NOUVEAUX
DE
L’AMERIQUE DU SUD
PAR
Paul DOGNIN
Fascicule XIII
22 NOVEMBRE 1917
IMPRIMERIE OBERTHUR, RENNES
1917
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NOUVEAUX
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L’AMÉRIQUE DU SUD
PAR
Paul DOGNIN
Fascicule XIII
22 NOVEMBRE 1917
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IMPRIMERIE OBERTHUR, RENNES
1917
Paul DOGNIN
HÉTÉROCÈRES
NOUVEAUX
DE L’AMÉRIQUE DU SUD
DIOPTIDÆ
Polypoetes mesitana, sp. nov.
29 et 30 mill. — Palpes à dessus noir, dessous blanc, le départ
garni de poils jaunes; front et sommet de la tête noirs lisérés
de blanc ; collier blanc et noir ; ptéry godes noirs avec une tache
jaune au départ; thorax noir mêlé de quelques poils jaunes;
abdomen à dessus noir et ventre blanc bleuâtre. Les quatre ailes
brun noir, plus sombre aux inférieures. Dessus des supérieures
avec toutes les nervures jaunes et une tache discale blanche
ovalaire ; dessus des secondes ailes avec une tache postdiscale
blanche plus grande qu’aux premières ailes et qui rentre dans
la cellule (dans le paratype cette tache déborde entre 6, 7 tigés
et 8 et s’agrandit dans la cellule). Dessous de même tonalité
que le dessus, les nervures concolores, les taches postdiscales
comme en dessus, mais en outre, aux supérieures, une tache blanc
bleuâtre occupant la médiane et Ie de la base jusqu’à peu avant
la naissance de 2. Quand aux inférieures plus de la première
moitié de l’aile devient blanc bleuâtre, cette teinte s’étendant
sur toute la région abdominale jusqu’au bord et presque jusqu’à
la 2 qu’elle n’atteint pas, rentrant sur 2 et 3, 4 tigés, ressortant
pour couvrir la tache postdiscale et, de là, rentrant obliquement
sur la côte.
Las Mesitas, près Bogota, Colombie ; deux Q Q dues à l’obli¬
geance du cher frère Apollinaire-Marie.
Cette espèce est toute voisine de Polypoetes cethegus Schaus,
dont le dessous est semblable au dessus.
2
4 —
EUPTERODBDÆ
Carthara intranea, Dognin.
Depuis ma description de cette espèce sur deux cfcf de
Colombie (ïïétérocères nouveaux de l’Amérique du Sud, fasci¬
cule VIII, page 89, 15 mai 1914), j’ai reçu une Q (39 milli¬
mètres) qui me semble exactement conforme pour tous les dessins,
mais les teintes pâlissent beaucoup et les supérieures n’offrent
plus l’aspect contrasté du c ?. L’aspect général est mousse pâle,
la fascia sousmédiane brune se retrouve, mais à peine distincte
du fond, il en est de même des autres taches noires. Inférieures
rosé pâle, les dessous marquant les mêmes dessins affaiblis.
Canon del Tolima (1.700 mètres), Colombie.
SNSOTODOWTiDÆ
Lord Rothschild vient de publier dans le volume XXIV des
Novitates Zooiogicœ un travail très intéressant sur les Notodon-
tidcè. Voici quelques observations et synonymies à propos de
cette étude.
Bardaxima castaneo brunnea, p. 234, pl. 4, fig. 4, doit être et je
ne crois pas me tromper, la même espèce que Phedosia turbida
Moesehler (Beitrâge zur Schmetterlingsfauna von Surinam,
p. 691, pl. X, fig. 49) = apicenotata Dognin ( Proelymiotis )
(Annales de la Société entomologique de Belgique, t. LUI,
p. 75, 1909).
Eragisa basifera, p. 234, pl. 8, fig. 23 = Meragisa arida Schaus
(Proceedings of the United States National Muséum,
vol. XXIX, p. 268, 1905).
Lepasta bractea gigantea , p. 235, pl. 3 fig. 24 — Lepasta bractea
majorina Dognin (ïïétérocères nouveaux de l’Amérique du
Sud, fascicule VII, p. 20, 1914).
Tachuda (Tachida) cossula, p. 235, pl. 3, fig. 19, semble excessi¬
vement voisine de ma ? Tagela noctuidiformis (ÏÏétér. nouv.,
fascicule IX, p. 13, 15 mai 1916) ; la seule différence parais¬
sant être dans la ligne noire postmédiane légèrement angu¬
leuse sur 3 dans cossula , oblique et droite (ou pour être
— 5 —
absolument exact très légèrement infléchie de 6 à 8) dans
no ctvMi forints Dognin.
Dr u géra muscosa , p. 239, pl. 8, flg. 12 == Hamidônta unca Dognin
(Hétér. nouv., fascicule II, mai 1911, p. 36).
Notoplusia distinguenda, p. 240, pl. 3, flg. 2 J j Chadisra ûavodis-
cata Dognin (Hétér. nouv., fascicule II, p. 32, mai 1911).
1 richomoplata stigmatica , p. 241, pl. 6, flg. 1 = Trumanda ûûana
Dognin (Hétér. nouv., fascicule III, p. 19, 1911).
Rhuda opalistriga, p. 249, pl. 5, flg. 13 et 14 = Rhuda minor
Schaus ( loc . cit., p. 261).
Rifargia basiplaga, p. 255, pl. 7, flg. 1 — Anita galibensis Schaus
(loc. cit., p. 279).
Rifargia cossoides, p. 254, pl. 7, flg. 9, est, je crois bien, la même
espèce que Rifargia mistura Schaus (loc. cit., p. 269).
Maschane costipunctata, p. 262, pl. 3, flg. 4 — Maschane frondea
Schaus (loc. cit., p. 268).
Dylomia nubiloviolaceus, p. 262, pl. 3, flg. 22 = Dylomia fragiiis
Schaus (loc. cit., p. 277).
Moresa obliquifascia, p. 261, pl. 3, flg. 12 = Rosema magniplaga
Schaus (loc. cit., p. 294).
Rosema klagesi, p. 261, pl 7, flg. 18 = Rosema appollinairei
Dognin (Hétér. nouv., fascicule IX, 15 mai 1916).
SaSSuca psïttâcsjlai sp. nov.
35 mill. — Semble, d’après la description, un diminutif de
Salluca pdttica Schaus qui mesure 44 millimètres.
Palpes ochracé rosé pâle, le dessus brunissant; tête, collier,
ptérygodes, thorax et une touffe dorsale sur le premier anneau
vert d’herbe clair; abdomen et pattes ochracé rosé pâle, la touffe
anale verdissant; tibia et tarses de la première paire bordés de
poils verts. Dessus des supérieures vert d’herbe, coupé par des
lignes épaisses, diffuses, d’un vert mousse, plus sombre au départ
de la côte et en partie lisérées extérieurement de vert clair. Ces
lignes comprennent une subbasilaire géminée rentrant intérieu¬
rement de la côte sous la médiane où les deux lignes réunies
cessent ; une antémédiane géminée également oblique intérieu¬
rement, chevronnée de la médiane au bord interne ; une post¬
médiane géminée, à traits bien marqués au départ de la côte,
puis pâlissant, diffuse, lunulée dentée, la seconde ligne et les
deux lunules internes de la première bordées en dehors de vert
clair ; cette postmédiane est immédiatement suivie par une ligne,
lunulée du bord interne à la 7, qui se diffuse en dehors où son
bord liséré de vert pâle rentre intérieurement du pli sousmédian
à la 3 et de 4 à 6 ; extrême bord costal blanchissant entre les
lignes, avec trois coupures blanches, la première après la post-
médiane, les deux autres sur la ligne qui suit et dont le départ
costal est coupé par le fond vert clair ; discocellulaire vert clair
comme les lisérés des lignes ; une ligne subterminale dentée,
coupée par les nervures ; la frange concolore coupée de clair aux
extrémités nervu raies. Dessus des inférieures, dessous des quatre
ailes et franges ochracé rosé pâle, vaguement teinté de verdâtre
par partie ; le dessus des inférieures légèrement rembruni dans
la seconde moitié.
Un cf ; Saint-Jean du Maroni, Guyane française (Le Moult).
Rlfargia phasma, sp. nov.
38 mill. — ■ Tête, collier et thorax mêlés de poils bruns, mousse
et fauve ; abdomen gris, le dessous blanc ochracé. Dessus des
supérieures mousse ochracé (évidemment plus vert à l’état frais)
lavé de fauve et sablé de noir au départ de la côte et sousmédia-
nement jusqu’à la ligne antémédiane, l’extrême bord interne
noir presque sur toute la première moitié; ligne antémédiane
noire, fine, ne semblant pas atteindre la côte, formé de larges
demi-lunules sousmédianement et au bord interne ; une ombre
noire médiane du pli sousmédian au bord ; un trait discal noir
liséré de fauve de chaque côté, précédé dans la cellule par une
ombre noire qui s’étend extérieurement sous la 3 jusqu’à la 2 et
la ligne postmédiane, puis postdiscalement jusqu’à la naissance
de 7, ainsi qu’entre 4 et 6 jusqu’à une ombre subterminale noire,
laquelle est continue de 2 à 7 ; la ligne postmédiane noire est
composée de larges demi-lunules, arrondies intérieurement, du
bord interne à la 4 (géminées dans le cotype), elle est continuée
de 4 à 8 par quatre traits internervuraux noirs et suivie entre
4 et 3, 2 et 1 par deux points noirs accompagnés de fauve ; frange
mousse noircissant sur les nervures. Dessus des inférieures blanc
teinté d’ochracé, noircissant dans les régions costale et abdominale
avec la vague indication, sur la côte seulement, d’une ligne post¬
médiane, le bord terminal grisant ; la frange blanche grisant par
places. Dessous des quatre ailes blanc teinté d’ochracé, la moitié
costale noircissant aux premières ailes.
Deux cf Cf ; Joinville, Sta-Catharina, Brésil, type; République
Argentine, territoire des missions,
— 7 —
GEOMETRIDÆ
HEMITHEIIMÆ
Racheospüa vermiculata, Dognin.
J’ai décrit cette espèce sur deux cfcf de Colombie dans les
Annales de la Société entomolo gique de Belgique , t. LVII, 1913,
p. 380 ; depuis j’ai reçu une g provenant du volcan Irazu
(2.400 mètres), Costa-Itica. Elle est exactement pareille aux cfcf
sauf que la bordure terminale rose des ailes s’élargit et que le
départ des lignes est accompagné de taches roses aux bords interne
et abdominal. Au bord interne la tache accompagnant l’antémé-
diane est extérieure, celle de la seconde ligne, intérieure ; au bord
abdominal l’antémédiane s’indique et les deux taches sont con¬
fluentes et se rejoignent.
STERRHSNÆ
Flavinia. bogotensis, sp. nov.
36 mill. — Très voisin de Flavinia ops Druce and mamillifera
Warren, cette espèce en diffère par la bordure terminale noire
très amincie sur les bords terminaux. Les quatre ailes jaunes
bordées de noir. Supérieures avec la côte noire jusqu’à la cellule ;
un très mince filet noir de quelques écailles seulement sur la dis¬
cocellulaire ; la bordure plus large à l’apex mais ne dépassant pas
quatre millimètres dans sa plus grande largeur; l’espace jaune
du fond entre la discocellulaire et le bord interne de la bordure
mesurant 6 millimètres sous la côte ; bordure terminale à peine
d’un millimètre entre 3 et 2 puis sensiblement égale jusqu’à la
base. Bordure terminale des inférieures également complète sur
tous les bords; légèrement plus large à l’apex où elle atteint un
millimètre, amincie de 3 à l’angle. Franges noires, dessous pareil,
palpes noirs, la base jaune; tête et collier noirs avec quelques
poils jaunes, le cou jaune en dessous; thorax noir ponctué de
— 8 —
jaune; ptérygodes jaunes, la moitié supérieure noire; clos noir
avec un filet jaune longitudinal; ventre jaune.
Une Q ; la Union, Bogota, Colombie.
Je ne crois pas que ce puisse être une simple forme locale de
Êlavina ops Druoe dont je possède quatre spécimens typiques
de Bogota.; il serait intéressant de recevoir une série de cette
espèce qui, sans doute, varie à la manière de Flavina ops Druce
et Mamillifera Warren.
ASTHENIEMÆ
Rhodometra (Sterrha) virgenpamba Dognin.
et virgenpamba roseata, var. nov.
J’ai décrit cette espèce et signalé sa variété dans le Naturaliste
du 1er octobre 1892.
La forme type, ou du moins qui semble la plus commune,
est d’un jaune clair; la seconde ligne (postmédiane) est suivie
par une suffusion ochracée qui s’élargit vers l’apex et l’espace
marginal se poudre d’atomes ocliracés, la frange dans le cf type
est faiblement teinté de rosé. Cette forme possède la première
ligne (antémédiane) qui est ovale sous la côte, semble incomplète
parce qu’elle est obsolescente au travers de la cellule mais se
retrouve très visiblement sur et sous la côte ; les supérieures
possèdent un petit trait discal ochracé très distinct en dessus (en
dessous les lignes et le trait se retrouvent en transparence).
J’ai signalé dans ma description deux cfcf tournant au rose
vif et je propose pour eux le nom de virgenpamba roseata. Ils
different du type par l’absence de la première ligne (antémédiane)
laquelle se rappelle pourtant sur l’un des deux exemplaires par
trois points nervuraux roses (souscostal, médian et sousmédian) ;
le trait discal s’efface et ne laisse qu’une faible petite ombre
ochracée ; l’extrême bord costal se teinte de rose de la base au
point d’où l’antémédiane devrait partir ; l’emplacement de la post¬
médiane se teinte de rose vif qui se diffuse en dehors jusqu’au
point, dans l’un des deux exemplaires, de recouvrir toute la
moitié supérieure terminale; bord terminal (sauf à l’angle
interne) et frange roses.
Deux cfcf; El Monje et environs de Loja, Equateur.
— 9 —
Rüiodometra angasmarcata, sp. nov.
30 mill. — Cette espèce est excessivement voisine de la précé¬
dente et ressemble de près à la variété roseata; mais les supé¬
rieures sont d’un jaune plus chaud (laque jaune) et la postmédiane
est plus oblique dans la moitié supérieure de l’aile, atteignant la
côte à moins de deux millimètres de l’apex alors que dans roseata
la distance est de trois millimètres pleins (mesures comprenant
toute la largeur de la ligne). Cette ligne, un peu diiïusée en dehors,
garde à peu près la même largeur partout. Extrême bord costal
rose jusque vers le milieu; une ombre discale rose ; quelques traces
de points nervuraux roses antémédians sur remplacement de la
ligne ; extrême bord terminal finement rose ; frange entièrement
rose. Inférieures blanc paille luisant. Dessous des secondes ailes
comme le dessus des premières ailes paille luisant avec le rappel
de la postmédiane, la côte et la frange comme en dessus.
Une Q ; Angasmarca, Pérou.
Je signalerai ici comme une espèce me semblant touie voisine
la Phibalapteryæ partitaria Maassen, p. 165, pl. IX, hg. 4, a
supérieures gris argenté, ia ligne postmédiane est sensiblement
la même comme direction que chez angasmarcata , mais s’amincit
dans la moitié supérieure.
TRICHOPTERYGINÆ
Dyspteris virâdi Bineata., sp. nov.
25 et 26 mill. - — Palpes, tête, dessus des antennes, collier,
ptérygodes, thorax et dessus des supérieures d’un vert d’eau assez
soutenu ; les ailes avec un trait discal blanc et trois lignes trans¬
versales obliques formées par la teinte du fond non irroré de
blanc. Ces lignes à peu près parallèles au bord terminal et entre
elles (les deux premières rapprochées sur la 2) sont légèrement
tremblées ; la première part du bord interne au premier tiers,
s’épaissit et passe sur le trait discal puis, amincie, se perd souscos-
talement; la seconde, postmédiane, est complète et légèrement
plus rapprochée de l’apex que de l’angle interne ; la troisième, sub¬
terminale, moins sombre que les deux premières est lisérée en
dehors d’une fine ligne blanche également tremblée ; entre ces
— io —
lignes le fond s’irrore d’une légère teinte blanche qui s’accentue
sous la côte et au bord terminal ; extrême bord costal mousse
brunissant; frange à première moitié blanche coupée de mousse
aux extrémités nervurales, la seconde moitié mousse pâle. Dessus
des inférieures également vert mais les régions basilaire et costale
blanchissant, avec une ligne médiane verte précédée et suivie
d’irrorations blanches partant de la côte et se perdant dans le
fond de l’aile, l’une de ces irrorations formant une ligne subter¬
minale.
Dessous des quatre ailes vert saupoudré de blanc, moins dans
la cellule des supérieures ; celles-ci avec le trait discal blanc plus
complet qu’en dessus. Les quatre ailes traversées par deux lignes
communes; la première, verte (par l’absence du glacis blanc),
traversant les inférieures au milieu et les supérieures peu après
celui-ci, droite aux secondes ailes, oblique et bien dentée aux
premières ailes où elle se fond au-dessus de 6 dans le fond vert
non sablé de blanc (ce fond se prolongeant souscostalement vers
l’apex) ; la seconde ligne, blanche, subterminale, fine et tremblée,
parallèle aux bords, cessant à la 7 aux premières ailes. Franges
des inférieures et du dessous comme en dessus des supérieures.
Cette description est faite sur le type de Saint- Jean, très frais
et marquant bien les dessins.
Trois cfcf; Saint- Jean-du-Maroni (type), Saint-Laurent-du-
Maroni, Guyane française ; Pebas, Pérou N. O.
Du groupe de Dyspteris inæquaria Guénée, Mexicaria Schaus,
trifilaria Walker (P — suffectaria Moeschler), parvula Warren
dont viridili-neata se distingue par ses lignes vertes. Diffère des
Dyspteris naïadaria Guénée. et vecinaria Schaus dont le fond
est strié.
DE9LINIINÆ
Lomographa (Syllexis) chartularia. Dognin.
En décrivant cette espèce dans le Naturaliste, le 15 juin 1892,
j’avais sous les yeux, outre quatre exemplaires en mauvais état,
deux cfcf bien frais dont je m’étais servi pour la description;
or il se trouve que l’un d’eux correspond exactement, la taille
exceptée, à Lomographa inæquata décrit par Warren dans les
N ovitates. Zoologicæ, XII, 1905, p. 348 et le second à Lomographa
penumbrata Warren, N ovitates Zoologicæ, XI Y, 1907, p. 260.
Warren sépare inœquata de Chartularia en raison de la direc¬
tion des lignes mais ce caractère ne me semble pas acceptable ;
en effet, parmi les 21 spécimens que je possède il n’en est peut-
être pas deux ayant des lignes identiques. L’un de mes deux cfcf
types possède « la légère teinte ferrugineuse le long du bord
externe et à l’angle anal » que signale Warren dans imœquata,
mais qui n’est pas fixe dans tous les individus et, d’autre part,
ce même cf n’a pas aux supérieures l’ombre grise postdiscale en
dessus ni l’auréole apicale brune du dessous qui caractérisent
penumbrata et se trouvent dans mon second c f type. Je remar¬
querai toutefois que cette ombre et cette auréole ne sont pas fixes
et plusieurs de mes spécimens font parfaitement le passage entre
les deux formes. Bref, à mon avis, ces trois espèces n’en forment
qu’une dont la synonymie peut s’établir comme suit :
Lomographa chartularia Dognm
= Lomographa inœquata Warren pour la forme sans ombres
aux premières ailes.
Lomographa chartularia penumbrata Warren pour la forme
avec ombres auxdites ailes.
Lomographa infuse ata., sp. nov.
25 mill. - — Palpes et front brun foncé; antennes brunes, le
départ blanchâtre; vertex, sommet de la tête, collier, thorax,
corps et pattes blancs, le devant de la première paire de pattes
brun. Dessus des quatre ailes blanc, semé de quelques fins atome»
bruns dans la première moitié, les lignes et une large ombre
terminale formées par de fines stries brunâtres, cette ombre plus
dense et partant plus brune aux premières ailes. Supérieures avec
la côte finement ochracée jusque vers l’apex qui brunit; frange
brune sauf sur l’angle interne; un tout petit point sur le milieu
de la discocellulaire immédiatement précédé par une ligne
médiane légèrement flexueuse n’atteignant pas la côte, un peu
renflée sousmédianement et sur le bord interne où elle est suivie
à un millimètre à peu près par une ligne postmédiane un peu
plus distincte, qui se rapproche de la première ligne sousmédia¬
nement presque à la toucher et de là s’arrondit légèrement jusqu’à
la côte ; l’ombre terminale de deux bons millimètres de largeur
se diffuse intérieurement ; cette ombre est coupée par un petit
espace subapical blanchissant. Inférieures sans la ligne médiane,
avec le point discal minuscule, la ligne postmédiane arrondie et
l’ombre terminale diluée, moins teintée mais plutôt plus large.
— 12 —
Frange brune, blanche à l’angle anal. Les quatre ailes avec un
très fin liséré terminal brun. Dessous des quatre ailes blanc
brillant, s’irrorant de jaunâtre pâle (paille) aux supérieures dont
la côte est finement ochracée jusqu’à l’apex ; franges blanches,
grisant sous un certain jour.
TJn cf ; Médina , est de la Colombie (500 mètres) ; Fassl.
Cette espèce a des dessins analogues à ceux de Lomographa
perita Mihi ; mais perita est plus grande, a les lignes plus larges,
l’ombre terminale plus pâle et de teinte uniforme aux quatre
ailes; je ne crois pas qu ’infuscata puisse en être une race locale.
3MEPHODISNÆ
PentophBebia. climena, sp. nov.
37 mill. — Antennes noires ; palpes blancs, le dessus et la
pointe grisant ; front gris ; sommet de la tête blanc, grisant légè¬
rement entre les antennes ; collier, ptérygodes et abdomen blancs ;
pattes blanches, les tarses et tibiaes noircissants en partie. Les
quatre ailes blanches, légèrement hyalines, les nervures un peu
teintées. Supérieures avec la côte noire presque jusqu’à l’apex.
Dessous pareil mais la 8 des secondes ailes noircissant sur la plus
grande partie de sa longueur. Franges blanches.
Un cf; Sao Paulo.
Perigramma immaculata Dognin.
J’ai décrit cette espèce dans les Annales de la Société ento-
mologique de Belgique, t. XLYI, 1902, p. 478.
Warren a redécrit la même espèce sous le nom de P érigramma
nigricosba dans les Novitates Zoologicæ, n° XI, 1904, p. 104; ce
dernier nom tombe ainsi en synonymie.
Neotherina noxiosa, sp. nov.
39 et 40 mill. — Port et nervulation de N eotherina nomia
Druce, mais les pectinations des antennes un peu moins longues,
la barre fovéale moins fortement accusée et 6, 7 courtement tigées
aux inférieures. Les quatre ailes arrondies sans renflement sen¬
sible sur la 4 ; les inférieures un peu transparentes, les supé-
rieures mieux couvertes d’écailles sans être opaques. Premières
ailes brun noirâtre, la région médiane (entre les deux lignes)
un peu plus teintée, avec un assez gros point discal plus noir*
diffus, couvrant le haut de la discocellulaire, mais ne descendant
pas à l’angle inférieur et deux lignes également plus noires : une
antémédiane dentée en dedans, légèrement arrondie, traversant
la cellule peu avant le point (environ un millimètre et demi) et
précédée d’un petit espace plus clair ; une postmédiane trois fois
plus éloignée du point, dentée en dehors, rentrant sous la 4,
suivie d’un petit espace plus clair, puis d’une large ombre sub¬
terminale plus teintée ; l’extrême bord et la frange plus noirs,
cette dernière mêlée de poils bruns. Les deux lignes des supé¬
rieures s’écartent un peu plus ou un peu moins du point suivant
les individus. Inférieures brunâtre pâle avec le point discal et
une ligne postmédiane plus teintés, cette dernière dentée en
dehors et parallèle au bord, la région terminale plus couverte
d’écailles, le bord et la frange plus teintés. Dessous comme le
dessus mais plus sombre ; les supérieures avec la première ligne
à peine sensible et la postmédiane parallèle au bord. Palpes
couverts de poils bruns ; tête, corps et pattes bruns, l’abdomen
éclairci comme les secondes ailes.
Trois cfcT ; Paramo del Quindin (3.800 mètres) ; Colombie. Pris
en septembre 1909 par Fassl.
Nipteria munda, Warren.
Je crois bien faire de signaler deux cTcf (33 et 34 mill.) reçus
de San Ignacio, Haut-Parana, République Argentine, par l’en¬
tremise de M. Le Moult et qui, je crois, se rapportent à Niptena
munda Warren, espèce décrite sur deux cfcf de Sao PauLo.
Aucune différence à remarquer si ce n’est peut-être la teinte un
peu plus grisâtre des spécimens argentins ; il est vrai que ma
série de Munda provient de l’Equateur et du Pérou sauf un seul
spécimen de Santa-Cruz, Brésil, d’ailleurs pareil aux autres.
Je doute que Nipteria munda (Novitates Zoologicæ, 1894,
p. 424) se distingue spécifiquement de Nipteria panacea Thierry-
Mieg (Le Naturaliste, 1892, p. 217) ; ce sont, je crois, deux formes
de la même espèce; panacea, plus grande et plus teintée que
munda. Dans panacea la ligne postmédiane des premières ailes
se développe un peu plus, mais elle est typiquement punctiforme
de la 4 au bord interne ; dans munda cette ligne s’atrophie sous
la 4, mais son passage sur les nervures reste perceptible. Le trait
discal de panacea n’atteint pas l’angle inférieur de la disco¬
cellulaire.
— 14 —
Nipteria cletagora Druce
Je possède de Loja, Equateur, six cfcf dont l’un a été sous les
yeux de Druce pendant la description de l’espèce. Tous ont sur
le dessous des ailes inférieures une ligne, ou si l’on veut, une
ombre subterminale fauve très distincte et qui réapparaît même
en dessus. Un exemplaire cf de Huancabamba, Pérou, dans ma
collection en diffère par l’absence complète de cette ligne, l’aile,
d’un blanc plutôt vif, restant parfaitement blanche jusqu’à
l’extrême bord. Je propose le nom de Cletagora subalba pour cette
variété.
Nïpteria hïja Dognin.
En décrivant cette espèce dans les Annales de la Société ento-
mologique de Belgique, t. XLII, octobre 1898, p. 347, je lui avais
attribué une toute petite Q qui, en fait, se trouve être la Nipterîa
perpusilla Warren (Xovitates Zoologicæ, XIV, 1907, p. 269).
D’autre part, la Nipterîa subbrunnea décrite par Warren dans
les Novitates Zoologicæ, XII, 1905, p. 58, est la même que
Nipteria hija cf et tombe en synonymie.
Leuculopsïs parvïstrïata, sp. nov.
29 à 31 mill. — Palpes jaunes, le dessus et la pointe brunis¬
sants; front, base des antennes et vertex (entre les antennes)
jaunes; antennes brunes; collier blanc avec tendance à jaunir;
dessous du cou et des premières pattes jaunissant, les tibias de la
première partie brunissant en dessus ; le reste des pattes, l’ab¬
domen et le thorax blancs. Dessus des quatre ailes blanc, sablé
de petites stries gris clair, traversé vers le second tiers par une
assez large ligne commune gris clair bien apparente, légèrement
arrondie aux inférieures, oblique et droite aux premières ailes
où la ligne cesse juste avant la 6 chez le cf type, à la 7 chez
la Q ; dans les deux cotypes cette ligne est moins visible, plus
courte, par contre tous deux laissent deviner une première ligne
antémédiane, bien apparente aussi dans la Q type où elle est
légèrement arrondie; bord costal des supérieures finement jaune
grisant en dessus, assez largement gris brunâtre en dessous
jusque peu avant l’apex qui est finement jaunâtre ; extrême bord
terminal gris pâle ; les franges blanches. Dessous blanc, les stries
et la ligne ne se devinant faiblement que par transparence.
— 15 —
Trois cfC? et une Q , Colombie ; Eassl. Le ~cf type pris en mars
1909, à 2.200 mètres à. Alto de las Cruces ; la Q à Packo, Cor-
dillières de l’Est, également à 2.200 mètres.
Cette espèce doit être très voisine de Leuculopsis (Myrteta)
coanaria Schaus que je ne connais pas en nature et qui mesure
38 millimètres. Egalement voisine de Leuculopsis ( Deilinea)
dubitaria Sckaus dont les stries sont plus larges et les lignes diffé¬
rentes ; de Leuculopsis (Bapta) pulverulenta Milii qui n’a pas de
ligne ; de Leuculopsis rufiûmbria Mihi dont la frange est ochracé
grisant.
ASCOT3BMÆ
Nesalcis croesaria Schaus.
Cette espèce décrite par Schaus dans les Transactions of the
American entomological Society , XXVII, page 185 (février 1901)
a pour synonyme Nesalcis rutivenata Dognin (Annales de la
Société entomologique de Belgique, t. L, III, 4 avril 1906). C’est
par erreur que Schaus indique incidemment dans les Annales and
Magazine of Natural history, sér. 8, vol. X, août 1912, que N.
Croesaria = regularis Dgn.
COSSBDÆ
Ler&tag-eraa ryfif3avas sp. nov.
40 mill. — Antennes bipectinées. Palpes brun roux; front
blond, les côtés brunissants; thorax et corps blonds. Dessus des
supérieures blond vif avec une série de bandes transversales irré¬
gulières semblables à de larges réticulations d’un roux plus ou
m oins brunissant et comme imprimées sur le fond ; plusieurs de
ces bandes irrégulières, plus larges centralement se fragmentent
pour atteindre les bords costal et interne ; entre la discocellulaire,
la 3 et la 7 une bande postdiscale, deux postmédianes et une très
large subterminale qui sur la 2 atteint le bord, se rembrunissent
fortement et le fond se teinte de brun clair entre . elles mais non
au delà. Dessus des inférieures d’un roux brunâtre uniforme, le
1 G —
bord plus clair laissant deviner une série de points. Dessous des
secondes ailes semblables au dessus, dessous des supérieures roux
brunâtre postdiscalement, la base et les bords plus clairs avec un
vague rappel des dessins du dessus. Franges concolores.
Un cf; Saint- Jean- de-Maroni, Giiyane française (Le Moult).
Cette espèce rappelle Arbela mânes Druee, mais les supérieures
sont moins larges, plus allongées avec les lignes moins nom¬
breuses, plus larges et plus fragmentées sauf dans le noyau post-
discal qui, d’ailleurs, n’est pas identique dans les deux espèces.
SVliacora roseobrunrsea, sp. nov.
48 mill. — * Palpes brun noir; tête grise, le sommet brunissant;
collier gris ; ptérygodes et thorax brunisssants ; abdomen gris,
rayé dorsalement sur les premiers anneaux de poils noirs relevés,
coupés par une fine rayure centrale grise ; pattes brunes, les tarses
et tibias des deux premières paires gris. Dessus des supérieures
coupé par deux lignes noires : la première quittant le bord interne
au premier tiers, fortement oblique en dehors, obsolescente vers le
milieu de la cellule mais continuée jusque vers le milieu de la
cellule mais continuée jusque vers le milieu de la côte par le
fond qui, intérieurement à cette première ligne, est d’un brunâtre
plus pâle costalement et basilairement mais se rembrunit vers la
ligne, notamment sous la médiane ; dans ce fond se remarquent
quelques réticulations noires, mieux indiquées sur la côte, dans
la cellule et au bord interne. Au delà de la ligne le fond est d’un
blanc légèrement rosé, la région apicale blanche, la région sub¬
terminale et terminale de 7 au bord interne brunissant légère¬
ment, coupée par la seconde ligne noire, subterminale, qui quitte
le bord interne sur trois réticulations, épaisse et plus oblique que
le bord terminal de 3 à 5 puis anguleuse et rentrant sur 8 par
trois traits intranervuraux ; sauf sur un certain espace au delà de
la première ligne, tout le fond est coupé de fines réticulations
noires, plus nombreuses au bord terminal. Dessus des inférieures
brun semé de réticulations plus sombres. Dessous des quatre ailes
gris brunâtre, blanchissasnt sur les côtes ; les premières ailes avec
la seconde ligne bien marquée, la première ligne à peine indiquée
mais avec l’indication d’une médiane punctiforme oblique et les
réticulations du dessus ; les secondes ailes avec les réticulations
bien marquées surtout sur la côte. Franges couleur du fond.
TTn çf ; Saint- Jean-du-Maroni, Guyane française (Le Moult).
— 17
LACOSOMIDÆ
Cicinnus alboflava, sp. nov.
34 mill. — Palpes, tête, corps et pattes d’un blanc légèrement
paille, le collier un pen pins teinté en avant, le dos un peu pins
janne. Supérieures à apex non acuminé, avec la base, la disco¬
cellulaire et le quart terminal jaune paille pâle; deux bandes
paraissant grises à l’œil, obliques, de largeur égale et uniforme,
s’arrêtant sous la côte, la première (antémédiane) un peu moins
oblique que la seconde (postmédiane), plus rapprochées l’uîie de
l’autre au bord interne qu’à la côte ; la côte, une bande en avant
de l’ antémédiane, le fond entre les deux lignes et une bande après
la postmédiane blancs; frange blanche. Inférieures avec le fond
d’un jaune paille plus soutenu qu’aux premières ailes, traver¬
sées par une bande paraissant grise, droite, de largeur uniforme,
un peu plus large que les bandes des supérieures, coupant l’aile
du milieu de la côte au bord abdominal peu avant l’angle et
bordée de chaque côté par une plus fine ligne blanche ; une
seconde ligne grise plus étroite et plus oblique coupe l’aile vers
le premier quart, cette ligne est plus rapprochée de la base que
l’antémédiane des supérieures, elle est recouverte de longs poils
jaunes et la base de l’aile est blanche. Toutes ces bandes grises
sont comme imprimées sur le fond de l’aile et plus ou moins
recouvertes de fins poils jaunes. Frange et bord abdominal blancs,
dessous des quatre ailes d’un blanc légèrement paille, un peu plus
teinté terminalement, les lignes du dessus se devinant par trans¬
parence, la postmédiane des supérieures suivie par une ligne
teintée qui se perçoit faiblement en dessus ; franges concolores.
Un cf ; Etat de Santa-Catharina, Brésil.
Je ne connais aucune espèce voisine de celle-ci.
MEGALOPYGIDÆ
IMorape subdelineata, sp. nov.
38 mill. — Tête, antennes, pattes et abdomen brun testacé, le
thorax plus sombre. Dessus des supérieures brun testacé, la base
sousmédiane et interne et une partie du bord interne sablées de
— 18 —
poils ocre et blancs, traversé par deux lignes brun noir épaisses,
diffuses ; la première antémédiane, anguleuse sousmédianement,
dans la cellule et sur la côte ; la seconde, postmédiane, coudée
sous-costalement et qu’on devine formée par deux fines lignes
faiblement dentées ; un point discal diffus brun noir ; une série
subterminale de demi-lunules brun noir séparées par les nervures,
rentrant entre 5 et 6, précédée entre 6 et 10 par une tache ochracée
(plus grande et plus continue dans le paratype) qui enveloppe
les trois lunules de 6 à 9 (point de demi-lunule entre 9 et 10).
Franges testacées coupées d’ochracé à l’extrémité des nervures.
Dessus des inférieures rougeâtre testacé, l’extrême bord terminal
et la dernière partie des nervures s’ochraçant ; frange testacée
coupée d’ochracé. Dessous des quatre ailes ochraeé, avec une ligne
géminée rougeâtre, centrale aux inférieures, postmédiane aux
premières ailes, les espaces intranervuraux après la ligne rou¬
geâtres, avec le rappel assez vague de la série subterminale des
demi-lunules aux supérieures, continuée aux secondes ailes par
de vagues petites irrorations noirâtres. Franges comme en dessus.
Deux cfcf; Monte-Tolima, 3.200 mètres, Colombie (Fassl).
Norape divisata, sp. nov.
32 à 35 mill. — Palpes, tête, thorax et pattes couverts de poils
brun testacé, le ventre plus pâle, le dessus de l’abdomen bru¬
nissant. Supérieures divisées en deux parties de teintes différentes
sans séparation de ligne, les deux premiers tiers d’un brun rouge
carmin noircissant subbasilairement sous la côte et costalement
avant l’apex, pâlissant dans la région interne, à bord extérieur
droit, oblique, quittant la côte très peu avant l’apex pour aboutir
vers le second tiers du bord interne ; le dernier tiers de l’aile d’un
ochraeé terne sablé de carmin terminalement et traversé par une
série subterminale de taches intranervurales noires (auréolées
de blanc dans l’un des paratypes) plus rapprochée du bord sous
l’apex qu’au bord interne. Dessus et dessous des inférieures d’un
blanc ochraeé faiblement teinté de rosé avec la région costale
jusqu’en dessous de la 6 d’un brunâtre carminé. Dessous des supé¬
rieures comme le dessus mais plus pâle et moins contrasté avec
le rappel de la série de points et la moitié inférieure uniforme.
Franges brunâtre carminé.
Quatre cfcf ; Paramo del Quindin, 3.800 mètres, septembre
1909; Monte-Tolima; Colombie (Fassl).
Le vol de cette espèce doit être vif car tous ces cf Cf sont plus
ou moins défraîchis.
19 —
G. Mal me lia, nov. gen.
Antennes fortement peetinées, longues, dépasssant la moitié
de l’aile supérieure ; ailes normales, arrondies ; supérieures avec
4 et 5 séparées ; inférieures avec 6 et T écartées ; ce genre se
placera dans la table de Dyar (Proceedings of the Entomological
Society of Washington, vol XII, 1910, p. 162 et 163), auprès du
genre Sulychra Butler dont il diffère en ce que la 8 des infé¬
rieures s’anastomose non seulement avec la cellule mais au delà
avec le commencement de la T.
Type : Malmella strigipnma Dognin.
Le genre comprend, outre strigiprima, les Malmellas flaves-
cens , eriphua et dyari que j’ai décrits pages 96 et 97 dans Hété-
rocères nouveaux de l’Amérique du Sud, fascicule Y III, 15 mai
1914.
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L’AMÉRIQUE DU SUD
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Paul DOGNIN
Fascicule XIV
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IMPRIMERIE OBERTHUR, RENNES
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L’AMÉRIQUE DU SUD
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Paul DOGNIN
Fascicule XIV
1«‘- NOVEMBRE 1918
IMPRIMERIE OBERTHUR, RENNES
1918
Paul DÛGNIN
r r x
NOUVEAUX
IIE L’AMÉBIQUE DU SUD
HYPSIDAE
Darraa, pSyrlcincta, sp. nov.
33 mill. — Q à antennes noires pubescentes garnies de cils
espacés fins et courts; palpes, tête, pattes et corps noirs, ce
dernier avec quelques reflets irisés. Dessus et dessous des quatre
ailes orangé clair, entièrement bordés de noir, sauf au bord
abdominal des inférieures qui reste orangé. Supérieures avec la
bordure costale d’un bon millimètre de largeur (double à peu
près de la bordure d ’Antiotricha integra Walker) de la base
jusque sous la 7 qu’elle recouvre entièrement, continuant sous
la 7 jusqu’au bord terminal dont la bordure est plus étroite et
diminue encore sur le bord interne (à peu près comme dans
integra). Inférieures avec la bordure du bord terminal comme
dans integra, mais la bordure costale environ deux fois aussi
large. Franges noires, orangées au bord abdominal des secondes
ailes.
Une Q ; Yuntas, près Cali, Colombie (Fassl).
Cette espèce ressemble absolument à Antiotricha integra
Walker; elle s’en distingue par la bordure costale plus large aux
quatre ailes.
Dama tolâmata, sp. nov.
40 mill. — - Q à antennes pubescentes noires; palpes et tête
noirs; collier, ptérygodes, thorax et dessus du corps noirs irisés
2
— 4 —
cle bleu, avec deux taches punctiformes jaunes sur le collier,
les ptérygodes tachés de jaune dans la moitié supérieure, le
dessus du thorax et du corps saupoudré d’écailles jaunes; le
ventre et les pattes noir de suie, les coxæ bleuissants. Supé¬
rieures jaune citron bordées de noir s’irisant de bleu; la bordure
noire, s’étendant jusqu’à la sous-costale au départ de la côte, se
réduit à un filet au-dessus de la seconde moitié cellulaire ; elle
quitte alors la côte au-dessus de la discocellulaire, rentre obli¬
quement en dehors en coupant les départs de 6 et de T jusque
sur la 3 qu’elle atteint un peu après son milieu, rentre alors
intérieurement jusque sur la 1 qu’elle suit un moment, puis
quitte pour atteindre la base. Toute la région apicale est donc
largement noire. Inférieures entièrement noires irisées de bleu.
Franges noires avec quelques poils blancs. Dessous pareil.
Une Q prise par Fassl, à 1.700 mètres d'altitude, en octobre
1909, au Canon del Tolima, Colombie.
HYDmOMEUmAE
? Perïsama albifascia, sp. nov.
32 mill. — Antennes pubescentes ; palpes dépassant bien la
tête, garnis de poils, à troisième article court ; dernière paire de
tibias avec quatre éperons. Supérieures avec double aréole; 7 et
8 d’un point à l’extrémité de l’aréole; 8, 9, 10 tigés ; 11 de près
l’extrémité de la seconde aréole. Inférieures avec la 2 assez
éloignée de 3 ; 3 et 4 écartées ; 5 en dessous du pli cellulaire ;
discocellulaire à moitié inférieure infléchie, la moitié supérieure
perpendiculaire; 6 et 7 tigés.
Dessus des supérieures mousse pâle jaunâtre tacheté de blanc
et par les dessins noirs avec une large fascia centrale blanche
occupant la moitié inférieure cellulaire (sauf à la base) et se
prolongeant entre 4 et 5 jusqu’à la ligne subterminale ; les lignes
noires irrégulières, incomplètes pour la plupart et comme mar¬
brées, se décomposant comme suit : trois à la base, marquées
par les points costaux, également espacées, la troisième diffusée
dans la cellule ; une extrabasilaire indiquée par deux points
costaux, diffusée dans la cellule et sous la médiane ; une triple
anté et postmédiane, chacune partant de quatre points costaux,
avec les six lignes irrégulières, mais bien indiquées qui vont se
réunir sous la 2 et se ponctuent en trois taches mir la 1, la sixième
— O
ligne forte et droite de la côte à la 4 ; entre ces denx triples lignes
le point discal noir ; trois points costaux auxquels correspondent
des stries noires entre 6 et 7 et entre 2 et 4 ; une subterminale
et une terminale confuse composées de stries noires, en partie
intranervurales et irrégulières, coupées par une série subtermi¬
nale de traits blancs ; le bord coupé de noir de chaque côté des
nervures ; la frange blanche et mousse pâle coupée de noir sur
les nervures. Dessus des inférieures blanc finement strié de blond
pâle dans la seconde moitié avec l’indication en transparence
du point et de la ligne postmédiane,- plus visibles et même
marqués en dessous, la frange concolore. Dessous des premières
ailes blanchâtre avec l’indication pâle et diffusée des lignes du
dessus, le dessous des inférieures plus chargé d’atomes qui noir¬
cissent et s’accumulent sUr le point discal et une faible ligne
postmédiane irrégulière.
Deux cfcf ; Monte Tolima! Colombie, pris à 4.200 mètres par
Fasse.
Cette espèce a un aspect très particulier et je ne l’ai reconnue
dans aucune des espèces décrites.
Hammaptera nivesecta ©Ssvofusca, var. nov.
•35 à 38 mill. — C’est avec quelque doute que je rapporte cette
forme à Hammaptera (Anapalta) nivesecta décrit par Warren
sur deux cfcf de S an to-Domingo , Carabaya, Pérou. De nivesecta
je possède deux cfcf de Huaiicabamba, Pérou, neuf cfcf et
une Ç) pris par Fassl, en Colombie, et il ffiest pas deux de ces
douze spécimens qui soient semblables entre eux ; deux des plus
dissemblables ont été vus et identifiés par Warren.
D’autre part, je possède deux cfcf à’ Euphyia ( Epirrhoë ) sub-
pulchrata Warren, de Bolivie (Staudinger), et l’un d’eux m’a
été retourné par Warren comme absolument typique. Or, sub-
pulchrata et nivesecta me semblent tout à fait distincts l’un de
l’autre et facilement reconnaissables entre eux, ne fût-ce que par
les dessous, bien ocliracés dans snbpulchrata, fortement grisant
dans nivesecta ; la ligne postmédiane extérieure (bord extérieur
de la bande médiane) émettant deux fortes dents entre 2 et 4
dans subpulcTirata, simplement sinuée dans nivesecta. Aussi je
ne comprends pas que Warren ait pu tenir les deux races pour
la même espèce et sa description de nivesecta est tout à fait
insuffisante et incomplète.
Quoi qu’il en soit, les trois cfcf que je rapporte à la forme
olivafusca sont bien semblables entre eux ; le quart basilaire du
6 —
dessus des supérieures est brun rougeâtre traversé dans son milieu
par une ligne extrabasilaire olivâtre peu distincte et bordé en
dehors par une ligne antémédiane également olivâtre, arrondie
dans la cellule ; la large bande médiane est brun rouge chocolat
dégradé, la teinte la plus sombre sur le bord extérieur, des traces
de lignes n’apparaissant que sur la côte et le trait discal se
laissant à peine deviner ; la bande médiane près de deux fois
aussi large sur la côte qu’au bord interne avec un rétrécissement
sur la 2, son bord extérieur limité par une fine ligne blanche et
ondulé presque sans aucune des petites dents qui se trouvent
dans le type ; le tiers terminal est olivâtre pâle, coupé de brunâtre
sur les nervures, subtermin alemen t à l’angle interne, puis lar¬
gement dans la région apicale qui brunit presque entièrement ;
une irroration blanche plus ou moins étendue suit le bord
extérieur de la bande médiane ; frange olivâtre coupée d’un peu
de brunâtre aux nervures. Dessus des inférieures et franges
blanc luisant avec quelques points noirs géminés aux extrémités
nervurales. Dessous grisant comme dans la forme typique, les
supérieures avec les commencements de lignes à la côte, la série
subterminale de points blancs et l’ondulation postmédiane du
bord de la bande plus adoucie que dans le type ainsi qu’en
dessus; les inférieures saupoudrées d’atomes avec le point discal
et la série de lignes parallèles arrondies comme dans le type.
Trois cfcf ; Monte Tolima, 3.200 et 4.200 mètres; Parauio
del Quindin, 3.800 mètres; Colombie (Fassl).
Spargania f aJla.eïosai, sp. nov.
28 mill. • — Palpes grêles, très longs. Dessus des supérieures
vert pâle ochracé, les lignes brun noir en partie lisérées d’oehracé
et semées de quelques atomes och racés ; la côte marquée avant
la bande médiane par cinq points, les second, troisième et qua¬
trième plus gros, quelques traces de lignes correspondant à ces
points, notamment sur le bord interne ; bande médiane partant
de deux gros points costaux, à bords irréguliers, une pointe entre
3 et 4 plus en dehors, rentrant sous la médiane, coupée sur sa
première moitié par celle-ci, traversée centralement par une
ligne verte irrégulière, lisérée en partie de blanc en dehors ; la
côte, après la bande, coupée par quatre points costaux auxquels
correspondent quatre séries incomplètes de lunules intranervu-
rales ; le second point après la bande médiane donnant naissance
à une ligne épaisse qui cesse à la 6 ; le quatrième, terminal, suivi
d’une tache subapicale et d’une tache entre 6 et 4 ; le bord
festonné de brun noir et saupoudré d’atomes jaunes; la frange
composée de touffes neivurales noires, verdissant entre les ner¬
vures. Dessus des inférieures blanc à reflet rosé avec la frange
paille coupée de noirâtre aux nervures. Dessous des supérieures
pâle avec un petit trait discal, une bande postmédiane paille
descendant droite de la côte à la 4, puis obliquant pour aboutir
au bord terminal de la 4 sous la 3, précédée et suivie de
rougeâtre, la région apicale noircissant avec une taclie paille
apicale; la frange noirâtre, mais paille sur les taches. Dessous
des secondes ailes paille semé d’atomes brunâtres avec un point
discal suivi de trois lignes brun rougeâtre irrégulières, entre¬
coupées, épaissies en taches à l’angle interne, au bord terminal
entre 4 et G et sur le bord abdominal ; la frange paille coupée
de quelques poils brunâtres.
Un cf; rio Toelie, Quindin, Colombie; 2.400 mètres (Fassl).
Cette espèce a le dessus de Spar garda (Eriopy gidia) viridis-
sima milii et le dessous, aux secondes ailes, de Spargania colo-
rifera Warren. En dessous l’apex des quatre ailes est taché de
paille dans fallacÀosa alors que, dans viridissima , il ne montre
aucune tache et reste brun. Maintenant et quoique les dessous
des deux espèces semblent nettement différents, dans quelle
mesure peuvent-ils varier?
Rhodomewa fra.ctisïg’rsata, milii.
J’ai décrit, en 1913, dans les Mémoires de la Société entomo-
logique de Belgique, tome XXII, page 1T, Rhodojtiena fracti-
signata d’après un cf de Bogota; j’ai reçu depuis une Q pareille
quant aux premières ailes, mais où les dessins se développent
aux inférieures. Est-ce une différence sexuelle? ou une autre
race de la même espèce qui pourrait alors se distinguer sous le
nom de multisignata ?
35 mill. — Dessus des supérieures vert d’eau plus pâle que
dans le cf* traversé par six lignes pareilles, mais plus déve¬
loppées que dans celui-ci et partant également de grosses taches
costales, savoir : la basilaire cessant sur 1 ; l’ extrabasilaire
linéaire, fortement coudée dans la cellule ; l’antémédiane épaisse,
continue, arrondie, à bords dentés ; la médiane, en dehors sous
la tâche costale, linéaire et lunulée ; la postmédiane marquant
un gros point entre 5 et 4, puis anguleuse sous la 4 et linéaire
jusqu’au bord interne; la subterminale épaisse, parallèle au
bord, coupée de 7 à 6 et de 4 à 3 ; la septième tache, apicale,
plus développée que dans le cf et donnant naissance à une petite
3
— 8 —
ligne terminale qui s’ arrête snr 4 ; les taclies noires aux extré¬
mités nervurales avec touffes clans la frange comme dans le cf,
la frange blanche et vert d’eau. Toutes les lignes irrégulières,
accompagnées et plus ou moins lisérées de blanc comme dans
le cf. Dessous blanc verdâtre avec les dessins du dessus, mais
plus ternes. Dessus des inférieures et franges blanc brillant avec
les dessins du dessous réapparaissant affaiblis, le bord taché
de noirâtre aux nervures; dessous et franges blanc verdâtre,
saupoudré de noirâtre à la base et autour de la médiane avec un
tout petit point discal et deux lignes épaisses formées d’atomes
noirs agglomérés et sans bords précis ; la première arrondie peu
après le point et rentrant sur l’ombre médiane ; la seconde sub-
terminale, interrompue de 4 à 3 ; les taches sur le bord comme
en dessus.
Une Q ; volcan Irazu, Costa Rica, 2.400 mètres (Fassl).
Erebochïora fusimacula mihi.
Je crois bien que cette espèce, décrite par moi dans le fasci¬
cule IV des Hétérocères nouveaux de l’Amérique du Sud,
page 16, n’est qu’une des innombrables variations d’ Erebochlom
chamaeleonïs Schaus (Transactions of the American entomolo-
gical Society, XXVII, page 271). Elle diffère de la variété
subinnotata dont Warren écrit (Xovitates Zoologicæ, vol. XIY,
page 225) : « que le dessous est entièrement brun olive sans
aucune trace d’écailles roses ou blanches le long de la côte » en
ce que l’apex des quatre ailes est marqué d’une tache ochraeée
et que la trace reste très visible d’une ligne postmédiane rosée
aux inférieures et de coupures costales roses aux premières ailes.
Warren signale aussi que la ligne postmédiane rose des
inférieures se développe chez les Q Q et même dans un cf. J’ai
reçu de Fasse, pris au mont Tolima, 4.200 mètres, un cf dont
tout le dessous des inférieures est rosé, sauf une ombre sur le
sommet de la discocellulaire, une ligne postmédiane brune et la
bordure également brune.
EreboehSora rwfleostaria Warren, ab. albida ab. nov.
Dans cette variété les dessins vert olive du dessus des supé¬
rieures blanchissent et le centre blanc du dessus des inférieures
se rétrécit et se sable d’atomes bruns sur sa plus grande partie ;
le dessous reste typique.
Un cf; Huancabamba, Pérou.
Larentla polimela Druce, var. omata var. nov.
Düuce a décrit la Larentia polimela (Biologia Centrali Ame-
ricana, vol. II, page 150) diaprés des spécimens de l’Amérique
centrale où il semble que l’espèce varie peu. Je possède de Monte
Tolima, Colombie, trois cfcf dont l’un est typique, mais dans
les deux autres les dessins se développent et ils formeront ma
variété ornât a.
29 mill. — Dessus des supérieures plus blanc que dans le type,
les lignes épaisses ; l’ extrabasilaire distincte ; l’antémédiane et le
point discal bien marqués ; la postmédiane formant une forte
inflexion légèrement lunulée en dehors de 4 à 7, suivie par une
ombré subterminale partant de 4 et remontant obliquement à
l’apex sous la 8, ombre qui manque dans le cotype. Dans ces
spécimens colombiens les supérieures, outre les lignes princi¬
pales ci-dessus, sont traversées par une série de fines lignes
parallèles, assez indistinctes, mais qu’on arrive à décomposer :
deux entre l’ extrabasilaire et l’antémédiane ; deux autres entre
celle-ci et la postmédiane ; quatre après la postmédiane ; le bord
terminal marqué d’un point de chaque côté des nervures. En
dessous le type et la variété sont marqués de même ; les supé¬
rieures bien sablées d’atomes bruns avec le point et l’indication
diffusée d’une postmédiane anguleuse sur 8, suivie de trois lignes
parallèles qui cessent avant la 4 ; les inférieures plus blanches
avec le point et la postmédiane épaisse suivie d’une série de
lignes parallèles plus ou moins nettes.
Deux cfcf; Monte Tolima, 4.200 mètres, Colombie (Fasse).
Psafiiodes g*@mmisÊg;na, sp. nov.
18 mill. — Dessus des supérieures brun rougeâtre pâle avec
les dessins blanc pur, partiellement lisérées de noirâtre, suivants :-
quatre points sur remplacement de l’extrabasilaire suivis de
marbrures ochracées, ces marbrures se prolongeant sous la côte
jusque vers le milieu ; l’antémédiane composée par un point
costal et trois taches allongées, irrégulières : une cellulaire plus
en dehors, une sousmédiane et une interne, toutes ces taches
précédées de marbrures ochracées; postmédianement un large
trait en forme d’accent circonflexe, oblique de la côte jusque
sous la 4 et trois traits obliques, séparés, du bord interne à la 2,
ces taches postmédianes suivies de quelques marbrures ochracées;
— 10
un trait discal noirâtre ; la côte finement coupée de points
ocliracés; la frange couleur du fond mêlée de quelques poils
blancs. Inférieures à dessus blanc marqué d’un petit point discal,
d’une ligne postmédiane droite à peine distincte et faiblement
suffusées de rousseâtre terminalement et sur les franges ; le
dessous avec la suffusion d’atomes roussâtres sur toute la
surface, mais plus forte dans la moitié extérieure, la postmédiane
diluée et le point discal. Dessous des supérieures comme le
dessus, mais moins net, sans marbrures oehracées et possédant
une taclie costale plus teintée suivant la ligne circonflexe.
Un cf; Monte Tolima, 3.200 mètres, Colombie (Fassl).
Cette espèce est comme un diminutif de Psaliodes disrupta
mibi dont la ligne antémédiane est plus droite, le trait circonflexe
de geminisigna remplacé par deux tac lies bien séparées : un trait
costal rentrant intérieurement et un trait lunulé de 6 sous la 4
presque touchant au bord.
ASYHEmUÆ
Cambogia constata, sp. nov.
20 mill. — Dessus du corps et des ailes d’un brun rougeâtre
lilacé pâle, les dessins jaune paille, les ailes traversées par des
lignes irrorées métalliques indistinctes. Les dessins jaune paille
sont, aux supérieures : deux coupures basilaires indistinctes ;
deux coupures extrabasilaires ; deux plus fortes coupures anté
et postmédianes, donnant naissance à des traces- de lignes épaisses
qui se perçoivent à peine au centre, sont nettes, plus fines et plus
rapprochées au bord interne après avoir traversé une large bande
sousmédiane allant de l’antémédiane au bord terminal; une
coupure costale subterminale correspondant à une petite coupure
au bord interne avant l’angle ; une tache semilunulée terminale
entre 3 et 6 et quelques petites taches terminales. Aux infé¬
rieures : quelques lunules postmédianes figurant la ligne, les
lunules entre 2 et 4 plus en dehors ; quelques petites taches
terminales. Franges des quatre ailes jaune paille dessus et
dessous. Dessous plus pâle, lilacé, avec les dessins jaunes du
dessus pâles et diffusés.
Un cf; Monte Tolima, 3.200 mètres, Colombie (Fassl).
Du groupe de Cambogia nucula Druce dont les supérieures
n’ont pas la bande sousmédiane jaune, mais possèdent par contre
aux quatre ailes une série de points subterminaux; de Cambogia
— 11 —
escamota milii dont les supérieures sont coupées peu avant le
milieu par une bande jaune droite qui se prolonge aux infé¬
rieures dont toute la première moitié jaunit avec seulement
quatre coupures abdominales rouges : basilaire, extrabasilaire,
médiane et postmédiane.
Cambogia pseudobada, sp. nov.
18 mill. — Jaune paille, les dessins brun chocolat irrorés sous
un certain jour de lilaeé métallique. Palpes et moitié inférieure
frontale jaunes, moitié supérieure brune; antennes et vertex
jaunes; sommet de la tête jaune tachée de brun centralement;
collier jaune taché de brun au centre; ptérygodes bruns au
départ, le sommet jaune; thorax jaune taché de brun; abdomen
jaune cerclé de brun irroré de lilaeé; ventre, pattes et dessous
des ailes blancs à légère teinte paille, jaunissant vers la côte des
supérieures ; la première paire de pattes avec quelques taches
brunes. Dessus des supérieures avec les dessins bruns suivants :
une série de taches irrégulières reliées entre elles, descendant
jusqu’au bord interne à la base, les taches extrabasilaires et anté-
médianes s’arrêtant en dessous de la médiane, un gros point
discal relié à l’antémédiane ; une petite tache extrabasilaire au
bord interne ; un trait médian remontant du bord interne au pli
sousmédian où il se recourbe en dehors ; suivi par quatre points
(subterminaux et terminaux) sur les 1 et 2 ; une large bande
postmédiane incurvée intérieurement allant de la côte à la 3,
suivie d’une bande moins large, également incurvée, à laquelle
elle se relie entre quelques nervures, puis d’une bande séparée
plus mince encore, coupée entre 4 et 6, avec un point sur 5 ;
l’apex et l’extrémité de la 3 avec une tache brune' prolongée sur
la frange, partout ailleurs jaune paille; quelques atomes termi¬
naux sur les autres nervures. Dessus des inférieures avec une
tache extrabasilaire abdominale ; le point discal isolé et trois
lignes punctiformes parallèles (postmédiane, subterminale et
terminale), en dehors entre 3 et 4, 6 et 7, les taches abdominales
de départ postmédiane et subterminale grossies, cette dernière
reliée à une épaisse lunule située entre 3 et 4 dont la pointe est
suivie, toujours entre 3 et 4, d’une tache irrégulière couvrant la
queue et teintant de brun la frange entre ces mêmes nervures,
la frange partout ailleurs jaune paille. Dessous plus pâle avec
les mêmes dessins.
Un cf pris à Loja, Equateur, en juillet 1896.
Cette espèce, dont la côte des supérieures est marquée de taches
12 —
punctiformes, reste médianement jaune et n’est nulle part lavée
de brun, ressemble de si près à Cawhogia obado Druce Ç)
(Biologia Centrali Americana, pl. 52, fig. 2) que je l’ai conservée
sous ce nom pendant des années, mais elle est certainement
distincte d 'obada Druce C? (fig. 1 de la même planclie). Elle ne
marque aucune trace des fasciæ longitudinales costale et médiane
d 'obado et la frange, régulièrement entrecoupée de brun dans
obada (vol. Il, page 112), n’a que deux taches brunes aux
premières et une seule aux secondes ailes dans pseud obada.
Cambogia parva, sp. nov.
18 à 20 mill. — Dessus des- supérieures gris carné avec toute
la région costale s’ochraçant et la région terminale brunissant
du bord interne à la 6, les dessins bruns. Base de l’aile semée
d’atomes bruns sur le parcours d’une basilaire et d’une extra-
basilaire arrondies qui se marquent par des points à la côte et
au bord interne ; un troisième point costal, antémédian ; le point
discal noir ; une triple ligne postmédiane coudée sous la côte,
lavée entre 3 et 4 par une irroration brun lilaeé qui se continue
jusqu’au bord terminal et s’étend terminalement sous la 2 et sur
5 et 6 ; un double point costal subterminal brun noir accompagné
d’oehracé et une série de cinq points brun subterminaux pointés
d’ocliraeé de 1 à 6, les deux points de 4 à 6 précédés d’ochracé ;
extrême bord noircissant ; frange mêlée de brun, de lilaeé et
d’ocliracé. Dessus des inférieures gris carné, les dessins bruns,
avec un semis abdominal d’atomes, commencement d’une double
antémédiane ; un tin point discal noir; une triple postmédiane
bien marquée abdominalement, à peine indiquée dans la moitié
costale ; la seconde et troisième lignes sutîusées au départ ; une
double subterminale et une terminale encore plus indistinctes,
réduites à quelques atomes lilacés vers l’apex ; l’extrême bord
et la frange comme aux premières ailes. Dessous plus chargé
d’atomes, les lignes épaissies, en partie sutîusées, plus complètes
aux secondes ailes.
Trois cfcf; volcan Irazu, 2.400 mètres, Costa-Bica, le type;
Monte Tolima, 3.200 mètres, Colombie (Fassl).
Amaurinia plana, sp. nov.
18 mill. — Port d ’Eois catana Druce, mais la dent du bord
terminal des premières ailes beaucoup moins accentuée. Dessus
des quatre ailes d’un rosé lilaeé pâle se dégradant subtermi-
— 13 —
nalement en une bordure li lacée plus sombre, déjà large aux
supérieures, notamment à l’apex, plus large encore aux infé¬
rieures ; les bords terminaux et leurs franges jaune paille (la
bordure paille terminale mesure à peine un millimètre et
s’amincit aux apex et aux angles, la teinte du fond pointant sur
les nervures). Supérieures avec un assez gros point discal plus
sombre. Dessous pareil, mais plus pâle, à reflet brillant. Tête,
vertex, tliorax et dessus du corps rosé lilacé ; gaine des antennes
blanche.
Un cf; Lino, Panama, 800 mètres (Fassl).
Te ne crois pas que ce puisse être le cf de catana dont Druce
indique la teinte comme « grisâtre brun très pâle » et dit que
les ailes sont traversées entièrement par de fines lignes plus
sombres ; or, il m’est impossible d’apercevoir la moindre trace
de lignes quelconques dans plana. Plana est très voisine P Am au -
rinia lieza mibi qui est plus sombre, traversée par plusieurs
lignes, dégradée subterminalement en ponceau et dont le vertex
entre les antennes est blanc.
Amaurinia virïdsfSava, sp. nov.
22 mill. — Les ailes à bords terminaux festonnés; les supé¬
rieures avec une légùre inflexion sur 8 ; les inférieures dentées
sur 4. Tliorax, dessus- du corps et des ailes d’un vert pâle d’herbe,
avec un assez gros point noir discal à chaque aile, les bords
terminaux noircissant très finement et les franges paille pâle
coupées de noirâtre sur 8 et 4 et à peine sur quelques autres
nervures. Côte des supérieures finement paille et noirâtre alter¬
nés. Dessous d’un vert blanchissant très pâle ; la côte, l’apex
et le bord terminal des supérieures suffusés de noirâtre pâle ; les
quatre ailes avec le point discal fin et affaibli et l’indication
sensible de trois lignes postérieures aux points, parallèles, fai¬
blement suff usées. Franges plus pâles comme en dessus.
Un cf ; Monte Tolima, Colombie, 8.200 mètres (Fassl).
H ETE R US 8 8 NÆ
Erateina Imeata Saunclers, var. reducta Thierry Mieg,
est la même espèce qu1 Epate ma artahates Druce.
Malgré quelques petites différences, peut-être en parties
sexuelles,' je crois exacte la synonymie suivante :
— 14
" à- /-i' *
ASCOTINÆ
Fh^socSeora er*arsa rsoîidêscata, subsp. nov.
Je rapporte à Phy socle ora enana , décrit de Loja, Equateur,
cette espèce qui, à première vue, 11e semble en différer que par
sa taille et l’absence du point discal aux premières ailes.
22 mill. — Dessus des supérieures avec la base maculée
d’atomes et une ligne extrabasilaire arrondie descendant au bord
interne juste derrière le fovéa ; la trace d’une ligne médiane
cessant sous la cellule, sans point (dans enana la médiane atteint
le bord interne et le point est bien marqué) ; la postmédiane
comme dans enana, mais nervuralement punctiforme, arrondie
de la côte au pli sousmédian (plus vivement du pli à la 3), puis
droite sur le bord; la ligne subterminale dentée claire précédée
de taches plus sombres entre 4 et 6, la série terminale de points
intranervuraux et la frange blanche et grise comme dans enana.
Dessus des inférieures semblables dans les deux espèces, mais
la postmédiane punctiforme dans nondiscata ; la ligne antémé-
diane suivie de près par le point discal ; la postmédiane rentrant
sur le pli sousmédian suivie d’une ombre qui semble doubler la
ligne ; la bordure terminale moins complètement brune qu’aux
supérieures avec la ligne subterminale dentée claire, les points
terminaux (tournant en chevrons) et la frange comme aux
premières ailes. La partie médiane blanche des deux races semée
d’atomes, plus fortement aux inférieures. Dessous grisant, plus
uniforme, les dessins reparaissant en teintes atténuées.
Une Q ; Monte Tolima, 3.200 mètres, Colombie (Fassl).
Erateina peloria Druce (Eratina) , Annals and Magazine of
natural history, january 1892, p. 104 = cyclopat a Staudinger
(, Scordylicf ) Iris, 1894, p. 91 == copela Dognin, Annales de la
Société entomologique de Belgique, 1900, p. 220.
Copela a été décrite sur une Q et la ligne postmédiane blanche
du dessous des ailes inférieures diffère de celle des cfcf peloria
Druce et cyclopata Staudinger que je possède, plus épaisse et
semblant plus droite, moins zigzaguée, mais je présume que
c’est une différence individuelle ou sexuelle.
D’autre part, Erateina sublustris Dognin est une race toute
voisine de peloria Druce, race dans laquelle les deux taches
postcellulaires blanches (entre 4 et 6) s’amincissent, débordent
la 6 et donnent ainsi un aspect différent à la succession des trois
taches du dessus dés supérieures.
— 15 —
Pliysocleora albibrunnea Warren est une autre race toute
voisine; plus petite, à bordures terminales plus teintées, contras¬
tant plus avec la partie médiane blanclie.
StenaJcidia. paSlida, sp. nov.
Cette espèce, que j’ai longtemps conservée comme Stenalcidia
dimidiaria Guénée, en est différente et s’en distinguera par sa
teinte cendrée et ses dessins atténués.
Cfcf 21 à 26 mill. — Dessus des quatre ailes gris cendré pâle,
lavé d’olive très pâle le long du bord interne et encore plus
légèrement sur quelques parties de la souscostale et de la médiane
(dans l’un des cotypes ce lavis irrore un,e assez grande partie de
l’aile, dans d’autres il tourne au brunâtre ou s’atténue presque
complètement), avec les lignes suivantes : une extrabasilaire
arrondie indiquée par trois points (souseostal, médian et sous-
médian) ; une médiane finement olive pâle et peu distincte
passant sur la discocellulaire où un point est indistinct à l’angle
inférieur, mais un autre sensible à l’angle supérieur ; une série
de points noirs nervuraux marquant la postmédiane, coudée en
dehors du pli sousmédian à la 4, puis un peu moins oblique de
la 4 à la T où elle cesse ; une double faseia olive pâle qui suit
immédiatement la postmédiane, à même direction, à centre pâle,
bien coudée sur la 1 ; une double rangée (subterminale et termi¬
nale) de points noirs nervuraux, la rangée subterminale précédée
de faibles chevrons blancs, la rangée terminale suivie de touffes
grises qui coupent le liséré terminal très mince, presque impercep¬
tible. Dessus des inférieures avec une ligne antémédiane olive
noirâtre suivie de la double faseia comme aux premières ailes
(ces lignes parallèles au bord) ; une rangée terminale de points
et le liséré comme aux supérieures, mais la rangée subterminale,
déjà faible aux premières ailes, n’est pas perceptible aux infé¬
rieures. Franges couleur du fond. Dessous gris noirâtre aux
premières, gris oehracé clair aux secondes ailes, les bordures
terminales très légèrement assombries, chaque aile avec un tout
petit point discal qu’il faut deviner et les franges blanchissant.
Tête et corps concolores.
Q Q plus blanches, à antennes finement puheseentes. Dans
l’une que je prendrai pour type, quoique sans tête, les dessins
du c? reparaissent bien nets, mais les lavis et faseia olive tournent
au gris ; dans les autres les dessins s’effacent en partie et sont
remplacés par un fin semis d’atomes plus foncés.
Environs de Loja, Equateur ; une série de cfçf et quatre Q Q .
16 —
A première vue on pourrait croire que la Stenalcidia ( Boarmia )
gofa, que j’ai décrite en 1895 (Annales de la Société entomolo-
gique de Belgique, XXXIX, page 114), est une aberration de
pallida, aberration dans laquelle le fond tournerait au brun
teinté d’olive ocliracé, fond dans lequel les lignes s’absorbent,
ne laissant bien ressortir que la fascfa subterminale qui paraît
fauve pâle (en réalité blanc jaunâtre bordée d’olive) . Mais la
ligne postmédiane de points a, dans gofa, une direction nettement
différente de celle de pallida , allant de 4 à T droite et perpendi¬
culaire à la côte au lieu de rester oblique en dehors comme dans
pallida. Dans gofa les points postmédians sont suivis de clair
et d’une fine ligne noirâtre festonnée sur 8 et 4, en chevrons
de 5 à 7. Les deux spécimens que je possède de gofa sont iden¬
tiques; il s’agit donc d’une espèce très voisine, mais différente.
SELIDOSEMIIMÆ
Oenoptila, atripunctaria, var. creîatïcosta var. nov.
Diffère à’Oenoptila atripunctaria mihi (Hétéroeères nouveaux
de l’Amérique du Sud, fascicule III, 25 octobre 1911) par sa
taille légèrement plus grande (25 et 26 millimètres) ; la côte
ornée de fines stries d’un blanc pur ; les points noirs piqués de
blanc, la série subterminale en dehors, rirroration costale
noirâtre d’avant l’apex sablée de blanc en forme de X' ; quelques
atomes, blancs terminaux à l’extrémité des nervures ; le dessous
plus clair avec les mêmes adjonctions de blanc.
Deux cfcf ; Monte Tolima, 3.200 mètres, Colombie (Fasse).
ENNOMINÆ
Bonatea funereoides, sp. nov.
Cfcf 45 et 55 mill. 0- Dessus des supérieures gris fauve semé
d’atomes noirs ; la région terminale, après la ligne subterminale
géminée, och racée, semée d’atomes noirs et de quelques légères
irrorations rousses avec une ligne antémédiane noirâtre, for¬
tement coudée dans la cellule, encore plus fortement sur le pli
sousmédian, épaissie de noirâtre intérieurement dans les deux
coudes (dans le cotype cette ligne est obsolescente et, comme la
— 17 —
postmédiane, se devine à peine) ; un point discal noir au milieu
d’une taclie ronde jaunâtre cerclée de noir (la tache grisant dans
le cotype) ; la ligne postmédiane obsolescente, se devinant à
peine par quelques atomes noirs ; une ligne subterminale noire
géminée à centre ochracé formant un angle aigu en dehors sur 7,
puis, insensiblement arrondie, droite jusqu’au bord interne;
cette double ligne est surmontée d’une irroration apicale noirâtre
et suivie de taches nervurales noires reliées entre elles par une
faible irroration rousse dentée. Dessus des inférieures d’un gris
noirâtre, moins fauve qu’aux premières ailes, jusqu’à la double
subterminale, puis ochracé terminalement, avec un petit point
discal noir (insensible dans le cotype) ; 1a. subterminale géminée
très légèrement flexueuse et parallèle au bord, suivie des taches
nervurales comme aux supérieures. Franges rousses. Dessous
des premières ailes noirâtre jusqu’à la subterminale avec une
large irroration plus noire, centrale, postmédiane, entre 2 et 5,
atteignant le bord terminal de 2 à 3 ; un petit point discal" noir
faiblement auréolé de clair (largement auréolé de blanc dans le
cotype) ; la ligne subterminale simple, noire, suivie de points
nervuraux clairs (blancs et mieux marqués dans le cotype),
parallèle au bord terminal dont elle est distante de 6 millimètres
environ. Dessous des inférieures ochracé bien sablé de noir
jusqu’à la subterminale, celle-ci et le point discal comme aux
premières ailes. Franges plus claires qu’en dessus.
Deux cfcf ; alto de las Cruces, 2.200 mètres, Cali, mars 1909
(le type); Monte Tolima, 3.200 mètres (le cotype), Colombie
(Fassl).
Cette espèce est évidemment toute voisine de Bonatea (Ira)
funerea Warren décrite sur une Q du Pérou, mais je ne crois
pas qu’elle puisse en être le cf.
Bonatea flexilïneata, sp. nov.
51 mill. — Dessus des supérieures fauve roux avec quelques
atomes noirs clairsemés, la côte striée de noirâtre et le bord
terminal ochracé avec la ligne antémédiane qui semble coudée
comme dans la précédente espèce, mais se devine à peine,
marquée par deux points (sur la médiane et la 1) ; un tout petit
point discal noir (le fond à peine plus clair tout autour) ; la
ligne postmédiane complètement obsolescente; la ligne subter¬
minale simple, brune, tremblée, en dehors sur 1, 6 et T, suivie
de T à 8 d’une irroration noirâtre lavée de blanc qui n’attebrt
pas l’apex et de faibles taches nervurales qui s’effacent dans la
moitié inférieure, le bord terminal ocbracé s’irrorant de fauve
de 3 à l’apex avec sa frange plus teintée. Dessus des inférieures
d’un ocbracé légèrement grisant, moins fauve qu’aux supérieures,
avec le point à peine perceptible; la subterminale tremblée,
géminée (la ligne intérieure plus noire, la ligne extérieure pâle
et sans aucun vide entre elles deux) suivie peu après d’une ligne
noirâtre pâle également tremblée et n’atteignant pas l’apex; la
frange ochracée comme le bord terminal. Dessous roux ocbracé
sablé d’atomes noirs, les bords terminaux d’un Ocbracé plus clair;
les supérieures avec une large tacbe discale blancbe, pupillée
d’un simple atome noir, précédée et suivie d’une irroration noire
qui dépasse à peine la ligne subterminale ; celle-ci noirâtre,
diffuse, suivie de deux taclies subapicales entre 7 et 9; les infé¬
rieures avec un point discal noir auréolé de blanc ; la ligne
subterminale noirâtre, arrondie intérieurement de 2 au bord où
elle est suivie d’une irroration blancbe ; les franges concolores.
Un cf ; Paramo del Quindin, 3.800 mètres, Colombie (Fasse).
Espèce toute voisine de la précédente ; s’en distinguera
aisément par sa ligne subterminale tremblée simple et non droite,
géminée comme dans funereoides.
Te ne pense pas que fleæi line ata puisse être le C? de B on e ai a
in de cia a mihi (Mémoires de la Société entomologique de Bel¬
gique, tome XXII, page 40, 1913) dont la ligne subterminale
est très sensiblement plus éloignée du bord terminal (6 milli¬
mètres dans fi.exilineata. contre 4 dans indecisa sur la 5). N’était
ce point, les deux espèces ont la plus grande analogie avec la
différence que, dans indecisa , la ligne subterminale se diffuse
en une ombre noire aux supérieures, devient obsolescente et à
peine perceptible dans l’ombre noirâtre des inférieures et
disparaît à peu près complètement en dessous des quatre ailes,
ne reparaissant qu’au bord abdominal des inférieures avant
l’irroration blancbe entre 1 et 2. Les teintes, en dessous surtout,
sont, en outre, assez différentes.
Sabulodes rotundata, sp. nov.
32 à 34 mill. £4- Ressemble à Mesedra confiais Warren,
l’aspect et les lignes analogues, les ailes arrondies sans dents
aux bords terminaux, mais les antennes sont simples à pubes¬
cence à peine sensible. Dessus des quatre ailes paille pâle avec
la région costale entièrement ocbracé pâle et les lignes, obliques,
parallèles, ocbracé pâle suivantes : aux supérieures, une antémé-
diane légèrement flexueuse qui semble géminée et va du premier
— 19 —
quart interne jusque sous la côte avant le point discal, lequel
est bien marqué et brun noir ; une première postmédiane simple,
légèrement fiexueuse, suit et atteint la côte, peu avant l’apex;
une seconde postmédiane géminée quitte le bord interne peu
après et va presque droite à l’apex ; une subterminale simple
suit et se perd vers 6, 7 ; une terminale, indistincte, se fond
dans le bord qui est ochrace pâle ; toutes ces lignes se suivent sur
le bord interne à intervalles à peu près réguliers ; la post-médiane
géminée est marquée de quelques points nervuraux plus teintés
et, dans l’un des cotypes, la subterminale s’accompagne de
brun. Aux inférieures, les lignes semblent se multiplier; elles
sont toutes parallèles au bord et entre elles ; le point discal, noir,
est bien marqué. Ces lignes se succèdent comme suit : de la base
au point discal, une série de stries linéaires accompagnées de
fins atomes noirs; puis ces stries s’agglomèrent en une médiane,
une postmédiane, une subterminale et une terminale presque
partout géminées; le rameau intérieur de la médiane passant
sur le point, le rameau extérieur en dehors. Franges concolores.
Dessous de même tonalité que le dessus, mais les premières ailes
brunissant dans leur moitié supérieure avec le rappel des points
discaux et d’une partie des lignes, rappel à peine sensible aux
inférieures. Tête et thorax paille pâle, le vertex blanchissant.
Trois cfcf; Volcan Irazu, 2.400 mètres, Costa-Rica (Fassl).
Mesedra pulverulenta, sp. nov.
28 à 80 mill. — Antennes typiques, bords terminaux sans
dents, les lignes comme dans Mesedra parallelaria Warren.
Dessus des ailes paille pâle irroré d’ochracé pâle et sablé
d’atomes noirs plutôt clairsemés ; les lignes ocliracé pâle, à peine
distinctes, marquées, sauf la médiane, par des points nervuraux
noirs, sont obliques et parallèles entre elles; le dessus des infé¬
rieures est presque blanc. Chaque aile avec un point discal noir
bien net. Supérieures avec la première ligne (antémédiane)
marquée par trois points (au bord, sur la 1 et la médiane) ; ces
points se dirigent droit sur le point discal, mais un quatrième
point (sur la souseostale) semble continuer et arrondir la ligne ;
seconde ligne (médiane) sans points nervuraux, oblique et droite
du. milieu du bord interne à la côte avant l’apex; postmédiane
parallèle, du bord à la côte juste avant l’apex, large, mais non
divisée en deux, marquée de points nervuraux sur son bord
interne ; subterminale très rapprochée du bord, indiquée par des
points nervuraux. Inférieures avec la médiane indiquée au bord
— 20
abdominal, la postmédiane parallèle au bord terminal, ponctuée
sur les nervures; la subterminale également, mais moins nette.
Franges concolores, ponctuées de noir aux extrémités nervurales.
Dessous brunissant aux premières ailes, plus clair, mais sablé
d’atomes aux inférieures ; chaque aile avec le point discal, la
postmédiane accompagnée des points nervuraux et la frange
avec les touffes nervurales noires. Tête et thorax paille pâle, le
métatliorax marqué de deux points noirs ; dessus de l’abdomen
blanc marqué d’un point dorsal noir sur les premiers anneaux.
