la mer. — Cartes 4, lA’ i3 ; 5, n“ 5 ; 6, n” 27.
Ontogenie. — Kincaid a publie la larve et la n3'mphe du Diocarahus truncaticollis, et j’ai trouvc
ces pieces originales au National Museum. Larve quadricuspide brachycerque. Mesolabre a dents
mediocrement pointues, peu divergentes, peu inegales, separees par des sinus egaux a une cFelles, les
medianes terminant de gros bourrelets, les laterales un peu moins avancees, la pointeau niveau du fond
du sinus median; labiaux non dilates, les deux articles presque egaux, courts; tegmina du silvestris, les
lobes un peu plus courts et plus arrondis, lobes du protelson presque nuis, plus arrondis au deuxieme
age qu’au troisieme; cerci granuleux, plus gros que ceux du probleniaficus, les epines plus rapprochees,
plus fortes mais pas plus longues. Couleur noire a sec, brune passee dans 1’eau, et alors le centre du telson’
plus clair, longueur deuxieme age 14 millimetres, troisieme age 20 millimetres. Etiquette : « Carabus
truncaticollis, Saint-Paul de Alaska, 1897, J. Kincaid ». Cette ile Saint-Paul est probablement celle des
Pribvloff qui porte ce nom. Par le developpement de Fepine externe, cette larve rappelle les Orinocarabus,
de meme par son labre ; les palpes tres peu dilates, ou plutot non dilates, la brievete des lobes du telson
rappellent plutot les Hemicarabus. Voir supra p. .5o Diucarabus truncaticollis et fig,
N\'mphe avancee; mandibulcs brunissant deja ; les ongles sont deja relires de leurs etuis et les
details se per^oivent partout sous Ia pellicule. On distingue trois sillons imprecis correspondant aux
primaires. Pterotheques alaires cachees, sauf le moignon qui touche au metathoiax, et probablement
resorbees. Tegmina aux segments 3, 4, 5 seulement. lenfles faiblement. en boudins non rctrecis au
milieu, pas de lobes. Cela ne repond pas du tout au svsleme si developpede la nvmphe du /(■;;cs7;v//aH«5,
et il n’v a pas trace de sacs fletris aux autres segments, donc il n’a pas existe de bourrelets plus
nombreux. Tubercules pleuraux gros, tres velus, aux segments 2, 3, 4, ,5, imprecis, moins velus aux
574
COLEOPTERA ADEPHAGA
segments 6, 7; tubercules tous longs, contigus. Pas de villosites dorsales, peut-fetie les soies deja
tombees. Pas de pores indiquant leur presence anterieure sur les arceaux thoraciques, pores
representatifs des brosses dorsales subsistant au contraire sur les arceaux abdominaux i a 5. Aucune
trace du mamelon dorsal qui chez feiiestrellamis rappelle les Cicindeles. Cerei coniques, tres reduits,
obtus ou obliteres au bout. Femelle.
Adulte frais edos. Mandibules, palpes, rebord sus-antennaire, scrobe antennaire, assez bruns,
aussi Textremite des quatre articles nus et Ia totalite des articles velus des antennes. Yeux presque noirs.
Reflets irises de vert et de violet tres clairs sur les marges du pronotum et deux points symetriques
au tiers anterieur du disque. Elytres irises de vert en totalite, a certains jours passant au violatre
sur les intervalles et la suture. Intervalles pas encore bien vigoureux, mais cependant distincts et deja
un peu en relief. Dessous brunatre livide. Anneau brun terminal aux cuisses, traces brunes sur la
moitie interne des tibias anterieurs, Textremite de . tous, aussi Textremite de tous les articles des tarses,
surtout en dessus. Noter que ce qui reste blancliatre sera rouge chez Tadulte, aux pattes et aux
antennes.
Voir les descriptions et les figures de Kincaid, Metamorphoses of some Alaska Coleoptera,
Proceed. Washingt. Acad. Sc. t. 2, p. 367-388 (igoo), aussi Description des larves, Mem. 3, p. i
(1907), et supra p. 5o.
LISTE DES ESPECES :
I. Diocarabus massagetus Motschulslv3^
a. massagetus Motschulsky, Ins. Siber. p. 97 (iSqS) ; Gebler, Bull. De TAltai au Baikal.
Mose. p. 3o5 (1847); Lapouge, Carab. nouv. p. 5406 (igiS).
lineolaius Morawitz, Coi. S. O. Sib. p. igS (1862).
dohrni Semeiiow, Symbolae, p. 263 (1898); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i85
(1896).
var. alliiicus Gebler, Bull. Mose. p. 285 (1847); Lapouge, Carab. nouv. p. 55 (igiS).
b. slovtzovi Mannerheim, Coi. Sib. Or. Bull. Mose. p. 229 (1849); Daourie.
Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 33o (1878); Lapouge, Carab.
nouv. p. 57 (igiS).
slortzoiai Gehin, Cat. Carab. p. 14 (1876).
2. Diocar. loschnikowi Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 78, pl. 44, Oural : Viatka; Siberie
fig. 3 (1820), Vol. 3, p. 223(1828); Dejean, Iconogr. Coi. Vol. 2, sept., Faite, de TAltai'
p. 26, pl. 66, fig. I (i83o), Spec. Coi. Vol. 5, p. 557 (i85i); a la Daourie.
Gebler, Ledeb. Reise, Vol. 2, p. 54 (i83o), Bull. Mose. p. 296 (1847);
Motschulsky, Ins. Siber. p. loi (1S45); Kraatz, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 333 (1878); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i85 (i8g6);
Semenow, Symbolae, p. 264 (1898); Lapouge, Carab. nouv. p. 57
(1915).
3. Diocar. pusillus Lapouge, Carab. nouv. p. 57 (1915). — Pl. 7, Tunkun Sajan.
Fig. 8.
4. Diocan. tristis Motschulsky, Kaf. Russi, p. 79 (i85o). Siberie arctique, de la
hacri Menetries, Middend. Reise, Zool. Vol. i, p. 46, pl. 3, fig. i (i85i); mer Blanche a la Lena
Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 171 (1879).
chatidoiri Sahlberg, Nordv. Siber. Insektf. Vol. i, p 6 (1880).
irnncaticollis Sahlberg, Ins. Voyage Vega, p. 11 (i883); Gehin, Cat. Carab.
p. 45 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i85 note (1896) ; Semenow,
Symbolae, p. 235 (1898); Lapouge, Carab. nouv. p. 58 (1909).
polaris Poppius, Ann. Mus. Zool. Petersb. Vol. 10, p 3o3 (1907); E.xped. Toll,
Zool. Vol. I, p. 4, pl. I, fig. 2 (mauvaise) (1910I.
var. degeneratus Sahlberg, Ins. Voyage Vega, p. ii (i885)
var. sa/ilbergianns Sahlberg, Ins. Voyage Vega, p. ii (i885)
FAM. CARABI D/F:
575
5. Diocar. truncaticollis Eschscholtz, Zool. Atlas, \’ol. 5. p. 22, pl. 5, Alaska : [. PribNiof.
fig. 3 (i833); Motschulsk}’, Bull. AIosc. p. 337, pl. 5, fig. 3 (1845);
Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p'. 332 (1878); Kincaicl, Proceecl.
Washingt. Acad. Sc. p. 368 (1900); Poppius, Ann. Mus. Zool.
Petersb. \^ol. 10, p. 3o5-3o6 (1907).
3. SuBGENUS CRYOCARABUS Lapouge
Cryocarabus nov. subgenus Lapouge.
S3'nonymie : IVI imocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 37 (1876).
Oreocarabus B pars Gehin, Cat. Carab. p. 48 (i885).
Tomocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. i3g (1896).
Caracteres. — Mesion renfle, deltion assez petit, pointu; palpes courts, assez
dilates, dic betes; mandibules courtes ; fossette du 1 abre ar qu ee ; fossettes de Tepistome prolongees
jusqu'aux }-eux; antennes simples, grosses, moniliformes, de longueur mediocre. Pronotum
a ponctuation serree, transverse, rectangulaire ou un peu trapezoidal, uniformement plan convexe,
rebord a peine indique, un peu plus pres des lobes, ceux-ci arrondis ou emousses, a peine
saillants. ERtres non creneles, non emargines, intervalles peu saillants, subegaux, tres raboteux et
haches par ectopie des points des stries; primaires un peu plus forts, segmentes ou subcatenules
par de petites fossettes les debordant souvent un peu; tres rarement traces de rudiments de quater-
naires. .Apex en faucille, pointu. Sillons nuis ou a peine vestigiaires, puncta fins, frange. Taille
petite, forme un peu contractee, couleur noir terne.
Etat d’evolution. — Assez retardataire : deltion rudimentaire, pas de callosites, quaternaires
commengant a peine a sbndiquer, sillons nuis ou douteux. Les palpes sont plutot ramasses (]ue subdi-
lates. Le seul element en evolution parait la sculpture, mais dans d’etroites limites. Ce Carabe est
d’une fixite exceptionnelle, bien que la sculpture rugueuse soit necessairement individuelle dans ses
menus details et le pronotum parfois un peu plus ou moins large, mais ces variations individuelles sont
les m6mes partout. Phylogenie, voir p. 248.
Repartition geographique. — En Amerique, des Aleoutiennes et de TAlaska au Labrador et
peut-etre au Groenland ; a laisse pendant les glaciaires un ilot au mont Washington, Etat de New
flampshire. En Europe parait limite a la Laponie, mais se trouve fossile dans les depots pleistocenes de
TAllemagne. Incertain en Asie, mais probablement circumpolaire. — Carte 6, n" 6.
TMSTE DES ESPECES :
r. Cryocarabus chamissonis Fischer, Ent. Imp. Ross. \ml. i, p. 88, De 1’ Alaska au Labrador,
pl. 7, fig. 12 (1822); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 161 (1826); Laponie.
Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 164 (1879); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. i3g (1896). — Pl. 7 , Fig. 9.
brachyderus Wiedemaiin, German. Maf^az. Ent. \’ol. 4. p. no (1821).
gyoenlandicus Dejean, Spec. Coi. \'ol. 5, j). 554 (itiSi); Heyden, Deutsche Ent.
Zeitschr. j). 162 (iSyy) ; Born. Zoogeogr. Car. Stud. p. 24, Ent. Wochcnschr.
Vol. 25 (1908); Casey, Mem. Coi. \’ol. <), )>. i55 (1920).
ivashingtoni Casey, Mern. Coi. \'ol. g, ]>. i55 (1920).
New Hampshire.
5y6
COLEOPTERA ADEPHAGA
4. SuBGEiMUS TOMOCARABUS Reitter
Tomocarabus (subgenus) latiore sensu Reitter, Best. Tab. Carab. p. i35 (1896); Apfelbeck, Kaf.
Balkanhalb. Vol. i, p. 3g (1904); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. ii5 (1909).
S3'nonymie : Oreocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 48 (i885).
Caracteres. — Mesion renfle, deltiou reduit a 1’ourlet, angule; palpes dilates,
dichetes; mandibules courtes, pointues ; fossette du labre triangulaire, interessant 1’epis-
tome; fossettes de 1’epistome prolongees jusqu’aux yeux ; antennes non calleuses, indications de
callosites chez rfero/or. Pronotum plan convexe, parfois avec gouttieres indiquees et depressions
subangulaires interessant les lobes, transverse a cotes legerement arrondis; rebord faible, un peu moins
sur le troisieme tiers; lobes courts {scabripeiinis) ou mediocres, emousses ou arrondis (exc. rumelicus).
Elytres assez renfles, elliptiques {decolor, scabripennis, rumelicus) ou courteinent elliptiques et un
peu ovoides (convexus); sculpture diverse, sans quaternaires (decolor, scabripennis, rumelicus) ou a
quaternaires diversement developpes (convexus); apex pointu. Sillons, puncta, frange Tibias sans
apoph3-se. Taille petite ou tres mediocre, forme convexe, couleur noire a reflets bleuatres, violatres,
verdatres ou toute noire (convexus), noire (scabripennis, rumelicus), brun violatre ou verdatre (decolor).
Etat d’evolution. — Peu avance quant au menton, aux antennes, davantage dans Tensemble ;
sillons. Tres inegal quant a la sculpture, tres striolee en travers, sauf quelques convextis a intervalles
presque lisses, mais quant au reste evoluant avec independance ; decolor sans quaternaires, a intervalles
externes se lesolvant en asperites, scabripennis a intervalles haches, partois balafres, tendant a faire des
fossettes primaires et secondaires, convexus a intervalles tres fins, rarement inegaux, et primaires
simplement coupes. Les callosites antennaires s’amorcent chez le seul decolor, retardataire pour le reste.
Phylogenie, voir p. 246.
Repartition geog raphique. — Europe, sauf TEspagne et la moitie meridionale de ITtalie;
Siberie jusqu’a la Lena; Turkestan, Armenie, Asie iMineure Le convexus couvre toute cette aire. Les
autres especes sont cantonnees dans le Caucase, l’Armenie, TAsie IMineure, region d’origine des
sous-genres. — Carte I , n° 3o ; 2, n" 25 ; 4, n° 12.
Ontogenie. — On connait la larve du convexus. Quadricuspide brachycerque. IMesolabre a
medianes longues; labiaux presque bilobes; telson a lobes aigus et un peu mucrones, bien que courts,
epine externe des cerci nulle. Differe par ses denis tres inegales du problematicus, par son telson de la
plupart des sylvesiris, du nitens, du giabratus, du latus, de Y hortensis, des memes, sauf latus, par son epine
unique. Au premier age, les lobes du telson ne sont pas encore developpes, et il existe encore un
rudiment d’epine externe. Le telson et les medianes, Tabsence ^'epine externe differencient le convexus
des Diocarabus, de meme des Hcmicaiabiis dont les medianes sont autrement conformees. Vo3'ez
Description des larves, Rlem. 4, p. 27 (1908). La larve de Lourdes citee a cette page et a la page 20 du
iMem. 2 (1906) se rapporte au convexus. La description ci-dessus est faite d’apres un exemplaiie de
gracilior piis par Montandon a Comana Vlasca, Roumanie. La larve attribuee au convexus par Xambeu
se rapporte a un rostrilabre. Voir supra p. 5o, convexus et fig.
LISTE DES ESPECES :
I. Tomocarabus decolor 1'ischer.
a. decolor Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol 2, p. 72, pl. 35, fig. 4 Caucase contrai.
(1823), Vol. 3, p. 370 (1826); Lapouge, Carab. nouv. p. 53 (]gi5).
FAM. CARABI DA-:
077
b. biserialns Chaudoir, Enum. Carab. Cauc. p. 87 (1S46); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 224 (1876). p. 47 (1S77) ; Keitter. Best.
Tab. Carab. p. i36 (iSg6); Lapouge, Carab. nouv. p. 54 (igiS).
c. marih(B Reitter, Best. Tab. Carab. p. i36 (i8g6) : Lapouge, Carab.
nouv. p. 54 (igi5).
2. Tomocar. scabripennis Chaudoir. Bull. I\Iosc. p. i56(i85o); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. i38 (i8g6). — Pl. 7, Fig. 10.
inconspicuus Gehin, Cat. Carab. p. 5i (iS85); Kraatz, p. 172 (1879).
3. Tomocar. rumelicus Chaudoir, Ann. Soc. Ent. h' rance, p. 25g (1867);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. i38 (t8g6).
4. Tomocar. convexus Fabricius.
A. Subspecies rhinopierus Hampe, Wagners Reise, p. Sog (i852); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. i72(i87g); Breuning, Mitt. Naturw.
Inst. Sofia, Tol. i, p. 112 (ig28).
iicutangulus Chaudoir,. Le Natural. p. 100 (1870); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 187 (1896).
B. Subspecies microdenis Chaudoir, .Ann. Soc. Ent. France, p. zSg
(1867); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i38 (i8g6).
C. Subspecies inoreanus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 187 (i8g6); Apfel-
beck, Kaf. Balk. Vol. i. p. 41 (igo4).
D. Subspecies dilatatus Dejean.
a. dilatatus Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. i58 (i825), Iconogr. Vol. 2,
p. 16, pl. ii3.frg. 3 (i83o); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl.
Vol. I, p. i56 (i856); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. jg
(i8g2); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 187 (i8g6); Apfelbeck,
Kaf. Balk. Vol. i, p. 40 (igo4); Breuning, Mitt. Naturw. Inst.
Sofia, Vol. I, p. ii3 (ig28).
\3.r. proximatus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 184 (18961; Apfelbeck, Kiif. Balk.
\'ol. I, p. 40 (1904).
b. perplexus SchsLum, Berlin. Ent. Zeitschr. p. i23 (i856); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. i37 (i8g6); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. 1,
p. 40 (igo4).
c. kionophilus .Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 40 (igo4).
cernagorensis Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 40 (1904).
niliusi Breuning, Coi. Centralbl. p. 83 (1927I.
d. weisei Reitter, Verh. Zool. Gesellsch. Wien, p. i (i883), Best.
Tab. Carab. p. i38 (i8g6) ; Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i,
p. 40 (igo4).
e. paganetlii Born, Soc. Ent. Vol. 20, p. 12 1 (igo5).
E. Subspecies convexus F'abricius.
a. gracilior Gehin, Cat. Carab. p. 4g (i885); Ganglbauer, Kaf.
Mitteleur. Vol. i, p. 7g (iSgz); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 137
(i8g6); Born, Bull. .Soc. Sc. Bucarest. p. 157 (igo2); Breuning,
Mitt. Naturw. Inst. Sofia, Vol. i, j). i 1*2 (ig28).
b. merkli Hopffgarten, Ent. Nachr. p. 128 (1878); Ganglbauer, Kaf.
Mitteleur. Vol. i, ]>. 7g (1892); Reitter, Best. 'l'ab. Carab. p. 187
(1896); Born. Bull. Soc. Sc. Bucarest. p. i57 (1902).
Mingrelie.
Abchasie, Circassie.
Armenie.
Asie Mineure, .Armenie,
Liban.
.Armenie, Asie Mineure.
Armenie, .Asie Mineure.
Peloponese.
Alpes orient., Penins.
balkanique.
De rirpire a TEubee;
Alticole.
De la Bosnie au Rho-
dope ; Alticole.
Herzegovine, Montenegro.
Cote dalmate et monte-
negrine.
Calabre.
Rou m an i e , '1' ra n sy 1 va n i e .
Alpes de Transylvanie.
578
COLEOPTERA ADEPHAGA
c. striolalus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol, 2, p. gS, pl. 34, fig. 4 (1824).
d. aamtliis Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 94, pl. 45, fig. i (1824).
e. oblongulus Motschulsky, Bull. Mose. p. 286(1 865); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. i36 (1896).
t. tuycomannicus Motschulsky, Kaf. Russi, p. 79 (i825).
g. borealis Gehin, Cat. Carab. p. 48 (i885).
convexus Gebler, Bull. Mose. p. 288 (1847); Born, Russ. Sibir. Car. p. 8,
Soc. Ent. Vol. 37 {1922).
h. barnaulensis Born, Russ. Sibir. Carab. p. 8, Soc. Ent. Vol. 37 (1922).
i. convexus Fabricius, Syst. Ent. Vol. r, p. 238 (1775), Entomol. System.
Vol. I , p. 129(1792) ; Schaeffer, Icon. Insect. Ratisbon. V ol. 3, pl. 3,
fig. 2 (1776); Paykull, Monogr. Carab. Suee. p. 25 (1790);
Olivier, Encycl. Ins. Vol. 5, p. 329 (1790); Rossi, .Mantiss. Insect.
Vol. I, p. 72 (1792); Panzer, F'aun. Germ. Init. Fasc. 74, fig. 5
(1801); Duftschmid, Faun. i\ustr. Vol. 2, p. 24 (1812); Sturm,
Faun. Deutschl. Vol. 3. p. 98(1815); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2,
p. i58 (1826), Iconogr. Coi. Vol. 2, p. 17. pl. 63 (i83o); Erichson',
Kaf. Brandenb. Vol. i, p. i3 (1887); Heer, Faun. Helvet. Vol. i,
p. 28 (i838); Redtenbacher, Faun. Austr. p. 71 (1849); Costa,
Faun. Regn. Napoli, p. 28 (1849); Letzner, Laufk. Schles. p. 86
(i85o); Schaum, Naturgesch. Ins. Eeutschl. Vol. i, p. i58 (i856) ;
Birazzoli, Carab. Ital.p. 18(1871); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7,
p. 712 (1875); F'auvel, FMun. Gallorh. Vol. 2, p. 78 (1881);
Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 78 (1892); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. i36 (1896); Barthe, Tabi. Anal^vt. Carab. p. ii5
(1909).
ab. coi. (3) Letzner, Laufk. Schles. p. 86 ii85o); Schilsky, Deutsche Ent. Zeitsclir.
p. 196 (1889).
var. siiuplicipe/inis Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 160 (1826).
j. hornschuchii Floppe, Nov. .Act. Ac. Leopold. Vol. 12, p. 482, pl. 44.
fig. 1 (1825); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 160 (1826), Iconogr.
Vol. 2, p. 18, pl 64. fig. I (i83o); Schaum, Naturgesch. Ins.
Deutschl. Vol. i, p. 189 (i856); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur.
Vol. I, p. 79 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 137 (i8g6);
Breuning, Mitt. Naturvv. Inst. Sofia, Vol. i, p. ii3 (1928).
k. Pyrenaicus Born, Ins. Borse, p. 44 (1907); Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 1 17 (igog).
Russie meridion.
Russie.
Caucase.
Turkestan orient.
Siberie occid.
Altai.
Europe centr., occid.,
septentr.
Alpes orient. ;
A4ticole.
Pyrenees ;
Alticole.
5. SuBGENUS SCAM BOCARABUS Reitter
Scam bocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 189(1896); Semenovv, Symbolse, p. 66,
284 ( 1898).
Synonymie : M imocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 84 (i885).
Caracteres. — Mesion peu renfle, deltion court, reduit a 1’ourlet, pointu; palpes
courts, tres dilates, dichetes; mandibules fortes, courtes, incurvees, emoussees ; fossette du
labre triangulaire, profonde, affectant 1’epistome, fossettes de 1’epistome profondes, prolongees
jusqu’aux yeux ; antennes non calleuses, sauf une race de kriiberi. Pronotum convexe,
transverse, rectangulaire a cotes peu arques, a courbure uniforme d’un ourlet a 1’autre, cotes
ourles jusqukiu troisieme quart, un peu rebordes pres des lobes, ceux-ci larges mais a peine sensibles.
l'AM. CARABID.-E
579
El3Ares larges, courts, renlies; sculpture mediocre, plus ou moins irreguliere; primaires
d’ordinaire tubercules, souvent granuleux, secondaires grauuleux, plus rarement a granulations
confluentes ou tuberculeux, tertiaires plus faibles, moins souvent tuberculeux, quaternaires nuis ou
peu developpes, representes par des granulations fines et isolees, le tout souvent enchevetre et parfois
presque efface. Sillons faibles, puncta, frange. Apex fort, apointi. Tibias posterieurs prolonges
en apophyses. Taille mediocre ou petite, forme courte et epaisse, couleur noire (exc. modeslulus).
Etat d’evolution . — Mediocre. Deltion, sillons, antennes retardata! res ; pronotum, sculpture
mo3'ennement avances. Palpes franchement avances. Idevolution actuelle porte a peu pres uniquement
sur la sculpture, dont la variabilite dbndividu a individu est forte dans chaque localite. Chex
sculptipeuuis, brevicollis, la sculpture normale est assez regulierement tuberculee, sans quaternaires; elle
est beaucoup plus variee chez kruberi. Une race de ruberi de IbArnour tend a faire des callosites
antennaires. uodosicornis. Ph3dogenie, voir p. 246.
Repartition geographique. — Uzoungarie, Mongolie, Thibet septentrional, Siberie, de
TAltai' au littoral du Pacifique. Habitat sabulicole, liauts plateaux dans le sud, descendant jusqu’au
bord de rAmour dans le nord. — Cartes 4, n’ i5; 5, 11° 20.
Ontogenie. — 11 existe au Musee de Copenhague une larve etiquetee Nang Kou, localite pres
de Pekin au nord, Cette larve ne me parait pas differer de Vhortensis. S’il n’3^ a pas d’erreur ou
changement d’etiquette, cette larve de Multistiie ne peut guere appartenir qu’a Fune des especes
suivantes, dont certaines doivent exister dans cette localite : wladimirskii, sculptipennis, hummeli, inchanicus,
caualiculaiiis, tuberculosus. L’analogie avec hortensis me ferait pencher pour wladimirskii, si sa presence
etait verifiee mais je ne connais de cette region que le sciilptipennis, abondant, et la larve n’est pas bien
eloignee de celle des Tcmocarabus, sauf qiflelle a les dents medianes un peu plus longues et les lobes
du telson emousses, obtus. Voir supra p. 5o.
LISTE DES ESPECES :
1. Scambocarabus breviformis Chaudoir.
a. sculptipennis Chaudoir, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 75 (1877);
Semenovv, S3mrbolae, p. 67 (1898). — Pl. 7, Fig. I I .
b. breviformis Chaudoir, Rev. Zool. p. 114 (i863).
2. Scambocar. kruberi Fischer.
a. raddeensis Lapouge, supra p. 247.
b. tuheratus Morawitz, Mei. Biolog. Vol. 4, p. 182 (1862); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 202 (1878).
kniberi Gebler, Ledebours Reise, Vol. 2, p. 5o (i83o).
var. nodosicornis Lapouge, supra p. 579.
c. kruberi Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 28, pl. 4, fig. 9
(1926), Vol. 3, p. i65 (1827); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 60
(1826), Vol. 5, p. 532 (i83i), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 3i5, pl. 40,
fig. 4(1829); Gebler, Bull. Mose. p.. 292 (1847); Motschulsk3q
Ins. Siber. p. 108 (1845); Sahlberg, Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 271 (1877). Bidr. Till Siber. Ins. p. 7 (1880); Solsk3', Horae
Soc. Ent. Ross. Vol. ii, p. 263 (1875); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 189 (1896); Semenow. Horre Soc. Ent. Ross. Vol. 21,
p. 400 (1887), S3-mbolse, p. 66 (1898).
bungii Gebler, Ledeb. Reise, \'ol. 2. }). 5i (i83o); Lapouge, Hull. Mus
Paris. \'ol. 6. p. 384 (1906).
Mongolie meridionale,
Inchan.
Dzoungarie, Mongolie
centrale.
[re3"as.
Amourmo3^en,Monts Bu-
Transbaikalie, Haut
Amour.
Amour.
Siberie, de TAltai au Bai-
kal.
COLEOPTERA ADEPHAGA
5«o
3. Scambocar. modestulus Semenow, Hora Soc. Ent. Ross. Vol. 21, Nanchan, Plateau d’Am-
p. 407 (1887); S3mibolEe, p. 254 (1898). do.
bifoveicolUs Reitter, Best. Tab. Carab. p. i3g (i8g6).
6. SuBGENUS PROCRUSTIDES Semenov
Procrustides Semenov, Rev. Russ. Ent. (igo5).
S3-nonymie ; Ischnocarabus pars Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 256 (1877); He3'den, Cat. Coi.
Sibir. p. 7 (18S0).
Pachystus E pars Gehin, Cat. Carab. p. 7 (iS85).
Tomocarabus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. iSg (i8g6).
Scythocarabus Eapouge, i. 1.
Caracteres. — Mesion renfle; deltion mediocre, pointu; palpes tres dilates, forte-
ment chez le male, dichetes; mandibules courtes et puissantes, fortement striees; fossette
du labre arquee, mais prolongee au milieu sur 1’epistome ; fossettes de Tepistome prolongees jusqu’aux
yeux ; ante n nes courtes, non calle uses, les articles 2 et 3 frequemment comprimes ou
cabosses. Pronotum plan convexe, a courbure tres reguliere d’ouilet a ourlet sans
depression, ligne axiale elle-meme obliteree ; bords assez arques, ourles; lobes sans longueur
appreciable, assez larges, un peu deflechis. Elytres courtement elliptiques, convexes; sculpture nulle
ou reduite a des traces de foveoles pi iinaires ; tout le dessus du corps, tete, pronotum, elytres, tres
superficiellement pointille. Sillons forts; puncta; frange. Extremite des tibias anterieurs en
demi-manchette, sans tendance a bapojihyse. Taille mo3'enne, forme convexe, couleur noire.
Etat d’evolution. — . .Avance; tres particulier, incoherent. Palpes dilates a un degre
exceptioni! el ; mandibules striees au degre moyen des Calosomes; articles 2 et 3 des
antennes comprimes comme chez les Calosomes ou cabosses; elimination complete de la sculpture,
sillons tres forts. Beaucoup de teudances vers un t3'pe analogue a celui des Callistheniens panni
les Calosomes. En periode complete d’etat, les differences indi viduelles a peu pres nulles. Ph3dogenie,
voir p. 248.
Repartition geographique. — De la Bessarabie a TAltai. Steppes sales. — Cartes I , n^^ 33 ;
2, n° 26 ; 3, n" 17 ; 4, n*' 17.
LISTE DES ESPECES :
I. Procrustides bessarabicus Fischer.
a. bessarabicus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 100, pl. 34, Russie merid., Steppes
fig. 3 (1823); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 148 (1826), Vol. 5, kirghises.
p. 536 (i83i), Iconogr. Coi. Vol. 2, p. 6, pl. 61, fig. 2 (i83o);
Gebler, Ledeb. Reise, Vol. 2, p. 5i (i83o); Kraatz, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 256 (1877); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i38
(1896); Semenow, Rev. Russ. Ent. p. 129, iSg (1905).
concretus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 102, pl. 29, fig. 2 tiSaS);
Motschulsky, Kaf. Russi, p. 85 (1845).
b. platyscelis Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 226, pl. 76, fig. 1
(1827); Gebler, Mem. Soc. Nat. Alosc. p. 298 (1847), p. 487
(1859); Motschulsky, Ins. Siber. p. iri (1845), Kaf. Russi,
p. 85 (i85o).
Siberie.
Ll^-^T
FAM. CARABI D.F:
58i
r
OQ
o
■r-
C-
7. SUBGENUS H E M ICARAB US Gehin
Hemicarabus (subgenus) Gehin, Cat. Carab. p. 25 (1S76), p. XIX, p. 24(1885); Ganglbauer, Kaf.
•Mitteleur. Vol. i, p. 60(1892); Reilter, Best. Tab. Carab. p. 148 (1896); Semenow, Symbolas,
p. 255 (1898); Barthe, Tabi. Analyt, Carab; p. 27, 76 (1909).
Caracteres. — Mesion renfle, deltion souvent reduit a un ourlet angule, mais
pointu; palpes dilates, courts ou tres courts, dichetes; inandibides petites; museau etroit;
fossette du labre arquee, nbnteressant pas Tepistome, epistome renfle au milieu; fossettes petites,
faibles, peu prolongees ; antennes courtes, non calleuses, les deuxieme et troisieine
articles plus ou moins comiirimes et cabosses; tete peu volumineuse. Pronotuin transverse
a cotes assez arques, moderement renfle, a courbure reguliere, depressions faibles; chez .«rrn/r/s plus
renfle, plus inegal, a depressions fortes; rebord faible; chez serratus plus developpe; lobes petits,
arrondis. El3flres a epaules marquees, crenelees ou non; gouttiere et rebord bien marques;
sculpture diverse, a primaires tubercules ou en cotes epaisses, secondaires normaux (serratus, macleayi),
filiformes (tuber culatus') ou nuis (nite)is)-, jamais trace de quaternaires, ni souvent de tertiaires. A i les
parfois chez macleayi. Sillons nuis, ou indiques sur les flancs seulement, puncta, frange. Tibias
anterieurs termines par une apoph^^se. Tai Ile petite ou tres mediocre; couleurs diverses,
bordures souvent tres brillantes.
Etat d’evolution. — .A vance quant aux palpes, a la sculpture. Celle-ci specifique : normale a
tubercules primaires forts chez macleayi, serratus; a fortes cotes primaires quelquefois plus ou moins
segmentees (fennicus), sans secondaires ni tertiaires (nitens)-, a primaires tubercules, secondaires tres fins,
tertiaires resolus en vastes bandes finement granuleuses (tuberculosus). L’evolution actuelle est a peu pres
nulle, sauf quant a la dentelure humerale, a peu pres nulle chez macleayi, variable chez les autres.
L'apoph3'se des tibias, caractere avance, se rcncontre plus souvent chez les especes arenicoles.
Remarquer la conservation facultative des ailes chez macleayi. Ph3'logenie, voir p. 247.
Repartition geographique. — Holarctique. Europe : nitens, de la Laponie a TOural, descend
jusqu'a Dunkerque, au Tatra et en Galicie, quelques ilots le long du littoral franqais jusqu’a l’Adour.
•Asie : macleayi confine dans la partie orientale et maritime de la Siberie, tuberculosus de l’Altai au Japon,
descendant jusque dans le nord de la Chine. Serratus est propre a l’est de TAmerique du X'ord, Canada
et Etats-Unis. Especes de faune froide, sabulicoles, aimant les greves des marecages, generalement
localites tres dispersees — Cartes I . n° 3i ; 4, n‘> 16 ; 5, n» 24; 6, no 2.
Paleontologie. — J’ai deerit des tourbes du Campinien belge une forme du pleistocene qui est
un nitens a epaules entieres et de coloration entierement violette, sauf les cotes noires (humerosus).
Ontogenie. — La larve du nitens, obtenue « ab ovo » par M. K. Kristensen, instituteur a
l lesselballe, pres Uldum, Danemark, en trois exemplaires, a permis de trouver la veritable place
des Hemicarabus dans la classification. Larve quadricuspide brach3-cerque, dont les caracteristiques
principales sont : medianes tres distantes et divariquees, palpes et antennes remarquablement courts,
lobes des tegmina tres courts, telson sans lobe, epine externe assez developpee. Voir supra, p. 5o et
lig., nitens.
Mesolabre un peu plus large que celui du problematicus, dents moins aciculaires, les medianes plus
distantes et plus divariquees que chez aucun Multistrie, meme convexus, un peu externes par rapport a
Textremite des bourrelets qui sont plus distants; plus avancees ]rar rapport aux laterales que chez
problematicus et moins que chez concolor; externes bien separees, mais })etites, inserees sous les bourrelets.
.Antennes, palpes plus courts que chez les autres Multistries. Dessus de la tete nettement strie en long.
Xr
O'
582
COLEOPTERA ADEPHAGA
les stries interessant meme le disque. Extremite des palpes labiaux peu elargie. Lobes decurrents plus
courts que la moyenne des Multistries, la gouttieie et par suite les tegmina plus etroits. Telson petit, un
peu retreci a Tarriere par suite de Tetroitesse de la gouttiere, l’angle a peine indique. Cerei relativement
grands, epines tres rapprochees, aigues, 1’externe presque aussi developpee que l'interne. Description a
comparer avec les larves jeunes et non avec les adultes des autres especes. Premier age, 6 millimetres
sur 3/^; deuxieme age, 9 millimetres sur i '/2! la larve completement developpee reste inconnue.
Facile a distinguer de tous ses congeneres par 1’extreme petitesse, les palpes et les antennes plus
courts. la structure des medianes, les stries de la tete, le moindre developpement des tegmina et des
lobes; de problematiciis jnimida par Tinegalite plus grande des dents du mesolabre, leur ecartement,
leur forme moins aciculaire, par Tabsence de lobes au telson ; d’hortensis et latus par le labre et par la
presence d’une assez forte epine externe; de concolor par Tabsence de lobes au telson, de convexus et de
truncaticollis par la moindre inegalite des dents. A part cela ces larves sont les plus semblables a celles
du nitens, apres celle dlhortensis.
Une autre larve inedite, que j’ai trouvee au National Museum de Washington, peut se rapporter
au serratus. Le labre a la meme forme caracteristique, les medianes sont seulement un peu plus longues,
plus pointues, moins divergentes. Palpes un peu moins courts, un peu plus dilates, rappelant ceux du
tcedatus. Disque peu renfle, fossette peu profonde, imprecise. Lobes des tegmina moins reduits, a peine
cependant un tiers de la largeur du tergite, un tiers de la longueur aux premiers tei-gites, un quart au
protelson. Telson a lobe courtement indique, tres arrondi, pas d’epine externe. Carabus tcedatiis (Young
larva). Alta, Utah, juneag, i8gi, E. A. S. Deux exemplaires, Tun 12 millimetres, certainement premier
age, Tautre i5 millimetres, peut-etre du deuxieme age, 622 Carabes (2 claws) from vial 144, Alta, Utah,
june 1892, un exemplaire semblable au precedent. Chez la larve du premier age les lobes du telson sont
moins indiques. Voir p. 5o et fig., serratus.
La structure du labre indique qu’il ne s’agit pas d’un tcedatus. Une larve identique, sauf que les
palpes sont encore un peu plus dilates, est etiquetee : « Among termites under stone. Mulligans Hili D C.
april 2, 1916. H. S. Barber». Cette larve semble indiquer une espece qui existerait aussi autour de
Washington, ou je ne connais pas de tcedatus, mais je suis etonne que Ton trouve une meme espece au
premier age en avril dans l’est et en juin dans 1'Utah plus meridional. Alta est au nord du lac Utah, a
une altitude mediocre, mais en pays montagneux.
LISTE DES ESPECES :
1. Hemicarabus macleayi Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 486 (1826),
Iconogr. Coi. Vol. i, p. 3i5, pl. 41, fig. i (1827); Fischer, Ent.
Imp. Ross. Vol. 3, p. 166, pl. 6. fig. 8 (1827); Motschulsky, Ins.
Siber. p. 97 (1845), Kaf. Russi, p. 77 (1845); Solsk}', Horae Soc. Ent.
Ross. Vol. II, p. 263 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 174
(1879); Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 20, p. 235 (1886),
Vol. 22, p. 207 (1888), Symbolas, p. 255 (1898); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 144 (1896).
ab. coi. Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. p. 235 (1886).
2. Hemicar. serratus Say, Trans. Amer. Phil. Soc. N. Ser. p. 77(1825);
Provancher, Faun. Ent. Canad. Vol. i, p. 149 (1874); Heyden,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 166 (1879); Kraatz, ibidem, p. 33o (1886);
Roeschke. ibidem, p. 346(1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 144
(1896). - Pl. 7, Fig. 1 3.
lineatopunctatiis Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 78 (1884).
var. caiiadensis Le Conte. Melsheimer. Cat. Coi. U. St. p. 10 (i853).
var. Motschulsky, Bull. Mose. p. 663 (iSSil, p. 2o3 (i865); Heyden,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 166 (1879).
var. vegase/tsis Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 5g (l9i3j.
Daouriea Moyenne Lena
et au Kamtchatka.
De Terre- Neuve aux
Grands Laes et au
Nouveau- M exique .
Canada.
Canada.
Nouveau-Mexique.
FAM. CARABID/E
583
3. Hemicar. tuberculosus Dejean.
a. tuberatlosus Dejean, Iconogr. Y^ol. i, p. 359, pl. 5o, fig. 4 (1829), Siberie, Dzoungaiie,
Spec. Coi. \'ol. 5, p. 549 (i83i); Gebler, Ledeb. Keise, Vol. 2. Mongolie, Chine sept.,
p.56(i83o), Bull. Mose. p. 3o3 (1847), p. 348(1859); Motschulsky, Coiee, Japon.
Ins. Siber. p. gS (1845), Kaf. Russi, p. 76 (i85o); Chaudoir,
Stett Ent. Zeit. p. 81 (1857); Moravvitz, Kaf. Jesso, p. 14
(i863); Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 284 (1873), p. 23o
(i883); Solsky, Hor$ Soc. Ent. Ross. Vol. ii, p. 257 (1875);
Sahlberg, Nordvestra Sibir. Insekt. p. 6(1880); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 144(1896); Semenow, Symbolae, p. 256(1898);
Born, Russ. Sibir. Carab. p. 6-7, Soc. Ent. Vol. 37 (1922).
tnben'ii!u'us Fischer, Ent. Imp. Ross. t'ol. 3, p. 186, pl. 70, fig. i (1827).
stropliitim Fischer, Cat. Coi. Sib. Or. p. 4 (1842), Spicileg. Entomogr. Ross.
p. ii(jS44).
gniiiosus Chaudoir, Bull. Mose. p. 487, pl. i, fig. 6 (1844), Stett. Ent. Zeitschr.
p. 81 (i852); IMorawitz, Kaf. Jesso, p. 14 (i863).
b. etholenii Ylannerheim, Bull. AIosc. p. 226 (1849); Motschulsky, Prov, dTakoutsk.
Kaf. Russi, p. 77 (i85o); Poppius, Medd. Soc. Faun. F'enn.
\’ol. 33, p. 82 (1907).
4. Hemicar. nitens Linne, .Sj^st. Nat. Ed. 10, p. 414 (1758); Olivier, Europe septentrionale.
Entomol. \"ol. 3, p. 35, pl. 2, fig. 18(1790); Fabricius, Entomol.
S3’stem. Vol. i , p. 1 3 1 (1792) ; Panzer, Faun. Ins. Germ. Init. Heft 85,
fig. 2 (i8o5); Gjdlenhall, Ins. Suee. Vol. 2, p. 70 (1810); Sturm,
Deutschl. Fauna. Vol. 3, p. 37 (i8i5); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 121
(1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 877, pl. 55, fig. 2 (1829); Fischer, Ent.
Imp. Ross. Y^ol. 3, p. 196(1827); Letzner, Laufk. Schles p. 74(1850);
Schaum, Naturgesch. Ins. Deutsch. Vol. i, p. 129 (i856); Thomson,
Opusc. Ent Heft 7, p. 696 (1875); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2,
p. 57 (1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. p. 60 (1892); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 148 (1896); Born, Faun. Bukovvin. p. 7, Ent.
Wochenbl. (1907); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 76 (1909).
aureus De Geer, Mem. Hist. Ins. Vol. 4, p. 55 (1781).
Nodier, Promen. Mont. Ecosse, p. 224 (1821); Lesire, Bull. Soc. Ent.
Fr. p. 80 (1912).
va.T. feiiniiiis Gehin, Cat. Carab. p. 25 (i885).
var. humerosus Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 8 (1902). Fossile; Pleistoc. Belgique.
ab. coi. (2I Letzner, Laufk. Schles. p. 75 (i85o); Semenow, Floras Soc. Ent. Ross.
p. 284 fi886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 148 (i8g6).
4. Genus CALLISTOCARABUS Reitter
Callistocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 40 (i8g6).
Caracteres. — Mesion renfle, deltion mediocre, pointu; palpes dilates, dichetes;
mandibules courtes, fossette du labre interessaiit Tepistome; fossettes de hejustome peu prolongees;
antennes non calleuses; tete unpeucourte. P ro n otu m co rdi fo r m e transverse, moderement
sinue avant les lobes, moderement convexe, gouttieres etroites mais nettes, rebords faibles sur
la premiere moitie, mediocres sur la seconde et les lobes; lobes mediocres, assez arrondis; depressions
peu sensibles. Elytres en ovoide tres allonge, mediocrement convexes, bien rebordes; sculpture
presque nulle, finement granuleuse, les grains souvent alignes sur (Fassez grandes longueurs,
584
COLEOPTERA ADEPHAGA
rarement les sept lignes comptables ; primaires quelqueiois assez nets, filiformes, segmentes. Sillons
nuis, puncta, frange epaisse. Apex assez gros, peu recourbe, tres emousse. Taille moyenne, forme
presque deprimee, couleur noire a reflets chauds, belle bordure verte ou doree sur le pronotum et les
elytres.
Etat d’evolution. — Mediocre, sauf quant a la sculpture, reduite a des fibrilles longitudinales
peu visibles sous la loupe. Grande stabilite. Phylogenie, voir p. 249.
Repantition geognaphique. — Prusse orientale, Pologne, Russie, Caucase, Sibeiie jusqu au
Baikal. — Cartes I , n« 32; 2, n° 27; 4, n° 192.
Sous-GENKES. — Neant.
LISTE DES ESPECES :
I. Callistocarabus marginalis Fabricius.
a. marginalis Fabricius, Syst. Ent. p. 440 Panzer, Faun. Ins. De la Pomeranieau Cau-
Germ. Init. Heft. 74, fig. 4 ( 1 801) ; Duftschmid, Faun. Austr. case et a 1’Oural.
Vol. 2, p. 24 (1812); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. i36 (1826),
Iconogr. Coi. A^ol. i, p. 898, pl. 59, fig. i (1827); Fischei, Ent.
Imp. Ross. Vol. 3, p. 204 (1827); Gebler, Ledeb. Reise, Vol. 2,
p. 54 (i83o), Bull. Mose. p. 294 (1847); Schaum, Naturgesch.
Ins. Deutschl. Vol. i, p. i56 (i856); Thomson, Opusc. Ent.
Fasc, 7, p. 720 (1875); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 86
(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 140 (1896); Semenow,
SymboliE, p. 254(1898); Born, Russ Sibir. Carab. p. 5, Soc.
Ent. Vol. 37 (1922). — Pl. 7, Fig. 14.
violaceus var. b Schonherr, Syn. Insect. Vol. 1, p. 169 (1806).
b, decorus Seidlitz, Faun. Transylvan. p. 14 (1891); Ganglbauer, Kaf. Transylvanie.
Mitteleur. Vol. i, p. 86 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 140
(1896); Semenow, Symbolae, p. 264 (1898); non Born.
c. chrysochlorus Fischer, Mem. Mose. Vol. 3, p. 3ii, pl. 12, fig. 4 Siberie, jusqu’a 1’Altai.
(1912), Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 104, pl. 10. fig. 27 (1827);
Born, Russ. Sibir. Carab. p. 5-6, Soc. Ent. (1922).
5. Genus ULOCARABUS Reitter
Ulocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. i83 (1896).
Caracteres. — - Mesion non renfle; deltion triangulaire, a pointe effilee, finement
ourle, subegal aux lobes; palpes assez longs, peu dilates, dichetes; mandibules un
peu longues, pointues, arquees; fossette du labre interessant 1’epistome; fossettes de 1’epistome
prolongees; antennes non calleuses, assez longues, articles 2 4 coniques; tete un peu large en
arriere. Pronotum assez petit, transverse, trapezoidal a cotes assez arques, convexe a ligne
axiale et depressions d’ordinaire marquees; gouttiere rarement accusee, rebords faibles, moins
vers les lobes ; lobes petits , souvent depassant a peine. Elytres ovoides ou en amande, etroits
en avant, renfles, mais le disque un peu deprime, souvent avec une forte gouttiere suturale,
surtout chez hissariensis ; sculpture tres faible et rarement lisible; primaires d'ordinaire un peu
plus visibles, segmentes par des points assez gros; autres intervalles egaux ou subegaux, extremement
l'AM. CARABI
5^15
fias, strioles par les poiats des stries, quaternaires quelquefois plus faibles. Sillons mediocres,
puncta, frange. Apex assez fort, peu arque, triangulaire, pointu. Taille moyenne, forme retrecie en
a V a n t , c o u 1 e u r n o i r 1 u i s a n t .
Etat d'evolution. — Moyen ; deltion, elytres en avance, le reste plutot en retard. Remarquable
par Tetroitesse du mesothorax, la finesse extreme des stries et des intervalles. L’evolution actuelle
porte seulement sur ces deux caracteres. Degenerescence manifeste de Tarmure chitineuse, qui es
dechire avec facilite ; la gouttiere suturale, souvent large, profonde et prolongee, se rattache a cette
degenerescence. Phylogenie, voir p. 249.
Repartition geographique. — Turkestan Central et meridional. — Carte 3, n« 18.
Soys-GENRES. — Neant.
LISTE DES ESPECES :
1. Ul ocarabus stschu rowskyi Solsk}.
a. Solsky, Fetschenko Reise, p. i5 (1874), p. 77(1876); Margilan.
Moravvitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 76 (1886); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. i83 (1896).
lineellus Haury, Le Natural. Vol. 3, p. 2i5 (1886J ; Kraatz, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 256, pl. i, fig'. ii d886).
b. hissariensis Lapouge, Carab. nouv. p. 198 (1924). — Pl. 7, Fig. I 5. Boukharie, Alonts Hissar.
2. Ulocar. theanus Reitter, Verh. Zool. Ges. Wien, p. 110(1895), Best. Boukharie.
Tab. Carab. p. i83 (1896).
6. Genus CARPATHOPHILUS Reitter
Carpathophilus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 191 (1896).
S\monymie : Oreocarabus pars Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 336 (1878); Gehin, Cat. Carab.
p. 46 (i885); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 85 (1892).
Caracteres. — klenton grand, sinus peu profonds ; mesion peu renfle, davantage au sommet,
deltion reduit a un bord aangle pointu; palpes greles, non dilates, dichetes; fossette du
labre triangulaire, interessant Tepistome; fossettes de Tepistome individuellement variables. d’ordinaire
courtes; antennes calleuses, longues. Pronotum tres cordiforme, d’un modele tres accidente :
disque renfle en deux reliefs dem i -circulai res ; depressions anterieure et posterieure, ligne
mediane, gouttiere, profondes; rebord mediocre, plus developpe sur la seconde moitie, tres releve;
impressions juxtangulaires nettes, profondes, etroites, paralleles a Taxe, atteignant le milieu de
la longueur du pronotum ; lobes assez longs, etroits, peu arrondis. El3'tres elliptiques, assez
allonges, peu renfles, tres rebordes; sculpture fine, mais d’ordinaire nette, du s\"steme 7, primaires
a peine plus forts, a fossettes interessant les quaternaires adjacents; raphe d’ordinaire bien
marque, brillant. Sillons nuis, puncta, frange developpee. Apex peu recourbe, pointu. Pattes
greles, longues. Taille petite, forme peu convexe, couleur bronzee, plus ou moins obscuie;
tendance generale a l’erythrisme : dessous, bouche, antennes, membres, le scape et les articles basilaires
normalement roux.
Etat d'evolution. — Mo3'en. Deltion rudimentaire ; sculpture presque entiere, absence de
sillons. Seules les callosites antennaires, bien nettes, et le developpement du modele du pronotum.
586
COLEOPTERA ADEPHAGA
marquent une avance. Espece debile, piobablement a sa fin, restant toute sa vie immature; le fort
modele du pronotum peut s’expliquer par le peu de resistance de Tarmure a la traction des muscles.
Phylogenie, voir p. 249.
Repartition geog raphique. — Harz, Haute-Autriche, Boheme, Carpathes, Pologne, Alpes
de Transylvanie, Alpes orientales, Tyrol. Alticole. — Carte I , n° 27.
Ontogenie. — Si la larve attribuee au linnei lui appartient bien, ce qui ne parait pas douteux,
elle le range dans une lignee distincte de celle des autres Multistries. Quadricuspide macrocerque, la
seule connue de ce groupe. Labre a cotes externes subparalleles ; mesolabre large, muni de chaque
cote d’un bourrelet arque, en continuite avec la mediane; medianes longues, laterales bien separees,
aigues; hypolabre sans h3"poph}’se ni hypodon ; exolabre non lobule; antennes et palpes mediocrement
courts ; terminal des labiaux olivaire ; tegmina vastes, lobes tres larges et tres longs; telson
tres echancre, a lobes grands, en demi-croissant, aigus ; cerci tres Ion gs , presque sans epine
externe. Voir supra p. 49 et fig. et Description des larves, Mem. 4, p. 22-24 (1908). Ponte au
printemps.
Sous-GENRES. — Monot3’pe.
LISTE DES ESPECES :
I. Carpathophilus linnei Panzer, Faun. Ins. Germ. Init. Heft log, Europe centrale;
fig. 5 (1810); Duftschmid, Faun. Austr. Vol. 2, p. 42 (1812); Sturm, alticole.
Deutschl. Fauna, Vol. 3, p. 114 (i8i5); Fischer, Ent. Imp. Ross.
Vol. 2, p. 76, pl. 45, fig. 6 (1823); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2,
p. 169 (1826), Iconogr. Coi. V^ol. 2, p. 27, pl. G6, fig. 2 (i83o);
Redtenbacher, Faun. Austr. p. 762 (1849); Letzner, Kaferf. Schles.
p. 83 (i85o); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutsch. Vol. i, p. 166
(i856); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 336 (1878); Ganglbauer,
Kaf. IMitteleur. Vol. i, p. 85 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 191 .
(1896); Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. ii, p. i57 (1902), Faun.
Bukow. p. i3, Ent. Wochenbl. (1907), Verbreit. Orinocar. p. 17(1919).
Breuning, Kol. Rund. Vol. t3, p. ii5 (1927). — Pl. 7, Fig. 16.
cychroides Richter. Schles. Ins. Faun. p 4 (1821) ; Zeller. Stett. Ent. Zeitschr.
Vol. 2, p. 173 (1841); Kiesenwetier, ibidem, \'ol. 7. p 350(1846); Letzner,
Laufk. Schles. p. 84 (i85o).
var. scopolii Dejean, Spec. Coi. Vol. 2. p, 170 (1826;; Ganglbauer, Kaf. Mitteleur.
Vol I. p. 85 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 191 (1896).
\&r.macairei Dejean, Spec Coi. Vol. 2, p. 171 (1826); Kraatz, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 336 (1878); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 85 (1892);
Reitter, Best Tab. Carab. p. 191 (1896); Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest.
p. i58 (1902).
var. /oDwfriis iMotschulsky, Kaf. Russi, p. 82(1846); Ganglbauer. Kaf. Mitteleur.
Vol. i,p. 85 (1892I; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 191 (1896).
var. S-costatus Petri, Verhandl. Siebenb. Natur. Ver. p. 9 (1912).
vzx. jolgariacus Bernau, Kol. Rund. p. 197(1913); Breuning, Kol. Rund. Vol. i3, Ostalpen.
p. ii5 (1927).
ab. coi. (7) Letzner, Laufk. Schles. p. 84 (i85o).
7. Genus MEGANEBRIUS Kraatz
Meganebrius (subgenus) Kraatz, Deutsche Ent. Zeitsch. p. 366(1895); Reitter, Best. Tab Carab.
p. 192 (1896).
Synonymie : Oreocarabus pars, Gehin, Cat. Carab. p. 46 (i885).
FAM. CARABID/K
Sbj
Caracteres. — Sous-menton non renfle, non setigere; menton assez grand, sinus
mediocres; mesion peu renfle, deltion reduit a une bordure a pointe courte et aigue;
palpes tres dilates, dichetes; fossettes mediocrement profondes, celles de Tepistome assez
courtes. antennes longues, calleuses, tete un peu forte. Pronotum un peu petit, tres
cordi forme, pas plus large que long, reliefs et depressions accuses, moins que chez Carpathophilu^,
mais du ineme dessin, gouttieres larges, rebords petits mais bien redresses; lobes petits, a
peine saillants, emousses, le toutdonnant Timpression d’un pronotum d&Nehria. Elytres elliptiques,
renfles des la gouttiere, celle-ci et les rebords peu developpes; sculpture a intervalles inegaux,
les quaternaires plus faibles on nuis; primaires plus forts, longuement catenules ou segmentes
par des fossettes n’interessant pas les quaternaires adjacents. Sillons nuis, puncta, frange.
Pattes assez longues. Apex peu arque, assez fort, emousse. Taille petite, couleur noire ou noiratre.
Etat d’evolution. — Contradictoire. Menton depourvu de soies gulaires, cas unique chez
les Multistries, qui permettrait de classer ce genre parmi les Psilogoniens. Inversement, deltion ties
rudimentaire, quaternaires encore en evolution progressive. Les palpes tres dilates et les antennes
calleuses tiennent le milieu entre ces caracteres contradictoires. L’evolution actuelle porte sur la
sculpture, les intervalles deviennent plus fins a mesure que les quaternaires, d’abord nuis (wallicliii),
se developpent {indictis). Phylogenie, voir p. 249.
Repartition geographique. — Sikkim. Alticole.
Sous-GENKES. — IMonotype.
LISTE DES ESPECES :
I. Meganebrius wallichii Hope, Cray Zool. Misc. Vol. i, p. 21 (i83i); Sikkim.
Andrewes, Trans. Ent. Soc. London, p. 171 (1919).
var. indicus Fairmaire, Bull. Soc. Ent. Fr. p. XV (iSSgV — Pl. 7, Fig. 1 7.
8. Genus AR/EOCARABUS Reitter
Araeocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 172 (1896); Semenow, Symbote, p. 'jS (1898).
Synonymie : Hypsocarabus Semenow, Symbolae, p. gi (i8g8).
Tachycana bus Semenow, S3-mbolae, p. 81 (1898).
Caracteres. — Sous-menton setigere, non renfle; sinus assez profonds, mesion renfle, deltion
plus ou moins grand, pointu, la pointe plus courte que les lobes; palpes plus ou moins
greles, dichetes, non ou a peine dilates; antennes calleuses. Pronotum ourle ou peu
reborde. Sculpture hachee, du systeme 7, a quaternaires plus ou moins faibles. Sillons nuis,
puncta, frange, Taille petite, couleurs variees.
Etat d 'evolution . — Mediocre. Retard quant au menton, aux palpes, aux sillons; avance
seulement quant aux antennes et a la sculpture. L’evolution actuelle ne porte que sur celle-ci et sur
les rebords du pronotum. Phylogenie, voir p. 200.
Repartition geographique. — Xord-Est de la region thibetaine. Tres alticole. — Carte 5.
.Sous-GENRES. — Quatre : i. Hypsocarabus, 2. Araocarahus, 3. Tachycarabus, 4. Syzygocarabus.
588
COLEOPTERA ADEPHAGA
I. SuBGENUS HYPSOCARABUS Semenow
Hypsocarabus sectio Semenow, Symbolae, p. 91 (1898).
Caracteres. — Sinus peu profonds, mesion non renfle, deltion assez petit, tres pointu,
n’atteignant pas les lobes; palpes lotigs, dichetes, un peu dilates; antennes longues,
giAles, peu calleuses. Pronotum petit, etroit, cordiforme, peu reborde, lobes petits,
emousses, impiessions mediocres. Elytres en amande, etroits aux epaules; sculpture a sept
i nter valles subegaux, les primaires un peu plus forts, coupes de petites fossettes interessant
les quaternaires adjacents, autres intervalles tres peu segmentes. Sillons nuis, puncta, frange.
Taille petite, forme un peu etroite, couleur brunatie.
Etat ci’evolution. — Mediocre. Le deltion, les palpes, les antennes, la sculpture en voie
d’evolution mais encore a un stade de debut. L’evolution actuelle porte a peu pres exclusivement sur
la sculpture. Formes de misere, dont le developpement normal ne s’acheve pas.
Repartition geographique. — Nord du Sse Tchouan; tres alticole, monte a plus de
4.000 metres. — Carte 5, n^^ 36.
LISTE DES ESPECES :
I. Hypsocarabus latro Semenow, Symbolte, p. 91 (1898).
2, SuBGENUS ARyEOCARABUS Reitter
Arseocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 172 (1896); Semenow, Symbolas, p. yS-Si
(1898).
Tableau de determination. — Semenow, Symbolae, p. 80-81 (1898).
Caracteres. — Sinus assez profonds; deltion mediocre, pointu, plus court que les
lobes; palpes assez greles, non dilates, dichetes, antennes calleuses. Pronotum plus ou
moins transverse, d’ordinaire peu {siniiiensis, roboroivskii), cotes peu arques, lobes tri an gulai r es plus
ou moins longs, droits. Elytres plus ou moins courtement elliptiques, peu convexes; sculpture
hachee, quaternaires mal developpes. Sillons nuis; puncta, frange. Taille petite ou
mediocre, forme assez courte, couleur cuivreuse ou bronzee, tendance au rufinisme du dessous,
des membres, de la bouche et des antennes. Un peu le facies de billbergi.
Etat d'evolution. — Plus avance que chez Hypsocarabus, au moins quant a la sculpture, plus
fortement segmentee. Forme en degenerescence, mais moins avancee. La variation actuelle porte sur
les callosites antennaires, la degradation de la sculpture, Textension du rufinisme. Uindigestus type
parait seul en etre a peu pres exempt. Chez toutes les autres formes du sous-genre, les cuisses au moins
sont nettement rousses. Phylogenie, voir p. 260.
Repartition geographique. — Thibet nord-est, Gansou nord-ouest, Sse Tchouan ouest.
Tres alticole, 4,000 a 5. 000 metres. — Carte 5, n« Sq,
LISTE DES ESPECES :
I. Araeocarabus sininensis Semenow, Symbolte, p. 7 (1S98).
Gansou N.-O.
FAM. CARABID^
SSg
2. Araeocan. robonowskii Semenovv, IIoieeSoc. Ent. Ross. \’o1 2 i , p. 171 Thibet nord-est.
(18S7). Symbolae, p. 81 (1898),
3. Araeocar. indigestus Semenow, Symbolae, p. 76-79, p. 81 (1898). Sse Tchouan orient.
var. semirutilipes Semenow, Symbolae, p 79-Si (189S).
3. SuBGENUS TACHYCARABUS Semenow
Tachyparabus sectio Semenow, Symbolae, p. 81 (1898).
Tableauxde determination. — Semenow, Symbolae, p. 88-91 (1898).
Caracteres. — Palpes un peu dilates, pronotum subcordiforme, plus etroit,
reborde; sculpture hachee, quaternaires mal developpes. Forme tres grele en toutes ses
parties; couleurs metalliques.
Etat d’evolution. — A peu pres le meme. Les palpes tendent un peu a s'elargir, le pronotum
acquiert de legers rebords. L"evolution se caracterise surtout dans le sens de la gracilite. Groupe
longiligne difficilement separable du precedent, a en juger par les descriptions. Tous ces Carabes me
sont personnellement incomius, mais Semenow est toujours un guide tres sur, et plus dispose a reunir
les especes qu’a les morceler.
Repartition geographique. — Nord du Sse Tchouan, 4.000 metres et au-dessus; sud du
Gansou. — Carte 5, n» 35.
LISTE DES ESPECES :
1. Tachycarabus poeta Semenow, Symbolae, p. 8i-85, p. 89 (1898). Sse Tchouan nord.
2. Tachycar. korsakowi Semenow, Symbolae, p. 85-90 (1S98). Sse Tchouan nord.
3. Tachycar. pusio Semenow, Symbolas, p. 86, 8g (1898). Sse Tchouan nord.
4. Tachycar. gracilicollis Semenow, Hor® Soc. Ent. Ross. Vol. 21, p. 406 Gansou sud.
(1887), Symbolae, p. 90 (1898).
4. SusGENUs SYZYGOCAR ABUS Semenow
Syzygoca rabus sectio Semenow, Symbolae, p. 88 (1898).
Synonymie : Carpathophilus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 191 (i8g6); Born, VTrbreit. Orinocar.
p. 18 (1919).
Caracteres. — Pronotum plus large, transverse, cotes plus arrondis, lobes deflechis; form,e
moins grele en toutes ses parties. Calenigtr rappelle un peu Carpathophilus hnnei.
Etat d'evolution, — Equivalent, seulement forme moins longiligne. Phylogenie, voir p. 260.
Repartition geographique — Thibet nord-est, Gansou meridional, Sse Tchouan septentrional.
Alticole.
LISTE DES ESPECES :
I. Syzygocarabus cateniger Morawutz, Kenntn. Adeph. Coi. p.41 (1886); Koukou Xor, Xan Chan,
Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. \*ol. 21, p. 401 (1887), Symbolae, (jansou.
p. 88 (1898); Reitter, Best. 'hab. Carab. p. igi (1896).
590
COLEOPTERA ADEPHAGA
var. cequilimes Semenow, Symbolae, p. 88 (1898).
var. copulans Semenow, Symbolae, p. 88 (1898).
2. Syzygocar. buddhaicus Semenow, Horte Soc. Ent. Ross. p. 400 (1887), Sse Tchouan sept.
Symbolas, p. 88 (1898).
9. Genus LEPTOCARABUS Gehin
Leptocanabus (subgenus) Gehin, Cat. Carab. p. XXI II (i885) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 171 (1896).
Synonymie : Leptinocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 192 (1896).
Adelocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 192 (1896).
Aulonocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 191 (i8g6).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 182, 190 (1909), p. 4 (1910).
Caracteres. — Sous-menton grand, non renfie, sauf parfois au milieu; soies gulaires
en nombre variable, parfois multiples {koreanns), parfois nulles {prolixus)-, menton grand,
sinus peu profonds ; mesion plus ou moins renfie, deltion pointu, large de base, peu
ou mediocrement long, cependant egal ou subegal aux lobes trop courts; mandibules
vigoureuses, arquees, pointues; fossette du labre grande, interessant Uepistome; fossettes de Tepistome
prolongees, les sillons limitant un fort relief cyathiforme du front; antennes longues, peu
ou moderement calleuses, rarement simples; tete un peu courte. Pronotum trapezoidal
transverse, ou peu cordiforme, ou subcarre, peu renfie, a surface regulierement courbee, presque
sans reliefs (exc. canaliculatus), peu ou a peine reborde, souvent ourle; lobes courts, d’ordinaire
presque nuis. Elytres allonges ou tres allonges (exc. canaliculatus), la plus grande largeur au dela
du milieu; sculpture tres diverse. Pattes ordinairement longues. Sillons rudimentaires ou nuis,
puncta, frange. Taille moyenne, forme allongee, couleur generalement foncee, tres brillante au contraire
chez quelques hummelii.
Etat d’evolution. — Moyen; plus avance quant a la sculpture. Sous-menton generalement en
retard, conservant des soies supplementaires, arrive par contre au stade psilogonien chez une
race de procerulus. Deltion egalement en evolution. Palpes retardataires. Antennes en evolution, a peu
pres sans traces de callosites chez Astheiiocarabus, certaines races de Leplocarabus et de Leptinocarabus,
tres calleuses chez d'autres races et surtout chez Aulonocarabus canaliculatus. Pronotum construit comme
chez les genres precedents, cependant tres accidente en dessus chez Aulonocarabus canaliculatus. Elytres
caracterises schematiquement par leur forme en amande et leur sculpture a carinules hachees, mais
tres variables quant a ce dernier caractere, les carinules disparaissant et les primaires tendant a se
transformer en hautes carenes continues chez Aulonocarabus. Quaternaires en evolution d’abord
progressive, puis regressive, totalement absents chez les formes retardataires, entierement obliteres
chez les formes les plus avancees. Tendance a Terythrisme du scape, des cuisses, chez Leplocarabus
et Leptinocarabus. Phylogenie, voir p. zSo-zSq.
Repartition geographique. — Mongolie, Siberie, Coree, Japon. Genre essentiellement de
la faune pacifique. — Carte 5.
Ontogenie. — II n’est pas possible que la larve indeterminee n® 7 de mon troisieme Memoire
sur les Larves de Carabus, p. i2-i3, se rapporte au procerulus, elle n’a rien de 1’apparence d’un quadri-
FAM. CARABID/E
591
cuspide brachycerL^ue, si siuevolue qu’il puisse etie. Elie sera rattachee dubitativemenl au De Haatii
japonicits, qui avec le procerulus et un Damaster constitue la faune des environs de Tokio. On a d’ailleurs
eleve depuis au Gyps}' IMoth Laboratoiy, Melrose, la larve du Leptocarabus procerulus prolixus. Voir
p. 5i etfig., et description detaillee ci-dessous, p. 5g5.
Sous-GENRES. — Cinq : i. Asihenocarabus, 2. Leplinocarabus, 3. Leplocarabus, 4. Adelocavabus,
5. Aulonocarabus.
1. SUBGENUS ASTHENOCAR ABUS Lapouge
Asthenocarabus nov. subgenus Lapouge.
Synonymie ; Hemicarabus pars Gehin. Cat. Carab. p. 24 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 144
(1896).
Canacteres. — Sous-menton renfle au milieu en avant, a soies fortes, sans supplementaires ;
menton assez graitd, sinus peu profonds, mesion gros, mais pas precisement renfle, sinus peu profonds,
deltion assez grand, piat, pointu, la pointe atteignant le niveau des lobes; sillons
frontaux imprecis, le cyathe incomplet ; antennes tres longues, a plaques denudees sans callosites
precises. Pronotum cordiforme, presque aussi long que large, gouttieres sensibles, bords faiblement
rebordes, sillon axial net, lobes arrondis, mo3’ens. Elytres longuement elliptiques, suture
saillante; sculpture du systeme trois, mate, finement granuleuse au microscope; primaires
forts, catenules, a petites fossettes peu profondes, secondaires et tertiaires assez foits, strioles
et raboteux, egaux, le premier et le dernier tertiaire obsoletes, pas de traces de quaternaires ; raphe
fort, en tubercules en avant, en chainons en arriere, gouttiere apre, a lignes de granulations.
Sillons indiques ou nuis, puncta, frange. Apex assez fort, assez arrondi. Pattes assez longues. Taille
petite, forme normale, couleur noiratre uniforme.
Etat d’evolution. — Le moins avance des Multistries du groupe pacifique. Cependant indica-
tions de callosites, de sillons, menton et sous-menton bien developpes. Le pronotum n’a pas encore
tout a faitrealise la structure typique du groupe, les intervalles sont presque normaux et ne s’orientent
pas vers la forme lineaire habituelle. Ce sous-genre donnera probablement dans Tavenir quelque chose
d'un peu different des Leptocarabus. Ph3dogenie, voir p. 200.
Repantition geographique. — Yeso. — Carte 5, n° 28.
LISTE DES ESPECES :
I. Asthenocarabus opaculus Putzeys, Ann. Soc. Ent. Belg. C. R. p. 48
(iSySj; Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 229 (i883); Morawitz,
Kenntn. Adeph. Coi. 3i (1886) ; Lapouge, Carab. nouv. p. 142 (1922).
- Pl. 7, Fig. I 8.
2. Subgenus LEPTI NOCARABUS Reitter
Leptinocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 191 (1896).
S3’nonymie ; M orphocarabus C pars Gehin, Cat. Carab. p. 21 (i885).
Eutelocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 23 (i885).
Oreocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 47 (i885).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. i65 (1909), p. 4 (1910).
592
COLEOPTERA ADEPHAGA
Canacteres. — Menton assez grand, sinus peu profonds, mesion peu renfle, deltion en
accent ciiconflexe, pointu, piat, n’egalant pas les lobes, ceux-ci courts ; palpes longs, plus
ou moins greles, non dilates; antennes a callo sites vari abi es, longues. Pro notum
petit, peu et tres egalement renfle, sans autre accident que le sillon axial, peu marque, forme
trapezoidale a moindre largeur posterieure, angles anterieurs arrondis, posterieurs a lobes a peine marques
(hiimmelii), un peu triangulaires et tres courts {wulffiusi), bords lateraux ourles, parfois tres finement,
dessus ponctue rugueux. Elytres tres allonges, etroits aux epaules, dilates au dela du
milieu, peu convexes, peu ourles, un peu apointis au bout; suture en relief, parfois en toit;
sculpture fine, d’ordinaire seche et hachee, les primaires d’ordinaire plus marques, mi roi rs
coupant les primaires et interessant souvent les intervalles adjacents; quaternaires ou
nuis ou rudimentaires et localises de chaque cote des deuxieme et troisieme secondaires
seulement, rarement plus nombreux et subegaux aux autres intervalles; raphe fort, tres serre,
souvent a petits miroirs. Sillons nuis ou rudimentaires, puncta, frange. Apex emousse. Pattes
assez longues ou longues. Forme allongee, taille petite ou moyenne, couleurs tres variees, souvent
riches, surtout des bordures ; tendance a 1’erythrisme des cuisses.
Etat d’evolution. — Mediocre. 11 n’y a plus de pores supplementaires au sous-menton ; deltion
peu developpe, aussi les palpes, antennes en evolution active ainsi que la sculpture. Chez les formes
attardees, il y a seulement trace de callosiles, elles ,sont au contraire tres nettes a trois ou quatre articles
chez les formes avancees. Les quaternaires manquent encore chez la plupart des formes, debutant,
caractere remarquable, sur les cotes des deuxieme et troisieme secondaires, arrivent chez miiUislrialus a
se generaliser. L’erythrisme des cuisses et meme des antennes ne fait que shnstaller chez certaines
races avancees, encore comme caractere individuel et rarement bien net. Phylogenie, voir p. zSi.
Repantition geognaphique. — Ue TAltai' au Pacifique, et de la base du Plateau Thibetain au
Kamtchatka et a la Siberie arctique; le hummelii parait atteindre TOural. — Cartes 4, no 26; 5, no 3o.
LISTE DES ESPECES :
I. Leptinocarabus hummelii Fischer.
A. Subspecies cyaneoviolacetts Motschulsky.
a. gracilentus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 267 (1878); Lapouge,
Carab. nouv. p. i52 (1924).
b. cyaneoviolacetts Motschulsky, Ins. Siber. p. 99 (iSqS), Kaf. Russi.
p. 82 (1845); Lapouge, Carab. nouv. p. 154 (1924).
c. gaschkevitsclii Motschulsky, Bull. Mose. p. 489 (1859); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 249 (1878), p. 260 (1886); Solsky,
Horae Soc. Ent. Ross. p. 262 (1875); Lapouge, Carab. nouv.
p. 154 (1924).
tristiculus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 219 (1878), p. 260 (1886);
Lapouge, L’Echange, p. i65 (1909).
d. middendorffi Menetries, Middendorf Reise, Zool. Vol. 2, p. 46,
pl. 3. fig. 2 (i85i); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 248
(1878), p. 262 (1886); Solsky, Horae Soc. Ent. Ross. p. 262
(1875); Lapouge, Carab. nouv. p. i56 (1924).
rufino : ochoticus Mannerheim, Bull. Mose. p. 278 (i852); Morawitz, Mei.
Biolog. p. 181 (1862); Solsky, Horse Soc. Ent. Ross. p. 262 (1875); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 249 (1878), p. 260(1886); Lapouge, L’Echange,
p. i65 (1909), Carab. nouv. p. i55 (1924).
Chansi, Mongolie, Mand-
chourie.
Daourie ; Sohondoh.
Mt^ Bureyas; de TAinour
a Wladivostock.
Des bouches de l’Amour
a Okhotsk.
FA.M. CARABIIA-E
593
B. Subspecies Itiimmelii Fischer.
a. hummelii Fischer, Ent. Imp. Koss. \^ol. 2, p. 69, pl. 35, fig. 8
(1823), Vol. 3, p. 63 (1825); iMotschulsk}^ Ins. Siber. p. io3
(1845), Kaf. Kussl. p. 79 (i85o); Lapouge, L’Echange, p. i65
(1909), Carab. nouv. p. 148 (1924).
biirnasclitvii Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 5~. p 483 (1826), Iconogr. Coi.
Vol. I. p. 3i2, pl. 40. fig. 2 (1829).
hummdi Solsky, Horae Soc. Ent. Ross. \’ol. ii, p. 262 (1875); Kraatz, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 278 (1878); ? Sahlberg, Xordvestra Sibir. Insektf. p, 7
{1880); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 168 (1896): Popjiius, Finska \'etensk.
Soc l'drh. Vol. 48, n» 3, p. 4, 16 (1906).
huriiaschevi Kraatz. Deutsche Ent Zeitschr. p. 248 (1878).
var. rufiertts Lapouge, Carab. nouv. p. i5o {1924).
var. multistriatus Lapouge, Carab. nouv. p. i5o 11924).
ab. -coi. {obversus) Motschulsky. Ins. Siber. p. io3 (1845) ; (7) Kraatz, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 260-262 (1886); Lapouge, L’Echange, p. i65 (1909).
b. smaragduliis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 248 (1878). p. 260
(1SS6); Lapouge, L’Echange, p. i65 (1909), Carab. nouv. p. i5i
(1924).
c. buriala Lapouge, Carab. nouv. p. i5o (1924).
C. Subspecies Lapouge, Carab. nouv. 'p. 102 (1924). — Pl. 7,
Fig. 19.
Leptinocar. wuiffiusi Morawitz.
a. venustus Morawitz, Alei. Biolog. Vol. 4, p. 198, Bull. Acad. Sc.
Petersb. Vol. 5. p. 244 (1862), Kenntn. Adeph. Coi. p. 26 (1886) ;
Solsk}', Horte Soc. Ent Ross. p. 259(1875); Kraatz, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 182 (1878), p. 261 (1886), p. 844 (1887);
Lapouge, Carab. nouv. p. 187 (1924).
acut -sculptus pars Lapouge. L'Echange, p. 4 (1910).
b. acutescidptns Chaudoir, Rev. Mag. Zool. p. 26 (1869); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 335 (1878) ; Reitter, Best. Tab. Carab.
p. igi (1896); l-apoLige, L’Echange, p. 4 (1910).
gaschkevitschii Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 216 (1878); Lapouge.
L‘Echange. p. 4 (1910).
var. carinulatus Chaudoir, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 76 (1S77).
vax. gossarei Haury, Ent. Nachr. p. 9 (1879), Rev. Mag. Zool. p. 3i2 (1879);
Gehin, Cat. Carab. pl. 6 (i885); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. j). 268
(1886).
var. christophi Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 216, 335 11878), p. 265 (1881 );
Morawitz, Kenntn. .Adeph. Coi. p. 26, 3i (1886), Lapouge, L'Echange,
p. 4 (1910).
christofi Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 268 (1S86).
var. distinctus Haury, Le Natural. p. 269 (1886); Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi.
p. 26 (i886j: Lapouge, L'Echange, p. 4 '1924).
C. wutfiusi Aloiawitz, Alei. Biolog. \"ol. 4, p. 192, Bull. .Vcad. Sc.
Petersb. Vol. 5, p. 248 (1862), Kenntn. Adeph. Coi. p. 26, 3i
(1886); Solsky, Horre Soc. Ent. Ross. p. 289 (1886); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 192(1896); Lapouge, L’Echange, p. 4(1910).
de kraatzi Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 265fi88i). p. 267,268 {iSSbg
Morawitz. Kenntn. .Adeph. Cui. p. 26(1886).
d opacipr.nnis Reitter, Wien. Ent. Zeit. jn 227 (1898); Lapouge,
J-’Echange, p. 4 (1910).
Transbaikalie , .-\mour,
Aloyenne Lena, Aland-
chourie.
Oussouri .
.Amour : Alonts Bureyas.
Sajan, Irkoutsk; Ourga.
.Amour : Alonts Bureyas.
Alandchourie, .Amour.
.Amour.
Alandchcnu ie, Wladivo-
stock.
Coree.
594
COLEOPTERA ADEPHAGA
3. SuBGENUS LEPTOCARABUS Gehin
Leptocarabus (subgenus) Gehin, Cat. Carab. p. XXIII, p. 36 (i885); Reittei, Best. Tab. Carab.
p. 171 (1896).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 190 (1909).
Caracteres. — Sous-menton grand, parfois depourvu de soies gulaires {prolixus)-,
mesion renfle; deltion triangulaire a large base, piat, pointu, assez grand mais rnoins
long que les lobes; palpes longs, greles; cyathe bien marque; antennes tres longues,
greles, peu calle uses. Pronotuin a peine reborde, peu renfle, peu accidente, mais non
piat, iinpressions j uxtangulaires assez grandes, reunies a la basilaire, celle-ci appiofondie
au milieu avec deux petits reliefs au inilieu sur la base du disque; long, souvent
autant ou presque autant que large, cotes paralleles, peu elargis avant le milieu, a peine sinues
pies des lobes, lobes peu developpes, rebordes en dehors; par exception, assez longs, droits,
a peine emousses chez Iiarniandi . Elytres tres allonges, paralleles, a peine elaigis au dela du
milieu, un peu apointis plutot qu’emargines ; suture un peu en toit; sculpture fine, tres
faible, stries larges, systeme 3 ou systeme 7, dans ce dernier cas les piimaires lineaires,
segmentes, lisses, les autres intervalles faibles, rugueux, peu precis, les quaternaires
souvent disperses en granulations ; raphe lineaire, saillant, luisant; emargination faible ou
nulle. Sillons rudimentaires ou nuis, puncta, frange. Pattes greles, tres longues. Apex peu
emousse. Taille moyenne ou grande, forme longue et grele, ou un peu grele, le plus souvent
parallele; couleur noiratre, s&ni borrecticoUis v\o\ei.
Etat d’evolution. — Mediocre, sauf que ce sous-genre pousse plus loin que les autres
Tanamorphose longiligne, et chez prolixus elimine normalement les soies gulaires. L’evolution actuelle
porte sur les antennes et la sculpture, et un peu sur le pronotuin. Les callosites sont plus ou rnoins
nombreuses, jamais bien fortes. La sculpture commence par des formes sans quaternaires : harmandi
a primaires bien catenules, secondaires et tertiaires grossiers, comme effiloches; exilis, tenuiformis,
gracillimns , fujisaniis, races alticoles a intervalles fins, primaires segmentes, secondaires et tertiaires tres
fins, stries larges, avec ou sans traces de cones, aussi porredicollis, race grande du Nord-Ouest; les
quaternaires n'apparaissent, sans se developper beaucoup, que chez les races du sud et de l’est du
Wondo, procerulus prolixus. I/evolution du pronotum se fait dans le sens de 1’allongement. Phylogenie,
voir p. 252.
Ontogenie. — On connait la larve du Leptocarabus procerulus prolixus par un exemplaire du
premier age obtenu d’elevage au Gypsy Moth Laboratory, Melrose. Voyez supra p. 5i et fig. Sa
description a ete retardee par la guerre, qui a empeche la publication du fasc. 5 de nos larves (i).
(i) Larve un peu elliptique, noiratre. Labre retreci en avant. Exolabre triangulaire equilateral, le cote externe
presque rectiligne, peu renfle, a peine sinue pres de Tangle, celui ci obtus et dirige en avant, cote interne tres faiblement
arque, sinus assez profond, bourrelet assez fort sur la moitie sinusaire du lobe, le sinus, la dent externe du mesplabre,
s’elargissant sur le mesolabre, nettement limite en arriere par un sillon profond allant du milieu d’nn lobe au milieu
de Fautre, ce sillon sinueux, a sinuosite concave en avant derriere les sinus, convexe en avant derriere le mesolabre ;
mesolabre fortement quadricuspide les dents longues, etroites, tres detachees ; medianes un peu divergentes, separees
par un sinus profond double de leur largeur, pointe un peu obtuse, extornes plus courtes, droites, etroites et pointues,
la pointe au niveau du fond des medianes, separees des medianes par un sinus egal a Fune d’elles. Les dents medianes
paraissent a certain jour canaliculees et non renflees, mais c’est une illusion due a la transparence du milieu.
Pas de disque, derriere le sillon s’etale en divergeant un eventail de rides etroites et peu saillantes, rugueuses
sur un fond tres finement granuleux, en trainees.
Le bourrelet est arme au bord externe de chaque sinus d’une longue et forte soie faisant secante au milieu.
Hypolabre pourvu d’ane hypophyse tres renflee, terminee par un fort hypodon dont la pointe conique fait saillie entre
FAiM. CARABIDiE
5g5
Repartition geog ra phique. — Seulement le Japon, Yeso, le sud de Sakhaline. Tous les
niveaux, mais avec des races locales sur les hautes montagnes. — Carte 5, n° 29.
LISTE DES ESPECES :
I. Leptocarabus hanmandi Lapouge, L’Echange, p. 190 (1909), Carab.
nouv. p. 142 (1922).
car. groupe acutesculptus Lapouge, Bull. Mus. Paris, p. 3o8 (igoS).
1. Ilondo, Alpes de Nik-
ko : Chiuzungi.
2. Leptocar. procerulus Chaudoir.
A. Subspecies exilis Bates.
a. exilis Bates, Trans, Ent. Soc, Lond. p. 226 (i883); Lapouge, I, Sado.
, L’Echange, p. 190 (igog).
b. lenttiformis Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 226 (i883); Alpes de Nikko.
Lapouge, L’Echange, p. 190 (1909), Carab. nouv. p. 143 (1922).
c. gracillimus Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 227 (i883); Lapouge, Mont Ontaka.
L’Echange, p. 190 (1909), Carab. nouv. p. 143 (1922).
les medianes et atteint le niveau de la pointe des exterues. Vu par dessous, Phypodon parait renfle et les medianes
creuses, ce qui est la realite. Derriere Thypolabre, champ de soies jaunes couchees formant le palais ; palpes brises, ainsi
qu'une antenne. Tautre de longueur moyenne, les articles coniques, plus longs que leur largeur maxima.
Pronotum tinement granuleux au microscope, en partie devore ; ne parait presenter rien de particulier.
