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Revue illustrée d'Entomologie
INSECTA.
Revue lllustrée d'Entomologie
G-A" OLIVIER
Publication mensuelle de la Station Entomologique
de la Faculté des Sciences de Rennes
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SEPTIÈME ANNÉE
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IMPRIMERIE OBERTMUR, RENNES
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SEPTIÈME dure ë. ANNÉE 1917 N° 73-84
INSECTA
Revue lllustrée d'Entomologie
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G.-A. OLIVIER
Publication mensuelle de la Station Entomologique
de la Faculté des Sciences de Rennes
IMPRIMERIE OBERTMUR, RENNES
MOALZ
‘© MISCELLANEA ENTOMOLOGICA ”
Revue Entomologique Internationale, XXI: Année
Direction : Prof, E. BARTHE
Rue d'Aluis, 23, UZÉS, France
Paraît le 15 de chaque mois. Abonnement : fr. 6 par an
Annonces : fr. 10 la page
a ——
Cette revue, fondée en 1892, contient les travaux les plus intéres-
sants (originaux et traductions) sur les insectes de la faune européenne
en particulier sur les coléoptéres, les lépidoptères, les hyménoptères
et les orthoptéres), des nouvelles, des notices nécrologiques, des
analyses d'ouvrages et un supplément d'annonces dont la publicité est
des plus utiles pour toutes les transactions d'échanges, d'achat et de
vente.
Dans le courant de l’année 1915 paraïitront les ouvrages suivants :
E. André et D. Lucas. -- Lépidoptères de France, de Suisse et de
Belgique (in).
E. Barthe. — Carabidæ de la faune franco-rhénane.
M. des Gozis. — Duytiscidæ de la faune franco-rhénane.
H. du Buysson. — Elatérides de la faune franco-rhénane.
E. Reïtter. — Scarabæidæe d'Europe : Coprophages, etc., ete.
Les abonnés ont droit dans chaque numéro à six lignes d'insertion
gratuites pour leurs échanges et ils peuvent avoir recours à un Comité
d'Etudes de 30 membres qui se chargent gratuitement des détermi-
nations.
244 24 + + + tt tt tt tt tt tt tt tt tt tt tt ++ + + + + + +++ +++
Sur le régime alimentaire de quelques
VESPINÆ (Vespa Crabro)
Par L. BORDAS,
Professeur adjoint à la Faculté des Sciences de Rennes.
On sait que les Vespa crabro peuvent, par leurs piqüres,
produire chez l'Homme des accidents souvent mortels. Les
journaux citent, chaque année, quelques cas de mort provoqués
par de nombreuses piqûres de Guêpes ordinaires ou de Frelons.
Ces Hyménoptères se nourrissent surtout de fruits (pommes,
poires, raisins, etc...) et commettent ainsi, en automne, de grands
dégâts dans les jardins et les vignes.
Avec leurs puissantes mandibules, 1ls attaquent même l'écorce
de certains arbres : Hêtres, jeunes Châtaigniers, Lilas et surtout
les Frênes. En 1904 et 1906, nous avons vu, à Naves, près de
Tulle, l'écorce de nombreux Frênes enlevée par larges plaques
de plusieurs mètres de longueur, sur 10 à 13 centim. de large,
au tronc et aux branches, déterminant la dessiccation ultérieure
des tiges, des rameaux et finalement la mort des arbres.
Les Vespa crabro, les Vespa vulgaris, etc, sont également
carnivores. Il n’est pas rare de voir, en effet, dans les maisons,
en automne, ces Insectes chasser les Mouches domestiques, les
tuer avec leurs puissantes mandibules et les dévorer ensuite.
Les Vespa crabro, de taille plus grande que les Guêpes ordi-
naires, armées, d'autre part, de mandibules plus puissantes,
sont non seulement frugivores, mais nettement carnivores, en
octobre, après la récolte des fruits et la fin des vendanges.
Elles se nourrissent alors d'Insectes divers : Mouches, Acridiens,
Locustiens, Grillons, etc... — J'ai été témoin, le 4 octobre 1006,
à Moussours (5 kilom. de Tulle) d'une de ces chasses aux
Grillons pratiquée par une Vespa cräbro de grande taille.
C'était dans une prairie aride et dont le gazon avait été com-
1 van
plètement desséché par suite d'un été torride. La surface du
sol était criblée de trous habités par de jeunes Grillons de
taille et d'âge très divers.
Les Frelons, assez nombreux, volctaient çà et là au-dessus
du sol; puis, guidés par leur instinct ou un sens spécial, s’abat-
taient subitement à côté de l’orifice externe d’un trou à Grillon,
s'approchaient de l’orifice, en inspectaient minutieusement les
bords, puis pénétraient brusquement dans l'intérieur de la
galerie. Quand cette dernière était vide, la visite était de courte
durée : la Guêpe y introduisait à peine la'moitié de son corps,
puis ressortait rapidement, pour reprendre son vol et visiter
une nouvelle galerie. Parfois aussi, trompée par l'apparence,
elle prolongeait son inspection, pénétrait jusqu’au fond du
couloir et n'en ressortait qu'après s'être assurée qu'il était aban-
donné par le Grillon. Souvent, il arrivait aussi que l’Orthoptère,
attaqué à l'improviste par l'importun visiteur, parvenait à
sortir à la hâte de sa demeure et aller brusquement se cacher
dans quelques touffes de gazon du voisinage. La Vespa crabro
ressortait alors de la galerie à reculons sans songer à poursuivre
la proie qui venait ainsi de lui échapper. Elle continuait ensuite
ses péricrinations et ses recherches et ailait de nouveau s’'abattre
non loin de là, sur un autre orifice de galerie à Gxillon.
S1 cette dernière contenait la proie convoitée, le Frelon péné-
trait tout au fond de la galerie et demeurait ainsi, pendant
quelques secondes, caché aux yeux de l'observateur. Au bout
de peu de temps, on le voyait remonter le couloir à reculons,
lentement et péniblement, s'agiter févreusement et entrainer sa
proie. Une fois à la surface du sol, le Frelon saisissait étroi-
tement le Grillon avec ses pattes, s'efforçait de le maintenir
immobile et iui enfonçait son aigwillon dans la partie ventrale
antérieure de l'abdomen. Le Grillon essayait en vain de se.
défendre avec ses mandibules, malheureusement impuissantes
à entamer la carapace dure et épaisse de la Vespa crabro. Au
bout de quelques secondes de lutte opinâtre, le Grillon, maîtrisé,
réduit à l'impuissance et complètement immobilisé, fut main-
tenu par son adversaire victorieux.
—— À E
Ce dernier commença alors son attaque et son œuvre de
destruction. Avec ses puissantes mandibules, il se mit à couper
une à une les diverses pièces buccales de sa victime : labium,
mâchoires antérieures, mandibules, labre. Celles-ci furent sec-
tionnées par leur base et brusquement séparées de la tête. La
Guêpe attaqua ensuite avec furie la musculature céphalique,
le cerveau, le thorax, après avoir détaché les pattes une à une.
Les muscles du thorax furent, de même, dépecés et avalés. On
voyait de larges faisceaux musculaires détachés et ingurgités
par l'insecte. Au bout de quelques minutes, 1l ne resta du thorax
que la carapace dorsale. Le Frelon était tellement absorbé dans
sa besogne et dévorait sa proie avec une telle avidité, qu'il
nous fut possible de nous approcher de très près et d'observer
avec détails les diverses péripéties du drame. Peu après,
l'Hyménoptère pratiqua avec ses mandibules, à la face infé-
rieure de l'abdomen, ‘une profonde incision par laquelle :1l
absorba le sang et les substances liquides contenues dans cette
partie du corps. Il allait continuer à dévorer le reste du Grillon,
quand je le saisis brusquement et le soumis, de suite, à une
dissection.
Le jabot était rempli d'une masse Jaunâtre, imbibée de sucs
divers, formant une sorte de bouillie compacte, constituée, en
grande partie, par du tissu musculaire, reconnaissable à ses
striations encore nettement caractérisées.
Dans un autre cas, l'attaque du Frelon contre le Grillon
avait commencé un peu différemment. L'insecte, à l’aide de ses
mandibules, avait fait une large ouverture à la face ventrale
abdominale; puis, après avoir dévoré les viscères, avait com-
mencé par détacher les pattes métathoraciques et par dévorer
les muscles du thorax.
I. BORDAS.
Névroptères de l’Indo-Chine
Par Ie R UP ILONGIN NAVAS; MST
2e: SÉRIE!
Avec ce titre général de « Névroptères » je publie une suite
à ma première Note, tout en admettant la division de cet ordre
ancien de Névroptères en plusieurs ordres autonomes, dont Je
donnerai les noms à leurs places.
PARANEUROPTERA (ODONATA)
15. Crocothemis erythræa Brull. _- Hanoï.
16. Orthetrum sabinum Drurv. Hanoï.
ER - pruinosum Burm. Hanoï.
18, -— triangulare Sel.
19. Diplacodes trivialis Ramb. -— Hanoï.
20. Neurothemis Tullia Drury. -— Hanoi.
21. Rhyothemis variegata L. var. arria Drury.
Tous ces Odonates, je les ai reçus de la part de M Ea
Boissière, de Paris ancroï:
(1) Voir 1° sèrie dans Jnsecta 1914, p. 133.
FPHEMEROPTIERA
Famille EPHÉMÉRIDES
22. Ephemera longiventris sp. nov. (Hg. 7).
Similis serice Etn.
Caput testacco-fulvum, oculis mgris.
Thorax inferne flavus, superne fulvo-testaceus, ad medium
flavescens. Prothorax trapezoidalis, latior quam longior, an-
trorsum fortiter angustatus, linea laterah longitudinal nigra.
Meso- et metanotum linea laterali longitudinali fusco-nigra
parum definita.
Abdomen elongatum,
inferne ad medium flave-
scens ; tergitis 5-7 linea la-
teralh longitudinal tenu
sionatis; marginibus po-
sterioribus angustissime
nigro lineatis.
Ephemera longirentris Nav.
Le . G 71 cœ
Pedes favi Ro ES Partie postérieure de l'aile antérieure.
sticis puncto nigro externo (Coll, m.).
notatis.
Alæ vitreæ, reticulatione fulvo-flava.
Ala anterior (f£. 7) areis costali et subcostali flavo tinctis;
regione stigmatica venulis irregularibus, aliquet gradati5 eas
connectentibus; venuls plerisque fortibus, nigris, præterquam
in area axillari angusta, brevi; vena procubitali fere ad medium
alæ furcata, ad furcam incrassata, et ad axillam hujus furcæ
fusco-violaceo limbata; aliquot venulis prepe basim angustis-
sime fusco limbatis,
Ala posterior reticulatione subtota uniformi, paucis venulis
migris aut fuscis.
one cop Oo MER Re 16 mm.
SE 2 LR UE 0. te 14,5 —
en ee DOBE: NL NA 5,2 —
Patrie. — Hanoï (Tonkin), Vitalis de Salvaza (Coll. m.;.
NEUROPTERA
Famille ASCALAPHIDES
23. Acheron trux Walk. var. loquax Walk. _- Hamm Hin
Boan (Laos), 2 octobre 1015, Vitalis de Salvaza (Coll. m.).
Famille MYRMÉLÉONIDES
24. Symmathetes falcatus Mac Lachl. —_ Vientiane, 7 avril
1915; Ban Sou Mom, à 5 kilomètres de Vientiane, 5 avril 1915;
Vitalis de Salvaza.
25. Myrmeleon sagax Walk. -— Quang [en (Tonkin),
7 mai 1916, Vitalis de Salvaza.
26. Formicaleo audax Walk. __ Pnom-Pehn, 1012, Vitalis
de Salvaza.
27. Formicaleo substigmalis sp. nov. (f9. &).
Similis avdaci Walk.
Caput fusco-rufum, linea transversa ante et pone antennas
nigra; alla ex maculis nigris transversa in vertice (Ag. 8 a);
quatuor maculis in lineam transversam ad occiput, duabus
medus grandibus, singulis maculam oblongam rufo-fuscam
hberantibus ; oculis fusco-rufis; palpis fusco-rufis, gracilibus;
antennis (maxima pars deest) insertione distantibus.
Prothorax (9. Sa) latior quam longior, antrorsum vix
ET eS
angustatus, angulis anticis rotundatis, testaceo-fuscus, disco
medio vage fuscus. Meso- et metathorax testaceo-fusci, superne
ad latera obscuriores.
Abdomen testaceo-fuscum, fulvo breviter pilosum; plerisque
tergitis basi fascia laterali obliqua fusca.
Pedes testaceo-fusci, fulvo pi-
losi: calcaribus fortibus, arcuatis,
castaneis, anterioribus quatuor
primos tarsorum articulos supe-
rantibus ; tarsis apice articulorum ne
2 | e Formicalco substigmalis Nav.
fusco; articulo primo paulo lon- a. Tête et prothorax.
giore secundo; unguibus arcuatis, CDN UIE ROSE
(Co!l, m.).
castaneis, fortibus.
Ajæ ançustæ, acutæ, fortiter irideæ; reticulatione subtota
fusca; vemis primarus fulvo interruptis; stigmate pallido,
interne puncto grandi fusco-nigro limitato; tribus ultimis
venulis radialibus (citra et ultra stigma) venulisque rhegmatis
fusco Himbatis; area apicali una serie venularum gradatarum.
Ala anterior (f%g. 8, b) basi angusta, in sexto apicali vel
ultra dilatata; marginibus anteriore et posteriore subtotis
rectis;, venus paucis discalibus et parte ramorum contigua
fulvis; aliquot venulis radialibus (2-3) et nonnullis discahbus
ante alæ apicem in 2-3 series irregulares seu parum definitas
dispositis, fusco limbatis; striola marginal fusca ad anasto-
mosim postcubiti cum ramo posteriore cubiti; 8 venulis radia-
hbus internis; sectore radii 11 ramis.
Ala posterior lanceolata, seu pone stigma latior; sectore
radu ramisque cum venulis discalibus subtotis fuscis, solum in
sexto vel octavo apicali fulvo varus; sectore radu 10 ramis.
OA GODIN APN ER TRUE 25,5 mm.
RE MO PE ai CN A PEN PAR SORTE RES 24,7
DOS CS rule A. à 20,8
Patrie. —— Cochinchine : Kieng Klouang, 14 mars 1915,
Vitalis de Salvaza (Coll. m.).
28. Salvaza gen. nov.
Sinulis Formicaleon: Leach.
Antennæ clava manifesta, longiores capite et thorace, inser-
tione fere latitudine primi articuh distantes.
Abdomen alis brevius.
Pedes fortes; calcaribus fere tres primos tarscrum articulos
æquantibus; articulo primo tarsorum longiore secundo, inter-
medus subæqualibus, brevibus, quinto longiore primo.
Alæ ançgustæ, acutæ; area costali simplici, venulis fere sim-
plicibus.
Ala anterior linea plhcata antica et postica manifesta; area
apicalh serie, venularum gradatarum; area radiali pluribus
venuls internis.
Ala postericr sine linea plhicata; area apicali angusta, sine
venulis gradatis; area radiali una venula interna.
Cetera ut in Formicaleone Leach.
Je prends pour type du genre l’espèce suivante.
29. Salvaza cornutus sp. nov. (Ag. 0).
Caput facie testacea, pilis fulvis; linea angulari superna
in À ante antennas, cum macula lata verticis et occipitis fusco-
nigra; Ooccipite partim ferrugineo; oculis fusco-æneis; palpis
fuscis, al articulationes fusco-testaceis; antennis capite et tho-
race longioribus, clava elongata, insertione fere diametro primi
articuh distantibus, fuscis, ad articulationes fusco-testaceis.
Prothorax fere sesquilatior quam longior, marginibus late-
ralibus parallelis, angulis anticis late rotundatis ; fuscus, fulvo
vage varius, pilis lateralibus fuscis. Meso- et metathorax fusci,
superne vage longitudinaliter striati, pilis inferne albidis.
Abdomen fuscum, albido breviter pilesum; tergitis medus
macula vaga fulva ad medium.
Pedes testacco-fulvi, nigro setosi, fusco pilosi, apice tibia-
rum ct tarsorum late fusco-nigro; calcaribus testaceis, leviter
arcuatis, tres primos tarsorum articulos æquantibus; articulis
tarsorum apice inferne fuscis; tibuis anticis et intermedus fusco
punctatis.
Alæ angustæ; acutæ; margine externo convexo; membrana
hyalina, iridea; reticulatione fusco et fulvo varia; duabus
venus radialibus citra et ultra stigma fuscis fuscoque Hm-
batis; pilis densis, fuscis.
Ala anterior area costalh angusta, venulis simplicibus, haud
furcatis; area apicah parum dilatata, paucis venus gradatis;
linea plicata antica et po-
stica manifesta; 7 venulis
radialibus internis; sectore
radii 12-13 ranmuis; reticula-
tione fusca, fulvo-pallido
striata; aliquot venus in
quarto apicali fuscis fusco- LA JE
L ‘ k , Salvaza cornutus Nav.
que leviter limbatis, duas Bout de l'aile postérieure.
- : (Coll. m.).
lineas irregulares vel unam
interruptam formantibus ; axillis furcularum marginalium
leviter fuscatis ; striola ad anastomosim rami posterioris cubiti
cum postcubito tenuissima, vix sensibil, fusca; stigmate pal-
hdo, interne fusco.
Ala posterior (#g. o) angustior breviorque, sine linea pl-
cata; stigmate pallido, insensibili, striola fusca ad anasto-
mosim subcostæ et radin; area apicali angusta, sine venulis
gradatis ; area radiali una venula interna ; sectore radin
11 ranus; venulis ad rhegma et una vel altera anterioribus seu
ante 1llas fusco limbatis; area cubitali externa biareolata.
OH CODIn Oh e dde ere 10,5 mm.
EU) ARE re mes tae DANS
A ur DOS Eee metres nee 25,5 —
Patrie. — Tonkin : Quang Len, 10 mai 1916, Vitalis de
Salvaza (Coll. m.).
—— 14 —
Famille HÉMÉROBIDES
30. Hemerobius cercodes 5p. nov. (Ag. 70).
Similis Æumulr L.
Caput testacco-fuscum, mitens, pilis fulvis longis ; oculis
fuscis, globosis; palpis fuscis, ultimo articulo labialium fusi-
formi elongato, mucrone tenui, pallido; antennis fulvis, longis.
Thorax testaceo-fuscus, pilis fulvis. Prothorax trapezoi-
dals, antrorsum angustatus, la-
tior quam longior, fusco-rufus.
Meso- et metanotum medio fulva.
Abdomen (#g. 10) fulvum, su-
perne obscurius, fulvo pilosum;
Fig. 10. cercis © longis (#£. 10, a, b), an-
Hemerobius cercodes © Nav.
oœ EL = 4 z r te - =
Pont de l'abidihen à ee gustis, sensim acuminatis, apice
b, vu de profil, introrsum leviter arcuatis, fulvo-
(Coll. m.). SA
palhdis.
Pedes straminei, stramimeo pilosi, femoribus anticis obscu-
rioribus; tibus intermedus et posticis dilatatis.
Alæ fortiter irideæ, hyalinæ; reticulatione fulva; venuhs
discalibus fuscis ; stigmate palhdo, parum sensibil.
Ala anterior apice acuta; area costali basi lata, sensim an-
gustata, cellula basilari ampla, brevi, venulis plerisque fur-
catis; sectore radn 3 ramis, primo (interno) semel, secundo bis,
tertio ter furcatis; procubito prope basim furcato, prima venula
procubitali juxta ortum, cum radiah brevissima continuata,
sccunda ad furcam seu ramum posteriorem procubiti, minus
distante ab axilla quam prima; venulis gradatis fere 3/7, fuscis,
nec sensibiliter fusco limbatis; membrana lævissime fulvo
tincta, ad marginem externum anguste fusco lhimbata, ad mar-
ginem posteriorem sive ad areas postcubitalem et axillarem
tee
fusco marmorata : venis venulisque costahibus fuscescente pun-
ctatis aut striatulhis; pilis fuscescentibus.
Ala posterior immaculata, apice elhiptice rotundata, venulis
gradatis 2/5 fuscis (als duabus ad seriem externam pone pro-
cubitum pallidis); sectore radii 3 ramis ad apicem furcatis,
primo (interno) ramo recurrente cum procubito connexo, axi
ad hunc ramum convexo.
10 ee 0j 2 AA A RER D AE TA AS 5,3 In.
UMR AR AAA E ARR cer AN 743
or M OO EDEN UE Lette PA REP AS 6,2
Paire == V6nkin: : Quang Jen, 27 mars 1015, Vitalis de
Salvaza (Coll. m.).
MEGALOPTERA
Famille NEUROMIDES
31. Neochauliodes tonkinensis Wecle. --_ Pnom-Pehn,
1912; Chapa, 20 mai et 9 Juin 1916, Vitalis de Salvaza.
32. Neochauliodes sinensis Walk. var. occidentalis Weele.
—- Chapa, 23 mai 1916, Vitalis.
EMBIOPTERA
Famille EMBIDES
33. Embonycha gen. nov.
Similis ÆErnbie Latr.
: Antennæ longæ, plus quam 16 articulis.
: Abdomen ultimo tergito parte sinistra haud divisa, sed pro-
ducta. Cercus sinister C' uno articulo, longo, arcuato (Ag. 71),
interne haud incrassato. Cercus dexter duobus articulis cylin-
dricis.
AO
Alæ sectore radin ramo posteriore furcato; procubito indi-
ViS0; cubito ramo anteriore dotato.
Cetera ut in Ærbia.
Le nom est formé des mots Æybia et %42, ongle, par allu-
sion à la forme caractéristique du cerque gauche du ©!
Cette particularité que le cerque gauche du © n’ait qu'un
seul article et présente la forme d’un crochet, je ne la trouve
dans aucun genre d’Embioptères. Elle autorise la formation
d’un nouveau genre, peut-être aussi d’une tribu ÆZzrbonychint
ou même d’une famille Æwbonychide des Embioptères, vu
l’importance qu’on accorde à la forme et à la structure de ces
insectes.
Le type du nouveau genre est l’espèce suivante
34. Embonycha interrupta sp. nov. (fe. 27).
Caput fusco-piceum, labro ferrugineo; antennis fusco-piceis,
articulis plerisque elongatis, saltem 16 articulis (ultimi desunt
in typo), fusco pilosis. .
Thorax fuscus. Prothorax longior quam latior, antrorsum
angustatus, capite multo angustior.
Abdomen fuscum, ad latera obscurius, fusco pilosum, ultimo
tergito © testacco-fusco, lcbo sinistro indiviso,
producto in processum tuberculiformem, obtu-
sum ; cerco simstro uno articulo, longo, introrsum
ct sursum arcuato, in medio basilari cylindrico,
ad tertium apicale incrassato, externe manife-
stius, sensim attenuato; cerco dextro ducbus
articulis longis, cvhndricis (Ag. 71).
Fig. 11.
Embonycha Pedes fusci, fusco pilosi, anteriores palli-
interrupta © Nav “
Ores
Bout de l'abdomen ORES
MONITEUR: Alæ basi angustæ; membrana fusco tincta,
(Coll, m.). : : Eee” Ç è : é
striohs palhdis longitudinalibus, parum dis-
tinctis, aliquot transversis albidis distinctissimis ad venulas;
reticulatione fusca.
Âla anterior fere 10 striolis transversis albidis : 4 inter ramôs
sectoris rad, interna ad pedunculum furcæ rami posterioris,
4 inter sectorem et procubitum, interna citra sectoris divisionem,
externa obliqua; 2 proximæ inter procubitum et ramum ante-
riorem cubiti; 4 venulis radiahbus fuscis.
Ala posterior 7 striolis transversis albidis : 3 inter ramos
sectoris radu, interna ad pedunculum furcæ rami posterions;
3 inter ramum posteriorem sectoris radu et procubitum, externa
ad furcam ejusdem, una parum conspicua inter procubitum et
ramum anteriorem cubiti.
BORNE RAC TIMES Nue TT “mm:
A PA D NA Le EU 0,5 —
NE DOS AC Re 0 8,3 —
Patrie. — Chapa, 11 juin 1916, Vitalfs de Salvaza (Coll. m.).
Saragosse, 8 avril 1917.
PL
Notes Névroptérologiques
IV
II. — Excursions EN CHARENTE-INFÉRIEURE
PAT MEACEONx,
Membre de la Société entomologique de France et de la Sociedad Aragonesa
des Ciencias Naturales.
D.
Dans une note antérieure (1) J'ai déjà donné une liste assez
importante de Névroptères capturés dans le département de
la Charente-Inférieure. J'ai dü, pour ne pas trop l’allonger,
laisser de côté les Pazorpides et les 7 richopières qui vont nous
occuper ici. Je me permettrai, néanmoins, de présenter rapide-
ment, dans le présent travail, quelques observations en dehors
de ces groupes.
Chrysopides.
1. Chrysopa vulgaris, Schn., var. Catalaunica, Navas (2). —
J'ai trouvé, dans mes boîtes de dépôt, parmi des Chry-
sopides douteux ou à étudier, deux exemplaires capturés
à Saint-Martin-de-la-Coudre, en 1913, que Je crois pou-
(1) JL. LACROIX. — Notes Névroptérologiques. II. — Excursions en Cha-
rente-Inférieure. I. in /#secla, 1915.
(2) R. P. LonGrnos Navis, S. J. — Notas Entomologicas, 28 série. ——
11. Excursions per Cataluna, 19175.
ro
voir rapprocher de var. Catalaunica. Je donne (fig. 1)
un dessin schématique de ces deux exemplaires, dans
leurs parties caractéristiques. L'individu de gauche {A)
est très marqué quoique encore immature. On remar-
quera que les deux lignes dorsales (ce sont des stries
A.
F1G. 1. — Chrysopa vulgaris Scenn. var. Cataluumiea Navas. Dessins schématiques.
1)
dans la description originale : « sériès dorsabilus duabus
fuscescentibus pone sulcum ») du prothorax sent assez
larges et arquées. Ce même exemplaire a la tache laté-
rale sous-oculaire brun foncé, n'ayant peut-être pas
encore son aspect définitif. Les lignes rouges du méso-
thorax sont très accentuées cemme dans beaucoup de
rubricata (11 est bon d'ajouter qu’elles font assez sou-
vent défaut dans cette dernière forme).
Chrysopa flavifrons, Brau., var. wonticola, Ed. Pict. —
J'ai trouvé, parmi les très nombreuses #avifrons re-
T
Fi. 2. — Chrysopa inorn«ta Naväs. Moitié basale de l'aile sup. gauche
avec anomalie.
cueillies par moi, un exemplaire capturé à Saint-Martin
de-la-Coudre, que je considère cemme appartenant à la
variété zzon/icola. Il est bon de dire, toutefois, qu’il
à
LUDO EE
s’en éloigne par Îa présence, peu marquée mais indé-
mable, de la bande jaune du dessus du prothorax. Je
ne puis néanmoins créer un nom nouveau pour cette
seule différence et Je rattache l'individu à w#onticola.
Chrysopa 1nornata, Navas. — Un exemplaire pris à
Sarnt-Martin-de-la-Coudre qui présente, à l’aile supé-
rieure gauche, l’anomalie figurée ici (fig. 2). Il y a, si
l’on peut dire ainsi, deux cellules procubitales typiques
(rome Pa
Chrysopa prasina, Burm. var. adspersa, Wesm. — La
figure 3 représente, € les deux ailes érieures d’un
g 3 représente, en à, les deux ailes supérieures d’ui
F1G. 3. — «a. Ch. prasina-udspersu Wesm. Ailes sup. anormales.
b. Ch. prasina-adspersa. Aile sup. gauche anormale
(Poils des ailes très denses).
individu capturé à Saint-Martin-de-la-Coudre. La cel-
lule procubitale typique est, en somme, plus allongée
que d'ordinaire et, à l'aile supérieure droite, va re-
joindre la nervule procubitale. À gauche l’anomalie
n’est pas si accusée.
La même anomalie se rencontre, assez fréquemment,
chez Crysopa inornata, Nav.
En 6, j'ai représenté une partie de l'aile supérieure
œauche d’un autre exemplaire (prasina-adspersa) chez
MIRE N RES
qui la cellule procubitale typique affecte la physionomie
caractéristique du genre Nofhockrysa. J'ai imdiqué, dans
un autre travail (1), cette même anomalie chez Cx. vul-
garis, Schn.
5. Chrysopa viridana, Schn. —- J'ai pris à Saint-Martin-de-
la-Coudre un exemplaire de cette espèce présentant
exactement l’anomalie figurée en a (fig. 3).
Panorpides.
6. Panorpa communis, EL. — Saint-Martin-de-la-Coudre,
Saint-Jean-d’'Angély, Jonzac, Monteuvyon.
FiG. 4 — Panorpa communis L.
7. Nar.-vulgaris, lmh.— Avec le type.
8. Var. radiata, Lacr. —— Bernay.
9. Mon fils Yves, qui m'a accompagné dans la plupart de
mes excursions en Charente-Inférieure, a pris à Bernay,
dans un Génevrier, un exemplaire de Panorpa com-
munis, L., que j'ai figuré ici (fig. 4). Il est assez inté-
ressant, d’une part, par l’umion, à l’aile supérieure, des
taches ptérostigmale et apicale, dans la récion radiale
Ë (le fait se rencontre ici seulement à l’aile supérieure
(x) J. LACROIX. — Etudes Entomologiques. — Quelques anomalies chez
les Chrysopides. In Zeui!le des Jeunes Naturalistes, 1913.
PATES
STE
14.
droite); d’autre part par celle des taches ptéros!igmale
et thyridiale, aux deux ailes inférieures (1).
Panorpa germanica T. — Saint-Martin-de-la-Coudre et
Sant-Jean-d’Angély. —— Comme communis elle doit se
rencontrer sur tous les points du département.
Pañorpa meridionalis, Ramb. -- Saint-Martin-de-la-
Coudre, Bernay, Chervette, Saint-Jean-d’Angély, Mont-
cuvon.
Panorpa annexa, Sélys. — Saint-Jean-d’Angély et Ber-
nay.-— Je ferai remarquer que sur un tout petit espace,
à Sant-Jean-d'Angély, j'ai pu prendre, le même jour,
4 espèces de Panorgpes.
Bittacus Hageni, Brauer. — Royan. — J'ai indiqué, dans
un précédent travail (2), les stations connues de cette
rare espèce.
Trichoptères.
Phryganea grandis, T. :— Saint-Martin-de-la-Coudre
(étuis et larves), Saint-Jean-d'Angély.
Phryganea mincr, Fab. -— Saint-Martin-de-la-Coudre,
Jonzac.
Colpotaulius incisus, Curt. — Saint-Jean-d’Angély.
Grammotaulius atomarius, F. = Saint Martin-de-la-
Coudre, Saint-Jean-d’Angély, Saintes.
Grammotaulius nilidus, Müll. — Saintes.
Glyphotælius pellucidus, Retz. —— :Saint-Martin-de-la-
Coudre {insectes parfaits, étuis et larves), Saint-Jean-
d’Angély.
(1) Peut-être cette particularité des ailes inférieures justifierait-elle une
appellation nouvelle (/a caractéristique alors serait : l'union, aux ailes infé-
rieures, des taches plérostigmale et thyridiale). Dans ce cas, cette aberration
pourrait être nommée : z2certa, ab. nov.
(2)
J. LACROIX. — Contribution à l'étude des Névroptères de France. —
Quatrième liste; variété nouvelle. In Fewrlle des Jeunes Naturalistés, 1914.
ED
Limnophilus flavicornis, F.- Saint-Martin-de-la-Coudre,
Saint-Jean-d’Angély, Saint-Martin-la-Grève.
Limnophilus marmoratus, Curt. — Saint Martin-de-la-
Coudre.
Limnophilus afinis, Curt. — Surgeres, Chervette.
Limnophilus lunatus, Curt. — Saint-Martin-de-la-Coudre.
Limnophilus rhombicus, L. — Saint-Martin-de-la-Coudre.
Anabolia nervosa, Leach. — Etuis. et larves à Saint-
Martin-de-la-Coudre.
Stenophylax permistus, M’. L’. — Saint-Martin-de-la-
Coudre.
Mesophylax adspersus, Ramb. — Saimt-Martin-de-la-
Coudre.
Sericostoma personalum, Sp. — Saint-Jean-d’Angély.
Sericostoma pedemontanum, M’. L’. — Saint-Martin-de-
la-Coudre, Saint-Jean-d’Angély.
Notidobia ciliaris, L. -— Saint-Martin-de-la-Coudre.
Gaœra pilosa, Fab. -— Bernay.
Silo nigricornis, Piet. —- Saint-Martin-de-la-Coudre.
Lepidostoma hirtum, Fab. — Saint-Jean-d’Angély.
Molanna angustata, Curt. — Un. étui avec larve à Saint-
Martin-de-la-Coudre.
Beræodes minuta, L. — Saint-Martin-de-la-Coudre.
Calamoceras Volxemi, M’. L’. — Saint-Jean-d’Angéiy.
Leptocerus aterrimus, Steph. — Orignolles.
Leptocerus cinereus, Curt. -— Jonzac.
Mystacides azurea, L. — Saint-Jean-d'Angély, Saintes.
Œcetis testacea, Curt. — Saint-Martin-de-la-Coudre,
Sant-Jean-d’Angély, Monteuyon.
Polycentropus flavomaculatus, Pict. — Saint-Jean-d’An-
gély.
21 ns
Holocentropus dubius, Steph. —— Montlieu.
Cyrnus trimaculatus, Curt. — Saint-Jean-d’Angélv.
Tinodes Wæneri, L. — Saint-Martin-de-la-Coudre, Saint-
Jean-d’Angély.
Hydropsyche saxonica, M’. L’. — Saint-Jean-d’Angély.
H ydropsyche ornatula, M’. L’. — Saintes. —_ C’est la
première fois que J'ai l’occasion de citer cette espèce
de France
Niort, octobre 1015.
J. LACROIX.
|
|
Morphologie et contenu des fubes de Malpighi
‘ de quelques CETONINÆ
Par le Dr L. Barpas
Professeur adjoint à la Faculté des Sciences de Rennes.
Les /ubes de Malpighi des CETONINÆ sont, comme chez
tous les Coléoptères, au nombre de quatre et vont déboucher
à l'extrémité antérieure de l'intestin terminal (V. Fig. 1 et 2).
L’intestin moyen est creusé de, nombreuses cryptes qui se
continuent extérieurement par de petits tubercules hémisphé-
riques papilliformes (V. Fig. 2). Ces courtes papilles glan-
dulaires hérissent toute la surface externe de l’intestin moyen
et s'arrêtent brusquement à une sorte de bourrelet annulaire (6)
qui marque l’origine de l’intestin postérieur.
C’est en arrière de ce bourrelet que viennent déboucher, en
des points équidistants, les quatre tubes de Malpighi qui sont
tout à fait caractéristiques et assez différents, comme forme, de
ceux des autres Coléoptères.
Ils sont irrégulièrement cylindriques (V. Fig. 1), monili-
formes et présentent des dilatations et des constrictions
irréculières. Souvent aussi des boursouflures plus ou moins
accentuées leur donnent une apparence variqueuse. Ils sont
étroitement appliqués contre les parois de l'intestin terminal
(V. Fig. 1 B). Leurs replis, très nombreux, se dirigent rarement
en avant.
Ils renferment un contenu granuleux et blanchâtre, leur
Gonnant une apparence laiteuse très caractéristique,
MD 0 se
L'intérieur est rempli de petites granulations sphériaues
L S
(urates de chaux et urates divers). D’autre part, on trouve
presque toujours, quand les insectes sont demeurés quelque
Fra. 1. — A. Portion de tube de Malpighi Tm de Celonia aurata. Ces tubes sont
moniliformes, à renflements ovoides ». — B. Partie du tube digestif de
Trichius et d'Oxythyrea; Im et Ip, intestins moyen et terminal; Tm,
quatre tubes de Malpighi variqueux.
temps en captivité, une accumulation notable de cristaux
d’acide urique, à l’origine de l’ampoule rectale. Dans ces
conditions, la quantité d’urates de chaux accumulée dans les
tubes de Malpighi est plus considérable et ces derniers, toujours
très dilatés, présentent des varicosités et une coloration blan-
châtre jusqu’à l’extrémité postérieure de l'intestin terminal.
Les orifices des tubes de Malpighi appartiennent à l’intestin
postérieur et sont situés entre les replis d’une valvule qui
marque les origines de ce dermier (V. Fig. 2).
Les /ubes de Malhishi des Oxythyrea, des Trichius, etc.
présentent à peu près la même disposition que ceux des Ce/omia,
— 27 —-
Ils sont au nombre de quatre et appartiennent nettement, par
leur embouchure, à l’intestin terminal.
Deux de ces tubes sont dirigés en avant et s'étendent jusqu’à
l’æsophage; les deux autres, larges, boursouflés, variqueux,
moniliformes, de couleur blanchâtre, se dirigent en arrière et
entourent étroitement l’ampoule rectale.
FIG. 2 — Embouchure des tubes de Malpighi de Cetonia floricola Werxbst. — 1p et 1m,
vues internes de l'intestin terminal et de l'intestin moyen; 0, orifices
des papilles glandulaires de l'intestin moyen; D, bourrelet valvulaire
j digité, marquant l'origine de l'intestin terminal; fm, orifices des quatre
tubes de Malpighi; ces orifices appartiennent à l'intestin postérieur 1P,
r, rephs de l'intestin terminal.
Leur contenu, granuleux, est d’un blanc laiteux. De plus,
RES ,
on trouve dans l’ampoule rectale de nombreux cristaux ou des
graviers sphériques.
Ces quatre tubes ont, intérieurement, leurs orifices terminaux
au-dessous d’une valvule irrégulière qui marque l’origine de
l'intestin terminal {V. Fig. 2, 47).
L. BORDAS.
Revision du Genre TRICHOLEPIS Blanchard
et description d’un genre voisin
Pare EN
GENRE TRICHOLEPIS
Blanchard. Cat. Coll. Ent., I, 1850, p. 155. — Purmeister. Hand. der
Ent., IV,2, 1855, p. 306. — Waterhouse. Trans. Ent. Soc. London,
1882, p. 499. — Brenske. Berl. Ent. Zeitschr., XX XVII, 1892, p. 38.
Le Genre TRICHOLEPIS créé par Blanchard est essentielle-
ment malgache; 1l est composé, à ma connaissance, de quatre
espèces dont trois sont nouvelles et décrites 1ci.
Burmeister et plus tard Sharp ont décrit sous ce nom géné-
rique deux espèces (77: pubera Bürm. = grandis Cast. et
Tr. vestita Sharp) qui en ont été séparées à juste raison par
Brenske qui a créé pour elles le Genre PSILOPHOLIS (Brenske,
Berl. Ent. Zeitschr., XXX VII, 1802, p. 38).
Gemminger et de Harold avaient également placé dans le
Genre TRICHOLEPIS (Catalogus Coleopterorum), les 7. Zactea
Gory, lepidota Klug. et Savage: Hope, espèces appartenant
aux genres Proagosternus, Leucopholis et Eulepida.
I] reste dans ce genre les espèces suivantes :
1. Tricholepis niveopilosa Blanchard. Cat. Coll. Ent, I,
1850, p. 156. — Burm. Handb. Ent. IV, 2, 1855, p. 307.
Brenske. Berl. Ent. Zeitsch., XX XVII, 1802, p. 38. —
Künckel in Grandidier, Hist. Madagascar, XXII, 2, 1893,
10, fe
Insecte noir, couvert de squamules blanches. Tête très large,
fortement ponctuée, à squamules jJaunâtres, chaperon sinvé,
rebordé, légèrement crénelé sur les bords latéraux. Prothorax
à squamules blanchatres, peu serrées, laissant voir partout la
couleur foncière, irréguhèrement disposées, mais ne formant n1
taches, n1 lignes distinctes ; bordure latérale crénelée. Elytres
plus larges que le thorax, légèrement élargies vers la partie
L4 É Le
postérieure, couvertes de squamules blanches ; les épaules
forment une tache humérale lisse et brillante, moins serrées
Fig. 1. — Antenne de Tricholepis
niveopilosa BI.
Fig. 2, — Tricholepis niveo-
pilosa BI. (Gr. nat.)
sur la suture. Pygidium triangulaire couvert de squamules
blanches. Antennes de 10 articles d’un brun foncé à massue
rufescente. Tibias antérieurs tridentés. Dessous et pattes noirs,
couverts d’une pubescence jaunâtre, plus courte et squamuleuse
sur l’abdomen, laissant une marge dénudée à chaque segment
abdominal.
Long., 46 mm.; larg. des élytres, 20/21 mm.
Madagascar : Goudot, 1804; Humblot, 1885. —— Baie d'An-
tong1l, 1898 (Coll. Muséum de Paris). — Mananjary (ma
coll.). — Nossi-Bé (Frey 22 Grandidier).
>. Tricholepis lineata n. sp.
T. Nivcopilosæ affinis. Nigra, supra sat dense albido-vestita,
infra flavo-albido-squamoso-vestita. Elytris thorace multo
Fig. 3. — Tricholepis linsala Levy, (Gr. nat.)
latioribus, dense niveo-squamosis, macula humerali et apicali
denudatis, striis elevatis, minus squamosis.
d. Long. 40 mm, lat. élytr. 20 mm. — ©. Long. 46 mm,
lat. élytr. 23-24 mm.
Madagascar.
Pix. 4.
Forceps de Trichoïepis lineata Ley.
Tète large, fortement ponctuée, chaperon sinué, rebordé, non
crénelé sur les côtés, à squamules entièrement blanches. Pro-
thorax à squamules plus fines et plus serrées que dans l’espèce
précédente, plus denses sur la ligne médiane, surtout vers la
base. Elytres très larges à squamules moins denses sur les stries
qui forment des lignes bien distinctes, les stries 2-3 se réu-
nissant à la base et formant chez certains exemplaires une tache
apicale. Cette espèce est très voisine de la précédente; elle s’en
distingue par sa forme beaucoup plus large, ses squamules plus
fines, plus serrées, disposées différemment.
3. Tricholepis albosquamosa n. 5p.
Nigra, supra dense niveo-squamosa, squamis pihformibus;
infra flavo-squamoso-villosa. Capite punctato, pilis albidis;
. ]
/ r N)
Es)
AA
PS
Fig. 6. — Forceps
de
Lricholepis albosquamosa
Ley.
:
Fig. $. — Tricholepis albos-
quamosa Ley. (Gr. nat.)
clypeo reflexo profunde emarginato. Palpis nigris, articulo
ultimo supra deplanato. Antennis 10-articulatis, nigris, clava
triphylla rufescente. Prothorace convexo, lateribus crenulatis.
Scutello, elytris pygidioque dense pilosis; tibus tridentatis,
dentibus valdis.
Long. 20-35 mm.; lat. élytr. : ©, 15-18 mm.; © 21 mm.
Vohémar {Madagascar).
Cette espèce connue de Fairmaire a été confondue par lui
avec Zricholepis niveopiloso Blanchard. Elle se distingue des
— 32 —
deux espèces précédentes par les caractères suivants : taille
plus petite, tête étroite, chaperon très échancré, presque bilobé,
plus fortement rebordé. Les squamules qui couvrent tout le
dessus de l’insecte ne laissant pas voir la ponctuation de la
tête, beaucoup plus serrées sur le thorax et couvrant uniformé-
ment les élytres, sauf une tache humérale dénudée et lisse.
Pygidium légèrement relevé à l'extrémité. Le dessous et les
pattes sont noirs, couverts d'une longue pilosité Jaunâtre, plus
courte sur l’abdomen et recouvrant la base des segments. Les
antennes sont noires sauf la massue qui est rougeàtre; palpes
maxillaires noirs, le dernier article plus court et aplati en
dessus.
4. Tricholepis Bouvieri n. sp.
Nigra-brunnea, supra sparse niveo-squamosa, squamus pili-
fornubus, infra albido-griseo-villosa. Capite punctato-rugoso,
clypeo reflexo, leviter emarginato. Palpis brunneis, articulo
ultimo elongato. Antennis brunneis, clava triphylla plus mi-
nusve rufescente. Prothorace convexo, punctato, punctis grossis
sparsis, squanus albidis ferentibus, lateribus crenulatis. Scu-
tello punctato, dense albido squamulato, squamulis pilifor-
mibus. Elytris strigosis, squamis albidis sparsis, in lineis
positis, humeris denudatis. Pygidio dense albido-squamoso,
apice leviter reflexo. Pedibus, plus minusve brunneis; ©, tibus
posticis apice fortiter dilatatis. Subtus nigra, dense albido-
lanato pilosa; © abdomine medio deplanato.
Long. 30 mm. lat. élytr. 18 mm.
Nord de Diégo-Suarez (forêt d’orangea), Dr. Pinet, 1900. —
Région de Sakarami, Maurice de Rothschild, 1006, 4 Coll.
Muséum de Paris. -- Madagascar.
Espèce bien distincte des précédentes par sa pubescence très
éparse, groupée par bandes sur les élytres. Tête étroite à cha-
peron fortement rebordé, arrondi sur les côtés; ponctuation
rugueuse, portant quelques poils dressés. Thorax noir à gros
points assez épars, à bords garnmis de longs als dressés. Squa-
mules du thorax éparses, groupées sur les élytres et formant
cinq bandes longitudinales, très éparses entre ces bandes, calus
huméral dénudé, noir brillant, élytres strigueuses. Pattes noires
ou brunes, tibias antérieurs tridentés, les postérieurs très for-
ee |
Ç
se
Fig. 8. — Forceps
de
Tricholepis Bouvieri
Ley.
Fig. 7. — Tricholepsis
Bouviri Ley (Gr. nat.)
tement dilatés et cintrés chez la Q, tarses bruns. Antennes de
10 articles à massue plus ou moins rufescente. Dessous noir à
longue pubescence blanche, laineuse sur la poitrine, squamu-
leuse et serrée sur l'abdomen, celui-ci présentant chez le G' une
dépression et une ligne dénudée sur le milieu des trois pre-
miers segments.
Je suis heureux de dédier cette belle espèce à M. le Profes-
seur Bouvier, en remerciement de l’aimable accueil que l’on
trouve toujours au Laboratoire d’'Entomologie, et des facilités
qu'il vous offre pour travailler dans les riches collections du
Muséum. e
LEPTOLEPIS nov. gen.
Corpus crassum, ovatum. Labrum emarginatum ; mandi-
bulæ crassæ ; maxillæ crassæ, dentibus robustis dupliciter
armatis; palpis sat crassis, acutis, articulis ut in gen. 7 7cho-
lepis; labium fere quadratum, antice truncatum, palpis cylin-
dricis. Antennæ 7-articulatæ, articulo tertio multo longiore,
cylhindrico, antice intus dilatato, quarto breve, intus dilatato,
clava triphylla, ovata. Prothorax latus, antice emarginatus,
anguls porrectis. Pedes valhdi, tibiis anticis tridentatis.
Leptolepis (Ærzpecta) major Fairmaire. Ann. Soc. Ent. Belg,
1003; pA361:
« Oblongo-ovata, postice vix sensim ampliata, fusco-nigra,
mitidula, elytris plus minusve castaneis, paulo nitidula, squa-
mulis setiformibus albis minutis sat dense ornata. Subtus dense
albidovillosa, villis adpressis, abdomine dense albo-setosulo;
capite brevi dense rugosulo-punctato, margine antico leviter
sinuato, angulis late rotundatis, antenmis gracilibus fuscis;
prothorace transverso, elytris parum angustiore, fere a basi
angustato, dorso fortiter parum dense punctato, lateribus
rugoso, margine externo dense sat subtiliter crentlato, angulis
anticis fortiter productis; scutello nigro polito, basi utrinque
fulvo-pemallato ; elytris grosse sat dense punctatis, sutura
elevata nigricante, utrinque lineis 4 vix elevatis, humeris nigris,
convexis, glabris ; pygidio dense albo-setoso ; pedibus sat
validis, fuscis, albopilosis, tibus anticis fortiter bidentatis,
dente 3° obsoleto, tarsis elongatis, unguibus intus dente valido
armatis. »
Remarquable par sa taille, ses antennes de 7 articles à
3° article très long, de la taille des trois articles correspon-
dants réunis, du genre 7'richolepis. Massue un peu roussâtre.
Au.
Tout le dessus à grosse ponctuation, portant de fines écailles
blanches, très peu serrées. Tête, thorax et écusson noirs, celui-ci
garni sur les côtés d’une pilosité blanchatre, serrée, glabre au
milieu. Elytres d’un rouge brun foncé, sauf la suture qui est
noire. Poitrine couverte de longs poils blanc Jjaunûtre.
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RTE F'g. 11. — Forceps
Fig. 9. — Antenne de Leplolepis de
major Fairm. ‘ DURS APR Nr Leplolepis major
Fairm.
Fig. 10. — Leptolepis major
Fairm. (Gr. nat.)
Abdomen noir, ponctué, à squamules blanches allongées, pré-
sentant dans son milieu une dépression longitudinale, glabre.
Fairmaire, qui avait reçu deux exemplaires de cette belle
espèce, n'avait pas remarqué que les antennes n'avaient que
7 articles et l’avait placée dans le genre £wpecta.
Diégo-Suarez, 2 ex. 4# Coll. Fairmaire (Muséum de Paris).
— Vohémar, très nombreux exemplaires Cet Q (ma coll). —
Madagascar.
|
re)
|
ENTOMOLOGIE ÉCONOMIQUE
La Station entomologique de la Faculté des Sciences de Rennes
en 1916
PAT CULTEL,
Professeur à la Faculté des Sciences de Rennes.
e
RAPPORT du Directeur de la Station entomologique de la
Faculté des Sciences de Rénnes, au Doven de ladite Faculté
pour l’année 1016.
MONSIEUR LE DOYEN,
J'ai l'honneur de vous adresser le compte rendu des travaux
de la Station entomologique de l’Université de Rennes pendant
l’année 1016.
I. —— Services rendus.
Jamais, depuis sa création, la Station entomologique n'avait
rendu autant de services qu’en l’année 1916. On en Jjugera
par les chiffres suivants
Nombre de demandes de renseignements rèçues : 3697.
Nombre de renseignements fournis gratuitement. NOYAL
S : 5
a
25
(e}
Nombhretdinsectes étermINÉS 2.7 re
Les quatre mille huit cent vingt-sept renseignements que
nous avons fournis se divisent en trois catégories très dis-
tinctes. Les uns concernent les parasites des végétaux, les
autres ceux des troupes en campagne, un petit nombre, enfin
(256), se rapportent à des déterminations d’insectes de collec-
tions,
A. — Parasites des végétaux
Notre attention a été attirée sur une Cochenille qui s'attaque
au. Caféier à La Réunion (Coccus viridis ou Lecanium viride).
C’est un ravageur très important, répandu dans la plupart
des régions tropicales. Ses dégats peuvent avoir de graves
conséquences et aller jusqu’à la destruction des plantations
comme le fait s’est produit dans l’Inde.
Des renseignements nous ayant été demandés à ce sujet,
voici les conseils que nous avons donnés
1° Introduction d’un champignon parasite, ennemi naturel
de l’insecte, champignon qui paraît ne pas exister à la Réunion.
$ I
On ne peut préjuger du résultat de l’expérience, mais la
méthode est peu coûteuse et doit être essayée.
2° Convaincus que les traitements par l'emploi des insecti-
cides ont leurs résultats soumis à de nombreux facteurs parmi
lesquels la résistance de la plante aux produits nocifs employés
et la nature du milieu (climat, humidité, etc.) sont surtout à
envisager, nous avons pensé que les essais dans ce sens seraient
faits avantageusement dans le milieu même par les intéressés
eux-mêmes. C’est pourquoi nous avons réuni dans une
Notice (1) les Notions pratiques sur quelques méthodes de
destruction des cochenilles en général. Cette Notice, mise à la
(x) Cette Notice, due à M. Pouillaude, préparateur de la Station entomo-
logique, est insérée 27 ex/enso dans le Bulletin de la Société scientifique
et médicale de l'Ouest de 1916,
— 38 —
disposition des planteurs, permettra d’engager des essais dans
les meilleures conditions.
La Chambre d'Agriculture de la Réunion nous a aidés
pécuniairement dans cette circonstance, ce qui nous a été très
précieux étant donnée la faiblesse des moyens dont nous dis-
posons et les lourdes charges entrainées par les services que
nous avons rendus cette année aux troupes du front.
La presse quotidienne pourrait souvent, s1 elle comprenait
mieux son rôle, rendre d’immenses services à l’agriculture.
C’est ainsi qu’un spirituel entrefilet de M. Louis Forest,
paru dans le Matin du 7 septembre 1916, nous a valu de rece-
voir, en l’espace de dix jours, quatre cents lettres relatives à
la Chenille du Chou et à la Limace. Nous sommes malheureu-
sement bien mal armés contre ces redoutables ennemis de nos
plantations; cette circonstance nous a néanmoins permis de
diffuser un peu plus que nous n’aurions pu le faire les procédés
de destruction de ces animaux qui peuvent être recommandés
avec le plus de chance d’obtenir quelques résultats.
B. -— Parasites de l'Homme.
Mais les plus grands services rendus par notre Station
pendant l’année 1916 sont ceux qui ont trait aux animaux qui
incommodent les soldats forcés de vivre dans des conditions
hygiéniques entièrement défectueuses.
On se souvient que l’année dernière (Voir notre Rapport
pour l’année 1915) notre préparateur, M. POUILLAUDE, a rédigé
une plaquette de 8 pages intitulée : Animaux nuisibles aux
Soldats en campagne, insérée 22 ex/enso dans le Bulletin de
la Société scientifique et médicale de l'Ouest.
Un peu plus de 400 de ces plaquettes ont été envoyées en
1915 aux soldats du front. En outre, nous avions fait parvenir
aux intéressés 333 sachets de fleur de soufre destinés à faci-
liter la lutte contre le Pediculus vestimenti,
Cette année les services que nous avons pu rendre sont autre-
ment importants.
Sur notre demande, M. Louis Forest a bien voulu, ce dont
nous le remercions très sincèrement, attirer l'attention des
lecteurs du Matin (Echo du 3 novembre 1916) sur notre pla-
quette. La conséquence fut qu’en douze jours nous reçûmes
du front près de 1.400 lettres.
En outre, le Bzlletin des Armées, comprenant l'intérêt que
présentent notre propagande et les envois que nous faisons
aux soldats, insérait notre Notice 7 extenso (Numéros des 15
et 22 novembre 1916), et cette insertion nous valait plus de
1.000 lettres du 16 novembre au 31 décembre 1916.
Nous pouvons résumer ainsi les importants services rendus
aux soldats du front par notre Station en 1916 :
Sur les 8697 lettres ou demandes de renseignements reçues
en 1916, 2529 sont relatives uniquement aux parasites et aux
animaux nuisibles aux soldats du front. Nous avons répondu
à ces demandes par l’envoi gratuit de sept mille six cent
soixante-quatre Notices relatives aux poux et autres animaux
nuisibles aux soldats.
Nous avons en outre adressé sur le front cinq mille trois cent
vingt-neuf doses de soufre destinées à la lutte contre le Pei-
culus vestimenti (Pou de corps).
Ceux qui connaissent la modicité de nos ressources auront
peine à comprendre comment nous avons pu subvenir aux
lourdes dépenses entraînées par l'extension inattendue de
notre nouveau service. Nous avons demandé un crédit spécial
au Ministère de la Guerre, mais notre demande n’a pas été
prise en considération. Il] nous a fallu, pour ne pas priver de
nos services plusieurs milliers de braves gens, entamer les
crédits du Laboratoire de Zoologie, ce que nous avons fait
avec empressement.
Mais les crédits, quels qu'ils soient, n’auraient pas suff
sans le dévouement inaltérable de M. Pouillaude et aussi de
— 40 —
M" Pouillaude, qui ont dû faire face pendant quatre mois à
un travail formidable. On s’en rendra compte quand on saura
que, perdant toute la durée du mois de novembre, la moyenne
quotidienne des lettres reçues a été de soixante-dix. Au moment
le plus critique nous avons enregistré jusqu’à six cent cin-
quante lettres en deux Jours !!
Il faut ajouter que beaucoup de lettres émanaient de gradés
(officiers, sous-officiers et caporaux) qui demandaient des
sachets non seulement pour eux personnellement, mais encore
pour leurs unités, ce qu: augmentait singulièrement le nombre
de nos envois.
Nous avons été largement récompensés de la peine que nous
avons prise par le très grand nombre de lettres de remercie-
ments {168) qui nous sont parvenues et dont on trouvera le
résumé parmi les documents annexés à ce Rapport.
C. — Service phytopal!hologique.
M. Pouillaude a été, comme les années précédentes, désigné
comme [Inspecteur de ce service.
Focus.
Nos locaux, toujours occupés par le Service pharmaceutique
de l'Hôpital complémentaire n° 41, n’ont subi aucun chan-
gement.
III. -_ Collections.
Rien n’est changé dans l’état de nos collections.
D
IV. -— Notre péricdique « Insecta ».
Une partie seulement des fascicules de l’année 1916 a été
publiée. Le reste ést en préparation,
— 41 —
Le Synopsis illustré des Myrméléonides d'Europe el des
Contrées limitrophes, par M. Longin Navas, est terminé.
Avec les Cétonides malgaches, M. Pouillaude commence une
étude d’ensemble sur un groupe de Coléoptères. Ce travail,
accompagné de nombreuses figures, apporte une précieuse et
importante contribution à l’étude de la Faune.entomologique
des colonies françaises, encore si peu connue.
M. O. Pasquet, utilisant les collections de M. René Oberthür
et celles de la Station entomologique (collection Hervé) nous
a donné une étude très documentée sur les Coléoptères du
Genre Necrophorus d'Europe et du Caucase.
Les établissements scientifiques qui échangent leurs publi-
cations contre /#secta sont de plus en plus nombreux. Parmi
les plus récentes inscriptions nous pouvons citer : la Station
royale d'Entomologie agricole de Florence dirigée par M. le
professeur Berlese, l’Institut international d'Agriculture de
Rome, la Société entomologique américaine de Philadelphie,
etc NÉE:
V. __ Faune entomologique armoricaine.
En 1Q16, comme pendant les deux années précédentes,
2) l
l'impression de la Faune .entomologique armoricaine (Genera
des Coléoptères de France par C. Houlbert, — Rhopalocères
P ,
par MM. Charles Oberthür et C. Houlbert) a été continuée;
mais les fascicules ne seront envoyés aux membres de la
Société scientifique et médicale de l’Ouest qu’au retour de la
paix.
VI. — Personnel.
Le personnel de la Station entomolocique n’a subi aucun
changement en 1916.
Tel est le bilan de nos travaux en 1916. Il montre que la
guerre, loin de nous procurer des loisirs, nous a au contraire
— 42 —
surmenés pendant une bonne partie de l’année; mais nous
sommes heureux d’avoir pu apporter notre concours à l’œuvre
commune en améliorant le sort de beaucoup de nos braves
combattants. |
Veuillez agréer, etc.
FrCGUITEL
VIT. -_ Documents annexes.
Nombre de demandes de renseignements reçues en 1916 : 3.697.
Nombre; de ;renseisnements (fOUrmis 2 Re 4.571
Nombremd Insectes déterminés NP RENE 256
TOTAL VE Arf STARTER 4.827
I. —— Répartition des demandes par départements,
Colonies et Pays étrangers :
+ DÉPARTEMENTS.
PAU ARR OS EEE MES 6 Côtes-du-Norde SUR ER 5
AMSTE * ahe ln UMR M eat LE 3 Creuse ie AIR RS 7
AIEÉROY AREAS Enr EE 2 DEUX SeMTES LE RARES 3
FUME ES RSR UT Le en te a 6 Dordogne see 7
Alpes-Maritimes Pi ets (9 DQUDS RSA PAIN ÉEREER Ô
ArdECRe rt RES RE ue I DIFGMET LME NS PRESS 8
AMÉSE ASS: NS RM tn 3 Eure: sf LR ONRERE 16
AUDE: Ve PREMIERE RCA 39 Éure-Ct-l'OIEI ER Re 9
UE NE à Lee ve PS M ce ten 7 FINISTÉTE Eee TER 20
AIVOVTRON AIN ARMES ELISA I Gard RE TEEN ARRET 12
Basses-Pyreénées Tir ne 9 Gers es RAS TNEAR ERA 2
Bouches-du-Rhône, "7 7 Gironde. Serre 27
Calvados Crete en ere 20 Hautes Ales, LR tee 3
CANTAL STE RE Re 5 Haute Garonne terre 9
Charente Free 2 Haute-Boire tie tr On 2
Gharente-Inféricure #17 12 Haute-Marne, CS S
CREER Re RE DEL 11 Hautes-Pyrénées | 7684047200 4
Constantine Ce, nr 3 Haut-Rhin eee 2
COFTÈZE Me AE ReS ne fus 5 Haute-Saône RP REURE 11
COrSC REINE EN ere fl Haute-Savoie Ace 1
Côte-d'Or RTE Sete 15 Hadte-Vienne tr Varenne
— 43 —
LE ARE TRE 6 DIFANET EL Re enr Le ()
he NVildiner ni 50 LL DENT ER AE EE SEP EE DR TER 6
DRE LM METRE, 2! 3 Pas-de Calais TR ne
Indre taire. a: ton PUV-de-DOomert Lee 10
STE CR MEET D 14 Pyrénécs-Oriéntales .........… S
AR ra eee came tone eue 3 ROME Eee A een A 21
LEO SN PRE EER 5 SADRE-CÉ-LOITE 2 6. cree Ï5
OO RTE RE PC RER ee 10 AO ONE de nee e een 10
CIC NOMENPM ARE LR CRE 17 DANONE nn Rene 2
Poire Cheese ice. 15 SOIENT CRE PUMA 201
Poire Inférieurén.:|:..2... 37 DOME CT IMATNER ER eme ee 29
LORIE RER RAP EVE AR 1 Seine eROISE NEA RENE 90
EuteétrGaronne 2x1 5 Séine-InFÉTIeUTE 0.2... 2
Mhune et loire ARR UT 14 SORTE Len das De qu 9
MIT CRE RAD EN ENT Ie a Les à RE ER AR A RE DE Ê GRR 3
MESSE EMRENNPRERAAAR RER 22 Tarn-et-Garonne 714.228 4
MAVBRNE ee tuerie Le L2 NES PUS PER ORNE SE CRE 2
Meurthe-et-Moselle .........… 30 Vaucluse: sen es cer 4
NES CARRE PER Re 7 Nendée PRE reenuiel à 2
NPOEDIRAN ee LMM EL 0. n 6 NGC AA MAR, rte El 12
TENTE ARS EEE RE en 7 MODES dans A Re À 2
NOR A Re aie 6 MOMIE Re tte nt 19
(OHSENRARERRNE OT ERP ARE 12 RATE SR A ER A TER EU 2
COLONIES ET PAYS ÉTRANGERS.
RTS URI Sen ALT I Nada as Cara. se Ex t
Molombie AS LUEE ns are I Mare it ne ea tes 2
CSS ANR PEER I RÉGIONS 2. PAR: 2
PHadeloupes tu". et I DUO ee ee MR Enr 2
AGO LC NRA ET RER EE Eee 2 ROIS MMS RER 2 4
SECTEURS UPOSTADNN DE SMARMÉES. 7e. se 2.541
=
IT. — Nombre de renseignements par mois de l’année 1916 :
J'EN TTES TRAME RER TEE 57 AOÛ Ron mt Hier à: 284
LÉNECEIONE Qu ne AE ON PET RARE 30 SODICLDTE MN Met ie 1.009
IAA MAR AVE PO POROPEPE 30 Octobre PAPER 184
PSE RE REUR GRACE 26 NOYEMDrE NAME mA ES 2.416
LEUR RE ER APR Nr 64 DÉCÉMDTEN RE AMEN: 302
HE TTOT Tor CRRE RES NES RE ne 61 IIGIRITS PERLES PENSER 18
DOME PA RECENT Re Var 21
Forte 14571
no
+
IIT. —— Groupes d'animaux nuisibles et de parasites
ayant provoqué au moins dix demandes (1) :
AOUTATS RCE RARES ® Vers fil de fer (Elatérides). 10
ATtISCS AIVÉESES EAP 17 Escargots et Limaces......… 214
ABTOUS MEET IOTISN- PE NERE 18 ROUES PART NRA 74
AralenéesMAIMErSES 0. nL 25 (AUBRPES sn TEA NE PER 22
lattes” RIRE ARR 60 Mouches lire 171
Campagnols et Mulots...……. 12 Moustiques 07 2 ARR 148
Carpocapsa pomonclla 10 Puceron dlanieeret Aer 48
GharancOons EN rene 10 PUCETONS der". Re 56
Cheimatobia brumata 13 PUCES Er TR ANSE RARES 106
Chenilles diverses mr 178 PUNALSES DER enr a ER 130
Chemilles duneHOourr 177 154 Rats etiSOUTis ARR Gi
Cloportesip enr ere 12 T'aupes Le MMS PETER 16
Cochenmilles diverses .......… 10 Teignes des lainages......….… 35
COCNYIS Re MANS 2 Vers blancs (Hanneton).... 19
Gone MERE nee 00 METS IEEE RNA 19
RERNFERCIEMENTS Men certe 168.
IV. — Résultats obtenus par l’emploi du traitement
que nous conseillons contre le Pediculus vestimenti.
La correspondance de notre Station montre qu'après 29 mois
de guerre la question des Poux préoccupe toujours autant les
soldats soucieux de leur repos et de leur propreté.
IT serait oiseux d’entreprendre une discussion au sujet des
nombreux produits et procédés préconisés pour soulager les
soldats à ce point de vue. Aucun, à notre connaissance, ne
satisfait entièrement aux desiderata de la plupart des inté-
ressés
« Un produit commun, non dangereux, que l’on puisse
appliquer sans nettoyages compliqués préalables, qui ait les
propriétés d’exterminer à la fois les Poux et leurs œufs et de
constituer une protection efficace indéfinie contre leur retour. »
(1) Dans ces chiffres ne sont pas compris les poux et parasites des soldats
dont il est question d'autre part.
Les expériences 24 vitro peuvent difficilement renseigner
d’une manière exacte sur l’efficacité d’un produit répulsif; la
valeur pratique d’une méthode insecticide n’est réellement
certainè qu'après son application dans le milieu normal par
les intéressés eux-mêmes. Aussi notre Station a-t-elle demandé,
dès le début, à des soldats de divers secteurs, d’expérimenter
la méthode que nous préconisons et ce n’est qu'après des
réponses constatant des résultats effectifs qu'ont été mis gra-
tuitement en distribution les instructions et les sachets de fleur
de soufre.
On ne saurait trop répéter qu'il s’agit d’une uélhode de
traitement et non pas seulement de l’emploi d’un produit.
En effet, quelques personnes négligeant nos notices s’y sont
trompées. Les nettoyages préalables, l’utilisation de la chaleur
sont nécessaires; nous avons insisté auprès des intéressés pour
_ qu'ils effectuent exactement toutes les opérations telles qu’elles
sont décrites dans notre Notice, soulignant même souvent au
crayon de couleur le paragraphe relatif au procédé.
L'emploi du soufre sublimé ne constitue qu’une partie du
traitement et son usage seul, au hasard, donne les résultats
très aléatoires des mesures incomplètes. Enfin, 1l est à remar-
quer que la méthode indiquée est purement individuelle. Un
certain nombre de mesures pour lesquelles nous n'avons pas
a intervenir, telles que les nettoyages obligatoires pour les
individus négligents et l’entretien de la propreté du matériel
de couchage augmenteraient de beaucoup l'efficacité de notre
méthode.
On sait qu’en Entomologie appliquée il n’est guère de
traitement insecticide qui ne comporte des inégalités dans
les résultats obtenus. Beaucoup de facteurs naturels nous
échappent qui introduisent des aléas. Les meilleurs remèdes
ne peuvent guérir certains malades ; de même on ne peut
affirmer que dans tous les cas notre méthode de lutte contre
les Poux donnera toujours un résultat absolument parfait. On
es 40 a
doit tependant se montrer satisfait si le résultat est généra-
lement bon et c’est 1c1 le cas.
De nombreux remerciements, de nombreuses lettres deman-
dant des Notices et des sachets sur la recommandation de
camarades débarrassés de leurs Poux, nous sont un précieux
encouragement.
Nous avons réuni 1c1 des extraits de quelques-unes de ces
lettres choisies parmi les plus probantes. Elles nous ont été
adressées spontanément par des soldats, presque tous du front.
Certains pourront nous reprocher de procéder ici comme les
marchands d’orviétan dont les réclames s’étalent à la qua-
trième page des Journaux; mais notre réponse sera facile.
Tous nos services étant entièrement gratuits et notre intérêt
personnel n'étant en cause à aucun titre nous ne poursuivons
ici qu'un seul et unique but, celui de montrer l'efficacité des
conseils que nous sommes constamment prêts à donner gra/ui-
lement à tous ceux qui nous les demandent.
1. — J'ai fait usage de suite, d’après-vos procédés, du soufre et J'ai
été de suite débarrassé de cette vermine. — G. R.
2. — ...Depuis que j'en fais usage, après m'être nettoyé convena-
blement, je me trouve complètement débarrassé de ces maudits poux.
Je l'ai partagé avec un de mes camarades qui couche dans le même
abri que moi, et depuis il s’en trouve débarrassé aussi. — M. H.
3. — Merci pour l’aimable envoi... il m’a déjà servi et préservé de
la visite des puces dont j'étais infesté, elles ont disparu comme par
enchantement. — A. B.
4. — Je tiens à vous remercier et à vous dire que je trouve votre
produit excellent, car je viens de constater son efficacité. -— D.
5. — Après essai, en suivant dans la mesure du possible vos instruc-
tions, j'ai l'honneur de déclarer vos produits tout à fait efficaces et
de grande utilité. — H.S.
6. — ...J'ai suivi à peu près votre formule et suis actuellement très
satisfait de votre procédé ainsi que deux ou trois de mes camarades.
— C. B.
7. — Ils ont été foudroyants, J'ai un homme qui les comptait par
mille et dès le lendemain... il n'en avait plus. — M.
8. — À l'occasion du nouvel an, je viens vous prier d'agréer les
meilleurs souhaits d’un poilu du front qui se souvient des services
rendus 160 C:
9. — Je vous prie de m'envoyer, comme l'an passé, des paquets de
sachets de soufre sublimé pour débarrasser mes hommes des poux qui
les font souffrir. — X., sous-lieutenant.
10. — Nous avons reçu dernièrement en première ligne... Nous
vous remercions de nous avoir procuré par là.un bien-être non seule-
ment physique mais moral, nous permettant de goûter désormais la
joie d'un bienfaisant sommeil, — J. et B.
11. — .. Depuis que j'ai utilisé votre poudre je ne ressens plus de
poux sur ma personne, aussi pour arriver à ces résultats, j'ai bien
Suivi vos. conseils... —"]. J:
12. — Votre produit et votre procédé de destruction sont en même
temps que pratiques d'une efficacité absolue. — B.
13. — J'ai fait l'usage que vous m'avez conseillé et deux jours après
je suis allé prendre les tranchées avec mes collègues. Nous y sommes
restés environ trois semaines. Presque tous ont attrapé des poux et
moi j'en suis revenu sans aucune vermine. — k.
14. — ...Nous avons été obligés de coucher n'importe où et surtout
dans des abris boches où grouillait la vermine ; grâce à votre produit,
nous avons pu nous en parer. — R.
15. — Je ne puis suffire à toutes les demandes de mes camarades
des crapouillots. Ceux-ci sont enchantés d'avoir quelques moyens de
combattre les totos. — T.
16. — Je m'en suis servi aussitôt, j'ai suivi les conseils de la notice
et je me trouve bien à présent. — P.S5.
17. -— Je vous serais reconnaissant de m'envoyer des sachets... leur
efficacité est en effet tout à fait constatée par un autre de mes amis.
— C. G.
18. — L'effet est radical... J'en ai donné à mes camarades de la
compagnie et ils en ont été très contents. — KR. C.
19. — J'ai distribué à mes camarades les sachets que vous m'aviez
adressés au mois de novembre ct nous en avons eu un excellent
résultat... Nous tenons à vous en remercier. — P. T.
20. — Tant que j'ai porté votre petit sachet les poux ne. venaient
pas me visiter. — H. P.
21. — J'ai déjà usé un peu de cctte poudre qui, sans détruire com-
plètement, chasse néanmoins cette vermine gt vous me rendriez grand
service si vous pouviez m'en.adresser de nouveau. — E. B.
EAN
22. — J'ai consulté votre notice avant de rien faire et ayant suivi
les prescriptions J'ai réussi puisque depuis huit jours je ne sens plus
HER
23. — Les poilus qui les ont reçus sont émerveillés des résultats
obtenus; ils me prient de vous exprimer leur vive reconnaissance.
—\P.; P.
24. — Veuillez m'envoyer une vingtaine de sachets comme vous
m'avez envoyé l'hiver dernier. Ma section a été très contente et vous
en remercie MALTE
25. — Aujourd'hui que nous avons constaté le bienfaisant effet de
vos sachets... Nous nous sommes trouvés dans une tranchée infestée
par ces insectes. Seuls les hommes qui portaient le sachet pendu sur
la peau n'ont pas été atteints. — H. D.
26. — Ayant moi-même expérimenté votre excellent produit, je me
permets de vous demander une petite provision. — KR. L.
27. — J'ai beaucoup à vous remercier de la part de mes camarades.
Nous avons pu en apprécier les avantages malgré la défectuosité du
couchage et le manque absolu d'hygiène. — C.
28. — ...Les chaleureux remerciements de ses fils au front de la
Somme, auxquels ces instructions pratiques rendent un précieux et
efficace service. — C.
29. — J'ai suivi strictement vos instructions et suis actuellement
débarrassé de ces sales insectes. — ÆE. G.
30. — Sachets de fleur de soufre dont mes camarades et moi avons
pu apprécier les merveilleux résultats. — G.
31. — J'ai un camarade qui en a fait venir de chez vous et qui s’en
trouve bien. — D.
32. — Connaissant par un camarade les bienfaisants effets de votre
soufre sublimé. — J. B.
33. — Je vous écris sur la recommandation d’un camarade... très
satisfait du ‘résultat obtenu. — E. C.
34. — J'ai déjà un camarade qui a pu juger de l'excellence de votre
méthode. — Z.
35. — Plusieurs de mes camarades en sont enchantés et m'ont
recommandé ce produit comme très efficace. — E. B.
36. — Beaucoup de camarades ont déjà faït l'essai et sont cnchantés
de ses résultats. — RK. S.
37. — Ayant appris par l'intermédiaire d'un de mes camarades les
bons résultats obtenus par vos petits sachets de poudre soufrée pour
la destruction des poux. — J. B.
3$. — ...Un camarade qui m'a donné votre adresse, car il se trouve
très bien. Depuis qu'il porte ce sachet, il ne sent plus le moindre
toto. — KR. C.
39. — Vous en avez envoyé à un de'mes camarades qui en est très
content. — C. S.
40. — Nous avons avec nous un camarade qui en a reçu un de
vous et qui en est très content. — E. P.
4. — Je vous prie de m'envoyer un de vos sachets... car jai eu
des camarades qui en sont satisfaits. — A. L.
42. — J'ai appris que les sachets de poudre que vous envoyez pro-
duisent de très bons résultats contre nos parasites. — C.
Æ
— DO —
Les Cétonides Malgaches
Par I. POuILtAUDE
(Suite).
25. Celidota Decorsei Fairm. (PI. IV, f. 18: PI. II, f. 14).
Celidota Decorsii Fairmaire, Notes Leyd. Mus. XXIII, 1901,
p. 68. Plateau de l'Androy (Decorse).
T ype au Museum de Paris.
Hab. : Madagascar; Plateau de l’Androy [Région d'Ambo-
vombe |.
Longueur OA T2 Ann 27 PEN EEE NAN TES
Corps un peu rétréci en arrière. Brillante, verte avec des
parties testacées, notamment les bords du pronotum et trois
- rangées transversales de taches sur les élytres. Ponctuation des
élytres nettement formée d’éléments en fer à cheval.
Clypeus à carènes latérales tranchantes, parallèles ; bord
antérieur relevé un peu sinué. Tête entièrement ponctuée, vert
brillant, un peu broñzée.
Pronotum à rebord latéral n’atteignant pas les angles anté-
rieurs. Surface éparsément ponctuée, vert brillant avec une
bordure latérale testacée. Ecusson vert, ponctué sur les côtés.
Epimères mésothoraciques verts.
Elytres rétrécis en arrière à partir des épaules. Ponctuation
nettement composée d’éléments en fer à cheval, disposés en
séries longitudinales bien distinctes sur le disque. Couleur
verte, avec des taches jaune testacé non ponctuées : une tache
dans l’angle huméral, une série transversale irrégulière à hau-
teur de la pointe de l’écusson, une autre série transversale très
irrégulière en arrière du milieu, une troisième série formée par
une tache dans l’angle apical et une autre dans l’angle sutural.
Pygidium vert brillant à grande ponctuation allongée en stries
courbes.
—s GI —
Dessous vert brillant parfois à reflets bronzés. Saillie méso-
stérnale courte et large. Porls d’un roussatre pâle. Pattes de la
couleur du dessous; tarses verts.
Différences sexuelles : Le male présente une dépression ven-
trale longitudinale; ses tibias antérieurs sont inermes.
26... Celidota Stephensi G.et P. (PL IV, f.26; PI. III, f: 7, 21).
Cetonie Stephens Gory ct Percheron, Mon. des Cét., 18535,
p. 218, pl. 40, f. 5. Madagascar.
Celidota Stephensii Burmeister, Handb. d. Entom. III, 1842,
p. 978. Madagascar.
S'éelidota Stephensi Fairmaire, Mém: Soc. Zool.. Fr., 1899,
p. 19. Tananarive à Majunga.
Type : Musée de l’Université d'Oxford {Coll. Hope).
Hab. : Madagascar; forêts d’Antsihanaka (L. Humblot);
Betsileo (Cowan); Fianarantsoa (Shaw); Montagne d’Ambre;
Fort-Dauphin; Antankara [Isckitra à Diego Suarez], Antsi-
hanaka, Tamatave et forêts d’Alahakato (E. et B. Perrot);
Ambohibeloma (R. P. Camboué); Tananarive, Maroantsetra
(C. Lamberton); Antsirabe (Perrier de la Bathie); Plateau de
l’Androy [Région d’Ambovombel] (1).
Longueur : 10, 5 à 18 mm. Largeur : 6,5 à 11,5 mm.
Arrondie, rétrécie en arrière; brillante: verte avec ou sans
reflets bronzés, ou bien brunâtre à reflets verts; bord du pro-
notum et de nombreuses taches sur les élytres testacés.
Clypeus rectangulaire; carènes latérales tranchantes, paral-
lèles: bord antérieur releve. Dessus de la tête brillant, fine-
ment ponctué, vert parfois avec un reflet bronzé ou une teinte
roussâtre. Antennes d’un brun plus ou moins foncé.
Pronotum à côtés rebordés dans toute leur étendue. Surface
brillante, d’un vert à reflets bronzés passant parfois au rous-
sâtre; côtés bordés de jaune testacé; cette bordure claire
manque exceptionnellement; ponctuation extrémement fine et
éparse sur le disque, un peu plus nette sur les côtés. Ecusson
(1) Ces deux dernières localités d’après la collection Dr Ch. Martin.
_
un peu moins ponctué que le pronotum, vert avec, assez souvent,
une bordure jaune plus ou moins étendue Epimères verts et
jaunes.
Élytres rétrécis en arrière d'une manière variable selon les
individus. Leur surface légèrement bosselée ; les parties en
rehef sont peu ou pas ponctuées et constituent des taches jau-
nâtres sur le fond vert ; le nombre de ces taches varie; il dépasse
souvent trente sur chaque élytre; les taches ont une disposition
en séries longitudinales assez distincte en général. La couleur
du fond ordinairement verte peut passer à une teinte brunâtre
en conservant un reflet bronzé; la ponctuation, hors des taches
jaunes, est fine et sans disposition régulière. Pygidium stricié,
vert à taches Jaunatres latérales.
Dessous vert passant assez souvent au brun avec des parties
d’un testacé clair. Saillie normale du genre Celidota. Poils
roux. Pattes de même couleur que le dessous, tarses vert foncé.
Différences sexuelles : L’abdomen du mâle présente une
dépression longitudinale. Les tibias antérieurs, inermes chez le
mâle, portent une dent au bord externe chez la femelle.
Cette espèce est très variable; les variations portent sur les
dimensions, sur la couleur générale, sur le nombre, la forme et
l'étendue des taches en relief. Comme ses facteurs varient indé-
pendamment les uns des autres, il en résulte des différences
individuelles assez considérables; les grandes séries ont une
apparence disparate.
27. Celidota parvula Jans. (PI IV, f. 20).
Celidota parvula janson, Cist. Entom. IE, 1882, p. 606.
Madagascar.
Elaphoides Sikoræ Schoch, Mittheil. des schweiz. entom.
Gesellsch., 189%, p. 219. Tananarive.
Type dans la Coliection Janson.
Hab. : Madagascar; Tananarive.
Longueur : 8 mm. Largeur : 5 mm.
Petite, rétrécie en arrière; brillante; brun Jaunâtre avec des
taches triangulaires noir verdâtre bronzé sur le pronotum et
l’écusson ; les élytres bruns à taches claires. Tête et pronotum
portant des poils.
Clypeus à carènes latérales tranchantes, nettement diver-
gentes en avant; angles antérieurs très arrondis; bord antérieur
relevé. Dessus de la tête d’un noir verdatre bronzé; clypeus
Jaunâtre avec les bords et deux petites taches arrondies près
du bord antérieur, noirs. Ponctuation assez clairsemée sur le
. clypeus, plus dense sur le front et le vertex où elle porte des
poils blanchâtres.
Pronotum avec un très fin rebord latéral indiqué jusqu’à
l’angle antérieur; ses côtés plus fortement courbés vers le
milieu. Couleur jaunâtre pâle avec deux grandes taches noir
verdâtre brouzé, vaguement triangulaires, séparées par une
bande médiane jaune. Ponctuation assez forte sur les côtés se
réduisant peu à peu vers la ligne médiane qui est imponctuée.
Des poils blanchâtres se trouvent dans les régions postérieures
latérales. Ecusson jaune testacé avec un triangle noir verdâtre,
contigu à son bord antérieur et ayant le sommet dirigé en
arrière. Epimères testacés, parfois partiellement noirâtres.
Elytres rétrécis en arrière; brun Jaunâtre avec des taches
plus claires, testacées ; ces taches claires à contours irréguliers
et mal définis sont un peu en relief, en sorte que la surface de
l’élytre présente un aspect irrégulier où l’on reconnait parfois
l’indication d’une ou deux côtes interrompues peu nettes. Dans
les parties plus foncées on observe une ponctuation assez forte
à éléments en fer à cheval; les taches claires sont imponctuées.
Pygidium jaune testacé. Dessous Jaunâtre avec des régions
de teinte plus foncée. Pilosité abondante blanchâtre. Saillie
mésosternale courte, large, arrondie en avant. Pattes Jaunûtres
à articulations noirâtres; tarses noirs.
Différences sexuelles : La dépression ventrale du mâle est
faible, et bien distincte seulement à la base de l’abdomen; les
tibias antérieurs sont inermes dans ce sexe, unidentés au bord
externe chez la femelle.
Janson paraît avoir décrit un exemplaire un peu plus vert :
les taches du pronotum sont indiquées par lui comme vert
: — 54 —
foncé (dark green); le fond des élytres est brun verdâtre
(greenish-brown). Ces différences sont de l’ordre de celles
observées chez C. Stephensi.
La description que Schoch donne de l’EZaphoides Sikorai
s'applique à Celidota parvula. La description d’Æ. Sikora
Schoch date de 1894, et cependant Schoch ne cite ni le genre
ni l'espèce en 1806 dans son Catalogus systematicus Celoni-
darumm.
3° SECTION. — PANTOLIENS
Dans cette section se trouvent groupés plusieurs genres
formant une série dont les termes successifs montrent une res-
semblance notoire. Ce sont : Æemilia, T'etraodorrhina, Diirhina,
Pantolia, Moriaphila, Parachilia. Le genre Æeterosoma paraît
avoir aussi nettement sa place ici. Les ÆZuchalia et Pareuchilia
forment le passage à la section suivante des Arochiliens, avec
laquelle ils ont beaucoup de ressemblance. — Les Cyriodera
avec leur dimorphisme sexuel accentué ne se rattachent
directement à aucun autre genre. Les /schnctarsia ne paraissent
pas avoir d’affinités directes avec Îes Parachilia, mais ils en sont
moins éloignés que des S/enotarsia et des Coplomia auxquelles
les auteurs les rattachaient. Le genre Bzzcoftis est aberrant. Le
genre Micreuchilia paraît avoir quelque affinité avec les Pygora.
Dans cette section le clypeus est tantôt du type rectangulaire,
tantôt biangulé ou bilobé. La base du pronotum présente des
variations qui peuvent se rattacher à deux formes : Une forme
rappelle celle des Æuchræa avec les côtés sinués, dirigés obli-
quement en arrière vers l’écusson, ce qui détermine, au milieu,
un lobe qui peut être tronqué, échancré ou non. L'autre forme
présente une base très largement courbée, à peine sinuée, peu
ou pas déviée devant l’écusson en général. Les côtés de l’abdo-
men sont invisibles de dessus en arrière des hanches posté-
ricures; dans plusieurs genres même, les côtés des élytres
descendent dans une direction voisine de la verticale et
emboîtent le dessus et les côtés de l'abdomen; dans certains
cas 1l existe alors, du calus huméral au calus apical, une carène
ou un pli qui sépare le côté du disque de l’élytre. L'échancrure
posthumérale est large et peu profonde chez la plupart des
genres, elle est très profonde chez Bricoptis, Euchilia, Pareu-
chilia et Micreuchilia; elle est assez profonde chez certains
Heterôsoma. La saillie mésosternale est généralement courte,
parfois assez largement dilatée en avant des hanches intermé-
diaires, jamais retombante.
TABLEAU DES GENRES
ENDesuS brillant, Sans revétement/mat.).. 22111. iie. Ps
— Dessus portant un revêtement mat plus ou moins étendu (1). 8.
2. Clypeus du type rectangulaire et, concurremment, élytres
portant des stries nettement marquées avec des inter-
valles plus où moins costiformes. Elytres ne présentant
bas der dépression transversale it LL Rene: 3.
— Clypeus bilobé ou biangulé ou bien élytres à strics inter-
rompues, nulles ou peu marquées, avec des intervalles
HAN COS END EMA SA NRA 0 SR nn es 1.
o. Bord antérieur du clypeus formant rebord (PI, II,
Lee ER EE LE SPAM OU ER PANNE EE EE Cyriodera (IV).
— Bord antérieur du clypeus simple (PI. VI, f. 2)... Hemilia (V).
4. Angles antérieurs de l’écusson ne formant pas une dépres-
sion striolée, ou clypeus non rectangulaire..................…... D:
— Angles antérieurs de l’écusson formant une dépression ê
striolée ; clypeus du type rectangulaire. Tetraodorrhina (VI).
9. Echancrure posthumérale large et peu profonde (PI. VI,
f. 7). Disque de lélytre non entièrement couvert de
DORCtUAU ON StihCte M Arr A rt date + SR ce G.