Plusieurs d'd1; Bogota; 2.800 à 3.200 mètres, Colombie
(Fassl).
Spododes bifilata, sp. nov.
28 mill. — Taille et port de Sabulodes petropolisaria Oberthiir
avec une petite dent sur la 4 à chaque aile. Dessus des quatre
ailes ocliracé pâle, sablé d’atomes plus teintés produisant un
ocliracé mordoré assez chaud, les inférieures un peu plus pâles.
Supérieures avec un petit point discal brun et deux lignes
formées de points nervuraux bruns (pointés de blanc en dehors
dans la seconde ligne) reliés entre eux par un fil brunâtre à
peine sensible; l’antémédianè, anguleuse dans la cellule, puis
droite sur le bord interne au premier quart de l’aile ; la seconde
ligne quittant le bord vers le troisième quart, parallèle au bord
terminal jusqu’à la 2, obliquant vers la 3, puis remontant au
bord costal pour l’atteindre à 2 millimètres avant l’apex. Infé¬
rieures sans première ligne, le point discal imperceptible et la
seconde ligne arrondie vers le second tiers de l’aile. Sous certain
angle, il semble qu’on aperçoive comme une ligne médiane et un
commencement de subterminale. Dessous plus pâle, brillant,
avec la seconde série de points comme en dessus, mais non reliés
par une ligne et, aux supérieures, le petit point discal à peine
perceptible. Franges concolores.
Un d\ Angasmarca, Pérou.
Melinoides angasmarcata, sp. nov.
26 mill. — Dessus des quatre ailes jaune citron, les taches
et dessins brun pâle. Supérieures avec la côte striée et de nom¬
breuses taches basilaires ; une bande antémédiane épaisse, irré¬
gulière, s’arrêtant à la souscostale ; un semis central de petites
taches et une tache plus grosse discale; une bande postmédiane
— 21 —
formée comme Lanterné (liane de tac lie s irrégulières agglomérées,
droite du bord interne à la 2 qu’elle dépasse, puis arrondie
jusqu’au-dessus de la 5, puis arrondie de nouveau jusqu’à la côte
d’un côté, et l’apex de l’autre, finissant ainsi sur une agglomé¬
ration costale ; une série irrégulière de taches subterminales dont
deux plus grosses sur 3 et 5 ; quelques petites taches ou stries
terminales. Inférieures avec la tache discale moitié plus petite
qu’aux supérieures, précédée et suivie de petites taches ou stries,
mais sans ligne jusqu’à la postmédiane qui est moitié moins
épaisse qu’aux premières ailes et bien arrondie entre le pli
figurant la 5 et le milieu entre 3 et 2 ; les taches et stries subter-
minales comme aux premières ailes. La côte des supérieures et
les deux lignes sont irrorées d’orangé. Franges citron avec
quelques poils brun pâle. Dessous paille luisant avec les mêmes
dessins dilués, affaiblis et en grande partie obsolescents, surtout
aux secondes ailes.
Un cf ; Angasmarca, Pérou.
Voisin de Melinoides ( Periclina ) flavotineta que j’ai décrit
sur un cf de Micày, Colombie (Annales de la Société entomo-
logique de Belgique, tome XLIV, page 231, 1900), et qui se
distingue très aisément par la petite encoche soufre formée par
le fond au bord interne de la très large bande postmédiane (qui
devient subterminale par sa largeur), encoche qui laisse aux
quatre ailes l’espace de départ entre 3 et 4 couleur du fond.
MeiinoÊdos flavotineta Dognin.
Depuis ma description du cf, j’ai reçu de Colombie (Fassl)
plusieurs autres spécimens dont une Q . Celle-ci, absolument
typique, mesure 24 millimètres ; les dessins, qu’il est plus exact
d’indiquer comme brun clair irroré d’orangé, sont semblables à
ceux du type ; le bord intérieur de la large bande postmédiane
a l’échancrure soufre du fond entre 3 et 4, puis, pour atteindre
la côte, s’arrondit aux supérieures sur la 5 et souscostalement ;
son bord extérieur est irrégulier, plus ou moins coagulé avec les
taches subterminales, notamment à l’apex et à l’angle interne ;
des petites taches ou stries terminales à l’extrémité des nervures
coupent également en brun la frange qui est soufre. Aux infé¬
rieures, la bande postmédiane couvre, comme dans le type, une
bonne partie de la séconcle moitié, le fond ne reparaissant que
terminalement vers l’angle, un peu plus dans la région apicale.
Dessous de tons adoucis, sans irrorations orangées, avec la plus
grande partie des dessins du dessus, comme dans le type cf.
Une Q provenant clu Canon del Tolima, 1.700 mètres,
octobre 1909, Colombie.
Pyrinia. fSavida, sp. nov.
25 mill. — Port de Pyrinia cerocampata Guénée. Palpes
jaunes brunissant en dessus; front oeliracé brunâtre; antennes,
vertex et sommet de la tête bruns ; thorax et dessus des quatre
ailes d’un beau jaune oeliracé (tirant sur l’olivâtre) ; dessous
des ailes d’un jaune un peu moins vif, les pattes et le ventre
plus clairs. Dessus des ailes avec des stries et deux lignes
(formées de stries accumulées) cl’un brun rougeâtre pâle, la
côte des supérieures striée de noirâtre. Supérieures avec la
première ligne, médiane, anguleuse sur la discocellulaire, puis
oblique, parallèle au bord et rentrant sur le bord interne, sen¬
siblement au milieu; la seconde ligne, subterminale, légèrement
ondulée et ponctuant les nervures sur son passage, se dédouble
en dessous de la 2, l’un des rameaux, mince, continuant subter-
minalement sur le bord interne, le second rameau grossissant
pour atteindre en tac lie l’angle interne ; les stries plus nom¬
breuses sur le bord terminal. Inférieures avec la première ligne,
postmédiane, droite, mais avec plusieurs petites inflexions; la
seconde ligne, subterminale, de l’apex à l’angle anal ; les stries
plus nombeuses au bord terminal (dans l’un des cotypes les
lignes disparaissent en partie et sont remplacées par des stries
un peu plus accumulées; la série subterminale des points. ner-
vuraux subsiste aux supérieures). Dessous pareil avec les stries
un peu plus clairsemées, la médiane n’atteignant pas la côte
aux premières ailes, la subterminale épaissie, à reflet lilacé,
sans le rameau interne aux supérieures, envahissant tout le bord
terminal aux inférieures. Franges jaune oeliracé.
Q pareille; mais, en dessus, la subterminale diffusée aux
supérieures (les deux rameaux réunis au bord interne) se dissol¬
vant en stries aux inférieures.
Trois cfcf ; Saint-Laurent du Maroni, Guyane française (Le
Moult), et une Q ; Guyane anglaise.
Cette espèce est évidemment toute voisine de Pyrinia ( Cro -
copteryx) sucronaria Oberthür provenant de la province de Itio-
de-Janeiro; mais, autant que la figure (pl. CXLYI, fig. 1.371)
me permet d’en juger, les lignes ne sont pas identiques. Flavida
les a moins raides, non linéaires, la médiane centrale (sur la
discocellulaire), la subterminale parallèle au bord aux supé¬
rieures (dans sucronaria elle oblique sur le bord interne) ; en
23 —
dessous, la subterminale épaissit et envahit la région terminale
des secondes ailes. D’autre part, flavida ne me semble pas
pouvoir être rapportée à Pyrinia rutilaria Htibner qui est plus
rouge, non uniforme de ton et dont les lignes sont plus arrondies,
la subterminale du dessous des inférieures non suif usée jusqu’au
bord.
Pyrinia. flavoapicata, sp. nov.
21 mill. — Tête, thorax et dessus des antennes marron vif.
Dessus des supérieures marron, strié de clair sousmédianement
entre les lignes, tournant au jaune au delà de la première ligne
de la côte à la 4, le dernier tiers costal franchement citron jusque
vers la 3, traversé par deux lignes larges et comme satinées,
à bords non délimités et pâlissants, d’un brunâtre lilacé pâle
ayant un certain reflet sous un angle donné ; la première ligne
formant un angle à l'extrémité de la cellule, oblique et droite
sur la côte et sur le bord interne qu’elle atteint vers le premier
tiers ; la seconde, postmédiane, quitte ce bord avant le second
tiers, oblique sur 4 et s’arrondit doucement pour rentrer, amincie,
sur la côte peu avant l’apex ; extrême bord terminal satiné de
lilacé de l’angle interne à la 6 ; une faible irroration subbasilaire
lilacée médiane et costale; la frange marron. Dessus des infé¬
rieures traversé, par deux larges lignes semblables à celles du
dessus, arrondies et parallèles au bord, postmédiane et termi¬
nale; la première moitié, jusqu’à la ligne, marron strié de clair,
la région entre les lignes et la frange marron. Dessous des supé¬
rieures avec toute la région costale jusqu’à la 6 ainsi que les
départs entre 2 et 4 jaunissants, l’extrême bord costal et apical
plus clair ; la cellule et toute la région sousmédiane lilacées ; une
large bande lilacée subterminale, précédée et suivie de marron
brunissant jusqu’au bord, sauf à l’apex; frange brun lilacé.
Dessous des inférieures d’un ochracé rougeâtre, avec une ligne
postmédiane rougeâtre, une subterminale et un commencement
(vers la côte) de ligne terminale brunâtres lilacées ; la frange
marron rougeâtre.
Un cf ; Saô Paulô, Brésil.
Pyrinia fletifera, sp. nov.
27 à 30 mill. — Cette espèce, identifiée par Warren comme
Pyrinia prœfulvata, est celle que j’avais cru pouvoir rapporter
à Pyrinia ( Crocopteryx ) fridolinata Obertliür (pl. CXLVI,
fig. 1.372) ; mais rayant soumise à M. Schatjs, à Washington,
il me l’a re tournée après comparaison avec le type cle Warren
comme n’étant pas prœfulvata, non plus que fridolinata, me
mandant que cette dernière espèce était synonyme de sanitaria
Schs et rufinaria Schs (voir ma note dans Hétérocères nouveaux
de l’Amérique du Sud, fascicule IX du 15 mai 1916, page 33).
Fletifera a le port et les teintes de fridvlinata ; les lignes du
dessus des premières ailes semblent pareilles, mais la subtermi¬
nale est peut-être une idée plus éloignée du bord et légèrement
sinueuse ; toute la région terminale est glacée de lilacé de cette
ligne au bord. Le dessus des inférieures est coupé par une ligne
médiane faisant suite à la première ligne des supérieures (plus
centrale, par conséquent, que la même ligne de fridolinata) et
le glacé lilacé part de cette ligne pour atteindre l’apex et l’angle
interne, mais s’arrête subterminalement sur le reste du bord
terminal qui reste ainsi brun marron foncé (cet espace lilacé est
donc plus large que dans fridolinata). Franges couleur du fond
à pointes jaunissantes. En dessous la première ligne est com¬
mune dans fletifera , droite, mais un peu sinueuse, médiane et
partant souscostalement aux supérieures, passant sur les disco¬
cellulaires des deux ailes, légèrement postmédiane aux infé¬
rieures ; la subterminale comme dans fridolinata, continuant
jusqu’au bord interne des premières ailes où elle finit sur deux
rameaux, épaissie et fortement indiquée aux inférieures de
l’apex à l’angle anal et se suffisant vers le bord terminal.
Fletifera semble différer de prœfulvata , que je ne connais que
par sa description, surtout par le dessous des inférieures, avec
sa subterminale droite, forte et complète de l’apex à l’angle alors
que prœfulvata n’a qu’une fine ligne submarginale partant d’une
tache apicale; de plus les stries restreintes dans prœfulvata à la
région basilaire sont répandues sur toute l’aile dans fletifera.
Deux cTcf ; rio Songo (type) Corvico, 1.800 mètres ; Bolivie.
Cnephora subdiscofasciata, sp. nov.
29 et 30 mill. — Port de Cnephora griseata Maassen = coca-
pata Staudinger = amhusta Warren inédit et le dessus pareil,
noir, mais la côte grisant et quelques poils blancs sur l’extrême
bord terminal et la frange aux supérieures. Dessous des pre¬
mières ailes noir avec le bord terminal et plus largement la
région apicale grisant, les nervures et la région souscostale
saupoudrées d’écailles marron olivâtre. Frange grise à pointe
marron, la pointe blanchissant entre les nervures. Dessous des
inférieures gris olivâtre saupoudré de marron avec un gros point
discal noir sur la moitié extérieure duquel passe une large fascia
brun marron, droite et formant un angle aigu juste au-dessus
de 6 ; cette fascia est suivie d’une vague postmédiane indistincte
et un commencement d’extrabasilaire se laisse deviner (dans le
cotype la fascia et les lignes s’atrophient et les atomes marron
sont plus denses). Frange blanchissant à pointe marron.
Deux cfcf; Bogota, 2.800 à 0.200 mètres; Colombie (Fassl).
Cette espèce se reconnaîtra aisément par le dessous des
secondes ailes.
Dasystole lenosa Dog-nin, var. gremïnilïnea var. nov.
35 mill. — Diffère de. lenosa (Melipotis) (Annales de la Société
entomologique de Belgique, tome XXXVIII, page 694, 1894
= munita Dognin ( Azelina ), Annales de la Société entomolo¬
gique de Belgique, tome XLIV, page 233, 1900) par la ligne
postmédiane des premières ailes géminée, les deux lignes noires
avec le centre couleur du fond des ailes. Dans le type, la ligne
extérieure est noire, immédiatement précédée par une bande
fauve ou rousse assez large, sans bord intérieur. Dans la variété
la ligne extérieure ponctue les nervures beaucoup plus fortement
que dans le type ; de plus, le point discal est plus rapproché de
la ligne, touchant presque la ligne intérieure. La direction de
la postmédiane est un peu différente ; alors que dans le type elle
est oblique avec saillies en dehors seulement sur 3 et 4, elle fait
dans la variété également saillie sur la 1. L’antémédiane est
pareille, oblique, avec saillie (anguleuse) dans la cellule et
(arrondie) sous la médiane. La tonalité diffère aussi un peu :
gris terreux plus ou moins fauve dans le type, elle tourne plutôt
au brunâtre avec une légère tonalité rosée dans la variété. Des¬
sous pareil, sauf que le point cellulaire, très gros dans le type,
est plus que moitié moindre dans la variété.
Deux cfcf ; Huancabamba, Nord du Pérou.
Dasy style albisecta Warren et pinnata Bastelberger sont deux
espèces voisines également décrites de la même localité, mais
toutes deux différentes.
- 26 —
LAS i OC AM PI DÆ
Claphe nubiplena, nomen novum.
J’ai décrit dans le fascicule X (12 juillet 1916) des Hétéro-
cères nouveaux de l’Aniérique du Sud, page 16, la Claplie
nebulosa, de Colombie; mais je n’avais pas fait attention que
ce nom avait déjà été employé par Maassen pour une espèce du
même genre, Hydnas (= Claphe) nebulosa, (W. Reiss und
A. Stubel Reisen in Sud Amerika, page 135, fig. 13, pl. Y) ;
je propose donc de donner à ma nubilosa le nom de nubiplena.
LACOSOMIDÆ
Cïcinnus alcwma, sp. nov.
44 mill. — Supérieures à apex falqué et bord terminal arrondi
de 5 à l’angle; inférieures à bord terminal légèrement arrondi,
l’angle interne coupé carrément, très légèrement aeuminé. Tête,
corps et ailes brun fauve avec quelques rares atonies blancs
pointés de noir sur l’abdomen et sur les bords des ailes,
notamment après la ligne. Dessus des quatre ailes traversé par
une ligne noire commune, assez épaisse, médiane et droite à
travers les secondes ailes, continuant sur les supérieures droite
oblique jusqu’à la T, puis formant un angle aigu et rentrant
sur la côte ; les supérieures suffusées de noir après la ligne,
notamment de l’angle à l’apex ; premières ailes avec une large
tache discale réniforme noirâtre à centre clair. Dessous avec une
ligne commune noire, mais postmédiane dans les deux ailes,
arrondie aux inférieures, oblique aux supérieures jusqu’à la 7,
mais rentrant à la côte sur un angle moins aigu qu’en dessous ;
celles-ci avec la tache discale comme en dessus et la région ter¬
minale après la ligne moins rougeâtre. Franges concolores.
TJn cf ; Saint- Jean du Maroni, Guyane française, février (Le
Moult).
Voisin de Cicinnus lacuna Schaus dont la ligne commune est
double et qui n’a pas de tache discale aux supérieures.
— 27 —
Cïcinnus cora.llina., sp. nov.
34 à 39 mill. — Supérieures à apex légèrement falqué, les
bords termiuaux arrondis aux quatre ailes. Dessus des ailes gris
rosé semé d’atomes noirs. Supérieures avec une ligne antémédiane
mousse irrorée, épaisse, anguleuse sur tout son parcours du
premier tiers de la côte aux deux cinquièmes du bord interne ;
un trait discal vitré coupé par la nervure ; une ligne postmédiane
noir mousse partant du bord interne peu après le milieu, oblique
et droite jusqu’après la 7, puis rentrant sur un angle aigu à la
côte suffusée et suivie extérieurement d’un petit espace clair;
le reste de la côte jusqu’à l’apex mousse noircissant; une ombre
subterminale mousse allant de 6 près la ligne à l’angle interne ;
la postmédiane suivie d’une irroration mousse et de taches
rougeâtres sur les 1, 2, 3, 4 et le pli sousmédian. Inférieures
avec le trait discal vitré comme aux premières ailes, immédia¬
tement suivie par la ligne commune noir mousse, arrondie
parallèlement au bord ; presque toute l’aile se suffusant de
mousse et s’irrorant de rougeâtre au delà de la ligne de l’angle
anal à la 6 et même un peu en avant de celle-ci. Franges mousse
pâle à pointes blanc rosé. Dessous gris rosé sablé de noir, lavé
de mousse sur la côte (jusqu’à la ligne) et l’intérieur des pre¬
mières ailes, avec les traits discaux vitrés et la ligne commune
mousse noircissant ; celle-ci devient subterminale, tremblée sur
plusieurs points, plus rapprochée du bord sur la 3 aux infé¬
rieures, parallèle au bord avec l’angle moins vif aux supérieures;
extrêmes bords terminaux mousse ; les premières ailes lavées de
rougeâtre sur la médiane et les départs des 3 et 4 ainsi que sur
les départs des 6, 7, 8, avec une large tache terminale rouge
de 3 a 1a, 7 qu’elle dépasse. Franges mousse à pointes blanches.
Trois cfcf ; Pacho, 2.200 mètres (type) ; Muzo, 400 à 800 mètres ;
Colombie; Lino, 800 mètres, Panama (Fassl).
Du groupe de Cicinnus despecta Walker, Corcovada Schaus,
roscida mihi, etc...
Imprimerie Oberthur, Rennes— Paris (4268-18).
IIP
s
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EN VENTE
â la Librairie A. HERMANN
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Dognin (P.). — Lépidoptères de Loja et environs (Équateur),
1887-1896.
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Dognin (P.). — Hétérocères nouveaux de PAmérique du Sud,
fascicules I à XIV (1910-1918) . 20 fr.
/
NOUVEAUX
DE
L’AMÉRIQUE DU SUD
PAR
Paul DOGrNIN
Fascicule XV
1" FÉVRIER 1919
IMPRIMERIE OBERTHUR, RENNES
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NOUVEAUX
L’AMÉRIQUE DU SUD
PAR
Paul DOGN1N
Fascicule XV
1" FÉVRIER 1919
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IMPRIMERIE OBERTHUR, RENNES
1919
Paul DOGNIN
HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX
DE L'AMÉRIQUE RU SUR
CALUMORPH6DAE (Hypsidae)
Eucya^e phlegon constrïctifascïa, subsp. nov.
50 mill. — Cette forme semble exactement pareille à Eucyane
phlegon Druee (Prooeedings of tlie Zoological Society of London,
may 19, 1885, page 520, pl. XXXII, iig. 5), sauf la bande
transversale des supérieures qui est rosée, moins rouge, plus
étroite (d’un tiers environ) et tout à fait droite de la côte au
bord interne avant l’angle. Je possède deux paires de phlegon
qui semblent absolument typiques et dans ces quatre spécimens
la bande rouge reste identique ; elle passe non seulement sur la
discocellulaire, mais aussi sur les départs des 3, 4, 5, 6 et 7.
Dans la forme constrictif a s cia, cette même bande touclie, mais,
en dessus, laisse en dehors toute la discocellulaire; en dessous,
la teinte suif use un peu et colore en rose la discocellulaire.
Une Q ; Loja, Equateur.
Je ne serais pas surpris que constrictif as cia forme une espèce
très voisine, mais distincte de phlegon.
Perïcopïs fa.na.tica, sp. nov
57 mill. — Port et aspect de Pericopis fantasma Butler.
Palpes, antennes, tête, collier et thorax brun noir; vertex et
base des antennes semés de quelques poils blancs ; collier marqué
d’une grosse tache jaune de chaque côté; base des ptérygodes
4 —
également tacliée de jaune; dessus de l’abdomen avec une large
bande subdorsale jaune de chaque côté, le dos et le reste des
côtés brun noir, le ventre jaune brunissant centralement; la
touffe anale rouge. Dessus des supérieures brun noir avec deux
grandes taches plus claires d’un jaunâtre sale : la première
occupant la base supérieure de l’aile de la côte à la Ie et à la
ligne antémédiane, la seconde encadrée par la bordure costale,
le bord terminal et la bande antémédiane, dépassant largement
la discocellulaire, à bord extérieur oblique de la côte, anguleux
en dehors sur 4, puis finissant en pointe sur la 2 avant l’angle ;
la région interne largement brun noir entre la 1e et le bord
jusqu’à la bande antémédiane qui est oblique de la côte au bord
interne juste avant l’angle ; une bande brun noir discocellulaire
remontant sur la côte, le bord terminal plus largement noir à
l’apex. Dessus des inférieures jaune, la côte noircissant, l’apex
et le bord terminal largement brun noir, cette bordure compre¬
nant une série subterminale de taches intranervurales bleuâtres ;
le centre jaune coupé par les nervures noires et laissant apparaître
les départs des 3, 4, 5, 6 et T ; le jaune s’étendant jusqu’au bord
abdominal assombri seulement par quelques longs poils bru¬
nâtres. Franges noires. Dessous des supérieures avec les taches
carrément jaunes et le reste carrément brun noir; la bande
oblique antémédiane élargie, la bande discocellulaire rejoignant
la bordure terminale, formant ainsi trois séries de taches jaunes :
la première, basilaire supérieure, comme en dessus ; la seconde
comprenant deux taches cellulaires et trois inférieures de la
cellule au bord avant l’angle (la tache entre 2, 3 et la cellule
plus large, les autres finissant en pointe) ; la troisième série allant
de 7 au-dessous de 4; toutes ces taches séparées par les nervures.
Dessous des secondes ailes comme le dessus.
Deux cfcf ; Micay, août 1896 (abbé Gtatjjon), le type; San
Antonio (Fassl) ; Colombie.
Pericoyis nubila W alker et zeladon Dyar appartiennent à ce
groupe.
Pericopïs luctuosa, sp. nov.
46 mill. — Espèce également voisine de Pericoyis fantasma
Butler. Noir de fumée ; supérieures presque exactement marquées
comme celles de fantasma ; mais la bande antémédiane droite
oblique, plus large vers la côte, rejoignant la bande interne
un peu avant sa fin, la tache basilaire supérieure fortement
enfumée ; la seconde tache (médiane) également enfumée, mais
— 5
plus claire, englobant la tache discocellulaire noire et traversant
toute l’aile jusqu’au bord interne et l’angle comme dans fan¬
tasma, à bord extérieur également rapproché de la tache disco¬
cellulaire, formant un tout petit coude entre 4 et 5, puis
légèrement incurvé de 4 à l’angle. Inférieures entièrement noires
enfumées, le dessous pareil, mais laissant distinguer une tache
discale plus sombre. Dessous des supérieures comme le dessus.
Les bases des quatre ailes marquées d’un point rouge en dessous,
points qui reparaissent sur le dessus des supérieures. Palpes,
antennes, tête, thorax et pattes noires; collier jaune citron en
avant, le sommet noir ; ptérygodes noirs avec un point rouge,
près du départ de l’aile ; touffe anale orangée.
Un cf ; Pérou (Le Moult).
Fer-icopês pagasa, Sp. nov.
46 milL -^ Espèce voisine de la précédente. Palpes, tête,
thorax, dessus de l’abdomen et pattes brun noir (le dessus de
l’abdomen sablé latéralement de jaunâtre) ; collier brun noir
traversé en avant par une bande jaune citron qui va rejoindre
les taches roses et blanches des ptérygodes à la hauteur de la
côte des premières ailes, le reste des ptérygodes brun noir ; ventre
ochracé ; touffe anale orangée. Supérieures brun noir avec les
deux taches semihyalines blanchâtres légèrement enfumées,
développées, se rejoignant sous la tache antémédiane, atteignant
la côte (sauf à l’extrême bord) et le dernier sixième du bord
interne jusqu’à l’angle, contenant une tache antémédiane noire,
ronde, au milieu de la cellule, et qui remonte sur la côte, ainsi
que la bande discocellulaire qui atteint également la côte, à
bord extérieur irrégulièrement excurvé et plus écarté de la
discocellulaire que dans fantasma ; la bande interne noire
comme dans fantasma. Dessus des inférieures blanc pur avec
une assez large bordure costale (jusqu’à la cellule) et terminale
noire qui finit, amincie, un peu au-dessus de l’angle anal, le
noir de la bordure remontant un peu sur les diverses nervures
et le pli abdominal, la discocellulaire marquée en noir. Franges
noires. Dessous pareil, plus contrasté aux supérieures dont les
taches sont carrément blanches et la côte brun noir. Lin gros
point rosé rouge à la base des quatre ailes en dessous, en dessus
celui des supérieures ne reparaît qu’imperceptiblement au milieu
de poils blancs.
Un cf ; Saô Paulo, Brésil.
— 6 -
? G. Pericopïs triangrulata, sp. nov.
Q 49 mill. — - Antennes assez fortement dentées; supérieures
avec 7, 8 et 9 tigées, 10 de la cellule, 3 et 4 bien séparées, arron¬
dies; inférieures avec 3 et 4 tigées ainsi que 6 et 7. Palpes noirs,
ponctués de blanc à la base et en dessous du second segment ;
tête et antennes noires avec quelques poils blancs à la base de
ces dernières et vers les yeux ; collier et ptérygodes noirs, fai¬
blement ponctués de blanc en avant ; thorax noir avec deux tout
petits points blancs par côté ; abdomen noir avec une ligne laté¬
rale jaune safran de chaque côté, le ventre annelé de blanc;
pattes noires rayées de blanc. Supérieures noires avec deux
tacbes jaune safran; la première large, interne, triangulaire,
la pointe sousmédiane, le bord supérieur coupant la cellule du
premier quart inférieur au second tiers supérieur, le bord
inférieur légèrement ondulé rejoignant la 2 peu après son milieu,
le bord extérieur très légèrement arrondi coupant la médiane
peu avant l’angle cellulaire ; la seconde tache petite, allongée,
entre 4 et 7, coupée par 5 et 6 qui restent noires ; de même, la
tache interne triangulaire est coupée par la médiane et la 2 qui
sont noires, le pli cellulaire restant jaune. Inférieures jaune
safran avec une bordure noire moitié plus large de l’angle anal
à l’apex que sur la côte, dentée intérieurement de l’angle anal
à la 3, les nervures en grande partie noires. Dessous pareil, les
nervures plus jaunes. Franges noires blanchissant faiblement
aux angles interne et anal.
Une g ; Yungas de la Paz, Bolivie.
Tfo^rg;is lacryma, sp. nov.
g 43 mill. — Cette espèce est dessinée comme Thyrgis militta
Cramer et Thyrgis ceron Druce semble du même groupe.
Antennes pubescentes ; supérieures avec 7 tigée avec et avant
8, 9 et 10; 11 de la cellule; inférieures avec 6, 7 tigées. Tête,
corps et ailes noir brun; coxae, dessous du cou, des premiers
segments des palpes, base des antennes et collier ocres ; base des
pattes et départs des ptérygodes mêlés d’ocre ; segments ventraux
bordés de blanc. Supérieures avec une bande blanche en forme
de larme, analogue à la bande jaune de militta Cramer, mais
plus arrondie et la moitié inférieure plus mince; le sommet
commence immédiatement sous la côte extérieurement à la
— 7 —
discocellulaire qu’elle ne coupe pas, s’amincit et s’arrondit dès
la 5 et finit en pointe à l’angle sous la 1. Franges noires. Dessous
pareil.
Une Q ; Saint-Laurent du Maroni, Guyane française (Le
Moult).
Isostola thabena, sp. nov.
48 mill. — Antennes pectinnées. Aux supérieures la nervure
7 tigée avec et avant 8, 9 et 10; 11 de la cellule; 6 et T tigées
aux inférieures. Premières ailes d’un noir profond, bleuté sous
un certain jour, avec la base interne et une longue fascia hori¬
zontale entre la 1 et le pli sousmédian, cessant peu avant le bord,
d’un bleu vif; une série de larges tacbes postdiscales blanches
semihyalines, séparées par les nervures noires, débordant très
légèrement 7 et 8 vers la côte, ainsi qu’au départ des deux ner¬
vures, à bord intérieur droit et bord extérieur arrondi, finissant
sur la 2. Inférieures de même teinte que les supérieures, le bleu
vif envahissant tout le bord abdominal et, sous certain jour,
presque toute l’aile, du moins les deux côtés de toutes les ner¬
vures. Franges noires. Dessous pareil, les taches blanches débor¬
dant un peu plus aux deux sommets. Antennes, tête, thorax et
dessus de l’abdomen noirs, ces derniers bleutés ; le front taché
de blanc de chaque côté des yeux; le vertex pointé de blanc de
chaque côté; le collier avec quelques atomes rouges; le ventre
sablé de blanc bleuâtre ; les pattes lisérées de blanc.
Un cf ; Colombie.
DIOPTIDAE
Dans les Novitates Zoologicae, volume XX Y, n° 2, M. Prout
a publié récemment un très intéressant essai sur l’arrangement
des Dioptidae.
Yoici quelques notes que je crois bien faire d’ajouter à ce
travail :
Phaeochlaena costidentata Dognin {Campylona) est certai¬
nement la Q de bicolor Moeschler ( Campylona ).
Myonia conjuncta Dogn. ( N eolaurona ) est la même espèce
que citrina Druce (N eolaurona) .
Momonipta pellucida Dogn. (Scotura) , ïïétérocères nouveaux
de l’Amérique du Sud, fascicule I, avril 1910, page 16, omis
— 8 —
dans la liste, se placera auprès de juyiro Dogn. dont il a les
dessins ; mais il est plus petit et beaucoup plus contrasté.'
T anaostylci disconnexa Dog., Hétérocères nouveaux de F Amé¬
rique du Sud, fascicule III, 25 octobre 1911, page 21, est bien
à placer dans ce genre.
Phaeochlaena augustimacula Dog., Annales de la Société
entomologique de Belgique, XLYI, page 475, 1902, est un
T ithroustes à placer auprès d’ Albitumicla Dognin.
ÂTTACIBAE (Satumiadae)
Aytomeris themis, sp. nov.
69 mill. — Cette espèce, apparentée de près à plusieurs autres
déjà connues, ne me semble pourtant pouvoir se rapporter à
aucune. Les plus voisines me semblent être Automeris oblonga
Walker dont elle diffère par son thorax brun et son œil presque
entièrement noir et Automeris molonen Druce dont elle
diffère entre autres par la direction de la ligne postmédiane des
premières ailes et le champ jaune sur lequel repose l’œil.
Tête brun rouge ; vertex, thorax et ptérygodes brun chocolat,
F extrémité extérieure de ces dernières avec un tout petit liséré
jaune citron; antennes et dessus de T abdomen ocres; ventre
et pattes ocre rougissant. Dessus des supérieures ocre fauve,
l’extrême base plus pâle, traversé par deux lignes d’un oehraeé
jaunâtre; une antémédiane excurvée sous la côte, sur la médiane
et la 1, oblique en dehors du premier tiers costal jusqu’à près
du milieu interne ; une postmédiane arrondie partant du bord
interne à six millimètres de l’angle pour cesser peu avant la
côte tout auprès de l’apex ; la tache discocellulaire subcarrée
oblongue, concolore, mais finement lisérée de pâle, marquée au
centre d’un tout petit trait blanc et de quelques noints noirs sur
le liséré; bord terminal oehraeé jaunâtre comme les lignes, cette
teinte finissant en pointe à l’apex. Dessus des secondes ailes avec
l’oeellus oblong, noir, le centre couvert de poils brun olive qui
se prolongent vers le bas et sur ce centre un petit sablé allongé
d’écailles blanches; l’oeellus reposant sur un fond jaune étroit
entouré en dehors par une ligne postmédiane arrondie noire,
régulière, qui se perd sans atteindre les bords ; la base, les bords
costal et abdominal couverts de poils ocre rosé ; une large bande
subterminale brunâtre rougissant et le bord terminal ocre fauve.
— 9 —
Dessous des quatre ailes ocre rougissant. Supérieures avec un
assez gros œil noir à centre ponctué de blanc et bord très finement
liséré de jaune; une bande postmédiane noirâtre arrondie coupée
par les nervures et une bande subterminale brun rouge sombre,
parallèle et dont le sommet atteint l’apex sur une diffusion
noirâtre. Inférieures avec un point discal blanc sur lequel passe
une ligne postmédiane noirâtre droite suivie par la bande subter¬
minale semblable à celle des premières ailes, arrondie, diffusée
entre les nervures qui la coupent. Franges concolores à pointes
plus claires par places.
IJn cf ; nouveau chantier (août), Guyane française; Le
Moult.
Awtomeris eophïla, nomen novum.
Dans les Annales de la Société entomologique de Belgique,
tome LU, page 118, 1908, j’ai décrit une Automeris aurora du
Tucuman, mais Maassen avait nommé, en mai 1885, une Hyper-
chiria aurora (Beitraege zur Sclimetterlingskunde, figure 120)
et les deux espèces sont congénériques. Je propose donc de
substituer à mon espèce le nom d ’eophila à celui à’ aurora.
Je profite de cette occasion pour rectifier deux petites erreurs
de ma description. Eophüa sur le dessus de ses premières ailes
a sa ligne antémédiane lisérée d’atomes jaunes en dedans et non
en dehors et sa ligne postmédiane (ou extra-cellulaire) rentre
intérieurement sous la 2 et non à la T comme il est indiqué par
erreur. Cette ligne postmédiane est fortement et régulièrement
dentée, les pointes en dehors sur les nervures.
Hylesia mixtiplex nom. nov.
Dans le fascicule XII des Ilétérocères nouveaux de T Amérique
du Sud (14 décembre 1916), j’ai décrit sous le nom à’Hylesia
multiplex un cf de Yahuarmayo, Pérou. Ce nom provient d’une
erreur purement matérielle, car, dans ma collection, ce papillon
est étiqueté mixtiplex.
Le nom de multiplex ayant déjà été employé par M. Schaus
pour une Hylesia (Transactions of the American entomological
Society, XLI, page 8, february 20, 1915), je dois donc pour
mon espèce rétablir le nom de mixtiplex.
— 10 —
SYSSPHIÉMG1DÂE (Ceratocampidae)
Adelocephala Apollinaire!, sp. nov.
41 mill. — Les quatre ailes oblongues allongées; supérieures
bien arrondies à l’angle interne, l’apex arrondi ; inférieures avec
l’angle anal également arrondi.
Cette espèce rappelle comme dessin et coloris Dryocampa rubi-
cunda Fabricius de l’Amérique du Nord, mais ses teintes sont
plus vives, d’un jaune et rose carminé vif.
Tête, dessus du tliorax et de l’abdomen jaunes; ptérygodes,
pattes et ventre roses. Dessus des supérieures avec la base rose,
le rose continuant sur toute la côte, mais en diminuant de
largeur et finissant en un liséré sur l’apex; la région terminale
rose comme dans rubicunda, mais un peu plus large, le rose
continuant dans la région interne (mêlé de quelques poils
jaunes) jusqu’à la base, le reste de l’aile jaune (ce jaune par
conséquent encadré de rose plus ou moins largement). Dessus
et dessous des inférieures jaunes avec la côte et le bord terminal
jusque près de l’angle anal finement roses. Franges roses aux
premières, mêlées de poils jaunes vers l’angle aux secondes ailes.
Dessous des supérieures comme le dessus, mais le rose plus pâle,
le jaune envahissant la base et mordant intérieurement sur la
bordure rose jusqu’à la 5.
IJn cf pris en juillet à Yillavicencio, près Bogota, Colombie.
J’ai grand plaisir à dédier cette gracieuse espèce au cher frère
Apollinaire Marie auquel j’en suis redevable et qui est si zélé
pour les sciences naturelles,
Imprimerie Oberthur, Rennes — Paris (283-19)
FILS
EN VENTE
à la Librairie A. M FC II MANN &
6*, Rue de ta Sorbonve, PARIS fâtj
Dognin (P.). — Lépidoptères de Loja et environs (Équateur),
1887-1896.
Ire livraison, -2 pi. col . . 14 fr.
— 4 — . 28
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fascicules I à XV (1910-1919) . . 20 fr.
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HETEROCERES
NOUVEAUX
DE
L’AMÉRIQUE DU SUD
PAR
Paul DOGNIN
Fascicule XVI
I" MARS 1919
iMprîmerîe oëërthuR, renNeë
1919
HÉTÉROCÈRES
NOUVEAUX
L’AMÉRIQUE DU SUD
Paul DOGNIN
Fascicule XVI
1er MARS 1919
IMPRIMERIE OBERTHUR, RENNES
1919
Paul DOGNIN
HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX
DE L’AMÉRIQUE DU SUD
NOCTUIDAE
Eriopygfa thermosema, sp. nov.
cf 34, Q Q 35 mill. — Palpes, tête, thorax, corps et pattes
brun sombre, l’abdomen pâlissant à sa base dorsalement. Dessus
des supérieures brun sombre à tonalité rougeâtre, entièrement
recouvert d’écailles Placées, sauf sur les lignes et dessins qui
sont : la demi-ligne extrabasilaire, arrondie souscostalement et
dans la cellule; l’antémédiane géminée, anguleuse souscostalement
et sousmédianement en avant, de la tache claviforme; la tache
orbiculaire, ovale, oblique, à pourtour plus sombre (les deux bords
rentrant un peu dans le centre chez le cf) ; la réniforme large,
également à pourtour plus sombre ; la ligne postmédiane géminée,
quittant la côte au-dessus de la réniforme, tremblée et arrondie
en dehors de la côte pour rentrer sous la 2 et sur le bord interne ;
une subterminale épaisse de la côte, puis mince, également
tremblée et arrondie ; une ligne terminale festonnée ; la frange
brun sombre. Dessus des inférieures et franges blanchâtre grisant
à reflet blond; le dessous costal ement plus sombre avec l’indi¬
cation d’un point discal et d’une ligne postmédiane arrondie qui
reparaissent à peine en dessus. Dessous des supérieures brun, la
cellule garnie de poils allongés, avec quelques atomes blancs vers
l’apex et la frange plus rougeâtre.
Cette description est faite sur la Q type parce que d’une plus
grande fraîcheur, mais le cf est pareil.
Un cf, trois Q Q ; Paramo del Quindiu, 3.800 mètres, Colombie
(Fa ssl).
— 4 —
Proxenus nigrifrons, sp. nov.
25 mill. — Palpes gris blanchissant en dessous; front d’un noir
profond; vertex (entre les antennes), sommet de la tête, collier et
thorax gris, le cou marqué de noir à la base des palpes ; abdomen
blanchissant; base des pattes blanchâtre, tibias gris, les tarses
plus sombres. Dessus des supérieures gris terreux avec quelques
rares atomes noirs dans la partie interne et les lignes d’un noir
profond fortement marquées : une extrabasilaire, coupant la côte,
puis le bas de la cellule ; l’antémédiane, oblique en dehors de la
côte au bord interne, faiblement incurvée sous la médiane ; un
trait costal marquant la médiane, laquelle est rappelée par
quelques atomes noirs vers le bord interne ; la postmédiane quit¬
tant la côte vers le second tiers pour aboutir au bord interne, vers
le quatrième cinquième, faiblement ondulée; le bord terminal
semé de quelques atomes noirs et la frange plus pâle. Inférieures
et ses franges blanc luisant, l’extrême bord terminal et la base
des franges grisant faiblement, notamment à l’apex en dessus,
mais à peine en dessous, avec quelques atomes costaux noirs.
Dessous des supérieures pâlissant, blanc luisant sousmédia-
nement, la cellule garnie de longs poils, avec le rappel costal de
la ligne postmédiane qui s’aperçoit en transparence.
Un cf capturé à la Itioja, République Argentine, par M. le
Dr Eugènio Griacomelli, si ardent dans l’étude des sciences natu¬
relles et à qui l’on doit déjà nombre de découvertes intéressantes.
Proxenus acutipennis, sp. nov.
Cf 28, Q 29 mill. — - Apex des supérieures légèrement acuminé.
Palpes, tête et thorax gris, abdomen blanchâtre. Dessus des
supérieures d’un gris uniforme légèrement lilaeé, sablé de
quelques atomes blancs, notamment chez la Q ; Tantémédiane à
peine indiquée, flexueuse ; une vague indication de ligne médiane,
anguleuse; l’orbiculaire arrondie à bord plus teinté; la réniforme
perdue dans le fond ; une fine ligne postmédiane peu distincte,
un peu plus teintée, fortement anguleuse entre 6 et 7, rentrant
oblique sur la côte et vers le milieu du bord interne, la ligne se
prolongeant un peu sur le pli sousmédian ; une fine ligne termi¬
nale également peu distincte, plus rapprochée du bord vers l’apex
qu’à l’angle interne ; la frange concolore. Inférieures blanchâtre
ochracé, grisant dans la seconde moitié en dessus, le dessous
entièrement blanchâtre ochracé ; la frange blanche. Dessous des
supérieures gris blond.
Une paire prise à la Rioja, République Argentine, par M. le
Dr Eugenio Griacomelli.
Matigramma crenulata, sp. nov.
28 mill. — Tête, corps et dessus des quatre ailes d’un gris
ochracé semé d’écailles brunes et pointillé de blanc par places,
les dessins plus noirs. Supérieures avec une antémédiane mieux
indiquée et géminée au départ de la côte ; la tache réniforme
oblongme ; une ligne postmédiane noire bien marquée, dentée, en
dehors entre 3 et 5, rentrant après la 7 ; les nervures vaguement
pointées de pâle subterminalement ; un point terminal noir bien
net entre chaque nervure ; la frange double, festonnée, sur le
bord festonné (la première moitié de la frange plus sombre).
Inférieures traversées par deux lignes très indistinctes : une anté¬
médiane et une postmédiane, cette dernière mieux marquée et
géminée vers le bord abdominal ; la série des points noirs intra-
nervuraux, le bord et la frange comme aux premières ailes.
Dessous des quatre ailes et franges gris ochracé luisant uniforme
avec la pâle indication d’un petit point discal à chaque aile et
le rappel des points terminaux entre les nervures.
Une Q prise à la Rioja, République Argentine, par M. le
Dr Eugenio Giacomelli.
Ephyrodes gor’&oniopïs, sp, nov.
54 mill. — Supérieures à apex légèrement acuminé et bord
terminal largement bombé dans son milieu; inférieures avec le
bord terminal fortement anguleux sur 4, l’angle anal aplati.
Palpes, tête, thorax, dessus du corps et des ailes brun olivâtre
sombre, dessous du corps et des ailes de même tonalité, mais plus
pâle. Dessus des supérieures avec les dessins d’un brun plus
sombre; une ligne antémédiane largement dentée, à peu près
également distante de la base sur les deux bords ; l’orbiculaire
ronde suivie d’un point sous la médiane; une ligne oblique
médiane anguleuse, puis ondulée de la côte à la nervure médiane ;
une petite tache réniforme sur la moitié supérieure de la disco»
— 6 —
cellulaire, immécliatément suivie par la ligne postmédiane dentée,
confuse, à, peine en dehors postdiscalement ; une fine ligne sub¬
terminale oblique, droite du bord interne de peu avant l’angle
jusqu’à la 7, puis cessant, le fond entre les lignes postmédiane et
subterminale brun sombre, ce fond se prolongeant au-dessus de 7
costalement jusqu’à l’apex; une ligne terminale brune largement
chevronnée, les pointes en dedans, s’ochraçant en dehors, le bord
brun, l’espace entre les lignes subterminale et terminale blan¬
chissant sablé d’atomes bruns jusqu’à la 7; la frange brune à
pointe blanchissante.
Inférieures avec les dessins continuant ceux des premières
ailes : une ligne indistincte médiane continuant la postmédiane
des supérieures ; une postmédiane droite continuant la subtermi¬
nale et suivie de l’espace blanchâtre ; la ligne chevronnée arrondie
perdue dans le fond plus sombre, mais la partie ochracée bien
visible ; frange brune pointée de clair. Dessous des supérieures
avec un point noir dans le milieu dé la cellule ; une ombre
médiane arrondie contre la discocellulaire qui est marquée sur
le pli d’un point noir auréolé d’ochracé, cette 'teinte ochracée se
prolongeant sur le bas de la discocellulaire et la 3 ; une ligne
subterminale arrondie postdiscalement et pointée de blanc sur
les plis. Dessous des inférieures avec le point discal noir auréolé
d’ochracé, immédiatement suivi par une ombre médiane ; une
postmédiane faisant suite à la subterminale des premières ailes
également pointée de blanc entre les nervures. Franges brunes
pointées de clair.
Un cf; Saint-Laurent du Maroni, Guyane française (Le
Moult).
PEROPHORIDAÊ
Perophora penia, sp. nov.
27 mil!. - — Supérieures à apex obtus, le bord terminal droit,
arrondi vers l’angle ; la 5 près de l’angle inférieur cellulaire
contre 4 ; le frein présent. Palpes, antennes, tête, corps et ailes
d’un blond mordoré luisant semé de quelques atomes brun clair;
l’extrémité anale, le départ de la côte des premières ailes et les
lignes brun clair. Supérieures traversées par deux lignes : une
antémédiane légèrement arrondie et une postmédiane en dehors
de la côte, anguleuse sur 7, 8 et rentrant droite sur le bord
7 —
interne ; l’angle est formé sur 7, 8 peu après le point où ces deux
nervures se tigent ensemble, la ligne se trouvant ainsi plutôt
éloignée du bord ; un petit trait oblique noir sur la discocellu¬
laire. Inférieures avec une ligne centrale droite de la 6 au bord
abdominal faisant suite à la postmédiane des premières ailes.
Extrêmes bords terminaux et franges brunissants. Dessous pareil,
mais l’antémédiane obsolescente aux supérieures et la ligne des
inférieures non plus centrale, mais postmédiane légèrement
arrondie.
Un cT ; Bogota, 2.800 à 3.200 mètres, Colombie (Eassl).
Imprimerie Oberthür, Rennes— Paris (653-19)
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fascicules I à XVI (1910-1919) ....... 20 fr.
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HETEROCERES
NOUVEAUX
DE
L’AMÉRIQUE DU SUD
PAR
Paul DOGN1N
Fascicule XVII
Ie*’ DECEMBRE 1919
IMPRIMERIE OBERTHUR, RENNES
1919
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HÉTEROCÈRES
NOUVEAUX
L’AMÉRIQUE DU SUD
PAR
Paul DOGNIN
Fascicule XVII
1" DÉCEMBRE 1919
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IMPRIMERIE O BERTHUR, RENNES
1919
Paul DOGNIN
HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX
DE L’AMÉRIQUE DU SUD
(Notes et Synonymies)
AMATIDAE
Xanthyda anaMantha, sp. nov.
27 mill. — Jusqu’à ce jour je calculais la taille suivant
l’ ancienne méthode, c’est-à-dire d’un apex à l’autre. Dorénavant,
j’adopte la méthode de sir Geo F. Hampson, c’est-à-dire en
mesurant du centre du tliorax à l’extrémité de l’une des ailes,
puis doublant.
Palpes noirs pointés de blanc au départ en dessus ; vertex
(entre et légèrement devant les antennes), sommet de la tête
et antennes noirs, irisés d’un trait vert métallique derrière les
antennes ; collier noir, cravaté de blanc par côtés, à taclie vert
métallique en dessus; ptérygodes, thorax et dessus de l'abdomen
noirs ; les ptérygodes et thorax irisés de vert métallique, l’ab¬
domen avec deux bandes latérales vert métallique (une de chaque
côté) commençant par une grosse tache blanche sur le premier
anneau; quelques reflets vert métallique dorsaux; ventre et anus
noirs ; chaque côté du ventre avec deux points blancs médians
sublatéraux et une série sublatérale interrompue de taches vert
métallique ; la touffe anale précédée d’un liséré ventral blanc ;
épaules tachées de vert métallique ; coxae blancs ; pattes noires
pointées de blanc au départ. Les quatre ailes hyalines bordées
de noir. Supérieures avec deux traits basilaires sousmédians et
une tache souscostale vert métallique; les nervures noires; un
large trait discal noir presque droit ; la bordure terminale for¬
tement élargie, rentrant intérieurement jusqu’avant la jonction
des 7 et 8 et formant une petite saillie sur 3 et 2. La bordure des
— 4
inférieures plus large a 1 apex et à l’angle anal. Franges noires.
Dessous pareils moins les irrorations des premières ailes.
Fn o* j Saint- Jean du Maroni, Guyane française (Le Moult).
Macrocneme xanthoiopha, sp. nov.
43 mill. — Palpes, antennes et tête noirs, la tête azurée de
vert métallique; collier noir à reflets vert métallique avec une
grosse touffe jaune entre les ptérygodes; ptérygodes noirs, le
centre azuré de vert métallique ; pro thorax noir, méso- et méta-
thorax vert métallique ; adbomen et ventre noirs, chaque anneau
avec reflets vert métallique, le premier anneau avec deux
grosses touffes jaunes dorsales; la valve ventrale vert métal¬
lique, lisérée de blanc ; eoxae vert métallique ; pattes noires
avec reflets vert métallique au départ et les tarses de la dernière
paire jaunes. Dessus des quatre ailes vert métallique tournant
suivant l’angle au bleu indigo violacé, le dessus pareil, mais plus
mat.
Un cf de Ch oc o, Colombie, dont je suis redevable à l’amabilité
du cher frère Apollinaire-Marie.
Delphyre tetilla var., coerulescens var. nov.
36 mill. — Diffère de tetïlla typique par le développement des
irisations bleu métallique et F absence, à l’apex et à. la frange
apicale des supérieures, de toute trace de blanc.
Supérieures d’un noir plus profond que dans le type. Dessus
des inférieures avec le pourtour de l’intérieur vitré et les ner¬
vures 1 et 2 fortement irisés de bleu métallique sous un certain
angle, le bord inférieur cellulaire, vitré dans la race typique,
entièrement noir irisé dans coerulescens. Dessous avec les iri¬
sations bleu métallique plus largement développées aux pre¬
mières ailes, recouvrant entièrement les inférieures, sauf sur
les bords de la seconde moitié. Apex et frange des supérieures
entièrement noirs ; dans mes quatre spécimens typiques de tetilla,
trois ont, dessus et dessous, F extrémité apicale plus ou moins
blanche ainsi que la frange correspondante; dans le quatrième
spécimen la frange seule reste blanche.
Un c? pris à Espinal, Colombie, en mars 1918, et que je dois
à l’extrême obligeance du frère Apollinaire-Marie.
Delphyre boettgeri Druce n’est certainement qu’une variété
de tetilla à tache apicale blanche plus développée.
NOCTUiDAE
CATOCALINAE
fVSocis camptogramma, sp. nov.
40 à 42 mill. — Palpes, tête, thorax et pattes gris; antennes
à ciliations grises, le dessus de la tige blanchissant; abdomen
gris clair. Dessus des supérieures gris suffusé d’atomes blancs ;
pli sousmédian brun, longé en dessous par une fine ligme blanche
qui le traverse vers le milieu de la 2, puis remonte vers la côte
plus oblique que le bord terminal ; cette ligne se fond, avant la
côte, à deux millimètres du bord terminal, dans les atomes
blanchâtres ; en dehors de cette ligne le fond s’assombrit, moins
suffusé de blanc, sur un petit espace, puis le semis blanc reprend
terminalement, sauf sur l’extrême bord .et les nervures qui le
traversent (indistinctement plus sombres) sont marquées d’un
petit point noir subterminal, peu visible vers l’apex; un petit
point noir discal indistinct ; frange double, grise, sablée et
pointée de blanc. Dessus des inférieures gris, blanchissant au
centre et au bord abdominal (presque entièrement gris dans l’un
des cotypes), la frange blanchissante. Dessous des premières
ailes à centre gris noirâtre, les bords plus pâles ; dessous des
inférieures grisâtre blanchissant.
Plusieurs c fcf; Bogota, Colombie, 2.800 à 3.200 mètres
p (Fassl).
A placer auprès de Mocis phasianoides Guénée.
NOCTUINÂE
Orotermes monstrosa3 sp. nov.
35 millimètres, mesure prise de l’extrémité d’une gouttière à
l’autre.
Palpes blonds, le troisième article brunissant; front blond;
pattes blondes, les tarses de derrière avec de longs poils bru¬
nissants ; tout le reste brun plutôt luisant, le dessous des secondes
ailes légèrement éclairci. Supérieures très curieusement confor¬
mées, arrondies vers le milieu en forme de toit ; la seconde moitié
— 6 —
coupée court carrément à peu près au milieu de son dévelop¬
pement normal, avec une assez large queue à l’angle interne
garnie de poils et figurant très bien une gouttière à cette sorte
de toit ! Dessus des inférieures avec une touffe postcellulaire de
longs poils sur le pli ; la médiane et le bord abdominal couverts
de longs poils. Dessous des premières ailes couvert de longs poils
duveteux, l’extrémité de la gouttière avec une touffe jaunissante
{Y ami raconta ; le dessous des inférieures traversé par une vague
ligne postmédiane arrondie. Les franges concolores.
Un cf ; Maroni, Guyane française.
GEOSV1ETRSDAE
fVlacrotes (Ametris Gn-> netrix Cramer et netrix
corciovaria Guénée.
Dans le fascicule XII des Etudes de Lépidoptérolo gie com¬
parée, M. Cliarles Obeethüu remarque que la collection Guénée
ne contient pas et que lui-même n’a jamais vu aucun cf conforme
à la figure donnée par Guénée, pi. 15, fig, 1, Atlas du Species
général.
Je ne possède dans ces deux formes que bien peu de matériaux :
deux cfcf (Equateur) et une Q (Pérou) absolument conformes
à la figure 8299, pl. CCCXC de Cordovaria Gn., puis un cf
(Saint-Laurent du Maroni, Guyane) que je crois pouvoir rap¬
porter à netrix Crarn. Dans ce dernier les ailes inférieures ont la
bordure terminale un peu élargie et, vers l’apex et l’angle interne,
séparée en deux par un mince filet blanc, formant ainsi à l’œil
comme un double liséré sur une partie de son parcours. Peut-être
le cf du Muséum figuré par Guénée avait-il cette même dispo¬
sition plus accentuée P Peut-être aussi le dessinateur a-t-il
exagéré la chose ? Ce qui est certain, c’est que la fig. 1, pl. 15,
indique des lisérés noirs alors que Guénée, dans sa description,
parle de lisérés d’un rouge carmin obscur et c’est la description
qui est correcte.
Guénée sépare cordovaria de netrix pour trois motifs :
1° La taille plus grande et il indique 58 mill. pour cordovaria
et 52 mill. pour netrix. Or, le cf qu’il fait représenter pl. 15
mesure non pas 52, mais 56 mill. et même, suivant la méthode
Hampson, 60 millimètres! Les trois cfcf que je possède mesurent
— T —
suivant cette dernière méthode : le cf du Maroni, 58 ; les deux cfc?
de l’Equateur, 60 et 62 millimètres ;
2° « Le liséré des ailes simple » . Il ne peut être question que
du liséré des ailes inférieures puisque lui-même figure un liséré
simple aux supérieures de la fig. 1, pi. 15, et nous avons vu plus
haut à quoi devait probablement se réduire le double liséré des
secondes ailes ;
3° « Les inférieures n’ont que deux dents beaucoup plus larges,
entre l’angle interne et la dent de la 2 (soit la nervure 4 fide
Hampson ou la IV fide Prout) », écrit Guénée, tandis que, pour
netrix , il indique « quatre petites dents avant celle de la 2 ».
Or, tous mes exemplaires sont sur ce point identiques, portant
trois dents (de l’angle à la 2, puis à la 3, puis à la 4) et il en
est exactement de même dans la figure de Cramer. En outre,
la figure de cor do varia n° 3299 indique ces mêmes trois dents et
non deux comme le porte la description.
Bref, à mon avis, on peut considérer netrix Cramer et cordo-
varia Guénée comme deux variétés, peut-être locales, mais c’est
la même espèce.
Âmetrïs mtooriS; Cramer.
Cette espèce, ainsi que le remarque M. Charles Oberthür, est
beaucoup plus répandue.
Thierry-Mieg a nommé var. pudibunda la forme rose vineux
et var. albimacidata la forme à tache discale blanche des infé¬
rieures agrandie et non lisérée extérieurement (le N aturaliste,
15 décembre 1909).
Le&jcirïs fimbriaria Cramer et fîmbriaïis Stoll.
Yoilà deux espèces dont les figures, pourtant relativement
bonnes, ont été interprétées bien différemment par les auteurs.
Butler, pour commencer, a vu dans fimbriaria deux séries
de points « argentés », c’est-à-dire l’a identifiée comme M. Charles
Oberthür (fascicule XII, pl. CCCXCII, fig. 3310) et, en consé¬
quence, a créé un Leucistis (Chrysocestis) poecilmidia à bordure
plus mince et ne contenant qu’une rangée de points « cuivrés =
cupreous », lequel poecilmidia. est l’espèce figurée par M. Ober¬
thür comme stricte fimbriaria sous les nos 3311 et 3312.
Or, je remarque en passant que la figure G, pl. 348, de Cramer
n’indique bien, ainsi que le dit expressément Cramer dans sa
description, qu’une rangée de points « dorés ». Ceux-ci sont
lisérés de noir et reposent presque immédiatement sur le fond
blanc.
MM. Warren et Prout, au contraire, ont vu fimbriaria dans
l’insecte figuré sous les nos 3311 et 3312 par M. Orerthür, c’est-
à-dire que, suivant eux, la synonymie s’établit comme suit :
fimbriaria Cramer = imperata Gn. = poecilmidia Butl. = stricte-
fini b riaria Obtli .
M. Prout a, de plus, décrit dans les Annals and Magazine of
Natural History , sér. 8, vol. YI, octobre 1910, la Leuciris bene-
ciliata qui est identique à stricte fimbriaria var. minutepunctaria
Übtli., fig. 3312, pl. CCCXCII. Dans les mêmes Aimais, sér. 8,
vol. YIÏI, décembre 1911, M. Prout remarque qu’en créant
benecliata il a malheureusement comparé sa ciliation à celle de
mysieriotis et non à celle de la vraie fimbriaria et il admet qu’il
soit possible, quoique peu probable, que beneciliata ne soit
qu’une race locale de fimbriaria Cramer.
Enfin M. Warren nommait fimbrialis Stoll = institata Gn.
l’espèce figurée par M. Oberthür sous le n.° 3310, figure qui se
rapporte assez bien au n° 4 de la planche 16 de Stoll, sauf les
deux points costaux; mais si j’examine avec attention les 64 spé¬
cimens de ce groupe réunis dans ma collection, j’aperçois
plusieurs exemplaires marquant distinctement ces mêmes points
costaux. Or, ces points sont, en fait, les départs de lignes obso¬
lescentes et ce sont ces lignes qu’on retrouve complètes dans la
beneciliata. Stoll, dans sa figure, les a exagérés et il a trop
noirci la côte qui contient bien, du reste, de fines stries noires.
En somme, à la base de ce chaos, se trouvent deux figures qui,
comparées à beaucoup d’autres, peuvent être appelées bonnes.
Qui a raison P
Pour ma part et tout bien examiné, je propose, jusqu’à plus
ample informé, les synonymies suivantes :
Leuciris fimbriaria Cram. || imperata Gn. — poecilmidia Butl. =
stricte fini briaria Obtli .
Leuciris beneciliata, Vroui ^ stricte fimbriaria var. minutepunc¬
taria Obtli., subsp. de la précédente ?
Leuciris fimbrialis .Stoll = institata Gn. M fimbriaria Obtli. =
imp erata Obtli .
Le groupe comprend encore trois autres espèces : Leuciris mys-
teriotis Prout qui ne diffère des grands exemplaires de fimbriaria
que par sa ciliation des antennes plus courte, amplimargo Warr.
et latimargo Warren.
— 9 —
Ophthalmophora amphïssaria, Obth.
L’insecte, que M. Oberthür a décrit et figuré sous ce nom
p. 133, pi. CCCXCII, fig. 3319 et 3320, doit être le même que
celui que j’ai nommé pepitci ( Annales de la Société entomologique
de Belgique , tome XL, 1896, p. 144). Dans les figures 3319 et
3320, les deux points métalliques des inférieures semblent plus
rapprochés . Chez pepiia, le petit point submarginal est situé
entre 4 et le pli remplaçant la 5. J’ai l’espèce de l’Equateur, du
Sud-Brésil et du Venezuela.
Ophthalmophora plutus, Obth.
Cette espèce, représentée pl. CCCXCIII, fig. 3325, est la même
qu ’ Opisthoxia fulvistrota Dognin ( Annales de la Société eut.
de Belgique , tome LIT, 1908, p. 26T).
Ophthalmophora croesus, Obth.
Semble identique à Opisthoxia nitidisquama Warren (N évi¬
tâtes Zoologicae , yoI. IV, 1897, p. 461), mais M. Oberthür dit
que le cf a les antennes filiformes ; or nitidisquama les a crénelées?
Ophthalmophora boBivarï, Obth.
Même espèce qu.’ Ophthalmophora plirynearia Schaus ( Annals
and Magazine of Natural History, sér. 8, vol. IX, avril 1912).
J'ai cette espèce de Costa-Bica et de Colombie. Dans mes exem¬
plaires la ligne médiane arrondie du dessus des supérieures, qui se
laisse deviner dans la figure 3328, est légèrement plus accentuée.
Ophthalmophora superamabilis, Obth.
L’espèce a été décrite par Warren comme Opisthoxia laticla va
dans les Novitates Zoologicae , vol. XI, p. 542. A la page 543 du
même ouvrage, Warren a décrit F Opisthoxia vigilans qui est
l’espèce la plus voisine à’amabilis Cramer que je connaisse.
— 10 —
DSOPTIDÂE
Myonia prirmjla3 sp. nov.
Cf 34 mill. — Palpes jaune pâle, noircissant sur les côtés, la
base jaune vif; front jaune pâle ; ver tex (entre les antennes) et
sommet de la tête noirs, ce dernier pointé de jaune pâle; collier
noir avec deux points jaune pâle; le cou jaune vif; ptérygodes
noirs bordés de jaune; dessus du thorax et de l’abdomen noir
avec deux bandes longitudinales jaunes; le ventre et les pattes
jaune pâle, ces dernières brunissant en partie. Dessus des supé¬
rieures brun sombre, les nervures en grande partie jaune pâle,
marqué de deux taclies jaune vif : la première, partant du milieu
du bord interne qu'elle occupe sur un bon tiers, à bord intérieur
oblique jusqu’à la médiane avant la 2, dépassant un peu la
médiane en avant de 3, à bord extérieur arrondi de ce point •(il 3)
sur 2 et le pli, puis rentrant au. bord interne; la seconde tache
petite, aplatie, adossée à la moitié supérieure de la discale avec
une petite pointe sous la 10, irrégulière de là à la 5 qu’elle
dépasse un peu en dessous; frange concolore à pointe pâle.
Dessus des inférieures d’un brun plus sombre, les nervures conco-
lores avec une large facile centrale jaune vif occupant les trois
cinquièmes sur le milieu du bord abdominal, la base restant
brune, à bord extérieur assez droit, anguleux entre 5 et 6, puis
remontant sur la côte, la bordure assez large et égale ; la frange
concolore à pointe blanchissante. Dessous pareil, mais les deux
taclies des premières ailes agrandies et se touchant presque vers
l’angle inférieur discocellulaire, les nervures restant couleur du
fond; la base des inférieures jaunissant presque entièrement.
XJn cf ■; Loja, Equateur.
Q 38 mill. — - Je crois pouvoir rapporter à cette espèce une Q
du Brésil, ex Staudinger, laquelle offre pourtant les différences
suivantes : aux supérieures la première tache s’amincit sur le
bord interne qu’elle atteint bien pourtant ; la seconde tache,
postdiscale, s’agrandit, mais occupe le même emplacement. Aux
inférieures, en dessous, la tache ne remonte pas à la côte et s’ar¬
rête à la souseostale, la base restant brune, mais la première
moitié de l’extrême bord costal jaunit.
Primula est à placer tout auprès de Myonia graba Druce, dont
elle pourrait bien n’être qu'une variété ou une race ; graba a été
décrite du Bio-Napo, Pérou.
— 11 —
Myonia. bîpîa^ïata. peruviana, ,subsp. nov.
32 et 34 mill. — Diffère de biplagidta, espèce décrite par
Warren de Bolivie, par le développement en dessus des supé¬
rieures de la taclie jaune interne.
Palpes blanc jaunâtre ombrés de noir par côtés; front blanc
jaunâtre ; sommet de la tête noir; milieu du collier noir pointé
de blanc jaunâtre, les côtés et le cou jaune vif ; ptéry godes lisérés
de jaune pâle et vif à centre noir ; thorax et dessus du corps
ïioirs avec quatre lignes de taches jaunes entrecoupées, les deux
séries dorsales jaune vif, les deux séries latérales plus fines,
d’abord jaune vif, puis blanc jaunâtre; ventre et pattes blanc
jaunâtre, ces dernières grisant un peu. Dessus des supérieures
brun bronzé avec toutes les nervures et plis blanc jaunâtre et
deux taches jaune vif : la première couvrant tout l’espace sous-
médian entre la 1 et la médiane de la base à la naissance de 3,
puis allongée et arrondie sur 2 et le pli sousmédian jusqu’à un
peu plus de deux millimètres du bord ; la seconde, ovale irrégu¬
lière, adossée à l’extrémité supérieure de la cellule qu’elle coupe
en ligne droite de 10 à 5, remontant jusqu’à la 11 et dépassant
la 5. Dessus des inférieures d’un brun plus sombre, les nervures
concolores, avec une large tache centrale jaune vif occupant les
quatre premiers cinquièmes du bord abdominal, à bord extérieur
presque droit rentrant entre 5 et 6 qu’elle dépasse jusque vers
la 8 pour rentrer dans la cellule jusqu’à la base, le bord costal
restant noir ; la bordure terminale noire ayant une épaisseur
d’environ deux millimètres ; le bord abdominal frangé de noi¬
râtre. Dessous pareil avec tendance pour les taches de s’agrandir,
les supérieures plus noires avec les nervures concolores. Franges
concolores à pointes blanchissantes.
La tonalité du jaune varie dans les deux cf'cf ; le jaune du type
(le plus petit) est très sensiblement plus vif.
Deux cfcf ; Pérou, ex Staudinger.
SE&VSATUeiDAE
C@romdïa. rybfsvesiaj sp. nov.
52 mill. — Palpes à dessus brun rougeâtre sombre, garnis de
poils bruns et clairs ; tête et thorax brun foncé avec quelques
poils clairs en avant ; poitrine garnie de poils testacés ; première
— 12
paire de pattes testacée finement annelée d’oehraeé aux jointures
(l'abdomen manque). Dessus des supérieures brun, finement
semé d’atomes ochracés, rougeâtres et lilacés et traversé par une
série de lignes brun noir en partie festonnées, les nervures
ocliracées rougeâtres ; un trait noir discal finement liséré de lilacé
en avant ; côte coupée par une série de taclies ocliracées, plusieurs
donnant naissance à des séries de lignes : une basilaire et trois
subbasilaires à lignes incomplètes ; deux antémédianes dont les
lignes irrégulières et obliques atteignent le bord interne à peu
près au milieu ; trois médianes non suivies de lignes ; deux post¬
médianes à lignes bien festonnées de la côte à la 4, puis à ligne
simple, oblique en dehors, finissant avant l’angle interne ; quatre
taches subterminales non suivies de lignes ; entre ces lignes
ocliracées et dans la partie subterminale de l’aile, une série de
lignes noires festonnées, finement séparées entre elles par des
semis d’atomes clairs et lilacés ; bord terminal clair traversé par
une ligne noire, oblique entre chaque nervure; frange concolore.
Dessus des inférieures brun, couvert de poils dans sa première
moitié, les nervures de 1 à 5 s’ochraçant au second tiers, un petit
semis d’écailles lilacées entre 1 et 2 se prolongeant en deux lignes
ténues; un fin liséré terminal ochracé, puis noir partant de 7,
s’élargissant entre 5 et 1 pour former comme quatre petits yeux,
la queue très courte et subcarrée. Dessous brun noirâtre avec la
côte et tout l’espace apical testacés ; un gros point noir discal ;
une bande oeliraeée postmédiane, à peine arrondie de la côte à
la 4, puis assez droite jusqu’à l’angle avec de fines rentrées sur
les nervures ; l’espace terminal s’ochraçant. Dessous des infé¬
rieures testacé, traversé par une série de fines lignes brunes fes¬
tonnées parallèles et une bande ochracée postmédiane également
festonnée, presque droite et faisant suite à la ligne des supé¬
rieures. Franges noircissant, pointées de blanc sur la queue et
vers l’apex des secondes ailes..
Un cf pris par Fassl, le 18 juillet 1908, au Eio-Aguatlial
(1.600 mètres), Colombie.
A placer auprès de Coronidia oenophlebia Hampson.
Imprimerie Obertlmr, Tienne; — Paris (5293-19)
EN VENTE
à la Librairie A. HERMANN <& FILS
6, Rue de la Sorbonne , PARIS ( 5e. J
Dognin (P.). — Lépidoptères de Loja et environs (Équateur),
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lre livraison, 2 pi. col . 14 fr.
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fascicules I à XVII (1910-1919) . 20 fr.
HÊTÉROCÈRES
NOUVEAUX
L’AMERIQUE DU SUD
PAR
Paul DOGNIN
Fascicule XVIII
20 MAI 1920
IMPRIMERIE OBERTHUR, RENNES
1920
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HETEROCERES
NOUVEAUX
L’AMÉRIQUE DU SUD
PAR
Paul DOGNIN
Fascicule XVIII
20 MAI 1920
IMPRIMERIE OBERTHUR, RENNES
1920
Paul DOGNIN
HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX
DE L’AMÉRIQUE DU SUD
S^OCTUIDAE
NOCTUBNAE
Polygnampta vertipwrîctata. $p. nov.
34 mill. — Supérieures à bord terminal coudé sur 4. Antennes
ochracé pâle à gaine blanc crémeux ; palpes à dessus brunissant,
le dessous ochracé pâle ; tête, thorax, ventre, pattes et les quatre
ailes d’un blanc crémeux légèrement rosé. Supérieures avec un
point basilaire noir sur la médiane ; un gros point extrabasilaire
jaune, accompagné de noir, également sur la médiane et un
point noir au-dessus sur la sous-costale; une série antémédiane
arrondie de points nervuraux noirs sur la sous-médiane, 1°, la
médiane, la sous-costale et la costale, complétée par un gros
point jaune cellulaire sur le pli; une touffe semilunulée de
poils blancs surmontée de jaune sur la discocellulaire; une série
postmédiane arrondie postdiscalement de points nervuraux noirs
sur la sous-médiane, le, 2, 3, 4, 5 et 6, quelques-uns de ces
points suivis de petites irrorations blanches ; quelques tout petits
points terminaux noirs entre 6 et T, 3 et l’angle interne. Dessus
des inférieures avec une série postmédiane de points nervuraux
noirs, simple sur 6, 5, 4 et 3 (ces deux derniers en dehors),
géminée sur 2, le pli et lb avec une tache jaune entre ces
quatre derniers points ; une série terminale de points intraner-
vuraux noirs presque complète. Dessous des supérieures s’ochra-
çant légèrement avec une tache discale semilunulée noire; une
ligne postmédiane irrorée noire de le à 6 qu’elle dépasse ; les
petites taches terminales comme en dessus. Dessous des secondes
ailes avec une tache discale noire semilunulée, les taches termi¬
nales diffusées de 4 à 7, faibles par ailleurs. Franges concolores.
Un cf; Guyane anglaise.
4
LIPARIDAE
T rochuda caramata sp. nov.
Cf 44, Q 50 mill. — Je rappelle que dorénavant je mesure
suivant la méthode de Sir Geo. F. Hampson, c’est-à-dire du
milieu du thorax à l’apex des supérieures, puis doublant.
Port et aspect des espèces du G. Norape Wlk. (—G. Carama
Wlk).
Cf. — Palpes à dessus brun noir, les poils du dessous blancs;
front, tête, thorax, corps et pattes blancs, le dessus des tibias
et tarses de la première paire noircissants intérieurement, les
tibias garnis de longs poils blancs. Les quatre ailes blanches à
écailles luisantes ; la côte des supérieures noircissant assez large¬
ment en dessous, la teinte noire diminuée au dernier quart mais
sensible presque jusqu’à l’apex. Franges blanches.
Q à antennes plus courtement pectinées, entièrement blanche
comme le cf, le dessous de la côte restant blanc, les palpes et
intérieurs des pattes plus faiblement noircis.
Une paire; Loja, Equateur.
? Trochuda medinata sp. nov.
Cf 32, Q 40 mill. — Antennes du cf fortement pectinées jus¬
qu’au sommet, de la Q dentées, chaque dent terminée par un
poil ténu à peine perceptible. Supérieures plutôt allongées, à
bord terminal arrondi et l’angle fuyant ; 2 de bien avant l’angle
cellulaire; 3, 4 de l’angle; 5 tout auprès de 4; 6 de l’angle
supérieur, ainsi que T ; 8, 9 tigés sur 7 ; 10 partant également
de 7, sur sa base. Inférieures avec 6, 7 très courtement tigés,
de l’angle supérieur cellulaire. Antennes du cf ochracées, le
dessus de la gaine blanc; antennes de la Q brunissantes, le
dessus blanc. Tête, thorax, ventre eX pattes blancs, les pattes
brunissant en dedans, garnies de longs poils blancs ; dessus de
l’abdomen jaunissant couvert de longs poils blancs; palpes brun
noir quelques poils brun noir autour des yeux. Les quatre ailes
blanc pur, satinées, les écailles poilues surtout dans la première
moitié ; franges blanc pur.
Plusieurs cfcf, une Q ; Médina, est de la Colombie, 500 mètres
(Fassl).
Staetherinia alyzia sp. nov.
30 mill. — Antennes fortement pectinées jusqu’au sommet,
à gaine noisette pâle finement sablée d’atomes rougeâtres ;
palpes ochracés à pointes brunâtres, rougissants sur le côté ; tête,
thorax et corps ochracés ; pattes ochracées mêlées de quelques
poils rougissants. Supérieures à bord terminal incurvé sous
l’apex, coudé sur 4, 5, à dessus noisette clair, traversé par les
dessins bruns suivants, à peu près également espacés l’un de
l’autre : une irroration transversale partant du premier quart
costal, rentrant sous la médiane; une fine ligne antémédiane
bien nette, très légèrement anguleuse sous-costalement puis
rentrant intérieurement surtout sous la 1 ; une irroration
médiane, diffusée en dehors, ne débordant pas intérieurement la
discocellulaire, mais rentrant sous elle intérieurement presque
jusqu’à la première ligne ; une fine ligne postmédiane, légère¬
ment flexueuse, arrondie, assez parallèle à l’ antémédiane dont
elle se rapproche pourtant au bord interne; une fine ligne sub¬
terminale à peu près parallèle à la postmédiane; la région
costale irrorée sur le dernier tiers. Dessus des inférieures jaune
ochracé traversé par une fine postmédiane rougeâtre (rappel de
la ligne du dessous) et une touffe de poils rougeâtres au-dessus
de l’angle anal. Dessous des supérieures jaune ochracé avec le
rappel costal des deux premières lignes et de l’irroration médiane,
la région costale noisette pâle. Dessous des inférieures noisette
pâle avec un petit point discal et trois fines lignes ténues
brunâtres, savoir : une antémédiane droite, très incomplète; une
postmédiane lunulée, rentrant entre 5 et 6, T et 8 ; une subter¬
minale formée de points intranervuraux, parallèle au bord.
Un cf; Saint-Laurent-du-Maroni, Guyane française (Le
Moult).
CALLIMORPHIDAE
Crocomela rhombifera sp. nov.
44 mill. — Antennes, palpes, tête, pattes et corps noirs, à
reflets vert bleuté métallique, le ventre et les pattes plus mats.
Les quatre ailes noires à reflets bleutés ; les supérieures avec
une très large tache jaune orangé en forme de losange; la pointe
intérieure entre la base de la sous-costale et de la 1 ; la pointe
extérieure entre 3 et 4 à deux millimètres du bord à peine; le
— 6 —
bord supérieur longeant la sous-costale, puis la dépassant sur
un certain espace avant le milieu, mais la sous-costale restant
toujours noire, puis, devers le milieu, droit, oblique jusqu’au
milieu de 3 et 4 ; le bord inférieur droit oblique du même point
jusqu’au pli sous-médian, puis, aplati, rentrant au-dessus de la 1
(la pointe extérieure du losange ayant ainsi ses deux bords sensi¬
blement de même inclinaison) ; franges noires. Dessous pareil,
les bords du losange moins nets.
Cauca, Colombie ; une Q due à l’amabilité du très cher frère
Apollinaire-Marie .
EUFTEROTIDAE
Zanola lychnica sp. nov.
Cette espèce qui, à première vue, pourrait sembler un dimi¬
nutif de Zanolo verago Cramer, a le même port et aspect et sans
doute varie comme verago.
28 mill. — Palpes, antennes, tête, corps et pattes bruns, le
thorax mêlé de quelques poils blancs. Dessus des supérieures
brun rougeâtre varié avec une ligne antémédiane blanche,
quittant la côte au premier cinquième, anguleuse sur la sous-
costale, tremblée et droite légèrement en dehors jusqu’au bord
interne ou la ligne est plus écartée de la base qu’au départ, un
fond brun sombre précède 1a. ligne qui est -finement lisérée de
brun sombre en dehors puis suivie d’une irroration ochracé fauve
(sur le cotype une petite irroration blanche continue la ligne
droite jusqu'à la côte) ; un trait discal blanc virgulaire pupillé
de brun au sommet (surmonté dans le cotype d’une irroration
blanche costale) ; une irroration brune en forme de ligne épaisse
comme dans verago ( plus nette dans le cotype) part du milieu
du bord interne et forme un angle aigu en dehors de la cellule ;
une ligne postmédiane blanche au départ jusque vers la 4, puis
brune et lisérée de blanc sur le bord interne, surmontée d’une
petite irroration blanche costale, fortement arrondie en dehors
de 4 à 7 puis rentrant et légèrement arrondie à nouveau sur
la 1 ; une fine subterminale brune, lunulée en dedans et qui
coupe une série de taches terminales ochracé fauve, plus ou
moins recouvertes par le brun du fond; ces taches sont : une
apicale toute petite ; une grande tache entre 6 et 4 rentrant inté¬
rieurement jusqu’à la postmédiane; une tache entre 7 et 6 moitié
plus petite, coupée par la subterminale ; deux taches petites
entre 4 et 3, 3 et 2 bordées par la subterminale ; la tache de
l’angle sous la 2 arrivant à moitié distance de la postmédiane
(dans le cotype presque la totalité de ces taches disparaît sous
la couleur du fond) ; franges brun rougeâtre. Dessus des infé¬
rieures et franges d’un brun plus clair uni. Dessous des premières
ailes brunâtre clair (d’un luisant ochracé dans le type sous un
certain jour) traversé par un vague rappel de la médiane angu¬
leuse, puis par une fine postmédiane arrondie, avec quelques
traces des taches terminales et de la dernière ligne. Dessous des
inférieures brun clair, varié, avec une large ligne brun sombre
irrorée, droite, formant un angle aigu au delà de la discocellu -
laire entre 5 et 6; un trait discal noir en partie liséré de blanc;
une fine postmédiane noire flexueuse fortement en dehors sur
5, 6; une ligne irrorée brun sombre, oblique de l’extrémité de
8 à la jonction de 7 et 6 (7 et 6, soit dit en passant, plus cour-
tement tigés dans le type que dans le cotype) ; une ombre irrorée
brune terminale.