T ergites egalement granuleux. tegmina depassant un peu. Lobes assez grands des le premier, larges d’un tiers
de la demi-largeur du tergite, longs des deux tiers de la longueur mediane sur la larve dessechee, donc moins sur le
vivant, arques en dehors, rectilignes en dedans, emousses plutot qu’arrondis a la pointe. Telson tres echancre en demi-
cercle, les lobes, ourles comme les precedents, triangulaires a cote externe convexe et plus arque, pointe emoussee plutot
qu’arrondie, cote interne concave peu arque. Cerei rapproches a la base, tres divergents. presque horizontaux. rectilignes
vus en dessus, legerement releves vers la pointe vus par cote, plutot greles, granuleux au microscope, une fois et demie de
la longueur du protelson ; epines au premier tiers, rapprochees, Tinterne courte, droite, grele, implantee a 3o® d’inclinaison.
Texterne reduite a un cone deprime, toutes deux termiuees par une longue et forte soie; granulations irregulieres, de
plus en plus rapprochees, jusqu’a la pointe, celle-ci pourvue d’une tres longue et tres forte soie subapicale longue
de pres de la moitie de la longueur du cerque.
Dessous invisible. Pattes normales. Couleur brune, peut-etre en raison de Tage. Premier age, dessechee,
longueur 8 millimetres, largeur maxima 2 1/2. Obtenue d’elevage au Gypsy Moth Laboratory, Melrose U. S. A., 29 avril
1911, donc printaniere.
Cette larve tres importante ne differe que par des nuances de detail de celle du prohUmaticus, si Ton excepte la
tete et les soies du cerci ; elle est seulement plus elliptique. Mais ces nuances sufhsent pour lui faire une place a part.
La tete est tout a fait differente; sauf que le mesolabre est quadricuspide, il n’y a que des differences. La
principale est Texistence d’un hypodon, saillant entre les medianes tres separees, place a un plan inferieur qui se
constate aussitot au microscope, car il force a changer la mise au point. Je ne connais jusquhei aucun Multistrie qui
possede un hypodon, organe frequent au contraire chez les Carabogeniens. Les dents du mesolabre exagerent le
type quadricuspide et se rapprochent plus de celles du concolor par Tecartement des medianes et Tinegalitede longueur
des medianes et des externes, mais toutes les dents sont beaucoup plus longues, plus etroites, plus profondement separees.
L’exolabre eu triangle equilateral, pointe en avant et au milieu, est d’un type rare chez les IMultistries. L’cnsemble
du profil du labre est plutot de certains Calosomes. L’ourlet du sinus est beaucoup plus develojtpe en dehors que
chez les Multistries, s’etale en arriere du sinus intermedian, et est nettement limite sur toute sa longueur par un profond
sillon L’eventail de stries en forme de iexv.We' de Chamaerops qui couvre le front est tout a fait juopre jusquhei a
ce Carabe. Les antennes sont trop longues par rapport au probUinaticus et aux Multistries en general.
Les cerci par leur forme n’ont rien d’anormal, mais les longues ct robustes soies sont tout a tait
extraordinaires pour un Carabe, quelques Calosomes seulement en ont de pareilles.
La larve du prolixus montre que les Leptocarabus appartiennent a une subdivision tres tranchee des Multistries.
avec des caracteres propres, longueur et is leinent des dents du mesolabre, d’autres rappelant les Carabogeniens. hypodon.
d’autres rappelant les Calosomes. developpement des soies et surtout de celles des cerci. Ces caractires dhiilleurs pcuvent
s’attenuer peut-etre aux hges suivants, comme il arrive chez les Calosomes et beaucou)) de Carabes, dont les dents sont
souvent moins differenciees au 3e age.
Les Leptocarabus ne peuvent pas descendre des ^fultistries ordinaires. et Tinverse n'est ])as jirobable. Iis sont
plutot a regarder comme des collateraux descendant d'une souche commune eteinte et probablemcut plus voisine de celle
des Carabogeniens que de celle des Pliochetes.
596
COLEOPTERA ADEPHAGA
d. fiijisanns Ba'tes, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 227(1883); Lapouge,
L’Echange, p. igo (1909).
e. shinanensis Born, Ent. Mitt. Vol. ii, p. 178 (1922).
B. Subspecies l>roceruliis Chaudoir.
a. porredicollis Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 228 (i883); Gehin,
Cat. Carab. pl. 6(i885); Lapouge, L’Echange, p. 190 (1909).
b. procerulus Chaudoir, Rev. Mag. Zool. p. 486 (1862); Bates, Fians.
Ent. Soc. Lond. p. 225 (1862); Semenow. Symbolae, p. 260
(1898); Lapouge, L^Echange, p. 190 (1909). — Pl. 8. Fig. I.
c. prolixus Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 228 (i883); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 171 (1896).
procerulus var. Lapouge, Bull. Mus. Paris, p. 3o8 (igoS).
Mont Fujisan.
Shinano ; Mont Yatzuza-
dake.
Hondo, cote nord-ouest.
Sakhaline, Hondo, Yeso,
Kiushiu.
4. SuBGENUS ADELOCARABUS Reitter
Adelocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 192 (1896).
Synonymie : Leptocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 36 (i885).
Caracteres. — Sous-inenton a soies gulaires souvent multiples; mesion peu renfle,
davantage en avant, palpes longs, greles, faiblement dilates; cyathe bien dessine; antennes
tres longues, peu calleuses. Pronotum un peu plus large que long, presque carre, angles
anterieurs largement arrondis, cotes sinues apres le milieu, disque sensiblement renfle sur la
premiere moitie, termine par deux lobules inseres entre les fossettes posterieures
j uxtangulai res et mediane, gouttiere etroite, impression basilaire confluant avec les fossettes
juxtangulaii es et mediane, mal definies mais profondes, caracteristiques; bords ourles ou faiblement
rebordes, lobes courts, larges, rebordes en dehors. El3’tres elliptiques allonges; gouttieres
larges, tres reduites en arriere, suturale carenee, parfois beaucoup ; sculpture du systeme 7,
primaires entiers ou segmentes, d’ordinaire carenes mais tres moderement, secondaires lineaires, plus
ou moins faibles, tertiaires et surtout quaternaires tres menus, a peine discernables, rapeux; raphe
tres fort, souvent dedouble, tubercules luisants; dans la gouttiere, granulations un peu
alignees (e.xc. seniiopacus). Sillons rudimentai res ou nuis, puncta, frange; apex un peu recourbe,
pointu, plus gros et arrondi chez seniiopacus. Pattes longues, gr6les. Taille moyenne ou grande, forme
allongee, mais moins que celle des Leptocarabus, deprimee; couleur noir mat, a reliefs brillants;
pronotum brillant et comme verni chez seniiopacus.
Etat d’evolution. — Mediocre, retardataire quant aux soies des palpes. Anamorphose longiligne
moins accusee que chez les Leptocarabus, meme genre de sculpture tres fine. Pronotum du meme type,
avec les memes reliefs caracteristiques, mais de forme plus normale et avec les creux plus profonds.
L’evolution actuelle porte principalement sur la sculpture, developpement des primaires en carenes, de
Varboreiis au coreanus, et aussi du raphe. Phylogenie, voir p. 252-253.
Repartition geographique. — Yeso, Sikhota Alin, nord de la Coree. Aiboricole; regions
noyees. — Carte 5. no 32.
LISTE DES ESPECES :
I. Adelocarabus arboreus Lewis, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 526 (18S2); Yeso.
Bates, ibidem, p. 225 (i883); Gehin, Cat. Carab. pl. 6 (i885);
Lapouge, L’Echange, p. 190 (1909).
FAM. CARABID.^:
^97
2. AdeI ocar. sichotensis Born, Soc. Ent. p. 79 (1914); Lapouge, Carab. }iIonts Sikhota Alin.
nouv. p. 121 (1921).
3. Adelocar. koreanus Reitter, Verh. Zool. Ges. Wien, p. iio (1895), Coree septentr.
Best. Tab. Carab. p. 192 (1896); Lapouge, Carab. nouv. p. 16(1913),
p. 120 (1921), L’Echange, p. 4 (1910). — Pl. 8, Fig. 3.
4. AdeI ocar. semiopacus Reitter, \^erh. Zool. Ges. Wien, p. 109 (iSgS), Coree.
Best. Tab. Carab. p. 192(1896); Lapouge, L’Echange, p. 4 (1910).
5. AdeI ocar. seishinensis nov. spec. Lapouge (i).
Coree, Seishin.
5. SuBGENUS AULONOCARABUS Reitter
Aulonocarabus Reitter, Best. Tab, Carab. p. 192 (1896).
S3’nonymie ; Carabus D pars Gehin, Cat. Carab. p. 44 (i885).
Tableau de detenmination. — Lapouge, L’Echange, p. 4 (1910).
Caracteres. — Alesion peu renfle, davantage au sommet; deltion allonge, robuste,
subegal au.K lobes, palpes moins longs, non greles; antennes longues et fortes, tres
calleuses, moins chez nicolaiensis. Pronotum carre, souvent retreci en avant et non en
arriere; reliefs du type Leptocarahis, souvent tres renfles; cotes a peine rebordes en avant, un peu
plus en arriere; lobes triangula! res, arrondis, assez longs, moins chez nicolaiensis. Elytres
ovo-elliptiques, peu renfles, largement etales sur les cotes, surtout en arriere; suture
tres carenee; gouttiere large, rebords assez developpes ; sculpture a trois carenes primaires
parfois tres elevees, secondaires et tertiaires minces, peu eleves, tres nets (^nicolaiensis). moins
nets, moins eganx (karilensis), fondus en une granulation mate, imperceptible, avec de rares traces
de secondaires (^canaliculatus)-, raphe bien developpe, a petits cones serres, gouttiere mate.
Sillons nuis, puncta, frange. Apex peu incurve, divers : regulierement retreci et pointu (^nicolaiensis),
tres grele (kurilensis), longuement apointi (careniger), large et simplement arrondi (^penialis, canaliculatus).
Pattes assez longues, de force normale. Forme plus ou moins, mais jamais tres allongee, taille
moyenne, couleur noiratre, rufinisme plus ou moins marque des elytres, mais non du scape
ou des pattes.
Etat d’evolution. — Avance, mais sans exces. Developpement complet du deltion, des callosites,
sculpture tres avancee. Sillons seuls retardataires. L’evolution actuelle ne porte guere que sur la
(11 Adelocarabus seishinensis. — Voisin dCarboreus, mais distinet a premiere vue par sa taille plus petite, sa forme
plus etroite et aplatie, sa couleur assez brillante. Tete et ses organes semblables, sauf le brillant relatif, articles 5-8 des
antennes nettement calleu.x, 9-10 un peu de|)Ouilles a la suite. Pronotum plus etroit, piat, assez brillant. Elytres deprimes a
suture saillante, sculpture du type arboreus, assez variable, d’ordinaire moins marquee et plus irreguli^re. Primaires pas
plus forts que chez arboreus, moins regulierement segmentes, ne tendant pas a faire carene, foveoles faibles ou nulles ;
secondaires un peu plus fins, entiers ou subentiers, aussi les tertiaires plus fins encore ; les quaternaires manquent parfois,
fondus en granulations, mais le plus souvent il en reste des traces, normalement iis sont plus fins que les tertiaires, mais
entiers ou subentiers, et par suite la scidpture bien plus nette que celle d' arboreus, bien qu'e.\trcmement fine. Stries finement
ponctuees, entamant souvent le bord des intervalles tres serres. .-Ype-v fin et parallele, rappelant plutot celui du canaliculatus
careniger que celui du procerulus. Tout noir, la pubescence des antennes un peu rousse.
Koreanus et sichotensis se distinguent 4 premiere vue du seishinensis par leurs primaires rchausses en carenes, la
structure du raphe, la matite du dessus ; semiopacus par le contraste de la partie anterieure brillante et des elytres mats, mais
par la sculpture des elytres le semiopacus est beaucoup plus pres du seishinensis sauf quant au raphe. Ces quatre formes sont
a considerer jusqu’a nouvel ordre comme collaterales mais indepenJantes, tant de Varboreus que des Aulonocarabus.
Longueur 25-3o, largeur8-ii. Seishin, Coree. une soi.xantaine d’e.'cemplaires, Staudinger. Bang Haas.
COLEOPTERA ADEPHAGA
598
sculpture, dont les carenes s’exagerent peu a peu, les secondaires et tertiaires disparaissant par
compensation. Tres nets jusqrdau raphe chez iiicolaiensis, et presque carinuliformes, iis deviennent chez
kiirilensis des cretes mal dessinees et rugueuses, en voie d’obliteration, et sont remplaces par un fond
mat tres finement grannleux chez les autres races. Lhipex, fin et pointu chez les formes moins avancees,
aboutit a une structure en pointe de couteau de table chez canaliculatus. Le rufinisme des elytres n’est
pas lie a 1'habitat alticole ni a la lafitude, il est dans la nature de Tespece, aussi frequent dans le Chansi
qu’aux Kuriles. Phylogenie, voir p. 253 et fig.
Repartition geographique. — De la Lena aux Kuriles; Mongolie; nord de la Chine. —
Carte I , n° 3i.
LISTE DES ESPECES :
I. Aulonocarabus canaliculatus Adams.
A. Subspecies nicolaiensis Lapouge, Carab. nouv. p. 120 (1921). — Embouch. de TAinour.
Pl. 8, Fig. 2.
B. Subspecies hirilmsis Lapouge, Carab. nouv, p. i5 (1913), p. 120 lies Kouriles.
(1921).
C. Subspecies canaliculatus Adams.
a. careniger Cha.\\dLO\v, Rev. I\Iag. Zool. p. 448 (i863); Kraatz, Deutsche Mandchourie.
Ent. Zeitschr. p. 275 (1878); Lapouge, L’Echange, p. 5 (1910),
Carab. nouv. p. i5 (1913), p. 120 (1920).
b. penialis Lapouge, Carab. nouv. p. i5 (1913), p. 120 (1921); Born, Bas niveaux; Siberie,
Russ. Sibir. Carab. p. 7, Soc. Ent. Vol. 3/ (1922). Amour.
c. canaliculatus Adams, Mem. Soc. Nat. AIosc. Vol. 3, p. t68, pl. 12, Sajan, Hamar Daban,
fig. I (i8i3); Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 197 (1827); Mongolie, Chansi.
Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 55i (1881), Iconogr. Coi. Vol. i,
p. 378, pl. 55, fig. 3 (1889); Motschulsk}'-, Ins. Siber. p. log
(18451, Mei. Biolog. Petersb. p. 225 (i85g); Gebler, Bull. Mose,
p. 286 (1847) ; Solsky, H oras Soc. Ent. Ross. Vol. 1 1 , p. 256 (1875);
Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 245 (1878); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 192 (i8g6); L.apouge. L’Echange, p. 5 (1910),
Carab. nouv. p. i5 (1913), p. 120 (1921).
costatus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3. pl. 6, fig. 2 (1826).
var. uifipennis Lapouge, L’Echange, p. 5 (1910).
var. brevior Poppius, Meddel. Soe. Fenn. Vol. 33, p. 83 (1907).
IO. Genus NIPPOCARABUS Lapouge
Nippocarabus nov. genus Lapouge.
Synonymie : Limnocarabus B pars Gehin, Cat. Carab. p. 27 (i885).
Caracteres. — Sous-inenton renfle au milieu; menton assez grand, sinus faibles, mesion
renfle, deltion reduit a un bord plutot angule que dente, cyathe frontal marque,
antennes greles et tres longues, non calleuses. Pronotum allonge, cordiforme,
reborde, sensiblement sinue avant les lobes, gouttieres bien marquees, impression basilaire
faible, impressions j uxtangulai r es lineaires, assez profondes, imprecises, paralleles a Taxe,
prolongees presque jusqu’a mi-longueur du pronotum, disque peu renfle, rebords presque
FAM. CARABID.-E
5cj9
verticaux, plus developpes vers les lobes et sur les lobes, ceux-ci assez longs, peu larges,
diriges en arriere, creuses au milieu, tres redresses en dehors, ourles en dedans.
Flytres en amande, assez etroits aux epaules, celles-ci tres saillantes; convexite faible;
rebords et gouttiere bien marques; suture non renflee; sculpture du systeme trois, tres
entiere, le preinier tertiaire seul inanque, les trois intervalles externes tres fi ns mais nets ; priinaires
segmentes ou subcatenules, secondaires et tertiaires plus faibles, d'ordinaire egaux, non strioles; raphe
tres fort, subcatenule, gouttiere rugueuse, tout le dessus finement granuleux, intervalles et stries,
celles-ci plus larges que les intervalles, non ponctuees, parfois avec quelques asperites, amorces de
(luaternaires, principalement le long des primaires. Sillons interrompus au milieu, puncta, frange.
Apex variable. Pattes longues et greles. Taille moyenne; forme allongee, deprimee ; couleur
noiratre, tres mate, parfois reflets bronzes entre les chainons.
Etat d’evolution. — Peu avance : deltion tres retardataire, pronotum tres normal, sculpture
primitive. L'evolution actuelle tend a reduire les tertiaires et a diminuer 1’allongement. L’apex presque
falciforme, a pointe extreme un peu rabattue, est beaucoup plus court chez decurtatus et termine en
bouton. Phylogenie. voir p. 253.
Repartition geographique. — ■ Nord du ITondo, peut-etre aussi Coree. — Carte 5, n° 33.
LISTE DES ESPECES :
I. Nippocanabus van volxemi Putzeys, Ann. .Soc. Ent. Belg. p. 2(1875); Nord du Flondo.
Bates, Trans. Ent, Soc. Lond. p. 224 (i883); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 149 (1896); Lapouge, Carab. nouv. p. 143 (1922).
var. decurtatus Lapouge, Carab. nouv. p. 343 (1922I.
(OARABOGENIENS)
I. Genus CARABUS Linne, strictiore sensu
Carabus (genus) latissimo sensu Linne, Syst. Nat. Vol. i. p. 668 (1767); strictiore sensu Thomson, Opusc.
Ent. Fasc. 7, p. 704 (1875); Gehin, Cat. Carab. p. XXVI, p. 46 (1845); pars Ganglbauer, Kiif.
Mitteleur. Vol. i, p. 42 (1892).
Synonymie : Hygrocarabus Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 692 (1875).
Eucarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 19(1876), p. XXI, p. 3i (i885).
Limnocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. i5 (1876), p. XX, p. 25 (i885).
Goniocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. t5o (i8g6).
Autocarabus Seidlitz, Faun. Transylvan. p. 5 (1891).
Tableau de determination . — Lapouge, L’Echange, p. 37, 38, 42, 48 (1902).
Caracteres. — Sous-menton piat ou tres piat; menton mediocre, lobes arrondis, sinus larges,
peu ou mediocrement profonds, mesion renfle ou non, deltion piat, pointu, diversement long;
palpes non dilates, plutot longs, souvent greles {Limnocarabus, Hygrocarabus), dichetes, sauf
certaines races de cancellatus; antennes calleuses ou non. Pronotum reborde, bien lobe, transverse
ou peu cordiforme. Elytres emargines, parfois fortement, souvent creneles aux epaules
6oo
COLEOPTEKA ADEPHAGA
[LitiDiocarabus, Hygrocarabua, la plupart des caiicellatus); sculpture tres diverse, d’ordinaire fortement
evoluee, les tertiaires toujours reduits ou nuis. Sillons ou non, puncta, frange. Quatre pulvilli; chez
Hygrocarabus trois seulement. Taille moyenne ou grande, forme peu convexe, couleurs diverses, scape
et cLiisses souvent rouges ou jaune rougeatre.
Etat d’evolution. — Assez avance, bien qu’inegal suivant les caracteres. Palpes retardataires ;
toujours non dilates; polychetes ou heterochetes chez les cancellatus de la branche orientale, par accident
chez ceux de la branche occidentale et chez V auratus. Elytres tres avances; epaules fortement crenelees
chez plus de la moitie des especes ; tertiaires toujours absents ou reduits; structures diverses mais tres
differenciees des autres intervalles. L’evolution actuelle porte sur les palpes, les antennes. la sculpture,
les sillons, l’erythrisme des antennes et des pattes. Phylogenie, v. p. iSS-zSj .
Repartition geog raphiqiie . — Aire tres vaste, de 1’Irlande et de la Bisca3’e au Japon, mais
ne depassant guere au sud la ligne de partage des eaux, satif au Caucase et au T urkestan. — Cartes 1-5 •
Ontogenie. — La plupart des larves sont connues.
Sous-GENRES. — Quatre ; I. Goniocarabus, 2. Limnocarabus, 3. Hygrocarabus. 4. Carabus.
I. SuBGENUS GONIOCARABUS Reitter
Goniocarabus (genus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. i5o (1896); Barthe, Tabi. Anal}'t. Carab.
p. 29, 83 (1909); Codina, Ent Catalun. Coi. p. 47 (1918).
Tabi eau de determination. — Lapouge, L’Echange, p 87, 38, 42, 48 (1902).
Caracteres. — Palpes dichetes [vagans, races occidentales de cancellatus) heterochetes ou
polychetes (races orientales de cancellatus')-, mesion renfle, deltion pointu, egal aux lobes;
antennes non calleuses, un peu calleuses chez les races orientales de cancellatus, ambolus et
scape souvent comprimes. Pronotum grand, transverse, reborde, bien lobe, impression
posterieure d’ordinaire nette et bisinuee. Elytres correctement elliptiques ; epaules denticulees
chez les races orientales de cancellatus, emargination moderee, sauf chez quelques races de cancellatus
dTllyrie ou elle est forte; suturale elevee, serree de pres par le premier secondaire d’ordinaire
raccourci; deuxieme et troisieme secondaires en cotes carenees, peu elevees chez vagans,
souvent beaucoup chez cancellatus, quatrieme secondaire mediocre ou nui; primaires tres variables,
tantot fortement tuberculeux, tantot reduits a des segments minces et sans relief au fond des sillons qui
separent les secondaires; tertiaires toujours faibles, souvent effaces entierement. Sillons
mediocres ou nuis. Taille moyenne, presque grande chez certaines formes illyriennes et
dalmates ; couleur fondamentale bronzee, plus ou moins rembrunie jusqu’au noir, variant au vert, au
bleu, au violet, au cuivreux suivant les races et les individus, le pronotum souvent discolore, d’ordinaire
de teinte ou de couleur plus chaude. Scape normalement rouge, a quelques races pres, chez
cancellatus, et noir chez vagans ; cuisses souvent rouges chez cancellatus, sauf quelques races, et chez vagans
tres rarement (borni).
Etat d’evolution. — Le moins avance du genre. Chez vagans les palpes sont deja dichetes.
mais les antennes sont simples, les epaules non crenelees, les primaires relativement conserves, et meme
le juxtasutural, les cotes secondaires non hypertrophiees, Terythrisme du scape et des cuisses tres
rare et individuel. Chez cancellatus, V intermedius et le trentinus sont a peu pres a ce meme point, mais
les intervalles deja plus inegaux. 'L’ emarginatus et les formes voisines exagerent Temargination et
FAM. CARABID^
6oi
commencent a avoir les epaules uu peu cienelees. Les caracteres de Tespece se developpent dans
TEurope centrale, la Russie, la Siberie. Du cote de la France, revolution ne depasse pas chez le celticus
et ses sous-races le degre de V intermedius et du trentinus. En somme l’evolution porte sur tous les
caracteres specifiques. Phylogenie, v. p. 256.
Repantition geographique. — Le vagans est localise dans les Basses Alpes et leurs environs.
Le cancellatus au contraire est palearctique, remontant presque jusqu’au cercie polaire, descendant
jusque dans les Pyrenees, TApennin Nord, l’Albanie. II atteint vers l’est la Moyenne Lena, mais non le
Pacifique. Le cancellatus est inserit au Catalogue des Coleopteres de rAmerique du Nord de Leng
(1920), comme indigene dans le Wisconsin. Cet habitat a 1’ouest du lac Michigan m’etonnerait.
Je crois a bindigenat du nemoralis, dont j’ai vu des exemplaires, adultes et larves, dans les collections
americaines, avec des dates anterieures aux tentatives d’acclimatement, une race speciale et tres
primitive habite d’ailleurs Terre-Neuve et la cote, mais le nemoralis est un habitant de la region en
face de 1’Europe et non de 1’interieur. — Cartes 1-5.
Paleontologie. — Les tourbes campiniennes de Belgique ont fourni des restes qui paraissent
appartenir a des formes naines de cancellatus ou d’especes voisines. Iis presentent une certaine variete.
Voir Lapouge, Degre d’evolution du genre Carabus a Tepoque du Pleistocene Aloyen, p. 7, Bull. Soc.
Sc. Ouest (1902), Ann. Soc. Ent. Belg. p. 232 (1902). J’ai trouve le cancellatus celticus, avec ses dimen-
sions actuelles, dans les tourbes interglaciaires de Ia cote de 1’Ouest de France : Batz, Bretignolles.
Ontogenie. — Les larves de plusieurs races de cancellatus sont connues, et ce Carabe s’eleve
facilement. Serrilabre tetrodonte. Labre a cotes externes convergeant en avant; exolabre a bords
anterieur et exterieur obliques ; mesolabre a sinus axial peu profond, dent externe assez nette sur le
Hanc de 1’interne; hypodon visible sous le bord du sinus comme une petite epine; palpes et antennes
moyens, terminal dilate, palpaires accoles mais a des niveaux differents; tegmina etroits, lobes
seulement indiques; telson tronque, lobes indiques, davantage chez get a, cerci grenus, epines redressees,
tres courtes, subegales. Voyez supra p. 53 et fig. et Description des larves, Mem. 3, p. 16-19 (’t907).
C’est la larve attribuee au splendens par Xambeu, Mem. 8, p. 111-112. La larve decrite par Gehin
dans sa sixieme lettre se rapporte au purpurascens. Celle de Schiodte, que j’ai etudiee avec soin, me
parait un nemoralis anormal. Ponte au printemps. CEufs petits, aussi la larve.
LISTE DES ESPECES :
1. Goniocarabus vagans Olivier, Entomol. 3, p. 35, 39, pl. 3, fig. 28 (zygS) ;
Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 84 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 337,
pl. 45, fig. 4 (1829) ; Castelnau, Hist. Nat. Coi. Vol. i, p. 142 (i85i) ;
Fairmaire, Faun. France, Vol. i, p. 22(1854); Pirazzoli, Carab. Ital.
p. 35 (1871); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 701 (1875); Fauvel,
Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 162 (1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur.
Vol. I, p. 65 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i5o (1896);
Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 4, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 427(1898);
Caillol, Coi. Provenc. Vol. i, p. 24 (igo8); Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 87 (1909); Born, Coi. Rundsch. p. 12 (1917).
var. ligttricus Lapouge, L’Echange, p. 3“ (1902).
var. viatheyi Born, Coi. Rund. p. i2-i3 (1917)-
var. borni Barthe, Tabi. .A.nalyt. Carab. Suppi, p. 84 ( 1923).
2. Goniocar. cancellatus Illiger.
.•\. Subspecies intermedius Dejean.
a. intermedius Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 104 ([826), Iconogr. Vol. i,
p. 355, pl. 5o, fig. I (1829); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr.
Basses .Alpes et environs.
.Mpes maritimes.
Dalmatie.
6o2
COLEOPTERA ADEPHAGA
p. 263 (1877); Ganglbauer, Kiif. Mitteleur. Vol. i, p. 65 (1892);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. i53 (1896); Lapouge, Phylog.
Carab. Mem. 4, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 429 (1898); Apfelbeck,
Kaf. Balk. Vol. i, p. 3i (1904); Csiki, Ann. Mus. Hung.
p. 620 (1926).
corpulentus Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. 1, p. 32 (1904); Boni, Ins. Borse,
p. 6 (1904).
nudilahrtis, novaki, atroviridulns Mulier, Wien. Ent. Zeitschr. p. i36 (1898), p. 28,
32 (1899); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 32 (1904).
b. schatzmayeri Born, Ent. Blatt. p. 253 (1912); Csiki, 1. cit. p. 620.
nigricornis pars Dejean, Iconogr. Coi. \ ol. l, p. i53 (1S27).
c. collaris Lapouge, L’Echange, p. 37 (1902).
d. ireniiniis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 264 (1877).
emarginatus var. Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 264 (1877).
e. Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 269 (1881).
penninus Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 4, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 480 (1898J;
L’Echange, p. 42 (1902); Born, Soc. Ent. p. 4 (1914).
f. generoseiisis Born, Mitt. Sch. Ent. Ges. Vol. i3. p. 96 (1905), Soc.
Ent. p. 4 (1914).
g. luganensis Born, Mitt. Sch. Ent. Ges. Vol. 12, p. 899 (1904), \'ol. i3,
p. 16 (1905).
h. iicinns Born, Mitt. Sch. Ent. Ges. \’ol. i3, p. 98 (1905).
B. Subspecies emarginatus Duttschmid.
a. emarginatus Duftschmid, Faun. Austr. Vol. 2, p. 3i (1812); Dejean,
Spec. Coi. Vol. 2, p. 102 (1886), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 353,
pl. 49, fig. 3 (1829); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutsch. Vol. 1,
p. i35 (i856); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 289 (1877);
Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 65 (1892); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. i53 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 42 (1902);
Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 3i (1904); Csiki, 1. cit. p. 619.
granulaUis Scopoli, Faun. Carniol. p. 85 (1783).
affinis Duftschmid, Faun. Austr. Vol. 2, p. 32 (1812).
dnftscinnidti Gehin, Cats Carab. p. 20 (1S76).
b. corpulentus Kraatz, Ent. Monatsbl. Vol. 2, p. 54 (1880).
c. apfelbecki Born, Ins. Borse, p. 164 (1904); Csiki, 1. cit. p. 619.
livnensis Born, Soc. Ent. p. 147 (igo6).
nigricornis pars Apfelbeck, Kaf. Balk. tTol. i, p. 3i (1904).
d. maximus Haury, Le Natural. p. 175 (1880); Ganglbauer, Kaf.
Mitteleur. p. 65 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i53 (1896);
Born, Ins. Borse, p. 164 (1904); Csiki, 1. cit. p. 619.
var. islamitus Reitter, Wien. Ent. Zeit. p. i56 (1899); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i,
p. 3i (1904); Born, Ins. Borse, p. 164 (1904), Deutsche Ent. Nat. Bibi,
p. 39 (1910); Csiki, 1. cit. p. 619.
e. sequensi Beuthin, Ent. Nachr. (1896); Csiki, 1. cit. p. 619.
aurosplendens ApiieYbecV, i. 1.; Born, Deutsche Ent. Nat. Bibi. p. 40 (1910);
Csiki, 1. cit. p. 619.
f. karstianus Bernau, Wien. Ent. Zeit. Vol. 82, p. 184 (1913).
g. posckiavinus Born, Mitt. Sch. Ent. Ges. Vol. 28, p. 268 (1922).
h. oblongus Sturm, Deutsch. Fauna, Vol. 3, p. 44, pl. 56, fig. a, A
(i8i5); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 260(1877); Gangl-
bauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 65 (1892).
I. Pago.
Tyrol Merid. ; Roveredo.
Trentin, Adamello, Alpes
bergamasques.
Alpes Pennines, Lepon-
tiennes.
Tessin : Monte Generoso.
Turin : Lugano..
Haut Tessin.
Carniole, Bosnie.
Croatie occ.
Bosnie nord, Slavonie
occid.
Bosnie N. et C.
Bosnie.
Croatie, sud-est.
Carniole. [Alticole.
Grisons : Poschiavo ;
Carniole, Carinthie.
FAM. CARABIDAi
6o3
dahlii Schaum, Naturgesch. Ins. Deutsch. Vol, i, p. iSy {i856); K'iaatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 260 (1S77I; Ganglbauer, Kiif. Mittelear.
Vol. I, p. 65 (1S92).
ni^ricornis Born, Ins. Borse, p. i63 (1904).
i. koca; Born, Deutsche Ent. Nat, Bibi. p. Sg (igro).
j. ? assimilis Duftschmid, Faun. .Austr. Vol. 2, p. 33 (1912); Stunn,
Deutsch. Fauna, \^ol. 3, p. 46. pl. 56, fig. bB (i8i5); Born,
Ins. Boise, p. 100(1904).
k. />seii(loca}icellaiiis Fleischer, Wien. Ent. Zeit. Vol. 27, p. 296 (1908).
C. Subspecies cancellatus Illiger.
a. nigriconiis Dejean, .‘5pec. Coi. Vol. 2, p. 102 (1S26), Iconogr. Vol. i,
p. 353(1829); Kfaatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 261 (1877);
Ganglbauer, Kaf. .M itteleur. Vol. i, p. 65(1892); pars Reitter,
Best. Tab. Carab. p. i52 (1896); Csiki, 1. cit. p. 618.
b. soprouieusis Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 102 (1826), Iconogr. Coi.
V^ol. I, p. 353 (1829).
zieghri Kraatz, Cat. Coi. p. 5 (i883).
sczobroniensis pars Gehin, Cat. Carab. p. 3o (i885).
nigriconiis pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. i52 (1896). .
C. interior Sokolar, Ent. Blatt. Vol. 6, p. 60 (1910); Born, Soc. Ent.
Vol. 3o, p. 19 (19 1 5).
d. maderi Born, Soc. Ent. Vol. 3o, p. 19 (igi5).
e. ambicornis Sokolar, Ent. Wochenbl. Vol. 24, p. 45 (1907); Born,
Ent. Blatt. p. 134 (1911).
f. superior Sokolar, Ent. Wochenbl. Vol. 24, p. 65 (1907); Boin, Ent.
Blatt. p. 164 (igi i).
g. excisus Dejean, .Spec. Coi. Vol. 2, p. 10 1 (1826), Iconogr. Coi.
Vol. i.p. 352 (1829); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutsch. Vol. i,
p. i35 (iS56); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 64 (1892);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. i5o (i8g6).
g'. budensis Csiki, .Ann. Mus. Flung. p. 616 (1926).
h. cancellatus Illiger, Kaf. Preuss. p. 154 (1798); Gyllenhall, Ins. Suec.
Vol. 2, p. 64 (1810); Duftschmid, Faun. .Austr. Aml. 2, p. 32
(1812); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 99(1826). Iconogr. Coi.
Vol I, p. 352, pl. 49, fig. 2 (1829); Heer, Faun. Helv. Vol. i,
p. 23(i838); Letzner, Laufk. Schles. p. 71 (1849); Ganglbauer,
Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 63 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. i5o (1896). Une foule de formes que je n’ai pu verifier ont ete
decrites : Sokolar, Zeitschr. Insekt. Biol. Vol. 7. p. 184-188,
23o-232 (1911); Bernau, Wien. Ent. Zeit. Vol. 33, p. 191-210
(1913); Langenhaus, Ent. Blatt. Vol. g, p. 3o4-3o6 (1913); Kolbe,
Ent. Rund. VMl. 29, p. 27-29 (1912), Vol. 3o, p. 37-72 (1913).
graiiuhi/us pars Fabricius Entomol System, p. i.3o (1792), Syst. Eleuth. Yol. i,
p. 176 (18011; 1’anzer. Eaiin. Ins. Cerm. Init. Meft 81, fig. 6 (1801);
Sturm, Deutschl. Faun. Vol. 3, p. 42'(i8i5)
clathratiis Scriba. Beitr. Insektengesch. Vol. i, p. 12, pl. i, fig. 6 (1790).
verrucosus Heer Kaf. Schw. p. 10 (1837).
var. rufofemoratus Letzner, Laufk. Schles. p. 71 (1849).
femoralis Gehin. Cat. Carab. p. 3i (i885).
hamatomerus, rufipes Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 436 {18791.
anderseni Beuthin, Ent. Nachr. p. ii5 (1896).
ab. coi. Letzner (2), Laufk. Schles. p. 71 11849).
.Slavonie orient.
Banat.
Styrie.
Basse .Autriche.
SalzboLirg, Ilaute Autr. ;
.Alticole.
Basse .Autriche : Buckli-
ges Welt ; Alticole.
Haute Auti iche;
Alticole.
Ilaute .Autriche;
Alticole.
Vallee, Basse Autriche.
Ofner Gebirge.
Allemagne, Scandinavie
6o4
COLEOPTERA ADEPHAGA
i. brevitnbeiculatus Roubal, Prag. Ceske Ent. p. 1-4 (1909); Born, Ent.
Blatt. p. i3g (1911); Sokolar, Ceske Ent. Vol. 8, p. 23-3i (1911).
j. mazurai Fleischer, Wien. Ent. Zeit. Vol. 29, p. 98 (1910).
k. sndeticns Schultz, Soc. Ent. Vol. 16, p. 122-123 (1901).
l. thiiringiaims Born, Ent. Blatt. p. 139 (igii).
m. carinatus Charpentier. IIorcE Ent. p. i85 (1825); Ganglbauer, Kaf.
Mitteleur. Vol. i, p. 64 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i5i
(1896); Lapouge, Ph3’log. Carab. Mem. 4, Bull. Soc. Sc. Ouest,
p. 431 (1898); Born, Ent. Blatt. p. 138(1911).
Celticus pars Born, Ent. Blatt. p. i38 (1911).
var. pseudocarinalus Beuthin, Ent. Nachr. p. 116 (1896).
ab. coi. Beuthin, Ent. Nachr. p. ii5 (1896); Schilsky (4), Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 195 (1889).
D. Subspecies cellicus Lapouge.
a. subschartowi Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 4, Bull. Soc. Sc.
Ouest, p. 484 (1898), L’Echange, p. 87 (1902); Barthe, Tabi.
Analyt. Carab. p. 84 (1909) ; Born, Soc. Ent. Vol. 82, p. 24 (1917) ;
Codina, Buttl. Inst. Cat. Hi.st. Nat. p. 48 (1921).
b. aveyronensis Beuthin, Ent. Nachr. p. 116 (1896); Barthe, Tabi.
Analyt. Carab. p. 85 (1909).
confinis Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 84 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi.
p. 91 (1918),
var. Pyrenaicus Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 4, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 433
(1898), L’Echange, p. 87 (1902).
c. asiur Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 4. Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 488
(1898), L’Echange, p 87(1902); Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. 85 (1909), Misc. Ent. p. i (1912) ; Born, Soc. Ent. p. 3 (1928).
d. Celticus Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 4, Bull. Soc. Sc. Ouest,
p. 433 (1898), L’Echange, p. 87 (1902); Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 84 (1909).
Olivier. Ent. Vol. 3, pl. ii, fig. i3, 20(1790), Latreille, Hist. Nat.
Crust. Insect. Vol. 8, p. 3i8, pl. 73, fig. 9 (1804).
cancellatus pars auctorum.
ab. coi. Kraatz, Bresl. Ent. Zeit. p. 62 (1879); Gehin, Cat. Carab. p. 3 (i885);
Bleuse, Misc. Ent. p. 67 (1914).
e. eques Lapouge, Carab. nouv. p. 199 (1924).
f. crassus Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 4, Bull. Soc. Sc. Ouest,
p. 433 (1898), L’Echange, p. 38 (1902); Baithe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 85 (1909); Born, Zoogeogr. Carab. Stud. p. 4, Ent.
Wochenbl. (1908).
f'. munsteri Born, Norsk Ent. Tidssk. Vol. 2, p. 68 (1926).
g. misellus Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 4, Bull. Soc. Sc. Ouest,
p. 433 (1898), L’Echange, p. 38 (1902); Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 86 (1909).
h. fusus Palliardi, Decad. n. Carab. p. 33, pl. 3, fig. i5 (1828).
acicularis, inornatus Lapouge, L'Echange, p. 38 (1902); Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 86 (i909)_; Born, Zoogeogr. Carab. Stud. p. 36, Ent. Wochenbl.
(igo8).
Boheme.
Boheme.
Boheme, Sudetes.
Thuringe.
Allemagneoccid., Suisse
Vosges ; Alticole.
P3'renees catalanes,
Ariege, Luchon;
Alticole.
Andorre, Corbieres, Ce
vennes merid., P3Te
nees ; Alticole.
Pyren. frang. et espagn
Monts Cantabres;
Alticole.
France.
Landes, Navarre.
lies bretonnes : Le Croi
sic; Irlande.
Norvege merid.
Monts de la Margeride.
France, sauf Pyrenees,
Suisse ; Alticole
FAM. CAKABID/E
6o5
E. Subspecies graniger Palliardi.
a. ahssiensis Apfelbeck, Soc. Ent. p. 121 (1901), Kaf. Balk. p. 33
(1904); Bernau, Ent. Rund. p. 176 (1910); Born, Deutsche
Ent. Nat. Bibi. p. 48 (1910), Ins. Boise, p. i63 (1904).
b. balcanicus Born, Verh. Zool. Gesellsch. Wien, p. 488 (1899); Apfel-
beck, Kaferf. Balkanhalb. p. 33 (1904).
c. geia nom. nov. Lapouge, Carab. nouv. p. 199 (1924).
sczobro/iieiisis pars Gehin, Cat. Carab. p. i52 (1896); Lapouge, L’Echange,
p. 43 (1902); Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. i5o (1902).
d. graniger Palliardi, Decad. n. Carab. p. ii, pl. i, fig. 5 (i825);
Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. io3 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i,
p. 354, pl. 49, fig. 4 ( 1 829) ; Dahl, Coleopt. p. 3 (i823); Gangl-
bauer, Kaf. Mitteleur. \''ol. i, p. 6]. (1892); Born, Bull. Soc. Sc.
Bucarest, p. i5o (1902); Csiki, Ann. Mus. Ilung. p. 618 (1926).
var. rufoscapns Beuthin, Ent. Nachricht. (1896J.
ab. coi. Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 536 (i83i): Haury, Pet. Nouv. Ent. p. 2i3
(187S), p. 174 (18S0); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. pi. 143 (1878).
Ent. Monatchr. p. 55 (1880); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 64 (1892);
Reitter, Best. Tab Carab. p. i52 (18961; Born. Bull. Soc. Sc. Bucarest,
p. i5o (1902).
e. miihlfeldi Gehin, Cat. Carab. p. 3o (i885); Ganglbauer, Kaf.
Mitteleur. AMl. i, p. 64 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. i52
(1896); Lapouge, L’Echange, p. 48 (1902); Csiki, 1. cit. p. 618.
f. subgraniger Reitter, Best. Tab. Carab. p. 162 (1896); Born, Bull.
Soc. Sc. Bucarest, p. i5o (1902); Lapouge, L’Echange, p. 48
(1902).
g. psetidograniger Reitter, Best. Tab. Carab. p. 182 (1896); Lapouge,
L’Echange, p. 48 (1902); Sokolar, Ceske Ent. Vol. 8, p. 23-3i
(1911).
h. durus Reitter, Best. Tab. Carab. p. i56 (1S96).
i. biharicus Reitter, Best. Tab. Carab. p. i5o (1896).
j. Scythicus Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl Vol. r, p. 187 (i856);
Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 64 (1892); Reitter, Best.
Tab Carab. p. i5i (1S96); Lapouge, L’Echange, p. 48 (1902);
Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. i5o (1902), Ent. Wochenbl.
p. 8 (1907); Csiki, 1. cit. p. 618.
pseitdoscylhicus Lapouge. L'Echange, p. 48 (1902).
k. ungensis Csiki, Magyar. Bogarfaun. (1905), Ann. Mus. Hung. p. 617
(1926); Sokolar, Ceske Ent. Vol. 8, p. 23-3i (1911).
l. bucescianus Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. 6io (1902).
m. sulinensis Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. 610 (1902); Ins.
Borse, (1904); Breuning, Mitt. Inst. Sofia, p. ii3 (1928).
m' .balcanicus Born, Verh. Zool.-bot. Gesellsch. Wien (1899) ; Breuning,
Mitt. Inst. Sofia, p. ii3 (1928).
var. drenskyi Breuning, 1. cit. p. 114 (1928)..
n. pseudotuberculaliis Lapouge, L’Echange, p. 48 (1902).
o. tuberculatus Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. loi (1826), Iconogr. Coi.
Vol. I, p. 353 (1829); Dahl, Coleopt. p. 3 (1828); Ganglbauer,
Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 64 (1892); Reitter. Best. Tab. Carab.
p. i5i (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mein. 4, Bull. Soc. Sc.
Albanie septentr.
Balkans.
Valachie.
Banat.
Hongrie : Bihar.
Transylvanie : Klausen-
burg.
Hongrie : Trenczen.
Hongrie nord-est.
Hongrie : Bihar.
Transylvanie, IMoldavie.
Hongrie (Nord-Est) :
Ungvar.
AlpesTrans., M.Bucesci.
Dobrudscha.
Transylv. : Carpathes.
Pologne, Carpathes, Si-
lesie, Russie occident.
6o6
COLEOPTERA ADEPHAGA
Ouest, p. 432 (i8g8); Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. i5o
(1902); Sokolar, Ceske Ent. Vol. 8, p. 23-3i (1911).
p. conspersus Lapouge, L’Echange, p. 43 (1902).
cancellatus Motschulsky, Ins. Siber. p. gS (1845).
q. rossicus Lapouge, L’Echange, p. 43 (1902); Born, Russ. Sibir. Car.
p. 7, Soc. Ent. Vol. 37 (1922).
r. sajanensis Reitter, Best. Tab. Carab. p. i5i (1896); Lapouge,
L’Echange, p. 48 (1902); Born, Russ. Sibir. Carab. p. 8, Soc.
Ent. Vol. 37 (1922). — Pl. 8, Fig. 4.
s. setnistriaius Fischer, Ent. Imp. Koss., Vol. 2, p. 284 (1824) ;
Motschulsky, Ins. Siber. p. 98 (1840).
2. SuBGENUS Ll MNOCAR ABUS Gehin
Limnocarabus sectio, pars Gehin, Cat. Carab. p. i5 (1876); Limnocarabus (subgenus) A, Cat.
Carab. p. XX, p. 25 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 146 (1896); Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 28, 81 (1909).
S3’non3nnie : Eutelocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 23 (i885).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. i5 (1904).
Caractenes. — Alenton mediocre, sinus large, mediocrement profond; mesion peu ou a peine
renfie; deltion large, court, pointu niais peu saillant; palpes non dilates, assez gr6les,
dichetes; mandibules mediocres, incurvees, pointues ; fossette du labre demi-circulaire, nhnteressant
pas Tepistome; sillons marques, atteignant les 3'eux; antennes mediocres, non calleuses.
Pronotum transverse, reborde, surtout aux lobes, impression basilaire profonde,
sillon median large, dilate en fossettes au milieu et surtout en arriere; impressions
juxtangulaires grandes, profondes, atteignant la moitie de la longueur du pronotum,
etendues aux lobes, le disque renfle et fortement accidente par les impressions; lobes larges,
courts, excaves, un peu extroverses, coupes carrement en dehors. EljVres emargines,
creneles aux epaules (exc. maachi, menetriesii), un peu retrecis aux epaules, oblongs, gouttiere large;
suturale carenee, primaires segmentes ou catenules, pourvus de fossettes, quelquefois presque
nuis, toujours plus faibles que les secondaires; secondaires hypertrophies en cotes souvent
carenees, le premier soude a la suturale des le premier tiers, 1’externe nui; raphe a
petits miroirs metalliques. Sillons. puncta, frange. Ailes souvent fonctionnelles. Pattes
greles a tres longs eperons. Forme plus ou moins deprimee; taille grande ou moyenne [clathratiis),
presque petite [menetriesii)-, couleur bronzee, noiratre, verdatre, rarement cuivreuse {jansoni), fossettes
et miroirs or rouge, rarement or vert; jansoni a quelquefois les cuisses rouges.
Etat d’evolution. — Plutot avance, la gracilite des palpes etant elle-meme un caractere
d’evolution. Le dessin du pronotum exagere celui des Goniocarabus. Evolution de la sculpture tres
avancee : soudure du premier secondaire, absence du quatrieme, fortes carenes des secondaires et de la
suturale, moins accusees chez les formes d’Asie plus primitives, fossettes des primaires et petites
foveoles du raphe, tertiaires rudimentaires chez les clathratus asiatiques, nuis chez ceux d’Europe et chez
le menetviesii. Les clathratus d’Europe ont les epaules carenees. L’emargination des eljhres est moindre
que chez les Goniocarabus et les Carabus. En sens inverse, la presence assez frequente d’ailes fonctionnelles
est un caractere ancestral important, conserve parce que utile a des animaux aquatiques obliges a se
deplacer par le vol. Ph3dogenie, voir p. 256-257.
Finlande, Russie sept.,
Siberie.
Russie centrale.
Altai', Sajan.
Russie merid.
FAM. C A RABIDAE
607
Repartition geographique. — Palearctique, de Tliiande au Japon. et du cercie arctique a
Montpellier, a la Transcaucasie et au nord de la Perse {clatliratus). Le iiieiietriesii, en voie d’extinction,
est localise de Saint-Petersbourg a Lemberg. Moeurs hydrophiles, mais frequente meme les marecages
eleves au Caucase, dans TAltai, au Japon. — Cartes I , n» 16 ; 2, n*» 29; 5, 11° 38.
Paleontolog ie. — Le thilrachi du pleistocene inferieur d'Alleinagne. represente en Belgique
par une forme siinilaire, est tres voisin du mendriesii.
Ontogenie. — Larve du datkratiis. Serrilabre sr-nodonte. Labre un peu retreci en avant, Tangle
extroverse; dents du mesolabre londues en un lobe simple ou un peu echancre, hypopliA^se reduite a une
asperite; palpes et antennes tres courts, terminal des labiaux non dilate; tegmina etroits, lobes courts ;
telson a lobes courts, obtus ; cerci robustes, chagrines, a deux epines. Voir sujma p. 52 et fig., et
Descriptiori des larves, Mem. 3, p. 2 (1907), aussi Schiodte, l'asc. 3, p. 214-216, pl. 16, fig. 12-14.
J’ai vu le type de Schiodte, il s’ecarte un peu moins de la larve arelat ensis que ne Tindique la figure
de Schiodte.
LISTE DES ESPECES ;
1. Li mnocanabus thiirachi Flach, Verhandl. Phys. Med. Gesellsch.
Wiirzbourg. p. 3(1884); Lapouge, Evolut. Carab. Pleistoc. p. ii,
Bull. Soc. Sc. Ouest (1902), Ann. Soc. Ent. Belg. p. 238 (1903).
2. Limnocan. menetriesii Fischer, Ent. Imp. Ross. A^ol. 3, p. i85,
pl. 7^, fig. 2 (1821) ; Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 55o (i83[), Iconogr.
Coi. Vol. I, p. 362, pl. 5i, fig. 3 (1829); Motschulsk}', Ins. Siber.
p. 100 (1845), Kaf. Russi, p. 77 (i85o); Thomson, Opusc. Ent
Fasc. 7, p. 699 (1875); Czwalina, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 354
(1887); Schilsky, Verzeich. Kiif. Deutschl. p. 3 (1888); Seidlitz,
Faun. Balt. p. 10 (1891); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 62
(1892); Lomnicki, \’erh. Zool. Gesellsch. Wien, p. 338 (1893); Reitter,
Best. Tab. Caiab. p. 148 (1896); Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 345 (1897); Semenow, Symbolie, p. 267 (1898); Lapouge, Phylog.
Carab. Mem. i3, p. 4 (1903), Ann. Soc. Ent. Belg. p. 238 (1908);
Bialk, Berichte B. Zool. Vereins Danzig, Vol. 26, p. i55 (ipoS).
3. Limnocar. clathratus Linne.
A. Subspecies maaclii Moravvitz, Mei. Biolog. p. 191 (1862); Solsky,
Horas Soc. Ent. Ross. Vol. 1 1, p. 206 (1875) ; Semenow, S3’mbolas,
p. 256 (1898); Lapouge, Carab. nouv. p. 58 (1915); Borri, Russ.
Sibir. Carab. p. 5, .Soc. Ent. Vol. 87 (1922).
Bates, Trans. Ent. Soc. London, p. 224 (i883j; Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 147 '1896).
B. Subspecies stygius Ganglbauer, Abh. Zool. Gesellsch. Wien, p. 117
(1890); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 147 (1896); Lapouge,
Phylog. Carab. Mem. i3, p. 6 (1908). — Pl. 8, Fig- 5.
C. Subspecies dathratns Linne.
a. aiiraniensis Mulier, Miinch. Kol. Zeitschr. p. 198 (1902); Apfel-
beck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 898 (1905).
b. arelatensis Lapouge. Phylog. Carab. Mem. i3, p. 6 (1908),
L’Echange, p. i5 (1904); Barthe, Tabi. Anal}’!. Carab. p. 83
(1909).
clathratus Caillol, Cat. Coi. Prov. \'ol. i. p. 24 11908).
Pleistoc. inf. Allemagne;
Fossile.
De la Carelie a la Galicie
et la Prusse orientale.
Mandchourie orientale,
Japon.
Tal\'sch, Lenkoran,
Transcauc. orient.
Iles Dalmates.
Provence, Languedoc,
Italie sept. et centr.
6o8
COLEOPTERA ADEPETAGA
b'. anionellii Luigioni Att. Acad. nuovi Lincei, Nuova var. dei
C. clathratus, p. 2 (1921), Coi. nuovi per il Lazio, p. 3 (1922).
clathratus Rossi, Faun. Etrusc. Vol. i, p. 2o3 (1790); Castelnau, Hist. Nat. Coi.
Vol. I, p. 143 (i85i); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 29 (1871).
C. clathratus Linne, Syst. Natur. Edit. 12, Vol. 2, p. 669 (1786);
Olivier, Entomol. Vol. 3, p. 35, pl. 2, fig. Sgb (1791) ; Fabricius,
Syst. Eleuth. Vol. i, p. 176 (1801); Panzer, Faun. Germ.
Init. Pleft 75, fig. I (1901); Gyllenhall, Ins. Suec. Vol. 2. p. 70
(1810); Sturm, Fauna Deutschl. Vol. 3, p. (i8i5); Fischer,
Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 191 (1826); Dejean, Spec. Coi.
Vol. 2, p. 108(1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 877, pl. 55 (1829);
Gebler, Ledeb. Reise, Vol. 2, P. 2, p. 52 (i83o), Bull. Mose,
p. 288 (1847), p. 437 (1859); Erichson, Kaf. Brandenb. Vol. i,
p. 16 (1837) ; Heer, Faun. Helv. Vol. i, p. 25 (i838); Motschulsky,
Ins. Siber. p. 109 (1845), Mei. Biolog. p. 291, 3oi (1860);
Letzner, Laufk. Schles. p. 75 (i85o); Fairmaire, Faune Erane.
Vol. I, p. 23 (1854); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i,
p. i3o (1860); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 700 (1875);
Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 60 (1882); Ganglbauer, Kaf.
Alitteleur. Vol. i, p. 61 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 147
(1896); Lapouge, Phylog. Carab. iMem. i3, p. 7 (1903),
L’Echange, p. i5 (1904); Barthe, Tabi. Anahd. Carab. p. 83
(1909).
adspersus Gmelin, Linne, Syst. Nat. Ed. i3, p. 1968 (1788)
aneopiMctatus Voet, Cat. Coi. pl. 87, fig. 35 (1766).
var. mnltipimctatus Kraatz, Abh. Zool Gesellsch. Wien, p. 188 (1890); Lapouge,
Phylog. Carab. l\Iem i3, p. 7 (1903).
vax. eversmanni Motschulsky, Ins. Siber. p. 109 (1845), Mei. Biolog. p. 411, 5i5
(1860); Gebler, Bull. Mose. p. 288 (1847).
ab. coi. Letzner, Laufk. Schles. p. 78 (i85o); Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 180 (1888).
d. viridipunctatus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 266 (1886);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 147 (1896); Lapouge, Phylog.
Carab. Mem. i3, p. 7 (1903).
Iles Britanniques, Alle-
magne, Belgique, Eu-
rope nord, Turkestan,
Siberie occidentale.
Turkestan, Siberie occident.
Siberie orient.
e. foveolatoseriatus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 147 (1896); Lapouge,
Phylog. Carab. Mem. i3, p. 7(1903); Born, Russ. Sibir. Carab.
p. 5, Soc. Ent. Vol. 37 (1922).
f. jansoni Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 266 (1886); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 147 (1896); Lapouge, Phylog. Carab.
Mem. i3, p. 7 (1908); Born, Zoogeogr. Car. Etud. p. 6, 9, Ent.
Wochenbl. (1908), Norsk. Ent. Tidssk. Vol. 2, p. 68 (1926).
g. borealis Born, 1. cit. p 68 (1926).
g'. laccophilus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 147 (1896).
Altai.
Scandinavie, Ecosse.
Norvege.
Caucase septentr.
3 SUBGENUS HYGROCARABUS Thomson
Hygrocarabus (subgenus) Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 692 (1875); Fauvel, Faun. Gallorh.
Vol. 2, p. 5o (1882); Gehin, Cat. Carab. p. 16 (1876), p. XIX, p. 25 (i885); Ganglbauer, Kaf.
Mitteleur. Vol. i, p. 42 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 104 (1896); Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 23, 87 (1909).
Caracteres. — Sous-menton rugueux, sinus peu profonds, mesion renfle, deltion large,
pointu, court; palpes greles, dichetes; mandibules incurvees, pointues; fossette du labre
FAM. CARABIDA':
609
interessant Tepistome ; sillons masques par la rugosite du front, n'atteignant pas les yeux, dessus de
la tete et nuque rugueux; antennes un peu coartes, non calleuses. Pronotum transverse,
elargi en avant, un peu sinue avant les lobes, inediocrement reborde, modele comme celui des
Limnocarabus, moins distinctement en raison de la rugosite, lobes mediocres, non excaves. EUAres
ovoides allonges, etroits aux epaules, fortement emargines, 1’epipleure tronque, gouttiere et
rebord imprecis, crenulation presque obsolete, le rebord a^^ant presque disparu a Tepaule;
dessus assez convexe, cabosse, rugosite generale dissimulant la sculpture; suturale peu
relevee, primaires reduits a quelques segments forts, separant de grandes fossettes
concolores; secondaires fondus d’ordinaire dans la rugosite generale, quekjuefois
subsistant, au moins le second, a betat lineaire, par fragments, pas de trace du premier, absorbe par
la suturale; la base du primaire externe est souvent dejetee en dehors surplombant Fepaule;
raphe represente par une quatrieme rangee de fossettes plus petites. Sillons, puncta, frange.
Cuisses comprimees, faibles, eperons longs, trois pulvilli seulement. Dessous lisse. Apex pointu
{uodulosus) ou tronque [variolosus). Forme cabossee, taille mo3'enne, couleur uniformement noire, assez
brillante.
Etat d'evolution, — Avance ; a beaucoup depasse le stade Limnocarabus. Ailes fonctionnelles
dispariles, aussi le quatrieme pulvillus ; emarginalion exageree; sculpture du dessus tout entiere rugueuse,
hypertrophice quant aux fossettes, atrophiee quant aux saillies. La region de 1’epaule est en voie de
resorption. Phidogenie, voir p. cSy.
Repartition geographique. — Europe centrale, deborde jusqibaux Vosges, au lMoiit-d’Or,
aux Balkans. A du couvrir autrefois une aire considerable ou il ne subsiste plus que par stations isolees
dans les montagnes. Habite le bord des torrents. — Carte I , no 17.
LISTE DES ESPECES ;
I. Hygrocarabus variolosus Fabricius.
a. Jiodtilostis Creutzer, Ent. VersucE. Vol. i, p. 108, pl.z.fig. 14(1799);
pars Duftschmid, Faun. Austr. \'ol. 2, p. 29 (1812); Sturm,
Faun. Germ. Vol. 2, p. 104 (i8i5); pars Dejean, Spec. Coi.
Vol. 2, p. 110 (1826); Iconogr. Coi. Vol. i, p. 365, pl. 52, fig. i
(1829) ; Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. i23 (i856) ;
Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 682(1875); Breuning, Kol.
Rund. Vol. 12, p. 19 (1926).
variolosus pars Fischer, Ent. Iinp. Ross. Vol. i, p. 97. pl. S, fi"'. 18 (1821);
^'auvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 5o (1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur.
\'ol. I, p. 60 (1892); Reitter. Best. Tab. Carab. p. 104 (1896); Bruyant
Eusebio, Faun. Auvergn. Vol. 2, p. 225 (1902); Lapouge, Phylog. Carab.
Mem. i3, p. i (1903), L’Echange, p. i5 (i90p; Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 57 (1909).
wrigtli Panzer, Faun. Ins. Germ. Init. Heft 14, fig. 4 (1808).
var. hydrophilus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 104 (1896); Lapouge, Phylog. Carab.
Mem. i3, p. 8 (i903j. L’Ecliange, p. 4 {1904); Apfelbeck, Kaf. Balk.
Vol. I. p.\3o (1904) ; Breuning. 1. cit. p. 20 (1926).
b. variolosus I‘'abricius, Mant. Insect. Vol. i, p. 195 (1787); Entomol.
System. Vol. i,p. 145 (1792); Obvier, Encycl. Insect. Coi. 5,
p. 324 (1790), Entomol. pl. 14, fig Sp (1790); Ilormuzachi, Bull.
Soc. Sc. Bucarest, p. 281 (1903) ; Boni, Carab. Bukowin. p. 7, Ent.
Wmchenbl. (1907) ; Breuning. I. cit. p. 2 1 (1926). — Pl. 8, Fig. 6.
H idiilosus pars Fischer, Ent. Iinp. Ross. \'ol. 3, ]). 192 (1827).
var. Fleischer, Wien. Ent. Zeitschr. p. 24(1898); A])felbeck, Kiif. Balk.
Vol. 1, p. 3o (1904).
Mont-d’Or, Vosges, Al-
pes, Thuringe, Bohe-
me.
Bosnie.
Roumanie, Carpathes,
Balkans.
Bihar.
6io
COLEOPTERA ADEPHAGA
4. SUBGENUS CARABUS Linne, strictissimo sensu
Carabus (genus) Linne, latissimo sensu, Syst. Nat. Vol. i, p. 666 (i7^7) [paitim].
Synonyinie : Autocarabus Seidlitz, Faun. Transylv. Vol. i, p. 5 (i8gr); Reittei, Best. lab. Caiab.
p. 145 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 27, 77 (1909)-
Caracteres. — Alesion non renfle; deltion mediocre, la pointe etiree; palpes
dichetes; mandibules robustes; fossette du labre interessant Tepistome ; fossettes de 1’epistome
profondes, sillons n’atteignant pas les yeux ; anteniies non ou a peine calleuses. Pronotum
cordiforme, peu renfle, peu reborde et regulierement, peu lobe, depression basilaire tres faible; sillon
axial marc^ue, souvent avec une petite depression au dela du milieuj fossettes juxtangulaiies marQuees,
etroites, paralleles a Taxe. Elytres ovoides allonges, bien margines et bien ourles; emargination
assez forte, epipleures non tronques, mais raccourcis; suturale un peu saillante;
sculpture a trois fortes et larges cotes primai res, plus larges que leurs intervalles, quelquefois
trace faible de secondaire lineaire dans le sillon ; dessus poli, marges un peu granuleuses ; raphe a peine
visible; pas de crenulation humerale. Sillons au plus indiques, puncta, frange. Pattes normales,
eperons longs. Taille moyenne, rarement petite; couleurs metalliques, meme les epipleures et le
prosternum; pieces de la bouche, articles nus des antennes et pattes normalement
r o u X .
Etat d’evolution. — .Avance, surtout quant a la sculpture. Les fortes cotes de melon des elytres
sont plutot refaites avec les primaires pour axe que des primaires hypertrophies ; c’est ce que montre
clairement le desordre des points de rivure sur le dessous de Telytre. L’evolution actuelle ne porte guere
que sur les cotes qui tendent a s’aplatir et a disparaitre et sur la couleur. Celle-ci varie du jaune de laiton
au cuivreux, plus ou moins dore ou vert, jusqu’au vert bleu ou violatre, et au noir. L’erythrisme des
appendices est aequis, sauf chez quelques races (]ui conservent d’ordinaire les cuisses noiratres
[honnorali, lothavingus). Ph3’logenie, voir p. 255-256.
Repartition geographique. — Des monts Cantabres jusqiflen Pologne et de ITtalie du nord
jusqu'en Danemark. — Carte I , n*^ 36.
Ontogenie. — Larve serrilabre tetrodonte. Labre retreci en avant; exolabre a bords interne
et externe obliques; medianes separees par un sinus large, portant sur le flanc externe un feston
representant la dent externe, h}qiodon visible sous le bord du sinus; palpes et antennes tres courts;
terminal des labiaux non dilate; tegmina tres etroits ; lobes nuis; telson tronque, granuleux, angle
arrondi, sans indication de lobe; cerci a deux epines, Texterne plus faible, presque tuberculiforme,
les cerci et les epines verruqueux. Voir ci-dessus, p. 53 et fig., et Description des larves, Mem. 3,
p. 20-21 (1907). J’ai eleve depuis ce Carabe en nombre. Ponte en avril-juin.
Hybride. — On connait un hybride qui ne peut provenir que d’un croisement d’ auratus et de
cancellatus, mais donne nettement 1’impression d’une espece particuliere.
Tete, dessous, taille ddauratus. Bronze cuivreux dessus. Pattes entierement, palpes, quatre
preiniers articles des antennes roux un peu brunatre.
Pronotum voisin de celui d'auratus, plus petit, plus parallele, moins reborde, se rapprochant par
ces caracteres de celui du cancellatus.
Elytres plus larges, moins convexes que ceux d' auratus, epaules non crenelees, emargination plus
faible que chez les deux auteurs, a peine autant que chez les males bien que Tindividu soit femelle.
Sculpture speciale, toute differente, rappelant celle du mceander atlanticus de Aliquelon. Fond presque
FAM. CARABID.-K
6i I
poli. Primaires en giosses perles rondes, }>olies, hemispheriques, distantes, sans ligatures, secondaires
faibles, pores tres nets, pas de traces de tertiaires, raphe tres net. Cette sculpture rappelle plus celle de
Vatlaidicus que celle du cancellaius.
Un palpe a trois soies.
Une femelle, Holstein. Cominunique par M. Breuning, de \henne, qui a bien voulu me
permettre de la decrire.
A part la couleur de ses appendices, ce Carabe ressemhle plus a Yatlauliciis qu’a ses auteurs. Mais
il doit ressembler encore davantage a Tancetre de Vanraiiis. La faiblesse des secondaires et la grosseui'
des primaires sont des caracteres qui se sont exageres chez Yaiirains, le second avec confluence des perles.
La faiblesse de 1’emargination, la presence d’une tioisieme soie palpaiie plaident aussi en faveur d’un
retour, et le rappel de caracteres ancestraux communs n'est pas rare chez les hybrides animaux et surtout
vegetaux. L’h5’pothese d’une mutation est bien peu probable. car les caracteres ne sont pas nouveaux,
au plus Textension de Terythrisme des appendices. II serait bien utile de reproduire par croisement cet
hj^bride. Je ne crois pas toutefois qu’on y arrive aisem.ent, car on trouve souvent les deux especcs
accouplees, et c’est la premiere fois qu’un hybride possible est signale.
LISTE DES ESPECES :
I. Carabus auratus Linne.
A. Subspecies loiJiaringus.
a. Jolhafiugus Dejean, Spec. Col. \'ol. 2, p. ^88 (1826), Iconogr. Vol. i,
p. 569, pl. 53, fig. 2 (1829); Schauin, Naturgesch. Ins. Deutschl.
p. 127 (iS56); Fauvel, Farm. Gallorh. Vol. 2, ]i. 09 (1882);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 146 (1896); Lapouge, Phylog.
Carab. Mem. 3, Bull. Soc Sc. Ouest, p. 80 (1898); Barthe, Tabi.
Analyt. Carab. p. 81 (1909), Misc. Ent. \'ol 25, p. 5i, 68 (1921);
Born, Soc. Ent. V^ol. 3o, p. 3o (1916).
var. Lapouf^e, Phylo,!»'. Carab. Mein. 3, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 80
(1898); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 81(1909), Misc. Ent. p. 5i (1921).
b. pseudolothariiig7is Barthe, Misc. Ent. Vol. 25, p. 52 (1921).
c. brunieri Barthe, Misc. Ent. Vol. 25, p. 52 (1921).
d. ruthenus (Lapouge) Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 79 (iqog).
Carab. nouv. p. 177 (1924).
Ugericimts Barthe, Tabi, .■\nalyt. Carab. p, 79 (1909), Misc. Ent. p. 5i 11921).
e. ligericimia Fairmaire, Ann. Soc. Ent. France, p. 21 (1886), pars
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 146 (1896).
lasserrei Gehin, Cat. Carab. p. 43 (i885); Lapouge, Phylog. Carab. Mcm. 3-
Bull. Soc. Sc. Ouest. p. 81 (1898); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 80
(1909): hlisc. Ent. p. 5i, 68 (1921).
f. sttdresi Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 3, Bull. .Soc. Sc. Ouest,
p. 81 (1898); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 80 (1919), Misc.
Ent. p. 21 (1922).
B. Subspecies honnoratii Dejean.
a. honnoratii Dejean, Spec. Col. Vol. 2, p. [i3 (1826), Iconogr. Col.
Vol. I, p. 368(1929); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 3i (1971); Gangl-
bauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 61 (1892); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 146(1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 79 (1909),
Misc. Ent. p. 5i (1021); Born, Mitt. Sch. Ent. Ges. \^ol. 12,
p. 378 (1904), Soc. Ent. Vol. 3o, p. 3o (1916).
Plaine littorale, de l’Aude
a Toulon.
Aude.
Corbieres : Salvezine.
Avetron.
h'orez, Monts du Lyon-
nais, Cantal. I.ot, Lo-
zere.
Lozere : M. de la Mar-
geride; Alticole.
Alpes provenc. et Dauph.
Alticole.
6I2
COLEOPTERA ADEPHAGA
var. at,il>es Gehin, Cat. Carab. p. 48 (i885), Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p 78 (1909).
ab. coi. (3) Nicolas. L’Echanse. p. 25 (1897). p. 84(1904), Aliscell. Ent. p. 85 (1919I:
Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 79 (1909).
h. magdelainei Bleuse, Misc. Ent. p. 68(19:3), Barthe, ibidem, p.- 62,
68 (1921). — Pl. 8, Fig. 7.
Iiomioniti pars Barthe, Tabi. Analyt. Carab p. 79 (i909)‘
C. Subspecies auratus Linne.
a. Linne, Syst. Natur. Ed. lo. V0I.2, p. 669(1758), Faun. Suec.
p. 219 (1761); Fabricius, Syst. Ent. p. 238(1775), Mant. Ent.
Vol. I, p. 197(1787); Paykull, Monogr. Carab. Suec. p. 23,
(1790); Oli vier, Entomol. Vol. 3, p. 35,pl. 6, fig. 7 1 ( 1 789), Encycl.
Ins. Vol. 5, p. 329 (1790); Panzer, Faun. Ins. Gerin. Init.
Heft 81, p. 4 (1801); Duftschmid, Faun. Aiistr. Vol. 2, p. 87
(1812); Gyllenhall, Ins. Suec. Vol. 2, p. 68 (1810); Sturm, Faun.
Deutschl. Vol. 3, p. 33, pl. 55 (i8i5); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2,
p. III (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 867, pl. 53 (1829); Fischer,
Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 194 (1827); Erichson. Kaf. Brandenb.
V^ol. I, p. 17 (1887); Heer, Faun. Helvet. Vol. i, p. 25 (i838);
Redtenbacher, F'aun. .Austr. p. 70 (1849); Letzner, Laufk.
Schles. p. 74 (i85o); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutsch.
Vol. I, p. 127 (i856); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 704
(1875); Ganglbauer, Kaf. Mittel. ATI. i. p. 61 (1892); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 146 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. 78(1909), Misc. Ent. p. 49, 69 (1921), p. 20 (1922); Born,
Soc. Ent. Vol. 3o, p. 3o (1916); Bocklet, C. Ent. Zeit. Vol. 28,
p. 38-39 (1904); Porta, Differenze sessuali nel C. auratus, Bull.
Soc. Ent. Ital. (1912); Born, Norsk. Ent. Tidssk. Vol. 2,
p. 67 (1926).
sulcatus Deg-eer. Mem. Hist. Insect. Vol. 4, p. 104, pl. 17, fig. 20 (1774).
var. sulcatissimus Lapouge, Phylog Carab. Mem. 3, Bnll. Soc. Sc. Ouest, p. 80
(1898); Barthe, Tabi. .Analyt. Carab. p. 78 (igogi.
var. auratoides Reitter, Best. Tab. Carab. p. 146 (1896); Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 79 (igogl, Misc. Ent. p. 49, 6g (1921).
var. lasserrei Uoue, Ann. Soc Ent. France. p. 86 (i855j; Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 146 (1896); Barthe. Tabi. Analyt. Carab. p. 80 (1909).
var. brullet Gehin, Cat. Carab. p. 48 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 146(1896);
Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 78 (1909); Lapouge, Phylog. Carab.
Mem. 3,. Bull. Soc Sc. Ouest, p. 81 (1898;; Becker, Ent. Nachr. p. 17
(1888); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 23 (1888).
var. picipes Letzner, Laufk. Schles. p. 73 |i85o); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 145
(1896); Barthe. Tal)l. Analyt. Carab. p. 78 (1909).
ab. coi. (2) Beuthin, Ent. Xachr. p. 109 (1894); Letzner (2), Laufk. Schles.
p. 73 (i85o); Gehin. Cat. Carab. p. 43 (i885); Schilsky, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. ig6 (1889); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 145 (1896); Barthe,
Tabi. Analyt. Carab. p. 78 (1909).
b. dufoiiri Barthe, Misc. Ent. Vol. 26, p. 21 (1922).
c. rotundatus Born, Soc. Ent. Vol. 10, p. i (1895); Barthe, Tabi.
Analyt. Carab. p. 78 (1909), Misc. Ent. Vol. 25, p. 5o (1921),
Vol. 26, p. 20 (1922).
d. bettingeri Barthe, klisc. Ent. Vol. 25, p. 5o (1921), Vol. 26, p. 20
(1922).
e. perauratus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 146 (1896).
Cevennes, Ardeche.
Scandinavie,Eur. centr.,
Belgique, France sept.,
occid., Italie.
Principalement Lorraine.
Principalement Vosges.
Principalement Jura.
FTance centrale.
Ain.
Savoie.
Tyrol.
FAAI. CARABID.-E
6i 3
D. Subspecies s/c;(7//s Ragusa, Natural. Sicil. p. 62 (1882); Reitter, Best. Sicile.
Tab. Carab.. p. 146 (1896); Lapouge, Ph3’log. Carab. Mem. 3
Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 81 (iSg8),
E. Subspecies navariictis Lapouge, Carab. nouv. p. 177 (1924).
iUiratits Born, Soc. Ent. A'ol. 3o, p. 3o {1916); Codina, Butl. Inst. Cat. Hisl.
Xat. p. 1^5 ( 1921).
Basses P3'venees, Cha-
losse. Provinces basc].,
Asturies.
2. Genus ARCHICARABUS Seidlitz, latiore sensu
Archicarabus (subgenus), strictiore sensu Seidlitz, Faun. Balt. Ed. 2, p. 6 (1887), Faun. Trans3'lvan.
p. 5 (1891) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 141 (i8g6); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 33 (igog);
Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 48 (1918).
S3'non3’mie ; Mesocarabus pars Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 686 (1875).
Oeuterocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 141 (1896).
Oreocanabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 47-49 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. i83 (i8g6).
Rhipocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 177 (i8g6).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 18-21 (1908).
Caracteres. — Sous-menton a bourrelet; mesion plus ou moins renfle, deltion tres
surbaisse; palpes peu ou non dilates, diclietes ou heterochetes ; antennes calleuses ou
non, front ordinairement a grosses rides en toison. Pronotum transverse, reborde,
bien lobe. El3'tres non emargines, a sculpture diverse, jamais bien entiere, parfois
presque reduite a des foveoles primaires. Sillons ou non, puncta, frange. Taille mo3'enne,
couleur rarement brillante.
Etat d’evolution. — Peu avance, sauf quant a la sculpture. Deltion peu developpe, palpes peu
dilates, callosites antennaires nulles ou en formation, sillons de meme. Les palpes sont encore au stade
pol3'chete chez rossii, heterochetes et presque polychetes chez certaines races de nejnoralis, notamment
canadensis . Tous ces elements sont en etat d’evolution actuelle, ainsi que la sculpture. Celle-ci relativement
conservee chez certaines races de monticola est presque resolue chez les races les plus avancees de
nemoralis-, elle est hachee chez la plupart des races de weidmanni et en voig de disparition; chez les
Aptocarabiis seulement elle reste forte, mais tres hachee, Pas de tendances a Terythrisme, cependant
chez rossii les elytres sont volontiers rougeatres chez certaines races, et chez les alysidotus de la cote
adriatique des Pouilles, les cuisses sont parfois rouges. Ph3dogenie, voir p, 257-261.
Repartition geographique. — Les Aptocarabiis sont confin6s en Italie, Valysidotus se
prolongeant toutefois le long de la cote provengale jusqu’a Montpellier. Le heydeni se localise dans le
nord du Portugal. De la jusqu’aux Pyrenees il est remplace par le nemoralis, qui occupe 1’ouest, le
centre et le nord de 1’Europe. Les formes du groupe montivagus-weidmanni-victor sont propres aux Alpes
Dinariques, aux Carpathes, au.x Balkans, a 1’Asie Mineure et a la S3Tie, jusqu’en Palestine, a
1’Armenie, au Caucase, au nord de la Perse, et peut-etre £l FOural. Le nemoralis se retrouve, sons la
forme plus primitive canadensis, a Terre-Neuve et dans le S.-E. du Canada, sous une forme moins
avancee et peut-etre importee dans le N.-E. des Etats-Unis. — Cartes 1,2,6.
6i4
COLEOPTERA ADEPHAGA
Paleontologie. — J’ai deerit des tourbes campiniennes de Belgique une forme voisine du
nemoralis.
Ontogenie. — Larves a mesolabre tetrodonte ou syiiodonte. On connait seulement celles du
rossii, du nemoralis et du montivagus.
Sous-GENRES. — Deux : I. Aptocarabus, 2. Archicarahus.
I. SuBGENUS APTOCARABUS Reitter
Aptocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 94 (1896).
Synonymie : Mesocarabus pars Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 686 (iSyS); Gehin, Cat. Carab.
p. 14 (i885),
Trachycarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 53 (i885).
Rhipocarabus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 177 (1896)-, Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 3i, p. 99 (1909).
Caracteres. — Deltion en accent circonfle.xe, beaucoup plus court que les lobes,
rebordant simplement le mesion, celui-ci renfle dans sa partie anterieure; palpes un peu
dilates, franchement polychetes chez rossii. dichetes ou rarement heterochetes chez
alysidotiis ; sillons frontau.x atteignant les yeux, parfois se rapprochant en arriere ; tete et nuque ponctues
rugueux, les rides du haut du front sinueuses, einmelees comme une toison, chez rossii,
la meme sculpture, comme usee et presque obsolete, chez alysidotus ■, antennes calleuses
(alysidoius) ou non {rossii). Pronotum transverse, peu reborde, le rebord epais, plus developpe
pres des lobes et aux lobes; disque un peu renfle, ponctue rugueux, declivites plus rugueuses ; sillon
axial presque oblitere; impression posterieure faible, rugueuse, juxtalobaires imprecises, grandes,
interessant le lobe; cette sculpture un peu usee chez V alysidotus doni le disque parart parfois comme
vernisse. Elytres en ovale allonge, guere plus larges a la base que le pronotum, un peu renfles.
largement margines, non emargines; sculpture hachee, assez en relief, sans points dans les
stries; premier tertiaire coalescent avec la suturale, externe imprecis, raphe peu distinet; chez rossii.
intervalles semblables, par exception les primaires plus forts et catenules, segmentation des intervalles
courte et assez reguliere; chez alysidotus, primaires plus forts, bien catenules, secondaires plus faibles,
plus courtement segmentes, les segments souvent confluents ; tertiaires variables, plus faibles, parfois
obliteres. Sillons faibles, un peu moins chez alysidotus, puncta, frange. Taille mo}"enne, couleur
noire a reflets et marges bleuatres, violatres, rarement verdatres chez rossii', bronzee ou meme cuivreuse
chez alysidotus, un peu pourpree, rarement verte, sur les marges, parties en relief presque noires,
assombrissant la couleur generale; cuisses quelquefois rouges chez alysidotus, surtout chez la race
d’Apulie, qui est d’ordinaire verdatre dans les parties declives et verte sur les marges; rufinisme,
surtout des elytres, tres Irequent, au moins indique.
Etat cl’evolution. — Polychetisme du ressA bien regulier et bien typique, rare a ce degre chez
les Carabogeniens ; les autres caracteres a un degre moyen d’evolution. L’evolution actuelle porte
surtout sur la sculpture, et notam ment chez V alysidotus. Elie parait quiescente du cote des antennes et
des palpes. Remarquer la tendance au rufinisme. Phylogenie, voir p. 257-258.
Repartition geographique. — Rossii, espece surtout des basses montagnes, habite TApennin
et les montagnes detachees, de Turin a la Calabre ; alysidotus, espece exclusivement limnicole, se
localise pres de Montpellier, de Nice, dans la vallee du P6, les Marais Pontius et ceux de la cote
d’Apulie, et disparait devant le dessechement. — Carte I , n° 35.
FAM. CARABID.-E
6i5
Ontogenie. — J’ai pris autrefois solis le drap marin, a Tetang de Lattes, la larve de V alysidotus,
et j’ai le regret de n’en avoir pas conserve d’exemplaire. Schiodte a deerit la larve et la nvmphe du
rossii, et j’ai eu communication de ses exemplaires, qui sont la nymphe et la peau du troisieine stade
d’un meine individu. J’avais deja dans ma Description des larves de Carabus, i\lein. 3, p. i6 (1907)
resume la description de Schiodte. Je crois devoir la remplacer par celle-ci.
Larve serrilabre synodonte. Allongee, longue de six largeurs, couleur brun noiratre. Troisieme
age, 3o millim. sur cinq. Gennazano. Depouille 9 communiquee par le Musee de Copenhague avec
sa nymphe.
Tete mediocre, legerement striolee dans ses parties declives. Labre a lobes egaux. Exolabre
nettement declive de dehors en dedans, bord externe sinue, epaissi, angle un peu etire en avant et en
dehors, a peine emousse, bord anterieur peu arque, tres oblique. Sinus a peine arrondi au fond, large,
ouvert a plus de go°. Lobe median trapezoidal, deprime au milieu, renfle sur les cotes, formant en
avant deux larges dents renflees, un peu fripees, emoussees, presque aussi avancees que les lobes
externes, separees par un sinus triangulaire aussi large qu'une d'elles, a peine profond de la moitie du
lateral, denticule emousse air fond du sinus, paraissant faire partie du bord qui ne passe pas visiblement
dessus, supporte par un hypodon visible en dessous sur le mesolabre detache et monte; disque arrondi,
vaguement bifoveole en avant et striole en arriere. Tubercirles sus-oculaires allonges, nets seulement en
arriere, oii iis sont tronques. Mandibules moyennes. Antennes un peu plus longues que les mairdibules.
Palpes longs, Fapical des labiaux bifide, a palpaires subegaux, Fun un peu en retrait.
Armure du dessus sublisse, telson excepte. Angles anterieurs du meso- et du metanotum tres
rebordes, un peu emousses, les posterieurs plus arrondis. Tergites a peine larges de quatre longueurs,
tegmina ne debordant que de 1’ourlet, bord externe arque, lobe prenant pies d’un tiers du demi-tergite,
saillant faiblement aux premiers tergites, d’un cinquieme de la longueur mediane au.x moyens, d’un
quart au protelson, bord postero-interne peu arque, 1’angle arrondi surtout aux depens du bord interne.
Telson mo3^en, couvert d’asperites discretes, a bord lateral plus fortement arque et reborde en arriere,
bord posterieur echancre en anse de panier, non reborde, 1’angle large et arrondi, mais saillant d’un
cinquieme de la longueur mediane. Cerei grenus, bien pluscourts que le protelson, inseres bas, distants,
divergents, horizontaux, redresses un peu au bout, assez gros, coniques, les deux epines apres le
premier tiers, courtes, coniques, un peu divergentes, 1’ensemble rappelant de loin et en moins robuste
les cerci du monilis. Dessous indistinct. Pattes courtes.
Les details de cette description montrent a quelle piecision on peut arriver en travaillant sur
des peaux de mue de preference aux larves pleines.
Tete semblable a celle de montivagus, toutefois les dents du mesolabre plus separees, plus
arrondies, avec un denticule median visible a la loupe, les declivites de la tete striolees; abdomen
nettement different par la forme des lobes des tergites, un peu plus courts, bien plus larges, arrondis
et non triangulaires, entierement different par le telson granuleux et les cerci bien plus courts. Les
analogies morphologiques sont plutot avec le grannlalus pour les lobes des tergites et le telson, avec
le groupe monilis -nllrichi pour les cerci.
Justement compare par Schiodte a son cancellatus, dont le t\'pe principal, que j’ai examine,
etait un nemoralis. Ne differe du clathratus, dans la plupart de ses caracteres, que par des plus et des
moins, mais beaucoup quant aux palpes.