û
— Echancrure posthumérale profonde (PI. VI, f. 6), ou disque
de l’élytre entièrement couvert de ponctuation............……. D
6. Base du pronotum nettement sinuée et échancrée devant
l'écusson. Tête et clypeus non très convexe. Carènes laté-
rales du clypeus entières, ordinairement accompagnées de
dépressionsoum ie disque (PIN VI "RO T)A RSR re
— Base du pronotum transversale, à peine sinuée devant
l’écusson. Tête et clypeus très convexes ; carènes latérales
cfacées en avant; pas de dépressions sur le disque (PI.
JUS Le AN ares dpi. à PERTE REA PRE: APE SR Dirrhina (VII).
(1) J'ai vu deux femelles de Parachilia ochracea entièrement brillantes.
Cette absence de revêtement mat est exceptionnelle et, peut-être, pas naturelle.
(2) Lignes de points simples constituant les stries normales, non considérées,
27
{
— 56 en
Saillie mésosternale anguleuse en avant (PI. II, sw).
Pantolia (VIII).
: cd 3 . , |]
— Saillie mésosternale terminée par. une large courbe ou un
angle obtus à sommet très arrondi (PI. VI, f. 23).
Moriaphila (IX).
Clypeus biangulé (PI. VI, f. 5). Saiilie mésosternalc courte
(PL ONER ) r e 2e ONE RES ITEUE re Parachilia (X).
Clypeus bilobé (PI. III, f. 19). Saillie mésosternale bien
développée (PLIS) UFR RER 2 Ischnotarsia (XI).
Elytres portant une ponctuation, souvent très forte, sans
Sites continues FnFCOLeS SACS EPP Ne SRE 10.
Elytres présentant des stries continues, ou des côtes dis-
tinctes, ou. bientles dés aMAM ONE RE Pere RR LE
Elytre présentant, du calus huméral au calus apical., une
carène, parfois effacée au milieu... Heterosoma (XII).
Elytre sans trace de carène d'un calus à l'autre. Bricoptis (XIII).
Clypeus à carènes latérales entières, ordinairement accom-
pagnées de dépresstonsisur lefdiSque eee (CA
Clypeus à carènes latérales effacées en avant, sans dépres-
sions longitudinales sur le disque (PI. VI, f. 19).
Micreuchilia (XVI).
Côté de l’élytre retombant dans une direction voisine de la
verticale au delà d'un pli longitudinal plus ou moins
marqué. Angles du clypeus fortement émoussés.
Euchilia (XIV).
Côté de l'élytre retombant très obliquement ; pas de pli laté-
ral. Clypeus profondément échancré; ses angles briève-
MON ÉMIOUSSÉS. UP PR RMI. PRES Pareuchilia (KV).
IV. =_ GENRE CYRIODERA
Cyriodera Burmcister, Handb. d. Entom. III, 1842, p. 579.
Cyriodera Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., 181, p. 77.
Clypeus du type rectangulaire; son bord antérieur relevé
YI YI g ;
/
(PL IL, £ 18).
Pronotum trapézoïdal, large; ses côtés fortement courbés
avant le milieu, subparallèles en arrière; angles antérieurs très
obtus; angles postérieurs droits, arrondis au sommet; base
transversale avec une échancrure antescutellaire parfois réduite
à un sinus peu marqué; côtés finement rebordés. Ecusson trian-
gulaire à côtés rectilignes, accompagnés chacun d’un fin sillon.
Elytres parallèles; sinus posthuméral large et peu profond;
épaules non sallantes; calus apicaux distincts, arrondis; dessus
avec six stries ponctuées. Bord antérieur du sternum fortement
anguleux. Saillie mésosternale étroite, courte, un peu remontante
en avant où elle se termine en angle mousse (PI. III, f. 6) (1).
Les tibias antérieurs présentent deux dents au bord externe
chez les deux sexes et ne paraissent pas plus robustes chez la
femelle. :
Il existe des différences sexuelles assez importantes. Le mâle
présente dans la région antérieure du pronotum quatre tuber-
cules peu saiilants; la partie postérieure de l’élytre et le pygi-
dium portent des poils très distincts; les tarses postérieurs sont
plus longs que chez la femelle; la région médiane de l'abdomen
est faiblement déprimée.
L'ædeagus est simple; la pièce basale ne présente pas de
carènes latérales; les branches du ferceps sont parallèles sans
méat au-dessus ; elles sont replhiées à l’extrémité qui porte une
petite touffe de poils roux; le sac interne paraît se dévaginer
à la face ventraleentre les lobes du forceps, dans leur moitié
terminale.
Le genre comprend une seule espèce particulière à Mada-
gascar.
28. Cyriodera tuberculicollis G. et P. (PI V, f. 4-5; PL III,
RO, RO)
Cetonia tuberculicollis Gory et Percheron, Monogr. des
Cétoines, 1833, p. 167, pl. 29, £. 2, Œ. Madagascar.
Cetonia fascifera Gory.ett Perch:, Rev. Entom._de Silbcrm.
ILL, 1835, p. 126, Q.. Madagascar.
Cetonia parallela Gory et Perch., Rev. Entom. de Silberm.
III, 1835, p. 126, ©. Madagascar.
Cyriodera tuberculicollis Burmeister, Handb. d. Ent., 1S4,
p. 950.
Cyriodera tuberculicollis Künckel, Hist. Nat. Madag. Gran-
did: Col Atlas es? pl3,f1510., 6
1 ype dans la collection Gory. Musée de Berlin.
(1) Ea dilatation de la saillie mésosternale parait un peu exagérée dans ce
dessin ; le contour comprend, en effet, des parties profondes qui n’appartien-
nent pas à la surface ventrale. Si l’on considère seulement la partie de la
sullie qui appartient à cette surface, elle est bien du type peu dilaté de
la plupart des Pantoliens, par opposition au type fortement élargi des
Euchræens (PI. III, f. 10, 15).
Habitat : Madagascar, forêts d’Antsihanaka (L. Humblot) ;
Antankara [Isokitra à Diego-Suarez|, Antsihanaka et lac
Alaotra, Fianarantsoa (E. et B. Perrot); sud de la B. d'An-
tongil.
Longueur : C'21 à 22, © 18 à 21 mm. Largeur : 10 à 12 mm.
Corps parallèle; élytres à six stries ponctuées, couverts de
poils en arrière chez le mâle; téguments brillants, variant du
marron clair au noir, avec les bords du pronotum plus clairs.
oO Carènes latérales du clypeus un peu relevées à la base
des canthus; bord antérieur très relevé, un peu sinué. Tête
marron de nuance variable, plus foncé vers la base. Ponctuation
allongée en stries sur le clypeus. Antennes marron.
Pronotum noir avec une bande marron parcourant les bords
latéraux et s'étendant plus ou moins sur la base. Ponctuation
très réduite. Des quatre petits tubercules de la région anté-
rieure, les deux plus voisins du bord sont les plus écartés
entre eux. Ecusson marron ou noirâtre. Epimères mésothora-
ciques inarron.
Elytres à six stries formées de séries de points arqués; ceux-
ci parfois confluents en un double sillon dans les stries voisines
de la suture. Parties postérieures, latérales et intervalles des
stries en arrière, garmis d’une ponctuation piligère; les poils
fauves, couchés, occupent une région qui s'étend sur la partie
terminale de l'élytre et remonte en avant parfois au delà du
milieu, surtout sur les côtés. La couleur du tégument est marron
ou noiratre.
Pygidium marron, couvert de poils fauves. Dessous marron
plus ou moins foncé. Poils roux. Il faut noter l'abondance des
poils au côté externe des tibias postérieurs.
Q. La femelle a le clypeus un peu moins relevé à son bord
antérieur, qui n'est pas distinctement sinué. Elle ne présente pas
de tubercules sur le pronotum, ni de pilosité particulière sur les
élytres et le pygidium. La Cetonia fascifera G. et P. est une
femelle de couleur relativement claire ayant notamment les
élytres marron roussâtre. La Cetonia parallela G. et P. est une
femelle noirâtre, à l'exception du bord du pronotum et d'une
E— 50 2.
partie des pattes. Les intermédiaires existent entre ces deux
formes et il est impossible de séparer C. parallela comme une
variété, ainsi que le propose Burmeister.
l’ar. concolor nov. var.
Habitat : Farafangana.
Longueur : G'Q 17,5 à 18,5 mm. largeur : 10 à 10,5 mm.
Cette forme se distingue par des dimensions plus réduites et
par la couleur qui est uniforme, marron testacé; le pronotum
ne présente pas de bordure plus claire que le reste de la surface;
le disque est cependant parfois un peu nuancé de foncé, mais
ce sont des taches mal définies. Chez les deux mâles que J'ai
vus, les poils des élytres ne remontent pas au delà de la décli-
vité terminale, sauf le long du bord; c'est un minimum qui ne
se rencontre que chez quelques exemplaires de la forme typique.
L'ædeagus est semblable chez les deux formes.
V. =- GENRE HEMILIA
Hemilia Kraatz, Deutsche Ent. Zcitschr., 1880, p. 316.
C'est une section du genre Pantolia de Burmeister (Handb.
d'bnton Ip 570).
Clypeus du tvpe rectangulaire, à bord antérieur sinué, non
rebordé (PI. VI, f. 2).
Pronotum trapézoïdal; côtés courbés vers le milieu, faible-
ment sinués en arrière; base transversale, sinuée, sinus bien
indiqué devant l’écusson. — Côtés rebordés, angles antérieurs
bien marqués, paraissant parfois un peu prolongés ; angles pos-
térieurs arrondis au sommet. |
Ecusson en triangle allongé, son sommet brièvement émoussé,
ses côtés accompagnés d’un fin sillon, ses angles antérieurs non
déprimés.
Elytres parallèles à épaules non saillantes; échancrure
posthumérale peu profonde; angles suturaux arrondis au
sommet; calus apicaux bien marqués. Dessus parcouru par des
stries ponctuées avec des intervalles costiformes,
2460. 2
Saillie mésosternale courte; plane, terminée en angle un peu
relevé en avant (PI VI, f. 16). Pattes normales. Les tibias
antérieurs portent deux dents au bord externe chez les deux
sexes, mais, chez la femelle, la dent proximale est plus forte.
L’abdomen du mâle présente une dépression longitudinale
médiane. Téguments brillants, en grande partie noirs.
Le genre se trouve à Madagascar et à Nosy-Bé. L'espèce
typique est À. s/riata.
29, Hemilia striata Get P. (CPI EE PIN 2 0)
Cetonia Sstriata Gory et Perch., Monogr. des Cétoines, 1833,
p: 169, pl: 29, f. 6. Madagascar.
Pantolia striata Burmeister, Handb. d. Entom. III, 1842,
p. 970.
Pantolia brevicollis Watcrh., Ann. Mag. Nat. Hist., 1880, IT,
p. 599. Antananarivo (Toy). .
Hemilia striata Kraatz, Deutsche Entom. Zeitschr., 1880,
p. 316.
Pantolia striata Künckel, Hist. Nat. Madag. Grandidier, Col.
Atlas, LISS Nb MEME, Se
Type : Museum de Paris Type de brewicollis au British
Museum.
Hab. : Madagascar (L. Humblot, E. Perrot); Ampasimena;
Fénérive (E. Perrot); Antsihanaka- et lac Alaotra (E. et
B. Perrot); Tananarive (Lamberton); Betsileo (D. Cowan);
Marosika (D. Cowan); sud de la Baie d'Antongil; Fara-
fangana,
Longueur : 15 à 19 mm. Largeur : 8 à 10 mm.
Brillante, noire, avec en général les côtés du pronotum et
une partie des pattes marron-rougeûtre. Corps oblong parallèle;
élytres fortement striés.
Tête plus où moins finement ponctuée, brillante, noire, avec
souvent les angles antérieurs du clypeus rougeûtres. Carènes
latérales bien marquées. Antennes marron noirâtre.
Pronotum brillant, noir avec, le plus souvent, les côtés marron
rougeàtre. Milieu du disque lisse ; côtés plus ou moins ponctués
selon les individus. Ecusson noir, brillant, à ponctuation extrè-
mement fine. Epimères mésothoraciques noirs,
HS RE
Elytres noirs, ayant rarement les côtés rougeatres; le dessus
porte six stries ponctuées (ponctuation à éléments courbés) ;
il y a en outre, sur la partie retombant latéralement, trois ou
quatre stries plus rapprochées entre elles; la strie suturale pré-
sente un sillon entier; la déclivité apicale porte une ponctuation
en stries assez dense qui remonte Jusque vers le nulieu de
l'élytre, entre la première et la deuxième strie; entre la troi-
sième et la quatrième strie, on observe, dans la moitié posté-
rieure, une série de points supplémentaire.
Pygidium triangulaire, d’un noir soyeux, très finement et
densément strié; 1l présente parfois, au milieu, une petite
dépression longitudinale.
Dessous noir, brillant ; ponctuation à éléments courbés. Poils
roux, parfois très foncé, presque noiratre. Fémurs noirs ou
rougeatres; tibias et tarses marron rougeàtre.
Tibias antérieurs bidentés au bord externe dans les deux
sexes; mâle avant une forte dépression ventrale longitudinale.
L'ædeagus est simple, et rappelle ceux des Æzchræa; les
branches du forceps sont parallèles, sans méat; l'extrémité est
tronquée transversalement.
J'ai observé chez les individus de cette espèce une certaine
variation dans la forme du prothorax et de la saillie mésos-
ternale, dans la ponctuation de la tête et du pronotum, dans
la couleur des poils du dessous; ces variations, assez faibles,
ne sont pas concordantes, en sorte qu'il n’est pas possible de
les utiliser pour établir des groupes définis d'individus. C’est
pourquoi je me suis permis de réunir à #7. striata la Pantolia
brevicollës de Waterhouse qui paraît s'en distinguer par la
forme du prothorax plus court et moins rétréci en avant (1).
(1) « Very close to P. sériala. It differs in having the thorax shorter and
less narrowed anteriorly, the anterior angles not at all prominent..….. » (Water-
Ronse 07-062):
2% 5 Ne
30. Hemilia elongata Brancs.
lantolia clongata Brancsik, Jahrb. der naturwissenschaftlichen
Vereines des Trencsiner Comitates, 1892, p. 233, pl. XII,
f. 16. Nosy-Bé (Frey).
Hemilia elongata Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., 1896, p. 156.
1 y pe Le
Haëb. : Nosy-Bé (Frey).d’après Brancsik.
Longueur : 20 mm. probablement la tête comprise. Largeur :
Oo mm.
Je n'ai vu aucun exemplaire de cette espèce. En voici lés
principaux caractères d'après la description originale.
Corps allongé, noir.
Clypeus à bord antérieur sinué.
Prothorax rétréci en avant, angles antérieurs aigus, angles
postérieurs arrondis; disque présentant seulement une ponc-
tuation extrèmement fine.
Ecusson allongé, très finement ponctué.
Élytres très allongés, légèrement sinués en arrière des
épaules, rétrécis en arrière; disque avec six stries garnies de
points arqués; côtés avec d’autres stries à ponctuation simple;
région apicale rugueuse, striée; angles suturaux arrondis.
Pygidium transverse, à sommet arrondi un peu prolongé;
surface rendue rugueuse par la striation.
Tibias antérieurs bidentés au bord externe.
Les caractères donnés par la description de Brancsik ne
permettent , pas de distinguer nettement cette espèce de
À. striata. Cependant la figure montre une forme de prothorax
bien différente de celle que l'on observe chez 47. stnata. Ce
prothorax est très allongé avec les côtés fortement courbés en
avant du milieu, subparallèles en arrière et assez fortement
sinués; l'écusson est aussi plus allongé. Comme d'autre part
les Cétonides de Nosy-bé constituent souvent des formes
particulières on peut considérer, au moins provisoirement,
II. elongata comme une espèce distincte de #. s/riata.
VI. — GENRE TETRAODORRHINA
T'etyaodorliina Blanchard, Liste des Cétonides du Museum,
1942, p. 10.
Pantolia (sect. B. b. 4) Burmeister, Handb. d. Entom. III,
1842, p. 910.
l'etraodorhina (pro parte), Kraatz, Deutsche Entom. Zeitschr.,
1880, p. 317.
Mesorhopa (pro parte), Kraatz, /bid., p. 319.
Percnobapta (pro parte), Kraatz, /bid., p. 319.
elanochræa Kraatz, Deutsche Entom. Zeitschr., 1900, p. 11.
Clypeus du type rectangulaire avec le bord antérieur sinué,
carènes latérales bien marquées accompagnées de dépressions
longitudinales (PI. III, f. 20, 24).
Pronotum trapézoïdal à côtés courbés plus ou moins for-
tement; angles postérieurs arrondis; la base est transversale;
le sinus devant l'écusson est peu profond et parfois nul; les
côtés sont rebordés, au moins en partie.
Ecusson triangulaire, assez allongé, ses côtés rectilignes,
accompagnés d’un sillon fortement marqué; angles antérieurs
profondément déprimés, le fond de la dépression striolé.
EÉlytres à épaules marquées; échancrure posthumérale large
et peu profonde; angle apical arrondi, angie sutural bien mar-
qué. — Chez la plupart des espèces (1), l'élytre présente, un
peu en arrière du milieu, une dépression transversale portant
de courtes séries de points arqués ; en dehors de cette dépression,
la ponctuation est, en général, réduite sur le disque; on aperçoit
parfois de légères traces de côtes en arriere de la dépression,
mais, le plus souvent, elles sont indistinctes ou nulles (PI VI,
CS DA
Pygidium triangulaire à sommet très arrondi.
(1) 7. 2nlegripennis ferait seule exception.
On 22
Saillie mésosternale courte, plane en dessous, très peu dilatée,
émoussée en avant (PI. VI, f. 10).
Pattes assez longues.
Les tibias antérieurs portent le même nombre de dents au
bord externe chez les deux sexes. Les tarses sont un peu plus
longs chez le male, mais la différence est faible. Le mâle se
reconnait à la présence d’un profond sillon ventral.
Les Z'e/raodorrhina sont des Cétomides de forme relativement
allongée et étroite, subparallèle ou un peu rétrécie en arrière.
Les téguments sont très brillants, noirs avec souvent des taches
marron rougeàtre ou Jaune. Le genre est particulier à Mada-
gascar.
TL. eberina figurant avec le N° r après la description originale
du genre doit être considérée comme l'espèce typique, c'est la
plus aberrante des espèces à cause du rebord antérieur du
clypeus et de l'extrémité des élytres qui paraît tronquée; tou-
tefois elle a bien les caractères des autres espèces et 1l ne semble
pas utile de l'isoler dans un genre distinct. Kraatz a établi
d’autres divisions sans connaître toutes les espèces; ces coupes
n'ont pas une valeur générique.
Les caractères extérieurs qui distinguent les espèces de
1 ctraordorrhina sont souvent de peu d'importance; cependant,
quand on peut examiner des séries de certaines formes, on
observe une hémogénéité qui amène à donner des noms distincts
à ces séries et, par suite, à des individus moins nombreux qui
ne peuvent s'y réunir.
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Clypeus sans rebord en avant. Elytres ne paraissant pas
tronqués à l'extrémité (Zeéraodorrhina). mn ei
— Clypeus présentant un rebord du bord antérieur. Elytres,
vus de dessus, paraissant tronqués à l'extrémité (s.-g.
PRENnODOPER) 2 Viva 8 FIST RENE SE CIE ebenina (31).
?. Carènes latérales du clypeus un peu convergentes en
avant: CPI TT, RARE RE Te d:
— Carènes latérales du clypeus parallèles ou subparallèles
CPI TTL: 20)... 5 RM RAR RE Re
ESS
3.
Es 05 Le
PE Ses TOUR: UT Len crlibaee degree dre à scapha (43).
RÉ HU Sternaninois. ue Mn ini bicolor (42).
Elytres présentant une dépression transversale...…........…...…. D.
Elytres sans dépression transversale... integripennis (44).
Sons du/pronotumienttérs....... iii C.
Sillons latéraux du pronotum interrompus en avant. cincta (40).
Bonleur jaune né dominant pas au-dessus! Le
Couleur jaune dominant au-dessus..................... T-nigrum (36).
Fond du sillon latéral du pronotum présentant une striation
ne erSnles DISANCLEN LL pence serres enenese S.
Fond du sillon latéral du pronotum non distinctement strié.
plana (39).
Région terminale de l'élytre portant une striation formée
d'éléments longs, serrés, disposés concentriquement...……. dj
Région terminale de l'élytre sans striation ou portant une
striation formée d'éléments peu allongés, courbes, non
très serrés, sans disposition concentrique nette...…............ 10.
Dépression transversale de l’élytre très courte; lignes dé
points non prolongées hors de la dépression, en avant.
Bord antérieur de la bande élvtrale transversal ou peu
GET TG NEA MENT PAR AE RS rubrofasciata (38).
Dépression transversale de l’élytre moins limitée ; lignes
latérales de points prolongées hors de la dépression.
Quand il y a une tache latérale, son bord antérieur est très
CHERE NE EU RE EU Re NE tenir lucens (35).
Espèces de taille moyenne et petite : 17 mm. au maximum. 11.
Éepecerprandes20"mm'environ:.:2.0....%:4101. lævigata (37).
Tache transversale des élytres nulle ou n’atteignant pas la
RÉOPA RN EMA ES MATE rain du de ed caen es de seu ieuriee 15.
Tache transversale des élytres atteignant la base aux
SPAS nn ne TR LE NL Ada rufobasalis (41).
Dessus entièrement noir ou à tache largement interrompue
RSR A ne ne Ant n usant lice teens so quee« re. Deere 15.
Dessus présentant une bande transversale rougeatre.
à ? fasciata (34).
OISE URS TO TUMENOIRS RS 0. remercie rues ce polita (32).
ÉONSUISTO EUR TOUR 22e 2 «caso one seteseent flavociliata (33).
31. Tetraodorrhina (Percnobapta) ebenina Blanch. (PI V,
MO):
T'etraodorhina ebenina Blanchard, Liste des Céton. du
seum, 1842, p. 10. Madagascar.
Pantolia ebenina Schaum, Ann. Soc. Ent. France, 1844, p.
\Mu-
119.
Pantolia ebenina Künckel, Hist. Nat. Madag. Grandidier,
Col/Atlas, 1887%pl:"2, f.-2.
mA PEU
Percnobapta cbenina Kraatz; Deutsche Ent. Zeitschr., 1880,
p.319.
Melanochræa iridoides Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., 1900,
p. 11. Madagascar.
Type de T. ebexina au Museum de Paris; celui de M. zr1-
doides dans la collection Moser (ex Meyer-Darcis).
Haëb. : Forêts d'Antsihanaka (L. Humblot, E. et B. Perrot);
Ampasimena.
Longueur : 16,5 à 18 mm. Largeur : 8,5 à à mm.
Forme parallèle, Couleur entièrement noire; brillante. Bord
antérieur du clypeus un peu relevé en rebord; extrémité des
élytres tronquée.
Clypeus de forme rectangulaire; carènes latérales paral-
lèles; bord antérieur à peine sinué, avec un léger rebord; on
n’observe une ponctuation, d’ailleurs très fine, que sur les
parties latérales et antérieure, ainsi que.sur le vertex. Antennes
noires.
Pronotum un peu plus long que large; ses côtés arrondis
presque régulièrement dans toute leur longueur; partie anté-
ricure fortement rétrécie; angles antérieurs obtus non prolon-
gés en avant vers les yeux; angles postérieurs arrondis; base
largement circulaire, sinuée devant l’écusson; côtés rebordés
par un sillon dont le fond est strié; la surface est brillante
et lisse avec quelques points dans les angles antérieurs. Ecus-
son lisse, à sommet aigu.
Elytres parallèles. L’angle apical est arrondi, mais le bord
terminal ne continue pas sa courbe; ce bord est droit ou un
peu incurvé, en sorte que l’élytre paraît tronquée; angle sutural
droit, un peu prolongé en arrière. Dépression du disque élytral
nette avec une ponctuation formée d'éléments courbes dispo-
sés en séries longitudinales; suture accompagnée d’une strie
en arrière, d’une ligne de. points en avant; côtés ayant des
séries longitudinales de fines ponctuations; région apicale
irréguhèrement striolée.
Pygidium à striolation transversale très dense,
Dessous noir, brillant. Saillie mésosternale dilatée en avant
des hanches intermédiaires, mais restant petite, plane, terminée
en angle obtus. Pattes normales. Tibias antérieurs présentant
une dent au bord externe chez la femelle; cette dent à peine
indiquée chez le male.
Var. À. Un exemplaire d'Ampasimena diffère par une ponc-
tuation plus accentuée et par la couleur des élytres’: la tête
est visiblement ponctuée, sauf au milieu du clypeus; sur le
pronotum la ponctuation des angles antérieurs est beaucoup
plus forte et l’on trouve sur le reste de la surface de très fins
points épars ; sur l’élytre les séries de points arqués s'étendent
hors de la dépression, en avant, jusqu’à la base. La couleur
des élytres est marron noiratre, avec une région rougeatre un
peu moins sombre en avant de la dépression. Ce dernier carac-
tère semble imdiquer l'existence possible d'individus à bande
élytrale rouge rappelant d’autres espèces de 7Z'e/raodorrhina.
La description de Welanochræa iridoides s'applique bien à
: T. chenina. Kraatz, d’ailleurs, ne connaissait pas 7. ebenina,
bien qu'ayant créé pour cette espèce le genre Percrobapta.
32. Tetraodorrhina polita Waterh. (PI V, f. 8; PI VI,
Eos TON
Pantolia polita Waterhouse,-Cistula Entom. IT, 1878, p. 293.
Ann. Mag. Nat. Hist., 1879, II, p. 79. Tananarive.
Type : British Museum.
Hab. : Madagascar (Watkins); Antsihanaka et lac Alaotra
(E. et B. Perrot); Tananarive (Kingdon); Andrangoloaka,
près de Tananarive; Fianarantsoa (E. et P. Perrot).
Longueur : 15 à 17 mm. Largeur : 8 à O mm.
Forme parallèle ou un peu rétrécie en arrière. Brillante ;
noire; poils du dessous noirs.
Carènes latérales du clypeus subparallèles; bord antérieur
largement sinué; dépressions longitudinales bien marquées, à
fond strié. Ponctuation extrêmement fine, effacée au milieu
du clypeus et sur le front. Antennes noires.
LAGD PEN
Pronotum fortement rebordé latéralement; fond du sillon
déterminant le rebord, finement strié ; base sinuée, le sinus
médian, devant l’écusson, nettement indiqué. Dessus lisse,
brillant, noir. Ecusson lisse, noir. Epimères mésothoraciques
irrégulhèrement et finement striés.
Elytres parallèles, parfois un peu rétrécis en arrière.
Angles suturaux brièvement arrondis.
La dépression transversale porte une ponctuation à éléments
courbes disposés en brèves séries; sur plusieurs exemplaires
la ponctuation s'étend en arrière en une bande voisine de la
suture, jusqu’à la déclivité; cette déclivité et la région termi-
nale de l’élytre portent des stries courbes, irrégulières ; le long
des bords latéraux il y a une ou deux séries de points arqués.
Couleur entièrement noire.
Pygidium noir à striation transversale très fine et dense.
Dessous du corps noir, brillant, éparsement ponctué. Saillie
mésosternale courte, plane, un peu dilatée devant les hanches
intermédiaires. Poils noirs. Pattes noires avec les tibias et
parfois les fémurs en partie marron rougeûtre. Tibias anté-
rieurs unidentés au bord externe chez les deux sexes. Abdomen
du mâle parcouru par une profonde dépression longitudinale.
Branches du forceps fortement recourbées, séparées, au-
dessus par un méat allongé, effilées à l’extrénuté, leur côté
externe sinué; une touffe de poils un peu avant la pointe.
Var. Waterhouse signale l'existence d'exemplaires ayant les
côtés du thorax bordés de rougeûtre; les bords des élytres et
une bande transversale médiane (interrompue à la suture) de
mênie couleur. Il y a dans la collection R. Oberthïär un exem-
plaire de l’Antsihanaka se rapprochant de cette forme; les
bords du prenotum sont à peine marron rougeûtre, les élytres
ont leurs bords externe et t=rminal de cette couleur, mais pas
de bande transversale.
323. Tetraodorrhina flavociliata Mos.
Mesorhopa flavociliata Moser, Deutsche Ent. Zeitschr., 1911,
p- 534. Tananarive.
Type : Collection Moser ?
Hab. : Tananarive (Kingdon); Antsihanaka et lac Alaotra
Cet Perrot)
Longueur : 15 à 17 mm. Largeur : 8 à o mm.
Noire brillante, pattes rougeûtres; poils du dessous roux.
Forme parallèle.
Bord antérieur du clypeus largement sinué; carènes laté-
rales parallèles, accompagnées de fortes dépressions à fond
strié. Dessus de la tête lisse; partie antérieure du clypeus et
région du cou très finement ponctuées. Antennes noires.
Pronotum trapézoidal ; angles antérieurs bien marqués ;
angles postérieurs arrondis au sommet ; base transversale,
sinuée faiblement sur les côtés, plus fortement au milieu
devant l’écusson. Sillons latéraux à fond strié. Dessus lisse,
brillant, noir. Ecusson lisse, noir. Epimères mésothoraciques
striés au-dessus.
Elvtres parallèles; angles suturaux droits, non prolongés.
Dépression transversale garnie de séries de points arqués; les
céries les plus voisines de la suture s'étendent parfois en
‘arrière Jusqu'à la déclivité, tandis que les séries externes peu-
vent se prolonger plus ou moins nettement jusqu'à la dépres-
sion humérale; on observe le long du bord, en arrièrre du sinus
posthuméral, deux séries de stries courbes; la région apicale
porte des stries courbes, irrégulières, peu denses. Couleur noire
uniforme.
Pygidium noir, striolé transversalement.
Dessous noir, brillant, ponctué. Saillie mésosternale courte,
plane, un peu dilatée, obtuse en avant. Poils roux. Pattes noires
avec les tibias et parfois les fémurs en grande partie marron
rougeûtre. Tibias antérieurs unidentés au bord externe chez les
deux sexes. Abdomen du mâle sillonné au milieu de la face
ventrale,
Cette espèce ressemble à 7. polita dont elle ne diffère guère
extérieurement que par la couleur des poils thoraciques. La
description originale indique qu’il existe une différence entre
les ædeagus des deux espèces mais sans préciser. Le forceps
de 7. folita est un peu plus épais, mais je ne vois pas de diffé-
rence notable dans la forme.
34. Tetracdorrhina fasciata Ktz. (PI V, f. 7).
Mesorhopa fasciata Kraatz, Wiener Entom. Zcitschr., 1893,
p. 1954. Madagascar (Sikora).
Type : Deutsche Entomol. National Museum.
Hab. : Madagascar.
Longueur : 13,5 mm. (1). Largeur : 7 mm.
Brillante noire, avec une bande rouge transversale sur les
élytres.
La description de Kraatz ne permet pas de reconnaître exac-
tement l’insecte qu'il a décrit parmi les matériaux dont Je
dispose. 11 semble bien certain que T. fasciata Ktz. soit diffé-
rente de 7. scapha, T. bicolor, T. integripennis, T. T-nigrum,
T'. rubrofasciata, T.levigata, T.rufobasalis; mais, si l’on tient
compte du fait que la bande rouge de l’élytre peut offrir
quelque variation dans certaines espèces, 1l est difficile de pré-
ciser la valeur de 7. fasciata.
La description ci-dessous est faite sur un exemplaire prove-
nant de la collection Thomson, sans origine précise, que Je
considère provisoirement comme appartenant à l'espèce de
Kraatz. L'examen d’autres exemplaires premettrait peut-être
de dire si cette forme n’est pas simplement une variété de
T. polita.
d. Carènes latérales du clypeus parallèles accompagnées de
dépressions à fond striolé; bord antérieur sinué. Ponctuation
exprèmement fine, effacée au milieu. Antennes noires.
(1) Ces dimensions sont celles d’un individu que je considère provisoirement
comme appartenant à 7°, fasciata. Kraatz indique une longueur de 15 mm.,
mais, à en juger par d’autres espèces bien connues, il comprenait la tête dans
la longueur,
71 —
Pronotum trapézoïdal à côtés arrondis; angles antérieurs
un peu saillants vers les yeux ; angles postérieurs arrondis ;
base faiblement sinuée; le sinus antescutellaire net mais peu
profond; côtés fortement rebordés par un sillon à fond strié;
surface lisse, brillante; la région des angles antérieurs porte
seule quelques petits points. Couleur entièrement noire comme
la tête. Ecusson lisse, brillant. Epimères mésothoraciques
fortement striés en dessus.
Elytres nettement rétrécis en arrière des épaules, mais paral-
lèles dans leur ensemble; angles suturaux obtus, non prolon-
gés. Dépression transversale de l’élytre présentant quelques
tronçons de lignes ponctuées qui ne s'étendent pas sur le
disque. Le bord de l'élytre présente une série complète de
points arqués qui, en arrière, s’allongent en strioles ; la région
apicale porte des stries peu denses. Couleur noire avec, en
avant de la dépression transversale, une bande rouge un peu
élargie, de la suture au bord externe.
Pygidium noir, brillant, couvert de fines stries transversales;
les angles déprimés.
Dessous du corps noir, brillant. Saillie mésosternale plane,
un peu dilatée, obtuse en avant. Poils noirs. Pattes noires.
Tibias antérieurs armés d’une dent au bord externe. La partie
ventale de l’abdomen présente une forte dépression longitu-
dinale.
35. Tetraodorrhina lucens n. sp. (PI. VIII, £. 27; PL VI, f.5).
Type : Collection R. Oberthür.
Hab. : Forêts d’'Antsihanaka (L. Humblot); Antsihanaka
et lac Alaotra, Fénérive, Tamatave et forêts d’Alahakato
(E. et B. Perrot). Tananarive (R. P. Camboué).
Longueur : 15 à17 mm. Largeur : 7,5 à 8,5 mm.
Forme subparallèle où un peu rétrécie en arrière. Couleur
noire; élytres portant ou non, en avant du milieu, une tache
rougeatre plus ou moins étendue.
Carènes latérales du clypeus parallèles; bord antérieur lar-
= AO
/—
gement sinué; dépressions longitudinales larges et à fond strié.
Tête et clypeus noirs, à ponctuation fine s’atténuant dans la
région médiane du front. Antennes noires.
Pronotum trapézoïdal, étroit; côtés à courbure accentuée en
avant du milieu; base faiblement sinuée, le sinus antescutel-
laire peu marqué. Côtés rebordés par un fort sillon à fond
striolé qui s'élargit dans les angles antérieurs. Couleur entiè-
rement noire. Ecusson noir, lisse, à l'exception des angles anté-
rieurs. Epimères noirs, portant quelques fines stries.
Elytres parallèles ou un peu rétrécis én arrière; épaules assez
marquées, angles suturaux un peu relevés et déhiscents.
Dépression transversale bien marquée, portant quelques courtes
séries de points arqués; les séries externes un peu prolongées
hors de la dépression; région marginale portant une ponctua-
tion en stries, réduite en avant, mais s'étalant en arrière Jusqu'au
calus apical; région terminale couverte d’une striation à éléments
longs, très fins et disposés concentriquement autour d’un point
du bord apical. Couleur noire parfois sans tache, mais ordi-
nairement avec une bande rougeàtre; le bord postérieur de
cette bande est marqué par la dépression transversale, le bord
antérieur n'est pas net; latéralement, la couleur rouge s'étend
en avant jusque sur l'épaule; chez certains exemplaires, la
bande étant largement interrompue à la suture, la partie rouge
est réduite à une tache latérale triangulaire.
Pygidium noir, à striation transversale très fine et très dense.
Dessous noir, ponctué et strié. Saillie mésosternale très courte,
peu dilatée, remontant un peu en avant et terminée en angle
émoussé. Poils variant du noir au roussâtre (noirs chez le type).
Pattes noires, parfois entièrement, souvent avec les tibias et
les tarses en partie rougeâtres. Tibias antérieurs unidentés au
bord externe. Abdomen du mâle sillonné au milieu.
Forceps à peine rétréci dès la base, ensuite subparallèle;
extrémité arrondie dans l’ensemble; dessus avec un méat étroit
et allongé.
Cette espèce, qui ressemble à celles du groupe de 7. polita,
s'en distingue par la striation de la région apicale.
Var. gracilis n. var. Deux exemplaires de Tamatave et forêts
d'Alahakato (E. et B. Perrot) et un de Tananarive C. Lam-
berton) se distinguent par leur petite taille, leur forme étroite ;
leur couleur est entièrement noire. Un autre exemplaire de
Tamatave a sur les élytres une bande rouge avec prolongement
vers les épaules; cet exemplaire est moins étroit et paraît mdi-
quer un passage aux petits individus de la forme typique
(Long. 11 à 12 mm. Larg. 5 à 6,5 mm.).
40. Tetraodorrhina T-nigrum Pllde (PI V, f. 11; PI. IT,
DAT 20):
T'etraodorrhina T-nigrum Pouillaude, Insecta, 1915, p. 197.
Antsihanaka.
1 ype : Collection René Oberthür.
Haë. : Antsihanaka et lac Alaotra (E. et B. Perrot).
Longueur : 15 à 16,5 mm. Largeur : 8 mm.
Forme parallèle ou à peine rétrécie en arrière. Dessus testacé
avec quelques parties noires : tête, région de l'écusson, épimères,
tache en forme de T en arrière, sur les élytres.
Bord antérieur du clypeus, peu profondément sinué; carènes
latérales parallèles; dépressionselongitudinales bien marquées,
leur fond couvert de longues stries. Ponctuation assez dense,
forte sur la tête, plus fine sur le clypeus, s’effaçgant au milieu
du front. Couleur noire. Antennes’noires.
Pronotum à côtés nettement courbés vers le milieu, base
sinuée, avec le sinus médian, devant l'écusson, plus accentué.
Angles antérieurs un peu saillants en avant; angles postérieurs
arrondis. Côtés rebordés par de forts sillons à fond strié;
chaque sillon se dilate en avant et la striation s’allonge sur le
bord antérieur. Dessus lisse, Jaune testacé. Ecusson lisse, noir.
Epimères noirs, portant quelques stries.
Elytres parallèles ou à peine rétrécis vers l'arrière; épaules
peu saillantes ; angles suturaux un peu prolongés, mais émoussés.
Dépresssion transversale garnie de cinq ou six brèves séries
de stries courbes; la plus externe de ces séries parfois prolongée
\
en arrière et en avant. Le bord externe est accompagné d’une
ligne de stries dédoublée en arrière. La région apicale est
couverte de stries fines et très denses, disposées concentri-
quement autour d’un point du bord terminal. Couleur jaune-
testacé avec une tache triangulaire noire de chaque côté de
l'écusson et une autre en forme de T en arrière : la branche
supérieure du T accompagne la dépression transversale; elle
n'atteint pas les bords latéraux; la branche descendante suit
la suture et s'atténue avant d'atteindre les angles suturaux.
Pygidium noir, couvert de fines stries transversales.
Dessous noir, ponctué. Saillie mésosternale courte, dilatée,
terminée en angle un peu remontant. Poils roux. Fémurs noirs;
tibias et tarses marron rougeâtre. Tibia antérieur unidenté au
bord externe. Le mâle présente un fort sillon ventral médian.
317. Tetraodorrhina lævigata Moser (PI V, £. 18).
Mesorhopa læevigata Moser, Deutsche Ent. Zeitschr., 1911,
p. 599. Madagascar.
1 ype : Collection Moser ?
Hab. : Fianarantsoa (E. et B. Perrot); Tananarive (C. Lam-
berton).
Longueur : 10,5 à 20 mm. Zargeur : 10 mm.
Allongée, parallèle, noire avec une petite tache (qui peut
manquer) en avant de la dépression élytrale. C’est la plus
grande espèce connue du genre T'e/raodorrhina.
Carènes latérales du clypeus parallèles; bord antérieur net-
tement sinué; dépressions longitudinales larges et garnies de
longues stries. Ponctuation très fine et assez dense en avant du
clypeus, effacée au milieu du front, mais grosse près des yeux.
Couleur noire. Antennes noires.
Pronotum trapézoïdal, à côtés un peu courbés vers le milieu;
base faiblement, mais nettement sinuée; angles antérieurs bien
marqués, angles postérieurs arrondis; côtés rebordés par un fort
sillon à fond striolé; en avant les striales se prolongent le long
du bord antérieur sans atteindre le milieu; dessus lisse. Ecusson
lisse. Epimères mésothoraciques portant quelques stries.
= 7/9 —
Elytres parallèles; épaules peu marquées; angles suturaux
émoussés, non prolongés. Dépression transversale nette, mais
portant une ponctuation très réduite, plus nette vers la suture
que vers le bord externe; une ligne de ponctuation en stries
accompagne ce bord; elle se dédouble parfois; la région de
l'angle sutural porte des stries courbes peu denses. La couleur
est noire. Il existe souvent, en avant de la dépression, une tache
marron rougeâtre ou testacé de dimension variable; elle est
parfois très réduite et, d’autres fois, s'étend à toute la moitié
antérieure de l'élytre, excepté la région de l'écusson, comme
c'est le cas pour l'insecte figuré PI. V, f. 18.
Pygidium noir, couvert de fines strioles transversales.
Dessous noir. Saillie mésosternale un peu dilatée, terminée
en angle émoussé et remontant. Poils noirs. Pattes noires. Le
tibia antérieur porte unie seule dent au bord externe chez les
deux sexes. Le mâle se distingue par la présence d’un fort
sillon ventral.
Forceps assez régulièrement rétréci depuis la base jusqu'à
l'extrémité qui est effilée; dessus avec un méat allongé dont les
bords sont peu chitinicés dans la moitié basilaire.
38. Tetraodorrhina rubrofasciata Blanch. (PI V, f. 14).
T'etraodorhina rubrofasciata Blanchard, Liste des Céton. du
Museum, 1842, p. 10. Madagascar.
Pantolia rubrofasciata Schaum, Ann. Soc. Ent. France, 1844,
p. 415.
Pantolia rubrofasciata Künckel, Hist, Nat. Madag. Grandid.,
GalrtAtias A887"plt2, ft
Type au Museum de Paris.
Hab. : Antankara (E. et B. Perrot); sud de la baie d’An-
tongil; Fénérive (E. et B. Perrot); Tananarive (C. Lamberton).
Longueur : 17 à 19 mm. Largeur : O à 0,5 mm.
Grande, parallèle, noire, avec, sur les élytres, une large bande
transversale testacée ou rougeûtre.
Bord antérieur du clypeus nettement et peu profondément
snué. Carènes latérales subparallèles, accompagnées de fortes
É 76 ee
dépressions à fond strié. Ponctuation fine disparaissant vers
l2 milieu du front. Couleur noire. Antennes noires.
Pronotum trapézoïidal avec les côtés courbés au milieu.
Angles antérieurs bien marqués, un peu saillants en avant;
angles postérieurs fortement arrondis. Base sinuée : le sinus
médian, devant l'écusson, plus accentué que les sinus latéraux.
Côtés rebordés par un sillon à fond striolé; ce sillon s'élargit
en atteignant le bord antérieur. Dessus lisse, brillant, noir.
Ecusson lisse, noir. Epimères mésothoraciques de même couleur,
finement striés. |
Elytres parallèles; épaules peu saillantes; angles suturaux
un peu prolongés, mais émoussés. La dépression transversale
des élytres est peu profonde et chaque strie n'y est indiquée
que par quelques points courbes; cette ponctuation ne se pro-
longe pas sur l'élytre hors. de la dépression; le bord latéral
est accompagné d’une ligne de fines stries qui se dédouble en
arrière; la région apicale porte des stries fines et denses dis-
posées concentriquement autour d'un point du bord apical.
Couleur noire avec une bande transversale testacée ou marron
rougeâtre qui s'étend de la dépression transversale jusque vers
la pointe de l’écusson; vers les bords latéraux cette bande se
dilate un peu. Chez le type la bande est d'un marron rougeàtre
uniforme; chez beaucoup d'exemplaires, elle est Jaunâtre avec
seulement les bords antérieur et postérieur rougeûtres.
Pygidium noir à striolation transversale très fine et dense.
Dessous noir, strié et ponctué. Saillie mésosternale courte,
émoussée, faiblement dilatée, un peu remontante. Poils noirs.
Pattes noires, tibias parfois rougeâtres. Tibias antérieurs uni-
dentés au bord externe dans les deux sexes. Le mâle se dis-
tngue par une dépression longitudinale de l'abdomen.
39. Tetraodorrhina plana n. sp. (PI. V, f. 6).
Type : Collection R. Oberthür.
Hab. : Madagascar; Montagne d'Ambre.
Longueur : 13 à 14 mm. Largeur : 7 à 8 mm.
Forme légèrement rétrécie en arrière. Couleur noire avec une
large bande transversale testacée sur les élytres.
0
= 11 =
Bord antérieur du clypeus nettement sinué. Carènes latérales
subparallèles. Les dépressions qui accompagnent ces carènes
sont peu marquées; elles portent au fond une ponctuation à
éléments plus où moins allongés, mais pas de longues stries.
La tête et le clypeus sont finement ponctués; la ponctuation
s'atténue au milieu du front. Antennes noires.
Pronotum trapézoidal à côtés assez régulièrement courbés;
angles antérieurs bien marqués, non saillants en avant; angles
postérieurs arrondis. Base sinuée. Le sillon déterminant le
rebord latéral s'atténue en arrière et n'atteint pas l'angle pos-
térieur; le fond de ce sillon ne présente pas de stries trans-
versales, sauf parfois quelques-unes dans l’angle antérieur
Dessus lisse. Ecusson noir, lisse. Epimères mésothoraciques
portant quelques stries. |
Elytres un peu rétrécis en arrière; épaules peu saillantes;
angles suturaux émoussés, non prolongés. Dépression trans-
versale nette, portant quelques brèves séries de points arqués.
Le bord externe est accompagné d’une ligne de stries courbes,
dédoublée en arrière. La région terminale présente une striation
peu dense à éléments courbes. Couleur noire avec, en avant de
la dépression jusqu'à la pointe de l'écusson, une bande trans-
versale testacée; cette bande, à bords irréguliers et assez indécis,
se dilate un peu de la suture au bord externe.
Pygidium noir, à striation transversale très fine et dense.
Dessous noir, ponctué. Saillie mésosternale courte, à dila-
tation nulle ou à peine distincte, terminée en avant par un angle
remontant. Poils noirs. Pattes noires; tibias parfois en partie
rougeâtres. Tibias antérieurs unidentés au bord externe chez
les deux sexes. Le mâle présente une dépression longitudinale
ventrale. Cette espèce rappelle, par la disposition des couleurs,
1. rubrofasciata, mais elle est plus petite. On la distinguera
par l'absence de striation des sillons latéraux du pronotum;
la forme assez paralièle de la saillie mésosternale est aussi
- . s
caractéristique.
OST
40. Tetraodorrhina cincta n. sp. (PI. V, f. 13; PL VI, f£. 18).
Type : Collection KR. Oberthür.
Hab! : Antsihanaka et lac Alaotra (E. et B. Perrot).
Longueur : 13 mm. Largeur : 6,5 mm.
Forme subparallèle. Couleur noire avec une large bande
transversale rougeatre, qui remonte latéralement jusqu'aux
épaules.
Carènes latérales du clypeus subparallèles, accompagnées de
dépressions à fond strié; bord antérieur largement sinué. Tête
et clypeus finement ponctués; la ponctuation un peu moïns
forte, en général, au milieu du front. Couleur noire. Antennes
noires.
Pronotum trapézoidal, peu large; côtés faiblement courbés;
angles postérieurs arrondis; base légèrement mais nettement
sinuée devant l'écusson. Les sillons qui définissent le rebord
latéral, disparaissent sur la moitié antérieure des côtés; les
angles antérieurs sont néanmoins accompagnés de stries, mais
sans sillon net. Dessus imponctué, entièrement noir. Ecusson
noir, lisse, sauf la striation des angles antérieurs. Epimères
noirs, striés.
Elytres subparalleles; épaules normales du genre; angles
suturaux un peu déhiscents et relevés. Dépression transversale
bien distincte avec des fragments de séries de points arqués;
les séries les plus externes se prolongent en avant Jusque vers
l'épaule; les plus voisines de la suture sont prolongées en
arrière ; la partie latérale retombante de l’élytre porte une ponc-
tuation en stries qui s'étale en arrière jusqu'au calus apical; la
région terminale est couverte de stries peu régulières avec ten-
dance à une disposition concentrique. Couleur noire, avec une
large bande rougeûtre, transversale, à bords irréguliers; cette
bande s'étend de la dépression médiane jusque vers la pointe
de l'écusson; latéralement, elle est prolongée en avant jusque
sur l'épaule. .
Pygidium noir, brillant, couvert de stries transversales, très
fines et denses.
Dessous noir, à ponctuation en stries. Saillie mésosternale
courte, plane, un peu dilatée, émoussée en avant. Poils brun
noiratre ou roux. Pattes noires. Tibias antérieurs munis d’une
dent au bord externe chez les deux sexes. Le mâle se reconnaît
à son abdomen fortement sillonné.
Forceps rétréci à partir de la base; extrémité arrondie ; dessus
avec un méat dont les bords sont peu chitinisés dans la moitié
basilaire.
Cette espèce ressemble beaucoup à 7. 7#fobasalis; elle s’en
distingue par le sillon latéral du pronotum incomplet, la ponc-
tuation plus abondante de l'élytre, surtout sur la partie
terminale. :
41. Tetraodorrhina rufobasalis Waterh. (PI V, f. 12).
Pantolia rufobasalis Waterhouse, Ann. and Mag. Nat. Hist.,
1879, II, p. 79. Tananarive (Kingdon).
Pantolia rufobasalis Künckel, Hist. Nat. Madag. Grandidier,
Col"Atlas, 1887/pl: 9, £"1t.
1 ype : British Museum.
Hab. : Tananarive (Kingdon); Antsihanaka et lac Alaotra
(E. et B. Perrot); Fianarantsoa (E. et B. Perrot).
Longueur : 10 à 13 mm. Largeur : 5,5 à 7 mm.
Parallèle ou très faiblement rétrécie en arrière; noire avec
souvent un léger reflet bronzé; chaque élytre porte une tache
marron testacé ou rougeàtre, de forme triangulaire, prolongée
jusqu'à la base vers l'épaule.
Carènes latérales du clypeus parallèles, accompagnées de
dépressions longitudimales bien marquées, à fond strié; bord
antérieur fortement sinué. Tête et clypeus assez faiblement
ponctués, avec un grand espace lisse sur le front et le vertex.
Couleur noire. Antennes noires.
Pronotum trapézoidal; angles postérieurs arrondis; base
sinuée devant l’écusson; côtés rebordés dans toute leur lon-
gueur. Dessus non ponctué, brillant, noir, souvent avec un léger
reflet bronzé. Ecusson lisse, sauf aux angles antérieurs, de
même couleur que le pronotum. Epimères mésothoraciques
noirs, portant quelques stries.
RE (A, EE
Elytres le plus souvent parallèles, parfois un peu rétrécis
en arrière. Angle sutural brièvement émoussé. Dessus à ponc-
tuation réduite : dans la dépression transversale chaque strie
est représentée, en général, par un ou deux points et, au maxi-
nium, par quatre ou cinq points; la ponctuation ne s'étend pas
hors de la dépression; la partie postérieure de la suture est
accompagnée d'une strie; on peut trouver aussi une ligne de
points courbes le long du bord externe et quelques courtes stries
vers le bord apical, mais, ordinairement, cette ponctuation est
plus où moins effacée. Couleur noire, comme le pronotum, avec
sur chaque élytre une grande tache d’un marron rougeatre ou
jaunâtre; le bord postérieur de cette tache accompagne la
dépression transversale; son bord antérieur se dirige obli:
quement de la suture vers le calus huméral; à l'épaule la tache
se replie en crochet, pour s'étendre sur la moitié environ de la
base de l’élytre; les dimensions de cette tache varient : dans
quelques cas elle s’étend assez, en avant, pour ne laisser près
de l'écusson qu'une petite région noire; chez d’autres exem-
plaires ses dimensions sont si réduites que son angle interne
r'atteint plus la suture.
Pygidium noir, brillant, finement strié transversalement.
Dessous noir, brillant.Saillie mésosternale courte, plane, très
arrondie en avant. Poils roussätre foncé. Pattes noires, parfois
avec une partie des tibias marron. Bord externe des tibias anté-
rieurs unidenté chez les deux sexes. Le mâle présente une
dépression ventrale nette.
Forceps court, rétréci de la base à l'extrémité; branches sépa-
rées par un méat; région basilaire du dessus peu chitinisée.
Variété : Un exemplaire de l’Antsihanaka a le pronotum et
le pygidium marron; les élytres sont marron rougeàtre avec
une tache noire en arrière de la dépression transversale et une
autre autour de l’écusson. [1 semble bien que ce soit un exem-
plaire n'ayant pas acquis sa couleur définitive. Waterhouse a
considéré une forme semblable comme étant une variété (1).
(x) & Variety : Thorax and elvtra brownish red, with the discoidal impres-
sion of the elytra and the scutellar region black. Pygidium pale brownish, »
(Waterh., 2: ce),
OT
42. Tetraodorrhina bicolor Pllde (PI V, f. 10).
T'etraodorrhina bicolor Pouillaude, Insecta, 1915, p. 157. Mon-
tagne d'Ambre.
1 ype : Collection R. Oberthür.
Hab. : Montagne d'Ambre.
Longueur : 11 à 12 mm. largeur 5,5 à 6,5 mm.
Petite, rétrécie en arrière; noire, avec la partie antérieure des
élytres rouge, à l'exception de la région scutellaire.
Clypeus à carènes latérales convergentes en avant, bord
antérieur nettement sinué:; côtés retombants au delà des carènes
latérales non repliés au-dessous et ne présentant pas une fine
gouttière ; dessus portant deux fortes dépressions à fond striolé
le long des carènes. Tête noire, ponctuée; la ponctuation effacée
au milieu. Antennes noiratres.
Pronotum trapézoidal ; angles postérieurs fortement arrondis;
base largement circulaire, faiblement déviée devant l’écusson ;
côtés rebordés par un fin sillon dont le fond est strié. Dessus
lisse, brillant, noir Ecusson lisse, sauf dans les dépressions
des angles antérieurs ; couleur noire. Épimères noirs.
Elytres nettement rétrécis en arrière; angles suturaux tres
brièvement émoussés. La dépression transversale présente des
séries de points qui se prolongent jusqu'à la base dans la partie
externe seulement, la partie voisine de l’écusson restant lisse;
la région déclive apicale porte des stries courbes. Couleur noire
en arrière de la dépression transversale et près de l’écusson,
marron rougeàtre sur le reste de la surface.
Pygidium noir, couvert de strioles transversales.
Dessous noir brillant. Saillie mésosternale courte, plane, à
peine sinuée latéralement entre les hanches, arrondie en avant.
Poils noirs. Pattes noires. Les deux sexes présentent une dent
au bord externe des tibias antérieurs. Le male se distingue par
un fort sillon ventral médian.
43. Tetracdorrhina scapha G. et P. (PL V, f. 0; PL. III, f. 24;
PIN Te).
Cetonia scapha Gory et Percheron, Rev. Entom. de Silber-
mann, 1835, p. 124. Madagascar,
Pantolia scapha Burm. Handb. d. Entom. III, 1842, p. 570.
Pantolia scapha Künckel, Hist Nat. Madag. Grandidier,
Coléopt. Atlas, 1887, pl. 4, f. 13.
1 ype : Collection Gory, Musée de Berlin. —— La diagnose
originale a été faite sur un exemplaire dû à Goudot; il existe
au Museum de Paris un exemplaire de même provenance.
Hab. : Forêts d'Antsihanaka (L. Humblot); Antsihanaka et
lac Alaotra (E. et B. Perrot) ; sud de la baie d’Antongil ;
Fénérive (E. Perrot); Tamatave (D' Martin); Tananarive
(Lamberton).
Longueur : 10 à 11 mm. Largeur : 5,5 à 6 mm.
Petite espèce à ponctuation bien marquée; noire, avec la
moitié basale des élytres, sauf la région scutellaire, d’un marron
rougeatre où Jaunâtre,
Carènes latérales du clypeus faiblement convergentes en
avant, accompagnées de fortes dépressions à fond sillonné;
bord antérieur nettement sinué; la partie des bords latéraux
extérieure à la carène se rephie sous le clypeus et forme une fine
gouttière visible de dessous. Tête noire, finement ponctuée; la
ponctuaton effacée sur le vertex. Antennes marron.
Pronotum trapézoidal; ses côtés un peu arrondis, rebordés
dans toute leur longueur par un fin sillon dont le fond est
strié. Base largement circulaire, faiblement déviée devant l’écus-
son. Dessus lisse, brillant, noir. Ecusson noir, lisse, sauf aux
angles antérieurs. Epimères mésothoraciques noirs.
Elytres un peu rétrécis en arrière; épaules assez marquées.
Angles suturaux émoussés. La dépression transversale présente
deux tronçons de côtes et des séries de ponctuation à éléments
courbes, qui se prolongent en avant jusqu'à la base des élytres.
La partie des élytres retombant latéralement porte deux lignes
de points; la région de l'angle sutural présente des stries
Se CEE
courbes. Couleur noire, avec la partie antérieure à la dépression
d'un marron rougeâtre ou jaunâtre; à l'exception de la région de
l'écusson qui est noire. |
Pygidium noir, brillant, striolé transversalement.
Dessous noir, brillant. Saillie mésosternale ‘plane, courte, un
peu dilatée devant les hanches intermédiaires, arrondie en
avant. Poils roux. Pattes noires. Bord externe des tibias anté-
rieurs muni d'une dent chez les deux sexes.
Le mâle se distingue par la présence d’un fort sillon médian
sur la face ventrale de l'abdomen. On observe une certaine
variation de l'intensité de la ponctuation et de son extension
sur les élytres.
Tetraodorrhina integripennis Moser.
Mesorhopa integripennis Moser, Deutsche Ent. Zeitschr., 1911,
p. 935. Montagne d'Ambre, Tamatave.
Î ype : Collection Moser ?
H ab. : Montagne d'Ambre, Tamatave.
Longueur : 15 mm. (tête comprise, probablement).
Noire, brillante; élytres rouges, à l'exception d’une tache
scutellaire et de la région apicale.
Je ne connais pas cette espèce dont voici les caracteres, d'après
la description originale : Dépressions longitudinales du
clypeus striolées ; vertex assez fortement ponctué ; clypeus
ponctué plus densément vers l'extrémité; front lisse.
Pronotum à base nettement sinuée devant l’écusson; sillons
latéraux à fond strié; dessus lisse. Ecusson lisse.
Elytres portant deux côtes peu nettes; dessus sans dépres-
sion transversale, ponctué seulement près de la suture dans la
partie postérieure. Couleur rouge avec la région de l’écusson et
le bord terminal noirs.
Pygidium couvert de strioles transversales tres fines et denses.
Dessous presque lisse, avec quelques points sur les côtés du
métathorax. Poils noirs à extrémités roussatres.
L'absence de dépression transversale sur les élytres est
remarquable et fait exception dans ce genre.
ur re
VII — GENRE DIRRHINA
Pantolia (Dirrhina) Burmeister, Handb. d. Entom. III, 1842,
p. 568.
Le nom de Dirrhina est dû, selon Burmeister, à Waltl,
in lifteris. Burmeister tout en donnant les caractères distinctifs
en fait une section de son genre Pantolia.
Clypeus convexe; ses carènes latérales rectilignes ; bord anté-
rieur présentant au milieu une profonde échancrure qui sépare
deux lobes arrondis. Carènes latérales effacées en avant, non
accompagnées sur le disque de dépressions longitudinales.
létetconvexentP AMEN 62)
Pronotum trapézoidal, fortement rétréci en avant ; côtés
très légerement courbés en avant du milieu, finement rebordés ;
base transversale, à peine sinuée devant l’écusson ; angles anté-
rieurs bien marqués et même un peu saillants: angles posté-
rieurs arrondis au sommet.
Ecusson triangulaire; son sommet très brièvement émousseé ;
ses angles antérieurs faiblement retombants; ses côtés accom-
pagnés d’un fin sillon.
Elytres régulièrement rétrécis en arrière. Sinus posthuméral
peu profond. Calus apicaux bien marqués. Dessus sans côtes,
avec vers le milieu l'indication d’une dépression très peu dis-
tincte (1); côtés fortement retombants, mais non verticaux;
côtés de l’abdomen non visibles de dessous en arrière des
hanches postérieures. |
Saillie mésosternale petite; son extrémité antérieure forme
un angle droit remontant (PI VI, f. 15) (2).
Pattes normales.
Différences séxuelles : Les tibias antérieurs présentent le
(r) Cette trace de dépression a la même situation que celle des Z'e/raodor-
rhina ; on la distingue en observant les rayons lumineux réfléchis obliquement
par l’élytre.
(2) Chez certains exemplaires, la saillie est plus anguleuse que ne l'indique
la figure.
LMI
même nombre de dents chez les deux sexes, mais ils sont plus
robustes chez la femelle. L’abdomen du mâle présente un sil-
lon longitudinal bien marqué.
Téguments brillants, noirs.
Une seule espèce appartient à ce genre; on la trouve à Mada-
gascar seulement.
45. Dirrhina Iris G. et P. (PL V, f. 20; PL. III, f. 32: PL VI,
LAS),
Cetonia Iris Gory et Perch., Rev. Entom. de Silbermann, 1835,
p. 124 Madagascar.
Pantolia (Dirrhina) Iris Burmeister, Handb. d. Ent. III, 1842,
p. 268.
Dirrhina Iris Künckel d'Herculais, Hist. Nat. Madag. Gran-
didier, Col. Atlas, 1887, pl. 2, f. 4.
Type : Collection Gory, Musée de Berlin.
Hab : Madagascar (L. Humblot) ; Antsihanaka et lac
Alaotra (E. et B. Perrot); Fénérive (E. Perrot); Tananarive
(C. Lamberton) ; sud de la baie d’Antongil.
Longueur : 15,5 à 19 mm. Largeur : 8 à 10 mm.
Bullante, entièrement noire, à l’exception des pattes. Tête
convexe, à ponctuation distincte seulement en arrière des yeux
et sur les côtés du clypeus. Antennes noires.
Pronotum sans ponctuation. Le fin sillon qui borde les côtés
s’élargit en avant, son fond est alors strié; 1l se prolonge un
peu le long du bord antérieur; en arrière, 1l n’atteint pas les
angles postérieurs. La surface du pronotum est très brillante,
sans ponctuation. Ecusson également lisse et très brillant.
Elytres très brillants, en grande partie lisses; un fin sillon
accompagne la suture dans sa moitié postérieure; une double
série de points arqués accompagne la bordure marginale; enfin
la déclivité terminale présente des strioles courbes de dispo-
sition irrégulière. Les angles suturaux sont arrondis.
Pygidium noir, brillant, avec de fines stries de direction
transversale. Angles antérieurs un peu déprimés.
Dessous noir, brillant, à ponctuation en fer à cheval. Poils
noirs. Pattes marron rougeatre plus ou moins foncé; les tarses
LHÉN TT Vs
noirs. Tibias antérieurs bidentés au bord externe chez les deux
sexes, mais plus fortement chez la femelle. Mâle présentant une
dépression longitudinale ventrale.
L’ædeagus est simple; les branches du forceps sont allon-
gées; leur angle terminal interne est prolongé en sorte qu’il
existe un méat notable entre les deux branches et que l’ensemble
est dilaté dans la moitié terminale.
VIII —- GENRE PANTOLIA
Pantolia Burmeister, Handb. d. Entom. III, 1842, p. 567
(ParsSecr tb 7);
Pantolia Kraatz, Deutsche Entom. Zeitschr., 1880, p. 315.
Clypeus de type quadrangulaire, mais à bord antérieur forte-
ment sinué; angles fortement arrondis Carènes latérales dis-
tinctes, accompagnées de dépressions longitudinales (PI. IT,
dep)
Pronotum trapézoidal à côtés courbés; angles antérieurs
obtus ; angles postéricurs brièvement arrondis au sommet; base
transversale, sinuée, échancrée à hauteur de l’écusson. Côtés
rebordés.
Ecusson triangulaire à côtés rectilignes, sommet aigu.
Elytres nettement rétrécis en arrière; épaules peu saillantes;
échancrure posthumérale large-et très peu profonde; angle api-
cal arrondi; bord terminal transversal; angle sutural droit,
légèrement prolongé ; dessus portant des stries longitudinales
plus ou moins distinctes; pas de côtes nettes.
Pygidium triangulaire, un peu tronqué à l’extrémité, surtout
chez le mâle.
Saillie mésosternale plane en dessous, dilatée, auguleuse en
avant (PI. II, sm).
Pattes longues.
Différences sexuelles : Les tibias antérieurs portent une seule
dent au bord externe chez le mâle, deux dents chez la femelle.
Le pygidium de la femelle est déprimé latéralement, caréné
au milieu et porte une fine striolation ; le pygidium du mâle n’a
ni dépression latérale, ni carènê médiane ; son extrémité est
plus nettement tronquée, sa surface est presque entièrement
lisse. Enfin l’abdomen du mâle présente un sillon médian.
Les branches du forceps sont fortement rétrécies vers l’extré-
mité où elles portent à l’extérieur une saillie peu chitinisée ;
elles laissent entre elles au-dessus un long méat où l’on aper-
çoit parfois le sac interne (PI. II, f. Aed.).
Les téguments sont brillants, de couleur marron foncé, avec
des parties Jaunes.
Le genre Pantolia assez étendu chez Burmeister et Lacor-
daire s’est trouvé réduit par des coupes successives à une seule
espèce qui est particulière à Madagascar.
46. Pantolia flavomarginata G. et P. (PI V, f. 17; PL ID).
Cetonia flavomarginata Gory et Perch., Monogr. des Cétoines,
1833, p. 166, pl. 29, f. 1. Madagascar
Pantolia flavomarginata Burmeister, Handb. d. Entom. ITT,
1842, p. 509.
Type au Museum de Paris.
Hab. : Madagascar; sud de la baie d’'Antongil ; Antsihanaka
et lac Alaotra (E. et B. Perrot); Tananarive (C. Lamberton).
Longueur : 10 à 24 mm. Largeur : 11 à 14 mm.
Forme nettement rétrécie en arrière. Couleur marron, ou noi-
râtre avec une bordure jaune au pronotum et aux élytres; cly-
peus et dessous marron rougeàtre, parfois assez clair.
d. Tête marron foncé en arrière, devenant rougeàtre sur le
clypeus; ponctuation un peu plus marquée sur les côtés et en
avant. Antennes marron.
Ponctuation du pronotum éparse et très effacée, visible seu-
lement sous un très fort grossissement ; surface brillante, mar-
ron ou noirâtre, avec les bords latéraux jaunes. Ecusson de
même couleur que le pronotum. Epimères mésothoraciques mar-
ron rougeatre.
Elytres de la même couleur que le pronotum, bordés de
jaune sur les côtés et à l’extrémité,
= Ole
Pygidium marron rougeûtre, brillant, lisse, sauf à la base
qui est finement striolée.
Dessous d’un marron rougeâtre plus où moins clair. Saillie
mésosternale plane, dilatée, anguieuse.
Poils roux. Pattes de la couleur du dessous ; tarses noirâtres.
Tibias antérieurs munis d’une seule dent au bord externe.
Abdomen sillonné au milieu.
Q. La femelle se distingue par les tibias antérieurs bidentés
au bord externe, l’abdomen non sillonné, le pygidium déprimé
latéralement avec une forte carène longitudinale médiane; la
surface du pygidium est entièrement striolée.
Les plus petits exemplaires sont, en général, de teinte plus
claire; 1ls constituent ainsi une forme un peu différente, mais
que Je ne crois pas spécifiquement distincte. On les trouve avec
la forme typique dans le pays d’Antsihanaka et à Tananarive.
IX. -__ GENRE MORIAPHILA
Moriaphila Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., 1880, p. 313.
Lophophora Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., 1895, p. 220.
Lophogastra Fairmaire, Ann. Soc. Ent. Belgique, 1905, p. 123.
Clypeus à bord antérieur échancré; les lobes déterminés par
l’échancrure sont très émoussés; carènes latérales subparallèles
au moins à la base (PI. VI, f. 1, 25),
Pronotum trapézoidal, fortement rétréci en avant; côtés cour-
bés un peu en avant du milieu, sinués en arrière ou rectilignes.
Base sinuée ; ses parties latérales dirigées obliquement en
arrière, son milieu échancré devant l’écusson. Côtés rebordés.
Ecusson triangulaire, un peu allongé; côtés rectilignes accom-
pagnés d’un fin sillon; sommet brièvement émoussé.
Elytres rétrécis en arrière à partir des épaules; sinus posthu-
méral large et peu profond (PI. VI, f. 7). Calus bien marqués.
Dessus sans côtes. Stries absentes ou représentées par des
lignes de points peu enfoncés.
Pygidium triangulaire à sommet très arrondi; surface
convexe,
—« 8Q —
Saillie mésosternale plane, dilatée en avant des hanches
intermédiaires; son bord antérieur formant une large courbe
ou un angle obtus à sommet très émoussé (PI. VI, f. 23, 24).
Pattes longues.
Chez plusieurs espèces la pilosité du dessous du corps est
très abondante ; on observe des poils assez longs sur la poitrine,
les bords des fémurs, les bords des tibias des deux paires pos-
térieures, les côtés de l’abdomen; ces derniers sont visibles de
dessus, de chaque côté, en petites touffes correspondant aux
arceaux de l’abdomen. Chez d’autres espèces, la pilosité est
réduite et, notamment, on ne voit pas de fascicules de poils
débordant les élytres (Ex. M. princeps).
= Différences sexuelles : Les tibias antérieurs présentent une
seule dent au bord externe chez les deux sexes; 1l y a parfois
une faible angulation indiquant la place d’une deuxième dent ;
il peut arriver que chez le mâle le bord soit entièrement inerme
(M. fasciculuris). Les tarses postérieurs sont un peu plus longs
chez le mâle, par comparaison aux tibias. L’abdomen présente
toujours un fort sillon médian et les poils sont plus abondants,
surtout sur les fémurs.
Le genre est formé d’espèces grandes, assez massives, de
forme rétrécie en arrière. Les téguments sont brillants, marron,
testacé ou noirs.
L'espèce typique est M. princeps.
Le genre Zophophora Krtz (Lophogastra Frm.) compre-
nait les espèces présentant des fascicules de poils visibles de
dessus, de chaque côté des élytres. Ce caractère, à peine d’ordre
générique, se montre variable avec les espèces et il n’y a pas
d’autres caractères assez importants pour isoler M. princeps
dans un genre distinct.
Si l’on considère M. fasciculata, M. testaceipes, M. fascicu-
laris, M. Legrosi (1), on constate qu’elles ne diffèrent guère que
(1) Je ne connais pas en nature 42. sémilis et M. jarvula; d'autre part,
M. rufescens est décrite sur un seul exemplaire.
— 90 —
par la répartition des couleurs; toutefois les exemplaires ori-
cinaires d’une même région sont assez uniformes (1). Tout
indique que ce sont là des formes géographiques d’un même
type. Il est intéressant de constater que c’est bien la forme
la plus distincte (4. Legrosi) qui habite la région la plus
éloignée et la plus isolée (Gr. Comore). Les autres espèces
sont toutes de Madagascar.
TABLEAU DES ESPÈCES
d'. 1Disqueude MÉIMEE MOT RS ET RE 2
= Disquerde Télytré marron. 255 HER SRE RTS 4.
2. MTéte (marron Clair lOMEStACE 2 CPE ER ARE EUR 3}.
—— Tête MOINE er mom anen Dis AD re ue M eee 2 00e DA SON OMR De
». Disque de l’élytre sans ponctuation distincte. Clypeus à
lobes anguleux très émoussés (PI. VI, f. 1)... princeps (47).
— Disque de l’élytre présentant des lignes de points distinctes.
Clypeus à lobes tout à fait arrondis (PI. VI, f. 25).
| rufescens (48).
ft. Pronotum entièrement /Reit.-: 0. AMAMIIRESEMER D.
— Pronotum bordé de marron sur les côtés...….......… parvula (49).
D. CIFPEUS, MAFFONE EE URERR ONCE US TE Ne R ER E RES similis (50).
— (CIMpEUS DOME nee D cc DA TON SL ER ER DS. LION IR TE fr
6... PattesrétrpoilsidusdessouSinoirs Me Rene Legrosi (51).
—"Pattesiet poils dudessous Tour ere fascicularis (52).
1.-Elytres largement bordés (des toir 0h COR testaceipes (53).
— Elytres non largement bordés de noir...….......……. fasciculata (54).
47. Moriaphila princeps Blanch. (PI. V, f. 16; PI. VE, f. 1, 23).
Schizorhina princeps Blanchard, Liste des Cétonides du Mu-
seum, 1842, p. 8. Madagascar.
Anochilia princeps Burmeister, Handb. d. Ent. III, 1842,
p. 960. Madagascar.
Euchilia princeps Blanch., Catal. Coll. Entom. du Museum,
1850, p. 22.
(1) AZ. Jascicularis à élvtres noirs et A7. /estaceipes à disque élytral marron
se trouvent toutes deux dans le pays d’Antsihanaka ; mais je n’observe aucune
forme de passage entre elles.
— O1 —
Moriaphila princeps Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., 1880,
p. 315.
Anochilia princeps Künckel d'Herculais, Hist Nat. Madag.
Grandidier, 1887, pl. 4, f. 1.
1 ype : Museum de Paris.
Hab. : Madagascar; Antsihanaka et lac Alaotra (E. et
DoPerrot) |
Longueir : 27 à 20 mm. Largeur : 15 à 17 mm.
Brillante; testacée roussâtre, avec les élytres et la plus
grande partie du dessous noirs.
Tête testacée roussâtre, à ponctuation extrémement fine;
carènes latérales accompagnées de dépressions bien marquées.
Antennés marron.
Pronotum de même couleur que ia tête; angles postérieurs
arrondis au sommet; ponctuation visible à la Icupe sur les côtés,
très fine et dispersée. Ecusson noir. Epimères roux, avec une
partie noire en arrière.
Elytres brillants, noirs, sans côtes m1 stries. Angles suturaux
droits; suture un peu relevée dans la déclivité apicale; on
trouve dans cette dernière région quelques strioles irrégulières:
Pygidium d'un roux testacé, brillant avec quelques points,
visibles surtout chez la femelle.
Dessous noir avec quelques parties rousses : le prothorax,
les extrémités des épimères mésothoraciques, la saillie mésos-
ternale, le dernier arceau ventral de l'abdomen et une plus ou
moins grande partie du pénultième, enfin parfois une partie
latérale des hanches postérieures. Saillie mésosternale dilatée,
terminée en angle obtus à sommet brièvement émoussé. Poils
du dessous roux; ces poils sont peu abondants; 1l y a cependant
une ciliation abondante des bords internes des tibias intermé-
diaires et postérieurs; les fémurs et les trochanters postérieurs
sont aussi en partie ciiés chez le mâle.
— 02 —
48. Moriaphila rufescens n. sp. (PI VII f. 13; PI VI,
1.248205)
Type : Collection R. Oberthür.
Hab. : Antsihanaka (E. et B. Perrot).
Longueur : 23 mm. Largeur : 13 mm.
Marron roussâtre, avec les élytres et une partie du sternum
noirs; poils roux.
Q. Tête brillante, marron roussâtre avec la région postérieure
de teinte plus foncée. Bord antérieur avec une échancrure moins
profonde que chez les autres espèces; les deux lobes qu'elle
sépare arrondis, nullement anguleux. Dessus à ponctuation
dense et très fine.
Pronotum marron roussâtre avec le disque plus foncé; ponc-
tuation éparse et peu nette sur les côtés; milieu lisse. Ecusson
noir. Epimères marron.
Élytres noirs avec la région humérale marron; parties laté-
rales nuancées de marron; ponctuation nettement disposée en
séries longitudinales; déclivité apicale garnie de strioles 1rré-
guhères.
Pygidium marron testacé avec une tache triangulaire noi-
râtre au milieu du bord antérieur ;surface finement et éparsément
ponctuée.
Dessous marron avec la plus grande partie du metasternum
noire. Saillie mésosternale dilatée. Poils roux. Pattes d’un roux
testacé. Tibias antérieurs présentant une dent au bord externe.
Mâle inconnu.
Les touffes de poils des côtés de l'abdomen sont moins four-
nies que chez la plupart des Moriaphila à fascicules latéraux.
Il n'est connu qu'un seul individu, bien distinct des autres
Mortaphila par la forme du clypeus.
49, Moriaphila parvula Moser.
Lophogastra parvula Moser, Ann. Soc. Entom. Belg., 1907,
p. 145. Montagne d'Ambre.
D
1 ype : Collection Moser ?
Longueur : 22 mm. (Tête comprise ?).
nn
Je ne connais pas cette espèce très voisine de Z. fasciculata
Ktz. Voici ses principaux caractères d’après la description
originale :
Brillante, marron. Bord postérieur de la tête, disque du pro-
notum, écusson et région sternale noirs.
Tête marron rougeatre à l'exception de son bord postérieur;
ponctuation assez marquée.
Pronotum noir avec une bordure latérale marron; ponctuation
très éparse et fine. Ecusson noir, lisse.
Elytres marron rougeàtre avec la suture noiratre dans la
moitié antérieure. Près de la suture, des points arqués disposés
en séries irrégulières. ÿ
Pygidium marron, a ponctuation peu marquée et très éparse;
ses angles antérieurs sont noirâtres, impressionnés et striolés.
Dessous marron rougeatre avec la région thoracique noire.
Poils roux, moins abondants que chez Z. fasciculata.
Les dimensions sont notablement plus petites que chez
L. fasciculata. On verra à propos de Z. {eslaceipes que de telles
variations se rencontrent dans une même espèce.
50. Moriaphila similis Moser.
Lophogastra similis Moser, Ann. Soc. Entom. Belg., 1907,
p, 146. Montagne d’Ambre.
1 ype : Collection Moser ?
Longueur : 30 mm. (probablement, la tête comprise).
Je ne connais pas cette espèce. D'après la description elle est
extrêmement voisine de Z. fasciculata Ktz. que l’on trouve dans
la même région. Il y a une petite différence dans la couleur ct
la pilosité. La couleur est noire avec le.clypeus, les antennes,
les élytres et les pattes marron. La pilosité du dessous et des
cotés est moindre, cette réduction étant en rapport avec celle
de la ponctuation des mêmes parties. Le male présente une
dépression ventrale.
51. Moriaphila Legrosi Fairm. (PI, V, f. 15).
Parachilia Legrosii Fairmaire, Ann. Soc. Entom. Belg., 1895,
p. 445. Grande Comore.
Lophogastra Legrost Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg., 1905,
p. 123.
Type : Collection KR. Oberthür. ;
Hab. : Comores (Legros); Grande Comore (L. Humblot).
Longueur : 24 à 25 mm. Largeur : 14 mm.
Brillante, entièrement noire dessus et dessous; poils noirs.
Tête et clypeus finement et densément ponctués. Antennes
noires.
Pronotum brillant, H:se, avec quelques points dans les angles
antérieurs.
Elytres ayant une ponctuation nettement disposée en lignes
longitudinales, déclivité apicale irrégulièrement striée.
Pygidium à ponctuation fine et assez rare.
Dessous entièrement noir. Saillie dilatée. Poils noirs. Sur les
côtés de l'abdomen les poils forment de petites touffes visibles
de dessus, mais moins développées que chez la plupart des
exemplaires des 7. fasciculata, fascicularis et testaceipes. Pattes
noires. Tibias antérieurs présentant une dent au bord externe.
Chez le mâle cette dent est seulement indiquée par une défor-
mation anguleuse du bord. L’abdomen du male est fortement
sillonné au milieu. L’ædeagus est semblable à celu de
M. fasciculata.
M. Legrosi est bien distincte par la couleur entièrement noire;
les poils du dessous du corps et des côtés ne sont noirs chez
aucune autre Aoriaphuila connue.
02. Moriaphila fascicularis Waterh. (PI V, f. 27).
Anochilia fascicularis Waterhouse, Cistula Entomologica, IT,
IS18, p. 292. Madagascar (Crossley).
Parachilia rubripes, Künckel d'Herculais, Hist. Nat. Madag.
Grandidier, 1887, Col. Atlas, pl. 9, f. 4.
Lophophora rufipes Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., 18%,
p. 220 (note). Tananarive.
1 ype : British Museum.
108 ==
Hab. : Forêts d'Antsihanaka (L. Humblot).
Longueur : 20 à 26 mm. Largueur : 13 à 16 mm.
Noire, brillante; pattes marron testacé; poils roux.
Tête noire, finement et densément ponctuée, sauf sur le
vertex; antennes marron.
Pronotum noir, brillant, faiblement et éparsément ponctué.
Ecusson noir, ponctué vers les angles antérieurs.
Elytres entièrement noirs avec des lignes de points, bien
marquées chez certains exemplaires, réduites chez d’autres;
déclivité apicale finement et assez densément striolée.
Pygidium marron plus ou moins foncé, brillant, un peu
ponctué.
Dessous noir. Saillie mésosternale dilatée. Poils roux, abon-
dants; ceux des côtés de l’abdomen débordant les élytres et
visibles de dessus, Pattes d'un’ roux testacé. La femelle présente
au tibia antérieur une forte dent, avec indication d’une autre
plus réduite. Le seul mâle que j'aie vu a les tibias antérieurs
inermes; l'abdomen présente une forte dépression médiane,
ventrale.
La réunion de l’Anochulia fascicularis Wat. au genre Moria-
plila et les syÿnonymies qui s'en suivent me paraissent évidentes
d’après les descriptions.
53. Moriaphila testaceipes Fairm. (PI V, f. 20; PI. VI, f. 7).
Parachilia testaceipes Fairmaire, Ann. Soc. Entom. Belg.,
1895, p. 18. Antsihanaka.
Type : Collection R. Oberthür.
Haëb. : Forêts d'Antsihanaka (L. Humblot); Antsihanaka
et lac Alaotra (E. et B. Perrot).
Longueur : 21 à 27 mm. Largeur : 13 à 16 mm.
Brillante, noire. £lytres à disque marron rougetre. Tibias
et tarses d'un roux testacé. Poils roux.
Tête noire, brillante, très finement et densément ponctuée,
sauf sur le vertex. Anteunes marron foncé, presque noires.
Pronotum noir, brillant, éparsément et très faiblement
ponctué. Ecusson noir, ponctué dans la région des angles
antérieurs.
Elytres à disque marron rougeàtre avec les bords, y compris
la suture, noirs; la limite entre les deux couleurs est indécise.
Surface brillante, à ponctuation parfois nettement en séries
longitudinales; région apicale à striolation dense et irrégulière.
Pygidium marron et noir, à ponctuation transversale éparse.
Dessous noir, passant parfois au marron foncé; saillie mésos-
ternale dilatée, arrondie en avant, plane en dessous. Porls roux,
abondants, débordant latéralement les élytres en petits fasci-
cules. Fémurs noirs ou testacés; tibias et tarses d'un roux
testacé; extrémité des articles des tarses rembrunis >» ongles
marron noiratre. Tibias antérieurs unidentés au bord externe
chez les deux sexes. L'’abdomen du mâle présente une forte
dépression longitudinale, médiane. Les branches du forceps
sont simples, parallèles, arrondies au sommet, avec quelques
poils roux vers l'extrémité.
54. Moriaphila fasciculata Krtz. (PI V, f. 25).
Lophophora fasciculata Kraatz, Deutsche Entom. Zeitschr.,
1895, p. 220. Diego-Suarez.
Î'ype : Collection Alluaud, Museum de Paris.
Hab. : Madagascar ; Diego-Suarez.
Longueur : 24 à 25 mm. Largeur : 14 mm.
Brillante, noire ; élytres, sauf la suture, tibias et tarses mar-
ron clair. Poils roux.
Tête noire, brillante; clypeus finement ponctué. Antennes
d’un marron assez foncé, la massue plus claire.
Pronotum noir, brillant ; ponctuation rare et extrêmement fine.
Écusson noir, lisse, avec seulement quelques points dans les
angles antérieurs.
Elytres avec une ponctuation très fine, un peu plus nette daris
la région scutellaire; dans la déclivité apicale, 1l y a des stries
irrégulières, assez denses; un fin sillon accompagne la suture.
Couleur marron assez clair, avec la bordure suturale noire.
Pygidium noir, brillant, avec quelques points épars.
Dessous noir, brillant, ponctué. Saillie mésosternale dilatée,
terminée par un bord courbe, plane en dessous. Poils roux.
Pilosité abondante; fascicules latéraux de l'abdomen visibles
de dessus. Fémurs noirs, tibias et tarses d’un marron jaunàtre,
avec l’extrémité de chaque article des tarses un peu rembrunie.
Ongles noirs. Tibias antérieurs avec une seule dent au bord
externe chez les deux sexes.
TFarses du mâle un peu plus longs, relativement au tibia.
L'abdomen du mâle présente une forte dépression longitudinale
ventrale. L’ædeagus ne diffère pas de celui de M. festaceipes.
X. — GENRE PARACHILIA
0
Parachilia Burmeister, Handb. d. Entom., 1842, p. 996.
Chilamblys Kraatz (pro parte), Deutsche Entom. Zeitschr.,
1SS0, p. 307.
Clypeus allongé, portant en avant une profonde échancrure;
cette échancrure sépare deux lobes anguleux à sommet émoussé;
le disque est limité latéralement par deux carènes qui sont
subparallèles en arrière, courbes et convergentes en avant, à
hauteur des lobes ; chaque carène est accompagnée d’une dépres-
Sion lonpeitudinale CPIVEEE: 3).
Pronotum à côtés courbés en avant du milieu; angles anté-
rieurs obtus ; angles postérieurs presque droits, mais à sommets
arrondis. Base sinuée plus ou moins distinctement.
Ecusson en triangle presque équilatéral; son sommet aigu.
Elytres ordinairement rétrécis en arrière à partir des épaules ;
celles-ci peu ou pas saillantes. Echancrures posthumérales
larges et très peu profondes. Calus apicaux indiqués. Angles
apicaux largement arrondis; angles suturaux distincts. Dessus
avec deux côtes peu. nettes. Côtés retombant obliquement
(s. g. CAzlamblys) ou presque verticalement (Parachilia S. Si) ;
dans ce dernier cas on distingue un pli de l'épaule au calus
apical.
Saillie mésosternale courte, plane en dessous, un peu remon-
tante au sommet (PL VI, f. 4m);
Pattes longues surtout chez le male.
Différences sexuelles : 11 y a le plus souvent une petite diffé-
rence dans la forme du pronotum qui est plus large chez la
femelle. Les tibias antérieurs portent deux fortes dents au
bord externe chez la femelle; chez le mâle on trouve aussi des
dents, mais beaucoup plus réduites, indiquées parfois par une
simple déformation du bord; 1l en résulte que les mâles peuvent
avoir une ou deux dents aux tibias antérieurs. Enfin les tarses
des males, aux pattes postérieures, sont plus longs que ceux
des femelles.
Les Parachilia sont des Cétonides de grande taille à forme
assez massive; les técuments sont noirs, rouges’ ou testacés et
garnis d’un revêtement mat au-dessus.
Les insectes pour lesquels Kraatz avait établi le genre
Chilamblys sont d'une forme plus compacte, mais 1ls sont si
rapprochés des Parachilia qu'on peut considérer cette coupe
comme un sous-genre.
Le type des Parachilia est P. melanocala. Le type des
C'ilamblys est P. bufo.
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Côtés des élytres retombant obliquement, non nettement
séparés du disque par un pli bien marqué de l'épaule au
calus apical \(S--0 ODA nDITS) ANR ER ES Re
— Côtés des élytres retombant presque verticalement au délà
d'un pli qui va de l'épaule au calus apical (Parachilia). 5.