Deux cfcf; le type pris à Madré de Dios, 500 à 1.200 mètres,
Pérou Sud (Fassl) ; le cotype indiqué simplement du Pérou
(Le Moult).
GEOMETRIDAE
Macrotes netrix Cramer et Macrotes cordovaria Guénée.
Dans mon fascicule XVII, 1er décembre* 1919, page 6, j’ai
cru pouvoir réunir, sur des matériaux bien maigres il est vrai,
Macrotes cordovaria Guénée à Macrotes netrix Cramer. M. Louis-
B. Prout me mande que c’est une erreur et que les deux espèces
sont parfaitement distinctes. Je m’empresse d’accueillir cette
rectification et profite de l’occasion pour en bien remercier mon
aimable correspondant.
ATTACIDAE
Hylesia pachobex sp. nov.
Cf 44 mill. — De tonalité brunâtre très légèrement testacée
et moins noirâtre que chez la Q, les antennes et le dessus du
corps s’ochraçant, quelques poils ochracés aux pattes. Supé¬
rieures avec une antémédiane en dehors sous-costalement, la
c
— 8 — .
discocellulaire droite, plus teintée, formant tache ; une post¬
médiane oblique, rapprochée de la diseocellulaire, droite et
sensiblement parallèle au bord terminal; une irroration termi¬
nale festonnée intérieurement de 4 à 7. Inférieures avec une
faible petite marque discale; la postmédiane oblique et droite;
la ligne terminale indistincte. Franges concolores. Dessous sans
dessins apparents.
Ç> 60 mill. — Noirâtre tirant sur le brun, le dessus de
T abdomen semé de quelques poils blancs et vag uement ochraeés.
Les quatre ailes noirâtre clair, les lignes larges, pâles, comme
fondues dans le fond. Supérieures avec une antémédiane oblique
de la cote, très anguleuse sous-costalement et en dehors dans la
cellule, rentrant sous la médiane d’où elle repart à la naissance
de 2, face au point de départ costal ; une médiane, à peu près
parallèle, de la naissance de 3 au bord interne, cette médiane
reparaissant très vaguement sous la côte où elle s’arrondit jusque
sous la 5 en dehors de la tache discoeellulaire ; une postmédiane
oblique, presque parallèle au bord terminal, faiblement angu¬
leuse sur 6: une irroration terminale de l’angle interne à la 4
puis sur l’apex, reliée entre 4 et 7 par une série de festons
rentrant intérieurement et vaguement lisérés terminalement ; la
discocellulaire droite, plus sombre, formant tache. Inférieures
avec l’accumulation discale moins marquée; une postmédiane
arrondie et une très vague bande terminale qu’il faut deviner
(les lignes des secondes ailes moins distinctes encore que celles
des supérieures). Franges concolores. Dessous sans dessins
sensibles.
Une paire; Pacho, Cordillères de l’Est, 2.200 mètres, Colombie
(Fassl),
Cette espèce rappelle de près Hylesia athlia Dyar dont elle se
distingue par ses ailes supérieures moins arrondies, à bord
terminal plus oblique et plus droit et la ligne postmédiane de
ses premières ailes plus rapprochée de la discoeellulaire et plus
oblique.
COSSIDAE
Givira diffltaa Sp. nov.
32 mill. — Un peu plus petite, mais de même port et de
même aspect, cette espèce se placera tout auprès de Givira
(. Eugivira ) flavescens milii décrit de San-Salvador. Antennes
ochraeées ; tête, corps et dessus des supérieures d’un jaune
— 9
ochracé pâle et terne, le dessus des inférieures et le dessous des
quatre ailes de même tonalité mais plus claire. Palpes et pattes
mêlées d’ochracé et de noir ; tête, thorax, dessus de l’abdomen
et ventre sablés de poils noirs qui s’accumulent sur les premiers
anneaux du dessus et en dessous. Dessus des supérieures avec
la côte coupée par une série ininterrompue jusque peu avant
l’apex de lignes noires dont le cours s’interrompt sur le premier
quart interne sous-médian et dans la cellule ; ces lignes se
diffusent, notamment sur le bord interne et en dehors de la
cellule surtout entre 2 et 5 ; terminalement les lignes noires
cessent et sont remplacées par trois rangées intranervurales de
taches irrorées fauves, diffusées dans le fond; franges ochracées
fortement sablées de noir. Dessus des secondes ailes ochracé pâle
uni, la frange avec quelques poils noirs à l’extrémité des nervures,
notamment sur les 2 (et le. Dessous des supérieures avec le
rappel des lignes sur la côte et un rappel plus vague de l’ombre
postcellulaire entre 2 et 5 et des lignes au delà de la discocellu¬
laire ; la frange noirâtre pâle coupée d’ochracé entre les nervures.
Dessous des inférieures comme en dessus, la côte coupée de
départs de lignes noires comme aux premières ailes.
La Rioja, République Argentine; un cf que je dois à la
grande amabilité de M. le Docteur Eugenio Giacomelli.
HYPOPTIDAE
Hypopta ramuiosa sp, nov.
22 et 24 mill. — Tête, corps et pattes gris noirâtre. Dessus
des supérieures gris noirâtre irroré de blanc sous-médianement
après la seconde ligne, avec les lignes noires suivantes : une
fine basilaire ; une extrabasilaire plus épaisse ; trois autres
lignes fines (ces cinq dignes irrégulièrement transversales et
parallèles) ; une faible ligne sur la discocellulaire suivie dans
la seconde partie de l’aile, par un réseau irrégulier de lignes
réticulées, parmi lesquelles se distinguent la subterminale plus
épaisse, accompagnée d’une petite irroration blanche de 6 à la
côte, puis une ligne plus épaisse également oblique, partant du
milieu de la 2, remontant jusqu’au milieu de 4 et 5 et émettant
trois rameaux arrondis se terminant en points sur les extrémités
des 4, 3 et 2, continuée au delà par une fine ligne terminale
dentée avec points sur 5, 6, T, 8 et 9. Dessus des inférieures
gris blanchâtre, couvert de fines lignes réticulées, la terminale
— , 10 —
dentée tachant les extrémités nervurales. Franges blanches et
noires. Dessous gris avec le rappel de toutes les lignes du dessus,
la côte des premières ailes coupée de blanc.
La Rioja, République Argentine; deux cTc? dus à h amabilité
de M. le Docteur Eugenio Giacomelli.
Hypopta. racana sp. nov.
28 milll — Palpes, tête, thorax et dessus du corps noirâtres,
le thorax ponctué par deux points noirs aux épaulettes et deux
points noirs, plus rapprochés, centraux. Dessus des supérieures
sablé et strié de noir, plus clair centralement, avec les points
noirs fortement marqués, auréolés la plupart de blanc, suivants :
un petit point basilaire costal; un gros point sous-médian; une
ligne antémédiane presque droite de cinq gros points intraner-
vuraux de la côte à la lb, terminée par deux points sur le bord
interne (un petit, intérieur, et un gros extérieur) ; un semis
médian de petits points dont deux sur la côte, le reste sur le
dernier tiers cellulaire; une série postmédiane, arrondie en
dehors, formée par deux petits points costal et subcostal, un
très gros point de 5 à 7 à cheval sur 6, un gros point à cheval
sur 4 et un petit point sur 3 ; une série subterminale oblique
de quatre points intranervuraux de 6 à 10. Dessus des infé¬
rieures blanchâtre grisant terminalement avec une succession
de taches noirâtres diffusées, formant des lignes parallèles
plus complètes sur la seconde moitié et ponctuées par un
gros point postmédian entre 5 et 6 et une série subterminale
de points sur 4 et de 5 à 8. Franges noirâtres coupées de clair.
Dessous des quatre ailes avec le rappel des dessins du dessus,
moins nets et moins vifs aux supérieures.
En cf; Mendoza (G. S. Reed).
LASIOCASV3PIDAE
Cflaphe sïgrrsifera Sp. nov.
30 mili. - — Tête et dessus du corps brun foncé, test ace par
places, couverts de longs poils dont une forte touffe sur les
premiers anneaux et une sur le thorax ; palpes, pattes et dessous
du corps d’un brun plus clair. Dessus des supérieures brun foncé
avec la côte irrorée de noir un peu avant le milieu, cette irro¬
ration traversant la cellule jusqu’à la médiane; une ligne post-
— 11 —
médiane fondue dans le fond et qu’il faut deviner, vaguement
ponctuée de clair, oblique de la côte puis coudée et rentrant
intérieurement; une ligne subterminale encore plus oblique de
la côte jusqu’à la 5, puis parallèle au bord et formée de lunules
mtranervurales éclairées en dehors (les départs costaux de ces
deux lignes brun noir ; enfin, ce qui fera reconnaître cette espèce
à première vue, un double trait clair, droit de la base cellulaire
au bord terminal juste au-dessus de lb, double trait qui figure
parfaitement un bâton, un peu avant la base interne duquel un
second double trait clair à angle droit, allant du bâton au bord
interne, peut très bien figurer un petit drapeau ; du milieu du
bâton un trait clair simple relie une seconde fois celui-ci au bord
interne ; franges brun foncé marquées d’un faible petit point clair
aux extrémités nervurales. Dessus des inférieures d’un brun plus
clair avec la vague indication à l’apex d’un départ de ligne, la
frange coneolore. Dessous des quatre ailes brun clair uni.
Un cf; Pérou (Le Moult).
PEROPHORIDAE
Lacosoma ladema sp. nov.
34 mill. — Palpes, front et coxae rose orangé pâle ; antennes
blondes à tige blanche ; tête et thorax couverts de longs poils
blanc rosé ; dessus de l’abdomen avec de longs poils blancs et
blonds. Dessus des quatre ailes d’un olive très pâle ; les supé¬
rieures sablées de blanc tout le long de la côte, sauf à l’extrême
bord, et sur tout l’espace intérieur jusqu’à la ligne postmédiane ;
les inférieures sablées de blanc sur la moitié interne et abdo¬
minale; le bord interne des premières ailes et toute la moitié
abdominale des secondes ailes couverts de poils blancs. Les quatre
ailes avec une ligne postmédiane commune d’un vert olive un
peu plus teinté, très légèrement sinueuse et assez parallèle au
bord dans les supérieures, un peu plus centrale et arrondie aux
inférieures. Les premières ailes avec un trait discal noir recou¬
vert d’écailles blanches et l’irroration blanche usuelle en demi-
cercle allant de l’apex à l’extrémité de 3. Les inférieures avec
une tache discale noire cachée sous les écailles blanches. Dessous
avec la même ligne commune ; les supérieures teintées d’ocre rosé
jusqu’à la ligne avec la tache discale noire, la région terminale
olivâtre avec l’irroration blanche semi-circulaire ; les inférieures
blanches jusqu’à la ligne avec le point discal noir, la région
12
terminale olivâtre sablée de blanc sur la moitié abdominale.
Franges concolores pointées de clair.
Un cf ; Muzo, 400 à 800 mètres, Colombie (Fassl).
Cette espèce est toute voisine de Lacosoma (Perophora) rosea
mihi, mais sa ligne postmédiane est moins rapprochée des bords,
plus droite et moins sinuée aux premières ailes et les bords termi¬
naux sont plus dentelés. Très voisine également de Lacosoma
otalla Schaus.
MEGALOPYGIDAE
Edebessa obusta sp. nov.
40 à 42 mill. — Antennes, palpes, tête, thorax et pattes brun
noir, les poils pointés de blanc notamment aux pattes et sur le
thorax ; abdomen rouge brique, la base brun foncé ; la touffe
anale rouge ochracé. Dessus des supérieures rouge brique avec
la base brun foncé; la touffe anale rouge ochracé. Dessus des
supérieures rouge brique avec la base finement noire ; un mince
liséré noir costal s’élargissant sur le quart apical ; une plus
large bordure terminale noire pointant sur les nervures, notam¬
ment sur le et les taches internes noires suivantes : une très
large tache antémédiane irrégulière, séparée de l’extrême bord
costal par un mince filet rouge, le fond rouge rentrant sous la
médiane, détachant une petite tache sous la lb, coupée droite
dans la cellule et émettant une pointe sous 2 et sous 3,
cette dernière pointe suivie par trois taches intranervurales
de plus en plus allongées entre 3 et 6; un gros point discal,
à peu près rond ; le bord terminal noir sablé de blanc ; la
frange à base blanche, la pointe noire. Dessus des inférieures
rouge brique avec un liséré terminal noir, mince sur la côte,
s’élargissant un peu au bord terminal et pointant sur les ner¬
vures; une large bande noire occupant toute la seconde moitié,
séparée par un petit espace rouge des lisérés costal et terminal
ainsi que du bord abdominal, arrondie intérieurement et précédée
par une tache noire semi-circulaire avec laquelle elle forme un
gros œil rouge contenant la discocellulaire qui d’ailleurs reste
rouge comme le fond ; la frange comme aux premières ailes.
Dessous pareil, les taches noires avec légère tendance à se
suffuser, Pantémédiane des supérieures atteignant le bord costal.
Quatre cf.C?; la Union, rio Huacamayo, Carabaya, Pérou Sud-
Est (Rosenberg),
— 13
Cette espèce est très voisine cl ’Edebessa languciata Sclians,
décrite de Guyane; plusieurs exemplaires de Callao, Pérou, en
existent au Musée national de Washington.
HETEROGENEIDAE
Tanadema nucea sp. nov.
22 mill. — Palpes, tête, corps, pattes et dessus des supérieures
brun testacé ; ces dernières pâlissant légèrement après la première
ligne, avec l’extrême bord costal, la frange et deux fines lignes
brun foncé : une subterminale éloignée du bord d’un millimètre
et demi environ et à fort peu près parallèle à celui-ci et une
ligne oblique partant du bord interne à peu près vers le milieu
et cessant au-dessus de l’angle discal à un millimètre de la subter¬
minale sans atteindre la côte. Dessus des inférieures et dessous
des quatre ailes de même tonalité mas un peu plus claire, avec
les franges un peu plus teintées ; le dessous des inférieures sobre¬
ment sablé d’atomes plus teintés.
Un cf ; Saint-Laurent-du-Maroni, Guyane française (Le
Moult).
ACRAGIDAE
Anacraga nana sp. nov.
1T mill. — Antennes, tête, corps et dessus des supérieures
jaune d’or, ces dernières avec les écailles poilues en partie et le
dessous de teinte un peu moins vive. Dessus et dessous des
secondes ailes jaune citron vif. Franges concolores.
Un cf; Sâo Paulo, Brésil.
Imprimerie Oberthur, Rennes (1386-20).
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Dognin (P.); — Lépidoptères de Loja et environs (Équateur),
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HÉTÉROCÈRES
NOUVEAUX
DE
L’AMÉRIQUE DU SUD
Paul D.OGNIN
Fascicule XIX
8 JUILLET 1921
IMPRIMERIE OBERTHUR, RENNES
1921
§ L.
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Paul DOGNIN
v- . - ■■ ' " ' " . ’V. '
V. *? ...
04T
HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX
DE L’AMÉRIQUE DU SUD
AMATIDAE
Eucereon exprata. sp. nov.
43 mill. — Je mesure désormais suivant la méthode anglaise,
en doublant la longueur d’une des ailes supérieures. Palpes noirs
en dessus, avec trois taches blanches en dessous ; front avec deux
taches blanches lisérées de noir; vertex (entre les antennes) blanc
lavé d’ochracé ; collier et ptérygodes blancs avec quelques poils
noirs au centre et sur les côtés; métathorax noirâtre, avec une
grosse tache blanche dorsale; dessus de l’abdomen jaune oehre
avec une série de tout petits points blancs dorsaux et liséré de
noir par côté, la touffe anale noircissant; ventre blanc; pattes
blanches en dessous noircissant en dessus ; coxae noirs avec un
peu de blanc. Dessus des supérieures et nervures (sauf la disco¬
cellulaire qui est blanche) noirs, le dessin formé par les taches
allongées blanches suivantes : quatre petites taches basilaires
(costale, sous-costale, cellulaire et interne) ; une grosse tache
sous-médiane occupant toute la première moitié et suivie de trois
petites taches entre les départs des nervures 2 à 5 ; une large
tache centrale occupant la dernière partie de la cellule et la
première moitié entre 5 et 6 en passant sur la discocellulaire
blanche ; une toute petite tache sous-costale au-dessus de la disco¬
cellulaire; deux petites taches entre 6 et 8 un peu avant leur
milieu ; une toute petite tache sous-costale au-dessus de 8 ; une
petite tache terminale sur le pli sous-médian ; quelques petites
taches subterminales en partie obsolescentes de 2 à 6 ; deux petites
taches terminales sur 5 et 6. Frange noire „ à bord pâlissant.
Dessus des inférieures blanc, noircissant sur les bords et une
partie des nervures. Dessous pareil mais le blanc plus envahissant.
Une Q ; Amazones, Prata, 100 kilomètres de Para (Fassl).
hWlof
1
2
LiTHOSIAOAE
ARCTB AISSAE
Pi-umala wersusta sp. nov.
42 mill. Cette espèce a les antennes bipectinnées et se
placera auprès de Prumala muscosa Schaus. Palpes et antennes
brun clair, ces dernières verdissant au départ ; front vert pâle
avec quelques poils bruns en avant ; collier, thorax et corps vert
pâle, le milieu dorsal de b abdomen garni de longs poils brunâtres ;
pattes vert pâle brunissant aux jointures et aux extrémités.
Dessus des supérieures vert pâle avec les dessins brunâtres
suivants : la trace de deux points, sous-médian et interne, extra¬
basilaires ; une tache cellulaire occupant toute la largeur au
premier tiers de la cellule ; une petite tache occupant le haut de
la cellule à son extrémité ; un point adossé extérieurement à la
discocellulaire au-dessus de 5 ; un tout petit point entre 6 et 7
au départ; la trace d’un petit point médian sur le pli ; une bande
postmédiane oblique parallèle au bord de 1 à 7 continuée par un
point sous la 8, laissant vertes les nervures 1 et 7; un trait apical
oblique ; quelques atomes brunâtres à l’angle interne. Dessus
des inferieures d’un vert ochracé plus pâle encore que celui des
premières ailes avec deux petites taches, sous-médiane et subapi¬
cale, et quelques atomes subterminaux brunâtres. Dessous d’un
vert pâle plus uniforme aux quatre ailes, les taches plus nettes;
les supérieures avec les taches et points cellulaires, postdiscal,
sous la 7, la bande postmédiane, le trait apical et, eh plus,
quelques petits points subterminaux ; les inférieures avec deux
petits points avant et après la discocellulaire en outre des deux
taches subterminales. Les franges concolores.
XJn cf - rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
f Zatrephes iridescens
Rothschild,
var. purs, var. nov.
Diffère du type par la teinte blanche des ailes plus pures, les
deux lignes des supérieures plus contrastées ; les inférieures,
blanc pur sans trace de rosé ; l’abdomen blanc au départ avec
quelques poils rosés subdorsaux au milieu.
Deux cfcf ; Saint- Jean-du-Maroni (type); nouveau Chantier;
Guyane française (Le Moult).
Cette variété existe également au Musée national américain,
à Washington.
— 3 —
LIPARBDAE
Pernambis albescens sp. nov.
34 mill. — Les quatre ailes blanches ; supérieures, comme dans
Petnambis intervenata Schaus, avec tous les espaces intraner-
vuraux d’un brunâtre pâle plus teinté sur les bords, costal et
autres; inférieures avec les extrémités dé ces mêmes espaces
brunissants ; les dessous plus envahis par la suffusion brunâtre
pâle qui recouvre entièrement la région costale des secondes ailes.
Franges blanches. Touffe anale blanche.
Une Q ; Amérique du Sud.
Pernambis fuscescens sp. nov.
2b mill. — Antennes bipectinnées jusqu’au sommet, à gaine
blanche et lames ochracées. Palpes, tête, corps, pattes, dessus
et dessous des ailes et leurs franges brun clair ; le dessus des
supérieures avec le bord interne, les nervures 1, 2, 3, 4, 5 et les
plis sous-médian et cellulaire blancs ; les nervures 6, 7, 8 blan¬
chissant en partie, les autres nervures restant brunes mais se
détachant bien sur le fond.
Un cf ; Santiago del Esterro, Pépublique Argentine.
EUPTEROTIDAE
Apateîodes dîanita. sp. nov.
52 mill. i — Brun clair ochracé légèrement olivâtre ; palpes, une
touffe médiane sur le collier, bande dorsale au départ de
l’abdomen et touffe supérieure anale brun sombre. Supérieures
avec deux taches brun noir au premier quart du bord interne,
séparées par la 1, la tache inférieure prolongée vers la base, les
deux séparées de la première ligne par une éclaircie ; les lignes
fines, d’un brun plus sombre, au nombre de quatre : une extra-
basilaire arrondie, tremblée, suivie à environ deux millimètres
par une antémédiane un peu moins oblique de la côte ; une
postmédiane presque droite de la côte au bord interne (entre ces
deux dernières lignes un petit point discal, absent dans le
cotype); une subterminale écartée au bord interne d’un milli¬
mètre et demi de la troisième ligne, allant, à peine infléchie,
jusqu’à la pointe de la tache costale puis rentrant en avant de
2
4 —
celle-ci sur la côte ; cette tache costale brun noir, triangulaire,
à deux millimètres de l’apex, lisérée de blanc en dehors ; le fond
légèrement assombri entre les deux premières, les deux dernières
lignes et la région sous-apicale ; la frange concolore. Dessus des
inferieures assombri comme entre les lignes des premières ailes,
coupé par une petite bande médiane claire coudée sur 5 ; la frange
plus claire. Dessous des supérieures plus teinté que le dessus
avec un vague rappel du point discal, deux fines lignes arrondies
plus sombres: une postmédiane et, à quatre millimètres de celle-ci,
sur la côte, une subterminale, cette dernière lisérée de clair en
dehors et suivie par une irroration brun noir de l’apex1 à la 3 ;
une ligne blanche, oblique intérieurement, de la côte à la 6 peu
avant l’apex. Dessous des secondes ailes coupé par une ligne
postmédiane claire parallèle au bord mais légèrement coudée
sur 5, tout l’intérieur de l’aile brun noir, sauf le bord abdominal
qui reste clair ainsi que la première moitié costale ; dans cette
partie sombre on distingue un petit point discal et une fine ligne
médiane noirs, cette dernière parallèle à la subterminale ; la
région terminale brun clair; la frange un peu plus pâle.
Deux cfcf; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Espèce voisine d ’ Apatelodes diana mihi, mais plus petite,
semblable en dessus mais différant en dessous.
Apatelodes pitfcala sp. nov.
44 mill. — Brun testaeé soutenu. Palpes, une touffe médiane
sur le collier, la bande dorsale au départ de l’abdomen, la touffe
supérieure anale et la tache interne des supérieures d’un brun
marron foncé. Dessus des supérieures avec un nuage plus sombre
terminalement, traversé par quatre fines lignes : deux antémé-
dianes arrondies, la première plus oblique de la côte ; une
troisième ligne partant à peu près du milieu costal, également
arrondie et se perdant au delà du milieu du bord interne dans
une ombre plus teintée ; la quatrième ligne du bord interne
immédiatement après la troisième, droite jusque sous la 6 puis
anguleuse et rentrant sur la côte, lisérée en dehors par une teinte
pâle qui, elle, continue pour atteindre la côte peu avant l’apex;
la tache interne atteignant le pli sous-médian, accompagnée sur
le bord extérieur d’un minuscule petit point blanc. Dessus des
inférieures brun testaeé uni, un peu plus clair qu’aux premières
ailes, la ligne médiane indistincte. Dessous des supérieures d’un
brun testaeé pâle, s’ochraçant le long de la côte, avec la région
terminale brun marron de la 3 à la côte finement lisérée de clair
— 5 —
intérieurement. Dessous des inférieures testacé pâle costalement
et le long du bord abdominal jusqu’à la ligne subterminale, le
reste de l’aile teinté de brun marron plus sombre à l’angle, sur Ie
et en avant de la subterminale jusqu’à la 6, l’aile avec un tout
petit point discal indistinct et deux fines lignes : la première
médiane et arrondie ; la seconde arrondie jusqu’à la 5 puis plus
droite sur la côte, lisérée de clair en dehors.
Un cf; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Cette espèce est presque identique à Apatèlodes lapitha Druce,
elle en diffère par sa teinte plus rouge, la tache interne des supé¬
rieures non coupée d’un trait blanc, les inférieures plus largement
imagées de sombre en dessous avec la subterminale presque aussi
arrondie que le bord, alors que dans lapitha cette ligne est droite
de la 2 à la côte.
CERURBDAE
Farigia conspersata sp. nov.
40 mill. — Palpes brun roux mêlé d’ochraeé ; front brun roux ;
tête et thorax mêlés de poils blancs et brun roux ; dessus de
l’abdomen roussâtre, le dessous blanc crémeux. Dessus des supé¬
rieures blanc saupoudré de noir, marqué d’un assez gros point
discahnoir avec les lignes noires et diffuses suivantes : une ligne
basilaire géminée sur la côte, interrompue ; une antémédiane
géminée tremblée, assez droite; la postmédiane géminée immé¬
diatement suivie d’une subterminale, toutes deux simplement
indiquées par des taches sur la côte et vers le bord interne, leur
parcours sablé d’atopies noirs et traversé par trois irrorations
nervurales noires qui bordent et recouvrent les nervures 1, 4 et 6
jusqu’au bord terminal ; la région terminale blanche formant
comme trois taches entre ces irrorations ; l’extrême bord taché
de noir ; la frange blanche et noire. Dessus des inférieures blanc
très légèrement teinté de roussâtre très pâle ; les franges con co¬
lores. Dessous des quatre ailes blanc crémeux, légèrement
roussâtre sur la côte et les nervures des supérieures.
Deux cfcf ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
A placer auprès de Farigia hydriana Schaus.
IVBeragisa boliviarta sp. nov.
53 mill. — Cette espèce est la plus rapprochée que je connaisse
de Meragisa valdiviesoi mihi (Lépidoptères de Loja, pl. 5, fig. 8).
Tête et thorax mêlés de poils blancs et brunâtres; abdomen fauve
6 —
à dessus brunissant avec quelques poils blancs sur les côté ; dessus
des deux derniers anneaux et anus blancs pointés de noir. Dessus
des supérieures gris (c’est-à-dire fond blanc fortement sablé de
noir), avec les lignes noires suivantes : une basilaire géminée
modérément oblique de la côte puis se perdant dans le fond ; une
antémédiane géminée, un peu moins oblique et mieux dentée que
celle de valdiviesoi, à centre gris (couleur du fond) entre les deux
lignes ; un trait discal noir entouré de blanc, surmonté d'un trait
costal ; une postmédiane géminée partant du bord interne à quatre
millimètres de l’ antémédiane, bien lunulée, faiblement arrondie
du bord à la 3, en dehors de 4 à 6 d’où partent deux rameaux,
l’un rentrant, l’autre bien en dehors sur la côte ; cette ligne est
sur tout son parcours beaucoup moins nette, moins bien dessinée
et plus irrégulière que dans valdiviesoi ; une irroration rougeâtre
lilacée coupée de gris remplit l’espace interne entre ces deux
dernières lignes du bord à la médiane et continue après la cellule
jusqu’à la 7 ; quelques traces irrorées linéaires suivent la postmé¬
diane de la 3 à la côte ; deux points terminaux noirs à chaque
nervure précédés d’une ligne très irrégulière lisérée de blanc en
avant' et coupée par les nervures ; frange blanche piquée de noir.
Dessus des inférieures noirâtre avec la base et la région abdo¬
minale ochracées, le bord abdominal noircissant un peu avant
l’angle; la frange ochracée noircissant au-dessus de l’apex.
Dessous des quatre ailes noirâtre, les franges blanches ; supé¬
rieures avec l’extrême bord costal et le commencement du bord
interne oehracés ; inférieures s’oehraçant comme en dessus.
Une Q ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Hemiceras stigmata sp. nov.
45 mill. — Port d ’ Hemiceras nigricosta Schaus et aena mihi,
avec le sinus et les dents du bord interne aussi prononcés que dans
ces deux espèces. Dessus des quatre ailes absolument pareil à
celui d 'aena, les inférieures peut-être un peu plus claires et
marquées d’un stigma, absent dans a.ena\ ce stigma est brun
comme le bord et peu contrasté mais très net. Stigmata diffère
en dessus de nigricosta par l’absence du reflet lilacé médian des
supérieures et la ligne antémédiane profondément sinuée, alors
qu’elle est arrondie et tremblée dans nigricosta. Le dessous des
premières ailes est différent dans ces trois espèces ; dans nigricosta
il est d’un brunâtre uniforme, sauf à la base interne qui se teinte
d’ochracé pâle (de crémeux); dans aena la teinte ochracée envahit
la moitié inférieure et une grande partie du bord terminal, la
7 —
teinte brunâtre n’atteignant que le commencement de la 2, puis
les deux tiers de la 3, puis le bord entre 4 et 6 avec un prolon¬
gement terminal seulement de 6 à l’apex ; dans stigmata l’ochraeé
remonte un peu dans la cellule, sur la première moitié des 2, 3
et 4 jusqu’au pli cellulaire, puis subterminalement sur 6, 7 et 8,
le brunâtre teintant le bord terminal. Franges blanches aux
inférieures, dessus et dessous, dans stigmata comme dans aena,
franges brunes en dessus dans nigricosta ; la frange des supé¬
rieures pointées de blanc dans stigmata.
Un cf; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
GEOMETR0 DAE
Devarodes Xerors sp. nov.
28 mill. — Dessus des supérieures noir, la base blanche sauf
la côte qui reste noire, le noir débordant même légèrement dans
1a. cellule ; le blanc couvrant toute la première moitié sous-
médiane, son bord arrondi en dehors sur 3 puis rentrant sur le
départ de 2 et légèrement concave dans la cellule ; une tache
subterminale blanche entre 4 et 6. Dessus des inférieures blanc
avec une bordure terminale noire de trois millimètres à l’apex,
diminuant jusqu’à l’angle anal. Franges noires mélangées et
pointées de blanc. Dessous des premières ailes comme le dessus,
mais la tache subterminale se diffuse jusque sur la côte avant
l’apex. Dessous des inférieures également comme le dessus, mais
marqué en plus d’une tache irrégulière noire formant comme
deux virgules épaisses, la plus grosse de la côte à 7, 8, la seconde
sur le haut de la discocellulaire ; la frange blanche coupée de noir
aux nervures. Les nervures noires. Tête, antennes, thorax et
dessus de l’abdomen noirs, le ventre blanchissant.
Un cf; cuesta de Cillutincara, 3.000 à 3.200 mètres, Bolivie
(Fassl).
Nephodia luctâfera sp.'nov.
29 mill. — Je place cette espèce dans les Nephodias, parce
qu’elle semble faire partie du groupe des Nephodias pania Druce,
religiosa Thierry Mieg, etc..., mais je n’en connais pas la Q.
Dessus des supérieures noir, le premier tiers de l’aile blanc (le
noir et le blanc irrégulièrement fondus ensemble), la côte noire
jusqu’à la base, avec deux toutes petites éclaircies pâles subter¬
minales entre 5 et 7. Dessus des inférieures blanc avec une
— 8 —
bordure terminale noire régulière de trois millimètres de largeur.
Les franges noires, le bord abdominal avec quelques poils noirs.
Dessous pareil ; les supérieures sans les éclaircies subterminales,
mais avec un petit sablé d’atomes blanchâtres à l’apex. Antennes
noires, pattes à dessus noir et dessous blanc ; ptéry godes blancs
bordés de noir ; abdomen noir, le ventre blanchissant en partie.
Un cf ; rio S on go, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Nipteria bïsecta, sp. nov.
CfcT 34 et 40 mill., Q 44 mill. — Port de Nipteria subustata
Warren. Les deux sexes avec les supérieures légèrement falquées
et le bord terminal coudé sur 4, d’un gris ochracé clair. Supé¬
rieures avec la côte coupée de nombreuses stries brunes qui,
jusqu’à la ligne postmédiane, débordent dans la région sous-
costale, traversées par deux lignes brunes : une antémédiane très
légèrement arrondie, à peine dessinée et une postmédiane bien
marquée, droite, quittant le bord interne très peu après le milieu
pour aboutir à la côte à trois millimètres de l’apex ; cette ligne
se ponctue sur les nervures ; dans / la Q elle semble se dédoubler
de 4 à 5 par un rameau qui, s’il continuait, rentrerait sur la côte.
Inférieures traversées par une ligne médiane droite également
ponctuée, accompagnée par une ligne punctiforme légèrement
arrondie qui la touche au départ du bord abdominal pour aboutir
à la côte à un millimètre et demi d’elle ; les stries costales se
répandent jusqu’à ces lignes sur toute la surface de l’aile,
beaucoup plus nombreuses dans la Q . Franges eoneolores coupées
de brun pâle aux nervures. Dessous pareil mais plus fortement
teinté, les supérieures avec le centre brunissant jusqu’à la postmé¬
diane, les stries plus nombreuses, mieux marquées et envahissant
les bords terminaux. Pattes et antennes brun clair comme les
lignes; thorax et abdomen couleur des ailes.
Deux cfcf et une Q; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Nipteria insipida sp nov.
37 mill. — Les ailes amples. Dessus des supérieures d’un gris
ochracé brunâtre uniforme très finement sablé d’atomes avec un
petit point discal et deux lignes indistinctes à peine plus teintés
que le fond : une antémédiane arrondie qui se laisse à peine
deviner; une postmédiane arrondie dans le milieu de l’aile,
éloignée de quatre millimètres de l’angle interne et de cinq
millimètres de l’apex sur la côte. Dessus des inférieures de même
tonalité mais légèrement plus pâle ; sous un certain jour il semble
qu’une ligne médiane arrondie faisant suite à celle du dessus
traverse l’aile. Extrême bord des quatre ailes brun ; les franges
plus claires, couleur du fond. Dessous des quatre ailes de même
tonalité que le dessus mais un peu plus claire, sans dessins. Tête,
thorax et corps gris ochracé.
Deux cfcf ; Paramo del Quindiu, 3.800 mètres, Colombie
(Fassl).
ftëïpterïa parva sp. nov.
20 mill. — Les quatre ailes semi-diaphanes, d’un blanc grisant
légèrement avec une petite tache discale et une ligne postmédiane
diffusée commune, parallèle aux bords, à peine plus teintée que
le fond, les bords terminaux assombris ; les inférieures ayant, en
outre, une antémédiane diffusée à peine distincte ; les franges
concolores. Dessous pareil. Tête et corps concolores.
Une Q ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
g^ipteria. ï S Iota sp. nov.
34 mill. — - Dessus des supérieures gris brun avec le point
discal et deux lignes plus teintés : une antémédiane au premier
tiers coudée sous-costalement, puis droite ; une postmédiane à peu
près parallèle au bord, légèrement coudée sur 5 ; ces deux lignes
sont écartées l’une de l’autre de neuf millimètres sur la côte et
de cinq millimètres sur le bord interné. Dessus des inférieures
d’un gris plus clair. Dessous des quatre ailes gris brun avec le
point discal insensible aux supérieures et une ligne subterminale
commune bien marquée, arrondie comme le bord dont elle est
distante de trois millimètres ; aux supérieures cette ligne s’arrête
à la 4. Franges concolores; tête et thorax gris brun; abdomen
comme les inférieures.
Une Q; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Sauf l’écartement plus grand des lignes, cette espèce ressemble
parfaitement à un petit exemplaire de Nephodia impunctata
Thierry Mieg, mais ses antennes sont filiformes. Elle est voisine,
d’autre part, de Nipteria ftliforma Q mihi ; mais cette dernière
espèce n’a aucune ligue en dessous. Je profiterai de cette occasion
pour signaler que c’est à tort que j’ai accouplé à ma ûliforma Q
(Annales de la Société entomologique de Belgique, t. LYII,
p. 403, 1913) un cf de Loja, ce dernier est impunctata Thierry
— 10 —
Astyochia dentilinea sp. nov.
28 mill. — Tête blanche. Les quatre ailes semi-hyalines, gris
pâle à reflets rosés sous un certain angle, le bord terminal après
la ligne plus opaque, les dessins et nervures noirâtres, celles-ci
bien détachées sur le fond. Dessus des supérieures avec une grosse
tache sur la disooeellulaire de 4 à 6 et deux lignes arrondies bien
dentées : une antémédiane obsolescente qui se laisse deviner et
paraît même être précédée par une troisième ligne (extrabasi¬
laire) et une subterminale un peu plus incurvée que le bord.
Dessus des secondes ailes avec la tache discale et la subterminale
comme aux supérieures, cette dernière ligne aboutissant au bord
abdominal au-dessus de l’angle. Dessous comme le dessus, mais
les dessins plus pâles et moins visibles. Franges concolores plus
teintées sur les nervures.
Un cf ; Sâo Paulo, Brésil.
Cida.riopha.rtes daphnea sp. nov.
47 mill. — Antennes simples. Dessus des supérieures mélangé
de noir, olive et brun avec de nombreuses stries noires;* la base
noire; une ligne extrabasilaire olive partant de la cote, à trois
millimètres, pour aboutir au bord à sept millimètres de la base,
oblique et droite sauf une petite dent sur le pli sous-médian ; une
ombre linéaire antémédiane noire, trois fois arrondie ; une ligne
postmédiane olive mêlé de blanc, partant presque du milieu de
la côte, deux fois arrondie en dehors (sur la médiane et la 1),
festonnée et passant devant le trait discal ; celui-ci noir sur fond
brun ; une large bande subterminale noire lisérée de quelques
atomes blancs en dehors, allant du bord interne au-dessus de la 8 ;
une grosse tache noire costale subcarrée à trois millimètres de
l’apex, lisérée de blanc en dehors; une grosse tache noire termi¬
nale, triangulaire, entre 6 et 4 ; deux petites taches terminales
noires à cheval sur 2 et 3 ; une série de chevrons noirs terminaux
entre les nervures ; la frange brune et noire. Dessus des inférieures
ochracé brunâtre plus teinté terminalement avec un petit point
discal et une fine ligne suivant le point à un millimètre, un peu
tremblée ; la frange à reflet rosé. Dessous des premières ailes
brunâtre avec le rappel, en transparence, de la bande antémédiane
et du point discal, assombri subterminalement et s’ochraçant
terminalement, la côte et les nervures faiblement rosées. Dessous
des inférieures ochracé, plus couvert de stries avec le point discal
11 —
noir bien marqué, le bord plus clair, les nervures vaguement
rosées. Les quatre ailes avec le rappel des cbevrons terminaux.
Un cf ; cuesta de Cillutincara, 3.000 à 3.200 mètres, Bolivie
(Fassl).
Mixopsis venusta sp. nov.
44 mill. — Dessus des supérieures d’un blanc mêle d’olivâtre
très pâle, le centre entre les -deux lignes chargé de stries olivâtres
et brunâtres rosées, toute l’aile ponctuée d’atomes noirs clair¬
semés, la côte striée de brunâtre et d’ochracé, avec deux fines
lignes noires : une antémédiane oblique du premier tiers costal,
bien arrondie en dehors dans la cellule, encore plus profondément
sous-médianement puis rentrant oblique sur le premier tiers du
bord interne; une subterminale de la côte à deux millimètres de
l’apex, bien dentée, à peine ondulée jusqu’au bord à trois milli¬
mètres de l’angle; du bord à la 7 cette ligne est précédée d’une
accumulation brunâtre formant bande, dentée en dedans et sablée
de noir, surtout entre 2 et 4 ; un point blanc sur le milieu de la
discocellulaire cerclé d’une auréole olivâtre ; le bord terminal
marbré d’olivâtre, le fond blanc formant une fine ligne terminale
précédée de taches que coupent les nervures ; extrême bord
terminal brunissant; la frange blanche à la base puis brunâtre.
Dessus des inférieures blanc teinté d’un léger carné et sablé
d’atomes avec une tache discale diffuse olivâtre et une fine subter¬
minale géminée, la première noire, la seconde olivâtre; frange
blanche à la base puis grisant partiellement. Dessous blanc sablé
d’atomes ; supérieures avec les dessins du dessus fortement
diffusés, la tache discale noircissant ; inférieures avec un gros
point discal noir, la ligne noire bien marquée et la seconde
diffusée.
Une Q; cuesta de Cillutincara, 3.000 à 3.200 mètres, Bolivie
(Fassl).' ,
Ressemble superficiellement à Mixopsis leodorata Guénéë,
avec les lignes de Mixopsis conferta mihi.
Leucolithodes tincara sp. nov.
42 mill. — Espè e voisine de Leucolithod.es fwmifascia mihi,
les dessins analogues. Dessus des supérieures ocre brun rougeâtre
clair, très pâle jusqu’à l’ antémédiane puis se fonçant quelque peu
jusqu’à la subterminale, le bord après celle-ci ochracé clair, sablé
d’atomes et avec d’assez nombreuses stries noirâtres sur la côte.
12 —
Une ligne antémédiane noirâtre, coudée et épaissie sous-costa-
lement et sous-médianement; un gros point discal noir oval
presqu’au centre entre les deux lignes et bien isolé; une subter¬
minale noire très finement lisérée de blanchâtre, renforcée par le
fond bien teinté intérieurement, partant de la côte à deux milli¬
mètres de fi apex, rentrant droite jusqu’à la 5, coudée en dehors
sur 4 et 3, rentrant sur 2 pour finir au bord interne à deux milli¬
mètres de l’angle. Dessus des inférieures ochracé comme la région
terminale des premières ailes, avec une légère teinte brunâtre sur
la région abdominale jusqu’à la ligne, quelques stries noirâtres,
un point rond discal noirâtre et la subterminale géminée au
départ de la côte jusque sous la 5, puis épaissie et continue sur
toute l’aile. Dessous comme le dessus mais de teinte presque
uniformément ochracée, la subterminale diffusée sans liséré
blanchâtre aux supérieures, le point des inférieures plus noir,
les stries et ponctuations plus soutenues. Franges concolores.
Tête et thorax couverts de longs poils brunâtres.
Un cf ; cuesta de Cillutincara, 3.000 à 3.200 mètres, Bolivie
(Fassl).
OasystoEe tenax sp. nov.
Cf 39, Q 43 mill. — Dessus des quatre ailes brun testacé, la
teinte un peu plus soutenue médianement aux premières ailes,
avec quelques atomes noirs, la côte des supérieures striée de
noirâtre et d’ochracé. Supérieures traversées par deux fines lignes
noires lisérées de blanc olivâtre, la première en dedans, la seconde
en dehors ; antémédiané trois fois coudée (dans la cellule, sous-
médianement et sur le bord interne); postmédiane ondulée de
la côte à la 4 puis rentrant sous la 3 et droite de nouveau jusqu’à
la 1 ; les deux lignes écartées de neuf millimètres sur la côte et
de trois millimètres au bord interne ; l’antémédiane suivie d’une
ombre noire dans la cellule, la postmédiane précédée d’une ombre
linéaire de 3 à la côte (chez la Q cette ombre se diffuse et précède
la postmédiane sur tout son parcours) ; un gros point oval noir
(réniforme chez la Q ) ; une tache terminale blanchâtre de l’apex
à la 6, vaguement prolongée sur le bord qui noircit de 4 à l’angle
avec quelques petits points noirs terminaux entre les nervures.
Dessus des inférieures avec le point discal diffusé et la ligne
postmédiane semblable et continuant celle des premières ailes,
plutôt droite, tremblée et aboutissant au bord à un millimètre
au-dessus de l’angle ; fiextrême bord noircissant de 4 à l’angle
avec les points comme aux supérieurs. Franges pâles au départ
puis concolores. Dessous analogue mais pâlissant aux premières
— 13 —
ailes avec les dessins atténués; aux secondes ailes, au contraire,
le point et la ligne sont mieux marqués, cette dernière épaissie
dans la moitié abdominale.
Une paire ; cuesta de Cillutincara, 3.000 à 3. 200 mètres, Bolivie
(Fassl).
SYSSPHINGEDAE
Othorene lacrimata sp. nov.
Cf 06 mill. (longueur de l’aile supérieure, 31 mill.). — Port
à’ Othorene catoxantha Rothschild (Novitates Zoologicae, XI Y,
p. 428, et XY, pl. X, ffg. 14), à laquelle cette nouvelle espèce
ressemble presque identiquement, tant en dessous qu’en dessus ;
mais, outre sa taille un peu plus petite, lacrimata possède sur
le dessus des ailes inférieures et à la tin de la cellule une large
tache noire en forme de larme, la pointe en haut. En dessous le
bord interne des supérieures grise et la totalité des inférieures
est rosée, sans aucune suffusion ochracée comme dans catoxantha.
Schaus a décrit dans les “ Annals and magasine of Xatural
history ”, ser. 8, vol. YÏI, p. 626, Othorene pollens qui possède
également une tache cellulaire noire sur les inférieures; mais,
outre sa taille plus grande, pollens a le dessus des supérieures
brun olive médianement, avec un petit point blanc discal, alors
que le milieu de l’aile est gris rosé' dans lacrimata avec la trans¬
parence plqs sombre de la tache noire du dessous sans aucune
indication de point blanc, quoiqu’on dessous ce point blanc existe
bien dans la tache noire. Le dessus des inférieures de lacrimata
est entièrement rouge rosé vif, sans la bordure brunissante que
Schaus indique pour les bords costaux et terminaux de pollens ;
la tache noire de lacrimata, en forme de larme, est nette et bien
indiquée ; enfin, en dessous lacrimata a les supérieures avec la
base et la région discale ochracées (rosées dans pollens) et les
inférieures uniformément rosé pâle, ainsi que le dessous du corps
et la plus grande partie des pattes.
Un cf ; Amazones, Prata, 100 kilomètres est de Para (Fassl).
LASBOCAMPIDAE
G. Frorifrons Barnes et Mc Dunnongh.
Dans leur excellent ouvrage “ Contributions to the Xatural
history of the Lepidoptera of Xorth America ”, MM. William
Barnes et J. H. Mc Dunnqtjgh ont créé le genre Prorifrons pour
14 —
un certain nombre d’espèces placées par leurs auteurs dans les
genres Metanastria, Eutriclia, Dendrolimus et Lebeda. Ces
espèces encore peu nombreuses, quinze à ma connaissance, sont
assez difficiles à distinguer entre elles, la plupart ayant des dessins
fort analogues ; de plus beaucoup n’arrivent que par unités.
La première espèce en date est la Ijebeda Championi Druce,
figurée dans la “ Biologia Centrali Americana”, et dont j’ai
trois exemplaires; l’un capturé par M. Schatts à Juan Yinas,
Costa Rica, et que je dois à son inépuisable amabilité, le second
provenant de Lino, Panama et le troisième de San Antonio,
Colombie. Malgré ces provenances diverses, ces trois cfcf sont
presque identiques entre eux et, à cette occasion, je remarquerai
qu’autant que mes matériaux me permettent d’en juger, les
espèces varient peu et semblent très fixes, tout au moins dans
leurs localités propres.
La seconde espèce est Lebeda lineata, publiée par Maassën;
le 10 octobre 1890, et figurée par lui dans ses “ W. Reiss und
A. Stubel, Reisen in Süd Amerika”. Maassen n’avait de cette
espèce qu’un seul cf, endommagé, provenant de l’Equateur. La
figure est plus que médiocre et induirait facilement en erreur,
mais heureusement la description est bonne ; c’est ainsi que la
figure n’indique aucunement le point discal blanc que la descrip¬
tion cite entre les deuxième et troisième lignes. De cette espèce
j’ai trois cfd\ de Colombie; un seul possède les points noirs
subterminaux exactement comme les indique Massen, dans les
deux autres cfcf ces points sont plus ou moins obsolescents, mais
la série des taches subterminales reste la même.
Trois espèces récentes sont tout à fait voisines de lineata , ce
sont :
Quadrilineata Barnes et Mc Dunnough, dont les troisième et
quatrième lignes des supérieures restent presque exactement
parallèles, la bande qui les sépare s’élargissant à peine sur la côte
des supérieures, puis la ligne médiane du dessous des inférieures
presque droite, alors que dans lineata cette même ligne s’arrondit
fortement sur la côte.
eastuîluæ Dyar, qui ne me semble guère différer que par une
taille plus grande, une teinte brune moins ochracée plus sombre
et le point discal un peu plus gros.
tr émula Schaus, ne différant que par une teinte légèrement
plus rougeâtre et les lignes du dessus des supérieures un peu
tremblées. A tremula je rapporte, mais avec doute, deux cfcf et
une Q que je possède de Lôja; ils sont un peu plus petits et plus
clairs de teinte, à lignes un peu plus tremblées ; je rapporte aussi
— 15 —
un cf de Lino, Panama, à point discal un peu plus éloigné de la
seconde ligne.
Comme sixième espèce je placerai la Lebeda peruviana , décrite
par Druce en 1906 et provenant d’Üconeque, Carabaya, Pérou
Sud-Est. J’en possède cinq c ?Oh dont trois d’Oconeque et deux
de Singuri, Carabaya, Pérou Sud-Est. Ces cinq spécimens sont à
peu près identiques entre eux, d’un brun testacé et plus vif que
dans aucune des espèces précédentes, avec le point discal blanc
sensiblement plus gros, les quatre lignes des supérieures plus
rapprochées entre elles que dans les autres espèces, les troisième
et quatrième lignes ne dépassant guère un à un millimètre et
demi d’écart sauf à la côte, la fascia horizontale brune des supé¬
rieures .fortement contrastée d’avec le fond clair de la moitié
inférieure médiane, ce que Druce a appelé “ an almost round
patch at the anal angle pale brown ” ; les deux points noirs
subterminaux d’avant l’angle plus gros que dans aucune autre
espèce, suivies d’un plus petit ; bref l’espèce est très distincte et
facile à reconnaître.
Près d’elle vient se placer la M et anas.tr ia Lemoulti, décrite par
Schaus sur un c? unique provenant de Saint- Jean-du-Maroni,
Guyane française. De la même localité je possède aussi un c?
également unique exactement de la même taille, soit 93 milli¬
mètres.
Quatre autres espèces de l’Amérique centrale : conpadti Druce
(prosper Dyar), vibrons Schaus, granula Schaus et rufescens
Schaus se distinguent des espèces précédentes par leurs tonalités
brunes plus rougeâtres. Puis viennent encore antonia Schaus
(M etanastria) , dont je n’ai qu’une Q , gustanda Dyar, crossaea
Druce et nox Druce que je ne possède pas.
A ces quinze espèces, j’ajouterai les quatre espèces suivantes.
Prorïfrons melana sp. nov.
76 mill. — Un cf très frais de Sâo Paulo, Brésil, que je
conservais depuis des années en collection comme Eutricha nox
Druce (Biologia Centrali Americana, pl. 85, fig. 8), et, en effet,
l’aspect superficiel est à peu près identique dans les deux espèces ;
mais voici les différences qui m’incitent à séparer melana : taille
plus petite ; supérieures avec la fascia usuelle longitudinale bien
sensible; les quatre lignes usuelles et le point auxquels Druce
ne fait pas la moindre allusion dans sa description, fort bien
indiqués. Ces quatre lignes, plus pâles que le fond, sont : la
première sinueuse, également écartée au bord interne et à la côte
— 16 —
d’à peine un centimètre de la base ; la seconde droite, pins oblique,
au moins deux fois plus écartée de la première sur la côte qu’au
bord interne, la bande qui sépare ces deux lignes plus claire
dans sa seconde moitié ; le point blanc usuel tout petit et placé
sur la seconde ligne même ; la troisième ligne plus oblique encore
et la quatrième parallèle au bord, toutes deux légèrement coudées
sous-médianement, puis bien continues mais rentrant sur la côte,
écartées l’une de l’autre de 8 millimètres sur la côte et d’à peine
quatre au bord interne, les nervures pâles comme les lignes dans
l’espace qui sépare ces deux dernières ; les taches subterminales
plus pâles marquées à l’angle et entre 6 et 9 de tout petits points
noirs perceptibles, les taches médianes obscurcies par la fascia.-
Le dessus des inférieures uniformément sombre avec la frange
rougeâtre plus pâle. Le dessous concolore avec deux lignes
communes plus pâles très perceptibles, postmédianes et parallèles
au bord aux supérieures, médiane et postmédiane, arrondies
comme le bord aux inférieures. Antennes, tête, corps et pattes
concolores comme dans nox Druce.
Prorifrcms boliviana sp. nov.
C fc? 72 à 80 mill. — Port des Prorifrons nox et melajia, c’est-
à-dire supérieures relativement étroites et acuminées ; antennes,
tête, corps, pattes, dessus et dessous des ailes brun marron, le
dessus des inférieures très légèrement plus sombres. Premières
ailes avec les quatre lignes pâles, les espaces qui les séparent
plus clairs et formant bandes : première ligne droite, à peu près
de même écart sur la côte et le bord ; seconde ligne légèrement
ondulée sous-médianement (dans l’un des cotypes cette ligne
s’ondule fortement au point de presque toucher la première
ligne), écartée de la première d’environ cinq millimètres sur la
côte et d’un peu plus de deux au bord interne ; à un millimètre
et demi en dehors de la seconde ligne un tout petit point blanc ;
troisième et quatrième lignes droites et parallèles entre elles
ainsi qu’avec le bord terminal, éloignées de trois millimètres l’une
de l’autre, à peine plus écartées sur la côte; les taches subtermi¬
nales plus claires, testaeées, à bords extérieurs irréguliers, avec
deux points noirs en dessus et en dessous du pli sous-médian
avant l’angle. Dessus des inférieures avec la trace des lignes à
peine marquée et la frange plus claire, rougeâtre. Dessous avec
deux lignes bien perceptibles communes, postmédianes, à peu
près équidistantes, droites, la première ligne rentrant aux infé¬
rieures sur la côte ; celle-ci légèrement concave et coudée
17 —
au-dessus de la 8, obliquement droite de ce coude à la 7 puis
finement dentelée. Franges coneolores, très finement pointées de
blanc aux secondes ailes, quelque peu aux supérieures.
' g 11 mill. — De même tonalité que le cf, mais d’un ton plus
pâle, avec les mêmes lignes et le point, les taches subterminales
presque obsolescentes, à peine perceptibles ; les deux points noirs
d’avant l’angle présents mais adoucis. Les deux séries de lignes
s’écartent plus sur le coté que dans le c? et le point blanc est tout
aussi petit, assez indistinct. Dessous d’un ton plus pâle, comme
le dessus, avec les lignes et la côte des inférieures comme chez
le cf. Dans les deux sexes la première moitié du dessous jusqu’à
la ligne est plus teintée que la seconde moitié en dehors de celle-ci,
et la fascia du dessus des supérieures est réduite à un minimum,
on ne la retrouve partiellement qu’avec attention.
Cette espèce est très typique, notamment par ses supérieures
allongées et relativement pointues, ses lignes droites, et je n’en
vois aucune autre avec qui elles puissent se confondre.
Prorïfrons Yahuarta sp. nov.
cfcf 79 et 70 mill. — Cette espèce pourrait bien être une race
locale de Prorifrons Lemoulti de Guyane, mais celui-ci mesure
93 millimètres.
Brun sombre testacé ; front gris clair ; antennes, sommet des
palpes, collier et thorax grisant. Dessus des supérieures avec
le premier quart grisant, traversé par les deux premières lignes
qui sont sinueuses et doublement plus écartées entre elles sur la
côte qu’au bord interne ; à un millimètre à peine en dehors de la
seconde ligne le petit point blanc usuel suivi de la fascia peu
marquée; l’espace médian brun sombre; troisième et quatrième
lignes obliques, finement tremblées, rentrant sur la côte où elles
sont plus écartées qu’au bord, l’espace qui les sépare plus clair
que le fond et traversé dans son milieu par une teinte claire
faisant ligne ; les taches maculaires subterminales rougeâtres, les
deux d’avant l’angle entre 1 et 3 avec un double point noir, toutes
les autres, sauf la dernière costale, marquées d’un petit point.
Dessus des supérieures avec la trace visible de deux lignes,
médiane et postmédiane, droites et parallèles, la frange rougis¬
sant. Dessous des quatre ailes avec la première moitié plus
sombre, deux lignes communes, la seconde arrondie comme
les bords.
Deux cfcf ; Yahuarmayo, Pérou,
— 18 —
Un c? de cette espèce existe dans le Musée National de
Washington, provenant de Callao.
FroritYoms nejj’rrita. sp. nov.
68 nnll. — Brun testacé sombre. Dessus des supérieures avec
le premier quart et les lignes plus pâles ; première ligne à environ
six millimètres de la base sur la côte et huit au bord interne,
sinueuse ; seconde ligne également sinueuse à douze millimètres
de la base sur la côte et environ onze au bord interne, suivie à
un millimètre et demi par le point blanc discal; espace médian
brun sombre ; troisième ligne à deux centimètres de la base sur
la côte et quatorze millimètres au bord interne, légèrement
arrondie sous-médiànement et rentrant sur la côte ; quatrième
ligne de même forme à 25 et 17 millimètres respectivement,
l’espace entre ces deux dernières lignes éclairci comme la base ;
la série des taches maculaires subterminales également plus pâle
avec un seul petit point noir sous la 2. Dessus des secondes ailes
brun testacé sombre, la frange rougeâtre. Dessous des quatre
ailes avec la trace de deux lignes communes, parallèles et équi¬
distantes, les inferieures et la seconde moitié des premières ailes
finement sablées de clair.
Un cf très frais; cours supérieur du rio Nçgro, Est de la
Colombie, 800 mètres (F'assl).
La plus proche voisine de cette espèce est Prori frons melana,
décrite ci-dessus.
PEROPHORIDÂE
Paraphera, subnofata sp. nov.
38 mill. — Frein présent. Port de Perophora anoca Schaus et
pulla mihi (bords terminaux arrondis sur 3 ; supérieures à apex
légèrement falqué ; angle anal des inférieures carré). Palpes, tête,
antennes, dessus du corps et des ailes marron ; ces dernières
traversées en dessus par une ligne commune comme dans anoca ,
droite et' brune, médiane aux inférieures, postmédiane aux supé¬
rieures ; après la ligne la seconde moitié des quatre ailes est d’un
marron brunissant plus sombre. Supérieure avec une pâle irro¬
ration blanchâtre partant de l’angle interne, quittant le bord
de 3, 4 à 7, 8 et retournant au bord sous-apicalement ; un petit
trait discal plus sombre à peine perceptible. Dessous des ailes
d’un brun légèrement testacé, vaguement irroré d’un peu de
19 —
violacé aux inférieures ; la région~apicale des quatre ailes d’un
brun noir velouté bordé intérieurement par une fine ligne blanche
diffusée arrondie ; aux inferieures cette ligne blanche se continue
distinctement de 5 au bord abdominal par une ligne subterminale
suffusée d’un brun plus sombre ; les supérieures avec une irro¬
ration sous-apicale blanche de la ligne au bord et un trait discal
brun noir bien indiqué.
Un Cf ; Pebas, Pérou Nord-Ouest.
Espèce dessinée en dessus comme anoca Schaus, plus grande
que pulla mihi mais ressemblant à cette espèce comme teinte,
se distinguera aisément par les dessins du dessous des inférieures.
Perophora puIBoities sp. nov.
36 mill. — Frein présent. Port de Perophora pulla mihi et
anoca Schaus, les lignes des supérieures comme dans pulla , la
teinte comme dans anoca. Pattes, tête, antennes et collier oehracé
brunâtre, ce dernier cerclé de quelques poils lilacés ; dessus du
corps et des quatre ailes oehracé brunâtre, la région terminale
des ailes se teintant d’olivâtre après la ligne postmédiane. Supé¬
rieures avec deux fines lignes plus teintées et peu distinctes :
une antémédiane droite, tremblée ; une postmédiane à peu près
parallèle, très faiblement infléchie sous-médîanement, quittant
la côte à six millimètres de l’apex pour aboutir à deux millimètres ■
de P angle au bord interne ; un tout petit trait discal. Inférieures
avec une ligne brune médiane bien marquée. Les quatre ailes
teintées d’olivâtre après la ligne, les nervures ressortant en clair,
la région anale des inférieures plus claire. Dessous des quatre
ailes semblable de teinte et de dessin à anoca, oehracé brunâtre
avec, aux supérieures, le trait discal brun liséré de clair, la tache
apicale brun olive précédée de 4 à 9 d’une ligne lilacée; les franges
olive pointées de pâle.
Quatre cf Cf ; le cf type de Médina,- 500 mètres, est de la
Colombie (Fassl) ; un cf de Yahuarmayo, Pérou (Rosenberg)
bien semblable; un cf de Cayuga, Gruatémala (Schaus), qui ne
me semble différer en rien sauf la taille, 32 millimètres, la teinte
plus ochracée, moins olivâtre et les dessins moins bien indiqués ;
un cf de Saint-Laurent-du-Maroni, janvier (Le Moult), lequel
est identique au cf de Cayuga, Guatémala.
Pulloides ne varie foncièrement de pulla que par la teinte, brun
lilacé dans pulla , il se peut donc que pulloides ne représente
qu’une variété locale.
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NOUVEAUX
DE
L’AMÉRIQUE DU SUD
PAR
Paul DOGNTN
Fascicule XX
24 AVRIL 1922
IMPRIMERIE OBBETHBR, RENNES
1922
Paul DOGNIN
w
HETÉROCÈRES NOUVEAUX
DE L’AMÉRIQUE DU SUD
AMATIDAE
Rhynchopyga bicolor Dogn.
En 1902, j’ai décrit cette espèce sur une paire dont le çf avait
l’abdomen jaune alors que la Q l’avait rouge et c’est cette pajre
que Sir Georges F. Hampson a eu en mains et inscrite page 181
de son Catalogue. Mais depuis j’ai reçu le cf à abdomen rouge et
la Q à abdomen jaune. Ces deux teintes sont dope communes aux
deux sexes et ne les différencient pas.
Je profite de cette occasion pour signaler le « lapsus calami »
du Catalogue qui indique pour la Q « hind wing » au lieu
d’ « abdomen »,
ARCTIADAE
Pelochyta adumbrata sp. nov.
48 mill. — Palpes bruns, le dessous jaune ; front brunâtre mar¬
qué de deux points noirs ; vertex et tegulae bruns, ces derniers
avec chacun deux points ; épaules brunâtres avec un point ; pata-
gias bruns marqués d’un point ; thorax et touffe dorsale de poils
des premiers anneaux bruns; coxae jaune marqués d’un point;
pattes brunes, l’intérieur jaunissant; ventre jaunâtre grisant;
dessus des segments terminaux entièrement brun noir. Les quatre
ailes brunes, la moitié abdominale des inférieures s’éclaircissant
— 2 —
en dessus ; dessus des supérieures marqué de quatre points noirs'
à la base; franges concolores.
Un cf ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Tout près, mais me semblant différer de Pelochyda umbrata
Hampson.
Opharus modulata sp. nov.
46 et 52 mill. — Palpes et antennes noirs, tous deux marqués
d’un point rouge cramoisi à la base; tête et tborax noirs; collier
noirs avec un gros point dorsal jaune paille ; patagia noirs avec
une fa scia centrale paille ; metathorax et premier anneau chacun
avec une poignée de longs poils cramoisis ; pattes noires sans
aucun point jaune comme dans intermed ia Rothschild, les femora
rayés de cramoisi ; ventre noir avec quelques taches cramoisies
centrales et une série latérale de taches jaune paille sur les pre¬
miers anneaux ; touff e anale noire ; dessus de l’abdomen avec une
série de rayures cramoisies dont les premières disparaissent sous
le touffe dorsale de poils noirs. Supérieures noires avec lès taches
jaune paille suii antes : deux antémédianes, la plus grosse costale,
la seconde sous-médiane; trois médianes, une toute petite sous-
costale, les deux autres cellulaires ; une ligne postmédiane de
taches, excurvée de 5 à 3, plus grosses sur la côte et le bord
interne ; une série subterminale commençant par une toute petite
costale, excurvée entre 7 et 6, la plus grosse de 2 à l’angle;
franges noires. Dessus des inférieures noir, les nervures noires,
les espaces intra-nervuraux entièrement paille pâle de 2 à 7, par¬
tiellement de 2 à la et dans la cellule sauf au centre, le bord
noircissant de 3 à 7, la frange noire. Dessous pareil.
Le Cotype, plus grand, possède aux supérieures deux taches de
plus : une sous-médiane sous la naissance de 2, une plus petite, en
dessous, entre le pli et la 1 ; par contre les trois médianes se
réduisent à deux, la supérieure grossissant et coupant la côte. Les
inférieures blanchissent un peu plus que dans le type.
Deux cTcf ; état de Santa-Catliarina, Brésil.
A placer auprès à’ Opharus intermedia Rothschild.
Halisidota bohvsana sp. nov.
43 et 47 mill. Palpes, antennes, tête, collier et thorax jaune
soutenu; l’abdomen paille pâle, dor salement jaune; pattes paille,
le dessus jaune. Dessus des supérieures avec les nervures et les
lignes jaunes, brunissant par places, celles-ci toutes dentées ou
chevronnées profondément, le fond et les taches que forme le fond
entourés parles lignes et les nervures, paille pâle. Les lignes sont :
3 —
une basilaire ovale géminée centra lé suivie' de deux petits points
minuscules noirs (costal et sous- costal) ; une ligne chevronnée
partant du pli cellulaire et limitant trois taclies extrabasilaires
de 1 au pli ; deux taches cellulaires ; plusieurs lignes antémédianes
et médiane se soudant sous-médianement et produisant diverses
taches pvales irrégulièrement réparties ; un assez gros point noir
liséré de jaune et de brun sur la base de la discocellulaire; une
double ligne chevronnée postmédiane ; une double subterminale,
triple par places, et une double ligne terminale formant avec les
nervures une double et, par places, triple série assez régulière de
taches lancéolées ; l’extrême bord paille marqué de points noirs à
l’extrémité des nerv'urés ; la frange paille. Inférieures et franges
paille pâle, le dessous pareil. Dessous des premières ailes paille
pâle avec le vague rappel du point et de quelques lignes.
Deux cTcf ; rio Son go j 750 mètres, Bolivie (Fassl).
A placer auprès d ’Halisidota pseudo manda Rothschild.
NOCTUEDAE
Chalcoecïa patina sp. nov.
32 mill. — Palpes bruns avec quelques poils lilacés en dessous ;
front brun avec quelques poils lilacés à la base des antennes ; col¬
lier, pattes et abdomen isabelle, légèrement teintés de lilacé par
places, le ventre plus blanc ; partagia lilacés, la base- isabelle ; tho¬
rax lilacé, la touffe du metathorax isabelle ; une plus petite touffe
dorsale sur le premier anneau, brune. Dessus des supérieures
divisé en trois tiers par deux lignes noires (antémédiane et post¬
médiane) arrondies au centre et à peu près parallèles, la seconde
un peu plus oblique sur le bord interne, avec la base isabelle suivi
d'un lavis lilacé qui remonte jusqu’à l’antémédiane, laisse le bord
costal isabelle mais déborde un peu la ligne sous la côte ; l’an té-
médiane noire précédée et suivie de vert mousse, lequel se diffuse
sur la première moitié du second tiers, la seconde moitié blanche,
P centre avec deux points discaux lilacés dont le supérieur est
plus petit et l’inférieur suffuse du lilacé jusqu’à la postmédiane ;
celle-ci est également précédée et suivie de vert mousse qui couvre
le troisième tiers sauf une éclaircie apicale blanche et une large
bande terminale lilacé rosé qui la suit et descend jusqu’aü bord
interne ; une tache lilacée sur le sommet costal de la ligne et la
côte marquée de trois petits points clairs ; frange blanche sur la
moitié supérieure, lilacé rosé sur la moitié inférieure. Dessus des
inférieures luisant, blanc très légèrement teinté de paille ; frange
— 4 —
blanclie ; le dessous pareil mais avec un faible point discal.
Dessous des supérieures blanc teinté de paille avec le rappel des
points discaux et une irroration li lacée dans la seconde moitié.
Une cf ; Patino, Paraguay.
CALLIMORPHIDAE
Perîcopis Joiceyi sp. nov.
97 mill;|vk Palpes, tête, collier et thorax brun noir; pattes brun
noir, les cuisses rayées de paille ; ventre jaune paille, les anneaux
rayés de noir, avec une rayure latérale noire «surmontée d’un peu
de jaune paille; dessus de l’abdomen avec les premier, septième
et huitième anneaux paille, le neuvième noir, les autres ocre,
rayés dorsalement et latéralement de noir, les anneaux lisérés de
noir; la touffe anale rouge cramoisi. Dessus des supérieures brun
noir; les dessins plus clairs, brunissant et diffus, se composant
de : une vague bande extrabasilaire indistincte ; une éclaircie
antémédiane cellulaire ; une large bande arrondie, quittant la côte
peu avant le milieu, traversant la cellule, descendant au bord
interne et, sous la 3, se soudant à une large bande posmédiane
qui contourne la région discale, les deux bandes aboutissant au
bord interne sur une largeur rétrécie, la postmédiane coudée en
dehors de 3 à 5 ; une série subterminale de chevrons irréguliers
coupée par les nervures ; une série terminale de lunules intraner-
vuralès. Dessus des inférieures jaune oehracé, les nervures noires,
avec une bande terminale noire de sept à huit millimètres d’épais¬
seur et sur cette bande, entre les nervures, une série subterminale
de larges lunules oehracées suivies de lunules blanches plus
petites. Franges concolores. Dessous des quatre ailes avec la
même disposition qu’en dessus, mais les dessins plus développés,
plus colorés et bien nets. Sur le fond brun noir des supérieures, /
on trouve les taches oehracées suivantes : deux basilaires dans la
cellule et une plus grande sous-médiane allant jusqu’à la nais¬
sance de 2 ; une série partant d’avant le milieu de la cote traver¬
sant la cellule, continuant sousmédianement jusqu’au bord
interne, la tache entre 2 et 3 très grande et séparée de la série
postmédiane qui, de la 3 à la côte, reste comme en dessus ; un trait
basilaire sous-costale rouge ; les séries subterminale de chevrons
ocres et terminale de lunules blanches disposées dans l’intérieur
de la bande terminale noire comme en dessus. Dessous des infé¬
rieures comme le dessus mais plus teinté, les lunules plus déve¬
loppées, avec en plus un trait basilaire rouge costal.
Une Q ; Bogota, Colombie.
r'5-
Pericopis TaSboti sp. nov.
68 à 70 mill. — Palpes noirs, la base du troisième article lisérée
de blanc; tête noire, la base des antennes entourée de blanc; col¬
lier jaune paille, le pourtour noir; ptérygodes et thorax noirs,
chacun marqué d’un point blanc au départ, les ptérygodes ayant,
en plus, une tache jaune paille extérieurement; coxae jaune
paille; pattes noires, les cuisses intérieurement blanches; dessus
de l’abdomen noirâtre, rayé subdorsalement de paille verdâtre,
les derniers anneaux tout noirâtres ; ventre paille ; touffe anale
ocre. Supérieures semihyalines ochracées ; la côte finement, les
bords terminal et interne largement noirs; avec deux bandes
noires costales : la première traversant le milieu de la cellule
jusqu’à la naissance de 2 et semblant prolongée par une fine suf¬
fusion indistincte ; la seconde plus large, couvrant la discocellu¬
laire et de là, par transparence, rejoignant la bordure terminale.
Les taches semihyalines formées par le fond occupent toute la
cellule avant et après la première bande, toute la région sous-
médiane jusqu’à la 1° et, dans la deuxième moitié de celle-ci, des¬
cendent jusqu’au bord interne, enfin forment une bande post¬
médiane de quatre taches, qui, de la 7, se termine en pointe tout
près du bord terminal au dessus de la 3. Dessus des inférieures
semihyalin ochracé, les nervures noires, avec une bande costale
et terminale de 3 à 4 millimètres et sur cette bande une série de
points terminaux blancs qui ne touchent pas le bord et, au-des¬
sus, quelques vagues taches ferrugineuses. Dessous des quatre
ailes avec la même disposition qu’en dessus ; les supérieures avec
les taches subterminales ferrugineuses bien développées ; les
bandes costale et terminale des inférieures devenant ferrugi¬
neuses dans leur moitié supérieure, toutefois l’extrême bord
intérieur de la bande terminale reste noir ; la série terminale des
points blancs aux quatre ailes comme en dessus.
Une série de ç ?C? : San- Antonio (1.800 mètres); Carmen
(1.600 mètres) ; Tumbo, Cauca (1.000 mètres) ; Fassl. San
Antonio, M. G. Palmer. Colombie.
Cette espèce existe sans nom et des mêmes localités dans la
collection de M. Joicey. Elle est voisine de Pericopis semirufa
Druce décrite sur une Q du Pérou, mais je ne crois pasi qu’elle
puisse en être le cf.
de saisis cette occasion poire remercier de nouveau M. G.
Talbot qui a bien voulu prendre la peine de comparer divers de
mes spécimens avec les types de Dhuce et je remercie également
M. Joicey d’avoir bien voulu l’y autoriser.
EUPTEROTSDAE
Carthara tolima sp. nov.
38 à 42 mill. — ^ Cette espèce est toute voisine de Carthara
(Hygrocliroa) ojeda milii (Lépidoptères de Loja, page 55, pl. Y,
fig. 11 et 12), mais plus grande et plus colorée, la disposition des
taches et des lignes restant à peu près la même. Tête, antennes,
thorax, corps et pattes brun ochracé, les palpes et le dessus de
T abdomen d’un brun plus sombre. Dessus des supérieures vert
ochracé et olivâtre mélangé de brun clair et sablé en partie de
poils blancs ; la teinte olivâtre part de la base centralement,
recouvre tout d’un côté toute la cellule où elle s’éclaircit, continue
de l’autre sous la médiane et la 2 pour aller jusqu’au bord et
recouvre toute la région terminale, plus ou moins mélangée de
brunâtre. Les deux bandes (antémédiane et postmédiane) qui
traversent l’aile participent à toutes les teintes variées de l’aile
mais le brunâtre domine ; les lignes sont d’un brun plus soutenu,
notamment la première et la quatrième ; la première se coude
sous la médiane, droite par ailleurs ; la seconde est plus arrondie ;
les deux sont moitié plus distantes l’une de l’autre sur la côte
qu’au bord interne et il en est de même des troisième et qua¬
trième lignes ; très peu après la seconde deux points noirs discaux
séparés ; troisième ligne (postmédiane) droite et bien oblique en
dehors de la côte à la 6, puis rentrant, festonnée sur le bord
interne ; quatrième ligne formée au départ de la côte par un trait
blanc qui descend sur 0, parallèle au' bord, borde de 6 à 4 la
grosse tache brun sombre qui remplit la bande d’une ligne à
l’autre et continue de 4 au bord par une ligne brune lisérée de
blanc et festonnée ; immédiatement après la ligne blanche» costale
une tache brune triangulaire dont la pointe est sur 6 ; franges
concolores. Dessus des inférieures rougeâtre avec un faible trait
discal, une bande postmédiane arrondie dont les deux lignes sont
brunes, à centre brunissant de 6 à 4 et de 2 au pli, la ligne
extérieure lisérée de blanc de 2 au pli; bord abdominal et
franges brunâtres mêlées de quelques poils ochracés. Dessous des
inférieures comme le dessus mais d’un rougeâtre plus sombre,
avec le trait, et les lignes postmédianes mieux marquées (la
seconde lisérée de blanc en dehors) contenant de 2 au pli une
grosse tache noire, précédée et suivie d’un peu d’ochracé.
Plusieurs cfcf ; Canon del Tolima, 1.700 mètres, Colombie
(Fass:l).
; . ' t— 7 —
Carthara subrubicunda sp. nov
30 mill. — Espèce également voisine de Carthara ojeda milii
et à dessins très analogues. Palpes brun ronge à pointes ochra-
cées ; front brun rouge piqué d’ochracé ; cou et collier brun
rc uge ; vertex et antennes ochracés ; thorax brun sombre ; abdo¬
men brun mélangé d’ochracé. Dessus des supérieures îougeâtre
clair varié d’ochracé, les lignes et points discaux brun olive.
Première ligne (antémédiane) oblique de la côte, fortement an¬
guleuse sous la médiane, arrondie sous-médianeinent ; deuxième
antémédiane parallèle avec deux petits angles sous la médiane,
suivie de près par les deux points discaux ; troisième ligne (post-
médiane) bien oblique de la côte à la 4 puis rentrant, festonnée,
sur le bord ; quatrième ligne lisérée de blanc en dehors, rentrant
très peu de la côte à la b puis en dehors de 6 à 4 et rentrant
alors en festons sur le bord interne ; la tache olive entre les deux
lignes de 6 à 4 à bord intérieur oblique suivie, en dehors de la
ligne, par une double petite tache, olive qui continue jusqu’à la
côte en s’élargissant ; franges couleur du fond mêlée d’olivâtre.
Dessus des inférieures rougeâtre clair, les poils ochracés et la
frange en partie plus claire, ne laissant apercevoir que partiel¬
lement deux lignes postmédianes arrondies et parallèles, la
seconde lisérée de blanc de 2 au pli, le bord abdominal coupé de
traits noirs, le trait le plus anal liséré de blanc. Dessous des
quatre ailes brun rouge brique ; les supérieures avec la côte bru¬
nâtre et le bord interne s’ocliraçant, marquées d’un trait discal
et des deux lignes postmédianes, arrondies sur la côte et se per¬
dant dans l’aile ; les inférieures avec un point discal noir sablé
de poils blancs et les deux lignes postmédianes, parallèles, arron¬
dies, irrégulièrement dentées , J a seconde lisérée de blanc en partie
mais fortement de 2 au pli, la première lisérée de blanc sous la 2,
le pli abdominal noircissant entre les lignes et vers le bord.
Un cf; Sâo Paulo, Brésil.
Carthara subumbrata sp. nov.
40 mill. — Espèce toute voisine de Carthara sub ru fa Schaus et
du groupe à’ umhrata Schaus. Palpes brun rouge à pointe
ochraeée ; front et collier brun rouge ; vertex, antennes et thorax
gris isabelle, l’abdomen gris ochracé. Dessus des supérieures gris
Isabelle mêlé de rosé et d’olivâtre; les deux premières lignes
(antémédiane) formées par des ombres : la première légèrement
— 8
arrondie se diffusant sous-médianement, la seconde ondulée et
coudée sur 3 ; deux points noirs discaux bien séparés, à égale
distance des deuxième et troisième lignes; cette dernière double,
droite et en dehors de la côte à la 4 pour le premier rameau,
anguleuse sous-costalement pour le second, puis rentrant droite
au bord interne ; quatrième ligne oblique et précédée d’une irro¬
ration blanche de la côte à la 6, puis régulièrement festonnée et
lisérée de blanc de 6 au bord interne ; une tache olive entre 4 et 6
entre le deuxième rameau et la quatrième ligne, en dehors de
laquelle se voient deux toutes petites taches entre 4 et 6 puis
deux grosses taches de 6 à la côte, toutes ces taches olive sombre.
Franges con col ores, plus teintées de 4 à l’apex. Dessus des infé¬
rieures ochracé sur la moitié interne, testacé sur la seconde
moitié qui indique les deux lignes du dessous ; la frange brunâtre
à pointes claires. Dessous des supérieures ochracé sur la première
moitié avec un trait discal et une ligne postmédiane coudée sur
5 ; la côte et la seconde moitié brunissant, sablées d’ochracé, indi¬
quant vaguement le départ de la quatrième ligne, l’apex rougis¬
sant et le bord terminal marqué d’une mince irroration blanche
Dessous des inférieures brun rouge sablé d’atômes clairs avec
quelques petits espaces ocliracés sur la première moitié, le trait
discal noir et deux lignes : une médiane arrondie ou plutôt
coudée postdiscalement, la seconde mieux arrondie, légèrement
festonnée, accompagnée de poils clairs qui s’accumulent de 2 an
bord abdominal ; franges claires mélangées de brun.
Un cf; Colombie (Fassl).
Carthara pamineSIa sp. nov.