Nymphe 9 ■ Pessemble plus a celle de coriaceus qu'a aucune autre, presque aussi grande, plus
grande que celle du violaceus mehelyi. Le pronotum cependant est different, plus large en arriere, le bord
posterieur bisinue et non rectiligne. Les tegmina sont tres semblables, reniformes, tres forts, roux,
prolonges en lobes. Les brosses epipleurales sont un peu moins saillantes, aussi fournies. Les brosses
du pronotum, dorsales, du protelson, sont les memes et aux memes places, les cerci plus courts. plus
6i6
COLEOPTERA ADEPHAGA
gros, poilus. Le protelson est peut etre moins elargi en arriere, surtout moins retrousse a Tangle. Les
poils des brosses du pronotum sont courts, peut-etre par suite de la chute des longs poils, frequente
chez les nymphes en alcool.
Margine exteriore rotundato dans la description de cette nymphe par Schiodte veut dire : le bord
externe des tegmina en bourrelet; iis sont renfles, sinues au milieu, avec une depression oblique
occupant le tiers mo3'en en rapport avec le sinus. Les cerci n’ont que la longueur mediane du telson.
Chez le Procrustes, le telson est plus court, et les cerci plus longs, depassant de beaucoup la longueur
mediane. Les epines sont pres de la base des cerci, courtes, coniques, noyees dans les poils; celle du
coriaceus est petite, mais plus visible, vu 1’absence de poils.
Je m’excuse de donner ici ces details minutieux, qui auraient du paraitre dans mon cinquieme
Memoire de la Description des larves, mais la Societe scientifique de TOiiest, qui devait le publier dans
son Bulletin comme les quatre premiers, etant morte de faim par suite de la guerre, ce Memoire ne
paraitra probablement jamais. NoyQZ supra p. 52 et fig.
LISTE DES ESPECES:
1. Aptocarabus rossii Dejean.
a. rossii Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 66 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i,
p. 320, pl. 42, fig. 2 (1829): Costa, Farm. Regn. Napol. Vol. i,
p. 24 (1849); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 23 (1871'); Thomson,
Opusc. Ent Fasc. 7, p. 680 (1S75); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur.
Vol. I, p. 02 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 94(1896);
Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 8, p. 9-11 (1899); Mem. 17,
p. 20 (1910).
var. castMuipennis Costa, Corr. Zool. Vol. i, p. 8 (iSSy), P'aun. Regn. Nap. Vol. i,
p. 24 (1849); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 23 {1871).
costa Gehin, Cat. Carab. p. 14 (i885j; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 94 (1896).
b. pirazzolii Gehin, Cat. Carab. p. 14 (i885); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 94 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 8, p. 10
(1899).
rossii, var. minor Pirazzoli, Carab. Ital. p. 23 (1871).
var. stoecklini Lopez, Bull. Soc. Ent. Ital. p. 3 (1891); Lapouge, Phylog. Carab.
Mem. 8, p. 10 (1899).
2. Aptocar. aiysidotus Illiger.
a. stagtialis Lapouge, Carab. nouv. p. 80 (1916).
aiysidotus Caillol, Faun. Prov. Vol. i, p. 26 (1908).
b. aiysidotus IWiger, Kaf. Preuss. p. 147 (1798); Dejean. Spec. Coi.
Vol. 2, p. 93 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 3i8, pl. 41, fig. 4
(1829) ; Costa, Faun. Regn. Napol. Vol. i , p. 26 ( 1 849) ; Castelnau,
Hist. Nat. Coi. Vol. i, p. 142 (i85i); Fairmaire. Faun. France,
Vol. I, p. ig (1854); Pirazzoli, Carab. Ital. p.24 (1871); Thomson,
Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 710 (1875); Fauvel, Faun. Gallorh.
Vol. 2, p. 67 (1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 80
(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 177 (1896); Lapouge,
Phylog. Carab. Mem. 8, p. 12 (1899), Mem. 17, p. 20 (1910),
Carab. nouv. p. 79 (1916); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 3i,
p. 99 (1909).
c. Pomptinus Lapouge, Carab. nouv. p. 80 (1916). — Pl. 8, Fig. 8.
Italie.
Sommets des Abruzzes.
Italie meridionale.
Montpellier, Provence.
Italie.
Marais Pontins.
FAM. CARABID.E
617
2. SuBGENUS ARCHICARABUS Seidlitz
Archicarabus (subgenus) Seidlitz, Faun. Trans3dvan. p. 5 (1854); Keitter, Best. Tab. Carab. p. 141
(i8g6); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 3g (1904); Barthe, Tabi. Analj-t. Carab. p. 33 (1909);
Codina, I'aun. Catalun. Coi. p. 48 (1918).
S\’non3nnie : Deuterocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 141 (1896).
Oreocarabus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. i83 (1896).
Tableau de determination. — Lapouge, lAEchange, p. 18-21 (1908).
Caracteres. — Sous-menton renfle en bourrelet; mesion plus ou moins renfle, deltion
tres court, juste indique; palpes non dilates, dichetes, saut' chez certaines races de
callosites antennaires tres variables, nulles chez monticola-, fossette du labre grande, profonde,
ti iangulaire, sillons frontaux profonds, se^iares par un relief C3'athiforme; frf)nt rugueux, a gros
piis imitant une toison. Pronotum large, convexe au milieu, reborde, assez forteinent sur la seconde
moitie; gouttieres et impression basilaire profondes, rugueuses, la fossette juxtalobaire
peu distincte; lobes grands, souvent tr i an g u la i res et presque pointus, tres releves en
dehors, un peu extroverses chez victor. Elytres ovoides, assez convexes en general; intervalles
strioles, les tertiaires resolus d’ordinaire en un faisceau de granulations, parfois aussi les secondaiies;
primaires a petites fossettes parfois a peine marquees et lineaires {nemoralis)-, sculpture presque effacee
chez monticola. Sillons indiques ou nuis, puncta, frange. Fc^rme un peu convexe, taille moyenne, souvent
un peu au dessous; couleur rembrunie, noiratre, a teintes violatres, purpurines, verdatres, bleuatres,
d’ordinaire limitees aux marges, le nemoralis seul presentant des races a coloration brillante, tres variable
suivant les individus.
Etat d’evolution. — Mediocre. Remarquable comme les Aptocarabiis par le bourrelet du
menton, caractere tres special, plus accuse d’orient en occident, et par les rides du front, meme
observation. Pour le reste, les palpes non dilates, polychetes chez les races arrierees de nemoralis, les
antennes non ou a peine calleuses, sauf chez le phoenix, les sillons nuis ou au debut, le menton a peine
developpe, plutot retardata! re. Tres inegal quant a la sculpture. L’evolution actuelle, tres intense,
porte sur tous ces caracteres. Chez le nemoralis canadensis, le polychetisme et Theterochetisme sont la
regie, chez les races du S.-O. de Ia France Fexception ; le reste du sous-genre est presque constamment
dichete. Callosites antennaires egalement tres instables et sans valeur pour la distinction des races,
surtout chez heydeni et les formes asiatiques. Phylogenie, voir p. 258-260.
Repartition geographique. — En Amerique, le nemoralis est indigene a Terre-Neuve et dans
Fest du Canada, probablement importe aux Etats-Unis; on le trouve en Europe des Asturies et
de FAngleterre a la Russie. Heydeni est localise dans le nord du Portugal. Les autres especes sont
propres a la region comprise entre les Carpathes, la plaine hongroise, FAdriatique, la Mer Noire, le
Caucase, la Caspienne, le Liban et la Mediterranee. — Cartes I , no 84 ; 2, n° 87; 6, n» 7.
Paleontologie • — J’ai deerit des tourbes campiniennes a Mammouth une forme pleistocene,
malacopterns qui est bien un Archicarabus et probablement un proche parent du nemoralis, sinon lui-meme.
Ontogenie. — On connait la larve et la nymphe du nemoralis, la larve du montivagius.
Nemoralis. Larve serrilabre tetrodonte. Labre en trapeze a petite base anterieure. Mesolabie
subegal a un exolabre, couitement pentagonal, les quatre dents representees par les angles, les cotes du
pentagone un peu concaves, Fanterieur un peu plus, depasse par Fh3’podon sous-jacent, qui simule nne
6i8
COLEOPTERA ADEPHAGA
cinquieme dent ; exolabre a bords anterieur et externe obliques; palpes et antennes moyens, terminal
des palpes dilate, palpaires accoles mais a des niveaux differents. Tegmina etroits, lobes petits et courts,
telson courtement lobe, lobes arrondis; cerci paralleles, distants a la base, deux epines, Texterne plus
faible. Ponte en avril-juin. La larve decrite et figuree par Schiodte se rapporte au cancellatus, et il est
souvent difficile, nialgre les differences theoriques, de separer les deux especes. J’ai eleve en nombre le
nemoralis. Voir Description des larves, Mem. 3, p. i-3 (igoS). Nymphe voisine de celle des rossii. Belle
frange dans la gouttiere du pronotum, au deuxieme tiers. Tegmina aux tergites abdominaux deux a
six, courts, peu impressionnes au milieu, longs de plus de deux fois leur longueur, arrondis aux
deux bouts, d’ailleurs a peu pres informes sur mon exemplaire macere; brosses mediocrement fournies;
brosse meme au protelson, et touffe de soies au telson a la base des cerci ; tubercules pleuraux presque
continus, setigeres. Les pterotheques posterieures ne sont pas visibles sur mon exemplaire, qu^elles
soient cachees par les anterieures ou reellement avortees. Les tegmina du nemoralis sont moins epais a
proportion que ceux du rossii-, iis ne debordent pas le tergite en arriere, mais iis sont dans leur brievete
encore plus franchement bi-tubercules, et le sinus qui les separe est d’autant plus sensible qu’il est plus
etroit. L’elargissement antero-posterieur du tergite est plus marque que chez rossii. Memes tubercules
epipleuraux, memes fortes brosses, memes cerci enveloppes de poils. Voyez supra p. 53 et fig.
Montivagus. Larve serrilabre synodonte, plus voisine par la tete de celle de rossii. Labre a cotes
externes moins convergents en avant que ceux du nemoralis, mesolabre a laterales soudees aux medianes,
celles-ci separees par un sinus sensible, hypophyse pourvue d’un h3^podon petit, visible sous le sinus et
ne paraissant pas se fondre avec lui comme chez nemoralis-, exolabre sinue en dehors, Tangle un peu
extroverse au lieu d’etre franchement anterieur; terminal des palpes faiblement bifide ; tergites longs,
tegmina etroits, lobes courts; telson a lobes courts, obtus ; cerci paralleles, distants a la base, assez
longs, a deux epines, 1’externe moindre. J’ai deerit cette larve, Mem. 2, p. 17-19 (1906) en Tattribuant
par hypothese a Vullrichi, dont j’ai obtenu plus tard la veritable larve. Le dernier alinea est a
supprimer. Ponte mai-juillet. Voyez supra p. 52 et fig.
LTSTE DES ESPECES :
I. Archicarabus heydeni Oliveira, Instit. p. 176(1876), Cat. Ins. Portug. Nord du Portugal ;
p. 14 (1876): Reitter, Best. Tab. Carab. p. i83 (1898); Lapouge, Alticole.
L’Echange, p. 28 (1908).
var. barrosi Lapouge, L'Echange, p. 20 (1908).
var. 7iodicornis Lapouge, L’Echange, p. 20 (1908).
var. moreli Lapouge, L’Echange, p. 20 (1908).
var. steuarti Deyrolle, Ann. Soc. Ent. Fr. p. 240, pl. 5, fig. 3 (i852).
stewarti Oliveira, Cat. Ins. Portug. p. i3 (1876); Gehin, Cat Carab. p. 47 (i885).
fiisarius Lapouge, L'Echange, p. 20 (1908).
2. Archicar, montivagus Palliardi.
a. halofireusis Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 38 (1904); Lapouge, Balkan oriental.
L’Echange, p. 20(1908); Breuning, Mitt. Naturw. Inst. Sofia,
Vol. I, p. ii5 (1928).
var. rosalitanus Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 39 (1904); Breuning, 1. cit.
p. ii5 i 1928).
var. pontictis Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 38 (1904) ; Breuning, 1. cit. p. ii5 (1928).
b. montivagus Palliardi Beschr. n. Carab. p. 8r, pl. 3, fig. 14 (1826); Roumanie, Balkan occid.
Dejean, Spec. Car. Vol. 5, p. 646 (i83i), Iconogr. Coi. Vol. i, Serbie, Banat.
p. 336, pl. 52, fig. 4 (1829); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i,
p. 77 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 142 (1896); Born,
Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. 157(1902); Lapouge, .L’Echange
p. 20 (1908); Breuning, 1. cit. p. ii5 (1928).
medius Lapouge, L’Echange, p. 20 (igoSI.
FAM. CAKABID/F
619
c. F'nvalski, Magyar. Tud. p. 173 (i865); Ganglbauer, Kaf.
Mitteleur. \'ol. i, p. 78 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 20(1908).
d. villepitiais Hampe, Stett. Ent. Zeit. p. 346 (i85o).
illyricus Kraatz, Ent. Alonatsbl. p. 56 {1880).
velebcticus Gehin, Cat. Carab. p. 32 (iS85).
illyriensis Gehin, Cat. Carab. p. 32 (iS85).
vehpiticiis Ganglbauer, Kaf. IMitteleur. Vol. i. p. 77 (1896); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 142 (i8g6); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 38 (1904); Lapouge,
L’Echange, p. 21 {1908J.
e. sutomorensis Reitter, Best. Tab. Carab. p. 38 (1896); Apfelbeck,
Kaferf. Balkanhalb, Vol. i,p. 38 (1904); Lapouge, L^Echange,
p. 21 (1908).
f. leonhardi Born, Ins. Borse, p. i63 (1904).
g. goljensis Born, Soc. Ent. Vol. 25, p. 70 (1910).
h. vaitriani Strasser, Soc. Ent. p. 148 (1900).
3. Archicar. wiedemanni Menetries.
a. burgassiensis Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 89 (1904); Lapouge,
L’Echange, p. 21 (1908), Carab. nouv. p. 178 (1924); Breuning,
Kol. Rund. Vol. 12, p. 74 (1926), Alitt. Sofia, p. ii5 (1928).
b. wiedemanni Menetries, Bull. Ac. Sc. Petersb. Vol. i,p. 149(1836),
Vol. 5, p. 8, pl. I, fig. I (1839); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 42
(1896); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 39 (1904); Lapouge,
L’Echange, p, 21 (igo8), Carab. nouv. p. 17S (1924); Breuning,
1. cit. p. 74 (1926).
c. byihinus Lapouge, L’Echange, p. 21 (1908), Carab. nouv. p. 178
(1924); Breuning, 1. cit. p. 74-75 (1926).
d. turcicus Motschulsky, Bull. Mose. p. 288 (i865); Lapouge, Carab.
nouv. p. 178 (1924); Breuning, 1. cit. p. 77 (1926).
ottomanus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 42 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 21
(1908).
pseudogotsc/n Breuning, 1. c. p. 75 (1926).
e. congruus Motschulsky, Bull. IMosc. p. 238 (i865); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 42 (1896); Bodemeyer, Durch Klein-Asien, p. loi
(1900); Lapouge, L’Echange, p. 21 (1908), Carab. nouv. p. 179
(1924) : Breuning, 1. cit. p. 75-76.
4. Archicar. gotschi Chaudoir, Enum. Carab. Cauc. p. 77 (1846); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 148 (1896); Bodemeyer, Durch Klein-Asien,
p. loi (1900); Lapouge, L’Echange, p. 21 (igo8), Carab. nouv.
p. 180 (1924); Breuning, 1. cit. p. 78 (1926).
var. anceps Lapouge, Carab. nouv. p. t8i (1924); Breuning, 1. cit. p. 78 {1926).
var. maljuschenkoanus Breuning, 1. cit. p. 79 (1926).
var. hulghardagensis Breuning, 1. cit. p. 78 (1926).
congruus Bodemej’er, Durch Klein-Asien, p. roi (1900).
5. Archicar. victor Fischer.
a. victor Fischer, Bull. Mose. p. 35o, pl. 5, fig. 2 (i836); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 47 (1877); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 142 (i8g6); Lapouge, L’Echange, p. 21 (1908), Carab. nouv.
p. 181 (1924); Breuning, 1. cit. p. 79 (1926).
Carpathes sept. : Bihar.
Illyrie, Dalmatie.
Alontenegro occid.
Herzegovine sept.
Bosnie.
Roumelie.
De Constantinople a
Burgas.
Bosphore.
Asie Mineure N.-O.
.Vsie Mineure, nord et
plateau.
Asie Mineure, Chaine
Pontique; Alticole.
xVrmenie, Asie Mineure;
.-\lticole.
Lac Goktschai.
Biilghar Dagh.
Transcaucasie. Chaine
Pontique; Alticole.
620
COLEOPTEKA ADEPHAGA
Motschouhkyi Kolenati, Meletem. Ent. Vol. i, p. 3i, pl. i, fig. 4 (1843); Chau-
doir, Enum. Carab Cauc. p. 77 (1S46).
v&T. falsarius Reitter, Best. Tab. Carab. p. 148 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 21
(1908), Carab. nouv. p. 181 (192.1); non Breuning.
b. inconspicuus Chaudoir, Bull. Mose. p. 449 (1848); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 148 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 2t (1908),
Carab. nouv. p. 182 (1924).
c. obtritus Lapouge, Carab. nouv. p. 182 (1924).
d. transeuns Lapouge, Carab. nouv. p. 182 (1924).
6, Archicar. caramanus Fairmaire.
a. caramanus Fairmaire, Bull. Soc. Ent. Fr. p. 21 (1886); Breuning,
Kol. Rund. Vol. 12, p. 79 (1926).
unctus Lapouge, L’Echange. p. 21 (1908), Carab. nouv. p. i83 (1924).
var. mollis Lapouge, Carab. nouv. p. i83 (1924); Breuning, 1. cit. p. 80.
b. phoenix Lapouge, Carab. nouv. p. 184 (1924); Breuning, 1. cit.
p. 80. — Pl. 8, Fig. 9.
? victor La Brulerie, Cat. Coi. Syr. p. 7 (1876).
7. Archicar. nemoralis Mulier.
a. canadensis Lapouge, L’Ecliange, p. 19 (1908), Misc. Ent. p. 90
(1910), Carab. nouv. p. i85 (1924).
b. atavus Lapouge, Feuille J. Natural. p. 36 (1896), L’Echange, p. 19
(1908); Barthe. Tabi. Analyt. Carab. p. ii3 (1909).
c. qninqueseriatus Lapouge, L’Echange, p. ig (igo8); Barthe, Tabi.
Analyt. Carab. p. 118 (1919).
d. meridionalis Lapouge, L'Echange, p. ig (1908); Barthe, Tabi.
Anal}'!. Carab. p. ii3 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 96
(1918)
ab. coi. Lapouge, L’Echange, p. 19 (1908).
e. latnadridae, Born, Soc. Ent. p. ii (1890).
f. prasiuotinctus Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 182 (1880);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 141 (1896); Barthe, Tabi. Anal}'!.
Carab. p. 1 14 (1909).
g. /flsraoraw Lapouge, L’Echange, p. 19 (1908), Misc. Ent. p. g5
(1910); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 114(1909); Codina, Ent.
Catalun. Coi. p. 94 (1918).
prasi7iotiuctus Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2. p. 72 (1882); Barthe, Tabi.
Analyt. Carab. ]). 114 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. gS (1910).
var. setosus Lapouge, Misc. Ent. p. g5 (1910).
ab. coi. (3) Beuthin, Ent. Nachr. p. 374 (1889); Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. 114 (1909)-
h. contractus Gehin, Cat. Carab. p. 49 (i885); Reitter, Best. Tab.
Carab. p 141 (1896) ; Lapouge, L’Echange, p. 19(1908); Barthe,
Tabi. Analyt. Carab. p. 114 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi.
p. g5 (1918).
var. psaidomonticola Lapouge, L’Echange, p. 20 (1908); Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. ii5 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p 96(1918).
i. lucidus Lapouge, L’Echange, p. 19 (igo8); Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 1 14 (1909).
Armenie.
Trebizonde, Erzeroum
Alticole.
?.? Oural.
? Bosphore.
Syrie septentr.
Akbes.
Liban : Saida.
Terre-Neuve, New-
Brunsvvick.
Landes.
Base des Pyrenees, ver
sant nord.
Asturies.
Asturies, Leon.
Montagnes : Cevennes
Corbieres, Andorre.
Pyrenees ;
Alticole.
Pyrenees orientales :
Alticole.
France centr., occid ,
sept.
FAM. CARABI
62 1
j. ««wo/rt/A Miiller, Faun. Insect. Fridrichsdalina, p. 2 1 (1764); Illiger, Furope cenlr. et sept.
\^erz. Kaf. Preussens, p. 162 (1798); Ctdlenhal, Ins. Suec.
\’ol. 2, p. 58 (i8ro); Duftschmid, Faun. Austr. ^dd. 2, p. 27
(1812); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutsch. \’ol. i,p. 160 {1846);
Letzner, Laufk. Schles. p. 85 (i85o); Thomson, Opusc. Hnt.
Fasc. 7, p. 723 (1875); Gehin, Cat. Carab. p. 49 (i885); Fauvel,
Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 71 (1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur.
\’ol. I, p. 77 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 141 (1896);
Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. ii5 (1909); Born, Norsk. Ent.
Tidssk. Vol. 2, p. 71 (1926).
hortensis Fabricius Syst. Ent. p. 237 (1775), Spec. Insect. \'ol. i, p. 3oo (1781),
Mantissa, Vol. i, p. 196(1787), Entomol. System. Vol. i, p. 127 (1792';
Olivier, Encycl. Ins. Vol. 5, p. 328 (1790); Pauzer, Faun. Germ. Init.
Heft 5, fig. 2 (1793); Tigny, Hist. Nat. Ins. Vol. 6, p. 296 (1802); Sturm,
Deutschl. Fauna, Vol. 3, p. 94 (i8i5); Dejean. Spec. Coi. Vol. 2, p. i56
(1826), Iconogr. Coi. Vol. 2, p. i3. pl. 63 (1829); Heer, Faun. Helvet.
^'01. I, p. 27 (1841); Castelnau, Hist. Nat. Coi. Vol. i, p. 146 (i85i).
violaceus De Geer, Mem. Hist. Insect. Vol. 4, p. 53 (1774).
ab. coi. {2) Letzner, Laufk. Schles. p. 85 (i85o); Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 198 (1889); Lapouge, L’Echange, p. 20 (1908); Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. ii5 (1909).
k. deletus Lapouge, L’Echange, p. 20 (1908). Hongrie, Russie.
S. Archican. malacopterus (fossile), Lapouge, Evol. Carab. Pleistoc. Pleistocene, Belgique.
p. 8, Bull. Soc.Sc. Ouest(i902), Ann. Soc. Ent. Belg. p. 233-236(i9o3).
g. Archicar. monticola Dejean.
a. fontanae Born, Boli. Soc. Ticin. Sc. Nat. p. 8-9 (1906), p. 18 (igog), Tessin: Monte Generoso.
Soc. Ent. Vol. 38, p. 13-14 ('■924)1 Lapouge, L’Echange, p. 20
(1908).
b. biellensis Born, Soc. Ent. Vol. 38, p. 14 (1924).
c. roccae Born, Soc. Ent. Vol. 38, p. 14 (1924).
d. maritimensis Born, Soc. Ent. Vol. 38, p. i3 (1924).
e. liguriens Born, Verh. Zool. Gesellsch. Wien, p. 142 (1898).
Val Sessera,\^al Andorno.
Pieinont; Alticole.
Alpes Marit. : AB Mounier;
Alticole.
Alpes de Ligurie; Altic.
f. monticola Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. i57 (1826), Iconogr. Coi. Provence : Basses Alpes.
Vol. 2, p. i5, pl. 63, fig. 2 (i83o); Castelnau, Hist. Nat. Coi.
Vol. I, p. 145 (i85i); Fairmaire, .Faun. France, Vol. i, p. 21
(1854); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 18 (1871); Thomson, Opusc.
Ent. Fasc. 7, p. 728 (1875); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 72
(1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 77 (1892); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 141 (1896): Lapouge, Evol. Carab. Pleistoc.
p. -8, Bull. Soc. Sc. Ouest (1902), L’Echange, p. 20 (1908);
Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 33, ii5 (igog); Caillol, Cat. Coi.
Prov. Vol. I, p. 78 (igo8); Born, Soc. Ent. Vol. 38, p. i3 (1924).
\’a.r. Jordani Beuthin, Soc. Ent. p. i3i (1892); Born, Soc. Ent. p. i3 (1924).
var. asperus Beuthin, .Soc. Ent. p. i3i (1892); Born, Soc. Ent. p. i3 (19241.
3. Genus MORPHOCARABUS G^HIN, latiore sensu
Morphocarabus (subgenus) Gehin, Cat. Carab. p. 22 (1876), p. XVTII, p. i6(i885); Ganglbauer,
Kaf. Mitteleur. Vol. r, p. 43 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i63 (1S96).
622
COLEOPTERA ADEPHAGA
Synoinmiie : Trachycarabus Gehin, Cat. Carab. p. 33 (1876), p. XXVII, p. 44(1885), Eucarabus,
Reitter, Best. Tab. Carab. p i55 (1896), Eutelocarabus, p. i56, Xystrocarabus,
p. iSy, Tmesica rabus, p. iSg, Loxocarabus, p. 160, Pnomorphocanabus,
p. 161, Isiocarabus, p. 170, Pancarabus, p. 172, Ancylocarabus, p. 173,
Tylocarabus, p. 173, Apostocarabus, p. 2j3, Ophiocarabus, p. 174, Zooca-
rabus, p. 175.
Caracteres. — Sous-menton piat; deltion rarement bien developpe; palpes non
dilates, dichetes, le dernier article long; antennes calleuses ou non. Pronotum reborde, rarement
ourle, lobes d’ordinaire bien developpes. Elytres ni denticules a 1’epaale ni emargines,
au plus un peu sinues chez la femelle; sculpture tres diverse, tertiaires souvent faibles, sans tendance
particuliere a se dedoubler ou a former des fuseaux de granulations. Sillons rarement bien
developpes; puncta et franges normaux. Taille mo3^enne, quelquefois grande ou petite; couleurs
tres variees, peu stables souvent dans Tespece ou la race, parfois tres brillantes. Ce genre tres mal
defini comme caracteres, a raison de sa grande variete, a cependant un facies qui permet presque
toujours de reconnaitre les especes qui s^ rapportent.
Etat d’evolution. — Un des genres les moins avances du groupe des Carabogeniens et
contenant des sous-genres tres attardes. Deltion, palpes, antennes, sillons, structure du pronotum
et des elytres au dessous de la moyenne d’evolution. Les palpes sont cependant deja fixes au stade
dichete, sauf quelques exceptions individuelles chez quelques races de monilis. L’evolution actuelle
porte sur le deltion, les antennes, les sillons, la sculpture. Seule celle-ci est arrivee a un degre tres
avance chez nombre de formes; Tevolution de la sculpture se fait dans les directions les plus diverses,
presque jusqu’a Teffacement chez quelques races. Les tertiaires ont une certaine stabilite, quelquefois
ne s’attenuant qu’apres les secondaires, ou se segmentant moins, ne se resolvant pas avant eux en
granulations. Phylogenie, voir p. 261-274.
Repartition geographique. — Palearctique, sauf les regions tres froides ou dejachaudes;
certains sous-genres sont cependant de haute montagne. — Cartes 1-5.
Ontogenie. — Les larves de plusieurs sous-genres sont connues. Elles sont serrilabres
pentodontes.
Sous-genres. — Dix-neuf : i. Xystrocarabus, 2. Apocarabiis, 3. Acrocavahus, 4. Eutelocarabus,
5. Parhomopterus, 6. Paracarabus, 7. Eucarabus, 8. Morphocarahus, 9. Ancylocarabus, 10. Trachycarabus,
II. Zoocarabus, 12. Basilicocarabus, i3. Apostocarabus, 14. Amorphocarabus, i5. Lyperocarabus, 16. Loxocarabus,
17. Tmesicarabus, 18. Isiocarabus, 19. Ophiocarabus.
I. SuBGENUs XYSTROCARABUS Reitter
Xystrocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 167 (1896).
Synonymie : Eutelocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 23 (1896).
Eucarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 32 (i8g6).
Caracteres. — Menton grand, lisse; mesion renfle; deltion piat, court ou mediocre;
impression du labre vaste, profonde, interessant fortement Pepistome, cyathe frontal
bien dessine; antennes tres calleuses, non calleuses chez deyrollei. Pronotum transverse,
aussi large en arriere qu’en avant, sauf chez deyrollei-, gouttieres grandes et profondes; rebords
largement releves; impressions peu precises, la juxtangulaire interessant le lobe; lobes grands.
FAM. CARABID.-E
623
f o r t e m e n t r e b o r d e s en d e h o r s , u n p e u o u r 1 e s en d e ti a n s , p r e s q u e t r i a n g n 1 a i r e s ,
einousses ou pen arrondis. Elytres ovoides, allonges; epaules assez saillantes ; gouttieres
assez larges, surtout au milieu, rebords accuses; sculpture tres reguliere, complete; stries
nettes, profondes, etroites, a ponctuation transversale envahissant les intervalles;
intervalles renfles, bien saillants, serres, egaux, finement strioles en torsade; primaires un
peu plus forts, courtement catenules, les points profonds comme des fossettes, mais petits, divisant
juste rintervalle; raphe serre ; gouttiere striolee. Dessous inegal mais lisse, non ponctue meme sur
les cotes. Pattes assez longues mais robustes. Apex en pointe, emoussee chez paraysi, un peu
gauchie chez caienulatns. Taille petite [deyrollei), moyenne {paraysi), presque grande {catemilatiis)-,
coloration metallique cuivreuse, bronzee, verte, pourpree, rarement foncee ou noire chez deyyollei,
analogue mais d’ordinaire plus rembrunie chez paraysi, bleuatre, purpurine, verte chez catenulatus,
mais assombrie. Le deyrolhi aurait parfois les cuisses rouges, mais je n’en ai jamais vu d’exemple.
Etat d’evolution. — Tres primitif et tres stable. Sauf que les palpes sont dichetes, et que les
anlennes sont tres calleuses chez paraysi et catenulatus, ce sous genre est encore tres voisin de rarchetyi)e
des Carabes. La striolation des elytres rappelle les Calosomes. L’evolution actuelle ne porte que sur
cette striolation, des details de forme et la taille. Phylogenie, voir p. 25i.
Repartition geographique. — Etroitement limitee : le deyrollei cantonne sur les sommets du
nord-ouest de TEspagne, \q paraysi et le cateinilatus de la Carniole a THerzegovine. — Carte I , n° qS.
LISTE DES ESPECES :
t. Xystnocarabus deyrollei Gory, Rev. Zool. p. 327 (1839); Deyrolle, Nord-ouest de TEspagne;
Ann. Soc. Ent. Fr, p. 241, pl. 5, fig. 4 (i852); Oliveira, Cat. Ins. Alticole.
Portug. p. 12 (1876); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i57 (1896);
Lengerken, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 708-710 (1911).
ab. coi. Gehin, Cat. Carab. p. 23 (i885).
2. Xystrocar. catenulatus Scopoli.
A. Subspecies catenulatus Scopoli.
a. catemdatus Scopoli, Entom. Carniol. p, 86 (1763); Sokolar, Soc.
Ent. Vol. 5. p. i3 (1895); Lapouge, Carab. nouv. p. 82 (igi6).
catenulatus pars Olivier. Encycl. Meth Ins. \'ol. 5, ]). 33i (1790), Entomol.
pl. 3, fig-. 29 (1789).
catenatus Panzer, Faun. Germ Init. Heft 87. fig. 4 fi8o5); Duftschmid, Faun.
Austr. Vol. 2, p. 20 (1812); Sturm, Deutschl. Faun. Vol. 3, p. 55 (i8i5);
Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p 71 (1826', Iconogr. Vol. i, p. 323, pl. 48,
fig. I (1827); Schaum, Natnrgesch. Ins. Deutsch. Vol. i, p. 144 (i856);
Pirazzoli, Carab Ital. p. 28 {1871 ) ; Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 712
(1875); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 67 (1892); Reitter, Best.
Tab. Carab. p.. 157 (1896); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 35 (1904).
var. subvirescens Motschulsky, Bull. Mose. p. 287 (i865).
horlevici Hoffmann, Ent. Kachr. p. 214 (i883).
strauchi Born, Soc. Ent. Vol. 23, p. 187 (1907).
ab. coi. Duftschmid, Faun. Austr. Vol. 2, p. 21 (1812); Gehin, Cat. Carab. p. 32
(i885); Schilsky (4), Deutsche Ent. Zeitschr. p. 198 (1889).
b. Dejean, Spec. Col. Vol. 2, p. 70 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i,
p. 323, pl. 42, fig. 4 (1829); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. \'ol. i,
p. 67 (1892) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 1 58 (i8g5) ; Apfelbeck,
Kaf. Balk. Vol. i, p. 35 (1904).
var. alternatus Haury, Pet. Xouv. Ent. p. 46 (i885): Ganglbauer, Kiif. Mitteleur.
Vol. I, p. 67 (1892); Reitter. Best. Tab. Carab. p. i58 (1896).
ab. coi. Haur)^ Wien. Ent. Zeitschr. p. ii3 Ii885).
Carniole.
Illyrie.
Velebit, Bosnie, Albanie.
\'elcbit.
624
COLEOPTERA ADEPHAGA
c. fontanellce Reitter, Wien. Ent. Zeit. p. 2o3 (1897) ; Apfelbeck,
Kaf. i^alk. Vol. i, p. 35 (1904).
var dinaricus Apfelbeck, Kaf. Balk. \ol. i, p. 35 (1904).
B. Subspecies paraysi Palliai di.
a. galteveri Gehin, Rev. Franc. Ent. p. 263 (1882); Reitter, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 195 (i885), Best. Tab. Carab. p. i58 (1896);
Ganglbauer, Kiif. Alitteleur. Vol. i, p. 68 (1892); Apfelbeck, Kaf.
Balk. Vol. I, p. 36 (1904)- — Pl- 8. Fig. IO.
b. gatiglbaiteri .Apfelbeck, Glasnik, p. io3 (i8go); Ganglbauer, Kaf.
Alitteleur Vol. i, p 68 ^[892); Reitter, Best. lab. Carab.
p. i58 {1896); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 36 (1904).
sqiuimisculplus Reitter, Wien Ent. Zeitschr. Vol. 27. p. 36 (1908).
C. paraysi Palliardi, Beschr. neuer Carab. p. 7, pl. i, fig. 5 (i825).
parreyssii Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 72 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p 323,
pl. 43. p. 3 (1829).
Gehin, Cat, Carab p. 32 (i885j; Ganglbauer, Kaf. Alitteleur. Vul. i,
p. 68 (1892); Apfelbeck, Kaf. Alitteleur. Vol i, p 36 (1904).
pcxrraysi Reitter, Best. Tab. Carab p. i58 (18961.
d. deitbelianiis Fleischer, Wien. Ent. Zeit. Vol. 3o, p. 160 (1911), Coi.
Rund. Vol. I, p. 43(1912); Cziki, Coi. Rund. Vol. i. p. 116(1912).
Dalmatie : Zara.
Alpes dinariques.
Bosnie.
Bosnie ; Alticole.
[Bosnie sept.
Velebit, .Alp. dinar.
.Alpes de Transylvanie.
2. SUBGENUS APOCARABUS Lapouge
Apocarabus nov. subgenus Lapouge.
Synont-mie : Eutelocarabus B Gehin, Cat. Carab. p. 23 (i885).
Araeocarabus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 72 (1896).
Caracteres. — ■ Alesion renfle en arant, sinus peu profond, delti on petit mais subegal aux
lobes tres courts; palpes un peu menus ; labre fourchu, la fossetie grande, profonde, interessant
Tepistome ; fossettes de 1’epistome grandes, aussi les sillons, ci rconsc ri van t un cyathe
saillant et poli, non ferme en arriere ; antennes un peu longues, articles 6-8 calleux.
Pronotum large, regu li erement convexe, non ourle en avant, gouttieres marquees, fossettes
peu, tres eloignees dti bord ; rebords mediocres, plus hauts vers Tarriere et sur les lobes, ceux-ci
larges, bien detaches, assez longs. Elytres courts, bien rebordes. un peu elargis au milieu ;
intervalles fins, separes par des stries fines, tres finement stri oles . d’ordinaire egaux ou
subegaux, sauf les primaires dont chactin equivaut a un des faisceaux adjacents, catenules, bien
foveoles ; premier tertiaire intact, externe resolu, ni intervalles dans la gouttiere, ni einargination .
Sillons normaux. Taille mo3’enne, coloration d’un bronze obscur, parfois noire, parfois cuivreuse
ou emeraude ; facies de cumanus chez bilbergii et manifesius.
Etat d’evolution. — Aloyen, un peu plus avance que chez les Xystrocarabus ; antennes
toujours calleuses, sillons plus developpes. L’evolution actuelle porte sur la sculpture, dont les
primaires sont deja preponderants, et dont les secondaires tendent a s’hypertrophier aux depens
des tertiaires ; cette tendance, quelquefois tres avancee chez bilbergii, moindre chez manifestus ,
manque chez stscheglovii-, la striolation des intervalles diminue a mesure que cette tendance augmente.
Phylogenie, voir p. 261-262.
Repantition geographique. — Localisee aux deux extremites de la Siberie, le stscheglovii
dans rOural, s’avan5ant presque jus |u’a AIoscou, le bilbergii du Baikal au Pacifique, le manifestus
en Afongolie. — Carte 4, n'> 3o; 5, n° 46.
FAM. CARABID^
625
LISTE DES ESPECES :
I. Apocarabus stscheglovii Mannerheim.
a. Mannerheim, Essais Ent. de Hummel. \'ol. 6, p. 23 (1827) ; Oural.
Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 174 (1827); Motschulsk}',
Ins. Siber. p. 96, pl. 4, fig. 2 (1845).
sischegJowi Reitter, Best. Tab. Carab. p. i58 (1896); Semenow, Sj'mbolas.
p. 259 (1896); Born, Soc. Ent. Vol. 87, p. 27 (1922).
uralensis Motschulsky, Ins. Siber. p. 96 (1845J.
b. Motschulsk}', Tiull. Mose. p. i3 (1854); Reitter, Best. Russie orientale.
Tab. Carab. p. i58 (1896); Semenow, Symbolae, p. 259 (1896);
Born, Soc. Ent. A^ol. 87, p, 27 (1922).
2. Apocar. bilbergii Mannerheim.
.A.. Subspecies bilbergii Mannerheim, Essais Ent. de Hummel, Fasc. 6, Du Baikal au Pacifique.
p. 25 (1827); Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol, 3, p. 176 (1829);
Motschulsk}', Ins. Siber. p. g6 (1845).
bilbergi 'Deieim, Spec. Coi. Vol 5, p. 043 (i83i), Iconogr. Coi. Vol. i. p. 335,
pl. 45, fig. 2 (1829); Gehin, Cat. Carab. p. 23 (i885); Solsky, Horae
Soc. Ent. Ross. p. 206 (1875); Born, Soc. Ent. Vol. 87, p. 40 (1922).
billbergi Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 67 (1877), ?• 269 {1881), p. 262
(1886); Heyden, Cat. Caralx Siber. p. 10 (1880); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 72 (1896); Roeschke, Ent. Nachr. p. 121 (1898); Breuning, Coi.
Centralbl. p. 287 (1927).
var. stschiikini Fischer, Bull. Mose. p. i3S (1844); Motschnlsky, Ins. Siber. p. 118,
p. XI (1845); Breuning, 1. cit. p. 287.
iquatus hlotschulsky, Ins. Siber. p. 96, p. XI (1848).
ab. color. Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 263 (1886).
B. Subspecies Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 268 (1881),
p. 262 (1886); Roeschke, Ent. Nachr. p. 122 (1898); Breuning,
1. cit. p. 259. — Pl. 8, Fig. I I .
var. chicuanus Breuning, 1. cit. p. 289 (1927).
Mongolie, Chine septent.
Coree, Chikua,
3. SuBGENUS ACROCARABUS Lapouge
Acrocarabus nov. subgenus Lapouge.
Synon3’mie : M orphocarabus D pars Gehin, Cat. Carab. p. 22 (i885),
Zoocarabus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 175 (1896).
Caracteres. — Mesion renfie, ourle; deltion en accent circonflexe, reduit a Tourlet;
sinus un peu ourles, tres courts; lobes larges, tres courts, arrondis, ne depassant pas beaucoup le
deltion; palpes peu dilates, dichetes; mandibules un peu courtes, tres aigues, incurvees ;
fossette du labre triangulaire, interessant 1'epistome; fossettes de Tepistome mediocres, sillons
n’atteignant pas 1’oeil; front convexe, antennes non ou peu calleuses, nuque un peu
grosse. Pronotum trapezoidal , elargi en avant, angles anterieurs arrondis, cotes presque droits sur
les deux derniers tiers, peu rebordes ; gouttieres profondes, disque renfie ; fossettes juxtangulaires
courtes, lineaires, paralleles a Taxe; lobes mediocres, triangulaires, presque pointus. Elytres
courtement elliptiques, bien rebordes; sculpture degradee, mais conservant meme les tertiaires interne et
externe ; stries fines, superficielles, les points transferes sur les intervalles; primaires un
peu plus forts et un peu plus en relief, segmentes ou catenules, divises par de petites fossettes
626
COLEOPTERA ADEPHAGA
carrees assez profondes, secondaires et tertiaires subegaux, plats, comme ecailleux sur le
disque, torsades hors du disque. Sillons nuis, puncta et frange faibles. Taille moyenne,
forme un peu deprimee, couleur bronzee, cuivreuse, verte.
Etat d’evolution. — Moyen et original quant a la sculpture, plutot primitif quant aux organes
de la tete, sauf que le dichetisme parait bien assis. Phylogenie, voir p. 262.
Repartition geographique, — Dzoungarie. — Carte 4, n» 29.
LISTE DES ESPECES ;
I. Acrocarabus guerini Fischer, Bull. Mose. p. 4 (1842), p. i5 (1844); Dzoungarie.
Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 264 (1878); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 175 (1896). — Pl. 8, Fig. I 2.
var. eyichsoni Fischer, Bull. Mose. p. 16 (1844I; Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 264 (1878); Semenow, Symbolae, p. 261 (1898).
dtiarins Motschulsky, Insect. Sibir. p. 116, Correct. p. X (1844).
callisthenoides Semenow, Horae Soc. Ent. Ross., Vol. 22, p. 208 (1888), Sym-
bolae, p. 261 (1898).
4. SUBGENUS EUTELOCARABUS Gehin
Eutelocarabus (subgenus) pars Gehin, Cat. Carab. p. 14 (1876), p. XIX. p. 23 (i885); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. i56 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 3i (igo8).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p.*3o-3i (1908).
Caracteres. — Alenton court, mesion non renfle, deltion tres large, juste saillant au
m ili eu, sinus tres faibles, lobes arrondis, tres courts, guere plus saillants que le deltion;
palpes a dernier article un peu court, non dilate; fossette du labre triangulaire, interessant l’epistome;
fossettes de Tepistome et sillons mediocres; antennes peu calleuses. Pronotum transverse,
un peu retreci en arriere, plan convexe, peu reborde, un peu plus aux lobes, ceux-ci assez
larges mais tres courts; impressions j uxtan gulai r es distantes, courtes, faibles, paralleles
a Taxe. Elytres un peu ovoides, parfois presque paralleles, moderement rebordes, non emargines ;
epaules bien marquees {conciliator), ou moderement (arvensis)-, stries assez marquees, les points
imprecis, reportes sur les intervalles; intervalles strioles en travers, en torsade, presque au
complet et presque egaux chez conciliator, inegaux avec tendance a 1’elimination des tertiaires et a
1’hypertTophie des secondaires chez arvensis, les primaires toujours lisses et catenules. Sillons nuis,
puncta, frange. Taille moyenne ou au-dessous ; couleur bronze enfume, tendant parfois au cuivreux, au
violet ou au noir; cuisses assez souvent rouges, quelquefois aussi le scape, chez les races occidentales
d’ arvensis.
Etat d’evolution. — Mediocre. Le menton parait plutot tres arriere, a moins qu’il ne soit en
regression. Antennes, sculpture a un etat mediocre d’evolution, moindre chez conciliator. L’evolution de
la sculpture se fait dans le sens de Teffacement des torsades et de 1’hypertrophie des secondaires aux
depens des tertiaires, de TExtreme Orient vers 1’Extreme Occident. De meme la tendance a Terythrisme :
rare vers l’Amour et en majorite dans certaines regions des Vosges ou de Xormandie, cette tendance
parait manquer de la Mandehourie a TEurope centrale. Phylogenie, voir p. 262-263.
Repartition geographique. — Palearctique, du Japon et du Kamtchatka a la Scandinavie et
aux Iles Britanniques; cependant il parait y avoir une lacune correspondant a la Russie. — Cartes I ,
n° 38; 2, n“ 3o ; 4, n» 21 ; 5, n° 3g.
FAM. CARABID^:
627
Paleontologie. — J’ai deerit des tourbes campiniennes de Soignies (Belgique), deux formes
glaciaires qui se rapprochent, en plus petit, des arvensis sylvaticus et alpicola, sans leur etre identiques.
Vo3’ez Carabus du pleistocene, Bull. Soc. Sc. Ouest (1902) et Ann. Soc. Ent. Belg. Vol. 47, p. 23i
(1903). Le prtsarvcnsis des Ozokerites de Boiyslaw en Galicie est probablement une forme voisine. Voyez
Lomnicki, Pleistocenskie Owadv' z Boryslawia, p. 20, fig. 3 (1894). Les pieces detachees que Ton
possede ne permettent ni Tidentification avec des formes deja decrites de ce groupe touffu ni la
description comme formes nouvelles, faute d’elements assez nombreux de differenciation.
Ontogenie. — J’ai eleve la larve de Varvensis. Larve pentodonte. Labre a cotes externes
convergeant en avant; exolabre a bords anterieur et externe obliques; mesolabre a dents externes
distinctes sur le flanc externe des medianes, medianes largement separees, le sinus divise par une dent
axiale adventice deflechie, ne depassant pas les externes ; hypoph3'se en arete, terminee par un h3'podon
dentiforme, assez court, cache par la dent axiale sus-jacente. Terminal des labiaux un peu dilate,
bicupule. Tegmina etroits, lobes petits ; telson a lobes courts, arrondis; cerci paralleles, distants a la
base. Voir ci-dessus p. 04 et fig. et Description des larves, Mem. 3, p, 15-16(1907). Ponte au printemps.
LISTE DES ESPECES :
I. Eutelocarabus arvensis Fabricius.
A. Subspecies conciliator F^ischer.
a. amurensis nomen novum Lapouge, Carab. nouv. p. i85 (1924). —
Pl. 8, Fig. I 3.
paldermantii Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr, p. 246(1878), non Dejean; pars
Heyden, Cat. Siber. p. 8 (1880); Lapouge, L’Echange, p. 3o (igo8).
va.T. femoralis Motschulsky. Bull. Mose. p. 292 (i865) ; Kraatz, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 246 11878).
amurensis Gehin. Cat. Carab. p. 23 (i883); Lapouge, L’Echange, p. 3o (1908) ;
Born, Soc. Ent. Vol. 37. p. 40 (1922).
b. kaintschaticus Motschulslaq Ins. Siber. p. g8 (1845).
c. sachalinensis Lapouge, Bull. Mus. Paris, Vol. 12, p. 383 (1906),
L’Echange, p. 3o (1908).
d. hokkaidensis Lapouge, Carab. nouv. p. iS5 (1924).
e. borealis Poppius, Ofversigt Finska Vetensk. Soc. Vol. 48, p. 16
(1905).
f. hirbyi Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 182, pl. 6, fig. 7 (1826);
Motschulsky, Bull. Mose. p. i5 (1845); Lapouge, L’Echange,
p. 3o (1908).
g. jdanensis Lapouge, L’Echange, p. 3o (1908).
h. conciliator Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 102, pl. 10, fig. 20
(1821), Vol. 3, p. 177 (1826): Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 533
(1834), Iconogr. Coi. Vol. 1, p. 33g, pl. 44, fig. i (1829);
Motschulsky, Ins. Siber. p. 98 (1845), Mei. Biolog. p. 225 (1859),
p. 99 (1860); Menetries, Middend. Reise, Ins. p. 47 (i85i);
Solsky, Horae Soc. Ent. Ross. p. 257(1875); Kraatz, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 246 (1878); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i57
(1896); Lapouge, L’Echange, p. 3o (1908), Carab. nouv. p. i85
(1924).
ab. coi. (dahuricus) Fischer, Ent. Imp. Ross. ^'ol. 3, p. 229 (1827), [faldermanni)
Dejean, Iconogr. Coi. Vol. i, p. 332, pl. 44, fig. 3 (1829); Kraatz (4),
Deutsche Ent. Zeitschr. j). 265 (1886).
Amour inferieur, Prov.
maritime.
Kamtchatka.
Ile Sakhaline.
Ile Yeso.
Arctique, Basse Lena.
Baikal.
Baikal : Jelan.
De FAltai' a ITnchan et
au Pacifique.
628 COLEOPTERA ADEPHAGA
i. vinmlalus Gebler, Ledeb. Reise, Vol. 2, p. Sy (i83o), Bull. Alosc.
p. 304 (1847); Dejean, Spec. Coi. Vol. 5. p. 533 (i83i); Solsky,
Horee Soc. Ent. Ross. Vol. ii, p. 257 (1875); Kraatz, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 246 (1878); Lapouge, L’Echange, p. 3o (1908);
Born, Soc. Ent. Vol. 87, p. 40 (1922).
var. laticollis Motschulsky, Kaf. Russi, p. 77 (i85o); Lapouge, L’Echange, p. 3o
(1908).
j. eremita Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 79, pl. 35, fig. 7(1824);
Lengerken, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 712 (1911).
3. Subspecies arvensis Fabricius.
a. Carpathus Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. ii, p. i55 (1902);
Hormuzachi, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. 12, p. 282 (1903);
Lapouge, L’Echange, p. 3o (1908); Lengerken, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 708 (1911).
b. alpicola Heer, Kaf. Schw. Mem. 2, p. 10 (1837), Faun. Helvet.
Vol. I, p. 23 (1841); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 69
(1892) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 187 (i8g6) ; Born, Bull. Soc.
Sc. Bucarest, p. i55 (1902); Lapouge, L’Echange, p. 3o (1908);
Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 92 (1909).
arvensis Pirazzoli, Carab. Ital. p. 24 (1871).
c. aereus Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 77 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i,
p. 33i (1829); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 69 (1892).
ziegleri Gehin, Cat. Carab. p. i5 (1876).
aratus Gehin, Cat. Carab. p. 24 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 157 (1896);
Lapouge, L’Echange, p. 3o (1908).
d. rtrztzHsfs Fabricius, Syst. Ent. Vol. i, p. 174(1775), Mantissa, Vol. i,
p. 196(1787), Entomol. System. Vol. i, p. 128 (1792); Herbst,
Fuessly Arch. Insect. Heft 5, p. 182 (1784); Paykull, Monogr.
Car. Suec. p. 2 (1790), Faun. Suec. Ins. Vol. i, p. io5 (1798);
Illiger, Verz, Kiif. Preussens, p. i53 (1798); Duftschmid, F'aun.
Austr. Vol. 2, p. 36 (1812); Sturm, Deutschl. Fauna, Vol. 3,
p. 67 (i8i5); Letzner, Laufk. Schles. p. 77 (i85o); Schaum,
Naturgesch. Deutschl. Vol. r, p. 142 (i856); Thomson, Opusc.
Ent. Fasc. 7, p. 699 (1875), Scand. Coi. p. 3 (i885) ; pars Fauvel,
Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 63 (1882); pars Ganglbauer, Kaf.
Mitteleur. Vol. i, p. 68 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 187
(1896); pars Sokolar, Ent. Wochenbl. p. 33 (1907); Lengerken,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 691 (1911).
[omtranus Herbst, Fuesslj'- Arch. Insect. Heft 5, p. i32 (1784); Linne, Syst.
Natur, ed. i3 Gmelin, p. 1968(1788); Olivier, Encycl. Meth. Ins. Vol. 5,
p. 33i (1790).
germanice Lengerken, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 693 (1911).
var. pomeranus Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 77 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 33i
(1829); Lapouge, L’Echange, p. 3i (1908); Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. 91 (1909).
var. simplex Lapouge, L’Echange, p. 3i (1908) ; Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. 91 (1909).
var. irregularis Beuthin, Ent. Nachr. p. 58 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. 91 (1909).
detritus Lapouge, L’Echange, p. 3i (1908); Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. 91 (1909).
ab. coi. Letzner (8), Laufk. Schles. p. 77 (i85o); Westhoff (2), Kaf. Westph. p. 8
(1881); Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr. p, 198 (1889); Barthe, Tabi.
Analyt. Carab. p. 90 (1909).
De FAltai' a TOural.
Caucase.
Transylvanie : Carpathes.
Suisse, Autriche, Carpa-
thes sept.
Styrie.
Allemagne, Scandinavie.
FAM. CARABID/E
629
e. noricus Sokolar, Ent. BUitt. Vol. 6, p. 75 (1910); Lengeiken,
Deutsche Ent. Zeitschi. p. 701 (1911).
Alpes orientales;
Alticole.
f. aiistyiae Sokolar, Ent. Wochenbl. Vol. 24, p. 73 (1907); Lengeiken,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 699 (1911).
g. seileri Heer, Kaf. Schw. Alem. 2, p. 10 (1837), h'aun. Helvet.
\^ol. I, p. 23 (1841); Schauin, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i,
p. 142 (rS56); Ganglbauer, Kiif. Mitteleur. Vol. i, p. 68 (1892);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. i56 (1896); Born, Soc. Ent. p. 164
(1898); Lapouge, L’Echange, p. 3i (1908); Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 91 (1909); Lengerken, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 706
(1911).
h. Uebmaiini Lengerken, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 696 (1911).
'seihri pars Lapouge, L’Echange, p. 3i (1908); Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. 91 (1908).
i. schrichellii Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 77 (1826), Iconogr. Coi.
Vol. I, p. 332 (1829).
sylviiticus pars Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 68 (1892); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 167 (i8g6); Lapouge, L’Echange, p. 3i (1908); Barthe,,
Tabi. Analyt. Carab. p. 92 (1909); Lengerken, Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 697 (1911); Brunier, Mi^c. Ent. p. 42 (1922).
avvensis pars Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 64 (1882).
var. ruficrus Gehin, Cat. Carab. p. 24 (i885); Lapouge, L'Echange, p. 3i (1908).
j. sugi/ensis Brunier, Misc. Ent. p. 42 (1922).
Wiener Wald.
Suisse septentrionale ;
Alticole.
Vosges ; Alticole.
France nord-est, Foret
Noire.
Alsace : .Sundgau.
k. sylvaticHS Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 77 (1826). France nord-ouest.
arvensis Dejean, Iconogr. Coi. Vol. i, ji!. 44, fig. 2 (1829).
sylvatiais pars Ganglbauer. Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 68 (1892); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 137 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 3i (1908); Barthe,
Tabi. Analyt. Carab. p. 92 (1909); Lengerken, Deutsche Ent. Zeitschr.
P 697 (1911).
1. angliciLS Motschulsky, Bull. Mose. p. 291 (i865); Lengerken, lies Britanniques.
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 697 (1911).
arvinsis Fowler, Coi. Brit. Isi. p. 9 (1887),
rn. roetzeri Born, Soc. Ent. p. 164(1898); Lapouge, L’Echange, p. 32 Jura, Alpes frangaises.
(igog); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 32 (igog); Lengerken,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 703 (igii).
n. spencei Lengerken, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 710 (1911). Savoie.
o. venetianus Coi. Rund. p. iir (1914). Alpes de Venetie.
p. costalis Lapouge, L’Echange, p. 3i (igo8); Barthe, Tabi. Analyt. Cevennes.
Carab. p. 32 (1909).
5. SuBGENUs PAR HOMO PTE RUS Lapouge
Parhomopterus nov. subgenus Lapouge.
Caracteres. — Mesion renfle en avant, sinus peu profonds, deltion petit, pointu,
subegal aux lobes tres courts; fossette du labre triangulaire, interessant Tepistome; sillons
frontaux convergeant en arriere; palpes et antennes longs, greles, celles-ci atteignant
presque les genoux des pattes inter mediaires, articles 6-8 moderement calle ux.
Pronotum guere plus large que long, ourie en avant, peu reborde; disque convexe;
cotes arques, gouttieres bien marquees; impressions mediocres; lobes petits, arrondis et courts.
63o
COLEOPTERA ADEPHAGA
Elytres allonges, guere plus larges que le pronotum aux epaules, un peu elargis au troisieme
tiers; intervalles fins, sauf les primaires plus larges, catenules, faiblement foveoles,
preinier tertiaire non soude a la suturale, externe resolu, pas d intervalles dans les gouttieres, pas
d’emargination. Sillons, puncta, frange. Apex largement triangulaire, a peine emousse. Pattes
assez longues, forme grele ; taille un peu grande; couleur bronze verdatre ou noiratre ; facies
d' Ohomo pteriis, non d' Apocarabus.
Etat d’evolution. — Mediocre, un peu moindre que chez les Apocarabns, les intervalles encore
inegaux. L’evolution se fait en anamorphose longiligne. Phylogenie, voir p. 263.
Repartition geographique. — Coree, Ile Ouelpaert, Chine orientale : Montagnesdu Kiang-Si.
— Carte 5, n“ 58.
LISTE DES ESPECES :
I. Parhomopterus sternbergi Roeschke.
a. iouzalini Lapouge, Misc. Ent. Vol. 19, p. 5 (1911). — Pl. 8,
Fig, 14,
b. sternbergi Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 24, p. 121 (1898).
c. lauschanensis Born, Soc. Ent. Vol. 28, p. 78 (ipiS).
6, SuBGENUS PARACARABUS Lapouge
Paracarabus nov. subgenus Lapouge.
S3monymie : Limnocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. i5 (1876), p. XX, p. 25-27 (i885).
Carabus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 148 (1896).
Homoeocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 144 (1896) ; Semenow, Symbolas,
p. 256 (1898).
Tableaux de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 5 (1904).
Caracteres. — Alesion peu renfle, deltion mediocre a pointe 6moussee chez les
grannlatiis d’Europe et chez mcsander, rudimentaire chez les autres ; antennes longues, non calleuses.
Pronotum transverse, convexe sur le disque, reborde {gramilatus) on non (inaander'), courtement
lobe. Elytres oblongs, peu convexes, parfois un peu sinues chez les grannlatiis d’Extreme Orient ;
epaules d’ordinaire denticulees chez le maander ; chez corticalis sculptu l e tres entiere, un peu
torsadee, primaires catenules, stries un peu ponctuees ; chez les autres, fond de la sculpture
mat, suturale un peu carenee, primaires plus ou moins courtement, toujours fortement catenules;
deuxieme et troisieme secondaires plus ou moins carenes, parfois cependant chez
meeander et chez grannlatiis gobiensis lineaires, raccourcis ou sinueux ; premier et quatrieme secon-
daires plus ou moins completement effaces; tertiaires reduits, souvent nuis, le premier uni a la suturale,
Texterne rarement visible ; raphe mediocre, nui chez mmander. Ailes parfois fonctionnelles.
Sillons nuis, puncta, frange maigre. Taille petite ou moyenne, forme peu convexe, couleur
foncee rarement bronzee, cuivreuse, bleue ou verte ; le meeander est en dessous plus moins
largement couleur de laiton ; cuisses souvent rouges chez les grannlatiis de Siberie et de TEurope
centrale.
Etat d’evolution. — Arriere chez corticalis, de plus en plus avance jusqu’a mcBander
inclus. L’evolution reste au niveau inferieur quant au menton, aux palpes, aux antennes, aux
Ile Quelpaert.
Coree.
Kiang-Si ; Lau-Chan.
FAM. CAKABID/E
6i 1
sillons, ne porte que sur la sculpture. Celle-ci, primitive chez corticalis, avec intervalles tous
nets, meme le preinier tertiaire, arrive chez le mccander a ne plus comprendre que les primaires
et deux secondaires, ceux-ci raccourcis. La conservation des ailes est un caractere anterieur au
stade Carabus. La tendance a rer3’tlirisme des cuisses est propre a queiques races de granulatus
de Siberie et de TEurope Centrale. Phylogenie, voir p. 263.
Repartition geographique. — Palearctique. Sculptiiratus et corticalis de TAsie Mineure au
novd de la Perse, mceandcr de la Mongolie et de l’Amour jusqu’a Saint-Pierre-et-Miquelon, par
r.Alaska et le Canada ; granulatus des Iles Britanniques a Yeso, par l’Europe et la Siberie, aussi
de la baie d’Hudson a la Nouvelle-Ecosse. — Cartes I , n« 44 ; 2, n‘> 35 ; 4-, n» 3i ; 5, n» 47 ; 6, n<> 8.
Ontogenie. — J’ai eleve en nombre la larve du granulatus. Pentodonte ; caracteres de la
larve ddarvensis mais facile a reconnaitre par la dent axiale du mesolabre depassant les medianes
et depassee par 1’hypodon tres developpe et aigu, par Tarticle terminal des lateraux nullement
dilate, long, cylindrique, par les lobes decurrents un peu plus developpes ainsi que le telson,
enfin par les cerci plus courts, moins retrousses, plus herisses d’asperites coniques. Ponte mai-juin.
Voyez supra p. 04 et Description des larves, Mem. et fig. 4, p. 3-4 (1908). La description donnee
par Schiodte est bonne, la figure est moins exacte. Paracarabus lapilayi, v. p. 54 et fig.
LISTE DES ESPECES :
I. Pa racanabus granulatus Linne.
A. Subspecies sculptiiratus Menetries.
a. daghestanicus Lapouge, Carab. nouv. p. 188 (1924).
b. corticalis Motschulsky, Ins. Siber. p. 98 (1844), Kaf. Russi, p. 77
(i85o); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 149 (1896); Lapouge,
Phylog. Carab. Mem. r3, p. 2 (1903), L’Echange, p. 5 (1904);
Born, Zoogeogr. Car. Stud. p. 45, Ent. Wochenbl. (1907).
c. ponticus Lapouge, Carab. nouv. p. 189 (1924).
d. sculptiiratus Alenetries, Cat. Cauc. p. io5 (i832) ; Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. i33 (1878); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 149 (i8g6); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. i3, p. 2 (1903),
L’Echange, p, 5 (1904), Carab. nouv. p. i8g (1924); Semenow,
Rev. Russ. Ent. p. 3o6 (1903).
ab. coi. Reitter, Best. Tab. Carab. p. 149 (1896).
B. Subspecies granulatus Linne.
a. aetolicus Schaum, Berliner Ent. Zeitschr. p. 122 (1857); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. i3i (1878); Reitter, Best. Tab, Carab.
p. 149 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. i3, p. 3 (1902),
L’Echange, p. 5 (1908) ; Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 84 (1904).
b. miridita Apfelbeck, Soc. Ent. Vol. 16, p. 121 (1901), Kaf. Balk.
Vol. I, p. 33 (1904).
paludicola Mulier, Miinch. Coi. Zeitschr. Vol. i, p. 198 (1912); Apfelbeck,
Kaf. Balk. p. 898 (igo5).
C. interstitialis Duftschmid, Faun. Austr. Vol. 2, p. 35 (1812); Sturm,
Fauna Deutschl. Vol. 3, p. 5i, pl. Sj, fig. D (i8i5); Dejean.
Spec. Coi. Vol. 2, p. 168 (1826), Iconogr. Coi. p. 362 (1829);
Letzner, Lauflc. Schles. p. 73 (i85o); Schaum, Naturgesch. Ins.
Daghestan.
Caucase.
[case Occidental.
Chaine Pontique, Cau-
Nord de la Perse.
Grece, Albanie.
Albanie sept., Dalmatie.
Bosnie, Carinthie, SC rie.
632
COLEOPTERA ADEPHAGA
Deutschl. Vol. i, p. 164 (i856); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 128 (1878); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 63 (1892);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 149 (1896); Lapouge, Phylog.
Carab. Mem. i3, p. 3 (1903), L’Echange, p. 5 (1904); Apfelbeck,
Kaf. Balk. Vol. i, p. 33 (1904).
d. parvicollis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 129 (1878).
e. debilicostis K.\:a.2Ltz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 130(1878); Gangl-
bauer, Kaf. iMitteleur. Vol. i, p. 63 (1892); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 149 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. i3,
p. 3 (1903), L’Echange, p. 5 (1904).
interstitialis Heer, Faun. Coi. Helvet. Vol. i, p. 24 ii838).
gYanulatus Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 88-90 (1918).
f. palustris Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 483 (1826); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 149 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. i3,
p. 3 (1903), L’Echange, p. 5 (1904).
granulatus Costa, Faun. Reg. Nap. Vol. i, p. i3o (1849); Rossi, Faun. Etrusc.
Vol. I, p. 206 (1790); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 32 (1871).
g. corsicus Born, Soc. Ent. Vol. 21, p. 147 (1906), Zoogeogr. Car.
Stud. p. 46, Ent. Wochenbl. (1908).
debilicostis pars Lapouge, L’Echange, p. 5 (1904).
h. granulatus Linne, Syst. Nat. ed. 10, p. 418 (lySS); Panzer, Faun.
Germ. In. Heft 85, fig. i (i8o5); Gyllenhal, Ins. Suec. Vol. 2,
p. 62 (1810) ; Illiger, Verz. Kaf. Preuss. p. i54 (1798) ; Duftschmid.
Faun. Austr. Vol. 2, p. 84 (1812) ; Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 106
(1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 36i, pl. 5i, fig. 2 (1829); Fischer,
Ent. Imp. Ross. V^ol. 3, p. 190 (1827); Heer, Faun. Helvet.
Vol. I, p. 24 (1841); Letzner, Laufk. Schles. p. 72 (i85o);
Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i,p. i33 (i856); Fauvel,
Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 60 (1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur.
p. 62 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 148 (1896); Lapouge,
Ph}dog. Carab. Mem. i3, p. 3 (1908); Barthe, Tabi. Anatyt.
Carab. p. 82 (1909); Breuning, Mitt. Sofia, p. ii3 (1928).
cancellatus Fabricius, Syst. Eleuth. Vol. i, p. 176 (1801); Schdnherr, Syn.
Insect. Vol. i. p. lyS (1806); Sturm, Deutschl. Fauna, Vol. 3, p. 49 (i8i5).
campestris Adams, Mem. Mose. Vol. 5, p 297 (1817 I.
vscr. forticostis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i3o (1878); Lapouge, L’Echange,
p. 5 (1904).
var. rufofeinoraetus Letzner, Laufk. Schles p. 73 (i85o) ; Lapouge, L’Echange.
p 5 (1904).
licematomeriis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i3i (1878).
rubripes Gehin, Cat. Carab. p. i5 (1876), p. 25 (i885).
ab. coi. Letzner (2) Laufk. Schles. p. 72 (i85o); Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 195 (1889).
i. leander Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 182 (1878); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 148 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 5
(1904); Carab. nouv. p. 189 (1924).
j. hudsonicus Motschulsky, Bull. Mose. p. 663 (i85i), p. 298 (i865);
Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 167 (1879); Lapouge, Carab.
nouv. p. 190 (1924).
k. parallelus Faldermann, Fauna Transcauc. Vol. i, p. 19(1835);
Motschulsky, Ins. Siber. p. 99 (1844); Gebler, Bull. Mose.
Vol. 20, p. 298 (1847), Vol. 21, p. 391 (1848); Morawitz, Kaf.
Cainiole.
Tyrol, Piemont, Suisse,
Catalogne.
Italie.
Corse.
Europe occid., septentr.,
centrale.
Nord du Caucase.
Canada oriental, New-
Brunswick.
Russie orient. ; Siberie
occid.
FAM. carabid.f:
633
Jesso, p. i3 (iS63); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i33
(1878); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 148 (1896); Lapouge,
L’Echange, p. 5 (1904), Carab. nouv. p. 187 (1924).
var. confluens Fischer, Ent. Imp. Uoss. Vol. 3, p. 1S7, pl. 7, fig. 2 (1S27).
1. expaiisits Lapouge, Bull. Alus. Paris, Vol. ir, p. 804 (igo5).
C. Subspecies j'exocnsis Bates.
a. yezoensis Bates, Trans. Ent. Soc. London, p. 228 (i883); Lapouge,
Bull. Alus. Paris, Vol. 12, p. 882 (1906), Carab. nouv. p. 187 (1924).
b. pradiitor Lapouge, Carab. nouv, p. 186 (1924). — Pl. 9, Fig. I .
c. telluris Lewis, Trans. Ent. Soc. London, p. 826 (1882); Bates,
ibidem, p. 228 (1888); Lapouge, Carab. nouv. p. 187 (1924).
pekincnsis Fairmaire, Rev. Ent. Caen, p. 3i2 (1887) ; Breuning, Coi. Centralbl.,
p. 256 (192S).
d. luctuosus Lapouge, Carab. nouv. p. 187 (1924).
e. gobiensis Lapouge, Carab. nouv. p. 187 (1924), non Breuning.
f. dauricus Kraatz ( Alannerheim, Alotschulsky i. 1.), Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 182 (187S); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 148 (1896);
Lapouge, Ph3dog. Carab. Alem. [3, p. 3 (igo3), L’Echange,
p. 5 (1904), Bull. AJus. Paris, Vol. 12, p. 882 (1906), Carab.
nouv. p. 188 (1924).
var. solskyanus Gehin. Cab. Carab. p. 26 (i885) ; Lapouge, Bull. Mus. Paris,
Vol 12, p. 382 (1906).
g. hnensis Poppius, Finsk. Vet. Soc. Forh. Vol. 48, p. 16 (1906).
2. Paracar. maeander Fischer.
a. nemorensis Lapouge, Carab. nouv. p. 191 (1924)
b. batesi Lapouge, Carab. nouv. p. 79 (1916), p. 191 (1924).
c. incompletus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 3o3 (1826);
Alotschulsky, Bull. AIosc. Vol. 82, p. 489 (1889), Bull. Acad.
Petersb. p. 99(1860); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 246
(1878); Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 164 (1879).
ehrenbergi Fischer, Bull. Mose. p. 368, pl. 6, fig. 5 (1829); Heyden, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. i65 (1879).
palustris Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 648 (i83i), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 358,
pl. 5o, fig. 3 (1829); Heyden. Deutsche Ent. Zeitschr. p. i65 (1879).
paludis Gehin, Cat. Carab. p. 26 (i883).
d. mesander Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. i63, pl. 10, fig. 26
(1822), Vol. 3, p. 187 (1826); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 486
(1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 36o, pl. 81, fig. i (1829);
Alotschulsky, Ins. Siber. p. 98 (1848), Bull. AIosc. Vol. 82,
p. 489 (1889), Bull. Acad. Petersb. p. 99 (1860); Solsky, Horae
Soc. Ent. Ross. p. 287 (1868); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 246(1878); Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 168(1879);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 144 (1896); Semenow, Symbolte,
p. 286 (1898); Lapouge, Carab. nouv. p. 79 (1916), p. 191
(1924), Bull. Alus. Paris, Vol. ii, p. 808(1908).
ab. coi. Gehin, Cat. Carab. p. 27 (i885).
e. mongoliciis Lapouge, Bull. Alus. Paiis, Vol. ii,p. 3o8 (1908).
Alongolie cent. ; Selenga.
Sakhaline, Yeso.
Yeso: Teshio.
Japon; Alandchourie.
Alongolie sept. ; Sajan.
Alongolie centr.; Inchan.
Siberie orient. ; Amour.
Lena moyenne.
Yeso.
Yeso; Teshio.
Kamtchatka.
Siberie orient., Amour,
Amerique boreale.
Alongolie septentr.
634
COLEOPTERA ADEPHAGA
f. simoni Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 166(1879). Canada.
mmnder Horn, Trans. Amer. Soc p. 70 (1870).
var. excostatus, excatenatus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 187 (1880).
g. lapilayi Castelnau, Etudes Ent. p. 89 (18.34); Heyden, Deutsche Etats Unis N.-E., Terre-
Ent. Zeitschr. p. 164 (1879); Lapouge, Carab. nouv. p. 191 (1924). Neuve.
h. atlanticus Lapouge, Carab. nouv. p. 191 (1924). St-Pierre et-Miquelon.
7. SuBGENUS EUCARABUS Gehin
Eucarabus (subgenus) pars Gehin, Cat. Carab. p. 19 (1876), p. XXI, p. 29 (i885) ; Reitter, Best.
Tab. Carab. p. i55 (1896) ; Barthe, Tab. Analyt. Carab. p. 3o (1909).
Synonymie : Tylocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 178 (1896).
Tableaux de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 36 (1902).
Caracteres. — Mesion renfle, deltion mediocre, court chez italicus ■, mandibules
fortes; fossette du labre profonde, interessant Tepistome, fossettes de 1’epistome prolongees
en sillons circonscri vant un fort relief cyathiforme ; antennes calleuses (exc. cumanus).
Pronotum assez grand, transverse, renfle sur le disque, peu reborde, davantage chez
italicus, lobes d’ordinaire assez courts, larges, arrondis, releves en dehors ; gouttiere souvent
large mais peu marquee. Elytres assez larges, un peu ovoides, epaules marquees, gouttieres
et rebords developpes, legerement emargines pres de Textremite ; suturale peu relevee ; stries
ponctuees, la ponctuation interessant souvent les tertiaires ; primaires larges, catenules
fortement ; secondaires en baguettes, Texterne souvent mediocre; tertiaires minces et
plus ou moins granuleux, subegaux aux secondaires chez cumanus cumanus seulement, le premier
eliinine chez italicus. Sillons nuis ou rudimentaires, puncta, frange. Taille moyenne ; forme
un peu large ; couleurs diverses. Pas d’erv'thrisme.
Etat d’evolution. — Mediocre. Le deltion de Vitalicus. les antennes du cumanus sont en
retard. L’evolution actuelle ne porte qne sur les antennes, peu calleuses chez Vitalicus, davantage
chez Vullrichi, et sur Telimination des tertiaires, presque egaux aux secondaires chez cumanus
cumanus, moindres mais encore assez lisses chez cumanus sobrinus et italicus italicus, granuleux chez
les autres italicus et chez ullrichi, a peine indiques sur un fond poli chez arrogans et superbus.
\Jitalicus, specialement ronchettii, conserve parfois ses ailes. Phylogenie, voir p. 265.
Repartition geographique. — Cumanus, Caucase ; italicus, Italie, le sud excepte ; UUricht,
Balkans, Europe centrale. — Carte I, n" 41.
Ontogenie. — Les larves d'italicus et d’ ullrichi sont connues. Celles d’ ullrichi sont pento-
dontes comme les precedentes, mais faciles a distinguer par leur hypolabre sans hypophyse ni
hypodon, a peine renfle au milieu; Thypodon a disparu par fusion avec la dent axiale, celle-ci depassant
les medianes et largement separee d’elles, tres deflechie, Tintervalle entre les medianes tres large et
deflechi. Tegmina etroits, lobes tres courts et arrondis, ceux du telson a peine indiques; cerci robustes,
epines subegales et robustes. Ponte mai-juillet La larve d’italicus, moins robuste, a la tete plus petite,
le mesolabre moins excave, moins d6prime, la dent mediane plus longue, depassant les lobes lateraux,
et conserve un hypodon distinet, comme lageneralite des pentodontes. Ponte juillet-aout. Voir ci-dessus
p. 55 et fig. et Description des larves, Mem. 4, p. 4-7 (1908). La description de la larve d’ ullrichi,
p. 4-6, basee sur des larves d’eleYage, est a substituer a celle donnee Mem. 2, p. 17-18 (1906), sur une
fausse attribution de Tenvoyeur, et qui se rapporte au montivagus.
FAI\I. CAHAI3H)/E
635
Hybnides. — Oii regarde comme hybride jossidifer X ul/riclii le iuruslaivi Fleisclier Wien. Ent.
Zeit. (1S98). — Cf. Mallasz, Stud. tib. ungar. Caraben, p. 12 (1901), Je possede un liybiiile probable
iilln'chi-cd)uella/iis. D’apres Sokolar le simulator serait un hybiide monilis X nllvichi. J’en doute. En tout
cas, en dehois des Psilogonieus, et notamment des Megodontes, V ullrichi esi presciue le seul Faiabe
qui produise des liybrides.-
lAS TE DES ESPECES :
I. Eucarabus cumanus Fischei.
Cumanus Pischer, Ent. Imp. Koss. Vol. 2, p. 252, pl. 35, fig. 3 Caucase, sui tout nord.
(1823). Faldermann, l'auna Transcauc. Vol. 3, p. 5i (i838);
Dejean, Spec. Coi. Vml. 2, p 83 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i,
p. 334(1827); Alotschulsky, Kaf. Kussl. p. 78 (i85o), Bull. Mose,
p. 291 (i865); Reitter. Best. Tab. Carab. p. 173 (1896); Lapouge,
Phylog. Carab. Mem. 4, p. 2 (1898), Mem. 17, p. 11(1910),
L’Echange, p. 87 (1902); Born, Zoogeogr. Car. Stud. p. 48. Ent.
Wochenbl. (1907).
var. lagodai Lucnik, Rev. Russ. Ent. Vol. ii, p. 219 (1911). Terek.
ab. coi. Reitter (2) Best. Tab. Carab. p. 173 (i8g6); Lapouge, L’Echange,
p. 37 (1902).
b. sobrinus Menetries, Cat. Caucas. p. io5 (1882); Faldermann, Fauna Crimee, Caucase sud.
Transcauc. V'ol. 3, p. 52 (i838); Dejean, Iconogr. Coi. Vol. i,
p. 334, pl. 45 (1889); Motschulsky, Kaf. Russi, p. 78 (i85o);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 178 (1896); Lapouge, Phylog.
Carab. Mem 4, Bull. Soc. Sc, Ouest, p. 422 (1898), Mem. 17.
p. II (1910). L’Echange, p. 87 (1902); Born. Zoogeogr. Car.
Stud. p. 43, Ent. Wochenbl. (1907) — Pl 9, Fig. 2.
2. Eucar. Italicus Dejean.
a. italiciis Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 85 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, Italie septentr. et centr.
p. 33S. pl. 46, fig. I (1889); Fairmaire, Faune France, Vol. i,
p. 22 (1854): Pirazzoli, Carab. Ital. p 87 (187 r) ; Thomson, Opusc.
Ent. Fasc. 7, p. 701 (1878); PMuvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 62
(1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 43, 66 (1892);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. i56 (1896); Lapouge, Phylog.
Carab. Alem. 4, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 428 (1898), Mem. 17,
p. 12(1910); Luigioni, Jahib. Mus. Neapol. p. 78 ( 1908) ; Born,
Ins. Borse, p. 227 (1904), Zoogeogr Car. Stud. p. 48 (1908),
Mitt. Sch. Ent. Ges. Vol. i3, p. 98(1921); Barthe, Tabi. .Anal}^.
Carab. p. 28, 89 (1909).
\a.x. halbherri Lapouge, L’Echange, p 37 (1902); Barthe, Tabi, .‘\nalyt. Carab.
p. 90 (1909).
b. roncheitii Born, Verh. Zool. Gesellsch. Wien, p. 127(1900), Ins. Lombardie,Tessin mei id.
Boise, p. 227 (1904), Mitt. Schw. Ent. Ges Vol. i3, p. 97 (1921).
c. Luigioni, Jahrb. Mus. Xeapol p. 78 (1903), Bull. Soc. Ent. Rome, Naples.
Ital. Vol. 35, p. 78-77 (1903), Ann. Mus. Zool. N .-S. Vol. i , p. 1-2
11908); Born, Ins. Borse, p. 227 (1904). Zoogeogr. Car. Stud.
p. 45 (1908), Mitt. Schw. Ent. Ges Vol. i3, p. 97 (1921);
Lapouge. Phylog. Carab. Mem. 17, p. 12 (1910).
ullrichi Costa, Faun. Regn. Xapol. Vol. i, p. 3i (1849); Pirazzoli, Car. Ital.
P 37 (1871).
636
COLEOPTERA ADEPHAGA
3. Eucar. ulirichi Germar.
Races : Sokolar, Ent. Blatt. Vol. 8, p. i32-i38, 164-166 (1912).
a. iigancanits Born, Zoogeogr. Cavab. Stud. p. 43 (1908); Eapouge,
Phylog. Carab. Mem. 17, p. 12(1910).
b. comauensis Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. 154(1902), Zoogeogr.
Car. Stud. p. 48 (1908), Ins. Bbrse, p. 227 (1904).
c. slivensis Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 35 (1904); Born, Zoogeogr.
Car. Stud. p. 44 (1908); Breuning, Vitt. Sofia, p. 114 (1928).
d. pawlitscheki Born, Zoogeogr. Car. Stud. p. 44 (1904), Carab. Faun.
Bukowin. p. 8, Ent. Wochenbl. (1907).
e. iillvichi Clairville, Ent. Helvet. Vol. i, p. 124, pl. 20, fig. A (1798);
Germar, Spec. Coi. nov. p. 6 (1824); Schaum, Naturgesch. Ins.
Deutschl. Vol. i, p. i3i (i856); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7,
p. 70] (1S75); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 66 (1882) ; Gehin,
Cat. Carab. p. 29 (i885); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i,
p. 66 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i55 (1896); Eapouge,
Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 426 (1898), L’Echange. p. 36(1902);
Semenow, Symbolae, p. 258 (1898); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i,
p. 34(1904); Born, Ins. Boise, p. 162, 227 ( 1904), Zoogeogr. Car.
Stud. p. 43-45, Ent. Wochenbl. (1908); Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 89 (1909).
morbillosus Schneider, Magas. Liebh. Ent. p. 289 (1792); Panzer, Ent.
germanica, p. 47 (1795), Faun. Germ. Init. Heft. 81, fig. 5 (1801);
Schellenberg, Helvet. Ent. Vol. 2, p. 125 (1898); Gyllenhal, Ins. Suec.
Vol. 2. p. 65 (1810); Duftschmid, Faun. Austr. Vol. 2, p. 3o (1812);
Sturm, Fauna Deutschl. Vol. 3, p. 39 (i8i5); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2,
p. 104 (1826), Iconogr. Coi Vol. i, p. 356, pl 5o, fig. 2 (1827); Fischer,
Ent Imp. Ross. Vol. 3, p. 189 (1827); Redtenbacher, Faun. Austr. p. 70
(1849); Letzner, Laufk. Schles. p. 70 (i85o).
ab. coi. Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 184 (1878); Schilsky, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 196 (1889); Eapouge, L’Echange, p. 37 (1902).
f. podolicus Semenow. Sjnnbolae, p. 258 (1898).
g. leuckarti Petri, Progr. Gymn. Schassburg. p. 8 (i885); Ganglbauer,
Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 66 (1S92); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. n5 (1896); Eapouge, Bull. Sc. Nat. Ouest, p. 426 (1908),
E’Echange, p. 36 (1902); Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. i53
(1902), Carab. Faun. Bukowin. p. 8, Ent. Wochenbl. (1907);
Breuning, Mitt. Sofia, p. 114 (1928).
h. parvus Gehin, Cat. Carab. p. 29 (i885); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur.
Vol. I, p. 67 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i55 (1896);
Eapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 425 (1898), E’Echange,
p. 36 (1902).
i. stussineri Gehin, Cat. Carab. p. 29 (i885); Ganglbauer, Kaf.
Mitteleur. p. 67 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i55 (1896);
Eapouge, IdEchange, p. 36 (1902).
j. werneri Reitter, Wien. Ent. Zeit. p. 155(1899); Apfelbeck, Kaf.
Balk. p. 34 (1904); Born, Ins. Bbrse, p. 164 (1904).
k. soholari Born, Ins. Bbrse, p. loi (1904).
l. parallelus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 1 36 (1878) ; Ganglbauer,
Kaf. Mitteleur. p. 67.(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i55
(1896); Eapouge, E’Echange, p. 36 (1902).
Dobroudscha.
Roumanie.
Bulgarie orient,
Moldavie, Bukowine.
Belgique, Europe centr.,
Scandinavie.
Podolie.
Transylvanie, Bukowine.
Styrie.
Carinthie, Carniole.
Bosnie.
Styrie.
Banat : Nemet Bogsan.