2. Face ventrale des hanches postérieures portant à son extré-
mité latérale sun fin sillon onpitudinal®:" 22e eee D.
— Face ventrale des hanches postérieures né présentant pas
à son extrémité latérale un fin sillon longitudinal... 4.
3. Longueur plus grande, forme moins ramassée. Tarses pos- .
térieurs du mâle relativement plus longs (1)... buio (55).
— Longueur moindre, forme plus compacte. Tarses posté- .
rieurs du mâle relativement plus courts (1)... compacta (56).
(x) Voir le texte au sujet de P. compacta, n° 56.
à
Ps 09 =
4. Couleur des bords du pronotum pas plus claire que celle
(UNE T CN ÉUTIS SSSR ERN ENNREPRERRE RE EE purpurea (57).
— Bords du pronotum testacés, disque noir......….......…. Leroyi (58).
o. Face ventrale des hanches postérieures ne préséntant pas
à son extrémité latérale un fin sillon longitudinal... 6.
— Face ventrale des hanches postérieures portant à son extré- }
mité latérale un fin sillon longitudinal... ochracea (59).
6. Poils du dessous noirs... KE LA ARS SORA CRUE EPS AIERTE PEN ra
MOUSE TeSSQUS FOUR EU Late danses dosnave es) cincticollis (60).
7. Pronotum pourpre, avec les bords un peu plus clairs.
melanocala (61).
— Pronotum à disque noir, bordé de testacé. testaceippennis (62).
55. Parachilia (Chilamblys) bufo G. et P. (PE VIII, £. 14;
D =
PAANTETE D 7)
Cetonta bufo Gory et Perch., Rev. Ent. Silbermann, IT,
1859, p. 129. Madagascar.
Parachilia bufo Burmeister, Handb. d. Ent. III, 1842, p. 958.
Madagascar.
Parachilia bufo Westwood, Transact. Ent. Soc. Lond., 1874,
p:2415,: pl VII, f; 7.
Parachilia bufo Künckel d'Herculais, Hist. Nat. Mad. Gran-
did’, Col: Atlas, 1887, pl. 5, f. 2.
Chilamblys bufo Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., 1880, p. 308.
Type : Collection Gory, Musée de Berlin. La Cetonta errans
Dupont #2 /i/f. utilisée pour la description de Burmeister figure
dans la collection R. Oberthür.
Hab. : Madagascar (L. Humblot); Antsihanaka et lac
Alaotra, Fénérive, Fianarantsoa (E. et B. Perrot); Tananarive
(C. Lamberton).
congueur : 29 à 30 mm. Largeur : 18 mm.
Long 30 Large 18
Dessus mat velouté. Tête, pronotum et écusson noirs.
Elytres pourpres.
Pygidium et dessous noir avec un faible revêtement soyeux
donnant une teinte grisatre.
d. Clypeus allongé, profondément échancré.
Tête noir mat, avec les bords du clypeus brillants; ponctua-
tion fine et dense, sauf sur le vertex. Antennes noires.
Pronotum fortement rétréci en avant, ses côtés courbés un
peu avant le milieu de la longueur; leurs parties postérieures
=, 100.
subparallèles un peu sinuées; angles postérieurs bien marqués
à sommets arrondis. Base sinuée ; ses côtés dirigés obliquement
des angles vers l’écuson, formant un lobe large et peu saillant.
Les côtés présentent une fine bordure, effacée en arrière. La
surface est mate, noire, parfois avec une fine bordure latérale
marron rougeatre; ponctuation fine et dense. Ecusson noir,
mat, ponctué sur les côtés et en avant.
Epimères mésothoraciques noirs, brillants, ponctués, à poils
NOITS.
Elytres rétrécis en arrière à partir des épaules qui ne sont
pas saillantes. Base nettement plus large que la base du pro-
thorax ; angle sutural droit. Le disque est parcouru par deux
côtes étroites et extrèmement peu saillantes ; les intervalles pré-
sentent une ponctuation plus où moins distincte suivant l’état
du revêtement mat; les calus huméraux et apicaux sont bien
indiqués, mais il n’y a pas de carène nette les réunissant; les
côtés des élytres retombent obliquement. La couleur est rouge
assez sombre.
Pygidium convexe, très finement ponctué, noir avec un léger
revêtement soyeux donnant sous certaines incidences de la
lumière un aspect grisâtre.
Dessous présentant la même couleur et le même aspect que
le pygidium. Saillie mésosternale courte, terminée en un angle
émoussé un peu remontant. Poils noirs. Hanches postérieures
ayant leur face ventrale limitée latéralement par un petit
rebord que détermine une fine strie longitudinale. Pattes noires.
Abdomen sans sillon médian, mais ordinairement incurvé.
Bord externe des tibias antérieurs présentant deux faibles
angulations dont la proximale est souvent effacée. Les tarses
postérieurs sont plus longs que les tibias; ceux-ci étant égaux
à la longueur des trois premiers articles en général. Les tarses
des autres paires de pattes sont aussi très développés.
Le forceps est court; ses branches sont séparées au-dessus
par un grand méat; à la base chacune forme une bande trans-
versale dirigée vers la ligne médiane et dilatée à son extrémité
LION
interne (PI. VI, f. 17) (1); les côtés externes des branches sont
sinués et.se terminent par un angle; l’extrémité est oblique et
sinueuse. Disque de chaque branche concave.
Q. Chez la femelle, le pronotum est plus large, plus convexe;
ses bords sont parallèles en arrière. La région médiane du
dessous est brillante, noire. Les tibias antérieurs ont deux
dents au bord externe; les tarses sont moins développés.
Var. nigricans n. var. (PL VIIL f. 9). Fianarantsoa (E. et
B. Perrot).
Longueur : 20 à 34 mm. Largeur : 17 à 19 mm.
Chez cette variété, les élytres sont noirs ; 1l persiste cependant
une bordure latérale pourpre, parfois si réduite qu’on la dis-
tingue difficilement.
56. Parachilia (Chilamblys) compacta Waterh. (PI. V, f.21;
PIN 2n):
Parachilia compacta Waterhouse, Ann. Mag. Nat. Hist., 1880,
I, p. 409. Fianarantsoa.
Type : British Museum.
Hab. : Betsileo (Cowan); Tamatave et forêts d’Alahakato
(EWPerrob).
Lougueur : 27 mm. Largeur : 16 mm.
Waterhouse décrit sous ce nom un insecte voisin de P. bufo,
mais qui en diffère par sa longueur beaucoup moindre, sa forme
moins rétrécie en arrière, ses élytres bordés de pourpre; les
pattes sont plus courtes; selon Waterhouse, chez le mâle, le
tarse postérieur est plus long que le tibia, des deux derniers
articles chez PL. bufo, de la moitié du dernier article seulement
chez P, compacta; la pubescence des tibias intermédiaires est
beaucoup plus réduite chez P. compacta.
Je n’ai pas vu le type de cette espèce, mais j'ai examiné des
individus mâles répondant à la description de Waterhouse.
(1) La dilatation ést plus grandè que ne l'indique le dessin, où elle est vuë
obliquement, le modèle ayant été placé de façon à représenter à la fois la basé
et l'extrémité du forceps.
RO
11 semble qu’il y ait là une forme distincte de P. bufo, mais
il est difficile d'indiquer des caractères extérieurs définis. La
couleur des élytres ne peut être utilisée, puisqu'il y a une variété
de ?. bufo présentant la même particularité. La longueur des
pattes du mâle est peut-être sujette à des variations comme on
l’observe à propos de la variété 7ubripennis ci-dessous. Il reste
la forme plus compacte, moins rétrécie en arrière; enfin le revê-
tement paraît être d’un mat moins velouté; ce dernier carac-
tère bien qu’observé sur plusieurs individus n’est peut-être pas
naturel et constant.
L’ædeagus est différent de celui de ?. bufo. La bande trans-
versale qui est à la base de chaque branche du forceps n’est
pas dilatée à son extrémité interne.
Var. rubripennis n. var. (PI. VIII, f. 13). Tananarñiwe
(C. Lamberton) ; Tamatave et forêts d’Alahakato (E. Perrot).
Longueur : 26 à 29 mm. Largeur : 17 à 18 mm.
Cette variété diffère de la forme typique par la couleur des
élytres qui est entièrement rouge. Ses dimensions sont un peu
plus grandes. La proportion entre la longueur des tibias et
des tarses postérieurs est un peu variable, mais les tarses sont
ordinairement plus longs que ne l’indique Waterhouse.
On remarquera que ?. compacta présente la même variation
de couleur que ?. bufo.
57. Parachilia (Chilamblys) purpurea Moser (PI VIT,
DE
Chilamblys purpurea Moser, Deutsche Ent. Zeitschr., 1915
p. 603, ©. Tananarive.
2
Type : Collection Moser?
Hab. : Madagascar.
Longueur : 27 mm. Largeur : 16 mm:
Dessus rougeâtre, mat; dessous marron avec les parties anté-
rieures plus foncées.
Q. Tête marron rougeûtre, en partie mate; clypeus finement-
ponctué. Antennes marron,
— 103 —
Pronotum à côtés fortement courbés en avant du milieu,
parallèles en arrière; base sinuée avec, au milieu, un lobe large
et peu saillant; rebord latéral peu marqué, effacé en arrière;
dessus finement ponctué, mat, d’un rouge assez foncé. Ecusson
très foncé, presque noir. Epimères mésothoraciques noirs.
Elytres fortement rétrécis en arrière à partir des épaules.
Epaules non saillantes. Disque avec deux côtes très peu dis-
tinctes ; intervalles finement ponctués ; suture relevée en
arrière; calus apical distinct; côtés retombant obliquement,
non séparés du dessus par une carène nette; surface mate, d’un
rouge pourpre.
Pygidium rouge, mat, plat et même un peu déprimé au
milieu.
Dessous marron rougeâtre avec la région thoracique très
foncée et, en grande partie, noirâtre. Saillie mésosternale très
courte, terminée en angle obtus. Poils noirs. Extrémité latérale
de la face ventrale des hanches postérieures sans sillon longi-
tudinal continu. Fémurs et tibias marron très foncé; tarses
noirâtres. Tibias antérieurs dyant deux dents au bord externe.
d. Le mâle, que je n'ai pas vu en nature, présente une seule
dent au bord externe du tibia antérieur, la région ventrale de
l’abdomen est marquée d'une dépression médiane. Le prono-
tum serait de forme un peu différente, ses côtés étant légère-
ment courbés en arrière.
Var. nigripes nov. var. (PI VIII, f. 15).
Cette forme diffère de P. purpurea par la couleur qui passe
partiellement au noir. Sont noirs : la tête, le pronotum (à l’ex-
ception du milieu du disque qui présente une tache pourpre
assez grande et à contour indécis}, le pygidium, le dessous et
les pattes. La région ventrale est un peu marron chez quelques
individus. N’ayant vu qu’un exemplaire © de P. purpurea, je
ne puis dire s’il s’agit d’une espèce distincte.
Les branches du forceps sont allongées, dilatées à leur
extrémité qui présente sur chacune un angle externe et un angle
interne; un méat sépare les deux branches,
— 104 —
58. Parachilia (Chilamblys) Leroyi Coquerel (PI. V, f. 23).
- Parachilia Leroyi Coquerel, Ann. Soc. Entom. France, 1859,
p. 240, pl. 7, f. 1. Forêt de Loukoubé, Nosy-Bé.
Chiamblys bicolor Kraatz, Deutsche Entom. Zeitschr., 1895,
p. 78. Nosy-Bé.
Type de P. Leroyi au Museum de Paris; type de €. bzcolor
au Senckenbergischen Museum de Francfort-sur-Mein.
Hab. : Cette espèce est, sans doute, particulière à Nosy-Bé.
Les exemplaires que j'ai examinés dans la collection R. Ober-
thür proviennent des collections van Lansberge et Thomson
sans indication précise de la localité (1).
Longueur : 20 mm. Largeur : 16 à 17 mm.
Tête noire. Pronotum noir, bordé de jaune ocracé.
Elytres marron roussàtre. Dessous noir à reflets soyeux
grisatres.
d. Tête d’un noir mat, avec les bords du clypeus brillants.
Clypeus profondément échancré. Ponctuation fine et dense,
plus clairsemée vers le vertex. Antennes noires.
Pronotum à côtés courbés en avant du milieu; partie posté-
rieure des côtés légèrement sinuée ; angles postérieurs arrondis
au sommet, un peu saillants au dehors. Base sinuée, présentant
au milieu un lobe large et peu saillant, tronqué devant l’écus-
son. Rebord latéral du pronotum peu marqué en avant, effacé
en arrière. Disque noir avec une bordure jaune ocracé qui
s’amincit au miheu de la base. Ecusson mat, noir, à ponctua-
tion plus dense vers les angles antérieurs. Epimères mésotho-
raciques noirs, mats.
Elytres bien plus larges à la base que le prothorax, régulière-
ment rétrécis en arrière à partir des épaules. Epaules non sail-
lantes. Angle sutural très finement épineux. Disque avec deux
côtes peu marquées; intervalles ponctués; suture un peu relevée
en arrière. Le calus apical est indiqué, mais 1l n’est pas réuni à
l'épaule par une .carène distincte; les côtés de l’élytre
retombent obliquement. La couleur est uniforme, marron rous-
sâtre; la surface est entièrement mate.
(1) Ils proviennent vraisemblablement de la même série que le type de Coquerel,
MOSS
Pvgidium convexe, à ponctuation peu marquée et assez
clairsemée; couleur d’un noir mat soyeux. Dessous d’un noir
mat soyeux, paraissant grisâtre sous certaines incidences de la
lumière. Saillie mésosternale très courte, anguleuse, à sommet
remontant. Poils noirs. Extrémité latérale de la face ventrale
des hanches postérieures présentant une fine strie longitudi-
nale et par suite un petit rebord. Fémurs du même aspect que
le dessous: tibias et tarses brillants, noirs. Bord externe du
tibia antérieur présentant deux angles peu marqués, le proxi-
mal est même peu distinct. Tarses longs; tibias postérieurs
n’atteignant pas la longueur des quatre premiers articles de
leurs tarses. Abdomen déprimé au milieu.
©. La femelle a un pronotum plus large, avec les côtés
subparallèles en arrière. Les tibias antérieurs portent au bord
externe deux fortes dents. Les tarses sont relativement plus
courts ; les tibias postérieurs sont presque aussi longs que les
tarses des mêmes pattes. Enfin, sur les deux femelles que j'ai
examinées, je constate que le dessus de la tête, y compris Île
clypeus, est presque entièrement brillant; le dessous du corps
est aussi très largement brillant.
Je n’ai pas vu le type de C. bicolor Ktz; mais Je crois que
la synonymie que je propose est exacte; les descriptions et les
habitats sont concordants.
59. Parachilia ochracea n, sp. (PI. V, f. 26 ©, 30 O'; PI. VI,
B27)
Tyfe : Collection R. Oberthür.
Hab. : Antsihanaka et lac Alaotra (E. et B. Perrot); Betsi-
leo (Deans Cowan); Fianarantsoa (E. et B. Perrot); Andran-
goloaka (1); Tamatave (Raffray).
Longueur : 19 à 22 mm. Largeur : 11 à 12 mm.
Dessus mat, testacé, plus ou moins rougeûtre; tête, pointe
de l’écusson et dessous noirs. Pronotum de la femelle brillant.
(1) Près de Tananarive,
— 106 —
d. Tête brillante, noire, finement ponctuée. Clypeus allongé,
profondément échancré; ses carènes et dépressions latérales
bien marquées. Antennes noires.
Pronotum à côtés recourbés un peu en avant du milieu;
angles postérieurs arrondis au sommet; base transversale,
légèrement sinueuse ; sillons marginaux des côtés peu distincts;
surface mate, testacée, parfois rougeûtre, présentant souvent
une bordure plus claire. Ecusson à sommet aigu, de même cou-
leur que le pronotum, mais avec le sommet noir. Epimères
mésothoraciques noir mat.
Elytres nettement rétrécis en arrière à partir des épaules;
celles-ci non saillantes; échancrure posthumérale faible ; angles
suturaux non arrondis, le calus apical n’est pas très saillant;
les côtes du disque sont très peu ou pas distinctes; la ponc-
tuation des intervalles est, en grande partie, cachée par le
revêtement mat; les côtés retombent presque verticalement à
partir d’un ph marqué qui s'étend du calus huméral au calus
apical; ce ph a son arête assez arrondie et ne constitue pas une
carène. Même couleur que le pronotum.
Pveidium noir, mat.
Dessous noir, brillant au milieu, d’un mat soveux sur les
côtés. Saillie mésosternale courte, étroite, terminée en angle
obtus. Poils noirs.
Bord latéral de la face inférieure des hanches postérieures
accompagné d’un fin sillon longitudinal. Angle postéro-
externe des mêmes hanches nettement obtus; son sommet
brièvement arrondi. Pattes noires. Tibias antérieurs ayant une
seuke dent au bord externe et assez souvent une très faible
indication d’une seconde dent.
Les branches du forceps présentent à l’extrémité une saillie
épineuse dirigée vers l'extérieur.
Q. Le pronotum de la femelle paraît plus:convexe en avant
et plus large; ses côtés sont plus parallèles dans leur partie
postérieure. La région antérieure du pronotum est brillante;
même, le plus souvent, la partie brillante s’étend sur tout le
pronotum, parfois aussi sur l’écusson et les épaules,
— 107 —
Chez le mâle, on n’observe que rarement une région brillante
en avant du pronotum (1). Enfin, les tibias antérieurs de la
femelle présentent deux fortes dents au bord externe. Les
tarses postérieurs sont moins développés que chez le mâle.
60. Parachilia cincticollis Moser (PI V, f. 28).
Parachilia cincticollis Moser, Deutsche Entom. Zcitschr., 1913,
p. 603. Montagne d’'Ambre.
Type : Collection Moser?
Hab. : Montagne d’Ambre.
Longueur : 20,5 mm. Largeur : 11 mm.
Couleur testacé roussâtre avec la tête, le disque du prono-
tum, l’écusson, le dessous et les pattes noirs. Pronotum et
élytres mats.
Q. Echancrure du clypeus assez profonde. Ensemble de la
tête noir, brillant, finement ponctué. Antennes noires.
Côtés du pronotum courbés avant le milieu, très convergents
en avant, subparallèles en arrière; angles postérieurs arrondis
au sommet: base faiblement sinuée; sinus antescutellaire très
peu profond, mais net. Côtés finement rebordés. Fine ponctua-
tion peu distincte à cause du revêtement mat. Couleur noire
avec, en avant, une bordure plus étroite, testacé roussatre.
EÉcusson noir, mat. Epimères mésothoraciques noirs.
Elytres très peu convexes, régulièrement rétrécis en arrière
à partir des épaules. Angle sutural droit, brièvement émoussé.
Le calus huméral est réuni au calus apical par une carène Ion-
citudinale non tranchante, mais très nette; au delà de cette
carène, les côtés retombent presque verticalement. Les côtes
normales du disque sont à peine distinctes ainsi que la ponc-
tuation, à cause du revêtement mat. Couleur testacé roussatre
avec les côtés un peu plus clairs.
(1) Jai vu 13 mâles et 7 femelles,
10 —
Pygidium plat, noir mat, ponctué.
Dessous noir, brillant. Poils roux. Saillie mésosternale plus
étroite que chez P. estaceipennis, terminée en un angle remon-
tant, à sommet émoussé. Extrémité latérale de la face ventrale
des hanches postérieures sans strie n1 rebord. Pattes noires.
Bord externe des tibias antérieurs bidenté.
d. Je n’ai pas vu le mâle de cette espèce. Il présente au tibia
antérieur une faible indication des dents observées chez la
femelle.
61. Parachilia melanocala Burm. (PI V, f. 22).
Parachilia melanocala Burmeister,: Handb. d. Ent. III, 1842,
p. 997. Madagascar.
Parachilia melanocala Künckel, Hist. Nat. Madag. Grandi-
dier, Col. Atlas A887; pl rer";
Type : ? Autrefois dans la collection Buquet.
Hab. : Madagascar.
Longueur : 23 mm. Largeur : 14 mm.
Q. Dessus mat, rouge sombre. Dessous et tête noirs. Ecus-
son noiratre.
Tête noire, brillante, finement ponctuée. Clypeus allongé,
très fortement échancré; carènes latérales bien marquées,
accompagnées de dépressions longitudinales. Antennes noires.
Côtés du pronotum fortement courbés en avant du milieu,
légèrement sinués en arrière; angles antérieurs obtus; angles
postérieurs droits à sommets arrondis ; base transversale,
sinueuse, nettement incurvée devant l’écusson; rebord latéral
assez distinct dans la région médiane; dessus entièrement mat;
couleur rouge très foncé, moins sombre vers les bords. Ecus-
son à sommet aigu, d’un rouge noirâtre à la base, noir au
sommet. Epimères mésothoraciques noir mat.
Elytres régulièrement rétrécis en arrière des épaules. Angles
suturaux droits. Calus apicaux peu saillants. Disque parcouru
par deux côtes étroites et peu distinctes; intervalles à ponc-
tuation assez dense un peu cachée par le revêtement mat. Côtés
retombant presque verticalement au delà d’un ph qui-s’étend
2e *00 =
de l’épaule au calus apical; l’arête de ce pli est bien définie,
mais non tranchante. Couleur rouge sombre, mat.
Pygidium rougeatre foncé (1).
Dessous noir, brillant, avec quelques parties latérales mates.
Saillie mésosternale large, courte, anguleuse en avant où elle
remonte un peu. Poils noirs. Hanches postérieures n’ayant pas
de fin sillon longitudinal au bord latéral de leur face infé-
rieure; angle postéro-externe de ces hanches obtus, non
arrondi au sommet. Pattes noires. Tibias antérieurs ayant
deux dents au bord externe.
Le male n’est pas connu.
62. Parachilia testaceipennis n. sp. (PL. V, f. 24; PL VI,
RRATAET):
Type : Collection R. Oberthür.
Hab. : Madagascar; Sud de la baie d’Antongil.
Longueur : 24 à 25 mm. Largeur : 14 à15 mm.
Dessus mat, d’un testacé roussâtre avec le disque du prono-
tum et l’écusson noirs. Tête noire, brillante.
d. Clypeus assez fortement échancré; ses angles bien émous-
sés. Ponctuation extrêmement fine, moins dense vers le vertex.
Ensemble de la tête noir, brillant. Antennes noires.
Pronotum à côtés nettement courbés en avant du milieu;
partie postérieure des côtés subsinuée ; angles postérieurs
arrondis au sommet ; base sinuée, présentant devant l’écusson
un sinus net, mais peu profond. Rebords latéraux peu nets, et
même indistincts quand le revêtement mat est en bon état.
Ponctuation fine, cachée par ke revêtement. Couleur noire sur
le disque avec une bordure testacé roussatre envahissant plus
ou moins la partie noire en avant et en arrière. Ecusson noir
ou marron noiratre, ponctué dans les angles antérieurs sous le
revêtement mat. Épimères mésothoraciques noir mat.
(1) Burmeister l'indique comme noir.
2 10 —
Elytres assez plats, un peu convexes en arrière, régulièrement
rétrécis à partir des épaules. Angle sutural droit, brièvement
émoussé. Une carène longitudinale mousse, mais bien marquée,
unit le calus huméral au calus apical; au delà de cette carène
le bord retombe dans une direction rapprochée de la verticale.
Le disque présente une côte longitudinale à peine distincte et
les intervalles ont une ponctuation à éléments arqués, cachée
par le revètement mat. Couleur testacé roussâtre.
Pygidium très peu convexe, mat, noir, à reflet grisâtre.
Dessous noir, brillant dans la partie médiane, mat à reflet
soyeux grisatre sur les côtés. Saillie courte, assez large, termi-
née en angle obtus un peu remontant. Poils noirs. Face ven-
trale des hanches postérieures non terminée par une strie et
un rebord. Pattes noires. Bord externe des tibias antérieurs
non denté, seulement un peu dévié en un point. Tibias inter-
médiaires et postérieurs présentant au bord externe une petite
dent de scie. Abdomen déprimé sur la ligne médiane.
Q. La femelle a un pronotum plus, convexe en avant, avec
les côtés subparallèles en arrière du milieu; la bordure margi-
nale est un peu plus nette que chez le mâle. L’abdomen est
convexe. Les tibias antérieurs sont nettement bidentés; les tibias
intermédiaires et postérieurs portent une forte dent sur leur
bord externe.
Un exemplaire provenant de la collection Dupont porte
l'étiquette « Melanocala mit... D. Buquet ». On pourrait
croire qu'il s’agit d’un individu typique de ?P. welanocala,
mais la description de Burmeister s'applique bien à l’insecte
que je considère comme étant P. w7elanocala et non à l’espèce
décrite ici sous le nom de ?. Zestaceipenmis. Cette espèce se
distingue à première vue de P. #elanocala par la forme fmoins
compacte et moins convexe et par la couleur. On la séparera
facilement de ?. cincticollis par la couleur des poils du des-
sous, de ?. Zero yi par les carènes des élytres.
TE =
XI. -_ GENRE ISCHNOTARSIA
Zschnotarsia Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., {SS0, p. 307.
Stenotarsia et Coptomia auct.
Clypeus bilobé en avant (PI. ILE, f. 19).
Pronotum trapézoïidal à base large; les côtés fortement
convergents dans leur moitié antérieure, mais presque paral-
lèles en arrière. Angles antérieurs bien marqués; angles posté-
rieurs arrondis. Base transversale, fortement échancrée devant
l'écusson. Les côtés sont rebordés par un fin sillon souvent
caché par le revêtement mat. Ecusson triangulaire à tôtés rec-
tihignes, sommét aigu.
Élytres régulièrement et nettement rétrécis en arrière à partir
des épaules: Epaules à peine saillantes ; échancrure posthumé-
rale bien marquée, mais peu profonde; angle apical et bord
terminal arrondis en une seule grande courbe; angle sutural
‘brièvement arrondi; dessus à côtes peu distinctes; les intervalles
plus ou moins visiblement garnis de ponctuation à éléments
courbes.
Saillie mésosternale plane en dessous, anguleuse ou arrondie
en avant, bien développée (PI. VI, f. 28).
Les mâles se distinguent par la présence d'un profond sillon
ventral. Chez certaines espèces, les ongles des tarses antérieurs
sont inégaux et les pattes postérieures s'élargissent (Voir
I. simillima et I. tibialis ). |
L'ædeagus d’ /. sericea a les branches du forceps d’abord
rétrécis, puis dilatées à l'extrémité, avec un petit pinceau de
poils au milieu de la partie dilatée (PI. VI, f. 20).
Les téguments sont recouverts en dessus d’un revêtement mat.
La couleur générale est noire avec des parties jaunes ou rouges.
Le genre est particulier à Madagascar même. L’espèce typique
est /. scapulata. I. sericea fut décrite antérieurement, mais a
toujours été considérée par les autres auteurs comme une
Coplomia.
Le genre /schnolarsia à été considéré par quelques auteurs
22 y Se vase
comme se rattachant aux S/ezotarsia, mais les différences entre
ces genres sont assez importantes; elles portent notamment sur
le clypeus, le pronotum, la saillie sternale, les pattes.
TABLEAU DES ESPÈCES (1)
1. Couleur jaune dominant sur les élytres.….......... tibialis (65).
— Couleur jaune ne dominant pas sur les élytres............... Re
2. Saillie mésosternale anguleuse, à sommet brièvement ar-
TOndi. LME een dures ne ARE NUE SOL MO AN SE RER D.
— Saillie mésosternale très arrondie en avant... simillima (64).
5: Elytres rouges an tmoisrentpartie tn EPP PRES 4.
= 1Elytrés sans ICoUlEnATOUEER SARA RENE scapulata (63).
4. Hlyires/en/parUS | LOURES REPARER ARR RES sericea (66).
= Elyires entièrement TOURES 22080 TRE bicolor (67).
63. Ischnotarsia scapulata Coq. (PI. VII, f. 3).
Stenotarsia scapulata Coquerel, Rev. et Mag. de Zoologie,
1851, p. 87. Madagascar, Vesco; Ann. Soc. Ent. France,
1852, p. 919, pl. IX, f. 7 (sub. St. corpulata).
{schnotarsia scapulata Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., 1880,
p. 307.
Stenotarsia scapulata Künckel, Hist. Nat. Mad. Grandid.,
Col: Atlas 188 pl; MES
l'ype : Museum de Paris.
Hab. : Madagascar; Antankara, Isokitra à Diego-Suarez
(E. et B. Perrot) ; Montagne d'Ambre.
Longueur : 11 à 14 mm. Largeur : 7 à 8,5 mm.
Noir mat, avec sur les élytres deux bandes transversales
Jaune testacé.
Tête et clypeus finement ponctués. Tête noir mat; clypeus
noir, brillant, passant au marron vers les bords. Antennes
marron.
Pronotum à côtés fortement courbés vers le milieu; angles
postérieurs arrondis; base sinuée, fortement échancrée devant
l'écusson. Côtés rebordés; ponctuation fine, un peu moins dense
dans la partie médiane. Couleur entièrement d'un noir mat
velouté.
(1) Voir le texte pour les formes A et B, qui ne figurent pas dans ce tableau,
119
Ecusson un peu ponctué; de même couleur que le pronotum.
Epimères mésothoraciques noir mat.
Elytres régulièrement rétrécis d'avant en arrière. Dessus sans
côtes nettes, mais portant des lignes longitudinales de points
arqués. Couleur d’un noir mat velouté avec une bande trans-
versale jaune basilaire interrompue par l'écusson et une autre,
en arrière du milieu, courbée dans son ensemble et élargie vers
les bords latéraux; le bord terminal de l'élytre est marron ou
1oussatre.
Pygidium noir mat, couvert de fins sillons transversaux.
Dessous brillant, noir avec souvent la saillie mésosternale
et l'abdomen marron. Côtés de l'abdomen avec une ponctuation
nettement allongée en strioles obliques. Saillie mésosternale
pyramidale, plane en dessous, son sommet brièvement émoussé.
Poils roussatres. Pattes marron. Tibias antérieurs munis de deux
dents; la proximale très réduite et parfois absente chez le mâle.
Le male se distingue par la présence d’un sillon abdominal.
Il y a dans la collection R. Oberthür un exemplaire de la
Montagne d'Ambre qui diffère seulement par une teinte un peu
plus claire des parties Jaunes.
64. Ischnotarsia simillima Fairm. (PI. VII, f. 4).
Stenotarsia simillima Fairmaire, Ann. Soc. Ent. Belgique,
1896, p. 456. Diego-Suarez.
L'ype : Museum de Paris.
H ab. : Montagne d'Ambre.
Longueur : 12,5 à 13 mm. Largeur : 8 mm.
Noir mat. Elytres portant deux bandes transversales Jaune
testacé; bord postérieur de la deuxième bande noir ou à peine
courbe.
Tête noir mat; clypeus en partie brillant; ensemble finement
ponctué Antennes noires.
Côtés du pronotum fortement courbés vers le milieu, base
sinuée ; le sinus médian, devant l'écusson, plus profond. Côtés
finement rebordés, ponctuation fine, plus distincte sur les côtés;
6)
couleur noir mat. Ecusson noir, portant, vers les bords, quelques
rares points peu distincts. Epimères mésothoraciques striés,
noir mat. {
Elytre régulièrement rétréci en arrière. Côtes peu distinctes,
intervalles garnis de lignes de points arqués. Couleur noir mat,
avec deux bandes transversales d'un jaune testacé : la première
bande borde la base et est plus étroite, la deuxième se trouve
en arrière du milieu; elle est nettement transversale, son bord
postérieur n’est pas courbé, sauf vers les extrémités latérales
où la bande se dilate.
Pygidium noir mat, très finement et densément striolé.
Dessous noir, brillant; ponctuation de l’abdomen formée,
sur les côtés, d'éléments courbes ne s’allongeant pas en stries
obliques. Saillie mésosternale large, courte, à sommet arrondi.
Poils roux. Pattes marron rougeâtre, avec les fémurs presque
entièrement noirs.
Je n'ai pas vu de femelle de cette espèce. Les mâles ont les
tibias antérieurs munis d'une forte dent au bord externe, avec
parfois une très faible déviation indiquant la place d'une
deuxième dent; les fémurs postérieurs, à leur extrémité, et les
tibias de la même paire sont très élargis tous en restant peu
épais; les ongles des tarses antérieurs sont inégaux (1); l’ab-
domen est fortement sillonné au milieu.
Cette espèce paraît très voisine de /. scapulala au premier
examen, elle en diffère par le clypeus un peu moins rétréci en
avant, la bande postérieure des élytres non courbée, la saillie
pyramidale plus courte, à sommet très arrondi et les caracteres
des pattes des mâles.
(1) Cette inégalité des deux ongles d'un même tarse est très rare chez les
Cétonides ; il est remarquable qu’elle n'existe pas chez les autres espèces d’un
genre pourtant très homogène, sauf peut-être chez Z. tibialis, que je ne connais
pas en nature; les pattes postérieures du mäle de cette espèce ont, en effet,
des caractères analogues à ceux que je signale ici; il est très possible que la
ressemblance se poursuive dans les autres caractères,
æ— IIS —
65. Ischnotarsia tibialis Mos.
Ischnotarsia tibialis Moser, Deutsche Ent. Zeitschr., 1911,
p. 230. Majunga.
Type : Collection. Moser ?
Hab. : Majunga.
Longueur : 13 mm.
Je n'ai pas vu cette espèce. Voici ses principaux caractères
d'après la description originale.
Noir mat velouté; élytres Jaune brun, avec deux taches trans-
versales noires.
Tête et clypeus ponctués, noirs; la tête mate, le clypeus
brillant.
Pronotum ponctué, à l'exception de la ligne médiane. Ecusson
lisse, avec seulement quelques points dans les angles antérieurs.
Elytres rétrécis en arrière portant des lignes de points arqués.
Couleur jaune brun avec deux bandes transversales noires, com-
munes, la première près de l’écusson, la deuxième en arrière du
milieu ; ces bandes n’atteignent pas les bords latéraux.
Pygidium densément striolé.
Dessous noir, brillant, à ponctuation en stries. Saillie
mésosternale large. Poils roux. Tarses bruns. Les tibias anté-
rieurs sont également dentés chez les deux sexes. Les tibias
postérieurs, surtout chez le mâle, sont courts et larges. L’ab-
domen présente dans ce sexe un profond sillon médian.
66. Ischnotarsia sericea G. et P. (PI. VII, f. 6; PI. III, f. 19;
PENVARÉ 20728);
Cetonia sericea Gory et Perch., Rev. Ent. Silbermann, III,
1835, p. 125. Madagascar.
Coptomia sericea Burmeister, Handb. d. Ent. III, 1842, p. 995.
Coptomia sericea Künckel, Hist. Nat. Mad. Grandid., 18N7,
Cohk/Atlas plis ere
{schnotarsia dimidiata Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., 1900,
p. 268. Madagascar (Coll. Meyer-Darcis).
Type : Collection Gory, Musée de Berlin.
Hab. : Madagascar; Fénérive (E. et B. Perrot); Marosika
(Cowan). |
L
RING
Longueur : 12,5 à 13 mm. Largeur : 8 à 8,5 mm.
Noir mat velouté avec la partie antérieure des élytres rouge
pourpre. :
Clypeus à carènes latérales un peu convergentes en avant.
Tête et clypeus finement ponctués. Couleur noir mat, le clypeus
brillant. Antennes noires.
Côtés du pronotum fortement courbés vers le mieu. Base
transversale, un peu sinuée, fortement échancrée devant l'écus-
son; côtés rebordés par un fin sillon qui n'atteint pas les angles;
la surface est ponctuée, mais la ponctuation est peu distincte
chez les exemplaires en bon état. Couleur noir mat uniforme.
Écusson noir mat. Epimères de même couleur.
Elytres régulièrement rétrécis en arrière. Dessus avec des
lignes de points peu distinctes. Surface veloutée; la moitié
antérieure, sauf la région scutellaire, rouge pourpre; la moitié
postérieure et la région de l’écusson noires.
Pygidium noir, finement et densément striolé.
Dessous noir, brillant, striolé, les parties latérales mates.
Saillie mésosternale forte, plane en dessous, terminée en angle
aigu. Poils noirs et roussâtres. Pattes noires. Tibias antérieurs
munis de deux dents au bord externe, la dent proximale réduite
et parfois absente chez le mâle. Abdomen du mâle déprimé
longitudinalement au milieu.
67. Ischnotarsia bicolor Künck.
Anochilia bicolor Künckel, Hist. Nat. Mad. Grandid., Col.
Atlas, 1887, pl. #, f. 10.
Type : Museum de Paris.
Hab. : Madagascar.
Longueur : 11,5 mm. Largeur : 7 mm.
Noire avec les élytres entièrement rougeatre. Tête noire,
ponctuée.
Pronotum noir mat, fortement ponctué, à l'exception d'une
bande médiane longitudinale. Ecusson et épimères noirs,
Elytres régulièrement rétrécis; dessus portant des lignes de
points. Couleur marron rougeûtre uniforme.
Dessous noir. Saillie mésosternale à sommet obtus et un
peu arrondi, moins développée que chez /. sericea. Poils roux.
Tibias antérieurs munis d’une dent au bord externe qui repré-
sente en outre une déformation indiquant une deuxième dent.
Cette espèce figurée par M. Künckel d'Herculais, n'avait pas
été décrite. Elle doit être rattachée au genre /schnotarsia. Le
seul exemplaire connu est visiblement frotté.
Autres espèces : Les espèces d’/schnotarsia actuellement
décrites proviennent d’un très petit nombre de localités et il
est vraisemblable que l’on trouvera d’autres formes dans
d'autres parties de Madagascar. J'ai vu au Museum de Paris
deux formes qui doivent être signalées.
Forme A: Elle diffère de /. scafulata par l'extension du
jaune sur les élytres. La partie noire se réduit sur la moitié
antérieure de l’élytre à une petite tache humérale; sur la moitié
postérieure, elle a la même étendue que chez 7. scapulata. Un
exemplaire de l’Antsihanaka dans la collection Alluaud.
Forme B. Elle se rapproche aussi de /. scapulata, dont elle
diffère nettement par la couleur. Pronotum rougeatre, avec deux
taches noires près de la base, à hauteur des angles de l’écusson.
Ecusson rougeûtre, avec le bord antérieur noiratre. Elytres
Jaunes, avec, sur chacun, deux grandes taches à bords irrégu-
liers : les deux taches antérieures sont séparées partie par
l'écusson, partie par une étroite bande suturale; les taches pos-
térieures sont séparées par une très étroite bande suturale. Pygi-
dium marron. Dessous d’un marron plus ou moins foncé. Tibias
antérieurs bidentés chez les deux sexes, abdomen du male
sillonné Quelques exemplaires sont de teinte générale plus
claire; les taches du dessus sont alors marron et non noires.
Longueur : 13 mm. Largeur : 8 mm., Androy-Sud (Alluaud) ;
Ambovombe (Decorse); Fiherena, S. W. Madagascar (F. Geay).
= To
XII -- GENRE HETEROSOMA
Îeterosoma Schaum, Ann. Soc. Entom. France, 1844, p. 390.
Eucatheta Fairmaire, Ann. Soc. Entom. Belgique, 1894, p. 140 ;
1897, p. 110 "(syn.).
Trachychlænia Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., 1895, p. 219.
Heterosoma Alluaud, Bull. Soc. Entom. France, 1903, p. 75.
Clypeus biangulé ou bilobé; ses carènes latérales bien sail-
lantes.
Pronotum trapézoidal; ses côtés courbés vers le milieu ou
en avant, base sinuée ou largement circulaire avec un sinus
plus ou moins marqué devant l’écusson; milieu du bord anté-
rieur sæaillant ; côtés finement rebordés; dessus ponctué. Ecus-
son triangulaire, côtés rectihignes, accompagnés d’un fin sillon,
sommet aigu.
Elytres à épaules peu saillantes; échancrure posthumérale
bien marquée, mais ni brusque, ni très profonde; angle apical
régulièrement arrondi; angle sutural marqué. Une carène plus
ou moins accusée unit le calus huméral au calus apical; cette
carène est parfois en partie effacée au miheu; au delà de cette
carène, le bord retombe dans une direction plus ou moins rap-
prochée de la verticale; la partie située entre la carène et la
suture est plane, parfois convexe vers la suture, parfois dépri-
mée vers la carène; il n’y a n1 côtes, ni stries continues; la
surface présente un relief irrégulier, avec une ponctuation à
oros éléments.
La saillie mésosternale est très courte, non dilatée, le plus
souvent visiblement anguleuse en avant où elle remonte un peu.
Différences sexuelles : Chez le mâle les feuillets antennaires
sont beaucoup plus longs; le dessus du corps porte une légère
pubescence, qui est un peu plus abondante sur la tête; chez
certaines espèces la pubescence n’existe que sur la tête; la
pubescence du dessous du corps est plus abondante que chez
la femelle; les tarses sont plus longs, surtout ceux des paires
intermédiaire et postérieure; les tibias postérieurs présentent
au côté interne, une déformation arrondie, anguleuse, ou épi-
— JI9 —
neuse selon les espèces; la denticulation des tibias antérieurs
ne présente pas une différence constante dans tout le genre;
l’abdomen est fortement sillonné chez la plupart des espèces,
mais non chez toutes. La femelle a ordinairement le pronotum
un peu plus large, le dessus glabre, les feuillets antennaires
et les tibias postérieurs normaux; les tarses sont un peu moins
longs que chez le male.
La forme générale du corps est plus ou moins massive, ordi-
nairement rétrécie en arrière, à partir des épaules.
Les téguments n’ont pas de revêtement mat; leur couleur
varie du testacé au marron et au noir.,
Le genre est répandu à Madagascar et à Nosy-Bé.
L'espèce typique est 7. collatum G. et P.
Il existe pour quelques espèces d’Æe/erosama une incerti-
tude résultant à la fois de l'insuffisance de documentation
sur certaines espèces et de la grande similitude de plusieurs
formes. La nature et la disposition de la ponctuation sur diffé-
rentes parties du corps, la forme du tibia poistérieur du mâle,
l’importance des carènes latérales des élytres comptent parmi
les caractères les plus nets; l’examen de séries montre que la
forme générale du corps peut être prise en considération.
M. Alluaud écrit (1. c.) que les Æe/erosama volent rapide-
ment, pendant peu de temps avant le coucher du soleil (vers
5 heures) ; on ne les trouve que pendant quelques jours chaque
année.
TABLEAU DES ESPÈCES
Pobesanténeursadu élypeus, arrondis. mi Line sue. *
— Lobes antérieurs du clypeus anguleux, plus ou moins :
ÉD NS SE N n RA ie dune recrue vaut DR de à Ve à.
2. Carène latérale de l’élytre presque obsolète au milieu.
elephas (68).
mr varène latérale de l'élytre, entière... irtsouue breve (69).
3. Ecusson présentant une partie médiane imponctuée notable, 4.
— Ecusson entièrement ponctué ou ayant, tout au plus, une
ligne médiane extrêmement étroite imponctuée.
bicarinatum (73).
DESSUS Adi CONPS ERTIÈTEMENT NOIT......:ev rm acteene done o totee dou 5.
— Dessus testacé ou marron au moins en partie...............……. S,
ONE —
D 'Potls du dessous noirs er ER FA 6
— Poils du dessous FOUR er Re 'é
6. Côtés retombants des élytres portant des strioles, non dis-
poséésien lifties men PTE Rene subnitidum (74).
— Côtés retombants des élytres portant cinq lignes de petites :
taches mates. ais Me ER Ne RU ER RAA CARTE Polleni (75).
7. Echancrure du clypeus relativement peu profonde. Pattes
ROÏTÉS. ce RUE MER Mn nn M SR Ie ET ENEETe collatum (76).
— Echancrure du clypeus relativement étroite et profonde. :
Pattes entpastie marrons. RTE ee ee exasperatum (77).
S. Pronotum testacé ou marron, au moins en partie............…. DE
— Pronotum entierement ROIT.. Ma 2e Ne RES Alluaudi (70).
JL MÉCUSSON Noir Ets URI RE EL ER 10.
= \Ecussonitestacé re Re Guerini, attenuatum (72).
10. Ponctuation du pronotum formée de points ronds. suturale (71).
— Ponctuation du pronotum formée de très petites stries
courbes, orientées transversalement.
var, vittatum de Alluaudi (70).
68. Heterosoma elephas Alluaud.
Heterosoma elephas Alluaud, Bull. Soc. Entom. France, 1905,
p. 78. Ambovombe.
Type : Collection Alluaud, Museum de Paris.
Hab. : Région d’Ambovombe; Sud du plateau de l’Androy
(Decorse, Alluaud, Museum de Paris).
Longueur : O' 18 à 19 mm, © 23 mm. Largeur : © 11 à
11,5 MmM., © 15 mm.
Forme compacte, massive; couleur variant du brun-rouge
au noir.
d. Carènes latérales du clypeus courbées; échancrure du
bord antérieur à peine plus large que profonde. Tête et clypeus
noirs, densément ponctués; la tête garnie de poils roux.
Pronotum noir, brillant, à ponctuation forte, dense et assez
régulhère, avec quelques poils roux. Bord antérieur saillant au
milieu. Base sinuée devant l’écusson. Ecusson noir, ponctué.
Épimères mésothoraciques noirs.
Elytres à carènes latérales arrondies, presque obsolètes au
milieu. Ponctuation formée d'éléments arqués, simples, dépri-
mant la surface qui est irrégulière. Couleur marron rougeûtre
brillant.
— I21 —
Pygidium finement striolé, de couleur testacé rougeûtre, le
sommet rembruni.
Dessous noirâtre ou marron. Saillie mésosternale très courte,
anguleuse en avant. Poils roux, abondants sur la poitrine qu’ils
débordent de chaque côté. Pattes marron rougeûtre; tibias
antérieurs armés d’une dent au bord externe; tarses très déve-
loppés.
Q. La femelle a la massue antennaire moins développée;
le pronotum est plus large, avec les côtés plus arrondis;
le sinus de la base devant l’écusson est moins accusé; les
carènes latérales des élytres sont plus atténuées au milieu;
les tibas antérieurs sont bidentés. On ne connaît de femelles
que de couleur noire,
69. Heterosoma breve Farm. (PI. VIII, "6 3).
Heterosoma breve Kaïirmaire, Notes from the Leyden
Museum, 1902, XXIII, p. 67. Plateau de l’Androy.
Type : Museum de Paris.
Hab. : Plateau de l’Androy, région d’Ambovombe.
Longueur : 15 à 17 mm. Largeur : Q à 10 mm.
Forme massive; téguments peu brillants; couleur générale
noire ou testacé rougeûtre.
d. Echancrure du bord antérieur du clypeus large et très
peu profonde, séparant deux lobes arrondis. Surface très fine-
ment et densément ponctuée, comme le reste de la tête. Tête
noire avec, chez certains exemplaires, le clypeus roux. Ces
exemplaires à clypeus roux sont les mêmes qui ont le pronotum
et les élytres testacé rougeatre; les exemplaires à dessus noir
ont le clypeus également noir. Antennes à lamelles très déve-
loppées, de couléur marron.
Pronotum à côtés largement courbés vers le milieu; bord
antérieur portant en son milieu une saillie conique; base lar-
gement circulaire à peine déviée devant l’écusson. Angles pos-
térieurs obtus, mais bien marqués. Ponctuation dense et forte,
mais pas très grosse.
Couleur noire ou testacé roussâtre. Ecusson strié en avant,
ponctué sur le reste de la surface, noir, parfois en partie rous-
sâtre chez les individus de couleur claire. Epimères mésotho-
raciques variant comme l’écusson. i
Elytres légèrement rétrécis en arrière, convexes dans la
région suturale; angles suturaux obtus; carènes latérales bien
marquées dans toute leur longueur, un peu courbées vers le
calus apical. Ponctuation du dessus composée d’éléments
arqués déprimant 1irrégulièrement la surface. Côtés et décli-
vité terminale garmis de stries obliques. Même couleur que le
pronotum avec la région de l’écusson et la suture rembrumes.
Pygidium noir ou testacé, finement striolé. Dessous testacé
ou noir. Saillie mésosternale émoussée, extrêmement courte,
ne dépassant pas les hanches intermédiaires. Porls roux. Pattes
testacées ou noires. Tibias antérieurs avec une forte dent et
une angulation obtuse indiquant la place d’uné deuxième dent.
Côté interne des tibias postérieurs présentant une déformation
arrondie. Tarses très longs, surtout aux pattes postérieures.
Abdomen non sillonné. La pilosité est abondante en dessous;
elle est visible de dessus à hauteur du méso- et du métathorax
qu'elle déborde. En dessus, on observe des poils roux assez
abondants sur la tête, plus clairsemés sur le pronotum, rares
sur les élytres.
Q. La femelle a la massue antennaire relativement moins
développée; le prothorax est plus large; la forme du corps
est plus massive, l’abdomen plus gros; les tibias antérieurs
sont dentés comme chez le mâle, la deuxième dent est cepen-
dant plus marquée; les tarses sont moins longs; la pilosité
est beaucoup moins abondante en dessous; elle manque en
dessus. Toutes les femelles que J'ai vues sont noires; les pattes
sont tantôt noires, tantôt marron; dans ce dernier cas, le bord
antérieur du clypeus est également marron,
70. Heterosoma Alluaudi Ktz. (PI VITE, f. 1).
Trachychlænia Alluaudi Kraatz, Deutsche Ent. Zcitschr., 1895,
p. 219; Ibidem, 1897, p. 554 Diego-Suarez.
ITeterosoma Alluaudi Alluaud, Bull. Soc. Entom. France,
LUS AE ST
Type : Collection Alluaud. Museum de Paris.
Hab. : Diego-Suarez (Alluaud) ; Montagne d’Ambre.
Longucur : 18 à 20 mm. Largeur : 11 à 12 mm.
Forme assez large, massive; téguments brillants, noirs avec
les élvtres marron.
Carènes latérales du clypeus tranchantes et élevées, courbées
en avant; bord antérieur avec une échancrure anguleuse assez
étroite et non très profonde; les lobes déterminés par cette
échancrure sont émoussés. Tête et clypeus finement ponctués,
noirs. Antennes marron noirâtre.
Pronotum à côtés courbés vers le milieu: bord antérieur à
peine surélevé au milieu; base nettement sinuée devant l’écus-
son. Ponctuation fine, un peu moins dense sur le disque. Cou-
leur. noire; ensemble brillant. Ecusson noir, brillant, ponctué
aux angles antérieurs. Epimères noirs, ponctués.
Elytres rétrécis en arrière; angles suturaux marqués, le plus
souvent très brièvement émoussés. Carène latérale bien indi-
quée, mais ayant son arête mousse. Côtés retombant presque
verticalement. Suture un peu relevée en arrière.
Ponctuation constituée par des éléments en forme de fer à
cheval ; sur le disque on observe, le plus souvent entre Îles
branches du fer à cheval, un point un peu plus petit de même
forme; la surface est assez irrégulière, mais les éléments de la
ponctuation ne sont pas groupés dans des fossettes distinctes.
Couleur marron avec la région de l'écusson et le bord sutural
rembrunis ou même noirs.
Pygidium noir, avec une fine striolation dont la disposition
est concentrique; vers le sommet, au milieu, s’observe une tres
faible dépression longitudinale.
Dessous noir, brillant, ponctué. Saillie mésosternale large,
courte, terminée par un angle bien marqué un peu remontant,
— 124 —
Poils noirs, avec une légère nuance roussâtre. Pattes noires:
tibias antérieurs munis de deux dents au bord externe chez les
deux sexes; ceux de la femelle plus robustes.
Différences sexuelles : Chez le mâle, les feuillets antennaires
sont bien plus longs que le funicule; le thorax est plus étroit,
avec les côtés non parallèles en arrière; les côtés internes des
tibias postérieurs sont légèrement sinués; la région ventrale
médiane de l’abdomen présente un profond sillon. Chez la
femelle, les feuillets antennaires ont une longueur à peu près
égale au funicule; le prothorax est large avec les côtés subpa-
rallèles en arrière; les tibias postérieurs sont normaux; la
région ventrale est convexe.
Les branches du forceps sont simples, arrondies à l’extré-
mité qui porte une touffe de poils roux; un méat allongé les
sépare dans leur partie médiane; leur base porte extérieurement
un rebord qui se termine latéralement en formant une petite
saillie anguleuse.
Var. vittatum nov. var. (PI. VII, f. 15). Cette variété, repré-
sentée par un seul exemplaire G' de la montagne d’Ambre, ne
diffère de la forme typique que par la couleur. Les autres
caractères, y compris ceux de l’aædeagus, sont les mêmes. La
tête est noire, avec le clypeus passant au marron; pronotum
marron, avec une large bande noire, longitudinale, médiane,
touchant le bord antérieur et la base où elle se dilate; écusson
noir ; élytres marron, avec la suture foncée; pygidium marron,
avec une large bande longitudinale noire; dessous noir; poils
roux; pattes marron.
Cette variété rappelle par la couleur Æ. suturale; on verra
à propos de cette espèce, les caractères qui les distinguent.
71. Heterosoma suturale Fairm. (PI VIT, f. 10).
Heterosoma suturale Fairmaire, Le Naturaliste, 1902, p. 286.
Madagascar.
Type : Museum de Paris.
Hab. : Madagascar; Montagne d'Ambre.
Longueur : 14 à 19 mm. Largeur : 8 à 12 mm.
Régulièrement rétréci en arrière. Dessus testacé avec des
RH oiR
parties noires : la partie postérieure de la tête, une bande
médiane sur le pronotum, l'écusson et la suture. Téguments
brillants.
Carènes latérales du clypeus d’abord parallèles, puis se cour-
bant en avant ; échancrure profonde du bord antérieur séparant
deux lobes anguleux à sommet émoussé. Ponctuation fine et
dense. Couleur noire avec le clypeus entièrement roux testacé.
Antennes de même couleur que le clypeus.
Pronotum à côtés courbés un peu en avant du milieu; milieu
du bord antérieur un peu saillant; base formant une large
courbe plus ou moins sinuée devant l’écusson, parfois à peine
déviée. Ponctuation très nette, assez dense, formée d'éléments
simples de dimensions différentes. Couleur testacé roussatre
avec une bande noire, médiane, longitudinale; cette bande a
un contour indéacis, elle s’atténue souvent avant d'atteindre le
bord antérieur et la base. Ecusson noir, brillant, ponctué dans
les angles antérieurs et sur les côtés du disque. Epimères
mésothoraciques noirs.
Elytres assez régulièrement rétrécis en arrière; côtés retom-
bant presque verticalement au delà des carènes fortement sæl-
lantes. Ponctuation formée d'éléments arqués de dimensions
variées, disposés irrégulièrement. Surface irrégulière. Couleur
testacé roussâtre avec la suture noire; cette bande noire s'atténue
dès la déclivité apicale.
Pygidium testacé, à striolation concentrique.
Dessous noir, avec les côtés du prothorax et une partie de
l'abdomen roux. Saillie mésosternale courte, terminée en angle
obtus, un peu remontante au sommet. Poils roux. Pattes marron
rougeatre.
Différences sexuelles : Chez le male, le tibia antérieur pré-
sente une ou deux dents; la massue de l'antenne est plus déve-
loppée; la tête porte des poils roux; l’abdomen présente une
forte dépression ventrale; le tibia postérieur présente une
déformation en angle obtus à son côté interne. Chez la femelle,
il y a deux dents au bord du tibia antérieur qui est plus robuste;
le prothorax est un peu plus large.
VOD
L'ædeagus diffère de celui de 7. Alluaudi en ce que le côté
externe de chaque branche du forceps, au lieu de se courber
régulièrement vers l'extrémité, présente dans cette région la
forme d'un angle obtus à sommet brièvement émoussé.
Parmi les Æ. suturale de M. R. Oberthür, 1l s'en trouve quel-
ques-uns de taille un peu plus grande, de couleur plus marron
que testacée, légèrement plus brillants, et qui semblent, à un
examen superficiel, être des formes de passage vers À. Aluardi
par l'intermédiaire de la var. vi/talum de cette espèce. Il est
par suite utile de rapprocher les caractères distinctifs des deux
espèces en négligeant les couleurs qui sont suffisamment indi-
quées par les descriptions.
Les premiers de ces caractères expriment plutôt l'impression
donnée par les insectes vus en séries, les dermiers plus rigoureux
permettront la détermination des individus : Æ. Alluaudi est
plus grand, plus brillant, de forme un peu plus large et plus
massive; les lobes du clypeus sont plus émoussés; les angles
suturaux sont rarement prolongés, quand ils le sont, la saillie
forme un angle émoussé; chez le mâle les côtés internes des
tibias postérieurs sont faiblement sinués; la ponctuation du
pronotum est formée de brèves stries, un peu courbes, orientées
transversalement ; sur l’élytre, dans la région de l’angle sutural
et du bord terminal, la ponctuation passe à des sillons très fins
nettement gravés, irréguliers et se soudant de place en place (1).
La variété vz//atum a les mêmes caractères. 4. suturale est plus
petit; les élytres sont moins brillants; la forme est moins
massive, plus régulièrement rétrécie en arrière; les lobes du
clypeus sont moins émoussés, séparés par une échancrure un
peu plus large; les angles suturaux sont ordinairement épineux ;
chez le mâle, le côté interne des tibias présente une déformation
à profil anguleux; la ponctuation du pronotum présente, parmi
de gros points peu nombreux, une grande quantité de petits
(1) Ces caractères de ponctuations ne s'observent qu'avec une forte loupe.
Ce sont ceux qui s'expriment le plus nettement. J'ai observé leur constance sur
une douzaine d'individus de chaque espèce. -
D É S
— 127 —
points ronds, jamais allongés en stries transversales; la ponc-
tuation du disque de l’élytre est moins abondante que chez
H. Alluaudi; la région de l'angle sutural et du bord terminal
porte de longues stries courbes ayant tendance à s'effacer; ces
stries ne se présentent pas en sillons irréguliers, fortement
gravés, se soudant plus ou moins entre eux.
72. Heterosoma Guerini Westw. (PI VITE, f. 11).
Schizorhina Gucrinii Westwood, Arcana Entomologica, 1,
1845, p:127, pl: 82, f: 2. Madagascar.
{leterosoma attenuatum Fairmaire, Bull. Soc. Entom. France,
1902, p. 224 Majunga.
Type : Le type de H. Guerini appartenait à la collection
Guérin Meneville. On ne sait ce qu'il est devenu. Le type de
H. altenuatum est au Museum de Paris; 1l provient de la collec-
tion R. Oberthür qui en contient une série reçue dans le même
envol.
Hab. : Majunga.
Longueur : 17 à 19 mm. Largeur : O à 11 mm.
Forme régulièrement et fortement rétrécie en arrière. Dessus
roux testacé, avec le milieu du pronotum souvent rembruni.
Carènes latérales du clypeus légèrement convergentes en
avant. Echancrure du bord antérieur profonde, séparant deux
lobes très nettement angulueux. Ponctuation fine et dense, un
peu plus grosse et clairsemée sur le vertex. Tête noiratre avec
toute la partie en avant des yeux d’un testacé rougeûtre.
Antennes marron.
Pronotum à côtés courbés vers le milieu; bord antérieur un
peu sallant au milieu; base sinuée, avec un sinus marqué devant
l'écusson. Ponctuation forte et dense dont les éléments sont de
très petites stries courbes, orientées transversalement. Couleur
d'un roux testacé avec le milieu du pronotum souvent un peu
plus foncé. Ecusson testacé, striolé en avant, ponctué sur les
côtés. Epimères marron noirâtre, ponctués.
Elytres fortement et irrégulièrement rétrécis en arrière;
épaules très peu saillantes. Côtés retombant presque vertica-
M oh =
lement au dela d'une carène rectiligne, bien marquée. Surface
irrégulière avec une ponctuation en stries; dans la région anté-
rieure on observe des sillons courbés en forme de fer à cheval;
entre les branches du fer à cheval se trouvent des stries irré-
gulières ; en arrière, ces éléments de la ponctuaton se réunissent
et forment un réseau très dense de stries irrégulières; sur la
partie retombante des côtés, on trouve une ponctuation en stries
obliques, plus dense en arrière. La densité de la ponctuation
sur le pronotum et les élytres donne à l'ensemble un aspect
peu brillant. Couleur des élytres roux testacé.
Pygidium testacé; striolation dense, disposée en courbes.
Dessous noir avec les côtés du pronotum, une partie des
épimères mésothoraciques et le dernier arceau abdominal roux
testacé. Saillie mésosternale courte, terminée en angle un peu
remontant. Poils roux. Pattes marron. La femelle présente une
seule forte dent au bord externe du tibia antérieur; le mâle
n'offre dans la même région qu'une déviation anguleuse du
bord. Les feuillets antennaires et les tarses postérieurs sont plus
développés chez le mâle; son abdomen est creusé d’une forte
dépression médiane; le tibia postérieur présente une saillie
épineuse au côté interne; la tête porte au-dessus quelques poils
TOUX. . |
L’insecte décrit par Westwood n’est connu que par la
description originale et la figure. Or, on ne peut tenir compte
de cette dernière qu'avec quelque réserve; il est, en effet, facile
de constater par la lecture du texte de Westwood que la
convexité des élytres et probablement la ponctuation sont mal
rendus. 11 y aurait, entre À. Guerin: Westw. et A. attenatum
Frm., une différence dans la couleur du disque du pronotum
qui est noire chez la première et seulement rembrunie chez la
seconde (1).
Sous le nom de Parachilia Guerini, M. Künckel d'Herculais
a figuré (Hist. Nat. Madag. Grandidier, 1887, pl. $, f. 5) un
(x) Westwood semble n'avoir vu qu'un individu (g).
PS EP ST PNR 7 SR CS OR CR
— 129 —
insecte (1) qui est bien différent par la couleur, la ponctuation
et la saillie interne des tibias postérieurs (©) non épineuse.
Ce n’est pas 77. bicarinalum Fairm., car l’écusson est lisse. Les
pattes et les poils noirs écartent la synonymie avec 7. exaspera-
um. La figure originale de /. Pollen présente une certaine ana-
logie avec celle de À. Guerin: (apud Künckel), mais la ponc-
tuation de l’écusson et des élytres paraît bien différente. Enfin
l'insecte de M. Künckel pourrait être le mâle de /. collatum,
mais l’échancrure du clypeus s'accorde difficilement avec le
« clypeo vix bihdo » de Gory et Percheron et les poils sont
noirs et non « brunners » comme l'indiquent ces auteurs.
73. Heterosoma bicarinatum Frm. (PI. VIII, f. 7)
Eucatheta bicarinata Fairmaire, Ann. Soc. Entom. Belgique,
189%, p. 140. Madagascar.
eterosoma sycophanta Fairm., Ann. Soc. Entom. Belgique,
1897, p. 109. Suberbieville.
Type : Museum de Paris; celui de F. sycophanta également.
Hab. : Madagascar (L' Scalabre); Subierbieville (Perrier);
Tsarasaotra.
Longueur : 17 à 22 mm. Largeur : 10 à 12 mm.
Forme régulièrement rétrécie en arrière; élytres fortement
carénés. Couleur noire, dessus peu brillant.
Carènes latérales du clypeus tranchantes, courbées; échan-
crure du bord antérieur étroite, séparant des lobes anguleux;
dessus densément et très finement ponctué; ponctuation un peu
moins fine sur la tête. Couleur noire; l'extrémité du clypeus
parfois marron.
Pronotum à côtés courbés vers le milieu; bord antérieur pré-
sentant une faible saillie médiane; base faiblement sinuée.
Ponctuation dense et assez régulière, formée de très petites
stries courbes. Couleur noire. Ecusson noir, strié en avant,
ponctué sur le reste de la surface; ponctuation de même nature
que sur le pronotum. Epimères noirs, ponctués.
(1) Je n’ai pas vu cet insecte au Muséum.
Elytres régulièrement rétrécis en arrière; angles suturaux très
brièvement prolongés. Carènes latérales fortement marquées.
Ponctuation formée d'éléments courbes, ordinairement en forme
de fer à cheval; parties latérales retombantes garnies de fines
stries courbes.
Pygidium noirâtre, souvent marron au sommet, ‘couvert de
stries denses et très fines, disposées concentriquement.
Dessous noir, l'abdomen passant au marron. Saillie mésos-
ternale courte, étroite, terminée en angle aigu remontant. Poils
roux. Fémurs marron; tibias noirs, parfois en partie marron;
tarses noirs.
Chez la femelle, le bord externe du tibia antérieur porte
deux dents. Chez le male, 1l y a une seule dent; en outre, les
feuillets de l'antenne sont plus développés, les tarses sont plus
longs, l'abdomen présente un profond sillon longitudinal, le
dessus présente une pubescence courte et assez clairsemée, plus
distincte sur la tête; le tibia postérieur offre au côté interne
une déformation obtuse.
Cette description convient particulièrement aux insectes que
Fairmaire a nommés }. sycophanta. Fairmaire (Ann Soc. Ent.
Belg. 1807, p. 110) donne la synonymie À. sycophanta —
E. bicarinata comme probable. M. Alluaud (Bull. Soc. Ent.
France 1003, p. 77, note) pense qu'il s'agit d'espèces distinctes.
En comparant les deux types au Museum je n’ai pas observé
de caractères distincts qu’on ne puisse, à la rigueur, considérer
comme des différences sexuelles (1) ou des variations intra-
spécifiques. L’ignorance où l’on est de l’habitat de Æ. bzcarinata
ne facilite pas la décision qu'il est prudent de réserver en
attendant d’autres documents.
Var. B. Fairm. Ann: Soc. Ent. Belg. 1807, p. 110.
Fairmaire définit cette variété par ces mots : « Elvtris rufis,
carina laterali et sutura exceptis ». [l existe dans la collection
R. Oberthür un exemplaire de Suberbieville ayant les élytres
(1) Le type de ZZ. sycophanta est un mâle; celui de Æ. bicarinata est une
femelle.
PO TS
marron rougeatre avec la suture et l’arête des carênes latérales
à peine rembrunies.
74. Heterosoma subnitidum n. sp. (PI. VIT, f. 11)
Type : Collection R. Oberthür.
Hab. : Sambirano, Rég. N.-W. (Perrier de la Bathie).
Longueur : 20 mm. Largeur : 11 mm.
Entièrement noir.
Q. Carènes latérales du clypeus d'abord subparallèles, puis
un peu courbées et convergentes en avant. Echancrure antérieure
large, pas très profonde, séparant deux lobes anguleux à som-
mets émoussés. Dessus de la tête finement ponctué, sauf le
milieu du vertex. Couleur noire. Antennes noires.
Pronotum à côtés courbés vers le milieu; angles postérieurs
presque droits; base faiblement déviée devant l’écusson. Dessus
portant une ponctuation dense, forte, composée d'éléments
ronds de différentes dimensions; noir, brillant. Ecusson noir,
brillant, striolé en avant, ponctué sur les côtés. Epimères méso-
thoraciques noirs, striés.
Elytres régulièrement rétrécis en arrière; angles suturaux un
peu prolongés. Dessus à surface irrégulière; ponctuation formée
de stries recourbées, plus ou moins groupées; cette ponctuation
s'atténue en arrière, mais la région de l'angle sutural et du bord
apical est striée irrégulièrement et assez densément; les parties
retombant latéralement portent une ponctuation en stries
courbes non disposées en séries longitudinales. Couleur noire.
Pygidium noir, à striolation dense et disposée concentri-
quement.
Dessous noir. Saillie mésosternale courte, terminée en angle
aigu un peu remontant. Poils noirs. Pattes noires. Bord externe
des tibias antérieurs portant deux dents.
Cette espèce se reconnaîtra facilement à la couleur des poils
du dessous qui sont tout à fait noirs. Elle ressemble à
A. collatum, mais s'en distingue par la présence de ponctuation
sur les côtés de l’écusson et la disposition irrégulière de la
— 132 —
ponctuation élytrale. J'avais pensé que ce pouvait être la femelle
de Æ. Polleni, mais la ponctuation du dessus de l’élytre est
d'un aspect différent et les côtés retombants ne montrent aucune
indication de séries longitudinales de points ou de petites
taches mates.
75. Heterosoma Polleni Voll.
Parachilia Pollenii Snellen van Vollenhoven, Rech. sur la
Faune de Madag., 1869, p. 9, pl. I, f. 5. Nosy-Bé.
Type : Museum de Leyde.
Hab, : Nosy-bé.
Longueur : 20 mm.
N'ayant pas vu l'insecte, J'extrais les caractères ci-dessous de
la description et des figures origniales.
Couleur entièrement noire; dessus mat; forme non massive.
Carènes latérales du clypeus courbes, convergentes en avant;
ponctuation fine et dense.
Pronotum à base sinuée devant l’'écusson; côtés finement
rebordés ; ponctuation inégale : points de différentes formes et
grandeur, formant parfois des lignes onduées. Ecusson lisse,
avec deux rangées de points le long des bords latéraux.
Elytres à carènes latérales très prononcées; ponctuation du
dessus disposée en grosses taches mates (aspect variolé) ; partie
retombante des côtés portant cinq rangées de petites taches de
même nature. ;
Dessous noir, brillant. Poils noirs. Pattes longues, noires. La
description originale dit : « jambes antérieures faiblement tri-
dentées »; si l’on déduit la dent terminale cela fait deux dents
au bord externe, or la figure en montre une seule (1).
Il s'agit d'un mâle comme le prouvent la forme des tibias
postérieurs, la longueur des tarses, la forme de l'abdomen dans
la figure 5c. Les tibias postérieurs présentent à leur côté interne
une déformation anguleuse, mais non épineuse.
DURE ENPALTEE AR ENS ANTRRRN SRE SR RER TRES
(1) M. van Vollenhoven dit : « Le Muséum reçut un exemplaire, proba-
blement femelle, trouvé à Nossi-Bé. »
RE
Fairmaire a indiqué, d’après M. Ritsema, les différences
qui séparent /7. bicarinatum — sycophanta de cette espèce; ce
sont la coloration des pattes et des poils de dessous, la forme
des tibias postérieurs. La forme de la saillie interne des tibias
postérieurs écarte aussi Â/. Guerini WW. Des exemplaires de
chacune de ces deux espèces (#zcarinatum et Guerini) appar-
tenant à la collection R. Oberthür ont été comparés au type
de Æ. Pollen: par M. Ritsema et sont étiquetés, de la main du
savant entomologiste, comme tout à fait distincts (1).
76. Heterosoma collatum Gory et Perch.
Cetonia collata Gory et Perch., Rev. Ent. Silbermann, III,
1835, p. 125. Madagascar.
Heterosoma collata Schaum, Ann. Soc. Ent. France, 1844,
p: SH0 pl X, F5.
Type : Collection Gory, Musée de Berlin.
Hab. : Madagascar. ;
Longueur : à lignes — 20 mm. env.
Cet insecte n’est connu que par une diagnose très courte, par
quelques observations de Schaum et la figure du type. Il faut
ajouter que Schaum, qui possédait le type, a considéré la dia-
gnose originale comme « peu exacte » et a déclaré n'être pas
satisfait de la figure.
La couleur est noire, le pygidium porte deux taches rouges.
D'après la figure, les carènes latérales des élytres seraient for-
tement corbées et la ponctuation serait ordonnée en lignes lon-
gitudinales; l’'écusson ne serait pas ponctué. La femellé porte
deux dents au bord externe du tibia antérieur.
Schaum (1. c. p. 300) considère P. Guerin: Westw. comme
étant le mâle de cette espèce. Coquerel (Ann. Soc. Entom.
France, 1852, p. 380) et Fairmaire (Ann. Soc. Ent. Belg. 1897,
P. 110) ne partagent pas cette opinion. M. Alluaud constate
une analogie entre À. exasperatum Frm. et la figure de Æ. col-
(1x) Les exemplaires de 77. Guerini de la coll. R. Oberthür sont des cotypes
de 77. attenuatum Faïrm.; mais je considère ces deux noms comme synonymes.
— 134 —
latuim, mais observe que l'espèce de Fairmaire a l'échancrure du
clypeus très étroite et profonde.
Ne connaissant pas exactement 77. collatum, 11 n'est pas pos-
sible de se montrer très affirmatif. Toutefois Æ7. collatum semble
différente des autres espèces connues. Elle se distingue de
1 Guerint par l’'écusson imponctué, les élytres. nettement caré-
nés, à disque plus abondamment ponctué, avec les points dis-
posés en lignes; la couleur aussi est différente. Comme l'indique
M. Alluaud 7. collatum différe de À. exasperatum Frm. par
l'échancrure du clypeus; les pattes sont entièrement noires chez
la première, en partie marron chez la seconde. Enfin Æ. bica-
rinatum Fairm. diffère par l’écusson ponctué. Les autres espèces
paraissent plus différentes encore et se distinguent au premier
examen.
L'insecte figuré par M. Künckel d'Herculais (Hist. Nat.
Madag. Grandidier, 1887, pl. 5, f. 5) sous le nom de Parachilia
Guerini est peut-être le mâle de Z7. collatum (1).
77. Heterosoma exasperatum Fairm. (PI. VIII, f. 2).
Heterosoma exasperatum Fairmaire, Notes from the Leyden
Museum, 1902, XXIIT, p. 66. Plateau de l'Androy.
L'ype : Museum de Paris.
Hab. : Plateau de l'Androy, région d'Ambovombe.
Longueur : 18 à 20 mm. Largeur : 10 à.12 mm.
Brillant ; dessus noir avec les élytres un peu nuancés de
marron. Pattes marron. Poils du dessous roux.
Carènes jatérales du clypeus tranchantes, un peu conver-
gentes en avant; échancrure du bord antérieur profonde et assez
étroite, séparant deux lobes anguleux. Ponctuation très fine et
dense. Tête noire passant au marron sur la partie antérieure
du clypeus. Antennes noirâtres.
Pronotum à côtés courbés en avant du milieu; bord antérieur |
relevé au milieu en une petite saillie; base sinuée devant l'écus-
(1) Voir, à la suite de 77. Guérini, n° 72, les observations concernant
P. Guerini (apud Künckel).
son. Ponctuation dense composée de petites stries courbes
orientées transversalement. Couleur noire. Ecusson noir, strié
en avant, avec quelques rares points sur les côtés. Epimères
mésothoraciques noirs.
Elytres régulièrement rétrécis en arrière; carènes latérales
bien distinctes, mais ayant l’arête fortement émoussée. Dessus
à surface irrégulière; ponctuation formée en avant d'éléments
en forme de fer à cheval; entre les branches du fer à cheval
on observe plusieurs points irréguliers; en arrière cette ponc-
tuation devient plus ou moins confluente en un réseau irrégulier
de stries; les parties retombantes des côtés ont une ponctuation
en stries rappelant celle du dessus. Couleur marron presque
noir.
Pygidium noir, à striolation dense, disposée concentri-
quement. |
Dessous noir, avec l'extrémité de l'abdomen marron. Saillie
mésosternale très courte, remontant en avant. Pubescence assez
abondante, rousse. Fémurs marron, avec l'extrémité distale
noire; tibias antérieurs noirs ou marron; tibias intermédiaires
et postérieurs marron, à extrémités noires; tarses noirs. Tibias
antérieurs unidentés au bord externe chez les deux sexes; ceux
de la femelle plus robustes, et avec l'indication d’une très
faible deuxième dent. Le mâle a les feuillets des antennes
plus développés, les tarses plus longs, la région médiane de
l'abdomen fortement sillonnée:; le tibia postérieur présente une
saillie angulueuse au côté interne.
Le mâle, en outre, présente sur la tête, le pronotum et les
élytres une pubescence rousse, clairsemée, mais distincte.
XIII — GENRE BRICOPTIS
Bricoptis Burmeister, Handb. d. Entom. III, 1842, p. 583.
Clypeus allongé; carènes latérales courbes et un peu conver-
gentes en avant; côtés retombant obliquement au delà de ces
carènes; bords latéraux arrondis jusqu'a l'extrémité de deux
lobes anguleux antérieurs qui sont séparés par une petite échan-
— 136 —
crure. Dans l’ensemble, le clypeus se rapproche de la forme
parabolique avec échancrure antérieure (PI. VI, f. 20).
Pronotum trapézoidal, avec les côtés fortement courbés vers
le milieu; leurs moitiés antérieures convergentes; leurs moitiés
postérieures subparallèles. Angles postérieurs droits, à sommet
émoussé. Base transversale sans sinus devant l’écusson ou avec
une déviation à peine perceptible. Côtés rebordés.
Ecusson triangulaire; côtés rectilignes, accompagnés d’un
sillon courbe qui peut les faire paraître incurvés; sommet fai-
blement émoussé.
Elytres larges, parallèles ou à peine rétrécis en arrière;
épaules saillantes (vues de dessus); échancrure posthumérale
brusque et profonde, mais peu distincte de dessus; angle apical
et bord terminal arrondis en une grande courbe; angle sutural
marqué par une petite dent prolongeant la suture. Dessus sans
côtes, n1 stries continues, portant une ponctuation à éléments
arqués. f
Pygidium arrondi, convexe.
Saillie mésosternale plane en dessous, courte, non nettement
dilatée, anguleuse en avant (PI. VI, f. 22).
Pattes longues.
Différences sexuelles : Les différences portant sur les pattes
sont notables; les tibias antérieurs sont moins fortement armés
au bord externe chez les mâles que chez les femelles. Le fémur
antérieur du mâle porte une dent obtuse au bord interne; le
tibia inermédiaire porte vers l'extrémité de son bord interne
une épine perpendiculaire à l'axe; enfin chez le mâle les tarses
sont plus développés. L’abdomen porte toujours dans ce sexe
un sillon médian.
L’ædeagus (B. variolosa) est simple; les branches du forceps
sont légèrement rétrécies de la base à l’extrémité, sans méat
entre elles; on observe un petit faisceau de poils à l'extrémité
de chacune. L'ensemble rappelle les forceps des £zchræa.
Les téguments sont toujours lisses et brillants, la couleur
générale est noire avec, chez quelques espèces, des parties marron
rougeatre ou Jaunâtres.
Le genre est particulier à Madagascar. L'espèce typique est
B. variolosa G. et P.
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Ponctuation élytrale fortement enfoncée et assez dense;
sac destélytres plussou-moins déformée................. 2
— Ponctuation élytrale non fortement enfoncée et peu dense;
SUmHAceAdeStel EeS non délOTMÉE.......:.. lits 4.
2. Dessus non entièrement noir. Poils du sternum roux... 9!
— Dessus entièrement noir. Poils du sternum noirs.
variolosa (78).
3. Bords latéraux du pronotum passant progressivement à la
HA CES RATS 2. RUE ENT L,. rufescens (79).
— Bords latéraux du pronotum avec une bande nette de cou-
Un A ÉTEMÉRSTA CE ee A de neneeccccetee marginicoilis (80).
4. Dessus entièrement noir ; poils du sternum noirs. Iævicollis (81).
— Dessus non entièrement noir; poils du sternum roux.
parumpunctata (82).
78. Bricoptis variolosa G. et P. (PI. VIT, f. 1).
Schyzorina vartolosa Gory et Perch., Monogr. des Cétoines,
1833, p. 166, pl. 28, f. 7 (1). Madagascar. :
Bricoptis variolosa Burmeister, Handb. d. Entom. III, 1842,
p. 583 (S. cribraria Dupont, i. 1).
Bricoptis variolosa Fairm., Mém. Soc. Zool. France, 1899,
p. IS. Andriba; Diego-Suarez.
Type : Collection Hope, Musée d'Oxford. La collection
R. Oberthür contient la S. crbraria de Dupont, étudiée par
Burmeister.
Hab. : Madagascar (1. Humblot); Bemarivo (Perrier de la
Bathie); Maroantsetra (C. Lamberton); Antsihanaka et lac
Alaotra (E. et B. Perrot); Tananarive (Kingdon, C. Lam-
berton).
Longueur : 10 à 14 mm. Largeur : 6 à 8,5 mm.
Entièrement noire. Pronotum et élytres ponctués. Poils du
dessous noirs.
(1) La diagnose trop brève et la figure mauvaise données par Gory et Per-
cheron ne permettent pas de reconnaître l'espèce avec certitude,
ie 138 de €
Tête et clypeus brillants, noirs, densément ponctués.
Antennes noires.
Pronotum entièrement noir, brillant. : Ponctuation formée
d'éléments ronds normaux, assez régulièrement répartis. Il y a
une variation de la ponctuation selon les exemplaires, Ecusson !
noir, lisse avec les angles antérieurs fortement striés.
Elvtres brillants, noirs, couverts d'une ponctuation à éléments
arqués, ces éléments sont enfoncés et 1l en résulte une défor-
mation particulière de la surface (d’où le nom de variolosa).
Pygidium noir à fine striolation concentrique.
Dessous noir, brillant, ponctué. Saillie courte, plane, angu-
leuse. Poils noirs. Pattes noires. Tibias antérieurs munis de
deux dents au bord externe chez les deux sexes, la dent proxi-
male plus réduite chez le mâle et parfois même absente.
Différences sexuelles : ' -— Chez le mâle les tarses sont
relativement plus développés; les tibias intermédiaires portent,
vers l'extrémité du côté interne, une forte épine perpendicu-
laire à l’axe du tibia. Enfin l'abdomen est sillonné au milieu
de sa face ventrale, Q — Chez la femelle les tarses sont un peu
moins longs, 1] n’y a pas d'éperon aux tibias intermédiaires et
l'abdomen est convexe.
Un éxemplaire anormal présente un seul élytre marron
rougeatre,
79. Bricoptis rufescens Fairm. (PI VII, f. 25).
Pricoptis s'ariolosa var. rufescens Faïrmaire, Ann. Soc. Ent.
Belgique, 1896, p. 336. Majunga. — Æspèce distincte.
Ibid., 1905, .p. 123. — Mém. Soc. Zool. France, 1899,
p- "18.
Type : Museum de Paris.
Hab. : Majunga (L' Scalabre).
Longueur : 12 à 13 mm. Largeur : 6,5 à 7 mm.
Couleur noire, avec les bords du pronotum et une partie des
élytres marron rougeûtre,
— 139 —
Tête et clypeus noirs, densément ponctués. Antennes
noiratres.
Pronotum à ponctuation dense et assez régulière, sauf sur
la ligne médiane; éléments de la ponctuation normaux, ronds.
Couleur noire, avec les bords latéraux marron rougeûtre; 1l
y a passage insensible de cette teinte à la couleur noire du
disque, sans délimitation nette. Ecusson noir, lisse avec des
stries dans les angles antérieurs. Epimères noirs.
Elytres couverts de points enfoncés, en forme de fer à cheval.
La plus grande partie des élytres est marron rougeûtre; la
couleur noire apparait sous forme d'une grande tache couvrant
la région de l’écusson et s'étendant en arrière sur la suture;
comme sur le pronotum la limite entre les deux couleurs est
indécise. Pvgidium noir, couvert de stries courbes.
Dessous noir, avec l’abdomen d’un marron plus ou moins
noirâtre. Saillie très courte, plane, anguleuse; les côtés de l'angle
incurvés. Poils roussâtres. Pattes marron rougeàtre. Tibias anté-
rieurs bidentés au bord externe chez la femelle, unidentés chez
le mâle. Le mâle présente en outre, au côté interne du tibia
intermédiaire, une forte épine perpendiculaire à l’axe du tibia;
son abdomen est nettement sillonné; ses tarses sont plus longs
que ceux de la femelle.
Cette espèce très voisine de BP. variolosa s'en distingue par
la couleur du dessus, des pattes et des poils du dessous.
Var. À. obscura nov. var. (PI. VIT, f. 8).
Chez deux exemplaires, dus à Cowan (1) (Coll. R. Oberthür),
les parties marron sont plus réduites et de teinte plus foncée.
La bordure marron du pronotum est moins large et ne s'étend
pas jusqu'aux angles antérieurs; sur Îles élytres les parties
latérales sont seules marron rougeûtre foncé; les pattes sont
noirâtres.
(1) Et, par suite, vraisemblablement originaire du pays de Betsiléo,
80. Bricoptis marginicollis Fairm. (PI. VIII, f. 28).
Bricoptis marginicollis Fairmaire, Notes from the Leyden
Mus. XXIII, 1901, p. 68 Plateau de l’Androv.
Type : Museum de Paris.
ab. : Plateau de l'Androy, région d’'Ambovombe.
Longueur : 11 à 13,5 mm. Largeur : 6,5 à 8,5 mm.
Noire avec les bords du pronotum d’un Jaune testacé et les
élytres marron noirûtre.
Tête et clypeus noirs, densément ponctués. Antennes
noires avec l'extrémité des feuillets bruns.
Pronotum à ponctuation assez régulière sauf sur la ligne
médiane qui est plus ou moins largement lisse. La: ponctuation
est extrêmement fine chez le mâle, elle est un peu plus forte
chez la femelle. Couleur noire, avec une bordure latérale jaune
testacé assez nettement délimitée. Ecusson noir, lisse avec quel-
ques stries dans les angles antérieurs. Epimères noirs.
Elytres couverts de points en forme de fer à cheval fortement
enfoncés et déprimant irrégulièrement la surface. Couleur mar-
ron, presque noire, avec la région suturale de teinte plus foncée.
Pygidium marron noirâtre, à fines stries courbes.
Dessous noir, avec l'abdomen plus ou moins nettement
marron. Saillie mésosternale courte, mais assez dégagée, plane
en dessous, anguleuse en avant. Poils roux. Fémurs en grande
partie marron; tibias et tarses noirs. libias antérieurs munis
de deux dents chez la femelle, d'une seule dent chez le mâle.
Le mâle a l'abdomen sillonné, le tibia intermédiaire armé d'une
épine perpendiculaire interne, les tarses plus allongés que ceux
de la femelle.
81.: Bricoptis Iævicollis, Farm. (PI VII, f: 22; PL ME
f. 22, 29). |
Bricoptis levicollis Fairmaire, Ann. Soc. Entom. Belgique,
1898, p. 476. Farafangana.
Bricoptis variolosa Künckel (nec G. et P.), Hist. Nat. Madag.
Grandid., Col. Atlas, 1887, pl: 5,0f: 6.
Type : Museum de Paris.
Hab. : Madagascar; Mt Tsaratanana (Perrier de la Bathie).
Longueur : 15 à 15,5 mm. Largeur : 9 à 0,5 mm.
Entièrement noire; pronotum presque imponctué; ponctua-
tion des élytres très éparse.
d. Clypeus et tête finement et densément ponctués; vertex
lisse. Couleur noire. Antennes noires avec une partie de la
massue brune.
Pronotum entièrement noir, brillant; sa ponctuation extre-
mement réduite représentée seulement par quelques points sur
les parties latérales et antérieures. Ecusson lisse, avec seulement
quelques stries dans les angles antérieurs.
Elytres portant des points arqués épars, non enfoncés et ne
déprimant pas la surface. Pygidium noir, portant des stries
courbes.
Dessous noir. Saillie courte, anguleuse. Poils noirs au nulieu
de la poitrine, roussâtres sur les parties latérales. Pattes marron
noirâtre. Tibias antérieurs bidentés au bord externe ; tibias
intermédiaires munis d’une épine perpendiculaire à l’extrémité
du côté interne; abdomen sillonné au milieu.
Cette description est faite sur un exemplaire mâle pro-
venant de la collection Thomson portant une étiquette
« Coll. Durville » sans précision de localité. Je rapporte à la
même espèce un exemplaire femelle, originaire du Mt Tsara-
tanana, qui diffère à peine par la ponctuation du pronotum
très peu plus marquée : les parties antérieures et latérales sont
plus nettement ponctuées et le disque porte des points très
effacés. Chez cette femelle le tibia intermédiaire présente vers
l'extrémité du bord interne un lobe arrondi.