32 mill. — Espèce toute voisine de Carthara pœmina Schaus
décrite de Castro Parana et dont elle a le port et l’aspect. Palpes,
tête et thorax brun rougeâtre ; vertex ochracé (dans pamina le
vertex est blanc) ; antennes à tiges ochracé pâle, les lames bru¬
nissant ; pattes et abdomen rougeâtres. Dessus des supérieures
brun rougeâtre, plus clair centralement ; la ligne extrabasilaire
indistincte; deux points noirs formant ligne sur la discocellu¬
laire ; la bande postmédiane composée d’une première ligne
formée par une ombre assez épaisse, anguleuse juste au-dessus
de 4, droite de là à la côté et de là au bord interne ; la seconde
ligne également formée par une ombre mais -presque fondue dans
le fond, plus éloignée de la première au départ de la côte, pres-
qu'aussi rapprochée à l’angle du bord terminal que de la pre¬
mière ligne et lui semblant parallèle, piquée sur 2, 3 et 4 de tout
9
petits points nervuraux jaunes; l’espace entre ces deux lignes
plus teinté, surtout de la côte à la 4 avec une légère irroration
lilacée centrale ; la seconde ligne immédiatement suivie d’un trait
blanc costal plus épais au départ et finissant sur 6, suivi lui-
même d’une ombre triangulaire d’un brun plus sombre, large' sur
la côte mais n’atteignant pas l’apex, finissant en pointe sur la 4
et faisant corps de 6 à 4 avec la bande postmédiane; la seconde
partie de la médiane et la 4 irrorées de poils rosés clairs ; les 2 et
•3 semées de quelques poils jaunes; un fin liséré blanchâtre ter¬
minal sur la moitié supérieure ; franges un peu plus teintées avec
quelques poils jaunes sur 2, 4 et 4. Dans pamina les deux lignes
postmédianes sont plus éloignées du bord terminal, dentées et
non droites, la seconde non accompagnée de points terminaux.
Dessus des inférieures sensiblement le même dans les deux
espèces, brun rougeâtre de même tonalité que le centre des supé¬
rieures ; on distingue par transparence en plus sombre et lisérée
de clair la ligne postmédiane du dessous ainsi qu’un vague point
discal; bord abdominal plus sombre avec quelques poils jaunes
et rougissant à l’angle; franges avec quelques poils jaunes.
Dessous des quatre ailes brun rougeâtre ; les supérieures avec le
rappel du trait discal, deux lignes postmédianes faiblement indi¬
quées presqu’arrondies et le liséré blanc terminal bien marqué
de 4 à 7 (liseré absent dans pamina) ; les inferieures avec un trait
discal noir, deux lignes postmédianes arrondies (la seconde
lisérée de blanc en dehors) et entre ces lignes, sous la 2, une tache
noire précédée de poils jaunes et noirs sur le pli abdominal et
suivie de quelques poils noirs jusqu’au bord; bord terminal très
finement jaune; franges brun rougeâtre pointées de jaune
lime?; Médina, est de la Colombie, 500 mètres (Fassl).
Carthara incurvata sp. nov.
46 mill. ----- Espèce toute voisine de paminella, qui se recon¬
naîtra au premier coup d’œil par la tache subapicale des supé¬
rieures formant un angle oblique sur 4 beaucoup plus aigu et
plus rapproché du bord. Tête et thorax brun rougeâtre, le vertex
s’ochraçant entre les antennes ; antennes avec tige rougeâtre ;
abdomen un peu plus teinté. Dessus des supérieures brun rou¬
geâtre légèrement teinté d’ochracé avec une première ligne
(extrabasilqire) arrondie, ochracé pâle ; une seconde ligne qu’il
faut deviner, à peine plus teintée que le fond, coudée sous Ta
médiane ; deux points noirs discaux séparés ; une large tache
brun sombre occupant presque toute la seconde moitié de la côte,
10 —
finissant juste avant l’apex, à bord intérieur très oblique finissant
en une pointe très aiguë sur 4 juste avant le bord terminal et
séparée en deux par un fin trait costal blanc, oblique intérieu¬
rement de la côte à la 6 puis s’incurvant en délions sur 5 et 4, sur
4 ce trait n’est guère à plus d’un millimètre du bord, il continue
en ligne subterminale jusqu’au bord interne, plus sombre que le
fond et s’ochraçant, très faiblement denté et semant un tout petit
point jaunâtre sur 2, 3 et 4, ces nervures légèrement plus sombres
que le fond ; une faible irroration lilacée sous la 4 et sur le milieu
de la tache costale avant le trait blanc ; franges brunes pointées
de jaunâtre. Dessus des inférieures d’un brun rougeâtre clair,
les franges pointées de jaunâtre. Dessous des premières ailes brun
rougeâtre, plus pâle dans la première moitié, avec l’indication
au départ de la côte de deux lignes postmédianes, précédées,
suivies et séparées par un peu d’ochracé costal : la première ligne
plus sombre et se perdant vers la 5, la seconde dentée et plus
claire s’apercevant jusque vers 4. Dessous des inférieures brun
rougeâtre avec un petit point discal distinct suivi de deux lignes
à peu près parallèles au bord : la première sombre plus droite,
la seconde très faiblement dentée, noire, lisérée de clair exté¬
rieurement, l’espace entre les deux lignes d’un brun un peu plus
soutenu surtout subabdomiiialement mais partout concolore.
Dans paviina ces deux lignes sont plus rapprochées l’une de
l’autre et toutes deux faiblement dentées, dans paviinella ces
mêmes deux lignes sont plus écartées et accompagnées de la tache
subabdominale noire.
Un cf; Pérou (Le Moult).
Carthara virïdans sp. nov.
32 ni ill. — Port d'ojeda'- mihi. Antennes, tête, pattes et abdo¬
men blond brunâtre ; thorax et une touffe dorsale de poils d’un
brun plus sombre mélangé de quelques poils blancs ; collier et
départ des pérygodes olivâtrefe. Dessus des supérieures olive pâle,
les lignes et ombres olive plus sombre, la tache postdiscale olive
brun, avec un semis de poils blancs à la base, le long des bords
interne et terminal, sous-médianement et entre 3 et 4; deux
lignes antémédianes coudées sous la cellule, la première diffusée ;
entre celles-ci et les points une ombre linéaire arrondie se per¬
dant sous-médianement; deux points discaux noirs séparés;
troisième ligne oblique de la côte à la base de 6, arrondie en
dehors de 6 à 3 puis, moins profondément, de 3 au bord interne ;
quatrième ligne assez régulièrement festonnée, un peu plus éloi-
— 11 —
gnée de l’apex que de l’angle interne; ces deux lignes contenant
la tache sous-costale semée de poils blancs', la tache postdicâle,
le reste assombri semé de poils blancs entre 3 et 4 ; quatrième
ligne avec un liséré blanc de 4 à la côte, suivi d’une ombre élargie
sur la côte; franges couleur du fond. Dessus des inférieures et
franges blond brunâtre clair luisant avec le vague rappel des
dessins du dessous, le bord abdominal olive sombre coupé de
blanc. Dessous des premières ailes olivâtre avec un trait discal,
une postmédiane arrondie et une subterminale bien festonnée.
Dessous des secondes ailes olivâtre avec un trait discal, une post-
médiane arrondie, ondulée, la subterminale parallèle, bien fes¬
tonnée, les festons lisérés centralement de blanc; quelques poils
noirs et blancs de 2 au pli (tous ces dessins noircissants, fins
mais bien lisibles). Franges concolores.
LTn cf; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Carthara punctilïnea sp. nov.
35 raill. — Port de Carthara drepanoides Walker, la tache
subapicale comme dans cette espèce. Front brun; vertex jaunis¬
sant entre les antennes; thorax brun foncé avec quelques poils
jaunes; abdomen brun, le premier anneau brun noir, le ventre
mordoré. Dessus des supérieures brun chocolat ; un semis de poils
blancs sous-médianement à partir de la 2, puis sous la 4 jusqu’au
bord, remontant le long du bord terminal jusqu’à l’apex ;
quelques espaces jaune paille : sur la côte, au départ au milieu
et postmédianement ; postdiscal ement ente 4 et 6 avant et après
la tache; les nervures 1, 2 et 3 marquées de points jaunes à
l’emplacement des lignes. Première ligne très oblique, coudée
sous-médianement, lisérée de jaune en avant sur la première
moitié; seconde antémédiane parallèle (ces deux lignes diffusées
et peu distinctes du fond) ; nervure discocellulaire jaune avec un
point noir à la base; ligne postmédiane, oblique en dehors de la
côte à la 4, puis rentrant, à peu près parallèle au bord terminal ;
cette ligne et la quatrième se confondent absolument avec' la
tache costale qui finit peu avant l’apex formant triangle et dont
la base intérieure se termine en une pointe oblique sur 4 ; la côte,
au-dessus de la tache, jaune sauf sur le départ de la troisième et
sur l’ombre qui suit la quatrième ligne; celle-ci est figurée par
un trait oblique blanc précédé entre 8 et 6 d’un semis blanc, puis
elle rentre àu bord interne en semant des points jaunes sur les
nervures; nervures 1, 2 et 3 également marquées en jaune entre
les lignes; franges couleur du fond. Dessus des inférieures brun
— 12
1
sablé de poils blancs, plus denses sur la première moitié, avec le
vague rappel, en clair, des dessins du dessous. Dessous semblable
au-dessus mais les lignes disparaissant ainsi que les irrorations
blanches sauf au bord terminal. Dessous des secondes ailes éga¬
lement brun chocolat avec un gros point discal presque blanc ;
une postmédiane sombre, arrondie et festonnée ; la subterminale
semblable, parallèle, finement lisérée de blanc de 4 à la côte,
pointant de jaune les 3, 4, 5 et 6 et tout l’espace de 2 au pli, ce
même espace largement taché de jaune sur son milieu. Franges
couleur du fond pointées de jaune en partie.
Deux cTcf ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl),
Zanoia taperinha sp. nov.
40 mill. — Espèce toute voisine de Zanola pertuisa mihi du
groupe de tuisa S ch ans. Palpes, antennes, tète, corps et pattes
ocre pâle, le front plus, clair. Dessus et dessous des quatre ailes
ocre pâle, le dessus des inférieures avec une légère tonalité rosée,
la région apicale des supérieures jaunâtre clair, les dessins bru¬
nâtres ou noirâtres. Dessus des supérieures avec une antémé-
diane géminée à premier rameau plus teinté et plus épais, les
deux fortement et irrégulièrement dentés ; une tache ovale dis¬
cale, également distante des troisième et quatrième lignes; ces
deux dernières (postmédianes) régulièrement dentées, coudées
sous la 6, parallèles et rentrant régulières sur le bord (dans
pertuisa la quatrième ligne s’arrondit intérieurement entre 2
et 4); une tache blanche entre 5 et G bordée en dehors par une
petite lunule noirâtre suivie d’une ombre brunâtre qui se diffuse
jusqu’au bord et descend à la 2. Dessus des inférieures avec un
trait discal et deux postmédianes parallèles, coudées au-dessus
de 5 et droites par ailleurs, la première brunâtre, pâle, la seconde
noirâtre. Dessous des supérieures sans lignes antémédianes, les
deux postmédianes non dentées, arrondies (la seconde surtout)
intérieurement de 4 à 2. Dessous des secondes ailes comme le
dessus mais les deux lignes également marquées, la seconde légè¬
rement festonnée. Franges couleur du fond.
Une Q ; Taperinha, Amazones (Fassl).
Zanola rectilïnea sp. nov
30 mill. - — Supérieures avec le bord terminal régulier,, assez
droit. Palpes, antennes, tête, thorax et pattes ocre, brunâtre;
--- 13 —
abdomen et les quatre ailes ocre, le dessous des supérieures plus
teinté par places notamment dans la première partie de la région
costale. Supérieures avec un point discal brun noir, suivi à un
millimètre par une ligne épaisse, rigide et parallèle au bord; une
série terminale de lunules brun foncé intranervurales, la der¬
nière, de 7 à 8, rentrant sur la frange. Dessus des inférieures avec
un point discal noir minuscule, plus teinté le long du bord ter¬
minal et sur remplacement de la ligne du dessous. Dessous des
premières ailes avec les dessins du dessus et, en plus, un trait
c estai entre la ligne et l’apex. Dessous des secondes ailes avec le
point et une ligne médiane qui contourne ce point en dehors sans
le toucher puis rentre intérieurement. Franges concolores.
Un cf ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Zanola infesta, sp. nov.
45 mill. — Espèce toute voisine de Zanola pervicax mihi. Les
supérieures avec le bord terminal non denté sur 6 comme chez
pervicax mais arrondi. Palpes, antennes, tête, thorax et pattes
brun rouge, l’abdomen un peu plus pâle. Dessus des quatre ailes
ochracé brunâtre, les inférieures un peu plus claires et plus
jaunes, les lignes brun rouge. Supérieures avec une antémédiane
épaisse, très légèrement infléchie sur la côte et le bord interne ;
u]j tout petit point discal, suivi de près par une postmédiane
courtement diffusée en dehors ; à quatre millimètres une seconde
postmédiane un peu plus diffusée en dehors, ces deux lignes
épaisses, légèrement infléchies et parallèles ; une ligne subter¬
minale fine, dentée sur les nervures. Dessus des inférieures avec
un point discal minuscule et deux postmédianes arrondies et
parallèles, non dentées, la première assez bien écrite, la seconde
fondue dans le fond paraissant géminée. Dessous des supérieures
sans la première ligne; le point discal minuscule; la première
postmédiane plus mince, non diffuse, bien marquée ; la seconde
postmédiane mince, arrondie, ressortant à peine sur le fond ; la
région apicale plus teintée faisant ressortir comme deux séries
de taches claires, l’une adossée à la seconde postmédiane, l’autre
contre remplacement de la subterminale absente, ces deux séries
écartées costalement descendant jusqu’à la 3 où elles se touchent.
Dessous des secondes ailes comme le dessus. Franges plus teintée;?
que le fond.
Une Q ; Monte Tolima, 3.200 mètres, Colombie (Fassl).
-- 14 -
CERURIDAE
Nystalea alba sp. nov.
48 mill. — Port de N y st aléa ebalea Cramer. Palpes gris; tête
blanche ; collier brun clair mêlé de poils blancs ; thorax et corps
blancs, les coxae brun clair. Dessus des supérieures blanc; la côte
coupée de larges traits bruns (extrabasilaire, antémédian,
médian, deux postmédians, un subterminal plus large encore) ;
un mince, hlet noir surmontant le pli sous-médian sur le premier
tiers, se dédoublant alors pour traverser de là à la base des ner¬
vures 2 et 3, continué par un filet simple sur la médiane et la 4
jusqu’au bord; commencement.de la médiane et la 5 saupoudrés
de noir; des traits noirs terminaux entre chaque nervure, celui
entre 1 et 2 double. Dessus des inférieures et dessous des quatre
ailes blancs, grisant légèrement sur les bords.
ITn cf ; Taperinha, Amazones, Brésil (Fassl).
Cet unique exemplaire, n’est malheureusement pas très frais et
il se peut que quelques détails manquent à la description mais
l’espèce est typique et se reconnaîtra aisément.
Chadisra. ocreata sp. nov.
43 mill. — Palpes blanc sale en dessous, le dessus brun; tête
et collier marron sablé de poils ochracés ; ptérygocles, thorax et
touffe dorsale sur les premiers anneaux ochracés, les anneaux du
centre brunâtre lilacé, les derniers anneaux et touffe anale ochra¬
cés, le ventre plus blanc. .Dessous des supérieures ochre à tonalité
terreuse semé d’atomes lilacés, ces atomes s’accumulant et grisant
la côte et la première moitié cellulaire ; un trait noir sous-costal
marquant l’extrabasilaire ; un- trait costal lilacé marquant la
ligne antémédiahe et qui traverse la cellule, rentre sous-média^
nernent et se dédouble en deux festons du pli sous- médian au bord
interne ; l’orbiculaire occupant la moitié supérieure de la cellule,
blanche, ovale, cerclée d’atomes lilacés; la réniforme, également
blanche et bordée d’atomes, incurvée au centre; une vague accu¬
mulation postmédiane d’atomes figurant la ligne ; une bande
subterminale Placée- pâle, large et continue, bordée intérieu¬
rement par une ligne noire, oblique en dehors de la base de 7 à
la 4, puis largement festonnée de 4 au bord; cette bande est plus
large de 4 à 5 où elle rejoint la ligne terminale ainsi que sur la
côte où elle est coupée de points ochracés ; une ligne terminale
— 15 —
festonnée encerclant le fond oclire sablé d’atomes qui s’accu¬
mulent sur l’extrême bord ; une tache apicale formée par le fond
oclire entre les deux lignes de 5 à l’apex ; frange blanc ocliracé
coupée de lilacé aux nervures. Dessus des inférieures blanc avec
une ombre terminale noire, plus large à l’apex, les nervures noir¬
cissant de la même façon, les franges blanches ; le dessous blanc
noircissant à peine sous l’apex. Dessous des supérieures assombri
par des accumulations d'atomes lilacés notamment sur les ner¬
vures, la moitié inférieure du bord terminal sans atomes.
Un cf; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Eassl).
? Lobeza Fassli sp. nov.
52 mill. — Gette espèce, qui semble très particulière, diffère du
genre Lobeza par ses palpes dépassant le front d’une bonne demi-
longueur, à troisième article assez long; les inférieures ayant 2
et 4 séparés et la 8 divergeant de la cellule au milieu sans être
relié à 7 par une barre. Palpes noir brun; tête, ptérygodes et
thorax noir brun mélangé de poils ocres ; pattes couvertes de
poils brunâtres, les extrémités noir brun; anneaux dorsalement
couverte de poils brunâtres et ochracés à bords ocres ; le ventre
noircissant. Dessus des supérieures blanc avec de larges dessins
d’un noir brun fuligineux, traversé dans son milieu par une
bande, plus large au départ de la côte, oblique et droite par
dessus la discocellulaire jusqu’à la 4, coudée sur 4 à angle vif
pour rentrer obliquement jusqu’en dessous de Ie et, de là, droite
sur le bord ; la base et la côte sur un bon cinquième entièrement
du même noir, le bord de cet espace noir parallèle à la bande
centrale et rejoignant celle-ci de la 1e à la lb mais laissant un
espace blanc sous cette dernière au bord interne ; le bord terminal
avec une large bordure noire un peu plus pâle, nuagée, non déli¬
mitée intérieurement ; l’espace postmédian blanc après la ligne
centrale, le fond blanc mordant sur la bordure terminale entre
7 et 8 presque jusqu’au bord. Dessus des supérieures, dessous des
quatres ailes et franges du même noir brun fuligineux.
ITn cf ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
t ‘
Anïta def mita sp. nov.
42 mill. — Palpes bruns, le dessous plus clair; front, thorax,
extrémités des pattes et première touffe dorsale bruns ; collier,
ptérygodes et dos d’un brun ocliracé plus clair, le ventre blan-
— 16 —
chissant. Dessus des supérieures avec presque la première moitié
brun noir sablé d’atomes lilacés, délimitée en dehors par deux
lignes parallèles légèrement arrondies, la ligne intérieure régu¬
lièrement festonnée, la seconde ligne d’un noir vif rentrant à
peine sur les nervures, le brun débordant légèrement ces deux
lignes du bord interne au pli cellulaire. Seconde moitié de l’aile
d’un ferrugineux pâle, varié après la double ligne de marbrures
blanches, plus largement de 3 au bord interne; la tache réni-
forme blanche à centre taché de ferrugineux, immédiatement
suivie par une double ligne médiane : le premier rameau des¬
cendant à la 4, le second s’arrêtant à la 7, l’espace entre eux
lilacé pâle; une postmédiane noire, perdue sur la côte, descend
de 7 au bord interne fortement et irrégulièrement dentée ; une
série subterminale de lunules intranervurales noires bordées de
blanc, celles entre 3 et 4, 5 et 7 en dehors, les deux entre 6 et 8
formant taches, la tache costale au-dessus de 8 précédée de deux
taches costales noires sur 11 et 12; une ligne terminale un peu
plus teintée encerclant le fond légèrement rosé et les extrémités
nervurales sablées de blanc ; frange concolore pointée de blanc
aux nervures. Dessus des inférieures blanc avec la région costale
jusqu’à la 7, la région abdominale, les nervures et l’extrême bord
terminal grisant ; la frange blanche. Dessous des quatre ailes
blanc, grisant dans la moitié costale et terminale des supérieures.
Deux cf Ç? ; Taperinha, Amazones, Brésil (Fassl).
SVIELAL0PHSDAE
Moresa oblïquifascia Rothschild
Par suite d’une identification erronée de Rosema mcigniplaga
Schaus, j’ai indiqué ces deux espèces comme synonymes dans
mon fascicule XIII des Hétérocères nouveaux de l’ Amérique du
Sud, 22 novembre 1917, page 5. C’est une erreur que j’ai grand
plaisir à rectifier et Moresa obliquifascia Rothschild est une
espèce très distincte.
GE0METRIDAE
Eudule Schausi sp. nov.
Je dois à l’amabilité de mon excellent ami M. William Schaus
les deux spécimens que je possède de cette espèce et que j’avais
en collection, l’un depuis 1900, sous le nom de lineata Druce.
— 17 —
M. William SciiAFS me signale que cette race du Pérou diffère
de lineata en ce qu’elle a la seconde et troisième paire de pattes
grisant (mid and lrind legs fuscous), alors que lineata a ces
mêmes pattes jaune pâle, la pointe extrême des tibiaes étant
seule noire. Lineata Druce ne se rencontre qu’au Guatémala,
Deux cfcf ; Pérou.
Ophthalmophora bolivari Oberthür
Dans mon fascicule XVII, page 9, j’ai considéré bolivari
comme la même espèce qu ' Ophthalmophora, phrynearia Scliaus,
décrite sur une Q. Or phrynearia cf a les antennes simples comme
la Q ; bolivari, ayant les antennes peetinées chez le cf, est donc
une bonne et valable espèce, différente de phrynearia Scbaus.
Narragodes ochreata sp. nov.
21 mill. — Antennes ocre, en partie très finement annelées de
brun ; palpes, tête, dessus du corps et des ailes ocre ; ces dernières
régulièrement saupoudrées d’atomes bruns, avec les lignes
brunes suivantes ; aux supérieures : une extrabasilaire droite,
un peu plus écartée sur la côte qu'au bord interne, rentrant
légèrement sur les deux bords ; une antémédiane faiblement
ondulée; une postmédiane, oblique de la côte, très peu anguleuse
sut 6 et 4, incurvée avant le bord interne (ces trois lignes à peu
près équidistantes) ; l’extrême bord terminal brun. Inférieures
sans la première ligne, les deux autres plutôt moins bien mar¬
quées et plus arrondies ; le bord terminal brun. Pattes, ventre et
dessous des ailes d’un ochracé un peu plus pâle, sans atomes sur
les ailes ; les supérieures avec la côte striée de brun sur sa pre¬
mière moitié ; un vague rappel de la ligne antémédiane qui
traverse, faiblement indiquée; les secondes ailes ; quelques atomes
sui la diseoeellulaire ; une large bande striée à bords non définis
qui quitte la côte au troisième quart, aboutit à l’angle interne
et se continue aux inférieures par quelques rares atomes semés
dans 1a. région terminale. Franges couleur du fond.
Une Q ; rio Songo, T50 mètres, Bolivie (Fassl).
À placer auprès de Narra godes lilacina Prout.
Tephrinopsis in a. ni s sp. nov.
28 mill. — Tête, palpes et antennes ochracés ; collier, ptéry-
godes, thorax, et dessus du corps gris brunâtre. Dessus des supé¬
rieures gris, la côte s’ochraçant légèrement, traversé entièrement
— 18 —
par de nombreuses stries, parallèles, gris brunâtre ; le bord ger¬
minal un peu plus teinté, précédé par une bande subterminale
plus sombre, partant du bord interne peu avant l’angle mais se
perdant dans l’aile avant la côte ; une ombre ponctiforme discale.
Dessus des inférieures gris assombri, également strié, avec une
ombre discale plus vague encore qu’aux supérieures. Dessous des~
quatre ailes gris pâle à tonalité ochracée avec le très vague
rappel, aux supérieures, du point et de la ligne. Franges plus
pôles que le fond.
Une Q ; St- Jean du Maroni, Guyane française (Le Moult).
A placer auprès de Tephrinopsis lugubris Warren.
SÂTUftmiDAE
Hylesia novesc sp. nov.
Q 74 mill. — Port à7 Hylesia melon o stigma Herr. Scli. auprès
de laquelle se placera cette espèce ; une petite queue sur la 3 au
bord terminal des inférieures, plus petite que celle de melanos-
tigma. Antennes ochracé brunâtre; tête et thorax brun sombre,
les ptérygodes avec quelques poils clairs ; abdomen ochracé
sombre, dorsalement couvert sur la première moitié de poils
bruns mélangés de clairs. Dessus des supérieures brun grisant à
tonalité lilacée, les lignes claires bien nettes sur le fond plus
sombre : la première, antémédiane, oblique, finissant à 14 milli¬
mètres de la base sur la côte et à 8 sur le bord interne; la posU
médiane, plus oblique encore et parallèle au bord terminal ; entre
ces deux lignes le fond est plus teinté et la tache discale se laisse
voir au milieu d'une vague éclaircie ; le bord terminal prend la
teinte claire des lignes (teinte produite par une accumulation
de poils blanchâtres lilacés) depuis l’angle anal jusqu’à la 4
sur, cinq millimètres de largeur, de 4 n 5 l’éclaircie se réduit à
la moitié intérieure pour finir en/pointe au dessus de 5 ; une tache
apicale arrondie de même tonalité claire. Dessus des inférieures
brunâtre clair avec la très vague indication d’une tache discale
et de deux lignes arondies, parallèles au bord : la première immé¬
diatement après la tache, la seconde également distante du bord
et de la première ligne. Dessous des quatre ailes brun, la seconde
moitié des inférieures plus claire; les supérieures sans dessins
apparents, les inférieures avec les dessins du dessus.
Une Q ,; Ponte Aovâ, rier Xingu, Amazones, bien fraîche
(Fassl). Une deuxième /Q.. plus grande (78 millimètres) de
tonalité plus claire mais absolument défraîchie, identique d’ail¬
leurs, de Y aknarmoy o, Pérou.
19 —
Hylesia. aiinda colombiana subsp. nov.
50 à 54 mill. Cette variété doit être, à mon avis, la race
colombienne à’ Hylesia ali nd a Bruce, décrite de l’Amérique cen¬
trale. Plus grande et plus contrastée, elle a la ligne centrale des
supérieures oblique, mais rigidement droite, passant dans le type
sur la tache discale même, s’en écartant en dehors dans les
cotypes. D’ailleurs avec les mêmes dessins et la même tonalité
qu’- Aiinda, les ailes rosées, les lignes et le thorax brunissant, le
corps ochracé mêlé dorsalement de poils bruns.
Trois cfd1 ; YuntaS près Cali, Colombie (Fassl).
Hylesia. boiïvex sp. nov.
Cf 42 à 44 mill. — Supérieures avec l’apex non falqué.
Antennes, tête, dessous du corps et touffe anale ocre jaune vif;
palpes ocre, le dessus brun ; thorax brun avec quelques poils
clairs ; base de l’abdomen brun sépia, tournant dans l’un des
co types à l’ocre vif; le reste du dos brun noir. Les ailes brunâtre
vineux tournant au lilacé, les lignes plus teintées, le dessous
plus pâle. Dessus des supérieures avec une antémédiane épaisse,
coudée vSQUs-costalement ; une tache discale fondue dans le fond;
une postmédiane épaisse, oblique, légèrement infléchie aux deux
bords, à peu près parallèle au bord Terminal et suivie de près
par une ligne parallèle plus fine et moins contrastée, laquelle
est elle-même suivie de près également par une ombre dentée
légèrement arrondie en dehors de 2 à 5 et qui borde la région
terminale blanchâtre, l’extrême bord grisant de T jusque sous
la 4. Dessus des inférieures un peu plus clair avec deux lignes
épaisses, parallèles et arrondies' comme le bord terminal; la pre¬
mière faisant suite à la postmédiane des supérieures est médiane ;
la seconde, à mi-distance de la première et du bord, limitant la
région terminale blanchâtre. Dessous avec deux lignes com¬
munes : la première postmédiane et oblique comme en dessus
aux supérieures, médiane et arrondie aux inférieures ; la seconde,
subterminale, parallèle au bord et à peu près à égale distance du
bord et de la première ligne ; franges concolores en dessous, un
peu plus teintées que les bords en desssus.
O 56 mill. — Grisant ; on retrouve exactement les mêmes
dessins que dans le C? mais ceux-ci sont en partie obsolescents ou
fondus dans le fond ; la ligne centrale est pourtant bien indiquée ;
— 20 —
corps grisant mêlé de poils ocliracés, plus nombreux sur l’abdo¬
men ; le ventre et la touffe anale ocliracés.
Quatre cfcf et une Ç) ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fasse).
Espèce voisine d 'Hylesia minàsia Scliaus.
Hylesia. pluto sp. nov.
62 et 66 mill. — Espèce toute voisine d 'Hylesia Terrosex,
milii, mais plus grande, le dessous des inférieures avec une seule
ligne. Antennes ocliracé brunâtre ; palpes, tête, thorax, corps et
pattes brun noir; les quatre ailes brun terreux clair, les lignes
plus sombres, diffusées; les franges concolores. Dessus des supé¬
rieures avec le premier tiers assombri et l’antémédiane ne se
distinguant pas ; une tache discale diffusée; la ligne postmédiane
épaisse, légèrement infléchie sur la côte ; une série d’éclaircies
terminales (celle entre 4 et 5 plus en dedans) qui ne se dis^
tinguent plus sur le cotvpe. Dessus des inférieures avec l’ombre
discale immédiatement suivie de la postmédiane qui se diffuse
sur l’ombre discale à la 4 mais la contourne de 4 à 6. Dessous
un peu plus pâle, surtout aux secondes ailes; les supérieures avec
le rappel de l’ombre discale et de la ligne postmédiane mais
celle-ci beaucoup plus oblique qu’en dessus et finissant à cinq
millimètres de l’apex sur la côte. Dessous des inférieures sans
tache discale apparente, avec une large postmédiane oblique,
partant du bord abdominal à huit millimètres de l’angle pour
finir à la côte sur l’extrémité de la 8.
Deux C?C?; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fasse).
Hylesia paulex sp. nov.
45 mill. — Cette espèce se placera auprès à’Hylesia nigricans
Berg à laquelle elle ressemble et dont elle a le port. Antennes
roux ocliracé ; palpes, tête, collier, thorax et ventre brun foncé ;
poitrine et dessus de l’abdomen roux ocliracé, l’anus brunissant.
Les quatre ailes gris souris sablé d’écailles blanches. Dessus des
supérieures avec une antémédiane blanche deux fois arrondie,
dans la cellule et sur le bord interne ; une grosse tache discale
brun sombre suivie de près par une fine ligne grise, oblique, très
finement lisérée de clair en dehors, quittant le bord interne à
cinq millimètres de l’angle pour aboutir à la côte à égale distance
de l’apex ; une ligne subterminale blanche, festonnée du bord
interne jusque sous la 5, puis oblique et finissant sur une tache
— 21 —
apicale. Dessus des inférieures avec un trait discal et deux lignes
postmédianes, parallèles entre elles et au bord, faiblement indi¬
quées. Dessous avec le vague rappel des lignes de la seconde
moitié. Franges concolores.
Dans les cotypes la teinte grise tourne au brunâtre ; les dessins
du dessus sont moins nets, mais les postmédianes du dessous
mieux indiquées.
Trois c fcf; Sâo Paulo, Brésil.
COSSBDAE
Givira. Talboti sp. nov.
39 mill. - — Antennes brun noir, la lame blanchissant ; tête,
thorax, dessus de l’abdomen et pattes couverts de poils brun
rouge à pointes blanches, les tarses annelés de blanc; touffe anale
brun rouge, le ventre blanc rougeâtre. Dessus des supérieures
avec le fond blanc très finement sablé de brun et couvert d’un
réseau de réticulations brunes, les nervures et la côte rougissant ;
l’ensemble donnant une tonalité gris brunâtre à reflet rougeâtre ;
toutes ces réticulations irrégulières mais à peu près équidis¬
tantes, sans accumulations. Dessus des inférieures blanc avec des
réticulations analogues dans la région costale, la région abdomi¬
nale couverte de longs poils blancs et bruns. Franges rougeâtres.
Dessous pareil, les supérieures assombries avec les réticulations
moins vives.
Un cf ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
La collection de M. Joicey possède deux spécimens de cette
même espèce provenant de San Gaban, Pérou.
Cossyla stoica. sp. nov.
60 mill. — Palpes à dessus brun, la pointe et le dessous blanc
mastic ; antennes ochracé brunâtre ; tête, ptérygodes et thorax
blanc mastic avec quelques poils bruns, plus nombreux sur le
collier ; une touffe dorsale blanche sur le métathorax ; dessus de
l’abdomen gris noirâtre ; ventre et touffe anale blancs ; pattes gris
noirâtre-, les tarses, s’éclaircissant. Dessus des supérieures gris
d’ardoise avec des stries transversales noires, éparses, assez régu¬
lièrement espacées: quelques poils blancs basilaires accumulés;
une raie noire antémédiane coupant la cellule et descendant
jusqu’à lb suivie à peu de distance d’une petiteirroration blanche
_ _ 22 _
sous, Ie; une large irroration blanclie postmédiane avant et après
la discocellulaire et la 3, descendant sous la 2 jusqu’à lb et remon¬
tant près de la côte, précédant une large tache terminale couleur
os, entourée sur la 2 d’un demi-cercle brun noir, au-dessus de 9
d’un fort trait brun noir et intérieurement par une série de stries
brun noir dont quelques-unes mordent dans le blanc. Cette espace
couleur os contient deux taches brun noir, l’une entre 4 et 5, la
seconde entre 7 et 8 ; la frange est eoncolore coupée de brun.
Dessus des inférieures gris brunâtre, avec trois ombres subter¬
minales sur 4, 6 et la côte ; l’extrémité des nervures blanchissant ;
les 2, 3 et 4 ponctuées terminalement de brun de chaque côté ;
franges blanches avec quelques coupures brunes. Dessous des
supérieures brun noirâtre avec le rappel de l’espace terminal
clair et de ses deux taches, la cote coupée de stries blanchissant
ainsi que le bord interne. Dessous des secondes ailes blanchissant
avec quelques stries costales ; une ombre brune discale ; le rappel
des ombres subterminales et des taches terminales du dessus; la
frange comme en dessus.
Un cf ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Du groupe des Cossulas norax Druce, magna Schaus, etc...
LASIOCAMPIDAE
Prorïfrons boiiviana Dogiiin
Cette espèce a été prise par Fassl en Bolivie sur le rio Songo,
à 750 mètres d'altitude. J’avais oublié cette indication lors de
la description de cette espèce et je répare ici l’omission.
Toîjfpe alegra sp. nov.
20 mill. — Palpes bruns ; antennes blondes ; tête, thorax,
pattes et toulfe anale blond mêlé de fauve; abdomen brun noir
avec quelques poils dorsaux brun fauve. Dessus des supérieures
avec les régions costale, terminale et médiane brun noir, le reste
ainsi que la presque totalité des nervures cannelle ; première
moitié cellulaire cannelle, la zone médiane brun noir comprenant
la seconde moitié cellulaire et un espace de même grandeur au-
dessus, au delà et en dessous de la discocellulaire qui est marquée
par une fine ligne blanche droite ; une fine ligne postmédiane
blanche, anguleuse sur le point de jonctiôfi des 6 et 7, puis ren¬
trant avec une inflexion, sur 4 ; une fine subterminale blanche
— 23 -,
largement ondulée ; une fine terminale blanche droite parallèle
au bord; celui-ci noir, la frange cannelle; quelques irrorations
blanches entre 8 et 11 et les deux lignes. Dessus des inférieures
noir brun, la frange brune. Dessous des premières ailes cannelle
avec la région costale noircissant, plus largement au centre, le
bord terminal noircissant plus finement, avec, une irroration
apicale blanche et une fine terminale blanche comme en dessus ;
la frange cannelle. Dessous des inférieures noir brun avec une
large irroration cannelle postmédiane ; la frange cannelle coupée
centralement de brunâtre.
Un cf ; Porto Alegre, Brésil.
Claphe casla sp. nov.
54- mi 11. — - Palpes, antennes, tête, corps, pattes et dessus des
supérieures gris lilacé pâle; ces dernières couvertes de poils
cannelle, particulièrement sur la base jusqu’à l’antémédiane,
dans la région interne et après la postmédiane, avec les dessins
gris lilacé, plus teintés, suivants : une antémédiane tremblée, un
peu en dehors de 2 à 4, rentrant sur la côte, assez parallèle au
bord et accompagnée en dehors d’une fine ligne en tout sem¬
blable, cannelle, peu distincte ; une subterminale incurvée de 5
à 8. Dessus des inférieures avec un commencement costal de ligne
faisant suite à la postmédiane des supérieures, la côte couverte
de poils cannelle de la base à cette ligne, le reste de l’aile gris
lilacé, les nervures jaunissant très légèrement. Dessous des
quatre ailes gris lilacé pale avec quelques poils cannelle sur les
nervures. Franges couleur du fond.
Une O ; rio Songo, T50 mètres, Bolivie , (Fassl) .
Cette, espèce pourrait se placer auprès de Claphe T aima.
Schaus.
Claphe palumha sp. nov.
45 mill. — Antennes brunâtre ocliracé ; palpes, front, collier,
ptérygodes, thorax, première paire de pattes et derniers anneaux
couverts de poils brunâtres à extrémités blanches ; une touffe
dorsale fauve sur le métathorax ; le reste du corps couvert de. poils
brunâtres. Dessus des supérieures blanc, sablé de noir, avec un
point subbasüaire et trois lignes noirs ; une extrabasilaire
arrondie de la côte, rentrant sous-médianement, exêurvée sur
la 1 ; une postmédiane (-très peu après le milieu de l’aile) assez
droite, dentée, s’arrêtant sur la 10 ; une subterminale chevronnée.
— 24 — .
les deux chevrons entre 4 et 6 plus en dedans ; l’extrémité des
nervures noircissant ; la frange blanche noircissant entre les
nervures. Dessus des inférieures avec la côte couverte d’écailles
blanches jusqu’à la 6, le reste de l’aile brunâtre; une ligne sub¬
terminale chevronnée partant de la 6, bien marquée de 6 à 5 puis
obsolescente et ne se laissant deviner que par une teinte un
peu plus sombre que le fond ; l’extrémité des nervures noire ; la
frange brunâtre à pointes blanches. Dessous des quatre ailes
brunâtre avec le rappel en transparence de la postmédiane,
quelques chevrons subterminaux bien marqués ; les franges
comme en dessus.
Un cf ; rio Songo-, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Claphe tornisigna sp. nov.
40 mill. — Ailes allongées, arrondies. Entièrement brun châ¬
taigne clair, le dessous plus pâle. Supérieures avec deux points
nervuraux marquant remplacement de la postmédiane ; une
série presque terminale de lunules blanches intranervurales,
terminée à l’angle interne par un gros point blanc comme dans
tor ni puncta Schaus ; la frange concolore coupée d’un point
jaunâtre à l’extrémité de chaque nervure et d’un peu de blanc à
l’angle sous le point. Dessus des inférieures avec là même série
do lunules, mais plus éloigné 3S du bord sauf au départ de la côte,
et les points nervuraux dans la frange. Dessous avec le rappel
du point interne des supérieures et des points nervuraux clairs
dans la frange.
Une Q ; Pérou.
Claphe cassïda sp. nov.
44 mill. Antennes brunâtres; tête, thorax, pattes et touffe
anale fauve grisant ; palpes fauves ; abdomen noircissant sur le
dos. Dessus des supérieures ochracé terreux sablé de blanc, les
lignes brun noir, traversé par une subbasilaire et deux antémé-
dianes épaisses qui se suivent de près, obliques de la côte puis
rentrant sur le bord interne, régulièrement dentées (toute cette
partie basilaire est plus sombre que le reste de l’aile) ; une double
postmédiane encore plus oblique de la côte, fortement anguleuse
sur 6 puis rentrant régulièrement au bord, le premier rameau
bien marqué et denté, le second obsolescent et droit, l’espace
entre les deux sablé de blanc ; une subterminale dentée, rentrant
— 25
de 4 à 6 ; les nervures noircissant surtout après la sub terminale.
Dessus des inférieures avec la côte du même ton que les premières
ailes, le reste de balle fauve brunâtre, avec un commencement
costale de ligne médiane et la ligne subterminale bien marquée
jusqu’à la 6, puis fondue dans le fond. Frange couleur du fond
noircissant entre les nervures. Dessous des quatre ailes brun
clair; les inférieures avec le rappel concolore sur la côte des
lignes du dessus ; les franges concolores pointées de clair.
Trois cfcf ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Claphe cassida me semble la race bolivienne de Claphe alum-
nata milii, décrite de Loja. Cette dernière est brune avec la
subterminale complète sur le dessous des ailes inférieures.
»
Claphe punctigera sp. nov.
36 mill. — Dessous du corps et des ailes brun pâle ; dessus des
inférieures brun testacé clair; palpes, tête, tborax et dessus des
premières ailes brun testacé sombre marqué de points ou taches
punctiformes brun noir figurant les lignes. Supérieures avec un
gros point subbasilaire sous-costal diffus, immédiatement suivi
d’une série arrondie de points encore plus fondus dans le fond,
suivie encore d’une seconde série de taclies pareillement diffuses,
la tache centrale assise sur la discocellulaire plus en dehors ; une
série postmédiane de points nervuraux plus petits, piqués de
blanc en dehors, anguleuse sous la côte, puis rentrant mais
excurvée sur 4 et 3 ; une ombre suit cette série postmédiane et
après cette ombre, le fond de l’aile s’éclaircit jusqu’à la série sub¬
terminale de points, ceux-ci bien ronds et nets, lisérés de clair;
entre 9 et 10 le point manque, mais une ombre précède un peu la
série ; frange bien teintée, la base plus claire. Sur le dessous des
supérieures on n’aperçoit que le rappel de la série subterminale
de points.
Un cf ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Espèce voisine de Claphe punctulata mihi, qui est de tonalité
plus ochracée avec la postmédiane sans inflexion sur 4 et 3.
Claphe incopiosa sp. nov.
28 mill. - — Antennes, pattes, dessous du corps et des ailes brun
clair; palpes et thorax d’un brun plus sombre. Dessus des supé¬
rieures avec la base brun sombre comme le thorax, la région
antémédiane d’un brun un peu moins teinté, la second moitié
26 -
brun clair ainsi que le dessus des inférieures. Supérieures tra¬
versées par des lignes de teinte un peu plus soutenue que le fond
et à demi fondues dans celui-ci ; on distingue une extrabasilaire
fortement arrondie au départ de la côte et rentrant vivement
dans la région interne où elle se perd ; une antémédiane suit de
près, moins arrondie, tremblée et se perdant aussi avant le bord
interne; pas de marque discale visible; une postmédiane très
peu coudée sous la côte, tremblée, complète et presque droite jus¬
qu’au bord interne ; une ombre plutôt qu’une ligne suit la post-
médiane, arrondie intérieurement de 8 à 5, suivie de deux autres
lignes semblables, plus ou moins complètes et indistinctes.
Dessus des inférieures avec deux lignes irrorées, blanchâtres *
une postmédiane costale qüi se perd assez vite dans le fond ;
une subterminale qu’on arrive à suivre presque jusqu’à l’angle
interne. Dessous sans dessins appréciables ; les franges conco-
lores.
tTn cf; Ponte Nova, rio Xingu, Amazones (Fassl).
PEROPHORIDAE
Fero|3hora Gaujonï sp. nov.
Cfcf 50 à 63 mill. g g 67 à 88 mill. — M. l’abbé Gaujon m’a
fait élever cette espèce au séminaire de Loja à diverses reprises
de 1886 à 1893 et, depuis cette époque, j’ai l’espèce en collection
tantôt sous le nom de Perophora bate.sü Newman (Transactions
of the Entom. Society of London, april 3rd 1854), tantôt sous le
nom de bactnana Butler, espèces qui proviennent toutes' deux
de l’Amazone. Ayant récemment reçu de cette provenance le
bactriana authentique, je crois devoir séparer l’espèce de Loja
du Perophora batesü et en voici les différences. Taille plus-
grande ; teinte ochracée et non testacée comme dans batesü ,
d’ailleurs également sablé d’atômes noirs ; la ligne commune
coudée aux supérieures à angle moins vif que dans batesü,
éloignée du bord sur cet angle de 5 mill. au lieu de 2 mill. chez
le cf, de 7 à 8 mill. au lieu de 3 mill. dans la Q ; tache discale
arrondie, . bien marquée, saupoudrée de noir ou même entiè¬
rement noire et non surmontée d’un trait costal ; la ligne
antémédiane complète et continue dans la plupart des Q Q,
entrecoupée chez les cfcf; cette ligne descend assez droite de la
côte, elle est excurvée sous-médianement et atteint le bord
interne ordinairement à quelque distance de la ligne commune,
pourtant l’exception existe et une Q a. les deux lignes réunies
— 27 —
sur le bord interne ; la ligne commune est suivie d’une ombre
noirâtre plus ou moins sablée d’atomes, ayant 5 à 6 millimètres
au départ du bord abdominal des inférieures, rétrécie vers la
côte, plus mince et parallèle aux supérieures où elle continue
après le coude jusqu’à l’apex ; les bords terminaux de teinte
claire. Le dessous possède le large point discal comme le dessus
ainsi que la ligne commune; mais celle-ci est moins nette et
devient aux inférieures postmédiane, dentée et arrondie comme
le bord, également dentée et arrondie (non coudée) aux supé¬
rieures ; l’apex suffusée de noir. Les œufs sont pondus sur le
milieu des feuilles ou ils forment des séries de petites colonnes
blanches ; la chenille fait son cocon dans la feuille de la même
façon que hatesü mais j’ignore le nom de la plante. Les dates
d’éclosion que je retrouve sont en décembre et janvier.
Une série çf et Q ; Loja et environs, Equateur.
PeropKora mawaja sp. nov.
30 mill. — Apex des supérieures terminé en pointe douce ;
angle anal des inférieures plutôt arrondi. Tête, antennes, pattes,
thorax et dessus de l’abdomen gris, tirant sur le violacé ; les côtés
d^ l’abdomen plus clairs ; le ventre plus sombre. Dessus des supé¬
rieures gris, traversé par une ligne postmédiane, épaisse mais
plus mince vers le coude, noir brun, rigidement droite du bord
interne jusqu’après 7 puis coudée sur la côte; une éclaircie gris
blanc lilacé précède la ligne; très large au départ, elle 's’amincit
pour finir à la 8 intérieurement mais elle reprend extérieurement
en liséré de 7 à la côte ; l’angle du coude continué par une irro¬
ration rosée qui n’atteint pas le bord ; moitié inférieure du bord
terminah gris blanc lilacé ; un trait discal brun noir. Dessus des
inférieures gris blanc lilacé jusqu’à la ligne faisant suite à celle
des premières ailes et qui, peu après le milieu, coupe l’aile rigi¬
dement ; cette ligne, noir brun, épaisse, se suffuse d’abord peu au
départ de la côte, puis de plus en plus pour envahir toute la
région abdominale jusqu’à l’angle; elle se dégrade en gris exté¬
rieurement et le bord terminal de la 2 à la côte se teinte, comme
la frange, en gris blanc lilacé. Dessous pareil, un peu plus
contrasté.
Un cf; Mawajo, Amazones (Eassl).
Jolie petite espèce pour laquelle je ne trouve aucun voisin
immédiat dans ma collection.
28 —
Perophora Olivia Schaus
Le nid de cette espèce, décrite de Colombie par Schatjs en
1896 dans le journal of tke New York entomolo gical Society , a
été trouvé par le cher frère Ariste- Joseph, dans les paramos de
Gruasco, à 35 kilomètres au nord-est de Bogota à une altitude
d’environ 3.000 mètres (on dénomme paramos la région comprise
entre les terres habitables encore et les neiges perpétuelles,
c’est-à-dire, sur ce point, entre 2.700 et 4.800 mètres). Le nid
rapporté à Bogota a été étudié par le très cher frère Apollinaire-
Marie à qui je suis redevable de tous ces détails et qui m’ajoute
les renseignements suivants : « des couloirs de soie vont du nid
aux branches jusqu’aux feuilles. La chenille ne quitte jamais
complètement son couloir et, au moindre danger, disparaît dan?
le nid à moins qu’on ne lui coupe la retraite en comprimant le
couloir entre le nid et elle.' Ces couloirs peuvent atteindre 20 à
30 centimètres au moins à en juger par le nid que j’ai eu à
l’étude. La chenille est de mœurs nocturnes. Durant la journée
tout le monde dort et ce n’est qu’à la nuit close que la famille
se met en mouvement. Le nid a été trouvé fixé à l’intersection de
plusieurs branches. »
MËGALOPYGIDAE
Repnoa cincinnata sp. nov.
31 mill. — Première paire de pattes, tête et thorax brun clair;
dessus des supérieures traversé au delà du milieu par une bande
de poils blancs qui, étroite au départ du bord interne peu avant
l’angle, remonte intérieurement pour s’élargir de suite après la
discocellulaire, d’abord entre 5 et 7 sur la moitié de la région
terminale, puis de 7 à 10 jusqu’au bord et à l’apex, les nervures
restant brunes ; la région costale et la première moitié cellulaire
blanchissant, les nervures brunes; la région interne de l’aile et
la discocellulaire couvertes de longs poils frisés d’un brun plus
sombre jusqu’à la ligne blanche qui est presque droite, à peine
ondulée ; la région terminale interne brunâtre, les nervures et
l’extrême bord plus teintés. Dessus des inférieures avec la base,
la côte et le bord terminal de 1 à 4 brunâtres, l’espace terminal
brunâtre remontant sur la 2; le dernier quart cellulaire et toute
la région posmédiane blanche, le blanc remontant jusqu’au bord
de 4 à 6 et vers l’angle anal, les nervures plus teintées; franges
29 —
brunâtres. Dessous brunâtre pâle, ]es inférieures et une partie
de la région terminale des supérieures blanchissant mais les ner¬
vures toujours plus teintées.
Un C? ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Repnoa amazonica sp. nov.
22 mi IL — Antennes blanclies, les lames ochracées ; palpes et
le bas du front grisant ; vertex (entre les antennes), touffe dor¬
sale au départ de l’abdomen et touffe anale très légèrement
jaunâtres; base des antennes, collier, thorax et ventre blancs;
quelques poils gris sur le thorax; dessus de l’abdomen gris. Les
quatre ailes et leurs frapges blanches, toutes les nervures grisant
sauf dans la région costale ; les nervures des premières ailes plus
teintées. En dessous la plupart des nervures restent blanches.
Deux cfcf; Taperinha, Amazones, Brésil (Eassl).
Mesoscia aspera sp. nov.
29 mill. — Palpes brun chocolat, le dessous ocre teinté ; front
ocre teinté ; collier, thorax et abdomen ocres ; métathorax marqué
de deux points. latéraux et d’un gros point dorsal brun chocolat;
une petite touffe dorsale chocolat sur le premier anneau ; cuisses
et tibiaes garnis en partie de poils chocolat. Dessus des supé¬
rieures couvert de grosses écailles rugueuses d’un ochracé clair
brillant avec les points suivants formés chacun d’une petite accu¬
mulation d’ëcailles noires : un point à la base intérieure cellu¬
laire; deux points costaux précédant l’apex; un petit semis
terminal d’écailles noires de 2 à 5. Dessus des inférieures moins
rugueux mais de même tonalité que les premières ailes, le bord
abdominal couvert de longs poils, la région apicale finement
sablé de noir. Franges concolores. Dessous des quatre ailes et
franges ochracé clair luisant avec quelques atomes noirs vers
l’apex des inférieures.
Un cf ; Ponte Nova, rio Xingu, Amazones (Fassl).
Archylus unifascia sp. nov.
35 mill. — Palpes, front et antennes noirs; vertex (entre les
antennes), collier, thorax et dessus de l’abdomen blancs ; coxae
et tarses noirs. Les quatre ailes et leurs franges hanches; supé-
— 30 —
rieures avec la côte finement noire en dessons, le dessus traversé
par une rangée de points noirs comme dans Guttifascia* Walker
mais simple sur toute sa longueur ; le point entre lb et 1° en
forme de trait, les autres ponctiformes et en série droite sauf un
point minuscule cellulaire en face du départ des 4 et 5 ; un point
subbasilaire noir interne.
Une Q ; Lino, 800 mètres, Panama (Fassl).
Cette Ç) pourrait-e]]e être une aberration d 'Archylus gutti-
f as ci a Walker ?
Trosïa incostata Schaus, var. tolimata var. nov.
Diffère d 'incostata typique en ce que les ailes inférieures
restent du même jaune que les supérieures, en dessus et en
dessous, et en ce que les dessins rouges ou rosés du corps et des
pattes tournent à l’orange et à l’ocre, l’abdomen ocre.
Un cf; Canon del Tolima, 1.700 mètres, Colombie (Fassl).
Podalïa Xinga sp. nov.
33 mill. — Antennes brun noirâtre ; coxae, tête et abdomen
cannelle rougeâtre ; thorax brunissant légèrement ; tarses de la
première paire couverts de longs poils noirâtres ; dessus et
dessous des quatre ailes et leurs franges brun noirâtre pâle, le
bord abdominal des inférieures couvert de longs poils rougissants
comme l’abdomen.
Un cf ; Ponte Nova, rio Ningu, Amazones (Fassl).
Espèce toute voisine de Podalia brugea Schaus.
Podalia pallida. sp. nov.
60 mill. Palpes et tête brun marron; première paire de
pattes gris noirâtre ; thorax gris ; dessus de l’abdomen gris blond,
chaque segment annelé d’ochracé ; touffe anale grise. Les quatre
ailes uniformément gris pâle, les nervures ressortant bien mais
à peine plus sombres ; les franges un peu plus claires.
Une Q . ; Santarem, Amazones (Fassl).
Comme la précédente, du groupe de Podalia brugea Schaus et
darca Dyar.
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t
NOUVEAUX
DE
L’AMÉRIQUE DU SUD
PAR
Paul DOGNIN
Fascicule XXI
6 JANVIER 1923
IMPRIMERIE OBERTHUR, RENNES
1923
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Paul DOGNIN
flicionmë
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HETEROUERES NOUVEAUX
DE L’AMÉRIQUE DU SUD
AMATIDAE
Autochloris qua.dri macula. sp. nov.
J
Cf 50, Q Q 52 mill. — Antennes, palpes, tête, thorax et dessus
de r abdomen noirs ; collier faiblement irisé de bleu sous un
certain angle; épaules, poitrine et premiers coxae marqués de
taches blanches; les deux premiers anneaux avec chacun une
grosse tache blanche subdorsale de chaque côté comme dans Auto-
chloris üavipes Draudt ; les quatre anneaux suivants marqués de
taches rouge cramoisi comme dans Guida Druce ; les deux der¬
niers anneaux entièrement jaune paille, dorsalement coupés de
noir, même dans la touffe anale chez la'Q ; valve du Ç? finement
lisérëe de blanc; pattes noires, dernière paire avec les tibias jaune
paille mais les tapses noires ; les. ailes hyalines avec les nervures
et les bordures noires comme dans Üavipes, Supérieures avec la
côte marquée d’un point blanc au départ ; la barre transversale
de cuma absente mais indiquée chez le cf par un départ sur la 1° ;
un trait noir discal ; les bordures noires des deux ailes comme
dans üavipes.
Un cf, deux Q Q ; Villavicencio, Colombie (Frère Afolli-
xaire-Marie).
Diffère à’ Autochloris üavipes Draudt par ses taches subdor¬
sales cramoisies et non jaunes et les tarses de la troisième paire
noirs. .
— 2
Pheia taperinhae sp. nov.
cfcf 21 à 23, Q 25 mill. — Ressemble à peu près exactement
à Imkophlebia diaphana Sepp. Palpes noirs, le premier article
jaunissant en dessous ; tête noire, le front irisé de bleu métallique
et quelques irisations au sommet ; antennes noires, le sommet
blanc ; tegulae noirs mêlés de jaune dans le type mais ces tegulae
varient : tandis que tel cotype les a entièrement jaunes, tel autre
les a entièrement noirs irisés de bleu; patagia jaunes bordés de
noir par cotés ; milieu du1 tborax noir irisé de bleu ; dessus de
l’abdomen dorsalement noir partiellement irisé de bleu; les côtés
jaunes se rejoignent sur la touffe anale, rougissant un peu sur le
premier segment ; ventre noir, la valve du cf blanc pur ; pattes
avec les coxae et dessus des fémurs rouges, le reste noicissant.
Ailes transparentes, les nervures et bordures noires. Dessus des
supérieures avec deux très minces traits jaunes sous la côte et au-
dessus du bord interne, ce dernier très court, le tirait sousoostal
dépassant la cellule; le trait discal noir assez gros; la bordure
terminale, large et coupée carrément à l’apex, rentrant sur 2. En
dessous la base des inférieures est marquée d’un peu de rouge au
départ de la côte et au bord interne, le rouge tournant au jaune
dans ce dernier ; le dessus des ailes comme dans diaphana.
Franges noires.
La Q , plus grande, a la tacbe discale plus forte et ressemble
exactement à Pheia sandiæ Draudt, mais sandix a les pattes
noires et non rouges et les tarses médians (Mitteltarsen) blancs.
Une série de cfcf ; une Q ; Taperinba, Amazones (Fassl).
Ctenucha cajonata sp. nov.
36 mill. — Palpes, tête, collier et tborax noirs, ce dernier
faiblement irisé de bleu ; abdomen noir irisé de bleu métallique ;
pattes noires, les tibias rayés de gris sur les côtés. Dessus des
supérieures noir, la base sutfusée uniformément de bleu métal¬
lique, plus .courtement dans la région costale, jusqu’à la bande
jaune au bord interne; une large bande jaune oblique partant) de
dessous la côte un peu avant le milieu, plus étroite au départ,
droite et s’arrêtant à la 1 juste en face de l’angle interne. Dessus
des inférieures noir, suffusé de bleu métallique sur la première
moitié et tout le long du bord abdominal, les nervures en partie
bleuissant. Dessous pareil mais la bande jaune des supérieures
— 3 —
élargie, le bord interne des premières ailes et la moitié abdomi¬
nale des inférieures pâlissant.
Une Q ; Cajon, Pérou.
A placer auprès de Cienucha re fui: gens mibi dont cette espèce
diffère par la taille, les ailes plus amples et plus arrondies; la
bande des supérieures plus oblique, 1/ absence sur le dessous des
secondes ailes de toute tache jaune (dans refulgens ce dessous
possède chez la Q et même parfois chez le c? une tache costale
triangulaire jaune faisant suite à la bande des supérieures).
LITHOSIADAE
Macroptila. androconiata sp. nov.
Diffère de Macroptda crinada mihi par sa taille un peu plus
petite et ses ailes un peu plus trapues (supérieures 18 millimètres
au lieu de 19 en longueur, 6 .millimètres au lieu de 5 et demi en
largeur). Dessous des supérieures avec les mêmes longs poils
placés de la même façon mais possédant, en outre, une tache
oblongue d’androconia allant de 2 à G et située sur le milieu de
ces nervures. Tonalité des supérieures en dessus légèrement plus
blanche.
Deux cfcf ; rio Toche, Quindiu, 2.400 mètres (type); Tumba,
Cauca, 1.000 mètres; Colombie (Fassl).
Zatrephes olivemça sp. nov.
34- mill. — Port de Zatrephes cruçiata Rothschild. Tête,
thorax, dessus du corps et des supérieures d’un ochracé olivâtre
très pâle ; dessus des inférieures paille pâle; la région abdominale
garnie de longs poils un peu plus teintés ; dessous du corps et
ventre presque blancs ; dessous des quatre ailes et franges d’un
paille très pâle, uni, sans atomes, les supérieures avec un va^ue
rappel des lignes du dessus. Tarses de la première paire, palpes
et front mêlés de quelques poils écarlates. Dessus des premières
ailes avec quelques rares atomes écarlates sur les deux premiers
tiers, notamment dans la région médiane inférieure, traversé par
trois lignes olivâtres, droites, assez épaisses, à peu près paral¬
lèles, les deux premières un peu plus rapprochées Tune de l’autre,
semblant rentrer un peu intérieurement dans la cellule où elles
se perdent dans le fond sans atteindre la côte ; la troisième légè¬
rement plus oblique, rentrant après la T et cessant à la 8, cette
— 4 —
dernière lisérée partiellement en dehors par quelques atomes
écarlates et délimitée, également en dehors et partiellement, par
un petit espace de fond plus pâle ; les franges eoncolores finement
mêlées de rosé. Franges des inférieures blanchâtres.
Un cf ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Amazones
(Fassl).
Syntomostola semtflava sp. nov.
■' --'y'1 ./ ''y ^ V ' > fy S ■VwW
30 mill. — Diffère de Syntomostola , ranthosoma mihi (Xan-
tharete stellans Draudt) par sa taille un peu plus petite, la barre
discale des supérieures qui se prolonge, obliquement droite,
jusqu’à la bordure interne et le dessus de l’ abdomen noir sur la
première moitié puis jaune (le ventre jaune). Dans semiûava
comme dans xantho sonia, le bord interne noir du dessus des supé¬
rieures est irroré, au-dessus et au-dessous de la 1, d’un filet bleu
métallique (ou violacé').
Un cf; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Amazones
(Fassl),
Hyperandra appendiculata diminuta sp. nov.
Diffère d ’ H yperandm appendiculata Herrich-Schaefïer en ce
que la bande terminale jaune du dessus des supérieures partant
de dessous la 2 dépasse de très peu la 6, alors que dans l’espèce
typique cette bande remonte jusque, sous l’apex.
Un cf ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Amazones
(Fassl).
Trlcypha popayana sp. nov.
ç 43 mill. — Palpes brunâtres, le dessous jaunissant; front
brunâtre; antennes brunâtres, la base jaune; vertex et sommet
de la tête jaunes; collier brunâtre, le devant jaunissant; ptéry-
godes et thorax brunâtres ; coxae jaunes marqués d’une grosse
tache noire ; pattes brunâtres jaunissant au départ et intérieu¬
rement; dessus de l’abdomen rayé dorsalement de taches brunes
qui vont en diminuant pour finir par un point sur l’avant-dernier
anneau; dessous du corps entièrement jaune avec u,ne série de
taches brunes de chaque côté de l’abdomen et quelques petites
taches ventrales; dernier segment entièrement jaune. Dessus des
quatre ailes d’un blond brunâtre pâle, un peu éclairci à la base
des inférieures et avec l’indication, aux supérieures, d’une pâle
— 5
ligne subterminale flexueuse. Dessous des ailes de même tonalité
que le dessus, les inférieures pâlissant peut-être un peu plus, les
supérieures sans aucune ligne.
Une Q ; Popavan, Colombie.
Elysius arpï sp. nov.
57 mill. — Espèce très voisine à'Elysius atriceps Hampson.
Palmes noirs, la base du deuxième article éclaircie ;' antennes
annelées de jaune à la base, la gaine blanche coupée de brun;
front noir coupé de blanc sous les antennes ; vertex (entre les
antennes) noir; sommet de la tête blanc coupé médian ement de
noir ; collier blanc avec deux larges coupures noires arrondies à
centre blanchissant ; patagia avec la moitié inférieure noire
piquée d’un point et d’une tache blanche, le sommet blanc, la
moitié . interne noire au départ puis blanche bordée de noir
jusqu’au delà du milieu; thorax brun et blanc; dessus de
l’abdomen jaune avec une série dorsale de taches noires dont
quelques-unes blanchissent centralement ; une série latérale de
petites taches noires pupillées de blanc ; dernier anneau liséré
de noir; touffe anale et ventre blancs; femora jaunes en dehors,
le dedans blanc coupé de noir ; tibias blancs coupés de noir.
Dessus des supérieures blanc, brunissant dans l’intérieur des
séries antémédiane et postmédiane de taches ainsi que dans la
région apicale au-dessus de 5 ; l’ extrême base noire pointée de
jaune; deux taches blanches basilaires; une double série anté¬
médiane de taches blanches lisérées de brun, la première rangée
bien coudée sur' la médiane, les taches plus grandes, la seconde
rangée avec les taches centrales toutes petites et les taches
costale et interne plus grandes ; la double série postmédiane
analogue, les taches blanches lisérées de brun plus grandes dans
la rangée interne, plus petites en dehors et avec deux petites
taches supplémentaires (l’une au sommet de la cellule, l’autre
entre 5 et 6) ; une série subterminale de taches lisérées de brun,
la tache du sommet entre 7 et 8 plus petite suivie par1 un espace
de fond formant tache blanche qui atteint l’apex, l'es deux taches
à l’angle interne semblables aux autres et non conjointes comme
dans atriceps; la frange brune et blanche. Dessus des inférieures
d’un blanc plus pur que le blanc du fond des supérieures qui est
légèrement jaunâtre en dessus; dessous des secondes ailes avec
une double ligne antémédiane formant taches, une légère post-
médiane simple, un commencement de ligne à l’apex et un trait
2*
J
— 6 —
discal surmonté d’nne tache costale (ces taches réapparaissent
en dessus sur la côte) ; la frange blanche.
Un cf de Joinville, Brésil, dont je suis redevable à l’obligeance
de M. A rp, de Bio-de- Janeiro.
Amastus supersïmilïs sp. nov.
80 mill. — Palpes noirs ; tête blanc sale, entourée sur le cou par
une mince bordure fauve orangé ; collier blanc sale, le sommet
fauve orangé ; patagia blanc sale, le centre fauve orangé liséré
du côté intérieur par une ligne noire ; thorax fauve orangé avec
une raie centrale brune au départ puis blanche ; dessus de
l’abdomen fauve orangé; ventre brun clair; pattes brun clair, les
coxae et bases couverts de poils fauve orangé. Dessus des supé¬
rieures brun rougeâtre plus teinté que dans per similis Hampson,
les nervures plus sombres, les lignes pâles très nettes se compo¬
sant : d’une extrabasilaire arrondie dans la cellule située à peu
près au premier quart de l’aile ; d’une antémédiane épaisse,
coudée dans la celltile et rejoignant la troisième bande sur la
naissance de 3; d’une postmédiane arrondie postdicalement,
rentrant sous la 3, puis excurvée au bord interne ; d’une subter¬
minale festonnée, rentrant et anguleuse sur 5. Inférieures semi-
hyalines blanc brunâtre pâle, se teintant vers l’apex.
Deux (p Q ; San Francisco près Loja, Equateur (abbé Gatjjon).
Diffère d ’ Amastus per similis n Hampson par sa teinte plus
sombre, la raie thoracique médiane, les lignes des supérieures
plus nombreuses et plus contrastées, etc....
Amastus vesta sp. nov.
70 mill. — Palpes brun garance, le troisième article brun;
front blanc ; vertex et sommet de la tête bruns ; collier blanc, le
sommet brun ; épaules blanches ; patagia avec la moitié interne
blanche, la moitié externe brune à sommet pourpré lisérée de
noir de chaque côté ; thorax brun ; dessus de l’abdomen avec les
six premiers anneaux jaunes, garni à la base; et les trois premiers
dorsalement de longs poils écarlates ; les deuxième, troisième,
quatrième et cinquième anneaux possédant une série de larges
taches subdorsales noires à centre blanchissant, ces deux séries
reliées entre elles sur le sixième anneau par une forte ligne noire
formant un W ; le bord du cinquième anneau piqué dorsalement
d’un point noir médian ; les sixième et septième anneaux gris
perle ; la touffe anale blanche ; le ventre gris liséré de noir ; entre
— 7 —
ce liséré et la série de taches subdorsales une ligne de taches
grises lisérées de noir; poitrine, ooxae et base des pattes couverts
de longs poils brun garance, les pattes brunes. Les quatre ailes
semihyalines ; les supérieures couvertes de fines écailles brun
rouge plutôt clairsemées, un peu plus denses sur la discocellu¬
laire, la côte blanchissant sur la première moitié; les. inférieures
brunâtres, plus teintées à F apex. Franges concolores.
Une Q ; Bogota, Colombie (Frère Apollinaire-Marie).
Maenas tenuis Berg, var. sinelinea var. nov.
dd 34 à 39, Q Q 50 et 52 mill. — Cette race diffère de
Maenas tenuis Berg par l’absence aux quatre ailes de toute ligne
ou tache autre que la tache discale des supérieures qui est simple.
De tonalité brun fauve, le corps et les pattes sont un peu plus
teintés; le dessus de l’abdomen orange est rayé de noir et la Q
possède, une forte touffe anale blanche. Le bord abdominal du
dessus des secondes ailes est couvert de longs poils jaune orangé.
Trois dd, deux Q Q ; Médina, 500 mètres, est de la Colombie
(Fasse y.
LIPARIDAE
Eloria nigella sp. nov.
d 35, Q g 39 et 44 mill. — Je crois devoir séparer cette
espèce, bordée de noir, d 'Eloria (Gen-usa) discifera Walker qui
est bordée de blond brunâtre (brown dit Walker) ; outre la. diffé¬
rence de teinte la bordure de nigella est un peu plus développée
aux ailes supérieures. Palpes pâles à la base, à pointes noircis¬
santes ; antennes noires ; tête et collier jaunes ; thorax noir ; corps
blanc. Les quatre ailes d’un blanc un peu crémeux. Supérieures
entièrement bordées de noir, plus finement le long du bord
interne ou la bordure suit la lb sur un à un millimètre et demi
de large, s’élargit à T angle, rentre intérieurement après la 3 pour
passer sur le départ de 5 (un peu au-dessus dans les QQ),
couvrir l’angle supérieur cellulaire puis garnir toute l'a région
costale jusqu’à la cellule et, bien entendu, toute la région termi¬
nale et apicale. Aux inférieures la bordure terminale reste à peu
près égale (deux à deux et demi millimètres chez le d , trois et
demi1 à quatre chez la plus grande Q type) ; elle remonte, amin¬
cie, sur la côte jusque vers le milieu et cesse à F angle anal. En
dessous, le blanc a une tendance à envahir, diminue aux supé-
— 8 —
Heures la bordure costale et la supprime ou l’ atténue au bord
interne, la repousse, aux inférieures, de Tangle anal au pli abdo¬
minal. Franges noires.
Un cf, deux g g ; Taperinha, Amazones (Fassl).
Elo ria. moeschlerî sp. nov.
Cf 35, g g 38 à 45 mill. — Cette espèce est celle que Moeschler
a figurée planche X, figure 52 de ses Beitraege zut Schmetter-
lings Fa/dna, von Surinam, comme discifera Walker. Egalement
à bordures noires comme la précédente, elle s’en distingue par la
petite entaille que fait le fond blanc à T angle supérieur cellu¬
laire dans la bordure apicale noire dont le bord intérieur au lieu
d’être bien arrondi comme dans nigella et de recouvrir le sommet
supérieur de la cellule, laisse ce sommet blanc et contourne la
cellule. Aux premières ailes la bordure noire est plus large que
dans nigella sur le bord interne et s’étend jusqu’à la Ie. Aux
inférieures la bordure terminale s’élargit un peu également^ En
dessous la bordure noire persiste sur le bord interne des supé¬
rieures et atteint l’angle anal des inférieures. Tête jaune comme
dans nigella.
Un cf, trois g g ; Taperinha, Amazones (Eassl).
Elorïa ninya sp. nov.
Cfcf 30 à 41, g 45 mill. — Palpes et tête jaunes ; antennes et
thorax noirs; abdomen à dessus noircissant, le dessous blanc.
Dans cette espèce toute voisine de la précédente, les bordures
noires s’élargissent ; aux supérieures la bordure est arrondie dans
la cellule, en recouvre la moitié supérieure, passe sur l’angle infé¬
rieur, sur la base de 4 et s’étend au bord interne jusqu’à l'a 1°.
Aux inférieures la bordure terminale s’élargit à quatre milli¬
mètres, reste à peu près uniforme mais remonte un peu sur lb et
1e. En dessous le fond blanc garde la tendance à se développer
et rétrécit la bordure costale des supérieures sur sa première
moitié. Franges noires.
Quatre cfcf, une g ; Taperinha, Amazones (Fassl).
Dans l’un des cotypes, les ailes prennent une plus grande
transparence mais lès bordures, quoique pâlissant et moins
contrastées, restent noires.
I
— 9 —
Eloria nimbosa sp. nov.
41 mill. — Espèce toute voisine de la précédente dans; laquelle
les! bordures noires se développent encore ne laissant aux supé¬
rieures pour le blanc du fond qu’une mince bande cellulaire au-
dessus de lai médiane, de son milieu à la 4, un tout petit espace
à la naissance de 3 et la région sousmédiane jusqu’à la Ie et le
milieu de 2, encore une portion de ces espaces blancs est-elle
saupoudrée d’atomes noirs. Aux inférieures la bordure terminale
est plus large, de quatre et demi millimètres environ, bien
arrondie, remontant sur la côte et le bord abdominal. En dessous,
les bordures noires sulîusent moins et se rétrécissent un peu,
notamment sur la première moitié costale des supérieures. Tête
et collier jaunes ; palpes jaunâtres à pointes noircissantes; dessus
de l’abdomen noirâtre, le ventre jaunâtre ; les franges noires.
Un cf; Taperinlia, Amazones (Eassl).
Eloria rnoesta Walker, que je ne connais pas en nature, doit
être un nouveau développement dans lequel la description ne
laisse aux supérieures en blanc que le « milieu du disque » (in
the middle part of tbe disk).
Trochucfa limula sp. nov.
i
Cf 22, Q 32 mill. — Tout blanc ; les supérieures marquées en
dessus des traits grisâtres suivants : un sous-costal sur la pre¬
mière moitié ; un sur le pli cellulaire ; un trait oblique qui part
du bord interne vers le premier quart, passe sur la naissance de 2,
sur le départ de 6 et s’arrête en dessous de la côte ; ce trait est
réuni chez le cf par un trait sur le bord interne à un second trait
oblique qui quitte ce bord un peu au delà du milieu pour aboutir
à la 5 sur le bord terminal et rejoindre le trait intranervural
entre) 5 et 6 ; ces deux lignes obliques sont suivies par des traits
entre chaque nervure et sur ]e bord interne mais seulement en
dehors, l'es espaces intranervuraux entre 2 et 5 restant sans
lignes intérieurement. Dans la g ces lignes sont en partie obso¬
lescentes ou du moins à peine traceables. La moitié supérieure
de la frange des premières ailes ainsi que le sommet apical de
la côte grisent légèrement chez le cf.
Une paire : Saô Paulô de Olivença, Amazones, novembre-
décembre (Eassl).
— 10 —
? Phiditia unimoda sp. nov.
42 mill. — Coupe des ailes inférieures comme dans le genre
Rolepa Walker. Uniformément couleur os, les ailes brillantes ;
sur celles-ci on distingue, du moins sous certain jour, une fine
ligne subterminale commune à peine plus teintée, arrondie,
éloignée d’environ quatre millimètres des bords vers les apex et
trois millimètres vers les angles. Aux inférieures la discocellu¬
laire droite forme ligne. Les lignes mieux indiquées sur le
dessous des inférieures.
Deux cfcf; Prainha (type); Santarem; Amazones (Fassl).
Orgya lixivia sp. nov.
22 mill. — Palpes blonds, brunissant par côtés; tête, thorax
et corps blonds; dessus des supérieures blond, lavé de brun foncé
subterminalement, ce lavis formant comme une ligne parallèle
au bord et arrondie comme celui- ci ; intérieurement ce lavis
suffuse en diminuant d’intensité' et en laissant trois petits espaces
blonds faisant taches : sous la côte, sur le départ des 4 et 5 et
sous-médianement au-dessus de 1 (les nervures blanchissant sur
ces taches); un point brun noir à la base de la cellule; le pli
cellulaire lavé de brun noir formant ligne qui se continue entre
5 et 6 jusqu’au lavis subterminal ; la base de l’aile lavée de
brunâtre ; le bord terminal très finement liséré de brun en dehors,
limité en dedans par le lavis subterminal formant comme une
bande d’un millimètre et demi, un peu rétrécie et blanche vers
l’apex, assombrie à l’angle interne ; la frange blonde au départ
puis brunâtre, coupée de blond aux nervures. Dessus des infé¬
rieures uniformément brunâtre, la frange concolore. Dessous des
quatre ailes et franges blond brillant.
Un çf ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
CERURIBAE
G. Odoxia. gen. nov.
Palpes droits dépassant la tête d’une demi -longueur, le second
article avec une grosse touffe de poils; le troisième tout petit;
front garni d’une touffe de poils ; antennes ciliées, les touffes de
cils assez courts; jambes bien couvertes de poils, la dernière
— Il —
paire de tibias garnie de deux paires de longs éperons. Supé¬
rieures allongées, arrondies ; 3, 4 séparées ; 5 de l’angle supérieur
cellulaire ; 6 du milieu de l’aréole ; T du sommet inférieur de
l’aréole, suivie au sommet de 8, 9 tigées puis de 10; 11 libre.
Inférieures arrondies avec la cellule plus courte que d’habitude ;
5 présente; 3, 4 séparées; 6, 7 courtement tigées.
Type : Odoxia concocta Dgn.
Pourra se placer auprès du G. Antiopha Schaus.
Odoxia concocta sp. nov.
32 mill. — Palpes brun marron en dessus, rousseâtre en dessous
et à la pointe du troisième article; tête, thorax et dessus de
l’abdomen brun marron avec quèlques poils plus clairs; ventre
roussâtre ochracé. Dessus des supérieures brun marron traversé
au troisième quart de l’aile par une série de chevrons intraner-
vuraux plus teintés et fondus dans le fond, accompagnés d’une
ombre également plus sombre ; cette série de chevrons part du
bord interne avant l’angle, rentre intérieurement sous 2 et 3,
sort sous 4, rentre de nouveau sous 5 et 6, sort de nouveau sous 7
pour se fondre avec l’ombre et atteindre la côte obliquement;
une légère irroration blanche garnit les chevrons de 4 à 6 pour
remonter à la côte, coupée de là à l’apex par quatre petits points
ochracés ; une série de taches intranervurales concolores, plus
teintées, précédant de peu le bord; frange concolore. Dessus des
inférieures brun marron sombre uniforme ; la frange plus claire.
Dessous des quatre ailes avec la première moitié brunâtre
ochracé, la seconde moitié brun marron clair, s’éclaircissant sur
les bords ; l’une des deux, inférieures porte un point discal brun
très net, absent dans l’autre aile pourtant en bon état; franges
concolores.
Un cf ; Godebert Maroni, Guyane française (Le Moult).
Dasylophia improvisa sp. nov.
30 mill. — Tête garnie d’une longue touffe de poils pres-
qu’aussi longs que le thorax ; palpes bruns en dessus, gris lilacé
sur le dessous ; tête, thorax et dessous de l’abdomen bruns ; ventre
blanchâtre ; pattes grises, la première paire teintée de lilacé.
Dessus des supérieures brun, marqué d’un petit espace sous-mé¬
dian lilacé au second cinquième de l’aile et avec quelques traces
de lignes indistinctes, traversé longitudinalement par une bande
— 12 —
noir marron rougissant sur son bord intérieur, quittant la côté
peu après la base, entrant dans la cellule dès la base de celle-ci
et la traversant dans sa moitié inférieure, T extrémité recourbée
sur F angle inférieure diseocellulaire ; un gros point blanc coupe
cette bande au premier tiers cellulaire ; lui faisant suite
une ombre noir marron rougissant sur ses deux côtés surmonte
et suit la 4, s’arrête peu avant le bord, l’irroration marron rou¬
geâtre se diffusant au-dessus jusque sous l’apex; une très fine
ligne terminale blanche, irrégulièrement festonnée, les pointes
sur l’extrémité des nervures ; trois petites coupures blanches sur
le dernier tiers costal ; franges brunes. Dessus des inférieures
brun, noircissant sur le tiers termina] ; la frange blanche, brunis¬
sant à l’angle. Dessous des premières ailes brun clair, des infé¬
rieures blanchâtre avec une large bordure terminale noirâtre qui
cesse avant l’angle. Franges comme en dessus. ,
IJn cf; Amazones, Prata, 100 kilomètres de Para (Fassl).
Se placera tout auprès de Dasylophia abnormis Schaus.
Misogada trsdiscata sp. noy.