FAM. CAKAB1DA£
637
m. robustus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i36 (1878); Ganglbauer,
Kaf. Mitteleur. p. 67 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i55
(1896); Lapouge, L’Echange, p. 36 (1902).
n. fastuosus Palliardi, Zwei Dec. Carab. p. i3, pl. 2, fig. 6 (i825);
Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 106 (1826), Iconogr. Coi. Vol. t,
p. 358 (1829); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i35 (1878);
Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 67 (1892); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. i55 (1896); Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest,
p. 426 (1898), L’Echange, p, 36 (1902); Born, Bull. Soc. Sc.
Bucarest, p. i52 (1902).
o. glaucus Hamy, Pet. Nouv. Ent. p. 2i3 (1876), p. 174 (1880);
Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 143 (1878); Ganglbauer,
' Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 67 (1878); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. i55 (1896); Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 426 (1898),
L’Echange, p. 87 (1902); Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. i52
(1902).
ab. coi. Kraatz (2 superbus^ cupreonitens), Deutsche Ent. Zeitschr. p. i3g (1878);
Gang-lbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 67 (1892); Born. Bull Soc. Sc.
Bucarest, p. i52 (1902); Apfelbeck, Kaf. Balk. p. 84 (1904).
p. arrogans Schaum, Berliner Ent. Zeitschr. p. 44 (1859); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 141 (1878); Ganglbauer, Kaf.
Mitteleur. Vol. i, p. 67(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i56
(1896); Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 426 (1898), L’Echange,
p. 37 (1902); xApfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 35 (1904).
q. pernix Qzxki, Annal. Mus. Hung.Vol. 2, p. 591 (1904), Rev. Lapok,
Vol. II, p. 147 (1904).
r. rhilensis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 141 (1876), p. 134
(1878); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i55 (1896); Lapouge. Bull.
Soc. Sc. Ouest, p. 426 (1898), Phylog. Carab. Mem. 17. p. 12
(1910), L’Echange, p. 87 (1902); Born, Ins. Borse, Vol. 21,
p. 227 (1904), Zoogeogr. Carab. Stud. p. 44 (1908); Apfelbeck,
KM. Balk. p. 35 (1904).
Banat; inontagnes.
Banat : Mehadia; Petite
\kilachie : Krivina.
Banat : Bazias, Moldova.
Serbie.
Serbie.
Balkans.
8. SuBGENUS MORPHOCARABUS Gehin
Morphocarabus (subgenus) pars Gehin, Cat. Carab. p. 22 (1876), p. XVIII, p. 17 (i885) ; Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 163(1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 3i, 92(1909); Hormuzaki,
Zeitschr. Wiss. Insektenbiol. Vol. i, p. i55-i67 ( 1908).
Synonymie : Promorphocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 161 (1896).
Pancarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 172 (1896).
T ableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 5, 6, i3, 14 (1906).
Caracteres. — Mesion non renfle, deltion assez grand; palpes non dilates, dichetes
av'’ec cas individuels d’heterochetisme chez 'quelques races de monilis •, mandibules robustes,
acerees; fossette du labre interessant Fepistome; fossettes de 1’epistome et sillons piofonds,
ci rconscri vant un relief cyathiforme marque; antennes peu calleuses, quelquefois non
calleuses c\\ez aeruginosus. Pronotum assez renfle, transverse a cotes arques, non ou a peine sinues;
gouttieres et rebords bien marques, sauf chez certains aeruginosus lobes assez developi)es, arrondis,
un peu releves en dehors, ourles en dedans. Eb^tres sans emargination, bien rebordes. plus ou inoins
elliptiques ; stries ponctuees ou non, intervalles entiers ou haches, rareinent apianis, terliaircs sou\’c nt
b38
COLEOPTERA ADEPHAGA
reduits ou presque nuis chez certaines races; chez certaines races, paquets d’i ntervalles
supplementa! res parfois nombreux et portant le nombre total jusqu’au dela de vingt. Sillons
nuis, puncta et frange normaux. Taille moyenne; couleurs diverses, d’ordinaire metalliques, parfois
somptueuses; scape et cuisses souvent rouges, chez certaines races seulement.
Etat d’evolution. — Moyen. Cas retardataires de polychetiame chez quelques races de monilis,
assez avancees quant au reste. Deltion et antennes deja un peu avances en evolution. Sillons
retardataires. L’evolution actuelle porte sur les antennes, encore simples chez certaines races
di aeruginosus, sur la sculpture et sur 1’erythrisme. L’evolution de la sculpture comporte facultati vernent
la segmentation des intervalles, Taplanissement apres segmentation, la reduction des tertiaires,
rintercalation dhntervalles et de paquets dhntervalles, ou la bifurcation a un niveau quelconque de
Telytre avec intercalations. Elie se fait dans chaque espece ou branche d’apres un theme propre,
combinant souvent plusieurs des modes sus-indiques. La ponctuation des stries est individuellement
variable. L’erythrisme ne se montre guere que chez monilis et excellens et ne frappe chez eux que le
scape et les cuisses; chez aeruginosus il frappe au contraire les elytres qui peuvent etre couleur de
cire, mais ces deux sortes d’erythrisme sont differentes. Phylogenie, voir p. 266.
Repartition geographique. — De TAngleterre et des P3'renees au Pacifique. La plupart des
formes sont localisees entre les .Alpes, les Balkans et les Carpathes. — Carte I , n° 39.
Paleontologie. — J’ai trouve dans les tourbes campiniennes de Soignies plusieurs formes
naines de monilis glaciaires, les unes a sculpture reguliere comme celle du tauuicus, qui peuten descendre,
les autres a tertiaires reduits. et meme une a intervalles paraissant segmentes, toutes representees par
des eh-tres digeres par des insectivores et en mediocre etat de lisibilite. Voir Degre d’evolution du genre
Carabus a Tepoque du pleistocene mo3'en, p. 6, Bull. Soc. Sc. Ouest (1902) et Carabes de la tourbe
a Elephas primigenius de Soignies, p. 5-7, Ann. Soc. Ent. Belg. p. 229-231 (1903).
Ontogenie. — J'ai eleve des larves de plusieurs races de monilis et de scheidleri\ cette education
est d’ailleurs facile, comme celle de tous les Carabes a larves quadricuspides ou serrilabres, en
employant la viande erue, de preference de cheval ; le limagon, nourriture de choix pour les larves
rostrilabres, ne leur reussit pas.
Larves serrilabres pentodontes voisines de celles d’ullricJii et d’italicus, dont elles se distinguent
par la dent axiale moins deflechie, les lobes et le telson encore plus raccourcis, et quelques menus
details. La larve du scheidleri differe de celle du monilis par la dent axiale un peu plus courte, le feston
externe des laterales reduit a une petite dent, Tarticle terminal des palpes labiaux un peu plus long.
Voyez supra p. Sq et fig. et Description des larves, Mem. 3, p. iq-iS (1907). Ponte en ete, aout septembre,
la plus tardive parmi les Carabogeniens.
J’ai deerit aussi, p. i5 du meme memoire, une larve d’Irkoutsk a peu pres identique a celle du
monilis, mais avec la dent axiale encore plus courte que celle du scheidleri, les piis des medianes plus
diffus, les sillons frontaux plus profonds, se rejoignant presque en arriere, les tubercules sus-oculaires
plus marques. Par ses palpes cylindriques, la dent axiale du mesolabre, Tabsence de lobes aux tegmina
et au telson, les deux epines robustes des cerci, cette larve est bien d'un Carabogenien, mais je ne sais
s’il faut la rapporter a V aeruginosus ou au dubius.
LISTE DES ESPECES :
I. Morphocarabus monilis Fabricius.
A. monilis Fabricius,
a. monilis Fabricius, Entomol. System. Vol. i,p. 126(1792); Panzer, Allem. occid., Baviere,
Faun. Ins. Germ. Init. Heft 108, fig. i (1909); Sturm, Deutsch. Flollande, Belgique.
FA.M. CARABID.^:
639
Fauna \’ol. 3, p. 64(1815); Schaum, Stett. Ent. Zeitschr. Eoi. 7.
p. 99(1846); Letzner, Laufk Schles. p. 77 (i85o); Suffrian, Slett.
Ent. Zeitschr. p. 91-103 (i856); Schaum, Naturgesch. Ins.
Deutschl. Vol. i, p. i38 (i856); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7.
p. 705 (1875); Ganglbauer, Kiif. Mitleleur. Vol. i, p. 71 (1892);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 102 (1896); Born, Zoogeogr. Car.
Stud. p. 34 (1908); Lapouge, Carab. nouv. j). 65 (1916).
affinis Panzer, Faun. Ins. Germ Init. Heft 109, fig. 3 (i8i3); Sturm. Deutschl,
Fauna, Vol. 3, p. Sg (i8i5); Dejean, Spec. Coi Vol. 2, p. 74 (1826), Iconogr.
Coi. \'ol. I, p. 328 (1829); Letzner, Laufk. Schles. p. 77 (i85o) ; Gangl-
bauer, Kaf. IMitteleur. ^’ol. i, p. 71 (1896); Reitter, Best. Tab. Carab.
p 162 (1896J; Lapouge, L’Echange, p. i3 (1906), Phylog. Carab Mein. 16,
p. 7 (1906); Carab. nouv. p. 66 (1916); Born, Carab. Monil. p. 8, Ins.
Borse {1904); Hormuzaki, Zeitschr. Wiss. Insektenbiol. \'ol. i, p. i65
' (igoS); Barthe, Tabi. Analyt. Carab, p. 94 1909).
regularis Wissmann, Stett. Ent. Zeitschr. p 77 (1848); Ganglbauer. Kaf.
Mitteleur Vol. i, ]5. 71 (1896); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 162 (1896);
Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 16, p. 7 (1906). Carab. nouv p. 65 (1916)
ab. coi. Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 196 (1S89).
var. gracilis Ktister, Kaf. Europ. Vol. 6, p. 14 (1S46); Ganglbauer. Kaf. Mitteleur.
Vol. I, p. 71 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 162 (1896); Lapouge,
L’Echange. p. i3 (1906), Phylog. Carab. Mem. 16. p. 7 (1909), Carab.
nouv. p 67 (1916); Born, Ins. Borse, p. 65 (1904L
consitus Sturm, Deutschl. Fauna, Vol. 3, p. 52 (i8i5i; (fossile) Lapouge.
Carab. pleist. p. 6, Bull. Soc. Sc. Ouest (1902), Ann. Soc. Ent. Belg.
p. 23o {19031.
var. kronii Hoppe, Nov. .■\ct. Ac. Leopold. ]■>. 460, pl. 45, fig. 2 (iSzS); Ganglbauer,
Kaf. INIitteleur. Vol. i. p. 71 (1892); Reitter. Best. Tab. Carab. p. 162
(1896); Lapouge. L’Echange, p. i3 (1906). Phylog, Carab. Mem. 16, p 7
(1909); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 97(1909).
var. havariensis Beuthin, Ent. Nachr. (1896); Born, Ins Borse, p. 65 (19041.
b. iatinicus Heyden, Berichte Offenb. Ver. Naturk. p 44 (1871);
Gehin, Le Natural. p. 29 (1880): Cjanglbauer, Kaf. Mitteleur.
\'nl. I, p. 71 (1892); Reitter, Best. Tab, Carab. p. 162 (1896);
Lapouge, L’Echange, p, i3 (1906), Phylog. Carab. Mem. 16,
p. 7 (1909), Carab. nouv. p. 67 (igi6); Born, Ins. Borse,
p. 65 (1904), Zoogeogr. Car. Stud. p. 84 (1908); Barthe, Tabi.
Analyt. Carab. p. 94 (1909).
c. augUcus Lapouge, L’Echange, p. i3 (igo6), Phylog. Carab.
Mem. 16, p. 6 (1909).
insularis Born, Zoogeogr. Car. Stud. p. 14. Ent. Wochenbl. Vol. 25 (1908).
consitus pars Born, Carab. Monil. p. ii, Ins. Borse (1904).
B. Subspecies alticola Bellier,
a. alticola Bellier, Le Xatural. p. 3oi (1880); Ganglbauer, Kaf.
Mitteleur. Vol. i, p. 71 (1892) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 162
(1896); Lapouge, L’Echange, p. i3 (igo6), Phylog. Carab.
Mem. 16, p. 5 (igog), Carab. nouv. p. 66 (1916); Born. Carab.
Monil. p. II, Ins. Boise, p. 66 (.1904); Barthe, Best. Tai).
Carab. p. g5 (igog).
regularis Gehin, Le Natural. p. 3i (1880), Cat. Carab. p. 17 (i885).
ab. coi. Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 169(1881).
var. externus Lapouge, L’Echange, p. 6 (1906), Carab. nouv. p. 76 (1916).
b. perreti, Born, Ent. Wochenbl. p. 44 (1907); Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 96 ( igog).
Allemagne occid., meridion.
Salzbourg : Bavicre merid.;
Alticole.
Baviere : Augsbourg.
Taunus.
lies Britanniques.
.Alpes de Provence.
Daujthine : AB Pelvoux.
640
COLEOPTERA ADEPHAGA
c. yhodanicus Lapouge, Carab. nouv. p. 66 (igi6).
catenulatus pars Olivier, Encycl. Meth. Ins. Vol. 5, p. 33i (1790), Ent. Vol. 3,
pl 3, fig. 29 (1790).
vionilis Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 75 (1826), Iconogr. Coi. p. 327, pl. 43,
fig. 4 (1829); Castelnau, Hist. Nat. Coi. Vol. i, p. 142 (i85il; Gehin, Le
Natural. p. 29 (1880); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 65 (1882); Bruyant
Eusebio, Faun. Auvergne, Vol. 2, p. 229, pl. ii, fig. 21 (1902); Born,
Carab. Monil. p. ii, Ins. Borse. p. 68 (1904); Lapouge, L’Echange, p. i3
(1906), Phylog. Carab. Mem. 16, p 5 (1909), L’Echange, p. i3 (1906);
Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 96 (1909).
affinis Gehin, Le Natural. p. 3o (1880).
nh. femoyatus Gehin, Le Natural, p. 29 (1S80); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i,
p. 71 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 162 (1896); Lapouge, L’Echange,
p. i3 (1906), Phylog. Carab. Mem. 16, p. 7 (1909).
var. externus Lapouge, L’Echange, p. 6 (1906).
var. succisus Lapouge, Carab. nouv. p. 71 (1916).
ab. coi. Sokolar, Ins. Borse, p. 191-192, i95-i96, i99, 203-204 (igoS) ; Barthe,
Tabi. Analyt. Carab. p. 95 (1909).
d. interpositus Gehin, Le Natural. p. 3o (1880); Lapouge, Carab.
nouv. p. 6g (1916).
monilis Latreille, Gen. Crust. Ins. Vol. i, p. 218 (1806).
schartowi Fauvel, Ann. Ent. Fr. p. i23 (1880).
kroni Fauvel, Faun. Gallorh. p. 65 (1882).
e sequanns Lapouge, Carab. nouv, p. 68 (1916).
granulalus pars ? Olivier, Encycl. itleth. Ins. Vol. 5. p. 33o (1790); Tigny, Hist.
Nat. Ins. Vol. 6, p. 298 (1802).
morbillosus Latreille, Gen. Crust. Ins. Vol. i, p. 218 (1806).
consitus Dejean. Spec. Coi. Vol. 2, p. 75 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 328
(1829); Gehin, Le Natural. p. 3i (1880); Fauvel. Faun. Gallorh. Vol. 2,
p. 66 (1882); Bruyant Eusebio, Faun. Auvergne, Vol. 2. p. 229, pl. ii,
fig. 22, 23 (1902); Lapouge, L’Echange, p. i3 (1906), Phylog. Carab.
Mem. 16, p. 5 (1909); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 96 (1909).
var. pustulatus Lapouge, L’Echange, p. i3 (1906J, Phylog. Carab. Mem. 16, p. 5
(1909); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 98 (1909).
var. sangstacki Beuthin, Ent. Nachr. p. 218 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. 98 (1909).
f. sabaudus Gehin, Le Natural. p. 3i (1880) ; Ganglbauer, Kaf.
Mitteleur. Vol. i, p. 71 (1896); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 162
(1896); Lapouge, L’Fchange, p. i3 (1906), Phylog. Carab.
Mem. 16, p. 5 (1909), Carab. nouv. p. 69 (1916); Born, Carab.
Monil. p. 8, Ins. Borse, p. 67 (1904); Barthe, Tabi. Anal}^,
Carab. p. 97 (1909).
g. gaultieri Lapouge, L’Echange,p. i3 (1906), Phylog. Carab. Mem. 16,
p. 6 (1909), Carab. nouv. p. 70-71 (1916); Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 98 (1909).
h. subpyrenaus Lapouge, Carab. nouv. p. 199 (1924).
yhodanicus pars Lapouge, Carab. nouv. p. 66-71 (1916).
C. Subspecies consitus Panzer.
a. trilineatus Haller, M. Schweiz. Vol. 7, p. 199 (1880); Born, Carab.
Monil. p. 9, Ins. Borse, p. 66 (1904), Zoogeogr. Car. Stud.
p. 34(1902); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 99 (1909) ; Lapouge,
Carab. nouv. p. 68 (1916).
b. consitus Panzer, Faun. Germ. Init. Heft 108, fig. 3 (1796);
Lapouge, Carab. nouv. p. 68 (1916); Barthe, Tabi. Analyt.
Carab. p. 96 note (1909).
France centrale surtout.
France, Est surtout.
France, surtout Nord et
Est, Belgique.
Alpes, Cevennes.
Nantes.
Pyrenees centrales.
Sommets des Juras.
Suisse centrale.
FA.M. carabid.f:
641
monilis, consiliis, affmis Heer, Faun. Helvet. p. 23, 23 {1841).
tigiiriniis Lapouge. L'Echange, p. i3 (igo6).
var. anomdUis Gehin, Le Natural. p. 33 (iSSo) ; Boin, Carab. Monil. p. lo, Ins. Borse,
p. 67 (1904); Lapouge, L’Echange, p. i3 (1906), Phylog. Carab. Mem. 16,
p. 6 (1909). Carab. nouv. p. 68, 70 (1916 ; Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. 96 (1909).
c. schartowii Heer, Kaf. Schw. Mem. 2. p. ii (18S7), Faun. Helvet.
Vol. i,p. 24 (i838); Gehin, Le Natural. p. 32 (1880); Ganglbauer,
Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 71 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 162 (1896) ; Lapouge, L’Echange, p. i3 (1906), Plirhog.
Carab. Mem. 16, p. 6 (1909), Carab. nouv. p. 68 (1916); Born,
Carab. Monil. p. 10 (1904) ; Barthe, Tabi. Anal}’!. Carab.
p. 98 (1909).
var. rufofemonitiis Motschulsky, Bull. Mose. \'ol. 38, p. 191 (i865).
d. }'nbyicyiis Gehin, Cat. Carab. p. iS (i885); Born, Carab. Monil.
p. IO (1904); Lapouge, L’Echange, p. i3 (1906), Phylog. Carab.
Mem. 16, p. 6(1909); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 98 (1909).
e. iitgenus Lapouge, L’Echange, p. i3 (1906), Ph3'log. Carab. Mem. 16,
p. 7 (1907); Born, Zoogeogr. Car. Stud. p. 34(1908); Barthe,
Tabi. Analyd. Carab. p. 96 (1909).
Sommets des Juras.
Jura meridional.
Vorarlberg, Suisse orien-
tale.
Morphocar scheidieri Panzer.
-A. Subspecies scheidleyi Panzer.
a. scheidleyi 'P&nzey , Faun. Ins. Germ. Init. Heft 66, fig. 2(1799);
Creutzer, Ent. Versuch. p. 132(1799); Fabricius, Syst. Eleuth.
Vol. I, p. 174(1801); Duftschmid, Faun. Austr. Vol. 2, p. 25
(1812); Sturm, Deutsche Ins. Fauna, Vol. 3, p. 80 (1818) ; Dejean,
Spec. Coi. Vol. 2, p. 42 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i. p. 297,
pl.36,fig. I (1829); Letzner, Laufk. Schles. p. 79 (i85o); Schaum,
Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i. p. 146 (1857); Redtenbacher,
haun. Austr. ed. 2, Vol. i,p. 71 (1874); Thomson, Opusc. Ent.
Fasc. 7, p. 707 (1875); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. 7, p. 71
(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 164 (1896); Lapouge,
L'Echange, p. 14 (1906), Phylog. Carab, Mem. i6, p. 10 (1909);
Cziki, Mag3’ar. Bogarfaun. Vol. i, p. i55 (igo6), Annal. Mus.
Nat. Hung. p. 249, 257(1906).
ceneipennis Sturm, Deutschl. Ins. Fauna, Vol. 3, p. 83, pl. 62 (i8i5), non auctor,
posterior. = scheidleyi forma typica Panzer.
var. caeruleus Panzer, Faun. Ins. Germ. Init. Heft 109, fig. 2 (i8i3), non auctor,
posterior.
var. virens Sturm, Deutschl. Ins. Fauna, Vol. 3, p. 107, pl. 65, fig. a (i8i5 , non
auctor, posterior.
ab. coi. Letzner (5), Laufk. Schles. p. 79 (i85o); Dalla Torre (6), Jahresb. var.
Naturk. Linz, p. 14(1877); Reitter (2) Deutsche Ent Zeitschr. p. 82 (i885),
p. 369 (1889); Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 196 (1889).
b. burgliauseri Fleischer, Wien. Ent. Zeit. p. 46(1899); Cziki, .Annal.
Mus. Nat. Hung. p. 260 (rgo6); Lapouge, Phylog. Carab.
Mem. 16, p. 10(1909).
va.T. koHarisans Sokolar, Ent. Wochenbl Vol, 24. p. 108 (1907); Born, Zoogeogr.
Car. Stud. p. i3 (igoSj; Lapouge, Carab. nouv. p. 76 (1916).
C. pyeyssleri Duftschmid, I'aun, .-Austr. Vol. 2, p. 46 (1812); Sturm,
Deutschl. Ins. Fauna, Vol. 3, p. 91, pl. 63, hg.B (1915); Dejean,
Spec. Coi. Vol. 2, p. 45 (1826). Iconogr. Coi. Vol. i, p. 296,
pl. 36, fig. 2 (1829); Nuster, Kaf. Eur. \'^ol. 12. p. 9 (1848);
Autriche.
Moravie.
Autriche, Boheme, Sio-
vaquie, Silesie, Galicie.
642
COLEOPTERA ADEPHAGA
Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. 147 (1857);
Redtenbacher, Faun. Austr. ed. 3, Vol. i, p. 12 (1874) ! Morawitz,
Kenntn. Adeph. Coi. p. 3r (1886); Kraatz, Deutsche Ent.
Zeitschi'. p. 341 (1S87); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 72
(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 164 (1896); Born, Carab.
Monil. p. 4 (1904); Hormuzaki, Zeitschr. Wiss. Insektenbiol .
p. 162 (1905); Cziki, Magyar. Bogarfaun. Vol. i, p. i55 (1906),
Annal. IMus. Nat. Hung. p. 250(1906); Lapouge, L’Echange,
p. 14 (1906), Phylog. Carab. Mem. 16, p. ii (1909).
var. morawitzi Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 342 (1887).
ab. coi. Letzner (3) Laufk. Schles. p 79 (i85o); Schaufuss (5) Nunq. otios.
p. 160(1870); Dalla Torre (2) Jahresb. Ver. Naturk. Linz, p. 14 (1877);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 164 (1896'!; Lapoii^fe, Phylog. Carab.
Mem. 16, p. II (1909); Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 197 (1889).
d. helleri Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 72 (1892); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 164 (1896); Cziki, Magyar. Bogarfaun.
Vol. I, p, 56 (1906), Annal. Mus. Nat. Hung. p. 260 (igo6);
Born, Carab. Monil. p. 5 (1904); Lapouge, L’Echange, p. 14
(1906), Phylog. Carab. Mem. 16, p. ii (1909).
e. zawadsskyi Kraatz, Stett. Ent. Zeitschr. p. 25 (1854); Schaum,
Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. 148 (1857); Thomson,
Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 707 (1875); Moravvitz, Kenntn. .Adeph.
Coi. p. 3i (1886); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 842 (1887);
Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 78 (1892); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 166 (1896); Cziki, Mag5’ar. Bogarfaun. Vol. i,
p. 162 (igo6), Annal. Mus. Nat. Hung. p. 289 (igo6); Born,
Carab. Monil, p. 4, Ins. Boise (1904); Hormuzaki, Zeitschr.
Wiss. Insektenbiol. p. 162 (igoS); Lapouge, L’Echange, p. 6
(1906), Phylog. Carab. Mem. 16, p. ii (1909), Carab. nouv.
p. 75 (1916).
var. dissimilis Cziki, Magyar. Bogarfaun. Vol. i, p. i63 (1906), Annal, Mus. Nat.
Hung. p. 289 (1906J; Lapouge, L’Echange. p. 6 (1906).
var. ronayi Cziki, Magyar. Bogarfaun. Vol. i, p. i63 (1906), Annal. Mus. Nat.
Hung. p. 289 {1906); Lapouge, L’Echange, p. 6 (1906), Phylog Carab.
Mem. 16, p. 12 (1909).
var. seriatissimns Reitter, Best. Tab. Carab. p. 166 (1896); Cziki, Magyar. Bogarfaun.
Vol. I, p. i63 (1906), Annal. Mus. Nat. Hung. p. 289 (1906); Lapouge,
L’Echange, p. 6 (1906), Phylog. Carab. Mem. 16, p. 12 (1909).
f. diichoni Lapouge, L’Echange,p. 14(1906), Phylog. Carab. Mem. 16,
p. IO (1909), Carab. nouv. p. 76 (1916).
var. prolifer Lapouge, L’Echange, p. 6 {1906), Phylog. Carab. Mem. 16, p. 10 (1909),
Carab. nouv. p. 76 (1916J.
g. distinguendus Cziki, Magyar. Bogarfaun. Vol. i, p. i56 (1906),
■Annal. Mus. Nat. Hung. p. 287 (igo6).
h. pulchellus Cziki, Magyar. Bogarfaun. Vol. i, p. i56 (1906), Annal.
Mus. Nat. Hung. p. 287 (1906); Lapouge, Carab. nouv. p. 71,
74 (1916)-
i. jiicundus Cziki, Magyar. Bogarfaun. Vol. i, p. i56 (igo6), Annal.
Mus. Nat. Hung. p. 288 (1906); Lapouge, Phylog. Carab.
Mem. 16, p. 12 (igog), Carab. nouv. p. 74 (igi6).
j. Pannonicus Cziki, Magyar. Bogarfaun. Vol. i, p. 186(1906), Annal.
Mus. Nat. Hung. p. 288 (1906); Lapouge, Phylog. Carab.
Mem. 16, p. 12 (igog), Carab. nouv. p. 74 (1916).
Boheme orient. ; Hon-
grie : Neutra, Trenc-
zen.
Carpathes, nord-est.
Ung.
Zemplin, Ung.
Maramaros.
Alpes d’Autriche, St3vie,
Carinthie.
Budapest : Tahi, Rakos-
feld.
Komorn, Tavarnok.
Budapest, Pilis Maroth.
Budapest, Pilis Maroth.
FAM. carabid.f:
643
k. paniioiiiais Cziki, Magyar. Bogarfaun. Vol. i, p. 156(1906). Annal.
Mus. Nat. Flung. p. 258 (igo6); Lapouge, Ph3^1og. Carab.
Mem. 16, p. 12 (1909), Carab. nouv. p. 73 (1916).
pycecellens pars Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 72 (1892); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. i65 (1896).
l. styyiaciis Kiaatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 343 (1887); Ganglbauer,
Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 72 (1S92); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. i65 (1896); Cziki. Magyar. Bogarfaun. Vol. i, p. 167 (1906),
Annal. IMus. Nat. Hung. p. 258 (1906); Lapouge, Phylog. Carab.
Mem. 16, p. 12 (1909). Carab. nouv. p. 73 (1916).
3.. Subspecies hollari Palliardi.
a. bjelasuiceiisis Apfelbeck, Miinch. Kol. Zeitschr. Vol. i, p. 96 (1902),
Kiif. Balk. Vol. i, p. 3y (1904); Cziki, Magyar. Bogarfaun.
Vol. I, p. i58 (1906), .Annal. Mus. Nat. Hung. p. 258 (igo6);
Lapouge, L’Echange, p. 14 (igo6), Phylog. Carab. Mem. 16,
p. 8-9 (igog), Carab. nouv. p. 73 (1916).
b. versicolor Frivalsky, Mag3'ar. Tudctars. p. 253 (i835); Thomson,
Opusc. Ent. Fasc 7, p. 706(1875); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. i63 (1896); Mulier, Wien. Ent. Zeit. Vol. 20. p. 137 (1901);
Apfelbeck, Miinch. Kol. Zeitschr. p. 95 (1902), Kaf. Balk. Vol. i,
p. 36 (1904); Born, Carab. Monil. p. 8 (1904); Lapouge,
L’Echange, p. 14 (1906), Phylog. Carab. Mem. 16, p. 8 (1909),
Carab. nouv. p. 78 (igi6); Breuning, Mitt. Sofia, p. 114 (1928).
var. bnresc/ii Hanus, Casopis (i623); Breuning, 1. cit. (1928).
c. simulator Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 140(1876); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. i63 (1896); Apfelbeck, Kaf. Balk. p. 87
(1904); Lapouge, L’Echange, p. 14 (1906); Phylog. Carab.
Mem. 16, p. 8 (1909), Carab. nouv. p. 78 (1916).
var. serbicus Hopffgarten, Ent. Nachr. p. 97 (1878); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. i63 (1896) ; Apfelbeck, Kaf. Balk. p. 37 (1904) ; Lapouge, L’Echange,
p. 14 (1906), Phylog. Carab. Mem. 16, p, 8 (1909), Carab. nouv. p. 73
(1916).
d. preBcellens Palliardi, Decad. n. Carab. p. 17. pl. 2, fig. 8 (1825):
Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 33g (1887); Ganglbauer, Kiif.
Mitteleur. Vol. i, p. 72 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i65
(1896); Cziki, Magyar. Bogarfaun. Vol. i, p. i57 (1906), Annal.
Mus. Nat. Hung. p. 258 (1906); Lapouge, Phylog. Carab.
Mem. 16, p. 12 (1909), Carab. nouv. p. 72 (1916).
e. hollari Palliardi, Decad. n. Carab. p. 7, pl. i, fig. 3 (i825); Dejean,
Spec. Coi. Vol. 2, p. 42 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 298,
fig. 4 (1827); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 707 (1875);
Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 146 (1878), p. 338-840(1887);
Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 74(1892); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 168(1896); Cziki, Magyar. Bogarfaun. X^^ol. i,
p. i65, fig. 124 tt (igo6), Annal. Mus. Nat. Flung. p. 260 (1906);
Lapouge, Carab. nouv. j). 72 (1916).
var. magnificus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 145 (1878), p. 339 (1887);
Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 75 (1892); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 168 (1896); Cziki, Mag3mr. Bogarfaun. Vol. i, )>. 166, fig. 1246
f 1906). Annal. Mus. Nat. Hung. j). 260 ( 1906); Lapouge. Phylog. Carab.
Mem. 16, p. 12 (1909).
Hongrie occident.
■Stvrie sud-est.
Bosnie orient. : Semec,
L3jelasnica.
I3alkans.
Serbie orientale.
Syrmie.
Banat meridional.
644
COLEOPTERA ADEPHAGA
V2.r. parcectis Cziki, Magyar. Bogarfaun. Vol. i, p. i66, fig. 124 c (1906), Annal.
Mus. Nat. Hiing. p. 260 (1906); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 16,
p. 12(1909).
Ysx. sejimctus Cz\k\, IMagyar. Bogarfaun. Vol i. p. 166, fig. 124 d (1906), Annal.
Mus. Nat. Hung. p. 260 (1906); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 16,
p. 12 (1909).
v&T. semeiricus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 148 (1878); Cziki, Magyar.
Bogarfaun. Vol. i, p. 166, fig. 124 c (1906), Annal. Mus. Nat. Hung.
p. 260 (1916).
iiegotineiisis Reitter, Best. Tab. Carab. p. 168 (1896); Apfelbeck, Kaf. Balk.
p. 37 (1904).
f. curlulus Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 7^ (^892); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. i65 (1896); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i,
p. 36(1904); Cziki, Magyar. Bogarfaun. p. \5y (1906), Annal.
Mus. Nat. Hung. p. 260 (1906); Lapouge, L’Echange, p. 5
(1906), Phylog. Carab. Mem. 16, p. 9 (1909), Carab. nouv.
p. 73 (1916). — Pl. 9, Fig. 3.
var. transfuga Apfelbeck, Wiss. Mitt. Bosniens, Vol. 10, p. 635 {1907); Lapouge,
Carab. nouv. p. 73 (1916). ,
g. illigeri Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 41 (1826), Iconogr. Coi.
Vol. I, p. 292, pl. 35, fig. 3 (1829); Kraatz, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 147(1878), p. 339(1887); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur.
Vol. I, p. 73 (1892) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 165(1896);
Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol i. p. 36 (1904); Cziki, Magyar.
Bogarfaun. Vol. i, p. i57 (1906), Annal. Mus. Nat. Hung. p. 258
(1906); Lapouge, Carab. nouv. p. 73 (igi6).
var. parallelus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 147 (1878).
3. Mopphocar. nothii Dejean.
A. Subspecies comptus Dejean.
a. comptus Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 554 (iS3i); Kraatz, Ent.
Monatsbl. p. 49 (1880); Birthler, Verh. Siebenb. Ver. p. 55
(1886); (ianglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 73 (1892); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 167 (1896); Cziki, Magyar. Bogarfaun.
Vol. I, p. i63 (1906), Annal. Mus. Nat. Hung. p. 259 (1906);
Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 16, p. i3 (1909).
merkli Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 73 (1892).
b. hopffgarteui Kraatz, Ent. Afonatsbl. p. 52 (1880); Birthler, Verh.
Siebenb. Ver. p. 61 (1886); Ganglbauer, Kaf. Afitteleur. Vol. i,
p. 73 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 167 (i8g6); Cziki.
Magyar. Bogarfaun. Vol. i, p. 164 (igo6). Annal. Mus. Nat.
Hung. p. 259 (1906); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 16,
p. i3 (1909).
c. merkli Kraatz, Ent. Monatsbl. p. 49 (1880).
merklianus Gehin, Cat. Carab. p. 19 (i885); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 16,
p. i3 (1909).
d. zar«2//«H5/5(Holdhaus) Born, Carab. Bukovvin. p. 10, Ent. Wochenbl.
(1907) ; Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 16, p. i3 (1909).
e. (fossile) phistocenicus nom. nov. Lapouge.
comptus Lomnicki, Pleistocenskieowady zBoryslavia, p. 20-22, pl. i, fig. 4(1894).
f. schaumi Birthler, Verh. Siebenb. Ver. Vol. 36, p. 61 (1886);
Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 74(1892); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 166(1896); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 67
Bosnie.
Croatie merid., Bosnie.
Bihar, monts Czorenyi.
Monts Czorenyi, mont
Nika.
Transylvanie occid.
Bukowine : M‘ Rareul.
Galicie, Ozokerites de
Boryslaw.
Serbie nord-est, Tran
sylv. sud-ouest.
FA]\I. CARABID/E
645
(1904); Born, Carab. Balkanhalb. p. 7, Ins. Borse (1904);
Hormuzaki, Zeitschr. Wiss. Insektenbiol. p. 161 (ipoS); Lapouge,
Phylog. Carab. Mem. 16, p. i3 (1909).
concinnus Lapouge. Carab. nouv. p. 78 (1916).
g. hampei Kiister, Kaf. Europ. Vol. 6, p. 18 (1846); Scluium,
Xaturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. i5i (i856); Kraatz, Ent.
Monatsbl. p. 52 (1880); Birthler, Verh. Siebenb. Ver. Vol. 36,
p. 62 (1886); Ganglbauer, Kiif. Mitteleur. Vol. i, p. 74 (1892);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 167 (1896); Born, Carab. Alonil.
p. 4, Ins. Borse (1904); Cziki, Alagyar. Bogarfaun. Vol. i, p. i58
(1906). .Annal. Alus. Nat. Huiig. p. 260(1906); Lapouge, Carab.
nouv. p. 77 (1916).
marusii Bielz, Verh. Siebenb. Ver. Vol. 87, p. 40(1887); Ormay, Ujabb adatok
Erdely Bogarfaun. p. 24 (1890); Cziki, Annal. Mus. Nat. Hung. p. 260
(1906).
hebli Dietl, Rev. Lapok, Vol. 4, p. 81 {1897).
h. mehelyanus Cziki, Rev. Lapok, Vol. i3, p. 175 (1906).
i. aurosericeus Kraatz, Ent. Alonatsbl. p. 53 (1880); Birthler, Verh.
Siebenb. Ver. A"ol. 36, p. 62 (1886); Ganglbauer, Kaf. Alitteleur.
p. 74 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 167 (1896); Cziki,
Alagyar. Bogarfaun. Vol. i, p. i58 (1906), Annal. Alus. Nat.
Hung. p. 260 (1906); Born, Carab. Alonil. p. 6, Ins. Borse
(1904); Lapouge, Phylog. Carab. Alem. 16, p. 14 (1909).
ab. coi. Kraatz {2), Deutsche Ent. Zeitschr. p. 38i (1900).
j. validus Cziki, Alagyar. Bogarfaun. Vol. i, p. i58 (1906), .Annal.
Alus. Nat. Hung. p. 261 (1906).
k. dacicus Cziki, AIag3’ar. Bogarfaun. Vol. i, p. i5g (1906), Annal.
Alus. Nat. Hung. p. 261 (1906).
l. diffinis Cziki, Alagyar. Bogarfaun. Vol. i, p. 159 (1906), .Annal.
Alus. Nat. Hung. p. 261 (1906).
m. eximius Cziki, Alagyar. Bogarfaun. Vol. i, p. 160 (1906), Annal.
Alus. Nat. Hung. p. 261 (1906).
n. zilahiensis Cziki, Alagyar. Bogarfaun. Vol. i, p. 160 (1906), .Annal.
Alus. Nat. Hung. p. 261 (1906).
o. orinayi Reitter, Best. Tab. Carab. p. 166 (1896); Kraatz, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 38i (1900); Born, Carab. Alonil. p. 4, Ins.
Borse (1904); Hormuzaki, Zeitschr. VViss. Insektenbiol. A^ol. i,
p. 161 (1905); Cziki, Alagyar. Bogarfaun. Vol. i, p. 160(1906),
.Annal. Alus. Nat. Hung. p. 262 (1906); Lapouge, Phylog.
Alem. 16, p. 14 (1909).
p. mendax Cziki, AIag5'ar. Bogarfaun. Vol. i, p. 161 (1906), .Annal.
Alus. Nat. Hung. p. 262 (1906); Born, Carab. Bukowin. p. 9,
Ent. Wochenbl. (1907).
q spectabilis Cziki, Alagyar. Bogarfaun. Vol. i, p. 161 (igo6), Annal.
Alus. Nat. Hung. p. 262 (1906).
r. fraternus Cziki, Alagyar. Bogarfaun. Vol. i, p. 161 (1906), Annal.
Alus. Nat. Hung. p. 262 (1906); Lapouge, Phylog. Carab.
Alem. 16, p. i5 (1909), Carab. nouv. p. 76 (1916).
Trans3'lvanie centrale.
Transylvanie centrale.
Transylvanie orientale,
centrale.
Nagyag.
Haut Szamos.
Kolozsvar.
Nag3’varacL
Zilah.
Beregszasz.
Alaramaros.
Alonts Radna.
Alarosvasarheh’.
646
COLEOPTERA ADEPHAGA
B. Subspecies incompsus Kraatz.
a. incompsus Kraatz, Ent. Monatsbl. p. S2 (1880); Birthler, Verh.
Siebenb. Ver. p. 6t (1886): Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i,
p. 74 (1892); Keitter. Best. Tab. Carab. p. 167 (1896); Cziki,
Alagyar. Bogarfaun. Vol. i, p. 162 (1896), Annal. Mus. Nat.
Hung. p. 262 (1895); Born, Carab. .Monil. p. 5, Ins. B6rse(i904);
Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 16, p. 14 (1909).
b. elegantissimus Cziki. Magyar. Bogarfaun. Vol. i, p. 162 (1896),
Annal. Mus. Nat. Hung. p. 262 (1896) ; Lapouge, Phylog. Carab.
Mem. 16, p. i5 (1909).
C. Subspecies rothii Dejean.
var. aquistriatus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 299 (1878); Birthler. Verh
Siebenb. Ver. Vol. 25, p.'74 (1886).
rothi var. a Kraatz, Stett. Ent. Zeitschr. p. 26 (1857).
roi/?? Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 296 (1878); Birthler, Verh. Siebenb,
Ver. Vol. 25, p. 69(1886); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 74 (1892);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 168 (1896); Cziki, Magyar. Bogarfaun.
Vol. I, p. 164, fig. 123 fl (1906), Annal. Mus Nat. Hung. p. 269 (1906);
Eapouge, Phylog. Carab. Mem. 16, p. 14 (1909).
vax. varistriatiis Kraatz, Deutsche Ent Zeitschr. p. 299 (1878); Birthler, Verh.
Siebenb. Ver. p. 74 (1886); Ganglbauer, Kaf. IMitteleur. Vol. i, p. 74 (1892);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 167 (1896I; Cziki, Magyar. Bogarfaun.
Vol I, p. i65, fig. 123 rf (1906); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 16, p. i5
(1909), Carab. nouv. p. 76 (igi6).
rothi var. b Kraatz, Stett, Ent. Zeitschr. p. 26 (1854'.
rothi Fuss, Progr. Gymn. Hermannst. p. 3o (1854); Gehin, Lettres, j). 86
(1876).
rugtdosns Birthler, Verh. Siebenb. Ver. p. 74 (1886); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur.
Vol. I, p. 74 (1892) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 167 (1896).
var. vitiosus Cziki. Magyar. Bogarfaun. Vol. i, p. i65, fig. 123 5 {1906).
rothi Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 703 (1875).
var. ignoscus Cziki, Magyar. Bogarfaun Vol. i. p. i65, fig. i23r (1906), Annal.
Mus. Nat. Hung. p. 269 (1906).
quadricateuatus pars Birthler, Verh. Siebenb. Ver. p. 74 (1886).
var. qundricateiiatus Kra.a.tz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 299 (1878); Birthler, Verh.
Siebenb. Ver. p. 74 (1886); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 74
(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 167 (1896); Cziki, Magyar.
Bogarfaun. Vol. i, p. i65, fig. i23/ (1906), Annal. Mus. Nat. Hung. p. 260
(1906); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 16, p. 14 (1909).
rothi var. c Kraatz, Stett. Ent. Zeitschr. p. 26 (1854); Fuss, Progr. Gymn.
Hermannst. p. 3o (iSSy).
hirthleri Peitter, Wien. Ent. Zeit. p. 82 i i885).
a. roUiii Dejean, Spec. Coi. A"ol. 5, p. 537 (ih3i), Iconogr. Coi.
p. 297, pl. 36, fig. 3 (1829).
latestriatus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 299 (1878) ; Birthler, Verh. Sie-
benb. Ver. p. 74 (1886); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 74 (1892);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 167(1896); Cziki, Magyar. Bogarfaun. Vol. i,
p. i65, fig. 123 f (1896).
rothi Lapouge, Carab. nouv. p. 77 (1916).
4. Morphocar. excellens Fabricius.
2,. lomnitzhii Rtiiiec, Best. Tab. Carab. p. 165(1896); Hormuzachi,
Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. 12, p. 283 (1903), Zeitschr. Wiss.
Insektenbiol. p. i63(i9o5); Born, Ins. Borse, Vol. 22, p. 178
(1905); Lapouge, L’Echange, p. 14 (1906), Phylog. Carab.
Mem. 16, p. 14 (1909).
Alpes de Transylvanie.
Brasso.
Transylvanie merid.
Galicie orientale.
FAAI. CAKABID/E
647
b. poloiiiciis Lomnicki, Mus. Iniiena Dzieduszykich, Zool. 'I'heil,
4 Kafer, p. 6 (1SS6), Verh. Zool. Gesellscli. Wden, p. 340 (1S93);
Hormuzachi, Zeitschr Wiss. lasektenbiol. p. i63 (igoS);
Lapouge, L’Echange, p. 6 (1906), Ph3’log. Carab. Mem. 16,
p. 16 (1909).
c. excellens Fabricius, Syst. Fleuth. Vol. i, p. 171 (iSoi); Illiger,
Mag. Insekt. \’ol. i, p. 346 (iSozj; Sclionherr, Syn. Insect.
\'ol I, [). i7o(itio6); Fischer, Ent Inip. Koss. Vol. i. p. 25,
pl. 4, fig. 7« /1(1820), Vol. 3, p. i55 (1826); Dejean, Spec. Coi.
Vol. 2. p. 46 (1826), Iconogr, Coi. Vol. i, pl. 36, fig. 4 (1829);
Schauin, Natuigesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. 149 (i856) ;
Thomson, Opusc. Ent. F'asc. 7, p. 708 (1875); Kraatz, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 340(1887); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i,
p. 72(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 165(1896); Lomnicki,
\'erh. Zool. Gesellscli. M ien, p. 340(1893); Lapouge, L’Echange,
p. 6 (1906), Ph3-log. Carab. Mem. 16, p. i5 (1909); Born. Carab.
Bukowin. p. ii, Ent Wochenbl. (1907).
goldesigi Duftschmid, Faun. .-Vustr Vol. 2, p. 38 (1812); Sturm. Deutschl. Ins,
Fauna, Vol. 3, p. 81, pl. 61 b fi8i5); Fischer, Ent. Imp. Koss. p. 144,
pl. II. fig. 32-35 (1820), Vol. 3, p. i55 (1826 ; Dejean, Spec. Coi. Vol. 2,
p. 46 {1826I.
var, eubrofeiiioratus nomen novum Lapouge
eiytliromenis Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 72 (1892), Reitter, Best.
Tab. Carab. p i65 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 6 (1906), Phylog.
Carab .Mem. 16. p. 16 1909).
var. paradoxtts Lapouge, L’Echange, p. 14 (1906)
alyssidotus Fischer, Ent. Imp. Koss. Vol. i, p. 99, pl. 9. fig. 20 (1820).
paradoxalis Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 16, p. 16 (1916).
ab coi. Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 198 (1889); Lapouge, Bull. Mus.
Paris. Vol. 12, p 383 (1906). L’Echange, p. 14 (1906).
(1. frivaldszkyi Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 341 (1887) ;
Ganglbauer, Kaf. Mitteletir. Vol. i, p. 75 (1892); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 168 (i8g6); Lomnicki, Verh. Zool. Gesellsch.
When. p. 340 (1893); Born, Carab. Faun. Bukowin. p. ir. Ent.
Wochenbl. (1907); Hormuzachi, Zeitschr. Wiss. In.sektenbiol .
p. i63 (igo5); Lapouge, L’Echange, p. 6 (1906), Phylog. Carab.
Mem. 16, p. 16 (igog).
e. jasilkowskii Born, Ins. Boise, Vol. 22, p. 178 (igoS), Carab.
Faun. Bukowin. p. ii, Ent. Wochenbl. (1907).
f. erythromeriis Dejean, Spec. Coi. Vol. i, p. 48 (1826), Iconogr. Coi.
Vol. I. pl. 37, fig. I (1829); Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest,
p. i55 (1902).
erythyocnemtts Fischer, Ent. Imp. Koss. Vol. 3, p. i56, pl. 7, fig. 5 (1828).
erythrodes Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, pl. 7, fig. 6 (1828).
moldaviensis Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. 296 (igoS), Carab. Faun.
Bukowin, p. ii, Ent. Wochenbl. (1907); Hormuzachi, Zeitschr. Wiss.
Insektenbiol. p. i63 (igoS); Lapouge, L'Echange, p. 6 (1906), Phylog
Carab. Mem 16, p. 16 (igog).
goldeggi Lapouge, L’Echange, p. 6 (1906).
5. Morphocar. eschscholtzi i Mannerheim, Essais Humm. V'ol. 6, p. 21
(1827): Fischer. Ent. Imp. Ross. Vol. 3. p. r65 (1826); Dejean, Spec.
Coi. Vol. 5, p. 539 (i83i), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 3io, pl. 40, fig. r
(1829); Gebler, Ledeb» Reise. Vol. 2, Part 2, p. 53 (i83o), Bull.
Mose. p. 289 ('1847); Motscludsky, Ins. Siber. p. io5, pl. 5, fig. 1
Galicie orientale :
Lubaczow.
Podolie, Ukraine, Russie
meridionale.
Galicie : Lemberg.
Bukowine.
Bessarabie, Moldavie.
Tarbagatai', N. de Ih-Yltai'.
648
COLEOPTERA ADEPHAGA
(1845), Mei. Biolog. Vol. 3, p. 291 (1860), Bull. Acad. Petersbourg,
Vol. I, p. 3o2 (1860); Reitter, Best. Tab. Caiab. p. 172 (1896);
Lapouge, L’Echange, p. 166(1909).
aeruginosus Motschulsky, Bull. Mose. p. 290 (i865).
kollari Heyden, Cat. Siber. p. 9 (1880).
var. capiicmus Gehin, Cat. Carab. p. 22 (i885), non Lapouge, L’Echange, p. 166
(1909).
var. incertus Motschulsky, Ins. Siber. p. 104 (1845); Bull. Mose. p. 290(1865).
6. Morphocar. aeruginosus Fischei.
a. Manneiheim, Essais Humm. V0I.6, p. 22 (1827); Fischer,
Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 162 (1827); Dejean, Iconogr. Coi.
Vol. I, p. 3o8, pl. 39, fig. 2 (1829), Spec. Coi. Vol. 5. p. 539
(i83i); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 172 (1896); Lapouge,
L’Echange, p. 166 (1909); Born, Soc. Ent. Vol. 37, p. 26 (1922).
b. aeruginosus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. loi, pl. 9, fig. 23,
24 (1821), Vol. 3, p. 160 (1826) ; Dejean, Spec. Coi. Vol. 2. p. 55
(1826); Gebler, Ledeb. Reise, Vol. 2, Part. 2, p. 5i (i83o), Bull.
Mose. p. 283 (1847); Motschulsky, Ins. Siber. p. io5 (1845);
Solsky, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. ii, p. 261 (1875) ; Sahlberg,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 271 (1877), Bidr. Nordv. Siber. Ins.
p. 7 (1880); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 172 (1896); Lapouge,
L’Echange, p. 166 (1909).
var. aereus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 161, pl. 9, fig. 24 (1826); Dejean,
Spec. Coi. Vol. 2, p. 56 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 309, pl. 39,
fig. 4 (1829); Gebler, Ledeb. Reise, Vol. 2, Part. 2, p. 5i (i83o), Bull.
Mose. p. 382 (1847); Motschulsky, Ins. Siber. p. 106 (1845); Solsky,
Horse Soc. Ent. Ross. p. 260 (1875) ; Sahlberg, Bidr. Nordv. Siber. Insektf.
p. 7 (1880) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 172 (1896); Lapouge, L’Echange,
p. 166 (1909).
gmelini Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 161, pl. 6, fig. 3 (1826).
aeruginosus Palliardi, Decad. n. Carab. p. 25, pl. 3, fig. ii (i825).
laitgsdorfi Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 56 (1826).
capueinus Lapouge, L’Echange, p. 166 (1909).
var. putus Motschulsky, Ins. Siber. p. 107, pl. 5, fig, 6 (1845); Gebler, Bull. Mose,
p. 3o5 (1847); Lapouge, L’Echange, p. 166 (1909).
var. gryphus IMotschulsky, Ins. Siber. p. 106, pl. 5, fig. 6 (1845), Bull. Mose,
p. 290 (i865).
c. spasskianus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 70, pl. 35, fig. 9
(1823), Vol. 3, p. 164 (1826); Motschulsky, Ins. Siber. p. 104
(1845), Bull. Mose. p. 290 (i865); Lapouge, L’Echange,
p. 166 (1909).
d. cereus Lapouge, Carab. nouv. p. 192 (1924).
aereus Motschulsky, Ins. Siber. p. 106 (1845).
Oural.
Siberie occid., Altai.
Nord de 1’ Altai.
Baikal.
Baikal, Daourie.
Sajan, Hamar Daban,
Transbaikalie ; Alticole.
9. SuBGENUs ANCYLOCARABUS Reitter
Ancylocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 178 (1896).
Caracteres. — Mesion renfle, deltion tres mediocre, cependant subegal aux lobes
courts, sinus tres faible ; fossette du labre interessant 1’epistome, fossettes de 1’epistome profondes,
mais sillons ne depassant pas les 3?eux; front et nuque polis, antennes non calleuses.
Pronotum transverse; disque renfle, poli ; gouttiere profonde, rebords assez largement retrousses,
surtout aux lobes ; fossette juxtangulaire profonde, creusant le lobe, lobes assez grands.
I'AM. CARABID^
649
retrousses en dehors, bordes en tledans, triangulaires, arrondis a l’extremite. lilyties
courtement elliptiques, epaule sensible, stries etroites, profondes, les points legers
crenelant un peu les flancs des intervalles, ceux-ci tous developpes, primaires catenules,
seco nd a i res et te r t i a i res ega ux, 1 i sses ; raphe developpe, au moins une 1 i gn e de gran u 1 a t i on s
dans la gouttiere. Sillons tres inarques, sinueux, puncta, frange. Taille mo3'enne, couleur
noire, la tete et le pronotum comme laques.
Etat d’evolution. — Peu avance, le deltion, les antennes, la sculpture tres en retard. Seuls les
sillons sont a un etat avance de developpement. Les intervalles supplementaires dans la gouttiere,
dont le premier, bien que tres fin, est bien developpe, se retrouvent chez motschuhkyi, gebleri, eschschoUzi,
etc. Phylogenie, voir j). 269.
Repartition geographique. — Dzoungarie. — Carte 4, n° 25.
LISTE DES ESPECES :
I. Ancylocarabus tarbagataicus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 2i5 Dzoungarie.
(1878); Reilter, Best. Tab. Carab. p ijS (1896). — Pl. 8, Fig. I 5.
10. SuBGENUs TR ACH YCARABUS Gehin
Trachycarabus (subgenus) pars Gehin, Cat. Carab. p. 33 (1876), p XXVII, p. 49 (i885); Keitter,
Best. Tab. Carab. p. 177 (1896).
Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 37, 38, 52, 53 (1908).
Caracteres. — Mesion renfle, sinus peu profonds, deltion assez developpe, atteignant
presque la longueur des lobes ; arti cie terminal des palpes court, paraissant par suite un peu
ddate; sillons frontaux s’arretant a Toeil ; antennes calleuses ou tres calleuses. Pronotum
transverse a cotes regulierement arques, disque assez convexe, gouttieres larges et
profondes, rebords largement retrousses, surtout aux lobes; lobes giands, un peu
triangulaires, arrondis a 1’extremite, creuses. EI y tres elliptiques, peu ren fles; ei)aules
peu marquees, gouttieres larges et rebords saillants ; sculpture evanescente, les stries
conservees quelquefois sous la forme de 1 ignes de menus points, le plus souvent
incomptables, les intervalles vaguement renfles, rarement bien nets, toujours strioles, les primaires
dordinaire seuls reconnaissables, un peu releves, segmentes, souvent marques de fossettes plus
ou moins grandes : raphe bien marque. parfois foveole, gouttiere granuleuse, souvent avec une
ligne de granulations suivant le raphe, au moins dans la seconde moitie. Sillons, puncta, frange.
Taille rnoyenne, rarement petite, forme peu renflee, couleur noire, les cuisses rouges chez pseudobessct i
seulement.
Etat d’evolution. — Assez avance; developpement logique de celui des Zoocarabus. Deltion
remarquablement developpe pour un Morphocarabits. Antennes remarquablement calleuses. Sillons bien
developpes. Sculpture presque arasee, rapeuse ou- pointillee. L’evolution actuelle porte sur les antennes,
encore presque simples chez certains sibiricus, sur la sculpture, sur le developpement de la tete, grosse
chez riphatiis et surtout froniosus. Erythrisme des cuisses et du scape chez pseitdobesseri . Phylogenie,
voir p. 270.
Repartition geographique. — De Vienne et de la Bosnie a la Daourie. Habite de preference
les steppes. — Cartes I , n® 32 ; 4, n“ 27; 5, n<> 44.
65o
COLEOPTERA ADEPHAGA
LISTE DES ESPECES :
I. Trachycarabus scabriuscuius Olivier.
a. bulgarus Lapouge, L’Echange, p. Sy (igo8).
vax. scahriuscultis Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. ii, p. i56 (1902).
b. interruptus Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. ii, p. i56 (1902);
Lapouge, L’Echange, p. Sy (1908); Breuning, Mitt. Sofia, p. 116
(192S). — Pl. 9, Fig. 4.
c. lippa Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 5i (1826), Iconogr. Coi. Vol. r,
p. 3o2, pl. 3y, fig. 4 (1829); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i,
p. y6 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. iy8 (1896); Born,
Carab. Farm. Bukowin. p. 12, Ent. Wochenbl. (igoy) ; Lapouge,
L’Echange, p. 3y (1908).
var. costulatus Petri. Verh. Siebenb. Ver. p. 8 (1912).
d. longulus Lapouge, L'Echange, p. 38 (1908).
e. minutus Motschulsk}", Kaf. Russi, p. 83 (i85o), Bull. Mose. p. 289
(i865) ; Lapouge, L’Echange, p. 38 (1908).
f. inapertus Motschulsk}', Kaf. Russi, p. 83(1845), Bull. l\Iosc. p. 289
(i865); Lapouge, L’Echange, p. 38 (1908).
g. Icsvior Krynicki, Bull. Mose. p. 188 (i83o); Lapouge, L’Ecliange,
p. 38 (igo8).
var. scahriuscuhis Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 9.8, pl. 46, fig. 4 (i823).
var. cruralis Lapouge, L'Echange, p. 38 (1908).
h. scabriuscuius Olivier, Entomol. Vol. 3, p. 4y, pl. 4, fig. 38, pl. ii,
fig. 385 (iy8g) ; Latreille, Hist. Nat. Cr. Ins. Vol. 8, p. 820 (1804);
Duftschmid, Faun. Austr. Vol. 2, p. 29(1812); Sturm, Deutschl.
Fauna, Vol. 3, p. 100 (i8i5); Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2,
p. 92, pl. 45, fig. 3 (1828); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 49
(1826). Iconogr. Coi. Vol. i, p. 3oi, pl. 3y, fig. 3 (i82y); Schaum,
Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. 140 (i856); Pirazzoli,
Carab. Ital. p. 24(i8yi); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. y, p. y22
(i8y5); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i , p. y5 (1892); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. iy8 (1896) ; Lapouge, L’Echange, p. 3y (1908).
agrestis Creutzer, Ent. Versuch. p. no, pl. 2, fig. i5 (1799) ; Schonherr, Syn.
Insect. Vol. i, p. 170 {1806).
var. erythropus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 118, pl. ii, fig. 87 (1820);
Palliardi, Decad. n. Carab. p. 19, pl. 2, fig. 9 (1820); Dejean, Spec.
Coi. Vol. Vol. 2, p. 5o (1826) ; Born, Carab. Faun. Bukowin, p. 12, Ent.
Wochenbl. (1907J ; Lapouge, L’Echange, p. 87 (1908).
2. Trachycar. sibiricus Fischer.
A. Subspecies besseri Fischer.
a. besseri Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. iiy, pl. ii, fig. 36 (1822),
Vol. 3, p. 216 (1826); Palliardi, Decad. n. Carab. p. i5, pl. 2,
fig. y (1825); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. i53 (1826), Iconogr,
Coi. Vol. 2, p. II. pl. 62, fig. 3 (i83y); Motschulsky, Remarq.
Cbllect. p. 14, Bull. Mose. (1846); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur.
Vol. I, p. y6 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. lyg (1896);
Lapouge, L’Echange, p. 53 (igo8).
b. rybinskii Reitter, Best. Tab. Carab. p. lyg (1896).
c. pseudobesseri Lapouge, L’Echange, p. 53 (1908).
Balkans.
Valachie.
Banat, Tran.srdvanie,
Bukowine.
Russie sud-est, Armenie.
Georgie; Alticole.
Russie centr., merid.
Bessarabie, Moldavie.
Podolie, Hongrie,
Autriche.
Podolie.
Galicie orientale,
Ukraine, Podolie, Mol-
davie.
FAM. CARABID.^;
B. Subspecies krynickii Fischer.
a. kyyuickii I'isch5r, Ent. Imp. Koss. Vol. 3, p. 216, pl. i3, fig. 8
(1826); Motschulsky, Remarq. Collect. p. 14, Bull. INIosc. (1845);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 179 (1896); Lapouge, L’Echange,
p. 53 (190S).
b. thoracicus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3. p. 207, p. 304(1826).
fossulcitus Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, ]>. ^Sg (1827), Vol. 5, p. 537
Iconogr. Coi. Vol. 1, pl. 61, fig. 3 (1828).
c. dimorphus Lapouge, L’Echange, p. 53 (1908).
d. errans Fischer, Ent. linp. Ross. V^ol. 2, p. 84, pl. 34, fig. 5 (1823).
var. carbonarius iMotschulsk)’, Kaf. Russi, p. 82 (i85o).
e. karelini Fischer, Bull. Mose. p. 186 (i83o), p. 22 (1844).
f. haeres Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 89, pl. 29, fig. 3 (1824),
Vol. 3, p. 2i5 (1826); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 178 (1896);
Semenow, Symbolae, p. 262 (1898); Lapouge, L’Echange, p. 53
(1908).
C. Subspecies hosphoranus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 87, pl. 34,
fig. 6 (1823), Vol. 3, p. 214 (1826); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2,
p. 149(1826), Iconogr. Coi. Vol. 2, p. 8, pl. 61, fig. 4 (i83o);
IMotschulsky, Kaf. Russi, p. 82, Coi. i (i85o); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 178 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 53 (1908).
D. Subspecies sibiriens Fischer.
a. sibiriens Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 107, pl. 10, fig. 29
(1822), Vol. 3, p. 2i5 (1828); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. i5o,
p. 484 (1826), Iconogr. Coi. Vol. 2, p. 9, pl. 42, fig. i (i83o);
Gebler, Ledeb. Reise, Vol. 2, Part. 2, p. 56 (i83o), Bull. Mose.
Vol. 20, p. 3o3 (1847); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 722
(1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 897 (1879); Sahlberg,
Bidr. Nordv. Sibir. Insektf. p. 7 (1880); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 178(1896); Semenow, Symbolae, p. 63 (1898); Lapouge,
L’Echange, p. 53 (1908).
vax . Udeburii Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 212, pl. 76, fig. 6 (1826);
Motschulsky, Ins. Siber. p. log, pl. 5, fig. 8 (1S45).
ledebitrei Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 397 (1879); Lapouge, LEchange,
p. 53 {1908).
1 mandibzdaris Motschulsky, Ins. Siber. p. 109, pl. 5, fig. 9 (1845).
y&r. frater Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 897 (1879).
obsoletus Motschulsky, Ins. Siber. p. iio (1845).
obliteratus Gehin, Cat. Carab. p. 5o (i885).
b. riphaeus Motschulsky, Ins. Siber. p. iio (1848), Bull. Acad.
Petersbourg, Vol. i, p. 3o2 (1860); Gebler, Bull. Mose. p. 3o2
(1847); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 897(1879); Lapouge,
L’Echange, p. 53 (1908).
obliteratus pars Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 21 1 (1826).
obliteratus Lapouge, L’Echange, p. 53 (1908).
tibialis, frater Lapouge, L’Echange, p. 53 (igo8).
C. frontosus Lapouge, Bull. Mus. Paris, Vol. 11, p. 3o2 (1908),
L’Echange, p. 53 (1908).
E. Subspecies obsoletus Fischer.
a. obsoletus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 90, pl. 29, fig. i (1828);
65i
Bessarabie : Odessa.
Bessarabie.
Ekalerinoslaw.
Crimee.
Russie centrale : Riasan,
Samara.
Tauride, Kouban.
De l’Oural au Baikal.
Altai'.
Baikal.
Iitysch, Dzoungarie.
Dzoungarie, Mongolie
septentrionale.
Irtysch, Dzoungarie.
652
COLEOPTERA ADEPHAGA
Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 553 (i88o), Iconogr. Coi. Vol. 2,
p. lo. pl. 62, fig. 2 (1827); Gebler, Ledeb. Reise, Vol. 2, Part. 2. -
p. 55 (i83o), Bull. Mose. p. 295 (1847).
ohliteratus pars Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 211 (1826).
obliteratus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 397 (1879).
mandibularis Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 212, pl. 7 c, fig. 3 (1826);
Lapouge, L’Echange, p. 53 {1908).
b. tibialis Fischer, Cat. Coi. Karelin. p. 5 (1842), Bull. Mose. Vol. 17, Dzoungarie.
p. 18 (1844); Motschulsky, Ins. Siber. p. 117 (1845); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 897 (1879).
II. SUBGENUS ZOOCARABUS Reitter
Zoocarabus (subgenus) pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 178 (1896).
Synon3''mie : Trachycarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 5i (i885).
Tableaux de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 52(1908).
Caracteres. — Mesion non ren fle, parfois excave, deltion courtement triangu-
laire, pointu, plus court que les lobes, sinus peu profond ; fossette du labre triangulaire, interessant
peu ou point Tepistome; fossettes du labre profondes, sillons ne depassant pas les \'eux;
antennes non calleuses ou tres faiblement ; tete assez forte, au moins chez les femelles. Pronotum
assez grand, les cotes arques, un peu retreci en avant; disque convexe, gouttiere et impression
basilaire bien marquees, rebords moderement mais nettement retrousses, surtout aux
lobes; lobes assez grands, excaves, retrousses en dehors, airondis a 1’extremite, peu ourles en dedans,
la fossette subangulaire plutot reportee sur le lobe. El3'tres elliptiques, assez convexes,
epaules effacees, gouttiere et rebord bien marques, suture piate, quelquefois un peu deprimee,
intervalles apianis, un peu rugueux ou ponctues, d’oidinaire incomptables, les stries
parfois entierement disparues ; quelques petites fossettes primaires, parfois obliterees, rarement
traces obsoletes de chainons ; raphe faible, pas de stries granuleuses dans la marge. Sillons
seulement indiques, puncta, frange. Taille ino3"enne ; couleur noire, parfois un peu plombee,
dessus et dessous luisants.
Etat d’evolution. — Peu avance, sauf quant a la sculpture. Tres rarement, chez des exemplaires
de Crimee, on peut distinguer une amorce de callosites. Chez de rares exemplaires tres en retaid comme
sculpture, les stries, finement ponctuees, sont conservees; les intervalles plats sont ponctues tres
finement et un peu strioles, les primaires, sans plus de relief, catenules; chez les plus avances, la
sculpture au contraire n’est plus representee que par des foveoles primaires sur un fond vaguement
ponctue. Principalement chez le on trouve des exemplaires dont 1’apex est tourne a droite,
inversion presque sans exemple chez les autres Carabes, et dont on ne peut dire si elle est un caractere
nouveau, tres original, en voie de shnstaller. Phylogenie, voir p. 271.
Repartition geographique. — Sud-est de la Russie ; Caucase. Carabe de steppe et bas niveaux.
— Carte 2, 12° 33.
LISTE DES ESPECES :
I. Zoocarabus campestris Fischer.
a. campestris Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 106, pl. 10, fig. 28, Caucase,
non elytrorum (1820), Vol. 3, p. 218 (1826); Dejean, Spec. Coi.
FAAI. CARABIDAi
653
Vol. 2, p. i54 (1826), Iconogr. Coi. \^ol. 2, p. 12, pl. 62, fig. 4
([83o); Faldermann, Faun. Tiansc. V^ol. 3, p. 04 (i838);
Motschulsk}', Ins. Siber. p. 117 (1845), Kiif. Russi, p. 82 (i85o);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. iy5 (1896); Lapouge, L’Echange,
p. 52 (1908).
b. parallelus Fischer, Bull. Mose. p. 2 (1844); Motschulsk}', Ins.
Siber. p. 1 1 7 (1S45).
planus Gehin, Cat. Carab. p. 5i{i885); Lapouge, L’Echange, p. 52 (1908). Russie sud-est : Sarepta.
c. /irrrh// Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 536 (i83i); Motschulsky, Ins. Tauride.
Siber. p. 117 (1845); Lapouge, L^Echange, p. 52 (1908). —
Pl. 9, Fig. 5.
xax.orbicollis INIotschulsky, Ins. Siber. p. 117 (1845).
var. campicola Reitter, Best. Tab. Carab. p. 175 (1896) ; Lapouge, L’Echange,
p. 52 (1908’.
12. SuBGENUS BASILICOCARABUS Lapouge
Basilicocanabus nov. subgenus Lapouge.
Synonymie : Gigantocarabus Semenovv, Symbolas, p. 260 (1898).
Tableaux de determination. — Lapo-uge, L’Echange, p. i65 (1909).
Caractenes. — Mesion renfle, deltion r udimentai re, reduit a une petite pointe,
sinus tres mediocres; fossette du labre triangulaire, interessant Tepistome, la suture peu visible ;
fossettes de Tepistome profondes ; sillons atteignant au plus 1’oeil, souvent ne depassant pas
Tantenne ; antennes simples. Pronotum transverse, presque rectangulaire, gouttieres et
rebords developpes mediocrement [regalis), ou davantage [motschulsky i, gebleri), lobes mediocres, excaves,
retrousses en dehors [motschulsky i, gebleri) ou presque courts, peu impressionnes, peu retrousses [regalis).
Elytres elliptiques, epaule un peu fu3'ante, suture volontiers relevee, stries ponctuees;
intervalles renfles, egaux, chez regalis assez minces; premier tertiaire tres aminci, dernier
tertiaire et quelquetois dernier secondaire plus ou moins obliteres, remplaces par ou suivis dume zone
granuleuse ; piimaires catenules [motschulsky i, gebleri) ou segmentes [regalis); secondaires et tertiaires
souvent segmentes ou haches chez regalis; quelquefois rudiments incertains de quaternaires
chez les races hunnorum, pasianax; raphe mediocre; ligne de granulations au dela du raphe chez gebleri,
motschulskyi,r3.remer\ic\'iez regalis. Sillons nuis, puncta, frange. Etui penial falciforme, recourbe
a Tapex, arrondi ou emousse; chez regalis dilate en dehors pres de la pointe. Taille grande [gebleri) ou
moyenne; forme plus ou moins deprimee; couleur metallique, souvent enlumee; pas d’eiythrisme.
Etat d’evolution . — Peu avance, un peu plus quant a la sculpture. Deltion primitif, pas encore
de callosites, de sillons. Sculpture a peu pres intacte chez motschulsky i, gebleri, qui offrent de grandes
analogies avec tarbagataicus, les sillons en moins, intacte aussi chez les formes retardataires de regalis, a
facies de duchoni, allant au contraire jusqu’au facies rothii chez les formes les plus avancees. Elargissement
de Tetui penial, toujours plus obtus que chez les autres formes du genre, particulierement developpe a
la base de Tapex chez regalis. Phylogenie, voir p. 268.
Repartition geographique. — Motschulskyi est localise en Dzoungarie, gebleri dans rAltai,
regalis largement repandu de la Siberie occidentale a rAmour.
Ontogenie. — J’ai signale plus haut une larve qui peut appartenir au dubius.
654
COLEOPTERA ADEPHAGA
LISTE DES ESPECES :
I. Basilicocarabus gebleri Fischer.
a. motschnlshyi Lapouge, L’Echange, p. 66 (1909), Phylog. Carab. Dzoungarie.
Mem. 16. p. 8 (1909). — Pl. 9, Fig. 6.
b. gebleri Fischer, Mem. Soc. Nat. Mose. Vol. 5, p. 464, pl. 14, Altai.
fig. 4, 5 (1817), Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 17, pl. 3, fig. iah
(1820), Vol. 3, p. 176 (1826); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 86
(1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 339, P'- 4^) 2 (1829); Cebler,
Eedeb. Reise, Vol. 2, Part. 2, p. 53 (i83o), Bull. Mose. Vol. 20,
p. 290(1847); Motschulsky, Ins. Siber. p. ii5(i845); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 162 (1896); Semenow, Symbolae, p. 259
(1896); Lapouge, L’Echange, p. 5 (1906), p. 166 (1909), Phylog.
Carab. Mem. 16, p. 8, 9 (1909).
2. Basii icocar. regalis Fischer.
a. dubius Motschulsky, Ins. Siber. p. ii3, pl. 4, fig. 5 (1845), Bull.
.A.cad. Petersbourg. Vol. i, p. 3o2 (1860); Kraatz, Deutsche Ent.
Zeitschr. p. 202 (1882); Lapouge, Bull. Mus. Paris, Vol. 12,
p. 383 (1906), L’Echange, p. i65 (1909); Born, Soc. Ent. Vol. 27,
p. 21 (1922).
var. fraudator Lapouge, Bull. Mus. Paris, p. 383 (1906).
b. jurechi Born, Soc. Ent. Vol. 37, p. 21 (1922).
c. regalis Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 100, pl. 9, fig. 21 (1821),
Vol. 3, p. 160 (1829); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 64 (1827),
Iconogr. Vol. i, p. 807, pl. 89, fig. i (1829); Cebler, Eedeb.
Reise, Vol. 2, Part. 2, p. 55 (i83o), Bull. Mose. Vol. 20, p. 299
(1847); Motschulsky, Ins. Siber. p. 114(1845); Solsky, Horae
Soc. Ent. Ross. Vol. ii, p. 260(1875); Sahlberg, Bidr. Nordv.
Siber. Insektf. p. 6 (1880); Maklin, Coleopt. Nordenskiold
Exped. p. 19, 32, Vet. Ac. Verh. Stockholm (1881); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 202 (1882); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. i63 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 164, i65 (1909).
ab. coi. Fischer (3), Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 100, pl. 9, fig. 22 (1821), Vol. 3,
pl. 7i, fig. 7 (1827): Kraatz (4), Deutsche Ent. Zeitschr. p. 202 (1882).
Mongolie, Baikal, Trans-
baikalie.
Russie orient. : Simbirsk.
Siberie : de TOural au
Baikal.
d. hunnorum Lapouge, L’Echange, p. i65 (1909).
regalis var. Lapouge, Bull. Mus. Paris, Vol. ii, p. 3o2 (1905), Carab.
nouv. p. 75 (1916).
e. jaaitus (Mannerheim) Maklin, Coleopt. Nordenskiold Exped. p. 19,
82, Vet. Ac. Verh. Stockholm (1881).
Dzoungarie, Mongolie
septentrionale.
Siberie arctique.
13. SuBGEiMUS APOSTOCARABUS Reitter
Apostocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 178 (1896); Poppius, Exped. Toll. Zool.
Vol. I, Coleopterenf. p. 3 (1910).
Synonymie : Morphocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 21 (i885).
Tableaux de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 172(1909).
Caracteres, — Caracteres des Basilicocarabus, sauf les modifications suivantes. Gouttiere du
pronotum superficielle, souvent le disque atteignant le rebord sans depression intermediaire,
CARAHID^E
655
lebord tres faible, un peu moins pres du lobe; lobes courts ou tres coiirts, presque tronques,
cependant non ou peu deflechis a Textremite, non excaves; d’ordinaire une faible impression
lineaire longitudinale pres de leur base. Piimaires coupes de miroirs transverses,
interessant les tertiaires adjacents, formant balafre, sauf cliez les formes attardees. Tibias
souvent roussatres, et parfois les cuisses. Taille toujours au-dessous de la moyenne, quelquefois petite
Etat d’evolution. — Un peu plus avance que celui des Basilicocarabns, reduction des rebords
miroirs primaires, tendance a 1’erythrisme du dessous et des pattes, diminution de la taille caracteres
lies a un regime de misere. Cependant les palpes ne subissent pas de raccourcissement. La variation
actuelle porte sur Tintensite des caracteres nouveaux. Chez melleus la sculpture est encore a peu pres
normale; chez irkoutske}isis les rebords du pronotum sont moins obliteres. Phylogenie, voir p. 270
Repartition geographique. — De TAltai et de la Daourie a l’Ocean glacial. Imrmes tres
alticoles dans le sud, Altai, Hamar Daban, a Texception de Virkouishensis qui vit autour du Baikal a
une altitude moindre; plus au nord, formes de toundra a sous-sol perpetuellement glace et court de^^el
superficiei. Le tolli de la presqu’ile Taimir et le polaris sont les deux Carabes qui habitent le plus pres
du pole. — Carte 5, no 57.
LISTE DES ESPECES :
I. Apostocarabus melleus Rlotschulsky.
a. melleus Lapouge, L’Echange, p. 172 (1909), Carab. nouv. p. 60
(igiS).
? interperlahts Motschulsky, Kaf. Russi, p. 86 (i85o).
b. irkouiskensis Gehin, Cat. Carab. p. 21 (i885); Lapouge, Carab. Bai'kal.
nouv. p. 63 (1915).
? /mlysidotus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 99, pl. 9, fig. 10 (1821), Vol. 3,
p. 168 (1827).
? inlerstitialis Motschulsky, Coli. Coi. Russ. p. 14, Bull. Mose. (1845).
7 cliitiidoiri Gebler, Bull. Mose. Vol. 20, p. 287 (1847); Motsehulsky, Bull.
Mose. p. 221 (1847); Chaudoir, Bull. Mose. Vol. 21. p. 98 (1848), Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 76 (1877).
lineolatus collect. non Morawitz.
c. dohrni Gebler, Bull. Mose. Vol. 20, p. 3oo (1847), Vol. i, p. 66
(1848); Lapouge, L’Echange, p. 172 (1909), Carab. nouv.
p. 61 (igiS).
massagetus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 173 (1896; ; Poppius, Finsk. Vet. Soe.
Fbrh. Vol. 48. p. 17 (1906); et collect.
odoratus var. Motschulsky, Bull. Mose. p. 224 (1S47), p. 226 (iSSg); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 216 {1878).
d. odoratus Motschulsk}^ Ins. Siber. p. 100, pl. 4, fig. i3 (1845);
Solsky, Reise Fedsch. Vol. 2, p. 261 (1876); Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 173 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 172 (1909), Carab.
nouv. p. 58-6o (igo). — Pl. 9, Fig. 7.
var. vulneratus Lapouge. Carab. nouv. p. 5g {igi5).
e. chaffanjoui Lesne, Ann. Soc. Ent. France, p. 297 (1897); Lapouge,
L’Echange, p. 172 (1909). Carab. nouv. p. 62 (igi5); Poppius,
Finsk. Vet. Soc. Forh. Vol. 48, p. 17(1906), Exped. Toll. Zool.
Coi. p. 3 (igio).
f. tolli Poppius, Exped. Toll. . Zool. Coi. p. 3 (1910); I.apouge, Carab.
nouv. p. 64 (1915).
g. mestsherjakovi Lutshnik, Jahrb. .Mus. Minouss. Vol. 2, p. 41, 62
(1924); Semenovv, Rev. Russ. Ent. p. 35 (1926); Breuning,
Coi. Centralbl. p. 253 (1927).
Altai'.
Sajan, Ilamar Daban,
Daourie.
Toundras : lakoutsk,
Olekminsk.
Presquhle de 'l'aimir.
Sajan occid.
656
COLEOPTERA ADEPHAGA
14. SuBGENUS AMORPHOCARABUS Lapouge
Amorphocarabus nov. subgenus Lapouge.
Synonymie : Morphocarabus C pars Gehin, Cat. Carab. p. 20 (i885).
Morphocarabus pars Reitter, Pesr. Tab. Carab. p. 168 (1896).
Tableaux de determination . — Lapouge, L’Echange, p. 164-165 (1909).
Caracteres. — Mesion piat, deltion a peine indique, simplement angule au milieu ;
palpes moyens, nullement dilates ; fossette du labre profonde, mais imprecise, presque triangulaire,
interessant Tepistome; fossette de Tepistome profonde et nette, sillons a peine indiques, ne
depassant pas la base de rantenne; front et nuque ponctues, en continuite; antennes calleuses, a
peine chez negleciiis. Pronotuin ponctue, transverse, plan convexe, sans gouttieres ni
impressions, ou presque, au plus une petite strie figurant la juxtangulaire, ourle ou faiblement
reborde, a peine davantage pres des lobes, ceux-ci courts, arrondis, souvent presque nuis, rabattus.
Elytres elliptiques [henningii), ou un peu ovoides et dilates en arriere {iieglectus), assez convexes, chez
un peu renfles en arriere ; suture normale, gouttiere mediocre ; stries a peine ou nullement
ponctuees ; intervalles semblables, haches, sauf chez le continuus-, primaires tres rarement
reconnaissables, sauf chez le conlinuus-, premier et dernier tertiaires conserves, egaux aux autres; raphe
peu distinet, gouttiere raboteuse. Sillons nuis, puncta mediocres, souvent aussi la frange en
regression; apex assez gros, coude pres de 1’extremite et apointi {henningii), plus minee,
plus regulierement courbe et plus finement pointu (neglectus). Taille petite ou a peine moyenne, couleur
variable, mordoree, violette, vert bronze, mais toujours rembrunie, souvent a marges brillantes,
concolores ou discolores; premiers articles des antennes et cuisses parfois rouges (henningii),
tendance a la decoloration du dessous.
Etat d’evolution. — Relativement peu avance : palpes, mesion, deltion, sillons. Cependant
les antennes sont deja calleuses. Les elytres sont ambigus, leurs intervalles au complet, mais tous
haches, d'ordinaire courtement. La tendance a Terythrisme du dessous est un caractere de misere plus
frequent chez les exemplaires alticoles ou arctiques. Phylogenie, voir p. 273.
Repartition geographique. — Neglectus parait localise dans le Sajansk; henningii est largement
repandu de la chaine faitiere de TAsie jusqu’au dela du cercie polaire, depuis TOural jusqu'a la region
avoisinant le Pacifique. — Cartes 4, n“ 24; 5, nc» 42.
LISTE DES ESPECES :
I. Amorphocarabus henningii Fischer.
a. continuus Lapouge, Bull. Alus. Paris, Vol. 12, p. 384 (1906), Carab. Selenga, Baikal.
nouv. p. 16 (1903).
lineolahis Lapouge, L'Echange, p. 164 (igog), non Morawitz.
b. sahlhergii Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 484 (1826), Ent. Coi. Vol. i, Selenga, Baikal, Lena.
p. 3o3, pl. 38, fig. 2 (1829); Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3,
p. 168 (1826) ; Gebler, Ledeb. Reise, Vol. 2, Part. 2, p. 56 (i83o),
Bull. AIosc. Vol. 6, p. 273 (i833), Vol. 21, p. 392 (1848);
Alotschulsky, Ins. Siber. p. 102 (1845); Solsky, Horse Soc. Ent.
Ross. p. 261 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 281
(1878); Lapouge, Bull. Mus. Paris, Vol. ii, p. 3o3 (igo5),
Vol. 12, p. 384 (igo6), L’Echange, p. 164 (igog), Carab. nouv.
p. 17(1913); Poppius, Finsk. Vet. Soc. Forh. Vol. 48, p. 16(1906).
FA.M. CARABIU.E
65y
c. hemiinoii Fischer, Mem. Soc. Nat. Moscou, \’ol. 5, p. 46S, pl. 14,
fig. 8, 9 (1817), Ent. Imp. Ross. \^ol. i, p. 21, pl. 3, fig. 5 (1820),
\ ol. 3, p. i5g (1826); Palliardi, Reschr. n. Carabic. p. 27, pl. 3,
fig. 12 (1825); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 52 (1826), Iconogf.
Coi. \'ol. I, p. 304, pl. 28, fig. 3 (1829); Cebler, Ledeb. Reise,
Vol. 2, Part. 2, p. 53 (i83oj, Bull. Mose. Vol. 20, p. 290 (1847);
Thomson, Arch. Ent. \'ol. 2, p. 18, pl. 2, fig. 2 (1857); Sahlberg,
Bidr. Sibir. Insektf. p. 6 (1S80); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 168 (1896); Lapouge, L’Echange, p. i65 (1909), Carab. nouv.
p. 16 (1913).
jenissonii Kraatz, Deutsche Ent Zeitschr. p. i58 (1878).
ab. coi. Kraatz (3), Deutsche Ent. Zeitschr. p. 201 (1882).
d. barnaiilanus Born, Soc. Ent. Vol. 37, p. 22 (1922)
•iienningii Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 200 (1882).
e. uralicus Born, Soc. Ent. Vol. 37, p. 21 (1922).
Siberie.
Barnaoul.
Oural : Katavv.
2. Amorphocar. neglectus Lapouge, Carab. nouv. p. 16 (1913). — .Sajan.
Pi. 9. Fig. 8.
15. SuBGENUS LYPEROCARABUS Lapouge
Lyperocarabus nov. subgenus Lapouge.