82. Bricoptis parumpunctata n. sp. (PI VIII, £. 4).
Type : Collection R. Oberthür.
Hab. : Madagascar; Montagne d'Ambre.
Longueur.: 13 à 15 mm. Largeur : 8 à 9 mm.
Noire avec les bords latéraux et postérieur du pronotum,
ainsi que les élytres, au moins en partie, marron; ponctuation
du pronotum réduite et en partie effacée; ponctuation des
élytres éparse.
— 142 —
d. Tête et clypeus densément ponctués. Couleur noire, pas-
sant ordinairement au marron sur la partie antérieure du
clypeus. Antennes marron.
Pronotum à ponctuation éparse et peu profonde. Cette ponc-
tuation est plus importante que chez 2. lœvicollis, mais moins
que chez B. vurzolosa. Couleur noire avec une bordure marron
rougeatre sur les côtés et sur la base; région des angles posté-
rieurs plus largement marron. Ecusson noir, lisse avec quelques
stries dans les angles antérieurs. Epimères mésothoraciques
Marron.
Élytres portant une ponctuation à éléments courbes, bien
marquée, mais assez éparse. Couleur marron rougeûtre foncé.
Deux exemplaires sur quatre ont les deux tiers postérieurs des
élytres noirs. Pygidium marron, portant des stries courbes.
Dessous marron, passant au noirâtre dans la région sternale.
Saillie mésosternale très courte, anguleuse. Poils roux. Pattes
marron plus où moins foncé; tarses noirs chez les exemplaires
de teinte plus obscure Tibias antérieurs unidentés au bord
externe, avec parfois la trace d'une deuxième dent. Epine
perpendiculaire au bord interne des tibias intermédiaires aplatie
et émoussée,
Q. La femelle n'est pas connue.
Cette espèce est voisine de Z. lævicollis, dont elle diffère par
une ponctuation un peu moins réduite et la couleur des poils
du sternum. La forme de l’épine des tibias intermédiaires est
caractéristique. Les exemplaires étudiés présentent une légère
dépression latérale vers le milieu de l’élytre.
XIV. — GENRE EUCHILIA
Euchilia Burmeister, Handb. d. Entom. III, 1$
Kraatz, Deutsche Entom. Zeitschr., 1SS1, p.° 79.
Cratomolops Kraatz (pro parte), Deutsche Ent. Zeitschr.,
1880, p. 311.
42,-p. 504;
Clypeus à carènes latérales parallèles ; bord antérieur divisé
en deux lobes par une forte échancrure ; ces lobes non très
anguleux.
L'As 143 nt
Pronotum trapézoidal, avec les côtés courbés; la courbure
est souvent accentuée vers le milieu; angles antérieurs très obtus,
mais nets; angles postérieurs arrondis; base arrondie en une
seule large courbe ou bien transversale et un peu sinuée ; la
partie de la base qui est devant l’écusson est sinuée chez la plu-
part des espèces, mais non chez toutes. Côtés fortement rebor-
dés. Quand la surface est ponctuée, cette ponctuation n’est pas
piigère.
Ecusson triangulaire, à sommet émoussé; à côtés ordinaire-
ment incurvés.
Elytres à côtés retombant verticalement au delà d’un fort
pli longitudinal et emboîtant les côtés de l’abdomen qui ne sont
pas visibles de dessus. Echancrure posthumérale profonde et
assez brusque. Angles suturaux arrondis. Dessus avec des sil-
lons gravés, ou des lignes de points, ou des côtes plus où moins
nettes.
Saillie mésosternale courte, plane, ordinairement terminée en
angle émoussé.
Pattes normales; tarses assez courts en général.
Différences sexuelles : Les tibias antérieurs portent deux
dents au bord externe chez les deux sexes, dans la plupart des
espèces ; chez la femelle, les dents sont plus rapprochées de
l'extrémité et la dent distale est très voisine de la dent termi-
nale. Le male se reconnaît toujours à la présence d’une forte
dépression longitudinale de l’abdomen.
La forme générale du corps est presque toujours régulière-
ment rétrécie en arrière à partir des épaules.
Les téguments sont brillants, sans revêtement mat et sans
taches squameuses. La couleur est verte avec des variations
jusqu’au rouge cuivreux et au bleu violacé; une seule espèce
(quadrata) peut être noire.
Le genre est particulier à Madagascar.
L'espèce typique est Æ. sulcata.
Le genre Cratomolops avait été créé par Kraatz pour la Ce/o-
nia quadrata G. et P.; mais cette espèce se rattache aux Euchilia
par l’intermédiaire de Æ. costifera Wat. et Æ. subcostata Frm.
On pourra donner à Cralomolops la valeur d’un sous-genre.
=
TABLEAU DES ESPÈCES
Base du, pronotum' sinuée dévant:llécusson.. "7h00 2.
- Base du pronotum non sinuée devant l’écusson. cupricollis (95).
Dessus de l’élytre portant # ou 5 sillons continus gravés... 3.
EÉlytre ne portant pas de sillons continus gravés sur le
disque: en eat CNP RS CS Re 10.
Quatrième et cinquième sillons plus rapprochés entre eux
que les: AUETES ESS PERS MR ESS ELA A 4.
Quatrième et cinquième sillons non nettement plus rap-
prochésientre feux quedles autres Note AMI EReren G.
Disque du pronotum lisse ou à ponctuation extrêmement
fine: (1) RER AR NEA Re de eee es PE LE RE M AREERS D.
Pronotumeiortement IPORCIUE NE EE puncticollis (94).
Sillons des élytres plus ou moins foncés, mais pas noirs.
externocostata (93).
SuHlons, des élyires:Toits tnt ue nee sulcata (92).
Sillon et bordure latérale de la face inférieure des hanches
postérieures courbés seulement à l'angle antérieur (2)... 7
Sillon et bordure latérale de la face inférieure des hanches
postérieures continuant longuement la courbe à convexité
externe dedl'anvle/antemenr (PI VIE ARE PE striata (91).
Pypidium 'atrondieà lexirémité ARR T ReP ERP CEMCER ARR ù.
Pygidium paraissant tronqué à l'extrémité... Donckieri (90).
Pattes-vertes et en parHe ARE. PP UPS J
Pattestvériestettén partie moe nt. FORCE protensa (89).
Ponctuation très fine restant normale à la base du clypeus.
picipes (88).
Ponctuation plus noire s'allongeant en stries de chaque
côté, :alarbase du Clypeus ren once saturata (87).
Disque du pronotum lisse ou à ponctuation extrémement
fine. (l) RE Re RSR NE PE OUTRE dE
Pronotum fortement ponctué (s.-gen. Cratomolops).
quadratäa (83).
IL.
Côtes-de l’élytre non‘effacéesten lavant en nee” 12.
Côtes de l’élytre effacées en avant...…............ subcostata (84).
Intervalles des côtes sans points gravés noirs... costifera (85).
Intervalles des côtes portant quelques points gravés noirs.
laxecostata (86).
(1) Visible à la loupe seulement.
(2) Disposition analogue à celle de Æ. su/cata (PI. VI, f. 0).
ARR
83. Euchilia (Cratomolops) quadrata G. et P. (PI VIT, £. 17).
Cetonia quadrata Gory et Perch., Rev. Entom. de Silber-
mann, III, 1835, p. 125. Madagascar.
Euchilia quadrata Burmeister, Handb. der Entom. III, 1842,
p. 596.
Pygora costifer Waterh., Cistula Entom. IT, 1878, p. 292;
synonymie : Neervoort van de Poll, Notes from the Leyden
Musset p.288: (L)
Euchilia plicipennis Wairm., Ann. Soc. Entom. Belgique,
1899, p. 527. Farafangana.
Euchilia quadrata Künckel d'Herculais, Hist. Nat. Madag.
Grandid., Col. Atlas, 1887, pl. 9, f. +.
Type : Museum de Paris. Le type de Pygora coshifer est au
British Museum; celui de Æ. plicipennis au Museum de Paris.
Hab. : Madagascar.
Longueur : 12,5 mm. Largeur : 7 mm.
Petite, très faiblement rétrécie en arrière. Elytres à ponctua-
tion arquée. Couleur noir brunàtre ou violacé, parfois en partie
verdâtre.
Tête fortement et assez densément ponctuée, noire. Antennes
noires à extrémité brunatre.
Côtés du pronotum presque droits chez le mâle, réguhère-
ment arrondis chez la femelle; base presque transversale, fai-
blement sinuée devant l’écusson ; angles postérieurs très arron-
dis. Dessus noir, parfois verdatre, fortement et assez réguliè-
rement ponctué, avec une ligne médiane longitudinale lisse.
Ecusson noir, parfois bleuatre ou verdâtre, lisse au milieu, avec
quelques points noirs, ponctués.
Elytres très faiblement rétrécis en arrière; épaules saillantes.
Sur chaque élytre le bord sutural est costiforme; 1l y a de plus
une côte médiane partant du calus apical et s’atténuant en
avant ; le pli latéral, séparant le disque de la partie retombante
des côtés, est très saillant ; l’élytre est déprimé au milieu entre
(1) Sous le nom de Z. costifer, M. Künckel d'Herculais (Hist. Nat. Madag.,
pl. 8, f. 8) a figuré un insecte qui n’est ni Pygora costifer Waterh. (= gua-
drata G. et P.), ni Æuchilia costifera Waterh. Cette figure rappelle plutôt
ÆE. picipes ou Æ. protensa, mais la couleur entièrement verte des pattes la
distingue de ces espèces.
10
— 140 —
ce ph et la côte médiane; la partie verticale des côtés est aussi
déprimée. La ponctuation est formée d’éléments en forme de
fer à cheval, avec souvent un point simple au centre de la
courbe; ces éléments sont disposés en séries longitudinales
entre les côtes; 1ls constituent une ponctuation assez dense,
atténuée dans la région de l’écusson. Couleur noire, en partie
marron rougeatre ou violacé, parfois un peu verdâtre.
Pygidium noir bleuatre; ponctuation éparse à éléments
courbes.
Dessous noir avec l'abdomen bleuatre. Saillie mésosternale
brève, en angle obtus émoussé. Porls noirs. Pattes noiratres.
Jibias antérieurs unidentés au bord externe chez le male,
bidentés chez la femelle. Le mâle se distingue en outre par la
présence d’une dépression ventrale longitudinale.
L’Æ. plicipennis Fairm. est une forme à nuance verdatre
dominante. Elytre en partie noir verdâtre; côte suturale nette-
ment vert foncé; partie marron réduite à la région humérale
et à la région scutellaire. Pygidium bleuâtre foncé. Dessous
vert foncé, un peu bleuâtre sur l’abdomen. Pattes vert foncé,
passant au noiratre sur les tibias et les tarses.
8. Euchilia Subcostata Faim. (PI VIII, £. 25).
Pantolia subcostata Kairmaire, Le Naturaliste, 1905, p. 36.
Madagascar.
Type : Museum de Paris.
Hab. : Madagascar ; Diego-Suarez (Ch. Alluaud) ; Mon-
tagne d’Ambre.
Longueur : 14 à 15 mm. Largeur : 8 à 8,5 mm.
Forme légèrement rétrécie en arrière. Côtes élytrales effacées
en avant. Couleur verte.
Tête et clypeus à ponctuation noire, atténuée sur le vertex,
plus forte sur les côtés en avant, surtout vers les canthus. Cou-
leur verte. Antennes noires.
Base du pronotum sinuée faiblement devant la base des
élytres, un peu plus fortement devant l’écusson. Ponctuation
æ— 147 —
éparse, extrémement fine, avec quelques gros points dans les
angles antérieurs. Couleur verte. Ecusson lisse, de même cou-
leur. Epunères verts.
Elytres un peu rétrécis en arrière. On observe sur chaque
élytre les fragments de trois côtes dont une suturale, mais ces
côtes sont effacées dans la moitié antérieure; en arrière et:sur
les côtés, les intervalles portent des points noirs, gravés, dis-
posés en séries longitudinales. La région voisine de l’écusson et
de la moitié antérieure de la suture est lisse. Les parties des
côtés qui retombent latéralement présentent des plissements en
avant et quelques points noirs. Couleur verte.
Pygidium à grosse ponctuation noire, éparse sur toute la
surface, mais peu régulièrement. Couleur verte. Dessous vert.
Côté du mésosternum à ponctuation irrégulière et peu dense.
Poils noirs. Fémurs verts, tachés de noir; tibias presque entière-
ment noirs; tarses noirs. Tibias antérieurs bidentés au bord
externe; chez la fernelle, la dent distale est très rapprochée de
la terminale; chez le male, la dent proximale peut être très
“réduite et même disparaitre. L’abdomen du male porte une
forte dépression longitudinale au milieu de la face ventrale.
Ædeagus simple; branches du forceps parallèles, séparées
par un large méat; leur extrémité paraît tronquée, avec les
angles externes très arrondis.
Fairmaire avait placé cette espèce dans le genre Pantolia,
parce que l’insecte qu’il a décrit avait le clypeus non échancré
au bord antérieur. L’examen du type permet de reconnaitre
qu'il s’agit d’une Æzchlia dont le clypeus a été tronqué.
85. Euchilia costifera Waterh. (PI VIII, f. 21).
Euchiia costifera Waterhouse, Ann. Mag. Nat. Hist., 1879,
IT, p. 79. Tananarive.
Type : British Museum.
Hab. : Madagascar; Antsihanaka et lâc Alaotra (E. et
B. Perrot).
Longueur : 14 à 16 mm, Largeur : 8 à 0,5 mm.
Forme faiblement rétrécie en arrière. Elytres portant deux
— 148.
côtes; intervalles sans sillons ni points gravés. Couleur vert
bleu, ou verte à léger reflet cuivreux.
Tête et clypeus très finement ponctués ; quelques points plus
enfoncés à hauteur des canthus; milieu du front lisse. Couleur
verte. Antennes noiratres.
Base du pronotum formant une large courbe à peine déviée
devant l’écusson. Ponctuation éparse, perceptible seulement
sous un fort grossisszment ; quelques points plus gros vers les
bords latéraux. Couleur vert bleu ou verte avec un très léger
reflet cuivreux. Ecusson lisse, de même couleur. Epimères
ponctués, verts.
Elytres faiblement rétrécis en arrière. Chacun porte deux
côtes peu saillantes, mais nettes (la côte suturale non comprise).
La première côte est nette et distincte depuis la région basi-
laire jusqu’au calus apical; elle présente, un peu en avant du
milieu, une très petite dépression transversale, ressemblant à
un coup d’ongle, mais ce caractère n’est pas absolument cons-
tant: la deuxième côte est moins saillante: elle débute dans
la récion humérale mais n’atteint pas le calus apical. Les inter-
valles sont plus larges que les côtes; on y distingue une ponc-
tuation peu marquée et non gravée. L’ensemble de chaque
élytre est un peu déprimé vers le milieu de sa longueur. Cou-
leur semblable à celle du pronotum.
Pygidium convexe, vert, avec quelques points sétigères à
l'extrémité.
Dessous vert brillant, parfois à reflets cuivreux. Côtés du
mésosternum portant une ponctuation sétigère. Saillie méso-
sternale très courte et obtuse. Poils noirs. Fémurs verts, avec
une partie noire; tiblas avec une partie noire plus étendue;
tarses brun noirâtre. Tibias antérieurs bidentés au bord externe
Abdomen du mâle marqué d’un profond sillon longitudinal.
: Branches du forceps parallèles, à côtés faiblement sinués ;
extrémité arrondie: méat du dessus réduit à une fente étroite.
Deux des exemplaires que j'ai vus (ex Parry et ex Thom-
.son, sans localité précise) ont le dessus plus bleu que vert; les
exemplaires de l’Antsihanaka ne présentent pas de trace de
bleu, mais ont plutôt un très faible reflet cuivreux; Waterhouse
indique la couleur vert bleuâtre dans sa description originale.
86, Euchilia laxecostata Fairm.
Euchilia laxecostata Fairmaire, Ann. Soc. Entom. Belgique,
1904, p. 230. Diego-Suarez.
Type : Museum de Paris.
Hab. : Diego-Suarez (Coll. du Museum).
Longueur : 14 mm. Largeur : 8 mm.
Forme à peine rétrécie en arrière. Elytres portant chacun
deux côtes; intervalles avec quelques points noirs. Couleur
verte.
Tête et clypeus à ponctuation noire bien distincte; les points
plus gros à hauteur des yeux; vertex lisse. Couleur verte.
Antennes noiratres.
Base du pronotum presque transversale, sinuée devant l’écus-
son. Ponctuation éparse, extrêmement fine, avec quelques points
plus gros vers les bords latéraux. Couleur verte. Ecusson lisse,
de même couleur. Epimères mésothoraciques verts.
Elytres très peu rétrécis en arrière. Chacun porte, outre la
côte suturale, deux côtes nettes : la première s’étend de la base
au calus apical; elle est interrompue avant le milieu par une
étroite dépression; la deuxième, moins importante, débute à
hauteur de l’échancrure posthumérale et n’atteint pas le calus
apical. Les intervalles sont plus larges que les côtes et portent
quelques points gravés, noirs, disposés en séries longitudinales,
Couleur verte.
Pygidium vert, portant quelques rares points sétigères dans
la partie terminale.
Dessous vert; côtés du mesothorax garnis en avant de points
sétigères. Saillie mésosternale courte, émoussée. Poils noirs.
Pattes vertes, tarses noirs. Tibias antérieurs bidentés au bord
externe.
Æ. laxecostata Frm. diffère très peu de Æ. costifera Waterh.
Voici les caractères qui permettent de les distinguer : Æ. laxe-
— 150 —
costata à la ponctuation de la tête un peu plus forte, l’écusson
plus étroit, des points noirs gravés dans les intervalles des
côtes élytrales, les pattes moins tachées de noir.
S7. Euchilia saturata Fairm.
Euchilia saturata Faïrmaire, Ann. Soc. Entom. Belgique, 1904,
p. 230. Ampasimena.
Type : Museum de Paris.
Hab. : Ampasimena (Coll. du Museum).
Longueur : 16 mm. Largeur : 0,5 mm.
Cette espèce ressemble beaucoup à Æ. picipes. Voici des prin-
cipaux caractères d’après des notes prises sur le type :
Ponctuation de la tête et du clypeus nette (plus forte que
chez Æ. picipes). Cette ponctuation s’accentue, de chaque côté,
vers la base du clypeus et les points s’allongent en stries trans-
versales un peu obliques; cette région est noirâtre; le reste de
la tête est vert.
Le pronotum est d’un vert bleuâtre; sa base est sinuée devant
l’écusson. Ecusson bleuûtre.
Elytres à cinq stries; la cinquième un peu plus rapprochée
de la quatrième que les précédentes. Couleur vert bleuûtre.
Pveidium vert bleuâtre, peu convexe; ponctuation en stries
à l’extrémité.
Dessous vert bleu. Extrémité de l’abdomen foncée. Poils
noirs. Fémurs vert bleu et bruns ;.tibias et tarses bruns. Tibias
antérieurs bidentés au bord externe. Abdomen du mâle creusé
d’un sillon ventral.
88. Euchilia picipes Waterh. (PL VIII, f. 17).
Euchilia picipes Watcrhouse, Ann. Mag. Nat. Hist., 1879,
p. 7» (1). Tananarive.
Euchilia soror Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., 1881, p. 7.
Euchilia picipes Künckel, Hist. Nat. Madag. Grandid., Col.
Atlas, 1087 pl. Ve Mon)
Type : British Museum.
Hab, : Madagascar; Fianarantsoa (E. et B. Perrot).
(1) Waterhouse compare cette espèce à une autre qu'il appelle Æ. costafa;
j] faut, sans doute, comprendre : ZÆ. sulcala.
To —
Longueur : 15 à 17,5 mm. Largeur : 8,5 à 10 mm.
Forme très faiblement rétrécie en arrière. Couleur vert
bleuâtre ou verte à reflets cuivreux.
Tête à ponctuation extrêmement fine disparaissant sur le
front. Couleur verte, parfois bleuâtre ou rougeûtre. Base du
pronotum nettement sinuée devant l'écusson. Dessus à ponc-
tuation imperceptible sans un fort grossissement. Couleur verte,
à reflets cuivreux, ou vert bleuâtre. Ecusson lisse, de même
couleur que le pronotum. 3
Elytres légèrement rétrécis en arrière. Chaque élytre porte
cinq sillons noirs : le premier, voisin de la suture, débute vers
le milieu du bord scutellaire et se termine dans la déclivité
apicale; le cinquième ne dépasse pas en avant le niveau de
l'échancrure posthumérale. Les deux derniers sillons ne sont
pas plus rapprochés entre eux que les autres. On observe une
ponctuation noire près de l'écusson, entre la suture et le calus
apical et en avant de ce dernier, dans le quatrième intervalle.
Le pli latéral de l'élytre est plus arrondi que chez Æ. sulcata.
Les parties retombantes des côtés présentent des plissements
transversaux, mais pas de ponctuation. Couleur vert bleuâtre
ou verte à reflet rouge cuivreux.
Pygidium convexe, lisse en avant, garni en arrière, vers
l'extrémité, d'une forte ponctuation sétigère. Couleur semblable
à celle du dessus.
Dessous vert, avec ou sans reflets rougeûtres, parfois bleu;
côtés du mesosternum garnis d’une ponctuation à éléments
courbés, sétigère, régulière et assez dense; milieu lisse, avec un
sillon longitudinal. Saillie mésosternale courte, émoussée. Poils
noirs, parfois un peu roussâtres. Pattes marron rougeûtre, avec
une partie des fémurs et des tibias verte. Tibias antérieurs
bidentés au bord externe; les dents rapprochées de l'extrémité
chez la femelle. L’abdomen du male est déprimé au milieu de
sa face ventrale.
La description originale de Æ. soror Ktz est insuffisante pour
que l'on puisse considérer la synonymie proposée comme abso-
lument certaine. Kraatz n'a pas connu Æ. pricipes et a décrit
— 152 —
son espèce sur un seul exemplaire : on pourrait donner le nom
de Æ. pacipes aux exemplaires de couleur vert bleuàtre et celui
de Æ. soror aux imdividus verts à reflets cuivreux rougeûtre;
mais la limite des deux formes serait mal définie; j'ai en effet
sous les yeux un exemplaire qui est vert bleuatre sur le pro-
notum, l’écusson et le disque des élytres, mais qui présente des
reflets rouges très accentués sur les côtés des élytres; le dessous
a des reflets cuivreux.
89. Euchilia protensa Fairm. (PI. VIIT, f. 22).
Euchilia protensa Fairmaire, Ann. Soc. Entom. Belgique,
1904, p. 230. Diego-Suarez.
Euchilia angusta Bourgoin, Bull. Soc. Entom. France, 1915,
p. 188. Diego-Suarez.
Type : Museum de Paris.
Hab, : Madagascar; Diego-Suarez; Montagne d'Ambre.
Longueur : 14 à 15 mm. Largeur : 8,5 mm.
Petite, étroite, faiblement et régulièrement rétrécie en arrière.
D'un vert à reflets bleuâtres. Pattes en grande partie noires.
Clypeus finement ponctué; ponctuation s’atténuant sur le front.
Couleur verte. Antennes noires.
Pronotum à ponctuation éparse extrêmement fine et peu dis-
tincte; base faiblement sinuée devant l’écusson. Couleur vert
bleuatre. Ecusson lisse, de même couleur.
Elytres un peu rétrécis en arrière. Leur disque porte cinq
sillons noirs : le premier débute près du bord scutellaire et se
termine dans la déclivité apicale; les trois suivants débutent
près de la base et se terminent vers le calus apical; le cinquième,
abrégé en avant et en arrière, est le plus souvent réduit à une
série de points; les deux derniers sillons ne sont pas plus
rapprochés entre eux que les autres. Il y a presque toujours
quelques points près de l’écusson, vers le début du sillon sutu-
ral. On observe, en outre, quelques points noirs entre la suture
et le calus apical, ainsi qu’en avant de ce dernier. Couleur vert
plus ou moins bleuâtre,
Pygidium vert, à ponctuation sétigère sur la partie terminale.
Dessous vert. Côtés du mésosternum portant une ponctuation
à éléments arqués, piligère; assez dense et assez régulière; milieu
lisse avec un sillon longitudinal. Saillie mésosternale très
courte, terminée en angle obtus émoussé. Poils noirs. Pattes
noires; fémurs des trois paires et tibias postérieurs en partie
verts. Bord externe des tibias antérieurs muni de deux dents;
ces dents plus rapprochées .de l'extrémité chez la femelle.
Abdomen du mâle fortement déprimé au milieu.
Un des exemplaires de la collection R. Oberthür a le pro-
notum et les élytres presque bleus.
90. Euchilia Donckieri Bourgoin (PI. VITE, £. 18).
Euchilia Donckieri Bourgoin, Bull. Soc. Entom. France,
1915, p. 187. Diego-Suarez.
Types : British Museum et coll. A. Bourgoin.
Hab. : Diego Suarez; Montagne d’'Ambre.
Longueur : 18 à 19 mm. Largeur : 10 mm.
Forme légèrement rétrécie en arrière; couleur verte sans reflets
cuivreux, mais assez souvent un peu bleuatre.
Tête et clypeus à ponctuation extrêmement fine, s’atténuant
sur le front. Couleur verte. Antennes noires.
Pronotum trapézoidal; côtés à courbure très accentuée vers
le milieu. Base nettement sinuée devant l'écussoh. Dessus por-
tant une ponctuation éparse visible seulement sous un fort
grossissement. Couleur verte. Ecusson lisse. Epimères ponctués,
verts.
Elytres faiblement rétrécis en arrière. Le disque de chaque
élytre porte cinq sillons noirs : le premier du bord scutellaire
au milieu environ de la déclivité terminale; les deux suivants
de la région basilaire à la région du calus apical; le quatrième
part de là région basilaire, mais n’atteint pas la région apicale;
le cinquième débute au niveau de jl’échancrure posthumérale
et se termine avant le quatrième; il est le plus souvent inter-
rompu. Les quatrième et cinquième sillons ne sont pas nettement
plus rapprochés entre eux que les autres. La région située entre
— 154 —
le calus apical et la suture porte une ponctuation noire irrégu-
hère; 1l n'y a pas de ponctuation près de l’écusson, ni en
général sur les côtés retombants, qu sont plissés transversa-
lement en avant. Couleur verte.
Pygidium convexe, paraissant tronqué à l'extrémité; il y a
une ponctuation sétigère sur la partie terminale. Couleur verte,
comme les élytres.
Dessous brillant, vert. Côtés du mesosternum à ponctuation
sétigère éparse assez régulière. Saillie très brève, terminée en
angle obtus un peu émoussé. Pattes vertes, tarses brun noirâtre.
Tibias antérieurs armés de deux dents au bord externe; ces
dents rapprochées de la dent terminale chez la femelle. Le mâle
se reconnait à la dépression ventrale longitudinale qui est très
nette.
91 ÆEuchilia striata/Plide (PI ANTIE EN 24 PIERRE
PIN era ete
ÆEuchilia striata Pouillaude, Insecta, 1915, p. 159. Fiana-
rantsoa.
1 ype : Collection R. Oberthür.
Hab. : Fianarantsoa. (E. et B. Perrot).
Longueur : 16 à 17 mm. Largeur 8 à o mm.
Forme peu rétrécie en arrière. Couleur verte à reflets cuivreux
ou vert bleuatre; l’écusson a des reflets cuivreux plus forts
que le pronotumr'et les élytres (1).
Fête finement, mais distinctement ponctuée; la ponctuation
effacée au milieu du front. Couleur verte. Antennes marron.
Base du pronotum formant une large courbe légèrement
sinuée devant l'écusson. Ponctuation éparse extrêmement fine
et perceptible seulement sous un fort grossissement. Couleur
d'un vert parfois bleuâtre, souvent avec quelques reflets cui-
vreux. Ecusson lisse à reflets cuivreux rouges toujours plus
éclatants que ceux des régions voisines. Epimères mésothorà-
ciques verts, ponctués.
(1) J'ai vu neuf exemplaires.
en ET
Elytres peu rétrécis en arrière. Chacun porte sur le disque
cinq sillons noirs : le premier du bord scutellaire à la déclivité
terminale; les trois suivants de la région basilaire à la région
du calus apical; le cinquième débute dans la région humérale
mais n'atteint pas la région apicale; les deux derniers sillons
ne sont pas plus rapprochés entre eux que les autres. Les inter-
valles sont alternativement saillants et plats en sorte qu'il y a
trois côtes assez nettes; la côte la plus longue est suturale, les
deux suivantes se réunissent sur le calus apical. La ponctuation
est rare dans la région scutellaire; dans la région apicale, on
observe des points noirs dans les intervalles non costiformes
et la ponctuation, sans être très abondante, s'étend vers l'avant
plus loin que chez la plupart des individus des autres espèces.
Couleur verte à reflets cuivreux; la base est souvent d’un vert
bleuatre ; la partie du bord immédiatement en arrière de l’échan-
crure posthumérale est ordinairement bleuâtre ou violacée.
Pygidium convexe, arrondi au sommet. Ponctuation en stries
ransversales à la base; ponctuation sétigère au sommet. Vert
a reflet cuivreux.
Dessous vert à reflets rougeûtres. Côtés du mésosternum à
ponctuation courbe assez dense, régulière, sétigère. Saillie méso-
sternale très petite, obtuse. Poils bruns. Le sillon limitant laté-
ralement la face ventrale des hanches postérieures est une ligne
à convexité externe (1) (PI. VI, f. 4); chez les autres espèces
la ligne est droite, sinueuse ou à concavité externe, la cour-
bure de l'angle antérieur n'étant pas considérée (PI. VI, £. 0).
Fémurs verts avec souvent une partie marron; tibias verts,
avec parfois une petite partie marron; tarses bruns. Tibias
bidentés au bord externe. Le mâle se reconnaît à la présence
_d'une dépression ventrale longitudinale.
Ædeagus simple; côtés du forceps subparallèles, à peine
sinués se terminant vers l'extrémité par un angle obtus à som-
met émoussé; extrémité arrondie, garnie de poils roux.
(1) Le sillon peut être en partie effacé, mais sa direction générale reste
indiquée,
— 156 —
Cette espèce se distingue par les côtes des élytres, le sillon
latéral des hanches postérieures et ‘la couleur éclatante de
l'écusson; peut-être ce dernier caractère ne sera-t-il pas cons-
tant dans de grandes séries,
92. Euchilia sulcata Oliv. (PL VII, £. 26; PL VI fo, 14):
Cetonia sulcata Olivier, Entomologie, 1789, I, n° 6, p. 36,
pl.:5, f. 32. Ile de la Réunion:
Cetonia sulcata Gory et Perch., Monogr. des Cétoines, 1833,
p. 170, pl. 30, f. 2. Madagascar.
Euchilia sulcata Burm., Handb. d. Ent. III, 1842, p. 555.
Madagascar.
Euchilia sulcata Künckel d'Herculais, Hist. Nat. Madag.
Grandid., Col. Atlas, 1887, pl. 5, f. 6.
Type : Museum de Paris.
Hab. : Madagascar (Humblot, etc); Antsihanaka, Féné-
rive (E. et B. Perrot); Sud de la baie d’Antongil; Tanana-
rive (C. Lamberton).
Cette espèce n’a pas été signalée à la Réumon; l’origine
indiquée par Olhvier est probablement inexacte.
Longueur : 16 à 19 mm. Largeur : 9 à 11 mm.
Corps allongé, faiblement et régulièrement rétréci en
arrière. Couleur verte à reflets rouge cuivreux.
Tête verte avec, en avant et sur le clypeus, une ponctuation
noire, dense. Antennes brunes.
Pronotum à base presque transversale, à peine déviée devant
l’écusson. Dessus lisse, avec seulement quelques rares points
vers les bords latéraux. Couleur verte à reflets cuivreux. Ecus-
son lisse, de même couleur que le pronotum. Epimères méso-
thoraciques verts. ,
Elytres faiblement et régulièrement rétrécis en arrière. Le
disque de chaque élytre porte cinq sillons noirs : le premier,
voisin de la suture, débute sur le bord scutellaire et se termine
vers le milieu de la déclivité apicale; les deuxième et troi-
sième partent de la région basilaire et se terminent près du
calus apical; les quatrième et cinquième sillons débutent dans
la région humérale (en avant du niveau de l’échancrure post-
humérale) et n’atteignent pas la région apicale; ces deux der-
mers sillons sont plus rapprochés entre eux que les autres (1).
Il n’y a pas de ponctuation près de l’écusson; la ponctuation
est variable et ordinairement peu abondante; on peut observer
des points noirs sur les parties retombantes des côtes, sur la
déclivité apicale, à l’extrémité postérieure des deuxième et
quatrième intervalles, plus rarement entre le cinquième sillon
et le ph latéral. Couleur verte à reflets rouge cuivreux.
Pygidium assez allongé, vert, en grande partie lisse, avec
quelques gros points dans la partie terminale.
Dessous vert à reflets cuivreux,; parties latérales du méso-
ternum garnies d’une ponctuation à éléments en fer à cheval
très peu dense, irrégulière, rarement sétigère. Saillie mésoster-
nale très courte, terminée en angle obtus. Poils noirs. Pattes
vertes; tarses bruns. Tibias antérieurs munis de deux dents
au bord externe chez les deux sexes; la dent distale très rap-
prochée de la terminale chez la femelle. Le mâle se distingue
par une dépression médiane de l’adbomen.
Forceps rétréci à partir de la base; ses côtés sinueux;
branches séparées au-dessus par une fente étroite, mais lais-
sant entre elles à l’extrémité un orifice arrondi; ensemble for-
tement courbé.
Chez un exemplaire provenant de la collection Thomson (2),
les deuxième et troisième sillons des élytres sont irréguhère-
ment interrompus dans la moitié postérieure de l’élytre.
93. Euchilia externecostata Fairm.
Euchilia externecostata Fairmaire, Ann. Soc. Entom. Bel-
gique, 1904, p. 230. Madagascar.
Type : Fairmaire écrit que le type appartient à sa collection
mais Je ne l’ai pas vu au Museum de Paris.
Hab. : Madagascar. À
(a) Ce caractère n’est pas indiqué sur les figures données par certains
auteurs.
(2) Cet exemplaire porte l'indication : « 1e Coll. Thomson. Florence,
Barthélémy, 184r ».
iT AB
Longueur : 16 à 17 mm.
Je ne connais pas cette espece. Voici la description originale :
« Forme de la sxlcala OT, mais plus petite, d’un vert moins
franc, ayant parfois un reflet doré sur les élytres ou une teinte
bleuûtre; les élytres ont aussi des stries plus ou moins foncées,
mais pas noires, abrégées aussi en arrière, sauf la suturale qui
est entière; les deux externes sont très rapprochées l’une de
l’autre; le bord externe est très convexe, formant un bourrelet
longitudinal; le corselet a la même forme; la tête est bien plus
fortement impressionnée de chaque côté et très ponctuée en
avant; le pygidium a la même forme, mais est marqué, vers
l'extrémité, de gros points noirs écartés; les tibias antérieurs
sont assez faiblement tridentés. »
94. Euchilia puncticollis Waterh. (PI VIII, 10).
Euchilia puncticollis Waterhouse, Cistula Entom. Il, 1878,
p. 291. Madagascar.
Type au British Museum.
Hab. : Madagascar (Cowan) ; Fianarantsoa.
Longueur : 14 à 17 mm. Largeur : 8 à 10 mm.
D'un vert intense, avec la plus grande partie du pronotum
et des élytres d’un rouge pouvant passer au violacé ou au bru-
nâtre. Pronotum densément ponctué. Elytres fortement striés.
Clypeus à échancrure moins profonde que chez les autres
espèces. Tête et clypeus finement ponctués ; la ponctuation plus
éparse et un peu plus forte sur le front. Couleur verte, plus
foncée vers les bords. Antennes marron.
Pronotum convexe; sa base largement courbée, échancrée
devant l’écusson. Dessus finement et assez densément ponctué.
Couleur verte avec deux grandes surfaces rouges sur le disque,
de part et d’autre de la ligne médiane. Ecusson vert, portant
quelques points près des côtés. Epimères mésothoraciques
ponctués, verts, parfois bleuûtres.
Elytres assez convexes, rétrécis en arrière. Dessus de chaque
«
PP
élytre portant six sillons : le premier sutural, du bord scutel-
laire à la région de l'angle sutural; les trois suivants de la
région basilaire à la région du calus apical; le cinquième par-
tant de la région humérale et n’atteignant pas la région du
calus apical; le sixième débutant à la hauteur de l’échancrure
posthumérale et plus raccourci en arrière que le cinquième;
les deux dermiers sillons sont plus rapprochés entre eux que
les autres; la partie latérale retombante porte aussi un sillon
et plusieurs séries longitudinales de points plus ou moins
confluents. Le plus souvent, on observe sur le disque, dans les
intervalles des sillons, une ponctuation très fine et éparse ;
cette ponctuation grossit et forme quelques points plus mar-
qués dans la région de l’écusson et dans la déchivité apicale.
Couleur verte, avec la plus grande partie du disque d’un rouge
qui peut passer au -violacé et même au brunâtre; épaules
bleuatres.
Pygidium convexe, arrondi, à ponctuation faible, brillant,
vert à reflets rouges.
Dessous brillant, vert à reflets rougeatres ou bleuatres.
Côtés du mésothorax garnis d’une ponctuation irréguhère et
peu dense. Saillie mésosternale courte, anguleuse. Poils roux.
Pattes marron, avec les tarses plus foncés. Bord externe du
tibia antérieur armé de deux dents. Chez la femelle, la dent
distale n’est pas rapprochée de la dent terminale comme chez
les autres Æzchilia.
Le mâle se distingue par la présence d’une dépression lon-
gitudinale de l’abdomen.
Les parties rouges et vertes des téguments ne sont pas net-
tement délimitées et les régions vertes présentent souvent des
reflets rouges.
==" 100 =
95. Euchilia cupricollis Waterh.
Euchilia cupricollis Waterhouse, Ann. Mag. Nat. Hist., 1879,
II, p. 79. Tananarive.
Euchilia cupricollis Künckel d'Herculais, Hist. Nat. Madag.
Grandidier, Col. Atlas, 1887, pl. 9, f. 9.
T'yfe au British Museum.
Hab. : Tananarive.'
Longueur : 7,5 lignes.
Je ne connais pas cette espèce. La figure donnée par
M. Künckel d’Herculais ne peut être considérée comme tout
a fait exacte, car la base du pronotum y paraît légèrement
sinueuse.
Voici les quelques caractères donnés par la description ori-
ginale
Q. Brilllante, vert ohvatre; front, thorax, écusson, disque
des élytres, pygidium et dessous d’un rouge cuivreux. Tibias
et tarses couleur de poix.
Très voisine de Æ. picipes; mais, outre la coloration, elle
en diffère par la base du pronotum qui est légèrement courbée,
sans trace de sinuosité devant l’écusson (1). Chaque élytre
porte cinq stries noires; les parties retombant latéralement ne
sont pas séparées du disque par un pli marqué. Le pygidium
porte une ponctuation peu nette et pas très dense. Les tibias
antérieurs ont deux dents au bord externe.
XV. — GENRE PAREUCHILIA
Pareuchilia Kraatz, Deutsche Entom. Zeitschr., 1880, p. 310.
Clypeus à carènes latérales parallèles, saillantes. Région
antérieure profondément échancrée; les deux lobes formés par
cette échancrure sont anguleux, quoique émoussés au sommet.
Front portant une ponctuation piligère.
(1) &it differs..….. in having the base of the thorax gently arcuate, and not
at all sinuate before the scutellum » (Waterhouse, /, «.).
TON
Pronotum trapézoidal, à côtés courbés ; angles antérieurs
obtus, mais nets: angles postérieurs arrondis; base sinuée ou
légèrement déviée devant l’écusson. Côtés rebordés ; dessus
garni d’une grosse ponctuation pihgère.
Ecusson triangulaire à côtés légèrement incurvés; sommet
émousssé.
EÉlytres parallèles ou légèrement rétrécis en arrière; épaules
saillantes ; échancrure posthumérale profonde; angles suturaux
arrondis. Côtés des élytres non séparés du disque par un pli
marqué, mais retombant obliquement et cachant les côtés de
l’abdomen qui ne sont pas visibles de dessus. Disque portant
des côtes et des stries plus ou moins nettement ponctuées. Sail-
lie mésosternale courte, plane, un peu dilatée; son extrémité
arrondie.
Pattes normales; tarses courts.
Différences sexuelles : Les tibias antérieurs sont un peu plus
robustes chez la femelle, mais le bord externe est bidenté chez
les deux sexes. Le male a l’abdomen fortement sillonné au
mieu de la face ventrale. La ponctuation du pronotum est
piligère chez le male seul, probablement.
La forme générale du corps est parallèle où à peine rétrécie
en arrière.
Les téguments sont brillants, sans revêtement mat, n1 taches
squameuses. La couleur est verte; elle est nuancée de bleuûtre
ou de rouge et peut même passer au violacé.
Le genre est particulier à Madagascar. Il est intermédiaire
entre Euchilia et Coptomia.
L'espèce typique est ?. /arsalrs.
TABLEAU DES ESPÈCES
— Elytres garnis de stries fortement ponctuées....……. tarsalis (96).
— Elytres à stries peu ou pas ponctuées.....:............ fulgida (97).
11
1022
96. Pareuchilia tarsalis Waterh. (PI VIII f. 16).
Euchilia tarsalis Waterhouse, Ann. Mag. Nat. Hist., 187),
IT, p. 76. Tananarive.
Coptomia tarsalis Künckel d'Herculais, Hist. Nat. Madag.
Grandid., Col. Atlas, 1887, pl. 8,:f. 6.
Type : British Museum.
Hab. : Madagascar.
Longueur : 16 à 18 mm. Largeur : Q à 10 mm.
Forme parallèle; pronotum et élytres ponctués ; couleur verte
avec de légers reflets cuivreux; région de la suture un peu
bleuatre.
Tête portant sur le front une ponctuation piligère, à poils
roux , dense et assez forte; ponctuation du clypeus plus fine,
non piligère; vertex lisse. Couleur ‘verte, à reflets cuivreux.
Antennes vert noiratre. à
Base du pronotum légèrement déviée devant l’écusson. La
ponctuation est forte, pas très dense, peu régulière, formée
d'éléments arqués portant des poils ; entre ces gros points
existent d’autres points beaucoup plus petits, simples, non pili-
gères. Couleur verte avec un léger reflet cuivreux. Ecusson
hsse, de même couleur que le pronotum. Epimères verts, ponc-
tués, garnis de poils.
Elytres à épaules saillantes, peu nettement rétrécis en
arrière, Dessus avec six stries ponctuées; les quatre premières
ont une forte ponctuation à éléments courbes; la cinquième,
plus courte, a une ponctuation plus réduite; la sixième est à
peine indiquée par quelques petits points simples. Les inter-
valles impairs sont costiformes; le premier est contigu à la
suture. La couleur est vert bleuâtre dans la région de l’écusson
et de la suture, vert cuivreux sur le reste de la surface.
Pygidium vert cuivreux ponctué sur les côtés et au sommet.
Dessous vert cuivreux, une abondante et fine ponctuation
porte des poils roux, même sur les arceaux ventraux. Sommet.
de la saillie sternale noir.
Les pattes sont garnies de poils roux; elles sont vertes avec
— 103 —
les tarses noiràtres. Tibias antérieurs bidentés au bord externe.
Abdomen du male fortement sillonné.
Var. nigropilosa n. var. (PI. VIII, f. 20). Cette forme se
distingue par la couleur des poils du dessous qui est noire.
J'ai vu un seul exemplaire (Fianarantsoa, E. et B. Perrot).
Le pronotum est vert bleuâtre, les élytres sont d’un bleu
violacé.
97. Pareuchilia fulgida Waterh. (PI. VIII, £. 23).
Coptomia fulgida Waterh., Ann. Mag. Nat. Hist., 1879, p. SU.
Tananarive.
Coptomia fulgida Künckel d'Herculais, Hist Nat. Madag.
Grandid., Col. Atlas, 1887, pl. 8, f. 4.
Type : British Museum.
Hab. : Tananarive (Kingdon).
Longueur : 14 mm. Largeur : 8 mm.
Oblongue, parallèle. D'un vert devenant bleuâtre sur les
élytres. l‘ront, majeure partie du pronotum et région postéro-
externe des élytres d’un rouge éclatant. Ecusson à reflets rou-
geâtres. Front et thorax avec quelques poils dressés.
Carènes latérales du clypeus parallèles ou un peu conver-
gentes en avant. Ponctuation très fine sur le clypeus, plus
forte et portant des poils roux entre les yeux.
Couleur verte, passant au rouge. Antennes vertes.
Base du pronotum formant une large courbe sinuée devant
l’écusson. Dessus à grosse ponctuation pihgère, plus où moins
dense. Couleur rouge, avec les bords verts. Ecusson lisse, vert
à reflets rougeûtres. Epimères verts.
Elytres subparallèles en arrière des épaules. Chaque élytre
porte trois côtes : la première suturale nettement saillante; la
deuxième moins saillante, mais encore'nette; la troisième plus
courte et assez atténuée. Le disque est déprimé transversale-
ment vers le milieu. La ponctuation est réduite à quelques
rares points noirs. Couleur verte, avec la région de la suture
bleuâtre, es épaules d’un brun violacé et une grande tache
rouge dans la moitié postérieure vers le bord externe.
— 104 —
Pygidium vert, avec la plus grande partie du disque rouge:
ponctuation éparse à soies rousses.
Dessous vert à reflets cuivreux; abdomen un peu bleuûtre.
Saillie mésosternale courte, arrondie en avant, concolore. Poils
roux. Pattes vertes à reflets cuivreux. Tibias antérieurs por-
tant deux dents au bord externe chez les deux sexes. Abdomen
du male fortement déprimé.
Selon Waterhouse, les élytres pourraient être verts ou bleus.
Cette espèce décrite comme une Coplomia appartient nettement
au genre Pareuchilia. Le relief des élytres rappelle celui
d’Æuchilia costifera.
XVI -_ GENRE MICREUCHILIA
Micreuchilia nov. gen.
Anochilia où Pygora (pars) Auct.
Côtés du clypeus retombant obliquement, mais non séparés
du disque par des carènes bien marquées ; bord antérieur échan-
cré; les lobes ainsi formés sont émoussés et un peu relevés à
lértremitet Pl AMIE)
Pronotum convexe: ses côtés retombant fortement surtout
en avant, moitiés postérieures des côtés parallèles, moitiés
antérieures convergentes; angles antérieurs aigus; angles pos-
térieurs très arrondis; base transversale légèrement courbée,
a peine sinuée devant l’écusson. Côtés finement rebordés.
Ecusson triangulaire; côtés incurvés en avant; sommet
émoussé.
Elytres à épaules saillantes ; échancrure posthumérale
brusque et profonde; angle sutural et bord terminal arrondis
en une seule large courbe; angle sutural très obtus et émoussé.
Côtés retombant presque verticalement et emboîtant l'abdomen
qui n’est pas visible de dessus. Côtes et stries très nettes.
Pygidium large triangulaire à sommet arrondi.
Saillie mésosternale très courte, arrondie; sa face inférieure
remontant entre les hanches intermédiaires. Pattes normales.
ma) 165 Pond
Les tibias antérieurs présentent deux dents au bord externe
chez les deux sexes. Les pattes postérieures sont un peu plus
allongées chez le mâle, surtout en ce qui concerne les tarses. Le
mâle présente un petit sillon médian dans la partie antérieure
de l’abdomen.
Les lobes du forceps sont simples, parallèles, arrondis à
l'extrémité dans leur ensemble, sans méat au-dessus.
Le genre est établi pour la seule M. versicolor Wat. Cette
espèce décrite comme une Pygora ressemble, en effet, à cer-
taines espèces de ce genre, elle paraît se rapprocher davantage
des Euchilia, mais ne peut être réunie à aucun genre connu.
98. Micreuchilia versicolor Waterh. (PI. VI, f. 19).
Pygora versicolor Waterhouse, Ann. Mag. Nat. Hist., 1879,
II, p. 78. Antananarivo.
Anochilia versicolor Künckel d'Herculais, Hist. Nat. Madag.
Grand., Col. Atlas, 1887, pl. 8, f. 13.
Type au British Museum.
Hab. : Tananarive (Kingdon); Antsihanaka et lac Alaotra
(EME D Perrot).
Longueur : 7,5 à 8,5 mm. Largeur : 4 à 4,5 mm.
Petite, oblongue. Brillante; verte, avec une partie plus ou
moins grande des élytres bleuâtre; parfois une bande oblique
testacée sur les élytres.
Tête et clypeus finement ponctués; la ponctuation plus dis-
persée sur la tête en arrière des yeux. Tête verte; clypeus noir.
Antennes noires avec l'extrémité de la massue brunâtre.
Pronotum vert, ponctué; la ponctuation plus forte dans les
régions latérales, effacée dans la partie médiane. Le sillon
latéral se continue le long du bord antérieur. Ecusson vert,
avec quelques points sur les côtés. Epimères mésothoraciques
verts.
Elytres à épaules saillantes, subparallèles dans l’ensemble
en arrière. Dessus avec des lignes ponctuées au nombre de six
sur chaque élytre; les cinquième ct sixième plus rapprochées
= TOI
entre elles que les autres. On observe, en outre, une ponctua-
tion éparse sur la région scutellaire et sur les côtés retombants.
Couleur verte avec des parties à reflets rougeâtres, bleuâtres
ou violacés, plus où moins étendues. Un exemplaire présente
une bande testacée, partant de l’échancrure posthumérale et
dirigée obliquement en arrière vers la suture.
Pygidium vert, parfois noirâtre ; ponctuation à éléments
courbes.
Dessous vert plus où moins foncé; parfois noirâtre. Poils
roux. Fémurs noirs, marqués de marron à l’extrémité; tibias
et tarses marron.
(À suivre.)
2
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CÉTONIDES MALGACHES PLANCHE I
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MapaGascar. — Principales localités citées
ID:
CÉTONIDES MALGACHES PLANCHE Il
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Pantolia flavomarginatau — a, antenne; &@, angle apical; Æd, ædeagus, vu de
dessus ; -Æp, æleagns, vu de profil; as, angle su'ural; ba, bord antérieur
du ciypeus ; €, canthus; ca, carène ; «d, disque du clypeus ; €, écusson ou scute-
lum ; el, élytre; em, épimère mésothoracique; émt, épisterne métathoracique :
epmt, épimère métathoracique; f,f.f,. fémurs; ÆFd, face dorsale; fr, front; fs,
branche du forceps ; Fv, face ventrale ; h, R.h,, hanches ou coxæ ; Au, épaule, région
humérale; Z, labre; m, metasternum; March, mâchoire; Mand, mandibule; Me,
menton ; 0, œil; y, pronotum; #ÿb, pièce basale; pl, palpe labial; pm, palpe maxil-
laire; ps, prosternum; Ye, plaque ventrale; py, nygidium; s, suture; sm, saillie
mésosternale; sp, sinus posthuméral; T, tête; £,t,t,, tarses; ti, ti,ti,, tibias, tr,
tr, tr, trochanters ; &, vertex ; 1 à 6, arceaux abdominaux ventraux. [Toutes les figures
agrandies. |
CÉTONIDES MALGACHES PLANCHE III
. Tetraodorrhin« T-nigrum;:; 2. Heterophana Wdissimilhs 9 ; 3 Ædeagus de ÆEuchræa
nigra; 4. Pseudeuryomia Oberthüri; 5. Stenotarsia vermiculate:; 6. Saillie mésoster-
nale de Cyriodera tubereulicollis; 7. Forceps de Celidota Stephensi; 8. Liostraca
semistriata ; 9. Elytre de Celidota subfascinta; 10. Saïllie mésosternale de Zuchræa
Desmaresti; 11. Saillie mésosternale de Bothrorrhina reflexa; 12. Forceps de Bothror-
rhina reflexa ; 13. Euchilia striata (vue axiale post") ; 14. Elytre de Celidota Decor-
sei ; 15. Saillie mésosternale de Celidota splendens ; 16. Bothrorrhina reflexa ©; 17. B.
Perrieri Q (sculpture du disque non figurée); 18. Cyriodera tuberculicollis G';
19. Zschnotarsia sericea; 20. Tetraodorrhina T-nigrum; 21. Celidota Stephensi;
22. Bothrorrhina rufonasuta Q ; 23. Oxycetonia versicolor ; 24. Tetraodorrhinu scapha ;
95. Rhynchocephala Hildebrandti ; 26. Doryscelis calcarata ; 27. Euchræt spininasutu ;
28. Bothrorrhina ochreata $ (sculpture du disque non figurée) ; 29, Euchræn Ober-
thüri; 30. Coptomia compacta; 31. Anochilia nitida; 32. Dirrhina Lris ; 33. Euchræa
nigra. [Toutes les figures agrandies.f
CEÉTONIDES MALGACHES PLANCHE IV
1. Bothrorrhaina reflexa & ; 2. B. ochrente g (Autsihanaka): 3. B. ochreatt var. par-
cesignata Œ (Antankara): 4 B. reflezu var. squumigera @ ; 5. Euchræa Riphœus
(Antsihanaka) ; 6. Æ. cœlestis {Antsihanaka) ; 7. Z. Oberthüri (var. de coloration) ;
8. E. Urania: 9. E. Clementi; 10. E. Desmaresti; IL. E. flavoguttata; 12. E. Ober-
thüra, type (Forêts de Fito); 15. E. histrionica: 14. E. aurora; 15. ÆE. aurostellata
{Antankara) : 16. Z. episcopalis (Forêts de Fito): 17. Æ. abdominalis; 18. Celidota
Decorsei (Androy); 19. Æuc’ræa parcegultata, type; 20. Lelidota parvula. (Tanana-
vive) : 21. Auchrœa multiguttata ; 22. E. nigra (Antankara) ; 23. Æ. spininasuta, type
(Ævrêts de Fito) ; 24. 2. auripigmenta ; 95. Celidota subfasciata (Montagne d’'Ambre) ;
26. C. Stephensi; 27. C. splendens (Antsihanaka). [Toutes les figures de grandeur
maturelle.]
C£rToniDES MALGACHES PLANCHE V
1. Bothrorrhiüa Perrier 9 (M! Tsaratanana): 2. Hemilia striata (Fénérive) ;
3. Bothrorrhkina rufonasuta g (Montagne d'Ambre); 4 Cyriodera tuberculicollis
5. C. tuberculicollis Œ (Antsihanaka); 6. Tetraodorrñina plant (Montagne d'Ani-
bre): 7. T. fasciata ?; 8 T. polita (Fianaranisoa) ; 9. T. seapha (Antsihanaka) :
10. 7. becolor (Montagne d'Ambre): 11. Tetraodorrkina T-nigrum (Antsihanaka) :
12. T. rufobasalis (Tananarive) :; 13. T. cincta (Antsihanaka): 14. 2. rubrofasciata
(S. de la B. d'Antonzgil) 15. Morwiyghila Legrosi; 16. Moriaphila princeps;
17. Pantotia flavomarginata ; 18. Tetraodorrhina l&æ “gata(Tananarive) ; 19. .cbenin«
(Antsibanaka) : 20. Dirrhina [ris (Fénérive) ; 91, Parachilia compacte; 22. Para-
chilia melunocala; 23. P. Leroyi; 24. P. testaceipennis ; 25. Moriaphila fasciculata
(Montagne d'Ambre); 26. Parachilia ocaracea $ (Fianarantsca); 27. Moriaphala
fascieularis (Antsihanaka); 28. Paruchilia cincticollis (Montagne d'Ambre) :
29, Moriaphala testaceipes (Antsihanaka) ; Parachilia ochracea ç (Fianarantsoa).
[Toutes les figures de grandeur naturelle]
CÉTONIDES MALGACHES PLANCHE VI
Æ TK
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1 Moriaphila princeps: 2. Hemilia striata; à. Parachilia testaceipennis; 4. Euchilia
striata, extrémité de Ja face ventrale de Ja hanche gauche; 5. Forceps de
T'etraodorrkina lucens: 6. Micreuchilia versicolor, profil de l'élytre gauche;
7. Moriaphala testaceipes, profil de l'élytre gauche; 8. Forceps de Tetraodorrhin«
polita; 9. EÆuchilia suleata, extrémité de la face ventrale de la hanche gauche ;
10. Saillie mésosternale de Tetraodorrhina politt; 11. Saillie de Parachilia testu-
ceipennis; 12 Forceps de Dirrhina Iris; 13. Elytre gauche de Tetraodorrhina
scapha; 14 Forceps de Æuchilia sulcata; 15. Saillie mésosternale de Dirrhina
Iris: 16. Saillie de Hemilia striata; 17. Extremité de l'ædeagus de Parachilia
bufo; 18. Forceps de Tetraodorrhina cineta; 19. Micreuchilia versicolor ;
20. Forceps de /schnotarsia sericea; 21. Extrémité de l’ædeagus de Parachilia
compasta; 22. Saillie mésosternale de Bricoptis lœvicollis; 23. Saillie de Woria-
phila princeps:; 24. Saillie de M. rufescens: 25. Tête de M. rufescens ; 26. Forceps
de Æuchilia striata; 27. Forceps de Parachilit ochraceu; 28. Saillie mésosternale
de Ischnotarsia sericea; 29. Bricoptis lævicollis. [Toutes les figures agrandies.]
RS
Te =
PTE, 5
|
CEToNIDFS MALGACHES
PLANCHE VII
Bricoptis variolosa (Antsihanaka); 2. Chromoptilia biobliqua; 3.
seapulata; 4 I. simillima (Montagne d'Ambre) :
(Antsihanaka) ; 6. Ischnotarsia sericea (Marosikaÿj ; 7
hanaka):; K. Bricoptis rufeseens, v. obscura; 2.
tissima: 10. Heterosoma suturale (Montagne d'Ambre) ; 11. H. subnitidum
(Sambirano); 12. Coptumia apcealis (Fianarantsoa); 13. Moriaphila rufescens
(Antsihanaka):; 14 Anochilia scapularis (Tananarive); 15. Heterosoma Alluaudi,
v. vittntum (Montagne d’Ambre); 16. Coptomia costata; 17. Euchilia quadrata:
18. Rhynchocephala Hildebrandti ; 19. Coptomia quadrimaculata( Montagne d’Ambre) :
30. Anochitia bifida; 21. Mausoleopsis eustalacta (Gr.-Comore); 22. Bricoplis
lævicollis : 23. Pogonotarsus plumiger ; 2. Pygoru 1,-qutiala (Montagne d'Ambre) :
95. Bricoptis rufescens (Majunga) ; 26. Micropelta singulata (Montagne d'Ambre) :
(Fianarantsoa) :
37
(Comores) ; 30. Pygora conjuncta. [Toutes les figures de
Ischnotarsia
5. Chromoptilin diversipes
. Coptomia crucigera (Antsi-
Anochilia scapularis, v. puncta-
>7. Doryscelis calearata (Tananarive); 28. Pygort ornata
29, Doryscelis Humbloti
grandeur naturelle.]
CÉTONIDES MALGACHES PLANCHE VIII
VECT 28 :
1. Heterosoma Alluaudr (Montagne d'Ambre); 2. H. exasperatum (Rég. d'Ambo-
vombe) : 3. H, brete (Rég. d'Ambovombe) ; 4. Bricoptis parumpunctata ; 5. Coptomia
rufovaria; 6. Coptomia propinqua; T. Heterosoma bicarinatum (Suberbieville) ;
8. Coptomia Oliveri (Rég. de Tamatave); 9. Parachitia bufo, v. nigricans (Fiana-
rantsoa): 10. Anochilia nitida (Montagne d'Ambre); 11. Heterosoma Guerini
(Majunga); 12 Parachilia purpurea; 13. Parachilit compacta, v. rubripennis
(Tananarive) ; 14 P. bujo (Antsihanaka); 15. P. purpurea, v. nigripes:; 16. Parei-
chilia tarsalis: 17. Euchilia mpicipes; 18. Euchiliu Donckieri (Dieg'o-Suarez) ;
19. Æuchilia puncticollis; 20. Pareuchilia tarsalis, v. nigroprlosa (Fianarantsoa) ;
21. Euchilia costifera (Antsihanaka) ; 22. ÆE. protensa (Diego-Suarez) ; 23. Pareu-
chila fulgida (Tananarive) ; 24. Æuchilia Striata (Fianarantsoa) : 25. E. subcostata
(Diego-Suarez) ; 26. ÆE. sulcata (S. de la B. d'Antongil); 27. Tetraodorrhina
lucens (Antsihanaka): 28. Bricoptis marginicollis; 29. Tetraodorrhina lucens,
v. gracilis (Rés. de Tamatave); 30. Pygora marginicollis (Fianarantsoa) ;
31 P. lenociniu (Antsihanaka); 32. P. ignita (Tananarive). [Toutes les figures
de grandeur naturelle.
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ENTOMOLOGIE RÉTROSPECTIVE
NOTRE COUVERTURE
OLIVIER (Guillaume-Antoine)
NÉ AUX ARCS EN {#56; MORT A LYON EN 1814
G.-A. OLIVIER naquit aux Arcs, près de Toulon, le 19 janvier 1756.
Ses études furent extrêmement rapides, puisqu'il quittait le collège à
l’âge de 14 ans et recevait le grade de docteur en médecine à 17 ans,
Pendant ses études de médecine à la Faculté de Montpellier, il
G.-A. OLIVIER
«
s'attacha à l’étude de la Botanique et de l’Entomologie. Retourné
dans son pays natal après avoir terminé ses études de médecine, il
consacra une grande partie de son temps à l’observation des Insectes,
a 184 SA
Son ami Broussonnet, qui avait été son condisciple à Montpellier
et qui s'était fixé à Paris, mit Olivier en relations avec Berthier de
Sauvigny, intendant de Paris. Ce dernier projetait de faire établir la
description statistique de sa généralité. Il confia ce travail à Olivier,
alors âgé de 27 ans. Un tel ouvrage exigeait des connaissances très
diverses. Olivier se mit à la tâche avec ardeur; il avait déjà remis
à Berthier de Sauvigny plusieurs mémoires sur la géologie, la miné-
ralogie, les plantes, les animaux, les cours d’eau, la météorologie, etc.,
quand le pillage de la maison de Berthier vint anéantir ces documents ;
quelques fragments dont Olivier avait conservé la copie ‘échappèrent
seuls et restèrent d’ailleurs inédits.
Pendant cette période, Olivier n'avait pas négligé l'étude des
Insectes, augmentant sa collection et publiant divers mémoires. C'est
à cette époque qu'il commença son important ouvrage : « Æntomo-
logie ou Histoire naturelle des Insectes ». L'idée de cette publication
est due à Gigot d'Orcy, receveur général des finances, qui consacrait
une partie de sa fortune à réunir des collections d'Histoire naturelle
et surtout d'insectes. Sur la recommandation de Gigot d'Orcy, Olivier
vit s'ouvrir pour lui de nombreuses collections en France, en Angle-
terre et en Hollande. Le premier volume parut en 1789. À cette même
date la librairie Panckoucke confiait à Olivier la partie « /nsectes »
de l'£ncyclopédie méthodique.
Se sentant peu en sûreté et craignant Robespierre, dit-on, Olivier
chercha à se faire éloigner de Paris. Recommandé au ministre Roland,
il reçut, avec un autre naturaliste, Brugnières, une mission auprès du
Schah de Perse, avec ordre de visiter la Turquie, l'Asie mineure et
l'Egypte. Le départ se fit en octobre 1702. Au cours d'un voyage qui
dura six années, les deux naturalistes purent faire de nombreuses
observations. Olivier a consacré six volumes à leur relation. Il avait
fait plusieurs séjours à Constantinople, visité une partie de l'Egypte,
la Syrie, l'Arabie, la Mésopotamie, la Perse, les îles de l’Archipel, la
Grèce:
A son retour en France, en 1708, Olivicr termina la publication de
son « Æntomologié », reprit la rédaction de l'£ncyclopédie et fit
paraître divers mémoires d'Histoire naturelle. Cuvier a porté sur les
principaux ouvrages d'Olivier un jugement bref, mais exact : « On
ne prétend point, assurément, que ces écrits soient remarquables ni
par le style, ni par la grandeur des vues, ni même par l’art d'inspirer
pour les objets dont ils traitent l'intérêt qu'iis pourraient faire naître ;
mais ce n'était pas là leur objet : leur mérite principal devait être
l'exactitude, et on ne peut le Ieur contester »,
ï — 185 —
De ses voyages, Olivier avait rapporté pour le Muséum de Paris
des collections intéressant toutes les branches de l'Histoire naturelle
et, en ce qui concerne l'entomologie, le Muséum reçut de lui
3.000 insectes, types de ses descriptions ou inédits. Sa collection per-
sonnelle fut acquise après sa mort par Chevrolat et de Jousselin. La
part de M. de Jousselin fut rachetée par le petit-fils d'Olivier, Ernest
Olivier, l'entomologiste bien connu, mort récemment (1).
NOTE SYNONYMIQUE
Macrodontia Batesi L.ameere, Mém. Soc. Ent. Belg., 1912, 166.
Synonymes :
M. Dejeani Bates (nec Gory), Biol. Centr. Amér., V, 1879-86,
Do DEMI 0 6€
M. Lévis Pllde, {nsecta, 1915, -p. 46, f. 6, 7, 8.
Cette dernière synonymie m’a été obligeamment signalée par
M. le professeur Lameere.
Cette espèce provient de Nicaragua (Chontales).
M. Lameere la signale aussi comme habitant Panama (Chi-
riqui); Je n'ai vu aucun exemplaire de cette origine.
I. POUILLAUDE.
(1) Ernest Olivier a réuni en une brochure divers documents concernant
la biographie de son grand-père : « G.-A. Olivier, sa vie, ses travaux, ses
voyages, Moulins, 1880 ». Cette brochure contient une liste des ouvrages de
G.-A. Olivier. La même liste a été publiée dans l'Abeille, 1884, p. 121.
O0
TABLE DES MATIÈRES
LISTE ALPHABÉTIQUE PAR NOMS D'AUTEURS DES ARTICLES CONTENUS
DANS LA SEPTIÈME ANNÉE D'INSECTA
a RS )E 0er
BORDAS (L.). — Sur le régime alimentaire de quelques VESPINÆ
(VespasCrabro) LES. RAR SRE
— Morphologie et contenu des tubes de Malhighi de quel-
qués CETONINÆ (RS He) EU AA LAINE RER
GUITEL (F.). — La Station entomologique de la Faculté des
Sciences de: Rennes en HG MER RER
LACROIX (J.). — Notes névroptérologiques. IV. II. — Excursions
en Charente-Inférieure (4 fig.).......... RS TURN ME Re à
LEY (R.). — Revision du genre TRICHOLEPIS Blanch. ct descrip-
tion .d’unteenrelvoisima tif) NET ER REREEnRERES
NAVis (R. P. LONGIN). — Névroptères de l’Indo-Chine. —
2e série OURE. NPA AS Has ve Eee
POUILLAUDE (I.). — Les Cétonides malgaches [swite] (8 planches).
— Note :synonymiquent she nee rer RS
— Notre couverture, — Olivier [G. A.] (life) Re
PAGES
+ à
SEE
Ÿ
— 187 —
LISTE
DES GENRES, ESPÈCES ET VARIÉTÉS DÉCRITS DANS LA SEPTIÈME ANNÉE
DIINSE GTA
TO
I, — Coléoptères.
PAGES
BCODAS parumpunciatt PAS M. SP: LL een ettercens ve rapnbeeeee NUS 141
Bricoptis rufescens Frm. var. obscura Pllde n. var.................., 139
Cyriodera tuberculicollis G. et P. var. concolor Pllde n. var... 50)
Heterosomn Alluaudi Ktz. var. vittatum Pllde n. var... 124
Héterosoma subnitidum Pllde n.'Sp......dstecstecroaccrrenes 151
Leptolepis Ley nov. gen... Eure ce NÉE CE TRE M 31
AO AS EN Ge EG PQ CN SL PRO OR CET NL ENT SNS CL 16%
Mona ph laeraeScerns EI Sp RUN. Miami ee 92
Parachihabufel| Get Pvar)nigricans Pllde n: var... 101
Parachilia compacta Waterh. var. rubripennis Plide n. var... 102
RETRO eee QUE AIS Spin et Nes aan ner 109
Parachilia purpurea Mos. var. nigripes Pllde n. var..........…......…. 103
FarehiattestececpennisiPIIde.n, Sp: ti hate as Ne 109
Pareuchilia tarsalis Waterh. var. #igropilosa Plde n var... 165
arraroomamaNcnor.PAde rs SD. LAN CN Ne hote. TS
Ro or MMUCENSIPAlAS Asp. AMENER. LR um en. il
T'etraodorrhina lucens Plide var. gracilis Pllde n. var...….........……. 75
Mere oderr in Dtan me PIE RS Dis eme faeduee cer uen ee 76
Mricholehis basques DE RESp..24n. RNA. D)
TROIE PIS ROLE ON LD M SE ne une ras doute nee andae MO tisane Eee de BEA
TO MCOOE DESSERT ES EMETR SD «dau re qu Paeoqee pacte tuba uesaesé à 90
II, — Ordres divers.
EM ENAANANTAISENONS SPORE: AA enet Men be re se Ant T e 15
ÉMBDNRP CROIENT TAR NAN RUN SRE. ed mecs deal este etes 16
DROIT OR ETES IN ARTS Pre renal data ne so ea gere Fi)
PORC EVA SNL CINAUESS NAN SD: 26:20 207 cena e Red ee ne) sep aure 10
FRERLET ODIUS OCTO EN ANR Sp ecrans debate sone rate pe 1%
Panorpe commansil tab mcerta Lacr. n. abefr: sf. pese 22
DER ANEN ANNETIO VE DEN nee ee ane PM g ea net de MCEg AN Cane dat dus à 12
Salraza cornutus Nav. n. SA A RER a rene aan dé 12
2 Le
INDEX ALPHABÉTIQUE
L]
A
Acheron trux Walk. var. loguax Walk.,
10.
Anabolia nervosa Leach, 23.
Anochilia, 164.
Anochilia bicolor Kunck., 116.
Anochilia fascicularis Waterh., 04.
Anochilia frinceps Blanch., 90.
Anochilia versicolor Wat., 165.
: ASCALAPHIDES, 10.
B
Beræodes minula T., 23.
PBiltacus Hageni Brauer, 22.
Bricoptis Burm., 56, 135.
Bricoptis lævicollis Kairm., 137, 140.
— marginicollis Fairm , 137, 140.
— parumpunctata Vllde, 137,141.
—- rufescens Kaïirm., 137, 138.
Farrmmvar 02
139:
— DA10/0 LEE PES MTS 7e
—— rufescens
scura Pllde,
C
Calamoceras Volxemi M'. I’, 23.
Celidota Decorsei Kairm., 50.
—— parvula Jans., 52.
nn NN UCDMENST CIEL ET
Celonia aurata, 26.
bufo G. et P., 90.
GO late Crete 20
— flavomarginata G. et P.:, 87.
— floricola, 2%.
Celonia fascifera G. et P., 57.
pe OC ENS 85.
= OUI PONCNEr IPS 7
qguadrata G. et P:, 145.
= NS COPINE RSS:
enMP RES
=. Stephenst G.
ICONE
CHARME
et AP S#60:
nu caraROliv. re C:
— ltuberculicollis G.
— striata G.
EME
CETONINÆ, 26.
Chilamblys Ktz., 07.
Cilamblys bicolor Ktz., 104.
—— DONC NEA 2800;
_ compacta Waterh., 1o7.
—= Leroyi Coq., 104.
— turpurea Mos.; 102.
Chrysopa flavifrons Brau. var. monti-
GOLLARI CAUO"
— inornata Nav., 20.
— prasina Brm. var. adsfersa
Wesm., 20:
— viridana SCchn., 21.
_ vulgaris Schn. var. Calalau-
nica Nav., 18.
CHRYSOPIDES, 18.
Coccus viridis, 37.
Colpotaulius incisus Curt., 22.
Coptomia, 111.
Coptomia fulgida Wat., 163.
—— Serceai CG: ELA TES
— larsalis Wat, T62.
Cratomolops Ktz., 142.
Cratomolops quadratus G. et P., 145.
Crocothemis erythrea Brull., 8,
LKR de
De ll
4
Note
Cyriodera Burm., 55, 56.
Cyriodera tuberculicollis G. et P., 57.
—- luberculicollis G. et P. var.
concolor Pllde, 50.
Cyrnus trimaculatus Curt., 24.
D
Diplacodes trivialis Ramb., 8.
DIRRHINA Burm., 55, 84.
Dirrhina Zris G. et P., 85.
E
Elaphoides Sikoræ Schock., 52.
EMBIDES, 15.
EMBIOPTERA, 15.
Embonycha Nax., 15.
Embonycha interrupta Nav., 16.
Empecta major Fairm., 34.
Ephemera longiventris Nav., 9.
EPHÉMÉRIDES, 0.
EPHEMEROPTERA, 0.
Eucatheta Fairm., 118.
Æucatheta bicarinata Fairm., 120.
Euchilia Burm., 50, 142.
Æuchilia angusta Bourg., 152.
— costifer Kunck., 145.
— costifera Waterh., 144, 147.
— cupricollis Waterh., 144, 160.
_ Donckieri Bourg., 144, 153.
— externecoslala 144,
TS7.
— laxecostala Faïrm., 144, 149.
Fairm.,
— picipes Walerk., 144, 150.
— plicipennis Kairm., 145.
— princeps Blanch:, 90.
_ protensa Vaïirm., 144, 152.
_ puncticollis WNaterh., 144,158.
- quadrata G. et P., 144, 145.
—- saturata Faïrm., 144, 150.
= SOX0MARTZ- TS O,
Æuchilia striata Pllde, 144, 154.
— subcostata Fairm., 144, 146.
—- sulcata Oliv., 144, 156.
- larsalis Wat., 162.
Eulepida, 28.
Lulepida Savagei Hope, 28.
F
Formicaleo audax Walk., 10.
= subsligmalis Nav., 10.
Frelons, 6.
: G
Glyphotælius pellucidus Retz, 22.
Grammataulius alomarius F., 22.
— nilidus Müll., 22.
Grillon, 6.
Gœra pilosa F., 23.
H
HÉMÉROBIDES, 14.
Hemerobius cercodes Nav., 14.
Hemilia Ktz., 55, 50.
Hemilia elongata Brancs., 62.
— striata G. et P., Go.
Heterosoma Schaum., 56, 118.
Heterosoma Alluaudi Kiz., 120, 1222
—_ Alluaudi Ktz.
tum Pllde, 120, 124.
var. villa-
=Æ attenuatum Vairm., 127.
= bicarinalum
120.
—— breve Kairm., 119, 121.
Fairm., 110,
= collatum G.et P., 120, 133.
— elephas Alluaud, 119, 120.
== exasperalum Vairm.,
134.
— -Guerini Wéstw., 120, 127.
120,
_ Polleni Snell., 120, 132.
= 190
ILeterosoma subnilidum Vllde, 120, 120.
sulurale Fairm., 120, 124.
= sycophanta Fairm., 120.
ITolocentropus adubius Steph., 24.
Hydropsyche ornatula M’. L'., 24.
24.
n
saxonica M. L’.,
Ischnotarsia Ktz., 50, 171.
Zschnotarsia bicolor Kunck., 112, 110.
HIS
Coq nre!
— dinnidiala Ktz.,
scapulata
sericea G. et P.; x12, 115.
.simillima Vairm., 112,113.
tibialis Mos., 112, 115.
L
Lecanium viride, 37.
Lepidostoma hirtum K., 23.
Leploccrus aterrimus Steph., 23.
= cinereus Curt., 23.
Leptolepis Ley, 34.
Leptolepis major Fairm., 34.
Leucopholis, 28.
Leucopholis lepidotus Klug., 28.
Limnophilus affinis Curt., 23.
pe flavicornis K., 23.
lunatus Curt., 23.
marmoralus Curt., 23.
— rhombicus 1, 23.
Lophogastra Kairm., 88.
Lophogastra Legrosi Fairm., 04.
: parvula Mos., 92.
— similis Mos., 93.
Lophophora Ktz., 88.
Lophophora fasciculata Ktz., 06.
rufipes Ktz., 04.
M
Macrodontia Batesi Lameere, 185.
— Dejcani Bates, 185.
lϾvis Pllde, 155.
MEGALOPTERA, 15.
Melanochræa Ktz., 63.
Melanochræa iridoides Ktz., 66.
Mesophylax adspersus Ramb., 23.
Mesorhopa Ktz., 63.
Mesorhopa integripennis Mos., 83.
= Jasciata Ktz., 70.
\— flavociliata Mos., 09.
— lævigata Mos., 74.
Micreuchilia Pllde, 56, 164.
Micreuchilia versicolor Wat., 166.
Molanna angustata Curt., 23.
Moriaphila Ktz., 56, 88.
Moriaphila fascicularis Wat., 00, 94.-
-— fasciculata Ktz., 90, 96.
Legrosi Fairm., go, 94.
parvula Mos., 90, 92.
princeps Blanch., 90.
rufescens Pllde, 90, 92.
similis Mos., 90, 93.
_ lestaceipes Fairm., 90, 95.
Myrmeleon sagax Walk., 10.
M ystacides azurea L., 23.
N
Neochauliodes sivensis Walk. var. oc-
cidentalis Weele, 15.
— lonkinensis Weele, 15.
NEUROMIDES, 15.
NEUROPTERA, 10.
Neurothémis Tullia Drury, 8.
Noltidobia ciliaris L., 23.
O
ODONATA, 8.
Œcetis lestacea Curt., 23.
do Gb
Orthetrum pruinosum Burm., 8.
sabinum Drury, 8.
triangulare Sel., 8.
Oxythyrea, 26.
P
Panorpa annexa Sélys, 22.
communis L., 21.
communis JL. ab. éncerta
[PACS M2;
communis |. var. 7adiala
Pacrs ver
communs [. var. vulgaris
Imbert.
germanica L., 22.
meridionalis Ramb., 22.
© PANORPIDES, 21.
Pantolia Burm., 56, 63, 84, 86.
Pantolia brevicollis Waterh., 6o.
ebenina Blanch., 6.
elongala Brancs., 62.
flavomarginata G. et P., 87.
polita Waterh., 67.
rudbrofasciata Blanch., 7.
rufobasalis Wat., 70.
scapha G. et P., 82.
striata G. et P., 60.
subcostata Fairm., 146.
PANTOLIENS, 54.
Parachilia Burm., 56, 07.
Parachilia bufo G. et P., 98, 09.
bufou Get P'var: rigri-
cans Pllde, rot.
cincticollis Mos., 09, 107.
compacla Wat., 98, 1o1.
compacta Wat. var. 7wbri-
pennis Pllde, 102.
Legrosi Fairm., 94.
Leroyi Coq., 99, 104.
melanocala Burm., 09, 108.
Parachilia ochracea Pllde, 99, 105.
= Polleni Snell., 132.
— Durfurea Mos., 99, 102.
— Purpurea Mos. var. nigri-
pes Pllde, 103.
— rudripes Kunck., 94.
== festaceipennis VPllde, 99,190.
— lestaccipes Fairm., 95.
PARANEUROPTERA, S.
Pareuchilia Ktz., 56, 160.
Parecuchilia fulgida Wat., 167, 103.
— tarsalis Wat., 161, 162.
- larsalis Wat. var. nigru-
pilosa Pllde, 103.
Pediculus vestimenti, 38, 44.
Percnobapta Ktz., 63.
Percnobafta cbenina Blanch., 66.
Phryganea grandis 1, 22.
_— minor K., 22.
Polycentropus flavomaculatus Pict., 29:
Proagosternus, 28.
Proagosternus lacleus Gory, 28.
Psilopholis Brenske, 28.
Psilopholis grandis Cast,, 28.
— pubera Burm., 28.
— vestlitaæ Sharp., 28.
Pygora, 164.
Pygora costifer Waterh., 145.
— versicolor Wat., 165.
R
Rhyotemis variegata L. var. arria
Drury, 8.
S
Salvaza Nav., 12.
Salvaza cornulus Nav., 12.
Schizorhina princeps Blanch., go.
Schisorhina Guerini Westw., 127.
Schyzorina variolosa G. et P., 137.
î 7
— 102 —
Sericostomà pedemontanum M'.L'., 23.
— personalum Sp., 23.
Stilo nigricornis Pict., 23.
Stelidota Stephensi G. et P., sr:
Stenophylax permistus M'. L'., 23.
Stenotarsia, 111.
Stenolarsia scapulata Coq., 112.
— simillima Fairm., 113.
Syramathetes falcatus Mac Lachl., 10.
T
Tetraodorrhina Blanch., 55, 63.
letraodorrhina .bicolor Pllde, 65, 8r.
_ cincta Pllde, 65, 78.
— ebenina Blanch., 64, 65.
— fasciata Ktz., 65, 70.
flavociliata Mos., 65, 60.
integripennis Mos., 65,
83.
levigata Mos., 65, 74.
lucens Pllde, 65, 71.
Pllde var.
CS PlIde 72
plana Pllde, 65, 76.
lucens £gra-
7 ctracdorrhina polita Waterh., 65, 67.
— rubrofasciata Blanch.,
65, 75.
— rufobasalis Wat, 65,
79:
scapha G. et P., 65, 82.
— T-nigrum Vlide, 65, 73.
Tinodes Waœneri L., 24. £
Trachychlænia Ktz., 118.
Trachychlænia Alluaudi Ktz., 123.
Trichius, 26.
Tricholepis Blanch., 28,
Tricholepis albosquamosa Levy, 3x.
— Bouvieri Ley, 32.
lineata Ley, 30.
_— niveofilosa Blanch., 28.
TRICHOPTÈRES, 22.
Tubes de Malpighi, 25.
4
Vespa Crabro, s.
Vespa vulgaris, 5.
| VESPINÆ, 5.
Le Gérant,
FANGUITEL,
Annonces-Insertions d'INSECTA
| UNE ANNONCE A L'ANNÉE | SEMESTRIELLES |TRIMESTRIELLES
ISOLÉE (12 insertions) | (6 insertions) | (3 insertions)
Page entière. 12150
2Upanen (C0)
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Sommaire des Numéros 73-84 d'INSECTA
Entomologie générale : Pare
Bordas (L.). — Sur le régime alimentaire de quelques VespiNx (Vespa Crabro).……. 5
Navâs (R. P. Longin). — Névroptères de l’Indo-Chine.............................. S
Lacroix (J.). — Notes névroptérologiques. — IV. IT. Excursions en Charente-
Intérieure RU enter ne US RO RE REC ete Rem 1
Bordas (L.). — Morphologie et contenu des fubes de Malpighi de quelques
CETONINE En ER ce ne ads 0 ces ARR SANS OO. CRC RE ACIER 29
Ley (R.). — Revision du genre Tricholepis Blanch. et description d’un genre voisin. 28
Entomologie économique :
Guitel (F.). — La Station entomologique de la Faculté des Sciences de Rennes
EN TOOL, ee robes abbne menant ter den ner ebebles celte c'e ee 96
Entomologie générale :
Pouillaude (lo) Les Cétonides maletehest(suiie) "ERP PERRIN ° 00
Entomologie rétrospective :
OP INOrrercouverture. 10 Me (GAS) Ne NP RP 153
Pouillande (I) Note SYRONVILIQUE Se tea eee 155
l'able générale tie ut ES ÉDOUEETON 2e AE ce eee 186
Liste des Genres, Espèces et Variétés décrits dans la septième année d'INSECTA 157
Index alphabétique 2. ee M TR racer es one ne eee ee 155
Échanges et rédaction d'INSECTA
EE — —
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Revue Entomologique Internationale, XXI: Année
Direction : Prof, E. BARTHE
Rue d'Alais, 923, UZÉS, France
Paraît le 15 de chaque mois. — Abonnement : fr. 6 par an
Annonces : fr. 10 la page
© —— —
Cette revue, fondée en 1892, contient les travaux les plus intéres-
sants (originaux et traductions) sur les insectes de la faune européenne
(en particulier sur les coléoptères, les lépidoptères, les hyménoptères
et les orthoptéres),, des nouvelles, des notices nécrologiques, des
analyses d'ouvrages et un supplément d'annonces dont la publicité est
des plus utiles pour toutes les transactions d'échanges, d'achat et de
vente.
Dans le courant de l’année 1915 paraïtront les ouvrages suivants :
E. André et D. Lucas. -- Lépidoptères de France, de Suisse et de
Belgique (Jin).
E. Barthe. — Carabidæ de la faune franco-rhénane.
M. des Gozis. — Dytiscidæ de la faune franco-rhénane.
H. du Buysson. — ÆElatérides de la faune franco-rhénane.
E. Reïtter. — Scarabæidz d'Europe : Coprophages, etc., etc.
Les abonnés ont droit dans chaque numéro à six lignes d'insertion
gratuites pour leurs échanges et ils peuvent avoir recours à un Comité
d'Etudes de 30 membres qui se chargent gratuitement des détermi-
nations.
6-2 + + + + 2 + +4 + + + + + + + +
ENTOMOLOGIE GÉNÉRALE
Les Cétonides Malgaches
Par I. POUILLAUDE.
(Suite).
D ISECTION. | — ANOCHILIENS
Cette section comprend deux groupes de genres présentant
entre eux des affinités très nettes. Le premier groupe est formé
des genres Anochilia, Coptomia, Pyrrhopoda, Hyphelithia;,
ii se relie à la section précédente par le genre Æzchlia. Le
deuxième groupe contient les genres Zebinus, Pogontotarsus,
Pogonotarsus; le genre Coplomiopsis paraît intermédiaire
entre les deux groupes.
Le clypeus est, le plus souvent, nettement échancré en avant.
Le pronotum a une forme générale trapézoidale. L'échancrure
posthumérale des élytres est toujours bien marquée; en arrière
de cette échancrure, les côtés de l’abdomen sont visibles de
dessus.
TABLEAU DES GENRES
1. Côtés de l'écusson plus ou moins sinués, non incurvés en
ES CIE COUDE RS nn ue A Eee eee en 2.
— Côtés de l’écusson incurvés en une seule courbe; sommet
TION
Côtés de l’écusson présentant, à partir de l’angle antérieur,
une petite concavité externe, puis une convexité, mais
rectilignes dans la partie terminale (PI. III, f. 30) (1)... 3.
Côtés de l’écusson présentant, à partir de l’angle antérieur,
d'abord une forte concavité externe, puis une courbe
convexe qui se continue par la courbe du sommet; celui-
CL ÉTÉS PAT ONCE RAR ER RES RER EE Anochilia (XVII).
Lobes :du‘clypeus non fortement anpuleux 2200 0e 4.
Lobes du clypeus fortement anguleux, avec le sommet
brièvement émousse Pa Tnt ee Coptomia (XVIII).
Lobes du clypeus arrondis. Dessus et élytres non recouverts
d'untrevétémentimat conti ER PR CR Peer D.
Lobes du clypeus tronqués transversalement. Dessus et
élytres entièrement recouverts d'un revêtement mat
CONTRE. R eee PRUR RRS EEt Hyphelithia (XXI).
Elytres portant des stries nettes, avec des intervalles
Jamais très costiionmes teens Pyrrhopoda (XX).
Elytres portant de fortes côtes; stries peu nettes. Zebinus (XXII).
Saillie mésosternale longues. Pr ee ï
Saillie mésosternale assez courte. Elytres présentant des
côtes, mais ne portant pas de revêtement mat.
Pogoniotarsus (XXIV).
Elytres présentant des côtes et des iarges bandes de revé-
tEMENT IMAC ANNEES NET MERE PRES Pogonotarsus (XXV).
Elytres unis, HeSes ARR AU Rae Coptomiopsis (XXII).
Dans ce tableau ne figure pas le genre Eccoptomia Kraatz
(XIX), dont on trouvera les éaractères dans le texte.
XVII -_ GENRE ANOCHILIA
Anochilia Burmeister, Handb. der Ent. III, 1842, p. 558.
n
4.
fe]
Anochilia Lacordaire, Genera des Col. I11, 1856, p. 1
Dysephicta Kraatz (pro parte), Deutsche ent. Zeitschr., 1880,
p. 208.
Coquerelia Kraatz (pro parte), Deutsche ent. Zeitschr., 1880,
p. 314.
Anochilia Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr., 1881, p. 76.
Anochilia Alluaud, Bull. Soc. ent. France, 1896, p. 34 (syn.).
Clypeus allongé; carènes latérales saillantes, bien marquées,
>» , ,
(x) L’écusson de Coptomia Laïnbertoni n’a pas la forme bien caractéristique
observée dans le genre Coplomia. Cette espèce porte en dessus une abondanté
ponctuation pi/igère, ce qui la distingue des Arochilia.
subparallèles, parfois à peine divergentes ou convergentes en
avant ; côtés retombants au delà de ces carènes ayant leur bord
arrondi. Echancrure antérieure profonde, séparant deux lobes
anguleux. De chaque côté du disque, une dépress'on longitu-
dinale accompagne la carène latérale (PI. IIL, f. 31).
Pronotum polygonal; ses côtés présentant vers le milieu un
angle obtus; moitiés antérieures des bords fortement conver-
gentes; moitiés postérieures subparallèles ou convergentes en
arrière. Base présentant devant l’écusson un sinus. Côtés re-
bordés fortement.
Ecusson en forme de languette, ses côtés sinués avec, à
partir des angles antérieurs, d’abord une partie concave vers
l’extérieur, puis une partie convexe; sommet très arrondi.
Elytres à épaules bien découpées. Echancrure posthumérale
très profonde et très brusque; l’élytre élargi progressivement
àa partir du fond de l’échancrure. Bord latéral largement
courbé; angle apical et bord terminal courbé. Calus apical
indiqué, non très saillant. Dessus tantôt lisse, tantôt finement
et densément ponctué, tantôt strié longitudinalement, avec les
stries plus ou moins interrompues. Les bords des élytres sont
formés par une bandelette amincie, d'aspect membraneux, qui
s’applique exactement contre les téguments de l’abdomen. Les
côtés de l’abdomen sont visibles de dessus, au delà des élytres.
Saillie mésosternale très courte, non infléchie.
Pattes normales.
Différences sexuelles : Les tibias antérieurs ont deux dents
au bord externe chez les deux sexes, mais ils sont ordinaire-
ment plus robustes chez la femelle. L’abdomen du mâle pré-
sente souvent, mais non toujours, une dépression ventrale
médiane. Chez les espèces où ce caractère fait défaut, on peut
distinguer les sexes par l’examen du plus grand des deux
éperons à l'extrémité du tibia postérieur, qui est aigu chez le
male, tronqué et arrondi chez la femelle.
nas
L’ædeagus est très peu variable d’une espèce à l’autre, même
pour des espèces de groupes différents et très dissemblables
par les caractères extérieurs.
Les espèces sont grandes, ovales, souvent massives. Les
téguments ne portent pas de revêtement mat sur la tête, le
pronotum et les élytres.
Le genre est particulier à Madagascar.
L'espèce typique est À. lœvigala.
Les espèces du genre Anochilia se partagent en trois
groupes
1° Espèces ayant les moitiés postérieures des côtés du pro-
notum ordinairement convergentes en arrière; élytres à grosse
ponctuation enfoncée, plus ou moins nettement disposée en
séries longitudinales, ou bien élytres à stries longitudinales
nettes sur le disque : À. dtfda, ruhpes et incilis.
2° Espèce ayant les moitiés postérieures des côtés du pro-
notum subparallèles ou à peine divergentes en arrière; dessus
à ponctuation fine et très serrée : À. scapularis.
3° Espèces ayant les moitiés postérieures des côtés du pro-
notum subparallèles ou un peu convergentes chez la femelle;
disque des élytres lisse : A. lævigata et nifida.
Kraatz a créé pour le premier groupe le genre Dysephicta,
puis Coqguerelia (+), qui ne pourrait être conservé que comme
sous-genre.
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Dessus brillant, ne présentant pas une ponctuation fine ct
sefrée sur toute dsonpétendue Pr EE &«
— Tête, pronotum et élytres entièrement couverts d'une ponc-
tuation fine et serrée, déterminant un aspect mat.
scapularis (102).
(1) Kraatz (Deutsche ent. Ztschr., 1880, p. 208) décrit le genre Dysephicta
pour la Cetonta bifida O1., puis (Ibid., p. 314) le genre Coguerelia pour
Anochilia republicana Coq. Or, À. republicana est une variété de À. bifida,
et Kraatz lui-même les a considérées comme synonymes.
0 =
2. Disque de l’élytre présentant des stries nettes avec des
points et des tronçons de sillons gravés, plus ou moins
enfoncés et donnant, le plus souvent, à la surface un
AS POSTÉE OUR Re RE Les ee ire s des d.
— Disque de l’élytre sans stries, lisse ou à ponctuation très
CDAR CRIS MACe UE ner nn er te es EN NES de D.
». Face ventrale des hanches postérieures non bordée latéra-
lement par un fin sillon gravé (PI. XII, f. 18); ponc-
tuation du pronotum atténuée sur la ligne médiane;
ponctuation des stries élytrales moins enfoncée...…........... 4.
— Face ventrale des hanches postérieures bordée latéralement
par un fin sillon gravé (PI. XII, f. 14); ponctuation du
pronotum régulière, peu ou pas atténuée sur la ligne
HNÉCHADEN EN RU ON PRR SR RE SE cn bifida (99).
4. Première et deuxième stries de l'élytre pas très rapprochées
l’une de l’autre; la distance qui les sépare plus grande
que la demi-distance de la deuxième à la troisième.
rufipes (100).
— Première et deuxième stries de l’élytre très rapprochées
entre elles ; la distance qui les sépare à peu près égale à
la demi-distance de la deuxième à la troisième... incilis (104).
DÉMDISquerdetFélyIre sans pPOCtHa tion... slt, 6.
— Disque de l’élytre portant une ponctuation éparse (1).
Moffartsi (106).
SAMBONSETUAdESSONS An OUESS due eu lævigata (103).
RP ONSATUNTESS US LOUX MM LIEN AMAR manne nitida (104).
À côté de À. lœvigala se placerait, sans doute, A. picipes
(105) Ktz. que la description originale trop brève ne permet
pas de faire figurer dans ce tableau.
Enfin, j'ai placé à la suite de ces espèces Azochilia subrvidua
Fairm. dont Je ne connais que la description originale. Cette
description ne permettant de placer avec certitude l’espèce
dans aucun des genres malgaches connus, je la laisse provi-
soirement 1c1, bien que, très vraisemblablement, ce ne soit pas
une Azochilia.
(1) Avec réserve; je ne connais de cet insecte que la description.
AO
99. Anochilia bifida Olhv. (PI. VIL, f. 20; PI. XTL, f. 3, 14, 24).
Cetonia bifida Olivier Entom., 1789, I, n° 6, p. 38, pl. II,
f. 9. Indes orientales.
Schyzorina bifida Gory et Perch., Monogr. des Cétoines, 1833,
p. 159, pl. 27, f. 4 Indes orientales.
Schizorina bifida Schaum., Ann. Soc. Entom. France, 1844,
p. 389.
Dysephicta bifida Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., 1880, p. 208.
Anochilia republicana var. Kunckel, Hist. nat. Madag.
Grandid. Col. Atlas, 1887, pl. 6, f. 12.
Anoch:lia bifida Kannegieter, Notes from the Leyden Mus.
XIII, 1891, p. 196. Madagascar (syn.).
VARIÉTÉS :
‘Anochilia republicana Coquerel, Ann. Soc. Ent. France,
1848, p. 277, pl. 8, f. 2. Nosy-bé.
Coquerelia republicana Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., 1880,
p. 314.
Anochilia republicana Künckel, Hist. nat. Madag. Grandid.
Col. Atlas, 1887, pl. 6, f. 11.
C. republicana var. fuscipennis Kraatz, Deutsche Ent.
Zeitschr., 1880, p. 314. Madagascar.
D. bifida var. brunneicollis Kraatz, Wiener Ent. Zeit., 1893,
p. 238.
D. bifida var. rufotestacea Kraatz, Wiener Ent. Zeit., 1893,
p. 238.
1. bifida var. strigicollis Kraatz, Wiener Ent. Zeit., 1893,
p. 238.
D. bifida var. bisignata Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr.,
1895, p. 222.
Type : Le type de bifda appartenait au « cabinet de
M. Poissonnier »; on ne sait où 1l est aujourd’hui; celui de
republicana est au Muséum de Paris. L’exemplaire de 01fda
du comte Dejean figuré par Gory et Percheron appartient à la
collection R. Oberthür.
Hab. : Forme btfida : Bemarivo (Perrier de la Bathie);
Imanombo, Androy (Vacher); Ambovombe, Plateau de l’An-
droy. Forme 7epublicana : Madagascar (L. Humblot); Antsi-
hanaka et lac Alaotra (E. et B. Perrot); Tananarive (C. Lam-
berton); Andrangoloaka; Antalaha (Perrier de la Bathie).
Variétés diverses de coloration : Montagne d’Ambre; Antsiha-
naka et lac Alaotra (E. et R. Perrot); Tananarive (C. Lam-
berton) ; Andrangoloaka; Betsileo (D. Cowan) (1).
Longueur : 10,5 à 20,5 mm. Largeur : 9 à 13 mm.
Corps convexe, de forme oblongue; brillante; noire ou
marron avec une bordure externe des élytres jaune. La couleur
générale peut varier entre le noir (type d'Olivier) et le marron
(exemplaire figuré par Gory et Percheron).
Clypeus fortement biangulé; tête ponctuée, noire ou marron.
Pronotum polygonal; ses côtés présentant vers le milieu un
angle à sommet très arrondi; moitiés antérieures des côtés
fortement convergentes; moitiés postérieures subparallèles ou
un peu convergentes, plus convergentes chez la femelle; angles
antérieurs obtus, mais bien marqués ; angles postérieurs presque
droits ; base un peu courbée dans son ensemble, avec une échan-
crure nette devant l’écusson. Côtés rebordés; dessus à ponc-
tuation forte, un peu plus éparse dans la région médiane du
disque. Couleur noire ou marron foncé avec, assez souvent, une
bordure latérale jaunâtre. Ecusson noir ou marron, lisse. Epi-
mères à ponctuation en stries.
Elytres subparallèles dans l’ensemble, mais à épaules bien
indiquées par le sinus posthuméral ; celui-ci brusque et profond.
Dessus couvert de fossettes disposées en séries longitudinales
Ces fossettes sont, parfois, allongées en fragments de stries
plus ou moins nets. Couleur noire ou marron, avec une bordure
jaune, débutant au milieu de la base et se terminant à l’angle
sutural. Dans leur position normale les élytres laissent à décou-
vert, outre le pygidium, une partie du tergite précédent (2).
Celui-ci est couvert de stries transversales très fines et serrées;
il en est de même du bord antérieur du pygidium, mais le reste
(x) Diego Suarez, Alluaud (Liste Col. Rég. Malg., 1900, p. 282).
(2) Propygidium.
de la surface du pygidium porte une ponctuation assez éparse,
un peu allongée en stries transversales. Le pygidium et le pro-
pygidium sont noirs ou marron.
Dessous du corps noir ou marron plus foncé que le dessus.
Saillie mésosternale obtuse, un peu inclinée, mais non retom-
bante. Poils roux. Face ventrale des hanches postérieures ter-
minée latéralement par un fin sillon. Pattes de la couleur du
dessous. Tibias antérieurs bidentés au bord externe.
Le mâle présente une dépression ventra'e.
Côtés du forceps échancrés ; son extrémité largement
arrondie. Branches séparées en dessus par un méat assez large.
Cette espèce présente une grande variation en ce qui con>
cerne la couleur. On observe tous les intermédiaires entre une
forme presque entièrement jJaunâtre en dessus et une forme
noire. Le pronotum peut être unicolore, noir, ou bien marron
Jaunâtre avec deux taches noires, plus ou moins étendues et,
parfois, divisées. Les élytres peuvent être noires, ou bien pré-
senter un mélange irrégulier de noir et de marron Jaunâtre en
proportion variable, ou encore avoir des taches ou des bandes
de l’une de ces couleurs, l’autre formant le fond.
À. republicana Coq. est la forme entièrement noire.
La variété fuscipennis Ktz est caractérisée par les élytres
offrant un mélange de marron et de noir; la variété s/rigi-
collis Ktz présente une bande brune médiane sur le pronotum
et l’écusson brun clair; la var. brunnercollis Ktz a le pronotum,
l’écusson et le bord des élytres autour de ce dernier brun
rougeûtre, le reste des élytres étant noir; la var. rwfotestacea
a le thorax, les élytres et le pygidium jaune rougeûtre; la var.
brsignata Ktz est d’un testacé un peu rougeâtre, avec le vertex,
deux taches sur le pronotum et deux autres, sur le disque de
l’élytre, en arrière du milieu, noirs.
Les anciens auteurs donnent comme origine à À. bifida les
Indes Orientales et l’exemplaire du comte Dejean dans la
collection R. Oberthür porte la même indication; mais on n'a
jamais reçu d'individus de cette espèce dont l’origine indienne
puisse être rigoureusement établie; les exemplaires de Mada-
gascar sont, au contraire, très nombreux; l’espèce est donc
nettement malgache.
100. Anochilia rufipes Krtz (PI IX, £. 1, 4: PL XII £. 18)
Anochilia rufipes Kraatz, Wiener entom. Zeit., 1803, p. 149.
VARIÉTÉS :
A. rufibes var. plagiata Kraatz, Wiener ent. Zeit, 1893,
p. 149; Deutsche ent. Zeitschr., 1898, p. 401.
À. rujipes var. dilutipennis Kraatz, Wiener ent. Zeit., 1893,
p. 149; Deutsche ent. Zeitschr., 1898, p. 401.
A. rufipes var. bipunctata Schoch, Deutsche ent. Zeitschr.,
1894, p. 319.
Anochilia Flacourti Künckel d'Herculais, Bull. Museum,
1895, p. 54. Imerina.
A. rufñpes var. ruficollis, vilticollis, villipennis Kraatz,
Deutsche ent. Zeitschr., 1895, p. 222; 1898, p. 401.
À. rufipes var. sellata Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr., 1895,
p. 401 (syn. de /‘lacourti)
Type : Deutsche entom. national Museum.
Hab. : Madagascar; Diego-Suarez; Montagne d’Ambre.
Longueur : 15 à 18 mm. Largeur : O à 10,5 mm.
Ovale, parallèle, brillante. Forme typique noir verdâtre
avec le clypeus, les côtés du pronotum et les pattes roussatres.
Couleur très variable. Première et deuxième stries des élytres
peu rapprochées entre elles.
Carènes latérales du clypeus parallèles; é:hancrure pro-
fonde séparant deux lobes anguleux. Ponctuation fine et assez
dense, plus forte sur la tête, ordinairement effacée au milieu
du front. Couleur noire, avec le clypeus roussatre. Antennes
marron.
Pronotum hexagonal; ses côtés convergents en avant et en
arrière à partir d’un angle médian, obtus, à sommet émoussé;
angles antérieurs et postérieurs obtus; bord antérieur Sin UeUX ;
base transversale, présentant un sinus net, mais peu profond,
devant l’écusson. Côtés rebordés. Ponctuation forte chez la
femelle, plus faible et moins serrée chez le mâle, atténuée vers
le milieu du disque chez les deux sexes. Couleur noire, avec
une bordure roussâtre plus large à hauteur des angles latéraux
médians. Ecusson noir, à ponctuation rare et extrêmement fine.
Epimères noirs, à ponctuation pihgère.
Elytres à épaules fortement découpées; échancrure post-
humérale brusque et profonde; à partir du fond de cette
échancrure, l’élytre est élargi par une large courbure du bord
latéral, qui se continue par les courbures de l’angle apical et
du bord terminal ; l’angle sutural est brièvement arrondi. On
distingue, sur le disque, quatre stries longitudinales et, laté-
ralement, les traces plus ou moins marquées d’une cinquième.
Ces stries sont marquées par des points et des tronçons de
sillons gravés et assez enfoncés; elles sont interrompues de
place en place; il en résulte une irrégularité de la surface
générale, moins forte que chez A. bifida, mais plus marquée
que chez À. 2nc1l1s. La première et la deuxième stries ne sont
pas très rapprochées l’une de l’autre. II y a ordinairement une
faible ponctuation des régions marginales, surtout chez la
femelle. Couleur noire. Côtés de l’abdomen visibles de dessus
portant des taches squameuses blanchâtres, au bord postérieur
des anneaux.
Pygidium noiratre, à ponctuation piligère, avec, parfois,
chez le mâle, des taches farineuses sur le bord antérieur.
Dessous brillant, ponctué, avec, chez le mâle, des bandes
farineuses, interrompues au milieu, sur les bords postérieurs
des segments ventraux. Saillie mésosternale extrêmement
courte, obtuse et arrondie en avant. Poils roux. Pattes marron
plus où moins roussâtre. Tibias antérieurs bidentés au bord
externe chez les deux sexes. Abdomen du mâle présentant une
dépression longitudinale.
Les côtés du forceps présentent une forte échancrure;
l'extrémité est largement arrondie dans son ensemble. Le méat
séparant les branches en dessus est large.
ms ei nt de. sf
— 15 —
Cette espèce présente des variations dans la couleur,
quelques formes ont reçu des noms de variétés. Voici les prin-
cipales de ces formes; 1l peut exister entre elles des termes
intermédiaires
1. Dessus entièrement noir.
2. Dessus noir, avec les bords latéraux du pronotum, les
épaules des élytres et parfois la suture marron rou-
geûtre. Ici se place la forme typique, rufpes Ktz.
Dessus noir, avec les bords latéraux du pronotum, les
(5)
épaules et une bande transversale, vers le milieu de la
longueur des élytres, d’un roux testacé, parfois marron
rougeâtre (ÆZacourti Künck.; sellata Ktz) (1). La bande
élytrale est dilatée vers les bords latéraux, amincie et,
parfois, interrompue à la suture.
4. Mème disposition des couleurs que 3, avec, en plus, une
tache arrondie testacée sur chaque calus apical (2).
5. Noire, avec les côtés du pronotum largement roux; élytre
brun roux, avec une grande tache à la base et une autre,
en arrière du milieu, noires (flagiata Ktz). Cette forme
se rapproche de la forme 4, mais présente une plus
grande extension des parties claires.
6. Dessus d’un roux testacé, avec deux taches noires, sur le
disque du pronotum. Les élytres présentent une partie
plus claire au milieu et portent, vers le milieu et près de
la suture, chacun une petite tache noire (dz{utipennis Ktz).
Même disposition que 6, mais pronotum sans taches noires
ET
(bzpunctata Schoch). La variété ruñcollis Ktz parait se
placer ici.
8. Noire. Partie antérieure de la tête, côtés du pronotum, une
grande tache élytrale, de la région humérale à la région
apicale, roux (vz{tipennis Ktz).
(1) Kraatz écrit que cette variété est corrugala Janson, non décrite.
(2) Un exemplaire de la Coll. Ch. Maïtin portait le nom de Æ/acourti
var. Aänckeli Sic. Je pense que c’est un nom de collection, sans description.
= T6:
9. Noire. Tête en avant, cotés du pronotum, écusson et élytres
d’un roux testacé (v2//1collis Ktz).
Kraatz, après avoir hésité sur la valeur des formes rufr-
colles, vittipennis, vitticollis les considère comme appartenant
à une espèce particulière, mais les caractères qu’il donne sont
insuffisants (Deutsche entom. Zeitschr. 1808, p. 404).
On trouvera à la suite de A. z#cilis n° 101, les caractères qui
distinguent les deux espèces.
101. Anochilia incilis Jans. (PI. IX, f. 2,5).
Anochilia incilis Janson, Cist. entom. III, 1885, pl. 147.
Majunga.
Coquerelia nigripes Schoch, Nachtrag zu den Gatt. und Art
m. Cetoniden Sammlung, 1895, p. 80; Mitth. Schw. ent.
Ges., 1897,.p: 40 (L):
VARIÉTÉS :
Anochilia flaripennis Kraatz, Wiener ent. Zeit., 1893, p. 148;
Deutsche ent. Zeitschr., 1898, p. 401.
Coquerelia rufipes var. nigra, quadrimaculata, suturalis
Schoch. Mitth. Schw. ent. Ges., 1894, p. 220 ; 1897, p. 40,
Anochilia rufipes var. signata Schoch, Deutsche ent. Zeitschr.,
1894, p. 319. Annarivo.
Anochilia flavipennis var. nigra, rufa Künckel d'Herculais,
Bull. Museum, 1895, p. 953, 94. Imerina.
Anochilia Frobervillei Künckel d'Herculais, Bull. Museum,
1895, p. 54. Imerina.
Coquerelia flavipennis var. bilineata, flavicollis, margimcollis,
triineata Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr., 1895, pp. 222,
223 ; 1898, p. 401.
Coquerelia flavipennis var. apicalis, diluta, plagipennis, rufo-
plagiata Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr., 1898, p. 401 (et
discussion des var. de Schoch).
Type : Collection Janson.
Hab. : Madagascar; Antsihanaka (L. Humblot, E. et B.
Perrot); Tananarive (C. Lamberton) ; Andrangoloaka, 1.600 m.
(1) Dans son Catalogus Cetonid. et Trichtid., 1896, Schoch indique comme
synonyme de #2gripes, concolor Ktz, non décrit.
tte nt times tt tt tit mn ft din us
tro —
W.-S.-W. de Tananarive; Montagne d’Ambre (Cette dernière
localité pour la var. 0).
Longueur : 16 à 17,5 mm. Largeur : O à 10 mm.
Ovale, parallèle. Brillante. Forme typique noir verdàtre.
Première et deuxième stries des élytres très rapprochées entre
elles.
Clypeus à carènes tranchantes, subparallèles; échancrure
profonde séparant deux lobes anguleux à sommet brièvement
émoussé. Côtés arrondis. Dessus finement ponctué; les points
plus gros sur la tête, surtout près des yeux; la ponctuation
atténuée au milieu du front; vertex lisse. Couleur vert sombre.
Antennes marron noirâtre.
Pronotum hexagonal; les côtés présentant, vers le milieu,
un angle obtus à sommet arrondi; angles antérieurs et posté-
rieurs obtus; bord antérieur faiblement sinué; base transver-
sale avec un sinus peu profond devant l’écusson. Ponctuation
fine chez le mâle, grosse chez la femelle, non très serrée, bien
distincte sur les parties latérales, atténuée vers le milieu du
disque qui présente une bande longitudinale presque lisse.
Couleur noir verdâtre. Ecusson de même couleur que le pro-
notum, lisse ou portant quelques rares points extrêmement fins.
Épimères de même couleur, à ponctuation pihigère.
Echancrure posthumérale des élytres brusque et profonde,
découpant fortement les épaules. À partir du fond de cette
échancrure l’élytre s’élargit par une large courbure du bord
latéral; angle apical et bord terminal arrondis continuant la
courbe du bord latéral; angle sutural brièvement arrondi.
Dessus avec cinq stries, la cinquième plus ou moins effacée,
parfois indistincte; première et deuxième stries très rappro-
chées entre elles. Ces stries portent, au fond, des points et des
tronçons de sillons gravés; elles sont un peu interrompues,
mais la ponctuation n’est pas très enfoncée, les interruptions
ne sont pas très marquées, en sorte que la surface générale
paraît moins irrégulière que chez À. ruñhpes. Côtés de l’ab-
TS 2e
domen visibles de dessus, montrant des taches blanches au
bord postérieur des segments. Couleur noir verdâtre.
Pygidium ponctué, noir verdâtre, portant quelques poils
dressés.
Dessous de couleur sombre, noire ou verdâtre. Saillie méso-
sternale extrêmement courte, obtuse. Poils noirs, parfois roux.
Pattes noires; tibias et tarses passant parfois au marron. Chez
les formes de couleur claire, la couleur des pattes s’éclaircit
aussi.
L'abdomen du mâle présente une dépression longitudinale.
Les tibias antérieurs portent deux dents au bord externe chez
les deux sexes.
La couleur de cette espèce présente des variations; quelques
formes ont reçu des noms de variétés et ont même pu être
considérées comme des espèces distinctes
1. Dessus noir verdâtre (zzc1lis Jans. forme typique).
2. Dessus entièrement noir (#2gra Schoch).
3. Noire avec, sur les élytres, en arrière de la pointe de
l’écusson, une large bande transversale marron rougeûtre
qui n’atteint pas les bords latéraux (s2grata Sch.). Cette
bande peut, chez quelques exemplaires, s'étendre jusqu’à
la base de l’élytre.
4. Noire, avec les élytres marron rougeûtre sombre, à l’excep-
tion d’une bordure latérale et terminale qui reste noire.
5. Même disposition des couleurs que 3, mais avec une tache
marron testacé ou rougeàtre sur chaque calus apical
(Plagipennis Ktz). Je rattache à cette forme un exem-
plaire ayant le pronotum marron rougeâtre, avec une
large bande noire longitudinale au milieu. La var. gwa-
drimaculata est la même forme à pronotum noir, mais
avec la bande claire de la base réduite à deux petites
taches allongées derrière les épaules. Ces taches humé-
rales peuvent disparaître comme chez la variété apicalis
Ktz qui a, en outre, les côtés du pronotum rougeâtres.
ä
#1. k
6. Noire, avec sur chaque élytre une bande marron testacé ou
rougeûtre, longitudinale, latérale, mais non marginale,
recourbée sur le calus apical vers la suture, mais n’attei-
gnant pas celle-ci (sxturalis Schoch). La largeur de la
bande claire varie, en sorte que la grande surface noire
suturale présente des formes différentes. Une forme
remarquable est celle où cette surface noire, d’abord
dilatée à la base des élytres, se rétrécit en arrière pour
se dilater à nouveau vers le milieu, puis s’amincir en
liséré sutural étroit dans la région apicale. La var. #2gra
Künckel est cette dernière forme avec, en outre, les bords
latéraux du pronotum et Le clypeus roux; la couleur noire
du fond passe, parfois, au vert sombre. Chez la var. 7#fa
Künckel, la bande noire suturale est interrompue, dans
sa partie rétrécie médiane, par une tache rougeûtre. Ces
formes se rencontrent avec le pronotum noir ou avec le
pronotum roux à large bande médiane noire. Ici se place
aussi la var. 7#foplagiata Ktz.
7. Elytres Jaune testacé, avec une bande discale longitudi-
nale et une bande suturale noires (/#/tneata Ktz) ou
vertes. Les bords de l’élytre sont également noirs ou
verts. Le pronotum est noir ou verdâtre, bordé ou non
de testacé. À. flavipennis est la même forme avec les
parties sombres des élytres un peu réduites.
8. Même disposition que 7, mais la bande suturale manque
(bzlineata Ktz). La bande discale peut s’atténuer plus ou
moins ; la couleur sombre du bord peut s’éclaircir, ce qui
donne une forme à élytres testacés sans bandes sombres.
9. Dessus d’un testacé rougeâtre; vertex, deux taches discales
sur le pronotum, une tache sur chaque élytre, en arrière
du milieu du disque, noirs. La var. diluta Ktz est cette
forme, avec les parties noires un peu plus étendues; les
taches noires du pronotum atteignent le bord antérieur
et le voisinage de la base. À. Froberville: Künckel pré-
sente parfois sur le pronotum une petite tache noire en
490, —
avant de chaque tache discale et une autre vers les angles
latéraux médians. Les taches noires du pronotum, et
même celles du vertex et des élytres, peuvent faire
défaut.
Kraatz a établi la var. #arginicollis pour les exemplaires
à pronotum étroitement bordé de jaunâtre et la var. #avzcollis
pour ceux à pronotum entièrement Jaune testacé, indépendam-
ment de la couleur des élytres.
Dans ses premières descriptions de À. rufipes et de À. flavi-
pennis Kraatz, attribuant trop d'importance à la couleur des
pattes, avait insuffisamment établi les caractères distinctifs de
ces deux espèces. Schoch a créé des variétés, mais on ne peut
vérifier, dans les descriptions, à laquelle des deux espèces elles
se rattachent. Kraatz, discutant les variétés de Schoch, en 1808,
leur a donné une répartition que nous devons accepter provi-
soirement ; en même temps, Kraatz a indiqué un caractère dis-
tinctif net, basé sur la largeur des intervalles des stries ély-
trales. Il a placé, à tort, comme variété de À. flavipennis Ktz,
l’A. znclIs Janson, forme bien caractérisée, décrite huit années
plus tôt et dont le nom doit prévaloir.
À. rufipes et À. incilis sont deux espèces extrêmement voi-
sines. On peut les distinguer par les caractères suivants : chez
À. ruñipes, les stries élytrales 1 et 2 (à partir de la suture) sont
un peu plus rapprochées entre elles que les stries 2 et 3, mais
la distance de 1 à 2 est plus grande que la demi-distance de 2
à 3; elle est à peu près égale à la distance de 3 à 4. Chez
À. ncilis, les stries 1 et 2 sont beaucoup plus rapprochées; la
distance qui les sépare est voisine de la demi-distance de 2 à 3
et plus petite que la distance de 3 à 4. Chez À. ruñpes, les
stries sont plus nettement interrompues, les points et tronçons
de sillons, sur le disque, sont plus enfoncés, en sorte que la
surface de l’élytre est plus irrégulière. Chez À. zncilis, cette
surface est moins irrégulière et son aspect s’éloigne bien plus
de celui de À. bifida. Enfin, les poils du dessous sont ordinai-
rement roux chez À. rufhpes, noirs chez À. ixcilis, maïs on ren-
contre quelques exceptions.
102. Anochilia scapularis G. et P. (PL VII, £. 0, 14).
Cetonia scapularis Gory et Perch., Rev. Entom. de Silber-
mann, 1835, p. 124. Madagascar.
Anochilia scapularis Burmeister, Handb. d. Ent. III, 1842,
p. 598.
Anochilia punctatissima Waterhouse, Ann. Mag. Nat. Hist.,
1882, I, p. 323 (1).
Anochilia punctatissima Van de Poll, Notes Leyd. Museum,
IX, 1887, p. 282 (syns).
Type : Collection Gory, Musée de Berlin. L’individu décrit
par Burmeister se trouve dans la collection R. Oberthür.
Hab. : Madagascar; Forêts d’Antsihanaka (L. Humblot,
E. et B. Perrot); Tamatave et forêts d’Alahakato (E. Perrot);
Tananarive (C. Lamberton); Fianarantsoa (E. et B. Perrot);
Lakata, Madagascar-Est.
Longueur : 22 à 27 mm. Largeur : 14 à 18 mm.
Forme ovale, massive. Dessus entièrément couvert d’une
ponctuation fine et très serrée. Couleur noire, avec les élytres
marron rougeâtre plus ou moins foncé; parfois élytres, en
grande partie, noirs.
Clypeus à carènes latérales saillantes, parallèles, accompa-
gnées de dépressions longitudinales sur le disque; échancrure
profonde et anguleuse, à fond arrondi, séparant deux lobes
fortement anguleux, à sommet brièvement émoussé. Ponctua-
tion fine et serrée, un peu plus forte sur la tête; milieu du
front et vertex lisse. Couleur noire. Antennes noires, avec
l'extrémité des lamelles marron.
Côtés du pronotum présentant, vers leur milieu, un angle
obtus à sommet émoussé; leurs moitiés antérieures fortement
convergentes ; les moitiés postérieures subparallèles ou à peine
(r) L'insecte représenté sous le nom de Axochilia punctatissima par
Künckel d'Herculais, Hist. Nat. Madag. Grandidier, Col. Atlas, 1887, pl. 5,
f. o, est Pygora punctatissima G. et P.
divergentes en arrière; angles antérieurs obtus; angles posté.
rieurs droits, à sommet brièvement arrondi; base transversale,
un peu sinueuse, nettement échancrée devant l’écusson. Cô‘és
rebordés. Ponctuation régulière, fine et serrée, donnant à la
surface un aspect mat. Couleur noire; bords souvent rougeûtres
en arrière de l’angle latéral médian. Ecusson noir, à ponctua-
tion éparse, un peu plus abondante sur les côtés. Epimères
ponctués, noirs.
Elytres à épaules fortement découpées par une échancrure
posthumérale brusque et profonde; l’élytre élargi en arrière
de cette échancrure par une large courbure du bord qui se con-
tinue par la courbure de l’angle apical et du bord terminal;
angle sutural émoussé. Dessus sans côtes, mi stries, entièrement
couvert d’une ponctuation fine et serrée qui détermine un
aspect mat. Couleur marron rougeatre plus ou moins foncé.
Côtés de l’abdomen visibles de dessus, portant des taches fari-
neuses blanchâtres sur les bords postérieurs des segments.
Pygidium noir; la région marginale antérieure porte une
striolation transversale fine et très dense; le reste de la surface
présente une ponctuation piligère.
Dessous brillant, noir, abondamment et assez régulièrement
ponctué. Saillie mésosternale très courte, obtuse en avant, plane
en dessous. Poils noirs. Pattes noires. Les tibias antérieurs sont
bidentés au bord externe chez les deux sexes, mais moins for-
tement chez le mâle.
L’abdomen du mâle présente une dépression longitudinale,
médiane, peu marquée. Le plus grand des deux éperons des
tibias postérieurs est aigu chez le mâle, tronqué et arrondi chez
la femelle (1).
Côtés du forceps échancrés; extrémité très arrondie; méat
séparant les branches en dessus, très large.
(1) Cette différence des éperons terminaux des tibias postérieurs se ren-
contre chez beaucoup d’autres Cétonides et peut être utilisée quand les autres
caractères font défaut.
Certains exemplaires ont les élytres noirs, mais, presque tou-
jours, il existe une tache marron rougeûtre sur la saillie humé-
rale et une bande longitudinale de même couleur, plus ou
moins distincte, en arrière de l'épaule. C’est cette dernière
forme que Waterhouse a décrite sous le nom de À. puncta-
lissima.
Van de Poll (1887) a signalé la synonymie de À. scapu-
laris et de À. punctatissima, d’après Waterhouse lui-même
(in litteris). Kraatz (WienemEnt. Zeit, 1893, p. 237) fait de
A. punctatissina Wat. un synonyme de À. btfda Oliv., mais
la synonymie indiquée par Waterhouse et Van de Poll doit
être adoptée.
103. Anochilia lævigata G. et P. (PL IX, f. 3).
Cetonia Læevigata Gory et Perch., Rev. ent. Silbermann, III,
1835, p. 124 Madegascar.
Cetonia plana Gory et Percheron, IL. c. p. 124.
Cetonia innotata Gory et Perch., 1. c. p. 124.
Schizorhina innotata Blanchard, Liste Céton. Mus., 1842, p. 9.
Madagascar.
Anochilia variabilis Burm., Handb. d. Ent. III, 1842, p. 999.
Anochilia margimcollis Westwood, Transact. Ent. Soc.
London, 1874, p. 479, pl. VIII, f. 7. Madagascar; Janson,
Cist Entom. 11, 1877, p: 147 (syn).
Anochilia lævigata Künckel, Hist. nat. Madag. Grandidier,
Col Atlas, 1887; pl. 4,f 3, 4,5, 6, 7
(#S]
Type : Collection Gory, au Musée de Berlin. L’un des types
de À. marginicollis Westw. figure dans la collection R. Ober
thür (ex Higgins). Le Museum de Paris possède des exem-
plaires de Goudot, ayant vraisemblablement la même origine
que ceux décrits par Gory et Percheron.
Hab. : Madagascar (L. Humblot); Antsihanaka et lac
Alaotra, Fénérive (E. et B. Perrot); Tananarive (C. Lam-
berton); Lakata, Madagascar-Est.
Longueur : 18 à 21 mm. Largeur : 10 à 13 mm.
Subparallèle, plane en dessus; lisse, brillante. Couleur
variable, verte, noirâtre ou bleuâtre; parfois, pronotum bordé
de testacé et élytres à taches plus ou moins étendues marron
ou testacé.
Tête brillante, finement ponctuée. Couleur vert foncé ou
noirâtre avec, parfois, une région Jaunatre sur le clypeus.
Côtés du pronotum présentant, au milieu, un angle à sommet
arrondi; les moitiés antérieures des bords très convergentes en
avant; les moitiés postérieures subparallèles, un peu conver-
gentes chez la femeile ; angles antérieurs bien marqués; angles
postérieurs droits à sommet arrondi; base transversale, échan-
crée devant l’écusson. Dessus brillant, avec quelques points
dispersés et peu visibles. Couleur variable, de nuance sombre;
bords latéraux parfois Jaune testacé. Ecusson de la couleur
générale du fond, ponctué seulement dans les angles anté-
rieurs. Epimères brillants, de couleur variable.
Elytres à épaules fortement saillantes, échancrure posthumé-
rale brusque et très profonde, les élytres un peu élargis en
arrière de cette échancrure, mais laissant à découvert les parties
latérales des arceaux abdominaux; angles suturaux brièvement
arrondis. Dessus lisse, brillant, sans côtes, ni ponctuation.
Couleur variable du vert au bleuûtre foncé et au noirûâtre,
parfois d’un vert roussàtre; une partie des individus présente,
sur le disque de chaque élytre, une tache marron rougeatre ou
testacé plus ou moins étendue.
Pygidium convexe, faiblement ponctué, avec de très fines
stries transversales en avant; chez la femelle la convexité est
moins accentuée, les stries et la ponctuation sont plus marquées.
Dessous vert foncé et marron, parfois uniformément vert.
Région intercoxale du mésosternum arrondie et ne formant
pas une saillie marquée. Chaque arceau ventral présente une
ligne transversale de points piligères. L’extrémité latérale de
la face ventrale des hanches postérieures est marquée par un
sillon; l’angle postérieur et externe de ces hanches est droit.
Poils noirs. Pattes testacé ou marron, parfois noires, avec les
= 25
tarses très foncés, presque noirs. Tibias antérieurs présentant
deux dents au bord externe chez les deux sexes.
Différences sexuelles : Le mâle ne présente pas de dépres-
sion abdominale. Le pygidium est différent, comme :1l est
indiqué ci-dessus. La ponctuation du pronotum est un peu pus
forte chez la femelle. 11 existe des taches farineuses aux extré-
mités latérales des bords postérieurs des arceaux ventraux;
chez le mâle ces taches s’allongent en bandes le long des
bords postérieurs des deux ou trois premiers arceaux, avec
interruption au milieu et parfois aussi sur les parties latérales;
il existe aussi chez le mâle une petite ligne blanche le long
du bord terminal de l’élytre; enfin le plus grand des deux
éperons des tibias postérieurs est aigu chez le mâle, tronqué et
arrondi chez la femelle.
Côtés du forceps échancrés; extrémité arrondie. Branches
un peu déprimées à l’extrémité, séparées, en dessus, par un
méat assez large.
104. Anochilia nitida Pllde (PI. VII, f. 10; PI IIL, f. 31)
Anochilia nitida Pouillaude, Insecta 1915, p. 159. Montagne
d'Ambre.
Type : Collection René Oberthür.
Hab. : Madagascar, Montagne d’Ambre.
Longueur : 21,5 mm. Largeur : 13,5 mm.
Ovale, arrondie, assez large; lisse et brillante; vert olivâtre
avec le clypeus, les bords latéraux du pronotum, l'extrémité
des élytres, le pygidium, les pattes, une partie de l’abdomen
et des hanches postérieures roux testacé.
Clypeus normal du genre, plus finement ponctué que le
reste de la tête. La tête verte avec le clypeus testacé; antennes
marron.
Côtés du pronotum présentant, vers le milieu, un fort
angle arrondi; moitiés antérieures des côtés très convergentes,
EUR
moitiés postérieures subparallèles ; angles antérieurs bien mar-
qués, angles postérieurs presque droits, arrondis au sommet.
Base transversale fortement échancrée à hauteur de l’écusson.
Ponctuation espacée et assez effacée. Couleur vert foncé avec
une bordure latérale testacée. Ecusson lisse, brillant, vert foncé.
Epimères de même couleur.
Elytres à épaules fortement saillantes. En arrière des pro-
fondes échancrures posthumérales, les élytres s’élargissent, les
côtés sont largement arrondis et leur courbure se continue par
celle des angles apicaux. Dessus lisse, brillant, vert foncé, avec
le bord terminal marron. Région terminale portant parfois
quelques points.
Pygidium d’un testacé rougeàtre, un peu ponctué, convexe.
Dessous vert foncé, avec quelques parties testacées. Saillie
mésosternale courte, très arrondie, légèrement infléchie. Arceaux
ventraux de l’abdomen portant une ligne transversale de points
piligères. Poils roux. Pattes testacé rougeâtre. Tibias ‘anté-
rieurs bidentés au bord externe.
Chez le mâle, il existe un sillon longitudinal au milieu de
l’abdomen et la dent proximale du tibia antérieur est fable.
Forceps échancré latéralement, arrondi à l'extrémité.
Branches présentant une petite dépression à l’extrémité; méat
large séparant les branches en dessus.
105. Anochilia picipes Kraatz.
Anochilia picipes Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr., 1895, p. 221.
Diego-Suarez.
Type : Collection Alluaud (1).
Hab. : Diego-Suarez.
Longueur : 22 mm. Largeur : 12 mm.
Brillante, noire avec les bords du thorax, les fémurs et les
tibias roux couleur de poix (Z2ceo-ruñs). Elytres présentant
(1) Je n'ai pas vu ce type au Museum.
— 27 —
une ligne de points près de la suture et plusieurs autres lignes
près des bords. Abdomen concolore. Pygidium ponctué au
milieu, striolé sur les côtés.
Je ne connais pas cette espèce. Kraatz écrit qu’elle ressemble
à vartabilis var. plana (— levigata) sauf en ce qui concerne
les caractères de ponctuation indiqués ci-dessus.
Anochilia nilida Plide ne peut être rapportée à cette espèce,
car elle présente avec À. varzabilis des différences importantes
que Kraatz aurait sans doute signalées, s’il les avait observées
sur l’exemplaire qu’il a décrit.
106. Anochilia Moffartsi Moser.
Anochilia Moffartsi Moser, Annales Société entom. Belgique,
1909, p. 314. Diego-Suarez.
Type : Collection Moser.
Haëb. : Madagascar, Diego-Suarez.
Longueur : 33 mm.
Brillante, noire, avec le clypeus, les antennes, les bords du
pronotum et les pattes marron. Tête et pronotum fortement
ponctués; élytres à ponctuation éparse, un peu plus dense en
arrière des épaules et vers l’extrémité.
Je ne connais pas cette espèce. Voici les principaux carac-
tères, d’après la description originale faite sur deux exem-
plaires femelles.
Q. Echancrure du clypeus triangulaire et profonde. Tête
assez fortement ponctuée. Tête noire, clypeus et antennes bru-
nâtres.
Pronotum assez fortement ponctué, noir avec les bords
bleuâtres. Ecusson avec quelques faibles points.
Elytres plans, présentant de l’épaule au calus apical une
arête au delà de laquelle le bord retombe. Dessus très éparsé-
ment ponctué, la ponctuation un peu plus dense en arrière des
épaules et vers l’extrémité apicale. Surface brillante, légère-
Re
ment vert olivâtre sous un éclairement oblique. Suture relevée
dans le tiers postérieur. Pygidium striolé transversalement.
Dessous à ponctuation forte, mais peu dense. Arceaux ven-
traux présentant une ligne transversale de points pihigères.
Saillie sternale courte, arrondie au sommet, sa surface anté-
rieure un peu comprimée. Poils roux. Pattes d’un brun rou-
geûtre; tibias antérieurs bidentés au bord externe; tibias inter-
médiaires et postérieurs munis d’une dent et garmis de poils
roux au côté interne.
107. (Anochilia?) subvidua Fairm.
Anochilia subridua Fairmaire, Ann. Soc. ent. Belgique, 1904,
p. 227, Diego-Suarez (DT Sicard).
Type : Collection du D’ Sicard ?
Hab. : Diego-Suarez, d’après Fairmaire.
Longueur : 13 mm.
Oblongue, ovale, très légèrement rétrécie en arrière. Entiè-
rement d’un bleuâtre sombre; assez brillante.
Clypeus fortement échancré, dessus lisse un peu plus brillant
et plus bleuâtre, avec de fortes impressions latérales.
Pronotum peu transversal, presque tronc-conique, un peu
plus étroit que les élytres, assez fortement rétréci en avant;
côtés à peine arqués ; angles postérieurs très obtus ; base à peine
distinctement sinuée devant l’écusson; surface lisse. Ecusson
en triangle allongé, sommet aigu.
Elytres en ovale allongé, un peu dilatés aux épaules, for-
tement sinués en arrière. Disque fortement strié, avec les inter-
valles alternativement plus larges et plus convexes; région
marginale striolée transversalement.
Pygidium presque lisse, avec deux faibles impressions à
l'extrémité.
Dessous et pattes concolores un peu plus brillants; côtés de
la poitrine portant une ponctuation éparse. Saillie mésoster-
— 29 —
nale courte, obtuse, lisse. Pattes assez grêles; tibias antérieurs
portant une dent vers l’extrémité, en plus de la dent termi-
nale (C').
La forme de l’écusson indique que cette espèce n’est pas
une Azochilia; la comparaison aux descriptions publiées dans
les pages suivantes ou précédentes ne permet pas de la placer
dans l’un des genres : Pyrrhopoda, Coplomia, Pygora ou
Euchilia.
XVIII = GENRE COPTOMIA
Coptomia Burmeister, Handb. d. Ent., III, 1842, p. 949.
Coptomia Lacordaire, Genera des Col. III, 1856, p. 916.
Adonides (pro parte, subg.) Thomson, Le Naturaliste, 1SS0,
p. 278.
Adonides Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr., 1SS1, p. 78.
Adonides Fairmaire, Ann. Soc. ent. Belgique, 1905, p. 123.
Le clypeus présente, en avant, une forte échancrure séparant
deux lobes toujours anguleux; dessus avec deux carènes laté-
rales distinctes, accompagnées sur le disque de dépressions lon-
gitudinales; milieu du disque convexe.
Pronotum trapézoïidal, à côtés courbés ; base échancrée
devant l’écusson; côtés rebordés.
Ecusson triangulaire à côtés sinués. La forme de cet écusson
est caractéristique : la sinuosité des côtés est telle que, de
l’angle antérieur au sommet, le bord est d’abord un peu con-
cave, puis convexe, puis rectiligne dans la partie terminale; le
sommet est aigu ou brièvement émoussé.
Les élytres ont les épaules bien découpées par une échan-
crure posthumérale profonde, moins brusque que chez les Axo-
chilia. Angle apical arrondi largement; angle sutural briève-
ment. La récion apicale présente soit une forte convexité, soit,
le plus souvent, un calus bien défini. Les stries et les côtes des
élytres sont très variables : certaines espèces en portent de
fortement marquées, sillonnées ou ponctuées, d’autres sont
hsses. Les côtés de l’abdomen sont toujours bien visibles de
dessus au delà des bords des élytres.
La saillie mésosternale est très longue et infléchie chez de
nombreuses espèces; mais quelques espèces ont une saillie
courte ; il existe des intermédiaires entre ces deux formes; dans
un groupe la saillie est plane en dessous, fortement dilatée et
arrondie.
Pattes normales.
Diff. sexuelles : L’abdomen du mâle présente une dépression
longitudinale, au milieu de la face ventrale. Les tibias anté-
. rieurs portent deux dents au bord externe, chez la femelle, et
sont souvent inermes chez le mâle; cependant on observe des
males à tibias antérieurs dentés. 11 existe aux pattes d’autres
différences sexuelles, notamment, chez le mâle, une plus grande
longueur des pattes et surtout des tarses postérieurs et, dans
quelques cas, une courbure accentuée des fémurs postérieurs.
Chez une espèce (C. olivacea) la ponctuation et les sillons des
élytres sont très différents selon les sexes.
Les téguments sont brillants, sans revêtement mat; quand
il existe des taches farineuses, elles sont localisées sur l’ab-
domen.
La forme du corps est ovale, toujours assez large, parfois
très large et massive, convexe ou non.
Le genre paraît particulier à Madagascar. Deux espèces
(C. mauritania et C. opalina) ont été considérées comme origi-
naires de l’île Maurice; mais cette indication doit être consi-
dérée comme très douteuse, n’ayant pas été vérifiée par une
prise authentique et récente.
L'espèce typique est C. z1auritania.
Thomson a établi le genre Adonides pour C. crassa. Cette
espèce présente en effet un aspect particulier; mais il est diffi-
cile d’établir des caractères génériques définis. La brièveté de
la saillie mésosternale a été invoquée par Thomson; l’emploi
de ce caractère entraîne la réunion au genre Adonides de
— 31 —
C. mutabilis; ox C. mutabilis appartient indiscutablement à un
groupe (C. levis, C. uniformis) où il existe des saillies plus
développées et même très longues; ce groupe ne peut être
séparé des Coptomia typiques (C. mauritanta). Thomson
ajoute à son genre Adonides la C. mar ginata Wat. Cette espèce
est tout à fait différente et appartient au genre Pyrrhopoda.
J'ai conservé Adonides comme sous-genre pour trois espèces
à saillie courte, à aspect massif : C. crassa, C. cincliventris,
C. compacta.
J'établis le sous-genre Trichomia pour les C. Bontempst et
C. Lambertoni à forme convexe, téguments hérissés de poils
courts en dessus, saillie mésosternale plane en dessous, forte-
ment dilatée et terminée en avant par un bord largement
courbé.
Plusieurs espèces sont très voisines et se groupent naturelle-
ment; ce sont notamment : Groupe de C. mauritanta, avec
C. quadrimaculata, C. nigriceps, C. castanoptera; Groupe de
C. granulata, avec C. sulcata, C. similis, C. striatopunctata,
C. biguttata; Groupe de C. mutabilis, avec C. uniformis,
C
. Levis et sans doute C. opalina que je n’ai pas vue.
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Bord latéral de l’élytre largement courbé, en arrière de
Péchancrure posthtinérlen" ere NP CS
— Bord latéral de l’élytre rectiligne, en arrière de l’échancrure
Dos thuméra lee SNS RS ed Rs. . Jucida (134).
2. Saillie mésosternale variable, mais non fortement dilatée,
ni largement arrondie en avant et plane en dessous... 3.
— Saillie mésosternale fortement dilatée, largement arrondie
entavantiet plaine) En ESS OUS es. aan ects Ad
3. Disque de l’élytre ne portant pas des siilons ou des points
fortement gravés marquant la place des stries longitudi-
nales normales : stries nulles ou non enfoncées...............
ps
— Disque de l’élytre portant des stries normales longitudinales
enfoncées ou marquées par des sillons ou des points
TOEMEN TA PTAVES ne arte mi abe en te Ta dus de degle 16.
Bord externe du tibia postérieur portant une dent de scie
Le, md
bien nette, vers le milieu ou un peu au delà (PI. XII,
FAQ sssssessssses PORN RARE EE D.
— Bord externe du tibia postérieur sans dent de scie nette
(PI XIE, ES ALO) ESS RE RAR ER NP RE EE eee SL ATASE
». Région du bord terminal et de l’angle sutural ne portant
pas defifétrioles trrésulières... "0522.00 RER AIRES G.
—— Région du bord terminal et de l'angle sutural portant des
strioles AmÉBUNÈTES MANIP CU NE EP 9.
6. Tête et dessous du corps non de couleur noire; ils sont
parfois d’un marron noirâtre, mais alors le dessus n'est
pas d’un testacé uniforme, le pronotum et l'écusson étant
de'muance ‘plus:<ombre.,5.":0., RENE ere fe
— Tête et dessous du corps noirs, avec le dessus d’un testacé
presque uniforme. Pygidium Q sans dépression latérales.
nigriceps (111).
Couleur du dessus présentant du vert, ou du Jaune testacé,
ou les deux couleurs à ia fois; parfois dessus marron,
mais alors il y a de grandes différences de nuances dans
la couleur des élytres. Pygidium Q présentant des dépres-
sions latérales, HSM RON RS RE S.
-- Tête, pronotum et écusson marron foncé; élytres d’un
marron clair assez uniforme. Pygidium © sans dépres-
sions. latérales ARR RENNES tre castanoptera (109).
St Poils duvdessous rouge PM RARES quadrimaculata (110).
=— Pois :du dessous nOITS Re Re mauritania (108).
9. Pas de dessin en forme de croix sur les élytres..….……. M ÉÉAMES 10.
—— Couleur noire figurant une croix sur les élytres. crucigera (129).
10. Elytres présentant, au moins, des traces de stries assez
nettes sur le! disques} ENS RES RER RP RE {1e
— Elytres sans traces nettes de stries sur le disque. Oliveri (127).
11. Couleur d'un noir faiblement verdâtre : saillie mésosternale
très. longué 44.50 M SR Re apicalis (128).
—— Couleur variable, non noire. Saillie mésosternale de lon-
PUEUT MOYENNE ne CE nie propinqua (112).
12. Saillie mésosternale de longueur moyenne ; sa partie située
en avant des hanches intermédiaires pas plus longue que
large (P1, XID LORS) TA EAN. RER RE 22 13.
— Saillie mésosternale très longue, tronc conique; sa partie
située en avant des hanches intermédiaires, nettement
plus longue que large (PIX) SRE Tee 15.
13. Saillie mésosternale relativement plus courte, plus large,
nettement dilatée en avant des hanches intermédiaires.
Elytres présentant vers le bord latéral une fine striolation
qui s’étend au moins sur un tiers de la longueur à partir
delaréon dircalts ape renard. ne 14.
— Saillie mésosternale relativement moins courte, plus
étroite, peu nettement dilatée en avant des hanches inter-
médiaires. Striolation des élytres nulle ou représentée,
au plus, par une douzaine de strioles sur le côté externe
duealu GA RE es nus centres lævis (124).
14. Pygidium non finement striolé et portant, au plus, quelques
TAC ANOIMIS A lLONRÉS. Arret re sonore creer mutabilis (125).
—Pyeidiom finement stmiolé:(l).22................... opalina (126).
15. Pygidium non finement striolé et portant, au plus, quelques
FAT NOTE NAIONRÉS Nestes srmonecen enter uniformis (123).
— Pygidium finement et densément striolé......…. olivacea (122).
16. Stries et côtes du disque de l’élytre non sinueuses............. 17.
_— Stries et côtes du disque de l'élytre sinueuses. sexmaculata (133).
17. Région de l’angle sutural et du bord terminal finement
GENE LEONE, DROLE PER RS 2 PERS A TER A D ER TRE LOS 18.
— Région de l’angle sutural et du bord terminal sans striola-
tion abondante, portant, au plus, quelques stries ou points
ÉTÉ pARS OUR MACES NME MANIP dr re are ete
18. Côtés de l'abdomen, vus de dessus au delà des élytres
J )
portant des taches farineuses blanchâtres....................…. 19.
— Côtés de l’abdomen, vus de dessus au delà des élytres,
portant des poils et pas de taches farineuses blanchâtres. 26.
IMPCORIÉTEIdU ess US EVÉTENIOYALTE 0822 a oh recenser ssstuee de 20.
-— Couleur du dessus très foncée (noire, noire et marron, noir
VERTE OUNOLMDTONZE) RE TO AC RENE OO RER 21.
20. Saillie mésosternale très longue, un peu infléchie, tronc
conique, à côtés faiblement sinués............. olivacea © (122).
—— Saillie mésosternale courte, non infléchie, un peu dilatée,
LES AMONT EN AVAMES Se encre dede ne compacta (130).
PPPONSEdu IAE Sos nOEs ee eme ane resume bee e sos 2e:
POS AUITeS SOUS ITOU Re ns en one er een idees iso 24.
22. Saillie mésosternale relativement plus longue, non plane
en dessous: vue de dessous elle ne présente pas le contour
d'un fer de lance à sommet tronqué. Couleur noire ou
Bronze suniorme en dessus..." tes, costata (116).
(1) N'ayant pas examiné C. opalina en nature, je considère sa place dans
le tableau comme probable, mais non rigoureusement certaine.
3
_— Saillie mésosternale relativement plus courte, un peu plane
en dessous, au milieu, légèrement dilatée; vue de
dessous, sa forme rappelle celle d’un fer de lance à pointe
tronquée, arrondie (Pl: XII, f. 4,29). ee ee 23.
23. Stries du disque de l’élytre non nettement interrompues..…. 25.
—_ Stries du disque de l’élytre interrompues (1) (aspect ordi-
nairement granuleux). Intervalles étroits, à ponctuation
ÉPALSEMPETIMELTE cree ed re nee granulata (121).
24. Saillie mésosternale, vue de dessous, présentant des côtés
un peursiqués (C)A(PIS ER 628) Eee eee similis (118).
_— Saillie mésosternale, vue de dessous, présentant des côtés
arrondis en une seule courbe (2) (PI. XII, f. 31). sulcata (119).
25. Sommet du calus apical terminé par une pointe courte et
épineuse. Intervalles des stries des élytres larges, à ponc-
tuation éparse, distincte. Couleur noire, avec les élytres
etrlés" pattes marron. 20/22 PE striatopunctata (120).
-- Sommet du calus apical arrondi. Couleur noire, avec une
tache marron rougeâtre sur le disque de chaque élytre.
Pattes noires: MMS pe A biguttata (117).
26. Stries de l'élytre portant une ponctuation peu fortement
gravée. Couleur du pronotum uniforme. cinctiventris (132).
— Stries de l’élytre portant une ponctuation à éléments arqués,
fortement gravée, parfois rendue indistincte par la ponc-
tuation des intervalles. Pronotum bicolore... crassa (131).
27. Calus apical à sommet non épineux, ni très aigu. Couleur
du dessus verte, avec ou sans reflets rouges...…............... 28.
— Calus apical très aigu, épineux (PI. XII, f. 27). Couleur du
dessus en grande partie jaune testacé........\...... celata (113).
28. Stries longitudinales des élytres n'ayant pas, au fond, de
SUON IBTAVÉ Te RC SR EEE RES rufovaria (114).
— Stries longitudinales des élytres ayant, au fond, un sillon
BTAVÉ ic sa8te le reset ire eee LESC ER prasina (115).
29. Ponctuation des élytres non disposée en séries longitudi-
Nales.. UNIT RCE AN EEE Bontempsi (135).
— Ponctuation des élytres présentant des séries longitudinales.
Lambertoni (136).
C. castanescens Ktz ne figure pas dans ce tableau; voir au
sujet de cette espèce le texte, n° 187.
(1) Eclairer perpendiculairement à l’axe antéro-postérieur de l’insecte.
(2) On ne tient pas compte de la concavité qui correspond au rétrécissement
de la saillie entre les hanches intermédiaires.
108. Coptomia mauritania G. et P. (PL IX, £.6, 7; PI. XII,
Es Ordi)
Cetonia mauritania Gory et Perch., Monogr. des Cétoines,
1833, p. 170, pl. 30, f. 1. Madagascar.
Schizorina mauritania Blanchard, Liste des Céton. du Museum,
1842, p. 9 (et var.). Madagascar.
Coptomia mauritiana Burmeister, Handb. d. Ent. III, 1842,
p. vo0.
Coptomia mauritiana Künckel d'Herculais, Hist. nat. Mad.
Grandid., Col.rAtlas, M887 pl. 2, f.. 10, var. 11, 12.
VARIÉTÉS :
Cetonia fasciata Gory et Perch., Rev. Ent. Silbermann, III,
1833, p. 123.
Var. D (Sch. flavolimbata Dej.) Burmeister, Handb. d.
Ent. III, 1842, p. 590.
T'ype : Collection Hope, Musée de l’Université d'Oxford.
Hab. : Madagascar (L. Humblot); Betsileo (D. Cowan):
Tananarive (Kingdon, C. Lamberton); Antsihanaka et lac
Alaotra, Fénérive, Tamatave et Forêts d’Alahakato, Fiana-
rantsoa (E. et B. Perrot); M‘ Tsaratanana (Perrier de la
Bathie); Lakata, Madagascar-Est.
Longueur : 16,5 à 18 mm. Largeur : O à 10,5 mm.
Brillante. Couleur du dessus verte, mais présentant de nom-
breuses variations dues à une plus ou moins grande extension
de parties jaunes. Elytres faiblement striés. Saillie sternale
très allongée, descendant obliquement. Poils du dessous noirs.
Clypeus nettement plus long que large, à échancrure pro-
fonde; carènes bien marquées. Dessus à ponctuation fable,
plus distincte dans les dépressions; quelques points piligères
à hauteur des yeux. Vertex imponctué. Tête et clypeus verts;
antennes noiratres.
Pronotum trapézoïidal; ses côtés présentant une courbure un
peu en avant du milieu; partie en arrière de la courbe fai-
blement sinuée. Base subtransversale, bien échancrée devant
l’écusson. Angles antérieurs bien marqués; angles postérieurs
arrondis au sommet. Côtés rebordés. La ponctuation du dessus
est très faible et éparse, avec quelques points plus marqués
sur les côtés. Couleur verte. Ecusson vert, à ponctuation presque
imperceptible. Epimères verts, un peu ponctués.
Elytres à épaules saillantes; échancrure posthumérale pro-
fonde; l’ensemble faiblement élargi en arrière de cette échan-
crure; angles suturaux arrondis. Calus apicaux bien marqués,
brièvement coniques au sommet. Ponctuation presque nulle.
Il existe une légère variation dans l’importance des stries lon-
gitudinales ; elles sont ordinairement assez effacées, à l’excep-
tion de la partie postérieure de la première (juxtasuturale) ;
cependant on observe quelquefois une faible ponctuation sur
une partie de la longueur des stries discales. Le calus apical
présente, le plus souvent, un sommet conique, mais il existe des
exemplaires à calus arrondi. Couleur générale verte avec les
épaules un peu marron. Côtés de l’abdomen sans taches fari-
neuses.
Pygidium finement et densément striolé, avec quelques poils
noirs épars. Chez le mâle la striolation s’atténue assez souvent
en commençant par les angles antérieurs; l’intensité varie; 1l
existe même des exemplaires à pygidium lisse. Le pygidium
de la femelle présente, de chaque côté, une dépression; 1l en
résulte l’existence de deux bourrelets, l’un transversal et basal,
l’autre longitudinal et médian; chez quelques individus ces
dépressions et ces bourrelets sont peu distincts. Couleur verte
ou noiratre.
Dessous brillant, vert foncé, parfois noirâtre. Saillie méso-
sternale très développée, descendant obliquement, un peu
courbée en dessous avec tendance à être moins infléchie vers
l’extrémité; forme à peine rétrécie de la base au sommet;
extrémité arrondie. Poils noirs. Pattes vertes; les tibias plus
foncés ; les tarses brun noirûtre.
Le mâle présente un sillon médian à l’abdomen; ses tibias
antérieurs n’ont pas de dent au bord externe; ses fémurs pos-
térieurs sont fortement courbés. Les tibias antérieurs de la
femelle sont bidentés. Les tarses postérieurs sont plus longs
que les tibias chez les mâles seuls.
Le forceps est fortement recourbé, avec un grand méat
oblong en dessus; les branches, assez allongées, sont un peu
dilatées vers l’extrémité et tronquées très obliquement; elles
portent un pinceau terminal de poils roux.
Cette forme, de couleur verte, est celle décrite par Gory et
Percheron, mais il existe une grande variation par suite de
l'extension variable de la couleur Jaune. Voici quelques-unes
des formes observées; elles sont d’ailleurs presque toutes
réunies par des exemplaires à caractères intermédiaires :
1. Entièrement verte à légers reflets cuivreux (Forme typique
figurée par Gory et Percheron; Künckel d’'Herculais, Z. c.
pl. 2, f. 10). Les reflets cuivreux peuvent manquer.
2. Verte en dessus avec une bordure marginale jaune s’éten-
dant plus ou moins sur la base (var. À de Blanchard;
flavolimbata Dej.; Künckel d’'Herculais, pl. 2, f. 11).
La partie verte peut, chez quelques exemplaires, paraître
jaunâtre ou violacée selon l'incidence de la lumière.
Dessous vert foncé et même noirâtre. Pattes vertes, tibias
plus foncés, tarses brun noirûtre.
QU)
Dessus vert, avec la bordure marginale et une bande longi-
tudinale, non loin de la suture, jaunes (/asczata Brm.).
La couleur verte peut se modifier comme il est indiqué
pour la forme 2; il en est de même pour la forme 4.
Dessous et pattes semblables aux précédentes.
4. Dessus vert, avec la bordure marginale et deux bandes
longitudinales jaunes (fasciata G. et P.; var. B de Blan-
chard; Künckel d’'Herculais, pl. 2, f. 12). Dessous et
pattes comme ci-dessus.
Dessus vert; les élytres jaunes avec le calus apical vert et
ur
parfois aussi le calus huméral (var. C de Blanchard ;
var. d de Burmeister). Je n'ai pas vu cette forme; Je
pense qu’elle doit se rapporter à la C. guadrimaculata
Wat.
Et
6. Elytres jaunâtres ou marron rougeûtre assez clair, avec le
pronotum verdâtre, l’écusson, le dessous et les pattes
passant au marron rougeûtre; tête verte et marron rou-
geatre.
Un exemplaire est à signaler, c’est celui qui portait le nom
de Schyzorina prasina dans la collection Dejean; cet insecte,
qui figure maintenant dans la collection R. Oberthür, présente
la couleur entièrement verte du type; mais il est remarquable
par sa forme très large, parallèle et sa faible épaisseur; on
pourrait croire que cet individu a été aplati, si l’on ne constatait
son excellent état de conservation; les calus apicaux sont assez
peu saillants, on remarque une certaine variation à ce point de
vue chez d’autres exemplaires de C. mauritania. Burmeister a
appliqué le nom de C. prasina à une autre espèce.
109. Coptomia castanoptera Fairm. (PI IX, f. 0).
Coptomia castanoptera Faïrmaire, Ann. Soc. entom. Belgique,
190%, p. 228. Diego-Suarez.
Type : Museum de Paris.
Hab. : Madagascar; Montagne d’Ambre.
Longueur : 15,5 à 17 mm. Largeur : 9 à 10 mm.
Ovale. Brillante; marron rougeûtre à reflets verdatre obscur,
avec les élytres d’un marron Jaunâtre peu foncé.
Clypeus à carènes à peine divergentes en avant. Tête et
clypeus à ponctuation extrêmement fine, sauf sur les côtés du
front où il y a des points piligères assez gros; vertex lisse.
Couleur marron. Antennes de la même couleur. À
Pronotum trapézoidal ; ses côtés courbés vers le mieu. Base
transversale, un peu sinueuse; échancrure médiane nette, mais
peu profonde. Côtés rebordés. Ponctuation éparse assez dis-
tincte sur les côtés; disque lisse. Couleur marron rougeûtre, à
reflets verdâtres sombres. Ecusson peu large (plus étroit que
chez C. maurilania), lisse, de même couleur que le pronotum.
Epimères de même couleur.
Elytres à épaules bien découpées; échancrure posthumérale
profonde; l’élytre élargi en arrière de cette échancrure par une
large courbure du bord. Angle apical et bord terminal large-
ment arrondis; angle sutural brièvement arrondi. Dessus sans
ponctuation gravée, avec les traces de six stries peu marquées
et, parfois, en partie indistinctes. Calus apicaux bien marqués,
sans sommet conique. Couleur marron jaunâtre, bien moins
foncé que le reste du corps.
Pygidium marron foncé, couvert de strioles piligères trans-
versales ; 1l est un peu plus convexe chez la femelle, mais ne
présente pas de dépressions latérales.
Dessous marron, mélangé de vert obscur. Saillie mésoster-
nale très longue, descendant obliquement vers l’avant, faible-
ment et assez régulièrement rétrécie à partir de la base; sommet
tronqué, arrondi. Couleur des poils du dessus variant du roux
au noirâtre (1). Pattes marron foncé.
Bord externe des tibias antérieurs sinué chez le mâle, bidenté
chez la femelle. Abdomen du mâle déprimé.
Le forceps rappelle celui de C. maurttanta, mais 1l est un
peu différent, plus trapu, plus fortement recourbé, avec les
branches plus allongées dans leur partie distale.
110. Coptomia quadrimaculata Waterh. (PI IX, f. 8).
Coptomia quadrimaculata Waterhouse, Entom. Monthly Mag.
XV, 1878, p. 86. Fianarantsoa (2).
Type : British Museum.
Hab. : Betsileo (D. Cowan); Tananarive (Kingdon, C. Lam-
berton).
Longueur : 16 à 18 mm. Largeur : 10 à 11 mm.
Ovale, assez allongée; brillante; verte; élytres jaunes sou-
(1) La description originale dit « subtus cum prosterno sat dense fulvo-
piloso ». Le type a les poils du dessous noirâtres, en partie roux sombre.
(2) Voir ci-dessus la forme $ de C. mauritania.
vent nuancés de vert, avec les calus apicaux et huméraux vert
olivâtre. L’étendue relative des couleurs Jaune et verte sur les
élytres est sujette à variation.
Clypeus à carènes latérales bien marquées, un peu diver-
gentes en avant; angles antérieurs largement arrondis; échan-
crure assez profonde, moins importante que chez C. #auri-
tania G. P.; milieu convexe. Ponctuation régulière extrêmement
fine, s’atténuant encore sur la tête; vertex lisse; front portant,
de chaque côté, des points pilifères plus forts que le reste de
la ponctuation. Couleur de la tête verte, passant au marron sur
le bord du clypeus. Antennes marron.
Pronotum trapézoïdal, fortement rétréci en avant. Côtés
courbés obtusément vers leur mieu. Angles antérieurs obtus
et bien marqués ; angles postérieurs arrondis au sommet. Base
transversale, sinueuse, nettement échancrée devant l’écusson.
Côtés fortement rebordés. Ponctuation extrêmement fine, un
peu distincte sur les parties latérales, effacée sur le disque.
Couleur verte; surface brillante. Ecusson imponctué, vert. Epi-
mères verts, portant quelques points.
EÉlytres à épaules saillantes ; échancrure posthumérale pro-
fonde; les élytres élargis en arrière de cette échancrure et for-
mant une large courbe; angles suturaux brièvement arrondis.
Côtés de l’abdomen visibles de dessus sans taches farineuses.
Dessus des élytres lisse, brillant, avec des sillons longitudi-
naux ponctués, très peu marqués; dans quelques cas, les points
sont accusés par une couleur différente, verte sur fond jaune;
on en distingue alors, sur le disque, six lignes, disposées en
trois paires et, de plus, une ponctuation éparse sur les parties
latérales retombantes, enfin une ligne marginale de points.
Calus apicaux à sommet conique. La couleur est jaune plus ou
moins nuancée de verdâtre, avec une tache vert olivâtre sur les
calus huméraux et apicaux; suture verte.
Pygidium du mâle brillant, avec des points piligères peu
nombreux; pygidium de la femelle déprimé latéralement, avec
une fine striolation transversale, généralement moins abon-
dante que chez C. mauritania. Couleur verte, variable comme
le dessous.
Dessous ponctué, brillant, vert, avec quelques reflets rou-
geâtres. Saillie mésosternale longue, à côtés subparallèles dans
sa partie libre, un peu sinueuse en dessous, descendant obli-
quement en avant; son extrémité arrondie. Poils roux. Pattes
vertes comme le dessous: tarses passant au marron. Les tibias
antérieurs sont bidentés au bord externe chez la femelle,
inermes chez le mâle; ce dernier présente un sillon abdominal.
Comme C. mauritania cette espèce présente des variations
de couleur, mais d’une amplitude moindre, autant qu’on en
peut juger par les exemplaires observés.
1. Tête, pronotum et écusson verts; élytres Jaunes, souvent
nuancés de verdâtre, avec le calus et la suture vert oli-
vâtre. Dessous vert à reflets rougeâtres (Forme typique).
La largeur de la bande verte suturale est variable.
2. À partir du calus apical deux bandes longitudinales vertes
remontent sur le disque de l’élytre, vers la base.
3. La tache du calus apical disparaît; il reste un très petit
point sur le calus huméral.
4. Tête et pronotum verts. Elytres verts à reflets rougeûtres,
surtout sur les parties latérales; calus d’un vert plus
sombre.
Chez plusieurs des formes précédentes et peut-être chez
toutes la tête et le pronotum peuvent prendre une teinte rou-
geâtre, marron ou violacé.
111. Coptomia nigriceps Waterh. (PI XI, f. 23).
Coptomia nigriceps Waterhouse, Entom. Monthly Mag. XV,
1878, p. 85. Fianarantsoa (1).
Type : British Museum.
(1) C’est à tort que Schoch (Deutsche ent. Zeitschr., 1894, p. 319) consi-
dère cette espèce comme une Arochilia.
— 42 —
Hab. : Madagascar; Betsileo (Cowan).
Longueur : 15,5 à 16 mm. Largeur : O à 10 mm.
Ovale, parallèle ou un peu rétrécie en arrière. Brillante;
noire avec le pronotum et les élytres d’un roux testacé. Poils
du dessous roussâtres.
Clypeus à carènes latérales un peu divergentes en avant;
échancrure non très profonde; angles arrondis au sommet.
Ponctuation extrêmement fine sur les parties médianes, plus
grosse sur les côtés du front, où elle porte quelques poils
dressés. Couleur noire. Antennes noires, à feuillets en grande
partie marron.
Pronotum trapézoïidal, fortement rétréci en avant; côtés
présentant une courbure marquée vers le milieu. Angles anté-
rieurs obtus; angles postérieurs un peu aigus, fortement
arrondis au sommet. Base transversale, sinuée, avec une échan-
crure peu profonde devant l’écusson. Côtés rebordés. Ponc-
tuation fine et éparse, un peu visible sur les parties latérales,
effacée sur le disque. Couleur d’un testacé rougeâtre. Ecusson
lisse, de même couleur que le pronotum. Epimères portant
quelques points courbés; couleur noire.
Elytres à épaules fortement marquées ; échancrure post-
humérale profonde; l’élytre élargi en arrière de cette échan-
crure en une large courbe du bord, qui se continue par la courbe
apicale et terminale; angle sutural arrondi. Dessus portant
cinq stries ponctuées et le fragment d’une sixième; ces stries
sont très peu marquées, sans sillons, n1 points gravés; inter-
valles portant quelques petits points épars. Calus apicaux bien
saillants, parfois à sommet conique dirigé en arrière (1). Cou-
leur d’un roux testacé, plus claire que celle du pronotum.
Pygidium à fine striolation piligère, transversale; forme un
peu plus convexe chez la femelle, mais sans dépressions. Cou-
leur marron noirâtre.
(1) Chez deux mâles il n’y a pas de sommet conique; chez les femelles la
forme est variable,
Dessous noir, brillant, normalement ponctué. Saillie sternale
très longue, faiblement rétrécie à partir de la base; son sommet
tronqué et arrondi; observée de côté, elle présente une direction
oblique descendante; la ligne inférieure de son profil est un
peu sinueuse. Poils roussâtres. Fémurs noirs; tibias et tarses
marron rougeûtre.
Bord externe des tibias antérieurs inerme chez le mâle,
bidenté chez la femelle. L’abdomen du mâle est déprimé.
Le forceps ressemble à celui de C. mauritania, mais 1l est
moins recourbé vers le bas et moins rétréci vers l’extrémité, les
côtés étant plus parallèles.
112. Coptomia propinqua Waterh. (PI. VIII, f. 6; PL IX,
É 10)
Coptomia propinqua Waterhouse, Entom. Monthly Magaz.
XV, 1878, p. 86. Fianarantsoa.
Type : British Museum.
Hab. : Madagascar, Betsileo (1) (Cowan); Fianarantsoa
(Shaw).
Longueur : 16 à 17 mm. Largeur : 0,5 à 10 mm.
Ovale ou un peu rétrécie en arrière. Brillante ; couleur
variable verte, violacée ou jaune rougeâtre. Saillie sternale
assez courte, infléchie. Poils du dessous roux.
Clypeus à carènes latérales subparallèles ou à peine diver-
gentes en avant. Echancrure profonde, mais moins que chez
C. mauritania. Ponctuation extrêmement fine, s’atténuant sur
la tête pour disparaître sur le vertex. Couleur verte, passant au
marron sur le bord du clypeus. Antennes marron, avec le pre-
mier article plus ou moins verdûtre.
Pronotum fortement rétréci en avant; côtés présentant vers
le milieu une forte déviation obtuse. Angles antérieurs obtus,
(1) Altitude 3.000-4.000 pieds anglais.
mais bien indiqués ; angles postérieurs à sommet arrondi. Base
transversale, fortement échancrée devant l’écusson. Côtés re-
bordés ; ponctuation éparse, extrêmement fine, visible avec une
forte loupe. Couleur verte. Ecusson imponctué, vert. Epimères
ponctués, verts.
Elytres à échancrure posthumérale profonde; l’élytre élargi,
en arrière de cette échancrure, par une large courbe du bord.
Angle apical et bord terminal arrondis; l’angle sutural plus
brièvement arrondi. Côtés de l’abdomen visibles de dessus,
verts, avec une petite tache blanchâtre sur le bord postérieur
des premiers arceaux. Les côtes du disque sont peu marquées
et les stries longitudinales peu profondes; dans quelques cas,
ces dernières portent une ponctuation non gravée, mais ayant
une couleur différente de celle du fond, qui les rend plus dis-
tinctes. Le bord terminal de l’élytre porte une striolation irré-
gulière peu abondante. Les calus apicaux sont saillants, mais
non aigus. Couleur verte.
Pygidium striolé densément et finement chez les deux sexes,
d’un vert foncé, mais pouvant varier comme les autres parties.
Dessous brillant, normalement ponctué, vert foncé, parfois
un peu rougeûtre ou bleuâtre. Saillie mésosternale assez courte,
arrondie en avant, nettement infléchie; ses côtés non sinués,
excepté pour une seule dilatation en avant des hanches inter-
médiaires. Poils du dessous roux. Pattes vertes, tarses marron.
Suivant la variation de couleur des autres parties, les pattes
peuvent devenir bleuâtre foncé, presque noir ou marron jau-
nâtre.
Voici quelques-unes des colorations que l’on observe, réu-
nies d’ailleurs par des formes intermédiaires :
1. Couleur verte; forme typique. Le vert est assez sombre avec
des reflets rougeûtres.
[ee
Couleur bleuâtre violacé.
Clypeus, pronotum et écusson verts, pouvant présenter des
(#2)
reflets rougeâtres ou bleuâtres; élytres jaune rougeûtre.
A . .
4. Même forme que 3, mais avec les élytres violacés.
113. Coptomia celata Waterh. (PI. IX, f. 21; PI. XII, f. 27).
Coptomua celata Waterhouse, Ann. Mag. Nat. Hist., 1880, IT,
p. 461. Tananarive (Toy).
Coptomia bipunctata Künckel d'Herculais, Hist. nat. Madag.
Grandidier, Col. Atlas, 1887, pl. 2, f. 9.
Type : British Museum.
Hab. : Madagascar; Antsihanaka (E. et B. Perrot); An-
drangoloaka près de Tananarive.
Longueur : 18 à 18,5 mm. Largeur : 11 mm.
Ovale, allongée. Brillante; Jaune testacé, parfois verdatre,
avec le pronotum, l’écusson et le dessous du corps d’une teinte
plus foncée : testacée, verte ou marron rougeûtre. Calus des
élytres portant chacun une tache sombre. Sillons élytraux bien
marqués.
Clypeus largement échancré; ses carènes latérales diver-
gentes. Tête et clypeus très finement ponctués; la ponctuation
plus forte sur les parties latérales du front; vertex lisse. Cou-
leur testacée passant parfois un peu au verdâtre où au rou-
geatre. Antennes marron.
Pronotum trapézoïdal, à côtés courbés vers leur milieu;
base subtransversale, nettement échancrée devant l’écusson.
Ponctuation fine et éparse, plus forte sur les parties latérales,
effacée au milieu du disque. La couleur est testacée, verdâtre
ou marron rougeâtre, plus foncée que celle des élytres. Ecusson
et épimères de la même couleur que le pronotum.
Elytres à épaules saillantes; échancrure posthumérale non
très profonde; les élytres faiblement dilatés en arrière de cette
échancrure. Angles suturaux arrondis. Calus apicaux rappro-
chés du bord terminal et terminés par une pointe épineuse
dirigée en arrière. Chaque élytre porte huit stries : les six pre-
mières ont un sillon gravé, les deux dernières, près du bord
latéral, ne sont indiquées que par une ligne de points. Couleur
testacé Jaunâtre, parfois nuancé de verdâtre; les calus humé-
raux et apicaux portent chacun une tache d’un noir souvent
verdâtre; les taches humérales sont plus petites que les taches
apicales; elles sont parfois réduites à un simple point et
pourraient, sans doute, manquer. Les côtés de l’abdomen,
visibles au delà des bords des élytres, ne portent pas de taches
blanches.
Pygidium brun rougeâtre, couvert d’une fine striolation.
Pygidium de la femelle sans dépressions.
Dessous à ponctuation assez dense, sauf dans la région
médiane de l’abdomen. Sa couleur présente les mêmes teintes
que le pronotum, mais avec une nuance plus foncée. Les angles
postéro-externes des hanches postérieures sont prolongés en
arrière. Saillie mésosternale très longue, dirigée obliquement
en avant, subcylindrique dans sa partie mésosternale; son
extrémité arrondie; si on l’observe de côté, la ligne inférieure
de son profil paraît sinueuse. Poils fauves. Pattes de même
couleur que le dessous du corps; tarses plus foncés.
Par sa saillie sternale et sa coloration, cette espèce rappelle
celles du groupe de C. wauritania et notamment C. quadri-
maculata, mais elle s’en distingue facilement par les stries des
élytres portant un sillon gravé, les calus apicaux épineux, les
échancrures posthumérales moins profondes, etc.
114. Coptomia rufovaria Waterh. (PI. VIII, f. 5).
Coptomia rufo-varia Waterhouse, Transact. Entom. Soc.
London, 1880, p. 60. Fianarantsoa.
Coptomia Hildebrandti Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr., 1883,
p. 391; synonymie Neervort van de Poll, Notes Leyden
Museum, IX, 1887, p. 282.
Type : British Museum.
Haëb. : Madagascar; Tananarive (R. P. Camboué).
Longueur : 16 à 17,5 mm. Largeur : 9 à 10,5 mm.
Ovale, allongée. Brillante sans éclat; verte avec des reflets
rougeatres; régions marginales rougeätres. Elytres fortement
striés ; les sillons des stries non noirs.
Clypeus à carènes latérales subparallèles; angles arrondis.
Dessus très finement ponctué; quelques forts points piligères
sur le front, près des yeux. Couleur verte, à reflets rougeûtres
ou violacés. Antennes marron, à premier article verdatre.
Pronotum trapézoïdal, fortement rétréci en avant. Côtés
courbés vers leur milieu. Angles antérieurs obtus; angles pos-
térieurs arrondis au sommet. Base transversale, un peu sinueuse,
échancrée devant l’écusson. Côtés rebordés. Ponctuation éparse,
très fine, plus distincte sur les parties latérales, effacée sur le
disque, chez le mâle. Couleur verte, à reflets rougeûtres ou vio-
lacés. Ecusson lisse, de même couleur. Epimères ponctués, verts,
à reflets rouges ou bleus.
Elytres à épaules assez saillantes ; échancrure posthumérale
non très profonde; les élytres faiblement élargis en arrière de
cette échancrure. Angle sutural arrondi. Dessus portant six
stries bien indiquées et deux séries longitudinales de points
sur les côtés; 1l y a, en outre, une ponctuation assez marquée
le long du bord latéral; en arrière, cette ponctuation s’allonge
en stries qui couvrent la région terminale, derrière le calus
apical, et occupent l'extrémité du deuxième intervalle; on
observe encore quelques points dans la région de l’écusson;
quelques rares points épars sur le disque ne se voient qu’au
moyen d’une forte loupe. Le calus apical est peu élevé, mais
bien indiqué; les strioles qui se limitent à son sommet en font
une arête courbée, un peu tranchante ou crénelée (1). Couleur
verte à reflets rougeâtres ; ceux-ci plus accentués sur les régions
marginales et terminales; bord latéral marron rougeûtre. Les
sillons des stries longitudinales ne sont pas noirs, mais verts,
comme les intervalles.
Pygidium vert, à fine striolation, souvent atténuée dans la
région antérieure.
(1) Observer de profil, par côté.
Dessous brillant, vert, à reflets rouges ou violacés, parfois
vert mélangé de violacé. Saillie sternale très longue, tronc
conique, à côtés un peu sinués; elle se dirige en avant et obli-
quement vers le bas, mais, vue de côté, elle présente une ligne
inférieure convexe. Angle latéral des hanches postérieures pro-
longé en arrière. Poils noirs. Pattes de la couleur du dessous;
tarses en grande partie violacés.
Le mâle se distingue par la présence d’une dépression
abdominale, les tarses plus allongés, les bords externes des
tibias antérieurs inermes. La femelle a les tibias antérieurs
bidentés.
Chez un exemplaire de la collection R. Oberthür, les reflets
rouges du dessus sont si développés que l’ensemble paraît
nettement rouge avec une bordure verte. Cet insecte se rap-
proche plus du type, puisque, d’après la description originale,
le thorax, l’écusson et la région dorsale de l’élytre sont rouge
cuivreux (1). Les couleurs indiquées dans la présente descrip-
tion sont celles que l’on observe le plus communément.
Les stries du disque élytral, fortement marquées, mais à
sillon non noir et sans ponctuation, permettent de distinguer
à première vue cette espèce des autres Coplomia ayant une
couleur semblable.
115. Coptomia prasina Burm. (PE IX, f. 11).
Coptomia prasina Burmeister, Handb. d. Entom. III, 1842,
p. 991.
Coptomia costata Künckel d'Herculais, Hist. nat. Madag.
Grandidier, Col. Atlas, 1887, pl. 2, f. 8 (non 7).
Coptomia prasina Brancsik, Jahrb. der naturwiss. Ver. des
Trencsiner Comitates, 1892, p. 233.
Pype te:
Hab. : Madagascar, Antsihanaka (E. et B. Perrot); Sud
de la Baie d’Antongil. Citée de Nosy-Bé par Brancsik (1. c.)
(1) « ...the thorax and especially the scutellum and dorsal region of the
elytra coppery red. »
et de Fianarantsoa par O. Waterhouse (Ent. Monthly Mag,
XV, 1878, p. 84).
Longueur : 17 à 20 mm. Largeur : 10 à 11,5 mm.
Ovale, convexe. Brillante; verte; parfois avec des reflets
cuivreux,; parfois vert bleuâtre. Elytres présentant de fortes
stries ponctuées ou à sillon noir.
Clypeus à carènes latérales non tranchantes, très faiblement
sinueuses; angles antérieurs largement arrondis; échancrure
médiane assez profonde, arrondie. Ponctuation fine et assez
régulière, s’atténuant au milieu du front et sur le vertex.
Couleur verte. Antennes marron, à premier article verdatre.
Pronotum trapézoidal, fortement rétréci en avant ; côtés pré-
sentant une courbure marquée vers le milieu; angles antérieurs
obtus, bien marqués; angles postérieurs à sommet très arrondi.
Base transversale, sinuée, nettement, mais peu profondément
échancrée devant l’écusson. Côtés rebordés. Ponctuation fine et
éparse, effacée au milieu du disque, plus distincte sur les côtés
où elle s’augmente de quelques gros points. Couleur verte.
Ecusson vert, à ponctuation peu perceptible chez la femelle,
nulle chez le mâle. Epimères verts, ponctués.
Epaules assez saillantes par rapport aux élytres, mais non
à l’ensemble du corps. Echancrure humérale assez profonde;
élytre peu élargi en arrière de cette échancrure; angle sutural
arrondi. Dessus avec six stries longitudinales de plus en plus
courtes à partir de la suture. Chez le mâle, le fond des stries
présente des points et des fragments de sillons noirs, espacés
et peu marqués. Chez la femelle, le fond des stries porte,
presque partout, une ponctuation gravée, noire, formée d’élé-
ments courbés, qui sont le plus souvent fusionnés en sillons
doubles. Région latérale portant une ponctuation disposée en
lignes longitudinales. Région apicale avec quelques stries
éparses.
La région de l’écusson porte quelques rares points. Calus
apical indiqué, mais arrondi, non saillant, sans arête, ni pointe
4
= LORS
au sommet. Les côtés de l’abdomen, visibles de dessus, ne
portent pas de taches farineuses.
Pygidium du mâle convexe, avec de fines stries ayant une
disposition concentrique ; cette striolation est atténuée en
avant, où les parties lisses dominent. Chez la femelle, le pygi-
dium a les côtés fortement déprimés et la striolation est dense
partout. Couleur verte.
Dessous vert, brillant. Saillie sternale très longue, dirigée
obliquement en avant; dessous formant une courbe convexe;
la forme est légèrement rétrécie en avant, avec les côtés sinués
vers l’extrémité; sommet arrondi. Poils noirs. Pattes vertes;
tarses plus foncés.
L’abdomen du mâle est déprimé; ses tibias antérieurs sont
inermes. Chez la femelle, les tibias antérieurs ont deux dents
au bord externe.
Cette C. prasina de Burmeister n’est pas la Sckzzorhina pra-
sina de Dejean comme Burmeister l'indique. Le type de cette
dernière appartient à la collection R. Oberthür; il en a été
question à propos de C. #auritania n° 108. Le nom donné par
Dejean, n'ayant pas été accompagné d’une description, ne
pouvait être conservé.
116. Coptomia costata G. et P. (PI VII, f. 16).
Cetonia costata Gory et Percheror, Rev. Ent. Silbermann,
III, 18395, p. 123. Madagascar.
Coptomia costata Burmeister, Handb. d. Ent. III, 1842, p. 591.
Anochilia hydrophloides Westwood, Trans. Ent. Soc.
London, 1879, p. 205, pl. IV, f. 2. Madagascar.
Coptomia costata Künckel d'Herculais, Hist. nat. Madag.
Grandidier, Col. Atlas, 1887, pl. 2, f. 7 (non 8).
Type : Collection Gory, Musée de Berlin. Le type de
l’'Anochilia hydrophiloides Westw. appartient à la collection
R. Oberthür, ex Higgins (1).
(1) La collection R. Oberthür contient un exemplaire de la collection
Dejean avec l'étiquette : « Cetonia pliceptipennis Goudot ». Cet insecte
appartient évidemment à la même série que le type de Gory et Percheron.
Hab. : Madagascar (L. Humblot); Antsihanaka, Fénérive
(E. et B. Perrot) ; Tamatave et Forêts d’Alahakato (E. Perrot);
Tamatave (D' Ch. Martin); Tananarive (C. Lamberton).
Longueur : 16,5 à 18 mm. Largeur : 10 à 11 mm.
Corps ovale, subparallèle ou un peu rétréci en arrière. Male
de couleur noir verdâtre bronzé; femelle noire. Brillante. Stries
élytrales fortement marquées, finement ponctuées.
Clypeus à carènes latérales un peu divergentes en avant;
angles antérieurs à sommet arrondi; échancrure profonde,
arrondie. Tête et clypeus portant une fine ponctuation qui
s’atténue et disparaît au milieu du vertex. Couleur noire (Q)
ou bronzée (Œ'). Antennes marron noiratre.
Pronotum trapézoidal, fortement rétréci en avant; ses côtés
présentent une courbure accentuée vers le milieu ; ils sont sinués
en dehors de cette courbure. Angles antérieurs à sommets un
peu saillants; angles postérieurs brièvement arrondis. Base
sinuée, bien échancrée devant l’écusson. Côtés rebordés; leur
rebord n’atteint pas l’angle antérieur. Ponctuation très fine,
atténuée au milieu du disque et, le plus souvent, imperceptible
Couleur noire (Q) ou bronzée (5). Ecusson lisse, de même
couleur.
Epaules non détachées du corps, un peu saillantes par
rapport aux élytres. Elytre à peine élargi en arrière de l’échan-
crure posthumérale. Angle apical arrondi. Dessus avec six
stries fortement marquées; le fond des stries porte une ponc-
tuation fine et serrée, formée d’éléments courbés; intervalles
costiformes, portant des points épars très fins et rares. Vers
les bords des élytres, on observe une ponctuation peu abon-
dante qui passe en arrière, à une striolation transversale, fine
et serrée. Cette striolation occupe l'extrémité de l’élytre, en
arrière du calus apical et remonte un peu entre celui-ci et la
suture. Calus apical bien saillant, à sommet conique, aigu,
mais non épineux, dirigé en arrière. Sur les premiers arceaux
abdominaux visibles de dessus, on observe, assez souvent, une
— 52 —
petite tache mate blanchâtre (1). La couleur des élytres est la
même que celle du pronotum.
Pygidium très finement et densément strié. Couleur noire
ou bronzée.
Dessous et pattes de même couleur que le dessus. Saillie
sternale de longueur moyenne, conique, à sommet arrondi,
dirigée obliquement en avant et vers le bas. Poils noirs, excepté
sur le métasternum où 1ls sont roux.
L’abdomen du mâle est déprimé. Le bord externe du tibia
antérieur est sinué, non denté, chez le mâle, bidenté chez la
femelle.
Forceps, dans son ensemble, brusquement rétréci, un peu
après la base, puis progressivement dilaté jusqu’à l'extrémité
qui est arrondie. Branches séparées, en dessus, par un grand
méat, dilatées vers l’extrémité et portant des poils roux.
117. Coptomia biguttata Pllde (PL. IX, f. 17; PI XII, f. 20).
Coptomia biguttata Pouillaude, Insecta, 1915, p. 199. Mt Tsa-
ratanana.
Type : Collection R. Oberthür.
Hab. : Madagascar, Mont Tsaratanana (Perrier de la
Bathie). Un couple.
Longueur : 16,5 à 17,5 mm. Largeur : 0,5 à 11 mm.
Oblongue, parallèle. Brillante; noire avec une tache discale
rougeûtre, sur chaque élytre. Elytres à côtes bien marquées.
Clypeus à carènes latérales un peu divergentes en avant.
Angles antérieurs fortement arrondis. Echancrure médiane
large, assez profonde. Ponctuation extrêmement fine, dispa-
raissant sur le vertex; quelques points plus gros de chaque
côté sur le front. Couleur noire. Antennes noires.
(x) Cette tache existe sans doute chez tous les exemplaires frais.
Pronotum trapézoïdal, à côtés fortement courbés vers leur
milieu ; angles antérieurs très obtus ; angles postérieurs
arrondis ; base transversale, fortement échancrée devant
l’écusson. Côtés rebordés. Ponctuation extrêmement fine et
éparse, effacée dans la région médiane, plus distincte sur les
parties latérales. Couleur noire. Ecusson large, à côtés forte-
ment sinués près de la base, puis rectilignes en arrière jusqu’au
sommet; dessus lisse, brillant, noir. Epimères noirs, finement
ponctués.
Elytres à épaules bien détachées; échancrure posthumérale
assez brusque et très profonde; en arrière de cette échancrure,
l’élytre s’élargit et son bord forme une large courbe; angle
sutural obtus, brièvement arrondi au sommet. Dessus portant
six stries et des lignes latérales de points; le fond des stries
porte une ponctuation assez nette, mais peu régulière, chez la
femelle; cette ponctuation n’est distincte, chez le mâle, qu'aux
extrémités; les intervalles portent quelques rares points; la
région de l’écusson est nettement ponctuée. La ponctuation
du bord latéral est assez nettement ordonnée en séries longi-
tudinales ; elle s'étend jusque sur l’épaule qui porte, sur sa
partie postérieure, une forte ponctuation irrégulière, la partie
antérieure étant lisse, presque entièrement; en arrière, la ponc-
tuation latérale passe à une striolation qui s’étend sur le bord
terminal et dans l’angle sutural. Le calus apical est bien
saillant, mais son sommet n’est ni tranchant, ni aigu. Couleur
noire, avec, sur la moitié antérieure du disque, une tache
allongée, rougeâtre foncé, à bords mal définis. Les côtés de
l’abdomen sont visibles de dessus et portent une tache fari-
neuse au bord postérieur de chacun des quatre premiers arceaux
dorsaux (1). Pygidium brillant, noir, finement et densément
ponctué.
Dessous brillant, noir. Saillie sternale de longueur moyenne,
(1) On considère ici comme dorsale la partie qui présente un aspect striolé
différent du dessous, et des téguments moins épais.
descendant obliquement en avant; forme peu rétrécie vers la
partie distale; sommet arrondi. Poils noirs.-Pattes noires.
Le tibia antérieur de la femelle porte deux dents au bord
externe; chez le mâle, le bord présente deux angles obtus.
L’abdomen du mâle est déprimé.
Le méat qui sépare en dessus les branches du forceps est
large, et les branches paraissent, à l’extrémité, courbées en
crochet vers la ligne médiane. Dans l’ensemble, l’extrémité est
arrondie. Des poils roux sont insérés sur les bords, dans la
partie courbée.
118. Coptomia similis Pllde (PI. IX, f. 20; PI. XII, f. 28).
Coptomia similis Pouillaude, Insecta, 1915, p. 160, Montagne
d'Ambre.
Type : Collection R. Oberthür.
Hab. : Madagascar; Montagne d’Ambre.
Longueur : 13,5 à 16 mm. Largeur : O à 10 mm.
Ovale, un peu rétrécie en arrière. Brillante; marron foncé,
nuancé de verdâtre. Elytres à stries ponctuées fortement mar-
quées. Saillie mésosternale infléchie. Poils du dessous roux.
Clypeus à carènes latérales subparallèles ou un peu diver-
gentes en avant; échancrure à fond arrondi; lobes à sommet
émoussé. Ponctuation assez régulière, atténuée sur le vertex et
présentant quelques gros points près des yeux. Couleur de la
tête et du clypeus marron noirâtre ou un peu verdâtre. Antennes
marron.
Pronotum trapézoidal, fortement rétréci en avant; ses côtés
avec une courbure marquée vers le milieu, faiblement sinués
hors de cette courbure. Angles antérieurs obtus; angles posté-
rieurs brièvement arrondis. Côtés rebordés; le rebord n’attei-
gnant pas l’angle antérieur. Base transversale, faiblement
sinuée, assez fortement échancrée devant l’écusson. Ponctuation
éparse, distincte sur les parties latérales, effacée sur le disque.
Couleur marron noirâtre, nuancé de verdâtre, avec les régions
marginales d’un marron moins foncé. Côtés de l’écusson fai-
blement sinués:; surface lisse, de même couleur que celle du
disque du pronotum. Epimères marron.
Elytres un peu rétrécis en arrière; épaules saillantes, mais
non détachées de l’ensemble du corps; échancrure posthumé-
rale profonde, non très brusque; le bord de l’élytre, en arrière
de cette échancrure, forme une large courbe; la région de
l’angle apical est marquée par une courbure plus forte; l’angle
sutural est brièvement arrondi au sommet. Le bord terminal
est droit ou à peine courbé. L’élytre porte neuf stries ponc-
. tuées ; les trois dernières représentées par des séries longitudi-
nales de points. Le fond des stries discales porte une ponctua-
tion à éléments courbés, ayant tendance à s’allonger en sillons
longitudinaux. Les stries sont interrompues de place en place
chez la femelle; chez le mâle, leur fond présente quelques irré-
gularités, mais elles ne sont pas réellement interrompues; elles
présentent ici un aspect plus régulier. Chez les deux sexes la
région terminale, en arrière et sur les côtés du calus, est cou-
verte de petites stries transversales; la région de l’écusson
porte des points simples, parfois effacés. Le sommet du calus
apical est conique, aigu. La couleur est marron noirâtre nuancé
de verdâtre, avec les régions marginales d’un marron moins
foncé. Les côtés de l’abdomen, visibles de dessus, portent des
taches farineuses sur les bords postérieurs des arceaux ven-
traux repliés (1).
Pygidium marron, à striolation transversale très fine et
dense, portant des poils roux dressés.
Dessous marron noirâtre, nuancé de verdâtre. Saillie ster-
nale grossièrement pyramidale, à sommet tronqué et arrondi;
observée de dessous elle présente des côtés sinués; elle se
(1) Bien que ces taches soient dorsales en position, elles se trouvent sur
la partie des téguments semblable comme surface et épaisseur aux téguments
de la face ventrale.
dirige obliquement en avant et vers le bas, étant nettement
infléchie. Poils roux. Pattes marron. Angle externe de la face
inférieure des hanches postérieures un peu prolongé en arrière.
Le mâle présente une légère dépression ventrale de l’ab-
domen; ses tibias antérieurs portent à leur bord externe deux
angles obtus. Chez la femelle, ces tibias ont deux fortes dents.
119. Coptomia sulcata n. sp. (PI. IX, f. 22; PI XII, f. 31).
Type : Collection R. Oberthür.
Hab. : Madagascar; Andrangoloaka (1.600 m. W.-S.-W. de
Tananarive).
Longueur : 15 mm. Largeur : o mm.
Ovale, faiblement rétrécie en arrière. Brillante. Couleur
marron et verdâtre très foncé. Elytres à stries ponctuées, for-
tement marquées. Poils du dessous roux. Saillie mésosternale
non infléchie.
Clypeus à carènes latérales subparallèles ou à peine diver-
gentes en avant. Echancrure profonde, à fond arrondi; angles
à sommet émoussé. Tête et clypeus finement et assez réguliè-
rement ponctués; la ponctuation atténuée au milieu du front
et disparaissant sur le vertex, plus accentuée sur les côtés du
front, près des yeux. Couleur d’un noir verdâtre, passant au
marron sur la partie distale du clypeus. Antennes marron.
Pronotum trapézoiïidal; ses côtés présentant une courbure
accentuée vers le milieu. Angles postérieurs arrondis. Base
transversale, bien échancrée devant l’écusson. Ponctuation très
nette et assez abondante sur les parties latérales, s’atténuant
peu à peu Jusqu'au milieu du disque, où elle peut être tout à
fait effacée. Côtés rebordés; le rebord n’atteint pas l’angle
antérieur. Couleur verdâtre très foncé, souvent nuarcé de
marron, avec les bordures marginales et la base marron.
Ecusson à côtés très faiblement sinués; surface portant
quelques points épars, visibles seulement avec une forte loupe.
Couleur semblable à celle du disque du pronotum. Epimères
ponctués, d’un vert foncé, souvent nuancé de marron.
Elytres à épaules bien découpées, mais non saillantes, par
rapport à l’ensemble du corps. Echancrure posthumérale pro-
fonde, non brusque. En arrière de cette échancrure le bord
forme une large courbe jusqu’à l’angle apical qui est obtus et
très émoussé ; l’angle sutural est brièvement arrondi; le bord
terminal est rectiligne ou à peine courbé à ses extrémités. La
surface est marquée par neuf stries longitudinales, les six pre-
mières plus enfoncées, les trois dernières indiquées surtout par
la ponctuation du fond. Le fond des stries porte une ponciua-
tion très nette, formée d'éléments courbes qui ont, par place,
tendance à s’allonger en un double sillon. Les intervalles
portent quelques rares points simples et très petits; la région
voisine de l’écusson porte une ponctuation très nette et assez
serrée. En arrière et sur les côtés des calus, existe une strio-
lation transversale dense. Les calus apicaux se terminent par
un sommet brièvement conique. La couleur est d’un verdâtre
foncé avec la suture et les bords marron. Les extrémités laté-
rales des arceaux ventraux, repliées et visibles de dessus, portent
une petite tache farineuse à leur bord postérieur.
Pygidium marron foncé, couvert d’une striolation très fine
et dense, avec des poils roux dressés.
Dessous vert foncé, marqué de marron sur les parties laté-
rales. Saillie sternale non infléchie, plane en dessous, à extré-
mité très arrondie. Poils roux. Pattes marron.
Le mâle se distingue par la dépression longitudinale de
l’abdomen et le bord externe des tibias antérieurs sinué. Chez
la femelle, ce bord porte deux fortes dents.
Cette espèce ressemble beaucoup, par l’aspect général, à
C. similis. Elle s’en distingue par une ponctuation du pro-
notum et des stries élytrales plus marquées et surtout par la
saillie mésosternale de forme différente et non infléchie.
— 58 —
120. Coptomia striatopunctata Pilde (PI. IX, f. 18; PI XII,
É. 4)
Coptomia striatopunctata Pouillaude, Insecta, 1915, p. 160.
Montagne d'Ambre.
Type : Collection R. Oberthür.
Hab. : Madagascar, Montagne d’Ambre.
Longueur : 17 à -19 mm. Largeur : 11 mm.
Ovale, parallèle ou légèrement rétrécie en arrière. Brillante;
noire, avec les élytres et les pattes marron. Stries élytrales
fortement marquées, non interrompues.
Carènes latérales du clypeus un peu divergentes en avant;
échancrure assez profonde, à fond arrondi; angles émoussés.
Ponctuation fine, atténuée vers le milieu du front, avec de
gros points piligères près des yeux. Couleur noire avec les
angles du clypeus parfois marron. Antennes noires ; les
feuillets nuancés de marron.
Pronotum trapézoidal; ses côtés courbés vers le milieu;
angles antérieurs obtus; angles postérieurs arrondis; base
transversale faiblement échancrée devant l’écusson. Côtés
rebordés. Ponctuation très fine et éparse, un peu plus dense et
mélangée de points plus gros sur les parties latérales. Couleur
noire. Ecusson large, lisse, noir. Epimères ponctués, noirs.
Epaules des élytres bien détachées; échancrure posthumé-
rale brusque et profonde. En arrière de cette échancrure,
l’élytre est élargi par une large courbure du bord qui se con-
tinue par la courbe de l'angle apical et du bord terminal;
angle sutural brièvement arrondi. Dessus portant six stries
nettes, fortement marquées et, sur les côtés, trois séries longi-
tudinales de points. Le fond des stries présente une ponctua-
tion formée d’éléments courbés. Les stries ne sont pas nette-
ment interrompues, même chez la femelle, chez qui elles pré-
sentent moins de régularité que chez le mâle. Sur les intervalles,
il existe un petit nombre de points très épars; le deuxième
intervalle (entre la première et la deuxième strie) présente une
ponctuation plus nette dans toute sa longueur; la partie ainsi
ponctuée se dilate de chaque côté de l’écusson. En arrière du
calus apical et sur les côtés, le tégument porte une striolation
fine et très dense. Le calus apical a un sommet conique et brie-
vement épineux, dirigé en arrière. Couleur marron foncé. Les
bords postérieurs des arceaux ventraux de l’abdomen portent
de petites taches farineuses visibles au delà des bords des
élytres.
Pygidium noir, très finement et densément striolé, portant
des poils noirs.
Dessous noir. Saillie mésosternale grossièrement pyramidale
dans l’ensemble, peu infléchie, un peu dilatée en avant des
hanches intermédiaires ; son sommet arrondi. Poils noirs.
Fémurs marron et noirâtre; tibias et tarses marron, les tibias
antérieurs plus foncés. Le bord postérieur des hanches posté-
rieures forme une large courbe concave et, par suite, les angles
externes sont un peu aigus et dirigés en arrière.
Les tibias antérieurs sont bidentés au bord externe chez les
deux sexes, mais plus fortement chez la femelle; chez le mâle,
la dent proximale est réduite à un angle obtus. L’abdomen du
mâle est déprimé. Les tibias postérieurs portent, chez ce sexe,
une brosse abondante de poils noirs, alors que la femelle ne
montre que des poils isolés.
121. Coptomia granulata Burm. (PI. IX, f. 19).
Coptomia granulata Burmeister, Handb. d. Entom. III, 1842,
p. 591. Madagascar.
Schizorhina rugososulcata Blanchard, Liste des Cétonides du
Museum, 1842, p. 9, Madagascar.
Coptomia granulata Künckel d'Herculais, Hist. nat. Madag.
Grandidier, Col. Atlas, 1887, pl. 3, f. 4.
Type : Collection R. Oberthür.
Hab. : Madagascar; Betsileo (Cowan).
Longueur : 12,5 à 16 mm. Largeur : 7,5 à 10 mm.
TOO
Clypeus à carènes latérales fortement marquées, parallèles
ou un peu divergentes. Angles arrondis; échancrure non très
profonde. Ponctuation fine, un peu plus grosse près des yeux,
effacée au milieu du front et sur le vertex. Couleur noire.
Antennes noires.
Pronotum trapézoidal ; ses côtés fortement courbés vers leur
mileu; angles antérieurs obtus; angles postérieurs presque
droits, arrondis au sommet ; base transversale, présentant
devant l’écusson une échancrure peu profonde. Côtés rebordés.
Dessus portant une ponctuation fine, éparse, s’atténuant au
milieu, mélangée de points plus gros sur les parties latérales.
Couleur noire. Ecusson noir, avec une ponctuation éparse,
extrèmement fine. Epimères nettement ponctués, noirs.
Elytres à échancrure posthumérale assez profonde, non très
brusque; en arrière de cette échancrure, l’élytre est élargi, le
bord décrivant une large courbe qui se continue sur le bord
terminal; angle sutural arrondi. Surface parcourue par neuf
stries longitudinales, dont les trois dernières sont moins
enfoncées ; le fond des stries porte une série de points arqués,
qui s’allongent parfois en un sillon. Les stries sont inter-
rompues de place en place ou parfois simplement rétrécies.
IT existe une certaine variation individuelle en ce qui concerne
la continuité des sillons et les interruptions des stries. Les
intervalles sont costiformes et portent quelques points rares
et très fins. La région terminale est entièrement striolée. Calus
apical saillant, non conique. Couleur noirâtre ou marron.
On voit, de dessus, les extrémités des arceaux ventraux de
l’abdomen portant à leur bord externe une tache b'anchâtre.
Pygidium noir, à striolation extrêmement fine et dense,
portant quelques poils dressés, noirs.
Dessous noir. Saillie mésosternale pyramidale dans l’en-
semble, plane en dessous, non ou à peine infléchie. Poils noirs
ou brun noirâtre. Pattes noires. Les bords postérieurs des
hanches postérieures sont presque rectilignes et leurs angles
externes ne sont pas prolongés en arrière.
On
L'’abdomen du mâle est déprimé; son tibia antérieur peut
être inerme au bord externe, porter une dent ou deux dents, la
première étant faible. Chez ia femelle, le tibia antérieur est
fortement bidenté.
Le forceps n’est pas très courbé; vu de dessus, il paraît
rétréci dans sa partie moyenne; l’extrémité est arrondie en
une seule courbe. Les branches ne sont pas tronquées; elles
portent à l’extrémité quelques poils roux et sont séparées en
dessus par un méat allongé.
122. Coptomia olivacea Waterh. (PI. X, f. 10, 12).
Coptomia olivacea Waterhouse, Ann. Mag. Nat. Hist., 18827,
I, p. 322. Fianarantsoa (1).
Type : British Museum.
Hab. : Madagascar (L. Humblot); Betsileo (Cowan), Ant-
sihanaka (L. Humblot, E. et B. Perrot); Tananarive (C. Lam+
berton) ; Lakata, Madagascar-Est.
Longueur : 13 à 15 mm. Largeur : 8 à 9 mm.
Petite, ovale. Brillante; verte, assez souvent avec des reflets
rougeâtres ou violacés. Elytres portant des stries ponctuées
chez la femelle, peu marquées et imponctuées chez le mâle.
Clypeus à carènes latérales bien marquées, parallèles ou à
peine divergentes en avant; échancrure assez profonde, angu-
leuse, à fond arrondi; angles à sommet arrondi. Ponctuation
très fine, un peu plus forte dans les dépressions qui accom-
pagnent les carènes, plus grosse et piligère de chaque côté du
front, nulle sur le vertex. Couleur verte, avec les bords du
clypeus plus foncés. Antennes noirâtres.
Pronotum trapézoïdal, fortement rétréci en avant; côtés avec
une courbe un peu accentuée vers le milieu. Angles antérieurs
obtus, arrondis ; angles postérieurs un peu aigus, arrondis au
(1) Synonyme : C. varians Künckel, nom de collection.
MON
sommet. Base transversale, faiblement sinueuse, nettement
échancrée devant l’écusson. Côtés rebordés. Surface brillante,
imponctuée sur le disque, mais avec des points piligères assez
gros, épars sur les parties latérales; ces points plus petits chez
le mâle. Couleur vert olivätre. Ecusson lisse, vert olivâtre. Epi-
mères ponctués, de même couleur.
Elytres à épaules bien détachées, mais non saillantes par
rapport à l’ensemble du corps. Echancrure posthumérale assez
profonde, non brusque ; élytre à peine élargi en arrière de cette
échancrure; bord terminal courbé; angle sutural plus briève-
ment arrondi. Chez la femelle, l’élytre porte six stries un peu
rapprochées deux à deux; le fond des stries porte une ponc-
tuation formée d’éléments courbes; sur les parties latérales,
il existe une ponctuation semblable assez serrée et disposée en
séries longitudinales ; en arrière, les éléments de cette ponctua-
tion s’allongent en strioles transversales et la région terminale
est couverte de strioles portant quelques poils. Chez le mâle, les
stries longitudinales des élytres sont à peine indiquées; elles
ne portent aucune ponctuation; la ponctuation des parties
latérales est moins abondante. Calus apicaux saillants, à
sommet défini non nettement conique. Couleur vert olivâtre
passant ordinairement au rougeâtre sur les bords; parfois
élytres violacés. Côtés de l’abdomen, visibles de dessus, por-
tant de petites taches farineuses.
Pygidium marron noirâtre, finement et densément striolé,
portant des poils noirûtres.
Dessous vert olivâtre, parfois très foncé, d’autres fois avec
l’abdomen violacé. Saillie mésosternale très longue, retombant
un peu obliquement en avant, rétrécie à partir de la base; ses
côtés sinués, son sommet arrondi. Poils noirs ou roux. Pattes
d’un vert plus ou moins foncé; tarses souvent noirâtres.
Le mâle a l’abdomen déprimé et les tibias antérieurs inermes
au bord externe. Chez la femelle, les tibias antérieurs sont
fortement bidentés. Les tibias intermédiaires et postérieurs ont
une dent au bord externe chez la femelle, une légère défor-
mation obtuse chez le mâle.
123. Coptomia uniformis Waterh. (PI IX, f. 13; PI XIT,
BW TI VI0). |
Coptomia uniformis Waterhouse, Ann. Mag. Nat. Hist., 1879,
IT, p. 82. Antananarivo (Kingdon).
Coptomia uniformis Künckel d'Herculais, Hist. nat. Madag.
Grandidier, Col. Atlas, 1887, pl. 9, f. 16.
Type : British Museum. J’ai vu dans la collection R. Ober-
thür des exemplaires de Antananarivo qui sont vraisembla-
blement de la même série que le type.
Hab. : Madagascar (Cowan); Tananarive (Kingdon).
Longueur : 15,5 à 19 mm. Largeur : 10 à 11,5 mm.
Ovale. Brillante, verte, à reflets marron rougeatre, surtout
sur les bords des élytres; parfois élytres violacés. Saillie ster-
nale longue. Poils du dessous roux.
Pygidium et face inférieure des hanches postérieures ponc-
tués.
Clypeus à carènes latérales un peu divergentes en avant;
échancrure profonde et assez étroite; sommets des angles
arrondis. Ponctuation extrêmement fine, s’atténuant sur la tête;
vertex lisse; front ayant, de chaque côté, un groupe de points
piligères à poils roux. Couleur verte; bord antérieur du clypeus
marron rougeàtre. Antennes marron.
Pronotum trapézoidal, un peu plus étroit à la base que les
épaules, fortement rétréci en avant; ses côtés courbés vers le
milieu; angles antérieurs obtus; angles postérieurs presque
droits, arrondis au sommet. Base transversale, échancrée peu
profondément devant l’écusson. Côtés fortement rebordés.
Ponctuation très fine et éparse sur les parties marginales,
effacée sur le disque. Couleur verte, souvent avec un léger
reflet cuivreux. Ecusson lisse, brillant, vert. Epimères verts.
Elytres à épaules bien découpées; échancrure posthumérale
profonde. En arrière de cette échancrure, l’élytre s’élargit très
peu; le bord décrit une large courbe et laisse à découvert les
côtés de l’abdomen portant des taches farineuses sur les bords
postérieurs des quatre premiers arceaux dorsaux. Angle apical
et bord terminal arrondis; angle sutural brièvement arrondi.
Dessus portant des stries longitudinales peu marquées. Ponc-
tuation rare dans la région marginale, passant en arrière à un
groupe de stries qui occupe le côté externe du calus apical;
déclivité apicale portant des points piligères à poils roux,
dispersés. Calus apical saillant, à sommet conique, très aigu,
dirigé en arrière. Couleur verte avec des reflets rougeûtres;
régions marginales nuancées de marron rougeûtre; parfois,
élytres violacés.
Pygidium vert, à ponctuation éparse, portant des poils roux.
Dessous vert, brillant, régulièrement ponctué sur les parties
latérales. Saillie mésosternale longue, faiblement rétrécie à
partir de la base, un peu infléchie; ses côtés sinués ; la longueur
de sa partie libre plus grande que sa largeur. Poils roux. Face
inférieure des hanches postérieures ponctuée. Fémurs verts, le
plus souvent teintés de rougeûtre; tibias et tarses marron rou-
geatre.
Tibias antérieurs bidentés au bord externe chez les deux
sexes, plus fortement chez la femelle. Abdomen du mâle
déprimé.
Le forceps est d’abord fortement rétréci, puis dilaté par une
courbe concave des côtés; l’extrémité est très arrondie dans
son ensemble; le méat séparant les branches en dessus est
étroit et allongé.
Var. À, nigripilis nov. var. -— Les exemplaires provenant
du Betsileo (D. Cowan) et de Fianarantsoa (E. et B. Perrot)
ont les poils du dessous noirs. Je n’observe pas actuellement
d’autre différence caractéristique; je considère donc, au moins
provisoirement, l’insecte décrit et sa variété comme des formes
locales d’une même espèce. Il serait nécessaire pour prendre
une décision définitive de posséder des exemplaires de toutes
les régions où cette espèce est représentée (Long. 16 à 20 mm.
Larg. 10 à 12 mm.).
— 05 —
Var. B, læviformis nov. var. — Chez un exemplaire de
Tananarive (C. Lamberton) la ponctuation est extrêmement
réduite : quelques points près des yeux, un petit nombre de
stries sur le côté externe du calus apical; pygidium, pièces
sternales et hanches postérieures à ponctuation peu abondante.
Calus apical moins aigu que chez C. umiformus. Poils du
dessous roux. Cet exemplaire paraît être une forme intermé-
diaire entre C. umiformis et C. levis.
124. Coptomia lævis Waterh. (PL IX, f. 14; PL XII, f. 2).
Coptomia levis Waterhouse, Ann. Mag. Nat. Hist., 1879, II,
p. 82. Antananarivo (Kingdon).
Coptonua levis Künckel d'Herculais, Hist. Nat. Madag.
Grandidier, Col. Atlas, 1887, pl. 9, f. 12.
Type : British Museum.
Haë. : Madagascar; Fianarantsoa (E. et B. Perrot).
Longueur : 20 à 23 mm. Largeur : 11 à 14 mm.
Ovale, épaisse, assez convexe. Brillante; verte, le plus sou-
vent avec les élytres plus ou moins largement violacés. Dessus
sans ponctuation et sans stries longitudinales nettes. Saillie
mésosternale de dimension moyenne. Poils du dessous noirs.
Clypeus à carènes latérales nettes, peu saillantes, un peu
divergentes en avant; échancrure profonde; sommets des
angles arrondis. Dessus de la tête et clypeus imponctués, à
l'exception de quelques points piligères de chaque côté du
front, près des yeux. Couleur verte, à reflets cuivreux ou
bleuatres. Antennes vertes.
Pronotum trapézoïdal, fortement rétréci en avant, à base un
peu plus étroite que les élytres aux épaules; côtés fortement
courbés vers leur milieu. Base transversale, un peu sinueuse;
échancrure, devant l’écusson, faible. Côtés rebordés. Surface
brillante, sans ponctuation, verte, à reflets parfois cuivreux,
5
=! 66e
plus souvent bleuâtres. Ecusson brillant, lisse, de la couleur
du pronotum. Epimères de même couleur.
Elytres à échancrure posthumérale profonde ; épaule dé-
coupée; en arrière de l’échancrure, une large courbe du bord
élargit l’élytre; angle apical et bord terminal arrondis en une
seule courbe; angle sutural plus brièvement arrondi. Côtés de
l'abdomen, visibles de dessus, montrant une tache farineuse
au bord postérieur des quatre premiers segments. Surface très
brillante, lisse, n’offrant que des traces peu nettes de stries
longitudinales. Ponctuation représentée seulement par un très
petit nombre de strioles sur le côté externe du calus apical.
Calus apical bien saillant, à sommet conique, non très aigu.
Couleur verte, présentant, presque toujours, une nuance vio-
lacée plus ou moins étendue ; parfois, élytres entièrement
violacés.
Pygidium vert, brillant; sa ponctuation réduite à quelques
rares points piligères vers le sommet chez le mâle; chez la
femelle, on peut trouver, en outre, quelques points épars sur
les côtés.
Dessous brillant, vert, parfois à reflets cuivreux. Saillie
mésosternale de dimension moyenne, un peu infléchie, faible-
ment dilatée en avant des hanches intermédiaires, arrondie au
sommet. Poils noirs. Face ventrale des hanches postérieures à
ponctuation réduite et très éparse. Fémurs verts; tibias marron
rougeatre, parfois verts; tarses marron rougeâtre. Tibias anté-
rieurs munis de deux dents au bord externe chez la femelle,
inermes chez le mâle. L’abdomen du mâle présente une dépres-
sion ventrale.
Cette espèce se distingue des autres du même groupe par
sa ponctuation réduite. La saillie mésosternale est plus courte
que chez C. uniformis, mais un peu plus longue et plus étroite
que chez C. mutabilis et C. opalina.
Waterhouse n’a pas indiqué la couleur des poils de cette
espèce; d’autre part, je n’ai pas vu d’exemplaire provenant de
Tananarive comme le type; je ne puis donc affirmer, mais je
suppose qu’il existe ici une variation parallèle à celle observée
pour C. uniformis et pour C. #utabilis; par suite, le type aurait
les poils du dessous roux et la forme ici décrite serait une
ED en
variété à poils noirs.
125. Coptomia mutabilis Waterh. (PI IX, f. 12; PL XIT,
f. 8).
Coptomia mutabilis Waterhouse, Ann. Mag. Nat. Hist., 1835,
IT, p. 139. Antananarivo (Joy). Fianarantsoa (Cowan).
Adonides mutabilis Thomson, Le Naturaliste, 1880, p. 278.
Coptorria mutabilis Künckel d'Herculais, Hist. Nat. Madas.
Grandid., Col. Atlas, 1887, pl. 9, f. 13.
Type : British Museum.
Hab. : Madagascar (L. Humblot); Betsileo (Cowan), Fia-
narantsoa (E. et B. Perrot).
Longueur : 19 à 21 mm. Largeur : 11 à 13,5 mm.
Ovale, parallèle ou un peu rétrécie en arrière, large, massive,
assez convexe. Brillante; verte, avec une teinte bleu violacé,
souvent intense, étendue sur les élytres; pronotum d’un vert
plus net, parfois à reflets cuivreux. Saillie mésosternale courte.
Poils du dessous noirs.
Carènes latérales du clypeus non très saillantes, un peu
divergentes en avant; échancrure profonde, à fond arrondi;
sommets des angles arrondis. Ponctuation extrêmement fine et
régulière sur le clypeus, s’atténuant sur la tête, pour dispa-
raître sur le vertex; le front porte, de chaque côté, près des
yeux, quelques points plus gros, piligères, à poils noirs. Cou-
leur de la tête et du clypeus verte, avec, très souvent, un reflet
cuivreux. Bords du clypeus foncés. Antennes marron; leur
premier article presque entièrement vert.
Pronotum à côtés courbés vers le milieu, fortement rétréci
en avant; base un peu plus étroite que la base des élytres,
un peu sinueuse, avec une échancrure peu profonde devant
222 VOS
l’écusson; angles antérieurs obtus, émoussés; angles posté-
rieurs un peu aigus, très arrondis au sommet. Côtés rebordés.
Ponctuation très fine et éparse, distincte seulement sur les
parties marginales. Couleur verte, avec un reflet bleuâtre ou,
parfois, cuivreux; la couleur est toujours plus nettement verte
que sur les élytres. Ecusson imponctué, de la couleur du pro-
notum. Epimères de même couleur.
Elytres à échancrure posthumérale profonde; l’élytre élargi
en arrière de cette échancrure; courbe du bord latéral se con-
tinuant par celles de l’angle apical et du bord terminal jusqu’à
l’angle sutural qui est plus brièvement arrondi. Côtés de
l'abdomen visibles de dessus, verts, avec une tache farineuse
au bord postérieur des premiers segments. Dessus brillant,
avec des traces de stries longitudinales à peine distinctes.
Région latérale portant, en arrière du milieu, une striolation
qui s'étend le long du bord, se continue en arrière du calus
apical, mais s’atténue ou disparaît vers la suture; région ter-
minale portant quelques poils noirs. Calus apical bien saillant,
conique, à sommet non très aigu. Couleur verte avec une teinte
violacée qui varie d’étendue selon la direction de la lumière;
c’est toujours dans la région de l’écusson qu’elle existe chez
les sujets qui en présentent le moins; de là, elle s’étend sur la
base et en arrière; certains individus ont les élytres entièrement
violacés.
Pygidium vert brillant, souvent à reflets cuivreux; ponctua-
tion réduite chez le mâle à quelques points piligères vers
l'extrémité; chez la femelle, on trouve, en outre, quelques rares
points sur les parties latérales.
Dessous brillant, vert, à reflets cuivreux plus ou moins nets.
Saillie mésosternale courte, peu ou pas infléchie, nettement
dilatée en avant des hanches intermédiaires, très arrondie.
Poils noirs (1). Face ventrale des hanches postérieures peu ou
(1) M. G. J. Arrow a eu l’obligeance de vérifier ce caractère sur l’exem-
plaire étiqueté « type » au British Museum.
pas ponctuée. Fémurs verts; tibias et tarses marron rou-
geatre.
Tibias antérieurs portant deux dents au bord externe chez
la femelle, une seule dent chez le mâle, avec parfois une défor-
mation du bord indiquant l'emplacement d’une deuxième dent.
Abdomen du mâle déprimé au milieu.
Forceps rétréci dans sa partie médiane, puis dilaté vers
l’extrémité qui est arrondie. Méat assez étroit et allongé en
dessus.
Plusieurs entomologistes ont réumi cette espèce à C. opalina
G. P. Waterhouse fit examiner le type de C. opalina au Musée
de l’Université d'Oxford, par Westwood (Voir : Waterhouse,
Ann. Mag. Nat. Hist, 1878, Il, p. 138); il le vit ensuite lui-
même et le montra dans une réunion de la Société entomolo-
gique de Londres (Voir : The Entomologist, 1804, p. 72),
après l’avoir figuré dans son A4 10 Identificafion. Je m’en
rapporte à son opinion pour conserver la distinction entre les
deux espèces.
Var. rufipilis nov. var. — Cette forme ne diffère de C. #u-
tabilis que par la couleur des poils du dessous qui est d’un
roux assez clair. Elle se trouve à Tananarive (Kingdon,
C. Lamberton, etc.). Il y a ici une variation parallèle à celle
qui a été observée chez C. untformis.
126. Coptomia opalina G. et P.
Cetonia opalina Gory et Percheron, Monogr. des Cétoines,
1833, p. 259, pl. 48, f. 5. Madagascar.
Coptomia opalina Burmeister, Handb. d. Ent. 111, 1842,
p. 592. Madagascar et Maurice (1).
(1) C’est, sans doute, d’après Burmeister que Lacordaire (Genera des
Coléopt., III, 1856, p. 517) écrit que cette espèce habite Madagascar et l'Ile
Maurice.
— 70 —
Coptomia opalina Waterhouse, Ann. Mag. Nat. Hist., 1878,
II, p. 138; Aïd to Identification, 1, 1880-82, pl. XVIII;
The Entomologist, 189%, p. 72 (1).
Type : Collection Hope, Musée de l’Université d'Oxford.
Hab. : Il est vraisemblable que cette espèce comme C. #au-
ritania ne se trouve pas à l’île Maurice, mais à Madagascar.
O. Waterhouse la signale à Fianarantsoa (D. Cowan) (Ent.
Monthly Mag. XV, 1878, p. 84).
Longueur : 10 lignes =22 mm. 6.
Je ne connais pas cet insecte. Voici quelques-uns de ses carac-
tères d’après la description de Burmeister, les observations et
la figure de Waterhouse qui sont toutes relatives au type.
Ovale, assez large. Téguments brillants, très finement cha-
grinés. Verte, à reflets cuivreux; écusson, suture et calus apical
plus cuivreux. Saillie sternale courte. Poils roux.
Tête ponctuée verte.
Élytres avec trois côtes peu marquées, séparées par des
lignes de points; les côtés et la région terminale sont striolés.
Le calus apical est remarquablement développé et aigu. Les
parties latérales de l’abdomen, visibles de dessus, portent une
tache farineuse sur chacun des quatre premiers anneaux.
Pygidium finement striolé.
Dessous vert. Saillie courte, dilatée, arrondie en avant,
infléchie. Poils roux. Face ventrale des hanches postérieures
portant une ponctuation superficielle, à éléments courbés et
obliques. Tibias verts; tarses noir verdâtre.
Var. violacea n. var. (PI. IX, f. 15). — C’est avec doute
que J'établis cette variété, puisque je ne connais pas l’espèce
elle-même en nature. Elle est établie pour une forme particu-
(1) L’insecte figuré par M. Künckel d’Herculais (Hist. Nat. Madag.,
Grandidier, Col. Atlas, 1887, pl. 3, f. 1) sous le nom de C. opalina diffère
de la C. opalina G. et P. par l’absence de strioles sur les élytres, et de taches
farineuses sur les côtés de l’abdomen; la couleur des pattes est aussi difré-
rente,
— 71 —
lière qui, bien qu’appartenant au groupe de C. mutabilis (1),
a le pygidium finement et densément striolé. La couleur géné-
nale est violette. Les stries longitudinales des élytres sont
peu distinctes; la striolation latérale n'apparaît que dans la
deuxième moitié de l’élytre; les calus apicaux sont bien sail-
lants, mais non aigus. Pygidium et dessous bleus. Face ven-
trale des hanches postérieures à ponctuation faible, oblique.
Saillie mésosternale courte, un peu infléchie, dilatée, puis
rétrécie; son sommet très arrondi. Poils noirs. Fémurs bleus;
tibias violacés; tarses marron. Tibias antérieurs portant deux
dents au bord externe (Q). Longueur : 19 mm. Madagascar.
Cette forme est aussi très voisine de C. #utabilis.
127. Coptomia Oliveri Künck. (PI VIII, £. 8).
Coptomia Oliveri Künckel d'Herculais, Bull. Museum d'Hist.
Nat., 1895, p. 55. Imerina.
Type : Museum de Paris.
Hab. : Madagascar, Antsihanaka, Tamatave et Forêts
d’Alahakato (E. et B. Perrot); Tananarive (C. Lamberton);
Lakata, Madagascar-Est.
Longueur : 18,5 à 21 mm. Largeur : 10 à 12,5 mm.
Ovale, un peu rétrécie en arrière. Brillante; vert olhvâtre
très foncé, à reflets brunâtres. Elytres sans indication de stries
longitudinales.
Clypeus à carènes latérales faiblement divergentes en avant;
échancrure profonde, angles arrondis. Ponctuation fine, s’atté-
nuant sur la tête, pour disparaître sur le vertex; front portant
latéralement des points plus gros. Couleur vert olivâtre foncé.
Antennes noirâtres.
Pronotum trapézoidal, fortement rétréci en avant. Côtés
(r) Je considère ici comme constituant le groupe de C. mutabilis les
espèces : C. laevis, C. uniformis et C. opalina.
—— LD
/ <
courbés ; leur courbure accentuée vers le milieu. Base transver-
sale, un peu sinueuse, faiblement échancrée devant l’écusson.
Côtés rebordés; la bordure s’atténuant dans la région angu-
laire antérieure. Ponctuation éparse, extrêmement fine sur les
parties latérales, effacée sur le disque. Couleur vert olhvâtre,
avec des reflets brunàtres, surtout dans les régions marginales.
Ecusson imponctué, de même couleur que le pronotum. Epi-
mères vert ohvâtre, finement ponctués.
Elytres à épaules bien marquées, mais non détachées du
corps. Echancrure posthumérale profonde, non très brusque.
En arrière de cette échancrure, l’élytre s’élargit un peu, par
une large courbe du bord latéral; bord terminal oblique;
angles suturaux brièvement arrondis. Dessus brillant, lisse;
on y distingue avec une forte loupe de rares points, mais 1l n’y
a pas de stries ou de sillons longitudinaux. Région postérieure
du bord latéral et région terminale portant une fine striolation.
Suture un peu relevée dans la déclivité. Calus apical à sommet
conique, très aigu, dirigé en arrière. Couleur vert olivâtre foncé,
avec des reflets brunâtres; les parties marginales paraissent de
nuance plus foncée. Côtés de l’abdomen visibles de dessus,
sans taches farineuses.
Pygidium légèrement convexe, noir, finement et très densé-
ment striolé; les stries disposées circulairement. Couleur noire.
Dessous vert foncé. Saillie sternale longue, retombant un
peu obliquement en avant, assez régulièrement rétrécie vers la
région distale; sommet arrondi. Poils noirs. Pattes vert foncé,
à tarses noirâtres. Tibias intermédiaires et postérieurs dentés,
avec une brosse de poils noirs peu abondants.
Chez le mâle, l’abdomen est faiblement déprimé, les tibias
antérieurs présentent au bord externe des dents peu déve-
loppées. Chez la femelle, les tibias antérieurs sont fortement
bidentés.
Cette espèce se distingue de celles du groupe de C. zutfa-
bilis par son pygidium striolé et par la présence d’une dent
aux tibias intermédiaires et postérieurs.
128. Coptomia apicalis Waterh. (PI VII, f. 12).
Coptomia apicalis Waterhouse, Entom. Monthly Magaz. XV,
1878, p. 86. Fianarantsoa.
Coptomia iridoides Kraatz, Deutsche entom. Zeitschr., 1883,
p. 382. — Neervort van de Poll, Notes Leyden Mus. IX,
1887, p. 282 (synonymie).
Coptomia apicalis Künckel d'Herculais, Hist. Nat. Madag.
Grandidier, Col. Atlas, 1887, pl. 9, f. 15.
Type : British Museum.
Hab. : Madagascar (L. Humblot); Betsileo (Cowan); Fia-
narantsoa, Antsihanaka et lac Alaotra (E. et B. Perrot); Tana-
narive (C. Lamberton) ; Andrangoloaka.
Longueur : 17 à 10,5 mm. Largeur : 0,5 à 11,5 mm.
Ovale, allongée, un peu rétrécie en arrière. Brillante; noire,
un peu verdâtre.
Clypeus à échancrure profonde; carènes latérales faiblement
divergentes en avant. Ponctuation fine, avec quelques points
plus gros, près des yeux; vertex lisse. Couleur noire, ou un peu
verdâtre. Antennes noires.
Côtés du pronotum fortement courbés vers le milieu, faible-
ment sinués hors de cette courbure, rebordés. Angles antérieurs
obtus et émoussés. Base légèrement sinuée, nettement échancrée
devant l’écusson. Ponctuation réduite, assez distincte sur les
côtés, surtout vers l’angle antérieur, nulle sur le disque. Cou-
leur noire, un peu verdâtre. Ecusson lisse, de même couleur.
Epimères portant quelques points et stries; couleur semblable
à celle du pronotum.
Elytres à épaules bien détachées; échancrure posthumérale
profonde; l’élytre à peine élargi en arrière de cette échancrure
par une large courbe du bord latéral ; angle apical très arrondi;
bord terminal peu courbé; angle sutural brièvement émoussé.
Dessus avec quelques traces de stries ponctuées longitudinales,
peu marquées. Sur les côtés, dans le quart postérieur de
l’élytre, se trouvent des strioles de plus en plus denses vers
l'arrière; la déclivité apicale est finement et densément striée.
Le calus apical est très développé, avec un sommet conique,
mais non très aigu, saillant, dirigé en arrière chez la femelle;
chez le mâle, le sommet n’est pas prolongé. Les parties laté-
rales de l’abdomen visibles de dessus portent des taches fari1-
neuses sur les bords postérieurs des premiers anneaux. Elytres
brillantes, d’un noir un peu verdûtre.
Pygidium noirâtre, couvert de stries transversales, extrème-
ment fines et denses, déprimé sur les côtés chez la femelle.
Dessous noir, abondamment ponctué sur les pièces sternales.
Saillie assez longue, infléchie, à peine rétrécie à partir de la
base; ses côtés faiblement sinués, son sommet très arrondi.
Poils noirs. Face ventrale des hanches postérieures portant de
fines stries. Tibias antérieurs bidentés au bord externe chez
les deux sexes, mais plus fortement chez la femelle; tibias
intermédiaires et postérieurs portant une forte dent au côté
externe.
Le mâle présente une dépression abdominale.
Certains exemplaires ont le dessus presque entièrement noir,
sans nuance verdâtre. Un exemplaire de Betsileo (Cowan) a
les tibias et les tarses testacé rougeâtre. Il existe des indi-
vidus à poils du dessous roux.
129. Coptomia crucigera Waterh. (PI. VII, f. 7).
Coptomia crucigera Waterhouse, Ann. Magaz. Nat. Hist.,
1879, II, p. 82. Antananarivo.
Coptomia crucigera Schoch. Mittheil. Schweiz. entom. Ges.,
10, 2, 1898, p. 84. Madagascar.
Coptomia crucigera Künckel d'Herculais, Hist. nat. Madag.
Grandid., Col. Atlas, 1887, pl. 8, f. 3.
Type : British Museum.
Hob. : Madagascar (L. Humblot); Fianarantsoa (Shaw);
Antsihanaka et lac Alaotra (E. et B. Perrot); Tananarive
(C. Lamberton).
Longueur : 15 à 19 mm. Largeur : O à 11 mm.
Ovale, allongée; assez aplatie dessus. Brillante; jaune tes-
tacé avec des parties noires : la tête, une bande médiane sur
le pronotum, l’écusson et des bandes élytrales figurant dans
l’ensemble une croix; pygidium noir et testacé; dessous noir;
pattes testacées.
Clypeus à carènes latérales subparallèles; échancrure très
profonde; angles émoussés. Ponctuation extrêmement fine sur
la tête et le clypeus; quelques gros points de chaque côté sur
le front, près des yeux; vertex lisse. Couleur noire. Antennes
marron noiratre.
Pronotum trapézoïdal; ses côtés présentant une légère cour-
bure vers leur milieu; sa base un peu plus étroite que les
épaules; angles antérieurs obtus, mais bien marqués; angles
postérieurs brièvement arrondis; base transversale, fortement
échancrée devant l’écusson. Dessus brillant, avec une ponctua-
tion éparse, presque imperceptible. Couleur jaune testacé, avec
une bande médiane longitudinale noire, un peu plus large que
la base de l’écusson en arrière, mais se rétrécissant régulière-
ment vers l’avant. Ecusson lisse, noir. Epimères noirs.
Elytres à échancrure posthumérale profonde; en arrière de
cette échancrure, l’élytre est faiblement élargi; angle apical
et bord terminal arrondis; angle sutural plus brièvement
arrondi. Les côtés de l’abdomen, visibles de dessus, sont noirs
avec un point blanc, mat, sur le bord postérieur des quatre
premiers segments. Dessus sans côtes; suture saillante en
arrière; il y a six stries ponctuées très peu marquées, sauf la
première, voisine de la suture; l’angle sutural et une étroite
bande marginale contournant le calus apical portent des
strioles irrégulières. Calus apical fortement saillant, conique,
à sommet non aigu. Couleur jaune testacé, avec une bande
noire suturale, qui se dilate à hauteur de la pointe de l’écusson,
puis se rétrécit en avant pour atteindre la base; en arrière,
cette bande s’arrête à l’angle sutural, mais, le plus souvent,
elle se prolonge sur le bord terminal jusqu’à l’angle apical.
Une bande noire transversale barre les élytres d’un bord à
l’autre, au deuxième tiers de la longueur à partir de la base.
L’ensemble de ces bandes figure une croix.
Pygidium noir, avec l'extrémité roux testacé; striolation
extrêmement fine à disposition concentrique; de chaque côté
se trouve une dépression qui est beaucoup plus accentuée chez
la femelle.
Dessous brillant, noir, avec l’extrémité du dernier arceau
abdominal roux; le bord postérieur du premier arceau porte
une étroite bande blanchâtre, interrompue au mieu. Salle
mésosternale longue, infléchie en avant, un peu rétrécie de la
base au sommet; ce dernier tronqué et arrondi. Poils noirs ou
roux. Fémurs antérieurs et intermédiaires noirs, avec parfois
une partie testacée, fémurs postérieurs et reste des pattes
testacé.
Les tibias antérieurs portent, au bord externe, deux dents,
qui sont plus fortes chez la femelle. L’abdomen du mâle pré-
sente une dépression peu profonde.
On observe des poils roux sur le sternum, chez la moitié
des exemplaires. Des individus à poils roux et d’autres à poils
noirs se rencontrent dans les mêmes localités (Antsihanaka,
Tananarive).
Le forceps a d’abord les côtés parallèles, puis 1l est faible-
ment dilaté vers l’extrémité; celle-ci est largement arrondie;
les branches sont séparées, en dessus, par un méat ovale, large.
Var. regularis nov. var. (PI. IX, f. 28). — Cette forme,
représentée par un exemplaire © de la Montagne d’Ambre, se
distingue par les dimensions plus petites et la bande longitu-
dinale noire des élytres non dilatée à hauteur de l’écusson.
Longueur : 13 mm. Largeur : 8 mm.
130. Coptomia (Adonides) compacta Plide (PI. IX, f. 16).
Coptomia (Adonides) compacta Pouillaude, Insecta, 1915,
p'1159;
Type : Collection R. Oberthür.
Hab.: Madagascar; Antsihanaka (L. Humblot, E. et B.
Perrot).
Longueur : 19 à 20 mm. Largeur : 12 à 13 mm.
Forme brève, large, ovale. Brillante; vert olivâtre. Tégu-
ments très finement chagrinés. Côtés de l’abdomen visibles de
dessus portant des taches blanchâtres.
Q. Carènes latérales du clypeus faiblement divergentes en
avant; échancrure profonde; angles émoussés au sommet.
Dessus convexe, avec deux dépressions latérales normales.
Ponctuation fine, s’atténuant au milieu du front et en arrière.
Couleur verte; bords du clypeus marron. Antennes marron.
Pronotum trapézoidal, fortement rétréci en avant; côtés
formant, vers leur milieu, un angle obtus à sommet arrondi.
Angles antérieurs obtus, mais bien marqués; angles postérieurs
arrondis au sommet. Base faiblement sinuée devant l’écusson.
Côtés rebordés. Dessus à ponctuation très fine, un peu plus
forte sur les parties latérales. Couleur vert olivâtre. Ecusson
vert, avec quelques très fins points épars. Epimères verts,
ponctués.
Echancrure posthumérale très profonde, détachant bien
l’épaule; l’élytre peu élargie en arrière de cette échancrure.
Angle apical et bord terminal arrondis en une seule large
courbe; angle sutural brièvement arrondi. Dessus sans côtes
saillantes ; suture relevée en arrière. Les stries, au nombre de
six, sont formées par des séries longitudinales de points
arqués, partiellement réunis en sillons. Les intervalles portent,
dans la région de l’écusson, une fine ponctuation éparse; cette
ponctuation passe plus ou moins rapidement, en arrière et vers
les côtés, à une striolation irrégulière de plus en plus dense
qui rend les stries longitudinales distinctes. Cette striolation
atteint son maximum sur les parties latérales retombantes, sur
les côtés et en arrière du calus apical. Calus apical bien
marqué, non très saillant. Couleur vert olivâtre, avec le calus
huméral marron rougeâtre. Les côtés de l’abdomen visibles de
dessus ne portent pas de pilosité, mais les quatre premiers
D
arceaux montrent une tache farineuse blanchatre au bord pos-
térieur.
Pygidium de couleur verdatre passant parfois au marron;
striolation transversale, fine et dense.
Dessous vert, passant plus ou moins au marron rougeûtre,
striolé sur les pièces sternales, les hanches postérieures et les
côtés des arceaux abdominaux. Saillie mésosternale courte, un
peu dilatée, très arrondie en avant, non infléchie. Poils roux.
Pattes vertes, passant au marron; tarses marron. Tibias anté-
rieurs munis de deux dents au bord externe.
Le male n’est pas connu.
L’un des exemplaires présente une légère teinte marron sur
le disque du pronotum, le long de la suture et dans la région
terminale des élytres.
Cette espèce qui, par l’aspect général, se rapproche de
C. crassa Wat. et de C. cinctiventris Frm.,, se distingue facile-
ment de ces dernières, notamment par les côtés de l’abdomen
portant des taches blanches et dépourvus de pilosité.
131. Coptomia (Adonides) crassa Waterh. (PL IX, f. 25).
Coptomia crassa Waterhouse, Ann. Mag. Nat. Hist., 1879, II,
p. 83. Antananarivo et Fianarantsoa.
Adonides crassa Thomson, Le Naturaliste, 1880, p. 278.
Coptomia crassa Künckel d’'Herculais, Hist. nat. Madag.
Grandidier, Col. Atlas, 1887, pl. 8, f. 7.
Type : British Museum.
Hab. : Madagascar, Fianarantsoa (Shaw); Antsihanaka et
lac Alaotra (E. et B. Perrot) ; Maroantsetra, N.-E. Madagascar
(C. Lamberton).
Longueur : 17 à 23 mm. Largeur : 11,5 à 14,5 mm.
Courte, large, ovale. Brillante; marron, avec la base du pro-
notum et deux grandes taches triangulaires sur le disque, noir
verdâtre. Poils roux, débordant les élytres. Les téguments
paraissent très finement chagrinés.
_—— AO
Clypeus à carènes latérales tranchantes, un peu divergentes
en avant; échancrure profonde; angles à sommet très briève-
ment émoussés. Ponctuation fine sur le clypeus, effacée au
milieu du front, plus accentuée et portant des poils roux de
chaque côté, près des yeux. Tête noire; clypeus marron rous-
satre. Antennes marron.
Pronotum trapézoïidal, fortement rétréci en avant; ses côtés
courbés vers le milieu, faiblement sinués en avant et en arrière
de cette courbure. Angles antérieurs obtus; angles postérieurs
brièvement arrondis au sommet. Base transversale, bien échan-
crée devant l’écusson. Dessus portant une ponctuation extre-
mement fine, plus marquée sur les parties latérales. Couleur
marron testacé, avec une bande marginale postérieure noir
verdâtre; de cette bande se détachent deux grands prolonge-
ments triangulaires, dirigés en avant sur le disque et séparés
par une bande médiane de la couleur du fond; ces prolonge-
ments atteignent le bord antérieur, mais présentent souvent une
petite interruption près de ce bord; près des bords latéraux,
un peu en avant du milieu, existe une petite tache obscure,
parfois peu nette. Ecusson très finement ponctué, noir verdatre,
avec une ligne médiane ou une tache triangulaire marron,
parfois entièrement noir verdâtre. Epimères noirs, ponctués, à
poils roux.
Elytres larges; échancrure posthumérale profonde; l’élytre
élargi, en arrière de cette échancrure, par une large courbure
du bord qui se continue par celle de l’angle apical. Bord ter-
minal faiblement courbé. Angle sutural brièvement arrondi.
Dessus présentant au moins deux côtes peu saillantes, réunies
en arrière en un calus apical saillant, conique, à sommet non
très aigu. Entre la suture et la première strie, la surface est
imponctuée; sur les parties latérales, terminales et dans la
déclivité, entre la suture et le calus apical, existe une striolation
très fine et dense. La ponctuation du disque est variable et
présente des intermédiaires entre les deux formes suivantes
1° six stries formées chacune d’une série longitudinale de
= ;:$01E2
points arqués, avec des intervalles peu ou pas ponctués; 2° les
stries rendues indistinctes par la présence sur les intervalles
d’une abondante ponctuation à éléments arqués; cette ponc-
tuation passe insensiblement, sur les côtés et en arrière, à la
striolation indiquée ci-dessus. Waterhouse considérait la pre-
mière forme comme particulière aux mâles et la seconde comme
propre aux femelles. De l’examen d’une vingtaine d’exem-
plaires, il résulte que des mâles ont une ponctuation moins
ordonnée en ligne et plus diffuse que certaines femelles, tandis
qu’on observe chez des femelles une tendance à présenter des
stries distinctes. La couleur des élytres est marron rougeûtre
avec la suture et les bords latéraux plus ou moins rembrumis.
Les côtés de l’abdomen, visibles de dessus, ne présentent pas
de taches farineuses, mais sont couverts de poils roux bien
distincts.
Pygidium noir et marron, finement et densément striolé.
Dessous noir, avec, parfois, l’abdomen et quelques pièces
latérales thoraciques marron. Saillie mésosternale courte, un
peu dilatée, très arrondie en avant, à peine infléchie. Poils
roux. Pattes testacées. Tibias antérieurs bidentés au bord
externe chez les deux sexes.
Le mâle présente une dépression longitudinale de l’ab-
domen. Forceps à côtés subparallèles, un peu incurvés; extré-
mité transversale à peine courbée; méat séparant les branches
au dessus, très large; à l’extrémité distale du méat chaque
branche présente une petite pointe épineuse, recourbée; quand
les branches sont réunies, ces deux pointes sont croisées.
132. Coptomia (Adonides) cinctiventris Fairm. (PI. IX,
TON).
Adonides cinctiventris Fairmaire, Ann. Soc. ent. Belgique,
1905, p. 362. Diego-Suarez.
Type : Museum de Paris.
Hab. : Diego-Suarez; Montagne d’Ambre.
Longueur : 23 à 24,5 mm. Largeur : 14 à 15,5 mm.
= Sie =
Grande, ovale, large. Brillante; d’un vert foncé olivatre,
passant parfois au marron. Téguments paraissant très finement
chagrinés.
Carènes latérales du clypeus saillantes, divergentes en
avant; échancrure large et profonde; angles brièvement
émoussés au sommet. Ponctuation fine et dense, un peu plus
forte et piligère de chaque côté, sur le front; vertex lisse. Tête
verte. Clypeus et antennes marron.
Pronotum trapézoidal; ses côtés courbés; la courbure
accentuée vers le milieu. Base transversale, très peu profondé-
ment échancrée devant l’écusson. Dessus à ponctuation extré-
mement fine et éparse, avec des points plus gros sur les parties
latérales. Couleur vert olhivatre foncé. Ecusson de même cou-
leur, à ponctuation extrêmement fine. Epimères de même
couleur, ponctués, à poils roux.
Elytres à échancrure posthumérale profonde et assez
brusque; en arrière de l’échancrure, le bord forme ‘une large
courbe; angle apical largement arrondi; bord terminal à peine
courbé; angle sutural brièvement arrondi. Dessus avec six
stries peu marquées; la strie juxtasuturale, plus marquée, est
constituée par un sillon continu; les autres stries sont formées
de points peu profondément gravés, parfois coalescents en des
tronçons de sillons ; les intervalles portent une ponctuation fine
et éparse, d'importance variable; cette ponctuation est parfois
ordonnée en séries longitudinales formant des sortes de stries
secondaires; l’intervalle entre la deuxième et la troisième strie
est plus large que les autres. Sur les côtés, la ponctuation
devient plus dense; elle passe, en arrière, à une striolation qui
s'étend jusqu’à l’angle sutural et occupe la déclivité apicale.
Couleur variant du vert olivâtre au marron testacé. Les parties
de l’abdomen visibles de dessus sont couvertes d’une abon-
dante pilosité rousse et ne portent pas de taches farineuses.
Pygidium finement et densément striolé; noir verdâtre à
poils roux.
Dessous brillant, vert ohivatre, avec des poils roux, denses
ne ——
sur la région thoracique et les côtés de l’abdomen. Saillie
mésosternale courte, obtuse, arrondie en avant, un peu infléchie.
Pattes marron testacé à poils roux.
Le bord externe des tibias antérieurs présente une seule dent
chez le mâle, deux dents chez la femelle, la proximale étant
obtuse. L’abdomen du mâle est déprimé.
Côtés du forceps fortement incurvés; extrémité largement
arrondie; méat séparant les branches en dessus, ovale assez
large.
133. Coptomia sexmaculata G. et P. (PI VII, f. 19) (1).
Schyzorhina sexmaculata Gory et Perch., Revue entom. de
Silbermann, III, 1835, p. 123. Madagascar.
Coptomia sexmaculata Burmeister, Handb. d. Entom. III,
1842, p. 9592.
Coptomia sexmaculata Künckel d'Herculais, Hist. nat.
Madag. Grandidier, Col. Atlas, 1887, pl. 3, f. 3.
Type : Collection Gory, Musée de Berlin.
Hab. : Montagne d’Ambre; Antsihanaka (Kingdon, E. et
B’Perrot); Fénérive (E Perrot); Fianarantsoa (EME RE
rot); Lakata, Madagascar-Est (2).
Longueur : 13 à 15 mm. Largeur : 8 à Oo mm.
Ovale, un peu rétrécie en arrière. Brillante; testacé rou-
geatre, avec des taches noires : deux sur le pronotum et deux
sur chaque élytre.
Clypeus à carènes latérales saillantes, peu divergentes en
avant; échancrure large et profonde; angles émoussés au
sommet. Ponctuation très fine, s’allongeant en fins sillons lon-
gitudinaux dans les deux dépressions latérales du clypeus;
quelques points plus gros, de chaque côté du front, portent de
courts poils roux. Tête avec le clypeus et les antennes testacé
rougeûtre.
(1) Par erreur sous le nom de 7-"”aculata.
(2) Signalée aussi de Fianarantsoa (D. Cowan) par O. Waterhouse (Ent.
Monthly. Mag., XV, 1878, p. 84).
Pronotum trapézoidal, fortement rétréci en avant. Côtés
courbés vers le milieu et, en outre, faiblement sinués. Base
transversale, fortement échancrée devant l’écusson. Côtés re-
bordés; le rebord s’atténuant vers l’angle antérieur. Dessus
finement ponctué; la ponctuation très atténuée au milieu du
disque, bien plus distincte sur les parties latérales. Couleur
Jaune testacé rougeâtre, avec, sur le disque, deux taches noires,
situées au milieu de la longueur et séparées par un espace à
peu près égal à la largeur de l’écusson. Ecusson lisse, testacé
rougeâtre. Epimères de même couleur, finement striolés.
Echancrure posthuméraie profonde; l’élytre élargi, en
arrière de cette échancrure, par une large courbure du bord
qui se continue par la courbure de l’angle apical et du bord
terminal; angle sutural brièvement arrondi. Dessus avec six
stries; les stries de la quatrième à la sixième sont largement
sinueuses; chaque strie est constituée par un sillon simple ou
double, parfois tronçonné, et représenté, dans la partie anté-
rieure, par des points arqués; le premier intervalle (sutural),
le troisième et le cinquième sont costiformes ; 1l y a encore une
côte au delà de la sixième strie; le côté retombe ensuite obli-
quement. Les régions marginales, de l’échancrure posthumérale
à l’angle sutural, sont finement striolées. Le calus apical est
rapproché du bord, très saillant, non conique. Couleur jaune
testacé rougeûtre avec, sur chaque élytre, deux taches noires
une à la base contre l’écusson, l’autre au deuxième tiers de la
longueur, sur le troisième intervalle ou côte discale; cette der-
nière est quelquefois accompagnée d’une autre tache plus
petite. Côtés de l’abdomen visibles de dessus, testacé rou-
geatre, avec des petites taches farineuses au bord postérieur
des premiers arceaux.
Pygidium convexe, finement et densément striolé, jaune
testacé rougeûtre; angles antérieurs présentant une dépression
assez souvent occupée par une tache noire.
Dessous testacé rougeâtre, avec des parties noires sur la
poitrine, les hanches postérieures et les côtés de l’abdomen.
ER
Saillie mésosternale courte, légèrement rétrécie en avant, un
peu infléchie, son sommet tronqué et arrondi. Poils roux. Pattes
testacé rougeûtre. Tibias intermédiaires et postérieurs dentés
au côté externe. Tibias antérieurs munis de deux dents au bord
externe chez les deux sexes.
Abdomen du mâle déprimé.
Côtés du forceps fortement incurvés; extrémité largement
arrondie; méat ovale assez large.
Il existe dans la collection R. Oberthür un exemplaire entiè-
rement noir, provenant du Betsileo (Cowan).
Les stries sinueuses des élytres donnent à cette espèce un
aspect différent de celui des autres Coplomia.
134. Coptomia lucida Waterh. (PI IX, f. 23).
Coptomia lucida Waterhouse, Ann. Mag. Nat. Hist., 1879,
IT, p. S0. Antananarivo.
Type : British Museum.
Hab. : Madagascar; Fianarantsoa (E. et B. Perrot).
Longueur : S' 16,5; Q 14 mm. Largeur : C 10;.Q 8,5 mm.
Ovale. Brillante; verte, parfois à reflets cuivreux, avec une
teinte bleuâtre violacé plus ou moins étendue sur les élytres.
Pattes marron testacé. Bords des élytres rectilignes, en arrière
de l’échancrure posthumérale.
Clypeus à carènes tranchantes, parallèles; échancrure large
et profonde; angles émoussés au sommet. Ponctuation très fine
sur la tête et le clypeus, atténuée sur le vertex, plus forte vers
les yeux. Couleur verte, avec le bord antérieur du clypeus
marron. Antennes marron.
Pronotum trapézoïdal; les côtés fortement courbés vers le
milieu; la partie antérieure très rétrécie en avant. Angles
antérieurs obtus; angles postérieurs presque droits, arrondis
au sommet, base transversale, fortement échancrée devant
l’écusson. Ponctuation extrêmement fine et assez régulière, plus
distincte sur les parties latérales. Couleur verte. Ecusson lisse,
vert. Epimères verts,
Elytres à épaules fortement marquées; échancrure posthu-
mérale très profonde; en arrière de cette échancrure, le bord
latéral est rectiligne et presque parallèle à la suture, en sorte
que l’élytre ne s’élargit pas, mais est plutôt très faiblement
rétréci; angle apical et bord terminal formant une large
courbe; angle sutural brièvement arrondi. Dessus portant, sur
chaque élytre, six stries sans sillon, ni ponctuation gravée; les
deux dernières stries sont effacées, à partir du milieu de la
longueur; les intervalles portent une ponctuation très rare,
perceptible seulement avec une forte loupe. Il n’y a pas de
striolation sur les parties latérales et terminales ; régions laté-
rales un peu plissées. Calus apical rapproché du bord, très
saillant, arrondi, non conique. Couleur verte, avec une teinte
bleu violacé, occupant la région de l’écusson et s'étendant plus
ou moins sur le disque; parfois couleur presque entièrement
violacée. Côtés de l’abdomen visibles de dessus largement
découverts, verts sans taches farineuses.
Pygidium convexe, brillant, vert, avec quelques points por-
tant des poils roux.
Dessous finement ponctué, brillant, vert ; parties latérales des
hanches postérieures très finement et éparsément ponctuées.
Saillie mésosternale peu développée, étroite, plane en dessous,
à peine infléchie; son sommet arrondi. Poils roux. Pattes
marron testacé, avec la base des fémurs verte. Tibias intermé-
diaires et postérieurs faiblement dentés au bord externe.
Chez le mâle, le bord externe du tibia antérieur est faible-
ment sinué,; chez la femelle, ce bord présente deux fortes dents.
L’abdomen du mâle offre une dépression longitudinale.
Chez le seul mâle étudié, les troisième et cinquième inter-
valles des élytres sont subcostiformes, comme l'indique
Waterhouse; la couleur verte présente de forts reflets cuivreux;
les dimensions sont plus grandes.
66
135. Coptomia Bontempsi Fairm. (PI. IX, f. 27).
Coptomia Bontempsi Fairmaire, Ann. Soc. entom. Belgique,
1896, p. 456 ; 1904, p. 229. Diego-Suarez (1).
Type : Museum de Paris.
Hab. : Montagne d'Ambre; Diego-Suarez.
Longueur : 16 à 17 mm. Largeur : 10 à 11 mm.
Ovale, convexe. Dessus hérissé de petits poils. Brillante;
couleur verte ou marron rougeûtre (2).
Clypeus à carènes latérales tranchantes, subparallèles;
échancrure large et profonde; angles émoussés au sommet.
Ponctuation à éléments de deux dimensions, les uns extrê-
mements fins, visibles au moyen d’une forte loupe, les autres
gros, piligères, à poils noirs, situés sur les parties latérales de
la tête et la base du clypeus. Couleur verte, avec une teinte
plus foncée au bord du clypeus. Antennes marron.
Pronotum trapézoidal, fortement rétréci en avant; les côtés
régulièrement courbés; angles antérieurs obtus; angles posté-
rieurs droits à sommet très arrondi. Base fortement échancrée
devant l’écusson; les côtés de la base se dirigent un peu obli-
quement en arrière, de l’angle postérieur à l’écusson. Côtés
présentant un rebord qui disparaît avant d’atteindre l’angle
antérieur. Dessus couvert d’une ponctuation piligère à poils
noirs, forte, régulière et assez dense. Couleur verte. Ecusson
triangulaire à côtés sinués; sommet aigu, non émoussé; cou-
leur verte; ponctuation un peu moins forte que sur le pro-
notum. Epimères verts, ponctués, hérissés de poils noirs dans
leur partie saillante.
Elytres à épaules bien découpées; échancrure posthumérale
(1) Les individus de cette espèce sont parfois étiquetés sous le nom de
densepunctata, nom de collection.
(2) KFaïrmaire écrit : « Couleur variant du vert pré brillant au rouge
vernissé cuivreux et au noir foncé ».
très profonde, brusque; en arrière de cette échancrure, l’élytre
est élargi par une large courbure du bord qui se continue par
la courbure de l’angle apical ; angle sutural brièvement arrondi.
Dessus avec, sur chaque élytre, deux traces de côtes peu
distinctes, sans trace de stries longitudinales. Ponctuation assez
dense et régulière, non disposée en séries longitudinales. Les
points portent des poils noirs dressés sur les parties latérales
et terminales; il en existe aussi quelques-uns sur le disque;
chez l’insecte frais, la surface est, sans doute, entièrement
hérissée. Région apicale à convexité forte et assez régulière,
mais sans calus bien défini. Suture un peu relevée au début de
la déclivité terminale, puis brusquement aplanie dans le reste
de la déclivité. Couleur verte, avec le calus huméral un peu
rougeûtre. Les côtés de l’abdomen visibles de dessus ne portent
pas de taches farineuses.
Propygidium finement striolé. Pygidium convexe, avec une
faible dépression médiane séparant le sommet en deux petites
protubérances ; ponctuation assez éparse en avant, s’allongeant
en arrière en strioles fines et denses, disposées circulairement
autour de ces protubérances ; poils dressés roux. Couleur verte
en avant, rousse en arrière.
Dessous vert, passant un peu au marron rougeâtre, ponctué
normalement. Saillie mésosternale courte, plane en dessous,
non infléchie, dilatée, largement arrondie au bord antérieur.
Poils du dessous roux. Pattes vertes, passant au marron; tarses
marron. Tibias antérieurs bidentés au bord externe chez les
deux sexes.
Chez le mâle, les tibias antérieurs sont moins robustes;
l’abdomen présente une petite dépression longitudinale.
Branches du forceps amincies et sinuées dans leur partie
terminale, présentant une forte épine latérale dirigée vers
l’extérieur. Méat grand, large.
La collection R. Oberthür contient un exemplaire entière-
ment marron rougeûtre, avec le disque du pronotum et l’écusson
noirâtres.
IST
136. Coptomia Lambertoni Pllde (PI. IX, f. 24).
Coptomia Lambertoni Pouillaude, Insecta, 1913, p. 85, f. 1-4.
Tananarive, Antsihanaka.
Type : Collection R. Oberthür.
Hab. : Antsihanaka et lac Alaotra (E. et B. Perrot); Tana-
narive (C. Lamberton).
\
Longueur : 17 à 20 mm. Largeur : 10 à 11,5 mm.
Ovale, très convexe. Brillante; verte à reflets rougeûtres,
avec des parties bleuâtres. Dessus hérissé de poils noirs. Ponc-
tuation des élytres présentant des séries longitudinales.
Carènes du clypeus saillantes, un peu divergentes en avant;
échancrure large et profonde; angles aigus, à sommet briève-
ment émoussé; ponctuation extrêmement fine, effacée sur le
vertex; sur le front, près des yeux, quelques gros points portent
des poils noirs dressés. Couleur verte, avec l’extrémité du
clypeus noirâtre. Antennes marron, avec le premier article vert
bleuûtre.
Pronotum trapézoïidal; ses côtés courbés, sans augmentation
de la courbure au milieu; angles antérieurs obtus; angles pos-
térieurs obtus et arrondis au sommet; base formant une large
courbe à convexité postérieure, nettement échancrée au milieu,
devant l’écusson. Côtés rebordés. Ponctuation forte, assez
dense, portant des poils noirs dressés. Couleur verte, à reflets
rouges, plus persistants vers les angles antérieurs. Ecusson à
côtés sinués, sommet émoussé; même couleur et même ponc-
tuation que le pronotum. Epimères vert bleuâtre, à ponctuation
piligère.
Élytres à épaules grandes, découpées par une échancrure
posthumérale brusque et très profonde; l’élytre est, ensuite,
élargi par une large courbure du bord latéral, qui se continue
par les courbures de l’angle apical et du bord terminal; angle
sutural brièvement arrondi. Ponctuation formée de gros élé-
ments sétigères, à poils noirs dressés; ces éléments sont dis-
posés en séries longitudinales nettes, mais irrégulièrement
interrompues, ce qui rend leur dénombrement difhale; 1l y a,
au moins, dix de ces séries, entre la sutufe et le bord latéral,
en comptant dans la région moyenne; la déclivité apicale est
peu ponctuée. Les calus apicaux sont assez nets, mais peu
saillants. La suture est relevée en arrière. Les parties latérales
de l’abdomen visibles de dessus ne portent pas de taches fari-
neuses. Couleur verte, à reflets rouge cuivreux, plus persistants
sur les calus huméraux et les régions latérales.
Pygidium convexe, présentant, en arrière du milieu, un
double sommet divisé par une faible dépression; ponctuation
piligère, à poils noirs, éparse en avant, passant, en arrière, à
une striolation plus dense, de disposition concentrique. Couleur
verte, à reflets cuivreux, avec les côtés et le sommet bleuûtre.
Dessous vert présentant des reflets rouges assez persistants
et une teinte bleuâtre sur quelques parties. Saillie mésosternale
courte, dilatée, plane en dessous, non infléchie, avec, en avant,
un bord largement arrondi. Poils roux. Pattes vertes; fémurs
intermédiaires et postérieurs marqués de rouge.
Chez le mâle, l’abdomen présente une forte dépression lon-
gitudinale; les tibias antérieurs sont sinués au bord externe.
Chez la femelle, les tibias antérieurs sont bidentés, avec la dent
proximale peu développée.
Les branches du forceps sont rétrécies et sinuées dans leur
partie terminale, avec les extrémités un peu divergentes ; 1l n’y
a pas d’épines latérales. Méat séparant les branches en dessus,
allongé et assez large.
- L'importance des reflets rouges et des teintes bleuâtres, dans
la couleur de fond verte, est assez variable.
— 90 —
137. Coptomia castanescens Ktz.
Coptomia castanescens Kraatz, Deutsche entom. Zeitschr.,
1883, p. 582. Madagascar.
Type : Musée entomologique national allemand, Berlin.
Hab. : Madagascar (Hildebrandt), indication de Kraatz.
Longueur : 16 mm.
Je ne connais pas cette espèce. La description originale ne
permet pas de vérifier si elle appartient bien au genre Coÿ-
tomta; la forme du clypeus et celle de l’écusson ne sont pas
indiquées; la saillie mésosternale n’est pas décrite. Les carac-
tères donnés ne permettent de la réunir à aucune espèce
connue du genre Coplomia. Voici ces caractères d’après la
description originale :
Vert sombre avec les parties latérales des élytres marron.
Tête lisse au milieu, un peu plus distinctement ponctuée près
des yeux.
Pronotum lisse, avec quelques gros points dans les régions
latérales.
Elytres portant huit stries assez fines; les deux dernières
(latérales) ne sont distinctes que dans la partie médiane. Ces
stries portent une ponctuation qui ne se réumit pas en sillons
gravés continus. L’intervalle des deux stries voisines de la
suture est plus large que les autres; le second et le quatrième
intervalles sont plus saillants. Le calus apical n’est pas très
saillant. Couleur vert foncé, avec une assez large bordure mar-
ginale marron.
Pygidium à striolation transversale très fine, portant
quelques points pihigères.
Dessous vert, très foncé; l’abdomen marqué de brunâtre.
Les arceaux abdominaux portent une ligne transversale de
points, en leur milieu; le dernier est irrégulièrement ponctué
au bord postérieur. Les côtés du mésosternum sont fortement
ponctués.
La description a été faite sur une seule femelle, qui a le
bord externe des tibias antérieurs bidenté.
XIX. — GENRE ECCOPTOMIA
Eccoptomia Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr., 1880, p. 320;
1883, p. 318.
Clypeus à carènes latérales saillantes, à peine échancré en
avant; angles obtusément arrondis.
Pronotum à côtés subparallèles en arrière, fortement conver-
gents en avant du milieu. Base échancrée devant l’écusson.
Côtés fortement rebordés.
Ecusson assez large, à sommet obtus.
Echancrure posthumérale des élytres semblable à celle de
Coptomia. Dessus avec six stries ponctuées.
Saillie mésosternale non très saillante, infléchie, plus courte
que chez Coplomia.
Tarses postérieurs beaucoup plus courts que les tibias. Tibias
intermédiaires et postérieurs ciliés. Tibias antérieurs portant
deux dents au bord externe.
Forme plus large et plus aplatie que Coplomia.
Le genre est fondé sur un seul exemplaire femelle. Je ne
le connais pas en nature.
138. Eccoptomia sexsulcata Ktz.
Eccopiomia sexsulcata Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr., 1880,
p. 320.
Type : Collection Haag.
Hab. : Madagascar.
Longueur : 13 mm.
Brillante; noire.
Tête fortement ponctuée.
Thorax à ponctuation éparse, plus forte sur les côtés,
mélangée de points plus petits.
Ecusson finement ponctué.
Elytres translucides, couleur de poix (1). Dessus portant six
stries et deux séries de points souvent confluentes près du
bord; côte marginale parallèle au bord. Région apicale peu
densément striolée.
Pygidium densément striolé.
Côtés du mésosternum portant une ponctuation grosse et
peu profonde; segments abdominaux avec une série de points.
Cés caractères sont donnés d’après la description originale.
Kraatz (/. c., 1883) dit, d’après van Lansberge (in litt.), que
cette espèce est extrêmement voisine de Coplomia granulata
Burm., mais cependant distincte et que dans la collection
Mniszech les deux espèces étaient réumies. Cela est étonnant;
en effet, dans la description du genre Æccoptomia, Kraatz
écrit : « Clypeus sybquadratus, apice vx emarginatus... »; ce
caractère ne saurait convenir à C. granulala, n1 à aucune autre
Coplomia.
Il faut ajouter que parmi les Cétonides de van Lansberge
figurant aujourd’hui dans la collection R. Oberthür, je n’en
vois aucun étiqueté Æ. sexsulcala où répondant exactement à
la description de Kraatz. Un seul exemplaire, ex van Lans-
berge, porte une étiquette manuscrite au nom de Kraatz, avec
près du bord des traits de plume indiquant qu’une partie de
l'étiquette a été coupée; peut-être est-ce là Æ. sexsulcata Kraatz
sensu V. Lansberge; cet individu ne peut être séparé de C. gra-
nulata Burm.
(1) Le texte dit : « piceo translucidis ».
XX. -- GENRE PYRRHOPODA
Pyrrhopoda Kraatz, Deutsche entom. Zeitschr., 1880, p. 311
(emend.).
Coptomia (pars) et Pygora (pars) Auct.
Clypeus à carènes latérales bien indiquées, subparallèles ou
un peu sallantes. Bord antérieur portant une échancrure qui
sépare deux lobes non anguleux, mais arrondis.
Pronotum trapézoidal ; côtés rebordés; dessus avec une ponc-
tuation piligère, plus abondante chez le mâle. Base toujours
échancrée devant l’écusson, parfois faiblement.
Ecusson large, à côtés sinués, avec la partie terminale droite.
C’est le même type d’écusson que chez Coptomia. Sommet aigu
ou à peine émoussé.
Elytres à épaules bien découpées par une échancrure post-
humérale profonde, non très brusque; l’élytre un peu élargi
en arrière, .à partir du fond de l’échancrure; angle apical et
bord terminal arrondis. Dessus avec des stries longitudinales
nettes et des points piligères, ordinairement plus abondants
chez le mâle. Calus apical bien saillant, convexe, arrondi, rap-
proché du bord terminal. Côtés de l’abdomen visibles de
dessus.
Saillie mésosternale courte, peu ou pas infléchie.
Pattes normales.
Différences sexuelles : Les tibias antérieurs sont plus
robustes chez la femelle et nettement bidentés au bord externe;
chez le mâle, la dent proximale est plus ou moins effacée. Le
male présente une dépression ventrale; ses tarses postérieurs
sont plus allongés.
La forme générale du corps est ovale. La taille est petite.
Les téguments sont brillants, avec, parfois, des taches fari-
neuses.
Le genre est particulier à Madagascar.
Kraatz, en décrivant le genre Pyrrhopoda, paraît avoir
attaché une grande importance à la présence de poils en dessus,
ce qui devait l’amener à réunir des espèces disparates. L'espèce
qu’il signale en première ligne et qui devrait être considérée
comme type du genre est Pygora htrsuta Waterhouse. Or le
« clypeus profunde excisus » que Kraatz attribue au genre
Pyrrhopoda ne saurait convenir à cette espèce. Il faut donc
admettre que Kraatz n’a pas connu la véritable P. }rsuta Wat
et prendre comme espèce typique du genre ?. mantis Ktz (1).
Enfin, pour être homogène, le genre doit être réduit aux espèces
ayant à la fois l’écusson du type de Coptomia et le clypeus
bien échancré, mais à lobes courts, arrondis, non anguleux; la
pilosité n’est qu’un caractère secondaire et se rencontre chez
plusieurs autres genres.
TABLEAU DES ESPÈCES
J’Ecusson sans ponctuation PISTE. 2-2 PR ee 2:
— Ecusson portant une ponctuation piligère...….…. pratensis (143).
R Saillie smésostemmale mon nettementidiiaiée 2 Re 3.
= Saillie mésosternale”dilatée ROMEO RE tee 4.
3. Pronotum sans striolation transversale dans une gouttière
marginale latérale... t elegans (139).
— Pronotum présentant une striolation transversale dans une
gouttière marginale latérale. Cette striolation parfois
cachée par une bande mate blanchâtre.... marginicollis (140).
4. Côtés de l’abdomen, visibles de dessus au delà des élytres,
portant de petites taches farineuses.........…... marginata (141).
— Côtés de l’abdomen, visibles de dessus au delà des élytres,
sans taches 'FATINEUSES 2 nee mantis (142).
(1) Au même endroit (Deutsche entom. Zeitschr., 1880, p. 312), Kraatz
décrit Pyrrhopoda cyanescens. L'année suivante (Deutsche ent. Ztschr., 1887,
p. 78), il reconnaît la validité du genre Adonides Thomson et lui attribue
Coptomia marginata Wat. Or, P. cyanescens est synonyme de C. marginala.
139. Pyrrhopoda elegans Waterh. (PI. X, f. 8, 11).
Coptomia elegans Waterhouse, Ann. Mag. Nat. Hist., 1879,
II, p. 79. Fianarantsoa.
VARIÉTÉS :
Coptomia modesta Waterhouse, Ann. Mag. Nat. Hist., 1879,
II, p. 81; 1882, I, p. 322 (var.). Antananarivo (Kingdon).
Coptomia modesta Künckel d'Herculais, Hist. nat. Madag.
Grandidier, Col. Atlas, 1887, pl. 9, f. 14.
Coptomia elegans Künckel d'Herculais, Ibid., pl. 9, f. 17.
Pyrrhopoda modesta var. basalis, cæruleostriata, cyanea,
flavipennis, marginipennis, obscurata, pallidipennis, pla-
giata, quadrimaculata, strigipennis, vittipennis Kraatz,
Wiener ent. Zeit., 1893, p. 236, 237.
Coptomia Ellisi Künckel d’'Herculais, Bull. Museum Hist.
nat., 1895, p. 54. Imerina.
Coptomia discipennis Fairmaire, Ann. Soc. entom. France,
1903, p. 199. Diego-Suarez (Alluaud).
Type : British Museum; le type de C. Ellisi et de C. disci-
pennis au Museum de Paris.
Hab. : Madagascar (L. Humblot); Antsihanaka et lac
Alaotra (ENettB"Pérrot);"Tananarive (R: P. Cambouë);
Betsileo (D. Cowan); Fianarantsoa (E. et B. Perrot).
Longueur : 11 à 14 mm. Largeur : 6,5 à 8 mm.
Ovale ou un peu rétrécie en arrière. Pronotum à ponctuation
pihgère ; élytres portant des poils dressés. Couleur très
variable.
Carènes latérales du clypeus à peine divergentes en avant;
échancrure peu profonde; lobes arrondis. Ponctuation très fine
sur le clypeus; quelques gros points piligères près des yeux;
vertex lisse. Couleur plus foncée vers les bords du clypeus.
Pronotum trapézoïdal, fortement rétréci en avant; courbure
des côtés accentuée vers le milieu; angles postérieurs arrondis;
base transversale, nettement, mais peu profondément échancrée
devant l’écusson. Dessus lisse au milieu, avec, sur les côtés,
une ponctuation piligère peu serrée. Ecusson lisse. Epimères
ponctués.
Elytres à échancrure posthumérale profonde; le bord latéral
à peine courbé, en arrière de cette échancrure; angle apical,
bord terminal et angle sutural arrondis en une seule courbe.
Dessus avec cinq stries; la première strie (juxtasuturale) et la
deuxième, la troisième et la quatrième sont plus rapprochées
entre elles que des autres; la cinquième se trouve au début
de la déclivité latérale de l’élytre; elle est parfois dédoublée.
On aperçoit quelques poils dressés, courts, portés par une rare
ponctuation des côtés et aussi quelques poils, sur le disque,
dans les sillons ou au voisinage. Le bord terminal porte
quelques points piligères. Les côtés de l’abdomen, visibles de
dessus, présentent, sur le bord postérieur des premiers arceaux,
des taches farineuses blanchâtres.
Pygidium portant une striolation transversale, extrêmement
fine, presque toujours, en grande partie, effacée. Il y a, en outre,
quelques points piligères. La surface est moins convexe chez
le mâle. Chez quelques exmplaires mâles, les angles antérieurs
du pygidium sont occupés par deux grandes plaques mates,
blanchâtres.
Dessous brillant, de couleur variable, verte, marron, parfois
noire. Saillie mésosternale courte, très émoussée en avant, à
peine infléchie. Poils noirs, à l’exception de ceux du méia-
thorax qui sont roux. Base des fémurs de même couleur que
le dessous du corps; le reste marron plus ou moins foncé,
parfois noir. Chez quelques mâles, la région ventrale porte des
bandes transversales farineuses, interrompues au milieu.
L’abdomen du mâle est faiblement déprimé. Tibias anté-
rieurs portant deux dents au bord externe chez les deux sexes ;
la dent proximale obtuse et plus ou moins effacée chez le mâle.
Certains exemplaires ont les poils du dessous roux, sans
qu’on puisse les distinguer autrement.
La couleur de cette espèce est très variable. Voici les formes
notables :
1. Dessus entièrement vert, avec ou sans reflets rouges
(modesta Wat.). La couleur verte peut passer au bleu
violacé (cyanea Ktz).
[)
Verte, avec les élytres jaune testacé (Havipennis Ktz, pal-
lidipennis Ktz). Le vert du pronotum peut être cuivreux.
3. Verte, avec les élytres jaune testacé, suture verte; une
tache allongée verte sur le disque (e/egans Wat.). Il
existe aussi une bordure latérale verte.
4. Verte, avec les élytres bleu violacé; cette couleur des
élytres peut passer à un rouge vineux assez clair; 1l reste,
en général, une bordure verte (basalis Ktz).
5. Verte, avec une bande transversale rouge en arrière de
l’écusson,; cette bande est interrompue ou non à la
suture (lagiata Ktz).
6. Mêmes couleurs que 5, avec, en plus, une bande jaune
testacé longitudinale, sur le côté du disque. Parfois
couleur verte passant au bleuâtre (#7arginipennis Ktz).
7. Verte, avec, sur les élytres, deux bandes longitudinales
jaune testacé; ces bandes occupent les deux intervalles
les plus larges du disque (witipennis Ktz); elles se
réunissent, le plus souvent, à la base et sur le calus
apical (sérigipennis Ktz).
8. Même disposition que 7, mais la couleur verte passe au
violet, partout ou sur les élytres seulement. Les parties
jaune testacé prennent parfois une légère teinte violacée
(cœruleostriata Ktz).
9. Mêmes couleurs que 7, mais avec une seule bande claire,
la bande latérale (Æ/l151 Künckel). Cette bande peut
être interrompue (gzadrimaculata Ktz).
10. Pronotum noir ou bleuâtre; élytres noirâtres à disque
marron (obscurata Ktz). Parfois pronotum noir ver-
dâtre passant au marron sur la ligne médiane et sur les
bords; élytres noirâtres, à disque jaune (disczpennis
Fairm.).
11. Entièrement noire.
Le groupe des formes à fond vert rappelle les variations de
Coptomia mauritantia.
On trouvera à la suite de la description de ?. margimicollis
les principaux caractères distinctifs des deux espèces.
110. Pyrrhopoda marginicollis Ktz. (PI X, f. 4).
Pyrrhopoda marginicollis Kraatz, Wiener ent. Zeit., 1893,
pp. 152, 2355, 237. Madagascar.
VARIÉTÉS :
Pyrrhopoda sellata Kraatz, Wiener entom. Zeit., 1893,
pp. 153, 237 (1).
Pygora ornatissima Schoch, Mitth. Schw. entom. Ges., 1894,
paelo;
Pyrrhopoda rufovaria et var. bisignata Fairmaire, Le Natu-
raliste, 1903, p. 36.
Pogoniotarsus crucifer Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr., 1895,
p. 223. Diego-Suarez (Ch. Alluaud).
Pygora immaculata Fairmaire, Ann. Soc. ent. France, 1905,
p- 198. Diego-Suarez (Alluaud).
Pygora bioculata Fairmaire, Ann. Soc. entom. France, 1903,
p. 198. Diego-Suarez (Alluaud).
Type : Deutsche entom. national Museum.
Hab. : Diego-Suarez; Montagne d’Ambre; Mont Tsarata-
nana, Bemarivo (Perrier de la Bathie).
Longueur : 0,5 à 13 mm. Largeur : 5 à 7,5 mm.
Ovale. Brillante. Couleur du fond noire, avec ou sans taches
farineuses; élytres portant ou non des taches marron ou
Jaunâtres. Gouttière latérale du pronotum portant des stries
transversales.
(1) A la page 237, Kraatz fait de P. se/lata une var. de P. modesta
Clypeus à carènes latérales faiblement divergentes; échan-
crure large, circulaire, peu profonde; lobes arrondis. Ponctua-
tion assez forte, présentant des points de différentes grosseurs ;
quelques forts points piligères près des yeux; vertex lisse.
Couleur noire, parfois avec le clypeus marron roussâtre.
Antennes marron.
_ Pronotum trapézoïdal; côtés à courbure accentuée vers le
milieu; angles antérieurs obtus, bien marqués; angles posté-
rieurs arrondis au sommet; base transversale, avec, devant
l’écusson, une concavité très peu profonde, mais toujours
nettement indiquée. Côtés rebordés; le long du bord existe
une dépression en forme de gouttière, dont le fond est garni de
strioles transversales; cette dépression porte, chez la forme
ty pique, une bande farineuse blanche qui manque chez beaucoup
d’exemplaires. La ponctuation du dessus est formée de gros
points piligères épars sur les parties latérales; chez le mâle,
la ponctuation est plus abondante et s’étend sur le disque, ne
laissant qu’une bande médiane longitudinale lisse. Couleur
noire. Ecusson noir, lisse ou portant quelques fins points.
Epimères ponctués, noirs.
Elytres à échancrure posthumérale profonde, non brusque;
en arrière de cette échancrure, l’élytre est élargi par une cour-
bure très peu accentuée du bord latéral; angle apical, bord
terminal et angle sutural arrondis en une seule courbe. Dessus
avec six stries rapprochées deux à deux. Suture et intervalles
les plus larges, costiformes. Région marginale portant des
points piligères, non très denses, assez nettement disposés en
séries longitudinales; 1l y a aussi des points piligères dans
les stries, contre le sillon gravé qui en marque le fond, et près
du bord terminal. Les côtés de l'abdomen visibles de dessus
portent trois taches mates, blanchâtres, sur les bords postérieurs
des trois segments moyens. Couleur noire, avec une ou deux
larges bandes transversales marron rougeûtre ou Jaunâtre,
interrompues ou non à la suture.
Pygidium noir, à striolation transversale très fine et très
0) —
dense; il y a parfois une tache mate, blanchâtre, dans chaque
angle antérieur.
Dessous brillant, noir, portant des plaques blanches variables :
parfois de larges plaques sur les côtés du métathorax, des
hanches postérieures et des arceaux ventraux; parfois une seule
bande interrompue au milieu, au bord du premier arceau visible.
Saillie mésosternale courte, obtuse, non dilatée, plane en
dessous, non infléchie. Poils roux. Fémurs noirs, à extrémité
marron; tibias et tarses marron ou noirs.
Tibias antérieurs munis de deux dents au bord externe; chez
le mâle, la dent proximale est effacée et représentée seulement
par une déformation obtuse du bord. L’abdomen du mâle est
faiblement déprimé; les tarses postérieurs sont plus longs chez
ce sexe.
Forceps fortement rétréci de la base à l’extrémité distale,
recourbé vers le bas à l’extrémité; chaque branche arrondie
séparément et portant un pinceau de poils roux.
Cette espèce est très voisine de ?. elegans; on a pu la consi-
dérer comme une variété de celle-ci, alors que, d’autre part,
des variétés de ?. marginicollis étaient décrites comme espèces.
P. marginicollis se distingue par la présence, le long de la
bordure du pronotum, d’une gouttière dont le fond est garni
de strioles transversales, ce qui n’existe pas chez P. elegans.
La ponctuation de la tête et des côtés du pronotum est plus
grosse chez P. marginicollis; l’échancrure médiane de la base
du pronotum est moins marquée; il existe une sixième strie
élytrale assez distincte, ce qui est l’exception chez P. elegans.
Les variations de P. marginicollis portent sur la présence
ou l'absence de parties farineuses aux bords latéraux du
pronotum et sur les taches claires des élytres. Ces taches sont
de couleur marron, rougeâtre ou jaunâtre; on peut les rapporter
à deux bandes transversales passant, l’une derrière la pointe
de l’écusson, l’autre devant le calus apical. Ces bandes peuvent
atteindre les bords et s’étaler le long de ceux-ci; dans d’autres
cas, elles n’atteignent pas les bords; elles peuvent être inter-
—= QU
rompues à la suture et, ainsi, se réduire à des taches plus ou
moins arrondies. La plupart de ces formes ont reçu des noms :
1. Entièrement noire (z#aculata Fairm.).
2. Noire, avec une bordure latérale mate, blanchâtre au pro-
notum (#arginicollis Ktz, forme typique).
3. Noire, avec une bande claire transversale sur les élytres,
en arrière de l’écusson (se/lata Ktz).
4. Même disposition que 3, mais la bande interrompue à la
suture (bzszgnata Fairm.).
5. Noire, avec une bande élytrale claire en arrière de l’écusson
et une tache sur chaque calus apical (ornatissima Schoch.).
La bande peut être interrompue à la suture.
6. Couleurs de 5, mais sans la bande antérieure, avec seulement
les taches des calus apicaux (bzoculata Fairm.).
7. Couleurs de 5, avec, en outre, une bordure latérale farineuse
au pronotum (7ufovaria Frm.).
8. Elytres Jaune testacé, avec la suture et une bande transver-
sale, vers le milieu, noires. La bande transversale n’atteint
pas les bords latéraux. La bande suturale se continue
sur le bord terminal (crucifer Ktz).
141. Pyrrhopoda marginata Wat. (PI. X, f. o).
Coptomia marginata Waterhouse, Ann. Mag. Nat. Hist.,
1879, II, p. 81. Antananarivo (Kingdon) (1).
Anochilia laterivirens Fairmaire, Ann. Soc. ent. Belgique,
1904, p. 228. Diego-Suarez.
VARIÉTÉS :
Pyrrhopoda cyanescens Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr., 1880,
p. 312 ; 1883, p. 383; Wiener ent. Zeit., 1893, p. 235 (syn.).
P. cyanescens var. viridis Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr.,
1883, p. 383.
Type : British Museum.
(1) L’insecte figuré par M. Künckel d'Herculais, sous le nom de Coptomia
marginata (Hist. nat. Madag. Grandid., Col. Atlas, 1887, pl. 8, f. 5), n’est
peut-être pas ?. marginata. La forme du clypeus le rapprocherait d’une
Coplomia; la couleur des pattes semble indiquer que ce n’est pas C. olivacea.
D'autre part, dans son Cat. syst. Ceton. et Trichiid., 1806, p. 43, Schoch
donne comme synonyme à w»arginala Wat. une jfasciata Ktz qui ne paraît
pas avoir été décrite.
= 02 —
Hab. : Madagascar; Tananarive (Kingdon, C. Lamberton) ;
Betsileo (D. Cowan) ; Antsihanaka (L. Humblot, E. et B. Per-
rot); Fianarantsoa (E. et B. Perrot); Andrangoloaka.
Longueur : 11,5 à 13,5 mm. Largeur : 7 à 8 mm.
Ovale, assez large. Couleur variable, verte, verte à reflets
rougeûtres, entièrement ou partiellement bleuâtre ou violacée
en dessus. Pattes marron rougeûtre. Côtés de l’abdomen
visibles de dessus, montrant des taches farineuses.
Echancrure du clypeus profonde, circulaire; lobes arrondis;
carènes latérales subparallèles; ponctuation extrêmement fine,
plus forte dans les dépressions latérales ; quelques gros points
piigères, à poils roux, de chaque côté, près des yeux; vertex
lisse. Couleur vert pur ou à reflets rougeâtres ou violacés ; bords
du clypeus rembrunis. Antennes marron.
Pronotum trapézoidal, ses côtés courbés vers le milieu ; angles
postérieurs arrondis. Base subsinuée, transversale, nettement
échancrée devant l’écusson. Côtés rebordés. Dessus portant une
ponctuation générale éparse, extrêmement fine, visible à la
loupe, et des points piligères, à poils roux, plus forts sur les
parties latérales. Couleur verte, violacée ou intermédiaire entre
ces deux teintes. Ecusson de même couleur à ponctuation
extrêmement fine. Epimères verts.
Elytres à échancrure posthumérale profonde; l’élytre à peine
élargi en arrière; bord latéral peu ou pas courbé; angle sutural
et bord terminal formant une large courbe; angle sutural
obtus, très émoussé. Dessus avec six stries limitant des inter-
valles costiformes; les cinquième et sixième stries plus rap-
prochées entre elles que les autres; le fond des stries discales
porte un fin sillon formé par la fusion d’une ponctuation
piligère, dont on peut souvent encore distinguer les éléments
dans les stries latérales. Intervalles lisses ou à ponctuation rare
et fine. La déclivité apicale est fortement striolée; la région
striolée s’étend entre la suture et le calus apical, contourne ce
dernier et se continue en avant, le long du bord, par des séries
longitudinales de points arqués. Calus apicaux saillants. Côtés
de l’abdomen visibles de dessus, portant de petites taches
farineuses au bord postérieur de trois arceaux. Couleur des
élytres verte, vert bleuâtre ou violacé; les régions marginales
présentant le plus souvent une teinte différente de celle du
disque; on observe : dessus vert et bord rougeatre (var.
viridis Ktz) ou dessus violacé et bords verts avec ou sans
reflets rougeâtres (var. cyanescens Ktz).
Pygidium vert brillant, à reflets rougeàtres; ponctuation
éparse.
Dessous brillant, vert, à reflets rougeûtres ou bleuâtres.
Saillie mésosternale assez courte, dilatée, plane en dessous,
largement arrondie en avant. Poils fauves. Pattes marron
rougeàtre, avec les fémurs, en partie, verts.
Les tibias antérieurs portent deux dents au bord externe
chez les deux sexes, mais, chez le mâle, la dent proximale est
réduite et, parfois, représentée par une déformation anguleuse
du bord. La dépression ventrale caractéristique du mâle porte
une ponctuation normale, pas beaucoup plus dense et régulière
que celle des côtés.
Le forceps est, dans son ensemble, dilaté vers le milieu de
sa longueur, puis rétréci; l’extrémité est tronquée transver-
salement et faiblement courbée, avec les angles émoussés.
Chaque branche est amincie à hauteur du méat et se dilate à
l’extrémité; le méat séparant les branches en dessus est très
large.
Des observations concernant la synonymie de cette espèce
se trouvent à la suite de la description de ?. mantis, N° 142.
142. Pyrrhopoda mantis Krtz (PI. X, f. 7).
Pyrrhopoda mantis Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr., 1880,
p. 312. Madagascar, Watkins (1).
Coptomia ventralis Janson, Cist. Entom. III, 1884, p. 108.
Madagascar.
Coptomia mantis Van de Poll, Notes Leyd. Mus. IX, 1887,
p. 282 (syn. C. marginata).
Pyrrhopoda ventralis Schoch, Mitth. Schw. entom. Ges.,
1898, p. 83.
Type : Deutsche entom. national Museum?
Hab. : Madagascar; Betsileo (Cowan).
Longueur : 12 à 14 mm. Largeur : 7,5 à 8 mm.
Oblongue, subparallèle. Brillante; verte, avec, en général,
des reflets bleus, élytres souvent violacés. Côtés de l’abdomen
visibles de dessus ne portant pas de taches farineuses.
Carènes latérales du clypeus très faiblement divergentes en
avant ; échancrure forte, circulaire; lobes arrondis. Ponctuation
fine, avec quelques gros points piligères près des yeux; vertex
lisse ou presque. Couleur verte avec le bord du clypeus marron.
Antennes marron.
Pronotum trapézoïdal; ses côtés fortement courbés, un peu
en avant du milieu; angles postérieurs arrondis; base trans-
versale, fortement échancrée devant l’écusson. Côtés rebordés.
Dessus portant une ponctuation régulière extrêmement fine,
visible à la loupe et, en outre, des points piligères, plus gros
sur les parties latérales. Couleur verte, à reflets bleuûtres; les
rares poils dressés sont roux. Ecusson à ponctuation extré-
mement fine et éparse, de même couleur que le pronotum.
Epimères verts, à ponctuation piligère bien marquée.
Echancrure posthumérale profonde; l’élytre légèrement et
régulièrement élargi en arrière de cette échancrure; bord latéral
(1) Je pense que Coptomia lucida Künckel d'Herculais (Hist. nat. Madag.
Grandid., Col. Atlas, 188;, pl. 8, f. 2) pourrait être cette espèce. En ce
cas, le clypeus serait inexactement représenté.
— 105 —
à peine courbé; angle apical et bord terminal arrondis lar-
gement ; angle sutural arrondi plus brièvement. Dessus portant
six stries ; les cinquième et sixième stries plus rapprochées entre
elles que les autres; le fond de chaque strie porte un sillon
gravé, dans lequel sont insérées des poils courts, roux. Sur la
déclivité terminale on observe une ponctuation peu dense, mais
pas de strioles; il en est de même dans les régions marginales.
Côtés de l’abdamen, visibles de dessus, ne portant pas de
taches blanchâtres. Couleur des élytres verte, souvent bleuâtre
ou violacée avec les côtés verts.
Pygidium brillant, vert, éparsément ponctué.
Dessous brillant, vert; l’abdomen vert bleuâtre. Salle
mésosternale assez courte, dilatée, arrondie largement au bord
antérieur. Poils roux. Pattes marron rougeûtre, avec les fémurs,
en partie, vert bleuatre.
Chez les deux sexes, le tibia antérieur porte deux dents au
bord externe; mais, chez le mâle, la dent proximale est réduite
à un angle obtus. La dépression ventrale caractéristique du
mâle est finement et densément ponctuée.
Forceps rétréci vers l'extrémité qui est tronquée et arrondie;
méat très large.
Cette espèce est extrêmement voisine de P. sarginata Wat.;
Van de Poll la considérait comme synonyme. On peut les
distinguer par les caractères suivants : 1° Caractères constants :
P. marginata présente sur les arceaux abdominaux visibles de
dessus des taches mates blanchâtres (1), qui n’existent pas
chez P. mantis. La dépression abdominale du mâle porte, chez
P. marginata, une ponctuation pas beaucoup plus dense et
régulière que les parties latérales de l’abdomen; chez P. mantis,
la ponctuation de la dépression porte une ponctuation fine
et très dense par comparaison aux régions latérales. 2° Carac-
tères très fréquents, mais non constamment tranchés : Chez
(x) Ces taches sont parfois effacées chez les individus mal conservés,
mais elles laissent toujours une trace, qu’on ne peut trouver chez ?. mantis.
re Ci
P. marginata, les intervalles des stries élytrales portent une
ponctuation plus nette, la déclivité terminale de l’élytre est
plus ponctuée et nettement striolée; chez P. wmanfis, la ponc-
tuation des intervalles est moins marquée ou fait défaut, la
déclivité apicale est moins fortement ponctuée et ne porte pas
de strioles. P. zantis est, en général, un peu plus grande et
relativement un peu plus étroite. L’ædagus est un peu différent,
le méat séparant les branches s’étend plus loin vers la base
chez P. mantis et les angles latéraux à l’extrémité du forceps
sont plus arrondis et effacés.
143. Pyrrhopoda pratensis G. et P. (PI. X, f. 36).
Cetonia pratensis Gory et Perch., Rev. Ent. Silbermann, III,
1835, p. 128. Madagascar.
Anochilia pratensis Burmeister, Handb. d. Entom. III, 1842,
p. 962.
Pyrrhopoda pratensis Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr., 1880,
p. 313.
Type : Collection Gory, Musée de Berlin. L’exemplaire
décrit par Burmeister figure dans la collection R. Oberthür.
Hab. : Madagascar (L. Humblot, E. Perrot); Antsihanaka
et lac Alaotra (E. et B. Perrot) ; Fénérive (E. Perrot); Tama
tave et forêts d’Alahakato (E. Perrot); Sud de la Baie
d’Antongil.
Longueur : 0,5 à 11 mm. Largeur : 5,5 à 6,5 mm.
Ovale, souvent un peu rétrécie en arrière. Brillante; verte
ou bleuâtre, portant des poils courts, dressés, roussâtres; stries
élytrales profondes.
Clypeus à carènes latérales subparallèles, faiblement
sinueuses; échancrure large, circulaire très peu profonde; lobes
arrondis. Ponctuation fine, piligère, à poils roussâtres dressés,
plus forte près des yeux; vertex lisse. Couleur verte, passant
au marron sur la partie antérieure du clypeus. Antennes marron.
Pronotum trapézoidal à côtés courbés; la courbure un peu
accentuée en avant du milieu. Angles postérieurs arrondis. Base
— 107 —
nettement échancrée devant l’écusson. Côtés rebordés. Dessus
portant une ponctuation piligère, forte et abondante à poils
courts, dressés, roussâtres. Couleur verte ou vert bleuatre.
Ecusson très large, ayant la même ponctuation un peu moins
serrée et la même couleur que le pronotum. Epimères verts,
ponctués.
Elytres à échancrure posthumérale assez profonde, non
brusque; l’élytre élargi en arrière de cette échancrure par une
très large courbure du bord latéral ; angle apical arrondi; bord
terminal droit; angle sutural très brièvement arrondi. Dessus
de chaque élytre portant six stries rapprochées deux à deux;
les intervalles les plus larges (premier ou sutural, troisième et
cinquième) sont costiformes. Le fond des stries porte un sillon
gravé; une ponctuation forte, piligère, occupe les intervalles
les plus étroits et les côtés des intervalles costiformes; le milieu
des côtes ne porte que quelques rares points isolés. Chez la
femelle, la ponctuation piligère est beaucoup moins importante
et l’insertion des poils se fait dans une ligne de point ou un
sillon gravé près du sillon normal de la strie. La région mar-
ginale porte une ponctuation piligère, éparse, qui s’allonge, en
arrière, en strioles transversales. La déclivité suturale porte
aussi une ponctuation piligère. Couleur verte, parfois, à reflets
rouges; parfois, couleur bleuâtre. Sillons et points noirs.
Pygidium arrondi, convexe, à points piligères, courbés, assez
régulièrement répartis; couleur verte ou bleuûtre.
Dessous brillant, vert ou bleuâtre. Saillie mésosternale courte,
dilatée, terminée en angle très obtus, un peu arrondi Poils
fauves, longs, abondants. Pattes d’un marron rougeatre clair.
Tibia antérieur portant deux dents au bord externe chez les
deux sexes; chez le mâle, la dent proximale est représentée
par une déformation anguleuse du bord. Les tarses postérieurs
du mâle sont plus développés; son abdomen offre une pro-
fonde dépression longitudinale.
Le forceps est régulièrement rétréci à partir de la base; son
extrémité est arrondie. Le méat, séparant les branches en dessus,
est allongé et non très large.
No
XXI GENRE HYPHELITHIA
Hyphelithia Kraatz, Deutsche entom. Zeitschr., 1880, p. 313.
Clypeus à carènes latérales subparallèles à peine divergentes
en avant. Echancrure du bord antérieur étroite; les lobes
tronqués transversalement en avant, avec les angles externes
arrondis.
Pronotum trapézoïidal; côtés rebordés; le sillon qui déter-
mine le rebord est atténué par le revêtement. Base nettement
échancrée devant l’écusson.
Ecusson large à côtés sinués, puis rectilhignes dans leur partie
terminale; sommet un peu émoussé.
Elytres à épaules bien découpées. Echancrure posthumérale
profonde, non brusque; l’élytre un peu élargi en arrière, à
partir du fond de cette échancrure, mais laissant à découvert
les côtés de l’abdomen qui sont visibles de dessus. Angle apical
arrondi. Dessus avec six stries ponctuées. Calus apical bien
saillant.
Pygidium normal.
Saillie mésosternale courte et obtuse, non infléchie.
Pattes normales.
Le mâle présente une dépression ventrale de l’abdomen; ses
tibias antérieurs sont bidentés au bord externe, avec la dent
proximale atténuée; chez la femelle ces tibias portent deux
fortes dents.
La forme est ovale, un peu rétrécie en arrière.
Les téguments sont recouverts d’un revêtement mat.
La seule espèce du genre se trouve à Madagascar.
144. Hyphelithia stupida G. et P. (PL X, f. 13;
Cetonia stupida Goxry et Perch., Rev. entom. Silbermann, III,
1835, p. 128. Madagascar.
Anochilia herbacea Westwood, Transact. entom. Soc. London,
1879, p. 205, pl. IV, f. 5 Madagascar.
Hyphelithia stupida Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr., 1880,
p. 313.
Anochilia stufida Künckel d'Herculais, Hist. nat. Madag.
Grandidier, Col. Atlas, 1887, pl. 4, f. 8.
Type : Collection Gory, Musée de Berlin. Le type de
A. herbacea dans la collection R. Oberthür (ex Higgins).
H ab. : Madagascar.
Longueur : 13 mm. Largeur : 7,5 mm.
Ovale, un peu rétrécie en arrière. Dessus couvert d’un revée-
tement mat soyeux; vert, avec des reflets cuivreux.
Clypeus à carènes latérales bien indiquées, à peine diver-
gentes en avant; échancrure étroite circulaire; lobes tronqués
transversalement, avec les angles externes arrondis. Tête mate,
verte, à reflets rougeâtres ; clypeus noir en avant. Ponctuation
fine et assez régulière, atténuée au milieu du front et sur le
vertex. Antennes marron.
Pronotum trapézoidal; ses côtés présentant vers le milieu une
forte courbure; angles antérieurs très obtus; angles postérieurs
arrondis ; base transversale nettement échancrée devant l’écus-
son. Ponctuation en grande partie cachée par le revêtement mat,
présentant de gros points sur les parties latérales. Couleur
verte, à reflets cuivreux. Ecusson et épimères de même couleur.
Elytres à épaules bien découpées par une échancrure posthu-
mérale profonde; l’élytre élargi en arrière de cette échancrure;
bord latéral faiblement courbé; angle apical largement arrondi;
courbure du bord terminal faible; angle sutural un peu obtus,
à sommet à peine émoussé. Dessus avec six stries à fond
ponctué; intervalles peu saillants; région latérale, dans sa
moitié postérieure, et région terminale portant une ponctuation
— LUO —
éparse. Couleur verte, à reflet cuivreux,; calus huméraux plus
nettement marqués de rougeûtre; revêtement mat continu.
Pygidium mat, vert, portant quelques points épars.
Dessous mat, vert, avec des reflets roussâtres sur les côtés de
la poitrine et les hanches postérieures. Bords postérieurs des
trois premiers arceaux visibles de dessous, portant une bande
mate, blanchâtre, interrompue au milieu; les extrémités de ces
bandes sont visibles de dessus sur les parties latérales de
l'abdomen débordant les élytres. Saillie mésosternale, courte,
un peu dilatée, terminée en angle obtus, non infléchie. Poils
roux clair. Pattes noires, avec les fémurs verts.
Les tibias antérieurs sont bidentés au bord externe chez les
deux sexes; mais, chez le mâle, la dent proximale est indiquée
seulement par un angle obtus du bord. L’abdomen du mâle
présente une faible dépression médiane.
XXII — GENRE ZEBINUS
Zebinus Faïrmaire, Ann. Soc. entom. Belgique, 1894, p. 139.
Clypeus à carènes latérales tranchantes parallèles, sans
dépressions marquées sur le disque; échancrure du bord anté-
rieur non très profonde; lobes arrondis.
Pronotum trapézoïdal, à côtés courbés un peu en avant du
milieu. Base transversale, un peu courbée, peu ou pas déviée
devant l’écusson.
Ecusson du type de Coplomia, c’est-à-dire triangulaire, large,
avec les côtés un peu sinués, le bord rectiligne dans sa partie
terminale; sommet arrondi ou brièvement émoussé.
Élytres à épaules fortement découpées. Echancrure posthu-
mérale très profonde, assez brusque. L’élytre un peu élargi à
partir du fond de cette échancrure. Angle apical et bord
terminal arrondis. Suture costiforme; dessus portant deux ou
trois côtes saillantes. Côtés de l’abdomen visibles de dessus
latéralement.
= AIT
Pygidium normal.
Saillie mésosternale non infléchie, plane en dessous, très
courte, obtuse en avant.
Pattes assez longues, à tarses longs.
Différences sexuelles : Je ne connais les deux sexes que pour
une espèce, P. flavovirgulatus. Les tibias antérieurs sont biden-
tés chez les deux sexes; le male présente une dépression
abdominale profonde. Le pronotum est de forme un peu diffé-
rente, plus large; ie sommet de l’écusson est plus arrondi; la
ponctuation est aussi très différente chez les deux sexes.
La forme générale du corps est ovale, parallèle, un peu
allongée.
Les téguments sont brillants, avec une ponctuation piligère
en dessus. La couleur principale est le noir, parfois un peu
bronzé ; 1l y a des parties Jaune testacé plus ou moins étendues
en dessus.
Le genre est particulier à Madagascar.
L’espèce typique est Z. favolimbalis (— flavovirgulatus).
TABLEAU DES ESPÈCES
— Saillie mésosternale dilatée en avant des hanches intermé-
diaires. Couleur du dessus noire, avec, au plus, une petite
tache discale rougeâtre sur chaque élytre..... villosulus (145).
— Saillie mésosternale non dilatée. Couleur noire avec, au
moins, une bande latérale jaune testacé sur chaque
ÉVITE a a une Made casse core core flavovirgulatus (146).
145. Zebinus villosulus Jans. (PL X, f. 3).
Coptomia villosula Tanson, Cist. Entom. III, 1885, p. 148.
Centr. Madagascar (Crossley).
Anochilia villosula Künckel d'Herculais, Hist. nat. Madag.
Grandidier, Col. Atlas, 1887, pl. 4, f. 9.
Pogoniotarsus bimaculatus Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr:,
1894, p. 152.
Zebinus bimaculatus Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr., 1895,
p. 79.
Type : Collection Janson.
Hab. : Antsihanaka et lac Alaotra (E. et B. Perrot); Tana-
narive (C. Lamberton).
Longueur : 13 à 14,5 mm. Largeur : 8 à 8,5 mm.
Q-: Ovale, allongée. Ponctuation piligère, à poils courts,
noirs. Elytres à côtes saillantes. Brillante; noire, avec parfois
une petite tache rougeûtre sur le disque de l’élytre.
Clypeus à carènes latérales parallèles; échancrure du bord
antérieur large et peu profonde séparant deux lobes très
arrondis. Ponctuation piligère assez forte, atténuée sur la région
médiane du front et sur le vertex. Couleur noire. Antennes
noires.
Pronotum trapézoidal; côtés présentant une forte courbure
en avant du milieu; parties en avant de la courbure fortement
convergentes; parties en arrière subparallèles, légèrement cour-
bées; angles postérieurs arrondis; base à peine courbée, trans-
versale; non échancrée, ni sinuée devant l’écusson. Côtés
rebordés. Ponctuation piligère à poils noirs, courts et dressés,
régulière, excepté sur la ligne médiane qui est lisse. Couleur
entièrement noire. Ecusson triangulaire, large, à sommet briè-
vement émoussé. Surface noire, avec une fine ponctuation,
serrée, sur les parties déprimées des angles antérieurs, éparse
sur le reste de la surface. Epimères noirs, à ponctuation
piligère. |
— 113 —
Elytres à épaules bien découpées ; échancrure posthumérale
brusque et très profonde; l’élytre élargi à partir du fond de
cette échancrure par une large courbe du bord; angle apical
et bord terminal largement arrondis; angle sutural plus briè-
vement arrondi. Dessus portant deux côtes longitudinales,
atténuées dans la région de la base et se réunissant en arrière
pour former un calus apical saillant; la suture est aussi costi-
forme. La surface de l’élytre porte une ponctuation piligère
assez dense, à poils noirs, courts, dressés; sur les côtés, cette
ponctuation se réduit à quelques points épars; elle disparait
sur le calus apical; elle s’allonge en strioles dans la région
de l’angle sutural, du bord terminal et sur la partie postérieure
du bord latéral. Couleur noire, avec, parfois, une tache marron
rougeatre sombre au milieu du disque de chaque élytre (1).
Côtés de l’abdomen visibles de dessus, portant un ou deux
points blancs sur les premiers segments.
Pygidium noir, à ponctuation piligère, allongée en stries
transversales, non très denses. =
Dessous brillant, noir, à ponctuation piligère; premier
segment abdominal portant latéralement une petite bande
mate, blanchâtre. Saillie mésosternale très courte, non infléchie,
dilatée en avant des hanches intermédiaires, terminée en angle
obtus à sommet émoussé; dessous plat. Poils noirs, en partie
roussâtres. Pattes noires. Tibias antérieurs munis de deux dents
au bord externe. Je n’ai pas vu de mâle; M. Janson dit que
le tibia antérieur porte chez ce sexe deux petites dents.
146. Zebinus flavovirgulatus Fairm. (PI. X, f. 5, 20).
Pogonotarsus flavovirgulatus Fairmaire, Le Naturaliste, 1888,
p. 92, f. 2; Ann. Soc. entom. Belgique, 1895, p. 19. Mada-
gascar.
Zebinus flavolimbalis Kaïirmaire, Ann. Soc. ent. Belgique,
1894, p. 139.
Type : Museum de Paris.
(1) C’est de cette forme à élytres maculés que Kraatz a donné une diagnose
sous le nom de Pogoniotarsus bimaculatus.
H ab. : Antsihanaka et lac Alaotra (E. et B. Perrot).
A
Longueur : O 10,5 à 11,5 mm.;, © 12 à 13 mm. largeur:
S'6à6,5 mm.; © 6,5 à 8 mm.
Ovale, allongée, parallèle. Ponctuation piligère en dessus.
Pronotum noir verdâtre bronzé chez le mâle, noir chez la
femelle. Elytres noirs et Jaune testacé, avec une plus grande
extension du jaune chez la femelle.
gd. Clypeus à carènes latérales tranchantes parallèles ; échan-
crure antérieure non très profonde; lobes arrondis. Ponctuation
fine et assez dense portant des poils roux; vertex lisse. Couleur
noire, passant souvent au marron sur la partie antérieure du
clypeus. Antennes marron noirâtre. Pronotum trapézoïdal,
étroit; ses côtés courbés, un peu en avant du mulieu. Angles
postérieurs arrondis. Base formant une large courbe, un peu
déviée devant l’écusson. Côtés rebordés. Ponctuation fine et
serrée, portant des poils roux. Couleur d’un noir à reflets
bronzé verdâtre, avec souvent une bande médiane et une grande
tache latérale marron rougeâtre. Ecusson noir, large, à pointe
émoussée, portant des points piligères épars. Epimères noirs,
à ponctuation pihgère serrée.
Epaules des élytres fortement découpées ; échancrure posthu-
mérale profonde et assez brusque; l’élytre élargi à partir du
fond de cette échancrure; bord latéral largement courbé; angle
apical, bord terminal et angle sutural arrondis, le dernier plus
brièvement. Dessus avec trois côtes, la dernière formant le pli
longitudinal au delà duquel le bord est retombant; ces côtes
ne sont atténuées en avant que dans le voisinage immédiat de
la base; elles s'arrêtent en arrière avant le calus apical; ce
dernier fortement convexe rapproché du bord; suture costi-
forme. Les côtes sont lisses, mais les parties non saillantes
portent une ponctuation fine et serrée à poils noirs; cette
ponctuation s’étend dans la région du bord terminal en arrière
du calus apical; la bordure latérale est à peine ponctuée et
= 115 =
paraît former une quatrième côte peu saillante dans la moitié
postérieure. Couleur noire, avec une bande jaune testacé qui
borde la base et le côté jusqu’au calus apical sur lequel elle
se recourbe en se dilatant; vers le milieu de sa longueur, en
arrière de l’échancrure posthumérale, cette bande présente une
dilatation, puis se rétrécit brusquement. Les côtés de l’abdomen,
visibles de dessus, présentent, en avant, un ou deux points
blancs.
Pygidium marron, portant une ponctuation allongée en
stries piligères, à poils roux; stries plus rares au milieu, en
avant.
Dessous noir; abdomen en grande partie marron, avec des
bandes mates, blanchâtres sur les côtés du premier ou des deux
premiers segments. Saillie mésosternale plane en dessous, très
courte, non dilatée, terminée en angle obtus, à sommet briè-
vement émoussé. Poils jaunâtres. Pattes en grande partie marron
rougeûtre; les fémurs noirs sur une étendue variable. Tibias
antérieurs portant deux dents au bord externe. Abdomen pré-
sentant une dépression ventrale bien marquée.
Forceps assez régulièrement rétréci à partir de la base, plus
brusquement rétréci, puis un peu dilaté vers l'extrémité.
Branches séparées en dessus, dans leur moitié distale, par un
méat assez large, arrondi vers la base, effilé vers la partie
distale; extrémités des branches déhiscentes.
Q. La femelle n’a jamais été décrite. Elle diffère assez du
male pour que l’on hésite à les rapprocher. Ayant vu une
vingtaine d’exemplaires de chaque forme, je pense que ce sont
les sexes d’une même espèce.
Voici les caractères qui distinguent la femelle : Dimensions
plus grandes; forme plus large. Ponctuation de la tête et du
pronotum non serrée, n1 régulière, formée d’un mélange de
gros points piligères et de points extrêmement fins. Sur le
pronotum les gros points sont localisés sur les parties latérales,
Mi cie
surtout en avant; les poils qu’ils portent sont noirâtres. Le
pronotum est noir, large, avec les côtés plus fortement courbés
en avant du milieu ; leurs parties antérieures plus convergentes ;
les parties postérieures plus parallèles ; base peu ou pas déviée
devant l’écusson. Sommet de l’écusson plus arrondi. Les
parties lisses des côtes élytrales sont bien plus larges; la
ponctuation est assez grosse, mais très réduite en quantité. La
couleur claire des élytres est plus étendue; on peut dire que les
élytres sont Jaune testacé, avec les parties suivantes noires :
suture, une bande transversale à hauteur de la pointe de
l’écusson, une bande transversale en arrière du nulieu, la partie
en arrière de l’écusson; les deux bandes transversales n’at-
teignent pas les bords latéraux; le bord latéral présente un fin
liséré marron. 11 existe cependant une certaine variation dans
l’étendue des parties claires; la collection R. Oberthür possède
un exemplaire ayant exactement la même répartition de couleur,
sur les élytres, que les mâles. Le pygidium de la femelle est
plus densément strié. Les tarses sont moins allongés. Les tibias
antérieurs sont un peu plus robustes et portent deux dents.
L’abdomen a la face ventrale tout à fait convexe.
Chez quelques individus, le pronotum est marron rougeâtre
uniformément ou avec deux larges bandes noires, longitudi-
nales, à contour indécis. L’écusson peut aussi être de couleur
claire, ainsi que la suture dans sa moitié antérieure.
XXIIL — GENRE COPTOMIOPSIS
Coplomiopsis Nov. gen.
Clypeus à carènes latérales parallèles. Echancrure très pro-
fonde, anguleuse, à fond arrondi; lobes anguleux à sommet
brièvement émoussé.
Pronotum trapézoïdal, à côtés courbés vers le milieu; base
transversale fortement échancrée devant l’écusson. Côtés
rebordés.
Ecusson triangulaire, à côtés incurvés; sommet très aigu,
effilé.
Elytres à épaules bien découpées; échancrure posthumérale
profonde; angle apical et bord terminal arrondis; dessus lisse.
Côtés de l’abdomen visibles de dessus latéralement.
Pygidium normal, convexe.
Saillie mésosternale longue, un peu infléchie, légèrement
rétrécie de la base au sommet.
Pattes longues.
Différences sexuelles : Le tibia antérieur est inerme chez le
mâle ; il est plus robuste et présente une dent au bord externe
chez la femelle. L’abdomen du mâle porte un sillon ventral
médian; les tarses sont plus longs.
La forme du corps est ovale, presque toujours un peu rétrécie
en arrière.
Les téguments sont brillants, sans revêtement mat.
La couleur est noire avec des parties jaune testacé.
Il existe une seule espèce qui se trouve dans le Nord de
Madagascar.
J'avais d’abord placé cette espèce dans le genre Coplomia;
mais la forme de l’écusson l’éloigne de ce genre; la saillie
sternale, qui la rapproche des Coptomia, l’éloigne de tous les
autres genres de ce groupe.
146 bis. Coptomiopsis fimbriata Pllde (PI X, f. 6; PI XII,
5)
Coptomia fimbriata Pouillaude, Insecta, 1915, p. 160. Mon-
tagne d'Ambre.
Type : Collection R. Oberthür.
Hab. : Montagne d’Ambre; Diego-Suarez.
Longueur : 13 à 14 mm. Largeur : 8 à 8,5 mm.
ion —
Jaune testacé, avec la tête, deux bandes sur le pronotum et
des bandes disposées en croix sur l’ensemble des élytres, noirs.
Dessous en grande partie noir.
Tête et clypeus à ponctuation fine et dense, noirs avec la
partie antérieure du clypeus marron. Antennes marron.
Pronotum jaune testacé avec deux larges bandes noires du
bord antérieur à la base; ces bandes sont rétrécies d’arrière
en avant, convergentes et parfois réumies dans la région anté-
rieure ; 1l existe latéralement, près des courbures des côtés, deux
petites taches sombres peu précises, dans la partie claire.
Ponctuation extrêmement fine et éparse, distincte seulement
près des bords latéraux. Ecusson lisse, jaune testacé. Epimères
noirs, ponctués.
Elytres à bord latéral très peu courbé; angle apical, bord
terminal et angle sutural arrondis, ce dernier plus brièvement.
Dessus sans côtes, ni stries. Ponctuation extrêmement fine et
éparse sur le disque, un peu plus distincte en arrière. Région
latérale portant, à partir du milieu, une ponctuation qui
s’allonge en strioles serrées sur le côté externe du calus apical.
Région de l’angle sutural et du bord terminal peu ponctuée;
bord terminal garni d’une série de poils roux. Suture saillante
dans la déclivité. Calus apicaux fortement saillants. Couleur
jaune testacé avec la suture noire et une bande transversale
de même couleur en arrière du milieu; la bande suturale se
continue le long de l’écusson et s’étale un peu sur la base; en
arrière elle s’arrête à hauteur du calus apical en se dilatant
un peu; la bande transversale n’atteint pas ordinairement les
bords latéraux, mais il arrive qu’elle envoie en avant un
prolongement oblique, atteignant le bord; parfois un prolon-
gement latéral de cette bande se recourbe sur le calus apical,
pour atteindre la suture.
Pygidium à ponctuation éparse sur les parties latérales, un
peu striolé vers l’extrémité, testacé, avec une bordure noire
qui s’atténue en arrière.
Dessous brillant, noir, avec quelques parties latérales et le
bord des derniers segments abdominaux roussàtres. Poils roux.
Pattes testacées ou marron rougeûtre assez clair.
Tibia antérieur inerme chez le mâle, unidenté chez la femelle.
Abdomen du mâle sillonné.
Forceps rétréci à partir de la base; côtés un peu sinués;
extrémité de chaque branche amincie. Méat, séparant les
branches en dessus, large.
Cette espèce existe dans plusieurs collections sous le nom
de Anochilia fimbriata, parfois écrit de la main de Fairmaire.
Il est étonnant qu’elle n’ait pas été décrite. N’ayant trouvé à
ce sujet aucune référence bibliographique, j'ai décrit l’espèce
en lui laissant le nom donné par Fairmaire.
XXIV. — GENRE POGONIOTARSUS
Pogoniotarsus Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr., 1880, p. 306.
Clypeus à carènes latérales tranchantes, parallèles dans leur
partie proximale ; bord antérieur avec une échancrure marquée,
bien moins profonde que celle de Coplomia. Lobes anguleux
ou non.
Pronotum trapézoïdal; ses côtés courbés vers le milieu, mais
non très fortement; base transversale, nettement échancrée
devant l’écusson. Côtés rebordés.
Ecusson triangulaire, à côtés incurvés; sommet très aigu,
effilé.
Epaules des élytres fortement découpées par une échancrure
posthumérale profonde; l’élytre un peu élargi à partir du fond
de cette échancrure; bord terminal et angle apical arrondis.
Dessus avec deux côtes fortement saillantes; suture saillante;
calus apical convexe. Côtés de l’abdomen visibles de dessus
latéralement.
nn AC) —
Pygidium présentant une dépression dans chaque angle
antérieur et une convexité en avant du sommet.
Saillie mésosternale plane en dessous, peu ou pas infléchie,
large, assez courte.
Pattes postérieures longues, parfois garnies sur le côté
interne de poils longs et abondants.
Différences sexuelles : Elles intéressent un peu l’aspect
général de l’insecte, la femelle étant plus courte, plus large
avec les téguments un peu plus mat, surtout sur le pronotum.
Le pygidium est plus allongé chez le mâle, avec un calus plus
accentué en avant du sommet.
Le tibia antérieur est inerme chez le mâle, bidenté chez la
femelle. L’abdomen du mâle présente une dépression très nette.
La forme du corps est ovale, un peu allongée, parallèle ou
faiblement rétrécie en arrière.
Les téguments sont brillants, avec une ponctuation piligère
en dessus. La couleur est noire, ordinairement avec des taches
variant du jaune testacé au marron rougeàtre. On n’observe
des taches farineuses que sur le pygidium, chez les femelles
d’une espèce.
Le genre se rencontre à Madagascar et à Nosy-Bé.
L’espèce typique est ?. Vescoz.
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Lobes antérieurs du clypeus nettement anguleux, à sommet
très brièvement émoussé. Saillie mésosternale ayant le
bord antérieur transversal, un peu courbé..…..….. Vescoi (147).
— Lobes antérieurs du clypeus arrondis, non nettement angu-
leux. Saillie mésosternale très arrondie en avant.
cruciatus (148).
P. niger Ktz (149) ne figure pas dans ce tableau.
147. Pogoniotarsus Vescoi Coq. (PI. X, f. 1; PI. XII, f. 20).
Pogonotarsus Vescoi Coquerei, Rev. Mag. Zool., 1851, p. 88,
Leven. ; Ann. Soc. Ent. France, 1852, p. 376, pl. IX, f. 6.
Pogonotarsus Vescoi Dohrn, Stettin. Ent. Zeitschr., 1883,
p. 107.
Pogonotarsus Vesco: Künckel d'Herculais, Hist. Nat. Madag.
Grandidier, Col. Atlas, 1887, pl. 2, f. 6.
Pogoniotarsus setiger Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr., 1894,
p. 152. Antsihanaka.
Type : Le type appartenait sans doute à la collection de
Ch. Coquerel qui fut donnée à Fairmaire; il devrait donc se
trouver au Museum de Paris.
Hab. : Madagascar; Betsileo (D. Cowan); Tananarive
(C. Lamberton); Lakata, Madagascar-Est (1).
Longueur : 13,5 à 15,5 mm. Largeur : 8 à 8,5 mm.
Ovale, allongée. Brillante; finement ponctuée; noire avec
les bords du pronotum testacés; élytres Jaune testacé, avec une
grande tache noire commune dans la moitié postérieure. Dessus
à poils courts, dressés, roussâtres. Lobes du clypeus anguleux.
Clypeus allongé, à carènes latérales parallèles dans leur
partie proximale, courbées et convergentes vers l'extrémité.
Bords antérieurs portant une échancrure anguleuse assez pro-
fonde ; lobes anguleux à sommet brièvement émoussé. Ponctua-
tion piligère serrée, moins forte sur la partie distale du clypeus;
vertex lisse. Couleur noire, passant un peu au marron à l’extré-
mité du clypeus. Antennes marron.
Pronotum trapézoïdal, à côtés courbés vers le milieu, mais
non fortement. Angles antérieurs obtus, bien marqués; angles
postérieurs arrondis; base transversale, échancrée devant
l’écusson. Ponctuation fine et régulière sur la plus grande
partie des côtés, un peu piligère, atténuée au milieu du disque;
la ponctuation est à peine plus forte chez la femelle. Côtés
(1) Ch. Alluaud (Liste Col. Rég. Malg. 1900, p. 290) cite : Port Léven
(Vesco) ; province d’Imerina (Nanta).
rebordés. Couleur noire avec une étroite bordure latérale tes-
tacée. Ecusson lisse, noir. Epimères noirs, à ponctuation
piligère.
Echancrure posthumérale des élytres profonde; l’élytre
élargi à partir du fond de cette échancrure par une large
courbure du bord; angle apical et bord terminal largement
arrondis; angle sutural émoussé. Dessus avec deux fortes côtes
et la suture saillantes. Les côtes sont atténuées en avant à
hauteur de la pointe de l’écusson et n’atteignent pas la base;
en arrière elles se réunissent pour former le calus apical très
saillant. La surface entre les côtes porte une ponctuation fine
et dense, piligère ; les éléments de cette ponctuaüon s’allongent
en partie en strioles, parfois assez irrégulières; la région laté-
rale au delà de la deuxième côte porte une ou deux zones
longitudinales de ponctuation séparées par les traces d’une ou
deux côtes peu marquées; la partie marginale porte une strio-
lation oblique, très fine et dense, qui s’étend, en arrière, autour
du calus apical, pour remonter le long de la suture. Couleur
jaune testacé, avec, sur la deuxième moitié, une tache noire
commune, figurant à peu près un trapèze à grande base anté-
rieure ; en arrière de cette tache, la suture est noire ainsi que le
bord terminal ; bord latéral rembruni.
Pygidium triangulaire à extrémité arrondie; région des angles
antérieurs déprimée; la partie voisine de l’extrémité présente
une convexité qui est très saillante chez le mâle. Couleur marron
ou noirâtre, avec, chez la femelle, une tache blanchâtre de
chaque côté vers le bord antérieur, près des dépressions. Le
pygidium du mâle est plus allongé. Ponctuation pihigère avec
une bande médiane lisse.
Dessous brillant, noir; l’abdomen marron. Saillie mésoster-
nale plane en dessous, très faiblement infléchie, un peu dilatée
en avant des hanches intermédiaires, à côtés subparallèles dans
sa partie hbre; bord antérieur transversal un peu courbé, séparé
des côtés par des angles très arrondis, mais assez nets; face
— 123 —
inférieure portant une ponctuation piligère vers l’extrémité.
Poils fauves. Pattes marron.
Chez le mâle les tibias antérieurs ne sont pas dentés au bord
externe; les tibias et les tarses postérieurs sont abondamment
garnis de poils au côté interne; l’abdomen présente une dépres-
sion médiane. La femelle a le corps relativement plus large
et plus court ; les côtes élytrales sont, chez elle, moins étendues
en avant; le pygidium présente les différences indiquées plus
haut. Les tibias antérieurs portent deux dents. Les tibias et
les tarses postérieurs ont des poils bien moins abondants. La
surface du dessus paraît moins brillante, un peu moins abon-
damment hérissée.
Le forceps est allongé avec les côtés faiblement sinués,
l'extrémité très arrondie; le dessus est déprimé au milieu dans
sa partie proximale et présente, dans sa partie distale, un méat
très étroit entre les branches.
Cette espèce semble varier assez peu; la tache noire des
élytres est plus ou moins étendue et, parfois, ses angles anté-
rieurs atteignent la bordure rembrunie latérale. Je n’ai pas
vu d’exemplaire ayant la tache noire interrompue par la
première côte, comme l’a figurée M. Künckel d’'Herculais.
La description originale de ?. se/iger Ktz. paraît s'appliquer
à la femelle de P. Vescot
148. Pogoniotarsus cruciatus Fairm. (PI. X, f. 2).
Pogoniotarsus cruciatus Fairmaire, Ann. Soc. Ent. Belg.,
1894, p. 139.
VARIÉTÉS :
Pogoniotarsus quadrimaculatus et var. humeralis, concolor
Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr., 1895, p. 223. Diego-
Suarez.
Anochilia punciulicollis Fairmaire, Le Naturaliste, 1903, p. 36.
Madagascar.
Type : Museum de Paris.
— 124 — ‘
Hab. : Diego-Suarez; Montagne d’Ambre; Antankara,
Isokitra à Diego-Suarez (E. et B. Perrot).
Longueur : 11,5 à 15 mm. Largeur : 6,5 à 8 mm.
Ovale, assez allongée, parfois un peu rétrécie en arrière.
Noire; élytres jaune testacé, avec une tache commune en forme
de croix; couleur variable jusqu’au noir sans mélange. Lobes
du clypeus arrondis. Dessus à poils courts, dressés, noirs.
Clypeus à carènes latérales tranchantes, parallèles, courbées
et convergentes à l'extrémité où elles se confondent avec le
bord; échancrure antérieure anguleuse, large, peu profonde;
lobes très arrondis. Tête et clypeus portant une ponctuation
forte et serrée, dont les éléments s’allongent longitudinalement ;
vertex lisse. Couleur noire. Antennes noires à feuillets marron.
Pronotum trapézoidal; ses côtés courbés vers le milieu;
angles postérieurs arrondis; base transversale échancrée devant
l’écusson. Côtés rebordés; ponctuation ordinairement pili-
gère (1), forte et assez serrée, régulière, à peine réduite sur la
ligne médiane. Couleur noire avec une bordure latérale jaune
qui peut manquer. Ecusson lisse, noir. Epimères noirs, à ponc-
tuation piligère.
Elytres à épaules bien découpées par une échancrure posthu-
mérale profonde; l’élytre un peu élargi en arrière de celle-ci;
angle apical et bord terminal continuant la large courbe du
bord latéral; angle sutural plus brièvement arrondi. Dessus
portant deux côtes saillantes, effacées dans le quart antérieur
et se réunissant en arrière pour former le calus apical. L'espace
compris entre les côtes, jusqu’à la base, porte une ponctuation
disposée en séries longitudinales; une partie de ces séries
s’allonge en fragments de sillons longitudinaux; cette ponc-
tuation est normalement piligère; une ponctuation moins
régulière existe latéralement, au delà de la deuxième côte; à
partir du milieu, la région marginale porte des strioles obliques
(1) La ponctuation est sans doute normalement piligère; cependant les
poils manquent en grande partie chez des exemplaires en bon état.
— 125 —
très fines et serrées ; la partie terminale de l’élytre est de même
striolée. Couleur testacée, avec des parties noires formant une
croix : région de l’écusson, suture, une bande transversale en
arrière du milieu, région en arrière du calus; la couleur du bord
latéral est rembrunie.
Pygidium triangulaire, plus allongé chez le mâle, déprimé
dans les angles antérieurs, convexe vers l’extrémité; la convexité
plus saillante chez le mâle. Couleur noire; surface couverte
d’une striolation très fine et serrée ; milieu lisse, avec seulement
quelques points épars chez le mâle.
Dessous brillant, noir. Saillie mésosternale à peine dilatée,
très arrondie en avant, peu ou pas infléchie, plane en dessous,
avec, vers l’extrémité, des points piligères. Poils roux très
foncé. Pattes noires, parfois en partie marron. Les tibias et
tarses postérieurs portent des poils, mais non très abondants.
Le mâle a les tibias antérieurs inermes et présente une
dépression abdominale. La femelle a une forme un peu plus
large; son pronotum est moins brillant; ses tibias antérieurs
sont fortement bidentés.
Forceps à côtés parallèles dans la moitié proximale, un peu
convergents dans la moité distale; branches séparées par un
méat étroit dans la moitié distale.
Cette espèce présente des variations dans l’extension relative
des couleurs noire et testacée sur les élytres.
La couleur claire varie elle-même du jaune testacée au
marron rougeûtre. Voici quelques formes observées :
1. La bande transversale noire postmédiane s'étend; les bords
latéraux deviennent noirs. La partie claire antérieure se
réduit, sur chaque élytre, à une tache qui atteint ou non
la base et les bords latéraux, mais laisse noirs la région
de l’écusson et la saillie humérale; la partie claire posté-
rieure est représentée par une tache oblique, plus ou
moins étendue, comprenant toujours, au moins, le calus
apical (guadrimaculatus Ktz, punctulicollis Frm).
Ci ——
Même forme que 1, sans la tache claire postérieure.
[es]
Même disposition que 2 avec la tache antérieure réduite à
[e)
un point rougeâtre près de l’échancrure posthumérale
(Aumeralis Ktz).
4. Dessus entièrement noir (concolor Ktz).
Par extension de la couleur claire : Pronotum testacé, avec
deux larges bandes noires, convergentes en avant sur le
disque. Ecusson testacé. Elytres testacés; suture à peine
rembrunie en avant de la tache transversale; celle-ci
formée, sur chaque élytre, d’une bande large, oblique,
n’atteignant pas le bord latéral; suture en arrière et
bord terminal noirs. Pygidium, dessous et pattes marron.
149. Pogoniotarsus niger Ktz.
Pogoniotarsus niger Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr., 1895,
p. 79, Q. Loucoubé (1).
Type : Senkenbergische Museum.
Hab. : Nosy-Bé.
Longueur : 13 mm. d’après Kraatz.
Je ne connais pas de Pogoniotarsus de Nosy-Bé. La des-
cription originale de cet insecte ne permet pas de dire en quoi
il diffère de la variété 4 (concolor Ktz) de l’espèce précédente.
Toutefois, en raison de l’origine (Nosy-Bé), je laisse cette
forme provisoirement distincte. La ponctuation du pronotum
est peut-être différente.
Brillante, noire.
Tête à ponctuation forte et allongée. Pronotum à ponc-
tuation fine et éparse. Les autres caractères sont les mêmes
que chez la femelle de P. cruciatus.
(1) À la fin de cette description, Kraatz cite un sw/uwralis qui n’est pas
connu autrement,
XXV. GENRE POGONOTARSUS
Pogonotarsus Blanchard, Liste des Cétonides du Museum,
1842, p. 10.
Pogonotarsus Burmeister, Handbuch d. Ent. III, 1842, p. 548.
Pogonotarsus Lacordaire, Genera des Coléopt. III, 1856,
p. 917.
Pogonotarsus Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr., 1881, p. 71.
Clypeus à carènes latérales tranchantes, parallèles, ou un
peu divergentes en avant. Bord antérieur portant, au milieu,
une forte échancrure anguleuse, à fond arrondi. Cette échan-
crure sépare deux lobes anguleux, à sommet émoussé.
Pronotum trapézoidal, allongé; ses côtés courbés vers le
milieu; angles postérieurs arrondis; base transversale, for-
tement échancrée devant l’écusson. Dessus avec, sur le disque,
deux côtes longitudinales un peu saillantes, séparées par une
dépression médiane; côtés rebordés.
Ecusson triangulaire, allongé; ses côtés incurvés; son sommet
très aigu.
Elytres à épaules découpées par une échancrure posthumé-
rale profonde; l’élytre un peu élargi à partir du fond de cette
échancrure, mais laissant à découvert les côtés de l’abdomen
qui sont visibles de dessus; extrémité arrondie. Dessus avec
la suture et deux côtes saillantes sur chaque élytre. Calus
apical marqué, non très saillant. à
Pygidium triangulaire à sommet très arrondi.
Saillie mésosternale longue, un peu infléchie.
Pattes longues. Tarses postérieurs garnis de poils longs et
abondants au côté interne.
Différences sexuelles : L’abdomen du mâle présente une
dépression longitudinale; ses tibias antérieurs sont inermes au
bord externe; ses tarses, surtout les postérieurs, sont plus
longs. Chez la femelle, les tibias antérieurs sont plus robustes
et présentent ou non une dent au bord externe.
— 128 —
La forme générale du corps est étroite, parallèle
Les téguments portent, en dessus, un revêtement sur les
surfaces non saillantes.
Le genre comprend une seule espèce, particulière à Mada-
gascar.
150. Pogonotarsus plumiger G. et P. (PI. VII f. 23).
Cetonia plumigera Gory et Perch., Rev. entom. de Silber-
mann, III, 1835, p. 124. Madagascar.
Pogonotarsus plumiger Burmeister, Handb. d. Ent. III, 1842,
p. 548.
Schizorhina plumigera Westwood, Arcana Entom. I, 1842,
Pre Rp RENTREE
Pogonotarsus plumiger Künckel d'Herculais, Hist. nat.
Madag. Grandidier, Col. Atlas, 1887, pl. 2, f. 5.
T'ype : Collection Gory, Musée de Berlin.
Hab. : Betsileo (D. Cowan) (1); Marosika (D. Cowan);
Antsihanaka et lac Alaotra (E. et B. Perrot); Tananarive
(C. Lamberton) ; Andrangoloaka; Farafangana.
Longueur : 12 à 14 mm. Largeur : 6 à 7,5 mm.
Allongée, parallèle, Noire ou marron noirâtre, avec un revê-
tement mat, gris, disposé en bandes longitudinales; des taches
claires sur les côtés des élytres. Tarses postérieurs portant de
longs poils.
Tête et clypeus densément ponctués; les points allongés
longitudinalement sur le clypeus; vertex lisse. Couleur noire
passant au marron sur la partie antérieure du clypeus; la tête
ne porte pas de revêtement mat. Antennes marron.
Sur le pronotum des zones longitudinales alternativement
un peu saillantes et un peu déprimées sont noires, brillantes
ou garmies de revêtement mat, d’un gris plus ou moins verdâtre.
Les parties brillantes noires sont : les régions marginales laté-
(1) Fianarantsoa (D. Cowan), d’après O. Waterhouse (Ent. Monthly
Mag. XV, 1878, p. 84).
— 129 —
rales et deux bandes sur le disque. Ponctuation éparse, visible
sur les bandes brillantes latérales et sur la partie antérieure
des bandes discales. Ecusson brillant, lisse, noir ou marron
noirâtre. Epimères couverts, en dessus, de taches blanchâtres.
Extrémité de chaque élytre arrondie séparément sans angle
bien marqué. Les parties noires ou marron noirâtre brillantes
et les parties gris verdâtre mates ont la disposition suivante :
Brillantes : Un étroit liséré sutural; une étroite côte au milieu
du disque, de la base au calus apical; la partie déclive latérale
de l’élytre à partir d’un pli longitudinal qui va de l’épaule
au calus apical; cette région marginale brillante porte une
striolation oblique très fine et très serrée; elle présente trois
taches claires, blanchâtres ou jaunâtres : une au fond de
l’échancrure posthumérale, une vers le milieu de la longueur,
la dernière à hauteur du calus apical. Parties mates : une large
bande entre la suture et la côte discale; cette bande s’étend
en arrière sur toute la région terminale où elle est souvent de
nuance plus claire; la deuxième bande mate s’étend de la base
au calus apical, entre la côte discale et le pli latéral de l’élytre;
elle est dilatée sur l’épaule et rétrécie en arrière.
Pygidium, marron très finement et densément striolé, avec
de courts poils dressés; chez le mâle, cette striolation s’atténue
en avant du milieu. Le disque porte deux taches mates blan-
châtres arrondies.
Dessous brillant, marron ou noirâtre, avec, sur le thorax et
l'abdomen, des bandes mates, blanchâtres, transversales, inter-
rompues au milieu. Saillie mésosternale un peu infléchie, longue,
rétrécie de la base au sommet, qui est arrondi. Poils du dessous
noirs, parfois roux. Tarses postérieurs garnis, au côté interne,
de poils longs et abondants de même couleur que ceux du
dessous.
Forceps fortement rétréci, puis un peu dilaté à l’extrémité
qui est transversale, avec les angles arrondis. Méat, séparant
les branches en dessus, réduit à une étroite fente.
5° Secrion. — HETEROPHANIENS
Cette section comprend des espèces à clypeus du type rectan-
gulaire et côtés de l’abdomen visibles de dessus au delà des
élytres; la saillie mésosternale est toujours très petite, parfois
non proéminente.
Chez les ÆZeterophana les caractères sexuels secondaires sont
importants.
TABLEAU DES GENRES :
— Carènes latérales du clypeus élevées ; le disque du clypeus
formant le fond d’une dépression ; angles postérieurs du
pronotum rarement effacés. Ecusson variable selon les
ESPÈCES TE LR RIRONAI eRREL Re Heterophana (XXVI).
— Carènes latérales du clypeus non élevées; disque du
clypeus ne formant pas le fond d’une dépression. Angles
postérieurs du pronotum effacés. Ecusson en forme de
lanouette ae: Ne ER Er ARn Epistalagma (XXVII).
XXVI — GENRE HETEROPHANA
Heterophana Burmeister, Handb. d. Ent. III, 1842, p. 602.
Heterophana Lacordaire, Genera des Col. III, 1856, p. 492.
Hybothorax (pro parte) Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr., 1895,
p. 80.
Plochilia (pro parte) Fairmaire, Ann. Soc. ent. Belgique,
1896, p. 336.
Euprochyta (p. p.) Fairm., Bull. Soc. ent. France, 1899, p. 77.
Piochilia (p. p.) Fairm., Ann. Soc. ent. Belgique, 1904, p. 227.
Prochyta (p. p.) Fairm., Ann. Soc. ent. Belgique, 1904,
peer (syn.):
Clypeus du type rectangulaire, à carènes latérales saillantes
et bord antérieur plus ou moins relevé; le disque est parfois
déprimé entre ces parties saillantes. Bord antérieur droit ou
sinué, présentant, au maximum, une échancrure obtuse qui n’est
jamais très profonde,
— 131 —
Pronotum trapézoïdal, avec les côtés courbés; base sinuée
ou non devant l’écusson, jamais fortement échancrée. Le pro-
notum de la femelle est plus convexe, plus large, avec les
bords latéraux plus courbés.
Ecusson de forme variable selon les espèces.
Elytres à épaules bien découpées, mais non saillantes par
rapport à l’ensemble du corps. Echancrure posthumérale
variable, toujours nette, garnie par l’extrémité des hanches
postérieures et les premiers segments abdominaux. Angle
apical très arrondi. Dessus présentant chez la plupart des
espèces deux côtes longitudinales. Pour ramener cette appa-
rence à la striation longitudinale observée chez la plupart des
Cétonides, on peut considérer chaque côte comme un intervalle
normal entre deux stries ; l’espace compris entre les deux côtes
représente un intervalle non saillant; il porte chez plusieurs
espèces deux lignes de points représentant les stries normales,
mais souvent cet intervalle est très ponctué et strié; chez une
espèce (4. Deyrolles) 11 y a une tendance à la ressemblance
des deux sortes d’intervalles; il en résulte que l’élytre paraît
assez régulièrement strié; la ponctuation des côtés peut aussi
se disposer en séries longitudinales.
Pygidium convexe.
Saillie mésosternale très courte, non infléchie.
Pattes normales.
Les différences sexuelles sont importantes : Chez le mâle, la
massue lamellaire des antennes est plus développée et parfois
d’une longueur remarquable. Les téguments sont toujours plus
abondamment pubescents, surtout en dessus; quand :il existe
des taches farineuses, elles sont plus étendues; les tibias anté-
rieurs ont des dents moins nombreuses ou moins fortes. L’ab-
domen présente en général une dépression médiane. Chez la
femelle, le pronotum est plus large, plus convexe; la forme
générale du corps est aussi plus large; la pubescence et les
taches farineuses sont ordinairement très réduites ou nulles ; les
tibias antérieurs sont robustes et portent deux dents au bord
externe.
La forme générale du corps est ovale et parallèle. Les
téguments sont en grande partie brillants, mais présentent
souvent, surtout chez les mâles, des taches farineuses. La
couleur dominante est le brun ou marron noirâtre. Il n’y a pas
d’espèces vertes.
Le genre est répandu à Madagascar et à Nosy-Bé.
L’espèce typique est Æ. canaliculata G. et P.
On n’a, des premières espèces nommées par Gory et Per-
cheron, que des diagnoses insufhisantes, où la couleur et les
taches blanchâtres tiennent la plus grande place; on hésite
même à reconnaitre une espèce quelconque dans la figure donnée
par ces auteurs pour 7. canaliculata.
TABLEAU DES ESPÈCES
{. Côtés de l’écusson non régulièrement et nettement incurvés
dans toute leur longueur; sommet aigu, émoussé ou
aAftondi, non CIE SRE MN RES RER TRE Ce
— Côtés de l’'écusson nettement et régulièrement incurvés dans
toute leur longueur, sommet très aigu, effilé (PI. III,
ÉD) esse ester ten ee SRE EEE RARES dissimilis (158).
2. Elytres présentant, chacun, deux côtes entre la suture et
le pli au delà duquel le côté retombe; espace compris
entre ces côtes sillonné OU ponctué." 3.
— Elytres présentant, chacun, dix stries ponctuées de la
suture au bord latéral; intervalles des stries peu costi-
formes d'importance peu variable dans une même région
de l’élytre: (©) RO eee Deyrollei (157).
3. Côtés de l’écusson sinués ; sommet arrondi ou très émoussé,
en forme de languette nee. Eee pee 4.
— Côtés de l’écusson rectilignes ; sommet aigu ou émoussé (1). 5.
Bord antérieur du clypeus nettement sinué. Elytres du mâle
portant de petites taches farineuses..…..…… dorsopunctata (156).
— Bord antérieur du clypeus à peine distinctement sinué.
Elytres du mâle présentant de grandes surfaces mates,
jaune: Oranpé His ORNE Eee seminitida (160).
CSS
(1) Le sillon marginal peut donner au bord l’apparence d’être un peu
Incurvé; mais la forme n'est jamais nettement en languette avec le sommet
très émoussé et arrondi.
— 133 —
5. Dessus en grande partie marron foncé, brun ou noir (les
y]
DATHÉS M AHNEUSESNONACONSITÉTÉES). 1.0. 2e een een 6
— Dessus en grande partie jaune testacé...…........… Scalabrei (159).
6. Extrémité latérale des hanches postérieures (visible de
dessus dans l’échancrure posthumérale) présentant un
triangle ponctué ou striolé séparé de la face ventrale par
une carène parfois effacée. Ce triangle s'étend sur plus
de la moitié de la longueur du bord (PI. XII, f. 9, 13)...
— Extrémité latérale des hanches postérieures (visible dans
l’échancrure posthumérale) présentant un rebord courbé,
un peu dilaté en avant. La partie dilatée triangulaire est
plus courte que la moitié de la longueur du bord
SRE, PA RARE PE REPARER TS 9.
ee:
7. Triangle terminal de la hanche postérieure séparé de la
face ventrale de cette hanche par une carène rectiligne
CROSS EE RS RE Le anastee 8.
— Triangle terminal de la hanche postérieure séparé de la
face ventrale de cette hanche par une carène courbée,
plus /oumoms effacée. (PL XI 68.09)... propinqua (152).
8. Espèce petite (longueur : 9 à 11 mm.). Pronotum du mâle
portant deux bandes marginales blanches. rubronigra (155).
— Espèce grande (longueur : 15 à 18 mm.). Pronotum du
mâle portant quatre bandes longitudinales blanches.
canaliculata (151).
9. Base du pronotum présentant trois sinus peu profonds,
mais nets : un médian devant l’écusson et deux latéraux.
Côtes des élytres peu saillantes. Pronotum portant deux
bandes marginales blanches (')................. subcostata (154).
— Base du pronotum ne présentant pas de sinus latéraux nets.
Côtes des élytres saillantes. Pronotum du mâle portant
quatre bandes blanches longitudinales... similis (153).
H. cornuta (161) ne figure pas dans ce tableau. Cette espèce
de Nosy-Bé, dont la femelle seule est connue, se distingue
par les caractères suivants : Bord antéricur du clypeus net-
tement sinué; bord antérieur du pronotum relevé en une petite
saillie arrondie; côtés de l’écusson rectilignes; élytres pré-
sentant trois côtés, la troisième formant le pli latéral.
— 134 —
151. Heterophana canaliculata G. et P. (PI IX, f. 20, 30;
PI. XII, £. 13).
Cetonia canaliculata Gory et Perch., Monogr. des Cét., 1833,
p. 169, pl. 29, f. 5, Q. Madagascar.
Cetonia soror Gory et Perch., Rev. entom. de Silbermann,
1835, p. 127, O. Madagascar.
Heterophana canaliculata Burmeister, Handb. d. Ent. III,
1842, p. 602.
Ieterophana canaliculata Künckel d’'Herculais, Hist. nat.
Madag. Grandid., 1887, Col. Atlas, pl. 7, f. 14 ©, f. 15 Q.
Type : Collection Gory, Musée de Berlin.
H ab. : Madagascar; Antsihanaka et lac Alaotra, Fénérive
(E. et B. Perrot); Baie d’Antongil; Fénérive (E. Perrot);
Tananarive (C. Lamberton).
Longueur : S'15 à 16 mm.; Q 15 à 18 mm. Largeur : C' 8,5
à 10 mMm.; Q 9 à 10,5 mm.
d. Ovale, parallèle. Brillant, marron foncé, avec des bandes
longitudinales mates blanchâtres sur le pronotum et des taches
de même nature en séries transversales dans le tiers postérieur
de l’élytre. Dessus hérissé de poils roussâtres.
Q. Ovale, plus large. Brillante, marron très foncé, présen-
tant rarement des taches farineuses. Poils plus rares et plus
courts en dessus.
d. Carènes latérales du clypeus tranchantes et très saillantes ;
bord antérieur relevé, à peine sinué au milieu, angles très
arrondis. Ponctuation piligère forte; milieu du front un peu
caréné et lisse; vertex lisse. Couleur brun noirâtre, avec la partie
antérieure du clypeus plus claire et, de chaque côté, une bande
longitudinale blanche, qui n’atteint pas le bord du clypeus.
Antennes marron.
Pronotum trapézoidal; ses côtés courbés vers le milieu; cette
courbure n’est pas très forte et les côtés sont convergents en
avant, même dans leur moitié postérieure; angles antérieurs
obtus ; angles postérieurs presque droits ; parties latérales de la
base un peu courbées; milieu sinué devant l’écusson. Côtés
présentant un fin rebord lisse. Ponctuation piligère, forte,
serrée et assez régulière; une étroite ligne longitudinale
médiane est imponctuée. Couleur marron très foncé, avec quatre
bandes longitudinales mates blanchâtres un peu enfoncées;
ces bandes sont à peu près équidistantes, les bandes externes
doublent le rebord sans le recouvrir.
Ecusson marron foncé, lisse avec quelques points dans les
angles antérieurs; côtés droits accompagnés d’un sillon portant
une petite tache blanchâtre en avant; sommet brièvement
émoussé. Epimères couverts d’une tache blanchâtre et de poils
roux.
Epaules des élytres bien découpées; échancrure posthumé-
rale large, non très profonde; bord latéral largement courbé
à partir du fond de cette échancrure; angle apical et bord ter-
minal arrondis; angle sutural presque droit, souvent prolongé
par une très petite dent. Suture costiforme; disque de chaque
élytre portant deux côtes. Intervalles des côtes fortement
ponctués et sillonnés, la ponctuation en grande partie coales-
cente en sillons et portant des poils roussâtres ; parties latérales
et terminales fortement et densément ponctuées ; la ponctuation
formée d’éléments arqués plus ou moins umis en strioles irré-
gulières. Calus apicaux convexes et arrondis. Couleur marron
foncé; les intervalles des côtes présentent, assez souvent, des
bandes longitudinales, farineuses, blanchâtres ; 11 y a, de plus,
sur chaque élytre, six taches farineuses blanches : une allongée,
au bord de l’échancrure posthumérale; une transversale près du
bord latéral, vers le deuxième tiers de la longueur; une entre
la suture et la première côte, au début de la déclivité terminale;
une entre les côtes du disque et entre les deux taches précé-
dentes; une dans chacun des angles apical et sutural.
Pygidium à striolation piligère irrégulière, marron avec
deux grandes plaques latérales blanches.
Dessous brillant, marron brunâtre avec de grandes plaques
Cr
blanches, mates sur le thorax et des bandes transversales de
même nature interrompues au milieu, sur l’abdomen.
Saillie mésosternale plane en dessous, très courte, anguleuse
et émoussée en avant. Poils roux abondants. Pattes marron
brunâtre. Face ventrale des hanches postérieures ne présentant
pas à son extrémité un rebord net; extrémité de ces hanches,
visible de dessus dans l’échancrure posthumérale, ayant la
forme d’un triangle à surface déprimée, concave, séparé de la
face ventrale par une carène droite, parfois peu nette chez le
mâle. Tibias antérieurs non dentés au bord externe. Abdomen
présentant une forte dépression médiane.
Forceps simple, faiblement rétréci vers l’extrémité qui est
arrondie.
Les bandes médianes blanches du pronotum peuvent être
effacées, mais leur place reste indiquée par une dépression.
Q- La femelle se distingue du mâle par sa forme plus large
et plus massive. Le pronotum est plus large; les parties posté-
rieures des côtes sont parallèles; les parties antérieures sont
arrondies. Les poils sont beaucoup moins abondants; les taches
farineuses manquent ou sont réduites à deux ou quatre mar-
ginales sur les élytres. Les tibias antérieurs ont deux fortes
dents au bord externe. Abdomen convexe.
Les parties postérieures des côtés du pronotum sont parfois
convergentes en arrière; chez un individu anormal, elles sont
très convergentes et les angles postérieurs sont arrondis et
effacés.
Les exemplaires provenant de Sainte-Marie de Madagascar
sont de nuance générale plus sombre; les taches farineuses
sont moins apparentes, grisâtres ; les poils du dessous sont très
foncés. Ces différences sont, peut-être, dues au mode de séchage
des insectes.
152. Heterophana propinqua Pllde. (PI IX, f. 33, 34;
PISE O).
Heterobhana propinqua Pouillaude, Insecta, 1915, p. 157 (1).
Type : Collection R .Oberthür.
Hab. : Fianarantsoa (E. et B. Perrot); Betsileo (D. Cowan).
Longueur : S 14 à 16 mm.; Q 16 à 17 mm. Largeur : C'E,5
à 9 mm.; © 9 à 10 mm.
d. Oblongue, parallèle. Brillante, marron, avec des bandes
longitudinales blanches sur le pronotum et des taches de même
nature sur les élytres. Dessus hérissé de poils roussâtres.
©. Forme plus large, plus massive; taches farineuses réduites
ou absentes en dessus.
Œ. Carènes latérales du clypeus et bord antérieur relevés; ce
dernier à peine sinué; angles arrondis. Ponctuation forte, en
grande partie piligère; vertex présentant un petit espace lisse.
Couleur brun noirâtre, avec deux bandes blanches, latérales,
n’atteignant pas la partie antérieure du clypeus. Antennes
marron.
Pronotum trapézoïdal, à côtés courbés; bords latéraux
convergents en avant, moins fortement dans leur moitié posté-
rieure; angles antérieurs obtus, bien marqués; angles posté-
rieurs émoussés ; base transversale, un peu courbée latéralement,
très peu sinuée devant l’écusson. Côtés rebordés. Ponctuation
piligère, régulière et forte; une étroite ligne longitudinale
médiane lisse. Couleur marron foncé avec quatre bandes
étroites, longitudinales, blanchâtres; ces bandes sont presque
équidistantes, les plus latérales accompagnent le rebord. Poils
roux noirâtre. Ecusson ponctué dans les angles antérieurs, lisse
sur le reste de la surface, marron; ses côtés droits, son sommet
(1) C’est sans doute à cette espèce que se rapportent les individus de
H. canaliculata cités de Fianarantsoa (D. Cowan) par O. Waterhouse (Ent.
Monthly Mag. XV, 1878, p. 84).
— 138 —
brièvement émoussé. Epimères abondamment garnis de poils
roussâtre clair.
Epaules des élytres bien marquées; échancrure posthumérale
large, peu profonde; bord largement courbé à partir du fond
de cette échancrure; angle apical arrondi, angle sutural
émoussé, non prolongé par une petite dent. Côtés de l’abdo-
men visibles latéralement de dessus et portant, ordinairement,
une tache blanche au bord postérieur de chaque segment.
Dessus parcouru par deux côtes saillantes; suture saillante
dans sa moitié postérieure. Intervalles des côtes fortement
sillonnés et ponctués, portant des poils noirâtres; côtés des
élytres ponctués; région terminale et déchivité à strioles irré-
gulières. Couleur marron avec des taches blanches : une au fond
de l’échancrure posthumérale; une marginale, au deuxième
tiers de la longueur de l’élytre; une, près de la suture, avant la
déclivité terminale; une entre les deux précédentes; une dans
l’angle apical; plus rarement, une dans l’angle sutural. Il
existe aussi, dans les intervalles des côtes, des bandes longi-
tudinales farineuses, plus ou moins atténuées ou fragmentées.
Pygidium densément striolé, marron, avec deux taches laté-
rales farineuses blanchâtres.
Dessous brillant, marron, avec des plaques ou des bandes
farineuses blanchâtres sur les côtés du thorax, de l’abdomen et
sur les hanches. Saillie mésosternale courte, non infléchie, ter-
minée en angle émoussé. Poils roux. Pattes marron. L’extrémité
des hanches postérieures visible de dessus dans l’échancrure
posthumérale présente un triangle plus long que la moitié du
bord de la hanche et séparé de la face ventrale par une carène
courbée, souvent peu marquée. Tibias antérieurs non dentés au
bord externe. Abdomen sillonné au milieu.
Le forceps est simple, régulièrement rétréci à partir de la
base; son extrémité est arrondie.
Q-. La femelle a une forme plus parallèle, plus large et plus
massive; son pronotum est convexe, avec les côtés très arrondis,
convergeant fortement en avant, faiblement en arrière. Poils
moins abondants. Taches farineuses absentes en dessus ou
réduites à deux très petites taches sur les élytres. Tibias anté-
rieurs portant deux dents au bord externe. Abdomen convexe.
Les taches blanches peuvent manquer entièrement chez le
mâle.
Cette espèce, qui ressemble beaucoup à Æ. canaliculata, s’en
distingue par l’extrémité des hanches postérieures. Elle paraît
intermédiaire entre À. canaliculata et H. simulis. Mais tandis
que ces deux espèces se trouvent dans le pays d’Antsihanaka,
H. propinqua n’a été rencontrée qu’à Fianarantsoa et dans le
pays de Betsileo.
153. Heterophana similis G. et P. (PL IX, f. 31, 32; PI. XII,
F2):
Cetonia similis Gory et Perch., Revue ent. de Silbermann,
1835, p. 127, Q. Madagascar.
Cetonia craticula Gory et Perch., Revue ent. de Silbermann,
1835, p. 127, S. Madagascar.
Heterophana craticula Burmeister, Handb. d. Ent. ITI, 1842,
p. 603.
Heterophana craticula Künckel d'Herculais, Hist. nat. Madag.
Grandidier, 1887, pl. 7, f. 12, 13.
Heterophana fuscocostata Kairmaire, Le Naturaliste, 1888,
p. 11, f. 3. Madagascar.
Type : Collection Gory, musée de Berlin.
Hab. : Madagascar (E. Perrot); Antsihanaka et lac Alaotra
(E. et B. Perrot); Mont Tsaratanana (Perrier de la Bathie).
Longueur : O'11 à 14 mm.; © 13,5 à 16 mm. largeur : S 7
à 0,5 mm.; Q 9 à 10,5 mm.
Ovale, parallèle. Brillante; marron plus ou moins noirâtre;
quatre bandes blanches ou jaunes longitudinales sur le pro-
notum, trois bandes sur chaque élytre; les bandes des élytres
parfois fragmentées en taches isolées.
Femelle portant moins de taches mates, présentant ordinai-
rement une bordure de cette nature au pronotum et aux élytres,
mais, parfois aussi, sans taches.
d. Carènes latérales du clypeus saillantes; bord antérieur
relevé, non ou à peine sinué. Ponctuation piligère forte et dense,
atténuée sur le vertex. Couleur brun très foncé sur la tête; le
clypeus moins foncé. Antennes marron.
Pronotum trapézoidal; ses côtés courbés vers le milieu;
moitiés antérieures des bords fortement convergentes en avant;
moitiés postérieures subparallèles ou un peu convergentes en
avant; angles postérieurs presque droits, émoussés au sommet ;
base transversale, faiblement sinuée devant l’écusson; côtés
rebordés. Ponctuation piligère forte, assez dense et régulière ;
une bande lisse étroite et linéaire en avant; interrompue vers
le milieu du disque, dilatée en arrière. Couleur noirâtre, avec
quatre bandes longitudinales blanchâtres; ces bandes sont à
peu près équidistantes, les deux externes suivent la bordure
marginale. Ecusson lisse, avec quelques rares points près du
bord latéral, brun noirâtre avec une petite tache blanche dans
chaque angle antérieur et dans les sillons latéraux. Epimères
mésothoraciques couverts de poils roux clair, serrés.
Epaules des élytres bien indiquées ; échancrure posthumérale
large et peu profonde; bord largement courbé en arrière de
cette échancrure; angle apical arrondi; bord terminal droit;
angle sutural presque droit, non prolongé par une petite dent.
Suture saillante, excepté dans sa partie antérieure. Chaque
élytre porte deux fortes côtes; les intervalles portent des sillons
gravés et une ponctuation pihigère; les parties latérales sont
fortement ponctuées; les points s’allongent en stries dans la
région terminale. Couleur marron avec des parties blanches
plus ou moins étendues; au maximum, les plaques farineuses
couvrent toute la surface à l’exception des parties saillantes :
calus, suture et côtes; chez certains exemplaires les parties
mates sont plus ou moins divisées en taches ; les taches les plus
persistantes sont celles qui occupent la place des taches nor-
males de #. canaliculata et H. propinqua : une dans le fond
de l’échancrure posthumérale, parfois prolongée le long du
bord ; une marginale, après le deuxième tiers de la longueur;
une, près de la suture, avant la déclivité apicale; une entre
les deux précédentes; une dans chacun des angles apical et
sutural.
Pygidium à strioles irrégulières, piligères, brun ou noirâtre,
avec deux taches latérales.
Dessous brillant, marron ou noir avec, sur le thorax, des
plaques farineuses et, sur l'abdomen, des bandes transversales
de même nature, interrompues au milieu. Saillie mésosternale
très courte, non infléchie, terminée en angle à sommet émoussé.
Poils roux. Tibias antérieurs inermes au bord externe. Abdomen
présentant une dépression longitudinale nette.
Forceps simple, arrondi à l’extrémité; ses branches séparées
en dessus par un méat étroit et allongé.
L’étendue des parties farineuses sur les élytres est variable;
les côtes et les calus huméraux sont parfois très étroitement
dénudés; d’autres fois, 1l n’y a que quelques taches comme
chez A. canaliculata.
.Q- La femelle est plus large et plus massive. Son pronotum
est plus large; ses côtés sont très arrondis en avant; les parties
postérieures sont parallèles ou convergentes en arrière. Les
bandes latérales farineuses du pronotum existent seules;
parfois vers la base deux petites taches indiquent la trace des
deux autres bandes. Sur les élytres les parties mates sont, le
plus souvent, réduites à une bande marginale; cependant chez
plusieurs exemplaires il existe des parties mates dans les inter-
valles des côtes. La bande marginale peut être interrompue,
ne laissant que des taches isolées comme chez le mâle. Les
tibias antérieurs portent deux dents au bord externe. L’abdo-
men est convexe.
154. Heterophana subcostata n. sp. (PI. X, f. 19).
Type : Collection R. Oberthür.
Hab. : Mont Tsaratanana (Perrier de la Bathie).
Longueur : 13 mm. Largeur : 8 mm.
d. Ovale, large. Noire avec les bords latéraux du pronotum
blancs ; élytres nuancés de marron vers les bords, avec chacun
trois taches farineuses peu distinctes; côtes des élytres peu
saillantes.
Clypeus du type rectangulaire; carènes latérales élevées,
continuées en avant par le bord antérieur relevé et très fai-
blement sinué. Ponctuation fine et régulière, peu piligère;
vertex lisse. Couleur noire. Antennes marron.
Pronotum trapézoïdal; ses côtés courbés vers le milieu;
parties antérieures des côtés fortement convergentes en avant;
parties postérieures à peine divergentes en arrière; angles
postérieurs droits, à sommet émoussé; base présentant trois
sinus peu profonds, deux latéraux, et un médian devant
l’écusson. Côtés rebordés. Ponctuation régulière assez serrée,
laissant une bande médiane lisse sur la deuxième moitié de la
longueur. Quelques poils dressés près des bords. Couleur noire,
avec une bande blanche accompagnant la bordure marginale,
sans la couvrir. Ecusson noir, présentant des points très rares
et peu profonds près de la moitié antérieure des côtés; bords
latéraux droits, sommet brièvement arrondi. Epimères noirs,
ponctués.
Elytres à épaules peu sallantes; échancrure posthumérale
large et peu profonde; côtés courbés; angle apical et bord
terminal arrondis ; angle sutural obtus et très émoussé. Suture
saillante et costiforme dans sa moitié postérieure. Chaque
élytre porte deux côtes peu saillantes et assez effacées, par
comparaison aux espèces voisines (/7. canaliculata, H. villosula
ou 71. craticula). Intervalles des côtes portant des sillons lon-
gitudinaux gravés et des points avec de rares poils. Région
latérale portant une ponctuation à éléments arqués, s’allon-
geant en strioles sur la région terminale. Calus apicaux assez
convexes. Couleur noirâtre, nuancée de marron vers les bords;
chaque élytre porte trois petites taches mates, blanches : une,
au fond de l’échancrure posthumérale; une marginale au
deuxième tiers de la longueur; une un peu en arrière de la
précédente, entre les deux côtes.
Pygidium strié transversalement, noir avec deux taches
latérales blanches.
Dessous brillant, noir ; l’abdomen nuancé de marron. Saillie
mésosternale extrêmement courte, obtuse, non proéminente.
Poils fauves. Fémurs noirs; tibias et tarses marron.
Extrémités des hanches postérieures visibles de dessus, ter-
minées par un rebord, qui se dilate, en avant, en un triangle
court, à côtés très courbés. Bord externe du tibia antérieur non
denté. Abdomen nettement déprimé au milieu.
Femelle non connue. Un seul exemplaire mâle.
Cette espèce, qui est du groupe de 7. canaliculata, paraît se
rapprocher de À. similis par la forme de l'extrémité des
hanches postérieures. Elle est bien distincte par le relief des
élytres. La quantité des taches blanchâtres des élytres pourra,
sans doute, varier, mais l’absence des bandes blanches médianes
du pronotum paraît bien normale.
155. Heterophana rubronigra G. et P. (PI. X, f. 41, 42).
Cetonia rubronigra Gory et Perch., Rev. ent. de Silbermann,
1835, p. 127, ©. Madagascar.
Cetonia villosula Gory et Percheron, Rev. ent. de Silbermann,
1835, p. 128, OS. Madagascar.
Heterophana villosula Burmeister, Handb. d. Ent. III, 1842,
p. 603.
Heterophana villosula Künckel d'Herculais, Hist. nat. Madag.
Grandid., Col. Atlas, 1887, pl. 7, f. 10.
eterophana villosula et rubronigra Kraatz, Deutsche ent.
Zeitschr 1898 pl IV 1 15et 0:
Type : Collection Gory, Musée de Berlin.
Hab.: Madagascar (L. Humblot); Antsihanaka (E. et
B. Perrot); Sainte-Marie de Madagascar (E. et B. Perrot).
Longueur : O9 à 10 mm.; Q 10,5 à 11 mm. Largeur : 5,5
à 6 mm.; Q 6 à 7 mm.
d. Oblong, parallèle. Brillant; marron avec la partie anté-
rieure du corps plus sombre, parfois noir; pronotum bordé
latéralement de blanc; taches mates des élytres disposées en
deux séries transversales. Dessus garni de poils roux.
Q. Forme plus large, plus massive. Dessus sans taches
blanches. Poils peu abondants.
d. Carènes latérales du clypeus parallèles, tranchantes,
élevées, continuées en avant par le bord antérieur relevé et non
sinué; angles très arrondis. Tête noirâtre; clypeus brunûtre.
Ponctuation forte et dense, portant des poils roux. Antennes
marron.
Pronotum trapézoïidal, à côtés courbés; angles postérieurs
presque droits, émoussés; base transversale, droite au milieu
un peu courbée sur les côtés. Ponctuation régulière, portant
des poils roux dressés, assez longs. Couleur brun noirâtre ou
noire avec, le long des bords latéraux, une bande mate, blanche.
Ecusson noirâtre, lisse avec, dans les angles antérieurs,
quelques points en partie cachés par des taches farineuses ; ses
côtés droits; son sommet émoussé. Epimères noirâtres, à ponc-
tuation piligère et poils clairs très serrés.
Épaules des élytres bien découpées; échancrure posthumé-
rale large et peu profonde; bord latéral largement courbé;
angle apical très arrondi; bord terminal peu courbé; angle
sutural brièvement arrondi. Suture relevée, costiforme en
arrière; dessus de chaque élytre portant deux côtes de la base
au calus apical. Intervalles des côtes, garnis de stries et de
ponctuation piligère à poils plus ou moins persistants, souvent
peu nombreux; régions latérales et terminale ponctuées; la
ponctuation est formée d’éléments courbés qui prennent, en
arrière, l’apparence de strioles. Couleur marron rougeûtre,
parfois assez clair, parfois très foncé. Les bandes farineuses,
qui occupent chez plusieurs autres espèces les intervalles des
côtes, sont, ici, presque toujours interrompues, en sorte que les
taches blanches sont disposées en deux séries transversales dont
les éléments les plus rapprochés de la suture sont des traits
longitudinaux : la première série se trouve à hauteur de
l’échancrure posthumérale; la deuxième, au deuxième tiers
environ de la longueur des élytres; chaque série est un peu
courbée, les éléments médians étant plus étendus en arrière; le
bord terminal présente une bande blanche.
Pygidium finement strié, marron, avec deux taches latérales
blanches.
Dessous brillant, noirâtre avec l’abdomen marron; des
taches mates grisâtres, parfois très réduites, se trouvent sur
les côtés du thorax et des segments abdominaux. Saillie
mésosternale extrêmement courte, terminée, en avant, en angle
émoussé. Poils fauves, longs. Pattes marron. Extrémité latérale
des hanches postérieures non nettement rebordée, mais termi-
née, en dessus, par un triangle allongé, séparé de la face
ventrale par une carène droite bien marquée. Tibias antérieurs
sans dent au bord externe. Abdomen déprimé au milieu.
Q. La femelle est un peu plus grande, plus compacte, plus
large. Le pronotum est large, avec les côtés très arrondis en
avant, subparallèles ou un peu convergents en arrière; la
ponctuation est moins forte, moins serrée; elle ne porte que
de rares poils. Les taches farineuses manquent, à l’exception,
parfois, d’une petite tache marginale en avant de l’angle
apical. Le tibia antérieur est robuste et porte deux dents.
L’abdomen est convexe.
10
de 140 er
156. Heterophana dorsopunctata Fairm.
Heterophana dorsopunctata Fairmaire, Revue d'Entom., 1901,
p. 151. Bélumbé.
Type : Museum de Paris.
H ab. : Bélumbé (H. Perrier), type de Fairmaire.
Longueur : 14 à 15,5 mm. Zargeur : 8 à 0,5 mm.
Ovale, parallèle. Noire avec quelques petites taches fari-
neuses sur les élytres chez le mâle et parfois chez la femelle.
©. Clypeus à carènes latérales bien marquées; bord antérieur
nettement sinué; angles arrondis. Ponctuation fine et serrée,
moins dense sur la tête. Couleur noire, avec la partie antérieure
du clypeus plus ou moins marron. Antennes marron.
Pronotum trapézoidal, à côtés courbés; la courbure accentuée
vers le milieu; angles antérieurs obtus, bien marqués; angles
postérieurs arrondis. Base transversale non sinuée devant
l’écusson. Côtés rebordés. Ponctuation fine, peu serrée, assez
régulière. Couleur noire. Ecusson en forme de languette; ses
côtés sinués; son sommet arrondi; ponctuation, sur les côtés,
assez effacée (1); couleur noire. Epimères noirs.
Elytres à épaules fortement découpées; échancrure posthu-
mérale profonde et assez brusque; côtés largement courbés;
extrémités arrondies. Chaque élytre porte trois côtes, la troi-
sième constituant le pli au delà duquel le bord retombe laté-
ralement. Les intervalles entre les côtes portent, chacun, deux
séries de points; les points sont plus ou moins confluents dans
chaque série. La région du bord latéral porte des rangées
longitudinales de points; la région de l’angle sutural est
striolée. Couleur noire, avec, sur les parties non en relief, des
taches farineuses, assez nombreuses; ces taches se trouvent
(1) La description originale dit : « L’écusson est très lisse ». Ma descrip-
tion est faite d’après le type et des exemplaires du Museum de Paris.
— 147 —
dans une zone qui s'étend sur un peu plus du deuxième tiers
de l’élytre; bien qu’elles soient assez irrégulières, on peut noter
pour quelques-unes les positions typiques suivantes : Après le
premier tiers de la longueur, une entre les deux côtes du disque;
une marginale, un peu en arrière du milieu; une série transver-
sale, à hauteur de cette dernière; une autre série transversale,
un peu en arrière de la précédente; une série longitudinale, à
hauteur des deux séries transversales entre la suture et la
première côte. Pilosité peu abondante, moindre que chez
1. canaliculata.
Pygidium brillant, marron noirâtre avec deux taches blan-
châtres latérales. Ponctuation obsolète.
Dessous noir ou marron, avec des bandes farineuses sur les
côtés de l’abdomen. Saillie mésosternale très courte, arrondie
en avant. Poils roux. Bord externe des tibias antérieurs sinué,
non denté. L’extrémité des hanches postérieures est du même
type que celle de Æ. canaliculata.
Q. La femelle a les côtés du pronotum un peu plus arrondis.
Les tibias antérieurs sont bidentés. Le pygidium et le dessous
n’ont pas de taches farineuses. Les élytres peuvent présenter
des taches blanchâtres comme celles du mâle ou n’avoir
qu’une petite tache marginale de chaque côté.
157. Heterophana Deyroilei (Künck.) non décrite (PI. X,
17):
Heterophana Deyrollei Künckel d’'Herculais, Hist. nat.
Madag. Grandid., Col. Atlas, 1887, pl. 7, f. 9.
Type : Collection R. Oberthür?
Hab. : Madagascar.
Longueur : 13 mm. Largeur : 8 mm.
Q. Noire. Clypeus plus large que long. Elytre à nombreuses
stries ponctuées.
Clypeus plus large que long, fortement concave en dessus;
— 148 —
carènes latérales tranchantes, élevées. Bord antérieur tranchant
et fortement relevé, avec une échancrure anguleuse assez pro-
fonde sur la partie relevée seulement; angles arrondis. Ponc-
tuation assez régulière, piligère à poils roux sur la tête. Couleur
noire. Antennes marron.
Pronotum à côtés très arrondis, fortement convergents en
avant et en arrière; angles postérieurs très obtus; base lar-
gement courbée, non sinuée devant l’écusson; bord antérieur
relevé au milieu en une petite saillie arrondie. Surface à
ponctuation éparse, régulière sur le disque, un peu plus dense
vers les bords, surtout en avant. Couleur noire. Ecusson noir,
nettement ponctué sur les côtés qui sont, en outre, rebordés
dans leur moitié postérieure par une fine strie; milieu convexe;
bords latéraux subsinués ; sommet émoussé.
Epaules des élytres bien découpées; échancrure posthumé-
rale assez profonde; côtés largement arrondis; angle apical et
bord terminal arrondis; angle sutural plus brièvement arrondi.
Chaque élytre porte des stries ponctuées qui, dans la région
moyenne, sont au nombre de dix, de la suture au bord latéral;
la ponctuation est constituée par des éléments arqués, dont la
courbe est le plus souvent fermée, formant des points ombi-
liqués; la ponctuation est atténuée sur l’épaule et sur le calus
apical, mais on retrouve des points de même nature dans la
région terminale. Calus apical convexe et arrondi. Les inter-
valles des stries sont alternativement plats et faiblement
convexes, non costiformes; la suture est saillante. Couleur
noire, nuancée de marron près des bords.
Pygidium brun, striolé en avant, ponctué en arrière, avec
quelques poils dressés.
Dessous du corps marron. Région de la saillie mésosternale
non proéminente. Poils roux. Pattes marron. Bord externe des
tibias antérieurs portant deux fortes dents.
Le mâle n’est pas connu. Un seul exemplaire, femelle.
La figure de Æ. Deyrollei (Künckel d'Herculais, Hist. nat.
Madag. Grandid. Col. Atlas, 1887, pl. 7, f. 0) présente quelques
ete
caractères différents: Clypeus pas nettement plus large que
long ; écusson à côtés rectilignes et surface lisse; stries des
élytres non ponctuées. Je conserve cependant le nom de
Deyrollei qui figure, de la main de M. Künckel d’Herculais,
sur l’unique exemplaire de la collection R. Oberthür, provenant
de la collection Mniszech. Cet exemplaire est peut-être le type.
158. Heterophana dissimilis Frm. (PI X, f. 16, 18; PL IIT,
F2):
Heterophana dissimilis Fairmaire, Ann. Soc. entom. France,
1903, p. 197. Diego-Suarez.
Type : Museum de Paris.
H ab. : Diego-Suarez.
Longueur : 12,5 mm.; Q 13 à 14 mm. largeur : O8 mm.;
Q 8 à 8,5 mm.
Œ. Ovale, parallèle. Brillant; noir, avec quatre bandes
blanches sur le pronotum; élytres portant de nombreuses taches
blanches. Ecusson à côtés incurvés et sommet efflé.
Q. Entièrement noire en dessus.
d. Carènes latérales du clypeus élevées; bord antérieur un
peu relevé, droit ou à peine distinctement sinué. Ponctuation
piligère, à poils roux, forte et serrée. Couleur noire, avec deux
bandes latérales, mates, blanches qui n’atteignent pas le bord
antérieur du clypeus. Antennes marron.
Pronotum trapézoïidal; ses côtés présentent, vers le milieu,
un angle très obtus et sont convergents en avant, même dans
leur moitié postérieure; angles antérieurs obtus et émoussés ;
angles postérieurs droits, émoussés au sommet; base très lar-
gement courbée, non sinuée devant l’écusson. Côtés rebordés.
Ponctuation piligère, régulière et assez serrée. Couleur noire,
avec quatre bandes longitudinales, très étroites, mates, blanches;
ces bandes sont à peu près équidistantes; les bandes extrêmes
sont marginales et se continuent le long du bord antérieur,
chacune, jusqu’à la bande médiane voisine. Ecusson à côtés
— 150 —
régulièrement incurvés dans toute leur longueur ; sommet efflé;
ponctuation assez forte laissant un espace lisse médian; couleur
noire. Epimères ponctués, noirs, portant une tache blanche et
des poils roux.
Echancrure posthumérale des élytres large et assez profonde;
bord faiblement courbé en arrière de cette échancrure; angle
apical, bord terminal et angle sutural arrondis. Suture saillante
et costiforme dans sa moitié postérieure. Chaque élytre porte
deux côtes effacées en avant, mais assez saillantes en arrière,
où le relief est plus accentué que chez /7. subcostata et moins
que chez Æ. canaliculata. Les intervalles entre les côtes portent
une ponctuation à éléments très courbés, ombiliqués, non
confluents en sillons gravés longitudinaux; un seul sillon
gravé existe près de la suture; dans chaque intervalle se
trouvent trois séries longitudinales de points et les points de
la série médiane sont moins serrés. Les régions latérales et
terminales sont ponctuées. Calus apicaux convexes et arrondis.
Couleur noire, avec onze taches blanches, mates sur chaque
élytre : quatre équidistantes, entre la suture et la première côte,
du sommet de l’écusson à l’angle sutural ; trois entre la première
et la deuxième côte, de la base au milieu de la longueur; une
sur l’épaule; une bande le long de l’échancrure posthumérale;
une tache marginale, avant l’angle apical; enfin une marginale
entre les deux précédentes.
Pygidium marron, avec deux taches latérales blanches; strio-
lation dense et fine, parfois atténuée en arrière; milieu pré-
sentant une faible carène longitudinale.
Dessous brillant; région thoracique noire avec de grandes
plaques blanches, mates; abdomen marron avec des bandes
blanches interrompues. Saillie mésosternale extrêmement réduite
et obtuse. Poils roux. Fémurs noirâtres ; tibias et tarses marron.
Le bord externe du tibia antérieur porte deux dents; la première
dent est petite. Extrémité latérale des hanches postérieures
visible de dessus terminée par une bordure marquée, élargie en
avant en un court triangle à côtés très courbés. L’abdomen ne
présente pas de dépression ventrale.
Le forceps est simple, parallèle, arrondi à l’extrémité.
Q. La femelle est plus large et plus massive. Les côtés de
son pronotum présentent, vers le milieu, un angle obtus très
net, à sommet émoussé, et sont convergents en avant et en
arrière. Les côtes des élytres sont moins saillantes encore que
chez le mâle, et les éléments de la ponctuation ont tendance
à se réunir en fragments de sillons longitudinaux. Les tibias
antérieurs sont plus robustes que chez le mâle et portent deux
dents au bord externe; la première dent est petite. Le bord du
pronotum est parfois assez distinctement relevé au milieu.
159. Heterophana Scalabrei Frm.
Plochilia Scalabrii Faïrmaire, Ann. Soc. entom. Belg., 1896,
p. 336, Q. Madagascar (Scalabre) (1).
Euprochyta Perrieri Fairm., Bull. Soc. ent. France, 189%,
p. 78. Suberbieville (Perrier).
Piochilia Scalabrii Fairm., Ann. Soc. ent. Belg., 1904, p. 227,
d. Madagascar (Perrier de la Bathie).
Prochyta Perrieri Fairm., Ann. Soc. ent. Belg., 1904, p. 227.
Type : Coll. Scalabre.
Hab. : Madagascar; Suberbieville; d’après Fairmaire.
Longueur : 13 à 17 mm.
Brillante. Noire; côtés du pronotum largement testacés ;
élytres testacés avec la région suturale, une partie de la
deuxième côte et le sommet de l’épaule de teinte sombre
d. Clypeus subquadrangulaire, à carènes latérales tran-
chantes, un peu courbées; ces carènes élevées sont continuées
par le bord antérieur sinué et relevé, en sorte que le disque du
clypeus forme le fond d’une dépression; angles arrondis.
Ponctuation serrée, portant de longs poils. roussâtres. Tête
(1) Les insectes réunis par le Lt Scalabre proviennent du parcours entre
Majunga et Tananarive.
— 152 —
noire; clypeus marron. Antennes de couleur testacée, à massue
lamelleuse très développée, de même longueur environ que le
pronotum.
Côtés du pronotum présentant, vers le milieu, un angle
obtus à sommet émoussé; parties antérieures des bords conver-
gentes en avant; parties postérieures subparallèles; angles
antérieurs obtus; angles postérieurs droits; base transversale,
sinuée devant l’écusson. Dessus densément et régulièrement
ponctué, hérissé de poils roux. Couleur noire, avec une large
bordure testacée qui présente une petite tache noire. Ecusson
grand, triangulaire, à côtés rectilignes, sommet aigu; brillant,
noir, ponctué avec quelques longs poils, partie médiane lisse.
Epaules des élytres assez marquées ; échancrure large; élytre
un peu élargi en arrière; angle apical effacé par la courbure;
angle sutural formant un très petit lobe arrondi. Dessus
portant, de chaque côté, deux côtes; suture déprimée en avant;
saillante en arrière. Les parties non saillantes portent une
ponctuation forte et assez dense, formée d’éléments arqués
parfois allongés en stries. Couleur testacée; une teinte marron
noirâtre couvre la zone suturale jusqu’au delà de la première
côte; cette zone noirâtre s'arrête sur la suture à hauteur du
calus apical, se recourbe pour s'étendre sur la deuxième côte
Jusque vers le milieu de sa longueur; sommet de l'épaule
sombre.
Pygidium jaune testacé, à ponctuation allongée en stries.
Dessous brillant, noir. Saillie très courte. Poils longs, d’un
blanc jaunâtre. Pattes testacées ; tarses brun noirâtre ou noirs.
Tibias antérieurs sans dent au bord externe. Abdomen déprimé
au milieu.
Q. D’après Fairmaire : Même couleur que le mâle; abdomen
convexe.
Les exemplaires que j'ai vus au Museum de Paris, étiquetés
de la main de Fairmaire, sont tous des mâles.
— 153 —
{60. Heterophana seminitida n. sp. (PI. X, f. 44, 45).
Type : Collection R. Oberthür.
Hab. : Antsihanaka et lac Alaotra (E. et B. Perrot).
Longueur : Œ 9 à 9,5 mm.; Q 9 à 11 mm. Largeur : CS $Saà
5,5 M; © 5,5 à 7 mm.
d. Oblong, parallèle. Noir; pronotum ayant une bordure
latérale farineuse; élytres en partie mats.
Q. Plus large et plus massive. Dessus sans parties mates.
Couleur noire ou marron, avec, parfois, des parties Jaunâtres
sur les élytres.
d. Carènes latérales du clypeus assez élevées, un peu diver-
gentes, continuées en avant par le bord antérieur relevé ou à
peine sinué; angles très arrondis. Ponctuation dense, piligère,
à poils roux. Couleur de la tête noire, passant au marron sut
ja partie antérieure du clypeus. Massue lamelleuse des antennes
très développée, sa longueur étant le double environ de celle
du clypeus; couleur marron brunâtre.
Pronotum trapézoidal; ses bords latéraux régulièrement
courbés d’un angle à l’autre, convergents en avant sur une
grande partie de leur longueur, convergents en arrière, seu-
lement dans la région de l’angle postérieur; angles postérieurs
arrondis; base transversale, non sinuée devant l’écusson.
Ponctuation assez serrée, régulière, laissant une très petite
surface lisse au milieu, près de la base; elle est formée d’un
mélange de points de différentes dimensions et porte une
pubescence roussâtre assez longue. Couleur noire, avec, de
chaque côté, une bordure farineuse jaunâtre. Ecusson en forme
de languette; ses côtés sinués, son sommet très émoussé; sur-
face brillante, noire, lisse au milieu, ponctuée vers les bords.
Epimères noirs, à ponctuation piligère rousse.
Epaules fortement découpées ; échancrure posthumérale pro:
fonde et assez brusque; élytre un peu élargi à partir du fond
de cette échancrure; bord latéral d’abord droit, puis courbé
dans sa deuxième moitié; angle apical et bord terminal arron-
dis; angle sutural presque entièrement effacé par la courbure.
Suture saillante, costiforme dans la moitié postérieure. Chaque
élytre porte deux côtes longitudinales ; la deuxième côte moins
saillante dans sa partie apicale. Les intervalles des côtes, les
régions latérales et terminales portent une ponctuation à
éléments courbés, en partie piligère; entre les côtes, les points
sont disposés en deux séries principales, dans chaque intervalle.
La ponctuation s’atténue sur les épaules et les calus apicaux,
qui sont bien convexes. Couleur en grande partie marron assez
clair, avec un revêtement mat qui donne une nuance Jaune
orangé aux parties marron. Les épaules, le fond de l’échancrure
posthumérale et une fine bordure marginale restent marron
brillant; la suture et la région de l’écusson présentent la même
couleur, mais sont parfois rembrunies et même noiràtres; la
moitié antérieure de la première côte présente une bande bril-
lante qui n’atteint pas la base, mais peut être réunie avec la
partie brillante voisine de l’écusson et de la suture; le reste
de la surface est couvert d’un revêtement mat non farineux,
d’aspect un peu gras; cependant des parties saillantes (côtes,
calus apical) peuvent être plus ou moins longuement dénudées
et brillantes; la partie mate est de couleur jaune citron, à
l’exception d’une tache d’un noir terne, plus ou moins étendue,
située en avant du calus apical, entre la côte suturale et la
deuxième côte du disque. Chez un exemplaire, les élytres sont
en grande partie brillantes, noires, avec les régions marginales
marron; la seule partie mate et Jaune est, sur chaque élytre,
une grande tache postmédiane de forme trapézoidale (1). Sur
les parties portant un revêtement la ponctuation est moins
distincte.
Pygidium noir, avec deux grandes taches latérales, fari-
neuses d’un blanc jaunâtre; ponctuation piligère s’allongeant
en strioles sur la partie antérieure.
(1) Cet individu a la même origine que les autres
Dessous brillant, noir, avec des plaques farineuses blanches
sur les côtés du thorax et, sur l’abdomen, des bandes de même
nature interrompues au milieu. Saillie mésosternale très réduite,
plane en dessous, obtuse et arrondie en avant. Poils fauves.
Fémurs noirâtres; tibias et tarses bruns. Hanches postérieures
obliques; leur extrémité latérale ne présente n1 rebord, ni
carène; l’angle postérieur latéral est très obtus.
Bord externe du tibia antérieur présentant un angle obtus
et une dent. Abdomen faiblement déprimé au milieu.
Le forceps est allongé, étroit, régulièrement rétréci à partir
de la base; chaque branche se dilate vers l’extrémité.
Q. La femelle est plus large, plus massive. Son pronotum
est plus large, avec les côtés plus fortement courbés, plus
longuement et plus fortement convergents en arrière dans leur
partie postérieure. Il n’y a pas de pubescence distincte en
dessus. La tête est noire, avec le clypeus en partie marron; le
pronotum est noir ou marron, sans bordure farineuse; les
élytres ne présentent aucune partie mate; 1ls sont marron ou
noirâtres, avec les épaules et les bords marrons, ou bien ils
présentent des parties jaunes disposées comme chez le mâle,
mais restant brillantes; le pygidium n’a pas de tache blanche,
mais il existe une tache blanche à l’extrémité du premier
arceau ventral visible de dessous et, parfois, une bande inter-
rompue au bord postérieur du même arceau.
161. Heterophana cornuta Krtz.
Epistalagma cornuta Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr., 1892,
p. 376, pl. IV, f. 4 Nosy-Bé.
Hybothorax cornutus Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr., 1895,
p. 80.
Type : Deutsche entom. national Museum, Berlin.
Hab. : Nosy-Bé, d’après Kraatz.
Longueur : 10 mm. Largeur : 6,5 mm.
Voici les principaux caractères de cette espèce d’après la
description originale et la figure :
LT 156 —
Q. Insecte sans taches blanches en dessus comparable à la
femelle de Æ. villosula.
Bord antérieur du clypeus nettement sinué.
Côtés du pronotum très arrondis, convergents en avant et
en arrière; bord antérieur relevé au milieu en une petite saillie
arrondie; base non sinuée devant l’écusson ; angles postérieurs
arrondis. Ecusson à côtés rectilignes et sommet émoussé.
Echancrure posthumérale des élytres large et peu profonde;
extrémités arrondies. Dessus portant trois côtes, la troisième
constituant le pli latéral au delà duquel le côté de l’élytre
retombe. Ponctuation plus éparse que chez Æ. rubronigra.
Pygidium grand, assez convexe, rugueux.
Abdomen brunâtre. Saillie ressemblant à celle de 77. rubro-
nigra. Tibias antérieurs portant deux dents au bord externe.
Cet insecte paraît bien être la famelle d’une espèce du genre
Heterophana qui serait peut-être particulière à Nosy-Bé. La
saillie médiane du bord antérieur du pronotum s’observe aussi
chez Æ. Deyrolle: (Q) et chez certaines femelles de Æ. dissi-
milis. H. cornuta est bien différente de la première par le
relief des élytres, de la seconde par la forme de l’écusson.
XXVII -_ GENRE EPISTALAGMA
Epistalagma Faïirmaire, Le Naturaliste, 1880, p. 236; Ann.
Soc. entom. France, 1880, p. 328.
Pygoropsis (Nonfried) Schoch., Entom. Nach., 1896, p. 330.
— Schoch., Mitth. Schw. entom. Ges., 1897, p. 468. —
Kraatz, Deutsche ent. Zeitschr., 1897, p. 336 (syn.).
Clypeus large, du type rectangulaire; son bord antérieur
à peine sinué.
Pronotum hexagonal, à angles très arrondis; bord antérieur
transversal, un peu sinué; côtés présentant, vers le milieu, un
angle obtus, à sommet très arrondi. Base transversale, lar-
gement courbée, sinuée devant l’écusson. Angles antérieurs bien
marqués; angles postérieurs effacés, arrondis.
Ecusson en languette, large à la base; ses côtés sinués, pré-
sentant d’abord une concavité externe, puis une convexité dont
la courbe se continue par celle du sommet très arrondi.
Elytre à base large; épaules très saillantes; échancrure
posthumérale profonde; élytre peu élargi à partir du fond de
cette échancrure. Dessus portant deux côtes convergentes en
arrière.
Pygidium arrondi, convexe.
Milieu du mesosternum sans saillie bien détachée; région
entre les hanches intermédiaires large et plane.
L’abdomen déborde les élytres; 1l est visible latéralement
de dessus ; 11 présente chez le mâle une dépression longitudinale
médiane en dessous.
Les téguments sont brillants noirs, parfois avec des taches
marron et testacé; les élytres et l’abdomen portent des taches
farineuses blanches.
La forme est ovale, assez massive; les espèces sont de petite
taille.
Le genre se rencontre à Madagascar et à Nosy-Bé.
L'espèce typique est Æ. sullumpressa.
TABLEAU DES ESPÈCES
— Deuxième côte élytrale continue de l'épaule au calus apical.
multiimpressa (162).
— Deuxième côte élytrale partant de l’épaule, mais n'attei-
gnant pas le milieu de la longueur de l'élytre.
octomaculata (163).
(A suivre.)
CÉTONIDES MALGACHES
PLANCHE IX
1 Anochilia
hanaka
rufipes (Montagne d'Ambre); 2.
4. A. rufipes (Diégo-Suarez); 5. À. ëncilis
SC
»; 26. C. cinctirventris (Montagne
(Antsihanaka) ;
19. C. granulata; 20. C.
(Andrangoloaka) : 23. C. lucida (Fianarantsoa) ; 24, C
d'Ambrze) ;
A.
var.
maculata (Betsileo) ; 9. C. castanoptera
(Antsihanaka):; 12. C. mutabilis (Fianarantsoa) ;
viclacea; 16. C. compacta
(Montagne d'Ambre) ;
17.
imeilis
(Montagne
(Antsihanaka) ;
{Montagne d'Ambre) ;
(Montagne d'Ambre):; 29. Heterophana canaliculata
similis
g (Antsihanaka) ; 32. H. similis Ç
15.
C. toufornmuis ;
97. C. Bontempst,
(Antsihanaka) ;
(Antsihanaka) ; 33 À. propinqua
propinqua çg (Fianarantsoa). [Toutes les fisures de grandeui
d'Ambre) ;
14.
naturelle.]
{. lærigata
(Antsihanaka) ;
7. Coptomia mauritania ;
celat« ;
. Lämbertoni (Tananarive) ; 25.
10. C. propinqua; 11. C. prasina
CMIBUIS IS:
C. bigattata (M! Tsaratanana) ; 18. C.
similis (Montagne d'Ambre) ; 21. C:
C. opalin«a var.
striatopunctata
29, C. sulcata
crassa (Antsi-
C. crucigera var. Teqularis
H. canaliculata © ; 31. H.
(Fianarantsoa) ; 34 AH.
4
h
NT
CÉTONIDES MALGACHES PLANCHE X
Pogoniotarsus Vescor, 2, P. cruciatus {Antankara) ;
marginicollis forme 7 (Montagne d'Ambre), 5. Zebinus flavovirqulatus
miopsis fimbriata (Montagne d'Ambre) ; 7. Pyrrhopoda mantis; 8. P
tsoa) ; 9. P. marginata (Antsihanaka):; 10. Coplomia olivaceu GG; 11.
tsoa) ; 12. C. olivicea Q (Antsihanaka) ; 13. Hyphelithia stupida (type de A
3. Zebinus villosulus (Antsihanaka) :; 4. lyrrhopoda
? (Antsihanaka); 6. Copto-
. cleguinxs var. modesta (Fianaran-
Pyrrhopoda elegans (Fianaran
A. herbacea) ; 14. Protætia
mandarina (I. Maurice); 15. P. aurichalcea (La Réunion); 16. Heterophana dissimilis Q (Montagne
d'Ambre); 17. H. Deyrollei (type ?); 18. H. dissimilis g (Diégo-Suarez) ; 19. AH. subcostata (type) ;
20. Pseudeuryomia albomaculata (Grande Comore) ; 21. P. argentata (Comores) ;: 22 Mausotcopsis eusta-
lacta var. Clouei (Comores); 23. Epistalagma multiimpressa var. chameæleon; 24. Euryomia argentea
(Montagne d'Ambre): 25. Gametis versicolor ; 26. Hemiaspis sanquinosa ; 27. H. mediata (Antsihanaka) ;
28. Pygora simillima (M! Tsaratanana); 29, Zebinus fiavovirgulatus œ (Antsihanaka) : 30. Pygora
rufoplagiata; 31. P. diegana (Montagne d'Ambre); 32. Gametis versicolor (Tamatave) ; 33. Pygora bella
34. P. Donckieri (Antsihanaka); 35. L. Cowani (Tananarive); 26. Pyrrhopoda pratensis (Fénérive) :
37. Pygora pulchripes (Tananarive) ; 38. P. pygidialis; 39. P. prasinella (Montagne d’Ambre): 40, ?.
sanguüineomarginata; Al. Heterophana rubronigra œ; 42 H. rubronigra 9: 43, Callipechis flavipes
(Tananarive) ; #4. Heterophana seminitida œ (Antsihanaka); 45. H. seminitida $ (Antsihanaka) ;
I 46. lygora cultrata (Tananarive). [Toutes les figuies de grandeur naturelle]
CÉTONIDES MALGACHES PLANCHE XI
é
$
Fc
En?
3
HE :
#
è
Q
Ko
#4
$ 20
| 27
)
Epixanthis maculitarsis (Tamatave); 2. Æ. nigripes; 3. Liostraca parallelicollis (Montagne d'Ambre) ;
4. Stenotarsia plagiata (Montagne d'Ambre); 5. Liostracu bina (Fénérive) ; 6. Stenotarsia vittata; TS.
vermiculata (Antsihanaka) ; 8. Épixanthis 9-punctata (Antsihanaka): 9. Æ. 9-punctata var. 6-punctata
(Montagne d'Ambre); 10, Pseudepixanthis 4-notata (Montagne d'Ambre); 11, P?. stella; 12. Stenotarsia
Scotti; 13. S. rotundicollis; 14, $S. discoidalis var. nigricans (Antsihanaka); 15. S. Scotli var, nigrior
(Antsihanaka); 16. S. bifasciata; 17, 18. S. velutina (Antsihanaka):; 19. S. discoidalis; 20. S. melæna
(Suberbieville) ; 21. Oxypelta cincticollis; 22, Rhadinotænic elytus (Antsihanaka); 23. Coptomia nigri-
ceps; 24 Chromoptilia multiquttata; 25. Liostraca semaistriata (Montagne d'Ambre); 26. Pygora
erythroderes (Montagne d'Ambre): 27. Liostraca jota (Antsihanaka) ; 28, Pygora hirsuta (Tananarive) ;
29. P. punctatissima (Antsihanaka) ; 30, Liostraca fiavomaculata; 31. Mausoleopsis Selka; 32, Pygora
luctifera; 33. Liostraca integripennis (Antsihanaka) ; 34 Falgoides albolineatus; 35. Liostraca fasciata
(Suberbieville) ; 36. Oxythyrea müculosa (Grande Comore), [Les fiqures 27 à 36 sont X 2; les autres
sont de grandeur naturelle]
CÉTONIDES MALGACHES PLANCHE XII
_ /|\É =
UD NS
b r] OUT
1e
- ] Saillie mésosternale de Coptomia uniformis; 2. Saillie de C. 1@vis; 3. Saillie mésosternale de Anochilia
bifida; 4. Saillie de Coptomia striatopunctata; 5. Saillie de Copiomiopsis fimbriata; 6, 7. Forceps de
Coptomia mauritania; 8. Saillie mésosternale de Coptomia mutabilis; 9. Heterophana propinqua, extré-
mité de la face ventrale de la hanche postérieure gauche (B, bord de l'élytre) ; 10. Tibia postérieur de
Coptomia uniformis; 11. Tête de Stenotarsia vittata; 12, Tibiz postérieur de Coptomia mauritania ;
13. Heterophana canaliculata $, extrémité de la face ventrale de la hanche postérieure gauche
(B, bord de l'élytre) ; 14. Anochilia bifida, extrémité de la face ventrale de la hanche postérieure gauche ;
15. Elytre de ZLiostraca bella; 16. Liostraca integripennis; 17. Elytre de Liostraca parallelicollis ;
18. Anochilia rufipes forme 4, extrémité de la face ventrale de la hanche postérieure gauche ; 20 Saillie
mésosternale de Pogoniotarsus Vescoi; 21, Heterophana Similis ®, extrémité de la face ventrale de la
hanche postérieure gauche (B, bord de l’élytre) ; 22. Poil normal et poil dilaté de Stenotarsia plagiata ;
23. Tête de Stenotarsia Scotti; 24. Forceps de Anochilia bifida; 25. Pseudeuryomia %-notata, extrémité
de la face ventrale de la hanche postérieure gauche; 26. P. stella, extrémité de la face ventrale de la
hanche postérieure gauche; 27 Coptomia celata, extrémité postérieure de l'élytre droite; 28. Saillie
mésosternale de Coptomia similis; 29, Saillie de C. biguttata; 30. Pygora puncticollis, extrémité de la
face ventrale de la hanche postérieure gauche: 31. Saillie mésosternale de C'optomia sulcata. [Toutes
les figures agrandies.] Lans les figures de hanches postérieures les poils n’ont pas été représentés,
— 107 —
Quelques Névroptères de l'Algérie
Par le R:PALONGIN NAVAS, S:eJ:
La faune névroptérologique de l’Algérie étant encore très
peu explorée, il est utile de faire connaître les espèces, même
les plus communes, qui ont été prises dans une localité quel-
conque. Celles que je vais énumérer ont toutes été capturées à
Laghouat, ou dans Ghardaïa, par le capitaine Surcouf, qui
m'en a confié l’étude en me permettant de réserver plusieurs
spécimens pour ma collection. Elles appartiennent à deux
familles de Névroptères.
Famille MYRMÉLÉONIDES
1. Solter liber Nav. 2 août. Semblable aux formes plus
pales de Portugal, d’où est le type. Espèce nouvelle pour le
nord-africain.
2. Cueta arenosa Nav. (Nesoleon arenosus. Naväs, Novi-
tates Zoologicæ, 1913, XX, p. 447). 25 Juillet.
3. Cueta puella Nav. (Vesoleon puellus Naväs, Novitates
Zoologicæ, 19013, XX, p. 447). 2 août. Un échantillon. Les vei-
nules radiales internes à l’aile postérieure sont 6 au lieu de 5
du type.
4. Nophis Teilhardi Nav. 2 août. Un échantillon. Le type
est d'Egypte. Je crois l’espèce nouvelle pour l'Algérie.
5. Gepus curvatus Nav. 2 août. En tout plus obscur que le
type, qui est d'Egypte.
nc ——
6. Gepus curvatus Nav. var. tersa nov.
À typo differt :
Maculis strusque corporis fuscis, obscurioribus.
Ala anteriore strus fuscis longitudinalibus et obliquis, ad
sectorem radu, ad lineam plicatam posteriorem obsoletis; stria
obliqua externa ad rhegma et interna ad sectorem cubiti parum
distincta, angusta; multis venarum ramorumque tractibus an-
guste fusco limbatis; plerisque venulis saltem ad medium
anguste limbatis ad instar puncti striolæve.
Ala posteriore tractibus venarum ramorumque multis fusco-
nigris; furculis marginahbus multis nigratis et ad earum
axillas angustissime fusco limbatis.
LOS ACORDE REP EE ONE 22,5 mm.
— 2 A ANS SE AUS ES 20,5 —
ES POSE CEE 26 —
Patrie : Laghouat, 2 août.
7. Myrmecælurus trigrammus Pall. 2 août.
8. Myrmecælurus trigrammus Pall. var. languida nov.
Caput fronte inter antennas penitus immaculata; vertice et
prothorace striis punctisque subobsoletis, ferrugineis pallidis.
Striæ thoracis ferrugineæ fuscæ.
Abdomen stria dorsali unica media fusco-ferruginea integra.
Cetera ut in typo.
Long./Corp; OR ARRETE 26,5 mm
==" als ant see Res 27 —
MN SSpOSESS nee 2 =
Patrie : Laghouat (Algérie), 2 août, Surcouf.
Cette forme est semblable à celle de Klug, M. pallens (Sym-
bolæ, pl XXXVI, fig. 6), qu’on a identifié avec le M. #ri-
grammus Pall, mais que je considère à présent comme une
bonne variété. Ses caractères principaux sont, d’après les mots
de Klug :
— 1609 —
Caput macula inter antennas punctisque tribus in occipite
obsolete ferrugineis. Thorax obsolete ferrugineo trilineatus.…
Abdomen lineis duabus longitudinalibus, dorsali integra, ven-
trali passim interrupta, maculisque lateralibus fuscis.
Elle en diffère : par l’absence de tache entre les antennes
et des taches latérales au dos de l’abdomen, etc.
9. Nohoveus gen. nov.
Similis Myrmecæluro Costa.
Caput antennis fortibus, thorace brevioribus, clava distincta.
Prothorax fere latior quam longior.
Abdomen © segmentis 7 et 8 ad apicem appendice genicu-
lata penicillata superne ad latera instructis.
Pedes calcaribus subrectis, primum tarsorum articulum exce-
dentibus.
Alæ angustæ, linea plicata manifesta, margine externo haud
concavo sive excavato, pluribus venulis radialibus internis
(fere 5 aut amplius).
Ala anterior area apicali lata, serie venularum gradatarum
instructa.
Ala posterior area apicali angusta, sine serie venularum
gradatarum, ad summum una vel altera venula gradata, quasi
per anomaliam.
Je prends pour type de ce nouveau genre le Myrmeleon
lepidus Klug.
La forme des ailes est plus étroite que chez le Myrmecælurus
propre, surtout à l’aile postérieure, le champ apical visiblement
plus étroit et plus simple, dépourvu de la série en gradins qui
caractérise les deux ailes des Myrmecæelurus.
Je laisse dans le genre Myrmecælurus Costa restr. les espèces
trigrammus Pall. (type), #ajor Mac Lachl.,, atomarius Ramb,,
spectabilis Nav. sectorius Nav. etc.
Au contraire j'inclus dans le nouveau genre les espèces
punctulatus Str., Lachlani Nav. lobatus Nav. etc.
11
10, Nohoveus Lachlani Nav. 14-30 juillet.
11. Nohoveus Surcoufi sp. nov. (22. 1).
Flavus, pilis flavis.
Caput duobus punctis in vertice, duobus in occipite minus
distantibus, fuscis: oculis in sicco nigris; antennis fortibus,
ferrugineo annulatis, clava forti, depressa.
Fig. 1.
Novoheus Surcoufi 9 Navy.
a. Extrémité de l'abdomen.
d. — de Païile postérieure.
(Coll. m.).
Prothorax latior quam longior,
duabus lineis longitudinalibus
subobsoletis ferrugineis. Meso- et
metathorax superne duabus lineis
longitudinalibus ferrugineis, vix
sensibihbus, puncto fusco ad meso-
et metascutellum.
Abdomen superne stria media
ferruginea fusca vix sensibili lon-
giter interrupta, magis sensibili ad
segmentorum apicem, laterali pa-
riter decolorata et fragmentaria;
Q valvis superioribus (Ag. I, a)
subtriangularibus, pilis nigris spi-
næformibus inferne instructis ;
cercis inferioribus styhformibus,
cylindriais, brevibus, fusco pilosis.
Pedes setis nigris in tibus tarsisque; calcaribus testaceo-
pallidis, apice levissime curvatis, anterioribus parum, posterio-
ribus vix primum tarsorum articulum superantibus.
Alæ hyalinæ, penitus immaculatæ, apice subobtusæ, margine
externo convexo; reticulatione flavida pallida ; stigmate albido-
flavo, interne pallide vix sensibiliter ferrugineo limitato.
Ala anterior area apicali serie distincta venularum grada-
tarum (fere 5 venulis); fere © venulis radialibus, internis;
6 ramis sectoris radii.
— I7I —
Ala posterior (Ag. 7, b) area apicali nullis venulis gradatis;
fere 5 venulis radialibus internis; 5 ramis sectoris radui.
PO NCOLD A ORAN ET re 19 mm.
EL LS AO a or cn 18 —
= DOS MR ee déc 16 —
Patrie : Laghouat (Algérie), 2 août, Surcouf leg. (Coll. m.).
12. Neusmia pura Nav. 28 juillet.
13. Neuroleon arenarius Nav. 2 août.
14. Neuroleon striatellus sp. nov. (Ag. 2).
Sinuilis /enello Klug.
Caput (7g. 7, .a)
stramineum ; stria
frontali fusca inter
antennas, leviter an-
gulosa in A ; alia
transversa in vertice
pone antennas; occi- HIyEze
, ce , Neuroleon striatellus Nav.
pite strus transversis 4. (Pête cboprothorax.
fuscis ; oculis fusco- b. Bout de l’aile antérieure.
(Coll. m.).
nigris; palporum la-
bialium ultimo articulo inflato, acuto, fuscescente; antennis
fortibus, fuscis, stramineo anguste annulatis, clava fort: stra-
minea fusco annulata.
Thorax stramineus, fusco notatus. Prothorax vix latior quam
longior, stramineus ; superne linea media longitudinal antice
divisa in Ÿ , laterali interrupta seu punctiformi. Mesonotum 6,
metanotum 4 lineis longitudinalibus fuscis. Pectus longitudi-
naliter fusco striatum.
Abdomen fusco-plumbeum, cinereo pilosum.
Pedes subtoti fusci, albido pilosi, nigro setosi; calcaribus
primum tarsorum articulum parum excedentibus; tarsis stra-
mineis, apice articulorum fusco.
— 172 —
ÂAlæ hyalinæ, subacutæ, reticulatione albida, fusco punctata
et striatula; stigmate albido.
Ala anterior stigmate interne longiter fuscato (3. 2, b);
venula radiali substigmali nigra, conspicue fusco limbata.
Duæ striæ fuscæ longiusculæ, externa ad rhegma longiore,
irregulari, interna ad anastomosim rami obliqui cubiti cum
postcubito breviore angustioreque, externe leviter concava.
Præterea rami furculæque ad marginem externum leviter fusco
limbatæ. Venulæ radiales internæ 7; sector radu 6 ramis.
Ala posterior multo pallidior; nulla stria obliqua fusca;
stigmate haud fusco limitato; furculis ad marginem externum
vix limbatis, umibram tenuissimam vix formantibus.
ÉOAS CODE ARTE ARE ee 14 mm.
al AE ER ere 14,5 —
= DOST EN. NPA AR
Patrie : Laghouat (Algérie), 25 juillet, Surcouf (Coll. m.).
15. Nelees longipes sp. nov. (#9. 3).
Stramineus, fusco varius.
Caput (Ag. 3) vertice et occipite ferrugineo
obsolete notatis; oculis fusco-nigris; palporumi
labialium ultimo articulo fusiformi acuto, fer-
rugineo notato; antennis thorace brevioribus,
clava conspicua, subtotis ferrugineis, apice
articulorum pallidiore.
Prothorax (fg. 3) paulo latior quam lon-
Fig. 3. dd Re
Nelees longipes Navy, &I0T, Marginibus subparallelis; disco duplici
D. thorax. linea longitudinali ferruginea, pone sulcum
on. latiore, parum sensibili; stria fusca pone
sulcum ad marginem lateralem; pilis lateralibus brevibus,
flavis. Meso- et metanotum stria fusca laterali. Proscutum
mesonoti subtotum fuscum. Sulci obliqui metanoti fusci (Ag. 3).
Pleuræ fusco striatæ.
Abdomen inferne fuscum, superne fascia media longitudi-
nali fusca.
Pedes graciles, longi, maxime posteriores ; fusco pilosi, setosi
et punctulati; calcaribus duos primos tarsorum articulos æquan-
tibus vel'illos modice superantibus. Pedes posteriores longitu-
dinem abdominis subæquantes ; tibiæ femoribus longiores.
Alæ hyalinæ, irideæ, apice subacutæ; reticulatione stra-
minea,; pis fuscis, brevibus; stigmate albo-flavo, parum con-
spicuo.
Ala anterior area apicali 4-5 venulis gradatis; 6 venulis
radialibus internis; 8 ramis sectoris radui.
Ala posterior area apicali nullis venulis gradatis; 7 ramis
sectoris radui.
ons COHD'RC. AT NT 23,5 mm.
SR EL NE AR RE LORS, DÉREE 26,5 —
ne DO de. cute Ch 23,5 0—
Patrie : Laghouat (Algérie), 26 juillet, Surcouf (Coll. m.).
16. Macronemurus pupillus sp. nov. (/£g. 4).
Sinuilis lepidulo Nav.
Caput (Ag. 4, a) vertice linea transversa pone antennas,
occipite linea brevi longitudinali media et 5 punctis fuscis,
3 anterioribus, 2 posterioribus ad latus lineæ mediæ; oculis
fusco-nigris; antennis ferrugineo-fusco annulatis, clava fort.
Prothorax (Ag. 4, a) latior quam longior, marginibus fere
parallelis; prozona 2 stris longitudinalhibus et 2 punctis;
metazona stria media et duobus punctis fuscis. Meso- et meta-
notum stria longitudinali lateral et punctis medus fuscis.
Abdomen inferne subtotum fuscum, superne linea media ad
apicem segmentorum interrupta et laterali fragmentaria fuscis;
cercis superioribus Œ longis, cyhindricis, leviter arcuatis, fusco
pulosis (Ag. 4, b).
Pedes fusco punctulati; coxis anterioribus superne serie
pilorum longorum arcuatorum ornatis, stramineorum; femo-
ribus posterioribus simihibus pilis fuscis; calcaribus posterio-
ribus parum primum tarsorum articulum excedentibus.
Alæ angustæ, apice subobtusæ; hyalinæ; reticulatione stra-
minea; plerisque venis venulisque fusco striatis; stigmate vix
sensibili.
Ala anterior (Ag. 4, c) stigmate interne macula fusca cons-
picua limitato; area apicahi fere 2 venulis gradatis; venulis
radiahbus internis 5 ; ramis sectoris radui 4.
Fig. 4.
Macronemurus pupillus g Nav.
a. Tête et prothorax. — b. Bout de l’abdomen,
ce. Aile antérieure.
(Coll. m.).
Ala posterior angustior, area apicali nulla venula gradata;
stigmate haud fuscato; 3 ramis sectoris raduii.
Éongs corp (sine cercis) O2 13,5 mm.
=" Al ANS RRPRANN EMA 11,3 —
— AN DOSE PE 10,4 —
Patrie : Laghouat (Algérie), 25 juillet, Surcouf (Coll. m.).
Famille HÉMÉROBIDES
17. Hemerobius fulvus sp. nov. (#g. 5).
Sinilis stbnebuloso Steph., fulvus.
Caput nitens, vix obscuratum; oculis nigris.
Prothorax latior quam longior, marginibus parallelis, linea
fusca ad margines laterales. Meso- et metanotum ad latera
ferrugineo-fusca.
f
Abdomen fulvo-ferrugineum, pilis fulvis.
Alæ hyalinæ, iideæ, reticulatione fulva.
Ala anterior (Ag. 5) venis ramisque fusco punctatis, punctis
minutissimis ; umbris penniformibus fulvo-ferrug'ineis ad venas
ramosque discales parum conspicuis; venulis gradatis 5/6,
externis fuscis; stria pallhida parum sensibili longitudinali in
Fig 5.
Hemerobius fulrus 9 Naw.
Partie basilaire de l’aile antérieure.
(Coll. m.),
campo intermedio; prima venula intermedia ramo anteriori
procubiti, seu ultra divisionem procubiti inserta; venula pro-
cubitali tertia nigra fuscoque leviter limbata; una venula cubi-
tali, seu cellula 2° cubitali aperta.
Ala posterior immaculata.
Long. corp. CHR AREA RERREES 5,1 mm.
Pat EE al te Ro PE NT PE Bt —
D D OS ER Se EE tése oc Fo =
Patrie : Laghouat (Algérie), 28 juillet, Surcouf (Coll. m.).
Addition
MYRMÉLÉONIDES
Morter hyalinus Oliv. El Goléa, 1° novembre 1018.
Maracanda scripta Nav. Djebel Miloch, près El Goléa,
16 juillet 1018.
HÉMÉROBIDES
Hemerobius fulvus sp. nov. (V. supra), Djebel Miloch,
16 juillet 1918.
CHRYSOPIDES
Chrysopa vulgaris Schn. Djebel Miloch, 16 juillet 1918.
Chrysopa nymphulina Nav. Djebel Miloch, 16 juillet 1918.
Nouvelle pour l’Algérie; le type est de l'Egypte.
Chrysopa pilosella Nav. Djebel Miloch, 16 juillet 1918.
Nouvelle pour l’Algérie; le type est de la Tunisie.
Saragosse, 8 octobre 1018.
— 177 —-
ENTOMOLOGIE ÉCONOMIQUE
La Station entomologique de la Faculté des Sciences
de Rennes en 1917
Par F. Guirez,
Professeur à la Faculté des Sciences de Rennes.
RAPPORT du Directeur de la Station entomologique de la
Faculté des Sciences de Rennes, au doyen de ladite Faculté
pour l’année 1917.
MONSIEUR LE DOYEN,
J'ai l'honneur de vous adresser le compte rendu des travaux
de la Station entomologique de l’Université de Rennes
pendant l’année 1017.
I. -— Services rendus.
Nombre de demandes de renseignements reçues : 2.071.
Nonibre de réhseignemients fOFMIS..............:........... 2.574
Nombre d'insectes déterminés... 263
OA eee ne she nec 2.837
Les 2.887 renseignements que nous avons donnés se divisent
en trois catégories très distinctes :
Les premiers concernent les parasites des végétaux et des
animaux, les seconds ceux qui s’attaquent à l’homme (soldats
en campagne) et enfin les derniers se rapportent à des déter-
minations d’insectes de collections (263).
— 178 —
À. — Parasites des végétaux.
Cette année nous avons fourni 1.421 renseignements concer-
nant les parasites des végétaux et des animaux.
Les circonstances ont amené la création ou la multiplication
de Jardins potagers dans lesquels on a eu à compter avec les
parasites les plus communs des végétaux. Les limaces et
escargots, les chenilles diverses et surtout celle du chou, les
courtilières, les pucerons et les altises ont provoqué le plus
grand nombre de demandes.
Un microlépidoptère, Acrolepia assectella, dont les larves,
connues sous le nom de « vers du poireau », creusent des
galeries descendantes dans ces légumes, continue à causer,
comme les années précédentes, des dégâts notables dans les
cultures de la région parisienne. Ce ravageur est d’ailleurs
répandu dans diverses parties de la France; nous pouvons
signaler sa présence dans les départements suivants : Maine-
et-Loire, Vienne, Loir-et-Cher, Cher, Charente, Gironde et
Pas-de-Calais.
Le traitement consiste à couper les poireaux en temps
opportun. Il peut souvent tenir cet ennemi en échec, mais
non toujours.
Parmi les animaux rares ou localisés nous pouvons signaler
un Coléoptère, Cassida inquinata, qui a commis des dégâts
importants dans les cultures de Camomille de Maine-et-Loire.
Un Argasidé, Ornithodoros coniceps, nous a été adressé du
département de l’Aude; c’est la première fois que cette espèce
est signalée comme piquant l’homme en France.
Nous avons aussi été consultés cette année, comme cela arrive
quelquefois, au sujet de champignons parasites des végétaux.
Parmi ces champignons se trouve une forme qui s'attaque au
Psaliota campestris où « champignon de couche ». Les ravages
causés par ce parasite sont considérables et la question semble
malheureusement encore pleine d’obscurité, au moins en ce qui
concerne le côté économique. Il y a donc tout lieu de craindre
que nos cultures de champignons ne se trouvent sérieusement
compromises pendant un temps qu’il est actuellement impos-
sible de déterminer.
Les questions cryptogamiques n'étant pas de notre compé-
tence, nous avons toujours recours pour leur solution à la haute
compétence de notre distingué collègue de l’Ecole nationale
d'Agriculture de Rennes, M. Ducomet, auquel nous tenons à
adresser ici nos très sincères remerciements.
B. — Axzmaux nuisibles aux soldats en campagne.
Depuis 1915 la guerre a ajouté ce chapitre à notre rapport
annuel.
En 1915, nous avions envoyé sur le front 410 plaquettes
relatives aux Awzmaux nuisibles aux soldats en campagne, et
nous avions fait parvenir 333 doses de soufre sublimé destiné
à la lutte contre le Pediculus vestimenti.
En 1916, nos envois, beaucoup plus nombreux, ont été de
7.664 notices et 5.829 doses de soufre.
L’année 1917 a été marquée par un fléchissement léger.
Nous avons encore expédié cinq mille soixante-trois doses
de soufre, mais seulement cinq mille quatre cent seize notices.
Cette diminution s'explique très facilement.
Nous ne pouvons faire connaître les services que nous
rendons qu’en usant d’une publicité appropriée que la modi-
cité de nos ressources nous oblige à demander gratuite. Or,
en ce qui concerne spécialement la lutte contre les Azmaux
nuisibles aux soldats en campagne, la presse quotidienne nous
avait rendu en 1916 des services que nous lui avons vainement
demandés en 1917. Telle est la raison de la diminution
constatée plus haut.
Il est juste d’ajouter que le directeur du Bulletin des
Armées, comprenant l'importance des services que nous
rendons, a bien voulu insérer un article sur la « Destruction
des Poux » (26 septembre 1917), qui nous a valu de nom-
breuses demandes. Le Bulletin des Armées ayant cessé de
te Cie
paraître, nous devons cette année frapper à d’autres portes
si nous voulons continuer à aider nos soldats de la même
manière que nous l’avons fait dans le passé.
M. et M" Pouillaude ont assumé, avec le même dévouement
que l’année dernière, la tâche considérable d’assurer le service
de nos envois sur le front.
Il faut croire que ces envois ont rendu à leurs destinataires
les services qu’ils en attendaient, car nous avons enregistré un
grand nombre de lettres de remerciements, toutes aussi
démonstratives que celles que nous avons analysées dans notre
rapport pour l’année 1016.
Ir Locaux.
Nos locaux ont été évacués par l’autorité militaire à la
fin de l’année 1917. Les travaux rendus nécessaires par la
longue occupation de nos laboratoires par le service pharma-
ceutique de l’Hôpital 41 pourront, nous l’espérons du moins,
être bientôt effectués. Nous nous estimerions très heureux si
nos laboratoires pouvaient nous être rendus dans le courant
de l’année prochaine.
III. — Collections.
Rien n’a été changé dans l’état de nos collections, mais
nous espérons pouvoir bientôt donner à la Collection HERVÉ
la place que la guerre nous a empêchés de lui accorder
Jusqu’ici.
IV Insee
Pour compenser le retard qui date du début de la guerre,
l’année 1017 paraîtra en un seul fascicule actuellement en
cours d’impression. Le nombre total des pages sera le même
que les années précédentes.
Parmi les mémoires originaux que contient ce fascicule
nous sommes heureux d’enregistrer l'important travail de
M. Pouillaude, Les Cétonides malgaches (117 pages), dont la
publication a été commencée l’an dernier (75 pages).
2 MOT —=
La région malgache est particulièrement riche en Cétonides,
et les espèces de ce groupe sont largement représentées dans
les collections de M. René Oberthür, qui renferment même un
assez grand nombre de types.
L'étude de M. Pouillaude, consciencieuse s’il en fût, l’a
conduit à des conclusions très intéressantes, dont quelques-
unes d’ordre général, comme par exemple la « Variabilité
des insectes dans ses rapports avec les milieux géogra-
phiques ».
L’auteur arrive, en outre, à la conclusion que les Cétonides
de la région malgache constituent un groupe bien distinct,
presque isolé dans la classification de ces insectes, puisque
quatre genres seulement sont communs aux terres malgaches
et aux régions zoologiques avoisinantes.
Tout cela est appuyé sur des observations nombreuses qui
donnent à l’étude de M. Pouillaude la valeur d’un travail
vraiment scientifique dépassant de beaucoup la portée des
monographies banales purement descriptives.
V. — Faune entomologique armoricaine.
MM. Charles Oberthür et C. Houlbert ont continué la publi-
cation de leurs RAopalocères armoricains, et C. Houlbert celle
de ses Z'ableaux génériques illustrés des Coléoptères de
France.
VI. — Personnel.
Le personnel de la Station entomologique n’a subi aucun
changement en 1917, mais M. Pouillaude a été, comme les
années précédentes, désigné comme Inspecteur du Service
Phythopathologique, et l’auteur de ces lignes comme Associé
du Service des Epiphyties.
Veuillez agréer, etc.
F. GUITEL.
VII. = Documents annexes.
Nombre de demandes de renseignements reçues en 1917 : 2.071.
Nombrerde refiseionements (TOUENIS CA Ne AR OURRtE 2.574
Nombre }d'InsectesWdéterminEsS Re MERE ter 263
APODAE LEE AA RME Eee 2.837
I. — Répartition des demandes par départements,
Colonies et Pays étrangers :
DÉPARTEMENTS.
a ME EU RE LA a à OISE 4 Eure ER ER MEME 12
Aisne VE. Nine 1 Eure-et-Loir. 0er 3
AlPBRREAAESE LU AITE VONT FiMStÈTE EL PP TASER 26
AMEL Mercedes 7 Gard ue. Se RES N RSR TAES 4
Alpes-Maritimes #7"... 6 GTS. acts ire ct ee 2
ATUÈCHE 2500 ee NT JL tee 3 Gironde FOR PMR 19
AIDES Een ere tan ee oo co 15 Haute-Garonne tree tre 15
AIG E PAP EN Eee ere A Haute OI tr Re I
AVEMEOD ER. Er ep Le 3 Haute Marne "#7. 10
Basses PVNFÉRéES en ee 7 Haut REINE RARE CRE 4
Bouches-du-Rhône ...........…. 12 Haute-Saône": 3
Calvados Léa ter re Re 18 Haute-Savoie le." 7
Cantal SFA RER 3 Hautes ByTÉRÉRS Re 7
Charente = Net 8 Haute-Vienne "#2. 2
Gharente-lnférieures 16 Hérault tree tete 13
Cher rer papers Arr 7 Mleset Vilaine ER 42
Constantine een re 2 Indre. 222 RS EEE 3
Corréze 7 chere 1 Indre-ét-Loiré 7.227 7
Corse ES re RER 2 IISèTE: eric ee EE 5
CO DOr ARR 20 à ee nn ete 4
Côtes du Nor ER rEeT 2 Landes rise LIRE 3
Creuse Le. 0 RE 3 Loire 1.258047 Ven RL CR OE 4
Deux-Sèvres 2 EEE 2 Loiret Aer ETS En 9
Dordognertes meet re 3 PonePFChern "CNRS 13
Doubs 2: metmr mr 3 Loire-Infénieure :..-02 ET
DEOME MN RE 4 PFobet- Garonne. I
Manche
DR ASDURE SR TEE 9
IAE CRAN PAIE ee ET PA TO PRE ji
Mayenne mins 12
Maine-et-LOmem nee 14
Meurthe-et-Moselle .......... 24
NÉS Ro Me eee a
MOT AN ER SEC PE E 8
INTÉNIRE eee re me eee 3
NIGER RE de en. 5
OS AR Re nt 13
OT RE nm 11
OT EME PEL OP re 14
Pass des CAlans ere eee 6
Buvedé Domena LU 9
Pyrénées OHentales 7" 5
LRIAC LT SAR SRE 4 SET PP ARE à 33
COLONIES ET
EIRE AE a PRE ME ER I
(Colonne MST SEE Re 2
HS DA DNO EE om r ee 1
(CITES RAR RES QE I
Aer ann en I
JET AT ARR NOR ARMES 152
RÉVIIERN mers 2 ner eee ti 88
MATOS SE NE ALT RU ete 75
ANS RE à SE Le SUR 40
NT ee AS LE ne ia Tee 104
D dhne ae guet 88
DOPATE RSC re
SAONe-Ct-OITEMR 1... 6
DAC ee Te de ce 12
D'AVOICN ET PRE re 3
SELON CAISSE 175
Seine -e=MALNES 12
SÉINE-CR OISE en eee 32
Selne-ITHÉHEUTER A 17
SOMME PE me ren LR 12
DATI RTE ee den deco Vs 5
MORE RM ee ae SUR ne 5
NATICIUSeR ARE PRE © 3
N'eENdée Rs none ces 2
NALE DID CRE Le ere 10
VOS DESIRE de Re one 7
MONET RE MAR TE 4
DIVERS ETS SN ARCS lie. 6
PAYS ÉTRANGERS.
MATOS Eee ee 3
Nouvelle-Calédonie .......... I
IRNOUESAE RSS TEEN Rene I
SUISSE MARNE a ren CR EN ne I
UNISLEN SMS SA ER LEE 6
ARMÉES::..0sccueee ME
à URI TE ARE RE CNET Eu ie EE 77
AOL ER vec PR RL RCE. 358
Septembre Le tee ee 821
OCDE ATP ee 596
NIOMEMOE Re Re 12
Décembre st. er me 46
— 184 —
III. — Groupes d'animaux nuisibles et de parasites
ayant provoqué au moins dix demandes (1) :
Acrolepia assectella .......…. 14
AMtises diverses" 2277... 19
Araignées diverses .........…. 15
Blattes 2502 race ces (Op:
Campagnols et Mulots...……. 10
Carpocapsa pomonella ..…. 14
Charancons re tr 14
Chenilles indéterminées ... 20
Chemie Chou: "71° III
COCEMS AE NN Eve ee 16
Courtiliéres "711. Rime 53
Platenides (Vers flidetfer) hrt
REMERCIEMENTS
FOUTRIS 2e EC 69
GUÉ PES FRE 10
MOUCHES Eee en 50
Limaces et Escargots..….…. 66
MOUSEICRLES RE RER 58
Pucéron \amiperet 277 25
Püuceérons divers 7 32
PUCES 0 eee Boat. 193
Punaises er IRER ERRRESES 166
Rats et SOUTIS ER LUE 60
T'aupes ss RER r 27
Vers blancs (Hannetons)..…. 17
PEU PRICES 104.
Sur 2.071 lettres reçues en 1917, 1.153 sont relatives aux parasites
ou animaux nuisibles aux soldats.
Il a été envoyé sur le front : 5.416 notices et 5.063 doses de soufre.
(x) Dans ces chiffres ne sont pas compris les poux et parasites des soldats dont il
est question d'autre part.
RL dés
ee 185 Lee
ENTOMOLOGIE RÉTROSPECTIVE
NOTRE COUVERTURE
MULSANT (Étienne)
NÉ A MARNAND (RHÔNE) EN 1797; MORT A LYON EN 1880.
E. MULSANT naquit à Marnand, près de Villefranche (Rhône), le
2 mars 1797. Après des études poursuivies successivement aux collèges
de Belley, de Roanne et de Tournon, il fut pendant quelque temps
E. MULSANT
employé dans une maison de commerce. Dès 1817, il fut nommé maire
de Saint-Jean-de-la-Bussière (Rhône); en 1827, il succédait à son
père dans les fonctions de juge de paix de Thizy; à partir de 1830,
il habita Lyon et fut nommé sous-bibliothécaire en 1839, puis conser-
12
Eee
vateur, en 1874, de la Bibliothèque de la ville; en même temps,
depuis 1843, il enseigna l'Histoire naturelle au Lycée de Lyon. C’est
dans cette ville qu’il mourut le 2 novembre 1880.
Déjà, au collège de Tournon, E. Mulsant avait montré une prédi-
lection pour les sciences naturelles et pour la classification, en réunis-
sant un herbier dont les étiquettes constituaient un véritable catalogue
raisonné. Mais l’'Entomologie devait bientôt être le sujet principal de
ses travaux. Sa première publication, « Lettres à Julie sur l'Entomo-
logie », parut en 1830. Il y donnait un aperçu général sur les insectes
et surtout les Coléoptères de France, coupé par de nombreuses digres-
sions en prose et en vers, selon le goût de l’époque. Dix ans après,
débute l’Æistoire naturelle des Coléoptères de France, œuvre monu-
mentale dont il a élaboré la majeure partie, depuis 1840 jusqu’à la
fin de sa vie. Cet ouvrage a soulevé quelques critiques; il serait
trop facile de lui en faire aujourd’hui en le comparant à des travaux
plus récents qui marquent un progrès remarquable. C’est cependant
le mérite de Mulsant d’avoir ouvert la voie et d’avoir montré l’utilité
des études d'ensemble sur la faune de notre pays. Certaines divisions
introduites par Mulsant et surtout la plupart des noms nouveaux
attribués par lui aux tribus ne lui ont pas survécu. On lui a reproché
l'abus des coupes et notamment des variétés, mais c’est un sujet dont
les principes sont encore bien discutés. Le développement donné aux
descriptions a été l’objet de critiques; mais on doit songer que de
tels ouvrages sont destinés à être consultés et non lus; la longueur
du texte n’est donc pas un inconvénient, si la disposition typogra-
phique permet de trouver rapidement le renseignement cherché; les
entomologistes savent bien que, pour établir la détermination rigou-
reuse d’un insecte, ce n’est pas le développement des descriptions,
mais bien souvent l'insuffisance des documents qui constitue le prin-
cipal obstacle. A ce dernier point de vue, on pourrait regretter que
Mulsant ait parfois manqué de précision dans l'indication des localités,
dont l'importance était moins appréciée qu'aujourd'hui.
Si, en raison de l’évolution des idées et des progrès de l’Entomo-
logie, l’œuvre de Mulsant ne peut plus être considérée comme le
meilleur modèle à suivre, on peut cependant dire que c’est un bel
exemple.
L'/istoire naturelle des Punaises de France, publiée de 1865 à 1870,
avec la collaboration de CI. Rey, et la Monographie des Coccinellides
sont conçues avec le même esprit. E. Mulsant rédigea, en outre, de
nombreux mémoires, révisions, descriptions, notes et notices biogra-
phiques réunis sous le nom d'Opuscules Entomologiques, de 1852 à
1875. -
— 187 —
Un ouvrage important d'ornithologie, l’//istoire des Oiseaur-
Mouches, en collaboration avec E. Verreaux, fut publié de 1878 à
1880. Il faut citer encore : Souvenirs d'un voyage en Allemagne,
Souvenirs du Mont-Pilat et quelques livres élémentaires pour l’ensei-
gnement des Sciences naturelles (1).
I. POUILLAUDE.
(x) On trouvera une liste bibliographique complète et une notice nécro-
logique sur E. Mulsant, par J. Félissis-Rollin, dans les Annales de la Sociélé
entomologique de France, 5° série, t. X, 1880, P. 403-412.
ne —
TABLE DES MATIÈRES
LISTE ALPHABÉTIQUE PAR NOMS D'AUTEURS DES ARTICLES CONTENUS
DANS LA HUITIÈME ANNÉE D'INSECTA
LEGER
PAGES
GUITEL (F.). — La Station entomologique de la Faculté des
Sciences de Rennesien 1917.:/.2 TRE RARES DUR
NaAvaAs (R. P. LONGIN). — Quelques Névroptères de l'Algérie... 167
POUILLAUDE {1.). -— Les Cétonides malgaches [swite] (4 planches). D
-- Notre couverture. — Mulsant [E.] (1 fig.)...........…… 185
— 189 —
LISTE
DES GENRES, ESPÈCES ET VARIÉTÉS DÉCRITS DANS LA HUITIÈME ANNÉE
D'INSECTA
d'OS
I. -_ Coléoptères.
PAGES
Coptomia crucigera Wat. var regularis Pllde n. var.................. 76
Coptomia mutabilis Wat. var. rufipilis Pllde n. var...…............…... 69
Coptomia opalina G. et P. var. violacea Pllde n. var............... 70
Coptomia uniformis Wat. var. læviformis Pllde n. var...........…… 65
— var. m2pripulis Pllde’n: var... G4
CODIDHMIOPSES LP IRIEUTÉ gen... nu Mo NRA ne 116
HéteroPhang Senna PIldeNnhiSpe. dent re ones eee dec 153
Helero RAS b COS MBIIde ni Sp... ui puce heauimeress 142
IT. Ordres divers.
Gepus curvates Nav: Var. tersas: Nav. n, Var... Ne, 168
Pme tuS NA LDUs NAN HSD EN ee ous coc edge at eeur 0e ons 174
Macronemurus Dupillus Nav.\m. Sp... 173
Myrmecelurus trigrammus Pall. var. languida Nav. n. var... 168
Melesilaneines INA D: SD secs send eut serais dote PR D 172
Mounale on -striatellus- Nav. Di SD: res eu emsessesee cena nd 171
NODorEuSe NAT SEP... Lee 169
No eAS our NAN Et SD: 2/82 2 0 poeme pitt one ste Et 170
— 190 —
INDEX ALPHABÉTIQUE
A
Adonides Thoms., 20.
Adonides crassa, 78.
Anochilia Brm., 6.
Anochilia bifida Ol., 9, ro.
bifida var. bisignata Ktz., 10.
— var. brunneicollis Ktz.,
10.
— var. 7ujfotestacea Ktz.,
10.
— var. sérigicollis Ktz.,
10.
Flacourti Künck., 13.
flavipennis Ktz., 16.
herbacea Westw., 100.
hydrophiloides Westw., 50.
incilis Jans., 0, 16.
levigataiG tete 10023;
laterivirens Frm., 101.
marginicollis Westw., 23.
Moffartsi, Mos., 9, 27.
niiida Pllde, 9, 25.
picipes Ktz., 9, 26.
pratensis, 106.
punctatissima Wat., 21.
punctulicollis Krm., 123.
republicana Coq., 10.
— var. fuscipennis
Ktz 10:
ruñipes Ktz., 9, 13.
— ar. dipunctata Ktz.,
13.
— var. dilutipennis Ktz.,
13.
— \ var. plagiata Ktz,,
13.
Var 7HCOUSs KE,
13.
— var. 7i#icolis Ktz.,
19:
— var. vittipennis Ktz.,
13.
— Var. CP//A1G RZ-, 23.
— var. signala Sch., 16.
Anochilia scapularis G. et P., 8, 21.
stupida G. et P., 100.
subvidua Frm., 9, 28.
variabilis Burm., 23.
villosula Jans., 112.
ANOCHILIENS, 5.
C
Cetonia bifida OI., 10.
canaliculata G. et P., 134.
craticula G. et P., 130.
JASCLA AI GERELR PES
innotata G. et P., 23.
levigata G. et P., 23.
mauritania G. et P., 35.
opalina G. et P., 60.
Plane Meth ls 22;
plumigera G. et P., 128.
pratensis G. et P., 106.
rubronigra G. et P., 143.
scapularis G. et P., 21.
similis G. et P., 130.
Sor0naG-Retl 124;
stupida G. et P., 100.
villosula G. et P., 143.
Chrysopa nymphulina Nav., 176.
pilosella Nav., 176.
vulgaris Schn., 176.
CHRYSOPIDES, 176.
Coptomia Brm., 6, 20.
Coptomia apicalis Waterh., 32, 73.
biguttata Pllde, 34, 52.
Bontempsi Frm., 34, 86.
castanescens Ktz., 34, 00.
castanoptera Frm., 32, 38.
celata Waterh., 34, 45.
cinctiventris Frm., 34, 80.
compacta Pllde, 33, 76.
Costa a Gr. Et P25533, 60:
costata Künck., 48.
crassa Waterh., 34, 78.
crucigera Waterh., 32, 74.
— var.regularis Pllde,
76.
FO
Coptomia discipennis Frm., os.
elegans Waterh., 95.
Etlisi Künck., 95.
granulata Brm., 34, 50.
Hildebrandti Ktz., 46.
iridoides Ktz., 73.
lœvis Waterh., 33, 65.
Lambertoni Pllde, 34, 88.
lucida Waterh., 31, 84.
— mauritania G. et P., 32, 35.
modesta Waterh., 95.
mutabilis Waterh., 33, 67.
69
nigriceps Waterh., 32, 41.
— olivacea Waterh., 33, 61.
Oliveri Künck., 32, 7r.
opalina G. et P., 33, 60.
nn VAT VOTEZ, 70.
prasina Brm., 34, 48.
propinqua Waterh., 32, 43.
— guadrimaculata Waterh., 32,
39°
rufovaria Waterh., 34, 46.
sexmaculata G. et P.,33, 82.
similis Pllde, 34, 54.
striatopunctata Pllde, 34, 58.
sulcata Pllde, 34, 56.
uniformis Waterh., 33, 63.
var. /œ@viformis
Plide, 65.
Var. Aigripilis
Plide, 64.
ventralis Jans., 104.
Coptomiopsis Pllde, 117.
Coptomiopsis fimbriata Pllde, 117.
Coquerelia Ktz., 6.
Coguerelia flavipennis var. apicalis Ktz.,
16.
var. btlineata Ktz.,
16.
var.
16.
var. Jlavicollis
ROUGE
— var. #arginicollis
REZ 6:
var. plagipennis
KE 16:
Var.
KT 6!
var. /rilineata
Ktz., 16,
var. rufipilis Plde, |
Ï
diluta Ktz., |
rufoplagiata
Coguerelia nigripes Schoch., 16.
republicana, 10.
var. fuscipennis
Ktz3 810:
rufipes var. nigra Schoch,
16.
var. guadrimaculata
Schoch., 16.
var. suturalis Sch.,
16.
Cueta arenosa Nav., 167.
puella Nav., 167.
D
Dysephicta Ktz., 6.
Dysephicta bifida, 10.
|
E
Eccoptomia, 6, ox.
Eccoptomia sexsulcata Ktz., 91.
Epistalagma Frm., 130, 156.
Epistalagma mulliimpressa, 157.
octomaculata, 157.
Euprochyta Frm., 130.
Euprochyta Perrieri Frm., 151.
G
Gepus curvatus Nav., 167.
var. lersa Nav., 168.
H
HÉMÉROBIDES, 174, 176.
Hemerobius fulvus Nav., 174.
Heterophana Burm., 130.
Heterophana canaliculata G. et P., 195,
134.
cornuta Kraatz, 133, 155.
craticula G. et P., 130.
Deyrollei, 132, 147.
dissimilis Frm., 132, 140.
dorsopunctata Frm., 132,
146.
fuscocostata Frm., 130.
propinqua Pllde, 133, 137.
rubronigra G. et P., 133,
143.
_- Scalabrei Kairm., 133,
I51.
— seminitida Pllde, 132,
153.
similis G. et P., 133, 130.
subcostata Pllde, 133, 142.
villosula G. et P., 143.
HETEROPHANIENS, 130.
Hybothorax Ktz., 130.
Hybothorax cornutus Ktz., 155.
Hyphelithia Ktz., 6, 108.
Hyphelithia stupida G. et P., 109.
M
Macronemurus pupillus Nav., 173.
Maracanda scripta Nav., 175.
Morter hyalinus Olv., 175.
Myrmecælurus trigrammus Pall, 168.
Nav., 168.
MYRMÉLÉONIDES, 107, 175.
N
Nelees longipes Nav., 172.
Nesoleon arenosus Nav., 167.
puellus Nav., 167.
Neuroleon arenarius Nav., 171.
striatellus Nav., 171.
Neusmia pura Nax., 171.
NÉVROPTÈRES, 1067.
Nohoveus Nav., 160.
Nohoveus Lachlani Nav., 170.
Surcouf Nav., 170.
Nophis Teilhardi Nav., 167.
P
Piochilia Frm., 130.
Piochilia Scalabrii Frm., 151.
Plochilia Frm., 130.
Plochilia Scalabrii Frm., 151.
Pogoniotarsus Ktz., 6, 119.
Pogoniotarsus bimaculatus Ktz., 112.
crucialus Frm., 120, 123.
crucifer Ktz., 98.
niger Ktz., 120, 126.
quadrimaculatus Ktz., 123.
var. concolor
IR, 223;
var. umeralis
KZ Ur28;
seliger Ktz., 121.
Vescoi, Coq., 120, 121-
Pogonotarsus Blanch., 6, 127.
Pogonotarsus flavovirgulatus Frm., 113.
plumiger G. et P., 128.
Vescoi, Coq., 121.
Prochyta Frm., 130.
Prochyta Perrieri Krm., 151.
Pygora bioculata Frm., 98.
var. /anguida |
| Pygora immaculata Frm., 98.
| ornatissima Schoch., 98,
Pygoropsis Schoch., 156.
, Pyrrhopoda Ktz., 6, 93.
| Pyrrhopoda cyanescens Ktz., 101.
var. viridis Ktz.,
1OI.
elegans Wat., 94, 95.
— mantis Ktz., 04, 104.
| — marginata Wat., 94, 101.
marginicollis Ktz., 94, 98.
| modesta var. basalis Ktz.,
95:
var. cœruleostriala
Ktz., 05.
| var, cyanea Ktz.,
O5: M
var. #arginipen-
nis Ktz., 95.
var. obscurala
| Ktz., 05.
var. pallidipennis
Ktz., 95.
var. plagiata Ktz.,
95:
Var. guadrimacu-
lata Ktz., 05.
var. sérigipennis
Ktz., 05.
var. villipennis
Ktz., 95.
pratensis G. et P.,94, 106.
rufovaria var. bisignata
Frm., 08.
ventralis Jans., 104.
sellata Ktz., 98.
S
Schisorhina innotaia Blanch., 23.
mauritania Blanch., 35.
plumigera West., 128.
rugososulcata Blanch., 50.
Schyzorina bifida, 10.
flavolimbata Deïj., 35.
prasina Dej., 38.
sexmaculata G. et P., 82.
Solter liber Nav. 167.
Z
Zebinus, 5, 110.
Zebinus bimaculatus Ktz., 112.
flavolimbalis Frm., 113.
flavovirgulatus Frm., 111, 113.
villosulus Janson, 111, 112.
Le Gérant, F. GUITEL.
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Sommaire des Numéros 85-96 d’'INSECTA
Entomologie générale : Page
Pouillaude (I.). — Les Cétonides malgaches (swie)........................... D
Navas (R. P. Longin). — Quelques Névroptères de l’Algérie...…........... 167
Entomologie économique :
Guitel (F.). — La Station entomologique de la Faculté des Sciences
de Rennes enplode anesce OMPMA RREURE aCet A IR OT EU Lt
Entomologie rétrospective :
Pouillaude (I). — Notre couverture. — Mulsant .(E.)......................... 159
Table générale des Mmatières /pouralOTS MES ee eee ere 158
Liste des Genres, Espèces et Variétés décrits dans la huitième année
(GE AA CU AN RO LRO RE PRE DE AS D DER 0 CAE eo Eu UC EE DÉLIDES SOUS 184
Indes AIPRABÉRIQUE 22125. roc eane me rrer inde PO 190
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