24 mill. — Palpes, tête et thorax gris noirâtre ; dessus de
l’abdomen d’un gris plus clair, le ventre blanchâtre. Dessus des
premières ailes gris noirâtre avec l’indication de lignes impré¬
cises plus sombres f ondues^ dans le fond ; la discocelltilaire mar¬
quée de deux petits points noirs séparés par le pli et d’un petit
point noir au sommet, lequel manque dans le cotype ; les franges
concolores. Dessus des inférieures blanc avec une large bordure
terminale grise, l’angle anal avec une petite coupure subtermi¬
nale claire ; les franges grisant. Dessous des supérieures noirâtre,
les franges blanchâtres ; dessous des inférieures et franges blancs.
Deux cfcf; Saô Paulô de Ülivença, novembre-décembre, Ama¬
zones (Fassl).
Dïsphragis viror sp. nov.
43 mill. — Port de Dùphragis remària Druce et lui ressem¬
blait en plus petit. Palpes, tête, thorax et dessus des supérieures
vert pâle ochracé, le thorax mêlé de poils roussâtres. Les ailes
traversées par les lignes noires suivantes : une antémédiane
chevronnée, les chevrons intranervuraux, à centre roussâtre
lilacé, la pointe en dehors, la ligne rentrant sur la médiane ; une
tache discale roussâtre Placée sablée de noir, immédiatement
suivie par une ligne noire médiane fortement anguleuse; une
- 13 —
ligne postmédiane de chevrons semblables à ceux de la première
ligne mais la pointe en dedans, en dehors sur 7, puis rentrant
régulièrement sur le bord interne vers le troisième quart, rattache
des chevrons noircissant les nervures et marquée d’un point
nervural blanc; une série subterminale de taches intranervurales
roussâtres lilacées sablées d’atomes noirs, rentrant de 4 à 6, plus
rapprochée de la postmédiane au départ du bord interne et poin¬
tant les nervures d’un tout petit point blanc ; franges concolores
noircissant aux nervures dont l’extrémité est marquée d’un point
blanc. Dessus des secondes ailes avec le bord costal jusqu’à la 6
vert pâle ochracé, coupé avant l’apex par le commencement d’une
ligne subterminale dentée, à centre pâle; le reste de l’aile blanc
verdissant en bordure; frange blanche verdissant à l’apex.
Dessous des quatre ailes blanc, la côte des supérieures verdissant ;
ventre blanc ; franges blanches noircissant aux extrémités nervu-
rales. Dessus de l’abdomen brunâtre lilacé, la touffe anale
verdâtre.
Trois cfcf ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (type); Pacho, est
de la Cordillière, 2.200 mètres, Colombie (Passl).
G. Thyana sp. nov.
Palpes ascendants dépassant de peu la tête, à troisième article
court ; antennes avec une double rangée de touffes de cils, plus
long à la base puis diminuant (fasciculées) ; première paire de
pattes garnie de longs poils, derniers tibias avec deux paires
d'éperons moyens ; abdomen avec une touffe relevée sur le pre¬
mier anneau. Ailes entières ; supérieures avec la cellule et le
bord interne garnis de longs poils en dessous; 3, 4 séparées, de
l’angle inférieur ; 5 de peu avant le sommet de l’angle supérieur ;
6 du milieu de Taréole ; 7 du sommet inférieur de celle-ci; 8, 9
tigées du sommet supérieur; 10 de l'aréole; 11 libre. Inférieures
avec la base en dessous garnie de trois rangées de longs poils, sur
la souscostale, le pli cellulaire et la médiane ; 3, 4 et 6, 7 cour-
tement tigées; 5 du milieu de la discocellulaire; 8 s’écartant de
7 au second tiers de la cellule.
Type : Thyana sumptuosa Dgn.
Pourra se placer vers le G. Maya r a Walker.
Thyana sumptuosa sp. nov.
38 et 40 mill. — Touffe de poils de la première paire de pattes,
tête et thorax roussâtres, les touffes des ptérygddes teintées de
3 *
$ '
— 14 —
verdâtre, le sommet roussâtre ; dessus de Y abdomen brun ; touffe
anale blond verdâtre; ventre gris roussâtre; tarses brun noir
annelés de clair. Dessus des supérieures olive sombre avec
quelques petits espaces brun lilacé, traversé par cinq lignes brun
noir perdues dans le fond et à peine traceables : deux antémé-
dianes,; une médiane et une postmédiane géminée, ces trois
dernières lignes semblant arrondies et finement dentées. Le bord
interne taché de blanc sur les quatre premiers cinquièmes, plus
largement à la base, cette longue tache blanche quatre fois
coupée par les quatre premières lignes ; T angle interne marqué
d’une grosse tache blanche arrondie qui remonte jusqu’à la 2,
cette tache est surmontée entre 2 et 3 par une tache terminale
plus petite qui est elle-même encerclée par quatre encore plus
petites taches dont la dernière aboutit au bord. Un tout petit
point blanc costal extrabasilaire ; une coupure blanche costale
au premier quart (sans doute point de départ de la première
ligne); deux tout petits points blancs costaux (médian et post-
médian) correspondant probablement à l’arrivée de deux des
lignes; une grosse tache blanche costale allongée juste avant
l’apex, deux fois coupée sur la côte par des petits points mousse;
(toutes ces taches blanches plus ou moins suffusées de roussâtre) ;
franges coupées de blanc et de noirâtre. Dessus des inférieures
brun noirâtre avec une double coupure blanche et noire au-dessus
de l’angle et la frange blanche. Dessous des premières ailes
noirâtre avec le rappel des taches blanches du dessus ; dessous des
secondes ailes blanc roussâtre largement bordé de noirâtre sur la
côte et le bord terminal (plus largement à l’apex) ; la frange
blanche.
Trois cfcf ; deux du rio Songo (type), 750 mètres, Bolivie; un
de Saô Paulô de Olivença, Amazones, novembre-décembre,
38 millimètres (Fasse)* Dans ce dernier la grosse tache subapi¬
cale des premières ailes est coupée en deux par le second petit
point mousse qui rejoint le fond et en sectionne le sommet.
Hemiceras variegata sp. nov.
32 et 34 mill. — Port et dessins (Y Hemiceras jejuna Schaus,
décrit de Trinidad mais dont j’ai reçu une série de Saô Paulô de
Olivença. Palpes, tête et collier fauve mêlé de chocolat; ptéry-
godes et thorax lilacé très pâle ; abdomen brunissant en dessus,
le dessous blanchâtre. Dessus des supérieures chocolat clair avec
trois fines lignes blanches comme dans jejuna mais plus arron¬
dies, les deux premières notamment dans la cellule ; deux irro-
— 15 —
rations blanches sablées par places de quelques atomes brun
chocolat : la première couvrant la première moitié du bord
interne jusqu’à la 1 ; la seconde couvrant le bord terminal, plus
étroite au départ de l’apex, rentrant jusqu’à la ligne postulé.-
diane entre 2 et 3, 4 et 5 ; les. franges blanches mêlées entre les
nervures de poils brun chocolat ; un assez gros point discal
noirâtre à cheval sur le pli et un plus petit point, parfois absent,
au sommet de la cellule. Dessus des inférieures fauve brunâtre
avec le stigma concolore, plus teinté; la frange blanchissant.
Dessous des premières ailes brunâtre fauve, les franges conco-
lores coupées de blanchâtre aux nervures ; dessous desi inférieures
blanchâtre, grisant terminalement ; les franges blanches.
Deux cfcf et une Q ; Saô Paulô de Olivença, Amazones,
novembre-décembre (Fassl) .
Les deux points noirs signalés par Schaus sur la médiane et la
sousmédiane dans j.ejuna sont absents dans varie g ata qui me
semble une espèce très voisine mais bien distincte de jejuna.
Hemiceras leucospila Walker, var. nivosa var. nov.
50 à 53 mill. — Diffère du type de leuco.rpila Walker décrit de
Santarem, Amazones, par ses* inférieures blanc pur, le stigma et
les nervures à peine plus teintés que le fond; dans le type les
inférieures ont les nervures ainsi qu’une bordure fauves et le
stigma bien contrasté.
Quatre cfcf ; Loja, Zarnora, Equateur.
Hemiceras nupera sp. nov.
46 mill. — Coupe d’ailes d ’ Hemiceras meona Cramer; les supé¬
rieures à bord interne renflé (sinué) dans le milieu, le bord
terminal oblique. Palpes, tête et collier brun rouge testacé;
ptérygodes et thorax brun rouge sombre violacé ; dessus du corps
grisant, le dessous ochracé, rougissant par places ainsi que les
pattes dont la première paire se teinte de brun violacé ; antennes
pectinées sur un peu plus du premiers tiers, le reste filiforme,
la base annelée de blanc. Dessus des supérieures divisé en trois
zones qui se fondent l’une dans l’autre sans lignes précises : la
base et l’espace terminal d’un riche brun rouge sombre ; le centre,
plus clair, violacé, con tenant une tache discale brun rouge; vues
sous un certain angle toutes ces teintes s’assombrissent, sous un
autre angle deviennent chatoyantes. La première zone, brun
rouge, conlprend un peu plus du premier quart* de l’aile, a le bord
extérieur assez droit et s’arrête à la 1 ; en dessous de la 1 , le bord
est violacé comme la seconde zone, laquelle s’élargit beaucoup à
la côte dont elle occupe plutôt plus de la moitié ; la troisième
zone a le bord intérieur obliquement droit, quitte le bord interne
peu avant l’angle, aboutit à la côte peu avant l’apex et, ce bord
intérieur noircit de 3 à l’apex ; franges concolprès brun rouge.
Dessus des inférieures ochracé pâle avec le stigma brun con¬
trasté, les nervures teintées et le bord terminal nuagé de bru¬
nâtre ; les franges couleur de fond un peu mélangées de brunâtre.
Dessous des supérieures brunâtre rosé avec la région interne
ainsi que le dessous des secondes ailes ochracé pâle.
Un c f bien frais ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre,
Amazones (Fassl).
Espèce bien distincte, à placer peut-être auprès à’ H emiceras
carmelita Maassen que je ne connais pas en nature.
SYNONYMIES
Anaxita Sophia Dognin, le Naturaliste, 1er février 1901 = •
Halesidota rubrosignata Weymer; Iris, 1907, p. 28, pl. 2,
fig. 4. Sir (reo F. Hampson, dans son supplément, p. 479,
place cette espèce dans le genre Calidota et, en effet, la 8 des
inférieures anastomose avec la cellule jusqu’au milieu de
celle-ci ; mais tout le genre Anaxita est dans le même cas ! '
CERURIDAE
Heorta cilla Dgn. cf ( Hippia ), Soc. entom. de Belgique, 301 avril
1908, p. 164 = oculata Dgn. Q ( Lysana ) ; l. c ., 5 avril 1909,
p. 76 = viridans Dgn. cf ( Hippia ) ; L c., 5 avril1 1909, p. 78 —
mitis Schaus; Ann. and Mag. of N’ history, mars 1911, p. 262.
Dicentria limosoides Scbs, /. c., p. 270 = claricostata Dgn. ; Hét.
nouv. de l’Amérique du Sud, fasc. II, p. 26, mai 1911.
Disphragis bactrea Schs, Proc, of tbe N1 Muséum, p. 251, 1905
= crocea Dgn. ( Ska/phita ) ; Soc. entom. de Belgique, p. 80,
1909.
Anita basipuncta Schs, Pevision of the American hrotodontidae,
.5 juin 1901, p. 332, pl. XII, fig. 8 % cas t ali s Schs; Ann. and
Mag. of X1 history, p. 282, mars 1911 — albocostata Dgn.
(Schjizura) ; Hét. nouv., fasc, XII, décembre 1916.
Canodia difformis Herr.-Sch. = pogoda Dgn. Q (Hemiceras);
Soc. entom. de Belgique, 1904, p. 118.
GEOMETRIDAE
Dypsteris formosa sp. nov.
- 36 mill. — Supérieures avec l’angle interne fuyant, le bord
terminal renflé et arrondi, l’apex pointu. Blanc pur, l'es dessins
vert pré. Palpes vertes, le second article blanchissant à l’extré-
- mité; antennes pectinées, le dernier tiers filiforme, gaine verte
en dessus, le reste blanc; tête et thorax verts ; patagia verts avec
quelques poils blancs à l’extrémité ; devant du thorax vert, méta-
thorax blanc ; pattes et abdomen blancs, le dessus de celui-ci en
partie annelée de vert et avec quelques taches dorsales vertes, le
dessus des pattes verdissant en partie. Supérieures avec une large
bordure costale verte continue, recouvrant la moitié supérieure
cellulaire, renflée postdicalement jusqu’en dessous de 6, amincie
à l’apex; les traces de deux fines lignes, antémédiane et médiane,
cette dernière n’apparaissant que par quelques atomes entre 2 et
6 et séparée par la 7 de la bordure costale ; une ligne postmé¬
diane partant du bord interne sans le couper, formant un fuseau
épais de celui-ci à la 3, puis diminuant pour finir en pointe à
la 6; tout contre celle-ci une ligne subterminale formant pointe
sous l’apex qui reste blanc entre cette ligne et la bordure costale,
en fuseau épais de l’apex à la 4, triangulaire entre 4 et 3, de
nouveau entre 3 et 2pour finir amincie sur la 1 ; tout contre cette
ligne subterminale un mince filet terminal coupé en partie par
les nervures blanches; frange blanche de l’angle à la 5 puis
coupée de vert. Inférieures avec la trace d’une ligne antémé¬
diane, un gros point discal accompagné de quelques atomes
médians et un fin liséré terminal sur le milieu du bord qui est
coupé carrément à l’angle et à l’apex ; frange blanche. Dessous
pareil, les inférieures sans le point.
Un cf ; Manicore, rio Madeira, octobre-novembre, Amazones
(Fassl). '
A placer auprès de Dyspteris egregiaria Gfuénée, mais assez
différent dans la forme des ailes.
Dyspteris subvariata sp. nov.
32 mill. — Cette espèce m’avait été déterminée Dyspteris
inaequaria Gfuénée par Warren en 1912; comme aspect, elle se
— 18 —
rapprocherait plutôt de Dysptei is a b o Hiv aria Herrich-Schæffer.
Supérieures allongées, à bord terminal droit et apex pointu,
entièrement vert d’eau avec un point discal blanc bien marqué
et deux lignes blanches parallèles au bord terminal qui se
perdent avant la côte ; la première de ces lignes à quatre milli¬
mètres du bord, tremblée ; la seconde, à deux millimètres du
bord, également tremblée et rentrant sur l’angle interne ; frange
blanche coupée de vert, pâle aux nervures. Dessus des inférieures
vert d’eau traversé par une ligne postmédiane blanche, droite et
parallèle au bord ; la frange blanche. Dessous des premières ailes
vert d’eau blanchissant dans la moitié interne avec la côte fine¬
ment blanche ; un petit point discal blanc bien marqué ; le fond
vert se continuant sousmédianement et formant comme deux
lignes suiîusées vertes, médiane et postmédiane ondulées jusqu’au
bord ; postdicalement, entre 4 et G, une irroration blanche se
suffuse jusqu’à la région terminale qui est blanche jusqu’à la 7,
mais' encadre de chaque côté un petit èspace de fond vert formant
ligne subterminale coupée en blanc par les nervures, l’extrême
bord verdissant ; frange blanche avec une touffe verte à l’extré¬
mité des nervures. Dessus des inférieures vert d’eau traversé par
une fine ligne blanche postmédiane droite ; le dessous blanc
traversé par une ligne médiane verte, droite; franges blanches
dessus et dessous. Antennes à première moitié pectinée ; palpes
vertes, la pointe brunissant ; tête verte blanchissant en avant du
front; collier, patagia et dessus de l’abdomen verts avec quelques
poils blancs; ventre blanc; pattes vertes et blanches, les tarses
noircissant en dessus.
Un cf; Médina, 500 mètres, est de la Colombie (Fassli).
Espèce à dessous très particulier.
ischnopterïs apicemaculata sp. nov.
50 mill. — Dessus des supérieures blanc lavé de vert pâle à
la base, sur la côte et, partiellement, dans la cellule et la région
postmédiane, avec des striés brunes sur la plus grande partie de
la surface ; la côte marquée basilairement d’une tache1 formée de
stries accumulées; une ligne extrabasilaire oblique, faiblement
dentée sur la côte, deux fois plus éloignée de l'a base au bord
interne, intérieurement noire avec un liséré partiel blanc en
dedans, suivie de la sous-costale à l'a 1, par une tache brune qui
se suffuse et rejoint une large suffusion brune, représentant sans
doute la ligne médiane ; à cette seconde suffusion correspond sur
la côte une accumulation de stries; un petit trait discal; une
— 19 —
ligne noire postmédiane, oblique de la côte, fortement anguleuse
sous la 5 et rentrant sur la 2, puis s’infléchissant un peu vers le
bord interne, bien marquée et bordée de blanq de 2 au bord, en
partie obsolescente sur le reste du parcours ; l’espace apical brun,
sur lequel ressort une tache blanche lavée de vert, oblongue, deux
fois dentée à l’intérieur, finissant sur la côte et la pointe apicale ;
une petite ombre brune subterminale avant l’angle ; le bord ter¬
minal chevronné de noir entre les nervures, sauf de 2 à l’angle ;
frange blanche mêlée de brun. Dessus des inférieures gris rosé,
marqué en noir pâle par un petit point discal, une fine postmé¬
diane ondulée, une très large ombre subterminale et un fin liséré
noir terminal entrecoupé; la frange blanchâtre. Dessous des
quatre ailes gris rosé avec quelques stries, de fins points discaux
et une large ombre subterminale noirâtre.
Une g ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre,
Amazone (Eassl).
Ischnopteris prognata sp. nov.
40 mill. — Port d ’ Ischnopteris pronubata Felder avec laquelle
cette espèce a une assez grande ressemblance. Dessus des supé¬
rieures avec la région costale verdâtre (sauf à l’apex) striée de
brun noirâtre ; la base noircissant sousmédianement ; une fine
ligne extrabasilaire brune, oblique, dentée sous la côte et angu¬
leuse sur le pli sousmédian, précédée par une ombre noirâtre et
formant comme une double ligne deux fois plus écartée au bord
interne qu’à la côte; entre cette ligne et la postmédiane, un large
espace médian gris brunâtre, au milieu duquel se détache une
ligne médiane brune, épaisse, fortement anguleuse sur le pli infé¬
rieur cellulaire, puis légèrement arrondie sousmédianement,
suivie de près par un mince trait noir placé sur la moitié supé¬
rieure de la discocellulaire ; une fine ligne postmédiane brune,
oblique de la côte, arrondie postdicalenient, suivie d’une ombre
noirâtre avec laquelle elle forme une double ligne suivie elle-
même d’une pâle irroration bleuâtre plus marquée vers la côte ;
l’espace terminal verdissant, en partie strié et traversé par une
fine ligne blanche, dentée entre les nervures qu’elle ne coupe
pas, sauf à l’apex; un fin liséré terminal précédé de quelques
taches blanches; franges blanches, les pointes brunissant. Dessus
des inférieures d’un beau jaune vif avec une large bordure ter¬
minale noire, de l’angle anal à la 4, qu’elle dépasse pour s’arrêter
brusquement, cette bordure est précédée par une fine ligne sub¬
terminale noire cessant à 3 et 4 sur des points, l’apex très fine-
— 20 —
ment liséré de noir; la frange pâle. Dessons des quatre ailes
jaune vif, les inférieures avec le rappel des faciles du dessus; les
supérieures avec le tiers terminal noir coupé droit à l’ intérieur,
le bord largement blanc de l’apex à la 3.
Due Q ; ri o Son go, ,750 mètres, Bolivie (Fassl).
Ischnopteris ordinata sp. nov.
58 mill: — Brun ; abdomen avec des petites crêtes dorsales.
Supérieures assez semblables à celles à’ I schnopteris viridifascia
Warren, d’un brun pourpré, la première et la troisième lignes
accompagnées de vert pâle, la côte coupée de stries noires; la
base tachée de noir sousmédianement, avec une fine ligne noire
extrabasilaire, oblique, plus écartée au bord interne, dentée sur
le pli sous médian, précédée d’un espace vert pâle et d’une tache
grise et blanche sousmédiane ; l'espace médian brun pourpré
semé d’atomes et de stries noirs, traversé par une ligne noire
médiane fortement coudée en avant de 3, 4, contenant une petite
tache noire sur le haut de la discocellulaire et bordée par une
fine ligne noire postmédiane assez régulièrement arrondie postdis-
calement, rentrant et dentée sur le pli sousmédian, suivie par un
espace mélangé de vert pâle et gris auquel succède, sur la côte,
une assez large tache brun pourpré foncé, semiovale, lisérée de
blanc en dehors ; la région terminale brune, mais l’extrême bord
vert pâle avec un liséré noir festonné, renflé entre les nervures
et piqué de blanc en avant ; frange brun pourpré mêlée de noir.
Dessus des inférieures d’un noir brunâtre pâle, la région apicale
jusque vers le milieu de la côte et la 4 jaune vif, le noir du fond
mordant jusqu’à la 6 subterminalement et se prolongeant jusqu’à
la côte par une bande médiane ; un fin liséré terminal noir ; la
frange suivant la teinte du fond. Dessous des premières ailes
avec la base brune; une large bande médiane jaune ne coupant
pas la côte, infléchie sur l’angle interne, précédée d’un peu de
fond noir et suivie d’un large espace noir que termine une
éclaircie blanc grisâtre plus large à l’apex, cessant sous la 4 ; une
série de taches terminales noires entre les nervures; la frange
grisant. Dessous des secondes ailes rougeâtre sablé d’atomes noirs
avec un point discal, un commencement de ligne médiane à la
côte et une ombre subterminale suivie terminalement d’un petit
espace clair avec la série de taches entre les nervures comme aux
supérieures; la frange concolore.
Une Q ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
— 21
Ischnopteris subflavata Sp. nov.
46 mill. — Même genre de dessins que dans l’espèce précé¬
dente. Dessus des supérieures avec la base jusqu’à la première
ligne verdâtre, couverte de poils noirs sur le départ costal ; la
ligne extrabasilaire fine, noire, oblique, plus écartée au bord
interne; l’espace médian (entre les première et troisième lignes)
brunâtre rosé avec de nombreuses stries noires sur la région
costale et sablé d’atomes noirs contient un point noir sur le milieu
du pli cellulaire et une ligne médiane noire, diffuse, coudée sur
la médiane et la 1 ; la ligne postmédiane noire, fine, tremblée,
oblique de la côte sur la 3 où elle se coude puis rentre sous la 2
et atteint le bord après un petit coude sur la 1 ; cette ligne est
suivie par une bande verte qui se diffuse en dehors de la 1 à la
3 puis entre 6 et 7 ; espace terminal brun sablé de noir de la côte
à la 3, brunâtre rosé du pli sous la 5 à la 3 et sur l’extrémité de
2, l’espace interne noircissant avec une ligne subterminale claire
remontant du bord interne au-dessus de la 2 puis représentée par
quelques points entre 4 et 7 et une tache costale au-dessus ; un
liséré terminal noir qui s’épaissit entre les nervures, surmonté
de clair et, de chaque côté de la 2, d’une tache noire ; frange
grisant. Dessus des inférieures d’un noir brunâtre clair, la région
apicale largement jaune vif, jusque sous la 4 au bord terminal.
Dessous des supérieures jaune sur les deux premiers tiers, le tiers
terminal noir, le bord blanchissant sous l’apex, traversé par une
ligne médiane noire assez large et la côte striée de noir. Dessous
des inférieures d’un jaune plus pâle avec des stries noires jusqu’à
la ligne noire qui fait suite à la médiane des supérieures, mais
qui est plus épaisse, oblique en dehors et se diffuse en une large
tache postdicale, laquelle émet deux rameaux vers le bord abdo¬
minal finissant en stries au-dessus de l’angle; quelques chevrons
terminaux noirs entre les nervures. Franges pâles.
Une Q ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Ira tanagra sp nov.
Cf 59, Q 63 mill. — Dessus des quatre ailes d’un blanc mastic
teinté d’olivâtre, semé d’atomes et de stries gris violacé, l'es lignes
marquées en roux ferrugineux. Supérieures avec la côte striée ;
deux larges irrorations gris violacé irrégulières, descendant de
1a. côte sur l’emplacement des lignes antémédiane et médiane, la
première contenant une fine ligne antémédiane assez nettement
— 22 —
perceptible y coudée sous la côte et jalonnée de points nervuraux ;
la seconde contenant un tout petit point discal roux mais la ligne
médiane indistincte, indiquée par une suffusion ferrugineuse
dans l’irroration ; une ligne postmédiane, en partie géminée,
quittant le bord interne au second tiers, festonnée avec les pointes
sur les nervures, se dirigeant droit sur l’apex en avant duquel
elle rentre sur la côte, limitant une tache rouge ferrugineuse
costale qui finit sur l’apex; une série subterminale de petits
festons violacés entrecoupés; quelques atomes terminaux; frange
cou colore à pointe blanche, un peu rousse vers l’apex. Inf érieures
avec quelques stries sur les deux premiers tiers ; la ligne postmé ¬
diane rousse ferrugineuse fortement dentée, marquée de petits
traits blancs sur les nervures, irrorée de gris violacé et cessant
sur la 6 ; une ligne subterminale géminée, irrégulièrement dentée,
atteignant la 7 ; le bord terminal plus teinté en olivâtre et la
frange concolore pointée de blanc. Dessous des quatre ailes plus
régulièrement olivâtre que le dessus, semé de stries noirâtres plus
denses vers la base, les bords terminaux blanchissant en partie,
avec deux lignes communes : une terminale dentée blanche, en
partie pointée de brun sur les nervures et une subterminale
vaguement géminée, marquée de dents nervurales noirâtres
accompagnées de roussâtre ; chaque aile avec un point discal noir;
les supérieures avec un commencement de ligne postmédiane
l'oussâtre qui contourne le point et cesse sur 3. Corps et pattes
couleur du fond, ces dernières et le ventre pointés de noir.
Une paire : rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Ira tucumana sp. nov.
43 mill. — Cette espèce se distingue à1 Ira bendiata Guénée -
decurtaria Herrich-Schæiïer par le bord terminal des supérieures
bien coudé sur la 4, avec les mêmes dessins mais plus effacés, la
tonalité plus uniformément sombre que dans bendiata. Supé¬
rieures brun «sombre, lavé de noirâtre sur les deux premiers tiers
et semées d’atomes noirs ; la ligne antémédiane, arrondie dans
la cellule, s’accompagnant de points nervuraux clairs ; le petit
point discal brun noir en relief; la ligne postmédiane fondue
dans le fond, à peine traceable ; la tache costale grise peu
contrastée ; la série subterminale de petits points noirs nervuraux
accompagnés d’atomes blancs; la frange concolore. Dessus des
inférieures brun sombre avec un tout petit point discal noir et la
ligne postmédiane visible mais peu marquée, dentée et pointée
nervuralement de blanc. Dessous plus clair que le dessus, égale-
— 23 —
ment semé cl’atomes, avec la ligne postmédiane commune comme
en dessus, irrorée de blanc; chaque aile ayant son petit point
discal.
Un cf; Tucuman.
Identifié en 1906, par Warren, comme decurtaria Herrieh-
Schæffer.
Sabulodes müigsna sp. nov.
42 à 44 mi IL — J’ai depuis de longues années confondu cette
espèce avec Sabulodes miliaria milii décrit de l’Equateur, qui
mesure, à l’anglaise, 40 millimètres et dont l’espèce la plus
rapprochée est Sabulodes cerambaria Oberthür. Dans miligina
le point discal du dessus des supérieures est souligné par un
espace blanc qui descend jusqu’à la 4 et la médiane et forme
comme un trait tandis que dans miliaria ce même point n’est
qu’entouré d’une toute petite auréole pâle; la ligne postmédiane
olive est plus écartée du point dans 'miligina (5 millimètres au
lieu de 4). En dessous les ombres sont différentes; dans miliaria
qui a la ligne commune de points plus contrastée, l’ombre sub-
terminale des supérieures brun noir est d’égale épaisseur de 3 à
7 et s’accompagne d’une pâle suffusion qui recouvre tout le haut
de l’aile depuis la médiane et la 2, sauf une éclaircie postdicale
et une éclaircie apicale ; dans miligina cette même ombre sub¬
terminale est à peine plus contrastée sur la ligne et forme bande
de la côte à la 3, obliquement coupée à l’intérieur de 7 à 3.
Dessus des supérieures dans miligina brun rougeâtre ; pâle à la
base et au bord terminal, plus vif entre les deux lignes, avec un
point basilaire médian ; rantémédiane ne coupant pas la côte,
deux fois arrondie, olive liséré de blanc en dehors, pointant les
nervures de blanc ainsi d’ailleurs que la postmédiane, celle-ci
quittant le bord interne un peu après le second tiers, arrondie
puis oblique fléxueuse, atteignant la côte à deux millimètres de
l’angle, olive, finement lisérée de blanc à l’intérieur et précédée
par une ombre brun noir qui s’atténue vers la côte; un point
discal entouré d’un espace clair qui se prolonge un peu sur la 6
et surtout au-dessus de 4 comme dit ci-dessus ; une irroration
subterminale blanche qui cesse vers la 6 ; la frange concolore.
Dessus des inférieures blanc s’irrorant de brunâtre sur les bords
vers l’angle anal avec un petit point discal noir et une série
postmédiane de petits points nervuraux. Dessous des quatre ailes
blanc avec une série commune postmédiane de points nervuraux,
les supérieure, s ombrées de brunâtre dans la cellule, sur la côte
et dans la région apicale comme décrit ci-dessus, l’apex blan-
— 24 —
chissant et la région postdicale restant blanche snr sa première
partie; les inférieures ombrées de brunâtre sur toute leur
surface, l’ombre terminale plus contrastée dans la moitié supé¬
rieure. Chez la Q l’ombre brunâtre des supérieures est plus
envahissante et ne laisse en clair que l’espace postdicale et
l’espace interne.
Plusieurs cfcf et une Q ; Santo Domingo, Carabaya, Pérou
sud-est (types) ; Médina est de la Colombie.
Sabitlodes p-rïmada mihi fait partie de ce petit groupe. Plus
grande et plus contrastée sur le dessus des supérieures, les deux
lignes se rapprochent sousmédianement à deux millimètres l’une
de l’autre ; en dessous l’ombre subtcrminale est aussi très con¬
trastée, envahissant le dernier tiers des premières ailes jusqu’à
la 2, sauf un filet terminal et l’apex; aux inférieures cette ombre
est subterminale et forte, de la 2 à la 7.
ATTACIBAE
Automeris apollinaorei sp. nov.
80 mill. — Port d' Automeris gibbosus Conte, les supérieures
un peu plus étroites et bien falquées. Palpes et front rosés ; vertex
brunâtre et collier blond, les deux mêlés de poils rosés; thorax
blond, les ptérygodes rose lilacé ; dessus de l’abdomen rosé; la
touffe anale ochracé pâle; ventre blond; pattes à intérieur blond,
le dessous rose lilacé. Dessus des supérieures rose lilacé pâle, la
côte s’ochraçant finement, traversé par deux lignes : une anté-
médiane ochracé pâle bordée intérieurement d’un peu d’olivâtre,
droite du premier cinquième de la côte, mince, légèrement
infléchie sur la 1 et rejoignant la seconde ligne qui quitte le bord
interne avant le milieu pour finir, en droite ligne, immédiate¬
ment au-dessus de l’apex. Cette postmédiane est épaisse, olivâtre,
la moitié supérieure ochracé pâle, lequel se diffuse de plus en
plus largement dans la région apicale et rejoint la tache discale,
oblongue, ochracé pâle et dont les deux côtés sont à peu près
à égale distance de la discocellulaire. Après la seconde ligne les
nervures se teintent d’ochracé pâle ; frange ochracé pâle. Dessus
des inférieures gris olivâtre pâle sablé d’atomes, marqué d’un
grand œil rond très légèrement allongé, le pourtour cerclé
d'ochracé pâle, le milieu blond sablé de blanc, contenant deux
petites taches formées de rouge, de noir et de blanc qui se
fondent dans le blond, puis une grosse tache centrale noire
allongée, cerclée de rougeâtre. Ce gros œil bien isolé de la ligne
subterminale ochracé pâle, régulièrement dentée et finement
— 25 —
lisérée de noir eiï dehors, immédiatement suivie par un liséré
terminal noir, interrompu aux nervures, bordé d’un peu
d’ochracé de chaque côté; la frange s’ochraçant. Dessous des
supérieures avec la moitié costale rosé pâle, la moitié inférieure
s’ochraçant, le rappel en rosé de la ligne postmédiane et la tache
discale, plus petite qu’en dessus, noire, à centre éclairci pointé
de blanc. Dessous des inférieures et franges blond ochracé
marqué sur la discocellulaire d’une petite lunule rougeâtre.
Un cf; Villavicencio, Colombie, avril.
J’ai grand plaisir à dédier cette jolie espèce au très cher Frète
Apollix aire-Marie, si dévoué à notre science entomologique.
Automeris aristeï sp. nov.
102 mill. - — Antennes fauves ; palpes, tête et thorax brun noir,
abdomen avec la base et la touffe terminale ochracé fauve, les
anneaux brunissant dorsalement mais bordés d’ochracé ; dessous
du corps fauve rougeâtre, l’extrémité des pattes brunes. Dessus
des supérieures fauve roussâtre (teinte à’Hübneri Boisd.) tra¬
versé par deux fines lignes plus sombres : une antémédiane
droite, incurvée sur la médiane ; une postmédiane légèrement
irrorée de blanc intérieurement, quittant le bord interne au
second tiers, arrondie et atteignant le bord costal peu avant
l’apex; une tache discale irrégulièrement ovale, marquée de
points noirs sur plusieurs nervures, à centre irrorée de blan¬
châtre ; point de ligne subterminale mais le bord terminal plus
clair rentrant irrégulièrement, notamment entre 4 et 5. Dessus
des inférieures de même tonalité que les premières ailes mais un
peu plus claires marqué d’un gros œil rond, légèrement oval,
largement cerclé de noir, le milieu brunâtre avec une tache
centrale noire saupoudrée de blanc, le blanc aggloméré sur un
point; cet œil, bien isolé, est suivi d’une ligne noire épaisse,
arrondie, légèrement dentée, puis d’une seconde ligne brune,
subterminale, semblable et parallèle. Dessous des quatre ailes
fauve, brunissant dans la région costale des supérieures et sur
les secondes ailes sauf terminalement ; les supérieures avec un
gros œil discal, triangulairement arrondi, noir, pupillé de blanc
et l'a postmédiane comme en dessus ; les inférieures avec un gros
point discal blanc sous lequel passe une ligne transversale plus
sombre, rigide et droite de la côte au bord abdominal ; le fond
plus teinté se terminant en larges festons sur la partie claire du
bord. Franges con, colores.
Un cf ; Bogota, Colombie.
Dédié au, très cher Frère Ariste- Joseph, à qui l’on doit la
découverte du nid de Perophorci olhna Schaus. Cette espèce
pourra se placer auprès des Automeris Hvhneri Boisd., Crassus
Conte, banus Boisduval.
Automeris subpïctus sp. nov.
92 mill. = — Port d Automeris piotu.fi- Conte. Antennes fauves;
palpes brunes, blondissant en dessous; tête et thorax brun noir:
abdomen et pattes bruns, Dessus des supérieures brun, sablé
dncailles blanches entre les deux lignes et de très fins poils blancs
à la base, traversé par deux lignes plus teintées : une antérné-
diane incurvée sur la médiane, légèrement flexueuse ; une post¬
médiane qui quitte le bord interne sept millimètres plus loin,
très peu après le milieu, pour atteindre le bord costal à cinq
millimètres de l’apex; cette postmédiane est bordée intérieure¬
ment d’atomes blancs; une large tache discale oblongue, plus
sombre que le fond, à bords noircissants par places. Dessus des
inférieures olivâtre pâle marqué d’un gros œil arrondi, cerclé de
noir, le centre olivâtre plus teinté que le fond et contenant deux
taches noires lisérées et sablées d’atomes blancs, la première
centrale, triangulaire la pointe en bas, coupée transversalement
d’un trait blanc, la seconde, en dehors, petite et ovale ; une double
fine ligne brune subterminale, arrondie et faiblement dentée,
saupoudrée de blanc en dehors, le bord terminal brun sablé de
blanc. Dessous des quatre ailes brun, plus clair aux supérieures,
lesquelles sont marquées d’un assez gros œil discal noir, pupillé
de blanc, de la postmédiane plus sombre, épaisse et droite, placée
comme en dessus et suivie d’une irroration subterminale blanche
festonnée. Les inférieures avec un gros point discal blanc, une
ligne postmédiane droite traversant à deux millimètres en
dessous, le reste de l’aile saupoudrée d’atomes blancs sur lesquels
on aperçoit comme une subterminale dentée. Franges concolores.
Une Q prise sur le versant oriental de la cordillière de Bogota,
en février 1914.
Cette espèce pourra se placer auprès d 'Automeris amanda
Schaus.
Hylesïa Silex sp. nov.
36 à 40 mill. — Port d 'Hylesia mar ganta Dgn. Antennes ocre
vif; front ocre orangé; palpes ocre à dessus rougissant ; thorax
mélangé de poils ocre et brun garance, les ptérvgodes brun
— 27 —
pourpre ; base de l’ abdomen brun garance, le reste noir, la touffe
anale ocre rougeâtre; dessous de l’abdomen et extrémités des
pattes brun rouge violet, les pattes ocre rougeâtre. Dessus des
supérieures violet pâle lilacé avec deux lignes claires précédées
et suivies de violet lilacé sombre, la base et la tache discale
violet lilacé sombre. Première ligne, antémédiane, formant un
accent circonflexe à pointe intérieure sur la nervure médiane ;
deuxième ligne, postmédiane, quittant le bord interne au second
tiers, légèrement arrondie intérieurement pour rentrer un peu
sur la côte après 7 ; une série de chevrons subterminaux bordés
de clair en dehors formant ligne dentée très pâle; l’espace
terminal pâle dans la moitié inférieure, se teintant dans la
moitié apicale. Dessus des inférieures rose lilacé, blanchissant
sur le bord et la frange, traversé par deux lignes concolores plus
sombres, parallèles au bord, la première de suite après le milieu,
la seconde subterminale plus rapprochée du bord que de la
première. Dessous des quatre ailes rosé lilacé avec une ligne
commune concolore mais plus sombre, suivant aux inférieures
immédiatement un faible point discal, légèrement incurvée aux
premières ailes; franges plus pâles que le fond.
Trois cfcf; Manicoré, rio Madeira, octobre-novembre, Ama¬
zones (Eassl).
Espèce voisine à’Hylesia ruûpes Schaus que je ne connais pas
en nature.
Hylesia vespex sp. nov.
Cfcf 48 à 54 mill. — Port à’Hylesia melano stigma Herrich-
Schæffer et meme genre de dessins. Tête et thorax brun sombre
à tonalité iilacée ; abdomen et dessous du corps marron ochracé,
l’extrémité des pattes et l’anus brunissants. Dessus des premières
ailes traversé par trois lignes pâles Placées : une antémédiane
droite, perpendiculaire au bord interne qu’elle quitte vers le
premiers tiers; une postmédiane droite partant du bord interne
à trois millimètres plus loin, parallèle au bord terminal et égale¬
ment distante de l’apex et de l’angle interne ; une subterminale
un peu plus rapprochée de l’angle interne que de la seconde
ligne, arrondie comme le bord terminal et qui se perd dans le
fond au-dessus de 4 ; la région terminale après cette ligne et
jusqu’à la 4 ainsi que la région basilaire jusqu’à la première ligne
brun clair lilacé ; la région entre la seconde et la troisième ligne
ainsi que toute la région apicale du même brun lilacé mais d’un
ton plus sombre, l’apex éclairci; d’un ton plus sombre encore,
toute la région entre la première et la seconde ligne, laquelle
— 28 —
contient la tache discale plus noire. Dessus des inférieures brun
clair à tonalité lilacée avec deux lignes (postmédiane et subter¬
minale) plus sombres, fondues dans le fond, également distantes
et parallèles entre elles et le bord. Dessous des quatre ailes brun
clair, un peu plus rosé aux secondes ailes, avec les deux lignes
communes (postmédiane et subterminale) plus sombres, épaisses,
un peu plus distantes l’une de l’autre aux premières ailes.
Franges concolores.
Ç) 62 mil!. — Supérieures non falquées comme dans melanos-
tigma Herr.-Sch. Q. Dessins pareils à ceux des cfcf ; une irrora¬
tion lilacée sous-costale à l’apex des premières ailes, insensible
chez les cfcf , est plus développée dans la Q.
Trois cTgT , une Q ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre,
Amazones (Fàssl).
Hylesia pallidex sp. nov.
35 mill. — Port à1 Hylesia continua Walker. Gris clair, le front
et le collier s’ochraçant ; thorax plus teinté ; antennes, dessous
du corps et abdomen ocre, les pattes grisant. Dessus des quatre
ailes gris clair, plus teinté dans la région apicale, l’apex lui-
même avec une petite éclaircie; deux lignes (antémédiane et
postmédiane) fines, plus teintées que le fond, quittant le milieu
du bord interne à un millimètre l’une de l’autre, mais écartées
de huit millimètres sur la côte et formant ainsi une sorte de Y,
toutes deux à peu près droites, la seconde parallèle au bord
terminal; entre les deux une tache discale, épaisse, sombre; la
ligne postmédiane est suivie d’une ombre épaisse, parallèle, qui
se perd dans le fond apical. Sur le dessus des inférieures on ne
retrouve qu’une indication imprécise des lignes du dessous.
Dessous des quatre ailes du même gris clair avec une ligne sub-
terminale commune, épaisse, parallèle aux bords, à peine plus
teintée que le fond, précédée aux inférieures par une ligne
semblable plus mince. Franges concolores.
Du cf; Uruguay (Pouillon).
Hylesia andréi sp. nov.
Cf 35 mill. — Port et dessins analogues à ceux d 'Hylesia
canitia Cramer. Antennes oehracées ; tête brune ; thorax brun
mêlé de quelques poils blancs, l’abdomen et le dessous du corps
s’ochraçant. Dessus des quatre ailes gris brunâtre avec une tache
29 —
•discale plus sombre et les lignes blanches, irrorées, suivantes :
une antémédiane fortement incurvée sousmédianement et une
postmédiane faiblement oblique, toutes deux rentrant légèrement
sur la côte, écartées d’un millimètre au bord interne et de six
millimètres sur la côte où elles s’élargissent ; une série de taches
touchant le bord à l’apex et de 3 à l’angle, écartée du bord entre
4 et 6. Dessus des inférieures avec deux lignes (subterminale et
terminale) blanches, également suiïusées, parallèles entre elles
et le bord. Dessous des quatre ailes du même gris que le dessus,
les inférieures avec les deux mêmes lignes mais plus fondues
dans le fond ; les premières ailes avec une postmédiane et une
terminale également presque fondues dans le fond ; franges
concolores.
Q 50 mill. — Pareille au cf mais les lignes encore plus fondues
dans le fond, les inférieures avec un très faible point discal ;
l’abdomen presqu’ entièrement couvert de poils gris brun en
dessus.
Deux cf Cf ; le type de Caracas, Venezuela (André); le second
Cf et la Q de Yahuarmayo, Pérou, avril (Rosenserg).
COSSIDAE
Hypopta invidiosa. sp. nov.
38 mill. — Pattes, tête et thorax blanc grisant mêlé de
roussâtre ; ventre blanc ; dessus de l’abdomen grisant, les
deuxième et troisième anneaux avec une crête de poils à extré¬
mités rousses ; métathorax avec une double crête semblable
Dessus des supérieures avec le fond blanc presqu’entièrement
recouvert de taches gris roussâtre, diffusées costalement et dans
la cellule, intranervurales sousmédianement et faisant lignes
après l'a discocellulaire et terminal ement ; l’aile est, en outre,
marquée des taches brun roux suivantes : sept stries droites sur
le milieu du bord interne, les dernières surmontées de la sousmé-
diane à la 2 par une tache arrondie ; une petite tache costale à
l’extrémité de 1a. 10, suivie de cinq plus grosses taches qui, de
l’extrémité de la 11 descendent en ligne droite sur la 4 ; une série
terminale de taches sur l’extrémité des nervures, celles sur 2 et 3
émettant un rameau intérieur ; la frange blanche. Dessus des
inférieures blanc presqu’entièrement couvert de taches gris
roussâtre, avec une série de taches terminales rousses sur les
nervures, la frange blanche. Dessous des premières ailes brun
roussâtre, le bord costal coupé de blanc sur la seconde moitié, les
— 30 —
taches terminales comme en dessus, la frange blanche coupée de
brunâtre aux nervures. Dessus des secondes ailes blanc, moins
tacheté qu’en dessus, le bord costal coupé de stries brunes, J a
cellule sutïusée de brunâtre, les taches terminales sur les nervures
plus contrastées qu’en dessus, la frange blanche.
Une Q ; rio Madeira, juillet-août, Amazones (Fasse).
A placer tout auprès d’Hypoptà invida Dognin.
Phïlangjaus mvetïta sp. nov!
34 mill. — Dessus des supérieures avec les régions costale,
cellulaire et sousmédiane blanchâtres, le reste de l’aile brunâtre,
la côte et la celltile coupées par de fines stries brunes, marqué
par les dessins brun noir suivants : une tache basilaire sousmé-
médiane ; une bande extrabasilaire, plus large sousmédianement
et lisérée de blanc; une large bande postmédiane allant du bord
interne à la 6, coupée par les nervures, partiellement lisérée de
blanc ; une bande subterminale, rétrécie sur la côte, sur la 5 et
s’arrêtant à la 2, entièrement lisérée de blanc. Dessus des infé¬
rieures brunâtre avec un vague rappel de la bande subterminale
du dessous. Dessous des quatre ailes brunâtre, les supérieures
avec la bande subterminale comme en dessus mais moins con¬
trastée. Cette bande se continue aux inférieures de la côte au
bord mais non lisérée de blanc. Franges brunâtres mélangées de
clair.
Une Q : Cordoba, Eépublique Argentine (Giacomelli).
Cette espèce a les bandes extrabasilaire et subterminale des
supérieures très analogues à celles de Qivira watsoni SchauS.
Hemipectrona albimacula sp. nov.
47 mill. — Palpes brunes, le dessous blanchissant; tête blanche,
les côtés brunissant ; thorax mêlé de blanc et de brun, le milieu
brun noir, les ptérygodes en grande partie blancs ; dessus de
l’abdomen brun, le ventre et la toufie anale blancs ; pattes brunes.
Dessus des supérieures fauve pâle avec une toufie de poils blancs
à la base ; lavé de brunâtre violacé spécialement dans la région
costale et la région interne, partiellement dans la cellule et sous¬
médianement et traversé à espaces réguliers par des stries plus
teintées ; un lavis blanc à l’extrémité supérieure cellulaire suivi
par un second lavis blanc à cheval sur la 9 qui cesse un peu
avant l'Apex ; une large tache terminale ocre pâle, non délimitée
— 31 —
intérieurement et contenant des fragments de taches brunes entre
4 et T, 2 et 3, dans le genre de la tache terminale de Cossula
abnoba Schaus ; la frange coneolore coupée de brun. Dessus des
inférieures ocre pâle brillant, la région abdominale garnie de
poils brunâtres. Dessous des quatre ailes ocre pâle brillant avec
le rappel de quelques taches aux premières ailes et quelques
faibles stries aux inferieures.
Un cf ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
LASIQCAMFIDAE
Artace iitterata. sp. nov.
34 mill. — Front blanc; vertex, thorax et dessus du corps
blancs mélangés de poils gris et noirs ; ventre blanc ; pattes
blanches, les tarses des deux premières paires annelés de touffes
noires. Les quatre ailes blanches. Dessus des supérieures traversé
par sept lignes noires assez régulièrement parallèles, quelques-
unes d’entre elles ponctuant les nervures dont trois antémédianes,
presque obsolescentes dans la cellule, faiblement dentées en
dedans et quatre postmédianes. équidistantes, dentées en dehors,
la quatrième, plus large de 5 à 8, laissant les nervures blanches;
deux petits points discaux séparés ; le bord terminal marqué de
taches noires intranervurales ; la frange blanche. Dessus des
inférieures avec la trace d’une ligne terminale quittant le bord
peu après l’angle pour cesser après la 2 ; la frange blanche grisant
entre 1 et 2. Dessous des premières ailes suiïusé de noirâtre sur
la côte et sous-costalement jusqu’à la 5 et la dernière ligne, avec
le rappel, par transparence, des lignes du dessus et des taches
terminales. Dessous des inférieures et franges comme en dessus.
Un cf ; Saô Paulô, Brésil.
Tolype nïgrïcoior sp. nov.
44 à 47 mill. — Tout noir ; quelques poils blancs sur le devant
du front, du collier et à la base de l’abdomen ; dessous du thorax
blanc; pattes en partie blanches; nervures des ailes plus teintées
que le fond. Supérieures avec une très fine ligne terminale
festonnée blanche, la pointe des festons sur l’extrémité des
nervures ; la trace d’une fine subterminale analogue ponctuant
les nervures en blanc; ces deux lignes plutôt mieux marquées en
— 32 —
dessous qu’en dessus mais obsolescentes dans la moitié interne ;
franges noires, l’extrémité blanchissant.
Trois cfcf ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Evidemment très voisin de Tolype ni grès cens Druce que je ne
connais pas en nature.
Tolype crassilinea sp. nov.
36 mill. — Palpes, tête, thorax et ventre blancs; ptérygodes
avec quelques poils roussâtreS ; dessus de T abdomen avec la base
des anneaux blanche, le reste roussâtre, les deux derniers
anneaux à extrémité blanchissante ; touffe anale roussâtre ; pattes
blanches mélangées de roussâtre. Les quatre ailes semihyalines
d’un blanc légèrement roussâtre, les dessins gris roussâtre. Supé¬
rieures avec la base gris roussâtre ; trois lignes antémédianes
parallèles, plus larges que les espaces qui les séparent, légère¬
ment arrondies et rentrant sous la 2, immédiatement suivies par
quatre autres lignes analogues, la quatrième assez fortement
coudée sous-costalement et passant alors sur la discocellulaire
un peu plus teintée mais qui n’offre pas de points discaux, la
cinquième ligne également coudée sur 6, toutes faiblement arron¬
dies sousmédianement; le bord terminal roussâtre blanchissant
aux extrémités nervurales. Inférieures roussâtre pâle en dessus,
la frange blanche, le dessous plus blanc montrant trois lignes
parallèles dans la seconde moitié. Dessous des premières ailes
comme le dessus, les lignes plus pâles.
Un cf; Ponte Novâ, rio Xingu, Amazones (Fassl).
Du groupe des Tolype rivulosa Butler, synoecura Dyar,
septernlinea Schaus, temperata Schaus, se placera plus particu¬
lièrement près de cette dernière espèce dont elle a la nervulation.
Tolype obscura sp. nov.
46 miil. — Port de Tolype velleda Cramer. Palpes, tête, corps,
pattes et supérieures brun noirâtre. Dessus des supérieures avec
un trait discal noir et les traces de quatre lignes blanchâtres,
sulïusées et comme saupoudrées, à peine perceptibles : une anté-
médiane qui passe à environ un millimètre devant le trait discal;
la seconde ligne suivant immédiatement celui-ci pour le con¬
tourner et se réunir à la première ligne sousmédianement; une
postmédiane, au -troisième quart de l’aile, arrondie de 8 à 6 puis
de nouveau sous la 4 ; une subterminale, plus mince et mieux
— 33
marquée, sinuée comme dans velleda; le dessous sans dessin;
franges concolores. Dessus des inférieures brunâtre avec la disco¬
cellulaire assombrie, une large éclaircie1 postmédiane arrondie et
un mince liséré terminal pâle qui, tous deux, "blanchissent davan¬
tage en dessous et s’étendent, presque à se rejoindre, mais
toujours en laissant le bord abdominal sombre ; franges brunâtres.
Quatre cfcf ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Claphe magnaevia sp. nov.
68 mill. — Brun fauve ; tête, , collier et première paire de
pattes fauve ochracé; la première moitié des ailes supérieures
d’une teinte un peu plus claire ; la moitié abdominale des infé¬
rieures, le corps et le dessous des quatre ailes brun uniforme.
Dessus des premières ailes avec un gros point discal noir et les
lignes dentées noires suivantes, fondues dans le fond mais pour¬
tant très lisibles : une double antémédiane coudée dans la cellule ;
une double postmédiane coudée sous la côte puis légèrement
arrondie sousmédianement ; une subterminale parallèle à la post-
médiane ; le bord légèrement dentelé, noiricissant, l’extrémité des
nervures claire. Dessus des inférieures avec une ligne médiane
sur la moitié costale puis obsolescente et une subterminale dentée
parallèle au bord qui est semblable à celui des supérieures.
Une Q ; Chancb arnay 0, Pérou.
Claphe fallacïa sp. nov.
27 mill. — Palpes, tête, collier et thorax bruns, mêlés de poils
roux, sur l'es pourtours notamment ; abdomen fauve avec une
touffe de poils bruns sur le premier anneau ; ventre et pattes
fauves. Dessus des supérieures brun avec un trait sousmédian noir
qui coupe la 2 peu après sa naissance, la surmonte jusqu’à une
petite ligne postmédiane blanche, les nervures 3, 4, discocellu-
laires, 6, 7, 8, 9, 10 et 11 teintées de noir, le trait sousmédian
relié par 3 et 4 à la discocellulaire et la 6 plus spécialement
épaissis et noirs formant comme un dessin divisant l’aile ; une
vague ligne antémédiane noire ; une irroration fauve pâle subba-
safe suivie d’un trait fauve pâle sous la 2, coupée par une hne
ligne blanche postmédiane en forme d’accent circonflexe, la
pointe sur 3, cessant sur 5 ; une irroration fauve, pâle, postdicale,
continuant entre 4 et 6 jusqu’au bord; une ligne postmédiane
irrotrée, fortement oblique et géminée de la côte à la 8 puis
— 34 —
cessant pour reparaître après la ligne blauîfhe entre 6 et 4 et à
l’angle ; une fine ligne blanche irrorée terminale, épaissie aux
deux extrémités ; la frange coupée de fauve et de noir. Dessus
des inférieures brun clair, la côte noircissant coupée par un
commencement de ligne terminale pâle; la frange pâle. Dessous
des quatre ailes brunâtre, se fonçant términalement entre les
nervures aux supérieures ; l’apex des inférieures noir coupé par
le commencement de ligne ; l’extrême bord costal des secondes
ailes noirci.
TJn cf bien frais; Saint-Laurent du Maroni, Guyane fran¬
çaise (Le Moult).
Pourra se placer auprès de Claphe laurena Schaus.
Claphe libella, sp. nov.
33 mill. — Palpes, tête, thorax et corps bruns, le front éclairci,
le dessous du corps ochracé fauve pâle, les poils des pattes bru¬
nissants. Dessus des supérieures brun, plus clair dans la seconde
moitié, traversé par deux lignes peu distinctes et fondues dans le
fond (antémédiane et postmédiane) avec une série sub terminale
de points intranervuraux, en dehors sous la côte, rentrant forte¬
ment entre 7 et 5, puis en dehors de nouveau et rentrant au bord
intérieur ; de faibles irrorations blanchâtres accompagnent les
lignes et notamment la série subterminale ; frange brune coupée
de pâle. Dessus des inférieures brun, la seconde moitié costale
coupée par trois lignes blanches dentées, les deux dernières
encadrant une ligne terminale noire qui d’ailleurs ne se prolonge
pas plus que les lignes blanches. Dessous des quatre ailes brun
avec la vague indication d’une ligne commune droite, postmé¬
diane et géminée aux supérieures, centrale et simple aux
secondes ailes, les supérieures indiquant, en outre, un commen¬
cement de ligne subterminale.
Un cf ; Saint- Jean du Maroni, Guyane française (Le Moult).
Claphe nysaea sp. nov.
35 et 36 mill. — Corps et pattes carné pâle/ les palpes, tête,
thorax et dessus de l’abdomen mélangés de poils noirs. Dessus
des supérieures blanc carné, nuagé de noir à la base et sous-
costalement, irroré de fauve sousmédianement, après la ligne
postmédiane et au bord terminal, sablé de noir et une partie des
nervures d’ochracé, avec un point discal noir et les lignes dentées
— 35 —
noires suivantes : une double basilaire fondue dans l'irroration
noire; une antémédiane, double sous la côte, en dehors sous la
cellule; une postmédiane, les dents sur les nervures, lisérée exté¬
rieurement de blanc sur la côte et de points nervuraux blancs,
en dehors au départ de la côte puis rentrant régulièrement au
bord, suivie de près par une vague ligne pâle s’ochraçant ; une
subterminale lancéolée, les pointes intranervurales en dedans,
lisérée de blanc des deux côtés, épaissie et en dehors sous la côte ;
la frange noirâtre coupée de blanc aux nervures. Dessus des infé¬
rieures blanc carné, plus teinté dans les deux premiers tiers de
la moitié abdominale, le bord terminal blanc, la moitié costale
jusqu’à la seconde ligne nuagée de noir avec deux lignes noires :
une médiane, en dedans sous la côte puis droite, à peu près obso¬
lescente au delà de ]a 5; une s ub terminale, anguleuse sur 7,
rentrant sous 6 puis affaiblie comme la précédente (dans l’un des
cotypes cette ligne continue bien indiquée jusqu’au bord abdo¬
minal) ; frange blanche coupée de noir vers l’apex. Dessous des
quatre ailes blanc crémeux, plus faiblement nuagé de noir qu’en
dessus avec deux lignes communes noires : la postmédiane suffu-
sée, coudée aux supérieures comme en dessus puis droite,
parallèle au bord, droite également aux inférieures et la subter¬
minale dentée comme en dessus, toutes deux obsolescentes après
la 5 aux secondes ailes.
Trois cfcf ; rio S on go, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Voisin de Claphe, nyatarnma Dyar et celehris Schaus.
Claphe bardina sp. nov.
37 et 38 mill. — Palpes fauves ; front brunissant ; collier bordé
en avant de poils blancs et noirs; thorax fauve; abdomen fauve,
dorsalement rougeâtre: pattes fauves. Dessus des supérieures
brun clair, les nervures noircies, la première moitié costale
blanche jusqu’à la postmédiane, le blanc contournant la cellule
et descendant jusqu’à la 4 ; la base, au centre, noircie par des
irrorations longitudinales qui s’arrêtent à la première ligne,
antémédiane, anguleuse sur 4 ; la seconde ligne, postmédiane,
coudée sur 7, droite de 7 à la côte ainsi que de 7 à la 4 puis
faiblement ondulée et accompagnée de points nervuraux clairs,
lisérée en dehors par une vague ligne très pâle ; une ligne subter¬
minale, profondément dentée, rentrant très peu de G à 4 et sous
la 3 ; la frange concolore piquée de blanc aux nervures. Dessus
des inférieures avec la moitié abdominale fauve rougeâtre, la
moitié costale blanche ; cette dernière traversée par une série de
fines lignés noires dont la dernière se prolonge sur la moitié
abdominale ; frange grise à l’apex, puis fauve, piquée de blanc
aux nervures. Dessous des quatre ailes fauve rougeâtre ; les supé¬
rieures avec un vague commencement de ligne vers l’apex qui
blanchit un peu; les inférieures avec un rappel de la partie
blanche et des lignes sur la seconde moitié costale, la dernière
ligue indiquée en sombre jusqu’au bord; franges con colores.
Deux cfcf; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Espèce toute voisine de Claphr barda Schaus.
MEGALOPYGIDAE
Archylus graciais sp. nov.
28 et 30 milj. — Blanc pur; antennes à lames ochracé pâle;
moitié inférieure du front noir ; intérieurs des tarses de la pre¬
mière paire grisant légèrement ; dessous de l’extrême bord costal
des premières ailes noircissant jusqu’après le milieu.
Deux cf cf ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Eassl).
Mesoscia sycophanta sp. nov.
25 milh — 1 Supérieures plutôt minces et allongées. Entière¬
ment blanc pur sauf la base du front garni de quelques poils
noirs et la première paire de pattes dont l’intérieur des tibias et
les tarses noircissent (les autres pattes manquent).
Une Q ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Lagoa lanceolata sp. nov.
30 mill. — Tête et corps brunâtre ochracé, l’extrémité des
pattes noircissant. Dessus des supérieures ochracé brunâtre,
pâlissant sousmédianement^ 1a, côte et le départ entre 7 et 10
noircissant ; la cellule blanche formant une tache en forme de
fer de lance, la pointe en dedans (la discocellulaire formant un
angle vif à son centre) ; une ligne subterminale et une ligne
terminale blanches, toutes deux bien parallèles mais se rejoi¬
gnant à l’apex. Dessus et dessous des inférieures blancs faible¬
ment teintés d’ochracé. Dessous des premières ailes comme le
— 37 —
x /
dessus mais plus pâle et les dessiiis moins contrastés. Franges
blanches.
Un cf ; l'a Rioja, République Argentine (Gtiacomelli).
Meg^alopygre albizona. sp. nov.
37 mill. — Espece toute voisine de Megalopyge govana Schaus.
Front brun ; départ des antennes blanc ; tête et thorax brun olive,
le thorax avec quelques poils blancs en avant et une forte cein¬
ture blanche en arrière ; dessus de l’abdomen brun ochracé
tournant à l’olive sur les derniers anneaux, la touffe anale
blanche. Dessus des supérieures brun dans la première moitié et
sur les trois premiers quarts de la côte, cette teinte se dégradant
dans la seconde moitié pour finir blanche terminalement, irroré
de blanc sur la côte, dans la cellule, sous la médiane au départ
et sur l'es départs des nervures, avec une ligne blanche partant de
dessous la médiane à la naissance de 3, coudée sous la 3 et rejoi¬
gnant sur la 2 la ligne postmédiane blanche, usuelle dans ce
groupe et mieux marquée entre les nervures. Dessus des infé¬
rieures et dessous des quatre ailes brunâtres, les bords blan¬
chissant; les franges blanches.
Un cf ; Prainha, Amazones (Fassl).
N’est peut-être qu’une race locale, analogue à la Megalopyge
ornata costaricensn Schaus.
COCMLIDIIDAE
Semyra veterna sp. nov.
24 mill. — Cette espèce, toute voisine de Semyra mariae Dyar,
s’en distingue par sa teinte d’un brun plus noir; la première
moitié de l’aile, la côte, la cellule et un espace au delà de celle-ci
teintés de marron ferrugineux, plus vif dans la cellule et le
milieu sousmédian, ce dernier précédé comme dans Mariae par
un trait extrabasilaire oblique blanc ; la tache postdicale, plus
grande que dans Mariae, limitée par une vague ligne pâle ana¬
logue à celle de Mariae que suit une faible irroration pâle sous-
costale. Dessus des inférieures, dessous des quatre ailes et
abdomen brun testacé clair.
Un cf ; Mawajo, Amazones (Fassl).
— 38 —
PYRALIDAE
Chilo latmiadeiis nomen novum
Je propose ce nom pour Chilo lativittalis Dognin ( Annales de
la Société entomologique de Belgique, tome 54, III, page 117),
mon excellent ami M. William Schaüs me faisant remarquer
que ce dernier nom est préoccupé par une espèce de Walker.
IMPRIMERIES OBERTHUR, RENNES.
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h la librairie Jules IIBÏFtlVt^rN'IN
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fascicules 1 à XXI (1910-1922) . 28 fr. »
Chaque fascicule séparément... . 1 fr. 50
HÉTÉROCÈRES
NOUVEAUX
L’AMÉRIQUE DU SUD
PAR
Paul DOGN1M
Fascicule XXII
21 AVRIL 1923
IMPRIMERIE OBERTHUR, RENNES
1923
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Paul DOGNIN
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HÉTÉROUÈRES NOUVEAUX
DE L’AMÉRIQUE DU SUD
LBTHOSSADAË
Clemensia pontenova sp. nov.
13 mill. — Palpes, tête, collier, thorax et pattes blancs ; les
quatre ailes blanches. Dessus des supérieures s’ochraçant légère¬
ment clans la région médiane de la seconde moitié, la côte coupée
de six traits brunâtres épais, savoir : trois antémédians, le
premier dift'usé costalement, le second coupé court, le troisième
plus long, oblique, cessant sur le pli cellulaire ; deux postmédians
géminés, obliques, contractés entre 11 et 10 puis entourant
une assez large tache discale noire ; le trait inférieur cessant
alors, le trait supérieur arrondi et rentrant intérieurement
formant une fine ligne pâle qui nJ atteint pas le bord interne ; le
sixième trait plus oblique que les précédents formant ligne
horizontale qui aboutit juste sous l’apex; une ombre terminale
brunâtre sur ]e milieu du bord terminal; une très vague ombre
subterminale entre la ligne et le bord. Dessus des inférieures avec
une ombre terminale brunâtre sur la moitié supérieure du bord,
plus large à l’apex. Dessous des premières ailes rembruni sur les
emplacements des traits costaux du dessus qui se noircissent et
se diffusent sur toute la côte au départ, puis intérieurement
jusqu’au pli cellulaire, puis encore extérieurement à la cellule
de celui-ci jusque sous la 2 et, antéméclianement, sur et sous le
pli sousméclian. En dessous les inférieures restent entièrement
blanches, les franges blanches.
Une Q ; Ponte nova, rio Xingu, Amazones (Fassl),
Amaxia disconsiste ri s sp. nov.
32 mill. — - Cette espèce, qui semble à première vue identique
à Amaxia consistens Schs, a les taches subapicales du dessus des
supérieures placées exactement comme celles à’ Amaxia üavi-
puncta Hampson, la large tacbe de la première moitié restant
pareille à celle de consistens. La description, par Hampson, de
consistens convient parfaitement à cette espèce, sauf la différence
ci-dessus et les quelques petites différences suivantes : palpes à
dessous jaunissant sans rouge sur les côtés; vertex entièrement
jaune, sans rouge; collier jaune, rougissant sur l’extrême avant-
bord; ptéry godes jaunes au départ puis brun lilacé; tibiae avec
points bruns et non rouges ; dessus de l’abdomen brun lilacé, les
deux derniers anneaux et la touffe anale jaunes en dessus,
blanches en dessous, comme le ventre. Dessus des supérieures
avec la large tache basilaire et antémédiane comme dans consis¬
tens, les lisérés rouges disparaissant en grande partie, les taches
du reste de l'aile comme dans ûavipuncta, la tache subterminale
entre 5 et 6 plus développée, plus en dehors, atteignant presque
le point terminal ; en outre la nervure sous-costale est surmontée
de quatre petits traits : au-dessus du départ de 6, du-dessus de 7,
puis encore de deux autres. Dessus des inférieures blanc jaunâtre
avec de légères irrorations brunâtres (sousmédiane et subapicale) ;
le dessous entièrement jaune. Dessous des supérieures jaune avec
côte finement brun noir sur la seconde moitié et les quatre plus
grosses taches du dessus bien marquées, les autres visibles par
transparence.
Deux cfcf ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Ama¬
zones (Fassl).
HYPENINAE
? Strathocles ma^nipiSosa. sp. nov.
42 mill. — Supérieures allongées, assez étroites (9 millimètres
de largeur) ; troisième paire de pattes avec les tibias garnis de
très longs poils. Brun noir; les palpes rougissant sur les côtés.
Dessus des supérieures avec un petit trait discal blanc et deux
très fines lignes blanches : une postmédiane arrondie postdisca-
lement puis rentrant sur le bord interne ; une subtierminale paral¬
lèle au bord ; le centre de l’espace sousmédian peu garni
d’ écailles, semihyalin. Dessus des inférieures avec deux lignes
faisant suite à celles des premières ailes : une postmédiane
presque droite et la subterminale. Dessous des quatre ailes sans
— 3 ~4
les lignes mais, aux supérieures, le rappel du trait discal et le
Lord blanchissant.
Un Cf ; Maroni, Guyane française.
Cette espèce exigera, sans doute, un genre nouveau.
LIPARIDAE
Eloria. opaca sp. nov.
40 mi H. — Palpes jaunâtres, la pointe grisant; antennes
noirâtres; tète et cou jaunes; ptéry godes jaunes à la base puis
grisant; thorax grisâtre; coxae jaunes, les pattes grisâtres en
dehors; abdomen grisâtre, la base et la touffe anale jaunissants.
Les quatre ailes d’un blanc laiteux, opaques et bien couvertes
d'écailles. Supérieures avec une bordure noirâtre sur la côte, à
l’apex où elle s’élargit jusqu’à environ quatre millimètres et d’ou
elle descend en s’amincissant pour cesser sous la 3; intérieure¬
ment cette bordure s’échancre entre les nervures, la teinte
noirâtre se prolongeant quelque peu sur celles-ci ; frange noirâtre,
blanchissant vers l’angle ; le dessous pareil. Inférieures et leurs
franges blanc laiteux.
Un cf ; Mallali, Guyane anglaise.
Eloria jocosa sp. nov.
34 mill. — Espèce très voisine à'Elorio onaba Druce dont elle
se distingue, entre autres différences, par ses nervures grisant
plus faiblement mais plus complètement. Palpes et tête jau¬
nâtres ; antennes blanches, les lames grisant; pattes, thorax et
abdomen blancs. Les quatre ailes blanches, finement écaillées,
semihyalines. Supérieures avec la région costale et les nervures
gris blond pâle ; la sous-costale restant blanche tout le long de la
cellule ; la Ie ne grisant que partiellement ; les 6 et 7 ne grisant
que dans leur moitié extérieure ; l’extrême bord interne grisant
et la frange blanche. Inférieures avec les nervures 7, 6, 5, 4, 3,
2 et la discocellulaire grisant: lb et 1e ne grisant que partielle¬
ment ; la médiane et la frange blanches. Dessous avec les nervures
blanches ne grisant que sur leurs extrémités; la région costale
des supérieures gris blond pâle ; les bords terminaux des quatre
ailes gris blond pâle, très finement aux inférieures ; les franges
grisant au départ.
Un cf bien frais; Manaos, juillet, Amazones (Fassl).
2
4 —
y
Mantruda modesta sp. nov.
28 mill. — Palpes, antennes, tête, thorax et devant des
premières pattes brunâtre pâle. Dessus des supérieures olivâtre
pâle, avec les dessins noirâtres suivants : une ligne antémédiane
composée d’un chevron entre la médiane et la 1 et d’un trait de 1
au bord ; un trait discal épais et bien teinté ; une ligne postmé¬
diane lunulée coupée par les nervures, partant du bord à moins
de deux millimètres de l’ antémédiane, bien en dehors et arrondie
de 2 à 5, rentrant de 5 à 6, les lunules de 1 à 3 plus épaisses;
cette postmédiane est suivie de près par une ligne semblable plus
fine, à peine indiquée et qui se perd au-dessus de 5; une série
terminale d’ombres noirâtres intranervurales qui se perdent vers
l'apex; la frange concolore noircissant par place. Dessus des
secondes ailes avec la base et la moitié inférieure jusqu’à la 5,
blanches, la région apicale noircissant et se fondant sur un bord
olivâtre, la frange de cette région noirâtre, le reste blanc. Dessous
des quatre ailes blanc teinté de jaunâtre pale qui se fonce sur les
bords avec le rappel, par transparence, du trait discal aux supé¬
rieures et, aux inférieures, une pâle ligne postmédiane brunâtre
de la côte à la 5 ; les franges noircissant par places comme en
dessus.
Un cf ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Amazones
(Fassl).
Il est possible qu’à l’état de vie, la teinte des supérieures soit
plus ou moins verte.
1 * • ■
G. Caelicola nov. gen.
Palpes recourbés sur la tête, velus; proboscis bien développé;
antennes ciliées ; tibiae avec les éperons normaux. Supérieures
avec la 3 d’avant l’angle ; 4 et 5 d’un point à l’angle ; 6 de l’angle
supérieur; 8, 9, 10 tigées sur 7 de l’angle supérieur; 11 -de la
cellule. Inférieures avec 2 d’avant l’angle; 3 et 4 courtement
tigées; 5 de peu au-dessus de l’angle; 6 et 7 d’un point à l’angle
supérieur; 8 réunie à 7 par une barre ou, du moins, touchant
la 7 au delà de la base.
Type : Caelicola rostrata sp. nov.
Caelicola rostrata sp. nov.
27 mill. — Palpes et tête ochracés mêlés de poils bruns. Dessus
des supérieures d’un ochracé terreux pâle, brunissant légèrement
— 5 —
par place, avec quelques rares petits points bruns marquant
l’emplacement des lignes extrabasilaire et antémédiane ; la trace
d'une ligne médiane brunâtre continue, perceptible du bord
interne jusque vers la 6 et à peu près parallèle au bord terminal ;
une série postmédiane de points nervuraux bruns ; quatre points
bruns subterminaux plus gros sur 3, 4, 6 et 7. En dessous la tona¬
lité est plus pâle et Faite est marquée par une série de lignes
parallèles brunes, d’ailleurs partiellement indiquées mais qui se
perçoivent mieux : un trait médian cellulaire ; un trait disco-
cellulaire ; trois lignes (médiane, postmédiane et subterminale),
rentrant sur la côte. Dessus des inférieures blanchissant quoique
légèrement ochracé avec deux lignes brunes (postmédiane et
subterminale qui n’atteignent pas la côte, la première tremblée,
la seconde diffuse, marquée de points clairs sur les nervures; le
dessous semblable au dessus mais les lignes atténuées et la tona¬
lité un peu plus ochracé se fondant avec celle des premières ailes.
Un C f ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Amazones
(Fassl).
EUPTEROTIDAE
Coiia amoena sp. nov.
30 miil. — - Palpes et antennes fauve pâle; tête blanche mêlée
de fauve, le vertex fauve pâle; collier blanc; ptérygodes blan¬
chissant au départ puis mousse pâle ; dessus de l’abdomen mousse
mêlé de jaunâtre; ventre et pattes blanches, ces dernières en
partie fauves. Dessus des supérieures blanc avec la côte mousse
et l’extrême bord fauve, traversé par cinq bandes mousse, larges,
coupées par les nervures qui restent blanches en grande partie :
les deux premières, antémédianes, géminées* arrondies; les deux
secondes, postmédiane et subterminale, placées également l’une
contre l’autre, la postmédiane épaissie au départ de la côte puis
faiblement arrondie, vaguement coupée de blanc centralement,
la subterminale rejoignant la terminale sous la 4; la cinquième
bande terminale, lisérée d’un peu de fauve à l’extrême bord; la
frange mousse coupée de blanc. Dessus des inférieures et franges
blancs, le bord abdominal coupé d’un peu de mousse médiane-
ment et avant l’angle ; le dessous blanc avec deux petites taches
mousse juste au-dessus de l’angle. Dessous des premières ailes
blanc, la côte fauve pâle avec deux petites taches sous-costales
très pâles au départ des troisième et quatrième lignes qui, comme
les autres, s’aperçoivent par transparence mais l’aile restant
blanche ; l’extrême bord terminal faiblement teinté de mousse
pâle.
— 6
Deux d'd' ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Ama¬
zones (Fassl).
Ressemble à Orgyopsis similis Felder, mais avec les deux
premières lignes beaucoup plus arrondies et l’espace médian
blanc plus large, non coupé de mousse entre 2 et 3 comme dans
Colla umbrata Schaus auprès de laquelle pourra se placer
amoena.
CERURIDAE
? Pseudantiora à m discret a sp. nov.
40 millj — Palpes, tête, thorax et pattes brun testacé mêlé de
giis; dessus de l’abdomen brun clair, le ventre blanc. Dessus des
supérieures gris (teinte qui est formée par un fond blanc
saupoudré d’atomes bruns) l’espace postdiscal plus blanc, tra¬
versé par une série de lignes brunes interrompues, irrégulières,
parmi lesquelles on distingue une extrabasilaire géminée,
oblique de la côte, rentrant sousmédianement ; une antémédiane
géminée, visible de la cellule au bord interne ; une postmédiane
géminée, bien arrondie postdiscalement, immédiatement suivie
d'une ligne dentée, les dents sur 5, 6, 7, bien marquées; en face
de ces dents une ligne de taches intranervurales noires, plus
grosses et reposant sur un fond testacé de la 3 à la 7, le fond
noircissant au delà jusqu’à la côte et limitée peu après par une
ligne ondulée noire; une série subterminale de chevrons noirs,
intranervuraux de l’angle à la 4 puis coupés par les nervures ;
dans la cellule une série de sept petits points noirs qui se suivent
à cheval sur le pJi cellulaire; entre 4 et 5 un trait discal noir et
testacé, la discocellulaire blanche de 5 à 6 marquée d’une virgule
noire au sommet ; la frange grisant avec une petite touffe blanche
aux nervures. Dessus des inférieures blanc avec une bordure
costale noire qui s’élargit assez à l’apex pour couvrir environ ie
tiers de l’aile puis s’amincit pour finir en pointe à l’angle anal;
la frange blanche; le dessous pareil. Dessous des premières ailes
noircissant, avec une petite éclaircie costale à l’apex précédée
de trois points clairs costaux ; la frange blanche aux nervures et
au départ, noircissant par ailleurs.
Une Q ; SaÔ Paulô de Olivença, novembre-décembre, Ama¬
zones (Fassl).
En l’absence du cf le genre de cette espèce n’est pas certain,
elle rappelle superficiellement l’aspect des T achudas olbosigma
Druce et discret a Schaus et pourra provisoirement se placer
auprès de P seudantioda laurena Schaus.
— 7
Dicentrïa. praealta. sp. nov.
30 mill. — Palpes, antennes, tête, thorax et pattes brun clair;
dessus de l’abdomen noirâtre, le ventre clair. Dessus des supé¬
rieures brun clair, la côte s’ochraçant et la seconde moitié supé¬
rieure plus pâle, avec un gros point discal noir, rond, auréolé
d’un peu de clair; plusieurs lignes très indistinctes et fondues
dans le fond; la postmédiane arrondie après la cellule; les deux
lignes suivantes marquant les nervures d’un petit trait précédé de
clair, les deux traits en dessus et en dessous de 8 plus accentués ;
entre 4 et 5 un trait longitudinal brun sur la première moitié de
l’espace intranervural : le bord marqué entre les nervures de
petits traits terminaux ; la frange concolore. Dessus des infé¬
rieures blanc avec l’extrémité des nervures brunissant et une
tache brune à l’angle anal ; la frange blanche grisant par places ;
le dessous entièrement blanc. Dessons des supérieures blanchâtre
avec le rappel du point suivi d’une ombre subterminale noirâtre.
Un cf ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Amazones
(Eassl).
Cette espèce représente la race méridionale de Dicentria quiro-
sia Schaus, décrite du Guatemala.
Disphragis camüla sp. nov.
42 mill. — Palpes, tête, thorax et ventre blanc argileux, le
dessus de l’abdomen grisant. Dessus des supérieures olivâtre pâle,
traversé par de fines lignes noires, savoir : une extrabasilaire
arrondie, très irrégulière, reliée à l’antémédiane par un trait sur
le pli sousmédian formant X ; rantémédiane moins arrondie,
flexueuse ; trois postmédianes parallèles, fortement dentées, plus
en dehors après la cellule ; deux sub terminales : la première
irrégulièrement dentée, plus épaisse; la seconde suffusée, suivie
partiellement d’une fine ligne blanche qui la sépare de la termi¬
nale également suffusée. L’espace séparant sur le bord interne
rantémédiane de la première postmédiane noircissant du côté de
la base et formant tache, surmontée au-dessus de la 1 par un gros
point triangulaire noir adossé à la première postmédiane ; une
petite ligne sur la discocellulaire; quelques petites taches costales
sur quelques-unes des lignes ; la frange concolore, coupée de noir
à l’extrémité des nervures. Dessus des inférieures blanc, lavé
d’olivâtre pâle dans les régions costale et abdominale ainsi que
sur les nervures, la frange pâle. Dessous des supérieures olivâtre
grisant, la cellule couverte de longs poils. Dessous des inférieures
3
8
avec la région costale olivâtre grisant bien teinté, le reste de
l’aile pâle.
Une Q ; Saô Panlô de Olivença, novembre-décembre, Ama¬
zones (Fassl).
? Talmeca dubiosa sp. nov.