Synonymie : Trachycarabus A, D, pars Gehin, Cat. Carab. p. 5i, 53 (i885).
Trachycarabus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 178 (1896); Lapouge, L’Echange,
p. 37 (1908).
Tableaux de determination. — Lapouge, L’Echange,p. ly (1908).
Canacteres. — Mesion peu renfle, sinus assez profonds, deltion court, large de base,
pointu, beaucoup plus court que les lobes; fossette du labre triangulaire, interessant
1’epistome; sillons atteignant l’oeil et ne circonscrivant pas de relief cyathiforme; antennes
calleuses. Pronotum transverse, assez grand; chez mannerheimi et coriacei pennis subconvexe a
gouttieres faiblement marquees, cotes regulierement et faiblement arques, peu rebordes, davantage vers
1’arriere, lobes assez grands, arrondis, creuses, releves en dehors ; chez estreicheri plus convexe, a
gouttieres nulles, cotes regulierement et faiblement arques, ourles ou a peine rebordes, pas davantage
pres des lobes, ceux-ci petits, triangulaires, assez pointus. Elytres longuement elliptiques, ou
tres longuement [coriaceipennis), epaules peu marquees, rebords assez retrousses; sculpture
fine, les stries mates et non ponctuees, les intervalles creneles, souvent resolus
en segments tres courts, ou en lignes de g ra n u la ti o ns , les primaires plus distincts et
plus longuement segmentes ; raphe tres fin, d’ordinaire tres net, gouttiere apre. Sillons
interrompus au milieu, puncta, frange. Taille mo3’enne, parfois petite, forme cylindrique, moins
chez les femelles, couleur noire, un peu plombee parfois, d’ordinaire mate chez les femelles;
bordures et cuisses rouges chez certaines vaces d’ estreicheri, cuisses chez certains mannerheimi.
Etat d’evolution. — Mediocre. Les sillons apparaissent a peine ; au contraire les antennes sont
arrivees deja au stade franchement calleux, et la sculpture est assez avancee en evolution. L’evolution
de la sculpture se fait toujours d’apres le theme de la segmentation des intervalles, mais avec des
variantes specifiques. Chez V estreicheri, la segmentation donne des tubercules nets et serres, chez le
coriaceipennis de meme, mais les tubercules sont tres fins et separes, les primaires lineaires, largement
segmentes; chez le mannerheimi on trouve la serie des degres d’evolution entre rintervalle striole en
658
COLEOPTERA ADEPHAGA
travers et la resolution en tubercules irre^uliers. L^eiythrisme de Vesireicheri estreiclieri est un phenomene
unique chez les Carabes; la belle bande d’un rouge vif ou carmine qui borde les elytres n’est comparable
qu’a Ia tache dorsale du maurus discoideiis, et ce que Ton voit sur les insectes de collection ne donne
qu’une faible idee de Tintensite de la couleur sur le vivant. L’erythrisme des cuisses est aussi anormal
par son inteusite. Le scape reste noir. Phylogenie, voir p. 271.
Repartition geographique. — Esireichtri est propre a la Russie d'Europe, coviaceipennis a la
Mandchourie. Mannerheimi est repandu du Sajansk a Tlnchan et a Ia vallee de l’Amour, en contact a
rOrient avec le mais separe estreicheri par toute la Siberie occidentale. — Carte 4,
n“ 28.
LISTE DES ESPECES :
I. Lyperocarabus mannerheimi Fischer.
a. inchaniciis Lapouge, Carab. nouv. p. 90 (1916).
var. tchdiensis Carab. nouv. p. 90 (1916).
b. sinensis Geliin, Cat. Carab. p. 5[ (i885); Lapouge, L’Echange,
p. 37 (1908), Carab. nouv. p.-88 (igi6).
var. mannerheimi Chaudoir, Bull. Mose. p. 209 (i863) ; Solsky, Horas Soc.
Koss. Vol. XI, p. 261 (1878); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i56 (1878).
Mongolie, Inchan.
Petehili.
IMandchourie, Province
Maritime.
h' .mandschuyensis Breuning, Kol. Rund. p. 73 (1926).
c. chaugaicus Lapouge, L’Echange, p. 37 (1908), Carab. nouv. p. 91
(1916).
changanicus Born, Soc. Ent. Vol. 37, p. 3i (1922).
Moukden.
Mongolie, Montagnes du
Nord.
d. interruptus Fischer, Bull. Mose. p. 137 (iSfq); Lapouge, Carab. Daourie.
nouv. p. 91 (1916).
e. dimidiatus Fischer . Bull. Mose. p. 1 36 ( 1844) ; Lapouge, L’Echange, Daourie; Alticole.
p. 37 (1908), Carab. nouv. p. 92 (1916).
f. mannerheimi Fteiean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 62 (1826), Iconogr. Coi. Baikal.
Vol. I, p. 3o3, pl. 38, fig. I (1829); Fischer, Ent. Imp. Ross.
Vol. 3, p. i58 (1827); Motschulsky, Bull. Mose. Vol. 32, p. 489
(1859), in Schranks Reisen in Amurland, Vol. 2, p. 99 (1860);
Lapouge, L’Echange, p. 37 (igo8), Carab. nouv. p. 87 (1916).
latreiUei Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, pl. 4, fig'. 10. 10 i, nec p. 29 (1820).
dejeanii Fischer, Ent, Imp. Ross. Vol. i, p. 209 (1822).
2. Lyperocar. coriaceipennis Chaudoir, Rev. Zool. p. 114 (i863); Chine septentr., Mand
Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 25, p. 266 (1881); Lapouge, chourie.
Carab. nouv. p. 91 (igi6).
var. semicoriaceus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 25, p. 266 (1881). — Pl. 9,
Fig. 9.
3. Lyperocar. estreicheri Fischer.
a. jaegeri Menetries, Mem. Ac. Sc. Petersbourg, Vol. 6, p. 26 (1849); Russie sud-est.
Lomnicki, Verh. Zool. Gesellsch. Wien, p. 841 (1893); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 178 (1896); Semenov', Symbolas, p. 261
(1898); Lapouge, L’Echange, p. 37(1908).
adoxus Lapouge, L’Echange, p. 37 (1908).
b. estreicheri Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 112, pl. ii, fig. 3i Russie sud-ouest.
(1821); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 48 (1826), Iconogr. Coi.
Vol. I, p. 299, pl. 37, fig. 2 (1829) 'i Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7,
FAM. CARABID/E
659
p. 721 (1875); Ganglbauer, Kaf. iMilteleur. \'ol. i, p. 75 (1892);
Lomnicki, \'erh. Zool. Gesellsch. \\ben, p. 341 (1893); Reitter,
Best. Tab. Carab. p. 178 (1896); Semenow, S3'mbola;, p. 261
(1898); Lapouge, L’Echange, p 37(1908).
modestus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 74. pl. 29. fig. 7 (i823).
ado.vus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2. p. 74, pl. 35, fig. 6 (iS23), Vol. 3,
p. 169 (1826); Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 53i {iS3il.
var. yufofemoratus Lomnitzki, Soc. Ent. p. 172 {1892), Verh. Zool. Gesellsch.
Wien, p. 341 (1893) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 178 (1896).
crythromerus Semenow, Symbolae, p. 261 (1898); Lapouge, L’Echange.
p. 37 (1908'.
16. SuBGENUS LOXOCARABUS Reitter
Loxocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 160 (1896); Mallasz.'Stud. Ung. Carab. Vol. i,
p. 14 (1901).
Tableaux de determination. — IMallasz. .Stnd. Ung. Carab. Vol. i, p. i3 (1901); Lapouge,
L’Echange, p. i3 (1901).
Caracteres. — IMesion piat, deltion piat, en accent circonflexe; museau court, fossette
du labre profonde mais mal limitee, interessant plus ou moins repistome; sillons atteignant a peine
Toeil ; antennes grosses, calleuses. Pronotum presque en par a 1 lelogra m m e ; disque un
peu renfle. gouttieres a peu pres nulles; impressions juxtangulaires imprecises et peu inarquees, cotes
a peine rebordes, meme pres des lobes ; lobes tres courts, inediocreinent arrondis, parfois
faiblement extroverses. Elytres plus ou moins ovoides, un peu cfjnvexes, epaules fuyantes.
gouttieres assez larges ; suture souvent un peu en toit, stries ponctuees en raison inverse de
la force des intervalles ; intervalles egaux, assez larges, plus ou moins renfles, les pi imaires
un peu plus larges, catenules, parfois a petites fnssettes ; premier teriiaire fondu dans la suturale, un ou
deux intervalles externes resolus en rugosites, laphe imprecis. Sillons limites aux flanes, puncta, frange
normaux. Apex fin, peu courbe, pointu. Taille moyenne; forine lourde; couleur metallique,
assez brillante, presque toujours monochrome, a peu pres de toutes les nuances possibles, noir compris;
antennes et pattes toujours noirs.
Etat d'evolution. — Mediocre. Deltion quiescent, sillons au debut, sculpture moyenne,
antennes seules en evolution avancee. L’evolution actuelle porte seulement sur la sculpture. Les
intervalles bien distincts, quoique mal dessines. cbez evcliromus sont plus ou moins uses cbez obsoletus,
aureocupreus, et Telement fossettes tend a devenir principal; le terme extreme donne une siirface lisse, a
tres fines stries superficielles pointillees ou non, et fossettes temoins des primaires. La variete des
couleurs est extreme, plus que chez monilis, presque autant que cbez hummelii buriaia. Phylogenie,
voir p. 273.
Repartition geographique, — Tout le s\’sleme des Carpathes, du Banat a la Slovaquie. —
Cante I , n® 42.
LISTE DES ESPECES :
I. Loxocarabus obsoletus Sturm.
a. euchromus Palliardi, Decad. n. Carabic. p. 3. pl. i. fig. i (iS25); Banat.
Dejean, Spec. Co'. Vol. 5, p. 5^5 (r83i), Iconogr. Coi. \M1. i,
ju 336, jd. 4.5. fig. 3(1829); i’uss, Progr. Gvmn. Ilermannst.
p. 32(1857); Fri valdslc}', fellenzo adalok Magyar. l'aunajahoz.
66o
COLEOPTERA ADEPHAGA
p. i7(i865); Redtenbacher, Faun. Austr. 3 Aufl. Vol. i, p. 14
(1872); Birthler, Verh. Siebenb. Ver. [Jermannst. Vol. 36, p. 70
(1886); Seidlitz, Faun. Transylvan. p. 12 (1888); Ganglbauer,
Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 70(1892); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 161 (1896); Mallasz, Allatani Kozlemenyck, p. 89, fig. 4 (1900).
Stud. Ung. Carab. Mem. i,p. 19 et fig. (1901); Honnuzachi,
Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. 12, p. 282 (1903); Born, ibidem,
Vol. I, p. i55 (1902), Carab. Faun. Bukowin. p. 9, Ent.
Wochenbl. (1907); Lapouge, L’Echange, p. 29 (1908).
b. bielzii Birthler, Verh. Siebenb. Ver. Vol. 36, p. 69 (1886); Bielz,
ibidem, Vol. 37, p. 40 (1887); Mallasz, Stud. Ung. Carab.
Alem. I, p. 19 (1901); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 70
(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 161 (1896); Lapouge,
L’Echange, P..29 (1908).
c. carpathicus Palliardi, Beschr. Decad. n. Carabic. p. 87, pl. 4, fig. 17
(1825); Seidlitz, Faun. Transylvan. p. 12 (1888); Ganglbauer,
Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 70 (1892); Reitter, Best. lab. Carab.
p. 161 (1896); Mallasz, Stud. Ung. Carab. Alem. i, p. 19 (igor);
Lapouge, L’Echange, p. 29 (igo8). — Pl. 9, Fig. I 0,
d. nagyageiisis Birthler, Verh. Siebenb. Ver. Vol. 36, p. 6g (1886);
Seidlitz, Faun. Transylvan. Vol. i, p. n (1888); Ganglbauer,
Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 71 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 161 ; Lapouge, L’Echange, p. 29 (1908).
procerus Bielz, Verh. Siebenb. Ver. Vol. Sy, p. 40 (1887); Mallasz, Allatani
Kozlemenyck. p. 90, fig. 5 (1900), Stud. Ung. Carab. Mem. i, p. 20 et fig.
(1901).
e. fossiilifer Fleischer, Wien. Ent. Zeit. p. 217 (1898); Kuthy, Faun.
Regn. Hung. Coi. p. 23 (1896); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 161
(1896); Alallasz, Allatani Kozlemenyck, p. 91, fig. 6 (1900), Stud.
Ung. Carab. Mem. i, p. 22 et fig. (1901); Lapouge, L’Echange,
p. 29 (1908).
var. pritnneri Mallasz, Allatani Kozlemenyck, p. 92, fig. 7 (1900), Stud. Ung. Carab.
Mem. I, p. 23 et fig. (1901).
f. Holdhaus, Carpath. (1910) ; Born, Carab. Faun. Bukowin.
p.9,Ent. Wochenbl. (1907); Lapouge, L’Echange, p. 29 (1908).
g. obsoletus Sturm, Deutschl. Ins. Fauna, Vol. 3, p. 70, pl. 49, fig. a A
(i8i5); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. p. y56 (i856);
Frivaldsky, Jellenzo adatok Magyar. F'aunajahoz. p. y5 (i865);
Birthler, Verh. Siebenb. Ver. Vol. 36, p. 70 (1886); Seidlitz,
Faun. Transylvan. p. ii (1888); Ganglbauer, Kaf. Alitteleur.
Vol. I, p. 69 (1892); Lomnicki, Verh. Zool. Gesellsch. Wien,
p. 339 (1893); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i6r (1896); Alallasz,
Allatani Kozlemenyck. p. 86, fig. i (igoo), Stud. Ung. Carab.
Alem. I, p. i5 (1901); Honnuzachi, Bull. Soc. Sc. Bucarest,
Vol. 12, p. 282 (1903); Lapouge, L^Echange, p. 29 (igo8).
sacheri Frivaldsky, Jellenzo adatok Magyar. Faunajahoz. p. lyS {i865);
Birthler, Verh. Siebenb. Ver. Vol. 36, p. 70 (1886).
aureocupreus Reitter, Verh. Zool. Gesellsch. Wien, p. 36 (1879), Best. Tab.
Carab. p. 161 (1896); Birthler, Verh. Siebenb. Ver. Vol. 36, p. 70 (1886).
var. sacheri Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 702 (iSyS) ; Reitter, Best. Tab.
Carab. p. 171 (1896); Mallasz, Allatani Kozlemenyck, p. 88, fig. 3 (1900),
Stud. Ung. Carab. p. 18 et fig. (1901) ; Lapouge, L’Echange, p. 29 {1908).
var. csihii Mallasz, Allatani Kozlemenyck, p. 87, fig. 2 (1900), Stud. Ung. Carab.
p. 17 (1901).
var. jHrtWflsz/ Lapouge, L’Echange, p. 29(1908).
Banat.
Transylvanie.
Transjdvanie : Nagyag,
Zalatna.
Bihar.
Moldavie : mont Rareul.
Alontagnes, Slovaquie,
Hongrie.
Ungvolgy.
Naszod.
FAM. CARABIDA^:
66 1
17. SuBGENUS TMESICARABUS Reitter
Tmesicarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 159(1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. 'iS, SS (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. \'ol. i, p. 92 (1918).
Synonymie : Eucarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 3i (i885).
Canacteres. — Mesion non renfle, deltion piat, mediocre, pointu; palpes peu
dilates, assez courts, fossette du labre interessant l'epistome, sillons n’atteignant pas Toeil ;
antennes courtes, assez grosses, non calleuses. Pronotum ponctue rugueux ainsi que la tete,
trapezoidal; cotes arrondis sur la premiere inoitie, retrecis regulierement ensuite, ourles ou a peine et
egalement rebordes; fossettes j uxtangula i res allongees, obljques, atteignant la base et
remontant presque au inilieu de la longueur du pronotum, lineaires; lobes petits,
triangulaires, pointus. Elytres deprimes, ovoides ou courtement elliptiques, epaules sensibles;
sculpture fruste et tres finement scabre; stries indiquees par des traces de points ; primaires
en chainons pointus aux deux extremites, secondaires en petites cotes fines et
imprecises, le premier et le quatrieme d’ordinaire effaces; tertiaires reduits a des
lignes peu precises et parfois effacees de granulations ; raphe reduit a des asperites noires, distantes.
Sillons nuis, puncta, frange ; apex pointu. Taille petite; forme deprimee ; couleur metallique,
doree, cuivreuse, vert dore, parfois verdatre, brunatre ou noiratre; pattes et scape parfois rouges.
Etat d’evolution . — Peu avance, sauf quant a la sculpture, celle-ci seule en evolution actuelle.
Le degre d’obliteration des tertiaires et aussi des secondaires est tres variable. L’erythrisme n’apparait
que chez les exemplaires les plus alticoles, d’ordinaire nigrinos. Remarquable par la grosseur et la
brievete des antennes, le raccourcissement des palpes, en particulier de 1’article terminal, qui parait
presque dilate par consequence de la perte de longueur, la largeur restant normale.
Phylogenie; ce qui est dit p. 274 est a rectifier, et aussi Tindication au Tableau dichotomique,
p. 358. Tmesicarabus, definitivement reconnu pour un Multistrie, serait a reporter a la p. 353 avec la
lettre F", et inserit comme il suit :
F" Palpes dichetes. Pronotum carre. Antennes non calleuses.
Tertiaires reduits, quaternaires nuis. Taille exigue. Tres
alticole. P3'renees 2*«. Subgenus Tmesicarabus Reitter.
Ontogenie. — M. Paul Raynaud eleve en ce moment ab ovo la larve du cristoforii. Cette larve
quadricuspide, a dents longues et pointues, medianes plus longues a bourrelet arque tres fort, trace
ddiypodon, angle de Texolabre deporte en avant, est du type Diocarabiis et oblige a placer Tmesicarabus
a c6te de ce sous-genre; donc parmi les Multistries, g. Hemicarabus.
Bien qu’on n’ait encore que la larve du premier age, cette structure tres caracteristique ne permet
de conserver aucun doute sur Ia place legitime de ce sous-genre. Cet exemple montre nettement
combien il est impossible d’etre assure de la classification exacte d’un groupe tant que la larve n’est pas
authentiquement connue. Deja p. 274 ce deplacement avait ete prevu. Il est probable que d’autres
groupes places provisoirement parmi les Carabogeniens iront rejoindre aux Multistries les Lepiocarabus
et les Tmesicarabus. Voir p. 274 et suiv.
Repartition geographique. — Exclusivement les hautes regions des P3'renees, au-dessus de
1.800 metres; frequente le pourtour des glaciers. C’est un t3-pe de faune glaciaire, ce qui ne veut pas
dire necessairement qu’il ait vecu dans les regions arctiques, ni meme qu’il ait frequente les basses
altitudes durant le pleistocene. J’ai vu cependant un elytre des tourbes glaciaires qui ressemble assez
aux siens. — Carte I , n“ 43.
662
COLEOPTERA ADEPHAGA
LISTE DES ESPECES :
I. Tmesicarabus cristoforii Spence, Ann. Soc. Ent. France, p. 5oo Sommets des Pyrenees.
pl. 17» (i833); Fairmaire, Faun. Ent. Fr, Vol. i, p. 21 (1854);
Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 703 (1875); Fauvel, Faun. Gallorh.
Vol. 2, p. 63 (1882); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 417 (1896);
Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 436 (1898); Barthe, Fabi. .^nal3't.
Carab. p. 88 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 92 (1918). —
Pl. 9, Fig. I I .
ab. coi. Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 417 (1888).
var. obtritus Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 486 (1898).
var. rufipes Nicolas, Feuil. J. Natural. p. 12 (1898).
18. SUBGENUS ISIOCARABUS Reitter
Isiocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 170 (1896).
Synon5anie : Morphocanabus B pars Gehin, Cat. Carab. p. 16 (i885).
Eucarabus A pars Gehin, Cat. Carab. p. 29 (i885).
Caracteres. — Sous-menton piat, setigere (yunnajiits) ou non {fiduciarius)-, mesion renfle,
deltion reduit a un ourlet angule en accent circonflexe; palpes un peu dilates, longs,
dichetes; mandibules arquees, fortes mais acerees; fossette du labre large, profonde, peu triangulaire,
plutot arquee et continuee au milieu, legerement, sur Fepistome, la suture bien . visible ; sillons
depassant les yeux, recourbes. sur le front, limitant un C5mthe non ferme en arriere; antennes
longues, faiblement {fiduciarius) ou non calle uses {yitiinanus)-, tete assez forte. Pronotum
transverse, un peu retreci en arriere, assez renfle et regulierement ; bords un peu arques chez
yunnanus, un peu retrecis avant les lobes chez fiduciarius, rebords presque nuis, meme au sinus;
fossette juxtangulaire vague, assez grande, interessant le lobe; lobes assez larges, courts,
arrondis, ourles en dedans et un peu concaves; soies et pores setigeres evanescents, une seule
laterale souvent absente et une juxtangulaire. EEtres ovoides, gouttieres larges; sculpture bien
complete, avec des intervalles supplementai res granuleux et fins dans la gouttiere, tantot
nets en partie, tantot brouilles; intervalles un peu strioles chez yunnanus, lisses chez fiduciarius, les
primaires catenules, les autres d’ordinaire egaux, tertiaires en regression chez hitnfoungi, qui rappelle
ullrichi, tandis que la sculpture des autres est du type monilis. Sillons, puncta, frange, apex effile.
Taille moyenne; couleurs di verses, aucun erythrisme.
Etat d’evolution . — Peu avance. Les callosites des antennes debutent chez fiduciarius. La
sculpture, remarquablement primitive, ne s’altere que chez hienfonngi. La perte des soies gulaires qui
fait du fiduciarius un psilogonien est par suite une anomalie inattendue, qui parait eous la dependance
d’une tendance generale, les soies du pronotum etant en voie d’elimination, ainsi que celles du dessous
du corps, specialement celles du metasternum. Phylogenie, voir p. 273.
Repartition geographique. — Yunnanus confine dans le Yunnan, le Haut Laos et peut-etre
1’angle sud-est du Thibet, fiduciarius dans le nord de la Chine, jusqu’a Changhai et la Coree, insularis
dans File Ouelpaert, et sous une forme un peu differente dans les iles Chusan. — Carte 5i n° 49.
LISTE DES ESPECES :
1. Isiocarabus yunnanus Fairmaire, Ann. Soc. Ent. France, p. 809 Yunnan.
(1886); PReitter, Best. Tab. Carab. p. 169 (1896); Hauser, Arch. f.
Naturg. p. 108 (1922); Breuning, Kol. Rund. Vol. 12, p. 69 (1926).
var. hornianus Hauser, Arch. f. Naturg. p. 108 (1922) ; Breuning, 1. cit. (1926).
Tali Fou.
FAM. CARABID/E
663
2. Isiocar. fiduciarius James Thomson.
a. iiisitlayis Lapoiige, Misc. Ent. Vol. ig, p. 5 (igii); Nicolas, Rlisc.
Ent. \'ol. 28, p. 2 (1924). — Pl. 9, Fig. 12.
var. custiviopterus Hauser, Soc. Ent. p. 94 (igiS).
var. orphniopterus Hauser Soc. Ent. p. 19 (1920)
b. fiduciarius J. Thomson, Ann. Soc. Ent. I''rance, p. 338. pl. 9, fig. 3
(i856); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr p. 332 (1876); Bates,
Proc. Zool. Soc. London, p. 38i (1888); Keitter, Best. Tab.
Carab. p. 170 (1896); Lapouge, Misc. Ent. \'ol. 29, p. 5 (1911).
c. kiukiangeusis Bates, Proc. Zool. Soc. London, p. 38i (1888);
Breuning, 1. cit. (1927).
var. chusancnsis Nicolas, Misc. Ent. Vol. 28, p. 2 (1924); Breuning, Coi. Centralbl.
p. Si (1927).
d. hienfoungi J. Thomson, Arch. Ent. Vol. i, p. 166 (1857); Gehin,
Cat. Carab. pl. 6 (i8S5) ; Breuning, 1. cit. p. 81 (1927).
var. chinensis Breuning, 1. cit. p. 81 (1927).
e. auricollis Born, Ent. Rlitt. p. 174 (1922) ; Breuning, 1, cit, p, 81 (1927).
IleQuelpart, Iles Chusan,
Chusan.
Chusan.
Chine septentrionale.
Yang Tse : Kiu Kiang.
Chusan.
Changhai, Nanking.
Kiukiang, Chou Tcheou.
19. SUBGENUS OPHIOCARABUS Reitter
O phioca rabus (subgenus) Reitter. Best. Tab. Carab. p. 174 (1896) ; Semenow, Symbolas, p. 68-71 (1898).
Synonymie : Trachycarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 52 (i885).
Arseocarabus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 172 (1896).
H a pl ocarabus Semenow, S3'mbolas, p. 260(1898).
Caracteres. — Mesion piat fexcave longitudinalement chez sodalis); sinus petits; deltion
variable, reduit a un ourlet angule chez variabilis, mediocre, pointu chez striatus, grand, subegal aux
lobes et pointu chez sodalis; palpes greles, non dilates; fossette du labre arquee,
n’interessant pas Tepistome; fossettes de 1’epistome profondes, prolongees jusqu’a Tantenne, pas de
sillon au dela ; front convexe, uni; nuque souvent assez forte; antennes assez longues, simples
{variabilis, kozlowi, sodalis) ou peu calleuses ; museau court et tete souvent assez forte. Pi onotum
transverse, un peu retreci en arriere, convexe; gouttieres nettes; rebord mediocre,
plus developpe sur la moitie posterieure; epaissi chez variabilis; impression basilaire et impressions
juxtangulaires bien marquees, grandes, la j uxtangulaire formant un grand triangle et s’etendant
sur le lobe ; lobes tres divers, d’ordinaire courts, triangulaires et plus ou moins arrondis ; chez angustatus,
praecox pointus et presque extroverses. El^dres elliptiques ou un peu ovoides, assez allonges, peu renfles;
epaules peu marquees, gouttieres assez larges; sculpture peu marquee, sauf chez variabilis, successor,
thiauchaiiicus; stries fines, ponctuees ou lisses ; intervalles d’ordinaire peu renfles ou plats,
egaux; gros points sur les primaires, d’ordinaire en arriere seulement; premier teiliaire
fondu dans la suturale, intervalles externes evanescents; raphe faible. Sillons nuis, puncta, frange.
.-Vpex plus ou moins pointu. Taille petite ou a peine moyenne; forme peu renflee, couleur bronzee,
plombee ou noire; tibias et tarses souvent claiis, restant comme immatures, mais pas d'erythrisme
proprement dit. Souvent facies tres marque de Harpalus.
Etat d’evolution. — Peu avance. Cependant le deltion est deja bien developpe chez certaines
formes et le premier tertiaire est soude. L’evolution actuelle porte sur le deltion et surtout sur la
sculpture. Au point de depart, la sculpture comporte des intervalles encore assez saillants, egaux, les
664
COLEOPTERA ADEPHAGA
primaires parfois un peu plus forts, encore au stade de segmentation plutot qu'a celui de catenulation,
avec des fossettes assez grandes pour couvrir les stries adjacentes, inais sans interesser les tertiaires. Le
theine d’evolution comporte Taplanissement progressif des intervalles, Tobliteration des fossettes, d'abord
sur le disque, le teime est une sculpture polie, a stries representees par des traits superficieis tres fins,
presque invisibles, avec ou sans vestiges de fossettes reduites a des points superficieis; par exception,
chez ballioiiis, aneolus, les tertiaires s’affaiblissent un peu. Phylogenie, voir p. 272.
Repartition geographique. — Alassif du Thian Chan. Formes tres nombreuses, alticoles,
mais separees par des faites tres eleves qui empechent les races de se repandre de vallee en vallee. —
Carte 3, n° 20.
LISTE DES ESPECES :
I . Oph iocarabus variabilis Ballion, Bull. Mose. p. 261 (1878); Moiawitz, Bassins de Tlli, des Jul-
Kenntn. Adeph. Coi. p. 73(1886) ; Lapouge, Carab. nouv. p. ig3(i925). dus.
vicinus Semenow, Horse Soc. Ent. Ross. Vol. 21, p. 235 (1887).
confinis Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 22, p. 211 (1888), Symbolae, p. 260
(1898).
2. Ophiocar. sodaiis (Roeschke) Lapouge, Carab. nouv. p. ig3 (igzS).
3. Ophiocar. koziowi Semenow, Symbolae, p. 68 (1898). Bassin des Juldus.
4. Ophiocar. angustatus Ballion.
a. angustatus Ballion, Bull. Mose. p. 269 (1878); Semenow, Horae Bassin de Tlli.
Soc. Ent. Ross. p. 238(1887).
hallionis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 398 (1879); Semenow, Symbolae,
p. 73 (1898).
var. trislictdus Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. p. 289 (1887).
b. praecox Semenow, Symbolae, p. 71 (1898); Lapouge, Carab. nouv. Bassin des Juldus.
p, 194 (1925).
5. Oph iocar aeneolus Moiawitz.
a. aeneolus Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 38 (1886) ; Semenow,
Symbolae, p. 260 (1898), Rev. Russ. Ent. Vol. 7, p. 118 (1908);
Roeschke, Ent. Nachr. p. i25 (1898).
b. johannis Reitter, Wien. Ent. Zeit. p. 56 (1898).
c. imperfectus Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 21, p. 287 (1887) ;
Symbolae, p. 72 (1898).
d. harpaloides Lapouge, Carab. nouv. p. 196 (igzo).
Passe d’Almatin.
Ili, Issyk Koul.
[Alatau.
Issyk Koul : Terskii
6. Ophiocar. striatus Ballion.
a. successor Reitter, Best. Tab. Carab. p. 172 (1896); Semenow,
Symbolas, p. 71 (1898); Lapouge. Carab. nouv. p. igS (1924).
b. thianchanicus Lapouge, Carab. nouv. p. 194 (1925). — Pl. 9, Fig. I 3.
c. issikensis Lapouge, Carab. nouv. p. 195 (igaS).
d. progressus Semenow, Notes div. Carab. p. 4, Horae Soc. Ent. Ross.
Vol. 22 (1888).
wneolus Reitter, Wien. Ent. Zeit. p. 56 (1898).
e. striatus Ballion, Bull. Mose. p. 268 (1878).
striatidus Gehin, Cat. Carab. p. 52 (i885) ; Semenow, Notes div. Carab. p. 4,
Horae Soc. Ent. Ross. (1888), Symbolae, p. 71, 260 {1898), Rev. Russ. Ent.
Vol. 8, p. 118 {1908) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 174 (1896).
ceneolus Tschitscherin, Horas Soc. Ent. Ross. Vol. 29, p. 232 (1895).
Thian Chan orienlal.
Thian Chan oriental.
Narynsk, Kungei Alatau,
Issyk Koul.
Issyk Koul.
Bass. de ITli : Issyk Koul.
FAM. CARAB1DA-:
665
f. obscurior Semenow, Notes div. Carab. p. 4, Moras Soc. Ent. Ross. Bassin de Tlli.
(1888).
g. sericus Lapouge, Carab. nouv. p. 196 (1925). Kaschgarie : Aksou.
7. Ophiocar. regeli IMorawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 33 (1886) ; Semenow, Bassin de Tlli.
S3'mbolae, p. 70, 72 (189S).
8. Ophiocar. politulus IMorawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 84 (1886); Bassin des Juldus.
Semenow, S3-mbol3e, p. 70, 72(1898).
4. Genus MIMOCARABUS Gehin
Mimocarabus (subgenus) Gehin, Cat. Carab. p. XXVIII, p. 53 (i885) ; Reitter, Best. Tab. Carab.
p. '176 (1896).
S3mon3miie : T rachycarabus B pars Gehin, Cat. Carab. p. 52 (i885).
Cryptocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 174 (1896).
Zoocarabus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 175 (1896); Semenow, S3'mbolas, p.3i, 33 (1898).
Caracteres. — Mesion non renfle, sinus petits, deltion mediocre ou assez grand,
pointu; palpes assez forts, sauf Cryptocarabus, Tarticle terminal assez court, souvent un peu dilate ;
fossette du labre presque demi - circulaire ; sillons courts, d’ordinaire ne depassant pas
Tantenne, antennes non calleuses (exc. Eremocarabus), anormales chez le sous-genre Mimocarabus .
Pronotum transverse, disque grand, convexe, gouttieres marquees, cotes bien rebordes, surtout
aux lobes, moins chez Eremocarabus; impression subangulaire grande, peu profonde, imprecise,
interessant le lobe; lobes bien developpes, retrousses en dehors, plus ou moins creuses.
EI 3’ tres plus ou moins en ecusson, assez courts; epaules saillantes; stries conservant
rarement leur ponctuation; intervalles en dissolution ou dissous, arases chez certaines
especes, tuberculeux ou squameux chez d^autres. Sillons, puncta, parfois des pores supple-
mentaires pres de 1’epipleure, frange souvent fournie. Taille petite ou moyenne, couleur
n o i r e .
Etat d’evolution. — Aloyen. Deltion tres variable, aussi la sculpture. Jamais de callosites
antennaires. Sillons constants. Le theme de la sculpture est different chez chaque sous-genre.
Ph3-logenie, voir p. 278. *
Repartition geographique. — Carabomimus propre a TAsie Mineure et a TAsie ]\Io3’enne,
Cryptocarabus aux sommets de TArmenie et du Thian Chan, Anthracocarabus a TAsie centrale, et aussi
Eremoca>\,bus. — Cartes 2-5.
Ontogenie. — La larve decrite p. 21 de mon deuxieme Alemoire, sous le no i3, peut se rapporter
au inaurus, sous reserve des surprises de Televage.
Sous-GENRES. — Quatre : i. Mimocarabus, 2. Cryptocarabus, 3. Anthracocarabus, 4. Eremocarabus.
I. Subgenus MIMOCARABUS Gehin
M i m ocarabus (subgenus) Gehin, Cat. Carab. p. XXV'III, P- 53 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 176 (1896).
Caracteres. — Deltion mediocre, ou subegal aux lobes assez courts, pointu; palpes
assez courts, 1’article terminal epais, un peu dilate; mandibules parfois un peu
666
COLEOPTERA ADEPHAGA
striolees; antennes non calleuses, articles 2-3 frequemment comprimes. Pronotum
transverse, plus ou moins discoidal, tres regulierement arque sur les cotes, la plus grande
largeur au milieu ; rebords un peu plus releves aux lobes, mediocres; lobes arrondis, assez
courts, creuses. El5Gres en ecusson un peu allonge, peu renfles ; epaule tres prononcee,
un peu calleuse; intervalles resolus en tubercules, parfois avec des segments primaires et
secondaires assez longs. Ailes fonctionnelles frequentes. Sillons, puncta, frange mediocre.
Premier pulvillus en regression; chez hemicalosoma, quatrieme rudimentaire. Taille petite,
forme peu convexe, couleur noire, parfois bleutee sur les marges ; parfois grand disque rouge
sur les elytres, quelquefois envahissant la totalite, sauf la partie declive.
Etat d’evolution. — Retardataire et anormal quant aux mandibules et aux antennes, voisines
du type des Calosomes, et quant aux ailes, mais ces caracteres, rarement reunis, ne sont qudndividuels.
Tres avance et anormal quant aux pulvilli, le premier largement denude a la base et en dehors, le
quatrieme abextremite, et entierement chez hemicalosoma. Les sillons, le deltion sont assez avances ainsi
que la sculpture. Chez osciilatii, la sculpture est tres confuse, les tubercules brouilles, des balafres,
surtout en dehors du disque, rappellent les Anthvacocarabus. La tache rouge du discoideiis, tantot reduite
a un petit cercie au milieu de la suture, tantot n’epargnant que la gouttiere des elytres, est encore un
caractere avance et anormal. Ce sous-genre est un des plus singuliers et des plus contradictoires dans
son evolution. Phylogenie, voir p. 273.
Repartition geog raphique. — Asie Mineure, Chypre, Liban, Armenie, Caucase, Perse
septentrionale, territoire Transcaspien. — Carte 2, n» 36,
Ontogenie. — Les Carabes qui habitent le Schach Dagh, dans le Daghestan, au nord-est du
Caucase, localite de la larve que j’ai decrite sous la designation : indeterminee n*" i3, p. 21 de mon
deuxieme Memoire sur les larves, appartiennent presque tous a des groupes rostrilabres, et la larve
montre nettement quatre dents et un denticule axial. Ce denticule exclut les quadricuspides dont deux,
Cyiilocarabiis et Tomocayabus convexus habitent peut-etre le Schach Dagh, et en tout cas il faut eliminer le
convexus dont la larve est connue. Parmi les serrilabres qui font ou peuvent faire partie de la faune, je
compte le clathratus, connu, le cnmanus, le corticalis, et le maurits. Je ne crois pas que le scabriuscuhis,
le victor, le cancellatus et le granulatus habitent le Schach Dagh, et les deux derniers sont connus. II faut
aussi exclure le campestris, qui n’est pas alticole. Restent cumanus dont la larve est probablement voisine
de Vitaliciis et de Vullrichi, le corticalis, voisin du granulatus, et le mannis, d’un groupe tout different.
La larve ne ressemblant a celles ni du nemoralis, ni du granulatus, ni de Vullrichi, il y a des probabilites
qibelle appartienne au maurus, si on le trouve au Schach Dagh. Je dois dire que je n’ai encore jamais vu
un maurus de cette provenance.
Serrilabre tetrodonte. Labre a lobes inegaux, retreci d’arriere en avant ; exolabre a cotes externes
et internes obliques, presque droits, sans lobule; sinus tres profonds et mesolabre tres court; mesolabre
a dents inegales, les externes en partie fusionnees mais a pointe nette, les internes un peu arrondies,
separees par un sinus egal a Fune d’elles, renfiees, les renflements prolonges en arriere, divergents,
rintervalle declive, hypodon visible au microscope au fond du sinus qui separe les medianes; antennes
et palpes courts, les labiaux tres courts, 1’article terminal en cone, la base en dehors. Tegmina peu
debordants, cotes presque droits, lobes decurrents triangulaires, longs d’un tiers du tergite, emousses,
moins aux derniers tergites ; telson a cotes arques, bord posterieur en anse de panier, lobe moins que
droit, a pointe nette; cerci assez forts, epine interne tres courte, pointue, externe rudimentaire; pattes
courtes. Age inconnu, 16 millimetres sur 4. Larve assez semblable a celles des Multistries, mais
differente par le mesolabre, Tarticle terminal des labiaux et les cerci.
FAM. CARABI DiF:
667
LIST E DES ESPECES :
I. Mi mocarabus maurus Adams.
a. paphiiis Redtenbacher, Rusegger Reise, p. 93 1, pl. a, fig. 6 (1842); Chypre, Idban, Taurus.
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 176(1896); Semenow, Rev. Russ.
Ent. p. 23i (1898): Bodemeyer, Durch. Kl. Asien, p. loi (1900).
— Pl. 9, Fig. 14.
calosomoides Roeschke, Ent. Nachr. Yol. 24, p. i25 (1898), non Reitter.
b. Chaudoir, Enuiu, Carab. Cauc. p. 103(1847); Motschulsky, Armenie; Alticole.
Kaf. Russi, p. 80 (t85o).
c. gtminatidus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 176 (1896). Alpes Pontiques.
d. maurus {Calosoma mauruni) Adams, Mem. Mose. Vol. 5, p. 281 Armenie, Caucase.
, (1817); Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 24, pl. 4, fig. 6ti, b
(1820), Vol. 3, p. 163(1826); Thon, Ent. Arch. Vol. 2, p. 18,
pl. 2, fig. xSB (1829); Faldermann, Fauna Transcauc. Vol. 3,
p. 5o (i838); Chaudoir, Enum. Carab. Cauc. p. io3 (1846);
Motschulsky, Kaf. Russi, p. 80 (i85o); Reitter, Best. Tab. Carab.
p. 176 (1896); Lapouge, Carab. nouv. p. g5 (1919).
var. gernellus Fischer, Bull. Mose. p. 14 (1844) ; Motschulsky, Kaf. Russi, p. 8o(i85o).
var. discoideus Reitter, Verh. Zool. Gesellsch. Wien, p. 487 (1880), Best. Tab. Carab.
p. 176 (1896).
e. osculaiii Osculati, Viaggio nell. Persia, Coi. p. 16 (1844). Kurdistan, Armenie or.
paphius Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 24, j). i25 (1898).
f. demetrii Semenow, Rev. Russ. Ent. p. 232 (1903). Perse : Mazenderan.
g. calosomoides Reitter, Best. Tab. Carab. p. 176 (1896); Semenow,
Symbolte, p 96 (1S98), Rev. Russ. Ent. p. 23i (1903).
Turkestan : Transcas-
pien.
2. Mimocar. roseni Reitter. Wien. Ent. Zeit. p. (1897); Semenow, Rev. Perse septentrionale.
Russ. Ent. p. 23i (1908).
[nurd.
3. Mimocar. hemicalosoma Semenow, Rev. Russ. Ent. p. 281 (1908). Khorassan, M^s Bush-
2. SuBGENus CRYPTOCAR ABUS Reitter
Cryptocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 174 (1896).
Synonymie ; T rachycarabus pars Gehin, Cat. Carab p. 62 (i885).
Zoocarabus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 175 (1896).
Caracteres. — Deltion mediocre, triangulaire , pointu; mandibules lisses ; antennes
normales, non calleuses. Pronotum transverse, arque sur les cotes, un peu retreci en arriere ;
disque grand, convexe, gouttieres marquees, rebords un peu plus releves aux lobes,
ceux-ci assez courts, triangulaires, arrondi s a 1 ’ext rem i te , creuses. Eljdres peu allonges,
Tepaule peu prononcee, non calleuse ; sculpture tres faible, non segmentee, d’ordinaire arasee,
et merne sans traces de stries. Pas d’ailes fonctionnelles. Sillons, puncta, frange; pas de puncta
supplementaires pres de Tepipleure. Taille tres petite, tombant a 12 millimetres cliez lindeuiainn \
couleur noire, elytres qfielquefois rougeatres chez pumilio.
Etat d’evolution, — Plus avance que celui des Mimocarabus, les caracteres qui rappellent les
Calasomes manquent aussi ; la sculpture est beaucoup plusavancee en evolution. elle a prescpie disjraru .
Le theme d’evolution est different de celui des Mimocarabus, Tarasement s’est fait directement, sans
668
COLEOPTERA ADEPHAGA
phase de segmentation et de tuberculisation. Chez les exemplaires qui conservent un reste de leur
sculpture ancestrale, on voit les traces de primaires catenules, de secondaires et des tertiaires entiers ou
strioles de distance en distance. Le pronotum conserve les details des Mimocarnhus. Phylogenie,
voir p. 275.
Repartition geographique. — Le siibparallehis et le lindemanni sont localises dans le Thian
Chan et la chaine Alexandre, aux altitudes elevees ; le pwnilio parait propre aux so*mmets de TArmenie
centrale. — Carte 3, n° 21.
LISTE DES ESPECES :
1. Cryptocarabus lindemanni Ballion.
a. lindemanni BaXWon, Bull. Mose. p. 256(1878); Morawutz, Kenntn.
Adeph. Coi. p. 77 (1S86); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 177
(1896). — Pl. 9, Fig. I 5.
carbonarius Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 274 (i885).
b. siibparallelus Ballion. Bull. Mose. p. 207 (1878); Morawitz, Kenntn.
Adeph. Coi. p. 77 (1886); ? Reitter, Best. Tab. Carab. p. 176
(1896); Semenow, Symbolae, p. 84 (1896).
var. 'kastsclienkoi Branesik, Jahr. Nat. Ver. Trenesen, p. 97 (1899); Breuning, Ent.
Nachr. p. 29 (1928).
c. munganasti Reitter, Wien. Ent. Zeit. Vol. 28, p. 70 (1909).
d. tiirkestamis Breuning, Ent. Nachr. p. 29 (192S).
2. Cryptocar. pumilio Kiister, Kaf. Eur. Vol. 6, p. 28 (1848).
hochhuti Reitter, Best. Tab. Carab. p. 177 (1896).
Bassin de ITli, Issyk
Koul.
Iss}'k Koul.
Lepsinsk.
Issyk Koul.
Chaine d’Alex.
Armenie; Alticole.
3. SuBGENUS ANTHRACOCARABUS Lapouge
Anthracocarabus nov. subgenus Lapouge, supra p. 858 (1981).
Synonymie : Mimocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 84 (i885).
Trachycarabus B pars Gehin, Cat. Carab. p. 82 (i885).
Zoocarabus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 178 (1896); Semenow, Symbolas,
p. 5i, 88 (1898).
Caracteres. — Mesion non renfle, deltion pointu, tri angulaire , bien developpe, plus
court que les lobes; palpes mediocres, 1’article terminal court et epais; mandibules
courtes, parfois un peu rugueuses; fossette du labre profonde, arquee, n’interessant
pas normalement 1’epistome ; fossettes de Tepistome mediocres, le sillon s’arretant a 1’antenne;
front un peu bombe; museau court; antennes non. calleuses. Pronotum transverse, un
peu retreci en arriere, grand; disque convexe, egal; gouttieres bien marquees,
fossettes juxtangulaires peu marquees, imprecises, en continuite avec la gouttiere et creusant le
lobe; rebords peu developpes, davantage aux lobes ; lobes developpes, en triangle, plus ou
moins arrondis a Textremite, releves en dehors, ourles en dedans, nettement concaves. Ely tres larges,
d’ordinaire ovoides; epaules saillantes, sauf haiiseri, gouttieres tres grandes, sauf hauseri\ sculpture
diverse, d’ordinaire resolue en tubercules ou en ecailles plates, parfois arasee, les elytres
presque lisses avec reviviscence des stries, souvent avec quelques fossettes primaires ou des traces de
primaires reconstitues, entiers. Sillons, puncta, forte frange, parfois gros pores pres de
Tepipleure. Eorme courte, un peu deprimee, taille petite ou moyenne, couleur noire, souvent
les depressions mates, comme remplies de poudre de charbon.
FAM. CARABID^
669
Etat d’evolution. — Un peu avance : deltion developpe, sillons fins inais bien developpes,
meme au segment anal ; sculpture tuberculeuse comme debut, finalement arasee et en voie de
reconstitution secondaire. Au contraire, antennes encore quiescentes. Le theme d’evolution differe
sensiblement chez le bogdanowi et chez Tijroswi. Chez le premier, les intervalles fins, releves et haches au
debut, evoluent dans le sens de la confusion des tubercules, sans atteindre le stade de Tarasement ; chez
le second, les tubercules sont ecrases et presque effaces des le debut, avec presence de quelques
fossettes primaires, les tubercules se transforment ensuite en ecailles plates, pointues en arriere, les
points deplaces des stries reparaissent meles aux ecailles; raboutissement est tantot une surface lisse
a ponet uation de stries restituee, tantot une surface un peu rugueuse avec primaires
lineaires reconsti tues . La presence de gros pores setigeres pres de Tepipleure est un phenomene
anormal et ambigu. Ph3’logenie, voir p. 276.
Repartition geographique. — Tout le Thian Chan, du Boro Choro a la Kachgarie, et de
Tachkent a l’Altai de Mongolie. Plateaux et hauts niveaux, mais moderement alticole. — Carte 3,
no 22 ; 4, n" 32 ; 5 , n° Sg.
Ontogenie. — Inconnue. II serait important d’elever la larve, en raison des analogies qui
permettent de supposer une descendance des Multistries.
LISTE DES ESPECES :
1. Anthracocarabus hauseri species nova Lapouge, Carab. nouv. p. 197
(1925). — Pl. 10, Fig. I .
2. Anthracocar. bogdanovi Ballion.
a. aiiliensis Lapouge, Carab. nouv. p. 92 (1916); Breuning, Kol.
Rund. p. 72 (1926).
b. bogdanovi Ballion, Bull. i\losc. p. 254(1878); Heyden, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 273 (i885); pars Morawitz, Kenntn. Adeph.
Coi. p. 36. 78(1886); Semenovv, S3’mbol£e, p. 36 (1898) ; Lapouge,
Carab. nouv. p. 98 (1919).
c. Ballion, Bull. Mose. p. 262 (1878); Lapouge, Carab.
nouv. p. 94 (1919).
hildshensis Semenow, Symbolre, p. 32, 33, 36 (1898).
d. prosper Lapouge, Carab. nouv. p. 96 (1916).
e. borensis Lapouge, Carab. nouv. p. 97 (1916).
f. carbonarius Ballion, Bull, Mose. p. 263 (1878); Lapouge, Carab.
nouv. p. 98 (1916).
g. cicairicosulus Morawitz. Kenntn. Adeph. Coi. p. 36-38 (1886);
Semenow, Symbolre, p. 33 (1898); Lapouge, Carab. nouv.
p. 99 (1909).
h. cordatus Lapouge, Carab. nouv. p. loi (1919).
i. cora-v Semenow, Symbolae, p. 33(1898); Lapouge, Carab. nouv.
p. 101(1919).
j. korolkowi Semenow, Symbolae, p. 31-35(1898); Lapouge, Carab.
nouv. p. 102 (1919).
coriaceus Semenow, Symbolae, p. 260(1898).
var. callosus Semenow, Symbolae, }>. 32, 35 (1S98); Lapouge, Carab. nouv. p. io3
(1919)-
k. morosus Lapouge, Carab. nouv. p. io5 (1919).
Karateghin ; Sary Pul.
Bassin superieurdu Talas
et du Svr Daria.
Bassins de Tlli, des Jul-
dus.
Bassins de Tlli, des Jul-
dus, de la Kungess.
[Koul.
Bassin des Juldus, Issyk
M. Boro Choro.
Region de Kouldja.
Bassin de Tlli, M. .-Vlex-
andre.
Dzoungarie or. : Barkoul.
Mongolie: Tannou Oula.
Alatau Transilien.
Alatau Transilien, Wernyi.
Wernyi, M. .-Mexandre.
670
COLEOPTERA ADEPHAGA
3. Anthracocar. erosus Motschulsky.
a. sororius Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 40 (1886).
b. erosus Motschulsky, JSull. Mose. Vol. 38, p. 294 (i865); Lapouge,
Carab. nouv. p. 106 (1919).
carbonarius Reitter, Best. Tab. Carab. p. 175 (1896); Semenow, Symbolae
p. 35 (1S98).
c. progrediens Semenow, Symbolae, p. 35 (1898); Lapouge. Carab.
nouv. p. 108 (1919).
var. subregularis Semenow, Symbolae, p. 35 (1898).
d. tiirkestaniciis Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 274 (i885), p. 807
(1887); Lapouge, Carab. nouv. p. 108 (1919).
carbonarius Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p 80 (1886).
e. subregularis Semenow, Symbolae, p. 35 (1898); Lapouge, Carab.
nouv. p. 100 (1919).
f. coriaceus Gehin, Cat. Carab. p. 52 (i885).
denticulatus Lapouge, Carab. nouv. p. iio {1919).
g. subcoriaceus Gehin, Cat. Carab. p. 52 (i885); Lapouge, Carab.
nouv. p. 1 1 1 (1919).
h. carbonicolor Morawitz. Kenntn. Adeph. Coi. p. 79 (1886); Semenow,
Symbolae, p. 87 (1896); Lapouge, Carab. nouv. p. 112 (1919).
ktddshensis pars Morawitz, Kenntn. Adelph. Coi. p. 79 (1886).
i. subcorax Semenow, Symbolae, p. 87 (1898); Lapouge, Carab. nouv.
p. 112 (1919).
Bassin de la Kungess.
Dzoungarie, Turkestan
chinois, Iss3k Koul.
Bassin de Tlli, Issyk
Koul, M. Alexandre.
Wern^d.
Issyk Koul.
Issyk Koul.
Issyk Koul.
Issyk Koul.
Haut bassin du Naryn.
M. Alexandre, Haut
Naryn.
j. texius Lapouge, Carab. nouv. p. ii3 (1921).
k. vestigialis Lapouge, Carab. nouv. p. 114(1921).
l. karagaicus Lapouge, Carab. nouv. p. ii5 (1921).
Iss}’k Koul, M. Alexandre.
Narynsk : Karagai Tau.
Narynsk : Karagai Tau.
m. sussamyrensis Breuning, Kol. Rund. p. 71 (1926).
M. Sussam}^, Ketmen
'bjube.
4. SuBGENUS EREMOCARABUS Lapouge
Eremocarabus nov. subgenus Lapouge, supra p. 389 (1931).
Synonymie ; Scambocarabus pars Semenow, Symbolae, p. 66 (1898).
Caracteres. — Mesion non renfle, deltion mediocre, pointu; palpes assez courts,
un peu dilates; fossette du labre demi circulaire, n’interessant pas 1’epistome;
fossettes de Lepistome a sillons depassant un peu les yeux; antennes calleuses.
Pionotum discoidal transverse, a cotes regulierement arques, plan convexe; gouttieres
peu marquees, fossettes juxtangulaires mediocres, imprecises, interessant les lobes ; rebord faible,
meme dans la region lobaire; lobes petits, assez pointus. Elytres elliptiques, epaule
effacee; intervalles egaux, resolus en tubercules. Sillons, puncta, frange copieuse, souvent
des pores pres de 1’epipleure. Taille moyenne, couleur noire, les creux couleur de poussiere
de charbon.
Etat d’evolution. — Assez avance. Les palpes commencent a se dilater, les antennes sont deja
sensiblement calleuses. Le theme d’evolution de la sculpture est le meme que celui du bogdanovi, mais
se realise incompletement. Chez le t^^pe, les intervalles, egaux, sont tous resolus en tubercules reguliers.
FA^^. CARABIDA^
67 1
assez brillants, le fond mat, comme bourre de charbon pulverulent, comme chez les Anlhracocarahits peu
avances en evolution. Chez la race de Tlnchan, les tubercules sont irreguliers, et les elytres paraissent
souvent balafies obliquement. Phylogenie, voir p. 277.
Repartition geographique. — Thibet oriental, Mongolie meridionale, Inchan. En somme,
dii Koukou Nor a Kalgan pres de Pekin. — Carte 5, n" 48.
LISTE DES ESPECES :
I. Enemocarabus kukunorensis Semenow.
a. kuhuiioreusis Semenow, S}'mbolas, p. 66-68(1898); Lapouge, Carab. Thibet : Koukou Nor.
nouv. p. 1 16 (1921).
b. Jiagellatiis Lapouge, Carab. nouv. p. 117 (1921). — Pl. 9, Fig. 16. Inchan : Kalgan.
5. Genus APOTOMOPTERUS Motschulsky
Apotomopterus (genus) Motschulsk}', Bull. Mose. p. 281 (i865); '(subgenus) Keitter, Best. Tab.
Carab. p. 170 (1896); Semenow, Symbolas, p. 78 (1898).
Synon3’mie : Morphocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. i6(i885).
Ohomopterus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 169 (1896).
Laocarabus Lapouge, Carab. nouv. p. 85 (1916).
Caracteres. — Mesion divers, deltion large, pointu, peu eleve, atteignant rarement
la moitie des lobes, souvent tres court; palpes greles, longs, non dilates, dichetes,
heterochetes ou polychetes; mandibules mediocres, arquees, plus ou moins pointues; fossette du
labre obtusement triangulaire, interessant peu Tepistome; sillons atteignant Tceil, souvent avec tendance
a delimiter un C3'athe ouvert en arriere; antennes tres longues, greles, calleuses ou non;
tete assez courte, souvent un peu grosse par rapport au corselet. Pronotum mediocre, plan
et sans gouttieres (exc. Eutomopteriis), ourle ou a peine reborde, a peine lobe, guere plus
large que long, trapezoidal ou vaguement cordiforme. Elytres en ellipse ou en ovoide,
allonges, peu renfles; epaule fu3mnte; gouttiere d’ordinaire grande (exc. Dolichocarabus.
Laocarabus)', emargination frequente, tres variable, nulle, mo3'enne ou extreme et interessant
les epipleures; sculpture tres nette, intervalles d’ordinaire egaux, les primaires segmentes
ou a peine catenules; cependant les tertiaires reduits et evanescents chez quelques especes [cupreus,
davidis, vitalisi)-, raphe d’ordinaire tres net, avec un faisceau d’intervalles supplemen-
ta i r e s dans 1 a gouttiere, m e n u s , g r a n u 1 e u x , n e t s o u s i m p 1 e m e n t i n d i q u e s . S i 1 1 o n s .
puncta, frange. Pulvilli tres larges; femurs anterieurs des males tres renfles; pattes
longues. Taille mo3'enne, grande ou tres grande; forme allongee; couleurs diverses, le
noir un peu bleu ou indigo tres frequent; pas d'er3’thrisme, seulement les tibias un ])eu ilavescents chez
quelques Ohomopieriis .
Etat d 'evolution. — Assez avance, bien que 1’etat habituel de la sculpture donne rillusion
contraire. Caracteres retardataires, en voie actuelle d’evolution : deltion, a des degres inegaux; palpes
encore pohxhetes ou heterochetes chez la plupart des sous-genres; antennes souvent non calleuses;
sculpture. .-\u contraire, le pronotum a deja resorbe ses rebords, les sillons sont assez developpes. Le
672
COLEOPTERA ADEPHAGA
caractere tres important, tres special d’avancement est Temargination des elytres qui atteint un degre
extreme chez certaines formes; chez celles dont la marge est encore intacte, Tepipleure est d’ordinaire
deja rogne Phylogenie, voir p. 277-279.
Repartition geographique. — Chine, le Thibet oriental compris, Coree, Japon, nord de
rindo-Chine. — Carte 5.
Ontogenie. — On connait peut-etre la larve ^'Ohomopienis japonicus.
Sous-GENRES. — Six : I. Acoptopterus, 2. Oho mopl erus, 3. Dolicho carabus, 4. Laocarabus, 5. Apoto-
mopterus, 6. Eiitomopterus.
I. SuBGENUS ACOPTOPTERUS Lapouge
Acoptopterus subgenus Lapouge, Carab. nouv. p. 220, Rlisc. Ent. (1927).
Caracteres. — Deltion court ; palpes dichetes, 1’article terminal extremement long
et etroit, quatre fois sa largeur chez le male; mandibules longues, fines, acerees ; sillons frontaux
decrivant un relief cyathi for me; plusieurs bourrelets fins, paralleles, le long de
1’oeil; antennes non calleuses, depassant le genou des pattes intermediaires. Pronotum tres
cordiforme, reborde au sinus et sur les lobes, tres retreci en arriere; lobes courts, etroits,
extroverses; base tres etroite, plus etroite que le cou; fossette triangulaire profonde ; une
seule soie laterale. Elytres peu etroits, margines et rebordes; emargination seulement
indiquee; stries lisses; intervalles lisses, assez epais pour le genre; primaires plus
larges, bien catenules par des fossettes profondes qui interessent ou coupent les
tertiaires; raphe gros, catenule, pas d’i ntervalles au dela. Sillons, puncta, franges
normaux. Taille moyenne, forme elancee, le mesothorax tres retreci; couleur brun noiratre,
bi illaute.
Etat d’evolution. — Assez peu avance; deltion peu developpe, antennes encore non calleuses,
sculpture bien entiere. L’evolution a porte particulierement sur la forme generale qui a subi une
anamorphose longiligne; la structure extraordinaire des palpes et Tetranglement du mesothorax
se rattachent au meme theme. Le processus a ete plutot de retrecissement que d’allongement : etroitesse
des palpes, rides juxta-oculaires du front, etranglement du mesothorax. II a moins influence Tabdomen.
Le facies rappelle un peu celui du Plectes ossetmis, mais en plus etroit, particulierement de la base du
pronotum. Phylogenie, voir p. 278.
Repartition geographique. — Alpes du Sse Tchouan. — Carte 5, n“ 53.
LISTE DES ESPECES :
I. Acoptopterus vigilax Bates, Ent. Vol. 23, p. 211 (1890); Lapouge, Kia Ting Fou.
Carab. nouv. p. 219 (1927).
2. Subgenus OHOMOPTERUS Reitter
Ohomopterus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 169 (1896) ; Lapouge, Carab. nouv. p. 221 (1927).
Synonymie ; Morphocarabus A, B Gehin, Cat. Carab. p. XVIII, p. 16-17(1885).
Caracteres. — Deltion presque reduit a un ourlet angule; palpes dichetes,
1’article long; antennes non calleuses [striatus, vigil) ou peu calleuses. Pronotum plan
FAA[. CARABID/E
G73
convexe, ponctue ragueux, couit et large, la plus grande largeur avant le milieu, n’einbrassant pas la
tete, retreci en arriere, strie mediane peu marquee; gouttiere sensible, d’ordinaire munie de
2-3 soies laterales; bords ourles ou a peine rebordes; fossette juxtangulaire faible, reportee en dedans
et en avant; lobes courts mais assez larges, tres arrondis. Elytres en ovo id e allonge, assez
plats; gouttieres bien developpees; emargi nation reduite a une sinuosite chez la femelle, nulle
chez le male; stries ponctuees ou non suivant les individus; intervalles egaux, les primaires
segm entes, parfois un quatrieme primaire pres du raphe chez dehaani; raphe fin et sene;
supplementaires plus ou moins nets au dela du raphe, tres fins. Saillie du prosternum peu
ou pas ourlee, apex robuste et emousse chez les formes japonaises, plus minee chez celles du
continent. Sillons, puncta, frange normaux. Tibias du male renfles au bord de la gouttiere
posterieure, pulvilli tres larges. Taille mo3'enne ou grande; couleurs diverses, verdatre, bronze,
d'ordinaire noir bleuatre, tibias clairs chez mayiasaniis.
Etat d'evolution. — Mediocre; les antennes sont simples chez le vigil et le striatus-, palpes
retardata! res ; soies du pronotum encore non reduites; sculpture intacte. Le renflement des tibias est un
caractere nouveau. Ph3dogenie, voir p. 278.
Repartition geographique. — Nord de la Chine, Coree, Japon. — Carte 5, n° 5o.
Ontogenie. — On peut peut-etre rapporter au japonicus la larve indeterminee n° 17, Mem. 3,
p. i2-i3 (1907). Serrilabre holodonte. Labre tres retreci d’arriere en avant ; mesolabre tres large, termine
en avant par un lobe demi circulaire, baveux, sans trace de pointes; exolabre arrondi, bords anterieur
et externe obliques, peu arques, Tangle nettement dirige en avant; antennes et palpes mediocres;
terminal des labiaux tres long, C3’lindrique. Tegmina juste ourles, lobes decurrents nuis. Telson sans
lobes, tronque carrement, l’anglevif; cerci tres courts, robustes, conique, sans trace d’epines.
Cette larve est unique par la structure de son mesolabre et de ses cerci, et tres avancee en
evolution par Tensemble de ses autres caracteres. Le mesolabre peut etre considere comme le dernier
terme d’evolution d’un mesolabre S3modonte ou pentodonte, type Archicarahiis ou Morphocarabus, la
structure des palpes et celle des tegmina rappellent les Morphocarabus-, la structure du telson et des cerci
peuvent etre aussi interpretes comme le terme extreme d’evolution des organes correspondants des
Morphocarabus. II est assez singulier de voir une larve aussi evoluee associee a un adulte assez primitif,
mais ce contraste n’est pas sans exemple. La larve provient des environs de Tokio, ou Ton ne trouve que
Damaster, hors de cause, Leptocarabiis procerulus, de meme, et Ohomopterus japonicus. On peut concevoir
a la rigueur qu’un mesolabre quadriscuspide donne par confluence un mesolabre du t3'pe de la larve
n® 17, mais on n’a aucun exemple de Multistrie evoluant dans ce sens et l’ensemble des autres caracteres
se raccorde avec ceux des Morphocarabus. II serait a desirer qu’un naturaliste japonais, il 3^ en a de
bons, elevat les Carabes de son pa3’s.
LISTE DES ESPECES :
I. Ohomopterus dehaani Chaudoir.
a. vigil Semenow, Symbolae, p. ']5 (1898).
striatus Semenow, Horas Soc. Ent. Ross. Vol. 21, p. SgS (1887).
? albrechti iSIaindron, Bull. Soc. Ent. France, p. 216 (1906).
b. striatus Chaudoir. Kev. Mag. Zool. p. 25 (1869); Hates, Trans.
Ent. Soc. London, p. 233 (1873).
c. albrechti Morawitz, Bull. ,\c. Sc. Petersbourg, Vol. 5, p. 321
(1862), Beitr. Kaf. Jesso. p. 10, Mem. .\c. Sc. Petersbourg,
Vol. 6 (i863); Bates, Trans. Ent. .Soc. London, p. 233 (1873),
p. 2 (1876), p. 229 (i883).
Kansou.
Yimnan.
Chine nord-est, Coiee.
Yeso.
674
COLEOPTERA ADEPHAGA
d. corvinus Motschulsk}^ Bull. Mose. p. 283 (i865); Bates, Irans.
Ent. Soc. Eondon, p. 253 (1873).
e. japonicus lMotschulsk3^ Et. Ent. p. iii (1857), Bull. Mose. p. 282
(i865); Bates, Trans. Ent. Soe. Eondon, p. 2 (1876). — Pl. IO,
Fig. 2.
Uwisi Gehin, Cat. Carab. p. 17 (i885).
albrechti Bates, Trans, Ent. Soc. Eondon, p. 229 (i883).
f. maiyasanus Bates, Trans. Ent. Soe. Eondon, p. 282 (1873), p. 728
(1876); Eapouge, Bull. Mus. Paris, Vol. ii, p. 807 (ipoS).
g. yaconinus Bates, Trans. Ent. Soe. Eondon, p. 281 (1878), p. 229
(i883).
h. insulicola Chaudoir, Rev. Mag. Zool. p. 26 (1869); Bates, Trans.
Ent. Soe. Eondon, p, 2 (1876), p. 229 (i883); Born, Ent. Mitt.
Vol. 1 1, p. 174 (1922).
laempferi Thomson, Opus c. Ent. Fasc. 7, p. 272 (1875).
i. dehaani Chaudoir, Bull. Mose. p. 482 (1848); Bates, Trans. Ent.
Soe. Eondon, p 281 (1878), p. 2 (1876), p. 229 (i883).
japonicus Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 788 (1875).
vdL\-. punctatostriatus Bates, Trans. Ent. Soc. Eondon, p. 23i (1873).
Japon merid.
Elondo : region de Tokio.
Suyama, Suwara.
Hondo eentr., Kiushiu ;
Altieole.
Japon meridional.
Hondo.
Coree, Ile Tsonshima,
Japon eentr. et mer.
3. SUBGENUS DOLICHOCAR ABUS Lapouge
Oolichocanabus subgenus Eapouge, Carab. nouv. p. 220, Mise. Ent. (1927), Carabinae, p. 860(1981).
Caracteres. — Deltion developpe, les deux tiers de la longueur des lobes, pointu; palpes
heteroehetes , artiele terminal moyen ; sillons frontaux un peu eourts; antennes greles et tres
longues, depassant les genoux intermediaires, non ealleuses; tete non elargie. Pronotum etroit,
guere plus large que long, plus retreei a la base, les angles posterieurs en pointe triedre
plutot que lobes, soie laterale unique. El3’'tres tres etroits, surtout aux epaules tres
fuyantes, tres allonges; marge sinuee ehez la femelle plutot qu’einarginee, epipleure intaet;
seulpture eo m plete, tres seehe, intervalles egaux, minees et saillants, plus etroits
q\ie les stries, primaires segmentes, le faiseeau externe, le raphe et les intervalles
de la gouttiere bien nets. Apophy-se du prosternum eriblee de pores setigeres ehez
certaines raees; apex un peu eroehu, pointu. Taille moyenne, forme extremement
allongee et etroite; eouleur noire, brillante.
. Etat d’evolution . — Plutot avanee malgre Tapparenee qui resuite de la seulpture tres
primitive, des antennes simples et des palpes heteroehetes. Ee deltion est bien developpe, 1’evolution
du pronotum vers le type ealosomien parait nouvelle et eorrelative a l’anamorphose longiligne;
les pores setigeres du prosternum ehez le sont un phenomene unique ehez les
eertainement nouveau. E’evolution aetuelle parait nulle, sauf Tapparition de ees pores setigeres de
Tapophyse prosternale. Sous-genre remarquabement stable, dont les exemplaires, quelle que soit la
provenanee, sont presque identiques. Phylogenie, voir p. 279.
Repartition geographique. — Chine oeeidentale et eentrale, Thibet oriental, Haute Birmanie,
Yunnan, Haut Eaos et Haut Tonkin. Point de depart : Thibet. — Carte 5, n° 84.
EISTE DES ESPECES :
I. Dolichocarabus protenes Bates.
a. ascendens Semenow, Symbolae, p. 78 (1898).
[sept.
Thibet or., Sse Tehouan
FAM. CARABID/E
675
h. ftat Gestio, Ann. Mus. Genova, p. 106 (1S88); Breuning, Kol.
Kund. p. 70(1926).
c. protenes Bates, Proc. Zool. Soc. London, p. 217 (1899), Ent. Yol. 23,
p. 210 (1890); Semenow, Symbolas, p. 74 (1898).
d. konauping Maindron, Bull. Soc. Ent. Fr. p. 216 (1906). — Pl. I 0,
Fig. 3.
e. bKychi G. Mauser, Soc Ent. p. 6 (1924).
f. hupeensis G. Hauser, Soc. Ent. p. 4 (1924).
g. infirmior G. Hauser. Soc. Eiit. p. 7 (1924).
1 laute Birmanie.
Sse Tchouan meridion.,
1 loupe.
Yun nan.
Kansou meridion.
I loupe, Tantsceetschan.
Yunnan .
4. SUBGENUS LAOCARABUS Lapouge
Laocarabus (subgenus) Lapouge. Carab. nouv. p. 86 (1916), p. 221 (1927), Carabinae, p. 36i (1931).
Caracteres. — Deltion large, assez court, pointu; palpes polychetes, non
dilates, Tarticle terminal cependant un peu raccourci ; fossette du labre interessant Tepistome;
antennes longues, non calleuses, front tres rugueux. Pronotum d' Apotomopterus, angles
posterieurs droits, la pointe un peu libre, a la limite entre le type lobe et le t3'pe
faux lobe, striolation transversale, forte. Elytres elliptiques, etroits et renfles, epaules
fu 3^ antes, emargination sensible chezlemale,peuprofonde, variable chez la fe meile;
epipleures tres larges en avant et recouverts en partie par Pe pister ne, retrecis et
canalicules jusqu'a Pemargination, densement et finem ent po netu es, non tronques;
primaires a segments lisses, renfles en perles luisantes en arriere; secondaires
lisses, seg mentes, tertiaires resolus en un fond apre et mat, pas d’i uter valles en
dehors du premier externe, ou vestigiaires. Saillie intercoxale posterieure tres renflee, separan t
les hanches posterieures presque jusqu’a la base, episternes du metasternum allonges.
Sillons, puncta, frange normaux. Apex gros, pointu. Taille grande ou tres grande, forme
longue, couleur noire {yiialisi).
Etat d’evolution. — Avance pour le genre, bien que les palpes restent pol3'chetes. L’emargi-
nation debute. La sculpture depasse de beaucoup celle des Apotomopterns et rappelle celle des Copiolabrus,
surtout en arriere. II ne subsiste que des traces des tertiaires, les primaires et secondaires sont
segmentes ou resolus en tubercules allonges, fusiformes, lisses, qui chez le vitalisi rappellent les perles
luisantes du Copiolabrus pustiilifcr. Noter la tendance a la separation des hanches posterieures; ce
caractere nouveau, s’il se developpe, peut aboutir a une structure analogue a celle si caracteristique des
Cychriis. II y a tres peu de Carabes chez qui il paraisse exister en puissance. Ph3dogenie, voir p. 279.
Repantition geographique. — Frontiere du Yunnan, du Tonkin et du Laos. Le vitalisi
descend assez au sud dans la chaine annamitique, jusqida la latitude du Senegal ; il est le plus
meridional des Carabes. — Carte 5, 11° 55.
LISTE DES ESPECES :
t. Laocar. vitalisi Lapouge, Carab. nouv. p. 85 (igi5). — Pl. I 0, Fig. 4.
[1 laut Laos.
Chaine annamitique.
5. Subgenus APOTOMOPTER US Motschulsky
A potomopterus (genus) i\Iotschulsk3’, Bull. Mose. p. 281 (i865); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 170
(1896); Semenow, S3'mbola', p. 74 (1898); I.apouge, Carab. nouv. p. 85(1916), p. 222(1927).
S3'nonymie : Morphocarabus .A Gehin, Cat. Carab. p. i6(i885).
6/6
COLEOPTEKA ADEPHAGA
Caracteres. — Mesion un peu renfle a Textremite; deltion large, court, pointu; palpes
peu polychetes, article terminal un peu court; sillons frontaux raccourcis; antennes tres
longues, non calleuses; tete normale. Pronotum moyen, subcordiforme, peu convexe,
egal, sans dessins en relief, sans gouttiere, d’ordinaire une seule soie laterale, base
sensiblement retrecie; lobes assez pointus mais a peine saillants, juste a la limite.
Elytres a tres fortes gouttieres, plus ou moins emargines; chez prodigus rebord tres fort,
dente a Temargination qui est tres profonde, epipleure tronque; sculpture tres variable, tres
entiere, a primaires segmentes et intervalles au dela du raphe chez prodigus, a primaires
fortement catenules, secondaires en fortes cotes, la premiere confluant dans la suturale avant le
milieu, tertiaires totalement dissous chez davidis, les autres intermediaires ; souvent traces de
quatrieme primaire pres du raphe, sur la seconde moitie; larges fossettes chez foveatus, grosse-
foveatus. Episternes du metasternum courts ; puncta, frange normaux; apex mediocre, pointu.
Taille grande ou tres grande, forme peu renflee, couleur tres variable, metallique, souvent tres riche,
prosternum et epipleures parfois metalliques.
Etat d’evolution. — Assez, mais inegalement avance suivant les especes. Les palpes restent
polychetes, le deltion, les antennes quiescents. Le pronotum n’a pas entierement resorbe ses lobes mais
est a la limite. La sculpture peut atteindre un degre tres avance chez davidis, grossefoveatus, bien que
remargination reste faible, inversement chez prodigus 1’emargination est maxima avec une sculpture
intacte, Toidre de developpement du theme est donc different suivant les especes. Phylogenie,
voir p. 279.
Repartition geographique. — Chine centrale, orientale. — Carte 5, n° 5i.
LISTE DES ESPECES :
1. A potomopterus prodigus Erichson, Nov. Act. Acad. Leopold. p. 221, Chine orient.
pl. 37, fig. 3 (1884); Lapouge, Carab. nouv. p. 85 (1916).
2. Apotomopt. changi G. Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 468 f 1913). Fokien ; Mt^Yunling.
3. Apotomopt. polemistes G. Hauser, Soc. Ent. p. 42 (1921). Fokien : Aps Yunling.
cupreus (olim) G. Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 467 figiS).
var. multistriatus Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 468 (igiS).
v^r. foveatus Hauser. Deutsche Ent Zeitschr. p. 468 (igi3).
ab. coi. Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 468 (igiS).
4. Apotomopt. prattianus Bates.
a. prattianus Bates, Ent. Vol. 23, p. 210 (1890); G. Hauser, Deutsche Sse Tchouan.
Ent. Zeitschr. p. 465 (1913).
b. grossefoveatus Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 464 (igiS). Kansou merid.
5. Apotomopt. davidis Deyrolle, Ann. Soc. Ent. France, p. 87, pl. 3, Kiang Si, Tche Kiang.
fig. 4 (1878); Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 470 (igi3).
davidi Born, Ent. Mitt. Vol. ii, p. 170-173 (1922!.
var. Menchangensis G. Hauser, Stett. Ent. Zeit. Vol. 79 (1918).
ab. coi. G. Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 471 (1913), Soc. Ent. p. 44 (1925).
6. Apotomopt. Cantonensis G. Hauser.
a. Cantonensis Hauser, Stett. Ent. Zeit. Vol. 79 (1918); Born, Ent. Kouan Toung : Lung
Mitt. Vol. 12, p. iSg-ibi (1923). Tan.
I'AM. CARA HI 0.^1
677
b. coitjiiucliis Born, Ent. Mitt. Vol. 11, p. 170-172 (1922), \'ol. 12,
p. i5g-i6i (-1923).
c. varius Hoin, Ent. \’ol. 12, p. 160 (1923).
d. melli Born, Ent. Mitt. Vol. 12, p. i6i (1923).
Cantonensis Born. Ent. Mitt. Vol. ii, p. 172 (1922).
Hounan, Kouan Toung.
[Ping.
Kouan Toung : Lien
Hounan, Kouan Toung.
7. Apotomopt. luschanensis G. Hauser, Soc. Ent. p. 25 (1919).
8. Apotomopt. cyanoptenus G. Hauser, Soc. Ent. p. 25 (1919).
9. Apotomopt, hector G. Hauser, Soc. Ent. p. 2, (1924).
Kiukiang, Luschan.
Hunan.
1 1 unan.
10. Apotomopt. telemachus G. Hauser, Soc. Ent. p. 37 (1925). Hunan ; Nan Joh.
11, Apoto'mopt. adolescens G. Hauser, Soc. Ent. p. 38 (1925). Hunan : Nan Joh.
12. Apotomopt. longeantennatus G. Hauser, Mitt. D. Ent. Ges. Vol. 2 Sse Tchouan mer.
(1931).
i3. Apotomopt. nanosomus G. Plauser, Mitt. D. Ent. Ges. Vol. 2 (193 1). Sse Tchouan mer.
6. SuBGENUS EUTOMOPTERUS Lapouge
Eutomopterus (subgenus) Lapouge, Carab. nouv. p. 222, Misc. Ent. (1927), Carabinae, p. 36o (1931).
Svnonymie : Morphocarabus B pars Gehin, Cat. Carab. p. 16 (i885).
Apotomopterus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 170 (1896); Semenow, Symbolas,
p. 74 (1898); Born, Soc. Ent. p. i85 (1909); Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr.
p. 464 (1913).
Caracteres. — Deltion large, tres court, en accent circonflexe; palpes tres
polychetes, article terminal court; mandibules larges; fossette du labre vaguement demi-
circulaire, limitee a la base par un deini-cercle renfle, une petite fossette mediane en avant de
1’epistome, ne rejoignant pas celle du labre, fossettes laterales de Tepistome fortes, prolongees jusqu’a
Tantenne, pas de sillons au dela, ou vestigiaires ; antennes longues, non calleuses; museau
court, large, aussi la tete un peu grosse; front convexe. Pronotum un peu petit, en
for me de cercie rogne en avant et en arriere, egalement, bien renfle, a gouttieres
visibles et i m pressio ns tria ngulai res a la base et au sommet, re unies par la ligne
axiale et definissant un renflement du disque en mappemonde, ces reliefs plus ou moins
saillants et precis suivant 1’espece ; cotes a peine rebordes; pas de lobes libres, 1’angle a la
limite entre lobe et faux lobe; soie laterale unique. Elytres ovoides, allonges ou tres allonges,
assez renfles, gouttiere souvent tres large, surtout en arriere, emargination constante mais
dhmportance tres variable, d’ordinaire forte ou tres forte mais sans dent prolongeant le
rebord, epipleure toujours tres rogne; sculpture tres diverse, tantot tres complete, sauf
le piemier tertiaire soude a la suturale, tantot en dissolution pres du raphe, avec ou sans traces de
quatrieme primaire ; tertiaires egaux aux secondaiies, parfois reduits {iehaiigensis, arrowi), intervalles
au dela du raphe plus ou moins distincts; epipleures tres larges en avant, recouverts sur le
bord par Pepisterne. Sillons, puncta, frange normaux; apex triangulai re, j)arfois tres
gros et arrondi (juiinatiensis). Tai Ile moyenne ou grande, for me longue, mais assez
renflee, robuste; couleur noire d’ordinaire, mordoree a tete et pronotum bleuatres chez yunuanensis.
678
COLEOPTERA ADEPHAGA
Etat d’evolution. — Assez avance. Le deltion, les antennes restent quiescents. L’evolution du
pronotum est avancee, les reliefs en mappemonde sont souvent tres developpes, la forme du prothorax
tend a devenir globuleuse. L^evolution de la sculpture et de remargination sont en developpeinent
actuel. D’une secheresse schematjque chez delavayi, dont les trois intervalles voisins du raphe sont tres
fins mais tres nets, la sculpture passe chez yunnantnsis au quatrieme primaire accompagne d’un fuseau
de granulations confuses et chez arrowi au systeme a tertiaires obliteres. Phylogenie, voir p. 279.
Repartition geographique. — A peu pres toute la Chine, les formes les moins avancees
cantonnees a la frontiere thibetaine. — Carte 5, n^^ Sz.
LISTE DES ESPECES :
I. Eutomopterus delavayi Fairmaire, Le Natural. p. 223(1886), Ann. Yunnan septentrional ;
Soc. Ent. France, p. 3o8 (1886) ; Lapouge, Carab. nouv. p. 228 (1927). Alticole,
— Pl. I 0, Fig. 6.
var. talianus Hauser, Soc. Ent. p. 25 (igig).
2. Eutomopt. mecynodes Bates, Entomol. Vol. 28, p. 211 (1890).
tientei Born, Ent. Mitt. Vol. ii, p. I78 (1922).
.Sse Tchouan meridion.,
Washan.
3. Eutomopt. eccoptopterus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i38, Sse Tchouan.
pl. I, fig. 17, 18 (1894); ? Maindron, Bull. Soc. Ent. France, p. 216
(1906).
tientei Bates, Entomol. Vol, 23, p. 210 (1890).
4. Eutomopt. tientei J. Thomson, Arch. Ent. Vol. i, p. i65 (1857); Chine nord-est.
Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i38. pl. i, fig. 19 (1894); Born,
5. Eutomopt. minor Bates, Proc. Zool. Soc. London, p. 217 (1889);
Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 468 (t9i3); Lapouge, Carab.
nouv. p. 228 (1927).
var. ichangensU Bates, Proc. Ent. Soc. London, p. 217 (1889); Hauser, Deutsche
Ent. Zeitschr. p. 465 (igiS).
6. Eutomopt. arrowi G. LIauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 468 (1918).
Houpe occid.
[San.
Chine occid. ; Chin Fou
Eutomopt. yunnanensis Born, Soc. Ent. Vol. 20, p. 33 (ipoS), Vol. 24, Yunnan.
p. i85 (1909), Vol. 3i, p. I (1916), Ent. Alitt. Vol. ii, p. 178 (1922).
8. Eutomopt. kouanti Maindron, Bull. Soc. Ent. France, p. 2x5 (1906). Yunnan.
ab. coi. Maindron, Bull. Soc. Ent. France, p. 2i5 (1906).
[Tu.
9. Eutomopt. achilles G. Hauser, Soc. Ent. p. 8 (1924). Sse Tchouan : Tchong
10. Eutomopt. stoetznerianus G. Hauser, Soc. Ent. p. i (1924).
mecynodes Lapouge, Carab. nouv. p. 221 (1927).
Sse Tchouan : Kiating
Fou.
6. Genus ARCHAEOCARABUS Semenow
Archaeocarabus sectio Semenow, Symbolte, p. 62 (1898).
Caracteres, — Sous-menton piat; mesion un peu ren fle; deltion large, courtement
angule; palpes dichetes, le dernier article triangulaire, un peu dilate, raccourci;
pas dhndication pour les antennes, le male etant inconnu. Pronotum setigere, peu reborde. Elytres non
FAM. CARAHID/K
679
emargines, sculpture entiere. Sillons forts, puncta, frange normaux. Taille inoyenne, couleur noire,
facies de Tauaocarabns. Je connais ce Carabe seulement par la description de Semenow, qui auraitbesoin
d’etre completee.
Etat d’evolution. — Peu avance, deltion attarde, sculpture entiere. Cependant les sillons
abdoininaux sont deja bien developpes. — Phylogenie, voir p. 277.
Repartition geographique. — Sse Tchouan. — Cart. 5, n'' 56.
LISTE DES ESPECES :
I. Archaeocarabus relictus Semenow, S^mibolje, p. 63 (1898). .Sse Tclrouan.
7. Genus NESAEOCARABUS Bedel
Nesaeocarabus (subgenus) Bedel, Cat. Coi. N. Afriq. V'ol. i, p. 23 (1895); Semenow, SymboUe,
p. 209 (1898).
S3mon3'mie ; Liocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. i5g (1896).
Caracteres. — Sous-menton piat; mesion un peu renfle; deltion aigu, subegal aux
lobes; palpes greles, un peu dilates, dichetes; mandibules arquees, peu acerees ; fossette
du labre de m i -ci rc ulai re , separee de 1’epistome; fossettes de 1’epistome grandes,
presque triangulaires, atteignant les antennes, non prolongees au dela; antennes longues depassant
les genoux intermediaires, greles et non calleuses. Pronotum tres largement echancre en avant, un
peu plus large que long; peu cordiforme, a cotes regulierement arques, chez interruptus ; (res cordiforme,
etrangle brusquement pres des lobes chez coarctatns\ disque bilobe convexe, defini par une
depression triangulaire anterieure, une posterieure et la gouttiere, celle-ci imprecise,
etroi te -. fossette juxtangulaire netteetprofonde, creusant le lobe; bord ourle,reborde
seulement sur les lobes, ceux-ci triangulaires, assez pointus, tres creuses, diriges en arriere chez
interruptus faustus, luxes en dehors chez coarctatus. Elytres courteinent elliptiques c\\qz inter) uptus,
longuement c\\ez faustus^ ovoides chez coarctatus, convexes; gouttieres larges, surtout en arriere, reboids
sensibles; el3Ares polis, primaires formes de tubercules nets et assez distants, secondaires ecourtes,
en cotes fines ou tres fines, le premier et le quatrieme disparus, tertiaires vestigiaires ou totalement
nuis, un pii en dehors du primaire externe, le flanc tombant ensuite verticalement
jusqu’au raphe tres reduit ; gouttiere lisse; epipleures courts, tres creux. Pattes longues, quatre
pulvilli. Sillons, puncta, frange mediocre. Apex fin, pointu. Taille moyenne, forme convexe,
dessus tres poli, brillant, comme laque; couleur assez foncee, metallique, imprecise, tendant
au bronze ou au vert.
Etat d’evolution. — Avance, sauf quant aux antennes encore simples. Sculpture singuliere.
sans points, sans stries, sans rugosiles, d’une poli sans autre exemple chez les Carabinae-, sauf les
primaires qui se maintiennent et confluent meme a Textremite, et les traces de deux secondaires,
rarement assez developpes, tout a disparu plus completement que chez aucun autre Carabe. Le jdi
externe, qui provient probablement d’un secondAire ou d’un tertiaire, est une singularite unique chez
les Carabes. L’etranglement du pronotum chez le coarctatus est egalement sans exemple. Les
Nesaeocarabus ont ainsi par leurs possibilites une situation tres a part. Ph3’logenie, voir p. 274.
Repartition geographique. — lies Canaries : interruptus et faustus sont propres a Teneiiffe, a
lies niveaux differents, coarctatus a Canaria
Sous-GENRES. — Geiire indivis.
68o
COLEOPTERA ADEPHAGA
LISTE DES ESPECES :
I. N esaeocarabus interruptus Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 547 (i83i) ; Teneiiffe.
abhreviatus Brulle, Rev. Ent. Vol. 2, p. 298 (iSyS).
VAX. faustus Brulle, Ent. Canar, p. Sy, pl. 2, fig. 3 (i838); Bedel, Cat. Coi. N. Afr.
p. 25 {1895); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i59 (1S96).
2. ISIesaeocar. coarctatus Brulle, Ent. Canar, p. Sy, pl. 2, fig. 3 (iS38); Grande Canarie.
Gehin, Cat. Carab. pl. 6 (i885); Bedel, Cat. Coi. N. Afr. p. 25 (iSgo);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. iSg (1896). — Pl. 10, Fig. 7 .
8. Genus LICHNOCARABUS Reitter
Lichnocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 161 (1896).
Synonymie : M esocarabus C Gehin, Cat. Carab. p. 16 (i885).
Limnocarabus D Gehin,. Cat. Carab. p. 27 (i885).
Caracteres. — Sous-menton plan; mesion peu renfle; deltion reduit a un ourlet
angule; palpes greles, un peu longs, non dilates, dichetes; fossette du labre interessant
1’epistome; fossettes de Tepistome atteignant 1’antenne, non prolongees en sillon; front uni; antennes
un peu greles, longues, non calleuses, inais a la limite, deja epilees dessous. Pronotum transverse,
peu retreci en arriere, a cotes mediocrement arques; disque tres renfle chez limbatus, moins chez vinctus,
le renfle m ent limite en avant par une impression triangulaire, sur les cotes par des
gouttieres profondes, en arriere par la depression posterieure, entaille en arriere
par les fossettes juxtalobaires et une axiale, formant ensemble quatre lobes en
arriere; rebord bien accuse, surtout pres des lobes, ceux-ci assez developpes, arrondis a
Textremite, retrousses en dehors. Elytres un peu ovoides, les epaules fuyantes; gouttiere et
rebord bien developpes; pas d’ emar ginatio n ; suture un peu en toit chez vinctus', sculpture bien
conservee chez limbatus, sauf quelquefois les deux intervalles externes; primaires plutot segmentes que
catenules, egaux aux autres intervalles, tous saillants et separes par des stries profondes, nettes,
ponctuees ou non; raphe tres fort, presque catenule; sculpture reduite chez vinctus, les primaires
segmentes, assez faibles, ainsi que les secondaires, tertiaires plus ou moins evanescents, le secondaire
externe tres faible, raphe mediocre. Sillons faibles, puncta et frange normaux, apex pointu. Pattes
un peu longues. Taille moyenne, couleur noiratre, a reflets bronzes chez vinctus.
Etat d’evolution . — Peu avance. Deltion, palpes, le dichetisme a part, antennes plutot
primitifs. De meme chez limbatus la sculpture. L’evolution actuelle porte sur cette derniere, par
attenuation des intervalles et principalement des tertiaires chez vinctus. Phylogenie, voir p. 274.
Repartition geographique, — Etats-Unis nord-est, Canada sud-est pour le limbatus', le vinctus
s’etend plus vers le sud et Touest. — Carte 6, no 9.
Ontogenie. — Larves indeterminees, mais qui figurent probablement, en raison de Tabondance
relative de ces Carabes, parmi celles que j’ai trouvees au National Museum de Washington. Ce qui
complique les difficultes, c’est que les Lichnocarabus sont places par hypothese parmi les Carabogeniens,
mais ont des caracteres qui les rapprochent des Multistries, de sorte que c’est justement de la
connaissance exacte de leur larve que depend leur classement. On peut leur attribuer dubitativement la
larve de Jackson Island, Maryland, mai 1913, Barber, a peu pres identique a celle du prohlematicus.
FAM. CARAH1T)/F:
68 1
n’en differant que par son etroitesse extreme, longueur 20 inillim., largeur 3 ’/o millim., les lohes du
protelson et du telson plus courts, arrondis, les cerci et leurs epines plus longs et plus greles. On peut
de meme leur attribuer une larve de provenance incertaine que je rapporterais volontiers au madinder
lapihiyi en raison de ses analogies avec celle du granitlaiiis, mais voisine de celle du monilis par d’autres
caracteres; labre de gianulalits, la dent axiale dellechie, carenee, plus courts que les laterales, se
projetant sur rh3-podon plus large, plus long, depassant les laterales, palpes du grantilaitis, seulement le
terminal CNdindrique moins allonge, disque du front circulaire, tres renfle, a deux fossettes ant6rieures
profondes, plus profondes que celles du granulatus, corps du monilis, seulement le telson et les cerci aussi
granuleux que ceux du granulatus. Ou bien encore une larve de Ravine at Camp, Pennington (lap,
^brginia, ne differant du nemoralis que par le milieu du mesolabre qui est un peu rentrant. C’est aux
Americains de resoudre la question par 1’elevage.
Soi;s-GENRES. — Genre indivis.
LISTE DES ESPECES :
1. Lichnocarabus limbatus Say, Trans. Am. Fhil. Soc. Vol. 2, p. 77 Canada sud-est, Etats-
(1829); Pi‘ovancher, Faun. Ent. Canada, Vol. i, p. i5o (1874). Unis nord-est.
goryi Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 544 (i83i).
2. Lichnocar. vinctus \A’eber.
a. carinatus Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 80 (1826).
b. vinctus Weber, Observ. Ent. p. 42 (1801). — Pl. I 0, Fig. 8
interruptus Say, Trans. Am. Fhil. Soc. Vol. 2, p. 62 (1820).
ligatus Germar, Insect. spec. nov. p. 8 (1824).
9. Genus SEMNOCARABUS Reitter
Semnocanabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 147(1896).
Svnonymie : Trachycarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 52 (i885).
Caracteres. — Sous-menton piat, p 1 u riset i ge re , mesion variable, piat chez
le deltion a peine indique par un angle, plus ou moins renfle chez iransiliensis, le deltion parfois subegal
aux lobes et pointu ; palpes dichetes, gros, tres courts, non dilates; fossette du labre
triangulaire, interessant l’epistome ; fossettes de Fepistome courtes, tres marquees; antennes
courtes, moniliformes, non calleuses. Pronotum transverse, prescjue rectangulaire,
convexe, sans gouttieres, sans rebords, sans reliefs ni depressions, sauf une trace de
fossette subangulaire, tronque en ariiere, sans lobes sensibles. Elytres paralleles ou ovoides,
convexes, presque sans gouttiere, oui les, non emargines; sculpture hachee, a peine sensible,
quelquefois les tertiaires plus etroits chez iransiliensis. Sillons nuis, puncta evanescents, frange
normale. Pattes un peu courtes, pulvilli larges. Taille tres petite, parfois ne depassant jias le
centimetre; forme un peu cylindrique; couleur noire ou bronze noiiatre, parfois les pattes et la base
des antennes rougeatres.
Etat d’evolution . — .Assez avance, par degenerescence. Les ])lus petits et les plus miserables
des Carabes; ont econornise ii l’extieme en ne conservant que le necessaire ii la vie. Le sous-menton
plurisetigere indique un point de depart assez pi iinitif. — Fhylogenie, voir p. 279.
Etats-Unis est.
Etats Unis est et centre.
682
COLEOPTERA ADEPHAGA
Repartition geog raphique. — Grand Thian Chan, aussi Alatau transilien. Alticole ou tres
alticole. — Carte 3, 11° 19.
Ontogenie. — Inconnue. II sera difficile mais il est indispensable d’elever la larve des
Semnocarabus pour etre fixe sur leur position reelle dans la classification, mais mon impiession est qu’ils
proviennent de Carabogeniens.
Sous-GENRES. — Geiire indivis.
LISTE DES ESPECES ;
1. Semnocarabus transiliensis Semenow, Symbolce, p. 3i (1898), Rev. Alatau transilien;
Russ. Ent. Vol. 8, p. 118 (1908). — Pl. I 0, Fig. 9. Alticole.
2. Semnocarabus regulus Dohrn, Stett. Ent. Zeit. p. 104 (1882); Gehin, Grand Thian Chan;
Cat. Carab. pl. 6 (i8S5); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 174 (1896); Alticole.
Semenow, Symbolae, p. 3i (1898), Rev. Russ. Ent. Vol. 8, p. 118
(1908).
var. haiiurianns Reitter. Best. Tab. Carab. p. 174 (1896).
FAM. CARAHID/F
683
4. SUBTRIBUS CYCHRINA Reitter
Cychrina (subtribus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 40 (1896).
Svnon5'mie : Cychnides (tribu) Lacortlaire, Gen. Coi. Vol. i, p. 60 (1S54).
' Cychrites (tribu) Castelnau, Hist. Nat. Coi. Vol. i, P. i, p. i38 (i85i); Groupe
Jacquelin Duval, Gen. Coi. Eur. p. 10, 61 (i855); (sous-tribu) Gehin, Lettres i,
p. 19(1875); Cat. Carab p. XXXVI, p. 71 (i885).
Cychrini (tribus) Morn, Synops. Cychrus Bor. Amer., Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 7,
p. 168 (1878); Schwartz, Descript. Syn. Nomaretus, Proc. Ent. Soc. Washingt.
Vol. 3. p. 269 (1895); Roeschke, Monogr. Trib. Cychrini, Ann. Mus. Ilung. Vol. 5,
p. 102(1907); Lang, Cat. Coi Amer. p. 43 (1920).
Tableau de determination. — Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 116-132(1907).
Caracteres. — Sous-menton piat, setigere (exc. Cychropsis, Cychrus, Sphaeroderus) ;
menton piat, mesion depourvu de soies, sans saillie en avant; palpes longs, greles,
article terminal tres grand, triangulaire, excave, tous pourvus de soies subtermi-
nales. les labiaux polychetes, sauf chez Spkaerodenis ■, maxilles pourvues d’un lobe
externe tres grand, enveloppant 1’interne; mandibules tres longues, tres greles, sans
deplession sublobaire ni aretes, frangees a 1’interieur, retinacle place pres de la
pointe, decouvert, les deux dents dans le plan de la mandibule, pas de soie externe;
labre tres allonge, toujours bilobe; lobes tres allonges, presque paralleles (exc.
Cychropsis), cilies en dedans; fossette ouverte en avant, laissant en arriere un pont releve
entre les deux lobes tres renfles (exc. Sphaerodertts)-, deux ou quatre soies en avant de la fossette, un
pore vers Textremite de chaque lobe; epistome tres grand, non setigere, renfle en fourche;
soies oculaires simples, nulles chez Cychropsis, Irichroa, Nomaretus antennes tres longues, tres
greles, jamais calleuses, scape tres gros et long, setigere, aucun article impressionne, quatrieme
et souvent troisieme pourvus de quelques soies, parfois villeux [Nomaretus, Pseudonomaretus) ■,
tete et specialement museau tres etroits, allonges. Pronotum d’ordinaire cordiforme,
non reborde, sauf chez Scaphinotus, et alors demesurement reborde, non lobe (exc. Scaphinotus), pourvu
ordinairement d’une soie laterale, plusieurs chez Scaphinotus, depourvu de soie posterieure (exc. Irichroa.
Nomaretus, Pseudonomaretus).
El}’tres soudes, renfles, ourles ou a peine rebordes (exc. Scaphinotus), jamais serrules ni
emargines; epipleures tres vastes, emprisonnant 1’abdomen, sillonnes jusqida rextremite
(exc. Cychropsis)-, sculpture sans quaternai res, primaires sans ou presque sans pores. tertiaires
souvent dedoubles ou resolus en fuseaux de granulations, intervalles externes souvent disparus, raphe
tres reduit. Pas d’ailes. Apophyse du jrrosternum troiKiuee ou rabattue (exc. Sphaeroderus)
epi meres et episternes du prosternum soudes en une seule plaque chez Cychropsis, Cychrus,
Shhaeroderiis -, hanches posterieuies largemenl separees; sillons et puncta constants; frange
anale leduite a quel(]ues jiores seligeres, mais en nombre defini. Pattes longues.
684
COLEOPTERA ADEPHAGA
greles, sans sillons, carenes. ni franges; pulvilli d ’ o r<l i n ai re peu developpes, parfois
absents, so uvent rem places par des soies jaunes et serrees; souvent tarses moyens
et meine posterieurs munis de telles soies. Taille petite (exc. Scaphinotiis, Irichroa vidua);
coloration rarement metallique.
Etat d’evolution. — Assez avance, mais conforme a des themes particuliers. Le menton
sans deltion, les soies nombreuses des palpes, le reliquat de pubescence des antennes non
calleuses, la separation des hanches posteri eures et peut-etre la structure des tarses et
des pulvilli, en tout cas la simplicite des mandibules et des pattes sans depressions ni
carenes sont des caracteres ancestraux tres primitifs. Inversement Texcavation des palpes, la
structure des maxilles, 1’elongation du museau et des mandibules, 1’obliterati on
des soies de 1’epistome, du pronotum, chez trois genres du sous-menton et de Porbite,
la structure de 1’epipleure, Tabsence d’ailes, la reduction de la frange anale a des
pores en nombre defini, sont des caracteres d’evolution avancee ou tres avancee, la plupart
propres aux Cychrines. L’evolution actuelle porte sur les diverses soies, y compris les pulvilli, la
sculpture, la structure du prosternum, les rebords et lobes et quelques menus details. Phylogenie, voir
p. 281-291.
Repartition geographique. — Holarctique. Les Cychropsis et quelques Scaphinotiis habitent
des latitudes assez basses, mais a de grandes hauteurs. L’habitat de cette sous-tribu exclut a la fois les
regions boreales et celles deja un peu chaudes. — Carte 7, n^s en noir.
Ontogenie. — Peu connue. En dehois des Cychrus et N omaretiis on ne connait rien des larves et
dans la mesure de ce que Ton connait elles paraissent difficiles a differencier.
Genres. — Six : i. Cychropsis, 2. Nomaretus, 3. Scaphinoius, 4. Brennus, 5. Cychrus, 6. Sphaeroderus.
I. Genus CYCHROPSIS Boileau
Cychropsis (genus) Boileau, Bull. Soc. Ent. Prance. p 35o (1901); (subgenus) Roeschke, Monogr.
des Cychrini, p. 126, 20i-2o3, pl. 4, fig. 2 (1907).
Caracteres. — Sous-menton depourvu de soies; palpes maxillaires depourvus
de soies, labiaux pol3’chetes, article terminal elliptique plutot que tri angulaire ; maxilles
dentes du cote interne et munies de soies; mandibules assez fortes, arquees et relativement
courtes, le retinacle peu en avant du lobe; labre echancre en demi -cercie et non en U,
relativement court; deux soies dans 1’echancrure ; pas d’apophyses genaires; pas de soies
orbitaires; antennes depassant le milieu du corps; scape claviforme, la soie longue; t6te relativement
large et museau relativement court pour la sous-tribu. Pronotum petit, cordiforme, angles
posterieurs un peu extroverses, epipleures un peu visibles d’en haut, impressions faibles. Elytres
largement ovoides, presque cylindriques, le dessus tres convexe et les flancs presque verticaux, aussi
1'arriere chez le male; sculpture peu marquee, stries plus ou moins ponctuees; intervalles plus ou moins
en relief, strioles en travers, les primaires souvent mieux marques, tendance generale au brouillage;
raphe a soies nombreuses; sillon de 1’epipleure n’atteignant pas 1’extremite. Episternes
et epimeres du prosternum soudes en une seule plaque; sillon meso-episternal nui; episternes
du metasternum longs; puncta multiples; pas de soie metacoxale anterieure, posterieure et metatro-
chanterique presentes, deux paires de soies anales chez le male, d’ordinaire une de plus chez la femelle.
Trois pulvilli bien developpes. Couleur noire.
FAM. CARAinD/E
685
Etat d'evolution. — Tres retardataire quant aux parties de la bouche et a la conformation
generale de la lete; par exception de ce principe, noter Tabsence de soies au sous-menton, aux palpes
inaxillaires, la reduction a deux des soies de la fossette du labre. Pour le reste, etat moyen. Ont deja
disparu les soies orbitaires, les metacoxales anterieures; les episternes et les epiineres du pronotuin
sont deja soudes, mais certains caracteres sont en retard : la reduction des puncta est incomplete, celle
des soies anales pas encore bien stabilisee, le sillon de repipleure n’atteint pas rextreinite. L’etat
d’elimination de la sculpture est moyen. I,e grand developpement des pulvilli est notable, mais on peut
Tinterpreter comme un progres, ou au contraire comme un reliquat. Ph3dogenie, voir p. 289.
Repartition geographique. — • Himalaya : Sikkim ; alticole. — Carte 7, no i.
Sous-GEXKES. — !\Ionot3’pe.
LISTE DES ESPECES :
r. Cyohropsis sikkimensis Boileau, Bull. Soc. Ent. France. p. 255 (rgoi); Sikkim.
Roeschke, ?^Ionogr. Cychrini, p 202 (1907).
2. Genus NOMARETUS Le Conte
Nomaretus (genus) Le Conte, Trans. Am. Phil. Soc. Philad. Vol. lo, p 3gg (i853); Ilorn, Brooklyn
Ent. Soc. Vol. I, p. 79(1879); Gehin, Cat. Carab. p. XXXVII, p. 76 (i885); Schvvartz, Proc.
^ Ent. Soc. Washingt. Vol. 3, p. 269-271 (1895); (subgenus) Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 117,
120-121, i5i-i54, pl. 4, fig. ya (1909); Casey, Mem. Coi. Vol. 5, p. 3o (1914).
Tableaux de determination. — Roeschke, Monogr. Cjmhrini, p. 120 (1907).
Caracteres. — Sous-menton pourvu de soies gulaires; palpes polychetes, article terminal
triangulaire; fossette du labre n’interessant pas Tepistome, pourvue de quatre soies; fossettes de
1’epistome et sillons nuis; soies oculaires; antennes tres longues, articles deuxieme,
surtout troisieme et quatrieme d’ordinare plus ou moins pubescents; tete petite, tres
etroite en avant, etranglee derriere les 5'eux, renflee en arriere. Pronotum cordiforme, plus ou moins
etroit, sans rebords ni lobes; deux ou plusieurs soies laterales et une juxtangulaire. El3'tres moderement
renfles, a stries ponet uees en nombre reduit. Epimeres et episternes du pronotum non soudes ;
sillons abdominaux variables. Trois ou quatre pulvilli plus ou moins developpes. Taille tres
petite ou petite, couleur d’ordinaire plus ou moins metallique.
Etat d’evolution. — Retardataire, sauf quant a la sculpture. Les antennes sont velues a
Texception du scape chez Nomaretus, au moins sur une partie des troisieme et quatrieme articles chez
Pneiidonomaretus. Le retrecissement du museau a entraine Tobliteration des fossettes de Tepistome, ou
inversement. Meme correlation entre le retrecissement des el3’tres et la reduction du nombre des stries,
peu nombreuses. Les soies juxtangul.iires du pronotum subsistent encore. Ph3 logenie, voir p. 282.
Repartition geographique. — Canada Meridional ; Region des Laes; Etats- Unis de Test et
centre. — Carte 7.
Ontogenie. — On connait probablement la larve du Pseudonomarelus huhbardi.
Sous-GENKES. — Deux : I. Nomaretus, 2. Pseudonomaretus.
686
COLEOPTERA ADEPHAGA
’ I. SuBGENUS NOMARETUS Le Conte
Nomaretus (genus) pars Le Conte, Trans. Am. Phil. Soc. Philad. Vol. lo, p. 699 (i853); Horn,
Brooklyn Ent. Soc. Vol. i, p. 79 (1879); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 117, 120-121,
i5r-i54 (1909).
Synonymie : Sphaeroderus pars Castelnau, Hist. Nat. Coi. Vol. i, P. i, p. iSg (i85i).
Tableaux de determination. — Roeschke, Monogr. Cychrini, p. i2o{igo'j).
Caracteres. — Scape seul glabre, deuxieme article des antennes finement pubescent sur Ia
moitie distale, troisieme et quatrieine entierement pubescents; apophyses genaires nulles. Pronotum
a disque renfle, presque bilobe, les impressions profondes; plusieurs soies laterales, chez
cavicoUis les points voisins de la strie mediane du pronotum et ceux de Timpression posterieure sont
setigeres. Elytres un peu deprimes sur le disque, epaules sensibles; envi ron 12 stries, ponctuees,
les intervalles un peu renfles: raphe richement pourvu de soies; epipleures grossierement ponctues.
Dessous ponctue, sauf le milieu de Tabdomen, soies du metasternum presentes, sillons interrompus au
milieu, parfois dissimules par la ponctuation sur les flancs, deux pores subanaux chez les deux
sexes; le quatrieme velu, non ecailleux, parfois le premier reduit a la moitie de la largeur (bilobus,
fissicollis). Taille petite, mais depassant le centimetre, forme retrecie en avant, couleur metallique,
violet indigo ou pourpre.
Etat d'evolution. — Le plus retardataire : pubescence des articles basilaires des antennes,
pluralite des soies laterales du pronotum, integrite de celles du metasternum, nombre relativement
eleve des stries des el3'tres, pulvilli developpes. Cependanton peut soutenir que les pulvilli sont en v6ie
de formation et la pubescence des articles basilaires des antennes un caractere nouveau ; il faut
reconnaitre, en tout cas, que celle du deuxieme article est un caractere nouveau, ou du moins
sans exemple chez les Carabides vivants. Meme observation pour les pores setigeres de la strie axiale et
et de la depression basilaire chez cavicoUis.
Repartition geog raphique. — Canada Meridional; Nouvelle Angleterre; Region des Lacs ;
b..tats-Unis du Centre, jusqu’au Kansas, s’elevant en altitude a mesure que la latitude est plus basse. —
Carte 7, no 4.
LISTE DES ESPECES :
I. Nomaretus bilobus Say, Trans. Am. Phil. Soc. Philad. Vol. 2, p. 72 Des Grands Lacs au Mis-
(1825); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 16 (1826); Castelnau, Hist. souri, St-Laurent et
Nat. Coi. Vol. I, P. I, p. iSg (i85i); Le Conte, Ann. Lyc. Nat. Hist. N. Angleterre.
New-York, Vol. 4, p. 444 (1848); Horn, Brooklyn Ent. Soc. p. 79
(1879); Schwarz, Proc. Ent. Soc. Washingt. Vol. 3, p. 270 (i8g5);
Roeschke, Monogr. Cjmhrini, p, i52 (1907).
2. Nomar. fissicollis Le Conte, Trans. Am. Phil. Soc. Philad. Vol. 10, Illinois, lowa, Kansas,
p. 399 (i853); Horn, Brooklyn Ent. Soc. Vol. i, p. 79 (1897); Texas.
Schwarz, Proc. Ent. Soc. Washingt. Vol. 3, p. 270 (1895); Roeschke,
Monogr. Cychrini, p. 154 (1907).
3. Nomar. cavicoUis Le Conte, Coi. Kansas, p. 3 (1859) ; Horn, Brooklyn Kansas, Arkansas, Mis-
Ent. Soc. p. 79 (1879); Schwarz, Proc. Ent. Soc. Washingt. Vol. 3, souri. Texas; Alticole.
p. 270(1895); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. i52 (1907).
FAM. CAKAIUD/E
687
2. SuBGENUS PSEUDONOM ARETUS Roeschke
Pseudonomaretus (subgenus) Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 121. 154 (1907); (genus) Casey, Mem.
Coi. \’ol. 5, p. 3o (19 (4); Leng, Cat. Coi. Amer. p. 48 (1920).
S\nonymie : Maronetus (genus) Case}^ Mem. Coi. \'ol. 5, p. 3o (1914); Leng, Cat. Coi. Amer,
p. 43 (1920).
Tableaux de determination. — Roeschke, Monogr. CAxhrini, p. 121-122 (1907).
Caracteres. — Troisieme et quatrieme articles des antennes seuls velus, en
totalite ou en grande partie; pas d’apoph5'-se genaire, la joue seulement un peu relevee
par le mandibule, ce qui est autre chose. Pronotum lisse, cordiforme, a deux soies laterales
seulement. El3'tres convexes, assez egalement d’un bord a Tautre, a stries peu nombreuses et
intervalle's plats, lisses; soies du raphe plus ou moins continues, plus ou moins serrees, epipleures
non ou peu ponctuees. Dessous lisse, sillons plus ou moins incomplets, soie metacoxale posterieure
absente; deux soies anales chez les deux sexes. Pattes assez courtes, trois ou quatre pulvilli,
a des degres de developpement tres divers. Taille tres petite, souvent au dessous du centimetre,
forme convexe, d’ordinaire allongee; couleur noireou noiratre, avec ou sans reflets plombes ou bronzes.
edat brillant, le dessus et le dessous comme vernis.
Etat d’evolution. — Plus avance que celui des Nomaretus. Les antennes se denudent, les soies
du pronotum sont reduites, la metacoxale posterieure a disparu, les stries sont peu nombreuses, parfois
seulement quatre sur chaque elytre, et ne depassant pas le disque. L’evolution actuelle porte sur la
denudation des antennes, Tobliteration des stries. Les pulvilli, tres instables chez les Cychrines, varient
suivant les especes, d’une maniere independante des autres caracteres. Phylogenie, voir p. 282.
Repantition geographique. — Groupe exclusivement alticole, cantonne partie a Test dans le
s}'steme .Alleghanien, partie a l’ouest dans celui des Rocheux, region nord et la chaine des Cascades :
Washington, Idaho. Casej’ a donne le nom de Maronetus au.x formes des Alleghan)’s, avec le rang
immerite de genre. — Carte 5, no 5.
Paleontologie. — Le Nomaretus serus Scudder, fossile du Colorado, n’appartient pas selon
Roeschke aux Carabinae ; cette opinion est aussi la mienne.
Ontogenie. — J’ai examine une larve trouvee par Schwarz avec Pseudonomaretus hubbardi et
qu’il attribue a cette espece. Je ne vois pas de difficulte a cette attribution. Tres voisine de celle
du Cychriis caraboides, elle en differe par les palpes plus obliquement tronques, les lobes des tegmina
moins arrondis, les cerci soudes au telson presque jusqu’au bord de celui-ci, pas de post-tergite
au dessous.
LISTE DES ESPECES :
[Pseudonomaretus Case}').
r. Pseudonomaretus merkeli Plorn, Ent. Amer. Vol. 6, p. 71 (1890); Idaho.
Roeschke. Monogr. C3'chrini, p. 122, 160(1907); Case}', Alem. Coi.
Vol. 5. p. 3o ( 1914).
\a.T. idulioeiisis Webb, Ent. News, \'ol. 12, p. i33 (1901); Roeschke, Alonogr.
Cychrini, p. 160 (1907).
2. Pseudonom. relictus Ilorn, Trans. .Amer. Ent. Soc. Vol. 9, p. 188 Idaho, Washington.
(1881); Roeschke, Alonogr. C3xhrini, p. 122, 162 (1907); Casev,
Mem. Coi. \'ol. 5. jr. 3o (1914).
var. regularis I,e Conte. Trans. Am. Ent. Soc. Vol. 12. i>. 2 ( iS85) ; Webb, Ent. News,
Vol. 12, p. 134 fiooi ; Roeschke, Monogr. Cychrini. ]>. i63 ^1907).
688
COLEOPTERA ADEPHAGA
3. Pseudonom. imperfectus Horn, Proc. Ac. Nat. Sc. Philad. p. 669 De la Caroline du nord a
pl. 8, fig. I (1860), Brooldyn Ent. Soc. Vol. i, p. 79(1879); Schwarz, la Pensjdvanie.
Proc. Ent. Soc. Washingt. Vol. 3, p. 273 (iSpS); Beutenmuller, Bull.
Am. Mus. Nat. Hist. Vol. 19, p. 5i2, pl. 49, fig. 2 (1903); Roeschke,
Monogr. Cychrini, p. 122, i55 (1907). — Pl. I 0, Fig. I 0.
4. Pseudonom. hubbardi Schwarz, Proc. Ent. Soc. Washingt. Vol. 3, Caroline du nord.
p. 272 (1895); Beutenmiiller, Bull. .Am. Mus. Nat. Hist. Vol. 19,
p. 5i2, pl. 49, fig. 6 (1903); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 122,
157 (1907).
5. Pseudonom. incompletus Schwarz. Proc. Ent. Soc. Washingt. Vol. 3, Virginie.
p. 271 (1895); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 122, i58 (1907).
6. Pseudonom. debilis Le Conte, Trans. .Am. Phil. Soc. Philadelphia, Georgie, Caroline.
Vol. IO, p. 399 (i853) ; Horn, Brooklyn Ent. Soc. Vol. i, p. 79 (1879);
Schwarz, Proc. Ent. Soc. Washingt. Vol. 3, p. 271 (1895); Roeschke,
Monogr. Cychrini, p. 122, 159(1907).
var. alpinus Beutenmuller, Bull. Am. Mus. Nat. Hist. New-York, Vol. 19, p.5i2,
pl. 49, fig. 3, 5 (1903); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 160 {1907).
7. Pseudonom. schwarzi Beutenmuller, Ins. Inscr. Menstr. Vol. i,
p. i39 (1913).
3. Genus SCAPHINOTUS Latreille
Scaphinotus (genus) Latreille, Hist. Nat. Iconogr. Coi. Vol. i, p. 87 (1822), Eam, Nat. Regne Anim.
p. 290 (1825); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 17 (1826); Gehin, Cat. Carab. p. XXXVI, p. 71
(i885); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. i)6, i33 (1907); Leng, Notes Spec. Scaphinot., Journ.
N. Y. Ent. Soc. Vol. 22, p. 129-134 (1914).
Tableau de determination . — Roeschke, Monog. Cychrini, p. 116-120 (1907).
Caracteres. — Sous-menton setigere; palpes polychetes, tous les articles, sauf le.
terminal acrochetes, article terminal tres grand, tres largement triangulaire chez les
deux sexes [Scaphinotus), ou moins chez la feinelle [Irichroa)-, lobes du labre et mandibules tres
allonges, tres etroits ; fossettes du labre a quatre soies, nhnteressant pas 1’epistome; fossettes de
Tepistome profondes, les sillons depassant 1’antenne; soies oculaires ; antennes greles, tres
longues, articles trois et quatre munis de soies isolees et d’une couronne a Textremite du
quatrieme; joues non epiphysees; tete etroite et petite. Pronotum cordiforme, peu
reborde chez les Irichroa, sauf vidua, d em esu rehient chez les chez lesquels la forme
fondamentale du pronotum est masquee par le developpement des rebords ; soies laterales reduites
a une, souvent absente ainsi que la juxtangulaire chez les Scaphinotus. Elytres plan convexes, larges,
ovoides, plus ou moins comprimes pres de Textremite, gouttieres larges, rebords plus
developpes a Lepaule, de m esure m ent parfois; stries bien marquees, ponctuees;
intervalles peu renfles ou pians, unis ou un peu creneles par les points des stries, tous
semblables, les externes parfois un peu brouilles a la base, d’ordinaire quinze a seize
comptables; raphe granuleux a soies plus ou moins evanescentes; epipleures fortement
ponctues. Epimeres et episternes du pronotum separes; soies du metasternum variables;
puncta meme au troisieme segment ; deux paires de soies anales chez les deux sexes. Trois ou
FAU. CARAHID/E
689
qiiatre pulvilli. Taille tres variable, mais Viiiticolor et le plupart des ScapJiiuoius sont les geants
de la tribu; fornie plutot un peu deprimee; couleur metallique, plus ou moins violette, a reflets
cuivreux quelquefois.
Etat d’evolution. — Plus avance, surtout chez les Scaphinoitis. L’elimination des soies, tres
inegales, arrive assez loin chez ces derniers. La sculpture se conserve bien. Le theme caracteristique de
Tevolution du genre est le developpement des rebords du pronotum et de ceux des epaules, lequel,
indique seulement chez les Irichroa, sauf vidtta, atteint un degre exagere chez la plupart des Scaphinoiits.
Phylogenie, voir supra p. 284.
Repartition geographique. — Etats-Unis du centre et de Test; systeme des Kocheux et
Chaine cotiere, jusqu’a la Sierra de Durango au Mexique. — Carte 6.
Ontogenie. — Inconnue. J’ai vu des larves attribuees au juge a des Scaphinotiis, mais tellement
differentes de celles des Cychrits et meme des Carabinae que je regarde Tattribution comme profondement
improbable, jusqu’a nouvel ordre.
Sous-GENRES : Deux : i. Irichroa, 2. Scaphinotiis.
I. SUBGENUS IRICHROA Newman
Irichroa (genus) Newman, Ent. Magaz. p. 385 (i838); (subgenus) Roeschke, Monogr. Cychrini,
p. 119, 144-150(1907); Leng, Cat. Coi. Amer. p. 48 (1920).
Synonymie : M egaliridia Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. lyS (1920).
Tabi eau de determination . — Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 119 (1907).
Caracteres. — - Antennes tres longues, tres greles, atteignant les deux tiers de Tabdomen.
Pronotum cordiforme, les impressions, la ligne axiale, les gouttieres bien marquees; disque
renfle, bilobe, lisse, une soie laterale et la juxtangulaire, rebord peu developpe, davantage pres
de Tangle posterieur, celui-ci un peu lobe chez vidua. Elytres ovoides ou courtement elliptiques,
peu renfles, moderement margines et rebordes, un peu plus a Tepaule, beaucoup chez vidua;
intervalles egaux, a peu pres pians, lisses, les externes peu ou pas alteres; deux fossettes
en arriere, faisant paraitre la partie convexe comme pincee; stries regulieres, ponctuees
moderement; epipleures grossierement ponctues. Soies metasternales variables; normalement pas de
sillons abdominaux. Pattes tres longues, greles, trois ou quatre pulvilli. Taille mediocre, sauf
vidua qui peut depasser tnns centimetres. Couleur fondamentale violette, a teintes vertes ou cuivreuses.
Etat d'evolution. — Mediocre. L’allongement extreme du museau, le developpement des bords
du pronotum et des lobes, celui de Tepaule, ne sont qu’a leur debut. II reste encore deux soies au
pronotum, juxtangulaire comprise; celles des hanches posterieures sont en voie d’evolution, le quatrieme
pulvillus est en voie de se perdie. Le pincement caracteristique de Textremite des elytres est deja aequis,
mais Tapex elytral n’est pas encore prolonge. La sculpture tres retardataire est le plus souvent intacte.
Phylogenie, voir p. 283.
Paleontologie. — Une espece fossile, Irichroa minor, du Pleistocene de Pensylvanie.
Repartition geographique. — Massif Alleghanien, du New Ilampshire au nord de la 1'loiide;
aussi entre ce massif et la cote. — Carte 7, n*^ 6.
690
COLEOPTERA ADEPHAGA
LISTE DES ESPECES :
1. Irichroa andrewsii Hairis.
a. andyewsii Harris, Boston Journ. Nat. Hist. Vol. 3, p. 195 (i83g);
Horn, Syn. Cychr. Boreal Amer. Trans. Am. Ent. Soc. Philad.
Vol. 7, p. 174 (1878) ; Liebeck, Ent. News, Vol. 10, p. 192, pl. 6,
fig. 4-9 (1899); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 120, 146-148
• (1907). — Pl. IO, Fig. I I.
b. aeneicollis Beutenmiiller, Bull. Amer. Mus. Nat. Hist. Vol. 19,
p. 5i3, pl. 48, fig. i3 (1903); Roeschke, Monogr. Cychrini,
p. 147 (1907).
purpurata Beiitenmuller, Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. i3, p. 89 (1918).
var. tricarinata Casey, Mem. Coi. Vol. 5, p. 25 (1914).
c. violacea Le Conte, N. Spec. Amer. Coi. p. 4, Smiths. Misc. Coli.
Vol. 6 (i863); Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. p. 173
(1878); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 148 (1907).
amplicoUis Casey, Mem. Coi. Vol. 5, p. 174 (1920).
d. germari Chsiudow, Bull. Mose. p. 496 (1861); Roeschke, Monogr.
Cychrini-, p. 148 (1907); Casey, Mem. Coi. Vol. 5, p. 178 (1920).
mutabilis, longicollis, modulata Casey, Mem. Coi. Vol. 5, p. lyS, 174 (1920).
2. Irichr. guyoti Le Conte, Proc. Ac. Nat. Sc. Philad. p. 363 (1866);
Horn, Trans. Am. Ent. Soc. Philad. Vol. 7, p. 172 (1878); Liebeck,
Ent. News, Vol. 10, p. 192, pl. 6, fig. i, 2 (1899); Beutenmiiller,
Bull. Am. Mus. Nat. Hist. Vol, 19, p. 5i3, pl. 48, fig. 1-4 (1908);
Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 149 (1907).
var. angelli Beutenmiiller, Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. i3, p. 89 (1918).
3. Irichr. ridingsi Bland.
a. ridingsi Bland, Proc. Ent. Soc. Philad. Vol. i, p. 353 (i863);
Horn, Trans. ,Am. Ent. Soc. Vol. 7, p. 172 (1878); Liebeck, Ent.
News, Vol. IO, p. 193, pl. 6, fig. 1-2 (1899); Roeschke, Monogr.
Cychrini, p. i5o (1907).
b. monongahdae Leng, Journ. N, Y. Ent. Soc. Vol. 25, p. 36 (1917);
Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 178 (1920).
tenuiceps Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 173 (1920).
{Megaliridia Casey).
4. Irichr. vidua Dejean.
a. leonardi Harris, Boston Journ. Nat. Hist. Vol. 2, p. 198 (1889);
Horn, Trans. Am. Ent. Soc. Philad. Vol. 7, p. 178 (1878);
Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 145 (1907).
b. vidua Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 12 (1826); Horn, Trans. Am.
Ent. Soc. Philad. Vol. 7, p. 172 (1878); Beutenmiiller, Bull. .Am.
Mus. Nat. Hist. Vol. 20, p. 5i2 (1908) ; Roeschke, Monogr.
Cychrini, p. 144 (1907).
unicolor Knoch. Neue Beitr. Insektenktinde, Vol. i, p. 187, pl. 8, fig. i (1801);
Say, Trans, Am. Phil. Soc. Philad. p. 71 (i825).
C. irregularis Beutenmiiller, Bull. .Am. Alus. Nat. Hist. Vol. 20, p. 5i3
(1908); Roeschke, Alonogr. Cychrini, p. 145(1907).
?6. Irichr. minor Horn, Trans. Am. Ent. Soc. Vol. 5, p; 248 (1876).
Cychrus minor Horn, Trans. Am. Ent. Soc. Vol. 5, p. 248 (1876); Scudder, Tert.
Ins. N. Amer. p. 537, pl. i. fig. 2 (1890), Adeph. Cavic. Coi. Florissant,
U. S. Geol. Surv. Vol. 40, p. i3 (1900).
Scap/iinotus minor Roeschke, Monogr. Cychrini. p. 270 (1907).
Caroline du nord, Tenes-
see; Moyens niveaux.
Caroline du nord, Tenes-
see; Hauts niveaux.
Georgie, Caroline du
nord; Alticole.
Pensylvanie, Virginie,
Tenessee.
Caroline du nord ;
Alticole.
Virginie.
Pensylvanie, Tenessee.
Alleghanys nord.
Alleghanys.
Caroline du nord.
Pleistocene, Pensylvanie.
FAM. CARARID/E
6gi
2. SuBGENUS SCAPHINOTUS Latreille
Scaphinotus (genus) Latreille, ITist. Nat. Icon. Coi. Vol. i, p. 87 (1822), Trans. Nat. Regne Anim.
p. 2g5 (1825), Regne Anim. de Cuvier, Vol. 4, p. 4og (i82g); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 17
(1826); (subgenus) Harris, Boston, Jouin. Nat. Ilist. Vol. 2, p. igo, 2o3 (i83g); {Cychnts)
Le Conte, Trans. Am. Phil. Soc. Philad. Vol. 10, p. 398 (i853); Chaudoir, Bull. Mose. Vol. 2,
p. 493(1861); Ilorn, Trans. Am. Ent. Soc. Vol. 7, p. 168, 172 (1878); (genus) Gehin, Cat.
Carab. p. XXX\T, p. 71 (i885); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 116, i33-i43 (1907); Leng, Cat.
Coi. Am. p. 43 (1920).
Synonymie ; Scaphinopterus Fischer, Ent. Imp. Ros. Vol. 3, p. i36 (1828).
Tableaux de determination. — Roeschke, Monogr. C3'chrini, p. 116-117, 569 (1907).
Caracteres. — Tete tres petite, surtout en comparaison du pronotum, article terminal
des palpes tres grands, tronque tres obliquement, presque en cornet. Pronotum tres
grand, tres large, aile, chaque aile de largeur egale a celle du disque, debordant en avant et en
arriere, comme lobee aux deux extremites, tres largement en arriere, les lobes
debordant sur la base des elytres; pas de soie juxtangulaire, une laterale souvent absente; les
ailes du pronotum et le disque de Telytre circonscrivant une depression profonde comprenant le
disque du pronotum et la region scutellaire. El5'tres peu convexes, ovoides, deflechis
en avant et en arriere; gouttieres grandes surtout aux epaules, celles-ci largement
rebordees et retroussees, faisant saillie en dehors des lobes du pronotum; stries
ponctuees, souvent fortement, intervalles de la largeur des stries, peu convexes ou plutot saillants
mais a dos apiani, brouilles en dehors; extremite des elytres pincee entre deux fosses
profondes et obtusement prolongee. Soies metacoxales absentes, au moins la superieure ; pas de
puncta au troisieme segment. Trois pulvilli . Taille variable, souvent tres grande chez les formes
alleghaniennes.
Etat d’evolution. — Plus avance. L’obliteration des soies est plus avancee (pronotum, soies
metacoxales), aussi celle des pulvilli (quatrieme toujours absent). L’avancement porte surtout sur le
developpement des rebords du pronotum et de Tepaule, theme special du genre. Le pronotum est
largement et longuement lobe en arriere et de plus lobe en avant, ce qui est propre a ce sous-genre
parmi tous les Carabinai. Ph3dogenie, voir p. 284.
Pa I eontolog ie. — Scaphinotus wheatleyi, du Pleistocene de Pensylvanie.
Repartition geographique. — Etats de TEst, de New-York au Nord de la Floride, Etats du
Centre, partie meridionale des Rocheqx et de la chaine cotiere, jusqu’a la Sierra de Durango du
Mexique. Habitat souvent alticole, surtout dans les Rocheux. — Carte 7, n” 7,
LISTE DES ESPECES :
I. Scaphinotus snowi Le Conte, Trans. Kansas Acad. Sc. Vol. 7, p. 74
(1881); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 118, i35 (1907).
Nouveau Mexicjue;
.Alticole.
2. Scaphinot. roeschkei Van Dyke in Roeschke, Monogr. C3’chrini,
p. 1 18. i35 (1907).
Arizona, Ilumphreys
Peak; tres alticole.
3. Scaphinot. fuchsi Roeschke, Monogr. C3'chrini, Ann. Mus. 11 ungar. .Arizona; Alticole.
\'ol. 5, p. 570 (1907).
692
COLEOPTERA ADEPHAGA
4. Scaphinot. vandykei Roeschke, Monogr. Cychrini, p. i36 (1907)
5. Scaphinot. corvus Fall, Trans. Am. Ent. Soc. Vol 36, p. 89(1910).
6. Scaphinot. petersi Roeschke, Monogr. Cychrini, p. irS, i37 (1907).
7. Scaphinot. mexicanus Bates, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. g, p. 320
(1882), Biol. Centr. Amer. Vol. i, P. i, Suppi, p. 263. pl. i3, fig. 6
(1881), Trans. Ent. Soc. London, p. 229 (1891); Roeschke, Monogr.
Cychrini, p. 119, 139(1907).
8. Scaphinot. macrogonus Bates, Trans. Ent. Soc. London, p. 229,
pl. i3, fig. 5 (1891); Roeschke, Monogr. C3mhrini, p. 118, 139(1907).
9. Scaphinot. kelloggi Dury, Journ. Cincinnati Soc. Nat. Hist. Vol. 21,
р. 104 (1912).
10. Scaphinot. biedermanni Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 671 (1907).
11. Scaphinot. elevatus Fabricius.
a. Fabricius, Mantissa, Vol. i,p. 198(1787), Entomol. System,
p. i32 (1792) ; Olivier, Entomol. Vol. 3, p. 46, pl. 7, fig. 82 (1789) ;
Knoch, N. Beitr. Vol. i,p. 188, pl. 8, fig. 12 (i8oi); Latreille,
Hist. Nat. Cr. Ins. Vol. 8, p. 289(1804); Say, Trans. Am. Phil.
Soc. Philad. Vol. 2, p. 71 (1826); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2,
p. 17 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 268, pl. 29, fig. 3 (1829);
Horn, Trans. Am. Ent. Soc. Philad. Vol. 7, p. 172 (1878);
Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 140, 219, pl. 5, fig. i, 5-7 (1907).
b. tenebricosus KoescWke, Monogr. C^mhrini, p. 119, 141 (1907).
unicolor Le Conte, Trans. Am. Phil. Soc. Philad. Vol. 10, p. 398 (i853); Horn,
ibidem, Vol. 7, p. 172 (1878).
heros Le Conte, Ann. Lyc. Nat. Hist. New-York, Vol. 4, p. 440 (1848).
с. flammeus Haldemann, Proc. Ac. Nat. Sc. Philad. Vol. 2, p. 04
(1844) ; Le Conte, Ann. L\'c. Nat. Hist. N. York, p. 440 (1848);
Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 141 (1907). — Pl. I 0, Fig. I 2.
dilatatus Le Conte, Trans. Am. Phil. Soc. Philad. Vol. 2, p. 71 (i853).
d. floridanus Leng, Bull. Am. Mus. N. York, Vol. 84, p. 564 (ipiS).
12. Scaphinot. Coloradensis (Van Dyke) Roeschke, Monogr. Cychrini,
p. 141 (1907).
13. Scaphinot. unicolor Fabricius.
a. unicolor Fabricius, Mantissa, Vol. i, p. 198 (1787), Entomol.
System. Vol. i, p. 182 (1792); Olivier, Entomol. Vol. 3, p. 47,
pl. 6, fig. 62 (1789); Latreille, Hist. Nat. Cr. Ins. Vol. 8,
p. 289 (1804); Roeschke, Monogr. Cychini, p. 142 (1907).
b. heros Harris, Boston, Journ. Nat. Hist. Vol. 2, p. 196 (1889);
Le Conte, Trans. Am. Phil. Soc. Vol. 10, p. 898 (i853), Journ.
Ac. Nat. Sc. Vol. 4, p. 3o, pl. 4, fig. i3 (i858); Horn, Trans.
Am. Ent. Soc. Rhilad. Vol. 7, p. 172 (1878); Roeschke, Monogr.
Cychrini, p. 142 (1907).
Arizona; Alticole.
Arizona; Alticole.
Arizona; Alticole.
Arizona; Sierra de Du-
rango.
Me.vique : Sierra de Du-
ra ngo.
Nouveau Mexique.
Arizona sud.
Etats de Test : Interieur.
Etats de Test : Littoral.
Etats du centreet du sud.
Floride.
Colorado.
Etats du centre.
Ohio, Indiana.
c. shoemakeri Leng, Journ. N. York Ent. Soc. Vol. 22, p. 148 (1914). Washington D. C.
FAM. carabid.f:
693
? 14. Scaphinot. wheatleyi Morn, Trans. Am. Ent. Soc. Vol. 5, p. 242 Pleistocene,Pens3'lvanie.
(1876).
Cychrus ivheatUyi Horn, Trans. Am. Ent. Soc. Vol. 5, p. 2^2 (1876); Scndder,
Tert. Ins. N. Amer. p. 536. pl. i, dg:- 1 (1S90), Adeph. Clavic. Coi. Flor.
U. S. Geol. Survey, Vol. .jo, p. i3 (igoo).
Scaphinot. whealleyii Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 268 (1907).
4. Genus BRENNUS Motschulsky
Brennus (genus) Motschulsk}', Bull. Mose. p. 3ii (iS65).
Synonymie : Pemphus Motschulsky, Bull. Mose. p. 3i2 (i865).
' Neocychrus Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 117, 197 (1907).
Caracteres. — Sous-menton pourvu de soies gulaires, sauf pailois Neocychrus;
palpes toLis setigeres, labiaux polychetes, article terminal peu obliqueinent tronque; lobe
interne des maxilles anormal chez Pemphus et Neocychrus ; fossettes du labre a quatre soies,
interessant Tepistome; fossettes de Tepistome tres profondes, prolongees jusqu’au dela de Toeil, les
sillons suivant le bord externe du front sans tendance a se retourner en dedans,
crete orbitaire tres haute, front renfle suivant l’axe, souvent en toit; lobe du labre et
mandibules moderement developpes; soies orbita ires; ante n nes munies seulement de
quelques soies aux articles troisieme et quatrieine, longues sans exces; tete et nniseau
relativement moins allonges ; joues depourvues d ’apoph3'ses, Neocychrus. Pronotum bien
cordi forme, disque bilobe, impressions et gouttieres tres nettes, rebords egalement et a peine
saillants, une soie laterale, sans juxtangulaire. El3’tres tres courtement elliptiques, comme
vesiculeux, deprimes cependant en dessus chez les Pemphus; sculpture a des degres tres divers;
pas de fossettes subterm inales ; epipleures a ponctuation obsolete, sillon marginal atteignant
Textremite. Epimeres et episternes du pronotum non soudes; pas de metacoxale poste-
rieure, puncta meme au troisieme segment, une paire de soies anales, en regression; pas
de sillons. Pulvilli reduits, variables, chez A'wcj)'r/n «5 absents ; pattes longues ou tres longues.
Taille petite, couleur presque toujours noire, reflet tomenteux chez les Pemphus.
Etat d’evolution. — Mo3'en, mais avec une anomalie particuliere a chaque sous-genre. Le
museau et les mandibules sont mediocrement allonges, le pronotum a une structure peu avancee, les
elytres conservent le plus souvent un grand nombre de stries, et bien marquees, Telimination des soies
tres avancee, les plaques du prosternum ne sont pas unifiees, les sillons abdominaux manquent encore.
Cependant les N eocychrus sont volontiers psilogoniens, leurs joues sont conformees d’une maniere
particuliere et iis manquent de pulvilli. De meme la structure des maxilles chez eux et chez les
Pemphus est sans exemple chez les Carabinae. Le reflet tomenteux des Pemphus rappelle certains
Ceroglosses et les antennes tendent a devenir lisses sur Textremite renflee de leurs articles, en dessus.
Le retrecissement de la tete, bicanaliculee et chez cristatus presque tricarenee, singularise, bien qu’a un
degre moindre, le sous-genre Brennus. Phydogenie, voii p. 286.
Repartition geographique. — Chaines voisines du Pacifique, de T.Alaska a la Califoinie.
Habitat souvent alticole. — Cart. 7.
Sous-GENKES. — Trois : i. Brennus, 2. Pemphus, 3. Neocychrus.
694
COLEOPTEKA ADEPHAGA
I. SUBGENUS BRENNUS Motschulsky
Brennus (subgenus) Motschulsky, Bull. Mose. p. 3ii (i865); Horn, Synops, Cychr. Bor. Am.,
Trans. Am. Ent. Soc. Vol. 7, p. lyS (1878); Gehin, Cat. Carab. p. XXX\’II, p. j5 (i885);
Casey, Ann. Nevv-York Ac. Sc. p. 3o5 (1897); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 117, 122, 169-196
(1907); (genus) Casey, Mem. on Coi. Vol. 9, p. 175-184 (1920).
Tableau de determination. — Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 122-124 (1907).
Caracteres. — Sous-menton pourvu de soies gulaires; branche interne des maxilles
pourvue simplement de poils; joues depourvues d’apophyse, ou apophyse rudiinentaire ;
palpes securiformes ; front convexe entre deux sillons profonds, parfois releve en crete
[cristatus) Pronotum tres cordiforme, etroit a la base, tres developpe avant le milieu,
impressions profondes et relief bilobe tres saillant. Elytres tres gonfles, comme
vesiculeux; treize stries comptables ou davantage, ponctuees; intervalles renfles ou non, lisses,
strioles ou tuberculeux. Pulvilli tres instables, d’ordinaire 2-4, assez developpes.
Etat d’evolution, — Moyen. La sculpture est assez bien conservee, sauf que les intervalles
sont en partie des inclusions, mais encore en boii etat. Les maxilles n’ont pas encore d’epines. Les
joues n’ont pas encore de '^eritables apophyses. Les formes locales sont nombreuses, mais doivent se
rapporter a peu d’especes reelles.
Repartition geographique. — Chaines cotieres de TAlaska a la Californie. — Carte 7, n» g.
LISTE DES ESPECES :
I. Brennus cordatus Le Conte, Trans. Amer. Phil. Soc. Philad. Vol. 10, Californie.
p. 399 (i853); Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 7, p. 178 (1878);
Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 337 Mem. Coi.
Vol. 9, p. i83 (1920); Roeschke, Monogr. C3’chrini, p. i23, 170(1907).
var. vernicaHs Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. iS3 (1920).
var. mfitarsis Casey, Mem. Coi. \"ol. 9, p. 1S4 (1920).
2. Brennus marginatus Fischei .
a. marginatus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 79, pl. 7, fig. i
(1822); Eschscholtz, Mem. Soc. Nat. Moscou, Vol. 6, p. 98(1828);
Germar, Coi. Spec. Nov. p. 3(i825); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2.
p. 12 (1825); Mannerheim, Bull. Mose. ]>. 185(1843); Horn, Trans.
Amer. Ent. Soc. Vol. 7, p. 178 (1878); Casey. Ann. New-York
.'\cad. .Sc. Vol. 9, p. 335 (1897), Mem. Coi. Vol. g, p. 181 (1920);
Roeschke, Monogr. Cychrini, p. i23, 171 (1907).
var. gracilis Gehin, Cat. Carab. p. 76 (i885); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 173
(1907); Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 181 (1920).
var. insularis Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 334 (1897), Mem. Coi.
Vol. 9, p. 181 (1920); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 173 (1907).
var. cupripennis Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9. p. 334 (1897); Roeschke,
Monogr. Cychrini, p. 173 {1907).
var. confusus Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 336 (1897); Roeschke,
Monogr., Cychrini p. 174 (1907).
var. wrangelU Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 1S2 (1920).
b. fulleri Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 7, p. 178 (1878); Casey,
Ann. Nevv-\ork Acad. Sc. Vol. g, p. 332 (1897), Ent. News,
Vol. IO, p. 98 (1899) ; Roeschke, Monogr. Cjmhrini, p. 174(1907).
fallax Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 174 (19071.
var. vwnlanicus Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 182 1 1920).
Alaska,Colomb. anglaise,
Washington.
Oregon.
Montana.
1-A]\r. CAKABID/^:
695
c. columbianiis Case}', Meni. Coi. \’ol. g. }> 180 (1920).
(1. oregonus Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 182(1920).
3. Brennus interruptus Menetries.
a. interruptus Menetries, Bnll. Acad. Petersb. Vol. 2. p. 64 (1844);
Mannerheim, ibidem, Vol. 4, p. io5 (1845); Motschulsky, Bull.
Mose. \'ol. 3, p. 162, pl. 3, fig. 10(1859); Horn, Synops. Cychr.,
Trans. Amer. Ent. Soc Philad. Vol. 7, p. 180 (1878); Roeschke,
Monogr. Cychrini, p. 123, 175(1907); Casey, Mem. Coi. Vol. 9.
p. 176 (1920). — Pl. I 0, Fig. I 3.
sinuatus Casey, .-\nn. New-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 33o (1897), Mem. Coi.
Vol. 9, p. 176 (1920); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 176 {1907).
_ b. compositus Casey, .Vnn. New-York Acad. Sc. p. 332 (1897), Mem.
Coi. Vol. 9, p. 176 (1920).
c. constrictus Le Conte, Trans. .Amer. Phil. Soc. Vol. 10, p. 898
(i853); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 177 (1907).
interruptus Le Conte, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 2, p. 60 (1868);
Casey, .Vnn. New-York .Vcad. Sc. p. 329 (1897).
dissolutus Case}', .Vnn. New-York Acad. Sc. p. 329 (1897); Viem. Coi. \'ol. 9,
p. 176 (1920).
corpulentus Casey, Ann. New-York Acad. Sc. p. 33i {1897), Mem. Coi. Vol. g,
p. 176 (1920).
parvuUcollis Casey, Mem. Coi. Vol. g, p. 176 (1920).
d. dissolutus Schaum, Berl. Ent. Zeitschr. p. 72, 433, pl. 3, fig. 6
(i863); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 178 (1907); Case\', Mem.
Coi. VMl. 9, p. 176 (1920).
porcatus Casey, .Vnn. New-York Acad. Sc. p. 328 (1987).
e. politus Casey, Ann. New-York Acad. Sc. p. 33o (1897); Roeschke,
Monogr. Cychrini. p. 179 (1907).
f. montereyensis Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 177 (1920).
g. procerus Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 179 (1920).
4. Brennus beringi Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 170 (1920).
5. Brennus obliquus Le Conte, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 2, p. 5i (1868) ;
Horn, Synops., Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 7, p. 180(1878); Casey,
Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9 p. 325 (1897); Roeschke, Monogr.
Cychrini, p. i23, 180 (1907).
convergens, opacicoltis, sculptipennis Casey, .Vnn. New-V’ork .Vcad. Sc. Vol. 9,
p. 326-327 119871.
6. Brennus oreophilus Rivers, Ent. .Amer. Vol. 6, p. iir (1890); Casey,
Ann. New-York .Acad. Sc. p. 824 (1897); Roeschke, Monogr. Cychrini,
p. 123, 182 (1907).
var. hoppingi Roeschke, Monogr. Cychrini, p. i83 (1907).
var. riversi Roeschke, Monogr. Cychrini, p. i83 (1907).
var. humeralis Casey, Mem. Coi. Vol. 5, p, 3o (191^).
7. Brennus ventricosus Dejean.
a. ventricosus Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 527 (i83i); Esch.scholtz,
Zool. Atlas, p. 21, pl. 25, fig. I (i833); Chaudoir, Bull. Mose.
Vol. 3, p. 476 (1844); Motschulsky, Bull. .Mose. p. 338 (1848),
p. 358 (i85o), p. 162, pl. 3, fig. 9 (1S59); Schaum, Berl. Ent.
Colombie anglaise.
Oregon.
Californie ; Chaine littor.
Californie.
Californie.
-Sierra Nevada : Calave-
ras.
Californie nord.
Monterey.
Alameda.
Alaska : 1. St-Paul.
Sierra Nevada; .Alticole.
Sierra Nevada; .Alticole.
San Francisco.
696
COLEOPTERA ADEPHAGA
Zeitschr. p. 71 (1868); Le Conte, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad.
Vol. 2, p. 60 (1868) ; Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 7,
p. 181 (1878); Roeschke, Monogr. C}'chrini, p. i23. i85 (1907).
styiatnpunctatus Le Conte, Trans. Amer. Phil. Soc. Philad. Vol. 10, p. 398
(i853).
b. lalivenlris Motschulsky, Bull, Mose. p. 358 (i85o); Roeschke,
Monogr. p. 186 (1907).
strictus Casey. Ann. New-York Acad. Sc. p. 321-322 (1897).
veiitricosus Casey, 1. cit. p 321 (1897).
var. fuclisiciHus Rivers, Ent. Amer. Vol. 6, p. 71 (1890); Roeschke, Monogr.
Cychrini, p. 186 (1907); Casey, Mem. Coi. p. 175 (1920).
c. crenatus Motschulsky, Bull. Mose. p. 161, pl. 3, fig. 8 (1859);
Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 187 (1907).
gentilis Casey, Ann. New-York Acad. Sc. p. 322 (1897), Mem Coi. Vol. 9,
p. 177 (1920).
var. striatus Le Conte, Proc. Ac. Nat. Sc. Philad. p. 69 (iSSg)'. Trans. Amer.
Ent. Soc. Philad. p. 60 (1868); Horn. ibidem, p. 181 (1878); Casey,
Ann. New-York Acad. Sc. p. 3x9 (1897); Roeschke, Monogr. Cychrini,
p. 187 (1907)-
productus Casey, Mem. Coi. Vol. 8, p. 29 (19141.
8. Brennus striatopunctatus Chaudoir, Bull. Mose. p. 476 (1844);
Motschulsky^ ibidem, p. 162(1859); Le Conte, Trans. Amer. Phil. Soc.
Philad. Vol. 10, p. 398 (i853). Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 2,
р. 6: (1868); Schaum, Berl. Ent. Zeitschr. p. 71 (r863); Horn,
Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 7, p. i83 (1878); Roeschke,
Monogr. Cychrini, p. 124, 188 (1907)
subdepressus Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 177 (1920).
var. decipiens Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 316(1897) Mem. Coi.
Vol. 9, p. 176 (1920).
var. alternatus Motschulsky. Bull. Mose. ]>. 162, pl. 3, fig. 12 (i85g); Roeschke,
Monogr. Cychrini, p. 189 (1907).
striatopunctatus, ovalis Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 3i4-3i5
{1897).
var. ovalis Motschulsky', Bull. Mose. p. 162, pl. 3, fig. ii (1859); Roeschke,
Monogr. Cychrini, p, 189 (1907).
g. Brennus subtilis Schaum, Berl. Ent. Zeitschr. p. 78. pl. 3, fig. 7
(i863); Le Conte, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 2, p. 61 (1868);
Horn, ibidem, Vol. 7, p. i83 (1878); Casey, Ann. New-York Acad.
Sc. Vol. 9, p. 3i8 (1897); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 124, 189
(1907).
10. Brennus punctatus Le Conte.
a. punctatus Le Conte, Proc. Ac. Nat. Sc. Philad. p. 69(1859), Trans.
.Ymer. Ent. Soc. Philad. Vol. 2, p. 61 (1868); Horn, ibidem, Vol. 7,
p. 182 (1878); Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 817
(1897); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 124, igt (1907).
gravidus Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. g, p. 3x7 (1897).
b. catenulatns Casey, Ann. New-York Acad. Sc. p. 824 (1897);
Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 192 (1907).
с. mimus Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad., Vol. 7, p. 182 (1878);
Casey, Ann. New-York Acad. Sc. p. 828 (1897); Roeschke,
Monogr. Cyxhrini, p. 192 (1907).
Sonoma, Sacramento.
Monterey, Los An geles.
Santa Barbara.
Mendocino, Monterey,
Littoral.
Tuolumne, Kern,
Alticole.
Kern, San Diego, Inter.
San Bernardino.
Los Angeles, Santa Bar-
bara.
FA.M. CARAI^D.l-:
697
II. Brennus rugiceps lloin.
a. rugiceps Ilorn, Trans. Amer. Ent.Soc. Pliilad. Vol. 4, p. 143(1872); Oregon.
p 177 (1878): Case}^ .A.nn. Xew-York Acad. Sc. Vol. g, p. 3i3
(1897); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 198 (1907).
b. incipiens Case}’, Ann. Nevv-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 3i3(i8g7); Californie nord-ouest.
i\oeschke, Rlonogr. Cychrini, p. ig8 (1007).
c. congener Casey, Mem. Coi. Vol. 5, p. 28 (1914).
12. Brennus cristatus Marris.
a. cristatus Marris, Boston Jonrn. Nat. Mist. Vol. 2, p. 200 (i83g); Oregon S., Californie N.
Roeschke, .Monogr. Cychrini, p. 124. 196 (1907).
b. reticulatus Motschulsky, Kaf. Russi, p. go (i85o); Mannerheim, iMendocino, San Fran-
Bull. Mose. p. 292 (1852), p. 120 (i853); Roeschke, Monogr. cisco.
Cychrini, p. ig6 (1907).
cristahts Le Conte, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 2, p.6ofi868); Horn,
ibidem, Vol. 7, p. 176 (1878); Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9,
p. 3io (1897).
duplicatus Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 3i2 (1897); Roeschke,
INIonogr. Cychrini, p. 196 (1907).
basalis Casey, Ann. Nevv-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 3ii (1897); Roeschke,
Monogr. Cychrini, p. 196 (1907).
2. SuBGENUs PEMPHUS Motschulsky
Pemphus (subgenus) Motschulsky, Bull. Mose. p. 3i2 (i865); Idorn, Trans. Amer. Ent. Soc. \'ol. 7,
p. 174 (1878); Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 338 (1897); Roeschke, Monog.
Cychrini, p. 117, 163-169 f
Caracteres. — Soies gulaires; palpes securiformes ; maxilles pourvues d'epines recourbees
en arriere, paralleles a la rangee normale de soies; antennes tres longues, depassant les genoux
des pattes intermediaires. Pronotum cordiforme, les reliefs bien dessines mais peu
ren fles; plus grande largeur avant le milieu, la dilatation mediocre, la longueur du pronotum a peu
pres egale a la largeur maxima. Elytres un peu etroits en avant, un peu ovoides, peu renfles en
avant, la plus grande largeur et surtout la plus grande epaisseur en arriere du milieu de la longueur,
convexite moderee a ce niveau ; rebords sensibles, gouttiere large, comme godronnee, les
piis faisant miroirs; sculpture faible, les points des stries obsoletes, les intervalles a peine releves;
tertiaires souvent resolus en bandes de granulations ; tout le dessus des elytres et
du pronotum mat, comme poudreux, do n nant l’im pressio n veloutee. Un pore anal
chez le male, deux chez la femelle; pattes tres longues, tres greles ; pulvilli incomplets
tres instables. Taille petite, forme bizari e de vessie mal remplie; coloration singuliere, anormale dans la
sous-tribu. les elytres ordinairement rouge de rouille et meme sur le vivant de minium chez angnsticollis,
brunatres chez les autres formes, le raphe pourvu de miroirs argentes, tout le dessus veloute.
Etat d’evolution. — Plus avance, non pas suivant les lignes normales d’evolution, mais par
bintervention de themes nouveaux. Ces caracteres nouveaux se rapportent aux maxilles, a la couleur et
au godronnage de la gouttiere. Dans Tordre des eliminations de caracteres, presque rien de nouveau,
la question des pulvilli etant de nature douteuse. Phylogenie, voir p. 286.
Repartition geog ra phique. — Chaines colieres, depuis les lies Aleoutiennes et peut-etre le
Kamtchatka, jusqiben Californie. Mabitat plus alticole vers le Sud. — Carte 7, n° 8.
698
COLEOPTERA ADEPIIAGA
LISTE DES ESPECES :
I. Pemphus angusticollis (Mannerheim) Fischer.
a. nigripennis Roeschlie, Monogr. Cychrini. p. 167 (1907).
velutinus pars Le Conte, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 2, p. 60 (1868) ;
Horn, ibidem, Vol. 7, p. lyS (1878); Casey, Ann. New-York Acad. Sc.
Vol. 9, p. 339 (1897): Schwarz, Proceed. Washingt. Ac. Sc. p. 524
(igoob
b. angusticollis Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 42. pl. 45, fig. 2
(1824), Vol 3, p. 142 (1828): Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 526
(i83i); Mannerheim, Tiull. Mose. p. 187(1843); LeConte, Trans.
Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 2, p. 60(1868); Horn, Trans. Amer.
Ent. Soc. Philad. Vol. 7, p. 176 (1878); Casey, Ann. New-York.
Acad. Sc. Vol. 9, p. 339(1897); Roeschke, Monogr. Cychrini,
p. 122, 164-169(1907). — Pl. 10, Fig. 14.
debilis Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 826 (i83i).
c. longipes Casey, Ann. New-AMrk Acad. Sc. Vol. 9, p. 339 (i897)-
d. veliitinus Menetries, Bull. Acad. Sc. Petersb. Vol. 2, p. 53 (1844);
Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. p. 175 (1878) [partim] ;
Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 168 (1907).
opacus Casey, Ent. News, Vol. 10, p. 97 (18991.
Alaska, Colombie, Ore-
gon.
lies Aleoutiennes,- Alas-
ka, Colombie.
Californie nord.
Californie nord.
3. SuBGENUs NEOCYCHRUS Roeschke
Neocychrus Roeschke, Monog. Cychrini, p. 117, 198-200 (1907).
Caracteres. — Soies gulaires parfois absentes, palpes securiformes ; fossettes
de 1’epistome prolongees sur les lobes du lalire; joues developpees en nne grande
plaque; a n te n nes a quatre articles glabres; maxilles pourvues d^epines analognes a
celles des Pemphus', soie orbitaire parfois absente; tete et museau relativement peu retrecis.
Pronotum cordiforme ou hexagonal, tres large en avant et un peu angule avant le milieu,
tres sinue ensuite, les angies posterieurs un peu extroverses, disque renfle ; une soie
laterale. Elytres elliptiques, stries et intervalles a peu pres au complet, sauf brouillage
lateral; stries ponctuees, plutot finement, intervalles tous semblables, assez convexes. Deux
paires de soies anales chez les deux sexes. Pas de pulvilli. Taille petite, couleur noire.
Etat d’evolution . — .Assez avance, sauf quant a la sculpture. Les maxilles sont en voie de
prendre les epines singulieres realisees chez Pemphus; la formation d’une plaque genaire, annoncee
seulement chez les Pemphus, est entierement realisee. Les antennes sont deja normalement depourvues
de soies ou de villosites sur les quatre premiers articles. La sculpture, mieux conservee que celle des
Pemphus, tend a evoluer d'apres le meme theme, par dedoublement des tertiaires et leur transfomation
en fuseaux de granulations. Perte complete des pulvilli, s’ils ont existe. Phylogenie, voir p. 287.
Repartition geog ra phique. — Ile Vancouver et Chaine cotiere jusque dans Nord de la
Californie. — Carte 7, n" 10.
LISTE DES ESPECES :
I. Neocychrus angulatus Karris, Boston Journ. Vol. 2, p. 200 (1889); Vancouver, Ouest de
LeConte, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 2, p. 60 (1868); Horn, Washington et d’Ore-
ibidem, Vol. 7, p. i85 (1878); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 124, gon ; Alticole.
2. Neocychr, behrensi Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 124. 199 (1907).
Californie nord-ouest.
FAM. cakafid.f:
699
5. Genus CYCHRUS Fabricius
Cychrus (gemis) Fabricius, Entomol. Syst. \"ol. 4, App. p. 440 (1794); Latreille, Gen. Crust. Ins.
p. 212 (1806); Clairville, Ent. Ilelvet. Vol. 2, p. 116(1806); Bonelli, Observ. Ent. p. 16 (1909);
Fischer, Fiat. Imp. Ross. p. i35 (1826); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2. p. 4 (i825) et auctorum poster.
Tableau de determination . — Roeschke, Monogr. Cychrini, p. i25-i32 (1907).
Caracteres. — Sous-men ton depourvu de soies gulaires; palpes polychetes avec
ou sans soies aux divers articles des deux palpes; labre profondement echancre, a lobes paralleles,
fossette a deux soies, ndnteressant pas Fepistome ; pas d’apoi)hyses genaires; normalement
pas de soies orbitaires; chez cylindricollis la soie du scape manque egalement. Pronotum
variable, parfois cylindrique ou presque, parfois presque cordiforme, guere plus large que long,
parfois moins large que long, ourle ou un peu reborde, un peu plus sur la seconde moitie, non
lobe, base geneialement enfoncee au milieu, sur une plus ou moins grande etendue;
d’ordinaire une soie laterale, quelquefois pas; bord externe parfois angule au milieu,
epineux pres de la base chez dufoiiri, la pointe extroversee. El3dres gonfles, presque hemisphericjues
parfois, gouttiere et rebord a peu pres nuis; sculpture tres faible, grenue, avec des restes
frequents de primaires en perles et de secondaires en faibles baguettes, rarement tertiaires
discernables, moins souvent dedoubles ; par exception, chez tuberculatus la sculpture toute entiere
resolue en perles, les primaires un peu plus fortes, sculpture rappelant les Eucoptolabrus. Episternes
et epimeres du prostem um soudes en une seule plaque; pas de soies dessous, sauf
les puncta, ceux-ci parfois doubles, constants au troisieme segment ; si 1 lo ns incomplets ounuls;
soies anales en nombre peu stable, instabilite deja signalee il y a plus de cent ans par Bonelli,
Observatiohs, p. 16. Pulvilli peu developpes ou nuis. Taille petite ou moyenne; couleur le plus
.souvent noire. rarement un pen bronzee ou plombee, quelquefois les tibias clairs; chez schmidti la
bouche, les antennes et les pattes roussatres.
Etat d'evolution. — .Avance, 1’elimination des soies est presque complete, les pulvilli sont
delabres ou nuis, la sculpture, quand il en reste, est peu lisible. La tendance a 1’enfoncement de la base
du pronotum, rappelant un caractere des Scaphinotus, est souvent tres marquee ; il ne faut d'ailleurs y
voir que la repetition collaterale d’un theme propre a la sous tribu mais rarement execute. Notez les
epines du dnfouri et le facies du cylindricollis. Phylogenie, voir p. 287.
Repartition geographique. — Europe, sauf la region mediterraneenne ; Asie Mineure; Asie
Orientale; Littoral Pacifique des Etats-Unis. Ce sou.s-genre manque de TOural et de rArmenie a
r.Amour et au Yunnan. — Carte 7, 11° 3.
Ontogenie. — On connait depuis longtemps la larve du Cychrus caraboides. Tres differente par le
facies et certains details de celles des Ceroglosses, Calosomes et Carabes. Labre trapezoidal, court et
large; exolabres courts, arrondis, extroverses; sinus tres peu profonds; inesolabre court, rentle,
largement arrondi, subegal a un exolabre, le mesolabre atteignant le niveau des exolabres. Antennes
et palpes mediocres ou longs, le terminal des labiaux en sabot, celui des antennes gros et rugueux.
Tegmina tres debordants, lobes tres larges, tres courts, tres arrondis. Telson petit, a lobes courts,
emousses. Cerei mediocrement divergents, horizontaux, rectilignes, sans epines, non articules, de
la longueur du protelson. Forme generale tres large, ovoide. Cette larve a ete decrite et liguree
notamment par Schiodte et par Roeschke. 11 fuit noter qu’elle parait n’avoir jamais et6 elevee
et que 1'on ignore le premier age qui pourrait etre different.
700
COLEOPTERA ADEPHAGA
J’ai examine une larve du Musee de Copenhague, etiquetee Nangkow, voy. de la Galatea, i8,
Elie ne m’a paru differente en rien de celle du Cychrus caraboides. S’il n’y a pas d’erreur, elle provient
probablement de la localite de ce nom, un peu au Nord de Pekin, dans la montagne et peut se rapporter
au kolbei, bien que celui-ci, ni aucun autre Cychrus ne soit, a ma connaissance, signale entre le Petit
Chingan et les fronderes orientales du Thibet.
USTE DES ESPECES :
1. Cychrus attenuatus Fabricius.
a. attenuatus Eabricius, Syst. Ent. \M1. i, p. i66 (lyyS), Entomol.
System. Vol. i, p. i3i (1792); Panzer, Faun. Ins. Germ. Init.
Heft 2, fig. 3(1793); Duftschmid, F'aun. Austr. p. ii (1812);
Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 41, pl. 46, fig. 4 (1824);
Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. n (1826); Iconogr. Coi. Vol. i.
p. 253. pl. 28, fig. 6 (1829); Heer, F'aun. Coi. Helvet. Vol. i,
p. 21 (1841); Castelnau, Flist. Nat. Coi. Vol. i, P. i. p. 189
(i85i); Schaum, Ins. Deutschl. Vol. i. p. 107 (i856); Sella, Bol.
Soc. Ent. Ital. p. 6, pl. 2, fig. cih (1874); FMuvel, Faun. Gallorh.
p. 32 (1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 91 (1892);
Reitter, Best. Tab. Carab. p. 48 (1896); Alessandrini, Coi. Prov.
Roman. p. i3, Boli. Soc. Rom. Sc. Zool. Vol. 6 (1897);
Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i. p. 48 (1904); Roeschke, Monogr.
Cychrini, p. 182, 287 (1907); Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. 10, 14 (1908).
proboscidetts Olivier, Entomol. Vol. 3, p. 35, pl. ii, fig. 128 (1789); Latreille,
Hist. Nat. Crust. Coi. Vol. 8, p. 289 (1804).
b. intermedius Heer, Kaf. Schweiz. Vol. 2, p. 9 (1887), Faun. Coi.
Helvet. Vol. i, p. 21 (1841); Ganglbauer, Kaf. IMitteleur. Vol. i,
p. 92 (1892); Reitter, Best. l'ab. Carab. p. 40 (1896) ; Roeschke,
Monogr. Cychrini, p. 287 (1907); Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. 14 (1908).
c. carnioliciis Motschulsky, Bull. Mose. p. 3ii (if65); Apfelbeck, Kaf.
Balk. Vol. 1, p. 48 (1904).
2. Cychr. aeneus Fischer.
a. starcki Reitter, Wien. Ent. Zeit. Vol. 7, p. 19 (1888), Best. Tab. Caucase oriental.
Carab. p. 48 (1896); Retowski, Wien. Ent. Zeit. Vol. 7, p. 248
(1888); Starck, Florae Soc. Ent. Ross. Vol. 24, p. 227 (1889);
Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 248 (1907).
var. ballionis Retowsky, Wien. Ent. Zeit. Vol. 7, p. 244 (1888); Reitter, Best.
Tab. Carab. p. 43, note (1896); Stark, Horas Soc. Ent. Ross. Vol. 24,
p. 228 (1889); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 249 (1907).
b. Motschulsky, Bull. Mose. p. 3io(i865); Gilnicki, Rev. Alpes Pontiques.
Mag. Zool. p. 475 (1872); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 249
(1907).
c. aeneus Fischer, Ent. Imp Ross. Vol. 2, p. 46, fig. 3 (1824), Vol. 3, Caucase Central.
p. 141 (1828); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. n (1826), Iconogr.
Coi. Vol. I, p. 264, pl. 29, fig. I (1829); Retowsky, Wien. Ent.
Zeit. p. 248 (18S8); Starck, Horre Soc. Ent. Ross. Vol. 24, p. 227
(1889); Reitter, Best. Tab. Carab. p 45 (1896); Roeschke,
Monogr. Cychrini, p. i3o. 248 (1907).
Europe centr., France,
Montagnes.
Alpes; Alticole.
Carniole.
FAM. CARABI
701
sig/ialus Faldermann, Faun, Traiiscavic. Vol. i, p. i3, pl. 2, fig'. 6 (i835) ;
Chaudoir, Hnum. Carab. Cauc. p. y5 (1846), Le Naturaliste, Vol. i, p. 100
(1879); Gilnicki, Rev. Mag'. Zool. p. 478 (1872); Leder, Verh. Naturf.
Ver. Briinn, Vol. 16, p. 58 (1877); Roeschke, Monogr. Cychrini, j). 274
(1907).
graiiuhilits i\Iotschulsky, Kiif. Russi, p. 91 (i85o).
var. rosti Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 248 (1907).
3. Cychr, frivaldszkyi Roeschke, Monogr. Cychrini, p. i3i, 2S0 (1907).
4. Cychr. armeniacus Chaudoir, Le Natural. Vol. i, p. 109 (1879);
Roeschke, Monogr. Cychrini, p. i3i, 25i (1907).
analoUcus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 44 (1896).
balcanictis Bodeme)’er, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 240 (1906).
5. Cychr. semigranosus Palliardi.
a. rhilensis Roeschke. Monogr. C3'chrini, p. 257 (1907).
b. balkanicits Hopfgarten, Ent. Nachr. Vol. 7, p. 21 (1881); Apfel-
beck, Kaf. Balk.\’ol. i , p. 47 (1904) ; Roeschke, Monogr. Cjxhrini,
p. 256 (1907).
c. semigranosus Palliardi, Beschr. Dec. N. Carab. p. 84, pl. 4, fig. 18
(1825); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 9 (1826), Iconogr. Coi.
Vol. i.p. 262, pl. 28, fig. 5 (1829)'; Fischer, Ent. Imp. Ross.
Vol. 3, p. 140, pl. i3, fig. 5, 6 (1828); Motschulsky, Kaf. Russi,
p. 91 (i85o); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutsch. Vol. i, p. 188
(iS56); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur, Vol. i, p. 91 (1892); Reitter,
Be.st. Tab. Carab. p. 44(1896); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i,p.47
(1904); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. i3i, 253 (1907).
torulosus Motschulsky, Bull. Mose. p. 3io (i865).
balcaniens Hopffgarten, Ent. Nachr. Vol. 7, p. 21 (1881); Seidlitz, Faun.
Transsylv. 2 ed. p. 16 (1S88); Ganglbauer, Kaf. INIitteleur. Vol. i, p. gr
(1892).
var. travnikanus Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 48 (1904).
d. montenegyiuiis Apfelbeck, Kaf. Balk. \'ol. i, p. 48 (1904).
6. Cychr. rugicollis Daniel, Coi. Stud. Vol. 2, p. 62,(1898); Apfelbeck,
Kaf. Balk. Vol. i, p. 48(1904); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. r3i,
243 (1907).
7. Cychr, caraboides Linne.
A. Subspecies elongatus Floppe.
a. Sokolar, Ins. Borse, p. 134 (1907).
b. elongatus Hoppe, Nov. Act. Acad. Leopold. Vol. 12, p. 479, pl. 46,
fig. 3 (1825); Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 187 (1896);
Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 47 (1904).
boppei Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 90(1892); Reitter, Best. Tab.
Carab., p. 48 ,1896); Boni, Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. Vol. 12,
}). 99 (1905), Schweiz. Ent. Anzeig. (1923); Roeschke, Monogr. Cychrini,
p. 222 (1907).
'i subcarinatus Megerle i. 1. Dahl i. 1.; alutaceus Sturm i. 1.
C. costae Emer\", Boli. Soc. Ent. Ital. Vol. 3, p. 60, pl. 2, fig. i (1872);
Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 222 (1907).
roslia/tis Cosla, Faun. Regn. Najioli, Vol. 2, p. 36 (1860); Alessandrini,
Coi. Rrov. Roman. p. i3 (1897).
elongatus Costa, I'aun. Regn. Napoli. Vol. 2. p. 36 (1860).
Alpes Pontiques.
Anatolie nord-ouest.
Rhilo Dagh.
Balkans.
Bosnie, Serbie, Banat,
Transylvanie, Molda-
vie.
Bosnie.