40 mill. — Tête, tliorax et ventre crémeux; dessus de l’abdomen
brunâtre. Dessus des supérieures blanc saupoudré de nombreux
atomes rosés, légèrement brunâtre dans la région interne, tra¬
versé par une large bande longitudinale brune qui part du début
de la cellule, traverse celle-ci et continue entre 4 et 5 jusqu’au
bord, s’élargissant au-dessus de 5 dans sa seconde moitié mais
laissant de la couleur du fond le dernier tiers supérieur cellu¬
laire ; un trait brun au centre de la discocellulaire ; les nervures
brunissant en grqnde partie, marquées d’une double série subter¬
minale de points ainsi que d’une double série de points médians
du bord interne à la cellule; le bord terminal marqué de gros
points noirs intranervuraux ; la frange blanche mélangée de rosé
et coupée de brun aux nervures. Dessus des inférieures brunâtre,
la frange blanche mélangée de brunâtre. Dessous des premières
ailes brun clair, l'a frange comme en dessus. Dessous des secondes
ailes blanchâtre lavé de brunâtre, la frange blanche.
Une Q ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Ama¬
zones (Fassl).
Semble prendre tout naturellement sa place auprès de Talmeca
perpleæa Schaus ; mais, comme de juste, la connaissance du cf
est nécessaire pour en fixer sûrement le genre.
Hemiceras cadmiodes sp. nov.
36 et 39 mill. — Exactement pareil à Hemiceras cadmia
Guénée mais plus teinté et les ailes inférieures avec un stigma.
Palpes crémeux, le dessus teinté ; tête et collier crémeux, pointé
de rosé ; le thorax et le dessus de l’abdomen lilacés, ce dernier
avec les segments annelés de clair ; ventre crémeux rosé ; l’extré¬
mité des pattes grisant. Dessus des supérieures gris ochracé
finement strié de rouge brun avec les nervures brunes fortement
sablées de blanc, traversé par deux lignes brun sombre : une fine
antémédiane à peine arrondie, cessant sur la sousmédiane ; une
postmédiane épaisse quittant le bord peu après la première ligne,
aboutissant à la côte juste avant l’apex et suivie par une ombre
subterminale formant comme une ligne entre elle et le bord, la
?
— 9 —
frange brune aussi teintée que la postmédiane. Dessus des infé¬
rieures crémeux, brunissant assez largement sur les bords et les
nervures, l'a frange brune à la base puis blanche, la tache opaque
brune. Dessous crémeux, teinté de rosé dans la moitié supé¬
rieure des premières ailes, la frange concolore aux inférieures,
brune pointée de blanc aux supérieures.
Deux cfcf : Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Ama¬
zones (Fassl).
Hemiceras congrua sp. nov.
38 millj — Itessemble superficiellement à Hemiceras cadmia
Guénée avec les supérieures de même coloration, la postmédiane
également oblique mais un peu plus écartée de la côte, l’antémé-
diane par contre oblique comme dans Hemiceras obliquicola
Walker et le bord interne des supérieures non pas denté mais
légèrement renflé au centre. Palpes, tête, thorax et dessus des
supérieures gris carné .(teinte produite, en réalité, par un fond
crémeux sablé de rose) ; ces dernières avec deux lignes (antémé-
diane et postmédiane) droites, obliques, brunes et épaisses,
écartées Pune de P autre de deux millimètres au bord interne et
de neuf millimètres sur la côte ; la postmédiane atteignant la
côte juste avant Papex et suivie par une ombre formant ligne
subterminale, épaisse également mais plus pâle, parallèle au
bord ; l’extrême bord terminal brunissant. Dessus des inférieures
blanc, le stigma brunâtre, les bords très légèrement teintés, la
frange blanche. Dessous des quatre ailes blanc, les bords costal
et apical des supérieures légèrement teintés.
TTn cf ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Amazones
(Fasse).
Hemiceras seinililacea sp. nov.
32 mill. — - Palpes et front fauve testacé ; antennes brunâtres,
le départ blanc; vertex entre et un peu au-dessus des antennes
blanc ; l’extrême sommet de la tête fauve pâle avec un fin liséré
brun sur la partie blanche ; collier fauve ; thorax fauve grisant ;
pattes et corps fauve crémeux, brunâtre sur l’abdomen. Supé¬
rieures avec le bord interne modérément denté, traversé par une
fine ligne postmédiane marron, lisérée de clair en dehors (ou,
suivant l’angle, en teinté), quittant le bord interne après la dent
à quatre millimètres de l’angle pour aboutir à la côte à deux
millimètres de l’apex; l’aile teintée jusqu’à cette ligne en fauve
10 —
pâle sur la première moitié de la côte, le reste en lilacé très pâle ;
la région terminale brun marron clair, la frange concolore ; un
mince trait discal brun. Dessus des inférieures brun clair, la
frange brune au départ puis blanche. Dessous des supérieures et
franges testacé crémeux, la région interne blanchissant ; dessous
des secondes ailes et franges blanc crémeux.
Un cf ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Amazones
(Fassl).
Hemiceras rufula sp. nov.
cfcf 40 à 42 mill. — Ressemble à Hemiceras vufescens Walker
mais le bord interne des supérieures seulement renflé et non denté
comme dans rufescens qui a les inférieures blanches. Palpes
fauves en dessous, le dessus rougeâtre ; front rougeâtre ; vertex
(entre les antennes) blanc; antennes brunes; thorax et dessus de
P abdomen rougeâtres, quelque peu violacés; le ventre blanchis¬
sant. Dessus des supérieures brun fauve, les lignes représentées'
par deux séries de fins points nervuraux noirs : une série anté-
médiane, très zigzaguée, les points reliés entre eux dans quelques
exemplaires ; une série postmédiane quittant le bord interne a
cinq millimètres de l’angle, linéaire du bord à la 2, rentrant sur
la 1 puis arrondie jusqu’à l'a côte qu’elle atteint à trois bons milli¬
mètres de l’apex; une tache discale fondue dans le fond; une
ombre suivant la postmédiane sur le bord interne ; une ombre du
dessus de l’angle allant du bord terminal à la ligne de points
au-dessus de 4, surmontée d’une ombre subterminale jusqu’à la
côte, toutes ces ombres souvent fort peu distinctes ; frange conco¬
lore tournant au violacé. Dessus des inférieures fauve rougeâtre,
plus brillantes (les premières ailes de ton mat) avec le stigma
concolore et la frange blanche mais teintée au départ. Dessous
des quatre ailes fauve rougeâtre pâle, blanchissant au bord
interne des premières et à la côte des secondes ailes.
Q Q 42 à 47 mill. — Semblable au cf , mais les ombres mieux
indiquées aux supérieures, l’ombre interne notamment formant
une tache rougeâtre accolée à la ligne. Inférieures ayant tendance
à pâlir, blanchissant en dessous. Antennes filiformes.
Une série cf etQ ; Saô Paulô dé Olivença, novembre-décembre,
Amazones (Eassl).
Deux des nombreuses Q Q que j’ai reçues (47 millimètres), se
foncent sur les ailes supérieures dont la teinte tourne au vineux ;
elles possèdent une ombre supplémentaire, sousmédiane entre
les deux lignes et la série postmédiane de points est suivie sur
presque tout son parcours d’une irroration rougeâtre de deux
- 11 —
millimètres, anguleuse intérieurement entre les nervures,
l'ombre subterminale disparaissant. Le dessus des inférieures
blanchâtre intérieurement, le dessous tout blanc. Je crois bien
faire de les séparer comme rufula vinosa, variété dont le cf
existe peut-être.
Hemiceras colorata sp. nov.
Cf 48, Q 58 mill. — Bord interne des supérieures profondé¬
ment denté, le sinus profond, l’angle interne presque recourbé ;
antennes de la Q pectinées. Palpes bruns en dessus, le dessous
rougeâtre et blanc ; front rougeâtre ; vertex entre les antennes et
bases de celles-ci blancs ; antennes brun ochracé ; sommet de la
tête et thorax brun rougeâtre lilacé, le collier plus pâle, le
sommet du thorax avec poils blancs; dos grisant; ventre blanc.
Dessus des supérieures brun rouge sombre glacé de lilacé sauf
sur la bordure terminale de l’angle interne à la 6 avec une pointe
intérieure de 3 au pli cellulaire ne débordant que peu la ligne de
points, cette surface de teinte marron formant tache; la côte
finement blanche ; deux séries de points nervuraux noirs éclairés
de blanc : une série antémédiane ondulée finissant sur la dent et
suivie, de suite après celle-ci, par une série postmédiane qui
aboutit à la côte à trois bons millimètres de l’apex chez le cf et
â plus de quatre millimètres chez la Q ; une tache sombre discale
fondue dans le fond ; frange concolore avec quelques poils blancs
à l’extrémité des nervures. Dessus des inférieures et franges
blanc pur, l’extrême bord terminal et la fin des nervures avec
une ombre brunâtre à peine sensible, la tache opaque allongée
brun marron et très contrastée ; le dessous blanc pur. Dessous des
premières ailes bien à avec une faible teinte brunâtre sur les
bordures, la frange brunâtre mêlée de blanc.
Cette description est faite sur une paire très fraîche de Yahuar-
mayo, mais je crois , devoir y rattacher plusieurs spécimens de
Taperinha et de Saint-Laurent-du-Maroni qui n’en diffèrent que
par les ailes inférieures où l’ombre brunâtre des bordures et des
nervures s’acccentue.
Une paire de Yahuarmayo, avril-mai, Pérou; un cf et une Q
de Taperinha, Amazones (Fassl) ; deux Q Q de Saint-Laurent-
du-Maroni, Guyane française (Le Moult). Les Q Q de ces deux
dernières localités sont un peu plus petites.
Les espèces les plus voisines de colorata sont : H emiceras
levana Druce qui a les inférieures brunes; Hemiceras micans
Sichaus moins teintée et dont la Q a les antennes filiformes ;
H emiceras lilacina Dognin dont le cf est sans stigma; Hemiceras
12 —
conspirata Schaus dont les inférieures brunissent et qui a sa Q
à antennes filiformes.
Hemiceràs constellata. albescens var. nov.
J’ai décrit Hemiceràs constellata en 1904 sur des spécimens de
Costa Rica où l’espèce a les inférieures franchement brunes ;
depuis j’ai reçu la même espèce du Pérou, de Bolivie, de Guyane
et récemment de P Amazones et toujours avec les inférieures à
fond franchement blanc quoique toujours plus ou moins obscur¬
cies de noirâtre. Je propose de dénommer cette forme constellata
albescens. La taille atteint 50 millimètres chez certains cfcf et
56 millimètres dans l’une des Q Q-; ces dernières ont les antennes
pectinées comme dans l’espèce type.
Hemiceràs perbrunnea sp. nov.
48 millÉÉr- Supérieures avec le bord interne droit, légèrement
renflé au départ. Palpes, tête et thorax brun rougeâtre, ce- dernier
plus teinté clans sa seconde moitié ; le vertex pointé de blanc entre
les antennes ; dessus de l’abdomen brunâtre grisant, le dessous et
les pattes ochracé crémeux. Dessus des supérieures brun ochracé,
partiellement plus teinté entre les lignes sous certain jour, avec
un très léger effet rougeâtre lilacé, les dessins noirs, savoir : une
ligne antémédiane, fine, très légèrement oblique de la côte et
faiblement arrondie sur la médiane et la 1, marquant d’un point
son passage sur les nervures ; une série postmédiane d’assez gros
gros points nervuraux quittant le bord interne à six millimètres
de l’angle pour aboutir à la côte à quatre millimètres de l’apex ;
une ombre discale assez épaisse ; une ombre subterminale très fine
(tous ces dessins peu contrastés et fondus dans le fond) ; la frange
concolore. Dessus des inférieures brunâtre pâle, la frange blanche
mêlée de quelques poils bruns au départ ; pas de tache opaque.
Dessous des supérieures testacé brunâtre, la frange un peu plus
teintée; dessous des inférieures et franges crémeux.
Un cf; Monte Tolima, Colombie (Fassl).
A placer auprès d 'Hemiceràs brunnea Schaus.
MELALOPHIDAE
Rosema deolis Cranter, var. brunnescens var. nov.
29 mill. — J’ai reçu de Saô Paulô de Olivença un exemplaire
Cf de Rosema deolis Cramer dont l'abdomen et les inférieures en
13 —
dessus deviennent brun sombre, je propose de distinguer cette
forme sous le nom de variété brunnescens.
SATURNIADAE
Ormiscodes Fasslî sp. nov.
76 mill. — Antennes ochracées ; tête et thorax brun rougeâtre ;
milieu de l’abdomen en dessus couvert de longs poils noirs sur
les deux premiers tiers avec une touffe fauve rougeâtre de chaque
côté au départ, l’extrémité de l’abdomen, les côtés, le ventre et
les pattes fauve rougeâtre; la première paire de pattes brune.
Dessus des supérieures blanchâtre lilacé, traversé par une bande
médiane brunâtre très pâle de quatre millimètres au départ du
bord interne et dépassant dix millimètres sur la côte, avec le
bord intérieur régulier, très légèrement arrondi mais le bord
extérieur ainsi que le centre recouverts en partie par le fond
blanchâtre ; la région terminale gris blond pâle, précédée par
une vague teinte brunâtre plus large costalement; une assez
grosse tache discale brun noir semiovale, pointue au sommet; la
frange gris blond. Dessus des inférieures blanchâtre tirant sur
l’ivoire avec une assez grosse tache discale noirâtre très pâle et
deux larges lignes brunâtres, très pâles également : une postmé¬
diane qui touche la tache et s’arrondit au-dessus ; une subtermi¬
nale parallèle au bord; frange gris blond. Dessous des quatre
ailes blanchâtre, grisant costalement et terminalement aux
premières ailes.
Un cf ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
A placer auprès d 'Ormiscodes panamensis Schaus.
Je dédie cette jolie espèce au chasseur ardent et infatigable
qu’était Fassl, mort le 1er novembre dernier à bord du steamer
qui le ramenait à Manacs où il espérait rétablir sa santé, bien
éprouvée depuis déjà de longs mois. Il avait abusé de ses forces.
Hylesia colombex §p. nov.
Cf 40, Q 50 mill. — -r. Premières paires de pattes, tête et
thorax couverts de longs poils gris brunâtre, les autres pattes et
l’ abdomen fauve grisant. Les ailes gris souris avec les lignes plus
pâles. Dessus des supérieures avec une antémédiane très indis¬
tincte qui se laisse deviner peu avant l’ombre discale, semble
coudée sur la côte, obsolescente sousmédianement ; une ombre
discale, large, nébuleuse, non contrastée; une postmédiane légè-
— 14 —
rement arrondie au départ de la côte/ puis droite, amincie, à peu
près parallèle au bord terminal; une plus large bande terminale,
assise sur le bord de l’angle presqu’à la 4 et de G à l’apex, rentrant
de 4 à 6 et touchant sur un point la postmédiane. Dessus des infé¬
rieures avec une plus petite ombre discale, allongée; une postmé¬
diane moins arrondie que le bord terminal et un peu plus près
de celui-ci que la postmédiane des premières ailes ; une terminale
assise sur le bord et se fondant en partie avec la postmédiane. Les
franges suivant la couleur du bord. Le dessous sans les ombres
discales, mais avec une très pâle indication des deux dernières
lignes qui se suffisent en grande partie et pâlissent la région
terminale.
Cinq cfcf, deux Q Q dont quatre cfcf et les femelles indiqués
par Fassl comme d’éclosion; Cali, 1.000 mètres, août 1908,
Colombie.
L’un de ces cfcf m’a été retourné de Londres, en 1911, par
M. Schaüs, comme Hylesia inûcita, espèce décrite par Walkek
sur une Q unique provenant d’Ega ; mais inficita est différente,
sa ligne postmédiane est plus écartée de l’apex au départ de la
côte, plus oblique et cesse peu après le départ de la côte ; la ligne
terminale s’écarte 'plus du bord ; les inférieures n’ont pas de
ligne.
Hylesia humïlîs sp. nov.
cfcf 32 à 36 mill. —, Palpes, tête et thorax gris souris;
antennes ochracées ; abdomen fauve grisant. Dessus des supé¬
rieures gris souris pâle, les lignes plus pâles que le fond, très peu
contrastées et ayant tendance à devenir obsolescentes, savoir :
une antémédiane très légèrement arrondie de la côte à la nervure
médiane puis droite et oblique en dehors jusqu’au bord interne
qu’elle atteint à peu près au premier tiers ; du second tiers part
la postmédiane qui, de la 1, s’arrondit très faiblement pour
rentrer un peu sur la côte; la terminale touchant le bord de
l’angle à la 4 et de 6 à l’apex, rentrant intérieurement sur 4 et
5 ; une vague ombre discale assez large. Dessus des inférieures
avec deux lignes parallèles (subterminale et terminale) peu
distantes l’une de l’autre, parallèles et séparées, la terminale
assise sur le bord. Dessous des quatre ailes gris souris pâle sans
dessins apparents quoique dans l’un des cotypes certaines lignes
du dessus se laissent deviner. Franges concolores.
Quatre cfcf; Saô Paulô de OUvença, novembre-décembre,
Amazones (Fassl).
Il est possible qu 'Hylesia humilis ne soit qu’une race repré-
15
sentant columbex clans l’Amazones, ces deux formes différant
surtout par la taille.
) Hylesia gracilex sp. nov.
34 à 35 mill. — Supérieures avec l’angle interne fuyant, le
bord terminal presque droit et l’apex légèrement incurvé; infé¬
rieures arrondies. Yentre, pattes et tête fauve marron; thorax
brun ; dessus de l’abdomen fauve ochracé. Dessus des quatre ailes
gris rosé (tournant dans l’un des cotypes au gris lilacé), les
dessins brunâtres. Supérieures avec un trait brun basilaire
au départ du bord interne ; une ombre discale, assez grande,
allongée (obsolescente dans quelques exemplaires) suivie de très
près (un millimètre environ) par une fine ligne postmédiane
parallèle au bord, droite., rentrant mais fort peu sur la côte ;
l’antémédiane obsolescente, ne se laissant que deviner; une
ombre subterminale indistincte qui se diffuse sur la région
apicale ; l’apex avec une légère tache pâle. Dessus des inférieures
traversé par deux ombres (médiane et subterminale) séparées,
parallèles entre elles et au bord. Dessous avec le rappel indistinct
de quelques-uns des dessins. Les franges concolores.
Une série de cfcf ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre,
Amazones (Fassl).
Hylesia oroyex sp. nov.
40 mill. — Pattes brunes ; tête, thorax et dessous du corps brun
clair rougeâtre, le dessus de P abdomen rougeâtre tirant sur le
fauve. Les quatre ailes brunâtre testacé clair (plus gris dans l’un
des cotypes). Supérieures avec une antémédiane suffusée de
blanc, très arrondie sous la côte dans la cellule, puis très faible¬
ment excurvée sousmédianement, indistincte dans le type, bien
indiquée dans les cotypes ; une large ombre discale sombre ; une
postmédiane sombre, éclairée en dehors, épaisse au départ de la
côte, puis très fine et rentrant au bord interne parallèle au bord
terminal, touchant le bas de l’ombre discale sur la 4 ; une bande
terminale pâle partant de l’angle interne et assise sur le bord
jusqu’à la 3 puis rentrant plus profondément entre 4 et 5, pour
finir sur l’apex même. Dessus des inférieures avec deux lignes
sombres (postmédiane et subterminale), assez épaisses, régu¬
lières, parallèles entre elles et le bord ; la discocellulaire supé¬
rieure très finement teintée. En dessous ces deux dernières lignes
réapparaissent et semblent même se continuer aux ailes supé¬
rieures. Franges concolores.
\
— 16 —
Quatre cfc?; la Oroya, rio Inambari, Carabaya, Pérou sud-est.
J’ai hésité à séparer cette forme à’Hylèsia composita mihi,
décrite de Merida, Venezuela, qui a les dessins plus contrastés;
mais il semble que les lignes, quoique pareilles, ne soient pas
placées tout à fait de la même façon ; dans Oroyex les deux
premières lignes des supérieures sont plus écartées, aux infé¬
rieures elles sont au contraire plus rapprochées. Composita, a
l’abdomen noir, les poils ochracés, Oroyex l’a fauve, etc... Les
deux formes semblent donc bien représenter deux races locales.
LASIOCAMP9DAE
Tolype lineata sp. nov.
58 mill. — Tête, thorax, abdomen et pattes olivâtre pâle ;
dernier segment abdominal et touffe anale blonds. Les quatre
ailes d’un gris pâle olivâtre, les lignes d'un rosé très pâle. Supé¬
rieures avec une antémédiane large, arrondie mais rentrant sur
les nervures, suivie de près par un espace rosé entourant un large
trait discal noirâtre allongé, cet espace remontant sur la côte ;
deux postmédianes obliques, parallèles, légèrement anguleuses
sous la 4 et au-dessus de 6, rentrant costalement, la seconde un
peu plus large que la première et suivie de près par une ligne
fine qui s’arrête avant la côte et le bord interne et relie sur 3 et
5 les dents de la dernière ligne ; celle-ci part du bord interne sur
l’angle, forme un large feston de 3 à 5 (assise de 3 à 4 sur le
bord) et rentre intérieurement de 5 à la côte. Dessus des infé¬
rieures avec une fine ligne qui part du bord sur la 2, ne touche
pas le bord et rentre un peu plus de 4 à 6. En dessous les lignes
se voient par transparence et les secondes ailes indiquent, en
outre, deux lignes arrondies (médiane et postmédiane) qu’il faut
deviner sur le dessus. Franges couleur du fond.
Une Q ; Tillavicencio, Colombie, mai (Frère Apollixaire-
Marie).
Tolype pallida sp. nov.
Port de Tolype nigra Schaus, mais les inférieures plus arron¬
dies ; les ailes, surtout les premières, dénudées par le vol. Entiè¬
rement blond pâle, les supérieures avec deux petits points noirs
accolés contre la discocellulaire entre 4 et 5 et sous la 6.
Deux çfcf ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Ama¬
zones (Fasse).
17 —
Ocha filamentosa sp. nov.
22 mill. — Blanc; dessus des palpes, milieu du thorax et
touffe anale saupoudrés d’un peu de brun. Dessus des supérieures
traversé par une ligne géminée médiane, ondulée, un peu plus
oblique que le bord terminal et rentrant sur la, côte; cette ligne
est formée d’atomes brun ferrugineux, elle est suivie par une
suffusion d’atomes semblables dans la région apicale et la frange,
blanebe comme le fond de l’aile dans la moitié interne, est
saupoudrée de ferrugineux dans la moitié apicale. Une suffusion
analogue se remarque aux inférieures, plus dense costalement à
l’apex mais qui existe, très ténue, dans la région terminale et
rentre même sousmédianement ; la frange blanebe. Dessous blanc
avec le rappel d’une très légère suffusion sous-apicale et sur la
frange supérieure aux premières, apicale aux secondes ailes.
Un cf ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Amazones
(Fasse).
A placer auprès d 'Ocha macerra Schaus.
Claphe brumosa sp. nov.
24 mill. — Palpes, antennes, tête, corps et pattes oebraeés;
les antennes et palpes brunissant en dessus ; la touffe anale plus
teintée. Dessus des supérieures avec la région costale brune ; la
cellule et le reste de l’aile ocbracé teinté de fauve ; la discocellu¬
laire tachée de brun marron ; une taclie postmédiane brune entre
3 et 5, immédiatement suivie d’une fine ligne pâle coudée postmé-
dianement; une fine ligne subterminale pâle, obsolescente avant
l’angle interne ; la frange ocliracée brunissant vers l’apex. Dessus
des inférieures et franges oebraeés, la côte brunissant. Dessous
des quatre ailes et franges oebraeés, finement teintés de brun
costalement.
Un çf ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Amazones
(Fasse).
Claphe falsaria sp. nov.
22 mill. - — Palpes, antennes, tète, tborax e\ dessus de
l’abdomen brun clair, le dessous du corps pâlissant. Dessus des
quatre ailes et franges brun clair, les dessins noircissants. Supé¬
rieures avec une ligne antémédiane fiexueuse, irrorée de blanc
intérieurement; deux petits points discaux (au sommet et à la
base) ; une postmédiane arrondie, assez régulièrement dentée,
irrorée de blanc en dehors ; une série terminale de larges taches
— 18 —
intranervurales noires, lisérées de blanc en dehors en forme de
chevrons. Dessous blanchissant, notamment les inférieures, avec
les pourtours et franges brunâtre pâle.
Un cf ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Amazones
(Fassl).
A placer auprès de Clàphe subterranea mihi.
Claphe skaptiodes sp. nov.
22 mill. — Palpes, antennes, tête et dessus du corps bruns, le
dessous plus pâle. Dessus des supérieures brun rougeâtre, plus
sombre à la base, traversé par une double série médiane de petits
points blancs formant lignes et bordant un espace central qui,
par parties, est plus teinté que le fond; la première ligne
fîexueuse intérieurement, rentrant sur la côte ; la ligne extérieure
restant plus droite; une ligne subterminale ondulée, plus sombre
que le fond, accompagnée de clair en dehors, visible et pourtant
ne se distinguant pas du fond à la loupe ; les nervures légèrement
plus teintées ; la frange concolore avec une petite touffe claire
aux extrémités nervuraJes. Dessus des inférieures d’un brun plus
pâle, la côte plus teintée, avec deux commencements de lignes
(médiane et subterminale), bordées de pâle en dehors; la subter¬
minale perceptible sur toute sa longueur, coudée sur le bord de 3
à 4; la frange concolore avec les taches terminales claires sur
les nervures. Dessous brun pâle uni.
Un cf ; rio Madeira, juillet-août, Amazones (Fassl).
Pourra se placer entre Claphe skaptia mihi, plus sombre et
plus contrasté, et incopi osa mihi.
Claphe tenuata sp. nov.
22 mill. — Palpes, antennes, tète, corps et pattes bruns.
Dessus des supérieures brun; la base noircissant avec les écailles
pointées de blanc; une fine ligne antémédiane, irrégulière, plus
écartée de la base au bord interne ; deux points discaux noirs
rapprochés mais séparés ; une1 fine ligne postmédiane irrégulière,
fortement anguleuse, en dehors postdiscalement, rentrant sur la
côte, précédée intérieurement d’une ombre noire et suivie d’une
irroration blanche que borde, en dehors, une fine ligne noire bien
festonnée, perpendiculaire à la côte de 6 à 10 ; les nervures 7 à
10 noircissant subterminalement ainsi que les espaces qui les
séparent ; un peu avant le bord une série intranervurale de taches
noires auréolées d’irrorations blanches ; de 2 à 5 ces taches sont
précédées et suivies de noirâtre; la frange brunâtre piquée de
— 19 —
noir entre les nervures. Dessus des inférieures d’un brun plus
clair, l’apex noircissant et, sous un certain angle, le bord
terminal sauf' les nervures également plus teinté; la frange
suivant la couleur du fond. Dessous des quatre ailes et franges
brun clair, les espaces intranervuraux noircissant sous un certain
angle.
Deux cfcf ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Ama¬
zones (Fassl).
Très voisin de Claphe attenuata Scliaus.
Claphe falsïfica sp. nov.
30 mill. — Palpes, antennes, tête, corps, pattes et dessous des
quatre ailes brun fauve. Dessus des supérieures de même tonalité
mais assombri par les dessins noirs, avec une fascia horizontale
noire partant de la base et suivant le pli sousmédian jusqu’à la
ligne subterminale ; la cellule couverte d’une irroration noire qui
se prolonge entre 5 et 6 également jusqu’à la ligne subterminale
et qui noircit en partie les nervures qu’elle borde ainsi que les
départs des 8 et 9 ; une ligne subterminale géminée, à centre
clair ochracé, partant de vers le milieu du bord interne et forte¬
ment arrondie en dehors, festonnée entre les nervures, suivie de
près par une ligne semblable terminale, simple, toutes ces trois
lignes s’épaississant eostalement, les festons noirs de la ligne
terminale précédés et suivis de fines irrorations blanches ; l’apex
noircissant; deux commencements de lignes, extrabasilaire et
antémédiane, sur la côte. Dessus des inférieures brun noirâtre
pâle, la côte avec plusieurs commencements de lignes. Franges
de même couleur que les fonds.
Une Ç) ; las Q.uigas, Esteban Valley, Nord du Venezuela.
Espèce très voisine de Claphe fallaci a mihi dont la nervure 5
des supérieures ne noircit pas.
Claphe fenestrata sp. nov.
24 mill. — Dessus des palpes, de la tête et du corps d’un
crémeux ochracé brunâtre, le dessous plus clair. Dessus des
quatre ailes mêlé de crémeux ochracé et de brun. Supérieures
avec la région terminale largement lilaeée et finement sablée de
blanc ; les nervures et 1a. côte couvertes de poils crémeux ochracé
mais concolores dans la région lilaeée et les espaces suivants
blancs, vides d’écailles et semihyalins : trois points subapicaux,
avant la 10 et entre 10 et 8 ; une tache plus intérieure entre 8
— 20 —
et 7 ; deux taches plus grandes et adossées à 1a. ligne, entre 5 et
3 ; une line ligne blanche postmédiane, continue, un peu ondulée
et rentrant sur la côte; une. fine ligne blanche semblable, anté-
médiane, arrondie ; la frange épaisse, noirâtre, pointée de blanc.
Inférieures avec le bord abdominal couvert de longs poils blancs
et rosés; deux petites taches semihyalines blanches, subtermi¬
nales, entre 3 et 5 ; une plus petite entre 6 et 7 ; une série intra-
nervurale de taches blanches, un peu lunulées, touchant presque
le bord ; la frange comme aux supérieures. Dessous des premières
ailes avec la cellule et la région interne, sauf terminalement
entre 3 et 5, blanches, le reste noirâtre, la côte et l’extrême bord
terminal ochracés, avec les taches blanches entre 3 et 5, 7 et 8
comme en dessus; les trois petites taches subapicales se conti¬
nuant par deux petites taches terminales de 8 à 6, puis de 6 à
l’angle par une ligne blanche continue festonnée ; la ligne post-
médiane blanche moins nette qu’en dessus. Dessus des inférieures
avec la première moitié limitée par une ligne et le bord abdo¬
minal blancs, la seconde moitié noirâtre coupée par une série
continue de taches subterminales blanches (dont font partie les
deux de 3 à 5 qui se voient en dessus) et la série terminale
blanche comme en dessus, les nervures noicissant entre ces
dernières, l’extrême bord ochracé. Les franges comme en dessus.
Trois cfcf ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Ama¬
zones (Fassl).
À placer auprès de Claphe Wtripuncta Schaus — Cloë Druce.
Claphe albata sp. nov.
34 midi. — Antennes fauve pâle, la gaine blanche ; palpes
fauve pâle en dessous, le dessus noircissant, la pointe blanche;
tête et thorax blancs mêlés de poils noirs ; abdomen blanc au
départ puis fauve pâle ; pattes fauve pâle. Dessus des quatre ailes
blanc, les inférieures avec la moitié abdominale teintée de fauve
pâle. Supérieures avec quelques atomes noirs basilaires, un point
discal noir et de fines lignes noires irrorées, plutôt effacées et
facilement obsolescentes, savoir : une double antémédiane
arrondie précédant de peu le point; une médiane et une postmé¬
diane, obliques et plus épaisses au départ de la côte jusqu’à la 7
puis rentrant sur le bord interne ; une subterminale double sur
la côte, puis plus en dehors et simple, rentrant sur 5 ; les nervures
noircissant terminalement ; la frange blanche coupée de quelques
poils noirs entre les nervures. Inférieures avec les lignes cessant
sur la seconde moitié : une médiane presque droite; une double
postmédiane suffusée; une subterminale ; quelques poils noirs sur
21 —
les nervures, la côte et la frange de la moitié supérieure ; le reste
blanc, abdominalement fauve très pâle. Dessous des quatre ailes
fauve très pâle, blanchissant et avec le rappel des lignes dans la
région costale des secondes ailes; les supérieures avec le rappel
de la ligne subterminale et les nervures un peu plus teintées ; les
franges blanchissant.
Trois cfcf ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Ama¬
zones (Fassl).
Gette espèce est tout à fait voisine de Claphe albofusca mihi,
décrite du Pérou et, sans doute, remplace cette dernière dans
l’Amazones.
Claphe geminata sp. nov.
38 mill. — Palpes, tête et thorax blanc grisâtre mêlé de poils
bruns ; l’abdomen fauve pâle ; la touffe anale blanchissant.
Dessus des quatre ailes blanc grisant, la moitié abdominale des
inférieures fauve très pâle, les lignes brun noirâtre. Supérieures
avec une tache costale extrabasilaire ; une ligne géminée antémé-
diane arrondie, anguleuse sousmédianement, précédant deux
petits points discaux non contrastés qui se confondent avec elle ;
une ligne postmédiane géminée, régulièrement dentée, en dehors
de la côte sur 8 puis rentrant sur le bord interne; une ligne
subterminale simple, également en dehors de la côte et plus
profondément dentée ; les nervures noircissant terminalement et
sur le passage des lignes. Dessus des inférieures avec une post¬
médiane géminée, précédée et suivie costalement d’une irroration
noirâtre, parallèle au bord, dentée et se perdant dans la seconde
moitié; une subterminale complète, parallèle au bord et plus
rapprochée de celui-ci que la subterminale aux premières ailes.
Franges coupées de blanc et de noirâtre. Dessous des quatre ailes
blanc grisâtre teinté de fauve pâle avec le rappel des lignes
sub terminal es.
Deux cfcf ; Obidos, juillet, Amazones (Fassl).
Pourra se placer auprès de Claphe leresma Schaus.
Claphe binuba sp. nov.
30 et 32 mill. — Palpes, antennes, tête et corps brun roux, les
poils du thorax et du départ de l’abdomen pointés de blanc.
Dessus des supérieures brun roux, les écailles pointées de blanc
sauf sur les dessins qui se distinguent pour la plupart assez
nettement tout en étant concolores. Ceux-ci se composent : d’une
ligne extrabasilaire géminée assez droite, dentée ; de deux petits
points discaux séparés ; d’une ligme postmédiane géminée coudée
sous la côte puis droite sur le bord,, le rameau extérieur denté,
suffusé sousmédianement ; d’une ligne subterminale finement
dentée, anguleuse subapicalement, incurvée sur 5. Dessus des
inférieures brun roux sablé de blanc, coupé par le départ de deux
lignes (médiane et subterminale) qui se perdent dans la seconde
moitié uniformément brun roux. Dessous des quatre ailes brun
roux, les nervures un peu plus claires sous un certain angle, avec
le rappel des deux lignes bordées d’un peu de blanc. Franges
concolores.
Quatre cfcf; Saô Paulo de Olivença (type) ; Ponte Novâ, rio
Xingu; Amazones (Fassl).
Pourra se placer auprès de Claphe zurcheri Druce.
Claphe rapïna sp. nov.
33 mill. — - Palpes, tête, corps et pattes brun blond, le thorax
et dessus de l’abdomen un peu plus teintés. Dessus des supérieures
brun blond ; les lignes, formées par des irroratioüs d’un blanc
crémeux sur un fond légèrement plus teinté, se composent : d’une
basilaire partielle; d’une antémédiane géminée, sinueuse; de
deux points discaux couleur du fond, indistincts ; d’une postmé¬
diane, oblique et géminée sur la côte puis simple, formée alors
de points nervuraux, rentrant au bord sur lequel les deux
derniers points sont reliés par une ligne; d’une subterminale,
arrondie subapicalement puis à peu près parallèle au bord ter¬
minal, finissant par un chevron au bord interne; frange brune et
blanche. Dessus des inférieures avec la région costale brun blond
coupée par trois lignes dentées d’un blanc crémeux, le reste de
l’aile d’un brun blond légèrement testacé uniforme. Dessous brun
légèrement testacé, un peu plus pâle que le dessus ; les franges
pointées de blanc.
IJn cT ; Saô Paulo de Olivença, novembre-décembre, Amazones
(Fassl).
Pourra se placer auprès de Claphe melancolica Buller = ^croivr
Dognin.
Claphe circumducta sp. nov.
37 mill. - Brun, testacé; tête et tborax couverts de poils à
pointes blanchissantes. Dessus des supérieures brun testacé, la
base et l’extrême bord costal plus clairs, les nervures noires en
partie, traversé par une épaisse bande antémédiane oblique noire,
plus rapprochée de la base au bord interne, rentrant fort peu sur
la côte et suivie de très près par un trait discal noir anguleux;
avec une ligne postmédiane noire, anguleuse souscostalement
puis rentrant au bord interne, beaucoup moins bien marquée que
la première bande et suivie d’une très légère ombre qui, sousmé-
dianement, la fait paraître géminée; une ombre plutôt qu’une
ligne subterminale noire, suffusée sous la côte, dentée et paral¬
lèle au bord; la frange noire coupée de blanc aux extrémités
nervurales. Dessus des inférieures avec la région costale s’ochra-
çant sur la première moitié, coupée par une médiane noire
dentée, la moitié apicale noircissant coupée par une ligne dentée
subterminale qui se distingue jusqu’à l’angle anal; la moitié
abdominale brun testacé clair ; la frange comme aux supérieures
pâlissant vers l’angle anal. Dessous brun clair testacé traversé
par une ligne commune, formée par une ombre très effacée, post-
médiane et légèrement arrondie aux supérieures, droite aux infé¬
rieures et par une subterminale suffusée subapicalement aux
premières ailes où elle continue en légères ombres intranervu-
rales, ne reparaissant qu’à l’apex aux inférieures-.
Un cf ; Yiliavicencio, juin, Colombie (Frère Apollinaire-
Marie).
PEROPHORtDAE
Perophora xingua sp. nov.
32 mill. — Palpes à dessus brun, le dessous rosé ; tête rosée
semée de quelques atomes noirs; antennes ochracé pâle; thorax,
abdomen et pattes blanc grisâtre, vaguement rosé ou ochracé pâle
par places et semé d’atomes noirs. Dessus des quatre ailes blanc
grisâtre, semé, de quelques atomes noirs. Supérieures avec une
ombre antémédiane oblique, anguleuse et plus écartée du bord
sur la côte; un petit trait discal vitré, noircissant sur ses bords
et coupé par la 5 ; une fine ligne postmédiane noire, oblique de
la côte jusqu’à la 8 puis rentrant droit au bord interne, un peu
plus oblique que le bord terminal, très légèrement renflé; une
ombre subterminale ferrugineuse diffusée, très diluée subapica¬
lement, amincie sur T et 6, plus large sur 4 et 3 et finissant sur
l'angle même. Inférieures avec une fine ligne postmédiane
arrondie continuant celle des premières ailes, suivie d’une ombre
ferrugineuse, plus teintée dans la région de l’angle anal et qui
laisse l’apex de la teinte du fond ; frange brunissant à pointes
blanches. Dessous des supérieures lavé de ferrugineux cuivreux,
très pâle intérieurement, plus teinté terminalement de 3 à 8, avec
— 24 —
le trait vitré comme en dessus et la ligne postmédiane qui
s’arrondit sous la 8 pour se rapprocher du bord sur la 3 puis
rentrer parallèle à celui-ci. Dessous des inférieures blanc
grisâtre, l'irroration centrale à peine sensible mais teintant les
nervures et, finement, tout le bord terminal. Franges brunâtres
à pointes blanches.
Un cT ; Ponte Novâ, rio Xingu, Amazones (Fassl).
Un exemplaire du Pérou existe au Musée Xational de Was¬
hington.
Espèce très voisine de Ferophora corallina mihi dont les infé¬
rieures possèdent une tache vitrée.
Perophora inscitoities sp. nov.
28 mill. — Gris pâle rosé; les ailes sablées de quelques rares
atomes noirs, traversées en dessus par une ligne postmédiane
commune, olivâtre, droite, anguleuse avant l’apex aux supé¬
rieures, atteignant le bord abdominal avant l’angle aux infé¬
rieures ; les premières ailes avec un assez gros point discal noir ;
aucune trace de tache costale noire comme dans ins cita; l’extrême
bord costal et les franges olivâtres. Dessous avec les lignes obso¬
lescentes, les inférieures un peu plus claires.
Un cf; rio Madeira, juillet-août, Amazones (Fassl).
Espèce toute voisine de Ferophora inscita Schaus, décrite de
Coatepec, mais que j’ai également reçue de l’ Amazones (Ponte
Xovâ).
MEGALOPYGIDAE
Hysterocladia fulvicornis sp. nov.
24 mill. — Poils buccaux noirâtres ; front noirâtre blanchissant
au milieu; lames des antennes jaune pâle, la gaine blanche;
dessus de l’abdomen couvert de longs poils blancs à départ
ochracé; première paire de pattes grisant intérieurement ; tout
le reste ainsi que les ailes blanc pur.
Un d ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Amazones
(Fassl).
DALCERIDAE
? Dalcera nïg-erelSa. sp. nov.
18 mill. — - Ailes arrondies comme chez Dalcera abrasa, Eterr.
Schoelfer. Supérieures avec la cellule coupée par deux plis, le
premier avant la 6, le second sur la 7 ; toutes les nervures
— 25 —
partant de la cellule sur tiges séparées; 4 et 5 rapprochées; 6, 7,
8, 9 à égale distance Tune de l’autre ; 10 un peu plus écartée ;
11 de la cellule. Inférieures avec la 8 libre. Front grisâtre; tête
et thorax noirâtres ; dessus de l’abdomen noirâtre, les anneaux
finement lisérés de blanc ; ventre et coxae blancs. Les quatre ailes
noirâtres, les inférieures pâlissant en dessous sur la moitié abdo¬
minale; les franges concolores blanchissant un peu aux angles.
Un cf; nouveau chantier, Guyane française.
SYNONYMIES
Eupterotidae. — Apatelodes serieea Schaus, 1896 = erecta
Dognin, 1916.
Ceruridae. — Malocampa muscipilosa Dognin, 1916, est la g
de Malocampa ecpantherioides Schaus, 1904, décrit sur un cf ;
les deux sexes sont assez dissemblables.
Hemiceras yuntasa Dognin, 1911, décrit sur un cf de
Colombie, sans doute anormalement petit et resté isolé, ne me
paraît pas différer autrement que par la taille des quinze cf O"
que je possède (Venezuela, Colombie et Pérou) de nigrigutta
Schaus, 1901 ; je réunis donc les deux espèces.
Lasiocampidae. — T olype nigropatagiala Dognin, 1912, n’est
sans doute finalement qu’une forme mélanisante de T olype
caieta Dru ce et je réunis également les deux espèces.
Perophoridae. — Perophora hamata Walker, 1855 = P erophora
alcuna Dognin.
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HÉTÉROCÈRES
NOUVEAUX
DE
L’AMÉRIQUE DU SUD
PAR
Paul DQONIN
Fascicule XXIII
23 JUILLET 1923
IMPRIMERIE OBERTHUR, RENNES
1923
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Paul DOGNIN
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HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX
DE L’AMÉRIQUE DU SUD
AMATIDAE
Gymnelia perniciosa sp. nov.
28 mill. — Palpes, antennes, tête, collier, ptéry godes et thorax
noirs ; base des antennes marquée en dessous d’un point blanc ;
vertex et collier irisés de bleu, métallique ; premier segment
jaune en dessus, latéralement blanc ; le reste de l’abdomen noir,
irisé latéralement de bleu métallique; touffe anale jaune; ventre
noir, le liséré de la valve avec un peu de blanc ; pattes noires ;
ooxae blancs; jointures des tibias pointées de blanc en dessous.
Les quatre ailes hyalines avec les bords et les nervures noirs.
Supérieures avec un trait sous-costal jaune s’arrêtant à la tache
noire apicale; deux traits jaunes basilaires au-dessus du bord
interne ; la discocellulaire plus épaisse que les autres nervures ;
la bordure noire, de trois millimètres à l’apex et coupée droite
intérieurement, s’amincit de la 4 à la base, avec une petite ren¬
trée sur 2. Inférieures avec la bordure noire élargie au tornus
et sur le bord abdominal avec, en dessous, une large bande sous-
costale jaune finissant en pointe au quatrième-cinquième de la
côte, le bord costal finement noir.
Un cf ; Pacho, 2.200 mètres, Colombie (Fassl).
A placer tout auprès de Gymnelia cincta Schaus.
Saurita fusca sp. nov.
20 mill. — Palpes, antennes, tête, corps et pattes d’un noir
mat pâle ; ptérygodes noirs coupés par un trait rouge médian qui
n’atteint pas l’extrémité; un point rouge à la base des ailes. Les
quajbre ailes noires, de même tonalité que le corps, avec les
espaces intranervuraux partiellement moins couverts d’écailles
î
fit- 2 —
et pâlissant par endroits, notamment dans la partie sons-médiane
dos inférieures; les nervures ressortant bien, la discocellulaire
des supérieures notamment nuagée de noir. Franges concolores.
ITn cf; Ponte novâ, rio Xingu, Amazones (Fassl).
Ma.c roc ne me aJbiventer sp. nov.
33 inill. — Palpes noirs blanchissant en avant sur la première
moitié, un point blanc au départ ; front noir avec deux points
blancs sous les antennes ; vertex noir ; collier noir irisé de vert,
avec quatre petits points blancs ; ptérygodes noirs avec quelques
poils blancs au sommet, le bord antérieur irisé de vert métal¬
lique ; thorax noir, également irisé ; abdomen à dessus noir
bronzé, irisé de vert métallique, avec quatre petits points blancs
sur le premier segment (subdorsaux et latéraux) ; ventre entiè¬
rement blanc jusqu’à la touffe anale qui est noire ; pattes noires
avec les coxae et F intérieur des cuisses et des tibias blancs,
F extrémité des tarses de la dernière paire blanc en dessus. Les
quatre ailes noires. Supérieures avec un point blanc au départ
de la côte, plusieurs petites fascias vert métallique basilaires,
une fascia plus grande sur le milieu du bord interne surmontée
de petits semis verts antémédians, intranervuraux, qui attei¬
gnent la cellule. Dessous des quatre ailes suffusé de vert métal¬
lique, les supérieures sur leur première moitié sauf la côte, les
inférieures sur toute l’aile sauf le bord terminal ; les premières
ailes avec le bord interne blanchissant. Franges concolores.
IJn cf ; nouveau chantier, Guyane française.
Diffère de Macrocneme guyanensis mihi par ses dessous blan¬
chissants et notamment son ventre entièrement blanc ; albiventer
pourrait-il n’en être qu’une variété?
Pa.ra.sce psi s gen. nov.
Trompe bien développée ; palpes recourbées, à troisième article
assez long dépassant entièrement la tête ; antennes bipectinnées,
à pectinations modérées atteignant presque le sommet. Supé¬
rieures avec la 3 de l’angle ; 4 et 5 tigées, assez courtement;
6 de l’àngle supérieur; 7, 8 et 9 tigées; 10 et 11 courtement
tigées. Inférieures avec la cellule dépassant le milieu; la 2 pas
très éloignée .d’avant l’angle; 3 et 4 courtement tigées; 5 de
l’angle ; 6 et 7 de l’angle supérieur.
Type : Parascepsis solox.
Parascepsis solox sp. nov.
30 mill. - — Palpes, antennes, tête, collier, thorax et pattes
brun noir; F abdomen noir bleuté. Dessus des supérieures brun
noir s’irisant de lilacé pâle sous un certain angle, avec un renfle¬
ment oblong antémédian au-dessus du bord interne sous la 1.
Dessus des inférieures avec les deux tiers de la région sous-
médiane et le bord abdominal blancs, le reste noir, bleuté sous
un certain angle. Dessous des premières ailes brun noir avec une
touffe de poils dans la cavité renflée ; dessous des inférieures noir
avec la partie blanche comme en dessus. Franges couleur du
fond.
Un cf ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Amazones
(Fassl).
Heliura thysbodes perfusa var. nov.
28 et 29 mill. — Palpes, front et sommet de la tête gris noi¬
râtre; vertex, base des antennes et côtés de la tête jaunissants;
collier et ptérygodes gris noirâtre mêlés de poils pâles ou jaunis¬
sants ; dessus de l’abdomen avec les cinq premiers anneaux gris
noirâtre, les quatre derniers jaunes marqués d’un tache dorsale
noirâtre (dans le cotype le dernier anneau est entièrement noi¬
râtre) ; ventre jaune avec un large liséré latéral noir et les deux
derniers anneaux noirs ; pattes avec les coxae et intérieurs des
cuisses jaunes, le reste noir. Dessus des supérieures avec les
mêmes dessins que dans thysbodes mais le fond grisant, moins
blanc. A ce sujet je ferai remarquer que la figure n° 27,
planche XVII, du supplément volume I du « Catalogue of the
Lepidoptera phalaenae » n’indique qu’imparfaitement les deux
séries de taches intranei vurales pâles qui existent dans thysbodes
avant et après la série antémédiane de cinq points ; ces taches
quoique pâles sont très visibles et restent distinctes dans thys¬
bodes, elles sont au contraire en partie suiïusées dans la race de
Y Amazones. Celle-ci a les inférieures, dessus et dessous, entiè¬
rement noirâtres, sauf une petite éclaircie cellulaire. En dessous
des supérieures cinq taches blanches apparaissent sur le fond
noirâtre mais beaucoup plus petites dans perfusa.
Deux Q Q ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Ama¬
zones (Fassl).
— 4 — ,
Eucereon taperinhae sp. nov.
22 mill. — Palpes gris blond, la base jaunissant; front et
antennes gris blond ; vertex èt sommet de la tête jaunes ; collier
gris blond avec un peu de jaune en avant; ptéry godes, thorax,
abdomen et pattes gris blond, la touffe anale jaune, le ventre et
l’intérieur des pattes blanchissant. Dessus des supérieures gris
blond, les dessins, mal définis, formés par des ombres plus tein¬
tées qui se fondent dans le fond et forment : une bande antémé-
diane, distincte de la côte à la nervure médiane puis fondue
dans le fond; une bande médiane, oblique intérieurement de la
côte, passant sur la discocellulaire puis rentrant, amincie, sur le
bord interne; une bande sub terminale de la cote à la 5, puis
reparaissant sur le bord interne avant l’angle. Dessus des infé¬
rieures blanchâtre, grisant sur les bords, notamment à l’apex, le
dessous pareil. Dessous des premières ailes semblable mais plutôt
moins blond, Les bandes n’étant guère distinctes’ que sur la moitié
costale. Franges concolores, blanchissant en partie.
Deux cfcf ; Taperinha, Amazones (Fassl).
LITHOSIANAE
Progona madesra sp. nov.
20 mill. Têt?, corps et les quatre ailes d’un noir pâle gri¬
sant; les pattes noirâtres en dessus, les dessous et extrémités jau¬
nissant. Côte des supérieures noirâtre à la base et à l’apex, le
reste jaune, finement en dessus, plus largement en dessous.
Franges couleur du fond.
Un cf, rio Madeira, juillet-août, Amazones (Fassl).
A placer tout auprès de Progona xanthura Schaus.
Disoidemata conspersata sp. nov.
14 mill. — Palpes et antennes ochracé pâle ; tête, thorax, pattes
et touffe anale blancs; les quatre ailes blanches. Dessus des supé¬
rieures avec la côte finement noircie à la base, deux lavis irrégu¬
liers d’atomes roux, antémédian et médian, obliques de la côte;
un lavis subterminal roux interrompu sur 6 et 7 ; une série de
petites taches terminales et sur ces divers lavis sont semées des
écailles brun noir, plus accumulées dans la seconde moitié infé-
rieure cle 2. à la 6 ; les f ranges' blanches avec un peu de roux.
Inférieures et leurs franges, dessus et dessous, blancs. Dessous
des premières ailes avec une bande brunâtre postdiscale.
Un cT ; Ponte Nova, rio Xingu, Amazones (Fassl).
ARCTIANAE
Phaeomolis obnubila sp. nov.
34 mill. — Port de Phaeomolis obscurata Butler. Palpes bruns ;
tête brune, le devant du front éclairci ; collier, ptéry godes et
thorax d’un brun ochracé plus pâle ; abdomen et dessous du corps
jaune ocre, le ventre plus clair, le dessus des pattes brunissant.
Dessus des supérieures ocre brun clair tournant au rosé plus
particulièrement sous un certain angle, marqué d’une tache noire
sur la discocellulaire supérieure. Dessus et dessous des infé¬
rieures jaune ocre. Dessous des premières ailes s’ochraçant dans
la première moitié, la moitié extérieure comme en dessus.
Franges concolores, pâlissant.
Une Q ; Santarem, Amazones (Fassl).
Zatrephes fallax sp. nov.
31 à 34 mill. — Port de Zatrephes foliacea Rothschild, de
même tonalité et si approchant comme dessins que je m’étais
demandé si fallax ne pourrait être une simple variété de foliacea
dont j’ai reçu deux exemplaires bien typiques de la même loca¬
lité et pris à la même époque. Mais les trois cfc? de fallax ont
tous la ligne postmédiane des supérieures plus droite, non légè¬
rement infléchie comme dans foliacea et les taches vitrées sensi¬
blement différentes, comme suit : deux taches accouplées entre
3 et 5 un tiers plus petites que dams foliacea ; la tache entre 5 et
6 réduite à un trait rouge dans deux des exemplaires dont le
type ; très mince dans le second cotype ; la tache entre 6 et 7
toute petite, minuscule.
Trois cfcf, Saô Paulô dè Olivença, novembre-décembre, Ama¬
zones (Fassl).
Automolis partema sp. nov.
33 mill. — Palpes jaunes, le dessus rosé ; tête et collier jaunes,
le front bordé de rosé en avant, le vertex finement coupé de rosé ;
tour des yeux et dessous du cou roses ; ptérygodes griis lilacé, jâu-
— 6 —
nissant en avant et le pourtour mêlé de rose ; thorax gris lilacé;
dessus de l’abdomen rose; ventre et pattes jaune mêlé de rosé.
Dessus des supérieures jaune aven une large tache interne gris
lilacé s’étendant de la base à l’angle, remontait sur le départ et
le milieu de la cellule jusqu’un peu au-dessus de la sous-costale,
le bord allant de là, très irrégulier et touchant deux fois la 2 sans
la dépasser, au bord terminal au-dessus de l’angle jusqu’au pli,
les bords lisérés d’écarlate, marquée dé deux petites taches écar¬
lates (sur le bord interne et le pli sous-médian), une tache costale
avant l’apex, large de trois millimètres, touchant la côte et la 7,
lisérée d’écarlate et suivie de deux taches moins larges de .7 à 6
et de 6 à 5 (ces nervures écarlates entre les taches) ; trois points
subterminaux, également lilacés, intranervuraux, terminent
cette série entre la 5 et la 2 ; un point lilacé à l’extrémité supé¬
rieure cellulaire ; un point écarlate sur la sous-costale au départ
de la discocellulaire ; deux points lilacés entre 3, 4 et 6, 7 au
départ; une série de points lilacés intranervuraux juste avant le
bord. Inférieures avec le dessus blanc garni de poils rosés au
bord abdominal et le dessous jaunissant. Dessous des supérieures
avec les taches du dessus rougissant, les points en partie obso¬
lescents.
Un cf; Paranapanema, province de Saint-Paul, Brésil.
Très voisin à’Automolis juvenis Schaus.
? Neritos improvisa sp. nov.
Ne voulant pas créer un genre nouveau sur une Q , je place
provisoirement cette petite espèce dans le genre Neritos ; lorsque
le cf sera connu, il sera possible de trouver sa place régulière.
24 mill. — - Palpes plutôt grêles, longs, recourbés en dedans, le
deuxième article aussi long que le premier ; trompe développée ;
antennes très longues (deux tiers des supérieures) finement
ciliées ; éperons modérés. Supérieures étroites, allongées, le bord
terminal court, l’angle interne fuyant, avec 2, 3, 4 et 5 de l’angle,
6 de l’angle supérieur; 7, 8, 9, 10 tigées. Inférieures amples, le
bord terminal allongé, avec 2 d’avant l’angle, 3 et 4 de l’angle, 6
et 7 de l’angle supérieur, 8 du troisième quart de la cellule.
Palpes avec le premier article jaune, les deux autres noirs;
antennes noires; tête, collier et ptérygodes jaunes; meso, méta-
thorax et dessus de l’abdomen noirs; ventre blanc; pattes noires
blanchissant en dedans. Dessus des supérieures avec une assez
large bordure noire (un peu plus large à l’apex) qui s’arrête
avant la base au bord interne ; une fascia jaune sous-costal de
— 7
la base jusqu’à trois millimètres de l’apex, le bord costal et la
sous-costale restant noirs ; tout le centre de l’aile jaune. Infé¬
rieures noires, jaunissant dans les régions cellulaire et sousmé-
diane jusque sur le bord abdominal, un peu moins vers la côte
qui reste presque entièrement noire. Dessous des supérieures
comme en dessus mais sans la fascia jaune, tout le bord, la cellule
et la région sousmédiane jusqu’à la 1 noircissant. Franges noires.
Une Q ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Ama¬
zones (Fassl).
I DiaJeucïa.s variegata sp. nov.
cfcf 26 à 31, QiQ 32 et 35 mill. — Diiïère de Dialeucias palli-
distriata Hampson, que j’ai reçu en nombre de Saô Paulô de
Olivença, par sa teinte plus pâle et plus ochracée et le dévelop¬
pement des dessins aux supérieures. Dessus des supérieures tra¬
versé par deux lignes pâles diffusées : une postmédiane très
arrondie postdiscalement de la côte sous la 2 puis droite sur le
bord interne ; une terminale partant de la côte avant l’apex,
excurvée sur 5 ou elle touche le bord, puis finissant sur l’ extré¬
mité de 2, le bord et l’angle ; les specimens bien marqués
indiquent encore la trace d’une fascia antémédiane pâle diffusée.
Cinq cfcf et deux Q Q ; Saint- Laurent-du-Maroni, Guyane
française .(Le Moult).
En séries la distinction des deux races est très aisée. Le fond
des supérieures est brun rougeâtre dans pallidùtriata ainsi que
l’indique la description, dans variegata la teinte pâlit et tourne
au café au lait.
/ Halisidota. petulans sp. nov.
Cfcf 41 à 46, Q Q 46 à 58 mill. |S|| Palpes et tête jaunes,
quelques poils noirs médians sur le vertex et le sommet de la
tête ; collier jaune marqué d’un petit point noir médian ; ptéry-
godes jaunes, ombrées d’un filet noir en avant; thorax jaune;
abdomen ochracé couvert en dessus de poils jaune pâle ; touffe
anale jaune pâle; pattes jaune pâle, les tarses de la première
paire annelés de grisâtre. Dessus des supérieures jaune avec les
dessins brunâtres suivants : deux séries irrégulières, basilaire et
extrabasilaire, chacune de quelques points ; une double série
antémédiane, oblique en dehors de la côte, formant lignes dans la
cellule ; une série médiane, double sur la côte, oblique intérieu¬
rement; une double série postmédiane, oblique intérieurement,
les points irréguliers teintant la discocellulaire en brunâtre
recouvert de poils blancs, les deux angles reliés par un trait
8 —
irroré brunâtre, le tout formant tache; quatre séries de points,
les trois premières débutant par des traits costaux également
espacés, les points irréguliers au travers de l’aile; une série de
points terminaux entre les nervures (sauf entre 7 et 8) ; tous ces
points reliés entre eux par de fines lignes indistinctes, irrégu¬
lières, dentées, qui se distinguent mieux dans la seconde moitié
et aboutissent finalement aux points terminaux ; franges conco-
lores. Inférieures et franges blanc jaunâtre très pâle. Dessous
des supérieures plus clair que le dessus reproduisant une partie
des points. La Q est pareille mais dans celle-ci les points s’atté¬
nuent sauf un point subterminal entre 5 et 6 ; mais par contre
les lignes s’accentuent et deviennent très distinctes, formant
comme un réseau de mailles irrégulières.
Une série cf et Q dont une partie eæ larvâ ; Loja et environs,
Equateur.
À placer auprès à’ H alisidota montana Schaus.
Halisidota pulverulenta sp. nov.
cfcf 34, ÇKQ 44 à 46 mill. — Peetinations des antennes assez
longues chez le cf , courtes chez la Q ; supérieures allongées,
acuminées chez la Q . Palpes, tête, antennes, thorax et dessus
des supérieures d’un ochracé jaunâtre pâle; inférieures et leurs
franges, dessous des ailes, du corps et pattes de même tonalité
mais d’un ton plus clair; le dessus des palpes brunissant; les
dessins brunâtres. Dessus des supérieures avec la côte coupée par
onze petites taches qui marquent évidemment l’emplacement
des lignes mais, dans la première moitié, celles-ci se réduisent
soit à quelques points, soit à quelques irrorations irrégulières ;
ces dernières s’accumulent un peu antémédianement sur le milieu
de la cellule, puis sur les deux extrémités de la discocellulaire ;
dans la seconde moitié, des lignes dentées, saupoudrées d’atomes
brunâtres, deviennent presque distinctes, les avant-dernières
dents (subterminales) épaissies et faisant taches. Outre cette
série de taches sub terminales (celle entre 5 et 6 manque ou
plutôt est remplacée par un trait plus intérieur) la Q indique
deux taches, plus coagulées et plus distinctes que dans le cf :
une tache cellulaire au-dessus de la naissance de 2 et une tache
discale sur le départ des 4 et 5; les franges concolores coupées
par quelques poils brunâtres aux extrémités nervurales. En des¬
sous quelques-uns des dessins réapparaissent.
Trois cfcf et cinq Q Q ; rio Tapajoz et Saô Paulô de Olivença,
Amazones (Fassl).
— 9
Seïleria gen. nov.
Trompe développée; palpes porrects, dépassant .bien la tête;
antennes du cf bipectinnées, à pectinations moyennes remontant
presqu’au sommet ; antennes de la Q dentées, les doubles dents
courtes et sans poils aux extrémités; tibias à courts éperons.
Ailes plutôt allongées. Supérieures avec la 2 de bien avant
l’angle ; 3 de peu avant l’angle ; 4 et 5, séparées, de l’angle ; 6 de
l’angle supérieur ; 8 et 9 longuement tigées sur 7 de l’angle supé¬
rieur; 10 et 11, parallèles, de la cellule. Inférieures avec 3 de
peu avant l’angle ; 4 et 5, séparées, de l’angle ; 6 et 7 courtement
tigées; 8 anastomosant avec 7 sur le premier quart de la cellule.
Type : Seüeria eucyaniformis sp. nov.
Ce genre, que je suis heureux de dédier au très cher Frère
Apollinaire-Marie, pourra être placé auprès du genre Cyanarc-
tia Hampson.
Seileria eucyaniformis sp. nov.
Cf 58, Q 62 mill. A- Aspect A'Eucyane marginata Butler mais
les bandes rouges variant. Entièrement noir bleuté, le reflet bleu
plus ou moins vif selon l’angle. Supérieures traversées par* une
bande rouge coupant la côte sauf l’extrême bord à onze milli¬
mètres de l’apex chez le cf (à treize chez la Q ) et costalement
large de quatre millimètres ; cette bande, d’abord oblique,
s’amincit et s’arrondit pour atteindre le bord interne contre
l’angle, la frange restant noire ; à sa terminaison la largeur ne
dépasse guère un millimètre ; bord proximal de la bande très irré¬
gulier. Inférieures avec une fine bande terminale rouge dont la
largeur ne dépasse guère un millimètre, part de 8 sans couper la
côte et aboutit en pointe sur Ie, cette bande tend à se compléter
en dessous à ses extrémités. Bande du dessous des premières ailes
pareille au-dessus. Franges noires.
Une paire : Yillavicencio, juin, Colombie (Frère Apqlli-
naire-Marie).
SMOCTUI DAE
SARROTHRIPINAE
Gadïrtha commixta sp. nov.
49 mill. - — Palpes à dessus brun, le dessous blanchissant ; tête
et thorax brun noir; dessus de l’abdomen brun; ventre blanc,
grisant en partie. Dessus des supérieures brun noir pourpré; la
— 10 —
base plus claire encerclée par une ligne noire dentée, arrondie
mais plus écartée sousmédianement ; un point noir au milieu de
la cellule et un trait noir discal, tous deux auréolés de brun clair;
une double ligne noire postmédiane dentée, en dehors postdisca-
lement; entre celle-ci et la première ligne, l’espace médian plus
sombre est traversé par une série de lignes noires distinctes sur
la côte puis qui se suffisent dans le fond ; après la double postmé¬
diane un espace varié de brun plus clair et limité par une ligne
subterminale plus claire encore, lancéolée, émettant proximale-
ment entre les nervures des pointes noires en forme de fers de
lance ; une série terminale de chevrons noirs intranervuraux sur¬
montés de clair; frange brune et noire. Dessus des inférieures
avec la moitié abdominale et la cellule blanc pur, le reste et la
frange bruns, le dessous pareil. Dessous des premières ailes et
franges bruns.
Une Q ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
LIPARIDAE
Trochuda crassïlïnea. nom. nov.
Pour éviter toute confusion future avec les Trochudas pura
Walker et bilinea Schaus, je crois bien faire de nommer à nou¬
veau l’espèce décrite par moi comme bilinea (fascicule III des
Hétérocères nouveaux de V Amérique du Sud , 25 octobre 1911),
renommée une seconde fois bilinea pur a (fascicule IX, 15 mai
1916, page 4) et qui restera sous le nom définitif de Trochuda
crassilinea.
CALLIMORPHIDAE
Centronia Joïceyï sp. nov.
64 mill. — Dessus des supérieures noir avec quelques atomes
bleu métallique à la base, traversé par une bande blanche du
milieu de la côte au bord interne juste avant l’angle, le bord
extérieur de cette bande longeant la discocellulaire et englobant
un petit espace entre les départs des 3 et 4 ; une tache costale
rouge sur le bord interne de cette bande et une seconde tache
rouge sur sa pointe au bord interne ; frange noire, blanchissant
sur l’apex. Dessus des inférieures noir irroré de bleu métallique
avec trois grosses taches qui se tiennent, obliques perpendicu¬
laires, du milieu de la côte : la première tache, costale, de la
côte à la naissance des 6 et 7 ; les deux autres de cette même
naissance à la 3 vers le milieu ; frange blanche sur 7 et de 2 à
l’angle anal, noire par ailleurs. Dessous pareil, les irisations de
la base plus étendues. Front et tête noirs irisés de bleu, avec trois
points blancs de chaque côté; collier, thorax et ptérygodes noirs
sablés de bleu métalliques, les ptérygodes lisérés de blanc ; corps
bleu métallique, le ventre noir coupé médianement de rouge ; les ,
pattes noires et blanches.
Une q ; Médina, Colombie (Frère Apollinaire-Marie).
M. Talbot a qui j’ai soumis cette espèce me dit que la collec¬
tion de M. Joicey contient un cf, également de Colombie et qui
n’oiîre que les différences suivantes : bande des supérieures un
peu plus étroite, ne recouvrant pas la base eptre 3 et 4 mais bien
plus rapprochée du départ de la 2 (dans la Q la bande passe à
trois millimètres de cette base) ; aux inférieures la tache qui
descend sous la 4 est plus petite. Taille du cf 60 millimètres.
A placer auprès de C entronia excellons Walker.
Centronia rhea sp. nov.
60 mill. Piiîère de Centronia rhaetia Druce par la position
des taches aux inférieures, plus écartées du bord et la bande des
premières ailes un peu plus centrale. Dessus des supérieures noir,
largement irisé de bleu métallique à la base, la bande blanche
transversale englobant entièrement la discocellulaire qui se
trouve à peu près dans son milieu. Cessant à la 1 au-dessus de
l’angle; frange noire, blanchissant à l’apex. Dessus des infé¬
rieures noir, 'largement irisé de bleu sur la, moitié abdominale,
avec quatre taches blanches : la première de 8 à 7, distante de
six millimètres de l’extrémité terminale de 8 et aboutissant à la
jonction des 7 et 6 ; les trois autres perpendiculaires de cette
jonction à la 5, à la 4 et à la 3; frange blanche. Dessous pareil.
Palpes noirs à dessous blanc; tête noire, front et vertex irisés de
bleu; collier et ptérygodes noirs, irisés centralement de bleu;
thorax et dessus du corps noirs irisés de bleu ; ventre noir, les
segments médianement rouges ; pattes blanches intérieurement,
noir bleuté en dessus.
Une Q ; Muzo, Colombie (Frère Apollinaire-Marie).
Centronia rhamsès sp. nov.
58 mill. — Même aspect que Centronia rhaetia Druce, la bande
des supérieures placée de même façon, les taches des inférieures
pourtant un peu plus écartées du bord mais avec la frange des
inférieures coupée de noir entre 3 et 6. Dessus des quatre ailes
— 12
noir irisé de bleu métallique comme dans rhaetia Druce et rhea
mihi. Supérieures avec la bande arrondie, le bord intérieur des¬
cendant à peine sous 6 et 7 et longeant la discocellulaire ; la
frange noire, bianchissant à l’apex. Dessus des inférieures avec
quatre petites taches blanches faiblement arrondies de 7 à 3,
écartées du bord de quatre millimètres sur la 7 ; la frange blanche
de l’apex à la 6, noire de 6 à 3, blanche de nouveau mais noir¬
cissant en partie vers l’angle anal. Palpes noirs, le dessous blanc
irisé de bleu ; front noir irisé avec un point latéral blanc de
chaque côté; antennes noires blanchissant en dessous au départ;
vertex noir irisé; sommet de la tête avec un point latéral blanc
de chaque côté; le cou blanc en dessous; collier et ptérygodes
noirs, irisés intérieurement de bleu métallique; thorax et dessus
du corps noirs irisés de bleu ; ventre noir coupé de rouge centra¬
lement sauf sur le premier segment ; pattes noir bleuté, lisérées
de blanc intérieurement; tarses annelés de blanc.
Un cf; Muzo, Colombie (Frère Apollinaire-Marie).
Centronia rubricincta sp. nov.
47 mill. - — Dessus des quatre ailes noir mais sans irisations,
traversé par une bande rouge commune, large de deux à quatre
millimètres, arrondie, plus large vers les codes, ayant tendance
à se diffuser notamment aux premières ailes où le bord intérieur
n’atteint pas tout à fait la discocellulaire et où la pointe interne
finit peu avant l’angle ; aux inférieures la bande, écartée de
deux millimètres du bord terminal, cesse à la 8 ‘et à la 1 en
dessus, se diffuse aux extrémités en dessous. Dessous d’ailleurs
pareil au dessus. Franges noires. Palpes, antennes, tête, corps
et pattes noirs, l’abdomen bleuté en dessus.
Une Q ; Muzo, Colombie (Frère Apollinaire-Marie).
Pericopis nig-rïventra&is sp. nov.
50 à 52 mill. — Palpes noirs avec quelques poils blancs vers
le sommet; tête noire avec quelques poils blancs autour des
antennes et par côté sur le sommet ; collier noir, le devant avec
quelques poils jaunâtres ; ptérygodes noirs avec quelques poils
jaunâtres par côté ; thorax noir avec une tache blanche au milieu ;
dessus de l’abdomen noir, chaque segment avec une tache carrée
bleuâtre de chaque côté ; touffe anale jaune ; ventre noir avec une
raie latérale blanc jaunâtre de chaque côté; pattes noires avec
quelques petites rayures blanches. Dessus des supérieures en
partie semihyalin, les nervures, dessins et bordures noirs, oes
— 13 —
dernières en partie très finement sablées de blanc; base noire
avec une éclaircie cellulaire et sousmédiane avant la ligne ; une
épaisse ligne antémédiane, incurvée dans la cellule, coudée en
dehors sous la nervure médiane puis rentrant et se diffusant au
bord interne ; une épaisse bande costale surmontant la disoocel-
lulaire et recouvrant celle-ci sans la dépasser, mais en dessous se
continuant le long de la 3 jusqu’à la bordure terminale ; une
bordure costale et terminale, large de presque six millimètres à
l’apex, à bord interne coupé obliquement droit de la sous-costale
à la 2, rentrant sur et sous 3, puis ondulé et diminuant jusque
vers l’angle. Entre la ligne antémédiane et cette bordure l’aile
est peu garnie d’écailles et semihyaline (quelques exemplaires
noircissent davantage que d’autres). Dessus des inférieures blanc
pur avec les nervures et une large bordure costale et terminale
noires; la disoocellulaire recouverte par une baffde noire rejoi¬
gnant les deux bordures ; la bordure terminale avec l’indication
de quelques vagues taches subterminales rouges, qu'un specimen
possède développées et une série terminale de points blanc
bleuâtre intranervuraux. Franges gris noir. Dessous pareil, les
parties blanches plus contrastées aux supérieures, chaque aile
avec un gros point basilaire rouge sur la côte.
TJne série de cfcf ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre,
Amazones (Fasse).
Du groupe des Pericopis thyndina Butler, mosera Druce, etc...,
dont le ventre est entièrement jaune.
CERURBDAE
Lepasta istri^ata. sp. nov.
40 mill. — Espèce voisine de Lepasta concordons Dyar, les
traits obliques des supérieures encore plus minces et plus longs.
Dessus des supérieures avec le fond de l’aile brun olive ; un trait
blanc basilaire sous l’extrême bord au départ de la côte qui est
coupée par trois petits traits blancs sur le dernier quart; espace
sous-costal en grande partie rosé ; une ligne oblique extrabasi¬
laire blanche, de la 1 à la cellule, suivie dans la partie supérieure
cellulaire d’une ligne blanche plus épaisse ; quatre fines lignes
terminales brunes, parallèles et rapprochées, séparées par un peu
de rosé; la troisième ligne, à compter du bord, intérieurement
lisérée de blanc vers l’apex, sa bordure rosée continuant sur le
pli sousmédian jusqu’à la ligne extrabasilaire, le pli bordé par
deux traits blancs, celui du dessous plus allongé; un trait blanc
— 14
effilé sous la 3 dépassant peu le milieu de la nervure ; un second
trait blanc, un peu plus large, sous la 5 suivant à peu près les
deux premiers tiers de la nervure ; un mince trait blanc sous la 7,
atteignant presque la ligne ; l’espace entre 7 et 8 blanchissant
sauf un trait central brun; la frange à départ rosé puis brune.
Dessus des inférieures brunâtre, la base, la frange et le dessous
plus pâles. Dessous des premières ailes brunâtre, le bord terminal
blanchissant, ponctué de brun entre les nervures.
Un cf; rio Songo, 750 mètres, Bolivie ■■ (Fasse).
Apela. lilacina sp. nov.
34 mill. — Port à’ Apela neobule Druce. Dessus des supé¬
rieures lilacé, traversé de l’apex à l’extrémité du sinus interne
par une ligne brune droite, avec un point discal paille verdâtre
pâle, l’eispace costal entre les deux lignes antémédianes parallèles
paille verdâtre pâle et une large tache de même teinte sur l’angle
interne. Dessus des inférieures brunâtre pâle, la frange jaunâtre.
Dessous des supérieures brunâtre violacé pâle, des inférieures
blanc jaunâtre avec les franges concolores.
Une Q ; St-Jean-du-Maroni, Guyane française (Le Moult).
J’ai conservé cet exemplaire de longues années me demandant
si ce pouvait être une variation de l’une des espèces connues, mais
malgré la réception de très nombreux exemplaires, je ne vois rien
qui puisse relier Ulacina à l’une de celles-ci.
Hemiceras flavorufa. sp. nov.
38 à 48 mill. - — Bord interne des supérieures presque droit.
Palpes à dessus brunâtre, le dessous blanchissant; tête brune,
coupée entre les antennes par un trait blanc; collier blond roux
avec un fin liséré blanc; ptérygodes et thorax blonds, le dessus
de 1 abdomen un peu plus roussâtre ; ventre blanc ; pattes inté¬
rieurement blanches, le dessus brunissant. Dessus des supé¬
rieures blond roussâtre avec un assez gros point discal noir et
deux lignes obliques rougeâtres, écartées de trois millimètres au
bord interne : la première antémédiane, moins oblique; la
seconde, postmédiane, atteignant la côte tout près de l’apex;
frange rougeâtre. Dessus des inférieures blanc, les nervures et
le bord terminal teintés de rousseâtre avec le stigma roux, bien
contrasté; le dessous et la frange blanc pur. Dessous des supé¬
rieures rousseâtre blanchissant intérieurement.
— 15 —
Quatre cfcf ; Chanchamayo, Pérou Sud (type); San Ernesto,
Mapiri, Bolivie; Saint-Laurent-du-Maroni , Guyane française.
Ressemble de près à Hemiceras tri colof a Dyar qui a deux
petits points discaux à chaque aile, également voisin d 'Hemiceras
maronita Schaus, plus gris et à point discal effacé.
GEOMETRIDAE
Racheospiia jocwlaria sp. nov.
26 mill. — Antennes à pectinations modérées cessant vers le
second tiers, inférieures avec 2 et 3 séparées, 6 et 7 tigées ; l’abdo¬
men avec taches blanches en relief. Tête et antennes blanc rosé,
base des antennes blanche ; vertex largement blanc liséré de rose
puis de vert pâle au sommet,; thorax et dessus de l’abdomen vert
pâle, ce dernier avec deux assez grosses taches dorsales blanches,
finement lisérées de rosé, sur les premier et troisième anneaux,
puis deux petites taches également dorsales et blanches sur les
cinquième et septième anneaux ; les quatrième et sixième anneaux
café au lait clair entre les taches ; touffe anale blanche mêlée de
quelques poils café au lait; ventre et pattes blancs, les tibias
et tarses de la première paire coupés de brunâtre en avant. Dessus
des quatre ailes vert pâle, sablé d’atomes verts plutôt clairsemés.
Supérieures avec la côte rosée et la série suivante de points brun
rosé : deux antémédians, costal et interne, dans le type (un troi¬
sième, sur la médiane, dans le cotype) ; un assez gros point discal ;
une série .postmédiane de points nervuraux, partant de la côte à
trois millimètres de l’apex, plus rapprochés du bord sur 6, 5 et
4 puis s’écartant de celui-ci sur 3, 2 et 1 ; un fin liséré terminal
brun rosé, finement coupé de blanc sur les extrémités nervurales
qui émettent une touffe rosée dans la frange blanche; tous ces
points nervuraux sont accompagnés d’un minuscule filet blanc
sur les nervures. Dessus des inférieures avec les mêmes dessins;
le point discal plus petit ; un seul point antémédian et la série
postmédiane réduite en partie (sur 5, 6 et 7 dans le type) aux
simples filets nervuraux blancs, le liséré terminal et la frange
exactement comme aux supérieures. Dessous blanc verdâtre, un
peu plus teinté dans la moitié supérieure des premières ailes qui
possède un minuscule point discal et conserve son bord costal
rosé; les lisérés terminaux et franges comme en dessus.
Deux cfcf ; environs de Loja, Equateur.
Semble voisin de Racheospiia inconspicua Bastelberger.
16 —
Racheospila viridïcfïscata sp. nov.
Q 30 mill. — Supérieures plutôt aeuminées à bord terminal
droit, inférieures très légèrement coudées sur 4 avec les nervures
3 et 4 courtement, 6 et 7 plus longuement tigées. Palpes blan¬
châtres ; front vert ; vertex et antennes blancs ; occiput vert liséré
de blanc au sommet; thorax et dessus de l’abdomen verts, le
ventre blanc. Dessus des quatre ailes vert pâle, finement granulé,
avec les lignes blanches : une postmédiane commune, festonnée,
marquant d’un petit point les nervures, parallèle au bord dans
les deux ailes mais rentrant légèrement sur la côte des supé¬
rieures; ces dernières ayant, en outre, une ligne antémédiane peu
arrondie, plus rapprochée sur la côte et aboutissant au bord
interne à trois millimètres de la base. Supérieures avec la côte
et la frange blanches, un petit point minuscule blanc aux extré¬
mités nervurales et le point discal formé par une petite accumu¬
lation d’ écailles vertes comme le fond. Inférieures avec la frange
blanche, verdissant au bord abdominal. Dessous du même vert
mais blanchissant, sans lignes mais avec un faible rappel du
point discal ; côtes et franges blanches comme en dessus.
Une Q ; Merida, Venezuela.
Pourra se placer auprès de Racheospila repnota Warren.
Racheospila. multiserïata sp. nov.
25 mill. — Palpes noirs, le dessous du premier article blan¬
chissant; front brunissant, le bas et le sommet défraîchis mais
sans doute vert pâle à l’état frais ; thorax vert pâle ; abdomen avec
le premier anneau largement barré de noir, le cinquième anneau
avec un point dorsal noir, défraîchi comme la tête; première
paire de pattes avec les fémurs, tibias et tarses coupés de noir en
avant. Dessus des quatre ailes vert pâle, la côte des supérieures
brunissant, marqué des dessins noirs suivants : aux premières
ailes quelques points basilaires ; une double série antémédiane de
points, arrondie ; la première série ponctuant lès nervures et les
plis, la seconde série intranervurale, lès points plus gros; une
double fascia médiane, séparée sur la côte puis enserrant de
chaque côté et réunie à la discocellulaire qui est noire, s’arrêtant
à la médiane et à la 4 ; une grosse tache costale postmédiane des¬
cendant sur 6 et 7 pour delà se continuer par une double série de
points, les premiers plus gros, intranervuraux, rentrant forte¬
ment sous 4 et 3 ou la série, alors lunulée, semble faire suite à la
fascia médiane, jusque sur le bord interne, les seconds, nervu-
— 17 —
raux, également rentrant sur 3, 2 et le pli, puis en dehors sur 1 ;
une plus petite tache costale subapicale donnant naissance à une
série subterminalë de points intranervuraux, bien parallèle au
bord ; la frange blanche piquée de touffes noires aux extrémités
nervurales. Inférieures avec une tache basilaire ; une double série
antémédiane presque agglomérée ; une tache discale irrégulière ;
une double série postmédiane (les points des deux séries intraner¬
vuraux et nervuraux comme aux supérieures) ; la série subter¬
minale et la frange avec ses touffes noires comme aux premières
ailes. Dessous plus pâle avec les même® dessins que le dessus mais
ceux-ci effacés.
Deux cfcf ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Port et aspect de Racheospila punctiseriata mihi, mais avec
trois séries terminales de points au lieu de deux.
Racheospila spasma sp. nov.
32 à 35 mill. — Palpes brunâtres, le dessous jaunâtre; front
brun rougeâtre, le devant et le vertex jaunâtres; antennes jau¬
nâtres, la gaine blanche au-dessus ; collier et ptérygodes vert
pâle ; dessus de l’abdomen brun rougeâtre avec une petite tache
dorsale blanche sur le premier anneau ; ventre blanc. Dessus des
quatre ailes vert tendre, la côte des supérieures finement blanche,
avec les taches brun rougeâtre, plus teintées sur les bords, sui¬
vantes : une assez grosse tache discale ; une tache terminale suba¬
picale dont le sommet ne dépasse pas la 8, large entre 8 et 7 de
trois millimètres,, entre 7 et 5 de quatre millimètres, rentrant au
bord entre 4 et 5 ; une petite tache pointue entre 3 et 2 dont la
base, sur le bord, est reliée à une tache interne occupant tout
l’angle, remontant intérieurement au-dessus de la 2 et large sur
le bord interne de cinq millimètres. Inférieures avec une tache
apicale remontant sur la côte, descendant presque à la 4, large
de quatre millimètres sur la 6 ; une petite tache en pointe entre
,3 et 2 reliée par un liseré terminal aux deux taches; la tache
anale large sur les quatre premiers millimètres et remontant
intérieurement un peu au-dessus du 2 puis mince, continuant sur
le bord abdominal jusqu’au delà du milieu. Franges blanches,
brunissant sur les taches. Dessous blanc verdâtre avec des- petits
points discaux en transparence et la tache subapicale pareille à
celle du dessus aux supérieures, la tache apicale diminuée aux
secondes ailes.
Cinq cfcf; San Antonio, août, 2.000 mètres, Colombie (Fassl).
Voisin de Racheospila lafayaria mihi, dont les taches sont plus
grandes.
18 —
Racheospïla. di minuta, sp. nov.
80 mill. — - Presque pareille à l’espèce précédente mais les
taches diminuées. Palpes brun rouge, le dessous blanchissant;
front brun rouge avec un liséré blanc en avant; vertex vert
tendre avec une ligne transversale blanche entre les antennes ;
antennes avec la base et la gaine blanches, les lames brunissant;,
collier et ptéry godes verts; metathorax et dessus de l’abdomen
rouge brun avec le point dorsal blanc sur le premier anneau ;
ventre blanc. Dessus des quatre ailes vert tendre avec la côte
des supérieures blanche et les taches rouge brun, plus teintées sur
les bords, disposées comme dans l’espèce précédente mais plus
petites. Aux supérieures : un point sur la moitié inférieure de la
discocellulaire; la tache terminale sous l’apex ne dépassant pas
deux millimètres et demi dans sa plus grande largeur ; la petite
tache entre 3 et 2 indiquée seulement; la tache interne ne dépas¬
sant pas trois millimètres et demi, remontant un peu au-dessus
de 2. Aux inférieures la tache apicale large d’à peine plus de
deux millimètres sur la 6, reliée par un liséré terminal à la
tache anale qui remonte sur trois millimètres jusqu’à la 2 puis
continue en simple filet le long du bord jusqu’au delà du milieu.
Les quatre ailes traversées par deux lignes concolores fondues
dans le fond, sinuées ou dentées, antémédiane et postmédiane,
plus parallèles aux secondes ailes, distantes aux supérieures de
deux millimètres sur le bord interne, de cinq millimètres sur la
côte et s’écartant toutes deux à peu près également de la tache
discale. Dessous verdâtre pâle avec les points discaux, bien nets,
aux supérieures et les taches subapicales, celle des supérieures
pareille au dessus, celle des inférieures réduite à un millimètre
et demi (entre 8 et 5). Franges rougeâtres en dessus, palissant
en dessous.
Un cf ; Popayan, Colombie (Abbé Gattjon).
Racheospila dïstingruenda sp. nov.
cfcf 30 et 32, Q 34 mill. — Diffère de Racheospila fallax
Warren par la tache subapicale des supérieures plus grande et
mieux arrondie, d’un beau brun rougeâtre plus teinté, uniforme,
très légèrement saupoudré d’atomes clairs, allant de la 8 à la 5
qu’elle dépasse à peine et large de trois millimètres entre 7 et 6
(dans fallax cette tache est plus claire, descend un peu plus bas
et n’a guère que deux millimètres de largeur). En dessous la
tache apicale des inférieures, absente dans fallax, existe très
— 19
nette dans distinguenda ; elle est nn peu moins large qu’en dessus
et va de 8 sous la 6. Vertex vert avec une raie blanche entre les
antennes comme dans fallax car c’est par erreur que Warren
indique le vertex blanc. Tout le reste comme dans fallax.
Trois cfcT et une Q bien semblables entre eux; deux C?C? dont
le type, du Cânon del Tolima, octobre, 1.700 mètres; un c? du
rio Toclie, Quindio; la Q de Pereira, Cauca ; Colombie (Passl).
Tachyphyle insi&nïs sp. nov.
30 mi 11. - — Palpes dépassant un peu la tête ; antennes bipectin-
nées, à pectinations modérées remontant jusqu’au delà du troi¬
sième quart. Supérieures acuminées mais non falquées, à bord
terminal droit; inférieures à apex arrondi, l’angle anal modéré¬
ment en pointe. Premières ailes avec la 11 libre ; 10, 7, 8, 9 figées ;
6 du sommet de la cellule ; 4 et 3 d’un point à l’angle inférieur.
Secondes ailes avec la discocellulaire légèrement incurvée ; 8
contre la cellule jusqu’un peu avant le milieu; 7 et 6 courtement
figées ; 4 et 3 très courtement figées ; 2 de près de l'angle. Palpes
blancs à pointe noire avec quelques poils noirs ; front blanc, le
milieu verdissant; antennes, base des antennes et vertex blancs;
sommet de la tête verdissant ; collier vert ; ptérygodes blancs avec
une longue touffe verte médiane ; abdomen blanc, la base verdis¬
sante ; ventre blanc. Dessus des supérieures avec la base verte
(tous les verts teinte épinard) lisérée par une large ligne anté-
médiane blanche arrondie mais avec une rentrée sousmédiane,
cette ligne est un peu plus rapprochée du point discal que de
la base ; un point discal noir liséré de blanc ; une fine ligne termi¬
nale blanche précédée par une ligne subterminale blanche qui
vient la toucher à l’angle interne, entre 2 et 3, entre 6 et 7, entre
7 et 8 puis qui se perd sans atteindre la côte formant ainsi sur le
bord terminal une série d’arceaux à centre vert ; l’apex vert; entre
cette ligne subterminale et la ligne anfémédiane toute l’aile se
sufiuse de blanc sauf le sommet apical et la seconde moitié du
bord costal ; la suffusion blanche, complète subterminalement,
laisse passer la teinte verte du fond centralement ; frange blanche
avec un peu de vert à l’apex et au départ. Dessus des inférieures
blanc avec un petit semis vert à la base," un point discal noir
surmonté en avant et vers la côte d’un petit semis d’écailles
brunes ; une très large tache oblongue (ovale) verte occupant la
plus grande partie de la seconde moitié, la pointe au-dessus de
l’angle anal, le sommet coupé par les nervures 6 et 7 qui sont
blanches; franges blanches avec un peu de vert au départ dans
— 20 —
la seconde moitié. Dessous des supérieures vert sombre avec le
point discal noir auréolé de blanc ; le bord interne blanc et un
large arceau blanc terminal partant d’entre 6 et 7, finissant sur
l’angle interne et laissant apercevoir par transparence verte le
second arceau du dessus. Dessous des inférieures blanc avec le
point discal noir; les franges comme en dessus.
Un cT ; Joinville, Brésil (Aup).
Cette espèce ne ressemble à aucune autre que je connaisse.
Phrudocentra sordulenta sp. nov.
24 mill. — Port de Phrudo centra vivida Warren, le coude sur
la 4 des inférieures à peine sensible. Palpes dépassant la tête
d’une demi-longueur; antennes' très longues, à pectinations
modérées cessant vers le second tiers; tête, thorax et dessus du
corps vert pâle, le ventre blanc. Dessus des supérieures vert
d’herbe, la moitié inférieure couverte par une ombre brunâtre
(produits par de fines stries) qui remonte dans la cellule et sub-
terminalement mais diminue au bord terminal et au bord
interne; un petit point discal noir; une fine ligne postmédiane
blanchâtre, à peine sensible mais soulignée par l’ombre qui la
précède, partant du bord interne à deux millimètres et demi de
l’angle, droite et se perdant vers la 6 à deux millimètres du bord.
Dessus des inférieures de même tonalité; traversé par la ligne
postmédiane arrondie comme le bord et légèrement plus rappro¬
chée sur la côte, teintée par l’ombre brunâtre sur presque toute
la surface de l’aile mais plus faiblement sur le bord terminal et
la base, avec un point discal noir un peu plus petit qu’aux
premières ailes. Franges vert pâle pointées de blanchâtre. Des¬
sous d’un vert plus pâle avec un vague rappel de la ligne postmé¬
diane commune, la teinte verte blanchissant intérieurement
jusque sur l’emplacement de celle-ci, les bords terminaux restant
plus verts ; chaque aile avec un petit point noir discal ; les franges
comme en dessus.
Deux cTcf ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Ama¬
zones (Fassl).
Oospila aliphera sp. nov.
39 mill. - — Palpes à dessous blanc, le dessus rosé; front bru¬
nâtre rosé ; vertex largement blanc ; thorax vert ; dessus de l’abdo¬
men vert pâle avec trois touffes dorsales n’ayant que quelques
poils brunâtres et argentés ; touffe anale et ventre blancs ; pattes
— 21 —
blanches et rosées. Les quatre ailes vert d’herbe avec les taches
ochracées carnées, lisérées de brun pourpre et sablées d’atomes
à peu près comme dans Oospila deyr es sa Warren. Supérieures
avec la côte ochracée carnée sablée de brun, ia tache apicale des¬
cendant à la 4, large de cinq millimètres, à liséré intérieur fes¬
tonné de 7 à 5 ; la tache sur l’angle interne aplatie, le bord en
dessus remontant intérieurement jusque sous la naissance de 3,
puis descendant droit, légèrement denté, sur le bord interne qu’il
coupe à sa moitié ; ces deux taches réunies sur le bord terminal
par une très mince bande brun pourpre à centre carné comme
dans Oospila longiplaga Warren; un point discal brun minus¬
cule. Inférieures avec la tache apicale comme dans depressa,
amincie de 7 à 6, large de trois millimètres sur 5 et réunie à la
tache anale par une mince bande terminale semblable à celle des
premières ailes; la tache anale large de trois millimètres, remon¬
tant le long du bord abdominal sur un centimètre, c’est-à-dire
couvrant les deux derniers tiers de ce bord, un peu élargie vers
son extrémité et touchant presque la 3 à sa naissance. Chacune
des taches possède une petite agglomération d’écailles brun
pourpre et quelques écailles clairsemées. Dessous d’un blanc uni¬
forme teinté de verdâtre par transparence du fond du dessus, les
dessins également visibles en transparence.
Un cf ; rio Son go, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Diffère de depressa Warren par la réunion terminale des taches
et de longipJaga Warren par la tache interne des supérieures
ne dépassant pas le milieu.
Hydata opella. sp. nov.
16 mill. — - Palpes, front, ventre et pattes blancs; sommet de
la tête, thorax, dessus de l’abdomen et les quatre ailes verdâtre
ochracé très pâle, les dessins peu distincts sous un certain angle
se voient mieux par transparence. Supérieures avec trois ombres
antémédiane olive brunâtre très pâle : sousmédiane, cellulaire
et costale, la première plus rapprochée de la base, la cellulaire
s’éloignant un peu plus, la costale plus éloignée encore ; une
large ombre discale olive brunâtre très pâle, légèrement incurvée
et surmontée en dehors par une large ombre costale de même
teinte, elle-même suivie par une ombre subapicale qui semble un
peu plus verte; deux larges chevrons subterminaux entre 2 et 4.
Inférieures avec deux ombres subabdominales (au premier tiers
et un peu après le second) ; deux petites ombres discales et la
trace d’ombres subterminales chevronnées. Plusieurs de ces
— 22 —
ombres mal définies et fondues dans le fond. Dessous de même
teinte, les dessins reparaissant par transparence. Franges conco-
lores.
Un cT; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Hydata notula sp. nov.
18 inill. — Palpes, tête, antennes et ventre blancs; thorax et
dessus de l’abdomen très légèrement verdâtres. Supérieures d’un
olivâtre très pâle, opaque, sur lequel ressortent en clair, par
manque d’écailles, les taches semihyalines suivantes : une large
tache sousmédiane commençant au premier tiers de l’aile, englo¬
bant la première moitié de la 2 et s’arrêtant sur le départ de 3
et sous le pli sousmédian ; une petite tache postdiscale de 5 à 7 ;
une toute petite tache subapicale. Dessus des inférieures du même
olivâtre pâle uniforme. Dessous des quatre ailes pâlissant mais
pareils. Franges plus pâles que le fond.
Deux cfcf ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Les ailes découpées comme dans Hydata alada mihi, pourra
se placer auprès de cette espèce.
Synneuria substrïg^ata sp. nov.
32 et .34 mill. — Antennes pectinées. Dessus des quatre ailes
blanc brunâtre brillant, les traits intranervuraux du dessous
réapparaissant en transparence et sous un certain angle. Dessous
des supérieures un peu plus teinté que le dessus, brunâtre rosé
brillant, avec des traits intranervuraux blanc argenté sur le bord
terminal, les deux traits entre 6 et 8 plus gros et plus longs,
remontant jusqu’à la naissance des nervures,, les traits entre 8 et
9, 6 et l’angle interne minces et courts mais tous perceptibles.
Dessous des inférieures brunâtre tournant au marron sur et
autour des nervures, les espaces intranervuraux remplis par de
longs traits blanc argenté épais, s’effilant aux extrémités : un
trait costal ; un trait abdominal ; sept traits de Ie à la 8, le trait
entre 5 et 6 se prolongeant jusqu’à la base; le dernier trait dans
la moitié inférieure cellulaire. Franges blanches. Pattes brunis¬
sant.
.
Deux cfcf; Cuesta de Cillutincara, 3.500 mètres, Bolivie
(Fassl).
Diffère de Synneuria ditissirria Thierry-Mieg = argentistri-
gata Warren par sa teinte plus claire et la série des traits intra¬
nervuraux du dessous des premières ailes plus complète.
— 23 —
Cophocerotis inconjuncta sp. nov,
32 et 34 mill. — Antennes unipectinées. Front et dessus des
quatre ailes d’un blanc gris perle, grisant sous un certain angle ;
les supérieures avec l’extrême bord costal coupé de gris et
d’ôcbracé ; une tache costale pâle au premier tiers indiquant
remplacement de la ligne; une ligne pâle quittant la côte à
quatre millimètres avant l’apex, qui se perd dans le type mais
est plus nette dans le cotype où elle est légèrement dentée et
s’arrondit comme le bord ; la trace d’une seconde ligne, subter-
minale, qu’il faut deviner. Inférieures plus blanches que les
premières ailes avec deux lignes, également plus distinctes dans
le cotype : une postmédiane bien arrondie dans son centre et la
subterminale dentée et parallèle au bord. Dessous des supérieures
gris rosé avec la côte rougissant en teinte brique pâle et marbrée
de gris et d’ochracé, coupée à quatre millimètres de l’apex par
la ligne ochracée qui s’arrête, avant la 6 ; la pointe apicale bru¬
nissant, soulignée par une tache terminale ochracée qui va de
sous l’apex à la 4. Dessous des inférieures blanc teinté d’ochracé,
marqué d’un point discal noir et traversé par de larges bandes
interrompues d’un rouge brique terne mêlé de noir : trois bandes
sur la moitié abdominale (antémédiane; postmédiane et subter¬
minale) perpendiculaires au bord, auxquelles font vis-à-vis trois
bandes costales fortement obliques en dehors, l’antémédiane sui¬
vant immédiatement le point discal, la postmédiane mince et en
partie obsolescente, la subterminale épaisse suivie de quelques
stries qui vont aboutir à l’angle anal ; quelques stries abdomi¬
nales peu après la base ; un fin liséré terminal. Franges blanches ;
palpes bruns ; pattes coupées de brun, de rouge et de pâle.
Deux cfcf ; Bogota, 2.800 à 3.200 mètres, Colombie (Fassl).
Pourra se placer auprès de Cophocerotis jaspe ata mihi qui a
la ligne postmédiane plus écartée du bord et les taches du dessous
assez différemment placées.
Rhopalodes uniformis sp. nov.
40 à 42 mill. — Palpes vert pâle, noircissant à la base et au
départ du troisième article; tête, collier, ptérygodes, thorax,
dessus de l’abdomen et des pattes vert pâle, le dessous de celles-ci
et le ventre blanchissant. Dessus des supérieures blanc traversé
par une série de lignes vert pâle, ondulées, parallèles, plus ou
moins fines ou diffusées ; un trait discal droit, vert foncé parais-
— 24 —
saut noir ; avant le trait neuf lignes, toutes vert pâle et sans
accompagnement de noir; après le trait, huit lignes : les trois
premières minces, noircissant en partie sousmédianement, diffu¬
sées vers la côte ; la quatrième, mince également, lisérée de blanc
des deux côtés; les quatre dernières lignes diffusées, notamment
dans la région apicale ; extrémités des nervures ponctuées de
chaque côté d’un point vert noir ; un point vert noir subterminal
entre 4 et 5 ; la frange blanche coupée d’un peu de vert médiane -
ment. Inférieures et franges blanches, la moitié abdominale
grisant un peu, le dessous grisant un peu plus. Dessous des supé¬
rieures avec une ombre terminale noirâtre, large de quatre milli¬
mètres et demi à l’apex, finissant en pointe à l’angle ; cette ombre
est précédée d’une bande blanche et celle-ci est suivie d’une nou¬
velle ombre noirâtre qui s’étend jusqu’à la base de l’aile, le trait
discal réapparaissant en noirâtre ; frange blanche.
ITne série de cfcf de Loja, Equateur (type) ; un cf de rio Songo,
Bolivie (Staudinger) ; un cf du Pérou.
Diffère de Rhopalode6 lobophoraria Oberthur par sa tonalité
plus pâle, ses lignes plus fondues, la plupart sans noir, la bande
terminale du dessous plus large, etc...
Rhopalodes uniformis aurorata ab. or subsp. nov.
42 mill. — Diffère du type en ce que la région médiane est
traversée par une pâle irroration rose du plus joli effet, cette
irroration plus large vers la côte qu’au départ du bord interne
passe sur la région discocellulaire, ses bords ne sont pas définis
et elle teinte de préférence les nervures sur son passage. La
tonalité du dessous des supérieures est plus pâle que dans le type.
Un cf; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Olig-opleura malachitaria. fusca subsp. nov.
38 mill. — Diffère d 'Ohgopleura malachitaria Herrich-Schaef-
fer par ses ailes supérieures qui noircissent. Bord costal jusqu’à
la sous-costale vert sur presque la première moitié, puis grisant;
une bande vert foncé de un à deux millimètres précédant la ligne
subterminale (en partie blanche lisérée de noir comme dans le
type), la bande verte se suffusant le long de la 8 jusque vers
l’apex; tout l’intéiieur de l’aile entre cette bande et la base noi¬
râtre lilacé, traversé par trois lignes doubles, noires, irrégulières
dont les départs sont indiqués ,sur l’extrême bord costal : une
— 25
extrabasilaire, une antémédiane .contenant un peu de vert et
une postmédiane précédant immédiatement la bande verte; un
petit point discal noir. Bo/d terminal comme dans le type. Dessus
des inférieures noirâtre pâle avec un fin liséré noir entrecoupé,
la frange noirâtre au départ puis grisant. Dessous comme dans
le type quoiqu’un peu moins rosé.
Une Q ; Joinville, Brésil (Arp).
Palyas maculicosta sp. nov.
50 mill. — Dessus des quatre ailes d’un brun isabelle uni un
peu p Lus clair que dans pallicosta Felder. Supérieures avec la
côte et diverses taches jaune citron, savoir : trois larges taches
costales : une médiane aplatie, émettant une pointe sur la moitié
supérieure de la discocellulaire; une postmédiane et une subter¬
minale, toutes deux plus larges sous la côte et irrégulièrement
triangulaires ; deux taches subterminales, une assez grosse entre
2 et 5 et une toute petite sur le bord interne ; bord terminal très
finement jaune sauf à l’angle et à l’apex ; quelques écailles noires
et argentées éparses à la base, agglomérées sur les deux extré¬
mités de la discocellulaire et sous-costal ement à 1a. base ; quelques
atomes argentés sous- costaux ; la frange jaune. Inférieures avec
deux taches costales jaunes (médiane et postmédiane) ; deux
fines lignes argentées, terminale et subterminale, cette dernière
incomplète ; quelques points noirs intranervuraux entre ces deux
lignes ; au semis irrégulier d’écailles noires et argentées dans la
seconde moitié abdominale ; la discocellulaire assombrie ; la
frange jaune de l’apex à la 6, grisant par ailleurs. Dessous des
quatre ailes brunâtre pâle jaunissant avec une large bande sub¬
terminale commune jaune fondue dans le fond, l’apex des supé¬
rieures jaune.
Une Q ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Perigramma famulata paMïda subsp. nov.
36 à 39 mill. — Cette race de la Guyane française diffère de
Perigramma famulata Felder décrit de l’ Amazones par sa plus
petite taille, ses nervures non pas noires et épaisses mais grisant
simplement, l’espace entre 3 et 4 gris pâle ; les bordures moins
noires, de teinte unie, plus étroites aux inférieures (deux à deux
millimètres et demi), d’un gris noirâtre argenté. Palpes et
trompe jaunes, le dessus des palpes grisant; front et vertex noirs ;
26 —
bordure du cou, collier, ptérygodes et thorax gris argenté; dessus
de l'abdomen gris noirâtre ; ventre blanc.
Cinq cfcf ; Saint-Laurent-du-Maroni (type) ; Cayenne, Guyane
française.
Perigramma f use ï pa.lpat a sp. nov.
46 et 50 mill. — Ne semble différer essentiellement de Peri-
gvammo semipleta Warren que par ses palpes entièrement brun
noirâtre alors que les palpes de semipleta ont le dessous jaune;
mais, si j’en juge par un exemplaire de semipleta du sud du
Pérou (Madré de Dios) les antennes de fuscipalpata sont plus
longuement bipectinnées, la ciliation remontant jusqu’au troi¬
sième quart. Tête et vertex noirâtres ; bord du cou, collier et
ptérygodes noirâtres; thorax, do,s et touffe anale gris argenté,
l’abdomen plus teinté latéralement ainsi qu’à l’extrémité ; ventre
et intérieur des cuisses blancs, le dessus des pattes noirâtre. En
dessous les bordures n’ont pas le reflet argenté du dessus et noir¬
cissent de ce fait. L’espace entre 3 et 4 très faiblement teinté,
presque blanc dans l’un des cotypes.
Quatre cfcf; M arc ap a ta, Chanch.am.ayo, Pérou (type); Cocha-
bamba, Bolivie.
? Paracomistis subcincta sp. nov.
36 mill. — Teinte et aspect de Paracomistis punctata Warren.
Dessus des quatre ailes ochracé, sablé d’atomes noirs ou plus
teintés] les lignes diffuses, formées par des irrorations brunâtres,
chaque aile avec un petit point discal noir. Supérieures avec les
deux premières lignes assez fines : une antémédiane irrégulière ¬
ment arrondie et une médiane ondulée, suivant immédiatement
le point discal et venant sousmédianement se perdre dans la post-
médiane ; celle-ci, largement diffusée, quittant le bord interne
au second tiers, parallèle au bord jusqu’à la 4, rentrant sur 5,
puis amincie et plus oblique jusqu’à la côte peu avant l’apex;
quelques tout petits points nervuraux qu’il faut deviner sur ces
lignes; deux vagues petites taches irrorées subterminales, entre
2 et 3 et sur la 5. Inférieures avec la trace d’une fine médiane
précédant immédiatement et contournant le point discal et une
postmédiane largement diffusée, arrondie, incurvée sur la 6. Des¬
sous des quatre ailes d’un ochracé plus pâle qu’en dessus, les
semis d’atomes plus clairsemés, avec les petits points discaux
— 27 —
noirs et une bande postmédiane noire qui se diffuse largement en
dehors, commune, parallèle aux bords et cessant peu avant les
bords interne et abdominal. Franges plus pâles en dessus que le
fond, concolores en dessous, piquées d’un point noir à l’extrémité
de chaque nervure. Bords terminaux crénelés, plus profondément
aux inférieures, l’extrême bord noircissant en dessous. Corps et
pattes couleur du fond, la tête noircissant.
Une Q ; rio Son go, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Appartiendra au genre Isochromodes si le cf a les antennes
ciliées.
DIOPTIDAE
Myonia papula sp. nov.
35 mill. — Palpes blanc jaunâtre rayés de noir; tête et base
des antennes blanc jaunâtre, noircissant chez la Q ; collier et
ptéry godes bruns bordés de jaune; thorax brun mêlé d’un peu de
jaune; dessus de l’abdomen brun rayé dorsalement et latérale¬
ment de jaune; ventre jaunâtre; pattes jaunâtres, le dessus bru¬
nissant. Dessus des supérieures brun marron, la côte finement
jaunâtre sur les deux premiers tiers, les nervures plus pâles, avec
deux taches jaunâtres : une cellulaire aplatie dans le milieu
inférieur de :a cellule; la seconde postdiscale, arrondie, placée
entre la 5 et la 10, le bord extérieur coupant la jonction des 7
et 8.9 (dans la Q cette tache s’allonge un peu et la tache cellu¬
laire disparaît complètement) ; frange noirâtre. Dessus des infé-
" rieures jaune vif avec une bordure terminale noire, large de
deux millimètres et demi et qui commence à trois millimètres
et demi de l’apex; le jaune du fond fait une saillie dans la bor¬
dure sur 5 et recouvre les jonctions des 6,7, des 3.4 et plus
largement des 2.3; la bordure finit en pointe sur l’angle anal.
Chez la Q le bord abdominal et le pli sousmédian sont recouverts
par une bande noire d’un bon millimètre chacune, une troisième
bande commence à la base du pli cellulaire mais ne continue pas ;
chez le cf ces trois rayures noires existent mais affaiblies et
incomplètes toutes trois. Dessous des supérieures plus noir que le
dessus, les taches jaune vif, avec la tache postdiscale agrandie
allant de 4 à 11 et une large tache basilaire sousmédiane longeant
la 1, arrondie du pli sousmédian au pli cellulaire, coupant la
nervure médiane avant la 3, un filet remontant au-dessus du pli
cellulaire. Dessous des inférieures jaune vif avec la bande termi¬
nale noire mais sans aucune rayure basilaire; la frange noire.
Une paire; Taperinha, Amazones (Fassl).
A placer auprès de Myonia primula mihi.
— 28 —
Myonia corvica sp. nov.
34 mill. — Diffère de Myonia sobria Walker par l’absence
de toute irisation ainsi que de la tache apicale du dessous des
inférieures. Palpes rayés blanc et noir ; front blanc ; cou jaune
vif; ptérygodes noirâtres bordés de blanc, jaunissant en ayant;
thorax et dessus de l’abdomen noirâtres, le ventre blanc, les
pattes à dessus noirâtre et dessous blanchissant. Dessus des supé¬
rieures brun noirâtre, les nervures pâles ; avec une large tache
oblique, blanche, ovale, occupant le dernier tiers cellulaire, cou¬
vrant la discocellulaire sauf au sommet, le bord extérieur cou¬
pant les 5, 4, 3 puis la 2 vers son milieu, le bord interne coupant
la médiane après la 2, les nervures blanches sur la tache. Dessus
des inférieures brun noirâtre avec une longue tache semihyaline
centrale partant de la base, couvrant la plus grande partie de la
cellule et la débordant en dessous et terminalement jusqu’après
la jonction des 3 et 4. Dessous des quatre ailes plus noir que le
dessus, les nervures en partie concolores, les taches semblables.
Franges noirâtres à bords pâlissant.
Une Q ; Corvico, Bolivie (1.800 mètres).
Myonia. tapajoza sp. nov.
28 mill. — Palpes rayés blanc et noir; front blanc jaunâtre;
vertex, sommet de la tête et cou ochracés; collier noir mêlé de
jaunâtre; ptéry godes noirs bordés de jaune; thorax rayé média-
nement de jaune ; abdomen à dessus noir et ventre blanc, l’anus
jaune; dessus des pattes noir, le dessous blanchissant. Dessus
des quatre ailes et franges brun noir. Supérieures avec les ner¬
vures un peu plus pâles et une tache médiane, oblique, ovale
allongée, blanc jaunâtre; cette tache, large de un millimètre
sous la côte, ne coupe pas l’extrême bord costal, son bord exté¬
rieur traverse la cellule, aboutit à la jonction de la discocellulaire
et de la médiane, coupe la 2 un peu avant le milieu, s’arrondit
juste au-dessus de lb, le bord intérieur coupant la médiane au
départ de la 2 pour remonter droit vers la côte, la tache attei¬
gnant deux millimètres et demi dans sa plus grande largeur.
Inférieures traversées par une large bande blanc jaunâtre, plus
mince sur la côte qu’elle quitte un peu avant le milieu, traver¬
sant l’aile arrondie, pour finir vers le milieu du bord abdominal,
ayant trois millimètres et demi dans sa plus grande largeur, son
bord extérieur s’arrêtant sur la discocellulaire, la base de l’aile
— 29 —
restant noire en dessns mais en dessous la bande se diffuse,
remonte intérieurement jusqu’à la base sur J a plus grande partie
de celle-ci et, extérieurement, le long du bord costal, jusqu’à
l’apex; l’apex est, de plus, marquée par une tache ronde blanc
jaunâtre qui laisse la frange noire, le reste de l’aile brun noir.
Dessous des supérieures brun noir avec la tache comme en dessus.
Une Q ; rio Tapajoz, Amazones (Fassl).
Scotura contracta sp. nov.
26 mill. Palpes à dessus noir et dessous jaune ; tête, côtés et
dessous du cou jaunes ; collier et ptéry godes noirs, oes derniers
avec la base jaune; thorax et dessus de l’abdomen noirs, ce der¬
nier rayé latéralement dans son milieu de jaune; ventre blanc;
pattes noires en dessus, le dessous blanc. Supérieures noires avec
les nervures pâles et une large bande transversale jaune comme
dans scotura transversa Warren; mais les inférieures entièrement
noires. Dessous des quatre ailes noir; les supérieures avec la
bande jaune plus large, les inférieures avec une légère irroration
jaune dans la région discocellulaire inférieure, irroration qui
remonte le long de la nervure médiane. Franges noires.
Un cf ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Amazones
(Fassl).
Scotura longipa.lpa.ta sp. nov.
29 et 30 mill. — Palpes très longs (plus de trois fois la largeur
de la tête) ; antennes finement ciliées également très longues.
Supérieures avec la cellule dépassant le milieu de l’aile ; la 3,
séparée, d’avant l’angle. Inférieures avec 3 et 4 longuement
tigées, la 2 rapprochée de l’angle. Palpes rayés noir et blanc;
front, base des antennes en avant et dessous du cou blancs ; vertes:
et sommet de la tête noirs avec quelques poils jaunes par côtés;
collier, thorax et ptéry godes noirs, ces derniers bordés de jaune
en avant; dessus de l’abdomen noir irisé de bleu métallique;
ventre et dessous des pattes blanc bleuté, le dessus noir. Dessus
des supérieures noir, les nervures à peine plus pâles, traversé
par une bande jaune médiane qui part d’un peu après le milieu
de la côte en direction de l’angle interne mais s’arrête au pli
sousmédian, le bord extérieur dépassant le départ de 3. Dessus
des inférieures noir, irroré de bleu métallique dans sa moitié
abdominale sauf au bord terminal , la côte blanche sur ses quatre
premiers cinquièmes. Dessous des premières ailes comme le
— 30 —
dessus mais la bande dépassant le pli. Dessous des secondes ailes
avec la côte et la moitié abdominale, sauf au bord, blanches, le
reste noir. Franges noires.
Deux cfcf ; Taperinha., Amazones (Fasse).
Scotura nigfrica.put sp. nov.
Cf 26, Q Q 28 et 30 mill. - Entièrement noirâtre pâle, les
ailes inférieures un peu plus claires.
Un c? et deux Q{Q ; Saô Paulô de Olivença, novembre-
décembre, Amazones (Fasse).
A placer auprès de Scotura discolor Warren.
Scotura delineata sp. nov.
C? 30, Q Q 32 et 34 mill. — Je décris la Q beaucoup mieux
marquée que le 0*. Palpes noirs, la base ochracée ; front noir;
antennes noirâtres, la base ocbracée ; vertex et sommet de la
tête blanc grisâtre jaunissant en partie; collier, thorax, abdomen
et pattes grisâtres. Dessus des supérieures blanc grisâtre avec
les dessins noirâtre pâle suivants : une ligne basilaire de la côte
au pli sousmédian ; une ligne antémédiane, épaisse et oblique en
dehors de la côfe à la nervure médiane, rentrant, mince et arron¬
die, de celle-ci au bord; une ligne postmédiane mince, droite et
parallèle au bord de la côte à la 3, fortement en dehors au-dessus
de 2, droite de celle-ci au bord ; une épaisse ligne sub terminale,
un peu arrondie sur 5, ne teintant pas les nervures inférieures,
suffusée à l’apex avec le bord qui noircit terminalement. Dessus
des inférieures et dessous des quatre ailes d’un -gris noirâtre
pâle, les secondes ailes un peu plus claires. Franges ooncolores.
Dans le çf pourtant assez frais, les dessins se devinent pareils
mais sont en partie effacés.
Un cf et trois Q Q ; Saô Paulô de Olivença, novembre-
décembre, Amazones (Fassl).
COSSEDAE
Givira egipan sp. nov.
53 mill. — Palpes, tête et collier brun noir mêlé de quelques
poils blancs, notamment sous les antennes ; ptéry godes noirs et
blancs en avant, le sommet blanc; thorax blanc ; dessus de l’abdo¬
men et pattes mélangés de noir et de blanc, le ventre blanc.
Dessus des quatre ailes blanc argileux entièrement couvert de
— 31 —
stries rousseâtres parallèles, le bord abdominal des inférieures
garni de longs poils bruns, avec les dessins brun noir suivants :
aux premières ailes, un trait basilaire costal ; une tacbe extra¬
basilaire sous-costal; deux traits costaux antémédians donnant
naissance à une ligne diffusée qui traverse le milieu de la cellule,
sème une tacbe arrondie entre la 2 et la 1 et surmonte deux
traits droits précédés d’un troisième trait entre la 1 et le bord
interne; un trait costal avant la ffn de la cellule, suivi par deux
tacbes postmédianes costales, coagulées, donnant naissance à une
diffusion noire sur la discocellulaire ; encore deux petits traits
costaux, également distants ; frange noire, coupée de blanc au
milieu des nervures. Inférieures avec quelques traits costaux, la
frange plus pâle, également coupée de blanc, le dessous pareil
mais éclairci. Dessous des premières ailes semblable au-dessus
mais le fond plutôt plus teinté et les dessins moins contrastés.
Un cf ; Brésil (Arp).
Hemipectrona arpiodes sp. nov.
50 mill. — Cette espèce, à antennes unipectinées, mimique de
près la Cossula arpi Scbaus à antennes bipectinées. Front châ¬
tain coupé de blanc devant les antennes ; sommet de la tête et
collier brun noir ; tborax blanc ; dessus de l’abdomen châtain
fauve, la touffe anale et le ventre blanchissant. Dessus des supé¬
rieures rousseâtre, varié de blanc (notamment à la base, dans la
cellule, sousmédianement et avant la tache subapicale) et de
grosses écailles noires qui, en diverses places, se suivent entre
les nervures notamment sous la côte et sur le bord interne, avec
une agglomération irrégulière d’ écailles noires qui coupe le
milieu de la cellule et descend jusqu’à la lb, surmontée et suivie
de taches noires plus petites ; une tache noire postmédiane entre
lb et la naissance de 2 ; une large tache noire terminale immé¬
diatement sous Fapex, descendant à la 4, à bord interne flexueux.
Dessus des inférieures châtain fauve. Dessous des ailes varié,
plus clair, avec le rappel de quelques dessins.
Deux cTcf ; Ponte Xovâ, rio Xingu, Amazones (Fassl).
LASIOCAMPIDAE
Euglyphis niveipunctata sp. nov.
24 mill. — Tête et corps blonds, les palpes et la touffe anale
brunissant. Dessus des supérieures blond avec un tout petit point
discal brun ; une ligne postmédiane formée par une très légère
32 —
irroration brune, arrondie, dentée, très en dehors entre 9 et 7,
rentrant vivement sur 5 et 4 puis au bord interne ; une large irro¬
ration brune subterminale de 10 à 7, sous laquelle se trouve un
gros point carré blanc pur entre 7 et 6, suivi entre 6 et 3 par
trois petits points blancs intranervuraux ; rirroration subtermi¬
nale bordée en dehors par une fine ligne blanche irrorée qui ne
coupe pas les nervures et continue, dentée, de 7 à l’angle;
l’extrême bord terminal finement blanc; la frange brun noir
coupée de blond aux nervures et terminalement. Dessus des infé¬
rieures d’un blond plus clair, la frange concolore noircissant
entre les nervures sur sa première moitié. Dessous des quatre
ailes blond clair, les franges légèrement teintées sur leurs bords.
Un cf ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Amazones
(Fassl).
Un exemplaire de cette espèce existe au Musée National de
W ashington .
Euglyphis rectidivisa sp. nov.
47 mill. — Tête et antennes brun clair; thorax brun marron
rayé transversalement de clair; l’abdomen brunâtre. Dessus des
supérieures avec le premier tiers brun foncé coupé, de la côte au
bord, dans sa seconde moitié par deux éclaircies ochracées paral¬
lèles et bordé en dehors par un fine ligne antémédiane noire
presque droite, à peine flexueuse; l’espace médian entre cette
ligne et la ligne postmédiane est gris, sablé d’atomes bruns, blan¬
chissant contre la ligne antémédiane; la ligne postmédiane peu
après le milieu de la côte, est ochracée, coudée en dehors de 10
à la naissance des 7 et 6, réduite de 5 au bord interne à des
points nervuraux, légèrement excurvée de 5 à 3 et sousmédia-
nement; l’espace terminal, de cette ligne au bord, est brun rou¬
geâtre, traversé par une ligne subterminale noirâtre arrondie de
10 à 5, excurvée entre 5 et 3, éclarcie de blond en dehors ; franges
brun rougeâtre. Dessus des inférieures brunâtre avec une ligne
médiane plus sombre cessant sur 6, suivie d’une éclaircie pâle et
une ligne subterminale également plus sombre et très peu con¬
trastée, quittant le bord peu avant l’apex, incurvée sur 6, puis
rentrant sur le bord sur 5 et 4 et de là vers l’angle ; franges conco¬
ures. Dessous des quatre ailes et franges brunâtres avec la ligne
subterminale commune comme en dessus, éclairée en dehors; la
trace de la seconde ligne aux supérieures et une vague ligne
médiane assez droite aux secondes ailes.
Un cf ; Yahuarmavo, Pérou.
A placer tout auprès à’Euglyphis directilinea Schaus décrit
de Guyane.
— 33 —
PEROPHORIDAE
Perophora undiscata sp. nov.
50 mill. — Antennes, tête, corps et dessus des supérieures roux
marron, le dessus deis inférieures légèrement plus rougeâtre. Les
quatre ailes traversées par une ligne géminée commune noire,
parallèle aux bords ; aux supérieures cette ligne s’infléchit très
légèrement sur 6 et monte directement à la côte (à sept milli¬
mètres de l’apex) sans toutefois l’atteindre, le rameau extérieur
se diffusant jusqu’à l’apex ; cette ligne se glace de lilacé sous un
certain angle ; aux inférieures le second rameau est formé par
une accumulation d’ écailles noires à départ blanc et une troi¬
sième ligne parallèle incomplète est formée de la même manière ;
aux supérieures une fine ligne terminale noire de l’apex à la 4;
frange concolore. Aucune trace de tache discale. Dessous des
quatre ailes roux marron, la base des supérieures, l’extrême bord
costal et les franges rougeâtres ; quelques écailles noires clair¬
semées et la discocellulaire des premières ailes semblant noircir;
la ligne commune réduite à un mince filet noirâtre très peu
distinct, tremblé et arrondi ; un vague rappel de l’irroration
apicale.
Un cf ; Saô Paulô, Brésil (Donckier).
Voisin de Perophora hamata Walker dont la ligne plus centrale
aux inférieures va directement à l’apex des supérieures et de
plus possède une tache discale; de joarina Schaus dont la double
ligne est plus éloignée du bord et qui a une tache discale ; de
jaruga Jones plus sombre également marqué d’une tache discale,
à apex aussi acuminé qu 'hamata. Le C? de mulatro Schaus n’est
pas connu mais la Q est plus ochraeée.
MEGALOPYGIDAE
Trosïa anax sp. nov.
35 mill. — Tête rouge vif; antennes noires; collier et ptéry-
godes blancs, ces derniers bordés de rouge ; thorax blanc avec une
touffe latérale rouge; dessus de l’abdomen rouge vif, le départ
blanc; touffe anale et ventre blancs, ce dernier rougissant; pattes
blanches et rouges, les tarses noires. Dessus des quatre ailes blanc
pur. Supérieures avec la côte rouge vif; une série postmédiane
oblique de sept points intranervuraux noirs, les deux premiers
internes de grosseur moyenne puis diminuant ; la frange blanche.
— 34 —
Inférieures avec la frange en partie rosée et quelques poils abdo¬
minaux rosés. Dessous pareil, les points ne se devinant que par
transparence, les inférieures presque sans rosé.
Un cf ; Villavicencio, Colombie (Frère Apollinaire-Marie).
Ne diffère de Trosia punctigera Stoll que par ses ailes entiè¬
rement blanclies.
Imp. Oberthür, Rennes-Paris (2106-23).
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Dognin (P.). — - Hétérocères nouveaux de l’Amérique du sud,
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HETEROCERES
NOUVEAUX
L’AMÉRIQUE DU SUD
PAR
Paul DOGNIN
Fascicule XXIV
27 DÉCEMBRE 1923
IMPRIMERIE OBERTHUR, RENNES
1923
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Paul DOGNIN
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HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX
DE L’AMÉRIQUE DU SUD
AMATIDAE
Aethrïa p9atyzona Feld. et Rog. et var. restricta var. nov.
Je possède une Q d ’Oœapampa Pérou absolument identique à
la figure de Felder, pl. 102, fig. 24, que E’elder indique comme
Cf, mais qui est bien une Q, ainsi qu’a bien voulu me le con¬
firmer M. le Dr K. Jordan (dans sa description de l’espèce,
Sir Geo. F. Hampson a répété la même erreur). Ces Q Q ont
le dessous des palpes noir; les coxae irisés de bleu et pas de
points blancs aux épaules. Au contraire, deux c?Cf de Muzo,
Colombie, ont le dessous des palpes blanc ; les coxae blancs et
un point blanc aux épaules. Différences que je considère comme
sexuelles. Il est vrai que ces cfcf ont la bordure noire des ailes
une idée moins large mais sont bien, j’en suis persuadé, des
platy zonas.
De Villavicencio, Colombie (Frère Apollinaire- AI arie), je
possède une paire en tout semblable aux deux cfcf ci-dessus
pour la largeur des bordures, les différences sexuelles restant
pareilles à celles de platyzona typique, mais les segments
jaunes de l’abdomen réduits à deux et demi au lieu de quatre
(deuxième, troisième et première moitié du quatrième) ; je pro¬
pose pour cette forme le nom de var. restricta.
Ceramidia purpurins, sp. nov.
34 mill. — Palpes brun noir ; front brun noir ponctué d’une
irisation verte centrale ; antennes pourprées violacées ; cou rayé
de rouge par côtés ; sommet de la tête brun noir ; collier et tborax
brun noir tacliés de vert métallique abdomen brun noir avec
des séries dorsale et subdorsales de taches vert métallique ; le
ventre noir irisé de bleu avec une bande sublatérale blanche
sur les deux premiers anneaux suivie d’un point blanc sur le
troisième ; pattes noir pourpré ; coxae de devants blancs. Dessus
des quatre ailes pourpre violacé, les supérieures marquées d’un
gros point vert métallique à la base sous la côte. Dessous des
quatre ailes brun ; les supérieures irisées de bleu au départ de
la côte, dans la cellule et intérieurement; les inférieures irisées
de bleu vert dans la moitié supérieure jusque vers le troisième
quart.
Une Q ; Villa viceneio, Colombie (Frère Apollinaire-Marie).
Espèce voisine de Ceramidia simplex Rothschild dont le
dessous des ailes est sans irisations.
Ctenucha tapajoia sp. nov.
36 mill. — Palpes jaune orange, le dessus et la pointe noirs;
cou jaune orange ; tête brun noir avec quelques poils orange au
sommet; collier, thorax et abdomen brun noir, la touffe anale à
extrémité orangée ; coxae de devant blancs, les autres ray és gris
et blancs; ventre d’un noir plus pâle, les derniers segments
blanchissant faiblement sur les bords. Dessus des supérieures
d’un noir profond, les nervures un peu plus pâles, avec une tache
triangulaire obtuse blanche, partant sous-costalement, large de
trois millimètres au départ d’entre les naissances de 6 et de 7,
puis oblique pour finir en pointe sous la 4 sans atteindre la 3, la
pointe à deux millimètres du bord. Dessus des inférieures d’un
noir profond bleuté. Dessous des quatre ailes d’un noir profond
bleuté, les supérieures avec la tache comme en dessus mais se
rapprochant un peu plus de la 3 ; toutes les franges noires.
Deux cfcT ; rio Tapajoz Amazones (Fasse).
Espèce voisine de Ctenucha nana D. Jones dont les franges
blanchissent aux inférieures.
NOLINAE
Roeselia castigfata sp. nov.
16 mill. — Palpes blancs, le dessus et la pointe grisant ; tête,
thorax, corps et pattes blancs. Dessus des supérieures blanc pur,
la côte marquée de deux tout petits points (subbasilaire et
antémédian) ; une bande médiane à centre blanc et dont les
deux bords (brun noir) seuls sont bien marqués : le bord
interne régulièrement arrondi, passant sur le bas de la discocel¬
lulaire et coupant la naissance des 4, 5 pour finir à la côté sur
une tache triangulaire brune : le bord distal partant du bord
interne à moins d’un millimètre, parallèle et arrondi jusqu’au-
dessus de la 2, puis s’écartant pour se couder vers la 5 et finir
sur la côte à deux millimètres environ de la première ligne;
cette seconde ligne se relie à une tache costale noirâtre qui la
suit et qui donne naissance à une ligne sufïusée brune, oblique
en dehors et descendant sous la 6 pour se perdre dans la suffusion
subterminale ; une seconde ligne également sufïusée, plus inté¬
rieure, continue la première et se perd de même dans la suffusion
subterminale laquelle remonte jusqu’à la côte et est suivie par
une suffusion brune terminale coupée par les nervures ; franges
grises. Dessus des inférieures et franges gris pâle, le bord
légèrement plus teinté. Dessous des premières ailes grisant, les
franges plus claires ; dessous des secondes ailes blanc, le bord et
les franges grisant.
Une Q ; Obidos, Amazones (Fassl).
LITHOSIA N AE
Metareva susumuca sp. nov.
• V
38 mi 11. — Palpes courts, grisâtres; front grisâtre à bords
jaunâtres; antennes ocliracées, le départ jaunâtre; sommet de la
tête gris; 'collier et thorax gris avec quelques poils blancs sur
les bords ; dessus de l’abdomen blanc grisâtre, le dessous teinté
de jaunâtre pâle ; première paire de pattes grisant, les coxae
blancs et jaunâtres;/ la seconde paire à intérieurs blancs, les
dessus gris; la troisième paire plus blanche. Dessus des supé¬
rieures blanc brillant, grisant au bord interne en dessous du pli
sousmédian, entre 2 et 3, plus faiblement entre 3 et 5, avec une
mince ombre grisâtre le long de la médiane dans la seconde
moitié de la cellule; côte finement noire sur le premier fiers
puis finement jaunâtre; franges blanches grisant vers l’angle.
Dessus des inférieures et franges blanches. Dessous des supé¬
rieures gris brunâtre lavé de jaunâtre, les franges concolores
pointées de blanc ; dessous des secondes ailes blanc, grisant
costalement au-dessus de la cellule, plus largement dans la
— 4 —
région apicale, très peu le long du bord terminal, les franges
blanches grisant vers l’apex.
Un cf ; Susumuco. Colombie (Frère Apollinaire-Marie).
Metareva paulina sp. nov.
28 mill. Blanc. Les quatre ailes d’un blanc brillant. Dessous
des supérieures garni sous la cellule de longs poils fins, droits et
allongés. Franges blanches.
Un c?; Saô Paulô de Olivenea, novembre-décembre, Amazones
(Fassl).
Je ne présume pas que ce puisse être le cf de la Metareva
endos cota Ilampson, décrite du Pérou et dont la partie interne
des supérieures brunit; endoscota cf devrait être plus coloré
encore.
Ses longs poils en dessous placent paulina dans une nouvelle
section du genre.
! Josiodes ang-ustilinea sp. nov.
29 mill. — Pattes, palpes, tête, thorax et abdomen noirs, ce
dernier avec une bande sublatérale ochracée sur sa première
moitié, les coxae, tête et thorax légèrement pourprés. Les
quatre ailes et leurs franges noires à tonalité pourprée. Dessus
des supérieures traversé par une mince bande droite, oblique,
jaune ochracé, large d’un millimètre environ, partant sous-
costalement pour traverser la cellule en avant de la discocellu¬
laire, le bord distal passant sur la naissance de 3, la pointe
finissant avant l’angle interne ; en dessous, cette bande s’élargit
un peu par suffusion mais toujours sans atteindre les bords.
TJn cf; rio Tapajoz, Amazones (Fassl).
Pachasura gen. nov.
Antennes comme lamellées, chaque dent garnie d’une forte
touffe de cils très courts à l’intérieur ; trompe développée ;
tibiaes de la troisième paire avec éperons médians. Supérieures
sans aréole avec la 2 du troisième quart de la cellule ; 3 de peu
avant l’angle; 4, 5 d’un point à l’angle; 6 d’avant l’angle supé¬
rieur; 7, 8, 9 tigées, 7 après 9; 10 et 11 libres, de la cellule.
— 5 —
Inférieures avec la 2 d’avant l’angle ; 3 de l’angle, la 4 se tigeant
sur 3 peu avant le bord; 5 du milieu de la discocellulaire ; 6, 7
longuement tigées ; 8 du milieu de la cellule.
Type : Pachasura s tel lata sp. nov.
Pachasura stellata sp. nov.
24 mill. — Palpes noirs; tête blanc jaunâtre coupée de noir
entre les antennes qui sont noires à cils jaunâtres; thorax et
dessus du corps orangés avec quelques taches noires ; ventre noir
bleuté, la touffe anale blanche ; pattes coupées de noir et de
blanc sale. Dessus des quatre ailes orange, les dessins noir
bleuté. Supérieures avec la côte et la région apicale jaunâtres,
cinq grosses taches plus ou moins rondes en deux séries paral¬
lèles : deux sous-costales dont la première assise sur la nervure
sous-costale au départ de la 11 et la seconde au sommet de la
discocellulaire couvrant de la 5 à la 10 ; la seconde série interne
en ligne droite : avec la première tache (extrabasilaire) entre lb
et Ie, la seconde sous la médiane juste avant la 2, la troisième
postdiscale entre les naissances des 3 à 5 ; trois traits parallèles
apicaux ; l’un sur la 5, le second entre 6 et 8, le troisième sur 10 ;
la frange noire. Inférieures avec une grosse tache couvrant la
discocellulaire, un long* et large trait sousmédian n’atteignant
pas les bords et la frange noire débordant un peu intérieurement
à l’apex. Dessous pareil, les taches moins nettes.
Un cf; Pacho, 2.200 mètres, Colombie (Fassl).
LIPARIDAE
Eloria albifasciata sp. nov.
30 mill. — Tête, antennes et dessus du corps gris, les pattes plus
pâles, le ventre blanchissant. Les quatre ailes grises, couvertes
de fines écailles clairsemées semi -diaphanes ; les nervures plus
teintées. Supérieures avec une large faseia blanche postdiscale,
large d’un peu plus d’un millimètre au départ sous la côte, puis
s’élargissant, le bord distal net, oblique jusqu’à la 4, puis arrondi
jusqu’à la 2 où il finit à moins d’un millimètre du bord ; le bord
interne, un. peu diffus, suit la diseoeellulaire, rentre sur la nais¬
sance de 3 et se termine sur 4 en respectant le fond de l’aile entre
les naissances des 2 et 3 ; au-dessus et au delà de cette faseia les
— 6 —
écailles sont denses et l’aile se teinte de gris noirâtre comme les
nervures et les franges. Inférieures avec les nervures, l’extrême
bord et la frange gris noirâtre. En dessous la faseia des
supérieures reste nette sur son bord distal mais se diffuse inté¬
rieurement et toute la première partie de l’aile blanchit un peu.
Les inférieures en dessous blanchissent également, notamment
dans la seconde moitié, mais les nervures et le bord restent gris,
la frange se mêlant de quelques poils blancs.
Deux c?Cf ; Barreiras (le type); Monte Cliristo, Tapajoz,
Amazones (Fassl).
Trochuda unilînea. Dognin.
Dans le fascicule IX des H étérocères nouveaux de V Amérique
du Sud, page 5, j’ai décrit cette espèce sur une Q plutôt
défraîchie de Mallali, je possède maintenant un cf de l’Amazones,
plus frais, évidemment de la même espèce et qui va me permettre
de compléter la description.
18 mill. ~v Tête, thorax et dessus des supérieures ochracé
rougeâtre; les supérieures avec la ligne et la frange brunâtres,
marquées en outre d’un tout petit point discal brunâtre. Infé¬
rieures et franges blanches, l’aile très faiblement teintée de rosé
notamment au bord terminal. Dessous blanc, la région costale
des premières ailes ochracé rougeâtre.
Un cf ; rio Tapajoz, Amazones (Fassl).
Cette race de l’Amazones est, en somme, simplement plus
teintée que la race de Guyane.
Trochuda punctifimbrïata sp. nov.
36 et 38 mill. — Palpes blancs lavés de jaune, le dessus noir ;
antennes oehracées, la base blanche; tête, thorax et corps blancs;
pattes blanches, les deux premières paires avec le dessus jaune
ocre coupé de noir. Les quatre ailes et leurs franges blanches ;
supérieures avec la côte noire presque jusqu’à l’apex, la frange
coupée de cinq points intranervuraux noirs entre 3 et 8 (le point
entre 3 et 4 manquant sur une des ailes du cotype) ; inférieures
avec la frange coupée de quelques poils noirs entre 5 et T.
Dessous pareil.
Deux cf Cf ; Quindio, le type (Frère Apollinaire- Marie).
Paclio, 2.200 mètres; Colombie (Fassl).
/
— 7 —
T roc h u ci a, immaculata sp. nov.
40 mill. — Pourrait n’être qu’une race de tibialis Walker
mais absolument blanclie : pattes et palpes blancs, les supé¬
rieures sans aucune trace de taches noires. Dans tibialis g ces
taches s’atténuent souvent mais sont toujours indiquées ne fût-ce
que par quelques écailles noires.
Une g ; Saô Paulô de Olivença, Amazones (Fassl).
EUPTEROTIDAB
pColabata mendoiata sp. nov.
cfcf 38 à 44, Q Q 50 et 58 mill. M Palpes à dessus roux, le
dessous blond; front roux; sommet de la tête, collier et thorax
mêlés de poils roux et blancs ; dessus de l’abdomen roux mordoré,
le dessous du corps plus clair; coxae roux. Dessus des supérieures
à tonalité blonde, blanchissant médianement, le bord terminal
tournant au mordoré, avec les lignes roux brunâtre suivantes :
une double antémédiane coudée sous la côte, ondulée sousmé-
dianement, à premier rameau plus tourmenté que le second ; une
postmédiane, double également, à premier rameau régulier,
coudé sous la 5, le second rameau plus écarté du premier sur la
côte qu’au bord interne se coude également puis est régulièrement
festonné; une. série de lunules terminales entre chaque nervure,
plus claires que le fond mordoré chaud qui les précède ; la frange
eoncolore. Dessus des inférieures blond clair, traversé par deux
pâles lignes brunâtres assez écartées mais parallèles, la ligne
intérieure, médiane, moins régulière que la seconde (postmé¬
diane) qui est à peu près parallèle au bord ; frange un peu plus
teintée que le fond. Dessous blond clair avec deux lignes rousses
communes à départs costaux épaissis : la première suffusée,
postmédiane et légèrement coudée sur 5 aux premières, médiane
et très fortement coudée postdiscalement aux secondes ailes ; la
seconde, plus fine, à peu près parallèle au bord, dentée aux
inférieures qui sont, en outre, marquées d’un trait discal ; les
premières ailes avec le rappel des lunules du dessus ; la frange
plus teintée que le fond.
TJne série de cfcf ; Mendoza, République Argentine ; deux Ç Q ,
Paraguay.
Du groupe des Colabatas tnarginalis Walker, ephora Cramer,
thea Schaus.
8 —
CERURIDAE
Hemiceras levana amazonica subsp. nov.
56 milll — Diffère de levana Druce décrit de l’Equateur par
sa teinte cliaude plus lilacée, les deux lignes du dessus des
supérieures plus contrastées et les inférieures . plus blanches.
Supérieures avec les lignes noires sablées de blanc et ponctuées
sur les nervures ; l’antémédiane régulière, dentée, légèrement
arrondie et plus écartée au bord interne qu’elle atteint peu avant
le sinus ; la postmédiane quittant le bord interne au milieu' du
sinus, oblique en dehors, continue et anguleuse sous la 2 puis
punctiforme jusqu’à la côte où elle aboutit à quatre millimètres
de l’apex ; la teinte du fond non suffusée de lilacé sur le bord
terminal s’élargit sous la 4 et forme une dent qui atteint la ligne
sous la 5 ; frange lilacée ; une ombre droite plus sombre sur la
discocellulaire. Dessus des inférieures blanc, brunissant sur la
côte et les bords, avec les nervures brunes et le stigma brun bien
marqué ; la frange blanche.
Un cf de Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Ama¬
zones (Fassl).
Une Q de Monte Christo, Amazones (Fassl). me semble
appartenir à cette race. Même taille ; même tonalité ; antennes
pectinées comme dans levana Druce ; les inférieures plus unifor¬
mément brunes que chez le çf.
GEOMETRIDAE
Phrudocentra Giacomellii sp. nov
34 mill. — Tête blanche coupée par un petit filet vert entre les
antennes; palpes garnis de poils blancs en dessous, le dessus
noircissant un peu ; ptérygodes et thorax vert tendre ; pattes
blanches. Supérieures aeuminées, l’apex légèrement falqué ; bord
terminal des inférieures à peine anguleux sur 4. Dessus des
quatre ailes vert tendre avec une ligne postmédiane commune,
un peu plus intérieure aux secondes ailes, droite, blanche,
précédée d’une fascia ochracée de même largeur qui s’efface aux
premières ailes avant d’atteindre le sommet ; chaque aile avec
un point discal noir; franges vertes à pointes blanchissantes.
Dessous vert tendre ; les inférieures avec le rappel effacé de la
ligne blanche et deux très larges fascias noirâtre pâle, l'une
— y —
suivant la ligne sauf entre la 2 et le bord, la seconde anté-
médiane ; les supérieures avec la continuation des deux fascias,
à peine indiquée pour l’antémédiane,. la postmédiane mieux
indiquée et remontant jusque vers le milieu de l’aile; un petit
point discal noir.
TTne Q ; Tucuman.
Dédiée à mon ami le docteur Eugenio Giacomelli de la Rioja à
qui je suis redevable de cette charmante espèce. Elle pourra sè
placer auprès de Phrudocentra eccentrica Prout.
Prohydata d ica. ta sp. nov.
22 mill. — \ Front gris violacé; une barre blanche entre les
antennes dont la gaine est blanche à base grisante ; thorax
vert d’eau pâle. Supérieures semihyalines vert d’eau pâle avec
deux taches gris violacé pâle : la première couvrant la base,
large d’environ deux millimètres sur la côte et du double sur le
bord interne, à bord distal régulièrement oblique; la seconde
apicale, formant un demi-cercle aplati de l’apex à la 3, large de
deux millimètres et demi sur la côte où elle est coupée par
un petit espace clair, diminuant jusque sur la 3 et laissant dans
la teinte du fond, un petit espace terminal de 4 à 7. Dessus des
inférieures gris violacé pâle laissant le bord terminal vert d’eau
avec un trait discal allongé noirâtre. Dessous des quatre ailes
blanc verdâtre, remplacement des taches du dessus aux supé¬
rieures et presque toute la surface des inférieures garnis d’écailles
brillantes ; par transparence les parties opaques du dessus repa¬
raissent.
Un cf ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Hydata digma sp. nov.
20 millBB Supérieures semihyalines vert pâle avec les taches
vert olive suivantes : un petit point discal au sommet de la
discocellulaire; un point subterminal sur 1°; une tache apicale,
large de trois millimètres sur la côte, englobant une petite
tache sous-costale claire, à bord proximal incurvé de 8 à 5 puis
oblique et rentrant au bord sur la 3, laissant en clair un point
minuscule entre 8 et 7 et une double tache terminale de 7 à 4.
Dessus des inférieures vert pâle avec une large tache opaque
vert olive couvrant la tin de la cellule et la plus grande partie
de la seconde moitié de l’aile, à bord proximal irrégulièrement
— 10 —
oblique aboutissant en pointe peu avant l'angle anal, le bord distal
s’incurvant de là pour atteindre le bord terminal sur 3 et 4 puis
rentrant de nouveau pour finir à la côte peu avant l’apex en
laissant dans la teinte du fond un petit espace terminal ; un
trait discal vert sombre. Dessous blanchissant, les taches opaques
reparaissant en transparence. Franges concolores.
Un cf ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Semiothisa régressa nom. nov.
. Je propose le nom de régressa en remplacement de régula
pour la Semiothisa que j’ai décrite en 1900 dans les Annales de
la Société entoino logique de Belgique, t. XLIV, p. 225; ceci
pour éviter toute confusion avec la Semiothisa régulât a Fabrieius
dont j’avais, alors, omis de tenir compte.
Melinoides simplaria. sp. nov.
32 mill. — Warren m’avait retourné, en 1909, cette espèce,
comme Melinoides daldama Schaus et je l’avais conservée
jusqu’à présent sous ce nom ; mais daldama, ainsi qu’a bien voulu
le vérifier à Washington mon excellent ami M. William Schaus,
est identique à olorosa Dognin. Or, simplaria diffère à' olorosa
par sa postmédiane simple aux supérieures sur toute sa longueur
alors que dans olorosa. elle se dédouble en atteignant la côte ; sa
marque discale formée d’un petit trait (dans olorosa un point
bien net) ; la postmédiane des quatre ailes plus accentuée sur le
dessous. Jaune vif; les quatre ailes avec de nombreuses stries
rougeâtre orangé, plus denses après la postmédiane entre 3 et 4
et à l’apex; les lignes brunissant; Fantémédiane très légèrement
flexueuse ; la postmédiane droite, très faiblement arrondie ; un
petit trait discal ; les franges plus teintées au départ, pâlissant
aux extrémités. Dessous d’un jaune plus pâle ; les stries brunâtres
clairsemées, surtout aux secondes ailes ; la postmédiane commune
diffusée, bien marquée; le trait discal des supérieures faiblissant
ainsi que Fantémédiane.
Deux c fcf ; san Antonio, 1.800 et 2.000 mètres, Colombie
(Fassl).
— 11
SATURNI AOAE
Hylesia obtusa sp. nov.
32 mill. Petite espèce qui semble bien caractérisée par ses
ailes supérieures à apex obtus et bord terminal droit ainsi que
par la ligne postmédiane commune parallèle aux bords en dessus.
Palpes, tête et thorax bruns ; abdomen fauve, le ventre brunis¬
sant ; pattes fauves, coxae et extrémités brunes. Les quatre ailes
gris souris avec deux lignes communes plus teintées : une
postmédiane, épaissie aux supérieures, droite et parallèle aux
bords; une subterminale, complète et parallèle à la postmédiane
aux inférieures, indiquée seulement vers la côte aux premières
ailes. Les taches discales à peine sensibles. Les supérieures avec
P indication d’une ligne pâle terminale, contournant de 3 à
l’apex une partie du bord terminal plus teinté que le fond ; les
franges eoneolores. En dessous la ligne postmédiane est oblique
et rigide, plus rapprochée de la base aux bords interne et
abdominal; la seconde ligne se perd dans le fond.
Un cf; Obidos, Amazones (Fassl).
CERATOCAMPIDAE
Othorene bipuncta sp. nov.
78 mill. — Front et antennes ocre rougeâtre; sommet de la
tête, collier, thorax et les touffes dorsales des premiers anneaux
brun rougeâtre ; dessus de l’abdomen ocre rougeâtre, le ventre
écru jaunâtre. Dessus des supérieures brun rougeâtre avec un
trait blanc à la base supérieure de l’aile et deux points blancs
parallèles au bord terminal, le premier sur le bord interne un
peu avant son milieu, le second sous la 2; une éclaircie écru rom
triangulaire quittant la côte au dernier quart puis rentrant
obliquement, amincie et parallèle au bord terminal, la pointe
s’arrêtant à la 4. Dessus des inférieures brun rougeâtre, le bord
abdominal garni de poils vineux. Dessous des quatre ailes blanc
écru, les supérieures avec les quatre premiers cinquièmes des
régions costale et interne ocre rougeâtre, teinte qui se dégrade
en jaunâtre sousmédianement laissant les bords interne et
terminal dans la teinte du fond ; dessous des inférieures avec
les nervures jaunâtres et les poils du bord abdominal jaunissant.
Un cf; Villavicencio, Colombie (Frère Apollinaire-Marie).
— 12 —
Un peu plus grande q uüthorene Klogesi Rothschild, cette
espèce lui ressemble parfaitement mais s’en distingue par les
deux points blancs des supérieures.
URANIADAE
Leuconotha albida sp. nov.
23 mill. — Tête, pattes et corps blancs. Les quatre ailes
blanches avec les nervures légèrement plus teintées ; en dessous
les bordures terminales grisent faiblement.
Une Q ; rio Tapajoz, Amazones (Eassl).
Espèce voisine de Leuconotha venosa Warren dont elle se
distingue par sa plus petite taille, sa teinte plus blanche et les
nervures moins contrastées.
COSSIDAE
Glvira obidosa sp. nov.
30 mill. — Tête, corps et pattes brunâtre clair avec quelques
touffes plus teintées sur le thorax, le milieu dorsal et la touffe
anale. Dessus des supérieures brun, coupé de lignes blanches et
de dessins brun sombre, ces derniers se composent d’une petite
tache basilaire costale ; d’une grosse tache transversale coupant
toute l’aile et dont le bord antérieur émet une pointe dans le
bas de la cellule ; une petite tache entre la médiane et le pli
sousmédian, une autre entre ce dernier et la 1, enfin trois taches
internes parallèles entre la 1 et le bord ; une bande antémédiane
coupée par les nervures, à bord extérieur droit, à bord interne
élargi et rentrant entre le pli sousmédian et la 1 ; une grosse
tache discale remontant à la côte, à bord intérieur oblique et
droit, à bord extérieur émettant trois pointes, la plus grande
entre 6 et 7, suivie par une tache costale et trois petites taches
minces entre 10 et 5 ; une tache subapicale partant de la côte,
amincie sur 8, puis bien élargie de 8 à 6 sous laquelle elle émet
deux ou trois petites pointes ; une petite tache apicale, émettant
deux points de 8 à 7 ; une tache postmédiane quittant le bord
interne sur la 1, formant un mince filet du bord à la 4 puis
s’élargissant sur la 4 qu’elle suit dans son milieu, émettant
deux pointes sur la 5 et deux autres à son extrémité, en dessus
et en dessous de la 4 (cette tache n’est pas lisérée de blanc, du
— 13 —
/
moins en grande partie) ; les trois dernières taches sont assises
sur le bord aux extrémités des 2, 3 et 4 (celle sur la 2 remontant
jusqu’un peu au delà de la 3). Toutes ces taches ont leurs bords
lisérés de blanc sauf de très petits espaces et ces lisérés plus ou
moins larges forment comme un damier de lignes irrégulières ;
frange brune coupée par intervalles d’un peu de blanc. Infé¬
rieures blanches, la seconde moitié coupée de fines lignes irré¬
gulières qui s’enchevêtrent, le bord brunâtre, plus largement à
l’apex; franges brunâtres à pointes blanchissant. Dessous des
supérieures avec la répétition partielle des dessins du dessus ;
dessous des inférieures avec une série de taches costales donnant
naissance aux lignes, mais, dans la première moitié, celles-ci
sont incomplètes.
ITn cf ; Obidos, Amazones (Eassl).
LASIOCAMPIDAE
Artace nigripalpis sp. nov.
40 mil!. — Tête, collier et ptérygodes couverts de longs poils
blancs, le dessous et chaque côté de la tête avec quelques poils
noirs ; palpes noirs ; corps blanc ; pattes blanches mélangées de
noirâtre. Dessus des supérieures blanc, la côte blanche et sans
trace de rouge, les dessins composés de points nervuraux noirs,
petits, distincts mais faibles, savoir : un point au départ de
la 2 (extrabasilaire) ; cinq points antémédians formant ligne
arrondie ; deux points sur la discocellulaire surmontés d’un tout
petit costal ; une série postmédiane arrondie, les deux points sur
6, T et 8 bien en dehors ; une série subterminale arrondie ; une
série intranervurale de traits terminaux noirs fortement marqués ;
la frange blanche. Dessus des inférieures et franges blanc pur,
avec une série terminale de traits intranervuraux mais beaucoup
moins marqués qu’aux premières ailes. Dessous des supérieures
grisant, les séries postmédiane et subterminale reparaissant en
transparence, la série de traits terminaux comme en dessus, les
nervures et la frange plus blanches. Dessous des inférieures
blanc, traversé par deux ombres de lignes (postmédiane et
subterminale) faisant suite à celles des supérieures, les traits
terminaux faiblement marqués.
Une ; environs de Loja, Equateur.
Espèce toute voisine d’ Artace rubripalpis Felder.
— 14
Tolype gracilïs sp. nov.
34 mill. — Port élancé, les supérieures à bord terminal fuyant.
Tête, corps el pattes noir brun ; première moitié des antennes
couverte de longs poils. Dessus des supérieures avec une ligne
subterminale pâle, parallèle au bord dont elle est distante
d'environ deux millimètres; de la base à cette ligne l’aile est
brun noir, au delà la région terminale pâlit. Dessus des infé¬
rieures et dessous des quatre ailes brun noir ; aux supérieures
la ligne pâle • subterminale réapparaît mais affaiblie et dispa¬
raissant avant le bord interne, la région terminale noir brun
comme le reste de l’aile. Franges ooneolores.
lui cf ; rio Tapajoz, Amazones (Fassl).
Euglyphts brymosa Dognin
et brumosa tripunctata subsp. nov.
Dans le fascicule XXII des Hétérocères nouveaux de V Amé¬
rique du Sud, j'ai décrit, page 17, YEu glyphis (Clapbe) brumosa
sur un exemplaire de Saô Paulô de Olivença. Les deux fines
lignes des supérieures (postmédiane et subterminale )' que
j’appelle « pâtes » sont blanches en réalité et j’ai omis, dans
la description, de signaler une tache blanche entre 6 et 7,
occupant tout l’espace entre ces deux nervures et précédant
immédiatement la ligne subterminale.
Depuis j’ai reçu de Monte Ghristo, Amazones (Fassl), un cf
évidemment tout proche mais d’une race locale plus développée
et que je propose de nommer brumosa tripunctata. 27 mill.
Aux supérieures la fine ligne postmédiane blanche, arrondie et
finement ondulée, aboutit, avant la côte, sous la fourche des
9, 10 tigés, tandis que dans brumosa cette même ligne passe
au-dessus de la fourche ; la tache blanche subterminale entre 6
et 7 est accompagnée de deux autres taches blanches : entre 6 et
5, 5 et 4, la tache du milieu rentrant un peu, les deux diminuant
mais de peu sur la première ; la ligne subterminale est suivie
d’une irroration terminale blanche tout le long du bord. Aux
inférieures la côte grise moins.
Eu glypliis niveifiunctata Dognin a aussi trois taches subter¬
minales blanches, mais les deux inférieures beaucoup plus
petites et la région costale ne brunit que vers l’apex et non pas
15 —
sur toute sa longueur comme dans brumosa; de plus la ligne
postmédiane blanche est absente.
EugJyphis sylpha. sp. nov.
34 mill. — Palpes, antennes,- tête et corps fauves le thorax et
le dessus de P abdomen brunissant. Dessus des quatre ailes fauve,
les dessins brun noir. Supérieures avec les nervures brunissant
par places, la 2 teintée dès sa base; une agglomération antémé-
diane de poils bruns sur la cellule remontant, arrondie, à la
côte ; une ligne postmédiane dentée, coudée sur la côte, accom¬
pagnée de points nervuraux ochracés ; une ligne subterminale
lancéolée, les dents sur 5 et 9 rentrant profondément; devant
cette ligne, au bord interne, entre 3 et 5 et surtout entre 6 et 9
le fond s’éclaircit formant taches claires ; toutes les nervures
brunissant teiminalement ; la frange brunâtre coupée de clair
aux nervures. Dessus des inférieures fauve, la région costale
coupée par des commencements de lignes (antémédiane, médiane
et postmédiane) puis par une subterminale qui, après deux
festons sur 7 et 6, continue, plus épaisse et moins contrastée,
jusqu’à l’angle anal, mieux dentée entre 6 et 5, 3 et 2. Dessous
des quatre ailes fauve, la dent du dessus des supérieures sur 9
reparaissant en plus teintée ; les franges brunâtres coupées de
clair.
Deux cfcf ; rio Tapajoz, Amazones (Fassl).
Euglyphis oroyana sp. nov.
25 et 29 mill. — Têtes et palpes crème brunâtre, ces derniers
avec la pointe noircissant : thorax, corps et pattes crème rosé, la
première paire de pattes brunissant. Dessus des supérieures
couvert d’ écailles blanches sauf sur les dessins suivants : une
fascia partant en pointe du début de la cellule, suivant le haut
de celle-ci pour se développer de 6 à 10 jusqu’à l’apex, d’un brun
marron plus teinté sur 8 à 7 ; un gros point noir sur le bas de la
discocellulaire, accompagné et suivi en dehors jusqu’à la ligne
de fauve orangé ; trois fines lignes brunâtres, obsolescentes par
places : une antémédiane, très oblique de la côte, dentée profon¬
dément dans la cellule et sur la 2 ; une postmédiane oblique de
la côte à la 6 où elle se dédouble, le premier rameau rentrant,
denté, au bord interne non loin de la première ligne, le second
rameau oblique de 6 à 4 puis rentrant parallèle au premier ; une
— 16 —
faseia terminale blanc pur, à bord proximal en pointe, s’appuie
sur le second rameau entre 6 et 4 et terminalement sur le bord
entre 7 et 4 ; de 4 à l’angle le bord terminal se teinte en jaune
orangé ; une fine ligne subterminale blanche parallèle au bord,
en partie obsolescente ; une série terminale de taches intraner-
vurales blanches, cessant de 7 à l’apex; la frange noircissant sur
l’apex. Dessus des inférieures paille clair avec la région costale
et la frange brunâtres. Dessous des quatre ailes paille pâle; les
supérieures avec la région costale jusqu’à la 7 brunâtre, l’extrême
bord apical noir; les inférieures avec la région costale également
plus teintée mais faiblement. Franges un peu plus teintées que
le fond.
Plusieurs cfcf ; la Oroya, rio Inambari, Carabaya, Pérou sud-
est; un cf ; Nypiranga, Manaos, Brésil.
PEROPHORIDAE
Perophora eminens sp. nov.
56 mill. — Supérieures allongées, à bord terminal arrondi de
2 à 4, l’apex aigu. Palpes gris; tête rosé pâle; antennes
ochracées pâles ; collier gris, teinté en avant de rosé pâle ; thorax,
abdomen et pattes gris, semés d’écailles noires et mêlés de poils
rosés ou ochracés. Dessus des quatre ailes gris semé d’écailles
noires et lavé de rose dans les cellules, après la ligne aux
inférieures, avec deux taches roses subterminales suivant immé¬
diatement la ligne aux premières ailes (la plus grosse tache
entre 7 et 8) ; une ligne noire commune : postmédiane et arrondie,
suivant immédiatement la tache discale inférieure aux secondes
ailes; un peu plus rapprochée du bord, droite jusqu’entre 7 et
8, puis anguleuse et rentrant sur la côte aux supérieures. Une
double tache discale vitrée à chaque aile englobant toute la
discocellulaire et coupée par la 5, à pourtours garnis en partie
d’écailles noires. Dessous pareil avec le lavis rose cellulaire
débordant les taches vitrées sur 3, 4 et 6, 7 ; la ligne du dessus
disparaissant mais remplacée par une série subterminale de
chevrons intranervuraux noirs, rentrant sur la côte après la 8 aux
supérieures, obsolescente dans la moitié anale des secondes ailes.
Franges concolores à pointes blanc pur.
Un cf; Bogota, Colombie (Frère Apollinaire-Marie).
Tout voisin de Perophora prominens Schaus.
— 17 —
Lacosoma Schausi nom. nôv.
Je propose ce nom pour Cicinnus rosea Scliaus décrit dans les
P roceedi ngs of tlie United States National Muséum , vol. XXIX,
p. 328, parus officiellement le 1er janvier 1906 (M. Schaus ignore
pourquoi les tirés à part de cette publication portent F indication
de 1905). Mon Cicinnus rosea publié le 15 mai 1905, dans le
Naturaliste, et qui tombe également dans le genre Lacosoma
G rote a donc la priorité et il devient nécessaire de changer le
premier nom.
ACRAGIDAE
Acragra mariala sp. nov.
32 mill. — Ailes allongées. Palpes, tête, antennes, thorax,
première paire de pattes, dessus des supérieures et franges jaune
orangé ; inférieures, ses franges et dessous des quatre ailes de
même tonalité, mais plus pâle. Les ailes garnies en fait d’écailles
de poils fins, plus clairsemés en dessous et aux secondes ailes.
Une Q prise à Bogota même, le 8 juillet 1919, pendant
l’illumination de l’Institut de la Salle à l’occasion du premier
Congrès marial Colombien, (Frère Apollinaire-Marie).
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J
Paul DOGNIN
HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX
DE L’AMÉRIQUE DU SUD
AMATIDAE
Cosmosoma arpi sp. nov.
46 mill. — A placer auprès des Cosmosomas cardinale
Hampson et erythrarchos Walker dont cette espèce se distingue
à première vue par le bord interne du dessus des inférieures qui,
sauf quelques poils rouges à T extrême base, reste noir.
Antennes noires, les extrémités ponctuées de blanc ; palpes
noirs; front noir avec un peu de blanc; tête noire, la base des
antennes piquée d’un petit point blanc devant et derrière ; collier
noir avec une toute petite tacbe blanche avant le sommet;
ptérygodes noirs bordés de rouge cramoisi intérieurement sur
la première moitié ; thorax noir, le métathorax avec une touffe
latérale de poils rouge cramoisi ; abdomen noir, le premier
anneau également avec une touffe latérale de poils rouges,
marqué en outre de deux gros points subdorsaux blancs, le
"troisième anneau avec deux taches subdorsales rouge cramoisi,
les autres anneaux avec de tout petits points blancs dorsaux;
une double série latérale et ventrale de petits points blancs
minuscules; pattes noires, les coxae blancs, les jointures piquées
de blanc. Les quatre ailes avec les bordures et taches discales
comme dans erythrarchos mais sans aucune tache rouge aux
supérieures ; la base des inférieures avec quelques poils rouges
en dessus et un peu plus en dessous.
Un cT ; Joinville, Brésil (Arp).
2 —
LITHOSIADAE
Zatrephes amoena sp. nov.
30 et 32 mi 11. — Antennes crémeuses ; tête et thorax crémeux
sablé d’atomes écarlates ; dessus de l’abdomen crémeux plus ou
moins couvert de poils rosés, le ventre blanc ; pattes blanches,
les extrémités rosées. Dessus des supérieures d’un crémeux
légèrement verdâtre sablé d’atomes écarlates, traversé par deux
lignes obliques, parallèles, olivâtres (antémédiane et postmé¬
diane) cessant peu avant la côte, avec un tout petit point noir
discal et quatre taches seinihyalines accolées extérieurement à la
postmédiane entre 3 et 7 (les deux taches entre 3 et 5 beaucoup
plus allongées) ; extrême bord interne et frange faiblement oli¬
vâtre pâle. Dessus des inférieures blanc, la moitié interne cou¬
verte de poils rosés, la frange blanche. Dessous blanchissant
avec le rappel du rosé aux quatre ailes.
Deux d'd1; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre,
Amazones (Fassl).
Espèce très voisine de Zatrephes arenosa Schaus dont elle a
le port mais de teinte plus claire et possédant une quatrième
tache (entre 3 et 4) qui manque dans arenosa.
Eriosîepta venusta sp. nov.
Q 32 mill. ■■—•■Inférieures avec 6, 7 figés, reste de la nervu-
lation comme dans Eriostepta Hampson. Palpes blancs, grisant
en dessus ; tête, collier, ptérygodes et thorax blancs mêlés d’un
peu de rose; dessus de l’abdomen écarlate; ventre et pattes
blancs, dessus et extrémités de la première paire brunâtres.
Dessus des supérieures brun rougeâtre, la région terminale jaune
de 2 à 9, cette dernière traversée par une rangée subterminale
arrondie de quatre points intranervuraux bruns entre 3 et 7, la
ligne s’amorçant entre 7 et 8, 2 et 3 par deux dents sur le fond
brun, ce dit fond liséré de rouge on bordure du fond jaune; la
discocellulaire marquée de noirâtre ; la frange couleur des fonds.
Inférieures à dessus écarlate, le dessous et les franges d’un rouge
terne pâle. Dessous des premières ailes avec la région terminale
jaune comme on dessus; la côte, la discocellulaire et la région
postdiscale jusqu’à la 5 brunâtre lilacée ; le reste ainsi qu’un
trait sur la 6 écarlates ; un vague rappel des points subferminaux
par transparence.
ITne Q ; Monte-Christo, .Tapajoz (Eassl).
A^tomoiï© novaîa sp. nov.
26 mill. — Supérieures triangulaires, l’angle interne arrondi,
avec une très large taclie ronde d’androconia en dessous sur la
première moitié, tache qui remonte non loin de la sous-costale et
dépasse la 2. Inférieures bien arrondies* lobées pas très profon¬
dément au tornus, le dessus avec une tache d’androconia
arrondie en dehors qui occupe la moitié antérieure mais laisse
les. bords libres lesquels sont velus en dessous. Palpes, front et
antennes blond brunâtre ; sommet de la tête et collier blancs ;
devant des ptérygodes et du thorax blanc, le reste blond bru¬
nâtre ; dessus de l’abdomen à départ blond, le reste rose, la
touffe anale blanche ; ventre blanc ; pattes à départ et intérieurs
blancs, le reste blond brunâtre. Dessus des supérieures blond
brunâtre, la frange blanche. Dessus des secondes ailes et franges
blancs. Dessous des quatre ailes teinté de blond pâle.
Un cf; Ponte Xovâ, rio Xingu (Fassl).
t
Barêtius cepiana Druce.
Si je comprends bien la description de Dritce, c’est à tort que
Sir Geo. F. Sampson a fait d q cepiana Druce un synonyme de
super b a Schaus. C epianar est distincte,, ses ailes supérieures ont
les lignes transversales comme dans pyrrhopy g a Walker et son
abdomen est annelé de rouge orangé comme chez superba.
J’ai l’espèce de l’Equateur, du Pérou, de Bolivie, de Costa-
Pica et Druce l’a décrite du Venezuela.
Arstïotrâcha directa sp. nov.
38 et 40 mill. — Espèce très voisine d ’Antiotricha (Darna)
cecata mihi décrite de l’Equateur ( Annales de la Société ento-
mologique de Belgique, tome X El Y , page 213, 8 juin 1900).
Même port et même teinte d’ailes (jaune orangé) avec les mêmes
bordures noires, mais la ligne transversale noire des supérieures,,
au lieu d’être arrondie comme dans cecata, est droite oblique,
légèrement flexueuse, atteignant le bord interne sur l’extrémité
de la 1 ; en outre, les ptérygodes sont jaune orangé dans directa,
noires dahs cecata. En dessous la ligne des premières ailes est
fortement dessinée dans directa; dans le cotype les bordures
noires des quatre ailes sont sensiblement plus larges.
Deux Q Q ; rio Toche, Quindiu (2.400 ihètres) le type ;
Yuntas près Cali; Colombie (Fasse).
2
— 4 —
Euerythra virginea sp. nov.
32 mill. — Antennes ochracées à gaines blanches ; les yeux
entourés de poils noirs ; front blanc à bords jaunissants, le som¬
met de la tête jaunissant; tibias et tarses noirs; tout le reste
du corps, ailes et franges blancs.
Un cf ; Santiago del Estero, République Argentine.
NOCTU1DAE
H YPEINEIN AE
Rejectaria vïllavicencia sp. nov.
68 mill. — Tête, corps et ailes d’un brun soutenu en dessus,
le dessous brun ochracé d’un ton plus pâle. Dessus des supé¬
rieures traversé par deux lignes dentées noires lisérées d’un peu
d’ochracé : une antémédiane droite de la côte au bord interne,
les dents en dehors ; une postmédiane légèrement arrondie, les
dents en dedans ; deux petites taches discales superposées à con¬
tours noirs et intérieur ochracé ; une troisième ligne, subter¬
minale, encore moins apparente que les deux premières, se laisse
deviner et ne se compose que de points nervuraux pâles ; à
l’extrême bord les nervures se terminent sur une série de festons
noirs entrecoupés d’ochracé. Dessus des inférieures traversé par
une ligme médiane semblable à la seconde ligne des premières
ailes et qui la continue ; la ligne subterminale plus apparente
et les festons terminaux bien marqués. En dessous, les secondes
ailes sont marquées d’un point discal et d’une ligne médiane
faiblement arrondie plus sombres que le fond ; la ligne subter¬
minale och racée et les festons terminaux à peine distincts du
fond. Le dessous des premières ailes paraît avoir les mêmes
dessins, sauf le point., que le dessous des inférieures mais encore
plus affaiblis.
Un çf ; Yillavicencio, Colombie (Frère Apollinaire-Marie).
LIPARIDAE
Eloria fiavicolîïs sp. nov.
36 mill. — Palpes grisâtres; tête grisâtre à pourtours jaunis¬
sants; collier jaune pâle; antennes, thorax et dessus de l’abdo¬
men gris; ventre et pattes blancs. Dessus des supérieures avec
— 5
la première moitié et le bord interne gris, le tiers apical et
terminal brun noir et une large tacbe blanche couvrant la
seconde moitié cellulaire et tout l’espace entre 2 et 4 jusque peu
avant le bord terminal; la 2, la. médiane entre 2 et 3 et le pli
cellulaire restent gris, mais la discocell'ulaire, la médiane entre
4 et 3 et la 3 sont blancs dans l’ intérieur de la tache. Dessus
des inférieures gris, les nervures et le bord plus teintés. Dessous
des premières ailes avec le tiers apical et terminal brun noir
comme en dessus mais tout le reste de l’aile blanchissant. Des¬
sous des inférieures blanchissant, le bord costal, la moitié ter¬
minale des nervures et le bord terminal restant gris. Franges
couleur du fond.
Un cf; Monte Christo, rio Tapajoz; Amazones (Fassl).
Voisin à’Eloria albifasciata miki dont le collier est gris et
la tache blanche des premières ailes extérieure à la cellule.
EUPTER0TBDAE
Apatelodes hierax sp. nov.
42 mill. — Palpes et pourtour du front rouge brun, le milieu
grisant; sommet de la tête, collier, ptérygodes et thorax gris,
les pointes rougisssant ; dessus de l’abdomen brun noir au départ
puis s’éclaircissant jusqu’à la touffe anale dont la pointe rougit ;
coxae et touffes des dernières pattes brun noir. Dessus des supé¬
rieures avec la base grise ; une tache brun noir oblongue extra¬
basilaire au bord interne, suivie sur ce bord d’un mince filet
brun; trois taches blanches subterminales avant l’apex qui des¬
cendent obliquement de la côte à la 6 et sont précédées inté¬
rieurement de taches brun rouge ; le reste de l’aile gris mêlé
de brunâtre; la côte coupée par trois traits bruns (antémédian,
médian et postmédian) indiquant remplacement de lignes qui
se fondent dans le fond. Dessus des inférieures brun rouge pâle
avec une vague ligne médiane pâl'e et le bord terminal grisant.
Dessous des premières ailes blanchâtre avec les taches subter¬
minales blanches comme en dessus mais l’apex et la région ter¬
minale jusqu’à la 6 teintés de brun ; l’indication au bord interne
d’une ligne postmédiane. Dessous des inférieures avec une ligne
blanche qui part de la côte-avant l’angle, descend droite jusqu’à
la 3 puis s’arrondit pour finir au bord abdominal peu au-dessus
de l’angle ; au delà de cette ligne la région terminale est brun
rouge, le bord s’éclaircissant à partir de la 6 et l’espace termïnal
blanchissant de 3 à l’angle; de la base à la ligne l’aile est grise,
irrorée de rougeâtre et traversée par une vague ligne médiane
Franges grises et rougeâtres.
Un c? ; Joinville, Brésil (Arp).
Co3a.ba.ta. rswsbiSosa. sp. nov.
62 mill. — Palpes à dessus brun, le dessous brunâtre oeliraeé ;
tête et collier couverts de poils bruns mêlés d’ochracés ; ptéry-
godes, tliorax, corps et pattes d’un oeliraeé très pâle (couleur
os) ; quelques atonies bruns sur l’abdomen dont les côtés sont
marqués d’une série de points bruns; le ventre coupé d’un peu
de brun aux anneaux avec une ligne médiane brun oeliraeé plus
large au départ et finissant en pointe; la ■touffe* anale ponctuée
de brun à son extrémité. Fond des quatre ailes du même oeliraeé
très pâle que le corps. Dessus des supérieures sablé d’atomes
bruns, nuagé de lilacé brunâtre dans la cellule puis, après la
taclie claire discale, au-dessus de la 3 jusque sur la côte et vers
l’apex; une éclaircie discale arrondie couleur du fond avec un
point brun central ; deux fines lignes transversales brunes, irré¬
gulièrement arrondies et très finement dentées (antémédiane et
postmédiane) ; la postmédiane suivie de près, par une troisième
ligne brune largement festonnée reliant les nervures par ses
festons et irrorée de blanc en dehors ; l’espace entre ces deux
lignes nuagé de lilacé au bord interne ; l’espace terminal couleur
du fond du bord interne à la 6, coupé par une fine ligne brune
subterminale dentée ; l’extrême bord terminal finement brun ; la
frange mêlée de brun et d’ochfacé. Dessus des inférieures coupé
un peu au delà du milieu par une fine ligne brune, droite du bord
abdominal à la 6 puis rentrant ; une ombre Su otèrminale arrondie;
l’extrême bord terminal brunissant ; la frange ochraeé pâle. Des¬
sous avec une ligne postmédiane' commune, coudée aux quatre
ailes, se terminant à la côte des inférieures sur une large tache
brune ; les supérieures avec le départ des troisième et quatrième
lignes sur la côte et le rappel de la subterminale ; les inférieures
avec un point discal géminé et le rappel de l’ombre subterminale
précédée d’une fine ligne dentée; les bords et les franges comme
en dessus.
Un cf ; Saint- Jean du Maroni, Guyane française (Le Moijlt).
Cola.ba.ta. jwcLmda sp. nov.
ÔG mill. — - Palpes ochracé grisant; tête, collier, thorax et
dessus de l’abdomen paille mêlé de poils blancs ou plus teintés,
— 7 —
l’abdomen grisant dof Salement, le ventre blanc/ Les quatre ailes
paille, les lignes brimes accompagnées d’irrorations rosées. Des¬
sus des supérieures avec une antémédiane, droite oblique de la
sous-costale an bord interne ; un trait discal ; une première post-
médiane légèrement arrondie de 2 à 7 ; une seconde postmédiane
‘encore plus faiblement arrondie du bord interne à la côte; une
subterminale fortement dentée; l’extrême bord terminal liséré
de brun; la seconde postmédiane suivie d’une ombre plus teintée,
élargie vers la côte jusqu’à l’apex. Dessus des inférieures coupé
par une ligne médiane droite du bord abdominal à la 5 et par
une postmédiano arrondie suivie d’une ombre large, le bord
liséré comme aux supérieures. Dessous des premières ailes avec
deux lignes postmédianes, différentes d’ailleurs de celles du
dessus. Dessous des inférieures avec les deux lignes comme en
dessus, mieux marquées, coudées sur 5 pour atteindre la côte
Franges concolores.
Un cf ; Nova Friborgô, Brésil (Arp).
A placer auprès de Colabata liliana Schaus.
CEÉRURSBÂE
Dya.sia. juvencula sp. nov.
29 mil!. — Palpes, tête, thorax et dessus de l’abdomen bruns;
ventre blanc. Supérieures avec la base sous-médiane, le milieu de
l’aile et la région terminale blancs mêlées de fines écailles bru¬
nâtres, coupées par les dessins suivants : une ligne antémédiane
brun chocolat quittant la côte au premier tiers, rentrant pro¬
fondément à l’intérieur pour former sur la base de la cellule
une pointe vive en fer de lance puis oblique en dehors, ondulée,
atteignant le bord interne au troisième quart non loin de la
ligne postmédiane ; la côte brunissant de la base à la ligne anté¬
médiane ; le bord interne plus teinté que le fond ; une ligne
postmédiane coupant la côte au second tiers, fortement dessinée
jusqu’à la G, faiblement dentée et arrondie de la côte à la 2,
bien marquée eh en dehors sous la 2 puis rentrant à deux milli¬
mètres de l’angle après une pointe sur la 1 ; cette ligne est
géminée, à centre blanc avec une double pointe sur la 1, le
second rameau bien marqué jusque sous la 3, obscol'escent de
3 à 5, suffusant de brun la 5 et la G pour former de T à ia côte
une tache brun noir qui s’allonge jusque près de l’apex, l’extré¬
mité des nervures 10, 11 et 12 pointée d’ochracé sur la côte ; une
série terminale de petits chevrons bruns et l’extrême bord brun ;
— 8
l’espace interne terminal brunissant de 1 à 2 ; la frange blanche
et brune. Dessus des inférieures et franges blanc, les nervures,
une ombre terminale et la première moitié de la frange brunis¬
sant. Dessous des supérieures brunâtre avec un rappel de la tache
subapicale coupée de clair sur 8, 9, 10, 11 et 12 et la région
interne blanche. Dessous des inférieures blanc avec quelques
rappels de brunâtre sur la côte et la frange.
Un cf ; Ponte Novâ, rio Xingu, Amazones (Fasse).
Faràgfia. catharina sp. nov.
49 mi 11. — Palpes à dessous blanc et dessus brun; tête et
thorax blancs; dessus de l’abdomen brun ; ventre et pattes blancs,
les coxae bruns. Dessus des supérieures brun clair à tonalité
rosée, sablé d’écailles blanches et de quelques écailles verdâtres
dans la région basilaire, la côte variée de blanc et de noir avec
les lignes noires, suivantes, d’ailleurs très, peu contrastées et par¬
fois obsolescentes : une basilaire partielle, oblique, précédée de
blanc sur la côte; une antémédiane quittant la côte à huit milli¬
mètres de la base, droite jusqu’au centre de la cellule puis ren¬
trant sousmédianement et anguleuse au bord interne, suivie à
deux millimètres par le point discal; une ligne postmédiane
géminée, dentée, bien arrondie, immédiatement suivie d’une
tache blanche sous-costale, la côte coupée de blanc aux extré¬
mités nervurales ; une ligne terminale dentée, un peu plus
écartée à l’apex ; la frange plus sombre, coupée de blanc aux
extrémités nervurales. Dessus des inférieures et franges blanc
pur, l’extrême bord terminal noirâtre, la côte coupée de brunâtre
au troisième quart, l’espace interne sous -médian couverts de longs
poils brunâtres mais les poils du bord abdominal restant blancs.
Dessous des quatre ailes blanc, les supérieures ombrées de brun
souscostalement avec les nervures brunissant.
Deux cf Cf ; Santa Catharina, Brésil (Donckier).
Ressemble à Farigia pallida Schaus mais les supérieures plus
longues et plus étroites, les lignes différentes et les inférieures
blanches.
Didugua modica sp. nov.
28 mill. — Palpes, antennes, tête, thorax et dessus des supé¬
rieures d’un brun soutenu ; dessus de l’abdomen et des inférieures
d’un blanchâtre brunissant; ventre, pattes et dessous des quatre
— 9
ailes blanchâtres. Dessus des supérieures avec une ligne oblique
coupant la région sous-médiane avant la 2 et remontant dans la
cellule et une tache blanche en forme de larme, la pointe vers
le haut de la discocellulaire, le gros de la tache oblique sur la 5.
Un cf; Obidos, Amazones (Fassl).
Lïrimirïs punctata sp. nov.
32 mill. — Palpes à dessus brun et dessous blanchâtre; tête,
collier et thorax couverts de poils olivâtres et blancs; dessus de
l'abdomen roussâtre vaguement irroré de lilacé; ventre blanc
ochracé; pattes grises brunissant par places. Dessus des supé¬
rieures brun clair traversé par une large irroration noire qui
par,t de la cote peu après la base, recouvre la cellule sauf la
moitié supérieure terminale, continue sur les départs des 3 et 4
puis au-dessus de la 4, s’arrête et s’arrondit subterminalement,
rejoint alors un trait noir qui, d’un côté, rentre profondément
entre 5 et 6 et de l’autre, s’arrondit parallèlement au bord ter¬
minai pour rentrer sur la côte à la pointe de la 10 ; un point
noir costal aux extrémités des 11 et 12. Cette irroration noire est
coupée par un gros point triangulaire blanc à cheval sur la
discocellulaire inférieure et la 4 ; elle est suivie par une irrora¬
tion subterminale blanche de 2 à 4; franges concolores. Dessus
des inférieures blanc nuagé de brunâtre aux bords costal et
abdominal ainsi qu’à l’extrême bord terminal; franges blanches
Dessous des premières ailes brun, la moitié inférieure blanchis¬
sant, la côte coupée de clair sur 12, 11, 10 et; subapicalement.
Dessous des secondes ailes blanc marqué d’une tache apicale
brune, les franges blanches.
Un cf ; Joinville, Brésil (Arp).
Salluca schausi sp. nov.
48 mill. — Palpes rouge brun clair, la pointe et le dessous
s’ochraçant ; tête, collier, ptérygodes, thorax et dessus de
l’abdomen ochracé pâle mêlé de poils rougeâtres, les premiers
anneaux plus teintés ; ventre et pattes blanc jaunâtre, ces der¬
nières se teintant do rosé. Dessus des supérieures ochracé tirant
sur l’olivâtre avec le bord terminal plus clair et une large irro¬
ration brune rougeâtre mêlée d’olivâtre teintant toute l'a région
médiane supérieure de la côte à, la 4 puis, amincie et oblique,
descendant au bord interne au premier tiers ; une ligne subter¬
minale de taches intranervurales rouge brique parallèle au bord
- 10 —
va de la côte au bord interne; frange pâle sablée de rosé comme
le bord terminal. Dessus des inférieures blanchâtre ochracé avec
une large bordure terminale rosée, les poils abdominaux rosés
et la frange blanche. Dessous des quatre ailes blanchâtre ochracé
faiblement irroré de rosé le long de la côte et à l’angle interne
des supérieures.
Deux cfcf; Joinville, Brésil (Art).
Disphragis arpï sp. nov.
42 mill. — Palpes vert olive, la pointe blanchissant; tête vert
olive à pourtours éclaircis; collier gris à base brunissante ; ptéry-
godes vert olive ; thorax vert olive à centre grisant ; dos brun
lilacé; ventre et pattes ochracé pâle, ces dernières verdissant en
partie. Dessus des supérieures avec la base d’un vert azuré, cette
teinte remontant sur la première moitié cellulaire et sous la 2,
coupée par trois lignes noires : une basilaire géminée incomplète
et une antémédiane festonnée avec une éclaircie blanche sous-
médiane de la base à la seconde ligne; la région médiane blan¬
chissant, plus largement sur la côte et jusqu’à la postmédiane
géminée noire, arrondie, dentée qui rentre sur la 2 non loin de
l’espace sous-médian vert ; reste de l’aile avec la seconde moitié
cellulaire et la région subterminale gris lilacé, la région costaie
jusqu’à la 5, l’espace médian entre 4 et 3, la région interne,
l’apex et le bord terminal variés de verts différents et coupée par
une ligne subterminale géminée, en partie obsolescente ; les ner¬
vures. saupoudrées de gris et de noir ; la frange grise -et verte.
Dessus des inférieures blanchâtre sur la première moitié puis
s’irrorant de noirâtre sur les nervures et le bord terminal, le
bord abdominal s’éclairant de rosé, le bord costal coupé de traits
noirâtres, la frange blanche. Dessous des quatre ailes blanc, ver¬
dissant sur la côte des supérieures, la frange des premières ailes
pointée de noirâtre ou, suivant le jour, coupée de noir aux ner¬
vures.
Dn cf ; Novâ Friborgô, Brésil (àrp).
MaJocampa. queruloides sp. nov.
46 mill. — Palpes bruns grisant en dessous; tête à sommet
brun, le front gris; collier brun la pointe blanchissante ; thorax
et dessus du corps gris, brunissant en partie ; ventre et pattes
blanchâtre ochracé. Dessus des supérieures gris à reflet bru¬
nâtre avec les lignes finement noires : une basilaire incomplète,
— 11
oblique sousmédianement ; une antémédiane à larges festons ;
une postmédiane festonnée, rentrant dans la cellule ainsi qu’au
bord interne; une subterminale bien dessinée, flexueuse de la
côte à la 4, distante de trois millimètres du bord sur la 5,
festonnée de 4 à l’angle ; entre ces deux dernières lignes une
série de taches intranervurales noirâtres, les deux entre 3 et 4,
6 et 7 plus en dehors ; une tache discale en demi-lune englobant
toute la discocellulaire dans son milieu; la frange concolore.
Dessus des inférieures et franges gris brunâtre. Dessous des
premières ailes gris brunâtre, des secondes ailes blanchâtre
ochracé comme le corps.
Un cf; htovâ Friborgô, Brésil (Ann).
Espèce voisine de Malocampa querula milii décrite de Guyane.
SVSaJocampa. S wpsmoides sp. nov.
40 mill. Palpes bruns, pâles en dessous; tête pâle; collier
et thorax bruns piqués de pâle ; dessus de l’abdomen brunâtre ;
ventre et pattes blanchâtre ochracé, ces dernières avec les tarses
rayés de brun. Dessus des supérieures ochracé sablé d’atomes
bruns couvert par les dessins bruns suivants : trois lignes à la
base, les deux dernières plus épaisses, l’espace sous-médian entre
elles blanchissant ;- une suffusion brune partant de la cellule,
recouvrant la partie supérieure et terminale de celle-ci, descen¬
dant sous la 2, continuant après la cellule jusqu’à la côte, coupée
par deux lignes (médiane et postmédiane) qui se fondent en ePe
pour reparaître sur les bords ; une éclaircie ochracée oblique
allant subapicalement de la côte à la 4 limite cet espace brun ;
la région terminale brunit également coupée par un filet subter¬
minal ochracé et contenant une série de points terminaux noirs
entre les nervures: frange noirâtre coupée d’ochracé. Dessus des
inférieures brun, la frange ochracée brunissant à l’apex et à
l’angle. Dessous des- supérieures brun, des secondes ailes ochracé
avec une bordure costale et terminale brune.
Un cf; Monte Christo, Amazones (Fassl).
A placer auprès de Malocampa lupana mihi.
? Rifargia varieg-ata sp. nov.
44 mill. — S’écarte du genre Rifargia par ses antennes lamel-
lées. Palpes et tête brunâtres; collier et thorax mêlés de poils
blancs, jaunes et verts; abdomen brunâtre, l’extrémité blan¬
chissante. Dessus des supérieures à écailles multicolores avec de
fines lignes noires d’ailleurs peu nettes ; la base mêlée de blanc
3
— 12
do jaune et de vert, puis trois lignes obliques parallèles sur un
fond partie lil'aeée, partie verdissant ; la région médiane avec
une éclaircie blanche costale, la cellule lilaeée et rosée, sous-
médianement lilaeée coupée de vert et quelques fragments de
lignes; une ligne postmédiane en partie géminée, les nervures
noircissant; le reste de l’aile lilacé, verdissant sur quelques
points, notamment entre 3 et 4, avec la région terminale sablée
de blanc entre 2 et 5 ; la frange concolore. Dessus des inférieures
blanchâtre ochracé avec la région terminale brunâtre précédée
sur la côte par deux lignes brunâtres, la frange à pointe claire.
Dessous des ailes brunâtre, les inférieures s’éclaircissant dans
la moitié abdominale.
Un cf ; Novâ Friborgô, Brésil (Akp).
Rifargia versuta sp. nov.
48 mill. — Palpes, tête et thorax ochracé mêlé de brunâtre;
dessus de l’abdomen brun; ventre ochracé; pattes grisant en
partie. Dessus des supérieures brun lilacé ; la base ochracée
coupée par une ligne extrabasilaire brune ; une ligne antémé-
diane, indistincte à travers la cellule, réduite à trois chevrons
noirs (sous la médiane, au-dessus et au-dessous de la 1) ; une
large tache discale triangulaire, ochracée, la pointe sur 4, englo¬
bant un liséré brun qui entoure la discocellulaire; une ligne
postmédiane noire, chevronnée, assez régulière, suivie de plu¬
sieurs ondulations plus teintées que le fond, l'a troisième (sub¬
terminale) ombrée de clair en dehors ; une tache costale
ochracée, oblongue, finissant sur l’apex; la côte coupée
d’ochracé aux nervures; une série intranervurale de points sub¬
terminaux noirs ; la frange brune coupée d’ochracé aux ner¬
vures. Dessus des inférieures brun s’ochraçant dans la première
moitié, la frange ochracée. Dessous des supérieures brun, la côte
coupée d’ochracé, avec la tache apicale comme en dessus et le
bord terminal s’ochraçant sur trois millimètres de large. Des¬
sous des inférieures et franges ochracés avec une bande
subterminale brune amincie vers l’angle qu’elle n’atteint pas.
Un cf; Ponte ISTovâ, rio Xingu, Amazones (Fassl).
Se distinguera par la tache discale des supérieures qui remonte
et s’évase sur la côte.
Eunotela basïtmcta. sp. nov.
32 mill. — Palpes testacé brunâtre; tête et collier ochracés;
ptérygodes ochracés brunissant vers la pointe ; dos brun sur les
— 13
premiers anneaux, la touffe anale et le ventre ochracés. Dessus
des supérieures avec la base jaune ochracé limitée vers le pre¬
mier tiers par une bordure marron qui rentre sur l’extrême bord
costal ; le reste de l’aile blanc sablé d’atomes bruns et marron ;
à cbeval sur la discocellulaire une tache réniforme lisérée de
brun à centre sablé d’atomes ; une ligne postmédiane brune fes¬
tonnée, peu nette, marquant les nervures d’un point, suivie d’une
seconde ligne semblable mais incomplète, suivie elle-même d’une
tache costale marron et d’irrorations marron qui se prolongent
entre les nervures notamment entre 4 et 6 et au bord interne
avant l’angle ; une ligne subterminale marron, droite de 8 à
3, rentrant de 3 à 2 où elle cesse; bord liséré de marron entre
les nervures ; frange mêlée de blanc et de marron. Dessus des
inférieures blanc brunissant sur les bords, plus largement dans
la région costale. Dessous des quatre ailes blanc, les supérieures
brunissant sur les nervures, le long de la côte et dans la région
apicale.
Un cf; Monte Christo, rio Tapajoz, Amazones1 (Fassl).
A placer auprès d ’Eunotela bipunctata Jones.
Dylomïa transversata sp. nov.
32 mill. - — Tête, collier, ptéry godes et thorax lilacé pâle;
palpes, pattes et abdomen ochracé pâle. Dessus des supérieures
blanc sablé de fins atomes ocre, à bord costal finement jaune
roux, traversé par une ligne ocre roux quittant le bord interne
au premier tiers et se dirigeant, droite, sur l’apex qu’elle
n’atteint pas tout à fait; un très petit point discal noir; une
ombre noire de suite après la ligne sur la 2 ; la, frange à pointes
jaunissantes. Dessous des premières ailes rosé pâle. Dessus et
dessous des inférieures d’un blanc paille brillant, le bord ter¬
minal faiblement rosé en dessus, les franges concolores.
Un cf ; Monte, Christo, Amazones (Fassl).
Se placera auprès de DyJojnia diagonalis Felder.
Hemiceras proximata sp. nov.
cfcf 40 et 42, Q 46 mill. — Palpes blanchâtres, le dessus
roux; front roux; vert ex (entre les antennes) blanc; sommet de
la tête, collier, ptérygodes et thorax mêlés de poils roux et
blancs; abdomen blanc, le dos brunâtre. Dessus des supérieures
avec le fond blanc fortement sablé d’atomes bruns et roux, la-
côte et les lignes blanches. Ces dernières, au nombre de trois,
— 14 —
obliques, à peu près équidistantes entre elles au bord interne
mais s’écartant de plus en plus sur la côte; la troisième, la plus
oblique, aboutissant à deux millimètres et quart de l’apex cbez
le^cf (au lieu de quatre millimètres et demi cbez indistans C? Gn,
et écho c? Dyar) , légèrement plus cbez la Q ; l’espace terminal
un peu plus varié de blanc après la ligne avec deux vagues
petites tacbes sur 2 et 3 ; frange brune à pointes plus claires.
Dessus des supérieures blanchâtre subusé de brunâtre notam¬
ment aux nervures et au bord, le stigma brun contrasté (blan¬
chissant dans le cotype) ; la frange blanche. Dessous des pre¬
mières ailes brunâtre, la région interne blanchissant, la frange
brune à pointes claires. Dessous des inférieures et franges
blancs.
Deux cfcf et une Q ; Santa Catharina, Brésil (Doxckier).
Espèce toute voisine des H emiceras indistans Gn. et écho Dyar
mais plus fortement teintée et avec la troisième ligne plus
oblique et plus rapprochée du bord sur la côte.
Hemiceras cassaclara sp. nov.
38 mil'l. — Supérieures avec une dent assez profonde au bord
interne, le sinus aA^ant l’angle accentué. Palpes blonds à dessus
cannelle; tête, collier, dessus de l’abdomen et des supérieures
cannelle claire, le thorax légèrement violacé ; le ventre et les
pattes blond pâle, la première paire plus teintée. Dessus des
supérieures d’un ton uniforme, un peu plus teinté sur la disco¬
cellulaire, laissant deviner deux ombres subterminales sur 1 et 3,
avec deux séries de points nervuraux brun noir en partie relies
par de fines lignes fortement dentées ; une antémédiane rentrant
dans Ja cellule et sousmédianement et une postmédiane régu¬
lièrement oblique, quittant le bord à deux millimètres de
l’angle pour atteindre la côte à deux millimètres de l’apex;
frange concolore. Dessus des inférieures lavé de blond et blan¬
chissant au centre et à la base, avec le stigma cannelle pâle et
la frange blanche. Dessous des quatre ailes blanc lavé de blond,
les franges cannelle pâle aux supérieures, blanches aux infé¬
rieures.
Un cf ; rio Manès, Amazones (Fassl).
Pourra se placer auprès d ’ H emiceras rufescens Wlk.
Hapigiodes rotyndata sp. nov.
47 mill. — Cette espèce, voisine d 'Hapigiodes Klagesi
Itothschild, à dessins similaires, en diffère par la forme de ses
— 15 —
ailes ; les supérieures ont le bord terminal centralement arrondi
et les inférieures ont l’angle anal également arrondi. Palpes,
tête, coxae, collier et thorax marron ; intérieur des palpes,
pattes et ventre ochracé pâle. Dessus des supérieures marron
marqué de taches pâles (jaunissant) dans la seconde moitié
cellulaire et les régions sous-médianes et subterminales avec de
très fins dessins noirs tous accompagnés d’un peu de blanc et
peu contrastés : quatre points extrabasilaires en ligne droite ;
quelques points antémédians; deux petits traits discaux; une
série postmédiane de points nervuraux réunis en ligne par une
ombre blanche et ■ noire, arrondie de 4 à 2 ; une série subter¬
minale de chevrons bien dentés finissant sur la 1 ; frange
marron. Dessus des inférieures brun clair, la base s’ochraçant ;
frange concolore à pointe ochracée. Dessous des premières ailes
marron clair, le bord costal s’ochraçant, la frange plus teintée
Dessous des inférieures et franges ochracé pâle luisant.
Un cf ; rio Manès, Amazones (Fasse).
SV1ELALOPH1DAE
Rosema a.lhïcluSa. sp. nov.
Cf cf 42 à 46, Q Q 50 et 54 mill. — lier ri ch Schaeffer a
figuré, n° 467, une Rosema thalassina qu’il indique (page 67)
du Brésil et que Boisduval a renommée, à tort, prasina dans
ses « Lépidoptères du Guatémala » . Le sexe n’est pas indiqué
mais, à en juger par la figure, je crois le spécimen figuré une Q .
De Saô Paulô je possède deux Q Q qui me semblent certaine¬
ment la thalassina d’Herrich Schaeffer quoique les ailes infé¬
rieures soient d’un jaune rosé et le dessus de l’abdomen rose,
car les ailes supérieures et le thorax sont identiques. L’espèce
que j’ai reçue de l’Amazone et que je propose de nommer
albidula, diffère de thalassina :
1° Par ses ailes inférieures qui sont blanches, faiblement
teintées de rose très pâle dans la région costale ;
2° Par les poils noirs du thorax qui débordent dorsalement
sur les deux premiers anneaux alors que, dans thalassina, ils
ne recouvrent que le thorax (l’une de mes Q Q montre une toute
petite touffe sur le premier anneau) ;
3° Par le trait vert sombre du bord interne qui, dans albidula,
est moins bombé et plus régulièrement prolongé au-dessus de la 1.
Albidula a le dos rose, le ventre blanc avec une série médiane
de taches noires, le collier et thorax noirs, les ptéry godes noirs
— 16 —
en avant avec une touffe verte sur le côté en dehors, la tête verte,
les palpes roses, la gorge rose, les coxae blancs, les pattes roses
et blanches noircissant aux extrémités, enfin les supérieures
vertes exactement comme dans fig ire 467. Dessous des premières
ailes d’un vert très pâle, des inférieures blanc.
Saô Paulô de Olivença : une série de 0Ç$, deux Q Q (types) ;
Monte Christo, un cf; Amazones (Fassl).
GEOMETRIDAE
Oenoptiëa va.riata. sp. nov.
38 et' 40 mill. — Dessus des supérieures à fond jaune, lavé
de rouge vineux dans sa moitié inférieure et le long des lignes,
avec de nombreuses stries noires accompagnées de vineux; la
côte striée de noir et de jaune sur fond rosé ; les lignes en partie
noires ou suffusées en rouge vineux, qui sont : une antémédiane
trois fois festonnée ; une postmédiane droite suivie de tout près
d’une seconde ligne flexueuse, en dehors et dentée entre 4 et 2 ;
une subterminale également flexueuse suivie de petits traits
jaunes entre les nervures, traits précédés de points noirs entre
4 et 2 ; le bord et la frange entièrement rouge vineux sauf sur
la pointe apicale qui a une rentrée jaune ; un point discal noir
sur le fond jaune. Dessus des inférieures entièrement rouge
vineux, semé de stries noires avec un point discal noir que pré¬
cède et contourne de tout près l’antémédiane noire assez épaisse ;
la postmédiane (simple) se devine par les petites éclaircies
jaunes qui la suivent et, de même, la subterminale par les éclair¬
cies et les points entre 4 et 2 ; frange vineuse. En dessous tous les
dessins se reproduisent en noirâtre sur un fond rougeâtre déco¬
loré et terne.
Dans le cotype, qui est plus grand, le fond jaune est plus
envahissant et l’irroration tourne au brunâtre, les lignes sont
plus contrastées.
Deux Q Q ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl) *
Cette espèce ainsi que la suivante, Oenoptila vappa, ressemble
qp dessus aux Oenoptilas subfasciata Warr. et inter rup ta Warr.
mais les dessous sont très différents.
Oenoptila. vappa sp. nov.
38 mill! — Ressemble à variata. Le fond des, ailes est jaune
orange sablé de noir, le lavis vineux noirâtre, avec un petit point
— 17
discal noir à chaque aile. Supérieures avec la côte couleur du
fond striée de noir ; une antémédiane épaisse ondulée ; une seule
postmédiane, épaisse, coudée sur 4; une double subterminale
arrondie dont la première fine et formée de points nervuraux et
la seconde épaisse ; une suffusion entre 2 et 4, la ligne postmé¬
diane et le bord; la frange jaune. Dessus des inférieures presque
entièrement suffusé, les lignes comme aux premières ailes bien
perceptibles ; le point discal à mi-distance entre les deux pre¬
mières (dans variata ce point touche presque l’antémédiane) ;
frange concolore. Dessous comme le dessus mais décoloré, les
lignes noirâtres sur un fond jaunâti^ grisant.
Une Q ; Cuesta de Cillutineara, 3.000 à 3.200 mètres, Bolivie
(Fassl).
Oenothalïa. vagula sp. nov.
36 mill. — Tête, thorax et dessus des quatre ailes brun rou¬
geâtre (les ailes entièrement recouvertes de fines stries rougeâtres
composant le fond). Supérieures avec la côte lilacée et six fines
lignes noirâtres, à peu près équidistantes au départ, peu dis¬
tinctes et fondues dans le fond : une extrabasilaire incomplète ;
une antémédiane plus éloignée de la base au bord interne ; une
médiane oblique qui semble s’arrêter sur la nervure médiane
au départ des 3 et 4 ; une postmédiane dentée rentrant au bord
interne peu après le milieu ; les deux dernières ondulées et
parallèles à la postmédiane ; extrême bord avec une série de
points intranervuraux et nervuraux, ces derniers coupant la
frange qui est plus pâle. Dessus des inférieures avec le bord et
la frange comme aux premières ailes ; un minuscule point discal
blanc pur et deux lignes dentées arrondies (médiane et post¬
médiane) ; les autres ne sont pas perceptibles. Dessous des quatre
ailes rosé avec un très vague rappel des points terminaux et de
quelques-unes des lignes; les franges pâles.
Un cf; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Ama¬
zones (Fassl).
Oenotha.lia. maculosa sp. nov.
30 mill. — Tête, dessus du corps et des ailes brun rougeâtre.
Supérieures avec trois' taches ochracées : l’une dans la seconde
moitié cellulaire ; la seconde à la même hauteur sous la médiane ;
la troisième postcellulaire, coupée dans son milieu par une ligne
irrégulière rougeâtre couleur du fond; une vague petite ombre
indiquant la tache discale; quelques atomes jaunes costaux dans
— 18 —
la seconde moitié ; la frange vineuse. Dessus des inférieures et
franges comme aux premières ailes mais avec une seule facile
ocliracée postmédiane, sur le pli cellulaire. Dessous des supé¬
rieures avec les trois taches plus pâles, diffusées; la hase et la
région interne blanchissant; le reste de l’aile brun et. la frange
vineuse. Dessous des inférieures ochracé pâle avec une bordure
terminale brunâtre et une petite tache discale, la frange bru¬
nâtre.
Une Q, rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Du groupe des Oenothalias nwmmifera Warr. (39 mill. avec
taches sur la côte et à l’angle interne) ; auropurpurata Warr.
(28 mill., pas de tache sous-médiane); subpallida Dgn. (pas de
taches antémédianes).
©enothalïa. submixta sp. nov.
28 mill. — Tête, dessus du corps et des ailes brun rouge ;
ces dernières finement striées de noir, avec un petit point discal
noir et trois lignes peu distinctes, formées de stries plus accu¬
mulées, doyit deux lignes communes aux quatre ailes : une anté-
médiane arrondie et une postmédiane coudée centralement; les
supérieures ayant, en outre, une subterminale marquant do
petits points noirâtres piqués de blanc les nervures 5, 6 et 7;
une série de tout petits points terminaux sur les nervures ; les
franges concolores mais plus pâles. Dessous des quatre ailes d’un
ochracé rougeâtre pâle et terne avec de tout petits, points noirs
discaux et une large bordure noirâtre terminale, amincie vers
les angles, l’apex des supérieures blanchissant largement.
Deux Q Q ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (FassL).
Espèce voisine à’Oenothalia subochrea Warren dont les points
discaux sont plus gros et l’apex des supérieures, en dessous,
concolore.
Semïoihïsa tenuilineata sp. nov.
29 mill. — Un peu plus petite que Semiothisa rigidata G-uénee
(fig. 4719). Cette espèce lui ressemble superficiellement de très
près : même tonalité, mêmes lignes, même forme chez les ailes
inférieures; mais en voici les différences : aux supérieures
l’échancrure du bord terminal de 4 à 7 disparaît ; aucune tache
sur la 4 et les deux dernières lignes (au bout de la cellule) ; aux
inférieures le point discal est minuscule, disparaissant presque
en dessous; aux quatre ailes les deux dernières lignes un peo
— 19 —
plus écartées, la dernière plus ondulée que dans rigidata ; toutes
les lignes fines et ténues mais bien nettes.
tin- cf ; San Ignacio, Missions, haut Parana, République
Argentine (Wagner).
Semiothisa punctiseriata sp. nov.
36 mill. — - Espèce toute voisine de Semiothisa indentata
Warren dont elle a le port, s’en distingue à première vue par
la ligne postmédiane des supérieures qui s’arrondit sur la côte
au lieu de l’atteindre droite. Tête, corps et les quatre ailes
ochracé blanchâtre sablé d’atomes bruns, les lignes brunes
sablées de noir, la côte des premières ailes finement ochracée,
striée de brun. Supérieures avec une ligne extrabasilaire oblique
de la côte, fortement anguleuse dans la cellule puis droite ; une
antémédiane également oblique de la côte, deux fois ondulée
jusqu’au bord interne, immédiatement suivie d’un petit point
discal ; une postmédiane, plus noire et finement lisérée de blanc
en dehors, surmontée d’une petite tache costale, bien arrondie
de l’origine de 7 à la 5 puis légèrement arrondie de 5 au bord
interne, émettant intérieurement trois taches triangulaires, la
plus grosse entre 5 et 4 et deux plus petites sur 3 et 2 ; le liséré
blanc lui-même finement bordé de noir en dehors et suivi de
près par une fine ligne noire régulière et faiblement convexe
de l’angle interne à l'a côte ; l’espace entre les deux lignes plus
teinté que le fond; bord terminal finement brun; frange à départ
ochracé puis coupée do brun, notamment dans réchancrure. Infé¬
rieures avec une ligne antémédiane ondulée faisant suite à celle
des premières ailes ; un point discal ; une fine ligne postmédiane,
trois fois arrondie, après laquelle l’espace terminal est légère¬
ment plus teinté (il en est de même aux premières ailes) ; liséré
terminal brun coupé aux nervures ; frange blanchâtre ochracé.
Dessous sablé de plus nombreuses écailles brunes, les lignes et
points discaux épaissis à bords moins nets, la postmédiane suivie
dans les quatre ailes par une bande ocre roux qui a -tendance à
se diffuser, l’espace terminal des supérieures irroré de roux sauf
à l’apex et entre 3 et 4; les franges comme en dessus mais les
bords terminaux sans lisérés, pointés de brun dans les échan¬
crures.
Une Q ; Pacho, 2.200 mètres, Colombie (Eassl).
— 20
Semïothïsa postnigra sp. nov.
36 mill. — Port de Semiothisa gambarina Grain, mais les ailes
plus découpées ; les supérieures avec le sinus profond sous l’apex,
le bord avec trois plus faibles échancrures de 4 à 1 ; inférieures
à bord terminal également denté entre chaque nervure , la petite
queue sur 4 accentuée. Pond du corps et des ailes couleur os.
Supérieures avec la côte finement -coupée de stries brunes : les
deux premières lignes (antémédiane et médiane) irrégulières,
olivâtres, diffuses, quittant la côte sur deux petites taches brun
roux, accompagnées de quelques stries olivâtres dont une petite
tache discale; une ligne postmédiane brun roux, plus large à
la côte, oblique intérieurement jusqu’à la naissance des 3 et 4
puis en dehors, faiblement sinueuse, atteignant le bord interne
à trois millimètres de l’angle ; la médiane et la postmédiane
marquant la 1 d’un point noir, cette dernière lisérée de lilacé
en dehors, tout le reste de l’aile sauf l’apex, une petite éclaircie
au bord avant l’angle et une tache rousse centrale, teinté de
noir chocolat glacé de lilacé ; la frange entrecoupée de noir et
de brun. Dessus des inférieures avec les dessins olivâtres sui¬
vants : quelques stries antémédianes ; un point discal ; une très
large bande postmédiane arrondie, à bords découpés, immédiate¬
ment suivie d’une plus petite bande subterminale ; l’extrême
bord olivâtre ; la frange os mêlée d’olivâtre. Dessous des pre¬
mières ailes comme le dessus, la première moitié avec quelques,
stries brunes, la tache de la seconde moitié en partie lavée de
roux, le glaçage restreint à la partie chocolat. Dessous des infé¬
rieures semé de stries brunes dont une discale, coupé par une
large bande rousse tachée de brun noir qui part de la côte juste
avant l’apex pour atteindre le bord abdominal juste avant
l’angle; une tache terminale entre chaque nervure; la frange os
Une Q ; Muzo, Colombie (Frère Apollinaire).
Espèce bien caractérisée par l’étendue de la tache des pre¬
mières ailes.
Semiothisa ferma, sp. nov.
33 mill. — Port et aspect de Semiothisa gambarina Cramer.
Tête, thorax, première moitié des supérieures et totalité des
inférieures blanchâtre ochracé, les ailes sablées d’atomes bruns,
plus nombreux en dessous. Supérieures avec la côte ochracée
striée de brun ; une ligne extrabasilaire marron, arrondie et
fiexueuse ; une tache marron costale surplombant le point discal,
petit et noir ; une ligne postmédiane noir brun quittant la côte
— 21 —
peu après le milieu, rentrant sur la 4 auprès de l’angle cellulaire,
puis presque droite jusqu’au bord interne à deux millimètres de
l’angle; au delà de cette ligne toute la région terminale est
marron, très finement striée de brun avec une très minime éclair¬
cie subterminale, l’apex restant marron (dans gambarina l’apex
est oehrace, cette teinte rentrant jusqu’à la 5) ; frange brune.
Inférieures avec une antémédiane ondulée ; un petit point discal
noir; la postmédiane festonnée suivie d’une ombre marron; une
irroration subterminale brunâtre surmontée d’une tacbe brun
noir sur le pli ; un liséré brun entrecoupé ; laj frange «concolore
coupée de brun. Dessous avec les quatre points discaux con¬
trastés; l’antémédiane des inférieures brun marron, épaissie, se
continuant à travers les premières ailes ; l’ombre postmédiane
des inférieures plus contrastée ; la région terminale marron des
premières ailes contenant une éclaircie terminale ochrac-ée striée
de brun entre 3 et le pli sous la 5 ainsi qu’une petite éclaircie
blanche apicale striée de noir sous la 8.
Un (j1 ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
Semïothisa praeflavida sp. nov.
28 mill. — Cette race locale diffère de Semiothisa üavida
Warren décrite de Colombie -et du Pérou et que je possède aussi
de Bolivie par le dessous des ailes. Ce dessous est marqué aux
quatre ailes dans üavida, après la fine ligne postmédiane, par
une large bande brune suivie d’une ombre qui, dans praeûavida ,
est remplacée par une fine ligne ténue, sans ombre ; les deux
points assis sur 3 et 4 du dessus des supérieures réapparaissent
en dessous et, bien entendu, le dessus des ailes n’indique pas,
par transparence comme dans üavida, la bande brune du dessous
qui manque. Praeûavida remplace sans doute üavida dans cette
région.
Un cf; rio Parana, territoire des Missions, République
Argentine.
Semiothisa. carirtaria sp. nov.
25 à 27 mill. — Supérieures faiblement falquées, inférieures
anguleuses sur la 4. Tête brunâtre ; collier, ptérygodes, thorax
et dessus des quatre ailes gris lilacé, les régions terminales plu¬
tôt plus teintées et les dessins peu contrastés, parfois obsoles¬
cents, brunâtres. Supérieures avec la côte finement ochracée,
coupée de quelques stries et de taches brunes au départ des
22 —
lignes, qui sont : une antémédiane flexueuse, légèrement
arrondie ; une médiane passant contre une fine ligne discale
une postmédiane arrondie, dentée, semant un point sur chaque
nervure, immédiatement suivie par une tache subapicale entre
6 et 7. Inférieures avec une antémédiane droite faisant suite à
la médiane des premières ailes, suivie par un petit point discal
bien net et la postmédiane ponctuée. Franges ochracées. Des¬
sous des quatre ailes jaune ochracé, avec quelques stries et les
dessins brunâtres. Supérieures avec l’antémédiane ténue ; la
médiane, qui se continue au travers des inférieures bien mai-
quée ; la ligne discale comme en dessus ; les quatre ailes avec
une large bande terminale brunâtre, contenant les taches infra
nervurales blanches suivantes : aux supérieures, deux apicales
entre 6 et 8 et une subapicale entre G et 7 ; aux inférieures deux
séries complètes, subterminale et terminale. Franges jaune
ochracé.
Une série de cfcf et trois Ç Q : Cayenne, Saint- Jean et Saint-
Laurent du Maorni, Guyane française.
Semiothisa macwiicosta sp. nov.
29 à 33 mill. — Port de Semiothisa adrasata Snellen. Palpes,
tête et collier fauve roux ; thorax gris ; abdomen gris fauve. Des¬
sus des quatre ailes blanchâtre ochracé, gris dans le tiers
terminal et, aux supérieures, dans la région costale, sablé de fins
atomes noirs. Supérieures avec la côte coupée par trois traits
noirs obliques (plus ou moins contrastés suivant les individus)
donnant naissance à trois fines lignes roussâtres à peu près
parallèles, anguleuses sous la côte puis rentrant intérieurement :
une antémédiane, droite ; une médiane légèrement flexueuse
passant sur le point discal ; une postmédiane marquée d’un gros
point sur chaque nervure, accompagnée ainsi que la seconde
ligne par une ombre grise qui reflète les larges bandes du des¬
sous ; cette postmédiane est immédiatement suivie sur la côte
d’une grosse tache noire qui l’accompagne jusqu’à la 6 ; la côte
est, en outre, marquée d’un point subapical et d’une petite cou¬
pure basilaire ; une série de petits points noirs terminaux entre
les nervures. Dessus des inférieures sans la première ligne, les
deux autres pareilles et faisant suite à celles des supérieures, le
point discal suivant immédiatement la première de celle-ci ; la
postmédiane avec les points nervuraux et suivie de l’ombre grise ;
les points terminaux indiqués seulement. Franges grises, les
pointes plus blanches. Dessous des quatre ailes s’ochraçant,
— 23 —
notamment les nervures et la côte, avec de nombreuses stries et
deux lignes communes, épaisses, d’un gris noirâtre, obliques et
parallèles : la première, médiane aux premières ailes, laissant le
point discal en dehors aux inférieures ; la seconde faiblement
coudée sous la côte des supérieures, composée d’une première
ligne dentée semant des points nervuraux et faisant corps avec
une ombre qui la suit; les points terminaux comme en dessus;
les franges couleur du fond, grisant.
Environs de Loja, Equateur; une série de cfcf.
Ira domingaria sp. nov.
50 à 52 mill. — Palpes, tête, tliorax et dessus des supérieures
brun roux; ces dernières s’ochraçant à la base, le long du bord
.costal et dans le tiers terminal, saupoudrées d’atomes noirs, aveç
une ligne antémédiane diffuse, coudée souscostalement puis
ondulée ; un point discal noir, net ; une tache costale précédant
l’apex, sablée de gris et en partie lisérée de blanc d’où part une
ligne bien dentée qui rentre au bord interne vers le troisième
quart; une série subterminale de points nervuraux noirâtres
pointés de blanc; le bord terminal coudé sur 4. Dessus des infé¬
rieures comme aux premières ailes, la tonalité plus uniforme,
avec le point discal et les deux lignes, postmédiane et subter¬
minale, faisant suite à celles des supérieures mais arrondies.
Franges brun roux. Dessous des quatre ailes brun roux uni¬
forme, sablé de noir, avec les points discaux noirs, la postmé¬
diane commune dentée, marquée de points nervuraux, la série
subterminale de points nervuraux bien pointés de blanc et le
rappel, aux supérieures, de la tacbe subapicale.
Trois cfcf : Santo Domingo (type); Oconeque ; Carabaya-,
Pérou sud-est, ainsi que de plusieurs localités de Colombie et
de Bolivie.
Warren rattachait cette forme à Ira bendiata Gn. = decurtaria
H. Sch. dont les bords terminaux sont droits aux ailes supé¬
rieures tandis que chez domingaria, le bord terminal est nette¬
ment coudé à la 4.
Sabulodes mertdionalis sp. nov.
Cfcf 39 et 40, Q q 42 mill. — Cette espèce à la forme des a les
de Sabulodes jelslni Obth. et, comme dessins, semble au premier
abord et superficiellement une variété pâle et défraîchie de
24 —
Sabulodes boarmidaria Obthr. Antennes et front roussâtres ;
tête, corps et pattes couleur os pâle. Dessus clés quatre ailes os
pâle avec de tins tonies noirs clairsemés ; un petit point discal
noir à chaque aile. Supérieures avec la ligne antémédiane indis¬
tincte; la ligne postmédiane obsolescente mais, entre elle et la
ligne subterminale, une bande irrorée roussâtre qui pâlit vers
la région costale pour disparaître dans le fond ; la ligne subter¬
minale semble verdâtre, marque les nervures de points noirs
piqués de blanc en dehors, est oblique, quitte le bord interne au
second tiers et cesse sur la 7 à deux millimètres du bord; la
région terminale irrorée de roussâtre pâle ; frange roussâtre à
pointes pâles. Dessins des secondes ailes pareils et faisant suite
à ceux des, supérieures, la bande roussâtre irrorée élargie et
plus intérieure, contenant le point discal ; la ligne subterminale
arrondie, également plus intérieure; l’irroration terminale et la
frange comme aux premières ailes. Dessous couleur or pâle avec
quelques atomes clairsemés ; les quatre petits points discaux;
une série subterminale arrondie de petits points nervuraux noirs
traversant une ombre brunâtre, large costalement aux premières
ailes et cessant vers la 3, presque obsolescente aux inférieures
(dans l’une des Q Q cette ombre est plus marquée et plus con¬
tinue).
Deux cW et une Q (types) ; Santa-Cruz ; une Q , Rio ;
Brésil.
Heteroctenia obsequiosa sp. nov.
35 mill. — Palpes porrects dépassant la tête d’une longueur ;
antennes bien pectinées. Gaine des antennes, vertex et sommet
de la tête bruns; palpes, front, collier, ptérygodes, thorax, corps,
pattes et les quatre ailes ochraoé pâle, ces dernières avec de
nombreuses stries fauves et quelques atomes bruns; les lignes
fauves, très peu nettes, formées de stries accumulées. Supé¬
rieures avec la côte entièrement brune sauf la pointe apicale ; un
petit point discal noir; une antémédiane deux fois légèrement
excurvées ; une postmédiane perdue dans le fond vers la côte,
finissant au bord interne devant une large tache arrondie faible¬
ment lilacée; une subterminale indistincte marquant son pas¬
sage par de petites ombres nervurales sur la 5, la 2, le pli et
la 1 ; les stries terminales granulées de tout petits points ; la
frange concolore, ponctuée de noir aux extrémités nervurales.
Inférieures avec un petit point discal noir et deux lignes encore
plus effacées, à peine perceptibles : la première passant sur le
point, la seconde subterminale; le bord, la frange et les points
25
comme aux premières ailes. Dessous de même tonalité avec
quelques stries brunes, les points discaux un peu plus grands et
une ombre subterminale brune commune, à bords irréguliers,
renflée aux supérieures sur la 5, amincie aux deux ailes vers les
angles ; les franges concolores coupées par les points nervuraux
bruns.
Un cf ; Saint-Jean du Maroni, Guyane française (Le Moult).
Isochromodes sparsata sp. nov.
32 mill. — Port à’ Isochromodes pàlumbata Warr. à laquelle
sparsata ressemble superficiellement mais de teinte plus vive et
les irrorations plus blanches. Tête et collier roux; ptérygodes
blancs. Dessus des quatre ailes roux ochracé, chacune avec un
petit point discal noir entouré d’un peu de blanc et les irrora¬
tions blanches suivantes. Aux supérieures, une irroration qui
part centralement de la base, recouvre la moitié supérieure
cellulaire ainsi que la première moitié inférieure d’où elle
descend jusqu’à la 1 ; une assez large irroration postmédiane,
incurvée vers le point discal et sous la 2, en partie obsolescente
vers le bord interne, suivie de près par une ligne de points
blancs nervuraux qui suit les mêmes inflexions ; deux larges
taches blanches terminales, l’une à l’apex, la seconde de 4 jusque
sous la 3, reliées entre elles par deux points nervuraux blancs
sur 6 et 5 et continuées par trois autres points jusqu’à l’angle
interne. Aux inférieures une irroration médiane arrondie qui se
prolonge entre 3 et 4’ jusqu’au bord,- suivie par deux lignes de
points nervuraux blancs comme aux premières ailes. Franges
concolores, plus teintées à l’extrémité des nervures. Dessous des
supérieures gris blanchâtre avec le point discal et une irroration
apicale blanche ; dessous des inférieures blanc strié de quelques
atomes gris avec le point et un vague commencement de bande
subterminale grise à la côte. Franges blanches.
Une Q ; rio Songo, 750 mètres, Bolivie (Fassl).
? Isochromodes divergentata sp. nov.
29 mill. — Supérieures plutôt allongées, à apex assez acuminé.
Tête brune ; thorax et dessus de l’abdomen gris blond, brunis¬
sant par places. Dessus des quatre ailes gris blond, finement
strié ou lavé de brun, la côte des supérieures et les bords ter¬
minaux finement brun foncé. Supérieures avec un petit point
— 26 —
/
discal noir et deux lignes brunes : une antémédiane droite,
tremblée, un peu plus écartée sur la côte qu'au bord interne ;
une postmédiane festonnée, quittant la côte à trois millimètres
de l’apex, légèrement arrondie jusqu’entre 4 et 3 où elle approche
du bord terminal à moins d’un millimètre pour rentrer vive¬
ment sur la 2 et de là, droite au bord interne à deux millimètres
de l’angle ; de la première à la seconde ligne les stries se multi¬
plient et forment un lavis continu sousmédianement ; sur la
seconde ligne, quelque peu diffusée, s’appuie en dehors une série
de petits traits blancs nervuraux ; une petite tache brune termi¬
nale entre 5 et 6 ; une beaucoup plus grosse tache brune à l’angle.
Inférieures avec une ligne médiane droite, passant sur le point
discal noir et une seconde ligne analogue à celle des supérieures
mais plus rapprochée de l’apex et finissant sur l’angle anal ;
l’espace entré les deux lignes entièrement lavé de stries brunes ;
franges couleur du fond. Dessous blond blanchâtre, les bords
terminaux rembrunis, chaque aile avec un point discal plus
gros qu’en dessus, les 'supérieures avec une tache apicale blanche
précédée d’une ombre brune.
Une O ; Tochesito, Quindiu, 3.000 métros, Colombie (Fàssl)
Du groupe isochrômodes, ne pourra sé placer définitivement
qu’après la connaissance du cf et de ses antennes.
Ba.ssa.ma acuminata sp. nov.
54 mill. — Antennes blondes blanchissant à la base; palpes,
tête et cou roux ferrugineux ; le collier brunissant ; les ptéry-
godes brun vineux sombre ; le corps gris d’argile, le dos et
surtout le ventre couverts de poils roux. Dessus des supérieures
avec la base marron jusqu’à l’antémédiane plus sombre, fondue
dans le fond, faiblement arrondie dans la cellule ; la postmédiane
formée de deux lignes tremblées juxtaposées (l’intérieure brun
noir, l’extérieure gris lilacé) allant droit à l’apex de peu après
le milieu du bord interne ; l’espace entre ces deux lignes d’un
marron rougeâtre glacé de lilacé, contenant un assez gros point
discal verdâtre qui semble pupillé de noir et quelques petites
irrorations claires contre la ligne, notamment entre 6 et 7 ;
l’espace terminal, après la ligne, marron avec une ombre sub¬
terminale dentée plus sombre et quelques irrorations terminales
lilacées ; la frange marron. Dessus des inférieures noirâtre pâle,
s’ochraçant vers la base; la frange brune. Dessous des supé¬
rieures noirâtre pâle, la région costale roussâtre, le bord fer-
- 27
minai rembruni. Dessous des secondes ailes ocre ferrugineux
pâle sablé d’atomes noirs. Franges rougeâtres.
Une Q ; cuesta de Cillutincâra, 3.000 à 3.200 mètres, Bolivie
(Fassl).
Ressemble aux Ç) Q de Bassania hilaris mihi et Schreiteri
Scbaus, mais s’en distingue par l’a/pex des supérieures plus acu-
ininé, le bord terminal plus arrondi et la ligne allant droit à
l’apex.
Pyrirîïa. catHarina sp. nov.
32 mill. — Port de Pyrinia briasaria Wlk. = icterata Feld.
et Rog. à laquelle cette espèce ressemble de près en dessus,
mais le dessous en est tout différent. Tête brun roux; collier,
ptérygodes, thorax, corps et pattes jaunes, ces dernières coupées
de brun roux. Les quatre ailes jaunes, d’un ton légèrement plus
vif que dans briasaria, les dessins et quelques atonies olive bru¬
nâtre, traversées par une ligne commune partant aux inférieures
sensiblement au milieu du bord abdominal, puis, droite jusqu’à
l’apex des supérieures où elle s’évase un peu pour atteindre la
largeuUde deux bons millimètres, à bord interne plus clair tirant
sur le lilacé, la ligne plus large aux premières ailes. Supérieures
avec trois taches comme dans briasaria (deux antémédianes et
une discale), puis deux points subterminaux (sur 3 et sur la 1).
Inférieures avec une série incomplète de points subterminaux
(sur 2, 3, 4, le dernier costal juste avant l’apex). Franges con-
colores. Dessous pareil, les atomes plus nombreux, les dessins
plus contrastés, les taches plutôt grossies.
Une Q ; Santa Catharina, Brésil (Doxckieh).
Il se peut que cette espèce soit la Pyrinia mephasaria Walker
décrite de la collection Fry dont les types sont perdus, mais la
description de Walker diffère sur plusieurs points et, d’autre
part, en omet plusieurs autres.
Pyr'mia. subapicata sp. nov.
20 milH-V^ Port de Pyrinia parata, Obthr. dont cette espèce
semble être un développement. Front fauve pâle ; sommet de la
tête, collier, ptérygodes et thorax olive terne; dessus de
l’abdomen brunâtre; première partie du ventre et pattes ochracé
olivâtre, les tarses grisant. Dessus des quatre ailes olivâtre avec
deux lignes communes olive : la seconde subterminale, suivie
aux supérieures d’une ombre terminale de l’angle à la 4; la
28 —
première presque centrale aux supérieures mais plus intérieure
aux secondes ailes ; ces deux lignes plus écartées l’une de l’autre
que dans parata. Premières ailes ayant, en outre, une large
bande extrabasilaire sufïusée brune, plus écartée . de la base
costalement, puis une tache subapicale blanche allant de 7 à 8
entourée de quelques atomes blancs. Inférieures avec trois
petites taches blanches dont deux terminales sous l’apex et une
subterminale sur la ligne au bord abdominal. Franges olive.
Dessous comme dans parata, les irrorations rougeâtres costale et
antémédiane des premières ailes plus développées, la bande ter¬
minale des inférieures plus large et laissant l’extrême bord
couleur du fond entre 3 et 5.
Un cf ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Ama¬
zones (Fassl).
Acrotomodes amplificata. sp. nov.
42 mill. — Port A Acrotomodes sporadata Warr. dont cette
espèce semble être un développement. Yertex, collier et thorax
brun clair, les écailles pointées de blanc. Dessus des quatre ailes
brun rouge fortement glacé de lilacé, semé assez régulièrement
de nombreuses taches noires plus ou moins sablées de blanc, avec
deux lignes communes (formées par la suppression du glacé sur
le fond) : une antémédiane assez épaisse, arrondie, dentée aux
premières ailes, droite et plus intérieure aux secondes ailes ; une
postmédiane plus fine, dentée, coudée sous la 7 aux supérieures,
puis parallèle à la première ligne et médiane aux inférieares.
Premières ailes avec quatre taches subterminales plus grosses :
Tune avant l’angle sur la 1 et le pli; la seconde au-dessus de 3 ;
les deux dernières entre 6 et 7, 7 et l’apex. Franges couleur du
fond. Dessous brunâtre ochracé, blanchissant sur les régions
internes, assez régulièrement semé de stries noires, les franges
brun rouge. Supérieures avec la côte plus pâle; les taches sub¬
terminales comme en dessus mais noires et non saupoudrées de
blanc, les deux taches inférieures précédées par une fine ligne
plus teintée qui aboutit aux taches subapicales ; la région termi¬
nale rougeâtre de 2 à 6 après la ligne. Dessous des inférieures
sans trace de ligne comme dans Acrotomodes hepaticMa
Warren.
Une Q ; Joinville, Brésil (Arp).
— 29 —
Acrotomodes mgiroapïcata. sp. nov.
30 mill. — Port d 'Acroto modes bola 13 ru ce. Dessus des quatre
ailes marron, assez faiblement lilacé, semé d’atomes blancs et
noirs particulièrement denses dans la première moitié et la
région abdominale des inférieures, avec deux lignes communes
couleur du fond : une antémédiane, arrondie dans la cellule des
supérieures puis rentrant, plus intérieure aux secondes ailes;
une postmédiane coudée sous-costal ement aux premières ailes
irrégulièrement dentée, médiane aux inférieures; les faciles dis¬
cales indiquées en traits plus teintés ; les supérieures avec l’apex
noir sablé de blanc; franges coneolores mêlées de poils noirs.
Dessous marron clair ochracé avec des stries noires parallèles,
assez espacées, absentes dans la région abdominale des secondes
ailes ; de l’apex noir des supérieures part une ligne noire droite
qui continue postmédianement au travers des secondes ailes,
mais sans atteindre le bord abdominal. Thorax et dessus du corps
teintés comme les ailes mais plus pâles et- sablés de blanc.
Une Q ; Saô Paulô de Olivença, novembre-décembre, Ama¬
zones (Fassl).
Ressemble à Acrotomodes horumata Schs., mais les lignes
différentes.
SATURSMISDAE
Ormiscodes simplex sp. nov.
57 mill. — Palpes et tête bruns; collier rosé; ptérygodes
bruns ; métathorax rosé ; pattes brunes, extérieurement rosées ;
dessus de l’abdomen d’un brun plus teinté. Dessus des quatre
ailes brun rosé clair traversé par une ligne postmédiane com¬
mune, d’un ton plus sombre et à peine contrastée, oblique et
parallèle au bord aux supérieures, arrondie aux inférieures ; les
discocellulaires un peu teintées ; les franges coneolores. Dessous
des quatre ailes pareil avec la même bande postmédiane com¬
mune.
Un cf ; Nova Friborgô, Brésil (Donckier).
Pourra se placer auprès d’ Ormiscodes opis Schaus.
Automeris subpictus Dognin.
Dans le fascicule XXI des Hétérocères nouveaux de l’Amé¬
rique du Sud, j’ai décrit V Automeris subpictus sur un exem-
30 —
plaire Q dont le fond des ailes inférieures est olivâtre ; depuis
j’ai reçu, toujours du très clier Frère Apollinaire-Marie, une
paire de la même espèce provenant de Yillavicencio et dont le
fond des secondes ailes est ochracé rougeâtre, tout le reste
d’ailleurs exact au type. L’œil des inférieures chez le cf ne
contient qu’une tache, la grosse.
COSSIOAE
Hemipectrona nigripeimata sp. nov.
Cfcf et Ç) 47 mill. — Je prends comme type la Q qui est en
bon état, les cfcf semblent d’ailleurs bien pareils, mais sont
fort défraîchis. Palpes blancs à dessus brun; tête blanche;
collier, ptérygodes et thorax blanc suif usés par places de rous-
sâtre ; dessus de l’abdomen noirâtre, la touffe anale et le ventre
blanchissants. Dessus des supérieures, vaguement réticulé, d’un
gris ardoisé à reflets lilacés avec la base blanche et une tache
terminale blanche subcarrée descendant de l’apex un peu au-
dessous de la 5 ; sauf sur le bord terminal, cette tache est
encadrée de noirâtre, sa frange blanche ; reste de la frange
noirâtre coupée d’un peu de blanc. Dessus des inférieures et
frange gris noirâtre. Dessous des quatre ailes gris noirâtre pâle,
les supérieures avec la côte blanche coupée de gris et la tache
terminale comme en dessus.
ITne Q ; Saint- Jean du Maroni, Guyane française (type)
Le Moult; deux cf cf ; Monte Christo, Amazones (Fasse).
Espèce toute voisine d’ Hemipectrona niveogrisea Schs qui a
les inférieures blanches.
PEROPHGRÎOAE
MimaJlo hector sp. nov.
48 mill. — Jolie espèce toute voisine de Mimallo amiha
Qram. = vorax Sepp, de même port et même genre de dessins,
mais ces derniers notablement différents. Aux supérieures les
deux petites taches vitrées postdiscales ne sont entourées, en
dessus, d’aucun dessin quelconque et aux inférieures la bande
postmédiane est d’un bon tiers plus large et rentre, par consér
quent, plus intérieurement.
Tête, corps et les quatre ailes blanc crémeux (couleur café
— 31 —
au lait clair, certains exemplaires pâles de mes amilias ont la
même teinte), semés de rares atomes bruns, les dessins roux tour¬
nant au marron, la bande assez fortement sablée d’atomes pointés
de noir. Supérieures avec une antémédiane entrecoupée ; deux
petites taches vitrées postdiscales entre 4 et 6 ; la ligne postmé¬
diane comme dans amilia, suivie de la tache costale et de la
bande entre 5 et le bord. Inférieures avec une tache antémédiane,
la ligne oblique et coupant l’aile avant le milieu, la bande
accolée contre elle à bord extérieur anguleux, large de six milli¬
mètres sur la 7 et de sept millimètres sur la 3. Dessous des
quatre ailes d’un ton légèrement verdâtre, plus blanc vers la
base, sablé d’atomes noirs avec une ligne ' subterminale com¬
mune de chevrons roux, interrompue de 3 à 6 aux supérieures;
celles-ci avec le rappel de la tache costale avant l’apex et trois
taches à l’angle : deux subterminales dont une petite entre
3 et 2, une grosse entre 2 et 1 ; la troisième, à l’angle, terminale;
les deux taches vitrées entourées d’un petit cercle roux.
Deux cfcf ; Santa Catharina, Brésil (Donckier).
Perophora mera sp. nov.
26 mill. — Supérieures à apex à peine aigu, non falqué.
Palpes et front fauve roux ; antennes fauves à lames pâles ;
collier, ptérygodes, thorax et dessus du corps ochracé paille;
touffe anale et ventre brunâtre rosé. Dessus des quatre ailes
ochracé paille à la base, la teinte se fonçant petit à petit jus¬
qu’au bord, avec une tonalité rosée sur les régions interne et
apicale et olivâtre dans la région terminale, traversée par une
ligne brune commune presque droite, coupant les secondes ailes
vers le milieu et continuant aux supérieures du second tiers
interne à l’apex ; un minuscule point discal noirâtre aux pie*
mières ailes; quelques très rares atomes noirs aux quatre ailes;
les franges un peu plus teintées. Dessous des quatre ailes rosé,
les supérieures jaune ocre de la base à la ligne et à la 2; les
inférieures jaunissant au bord terminal; la ligne plus contrastée,
arrondie et rentrant sur la côte après la 8 aux supérieures dont
le point discal est gros et bien marqué ; les atomes noirs gros¬
sissant ; les nervures jaunes et la frange rosée.
TJn G? ; Obidos, Amazones (Fasse).
Perophora bibula. sp. nov.
40 mill. — Supérieures à apex; aigu, non falqué. Antennes,
tête, corps et pattes d’un gris souris, un peu plus teinté par
— 32
places. Dessus des quatre ailes gris jusqu’à la ligne commune
puis brunissant après la ligne, l’extrême bord terminal et la
frange d’un gris blanchissant sauf à l’angle anal. Supérieures
traversées par une ombre très vague lilacée, antémédiane, qui se
prolonge extérieurement après la cellule; une petite tache discale
vitrée, étroite et allongée; la ligne commune noire, postmé¬
diane, régulière, distante des bords de quatre millimètres aux
supérieures, d’un peu plus aux inférieures, anguleuse aux pre¬
mières ailes après la 7 et rentrant sur la côte ; l’espace apical
de 8 à la côte noircissant. Dessous deà quatre ailes gris, brunis¬
sant terinrn alemen t après la ligne de 5 à 8 et à l’angle interne
aux supérieures, dans les régions apicale, et anale aux infé¬
rieures ; la ligne comme en dessus aux premières ailes, anguleuse
sous la côte aux inférieures lesquelles ont un gros point noir
disca] ; tache vitrée des supérieures ombrée de noir de chaque
côté; quelques atomes noirs aux quatre ailes.
TJn cf ; Obidos, Amazones (Eassl).
synonymie
Perophora externa Moore, 1881-2 = Perophora roscida Dognin,
1910.
IVBEGALOPYGIDAE
Repnoa fuscoapicata sp. nov.
19 mill. — Entièrement blanc; antennes à lames grisantes;
dessus de l’abdomen grisant dans la seconde moitié; touffe anale
grise. Supérieures grisant terrain alement, plus largement dans
la région apicale et plus faiblement en dessous ; inférieures avec
une très mince bordure terminale grise en dessus, le dessous
restant blanc sauf une légère tache à l’apex; franges blanches.
Un cf; rio Manès, Amazones (Eassl).
A placer auprès de Repnoo. amazonica wihi.
Trosïa, Donckieri sp. nov.
30 mill. — Palpes rouges ; front rouge, le milieu coupé de
blanc; vertex et sommet de la tête rouge; antennes à gaine noire
en dessus, le dessous blanchissant, les lames noires et blanches ;
collier, ptérvgodes et thorax blancs avec quelques poils roses
sur le prothorax ; dessus de l’abdomen rouge (tous ces rouges
— 33 —
carminés); touffe anale et ventre blancs; pattes blanches en
dehors, rouges en dedans, les tarses noirs coupés de blanc en
dehors. Dessus des supérieures blanc, la côte jaune, traversé par
une ligne de huit points intranervuraux noirs postmédians (le
point interne prolongé sur la frange) ; frange blanche. Dessus
des inférieures tout blanc dans la cellule, irroré de rosé, la
seconde moitié paille pâle, la frange blanche, paille à l’angle
anal. Dessous des quatre ailes blanc, les nervures irrorées de
jaune, la côte des supérieures jaune; le bord abdominal des infê
rieures et la sous-oostale des premières ailes irrorés de rosé; les
franges blanches, jaunissant aux angles.
Un e?; Santa-Catharina, Brésil (Donckier).
îsouvelle variation de Trosia tricolôra Fabricius s’ajoutant
aux Trosias misda Schaus, roseipuncta Druee, albida milii, etc
COCHLIDE3DAE
? Sisyrosea massanaria sp. nov.
17 mill. — Palpes, tête, thorax, dessus de l’abdomen, franges
des pattes et dessus des supérieures fauves ; dessus des infé¬
rieures, dessous des quatre ailes et ventre ochracé clair. Dessus
des supérieures avec une ligne brune postmédiane distante de
deux millimètres du bord et parallèle à celui-ci; les nervures
faiblement teintées de brunâtre. Franges conoolores.
Une Q ; Massanary, Amazones (Fassl).
Le genre définitif de cette espèce ne pourra être déterminé
qu’à la connaissance du cf.
Semyra ortiata sp. nov.
30 mill. — Palpes, tête, corps et pattes bruns. Dessus des
supérieures brun lilacé avec une série de taches brun chocolat,
savoir : une tache allongée au-dessus et au-dessous de la médiane,
au sommet de la cellule, postdiscal ement de 8 à 6 (cette dernière
tache précédée et suivie d’une irroration blanche), une tache
triangulaire subterminale plus grande sous la 7, suivie en des¬
sous de deux petites taches, ces trois taches lisérées en dehors de
fauve et précédées intérieurement d’une irroration fauve testacé ;
enfin une dernière tache costale ovale juste avant l’apex reliée
en dessous par une toute petite tache ronde à cheval sur 7 à la
tache triangulaire (ces deux dernières taches lisérées de blanc
— 34 —
sauf sur la côte) ; une ligne blanche sur 7 entre les taches ; une
ligne blanche sur la discocellulaire descendant, flexueuse, au
bord interne ; une série de points blancs argentés dont un au
départ de la cellule, trois en ligne oblique entre le bord interne
et la médiane, suivis (sur h un des'côtés seulement!) par deux
points sousmédians ; bord terminal finement liséré de clair;
franges concolores, le milieu indiqué en pâle. Dessus des infé¬
rieures . brun marron, la frange plus pâle. Dessous des quatre
ailes brun marron avec, aux supérieures, le rappel de la tache
subapicale lisérée de blanc.
Une Q ; rio M ailés, Amazones (Fassl).
Pourra se placer auprès de S&myra distincta Moeschler.
r
1MP. OBERTHUR, RENNES -PARIS
(3196-24).
EN VENTE :
à la librairie Jules.
6, Rue de la Sorbonne, PARIS (5°).
Dognin (P.). — Lépidoptères de Loja et environs (Équateur),
1887-1896
ll'e livraison, 2 pl. col. ....... . . 14 fr.
2e - 4 — . 28
3* - 4 - 28
4e — 2 - 14
Dognin (P.). — Hétérocères nouveaux de l’Amérique du sud,
fascicules I à XXV (1910-1924) ...... 34 fr. »
Chaque fascicule séparément.... . 1 fr. 50