Styrie : Koralpe.
Alpes orientales, Bosnie,
Apennins.
702
COLEOPTERA ADEPHAGA
d. Pyrenaeus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 62 (1879); Barthe,
Tabi. Anal. Carab. p. 12 (1968); Born, Soc. Ent. Vol. 89, p. 10
(1924).
e. zariquiey Born, Soc. Ent. Vol. 3g, p. 10 (1924).
B. Subspecies Chaudoir.
a. Pygmaeus Chaudoir, Bull. Mose. p. 14 (1837); Roesche, Monogr.
Cychrini, p. 221 (1907).
? torulosus Fischer, Entomogr. Imp. Ross. Yol. 2, p. 44, pl. 46 fig. i (1824).
b. convexus Heer, Kaf Schweiz. Mem. Vol. i, p. 9 (1837); Roeschke,
Monogr. Cychrini, p. 221 (1907).
simplex (Megerle, Dejean) Menetries, Mem. Ac. Petersb. Vol. 6, p. 26 (1849).
sabaudus Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 3o (1882).
c. lapponicus Gehin, Cat. Carab. p. 74(1880).
Pygmaeus Sahlberg, Faun. Coi. Fenn. p. 62 (1873).
C. Subspecies caraboides Linne, Syst. Nat. ed. dec. p. 418 (1708); Illiger,
Verz. Kaf. Preussens, p. 216 (1798); Bedel, Faun. Bass. Seine,
p. 127 (1879); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 29 (1882);
Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 127, 21 5 (1907).
■ coadunatus De Geer, Mem. Hist. Nat. Ins. Vol. 4, p. 97, pl. 3, fig. i3 {1774).
rostratus Fabricius, Syst. Ent. p. 240 (1775); Olivier, Entomol. Vol. 3, p. 44,
pl. 4, fig. 37 (1789); Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i. p. 81, pl. 7, fig. 2
(1822) ; Dejean, Spec. Coi. Vol. 2. p. 8 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 260,
pl. 28, fig. 4(1829); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. i85
(i856j; Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 60(1879); Thomson, ibidem,
p. 3i (1886) ; Ganglbauer, Kaf. Mitteleur, Vol. i, p. 90 (1892).
angustatus Heer, Kaf. Schweiz. Vol. i, p. 9 (1837), Faun. Coi. Helvet.
p. 21 (1844).
var. rostratus Linne, Faun. Suee. ed. 2, p. 266 {tenebrio rostratus)', Gyllenhal,
Ins. Suee. Vol. 2, p. 71 (iSioi ; Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 221 (1907).
elongatus Audinet Serville, Faun. France, p. 56 pl. 4, fig. 7 (1821); Dejean,
Spec. Coi. Vol. 2, p. 7 (1826); Heer, Faun. Helvet. p. 21 (1841); Kraatz,
Deutsche Ent. Zeitschr. p. 60 (1879).
Cychr. Italicus Bonelli.
a. italicus Bonelli, Observ. Ent, p, 17, Mem. Acad. Turin (1809);
Hagenbach, Synop. Faun. Ins. Helvet, p. 14, fig. 6 (1822);
Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 6 (1826), Iconogr. Vol. i, p. 258,
pl. 28, fig. 2 (1829); Heer, Faun. Coi. Helvet. Vol. i, p. 20 (1841);
Ghiliani, Ann. Soc. Ent. France, p. loi (1847); Castelnau. Hist.
Nat. Coi. Vol. I, P. I, p. i38 (i85i); Jacquelin Duval, Gen.
Carab. pl. 4, fig. 18 (i858) ; Bertolini, Carab. Trentin. p. 1 1 (1867);
Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 29 (1882); Ganglbauer, Kaf.
Mitteleleur, Vol. i, p. 43 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 43
(1896); Alessandrini, Coi. Prov. Roman. p. 12, Boli. Soc. Rom.
(1897); Born, Ins. Borse, Vol. 23, p. 207 (1996), Mitt. Sch.
Ent. Ges. Vol. i3, p. 99 (igoS); Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. lo-ii (1908); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 127, 212 (1907).
b. meridionalis Chaudoir, Bull. Mose. p. 3 (1861); Berl. Ent. Zeitschr.
p. 3oi (1862); Schaum, Berl. Ent. Zeitschr. p. 3oi (1862), pl. 38
(1S61); Gestro, Ann. Mus. Genova, Vol. 6, p. 538 (1874); Born,
Carab. Calabr. p 3, Ins, Borse, Vol. 23 (1906).
Montagnes noires, Pyre-
nees.
Catalogne : Monseny.
Carpathes, Pologne.
Alpes ; Alticole.
Laponie, Finlande.
Europe centr., septentr.,
occident.
Alpes occid , Apennins.
Italie meridionale.
¥AM. CARABIDrE
7o3
9. Cychr. hampei Gestro, Ann. Alus. Civ. Genova, Vol. 6, p. 542 (1874);
Born, Car. Calabr. p. 3 (1906); Roeschke, Alonogr. Cychrini,
p. 127, 210 (1907).
intermedius Hampe, Stett. Ent. Zeit. p. 346 (18S0).
punctipcnnis Reitter, Wien. Ent. Zeit. Vol. 20, p. 141 (1901); Apfelbeck,
Kaf. Balk. Vol. i, p. 47 (1904); Roeschke, Alonogr. Cychrini, ]). 212 (1907).
reiseri Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 47 (1904); Roeschke, Monogr. Cychrini,
p. 212 (1907).
10. Cychn. angustatus Hoppe, Nov. Act. Acad. Leopold. AEl. 12, p. 479,
pl. 45, fig. I (1S29); Dejean, Spec. Coi. \’ol. 2, p. 5 (1826), Iconogr.
Coi. Vol. I, p. 257, pl. 28, fig. I (1829); Ghiliani, .Ann. Soc. Ent.
France, p. 120, 140(1847); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. p. i83
(i856); Gestro, Ann. Alus. Civ. Genova, Vol. 6, p. 641 (1874); fia^ivel,
Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 28 (1882); Ganglbauer, Kaf. Alitteleur,
A’ol. I, p. 89 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 42 (1896); Apfel-
beck, Kiif. Balk. Vol. i, p. 46 (1904); Roeschke, Monogr. C3'chrini,
p. 126, 206 (1907); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. lo-ii (1908).
bovelini Heer, Kaf. Schweiz, Mem. 2, p. 9 (1857), Faun. Coi. Helvet. Vol. i,
p. 20 (1841).
11. Cychr. cylind ricollis Pini, Atti Soc. Ital. Nat. Vol. 14, p. 224, pl. 4,
(1871); Gestro, Ann. Alus. Civ. Genova, p. 538 (1874); Baudi, Pet.
Nouv. Ent. p. 9 (1876); Ganglbauer, Kaf. Alitteleur, Vol. i, p. 89
(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 42 (1896); Roeschke, Alonogr.
Cychrini, p, 120, 204 (1907).
12. Cychr. schmidti Chaudoir, Bull. AIosc. p. 1 5 ( 1887) ; Schaum, Natur-
gesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. 184 (i856); Gestro, .Ann. Alus. Civ.
Genova, Vol. 6, p. 640 (1874); Ganglbauer, Kaf. Alitteleur, Vol. i,
p. 90 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 42 (1896); Roeschke,
Alonogr. Cychrini, p. 126, p. 208 (19S7).
13. Cychr. angulicollis Sella, Bull. Soc. Ent. Ital. Vol. 6, p. 828. pl. 2,
fig. 2, 2« (1874); Gestro, Ann. Alus. Civ. Genova, Vol. 6, p. 539(1874);
Fauvel, Faun. Gallorh. A^^ol. 2,9.28, 3i (1882): Ganglbauer, Kiif.
Alitteleur. Vol. i, p. 92 (1892) ; Reitter, Best. Tab. Ca.rab. p. 48 ( 1896) ;
Sainte Claire Deville, Abeille, Vol. 29, p. 8i (1898); Roeschke,
Alonogr. Cychrini, p. i3o, 238 (1907); Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. IO. 12 (1908); Caillol, Coi. Prov, Vol. i, p. 28 (1908).
semigranosus Ghiliani, Coi. trovati in Piem. p. 10 (1887).
14. Cychr. grajus Daniel, Coi. Stud. Vol. 2, p. 61 (1898); Roeschke,
Alonogr. Cychrini. p. i3o, 289(1907); Barthe, Tabi. Analyt. Carab.
p. i3 (1908).
15. Cychr, cordicollis Chaudoir.
a. cordicollis Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 442 (i835); Ileer,
Kaf. Schvv. Vol. i. p. 14(1887), Faun. Coi. Helvet. Vol. i, p. 21,
(1841); Ghiliani, Ann. Soc. Ent. France, p. 141 (1847); Schaum,
Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. r, p. i88(i856); Gestro, Ann.
Alus. Civ. Genova, Vol. 6. p. 840(1874); Sella, Bull. Soc. Ent.
Ital. Vol. 6, p. 82, pl. 2, fig. 2C (1874); Fauvel, Faun. Gallorh.
Vol. 2, p. 32 (1882); Ganglbauer, Kilf. Alitteleur. Vol. i, p. 92
(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 48 (1896); Born. Alitt.
Schw. Fnt. Ges. Vol. i3, j). 99 (1905); Barthe, Tabi. .Analyt.
Carab. ]>. 10, i3 (1908).
Dalmatie meridionale,
Herzegovine.
Alpes occidentales, cen-
trales, orientales, Bos-
nie.
Alpes Bergamasques,
Adamello.
Carinthie, Carniole.
Alpes Alaritimes.
Alpes Grees, versant ita-
lien.
Alpes Pennines ; Alticole.
704
COLEOPTERA ADEPHAGA
b. mellyi Heer, Mittheil. Erdkunde. Vol. i, p. i54 (1834); Born,
Mitteil. Schvv. Ent. Ges. Vol. i3, p. 99 (1905).
16. Cychr. spinicollis Dufour.
a. dufouri Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 47 (1869); Marseul,
Abeille, Vol. 7, p. 14 (1871); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 46
(1896); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. i3o, 236(1907); Barthe,
Tabi. Analyt. Carab. p. 10, i3 (1908). — Pl. I 0, Fig. I 5.
spinicollis Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 42 (1882).
h. -spinicollis Dufour, Arch. Ent. Vol. r, p. 382, pl. i5. fig. 6, false
acuticollis (i85y) ; Graells, Mem. Comm. Geolog. p. 76, pl. i. fig. 3
(i858); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 46 (1896); Roeschke,
Monogr. Cychrini, p. i3o, 235 (1907).
17. Cychr. thibetanus Fairmaire, Ann. Soc. Ent. France, p. 175 (1893);
Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 126, 209 (1907).
18. Cychr. seriatus Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 129, 225 (1908).
19. Cychr. yunnanus Fairmaire, Ann. Soc. Ent. Belgique, Vol. 3i, p. 90
(1887); Bates, Entomol. Suppi, p. 69 (1892); Roeschke, Monogr.
Cychrini, p. 129, 233 (1907).
20. Cychr. davidis Fairmaire, Ann. Soc. Ent. France, p. 3oy (1886);
Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 129, 284 (1907).
21. Cychr. koitzei Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 129, 281 (1907).
convexus Bergroth, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 222 (1888).
22. Cychr. morawitzi Gehin, Cat. Carab. p. 78 (i885); Roeschke,
Monogr. Cychrini, p. 129, 230(1907).
convexus Morawitz, Kaferf. Iiis. Yesso, p. 7(i863); Bates, Trans. Ent. Soc.
Lond. p. 229 (1873), p. 232 (i883).
23. Cychr. hemphillii Horn.
a. ricksecheri Le Conte, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 12, p. 2 (1884),-
Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 227 (1907).
b. hemphillii Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 7, p. 184 (1878);
Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 129, 226 (1907).
24. Cychr. tuberculatus Harris, Boston Journ. Vol. 2, p. 200 (1889);
Le Conte, Rep. Expl. Railroad Pacif. Vol. 9, p. 29, pl. i, fig. 6 (1857);
Walker, Lords Natural. Vancouv. App. 2, p. 809 (1866); Le Conte,
Trans. Am. Soc. Philad. Vol. 2, p. 61 (1868) ; Horn, Trans. Amer. Ent.
Soc. Philad. Vol. 7, p. 184 (1878); Roeschke, Monogr. Cychrini,
p. 129, 227 (1907).
pustulosus Casey, Canad. Entomol. Vol. 38, p. 160 (igoS).
Alpes Suisses.
Pyrenees occid. ; Alti-
cole.
Monts Cantabres;
Alticole.
Sse Tchouan.
Thibet.
Yunnan, Sse Tchouan.
Yunnan.
Mandchourie, Province
Marit.
Yeso, Kouriles.
Montana, Idalio.
Utah, Wyoming.
Dela Californieal’Alaska.
6. Genus SPHAERODERUS Dejean
Sphaeroderus (genus) Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 14 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 265 (1829);
Harris, Boston Journ. Nat. Hist. Vol. 5, p. igo-192, 202-204 (1839); Castelnau, Hist. Nat. Coi.
Vol. I, P. I, p. 189 (i85i); Le Conte, Trans. Amer. Phil. Soc. Philad. Vol. 10, p. 898 (i853) ;
Schaum, Berl. Ent. Zeitschr. p. 176 (1860); Chaudoir, Bull. Mose. p. 498 (1861); Horn, Trans.
Amer. Ent. Soc. p. 168 (1878); Gehin, Cat. Carab. p. XXXVI, p. 72 (i885); Roeschke, Monogr.
Cychrini, p. 116, 289 (1907).
FAM. CARABIDA^
7o5
Tableaux de determination. — Roeschke, Moiiogr. Cychiini, p. i32 (1907).
Caracteres. — Soiis-menton depourvu de soies gulaires; jialpes dichetes, sans
soies terminales, le dernier article t r i angula i re ; fossettes du lab re interessant Tepistome,
pourvu seulement de deux soies; pas de soie orbitaire; pas de sillons frontaux, la fossette de
Tepistoine abregee ; tete triangula i re et pointue en avant, mais en somme peu eloignee du type
Carabe. Pronotuin bien plus large que long, a cotes arques, un peu retreci en arriere,
assez convexe avec une forte impression basilaire et des fossettes juxtangulaires
assez distantes de 1’angle, profondes, paralleles a l’axe, longues et droites; une soie au
inilieu du bord, pas de rebord ni de gouttiere, a peine un ourlet; esquisse de lobe; en somme,
pronotum voisin du t3'pe Carabe, rappelant un peu certains Hemicarabtts. Elytres tres
courtement elliptiques, tres renfles, presque sans gouttiere ni rebord ; stries profondes, peu
ou non ponctuees, intervalles renfles, entiers ou segmentes. Epimere et episterne du
pronotum soudes en une seule plaque, dessous presque sans soies, seulement les puncta
des segments 4 et 5, et simples; cependant chez quelques formes aussi une paire au segment
anal; une paire de soies anales chez les deux sexes, peu ou pas de sillons. Pattes
assez courtes, quatre pulvilli, les deux premiers tres larges. Taille petite; forme renflee ;
couleur violette, parfois un peu bronzee.
Etat d’evolution. — Avance, sauf quant a la sculpture. Les soies ont presque disparu :
gulaires, orbitaires, abdominales; les palpes dichetes sont depourvus des soies reliquataires
caracteristiques des Cychrina; le pronotum a un aspect anormal, rappelant les Carabes, aussi
Tensemble de ranimal. La sculpture seule est en retard d’evolution. Les Sphaerodevus sont arrives
presque au niveau des Carabes et si Tevolution continue dans le sens de la convergence finiront par
avoir, au moins a 1’etat dhmago, les plus grandes analogies morphologiques avec eux. Phylogenie,
voir p. 289.
Repartition geographique. — Comprend toute la moitie orientale du Canada et des Etats-
Unis, sauf le Labrador, la Caroline du Sud et la Floride. N’est pas alticole en principe. — Carte 7, n^ 2.
-Sous-CENRES. — Genre indivis.
LISTE DES ESPECES :
I. Sphaeroderus canadensis Chaudoir, Bull. Mose. p. 498 (1861); Florn, Alleghanys, du St-Lau-
Trans. Am. Ent. Soc. Philad. Vol. 7, p. 170 (1878), Ent. News, p. 7 rent ala Caroline.
(1893); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. i32, 262(1907).
palpalis Motschulsky, Bull. Mose. p. 3i2 (i865).
var. blanchitrdi Leng, Journ. New- York Ent. Soc. Vol. 24, p. 41 (1916).
2. Sphaerod. stenostomus Weber.
a. stenostomus Weber, Observ. Ent. p. 43(1801); Knoch, N. Beitr.
Insektenk. Vol. i, p. 190, pl. 8, fig. i3(i8oi); Dejean, Spec.Col.
Vol. 2 (1826); Le Conte, Ann. L}’c. Nat. Mist. New-York,
Vol. 4, p. 441 (1848); Castelnau, ilist. Nat. Coi. Vol. i, P. i.
p. 139 (i85i); Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 7,
p. 171 (1878); Roeschke, .Monogr. Cychr. p. i32, 263 (1907).
indianac Blatchle3', Bull. Indiana Dep. Geol. Vol. i. p. 42 {1910).
b. lecoutei Dejean, .Spec. Coi. \'ol. 2, p. i5 (1826), Iconogr. Vol. i,
p. 266, pl. 29, fig. 2 (1829); Le Conte, .Ynn. L^x. Nat. Ilist.
New-York, jn 442 (t848); Castelnau, Ilist. Nat. Coi. VMl. i.
Virginie, Pensylvanie,
Indiana.
Canada. Terre Neuve,
Nouvelle Angleterre.
7o6
COLEOPTERA ADEPHAGA
P. I, p. iSg (i85i); Provancher, Faun. Ent. Canada, Vol. i,
p. i5o (1874); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 264 (1907). —
Pl. I 0, Fig. I 6.
stenostomus Say, Trans. Amer. Phil. Soc. Philad. p. 72 (iSaS); Harris, Boston
Journ. Nat. Hist. Vol. 2, p. 198 (1839).
niagarensis Castelnau, Ann. Soc. Ent. PTance, Vol. i, p. 3go (i832), Hist.
Nat. Coi. Vol. I, P. I, p. 140 (i85i); Lacordaire, Gener. Coi. Atlas,
pl. 2, fig. 3 (1859).
diffractus Casey, Mem. Coi. Vol. 5, p. 25 (1914).
c. bicarinatus 'Lq Conte, Trans. Amer. Phil. Soc. Philad. Vol. 10, Alleghanys ; Alticole.
p. 399 (i853); Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. New-York, Vol. 7,
p. 171 (1878); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 265 (1907).
3. Sphaerod. nitidicollis Chevrolat.
a. br evooyti 'Lq Conie, Ann. L}’C. Nat. Hist. New-York. Vol. 4, p. 443 Canada, N"^ Angleterre.
(1848).
granulosus Chaudoir, Bull. Mose. ]). 497 (1861).
b. nitidicollis Chevrolat, in Guerin Iconogr. Regn. Anim. Vol. i, p. 24, Terre Neuve.
pl. 8, fig. I (1829); Castelnau, Hist. Nat. Coi. Vol. i, P. i,
p. 140 (i85i); ? Roeschke. Monogr. Cychrini, p. i32, 266 (1907).
c. schaiimi C\\2L\xdo\i\ Bull. Mose. p. 499(1861); Roeschke, Monogr. Ohio.
Cychrini, p. 268 (1907).
nitidicollis Le Conte, Ann. Lyc. Nat. Hist. New-York, Vol. 4, p. 448 (1848);
tiorn, Trans. .Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 7, p. 170 (1878).
FAM. CARABI DzF
707
TABLE METHODIQUE
A. — INTRODUCTION ZOOLOGIQUE
Pages
MCEURS liT METAMORPHOSES 3
Carabes 3
Habitat 3
Moeurs 4
Reproduction 5
CEuf 6
Larve 7
Nymphe
Eclosion de Tadulie
Hybrides ii
Calosomes ii
Autres Carabinae 12
DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE .... i3
Carabes i3
Principes generaux i3
Faune hispano-marocaine 14
Paune canarienne 14
Faune pyreneenne 14
Faune cevenole 14
Faune de l’Europe occidentale i5
Faune des Alpes i5
Faune apennine 1.3
Faune insulaire et africaine i5
Faune illyrienne i3
Faune carpathique i5
Faune de TEurope centrale 16
Faune balkanique 16
Faune egecnne 16
Faune de la chaine pontique 16
Faune du Taurus 16
Faune du Liban 17
Faune du massif armenien 17
Faune du Caucase 17
l'aune du Talysch 17
Faune de la Russie meridionale 17
Faune russe, region des forets 17
1'aune de TOural 18
Faune des steppes aralo-caspiennes .... 18
P aune du Cachemire 18
P'aune du Pamir et de Plaute Boukharie. . . t8
l''aune du Ferghana 18.
Faune du Thian-Chan 18
Faune du Tarbagatai 18
P'aune de IWltai siberien 18
Faune de Mongolie 19
Faune du Kuen-Lun et du Nan-Chan . ... 19
Faune des lablonovoi et du Hamar-Daban . . 19
Pages
Faune du Grand Chingan 19
Faune du Petit Chingan, du Sikhota Alin et
de la Coree 20
P'aune des Jablonoi et du Kamtchatka ... 20
Faune siberienne 20
P'aune polaire 20
Faune japonaise 20
P'aune de ITnchan 20
Faune de Chine 21
P'aune americaine boreale 21
P'aune americaine temperee 21
Repartition des grands groupes 21
Calosomes 22
Principes generaux 22
Faune palearctique 22
Faune africaine 22
Faune alticole de PEst africain 22
Faune melanesienne 22
P'aune nearctique 23
Faune des Monts Rocheux 23
Faune de 1’ A merique centrale ....'.. 2.3
Faune des Antilles 23
Faune sud-americaine 23
Repartition des grands groupes 23
Cychrina 24
Principes generaux 24
Faune europeenne 24
Faune de TAsie orientale 24
Faune du Sikkim 24
P'aune des Monts Rocheux et de la cote du
Pacifique 24
P^aune mexicaine 24
Faune des Etats de TEst 24
Repartition des grands groupes 25
MORPHOLOGIE 26
Larve 26
Schema general des larves 27
Organes caracteristiques 3i
Labre 3 1
Palpes et an tenues 38
Tegmina 40
Telson 41
Cerei 4.3
Synopsis morphologique. avec figures ... 44
Carabes rostrilabres 44
Carabes quadricuspides 49
Carabes serrilabres 5i
7o8
COLEOPTERA ADEPHAGA
Pages
Calosomes
Ceroglosses ^9
Cychrines
Applications a la phylogenie et a la classifi-
cation, avec tableaux 6i
Nymphe
Imago 72
Carabes 72
Tete, Megalocephalie, Stenocephalie ... 72
Labre 77
Epistome 80
Front, cotes et dessous du erane 81
Sous-menton, pores gulaires, bourrelet . . 83
iNIenton, lobes, deltion, rostre 85
Boiiche, languette, palpes, maxilles, mandi-
bules ... 90
Antennes, callosites 9^
Thorax, pronotum, soies, lobes. mesonotum. 99
Elytres ic2
Sculpture, types 107
Metanotum 117
Dessous du thorax, pattes 117
Abdomen 120
Armature genitale 122
Splanchnologie i25
Couleur .... . . 125
Taille 128
Calosomes i3o
Tete i3o
Pronotum i32
Elytres 134
Ailes, pattes, abdomen, couleur i38
Imago des autres Carabinae .... 141
Ceroglosses 141
Haplothorax 144
Cychrina 145
PHYLOGENIE i55
Principes generaux i55
Paleontologie i55
Archetype des Carabini 161
Rapports genealogiques des sous-tribus. . . . i63
Genealogies 169
Genealogie des Ceroglosses 169
Genealogie des Calosomes, avec graphiques . . 173
Genealogie des Carabes, avec graphiques . . 196-280
Psilogoniens 199
Tableaux: Procerus 200, Macrothorax 201,
Procrustes 202, 204, Violaceus 2o5, Mego-
dontus 206, 208, Pachycranion, Imaibius
207, Pagocarabus 209, Sphodristus 209,
Damaster 2i3, Chrysocarabus 214, 2i5.
Pages
Pliochetes 219
Tableaux : Platycarabus 220, Cratocepha-
lus 222.
Tribacogeniens 225
Tableaux : Tribax 227, Plectes 229.
IVI u Itistries 23i
Tableaux : Mesocarabus 233, Eurycarabus
235, 236, Pachystus 237, 241, Cytilocara-
bus 239, Tanaocarabus 240, Oreocarabus
241, 245, Orinocarabus 242. Diocarabus
245, Tomocarabus 246, 249, Hemicarabus
249, Leptinocarabus 25 j, Leptocarabus
252, Adelocarabus, Aulonocarabus 253,
Multistries de la sonche Pacifique 254.
Carabogeniens 255
Tableaux : Carabus 255, Goniocarabus 256,
Hygrocarabus 257, Aptocarabus 208,
Archicarabus 260, Xystrocarabus 261,
Apocarabus 262, Eutelocarabus 263, Para-
carabus 265, Eucarabus 266, Morphocara-
bus26S, 269. Basilicocarabus 270, Trachy-
carabus, Zoocarabus 271, Lyperocarabus,
Ophiocarabus272, Amorphocarabus, Loxo-
carabus 273, Isiocarabus, Lichnocarabus
274, Nesaeorarabus 276, Anthracocarabus
277, Apotomopterus 279, Seinnocarabus
280.
Genealogie des Cychrina 281-290
Mode d'evolution, distribution generale . . . 282
Nomaretus, Pseudonomaretus, avec tableau . . 283
Irichroa, Scaphinotus, avec tableaux . . . 284, 285
Les deux faunes nord americaines 285
Pemphus. Brennus, Neocychrus, avec tableau 286, 287
Cychrus, avec tableau 288
Resultats generaux, tableau 290
CLASSIFICATION 293-3i3
H istorique 298
Definition et divisiori 296-3i3
Des Carabini 296
Des Ceroglosses 299
Des Calosomes 3oo
Des Carabes 804
Des Cychrina 3i3
Principes de la nomenclatore 814
Tableaux de classification 323
Repertoire des tableaux 824
Sous-Tribus des Carabini 325
Division des Calosomina en groupes de genres. 827
Division des Carabina en groupes de genres . 328
Division des Callistheniens en genres. . . . 829
Division des genres de Callistheniens en sous-
genres 884
FAM. CARAFIDA^
709
I'an€s
Division des Calosomiens en genres .... 3.^^
Division des genres de Calosomiens en sous-
genres 335
Division des Psilogoniens en genres .... 33g
Division des genres de Psilogoniens en sous-
genres 341
Division des Pliochetes en genres 343
Division des genres de Pliochetes en sous-
genres 344
Division des Tribacogeniens en genres . . . 347
Pages
Division des genres de Tribacogeniens en soiis-
genres 347
Division des Multistries en genres 348
Division des genres de Multistries en sous-
genres 35 1
Division des Carabogeniens en genres . . . 354
Division des genres de Carabogeniens en sous-
genres 355
Division des Cychrina en genres 36i
Div ision des genres de Cychrina en sous-genres 362
B. — CATALOQUE RAISONNE
par tribus, sous-tribus, genres, especes et races dans leur ordre genealogique.
Papes
Subfam. CARABIN/E Horn, Lapouge . 365
Tribus CARABI NI Horn .365
Subtribus Ceroglossina Lapouge . . 365
I. (Jenus Ceroglossus Solier 366
Subtribus Aplothoracina Lapouge. . . 369
I. Genus Aplothorax Waterhouse .... 370
Subtribus Calosomina Lapouge .... 370
[Ciillistheniens) 371-399
1. Genus Callisthenes Fischer, Lapouge . 371
1. Subgenus Callisphaena Motschulsky . 372
2. Subgenus Isocallia Lapouge .... 373
3. Subgenus Callisthenes Fischer . . . 374
4. Subgenus Tapinosthenes Kolbe . . 376
5. Subgenus Callistenia Lapouge . . . 377
6. Subgenus Isostenia Lapouge .... 379
7. Subgenus Chr3'SOstigma Kirby . . . 38o
8. Subgenus Lyperostenia Lapouge . . 382
9. Subgenus Paracalosoma Breuning . . 38’
2. Genus Callitropa Motschulsky, Lapouge . 383
1. Subgenus Callitropa IMotschulsky . . 384
2. Subgenus Paratropa Lapouge . . 385
3. Subgenus Carabosoma Gehin .... 385
4. Subgenus Camegonia Lapouge . . . 386
5. Subgenus Acamegonia Lapouge . . 387
3. Genus Blaptosoma Gehin 389
1. Subgenus Carabomimus Kolbe . . . 390
2. Subgenus Eutelodontum Gehin . . . 391
3. Subgenus Blaptosoma Gehin, str. s. . 392
4. Subgenus Xeocalosoma Breuning . . 393
5. Subgenus Microcalosoma Breuning. . 394
Genus Carabomorphus Kolbe. Lapouge . 394
1. Subgenus Carabomorphus Kolbe. . 395
2. Subgenus Carabophanus Kolbe . . 396
3. .Subgenus Orinodromus Kolbe . . 397
4. .Subgenus Carabops Jacobson . . . . 398
5. Subgenus Carabosophrus Lapouge . . 398
Pages
[Calosomiens) 399- 682
1. Genus Calosoma Weber 399
1. Subgenus Calosoma Weber .... 400
2. Subgenus Callipara Motschulsky . . 402
3. Subgenus Procalosoma Meunier . . . 404
4. Subgenus Calodrepa Motschulsky . . 404
5. Subgenus Epipara I.apouge .... 405
f>. Subgenus Eucalosoma Breuning . . . 406
7. Subgenus Australodrepa Lapouge . . 407
2. (ienus Caminara Motschulsky, Lapouge . 408
1. Subgenus Caminara Motschulsky . . 409
2. Subgenus Campalita Motschulsky . . 410
3. Subgenus Ctenosta IMotschulsky . . . 414
4. Subgenus Mimotefflus Vuillet . . . . 415
5. Subgen. Callistriga Motschulsky, lat. s. 415
6. Subgenus Catastriga Lapouge . . . 417
7. Subgenus Acampalita Lapouge . . . 418
8. Subgenus Camedula Motschulsky . . 418
3. Genus Charmosta Motschulsky lat. s. . 419
1 . Subgenus Catasoma Lapouge .... 420
2. Subgenus Eremosoma Lapouge . . . 421
3. Subgenus Charmosta Motschulsky . . 422
4. Subgenus Callistrata Motschulsky . . 423
Subtribus Carabina Reitter s. s. Lapouge . 425
(Psilogoniens) 426-497
1. Genus Cephalornis Semenow 426
2. Genus Cathoplius Thomson 427
3. Genus Eupachys Chaudoir 429
4. Genus Procerus Dejean 429
5. Genus Procrustes Bonelli lat. s. Lapouge 482
1. Subgenus Chaetogaster Lapouge . . . 433
2. Subgenus Chaetomelas Thomson . . . 434
3 Subgenus Procrustocarabus Gehin . . 4.35
4. Subgenus Procrustes Bonelli .... 436
5. Subgenus Chaetoi)rostus Reitter . . . 440
6. Subgenus Lamprostus 31otschulsky. . 442
710
COLEOPTERA ADEPHAGA
PagCri
7. Subgenus Oxycarabus Semenow . . . 444
8. Subgenus Procrusticus White. . . . 445
9. Subgenus Macrogenus Motschulsk)’^ . 446
6. Genus Macrothorax Desmarest lat. s.
Lapouge 448
1. Subgenus Dichocarabus Keitter . . . 448
2. Subgenus Macrothorax Desmarest . . 450
7. Genus Megodontus Solier, lat. s. . . . 452
1. Subgenus Megodontus Solier .... 453
2. Subgenus Pachycranion Solier . . . 462
3. Subgenus Pseudocopjtolabrus Reitter . 464
4. Subgenus Imaibius Bates 465
8. Genus Pagocarabus Morawitz lat. s. . . 468
1. Subgenus Pagocarabus Morawitz . . 468
2. Subgenus Neoplesius Reitter .... 469
3. Subgenus Cryptocecheuus Semenow . 470
4. Subgenus Imlocarabus Lapouge . . . 470
5. Subgenus Paraplesius Morawitz . . . 471
9. Genus Pseudocranion Reitter .... 471
10. Genus Calocarabus Semenow 472
11. Genus Alogocarabus Morawitz .... 473
12. Genus Sphodristus Thomson 474
13. Genus Damasier Kollar 477
14. Genus Coptolabrus Solier 479
1. Subgenus Eccoptolabrus Semenow . . 480
2. Subgenus Cychrostomus Reitter . . . 480
3. Subgenus Aristocarabus Semenow . . 481
4. Subgenus Acoptolabrus Morawitz . . 481
5. Subgenus Nesocoptolabrus Lapouge . 482
6. Subgenus Coptolabrus Solier .... 482
7. Subgenus Eucojjtolabrus Semenow . . 486
15. Genus Chrysocarabus Thomson . . . . 487
16. Genus Cathaicus Bates 494
17. Genus Iniopachus Solier 495
(Pliochetes) 497-519
1. Genus Chsetocarabus Thomson lat. s. . 497
1. Subgenus Heterocarabus Morawitz . . 497
2. Subgenus Chaetocarabus Thomson . . 498
3. Subgenus Platycarabus Morawitz . 5oi
4. Subgenus Pseudocechenus Morawitz . 504
2. Genus Cratocephalus Kirsch 5o5
1. Subgenus Pseudotribax Kraatz ... . 507
ibis. Subgenus Leptoplesius Reitter . . 5o8
2. Subgenus Pantophyrtus Thieme . . . Sog
3 Subgenus Calocechenus Reitter . . . 5io
4. Subgenus Cratocarabus Reitter . . . 5io
5. Subgenus Alipaster Reitter, .... 5u
6. Subgenus Cratocechenus Reitter. . . 512
7. Subgenus Pachycechenus Semenow 5i3
8. Subgenus Cratocephalus Kirsch . . . 514
3. Genus Cathaicodes Reitter 515
4. Genus Cechenus Fischer
Paffc.3
5. Genus Lipaster Alotschulsky 517
6. Genus Ischnocarabus Kraatz 5i8
[Tribacogeuiens] 519-538
1. Genus Tribax Fhscher Sig
I. Subgenus Eotribax Semenow . . . . 520
2 Subgenus Microplectes Reitter . . . 52i
3. Subgenus Tribax Fischer 522
4. Subgenus Plectes Fischer 526
5. Subgenus Deroplectes Reitter. . . . 53o
2. Genus Rhigocarabus Reitter 53o
3. Genus Cyclocarabus Keitter 53i
4. Genus Axinocarabus Morawitz .... 532
5. Genus Ctenocarabus Thomson .... 533
1. Subgenus Rhabdotocarabus Reitter. . 534
2. Subgenus Ctenocarabus Thomson . . 535
6. Genus Chrysotribax Reitter 536
7. Genas Eocarabus Semenow 538
(Multistries) 539-598
1. Genus Pachystus Motschulsky lat. s. . 539
1. Subgenus Mesocarabus Thomson . . 540
2. Subgenus Fladrocarabus Thomson . . 543
3. Subgenus Eurycarabus Gehin . . . 547
4. Subgenus Euporocarabus Reitter . . 55o
5. Subgenus Cytilocarabus Reitter . . . 552
6. Subgenus Piocarabus Reitter . . . . 553
7. Subgenus Tanaocarabus Reitter . . . 553
8. Subgenus Phricocarabus Reitter. . . 555
9. Subgenus Pachystus Motschulsky . 556
10. Subgenus Melancarabus Thomson . . 558
2. Genus Oreocarabus Gehin 56o
1. Subgenus Oreocarabus Gehin . . . 56 1
2. Subgenus Orinocarabus Kraatz . . . 56i
3. Subgenus Caucasocaralms Lapouge . 567
4. Subgenus Neocarabus Lapouge . . . 569
3. Genus Hemicarabus Gehin lat. s. . . . 571
1. Subgenus Allocarabus Lapouge . . . 572
2. Subgenus Diocarabus Reitter . . . . 573
3. Subgenus Cryocarabus Lapouge. . . 575
4. Subgenus Tpmocarabus Reitter . . . 576
5. Subgenus Scambocarabus Reitter . . 578
6. Subgenus Procustides Semenow . . . 58o
7. Subgenus Hemicarabus Gehin . . . 58i
4. Genus Callistocarabus Reitter .... 583
5. Genus Ulocarabus Reitter 584
6. Genus Carpathcphilus Reitter .... 585
7. Genus Meganebrius Kraatz . . . . 586
8. Genus Araeocarabus Reitter 587
1. Subgenus Hypsocarabus Semenow . . 588
2. Subgenus Araeocarabus Reitter . . . 588
3. Subgenus Tachycarabus Semenow . - 58q
4 Subgenus Syzygocarabus Semenow . 589
l'AM. CAKABID.^-:
712
COLEOPTERA ADEPHAGA
TABLE ALPHABETIQUE DES CARABINAE
ABREVIATIONS ;
D. — Distributiori geographique i3-25; L. — Larves (Morphologie des) 26-71 ;
N. — Nymphes (Morphologie des) 68-71; I. — Imago (Morphologie) 72-154;
P. — Phylogenie i55-i68; G. — Genealogies 169-290; C. — Classification 293-3x8;
T. — Tableaux de classification 323-364; Ca. — Catalogue raisonne 365-7ii.
CEROGLOSSINA
Ceroglossus . .
ancudanus .
andestus ....
araucanus . . .
bicostulatus .
bimarginatus
buqueti ....
calvus
carinulatus .
carinulus ....
castroensis . .
celadonicus .
chilensis ....
chiloensis.
chloridus ....
chonchicus . .
colchaguensis .
confusus ....
curtus
darwinii ....
disputatus
dorsiger ....
elegantissimus . .
fallaciosus . . .
gerstaeckeri . . .
gloriosus ....
guerini ....
hypocrita. . . .
CEROGLOSSINA
Pages
. . . 365
. . . 366
. . Ca 367
. . Ca 368
. Ca 367
. Ca 367
. . Ca 368
Ca 368, 369
. Ca 369
. . Ca 368
. . Ca 368
. . Ca 369
. . Ca 368
Ca 367, 368
Ca 367, 369
. Ca 369
. . Ca 367
. . Ca 368
. . Ca 369
. . Ca 369
Ca 366, 368
. . Ca 367
. . Ca 369
. Ca 369
. . Ca 368
. Ca 367
. . Ca 368
. . Ca 369
. . Ca 368
ine.vpectatus . .
insularis . .
kraatzianus .
latemarginatus .
magelhanicus .
magellanicus
mallecoanus .
melanopterus .
mochae . . .
montianus
moravvitzi
ochsenii . .
pradieri .
psittacus . . .
pyrilampus .
reichii . . . .
similis . . . .
solieri . . . .
speciosissimus .
speciosus .
subnitens.
suturalis .
Sybarita . . .
tomentosus .
unicostulatus
valdiviae . . .
valdivianus .
villaricensis .
Pasea
. . Ca 368
. Ca 369
. . Ca 368
. . Ca 368
. Ca 367
. . Ca 367
. . Ca 368
. Ca 367
. . Ca 368
. . Ca 368
. . Ca 367
. . Ca 367
. . Ca 368
. . Ca 369
. . Ca 368
. . Ca 367
. Ca 367
. . Ca 368
. . Ca 367
. . Ca 367
. . Ca 368
. Ca 367
. Ca 369
. . Ca 369
. . Ca 368
Ca 367, 368
. Ca 369
. . Ca 368
CALOSOMINA
A
abbreviata G 190; T 336; Ca 419
abdominalis Ca 417
abyssinicus Ca 398
Acamedtila Ca 382
Acamegonia D 23 ; I 40, 41, 43, 56 ; G 176, 178-180;
C 3o2, 304 ; T 327, 332 ; Ca 383, 386, 388
Acampalita D23; G18S-191; C 304 ; T 338 ; Ca 408,
409. 418
Acayabomimus D 23 ; G i8o-i83; C 3o2; T 327; Ca 898
adjutor Ca 389
aenea C3o3', Ca 414
aenescens Ca 377
aethiopicus Ca 398
FAM. CARABID/E
7i3
Tages
affinis L 40-41 ; C .388
af^aua Ca 412
africanus Ca 396
agassizi P 157; G 1S6; Ca 412
alaiensis I i36; G 186; Ca 412
algiricum I i36; G igS; C304; Ca 422
alinderi Ca 398
alluaudae Ca 397
alluaudi .... Ca 396, 397
alternans D 23; I i36, 139; G igo; C 3o3; Ca 416-417
ampliatri.x Ca 388
andrewesi Ca 410
androgyna G igo; Ca 424
angulatum I 184; G 179; C 3oi ; Ca 386
angulicolle G 179 ; Ca 326
anthracinum G 182; Ca 393, 404
anthrax G 177 ; Ca 376
antinorii . . I 140; G 184; C 3o2, 3o3 ; T 334; Ca 396
antiquum G 189, igS; Ca 401. 417
apacheana Ca 388
arabica D 22; G 190; Ca 410
arcuata Ca 378
argentinense Ca 417
armata D 23 ; G 190; Ca 417
arrowi Ca 396. 397
atrovirens G 182; Ca 898
Aulacoptentm I i3i, i33, i35, i36; G i83 ; C 3oi. 3o2 ;
Ca 389, 390, 392
aurocincta Ca 408
auropunctata D 24 ; L40, 87; I i36; G 186, 187; C 3o3 ;
T 334 ; Ca 41 1-413
australe Ca 411
Australodrepa D 22, 24; I i38, 189; G 191-194;
C3o3 ; T 335, 336 ; Ca40o, 401, 407, 408
azoricum I i38 ; C 3o3, 804; Ca 421
B
ballionis Ca 876
bastardi Ca 406, 407
bastinelleri Ca 896
batnense Ca 401
beesoni G 196; Ca 408
blaptoide G182; Ca 891
Blaptosoma D23; I i3i, i33-i35, i38-i39; G 157-168,
i8o-i85; C 3oi, 3o3 ; T 827, 332-333; Ca
371, 889-896
boli viana Ca 388 .
bonariense, is G 189; Ca 417
brachycerus G 178, 184 ; Ca 895
breviuscula I i36; G177; C 3o2 ; Ca 878
bridgesi . . . . D 23 ; I i38 ; G i83 ; C 3o2 ; Ca 894
bucharensis G 177
burtoni Ca 899
C
Tagc.s
caelator Ca 38i
Ciilamata C 3oi, 3o3, 804; Ca 408. 405
calidum L 38 ; G 176, 1S6-190, 195 ; C 3oi, 804 ; Ca 38i,
411
CiihsUr Ca 894, 897
Callipara D 22 ; L 38, 40 ; N 69-71 ; 1 i3i, i38, 189,
140; G 17.3, 191-194; C 3oi, 3o3 ; T 384,
335 ; Ca 400, 402-404, 422
Callisphaena D 22; L 37, 40, 41, 56; N 69-71;
I i32-i38; g 178, 178; C 3oi, 3o2 ;
T 327-33o ; Ca 372-873, 874
Callistenia I i3i-i36, i38 ; G 175-178 ; C 3o2 ; T 329-
33o; Ca 872, 877, 38o
Callisthenes D 22; I 180-140; G 168, 175-iSi. i83,
i85; C 3oi. 302; T 827-380, 333; Ca
371-374, 377, 382, 39.3
Callisthenus Ca 872
Callistrata D 22 ; I i33, 184, i36, 187, 140; G 194,
195; C 3oi, 304 ; T 326, 334, 338; Ca 871,
420, 423, 424
Callistriga D 28, 24; L 56; I i3o, 132-140; G 187-
1S9, 195; C 3oi, 3o3, 304; T 335, 336;
Ca 393, 408, 409, 416-418, 420, 421
Callitropa D 23 ; L 87, 40, 41, 56 ; I i3i, i33, 187 ;
G 173, 177, 179-185; C 3o2; T 827, 329, 33i,
335; Ca 371, 383-387
Calodrepa D 22 ; L 87, 38, 40 ; I 188-140; G 191-194 ;
C 3oi, 3o3 ; T 336 ; Ca 871, 400, 401, 404,
405, 407
Cahpachys C 3oi ; Ca 385, 386
Calosoma D 22-24 1 L 38, 41, 57 ; I i3i, 182, i38, 189 ;
G 173, 190-194; C 3oi, 3o3, 804; T 335;
Ca 371 , 388, 400, 402, 407, 414, 417, 422, 428
CALOSOMINA . . C 3oi ; T 826, 827 ; Ca 870. 395
Caloxyma D 23
Calvini. . . Ca 405
Camedula I 184, 187, 189, 140 ; G 188, 199, 191 ; C 3o2,
304 ; T 328, 336, 387 ; Ca 409, 418, 419
Camegonia D 23 ; L 56 ; I 184, 187 ; G 176, 178-180 ;
T 327, 332; Ca 383, 386, 388
Cami nara D 22, 24 ; L 56 ; I 134, 187, i38 ; G 178, i85,
186, 190, 191, 194, 195; C 3oi, 3o3 ; T 326,
334, 336, 337 ; Ca 871, 402, 40S-410, 418-421
Campalita D 22 ; L 38. 40, 41, 56, 67; I i3i, i33,
i33, i36, 138-140; G 17.3, 176, 185-191,
194; C 3oi, 3o3, 304; T 328, 334. 338;
Ca 408-410. 4 14, 421
cancellatus . G 178; Ca 877
Carabinae Ca 365
Carabini Ca 365
caraboides P i58, 179; Ca 897
714
COLEOPTEKA ADEPHAGA
Pages
Carabomi mus I i33, i35, i38-i4o; G 167, 168, 173,
i8o-i83; C 3oi ;T 332; Ca 371,389-391
Carabomorphus D 22 ; I 134, i35; G 167, 168, 173,
i83-i85; C 3o5; T 327, 329. 333;
Ca 371, 394, 395, 39S
Carabophanus D 22 ; I i33, i35, 140; G 167. 168,
184, i85 ; C 3oi, 3o3 ; T 326, 327, 334 I
Ca 371, 394, 396
Carabops Ca 395. 398
Carabosoma D 23 ; I i3i, i33-i35, i37, i38; G 176,
178-181 ; C 3oi, 3o2 ; T 327, 33i ; Ca 377,
382-387
Carabosophrus Ca 3g5, 398, 400
carbonata Ca 388
caspia Ca 428
Castrida D 23; C 3oi, 804; T 335, 336; Ca 871. 408,
400; L 409, 41 5
Catasoma . D 28 ; 1 i38 ; G 194 ■* ^ > Ca 420, 422
Catastriga I 182, i33, i38 ; G 178, i85, 188, 189, 191 ;
C 3o3, 304; T 328, 336, 338; Ca 417, 41S
catenatus Ca 896
catenulatum P i57 ; Ca 416
cathaica Ca 408
catonae Ca 896
chaffanjoni G ig5 ; Ca 428
Charmosta D22, 24; I i3i-i36; G 194, igS; C3oi,
3o3, 304; T 326, 334, 338; Ca 871, 419,
420, 428
chinensis L 87, 38, 40, 67 ; N 69-71 ; I i35,i36; G 187,
188, 194, igS ; C 3o3 ; Ca 411, 418
chlorosticta G 186, 187; Ca 412
Chrysostigma D 23; L 40; N 69-71; 1 184, i35,
i38; G 175, 176, 178, i83, igS; C 3oi-
3o3 ; C 3oi-3o3; T 827, 829, 33o;
Ca 372, 380-382, 887
cicatricosus, um G 182 ; Ca 892
clathratum I 189 ; T 335 ; Ca 400, 401
clemens Ca 887
cogitans Ca 38i
cognata D 22 ; G i56. 198; Ca4ii
colmanti Ca 404
comanense Ca 401
comes Ca 38 1
concinna Ca 878
concretum Ca 38i
Cosmoplata D 22, 24; L 87, 38, 40, 56, 37; N 69-71;
1 136 ; C 3oi, 3o3;.T 334, 338 ; Ca4o8, 409, 414
costipennis .... G i8i-i83 ; T 332; Ca 890, 3gi
coxalis G190; Ca 406, 417
crassipes G 186; Ca 412
Ctenosta D 22, 24; L 87, 38, 55; I 134-139; G i83,
187-191, 198; C 3oi ; T 336; Ca 408, 409;
C 414. 4 15
cuprescens
cupreum .
curtisi .
curvipes .
cyanescens
Pages
. . . . Ca 417
. . Ca 401
. . . . Ca 408
G 189, 190 ; I 417
C 3o
D
daurica G 198; Ca 428
davidis Ca42i, 428
davidsoni Ca 889
debilis Ca 879
deckeni I 140; T 384; Ca 897
declivis G 177; Ca 876
decolor Ca 874, 898
denticollis ... I 187; G 194, 198; Ca 410, 423. 424
deplanatum P i58
depressicollis G182; Ca 891. 892
deserticola .... D22; I 184; G 190, 191; Ca 410
dietzii Ca 878
diffracta Ca 879
digueti Ca 891
diminutus G 182 ; Ca 890
discors I i35, i36; G 176; Ca 877, 878
dolens G 179, 180; Ca 385
dsungaricum Ca 412
dubitatus G 182; Ca 390
duftschmidi Ca 418
E
elegans Ca4ii
elgonensis Ca 898
emmonsi P i58; G 179 ; Ca 383, 884
Epipara D 22, 24 ; G 191 , 198, 194 ; C 3o3 ; T 884, 336 ;
Ca 420, 422
eremicola Ca 388
Eremosoma D 22 ; I i36, i38, 189; G 194; C 804;
T 334, 338; Ca 420, 422
escheri P i5S
escrobiculatum . . . . . P i58; G 191 ; Ca 402
esuriens Ca 877
Eucalosoma T 336; Ca 400, 408-407
Eutelodontum D 23 ; G 180-184; C 3oi, 802; Ca 889,
391
eversmanni ... I i36, 140; G 177; C 3o2 ; Ca 878
exarata Ca 879
expansum Ca 38i
explanaticolle Gi83; Ca 898
externa L 87, 40, 41, 56; I 137; G 168, 178; Ca 884
F
femoralis Ca 898
fernquisti Ca 884
fischeri G 177; Ca 876
FAM. CA RABIDA
7i5
rajjes
torreri Ca 3S7
frigidum D 22, 23; L 38. 41. 57; G 178, 192; C 3o3 ;
L 401 ; Ca 402
fulgens G 189; Ca 416. 417
funesta Ca 412
G
galapageia G 191 ; C 804 ; Ca 394, 417
galapagoum Ca4i9
gebieni Ca 393
gerstaeckeri Ca 394
giardi Ca 404
glabrata G 180; C 3o2, 804; Ca 388
glabripenne Ca4i2
glacialis Ca 898
glasunowi I 189; G 177 ; Ca 874, 875
goetzei Ca 400
granatensis G 191 ; Ca 419
grandidieri Ca 406
grandipennis D 22 ; G 192 ; Ca 408
granulata G 189, 190; Ca 416, 417
granulosa Ca 424
gravidula Ca 878
grumi G 177; Ca 876
guineensis Ca 404
H
habelmanni Ca 404
haligena G186; Ca4ii
harrarensis Ca 898
haydeni L 892 ; Ca 898
heeri P i58
helenae D 22 ; G186; C3o3; Ca4ii
hemicalosoma G 168
herbsti Ca 412
himalayaca G 198
himalayana Ca 408
hoegei Ca 892
hortensis Ca 412
hospes Ca 388
hottentota G 178, 190, 191 ; Ca 410
howardi Ca 419
I
imbricata 1.56; G190; C3o3; L409; Ca 410, 414, 417
incerta Ca 388-
indagator Ca 412
indigatrix G 186; Ca 411-418
indica G 187; Ca4i3
indigens Ca 38i
indistinctum Ca 38i
ingens Ca 388
Pages
inquisitor L38, 40, 58; I i38; G 188, 190-192; C 3oi ;
L 401 ; Ca 401
inversa Ca 878
investigalrix . ... I i35; G 199; T 338; Ca 422-424
irregularis Ca 878, 38i, 428
Isocallia I 132-184, i36; G 177, 178; C 802 ; T 827,
829, 33o; Ca 872, 878
Isostenia D 28; I i32-i35; G 175, 176, 178, 180;
C 802; T 829, 33o; Ca 872, 879, 38o
J
jaccardi G 191, 192
janneli Ca 3g6
joannae Ca 896
K
kachovvskyi Ca 898
karagaicus I i3o; G 177; Ca 875
karelini I i3i; Ca 874, 875
kaschmirensis L 38, 40, 57; I i36; G 187; Ca 41 1, 418
kenyensis Ca 896
klamathensis Ca 879
klynstrai Ca 407
kolbi Ca 896
kowaczi Ca 898
kutschakewitschi I i3i, i35; G 177; T 333, 884; Ca 874
laeve I i83, i35; G 181; C 3o: ; Ca 892
laevigatus Ca 891
laevissimus Ca 891
laeviuscula . . . . . . . G 186, 194 ; Ca 418, 421
lapougei Ca 404
laqueata Ca 878
laterale, is G 189; Ca4i7
laticolle Ca 38i
latipennis Ca 878
lecontei Ca 887
lejndum L 40, 42, 58 ; N 69-71 ; 1 184 ; G 195 ; Ca 38i
leptophyum Ca 424
levettei Ca 402
linelli Ca 894
longipenne Ca 884
lugens I i36; G 194, igS ; Ca 422-424
lugubris . . L42, 57; 1184,187; G178; Ca 887, 428
Lyperostenia D 28 ; I i3i. i33. 184, 187-189; G 178,
176. 178. 195 ; C 3o2 ; T 827, 829, 33o ;
Ca 872. 382
SI
macrum I i35, 187: Ca 385
maderae L 88, 40. 57; 1 i35; G 186, 187; C 804; Ca
411-418
COLEOPTERA ADEPHAGA
716
Pages
major Ca 404
mandestjernae Ca 876
marginalis Ca 387
marginatus Ca 375
maroccana G 187 ; Ca4ii
masaicus Ca 896
maximowiczi . . . G 178, 192, 198; C 3o3 ; Ca 408
mexicanum G176; Ca 38i
Microcallisthenes Ca 874
M iorocalosoma Ca 889, 894
microgonum. . . . G 181, 182; T 332; Ca 892, 898
microstictum Ca 38i
mikado G 198 ; Ca 408
Mimotefflus . . Gi87; C 3o3; T 887 ; Ca 408, 418
minor Ca 404
mongolica Ca 424
montandoni Ca 412
monticola Ca 879
morelianus G 182; Ca 891
morrisonii Ca 38i
mossambicensis Ca4i5
motschoulskyi Ca 874
N
nauckianum . . . . P 187 ; G186; Ca 411, 412. 420
N eocalosoma Ca 889, 898
neumanni G 184 ; Ca 896
nevadensis Ca 899
nigra I i36; Ca 418
nigrina I 140
nigripennis I 140; Ca 897
nitens Ca 408
nitidum Ca 890
nivalis Ca 418
nivicola Ca 418
o
oberthuri G187; Ca 418
obscurum Ca 898
obsoletum I 187; G 176; Ca 38i
oceanica D 22 ; Ca 408
ocellata, um I i38 ; G 3o3 ; Ca 879-881
ogumae Ca 414
olivieri D 22 ; L 88 ; I i36, i38; G194; C 804 ; Ca4io,
420-422
omiltemium G 182 ; T 833 ; Ca 891
opaca Ca 379
opima Ca 378
orbiculatum Ca 874
orbignyi Ca 417
orientale D 22 ; G 190; Ca 410, 414
Orinod nomus I i38, 140 ; G 167, 168, 1S4, 188 ; C 3oi-
3o3: T 826, 884; Ca37i, 894, 898
Pages
ovalis Ca 876
oxygonum Ca 876
P
palmeri G 178 ; Ca 872, 383
panderi G 177 ; Ca 874, 878
paphius G 168
Panacalosoma G 176; T 829
parallela G186; Ca 412
Paratropa I i3i, 187, 189; G 178-181 ; C 802; T 33i,
388, 386
parowana Ca 879
parviceps Ca 388
parvicollis Ca 887
patagonicus Ca 417
pellax Ca 38 1
pentheri Ca 876
peregrinatrix . L 48, 87 : I 184 ; G 180; Ca 887, 388
persicus Ca 878
pertinax Ca 887
petri , . . . I i36, 189: G 194; C 804; T 338, 41 1
pimelioides Ca 879
planicollis G187; Ca4i3
plasoni Ca 878
politus G 187 ; Ca 890
porosifrons G182; Ca 891
praestans Ca 877
prasina G193; Ca 408
Procalosoma P 186; G 191 ; C 3o3 ; T 336; Ca 872,
382. 383, 400. 404
procera Ca 418
prominens I 187; G 179; Ca 887
protracta Ca 388
pumicatus I 189, 140; G 177
punctatosulcatus Ca 408
punctiventre Ca 401
punctulicolle . . G i83; Ca 894
purpuripennis G 198 ; Ca 408
pustulata Ca 879
R
raffrayi C 802 ; Ca 897
rapax Ca 408
rectilaterus Ca 877
reflexa Ca 879
regeli I i3o
regelianus 1187; G 177; Ca 874, 876
reichei I i36; C3o2; Ca 874
reitteri G 194 ; Ca 421
relictus Ca 876
reticulata L 87, 41, 87; N 69-71; I i36, i38; G 178,
176 ; Ca 878
retusa G 189, 190; C 804; Ca 416, 418
FAM. CAr<ABID/E
717
Pages
roeschkei Ca 414
iiifiniim ... Ca .393
rufipennis I 140; G 191 ; C 3o4 ; Ca-fig
rugata C 304 ; €4417
rugosa D 22; I i35, i3S; G 173. 186; C 3o3 ; Ca4ii
rugosipennis. - Ca 388
rugulosum Ca 42,3
russicum Ca 423
s
sagax Ca 377
sauteri Ca 403
sayi D 23; E 57 ; I iSg; G 190, igS; Ca 406, 416, 417
scabri pennis Ca 418
scabrosa L 37, 38, 41-43, 55 ; G 187 ; C 3o3; Ca 414. 416
schaefferi Ca 378
schayeri D 22 ; I 1.39; G 192; T 335.336; Ca 400, 408
scrutator L 38, 40, 41, 57: G 193; Ca 400
scrutatrix Ca 405
semenowi I 134; G 177; Ca 375
semicupreum Ca 38i
semilaeve I 137; G176; C 3o2 ; Ca 388
semota Ca 879
senegalensis I i35-i37; G i83, 187, 188; C3o3; Ca 414
4i5
sennaariense C 3o3
serica I i36 ; Ca 412
sericea Ca4i3, us, a, um, 422, 428
severa Ca 408
sibirica .... G 195; Ca 428
simplex . . Ca 889
songarica G 186
soongarica Ca 412
splendida Ca 404, 405
sponsa Ca 388
squamigera D22; G 187 ; C 3o3 ; Ca 418
sswertzowi Ca 876
stellatum Ca 38i
striata Ca 879
striatipennis . . . . G 178, 181, 182; T 332 ; Ca 890
striatula Ca 879, 890
striolatus . G 182 ; T 332 ; Ca 890
subaenea Ca 878
subasperata Ca 879
substriatus Ca 875
sycophanta L 38, 40, 48, 57; N 69-71; 1 140; G 191,
193; Ca 402-406-
Pages
Syiicalosoina Ca 400
syra G 186 ; Ca 418
T
Tapinosthenes 1)23; I i3o-i32, 184, i38, 140; G 175
176, 178,; C 3oi, 3o2; t 327, 33o ;
Ca 372, 376, 379
taqueti G 198; Ca 408
tegulata Ca 379. 411
tehuacanum Ca 891
tepida, um G 195; Ca 38i
thibetanum I 1 36; G 194
timorensis D 22 ; Ca 407
touzalini G 198 ; Ca 408
transversus Ca 877
trapezipennis . I i33; G 178, i85, 588; C 804; Ca 418
triste C 3o2 ; Ca 382
truncatum I i35; Ca 385
tularensis Ca 878
turcomanicum, turcomannicum .... Ca 410, 412
u
uniforme Ca 386
usgentense I i3o-i32; G177; Ca 3y5
utensis Ca 879
V
G 188 ; C 3o3, 304 ; Ca 418
Ca 379
Ca 386
G i83; T 832; Ca 892, 893
Ca 401
Ca4i7
I 140; T 334; Ca 397, 398
walkeri . . . D 22; G 192; T 335, 336; Ca 400, 408
wilcoxi . . L 38, 40, 48, 58; G 198; Ca 404, 408, 407
wilkesi G175; Ca 38o
Y
yunnanensis Ca 41.8
Z
zimmermanni Ca 879
vagans. . . .
viatrix . . . .
viridissimum
viridisulcatum .
viridulum.
virginicum .
volkensi .
7i8
COLEOPTERA ADEPHAGA
CARABINA
Pages
Pages
abagonensis T 3i5; Ca Soy, 525
abasinus Ca 524
abbreviatus Ca 6S0
abchasicus Ca 524
abhasicus Ca 447
abruptus Ca 568
Acainhns C 3o6, 309; Ca 473
Acathaicus .... C 3o9, 3io; T 328; Ca 495, 5i5
achilles Ca 67S
acicularis Ca 604
Acoptolabrus . . . C 3o5 ; T 329, 343 ; Ca 479-482
Acoptopterus .... C 3i2 ; T 329, 359 ; Ca 672
Acrocarabus. . . C 3x2 ; T 356 ; Ca 622, 625, 626
acuminatus Ca 559
acutangulus Ca 577
acutesculptus Ca 593, 5g5
acuticollis Ca 445, 446
acutus Ca 477
adamantinus Ca 461
Adiviuister Ca 477
adamellicola Ca 566
adamsi Ca 475, 476, 524
adelaidae Ca 528
Adelocarabus . C 3io; T 354; Ca59o. Sgi, 696, 597
adelphus . Ca 526
adolescens Ca 677
adoxus Ca 658, 669
adspersarius Ca 441
adspersus Ca 608
aegyptiacus Ca 482
aemulus Ca 578
aeneipennis Ca 641
aeneolus Ca 664
aeneopunctatus Ca 608
aeneus Ca 481
aequaliceps Ca 5i6, 517
aequatus Ca 537
aequilimes Ca 590
aequistriatus Ca 646
aeratus Ca 628
aereus Ca 628, 648
aeruginosus T 354, 358 ; Ca 687, 638, 648
aethiops Ca 559
aetolicus Ca 63i
affinis Ca 602 ; 639-641
agassii Ca 870
agnatus Ca 525
agrestis Ca 65o
ahascoanus Ca 844
aino Ca 464, 468
akbesianus Ca 441
akinini Ca 5i2. 5i3
alajensis Ca 5io
albarracinus Ca 348
albrechti Ca 678, 674
alcaracinus Ca 846
aleppensis Ca 441
alessiensis Ca 6o5
alexandrae C 3og ; T 328, 844; Ca 5i5
algiricus Ca 049
alicantinus Ca 846
Alipaster . . . . T 844, 846; Ca 5o6, 5ii, 5i2, 5i4
allevardensis Ca 494
Allocarabus Ca 571, 572
Alogocarabus . . C 3o5, 809, 828 ; T 840 ; Ca 474
alpestris Ca 562, 565, 566
alpherakii Ca 449, 490
alpicola Ca 627, 628
alpinus Ca 567
altaicus Ca 874
alternans C 298 ; Ca 481, 55i
alternatus Ca 623
alysidotus 4i T 356; Ca 6i3-6i6
alyssidotus Ca 667
ambicornis Ca 6o3
ambiguus Ca 442
ammonius Ca 491
amoenum Ca 462, 468
amoenus Ca 487
Amorphocarabus . . . . T 358; Ca 622, 656, 687
amplicollis Ca 867
amplipennis Ca 864
amurensis Ca 627
ananowi Ca 523
anatolicus Ca 486, 440
anchocephalus Ca 481
Ancylocarabus Ca 622, 648, 649
andalusiacus Ca 449
anderseni Ca 6o3
andorranus Ca 541
andronnensis Ca 489, 492
andrzejowskii Ca 489
andrzejuscii Ca 489
andrzjuskyi Ca 489
anglicus Ca 629, 689
angulicollis Ca 488
angustatus Ca 556, 565, 663, 664
angusticollis Ca 487
angustior Ca 842
Angustocephali C 3o6, 807
angustulus Ca 5oo
l'AM. CARABID/IC
719
Pages
anomalus. Ca64i
Anthracocarabus . . C 3i2 ; T 358 ; Ca 665-671
antiquus Ca 546, 547
antonellii. ... Ca 608
anurus Ca 478
anxius Ca 4-35
Apnioca) abiis C 307 ; Ca 547
apfflbecki Ca 602
APLOTHORACINA T 325
Aplothorax C 3o5
Apocarabus .... T 356 ; Ca 622, 624, 625, 63o
A postocarabu s T 358 ; Ca 522, 654, 655
Apotomopterus C 3o5, 3ii, 3i2; T 329, 354, 359,
36o; Ca 671, 672, 675-677
apschuanus Ca 524
Apt ocarabus C 3i2 ; T 329, 356 ; Ca 6i3, 614. 616, 617
aquatilis Ca 607
arachnopus Ca 484
Araeocarabus C 3io; T 849, 353; Ca 587-589, 624,
663
aragonensis Ca 536. 537
aragonicus Ca 846
araneipes Ca 5o3
arborensis Ca 481
arboreus Ca 596, 897
arcadicus Ca 499
arcanus Ca 53o
Archaeocarabus C 807, 3i2; T 829, 864; Ca 677, 678
Archicarabus 6, C 3o5, 3x2 ; T 829, 354, 356 ; Ca 6x3,
6x4, 616-621, 673
arcticus Ca 486
arelatensis , , . Ca 607
argonautarum Ca 522
Aristocarabus T 843 ; Ca 479-482
armeniacus . , . Ca 476
arrogans Ca 687
arrowi Ca 677, 678
arvensis 3, 6, C 298 ; Ca 626-629, 63i
arvernus Ca 642
asperatus Ca 428, 440, 44X
asperipennis Ca 455
asperulus Ca 486
asperus Ca 621
aspromontanus Ca 499
assimilis Ca 439, 6o3
Asthenocarabus C 3xo, 3ii ; T 849, 353; Ca 890, 5gi
astrabadensis Ca 478
astur Ca 844, 604
asturicus Ca 844
asturiensis Ca 484
atavus . . , . ; Ca 620
athleta Ca 444
atlanticus Ca 610, 684
Pages
baccivorus .
baeri . . .
baeterrensis ,
baeticus . .
baguenai ,
balassogloi ,
balcanicus ,
baldensis , .
balearicus .
balkanicus ,
ballionis . ,
banghaasi
bannaticus .
banonii .
barbarus .
barcelecoanus
barnaoulensis
barnaulanus ,
, Ca 57X
, . Ca 574
, , Ca 455
, , Ca 449
. Ca 546
, . Ca 5x3
. . Ca 6o5
. Ca 5o3
. . Ca 482
, . Ca 488
. , Ca 664
, . Ca 474
, . Ca 487
Ca 486, 489
. Ca 449
, , Ca 544
. . Ca 578
. . Ca 657
720
COLEOPTERA ADEPHAGA
Pages
barnolai 449
barrosi Ca 6i8
barthaensis Ca 489
barthei ^3- 49i
bartholomaei Ca 5i8
barysomus . . . L 33; I 326, 327; T 339; Ca 465-467
basilianus Ca 528
basilicatus Ca 488
Basilicocarabus . . . T 829, 358; Ca 622, 663-665
basilicus Ca 490
batesi Ca 633
baudii Ca 563
Bciudiicafahus Ca 5oi
bavariensis Ca 689
bayardi Ca 499
bayeri Ca 640, 642
beauvoisi Ca 040, Syo
beharrius Ca 490
beirensis Ca 535
belgicus Ca 542
benjamini Ca 472
bepmalei Ca 540, 541
berberus Ca 548, 549
berezowskii Ca 565
bernensis Ca 565
bernhardinus Ca 667
bertolinii Ca 56o, 562, 563, 566
bessarabicus C 299 ; Ca 58o
besseri 4 ; Ca 65o
bettingeri Ca 612
bicanaliceps Ca 572
bicinctus Ca 466
biebersteini Ca 524
bielasnicensis N 3i6, 817
biellensis Ca 621
bielzii Ca 660
bifoveicollis Ca 58o
biharicus Ca 6o5
bilbergi Ca 625
bilbergii Ca 625
bilineatus Ca 490
billbergi Ca 588, 625
birthleri Ca 645
bischofft Ca 478
biseriatus Ca 577
bitschnaui Ca 5o3
bjelasnicensis Ca 643
blandus Ca 619
blaptoides Ca 478
bodemeyeri Ca 444
bodemeyerianus Ca 489
boeberi Ca 567
bogdanovi Ca 669
Pages
bohatschi Ca 602
bohemanni Ca 475
bohemicus Ca 5oo
bolivari Ca 5^5
bonellii Ca 5o2
bonplandi Ca 442
bonvouloiri Ca 484
borealis 3, Ca 878, 608, 627
borensis Ca 669
borni Ca 487, 494, 867, 600
bornianus ... Ca 662
bosceiisis Ca 492
boschniaki Ca 5i8
bosnicus Ca 482
bosphoranus 4, Ca 431, 641
boudeti Ca 588
bowringi Ca 463
boysii Ca 467
brabeus Ca 844
brachyderus Ca 878
brachypedilus Ca 5io
brandti C 299 ; Ca 498
branickii Ca 488
brannani Ca 480
brevicollis Ca 537, ?79
brevicornis Ca 566
breviformis Ca 879
brevior Ca 898
brevipennis Ca 494
brevis 33, Ca 548
brevituberculatus Ca 604
breviusculus Ca 482, 555, 565
brianskii Ca 528
britannicus Ca 486
broscitormis C 299 ; Ca 532
brullei Ca 612
brunieri .... Ca 5ii
brunnipes Ca 5o5
brussensis Ca 439
briittianus Ca 481
bucephalus Ca 804, 5o5
bucescianus Ca 6o5
buchi Ca 488
buddhaicus C 3o8, 3io ; T 328 ; Ca 590
budensis Ca 804, 6o3
bugnionii Ca 804
bulghardagensis Ca 619
bulgarus Ca 65o
bungei Ca 879
burchelli T 370
bureschi Ca 643
bureschianus Ca 430
burgassiensis Ca 619
FAM. CARABID/E
721
burghaiiseri .
buriata
burnaschevi.
burnaschevii
buycki
bvthiniis .
Pages
. Ca 641
Ca 569, 593
. Ca 593
. . Ca 593
. Ca 675
. Ca 619
C
caelatus Ca 454. 459, 480
caelestis Ca 4S5
caerulans Ca 473
caeruleus Ca 641, 642
caesareus. Ca 463
calabrus C 3io; T 328; Ca 55o, 55i
californicus C 570
calleyi. ... Ca 442-444. 533
callipeplus Ca 444
Callistheniens T 327, 329
callisihenoides Ca 626
Callistocarabus . . . C 3io; T 348 ; Ca 583, 584
Callistus C3ii
callosus Ca 669
Calocarabus . . . C3o.5, 809; T 339 ; Ca 472, 5io
Calocechenus T 328, 346; Ca 5o6, 5io
Calosomiens T 328, 334
CALOSOMINA T 325
calosomoides .... Ca 667
campestris Ca 632, 652
campicola Ca 653
canadensis Ca 582, 6i3, 617, 620
canadiciis Ca 569, 570
canaliculatus Ca 579, 590, 597, 598
cancellatus 4, 6 ; C 299, 3i2 ; N 3i5 ; Ca 601. 6o3, 604,
606. 611, 6i5, 618, 632, 635, 666
candisatus Ca 458, 459
cantabricus Ca 544
Cantonensis Ca 676, 677
capito . . Ca 478
capucinus Ca 648
CAR A BINA . . C 3o5. 307 ; T 327, 328 ; Ca 425, 430
Carabinae 32; Ca 518,673
CARABINI . . 7 : L 27, 3i ; C 297. 309 ; T 342
Carabogeniens T 354
caraboides Ca 438, 447
Carabus C 294, 295, 298, 3o5, 3x2, 354, 355; Ca 487, ,
599. 600, 606, 610. 61 1, 63o. 63i
caramanus Ca 620
carbonarius Ca 65i , 668-670
carbonatus Ca 459
carceli Ca 55^
carinatus .... Ca 604
carinthiacus Ca 556, 562, 567
carinulatus Ca 593
Pages
carlittensis . . . . Ca 491
carmelita Ca 435
carniolicus Ca 460
caroli Ca 467
carolinus C 293;Ca49t
carpathicus Ca 660
Carpathophilus 6 ; I. 33 ; C 3i i ; T 349, 353 ; Ca 585-
587, 589
Carpathus Ca 628
caschmirensis Ca 466, 467
caseyi Ca 555
Caspius Ca 475
castaneipennis Ca 459, 616
castanopterus Ca 566, 66,i
castilianus Ca 455
castiliensis Ca 534, 535
Catacranion C 307
catenatus. N 32i ; Ca 62.3
cateniger Ca 589
catenulatus C 298; N 32i ; T 356 ; Ca 5oo, 542, 543, 554,
555, 562, 569, 633, 640, 669, 670
Cathaicodes T 344;Ca5i5
Cathaicus C 297, 3o5, 809; T 840, 842; Ca 494, 495
Cathoplius C 3o5, 807, 3o8 ; T 840; Ca 425, 426, 427
caucasicus Ca 481 , 526-528
Caucasocarabus C 3ii; T 849, 352, 353; Ca 5io,
567, 368
cavalliensis C-a 566
cavernicola Ca 559
cavernosus Ca 557. 558
Cechenes Ca 5 16
Cechenogenici C 3o6
Cechenus C3o5. 3io; T 328, 844; Ca 470. 495.504,
507. 5i6, 5i7
celsus Ca 52i
Celtibericus Ca 450
Celticus (ia 6oi, 604
cenisius Ca 563
Cephalornis C 297, 3o5, 807. 3o8 ; T 840; Ca 428-427
cephalotes Ca 497. 804, 5o5
cerdanus Ca 496
cereus Ca 648
ceresiacus Ca 563
cerisyi Ca 486, 489
cernagorensis Ca 577
Ceruglossimi T 827
certus Ca 5z5
cevennicus C.a 536
Chaetocarabus 6; L 3i-33 ; C 297, 809 ; T 826, 828,
848, 344, 345 ; Ca 497-499
Chaetogaster T 339, 84 i ; Ca 482. .|33
Chaetomelas C 3o8 ; T 889, 842 ; Ca 482-435, 44'»
Chaetoprostus . . '1' 339, 841 ; Ca 482, 433, 435. 440
COLEOPTERA ADEPHAGA
y 2 2
Pages
chaffanjoni Ca 665
chalcochlorus 443
chalconatus, chalconotus Ca 444
chainissonis 3, Ca SyS
chang;aicus Ca 658
changanicus Ca 658
changi Ca 675
chaudoiri Ca 574, 655
chaudoirianus Ca 527
chevrolati Ca 436. 489
chicuanus Ca 62D
chinensis Ca 663
chinganensis Ca 484
chiragricus . Ca 475
christofi Ca 593
christophi Ca 593
chrysitis Ca 476
Chrysocarabus 6; L 3i , 34; C 309; T 328, 340 ; Ca442
462. 487-489
chrysochlorus Ca 584
Chrysotribax 6; L 3i, 84; C 3io; N 319; T 347;
Ca 536. 537
chusaiiensis Ca 663
cicatricosulus Ca 669
cicatricosus Ca 5ii, 5i2, 514, 5i5
circassicus Ca 522, 524
clairi Ca 489
clairvillei Ca 542
clathratus . 4; C 293, 299 ; Ca 6o3, 606-608, 61 5, 666
cluniensis Ca 494
clypeatus Ca 447
coarctatus Ca 679, 680
codinae N 3i7 ; Ca 536, 537
cohumilis. ... Ca 5o3
Colchicus Ca 4.31
collaris Ca 602
colossus Ca 444, 467
comanensis Ca 636
complanatus Ca 545, 546
compressus C 299; Ca 528, 529
comptus N 3i6, 317, 319; Ca 644
conciliator T 356 ; Ca 626, 627
concinnus Ca 55o, 645
concolor C 293; Ca 562, 564, 567, 58i, 582
concretus Ca 58o
confinis Ca 604, 664
confluens Ca 566, 633
congruus Ca 619
conjonctus Ca 677
connectens Ca 484
consitus Ca 640, 641
consitus X Celticus Ca 489
conspersus Ca 606
Pages
constantinowi Ca 526
Constantinus Ca 461
constricticollis Ca 482
continuus Ca 656
contractus Ca 620
convallium Ca 522
convexiusculus Ca 5i3
convexus L 33 ; C 293 ; Ca 553, 556, 576-578, 58i, 582, 666
Coptolabrus C 296, 3o5, 309; N 319; T 340, 343,
Ca 425, 479, 480, 483. 6i5
copulans Ca 590
corax Ca 669
cordatus Ca 66g
cordicollis Ca 437. 627
coreanus Ca 596
coriaceipennis T 357 1 Ca 65;, 658
coriaceus 4, 5, 7, 8 ; C 2g3, 3o8; Ca 433, 436-438, 449,
454, 5i3, 669, 670
coriaceus x violaceus Ca 464
corpulentus Ca 602
corrugis Ca 514
Corsicanus Ca45i
Corsicus Ca 632
corticalis N 3i7; Ca 63o, 63i, 666
corvinus Ca 674
costae Ca6i6
costalis Ca 629
costatus Ca 496, 535, 598
costellatus Ca 492
Costiferi C 3o6
costulatus Ca 65o
costulifer . Ca 609
costulus Ca 496
crassesculptus Ca 469, 492
crassus Ca 604
Cratocarabus . . T 328, 846 ; Ca 5o6, 5io, 5ii
Cratocechenus Ca 5o6, 5x2, 5i3
Cratocephaloides Ca 5o5
Cratocephalus C 3o5, 809, 3io; T 344-846; Ca 5o5,
5o9, 5ii, 514
Cratophyrtus Ca 5o6, 807
crenatocostatus Ca 455
crenatus Ca 455, 486
Crenolimbi C 3o6
creutzeri . . . T 327, 845, 428 ; Ca 496, 497, 5oi, 5o3
cribellatus Ca 887, 558
cribratus Ca 482, 552, 553, 558
cribrithorax Ca 532
cristatopunctatus Ca 441
cristatus Ca 466, 467
cristoforii 3; C 3i2; Ca 5ii, 661, 662
croaticus ' . . . . Ca 484
Croesus Ca 460, 537
FAM. CARAH11)/F:
723
Tattcs
cruralis . . Ca 65o
Cryocarabus C 3x2; T 353 ; Ca 572, 575
Cryptocarabus C 3i2 ; T 355, 358 ; Ca 665, 667, 66q
Cryptocechenus C 307. 309 ; T 342 ; Ca 468, 470, 5i3
csikii Ca 660
Ctenocarabus .... C 3io ; T 348 ; Ca 533-535
Cumanus Ca 624. 634. 636
cunii Ca 541
cupreonitens Ca 494, 637
cupreunitcns x splendens Ca 488
cu})reus Ca 522, 671, 676
curtulus Ca 644
cyanellus Ca 498
cyaneufemora'Uis Ca 486
cyaneolimbatus N 3i5; Ca 436
cyaneomarginatus Ca 486
cyaneoviolaceus Ca 592
cyaneoviridis Ca 489
c}'anescens Ca 5.:|3
cyaneus C 298 ; Ca 5oo
cyano])terus Ca 679, 680
cyanostola Ca 478
PaifOj»
decolor C 3io; T 353 : Ca 571, 876
decorum Ca 482
decorus Ca 884
decurtatus Ca 899
degeneratus Ca 874
dehaani T 389; Ca 891
dejeani Ca 846
dejeanii Ca 429, 482, 481, 484. 568
dekraatzi Ca 898
delavayi N 3i8; Ca 670
deletus Ca 621
demetrii Ca 667
denticulatus Ca 670
depressus T 348 ; Ca 5oi, 802
Deroplectes . . . . C 3o5, 3io : T 847 ; Ca 820, 53o
descensus Ca 847
detritus Ca 488. 628
deubelianus Ca 628
deuterocarabus Ca 617
deyrollei T 356; Ca 622, 628
Dichocarabus 6; L 3i, 84; C 3o8, 3io ; T 389;
Ca 428, 442, 449
724
COLEOPTERA ADEPHAGA
Pages
durus Ca 6o5
durvillei Ca 441
dux Ca 484, 485
dzieduszyckii Ca 55g
E
Eccoptolabrus T 348; Ca 479, 480
Eccoptoptenis Ca 678
edithae Ca 529
edmundi Ca 523
egesippii Ca 545
ehrenbergi Ca 434, 441, 633
eichwaldi Ca 475
eichwaldianus Ca 476
elegantissimus Ca 646
elegantulus T 339; Ca 474, 476
elephas Ca 5^5
elevatus . . C 293
elisabethae Ca 5i3
elongatus Ca 441, 447, 517
elysii Ca 484
Emarginati C 3o6
emarginatus. . . Ca 600, 602
emgei Ca 488
emmerichi Ca 474
enops Ca5i8
Eocarabus C 3oj, 3io; 1' 347; Ca 538
Eotribax C 307, 3io; T 348; Ca 320. 32i
eous Ca 52i
epipleuralis Ca 466, 467
epistomalis Ca 441
equatus Ca 625
eremita Ca 626
Eremocarabus .... C 3i2; T 359; Ca 665. 670
erichsoni Ca 628
erosus Ca 669, 670
errans Ca 562, 65i
ertli Ca 685
erythrocnemus Ca 647
erythrodes Ca 647
erythromerus Ca 647, 659
erythropus Ca 65o
escheri N3i6;Ca493
escherichi Ca 444
eschscholtzi Ca 649
eschscholtzii Ca 647
esoxensis Ca 568
esquierryensis Ca 489, 492
estreicheri T 355, 357; Ca 657, 658
etholenii Ca 583
Eucarabus 6; C 3o5 ; T 358; Ca 5gg, 622, 684, 636,
661, 662
euchromus Ca 659
Pages
Eucoptolabrus . . T 326, 327, 343; Ca 479. 480, 486
Eucoptopterus Ca 479
Eupachycechenus Ca 543
Eupachys C 295, 297, 299, 304, 3o5, 3o8 ; Ca 425, 426,
428, 429, 494, 495
Euporocarabus C 3o8, 3io, 3ii; T 328, 349, 352;
Ca 539, 540, 55o, 554, 56i
Eurycarabus 6; C 3o5, 3io, 3ii; T 329, 35o, 352;
Ca 448, 450, 539, 540, 547, 548, 552
eurynotus Ca 5oo
Eutelocarabus 6; C 3o5 ; T 356 ; Ca 591, 606, 622, 626
Eutomopterus ... T 36i ; Ca 671, 672, 677, 678
euxinus Ca 5i6, 517
eversmanni Ca 608
exaratus Ca 464, 461
exasperatus Ca 445, 455, 456, 459
excatenatus Ca 684
excavatus Ca 437. 4.39
excellens 4; Ca 638, 646, 647
excisus Ca 5o3
excostatus Ca 684, 644, 646
exiguus Ca 480
exilis Ca 594, 895
eximius Ca 648
expansus Ca 633
extensus Ca 555, 556, 63g
externus Ca 640
extremus Ca 444, 814, 5i5
extroversus Ca 864
F
fabricii T 348; Ca 5oi, 5o3, 804
facetus Ca48i
faeroensis Ca 843
faeroerensis 843
fairmairei Ca 563
faldermanni 627
faUs-x Ca 529, 565
falsarius Ca 620
famini c 3io, Ca 848
faminii Ca 849
farinesi Ca 491, 492
fastuosus Qa. 63j
fausti (3a 528, 824
faustulus Ca 492
faustus Ca 679, 680
favieri c 3io; Ca 847, 848
f®ae 3, Ca 6y5
federici Ca5o2
fedtschenkoi C 3o8; T 828, 847; Ca 532, 533
felicitanus Ca 829
femoralis Ca 6o3, 627
femoratus Ca 640
FAM. CARABIl)^:
72
Paffcs
tenestrellanus Ca 562, 563, 573. 574
fennicus Ca 58i. 583
feroensis Ca 543
ferrugatus Ca 452
festivus N 3i6, 3i8; Ca 488, 489, 492
fichtensis Ca 461
fiduciarius C 3o8, 3ii, 3i2; T 328, 329, 357; Ca 483,
662, 663
finitimus T 35o; Ca 554, 555
fiorii Ca 455
fischeri Ca 448, 5i7
flagellatus Ca 671
flagrans Ca 517
flavolimbatus Ca 492
florinensis Ca 487
folgariacus Ca 586
fontanae Ca 621
fontanellae Ca 624
foreli T 845; Ca 5o8, 5og
formaneki Ca 523
formosus Ca 488
forreri Ca 554, 555
forticostis Ca 490, 632
fortunei Ca 478. 482
fossiger Ca 526
fossulatus Ca65i
fossulifer Ca 660
fossulifer x ullrichi Ca 635
foudrasi Ca 486, 488
foveatus Ca 676
foveipennis Ca 537
foveolatoseriatus Ca 608
foveolatus Ca 552
franciscanus Ca 570
frankenbergeri Ca 461
frater Ca 65 1
fraternus Ca 645
fraudator Ca 654
friaulicus Ca 567
frivaldszkii Ca 647
frontosus Ca 649, 65i
fruhstorferi Ca 482, 5o3
fuentei Ca 545
fujisanus Ca 5g5, 896
fulgens Ca 484, 488, 536
fulgidum Ca 468
fulminans Ca 476
fulminifer Ca 484
fumigatum Ca 472
fusanus Ca 538
fusarius Ca 618
fusus Ca 604
G
Pages
gagrinus Ca 829
galaecianus T 847
galicianus 9 ; Ca 535
gallaecianus Ca 535
gallicus Ca 842
galloprovincialis Ca 481
ganglbaueri Ca 817, 828, 846, 628
gansuense Ca 472
gaschkewitschi Ca 892, 593
gastridulus Ca 559
gaultieri Ca 640
gebleri T 356, 357; Ca 649, 653, 684
gehini Ca 482
gemellatus T 35i ; Ca 552, 553
gemellus Ca 667
geminatulus Ca 667
gemmatus C 298; Ca 55i
gemmifer Ca 486
genei C 3io; Ca 847, 848
georgicus Ca 461
gerardi Ca 848. 849
germaniae Ca 628
germanicus Ca 5oo
germari Ca 488, 486, 487
generosensis Ca 602
gerundensis Ca 484, 455
geta Ca 601 , 6o5
getschmanni Ca 56i
ghilianii T 849; Ca 55o. 56i
giganteus Ca 488, 5oo
Giganiocnrabus Ca 653
gigas Ca 480, 5oo
gilnickii Ca 477
giulelli Ca 477
glabratus 5, 6 ; L 33 ; C 298 ; Ca 556, 876
glabrellus Ca 487
Glabripenni C 3o6
Glabriventri C 3o6
glacialis Ca 5o2, 563
gladiator . . . Ca 570, 871
glaucus Ca 687
glyptopterus Ca 429
gmelini Ca 648
gobiensis Ca 63o, 633
goldeggi Ca647
goliath . Ca 478, 491
goljensis Ca 619
Goniocarabus 6; L 36 ; C3i2; N 3i5 ; T 829. 355;
Ca 473, 599-601, 606
Goniognathus C 3o5 ; Ca 807
goryi Ca 681
gossarei Ca 598
726
COLEOPTERA ADEPHAGA
Pages
gotschi Ca6i9
gfouberti Ca 464
gougeleti Ca 543
gracilentus Ca 592
gracilior Ca 576, 577
gracilis Ca 473, 5o7, 63g
gracillimus Ca 594, 596
graecus Ca 438, 55g, 56o
grajus Ca 5o2
grandis Ca 482
graniger Ca 616
granosus Ca 583
granulatus 4 ; C 293, 299 ; N 3i5, 3i6 ; Ca 548, 602-604.
6i5, 630-632, 666, 681
granulipennis Ca 491
granulisparsus Ca 467
gratus Ca 473
grignensis . . Ca 5o3
grmcensis Ca 460
groenlandicus Ca 573
grombczewskii Ca 474
grossefoveatus Ca 676
grumorum Ca 483, 486
gryphus Ca 648
guadarramus Ca 546, 56i
guerini Ca 626
guerryi Ca 486, 493
gyllenhali Ca 461
H
Hadrocarabus
Hadrocechenus
haematomerus..
haeres
halbherri . . . .
halysidotus . . .
hampei . . . .
Haploccii-abtis .
harcyniae
harmandi.
harpaloides . . .
hauryi
hauseri . . . .
hauserianus .
hector
heeri
heerianus.
helleri
helluo
hellwigi . . . .
helveticus
hemicalosoma .
C 3ii ; Ca 539, 54°. 544, 545, 55o, 554
Ca 543
Ca 6o3, 632
Ca 65 1
Ca 635
Ca 655
Ca 645
Ca 663
Ca 543
Ca 594, 595
Ca 664
Ca 482
Ca 5o7, 668, 669
Ca 478, 682
Ca 677
Ca 504. 55o, 55i
Ca 5o2
Ca 642
Ca 545, 546
Ca 547
Ca 489
Ca 966, 667
Pagy23
H emicarabus C 3o5, 3ii, 3i2: T 349, 353; Ca 472,
554, 570, 573. 576, 58i, 583, 591, 66i
hemprichi Ca 433, 449
henningii Ca 656, 667
herbsti Ca 62.3
hermanni Ca 457, 648
herminae Ca 524, 525
heroicus Ca 467
heros Ca 5o3
herzegovinensis Ca 55i
herzegovinus Ca 458
H eterocarabus . . . . C Sog; T 845; Ca 497, 490
heteromorphus Ca 562, 563
heydeni Ca 6i3. 617. 618
heydenianus Ca 517
hickeri Ca 566
hienfoungi Ca 662, 663
hilfi Ca 460
hipponensis Ca 549
hispanicus Ca 538
hispanus L 34 ; C 298 ; T 347 ; Ca 536. 537
hissarianus Ca 53o
hissariensis Ca 585
hochhuti Ca 667. 668
hochstetteri Ca 490
hokkaidensis Ca 627
holdhausi Ca 543
hollbergi Ca 475. 476
Homoeocarabus Ca 63o
honnorati Ca 610, 612
honnoratii Ca6ii
hookeri Ca 583
hopffgarteni Ca 487, 644
hoppei Ca 565, 566
hoppii Ca 565, 566
hormuzakii Ca 619
hornschuchi Ca SjS
hortensis L 33 ; C 298. 3o8, 3io; T 328, 35i ; Ca 589,
55o-552, 570, 576, 579, 582, 621
hortensoides Ca 565
hudsonicus Ca 632
huegeli Ca 466, 467
humboldti Ca 618
humerosus Ca 58i, 583
humilis Ca 5o3
hummeli Ca 579, 592
hummelii Ca 590, 592, 598. 689
hummleri Ca 55i
hunanensis Ca 484
hungaricus C 293 ; Ca 887
hunnorum T 829 ; Ca 653, 684
hupeensis Ca 678
hybridus Ca 435
FAM. CARABID/F
727
VlVfTCS
Hygrocarabus C 3i3; T 348, 355; Ca 5g9. 600, 6oc)
hypocrita Ca 629
Hypsocarabus .... C 307 ; T 353, Ca 387, 588
I
ibericus Ca 526, 527
icaricus Ca 489
ichangensis Ca 677, 678
igmanensis Ca 488
ignifer 5
ignitus Ca 496
ignoscus Ca 646
illigeri. . , N 3i6, 817; Ca 644
illyricus Ca 566, 619
illyriensis Ca 619
I maibius 6; L 3o, 3i, 33, 84 ; C 804, 3o5, 809 ; T 826.
327, 339, 342, -425; Ca 453, 465
imitator Ca 568
immetallicus Ca 497
imminutus Ca 487
impar Ca 542
impensus Ca 497
imperfectus Ca 664
imperiale Ca 463
imperialis Ca 464
impressus Ca 435
impunctatus (A 444
inaequalis Ca 568
inapertus Ca 65o
incatenatus Ca 476
incertus Ca 486. 489, 486. 648
inchanicus Ca 579
incompletus Ca 633
incompsus Ca 646
inconspicuus Ca 620
incostatus Ca 490
indicus Ca 587
indigestus Ca 588, 389
Indocarabus . . . . C 809; T 842; Ca468, 470, 471
infantulus Ca 5i2
infirmior C^a 675
inflatus Ca 841, 542
ingratus T 351 ; Ca 552
Iniopachus Ca 498, 496
Iniopachys . L 3i, 84 ; C 309 ; T 827, 339 ; Ca 498
innshanensis Ca 484
inornatus Ca 604-
insidiosus Ca 469, 470
insularis Ca 639, 662, 663
insulicola Ca 674
interior Ca 6o3
intermedius Ca 302. 600. 6ot
interperlatus Ca 655
fanes
interpositus Ca 660
interruptocostatiis Ca 5i5
interruptus Ca 65o, 658, 679, 680, 681
interstitialis Ca 63i, 632, 655
intricatus 4; L 33; Ca 499, 5oo
invictus Ca 827
irkoutskensis (,'a 655
irregularis 6; C 293 ; Ca 497, 5oi, 5o5, 628
IschnocarabuB . C 3o5, 3io; T 844; Ca5i8, 819, 58o
Isiocarabus C 3o8, 3ii, 3i2; T 328, 829, 356, 357;
Ca 483. 622, 662, 663
islamitus Ca 602
issikensis Ca 664
istratii Ca 498
italicus 6 ; T 358 ; Ca 4.87, 684, 635, 666
J
jacobseni CaSii
jacutus Ca 684
jaegeri Ca 648
jakowlevvi Ca 5i6
jani, Ca 44^
jankovvskii Ca 538
j an soni Ca 606, 608
janthinus Ca 476
Japonicus. Ca 891, 672-674
jaroslawi Ca 635
jasilkowskii Ca 627
Jason Ca 829
Jeani . Ca 491
Jelanensis Ca 627 '
Jenissonii Ca 687
johannis Ca 664
Jonicus Ca 55o
Jordani Ca 621
Jucundus 'I' 329 ; Ca 642
Judaicus Ca 484
Jurassicus Ca 5o5
Jurecki Ca 634
Jurinei Ca 5o2
Justinje Ca 824
K
kaadeni Ca 499
kaempferi Ca674
kalofirensis Ca6i8
kamberskii Ca 824
kamensis Ca 469, 470
kamtschaticus Ca 627
kantaikense Ca 468
karelini Ca 65i
karstianus Ca 602
kasakorum Ca 52.8
728
COLEOPTERA ADEPHAGA
kasbekianus . .
kaschkarakowi .
kaschmirensis .
kastschenkoi.
katarinae . . .
kaufmanni .
keleczenyi . .
keuperi
kiangsianus .
kienchangensis.
kindermanni. .
kionophilus .
kirbyi . . . .
kircheri . . .
kiukiangensis .
klaegeri . .
klugi . . . .
kobiiigeri. .
kocae . . . .
koenigi . . .
kokujewi . . .
kolatensis.
kolbei . . . .
kolenati .
kolenatii .
kollari . . . .
kollarisans . .
komarowi
konscheggi .
koralpicus
koreanus .
korlevi9i .
korsakowi
kotschyi .
kouanping .
kouanti
kozlowi
kraatzi. . . .
krainensis
kraussei . . .
kraussi
kricheldorffi .
kroni . . . .
kronii . . . .
kruberi
kubaniensis . .
kukunorensis .
kuldshaensis
kuldshensis .
kunzei. . . .
kurilensis. . .
kusnetzovi .
Pages
Ca 424
Ca 469. 470
. . . . Ca 465. 466
Ca 668
Ca 568
. . . . Ca 507, 5o8
Ca 55i
Ca 499
Ca 484
Ca 676
Ca 439, 476
Ca 577
Ca 627
Ca 5o3
Ca 663
Ca 467
Ca 572
Ca 661
Ca 6o3
Ca 568
Ca 5i7
Ca 477
. . . Ca 464, 465, 565
Ca 523
Ca 525
N 3i6, 317; Ca 643, 648
Ca 641
Ca 528
Ca 5o3
Ca 504
. . . . Ca 590, 597
Ca 623
Ca 589
Ca 441
Ca 674. 675
Ca 678
. . . . Ca 663, 664
Ca 525
Ca 458
Ca 548
Ca 493
. . . Ca 489, 492, 544
Ca 640
Ca 639
. . Ca 578, 579
Ca 424
Ca67i
Ca 669
Ca 669, 670
Ca 457
Ca 597, 598
Ca 53i, 532
L
Pages
labruleriei .
laccophilus .
lachrymans .
lacrymosus .
ladygini . .
laetus . .
laevicostatus
laevigatus .
laevilineatus
laevior
laevipennis .
laevisternis .
lafertei
lafossei . .
lagodai
lama . .
lamadridae .
lampedusae .
Lamprocarabus
Lamprostus
Ca 434
Ca 608
Ca 443
Ca 548
Ca 53i
Ca 493
N 3i5 ; Ca 455
Ca 457
Ca 476
Ca 428, 65o
Ca 493
Ca 53o
Ca 527
Ca 485
Ca 63
Ca 469
Ca 620
Ca 452
Ca 5i7
C 3o5, 3o8; T 341 ; Ca 432, 433, 440, 442,
532. 533
lamprus .
langsdorfi .
lanieli .
Laocarabus
lapilayi . .
lapougei . .
lapponicus .
lapurdanus .
lasserrei .
lateralis . .
latestriatus .
laticollis .
latior .
Lati palpi
latissimus
latitans .
latreillei .
latro .
latschurensis.
latus . . .
laufferi
lauschanensis
leachi.
leachii
leander . .
ledeburei .
ledeburii .
lederi . .
ledereri .
lefebvrei .
lemoulti .
Ca 443
Ca 648
Ca 492
3 ; T 327, 36i ; Ca 671, 672, 675
Ca 63i, 634, 681
Ca 452
Ca 556
Ca 489. 490
Ca 61 1. 612
N 3i6 ; Ca 489
Ca 646
Ca 482, 491, 5oi
Ca 556
C 3o6
Ca 536, 537
Ca 529
. Ca 3io, 429, 56o, 562
Ca 588
Ca 5o3
. Ca 545, 546. 576, 582
Ca 449
Ca 63o
Ca 482
Ca 462. 463
Ca 632
Ca 65i
Ca 65i
Ca 523
Ca 441
Ca 499
. N 3i6; Ca 489, 492
I'AM. CARAI^ID/IC
729
Paues
lenensis C';i 63.-5
leonhardi C'a 619
leonii Ca ^911
lepeleticri Ca 5.(9
lepitrei Ca ^52
lepontinus Ca 567
Lepti nocarabus . . C 3ii ; T 354 ; Ca 5go, 591, 593
Leptocarabus L 33 ; C 3o5, 3o8, 3io, 3i i ; T 32S. 349,
353, 354; Ca 590, 591, 594, 597, 673
LiptopUsius Ca 5oS, 509
leptopus Ca 546
letacqui Ca 494
leuckarti . _ Ca 636
lewisi Ca 474, 678
Iherminieri Ca 555
libanicus Ca 441
libuniicus Ca 5oo
Lichnocarabus C 3i2 ; T 354 ; Ca 680
liel)ei Ca 544
liebli Ca 645
ligatus Ca 681
ligericinus Ca6ii
liguricus Ca 601, 621
limbatus Ca 480, 554
Limnocarabus C 3o5 ; T 327,355; Ca 59S-600, 606,
609, 63»
lindbergi Ca 466
lindemanni 1 a 667, 668
linderi Ca 604
lineatus 6, 84 ; Ca 487, 490
lineellus . Ca 585
lineolatus Ca 574, 655, 656
linnei 33 ; T 353 ; Ca 586, 589
Liocarabus Ca 679
Lipaster C 3io ; T 344 ; Ca 517
lippi i Ca 65o
lithariophorus Ca 467
Ijubetensis Ca 460
Ijubiniensis Ca 460
logronicus Ca 646
lombardii Ca 499
lombardus Ca 566
lomnitzkii ... Ca 646
longeantennatus Ca 577
longellipticus Ca 5o3
longiceps Ca5i6, 517
longipennis Ca 484'
longulus Ca 65o
lopatini Ca 482
loschnikowi Ca 574
lotharingus Ca 61»
Loxocarabus T 357 Ca 622, 659
lucasi Ca 548, 549
Pages
lucens Ca 5o2
lucidus ('a 62»
luctuosus Ca 447, 633
luczoti Ca 547
luetgensi Ca 56i
luganensis Ca 602
lugubris Ca 492
luschanensis Ca 677
lusitanicus C 545-547
luxuriosus Ca 444
Ly perocarabus T 357 1 Ca 622, 657, 658
M
maacki C 606, 607
macairei Ca 586
macilentus Ca 462, 469
macleayi T 353; Ca 58 1. 582
macretus C'a 460
Macrocephali C 3o6
macrocephalus Ca 544
Macrogenius Ca 446
Macrogenus 6 ; L 3i, 84 ; C 3o5 ; T 341 ; Ca 432, 433, 446
macrogonus Ca 477
macropus Ca 525
Macrothorax 6; L 3o, 3i. 84
maderi Ca 6o3
maeander C 299 ; Ca 610, 63o-634. 681
maeotis Ca 557
magdelainei Ca 55i, 612
magnificus Ca 643
maillei Ca 847, 848
mairei Ca 848
majusculus Ca 532
malachiticolor Ca 5i»
malacopterus Ca 617, 621
maijuschenkanus Ca 619
maljuschenkoi Ca 525
mallaszi Ca 660
mandarinus Ca 484
mandestjernae Ca 443
mandibularis Ca65i,652
mandschurensis Ca 658
mandshuricus Ca 484
manifestus Ca 624, 628
mannerheimi T 357 1 Ca 687, 658
margaritophorus Ca 488
marginalis Ca 584
marginatus Ca 482
marietti Ca 498
maritimensis Ca 621
maritimus Ca 557, 564
maroccanus Ca 482
marquardti Ca 5o8, 809
73o
COLEOPTERA ADEPHAGA
Pages
marthae 577
marusii Ca 643
mascarauxi ■ Ca 490
massagetus Ca 574, 655
matheyi Ca 601
inauriennensis Ca 563
maurus 4 ; C 299 ; Ca 658, 665-667
maximus Ca 602
mayeti Ca 542
mayiasanus C a 673. 674
mazurai Ca 604
mecynodes Ca 678
mediotiiberculatus Ca 547
mediterraneus Ca 437, 440
M egadontus Ca 645
Megalodontus Ca 452, 453, 465
Meganebrius C 3o5, 3o8, 3io. 3ii : T 328, 329, 35o ;
Ca 372, 586, 587
Megodontus 6, C 3o5, 3o8, 309. N 3i5, T 339. 542,
Ca 444, 445, 452-454, 460, 462, 464, 465,
468, 471, 571
mehelyanus Cia 645
mehelyi Ca 459, 6i5
M elancat^abus 3i i , L 349, 35i , C5a 939, 549, t)56,
558. 559
melanchlorus Ca 464
melancholicus .... 4; N 3i5: T 328; Ca 533-535
melanochrous Ca 533
melas Ca 493
melleus Ca 655
melli Ca 528, 677
mellyi Ca 528
mendax Ca 645
menetriesi 4, Ca 606
menetriesii Ca 607
merditanus Ca 458
meridionalis Ca 620
merkli Ca 644
merklianus Ca 644
merlini Ca 499
merzbacheri Ca 509
meschneggi Ca 504
mesmini Ca 525
Mesocarabus 6; C 3io, 3ii ; M 348, 35i; Ca 539,
540, 544, 547, 548, 554, 562, 6i3, 614
Mesocoptolabrus Ca 680, 682
mesolcinus Ca 566
mestsherjakowi Ca 625
Metacoptolabrus Ca 309
meyeri N 3i5 ; Ca 456
meyerianus Ca 480
micklitzi Ca 565
microderus Ca 577
Pages
M icroplectes. . . C 3io ; T 328, 348 ; Ca 520. 522
midas Ca 471
middendorfli Ca 592
miles Ca 533
milleri Ca 565
mimethes Ca 567
Mimocarabus C 299, 3o5. 3i2; T 327, 329, 354, 555,
358, 425 ; Ca 571, 575, 578, 665, 668
mingens Ca 557
mingrelicus Ca 525
minor Ca 5oo, 616, 678
minusculus Ca53i,532
minutus Ca 620
miridita Ca 63i
mirificus ... Ca 487
misellus Ca 604
mittrei Ca 45i
mixtus Ca 456
mniszechi Ca 532
modestulus Ca 579. 58o
modestus Ca 431, 669
moestus Ca 444
mogadoricus Ca 548
moldaviensis Ca 647
molisensis .... Ca 499
mollii Ca 567
mollis Ca 620
moltrechti Ca 463
monastiriensis Ca 437
mongeneti Ca 439
mongolicus Ca 633
monilifer Ca 484, 485
monilis 3, 4, 6; C 298; N 3i6-3i9; Ca 6i5, 622.637,
638, 640, 659, 662, 681
monilis x ullrichi Ca 635
monspessulanus Ca 611
montandoni Ca 438, 5o5
montanicus Ca 570
montanus Ca 485, 492
montenegrinus Ca 5oo
monticola Ca 6i3, 617, 621
montivagus Ca 6i3, 6i5, 617, 618. 634
moosbruggeri Ca 567
mopsucrenae . . Ca 439, 441
morawitzi Ca 434, 642
morawitzianus Ca 53i
morbillosus 6 ; Ca 636, 640
moreanus Ca 577
moreli Ca 618
morgani Ca 466, 467
morio Ca 559
morodesi Ca 544
morosus Ca 669
FAM. CARAFID/F
73i
Pajjos
Mor phoca rabus
Morphogenici
motschoulskyi .
motschulskyi
muhlfeldi.
mulieri. .
mullerianus .
mulsanti . .
mulsantiamis .
multicostis , . .
Multisetosi
M ulti striati .
multistriatus
M ultistries .
miilverstedti.
mundus . .
munganasti .
munsteri . . .
mussini .
C 3o5, 3i2; N 3i9; T 329. 35.(-
35S ; Ca 672, 573, 621, 622. 637.
63S, 641, 644, 646, 647, 649, 054,
656, 662, 671, 673, 675. 677
C 3i)()
Ca 620
Ca 649, 653
Ca 6o5
N 3i5 ; Ca 454
Ca 457
Ca 541
Ca 4 ^
Ca 461
. . C 3o6
C 3o6
Ca 592, 593, 676
T 348
Ca 54.3
Ca 444
Ca 668
Ca 604
Ca 524
N
namaganensis
namanganensis
nanosomus
nanschanicus
narentinus
navarricus
neesi
neesi x nigripes
neglectus
negotinensis
nemoralis C 293; N 3i8 ; T 356;
Ca 53o
Ca 53o
Ca 677
Ca 469
Ca 468
Ca6i3
. . . Ca 457, 488
Ca 464
. . . Ca 5o3, 657
Ca 644
Ca6oi, 6i3, 617, 618,
620, 621, 681
nemorensis Ca 633
Neocarabus C 3io, 3ii; T 329, 849; Ca 554, 56o.
569, 570
XeopUctes Ca 520026
Neoplesius .... T 342, 468, 469, 470; Ca 5o8
Nesaeocarabus . . . . C 3i2 ; T 329, 355 ; Ca 679
neumayeri Ca 55i
nicolaiensis Ca 597, 598
nicolasi Ca5i2
nigrinus Ca 443
nigripes N 3i6; Ca 488, 49.3
nigritulus Ca 431
niliusi Ca 577
Nippocarabus . . C 3io, 3i i ; T 349 ; Ca 598, 599
nitens . . L 33; C 293; Ca 438, 472, 571, 576, 58i-583
nitidior Ca 487
nivalis Ca 565
fagos
nivosus Ca 5y5
nobilis Ca 463
nodosicornis Ca 579
nodulosus Ca 609
nordmanni T 341 ; Ca 442. 444
noricus Ca 629
nothus Ca 521023, 53o
novaki Ca 602
nudilabrus Ca 602
numida Ca 548, 54«)
o
obenbergerianus Ca 543
obesus Ca 442
obliquus Ca 457
obliteratus Ca65i
oblongus Ca O02
obovale Ca 463
obovatum Ca 462, 46.3
obscurior Ca 665
obscurus Ca 431, 432
obsoletus Ca 65i, 659. 660
obtritus Ca 438. 620, 662
obtusus Ca 527, 528
obversus Ca 593
occidentalis . . Ca 438
occitanus Ca 542
ochoticus Ca 592
odoratus Ca 655
oerzteni Ca 559
Ohomopterus . . C3i3; T 359 ; Ca 63o, 671, 67.3
olbergeni Ca 484
olcesei C 307 ; Ca 448
olgae Ca 528
oli vacetis Ca 566
olivieri Ca 431, 432
olympiae Ca 487, 489
Olympicus Ca 489
omensis Ca 564
opacipennis Ca 593
opaculus Ca 592
opacus Ca 467
Ophiocarabus T 358 ; Ca 622, 663-665
opulenta Ca 537
orbicollis Ca 653
orcinus Ca 456
oregonensis Ca 570
Oreocarabus C 3o5, 3io, 3ii; T 329, 349, 35o;
Ca 56o. 56 1, 567. 569. 571. 575. 576,
585. 58f). 591, 61.3
orientalis Ca 652
Orinocarabus 6 ; C 3io, 3ii ; T 329, 349, 35o; Ca 541,
56o-562, 564, 57.3
732
COLEOPTERA ADEPHAGA
ormayi.
Oniithocephahis
orphniopterus
oschanini.
osciilatii . .
osismius .
osseticus . .
ostariensis .
ottonianus
ottonis.
oudoti . .
ovipennis.
oxuroides.
Oxycarabus
Pages
Ca 645
T 426
Ca 663
. . . , Ca 473. 474
. . . . Ca 666, 667
Ca 455
. Ca 422, 524, 672
Ca 55i
Ca 619
Ca 456
. . . Ca 484, 485
Ca 490
. . . . . • Ca 47^
T 341 ; Ca 433, 444. 445
P
Ptuhyciiiubus C 3o5 ; Ca 56o. 567, 571
Pachycechenus . . . . C 307; T 346; Ca 5o6, 5i3
Pachycranion 34: C 3o5 ; T 342; Ca 452, 458, 462-
464, 571. 572
Pachycranius Ca 452
Pachystus C 3o5, 3io, 3ii; T 229, 348-351 ; Ca 53i,
539, 540, 552, 555-559. 5So
paganettii Ca 577
Pagocarabus . C 3o5, 3o6; T 339, 342; Ca 468
palaestinus Ca 435
pallens Ca 390
paludicola Ca 63i
])aludis ... Ca 683
palustris Ca 683
Pancarabus Ca 622, 6.37
pandellei Ca 492
pandurus Ca 478
pannonicus Ca 642. 648
Pantophyrtus C 3o5, 3o8 ; T 328, 344, 346; Ca 5o6.
507, 509
panzeri Ca 462
paphius Ca 667
papillatus Ca 548
Paracarabus . . . T 827, 328 ; Ca 622, 63i, 633
paradoxalis Ca 647
paradoxus Ca 529, 647
parallelus Ca 632, 635, 644, 653, 668
Paraplesius . . C 3o5. 809; T 389, 842; Ca 488, 471
paraysi Ca 628, 624
parraysi Ca 624
parreysi Ca 624
parreysii Ca 624
Parhomopterus .... T 357 ; Ca 622, 629, 63o
parnassicus Ca 480
paroecus Ca 644
paropamisiacus Ca 474
parthicus Ca 475
Pages
FA^F. CAF^Al^lDAi
733
Va«os
platessa Ca 5^4
Platycarabus (■>;L34; C 3o5, Sog; T 328. 425 ; Ca4i)7,
5oi. 5o3. 504, .309
Plalychius C 3o5 ; Ca .520
platypterus ('a 525
I’ai;o3
Procrusticus C 3o5, 3o8; 'r34i ; Ca 432. 442, 444, 44(1
Procrustides C 3io ; '1' 327. 35o. 353, 425 : Ca 572, 58o
Procrustocarabus C 3o8 ; T 341 ; Ca 432. 4.33, 4.35,
440
Procnustogenici C .3o6, 307
ProcPu stes 5, 6 : I, 3(), 34 ; C 304, 3o5, 3o8 ; T 327, 3.3g,
341 ; Ca 426. 432, }33. 440. 442. 446, 5i3
Psilogoniens T 33ii
))siloplc'riis Ca .(Sf)
7^+
COr.EOPTERA ADEPHAGA
Pages
pueli (. a 43iS
puellus ^3^ 5i2
puer ^3 31 1
pulchellus Ca 642
pumicatus ... Ca. 492
pumilio Ca 667. 668
punctatoauralus 6; L 34 ; N 3i6; Ca 487, 489. 491, 492
punctatocostatus Ca 556
punctatostriatus Ca 5 10, 674
punctatus Ca 441, 496
puncticollis Ca 566
punctiger Ca 526
punctulatus 6.a 439
pupulus Ca 012
purpurascens . . . . 4; C 293; Ca 454. 456. 601
purpureus Ca 431
puschkini Ca 424. 425
pusillus Ca 573, 574
pusio Ca 589
pustulatus Ca 640
pustulifer Ca 486, 487, 675
putus Ca 648
jnitzeysi Ca 494-564
putzeysianus Ca 564
pygmaeus Ca 459
P3'renaensis Ca 63o
Pyrenaeus Ca 496
Pyrenaicus Ca 578. 644
])yrophorus Ca 484, 485
Q
Payres
remotus Ca 552
renardi Ca 448, 444
repletus Ca 476
retovvskii Ca 53o
Rhabdotocarabus C 3io ; N 314 ; T 328 ; Ca 533-535
Rhigocarabus . . C 307, 3io ; T 347 ; Ca 53o, 53i
rhinopterus Ca 577
rhodanicus Ca 640
rhodopensis Ca 55i
richteri Ca 450
riedeli Ca 522
riffensis Ca 544, 545
rilvensis Ca 458
riphaeus Ca 649. 65t
roborowskii Ca 588, 589
robustus Ca 63j, 644
rocctE Ca 625
roeschkeanus Ca 5oo
roetzeri Ca 629
romanovvi .Ca48i
romanus Ca 456
ronayi Ca 642
ronchettii Ca 634, 635
rosalesi Ca 548
rosalitanus .... Ca6i8
roseni Ca 667
roseri . Ca 568, 56g
roserii Ca 569
rossicus Ca 606
rossii T 356 ; Ca 6i3-6i6, 618
rostagnoi Ca 635
rostianus Ca 467
rothi Ca 646
rothii Ca 644, 646, 653
rothschildii Ca 484
rottenmanicus Ca 566
rotundatus Ca 612
rubricrus N 819; Ca 641
rubripes Ca 492, 632
rubrofemoratus Ca 6o3, 641, 647, 659
ruficrus Ca 593. 629
rulipennis Ca 598
rufipes Ca 490, 6o3, 662
rufofemoratus . Ca 491
rufoscapus Ca 6o5
rugi fer Ca 438
rugina Ca 441
rugipennis Ca 478
rugosipennis Ca 498
rugosus . . . 4; C 293, 807; Ca 487, 448, 449, 849
rugulosus Ca 488, 646
rumelicus Ca 576, 877
CARAHlD/t:
735
Paws
rusticus . . . Ca 537
rutheiuis Ca6ii
rutilans. . 4, 6 ; L .34 ; N Sig; T 347; Ca 534, 536, 537
s
sabauJus Ca 640
sabinus Ca 43S
sabroseusis Ca 545
sachalinensis v'a 627
sacheri Ca 660
sackeni . . Ca 472
sahlbergii Ca 656
sajanensis t'a 606
sajanus Ca 464
salisburgensis Ca 456. 457
sanchari Ca47t
sangstacki Ca 640
saphyrinus Ca 445
sapphirinus Ca 446
sarajevensis Ca 460
saroniciis Ca 435
satanas C'a 527
saulcyi Ca 433
savinicus Ca 457
scaber Ca 455. 543
scabripeiinis Ca 577
scabriusculus Ca 65o, 666
scabrosus Ca 430-432
Scamboca cabus C3ii,353: Ca 5 54, 571, 572, 578, 579
scandinavicus Ca 453
schainyli Ca 527
schardaghensis Ca 458
schartowi Ca 640, 641
schatzmayeri Ca 602
schaumi Ca 463, 546 547, 644
scheidieri. . . . C 3i2 ; N 3i6. 317. 3ig ; Ca 638, 641
schilskyi Ca 563
schmidti Ca 451
schbnherri Ca 462, 464
schreiberi Ca 460
schrenki Ca 479, 482
schtschegolewi Ca 464
scialdonei Ca 485
scintillus Ca 476
scopolii Ca 586
scordiscus N 3i5 ; Ca 458
scowitzii Ca 477'
scrobicu latus Ca 552
sculptilis Ca 5o5, 579
sciilptipennis ... T 353 ; Ca 579
sculpturatus Ca 63i
sculpitis N 3i5; Ca 452
Scythicus Ca 6o5
Scythocarabus
scythus
sczobroniensis .
segregatus .
scguranus
seileri ....
seishinensis .
sejunctus,
sellae . .
semenowi.
semelricus .
semicoriaceus .
semiopacus .
semirutus,
semirugosus .
semistriatus .
Sem nocarabus
separandus .
separatus,
septemcarinatus
.septemlineatus .
sequanus .
sequensi .
serbicus .
seriatissimus
seriatofovcatus .
serialus .
sericus
sei iepunctatus
serratus .
servillei .
setosus . . .
sewertzowi .
sexpunctatus
shantungensis .
shinanensis .
sibiricus .
siculus.
sidonius .
siegwarti .
sieversi
sifanicus ,
sikotensis.
silaensis .
silesiacus. . .
simoui ....
sim])lcx .
sirnjilicipennis .
simulator,
sininensis
skombrosensis .
slivensis .
smaragdinus
Patjo.s
. T 329; Ca 571, 58o
Ca 558
Ca 6o3, 6o5
Ca 507
Ca 449
Ca 629
Ca 597
Ca 644
Ca 489, 563
Ca 48.5
Ca 644
I
Ca 658
Ca 5g6, 597
Ca 469
Ca 444
Ca 532. 606
C 3i2; r 355; Ca 58i, 582
Ca 475
Ca 475
Ca 454 , 461
Ca 461
N 3i9 ; Ca 640
Ca 602
Ca 643
Ca 642
Ca 558
. Ca 461, 569. 571
Ca 665
Ca 49 1
. Ca 571, 58 1, 582
Ca 451
Ca 620
Ca 5io
Ca5i8
Ca 485
Ca 5g6
Ca 649-651
. . . . Ca 61 3
Ca 441
Ca. 5oo
Ca 476
Ca 470
597
Ca 499
Ca 504
Ca 634
. Ca 628
Ca 578
. . . . N 3i6: Ca 463
Ca 588
Ca 458
Ca 636
Ca 480. 484
36
COLEOPTERA ADEP[E'\GA
Pages
smaraffdalus Ca 393
smyrneiisis ... Ca 55q
sobotkaensis Ca55i
sobrinus Ca 634, 635
sodalis Ca 663. 664
sobanus Ca 438
so^diamts Ca 474
sokolari Ca 636
solidus ^ y- 541
sollicitans Ca 456
solskyanus . . . C a 633
solskyi Ca 5r3
solutus Ca 540. 542
sommeri Ca 431
songariciis Ca 5i5
soproniensis Ca 6o3
spaethi Ca 44 1
spasskianus Ca 64.3
spectabilis Ca 645
spencei . Ca 629
sphinx Ca 53o
siihodrinus Ca 439. 440, 56g
Sf-ltodi istocayabxis C 3o5, 3og ; Ca 470, 474
Sphodristus C 3o5 ; T 339 ; Ca 474, 477
spinolae Ca 442
splendens 4, 8, 9; L 84 ; C 293; Ca 442, 48S-491, 601
spretus Ca 487
spurius Ca 483
staehlini Ca 568. 669
staj^nalis Ca 616
starcki Ca 527. 52<)
starckianus ... Ca 527
staryg^radensis Ca 55 1
staudingeri Ca 471
stecki Ca 563
stenocephalus Ca 428
stenroosi Ca 514
sternbergi Ca 63o
steuarti Ca 56i, 618
steveni Ca 526, 5zj
stevvarti . Ca 618
stierlini Ca 489
stjernvalli Ca 5iS
stocktonensih Ca 5yu
stoecklini Ca 616
stoetznerianus Ca 678
stoliczkanus Ca 466. 467
stolidus Ca 593
strandi Ca 543
strasseri Ca 490
strauchi . Ca 623
striatopunctatus Ca 5oi)
striatulus Ca 664
Pagos
striatus T 359 ; Ca 55i , 663, 664, 672, 673
stroganowi Ca 465-467
strophium Ca 583
stscheglovii Ca 624, 625
stscheglowi Ca 625
stschurovvskii Ca 585
sturensis Ca 563
stussineri Ca 636
stygius Ca 607
st3'riacus Ca64 3
subalinnus Ca 5o3
subcatenulatus Ca 494
subcorax . . Ca 670
subcoriaceus Ca 670
subcrenatus Ca 455
stibcyaneus Ca 476
subcychricollis Ca 491
subexaratus Ca 461
subfestivus . . . . N 3i6; Ca 493
sitbformosus Ca 483
subglabratus Ca 556 ■
subgraniger Ca. 6o5
subkatharinae Ca 568
stiblaevis . . Ca 459
sublineatus . . Ca 4.38
subovipsnnis Ca 491
subparallelus (3a 668
subpolitus Ca 459
subpunctulus Ca 467
subpyrenaeus Ca 640
subregularis ... . . Ca 670
subrugosus Ca 487
subschartowi Ca 604
stibvirescens Ca 623
successor Ca 664
succisus Ca 640
sudeticus Ca 604
sudresi Ca6ri
sugitensis Ca 629
sulcatissimus . Ca 612
sulcatus Ca 612
sulinensis Ca 6o5
sunpanensis Ca 483
superbus Ca 687
superior Ca 6o3
sussamyrensis Ca 670
sustenensis Ca 504
sutomorensis Ca 619
suvorovi Ca 814
swinhoei Ca 495
sylvaticus Ca 629
sylvestris Ca 562, 564, 565, 573
sylvosus Ca 554, 555
FAM. CARAH1]:»A^:
737
Pages
synallactes Ca 53u
Syriacus Ca 430, 432
syrus ... Ca 433
Syzygocarabus . . . C 307; '1' 353 : Ca 5.S7, 589, 590
1'
Tachycarabus C 3o5. 307; T 328, 353 ; Ca 571. 5S9
taedatus C 298; Ca 569-571, 582
talianus Ca 678
taliensis Ca 465
talychensis Ca 433, 447
talyschensis Ca 447
tamsi Ca 559
Tanaocarabus C 3ii ; '1' 35o ; ('a 539, 340, 553, 555
tanguticus Ca 469
tanypedilus Ca 5io
tarba^ataicus Ca 649, 653
tatricus Ca 565
tatumi ... Ca 582
taunicus Ca 638, 639
tauricus Ca 429, 431, 438
tcheliensis Ca 658
teberdensis Ca 524
telemachus Ca 677
telluris Ca 623
tenuiformis Ca 594, 595
tenuipes Ca 5i2
tenuitarsis T 344: Ca 519
ternoveusis Ca 5o3
testis Ca 488
textus Ca 670
theanus C 3io, Ca 585
theophilei Ca 477
thermarum Ca 444
theseus Ca 528
thianchanicus Ca 663. 664
thomsonianus Ca 476
thoracicus Ca 558, 65 1
thurachii Ca 607
thuringiacLis Ca 564
thuringianus Ca 604
tibialis Ca 540, 65i
ticinensis Ca 467, 567
tientei Ca 678
tii^ancanus Ca 636
tif^urinus Ca 641
tin”;itanus Ca 449 -
tirkii Ca 489
tiro Ca 472
titan Ca 526
Tmesicarabus 3;C3i3:T 358 ; Ca 5i i. 622, 661 , 662
tokatensis Ca 476
tolli 3, Ca 655
Pages
Tomocarabusi 0: C3i(), 3i3; 1' 329, 353; Ca 555, 571,
572, 575, 576, 579, 58o, 666
torosus Ca 544
touzalini Ca 63o
trabuccarius Ca 540, 541
Trachycarabus T 357 Ca 587, 614, 622, (>49, 65o, 657
663, 665, 667, 66((, 681
traiiseuns .... Ca 620
transfuga Ca 4 46, 644
transiliensis Ca 681, 682
traiisylvanicus Ca 565
trapeti Ca 541
travuikanus Ca 461
trentinus Ca 600, 602
Tribacis Ca 52o
Tribacogenici C 3o6, .ioy
Tribacogeniens T 347
Tribax C3io; T 347, 348; Ca 440, 442,507,519-523
tringinta duo sulcatus Ca 461
tristiculus Ca 592, 664
tristis Ca 574
troberti Ca 490
trojanus Ca 559
Tropidocarabiis Ca 453
truncaticollis L 26 ; T 353 ; Ca 571-575
tschetchenicus Ca 523
tschiteherini Ca 5i6, 5i"
tsingtauensis Ca 485
tuberatus Ca 579
tuberculatus Ca 431, 6o5
tuberculosus Ca 481, 5yi, 579, 5Si, 583
tugenus Ca64i
turcicus Ca 619
turckheimi Ca 495
turcomannicus Ca 5yS
turcomannorum ... Ca 5o9, 5 10
turkestanicus Ca 670
turkestanus Ca 668
Tylocarabns . Ca 622, 684
tyrannus Ca 485
tyrolensis Ca 566
u
uhligi Ca 660
idlrichi Ca 61 5. 618, 634-636, 638, 666
Ulocarabus .... C 3io, 3i i . 348 ; Ca 584, 585
unctus Ca 620
ungensis Ca 6o5
uralensis Ca 62.5
uralicus C;i Ct5y
ursuius Ca 487. 488, 489. 490
ussuricus Ca 484
738
coleoptp:ra adephaga
\’
Pages
vagans Ca 600. 601
vagepunctatus Ca44i
vaitriani Ca 619
validus Ca Soy, 643
van volxemi Ca 399
variabilis Ca 663
varians Ca 476
variolaris Ca 558
variolatus Ca 558
variolosus C 293 ; Ca 609
varistriatus Ca 646
varvasi .... Ca 54S
vegasensis Ca 582
velebiticus Ca 619
velepiticus Ca 619
vellepiticus Ca 619
venetianus ' Ca 629
venustus Ca 593
verrucosus Ca 549, 6o3
versicolor Ca 643
vestigialis Ca 670
vicinus . . Ca 439
victor Ca 6i3, 617, 619, 620, 666
vieirae Ca 547
Viennensis Ca 357
vietinghoffi L 34; Ca 453, 463, 464
vietinghoffianus Ca 463
vietinghovi Ca 463. 464
vigil T 359: Ca 672, 673
vigilax Ca 672
vincens Ca 568, 569
vinctus . . Ca 554. 680. 681
vinculatus Ca 628
vindobonensis Ca 49.3
violaceus 3, 4: L 27, 34; C 293 ; N 3i5, 3i6 ; Ca 453. 454.
456, 457, 459, 462, 488, 536, 584, 6i5, 621
violaceus x auronitens Ca 484
violaceus x splendens Ca 488
virens Ca64i
viridifossulatus Ca ^8i
viridipennis Ca 478, 484
viridipunctatus Ca 608
viridissimus Ca 481
vitalisi 3; Ca 671, 673
vitiosus Ca 646
PagC3
vittatus Ca 490
vlascanus Ca 488
vlasuliensis Ca 488
v'olfii Ca 458
volujakanus Ca 480
vomax Ca 557
vulneratus Ca 655
w
wagae . .
wagneri .
wallichi .
wallichii .
walteri
washingtoni
weidmanni
weigeli
weisei .
werneri .
whitei .
wiedemanni
wilkinsi .
wladimirskii
vvockei
wolffi .
wulfiusi .
. . . . Ca 47 1
. Ca 445
C 3io ; Ca 467
. . . . Ca 587
. Ca 55i
. . . . Ca675
. Ca 6i3
. . . . Ca 609
. Ca 677
. . . . Ca 636
. Ca 490
Ca 440, 619
T 346; Ca 5ii, 5i2
Ca 553, 579
. . . . Ca 542
. . Ca 458, 459
Ca 552, 593
X
xaxarsi
Xystrocarabus
. Ca 541
Ca 622, 624
Y
yesoensis Ca 633
yezoensis N 3i5
jmnnanensis Ca 677
yunnanus T 356, 357; Ca 486, 466
z
zabljakensis Ca 488
zacharschevskii Ca 628
zawadskyi N 817
zepcensis Ca 461
ziegleri Ca 6o3, 628
zvvickii . Ca 498
Zoocarabus . . Ca 3o6 ; T 357; Ca 625, 665, 667-669
CYCHRINA
A
acuticollis
aeneiccillis
aeneus.
alpinus
alternatus
amplicollis ,
anatoHcus
andrewsii
angelli. . .
angulatus
angulicollis ,
angustatus .
angusticollis
armeniacus
attenuatus
. . Ca 704
. Ca 690
. . Ca 700
. . Ca 688
. . Ca 6g6
. Ca 690
Ca 700, 701
. . Ca 690
. . Ca 690
. . Ca 698
. Ca 703
Ca 702. 703
Ca 697, 698
. Ca 701
. Ca 700
B
halcanicus
balkanicus
ballionis
basalis
behrensi
beringi . . . ,
bicarinatus
biedermanni
bilobus
blanchardi
bovelini
Brennus
brevnorti
. Ca 701
. . . Ca 701
. Ca 700
. Ca 697
. Ca 698
. Ca 695
. . Ca 706
. . Ca 692
. . . Ca 636
. . . Ca 70.3
. . . Ca 783
Ca 684, 693-697
. . Ca 706
c
canadensis Ca 702
Carabinae Ca 693
earaboides Ca 687. 699. 701, 702
carniolicus Ca 700
catenulatus Ca 696
cavicollis . Ca 686
eoadiinatus Ca 702
Coloradensis. . Ca 692
columbianus .... Ca 695
compositus Ca 695
confusus Ca 694
congener Ca 697 •
constrictus Ca 690
convergens Ca 69.5
convexus Ca 702, 704
conlatus Ca 694
cordicollis Ca 70.3
corpulentus Ca 695
Pages
corvus 4'^ 692
i renatus Ca 696
cristatus Ca 6g3, 694, 697
cupripennis Ca 694
CYCHRINA Ca 683. 705
CYCHRINI Ca683
Cychropsis Ca 683-685
Cychrus .... Ca 683, 684, 687, 68g, 699-701,
703. 704
cylindricollis (.1699.703
davidis
ilebilis.
decipiens .
diffractus .
dilatatus .
dissolutus
dufouri
duplicatus
D
. . Ca 704
Ca 688, 698
. Ca 696
. Ca 706
. Ca 692
. Ca 695
Ca 699, 704
. Ca 697
E
elevatus
elongatus
Eucoptolabrus ....
. Ca 692
Ca 701, 702
. . Ca 699
F
fallax C a 694
tissicollis C'a 686
flammeus Ca 692
lloridanus . . ('a 698
frivaldszkyi Ca 701
fuchsi C'a 691
fuchsianus C'a 696
fulleri Ca 6c)4
gentilis
germari .
gracilis
grajus . .
granu latus
granulosus
gravidus .
guyoti . .
Ca 696
Ca 690
C a 694
C'a 703
Ca 701
Ca 706
Ca 6gi>
Ca 690
r-r
hami)ei
hemphillii
heros
t a 703
Ca 704
Ca 692
740
COLEOPTERA ADEPHAGA
Patfes
Pasfes
nif>ripennis . Ca 698
nitidicollis Ca 706
Nomaretus Ca 683, 687
O
obliquus Ca 6g5
opacicollis Ca 695
opacus Ca 698
oref^^onus Ca 698
oreophilus Ca 6g5
ovalis Ca 696
P
pal palis Ca 705
parvulicollis Ca 695
pehri Ca 701
Pemphus Ca 693, 697. 698
petersi Ca 692
politus Ca 695
porcatus Ca 695
proboscideus Ca 700
procerus Ca 695
productus Ca 696
Psfitdonoviaretus . ... . . Ca 683, 685, 687, 688
punctatus Ca 696
puncti pennis , , . Ca 703
purpurata Ca 690
pustulosus Ca 704
py^maeus Ca 702
Pyrenaeus Ca 702
K
reg^u laris Ca 687
reiseri Ca 708
reticulatus Ca 697
rhilensis Ca 701
rickseckeri Ca 704
ridingsi Ca 690
riversi Ca 695
roeschkei Ca 691
rosti Ca 701
rostratus Ca 701, 702
rufitarsis Ca 694
rugiceps Ca 697
rugicollis Ca 701
S
sabaudus Ca 702
Scaphinopterus Ca 691
Scaahinotus . , . . Ca 683, 684, 688-691, 693, 699
schaumi Ca 706
schmidti Ca 7o3
schwarzi Ca 688
I'AM. CAKAHID.K
741
sculptipennis
semif*ranosus
seriatus . .
serus . ...
shoemakeri . .
signatus . .
sikkimensis .
simple.x
sinuatus .
Sphaeroderus
spinicollis . .
starcki. .
stenostomus”.
striatopunctatus
striatus . .
strictus
subcarinatus
subdepressus .
subtilis . .
Ca 69.S
Ca7oi,7()^
C'a 704
C'a 687
Ca 692
Ca 701
Ca 68.S
Ca 702
Ca 69.^
Ca 683, 684, 686, 704-706
Ca 704
Ca 700
. . . Ca 705, 706
Ca 696
Ca 696
Ca 696
Ca 701
Ca 696
Ca 696
T
tenebricosus Ca 692
tenuiceps Ca 690
thibetaiuis
toriilosus. .
Iravnikanus .
tricarinata
tuberculatus
Paife.s
. . Ca 704
Ca 701, 702
. Ca 701
. . Ca 690
. . Ca 704
unicolor
vandykei .
velutinus.
ventricosus
vernicatus
vidua .
u
689. 690, 692
. . . Ca 692
. Ca 698
C a 695, 696
. . . Ca 694
Ca 684, 689, 690
VV'
wheatleyi Ca 691
wrangelli Ca 694
zar iquiey i
z
Ca 702
742
COLEOPTERA ADEPHAGA
EXPLICATION DES PLANCHES
CARTE L
Repartition des faunes mediterraneenne et du Faite Occidental.
CARTE II.
Repartition des faunes de TAsie anterieure et du Caucase.
CARTE IIT
Repartition de la faune de TAsie centrale.
CARTE IV.
Repartition des faunes du Eaite siberien.
CARTE V.
Repartition des faunes thibetaine et pacifique.
CARTE VI.
Repartition des faunes de Ib^merique.
Repartition des grands groupes.
CARTE VII.
Repartition (projection de Mercator) des Aplothoracina, Ceroglossina,
Calosomina, Cychrina.
PLANCII E I (larves).
Fig. I. Ctenosta scabro; a .
— 2. Cambalita ntaderae (^ .
— - 3. Procerus laticollis (^ .
— 4 . Procrustes coriaceus 9 •
— 5. Procrustes coriaceus .
— 6. Damaster rugipennis cT-
Fig. 7. Chrysocarabus splendens q* .
— 8. Macrothorax mor biliosus (^ .
— 9. Chrysotribax hispanus 9-
— IO. Mesocarabiis problematicus
— • II. Morphocarahns monilis consitus (^ .
— 12. Carabus auratus cyp .
PLANCHE II.
Fig. I. Ceroglossns chilensis niallecoaniis Lapouge.
— 2. Callisphaena reticulata cf Fabricius.
— 3. Isocallia reichei (juerin.
— 4. Callisthenes kar elini karagaicus Lapouge.
— 5. T apinosthenes cancellatus 9 Eschscholtz.
— 6. Callistenia discors pf Le Conte.
— 7. Isosienia wilkesi 9 Rs Conte.
— 8. Chrysostigma morvisonii Horn.
Eiff.
g. Lyperostenia tristis 9 Conte.
10. Calliiropa externa Sa}’.
1 1. Paratropa macra Le Conte.
12. Carabosoma angulicolle yp Chaudoir.
13. Acamegonia peregrinatrix Guerin.
14. Caraboniimus costipennis 9 Chaudoir.
15. Campalita chinensis nivalis cyp Breuning.
l'AM. CARABI
743
PI.ANCHE III.
Fig'. I. Acamcgouia peregriualrix ^ (iuei in.
— 2. Bhiptosoma laeve (if Dejean.
— 3. Calosoma cymtescens 9 Motschulsk}’.
— 4. CalUpara maxiiiumiiczi tousaltni La-
pouge.
— 5. Calodrepa toileuxi (f Le Conte.
— 6. Aiistralodrepa schaytri 9 Erichson.
— 7. Caminara deserticola q’ Semenow.
— 8. Ctenosta scabrosa Chaudoir.
— g. Callistriga ciirvipes Kirb3^
— IO. Catastriga trapezipennis cf Chaudoir.
hig'. II. Camedula howardii cf Linell.
— 12. Acanipalila vagans (j’ Dejean et Aube.
— i3. Catasoma thibetanuni I‘'airmaire.
— 14. Charmosta invesfigairix chaffanjoni cf Fa-
pouge.
— i5. Callistrata denticollis (;f idehXer.
— 16. Cathoplius stenocephahis Lucas.
— 17. Eupachys glyploptenis Fischer.
— 18. Proceras syriacus cf Kollar.
— ig. Chaetogasier saulcyi cf Ea Brulerie.
PLANCHE IV.
Fig. I. CJtaelomelas moraioitzi Gang\haue\' .
— 2. Procrustocorabiis palaesiinus Lapouge.
— 3. Procrustes mopsucrenae Pe3'ron.
— 4. Chaetoprostus rugina cf Lapouge.
— 5. Lamprostus cylindricus cf Lapouge.
— 6. Oxycarabus saphyrinus pirithous cf Reitter.
— 7. Procrusticus payafa § White.
— 8. Macrogenus clypeatus luctuosus cf Zoubkoff.
Fig. g. Macrothorax planatus cf Chaudoir.
— 10. Macrothorax sculptus cf Lapouge.
— II. Megudoulus violaceus meytri Born.
— 12. Pachycranion panzeri pf Dejean.
— i3. Imaibius dardiellus cf Bates.
— 14. Pagocarabus diruptus crassesculptus cf
Kraatz.
— i5. Paraplesius staudingeri cf Ganglbauer.
PLANCHE V.
Fig. I. Sphodristus persa cf Lapouge. Fi‘
— 2. Damaster lewisi cf R3"e.
— 3. Coptolabrus tyrannus cf Lapouge. -
— 4. Eucoptolabrus yunnanus cf Born.
— 5. Chrysocarabus lineatus tirsuius cf Lapouge. -
— 6. Chrysocarabus splendens x ursuius cf La-
pouge.
— 7. Cathaicus brandli 9 haldermann.
— 8. Iniopachus pyrenacus cerdanus cf Lapouge.
— g. Heterocarabus marietti Q Cristoforis.
— IO. Chaetocarabus intricatus eurynolus cf La-
pouge.
PLANCHE
Fig. I. Pachycechenus solskyi Ballion. I‘'i
— 2. Cralocephalus corrugis cf Dohrn.
— 3. Cechenus prichodkoi cf Semenow.
— 4. Ischnocarabus cychropalpus cf Pe3"ron.
— 5. Microplectes cupreus argonautarum 9 Seme-
now.
— 6. Tribax circassicus cf Ganglbauer.
— 7. Plectes slarki (j' Heyden.
— 8. Chrysotribax rutila)is brevicollis cP Eiipouge.
— g. Ctenocarabus galicianus beirensis (j' Born.
— 10. Rhabdotucarabus melancholicus (^Fabricius.
. II. Platycarabus creulzeri aranetpes cf La-
pouge.
- 12. Pseudocechenus irregularis montandoni cf
Bu3'sson.
- i3. Leploplesius merzbacheri cf Hauser.
- 14. Pantophyrtus debilis cf Semenow.
- i5. Alipast er puellus cf Lapouge.
- 16. Cratocecheuus lenuipes cf Lapouge.
- 17. Lipaster stjernvalli bartholomaei cf Mot-
schulsk3c
VI.
g. II. Eocarabus jankowskii fusanus cf Born.
— 12. Hadrocarabus macrocephalus barcelecoanus
cf Lapouge.
— i3. Eurycarabus famini verrucosus EapoxigG.
— 14. Euporocarabus hortensis magdelainei cf La-
pouge.
— 1 5 . Cytilocarabus cribratus orientalis(f Osculati .
— 16. Piocarabus wladimirskyi cf Dejean.
— 17. P anaocarabus sylvosus cf Sa3'.
— 18. Phricocarabus glabratus breviusculus cf
Kia atz.
744
COLEOPTERA ADEPHAGA
Fig. I.
2.
3.
4-
5.
— 6.
— 7-
— 8
— 9-
— lO.
Fig. I.
2.
3.
4-
5.
6.
7-
8.
Fig. I.
— 2.
— 3.
— 4-
— 5.
— 6.
— 7-
— 8.
Mesocarabus problcmaticus andorranus
Lapouge.
PachysUis cavernosus variolaius Costa.
Melancarabus trojanus (j^ Dejeaii.
Oreocarabus errans Gon'.
Orinocarabiis latreillei fenest) ellaniis cf
Beuthin.
Caucasocarabns koentgi (j’ tjanglbauer.
N eocarabus taedatns bicanaliceps cf Casey.
Diocarahus pusillus Lapouge.
Cryocarabus chamissonis cf Fischer.
Tomocarabus scahripennis Chaudoir.
I r . Scambocarabus hrernformls sculptipennis
Chaudoir.
12. Procrustides hessarabicus plalyscelis Fi-
scher.
13. Hemicarabus serratus Say.
14. Callistocarabus marginalis cf Fabricius.
15. Ulocarabus stsckurowskii kissariensis
Lapouge.
10. Carpathophilus linnei Panzer.
17. Megatiebriusivallichii indicas Fairmaire.
18. Aslhenocarabus opaculus Putzeys.
ig. Leptinocarabus hummelii stolidus La-
pouge.
PLANCHE VII.
Fig.
PLANCHE VIII.
Leptocarabus procerulus Chaudoir.
Aulonocarabns nicolaiensis 9 Lapouge.
Adelocarabus koreanus cf Reitter.
Goniocarabus cancellatussajanensis(^ Reitter.
Limnocarabus stygius (f Gangibauer.
Hygrocarabus variolosus Fabricius.
Carabus auratus magdelainei cf Bleuse.
Aptocarabus alysidotus pomptinus La-
pouge.
Fig. g. Archicarabus phoenix Lapouge.
— 10. Xystrocarabiis paraysi gattereri Gehin.
— II. Apocarabus billbergi manifestus Kraatz.
— 12. Acrocarabus guerini 9 Fischer.
— i3. Eutelocarabus arvensis amur ensis La-
pouge.
— 14. Parhomopterus touzalini Lapouge.
— i5. Ancylocarabus tarbagataicKS Y^\2i'AVA.
Paracarabus granulaius ptaedator
pouge.
Encarabus cumanus sobrinus Menetries.
Morphocarabus scheidleri cuitulus Gangi-
bauer.
Trachycarabus scabriusculus inten-uptus 9
Born.
Zoocarabus campestris perini Dejean.
Basilicocarabus gebleri motschulskyi La-
pouge.
Apostocarabus melleus odoratus cf Mot-
schulsky.
Amorphocarabus neglectus cf Lapouge.
g. Lyperocarabus coriaceipennis semicoriaceus
(7f Kraatz.
10. Loxocarabus obsoletus carpathaicus Pal-
liardi.
11. Tniesicarabus cristofurii cf Spence.
12. Isiocarabusfiduciarius insularis Lapouge.
13. Obhiocarabus tliianchanicus Lapouge.
14. Mimocarabus maurus paphins (f Redten-
bacher.
15. Cryptocarabus lindemanni (^f Ballion.
16. Eremocarabus kukunorensis flagellatus cf
Lapouge.
PLANCHE IX.
La- Fig.
PLANCHE X.
Fig. I. Anthracocarabus hatiseri E3i'ponge.
— 2. Ohomopterus dehaani japonicus cf Hot-
schulsky.
— 3. Dolichocarabits protenes kouanping Main-
dron.
— 4. Laocarabus vitalisi cf Lapouge.
— 5. Apotomopterus cupreus 9 Hauser.
— 6. Eutomopterus delavayi cf Fairmaire.
— 7. N esaeocarabus coarctatus cf Brulle.
— 8. Lichnocarabus vinctus cf Weber.
Fig. g. Semnocarabus transiliensis cf Semenow.
— 10. Pseudonomaretus imperfectus 9 Horn.
— II. Irichroa andrewsii (f Harris.
— • 12. Scaphinotus elevatus flammeus 9 Halde-
mann .
— i3. Brennus interruptus 9 Menetries.
— 14. Pemphus angusticollis 9 Fischer.
— i5. Cychrus spinicollis dufouri cf Chaudoir.
— 16. Sphaeroderus stenostomus lecontei (;f Xb^^&vcn.
FAM. CARAHID.^K
74
TABLE DES DESSINS DE LARVES
(1. = labre ; p. 1. = palpe lahial ; ter. abd. = tergite abdoininal; tel. = telson ; c. = cerci).
Ch.\etocak.\bus iNTRic.ATUs : 1., ter. abd.. tel., c., p. 4.5.
l.MAiBius BAKVSO.MUS : 1., p. !., ter. abd., tel , c., p. 46.
ImaIBIUS STKOGANOWl ; 1., p. 45.
CoPTor.ABRUs SMAKACrDiNus : 1., p. 1., tei'. abd., tel., c., p. 45.
Damaster RUGiPENNis ; p. 1., ter. abd., tel., c., p. 45.
PlATYCARABUS FABRICII : 1., p. 46.
Platycarabus depressos : p. 1., p. 46.
PsEODOCECHENUS IRREGULARIS: p. 1., ter. abd., tel., c., p. 46.
InIOPACHYS PYRENAEUS : 1 . , p. 46.
Chrysotriba.k rutilans : 1., p. 1., ter. abd., tel., c., p. 46.
Chrysocarabus auronitens : 1., ter. abd., tel., c., p. 46.
('.HRYSOCARABUS SPLENDENS : 1., p. 1., tei'. abd., tel., c., p. 47.
-Megodontus violaceus: 1., mesolabre, 1. en dessous, profil de ThA-pophyse, p. 1., ter.
abd., tel., c., p. 47.
Megodontus planicollis : 1., p. 47.
Pachycranion vietinghoffii : 1., ter. abd., tel., c., 47.
Procrustes coriaceus : 1., 1. en dessous, mesolabre, mesolabre en dessous, profil de
rii\'po{)hyse. p. 1 , ter. abd., tel., c., p. 47.
Dichocarabus rugosus : 1., p. 47.
.Macrothorax morbillosus : 1., j). 1.. ter. abd., tel., c., p. 48.
Pbocerus l.aticollis : 1., 1. en dessous, mesolabre en dessous, profil de l’hypoph3'se,
p. 1., palpaire, ter. abd., tel., c. p. 48.
Macrogenus talyschensis : 1., p. 1., palpaire, ter. abd. tel., c.. p. 48.
Carpathophii.us linnei : 1., p. 1., ter. abd., tel., c., p. 49.
Mesocarabus problematicus : 1., 1. en dessous montrant le mesolabre dejiourvu d’h} po-
physe. p. 1., ter. abd., tel., c., p. 49.
Phricocarabus glabratus : 1., ter. abd., tel.. c., p. 49.
Orinocarabus heteromorphus : 1.. p. 49.
Orinocarabus silvestris : ter. abd., tel., c., p. 49.
Orinocarabus concolor : 1., p. 49.
Hadrocarabus brevis: 1., ter. abd., tel., c., p. 5o.
Euporocarabus hortensis: 1., p. 5o.
Diocarabus truncaticollis : 1., mesolabre, ter. abd., tel., p. 5o.
IIemicarabus nitens: 1., p. 5o.
Tomocarabus convexus: 1., ter. abd.. tel., c., p. 5o.
Neocarabus taedatus : 1., p. 1., ter. abd., tel., c., p. 5o.
Hemicarabus serratus : 1., p. 5o.
Leptocarabus procerulus : 1., hypolabre, ter. abd., tei., c., p. 5i.
IsiocARABUS JAPONICUS : I., p. 1., ter. abd., tel., c., p. 5i.
Limnocarabus clathratus : 1., i^ et 3*= stades, p. I., terg. abd., tel., c., p. 52.
.■\PTOCARABUS ROSSII : 1., p. 52.
.■\rchicarabus .MONTIVAGUS; 1., ter. abd., tel., c.. p. 52.
? .Mimocarabus MAURUS : 1., p. 1., ter. abd., tel., c., p. 52.
746
COLEOPTERA ADEPHAGA
Carabus auratus : 1., 1. en clessous montrant Tabsence d’hypophyse, p. 1., ter. abd., tel..
c. , p. 53.
Goniocarabus CANGEr.r.ATus : 1., 1. en dessous montrant rh3'poph3'se, p. 1., ter. abd., tel.,
c., p. 53.
.Archicarabus nemoralis : 1., 1. en dessous montrant ThA^pophyse, p. 1., ter. abd., tel.,
c., p. 53.
Eutki.ocarabus arvensis : 1.. p. 1., ter. abd., tel., c., p. 54.
Paracarakus gr.anulatus : 1 . 1. en dessous montrant Thypophyse. p. 1., ter. abd., tel.,
c , p. 54.
Paracarabus lapilavi : 1. et mesolabre, p. 54.
Morphocarabus monilis : 1., p. 1., palpaire, ter. abd., tel., c., p. 54.
}3asilicocakabus dubius, 1., p. 54.
Eucarabus ullrichi : 1.. p. 1., ter. abd., tel., c., p. 55.
Eiicarabus ITALICUS I 1., 1. eii dessous montrant rh\'pophyse, ter. abd., tel., c., p. 55.
Ctenosta scabrosa ; 1., p. 1., ter. abd., tel., c., p. 55.
Caminara IMBRICATA : 1 , p. 1., ter. abd., tel., c., p. 56.
Callistriga SAYi : 1., ter. abd., tel., c., p. 56.
Callitropa externa : 1., ter. abd., tel., c., p. 56.
.Aca.megonia peregrinatrix : 1. et mesolabre, p. 1., ter. abd., tel., c., p. 56.
Campalita auropunctata : 1., p. 1., ter. abd., tel., c., p. 67.
Campalita maueR/E : mesolabre. p. 1., ter. abd., tel., c., p. 67.
Cosmoplata kaschmirensis : mesolabre, p. 5y.
CosMOPLATA CHiNENsis I luesolabre i*^'' et 2^ stades, p. 57.
CALLISPH.ENA RETICULATA I 1., ter. abd., tel., p. 5y.
Calosoma frigidum : 1., ter. abd., tel., p. 67.
Camegonia lugubris : ter. abd.. tel., c., p. 5y.
Chrysostigma lepida : 1., ter. abd., tel., c., p. 58.
Caloso.ma inquisitor : 1., mesolabre i^r stade, p. 1., ter. abd., tel,, c., p. 58.
Catasoma olivieri : 1., p. 1., ter. abd., tel , c.. p. 58.
Calodrepa wiLCOxi ; 1., p. 58.
Cai. lipara sycophanta : 1. 3® stade, mesolabre i^^r stade, p. 1.. ter. abd., tel.. tel. avec c.
i®r age, cerci 3® age, p. 59.
Calodrepa scrutator : ter. abd., tel., p. 5g.
Ceroglossus suturalis : 1., p. 1.. ter. abd., tel., tel avec c., c., p. 59.
Cychrus rostratus : 1., p. 1., ter. abd., tel.. c , p. 60.
PsEUDONOMARETus HUBBARDi I p. 1., tei'. abd., tel., tel. avec c., c., projection du bord du
tel., p. 6o.
Carabus : coupe schematique de mesolabre a liA^podon, p. 6o.
Nebria brevicollis ; 1., p. 6i.
Leistus rufescens : 1., p. 6i.
Eurynebria complanata : 1., c., tel. avec c., p. 6i.
APPLICATION A LA PHYLOQENIE ET A LA CLASSIFICATION
D’apres Telude des larves :
Rapports de parente des Carabini, p. 64.
Rapports genealogiques des grands groupes de Carabini, p. 66.
Rapports probables des Ouadricuspides et des Serrilabres, p. 67.
l'Ai\I. CARAini)/!-:
747
TABLEAUX GENEALOGIQUES
Calosomes :
(jenealogie du g. Callisthenes, p 178.
— dii g. Callitropa, p. 180.
— dii g. Blaptosoma, p. i83.
— du g. Carahoiiiorphus, p. i85.
Carabes ;
(Jenealogie du g. Procerus, p. 200.
— du g. Macrothorax, p. 201.
— du s.-g. Procrustes, p. 202.
— _ des Procrustes syriens, p. 204.
— du g. Procrustes, p. 204.
— de Megodoiitus violaceus, p. 2o5.
— du s.-g. Megodoiitus, p. 206.
— du s.-g. Pachycranion, p. 207.
— du s.-g. Imaibius, p. 207.
— du g. Megodoiitus, p. 208.
— du g. Pagocarabus, p. 209.
— du g. Sphodris/us, p. 21 1 .
— du g. Coptolabrus, p. 21 3.
— g- Chiysocarabus, p. 214.
— des races de Chrysocarabus auroiii-
teiis, p. 21 5.
— des g. Plalycarabits et Pseudoce-
cheiius, p. 220.
— du g. Cratocephalus, p. 222.
— du s.-g. Tribax, p. 227.
— du s.-g Plectes, p. 229.
— du s.-g. Mesocarabus, p 233.
— du g. Hadrocarabits, ]>. 235.
— du g. Eiiry carabus, ]). 236.
— du g. Pachystiis, p. 237.
— du g. Cytilocarabiis, p. 239.
— du g. Taiiaocarabus, p. 240.
Relations genealogiques du g. Pachystus,
p. 241.
(jenealogie du s.-g. Oreocarabus, p. 241.
— du s.-g. Caucasocarabus, ]). 242.
— des s.-g. Neocarabus et Taiiaoca-
rabus, p. 245.
— du g. Oreocarabus, p. 245.
— du s.-g. Diocarabus, p. 246.
— du s.-g. Tomocarabus, p. 246.
— du g. Ilemicarabus, p. 248.
— du s.-g. Cryncarabtis, p. 249,
(jenealogie des Callisthenieiis, p. i85.
— du g. Caiiiiiiara, p. 191.
— du g. Calosoiiia, p. 194.
(jenealogie du g. Tomocarabus, p. 249.
— du s -g. Leptiiiocarabiis, p. 261.
— du s.-g. Leptocarabiis, p. 262.
— du s.-g. Adelocarabiis, p. 253.
— du s.-g. Auloiiocarabus, 4). 253.
— des Multistries de la souche Pacificiue,
p. 254.
— du s.-g. Carabus, p. 255.
— du s.-g Goniocarabus, p. 256.
— des s.-g. Hygrocarabus et Liiiinocarabus,
p. 257.
— du s.-g. Aptocarabus, p. 258.
— du g. Archicarabiis, 4). 260.
— du s,-g. Xystrocnrabus, p. 261.
— du s.-g. Apocarabus, p. 262.
— du s.-g. Eutelocarabus, 4’). 263.
— du s.-g. Paracarabns, p. 265.
— du s.-g. Eucarabiis, 4). 266.
— du s.-g. Morphocarabus, p. 268.
— de Morphocarabus monilis, p. 268.
— de Morphocarabus scheidleri, p. 268.
— de Morphocarabus rothii, p. 269.
— de Morphocarabus excellens, 4). 269.
— du s.-g. Basilicocarabiis, 41. 270.
— du s.-g. Apostocarabus, p. 270.
— du s.-g. Trachy carabus, p. 271.
— du s.-g. Zoocarabus. 4). 271.
— du s.-g. Lyperocarabus, 4). 272.
— du s.-g. Ophiocarabiis. 4). 272.
— du s.-g. Ainorphocarabus, p. 278.
— du s.-g. Loxocarabiis, p. 273.
— du s.-g. Isiocarabus, 4'). 274.
— du s.-g. Lichnocarabus, 41. 274.
•— du s.-g. Nesccocarabus, 4-). 275.
— du s.g. Cryptocarabus, p. 276.
— du s.-g. Anlhracocarabus, 41. 277.
— du g. Apotoiiioptcrus, 4). 279.
— du g. Seiiinocarabus, 4). 280.
Cychrina :
(jenealogie du g. Pseudonoiiiarelus, 4). 283. (jenealogie du g. Cychrus, 4). 288.
— du g. Irichroa, p. 284. Rapports genealogiques des Cychrus eiitre eux,
— Scaphinotus, p. 285. p. 290.
— Neocychrus, 41. 287.
Le Genera Insectorum peut presenter, enfin, les
neuf planches d’iinagos de la monographie des Cara-
bince, par le Marquis G. Vacher de Lapouge.
Ces planches ne purent etre terminees avant la
guerre car il fallut faire appel a trois dessinateurs,
— ce que nous n’avions pu prevoir.
Leur reproduction en lithographie est devenue
impossible en raison du prix. Les procedes en
couleurs actuels nous paraissent par trop mediocres
et ne pas meriter une depense presque aussi one-
reuse, devant laquelle, au reste, la plupart des sous-
cripteurs se retracteraient.
Force est de nous resigner a la phototypie adoptee
par d’autres publications scientifiques importantes et
que nous avons introduite deja dans notre ouvrage,
il y a trois ans, lors de sa reparution.
Nous esperons toutefois que la serie de figures
reproduites ici permettra aux specialistes et aux
chercheurs de discerner les caracteres essentiels.
10. — Callitropa externa cT Say. — 14. — Carabomimiis costipennis 9 Chaudoir.
11. — Paralropa macra cf Le Conte. — 15. — Campalita chinensis nivalis cf Breun.
12. — Carabosoma angulicolle cf Chaudoir.
7. — Isoslenia wilkesi Q Le Conte. — 3. — Isocallia reichei Guerin.
9. — Lyperostenia tristis Q Le Conte. — 1. — Ceroglossiis chilensis mallecoaniis Lapouge.
8. — Chrysostigma morrisonii q' Horn.
5. — T apinoslhenes cancellatus Q Eschscholtz. — 6. Callistenia discors (j' Le Conte.
2. — Callisphaena reticulata cT Fabricius. — 13. — Acamegonia peregrinatrix Guerin.
4. — Callisthenes karelini karagaicus (f Lapouge.
Pl. II
GENERA INSECTORUM
COLEOPTERA
R»y Ny$t, dei nec.
EAM. CARABID^, SUBF. CARABIN^.
Phototypic A. Dohmen. Bruxellcs
11. — Camediila howardii cf Linell. — 7. — Caminara deserlicola cf Semenow.
18. — Procerus syriacus cf Kollar. — 16. — Calhoplius stenocephalus Lucas.
6. — Aiislralodrepa schayeri Q Erichson.
13. — Catasoma Ihibelaniim q’ Fairmaire.
14. — Charmosla investigairix chaffanjoni (y Lapouge.
3. — Calosoina cyanescens Q Motschulsky. — 10. — Catastriga trapezipennis (y Chaudoir.
17. — Eiipachys glyplopteriis cf Fischer.
0- — Ccdlistriga curvipes (y Kirby. — 2. — Blapiosoma laeve cf Dejean.
19. — Chaetogaster saulcyi cf La Brulerie.
4. — Callipara niaximowiczi iouzalini y Lapouge.
12. — Acampalita vagans y Dejean & Aube. — 15. — Callislrala denticollis y Gebler.
1. — Acamegonia peregrinatrix Q Guerin. — 5. — Calodrepa wilcoxi y Le Conte.
8. — Ctenosia scabrosa y Chaudoir.
pi iir
GENERA INSECTORUM
COLEOPTERA
Ra/ Nysc, dei nat.
EAM. CARABID^, SUBF. CARABINM.
Photolypic A. Dohmfn. Oruxcllcn
s
P'
>
8. — Macrogenus clypealiis luctuosus Zoubk.
6. — Oxycarabus saphyrinus pirithous 0* Reitter.
7. __ Procnisticus payafa 9 White. — 5. — Lamprostus cylindricus cf Lapouge.
‘). - - ISIacrolhorax planatus cf Chaudoir.
11. — Megodontus violaceus meyeri (j' Born.
14. — Pagocarabus diruptus crassesculptus cf Kraatz.
10. — Macrothorax sculptus cf Lapouge. — 4. — Chaetoprostus rugina cf Lapouge.
12. — Pachycranion panzeri (j' De.iean.
8. - - I^rocrustes rnopsucrenae rf Peyron. — 2. — Procriistocurabus palaestiniis (j' Lapouge.
13. — linaibius dardiellus (j* B.ates. — 1. — Chaetomelas morawitzi cf G.anglbauer.
15. — Paraplesius staudingeri (j' G.anglbauer.
Pl. IV
GEXERA INSECTORUM
COLEOPTERA
G. Boca. dei nat.
FAM. CARABI SUBF. CARABI N /E.
Phototypic A. Dohmcn. Bruxcllcs
1. — Sphodristiis persa cf Lapough. — 16. — Cralocecheniis lenuipes cT Lapouge.
17. Lipaster sljernvalli bartholomaei Motschulsky.
14. — Pantophyrtus debilis (^f Semenow.
11. — Platycarabiis creiitzeri araneipes (f Lapouge.
7. — Cathaicns brandli 9 Laldermann. - 13. — Leptoplesius merzbacheri (;f Hauser.
b. — Chrysocarabus lineatus iirsiiins ry Lapouge. — 2. — Damnsler lewisi y Ha'e.
6. — Chrysocarabus splendens x ursuius y Lapouge.
1,7. — A lipaster puellus y Lxpovuk. — 3. Iniopachiis pyrenaeiis cerdanus y C.wovok.
3. — Coplolabrus tyrannus y Lapouge. — 9. — Heterocarabus marietti Q Cristoforis.
10. — Chaetocarabus intricatus eury notus y Lapouge.
12. — Pseudocechenus irregularis montandoni y Buysson.
4. — Eucoptolabrus yunnanus y Born.
Pl. V
GENERA INSECTORUM
COLEOPTERA
G. Boca. dei nat.
FAM. CARABID^, SUBF. CARABINJE.
Pholotypic A. Dohmcn. Bruxelles
10. — Rhabdotocarabus melancholicus 9 Fabricius.
5. — Microplectes cupreus argonautarum Q Semenovv.
3. — Cechenus prichodkoi cf Semenow.
9. — Ctenocarabus galicianus beirensis Born.
6. — Tribax circassicus Ganglbauer.
18. — Phricocarabus glabratus breviiisciilus (j’ Kraatz.
8. — Chrysolribax rulilcuis brevicollis Lapouge.
13. — Eiirijcarabus famini verrucosus L.\pouge.
7. — Plectes starki q’ Heyden.
14. — Euporocarabus hortensis magdelainei cf Lapouge.
16. — Piocarabus ivladimirskiji Dejean.
15. — Cijtilocarabus cribratus orientalis Osculati.
17. — Tanaocarabus sylvosus (j' Say.
4. — Ischnocarabus cychropalpus cf Peyron.
Hadrocarabus macrocephalus barcelecoanus Lapouge.
2. — Cratocephalus corrugis Dohrn.
1. — Pachycechenus solskyi q* Ballion.
IL — Eocarabus jankowskii fusanus Born.
Pl. VI
GENERA INSECTORUM COLEOPTERA
M. Thiriar, dei nat.
EAM. CARABID^, SUBF. CARABIN^.
Phototypie A. Dohmen. Bruxeiles
3. — Melancarabus irojaniis cf Dejean.
1. — Mesocarabus problematicus andorraniis Lapouge.
12. — Procnistides bessarabicus platijscelis Fischer.
10. — Tomocarabns scabripennis (j' Chaudoir.
19. — Leptinocarabns hummelii stolidus cf Lapouge.
18. — Asthenocarabus opaculus (j' Putzeys.
10. — Carpathophilus linnei Panzer.
5. — Orinocarabus lalreillei fenestrellanus rj' Beuthin.
17. — Meganebrius wallicbii iridicus cf Fairmaire.
14. — Catlistocarabus marginalis Fabricius.
Diocarabus pusillus Lapouge. — 13. — Hernicarabus serratus Say.
4. — Oreocarabus errans 9 Gory.
9. - Crijocarabus chamissonis Fischer.
2. — Pachystus cavernosus variolalus Costa.
6. — Caucasocarabus koenigi Ganglbauer.
7. — Neocarabus taedatus bicanaliceps Casey.
15. — Ulocarabus stschurowskii hissariensis (f Lapouge.
11. — Scambocarabus brevijormis sculptipennis (j' Chaudoir.
ri. vii
GENERA INSECTORUM
COLEOPTERA
fi. Thirlar, dei nat.
FAM. CARABID^, SUBF. CARABINAE.
Pholotypic A. Dohmcn. Bruxcllcj
1. — Leptocarabiis procerulus (j’ Chaudoir.
15. — Ancijlocarabiis tarbagataicus cf Kraatz.
2. — Aiilonocarabus nicolaiensis 9 Lapouge.
13. — Eutelocarabus arvensis amurensis q’ Lapouge.
6. — Hggrocnrabus variolosus (j’ Fabricius.
10. — Xystrocarabus paraijsi gattereri Gehin.
8. — Aptocarabus alysidotus pomptiniis (j’ Lapouge.
7. — Carabus auratus magdelainei Bleuse.
11. — Apocarabiis billbergi manifestus (j’ Kraatz.
— 9. ^ — Archicarabus phoenix L.apouge.
5. — Limnocarabus stygius Ganglb.\uer.
Acrocarabus guerini 9 Fischer. — 3. — Adelocarabus koreanus Reitter.
4. — Goniocarabus cancellatus safanensis Reitter.
14. — Parhomopterus touzalini Lapouge.
Pl. VIII
GENERA INSECTORUM
COLEOPTERA
M. Thiriar, dei nat.
FAM. CARABID^, SUBF. CARABIN^.
Photolypic A. Dohmcn. Bruxcilcs
4. — Trachycarabus scabriusculiis interruptus 9 Born.
16. — Eremocarabus kukunorensis flageltatus cf Lapouge.
14. — Mimocarabiis maurus paphius Redtenbacher.
12. — Isiocarabus fiduciarius insuturis Lapouge.
13. — Ophiocarabus thianchanicus Lapouge.
1. — Paracarabus granutatus praedator Lapouge.
15. — Cryptocarabus tindemanni cf Ballion.
5. — Zoocarabus campestris perini Dejean.
10. — Loxocarabus obsoletus carpathaicus (j' Palliarui.
11. — Tmesicarabus cristoforii (j' Spence.
7. - Aposlocarabus melleus odoratus cf Motschulsky.
. — Lyperocarabus coriaceipennis semicoriaceiis cf Kraatz.
3. — Morphocarabus scheidleri curtulus cf Ganglbauer.
6. — Basilicocarabus gebleri motschulskyi Lapouge.
8. — Amorphocarabus neglectus cf Lapouge.
2 — Eucarabiis cumanus sobrinus cf Menetries.
^1. lA
GENERA INSECTORUM
COLEOPTERA
M. Thiriar, dei nac.
FAM. CARABIDyE, SUBF. CARABIN^.
Phototypic A. Dohmcn. Brutcllcs
(i. — Eutomopteriis delavayi cf Fairmaire,
14. — Pemphus angusticollis Q Fischer.
11. — Irichroa andrewsii cf Harris.
3. Dolichocarabus protenes koiianping cf Maindron.
10. — Pseiidonomarelus imperfectus 9 Horn.
12. — Scaphinotus elevatus flammeus 9 Haldemann.
13. — Cijchrus spinicollis dufouri cf Ch.audoir.
5. — Apotomoplerus cupreus Q H.auser.
2. — Ohomopteriis dehaani faponiciis Motscuulsky.
13. — Brennus interruptus 9 Menetries.
4. — Laocarabus vitalisi (j' Lapouge.
16. — Sphaerodenis stenostomus lecontei (j' Dejean.
8. — Lichnocarabus vinctus Weber.
9. — Semnocarabus transiliensis (j' Semenovv.
7. — Nesaeocarabus coarctatus Brulle.
1. — Anthracocarabus hauseri cf Lapouge.
Pl. X
GENERA INSECTORUM
COLEOPTERA
M. Thiriar, dcl nat.
EAM. CARABIDAE, SUBF. CARABINM.
Phototypie A. Dohmen. BruxcDes
QL Wytsman, Philogene (ed.)
468 Genera insectorum
mi
Fasc.186-192
Biologiccil
& Medical
PLEASE DO NOT REMOVE
CARDS OR SLIPS FROM THIS POCKET
UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY