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La flore fossile du bassin houiller de Saint-Etienne
MEMOIRES DU MUSEUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE
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Ea jlore fossile du bassin houiller
de Saint-Etienne
ISBN : 2 - 85653 - 218-7
ISSN : 1243-4442
© Editions du Museum national d’Histoire naturelle, Paris, 1995
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Les Memoires du Museum adherent au Centre Frangais d’ExpIoitation du Droit de Copie (CFC), 3, rue Hautefeuille,
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Source: MNHN. Paris
MEMOIRES DU MUSEUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE
TOME 164
PALEOBOTANIQUE
La flore fossile du bassin houiller
de Saint-Etienne
Jeanne DOUBINGER (,) Pierre VETTER <2> , Jean LANGIAUX <5) , Jean GALTIER (4)
& Jean BROUTIN (s)
(,) Universite Louis Pasteur, Institut de Geologic
Laboratoire de Palynologie
i, rue Blessig
F -67084 Strasbourg
(J) Musee de Geologie
F -12500 Decazeville
(5> « La Physiophile »
Societe d’Etudc dcs Sciences naturelles et Historiques
23, rue Jules Guesdes
F -71300 Montceau-les-Mincs
(4> Universite de Monptellier II
Institut des Sciences de PEvolution
Laboratoire de Paleobotanique, URA CNRS 327
F -34095 Montpellier Cedex 5
^ auteur pour correspondance
Universite Pierre et Marie Curie
Institut Federatif d’Ecologie Fondamentale et Appliquee, FR3
12, rue Cuvier
F -75005 Paris
EDITIONS
DU MUSEUM
PARIS
1 99 5
Source: MNHN. Paris
Source: MNHN. Paris
SOMMAIRE
CONTENTS
Pages
Abstract. 11
Resume. 11
Extended Abstract. 13
Introduction. 17
Le pourquoi de cet ouvrage. 17
Methodes utilisees et difficultes rencontrees. 17
Geologie. 18
Le bassin de Saint-Etienne. Geologie
Description sommaire du bassin houiller de Saint-Etienne. 19
Generalites. 19
Situation. 19
Principales etapes de la connaissance du bassin au 19 c siecle. 21
Le Stephanien. 22
Definition. 22
Le Stephanien et ses subdivisions selon Paul Bertrand. 22
Les etudes geologiques durant la periode 1940-1980. 23
Les objectifs et les resultats. 23
Les sondages. 26
Stratigraphie du bassin houiller de Saint-Etienne. 26
Denomination et correlation des couches. 26
Les facies et les gores. 26
Deux interpretations possibles. 27
La serie stratigraphique d'apres les travaux de de Maistre. 27
Hypothese tectonique de Bouroz. 31
Observations. 33
Commentaires. 33
Source
8 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
LES OBSERVATIONS PALEOBOTANIQUES
Les precurseurs. 35
Francois Cyrille Grand’Eury. 39
L'homme. 39
L’oeuvre scientifique. 39
Flore carbonifere du departement de la Loire et du Centre de la France. 42
Les travaux de 1880 a 1920. 45
La FLORE FOSSILE
Origine des collections etudiees. 47
Le materiel. 49
La macroflore. 51
Embranchement des Thallophyta. 51
Embranchement des Lycophyta. 52
Classe des Lycopodiopsida. 52
Ordre des Lycopodiales. 52
Classe des Lepidophytopsida. 53
Ordre des Lepidophytales. 53
Embranchement des Sphenophyta. 82
Classe des Sphenophyllopsida. 82
Ordre des Sphenophyllales. 82
Classe des Calamitopsida. 86
Ordre des Calamitales. 86
Embranchement des Pteridophyta. 103
Classe des Coenopteridopsida. 103
Ordre des Coenopteridales. 103
Ordre des Zygopteridales. 109
Classe des Filicopsida. 114
Ordre des Marattiales. 114
Ordre des Filicales. 127
Filicopsida incertae sedis. 129
Embranchement des Spermatophyta. 171
Classe des Pteridospermopsida. 171
Ordre des Callistophytales. 171
Ordre des Pteridospermales. 174
Ordre des Peltaspermales. 232
Classe des Cycadopsida. 235
Ordre des Cycadales. 235
Classe des Cordaitopsida. 240
Ordre des Cordaitales. 240
Classe des Dicranophyllopsida. 264
Ordre des Dicranophyllales. 264
Source:
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
9
Classe des Coniferopsida. 265
Ordre des Voltziales. 265
La microflore. 770
Les etudes palynologiques dans le bassin de Saint-Etienne. 270
La composition de la microflore stephanienne. 271
Spores triletes. 272
Spores monoletes. 280
Grains de pollen. 284
Bisaccates. 284
Monocolpates. 286
Polyplicates. 287
Megaspores. 288
Commentaires. 290
Analyse quantitative des macroflores
Comptages effectues a partir des echantillons revus. 295
Interpretations et commentaires. 298
Le Stephanien
Rappel historique. 393
Situation actuelle. 303
Definitions. 303
Zonation biostratigraphique et macroflores. 304
Correlations chronostratigraphiques. 304
Donnees stephanoises et Stephanien. 305
Donnees factuelles . 305
Le Cantabrien. 310
Le Barruelien. 311
Le « Forezien », etage nouveau pour le Stephanien superieur. 315
Le Stephanien continental. 317
Remerciements. 318
References Bibliographiques. 319
Annexes. 336
1. Sondages. 336
2. Equivalences entre YIndex Plantarum de Grand’Eury et le present ouvrage. 337
3. Presentation des auteurs et repartition des taches. 347
Postface. 349
Index. 353
Source
Source: MNHN. Paris
RESUME
^Doubinger, J., Vetter, P., Langiaux, J., Galtier, J. & Broutin, J., 1995. — La flore fossile du bassin houiller de
Saint-Etienne. Mem. Mus. natn. Hist . nat.. 164 : 1-357. Paris isbn : 2-85653-218-7.
Public le 30 octobre 1995
Une revision de la flore du Stephanien (Carbonifere superieur) de Saint-Etienne est presentee. Elle est fondee sur le
re-examen d environ huit mille specimens de macroflore en compression ou permineralises. On historique detaille des etudes
sur la geologie du bassin precede l'etude taxonomique qui conceme la macroflore (97 genres et 252 especes) ainsi qu'une
description de la microflore. Une analyse quantitative a ete realisee sur pres de deux mille specimens en compression. II est
demontre que la flore de la Formation de Rive de Gier (la plus ancienne dans le bassin) est distincte de toutes les autres par
Fabondance relative des lycophytes, lesquelles declinent brutalement et disparaissent dans les niveaux sus-jacents. Les
sphenophytes et les cordaites sont un composant regulier de la flore alors que les fougeres arborescentes en sont Felement
dominant devant les Pteridospermales Medullosaceae. L'analyse palynologique confirme le contraste entre la Formation de
Rive de Gier et les niveaux sus-jacents suggerant la presence dans le bassin de deux unites palynostratigraphiques. Finalemenl,
compte-tenu du faifqu'aucun autre niveau contemporain n'a livre une flore aussi riche, nous proposons que la Formation
superieure de Saint-Etienne (au dessus de Rive de Gier) soit utilisee comme reference biostratigraphique pour Fetage superieur
(jusqu'ici reste sans nom) de la serie stephanienne. Le nom de « Forezien » est propose pour cet etage qui remplace le precedent
« Stephanien B-C ».
ABSTRACT
,Doubinger, J.. Vetter, P., Langiaux, J.. Galtier, J. & Broutin, J.. 1995. La flore fossile du bassin houiller de
Saint-Etienne. Mem. Mus. natn . Hist, nat., 164 : 1-357. Paris isbn : 2-85653-218-7.
Published 3(y h October 1995
The fossil flora of the Saint-Etienne coal basin.
A revision of the Stephanian (Upper Carboniferous) flora from Saint-Etienne is presented. This work is based on
re-investigation of about eight thousand specimens of macroflora. Following a detailed historical survey of the geology of the
basin, this taxonomic study concerns the macroflora preserved as compressions and permineralizations (97 genera and
252 species) and a study of the microflora. A quantitative analysis based on nearly two thousand compression specimens
establishes that the Rive de Gier (lowermost) flora of the basin is distinct from all the others by the relative abundance of
arborescent lycopsids which abruptly decrease and disappear in more recent strata. Sphenopsids and cordaites are a regular
element of the flora whilst tree-ferns are the dominant element before the medullosan pteridosperms. The palynological
analysis confirms the contrast between the assemblage from the Rive de Gier Formation and the overlying strata, suggesting
the presence of only two main palynostratigraphic units. Finally, considering that no other contemporaneous deposit has
yielded a richer flora, we propose that the whole upper Formation of Saint-Etienne (i.e. overlying the Rive de Gier Formation)
should be used as a biostratigraphic reference for the unnamed upper stage of the Stephanian series. The name 'Forezian' is
proposed for this stage which would replace the previous 'Stephanian B-C'.
Source: MNHN, Pari^
EXTENDED ABSTRACT
Doubinger, J . Vetter, P Langiaux J„ Galt.er, J. & Broutin, J., 1995. - La (lore fossile du bassin houiller de
baint-btienne. Mem. Mus. nain. Hist, nat ., 164 : 1-357. Paris isbn : 2-85653-218-7.
Published 30 th October 1995.
The fossil flora of the Saint-Etienne coal basin.
The stratigraphic series ‘Stephanian’ was named after Saint-Etienne and based on strata containing a particularly rich
and varied fossil flora which has been described, more than a century ago. by Cyrille Grand’Eury (1877). Since that time
no exhausuve worlc has been undertaken on the Saint-Etienne flora whilst, in contrast, a number of studies have been recently
published on basins of comparable age in Germany, Saarland, Bohemia, Spain, the United States and China.
Unfortunately, Grand’Eury’s work is becoming increasingly out of date, particularly with regard to the rules of
nomenclature and a considerable number of the taxa created by this author are proved to be without taxonomic value
Our first objective was to complete the revision of all the existing fossil plant collections from the Saint-Etienne basin This
included a critical reconsideration of Grand’Eury's studies and of all recent data resulting from mining and field collecting
We reinvestigated eight thousand specimens preserved as compressions and 2 thousand historical thin sections yielding the
anatomy of silicified plants.
Our second objective, a corollary of the first, was to define the floristic significance of plant associations for the whole
Stephanian. This would allow a more fruitful collaboration of the specialists working worldwide on late Palaeozoic fossil floras
The present study comprises the following main chapters: Geology of the basin including a detailed historical survey;
Palaeobotany with the description of the macro- and microfloras; Quantitative analysis and Significance of the Stephanian as
a chronostratigraphic unit.
Geology of the basin: The Saint-Etienne coal basin, sometimes called the Loire basin, is the largest and the most
important of the coal basins in the French Massif Central. It is situated about 50 km SW of Lyon and is characterized by a
NE-SW (variscan) orientation (Fig. 1).
A detailed historical survey of studies on the geology of this basin since the beginning of the 19th century emphasizes
the importance of work by Gruner (1881-1882) and Grand'Eury (1877). Grand’Eury's work provided the first
biochronological interpretation based on five successive floral zones, from the base to the top: ‘Etage de Rive de Gier’, ‘Etage
des Cordaitees’, ‘Etage des Filicacees’, ‘Etage des Calamodendrees’ and ‘Etage ambigu permo-carbonifere’. The series
Stephanian, named after Saint-Etienne by Munier-Chalmas & de Lapparent (1893), was founded on strata containing fossil
flora, but the concept of the Stephanian has been subsequently modified many times v P. Bertrand (1918-1937) distinguished
four^parts: Lower Stephanian = faisceau de Rive de Gier; ‘Etage intermediate' = ‘Etage des Cevennes’; Middle Stephanian
= ‘Etage des Cordaitees p.p. et des Filicacees’; Upper Stephanian = Serie d’Avaize- ‘Etage des Calamodendrees’. Pruvost
(1951) recognized three subdivisions (Stephanian A.B.C); whilst Doubinger (1956) proposed the adjunction of a fourth
subdivision (Stephanian D). In 1972, Bouroz et al. suggested that the Stephanian series should comprise the four stages:
Cantabrian and Stephanian A, B, C, but Wagner (1985) substituted the Barruelian for Stephanian A (Table 6). One of the
aims of the present study was to reconsider, from a biostratigraphical point of view, the pertinence of such a subdivision of
the Stephanian.
A historical survey of the significant studies on the stratigraphy of the basin focuses the two interpretations (de
Maistre, 1963, and Bouroz, 1978). Progress in understanding the stratigraphy of the basin naturally followed the development
of mining works. The first interpretation elaborated by Pruvost (1947a,b, 1949) and de Maistre (1949a,b, 1963) suggested
the presence of two main stratigraphic units (Fig. 2-3): one ‘in situ’ unit or ‘Gisement en place’, 2400 m thick, in the north
of the basin comprising the Assise de Rive de Gier and the Assise de Sorbiers; and one thrust unit or ‘Gisement charrie’, 3000m
thick, in the south, comprising the Assise des couches de Saint-Etienne, the Faisceau de Bellevue and the Formation de
Couronnement. Bouroz (1978) presented a new tectonic interpretation of the basin (Fig. 5) suggesting the occurrence of two
autochthonous formations lying on the cristalline basement: the Autochthonous I, restricted to the Assise de Rive de Gier or
Stephanian A; and the Autochthonous II, in the Talaudiere area, which comprises the Poudingue mozaique and the Assise de
Sorbiers (Stephanian B-C). In addition, the thrust formation, corresponding to the description of de Maistre, comprises the
Faisceau de Gruner or Assise de Saint Etienne (Stephanian B), the Faisceau de Beaubrun and the Faisceau des Littes
(Stephanian C), the Faisceau des Combes or Bellevue and the Etage de couronnement (Stephanian D). Bouroz was able, using
cinerites, to correlate the 14th Chazotte seam in the Autochthonous II Formation with the 1st Crue-Littes seam in the thrust
Formation.
Geological studies in progress (see Postface) suggest that there were no thrust units in the basin and that the actual
thickness of the whole basin deposits should be much reduced. This is in agreement with the new interpretation of the flora
presented in this paper.
14 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Palacobotany: The taxonomic revision of the flora represents the most important part of the present study. Since
Grand'Eury's work, our analysis constitutes the only available monography on this subject. Moreover, our study includes
the first description of the macroflora preserved as compressions, along with that ot plants preserved as permineralizations
together with the microflora. In addition, a quantitative approach (based on numbers of specimens and of taxa) is also
presented for the first time (Tables 3 & 4). This will allow a better comprehension of the global significance of the
biostratigraphic units. „ , . , , . r A
The systematic study of the macroflora involved the identification of about eight thousand specimens ol taxa preserved
as compressions and nearly two thousand sections of permineralized plants studied from collections kept in the Museum
national d'Histoire naturelle, Paris, the Ecole des Mines, Saint-Etienne, and the Universities of Lyon, Lille and Montpellier.
97 genera and 252 species from the macrofiora have been recognized, including 48 genera and 98 species of permineralized
plants. This study resulted in a major reconsideration of the nomenclature including the designation of type-specimens and the
description of new taxa. Interestingly, it was possible to recognize numerous type-specimens by comparison with original
illustrations for both compressions and permineralizations. In addition, we present, in this work, the first photographic
illustrations of many taxa.
1) The composition of the compression macroflora may be summarized as follows:
The lycopsids (Figs 10-53) are represented by 30 taxa (identified at the specific level), comprising the genera Lycopodites,
Lepidodendron. Lepidophloios, Sigillaria , Syringodendron , Asolanus , Cyperites , Lepidophylhides, Stigmaria , Stigmariopsis,
Lepidocarpon and Lepidostrobus. These genera are all present in the Rive de Gier formation but abruptly decrease and
disappear higher up with the exception of Sigillaria. One new species, Lepidodendron clipeiforme has been described.
The sphenopsids (Figs 54-90) are represented by 21 species and the genera Sphenophyllum , Aster ophy Hites, Annul ana.
Catamites, Calamostachys and Macrostachya. They occur throughout the whole stratigraphic sequence and some species, like
Sphenophyllum oblong folium , Annularia sphenophylloides and Annularia stellata are very common and distributed through the
whole sequence (Table 7). .
The ferns (Figs 110-217) are the most diversified group with 58 species from the genera Asterotheca , Senjtenbergia,
Pecopteris , Sphenopteris , Alloiopteris , Caulopteris, Megaphyton, Schizopteris and Schizostachys. Even if there may be an
overrepresentation of the number of species of Pecopteris (34), this taxon is the characteristic dominant element of the whole
flora. Some species are present or common throughout the complete stratigraphic sequence e.g. P. cyathea, P. daubreei, P.
polymorpha, P. plumosadentata , P. unita and P. viannae ( fable 7). One new species, P. parvula , has been described.
The seed-ferns or Pteridospermopsida (Figs 218-335) comprise 40 species and are the most diversified at the generic level
with A let hop ter is, Neuropteris, Odontopteris , Lescuropteris , Reticulopteris, Linopteris , Eusphenopteris , Pseudomariopter is ,
Dicksonites . Callipteridium. Autunia. Arnhardtia , Dichophyllum , Lode via, Cyclopteris, Pachytesta, Trigonocarpus, Dolerophyl-
lum. Common and long ranged species are Neuropteris planchardii , Odontopteris reichiana, Reticulopteris germari , Dicksonites
sterzelii and Callipteridium gigas (Table 7). Of interest is the first occurrence of peltasperm callipterids ( Autunia, Arnhardtia)
in the Beaubrun formation. One new species, Callipteridium rotundifolium, has been described.
Three species of Taeniopteris and one of Lesleya (Figs 336-341) represent the oldest records of Cycadales.
The Cordaitales (Figs 342-376) comprise 11 species of the genera Cordaites , Poacordaites , Dorycordaites, Cordaianthus ,
Cardiocarpus and Artisia. The two genera Cordaites and Cardiocarpus are present through the whole sequence but there is no
long ranged species (Table 7).
Finally, the genera Walchia and Dicranophyllum (Figs 377-387) are the oldest representatives of the Comferopsida and
the Dicranophyllopsida with only three species Walchia piniformis, W. gallica and Dicranophyllum gallicum present.
The taxonomic significance of several important plants, for example the genera Pecopteris , Autunia (Callipteris ) and
Walchia. is especially discussed.
2) The permineralized flora of Grand-Croix is restricted to one stratigraphic horizon and is more or less
contemporaneous with the Rive de Gier Formation assemblage, but it is very different in composition.
Notable is the absence of lycopsids with the exception of isolated megaspores of the genus Valvisisporites.
The sphenopsids (Figs 80-86) are represented by the genera Sphenophyllum, Sphenophyllostachys , Astromyelon ,
Arthropitys , Calamodendron and Calamostachys.
Ferns (Figs 91-109) are represented by 22 species from 11 genera: Anachoropteris , Tubicaulis. Botryopteris, Ankyropteris ,
Biscalitheca, Etapteris, Psaronius, Stewartiopteris, Stipitopteris, Scolecopteris and Parkerioidea. Most oi these, even at the
specific level, are known from coal balls of equivalent Stephanian age from the United States.
However, the assemblage is dominated by gymnosperms with 27 species and 20 genera of pteridosperms and 21 species
and 11 genera of Cordaitales. There are no conifers. In fact, amongst the pteridosperms, only two genera of stems,
Callistophyton and Medullosa (Figs 222-226), are recorded in contrast to 15 genera of ovules (Figs 237-246 and 254-262). Some
of these ovules are known elsewhere (e.g. Codonospermum, Pachytesta, Stephanospermum, Gnetopsis , Hexapterospermum) as
well as the male fertile organ Dolerotheca , but most of these taxa are 'endemic' to the Grand-Croix assemblage. Cordaitales
are less diversified taxonomically with the genera Cordaixylon, Cordaites, Cardiocarpus , Cordaianthus, Cyclospermum,
Diplotesta, Leptocaryum, Rhabdospermum, Taxospermum and Amyelon (Figs 342-363), but these taxa form the dominant
element of the assemblage as shown by quantitative studies [with 57 % of the taxa before the pteridosperms (21 %), ferns
(14 %) and sphenopsids (9 %)].
3) Microflora: Based on the analysis of new samples and on the revision of previous studies (particularly Liabeuf &
Alpern. 1969). a list of 65 genera and 108 species is presented.
The microfiora (Figs 388-391) is dominated by pteridophyte spores (42 genera). The trilete spores are the most
diversified but not very abundant with the exception of Calamospora, Verrucosisporites, Triquit rites, Lycospora, Densosporites
and Savitrisporites which exceed 5 %. The highest percentages are noted in the Assise de Rive de Gier for the lycopsid genera
Lycospora (41 %) and Densosporites (32%). Monolete spores are less diversified, but very abundant in the overlying
formations with, for example, Laevigatosporites reaching 72 %, Thymospora 57 %, and Punctatosporites 37 %. in the Assise
des couches de Saint-Etienne.
This palynological analysis confirms the contrast between the microfloral assemblage from the Rive-de-Gier formation,
where trilete spores are highly diversified, and that from the overlying strata with dominant monolete spores and intermittent
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
15
abundance of saccate pollen (Fig. 391). Two main palynostratigraphic units (and not 3 or 4) are thus suggested for the whole
coal basin section in Saint-Etienne.
Quantitative analysis: This work is based on the reinvestigation of several collections of Saint-Etienne fossil plants,
particularly those kept in the Museum national d’Histoire naturelle. Paris, the Ecole des Mines, Saint-Etienne and the Musee
of Lyon. 1931 compression specimens yielding 5714 taxa from all the successive formations of the basin have been counted
and expressed as percentages. The results of a previous quantitative analysis of the permineralized flora of Grand-Croix
(Galtier & Phillips, 1985) concerning 185 chert specimens showing 903 taxa have been added.
The data presented in Tables 3 A-B and 4 indicate the relative distribution of the most significant taxa in the
assemblages from the successive Formations of the basin. The Rive-de-Gier (lowermost) flora is quite*'distinct from all the
others by the relative abundance (11 %) of Lycophytes (Table 3B) which decrease to less than I % and disappear in the
overlying Formations where the tree ferns (pecopterids) and medullosan pteridosperms become the dominant elements, such
as in the Bellevue Formation where Pecopteris reaches 58 % and pteridosperms reach 11 %, and in the Littes Formation where
pteridosperms reach 41 %. Sphenopsids are a regular and important element (9 to 20%) in all Formations as well as
cordaiteans (8 to 16%). As already mentioned, cordaiteans are especially abundant (57%) in the Grand-Croix flora. The
differences between the Grand-Croix assemblage and the others may be interpreted in terms of ecology and transport.
The extinction of arborescent lycopods, except Sigillaria brardii . has been documented in the major coal regions
(Phillips et a/., 1974; Shehegolev, 1975) but slightly earlier, at the Middle Upper Pennsylvanian boundary. In the United
Stales, this massive extinction has been interpreted (Phillips et al ., 1974; Phillips & PEPPERS, 1984) to be the result of a drastic
drying of the climate which should not be quite synchronous in the limnic basins of Europe.
Significance of the Stephanian as a chronostratigraphic unit:
In the last part of this study we summarize the most significant paleontological data for the biochronology of the Saint-Etienne
coal basin. These data are used in a discussion of the present concept of the Stephanian as a stratigraphic “Series” which
includes, from the base upwards, (Table 6) the stages Cantabrian, Barruelian (= lower Stephanian) and an unnamed upper
stage equivalent to the previous “Stephanian B and C" (= upper Stephanian).
A detailed comparison of the floras from the Barruelian stratotype in Spain and from the Rive-de-Gier Formation
demonstrates their close similarity (27 taxa in common), but the Rive-de-Gier flora is richer and more diversified, containing
81 taxa instead of 59 at Barruelo (Tables 8 and 9). The most significant difference concerns the arborescent lycopods, still
abundant and diversified at Rive-de-Gier whilst almost absent in the Barruelian assemblages. The Cantabrian and basal
Barruelian have marine levels in their stratotypes but their biochronology is based, mainly if not exclusively, on continental
macrofioral taxa.
We consider that the paleontological — floral data used as a basis for the chronostratigraphy of the Rive-de-Gier and
of the upper Formation in the Saint-Etienne basin (Table 7) are equally reliable. Furthermore, considering that there is no
known locality with intercalated marine and continental deposits and that no other contemporaneous continental deposit has
yielded a richer flora than that from the upper Formation in Saint-Etienne, we propose to use it as a biostratigraphic reference
for the unnamed upper stage of the Stephanian series. It is of importance that this Formation and new stage is characterized
by the first appearance of a large number of species: Pecopteris a/finis, P. clintonii , P. feminaejor mis, P. major. P. microphylla ,
P pectinala . P. platonii , SphenophyUum long folium. Sphenopieris mathetii, S. leplophylla (al. Ovopleris pe cop tero ides),
Odontopteris brardii, O. minor , O. pseudoschlolbeimii. O. subcrenulata , Neuropteris cordala, N. pseudo-blissii. Linopteris
brongniartii. Alethopleris pennsylvanica, Pseudomariopteris busquelii and Taeniopleris jejunata.
It is useful, both historically and scientifically, to characterize this currently unnamed upper stage of the Stephanian
from strata in the Saint-Etienne basin; we propose for it the name “Forezian” which would replace the previous “Stephanian
B and C”.
Source: MNHN. Paris
INTRODUCTION
LE POURQUOl DE CET OUVRAGE
Le bassin houiller de Saint-Etienne, le plus important des bassins limniques du Massif Central,
a livre une flore fossile particulierement abondante et variee. Cette flore a ete etudiee — il y a plus
d’un siecle — par Cyrille Grand’Eury (1877) qui lui a consacre un magistral ouvrage descriptif.
Mais, hormis quelques travaux complementaires, aucune etude exhaustive n’a jamais ete entreprise
depuis lors sur la flore de Saint-Etienne.
De nos jours, Pinteret de l’ouvrage demeure parce qu’il est source de tres nombreux
renseignements ; mais le temps a passe, de nombreux travaux ont ete publies de par le monde sur des
bassins du meme type (Sarre, Allemagne, Boheme, Espagne, Etats-Unis) qui souvent font reference
a la flore de Saint-Etienne.
Par contre, l’ouvrage de Grand'Eury a manifestement beaucoup vieilli au regard des lois de
la nomenclature devenues plus precises et plus exigeantes. Beaucoup d’especes et de varietes creees par
Grand’Eury n'ont, a present, aucune valeur par rapport aux prescriptions admises par tous. Pour
autant, des pieces conservees mais mal nominees ne sont pas sans valeur et doivent etre, apres
correction, reintroduites a leur juste place dans les listes de la Systematique.
On ne pouvait laisser les choses en l’etat; il fallait tenter d'y voir clair, revenir aux sources et
entreprendre la revision de toutes les principales flores fossiles recoltees dans le bassin de
Saint-Etienne.
1. — Notre premier objectif a done ete de mener a bien la revision des collections existantes afm de
definir le plus exactement qu’il se peut la composition de la flore fossile du bassin de Saint-Etienne.
Cela supposait une critique serieuse des travaux de Grand’Eury et Pincorporation de toutes les
donnees nouvelles dues aux travaux miniers, aux sondages et aux recoltes sur le terrain. Nous avons
ainsi revu plusieurs milliers d'echantillons sous forme d’empreintes (compressions) et environ deux
mille lames minces revelant la structure anatomique de nombreux vegetaux silicifies.
2 . — Notre second objectif, corollaire du premier, vise a mieux definir I'ensemble floristique de l’etage
stephanien dans sa totalite ; ce qui permettra une plus fructueuse collaboration avec les specialistes
qui, dans le monde, travaillent sur les flores fossiles du Paleozoique superieur.
L’etage Stephanien cree par Munier-Chalmas et de Lapparent (1893) a ete divise en trois
sous-etages (inferieur, moyen et superieur) definis par rapport aux etudes de Grand'Eury sur les
flores du bassin de Saint-Etienne et d'Ales. Par la suite ces trois sous-etages ont ete designes par des
lettres : A (= inferieur), B (= moyen), C (= superieur) et plus tard completes par un Stephanien
D correspondant aux zones de passage du Stephanien a 1 Autunien (Doubinger, 1956).
METHODES UTILISEES ET DIFFICULTIES RENCONTREES
Depuis juin 1987, debut de nos premieres seances de revision, nous avons, ensemble,
systematiquement repris l'etude des fossiles vegetaux conserves a l’Ecole Nationale Superieure des
18 JEANNE D0UB1NGER. PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Mines de Saint-Etienne et a l'Office National de Gestion des Collections Paleontologiques de
I'Universite Claude Bernard a Lyon.
Les annees suivantes, nous avons opere sur les collections du Museum national d'Histoire
naturelle de Paris: collections Brongniart, Gruner, Renault et surtout la collection Grand’Eury.
Au cours des cent dernieres annees, cette collection a manifestement souffert de plusieurs
deplacements a I'interieur du Museum, ce qui a entraine de serieuses pertes d’information :
echantillons fragmentes, pertes d'etiquettes, apport de pieces d’autres provenances.
On doit a Madame Blanc, Professeur au Museum, d’avoir deploye beaucoup de Constance et
de patience pour corriger le mieux possible les erreurs de conservation des generations anterieures.
I* est probable que de nombreux types definis par Grand'Eury sont restes noyes dans la masse des
fossiles dont les indications de provenance ont ete egarees ou rendues illisibles.
En effet. dans sa « Flore carbonifere », Grand'Eury (1877) a cree 137 taxons nouveaux et
12 varietes portant ainsi a 346 especes et 32 varietes et sous-varietes le nombre total de taxons releves
par lui dans le bassin de Saint-Etienne.
Pour notrepart, nous avons recense quelque 250 especes dont une dizaine sont nouvelles. Cela
reviendrait a souligner que l'etude d'un site n'est jamais completement achevee et qu'il peut toujours
rester des elements a decouvrir.
Geologie
La presentation geologique du gisement de Saint-Etienne se refere essentiellement aux travaux
de J. de Maistre (1949 a 1965) et a ceux de Bouroz (1978). Les opinions de ces deux auteurs
saccordent sur la succession de la coupe-type de reference, mais divergent en ce qui concerne
I histoire tectonique du bassin. Ces differences d'interpretation n'interviendront pas dans la conduite
de notre travail puisque les deux auteurs admettent la meme echelle stratigraphique revelee par
I ensemble du gisement charrie; ce dernier est bien connu par ses affleurements, les travaux
d’exploitation et les sondages. La puissance totale du terrain houiller est de l’ordre de 5000 m.
La plupart des fossiles vegetaux que nous avons etudies proviennent du toit des couches de
houille exploitees par travaux souterrains ou recoupees par des sondages. Dans le premier cas, les
empreintes a etudier sont inscrites sur des plaques schisteuses de dimensions variables ; dans le second
cas, il s’agit de carottes de sondage dont le diametre n’excede pas 12 cm pour les plus grandes. A
ongine, chaque societe miniere a denomme les couches qu'elle exploitait, ce qui a engendre une
diversite considerable d appellations sur l'ensemble du bassin. Un gros travail a ete entrepris entre
1947 et 1955 pour unifier toutes ces appellations. Les indications portees sur les echantillons de
Grand Eury et des auteurs suivants ont du etre soigneusement « traduites » pour etre replacees a leur
veritable niveau stratigraphique.
Source:
LE BASSIN DE SAINT-ETIENNE. GEOLOGIE
Description sommaire du bassin houiller de Saint-Etienne
Generalites
Le bassin houiller de Saint-Etienne, appele parfois bassin de la Loire, est le plus etendu et le
plus important des bassins houillers du Massif Central franqais.
Nolons tout de suite que le terme bassin de la Loire peut preter a confusion. En effet, il existe
dans le Massif Armoricain un bassin houiller dit de la Basse-Loire qui n’a aucun rapport avec le
gisement de Saint-Etienne. D'autre part, les petits gisements a anthracite du Culm connus dans le
departement de la Loire (region du Roannais) sont tout a fait etrangers au bassin de Saint-Etienne.
On sait que l'etage Stephanien cree par Munier-Chalmas et de Lapparent (1893) est defini
par la succession des flores fossiles inventories par Grand’Eury (1877) dans le bassin de
Saint-Etienne.
Situation
Le bassin houiller de Saint-Etienne se situe dans le quart Sud-Est de la France, a quelque
50 km au Sud-Ouest de l’agglomeration lyonnaise, entre la vallee de la Loire a 1’Ouest et la vallee du
Rhone a l’Est (fig. 1 et carte h.-t.).
II est allonge Nord 45° a 50° (direction varisque) et s'inscrit dans un triangle (12 x 37 km)
dont les sommets sont la Fouillouse au Nord, Firminy au Sud-Ouest et la Madeleine au-dela de Rive
de Gier au Nord-Est. En realite, une etroite bande de terrain houiller se poursuit en continuite depuis
la Madeleine jusqu’au temoin de Tartaras.
Le bassin est enchasse entre la serie metamorphique du Lyonnais (Massif de Riverie) au Nord.
les granites du Forez a l’Ouest et la serie metamorphique du Pilat au Sud. La totalite du materiau
sedimentaire accumule dans le bassin provient de ces massits cristallins fortement attaques par
l’erosion pendant toute la duree du Stephanien.
Le terrain houiller proprement dit et les formations rouges terminates sont entierement
decouverts sur toute la surface du bassin, soit 207 km 2 environ, a l'exception d'un lambeau d'age
tertiaire situe au Nord de Firminy dans le secteur du puits Raboin. Le relief est aecidente avec des
hauteurs depassant 650 m d'altitude et accusant des denivellations importantes. Le bassin est draine
vers le Rhone par le Gier et, vers la Loire, par l’Ondaine et le Furan.
Vers l’Est, au-dela de Rive de Gier, des temoins de terrain houiller (Tartaras, Dargoire,
Saint-Martin, Givors, Ternay et Communay) relient, par-dessus le seuil de Givors, le bassin de
Saint-Etienne au bassin de Lyon ou du Bas-Dauphine qui se developpe sous les formations
secondaires et tertiaires de la plaine du Rhone.
L'habitat est assez dense, notamment au centre du bassin et le long de sa bordure sud.
Saint-Etienne (200.000 habitants), prefecture du departement de la Loire, et sa proche banlieue se
sont considerablement etendus depuis 1950, de meine que les villes avoisinantes : Firminy,
MASSIF CENTRAL
Montreuillon
Mouron
a a r-
Autur-Epmac
ienne
Aubigny-la Ronce
Decize
'. ‘. Le Creusot
P f Chateau
'IS
Grandchamp /.I
Montceau-les-Mines
f Forge
Maulne
Noyant
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MACON
•Viiiefranche
'Doyet - 7
La Chapelle s D
Commenfry
Ahun
Bosmoreau
S f Michel de V.
CLERMONT
FERRAND.
S e Paule
LYON
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LArgenhere
Messei*
Lapieau
Chonas
S T ETIENNE
S f Bonnet
CHopital
Champagnac
Donzenac
1 Argentat
Langeac
Miecaze
Pers ■
PRIVAS
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Le Mejanel
La Malene
Brousse
Le Vigan - Sumene
StAFFRlQUE
Reffiez
Vitteaux
Biziat
Le Lardin
La Capelle^y. -. I .' .
S f Perdoux^\. 1. ........ .
Figeac 9 \ V ^Oecaza^/Z/e
C / • . Espalion
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Realm ant
NIMES
X
Sond L V Wl
100 Km
1 Bassins carboniferes et permiens du Massif Central frangais. 1 : Formations post permiennes ; 2 : terrains permiens ;
3 : Bassins houillers; 4 : Gisements carboniferes possibles (sub surface); 5 : Socle.
L - Carboniferous and permian basins from the french Massif Central. 1: post Permian formations; 2: Permian outcrops;
J: Coal basins; 4: Subsurface presumed carboniferous stratus; 5: Basement.
Source: MNHN, Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
21
Saint-Chamond, Rive de Gier. Et cela malgre Farret de Fexploitation souterraine du charbon en 1980
et la restructuration de la metallurgie.
Ce reamenagement de Fespace industriel et urbain a fait disparaitre de nombreux points
d'observation cites par les auteurs du siecle dernier. D'autres sites sont devenus inaccessibles, masques
qu’ils sont par des constructions nouvelles ou par des travaux autoroutiers. 11 sera necessaire de
retrouver et de proteger des affleurements significatifs permettant de conserver les types de facies et
les points fossiliferes les plus interessants.
L'utilisation du charbon de terre — et done son extraction remonte sans doute au milieu
du 12 e siecle. Les exploitations sont restees des plus artisanales jusqu'a la deuxieme moitie du 18 e .
Morand le Medecin (1773 : 582) donne une description des travaux miniers dans le Haut-Forez
et dans le Lyonnais. Le charbon de Saint-Etienne a joue un role important sur le plan national au
cours de la periode deindustrialisation du 19 e siecle.
Les derniers puits ont ete fermes au cours des annees 1970-1980.
On estime que la production totale du bassin de Saint-Etienne est de Fordre de 450 millions
de tonnes.
Les principales etapes de la connaissance du bassin
Les premieres publications sont surtout descriptives et interessent principalement la region de
Rive de Gier, exploitee par un grand nombre de puits. Une premiere etude d'ensemble est due a
Beaunier (1816); elle sera reprise par Dufrenoy et Elie de Beaumont (1841). On citera egalement
les ouvrages de Burat (1851, 1868 et atlas), les notes de Leseure (1858-59, 1859-60), Meugy (1845,
1847), Maussier (1872a et b). Tres vite, ces auteurs abordent les problemes de correlation entre les
differents secteurs : nombre de couches de charbon, variations d'epaisseur, place stratigraphique des
poudingues de Saint-Chamond.
II faudra attendre la parution des travaux de Gruner (1847, 1866) et notamment les deux
volumes edites dans la serie « Etudes des gites mineraux de la France » (1882) et un Atlas (1881) de
plans et de coupes des travaux miniers pour avoir une vue d’ensemble sur la geologie du bassin et
sur la succession des differentes formations sedimentaires. Gruner decrit les facies, les failles, les
accidents sedimentaires, les charbons et aborde ensuite la description detaillee de chacun des districts
du bassin.
A la meme epoque, Grand'Eury (1877) publie son ouvrage sur « La flore carbonifere du
Departement de la Loire et du Centre de la France », avec une carte geologique en couleurs au
1/80.000. Cet ouvrage fondamental, analyse plus loin, dans la rubrique consacree a Fceuvre
scientifique de Grand'Eury, donne la premiere echelle stratigraphique du Houiller de Saint-Etienne
basee sur les etages de vegetation fossile (Grand’Eury, 1877 : 493-502).
De la base au sommet :
Etage de Rive de Gier,
Etage des Cordaitees,
Etage frangais des Filicacees,
Etage des Calamodendrees,
Etage ambigu permo-carbonifere.
Ces importantes publications sont les plus completes que l'on puisse trouver sur la bassin de
Saint-Etienne. Elies ont ete mises a jour un peu plus tard par Coste (1900) : « Nouvelles contributions
a la topographie souterraine du bassin de la Loire » (1900, avec Carte geologique et Atlas de coupes)
qui prend en compte les donnees alors recemment acquises par 1 extension et 1 approfondissement des
travaux souterrains.
Ainsi, a la fin du 19 e siecle, la serie stratigraphique du Houiller de Saint-Etienne etablie par
Gruner (1882, 1 : 197-235), reprise par Coste (1900 : 1-10), se divise en sept etages comprenant trois
formations steriles et quatre autres avec couches de charbon.
22
JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX. JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Ce sont, de la base au sommet :
1 breche de base ;
2 - etage de Rive de Gier (120 a 130 in) avec 3 a 4 couches representant 10 a 15 m
de charbon s’amincissanl vers I’ouest;
3 — etage sterile de Saint-Chamond (500 a 800 m) presentant deux facies distincts :
— facies des poudingues de Rive de Gier avec l'horizon de gore vert (parfois
blanc) de La Grand’Croix ;
facies des poudingues de Saint-Chamond avec abondance d’elements micaces
(« gratte quartzo-micacee ») ;
4 — etage houiller inferieur de Saint-Etienne (etage des Cordaites, 830 a 900 m), avec
10 a 12 couches totalisant une puissance de 20 a 25 m de charbon ;
5 — etage houiller moyen de Saint-Etienne (etages des Fougeres ; 500 a 550 m) avec
7 a 9 couches dont la puissance cumulee varie entre 15 et 25 m ;
6 — etage houiller superieur (200 a 250 m) avec 6 a 7 couches totalisant 5 a 15 m de
charbon (etage des Calamodendrees);
- etage sterile servant de couronnement au terrain houiller (450 a 500 m) avec
quelques passees charbonneuses non exploitables (veinettes du puits de la Vogue, de la Chapelle de
Valbenoite).
Sans compter la breche de base, la puissance totaie des sediments deposes est comprise entre
2.600 et 3.100 m avec 27 a 32 couches totalisant entre 50 a 80 m de charbon.
Les etages 4, 5 et 6 ont ete parfois reunis sous le seul et unique vocable d’assise des couches
de Saint-Etienne.
Le Stephanien
Definition
Munier-Chalmas et de Lapparent (1893 : 451) definissent l’etage Stephanien qui « s’appli-
quera aux assises renfermant les flores houilleres qui se succedent depuis l'Assise de Rive de Gier
jusqu'a celle du bois d'Avaize inclusivement, de maniere a comprendre tous les bassins houillers de
1 Est du Plateau Central ». Ces assises sont definies par les cinq groupes floristiques etablis par
Grand'Eury (1877 : 493-500). Ceux-ci serviront longtemps de reference dans tous les travaux de
stratigraphie concernant le Carbonifere superieur continental.
Le Stephanien f.t ses subdivisions selon Paul Bertrand
Vingt cinq annees plus tard. Paul Bertrand (1918a et b) reprend l’etude paleobotanique du
bassin en precisant les caracteres de la Bore de chaque etage dans le cadre de la succession
stratigraphique etablie par Grand’Eury. Le Stephanien est divise en quatre termes, de la base au
sommet :
Stephanien inferieur = faisceau de Rive de Gier;
etage intermediate = etage des Cevennes et etage des Cordaitees (pro parte );
Stephanien moyen = etage des Cordaitees (pro parte ) et etage des Filicac6es ;
grande formation poissonneuse et bitumineuse de Montrambert
- Stephanien superieur = serie d'Avaize, etage des Calamodendrees ;
en soulignant que « la flore de Saint-Etienne et celle de Rive de Gier offrent des caracteres distinctifs
tres tranches ».
Source ; MNHN, Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
23
Notons egalement que Bertrand (1919) a suivi Fexecution de plusieurs forages implantes a
l'Est du Rhone pour reconnaitre le bassin houiller du Bas-Dauphine. Entre 1918 et 1935, il a aussi
dispense un enseignement de Paleobotanique a l’Ecole des Mines de Saint-Etienne.
Au 13 e Congres geologique international (Belgique, 1922), Bertrand (1925 : 599, pi. 3) donne
un «tableau de la succession reguliere des zones vegetales dans les bassins houillers frangais ». II
reviendra sur ce sujet au congres de Heerlen (1935) en donnant les caracteres floristiques de chaque
sous-etage depuis le Westphalien C et D jusqu’au Stephanien superieur (Bertrand, 1937, 1 : 67-
69).
En 1925, trois Compagnies exploitantes font appel a Blondel (1925a et b) pour dechiffrer la
complexite tectonique des gisements qu’elles exploitent. Des notions nouvelles apparaissent telles
que : compression, decollement, deplacement a composante horizontale, faille inverse. En raison de
leur nouveaute et de leur difficulte apparente. il est possible que ces notions n'aient pas ete utilisees
immediatement. De plus, a Finstar des autres bassins du Massif Central, la tradition miniere voulait
que toutes les failles soient interpretees comme des failles directes d'effondrement.
Les etudes geologiques durant la periode 1940-1980
Les objectifs et les resultats
Depuis la remise a jour des connaissances effectuee par Coste (1900) et a l'exception des
travaux de Bertrand et de Blondel, aucune etude d'ensemble n’avait ete engagee depuis 40 ans. Le
Comite des Houilleres de la Loire decide d'entreprendre une nouvelle etude geologique du gisement
et en confie Fexecution a Pruvost, Armanet et de Maistre (1963).
Les principaux acquis de cette etude concernent les points suivants :
execution d'un Atlas de 32 planches comportant une carte geologique au 1/40.000
levee par Bonte et Waterlot, les plans des travaux miniers et de nombreuses coupes ;
une conception nouvelle de la tectonique du bassin avec la mise en evidence d'un
gisement en place (Rive de Gier) et d'un gisement charrie (Saint-Etienne) (Fig. 2);
— une echelle stratigraphique plus detaillee avec une nouvelle classification des
couches exploitees et des correlations entre les divers panneaux (tableau 1).
La plus grande partie des resultats obtenus, tant dans le domaine de la stratigraphie que dans
celui de la tectonique est due a de Maistre et les pages qui suivent sont, pour Fessentiel, inspirees
de ses rapports et de ses publications.
Le renouveau d'interet porte a la geologie du bassin suscite des etudes plus specialises :
petrographie des charbons (Defretin, 1944), tableau des divisions paleontologiques du bassin
(Corsin, 1949), revision des flores fossiles du Stephanien superieur et de la formation ambigue
permo-carbonifere attribute a un Stephanien D dans la these de Doubinger (1956); notes de
Vandenberghe (1960a et b, 1961) sur deux especes nouvelles d'invertebres et sur la limite
Stephanien-Autunien. En outre, Vandenberghe a reclasse les collections paleobotaniques de l'Ecole
des Mines et assure la realisation de Finventaire 1 et 2.
De Maistre (1960) decrit un Odontopteris nouveau, O. pseudoschlotheimii. Des recherches en
palynologie (Lamotte. 1963 ; Liabeue & Alpern, 1969) competent les connaissances paleobotani¬
ques. La decouverte, dans les sondages, de plusieurs echantillons du genre « Callipteris », aujourd'hui
obsolete (Kerp, 1988), souleve a nouveau le probleme de la limite Stephanien-Autunien et celui de
la valeur stratigraphique attachee a ce genre (Doubinger, Jacob & Vetter, 1976).
Plusieurs autres publications traitent des Sphenopteridees et de leurs formes fertiles
(Alvarez-Ramis & Doubinger, 1976; Grauvogel-Stamm & Doubinger, 1975), des correlations
entre bassins iberiques et celui de Saint-Etienne (Doubinger & Alvarez-Ramis, 1980, 1984).
24
JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Tableau 1 . — Echelle stratigraphique d'apres J. de Maistre.
Table 1. — Stratigraphical scale, after J. de Maistre.
Secteur
Soleil - Villars
Secteur
Roche-la-Moliere
Secteur
Montmartre -
- Beraudiere
Secteur
Isaac - Montrambert
Jardin des Plantes
Puits de la Vogue
Tunnel de la Riviere
Argiles, gres et poudingues versicolores
Gres gris a pistes de vers
( facies ..autunien")
Secteur
Puits Charles
Gidrol
Terrains rouges
Sondages S7, S9, S10
C Pinatelle
a-
1 I
„ o
<v o
T D —
ERODE
C. de Valbenoite
Mont 1 et 2
Chauvetieres 1 et 2
Mouillees 1 a 4
Italienne
Manouse
Combes 1 et 2
- ERODE
2 e et 3 e Cr. des Littes
Gran d horizon poissonneux et bitumineux de Montrambert -
Toit de la 1'* re Crue des Littes
C des Littes
Serruriere
3 Gores
C des Littes
Serruriere
3 Gores
C de la Chana
1 ,ere d'Avaize = Mourinee = 2 c Beaubrun = 2 e Loire = 2 e Montmartre = G de C. Beraudiere = G de C Devillaine
< C Horiz on poissonneux du toit de la 3 e Beaubrun ">-
2 e a 12 e d'Avaize
3 e Beaubrun
3 e Montmartre
G de C Marseille
3 e C. Platiere
4 e a 12 e Beaubrun
4 c a 10 e Montmartre
= Brulante
4 e a 7 e Champonnieres
C des Granges
C. de la Varenne
C des Rochettes = 13 e Beaubrun = 8 e Counot = Simeon = 8 C Beraudiere = C du Ban
Niveau a Anthracomya au mur
2 C Gruner = Petit Moulin
3 e Gruner = Sagnat
4 C Gruner = Peyron
5 e et 6 e Gruner = Grille 1 et Petite Grille
7 e Gruner = Grille 2
8 e Gruner = Poule noire sup et inf
9 p a 12 e Gruner = 1l e et 12 e Gr
13 e Gruner = 13 e Nord
14 e a 16 e Gruner
Schistifie
Schistifie et lamine
Lacune lectonique
Series houilleres
ecrasees et rabotees
par les failles de charriage
Source:
FLORE FOSSILE DF. SAINT-ETIENNE
25
Fig. 2. — Interpretation tectonique du bassin de Saint-Etienne d'apres J. de Maistre, 1963
Fig. 2. — Saint-Etienne basin tectonical interpretation, after J. df. Maistre, 1963.
Les vegetaux silicifies a structure conservee ont fait l'objet de travaux de Brongniart,
Renault, Loubiere, Corsin et plus recemment de Galtier avec le concours de Grambast, Holmes,
Phillips, Scott, Combourieu, Millay et Lesnikowska.
Signalons deux etudes en sedimentologie : I'une sur les feldspaths alcalins dans les detritiques
du faisceau de Gruner (Gavoille & Sopena, 1970), I'autre sur une sedimentation en talus au toit de
la couche 1 des Combes (Dollf. & Vetter, 1971).
Le bassin de Saint-Etienne est sommairement decrit dans le cadre d’un travail exhaustif
concernant le Carbonifere superieur et le Permien du Massif Central (Vetter, 1971).
Bouroz (1978) propose une nouvelle interpretation de la tectonique d’ensemble du bassin qui
est brievement resumee plus loin ; il rapporte la 14° couche de la Chazotte (faisceau de la Talaudiere)
a l'horizon de la l 6rc crue des Littes (Bouroz & Doubinger, 1978).
Une premiere revision de la (lore de l’assise de Rive de Gier est presentee en 1983 au
10 e Congres du Carbonifere a Madrid (Doubinger & Vetter, 1985a).
Le Centre Departemental de la Documentation Pedagogique (C.D.D.P.) de la Loire a fait
paraitre deux etudes (Bellon, 1973 ; Bellon & Champier, 1979) concernant le bassin ; la seconde
donne un bon resume de l'hypothese tectonique de Bouroz.
Des affleurements et des stots de puits ont fait l’objet de quelques petites exploitations a
ciel ouvert, ce qui a permis des recoltes interessantes de fossiles (Champier, Simand & Delorme,
1981).
26
JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Les SONDAGES
Une importante campagne de sondages a ete engagee entre 1955 et 1961 pour reconnaitre le
prolongement des panneaux explodes et definir de nouvelles reserves. Tous ces sondages ont ete
carottes. On compte 36 grands sondages dont 14 ont depasse 1.000 m de profondeur et 5 ont touche
le socle cnstallin mylomtique. La carte hors-texte indique la position de la plupart de ces grands
sondages. De plus, 110 sondages, en general groupes sur des sites delimites, ont ete implantes dans
divers secteurs de la region de Saint-Etienne (Couriot. Pangaud, Villebceuf, etc.) et nont pas depasse
300 m de profondeur. Au total, 53.100 m ont ete fores. Le debitage des carottes a livre une flore
fossile souvent abondante que nous avons naturellement prise en compte dans notre travail general
de revision et qui est conservee a TEcole des Mines de Saint-Etienne.
Par la suite et jusqu a la fermeture des travaux souterrains (1980), d autres petits sondages ont
ete fores pour les besoins de (’exploitation.
STRATIGRAPHIE DU BASSIN HOUILLER DE SAINT-ETIENNE
Denomination et correlation des couches
Au 19 siecle, chaque Compagnie exploitante a etabli sur ses concessions une echelle
stratigraphique partielle et attribue un nom ou un numero d’ordre a chacune des couches de charbon
exploitee ou seulement reconnue. Lorsque toutes les exploitations furent reunies sous une meme
direction par la loi de nationalisation de 1946, il devint indispensable d'etablir des correlations
precises entre les differentes couches de chaque concession. II fallait pour cela examiner tous les
criteres classiques de reconnaissance : nature des toits et des murs, fossiles, niveaux reperes (gores,
voir ci-apres). Cette tache est d’autant plus delicate que les couches varient rapidement dans le plan
de leur sedimentation ; elles peuvent se diviser, admettre des bancs steriles intercalaires etc
Grand Eury (1880) donne dexcellents exemples de tous ces phenomenes sedimentaires.
II revient a P. Pruvost (1947a et b) et a de Maistre (1944, 1951, 1963) d’avoir realise ces
correspondances entre couches. La planche 2 de PAtlas reeditee en 1957 presente les correlations
obtenues par secteur geographique sur un grand nombre de couches du bassin (tableau 1).
Retenons aussi que la 8 e couche, souvent citee dans les travaux de Grand’Eury (1877) et de
Gruner 0882). correspond, dans la nomenclature actuelle, a la 13 e Beaubrun (couche puissante de
3 a 8 m d ouverture). Les autres couches mises en synonymie avec la 13 e Beaubrun : Rochette,
8 Couriot, Simeon, 8" Beraudiere, couche du Ban appartiennent done a la meme formation
sedimentaire a charbon.
La 13 e couche des auteurs precites correspond a la 8 e Gruner (Poule Noire, 13 c Couriot).
Les facies et les gores
Les roches du terrain houiller de Saint-Etienne sont analogues a toutes celles connues dans les
autres bassins du meme age et du meme environnement.
On estime que les depots grossiers : breches, conglomerats (= gratte des mineurs), gres
grossiers, representent entre 70 et 90 % de la totalite du materiel sedimentaire contenu dans le bassin.
Les roches a granulometne plus fine : gres fins, gres schisteux, pelites psammitiques (= schistes
houillers), niveaux argileux et couches de charbon totalisant 10 a 30 % du volume global On signale
aussi des niveaux a rognons de carbonate de fer.
De Maistre (1963) donne une carte schematique indiquant la repartition des facies sur
Source . MNHN, Paris
FLORE FOSS1LE DE SAINT-ETIENNE
27
l’ensemble du bassin. Dans l’assise de Rive de Gier, le facies granitique puis les facies micaschisteux
et gneissiques occupent toute la bordure nord du bassin.
Les conglomerats a elements dinantiens (talourine, silex noir) recouvrent le faisceau de la
Peronniere et se poursuivent jusqu’a Landuziere a l'Ouest du bassin.
Le facies feldspathique domine dans la zone centrale alors que le facies quartzo-micace
(= roches sauvages de Gruner) et le facies mixte s’etendent vers le Sud-Ouest et le Nord-Est.
Gruner (1882) et DE Maistre (1963) ont observe que la sedimentation a charbon se developpe
beaucoup mieux dans les zones a facies feldspathique ou les couches sont plus epaisses et plus
constantes, contrairement aux zones a facies quartzo-micace ou les couches sont moins etendues,
admettent davantage d’intercalaires steriles et diminuent rapidement de puissance.
A titre d’exemple, on citera les variations de puissance relevees dans quelques couches :
Mourinees (l* re d'Avaize) 4 a 20 m
3 e Beaubrun 7 a 14 m
13 e Beaubrun 3 a 8 m
8 e Gruner 3 a 4 m
Grande Masse 8 a 10 m
Les gores sont des niveaux argileux, reguliers, generalement de faible epaisseur et de couleur
claire, que Ton observe au toit de nombreuses couches de houille et parfois dans les stampes steriles.
Pour la plupart, il s’agit de depots de cendres volcaniques ou cinerites fossilisees dans le terrain
houiller. Leur regularite en fait de bons reperes stratigraphiques dans un meme bassin. Une trentaine
de niveaux de gores ont ete repertories dans le bassin de Saint-Etienne. Bouroz (1966, 1970, 1972,
1978) a precise leur nature et propose des correlations de bassin a bassin.
Deux interpretations tectoniques possibles
L’etude stratigraphique du bassin houiller de Saint-Etienne a ete naturellement tributaire du
developpement de l’exploitation, notamment de Fapprofondissement des travaux souterrains, du
fongage des puits, du creusement des travers-bancs. II aura fallu plus d un siecle pour etablir, d etape
en etape, la position et Page relatif des differents faisceaux de couches et presenter une echelle
stratigraphique coherente qui complete celle de Gruner. La tectonique, difticile a dechitfrer et a
interpreter, laisse encore la possibility de preciser les rapports entre certains panneaux.
C’est pourquoi nous presentons deux coupes du Houiller de Saint-Etienne qui, toutes les deux,
donnent la meme succession stratigraphique mais different par certaines interpretations tectoniques.
La premiere, elaboree par Pruvost (1947a et b, 1949) et par de Maistre (1949a et b, 1963), restera
notre reference dans tout ce qui suit. La seconde. due a Bouroz (1978), apporte des hypotheses
nouvelles sur la position de certaines formations.
La serie stratigraphique d'apres les travaux de J. de Maistre.
Df. Maistre a montre qu'il existait deux unites stratigraphiques principales (fig. 2, 3) :
Tune, en place, qui occupe le comble nord situe au Nord d'une ligne Landuziere
Saint-Martin-en-Coailleux, . .
— l’autre, charriee, qui occupe le comble sud (region de Saint-Etienne-Hrminy).
La puissance totale de ces deux unites est de l’ordre de 5.000 m.
A — Gisement en place
L'ensemble du gisement en place atteint 2.400 m de puissance et comprend deux forma¬
tions : l’assise de Rive de Gier a la base, surmontee de l’assise de Sorbiers.
28
JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Fig. 3.
Fig.
GISEMENT EN PLACE
GISEMENT CHARRIE REGION DE S' CHAMOND
£ £
£ E
CO
i %
S i
^Chauvetieres 1
2
— Gore blanc
Mouiliee I
'• 2
'• 3
4
3'Crue des Lilies
-2•
Gore blanc
1'*"Crue des Lilies
Couche des Lilies
\Serruriere
Trois Gores
2'Beaubrun
3* B.
4'B
- 5'8
6'B
^7'B
10 * 6 .
11 * 8 .
12* B
Gore blanc
2' Gruner ( . P«
-3' Gruner
4'a 7'Gruner
Gore blanc
Gruner (= Poule noire)
9' Gruner
^ K>' a II' Gruner
— Gore blanc
^12'Gruner
13' Gr
14' Gr
>5'Gr
16'Gr
Failles de charnage
Facies gris a
pistes de vers
utumen possible
en faille)
S'CHAMOND
oepai isoie
ou gisemeni charrie
• 300m
- 200 m
• 100 m
• 0
““““ Veine de charbon
•**•••* Prmcipau* niveau* de gore
so boo Niveau a faune
Echelle straligraphique du bassin houiller de Saint-Etienne (Hypothese de J. de Maistre, 1963, legerement modifie).
3. - Stratigraphical log of the Saint-Etienne coal basin (adapted and slightly modified, from J. de Maistre, 1963).
Source: MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
29
Formation de Breche.
PourfuiyzLe,
Molineau
.. . \SciLches et
tipss debout
T7+\Gnezss et
* mzcaschiste-
Fig. 4. — Coupe de « Chapoulet », d'apres Grand'Eury, 1877 : fig. 35.
Fig. 4. — " Chapoulet" section, after Grand'Eury, 1877 : fig. 35.
1. Assise de Rive de Gier (1.000 a 1.200 m)
Cette formation affleure dans la partie orientale du bassin et sur son pourtour nord. Elle
comprend trois termes : a la base, breche de la Fouillouse ou breche de base, puis le faisceau de la
Peronniere, enfin au sommet, les poudingues de Grand’Croix.
a) — Breche de la Fouillouse ou breche de base (500 a 600 m)
Cette breche repose sur les schistes cristallins du Massif de Riverie ; elle affleure en une large
bande au Nord et a 1'Ouest du bassin jusqu'aux environs de Landuziere. On la retrouve au Nord-Est
pres de Saint-Martin-en-Coailleux, prise en echarpe par la grande faille du Pilat (Pruvost, Bonte &
Waterlot, 1950).
Elle apparait comme un amas chaotique essentiellement compose de blocs emousses de granite,
de gneiss et de micaschistes. On observe deux facies, l’un a galets de granite dominant dans la region
de Rive de Gier auquel fait suite, pres de Cellieu, un facies a galets de micaschistes et de gneiss.
Horizons de depots fins, anterieurs et contemporains de la breche
Sur sa carte geologique, Grand'Eury (1877) a figure avec une coloration particuliere les zones
a depots fins qui affleurent soit en bordure, soit a l’interieur de la breche. Certaines de ces formations
sont done anterieures a la breche et representeraient les depots les plus anciens du bassin. Les autres
seraient contemporains de la breche. Ce sont d’Est en Ouest, en suivant la bordure Nord du bassin
(voir carte h.-t.) :
— en bordure : Valfieury, Grand-Recou, Choletiere, Monteux, Chapoulet (fig. 4),
Maison-Blanche;
— a I’interieur : Poizatiere, les Perrotins au Nord de la Fouillouse, la Niarais,
Robertane.
Gruner (1882, 1 : 206 ; 2 : 121, 187) cite certains des lieux-dits enumeres ci-dessus et donne
des indications sommaires sur les quelques travaux de reconnaissance operes sur des affleurements
charbonneux, mais ne les signale pas sur sa carte au 1/40.000.
II est regrettable que l'etude de ces petits affleurements n’ait pas ete systematiquement reprise.
Elle aurait peut-etre permis de preciser l’age relatif de la breche de base dans l’echelle stratigraphique
du bassin.
A Rive de Gier, une galerie de recherche, creusee au niveau - 525 a partir du puits Gillier, a
recoupe une petite couche de charbon (0,70 m) situee sous la breche granitique. Cette couche est done
30
JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
nettement plus ancienne que le faisceau de la Peronniere, mais on ne sait rien de son developpement
(de Maistre, 1963).
b) — Faisceau de la Peronniere (100 a 130 m)
Ensemble de gres et de psammites avec 4 a 5 couches de charbon anthraciteux qui parfois se
divisent; ce sont de la base au sommet : Gentille, Bourrue, Batarde, Grande-Masse qui peut atteindre
10 a 15 m de puissance, et la petite mine de la Decouverte. Toutes ces couches varient assez
rapidement en puissance et en qualite et disparaissent progressivement vers l’Ouest. A noter la
presence d’ecailles de poissons au toit de la Batarde (Vandenberghe 1, coll. P. Bertrand).
c) Poudingues de La Grand’Croix (400 a 500 m)
Us sont divises en deux zones par une coulee ryolithique, appelee gore vert de La Grand'Croix,
situee a 150-190 m au-dessus de la Grande Masse :
a la base, les poudingues de Rive de Gier recouvrent le faisceau de la Peronniere et
sont exclusivement composes de galets de roches dinantiennes (de Maistre, 1963).
le Gore vert de La Grand’Croix, puissant de 2 a 25 m, souvent altere et alors de
couleur blanche (Gore blanc). II se subdivise en deux horizons : depots tuffaces a la base, coulee
ryolithique au-dessus (Leseure & Mallard, 1872; Gruner, 1882; Ouazzani, 1989).
Ce niveau de gore est connu a l’affleurement sur la rive gauche du Gier, pres du puits Piney
(La Grand'Croix) et il a ete recoupe par la plupart des nombreux puits fonces dans la region de Rive
de Gier.
— Au sommet, les poudingues mosaiques qui couronnent l'assise de Rive de Gier. Ce
sont des conglomerats a silex calcedoine presentant un facies tres caracteristique avec gros elements
polygeniques et galets de gore vert.
Horizons silicifies a vegetaux permineralises
C est probablement a l’epanchement de la coulee ryolithique qu’il faudrait rapporter les
phenomenes de silicification connus a Saint-Priest, au Petit Montreynaud et vers l’Ouest jusqu'aux
environs de Landuziere. Des vegetaux ont ete trouves surtout dans les silex des poudingues mosaiques
a Comberigole, la Faverge pres de Grand'Croix. Toutefois, cet horizon silicifie pourrait etre un peu
plus recent que le gore vert et se rangerait alors dans la partie inferieure des poudingues mosaiques
(de Maistre, 1963).
2. Assise de Sorbiers (1.200 m environ)
Cette assise surmonte le poudingue mosaique et s’etend au Nord et a l'Est de Saint-Etienne ;
elle comprend trois termes principaux, habituellement attribues au Stephanien B :
— a la base, la gratte rouge de la Chazotte (400 m);
— le faisceau de la Talaudiere (420 m) avec cinq a sept couches de charbon dont
l'extension est relativement limitee : Beuclas, Vaure, 14 e Chazotte, Forestiere et Buissonniere;
au sommet, les conglomerats du Cret-Beauplomb (400 m).
B — Gisement charrie
Ce grand ensemble atteint 3.000 m de puissance. II se compose de panneaux ou gradins
successivement deplaces et decales par des failles de charriage et ne peut done etre traverse en entier
par une seule et meme verticale. II comprend trois formations :
a la base, l'Assise des couches de Saint-Etienne,
le faisceau de Bellevue ou des Combes.
— au-dessus, la Formation de Couronnement.
Source ; MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
31
1. L'Assise des couches de Saint-Etienne est composee de trois faisceaux avec de
nombreuses couches de charbon (puissance de l'ordre de 1200 a 1600 m) :
- a la base, la totalite du faisceau de Gruner (l ere a 16° Gruner), soit 800 a 1000 m;
au-dessus. le faisceau de Beaubrun ou serie du Bois d'Avaize (2 e a 13 e Beaubrun),
400 a 500 m; avec un niveau a faune situe a une soixantaine de metres au mur de la 13 e Beaubrun.
Un autre horizon a faune est connu au toit de la 3 e Beaubrun avec ostracodes et estheries souvent
deformees (de Maistre, 1963);
au sommet, le faisceau des Littes (200 m) avec 6 couches de charbon : Trois gores,
Serruriere, Littes, Crues des Littes (l c , 2 e , 3 e ); au toit de la l e Crue des Littes, un horizon riche en
debris de faune : le Grand Horizon bitumineux et poissonneux de Montrambert (Bertrand, 1918a).
2. Le faisceau de Bellevue ou des Combes (300 a 400 m) avec huit couches qui sont les plus
elevees du bassin (Mouillees 1 a 4, Chauvetieres 1 et 2, Mont 1 et 2).
3. — La Formation de Couronnement (1.000 a 1.500 m environ) qui debute par une formation
detritique bariolee surmontee par les couches rouges du Jardin des Plantes. La coupe du puits de la
Vogue montre le passage d'un facies a Fautre avec des recurrences (Gruner, 1882, 2 : 277, fig. 6),
c’est-a-dire, de la base au sommet :
100 m — gres schisteux micaces gris ou verdatres avec petites veines de charbon
representant sans doute le sommet du faisceau de Bellevue;
60 m — gres rouges et verts;
50 m — gres et schistes blancs;
400 m (et plus) terrains rouges avec quelques filets de houille et passages de gres
colores verts, gris;
en surface terrains rouges du Jardin des Plantes.
Lors de son creusement, le tunnel autoroutier de Riviere a permis d'observer des facies gris a
pistes de vers consideres comme habituels dans les formations rapportees a fAutunien.
Cet ensemble a facies colores a ete — et surtout a cause de sa couleur — rapporte
generalement a FAutunien, ou a FAutuno-Stephanien.
Plusieurs sondages de la campagne de recherches 1955-1961 ont debute dans la Formation de
couronnement et Font recoupee sur des hauteurs variables. Le sondage S.7 qui Fa traversee sur 965
m a reconnu la presence de plusieurs bancs de gores colores et de petits bancs de charbon, notamment
entre 630 et 730 m de profondeur.
C — Gisement de Saint-Chamond (500 m)
Gros bancs de poudingues quartzo-micaces alternant avec de minces lits de gres et de
psammites ; on y a reconnu sept couches de qualite mediocre et irregulieres (Coste, 1900, fig. 4).
La position stratigraphique de ce gisement reste mal definie; peut-etre s'agit-il d'une aire de
subsidence isolee et de surface restreinte qui a fonctionne independamment des autres systemes
sedimentaires. Son age resterait a preciser.
De Maistre (1963 : 55) pense que la serie de Saint-Chamond, limitee au SE par la faille du
Pilat, serait charriee sur le Stephanien du comble nord et appartiendrait a la Formation de
couronnement. Les grattes rouges et les gres a pistes de vers connus au sommet du gisement de
Saint-Chamond paraissent identiques aux facies de ce type releves au Jardin des Plantes et lors du
creusement du tunnel autoroutier de Riviere.
Hypothese tectonique de Bouroz (fig. 5)
Bouroz (1978) presente une nouvelle version de Fhistoire tectonique du bassin. Son
argumentation se developpe a partir des interpretations suivantes.
STEPHANIEN B STEPHANIEN C STEPHANIEN D
Assise de S'Etienne _ Assise d'A vaize _EUge_de_Couronnernent
32
JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
GISEMENT CHARRIE
PRODUCTIF
—
-4 -
<v
O
< <u
z "°
LU o
II
X
CL
'Ixl
AUTOCHTONE D
Gore vert Oe Grand Croi*
Poudingues de
Rive de Gter
A:
Grande Masse
Baiarde
Bourrue
Gentille
Br#che
de la
Fouillouse
Cmente
Couche de houille
Fig. 5. Interpretation tectonique de Bouroz (1978).
Fig. 5. — Tectonic interpretation after Bouroz (1978).
Source: MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
33
1. Existence de deux series autochtones reposant normalement sur le socle cristallin :
l'autochtone I, limite a l’assise de Rive de Gier. 11 comprend done la breche de base,
le faisceau de la Peronniere et les poudingues de Rive de Gier tronques au-dessus du Gore vert par
le poudinguc mosaique discordant. Cet ensemble, en place, reste classe Stephanien A (puissance
1.300 m environ). ,
l'autochtone 11, limite a la region de la Talaudiere, debute avec le poudingue mosaique
rapporte au Stephanien B ; au-dessus. l'assise de Sorbiers attribuee au Stephanien C avec la gratte
rouge et verte de la Chazotte, le faisceau de la Talaudiere coiffe par les conglomerats du Cret
Beauplomb.
2. - Existence dans le gisement charrie, de trois unites tectoniques superposees occupant la
region Sud-Ouest du bassin et separees par des contacts anormaux. La composition de cet ensemble
charrie correspond exactement a celle du gisement charrie etudie par de Maistrf. (1963): faisceau
de Gruner (Stephanien B). faisceau de Beaubrun et faisceau des Littes (Stephamen C), faisceau des
Combes ou de Bellevue et etage de Couronnement (Stephanien D). Ces quatre formations totahsent
une puissance d'environ 2.800 m.
L'unite tectonique 1, sterile, composee d'elements detritiques de l'assise de Sorbiers, repose sur
le socle par l'intermediaire d'une faille de charriage basal rabotant 1 autochtone 1.
L'unite tectonique 2 couvre l'unite 1 qu'elle lamine par endroits et repose alors sur le socle
cristallin. Elle comprend la presque totalite du faisceau de Gruner et les faisceaux de Beaubrun et des
L'unite tectonique 3 est composee des memes faisceaux auxquels s ajoute la formation de
couronnement. , , . .
Par la suite, de grandes failles subverticales ont joue affectant les unites charnees, les
autochtones et, dans un certain nombre de cas, le socle cristallin.
Observations
Dans l'echelle stratigraphique presentee par de Maistre (1963, fig. 13), le faisceau de la
Talaudiere est en apparente continuity d'ailleurs discutable avec l'assise de Rive de Gier. ma.s
sans correspondance avec l'un des faisceaux du gisement charrie. La correlation proposee; par Bouroz
(1978) a partir des cinerites lid permet d identifier la 14 Chazotte a la 1 Ciue des Littes. On sa
que cette derniere veine est, en outre, caracterisee par son toit « la grande formation po.ssonneuse de
Montrambert» et on peut s'etonner qu'un horizon aussi important n ait pas laisse de temoin au toil
de la 14 e Chazotte supposee correspondre a la l crL Crue des Littes.
COMMENTAIRES
Concernanl la stratigraphic et la seclimentologie
Grace aux nombreux travaux d’exploitation, la stratigraphie des series a charbon est bien
= ta h» tableau a. IecKUIS qui ont « delaisses, parce que sterile, ou trop faiblemept
productifs meriteraient d'etre reetudies, notamment au point de vue sedimentologique. II serait
interessant de mieux definir les differents massifs conglomeratiques de la mo.tie onentale du bassin
et degager ainsi une medleure comprehension de leur mise en place, de leurs rapports entre eux et avec
‘ a br ' C Les d dep6ts fi.ns qui accompagnent la breche de base : depots sous breche et depots intrabreche,
meriteraient aussi d'etre etudies.
34
JEANNE DOUBINGF.R. PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX. JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
FAISCEAU
PUISSANCE
TOTALE
NOMBRE DE
COUCHES
PUISSANCE
TOTALE
Bellevue ou
des Combes
300 a 400 m
8
10 & 12 m
Littes
200 m
6
10 a 12 m
Beaubrun ou
d'Avaize
400 a 500 m
13
35 a 50 m
Gruner
800 a 1000 m
15
30 a 35 m
Peronniere
(Rive de Gier)
100 a 150 m
5
12 a 15 m
Tableau 2. — Nombre de couches et epaisseur totale de charbon par laisceau.
Table 2. — Coat seams number and total coat thickness for each coat seams group.
Concer nan t la faune fossile
Quatre horizons a faune ont ete reperes sur toute la hauteur de la serie stratigraphique De la
base au sommet (de Maistre, 1963) :
toit de la couche Batarde a Rive de Gier : schistes bitumineux a ecailles de poissons ;
60 a 70 m au mur de la 13 e Beaubrun : niveau a faune (. Anthracomya) ;
— un horizon poissonneux au toit de la 3 C Beaubrun avec lits a Arthropodes : Eiliticus
pruvostn Vandenberghe, 1960b et plus rarement Pringlia demaistrei Vandenberghe, 1960a :
— Grand Horizon bitumineux et poissonneux de Montrambert (toit de la \ i,e crue des
Littes) avec de nombreuses ecailles, dents et epines de poissons. Nombreuses Estheria de petite taille.
a \ a 11 faut bien reconnaitre que, pour la faune, les recherches n’ont pas ete poussees tres avant.
A Montceau-les-Mines, la richesse et la variete de la faune decouverte au toit de la l 4re couche de
1 assise de Montceau est le resultat d'une longue patience.
a i ?e L o P a| y noflore decouverte dans les schistes bitumineux de l’horizon de Montrambert et du toit
de la 3 Beaubrun est tres proche de celle donnee par les schistes bitumineux des formation attributes
a 1 Autumen 5. sir. (Broutin et al., 1990).
Source .
LES OBSERVATIONS PALEOBOTANIQUES
Les precurseurs
Antoine de Jussieu (1686-1758)
Au prinlemps de 1715, Antoine de Jussieu, Paine de la celebre famille de botamstes charge
d'une mission aupres de la Cour d'Espagne, s’arrete quelque temps a Saint-Chaumont (Saint
Chamond) Avec^n ami il recolte «les impressions d’une infinite de fragments de plantos si
differentes de celles qui naissent dans le Lyonnais... qu il [lui] semblait herbonser dans un nouveau
mondet DE Jussieu ne cherche pas a determiner ses recoltes mais s’interroge sur leur provenance
cnr rnnditions de deDOt (A. DE JUSSIEU, 1717 . 287 -98). b
Cette etude est illustree par deux planches de tres bons dessins. On reconnait sans peine :
Pecan,cns nolymorpha Odontopteris minor , Alethopteris, Dick son, tes, des pinnules isolees de
NeJopteris , une fructification de la forme Cardiocarpus \\ s'ag.t tres ce ™enaent de j |premie
iconographie correcte qui ait ete publ.ee sur la fiore foss.le du bassin de Sa.nt-btienne (fig. 6, 7).
Georges- Louis Le Clerc de Buffon (1707-1788)
Button (1730) cite eealement la presence d’empreintes vegetales a Rive de Gier et a
Saint-Chamond : « Plus on multipliera les observations sur les ^ Sv^s sortes
reconnaitra entre leurs couches, et surtout dans les Ills supeneurs, des empruntes de d.verses
de plantes ».
Alexandre Brongn.art (1770-1847) et la carriers du Treuil
Alexandre Brongniart (1821) publie dans les Annales des Mines une « Notice sur des
(HT e“onte paTun banc de 3 a 4 m de psammite micace (P) avec de nombreuses tiges vertica.es,
cette derniere interpretation.
36
JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX. JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
F, °' *i7*SS32&Beg^&^P <*• m, 1 = Keoewt. MymtrpH* i
F,G ' 6 ' }r/gmVt? 0n ° 8raPhy ° n ^ S “ in '-^ lienne f° ssU f }ora < A ■ oe Jussieu, 1717). 1. Pecopteris polymorpha ; 2.- Cordaites leaf
Source: MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
37
m,.-,.., ; 4 : pi— — 4= *«*» i 5 ; 4 i*— i 6 A.B : cf. 0*-^» — ***■ ‘
„, **— > * « * — 1 ~ ” inor;7 ’■“* *
cf Cardiocarpus (after A. de Jussieu, 1717, Jig. )■
Source : MNHN. Paris
38
JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX. JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Fig. 8. — La carriere du «Treuil » vue par Adolphe Brongniart, 1821.
Fig. 8. The "Treuil” opencast quarry, as seen by Adolphe Brongniart, 1821.
Adolphe Brongniart (1801-1876)
A. Brongniart a effectue au moins quatre sejours dans le bassin de Saint-Etienne ; le premier
en 1821 (voir ci-dessus). le second, en 1836, en revenanl d'Allemagne et de Suisse; le troisieme, en
1844, precedant des visites dans les bassins d'Ales et de Decazeville ; une derniere fois, en 1871,
voyage devolu aux « graines silicifiees » (de Saporta, 1876).
Le materiel-type de plusieurs especes a ete recolte par lui-meme ou sous sa direction. Ces
especes sont decrites et figurees dans l’Histoire des vegetaux fossiles (1828-1838), certaines etant deja
mentionnees dans le Prodrome (1828 : 168-176). Ces pieces sont conservees au Museum national
d Histoire naturelle dans la collection Brongniart. Dans la liste probablement incomplete, des
echantillons ayant du etre egares, on releve cependant que Sigillaria lepidodendrfolia, Pecopteris
hemitelioides, Pecopteris lepidorachis et Neuropteris auriculata sont des especes dont les types ont ete
crees sur des pieces recoltees dans le bassin de Saint-Etienne.
On ne peut manquer de mentionner ici la splendide etude « Recherches sur les graines
silicifiees » (1881) fondee sur un materiel de Grand'Croix et qui est unanimement consideree comme
un classique de la litterature paleobotanique. 11 faut souligner que ce travail a ete termine et publie
Source: MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
39
apres la mort de Brongniart par les soins de son disciple Renault qui avait lui-meme contectionne
les centaines de sections de graines etudiees.
Francois Cyrille Grand’Eury (fig. 9)
L’HOMME
Frangois Cyrille Grand’Eury est ne a Houdreville (Meurthe-et-Moselle) le 9 mars 1839. Regu
quatrieme a l’Ecole des Mineurs de Saint-Etienne en 1857, il en sort second en 1859, avec le brevet
dc l 4re classe Apres un bref passage aux Mines de Roche-la-Moliere, il est nomme Repetiteur de
Mathematiques d 1’Ecole des Mineurs. Il y dispenses aussi, par la suite, un enseignement de
stereotomie. de leves de plans, de comptabilite et de pabontologie vegetale. Sciences
Nomme Professeur en 1883. il est elu membre correspondant a 1 Academic des Sciences
(section Botanique) en 1885. Il prend sa retraite en 1899, sans pour autant arreter ses travaux
de recherche en Paleobotanique. Il quitte Saint-Etienne en 1907 et 8 insta " e 3 ^ ^ netke
Nancy ou il s’eteindra dix ans plus tard. le 22 juillet 1917, la.ssant une * ul *
fllle Monique, f.lle de son fils unique Maurice, ingen.eur agronome, mort pour la France
1916 ' 0n s , jt neu de c hoses sur la personnalite de Grand’Eury : «intelligent, tres travailleur, un
peujeuneV ££ m^Sle Registre de 1’Ecole. Paul Bertrand
—t *£- -
W SESA*: i. « en relation avec Ad.
Brongniart et nombre de paleobotanistes Strangers, certains sont venus le rencontrer
“ s—s=»~ -
^^“"Sdnetio^don. la Leg,on d’honneur
en 1879 et le prix Bordin de 1’Academie des Sciences en 188..
L'ceuvre scientifique
pour P&ude
52E ,7uMSS de publKa “° ns s ' 8 "“ s
de lui. dont certaines d’une vaste portee, se repart.ssent entre 1869 et 1914.
Les ou wages
Qua,re ouvrages ^ tTde ia France » (,8 77 >1 **
l'ouvrage au„ud —men, reference an cours de no,re travar, de revtsion putspurl
recense et decrit la houille,, (1882). publie dans les Annales des
Mines.
40
JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIF.R & JEAN BROUTIN
Fig. 9. Cyrille Grand’Eury 1839-1917
Source: MNHN. Pahs
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
41
— « Formation des couches de houille et du terrain houiller » (1887a), publie dans les
Memoires de la Societe geologique de France.
— « Geologie et Paleontologie du bassin houiller du Card » (189(1).
Un cinquieme ouvrage. reste malheureusement inacheve, « Recherches geobotamques sur les
forets et sols fossiles et sur la vegetation et la fiore houillere », devait rassembler
et toute la reflexion de Grand’Eury. Sa publication a commence en 19 2 ’ 'T. rna n de
prevus, les trois premiers seulement ont paru. Ils sont remarquablement illustres de la mam de
l'auteur.
Les notes d 1'Academic des Sciences
Entre 1869 et 1908, Grand'Eury a adresse 36 notes aux Comptes-Rendus de 1 Academie des
Sciences dont 21 notes pour la seule periode de 1900-1906.
- le plus grand nombre de ces Notes concerne uniquement la Paleobotanique et marque une
succession drape's dans les observations et les deductions de Grand Eury : sur les rapports des tiges
fossiles avec leu? milieu (. Catamites, Sigillaria, Cordaites, Psaronius), sur les types de racines e sur les
SS graines ») avec un souci constant de rattacher les uns aux autres les elements epars
d unfSr e^pece Toutes ces donnees nouvel.es seront reprises et plus clairement ordonnancees
dans « Recherches geobotamques^ t crfcs . des r6su)tats de sondages (Bassins de Brassac, du
Bas-DauphinX dTSard) et quelques autres au mode de formation de la houil.e et des bass,ns
houillers.
Sur ce dernier point — a une epoque ou les opinions sur la genese des bassins etaient tres
n-in mees^et dStes avec vivacite - Grand’Eury, fort de multiples et mmutieuses observations,
partagees et dlscu I ees av ^ , . Ure avec M M. B. Renault et C.E. Bertrand, que les depots
profondes » (Note du 21 mars 1904).
Les autres publications
On releve sept autres contributions parues dans differentes revues et dans les Comptes-Rendus
du 8- Congres Geologique de , ™° ¥ , bli6 aussi _ m des questions de techniques
minieres^et^dTgestion^-^d^ai^c^s^^^ma^erquelques traduet.ons ,ui ou, paru entre ,863 e,
1873 dans le Bulletin de la Societe de 1 Industrie Minerale.
Les voyages
S5SS* s,?pi,e. lignite, braunltohle, e, quant a lent post,,on strattgraphtque
‘'““.prreTfChSobo,uniques... >,. i, don e „ Uste des sites visites entre 1890
et 1912. ce qui ne prejuge pas des gisements etud.es avant 18)0.
Les dessins
* . . n tc rW Mines avant besoin de materiau pour remblayer les
A Saint-Etienne, les Q ^°'l carri eres ou «emprunts», tailles en gradins. Ces chantiers
chantiers souterrains ouvra,t ^ clrirbon qu ’au sterile, offraient de remarquables possibilites
exploites a main d homme, tant au t c
42 JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
d’observations que Grand'Eury a largement utilisees, d'autant que l’avancement de ces chantiers
n’etait pas rapide et permettait des visites successives aux memes endroits (emprunt de PEparre,
carriere du Treuil).
II a ainsi publie plusieurs centaines de dessins qu'il a leves lui-meme avec beaucoup de
precision. Par contre, les dessins de vegetaux fossiles parus dans la « Flore carbonifere » appellent des
reserves qui sont developpees un peu plus loin.
Dans leur immense majorite, ces dessins illustrent deux themes a propos desquels il a beaucoup
observe et reflechi :
details de la composition des couches de charbon ;
presence de la vegetation en place dans les stampes steriles et au voisinage des
couches de charbon, notamment position des tiges, troncs et souches avec leur type d'enracinement.
Parmi les plus belles planches et les plus convaincantes, citons les planches de « Formation des
couches de houille et du terrain houiller» (1887) et les 30 planches publiees en 1912-1914 dans les
« Recherches geobotaniques... ». On est etonne par le nombre et la finesse des details, par Pampleur
du front d'observation (ex : les coupes relevees a la carriere de l’Eparre, pi. 6 et 22).
L'admiration portee a ce travail pourrait secreter le doute : Grand’Eury n'aurait-il pas
complete, voire «embelli», telle ou telle partie d’un beau dessin, non pas dans l’intention d'abuser
le lecteur, mais dans un but pedagogique pour rendre plus intelligibles les observations et les rapports
entre les differents elements d'une meme plante ?
Cette hypothese est a rejeter et, a part quelques exceptions, on ne peut charger Grand’Eury
de cette facilite abusive. Le soin qu'il apporte dans le texte a commenter ses dessins, les indications
de detail, les mesures des tiges, sont autant de faits precis qui permettent d'ecarter l'hypothese
« d’embellissement». Dans les premieres pages de « Recherches geobotaniques... », il donne (p. 6)
quelques indications sur la methode employee pour representer les vues d'ensemble des « forets
fossiles ». Il est vraisemblable que peu de paleobotanistes dans le monde aient eu la possibility — et
la perseverance — de suivre les memes chantiers pendant plus de quarante ans et d’accumuler
observations sur observations.
Par contre, notons que Grand'Eury a pratiquement ignore la photographie. On releve une
seule planche en photogravure dans 1'Atlas du Gard (pi. 5), 2 photos dans le livret-guide de 1900,
deux autres dans une note aux Comptes-Rendus (1905) et quelques-unes dans les fascicules parus
dans « Recherches geobotaniques... », mais deux de ces photos avaient deja ete publiees en 1900.
Flore carbonifere du departement de la Loire et du Centre de la France
Ce memoire de plus de 600 pages a ete remis a PAcademie des Sciences des 1869. Mais Pauteur
a voulu le completer. C’est en 1872 qu'Ad. Brongniart l’a officiellement presente et qu'il a ete
soumis a l’appreciation des commissaires : Tulasne, Daubree et Brongniart rapporteur.
L’impression en a ete votee par Plnstitut (Brongniart Ad., 1872). Grand'Eury a continue a parfaire
son ceuvre jusqu’en 1875 et Pouvrage, sorti des presses en 1877, comprend quatre parties principales
assorties de notes complementaires :
Paleobotanique descriptive etablie sur un materiel tres important recolte dans le
bassin houiller de Saint-Etienne et pour une part bien moindre dans le Culm du Roannais;
— Repartition stratigraphique des flores fossiles dans les bassins carboniferes de
l'hemisphere nord ;
— Flore des bassins houillers du Centre de la France;
Classement des couches de Saint-Etienne et histoire de la formation de ce bassin.
Cette ceuvre monumentale construite sur un plan logique n'est pas cependant d'un acces facile,
ni exempte de defauts. Le grand nombre d'especes citees, le foisonnement des observations, les essais
de classification, la creation de groupes et de sous-groupes, certaines contradictions, des negligences
Source:
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
43
et des omissions, une grande liberte prise avec les regies de nomenclature qui etaient cependant moins
astreignantes a cette epoque que de nos jours, inclineraient a penser que Fauteur aurait pu etre
deborde par la masse et la diversite du materiel etudie. Une analyse plus affinee laisserait peut-etre
deviner l’influence sous-jacente d'une certaine forme de romantisme.
Ajoutons que la phrase, souvent longue, est rarement construite d'une fagon simple, car elle
apporte des restrictions a ce qui vient d'etre enonce et ce qui paraissait etabli est aussitot attenue et
remis en cause.
A cet egard, « Geologie et Paleontologie du Gard » et « Recherches geobotaniques... » sont
d'une facture plus classique. Quoi qu'il en soit, Grand'Eury conduit parfaitement son ouvrage a son
terme et nous apporte une masse considerable d'informations, de reflexions, de vues nouvelles dont
nombre d'entre elles ne sont point devenues obsoletes.
La publication de ce grand travail a ete tres bien regue dans les milieux scientifiques de
l’epoque. On notera les analyses de Gruner (1877), de Saporta (1877) et de Zeiller (1877).
Observations et critiques
1. — Population etudiee
Les fossiles decrits ou simplement cites comme ayant ete trouves dans le bassin de
Saint-Etienne (hormis la flore du Culm du Roannais) se repartissent de la fagon suivante, sauf erreurs
de notre part :
346 especes dont 137 creees par Grand’Eury,
32 varietes et sous-varietes dont 12 creees par Grand'Eury,
14 genres nouveaux crees par Grand'Eury.
Dans ce total, les tiges, troncs, stipes, sont particulierement bien represents avec 86 especes.
Beaucoup d'especes citees par Grand’Eury n'ont pas ete retrouvees : pieces definitivement
perdues au cours des demenagements qu'ont subis toutes les collections recensees ; pertes d'etiquettes
indiquant la provenance avec certitude, ce qui nous interdit de prendre ces echantillons en compte.
Plus d'un siecle se sera ecoule entre la parution de la « Flore Carbonifere » et la publication
de notre travail. La science paleobotanique appliquee a letude des terrains houillers a sensiblement
progresse, s’est developpee et compte maints travaux originaux. De ce fait, nombre d'especes decrites
insuffisamment par Grand'Eury — ou seulement citees - sont tombees en desuetude ; d’autres ont
ete mises en synonymie. Plusieurs especes et varietes nouvelles ne sont pas meme suivies du nom de
leur auteur; faut-il en incriminer Grand'Eury pour sa negligence ou pour sa modestie ?
II est done tres difficile d’etablir une statistique comparative exacte entre l'ensemble du
materiel etudie par Grand'Eury et l’ensemble des revisions que nous avons effectuees.
II faut bien reconnaitre — surtout en ce qui concerne la nomenclature — que l'omvre de
Grand'Eury etait maintenant devenue difficilement utilisable.
Nous avons rencontre beaucoup de difficultes pour retrouver des holotypes, non signales en
tant que tels. Certains ont cependant pu etre identifies par comparaison avec les figures originales.
La reference de ces types sera signalee dans le texte.
2. — Des imprecisions
Quelques exemples traduisent une certaine hate autant dans la redaction que dans la relecture
du manuscrit et des epreuves.
— L' Index Plantarum (p. 309-314) signale Odontopteris otopteroides qui est sommai-
rement decrit p. 116 et apparemment considere comme une espece nouvelle bien que l’auteur ne le
precise pas. Ce dernier le rapproche d'un Odontopteris fruct.fie portant des capsules a 1 extremite de
chaque nervure (ce qui est particulierement interessant), mais Grand’Eury ne lui donne pas de nom ;
44 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
on finit cependant par le decouvrir : O. sorifera pi. 13, fig. 4, 4', 4". Voici done tres probablement
une espece nouvelle representee par un seul echantillon mais sommairement decrite sous deux noms
d’espece differents. Ajoutons que cette piece n'a pas ete retrouvee.
Pour Grand'Eury (1877 : 116, pi. 13, fig. 4, 4\ 4"), il s’agit d'un Odontopteris fructifie de
petite taille dont Ies pinnules cote gauche sont rabattues sur les pinnules cote droit, portant des
capsules a fextremite superieure de chaque nervure.
Renault (1882, 2 : 183, pi. 30, fig. 6-8) a vu cet echantillon et en donne une description plus
precise et plus critique que celle donnee par Grand’Eury. Pour Renault, les organes appeles
capsules par Grand'Eury pourraient etre des glandes aquiferes du type de celles decrites chez les
Lageniopteris.
Cordaicarpus vellavus est aussi une espece nouvelle, mais elle n'est pas decrite dans
le texte, ni meme citee dans VIndex Plantarum. Par contre, on la decouvre figuree pi. 26, fig. 18, sans
aucun commentaire.
Meme critique pour Sigillariophyllum fructiferum evoque dans le texte (p. 163,
2 e alinea) et figure pi. 14, fig. 7 et 7'.
La fig. 1 de la planche 16 est une figure cumulative composee d’au moins quatre
especes de Doleropteris.
3. - La figuration
L’iconographie de la « Flore Carbonifere » laisse beaucoup a desirer. Dans ses preliminaires
(p. 8 ), Grand’Eury indique qu’il ne peut donner les dessins des nouvelles especes ni ceux des varietes
des especes connues. « Nos figures sont en partie theoriques. Les planches interessent seulement la
connaissance des groupes et leurs affinites ». Le lecteur est ainsi averti. Nous avons d’ailleurs constate
que le dessin de certaines pieces etait en fait compose d’une piece bien definie, mais prolongee et
completee par l’auteur.
Par contre, on pourra admirer les 4 tableaux de vegetation (pi. A, B, C, D) restituant le port
et failure des differents genres et especes. Ils ont ete largement utilises par d’autres auteurs et
reproduits dans les manuels.
4. Quelques vues nouvelles et hypotheses de Grand’Eury
Les observations repetees de Grand’Eury sur quelques sites privileges (Treuil, Meons,
Eparre, Chaumieres....) font amene a exposer des vues, alors tout a fait nouvelles, sur la composition
et la signification des sols de vegetation, sur les fructifications des « Fougeres a graines », sur
l’ecologie des groupes vegetaux, sur le mode de formation de la houille.
Les resultats de ces recherches sont publies dans la serie des Notes a l’Academie des Sciences
parues entre 1897 et 1908 et dans trois livraisons de « Recherches geobotaniques... » (1912, 1913,
1914). Nous retiendrons quelques exemples.
Plantes fossiles a ecologie particuliere :
Plantes aquatiques flottantes, telles les Annularia , certains Sphenophyllum , les Doleropteris
avec Codonospermum (classes dans les Neuropteridees a feuilles nageantes et graines a vessie
natatoire).
Plantes aquatiques de fond, vraisemblablement des algues, rapportees au genre Thallop-
teris.
Plantes a feuilles souterraines : « II ne s’agit pas de feuilles reduites a des ecailles, mais quelque
paradoxal que cela paraisse, de veritables feuilles qui ont pousse (...) dans les joints du schiste. II faut
dire qu’elles se reduisent a quelques unites rapprochees du sol de vegetation» (Recherches
geobotaniques... : 109). L’exemple donne et bien illustre est Thallopteris schizopteroides : nous ne
favons pas retrouve dans les collections etudiees.
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
45
— Regroupement d'especes :
Calamites cistii Brongniart est la partie aerienne de C. suckowii Brongniart lequel, toujours
enracine, porte a la base des rhizomes tra^ants. Ces rhizomes se relevent verticalement pour donner
d’autres tiges dressees et d’autres rhizomes.
Les especes suivantes (feuillages, rameaux et tiges) sont a rapporter a l’entite C. cistii — C.
suckowii , a savoir : Asterophyllites viticulosus Grand'Eury, Calamocladus parallelinervis Grand'Eury,
Calamostachys vulgaris Grand’Eury ainsi que C. schatzlarensis Sternberg et C. foliosus Grand’Eury
(Grand'Eury 1897a, 1900c).
— Appareils reproducteurs :
« Alethopteris, Neuropteris , Odontopteris et Linopteris ont muri des graines et sont des
Cycadinees primitives a fronde de fougeres » (Grand’Eury, 1904e).
— Systemes radiculaires :
En etudiant les sols de vegetation, Grand'Eury a su reconnaitre et distinguer les souches et
les systemes radiculaires des Cordaites, des Poacordaites et ceux de plusieurs genres de « fougeres »
( Odontopteris , Neuropteris , Alethopteris).
5. — Remarque generate concernant la localisation des fossiles vegetaux dans l'ceuvre de
Grand’Eury
Sous la rubrique « habitat », Grand'Eury donne une liste, parfois longue, des sites ou chaque
espece fossile a ete rencontree. Certains lieux-dits ne figurent plus sur les cartes actuelles parce qu'ils
ont ete absorbes par l'extension des zones urbaines ; pour d’autres, le nom a ete deforme et
l’orthographe egalement.
Pour les pieces provenant des travaux d'exploitation, deux cas sont a distinguer :
travaux en surface ou proches de la surface (emprunts, carrieres) : il peut y avoir
ambiguite due a I'existence de deux sites portant le meme nom ;
dans le cas ou les pieces portent un numero ordinal (ex. : 13 e couche) ou un nom propre
de couche (ex. : Petit-Moulin), il faut se reporter au tableau 1 qui donne la correspondance entre les
echelles stratigraphiques de Grand’Eury et Gruner avec l’echelle etablie par de Maistre, seule
valable actuellement.
Les travaux de 1880 A 1920
Bernard Renault (1836-1904)
Disciple devoue d'Adolphe Brongniart, Renault a laisse une ceuvre paleobotanique
considerable : il est connu pour son magistral cours de Botanique fossile et comme auteur de plus de
deux cents articles et memoires essentiellement consacres a l’etude anatomique des vegetaux du
permo-carbonifere. En cela, ses recherches sont complementaires de celles de ses contemporains
Grand'Eury et Zeiller qui ont surtout etudie les vegetaux conserves en empreintes.
Renault et Grand'Eury ont prospecte ensemble dans le bassin d’Autun mais aussi,
semble-t-il, a Saint-Etienne ou Grand'Eury a recolte en grand nombre les vegetaux silicifies de
Grand’Croix qu'il decrit ou mentionne succinctement dans sa Flore Carbonifere de la Loire (1877)
avant de les confier a Renault qui en a realise l’etude anatomique detaillee. A partir de 1873,
Renault a effectivement publie un nombre important d’articles consacres a la fois a des vegetaux
silicifies d'Autun et de Saint-Etienne (ce qui s’avere etre parfois une source de confusions). D'apres
46
JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Roche (1905), Renault aurait realise environ 7000 sections anatomiques parmi lesquelles on peut
estimer a plusieurs milliers le nombre de celles qui ont ete taillees dans des vegetaux silicifies de
Saint-Etienne (Grand'Croix, Saint-Priest). Ces lames sont actuellement conservees au Museum
national d'Histoire naturelle dans les collections Renault, Roche et Grand'Eury. Un grand nombre
de ces preparations admirables sont illustrees photographiquement pour la premiere fois dans ce
volume.
Au Museum national d'Histoire naturelle a Paris, la collection Renault comprend quelques
empreintes de belle taille provenant de Saint-Etienne et plusieurs d'entre elles sont figurees dans cet
ouvrage. Un tres grand nombre de lames minces (plusieurs milliers) ont ete taillees dans les roches
silicifiees de La Grand'Croix (et de Saint-Priest ?) revelant de magnifiques structures conservees qui
ont fait l'objet de nombreuses publications. A La Grand'Croix, Renault (1895) a decouvert la
presence de bacteries fossilisees telles Micrococcus guinardi Renault, M. hymenophagus , observees
dans les tissus internes des Calamodendrons de Saint-Etienne.
Rene Zeiller (1847-1915)
Dans les « Vegetaux fossiles du terrain houiller de la France », Zeiller (1880) cite — en se
referant a Grand'Eury — de nombreuses especes provenant de Saint-Etienne et figure « Pecopteris
arborescens Schlotheim », « Pecopteris cyathea Schlotheim », Odontopteris reichiana Gutbier, Cordai-
tes angulosostriatus Grand'Eury.
Dans une notice sur la collection de Paleontologie vegetale de l’Ecole des Mines de Paris,
publiee a l'occasion du 8 C Congres geologique international, Zeiller (1900b : 37) indique que
Grand'Eury a donne a l'Ecole des Mines de Paris « une importante serie d'empreintes du bassin de
la Loire ». Ces collections ont, elles aussi, subi des vicissitudes et sont maintenant conservees a Lyon.
LA FLORE FOSSILE
Origine des collections etudiees
Les trois collections de flore fossile conservees a Saint-Etienne et les importantes collections
du Museum national d'Histoire naturelle de Paris nous ont livre un abondant materiel paleobota-
nique qui a servi de base a notre travail de revision et d'ou provient la presque totalite des pieces
decrites et figurees dans cet ouvrage. II faut y ajouter plusieurs collections universitaires de moindre
importance que nous avons egalement revisees.
Collections conservees a Saint-Etienne
La collection Paul Bertrand (Ecole des Mines)
Paul Bertrand (1879-1944) a etudie la flore de Saint-Etienne sur place et a ete charge d'un
enseignement de Paleobotanique aupres des eleves de I'Ecole au cours des annees 1918-1935.
Cette collection de plus de 500 pieces a ete reclassee par Vandenberghe qui en a dresse un
Inventaire (1963) par provenance (affleurements ; travaux miniers). Les pieces sont repertoriees par
deux lettres suivies de quatre chiffres : B L = bassin de la Loire, 2 chiffres = indication du gisement,
2 chiffres = n° d'ordre de la piece dans un gisement donne.
La collection des Houilleres du bassin de la Loire (H.B.L.) deposee a Pecole des Mines
Elle comprend :
— une collection d'etude creee par de Maistre et ses collaborateurs a partir de 1945
avec des echantillons recoltes sur les affleurements et dans les travaux souterrains. On y trouve
egalement des pieces determinees par Bertrand.
— plusieurs milliers d'empreintes sur carottes de sondages provenant des campagnes de
recherches entreprises dans le bassin entre 1955 et 1975. Cette collection a I'avantage de donner une
idee assez exacte — dans un faisceau donne des associations vegetales et des frequences de telle
ou telle espece (tableau 7). La plus grande partie a ete determinee par Doubinger entre 1972 et 1976.
Toutes les pieces retenues pour examen ont ete repertoriees avec le prefixe SEM (Saint-
Etienne, Ecole des Mines) suivi d’un n° d’ordre.
La collection du Lycee Claude Fauriel d Saint-Etienne
A Tinitiative de Bellon et Champier, professeurs au Lycee, des recoltes de fossiles ont ete
entreprises sur les terrils et sur les chantiers des petites exploitations a ciel ouvert mises en route a
partir de 1970. Ces recoltes ont donne des pieces tres interessantes.
48
JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Nous avons ajoute le prefixe SEL (Saint-Etienne Lycee) devant les numeros ou les lettres
d'identification donnes par les inventeurs de ces pieces.
Remarques
II existe aussi a l’Ecole des Mines une collection generate de paleobotanique dite « collection
d'enseignement » qui compte d’assez belles pieces mais que nous n'avons pas recensee car la plupart
de ces echantillons ne portent aucune indication de provenance.
II est curieux de constater qu'il n’existe a l’Ecole des Mines aucune collection due a
Grand’Eury. On sait que ce dernier a offert un tres grand nombre d'echantillons au Museum de
Paris mais il est probable qu'il avait conserve sur place une collection de reference pour poursuivre
ses travaux. Cette collection aurait-elle ete dispersee, en 1927, lors du transfert de 1 Ecole des Mines
de Chantegrillet au Cours Fauriel ?
— Enfin, il pourrait exister dans la region de Saint-Etienne des collections privees qui restent
a decouvrir.
Les collections du Museum national d’Histoire naturelle (mnhn)
Ces fossiles vegetaux recueillis dans le bassin de Saint-Etienne se repartissent entre plusieurs
collections.
La collection Adolphe Brongniart ; plusieurs types decrits et figures par l'auteur du
Prodrome ont ete recoltes a Saint-Etienne.
La collection Grand'Eury, de loin la plus importante (en 1893, Bureau estime qu'elle
s'elevait a plus de 7000 echantillons), occupe une centaine de tiroirs dans la galerie de Paleobotanique.
Une collection Grand'Eury de lames minces (500 preparations environ) renferme essentiellement des
sections de vegetaux silicifies de Grand'Croix.
- La collection Renault compte :
sept mille lames dont deux a trois mille sections dans des vegetaux silicifies du
Stephanien de Grand'Croix ;
une centaine d'echantillons de silex et culots de taille de ces lames.
- Les collections d’empreintes reunies par Gruner, Renault et Virlet.
— Une collection Loubiere (empreintes et lames).
Le registre d'entree, ouvert depuis 1845, fait foi : il porte le numero d’ordre qui a etc donne
a l’echantillon et, en principe, il indique la provenance, la date du depot et le nom du donateur. Le
numero d’ordre est peint sur les echantillons. Parfois, certaines donnees manquent. Dans le cas qui
nous concerne, la provenance est souvent limitee a l’indication sommaire « Saint-Etienne » sans plus
de precision, ce qui ne permet pas une attribution d'ordre stratigraphique.
Heureusement, beaucoup d'echantillons portent des etiquettes collees avec mention manuscrite
du lieu de recolte et, sur certains, on y reconnait l’ecriture de Grand’Eury.
Autres collections
Nous avons egalement inventorie les collections conservees dans plusieurs centres universitai-
res :
a Lyon (Office National de Gestion des Collections Paleontologiques) : collections
paleobotaniques des Laboratoires de Geologie de Lyon, de Clermont-Ferrand et celles de 1 Ecole des
Mines de Paris ;
Source ;
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
49
a Lille (Universite Flandres-Artois) : une collection Paul Bertrand au Laboratoire de
Paleontologie et de Paleobotanique, collection assez importante, ne contient pas d'especes differentes
de celles qui ont ete revues dans la collection de l’ecole des Mines de Saint-Etienne;
a Montpellier (Universite des Sciences et Techniques du Languedoc) : plus de deux cents
echantillons silicifies de Grand’Croix et autres localites, avec sections, peels, rassembles et recoltes par
Grambast puis Galtier ; une collection ancienne de plusieurs dizaines d'empreintes ne contient pas
d'especes differentes de celles qui ont ete revues.
a Dijon (Universite de Bourgogne).
a Autun (Museum d'Histoire Naturelle).
Le materiel
Le materiel sur lequel se fonde l’etude de la paleoflore de Saint-Etienne, telle qu’elle se presente
dans cet ouvrage, peut etre classe en trois groupes apparemment distincts :
— les empreintes et compressions,
— les structures anatomiques conservees,
— la microflore.
Les empreintes et compressions
Comme nous venons de Fexposer, l'etude des empreintes et des compressions a porte sur les
collections conservees a Paris (MNHN), Saint-Etienne (SEM, SEL), Montpellier (LPM), Lyon (LY),
Lille (LPL), Strasbourg, Dijon et a ete enrichie par les nombreuses determinations effectuees au cours
des campagnes de sondage entreprises sur le site entre 1955 et 1961. On peut estimer a plus de 8.000
le nombre de pieces qui ont ainsi ete prises en consideration pour cette revision.
Les commentaires qui accompagnent chaque taxon, concernent done le materiel figure sauf
pour quelques cas rares ou des remarques plus etoffees, d'ordre general, se sont imposees.
Une courte liste d'auteurs est proposee. Avec les premieres citations, le lecteur connaitra les
circonstances de la creation du taxon et les principaux remaniements intervenus; la derniere lui
fournira des indications precieuses sur Fetal recent des recherches en ce domaine.
Les structures anatomiques
II s'agit du materiel mineralise ou permineralise recolte pour une part essentielle dans le secteur
de La Grand'Croix. De nombreuses lames des collections Renault, Grand’Eury, Bertrand,
Loubiere ont ete revues (MNHN) auxquelles sont venues s'ajouter les etudes recentes effectuees au
Laboratoire de Paleobotanique de FUniversite de Montpellier (LPM). La encore, sauf cas particulier,
les commentaires se rapportent au materiel illustre.
Dans le cadre de cette revision de la paleoflore de Saint-Etienne, lorsque que cela nous a paru
possible, nous avons tente de rapprocher structures anatomiques et compressions, tout particuliere-
ment en ce qui concerne les appareils reproducteurs.
La microflore
Ont ete rassembles sous ce titre les donnees acquises a partir des etudes conduites au cours des
dernieres decennies. Les objets inventories, spores ou grains de pollen, appartiennent a la categorie
50 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
des morphes et les « pseudo-especes » regroupent arbitrairement des elements qui n’ont peut-etre
aucun lien botanique. Nous avons cependant indique des rapprochements incontestables et reconnus
avec la macroflore. Les resultats obtenus apportent une contribution de premier ordre en ce qui
concerne la connaissance stratigraphique du bassin.
Source: MNHN. Paris
LA MACROFLORE
Le materiel paleobotanique consiste presque toujours en debris vegetaux plus ou moins
fragmentaires, fossilises sous forme d'empreintes, de compressions ou de permineralisations.
Ce caractere fragmentaire amene a utiliser, surtout pour les periodes reculees comme le
Carbonifere, un systeme de classification artificiel permettant de decrire et de nommer des organes
vegetaux isoles. La plante entiere reste en effet le plus souvent inconnue.
Cest ainsi qu'on est amene a decrire des « genres d’organes » de : feuilles, tiges, rameaux
feuilles, ratines, cones males et femelles... qui ne presupposent pas necessairement une affinite
botanique tres precise. Une partie du texte est done structuree sur la base de ces criteres purement
morphographiques.
Ce n'est que lorsque des connections organiques sont mises en evidence entre les differentes
parties d’un vegetal qu'une reconstitution plus ou moins complete peut etre proposee, conduisant
parfois a la definition d'un genre « naturel » fossile pouvant servir de base a une famille.
Ce systeme complexe est done en remaniement permanent, a mesure des decouvertes nouvelles,
amenant ainsi a des revisions et des regroupements taxinomiques, consensuels ou non.
Embranchement des Thaixophyta
Genre Thallopteris Grand’Eury, 1913
Espece-type. Thallopteris schizopteroides Grand’Eury, 1913.
Thallopteris . Grand'Eury. 1913 : 109.
Ce genre a ete cree pour regrouper les plantes aquatiques de fond avec prolongements
rampants, bifurques et feuilles regulierement subdivisees par de nombreuses dichotomies.
Thallopteris schizopteroides Grand'Eury, 1913
Thallopteris schizopteroides. Grand’Eury, 1913 : 109. fig. 44. 45.
Thalles subdivises en lobes cuneiformes entrecroises ; lobes finement stries sans aucune nervure
moyenne, tantot coriaces, tantot tres minces et difficilement identifiables. Frondes attachees par cote
a des prolongements rampants non stries quoique marques de points etires en longueur. Certaines
frondes dont les lobes sont divergents forment des rosaces.
L’absence de nervure moyenne est le principal critere retenu par Grand'Eury pour justifier
le classement de ces formes parmi les vegetaux non vasculaires (probablement des Algues). A noter
cependant une certaine convergence de forme avec les Schizopteris.
52 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Le materiel decrit par Grand’Eury provient de la l crc Crue de Montrambert (c'est-a-dire du
faisceau des Littes), partie superieure de l'Assise des couches de Saint-Etienne. Ce materiel n'a pas
ete retrouve dans les collections que nous avons examinees.
Remarque. — Les empreintes dessinees par Grand'Eury ont ete certainement relevees in situ.
Et il est meme probable qu'elles n’ont pas pu etre prelevees sur le terrain et qu'elles n'ont jamais ete
classees dans une collection.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien superieur Bassin de
Saint-Etienne.
Embranchement des Lycophyta
Classe des Lycopodiopsida
Ordre des Lycopodiales
Famille des Lycopodiaceae
Genre Lycopodites , Lindley & Hutton 1833 non Brongniart, 1822
Esp£ce-type. Lycopodites falcatus Lindley & Hutton, 1833.
Lycopodites. Lindley & Hutton, 1833 : 171, pi. 61. fig. 1, 2.
Vegetaux fossiles herbaces ou supposes herbaces, semblables aux Lycopodes actuels, isospores,
sans ligule et sans formations ligneuses secondaires ; connus depuis le Devonien moyen.
Lycopodites decussatus Grand’Eury, 1877
Fig. 10
Lycopodites decussatus. Grand’Eury, 1877 : 137, pi. 14 (1).
Materiel-type (re-figure ici). — MNHN 8501.
Localite-type. L’exemplaire de L. decussatus , unique semble-t-il, a ete recolte au Bois d'Avaize dans le faisceau de
Beaubrun.
Description sommaire. — Rameaux longs et simples, paraissant bifurques a leur sortie d'un
axe principal; a feuilles opposees, membraneuses, situees dans le plan des ramifications, longues de
5 a 8 mm a 1'extremite aigue. larges de 1,5 a 2 mm, avec indices d’autres petites feuilles, a peine
discernables, en croix sur les premieres (decussees).
Remarque. Pour Grand'Eury (1877 : 137), cette espece est assez voisine de « Selaginellites
(Lycopodites) gutbieri Goeppert ». Ce fut egalement Fopinion de Jongmans qui a laisse une note
manuscrite au dos de Techantillon.
Toutelois Chaloner et Boureau (Boureau, 1967 : 733) precisent que le genre Selaginellites
est limite a des specimens nettement heterospores ; les formes voisines etant classees dans le genre
Lycopodites sauf si elles sont en connexion avec des cones contenant des megaspores.
Un autre Lycopodites cite par Grand’Eury, Lycopodites lycopodioides Feistmantel recolte a
Robertane a l’ouest de Villars, n’a pas ete retrouve au cours de notre travail de revision.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Saint-Etienne).
Source:
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
53
Classe des Lepidophytopsida
Ordre des Lepidophytales
Vegetaux de grande taille pouvant atteindre 20
a 30 m de hauteur et 1 a 2 m de diametre avec
une ecorce tres epaisse, garnie de coussinets
foliaires, generalement losangiques, tres rappro-
ches ou contigus, disposes en spirales; tronc
elance, nu, portant au sommet un bouquet de
branches divisees par dichotomie et garnies de
feuilles etroites, generalement courtes.
On connait :
des tiges et des rameaux ou les coussinets
foliaires sont intacts : genres Lepidodertdron
Sternberg, Lepidofloyos Sternberg;
- des tiges et des rameaux decortiques ou les
coussinets foliaires ont disparu revelant des em-
preintes sous-corticales d'aspect different suivant
le plan interesse : genres Aspidiaria Presl, 1838,
Bergeria Presl, 1838, Knorria Sternberg, 1825,
Aspidiopsis Potonie (Fischer in Potonie, 1905);
actuellement, ces noms de genre ne sont plus
employes : toutes les formes sans coussinets
foliaires identifiables sont simplement designees
sous le nom de genre Lepidodendron ;
— des feuilles lineaires, aigues, uninervees, de¬
signees sous le nom de spicules et exterieurement
semblables aux feuilles de Sigillaires, mais sou-
vent plus courtes, groupees dans le genre Cype-
rites ;
des strobiles (cones ou epis fructiferes) : genre
Lepidostrobus Brongniart;
des sporophylles (bractees sporangiferes) :
genres Lepidocarpon Scott, Lepidostrobophyllum
Hirmer;
des racines : genres Stigmaria Brongniart,
identiques aux racines de Sigillaires.
Tiges des Lepidophytales
Caracteres distinctifs des Lepidodendron et des Sigillaria :
1. — Chez les Lepidodendron , les feuilles sont presque toujours disposees en spirale. Elies sont
toujours en verticilles alternant chez les Sigillaria.
2. — Les feuilles des Sigillaria sont plus longues et plus larges que celles des Lepidodendron ,
elles peuvent atteindre jusqu'a un metre de longueur.
3. — Les Lepidodendron portent une couronne tres ramifiee. Les tiges de Sigillaria ne sont pas
ramifiees mais peuvent presenter quelques dichotomies au sommet.
4. — Chez les Lepidodendron, les cones naissent aux apex des branches de la couronne. Chez
les Sigillaria , les cones sont portes sur des pedoncules specialises.
5. — En se detachant, les bases foliaires des Sigillaria revelent des niveaux sous-corticaux a
doubles files de parichnos et a cotes tres reduites (etat Syringodendron). Cette disposition n’est pas
connue chez les Lepidodendron (Chaloner & Boureau, 1967 : 617).
Famille des Lepidodendraceae
Genre Lepidode\dro\ Sternberg, 1820
Espece-type. — Lepidodendron aculeatum Sternberg, 1820.
Lepidodendron , STERNBERG, 1820, 1 : 25, 1838, 4 : 10.
Lepidodendron. Renier & STOCKMANS, 1938 : 59-60.
Lepidodendron , Chai.ONER & Boureau, in BOUREAU, 2, 1967 : 529.
Description sommaire. Tiges de grande taille pouvant atteindre jusqu'a 2 m de diametre
grace au developpement de la partie subereuse de l’ecorce. « Coussinets foliaires bien delimites,
54 JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX. JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
saillants, ordinairement allonges verticalement, portant en leur milieu ou peu au-dessus une cicatrice
foliaire rhombo'idale, allongee transversalement, garnie vers son milieu ou son bord inferieur, de trois
cicatricules (la mediane allongee. les autres punctiformes) et surmontee d’une cicatrice (ouverture de
la cavite ligulaire) en accent circonflexe; parfois flanquee interieurement et de part et d'autre de la
ligne mediane, de deux cicatrices de tissu lacuneux » (Renier & Stockmans, 1938).
Mesure des angles des alignements des coussinets foliaires. — Les coussinets foliaires
sont disposes en spirale et forment, sur des portions de tiges fossiles aplaties ou non, des aligne¬
ments generalement tres reguliers et tres bien ordonnes. En fait, pour les tiges aplaties, ces
alignements represented la projection, sur un plan suppose horizontal, de segments de spirales de
rhelice foliaire.
11 semble possible de degager un critere supplemental qui pourrait, dans certains cas, devenir
un caractere d'identification base sur la phyllotaxie.
1, — II est generalement facile de mesurer les angles des alignements par rapport a une
transversale horizontale. On aura ainsi un angle dextre mesure entre Thorizontale et les alignements
droite-gauche en montant. Et de meme, un angle senestre mesure entre Thorizontale et les alignements
gauche-droite en montant.
II va de soi que les memes mesures prises sur une contre-empreinte seront inversees.
2. — La valeur de Tangle de Tintersection des deux alignements droite-gauche et gauche-droite
est la meme sur Tempreinte et sur la contre-empreinte.
Pour etablir correctement la validite de cette methode, il faudra :
a) disposer de tiges fossilisees d'une assez grande longueur, afin de verifier si la valeur des
angles definis ci-dessus reste la meme en tous points.
b) disposer aussi d'un assez grand nombre d’echantillons bien conserves de differentes especes
afin de comparer les mesures obtenues et eventuellement distinguer des groupements.
Ce travail releve d'une revision d'ensemble du genre Lepidodendron.
Nous avons effectue un certain nombre de mesures sur les echantillons de Saint-Etienne, mais les
pieces etudiees sont de taille trop modeste pour que ces mesures d'angle puissent etre considerees
comme representatives.
Observations
1. — Les auteurs s’accordent a penser que les zones subereuses sous-jacentes peuvent, en se
developpant, ecarter les coussinets les uns des autres et disjoindre leurs alignements. Dans ce cas
particulier, la methode indiquee ci-dessus ne serait pas applicable.
2. — On peut se demander s’il n'existe pas aussi, entre coussinets foliaires appartenant a des
especes differentes, des convergences d’apparence en fonction de Page des tiges et des divers niveaux
occupes sur ces memes tiges.
Lepidodendron heaumontianum Grand'Eury, 1877
Fig. 13, 14
Lepidodendron heaumontianum . Grand'Eury, 1877 : 141.
Lepidodendron heaumontianum . Renault, in Renault & Zeiller. 1888-1890 : 502-503, pi. 49 (3. 4).
Lepidodendron heaumontianum et var. quadrangulatum. Grand'Eury, 1890 : 234, pi. 12 (12).
Materiel-type. Dans la collection Brongniart se trouve, comme 1'indique le repertoire des entrees, un echantillon
etiquete « Lepidodendron heaumontianum » (MNHN 1215; 11 x 13 cm). Si Brongniart a sans doute voulu rendre ainsi
hommage a Leonce Elie de Beaumont, aucune publication n'est venue valider a cette epoque le binome qui ne fut repris, par
Grand'Eury, qu'en 1877. A noter que ce fossile (typus ), reproduit ici (fig. 13), provient de Waldenburg (ou Falkenberg) en
Basse-Silesie et non d'Angleterre (Grand'Eury, 1877 : 141).
Source :
Fig. 10-14. — : 10 : (x 1) Lycopodites decussatus Grand’Eury. 11 : (x 1) : Cyperites bicarinata Lindley & Hutton; 12 :
(x 1) Lepidocarpon majus (Brongniart) Hemingway; 13-14 (x 1) : Lepidodendron beaumontiamum Grand'Eury.
Source ; MNHN. Paris
56
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
Diagnose resumee du type. — Coussinets foliaires de 9 a 10 mm de largeur pour 12 a
13 mm de hauteur, epais, proeminents, munis au-dessous de la cicatrice d'une carene saillante coupee
transversalement par 8 a 10 rides arquees tres nettes. Cicatrice foliaire, petite, rhomboidale avec une
cicatrice centrale correspondant au passage du faisceau de la feuille qui devait etre courte et
quadrangulaire a sa base.
Chaque coussinet est entoure d'un bourrelet de 1 mm d'epaisseur environ. Les bourrelets des
coussinets contigus se juxtaposent sans se confondre. Une partie de l’echantillon est recouverte par
une ecorce charbonneuse fmement striee.
Materiel figure. (MNHN 8497). — L'exemplaire recolte au Mouillon au toit de la couche
Batarde dans l'assise de Rive de Gier presente des coussinets foliaires un peu plus grands, mais sans
bourrelets, quadrangulaires, diagonales egales, 20 mm en hauteur et en largeur. Cicatrice assez haute,
contour equatorial parfois arrondi (fig. 14).
Remarque. Le Lepidodendron beaumontianum de Commentry figure par Renault (1890, pi.
59, fig. 3 et 4) presente (fig. 3) des coussinets foliaires quadrangulaires, presque carres, qui, sur la
figure 4, sont nettement losangiques avec un allongement equatorial.
Formes voisines. Dans la Flore du Gard, Grand'Eury (1890, pi. 12, fig. 12) decrit une
forme proche, avec coussinets foliaires presque carres, sous le nom de L. beaumontianum var.
quadrangulatum .
Parmi les echantillons du Chansi etudies par Zeiller (1901 : 431, pi. 7) et rapportes par lui
a Lepidodendron oculus-felis (Abbado 1900) Zeiller 1901, on remarquera que les figures 1 et 2 de la
pi. 7 offrent une grande ressemblance avec les echantillons de L. beaumontianum ci-dessus cites, sans
pouvoir affirmer cependant que ces deux especes devraient etre reunies sous un meme nom.
Repartition geographique et stratigraphique. — Westphalien de l'Europe centrale,
Stephanien du Massif Central frangais.
Lepidodendron brongniartii Vetter, n. sp.
Fig. 15, 16
Materiel-typf.. MNHN 10125, coll. Renault. Holotype (25 x 45 cm).
Locality-type. — Saint-Etienne.
Diagnose (P. Vetter). — Coussinets foliaires de petites dimensions, hauts de 10 a 11 mm,
larges de 5 a 6 mm, angles aigus aux poles, contour equatorial arrondi, separes les uns des autres par
un mince bourrelet large de 1 mm tout au plus ; cicatrice foliaire situee dans le tiers superieur du
coussinet, sans ornementation semble-t-il.
Materiel figure. — L'echantillon qui porte une etiquette de la main de Grand'Eury,
presente une belle dichotomie. La branche principale mesure 9 cm de largeur, elle se divise en deux
rameaux de 4,5 cm. Les alignements des coussinets s'incurvent regulierement pour epouser failure de
la dichotomie. L'empreinte est en partie recouverte par une pellicule de vitrain d'epaisseur
millimetrique qui, sur sa face externe, reproduit la mosaique des coussinets sous-jacents avec une
ornementation particuliere.
Remarque. — Lepidodendron brongniartii offre quelques ressemblances avec Lepidodendron
aculeatum Sternberg mais les coussinets de cette derniere espece sont environ trois fois plus grands.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Saint-Etienne).
Source :
Fig. 15-16. 15 (x 1), 16 (x 2) : Lepidodendron brongniartii (Grand'Eury ex) Vetter n. sp.
Source: MNHN. Paris
58
JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Lepidodendron clipeiforme Vetter, n. sp.
Fig. 17, 18, 19
Materiel-type. SF.M 39 (SEL G 51) enregistre sous le n° MNHN 40008. Holotype (16 x 22 cm) : fig. 17, 18.
Localite-type. Stot Gruner (faisceau de Beaubrun, horizon de la 13 c Beaubrun). La diagnose de cette nouvelle
espece esl basee sur un bel echantillon recolte en 1970 dans l'exploitation a ciel ouvert du stot Gruner (faisceau de Beaubrun.
horizon de la 13 c B). Plusieurs autres echantillons ont ete recoltes au meme endroit /SEL G 46. G 49a et b : fig. 19;
G 52) et sont actuellement conserves dans Ies collections du Lycee Fauriel a Saint-Etienne. L'holotype est depose au
MNHN.
Diagnose (P. Vetter). Coussinets foliaires en forme d'ecussons rhomboidaux dont les diago¬
nals mesurent 12 a 15 mm en largeur et 18 a 20 mm en hauteur ; presque contigus, separes seulement
par un mince bourrelet dont l'epaisseur est de l'ordre du mm ; disposes en alignements tres reguliers.
Les bords des coussinets sont nettement arrondis dans leur partie mediane. L’extremite
superieure se termine en pointe legerement accusee, l’extremite inferieure est plus marquee. La
cicatrice foliaire generalement bien visible se situe a peu pres a la base du tiers superieur de la hauteur
du coussinet.
La surface de Techantillon represente fig. 17 est parcourue par des rides longitudinales
discontinues, en relief, qui suivent le grand axe des coussinets. Ces rides, longues de 2 a 4 cm, ont
une largeur de 2 a 3 mm, atteignant 4a 5 mm pour les plus epaisses.
Derivatio nominis. La forme des coussinets foliaires rappelle, en miniature, l'allure du
bouclier ovale ou clipeus.
Remarque. — Un echantillon d’assez grande taille, SEL G 49b, recolte sur le meme site (stot
Gruner) permet d'apprecier la rapidite des variations de Pornementation sur une meme transversale :
les bandes subereuses deviennent plus epaisses, les coussinets se deforment par elongation, s’ecartent
les uns des autres et la trace de leur contour tend elle-meme a disparaitre. Une pellicule charbonneuse,
temoin d'une ecorce superieure houillifiee recouvre une partie de Fempreinte et laisse seulement
apparaitre le relief des bandes longitudinales, soulignant ainsi la position des coussinets masques.
Forme voisine. Lepidodendron clipeiforme offre quelque ressemblance avec L. beaumon -
tianum Grand'Eury, mais les coussinets de cette derniere espece ont un contour plus abrupt, moins
arrondi, parfois quadrangulaire.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Saint-Etienne).
Lepidodendron jarense Grand'Eury, 1877
Fig. 21, 46
Lepidodendron jarense, Grand'Eury, 1877 : 141.
Materiel-type. — MNHN 8498a et b (8 x 10 cm).
Localite-type. Grand'Eury precise qu'il a recolte plusieurs echantillons de cette espece en differents secteurs de
I’assise de Rive de Gier (Replat, Gourd-Marin et surtout Sardon). Rappelons que Jarez, nom geographique, designe la region
superieure de la vallee du Gier.
Description sommaire. Coussinets foliaires de tres petite taille, tres nets, contigus, etroits
et allonges, mesurant 10 mm en hauteur et 3 a 4 mm dans la plus grande largeur, marques sur toute
leur surface de fortes rides en travers, au-dessus comme au-dessous de la cicatrice foliaire situee assez
haut (fig. 21).
Fig. 17-19. — 17 (x 1), 18 (x 3), 19 (x 1) : Lepidodendron clipeiforme Vetter n. sp.
Source
MNHN. Paris
Fig. 20-25. 20 (x 1), 23 (x 3) : Lepidodendron ophiurus (Brongniart) Brongniart; 21 (x 2) : Lepidodendron jarense
Grand'Eury ; 22 (x 1) : Lepidodendron sp. aff. rimosum Sternberg; 24 (x 1), 25 (x 3) : Lepidodendron aff. simile
Kidston.
Source: MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
61
Le type comprend un fragment de tige aplatie garnie de coussinets foliaires sur toute sa surface
et une contre-empreinte egalement tres nette. L’echantillon presente le depart d'un petit rameau qui
se detache de la tige sous un angle presque droit (fig. 46).
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Saint-Etienne).
Lepidodendron ophiurus (Brongniart) Brongniart, 1828
Fig. 20, 23
Sagenaria ophiurus. Brongniart, 1822 : 27 et 90. pi. 4 (fig. la-b).
Lepidodendron ophiurus (Brongniart). Brongniart. 1828 : 85 et 173.
Lepidodendron sternbergii , Lindley & Hutton, 1, 1831, pi. 4.
Lepidodendron sternbergii, Grand’Eury, 1877 : 140.
Lepidodendron ophiurus , CHALONER & Boureau, in Boureau, 1967 : 541-542 (fig. 369-370)
Description sommaire. — Coussinets foliaires un peu plus longs que larges ; cicatrice foliaire
situee tres haut avec des carenes non ornees au-dessus et au-dessous. Coussinets souvent espaces, avec
plus ou moins de tissu cortical entre eux.
Materiel figure. Grand'Eury a recolte un certain nombre d’echantillons dans Passise de
Rive de Gier dont la piece MNHN 8500 provenant du toit de la 2 e Batarde au puits Sainte-Melanie
de Montbressieux et qui fut rapportee a L. sternbergii Lindley et Hutton.
Formes voisines. Grand'Eury cite egalement Lepidodendron rimosum Sternberg et L .
fusifarme Corda dont nous n’avons pas retrouve d'exemplaires dans les collections etudiees. Ces deux
noms sont probablement synonymes de L. ophiurus Brongniart.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Saint-Etienne).
Lepidodendron aff. rimosum Sternberg, 1825
Fig. 22
Lepidodendron rimosum, STERNBERG, 1825 : 21. fig. 10 (1)
Materiel figure. Tige de Lepidodendron , SEM 21 (BL 69.06) (24 x 40 cm), ayant atteint
un stade de decortication avancee. Les coussinets foliaires sont tombes. Toute la surface de
rechantillon est occupee par des corps fusiformes juxtaposes (longueur 35 a 40 mm) portant en leur
milieu des petites cicatrices allongees (5 a 7 mm) qui correspondent sans doute a la trace du faisceau
vasculaire.
Cet echantillon (coll. P. Bertrand) provient de la Haute-Cappe (assise de Rive de Gier).
Lepidodendron aff. simile Kidston. 1909
Fig. 24, 25
Lepidodendron simile , Kidston in Jongmans, 1909 : 215
Materiel figure. MNHN 8499 (5 x 7 cm). Echantillon de petite taille ne portant pas de
feuilles, large de 3 cm, provenant probablement d'un rameau et non d’une tige. Coussinets foliaires
losangiques, effiles a la partie inferieure, entoures d'un bourrelet assez epais ; a carene saillante, bien
marquee, sans plis transversaux, cicatrice foliaire situee au tiers superieur du coussinet.
Source
62
JEANNF. DOUBINGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX. JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Cet echantillon a ete recolte a Montbressieux dans l'assise de Rive de Gier. II est repertoire
Lepidodendron elegans sur le registre d'entree du Museum, dememe que MNHN 8510 (2 e Batarde),
et ces determinations sont tres certainement celles de Grand'Eury.
Remarque. — On sail (Chaloner & Boureau in Boureau, 1967, 2 : 549) que L. elegans
Brongniart a ete mis en synonymie avec L. simile Kidston. Toutefois, MNHN 8499 secarte
legerement de cette derniere espece par ses coussinets plus petits et par son absence de feuilles. II
se" distingue de L. ophiurus (Brongniart) Brongniart dont les coussinets sont sensiblement plus
grands.
Genre Lepidofloyos Sternberg, 1825
Espece-type. Lepidofloyos laricinum Sternberg, 1825.
Lepidofloyos , STERNBERG, 1825 : 13.
Lepidophloios, SCHIMPER, 1870 : 49.
Lepidophloios . Chaloner & Boureau in Boureau, 1967, 2 : 569.
Lycophyte arborescente de taille probablement un peu inferieure a celle des lepidodendrons et
des sigillaires. Coussinets foliaires et cicatrices ont un contour rhomboTdal et sont disposes en spirale
sur la tige. ,
Coussinets foliaires toujours plus larges que longs (ce qui les difference des lepidodendrons),
exactement contigus, tres serres, se masquant en partie la base les uns les autres sur les rameaux ages ;
cicatrice foliaire ellipso'fdale ou rhomboidale avec une seule cicatrice vasculaire et parichnos late-
raux.
Lepidofloyos anthracinus Grand'Eury, 1877
Fig. 28, 29
Lepidofloyos anthracinus . Grand'Eury, 1877 : 141-142.
Materiel figure. MNHN 8495 (5 x 7 cm) provient de la premiere Batarde (concession
de la Pomme) dans l’assise de Rive de Gier. ,
« Empreinte ecailleuse ressemblant a un cone a ecailles dressees comme dans les Abietinees,
carpellaires et epaisses comme dans les pins; mais au lieu d'etre en massue tronquee, elles sont
arrondies et un peu excurvees au sommet ». Grand’Eury conclut cependant qu il s’agit la d un « petit
fragment de Lepidofloyos strobiliforme ».
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien de Saint-Etienne.
Lepidofloyos macrolepidotus Goldenberg, 1855
« Lepidofloyos (Lomatofloyos) macrolepidotus », Goldenberg, 2, 1855 : 44, pi. 14 (25).
Lepidofloyos macrolepidotus, Grand'Eury, 1877 : 142.
D'apres GRAND'EukY, il s'agit d'un fragment sans doute unique.
En plusieurs points de l’assise de Rive de Gier (Puits Grezieux, Malassagne, Sardon),
Grand’Eury signale encore la presence de Lepidofloyos laricinum Sternberg, 1825 qui, lui, n a pas ete
retrouve dans les collections recensees.
Source
Fig. 26-30. 26 ( x 1 ), 27 (x 2) : Svringodendron commune Vetter n. sp.; 28 ( x 3), 29 (x 1) ; Lepidofloyos anthracinus
Grand'Eury ; 30 (x I) : Stigmariaficoides (Sternberg) Brongniart.
Source: MNHN, Paris
64
JEANNE DOUBINGER. PIERRE VF.TTER. JEAN LANGIAUX. JEAN GAETIER & JEAN BROUTIN
Famille des Sigillariaceae
D'une taille un peu inferieure a celle des
Lepidodendraceae, les Sigillariaceae presentaient
un port assez different : tronc conique a la base,
tiges dressees, generalement simples, portant un
unique plumet de feuilles a leur extremite;
parfois dichotomes avec quelques gros rameaux
garnis de feuilles. Tiges et rameaux ornes de
coussinets foliaires disposes apparemment en
files verticales; feuilles caduques, longues, aci-
culaires ; epis fructiferes cylindriques, pedicelles.
Les differents organes de ces vegetaux, conser¬
ves par la fossilisation, ont ete classes en plu-
sieurs genres de forme :
tiges et rameaux lisses ou canneles : genre
Sigillaria Brongniart;
troncs decortiques : genre Syringodendron
Sternberg;
epis fructiferes : genre Sigillariostrobus Schim-
per;
racines : genre Stigmaria Brongniart;
les feuilles son! generalement designees sous le
nom de «spicules de Sigillaires» regroupees
actuellement dans le genre Cyperites Lindley et
Hutton 1833 avec les feuilles des Lepidodendra¬
ceae. Grand’Eury (1877 : 158), sans donner de
diagnose, avait avance le terme de Sigillariophyl-
lum (nomen nudum).
Des structures conservees de sigillaires ont ete
etudiees par Brongniart, Renault (1896) et
plus recemment par Lemoigne (1960. 1961).
Genre Sigillaria Brongniart, 1822
Espece-type. — Sigillaria scutellata Brongniart, 1822.
Sigillaria. BRONGNIART. 8. 1822 : 9.
Sigillaria. Renault. 2. 1890 : 530.
Sigillaria. Chaloner & BOUREAU in Boureau, 2, 1967 : 613.
Le genre Sigillaria Brongniart se divise en deux groupes :
L - Eusigillaria : sigillaires a cotes longitudinales oil les cicatrices foliaires, portees sur les
cotes, sont regulierement disposees en verticilles avec alternance d'un verticille au suivant. II en resulte
une disposition en files verticales, chaque file etant separee des voisines par un sillon longitudinal plus
ou moins accuse, rectiligne ou flexueux.
2. Subsigillaria : sigillaires a ecorce lisse, chagrinee et parcourue par des sillons entrecroises
avec des cicatrices foliaires offranl un relief plus ou moins marque et sans cotes longitudinales. Les
cicatrices foliaires sont generalement hexagonales, parfois arrondies, contigues chez les formes plus
agees ; dans leur moitie superieure. elles presentent trois cicatricules.
I. Eusigillaria
Sigillaria elegans (Sternberg, 1825) Brongniart, 1836
Fig. 36
Farularia elegans. Sternberg, I, 4, 1825 : 43, pi. 52 (4).
Sigillaria elegans (Sternberg). Brongniart, I, 1836 : 438, pi. 146 (1), pi. 155, pi. 158 (I).
Sigillaria elegans. Zeiller, 1880 : 134, pi. 174 (1).
Sigillaria elegans , Chaloner & Boureau in Boureau, 2, 1867 : 617-620, (418, 419, 421).
Materiel figure. - MNHN 8510. Cotes peu accentuees, larges de 4 a 7 mm, selargissant
a la hauteur du milieu des cicatrices pour se contracter ensuite. Cicatrices foliaires hexagonales a
angles superieurs et inferieurs arrondis, a angles lateraux saillants, larges de 4 a 6 mm, hautes de 3
a 5 mm, contigues, separees par un pli transversal tres accentue. Cicatricule vasculaire punctiforme
Source
Fig. 31-36. - 31. 34, 35 ( x 1), 32 ( x 3), : Sigillaria brardii Brongniart; 33 ( x 1) : Lcpidophvlloides sp. ; 36 ( x 1) ; Sigillaria
elegans (Sternberg) Brongniart.
Source: MNHN. Paris
66 JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX. JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
placee vers le 1/3 ou le 1/4 superieur de la cicatrice foliaire. flanquee de deux cicatricules courtes,
legerement arquees (d'apres Zeiller. 1880).
A Saint-Etienne, le taxon reste cantonne dans l'assise de Rive de Gier (toit de la 2 e Batarde,
Lorette) ou il est frequent. II est egalement cite a Besseges dans le bassin du Gard.
Repartition geographique et stratigraphique. — En Europe occidentale, cette espece se
rencontre des le Westphalien inferieur.
Sigillaria rugosa Brongniart, 1828
Sigillaria rugosa , Brongniart, 1828 : 64. 171.
Sigillaria rugosa, Brongniart. 1, 1836 : 476, pi. 144 (2).
Sigillaria rugosa , Zeiller, 1880 : 126, pi. 173 (3).
Description sommaire. — Sigillaire tres polymorphe, cannelee a cotes larges et plates ou
renflees. Cicatrices foliaires tres distantes, surmontees d'un « plumeau », arrondies a la base, etroites
au sommet, legerement echancrees par la ligule (Corsin, 1932).
A Saint-Etienne, Grand'Eury cite une belle empreinte recoltee a Rive de Gier qui ne doit pas
correspondre a celle, de qualite mediocre, conservee au Museum (MNHN 8511), et non reproduce
ici.
Repartition geographique et stratigraphique. — Pennsylvanien (U.S.A.) et Westphalien
d’Europe et d'Amerique.
Sigillaria tessellata Brongniart, 1828
Sigillaria tessellata , Brongniart, 1828 : 67, 171.
Sigillaria tessellata , Brongniart, I. 1836 : 436, pi. 156 (1), 162 (1-4).
Sigillaria tessellata , Grand’Eury, 1877 : 157.
Sigillaria tessellata , Zeiller, 1880 : 132, pi. 173 (2).
Description sommaire (d'apres Zeiller). — Cotes peu saillantes, larges de 8 a 10 et
quelquefois 14 mm, separees par des sillons droits ou un peu flexueux, les cotes s'elargissant
legerement a la hauteur du milieu de la cicatrice. Cicatrices foliaires de forme un peu variable,
d'ordinaire regulierement hexagonales, a angles plus ou moins arrondis, larges de 5 a 7 mm, hautes
de 4 a 8 mm, presque exactement contigues, separees seulement par un pli transversal bien net, plus
ou moins etendu, mais qui n'occupe jamais toute la largeur des cotes et ne va pas jusqu'aux sillons.
Cicatricule vasculaire punctiforme ou un peu allongee transversalement, placee au-dessus du centre
de la cicatrice foliaire et flanquee de deux cicatricules tres courtes, legerement arquees.
Nous n'avons pas retrouve d'echantillons significatifs de cette espece dans les collections
etudiees.
Repartition geographique et stratigraphique. — Sigillaria tessellata est citee a
Saint-Etienne par Grand'Eury (1877 : 157) dans l'assise de Rive de Gier et a la mine du Treuil. Elle
est egalement connue a Carmaux et dans le bassin du Gard. Espece classique du Westphalien
d'Europe et d'Amerique.
Remarque — Grand'Eury (1877) cite egalement la presence a Rive de Gier de Sigillaria
elliplica Brongniart et de S. sillimannii Brongniart mais nous n’avons pas retrouve d’echantillons
pouvant se rapporter a ces deux especes.
Source
FLORE FOSSILE DF. SAINT-ETIENNE
67
2. — SUBSIGILLARIA
Sigillaria brardii Brongniart, 1828
Fig. 31, 32, 34, 35, 37, 38
Sigillaria hrardii. BRONGNIART, 1828 : 430. pi. 158 (4).
Sigillaria brardii . Grand'Eury, 1877 : 154, pi. 14 (3, 3'), pi. C.
« Sigillaria (Catenaria) decora », Grand'Eury, 1877 : 155.
Sigillaria « brardi », Zeiller, 1880 : 135-137, pi. 124 (1).
Sigillaria « brardi », Lemoigne, 12, 1961 : 473-478.
Materiel figure. — Sigillaire a ecorce non munie de cotes, avec une ornementation qui
presente des aspects variables suivant la forme et l’espacement des cicatrices foliaires : formes
urceolata (SEM 26 : fig. 35), spinulosa (SEM 22 : fig. 31), leiodermaria (SEM 38 : fig. 32, 34). Tige
souvent dichotome, portant des verticilles de cicatrices arrondies ulodendroides correspondant a
l’insertion probable des epis fructiferes (Sigillaria decora : fig. 37, 38).
La disposition des cicatrices foliaires varie avec Page des tiges et des rameaux ; ces variations
dans I’ornementation ont ete souvent considerees comme des caracteres specifiques et les auteurs
anciens ont ete tentes detablir plusieurs especes la oil il n'y a, en fait, qu’une seule et meme espece.
Remarque. — Grand'Eury (1877) a rapporte a 5. decora, a S. grasiana, a S. spinulosa et a
sa variete ottonia des empreintes voisines de S. brardii et que la plupart des auteurs ont conlondues
par la suite avec cette derniere espece. Notons cependant que plusieurs echantillons (MNHN 8503,
8504, 8505) correspondent aux especes citees ci-dessus.
Repartition geographique et stratigraphique. Du Westphalien superieur au Permien
d'Europe et d’Amerique du Nord. Sans etre tres abondant, S. brardii est present dans toutes les
formations de Saint-Etienne. II est connu dans tous les bassins houillers du Massif Central. S. brardii
est un des rares representants du groupe des Lycophytes qui a perdure jusqu au Permien.
Sigillaria lepidodendrifolia Brongniart, 1836
Fig. 42, 43, 45
Sigillaria lepidodendrifolia, Brongniart. 1836 : 426, pi. 161 (1-3).
Sigillaria lepidodendrifolia, Grand'Eury. 1877 : 154, pi. 14 (3, 3'). pi- C.
Sigillaria lepidodendrifolia, ZEILLER, 1880 : 137.
Materiel-type. MNHN 1107. Coll. Ad. Brongniart.
Localite-type. — Saint-Etienne. Carriere du Treuil (faisceau de Gruner probable).
Materiel FIGURE MNHN 1107 (fig. 42, 43); MNHN 8502 (fig-45)
Description sommaire. Cicatrices foliaires rhomboidales, a angles superieur et inferieur
arrondis larges de 10 a 12 mm, hautes de 12 a 15 mm, espacees d'environ 25 mm sur une meme file
verticale Series verticales de cicatrices distantes entre elles de 7 a 8 mm. Bord inferieur des cicatrices
porte sur un mamelon legerement saillant, marque de fortes rides ondulees, paralleles au contour de
la cicatrice Cicatrice vasculaire punctiforme, placee au quart superieur de la cicatrice loliaire,
fianquee de deux cicatricules longues de 2 a 2,5 mm, fortement arquees et se rejo.gnant presque par
leurs extremites superieures. , . .... , , .
Feuilles lineaires, en gouttiere sur leur face superieure, aigues, longues de 40 cm et plus
(Zeiller, 1880).
Fig. 37-39. 37 (x 1), 38 (x 3) : Sigillaria brardii Brongniart; 39 (x 1) : Syringodendron alternans Sternberg
Source MNHN. Paris
r LORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
69
Remarque. — Le type, MNHN 1107, a ete recolte par Ad. Brongniart lui-meme a la carriere
du Treuil associe a de nombreuses feuilles allongees (fig. 42). Un autre exemplaire (MNHN 8502)
montre, plus nettement que sur le type, les rides ondulees des cicatrices foliaires (fig. 45).
Forme voisine. Brongniart ( 1 828 : 457, pi. 153/2) cree un S. cuspidata avec des « cicatrices
discoi'des qui se terminent inferieurement par un angle aigu » et l'estime lui-meme proche de S.
lepidodendrifolici. II ne semble pas que le type de S. cuspidata decrit par Brongniart ait ete conserve.
Plus tard, Grand'Eury ramenera cette espece au rang de variete.
Gisement. Grand'Eury (1877) en presente une reconstitution pi. C et signale sa presence
sur de nombreux sites du bassin stephanois : Montaud, Villars, Treuil, Roche-la-Moliere, La
Malafolie, c'est-a-dire faisceau de Gruner et probablement aussi faisceau de Beaubrun.
Genre Syrixgodekdron Sternberg, 1820
Esp£ce-type. — Syringodendron organum Sternberg, 1820.
Syringodendron , Sternberg, 1820 : 24, pi. 13, fig. 1.
II faut bien preciser que les Syringodendron ne constituent pas un genre paleobotanique au sens
strict du terme. On regroupe sous ce nom des tiges de Sigillaria qui ont subi une phase de
decortication decouvrant des surfaces sous-epidermiques. (Test done un classement pratique etabli
d'apres I'etat de conservation et non d'apres des criteres de forme et de structure.
Sternberg a cree le nom de genre en 1820 et Renault (1890) fait remarquer que ce genre ne
saurait subsister dans une classification botanique pour les raisons exposees ci-dessus. Pour
Grand’Eury (1890 : 240), «les veritables syringodendrons sont la partie des troncs de sigillaires qui
s'est developpee sans feuilles ni racines, dans I'eau ou dans la vase ».
Description sommaire. Tiges generalement tres volumineuses, decortiquees, ou moules
sous-corticaux de tiges agees de sigillaires lisses ou cannelees avec cicatrices simples ou geminees,
disposees en files verticales.
Ces cicatrices, parfois tres grosses, ont ete differemment interpretees par les anciens auteurs :
depart de radicelles, debouche d'organes secreteurs (glandes de tissus gommeux), point d'insertion de
feuilles, d'epines ou d’aiguilles. On sail maintenant qu'il s'agit d'organes, les parichnos, sorte de
cordons d'aeration relies a l'ecorce interne de la tige et aboutissant a un aerenchyme.
Les syringodendrons a cicatrices simples sont dits monostigmes, et diplostigmes lorsqu'ils
portent des cicatrices geminees.
Syringodendron alternans Sternberg, 1825
Fig. 39
Syringodendron alternans, STERNBERG, 1, 1825 ^4, pi. 24 et 58 (2).
Syringodendron alternans , Renault, 2. 1890 : 547. pi. 63 (2, 3).
Materiel figure. — SEL VI.39. Tiges pouvant atteindre de tres grandes proportions,
cicatrices aeminees, ovales, tangentes par leurs bords externes, de dimensions tres variables (hauteur
pouvant varier de 4 a 20 mm, plus grande largeur de 2 a 15 mm), placees en alternance sur des files
verticales parallels dont Fecartement varie avec la taille de la tige.
S. alternans corresponded a Sigillaria brardii decortique (d'apres Zeiller, 1906).
S. alternans est tres frequent dans le bassin de Saint-Etienne. Grand'Eury (1912-1914) en a
releve de tres nombreux individus dans « les lorets fossiles » degagees par les carrieres a remblais. On
70
JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
remarquera deux beaux echantillons dans fallee centrale de la Galerie du Museum national d'Histoire
naturelle.
Repartition geographique et stratigraphique. — Commun dans tous les bassins
stephaniens.
Syringodendron bioculatum Grand'Eury, 1890
Syringodendron bioculatum , Grand'Eury, 1890 : 244. pi. 10 (4), 13 (8).
Materiel decrit. — MNHN 7418, coll. Renault. Saint-Etienne, Puits de la Chazotte.
Grosses cicatrices jumelees, contigues, de 10 a 12 mm de diametre, disposees en files verticales
distantes de 9 cm. Les files sont accidentellement deformees, voire rompues, par un glissement
synsedimentaire.
Get echantillon a ete recolte par Renault en 1876 au Puits de la Chazotte et offert au
Museum. Le registre des entrees porte Syringodendron amygdaliforme , puis Syringodendron « bron-
gniarti» qui figure encore sur le socle de cette piece. Mais ni fun ni fautre de ces deux noms d'espece
n'a ete confirme a notre connaissance par une publication qui, pour etre valable, aurait du etre
anterieure a 1890.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien. S. bioculatum est connu
dans les bassins du Gard et de Commentry (Grand'Eury, 1890) ainsi que dans celui de Decazeville
(Vetter, 1968).
Syringodendron commune Vetter, n. sp.
Fig. 26, 27
Materiel-type figure. SEM 23 (BL 10.2) (20 x 28 cm). Saint-Etienne. L’echantillon (coll. Bertrand) provient de
Combes sans autre precision. 11 s’agit soit du puits Combes, au sud de Roche-la-Moliere, soit du puits des Combes, entre le
Moncel et la Croix de EOrme.
Diagnose (P. Vetter). — Sigillaire cannelee a cotes verticales dont les cicatrices foliaires sont
tombees avec l'ecorce. Cotes assez plates, larges de 10 mm, separees par un sillon peu profond, large
de 3 a 5 mm, portant de petites cicatrices, rondes en general, et distantes de 13 a 15 mm. Chaque
cicatrice forme un leger relief au milieu d'une faible depression de la cote. Une tres mince pellicule
charbonneuse couvre I'ensemble.
Remarque. Cette forme de Syringodendron se rencontre frequemment dans tous les bassins
houillers du Massif Central. Un echantillon presque identique, note Syringodendron sp., a ete figure
dans la flore de Decazeville (Vetter, 1968 : 31, pi. 5/6).
Derivatio nominis : communis , e ; commun, parce que assez repandu dans le Stephanien.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Massif Central frangais).
Syringodendron fenestratum Vetter, n. sp.
Fig. 40
Materiel-type. — MNHN 4191, coll. Virlet (20 x 20 cm). Holotypc.
Locality-type. Meons, dans Phorizon 8 C a 12 c Gruner.
Source
Fig. 40-43. 40 ( x 1) : Syringodendron feneslralum Vetler n. sp.; 41 (x 1) : Asolanus camptotaenia Wood ; 42 (x I), 43
( X 3) : Sigillaria lepidodendrifolia Brongniart.
Source: MNHN. Paris
72
JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX. JEAN GALT1ER & JEAN BROUTIN
Diagnose (P. Vetter). — Cicatrices geminees, a contour elliptique, hautes de 6 a 8 mm, larges
de 3 a 5 mm, disposees en files verticales distantes de 12 a 15 mm, en alternance d'une file a l’autre.
Chaque duo de cicatrices est loge dans un compartiment rectangulaire nettement delimite (hauteur 6
a 8 mm, largeur 15 a 18 mm) en depression dans I’ecorce, ce qui confere a fensemble de Pechantillon
une allure geometrique tres caracteristique.
Chaque duo est distant de 5 a 6 mm du duo qui lui est immediatement superieur. Fines stries
verticales regulieres entre les files.
Derivatio nominis : fenestrcitus, a, um ; qui a des fenetres ; allusion a la disposition geometrique
des depression rectangulaires.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Saint-Etienne).
Syringodendron valde-flexuosum Grand'Eury, 1877
Fig. 44
Syringoclendron « valde flexuosum », Grand'Eury, 1877 : 166.
Materiel-type. MNHN 10142 (30 x 40 cm). Lectotype.
Localite-type. — Firminy (La Malafolie).
Diagnose. — Cicatrices simples, non geminees, disposees apparemment en files verticales,
distantes de 25 mm sur la meme file; recart entre les files verticales est de 18 a 20 mm ; nombreuses
stries groupees en faisceaux accompagnant les files verticales. Les stries interieures joignent une
cicatrice donnee a celle qui lui est immediatement inferieure en dessinant des ovales; par contre, les
stries externes s’incurvent legerement au niveau de chaque cicatrice.
Remarque. — Grand'Eury (1877 : 166) a donne une description sommaire de cette espece et
ne l’a pas figuree : « on trouve des Syringodendron diplostigmes avec sillons fiexueux interrompus et
rejetes au niveau des cicatrices d'une maniere tres remarquable». D'apres les lieux cites, S.
valde-flexuosum doit se rencontrer principalement dans le faisceau de Gruner. L'echantillon MNHN
8259 provient egalement du bassin de Saint-Etienne.
Formes voisines. Grand’Eury cite encore :
— Syringodendron cyclostygma Brongniart, connu a Rive de Gier,
Syringodendron pachyderma Brongniart,
— Syringodendron « brongniarti » Geinitz,
Syringodendron « magis minusve distans » Geinitz.
Genre Asolanvs Wood, 1860
Espece-type. Asolanus camptotaenia Wood, 1860.
A so/anus. Wood. 12, 1860 : 237.
PseudosigMaria, Grand’Eury, 1877 : 142-143.
Asolanus , Zeiller, 1906 : 155.
Asolanus , Chaloner & Boureau in Boureau, 2, 1967 : 641-642.
Tiges portant des cicatrices foliaires qui ne sont pas rangees en series verticales nettes;
cicatricule annulaire tres fine, accompagnee a son interieur d'une ou deux cicatricules punctiformes
mais peu discernables. Cicatrices sous-corticales simples, lineaires et non geminees. Ecorce depourvue
Source
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
73
de cotes, mais sillonnee de rides flexueuses, reunies en faisceau et dirigees de chaque cicatrice vers les
cicatrices les plus voisines. (d’apres Zeiller, 1906).
Pour Chaloner et Boureau, le genre Asolanus est monotypique avec une seule espece :
Asolanus camptotaenia Wood ; il faudrait y ajouter Asolanus sp. 1 decrit a Decazeville (Vetter, 2,
1968 : 24, pi. 7, fig. 2).
Observations. — A Saint-Etienne, Grand’Eury avait reserve le genre Pseudosigillaria pour
y regrouper les formes de sigillaires dont les tiges presentent des coussinets foliaires decurrents, ce qui
les rendent proches des lepidodendrons. II avait signale trois especes assez repandues dans toute la
serie de Saint-Etienne et a Rive de Gier : Pseudosigillaria protea Grand'Eury, Pseudosigillaria
monostigma Lesquereux et Pseudosigillaria striata Brongniart.
Le genre Pseudosigillaria tombe a present en synonymie avec le genre Asolanus et l'espece
monostigma avec l’espece-type camptotaenia. Le seul echantillon parvenu jusqu’a nous sous le nom
de Pseudosigillaria monostigma (MNHN 8509) doit done etre maintenant designe sous le nom
d' Asolanus camptotaenia Wood. II est dans un etat defectueux de conservation et ne peut etre
reproduit dans cet ouvrage.
Deux autres echantillons de petites dimensions recoltes plus recemment sur des exploitations
a del ouvert et conserves au Lycee Fauriel correspondent en partie a la definition du genre et sont
a classer, avec quelque reserve, dans le genre Asolanus.
Asolanus cf. camptotaenia Wood, 1860
Fig. 41
Asolanus camptotaenia. W<X)D, 1860 : 238, pi. 4(1).
Asolanus camptotaenia. Chaloner & Boureau in Boureau, 2 : 642.
Materiel figure. SEL VI. 20 (7 x 15 cm). Assise des couches de Saint-Etienne. Portion
de tige; cicatrices d’insertion des feuilles en legere depression, a section losangique, avec une
cicatricule visible. Rides flexueuses assez fortes et denses.
Repartition geographique et stratigraphique. Carbonifere superieur des U.S.A. et
d’Europe.
Asolanus sp. 1
Fig. 48
Materiel figure. SEL VI. 10. Assise des couches de Saint-Etienne. Fragment de tige :
cicatrices ovoides, avec cicatricules a Papex, probablement disposees en spirale ; rides flexueuses assez
denses et fines, arrangement losangique.
Remarque. — Cet echantillon, apparemment tres different de Pechantillon precedent,
represente sans doute un etat sous-cortical plus profond.
OrGANES FOUAIRES DES LEPIDOPHYTALES
Les feuilles vegetatives des Lepidophytales se les designe souvent sous le nom de « spicules de
rencontrent frequemment dans les formations sigillaires», terme general qui n implique pas
houilleres. Par commodite, dans la pratique, on necessairement leur appartenance aux Sigillaria-
Fig. 44-48. 44 (x 1) ; Syringodendron valdeflexuosum Grand'Eury; 45 (x 1) ; Sigillaria lepidodendrifolia Brongniart;
46 ( x 1 ) : Lepidodendron jarense Grand'Eury : 47 ( x 0,5) : Stigmariopsis inaequalis Grand'Eury ; 48 ( x 1 ) : Asolanus
sp.
Source ; MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
75
ceae. Chaloner & Boureau (1967 : 667-673) ont
precise l'etat actuel des connaissances dans ce
domaine.
- Le nom de genre Lepidophyllum Brongniart,
1828 doit etre abandonne (nom. rej .) pour de¬
signer les feuilles de Lepidophytes parce qu'il est
valablement employe par Cassini en 1816 pour
une plante a fleurs.
Le genre Lepidophylloides cree par Snigirevs-
kaya en 1958 comprend a la Ibis des especes
mineralisees (presentant, en coupe, un seul fais-
ceau vasculaire) et des especes en compression.
Le genre Sigillariopsis Scott (1904) non Re¬
nault, 1879 comprend uniquement des especes
mineralisees (avec en coupe, un double faisceau
vasculaire).
Le genre Cyperites Lindley et Hutton, 1833
regroupe principalement des feuilles vegetatives
en compression de sigillaires et tres probable-
ment aussi de lepidodendrons.
Genre Cyperites Lindley & Hutton, 1833
Espece-type. Cyperites bicarinata Lindley et Hutton, 1833.
Cyperites , Lindley & Hutton, 1833 : 123
Cyperites bicarinata Lindley & Hutton 1833
Fig. 11
Cyperites bicarinata , Lindley & Hutton. 1833 : 123, pi. 43 (1-2).
Materiel figure — SEM 29 (18 x 25 cm). Horizon T faisceau de Gruner. Feuilles rigides,
etroites et allongees, pouvant atteindre 40 cm de longueur pour 3 a 4 cm de largeur, carenees, avec
une forte nervure centrale, apex aigu.
L’extremite inferieure de la feuille doit presenter une trace d'insertion dont l’empreinte est la
replique des coussinets foliaires de fecorce des tiges.
Repartition geographique et stratigraphique. — Commun dans loute la serie de
Saint-Etienne et dans tout le Carbonifere superieur d'Europe et d’Amerique du Nord.
Genre Lepidophylloides Snigirevskaya, 1958
Espece-type. — Lepidophylloides aciculum (Reed) Snigirevskaya, 1958.
Lepidophylloides . Snigirevskaya, 1958 : 108, pi. 1, fig. 1-5.
Cf. Lepidophylloides sp.
Fig. 33
Materiel figure. — MNHN 8514. Saint-Etienne s. 1. Echantillon incomplet: partie inferieure
de deux feuilles allongees, mesurant au moins 15 cm de long, etroites, de largeur decroissante vers
l’extremite (11 a 18 mm a la base) en gouttiere avec forte nervure centrale et de chaque cote, deux
fines nervures paralleles. Trace d'insertion bien visible a la base de la spicule B.
Repartition geographique et stratigraphique. — Frequent dans tous les bassins houillers
du Carbonifere superieur.
76
JEANNE DOUBINGFR, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX. JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Organes souterrains des Lepidophytales
Nombre cTauteurs ont cherche a definir la
systematique des organes souterrains fossilises et
a les rapporter a des genres deja identifies par
leurs tiges aeriennes, tels que Lepidodendron ,
Lepidofloyos , Sigillaria , Syringodendron.
Ce probleme est difficile a resoudre et n'a pas
encore regu de solution entierement satisfaisante,
en partie parce qu'il y a rarement des connexions
visibles entre les tiges aeriennes et souches en
place. D'autre part, les organes souterrains fos¬
silises sont tres abondants, enchevetres et sou-
vent difficiles a observer. On se reportera aux
travaux de Renault (1896) et de Grand'Eury,
notamment ceux de 1912-1914, pour juger de la
complexity de cette question.
Deux genres, Stigmaria et Stigmariopsis re-
groupent done tous les organes souterrains (rhi-
zophores) assurant au moins la fonction « fixa¬
tion » des Lepidophytales (et probablement aussi
des fonctions de croissance et de dissemination);
mais les frontieres entre ces deux genres ne sont
pas nettement arretees.
Genre Stigmaria Brongniart, 1822
Espece-type. — Stigmaria ficoides Brongniart, 1822.
Variolaria, Sternberg, 1820, nom. rej.
Stigmaria. Brongniart. 8, 1822 : 288, pi. 12 (7).
Stigmaria . Zeiller, 1880 : 139.
Stigmaria , ZEILLER, 2, 1890 : 549.
Racines de Sigillaires, Renault, 4, 2, 1896 : 226.
Sols de vegetation des Stigmarias, Grand’Eury, 1912-14 : 58, pi. 10.
Rameaux cylindriques diriges horizontalement, divises par bifurcation, marques de cicatrices
rondes ou ovales a bord saillant, disposees en quinconce et munies au centre d’une cicatrice
punctiforme placee au sommet d'un leger mamelon. Ces cicatrices correspondent a l’insertion
d'organes appendiculaires charnus, de forme cylindrique, contractes a la base, s'effilant vers leur
extremite, generalement simples, rarement bifurques, parcourus par un faisceau vasculaire axile
(Zeiller, 1880).
Observations
Pour la plupart des auteurs, les Stigmaria presentent toujours quatre branches qui divergent a
partir de la base de la tige a laquelle elles sont reliees. Chaque branche se divise ensuite par
dichotomies successives.
La diagnose donnee par Renault en 1890 semble recouvrir a la fois le genre Stigmaria et le genre
Stigmariopsis.
Dans « Recherches Geobotaniques » (1912-1914), Grand'Eury a rassemble un nombre conside¬
rable d'observations sur le mode de gisement des Stigmaria , leurs conditions probables de vie et leur
evolution phylogenetique. Une revision serieuse du genre Stigmaria devra obligatoirement passer par
une analyse approfondie des derniers travaux de Grand'Eury.
Stigmaria ficoides Brongniart, 1822
Fig. 30
Stigmaria ficoides , Brongniart, 1822 : pi. 1 (7).
Stigmaria ficoides , Renault, 1890 : 552, pi. 61 (7), 62 (1-4).
Materiel figure. — SEM 23 (BL 61.58). Rive de Gier. Rhizomes epais, diametre 10 a 15 cm,
quelquefois dichotomes, allonges horizontalement. Cicatrices rondes, de 5 a 7 mm de diametre.
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
77
espacees de 15 a 20 mm, disposees en spirales regulieres. « Appendices stigmariens » ou radicelles
longs de 20 a 25 cm d'apres Renault (1890).
Remarque. — Grand'Eury (1877) cite deux varietes de Siigmaria ficoides :
a) la variete vulgaris , a surface lisse avec grosses cicatrices et branches allongees sur plusieurs
metres; tres commune dans tous les gisements du bassin de Saint-Etienne;
b) la variete minor, cantonnee dans l’assise de Rive de Gier, avec des cicatrices plus petites et
des bifurcations plus frequentes.
Autres Siigmaria
Deux autres especes de Siigmaria sont decrites par Grand'Eury sans etre representees dans
les collections que nous avons revues :
Siigmaria attenuata Grand'Eury recoltee uniquement, semble-t-il dans l’assise de Rive de Gier;
caracterisee par des branches minces, effilees, tres regulierement ramifiees, a radicules dichotomes
(1877 : 171, pi. C),
Siigmaria major Grand'Eury decouverte d'abord dans le bassin du Gard (1890 : 237) puis a
Saint-Etienne (1912-1914 : 60-66, pi. 10/4; pi. 11/6) : branches peu ramifiees de diametre plus fort
(de 0,15 a 0,20 mm) et cicatrices plus grandes et tres nettes.
Repartition geographique et stratigraphique. - Tres commun dans tous les bassins
houillers.
Genre Stigmariopsis Grand’Eury, 1877
Espece-type. — Stigmariopis inxqualis Grand’Eury, 1877.
Stigmariopsis , Grand'Eury. 1877 : 171.
Stigmariopsis. Chaloner & Boureau in Boureau, 2, 1967 : 681.
Description sommaire. — Branches souterraines tres inegales, plongeantes, tres fortes mais
rapidement decroissantes et courtes, cicatrices rondes en forme de verrues, radicules simples, courtes,
minces et tres obliques.
Certains auteurs affirment qu’un certain nombre d'especes de Subsigillaria ont des Stigma¬
riopsis pour rhizophores.
Stigmariopsis inxqualis Grand'Eury, 1877
Fig. 47
Stigmariopsis inxqualis. Grand'Eury, 1877 : 173, tabl. C.
Materiel figure. — MNHN 10073. Saint-Etienne. Axes de diametre tres inegal, de 5 a
30 cm, d’abord plongeants, puis s’etalant vite par l’effet d’une ramification irreguliere; surfaces
finement ridees avec cicatrices espacees et effacees vers le collet.
D'apres Grand'Eury, ce Stigmariopsis est abondant a Saint-Etienne, mais peu frequent a
Rive de Gier.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien de Saint-Etienne.
78
JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Stigmariopsis ripageriensis Grand'Eury, 1913
Fig. 49, 50
Stigmariopsis ripageriensis, Grand'Eury, 1913 : 65, pi. 11, fig. 5, 5 bis, 5A, 5B.
Materiel non retrouve.
Description sommaire. — Souche a divisions tres nombreuses; branches radicantes de 5 a
10 cm de diametre, ramifiees tres irregulierement, ayant tendance a s'enfoncer plutot qua s’etaler.
Ecorce epaisse de 3 a 5 mm ; branches radicantes portant des appendices rigides, un peu decurrents,
etroits, lineaires, aux extremites effilees.
Grand'Eury signale que ce type de Stigmariopsis abonde a la Catoniere (assise de Rive de
Gier) au mur de la couche Batarde et precise que le sommet des souches est arase et recouvert
directement par la couche de charbon.
Les figures 49 et 50 sont des reproductions des figures 5, 5 bis, 5A et 5B dessinees de la main
de l’auteur (Grand’Eury, 1912-14, pi 11). On remarquera que les branches radicantes horizontales,
notees Sm et attribuees a Sligmaria minor par Grand'Eury, se detachent d une forte branche
souterraine verticale de Stigmariopsis ripageriensis. Ce simple exemple illustre la complexite des
organes souterrains des Lepidodendrales et les difficultes qu il y a pour les classifier.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien inferieur, Bassin de
Saint-Etienne.
Autres formes attribuees a Stigmariopsis
Grand'Eury (1877) cite encore :
Stigmariopsis abbreviata (Goldenberg) Grand'Eury formant des souches plus irregulieres avec des
extremites arrondies et des racines courtes (connu dans le faisceau de Gruner);
Stigmariopsis tenuis Grand’Eury, a branches minces et longues avec de tres petites cicatrices
rondes donnant attache a de fines et longues radicules simples ressemblant a des feuilles lineaires
(connu dans fassise de Rive de Gier).
Organes reprodvctevrs des Lepidophytal.es
Famille des Lepidocarpaceae
Genre Lepidocarpon Scott, 1901
Espece-type. Lepidocarpon lomaxii Scott, 1901.
Lepidocarpon , Scott, 1901 : 326.
Lepidocarpon. Chaloner & Boureau in Boureau, 2, 1967 : 597.
Genre comprenant des cones megasporangies et des megasporophylles isolees ayant la meme
organisation generale que les Lepidostrobus. Toutefois, le megasporange ne comprend qu une seule
tetrade de spores; Tune des spores developpe une seule grande megaspore fertile alors que les trois
autres spores avorteront.
Source
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
79
Fig. 49- 50. Stigmariopsis ripageriensis Grand’Eury.
Lepidocarpon majus (Brongniart) Hemingway, 1941
Fig. 12
Lepidophyllum majus , Brongniart, 1828 : 87.
Lepidocarpon « major » (Brongniart). Hemingway in Schopf, 1949. 3, 73 : 550.
Lepidocarpon « major », Chaloner & Boureau in Boureau, 2, 196 / : 605. fig. 4.
Materiel figure. MNHN 8493. Saint-Etienne, s. 1. Grandes sporophylles isolees a limbe
lanceole, uninerve (longueur : 10 cm, largeur : 1,5 cm). La partie basale, sporangilere mesure 2 cm
de longueur sur 1 cm de largeur.
Observations
— Chaloner et Boureau pensent que L. majus pouvait etre porte par une tige de la forme
Lepidofloyos laricinus.
80 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Au Museum, un seul echantillon provenant du houiller de Saint-Etienne (MNHN 8493) est
rapporte a cette espece.
Le genre Lepidostrobophyllum (Hirmer) Allen regroupe les sporophylles isolees avec ou sans
sporange attache. En fait, ce genre devrait seulement designer les sporophylles qui contiennent
plusieurs megaspores normalement developpees, ce qui le distingue du genre Lepidocarpon (une seule
megaspore fortement developpee). II se peut done, si on ignore cette distinction, que des sporophylles
aient pu etre rattachees improprement soit au genre Lepidostrobophyllum , soit au genre Lepidocarpon.
Repartition geographique et stratigraphique. Carbonifere superieur d’Europe et
d’Amerique du Nord.
Genre Lepidostrobus Brongniart, 1828
Espece-type. Lepidostrobus or n at us Brongniart, 1828.
Lepidostrobus , Brongniart, 1828 : 87.
Lepidostrobus , Renault, 1890 : 523.
Lepidostrobus , Chaloner & BoUREAU in BOUREAU, 2, 1967 : 577.
Description sommaire. Epis cylindriques de taille variable, oblongs, composes au centre
d’un axe ligneux portant un nombre considerable de bractees disposees en spirale. Les bractees sont
formees de deux parties distinctes, Pune horizontale cylindrique munie d'une crete saillante mediane
sur laquelle repose le sac sporifere; Pautre plus ou moins brusquement relevee, limbaire, appliquee
etroitement contre Pepi, de forme variable, tantot arrondie, tantot aigue a son extremite (Renault,
1890).
Lepidostrobus brongniartii Goeppert, 1848
Fig. 51-53
Lepidostrobus « hrongniarti », GOEPPERT in BERGER, 1848 : 22, pi. 3 (39, 40).
Lepidostrobus « brongniarti», GHALONER & BOUREAU in Boureau, 2, 1967 : 589.
Materiel examine. MNHN 4117 (17 x 19 cm), coll. Brongniart. Echantillon
representant une dizaine d’epis fructiferes etroits et allonges : longueur 7 a 12 cm et plus car la plupart
des epis sont tronques a la base et au sommet; largeur 0,5 a 1 cm; sporophylles a disposition spiralee.
Parmi les sporophylles isolees, detachees des epis, on distingue deux formes :
— sporophylle courte, longueur 10 a 15 mm,
sporophylle apparemment etroite et aciculaire, longueur 20 mm, pouvant porter une macrospore
a la base.
Observations
Get echantillon MNHN 4117 a ete recueilli par Very en aout 1844 au toit de la 8 C couche du Treuil
(e'est-a-dire la 3° Beaubrun dans la nomenclature actuelle). II porte une determination manuscrite :
Lepidodendron fastigiatum due tres certainement a Brongniart.
Cette derniere espece a ete mentionnee par plusieurs auteurs (Brongniart, 1828 : II, 47;
Grand’Eury, 1877 : 415), mais n'a jamais ete ni decrite, ni figuree.
D'apres Jongmans, 1929 (Foss, cat., 15 : 423), il s’agirait d'un nomen nudum.
Un autre echantillon de L. brongniartii, MNHN 8494, provenant de Saint-Etienne s. /., a ete
recense au cours de notre revision.
Repartition geographique et stratigraphique. Carbonifere et Permien (?) d'Europe.
Source :
'arts
82
JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Genre Sigillariostrobus (Schimper. 1870) Feistmantel 1876
non Geinitz, 1873
Espece-type. Sigillariostrobus goldenbergii Schimper, 1870.
Sigi/lariaestrobus , Schimper. 1870 : 105.
Sigillariostrobus , Feistmantel. 1876, 23 . 223 - 316.
Sigillariostrobus, Geinitz. 1873 (pour S. bifidus = Gomphostrobus)
Sigillariostrobus goldenbergii (Feistmantel) Zeiller, 1884
Sigillariaestrobus goldenbergi , Schimper, 1870 : 105, pi. 67, fig. 13-24.
Sigillariostrobus goldenbergii, Feistmantel, 1876
Sigillariostrobus goldenbergii, Zeiller, 1884, (6) 19 : 269, pi. 12 (3, 6, 6a)
Cone pedoncule portant des feuilles en ecaille disposees en series verticales ; pedoncule long et
etroit permettant de supposer que les cones etaient pendants ; sporophylles disposes en verticilles, a
base cochleiforme; axe du cone representant au moins le quart du diametre. II est probable que les
cones se developpaient par groupe sur certaines zones du tronc des Sigillaires, done lateralement et
non pas au sommet du tronc (Chalonhr & Boureau, 1967).
Grand Eury (1877 : 159-161. pi. 14. fig. 4, 5) cite encore Sigillariostrobus fastigiatus Goeppert
en relation de gisement avec Sigillaria brardii. De plus, il decrit et figure deux especes nouvelles :
Sigillariostrobus rugosus qu'il considere comme cone de Sigillaria lepidodendrifolia,
Sigillariostrobus mirandus « epis greles d’un type nouveau ».
Nous n’avons retrouve ni les echantillons-types decrits par Grand’Eury ni d’echantillons
pouvanl correspondre aux descriptions donnees. Signalons que ces trois especes de Sigillariostrobus
sont egalement citees par Grand'Eury dans la flore du bassin du Gard.
Embranchement des Sphenophyta
Classe des Sphenophyllopsida
Ordre des Sphenophyllales
Tices et organes folia ires
Genre Sphenophyllvm Brongniart, 1828, nom. cons.
Espece-type. Sphenophyllum emarginatum (Brongniart, 1822) Brongniart, 1828.
SphenophylUtes, Brongniart, 1822, 234.
Sphenophyllum. Brongniart, 1828 : 68.
Sphenophyllum. Koenig, 1825 : pi. 12, fig. 149
Sphenophyllum angustifolium (Germar) Goeppert, 1848
Fig. 54
SphenophylUtes angustifolium. Germar. 1845 : 18-19, pi. 7, fig, 4-8.
Sphenophyllum angustifolium (Germar), Goeppert in Bronn, 1848 1166
Sphenophyllum angustifolium. Storch, 1980 : 188-190, pi. 12 (1-6).
Source
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
83
Materiel figure. - SEM 52a. Mur de la 3 e Beaubrun (sommet de l'assise de Gruner). La
forme des feuilles varie en fonction de la position des verticilles sur l'axe de sorte que la marge distale
peut compter de 2 a 6 dents, mais a la suite de Storch (1966), nous considerons que seuls les
specimens a feuilles longues et etroites doivent etre attribues a S. angustifohum ; 5. tenuijohum
Fontaine et White serait synonyme.
Repartition geographique et stratigrapiiique. Carbonifere superieur et Permien de
France, d'Espagne, d'Allemagne, d’Europe centrale; Pennsylvanien des U.S.A.; Stephano-permien
de Chine.
Sphenophyllum cf. emarginatum Brongniart, 1822 emend. Storch, 1966
Fig. 55, 56
Sphenophyllites emarginatus. Brongniart, 1822 : 34, pi. 2 (8).
Sphenophyllum emarginatum (Brongniart), Brongniart, 1828 : 68, 1/2.
Sphenophyllum emarginatum, Storch, 1966 : 277-287. r -
Sphenophyllum emarginatum. DOUBINGER & ALVAREZ-RAMIS, 1v 84, pi. 1, ng- 2.
Materiel figure. - SEM 65. Saint-Etienne, s. 1. L'etude tres detaillee de Batenburg (1977)
met en relief Eheterophyllie accentuee de la plante dont les tiges, rampantes ou gnmpantes. se seraient
accrochees les unes aux autres de maniere a former une vegetation plutot basse sans doute assez
uniforme. Pour cet auteur, 5. emarginatum est proche de Rotularia marsihxfoha Sternberg
(= Palmacites verticillatus Schloth.).
Repartition geographique et stratigraphique. — Westphalien C et D, Stephamen :
Europe, Bassin du Don, Heraclee; Stephano-permien de Chine, de Coree; Sumatra ; Pennsylva-
nien : Canada, U.S.A.
Sphenophyllum longifolium (Germar) Gutbier, 1843
Fig. 57
Sphenophyllites longifolius , Germar, 1837 : 426-427, pi. 2 (2a, b).
Sphenophyllum longifolium (Germar), Gutbier, 1843 :
Materiel figure. — SEM 56b. Horizon 14-15 e Gruner (sond. F2). Par verticille, 6 a 9 feuilles
cuneiformes, a marge distale dentelee, parfois laciniee ; L : 20 a 40 mm, 1 : 6 a 13 mm.
Repartition geographique et stratigrapiiique. Westphalien D de Zwickau et hmite
Westphalien C/D aux U.S.A. (Storch, 1980). Stephanien europeen sauf, semble-t-il, en Sarre et en
Lorraine.
Sphenophyllum oblongifolium (Germar et Kaulfuss) Unger, 1850
Fig. 58
Rotularia oblongifolia , Germar & Kaulfuss, 1831 : 225, pi. 65_( 3 )-
Sphenophyllum oblongifolium (Germar & Kaulfuss), Unger, 1850 .
Materiel figure. — SEL G10. Formation de couronnement
verticille, 6 feuilles dont deux plus courtes en position Trizygia.
(sond. S.20 a 64,5m). Par
1-59. 54 (x 3) : Sphenophyllum angust folium (Germar) Goeppert; 55 ( x 3), 56 ( x 1 ) : Sphenophyllum emarginatum
Brongniarl ; 57 ( x 1) : Sphenophyllum longifolium (Germar) Gutbier ; 58 ( x 3) : Sphenophyllum oblongifolium Germar
& Kaulluss; 59 (x 3) : Sphenophyllum cf. thonii Mahr.
Source: MNHN, Paris
FLORE FOSS1LE DE SAINT-ETIENNE
85
Repartition geograpiiique et stratigraphique. Espece cosmopolite; Pennsylvanien :
U.S.A.; Carbonifere et Permien : Europe, Asie Mineure, U.R.S.S., Chine, Coree.
Sphenophyllum stepltanense Renault, 1873
Fig, 80
Sphenophyllum stephanense, Renault, 1873 : 9-13, pi. 4, 5.
Sphenophyllum quadrijidum , Renault, 1876d : 283-306, pi. 7 (1-5), 8 (1-6).
Sphenophyllum renaultii . PHILLIPS, 1959 : 13.
Sphenophyllum quadrijidum, BOUREAU, 1964, 3 : 103, lig. 85-87.
Materiel-type. MNHN. Les lames 1542, 1543 coll. Renault et 237 coll. Grand'Eurv correspondent aux figures
1, 2. 3, pi. 7 de Renault (1876).
Localite-type. Non precisee. Renault indique « gisements silicifies des environs de Saint-Etienne », c est-a-dire
vraisemblablement La Grand'Croix.
Materiel examine. - MNHN, coll. Renault, lames 1542-43, 45, 51, 62 et coll. Grand'Eurv, lame 237 dont
I'ensemble represente le materiel original de Renault. La conservation asset-, defectueuse du materiel-type nous a incites a
choisir la lame 1562 pour illustrer Tespece.
Description. Les tiges silicifiees de Sphenophyllum de Saint-Etienne ont servi de base a
Pune des premieres descriptions de l’anatomie des tiges feuillees de ce genre (Renault, 1873).
Nous suivons la position de Boureau (1964) qui a mis en synonymie les especes imtialement
distinguees par Renault (1873, 1876) puis par Phillips (1959). Cependant, le choix de 1 epithete
specifique « stephanense » anterieure a « quadrijidum » est obligatoire (Code 1987, art. 5 ).
A noter que les specimens illustres par Boureau (fig. 86-87) proviennent de Saint-Etienne et
non d’Autun.
Repartition geograpiiique et stratigraphique. Stephanien (Saint-Etienne : Grand -
Croix). Assez commun.
Sphenophyllum cf. thonii Mahr. 1868
Fig. 59
Sphenophyllum « thoni, Mahr. 1868 : 433, fig. 1-4.
Materiel figure — SEM 70. Faisceau de Beaubrun. Aucun verticille complet n’a ete
decouvert a Saint-Etienne. Seules quelques rares feuilles isolees presentent des caractenstiques de
dimensions, nervation et denticulation permettant un rapprochement avec cette espece.
Repartition geograpiiique et stratigraphique. Laurasie : Stephanien et Permien.
86 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Fructifications
Genre Sphenophyllostachys Seward, 1896
Espece-type. — Sphenophyllostachys dawsonii (Williamson, 1871) Seward, 1896.
Sphenophyllostachys simplex (Hoskins et Cross) Boureau, 1964
Fig. 81
Sphenophyllum sp.. Renault, 1876 : 302-304, pi. 9 (9-11).
Sphenophyllum sp., Zeiller, 1893 : 28-36, pi. 5 (5, 5D).
Sphenophyllum sp., Renault, 1893-1896 : 158-161, fig. 26 et pi. 64 (12-14).
Sphenophyllostachys , Seward, 1896 : 436.
Bowmanites simplex , Hoskins & Cross, 1943 : 141-142, fig. 16-17.
Sphenophyllostachys , simplex (Hoskins & Cross) BOUREAU, 1964, 3 : 129. fig. 116
Materiel-type. Seuls, deux specimens de cette espece ont ete decrits : le premier, illustre par Renault (1876) n'ayant
pas ete retrouve, nous figurons celui illustre par Zeiller (1893) & Renault (1896, fig. 26).
Localit£-type. Renault (1876) indique « magmas silicifies de Saint-Etienne », plus tard, il precise « Grand'Croix »
(Renault, 1896 : 158). Permineralisation.
Materiel examine et figure. MNHN. coll. Renault, lame 1559, b. 71.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Saint-Etienne : Grand'¬
Croix). Tres rare.
Classe des Calamitopsida
Ordre des Calamitales
Ram faux ffuillfs conserves en empreintes
Genre Asterophyllites Brongniart, 1828, nom. cons.
Espece-type. Asterophyllites equisetiformis (Sternberg) Brongniart, 1828.
Asterophyllites equisetiformis (Sternberg) Brongniart, 1828
Fig. 60
Bornia equisetiformis , Sternberg, 1825, 1, 4 : 44.
Asterophyllites equisetiformis (Sternberg). Brongniart, 1828 : 159, 176.
Asterophyllites densifolius , Grand’Eury, 1877 : 300-301, pi. 32.
Materiel figure. — MNHN 7423. Saint-Etienne s. I. Feuilles etroites, aigues, la plus grande
largeur a la base, redressees vers le sommet de la plante, jusqu’a 20 mm de longueur.
Nous avons retrouve un echantillon (MNHN 8430) semblant bien correspondre a la figuration
originale d'A. densifolius Grand’Eury 1877, pi. 32, fig. 2 pars.). Cette espece n'a jamais ete reprise
ulterieurement. Bien que Grand'Eury ait eu «le sentiment» qu’il s’agissait d'une autre categorie
d 'Asterophyllites : « Asterophyllites Gymnospermes », il nous apparait qu’il s’agit sans doute de
rameaux lateraux peu developpes d'A. equisetiformis (fig. 68).
Repartition geographique et stratigraphique. - Du Namurien (tres rare) au Permien en
Europe ; Pennsylvanien (U.S.A.).
Source
MO. 60-61. 60 (x 1)
Asterophyllites equisetiformis (Sternberg) Brongniart; 61 (x 1) : Calamites cis'ii Brongniart
Source: MNHN. Paris
88
JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Asterophyllites longifolius (Sternberg) Brongniart, 1828
Fig. 62
Bruckmannia longifolia, Sternberg, 1825, 1 (4), 45, 29, pi. 58 (fig. 1).
Asterophyllites longifolius (Sternberg), Brongniart, 1828 : 159-176.
Materiel figure. SEM 92. Rive de Gier (Grezieux). Verticilles a nombreuses feuilles
lineaires inserees sous un angle d'environ 45° sur un axe grele finement strie longitudinalement. Leur
longueur varie de 2,5 a 14 cm pour une largeur de 0,5 a 1,5 mm. Les feuilles sont done, de fac;on
caracteristique, 1,5 a 3 fois plus longues que les entrenceuds (Fig. 64).
Repartition geographique et stratigraphique. - Westphalien et Stephanien (France,
Suisse, Royaume Uni).
Genre Annularia Sternberg, 1822
Espece-type. — Annularia spinuiosa Sternberg, 1822.
Annularia, Sternberg, 1822 : 32, pi. 19, fig. 4.
Annularia mucronata Schenk, 1883
Fig. 70
Annularia mucronata . Schenk. 1883 : 226, pi. 30 (10)
Materiel figure. — SEM 86. Assise de Rive de Gier (Puits Gillier). Verticilles nettement
anisophylles moins fournis et feuilles moins longues que chez A. stellata. Feuilles spatulees, longues
de 4 a 18 mm, larges de 1,5 a 2,5 mm avec un maximum de largeur au voisinage de Fapex.
Repartition geographique et stratigraphique. — Carbonifere europeen; Stephano-
permien de Chine, de Coree ; Pennsylvanien (U.S.A.).
Annularia radiata (Brongniart) Sternberg, 1825
Fig. 66, 67
Asterophyllites radiatus . Brongniart, 1822 : 35, 89, pi. 2 (7a -7b).
Annularia radiata , (Brongniart) Sternberg, 1825 : 4.
Materiel figure. SEM 81. Tete du faisceau de Gruner (Le Devey, sond. 30 a 385 m).
Feuilles lineaires lanceolees, groupees par verticilles de 8 a 10, a longueur constante pour un meme
verticille ; apex tres pointu ; nervure mediane bien visible.
Repartition geographique et stratigraphique. - Namurien a Permien en Europe;
Pennsylvanien (U.S.A.).
Source
Fig. 62-68.
65 (x
(x 1)
'-W'KS ^^{-aJIALX^o,^-^.
62 (
1 ) :
: Asterophyllite.
Source: MNHN. Paris
90
JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Annularia sphenophylloides (Zenker) Gutbier, 1837
Fig. 69
Galium sphenophylloides , Zenker, 1833 : 398-400, pi. 5 (5-9).
Annularia sphenophylloides (Zenker), Gutbier, 1837 : 436.
Materiel figure. SEM 82 (BL 05.1). Mur de la l ere crue des Littes (La Beraudiere).
Feuilles spatulees, courtes (3 a 12 mm); verticilles etales, presque jointifs.
Repartition geographique et stratigraphique. — Westphalien C a Permien (Europe);
Permien (Chine); Pennsylvanien (Amerique du Nord).
Annularia spicata (Gutbier) Schimper, 1869
Fig. 63, 64
Asterophyltites spicata . Gutbier. 1849 : 9, pi. 2 (4-7).
Annularia spicata (Gutbier), Schimper, 1869 : 350.
Materiel figure. — SEM 84. 5 e Beaubrun (Montrambert). SEM 104. 3 e Beaubrun (La
Varenne). Feuilles petites (1,5 a 3 mm de long), etroites, elargies au centre, reunies en verticilles de
5 ou 6. Tres proche d'A. asteris Bell figure par Winston (1983).
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Decazeville, Blanzy-
Montceau), Permien (Brive), Stephanien et Autunien (Sarre, Breitenbach).
Annularia stellata Schlotheim ex Wood, 1860
Fig. 65
Annularia stellata , Wood, 1860 : 236.
Materiel figure. — SEM 88 et SEM 89. Crues des Littes (carriere Saint-Pierre). Forme
ubiquiste a verticilles de 13 a 32 feuilles oblanceolees, tres longues (1,4 a 7,5 cm) et etroites (0,5 a 3
mm), decrite par Schlotheim (1820 : 397) sous le nom de « Casuarinites stellatus». On observe
souvent des variations assez marquees affectant les dimensions et la forme des feuilles, voire des
rameaux.
Repartition geographique et stratigraphique. Westphalien C-D, surtout Stephanien et
Permien d'Europe, d'Asie Mineure, de Chine, de Coree; Pennsylvanien.
Structures conservees de racines •
Genre Astromyelon Williamson, 1883
Espece-type. — Astromyelon williamsonis (Cash & Hicks) Williamson, 1883.
Astromyelon . Williamson, 1883 : 463, pi. 27.
Source : MNHN. Paris
Fig. 69-70. 69 ( x 1) : Artnularia sphenophylloides (Zenker) Gutbier : 70 ( x I) : Annularia mucronala Schenk.
Source: MNHN. Paris
92
JEANNE DOUB1NGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX. JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Astromyelon cf. dadoxylinum (GrancTEury) Renault, 1885
Fig. 82
Arthropitus dadoxylina , Grand*Eury, 1877 : 288.
Astromyelon dadoxylinum (Grand'Eury), Renault, 1885b : 25-30, pi. 8 (1-4).
Materiel-type. — Le specimen type de Pespece n'a pas ete retrouve.
Locality-type. La Peronniere pres de Grand‘Croix (dans des galets provenant du Poudingue du meme nom).
Materiel examine. MNHN ; plusieurs preparations des collections Renault et Roche renferment des racines
decortiquees qui peuvent etre attributes a cette espece.
Remarque. L'espece a ete decrite (tres succinctement et sans illustration) par Grand'Eury
(1877) puis plus en detail par Renault. Ce dernier auteur a propose plus tard (1896 : 111) de rejeter
ce taxon car il correspondrait a des racines de Calamodendron. Nous suivons Boureau (1964) qui a
conserve cette espece. Les fragments de racines decortiquees de type Astromyelon sont assez
frequentes dans les silex de Grand'Croix.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Saint-Etienne), Permien
(Autun). Assez commun.
Structures, moulages et empreintes de tiges
Genre Arthropitys Goeppert, 1864
Espece-typf. Arthropitys histriata (Cotta) Goeppert, 1864.
Arthropitys, Goeppert, 1864 : 185, pi. 32, 33.
Arthropitys approximata Schlotheim ex Renault, 1896
Arthropitys approximata , Renault, 1896b, 9 : 307-310, pi. 1(1-7).
Arthropitys approximata, Boureau, 1964 : 306-307, fig. 286.
Materiel-type. Permineralise, non retrouve (« echantillon conserve par le carbonate de chaux »).
LocaijtY-type. Saint-Etienne.
Materiel examine. MNHN, coll. Renault, lames 1844-1852. Ces preparations confirment un mode de conservation
different de celui des echantillons silicifies de Grand'Croix.
Remarque. — L'espece « Catamites approximates » avait ete fondee par Schlotheim (1820 :
399) sur des specimens en compression. Renault (1896b) a propose la combinaison A. approximata
pour des specimens de Commentry et Saint-Etienne, y compris un echantillon a structure anatomique.
Ce taxon a ete retenu par Boureau (1964) mais on peut s'interroger sur la valeur de sa distinction
vis-a-vis de A. gallica.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Saint-Etienne). Tres rare.
Source
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
93
Arthropitys gallica Renault, 1896
Fig. 83
« Arthropitus gallica », Renault, 1896b : 7-10, pi. 2-3.
Arthropitys gallica. Boureau, 1964 : 310.
Materiel-type et examine. MNHN, coll. Renault, lames 1878 a 1903. La lame 1878 que nous illustrons
correspond aux figures 1 et 2, pi. 3 (1896b).
Localite-type. — Montrambert pres de Saint-Etienne. Materiel permineralise par le carbonate de chaux.
Remarque. — Cette espece etait representee par des troncs de 24 cm de large (moelle 4 cm de
diametre, bois 10 cm d'epaisseur). La conservation (carbonatee), semblable a celle de A. approximate !,
suggere une origine commune des deux taxons. Ceux-ci pourraient d'ailleurs etre synonymes ; en effet,
Renault retient surtout une difference de taille (diametre superieur chez A. gallica) entre les deux
especes.
Repartition geograpiuque et stratigraphique. — Stephanien de Montrambert pres de
Saint-Etienne. Tres rare.
Genre Calamites Suckow ex Brongniart, 1828, nom. cons.
Espece-type. — Calamites radiatus Brongniart, 1828.
Calamites , Suckow, 1784 : 355.
Calamites , Brongniart, 1828 : 37.
Calamites radiatus. Brongniart, 1828 : I, 122, pi. 26, fig. 1, 2.
Calamites cistii Brongniart, 1828
Fig. 61
Calamites cistii, Brongniart. 1828 : 129, pi. 20 (15).
« Calamites (Stylocalamites) cistii», Boureau, 1964, 3 : 253- 255, fig. 225-226.
Materiel figure. — MNHN 7423 et SEM 92. Tiges cylindriques, non contractees aux
articulations (10 cm de diametre, au plus, sur une grande longueur). Articles jusqu'a 18 cm de
longueur. Cotes etroites, 1 mm au maximum, peu saillantes, terminees en ogive, alternees aux nceuds.
Repartition geographique et stratigraphique. Carbonifere et Permien d'Europe,
d’Amerique du Nord, de Chine.
Calamites cruciatus (Sternberg) Brongniart, 1828
Fig. 71, 72
Calamitis cruciatus, Sternberg, 1825, 4 : 27 et 46, pi. 49 (5), nom. rej.
Calamites cruciatus (Sternberg). Brongniart, 1828 : 128.
Materiel figure. — SEM 93 (BL 48.03) : fig. 71, 71a, MNHN 10135 : fig. 72. La Talaudiere
(La Chazotte : Puits de Molina). Les moulages medullaires, seuls connus avec certitude, sont
contractes fortement au niveau des lignes nodales; series d’entrenceuds tres courts, nettement plus
larges que hauts, separes par un entrenaud bien plus long ; cotes presque rectilignes, parfois alternees.
Fig. 71-75. - 71, 72 (x 1) : Calamites cruciaius (Sternberg) Brongniart; 73 ( x 1 ) : Calamostachys dumasii (Zeiller) Jongmans ;
74 (x ().5), 75 ( x 1) : Calamites goeppertii Ettingshausen.
Source : MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
95
parfois interrompues; cicatrices rameales bien marquees, avec ou sans ombilic central, disposees en
quinconce (MNHN 10135, fig. 72).
Plusieurs varietes ont ete decrites, multiramis Weiss 1884 (SEM 93), punctatum Renault 1890
(Langiaux, 1984). Pour Grand'Eury (1877 : 292-293), Calamodendroxylon congenium et Calamo-
dendrofloyos cruciatus representeraient respectivement « le bois » et « Pecorce » de Catamites cruciatus
(Sternberg).
Repartition geographique et stratigraphique. — Du Westphalien superieur au Permien.
Catamites gigas Brongniart, 1828
Fig. 78, 79
Catamites gigas, Brongniart. 1828 : 136. pi. 27.
Catamites gigas, Grand’Eury, 1877 : 23.
Materiel figure. — MNHN 10107, Saint-Etienne s. 1. Taille importante, cotes larges a
terminaison « allongee, arquee et tres effilee ». On notera que l’holotype figure par Brongniart
(MNHN) montre sur une face des cotes alternees et sur Pautre face, non representee par le
descripteur, des cotes opposees a terminaison quasi rectangulaire ; ce que Ton retrouve sur le
specimen de Saint-Etienne.
D'apres Boureau (1964), dans certains cas, des fragments de cette espece auraient ete decrits
comme Catamites major (Weiss, 1871) ou Catamites « cannxformis » (Schimper, 1869; Renault,
1888).
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien et Permien.
Catamites goeppertii Ettinghausen, 1854
Fig. 74, 75
Catamites goeppertii, Ettinghausen, 1854 : 27, pi. I (3-4).
Equisetites geinitzii, Grand'Eury. 1877 : 47. pi. 5 (5).
« Catamites (Calamitina) goeppertii, Boureau, 1964 : 276-277, fig. 250-252.
Materiel figure. — L'echantillon decrit ici etait etiquete « Equisetites geinitzi», sans doute
par comparaison avec le specimen ainsi denomme par Grand'Eury (1877, pi. 5, fig. 5). Peut-etre
meme s’agit-il de l’echantillon decrit par Grand’Eury si sa figuration, comme parfois, est plus
synthetique qu'analytique.
II s'agit en fait d’un tres beau specimen de Catamites appartenant au groupe Calamitina
quelquefois traite comme un sous-genre independant (Boureau, 1964 : 276). Cette categorie de
Catamites se caracterise par ses verticilles isoles de cicatrices rameales contigues, arrondies, ovales ou
quadrangulaires de grandes dimensions surmontant certaines lignes nodales a intervalles plus ou
moins reguliers.
L’echantillon de Saint-Etienne montre des cicatrices rameales subrectangulaires centimetriques
(3 cm de haut environ pour 2 cm de large), serrees les unes contre les autres et ornees d'un tubercule
central proeminent.
Toutes les caracteristiques morphologiques de ce moulage correspondent en tous points a
celles decrites pour C. goeppertii a fexception des cicatrices rameales surdimensionnees par rapport
aux valeurs habituellement rapportees. On peut admettre qu’une telle distorsion correspond
simplement a un fragment de branche de dimensions exceptionnelles.
96
JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX. JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Remarque. Cette espece etait consideree comme cantonnee dans le Westphalien A et B
d'Europe jusqu’a la decouverte d’un specimen indubitable dans le Stephanien superieur de
Blanzy-Montceau (Langiaux, 1984 : 85).
Repartition geographique et stratigraphique. — Westphalien. Stephanien du Massif
Central frangais.
Catamites pachyderma Brongniart, 1828
Fig. 76, 77
Catamites pachyderma. Brongniart, 1828 : 65.
Catamites pachyderma , Brongniart, 1836 : 132, pi. 22 (1).
Catamites major , Weiss, 1869 : 119, pi. 14 (1).
Catamites pachyderma. Grand’Eury, 1890 : 210. pi. 14, fig. II.
Materiel-type. — MNHN 152, coll. Brongniart.
Locality-type. — Saint-Etienne.
Materiel figure. - MNHN 152 (fig. 76), MNHN 10135 (fig. 77). Moulages medullaires de
tres grande taille. Entrenceuds pouvant atteindre jusqu'a 20 cm de long pour une largeur de 14 cm.
Les cotes larges, legerement bombees, a sommet tronque, sont frequemment opposees ou
sub-opposees, donnant au moulage un aspect tres caracteristique.
Les moulages medullaires de Catamites pachyderma et Catamites major sont identiques. La
diagnose specifique de C. pachyderma repose sur l’epaisseur de I'ecorce houillifiee (« 2 a 4 mm »)
pouvant etre conservee sur une partie du moulage (cf. fig. 77), critere par definition beaucoup plus
aleatoire que l'architecture des faisceaux ligneux. C’est pourquoi nous faisons tomber ces deux
especes en synonymie.
Par ailleurs, Grand'Eury (1890 : 210 et 213) considerait C. pachyderma comme identique a
C. cannxformis Schlotheim (publication anterieure a 1820).
Grand’Eury (1877 : 286) decrit, sous le nom d'Arthropitus bistriata, des compressions qui
rappellent C. pachyderma (ou C. major). Ce binome est reserve, maintenant, aux structures
conservees.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Saint-Etienne, Gard).
Catamites suckowii Brongniart, 1828
Calumites suckowii, Brongniart. 1828 : 124, pi. 15 (5-6), pi. 16 (2).
Catamites suckowii, Grand'Eury, 1877 : 14-18, pi. 1 (1-6).
Materiel examine. — Espece presente dans les faisceaux de Gruner, Beaubrun et Littes
(sondages) et bien reconnaissable a ses cotes non saillantes (1,5 a 2,5 mm de largeur), arrondies a la
ligne nodale, marquees a Textremite superieure par un gros nodule ovale, caracteristique.
Cette espece a egalement ete trouvee et observee en place (Grand'Eury, 1877).
Repartition geographique et stratigraphique. — Namurien au Permien (abondant au
Carbonifere superieur). Europe, Asie, Amerique du Nord.
Source MNHN. Paris
Fig. 76-79. - 76 ( x I), 77 ( x 0,5) : Catamites pachyderma Brongniart; 78 ( * 2), 79 ( x 1) ; Catamites gigas Brongniart.
Source . MNHN. Paris
98
JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Genre Calamodendron Brongniart, 1849
Espece-type. Calamodendron striatum Brongniart, 1849.
Calamodendron , Brongniart. 1849 : 50.
Calamodendron congenium Grand'Eury 1876
Calamodendron congenium , Grand'Eury in Renault, 1876 : 575.
Calamodendron congenium , RENAULT, 1893-1896 : 124-125, pi. 59 (1).
Calamodendron congenium . Boureau, 1964 : 324.
Materiel-type. Non retrouve.
Localite-type. Non precisee. Grand'Eury (1877) indique « a Petat de fusain dans la houille des etages superieurs
de Saint-Etienne ».
Remarque. — Nous suivons Boureau (1964) qui conserve l'espece. Notons cependant que la
seule figuration est une section longitudinale. On peut done s'interroger sur les criteres de distinction
specifiques.
Repartition geographique et stratigraphique. — D'apres Renault (1896), l’espece est
tres commune a Saint-Etienne (a l’etat d'empreintes et de fusain) et beaucoup plus rare a Autun.
Calamodendron punctatum Renault, 1876
Calamodendron punctatum , Renault, 1876b : 575.
Calamodendron punctatum . Renault, 1898 : 14-17.
Calamodendron punctatum , Boureau, 1964 : 325-327, fig. 304-306.
Calamodendron punctatum . Marguerier, 1972 : 39-66. pi. 2-5.
Materiel-typf.. Compression du Stephanien de Commentry.
Locality-type. Bassin de Commentry.
Materiel examine. — MNHN, coll. Renault, lames 1790-1792 et 2193-2195 (provenance
indiquee : «Treuil, Saint-Etienne »).
Remarque. — Alors que l'espece est fondee sur un materiel en empreinte de Commentry,
Renault (1898) indique que « les caracteres anatomiques de l’espece sont tires d'un fragment de tige
silicifiee provenant de Grand’Croix». Toutefois, il ne donne aucune precision et figure deux
specimens en compression. Boureau (1964) puis Marguerier (1972) figurent l'anatomie du specimen
de la collection Renault qui provient de Saint-Etienne. Marguerier attribue a la meme espece un
echantillon du bassin de Saint-Eloy-la-Bouble.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien de Commentry (compres¬
sion), Saint-Etienne, Saint-Eloy. Assez rare.
Source MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
99
Fructifications
Genre Calamostachys Schimper, 1869
EspegE-TYPE. Calamostachys typica Schimper, 1869.
Calamostachys , SCHIMPER, 1869 : 328, pi. 23.
Calamostachys cf. dumasii (Zeiller) Jongmans, 1911
Fig. 73
Asterophyllites dumasii . Zeiller, 1892. fig. 40, 41.
Calamostachys dumasii (Zeiller). Jongmans, 1911.
Calamostachys dumasii , Kerp, 1984 : 303.
Materiel examine. — MNHN 8279. Saint-Etienne, s. I. Nous avons retrouve l’echantillon
figure par Grand'Eury (1877, pi. 5, fig. 1) sous le nom de Calamostachys sp. II s’agit de strobiles
de 15 a 20 mm de long pour 3 mm de large. 11s entrent done dans le cadre de la vanabilite
morphologique de C. dumasii : strobiles de 4 mm de long (pour les specimens les plus jeunes) a
60 mm au moins pour une largeur de 1.8 a 7 mm (Kerf. 1984). Bien que la morphologie detaillee
de ces fructifications soil, le plus souvent, mal connue puisque les sporangiophores sont mdiscerna-
bles, I'aspect de chaton etroit et effile est suffisamment caracteristique pour rapprocher l’echantillon
de Saint-Etienne de C. dumasii. Ces strobiles sont generalement attribues a Calamites gigas.
D’apres Kerp (1984), Asterophyllites dumasii Zeiller represente, en fait, les axes et les bractees
steriles persistantes des strobiles matures de C. dumasii ayant dissemine leurs sporanges.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien et Permien d'Europe
occidentale.
Calamostachys grandeuryi (Renault) Browne, 1925
Fig. 84
Bruckmannia Grand'Euryi, Renault, 1876b : 13, pi. 3 (1-7), pi. 4 (8-11).
Bruckmannia « Decaisnei », Renault, 1876b : 14, pi. 4 (12-13). . n , .
Arthropityostachys Grand'Euryi (KtnwW). Renault 1 893-1896 : 33- 37, p\ 6*. (\-6).
Calamostachys Grand'Euryi (Renault), Browne, 1925 : 329-352, pi. 9 (5-7), pi. 10, pi. 11 (14-1 /).
Materiel-type et examine. - MNHN, coll. Renault, lames 3688-3710, 3776-3778, 3780 parmi lesquelles on peut
reconnaitre de nombreuses sections illustrees par Renault (1876b, 1893).
Loca lite-type. « Magmas silicifies de Saint-Etienne » a Grand Croix.
Remarque. Renault, qui a decrit ces cones en detail, distinguait deux especes; selon
Browne, « C. Decaisnei » ne serait qu'une forme de C. grandeuryi.
Espece attribute par erreur au Permien d'Autun dans Boureau (1964, p. 345).
Repartition geographique et stratigraphique.
Stephanien (Grand'Croix). Rare.
100
JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Calamostachys magnae-crucis Browne, 1925
Fig. 85
Calamostachys magnae-crucis , Browne, 1925 : 313-329, pi. 9 (1-4).
Materiel-type. MNHN, coll. Renault, lame 3775; cette section transversale a ete illustree par Browne (1925,
pi. 9, fig. 1). Permineralisation silicifiee.
Loca lite-type. Grand'Croix.
Remarque. — Comme le souligne Boureau (1964), cette espece a ete separee de C. zeilleri
malgre d'assez grandes ressemblances.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand'Croix). Rare.
Calamostachys tuherculata (Sternberg) Jongmans, 1915
Fig. 87-88
Bruckmannia tuherculata , Sternberg, 1825 : 29; pi. 45 (2).
Bruckmannia tuherculata, Grand’Eury, 1877 : 44.
Calamostachys tuherculata (Sternberg), Jongmans, 1915, II, 7 : 493-494.
Materiel figure. — SEM 95 (fig. 88), SEM 96 (fig.87). Entre 13° et 15 e Gruner (sond. E 5).
Cone articule (10-12 cm de long, 1-2 cm de diametre); bractees steriles etalees puis dressees. Cette
fructification heterosporee correspond au feuillage d'A. stellata .
Repartition geographique et stratigraphique. Westphalien C-D, surtout Stephanien et
Permien d'Europe, d'Asie Mineure, de Chine, de Coree ; Pennsylvanien.
Calamostachys zeilleri (Renault) Browne, 1925
Fig. 86
Calamodendronstachys zeilleri, Renault, 1893-1896 : 130-132, pi. 60 (3-8).
Calamostachys zeilleri (Renault), Browne, 1925 : 322-329.
Materiel-type et examine. — MNHN, coll. Renault, lames 3684-3687 et 3713-3715.
Localite-type. Grand’Croix.
Remarque. — La section figuree ici correspond a ('illustration originale de Renault (1893,
pi. 60, fig. 3-4). Mais Browne (1925 : 357) s'interroge sur I’appartenance possible de ce cone a l'espece
C. magnae-crucis.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Saint-Etienne : Gran¬
d'Croix). Rare.
N. B. Browne (1925, pi. 11, fig. 18-19) illustre un cone de Grand'Croix sous le nom de C.
calathifera sans en donner une description formelle.
Source : MNHN. Paris
Fig 80-86 80 ( x 16) : Sphenophyllum stephanense : tige, coupe transversale ; 81 ( x 16): Sphenophyllostachys simplex : cone,
coupe loneitudinale ; 82 (x 17) : Astromyelon cf. dadoxylinum : cyhndre ligneux. coupe transversale; 83 ( x 5) :
Arthropitvs gallica : detail du xyleme, coupe transversale; 84 (x 6) : Calamostachys grand’euryi : cone, coupe
transversale ; 85 ( x 6): Calamostachys magnae-crucis , cone, coupe transversale ; 86 ( x 4): Calamostachys zeilleri , cone,
coupe longitudinale.
Figs 80-86 80 (* 16) * Sphenophyllum stephanense: stem, transversal section; 81 (x 16): Sphenophyllostachys simplex;
cone longitudinal section; 82 (* 17): Astromyelon cf dadoxylinum: xylem cylindre, transverse section; 83 (* 5):
Arthropitvs gallica: detail of the xylem. transverse section; 84 ( x 6): Calamostachys grand euryi: cone, transverse
section; 85 ( * 6): Calamostachys magnae-crucis. cone, transverse section: 86 ( x 4): Calamostachys zeilleri, cone,
longitudinal section.
Source: MNHN. Paris
102 JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Fig. 87-90. 87, 88 ( x 3) : Calamostachys tuberculata (Sternberg) Brongniart; 89, 90 ( x 1): Macrostachya infundibultformis
(Brongniart) Schimper.
Source: MNHN, Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
103
Genre Macrostachya Schimper, 1869
Espece-type. Macrostachya infundibuliformis (Brongniart) Schimper, 1869.
Macrostachya , Schimper, 1869 : 333, pi. 23.
Macrostachya infundibuliformis (Brongniart) Schimper, 1869
Fig. 89-90
Equisetum infundibuliformis , Brongniart. 1828 : 119, pi. 12 (10?, 14, 15).
Macrostachya infundibuliformis (Brongniart), Schimper, 1869, 1 : 333, pi. 23 (13-18).
Macrostachya infundibuliformis , BOUREAU, 1964, 3 : 363-364. fig. 333.
Materiel figure. — SEL G 1 : fig.89 ; SEL G39 : fig. 90 (Stot Gruner : 13 e Beaubrun). Epi
heterospore long de 16 a 20 cm pour une largeur de 2 a 3 cm ; 20 bractees par verticille. D’apres
Boureau, ce taxon rassemblerait des elements heterogenes.
Embranchement des Pteridophyta
Classe des Coenopteropsida
Ordre des Ccenopteridales
Famille des Anachoropteridacbae
Genre Anachoropteris Corda, 1845
Espf.ce-type. Anachoropteris pulchra Corda, 1845.
Anachoropteris , Corda, 1845 : 86, pi. 56.
Anachoropteris gillotii Corsin, 1937 emend. Holmes, 1979
Fig. 91
Anachoropteris gilloti, Corsin, 1937 : 113-117, pi. 21.
Anachoropteris gillotii. Holmes, 1979 : 1518-1527, fig. 1-26.
Materiel-type (d'apres Corsin, 1937). - MNHN, coll. Roche, lames « B-F. 34», non retrouvees.
Localite-type. Grand'Croix.
Materiel examine. - MNHN, coll. Grand’Eury, lame 101 qui est un rachis decortique.
Remarque. - Le concept de l'espece fondee par Corsin sur un seul specimen de Grand'Croix
a ete elargi par Holmes qui a decrit des rachis du Westphalien portant des structures caulinaires.
L'espece presente l'anatomie petiolaire la plus simple du genre.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. Westphalien A (Bouxharmont,
Belgique), Stephanien (Grand'Croix) et peut-etre Permien (Autun). Tres rare dans le Stephanien.
Fig. 91-97. 91 ( x 26) : Anachoropteris gillotii, faisceau de xyleme du rachis, coupe transversale ; 92 ( x 5) : Anachoropteris
involuta , rachis, section tranversale au contact de racines de Psaronius ; 93 (x 10) : Anachoropteris pautetii , section
transversale d’un rachis avec vascularisation (« V ») d’un bourgeon epiphylle ; 94 (x 15) : Anachoropteris pulchra,
rachis, section transversale incomplete; 95 (x 10) : Anachoropteris robusta , vascularisation du rachis, section
transversale ; 96 (x 13) : Tubicaulis grandeuryi , tige, coupe transversale, detail de la stele et des traces foliaires ; 97 (x
10) : Tubicaulis sp., coupe transversale de la tige, montrant la stele et les traces foliaires.
Figs. 91-97. — 91 ( x 26): Anachoropteris gillotii, rachis vascular strand transverse section: 92 ( x 5): Anachoropteris involuta,
rachis, transverse section, in contact with Psaronius roots ; 93 ( x 10): Anachoropteris pautetii, rachis. transverse section
with epiphyllous bud trace (“V"): 94 ( x 15): Anachoropteris pulchra, rachis. incomplete transverse section: 95 ( x 10):
Anachoropteris robusta. rachis vascular strand, transverse section: 96 (* 13): Tubicaulis grandeuryi. stem, transverse
section showing detail of stele and leaf traces. 97 (x 10): Tubicaulis sp., stem transverse section showing the stele and
leaf traces.
Source : MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
105
Anachoropteris involuta Hoskins, 1930
Fig. 92
Anachoropteris involuta . Hoskins, 1930 : 156, fig. 5.
Anachoropteris involuta, Corsin, 1937 : 119-147, pi. 22-29.
Anachoropteris involuta . Galtier & Holmes, 1984 : 757-762, fig. 1-2, pi. 1 (1-2), 2, 3 (1-5).
Localite-type. Grand’Croix.
Materiel examine. — Diverses preparations MNHN, coll. Renault et LPM. Cette espece se
distingue de A. pulchra par les caracteres du faisceau du xyleme (lame mediane plus large) et des tissus
corticaux (parenchyme heterogene). Trois types de ramifications foliaires-caulinaires ont ete reconnus
chez les especes du groupe involuta par Phillips (1974).
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. — Pennsylvanien (U.S.A. : Iowa, Illinois)
et Stephanien (Grand'Croix). Le moins rare des Anachoropteris.
Anachoropteris pautetii Corsin. 1937
Fig. 93
Anachoropteris pautetii, Corsin, 1937 : 105-110, pi. 19-20.
Materiel-type (d’apres Corsin). LPL, coll. P. Bertrand, echantillon et sections 1731.
Localite-type. — Grand’Croix.
Materiel examine. - LPM, specimen et lame GC 508. Holmes (1981) s’interroge sur le bien
fonde de la separation de cette espece, tres voisine de A. robusta (comparer les figures 93 et 95), les
differences pouvant en effet correspondre a de la variabilite ontogenique. Ceci reste a demontrer et
nous conservons fespece de Corsin pour le specimen illustre qui montre l'insertion de la stele (cf.
fig. 93) d'une ramification foliaire-caulinaire.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. - Stephanien (Grand’Croix). Rare.
Anachoropteris pulchra Corda, 1845
Fig. 94
Anachoropteris pulchra , Corda, 1845 : 86, pi. 56.
Anachoropteris pulchra , Corsin, 1937 : 151-159, pi. 31 (2), 32.
Localite-type. Radnitz pour le specimen-type de Corda et Grand’Croix pour le materiel fran^ais.
Materiel examine. — MNHN ; quelques preparations coll. Renault et coll. Roche.
Remarque. — II s’agit de fespece-type du genre. Moins frequente a Grand'Croix que A.
involuta avec laquelle elle peut etre confondue. La section figuree est attribute a cette espece compte
tenu de son ecorce homogene et des caracteristiques du faisceau de xyleme.
Un materiel important illustre par Corsin (1937) existe dans les collections de Paleobotamque
de Lille (LPL).
106 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Repartition geographique et stratigraphique. — Westphalien C (Radnitz), Stephanien
(Boheme, Grand'Croix), peut-etre Permien (Autun).
Anachoropteris robusta Corsin, 1937
Fig. 95
Anachoropteris robusta. CORSIN, 1937 : 95-104, pi. 17-18.
Materiei.-type (d’apres Corsin). LPL, coll. Montessus-Renault, lames 76/26, 86, 99, 100, 101.
Locality-type. — Grand'Croix.
Materiel examine. LPM, specimens GC 509 et 1230. Cette espece, fondee comme les
precedentes sur des fragments de rachis et de petioles, est caracterisee par un faisceau de xyleme en
C, simple et epais.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand'Croix). Rare.
Genre Tubicaulis Cotta, 1832
Espece-type. — Tubicaulis solenites (Sprengel) Cotta, 1832.
Tubicaulis , Cotta, 1832 : 22, pi. 2, fig. 1-3.
Tubicaulis grandeuryi Galtier et Holmes, 1984
Fig. 96
Tubicaulis grand’euryi, Galtier & Holmes, 1984 : 763-768, fig. 3-5, pi. 1 (3-4), 3 (6-11), 4, 5.
Materiel examine et figure. — LPM, lame GC 560. Permineralisation. Cette espece a
protostele massive se distingue de T. berthieri, de l'Autunien, a protostele asymetrique.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Grand’Croix).
Tubicaulis sp. Galtier et Holmes, 1984
Fig. 97
Tubicaulis sp., Galtier & Holmes, 1984 : 768-769, pi. 1 (5).
Materiel examine. — MNHN, coll. Grand’Eury, lame 175. Permineralisation. La
determination specifique n’est pas possible en l’absence de coupe longitudinale. Cependant, ce
specimen est bien distinct de T. grcmd’euryi par l'organisation de la protostele qui evoque T. stewartii
du Pennsylvanien americain.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Grand'Croix).
Source :
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
107
Famille des Botryopteridaceae
Genre Botryopteris Renault, 1875
Espece-TYPR. Botryopteris forensis Renault, 1875.
Botryopteris, Renault, 1875 : 202.
Botryopteris forensis Renault, 1875
Fig. 98-101
Botryopteris forensis, Renault, 1875a : 202-206.
Botryopteris forensis, GALTIER & PHILLIPS, 1977 : 1-32, pi. I (2, 4), 2, 3 (7), 4, 5 (20-24, 28-34), 6-11, 12 (94), 15 (116).
Materiel-type (defini par Galtier et Phillips). MNHN, coll. Renault, b. 106, lames 2262, 2264 (lectotype) et
2254-2258 (syntype).
Localite-type. — Grand'Croix.
Materiel examine. MNHN, coll. Renault, boites 71, 106, 108, MNHN, coll. Roche, boites I, 11, 12, 17 et MNHN.
coll. Grand'Eury, lame 77 ; Autun, coll. Roche, boite 9; lames LPL et LPM.
Remarque. C’est l'cspece-type du genre et Tune des fougeres paleozoiques connues de fagon
la plus complete : on a en effet decrit les tiges, petioles, racines, rachis et pinnules reconstitutes d'apres
des sections paradermales. Les sporanges, avec spores in situ , sont portes sur des pennes specialises
depourvues de limbe.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Grand'Croix), Pennsylva-
nien de I’lllinois (U.S.A.). Assez commun.
Botryopteris renaultii Bertrand & Cornaille, 1910 emend. Corsin, 1937
Fig. 100, 102
Botryopteris renaulti, Bertrand & Cornaille, 1910 : 1019-1023.
Botryopteris renaulti, CORSIN, 1937 : 194-213, pi. 38-40.
Botryopteris renaultii . GALTIER & PHILLIPS, 1977 : 1-32, pi. I (1,4),
Rachiopteris forensis, Grand’Eury, 1877 : 64, pi. 13 (1).
2,5 (25-27), 12 (86-93). 13, 14. 15 (112-115, 117-121).
Materiel-type. — LPL, lames 76/46-47 (lectotype) et 76/86, lames et specimens 862, 1218, 2418, 2422.
Localite-type. - Grand'Croix.
Materiel examine — MNHN, coll. Renault, boite 71. MNHN, coll. Roche, boites 1, II, 12. MNHN, coll.
Grand'Eury. lame 75 ; Autun, coll. Roche, boite 9; LPL et LPM.
Remarque. — Cette espece, connue de fagon moins complete que B. forensis, est fondee sur
des structures foliaires (des petioles aux pinnules); les parties fertiles n ont pas ete decrites.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand'Croix). Plus rare que
B. forensis.
Fig. 98-103. Botryopteris forensis ; 98 (x 10) : petiole, section transversale ; 99 (x 20) : pinnule, section paradermale ;
100 ( x 35) ; section a travers les rachis ultimes et pinnules associees de Botryopteris forensis (BF) et B. renaultii (BR);
101 ( x 70): sporange en section longitudinale tangentielle ; 102 ( x 35) : Botryopteris renaultii , faisceau de xyleme d'un
petiole, coupe transversale; 103 (x 40) : Botryopteris sp., rachis, coupe transversale.
Figs. 98-103. Botryopteris forensis; 98 ( x JO): petiole, transverse section; 99 ( x 20): pinnule, paradermal section: 100
( x 35): oblique section through ultimate rachises and associated pinnules of Botryopteris forensis (BF) and B. renaultii
(BR): 101 ( x 70) sporangium, longitudinal section: 102 ( x 35 ); Botryopteris renaultii, petiole xylem strand, transverse
section: 103 ( x 40): Botryopteris sp.. rachis, transverse section.
Source : MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
109
Botryopteris sp.
Fig. 103
« Botryopteris sp. forme pseudoantiqua », Galtier & PHILLIPS, 1977.
Localite-type. Grand'Croix.
Materiel examine. LPM, specimen GC 567.
Remarque. A cote de B. forensis et B. renaultii , ce taxon indique la presence, a
Grand'Croix, d'une troisieme lignee, deja reconnue par Phillips (1974) dans le Pennsylvanien
americain. Elle est caracterisee par la persistance au Stephanien de la structure anatomique foliaire
la plus simple et semblable a celle de B. antiqua du Carbonifere basal.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand'Croix) et Pennsyl¬
vanien de rillinois (U.S.A.). Tres rare a Grand'Croix.
Ordre des Zygopteridales
Famille des Zygopteridaceae
Genre Ankyropteris (Stenzel 1889) Bertrand, 1907
Espece-type. Ankyropteris hrongniartii (Renault) Bertrand, 1907.
Ankyropteris , Stenzel, 1889 : 29.
Ankyropteris . Bertrand, 1907 : 775-777.
Ankyropteris hrongniartii (Renault) Bertrand, 1907
Fig. 104, 105, 106
Zygopteris « brongniarti », Renault. 1869 : 164, pi. 3-6.
Anachoropteris decaisnei, Renault, 1869 : 173, pi. 10, 11 (1-6, 8).
« Zygopteris (Ankyropteris) brongniarti » (Renault), Stenzel, 1889 : 29.
Ankyropteris « brongniarti» (Renault). Bertrand, 1907 : 775-777.
/ Ankyropteris hrongniartii , MlCKLE. 1980 : 241-242.
Tedelea glabra (Baxter), Eggert & Taylor. 1966 : 54, fig. 1-8, pi. 8-11.
Materiel-type. Non identifie avec certitude mais les lames MNHN, coll. Renault, 2203-2206 et 2208-2214 semblent
appartenir au materiel original d'Autun.
Localite-type. Silex permiens d'Autun.
Autre materiel examine. MNHN, coll. Renault, lames 3754-3755 et MNHN. coll. GrandTury, lame 179.
Localite probable : Grand'Croix.
Remarque. Renault (1869) avait decrit trois especes d'Autun dont deux etaient fondees sur
des tiges (Z. hrongniartii et A. decaisnei) et une sur des rachis isoles (Z. bibractensis). Mickle (1980)
a mis les trois especes en synonymie et a retenu comme espece-type A. hrongniartii dont les
preparations originates n’ont pas ete identifies. Par contre, plusieurs sections-types de A. decaisnei
ont ete retrouvees, par exemple les lames 2203 et 2204. coll. Renault (= fig. 1 et 2, pi. 10. Renault,
1869). Tous ces specimens proviendraient d'Autun.
Deux sections de la coll. Renault (3754-3755) montrent une tige semblable a A. (decaisnei)
110 JEANNE DOUB1NGER, PIERRE VETTER, JEAN LANG1AUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUT1N
brongniartii , mais d'apres la preservation et la nature des autres debris vegetaux, nous suggerons que
ce specimen (fig. 104) provient de Grand'Croix et non d'Autun. 11 s'agirait de la premiere mention
du genre dans le Stephanien frangais.
Ceci est confirme par une section de la coll. Grand’Eury (lame 179) qui montre une pinnule
fertile avec des sporanges, a anneau apical, attaches marginalement (fig. 105-106). Cette structure est
conforme a l’espece Tedelea glabra (Baxter) Eggert et Taylor (1966), taxon egalement mis en
synonymie avec A. brongniartii par Mickle (1980).
Repartition geographique et stratigraphique. — Westphalien a Permien ; coal balls
de Grande-Bretagne, Illinois, Iowa, Kentucky et permineralisations silicifiees du Stephanien
(Grand'Croix) et Permien (Autun) de France et d'Allemagne (Chemnitz). Tres rare dans le
Stephanien de Grand'Croix.
Genre Biscalitheca Mamay, 1957
Espece-type. Biscalitheca musata Mamay, 1957.
Biscalitheca , Mamay, 1957 : 237, fig. 1-30.
Biscalitheca cf. musata Mamay, 1957
Fig. 107, 108
Zygopteris sp.. Renault, 1876 : 5-7, pi. 1 (1-3, 4bis, 7).
Biscalitheca cf. musata, Galtier, 1978 : 18-24, pi. 1 (5), pi. 2 (7, 9, 10).
Etapteris lacattei , auct. non Bertrand, 1907, Bertrand, 1912 : 29-30.
Localite-type. - Grand’Croix.
Materiel examine. - MNHN, coll. Renault, lames 1072-1073, b. 47 et 2215-2219. b. 104 et LPM, specimen GC 506.
Remarque. L'identite specifique de ces fructifications de Grand'Croix avec celles du
Pennsylvanien de flllinois, decrites par Mamay, est tres vraisemblable.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. - Stephanien (Grand'Croix); Pennsylva¬
nien de Flllinois (U.S.A.). Assez rare.
N. B. Les genres Biscalitheca et Schizostachys correspondent a deux modes de fossilisation
differents des memes frondes fertiles (cf. Galtier 1987).
Genre Etapteris Bertrand, 1907
Espece-type. Etapteris tubicaulis (Goeppert) Bertrand, 1907.
Etapteris , Bertrand, 1907 : 776.
Etapteris cf. lacattei (Renault) Bertrand, 1907
Fig. 109
Zygopteris «lacatti», Renault. 1869 : 170, pi. 7 (12) el pi. 8.
Zygopteris sp., Renault, 1876 : 7, pi. 1 (4).
Etapteris lacattei (Renault), Bertrand, 1907 : 111 .
Source
Fk: 104-109 1 04 ( x IX) 105 ( x 26), 106 (x 65) : Ankyropterisbrongniartii. 104 : tige, coupe transversale ; 105, 106: pinnule
ferTe. seclion ttltlSe et detail montran, les sporanges at,aches et spores in situ ,107 (x 6), 108 (x ,9, :
Biscalitheca musata, section dans une penne fertile et detail des sporanges; 109 (x 10) . Etaptens cf. lacattei,
phyllophore, section transversale. ..
Fln , 104-109 104 (x 181 105 (* 26). 106 ( x 65): Ankyropteris brongniartu, 104: stem, transverse seel,on: 105. 106:
transverse section and de afo showing attached sporangia and in situ spores: 107 ( x 6) ,08 ( x 19): B.seal,theca musata.
section through a fertile pinna and details of sporangia: 109 < x 10): Etaptens cf. lacattei. phyllophore. transverse sect,on.
Source: MNHN. Paris
1 12 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX. JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Etapteris lacattei. Bertrand, 1909 : 209. pi. 16 (114).
Etapteris cf. lacattei . Galtier, 1978 : 18, pi. 1 (2, 3).
Localite-type. — Grand’Croix.
Materiel examine. MNHN, coll. Renault, lame 2215 et LPM, specimens GC 507, 522, 528.
Remarque. — L'espece est fondee sur des specimens de l'Autunien d’Autun. Les petioles de
Grand'Croix, illustres d’abord par Renault puis Bertrand sont rapportes avec de serieuses reserves
(Galtier. 1978) a la meme espece. Le meme nom avait ete utilise par Bertrand (1912) pour designer
les fructifications de Biscalitheca dont l'attachement a cet Etapteris, quoique tres probable, n'a pas
ete encore demontre.
Permineralisation.
Repartition geograpiiique et stratigraphique. — Stephanien (Grand'Croix) et ? Permien
(Autun). Assez rare.
Genre Schizopteris Brongniart, 1828
Espece-type. — Schizopteris anomala Brongniart, 1828.
Schizopteris , Brongniart, 1828 : 63.
Schizopteris cycadina Grand'Eury, 1877
Fig. 110, 111
Schizopteris cycadina , Grand’Eury, 1877 : 200, pi. 17 (2).
Materiel-type. MNHN 8397.
Localite-type. — Saint-Etienne.
Description. Selon Grand'Eury, cette espece « n'est pas bien differente » de Schizostachys
pinnata. On notera cependant l'absence totale de limbe ; fempreinte se reduit a des axes finement
stries (fig.111). D'apres Zeiller (1888 : 82), Schizopteris cycadina devrait etre confondu avec
Schizopteris pinnata (= Schizostachys pinnata).
Repartition geograpiiique et stratigraphique. Stephanien du Massif Central frangais.
Genre Schizostachys Grand'Eury, 1877
Espece-type. — Schizostachys frondosus Grand'Eury, 1877.
Schizostachys , Grand’Eury, 1877 : 201, pi. 17, fig. 3.
Schizostachys pinnata (Grand'Eury) Barthel, 1968
Fig. 112
Schizopteris pinnata. Grand'Eury in Renault, 1876 : pi. 1 (12-13).
Schizopteris pinnata. Grand’Eury, 1877 : 200, pi. 17 (1).
Schizopteris pinnata. Zeiller, 1888 : 77-83, pi. 23 (5-7).
Zygopteris pinnata. Vetter. 1968 : 50-51, pi. 38 (2, 4. 5, 6).
Schizostachys pinnata (Grand'Eury), Barthel, 1968 : 733-734.
Materiel figure. SEM 132. Frondes steriles «a divisions secondaires tres dechiquetees »
pour Grand'Eury (SEM 132, BL 12.9)
Source : MNHN. Paris
Fig. 110-114. 110 (x
Barlhel; 113 (x
1). Ill (x 2) : Schizopteris cycadina Grand* Eury ; 112 ( x
l),’ll4 (x 3) : Schizostachys spiciformis (Andrae) Bartnel.
1) : Schizostachys pinnata (Grand*Eury)
Source: MNHN. Paris
1 14 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX. JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien du Massif Central frangais
et Permien inferieur d’Espagne (Guadalcanal).
Schizostachys spiciformis (Andrae) Barthel, 1968
Fig. 113, 114
Araucarites « spic'for mis », Andrae in Germar, 1851 : 94, pi. 33 (1-2).
Androstachys , Grand'Eury in Renault, 1876 : 8 et 23, 24, pi. 1 (14-17).
Schizostachys frondosus, Grand’Eury, 1877 : 201.
Androstachys frondosus , Grand'Eury, 1877, pi. 17 (3).
Zygopteris cornuta , Vetter, 1868 : 50, pi. 37 (2).
Schizostachys spiciformis (Andrae), Barthel, 1968 : 734, pi. 5 (1-4).
Materiel figure. SEM 131. Frondes et pennes fertiles sans limbe ; pinnules remplacees par
des bouquets de sporanges en forme de banane (1,5 a 3 mm de long pour 0,5 a 1 mm de diametre),
groupes par 3 a 10 au sommet d’un court pedicelle.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien du Massif Central frangais
(Saint-Etienne, Brive, Decazeville, Blanzy-Montceau), d'Allemagne (Wettin), d’Espagne. Certaine-
ment identique au Biscalitheca kansana Cridland (1966) du Pennsylvanien du Kansas.
Classe des Filicopsida
Ordre des Marattiales
Stipes, t/ges, petioles
Genre Psaronws Cotta, 1832
Espece-type. — Psaronius helmintholithus (Sprengel) Cotta, 1832.
Psaronius , Cotta, 1832 : 32, pi. 5, fig. 1.
Psaronius ogygius Grand'Eury, 1877
Psaronius ogygius, Grand'Eury, 1877 : 97.
Materiel-type. — Non retrouve.
Localite-type. — La Peronniere, Grand’Croix.
Remarque. La description de Grand’Eury concerne un specimen representant le manchon
de racines et ne comporte pas d'illustration ; la pertinence de ce taxon peut etre mise en doute.
Mineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (La Peronniere, Grand’¬
Croix).
Source: MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
115
Psaronius sp.
Fig. 92
Psaronius sp., Carpentier, 1932 : 17, pi. 12 (1).
Localit£-type. — Grand’Croix.
Materiel examine. — MNHN, coll. Renault, lame 2252 et LPM specimen GC 581.
Remarque. — Fragment du manchon de racines non identifiable specifiquement.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Grand'Croix). Tres rare.
N. B. — II est remarquable que les tiges de Psaronius soient si rares a Grand'Croix
(contrairement au Permien d'Autun) alors que les restes de feuilles ferules et steriles correspondantes
sont des fossiles assez communs (cf. plus loin une remarque semblable au sujet de la representation
differente des structures caulinaires et foliaires-fertiles des Medullosa).
Genre Stewartiopteris Morgan et Delevoryas, 1952
Espece-type. — Stewartiopteris singulars Morgan et Delevoryas, 1952.
Stewartiopteris , Morgan & Delevoryas, 1952 : 479, fig. 1-15.
Stewartiopteris sp.
Fig. 121
Stewartiopteris sp., Morgan & Delevoryas, 1952 : 484
Materiel examine. — MNHN, coll. Grand'Eury, lame 34. Rachis ou petit petiole montrant
la configuration vasculaire typique du genre.
Localite d’origine. — Probablement Grand'Croix.
Remarque. — C’est la premiere fois que ce genre, de creation assez recente, est mentionne a
Grand'Croix.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand'Croix) et equivalent
Pennsylvanien americain pour le genre. Assez rare.
Genre Stipitopteris Grand'Eury, 1877
Espece-type. — Stipitopteris xqualis Grand Eury, 1877.
Stipitopteris , Grand'Eury, 1877 : 81. pi. 13, fig. 2 .
1 16 JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Slipitopteris xqualis Grand'Eury, 1877
Stipitopteris xqualis, Grand'Eury, 1877 : 81, pi. 13 (2).
Stipitopteris xqualis . Andrews & Doubinger in Boureau, 1970 : 202.
Materiei.-type. — Non retrouve.
Localite-type. Sagnat, Stephanien du bassin de Saint-Etienne.
Remarque. II s'agit de I'espece-type du genre, fondee sur des petioles permineralises ou
partiellement mineralises.
Repartition geographique et stratigrapiiique. — Stephanien de Saint-Etienne (Sagnat).
Rare.
N. B. Grand'Eury (1877) a decrit, sans les figurer, quatre autres especes trouvees dans le
bassin de Saint-Etienne ( S . delineata , S. notala , S. punctata , S. verrucosa) que nous considerons
comme non valides.
Genre Caulopteris Lindley & Hutton, 1832
Espece-typp. — Caulopteris prim,era Lindley & Hutton, 1832.
Caulopteris , Lindley & Hutton, 1832 : 121, pi. 42.
Pty chapter is p.p.. CORDA, 1845 : 76.
Empreintes de troncs marques de grandes cicatrices ovales. A Saint-Etienne, Grand'Eury ne
recense pas moins de 11 especes de Caulopteris dont 8 seraient des taxons nouveaux traduisant des
formes de cicatrices et tout particulierement des formes «specifiques» du faisceau vasculaire
principal. Caulopteris protopteroides Grand'Eury (1877 : 85, pi. 10, MNHN 8345), Caulopteris
perfecta Grand'Eury (1877 : 85, pi. 9), Caulopteris minor Schimper (Grand'Eury, 1877 : 86, pi. 9 ;
MNHN 8353), Caulopteris neomorpha Grand'Eury (1877 : 87 ; MNHN 8351), Caulopteris endorrhiza
Grand'Eury (1877 : 87, pi. 9) ont ete tres sommairement decrits ou figures. Or la trace laissee par les
cordons vasculaires varie suivant la position que ceux-ci occupent sur le tronc ; on peut s'interroger
sur le bien-fonde des coupures taxinomiques proposees.
Selon Grand'Eury, Caulopteris endorrhiza (1877 : 87, pi. 9; MNHN 8352) et Caulopteris
patria (1877 : 87, MNHN 8348) montreraient des « racines internes descendant entre le corps
vasculaire et fecorce ».
Le genre Ptychopteris Corda (1845 : 76) rassemble les « troncs de Fougeres » depouilles de leur
ecorce et de leurs racines sous corticales. Andrews et Doubinger (in Boureau, 1970 : 187) contestent
la valeur de ce genre et considerent les Ptychopteris comme des etapes de decortication a rapprocher
des genres Caulopteris ou Megaphyton.
Caulopteris chaussatii (Zeiller) Andrews et Doubinger, 1970
Fig. 115
Ptychopteris « chaussati », Zeiller, 1888 : 351-353. pi. 38 (1-3).
Caulopteris « chaussati » (Zeiller), Andrews & Doubinger, 1970 : 187.
Materiel figure. LY 2. Saint-Etienne s. I. Cicatrices correspondant aux gaines des
faisceaux foliaires souvent ouvertes a leur partie inferieure, longues (10-15 cm), etroites (1 a 2 cm),
espacees (partie basale du tronc ?).
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien.
Source . MNHN. Paris
Fig. 115-118. — 115 (
°»?1 = Brongnfarl JISM-S) ^Megaphyton madayi Lesquereux.
(Brongniart) Presl; 117 (x 0.5) : Caulop.eris pel.igera Brongmart
Source: MNHN, Paris
118
JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Caulopteris macrodiscus (Brongniart) Presl, 1838
Fig. 116
« Sigillaria (Caulopteris) macrodiscus », Brongniart, 1836 : 418, pi. 139.
Caulopteris macrodiscus (Brongniart), PRESL in Sternberg, 1838 : 172.
Ptychopteris incerta ?, Grand'Eury, 1877 : 89.
Materiel figure. LY 5, Saint-Etienne s. 1. Cicatrices des gaines (environ 10 cm de
long), larges de 3 a 4 cm, rapidement retrecies en pointe vers le bas, tantot fermees, tantot etroi-
tement ouvertes, peu distantes (partie sommitale du tronc?). A rapprocher de MNHN 8355
(P. incerta).
Repartition stratigraphique et geographique. — Stephanien.
Caulopteris peltigera Brongniart, 1836
Fig. 117
« Sigillaria (Caulopteris) peltigera ». Brongniart, 1836 : 417. pi. 138.
Caulopteris peltigera , Grand’Eury, 1877 : 85-86. pi. 9 (2).
Caulopteris peltigera , Andrews & Doubinger in Boureau, 1970 : 198, fig. 162.
Materiel figure. — SEM 515. Faisceau de Bellevue (Combes 1). Les cicatrices dont on ne
distingue nettement que la partie centrale (cicatrice du faisceau vasculaire) paraissent de ce fait
relativement petites.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien.
Genre Megaphyton Artis, 1825
Esp£ce-type. — Megaphyton frondosum Artis, 1825.
Megaphyton. Artis, 1825 : 20, fig. 20.
Ptychopteris p.p., Corda 1845 : 76.
Megaphyton maclayi Lesquereux, 1870
Fig. 118
« Megaphytum » Maclayi , LESQUEREUX, 1870 : 458, pi. 48.
« Megaphytum M ’ layi », Grand’Eury, 1877 : 83, pi. 13 (3).
Megaphyton « Maclayi » , Renault in Renault & Zeiller, 1888 : 358, pi. 40 (3, 4).
Materiel figure. — MNHN 8346, Saint-Etienne. Fragment d’ecorce ornee de tres grosses
cicatrices biseriees montrant une trace vasculaire centrale en forme de fer a cheval. Empreinte a
rapprocher des differentes formes de Caulopteris.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Saint-Etienne).
Source: MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
119
Organes sporangies
Les especes «filicophytiques» peuvent etre
classees :
— soit en considerant l’aspect externe des fruc¬
tifications : Acitheca polymorpha (Brongniart)
Schimper, 1879,
soit en considerant la forme du feuillage
sterile : Pecopteris polymorpha Brongniart, 1834.
Cette derniere forme qui correspond a la
conservation courante en empreinte (ou
«compression »), est evidemment celle qui se
rencontre le plus souvent sur le terrain et qui sert
exclusivement dans Interpretation des travaux
de sondage. C'est done le second binome qui est
utilise en priorite dans les listes permettant
d'etablir des correlations stratigraphiques. Dans
notre etude qui reunit a la fois les especes
« naturelles » et les morphographes, nous avons
fait apparaitre, ici, les relations qui existent entre
les deux modes de classement, en notant, par
exemple :
Acitheca polymorpha Schimper, 1879 =>
morpho-espece Pecopteris polymorpha Bron¬
gniart, 1834.
Le feuillage sterile correspondant a la fructifi¬
cation Acitheca polymorpha Schimper sera traite,
plus loin, dans le morpho-genre Pecopteris
(Brongniart) Sternberg, 1825, partie du groupe
artificiel des « Pteridophylles ». II est bien evident
que ces deux descriptions qui se voudraient
complementaires, se traduisent, pour nombre de
cas, par des « denominations » qui dependent de
l’optique adoptee par le descripteur : plante
situee dans un ensemble systematique ou plante
destinee a definir un facies, voire un etage. Le
lecteur botaniste ne manquera pas d’etre surpris,
choque, par certaines incoherences nomenclatu-
rales que le paleontologue deplore sans pour
autant leur apporter une solution satisfaisante.
La presente etude ne pretend pas pouvoir deme-
ler tous « les echeveaux noues » dans une litera¬
ture ou chacun a sa maniere, et parfois avec
maladresse, progresse en direction d'une solution
ideale mais pratiquement inaccessible. A cote de
rectifications qui peuvent aisement etre adoptees
et suivies par tous les paleobotanistes, l'ouvrage
se limite a indiquer quelques pistes de recherches
susceptibles, selon nous, de faciliter l’approche
de problemes plus complexes pour lesquels, tot
ou tard, il deviendra indispensable de determiner,
definitivement si possible, une position conforme
au Code de Nomenclature.
Genre Acitheca Schimper, 1879 emend. Mosbrugger et Vogellehner, 1986
Schimper ne decrit pas d’espece-type mais represente (fig. 66/4-7) le materiel de Pecopteris angiotheca de
Grand'Eury.
Acitheca , Schimper, 1879
Acitheca . emend Mosbrugger & Vogellehner, 1986 . 12/.
Acitheca polymorpha Schimper, 1879
=> morpho-espece Pecopteris polymorpha , Brongniart, 1834
Genre Asterotheca Presl, 1845
Esp£ce-type. — Asterotheca sternberf>ii (Goeppert) Presl, 1845.
Asterotheca , Presl in Corda, 1845 : 89.
120 JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Asterotheca cf. sternbergii (Goeppert) Presl, 1845
Fig. 119, 120
Asterocarpus sternbergii, Goeppert, 1836, pi. 6 (1-4).
Asterotheca sternbergii (Goeppert), Presl in Corda, 1845 : 89.
Pecopteris truncata , Rost. 1839, p. 28.
Pecopteris truncata, Grand’Eury, 1890 : 273, pi. 20 (1).
Pecopteris truncata, Zeiller. 1906 : 42-44, pi. 10 (1).
Asterotheca sternbergii, Barthel, 1968 : 52. pi. 18(1, 2).
Materiel figure. SEM 278, Faisceau de Bellevue (Combes). Pinnules fructifiees longues,
etroites, L = 12-18 mm, 1 = 3-4 mm, legerement elargies a la base, un peu decurrentes ; tres forte
nervure mediane. P. truncata. proche de P. platoni , se distingue de celui-ci par ses synanges formes
de 7-8 sporanges.
Espece rare, assez mal connue, semble-t-il.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien.
Asterotheca ahbreviata Zeiller, 1886
=£> morpho-espece Pecopteris ahbreviata Brongniart, 1835
Asterotheca saraefolia Corsin, 1951
=> morpho-espece Pecopteris saraefolia Bertrand, 1928
Genre Cyathocarpus Weiss, 1869 emend. Mosbrugger, 1983
Espbce-type. Cyathocarpus arborescens Weiss, 1869.
Cyathocarpus, Weiss, 1869 : 84.
? Cyathocarpus, emend Mosbrugger, 1983 : 201.
Cyathocarpus arborescens Weiss, 1869
=> morpho-espece Pecopteris arborescens Brongniart, 1828
Cyathocarpus candolleanus Weiss, 1869
=> morpho-espece Pecopteris candolleana Brongniart, 1833
Cyathocarpus cyatheus Mosbrugger, 1983
=$> morpho-espece Pecopteris cyathea Brongniart. 1833
Cyathocarpus hemitelioides Mosbrugger, 1983
=*> morpho-espece Pecopteris hemitelioides Brongniart, 1833
Source . MNHN. Paris
Fig. 119-120. 119 (x 1), 120 (x 3) : Asterotheca sternbergii (Goeppert) Presl.
Source : MNHN. Paris
122 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Cyathocarpus lepidorachis (Zeiller) Mosbrugger, 1983
=> morpho-espece Pecopteris lepidorachis Brongniart, 1834
Genre Dactylotheca Zeiller, 1883
Espece-type.- Dactylotheca dentata (Brongniart) Zeiller, 1883.
Dactylotheca , Zeiller, 1883 : 184, pi. 9, fig. 12-15.
Dactylotheca plumosa (Artis) Kidston, 1886
=> morpho-espece Pecopteris plumosa Brongniart, 1832
Genre Germera Brousmiche, 1983
Espece-type. — Germera mendescorreae (Teixera, 1939) Brousmiche, 1983.
Germera , Brousmiche, 1983 : 225.
Germera mendescorreae Brousmiche, 1983
=5> morpho-espece Sphenopteris mendes-correae Teixeira, 1939
Genre Grandeuryella Weiss, 1885 emend. Lesnikowska & Galtier, 1992
Espece-type. — Grandeuryella renaultii Weiss, 1885 emend. Lesnikowska et Galtier, 1992.
Grandeuryella , WEISS, 1885 : 492.
Grandeuryella , emend Lesnikowska & Galtier, 1992 : 308.
Grandeuryella renaultii Weiss, 1885 emend. Lesnikowska & Galtier, 1992
Fig. 122
« Pecopteris oreopteridia », Renault, 1883 : 110-11, pi. 19 (7-12).
« Pecopteris exigua », Renault, 1883 : 1 15, pi. 19.
« Grand'Eurya renaulti », Stur, 1883 : 677-681, fig. 12c., nom . rej.
Grandeuryella « renaulti », Weiss, 1885 : 492.
Grandeuryella renaultii , Lesnikowska & Galtier, 1992 : 299-315, pi. 1-3, 4 (22-28).
Materiel-type. - MNHN, coll. Renault, lame 3523 (holotype), lames 2382, 3621, 3662 et coll. Grand’Eury lame
63 (paratypes).
Localite-type. Grand’Croix.
Remarque. — Cette espece avait ete initialement decrite par Renault (1883) comme un
« Pecopteris oreopteridia » fertile silicifie (voir supra , revision en cours). Le nom de genre propose par
Stur est illegitime (homonyme posterieur); on a done retenu celui propose par Weiss pour des
synanges a symetrie bilaterale attaches a des receptacles vascularises le long de pinnules tres
recourbees.
Grandeuryella , surtout voisin de Eoangiopteris , de Millaya , est peut-etre equivalent du genre
Danaeites connu en compressions.
Source
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
123
Genre Orthotheca Corsin, 1951
Espece-type. — Orthotheca saraepontana (Stur) Corsin, 1951.
Orthotheca , CORSIN, 1951 : 241, pi. 128-131.
Orthotheca trevirani Corsin, 1951
=> morpho-espece Pecopteris treviranii (Goeppert) Presl, 1838
Genre Renaultia Zeiller, 1883
Espece-type. — Renaultia chaerophylloides Zeiller, 1883
Renaultia . Zeiller, 1883 : 185, pi. 9, fig. 16-17.
=£* morpho-espece Sphenopteris chaerophylloides Brongniart 1828
Genre Scolecopter/s Zenker, 1837 emend. Millay, 1979
Espece-type. — Scolecopteris elegans Zenker, 1837.
Scolecopteris, Zenker, 1837 : 509, pi. 10.
Scolecopteris emend, Millay, 1979 : 3.
Scolecopteris globijorma Millay & Galtier, 1990
Fig. 123, 124, 125
Scolecopteris glohiforma, Millay & Galtier, 1990 : pi. 1 (1-6), pi. 2 (7-10).
Materiel-type. — LPM, specimen GC 638.
LOCA LITE-TYPE. — Grand’Croix.
Remarque — Cette espece est comparable a celles du groupe « Altus », S. alt a Watson et S.
altissima Mamay du Westphalien d'Angleterre et du Pennsylvanien amencam. Elle est aussi tres
semblable a S. uni,a du Permien d'Autun qui avait ete decrit sous le nom de Ptychocarpus uni,us par
Renault (1896).
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. - Stephanien (Grand'Croix). Rare.
Scolecopteris intermedia (Renault. 1883) Lesnikowska & Galtier, 1991.
Fig. 126
Pecopteris intermedia, Renault, 1883 : 122-123, pi. 22 (8-11).
Sturiella intermedia , Weiss, 1885 : 492.
124 JEANNE DOUB1NGER, PIERRE VETTER. JEAN LANG1AUX. JEAN GALTIER & JEAN BROUTJN
Sturiella intermedia . Andrews in BOUREAU, 1970 : 471, fig. 363.
Scolecopteris intermedia , LESNIKOWSKA & Galtier, 1991 : 146, pi. 2, fig. 1-8.
Materiel-type. MNHN, coll. Renault, lames 2271 et 2297.
Localite-type. — Grand'Croix.
Remarque. — Cette espece, correctement decrite comme un Pecopteris fertile par Renault,
avait ete separee dans le genre Sturiella compte tenu de la presence supposee d'un annulus dans les
sporanges. Cette interpretation n'est pas fondee et Pespece est rattachee au genre Scolecopteris dans
lequel elle se rapproche surtout de S. bulbacea Stubblefield.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand’Croix). Rare.
Scolecopteris ripageriensis Grand'Eury, 1877
Scolecopteris ripageriensis, Grand'Eury, 1877 : 73, pi. 8 (5).
Materiel-type. Non identifie avec certitude.
Localite-type. — Grand’Croix.
Remarque. Pinnules avec des synanges pedicelles, peut-etre identiques a S. oliveri du
Permien d’Autun. Espece a reviser.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien de Grand’Croix.
Scolecopteris subelegans Grand’Eury, 1877
Scolecopteris subelegans, Grand’Eury, 1877 : 72-73. pi. 8 (3-4).
Materiel-type. — Non identifie avec certitude.
Localite-type. — Grand'Croix.
Remarque. — Grand'Eury decrit les pinnules et les sporanges mais ne figure pas de vue
superficielle des pinnules. II considere cette espece comme tres semblable au S. elegans Zenker.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien de Grand'Croix. Assez
commun.
N. B. Dans sa revision du genre Scolecopteris , Millay (1979) exclut les deux especes
precedentes (S. ripageriensis et S. subelegans) qu'il qualifie de « species dubiuni » car il considere, a
juste titre, que la description de Grand’Eury (1877) est trop laconique et les illustrations trop petites,
fensemble ne fournissant pas d’informations suffisantes pour caracteriser ces deux especes.
Neanmoins, la revision en cours des Marattiales de Grand’Croix montre qu'a cote des deux
Scolecopteris recemment definis (5. globiforma et S. intermedia) existent au moins deux autres especes,
bien plus communes, l'une a synanges pedicelles semblable a S. oliveri et une ou deux autres voisines
de S. saharensis et S. elegans.
Source
Fig 121-127 121 ( x 6) • Stewartopteris sp., petiole, section transversale ; 122 ( x 6): Grandeuryella renaultii . penne fertile,
' section paradermale 123, 124, 125 (x 60): Scolecopteris globiforma , synange. sections proximate (123) et a mi-hauteur
(124) et section longitudinale (125); 126 ( x 26) : Scolecopteris intermedia , pinnules ferules, coupe transversale ; 127 ( x
26) : Pecopteris geriensis Renault.
F,rs 121-127 IV ( x 6) * Stewartopteris sp., petiole, transverse section; 122 (* 6): Grandeuryella renaultu, fertile pinna,
'' paradermal section; 123 . 124, 125 ( x 60): Scolecopteris globiforma synangium, transverse sections proximal (123), in
the median region (124) and longitudinal section (125); 126 ( x 26); Scolecopteris intermedia, fertile pinnules, transverse
section ; 127 ( x 26) : Pecopteris geriensis Renault.
Source: MNHN. Paris
126 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Organes SPORANGIES A REDEFINIR
L'utilisation actuelle des binomes qui figurent dans cette rubrique n'est pas correcte. Le
morpho-genre Pecopteris ne regroupe, en effet, que des formes connues en compression et ne saurait
convenir a des fructifications permineralisees. Nous avons done rassemble ici, tres provisoirement, des
« Pecopteris » fertiles dont la revision aboutira a la creation de taxons nouveaux et distincts
generiquement.
« Pecopteris angiotheca» Grand’Eury, 1877
« Pecopteris angiotheca », Grand'Eury, 1877 : 78, pi. 7 (6').
Cette espece peut etre identique a P. oreopteridia (revision en cours).
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand'Croix) et ? Permien
(Autun).
« Pecopteris geriensis » Renault, 1883
Fig. 127
« Pecopteris geriensis », Renault, 1883 : 127-128, pi. 22 (1-4).
Materiel-type. — MNHN, coll. Renault, lame 2278.
Localite-type. — Grand'Croix.
Materiel figure. — MNHN, coll. Renault, lame 2278, b. 107. Cette section est une penne
de dernier ordre qui correspond a la fig. 1, pi. 22 de Renault.
Remarque. — Ces frondes qui portent des synanges a tres court pedicelle devront etre
transferees dans le genre Scolecopteris.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand'Croix). Assez rare.
« Pecopteris heterosporites » Renault, 1901
« Pecopteris heterosporites » (= Pecopteris asterothecal ), Renault, 1901 : 339, pi. A (3-5).
Materiel-type. — Non observe.
Localite-type. — Grand'Croix.
Remarque. — Organe sporangie sessile, peut-etre un nouveau genre; a reviser. N’est
certainement pas heterospore comme le pretendait Renault.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand'Croix). Rare ?
Source :
FLORE FOSSILE DF. SAINT-ETIENNE
127
Ordre des Filicales
FaMILLE DES SCHIZAEACEAE
Genre Senftenbergia Corda, 1845 emend. Mosbrugger et Vogellehner, 1986
Espece-type. — Senftenbergia elegans Corda, 1845.
Senftenbergia, Corda, 1845 : 91, pi. 57, fig. 1-6.
Senftenbergia emend, Mosbrugger & Vogellehner, 1986 : 147.
Senftenbergia plumosa-dentata Corsin 1951
[? = Senftenbergia plumosa (Artis) Radforth, 1938]
morpho-espece Pecopteris «plumosa-dentata », Corsin, 1951
Senftenbergia plumosa var. ligerensis Grauvogel-Stamm et Doubinger, 1975
Fig. 128-133
Senftenbergia plumosa (Artis) Radforth var. ligerensis, Grauvogel-Stamm & Doubinger, 1975 : 415-421, fig. 2, pi. 37-41.
Materiel-type. — Institut de Geologie et de Paleontologie de Strasbourg.
Locality-type. — Saint-Etienne, toit de la couche Manouse.
Description sommaire. — Six paires de petites pennes tertiaires (12 mm de long environ),
toutes fertiles (fig. 128, 129). Pinnules courtes (2 mm de long) relativement larges (1,5 mm) qui
semblent totalement depourvues de limbe et reduites aux nervures et aux sporanges. Chaque pinnule
porte au moins 20 sporanges disposes sans ordre apparent (fig. 130, 131).
Les sporanges presentent les caracteres du genre Senftenbergia Corda. Le traitement a l'acide
fluorhydrique a libere des spores triletes, de contour ovale a circulaire : Raistrickia polymorpha
Grauvogel-Stamm et Doubinger, 1975 (coll. Institut Geol. Paleont. de Strasbourg, lame L 6103)
(fig. 132, 133).
Cette fructification correspondrait a la morpho-espece Pecopteris plumosa Brongniart.
Ordre des Filicales
Famille des Gleicheniaceae
Genre Oligocarpia Goeppert, 1841
Espece-type. — Oligocarpia gutbieri , Goeppert, 1841.
Oligocarpia , Goeppert, 1841 : 57, pi. 4, fig. 1,2.
Oligocarpia gutbieri Goeppert, 1841
=> morpho-espece Sphenopteris gutbieri (Goeppert) Alvarez-Ramis, 1965
Fig.
128-133 — 128 (x 1) 129 (x 10). 130. 131 (x 25). 132 (x 500). 133 (x 1200) : Senftenbergia plumosa var. hgenenso
Grauvogel-Stamm et Doubinger ; 130.131 : sporange : 132, 133 : Raistrickia polymorpha - spores in situ.
Flas 128-133. - 128 ( x 3) 129 (* 10). 130. 131 (* 25). 132 ( x 500). 133 I x 1200): Senftenbergia plumosa var. l.genens.s
Grauvogel-Stamm et Doubinger, 130, 131: sporangium-, 132, 133 : Raistrickia polymorpha - in situ spores.
Source : MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
129
OUgocarpia leptophylla Grauvogel-Stamm & Doubinger, 1975
Oligocarpia leptophylla , Grauvogel-Stamm & Doubinger, 1975 : 406-421.
Oligocarpia leptophylla , Brousmiche, 1983 : 251.
=> morpho-espece Sphenopteris leptophylla (Bunbury) Alvarez-Ramis, 1965
FlLICOPHYTA INCERTAE SEDIS
Genre Parkerioidea Renault, 1901
Espece-type. Parkerioidea stephanensis Renault, 1901.
Parkerioidea , Renault 1901 : 350.
Parkerioidea stephanensis Renault, 1901
Parkerioidea stephanensis , Renault, 1901 : 350.
Parkerioidea stephanensis , Renault, 1902 : 104, pi. 6 bis (4), 7 bis (1-7).
Materiel-type. - Non retrouve.
Localite-type. — Grand’Croix.
Remarque. — Renault illustre des pinnules portant des sporanges pedicelles a anneau
transversal. Les spores triletes sont triangulaires et a exine reticulee.
Le genre n'a pas ete retenu par Andrews & Boureau (1970).
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand’Croix). Tres rare.
Pteridophylles a rapprocher des Filicopsides eusporangiees
Formes pecopteridiennes
Nous avons vu que les especes « filicophyti-
ques » pouvaient etre classees soit en considerant
l’aspect externe des fructifications : Acitheca
polymorpha Schimper, 1879, soit en considerant
la forme du feuillage sterile : Pecopteris polymor¬
pha Brongniart, 1834 et, dans l’etude des organes
sporangies qui precede, nous avons fait apparai-
tre ces relations de la maniere suivante :
Acitheca polymorpha Schimper, 1879
=> morpho-espece Pecopteris polymorpha
Brongniart, 1834
L’exemple choisi se rapporte a un cas simple
(relativement simple, voir plus loin la proposition
de Wagner). Par contre, des situations autre-
ment plus complexes, heritieres d'un passe foi-
sonnant de recherches, existent et se perpetue-
ront aussi longtemps que des etudes exhaustives
de certains taxons ne seront pas entreprises.
Encore faudrait-il tenir compte du fait que des
remaniements par trop drastiques s'imposent
difficilement et creent plus de problemes qu’ils
n'en resolvent. Des confusions de tous ordres oil
se melent les incertitudes typologiques, les
contraintes de la prospection de terrain, les
difficultes d’identification, les interpretations ha-
tives de documents iconographiques, se rencont-
rent dans la litterature et sont a la source
d’exceptions qui defient les regies actuelles de la
nomenclature. Pour illustrer ce propos, il suffit
de prendre comme exemple un taxon que nous
designons par :
Pecopteris arborea Sternberg, 1825
Le binome utilise ici se justifie de la maniere
suivante :
130 JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Schlotheim (1804, pi. VIII, fig. 13;
1820, 403) figure et decrit Filicites arborescens.
Ces publications, anterieures au 31 decembre
1820, ne sont pas valides (Code, art. 13);
En 1822, Brongniart cree la section
Pecopteris au sein du genre Filicites ;
Sternberg (1825, 4, p. XVIII) se refere a
la publication de Schlotheim et utilise pour
designer Filicites arborescens , une combinaison
binaire : Pecopteris arborea , accompagnee d'une
breve description (premiere publication valide du
nom de Pespece);
Brongniart utilise, en se referant a
Schlotheim, le binome Pecopteris arbores¬
cens (1828 : 56) sans description ni figuration;
Brongniart semble ignorer le travail de Stern¬
berg.
- En 1833, Brongniart donne alors une
diagnose de Pecopteris arborescens (p. 310,
pi. 102, fig. 1-2, pi. 103, fig. 2-3) en se referant
une nouvelle fois a Schlotheim.
Cette deuxieme combinaison est a rejeter bien
qu'elle ait ete preferee, dans la litterature poste-
rieure, au binome Pecopteris arborea cree par
Sternberg (Code, art. 62).
Citation Zodrow (1990 : 11) :
«Pecopteris arborescens (Schlotheim 1804)
Sternberg 1825 ».
Citation Mosbrugger & Vogellehner (1986 :
103) :
« Cyathocarpus arborescens Brongniart) Weiss ».
Le genre Cyathocarpus Weiss, 1869 emend.
Mosbrugger, 1983 (genre de forme) correspond a
une fructification connue en empreinte (ou
« compression »).
Citation Barthel (1976 : 42) :
« Scolecopteris arborescens (Schloth.) Stur ».
Le genre Scolecopteris Stur, 1883 est fonde sur
une fructification permineralisee.
Citation Zeiller (1888 : 111) :
« Pecopteris (Asterotheca) arborescens Schlo¬
theim (sp.)».
La combinaison proposee par Zeiller est loin
d'etre conforme aux regies actuelles de la nomen¬
clature : la mention Asterotheca correspondrait,
ici, a un sous-genre ou une section, ce qui n'est
pas le cas. L'auteur fait reference a une classifi¬
cation « naturelle » dans laquelle le genre (genre
de forme) Asterotheca Presl, 1845 est fonde sur
une fructification connue en empreinte (Presl, in
Corda, 1845). Le binome Asterotheca arbores¬
cens serait done acceptable (a l'instar du binome
Scolecopteris arborescens ), mais le genre n'est pas
pris en consideration par tous les auteurs (Mos¬
brugger & Vogellehner, par exemple).
Ce mode de designation, trinominal ou ter-
naire pourrait-on dire, parait avoir ete utilise
pour la premiere fois dans la « Flore du bassin
houiller de Valenciennes » (Zeiller, 1886) : Pe¬
copteris (Dactylotheca) dent ala. Gothan (1919),
Halle (1927) suivront cet exemple. Le Congres
de Stratigraphie de Heerlen (1935) enterinera
cette ecriture et Corsin (1951 : 180), pour se
conformer a la decision prise, indiquera « entre
parentheses a cote du nom de genre artificiel base
sur la forme, le nom de genre rationnel d'apres
les fructifications, lorsqu'on connait celles-ci bien
entendu ». La litterature paleobotanique recente
offre bien des exemples d'utilisation de « trino-
mes» semblables (Dalinval, 1960; Vetter,
1968; Wagner, 1958, 1971; Mosbrugger &
Vogellehner, 1981 ; Knight, 1985) dans la
ligne du Congres de Heerlen dont I'initiative est,
semble-t-il, ignoree par le Code International de
la Nomenclature Botanique (Berlin, 1987). La
designation paleobotanique « trinominale » est-
elle implicitement admise ou condamnee ?
Genre Pecopteris Brongniart 1822
Espece-type. - Pecopteris pennaeformis Brongniart, 1822.
Filicites, Schlotheim, 1804 : pi.7, fig. 11
Filicites, SCHLOTHEIM, 1820 : 403.
Pecopteris, Brongniart, 1822 : 223.
Pecopteris, Sternberg, 1825, xvii.
Lobatopteris, Wagner, 1958a : 22.
Polymorphopteris , Wagner, 1958b : 29.
Source :
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
131
Reflexions sur le genre Pecopteris. On
doit a Brongniart (1822) la premiere utilisation
du terme Pecopteris pour designer une section du
genre Filicites cree par Schlotheim (1804); peu
apres, le genre Pecopteris a ete defini par Stern¬
berg (1825). Les remaniements dont le genre a
fait l'objet sont rapportes en detail dans les
etudes de Corsin (1951 : 177-181), Dalinval
(1960 : 13-31), Boureau & Doubinger (1975 :
25-28), Knight (1985 : 3-6).
Tous ceux, paleobotanistes ou stratigraphes,
qui, d'une maniere ou d'une autre, ont ete
confrontes au monde pecopteridien n'ont sans
doute pas manque de s'interroger sur son man¬
que d'homogeneite ainsi que son hypertrophie
sans cesse accrue par la description d'especes
nouvelles. De nombreuses tentatives de classe-
ment des formes steriles se sont succede et parmi
celles-ci nous pouvons rappeler la revision (Cor¬
sin, 1947, 1951) de la famille des Pecopteridees
definie par Schimper (1869), la creation de deux
nouveaux genres Lobatopteris et Polymorphopte-
ris Wagner (Wagner, 1958 a et b; Shute &
Cleal, 1989), la tentative d'analyse cladistique
par Mosbrugger (1986), l'etude des frondes
steriles des Pecopteris cyatheoides voisins de P.
arborescens par Zodrow (1990).
Si Ton adopte le point de vue de Wagner,
certains des Pecopteris recenses dans le Bassin de
Saint-Etienne pourraient etre designes de la
maniere suivante, d'apres l'auteur :
Lobatopteris lamuriana (Heer) Wagner, 1958
Lobatopteris vestita (Lesquereux) Wagner,
1958
Lobatopteris (Asterotheca) viannae (Tei-
xeira) Wagner, 1958
Polymorphopteris polymorpha (Brongniart)
Wagner, 1958
Polymorphopteris subelegans (Potonie) Wa¬
gner, 1958.
Malheureusement, tous les essais, meme les
mieux argumentes, n’apportent que des solutions
partielles au probleme pecopteridien. Mosbrug¬
ger, Zodrow ne cachent pas les difficultes
rencontrees, ce qui est louable. Une quelconque
approche des «pteridophylles», aussi scrupu-
leuse soit-elle, echappe difficilement aux pieges
multiples que dissimule une litterature surabon-
dante. En effet, les etudes se concentrent sur des
echantillons recueillis dans des gisements limites
dans le temps ou dans l'espace; mais peut-il en
etre autrement? Or les Pecopteris echappent
manifestement au temps et a l'espace. Viennent
s'ajouter les contraintes de la recolte qui se borne
toujours a des fractions, parfois tres restreintes,
d'un individu vegetal dont on connait par ailleurs
(’importance des dimensions et a ce sujet on peut
rappeler Zodrow (1990 : 11) rapportant l'obser-
vation par Darrah d'une fronde de P. « arbo¬
rescens » qui ne mesurait pas moins de 7,2 m de
long sur 3,8 m de large.
Pecopteris abbreviata Brongniart. 1835
Fig. 134-136
Pecopteris abbreviata . Brongniart, 1835 : 337, pi. 115 (1-4).
Materiel figure. SEM 201 (BL 60.03), SEM 202 (BL 60.04), Rive de Gier (Grande
Masse). Nous avons conserve cette espece bien que Corsin (1951) et Dalinval (1960) considerent P.
abbreviata comme synonyme de Pecopteris miltonii. On remarquera la nervure principale non
decurrente, les nervures secondaires apparemment simples. De meme, les pennes n -1 se terminent
abruptement, ce qui n'est pas le cas pour les echantillons de P. abbreviata figures par Dalinval.
Neanmoins, le materiel examine par ce dernier auteur parait plus proche de 1 echantillon de
Saint-Etienne que celui de Corsin (largeur du rachis n -1, taille des pinnules).
II reste que, pour Dalinval, Pecopteris miltonii « n'est pas une espece stephanienne mais
caracterise surtout le Westphalien moyen». ■ ,. ,
Des fructifications ont ete decrites sous le nom A'Asterotheca : « Pecopteris (Asterotheca)
abbreviata » (Zeiller, 1886 : 186, pi. 24), « Pecopteris (Asterotheca) miltonii», (Dalinval, 1960 :
133-143, fig. 24-25, pi. 32-40).
Repartition geographique et stratigraphique. — Westphalien, Stephamen.
132 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Fig. 134-138. 134, 135 (x 1), 136 (x 3) : Pecopteris abbreviatet Brongniart; 137 (x 1), 138 (x 3) : Pecopteris affinis
Brongniart.
Source : MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
133
Pecopteris afftnis Sternberg, 1825
Fig. 137, 138
Pecopteris afftnis, Brongniart, 1833 : 306, pi. 100 (1).
Materiel figure. — SEM 203, sondage 29, Saint-Etienne. Echantillon de petite taille, de
qualite mediocre, sur lequel la division des nervures laterales n’est pas facile a observer.
Remarque. — Brongniart hesite a considerer P. affinis comme une espece distincte de P.
cyathea. Pour sa part, Grand'Eury (1877 : 69) considerait P. affinis comme synonyme de P.
candolleana Brongniart; P. affinis n'apparait done pas dans les listes dressees par cet auteur.
Repartition geographique et stratigrapiiique. — Westphalien D au Stephanien.
Pecopteris arhorea Sternberg, 1825
Fig. 139
Pecopteris arborea, Sternberg, 1825, 4:18.
Pecopteris arborescens , Brongniart, 1833 : 310, pi. 102 (1-2), 103 (2-3).
Pecopteris arborescens , Zodrow, 1990 : 11-15, fig. la, 5a-c-d, 6, pi. 2 (1, 2).
Materiel figure. — SEM 207 (BL 61.25), assise de Rive de Gier (toit de la Batarde). Penne
n longuement acuminee; extremite aigue. Rachis n et n -1 non visibles. Pinnules alternes, inserees
perpendiculairement au rachis, presque pas adherentes entre elles. Nervure principale egalement
perpendiculaire au rachis support, bien marquee ; nervures laterales, obliques, simples, espacees.
Remarque. — La localite-type de cette espece appartient au Rotliegende inferieur, comme le
rappelle Barthel (1976, 1980). Certes, le risque de confusion entre les extremites de pennes de
Pecopteris cyathea (pinnules a nervation simple) et celles de P. arborea n'est pas negligeable ; a cet
egard, les remarques de Corsin (1951) sont judicieuses. Cependant, pour cet auteur, « P. arborescens
ne depasse guere le Stephanien A » et deviendrait extremement rare au-dessus de l’assise de Rive de
Gier ; cet avis ne saurait etre retenu car il est clair que cette espece peut se rencontrer dans tout le
Stephanien et a la base du Permien (holotype).
Zodrow (1990 : 14), qui a examine a Berlin I'holotype de « P. arborescens », reprend la
diagnose de la forme sterile et rejette toute possibilite de confusion avec P. cyathea (mais il ne s’agit
sans doute pas du P. cyathea de Brongniart, comme nous le verrons plus loin). Zodrow utilise alors
le binome Pecopteris arborescens (Schlotheim) Sternberg, 1825. D'autres auteurs adoptent une
taxonomie « naturelle ». Mosbrugger & Vogellehner (1986) considerent la forme fructifiee, en
compression : Cyathocarpus arborescens (Brongniart) Weiss 1869, tandis que Barthel (1976) prefere
Scolecopteris arborescens (Schlotheim) Stur 1883 fonde sur les structures fructifiees Scolecopteris
decrites par Zenker (1837). Quant a Zeiller (1888 : 111), il retient, pour sa part, une troisieme forme
de fructification en compression : Asterotheca Presl, 1845 et emploie la combinaison : Pecopteris
(Asterotheca) arborescens qui nest pas correcte (voir discussion en tete de ce chapitre).
Repartition geographique f.t stratigrapiiique. — Westphalien D a Permien (Zodrow,
1990 : 17).
Source: MNHN. Pahs
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
135
Pecopteris biotii Brongniart, 1836
Fig. 140, 141
Pecopteris biotii . Brongniart. 1836 : 341, pi. 117 (1).
Pecopteris microphylla, Brongniart, 1836 : 340, pi. 117 (2).
Pecopteris « bioti », Corsin, 1951 : 208-210, pi. 196 (2).
Materiel figure. — MNHN 785, coll. Brongniart, materiel-type (fig. 140); SEL A2G-92
(fig. 141), Saint-Etienne s.l. Pinnules petites (longueur = 2-3 mm, largeur = 1,5 mm); obliques,
adherentes a la base; bords convergents, sommet arrondi. Nervure mediane oblique, voire
decurrente, nervures laterales une fois divisees, espacees, obliques.
Remarque. — P. biotii , echantillon de Commentry figure par Zeiller (1888 : 99, pi. 9) serait
en fait « P. plumosa-dentata » selon Kidston (1924 : 300) et Corsin (1951 : 210).
Pecopteris boutonnetii Zeiller, 1888
Fig. 142, 143
Pecopteris boutonnetii, Zeiller, 1888, 109-111, pi. 9 (5)
Materiel figure. SEM 210 (BL 50.01), La Talaudiere (La Chazotte, Fendue Forestiere).
Pennes d'ordre n contigues ou se recouvrant legerement, d'aspect assez lache. Pinnules separees,
legerement decurrentes, triangulaires, presque falciformes. Nervure mediane bien marquee, legere¬
ment flexueuse ; nervures laterales non visibles. Pinnules fertiles marquees en dessus, a egale distance
entre la nervure mediane et le bord du limbe, d'une serie de petites depressions punctiformes.
Pour Zeiller, ces depressions «correspondent evidemment a l’insertion de sporanges»
(ceux-ci n'ont cependant jamais ete observes). Selon ce meme auteur, P. boutonnetii se distingue de
P. biotii par la forme de la pinnule basilaire qui « est presque auriculee ». Or, nous venons de voir
que l'identification de P. biotii par Zeiller etait contestee par Kidston et par Corsin.
Sur l’echantillon figure, on remarquera une penne n bifide. On notera egalement Tabsence de
pinnules steriles.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien.
Pecopteris candolleana Brongniart, 1833
Fig. 144, 145
Pecopteris candolleana . Brongniart, 1833 : 305. pi. 100 (1).
Pecopteris « candollei», Zeiller, 1888 : 128, pi. 10 (3).
Pecopteris « candollei», Doubinger, 1975. 4-2 : 52-54, fig. 29.
Pecopteris candolleana . auct. non Brongniart, Grand’Eury, 1877 : 69, pi. 8 (8).
Materiel figure. — MNHN 8331. Saint-Etienne, faisceau de Beaubrun (Fendue des
Rochettes). Sur les deux echantillons, on observe les pinnules longues, separees, legerement arquees,
adherentes a la base, plus nettement decurrentes sur SEM 211. Nervation bien marquee; la nervure
mediane large, perpendiculaire, parfois oblique, atteint le sommet de la pinnule ; les nervures laterales
sont le plus souvent une fois divisees.
Repartition geographique et stratigraphique. Westphalien D, Stephanien. Permien
d’Europe.
Fig. 142 (x 1), 143 (x 3) : Pecopteris boutonnetii Zeiller.
Source: MNHN. Paris
FLORE FOSSILE IDE SAINT-ETIENNE
137
Pecopteris clintonii Lesquereux, 1880
Pecopteris « clintoni », Lesquereux, 1880 : 251, pi. 42 (1-5).
Pecopteris « clintoni », Corsin. 1951 : 281-282, fig. 70, pi. 196.
P. clintonii presente quelques ressemblances avec P. subelegans ; en particulier la meme
decurrence de la nervure principale. Cependant, les nervures laterales ne se divisent que deux fois chez
P. clintonii. Nervation fine dans fensemble.
Repartition geographique et stratigraphique. — Pennsylvanien (U.S.A.), Stephanien
d’Europe. Assez rare.
Pecopteris cyathea Brongniart, 1833
Fig. 146, 149, 150
Pecopteris cyathea . Brongniart, 1833 : 307, 51 (1-4).
Pecopteris cyathea , Zeiller, 1879, pi. 169.
Materiel figure. — LY 10 (fig. 146, deja figure par Zeiller, 1879), faisceau de Beaubrun ;
SEM 215 (fig. 149, 150), faisceau de Beaubrun (Varenne). L'echantillon SEM 215 est tres
caracteristique avec des pennes d'ordre n contigues, des rachis d'ordre n etroits et des rachis n -1
larges. Les pinnules longues, a bords paralleles, sont perpendiculaires a I'axe de la penne. Nervation
bien marquee : la nervure mediane, large, perpendiculaire au rachis, atteint le sommet de la pinnule.
Les nervures laterales, tres obliques, se divisent une fois pres de la nervure mediane sous un angle
aigu.
Fructifications decrites sous le nom $ Aster otheca cyathea (compression) par Schimper (1879 :
90, fig. 65/3-5).
Remarque. — Zoidrow (1990 : 25) argumente a partir de P. cyathea (Schlotheim, 1804)
emend. Stur, 1883 qu’il estime etre different de P. cyathea Brongniart, 1833. Or, d'apres le Code
international de la nomenclature botanique (1987, article 13), la validite des noms des plantes fossiles
est censee debuter le 31 decembre 1820 (Sternberg, Flora der Vorwelt) et Ton « considere que
fouvrage de Schlotheim, Petrefactenkunde, 1820, est anterieur au 31 decembre 1820 », a fortiori
fouvrage date de 1804. Le P. cyathea auquel se refere Zoidrow n'est done pas valide.
Repartition geographique et stratigraphique. — Espece cosmopolite du Westphalien au
Permien.
Pecopteris daubreei Zeiller, 1888
Fig. 147, 148
Pecopteris daubreei , Zeiller, 1888 : 147-151, pi. 15 (1-5).
Pecopteris daubreei , Zeiller, 1906 : 40-42, pi. 9 (1-4).
Materiel figure. — SEM 276, horizon 18* Gruner. Pinnules contigues, perpendiculaires,
adherentes a la base, bords paralleles, sommet arrondi. Nervation visible sur la face inferieure ;
nervure mediane nette, jusqu’au sommet; nervures laterales simples ou une fois divisees au tiers
(parfois, deux divisions), obliques.
Sur fechantillon figure qui ne montre qu'une portion de penne n, la nervure mediane est
perpendiculaire au rachis.
Fig. 144-148. 144 (x 1). 145 ( x 3) : Pecopteris candolleana Brongniart; 146 (x 3) : Pecopieris cyathea Brongniarl; 147
(x 1), 148 (x 3) : Pecopteris daubreei Zeiller.
Sour
Fig. 149-151. — 149 (x 1), 150 (x 3) : Pecopteris cyathea Brongniart: 151 ( x 3) : Pecopteris densifolia (Goeppert) Weiss.
Source: MNHN. Paris
140 JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Remarque. — L’echantillon SEM 219 rassemble un fragment de penne n rapporte a Pecopteris
daubreei et une feuille de Sphenophyllum ihonii.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien A-B-C du Massif Central
frangais.
Pecopteris densifolia (Goeppert) Weiss, 1869
Fig. 151
Cyatheites densifolius , Goeppert, 1864 : 120, pi. 17 (1-2).
Pecopteris densifolia (Goeppert) Weiss, 1869 : 65.
Pecopteris densifolia , Zeiller, 1888 : 152-155, pi. 16 (1-4).
Pecopteris densifolia , Knight, 1985 : 49-54, fig. 6, pi. 12 (1-6).
Materiel figure. — SEM 282, Saint-Etienne s. I. Les pinnules sont longues et larges ;
legerement obliques, parfois un peu decurrentes, a bords parallels ; le sommet arrondi. La nervation
est nette ; la nervure mediane large, oblique mais non decurrente, se poursuit jusqu'au sommet de la
pinnule; les nervures laterales, bien marquees, espacees, obliques, se divisent une fois pres de la
nervure mediane.
Remarque. Knight (1985) considere que les figures 1-3 de Zeiller (1888) ne correspondent
pas a l’espece creee par Goeppert ; cette interpretation erronee de Pecopteris densifolia serait a
l'origine de certaines confusions perpetuees dans la litterature.
Repartition geographique et stratigraphique. Du Westphalien au Permien en Europe
occidentale.
Pecopteris densinervosa Langiaux, n. sp.
Fig. 152, 153
Dans la collection de l’Ecole des Mines de Saint-Etienne, la piece SEM 220, etiquetee
Pecopteris densinervosa par Paul Bertrand, n'a jamais ete decrite (pas de publication effective;
code : 29).
Materiel-type. SEM 220.
Localite-type — Rive de Gier : Puits Gillier.
Diagnose (J. Langiaux). Penne n inflechie vers l’arriere, regulierement mais rapidement
attenuee vers 1‘apex ; pas de pinnules pinnatifides; pinnule terminate inconnue.
Rachis des pennes n lisse avec cependant quelques ecailles pres de Paxe de la fronde, etroit
(1 mm).
Pinnules (longueur : 6-7 mm, largeur = 2 mm) contigues ou legerement separees, un peu
obliques vers favant, adherentes a la base, sommet arrondi; faspect falciforme de certaines pinnules
provient certainement du fait que le limbe n'a pas ete fossilise a plat mais presente au contraire un
bombement assez accuse qui se traduit en creux sur la face observable (face inferieure). Quelques
pinnules, situees au 2/3 de la penne 1, sont lobees a la base.
Nervation tres apparente sur cette meme face inferieure ; la nervure mediane, perpendiculaire
ou legerement oblique, if atteignant pas le sommet; nervures laterales toutes une fois divisees tres
regulierement pres de la nervure mediane, egalement et fortement marquees.
Source .
Fig. 152-153. 152 (x 1), 153 (x 2) : Pecopteris densinervosa Langiaux. n. sp.
Source: MNHN. Paris
142 JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX. JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Par sa nervation, cette espece peut etre rapprochee de Pecopteris treviranii dont elle ne montre
cependant pas le caractere « alethopteridien » souligne par Corsin (1951).
Derivatio nominis : en reference a la densite particulierement elevee des nervules.
Repartition geographique et stratigraphique. - Stephanien inferieur du bassin de
Saint-Etienne (Rive de Gier)
Pecopteris feminxformis Schlotheim ex Sterzel, 1881
Fig. 158, 159
[Filicites fa> mituefor mis] , Schlotheim. 1820 : 407.
Pecopteris arguta . Brongniart, 1828 : 303, pi. 108 (3,4).
Pecopteris ar^uta, Grand’Eury, 1877 : 77.
Pecopteris fa? minx for mis, Sterzel, 1881 : 116.
Pecopteris «feminaeformis » . Corsin, 1951 : 356, pi. 185 (4).
Materiel figure. MNHN 8344 (fig. 158), faisceau de Beaubrun. SEM 221 (fig. 159),
sondage S6 a 630. Dans les deux cas, il s'agit de pennes steriles. MNHN 8344 montre des pinnules
bien developpees a nervation nettement marquee (nervure mediane large jusqu’au sommet, nervures
laterales simples, obliques). Cet aspect caracteristique se retrouve dans SEM 221, mais ici, les pinnules
s’ovalisent et les denticulations s'estompent jusqu'a disparaitre (« formes » elegans Germar, spectabilis
Weiss, ou diplazioides Zeiller).
Remarque. — Barthel (1968), a partir de materiel fructifie appartenant au genre
Schizostachys et trouve en association (mais non en connexion) avec de nombreux echantillons de P.
faeminaformis , utilise un nouveau binome Nemejcopteris feminaeformis. L'auteur propose alors une
reconstitution de la plante qu'il range dans la famille des Zygopteridaceae (ordre des Coenopteridales).
Le materiel de Saint-Etienne revu dans les differentes collections, ne nous a apporte que le feuillage
sterile de P. fteminceformis.
Repartition geographique et stratigraphique. Du Stephanien inferieur au Permien.
Pecopteris hemitelioides Brongniart, 1833
Fig. 154-157
Pecopteris hemitelioides, Brongniart, 1833 : 314, pi. 108 (1-2).
Pecopteris hemitelioides , Grand'Eury, 1877 : 70, pi. 8 (9).
Pecopteris hemitelioides, KlDSTON, 1924 : 519, pi. 117 (1-2, 4-5).
Pecopteris hemitelioides, Boureau & Doubinger, 1975 : 70-72, fig. 49.
Materiel-type. — MNHN 686, coll. Brongniart. La Galerie de Paleobotanique du Museum national d'Histoire
naturelle conserve le materiel utilise par Brongniart lors de la creation de Tespece. On notera que, d'une part, la piece unique
figuree par l'auteur est en fail une synthese realisee a partir de deux elements independants, et que, d'autre part, les pennes
representees sont presque entierement fructifiees et peu de details de la nervation sont observables.
Schimper (1879 : 90, fig. 65.1, 65.2) a decrit la fructification sous le nom d ' Asterotheca hemitelioides.
Localite-type. — Saint-Etienne s. 1.
Remarque. Dans la pratique courante, l'identification, essentiellement morphographique,
repose sur Faspect du feuillage sterile (Zeiller, 1888 : 33 ; Kidston, 1924 : 519 ; Corsin, 1951 : 345).
Celui-ci est caracterise par une nervation bien marquee : nervure mediane large, atteignant le sommet
de la pinnule, presque perpendiculaire, parfois decurrente, nervures laterales toujours simples,
epaisses (fig. 154, Eparre, 8 e Gruner).
Fig. 154-159. — 154 (x 3); 155 (x 1); 156, 157 (x 6) : Pecopteris hemitelioides Brongniart; 155-157 : materiel type fertile
de Brongniart; 154 : pinnules steriles ; 158, 159 (x 1) : Pecopteris foeminaeformis Schlotheim ex Sterzel.
Figs. 154-159. — 154 ( x 3); 155 (x 1); 156. 157 ( x 6): Pecopteris hemitelioides Brongniart; 155-157: fertile type material
of Brongniart); 154: sterile pinnules; 158. 159 ( x /); Pecopteris foeminaeformis Schlotheim ex Sterzel.
Source : MNHN. Paris
144
JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX. JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Repartition geographique et stratigraphique. — Espece cosmopolite du Westphalien D
au Permien.
Pecopteris integra (Andrae) Schimper, 1869
Fig. 160, 161
Sphenopteris integra, Andrae in Germar, 1849 : 67, pi. 27 (1-4).
Pecopteris integra, SCHIMPER, 1869 : 530.
Pecopteris integra . Zeiller, 1888 : 160-162, pi. 17 (2).
Materiel figure. — SEM 226, Sainte-Marie Bouchage. Pinnules legerement obliques,
nettement decurrentes, subtriangulaires. La base contractee du cote superieur (sinus aigu) est bien
visible. Nervation tres nette; nervure mediane tres decurrente; nervures laterales une ou deux fois
divisees sous des angles aigus; premiere nervure laterale anadrome juste a la base de la nervure
mediane, nervure basilaire anadrome parallele au sinus. L'observation de ces details devient difficile
lorsque la base de la pinnule est cachee par le rachis.
Repartition geographique et stratigraphique. — Westphalien C-D et Stephanien
d'Europe.
Pecopteris lamuriana Heer, 1865
Fig. 162, 163
Pecopteris lamuriana. Heer, 1865 : 13, fig. 12.
Pecopteris lamuriana. Broutin, 1986 : 33-34, pi. 3 (3-5).
Pecopteris lamurensis, Corsin, 1951 : 312, pi. 186-188.
Materiel figure. SEM 228 (BL 63.13), assise de Rive de Gier. (pour Bertrand : P.
oreoaffinis).
Ce taxon participe au « complexe P. abbreviata-miltoni-vestita-villosa » (Broutin, 1986) au
sein duquel les variations des formes sont telles que des confusions paraissent quasiment inevitables.
L'identification de Pecopteris lamuriana devrait se fonder sur Tobservation de la partie
moyenne d'une penne ou les pinnules, espacees, a bord lateraux finement lobules, presentent une
forme grele tres typique (L = 15 mm, 1 = 2-3 mm). Cependant, on peut egalement remarquer des
passages insensibles de la forme grele a des pinnules plus larges, plus serrees, moins longues, a bords
lateraux subrectilignes. Cette importante variability morphologique est bien mise en evidence par
Wagner (1983, pi. 5).
Repartition geographique et stratigraphique. — Westphalien D a Permien (Espagne :
Guadalcanal).
Pecopteris lepidorachis Brongniart, 1834
Fig. 168, 169
Pecopteris lepidorachis , Brongniart, 1834 : 313, pi. 103 (1).
Pecopteris lepidorachis, BOUREAU & Doubinger, 1975 : 89-90, fig. 65.
Materiel-type. MNHN 683, coll. Brongniart. Sur ce materiel-type, on ne distingue pratiquement pas les details
indiques pi. 103, fig. 1 et surtout, on recherche vainement, sur Techantillon, les deux pinnules grossies (fig. 1A) qui
Source. MNHN. Paris
Fig. 160-167. 160 (x 1), 161 (x 3) : Pecopteris integra (Andrea) Schimper; 162 (x 2), 163 (x 1) : Pecopteris lamuriana
Heer; 164-167 (x 2) : Pecopteris vestita Lesquereux.
Source: MNHN. Paris
Hg. 168-173. 168 (x I), 169 (x 6): Pecopteris lepidorachis Brongniart; 170(x 1), 171 ( x 3) : Pecopteris major (Doubinger)
Velter; 172 (x 1), 173 (x 3) : Pecopteris melendezii Wagner.
Source: MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ET1ENNE
147
montreraient les details de la nervation. Par contre, on observe facilement les rachis relativement larges et couverts de
nombreux lubercules qui correspondent a des bases decailles scarieuses dont certaines sont conservees.
Locality-type. — Saint-Etienne.
Remarque. — Grand’Eury (1877 : 69) considere P. lepidorachis et P. affinis comme des
parties de fronde de P. candolleana. Selon cet auteur, les trois especes sont done synonymes. Pour
Boureau et Doubinger, P. lepidorachis ne se distingue de P. cyathea que par ses rachis epineux.
Fructifications de la forme Cyathacarpus (Mosbrugger, 1983).
Repartition geographique et stratigraphique. — Du Westphalien D au Permien.
Pecopteris major (Doubinger) Vetter, 1968
Fig. 170, 171
Pecopteris cyathea var. major Doubinger, 1956 : 89, fig. 3A.
Pecopteris major , Vetter, 1968 : 68-70, fig. 13, pi 12 (1-3).
Materiel figure. — SEM 238, toit de la 8 e Gruner. Terminaison de penne n. Pinnules tres
longues, etroites ; separees, presque perpendiculaires au rachis ; sommet nettement en ogive. Nervure
mediane large, jusqu'au sommet de la pinnule ; nervures laterales fines, obliques, une fois divisees pres
du bord. Cette division, parfois difficilement observable, est bien visible sur SEM 240 (non
represente).
Repartition geographique et stratigraphique. — Niveaux superieurs du Stephanien
(Massif Central frangais et Sarre-Lorraine).
Pecopteris melendezii Wagner, 1962
Fig. 172, 173
Pecopteris melendezii . Wagner, 1962 : 757, pi. 32 (24-26).
Materiel figure. SEM 256, horizon 13 e Gruner. Pinnules a bords parallels, sommet
arrondi. Nervation tres accusee, remarquable; nervure mediane non decurrente, large, distincte
jusqu’au sommet de la pinnule; nervures secondaires tres saillantes, generalement simples.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien B-C (Espagne, France).
Pecopteris micromiltoni Corsin, 1951
Pecopteris micromilt oni, Corsin, 1951 : 298, pi. 160.
De cette espece, a pinnules de tres petite taille, n'ont ete retrouves que quelques fragments dans
des carottages.
Repartition geographique et stratigraphique. — Westphalien D, Stephanien.
148
JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX. JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Pecopteris microphylla Corsin, 1951
Pecopteris microphylla , Corsin, 1951 : 253-254. fig. 51. pi. 151 (2).
Pinnules longues et etroites, Nervation fine, peu visible ; nervures laterales peu serrees. Au dire
de Corsin, cette espece presente des analogies avec P. platonii.
Repartition geographique et stratigraphique. Westphalien D (rare, selon Corsin).
Egalement rare dans le Stephanien de Saint-Etienne.
Pecopteris monyi Zeiller, 1888
Fig. 174-176
Pecopteris monyi, Zeiller, 1888 : 169-171, pi. 17 (3-4).
Pecopteris monyi, Doubinger & Alvarez-Ramiz, 1984 : 515-521, pi. 2 (5).
Materiel figure. SEM 288 (fig. 175, 176), horizon 8 e Gruner. SEM 250 (fig. 174),
Saint-Etienne s. 1. Pennes d'ordre n contigues, bords paralleles. Pinnules un peu decurrentes,
adherentes a la base, bords paralleles, sommet largement arrondi. Nervation nette; nervure mediane
large, un peu decurrente; nervures laterales simples ou une fois divisees. legerement arquees.
Remarque. — Des risques de confusion existent avec P. hemitelioides, P. ameromii, P.
jongmansii, P. laxenervqsa. P. latenervosa lorsque I’observation ne porte que sur des echantillons de
taille restreinte (Langiaux, 1987). P. monyi a parfois ete considere comme synonyme de P. launayi
(Jongmans, 1952; Doubinger, 1956).
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien d’Europe et d'Asie.
Pecopteris paleaeea Zeiller, 1888
Pecopteris paleacea, Zeiller, 1888 : 116-123. pi. 11 (5), pi. 12 (1-2).
Surtout reconnaissable a ses rachis couverts d un chevelu de longues epines molles. Pinnules
plutot petites et larges.
Repartition geographique et stratigraphique. Westphalien D. Stephanien.
Pecopteris parvula Vetter, n. sp.
Fig. 181, 182, 183
Pecopteris cyathea var. minima, Vetter, 1968 : 56-57, fig. 8C, pi. 12 (4, 7), pi. 13 (3).
Materiel-type. - SEM 236 (BL 12.23).
Localite-type. Saint-Etienne. Fendue de Lungonand a 540 m de l’entree (faisceau de la Talaudiere probable).
Diagnose (P. Vetter). — Pinnules tres petites, bombees, longueur 1,5 a 2 mm. largeur 0,7 a
1 mm. rapport largeur/longueur voisin de 1/2; a bords paralleles, alternes, inseres perpendiculaire-
ment sur le rachis de dernier ordre, extremite arrondie, souvent recouvertes d’une pellicule
charbonneuse qui masque entierement la nervation.
Source: MNHN. Paris
Fig. 174-176. 174. 175 (x 3), 176 (x 6) : Pecopteris monyi Zeiller.
Source: MNHN, Paris
150 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Nervure mediane assez fine et peu marquee ; nervures secondaires tres difficiles a distinguer,
peut-etre au nombre de deux ou trois. Pennes de dernier ordre, tres petites (longueur 3 cm, largeur
3 a 4 mm), rectilignes, alternes, a terminaison obtuse, non contigues, diminuant de taille vers l’apex
de la fronde, inserees sur le rachis support sous un angle de 40° environ. Rachis de dernier ordre tres
fin (largeur inferieure a 0,5 mm), rachis d’avant-dernier ordre beaucoup plus fort (largeur 4 mm)
souvent recouvert d'une epaisse pellicule charbonneuse.
Derivatio nominis . — parvulus, a , um : tres petit.
Remarque. — En 1968, a ete creee la variete minima de P. cyathea a partir d’echantillons qui
semblaient n'etre pas assez representatifs pour eriger une espece nouvelle. Ce scrupule s’est efface en
constatant que les pieces de Saint-Etienne offraient des caracteres extremement voisins de celles de
Decazeville. A noter cependant une petite difference qui n'altere pas les caracteres essentiels de cette
nouvelle espece, a savoir que les pennes de dernier ordre se touchent bord a bord sur les echantillons
de Decazeville, alors qu'elles ne sont pas contigues sur ceux de Saint-Etienne.
Un autre exemplaire de P. parvula (SEM 237) a ete recueilli a la base de la Formation de
couronnement (sondage S. 35 a 368 m).
Pecopteris pectinata Bertrand ex Corsin, 1951
Pecopteris pectinata, Bertrand, nom . nud. y 1927 : 87.
Pecopteris pectinata, Corsin, 1951 : 337-340, fig. 90, pi. 179.
Espece proche de P. cyathea , mais qui s'en distingue neanmoins par ses pinnules tres allongees
et ses nervures laterales, en relief, peu serrees.
Repartition geographique et stratigraphique. — Westphalien D, Stephanien.
Pecopteris platonii Grand'Eury, 1890
Pecopteris «platoni», Grand’Eury, 1890; 273, pi. 20 (2-3).
Cette espece decrite pour la premiere fois a partir d'echantillons du Gard parait assez peu
courante a Saint-Etienne. On la reconnait a ses pinnules longues et espacees. La disposition des
nervures laterales, distantes les unes des autres, divisees tres pres de la nervure centrale, est
caracteristique. Malheureusement, la nervation n’est pas toujours nettement observable.
Repartition geographique et stratigraphique. - Stephanien.
Pecopteris plumosa (Artis) Brongniart, 1832
Fig. 177
Filicites plumosus, Artis, 1825 : 17, pi. 17.
Pecopteris plumosa (Artis), Brongniart, 1832 : 348, pi. 121 (1-2), pi. 122 (1-4).
Pecopteris dentata, Brongniart, 1832 : 346, pi. 123 (1-5), pi. 124.
Pecopteris plumosa-dentata, Corsin, nom . inval ., 1951 : 199-208, fig 42, pi. 112 a 118.
Pecopteris « bioti » auct . non Brongniart, Zeiller, 1888 : 99-104, pi. 9 (2-4).
Materiel figure. — SEM 252 (BL 04.92), faisceau des Littes (Montrambert, carriere
Devillaine). Tres belle piece, de grande taille (representation partielle).
Source MNHN . Paris
Fig. 17
1) : Pecopteris plumosa (Artis) Brongniart
152 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Rachis de tous ordres couverts de poils tres fins et tres serres. Aphlebies tres grandes, trapues
et divisees en lanieres un grand nombre de fois.
Pour Corsin, on peut reconnaitre sur la meme fronde quatre formes de pinnules : acuta (au
sommet de la fronde), plumosa (dans la partie subterminale), crenata (partie moyenne), dentata (partie
inferieure de la fronde). L'echantillon examine montre des pinnules triangulaires allongees et
appartient vraisemblablement a la partie subterminale de la fronde. Les nervures sont peu visibles.
Une morpho-espece tres voisine, P. biotii , se distingue par ses pinnules petites, a sommet
arrondi.
Fructifications de la forme Senftenbergia d'apres Corsin (1951), de la forme Dactylotheca
selon Mosbrugger & Vogellehner (1986).
Repartition geographique et stratigraphique. Westphalien et Stephanien d’Europe.
Pecopteris polymorpha Brongniart, 1834
Fig. 178
Pecopteris polymorpha, Brongniart, 1834 : 331, pi. 113 (2-5).
Pecopteris polymorpha, BOUREAU & Doubinger, 1975, 4-2 : 131-133, fig. 102.
Materiel figure. — SEM 253 (BL 23.05), 5 e Beaubrun. Pennes d'ordre n contigues, bords
parallels, pinnule terminale petite. Pinnules separees, obliques, base contractee, relativement courtes
dans le materiel examine ; limbe bombe (ce caractere, presque constant chez P. polymorpha, laisserait
supposer des pinnules relativement coriaces). Nervation bien marquee ; nervure mediane enfoncee
dans le limbe, interrompue, oblique ou tres peu decurrente; nervures laterales une ou deux fois
divisees pres de la nervure mediane, tres obliques, puis presque perpendiculaires au bord.
Dans le travail de Grand'Eury (1877 : 74, pi. 8), on trouve, sous le nom de Scolecopteris
conspicua , une description sommaire des fructifications lesquelles seraient de la forme Acitheca, selon
Schimper (1879).
Repartition geographique et stratigraphique. — Du Westphalien D au Permien.
Pecopteris pseudoreopteridia Potonie, 1893 emend. Vetter, 1968
Fig. 179, 180
Pecopteris pseudoreopteridia, Potonie, 1893 : 72-76. pi. 8, fig 1-4.
Pecopteris «pseudo-oreopteridia », Vetter, 1968 : 63-64, fig. II, pi. 15 (4), pi. 17 (1, 5, 7).
Materiel figure. SEM 242, sondage fond Isaac 136. Pennes d'ordre n separees ou se
couvrant a la base, courtes, bords convergents ; pinnule terminale large, arrondie. Rachis n etroits,
stries; rachis n -1 faiblement epineux. Pinnules (L = 4-9 mm, 1 = 3 mm), contigues, obliques,
decurrentes, un peu triangulaires, adherentes a la base. Nervation bien marquee ; nervure mediane
interrompue, decurrente ; nervure laterale une ou deux fois divisees, fines, arquees; une ou deux
nervures bifurquees partent directement du rachis.
La piece MNHN 732, coll. Brongniart, etiquetee P. cistii , doit etre rapportee a P.
pseudoreopteridia ; elle provient de Saint-Etienne.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien B-C et Autunien d'Europe.
Source MNHN. Paris
Fig. 178-183. 178 ( x I) : Pecopteris polymorpha Brongniart; 179 ( x 3), 180 ( x I) : Pecopteris pseudoreopteridia (Potonie)
Vetter; 181 (x I), 182 (x 3), 183 (x 6) : Pecopteris parvula Vetter n. sp.
Source: MNHN. Paris
1 54 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Pecopteris rarinervosa Corsin. 1951
Pecopteris rarinervosa. CORSIN, 1951 : 238-240, pi. 165-166.
Quelques fragments dans les sondages.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien.
Pecopteris aff. saraefolia Bertrand, 1928
Fig. 186, 187
Pecopteris saraefolia. Bertrand, 1928 : 87.
Pecopteris saraefolia. Corsin, 1951 : 254-259, fig. 59, pi. 139-142.
Materiel figure. - SEM 257 (BL 23.05), La Talaudiere (La Chazotte). SEL 105 B 8,
13 e Beaubrun. Pinnules longues (L = 12 mm, 1 = 3 mm), obliques, adherentes a la base, bords
paralleles, arrondies au sommet. Nervure mediane large, attenuee a l’extremite, legerement
decurrente ; nervures laterales une ou deux fois divisees pres de la nervure mediane, tres obliques puis
arquees. Corsin (p. 257) precise la demarche du fondaleur de ce taxon : cette espece a ete creee a
partir du «cotype de Danaeites roehli qui devient, pour P. Bertrand, l’echantillon princeps de
Pecopteris saraefolia ».
Fructifications de la forme Asterotheca , d'apres Corsin.
Remarque. Deja signalee dans le bassin de Blanzy-Montceau (Langiaux, 1984), et ici mise
en evidence a Saint-Etienne, cette espece ne serait done pas seulement cantonnee dans le Westphalien
de la Sarre-Lorraine.
Repartition geographique et stratigraphique. — Westphalien D de Sarre et de Lorraine.
Stephanien.
Pecopteris cf sarxpontana (Stur) Corsin, 1951
Danaeites sarxpontanus, Stur, 1885, pi. 61, fig. 2.
Pecopteris sarxpontana, Corsin, 1951 : 241-246, pi. 127-131.
Quelques empreintes observees dans les carottages sont rapportees a ce taxon. 11 s’agit toujours
d'echantillons fragmentaires.
Remarque. Corsin a reconnu cette espece dans le Westphalien du bassin sarro-lorrain ;
quant a Grand'Eury (1890), il signale sa presence dans les bassins du Gard et de Saint-Etienne sous
la denomination Parapecopteris nevropteridis.
Repartition geographique et stratigraphique. — Westphalien D, Stephanien.
Source MNHN. Paris
FLORE FOSS1LE DF. SAINT-ETIENNE
155
Pecopteris subelegans (Potonie) Doubinger, 1959
Fig. 184, 185
Callipteridium subelegans , POTONife, 1893, 9, 1. 2 : 107-111. pi. II (5). 13 (4).
Alethopteris subelegans (Potonie), Franki: in Potonie, 1913, L. 9, n° 176.
Pecopteris subelegans (Potonie), Doubinger. 1959 : 491-502, fig. 1, pi. 1-2.
Materiel figure. — SEM 260, 3 e Beaubrun probable. Pennes d’ordre n contigues ou se
recouvrant, extremite obtuse, pinnule terminate large. Pinnules longues, L = 7 mm, 1 = 2,5 a
3,5 mm ; decurrentes, bords paralleles, sommet arrondi. Nervure mediane large, interrompue,
d’ecurrente; nervures laterales deux fois divisees, fines, serrees, obliques. Quelques nervures
directement sur le rachis du cote inferieur.
Remarque. - Pour Barthel (1981), Alethopteris subelegans a des fructifications du type
Scolecopteris, il s’agit done d'une Fougere (et non d’un Alethopteris). Dans la meme note, Barthel
ajoute que Scolecopteris subelegans serait synonyme de Scolecopteris pseudobucklandii (= Pecopteris
pseudobucklandii). Cependant, Barthel semble ignorer que Doubinger (1959) avait deja transfere
Alethopteris subelegans dans le genre Pecopteris et que Grand’Eury a decrit (1877 : 72) un
Scolecopteris subelegans en se referant au Scolecopteris elegans Zenker.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien superieur, Autunien.
Pecopteris treviranii (Goeppert) Presl, 1838
Fig. 188, 189
Hemitellites « trevirani », Goeppert, 1836 : 333, pi. 38 (3, 4).
Pecopteris «trevirani», Presl in Sternberg, 1838, 3-4 : 158.
Pecopteris «trevirani », Knight, 1985 : 68-72, fig. 8, pi. 16 (1-3), 17 (1-4).
Pecopteris euneura , auct . non Schimper, Grand'Eury, 1877 : 71, pi. 7 (3).
Materiel figure. SEM 272. Mur de la 13 1 -' Beaubrun. Bien que les pinnules soient un peu
courtes on peut rapprocher 1’echantillon figure de P. treviranii. La nervure mediane est decurrente ;
les nervures laterales se divisent une fois pres de la nervure mediane. Leur finesse rappelle la nervation
de P. clintonii, cependant on n'observe pas la double division des nervures laterales qui constitue 1 un
des caracteres de cette espece.
Pour Corsin (1951 : 248), les fructifications sont « des Orthotheca ».
Repartition geographique et stratigraphique. — Westphalien D (Lorraine). Stephanien
(Saint-Etienne).
Pecopteris unita Brongniart, 1836
Fig. 190, 191
Pecopteris unita , Brongniart. 1836 : 342. pi. \ 16 (F5).
« Pecopteris ( Ptychocarpus ) unita », Zfiller, 1888 : 16--168, pi. 18
Materiel figure. — SEM 266, faisceau de Gruner. Terminaison de penne n -1 La nervation,
toujours tres nette, presente un aspect caracteristique meme lorsqu'il s’agit de grandes pinnules a
bords rectilignes ou simplement ondules. Cette nervation constitue un guide prec.eux pour
Fig. 184-189 — 184 (x 1), 185 (x 3) : Pecopteris subelegans (Potonie) Doubinger; 186 (x 3), 187 (x 6) : Pecopteris aff
saraefolia Bertrand ; 188 (x 1), 189 (x 3) : Pecopteris treviranii (Goeppert) Presl.
Source : MNHN, Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
157
Fig. 190-191.
190 (x 3), 191 (x 6) : Pecopteris unita Brongniart.
Source: MNHN. Paris
158
JEANNE DOUB1NGER. PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
l'identification des echantillons de petite taille. Fructifications de la forme Ptychocarpus selon Zeiller
(1888).
Repartition geograpiiique et stratigraphique. Westphalien D, Stephanien.
Pecopteris cf. vestita Lesquereux, 1878
Fig. 164-167
Pecopteris vestita , Lesquereux, 1878 : 252, pi. 43.
Materiel figure. Quelques fragments recoltes dans le terril de la Batarde peuvent etre
rapproches de cette espece au demeurant fort peu figuree, mais tres souvent mentionnee puisqu’elle
fonde la zone « Lobatopteris vestita » de R. H. Wagner (1984)
Cest une forme proche de Pecopteris lamuriana par la lobulation rapide de ses pinnules (R.
H. Wagner en fait I'espece-type de son genre Lobatopteris) et par sa nervation regroupee en faisceau
serre dans chacun des lobes. On ifobserve cependant jamais les pinnules tres greles caracteristiques
de P. lamuriana encore que des formes de passage entre les deux especes aient ete decrites, en
particulier dans les Monts cantabriques.
Pecopteris viannai Teixeira, 1940
Fig. 192, 193
Pecopteris viannai. Teixeira. 1940 : 18-19, pi. 7 (3-4).
Pecopteris pinnatifida-naltoni. Doubinger, 1956 : 91, fig. 4A.
Pecopteris « viannae », Wagner, 1958a : 9-11, fig. 3.
Pecopteris pinnatifida auct. non Gutbier, Zeiller, 1892 : 22-23, pi. 6 (1, la).
Materiel figure. SEM 264, faisceau de Gruner. SEM 280, La Talaudiere (Terril de la
Chazotte). Espece caracterisee par des groupes de nervures bien distincts qui sont nettement visibles
sur les echantillons figures. La note de Wagner (1958a) permet de suivre les etapes de l’etude de P.
viannai par Teixeira jusqu’a la publication (1954) de la forme fructifiee ( Asterotheca) . Espece proche
de P. waltonii Corsin.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien, Autunien d'Europe
occidentale.
Formes sphenopteridiennes
Sphenopteris s. /.
Tous les auteurs qui se sont consacres a l’etude
de ces vegetaux fossiles ont souligne Theteroge-
neite de ce groupe et les difficultes que posent
leur insertion dans un systeme de classification
logique ou naturel (Danze, 1956 ; van Amerom,
1975; Alvarez-Ramiz et al. y 1978; Brousmi-
che, 1983). Base essentiellement sur les ressem-
blances et la morphologie des frondes steriles, le
groupe des Sphenopteris s. /. comprend des
Filicophytes, des Pteridospermales et des « incer -
tae sedis » sans doute apparentes aux Filicophy¬
tes, vu farchitecture de leurs feuillages. La
plupart des especes sphenopteridiennes identi-
fiees dans le bassin de Saint-Etienne se rappor-
tent vraisemblablement aux Filicinees. Toutefois,
comme nous n'avons vu que tres rarement des
Source MNHN. Paris
Pai
Fig. 192-193.
(x 3) : Pecopteris viannai Teixeira
160
JEANNE DOUB1NGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUT1N
formes fertiles, nous avons garde la denomina¬
tion Sphenopteris , en mentionnant le genre natu-
rel correspondant a l’espece citee, s’il y a lieu.
Une seule espece presente a Saint-Etienne se
rapporte au genre de Sphenopteridees « Eusphe-
nopteris » regroupant les feuillages sphenopteri-
diens et presentant f architecture bipartite qui se
retrouve chez un certain nombre de Pteridosper-
males ( Mariopteris , Karinopteris , Dicksonites....).
Le type de feuillage des Eusphenopteris a ete
trouve en association avec des fructifications
males de type Telangiopsis et des organes femel-
les de type Calymmatotheca (van Amerom, 1975,
fig. 9). Cree d'abord par Weiss (1869) comme
« sous-genre » de Sphenopteris , Eusphenopteris
fut eleve en «groupe » par Gothan (1913), puis
defini comme «genre» par Simson-Scharold
(1934) avec fespece-type Eusphenopteris obtusi-
loba (Brongniart).
Les Sphenopteridees sont peu abondantes
dans le bassin de Saint-Etienne, souvent frag-
mentees et indeterminables en raison de leur
mauvaise conservation. Les exemplaires les plus
representatifs proviennent de Passise de Rive de
Gier et du faisceau de Beaubrun.
Genre Sphenopteris (Brongniart, 1822) Sternberg, 1825
Espece-type. Sphenopteris elegans (Brongniart, 1822) Sternberg, 1825.
Filicites , Brongniart, 1822 : pi. 2, fig. 2.
Sphenopteris , Sternberg, 1825 : 15.
Sphenopteris hiturica-Jensipennata Alvarez-Ramis, 1965
Fig. 194, 195
Sphenopteris biturica-densipennata , Alvarez-Ramis, 1965 : 33, fig. 25-26, pi. 9 (2), 20 (1, 2), 21 (1).
Sphenopteris biturica-densipennata, Alvarez-Ramis & DOUBINGER, 1976 : 23-27, fig. 1.
Materiel figure. SEM 174, ll e Beaubrun. Pennes d’ordre n a bords parallels, se
recouvrant. Pinnule peu evoluee, subcarree ; base large; decurrente du cote catadrome. Pinnule
evoluee subrectangulaire, longuement decurrente; sinus basal anadrome profond. Nervation
masquee ; nervure mediane oblique, un peu decurrente ; nervures laterales une ou deux fois divisees,
interrompues. A la base de la penne d'ordre n, pinnule catadrome aphleboide, triangulaire, avec un
premier lobe anadrome allonge, separe des autres lobes par un sinus profond.
S. biturica-densipennata parait proche de S. fayolii Zeiller.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Espagne, Massif Central
frangais).
Sphenopteris cf. castelii Zeiller, 1888
Sphenopteris castelii , Zeiller, 1888 : 59-62, pi. 2, fig. 2.
Un certain nombre de pennes fragmentaires ont ete rapprochees de cette espece caracterisee
par des pinnules evoluees, a contour subrectangulaire, munies de 7 a 8 lobes arrondis; les pinnules
peu evoluees sont arrondies et contractees a leur base. La nervation est souvent peu visible.
Repartition geographique et stratigraphique. — Dans le bassin de Saint-Etienne,
faisceau de Beaubrun ; rare dans ceux de Gruner et des Littes. Stephanien europeen.
Source MNHN. Paris
Fig. 194-198. — 194, 195 (x 3) : Sphenopteris biturica-densipinnata Alvarez-Ramis; 196 (x 1), 197 (x 2), 198 (x 3)
Sphenopteris chaerophyUoides Brongniart.
Source : MNHN. Paris
162 JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Sphenopteris chaerophylloides (Brongniart) Presl, 1838
Fig. 196, 197, 198
Pecopteris chaerophylloides , Brongniart, 1835 : 357, pi. 125 (1, 2).
Sphenopteris chaerophylloides (Brongniart), Presl in Sternberg, 1838, 2 (7-8) : 131.
« Sphenopteris (Renaultia) chaerophylloides », Zeiller, 1886 : 90, pi. 11 (1, 2).
Materiel figure. — SEM 180, assise de Rive de Gier (Puits Gillier). Le materiel recolte a
Saint-Etienne est peu abondant, toutefois rechantillon SEM 180 presente une conservation
remarquable; il comprend une penne d’avant dernier ordre garni de 10 paires de pennes de dernier
ordre, tres semblable a rechantillon figure par Brongniart et provenant des mines d'Ales.
Rachis aile. Limbe abondant, finement decoupe. Pinnule peu evoluee sublosangique, oblique,
attachee sur le rachis par toute sa largeur, bord anterieur un peu retreci. Evolution de type apical.
Pinnules evoluees assez espacees : contour allonge, subrectangulaire. Nervation peu distincte ; nervure
principal legerement decurrente, ondulee, nervure secondaires divisees, chaque dent de lobe recevant
une nervule.
Fructifications de la forme Renaultia (Zeiller, 1883) ; celles-ci n'ont pas ete rencontrees dans
les differentes collections revisees.
Repartition geographique et stratigraphique. Westphalien B-C-D, Stephanien A.
Sphenopteris danzei Boureau & Doubinger, 1975
Fig. 199
Sphenopteris danzei , Bourfau & Doubinger, 1975 : 511-512, fig. 435.
Sphenopteris pecopteroides, auct. non Kidston, Danz£, 1956 : 518 fig. 64, pi. 84 (1-4).
Sphenopteris pecopteroides, auct. non Kidston, Doubinger & Alvarez-Ramis. 1984 : 515-522, pi. 2 (2).
L'exemplaire figure par Doubinger & Alvarez-Ramis provient du bassin de Saint-Etienne, de
1'assise de Rive de Gier. II comprend un fragment de fronde portant du meme cote de l'axe, cinq
pennes d’avant-dernier ordre plus ou moins tronquees a leur sommet. Les pennes de dernier ordre,
longues de 2 a 3 cm, portent des pinnules triangulaires soudees a leur base. Les nervures sont fines,
peu divisees; la pinnule terminale est assez large et obtuse a son sommet. Le limbe semble avoir ete
assez epais.
Un nouvel examen de rechantillon de Saint-Etienne montre que ce Sphenopteris est identique
au Sphenopteris pecopteroides Danze, 1956. Pour cette espece, differente du Sphenopteris pecopteroides
de Kidston, Boureau & Doubinger (1975) ont propose le nom de Sphenopteris danzei , applique ici
au specimen de Saint-Etienne.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien inferieur du bassin de
Saint-Etienne. Sommet du Westphalien B, Westphalien C, D de France et de Grande Bretagne.
Sphenopteris decorpsii Zeiller, 1888
Fig. 203-206
Sphenopteris « decorpsi», Zeiller, 1888 : 68-72, pi. 5 (3-4).
Sphenopteris « decorpsi », Langiaux, 1982 : 86, fig. 12 a-b, pi. 2 (2).
Materiel figure. SEL E 27, 8 C Gruner (Le Berland). Pennes d'ordre n se touchant, bords
paralleles, extremite obtuse. Rachis n et n -1 parfois ailes. Rachis et limbe marques de verrues
Source MNHN. Paris
Fig. 199-202. - 199 (x 2) : Sphenopteris danzei (Kidston) Boureau el Doubinger; 200-202 (x 2) : Sphenopteris durbanensis
Corsin et Villa.
Source: MNHN. Paris
Fig. 203-206. 203, 205, 206 (x 1 ), 204 ( x 2) : Sphenopteris decorpsii Zeiller.
Source: MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
165
spheroidales. Pinnule peu evoluee plutot ovale, bord legerement ondule, un peu contractee a la base.
Pinnule tres evoluee rectangulaire ou triangulaire, base nettement contractee. 4 a 5 paires de lobes
triangulaires a subcarres, separes par des sinus larges. Nervation souvent peu distincte ; nervure
mediane large, perpendiculaire ou un peu decurrente; nervures laterales une a trois fois divisees « en
bouquet », un groupe par lobe.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien du Massif Central frangais.
Sphenopteris durbanensis Corsin & Vila, 1963
Fig. 200, 201, 202
Sphenopteris durbanensis. Corsin & Vila, 1963, 7, 5 : 901-902, pi. 23 (1-6).
Sphenopteris durbanensis. Alvarez-Ramis & Doubinger, 1963, 1 : 23-27, fig. 3-4.
Materiel figure. SEM 170. faisceau de Beaubrun (Pigeot -320). Pennes bipinnees au
moins ; pennes de dernier ordre alternes, a bords longtemps paralleles, effilees a Pextremite. Pinnules
assez espacees, ce qui confere aux pennes un aspect aere, de contour ovale, tres retrecies a leur base,
finement lobees sur les bords. Nervation simple : une nervure mediane par pinnule envoie une nervure
secondaire dans chaque lobule.
Cette espece est proche de S. mathetii dont elle se distingue par la disposition moins dense des
pennes de dernier ordre et des pinnules, caracteres nettement visibles sur la fig. 218.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien des Corbieres (Durban) et
du Massif Central frangais.
Pteridoph ylles a rapp roc her des f/ucopsides leptosporangiees
Sphenopteris gutbierii (Goeppert) Alvarez-Ramis, 1965
Fig. 207, 208
O/igocarpia guthieri, Goeppert, 1841 : 35, pi. 4 (1, 2).
? « Pecopteris bredovi », Germar, 1845, pi. 14.
? « Pecopteris grigorievi », Zalessky & Tchirkova, 1937 : 174, fig. 21-26.
« Sphenopteris (Oligocarpia) gut bier i », Alvarf.z-Ramis, 1965 : 27, fig. 19, pi. 15 (1-3).
Materiel figure. SEM 177, assise de Rive de Gier (Puits Gillier). Selon Brousmiche (1983 :
236), qui a observe avec minutie un abondant materiel, il semble tout a fait impossible de distinguer,
a Petat sterile, les limbes de S. gutbieri, de P. bredovii et de P. grigorievii. Cet auteur propose done
la mise en synonymie de ces trois morphes.
Rachis d'ordre n etroits, parfois ondules; rachis n -1 etroits, ailes. Pinnules petites, L
= 2-4 mm, 1 = 2-3 mm, separees, obliques, adherentes a la base, bords convergents, sommet arrondi ;
limbe paraissant tres mince. Nervation nette, nervure mediane line, ondulee, jusqu au sommet,
decurrente; nervures laterales une ou deux fois divisees sous un angle obtus, espacees.
Repartition geographique et stratigraphique. Westphaiien C-D et Stephanien
(Europe, U.R.S.S., U.S.A.).
Fig. 207-211. — 207 ( x 3), 208 ( x 6) : Sphenopteris gutbieri (Goeppert) Alvarez-Ramis ; 209 ( x 3), 210 ( x 6) : Sphenopteris
leptophylla (Bunbury) Alvarez-Ramis; 211 (x 6) : Sphenopteris mendes-correae Teixeira.
Source: MNHN. Paris
FLORE FOSS1LE DE SAINT-ETIENNE
167
Sphenopteris leptophylla (Bunbury) Alvarez-Ramis, 1976
Fig. 209, 210
Pecopteris leptophylla. Bunbury in Ribeiro, 1853 : 144-145, pi. 7 (2).
Sphenopteris cristata, Zeiller, 1888 : 64-67, pi. 3 (1-2).
Ovopteris pecopteroides , Landeskroener in Potonie, 1906, 4, n° 61.
Sphenopteris leptophylla . Alvarez-Ramis, 1976 : 15, fig. 7-8, pi. 1, 2, 3 (1-5), 4(1-5)
Pecopteris leptophylla , auct non Bunbury, 1853, Zeiller. 1892 : 31-33. pi. 7 (1-5).
Materiel figure. — SEM 173, faisceau de Beaubrun (Sainte-Marie-Bouchage). Dans une
mise au point bien documentee, Wagner & Lemos de Sousa (1985 : 461-490) retracent l'histoire de
ce taxon et proposent une solution a un probleme de nomenclature dont la complexity est evidente.
Le specimen-type etant perdu, les auteurs designent un lectotype, fragment de feuillage sterile qu’ils
designent par le binome Oligocarpia leptophylla , se referant ainsi a la forme fructifiee. On notera
egalement que Wagnf.r & Lemos de Souza rejettent restitution, par Brousmiche (1983 : 250), d'un
neotype fonde sur le materiel fertile, Oligocarpia leptophylla , precedemment etudie par Grauvogel-
Stamm & Doubinger (1975 : 411).
Pinnules steriles ovales, triangulaires, acuminees et plus ou moins inclinees vers le sommet de
la penne; bords lobes, a lobes indentes «en dents de scie». La nervation est typiquement
pecopteridienne.
En depit de la variability des pinnules, la forme sterile reste relativement facile a identifier, en
particulier si Ton considere faspect de sa nervation toujours nettement marquee.
Repartition geograpiiique et stratigraphique. Stephanien et Autunien d'Europe.
Sphenopteris mathetii Zeiller, 1888
Fig. 212, 213, 214
Sphenopteris « matheti», Zeiller, 1888 : 46-47, pi. 1 (3-6).
Sphenopteris biturica, ZEILLER, 1888 : 46-47. pi. 1 (2).
Sphenopteris « matheti », ZEILLER. 1906 : 23-31, pi. 4-7.
Sphenopteris mathetii . BROUSMICHE, 1983 : 337-342, fig. 103, pi. 92 (1).
Materiel figure. SEM 166, faisceau de Beaubrun. Pennes d’ordre n contigues ou se
recouvrant, 1 = 7-12 mm ; pennes n -1 separees, L jusqu'a 23 cm. Pinnule peu evoluee oblique, base
etroite ; evolution apicale. Pinnule evoluee etroite, base legerement contractee, L = 4-5 mm, lobes
anadromes presque parallels au rachis, lobes catadromes perpendiculaires au rachis. Nervation fine,
nette ; nervure mediane decurrente, nervures laterales simples dans les lobes catadromes, simples ou
rarement bifides dans les lobes anadromes.
Penne aphleboide catadrome dans Tangle des rachis n -2 et n -1. Premiere penne anadrome
d’ordre n un peu plus longue que les suivantes.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien d'Europe.
168 JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX. JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Sphenopteris mendes-correae Teixeira, 1939
Fig. 211
Sphenopteris mendes-correae, Teixeira, 1939a : 13, pi. 10 (I, 2, 5), II (1-3), 12, 13 (1-3), 14 (1-4).
Sphenopteris sampaiana. Teixeira, 1939a : 12, fig. 3-5, pi. 8 (1, 2. 4), 9 (1-3).
Les organes sporangies ont ete decrits sous le nom de Germera par Brousmiche (1983 : p. 109).
Materiel figure. — SEM 266, faisceau de Gruner. Feuillage sterile digite. Rachis larges et
plats ; rachis d'ordre n ailes. Pinnules peu differenciees en forme de languettes trapues inclinees de 45°
sur le rachis, bord catadrome decurrent. Nervation bien marquee.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Portugal, France).
Sphenopteris minutisecta Fontaine & White, 1880
Sphenopteris minutisecta. Fontaine & White, 1880 : 43, pi. 5 (1, la, 2, 3, 4 et 4a).
Sphenopteris minutisecta. Alvarez-Ramis, 1965 : 38, fig. 30-31, pi. 29 (1-2), pi. 30 (1-2), pi. 31 (1. la, 2-3).
Sphenopteris minutisecta , Alvarez-Ramis & Doubinger. 1976 : 23-27, fig. 6-7.
Quelques pennes de dernier ordre recoltees dans le bassin de Saint-Etienne ont ete figurees par
Alvarez-Ramiz & Doubinger (1976) et rapportees a Sphenopteris minutisecta. Les pennes portent
des pinnules tres petites, triangulaires, un peu adherentes entre elles a leur base qui est contractee en
un sinus aigu du cote superieur et decurrente du cote inferieur; leur contour est tres finement lobe ;
nervation peu distincte.
Repartition stratigraphique et geographique. — Stephanien superieur — Permien
inferieur des U.S.A., d'Allemagne, d'Espagne; bassin de Saint-Etienne, faisceau de Beaubrun (5 C B.).
Sphenopteris picandetii Zeiller, 1888
« Sphenopteris picandeti », Zeiller. 1888 : 53-54, pi. 2 (10-12).
Materiel examine. SEM 164, 6 e Beaubrun. Pennes d'ordre n triangulaires, un peu
falciformes, avec une aile decurrente sur le rachis d'ordre n -1. Pinnule peu evoluee etroite, separees
des pinnules voisines par un sinus etroit; bords paralleles, sommet aigu; developpement de type
apical. Pinnule evoluee decurrente avec deux ou trois paires de lobes aigus diriges vers le sommet de
la pinnule. Nervation nette, jusqu'au bord du limbe ; nervure mediane decurrente ; une nervure
laterale par lobe.
Un seul exemplaire de cette espece a ete identifie a Saint-Etienne.
Repartition stratigraphique et geographique. Stephanien d'Europe.
Sphenopteris rut a*folia Gutbier, 1835
Sphenopteris rutxfolia. Gutbier, 1835 : 42, pi. 10 (10-11).
Sphenopteris rutxfolia. Alvarez-Ramis & Doubinger, 1976 : 23-27, fig. 8-9.
Plusieurs fragments de pennes provenant de I'assise de Beaubrun du bassin de Saint-Etienne
(T-B. -320 Pigeot, mur de la 5 C Beaubrun) ont ete attribuees a Sphenopteris rutaefolia ; ils presentent
Source : MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
169
des pinnules courtes, assez massives, de forme generate arrondie et retrecies a leur base, avec un bord
faiblement ondule.
Repartition stratigraphique et geographique. — Stephanien de Saint-Etienne ; Westpha-
lien C a Stephanien d'Europe.
Autres Pteridophylles a rapprocher des e/licops/des
Genre Alloiopteris Potonie, 1897
Espece-type. Alloiopteris quercifolia (Goeppert, 1836) Potonie, 1897.
Alloiopteris , H. Potonie, 1897 : 139, fig. 132.
Alloiopteris erosa (Gutbier) White, 1899
Fig. 216, 217
Pecopteris erosa. Gutbier, 1843 : 81.
Alloiopteris erosa (Gutbier). White, 1899 : 70. pi. 23 (6, 6a), 24 (3, 3a).
Corynepteris erosa. Danz£, 1956 : 341. pi. 56, 57 (1, ia).
Alloiopteris erosa, Wagner, 1971 : 482, pi. 8 (4, 4a).
Alloiopteris erosa. Brousmiche, 1983 : 90-96, fig. 20, pi. 15-17.
Materiel figure. — SEM 151, assise de Rive de Gier (Grande Couche). Pennes primaires
allongees et lanceolees ; pennes secondaires tres allongees, rubannees, a bord paralleles.
Pinnules petites, attachees au rachis par toute leur base et inclinees sur le rachis, adherentes
entre elles sur une partie de leur hauteur; bord superieur entaille par 3 ou 4 petites dents courtes et
pointues.
Nervation fine mais nette; nervure principale tres decurrente sur le rachis se divisant deux ou
trois fois en nervules se terminant dans les dents de la bordure du limbe.
En depit de leur mediocre qualite, les echantillons dont nous disposons temoignent de la
presence de cette espece a Saint-Etienne (Puits Gillier).
Le genre Alloiopteris represente les frondes vegetatives correspondant aux parties fertiles de
Corynepteris (non trouvees a Saint-Etienne) qui appartiennent a l'Ordre des Zygopteridales (Boureau
& Doubinger, 1975 : 605-608).
Repartition geographique et stratigraphique. Westphalien A-B-C-D, Stephanien A
(Sarre-Lorraine).
Fig. 212-217. 212 (x 1), 213 ( x 6), 214 (x 3) : Sphenopteris matheti Zeiller ; 215 (x 3) : Eusphenopteris roiutuliloba
(Nemejc) Van Amerom ; 216 (x 2), 217 (x 6) : Alloiopteris erosa (Gutbier) White.
Source : MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
171
EmBRANCHEMENT DES SPERMATOPHYTA
Classe des Pteridospermopsida
Ordre des Callistophytales
Tiges
Genre Callistophyton Delevoryas et Morgan, 1954, emend. Roth well, 1975
Espece-type. — Callistophyton poroxyloides Delevoryas et Morgan, 1954.
Callistophyton , Delevoryas & Morgan, 1954, : 17, fig 4-8.
Callistophyton cf. poroxyloides Delevoryas & Morgan, 1954 emend. Rothwell, 1975
Fig. 222
Callistophyton poroxyloides , Delevoryas & Morgan, 1954 : 131-138.
Callistophyton poroxyloides, Rothwell, 1975 : 171-196.
Materiel figure. — LPM, lame GC 616.
Description. — Cette petite tige a faisceaux de xyleme primaire apparemment mesarches
devrait etre rapportee a Pespece C. poroxyloides du Pennsylvanien americain alors que Pespece C.
hoyssetii (Renault) Rothwell du Permien d'Autun montrerait des faisceaux a developpement endarche
(Rothwell, 1975). La distinction nous parait peu probante.
A noter qu'il s’agit de la premiere description d'une tige de Callistophyton dans le Stephanien
frangais.
Permineralisation.
Remarque. — I) II est admis que les feuilles de Callistophyton a Petat de compression
correspondent au genre Dicksonites Sterzel.
2) Des feuilles permineralisees de Grand’Croix, designees comme Poroxylon stephanensis, ont
ete decrites par Bertrand & Renault (1886, 1887). Compte tenu de la mise en synonymie de
Poroxylon avec Callistophyton (Rothwell, 1975), elles devraient etre attributes a ce dernier genre.
Toutefois, ces feuilles montrent des caracteres de Cordaitales et les preparations types n'ayant pas ete
retrouvees, nous n’avons pas retenu cette espece comme valide.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Grand'Croix). Rare et
Pennsylvanien des USA.
172
JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Fructifications
Dicksonites fructifie
Dicksonites pluckenetii (Brongniart) Sterzel, 1881
Fig. 218-221
Materiel figure et examine. — MNHN 11250. Ce tres bel echantillon fructifie a ete retrouve au cours de notre travail
de revision des collections. Sa provenance (Mine de Cros) suggere une communaute de gisement avec les echantillons
precedemment signales par Grand'Eury (1905) et avec ceux qui ont fait l’objet de l’etude de Meyen et Lemoigne (1986).
Bien que reduits, les fragments de limbe permettent Pidentification de D. pluckenetii. De
nombreux ovules, conserves en empreinte, montrent une partie centrale ovale allongee (nucelle)
entouree d'une aile etroite. En position apicale, on observe une encoche nettement marquee qui, selon
Meyen & Lemoigne, correspondrait a la presence d'un large micropyle. On retrouve ici les principaux
traits du schema propose par Zeiller (1905) et repris par Emberger (1968 : 398).
En conclusion de leur etude, Meyen & Lemoigne estiment que D. pluckenetii devrait etre
considere comme un representant de Pordre des Callistophytales.
Repartition geographique et stratigraphique. — Rares echantillons connus a Zwickau
(Sterzel, 1886), a Saint-Etienne (Grand'Eury, 1905).
A noter qu’un exemplaire recolte dans le Stephanien de Blanzy-Montceau a ete rapporte a
l’espece D. sterzelii laquelle presente une etroite parente avec D. pluckenetii (Langiaux, 1986). Par
ailleurs, Pappartenance au genre Dicksoniites de Pechantillon de Mandchourie, signale par Ogura
(1948), parait douteuse.
Genre Leptotesta Loubiere, 1929
Espece-type. — Leptotesta grandeuryi Loubiere, 1929.
Leptotesta . Loubiere. 1929 : 594, pi. 12.
Leptotesta grandeuryi Loubiere, 1929
Leptotesta grandeuryi. Loubiere, 1929 : 593-605, pi. 12.
Materiel-type. Une lame retrouvee : MNHN 218, coll. Grand'Eury (correspond a la lame 14-927 indiquee par
Loubiere, 1929; les lames 14-928 et 14-929 non identifiees).
Localite-type. — Grand'Croix.
Description. — Tres petit ovule a deux plans de symetrie rectangulaires et nucelle
independant du tegument. Detail de la chambre pollinique non connu.
Remarque. — A partir d'un specimen de silex de Grand'Croix, Grand’Eury avait fait realiser
trois sections et il avail indique sur Tune d'elles « graine de Pecopteris pluckenetii mais la preuve de
cette identification n'est pas fournie.
Ces sections ont ete decrites et figurees pour la premiere fois par Loubiere (1929); longtemps
avant la definition de l'ordre des Callistophytales, cet auteur avait reconnu que ce petit ovule
platyspermique represente une troisieme lignee parmi les pteridospermees.
Leptotesta correspond vraisemblablement a un ovule de Callistophyton. Dans ce cas.
Source MNHN. Paris
Fig. 218-221.
218 (x 3), 219, 220 (x 1 ), 221 (x 3) : Dicksonites pluckenetii (Brongniart) Sterzel
174 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Leptotesta serait synonyme, et avec priori te, de Callospermarion Eggert et Delevoryas (1960) qui a ete
decrit ulterieurement puis demontre comme etant un ovule de Callistophyton .
A noter que la publication de Loubi£re a ete ignoree par les auteurs americains. Par contre,
Rothwell (1980) mentionne le Gnetopsis august odunensis Renault (1893-1896) comme ovule
probable des Callistophyton d'Autun.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien. Tres rare.
Ordre des Pteridospermales
Famtlle des Medullosaceae
Tiges, feuilles
Genre Medullosa Cotta, 1832
Espece-type. Medullosa stellata Cotta, 1832.
Medullosa , Cotta, 1832 : 65, pi. 13.
Medullosa geriensis Scott, 1923 emend. Boureau, 1951
Fig. 223
Medullosa geriensis, SCOTT, 1923 : 186.
Medullosa geriensis, Boureau, 1951 : 419-423, pi. 13-14.
Materiel-type et figure. — MNHN, coll. Renault, lame 2483.
Localite-type. La localisation d origine « pres de Rive de Gier » n'est pas exactement connue, mais selon toute
vraisemblance, Phorizon est le meme que Grand’Croix.
Remarque. — 11 s’agit d’un fragment de tige decortique.
II est tout a fait remarquable que les restes de tiges de Medullosa soient tres rares a
Grand’Croix alors que les feuilles et les structures fertiles femelles correspondantes comptent parmi
les fossiles les plus communs.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Rive de Gier). Tres rare.
Genre Myeloxylon (Cotta) Brongniart, 1848
Espece-type. — Myeloxylon elegans (Cotta) Brongniart, 1848.
Medullosa. Cotta, 1832 : 61. pi. 12. fig. 1-5.
Myeloxylon . Brongniart, 1849 : 109.
Source . MNHN. Paris
Fig. 222-226. 222 (x 20) : Callistophyton cf. poroxyloides Delevoryas & Morgan, jeune tige, coupe transversale; 223
(x 10) : Medullosa geriensis (Scott) Boureau, tige, coupe transversale d’un massif de xyleme ; 224 ( x 7) : Myeloxylon
landriotii (Renault) Carpentier, rachis. coupe transversale ; 225 ( x 13) : Alethopteris sp., sommet d'une pennc, section
paradermale; 226 (x 15) : Alethopteris sp., pinnule, section transversale.
Figs. 222-226. - 222 ( x 20): Callistophyton cf. poroxyloides Delevoryas & Morgan, young stem, transverse section ; 223
( x 10): Medullosa geriensis (Scott) Boureau, stem, transverse section showing one xylem strand; 224 ( x 7 ):
Myeloxylon landriotii (Renault) Carpentier. rachis. transverse section ; 225 ( x 13): Alethopteris sp., apical part of a
pinna, paradermal section : 226 ( x 15): Alethopteris sp, pinnule, transverse section.
Source: MNHN. Paris
176 JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Myeloxylon landriotii (Renault) Carpentier, 1932
Fig. 224
Myelopteris «landrioti», Renault, 1875 c : 12-16, pi. 3 (19-20), pi. 5 (41-42).
Medullosa sp., Grand'Eury, 1877 : 128-129, pi. 13 (5-8).
Alethopteris sp., Renault, 1883 : pi. 28 (1)
Myeloxylon sp., Carpentier, 1932 : 11-12, pi. 5.
Materiel-type. Non identifie.
Localite-type. — Grand’Croix.
Materiel figurE. — LPM, lame GC 671.
MatEriel examine. — Nombreuses lames dans la collection Renault et divers specimens de la collection de
Montpellier.
Remarque. — Le specimen figure, comme plusieurs autres examines, est conforme a
fillustration de Renault (1875, fig. 41), nous fattribuons done a l'espece decrite par cet auteur. De
nombreux rachis et pennes en connexion avec des pinnules d’Alethopteris permineralises ont la meme
anatomie : fig. 225 (MNHN, coll. Renault, lame 2353) et fig. 226 (LPM, lame GC 527).
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand’Croix). Assez
commun.
Fructifications femfaxes
Genre Aetheotesta Brongniart, 1874
Espece-type. — Aetheotesta suh^/ohosa Brongniart, 1874.
Aetheotesta , Brongniart, 1874 : 260, pi. 23, fig. 16-18.
Aetheotesta subglobosa Brongniart, 1874
Fig. 227
Aetheotesta subglobosa, Brongniart, 1874 : 260, pi. 23 (16-18).
MatErifx-type. — MNHN, coll. Renault, lames 2949, 2954, 2956 (= respectivement fig. 17, 16, 18, pi. 23 de
Brongniart, 1874).
LocalitE-type. Grand'Croix.
Materiel figure. — MNHN, coll. Renault, 2954.
Description. — Cet ovule est caracterise par la texture fibreuse de la sarcotesta qui est
composee de fibres allongees radialement. Pres du sommet, la sarcotesta est creusee de lacunes
horizontales (? aeriferes) qui auraient joue un role dans la dispersion.
Nous presentons pour la premiere fois une illustration photographique de ce taxon.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien de Grand'Croix. Tres rare.
Source : MNHN . Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
177
Aetheotesta elliptica Renault, 1887
Aetheotesta elliptica , Renault, 1887 : 1-6, pi. 1.
Aetheotesta elliptica , Renault, 1896 : 272- 278, fig. 49-51.
MatEriel-type. Non retrouve.
Loca litE-type. Grand'Croix.
Remarque. — Renault a decrit cette deuxieme espece d’Aetheotesta, egalement de Gran¬
d'Croix, sans la justifier vraiment. Une dimension legerement superieure et la presence de prepollens
monoletes dans la chambre pollinique semblent etre les seuls criteres de separation de cette deuxieme
espece que nous sommes tentes de considerer comme synonyme de A. subglobosa. Toutefois, le
materiel de A. elliptica n’ayant pu etre etudie, nous conserverons cette espece avec reserves.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien de Grand'Croix. Tres rare.
Genre Codonospermum Brongniart, 1874
EspECE-TYPE. — Codonospermum anomalum Brongniart, 1874.
Codonospermum, Brongniart, 1874 : 258, pi. 23, fig. 9-12.
Codonospermum anomalum Brongniart, 1874
Fig. 228 et 233-235
Codonospermum anomalum . Brongniart, 1874 : 257, pi. 23 (9-12).
Codonospermum anomalum , GraND’Eury, 1877 : 184, pi. 15 (5).
Codonospermum anomalum , Renault & Zeiller, 1890 : pi. 73 (22-26).
Codonospermum anomalum , Renault, 1893-1896 : 393-395, pi. 87 (3-10).
Codonospermum anomalum, COMBQTJWEU & Galtier. 1985 : 17-23, text-fig. 9-10, pi. 4 (1-11), pi. 5 (9-10) : designent des
specimens-types de Fespece.
Materiel-type. MNUN, coll. Renault, lames 3151 (lectotype, figure par Brongniart). 3146, 3148, 3150, 3153
(paratypes, figures par Renault et Zeiller puis Renault). Materiel type figure (fig. 228) : MNHN, coll. Renault 3151.
LocalitE-type. Grand'Croix.
Autre materiel examine. MNHN, coll. Renault, lames 3147. 3149, 3152 et specimens LPM 513, 609, 694, 1231,
1232.
Remarque. — Cette espece a ete fondee sur des specimens silicifies mais le meme nom a ete
donne par Grand'Eury (1877) a des «graines» en compression qui sont assez communes dans le
Stephanien. Elies sont globuleuses, divisees en deux parties par un etranglement circulaire : Tune, en
forme de pyramide surbaissee est la « graine » proprement dite, l'autre arrondie, formant une cavite
remplie d'air (fig. 233, 235).
Le genre est bien caracterise par la presence de cette cloche occupant la moitie inferieure de
l’ovule et qui jouait vraisemblablement le role d'un flotteur.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien. Assez commune.
Fig. 227-232. 227 (x 6) : Aetheotesta subglobosa Brongniart, section longitudinale du sommet de 1’ovule ; 228 (x 10) :
Codonospermum anomalum Brongniart, section longitudinale de Povule montrant la chambre pollinique ; 229 (x 5) :
Codonospermum olivaeformis Renault, section longitudinale de l'ovule ; 230 ( x 6) : Colpospermum multinervis (Renault)
Combourieu & Galtier, ovule, section transversale ; 231, 232 (x 6) : Compsotesta brongniartii Bertrand, sections
longitudinale (231) et transversale (232) de Tovule.
Figs. 227-232. 227 ( x 6): Aetheotesta subglobosa Brongniart, apical region of ovule, longitudinal section ; 228 ( x 10):
Codonospermum anomalum Brongniart. longitudinal section of the ovule showing the pollen chamber; 229 ( x 5):
Codonospermum olivaeformis Renault, ovule, longitudinal section : 230 ( x 6): Colpospermum multinervis (Renault)
Combourieu & Galtier, ovule, transverse section ; 231. 232 ( x 6): Compsotesta brongniartii Bertrand, longitudinal (231)
and transverse section (232) of the ovule.
Source: MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
179
Codonospermum olivxformis Renault & Zeiller, 1890 emend. Renault, 1896
Fig. 229
Codonospermum oliritformis , Renault & Zeillf.r 1890 : pi. 73 (27-28), nom. null.
Codonospermum olivxforme , Renault, 1893-1896 : pi. 87 (12-14), p. 395.
Codonospermum olivxforme , Combourieu & Galtier, 1985 : 20-23, text-fig. 11, pi. 5 (1-5, 11): designent des specimens-types
de 1'espece.
Materiel-type. — MNHN, coll. Renault, lame 3185 (lectotype, lame figuree par Renault et Zeiller, 1890 et
Renault, 1893); coll. Renault, lames 3187 et 3197 et coll. Grand'Eury, lame 67 (paratypes). Materiel figure : MNHN, coll.
Renault, lame 3185.
Loca LITE-TYPE. — Grand'Croix.
Autre materiel. LPM, specimens 550, 1233, 1234.
Remarque. — Cette espece se distingue par sa taille plus grande, sa forme plus allongee, ses
teguments plus epais et d'organisation legerement different^ au niveau de la limite sclerotesta-
sarcotesta. A noter que 1’espece avait ete illustree par Renault & Zeiller (1890) sous le nom de C.
olivceformis mais vraiment decrite par Renault (1893-1896) sous le nom de C. olivceforme. Parait plus
rare que C. anomalum et moins facile a identifier en compression.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Grand'Croix). Assez rare.
Genre Coleospermum Loubiere, 1931
Espece-type. — Coleospermum stephanense Loubiere, 1931.
Coleospermum , LOUBIERE, 1931 : 12.
Coleospermum stephanense , Loubiere, 1931
Coleospermum stephanense , LOUBIERE, 1931 : 1-12, pi. 19.
Materiel-type. Une seule lame identifiee : MNHN, coll. Grand’Eury, lame 217 correspondant aux fig. 1-3 de
Loubiere.
Locality-type. — Grand'Croix.
Remarque. — Genre defini a partir d’un seul specimen dont les teguments sont reduits a la
sclerotesta ce qui rend la caracterisation de ce specimen tres problematique. Est considere comme
voisin de Slephanospermum.
Repartition geographique et stratigraphique. - Stephanien (Grand’Croix). Tres rare.
Genre Colposperxwm Renault, 1890
Espece-type. Colpospermum sulcatum Renault, 1890.
Colpospermum , Renault in Renault & Zeiller, 1890 : 653, pi. 72, fig. 63-66.
180
JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Colpospermum multinerve Renault, 1896 emend. Combourieu et Galtier, 1985
Fig. 230
Colpospermum multinerve, Renault, 1893-1896 : 403, pi. 84 (9).
Colpospermum sulcatum var. stephanense , Renault. 1893-1896 : 402, pi. 84 (5-8, 10).
Colpospermum multinerve, Combourieu & Galtier, 1985 : 13-17, text-fig. 7-8, pi. 3 (Ml).
Carpolithes sulcatus , Renault & Zeiller, 1890 : pi. 73 (2-3).
Materiel-type. MNHN, coll. Renault, lame 3092 (lectotype); lames 3091, 3093 (paratypes), illustrees par
Renault; lames 12, 23, 54 coll. Grand'Eury.
Loca lite-type. — Grand'Croix.
Materiel figure. — MNHN, coll. Grand'Eury, lame 23.
Autre materiel examine. LPM, specimens 551 et 1202.
Remarque. — Le genre avait ete cree par Renault (in Renault & Zeiller, 1890) pour des
graines conservees en empreintes du Stephanien de Commentry, l'espece-type etant C. sulcatum
identifiee a Carpolithes sulcatus ; sous ce dernier nom figurent cependant deux graines silicifiees de
Grand’Croix. Renault (1893-1896) elargit ensuite le concept du genre en y rapportant des graines
silicifiees de Grand’Croix dont il distingua deux especes; celles-ci ont ete mises en synonymie par
Combourieu & Galtier (1985) qui redefinissent l'espece C. multinerve et designent les specimens-
types. [.’organisation du sclerotesta en un systeme de cotes arrondies et de cretes anastomosees est
particuliere au genre Colpospermum. L'absence de vascularisation peut etre liee a la destruction du
sarcotesta.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand'Croix en permine-
ralisation), Commentry. Rare.
Genre Compsotesta Bertrand, 1909
Espece-type. — Compsotesta brongniartii Bertrand, 1909.
Compsotesta , Bertrand, 1909 : 189, pi. 11.
Compsotesta bvongniartii Bertrand, 1909
Fig. 231-232
Compsotesta brongniartii , Bertrand, 1909 : 187- 212, pi. 11.
Materiel-type et figure. MNHN, coll. Grand'Eury. lames 229- 230.
N. B. D'apres les indications de Bertrand, d'anciennes lames (non identifiees) de la collection Renault doivent
appartenir aussi a ce taxon.
Locality-type. Grand'Croix.
Remarque. Ce taxon est fonde sur un seul specimen dont trois sections, prises dans la
moitie inferieure de 1'ovule, ont ete illustrees par Bertrand. Ces sections n'ont pas ete reconnues dans
la collection Renault ou elles doivent se trouver; par contre, nous avons identifie et figure deux
sections (coll. Grand'Eury, lames 229-230) prises dans la moitie superieure de 1’ovule (apparemment
ignorees par Bertrand) et qui de toute evidence competent la serie. Les teguments a structure
complexe caracterisent cet ovule qui a une symetrie d’ordre 3. La sclerotesta dense est relativement
mince alors que la sarcotesta bipartite est epaisse; on y reconnait une sarcotesta interne
Source : MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SA1NT-ETIENNE
181
Fig 233-236 233 (x 1) 234 «C» (x 2), 235 (x 6) : Codonospermum anomalum Brongniart; 234 « D» (x 2) : Dole-
rophyilum pseudopeltatum (Grand'Eury) Renault (p. 199); 236 ( x 2) : « Polypterospermum caudatum Grand’Eury ».
182 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
parenchymateuse «lacunifere » dans laquelle Bertrand interprete le reseau de lacunes comme des
« chambres ovigeres »; la zone externe parenchymateuse contient au moins six faisceaux.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Grand'Croix). Tres rare.
Genre Eriotesta Brongniart, 1874
Espece-type. — Eriotesta velutina Brongniart, 1874.
Eriotesta , Brongniart, 1874 : 256, pi. 23, fig. 4, 5.
Eriotesta octogona Brongniart, 1874
Fig. 237
Eriotesta octogona , Brongniart, 1874 : 264, pi. 23 (4-5).
Materiel-type et figure. MNHN, coll. Renault, lame 3101, b. 147 (= fig. 4 de Brongniart); coll. Renault,
lames 3097-3099.
Localite-type. Grand’Croix.
Remarque. Taxon douteux fonde sur des sections d'un ovule incomplet, de symetrie d'ordre
8. Les seules informations concernent la structure du tegument a fibres ou «poils» allonges
radialement. [.'organisation apicale est inconnue.
Une confusion existe au sujet de l’epithete specifique : « velutina » selon le texte et « octogona »
d'apres la legende. Cette confusion a ete repetee par Brongniart (1881).
N. B. — Premiere illustration photographique de ce taxon.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand'Croix).
Genre Gavdrya Grand'Eury, 1890
Esp&ce-type. — Gaudrya trivalvis Grand'Eury, 1890.
Gaudrya , Grand’eury, 1890 : 308, pi. 4, fig. 12.
Gaudrya trivalvis Grand'Eury, 1890
Fig. 238
Gaudrya trivalvis, Grand’Eury, 1890 : 308-309, pi. 4(12, 12', 12", 12'").
Materiel-type. MNHN, coll. Grand’Eury, lames 86 et 113.
Localite-type. — « Saint-Etienne ».
Materiel figure. — MNHN, coll. Grand’Eury, lame 86.
Description. — Grand'Eury a fonde la description de cet ovule sur quatre sections realisees
par Renault dans une graine de Saint-Etienne conservee dans « la silice ». La localite n'est pas
precisee mais il y a lieu de penser qu'il s’agit d'un horizon equivalent a celui de Grand'Croix meme
si la conservation est legerement differente.
Grand'Eury illustre une section transversale et deux longitudinales accompagnees d'une
description assez precise qui tient lieu de diagnose. Le diametre de l'ovule est de 16-18 mm, les
Source MNHN, Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
183
teguments bien conserves sont epais (5 mm). La symetrie d'ordre 3 est marquee par des commissures
qui affectent la sclerotesta. Une particularite de cet ovule est la presence de « canaux a gomme »
traversant a la fois la sclerotesta et la sarcotesta. Compte tenu de son organisation generate, cet ovule
doit etre rapproche de Compsotesta , Tripterospermum et Pachytesta pusilla. Ce taxon a ete
generalement ignore dans la litterature.
N. B. — Premiere illustration photographique.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien de Saint-Etienne. Tres rare.
Genre Gnetopsis Renault et Zeiller, 1884
Espece-type. — Gnetopsis e/liptica Renault et Zeiller, 1884.
Gnetopsis , Renault & Zeiller, 1884 : 57.
Gnetopsis elliptica Renault & Zeiller, 1884
Fig. 239
Gnetopsis elliptica , Renault & ZEILLER, 1884 : 56-58.
Gnetopsis elliptica . Renault, 1885 : 179-183, pi. 20 (1-10), 21(1-6), 22 (2-4).
Gnetopsis elliptica , Oliver & Salisbury, 1911 : 31-35, text-fig. 11.
Materiel-type. MNHN, coll. Renault, b. 153-154, lames 3233-3245 (figurees par Renault).
Loca lite-type. — Grand'Croix.
Materiel figurL MNHN, coll. Renault, lame 3233.
Remarque. Parmi la trentaine de taxons d’ovules reconnus a Grand’Croix, c'est le seul dont
on a la preuve qu’il etait porte dans une cupule. C’est aussi le seul que I'on puisse rapporter aux
Lagenostomales mais, avec juste raison, Oliver & Salisbury (1911) le rapprochent surtout du genre
Conostoma Williamson.
N. B. Premiere figuration photographique.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Grand'Croix). Tres rare.
Genre Hexapterospermum Brongniart , 1874
Espece-type. Hexapterospermum stenopterum Brongniart, 1874.
Hexapterospermum , Brongniart, 1874 : 254, pi. 22, fig. 12, 13.
Hexapterospermum pachypterum Brongniart, 1874
Fig. 240
Hexapterospermum pachypterum , Brongniart, 1874 : 255, pi. 22 (14).
Materiel-type et figure. MNHN, coll. Renault, lame 9288.
Localite-type. — Grand’Croix.
Materiel examine. Plusieurs lames des collections Grand’Eury et Renault.
Remarque. — D’apres Brongniart, cette espece se distingue par son tegument homogene
constitue de fibres allongees. II est probable que la sarcotesta n’ait pas ete conservee.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand’Croix). Rare.
Fig. 237-241. — 237 (x 7) : Eriotesia octogona Brongniart, section transversale incomplete de 1'ovule; 238 (* 5) : Gaudrya
trivalvis Grand'Eury, ovule, section transversale; 239 (x 22) : Gnetopsis ellipiica Renault & Zeiller, section
longitudinale de la cupule passant par deux ovules ; 240 (x 7) : Hexapterospermum pachypterum Brongniart, ovule,
section transversale; 241 (x 7) : Hexapterospermum stenopterum Brongniart, ovule, section transversale.
Fig. 237-241. — 237 ( x 7): Eriotesta octogona Brongniart, ovule incomplete transverse section; 238 ( x 5): Gaudrya trivalvis
Grand’Furv, ovule, transverse section; 239 ( x 22): Gnetopsis elliptica Renault & Zeiller, cupule, longitudinal section
through two ovules; 240 ( x 7): Hexapterospermum pachypterum Brongniart. ovule transverse section; 241 ( x 7):
Hexapterospermum stenopterum Brongniart, ovule, transverse section.
Source: MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
185
Hexapterospermum stenopterum Brongniart, 1874
Fig. 241
Hexapterospermum stenopterum, Brongniart, 1874 : 254, pi. 22 (12-13).
Materiel-type. — MNHN, coll. Renault, lames 9289-9290.
Localite-type. — Grand'Croix.
Materiel figure. MNHN, coll. Renault, lame 9290.
Materiel examine. MNHN, plusieurs lames des collections Grand'Eury et Renault.
Remarque. — Cette espece se distingue par son tegument bipartite.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand'Croix). Rare.
N. B. Taylor (1966) a decrit une troisieme espece du Pennsylvanien de I'lllinois ; celle-ci
montre un tegument tripartite different de celui des especes de Grand'Croix. A noter aussi que, selon
Taylor, le genre est caracterise par un tegument a 6 lobes montrant chacun une commissure de la
sclerotesta ce qui n'est peut-etre pas la regie dans tous les specimens de Brongniart. Le genre doit
etre revise.
Genre Pachytesta Brongniart, 1874
Espece-type. Pachytesta incrassata Brongniart, 1874.
Pachytesta , Brongniart, 1874 : 262, pi. 22, llg. 4.
Taylor (1965), qui a reexamine le genre, retient 13 especes connues du Namurien au
Stephanien moyen. Trois d'entre dies ont ete decrites a Grand'Croix ou elles correspondent a la fin
de 1'extension stratigraphique du genre.
Pachytesta gigantea Brongniart 1874, emend. Taylor, 1965
Pachytesta gigantea, Brongniart, 1874 : 249-251, pi. 22 (74).
Pachytesta gigantea, Brongniart, 1881 : 85-88, pi. 17(1, 3-5, 7-8), 18, 21.
Pachytesta gigantea, Taylor, 1965 : 23-27, pi. 16-20.
Materiel-type. MNHN, coll. Renault, lames 2996 et 2990 (lectotype = Brongniart, pi. 17/5-8 et pi. 18/2).
Localite-type. Grand’Croix.
Remarques. Taylor (1965) a redefini 1’espece qui est egalement presente dans le
Pennsylvanien de I'lllinois ; nous avons identifie les deux lames qui representent le lectotype mais leur
conservation etant defectueuse, nous n'avons pas juge utile de les figurer.
Sous le meme nom, Pachytesta gigantea , Grand'Eury (1877 : 204, pi. 16, fig. 5) a illustre le
specimen en compression d'un rachis portant plusieurs ovules que nous n’avons pas retrouve. Par
contre, deux echantillons exceptionnels tres semblables a celui de Grand’Eury (fig. 247-248 = SEL
Gl) confirment que ces enormes ovules etaient portes obliquement, en deux rangees opposees, par de
robustes rachis specialises finement stries. Par ailleurs, de nombreux ovules isoles, dont nous figurons
un exemplaire (fig. 249 = SEM 567), montrent bien la similitude de ces compressions avec les
structures permineralisees sans qu'il soit possible de preciser leur identite specifique.
Hoskins et Cross (1946) ont clarifie l'histoire taxonomique confuse de cette espece.
1 86 JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Saint-Etienne, Grand'Croix)
et Pennsylvanien moyen et superieur U.S.A. Rare.
Pachytesta incrassata Brongniart, 1874
Fig. 242, 243, 244
Pachytesta incrassata, Brongniart, 1874 : 249-251, pi. 22 (74, 5).
Pachytesta incrassata, Brongniart, 1881 : 23-24, 89-91, pi. 17 (6), 19, 20.
Materiel-type. MNHN, coll. Renault, lames 3008, 3015, 3018 (lectotype = Brongniart 1881, pi. 20/3, 19/2, 19/1)
mais aussi coll. Renault, lames 2988-2989, 2999-3021.
Locality-type. — Grand’Croix.
MatYrlel figurY. — MNHN, coll. Renault, lames 2989, 3015, 3018.
Description. — P. incrassata atteint 11 cm de long et 6 cm de diametre contre 9 cm x
4,8 cm pour P. gigantea ; cette difference de taille est l’un des rares criteres de distinction des deux
especes. Taylor (1965) retient aussi la difference dans le nombre de faisceaux vasculaires
tegumentaires.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand’Croix). Rare.
Pachytesta pusilla (Brongniart) Hoskins & Cross, 1946
Fig. 245, 246
Trigonocarpus pusi/lus. Brongniart, 1874 : 251-252, pi. 22 (1-3).
Trigonocarpus pusillus, Oliver, 1904 b : 96-100, pi. 2 (1-3).
Pachytesta pusilla, Hoskins & Cross, 1946 : 346-347.
Materiel-type et figurY. MNHN, coll. Renault, lames 3042 et 3052 (lectotype = Brongniart, fig. 2-3) et lames
3041 a 3056.
LocalitY-type. Grand'Croix.
Remarque. Ce taxon a ete inclus dans le genre Pachytesta , le nom de Trigonocarpus etant
reserve pour des ovules de meme type conserves en empreinte. Hormis sa taille bien plus reduite (dix
fois plus petit que P. gigantea ou P. incrassata ), cet ovule se distingue des autres especes par la
symetrie stricte d’ordre 3 qui le rapproche plutot de Compsotesta , Gaudrya , Tripterospermum .
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand'Croix). Tres rare.
Genre Polylophospermum Brongniart, 1874
Espece-type. — Polylophospermum stephanense Brongniart, 1874.
Polylophospermum , Brongniart, 1874 : 264, pi. 23, fig. 6-8.
Source : MNHN. Paris
243
Fig. 242-246. 242 ( x 26) : Pachytesta incrassata Brongniart, ovule, detail du canal micropylaire, section longitudinale ; 243
(x 3) : Pachytesta incrassata Brongniart, ovule, section transversale; 244 (x 3) : Pachytesta incrassata Brongniart,
ovule, coupe longitudinale de la region chalazienne ; 245 ( x 14), 246 ( x 16) : Pachytesta pusilla (Brongniart) Hoskins
& Cross, ovule, sections transversale (245) et longitudinale (246).
Figs . 242-246. — 242 ( x 26): Pachytesta incrassata Brongniart, ovule, detail of the micropylar canal in longitudinal section ;
243 f x 3): Pachytesta incrassata Brongniart, ovule, transverse section: 244 ( x 3): Pachytesta incrassata Brongniart,
ovule, longitudinal section of the chalaza; 245 ( x 14), 246 ( x 16): Pachytesta pusilla (Brongniart) Hoskins & Cross,
ovule, transverse (245) and longitudinal sections (246).
Source: MNHN. Paris
Fig. 247-253. — 247-249 ( x 1): Pachytesta gigantea Brongniart; 250 ( x 1 ) : Trigonocarpus sp.; 251, 252 ( x 3): Cardiocarpus
drupaceus Brongniart; 253 (x 3) : Rhabdocarpus sp.
Source: MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
189
Polylophospermum stephanense Brongniart, 1874
Fig. 254
Polylophospermum stephanense, Brongniart, 1874 : 256-257, pi. 23 (6-8).
Polylophospermum stephanense , Grand’Eury. 1877 : 186, pi. 15 (6).
Polylophospermum stephanense, Combourieu & GALTIER, 1985 : 8-13, text-fig. 3-6, pi. 2 (1-10).
. t , 0 Mathr,hl-type. — MNHN, coll. Renault, lames 3140 (lectotype) et 3118. 3119, 3123, 3129, 3131, 3132, 3135 3137
3138, 3145 (syntypes).
Loca lite-type. Grand'Croix.
Materiel figure. — MNHN, coll. Renault, lame 3123
Remarque. — Cet ovule, de forme tres allongee, montre une organisation particuliere de la
chambre apicale et de la region basale sans equivalent chez les autres Trigonocarpales.
Repartition geographiquf. et stratigraphique. Stephanien (Grand'Croix). Rare.
Genre Polypterospermvm Brongniart, 1874 emend. Combourieu et Galtier, 1985
Espece-type. — Polypterospermum renaultii Brongniart, 1874.
Polypterospermum , Brongniart, 1874 : 256, pi. 23. fig. 1-3.
Polypterospermum renaultii Brongniart, 1874 emend. Combourieu & Galtier, 1985
Fig. 255
Polypterospermum « renaulti», Brongniart. 1874 : 255-256, pi. 23 (1-3).
Polypterospermum renaultii, Combourieu & Galtier, 1985 : 4-8, text-fig. 2, pi. 1 (1-9).
Materiel-type. MNHN, coll. Renault, ensemble des lames confectionnees dans un specimen (lectotype) : lames
9281 a 9286.
Localit£-type. Grand’Croix.
Materiel figure. — MNHN, coll. Renault, lame 9281.
Remarque. Cet ovule est caracterise par un tegument avec douze cretes ou lobes verticaux
interessant la sclerotesta, sans equivalent chez les formes voisines; la sarcotesta est absente.
Le specimen MNHN 8440, enregistre comme Polypterospermum caudatum Grand'Eury (? =
Polypterocarpus caudatus Grand’Eury, 1877 : 185, pi. 16, fig. 1-2), que nous avons retrouve (fig. 236),
correspondrait davantage, par le nombre de cotes et de sillons, a un Hexapterospermum « conserve
en compression » (comparer avec fig. 240, permineralisation).
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Grand'Croix). Extreme-
ment rare.
Genre Ptychotesta Brongniart, 1874
Espece-type. — Ptychotesta tenuis Brongniart, 1874.
Ptychotesta, Brongniart, 1874 : 263, pi. 22, fig. 9-11.
190 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Ptychotesta tenuis Brongniart, 1874
Fig. 256
Ptychotesta tenuis . BRONGNIART, 1874 : 253-254, pi. 22 (9-11).
Materiel-type. MNHN, coll. Renault, lames 3100 (lectotype) et 3083-3088.
Localite-type. Grand’Croix.
Materiel figure. MNHN, coll. Renault, lame 3100.
Remarque. Specimen unique. Le tegument de cet ovule devait presenter six lobes
equivalents comme chez Hexapterospermum mais leur structure est fondamentalement differente car
ici chaque lobe est forme d’un repli de la sclerotesta termine en boucle. Nous ne suivrons done pas
l'avis de Seward (1917) qui suggerait de mettre en synonymie Ptychotesta et Hexapterospermum.
N. B. — Premiere illustration photographique.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand'Croix). Extreme-
ment rare.
Genre Stephanospermum Brongniart, 1874
Espece-type. - Stephanospermum akenioides Brongniart, 1874
Stephanospermum. Brongniart. 1874 : 260, pi. 23, fig. 13-15.
Stephanospermum akenioides Brongniart, 1874
Fig. 257-258
Stephanospermum akenioides , Brongniart, 1874 : 259, pi. 23 (13-15).
Stephanospermum akenioides , Brongniart, 1881 : 29, 42-43, pi. 16.
Stephanospermum akenioides. Oliver, 1904a : 363, pi. 41-42 (1-16), 43 (21-35).
Materiel-type. MNHN, coll. Renault, lame 21, boile 197 (lectotype = fig. 14, Brongniart, 1874 et fig. 1-2,
Brongniart, 1881); paratypes : lames 9365 (= fig. 7-8, Brongniart, 1881), 9368 (= fig. 9, Brongniart, 1881), 9370
(= fig. 13, Brongniart, 1881), 9371 (= fig. 11, Brongniart, 1881).
Locality-type. Grand’Croix.
Materiel figurY. lectotype, MNHN, coll. Renault, lame 21.
Autre matYriel. MNHN. lames des collections Renault et Grand’Eury (3, 8, 18, 28).
Remarque. — Le genre Stephanospermum se distingue de P achy testa par la presence d’une
couronne circulaire au sommet et par la vascularisation nucellaire qui forme un manteau continu.
L'espece S. akenioides est proche de S. elongatum Hall, 1954 et surtout de S. konopeonus Drinnan,
Schramke et Crane, 1990 du Pennsylvanien americain. Cette derniere espece apporte la preuve de
I'attachement des Stephanospermum a l'extremite d'axes ramifies dichotomes; elle montre aussi la
presence d'une sarcotesta vascularisee avec deux paires d'ailes laterales. Cette sarcotesta est
generalement detruite et avait done ete ignoree dans les descriptions anterieures de S. akenioides ; le
reexamen de certaines lames-types revele pourtant la presence de lambeaux de la sarcotesta a
l'interieur de la couronne apicale; ceux-ci avaient ete illustres et interpretes comme des poils par
Oliver (1904). S. akenioides et S. konopeonus different seulement au niveau de l'histologie de la
sclerotesta dans la region chalazienne.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand'Croix). Assez rare.
Source MNHN, Paris
Fig. 254-259. — 254 (x 10) : Polylophospermum stephanense Brongniart. ovule, section transversale ; 255 (x 10) :
Polypterospermum renaultii (Brongniart) Combourieu & Galtier, ovule, section transversale ; 256 (x 6) : Ptychotesta
tenuis Brongniart, ovule, section transversale ; 257 ( x 5), 258 (x 15) : Stephanospermum akenioides Brongniart, ovule,
section longitudinale et detail de la chambre pollinique avec pollen in situ ; 259 (x 5) : Stephanospermum caryoides
Oliver, ovule, section longitudinale.
Figs. 254-259. 254 (x 10): Polylophospermum stephanense Brongniart, ovule, transverse section; 255 (x 10):
Polypterospermum renaultii (Brongniart) Combourieu & Galtier, ovule, transverse section; 256 ( x 6): Ptychotesta tenuis
Brongniart, ovule, transverse section; 257 (* 5). 258 (x 15): Stephanospermum akenioides Brongniart, ovule,
longitudinal section and detail of the pollen chamber with in situ pollen; 259 ( x 5): Stephanospermum caryoides Oliver,
ovule, longitudinal section.
Source : MNHN. Paris
192 JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUT1N
Stephanospermum caryoides Oliver, 1904
Fig. 259
Stephanospermum caryoides, Oliver. 1904a : 373, pi. 42 (17-20), 44 (36-43).
Sphxrospermum hrongniartii, Loubiere, 1933 . 17-21.
Materiel-type. Lames « 1872-1874 » British Museum Natural History. Londres (d'apres Oliver, 1904).
Localite-type. — Grand’Croix.
Materiel figure. — MNHN, coll. Renault, lame 3225
Autre materiel. — MNHN, coll. Renault, lames 3222-3225, b. 153.
Remarque. — Cette espece se distingue de S. akenioides par sa taille superieure, sa forme plus
spherique et par 1’extreme reduction de la couronne apicale et du bee micropylaire.
Taxonomie. — Nous mettons en synonymie le genre Sphcerospermum cree par Loubiere (1933)
et fonde sur quatre sections d’un specimen unique. II semble que Loubiere ait ignore la publication
de Oliver (1904). Les reconstitutions fournies par les deux auteurs correspondent parlaitement; la
comparaison des preparations de Paris et de Londres prouve l’identite des deux taxons dont le plus
ancien a priorite.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand Croix). Tres rare.
Genre Trigonocarpus Brongniart, 1828
Espece-type. — Trigonocarpus parkinsonii Brongniart, 1828.
Trigonocarpus, Brongniart, 1828 : 137.
Trigonocarpus sp.
Fig. 250
Trigonocarpus, Grand'Eury, 1877 : 182, pi. 15 (1-3).
Materiel figure. — MNHN 564a„ Plusieurs genres de Trigonocarpales permineralises, a
symetrie d’ordre 3 ou 6, auraient, en compression, une organisation de Trigonocarpus.
Compression.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien.
Genre Tripterospermum Brongniart, 1874
Espece-type. Tripterospermum rostratum Brongniart, 1874.
Tripterospermum. BRONGNIART, 1874 : 252, pi. 22, lig. 6-8.
Source : MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
193
Tripterospermum rostratum Brongniart, 1874
Fig. 260-262
Tripterospermum rostratum , Brongniart. 1874 : 252, pi. 22 (6-8).
Tripterospermum rostratum, Grand’Eury, 1877 : 186. pi. 15 (4).
Materiel-type. MNHN, coll. Renault, lames 3069 et 3071 (lectotype = fig. 6 el 8 de Brongniart) ; lames 3068,
3070, 3072-3080 et MNHN, coll. Grand'Eury, lame 42.
Localite-type. Grand'Croix.
Materiel figure. MNHN, coll. Renault lames 3070, 3071 et coll. Grand’Eury, lame 42
Remarque. — Brongniart soulignait le developpement important des trois cretes ou « ailes »
commissures. L'examen des coupes transversales revele l’existence de trois cretes secondaires
supplementaires. La sarcotesta est un tissu clair tres caracteristique forme de petites cellules
isodiametriques ; aucune vascularisation n est visible dans le tegument. Le nucelle est mal conserve.
Cet ovule n'a jamais ete reexamine depuis sa description ; on peut s’interroger sur la realite de
sa distinction par rapport a Pachytesta.
N. B. Premiere illustration photographique.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Grand’Croix). Tres rare.
Fr uctifica t/ons XIa les
Genre Dolerotheca Halle, 1933, nom. cons, emend. Rothwell et Eggert, 1986
Espece-type. Dolerotheca fertilis (Renault) Halle, 1933.
Dolerotheca , Halle, 1933 : 44, pi.9, 10.
Dolerotheca fertilis (Renault) Halle, 1933
Fig. 263, 264
Dolerophyllum fertile , Renault, 1893 et 1896 : 267-271, fig. 46-48, pi. 72 (7, 8, 11, 12).
Dolerotheca «fertile » (Renault), Halle, 1933 : 44, pi. 9. 11.
Dolerotheca fertilis. SCHOPF, 1948 : 687-688, fig. 2, pi. 104 (2).
Dolerotheca fertilis. Rothwell & Eggert, 1986 : 52, fig. 4.
Materiel-type. MNHN, coll. Renault, lames 3290 (lectotype = fig. 8, pi. 72), 3298 et 3302 (paratypes = fig. 7,
pi. 72 et fig. 46 de Renault) et lames 3289, 3295, 3299-3301.
Localite-type. Grand'Croix.
Materiel figure. MNHN, coll. Renault, lames 3290 et 3302.
Remarques. Le genre a ete revu par Rothwell & Eggert (1986) et separe d'autres organes
polliniques composes campanulas de Medullosales. Curieusement, il represente le seul type d’organe
male de ce groupe trouve jusqu'ici a Grand’Croix alors que les structures femelles montrent une
diversification etonnante.
Rothwell & Eggert (1986) decident de ne pas rapporter a Tespece-type plusieurs sections de
Renault dont la lame 3298 qui a ete illustree par cet auteur (1893, pi. 72, fig. 7) et la lame 3289 qui
montre la peripherie de I'organe et 1'epiderme a trichomes.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Grand’Croix).
261
Fig. 260-264. 260, 261 (x 4), 262 (x 16) : Tripterospermum rostratum Brongniart : ovule, sections longitudinale et
transversale et detail de la paroi; 263 (x 17), 264 (x 28) : Dolerotheca fertilis (Renault) Halle : section longitudinale
et transversale, detail des sporanges avec prepollens monoletes in situ.
Figs. 260-264. 260, 261 ( x 4), 262 (x 16): Tripterospermum rostratum Brongniart: ovule, longitudinal and transverse
sections and detail of the testa: 263 ( x 17), 264 ( x 28): Dolerotheca fertilis (Renault) Halle: longitudinal and detail
of transverse section of sporangia with in situ monoletes prepollens.
Source : MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
195
Pteridophylles a RAPP roc her des P teridosper ma les
Famille des Alethopteridaceae
Genre Alethopteris Sternberg, 1825
Espece-type. Alethopteris lonchitica Sternberg, 1825.
Alethopteris , Sternberg, 1825 : xxi.
Alethopteris ambigua Lesquereux, 1880 emend. Wagner, 1968
Fig. 265, 266
Alethopteris ambigua , Lesquereux, 1879/1880 : 182-183, pi. 31 (1, la. non fig. 2, 3, 4)
Alethopteris «friedeli », Bertrand. 1932 : 70-76. pi. 36-42.
Alethopteris ambigua. Wagner, 1966 : 31-33, 112-113.
Alethopteris ambigua. Wagner, 1968 : 30-42, pi. 1-4, 1-19, fig. 2-4.
Materiel figure. — SEM 301, horizon 10-11° Beaubrun. Wagner (1968) donne une
synonymie tres fournie de cette espece (52 references) et precise la diagnose. Nous rapportons a A.
ambigua quelques empreintes fragmentaires du bassin de Saint-Etienne, essentiellement d’apres les
caracteres nervuraires.
Pennes de dernier ordre a bords paralleles, se retrecissant vers le sommet en une pinnule
terminale de petite taille, etroite et lanceolee.
Pinnules normales nettement separees mais adherentes entre elles a leur base, a bords paralleles
et sommet arrondi; elles sont tres etroites par rapport a leur longueur (7-14 mm x 2-4 mm). Tous
ces caracteres leur donnent un aspect de Pecopteris.
Nervation tres caracteristique : nervures secondaires assez espacees, une fois divisees; elles
sont deux fois divisees sur les pinnules atypiques de la base des pennes. Cette espece, par son aspect
pecopteridien, est comparable a VAlethopteris petinsylvanica qui a toutefois des pinnules plus grandes
et des nervures plus divisees.
Repartition geographique et stratigraphique. — Westphalien C-D d'Europe, des U.S.A.,
Stephanien A de Lorraine.
Alethopteris cf. magna Grand'Eury, 1890
Fig. 267
Alethopteris magna . Grand'Eury, 1890 : 290. pi. 20 (5-6).
Alethopteris magna . Wagner, 1968 : 99-103, fig. 27-28, pi. 37-38 (105-107).
Materiel figure. SEM 307 (BL 37.36), 8° Gruner (Carriere de PEparre). Grandes pinnules
(L = 15-45 mm, 1 = 6-15 mm) a bords presque paralleles, sommet obtusement aigu. Nervure
mediane a peine decurrente ; nervures laterales, fines, assez espacees, une fois divisees a des distances
variables de leur origine.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien de France, d'Espaene, des
U.S.A.
196 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GAL-TIER & JEAN BROUTIN
Fig. 265-270. 265 (x 1), 266 (x 3) : Alethopteris ambigua (Lesquereux) Wagner; 267 (x 1) : Alethopteris cf. magna
Grand'Eury ; 268, 270 (x 1), 269 (x 3) : Alethopteris pennsylvanica Lesquereux.
Source MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
197
Alethopteris pennsylvanica Lesquereux, 1858
Fig. 268-270
Alethopteris pennsylvanica. Lesquereux in Rogers, 1858 : 864. pi. 11 (1-2).
Alethopteris pennsylvanica var. pennsylvanica. Wagner, 1968 : 117-120. fig. 36-37. pi. 45-47 (129-138)
Materiel figure. - SEM 313, horizon 10-11 e Beaubrun. Pinnules (L = 10-15 mm 1 =
4-2* mm) obliques, espacees, d'aspect rigide, nettement decurrentes et soudees a la base sommet
arrondi. Nervure mediane nette ; nervures secondaires une ou deux fois divisees, rarement simples
aboutissant au bord du hmbe sous des angles presque droits (25-30 par centimetre).
Repartition geographique et stratigraphique. Pennsylvanien (U.S.A.), Stephanien
(Espagne). K
Alethopteris zeilleri Jongmans, 1960
Fig. 271
Alethopteris zeilleri. Jongmans. 1960 : 67-68. fig, 154-155a, nomen nudum
Alethopteris zeilleri. Wagner. 1965 : 54-61, fig. 14-15. pi. 26 (66-68). pi. 27 (68a, 73-74)
Alethopteris zeilleri. Wagner. 1968 : 158-169. fig. 52-55, pi. 63-64 (176-I81a).
Alethopteris « grandini ». auct. non Brongniart, Grand’Eury, 1877 : 107.
Alethopteris «grandini», auct. non Brongniart. Zeiller. 1888 : 203-207. pi. 21 (1-8).
Materiel figure. — SEM 306 (BL 12.03), la Talaudiere (Fendue de Langonand). Dans un
memoire malheureusement reste inedit, Ragot (1955) decrit Alethopteris grandinii forma zeilleri
qu elle distingue de VAlethopteris grandinii de Brongniart, 1828. Elle suit'ainsi plusieurs auteurs
precedents qui ont decrit des empreintes semblables a celles d'A. grandinii non Brongniart. Le nom
Alethopteris zeilleri apparait pour la premiere fois chez Jongmans (1960) qui designe ainsi plusieurs
empreintes des Alpes suisses qu'il figure sans les decrire. II se contente d'annoncer la creation de la
nouvelle espece et sa diagnose dans un travail de Wagner alors en cours delaboration. La diagnose
ainsi que la description publiees par Wagner (1965), a partir d'un materiel espagnol, consacrent
definitivement la coupure entre A. grandinii Brongniart et A. zeilleri Wagner. Dans un memoire plus
detaille sur les Alethopteris , Wagner (1968) donne une synonymie tres complete de cette espece
caracteristique du Stephanien et tres bien representee a Saint-Etienne.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien d'Europe, Carbonifere
superieur de Turquie et des U.S.A. Autunien d’Europe (rare).
Alethopteris sp.
Fig. 225, 226
Alethopteris, Renault, 1883 : 159, pi. 27 (8-9).
Materiel figure. MNHN. coll. Renault, lame 2353 el LPM, lame GC 527.
Remarque. - Nous croyons utile de figurer a titre d’information complementaire des sections
(paradermale et transversale) de pinnules d'Alethopteris silicifies de Grand’Croix qui sont trouvees en
connexion avec des rachis a anatomie de Myeloxylon. L’identification de ces pinnules avec des especes
en compression parait possible; Renault (1883) les avait rapprochees des especes A. aqualina et A.
grandinii.
Fig. 271
3) : A let hop ter is zeilleri Jongmans
FLORE FOSSILF. DE SAINT-ETIENNE
199
Famille des Cyclopteridaceae
Genre Neuropteris (Brongniart, 1822) Sternberg, 1825
Espece-type. — Neuropteris heterophylla (Brongniart) Sternberg, 1825.
Nevropteris, Brongniart, 1822 : 233, pi. 2, fig 6
Neuropteris. Sternberg, 1825 : xxvii.
Neuropteris cordata Brongniart, 1830
Fig. 272-274
Neuropteris cordata. Brongniart, 1830 : 229. pi. 64 (5)
Neuropteris speciosa. Brongniart & Renault. 1883 : 172, pi 29 (8 9)
Neuropteris cordata. Zeii.ler, 1906 : 102-104. pi. 26-27.
Materiel figure. LY.l (fig. 272, 274), SEM 453 (fig. 273), mur de la T Gruner. Pinnules
de grande taille (L - jusqu a 9 cm, 1 - jusqu’a 4 cm), orbiculaires, ou a bords parallels et sommet
arrondi, ou a bords convergents et sommet en ogive. Nervure mediane fine, rapidement estompee ;
nervures laterales plusieurs fois divisees, atteignant obliquement le bord du limbe (8 a 15 par cm).
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien.
Neuropteris osmundue (Artis) Kidston, 1890
Fig. 276-279
Filicites osmundae. Artis, 1825 : 7, pi. 7,
Neuropteris auriculata. Brongniart, 1829 : 236. pi. 66.
Neuropteris « dufresnoii o, Brongniart, 1831 : 246, pi. 74 (4, non 5)
Neuropteris osmundae. KlDSTON, 1890 : 42. pi. 14.
Neuropteris osmundae. Crookall, 1959 : 191-194, fig. 60-61, pi. 44.
Materiel figure. — SEM 397, 12 c Gruner (sond. 28). LY 3, faisceau de Gruner. Comme bien
d'autres vegetaux fossiles, N. osmundae a souffert de premieres trouvailles parcellaires, ce qui s'est
traduit par un defaut de comprehension de la plante dans son integralite. Des etudes posterieures,
portant sur des fragments plus amples, montrent que N. auriculata (Brongniart, 1828 : 236 pi 76)
et N. «dufresnoii» (Brongniart, 1828 : 246, pi. 74, fig. 3) ne representent en fait que deux'parties
d un seul ensemble vegetal. Cette coupure taxinomique est le resultat d’une evidente meconnaissance
de 1 architecture de la plante (Langiaux, 1984 : 101-107), ce qui entraine inevitablement une
interpretation erronee de la nervation et du mode d'attache des pinnules.
La designation de ce taxon par des binomes tels que « Neurodontopteris auriculata » (Potonie,
1893), « Mixoneura auriculata » (Zeiller, 1906), «Mixoneura auriculata-dufrenoyi » (Bouroz &
Doubinger, 1977), « Mixoneura dufrenoyi» (Langiaux, 1984 ; Broutin, 1986) montre les hesitations
des auteurs confrontes a la variability de la base des pinnules dont la forme se modifie en fonction
de la position occupee dans la fronde, celle-ci etant bien difficile a definir (dans le gisement stephanien
de Blanzy-Montceau, il a ete observe des branches de la fourche apicale depassant le metre).
Les echantillons figures appartiennent vraisemblablement a des portions quasi terminales de
pennes d’ordre n et I’on peut remarquer le passage du mode d'attache des pinnules sur le rachis qui,
de neuropteridien, devient graduellement odontopteridien. Les pinnules intercalaires isolees n'existent
que sur les rachis d'ordre n -2, elles ne sont done pas observables sur ces fragments de dimensions
reduites.
Fig. 272-275. — 272, 273 (x 1 ), 274 (x 2) : Neuropteris cordata Brongniart; 275 (x 3) : Neuroptcris ovata Hoffmann.
Source: MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
201
Repartition geographique et stratigraphique. — Westphalien B (Yorkshire, South
Staffordshire et Durham. Grande-Bretagne), Westphalien D (South Wales, Grande Bretagne).
Stephanien superieur du Massif Central frangais.
Neuropteris ovata Hoffmann, 1826
Fig. 275, 281, 282
Neuropteris ovata. Hoffmann in Keferstein, 1826 : 158, pi. lb (5-7).
Mixoneura flexuosa, Bertrand, 1930 : 47-48, pi. 27, 28 (3).
Neuropteris ovata. Laveine, 1967 : 231-237, fig. 40, pi. 66-67.
Materiel figure. SEM 405 (fig. 281, 282), assise de Rive de Gier (Gravenant). SEM 406
(fig. 275), faisceau de Gruner (Puits Sainte-Marie). Pinnules ovales, assez trapues, bords parallels,
sommet arrondi, base plus ou moins attachee par la partie posterieure au rachis support. Pinnules
souvent munies d'une auricule catadrome bien developpee. Nervation fine; nervure mediane dans le
tiers inferieur de la pinnule, nervures laterales minces, assez serrees, deux a quatre fois dichotomes.
Remarque. — Pour les formes stephaniennes du bassin de Cinera-Matallana (Leon, Espagne),
Wagner (1963 : 33, pi. 1-5, 6 fig. 1) a cree la variete grand'euryi caracterisee par ses pinnules plus
larges avec une nervation plus serree, presque perpendiculaire aux bords du limbe.
Repartition geographique et stratigraphique. Europe, Canada. De 1935 a 1963 (du
Second au Cinquieme Congres de Stratigraphie du Carbonifere), considere comme caracteristique du
Westphalien D, mais signale depuis dans le Stephanien, voire dans 1'Autunien.
Neuropteris praedentata Gothan, 1909
Fig. 280
Neuropteris praedentata, Gothan in PoTONIH, 1909, 6, n° 120.
Neuropteris crenulata, auct. non Brongniart, Zeiller, 1888 : 233. pi. 26-27.
Neuropteris crenulata, auct. non Brongniart, Zeiller. 1906 : 98-99, pi. 26.
Materiel figure. — SEM 454 (BL 56.16), Saint-Chamond. Pinnules variables, parfois tres
longues et etroites, ornees, dans la partie superieure, de quelques dents courtes, obtuses, pas toujours
observables. Nervation bien marquee ; nervure mediane fine, nervures laterales espacees, une ou deux
fois divisees.
N. praedentata est represente a Saint-Etienne par des echantillons tres fragmentaires mais
cependant caracteristiques.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (France, Espagne).
Neuropteris pseudoblissii Potonie, 1893
Fig. 285
Neuropteris «pseudo-Blissii », Potonie, 1893 : 143-147, pi. 2 (5), 17 (1-2).
Neuropteris «pseudo-blissi », Zeiller, 1906 : 99-102, pi. 19-19 bis.
Neuropteris « Blissi », auct. non Lcsquereux, Zeiller, 1888 : 243-245, pi. 28 (3-6).
Materiel figure. — SEM 462, 8 e Gruner (Eparre). Pinnules tres allongees (L, jusqu'a 8 cm ;
1, jusqu’a 2 cm), sommet effile. Nervation bien marquee; nervure mediane forte a la base.
Fig. 276-280. — 276-278 (x 2), 279 (x 1) : Neuropteris osmundae (Artis) Kidston ; 280 (x 3) : Neuropteris praedeniata
Gothan.
Source: MNHN. Paris
Fig. 281-284. — 281 (x 1), 282 (x 3) : Neuropteris ovata Hoffmann; 283 (x 1), 284 (x 3) : Neurocallipteris planchardii
Zeiller.
204 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
interrompue avant le sommet; nervures laterales fines, naissant sous des angles tres aigus, une ou
plusieurs fois divisees.
Cette espece, representee par un bel echantillon, est cependant assez rare a Saint-Etienne.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien du Massif Central frangais,
Thiiringe (Allemagne).
Genre Neurocallipteris Sterzel, 1895
Espece-type. — Neuropteris gleichenioides (Stur) Sterzel, 1895.
Neurocallipteris , STERZEL, 1895 : 288, pi. 8, fig. 6.
Neurocallipteris planchardii Zeiller, 1888
Fig. 283, 284
Neuropteris planchardi , Zeiller, 1888 : 246-248, pi. 28 (8-9).
Neurocallipteris planchardii , CLEAL, Shute & Zodrow, 1990 : 488-489.
Materiel figure. SEM 460, faisceau de Beaubrun (T-B. Platanes sud). Nervation assez
nette, nervation mediane bien marquee jusqu’aux trois quarts, nervures laterales tres arquees, tres
serrees, plusieurs fois divisees (45 a 50 par cm). Se distinguerait de Neuropteris gallica par l'absence
de poils fins et serres sur la face inferieure du limbe. Le plus souvent, on observe des pinnules isolees.
Plusieurs pennes incompletes ont ete inventories a Saint-Etienne.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien et Autunien (France,
Allemagne).
Genre Retjculopteris Gothan, 1941
Espece-type. Reticulopteris munsteri (Eichwald) Gothan, 1941.
Retieulopteris, Gothan, 1941 : 427.
Reticulopteris germarii (Giebel) Gothan, 1941
Fig. 287, 288, 311
Lonchopteris «germari», Giebel, 1857, 10 : 301-303, pi. 1.
Dietyopteris schutzei, Zeiller, 1888 : 273-279, pi. 30 (9-12).
Reticulopteris « germari » (Giebel), Gothan, 1941. 5 : 428.
Reticulopteris «germari », Wagner, 1964a : 26-31, pi. 17 (35-37).
Linopteris «germari », Vetter, 1968 : 105, pi. 27 (5). 33 (3), 35 (6-7).
Reticulopteris «germari», Knight, 1963 : 184-186, pi. 1 (3-5).
Materiel figure. SEL E 15 (fig. 287, 288), 8° Gruner (Le Berland); SEM 438 (fig. 311),
Beaubrun. Pennes terminees par une unique pinnule (Neuropteridae imparipinnatae selon Gothan,
1941 ou Neurodontospermae selon Laveine, 1966). Pinnules subrectangulaires, brievement pedicel-
lees, echancrees en cceur a la base, taille variable (L = jusqu'a 70 mm, 1 = jusqu'a 20 mm). Nervure
mediane forte et bien marquee, se poursuivant presque jusqu’au sommet des pinnules; nervures
secondaires nombreuses, naissant sous des angles aigus, fortement arquees, atteignant normalement
le bord du limbe, anastomosees en un reseau de mailles nombreuses plus longues que larges.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien, Autunien.
Source
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
205
Fig. 285. — (x 1) : Neuropier is pseudoblissii Potonie.
Source: MNHN. Paris
Fig. 286-288. — 286 ( x 2) : Odontopteris subcrenulata var. elongata Doubinger et Vetter ; 287 ( x 1), 288 ( x 3) : Reticulopteris
germarii (Giebel) Gothan.
Source MNHN, Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
207
Genre Odontopteris (Brongniart, 1822) Brongniart, 1825.
Espece-type. Odontopteris brardii (Brongniart) Brongniart, 1825.
Filicites, Brongniart, 1822 : 234.
Neuropteris , Brongniart in Sternberg, 1825 : xxi.
Odontopteris bourranensis Doubinger et Vetter, 1950
Fig. 294
Odontopteris bourranensis , Doubinger & Vetter, 1950 : 161 pi 5(1-3)
Odontopteris bourranensis , Vetter, 1968 : 109, pi. 27 (1 et 4), pi. 28 (3)
Materiel figure. SEM 386, Saint-Etienne. Une portion de penne d’avant-dernier ordre a
ete rapportee, avec quelques hesitations, a i’espece fructifiee de Decazeville. L’empreinte de
baint-Etienne est tres semblab e a la penne figuree par Vetter (1968, pi. 28, fig. 3) : pennes de dernier
ordre pinnatifides portant chacune a sa base une petite «graine» ovoi'de allongee. L etat de
d°insertion 0n ^ ° SS ‘ C M d ° n ‘ ie PaS ^ pr6cisions sur ranatomie de ces « graines », ni sur leur mode
N. B. Un autre echantillon de Saint-Etienne (Musee d'Histoire Naturelle d’Autun) pourrait
se rapporter a O. bourranensis.
Repartition geographique et stratigrapmique.
Saint-Etienne.
Stephanien terminal de Decazeville,
Odontopteris brardii (Brongniart) Brongniart, 1831
Fig. 289, 293
Filicites « hrardi», Brongniart, 1822 : 234, 89, pi. 2, fig 5
Odontopteris brardii , Brongniart, 1831 : 252. pi. 75-76.
Odontopteris « brardi », Vetter, 1968 : 110-11, pi. 23 (1-7), 24. 26 32 (2)
Odontopteris brardii , Lancia ux, 1984 : 109. fig. 244-24S p | 6 (6a)
Materiel figure. SEM 371-372 (fig. 293), toil 8 e Gruner ou Beaubrun (Mine aux Mineurs.
uits Saint-Simon) Saint-Etienne. D'importants fragments de fronde sont connus et on retiendra deux
traits caracteristiques :
pinnules de grande taille (L : 15 a 25 mm, 1:8a 10 mm),
longues pinnules laciniees pouvant atteindre 6 cm, sans doute situees au sommet des pennes
principals. K
Wagner (1964b) et Knight (1983) etendent considerablement les limites de cette espece en
mcluant les exemplaires Odontopteris minor reconnus par Zeiller a Commentry (1888) et a Blanzy
(1906). Cette extension, vraiment peu soutenable (pour des positions identiques dans la fronde, tous
les elements d 'O. brardii ont une taille au moins double de ceux de d 'O. minor ), n’apporte, en outre,
aucun argument susceptible de clarifier les problemes d’identification poses par les Odontopteris a'
petites pinnules lesquels sont toujours tres abondants dans les bassins stephaniens du Massif Central
frangais.
Rf-.partition geographique et stratigrapiiique. — Stephanien moyen et superieur (France,
Allemagne, Espagne ?).
208
JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Fig. 289. (x 0,5) : Odontopteris brardii (Brongniart) Brongniart.
Source: MNHN. Paris
Fig. 290-294. — 290 ( x 1) : Odonlopleris minor Brongniart; 291 ( x 1), 292 (x 3): Odontopteris reichiana (Gutbier) Potonie ;
293 (x 2) : Odontopteris brardii (Brongniart); 294 (x 2) : Odontopteris bourranensis Doubinger et Vetter.
Source: MNHN. Paris
210 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Odontopteris sp. aff. O. cantabrica Wagner, 1969
Fig. 295-298
Odontopteris cantabrica, WAGNER in Wagner et al ., 1969 : 115-138, pi. 3, fig. 13 et pi. 4. fig. 14, 14a.
Odontopteris cantabrica, Doubinger & Germer. 1971, 15 : 132-134, fig. 3-4, pi. 45, fig. 3.
Odontopteris cantabrica. Boersma, 1978 : 60-61, pi. 9, fig. 5, 7.
Odontopteris cantabrica. Wagner in Wagner et at. 1983 : 57-91. pi. 5, fig. 1, 2; pi. 6, tig. 1 ; pi- 7. Iig. 3.
Materiel figure. - MNHN 8365, Saint-Etienne. Pennes d'avant-dernier ordre montrant un
passage graduel des pennes aux pinnules. Rachis finement strie dans le sens de la longueur, pennes
de dernier ordre inserees presque perpendiculairement au rachis.
Pinnules inserees obliquement sur le rachis, soudees a leur base vers le sommet des pennes;
pinnules basilaires contractees a leurs bases.
Nervures fines subparalleles, assez espacees, une, deux ou plus rarement trois fois divisees.
L'unique echantillon rapporte a cette espece provient de Saint-Etienne s.l. Ses caracteristiques
morphologiques correspondent bien a celles de l'espece creee par Wagner, exceptees les dimensions
beaucoup plus reduites des pinnules (environ deux fois plus pelites). C’est pourquoi nous nous
contentons de rapprocher simplement le specimen de Saint-Etienne d’O. cantabrica sans etre plus
affirmatifs, dans la mesure ou le materiel-type, toujours tres fragmentaire, ne permet pas devaluer
la variability des dimensions de cette espece.
Si l’identite entre les deux pouvait etre ulterieurement confirmee, 1’attribution de O. cantabrica
au genre Odontopteris deviendrait alors discutable puisque le specimen de Saint-Etienne presente
egalement d’indeniables affinites avec les Callipteridium.
Repartition geographique et stratigraphique. — Cantabrien d’Espagne, Westphalien D
et Stephanien A de la Sarre.
Odontopteris minor Brongniart, 1831
Fig. 290, 299, 300-302
Odontopteris minor, Brongniart, 1831 : 253, pi. 77.
Odontopteris minor . Doubinger, 1956: 116-117, fig. 15 A (non pi. 13/4, et pi. 14/2 : 0 . minor-zeilleri = O. reichiami).
Odontopteris minor, auct. non Brongniart, Zeiller, 1888 : 215-219, pi. 25 (3-5).
Materiel figure. — SEM 377, 378, 380, 382 (ou Ton remarquera les pinnules etroites, quasi
triangulaires, a sommet aigu).
Les deux morpho-especes, Odontopteris minor et Odontopteris reichiana , sont tres frequentes
dans les formations stephaniennes du Massif Central frangais. Comme ces plantes presentent une
grande variete de formes, avec des passages de Tune a Tautre, la delimitation des especes s’opere avec
de grandes difficultes. Sur une meme fronde, et selon le developpement de celle-ci, des pinnules plus
ou moins aigues peuvent etre observees. Aussi, la recolte de queiques fragments epars ne saurait-elle
etre consideree comme determinante pour opter en faveur de Tune ou Tautre espece.
Odontopteris minor a ete decrit par Brongniart (1831) et bien figure (pi. 17). La diagnose en
est la suivante : « pinnules, a fexception des pinnules basilaires, contigues a leur base mais se separant
rapidement vers leur extremite en raison de leur contour lanceole ; leur extremite est aigue ; le rapport
longueur/largeur est legerement superieur a 1/3 ; nervures tres marquees se reunissant en une nervure
moyenne etendue ; nervures inferieures naissant directement du rachis ; une ou deux fois bifurquees ».
Remarque. — Grand’Eury (1877 : 112) mentionne la presence dans les couches superieures
de Saint-Etienne d’O. minor qu*il dit conforme a la diagnose de Brongniart mais il cite comme
Source MNHN. Paris
Fig. 295-298. — 295 (x I), 296 (x 3), 297 (x 6), 298 (x 3) : Odontopteris sp. aff. Odontopteris cantabrica Wagner.
Source: MNHN. Paris
Fig. 299. (x 1) : Odontopteris minor Brongniart.
Source: MNHN. Paris
Fig. 300-302. — 300, 302 (x 1), 301 (x 2) : Odontopteris minor Brongniart forma lanceolata.
Source: MNHN. Paris
214 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX. JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
beaucoup plus abondante a Saint-Etienne, l'espece O . reichiana decrite en 1835 par Gutbier dans le
bassin de Zwickau. En 1888, Zeiller introduit dans O . minor des formes qui s’ecartent nettement de
la diagnose originale, ce qui amene Potonie (1903, 13 : 5-6) a separer O. minor forma brongniarti , et
0. minor forma zeilleri.
La seconde forme se distingue de la premiere par des pinnules plus obtuses, plus larges, se
touchant par leurs bords si bien que les plantes figurees par Zeiller correspondent plus a la diagnose
d'O. reichiana Gutbier qu'a celle d'O. minor Brongniart. Par la suite, les deux « formes » de Potonie
furent traitees en especes autonomes; on a essaye de donner aux differents taxons des significations
stratigraphiques et les interpretations sont devenues de plus en plus subjectives (P. Bertrand, 1918 ;
Doubinger & Vetter, 1954b ; Doubinger, 1956 ; df. Maistre, notes inedites 1949 et 1963 ; Vetter,
1968).
Dans un souci de clarification, nous suivons done, ici, la position proposee par Langiaux
(1984) qui distingue O. minor et O. reichiana (= O . « reichi » Bertrand, 1930). O. minor-zeilleri est
alors considere comme synonyme de cette derniere. Neanmoins, dans le tableau de repartition
stratigraphique des especes, pour souligner l’apport original que constituent les variations d'O. minor
dans le bassin de Saint-Etienne (et revelatrices d'un possible endemisme ?), nous avons mentionne
fabondance, dans l’assise de Beaubrun, d'une forme a pinnules particulierement allongees :
Odontopteris minor, «forma » lanceolata (fig. 300-302).
Repartition geographique et stratigraphique. Saint-Etienne, bassin de Decize (La
Machine), Decazeville. Stephanien.
Odontopteris pseudoschlotheimii de Maistre, 1960
Fig. 303-305
« Odontopteris (Mixoneura) pseudoschlotheimii), de Maistre. I960 : 673-676. fig. 1-2. pi. 17 (1-4)
Materiel figure. — SEM 393, horizon 12 e Gruner. G18, G20, stot Gruner. Pinnules
perpendiculaires au rachis ou legerement decurrentes, contigues, egales entre elles, courtes, trapues
(rapport L/H voisin de 1), a sommet arrondi paraissant souvent surbaisse et comme tronque. Elles
se soudent tres graduellement vers l'extremite de la penne en donnant naissance a de longues pinnules
terminales qui s’attenuent lentement et dont les bords, franchement lobes a la base, deviennent ensuite
simplement ondules, enfin droits avee un sommet arrondi ou en forme d'ogive tres emoussee. Ces
longues pinnules caracterisent bien cette espece qui nest connue que dans le bassin de Saint-Etienne
oil elle constitue un bon repere stratigraphique.
D’apres de Maistre (1960), cette espece a ete designee par Grand’Eury (1877 : 117) sous le
nom d'O. schlotheimii Brongniart. Peut-etre les echantillons etiquetes Odontopteris subgenuina par P.
Bertrand sont-ils egalement a attribuer a ce taxon.
Cette espece presente quelques ressemblances avec O. osmundaeformis (Potonie, 1893).
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien de Saint-Etienne. « Odon¬
topteris pseudoschlotheimi foisonne dans trois niveaux bien definis du Houiller de Saint-Etienne : au
toit des 13 e et 3 e Beaubrun ainsi qu’a une quarantaine de metres au-dessus des Littes e’est-a-dire a
la base, au milieu et au sommet de Vassise d'Avaize P. Pruvost. » (de Maistre, 1960).
Source : MNHN, Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
215
Fig. 303-305. 303 (x 2), 304, 305 (x I) : Odontopteris pseudoschlotheimii de Maistre.
Source: MNHN. Paris
/ wfr s -
216 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUT1N
Odontopteris reichiana Gutbier, 1835 emend. Potonie, 1904
Fig. 291, 292, 306, 307
Odontopteris reichiana, Gutbier, 1835 : 65-67, pi. 9 (1, 2, 3, 5, 7), 10 (13).
Odontopteris reichiana, Grand’Eury, 1877 : 112-113, pi. 12.
Odontopteris minor-zeilleri, Vetter, 1968 : 112-115, fig. 24-25, pi. 24 (5), 28 (2), 29 (1-3, 5), 30. 31.
Odontopteris « reichi», Bertrand, 1930 : 49.
Odontopteris « reichi», Langiaux, 1984 : 113, fig. 247-252, pi. 6 (6b).
Odontopteris minor, auct. non Brongniart, Zeiller, 1888 : 215-219, pi. 25 (3-5).
Odontopteris hrardii, auct. non Brongniart, Knight, 1983 : 187-190, fig. 3, pi. 3 (1-3, 4 7), pi. 6?
Materiel figure. LY.8 (fig. 306); SEM 381 (fig. 307). Pinnules contigues ou legerement
espacees, a bords paralleles sur les deux tiers de leur longueur, tronquees et se terminant par une
pointe obtuse dirigee vers le sommet de la penne. Les debris de cette espece seraient, selon
Grand'Eury, extremement abondants dans les couches moyennes de Saint-Etienne. La planche 12
montre bien a quel point [’architecture de la plante etait encore mal connue a Tepoque ou ecrivait
Grand'Eury.
Remarque. Grand'Eury (1877 : 113) distingue dans l’espece O. reichiana (et non dans O.
minor ) deux varietes : var. primigenia , « grele, plus maigre », et var. lanceolata , « plus ample, allongee
et plus aigue ».
Gutbier (1835) avait egalement distingue dans O. reichiana , une var. major a longues pinnules.
Repartition geographique et stratigrapiiique. — Europe, du Westphalien C jusqu'au
sommet du Stephanien. Espece particulierement bien representee dans certains bassins houillers du
Massif Central frangais (Commentry, Decazeville, Blanzy-Montceau).
Odontopteris subcrenulata var. elongata Doubinger et Vetter, 1954
Fig. 286
Odontopteris subcrenulata var. elongata, Doubinger & Vetter, 1954 : 114-115.
Odontopteris subcrenulata var. elongata. Doubinger & Remy, 1958 : 10-11, pi. 4, fig. 1-2.
Odontopteris subcrenulata var. elongata, Vetter, 1968 : 118-119, pi. 26 (3-4). 28 (7). 29 (4), 38 (1).
Materiel figure. SEL E 48. Pennes secondaires inserees presque perpendiculairement sur
le rachis secondaire, peu distantes les unes des autres, longues de 8 a 10 cm dans la region moyenne
des pennes primaires ou elles portent 6 a 8 paires de pinnules et se terminent par une pinnule
assez grande de contour ovale-allonge; pinnules normales nettement separees les unes des autres,
arrondies, decurrentes a la base sur le rachis, plus hautes que larges (10 a 13 mm x 7 a 8 mm);
pinnule basilaire anadrome fortement contractee a la base ; pinnule catadrome situee dans Tangle des
deux rachis.
Dans les pinnules normales, nervures egales et paralleles, issues directement du rachis,
plusieurs fois divisees et faiblement recourbees vers Texterieur, dans les pennes basilaires : nervures
disposees en eventail; dans la pinnule terminale, nervure principale formee par le prolongement du
rachis.
Repartition geographique et stratigrapiiique. Stephanien de France.
Source MNHN. Paris
Fig. 306. (x 3) : Odontopteris reichiana (Gutbier) Potonie.
Source ; MNHN. Paris
Fig. 307.
i
3) : Odontopteris reichiana (Gutbier) Potonie.
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
219
Genre Lescuropter/s Schimper, 1869
Espece-type. — Lescuropteris moorii (Lesquereux) Schimper, 1869.
Lescuropteris , Presl in Sternberg, 1838 : 167.
Lescuropteris genuina (Grand’Eury) Remy et Remy, 1975
Odontopteris genuina, Grand'Eury, 1877 : 115.
Odontopteris genuina, Zeiller. 1888 : 219-224, pi. 24 (1-3), 25 (1-2), 31 (1).
Lescuropteris genuina (Grand'Eury), Remy & Remy, 1975 : 93-100, 1 fig. , pi. 14.
Odontopteris genuina, Knight, 1983 : 190-194, fig. 4, pi. 2 (1-4).
Lescuropteris genuina, Langiaux, 1984 : 115, fig. 253-156.
Grand'Eury signale la presence repetee d'un « nouveau type specifique » a « larges et courtes
pinnules triangulaires relevees comme les dents d'une scie, avec des nervures nettes et espacees »
proche d' Odontopteris alpina et d 'Odontopteris brardii mais ne le represente pas. Or, dans la collection
Grand'Eury deposee au Museum, figure (MNHN 8372) un echantillon repertorie : Odontopteris
genuina. En raison du manque d'informations exactes concernant son origine et d'un etat de
conservation tres mediocre, cet echantillon ne peut etre considere comme le type de l'espece nouvelle
signalee par Grand'Eury.
A partir des nombreux exemplaires recueillis dans le bassin de Commentry, Zeiller (1888) a
ete en mesure de donner une description detaillee des dernieres divisions de la plante. On retiendra,
en particulier, l’axe figure pi. 31 (1), « tige rampante » ou « rhizome » (25 a 30 cm a la base) qui emet
des rameaux « toujours fortement reflechis en arriere ». Dans le bassin de Blanzy-Montceau, l'espece
est egalement bien representee au toit de la l ere couche de I'assise de Montceau. Parmi les recoltes
effectives, on observe des rachis d'ordre n -2 parfois tres longs (connu jusqu’a 60 cm), ne portant que
des pennes courtes, cyclopteridiennes ou reduites a 3 a 5 pinnules au plus. De chaque cote des rachis
d’ordre n -1, des pennes de dernier ordre, de 8 a 10 cm de longueur en moyenne, remplacent
rapidement les pennes reduites et 1'on constate que les pennes d'ordre n situees a l'interieur de la
fourche formee par deux rachis n -1, restent pratiquement egales aux pennes externes de meme ordre
et ce, quelle que soit leur longueur. En aucun cas, il n'a ete vu de pennes exterieures bipinnees, comme
c’est la regie chez les Odontopteris et les Mixoneura dont l'architecture est connue (a noter que
Zeiller figure des echantillons d'O. genuina recoltes a Commentry ou les pennes de dernier ordre
atteignent 30 cm).
Au cours de notre revision, nous n’avons releve, dans les collections conservees a Saint-Etienne
meme, aucun echantillon qui puisse se rapporter a L. genuina.
A ce point de la discussion concernant L. genuina , nous emettrons deux hypotheses :
1'echantillon MNHN 8372 ne proviendrait pas de Saint-Etienne (facies inconnu semble-t-il dans
ce gisement);
au moment des premieres decouvertes, des confusions auraient pu se produire entre certains
elements d'O. schlotheimii Brongniart, d'O. pseudoschlotheimii de Maistre et I'on trouve dans les
collections de Lille, des echantillons originaires de Saint-Etienne etiquetes « O. subgenuina» par
Bertrand.
L. genuina figure done dans le tableau recapitulate de la flore de Saint-Etienne, faute de
pouvoir apporter la preuve formelle de son absence dans le gisement, mais il est evident que le
probleme appelle une revision complete. A defaut de type et vraisemblablement de lectotype, la
designation d'un neotype serait bienvenue.
Repartition geographique et stratigraphique. — Westphalien D?, Stephanien.
220
JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Famille des Rachivestitaceae
Genre L inop ter is Presl, 1838
Espece-type. Linopteris gutbieriana Presl, 1838.
Linopteris , Presl in Sternberg, 1838 : 167.
Linopteris brongniartii (Gutbier) Potonie, 1897
Fig. 308-310
Dictyopteris « brongniarti », Gutbier, 1835 : 62, pi. 11 (7, 9, 10).
Dictyopteris « hrongniarti », Zeiller, 1888 : 270-273. pi. 30 (1-5).
Linopteris « brongniarti» (Gutbier) Potonie. 1897 : 154, fig. 152.
Linopteris « brongniarti », Vetter, 1968 : 104-105, pi. 35 (1. 2, 4, 5).
? Linopteris gangamopteraides, Wagner & Lemos de Sousa, 1982 : 247-256, pi. 4 (12).
? Reticulopteris «jlorini» , Knight, 1983 : 195-200. fig. 5. pi. 7 (1-7), pi. 8 (1-5).
Linopteris « brongniarti», LaNGIAUX, 1984 : 101, fig. 224-226.
Materiel figure. SEL E 19 (fig. 309). 8 C Gruner (Le Berland). LY 4 (fig. 308). 8 e Gruner
(Eparre). SEM 437 (fig. 310). Frondes de grande taille, rachis n -1 garnis entre les pennes d'ordre n,
de pinnules orbiculaires ou ovales lineaires. Pennes d'ordre n, graduellement retrecies vers leur base
et terminees par deux pinnules (Neuropterides paripinnatae selon Gothan, 1941 ou Parispermae
selon Laveine, 1966). Les pinnules situees a l’apex des pennes, toujours un peu falciformes, sommet
dirige vers l'avant, celles situees a la base etant, au contraire, reflechies vers l'arriere. Nervure mediane
se suivant parfois jusqu'au deux tiers des pinnules longues, nulle ou presque sur les pinnules courtes
ou orbiculaires; nervures secondaires nombreuses, atteignant assez obliquement le bord du limbe,
anastomosees, formant des mailles longues et etroites.
L'exemplaire de la fig. 308 montre nettement la taille decroissante des pinnules.
Repartition geographique et stratigraphique. Du Westphalien superieur a rAutunien.
Linopteris neuropteroides (Gutbier) Zeiller, 1899
Dictyopteris neuropteroides, Gutbier in Geinitz. 1855 : 23. pi. 28 (6).
Linopteris neuropteroides. ZEILLER, 1899 : 48, fig. 10.
Rachis d'avant-dernier ordre garni de pinnules fixees entre les bases des pennes de dernier
ordre. Pennes de dernier ordre obliques sur le rachis, a bords paralleles. Pinnules allongees, assez
etroites par rapport a leur longueur, un peu arquees en faux a leur extremite, a bords paralleles,
contractees a leur base ; leur longueur decroit vers le sommet et vers la base des pennes de dernier
ordre. Pinnules basilaires nettement plus petites, de contour triangulaire ; pinnules rachidiennes
egalement de contour triangulaire. Nervation reticulee, a mailles allongees rayonnant a partir de la
base et d'une nervure mediane tres peu marquee dans le tiers inferieur des pinnules.
L. neuropteroides se distingue de L. brongniartii par son feuillage plus dense, ses pinnules plus
etroites par rapport a leur longueur.
Repartition geographique f.t stratigraphique. Assise de Rive de Gier dans le bassin
de Saint-Etienne. Westphalien C, D et Stephanien inferieur d'Europe.
Source :
Fig. 308-311. 308 (x 1), 309, 310 (x 3) : Linopteris brongniartii (Gutbier) Potonie; 311 (x 3) : Reticulopteris germarii
(Giebel) Gothan.
Source : MNHN. Paris
222 JEANNE D0UB1NGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Famille des Eusphenopteridaceae
Genre Eusphenopteris Simson-Scharold, 1934
Espece-type. — Eusphenopteris obtusiloba (Brongniart) Novik, 1947.
Eusphenopteris , SlMSON-SCHAROLD 1934 : 37.
Eusphenopteris rotundiloba (Nemejc) van Amerom, 1975
Fig. 215
Sphenopteris rotundiloba, Nemejc, 1937 : 9, fig. 4.
Sphenopteris rotundiloba , ALVAREZ-Ramis, 1965 : 43-44, pi. 60-62.
Eusphenopteris rotundiloba (Nemejc), van Amerom, 1975 : 82-84, fig. 48, pi. 44 (1-5).
Materiel figure. — SEM 169. Sphenopteris rotundiloba a ete identifie sur un echantillon de
I'assise de Rive de Gier. Les pinnules sont circulaires a triangulaires, presentant alors trois lobes tres
nets ; le limbe semble avoir ete assez epais ; les nervures assez fines arrivent obliquement sur les bords
du limbe, elles sont une ou tout au plus deux fois divisees.
Remarque. — Coniine le souligne van Amerom (1975), cette espece est tres proche
d'Eusphenopteris nummularia et pourrait etre consideree comme un descendant attarde de cette plante.
Son maintien comme espece autonome ne se justifie que par le hiatus important entre sa zone de
presence au Stephanien B-C de Tchecoslovaquie, de France, d'Espagne, du Portugal et la zone
d'extension d'E. nummularia , Westphalien A et D d’Europe nord occidentale, avec l’acme situee au
Westphalien B.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien d'Europe.
Famille des Mariopteridaceae
Genre Pseudomariopteris Danze-Corsin, 1953
Espece-type. Pseudomariopteris busquetii (Zeiller) Danze-Corsin, 1953.
Pseudomariopteris, Danze-Corsin, 1953 : 33.
Pseudomariopteris busquetii (Zeiller) Danze-Corsin, 1953
Fig. 312-315
Diplotmema « busqueti », Zeiller, 1888 : 87-91, pi. 4 (6-8).
Diplotmema « busqueti», Zeiller, 1906 : 32-35, pi. 8 (1-4).
Pseudomariopteris « busqueti» (Zeiller), Danze-Corsin, 1953 : 33-35.
Materiel figure. SEM 491a, 492, faisceau de Beaubrun. Pinnules triangulaires
irregulierement lobees, attachees au rachis par toute leur base; pinnules contractees a la base dans
les regions basales des pennes; pinnules basilaires des pennes de dernier ordre plus developpees
que les autres, la pinnule catadrome est plus nettement bifide vers la base des pennes d'avant-
Source
Fig. 312-314. 312 (x 3), 313, 314 (x 2) : Pseudomariopteris busquetii (Zeiller) Danze-Corsin.
Source: MNHN. Paris
Fig. 315-316. 315 (x 3) : Pseudomariopteris busquetii (Zeiller) Danze-Corsin; 316 (x 3) : Pseudomariopteris ribeyronii
(Zeiller) Danze-Corsin.
Source: MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-feTIENNE
225
dernier ordre. Nervation nette, surtout a la face inferieure des pinnules ; nervure principale oblique,
nervures secondaires naissant pres de la base de la nervure mediane, plusieurs fois divisees,
flexueuses.
Repartition geographioue et stratigraphique. — Espece caracteristique du Stephanien :
Allemagne, France, Espagne.
Pseudomariopteris ribeyronii (Zeiller) Danze-Corsin, 1953
Fig. 316
Diplotmema « ribeyroni », Zf.iller, 1888 : 91-94, pi. 4 (3-5).
Pseudomariopteris « ribeyroni» (Zeiller), Danze-Corsin, 1953 : 33-35.
Materiel figure. — SEL E 7, 8 e Gruner (Le Berland) Pinnules triangulaires, base tres
contractee, sommet aigu ; les pinnules les plus evoluees avec un lobe bien marque du cote inferieur;
pinnule basilaire catadrome un peu plus developpee que les pinnules normales, triangulaire, avec un
lobe tres important. En general, nervure mediane bien marquee.
Pseudomariopteris ribeyronii est beaucoup moins frequent que P. busquetii.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien et Autunien.
Genre Dicksonites Sterzel, 1881, emend. Danze-Corsin, 1953.
Espece type. Dicksonites pluckenetii (Schlotheim, 1804) Sterzel, 1881.
Dicksonites , Sterzel, 1881 : 223.
Dicksonites, Danz^-Corsin, 1953 : 15-21, fig. 1-3.
Dicksonites pluckenetii (Schlotheim) Sterzel, 1881.
Fig. 317
Pecopteris pluckeneti , Schlotheim. 1804 : 52, pi. 10, fig. 19.
Dicksonites pluckeneti , Sterzel, 1881, 226.
Dicksonites pluckeneti. Danze-Corsin. 1953 : 15-21, fig. 1-3.
Pecopteris pluckeneti , REMY & Rf.my, 1959 : 157, fig. 134b.
Dicksonites sterzeli , Vetter, 1968 : 124, 125, PI. 36, fig. 6.
Materiel figure. — SEM 475 (BL 12.22), la Talaudiere (la Chazotte; Langonand). Penne
d'avant-dernier ordre portant des pennes de dernier ordre assez raides, alternes, presque perpendi-
culaires au rachis; pinnules allongees, attachees au rachis par toute leur base, a bords decoupes en
lobes arrondis ; limbe boursoufle ce qui semble etre un caractere de Tespece; nervation peu visible
en raison des boursouflures du limbe qui, de plus, semble avoir ete assez coriace.
Repartition geographique et stratigraphique. Westphalien D, Stephanien et Autunien
d’Europe.
Fig. 317. (x |) : Dicksonites pluckenetii (Brongniart) Slerzel.
Source: MNHN, Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
227
Dicksonites sterzelii (Zeiller) Danze-Corsin, 1953
Fig. 318
Pecopteris « sterzeli », Zeiller, 1888 : 178-191, pi. 5 (1-2), 6, 7. 8 (1-2).
« Dicksonites sterzeli» (Zeiller), Danze-Corsin, 1953 : 15-21, fig. 1-3.
« Dicksonites pluckeneti (Pecopteris sterzeli) », Doubinger, 1956 : 122, fig. 16 A.
« Dicksonites sterzeli », Vetter, 1968 : 124-125, pi. 36 (1, 2, 5, non 6).
« Dicksonites pluckeneti», Knight, 1983 : 230-232, pi. 16 (3).
« Dicksonites sterzeli », LaNGIAUX, 1984 : 123, fig. 271-274.
Materiel figure. SEM 476 (BL 16.01), faisceau de Beaubrun (Puits Guerin). Pennes de
dernier ordre inseres obliquement sur un rachis aile : pinnules triangulaires a trapezoi'dales, a bord
lobe, inserees sur le rachis par toute leur base ; limbe fin, etale, nervures tres nettes ; nervure mediane
decurrente a sa base, emettant des faisceaux de nervures dans chaque lobe; axes pouvant porter des
trichomes.
Remarque. — Danze-Corsin (1953) a propose de reunir sous le nom de Dicksonites
pluckeneti Y, l’espece de Sterzel et le Pecopteris sterzelii Zeiller de Commentry. Remy & Remy (1977)
ont egalement adopte cette position. Toutefois, Doubinger (1956) et Vettf.r (1968) ont constate des
differences entre ces deux plantes justifiant la distinction d'une forme pluckenetii et d'une forme
sterzelii. Apres examen du materiel de Saint-Etienne et revision de la litterature, nous adoptons le
maintien de deux especes distinctes sans toutefois leur attribuer une signification evolutive ou
stratigraphique comme cela avait ete suggere auparavant (Doubinger, 1956). Sous la denomination
Pecopteris pluckenetii Schlotheim, Remy & Remy (1959) figurent cote a cote deux empreintes dont
Tune correspondrait a D. pluckenetii (fig. 134b) et l'autre a D. sterzelii (134a, c). Ces deux figures font
nettement ressortir les differences entre les deux especes.
Repartition geographique et stratigraphique. - Westphalien D, Stephanien et Autunien
d'Europe.
Famille des Callipteridiaceae
Genre Callipteridivm Weiss, 1870
Espece-type. CaUipteridium sullivantii (Lesquereux) Weiss, 1870.
Callipteridium gigas (Gutbier) Weiss, 1870
Fig. 319, 321-323
Pecopteris gigas, GUTBIER, 1849 : 14.
Callipteridium gigas (Gulbier), Weiss, 1870 : 879.
Callipteridium gigas, Vetter. 1968 : 94-95, pi. 20 (Tig. 6), pi. 22 (fig. 3, 4, non 9).
Materiel figure. SEM 325 : fig. 319 (BL 26.01), faisceau de Beaubrun; SEM 351
(fig. 321, 322); SEM 349 (fig. 323). L'architecture des frondes de cette espece est semblable a celle
de C. pteridium, toutefois, les pinnules sont plus grandes, plus serrees que chez celui-ci, se touchant
par leurs bords ; l’extremite des pinnules est generalement arrondie chez C. gigas. La nervation est
fine et serree, les nervures secondaires, plusieurs fois divisees, aboutissent presque perpendiculaire-
ment aux bords du limbe.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien d’Europe.
Fig. 318-320. — 318 (x 3) : Dicksonites sierzelii (Zeiller) Danze-Corsin ; 319 (x 1) : Callipteridium gigas (Gutbier) Weiss;
320 (x 3) ; Callipteridium rotundifolium Doubinger, n. sp.
Source: MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
229
Callipteridium pteridium Schlotheim ex Zeiller, 1888
Fig. 324-326
Filicites pteridius, Schlotheim, 1820 : 406.
? Pe copter is pter aides, Brongniart, 1831 : 329, pi. 105 (1).
Callipteridium pteridium . Zeiller, 1888 : 194-199. pi. 19 (1-3).
Callipteridium pteridium , Vetter, 1968 : 94, pi. 22 (fig. 8, 9).
Callipteridium pteridium , W end EL, 1980 : 107-131. pi. 10 (2).
Materiel figure. — SEM 346, 8 C Gruner (Eparre). MNHN 722 (Pecopleris pteroides,
Brongniart, fig, 324, 325). Rachis primaire strie longitudinalement, inflechi en zigzag a la naissance
de chacune des pennes primaires bipinnees et garni, entre les bases des pennes primaires, de pennes
simplement pinnees. Rachis secondaire portant, entre deux pennes secondaires consecutives, une a
trois pinnules triangulaires. Pinnules allernes, parfois un peu arquees en faux, attachees au rachis par
toute leur base, longues de 4 a 15 mm ; extremite arrondie ou obtusement aigue. Nervation mediane
nette, legerement arquee ; nervures secondaires une a deux fois divisees aboutissant obliquement sur
les bord du limbe. C. zeilleri Wagner serait tres proche de C. pteridium.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien europeen.
Callipteridium rotundifolium Doubinger n. sp.
Fig. 320, 327-330
Materiel-type. SEM 335 A figure (fig. 328, 329); SEM 332 (BL 01.13).
Localite-type. — Colline d'Avaize, horizon de la 3 C Beaubrun.
Autre materiel figure. SEM 338A (fig. 330) SEM 354a (fig. 327); MNHN 8366 (fig. 320).
Materiel examine. Une quinzaine d'echantillons de la collection de l'Ecole des Mines de Saint-Etienne : SEM 330
a 342, 353, 355 A et B, proviennent de la colline d'Avaize, faisceau de Beaubrun. Les n° 330 et 342 portent I’etiquette
Callipteridium rotundifolium ecrite de la main de P. Bertrand. Cependant nous n'avons trouve aucune description de cette
espece. Nous lui rapportons egalement les n° 352 et 354 A et B de la Talaudiere ainsi qu'une empreinte MNHN 8366 de
Saint-Etienne. sans localisation precise.
Diagnose (J. Doubinger). — Fronde de petites dimensions. Pennes n -1 pouvant atteindre
9 cm de longueur pour une largeur de 5 cm ; rachis finement strie. Pennes n, longues de 4-6 cm,
alternes, obliques sur le rachis.
Pinnules triangulaires, longues de 7 a 12 mm environ, attachees au rachis par toute leur base
et legerement adherentes entre elles a leur base ; extremite un peu arquee vers le sommet de la penne,
a limbe epais; les plus grandes pinnules (15 mm) a bords faiblement lobes.
Nervure mediane forte, profondement enfoncee dans le limbe, se poursuivant jusqu'au tiers
superieur de la pinnule, nervures laterales fines, assez serrees, obliques sur les bords des pinnules.
Une seule pinnule intercalaire fixee directement sur le rachis entre deux pennes de dernier
ordre consecutives ; leur contour est triangulaire, a base tres large par rapport a la hauteur; nervure
centrale tres courte, parfois reduite a un point d'ou partent les nervures secondaires fines.
Remarques. Cette espece se distingue de C. pteridium par ses pinnules plus trapues, au
limbe epais, a nervures laterales fines, et par ses petites dimensions.
Par le contour triangulaire de ses pinnules, elle semble presenter quelques affinites avec C.
trigonum Franke, espece endemique des bassins limniques de Boheme ou elle coexiste avec C. gigas
(Franke, 1912-1913).
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien du bassin de Saint-Etienne.
Fig. 324-326. — 324 (x 1), 325, 326 (x 3) : Callipteridium pteridium ( 324, 325 = « Pecopieris pieroides» Brongniart).
Source : MNHN. Paris
232
JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX. JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Ordre des Peltaspermales
Pteridophylles a rapprocher des Peltaspermales
Genre Autunia (Krasser) Kerp, 1982
Espece-type. — Autunia conferta (Sternberg, 1826) Kerp, 1988.
Neuropteris, Sternberg. 1826 : I, 4. xvii.
CaJlipteris , Brongniart, 1849 : 66.
Reflexions sur le genre « Callipteris ». —
Le genre « Callipteris » a ete cree par Bron¬
gniart (1849) pour designer differents types de
frondes classees auparavant dans les genres Pe-
copteris et Neuropteris . II s’agit de frondes bipin-
nees dont le caractere commun est d'avoir
un rachis «habille» de pinnules intercalaires
fixees entre les pennes de dernier ordre. Environ
135 especes furent, par la suite, attribuees au
genre Callipteris dont la position systematique
restait toutefois incertaine.
Les differentes especes de « Callipteris » consti¬
tuent Tune des composantes principales des
flores du Permien inferieur continental — Autu-
nien et Rotliegende — euramericain. Leur pre¬
miere apparition, plus particulierement celle de
« Callipteris conferta » fut longtemps consideree
par les stratigraphes comme le signal de la limite
Carbonifere/Permien (Jongmans, 1928; Jong-
mans & Gothan, 1937). Mais depuis quelques
decennies, des « Callipteris » ont ete recoltes en
divers endroits, dans les assises terminates du
Carbonifere en Boheme par Setlik (1951) et
Havlena (1971), en Ukraine, dans le bassin du
Donetz, par Shchegolev (1965), en France, dans
les bassins de Blanzy-Montceau (Doubinger et
al. , 1979), de Decize (Primey & Farjanel, 1989)
et dans le bassin de Saint-Etienne, stratotype du
Stephanien (Doubinger et al ., 1976).
L'etude systematique de la macroflore du
Rotliegende de Sarre-Nahe a conduit Kerp
(1982) a redecrire les organes ovuliferes designes
comme Autunia milleryensis (Renault) Zeiller.
Etroitement associes aux feuillages de «C.
conferta », ces organes presentent egalement des
epidermes foliaires identiques ce qui determine
fauteur a proposer la substitution du genre
naturel Autunia au genre « Callipteris » du moins
pour « C. conferta » et C. naumanni». Autunia
devient ainsi le representant le plus ancien de la
famille des Peltaspermaceae. Ce transfert du
genre s’appuie d’autre part sur le fait que
Callipteris a deja ete utilise par Bory de Saint-
Vincent (1804) pour designer une fougere ac-
tuelle : « Callipteris » Brongniart doit etre rejete
(homonyme posterieur). Cette question avait
deja ete soulevee par H. Potonie (1903, I, 13,
note infrapaginale : 1-2) et eludee, un fossile ne
pouvant etre confondu avec une plante actuelle.
A propos du genre « Callipteris » Brongniart,
Gothan (in H. Potonie, 1907, V, 84 : 1) ecarte
egalement le probleme : il cite Engler-Prantl,
(1902, 1,4: 497) qui met Callipteris Bory 1804 en
synonymie avec Diplaziurn Sw. Kerp et Hau-
bold (1988a), se referant neanmoins au caractere
illegitime du nom « Callipteris », proposent un
reclassement des especes qui ne peuvent etre
attribuees a Autunia , dans cinq genres de forme :
Rhachiphyllum , Lodevia, Sphenocallipteris, Di -
chophyllum , Arnhardtia. Trois de ces genres de
forme, Lodevia , Dichophyllum , Arnhardtia , sont
represents dans le bassin de Saint-Etienne.
Le travail de Kerp et Haubold parait cohe¬
rent mais demande d'exclure des listes paleobo-
taniques le genre « Callipteris » dont le role a ete
primordial comme repere stratigraphique. Nous
avons tenu a souligner ici la presence dans le
Stephanien du morphe « Callipteris conferta »,
compte tenu des fragments sterdes qui ont ete
recoltes dans le bassin de Saint-Etienne.
Source: MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
233
Source: MNHN, Paris
234 JEANNE D0UB1NGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
A ui uni a conferta (Sternberg) Kerp, 1988
Fig. 331, 332
Neuropteris conferta . Sternberg, 2, 1833 : 75, pi. 22 (5).
Callipteris conferta, Brongniart, 1849 : 66.
Callipteris conferta , Zeiller, 1890 : 87, pi. 5 (3).
Callipteris conferta , GOTHAN in Potonie. 5, 1907. n° 85, 1-9.
Autunia conferta (Sternberg), Kerp, 1988 : 258-305, pi. 1-25.
Materiel figure. — SEM 605, sondage Maison de la Culture (Jardin des Plantes). Les
frondes pouvaient atteindre 80 cm de longueur. Pennes subopposees et alternes, inseres sur le rachis
sous un angle de 30-60° ; en cas de dichotomie apicale Tangle des pennes apicales est de 30 a 45°. Le
rachis primaire a une largeur de 18 a 5 mm de la base vers le sommet; des pinnules intercalaires
couvrent une grande surface du rachis primaire ; longueur des pennes : 35 a 20 cm. Pinnules tres
polymorphes entieres, lobees ou pinnatifides, tres decurrentes sur le rachis. Nervure mediane
decurrente sur le rachis, nette jiisqu’au sommet de la pinnule; nervures secondaires legerement
arquees vers les bords, simples, rarement une seule fois divisees, nervures issues directement du rachis
dans la partie decurrente des pinnules.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien superieur, Autunien
d’Europe.
Genre Arnhardtia Haubold et Kerp, 1988
Espece-type. Sphenopteris mouretii Zeiller, 1892.
Arnhardtia , Haubold & Kerp, 1988 : 147.
Arnhardtia cf. mouretii (Zeiller) Haubold et Kerp, 1988
Sphenopteris « moureti », Zeiller, 1892 : 6, pi. 1 (3).
Arhnardtia mouretii (Zeiller), Haubold & Kerp, 1988 : 871.
Pinnules formees de 1, 3 ou 5 segments elargis en massues a leurs extremites ; pinnules
basilaires des pennes de dernier ordre plus grandes et plus divisees ; pinnules intercalaires semblables
aux pinnules normales.
Un echantillon fragmentaire provenant du S. 5 a 1209,45 m (toit de la 3 C Beaubrun) a ete
rapporte a cette espece mais non figure.
A. mouretii est proche de A. scheibei (Gothan) Haubold et Kerp.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien superieur et Permien
inferieur de France et d'Allemagne.
Genre Dichophyllum Elias ex Andrews, 1941
Espece-type. Dichophyllum moorei Elias ex Andrews, 1941.
Dichophyllum , Andrews, 1941 : 375, pi. 13-15.
Source
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
235
Dichophyllum flabelliferum (Weiss) Kerp et Haubold, 1988c.
Fig. 333
Schizopteris flabellifera , Weiss, 1879 : 19, pi. 11 (1).
Dichophyllum «flabellifera » (Weiss), Kerp & Haubold, 1988c : 871, pi. 2 (1-2).
Materiel figure. — SEM 603, Crue des Littes, S.5 a 1025 m. Dichophyllum flabelliferum se
caracterise par des pinnules relativement longues formees generalement de 3 a 5 segments lineaires
soudes vers leur base ; pinnules intercalaires de meme type fixees sur le rachis entre les pennes de
dernier ordre. Cet echantillon est mentionne dans la note Doubinger et al. (1976) sous le nom de
« Callipleris cf. lyrat folia ». Cette determination provisoire est corrigee dans la presente revision.
Repartition geographique et stratigraphique. — Carbonifere terminal et Permien
inferieur des U.S.A. et d'Europe.
Genre Lodevia Haubold et Kerp, 1988
Esp£ce-type. Lodevia nicklesii (Zeiller) Haubold et Kerp, 1988c.
Lodevia , Haubold & Kerp, 1988 : 146.
Lodevia nicklesii (Zeiller) Haubold et Kerp, 1988c.
Fig. 334, 335
Callipleris « nick le si », Zeiller, 1898 : 46, pi. 4 (2, 4).
Lodevia nicklesii (Zeiller). Haubold & Kerp, 1988c : 146, 147.
Lodevia nicklesii , Kerp & Haubold, 1988c : 871, pi. 1 (6).
Materiel figure. — SEM 604, toit 3 e Beaubrun (Sainte-Marie Bouchage). Pinnules tres
decurrentes formees de segments lineaires soudes les uns aux autres sur la plus grande partie de leur
longueur; pinnules intercalaires naissant directement du rachis entre les insertions des pennes de
dernier ordre, de meme type que les pinnules normales.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien superieur et Permien
inferieur de France et d’Allemagne.
Classe des Cycadopsida
Ordre des Cycadales
Pterjdophylles a rapprocher des Cycadales
Genre Taeniopteris Brongniart, 1828
Espece-type. Taeniopteris vittata Brongniart, 1832.
Taeniopteris , Brongniart, 1832 : 263, pi. 82, fig. 1-4.
236
JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Fig. 331-335. 331, 332 ( x 3) : Autunia conferta (Sternberg) Kerp ; 333 ( x 3) : Dichophyllum flabelliferum (Wei ss) Kerp et
Haubold ; 334 (x 3), 335 ( x 6) : Lode via nicklesii (Zeiller) Haubold et Kerp.
FLORE FOSSILE DF. SAINT-ETIENNE
237
Taeniopteris abnormis Gutbier, 1835
Fig. 336
Taeniopteris abnormis , Gutbier, 1835 : 73.
Taeniopteris abnormis, Gutbier, 1849 : 17, pi. 7, fig 1-2.
Taeniopteris abnormis, Halle, 1927 : 143, fig. 1.
Taeniopteris abnormis . Doubinger, 1956 : 131-132, fig. 19 B.
Taeniopteris abnormis. Barthel, 1976 : 101-102, pi. 38 (1-5).
Materiel figure. MNHN 8390, faisceau des Littes (Formation de couronnement : puits
de la Vogue). Pennes primaires simples, lineaires, graduellement retrecies vers la base et vers le
sommet, de dimensions tres variables, pouvant atteindre 40 cm de longueur et une largeur de 12 a
15 cm; nervure mediane relativement mince, ce qui, avec une plus grande largeur des pennes,
distinguerait Taeniopteris abnormis de Taeniopteris multinervis. Nervures secondaires a peine
incurvees a la base, autre caractere distinctif de l’espece, et se dirigeant normalement vers les bords
du limbe apres une ou deux divisions pres de leur base.
Remarque. — Pour certains auteurs (Zeiller, 1894 ; Carpentier. 1932b), T. multinervis et T.
abnormis appartiendraient a la meme espece. T. multinervis tomberait dans ce cas en synonymie avec
T. abnormis (Barthel in Haubold et a/., 1982).
A Saint-Etienne, Grand’Eury (1877) a decouvert ce Taeniopteris a 240 m de profondeur au
puits de la Vogue (« des feuilles remarquables de 0,05 a 0,10 m de large »). 11 ne cite aucun autre point
de recolte, alors que pour chaque fossile decrit dans son ouvrage, il enumere tous les lieux
d'observation. On est done fonde a penser que le niveau 240 m du puits de la Vogue a ete le seul
endroit du bassin de Saint-Etienne oil Grand’Eury ait recolte Taeniopteris abnormis.
11 est done extremement probable que l’echantillon MNHN 8390 provienne de ce meme
niveau. Cela est d'autant plus interessant que Gruner (1882, 2 : 278, fig. 18) en a donne la position
stratigraphique avec precision, a savoir dans les gres rouges et verts situes immediatement sous le
terrain rouge, e’est-a-dire dans les couches appartenant a la Formation de couronnement, et
probablement a sa moitie superieure.
Notons enfin que Renault (1896 : 2, fig. I) figure un T. multinervis provenant de
Saint-Etienne, mais sans donner aucune precision de lieu. Les sondages de 1955-1961. nous ont livre
quelques echantillons supplementaires.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien superieur, Autunien
d’Europe.
Taeniopteris jejunata Grand’Eury, 1877 emend. Doubinger et Vetter, 1959
Fig. 338-339
Taeniopteris jejunata. Grand'Eury, 1877 : 121.
Taeniopteris jejunata. Zeiller, 1884 . 137, pi. 9 (2, 2A).
Taeniopteris jejunata. Doubinger & Vetter, 1959 : 933-934, pi. 44, fig. 2.
Taeniopteris jejunata. Vetter, 1964 : 127-128. fig. 28, pi. 41 (2).
Materiel figure. SEM 501a, faisceau des Littes? (sond. 190) dans le T.B. des Combes.
Pennes primaires (ou frondes) pinnees ou bipinnees, rachis large de 3 a 4 cm, strie longitudinalement.
Pinnules de forme oblongues, en fuseau tres allonge, retrecies progressivement vers la base et vers le
sommet, pedicellees, longues de 8 a 15 cm ; leur plus grande largeur peut atteindre 14 mm. Nervation
nette, tres caracteristique : nervure mediane large de 1 mm environ, nette jusqu'au sommet des
pinnules ; nervures secondaires naissant sous des angles aigus puis se divisant pres de la base en deux
branches d'abord rapidement arquees puis rectilignes et paralleles, le plus souvent simples, rarement
IHN, Par
Fig. 336-341. 336 ( x 2) : Taeniopteris abnormis Gutbier ; 337 ( x 2) : Taeniopteris tenuis Doubinger & Vetter ; 338 ( x 1),
339 (x 3) : Taeniopteris jejunata Grand'Eury ; 340, 341 (x 1) : Lesley a sp.
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
239
une fois divisees, atteignant le bord du limbe sous un angle de 100° environ. Densite nervuraire : 12
a 20 par cm.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien d’Europe.
Taeniopteris tenuis Doubinger et Vetter. 1959 non Abbado. 1900.
Fig. 337
Taeniopteris tenuis. Doubinger & Vetter, 1959 : 935-937, fig. 2, p] 43 (4-5) 44 (1 2 5)
Taeniopteris tenuis. Vetter, 1968 : 128-129, fig. 29. pi. 41 (1, 3. 6). 46 (16).
Materiel figure. — SEM 507, la Talaudiere (la Chazotte). Pennes primaires pinnees ou
bipinnees, rachis strie longitudinalement, pinnules echancrees a la base et attachees au rachis par un
point; pinnule terminale de la penne longue de 4 cm et large de 8 a 9 mm ; pinnules moyennes : L
- 6 a 7 cm, 1 = 1,5 cm ; pinnules inferieures : L = 10 a 15 cm, 1 = 2 a 3.5 cm. Nervure mediane
nette jusqu’au sommet de la pinnule, nervures secondaires generalement deux fois divisees en quatre
nervures parallels atteignant normalement le bord du limbe. Sur les plus grandes pinnules, 3 a
4 dichotomies nervuraires possibles. Densite nervuraire : 28 a 36 par cm.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien du Massif Central frangais.
Genre Lesley a Lesquereux, 1880
Espece-type. — Lesleya grandis Lesquereux, 1880.
Lesleya , Lesquereux, 1880 : 143, pi. 25, fig. 1-3.
Pennes simples, ovales-lanceolees, a bords entiers ou tres finement denteles, parfois lacerees
suivant les nervures. Nervure mediane tres forte se divisant en nervules avant d'atteindre le sommet;
nervures secondaires nombreuses, se detachant de la nervure mediane sous des angles assez aigus!
droites ou arquees pres de leur base, plusieurs fois bifurquees, atteignant obliquement le bord du
limbe.
Plusieurs especes appartenant a ce genre ont ete decrites.
Recemment, Leary (1990) a presente une portion fertile de Lesleya decouverte dans le
Pennsylvanien de l’lllinois. Ce fragment fructifie serait semblable a Phasmotocycas kansana Mamay
interprets comme une forme ancestrale de Cycadale.
Lesleya sp.
Fig. 340, 341
Materiel figure. — SEM 511, mur T Gruner (sond. E 8). Nous ne disposons que d'un seul
exemplaire qui n'a pu etre attribue a aucune espece en raison de son caractere fragmentaire. II serait
proche de Lesleya delafondii Zeiller.
Repartition geographique et stratigraphique. - Grand'Eury (1900b) cite Lesteva sp.
dans la breche de base, sous le faisceau de Rive de Gier.
240 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Incertae SEDIS
Genre Dolerophyllum Saporta, 1878
Espece-type. — Dolerophyllum goeppertii (Eichwald) Saporta, 1878.
Dolerophyllum , Saporta, 1878 : 872.
Dolerophyllum pseudopeltatum (Grand Eury) Renault, 1890
Fig. 234
Doleropteris « pseudo-peltata », Grand'Eury, 1877: 195, pi. 16 C E. .
Dolerophyllum « pseudo-pelt atum » (Grand'Eury), Renault, 1890 : 556, pi. 17 (8, 9), pi. 18 (la).
Materiel figure. — SEM 546, faisceau de Beaubrun. Feuilles circulaires, entieres ou lobees,
de grandes dimensions, sessiles, quelquefois fissurees, a limbe epais et charnu. Nervures tres nettes,
accompagnees de filaments sinueux noirs et brillants.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien du Massif Central Irangais.
Classe des Cordaitopsida
Ordre des Cordaitales
Racines
Genre Amyelon Williamson, 1874
Espece-type. — Amyelon radicans Williamson, 1874.
Amyelon . Williamson 1874 : 67-68.
Amyelon sp.
Fig. 342
Cordaites , Renault 1879 : 294-295, pi. 15 (13-17).
Radiculites reticulatus, LiGNlER, 1906 : 193, lig. 1-3.
Amyelon sp., Carpf.ntier, 1932 : 8-10, pi. 3 (1-4), pi. 4.
Materiel figure. MNHN, coll. Grand’Eury, lame 5.
Remarque. Des racines de diametre tres different (plusieurs centimetres a moins de 1 mm)
sont assez frequentes dans les silex de Grand’Croix. Elies representent parfois le composant unique
des vegetaux fossilises ; dans d’autres cas, il s’agit de tres petites racines melees a des debris divers et
qui paraissent penetrer des organes en cours de decomposition : Tensemble suggere la fossilisation tn
situ d une litiere. Lignier (1906) avait d'abord interprete ces racines comme affines des Taxodiaceae
avant d'admettre leur appartenance aux Cordaitales (Lignier, 1911).
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand Croix).
Source: MNHN. Paris
Fig. 342-345. 342 ( x 6) : Amyelon sp., coupe transversale ; 343 (x 8) : Cordaixylon sp., jeune tige, section transversale ;
344 : Dadoxylon cf. brand/ingii , bois secondaire, a (x 15) : section transversale, b (x 150), c ( x 250) : section radiale.
d (x 45) : section tangentielle ; 345 (x 17) : Cordaites crassus , feuille, section transversale.
Figs. 342-345. — 342 ( x 6): Amyelon sp., transverse section; 343 ( x 8): Cordaixylon sp.. young stem, transverse section;
344: Dadoxylon cf. brandlingii, secondary wood, a f x 15): transverse section, b ( x 150), c ( x 250): radial section;
d ( x 45): tangential section; 345 ( x 17): Cordaites crassus. leave, transverse section.
Source : MNHN. Paris
242
JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Troncs, TIGES, MOELLE
Genre Cordaixylon Grand'Eury, 1877 emend. Rothwell et Warner, 1984
Espece-type. — Non designee.
Cordaixylon , Grand’Eury, 1877 : 257.
Tige eustelique a grande moelle septee, bordee par un petit nombre de faisceaux vasculaires
primaires separes : la vascularisation primaire est done comparable a celle des Coniferes modernes.
Xyleme secondaire de type « cordaixylo'ide » dont les parois radiales des tracheides sont couvertes, sur
toute leur largeur, par les ponctuations areolees pluriseriees (fig. 344 b, c).
Cf. Cordaixylon Grand'Eury, 1877
Fig. 343
Cordaixylon, Grand'Eury, 1877 : 257.
Cordaites, Renault, 1879 : 285-294, pi. 15 (1-11).
Cordaixylon . ROTHWELL & Warner, 1984 : 277.
Materiel figure. MNHN, coll. Renault, lame 964, b. 43.
Remarque. — La taxonomie des tiges de Cordaites a structure anatomique conservee est
particulierement confuse et nous n'essayons pas de la regler ici. Le premier nom de genre
effectivement publie pour ces tiges est Cordaixylon Grand'Eury, malheureusement cet auteur n'a
designe aucune espece-type et ses figures sont peu utilisables. La premiere description precise est due
a Renault (1879) pour des rameaux designes comme Cordaites. D'autre noms (Cordaioxylon Felix
emend. Lepekhina et Pennsylvanioxylon Vogellehner) ont ete proposes pour des tiges a xyleme
primaire endarche, comme celle de Grand’Croix ; ils sont consideres comme des synonymes de
Cordaixylon par Rothwell et Warner (1984) qui donnent une nouvelle diagnose du genre et
designent une espece-type, C. dumusum , fondee sur du materiel du Pennsylvanien de l'Ohio.
L'etude en cours des tiges de Cordaites de Grand’Croix suggere que plusieurs types (? genres)
existaient. Nous figurons un exemple de rameau semblable a ceux qui ont ete illustres par Renault.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand'Croix).
Genre Dadoxylon Endlicher, 1847
Espece-type. - Dadoxylon brandlingii (Lindley et Hutton) Endlicher, 1847.
Dadoxylon, Endlicher, 1847 : 35.
Dadoxylon cf. brandlingii (Lindley et Hutton) Endlicher, 1847
Fig. 344 a-d
Pinites brandlings Lindley & Hutton, 1830, pi. I, fig. 1.
Dadoxylon brandlingii (Lindley & Hutton, 1830), Frentzen, 1931 : 10.
Materiel figur£. — Lames MNHN LMG, A, B, C.
Correspond a des bois silicifies depourvus de moelle et de xyleme primaire; ce sont des
fragments de troncs ou de branches qui peuvent appartenir au genre Cordaixylon , ce qui reste difficile
a demontrer (fig. 344 a).
Source MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
243
Nous illusions les deux plans longitudinaux de ce type de bois (sections realisees sur un des
echantillons collects sur le terrain a Saint-Priest en 1989). Dans la lame radiale, on observe des
ponctuations areolees « caracteristiques », a ouvertures croisees de type cordaixyloide couvrant toute
la largeur de la paroi des fibres tracheides (fig. 344 b, c). Dans le plan tangentiel, les rayons
apparaissent tous homogenes et uniseries ou localement biseries (fig. 344 d). La hauteur varie de 1
a 34 cellules (les plus nombreux comptant 2 a 15 cellules), ce qui est conforme aux valeurs observees
pour l’espece D. brandlingii. Cette espece avait d'ailleurs deja ete signalee par Grand’Eury (1877 :
264) pour des echantillons de Montraynaud oil nous avons precisement collecte le specimen decrit ici.
Lemoigne (1966) mentionne un Dadoxylon sp. qui pourrait correspondre a D. brandlingii. Une
analyse quantitative de l’ornementation des parois radiales serait cependant necessaire pour
l’affirmer.
Genre Artisia Sternberg, 1838
Espece-type. — Artisia transversa (Artis) Sternberg, 1838.
Artisia. Sternberg, 1838 : 192. pi .53, fig. 7-9.
Artisia transversa (Artis) Sternberg, 1838
Fig. 368
Sternhergia transversa, Artis, 1825, pi. 8.
Artisia transversa (Artis), Sternberg, 1838 : 192, pi. 53, fig. 7.
Artisia transversa, Grand’Eury, 1877 : 247.
Materiel figure. MNHN 8487 (figure par Grand’Eury : A. angulosa ?).
Compression. Le specimen retrouve est a rapprocher de la figure donnee par Grand'Eury
(pi. 28, fig. 7) sous le binome errone A. angulosa qui ne correspond pas au texte.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien.
Organes reproducteurs femelles
Genre Card/ocarpus Brongniart, 1874
Espece-type. Cardiocarpus drupaceus Brongniart, 1874, designee dans ce volume.
Cardiocarpus, Brongniart. 1874 : 245-246, pi. 21 (1,2, 4).
Remarque. — Comme beaucoup d'autres genres, le genre Cardiocarpus a ete fonde sur des
specimens connus en empreinte mais utilises aussi, par la suite, pour des echantillons a structure
anatomique conservee. Ce sont des « graines » cordiformes ou reniformes aplaties, plus ou moins
echancrees en cceur a la base, a section transversale lenticulaire. En compression, on observe,
generalement, une coque ligneuse entouree d'un episperme charnu.
Le meme nom continue a etre employe pour les deux types de conservation ; cependant, il est
vraisemblable que certains Cardiocarpus en empreinte doivent correspondre aux genres anatomiques
Diplotesta ou Cyclospermum.
244
JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Cardiocarpus drupaceus Brongniart, 1874
Fig. 251, 252, 346-348
Cardiocarpus drupaceus, Brongniart. 1874 : 245-246, pi. 21 (1, 2. 4).
Cardiocarpus drupaceus . Grand'Eury, 1877 : 237, pi. 26 (23).
Cardiocarpus drupaceus var. expansus . Brongniart, 1881 : 45-46, pi. 1 (1-13).
Cardiocarpus drupaceus . Bertrand, 1908 : 454-457.
Materiel-type. — MNHN, coll. Renault, lames 2778 et 2788, syntypes (= fig. 1 et 2, pi. 21, Brongniart, 1874 et
pi. 1, Brongniart, 1881), lames 2789 et 2790 (= fig. 3-4 et 5-6, pi. 1, Brongniart, 1881).
Locality-type. Grand'Croix.
Description. — Tres grand ovule (plus de 40 mm de large et de haut) caracterise par des
teguments epais dont un sarcotesta complexe decrit en detail par Brongniart (1881).
C'est Tune des deux especes decrites initialement par Brongniart (1874) qui n'a pas designe
d'espece-type. Nous proposons de la considerer comme Fespece-type compte tenu de sa conservation
plus complete et de Frustration tres detaillee de Brongniart (1881).
Permineralisation.
N. B. Premiere illustration photographique.
Remarque. — On retrouve, de fa^on spectaculaire, cette organisation parmi les nombreuses
compressions rapportees aux Cardiocarpus. L'echantillon SEM 551 (Fig. 251) montre clairement un
moulage de Fovule entoure du tegument (a rapprocher du specimen permineralise de la fig. 346). En
empreinte, on observe frequemment des moulages internes du seul nucelle (fig. 252).
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand'Croix).
Cardiocarpus orbicularis Brongniart, 1881
Cardiocarpus orbicularis , Brongniart. 1881 : 59-60, pi. 7-8.
Cardiocarpus orbicularis , Bertrand, 1908b : 461-462.
Materiel-type. MNHN, coll. Renault, lames 2843-2845 (= fig. 1-4, pi. 8, Brongniart, 1881) et lames 2847-2849
(= fig. 1-2, 4-6, pi. 7, Brongniart, 1881).
Localite-type. — Grand’Croix.
Remarque. Cette espece se distingue de C. drupaceus par sa taille plus reduite, son
sclerotesta plus epais et au contraire son sarcotesta plus mince. Nous ne figurons pas cette espece a
cause de la conservation mediocre des sections.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Grand’Croix).
Cardiocarpus sclerotesta Brongniart, 1874
Fig. 349, 350
Cardiocarpus sclerotesta , Brongniart, 1874 : 245, pi. 21 (5-6).
Cardiocarpus sclerotesta , Brongniart, 1881 : 20-21, 47-48, pi. 2 (1-10).
Cardiocarpus bigibbosus, Bertrand, 1908b : 458-459.
MatYrlel-type. MNHN, coll. Renault, lames 2822 (= fig. 1-2, pi. 2, Brongniart, 1881), 2823 (= fig. 6, pi. 2)
et 2824 (= fig. 4-5, pi. 2, Brongniart, 1881).
LocalitY-type. — Grand'Croix.
Source MNHN. Paris
Fig. 346-350. — 346 (x 3), 347, 348 (x 6) : Cardiocarpus drupaceus Brongniart : ovule, section longitudinale (346); detail
de la chalaze et section transversale du tegument (347); detail du tegument (348); 349, 350 (x 6) : Cardiocarpus
sclerotesta Brongniart : ovule, sections longitudinale et transversale.
Figs. 346-350. 346 ( x 3), 347. 348 ( x 6) Cardiocarpus drupaceus Brongniart: ovule, longitudinal section (346); detail of
the chalaza and transverse section of the tegument (347); detail of the tegument (348); 349, 350 ( x 6): Cardiocarpus
sclerotesta Brongniart: ovule, longitudinal and transverse sections.
Source: MNHN. Paris
246 JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALT1ER & JEAN BROUTIN
Description. — Cette espece a ete distinguee des l’origine par Brongniart pour ses
dimensions (hauteur et largeur environ 16 mm) bien inferieures a celles de C. drupaceus et pour ses
teguments moins complexes formes surtout d’un sclerotesta. En fait, il est vraisemblable que le
sarcotesta n’a pas ete conserve. Les sections figurees initialemenl par Brongniart (1874) n'ont pas
ete identifiees avec certitude.
Permineralisation.
N. B. Premiere illustration photographique.
Remarque. — Bertrand (1908) a propose de separer (C. bigibbosus) un specimen de C.
sclerotesta figure par Brongniart (1881. pi. 2. fig. 8-10) compte tenu de sa forme et de sa tulle
legerement superieure mais aucune preparation n’a ete realisee et done aucun detail anatomique n est
susceptible de valider cette espece que nous laissons en synonymie avec C. sclerotesta.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Grand’Croix).
Genre Cyclospermum Seward, 1917
EspEce-type. Cyclospermum tenue (Brongniart) Seward, 1917.
Cyclospermum, Shward, 1917 : 341.
Les Cyclospermum se distinguent des Cardiocarpus par leur forme (hauteur superieure a leur
largeur) et ieur vascularisation chalazienne (faisceaux recurrents comme chez Diplotesta). La
difference avec ce dernier genre est surtout l’absence de « botryons » dans le tegument basal.
Cyclospermum nummulare (Brongniart) Seward, 1917
Fig. 351
Cyclocarpus nummularis, BRONGNIART, 1881 : 51-52, pi. 4 (1-7).
Cyclospermum « nummularis » (Brongniart), Seward, 1917 : 340-341.
Cyclocarpus nummularis, Stidd & Cosentino, 1976 : 242-249, fig. 23, 25.
Materiel-type. — MNHN, coll. Renault, lame 2699, b. 127, = lectotype.
LocalitE-type. — Grand’Croix.
Permineralisation.
Remarque. Les ovules de C. nummulare , d’abord rapportes au genre Cyclocarpus , ont ete
separes par Seward dans le genre Cyclospermum reserve aux ovules conserves anatomiquement. 11 est
a noter toutefois que le genre Cyclocarpus reserve aux compressions semble tres peu utilise.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Grand’Croix).
Cyclospermum tenue (Brongniart) Seward, 1917
Cardiocarpus tenuis, Brongniart, 1881 : 53-54, pi. 5 (1-9).
Cyclocarpus tenuis , Bertrand, 1908 : 454.
Cyclospermum «tenuis » (Brongniart), Seward, 1917 : 340-341.
MatEriel-type. — MNHN, coll. Renault, lames 2852 (= fig. 1-2), 2853 (= fig. 4) et 2854 (= fig. 6, pi. 5,
Brongniart. 1881).
LocalitE-type. — Grand’Croix.
Source MNHN. Paris
FLORE FOSS1LE DE SAINT-ETIENNE
247
Remarque. - Compte tenu de sa vascularisation chalazienne a faisceaux recurrents, cette
espece a ete, a juste titre, separee (Bertrand, 1908) des Cardiocarpus qui ont des faisceaux non
recurrents, puis rapportee au genre Cyclospermum par Seward. Malheureusement, elle est fondee sur
des echantillons tres incomplets et dont le sarcotesta n’est pas conserve. La distinction entre les deux
especes C. nummulare et C. lenue n’est pas clairement etablie.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Grand’Croix).
Genre Diplotesta Brongniart, 1874
Espece-type. Diplotesta grand’euryana Brongniart, 1874.
Diplotesta, Cookson & Eisenack, I960 : 256, pi. 39, fig. 4-6.
Diplotesta avellana (Brongniart) Bertrand, 1907
Fig. 352, 354
Sarcotaxus avellanus , Brongniart, 1874 : 248.
Sarcotaxus avellana, Brongniart, 1881 : 73-75, pi. 13 (1-19).
Diplotesta avellana (Brongniart), Bertrand, 1907b : 389-402.
Materiel-type. - MNHN, coll. Renault, lames 2922, 2923. 2925-2928 (= fig. 2-7. pi. 13. Brongniart. 1881). 2930
(= fig. 9 et 12) et 2933 (= fig. 17).
Localite-type. — Grand’Croix.
Remarque. Cette espece a ete rapportee au genre par Bertrand mais les caracteres
justifiant sa separation de l’espece type D. grand’euryana sont peu convaincants. Certaines sections
montrent toutefois une excellente conservation de la vascularisation chalazienne et de 1’endotesta ainsi
que la division de la paroi en deux valves ou commissures nettes (fig. 354).
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Grand'Croix).
Diplotesta grandeuryana Brongniart, 1874
Fig. 353
Diplotesta Grand'Eurvana, Brongniart, 1874 : 247, pi. 21 (12-14).
Diplotesta Grand'Euryi, Brongniart, 1881 : 77-78, pi. 14.
Diplotesta grand'euryana, Bertrand, 1907b : 389-402.
Materiel-type. MNHN, coll. Renault, lames 2913 (= fig. 14, Brongniart, 1874 et fig. 4, Brongniart, 1881),
2914 (= fig. 13, Brongniart, 1874 et fig. 6, Brongniart, 1881), 2910-2912 (= fig. 1-3, pi. 14, Brongniart, 1881).
Localite-type. Grand’Croix.
Description. — C'est l'espece type du genre, definie pour des ovules a tegument forme de
deux couches d’egale epaisseur. Diplotesta se distingue de Cardiocarpus par sa vascularisation
chalazienne a faisceaux recurrents et par l'organisation de ses teguments qui montrent aussi deux
commissures nettes.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Grand'Croix).
Fig. 351. — Cyclospermum nummulare (Brongniart) Seward : ovule, section longitudinale; Cyclospermum nummulare
(Brongniart) Seward: ovule, longitudinal section, (x 6).
Fig. 352-354. 352 ( x 6), 354 ( x 16) : Diplotesta avellana Bertrand : ovule, sections longitudinale et transversale, detail de
la testa ; 353 (x 6) Diplotesta grandeuryana Brongniart : ovule, section transversale au niveau de la chalaze.
Figs. 352-354. — 352 ( x 6), 354 ( x 16): Diplotesta avellana Bertrand: ovule, longitudinal and transverse sections showing
detail of the testa; 353 ( x 6) Diplotesta grandeuryana Brongniart: ovule transverse section through the chalaza.
Source: MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
249
Genre Leptocaryvm Brongniart, 1874
Esp£ce-type. — Leptocaryum avellanum Brongniart, 1874.
Leptocaryum . Brongniart, 1874 : 248. pi. 21, fig. 17.
Leptocaryum avellanum Brongniart, 1874
Fig. 355
Leptocaryum avellanum , Brongniart, 1874 : 248-249, 262, pi. 21 (17)
Leptocaryon « avellana », Brongniart, 1881 : 55-57, pi. 6 (1-12).
Materiel-type. - MNHN, coll. Renault, lames 2946 (lectolype) = fig. 17 Brongniart, 1874 el fig. 4, pi. 6,
Brongniart, 1881 ; lames 2941 (fig. 1), 2944 (fig. 2-3) et 2945 (fig. 6-7) de Brongniart, 1881, pi. 6.
Localite-type. — Grand'Croix.
Description. — Cet ovule est caracterise par un sclerotesta tres epais, sans commissures mais
au contraire des prolongements lateraux ; le sarcotesta est absent.
Permineralisation.
Remarque. — Nous avons retabli l’orthographe originale, plus correcte quant a l’accord de
l'epithete specifique.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand’Croix).
Genre Rhabdocarpus Goeppert et Berger, 1848
Espece-type. Rhabdocarpus tunicatus Goeppert et Berger, 1848.
Rhabdocarpus. Goeppert & Berger in Berger, 1848 : 20, pi.I, fig. 8.
Rhabdocarpus sp.
Fig. 253
Remarque — Nous adoptons la proposition de Seward (1917 : 341-344) de restreindre le nom
de Rhabdocarpus aux ovules en empreintes et d’utiliser celui de Rhabdospermum pour les specimens
a structure anatomique conservee. Cela nous amene a proposer ci-dessous deux nouvelles
combinaisons orthographiques, Rhabdospermum conicum et R. subtunicaium, pour deux especes
initialement decrites par Grand'Eury (in Brongniart. 1874 : 246-247 et 261).
Dans le materiel en compression examine, nous figurons le specimen (SEM 561) qui se
rapproche le plus de la definition du genre. On y retrouve l’enveloppe fibreuse d’ou ces graines a
contour ovoide ou cordiforme tirent leur appellation generique. La preservation des echantillons est,
toutefois, insuffisante pour autoriser une identification specifique.
Genre Rhabdospermum Seward, 1917
Espece-type. Rhadospermum cyclocaryon Seward, 1917.
Rhabdospermum , Seward 1917 : 334, fig. 501C, E.
Le genre Rhabdospermum se distingue des Cardiocarpus et Diplotesta par sa forme plus
allongee due a un prolongement apical conique du tegument; de plus le sarcotesta montre un reseau
250 JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
de fibres longitudinales tres caracteristiques. La vascularisation chalazienne presente des faisceaux
recurrents.
Rhabdospermum conicum (Grand'Eury) nov. comb.
Fig. 356
Rhabdocarpus conicus , GRAND’EURY in BRONGNIART, 1874 : 246-247, 261, pi. 21 (7-9).
Rhabdocarpus conicus, Brongniart, 1881 : 69-70, pi. 11 (1-15).
Seward n'a pas transfere cette espece, Pune des deux initialement et validement decrites par Grand'Eury (1874).
Materiel-type. MNHN, coll. Renal i i. lames 2856. lectotype (= fig. 8, pi. 21, Brongniart. 1874- et fig. 1 et
4, pi. 11, Brongniart, 1881), 2860 (= fig. 9. pi 21. Brongniart. 1874); 2857-2859 (= fig. 2, 3, 12, pi. 11, Brongniart,
1881).
Localite-type, Grand'Croix
Description. L'espece R. conicum esi de lorme plus allongee que R. cyclocaryon et a
tegument moins epais que ceux de R. suhtunicatum.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Grand'C'roix).
Rhabdospermum cyclocaryon (Brongniart) Seward. 1917
Fig. 357
Rhabdocarpus cyclocaryon. Brongniart, 1881 : 72, pi. 12 (1-11).
Rhabdospermum cyclocaryon (Brongniart), Seward, 1917 : 344-345, fig. 501 C, E.
Materiel-type. Syntypes, MNHN, coll. Renault, lames 2867 (= fig. 1-2, pi. 12) et 2868 (= fig. 3-4, pi. 12,
Brongniart, 1881).
Locality-type. Grand'Croix.
Description. — Cet ovule se distingue de R. conicum et R. suhtunicatum par la forme moins
allongee du nucelle et du tegument.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand'Croix).
Rhabdospermum suhtunicatum (Grand'Eury) nov. comb.
Fig. 358
Rhadocarpus subtunicatus , Grand'Eury in Brongniart, 1874 : 246-247, 261, pi. 21 (10-11).
Rhabdocarpus subtunicatus , Brongniart, 1881 : 63-67, pi. 9-10.
Materiel-type. MNHN, coll. Renault, lames 2872-2875 (= fig. 1-7, pi. 9, Brongniart, 1881).
Localite-type. Grand'Croix.
Description. — Cet ovule est de forme et de dimensions (hauteur 30-35 mm, largeur 16-
18 mm, epaisseur 12-15 mm) tres semblables a R. conicum ; il s'en distingue par son tegument plus
epais mais moins allonge apicalement.
Source. MNHN. Paris
Fig. 355-359. — 355 (x 8) : Leptocaryum avellanum Brongniart : ovule, section longitudinale ; 356 (x 3) : Rhabdospermum
conicum (Brongniart) nov. comb. : ovule, section longitudinale ; 357 (x 5) : Rhabdospermum cyclocaryon (Brongniart)
Seward : ovule, section longitudinale, detail de la chalaze ; 358 ( x 3) : Rhabdospermum subtunicdtum (Brongniart) nov.
comb. : ovule, section transversale mediane ; 359 (x 7): Taxospermum gruneri Brongniart: ovule, section longitudinale.
Figs . 355-359. 355 ( x 8): Leptocaryum avellanum Brongniart: ovule, longitudinal section; 356 ( x 3): Rhabdospermum
conicum (Brongniart) nov. comb.: ovule, longitudinal section; 357 ( x 5): Rhabdospermum cyclocaryon (Brongniart)
Seward: ovule, longitudinal section of the chalaza, detail; 358 ( x 3): Rhabdospermum subtunicatum (Brongniart) nov.
comb.: ovule, median transverse section; 359 ( x 7): Taxospermum gruneri Brongniart: ovule, longitudinal section.
Source ; MNHN. Paris
252 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Nous n'avons pas identifie les lames correspondant a la figuration originale (1874) mais bien
retrouve toutes cedes qui sont illustrees sur la planche 9 de Brongniart (1881).
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Grand'Croix).
Remarque. Bertrand (1907) a decrit, sans fillustrer, une quatrieme espece a partir du
materiel type, celle-ci n'est done pas valide.
Genre Taxospermum Brongniart, 1874
Espece-type. - Taxospermum gruneri Brongniart, 1878.
Taxospermum , Brongniart, 1874 : 249, pi. 21, fig. 18-20.
Taxospermum gruneri Brongniart, 1874
Fig. 359
Taxospermum Gruneri , Brongniart, 1874 : 249, pi. 21 (18-20).
Taxospermum Gruneri , Brongniart, 1881 : 23, 79-80, pi. 15(1- 6).
Materiel-type. MNHN, coll. Renault, lames 2968 (= fig. 1) et 2978 (= fig. 4 et 5, pi. 15 Brongniart, 1881).
Localite-type. Grand'Croix.
Description. — Cet ovule est caracterise par sa forme allongee (amygdaliforme), par la
relative minceur du tegument limite par un epiderme a grandes cellules et la presence de carenes avec
gouttieres laterales; le bee micropylaire est petit; la vascularisation du tegument est d'origine
chalazienne mais les faisceaux, non recurrents, restent dans le sclerotesta.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Grand'Croix).
OrGANES RePRODUCTEURS DES CoRDAITALES
Remarques sur les genres Cordaianthus Grand'Eury, 1877 et Cordaitanthus Feismantel,
1876.
Meyen (1984) a montre que le nom Cordaitanthus Feismantel (1876) a priorite sur celui de
Cordaianthus Grand'Eury (1877) ; nous suivrons cette correction de nomenclature qui a ete largement
adoptee. Par ailleurs, dans un reexamen du systeme de classification des organes reproducteurs de
Cordaitales, Ignatiev et Meyen (1989) font ressortir combien la systematique des fructifications
dispersees du domaine euramericain reste confuse et insuffisamment argumentee. Ainsi, toutes les
inflorescences, tant males que femelles, ont-elles ete traditionnellement rangees dans le seul genre
Cordaianthus Grand'Eury, independamment du mode et de la qualite de leur conservation. Pour
resumer, disons que Grand’Eury, apres avoir instaure le genre unique Cordaianthus , avait distingue
deux groupes : C. gemmifer (regroupant les inflorescences presumees males : fig. 364-366) et C.
haccifer (pour les femelles : fig. 367). Ces binomes furent ensuite, abusivement, assimiles a des
denominations specifiques par de nombreux auteurs. Or, il apparait qu’aucune typification fiable du
genre Cordaianthus n'est possible a partir des descriptions de Grand'Eury, puisqu’il se revele
impossible de « superposer» ses figurations aux echantillons correspondants.
Source :
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
253
Aussi Ignatiev et Meyen (1989), apres revision minutieuse de lout le materiel euramericain
dispomble, ont-ils propose une systematique differente basee sur plusieurs genres et reposant sur des
criteres diagnostiques precis. Nous recapitulons ci-dessous ce nouveau systeme, dans lequel nous
avons replace les formes de Saint-Etienne.
Formes permineralisees et compressions montrant les caracteres diagnostiques de
BASE.
a) Fructifications mates :
Genre Lesqueranthus Ignatiev et Meyen, 1989
Espece-type. Lesqueranthus ( Gothania) teslianus (Daglian et Taylor) Ignatiev et Meyen 1989.
Lesqueranthus , Ignatiev & Meyen, 1989 : 331.
Genre Florinanthus Ignatiev et Meyen 1989
Espece-type. Florinanthus (Cordaianthus) concinnus (Delevoryas) Ignatiev et Meyen. 1989.
Florinanthus, Ignatiev & Meyen, 1989 : 332.
D apres Ignatiev et Meyen, ce genre se distingue de Lesqueranthus par la presence de
sporangiophores disperses parmi les ecailles steriles, en plus des sporangiophores terminaux, et par
son pollen de type Florinites.
Florinanthus penjonii (Renault) Ignatiev et Meyen, 1989
Fig. 360, 361.
Cordaianthus penjoni, Renault, 1879 : 306-307, pi. 16, fig. 12-15.
Cordaianthus penjoni, Renault, 1881 : 95, pi. 14, fig. 1-3.
Cordaianthus penjoni. Florin, 1944a : 437-443, pi. 167, 168, fig. 12, 13; pi. 169-170, fig. 1, 2), pi. 171-172, fig. Ml.
Materiel-type. MNHN, coll. Renault, lames 2747 et 2748 (= fig. 12 et 13, pi. 16, Renault, 1879).
Localite-type. — Grand’Croix.
Remarque. — Cette espece a ete redefinie et illustree en detail par Florin. Nous figurons Tune
des preparations originales (fig. 360 = lame 2747) a titre de comparison, alors que la figure 361
illustre la presence de 6 sporanges par sporangiophore.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand'Croix).
Florinanthus saportanus (Renault) Ignatiev & Meyen 1989
Cordaianthus saportanus . Renault, 1879 : 308, pi. 17, fig. 3.
Cordaianthus saportanus , Renault, 1881 : 95. pi. 14, fig. 4.
Cordaianthus saportanus , Florin, 1944a : 437-443, pi. 167-168, fig. 6-11 ; pi.169-170, fig. 3,4; pi. 171-172, fig. 12-20.
Materiel-type. MNHN, lame 2744. b.129, coll. Renault (lectotype).
Localite-type. Grand'Croix.
Source ;
254 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Remarque. De nombreuses preparations de cette espece, autres que le type, ont ete
illustrees en detail par Florin. Cette espece semble caracterisee par ses sporangiophores plus petits
portant 4 sporanges, au lieu de 6 chez F. penjomi.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Grand'Croix).
b) Fructifications femelles :
Genre Procordaiconus Ignatiev et Meyen, 1989
Espece-type. Procordaiconus (Cordaianthus) pseudofluitans (Kidston ex Florin) Ignatiev et Meyen
1989.
Procordaiconus , Ignatiev & Meyen, 1989 : 333.
Genre Renaulticonus Ignatiev & Meyen 1989.
Espece-type. — Renaulticonus ( Cordaianthus) williamsoni (Renault) Ignatiev et Meyen, 1989.
Renaulticonus , Ignatiev & Meyen, 1989 : 333.
Ce genre est defini par la presence d’ovules de « type Cordaicarpus » a court pedicelle, attaches
dans la region moyenne de l’axe fertile, parmi les bractees steriles.
Renaulticonus zeilleri (Renault) Ignatiev et Meyen, 1989.
Fig. 363
Cordaianthus zeilleri , Renault, 1879 : II (2), 316, pi. 17, fig. 13.
Cordaianthus zeilleri, Bertrand, 1991 : 3-59. pi. 1, fig. 1-5.
Cordaianthus zeilleri. Florin, 1944a : pi. 171-172, fig. 21, 22. r ....
Cordaianthus zeilleri , Florin, 1944b : 466-476, pi. 175-176, fig. 1-10; pi. 177-178, fig. 10-14.
Materiel-type. — MNHN 2272, b.130, coll. Renault (voir aussi les lames 2770-2771).
Localite-type. Grand'Croix.
La figure 363 represente une section avec deux ovules assez bien developpes, encadrant l'apex
de l’axe du cone.
Remarque. — Stidd et Cosentino (1976) ont illustre une lame attribuee a R. zeilleri dont les
ovules immatures ont, selon eux, un epiderme semblable a celui de Nucellangium.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Grand'Croix).
Permineralisation.
Renaulticonus williamsonii (Renault) Ignatiev et Meyen, 1989.
Fig. 362.
Cordaianthus williamsoni. Renault, 1879 : 312-314, pi. 17, fig. 11-12.
Cordaianthus williamsoni , Bertrand, 1991 : 3-59, pi. 3. Iig. 19-24.
Cordaianthus williamsoni. Florin, 1944b : 466-476, pi. 175-176, fig. 11-14; pi. 177-178, fig. 1-9.
Materiel-type. MNHN, coll. Renault, lame 2262, b.130 (lectotype).
Locality-type. Grand'Croix.
Source:
Fig. 360-363. — 360 ( x 6), 361 ( x 16) : Florinanihus penjonii Renault : cone male, sections longitudinale et transversale ; 362
(x 26) : Renaulticonus wil/iamsonii Renault : cone femelle, section longitudinale, detail montrant un ovule immature ;
363 (x 26) : Renaulticonus zeilleri Renault : cone femelle, section transversale, detail montrant un ovule.
Figs. 360-363. — 360 ( x 6), 361 ( x 16): Florinanthus penjonii Renault: male cone, longitudinal and transverse sections;
362 ( x 26): Renaulticonus williamsonii Renault: female cone, longitudinal section, detail showing an immature ovule: 363
( x 26): Renaulticonus zeilleri Renault: female cone, transverse section showing one ovule.
Source: MNHN, Paris
256 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Nous illusions la preparation type de cette espece qui montre Fattachement d'un ovule
immature selon une section longitudinale parfaite. La comparaison avec la figure 363, au meme
grossissement, montre que l’ovule est bien moins developpe que ceux hgures chez R. zeilleri , alors que
les bractees steriles sont de taille bien superieure.
Remarque. — C.E. Bertrand (1911) a demontre de faeon assez convaincante que les ovules
de cette espece correspondent a Diplotesla, compte tenu de similitudes dans la structure des
teguments.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (Grand'Croix).
Permineralisation.
Genre Rothwelliconus Ignatiev et Meyen 1989
Espece-type. — Rothwelliconus (Cordaianthus) duquesnensis (Rothwell) Ignatiev & Meyen, 1989.
Rothwelliconus , Ignatiev & Meyen, 1989 : 334.
Genre Grandeuryconus Ignatiev et Meyen 1989.
Espece-type. — Grandeuryconus ( Cordaianthus ) diversiflorus (Kidston ex Crookal) Ignatiev et Meyen
1989.
Grandeuryconus sp.
Fig. 367
Les « especes » du groupe « Cordaianthus » haccifer ( sensu Grand'Eury), correspondant a des
fructifications femelles conservees en empreintes ou compressions, doivent etre rangees dans ce genre.
Grandeuryconus , Ignatiev & Meyen, 1989 : 334.
Formes en empreintes de sexe indetermine
Genre Cordaitanthvs Feistmantel 1876.
Espece-type. — Cordaitanthus triticus (Andrae) Ignatiev et Meyen, 1989.
Cordaitanthus , Feistmantel, 1876 : 272.
Cordaitanthus sp.
Fig. 364-366.
Nous regroupons en « nomenclature ouverte » dans ce genre Cordaitanthus , maintenu, les
empreintes stephanoises, traditionnellement attribuees aux « especes » du groupe « Cordaianthus »
gemmifer (sensu Grand'Eury).
Source : MNHN. Paris
Fig. 364-370. — 364, 365 ( x 3), 366 ( x 2) : « Cordaianihus gemmifer » Grand'Eury ; 367 ( x 2) : « Cordciianihus baccifer »
Grand'Eury ; 368 ( x 1) : Artisia sp. ; 369 ( x 0,5) : Cordaites angulosostriatus Grand'Eury ; 370 ( x 1) : Cordaicladus
ellipticus Grand'Eury (= Pachy cordaites lingulatus Ledran).
Source: MNHN. Paris
258 JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANG1AUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Formes permtneralisees de sexe indetermine
Genre Gothania Hirmer, 1933.
Espece-type. — Gothania westfalica Hirmer, 1933.
Gothania , Hirmer. 1933 :
FeVJLLES VEGETATIVES DE CORDAITES
Genre Corda/tes Unger, 1850
EspfeGE-TYPE. Cordaites borassifolius (Sternberg) Unger, 1850.
Remarque. Le genre d'organe Cordaites designe des feuilles conservees soit en compression
soit en permineralisation.
A Poccasion de sa revision des feuilles de Cordaitales, Ledran (1966) a repertorie de fagon
exhaustive, redefini et figure avec minutie toutes les empreintes de feuilles de Cordaites provenant du
bassin de Saint-Etienne.
Nous nous contenterons done, dans le cadre plus general de ce travail, de rappeler les especes
connues a Saint-Etienne sans insister sur la figuration qui ne saurait etre aussi detaillee que dans cette
monographic qui reste la reference pour ce groupe.
Nous suivons Papproche systematique de Ledran qui subdivise les Cordaites s. I. en trois
genres de forme : Cordaites , Dorycordaites et Pachy cordaites.
Cordaites angulosostriatus Grand’Eury, 1877 emend. Ledran, 1966
Fig. 369, 371
Cordaites angulosostriatus , Grand’Eury, 1877 : 217-218, pi. 19.
Cordaites « angulosostriatus », RENAULT, 1879 : 300, pi. 16 (3).
Cordaites « angulostriatus », Ledran, 1966 : 27-28, fig. 31, 41-49, pi. 2.
Materiel figure. LY 11. Faisceau de Gruner.
Compression et permineralisation.
Feuilles allongees, spatulees ou obtuses s'elargissant regulierement des la base pour atteindre
leur plus grande largeur aux 2/3 superieurs ou a Papex. Dimensions tres variables (4-12 cm de large
pour 20-30 cm de long). Nervation caracterisee par 2 a 5 nervures fines comprises entre deux plus
fortes.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien-Autunien (Massif Central,
Jura, Sarre).
Cordaites borassifolius (Sternberg) Unger 1850
Flahellaria borassifolia , Sternberg, 1823, 2 : 31-36, pi. 18; 3 : 4, pi. 34.
Cordaites borassifolius (Sternberg), Unger, 1850 : 277.
Cordaites borassifolius , Grand’Eury, 1877 : 216.
Cordaites borassifolius , Ledran, 1966 : 59-61, pi. 6 (1-3).
Feuilles longuement lanceolees (10 a 60 cm de long pour 3,5 a 8 cm de largeur maximum), a
sommet aigu et base etroite contractee. Nervures egales et tres regulieres, largement espacees (18 a
Source
FLORE FOSSILE DF. SAINT-ETIENNE
259
20 par cm transversal); stries transversales de part et d'autre des nervures, occupant 0,1 a 0,2 mm
de large entre 2 stries longitudinales fines, surtout visibles sur la face inferieure.
Compression.
Repartition geographique et stratigraphique. Westphalien superieur — Stephanien
(Massif Central, Nord-Pas de Calais, Lorraine).
Cordaites crassus Renault, 1879
Fig. 345
Cordaites crassus, Renault, 1879 : 302-303, pi. 16 (7).
Cordaites crassus , Harms & Leisman, 1961 : 1041-1064, pi. 126 (1 et 9-11), pi. 127 (1-5), 128 (1-4).
Cordaites crassus, type Ilia, Ledran, 1966 : 24-25, 32. fig. 27-28.
Materiel figure. MNHN. coll. Renault, lame 2659. Les feuilles de C. crassus
appartiennent au groupe des Duplicinervees de Ledran, caracterisees par fexistence de massifs
d'hypoderme interfasciculaire et par fabsence de parenchyme palissadique.
Remarque. — Nous choisissons d'illustrer cette espece. assez frequente a Grand'Croix, et
reetudiee en detail par Harms et Leisman sur la base de specimens du Pennsylvanien americain.
Les auteurs americains ont note fabsence de C. crassus dans les coal balls domines par Pespece
C. principalis.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Grand'Croix) et Pennsyl¬
vanien (coal balls) de l’lowa.
Cordaites duplicinervis Grand'Eury, 1877
Cordaites duplicinervis, Grand'Eury, 1877 : 210. pi. 18 (3).
Cordaites duplicinervis, type 111 b, Ledran. 1966 : 26, fig. 17b.
Remarque. — Ces feuilles appartiennent, comme celles de C. crassus, au groupe des
Duplicinervees de Ledran. A forigine, Grand’Eury a confondu les massifs hypodermiques
interfasciculaires avec une deuxieme rangee de faisceaux vasculaires (d’ou Pepithete specifique). La
separation des deux especes C. duplicinervis et C. crassus nous parait mal fondee.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien (La Peronniere).
Cordaites foliolatus Grand'Eury, 1877
Fig. 372, 373
Cordaites foliolatus. Grand'Eury, 1877 : 219, pi. 21 (3).
Materiel-type et materiel figurL — MNHN 8538 (holotype).
Feuilles oblongues de 4 a 8 cm de long pour 1 a 2,5 cm de large (fig. 372). Nervures peu
marquees, regulieres (30 par cm) encadrant de nombreuses stries longitudinales fines et serrees :
jusqu’a 6 entre 2 nervures (fig. 373).
260 JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Compression.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Massif Central).
Cordaites principalis Germar, 1848
Cordaites principalis, GERMAR, 1848 : 40-42.
Cordaites principalis, Renault, 1879 : 301. pi. 16 (6).
Cordaites principalis, Carpentier, 1932 : 5-7, pi. 1 (1-5), pi. 2.
Cordaites sp., type IIIc, Ledran. 1966 : 26, fig. 29.
Ledran considere que les feuilles silicifiees de Grand’Croix decrites par Renault ne sont pas
conformes a l’espece C. principalis qui est, par ailleurs, fondee exclusivement sur des compressions
d’age westphalien, lesquelles restent inconnues dans le bassin de Saint-Etienne.
Grandes feuilles lanceolees de 50 a 60 cm de long pour 4 a 15 cm de plus grande largeur,
atteinte vers les 2/3 superieurs. Nervation tres irreguliere : nervures epaisses, a ecartement variable. ;
2 a 5 stries longitudinales internervuraires, stries transversales obliques et transversales bien
marquees.
Compression et ? permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. Westphalien — ? Stephanien d’Europe
occidentale.
Cordaites rhombinervis Grand’Eury, 1877
Cordaites rhombinervis, Grand’Eury, 1877 : 209, pi. 18 (2).
« Cordaites » rhombinervis, type lib, Ledran, 1966 : 24, fig. 26.
Remarque. — Ces feuilles appartiennent au groupe des Simplicinervees de Ledran. Elies sont
caracterisees par la presence de deux massifs sclerenchymateux sus- et sous-jacents aux faisceaux
vasculaires et par l'absence de massifs interfasciculaires. L’espece C. rhombinervis est depourvue de
parenchyme palissadique.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien (Grand’Croix).
Cordaites rotundinervis Grand’Eury, 1877
Cordaites rotundinervis, Grand'Eury, 1877 : 209, pi. 18(1).
« Cordaites » rotundinervis, type le, Ledran, 1966 : 23, fig. 23.
Ces feuilles appartiennent au groupe des Simplicinervees comme C. rhombinervis , mais elles
different de cette espece par la presence de parenchyme palissadique.
Permineralisation.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien de Grand’Croix.
Source MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
261
Cordaites tenuistriatus Grand’Eury, 1877
Cordaites tenuistriatus , Grand'Eury, 1877 : 218.
? Cordaites tenuistriatus , Renault, 1879 : 298-299
Cordaites tenuistriatus, Ledran, 1966 : 54-56.
Cordaites , type lb, Ledran, 1966 : 21-22, fig. 20.
Ledran rapporte qu’un seul specimen correspondant a cette espece provient de Saint-Etienne
(1 Eparre). Tous les autres proviennent de Commentry. Nous n'en n’avons retrouve aucun exemplaire.
Cet auteur considere, d'autre part, que le materiel silicifie decrit par Renault est distinct de
l'espece de Grand’Eury. Notons que cela est difficile a verifier car Grand'Eury n'a pas fourni
d'illustration suffisamment precise, ce qui a conduit Renault a conserver le specimen avec reserve.
Feuilles de petite taille (6 a 8 cm de long sur 1 a 2 cm de large), oblongues ou obtuses, a limbe
assez epais. Nervation reguliere et bien marquee : 30 a 40 nervures par cm transversal; 3 a 4 stries
longitudinales tres fines entre 2 nervures.
Compression (et ? permineralisation).
Repartition geographique et stratigraphique. ? Stephanien de Grand’Croix (?
permineralisation). Stephanien de Saint-Etienne et Commentry (compressions).
Genre Dorycordaites Zeiller, 1888
Espkce-typi:. Dorycordaites palmaeformis (Goeppert) Zeiller 1888.
Dorycordaites affinis (Grand’Eury) Renault, 1888
Fig. 374
Cordaites affinis, Grand'Eury, 1877 : 215, pi. 18, (6, 7).
Dorycordaites affinis (Grand'Eury), Renault in Renault & Zeiller, 1888 : 587, pi. 65 (8-11).
Dorycordaites affinis, Ledran, 1966
Materiel figure. MNHN 8535.
Description. Feuilles longuement lanceolees a sommet aigu. Dimensions tres variables :
longueur 15-40 cm ; largeur : 1,8-3 cm. 50 a 60 nervures serrees par cm.
Compression.
Repartition geographique et stratigraphique. Stephanien-Autunien, Massif Central.
Dorycordaites palmaeformis (Goeppert) Zeiller, 1888
Fig. 375
Nceggerathia palmaeformis, Goeppert, 1864 : 157, pi. 22 (2).
Cordaites palmaeformis, Grand'Eury, 1877 : 244, pi. 18 (4. 5).
Dorycordaites palmaeformis. Zeiller, 1888 : 632, pi.93, fig. 1,2.
Dorycordaites palmaeformis , (Goeppert) Renault in Renault & Zeiller, 1888 : 585, pi. 64 (1-7).
Dorycordaites palmaeformis , Ledran 1966 : 89, 90, pi. 16 (2).
Feuilles lanceolees ou obtuses s'elargissant des la base, a sommet aigu, groupees en eventail
a Fextremite de rameaux greles. Taille tres variable : 30-60 cm de long pour 1,5-5 cm de large ; largeur
maximum a mi-longueur.
262 JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX. JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Nous figurons ici comme Dorycordaites cf. palmaeformis un groupe de feuilles fragmentaires
correspondant bien a ces criteres, mais de dimensions plus modestes (fig. 386).
Remarque. — Ledran, attribue un echantillon de Dorycordaites palmaeformis figure par
Grand'Eury (1877, pi. XVIII) a Dorycordaites lanceolatus Ledran 1966.
Compression.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien-Autunien, Massif Central.
Genre Pachycordaites Ledran 1966.
Espece-type. — Non designee.
Pachycordaites lingulatus (Grand’Eury) Ledran, 1966
Cordaites lingular us, Grand’Eury, 1877 : 218, pi. 20 (1-4).
Pachycordaites lingulatus, Ledran, 1966 : 17, 67-74, pi. 10, 11.
Description. — Feuilles allongees, obtuses, larges a la base (4-5 cm) pour une longueur de 10
a 50 cm et une largeur maximum de 15 cm atteinte vers les 2/3 superieurs. Une a trois nervures fines
entre deux principales.
Remarque. — Les rameaux defeuilles de Pachycordaites lingulatus , caracterises par leurs
cicatrices foliaires elliptiques, appartiennent a I'espece « morphographique » Cordaicladus ellipticus
(Grand'Eury, 1877 : 243) (MNHN n° 8483 ; fig. 370).
Compression.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien-Autunien, Massif Central.
Pachycordaites elongatus (Grand'Eury ex) Ledran, 1966
Cordaites lingulatus , Grand’Eury, 1877 (etiquette manuscrite).
Pachycordaites elongatus , Ledran, 1966 : 76, pi. 12.
Materiel-type. MNHN 10124 (non retrouve).
Echantillon non figure (annotation manuscrite).
Description. Feuilles de grande taille (L : 15-20 cm ; 1 : 3-8 cm), toujours fragmentaires,
s’elargissant lentement et regulierement des la base. Nervures grossieres a la base (10 a 15 par cm),
fines et regulieres dans la region mediane (25 a 30 par cm).
Compression.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien-Autunien, Massif Central.
Genre Poacordaites Grand'Eury, 1877
Espece-type. Poacordaites latifolius (Goeppert) Grand'Eury, 1877.
Poa cordaites , Grand'eury, 1877 : 224.
Source : MNHN. Paris
Fig. 371-376. 371 ( x 1) : Cordaites imgulosostriatus Grand'Eury ; 372 ( x 1), 373 ( x 3) : Cordaites foliolatus Grand’Eury ;
374 (x 1) : Dorycordailes qffinis (Grand'Eury) Renault; 375 (x 1) : Dorycordaites palmaeformis (Goeppert) Zeiller;
376 ( x I ) : Poacordaites microstachys (Goldenberg) Zeiller.
Source: MNHN. Paris
264 JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Poacordaites microstachys (Goldenberg) Zeiller, 1880
Fig. 376
Cordaites microstachys, GOLDENBERG in Weiss, 1872 : 194-195, fig. 1-4.
Poacordaites linearis, Grand'Eury, 1877 : 225-226, pi. 23, 24 (1. 2).
« Poacordaites » microstachys , ZEILLER, 1880 : 146-147.
« Poacordaites » microstachys, Vetter, 1968 : 132, pi. 40 (9).
Materiel figure. — SEM 541 (BL 37.63). 5 e Beaubrun. Feuilles lineaires, a sommet obtus,
de 0,4 mm a 1 cm de large pour une longueur maximum de 20 cm. Nervures extremement serrees (60
a 70 par cm) avec 2 a 3 stries longitudinales intercalees.
Compression.
Repartition geographique et stratigraphique. — Stephanien Autunien du Massif
central.
Poacordaites oxyphyllus Grand'Eury, 1877
Poacordaites oxyphyllus, Grand’Eury, 1877 : 226, pi. 24, fig. 4.
« Poacordaites » oxyphyllus, Ledran 1966 : 99, pi. 19 (3, 4).
Description. — Feuilles lineaires ou lanceolees a base large (0,8-1 mm). Longueur variant de
5 a 10 cm. Nervures toutes semblables et tres serrees (80 par cm).
Compression.
Repartition geographique et stratigraphique. Base du Stephanien superieur (Massif
Central).
Classe des Dicranophyllopsida
Ordre des Dicranophyllales
La position systematique de ce groupe range, le plus souvent, dans les Gymnospermes reste
obscure. Dans la plupart des systemes de classification des Gymnospermes, les Dicranophyllales sont,
soit omises, soit traitees comme un ordre separe. Les caracteristiques tres deroutantes du genre
Dicranophyllum, qui fondent le groupe, ont meme conduit certains auteurs a les considerer comme un
groupe independant des Dicranophyllopsida.
Les feuilles lineaires, longues et etroites, simples ou plurifides, rapprochees le plus souvent des
Coniferes, laissent en effet sur le rameau, apres leur chute, des cicatrices tres similaires a celles des
feuilles caduques de Lycopodiophyta.
Nous le considerons ici comme un groupe incertae sedis.
Genre Dicranophyllum Grand'Eury, 1877
Espece-TYPE. — Dicranophyllum gallicum Grand’Eury, 1877.
Dicranophyllum, Grand'Eury, 1877 : 275.
Source : MNHN , Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
265
Dicranophyllum gallicum Grand'Eury, 1877
Fig. 377-380
Dicranophyllum gallicum, Grand'Eury. 1877 : 275, pi. 30 (1, 2).
Materiel figure. — MNHN 8405.
Description. — Feuilles longues, pouvant atteindre 20 cm, tres etroitement lineaires et
plurifides, non petiolees, densement inserees en spirale sur les tiges; laissant apres leur chute des
cicatrices longitudinales ou transversales rappelant celles des Lycopodiophyta paleozoiques ou de
certains coniferes (fig. 377, 379).
Meyen (1987) insiste sur fimportance diagnostique des deux sillons stomatiferes marginaux
(auparavant interprets comme des nervures; Grand'Eury, 1877 : 275) qui parcourent les faces
dorsales des feuilles sur toute leur longueur (fig. 378, 380).
Classe des Coniferopsida
Ordre des Voltziales
11 est frappant de constater combien empreintes et compressions de Coniferes sont peu
abondantes dans le bassin de Saint-Etienne. Sur les quelques milliers d'echantillons passes en revue,
elles se comptent en dizaines seulement.
Qui plus est, seuls des rameaux vegetatifs plus ou moins fragmentaires ont ete repertories.
Aucune fructification male ou femelle n’a ete decouverte jusqu'a present.
Taxonomie des feuilles de Coniferes paleozoiques euramericains
Jusqu'en 1986, fapproche taxonomique de
Florin (1938-1947) etait unanimement re-
connue.
A partir de fetude d'un materiel remarquable-
ment conserve incluant cones males et femelles,
rameaux vegetatifs etc. du Permien superieur des
Alpes italiennes (Clement-Westerhof, 1984),
Visscher et a /. (1986) ont propose un nouveau
« flexible system of naming Palaeozoic Coni¬
fers ». Leur demarche repose essentiellement sur
une distinction aussi rigoureuse que possible de
groupes « naturels » (genres, families) bases sur
la connaissance de la morphologie des axes
vegetatifs et de forganisation des cones ovulife-
res, d'une part et de « genres de forme» (ra¬
meaux vegetatifs, appareils reproducteurs mal
definis...), d’autre part.
Pour ces auteurs, seuls les « genres naturels »
peuvent etre utilises a des fins d'analyse phylo-
genique.
Par la meme occasion, ils proposent des mo¬
difications basees sur fapplication stricte des
regies du code de nomenclature aboutissant, en
particulier, a rendre illegitime le genre Lebachia
et, partant, la famille des Lebachiaceae. Cette
approche reste controversee et Meyen (1987)
propose, par exemple, le maintien du genre
Lebachia au nom du principe de stabilite tout en
reconnaissant que la taxonomie des coniferes
paleozoiques necessite, effectivement, une revi¬
sion substantielle.
Nous suivrons ici la terminologie mise au
point par Visscher, precisee par Kerp et
Clement-Westerhof (1991) de fagon purement
formelle, sans que cela implique pour nous une
prise de position dans ce debat que la pauvrete
du materiel stephanois ne peut en aucune fagon
eclairer.
Rameaux vegetatifs des Coniferes paleozoiques
La plupart des Coniferes du Carbonifere su¬
perieur possedent des feuilles en aiguilles fal-
quees, decurrentes, inserees en spirale sur leurs
rameaux.
266
JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Fig. 377-380.
377, 379, 380 (x 1), 378 (x 2) : Dicranophyllum gallicum Grand’Eury.
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
267
Les differentes formes reconnues sont actuel-
lement rangees, suivant les auteurs, dans les
genres Walchia Sternberg (sensu Visscher et al .,
1986 = genre «naturel», basionyme de la
famille « naturelle » des Walchiaceae ) et les gen¬
res « de forme » Walchia Sternberg ( sensu Flo¬
rin, Meyen...) ; Lebachia Florin, Culmitzschia
(Ullrich) Clement-Westerhof et Hermitia Kerp et
Clement-Westerhof.
La presque totalite du materiel de Saint-
Etienne peut etre regroupee dans Walchia (sensu
Visscher et al.).
Nous nous contenterons, ici, de les mentionner
et de figurer les specimens les moins mediocres.
Famille des Walchiaceae (Goeppert), Schimper 1870, sensu Visscher et al ., 1986
Genre Walchia Sternberg, 1825.
Esp£ce-type. — Walchia piniformis Sternberg, 1825.
Walchia piniformis Sternberg, 1825
Fig. 381, 382
Walchia piniformis , Sternberg, 1825 : fig. 396, 397.
Rameaux vegetatifs ultimes, alternes distiques, garnis d’etroites petites feuilles aciculaires (3 a
10 mm de long) effilees, inserees densement en spirale. Tres decurrentes a la base, elles s'ecartent
nettement de l’axe pres de leur base, avant de se redresser vers l'apex pour devenir sensiblement
paralleles au rameau.
Walchia sp. cf. W. hypnoides (Brongniart) Brongniart, 1849
Fig. 383
Rameaux ultimes caracterises par leurs feuilles en aiguilles extremement petites (longueur
maximum : 2,5 mm) et etroites (largeur inferieure au mm), tres etroitement imbriquees les unes dans
les autres.
Remarque. — Les formes traditionnellement attributes a W. hypnoides sont maintenant
souvent rapportees a un nouveau genre Otovicia Kerp et al., 1990. La revision du materiel type de
W. hypnoides a permis de montrer que chaque rameau ovulifere renferme deux ecailles fertiles, et non
une seule, impliquant la creation de ce nouveau « genre naturel ».
Genre Hermitia Kerp et Clement-Westerhof, 1986 emend Broutin & Kerp, 1994
Esp£ce-type. — Hermitia dawsonii (White 1929) Kerp et Clement-Westerhof, 1986.
Hermitia. Kerp & Clement-Westerhof, in Visscher et al. 1986 : 96.
Hermitia emend, Broutin & Kerp, 1994 : 245.
Diagnose emendee : Systeme de rameaux lateraux constitue d'une branche (feuillee) d'avant
dernier ordre portant deux series laterales de rameaux ultimes feuilles. Feuilles bifaciales, clairement
decurrentes, aciculaires, disposees en spirale.
Fig. 381-387. 381 (x 1), 382 (x 1,5) : Walchia piriformis Sternberg; 383 (x 1) : Walchia sp. cf. Walchia hypnoides
(Brongniart) Florin ; 384 (x 1) ; Hermitia cf. gallica (Florin) Kerp & Clement Westerhof; 385 (x 1 ) : rameau feuille
de conifere proche du genre Feysia Feysia -like conifer leafy shoot ; 386 ( x 2), 387 ( x 4) : Feysia cf. minut folia
Broutin & Kerp.
FLORE FOSSILE DH SAINT-ETIENNE
269
Hermitia sp. cf. H. gatlica (Florin) Kerp et Clement-Westerhof. 1986
Fig. 384
Rameaux de dernier ordre couvert de feuilles longues et etroites, peu decurrentes, inserees en
spirales et peu imbriquees les unes dans les autres.
Genre Feysia Broutin et Kerp, 1994
Espece-type. — Feysia minutifolia Broutin et Kerp, 1994.
Feysia, Broutin & Kerp, 1994 : 245.
Feysia cf. minutifolia
Fig. 386, 387.
Outre les formes «classiques» signalees ci-dessus, quelques rares specimens dont nous
figurons deux exemplaires, montrent une morphologie foliaire differente : petites feuilles larges,
oblongues, bifaciales et finement striees longitudinalement (Fig. 385-387). Ces caracteres morpholo-
giques correspondent a ceux des feuilles du genre permien Ullmannia Goeppert.
Certaines formes comparables ont ete attribuees au genre Lecrosia Florin, 1947. Une revision
de toutes ces formes souvent rapportees, par erreur, a Ullmannia (qui semble bien cantonne au
Permien superieur) vient d’etre achevee (Broutin & Kerp, 1994). D'ores et deja, il apparait que ces
vegetaux, a ramifications alternes distiques ( Walchiaceael ) portant des feuilles d’aspect « Ullman¬
nia », doivent etre attribuees a un nouveau genre « morphographique » : Feysia, en attendant de
pouvoir en preciser les affinites naturelles.
270 JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
LA MICROFLORE
Les etudes palynologiques dans le bassin de Saint-Etienne
Les premieres etudes concernant les spores et les grains de pollen du terrain houiller de
Saint-Etienne sont dues a Alpern (1957). Dans le cadre d'un memoire consacre a la palynologie
de divers bassins houillers frangais, l'auteur decrit et figure une vingtaine d'especes prove-
nant essentiellement des couches de charbon recoupees par les sondages Triolliere 1 et 2. En 1962,
Danze et Laveine publient finventaire palynologique d’une concretion siliceuse du gisement de
Grand'Croix. L'association comprend surtout des grains de pollen : Florinites, Pityosporites et des
spores du genre Endosporites. L'analyse palynologique d'un echantillonnage plus important recolte
dans les faisceaux de Combes, des Littes, de Beaubrun et de Gruner a fait l'objet de la these de
Lamotte (1963). Le materiel etudie provient de 11 sondages, de plusieurs puits ainsi que de deux
coupes de terrain, l'une sur les charbons et l'autre sur les steriles. Le but de cette etude, qui ne
comprend pas l’assise de Rive de Gier, etait d'etablir par la palynologie des correlations entre les
veines de charbon recoupees par les sondages, a l'interieur du bassin. La synthese des resultats
palynostratigraphiques resultant de cet important travail (Alpern & Lamotte, 1963) met en evidence,
dans toute la serie concernee, 1’abondance des spores monoletes, Punctatosporites , Thymospora et
Laevigatosporites , la limite inferieure du faisceau de Bellevue etant marquee par la regression des
Lycospora , relativement frequentes plus bas et par le developpement des Spinosporites spinosus.
Reprenant en partie les etudes precedentes, Liabeuf et Alpern (1969) ont entrepris de
caracteriser par les associations de spores et de grains de pollen les differentes assises du stratotype
du Stephanien. Cette vaste synthese s'appuie sur l'analyse d'environ 70 echantillons de charbon
preleves dans 42 veines reparties sur l'ensemble du gisement, assise de Rive de Gier comprise. Les
auteurs definissent ainsi, dans la serie etudiee, trois palynozones successives :
la Zone I est caracterisee par !e developpement du groupe Densosporites-Cristatisporites, les
Torispora (T. securis et T. laevigata ), par l'abondance relative de Punctatosporites et la presence non
negligeable de Lycospora. Cette zone correspond a l'ensemble des echantillons preleves dans l'assise
de Rive de Gier.
la Zone II, assez monotone, est marquee par une frequence tres elevee de Punctatosporites
et de Thymospora et par la presence relativement notable de Spinosporites , Lophotriletes , Lycospora.
Elle comprend les faisceaux de Gruner et de Beaubrun ; celui de la Chazotte presenterait des
caracteres similaires.
la Zone III se caracterise par la persistance de Thymospora, la regression de Punctatosporites
(notamment P. rotundus ), la disparition de Lycospora , un certain developpement de Calamospora et
l'explosion de Spinosporites spinosus. Cette zone est limitee a sa base par la premiere Crue des Littes
et comprend le faisceau de Bellevue. Dans l'echelle tres detaillee presentee par les auteurs subsistent
toutefois des lacunes resultant de la difficulte, voire de l’impossibilite d'extraire des associations de
microflore valables des veines situees entre le faisceau de Rive de Gier et la 3 C Beaubrun, affectees
par une importante diagenese de la matiere organique.
Par la suite, ces conclusions ont ete precisees et inserees dans differentes propositions de
zonation et de correlations palynostratigraphiques d’abord limitees aux bassins stephaniens frangais
Source:
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
271
(Liabeuf et al ., 1967), puis a des echelles plus vastes concernant Pensemble du Carbonifere d’Europe
occidentale (Coquel et al ., 1976), avec ses limites inferieures et superieures (Clayton et al
1977).
Une trentaine d'echantillons complementaires analyses plus recemment ont apporte quelques
donnees nouvelles sur les microflores du houiller stephanois.
Pour l'assise de Rive de Gier, une liste plus fournie de spores et de grains de pollen souligne
la particularite de cette association qui presente encore de nettes affinites avec celle du Westphalien
superieur (Doubinger & Vetter, 1985b); en particulier, on y note la variete des Densosporites , la
presence de Vestispora laevigata et de V. fenesirata. Dix a 15 m au-dessus du gore vert de la
Grand Croix, c’est-a-dire 130 a 150 m au toit de la Grande Masse, une veinette de charbon a livre
une association nettement differente de celles des autres charbons de Rive de Gier avec des monoletes,
des Raistrickia varies, et des pollens : Florinites , Guthoerlisporites , Candidispora, des petits bisaccates
aletes, ainsi que de curieux Centonites symetricus decrits aussi par Alpern dans la couche de la Vaure
(Chazotte).
Des observations, il est vrai fragmentaires, effectuees sur la 15 c Chazotte, indiquent, outre la
predominance massive de Laevigatosporites et Thymospora , la presence notable d’Acanthotriletes ,
Angulisporites , Apiculatisporis et Spinosporites spinosus , caractere qui rapprocherait cette association
de celle decrite dans le faisceau des Littes et dans les couches superieures du faisceau de Beaubrun
(Bouroz & Doubinger, 1978).
D'autres observations nouvelles interessent les formations bitumineuses a ecailles de poissons.
La microflore extraite du niveau poissonneux, situe au toit de la Batarde dans le faisceau de Rive de
Gier, est totalement differente de celle du charbon sous-jacent. Les spores y sont tres rares : on y note
la presence d'Endosporites sp., de Cadiospora , Cirratriradites , Knoxisporites glomus, Verrucosisporites
elegans et de nombreux grains de pollen : Florinites , Potonieisporites , HamiapoUenites , Complexispo-
rites polymorphus , des petits bisaccates aletes et d'assez nombreux Schopfipollenites.
Un niveau a Lodevia (= Callipteris) nicklesii et faune, au toit de la 3 e Beaubrun, a livre une
microflore qualitativement et quantitativement caracteristique de l'Autunien (Broutin et a !., 1990),
a Potonieisporites , Vittatina (fig. 391) alors que les veines de houille situees plus haut dans la serie
renferment une association palynologique dominee par les monoletes, Thymospora et Laevigatospo¬
rites , caracteristiques du Stephanien.
Une analyse palynologique faite sur un echantillon du niveau poissonneux de la l e Crue des
Littes a egalement mis en evidence une association typiquement «autunienne» a nombreux
Potonieisporites , Vesicaspora , petits disaccates, alors que le charbon des veines de l’assise de Bellevue
(Italienne, Combes), situees plus haut, presente l’association dominee largement par les monoletes
(Bouroz & Doubinger, 1977).
Dans les couches rouges du Jardin des Plantes reputees azoi'ques mais ayant livre Autunia ( =
Callipteris) conferta et Taeniopteris abnormis , un niveau charbonneux affleurant au lieu-dit « la Dame
Blanche » (Jardin des Plantes) a ete analyse (Doubinger & Alvarez-Ramis, 1980). La microflore
isolee, dominee par les monoletes : Laevigatosporites et Thymospora , est encore nettement
stephanienne. Les pollens de Gymnospermes y sont extremement rares. Or il s'agit la de la formation
sommitale du terrain houiller de Saint-Etienne.
Dans les differents exemples precites, il s’agit incontestablement de « phenomenes d'incur-
sions » (toit de la Batarde, 3 C Beaubrun et Crue des Littes) et de « recurrences » (couches rouges du
Jardin des Plantes) observes dans divers bassins autuno-stephaniens (Broutin et al ., 1986, 1990;
Hochuli, 1985). Ces observations montrent la coexistence, pendant une periode geologique
relativement longue, de corteges floristiques stephaniens et autuniens.
La composition de la microflore stephanienne
La liste suivante correspond a Tinventaire le plus complet possible des taxons mentionnes ou
decrits dans Vensemble des etudes citees.
272 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER. JEAN LANG1AUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
II est rappele que les « genres » et « especes » de spores et de grains de pollen ne sont pas des
« genres » et des « especes » naturels mais des « morphogenres » et des « morphoespeces ». Les
affinites botaniques mentionnees sont celles connues d apres la litterature independamment de
l ! extension stratigraphique des taxons concernes.
Si l’inventaire ci-dessous est exhaustif, notre figuration a pour objet de mieux dlustrer des
assemblages mal connus, tel celui renferme dans le niveau bitumineux de Rive de Gier ou celui de la
couche a poissons au toit de la 3e Beaubrun (Fig. 391). Pour le reste, nous nous contentons de figurer
quelques formes classiques interessantes. Les travaux d'Alpf.rn (1957) et de Liabeuf et Alpern
(1969) apporteront au lecteur une iconographie plus complete.
Bacteries
On doit, ne serait-ce que pour leur interet historique fondamental, rappeler que certains des
plus anciens travaux sur les bacteries fossiles ont porte sur des organismes provenant du Stephamen
de Grand’Croix.
Van Tieghem (1879), le premier, a signale la presence de tissus vegetaux detruits par des
bacteries dans une racine. Mais c’est a Renault (1895, 1896 a, b, 1901) que 1 on doit les travaux les
plus detailles et encore cites comme references (Banks et ai, 1967).
Entre autres, Renault a decrit deux especes nouvelles : Micrococcus guinanlu et M.
hymenophagus qui se developpaient dans les bois de Calamodendron et dans de nombreuses graines
silicifiees de la Grand'Croix (. Rhabdocarpus , Ptychotesta, Diplotesta). A noter que ces deux especes de
bacteries ont ete reconnues dans les vegetaux silicifies du Permien d’Autun.
Description des spores et grains de pollen
Les spores et grains de pollen sont repertories ci-apres dans l'ordre de la classification de
Potonie et Kremp (1954), compte tenu des modifications et complements apportes par Playford
(1971) puis par Foster (1975, 1979).
Microspores
Spores triletes
Genre Leiotriletes Naoumova ex Potonie et Kremp, 1954
Espece-type. — Leiotriletes sphxrotriangulus (Loose) Potonie et Kremp, 1954.
Spores de contour triangulaire, a cotes concaves ou convexes et sommets arrondis, exine lisse.
infraponctuee ou infragranulee.
Affinites botaniques. Filicophyta : Sphenopteridaceae : Renaultia (Remy, 1957), Boweria
(Knox, 1938); Gleicheniales : Oligocarpia (Kidston, 1923; Abbott, 1934; Remy & Remy, 1957),
Discopteris (Remy & Remy, 1957).
Leiotriletes adnatus , Kosanke, 1950
Leiotriletes convexus. Kosanke, 1950
Leiotriletes sphierotriangulus (Loose), Potonie & Kremp. 1954
Leiotriletes tumidus , Butterworth & WILLIAMS, 1958
Leiotriletes sp. (fig. 388 R)
Source . MNHN, Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
273
Genre Calamospora Schopf, Wilson et Bentall, 1944
Espece-type. — Calamospora hartungiana Schopf, 1944.
Spores arrondies, a exine fine toujours plissee, marque trilete situee souvent dans une aire de
couleur plus foncee.
Affinites botaniques. Eleutherophyllaceae (Remy, 1960), Sphenophyllaceae (Hartung, 1933;
Remy, 1955; Gastaldo, 1981), Calamitaceae , Equisetaceae : Palxostachya (Kidston, 1914),
Calamostachys (Scott, 1920; Hartung, 1933; Good, 1975), Macrostachya (Doubinger, 1961),
Weissistachys (Rothwell & Taylor, 1975) Noeggerathiostrobus (Remy & Remy, 1956).
Calamospora mutabilis (Loose), Schopf. Wilson & Bentall, 1944 (fig. 388D)
Calamospora pallida (Loose), Schopf, Wilson & Bentall, 1944
Calamospora pedata . Kosanke, 1950 (fig. 388F)
Calamospora sp. (fig. 388E)
Genre Punctatisporites (Ibrahim) Potonie et Kremp, 1954
Espece-type. Punctatisporites punctatus Ibrahim, 1933.
Spores rondes a exine lisse ou infraponctuee, souvent assez epaisse.
Affinites botaniques. Pteridophyta : Zygopteridaceae : Biscalitheca (Mamay, 1957), Sphenop-
teridaceae (Darrah, 1937; Carpentier, 1938), Pecopteridaceae : Senftenbergia (Radforth, 1938;
Remy & Remy, 1956-57), Gleicheniales : Oligocarpia (Remy & Remy, 1956-1957)
Punctatisporites minutus. Kosanke, 1950
Punctatisporites ohesus (Loose), Potonie & Kremp. 1955 (fig. 388B)
Punctatisporites obliquus , Kosanke, 1950
Genre Cyclogranisporites Potonie et Kremp, 1954
Espece-type. — Cyclogranisporites leopoldii Kremp. 1954.
Spores rondes, a exine finement granulaire.
Affinites botaniques. Pteridophyta : Zygopteridaceae : Biscalitheca (Mamay, 1957), Pecopte¬
ridaceae : Asterotheca miltonii (Nathorst, 1908); Noeggerathiales (Nemejc, 1935); Pteridosper-
males : Paripteris (Laveine, 1971); Osmundales : Todites (Harris, 1931).
Cyclogranisporites aureus (Loose), Potoni£ & Kremp, 1955
Genre Graj\ulat/sporites (Ibrahim) Potonie et Kremp, 1954
Espece-type. Granulatisporites granulatus Ibrahim, 1933.
Spores de contour triangulaire, a exine ornee de fins granules.
Affinites botaniques. Filicophyta : Sphenopterideae : Renaultia chaerophylloides (Brousmiche,
1983), Crossotheca (Carpentier, 1938); Gleichenales : Oligocarpia (Grauvogel-Stamm & Doubin¬
ger, 1975), Botryopteris (Schopf, Wilson & Bentall, 1944).
Granulatisporites minutus . Potonie & Kremp. 1955
274
JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Genre Lophotriletes Naoumova ex Potonie et Kremp, 1954
Espece-type. — Lophotriletes gibbosus Ibrahim. 1933.
Spores triangulaires, a exine fortement et regulierement ornementee sur toute sa surface par
des cones.
Affinites botaniques. Filicophyta : Botryopteris (Mamay, 1950), Sphyropteris (Remy & Remy,
1957).
Lophotriletes microsxtosus (Loose), Potonie & Kremp, 1954
Lophotriletes mosaicus , Potonie & Kremp. 1955
Genre Ap/culatisporis Potonie et Kremp, 1956
Espece-type. — Apiculisporites aculeatus (Ibrahim) Potonie et Kremp, 1956.
Spores rondes ou triangulaires, a exine ornee de cones allonges et toujours assez espaces.
Affinites botaniques inconnues.
Apiculatisporis laligranifer (Loose), Potonie & Kremp, 1956
Apiculatisporis setulosus , Kosanke, 1950
Genre Spixos/sporites Luber, 1966
Espece-type. Spinosisporites rectispinus Luber. 1966.
Spores rondes, de petite taille, a exine densement couverte de cones epineux, irreguliers.
Affinites botaniques inconnues.
Spinosisporites hirsutus , Inossova in Inossova et al ., 1976 (fig. 388K)
Genre Acaxthotriletes Naoumova ex Potonie et Kremp, 1954
Espece-type. — Acanthotriletes ciliatus (Knox) Potonie et Kremp, 1954.
Spores de petite taille, triangulaires, a exine ornee de fines epines.
Affinites botaniques. Filicophyta : Sphyropteris (Remy & Remy, 1957).
Acanthotriletes microspinosus (Ibrahim), Potonie & Kremp, 1955
Genre Verrucosisporites Ibrahim, 1933 emend. Smith et Butterworth, 1967
Espece-type. Verrucosisporites verrucosus , Ibrahim, 1933.
Spores rondes a exine densement recouverte de verrucae de taille irreguliere.
Affinites botaniques. Lepidospermales : Sporangiostrohus (Bode, 1928); Filicales : Pecopteri-
deae, Acitheca polymorpha (Laveine, 1970), Waldenburgia (Remy & Remy, 1957); Ccenopteridales :
Corynepteris (Remy, 1955b), Zygopteris (Remy & Remy, 1957), Nemejcopteris (Barthel, 1968).
Verrucosisporites elegans . Inossova in Inossova et al., 1976
Verrucosisporites kaipingiensis, IMGRUD, 1952
Verrucosisporites microtuberosus (Loose), Smith & BurrER worth. 1967
Verrucosisporites pergranulus (Alpern), Smith & Butterworth, 1967 (fig. 388A)
Verrucosisporites sp. (fig. 388P et 39IE)
Source MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
275
Genre Converrucosisporites (Ibrahim, 1933) Potonie et Kremp, 1954
Espece-type. Converrucosisporites triquetrus (Ibrahim) Potonie et Kremp, 1955.
Spores triangulaires presentant le meme type cTornernentation que les Verrucosisporites.
Affinites botaniques inconnues.
Converrucosisporites triquetrus (Ibrahim), Potonie & Kremp, 1955
Genre Raistrickia Schopf, Wilson et Bentall, 1944
Espece-type. — Raistrikia grovensis Schopf in Schopf, Wilson et Bentall, 1944.
Spores generalement rondes, ornees de batonnets cylindriques de dimensions variables.
Affinites botaniques. Lepidospermales : Sigillariostrobus (Bochenski, 1939; Remy & Rett-
schlag, 1954). Filicophyta : Senftenbergia plumosa (Radforth, 1938; Moore, 1946; Remy, 1955b,
Remy & Remy 1957 ; Grauvogel-Stamm & Doubinger, 1975), Ptychocarpus unitus (Moore, 1946 ;
Remy, 1955b, Remy & Remy 1957).
Raistrickia crocea , Kosanke, 1950 (fig. 388C)
Raistrickia polymorpha , GRAUVOGEL-STAMM & Doubinger, 1975 (fig. 388JL)
Raistrickia saetosa (Loose), Schopf, Wilson & Bentall, 1944
Raistrickia sp. (fig. 388G)
Genre Reticulatispor/tes Ibrahim 1933
Espece-type. — Reticulatisporites reticulatus Ibrahim, 1933.
Spores rondes avec exine ornee d'une sculpture en reseau, a cloisons assez elevees.
Affinites botaniques. Filicophyta , Marattiales : Scolecopteris (Mamay, 1950); Sphenophyllales
(Boureau, 1964).
Reticulatisporites sp.
Genre Microreticulatisporites Knox, 1950
Especi--ty [>[•:. — Microreticulatisporites reticulatus (Ibrahim) Knox, 1950.
Spores rondes ou triangulaires, ornees d’un reseau a mailles fines, denses et parfois irregulieres.
Affinites botaniques. Filicophyta : Scolecopteris (Mamay. 1950); Noeggerathiales : Sphenos-
trohus (Levittan & Barghoorn, 1948; Remy. 1954; Boureau, 1964)
Microreticulatisporites fistulosus (Ibrahim), Knox, 1950
Microreticulatisporites nobilis (Wicher), Knox, 1950
Genre Crassispora Bhardwaj, 1957
Espece-type. Crassispora ovalis Bhardwaj, 1957.
Spores rondes, a ornementation fine constitute par de tres petits cones ; un leger epaississe-
ment equatorial, peu delimite, ne peut etre assimile a un cingulum.
276 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Affinites botaniques. Lycopodiophyta : Sigillariaceae , Sigillariostrobus ciliatus (Chaloner,
1954; Bochenski, 1939; Rettschlag & Remy, 1954). Filicophyta : Sphenopterideae : Crossothecci
(Remy & Remy, 1954).
Crassispora kosankei (Potonie et Kremp), Bhardwaj, 1957 (fig. 388Q)
Genre Savitrisporites Bhardwaj, 1955
Espece-type. — Savitrisporites triangulus Bhardwaj, 1955.
Spores triangulaires ou arrondies presentant un reticulum plat, generalement tres net, donnant
parfois Pimpression de former un cingulum sur la region equatoriale.
Affinites botaniques. Filicophyta : Senftenbergia sturi (Radforth, 1939).
Savitrisporites camptotus (Alpern), DOUBINGER, 1968
Genre Knoxisporites Potonie et Kremp, 1954
Espece-type. — Knoxisporites hagenii Potonie et Kremp, 1954.
Spores triangulaires ou plus ou moins arrondies munie d'un cingulum equatorial epaissi; sur
la face distale un anneau epaissi entoure une zone centrale portant en son milieu une pastille epaissie ;
2 ou 3 barres relient cet anneau au cingulum.
Affinites botaniques inconnues.
Knoxisporites glomus, Schwartzman in Inossova et at ., 1976 (fig. 390J)
Genre Vestispora Wilson et Hoffmeister, 1958
Espece-type. — Vestispora profunda Wilson et Hoffmeister, 1958.
Spores rondes ornees d'un reseau irregulier plus ou moins net. L'aire portant la marque trilete
est parfois recouverte par un opercule : des opercules detaches ont ete souvent attribues a tort a des
spores de champignons (= Reticulatasporites).
Affinites botaniques. Noeggerathiales ? (Levittan & Barghoorn, 1948), Sphenopsida (Ma-
may, 1954; Remy & Remy, 1954, 1959; Brush & Barghoorn, 1964).
Vestispora fenestrata (Kosanke et Brokow), Wilson & Venkatachala, 1963
Vestispora laevigata , Wilson & Venkatachala, 1963
Genre Convolutispora Hoffmeister, Staplin et Malloy, 1955
Espece-type. — Convolutispora florida Hoffmeister, Staplin et Malloy, 1955.
Spores rondes dont fexine est couverte d'un reticulum irregulier et assez epais, les lumieres des
mailles sont tres reduites.
Affinites botaniques. Filicophyta : Senftenbergia pennceformis (Laveine, 1969), Nemejcopteris
fteminceformis (Brousmiche, 1983)
Convolutispora recurva , Inossova, 1976
Source MNHN , Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
277
Genre Cadiospora (Kosanke) Venkatachala et Bhardwaj, 1964
Espece-type. — Cadiospora magna Kosanke, 1950.
Grandes spores rondes, a cingulum ; la surface proximale presente des curvaturae nettes ; la
marque trilete montre des levres epaisses, l’exine epaisse porte des granules irregulierement repartis.
Affinites botaniques inconnues.
Cadiospora magna, Kosanke, 1950 (fig. 388S)
Cadiospora sp. (fig. 390 C)
Genre Ahrehsisporites Potonie et Kremp, 1954
Espece-type non designee.
Spores triangulaires presentant un bourrelet de fexine en forme d'arcs reliant les extremites de
la marque trilete.
Affinites botaniques inconnues.
A hrensisporites sp.
Genre Triquitrites Wilson et Coe 1940
Espece-type. — Triquitrites arculatus Wilson et Coe 1940.
Spores triangulaires a exine lisse ou ornee avec des epaississements angulaires de formes
variees.
Affinites botaniques. Filicophyta , Matoniaceae : Phlebopteris (Sahni & Sithslet, 1945).
Triquitrites ornatus , Pi-Radondy & Doubinger, 1968 (fig. 388 O)
Triquitrites pulvinatus (Kosanke), Potonie & Kremp, 1955
Triquitrites spinosus (Kosanke), Helby. 1966 (fig. 388N)
Triquitrites triturgidus (Loose), Potonie & Kremp, 1955
Genre Moore/spor/tes Neves, 1958
Espece-type. — Mooreisporites fustis Neves, 1958.
Spores triangulaires qui se distinguent des Triquitrites par failure digitee des epaississements
angulaires.
Affinites botaniques inconnues.
Mooreisporites inusitatus (Kosanke), Neves, 1958
Genre Firmysporites Pi-Radondy et Doubinger, 1968
Esp6ce-type. — Firmysporites irregularis Pi-Radondy et Doubinger, 1968.
Spores triangulaires a exine epaissie aux angles et recouvertes sur toute leur surface par un
reticulum irregulier et imparfait.
Affinites botaniques inconnues.
Firmysporites irregularis , Py-Radondy & Doubinger. 1968
278 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Genre Westphalensisporites Alpern, 1958
Espece-type. — Westphalensisporites irregularis Alpern, 1958.
Spores triangulaires aux cotes concaves, avec un cingulum large et irregulier.
Affinites botaniques inconnues.
Westphalensisporites irregularis , Alpern, 1958
Genre Lundbladispora Balme, 1963
Espece-type. Lundbladispora mlmottii Balme, 1963.
Spores arrondies munies d’un cingulum que borde une zone externe plus fine. Granulations
espacees sur toute la surface; parfois on note des papilles dans les angles de la marque trilete.
Affinites botaniques : Lycopodiophyta : Mazocarpon, Sigillariaceae (ScHOPF, 1941).
Lundbladispora gigantea (Alpern), DOUBINGER, 1968 (fig. 391M)
Genre Lycospora Schopf, Wilson et Bentall, 1944 emend. Somers, 1972
Espece-type. — Lycospora micropapillata Schopf Wilson et Bentall, 1944.
Petites spores plus ou moins arrondies, a cingulum etroit et borde exterieurement par une zone
membraneuse; ornementation en granules sur toute la surface.
Affinites botaniques : Lepidophytales : Lepidostrobus (Knox, 1938; Moore, 1946; Felix,
1954 ; Sen, 1957 ; Taylor & Eggert, 1969), Lepidocarpon (Andrews & Pannel, 1942 ; Felix, 1954).
Lycospora pusilla (Ibrahim), Somers, 1972 (fig. 3881)
Genre Cristatisporites Potonie et Kremp, 1956 emend. Butterworth et at., 1964
Espece-type. — Cristatisporites indignabundus Ibrahim, 1933.
Spores rondes a triangulaires, munies d’un cingulum large et epais ; ornementation en cones
plus fonces, repartis sur toute la surface et formant saillies sur le pourtour.
Affinites botaniques. Lycopodiophyta (Chaloner, 1963).
Cristatisporites indignabundus (Ibrahim), Potonie & Kremp, 1956
Genre Densosporites Berry, 1937 emend. Butterworth et al., 1964
Espece-type. — Densosporites covensis Berry, 1937.
Spores rondes ou triangulaires munies d’un cingulum large et epais, nettement plus sombre que
la partie centrale; ornementation de l’exine en granules.
Affinites botaniques. Lycopodiophyta herbacees, Selaginellites (Chaloner, 1958; Bhardwaj,
1958).
Densosporites sphierotriangularis, Kosanke, 1950 (fig. 388M)
Source MNHN , Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
279
Genre Polymorphisporites Alpern, 1958
Espece-type. Polymorphisporites laevigatus Alpern. 1958.
Grandes spores triangulaires ou plus ou moins arrondies, a cingulum large et epais, a exine
epaisse de couleur sombre, lisse, tachetee ou reticulee.
Affinites botaniques inconnues.
Polymorphisporites laevigatus , Alpern. 1958 (fig. 388T)
Polymorphisporites ornatus. Alpern, 1958
Polymorphisporites reticuloides , Alpern, 1958
Genre Cirratriradites Wilson et Coe, 1940
Espece-type. — Cirratriradites maculatus Wilson et Coe, 1940.
Grandes spores triangulaires ou plus ou moins arrondies, a cingulum etroit, borde vers
Fexterieur d'une zone membraneuse assez large. La marque trilete atteint Fequateur. Le pole distal
peut presenter une a trois foveae nettement delimitees.
Affinites botaniques. Selaginellites (Zeiller, 1906; Hoskins & Abbott, 1956; Chaloner,
1954).
Cirratriradites annuliformis (Kosanke et Brokow), Kosanke. 1950
Cirratriradites ornatus (Luber), Hart, 1965
Cirratriradites sp. (fig. 390E)
Genre Angulisporites Bhardwaj, 1954
Espece-type. Angulisporites splendidus Bhardwaj, 1954.
Grandes spores triangulaires a large cingulum plus clair que le corps central; exine ornee de
granules sur toute la surface de la spore; marque trilete atteignant Fequateur.
Affinites botaniques. Probablement Lycopodiophyta.
Angulisporites splendidus . Bhardwaj. 1954
Genre Endosporites Wilson et Coe, 1940
Espece-type. — Endosporites ornatus Wilson et Coe, 1940.
Grandes spores cavates rondes, a corps central relativement petit par rapport a la zone
membraneuse. Marque trilete atteignant parfois Fequateur. Limbe net sur la peripherie de la zone.
Affinites botaniques. Lycopodiophyta : Lepidostrobus zea syn. Polysporia mirabilis (Chaloner,
1953, 1958; Taylor, 1973).
Endosporites ornatus , Wilson & Coe, 1940.
Endosporites sp. (fig. 390A)
280 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIF.R & JEAN BROUTIN
Spores monoletes
Genre Laevigatosporites Ibrahim, 1933 emend. Alpern et Doubinger, 1973
Espece-type. Laevigatosporites vulgaris Ibrahim, 1933.
Spores ovales, parfois en forme de haricot, a exine lisse ou infraponctuee ; marque monolete
rectiligne.
Affinites botaniques. Sphenophyllaceae (Andrews & Mamay, 1951 ; Storch, 1980), Astero-
phyllites (Reed, 1938), Filicophyta (Pecopteris ); Asterotheca cyathea (Doubinger, 1961 ; Laveine,
1970), Asterotheca hemitelioides (Laveine, 1969), Asterotheca pectinata , Asterotheca saraefolia
(Laveine, 1969), Asterotheca arborescens (Laveine, 1970), Ptychocarpus unitus (Darrah, 1952 ; Remy
& Remy, 1957; Laveine, 1970)
Laevigatosporites maximus (Loose), Potonie & Kremp, 1956
Laevigatosporites perminutus , Alpern, 1958
Laevigatosporites vulgaris (Ibrahim), Alpern & Doubinger, 1973
Genre Punctatosporites Ibrahim, 1933 emend. Alpern et Doubinger, 1973
Espece-type. Punctatosporites minutus Ibrahim, 1933.
Petites spores a exine ponctuee ou finement granulaire et fente monolete rectiligne.
Affinites botaniques. Filicophyta (Pecopteris) : Asterotheca arborescens (Laveine, 1970),
Asterotheca cyathea (Doubinger, 1961, Laveine, 1970), Asterotheca hemitelioides (Laveine, 1969),
Asterotheca platoni (Doubinger, 1961), Asterotheca saraefolia (Laveine, 1969), Ptychocarpus unitus
(Darrah, 1952; Remy & Remy, 1957 ; Laveine, 1970), Scolecopteris densifolia (Barthel, 1967).
Punctatosporites granifer (Potonie et Kremp), Alpern & Doubinger, 1973
Punctatosporites rotundus (Bhardwaj), Alpern & Doubinger, 1973
Genre Spinosporites Alpern., 1958
Espece-type. Spinosporites spinosus Alpern, 1958.
Spores ovales a exine densement recouverte d’epines fines et regulieres; fente monolete
rectiligne mais souvent masquee par fornementation.
Affinites botaniques. Filicophyta : Pecopteris permica (Barthel, 1967).
Spinosporites exiguus, Upshaw & Hedlund, 1967 (fig. 388J)
Spinosporites spinosus. Alpern, 1958 (fig. 388H)
Genre Thymospora Wilson et Venkatachala, 1963 emend. Alpern et Doubinger, 1973
Espece-type. — Thymospora thiesseni (Kosanke) Wilson et Venkatachala, 1963.
Petites spores rondes ou ovales a exine recouverte de verrues de taille variable ; fente monolete
le plus souvent noyee dans fornementation.
Source
FLORE FOSSILE DE SAINT-ET1ENNE
281
Affinites botaniques. Filicophyta ( Pecopteris ) : Asterolheca hemitelioides (Barthel, 1967 ;
Doubinger & Grauvogel-Stamm, 1971).
Thymospora obscura (Kosanke), Wilson & Venkatachala, 1963
Thymospora pseudothiesseni (Kosanke), Wilson & Venkatachala, 1963
Thymospora thiesseni (Kosanke), Wilson & Venkatachala, 1963
Genre Torispora Balme, 1952 emend. Alpern, Doubinger et Horst, 1965
EsPECE-TVPE. — Torispora securis Balme 1952.
Petites spores ovales ou en forme de poire ou de gland, dont l'une des extremites est fortement
epaissie et de couleur tres sombre ; parfois l’epaississement est lateral. L'exine peut etre lisse,
ponctuee, grenue ou verruqueuse; la fente generalement rectiligne peut etre triletoi'de.
Affinites botaniques. Filicophyta ( Pecopteris ) . Asterotheca saraefolia (Laveine, 1969).
Torispora laevigata . BHARDWAJ, 1957
Torispora securis (Balme), Alpern, Doubinger & Horst, 1965
Genre Speciososporites (Imgrund) Potonie et Kremp, 1954
Espece-type non designee.
Petites spores ovales entourees d’un cingulum etroit, regulier et assez epais ; l’exine est granulee
ou verruqueuse.
Affinites botaniques. Filicophyta (Pecopteris) : Asterotheca saraefolia (Laveine, 1969).
Speciososporites plicatus , Alpern, 1958
Speciososporites triletoides , Alpern. 1958
Genre Extrapunctatosporites Krutzsch, 1959
Espece-type. — Extrapunctatosporites extrapunctoides Krutzsch, 1959.
Grandes spores monoletes (±84 ^m), a exine ponctuee, tachetee ou densement granulaire.
Affinites botaniques inconnues.
Extrapunctatosporites microtuberosus , Agrali & Akyol, 1967
Genre Colum/nisporites Peppers, 1964
Espece-type. Columinisporites ovalis Peppers, 1964.
Spores ovales ; dans le sens de la longueur courent 3 a plusieurs cretes irregulieres parfois
anastomosees ; des stries plus fines et plus nombreuses relient les cretes transversalement.
Affinites botaniques inconnues.
Columinisporites heyleri (Doubinger), Alpern & Doubinger, 1973
Columinisporites peppersii. Alpern & Doubinger. 1973
Columinisporites sp. (Fig. 39IP)
Fig. 388. (x 500) : Quelques spores caracteristiques du « Forezien » Some “Forezian" characteristic spores.
A : Verrucosisporites pergranulus ; B : Punctatisporites ohesus ; C : Raistrickia crocea ; D : Calamospora mutabilis ;
E : Calamospora sp. ; F : Calamospora pedala ; G : Raistrickia sp. ; H : Spinosporites spinosus ; 1 : Lycospora pusilla ;
J : Spinosporites exiguus : K : Spinosisporites hirsutus ; L : Raistrickia polymorpha ; M : Densosporites sphaerotriangu-
laris ; N : Triquitrites spinosus ; O : Triquitrites ornatus ; P : Verrucosisporites sp. ; Q : Crassispora kosankei ;
R : Leiosporiles sp. ; S : Cadiospora magna ; T : Polymorphisporites laevigatus.
Source : MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
283
Genre Striatosporites Bhardwaj, 1954
Espece-type. Striatosporites major Bhardwaj, 1954.
Spores a contour ovale ou en forme de haricot; l'exine est parcourue par deux systemes de
canaux : les uns, peu nombreux, sont paralleles a la fente monolete, les autres, plus fins et plus denses,
sont plus ou moins perpendiculaires aux precedents.
Affinites botaniques inconnues.
Striatosporites major , Bhardwaj. 1954
Grains de pollen monosaccates
Genre Florinites Schopf, Wilson et Bentall, 1944
Espece-type. — Florinites antiquus Schopf, 1944.
Grains de pollen comportant un seul sac a air (ballonnet) sans limbe ne recouvrant pas le corps
central sur une partie de la face distale. La marque trilete proximale est souvent peu nette ou invisible.
Affinites botaniques. Cordaitales : Cordaianthus (Florin, 1936 ; Darrah, 1952 ; Daghlian &
Taylor, 1979 ; Taylor & Eggert, 1969); Pteridospermatophyta : Dictyothalamus (Remy & Remy,
1958).
Florinites mediapudens (Loose), Potonie & Kremp, 1956 (fig. 391C)
Florinites minutus, Bhardwaj, 1957 (Fig. 3891)
Florinites pumicosus , (Ibrahim), Schopf. Wilson & Bentall, 1944 (fig. 389F)
Florinites sp.
Genre Potonieisporites Bhardwaj, 1954
Espece-type. — Potonieisporites novicus Bhardwaj, 1954.
Grains de pollen ovales, monosaccates, corps central rond, avec une fente longitudinale parfois
triletoide ; l'insertion distale du ballonnet est soulignee par deux plis perpendiculaires au grand axe
du grain.
Affinites botaniques. Coniferales : «Lebachia» (Bhardwaj, 1964); Ernestiodendron , Wcil-
chianthus (Florin, 1936-1940).
Potonieisporites hhardwajii , Remy & Remy, 1961
Potonieisporites novicus , Bhardwaj, 1954 (fig. 391 A)
Genre Wilsonites (Kosanke) Kosanke, 1959
Espece-type. — Wilsonites vesicatus Kosanke, 1959.
Grains de pollen monosaccates de contour circulaire et marque trilete nette ; entre le corps
central et le sac, limite peu marquee.
Affinites botaniques inconnues.
Wilsonites vesicatus , Kosanke, 1959 (fig. 389C. fig. 39IB)
Wilsonites ephemerus , Tschudy & Kosanke, 1966
Wilsonites sp. (fig. 389 D, E)
284 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Genre Guthoerusporites Bhardwaj, 1954
Espece-type. Guthoerlisporites magnificus Bhardwaj, 1954.
Grains de pollen monosaccates, de contour circulaire et marque trilete nette; l’insertion du
ballonnet est soulignee par trois plis entourant le corps central.
Affinites botaniques inconnues.
Guthoerlisporites magnificus , Bhardwaj, 1954 (fig. 389B)
Genre Candidispora Venkatachala, 1963
Espece-type. — Candidispora Candida Venkatachala, 1963.
Grains de pollen monosaccates et triletes se distinguant de Guthoerlisporites par un contour
plus ovale et la presence d'un bourrelet circulaire non plisse autour du corps central.
Affinites botaniques inconnues.
Candidispora Candida, Venkatachala, 1963 (fig. 389A)
Genre Latensina Luber, 1953
Espece-type non designee.
Grains de pollen monosaccates comprenant un corps central granulaire enveloppe d’un sac
formant une bordure etroite a ornementation radiaire ; insertion soulignee par une ligne concentrique
noire ; marque trilete petite, souvent indistincte.
Affinites botaniques inconnues.
Latensina tri/eta, Alpern, 1959 (fig. 389M, 390F)
Latensina sp.
Grains de pollen
BISACCATES
Genre Pityospor/tes (Seward) Potonie et Klaus, 1954
Espece-type. — Pityosporites antarcticus Seward 1910.
Grains de pollen bisaccates, a ballonnets rejetes sur le cote distal; marque trilete le plus
souvent indistincte.
Affinites botaniques. Corystospermales : Pteruchus (Thomas, 1933).
cf. Pityosporites communis , Tschudy & Kosanke 1966
Genre Vesicaspora Schemel, 1951
Espece-type. — Vesicaspora wilsonii Schemel 1951.
Grains de pollen bisaccates; les ballonnets rejetes du cote distal sont tres rapproches et relies
subequatorialement ce qui leur donne parfois une allure monosaccate; pas de marque trilete visible.
Source:
FLORE FOSSILE DE SA1NT-ETIENNE
285
Affinites botaniques. Peltaspermales : Idanothekion (Millay & Eggert, 1970) et Callistophy-
ton (Millay & Taylor, 1974).
Vesicaspora ovata, Balme. 1970
Vesicaspora sp. (fig. 390G, 391J)
Genre Hamiapollenites Wilson, 1962, emend. Tschudy et Kosanke, 1966
Espece-type. — Hamiapollenites saccatus Wilson, 1962.
Grains de pollen bisaccates a ballonnets tres detaches du corps central. Ce dernier porte des
stries horizontales et souvent trois plis perpendiculaires aux stries.
Affinites botaniques inconnues.
Hamiapollenites sp.
Genre Limitisporites Leschik, 1956 emend. Klaus, 1963
Espece-type. Limitisporites rectus Leschik, 1956.
Grains de pollen a ballonnets opposes, a insertion soulignee par deux plis parallels,
perpendiculaires au grand axe du pollen ; marque monolete nette.
Affinites botaniques. Coniferales : Ullmannia (Grebe & Schweitzer, 1964).
Limitisporites cf. leschikii. Klaus, 1963
Limitisporites sp. (fig. 389G, 3901)
Genre Illinites (Kosanke) Potonie et Kremp, 1954
Espece-type. — //Unites unicus Kosanke, 1950.
Grains de pollen bisaccates ; le corps central porte sur sa face proximale une marque tri-
lete dont la branche mediane est reduite, parfois absente, et deux plis transversaux sur la face dis¬
tale.
Affinites botaniques : Peltaspermales ; des sporanges d’Autunia conferta ont livre des grains de
pollen proches &'Illinites unicus , Thuringia callipteroides (Remy, 1953, 1954a).
ll/inites unicus . Kosanke, 1950 (fig. 390D)
Genre Complexisporites Jizba, 1962
Espece-type. — Complexisporites polymorphus Jizba, 1962.
Grains de pollen bisaccates a ballonnets tres jointifs ce qui donne aux grains un aspect presque
monosaccate. Le corps central porte quelques stries irregulieres, il est nettement delimite par un etroit
sillon circulaire.
Affinites botaniques inconnues.
Complexisporites polymorphus, Jizba, 1962 (fig. 390H)
286 JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Genre Gardenasporites Klaus, 1963
Espece-type. — Gardenasporites heisselii Klaus, 1963.
Grains de pollen bisaccates a ballonnets subopposes, corps central a exine mince, de teinte peu
distincte de celle des ballonnets ; fente monolete nette, s'etendant sur toute la largeur du corps central.
Affinites botaniques inconnues.
Gardenasporites heisselii , Kl.aus, 1963 (fig. 39ID)
Gardenasporites cf. leonardii, Klaus, 1963
Genre Svlcatisporites Leschik, 1955 emend. Nilsson, 1958
Espece-type. Sulcatisporites interpositus Leschik, 1955.
Grains de pollen bisaccates a ballonnets tres jointifs ne laissant voir qu'une cappula etroite et
lineaire.
Affinites botaniques inconnues.
Sulcatisporites sp. (fig. 391 L)
Genre A la tisporites Ibrahim, 1933
Espece-type. Alatisporites pustulatus Ibrahim, 1933.
Grains de pollen presentant trois ballonnets ; marque trilete couvrant toute la surface du corps
central; exine ponctuee, perpendiculaire ou verruqueuse.
Affinites botaniques inconnues.
Alatisporites verrucosus , Alpern, 1954
Monocolpates
Genre Cycadopites Wodehouse ex Wilson et Webster, 1946
Espece-type. — Cycadopites follieularis Wilson et Webster, 1946.
Grains de pollen fusiformes, munis d'un sillon (ou colpe) longitudinal, exine lisse ou
granulaire.
Affinites botaniques. Cycadales, Ginkgophyta , Bennettitales, Nilssoniales (Couper, 1958),
Peltaspermales (Townrow, 1960).
Cycadopites sp. (fig. 389K, L; 391N))
Genre Cheileidonites Doubinger, 1957
Espece-type. — Cheileidonites potoniei Doubinger, 1957.
Grains de pollen monocolpates avec un sillon presque jointif dans la partie mediane, elargi aux
extremites; exine lisse.
Affinites botaniques. Cycadales ? Ginkgophyta ?
Cheileidonites gigantea Pi-Radondy & Doubinger, 1957
Source:
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
287
Genre Schopfipollenites Potonie et Kremp, 1951
Espece-TYPE. — Schopfipollenites ellipsoides (Ibrahim) Potonie et Kremp, 1954.
Grains de pollen (> 100 |xm) monocolpates ovales a paroi a structure complexe qui leur
confere un aspect spongieux.
Affinites botaniques. Pteridospermales, Medullosaceae : Dolerotheca , Halletheca , Retinotheca ,
Aulacitheca , Whittleseya (Renault, 1896; Halle, 1933; Schopf, 1948; Taylor, 1971, 1976).
Schopfipollenites ellipsoides (Ibrahim), POTONIE & Kremp, 1954 (fig. 390B)
Schopfipollenites tenuis. Pi-Radondy & DoubinGER, 1968
POI-YPLICATES
Genre Vittatina (Luber) Wilson 1962
Espece-type. — Vittatina suhsaccata (Samoilovich) Wilson. 1962.
Grains de pollen de contour arrondi ou ovale presentant de 10 a 15 cotes longitudinales et
perpendiculaires a ces cotes, trois bandes epaissies.
Affinites botaniques. Peltaspermales : Tatarina (Meyen & Gomankov, 1980; Meyen, 1987).
Vittatina costabilis , WILSON, 1962 (fig. 39IF)
Vittatina nova , HELBY, 1966
Vittatina sp. (fig. 3911)
Genre Costapollenites Tschudy et Kosanke, 1966
Espece-type. Costapollenites ellipticus Tschudy et Kosanke, 1966.
Pollen de contour ovale, forme d'un corps central ovale, de couleur sombre, portant sur sa face
proximale environ 8 a 11 cotes parallels a son grand axe ; saccus recouvrant la face distale et formant
un bord etroit autour de la face proximale; fente monolete plus ou moins visible.
Affinites botaniques inconnues.
Costapollenites ellipticus , Tschudy & Kosanke, 1966 (fig. 391G, K)
Genre Ephedripites Bolkhovitina ex Potonie, 1958
Espece-type. Ephedripites mediolobatus Bolkhovitina, 1953.
Grain de pollen de contour tres allonge, se retrecissant aux extremites qui sont plus ou moins
arrondies ; cotes longitudinales en nombre variable, parfois anastomosees ou subdivisees.
Affinites botaniques inconnues.
Ephedripites sp. (fig. 3910)
288
JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Incertae SEDIS
Genre Centonites Peppers, 1964
Espece-type. — Centonites symetricus Peppers, 1964.
Microfossiles probablement d’origine vegetale composes de 5 a 15 segments separes par des
sillons bordes par des cretes. Leur taille peut varier de 50 a 120 gm.
Centonites symetricus , Peppers. 1964
Genre Lancettopsis Madler, 1963
Espece-type. - Lancettopsis lanceolata Madler, 1963.
Grandes formes en fuseau pouvant atteindre 350 [xm.
Lancettopsis lanceolata , Madler, 1963 (fig. 389J)
Megaspores
Dans le bassin de Saint-Etienne, il n'a pas ete fait de recherche systematique de megaspores.
Lamotte (1963) mentionne leur presence dans plusieurs sondages a la base du faisceau des Combes,
mais il n'en fait aucune description. Au cours de nos recherches, des megaspores, conservees en
compression a cotes des feuillages, ont ete reperees a divers niveaux du faisceau de Gruner (2 e a
T Gruner, 8 e Gruner, 13 e Gruner), ainsi que dans le faisceau des Littes. Leur identification precise
n'a pas ete possible. Une etude plus fouillee de ces fossiles reste done a faire. Dans un silex de
Grand'Croix, Galtier a pu identifier des coupes de megaspores du genre Valvisisporites.
Genre Valvisisporites (Ibrahim) Potonie et Kremp, 1955
Grandes spores (700 a 1000 [im de diametre) de contour triangulaire ; dans les prolongements
des branches de la marque trilete, petites expansions semi-circulaires pouvant etre lisses ou
diversement ornees.
Valvisisporites auritus (Zerndt), Potonie & Kremp 1955
Affinites botaniques. Des megaspores de ce type ont ete isolees par Chaloner (1958) a partir
d'un cone de Lycopodiophyta , Polysporia mirabilis Newberry, 1973. La partie superieure du meme
cone a livre des microspores de type Endosporites globiformis (Ibrahim) Potonie et Kremp, 1965.
Il faut noter que des megaspores de meme type ont ete identifies dans le charbon de la grande
couche Marmottan du bassin stephanien de Carmaux (Fournet de Tosecq & Doubinger, 1965).
Remarques. — Les cones de Polysporia mirabilis ont ete identifies au Westphalien A-C des
USA et de Grande-Bretagne (Boureau, 1967 : 662-663). Sous le nom de Chaloneria nov. gen., Pigg
et Rothwell (1983) decrivent ce cone du Westphalien A au Pennsylvanien superieur compris. Les
Endosporites sont generalement assez rares dans le bassin de la Loire ; toutefois, deux niveaux riches
en microspores de ce type ont ete notes par Liabeuf et Alpern (1969) dans la grande couche
Marseille (faisceau des Littes) et par Doubinger et Alvarez-Ramis (1980) dans un niveau
Source MNHN. Paris
Fig. 389. — (x 500) : Quelques grains de pollen caracteristiques du « Forezien » — Some "Forezian" characteristic pollen
grains. A : Candidispora Candida ; B : Guthoerlisporites magnificus ; C : Wilsonites vesicatus ; D, E : Wilsonites sp. ;
F : Florinites pumicosus ; G : Limitisporites sp. ; H : Bisaccate incertae sedis ; I : Florinites minutus ; J : Lancettopsis
lanceolata ; K. L : Cycadopites sp. ; M : Latensina trileta.
Source: MNHN , Paris
290 JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
charbonneux des couches rouges du Jardin des Plantes (72 %), formation terminale du bassin. Les
Endosporites ont ete egalement trouvees par Galtier, en association avec les megaspores de
Valvisisporites dans le silex de Grand’Croix, niveau ou elles avaient ete signalees par Danze et
Laveine (1962).
Commentaires
Dans cet ensemble de 65 genres et 108 especes, la predominance des spores de Pteridophyta
une quarantaine de genres est remarquable. Parmi ces spores de Pteridophyta , la variete des
spores triletes doit etre soulignee. Toutefois, si on prend en compte les pourcentages relatifs moyens
des genres representes, seuls Calamospora , Verrucosisporites , Triquitrites , Lycospora , Densosporites ,
Savitrisporites affichent un pourcentage egal ou superieur a 5 %. Les pourcentages les plus eleves sont
enregistres dans Fassise de Rive de Gier, pour Lycospora : 41% et Densosporites : 32%.
Densosporites et Lycospora sont des spores produites par des Lycopodiophyta (Chaloner, 1962;
Somers, 1971).
Les spores monoletes, moins diversifiees specifiquement, representent la grande masse du
materiel palynologique de P Assise des couches de Saint-Etienne, en particulier dans le facies charbon.
Le genre Laevigatosporites peut y atteindre une frequence de 72 %, Thymospora : 57 %,
Punctatosporites : 37 %. Dans la 15 e Gruner, cette importance des monoletes est deja bien exprimee
chez Thymospora : 30 %, Laevigatosporites : 25 %, Punctatosporites : 9 %. Punctatosporites ,
Thymospora , Spinosporites sont des spores de Filicophyta , plus particulierement de Pecopteris
(Laveine, 1969a et b ; Doubinger & Grauvogel-Stamm, 1971). Les caracteres les plus marques des
microspores sont done bien en accord avec la composition de la macroflore.
La representation massive des monoletes est l'une des caracteristiques des assises terminales ou
superieures du Houiller, non seulement a Saint-Etienne, mais dans la plupart des bassins stephaniens,
Decazeville, Blanzy-Montceau, Decize, Cevennes (Alpern & Doubinger, 1973; Clayton et al .,
1977 ; Langiaux, 1984 ; Ligouis & Doubinger, 1991), ainsi que dans les Pyrenees catalanes (Broutin
et al 1986). Des frequences tres elevees de spores monoletes ( Thymospora : 35 %, Laevigatospo¬
rites : 49 %) ont ete egalement observees aux USA (Dickey & Gupta, 1980) dans des charbons du
Pennsylvanien terminal du Texas (Newcastle coal) et de West Virginia (Fish Creek coal) dans les
Appalaches.
L'ensemble de ces etudes souligne nettement Findividualite de Tassociation de Rive de Gier
(zone 1 de Liabeuf & Alpern) et precise la coupure entre cet ensemble et la microflore suivante.
En revanche, la limite entre les zones 2 et 3 s’estompe notablement. Dans toute Fassise des couches
de Saint-Etienne ainsi que dans le faisceau de Bellevue, la microflore est largement dominee par les
spores monoletes. Cette monotonie est toutefois interrompue a plusieurs reprises (3-4 fois) par des
passees dont la microflore est a preponderance de pollens saccates et de cachet typiquement
« autunien ».
Du point de vue palynostratigraphique, deux unites seulement s’affirment (et non 3 ou 4) : une
unite inferieure qui garde encore des survivances de la flore westphalienne et une unite superieure
dans laquelle s’annonce deja la flore du Permien inferieur.
Source MNHN. Paris
Fig 390 — (x 500) : Association palynologique (fun niveau bitumineux de 1’assise de « Rive de Gier» Palynological
association from a "Rive de Gier" bituminous horizon. A : Endosporites sp. ; B : Schopftpollenites ellipsoides ;
C : Cadiospora sp.; D : Illinites unicus ; E : Cirratriradites sp. ; F : Latensina trileta ; G : Vesicaspora sp.;
H : Complexisporites polymorphus ; I : Limitisporiles sp. ; J : Knoxisporites glomus.
Source MNHN. Paris
Fig. 391. (x 500) : Horizon lacustre du faisceau de Beaubrun : association palynologique de caracteristiques
« autuniennes » Beaubrun coal seam lacustrine horizon: "Autunion” likepalynological association. A : Potonieisporites
novicus ; B : Wilsonites vesicatus ; C : Florinites mediapudens ; D : Gardenasporites heisseli ; E : Verrucosisporites sp. ;
F : V it tat in a costabilis ; G,K : Costapollenites ellipticus ; H : Protohaploxypinus sp. ; I : Vittatina sp. ; J : Vesicaspora
sp. ; L : Sulcatisporites sp. ; M : Lundbladispora gigantea ; N : Cycadopites sp. ; O : Ephedripites sp. ; P : Columinisporites
sp.
Source ; MNHN, Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
293
Tableau 3. Affinites probables des spores et grains de pollen decrits.
Table 3. Presumed affinities for the mentioned spores and pollen grains.
Lciotriletes
Filicopsida
Sphenopterideae
Gleichcniacea
Renaullia
Boweria
Oligocarpia
Discopteris
Calamospora
Noeggcrathialcs
Eleutherophyllaceae
Sphenophyllaceae
Calamitaceac
Equisetaccae
Palaeostachya
Calamostachys
Macrostachya
Weissistachys
Noeggeratiostrobus
Punctatisporiies
Filicopsida
Zygopteridaceac
Sphenopterideae
Pccoptcrideae
Gleichcniacea
Biscalitheca
Senftenbergia
Oligocarpia
Cyclogranisporites
Filicopsida
Noeggcrathiales
Pteridospennales
Osmundales
Zygopteridaceae
Pccoptcrideae
Biscalitlieca
Asterotheca miltonii
Todites
Granulatisporitcs
Filicopsida
Sphenopterideae
Renaullia chaerophylloides
Crossotheca
Oligocarpia
Lophotriletes
Filicopsida
Apiculatisporis
Spinosporites
Acantholriletes
Filicopsida
Venucosisporites
Lepidophytales
Filicales
Coenopteridales
Pecoptcridcae
Sporangiostrobus
Acitheca polymorpha
Waldenburgia
Corynepteris
Zygopteris
Nemeicopteris
Converrucosisporites
Raistrickia
Filicopsida
Lepidophytales
Sigillariostrobus
Senftenbergia plumosa
Ptychocarpus unitus
Retieulatisporites
Eusporangiales
Sphenophyllales
Scolecopteris
Microreliculaiisporites Filicopsida
Scolecoptcris
Crassispora
Lepidophytopsida
Filicopsida
Sigillariaccac
Sphenopterideae
Sigillariostrobus ciliatus
Crossotheca
Savitrisporites
Knoxisporites
Filicopsida
Senftenbergia sturi
Convolutispora
Filicopsida
Senftenbergia pennaeformis
Nemejcoptens feminaeformis
Cadiospora
Ahrensisporites
Triquitrites
Moorcisporites
Firmysporites
Westphalcnsisporites
Lundbladispora
Lepidophytopsida
Sigillariaceae
Mazocarpon
Lycospora
Lepidophytales
I .epidostrobus
Cristaiisporites
Lepidophytopsida
Dcnsosporites
Lycopodiopsida
Selaginellites
Polymorphisporites
Source: MNHN, Paris
JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GAETIER & JEAN BROUTIN
Cirratriraditcs
Lycopodiopsida
Selaginellitcs
Angulisporiles
Endosporitcs
Lepidophytopsida
Lepidostrobus zea
svn. Polysporia miabilis
Lacvigatosporites
Filicopsida
.Sphenophyllaccac
Calaniitaceae
Asterotheca cyathea
Asterotheca hemitellioides
Asterotheca pectinata
Asterotheca saraefolia
Asterotheca arborea
Ptychocarpus unitus
Punctatosporiles
Filicopsida
Asterotheca arborea
Asterotheca cyathea
Asterotheca hemitelioides
Asterotheca platonii
Asterotheca saraefolia
Ptychocarpus unitas
Scolccopteris densifolia
Spinosporitcs
Filicopsida
Pecopteris permica
ITiymospora
Filicopsida
Asterotheca hemitelioides
Torispora
Filicopsida
Asterotheca saraefolia
Speciososporilcs
Filicopsida
Asterotheca saraefolia
Extrapunctatosporites
Columinisporites
Striatosporitcs
Florinites
Cordaitales
Cordaianthus
Poionieisporiles
Voltzialcs
Walchia spp.
Wilsonitcs
Guthoerlisporites
Latensina
Pilvosporites
Peltaspermales
Vesicaspora
Peltaspennales
Hamiapollenites
Limitisporiles
Voltziales
Illinites
Peltaspennales
Autunia conferta ?
Complexisporites
Sulcalisporites
Alatisporites
Cycadopitcs
Ginkgophyta
Cycadales
Bennetitales
Nilssoniales
Peltaspennales
Cheileidonilcs
Ginkgophyta ?
Cycadales ?
Schopfipollenites
Ptcridospermales
Medullosaceae
Dolerotheca
Halletheca
Rctinotheca
Aulacitheca
Wittleseya
Vittatina
Peltaspennales
Tatanna
Costapollcnites
Ephcdnpites
Centonites
Valvisisporites
Lycophyta
Polysporia mirabilis
Source: MNHN. Paris
ANALYSE QUANTITATIVE DES MACROFLORES
COMPTAGES EFFECTUES A PARTIR DES ECHANTILLONS REVUS
Au cours de la revision de la flore de Saint-Etienne, 5714 specimens au total ont ete recenses
sur 1931 echantillons de compressions (un echantillon porte souvent plusieurs empreintes correspon-
dant a un ou plusieurs taxons differents). Les echantillons proviennent en grande partie de sondages
mais aussi de travaux miniers et d’affleurements. Les specimens qui se repartissent de la maniere
suivante dans les differentes formations du bassin permettent aussi de definir pour chaque faisceau
et formation la notion de quotient floristique (« df») donne par le rapport nombre de taxons /
nombre d'echantillons :
assise de Rive de Gier :
faisceau de Gruner :
f. de Beaubrun :
f. des Littes :
f. de Talaudiere-Chazotte :
f. de Bellevue :
formation de couronnement :
148 taxons sur 107 echantillons inventories, df : 1,3
2 100 taxons sur 715 echantillons inventories, df : 2,8
1 675 taxons sur 486 echantillons inventories, df : 3,4
754 taxons sur 217 echantillons inventories, df : 3,4
208 taxons sur 66 echantillons inventories, df : 3,1
294 taxons sur 170 echantillons inventories, df : 1,7
87 taxons sur 48 echantillons inventories, df : 1,8.
Le rapport «df» pourrait etre le reflet de la densite du couvert vegetal, c'est ainsi qu’on
observe qu'il est superieur a 3 dans les faisceaux de Beaubrun, Littes et Talaudiere-Chazotte. On
remarquera que ce rapport reste constant dans ces 3 faisceaux, independamment du nombre de taxons
et d'echantillons.
De plus, 346 taxons ont ete identifies sur 122 echantillons sans localisation precise a Finterieur
du bassin.
En outre, 903 specimens de taxons ont ete recenses sur 185 silex a vegetaux permineralises de
Grand'Croix. Cette analyse, qui vient en complement de l'etude des lames minces, a ete realisee dans
le cadre d'un travail de comparaison des flores permineralisees de Grand’Croix et de 1'Autunien
d'Autun (Galtilr & Phillips, 1985).
Les pourcentages relatifs de 17 groupes de taxons ont ete calcules, pour chaque faisceau ou
assise (tableau 4 A, B). Dans ce calcul, il n'a pas ete tenu compte des echantillons sans localisation
precise dans le bassin, ni d'une centaine de specimens de taxons rares ou de position systematique
incertaine, ce qui ramene a 5266 le nombre de specimens denombres.
Dans toutes les assises, les Pecopteris dominenl largement: de 29 a 58 %. Dans Fassise de Rive
de Gier, les Lycophytes atteignent 11 % pour baisser a moins de 1 %, puis disparaitre dans les assises
superieures. Les Odontopteris, rares a Rive de Gier, atteignent 16% a Beaubrun. Les Alethopteris
disparaissent dans les assises superieures, leur maximum (13 %) se situe a la Talaudiere. Les
« Callipteris » apparaissent dans Fassise de Beaubrun. Les Walchia (non figures sur le tableau)
debutent a Gruner et sont rares egalement a Beaubrun et aux Littes.
Les Cordaites sont presentes partout avec un pourcentage moyen de 9 %, elles atteignent 16 %
a Rive de Gier. Les Catamites et les Sphenophyllum varient peu d'une assise a Fautre. Les
Sphenophyllum atteignent 14% dans la Formation de couronnement.
296 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Les Pteridospermaphytes se developpent et se diversifient dans l'ensemble de l’assise de
Saint-Etienne. Toutes ces observations sont regroupees dans le tableau 4A.
Tableau 4. — A : Resultats de I'analyse quantitative de la macroflore exprimes en nombres et pourcentages de genres
identifies par faisceau ou assise.
A: Results of the macroflora quantitative analysis given in numbers and percentages of identified genera for each formation
or coal seam
B : Resultats de la meme analyse recapitules par grands groupes taxonomiques. Les donnees d'une etude de la flore
permineralisee de Grand'Croix ont ete ajoutees ici, elles concernent 185 echantillons contenant 903 specimens. II s’agit,
dans ce cas, de pourcentages en volume (cf. Galtier & Phillips, 1985).
B: Results of the same analysis, summarized by main taxonomic groups. The data dealing with the Grand'Croix
per miner allied flora have been added. They concern 903 specimens from 185 samples, hi this case, results are given in
"volume" percentages (cf. Galtier & Phillips, 1985).
Rive de Gier
Gruner
Beaubrun
Littes
Bellevue
COURONNEMENT
Talaudi£re
Nombredetaxonscomptes
148
%
2100
%
1675
%
754
%
294
%
87
%
208
%
Cordaites & Coniferes
24
16
195
9
135
8
72
10
39
13
9
10
17
8
A let hop ter is
4
2
133
6
106
6
67
9
-
-
-
-
26
13
Neuropteris
10
7
53
3
20
1
18
2
7
2
5
6
4
1
Odontopteris
2
1
238
11
269
16
53
7
-
-
2
2
10
5
Reticulopteris
1
<1
114
5
28
1
16
2
3
1
3
3
5
2
Linopteris
1
<1
40
2
18
1
74
10
1
< 1
-
-
3
'
Pseudomariopteris
-
-
23
1
42
2
17
2
1
<1
—
—
5
2
Dicksonites
-
-
115
5
75
4
22
3
17
6
4
4
'1
5
Callipteridium
3
2
106
5
81
5
24
3
2
< 1
-
-
18
9
Callipteris
-
-
-
5
<1
3
<1
—
—
1
1
-
—
Taeniopteris
—
-
9
<1
21
1
13
1
-
-
2
2
2
<1
Zygopteris
-
-
13
<'
'1
< 1
l
<1
1
<1
-
-
-
-
Sphenopteris
7
5
29
■
43
3
11
1
5
2
1
1
4
1
Pec op ter is
67
45
698
33
486
29
217
29
170
58
43
49
62
30
Sphenophyllum
3
2
92
4
72
4
29
4
26
9
12
14
10
5
Annularia & Calamites
10
7
230
11
253
15
114
15
22
8
5
5
31
15
Lycophytes
16
11
12
<1
10
<1
3
< 1
-
-
-
-
-
-
Rive de Gier
Gruner Beaubrun
Littes
Bellevue
COURONNEMENT
Talaudiere
Grand-Croix
Nombrede taxonscomptes
148
%
2100
%
1675
%
754
%
294
%
87
%
208
%
903 %
Cordaites & Coniferes
24
16
195
9
135
8
72
10
39
13
9
10
17
8
57 '
Pteridospermaphytes
21
14
822
39
665
40
307
41
31
11
17
20
84
40
21
Filicophytes
74
50
740
35
540
32
229
30
176
60
44
51
66
32
14
Sphenophyllum
3
2
92
4
72
4
29
4
26
9
12
14
10
5
<1
Catamites
10
7
230
11
253
15
114
15
22
8
5
5
31
15
8
Lycophytes
16
11
12
<1
10
<1
3
<1
-
—
—
-
-
-
-
Dans le tableau 4B, les taxons ont ete regroupes d’apres leurs affinites botaniques en six
categories; (1) Lycophytes arborescentes, (2) Catamites, (3) Sphenophyllum , (4) Filicophyta (Fouge-
res), (5) Pteridospermaphytes, (6) Coniferes et Cordaites. Les pourcentages de ces differents groupes
ont ete calcules pour chaque faisceau ou assise et reportes sur un diagramme (Tableau 5) auquel ont
ete ajoutes les resultats du comptage de 185 specimens observes dans les silex de Grand’Croix.
II en ressort que la flore de Rive de Gier se distingue nettement de tous les autres assemblages
par la frequence relativement elevee des Lycophytes et le pourcentage eleve des Filicophytes.
Source. MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
297
Tableau 5. Representation diagrammatique des resultats du tableau 4B. Abbreviations des genres de Pteridospermales :
A, Ale t hop ter is ; CM, Callipteridium ; D, Dicksoniles ; L, Linopteris ; N, Neuropteris ; O, Odontopteris ; R. Reticulop-
teris ; T. Taeniopteris.
Table 5. — Diagrammatic picture of the results summarized in the table 4B. Abbreviations for the Pteridospermales genera are:
A: Alethopteris; CM. Callipteridium; Z). Dicksonites; L. Linopteris; N: Neuropteris; O: Odontopteris; R:
Reticulopteris; T: Taeniopteris.
Dans la serie des couches de Saint-Etienne, on note, des le faisceau de Gruner, la disparition
de la quasi totalite des Lycophytes et le developpement des Pteridospermaphytes qui tendent meme
a depasser les Filicophytes. Dans toute la serie. les Coniferes et les Cordaites restent a pourcentage
a peu pres constant. II en est de meme des Sphenophvllum et des Calamitacees avec, cependant, un
maximum des Sphenophvllum dans la Formation de Couronnement. La composition globale des
flores de Gruner, Beaubrun, Littes et Talaudiere reste tres constante. Le diagramme-tableau 5 fait
egalement ressortir la similitude entre Tassemblage de Talaudiere et ceux de Gruner et Beaubrun.
On note aussi une regression des Pteridospermaphytes dans le faisceau de Bellevue,
notamment la quasi disparition des Alethopteris , des Linopteris, des Pseudomariopteris.
Quant aux vegetaux silicifies de Grand'Croix, ils representent un assemblage mixte sensible-
ment distinct des associations plus ou moins contemporaines de Rive de Gier. On y note, en
particulier, Labondance des Cordaites , une representation relativement faible des Filicophyta et
Labsence des Lycophytes. Ces differences peuvent etre interpretees en terme d'ecologie et de transport
selectif des debris vegetaux.
298 JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
En resume, on constate tres nettement le passage (Tune flore dominee par les Lycophytes et
les Filicophytes a une flore a Filicophyta et Pteridospermaphytes. Les etudes palynologiques
montrent la meme evolution floristique : importance des spores de Lycophytes, Densosporites et
Lycospora , dans le faisceau de Rive de Gier. Des la base de Fassise de Sorbiers (au-dessus du gore
vert), on note la disparition quasi totale des spores de Lycophytes et leur remplacement par des
Florinites (pollen de Cordaites) et surtout le developpement massif des spores de Marattiacees :
Punctatosporites , Thymospora , Laevigatosporites. Ces spores resteront largement predominates dans
le facies charbon jusqu'au sommet de la serie.
Entre Littes et Bellevue, il n'y aucun evenement nouveau marquant. On enregistre un
appauvrissement de la (lore, ce qui ressort egalement d'un examen de la liste generate (tableau 8) :
on y note une diminution du nombre des especes presentes soit :
Gruner : 102, Beaubrun : 94, Littes : 67, Bellevue : 42, Couronnement : 29.
Interpretation et commentaires
Dans revolution de la flore du bassin de Saint-Etienne, telle qu'elle apparait a la lecture du
tableau 4B, l'evenement le plus marquant est la disparition des Lycophytes a la base de la serie de
Saint-Etienne et leur remplacement par une vegetation a Fougeres arborescentes dominantes et
Pteridospermaphytes.
A la suite d’une etude des flores du Carbonifere superieur (Stephanien) des bassins du
Nord-Caucase et du Donetz, Shchegolev (1975) situe la disparition massive des Lycophytes au
Westphalien terminal, avant meme la base du Stephanien. L'extinction de ces vegetaux qui s'etaient
maintenus dans tout le domaine euramerien depuis le Tournaisien (± 50 millions d'annees) et leur
remplacement par des Filicophyta arborescentes et des Pteridospermaphytes, traduiraient d’impor-
tants changements du milieu de vie.
Phillips et al. (1974) proposent pour la premiere fois une interpretation climatique du declin
des Lycophytes arborescentes, observe dans le Carbonifere de l'lllinois, au sommet du Pennsylvanien,
a la limite Desmoinesien-Missourien (= Westphalien-Stephanien). A partir d’etudes palynologiques
et de Fexamen de vegetaux permineralises in situ (coal balls), Phillips et Peppers (1984) exposent une
argumentation plus detaillee de l'evenement que represente la disparition d'une flore dominee par les
grands Lycophytes et son remplacement par une vegetation a predominance de Filicophytes
arborescentes accompagnees de Pteridospermaphyta. Cet evenement aurait eu une etendue multi-
continentale et serait la consequence d’une aridification croissante du climat (« dry interval ») ayant
conduit a Fassechement progressif des marecages a Lycophytes arborescentes. Les auteurs distinguent
plusieurs phases dans ce processus avec des retours temporaires a des episodes plus humides, sous
Finfluence de facteurs locaux. Ainsi auraient disparu d’abord Lepidojloyos , Lepidodendron et
Paralycopodites. Seuls, Sigillaria et Fherbace Chaloneria (= Polysporia ), qui possedent une grande
amplitude ecologique, ont persiste dans un environnement de plus en plus sec jusqu'au sommet du
Pennsylvanien (Di Michele & Phillips, 1985).
Dans le bassin de Saint-Etienne, Fevolution du couvert vegetal s’est faite dans le meme sens
mais Fextinction des grands Lycophyta n'a eu lieu qu'apres le depot de Fassise de Rive de Gier, a la
limite Stephanien A Stephanien B. Ce decalage peut s'expliquer par ('interference de facteurs
locaux qui ont retarde le processus d’aridification. Les reliefs entourant les bassins intramontagneux
ont pu favoriser les condensations atmospheriques fournissant Fhumidite necessaire a la survie des
marecages a Lycophytes (Paproth, 1987). L’aridification aurait d'abord affecte les plantes croissant
a Fexterieur des marecages houillers en y favorisant le developpement de vegetaux mesoxerophiles a
xerophiles. C’est ce que montrent les caracteres plus « recents » de la flore contenue dans certains
intercalaires steriles allochtones dans des veines de charbon du Westphalien D de l'est des U.S.A.
(Pfefferkorn & Thomson, 1982).
Source
FLORE FOSSILE DL SAINT-ETIENNE
299
L'etude detaillee de la distribution spatio-temporelle des flores (fig. 392) permet d'observer,
intercales dans un ensemble homogene a vegetation hygrophile correspondant a un milieu
fiuvio-lacustre (= (lore stephanienne «standard»), des niveaux renfermant des associations
mesoxerophiles temoins de la vegetation contemporaine a cachet nettement « autunien » (« Callipte¬
ris », Coniferes...) installee sur les milieux bordiers (postface, fig. 395). Ces niveaux renferment des
passees bitumineuses et des restes de faunes aquatiques (poissons, anthracomya...). La coexistence de
ces deux flores, egalement retrouvee dans les associations palynologiques (cf. chapitre Palynologie) a
ete decelee dans le Bassin de Saint-Etienne et observee ensuite dans de nombreux autres sites de la
chaine hercynienne (Broutin et al ., 1986; Hochuli, 1985 etc.). Elle correspond a un phenomene
general. Cest la dynamique du bassin lui-meme qui conditionne, en grande partie, la distribution
ainsi que les possibilites de fossilisation des vegetaux qui peuplaient les regions exterieures a l'aire de
sedimentation (Doubinger et al ., 1991).
Cette apparition precoce des « Callipteris » au toit de plusieurs couches de la serie de
Saint-Etienne et dans d'autres bassins stephaniens temoigne aussi de Installation d’un environne-
ment plus sec en dehors des depressions humides dans lesquelles s’est maintenue une flore carbonifere
en voie d'extinction. Le Stephanien etant considere comme l’equivalent du Kasimovien et du Gzhelien
des series marines standard du Preoural, il est interessant de rappeler a ce propos Pelevation des
paleotemperatures moyennes globales qui ont pu etre definies dans ces series standard, pour le
Gzhelien (Kalmykova & Kasik, in Kozur, 1980).
Dans la zone a Triticites stuckenbergii T. rossicus (Foraminiferes), c'est-a-dire la partie
inferieure du Gzhelien, les paleotemperatures sont comprises entre 11,6° et 20,6°C, soit une moyenne
de 17°C. Dans la zone a Jigulites jigulensis (Foraminiferes) et Stretognathodus ruzhenzevi (Conodon-
tes), c’est-a-dire la partie moyenne du Gzhelien, les paleotemperatures sont comprises entre 17,4° et
25,2°C, soit une moyenne 23,2°C. L’augmentation de la temperature a la base du Gzhelien moyen
aurait done ete de 1'ordre de 6°C ce qui aurait incontestablement induit une modification climatique
d’ampleur considerable.
Dans le Donetz, la premiere apparition des « Callipteris » se situe dans la suite Araukaritovaja,
au-dessus d’un niveau marin a T. stuckenbergii — T. rossicus dans un intervalle attribue au Gzhelien
moyen, equivalent a la zone a Jugulites jugulensis (Shchegolev in Aisenverg et al ., 1975). Les
correlations entre la serie marine du Preoural et le bassin du Donetz sont confirmees par des donnees
magnetostratigraphiques recentes (Hoffmann et al ., 1989, fig. 4). Dans le bassin de Saint-Etienne, la
diminution notable du nombre d'especes depuis la Formation de Rive de Gier jusqu’au sommet de
la Formation de Couronnement pourrait apparaitre aussi comme une consequence du changement de
climat qui s’est poursuivi encore durant une partie au moins du Permien.
Bien qu'etale dans le temps, le synchronisme des evenements botaniques enregistres a la fois
aux U.S.A. en Europe occidentale et dans les bassins du Donetz et du Nord Caucase reflete, pour
la periode terminale du Carbonifere, une modification climatique de grande envergure sans doute
contemporaine des glaciations du Gondwana (Meyen, 1987). Cette modification climatique a affecte
l’ensemble de la ceinture equatoriale de 1’espace euramerien.
300 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Fig, 392. Serie stratigraphique du bassin de Saint-Etienne : commentaire sur les niveaux a contenu paleontologique
remarquablc. 1. Faisceau de la Peronniere : flore de 81 especes dont 25 n'apparaitront plus dans les formations
surincombantes, notamment ; Pecopteris arborea. P. lamuriana, Sphenopteris chaerophylloides, S. danzei, Neuropteris
ovata. Presence d 'Odontopteris reichiana, Alethopteris zeillerii, Callipteridium pteridium, Neuropteris planchardii et N.
praedentata. Nombreux Lepidodendron et Sigillaria. Microflore a Densosporites et Lycospora. Au toit de la couche
Batarde : microflore « atypique », dominee par les grains de pollen, dans des schistes bitumineux a ecailles de poissons.
2. Gore vert de la Grand'Croix : coulee rhyolitique et horizon silicifie de Saint Priest, au nord de Saint-Etienne, avec
des vegetaux permineralises. Flore de la Grand'Croix (88 especes) de vegetaux silicifies redeposes dans le poudingue
mosaique. 3. Veinette charbonneuse, a quelques metres du toit du gore vert : association palynologique a
Punctatisporites, Thymospora, Florinites bien differente de la microflore de la Peronniere. 4. Flore du faisceau de la
Chazotte-Talaudiere : seulement 49 taxons repertories, du fait de recherches peu intensives, dont trois restent inconnues
dans les autres formations, a savoir : Syringodendron bioculatum. Pecopteris boutonetii, et Taniopteris tenuis.
5. Faisceau de Gruner : Walchia piniformis est connu au toit de la 5 C Gruner et sporadiquement dans les faisceaux
de Beaubrun et des Littes. 6. 13 c Beaubrun : toit a Odontopteris pseudoschlotheimii et presence d 'Autunia conferta.
7. De la 6 C a la 12 c Beaubrun : presence d' Odontopteris reichiana , forme elongata. Pseudomariopteris busquetii
frequent entre la 4 e et la T Beaubrun. 8. Toit de la 3 e Beaubrun a Odontopteris pseudoschlotheimii avec faune a
Eileticus pruvostii et Pringlia demaistrei ; petits ostracodes et estheries. Presence d’ Autunia conferta, Lodevia nicklesii,
Arnhardtia cf. mouretii et microflore a « cachet » autunien. 9. Grand horizon bitumineux et poissonneux de
Montrambert (= toit de la l crc crue des Littes) : flore a Odontopteris pseudoschlotheimii et, de nouveau, Autunia
conferta. Dichophyllum fabellifera et Lodevia nicklesii. Microflore a « cachet » autunien. Debris de faune : ecailles, dents
et epines de poissons; nombreuses petites estheries. 10. Les petites passees charbonneuses de la Formation de
Couronnement ont livre une microflore a spores monoletes dominantes, Thymospora, Laevigatosporites, Endosporites.
Presence d’ Autunia conferta dans les couches du Jardin des Plantes et de Taeniopteris abnormis (Puits de la Vogue).
Fig. 392. Saint-Elienne basin stratigraphic column: comments on the horizons yielding remarkable paleontological content.
1. La Peronniere coal seams group: flora including SI species, 25 of which disappear in the overlying stratas,
particularly: Pecopteris arborea, P. lamuriana, Sphenopteris chaerophylloides, S. danzei, Neuropteris ovata. Occurrence
<>/Odontopteris reichiana, Alethopteris zeillerii, Callipteridium pteridium, Neuropteris planchardii, and N. praedentata.
Numerous Lepidodendron and Sigillaria ; microfloral association dominated by Densosporites and Lycospora. In the La
Batarde coal seam roof: bituminous shale with "atypical" microflora dominated by pollen grains . 2. La Grand'Croix
green gore: Saint Priest rhyolitic flow and silicified horizon with per mineralized plants, at the northern edge of
Saint-Etienne. La Grand'Croix macroflora (88 species): reworked silicified plants into the mozaic conglomerate. 3. Coal
veinlet with a Punctatisporites, Thymospora, Florinites palynological association, showing new characteristics with regards
to the la Peronniere microflora. 4. Chazotte-Talaudiere coal seams group flora: only 49 recorded taxa, due to less
intensive investigations, with 3 species remaining unknown in the others formations, i.e.: Syringodendron bioculatum,
Pecopteris boutonetii, and Taeniopteris tenuis. 5. Gruner coal seams group: Walchia piniformis is recorded from the
5th Gruner coal seam roof and, sporadically, from Beaubrun and Littes coal seams groups. 6. 13d Beaubrun coal seam:
roof with Odontopteris pseudoschlotheimii and occurrence of Autunia conferta. 7. — From the 6d to the 12d Beaubrun
coal seams: occurrence of Odontopteris reichiana, elongata form. Pseudomariopteris busquetii common from the 4th to
the 7th Beaubrun. 8. 3d Beaubrun coal seam roof with Odontopteris pseudoschlotheimii and fauna including Eileticus
pruvostii, Pringlia demaistrei, small ostracods and Estherias. Occurrence of Autunia conferta, Lodevia nicklesii,
Arnhardtia mouretii and “ Autunian-like" microflora. 9. Bituminous and full of fish shale at the roof of the 1st Crue
des Littes coal seam : with Odontopteris pseudoschlotheimii and. again Autunia conferta, Dichophyllum flabellifera,
Lodevia nicklesii and "Autunian-like ” microflora. Faunal debris: fish scales, teeth and spines: small Estherias. 10. The
small coaly veinlets of the Couronnement Formation have yielded a microfora dominated by monoletes spores such as:
Thymospora, Laevigatosporites, Endosporites. Occurrence of Autunia conferta in the Jardin des Plantes stratas and of
Taeniopteris abnormis (Puits de la Vogue).
Source : MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
GISEMENT EN PLACE
GISEMENT CHARRIE
REGION DE S' CHAMOND
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* 4
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X)
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(0
O
o
13' Buissonmere
13' Forestiere
14'C de la Vau'e
14'a 16'Chazotte
©
Poudmgues a
sdex caicedome
Vemette de charbon
Gore vert de la Grand Croix
Poudmgues a galets
Oe roches dmanbennes
Oecouverie
-G 0 ' Masse
Balarde
Sour rue
©
©
©
'Gent.lie
B'*che a Blocs de granite
gneiss micaschistes.
avec QuetQues horizons de
sediments fins mterstratdies
<S I
3 *
V -
E
° 6
3 CD
S3
Facies gris a
pistes de vers
(Autumen possible
en faille)
Mont I
/Chauvetieres I
C i> 2
Gore blanc
Mouillee I
"" •• 2
" 3
ii a
^3'Crue des Idles
2 r
, Gore blanc
r'"Crue des idles
Couche des idles
-<D
Socle cnstallm
2'Beaubryn
3'B
4'B
-5'B
6'B
10'8
11'8
12* B
Gore Blanc
13'Beaubryn -
<D
©
--<D
S'CHAMOND
oepdi isoie
Ou gisement charne
2'Gryner ( = Peld Moylin )
- 3'Gruner
1 - 4' a 7'Gruner i 5)
Gore blanc
' Gruner { = Poule noire)
? couches irregyli^res
G'#s et congtomfrais
a tacies quartzo-micace
10'a II'Gryner
Gore Blanc
12' Gryner
13'Gr
14'Gr
■ Verne de charbon
....... Prmcipayx niveayx de gore
ocr«o<3 Niveau a faune
15'Gr
16'Gr
Failles de charnage
©
les num^ros encercl^s se
rapportenl aux commenta"es
301
Source: MNHN. Paris
Source: MNHN. Paris
LE STEPHANIEN
Rappel historique
L’etage stephanien a ete defmi par Munier-Chalmas et de Lapparent (1893) en ces termes :
« Le nom de Stephanien, correspondant a celui d’Ouralien, s'appliquera aux assises renfermant les
flores houilleres qui se succedent depuis l’assise de Rive de Gier jusqua celle de Bois d’Aveize
inclusivement de maniere a comprendre tous les bassins houillers de I’Est du Plateau Central ».
Apres avoir rappele cette definition, Pruvost, dans le lexique stratigraphique international
(1957), indique que « la limite inferieure est marquee dans la Loire par la breche de la Fouillouse et
dans la Sarre et en Lorraine par le conglomerat de Holz, la limite superieure en est la base de
PAutunien, lequel est caracterise par l’apparition en masse des Callipteris d'apres Zeiller ».
C'est ainsi que Bouroz et al. presentent la situation « legale » du Stephanien en 1972 et
introduisent le rapport du groupe de travail sur le Stephanien, soumis a l’examen de la
Sous-Commission de stratigraphic sur le Carbonifere au cours du T Congres international du
Carbonifere, Krefeld).
D'importantes decisions seront adoptees a cette occasion qui conditionnent encore l’echelle
stratigraphique internationale pour cette periode geologique :
le Stephanien devient une « serie » englobant plusieurs etages au lieu d’un etage regroupant
trois sous-etages;
— PAssise de Rive de Gier est abandonnee comme stratotype du Stephanien inferieur;
le Cantabrien (defini dans les Monts Cantabriques en Espagne) est reconnu comme etage
de base de la serie stephanienne;
— la nouvelle serie ainsi esquissee conserve le nom de Stephanien.
L'echelle chronostratigraphique internationale actuellement admise pour cette periode des
temps geologiques s'appuie encore sur ces decisions qui ont fait l'objet de nombreux complements
proposes, en particular, par Pinventeur du Cantabrien. R. H. Wagner.
Situation actuelle
Definitions
Le Carbonifere (—360 a -295 m. a.)
II represente un systeme comprenant deux sous-systemes : Carbonifere inferieur et superieur,
encore non formellement delimites, et ne recouvrant exactement ni le Mississipien-Pennsylvanien
(Amerique du Nord) ni le Dinantien-Silesien (Europe).
304 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX. JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Le Carbonifere superieur (-325 a -295 m. a.) II comprend, de la base au sommet, trois
series : Namurien p. p., Westphalien, Stephanien.
Le Stephanien (-305 a -295 m. a.)
D’apres Odin & Odin (1990), « la datation tres detaillee de niveaux volcano-sedimentaires du
Silesien des bassins continentaux, effectuee a Heidelberg, indique un age proche de 300 m. a. pour
la base de l'Autunien et de 305 m. a. pour la base du Stephanien ». La periode stephanienne ne
durerait done que 5 m. a.
Sont actuellement reconnus par l'International Union of Geological Sciences (Cowie, 1989) les
deux etages de base : Cantabrien et Barruelien ; le sommet n'est pas nomme et reste done, dans la
litterature (Winckler-Prins, 1990), provisoirement subdivise en « Stephanien B» et « Stepha¬
nien C ».
ZONATION BIOSTRATIGRAPHIQUE DU STEPHANIEN ET MACROFLORES
La zonation biostratigraphique du Stephanien actuellement reconnue est celle qui ete publiee
par Winckler-Prins (1990) :
Autunien
Callipteris conferta
Stephanien C
Sphenophyllum angustifolium
Stephanien B
Alethopteris zeilleri
Stephanien A (= Barruelien)
Lobatopteris lamuriana
Cantabrien
0 don top ter is caniabrica
Remarque. — Bouroz et al. (1975) estiment que la serie stephanienne (dont le nom est
conserve pour des considerations essentiellement historiques) peut etre subdivisee en deux etages :
Kasimovien a la base, Gzhelien au sommet, sans que cela implique I'acceptation des limites
traditionnelles de ces etages. Cette proposition semble enterinee par l'LU.G.S. (Cowie, 1989).
11s observent egalement : « Les etages pennsylvaniens etant des anthracophores sur de vastes
etendues dans le monde. il parait raisonnable de recommander la selection d’etages stratotypiques qui
ne renferment pas seulement des faunes marines mais aussi de la flore continentale ».
On retrouve la le probleme, extremement complexe, de la definition des equivalents
continentaux des etages definis en milieu marin.
Or, pour les niveaux les plus recents du Stephanien (post « Barruelien »), il semble que Ton ne
dispose que de terrains exclusivement marins ou strictement continentaux, les dernieres strates
combinant macroflores terrestres et faunes marines dans les Asturies sont datees Kasimovien
superieur par Triticites (Martinez Garcia & Wagner, 1982). Les seuls elements continentaux
utilisables « intercales » dans les series marines sont des associations palynologiques comme dans le
Donetz et l’Oural (Doubinger & Bouroz, 1984).
Correlations chronostratigraphiques
Une correlation des subdivisions chronostratigraphiques majeures du Carbonifere superieur a
ete proposee par Rui Lin et Zhang Linxin (1990) a la reunion de la Sous-Commission du
Carbonifere de Provo, U.S.A., a partir de biozonations par Fusulines et Conodontes (tableau 6).
Les principales propositions successives pour la chronostratigraphie du Stephanien, sont
regroupees dans le tableau 7. On peut constater que les instances internationales laissent ouverte la
question de la definition du Stephanien superieur en milieu continental. Notre travail permet de
presenter une proposition concrete pour resoudre ce probleme. Cette information a deja ete transmise
Source MNHN, Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
305
Tableau 6. — Correlations des subdivisions chrnostratigraphiques majeures du Carbonifere superieur (d’apres Rui & Zhang,
1990).
Table 6. Correlations for the Carboniferous main chronostratigraphic subdivisions (after Rui & Zhang, 1990).
CHINE
JAPON
RUSSIE
EUROPE OCCIDENTALE
AMERIQUE DU NORD
MAPINGIEN
SASKAMOT OZAWIEN
ASSELIEN
AUTUNIEN
WOLFCAMPIEN
XIAODUSHANIEN
HIKAWIEN
GZHELIEN
STE
PHA
NIEN
D
C
B
(A) BARRUELIEN
CANTABRIEN
VIRGILIEN
MISSOURIEN
KASIMOVIEN
Tableau 7. — Principales propositions successives pour la chronostratigraphie du Stephanien.
Table 7. — Main successive proposals for the Stephanian chronostratigraphy.
Bouroz et at.
Boersma
Wagner
Present
1972
1977
1984-1985
travail
Pruvost 1951
Doubinger
d'apres Grand'Eury
1956
Nouvelle
proposition
Permien int.
S
'
e
Fordzien
P
h
Barruelien
n
(=Rive de Gier)
e
n
Cantabrien
A
H * Etage ambigu permo-carbonitere" Limite inceriaine
A Limite inteneure du Cantabrien (d'apres Lys 1988)
a la Sous-Commission du Carbonifere, grace a l'obligeance du Professeur J. P. Laveine, lors du
1 l e Congres International de Geologie et Stratigraphie du Carbonifere, Buenos Aires, septembre
1991.
DONNEES STEPHANOISES ET STEPHANIEN
DONNEES FACTUELLES : DISTRIBUTION DE LA FLORE FOSSILE
La repartition qualitative et quantitative de la flore fossile dans la serie de Saint-Etienne est
regroupee dans le tableau 8 qui donne une liste complete des especes conservees en empreintes ou
compressions. Sont egalement mentionnees les especes citees dans la note sur la flore de Rive de Gier
306 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX. JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Tableau 8. - Repartition qualitative et quantitative de la flore fossile dans la serie de Saint-Etienne.
Table 8. - Flora qualitative and quantitative distribution throughout the Saint-Etienne succession.
Taxons
Rive de
Gicr
Gruner
Bcaubrun
Lines
Bellevue
Couron-
nement
Lycopudites decussutus
+
Lepidodendron beaumontianum
+
Lepidodendron brongniartii
lepidodendron clipeiforme
+
Lepidodendron jarense
+
lepidodendron ophiurus
+
Lepidodendron aff rimosum
+
lepidodendron aff. simile
+
Lepidofloyos amhracinus
+
lepidofloyos macrolepidotus
+
Sigillaria brardii
+
IIIII
III
Sigillaria elegans
+
Sigi 1 lari a lepidodendrifolia
+
Sigillaria rugosa
+
Sigillaria tessellata
III
Sigillaria spp.
iiiii
IIIII
+
Syringodendron altemans
Syringodendron bioculatum
Syringodendron commune
Syringodendron fenestratum
+
Syringodendron v aide-fiexuosum
+
Syringodendron sp
in
+
Asolanus camptoiaema
Asolanus cf. camptoiaenia
Asolanus sp 1
Cyperiies bicarinata
+
+
Cf. Lepidophvlloides sp.
Stigmaria flcoides
+
+
Sligmaria sp.
+
Sligmariopsis incequahs
+
lepidocarpon majus
Lepidosirobus brongniartii
Sphenophyllum angustifolium
IIIII
lllllll
+
IIIII
III
Sphenophyllum cf. emarginatum
+
III
III
III
Sphenophyllum longifolium
III
+
Sphenophyllum oblongifolium
in
lllllll
lllllll
lllllll
lllllll
IIIII
Sphenophyllum cf. thonii
+
Asterophyllites equisetiformis
+
mini
lllllll
lllllll
Asterophyllites longifolius
+
Annularia mucronata
+
Annularia radiata
+
III
Annularia sphenophylloides
Hill
limn
lllllll
lllllll
III
III
Annularia spicata
hi
III
+
Annularia stellata
III
limn
lllllll
lllllll
IIIII
Catamites cistii
limn
IIIII
III
in
Catamites cruciatus
+
hi
IIIII
Catamites gigas
+
Catamites pachyderma
+
Catamites suckowii
hi
+
+
Catamites spp.
limn
lllllll
lllllll
- Ill -
Calamostachys cf dumasii
Calamostachys tuberculata
+
Calamostachys sp
Hum
lllllll
lllllll
+
+
Macrostachya infundibuliformis
in
III
III
Schizopteris cycadina
Schizoslachys pinnata
limn
lllllll
III
+
Schizoslachys spiciformis
+
+
Caulopteris chaussatii
Caulopteris macrodiscus
Caulopteris pel tiger a
+
Megaphyton maclayi
Asterotheca cf sternbergii
in
III
+
Senftenbergia ptumosa var. ligerensis
+
Saint-
Etienne
s.I.
+
+
+
lllllll
+
+
+
+
+
lllllll
+
lllllll
+
+
IIIII
+
lllllll
III
+
III
+
III
+
+
+
+
+
Couron-
ncment ct
Talaudidre
+
+
IIIII
III
III
lllllll
III
III
+
+
+
Source: MNHN , Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
307
Couron-
ncmcnl cl
Talaudiere
Saint-
Eticnne
s. 1.
+
III
III
+
+•
III
lllllll
lllllll
iiiii
IIIII
+
III
in
III
+
III
in
III
in
+
+
in
III
Hill
lllllll
+
III
IIIII
+
+
+
III
III
+
lllllll
+
lllllll
lllllll
+
IIIII
III
+
Taxons
Rive de
Gicr
Gruner
Bcaubrun
Littes
Bellevue
Couron-
nement
Pecopieris abbreviaia
+
Pecopteris affinis
lllllll
lllllll
III
+
III
Pecopieris arborea
III
Pecopteris biolii
Pecopieris bouionneiii
Pecopteris candolleana
+
lllllll
lllllll
III
III
Pecopteris clintonii
IIIII
IIIII
+
III
Pecopieris cyathea
lllllll
lllllll
lllllll
lllllll
lllllll
lllllll
Pecopteris daubreei
III
lllllll
lllllll
lllllll
lllllll
III
Pecopteris densifolia
+
lllllll
III
Pecopteris densinervosa
+
Pecopteris feminaformis
lllllll
lllllll
lllllll
III
Pecopteris henutelioides
lllllll
lllllll
III
lllllll
Pecopteris Integra
+
Pecopteris lamuriana
IIIII
Pecopteris lepidorachis
III
Pecopteris major
III
III
+
+
Pecopteris melendezii
III
+
Pecopteris microphylla
III
III
+
Pecopieris monyi
lllllll
IIIII
IIIII
lllllll
Pecopieris paleacea
IIIII
lllllll
IIIII
+
III
Pecopteris parvula
+
+
Pecopteris pectinata
III
III
III
III
Pecopteris platonii
IIIII
+
III
III
III
Pecopteris plumosa
III
lllllll
lllllll
lllllll
III
Pecopteris polymorpha
lllllll
lllllll
lllllll
lllllll
lllllll
III
Pecopieris pseudoreopteridia
III
III
III
III
Pecopieris rarinervosa
+
IIIII
IIIII
+
Pecopteris aff. saraefolia
III
Pecopteris cf. sariepontana
IIIII
+
Pecopteris subelegans
+
Pecopteris treviranii
lllllll
lllllll
III
III
+
Pecopteris unita
III
lllllll
lllllll
lllllll
lllllll
III
Pecopteris vestita
+
Pecopteris viannai
III
lllllllllll
IIIII
III
+
III
Sphenopteris biturica-densipennato
-fr
Sphenopteris cf. castelii
+
IIIII
+
Sphenopteris chaerophyUoides
III
Sphenopteris danzei
+
Sphenopteris decorpsii
+
Sphenopteris durbanensis
+
III
Sphenopteris gutbieri
III
III
III
III
+
Sphenopteris leptophylla
IIIII
lllllllllll
IIIII
III
+
Sphenopteris mathetii
III
IIIII
+
Sphenopteris mendes-correae
III
IIIII
+
Sphenopteris minutisecta
Sphenopteris picandetii
+
Sphenopteris rutafolia
+
Sphenopteris sp
lllllll
+
+
Alloiopteris aff. erosa
+
Fructifications Dicksoniites
Pachytesta gigantea
Pachytesta sp.
III
+
Tngonocarpus sp.
Alethoptens ambigua
III
Alethopteris cf. magna
+
Alethopteris pennsylvanica
III
lllllll
Alethopteris zeilleri
III
lllllll
lllllll
lllllll
Neuropteris cordata
+
III
Neuropteris osmundae
IIIII
III
IIIII
+
III
Neuropteris ovata
IIIII
Neuropteris praedentata
III
III
III
Neuropteris pseudoblissi
III
III
Source ; MNHN. Pahs
JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Taxons
Rive dc
Gier
Gruncr
Bcaubrun
Lines
Bellevue
Couron-
nement
Neuropteris sp.
+
+
III
Neurocallipteris planchardii
III
uni
III
III
Hill
III
Reticulopteris germari
+
limn
lllllll
lllllll
III
III
Linopieris brongniartii
iiimi
lllllll
lllllll
+
Linopteris neuropteroides
+
Linopieris sp.
+
Odoniopteris bourranensis
Odontopteris brardii
limn
lllllll
III
+
Odoniopteris aff. camabrica
Odonlopleris minor
lllllll
..
Odoniopteris m. forme allongde"
III
Odoniopieris pseudoschlotheimii
in
lllllll
lllllll
Odontopteris reichiana
III
limn
lllllll
lllllll
+
0 . subcrenulata var. elongota
in
III
Cyclopteris sp.
lllllll
lllllll
+
Lescuropteris genuina
Eusphenopteris rotundiloba
+
Pseudomariopteris busquetii
limn
lllllll
lllllll
Pseudomariopteris ribeyroni
hi
III
III
+
Dicksoniites pluckenetii
Dicksoniites sterzelii
limn
lllllll
lllllll
lllllll
III
Callipteridium gigas
limn
lllllll
lllllll
III
Callipteridium pteridium
III
iinm
lllllll
mu
Callipteridium rotundifolium
limn
lllllll
ill
Autunia conferta
III
+
Amhardtia mouretii
+
Dichophyllum JlabelliJerum
+
Lodevia nicklesii
+
+
cf. "Callipteris" sp.
III
Taeniopteris abnormis
+
mi
Taeniopteris jejunata
mu
lllllll
mu
+
Taeniopteris tenuis
Lesleya sp.
+
Dolerophyllum pseudopeltatum
hi
III
Artisia transversa
Artisia sp.
+
Cordaites angulosostriatus
+
Cordailes foliolatus
+
+
III
Cordaites lingulatus
Cordaites spp.
mini
mini
lllllll
III
Poacordaites microstachys
+
Poacordaites spp
mini
iiimi
lllllll
III
Cardiocarpus sp.
III
mini
III
in
III
III
Cordaianthus sp.
+
+
+
Dicranophyllum gallicum
+
Dicranophyllum sp.
+
hi
III
+
Feysia sp.
Hermitia gallica
Walchia piniformis
mini
hi
Walchia sp.
III
Identify dans unc sculc localitd dc I'assise +
Identify dans 2 & 5 localitds de I'assise III
Identify dans 5 & 10 locality dc I'assise Hill
Identify dans au moins 11 locality de I'assise lllllll
taxons compt6s au total : 5456
Source: MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-f-TIENNE
309
(Doubinger & Vetter, 1985) dont certaines n’ont pas ete decrites dans le present travail. Taxons
palynologiques et structures silicifiees n’ont pas ete portes sur le tableau. Celui-ci donne la repartition
des especes dans la succession stratigraphique des differentes formations etudiees, de l’assise de Rive
de Gier a la Formation de Couronnement. Deux autres colonnes separees concernent les pieces
provenant, d une part de la Chazotte-Talaudiere note « C + T », d’autre part du bassin s.l., sans
localisation plus precise, note « S.E. ». L indication de I’abondance des especes dans les differents
niveaux permet de visualiser 1’evolution de leur distribution dans la serie.
* — Fonds commun.
Onze especes seulement sont presentes constamment dans toutes les formations : Sphenophyl-
lum oblongifolium, Annularia sphenaphylloides, Pecopteris cyalhea , P. daubreei, P. plumosa , P.
polymorpha, P. unita, P. viannae, Neurocallipteris planchardi, Reticulopteris germarii, Dicksonites
sterzelii ainsi que des Cordailes et des Poa-cordaites dont la determination specifique est peu aisee.
Cet ensemble constitue le « fonds commun » des flores stephaniennes (cf. Doubinger &
Vetter, 1969).
Especes propres a chaque faisceau. 11 s'agit d’especes qui se rencontrent uniquement dans un
faisceau donne.
Nombre total d'especes
par faisceau
Nombre d'especes propres
a chaque faisceau
F. de la Peronniere (R. de G.)
82
25
F. de Gruner
97
11
F. de Beaubrun
94
12
F. de Bellevue
42
2
F. de Couronnement
29
0
Chazotte-Talaudiere
49
3
Au total, 53 especes ne se rencontrent qu'une seule fois dans la serie stratigraphique de
Saint-Etienne, on les appellera « especes cantonnees »; elles representent environ 1/5 de l'ensemble
des especes repertories.
* — Variation de l’ensemble floristique.
a) Le faisceau de la Peronniere accuse son caractere particulier avec 25 especes qui lui sont
propres, dont de nombreuses Lycophytes arborescentes et des formes deja communes dans le
Westphalien superieur tels Neuropteris ovata , Sphenopteris chaerophylloides , S. danzei, Alloiopteris
erosa.
b) Avec le faisceau de Gruner, on note la disparition de la plupart des Lycophyta ainsi que
des especes heritees du Westphalien (les 25 especes propres au faisceau de la Peronniere). En
revanche, on constate Farrivee de nombreuses especes de Pteridophyta : Pecopteris et Sphenopteris
divers; des Pteridospermopsida : Odontopteris et Neuropteris tres diversifies et abondants; la
frequence d 'Alethopteris zeilleri et des Callipteridium. C’est egalement dans ce faisceau que Ton
rencontre pour la premiere fois Walchiapiniformis. II existe done un veritable hiatus floristique entre
le faisceau de la Peronniere et celui de Gruner.
c) Dans le faisceau de Beaubrun, Fevenement marquant est la premiere presence d'Autunia (al.
Callipteris) conferta et celle d'autres Callipteridees : Lodevia nicklesii , Dichophyllum flabellifera,
Arnhardtia mouretii ainsi que celle de Taeniopteris abnormis .
II faut souligner le tres grand nombre d'especes (diversification maximale) dans les faisceaux
de Gruner et Beaubrun (pres de 100 especes pour chacun et 71 taxons communs), ce qui indiquerait
310
JEANNE DOUBINGF.R, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
une grande stabilite du milieu. On notera egalement que ce sont les deux faisceaux qui contiennent
le plus grand nombre de couches de charbon (voir tableau 2).
On constate un flechissement tres net du nombre d’especes dans le faisceau des Littes avec une
trentaine de moins par rapport a Gruner et Beaubrun. Cette decroissance se poursuit dans le faisceau
de Bellevue (42 especes seulement) et s’accuse encore avec la Formation de Couronnement qui ne
renferme plus que 29 especes.
d) On remarquera, de plus, que le nombre d’especes propres a chaque faisceau se reduit a 2
dans I’ensemble « Littes-Bellevue ».
Ce sont surtout les Pteridospermopsida qui se rarefient ( Odontopteris , Alethopteris , Neurop-
teris) alors que les Pecopteris se maintiennent ainsi que les Sphenophyta, les Calamariaceae et les
Cordaitopsida ; on remarque ponctuellement la presence d’Autunia conferta et de Taeniopteris
abnormis.
On distingue done tres nettement, dans le bassin de Saint-Etienne, deux ensembles floristiques
successifs tres dissemblables :
un assemblage inferieur, restreint aux strates de l'assise de Rive de Gier, d’affinites
westphaliennes et, a fortiori , cantabriennes tres marquees ; les taxons communs au Westphalien sont,
en definitive, plus nombreux que ceux retrouves dans l’assise de Saint-Etienne sus-jacente. Ces
caracteristiques s'observent tant dans les macroflores que dans les microflores.
un cortege superieur, tres renouvele par rapport au precedent, qui s’installe de fagon stable
pour toute la periode de sedimentation houillere dans le bassin. Les fluctuations observees
releveraienl surtout de facteurs ecologiques locaux.
L'analyse de la signification de la diminution du nombre d’especes dans les couches
sommitales de la serie reste extremement complexe. II est en effet delicat de faire la part de
l'importance relative des diverses causes pouvant etre invoquees :
changement de climat (? aridification progressive) : la persistance des Filicophytes et
Calamariaceae suggere, au moins, une certaine permanence des conditions anterieures;
dynamique propre du bassin : deplacement des aires de sedimentation, ralentissement (voire
arret) de la subsidence entrainant un comblement plus ou moins rapide du bassin et la disparition de
la sedimentation phytogene;
rapidite devolution differente au sein des diverses lignees vegetales, en liaison avec des
« strategies » biologiques distinctes : disparition de nombreuses Pteridospermopsida (a graines)/per-
sistance des Filicophytes (sporangieesj, par exemple;
Le Cantabrien
Derivatio nominis : Monts Cantabriques (Espagne du Nord-Ouest).
« Le Cantabrien est constitue par des couches plus jeunes que le Westphalien D (elles suivent
le Westphalien D en serie continue) et qui sont plus anciennes que le Stephanien A comme il a ete
defini par Pruvost et Jongmans (1950) dans la serie classique de Saint-Etienne » (Bouroz et al .,
1972 : 245).
L’etude de la flore de Saint-Etienne n'est done, par definition, d'aucun secours pour analyser
cet etage. Quelques remarques peuvent cependant etre faites.
L’etage Cantabrien correspond a la biozone « Cantabrica » de Wagner (1984). Dans son
analyse de la composition de cette biozone, cet auteur indique que le taxon-guide de la zone,
Odontopteris cantabrica , apparait deja dans le sommet de la zone vestita (= passage Westphalien D
— Cantabrien) ou il est cependant tres rare. O. cantabrica traverse presque toute la zone mais n’en
atteint pas le sommet. O. cantabrica est similaire, mais probablement pas identique a O. aequalis, une
espece nord-americaine de niveaux a peu pres equivalents.
Source ; MNHN, Parts
FLORE FOSSILE DE SAINT-feTIENNE
311
Fig. 393. - Localisation geographique des stratotypes de limites du Cantabrien et du Barruelien : C. = Cantabrien inferieur ;
* = Cantabrien .superieur et Barruelien inferieur; ** = Barruelien superieur. D’apres Wagner & Winckler-Prins.
1985, modifie.
Fig. 393. — Geographic location of the Cantabrian and Barruelian boundaries stratotypes: C. = Lower Cantabrian: * = Upper
Cantabrian and Lower Barruelian: ** = Upper Barruelian. After Wagner & Winckler-Prins, 1985, modified.
Pour le reste, les especes citees dans cette biozone sont toutes connues dans des niveaux plus
eleves du Stephanien, notamment le Stephanien A dans son acception «classique », ou dans le
Westphalien.
De meme Lys (1988 : 89) note-t-il que : « Cet etage « Cantabrien » sensu R. H. Wagner, qui
comprend a la fois un Myachkovien superieur typique a Fusulinella et un Kasimovien inferieur
typique a Proirilicites observes successivement, ne peut trouver presentement sa validite ».
On est, d’autre part, frappe par la tres grande rarete des Lycophytes arborescentes
(particularite « iberique » que Pon retrouvera dans le Barruelien) dans les listes de plantes citees
par les auteurs. La definition biostratigraphique de cet etage meriterait done d’etre precisee
davantage.
Pour Remy (1975), fassemblage floristique decrit dans les Monts Cantabriques represente
d'ailleurs une flore locale dans laquelle les associations mesophiles sont representees davantage que
dans les autres bassins.
Le Barruelien
Le nom de « Barruelien » a ete propose en 1983 au 10 e Congres International de Stratigraphie
du Carbonifere pour remplacer le Stephanien A (Wagner & Winckler-Prins, 1985). Cette
proposition a ete, depuis, enterinee par PI.U.G.S. (Cowie, 1989, tableau 7).
312 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Derivatio nominis : Barruelo de Santullan, village minier de la province de Palencia (Monts
Cantabriques), Espagne.
Limite superieure : a Sabero, 130 km a l’Ouest de Barruelo, (fig. 393) en milieu continental,
a la base du Stephanien B « etage a stratotype indetermine et sans denomination formelle » (Wagner
& Winckler-Prins, 1985) que nous incluons dans le « Forezien », nouvel etage defini a Saint-Etienne
(voir plus loin).
Stratotype de limite inferieure : defini, a la base d'une serie de 60 m de strates marines et
terrestres entremelees (formation « Carboneros »), par « un riche assemblage de restes de plantes
flottees : localites 1728 et 1729 » (Wagner & Winckler-Prins, 1985).
Les faunes marines du membre Carboneros (bivalves, gastropodes, ostracodes et crinoi'des)
n'ont pas ete etudiees. La definition du Barruelien repose done, exclusivement, sur ses macroflores
terrestres.
Le contenu fioristique global du Barruelien est recense dans le tableau 9. Pour comparaison,
la flore de Rive de Gier est recapitulee dans le tableau 10.
A la lumiere de notre revision, nous pouvons formuler quelques observations sur cet etage
« Barruelien ».
Probleme de la definition biostratigraphique du Barruelien
L'index stratigraphique majeur utilise pour caracteriser le Barruelien est Lobatopteris
(= Pecopteris) lamuriana.
Outre que cette espece n'apparait pas dans Tassociation du stratotype de limite inferieure de
cet etage (Wagner & Winckler-Prins, 1985), son utilisation comme taxon-guide a valeur globale ne
peut plus etre justifiee. Elle repose, en effet, sur ['existence d'une lignee evolutive Lobatopteris vestita
-*Lobatopteris lamuriana mise en evidence dans les Monts Cantabriques et qui aurait une valeur
generate impliquant une meme succession a la meme vitesse a I’echelle mondiale, a savoir : L. vestita
(Westphalien D sup. — Cantabrien sup.); forme de transition « L. vestita-lamuriana » (Cantabrien
sup.); L. lamuriana (Cantabrien sup. — Stephanien A sup.)
Une telle approche ne peut plus etre maintenue.
Dans le bassin de Puertollano (Espagne centrale), date Stephanien B superieur (Wagner,
1985), L. lamuriana et la « forme de transition » apparaissent sur les memes dalles.
Dans le bassin permien de Guadalcanal, Espagne (Broutin, 1986), ces deux memes « formes »
existent en abondance dans les memes horizons.
Blazey (1974) figure un specimen typique de la « forme » vestita-lamuriana (sensu Wagner)
dans le Permien inferieur d'Amerique du Nord.
II est clair que Ton se trouve la en presence d'une espece qui persiste plus ou moins longtemps
a 1'echelle geologique, suivant les localisations, interdisant son emploi pour des correlations a longue
distance.
Sa « disparition » au sommet du Barruelien semble effective dans le Massif Central frangais et
les Monts Cantabriques ou il pourrait etre considere comme un index regional.
On peut d’autre part s'interroger sur la realite biologique de telles lignees phyletiques fondees
exclusivement sur des morphologies de feuillage sterile de Pteridophytes. Ne pourrait-il pas s’agir
davantage de phenomenes de variabilite morphologique au sein de frondes de grandes dimensions ?
La encore, une redefinition biostratigraphique semblerait appropriee.
Probleme des Lycophytes arborescentes
L'association de Rive de Gier comprend encore un important cortege de Lycophytes
arborescentes (tableau 10) qui semble ne pas exister dans les macroflores des Monts Cantabriques.
La disparition de cette vegetation est consideree comme coincidant avec la limite Westphalien-
Stephanien en Amerique du Nord (Phillips, 1974) et en Russie (Shchegolev, 1975).
Source:
FLORE FOSS1LE DF. SAINT-ETIENNF.
313
II y aurait done persistance de ces vegetaux jusque dans le Stephanien inferieur a
Saint-Etienne.
Le probleme de l'interpretation d’un tel decalage entre Massif Central frangais et Amerique du
Nord reste a analyser en faisant peut-etre appel aux differences d’environnement (bassins paraliques/
bassins limniques).
Tableau 9. — Contenu floristique global de l’etage Barruelien.
Table 9. — Barruelian stage global foristic content.
RG * Neuropteris ovata
* N. ovata var. deflinei
RG * N. ovata var. grand'euryi (= Mixoneura flexuosa)
* Cyclopteris fimbriata
* Linopteris florinii
RG L. neuropteroides
L. cf. elongata
RG Neuropteris gallica
RG * Odontopteris brardii (sensu Wagner)
O. laxa
Callipteridium pseudogigas
(RG) * C. striatum-zeillerii (cf. C. pteridium)
* Alethopteris barruelensis
RG A. zeillerii
* A. bohemica
RG * Pseudomariopteris ribeyronii
RG * Dicksonites pluckenetii
(RG) Alloiopteris angustissima
A. cf. similis
Sphenopteris elevarica
RG * Polymorphopteris polymorpha
RG * Lobatopteris micromiltonii
RG L. viannae
RG L. lamuriana,
L. serpentigera, L. pseudovestita, L. ambigua
RG * Nemejcopteris foeminaeformis
RG * Pecopteris acuta
P. apicalis
RG * P. arborescens, P. candolleana, P. hemitelioides, P. paleacea
RG * P. unita
P. bredovii, P. huchetii, P. daubreii, P. lahouvensis, P. rarinervosa
Caulopteris sp.
* Sphenophyllum alatifolium
S. cf. nagelii
RG * S. oblongifolium
RG * Annularia sphenophylloides
RG * A. stellata
* Calamostachys calatifera, C. tuberculata
Paleostachya sp ;
Macrostachya carinata
Calamites suckowii, C. rugosus, C. schutzeii, C. undulatus
RG * Asterophyllites equisetiformis, A. longifolius
RG * Poacordaites linearis
Lepidodendron cf. scutatum
Sigillaria brardii
Remarques :
— 59 taxons dont 27 communs avec Rive de Gier
absence quasi totale de Lycophytes arborescentes (formes hygrophiles), contrairement a Rive de Gier
— * : taxons mentionnes dans le stratotype de limite inferieure (membre « Carboneros »)
RG : present a Rive de Gier.
Source
314 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Tableau 10. — Flore de Rive de Gier
Table 10. The Rive de Gier Flora
Lepidodendron beaumontianum*
Lepidodendron jarense*
Lepidodendron ophiurus*
Lepidodendron aff. rimosum*
Lepidodendron aff. simile*
Lepidophloyos anthracinus*
Lepidophloyos macrolepidus*
Omphalophloyos sp.
Sigillaria elegans*
Sigillaria rugosa
Sigillaria scutellata
Sigillaria tessellata
Sigillariophyllum sp.
Sigillariostrobus sp.
Syringodendron pachyderma
Asolanus camptotaenia
Cyperites bicarinata
Stigmaria Ficoides
Stigmariopsis inaequalis
Stigmariopsis ripageriensis
Sphenophyllum emarginatum
Sphenophyllum oblongifolium
Asterophyllites equisetiformis
Asterophyllites longifolius
Annularia mucronata*
Annularia sphenophylloides
Annularia stellata
Calamites cruciatus*
Pecopteris abbreviata (= miltonii)*
Pecopteris acuta
Pecopteris arborescens
Pecopteris cyathea
Pecopteris candolleana
Pecopteris cf. cistii
Pecopteris daubrei
Pecopteris densifolia
Pecopteris densinervosa
Pecopteris jongmansii
Pecopteris hemitelioides
Pecopteris lamuriana
Pecopteris lepidorachis
Pecopteris melendezii
Pecopteris monyi
Pecopteris oreopteridia
Pecopteris paleacea
Pecopteris plumosa-dentata
Pecopteris polymorpha
Pecopteris pseudooreopteridia
Pecopteris rarinervosa
Pecopteris subcrenulata
Pecopteris unita
Pecopteris vestita
Pecopteris viannae (= waltonii)
Sphenopteris chaerophylloides
Sphenopteris danzei
Sphenopteris rotundiloba
Sphenopteris gutbieri *
Alloiopteris erosa
Alethopteris zeillerii
Callipteridium pteridium
Callipteridium cf. gigas
Callipteridium cf. jongmansii
Neuropteris cf. heterophylla
Neuropteris ovata
Neuropteris planchardii *
Neuropteris praedentata *
Linopteris neuropteroides
Odontopteris reichiana (= minor)
Reticulopteris germarii
Dicksonites sterzelii
Pseudomariopteris ribeyronii
Cordaites foliolatus
Cordaites forensis
Cordaites lingulatus
Cordaites palmaeformis
Cordaites principalis
Poacordaites microstachys
Cordaicarpus sp.
Cordaianthus sp.
Dorycordaites affinis
Dicranophyllum gallicum
* : taxons supplementaires repertories par rapport au dernier travail de revision (Doubinger & Vetter, 1985).
Barruelien el Assise de Rive de Gier
Pour Wagner et Winckler-Prins (1985), le Barruelien remplace PAssise de Rive de Gier
comme stratotype du Stephanien A. Dans sa proposition de zonation floristique pour le Carbonifere,
toujours consideree comme reference, Wagner (1984) soulignait que « Punique difference essentielle
est Pexistence, dans la flore de Rive de Gier, de plusieurs especes de Sigillaires cannelees. L’Assise de
Rive de Gier est basse dans le Stephanien A alors que celle de Lentin, a Carmaux, en represente la
partie superieure ».
Comme on Pa vu (tableau 9), la flore du « stratotype de limite inferieure » renferme 28 taxons
seulement pour 59 especes recensees pour Pensemble du Barruelien. Dans leur revision de 1985,
Doubinger & Vetter considered que la flore de Rive de Gier comprend huit especes caracteris-
Source MNHN, Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
315
tiques : Sphenophyllum emarginatum , Pecopteris lamuriana , P. vestita, P. micromiltonii , Renaultia
(Sphenopteris) chaerophylloides , Alloiopteris erosa, Neuropteris ovata et Linopteris neuropteroides.
Sphenophyllum emarginatum , Renaultia chaerophylloides et Alloiopteris erosa n'existent pas a
Barruelo et seules Pecopteris micromiltonii et Neuropteris ovata sont mentionnees dans le stratotype
de limite inferieure.
On constate que (’association floristique de Rive de Gier reste beaucoup plus diversifiee que
celle decrite a Barruelo et a Sabero pour le Barruelien.
La caracterisation biostratigraphique du Stephanien inferieur parait done plus precise a Rive
de Gier que dans les Monts Cantabriques. L’avantage essentiel du Barruelien reste l’espoir que sa
base puisse etre mieux definie grace a la decouverte eventuelle de faunes marines significatives, bien
conservees, autorisant des comparisons avec l'echelle marine. C’est, sans doute, ce qui a determine
sa reconnaissance officielle.
Le « Forezien »
Le prohleme des « etages » stephaniens continentaux
La chronostratigraphie du Carbonifere et du Permien, basee sur les plantes fossiles, a ete
etablie pour l’essentiel dans des terrains continentaux. Elle est done, pour une grande part,
independante de la chronostratigraphie de reference.
Remy (1975) remarquait : «Jusqu’a maintenant, aucune correlation precise suffisamment
fiable n’a ete mise au point. La para-chronostratigraphie continental, basee sur les plantes (macro-
et microfossiles) et les animaux terrestres est une chronostratigraphie ayant ses propres regies et qui
doit persister pour des raisons pratiques meme apres qu'une telle correlation aurait ete definie. II s'agit
la d’une situation comparable a celle du Neogene ».
Cette analyse reste tout a fait pertinente pour Pensemble du Stephanien et nous nous y referons
dans nos remarques et suggestions biostratigraphiques.
En effet, Cantabrien et Barruelien inferieur, bien que definis dans des niveaux marins des
stratotypes espagnols, sont dates exclusivement par leur seul contenu floristique continental qui
fonde, de plus, les correlations entre les differentes sections des bassins cantabriques. Les donnees
biostratigraphiques marines restent soit inconnues soil non exploitees de fagon precise pour des
comparaisons avec les coupes de references marines de la plate-forme russe.
Dans cette logique de para-chronostratigraphie continentale du Stephanien, et compte tenu de
Tetat actuel de nos connaissances a Tissue de ce travail, il nous semble que le contenu floristique du
bassin de Saint-Etienne reste « Poutil» le plus approprie pour definir le Stephanien superieur.
De tous les bassins continentaux stephaniens d'Europe occidentale, c’est en effet celui
de Saint-Etienne qui renferme la flore qualitativement et quantitativement la plus riche et la plus
variee, dans Tassise des couches de Saint-Etienne, le faisceau de Bellevue et la Formation de
Couronnement.
Les collections correspondantes sont bien localisees et de nombreux affleurements resteront
accessibles. D'autre part, aucun gisement renfermant des strates marines et continentales a flores
intercalees n’a ete decrit pour cette periode geologique.
// apparait done scientifiquement et historiquement fonde de caracteriser Vet age superieur de la serie
officiellement denommee Stephanien a partir des donnees stephanoises.
Nous proposons le nom de « Forezien ».
Derivatio nominis : d’apres Tancien Comte du Lyonnais comprenant, notamment, la region de
Firminy et le Sud-Ouest du bassin de Saint-Etienne.
316 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Definition biostratigraphique du Forezien.
Si, comme le souligne Remy (1975), la caracterisation des unites biostratigraphiques dans le
contexte de revolution continue d'une flore au cours du temps doit reposer sur la notion de
« premiere apparition » de taxons nouveaux, nul doute que le contenu floristique de Passise des
couches de Saint-Etienne ne reponde a cette exigence.
11 n'est pas inutile de rappeler que, dans cette approche, une unite stratigraphique se termine
avec Fapparition de Vindex fossile nouveau meme si des taxons guides de l’unite plus ancienne
persistent. Notons qu'en pratique, une « premiere apparition » correspond, en fait, a la plus ancienne
presence reconnue d*un marqueur donne. Tout cela n'est valable qu'au sein d'une meme zone
climatique et pour des conditions edaphiques similaires, d'ou les multiples ecueils rencontres en milieu
continental (cf. paragraphe Interpretation et commentaires).
Les apparitions
Par rapport a la flore de Rive de Gier, on observe, des les premiers depots de l’assise
des couches de Saint-Etienne, l’apparition de nombreuses especes non representees jusqu'alors, a
savoir :
Pecopteris affinis
P. clintonii
P. fceminaeformis
P. major
P. microphylla
P. pectinata
P. platonii
Sphenophyllum longifolium
Sphenopteris mathetii
S. leptophylla (at. Ovopteris pecopteroides)
Odontopteris brardii
O. minor
O. pseudoschlotheimii
O. subcrenulata
Neuropteris cordata
N. pseudoblissii
Linopteris brongniartii
Alethopteris pennsylvanica
Pseudomariopteris busquetii
Taeniopteris jejunata
II est important de rappeler que ces nombreuses apparitions sont associees a une disparition
massive des Lycophytes arborescentes, d'affinites westphaliennes, connues dans l’assise de Rive de
Gier.
Par rapport aux terrains plus anciens, les strates du Forezien renferment done une flore
caracterisee par :
1) l'abondance et la variete des Pecopteris , traduites par une speciation intense ;
2) la tres grande frequence d’ Alethopteris zeilleri et des Odontopteris du groupe « minor-reichiana » ;
3) la presence de Neuropteris cordata , N. pseudoblissii , Odontopteris subcrenulata , Pseudomariopteris
busquetii , Taeniopteris jejunata , Sphenopteris mathetii et Sphenophyllum longifolium.
II s’agit la, veritablement, du cortege representatif de l’epoque stephanienne tant par sa
repartition tres generate que par ses caracteristiques floristiques. On le retrouve, par exemple, dans
tous les bassins frangais a l'exception de celui de Littry (Doubinger & Vetter, 1985). II correspond
aux biozones « Alethopteris zeilleri » et « Sphenophyllum angustifofium » de R. H. Wagner (1984).
Pour cet auteur, la zone « Alethopteris zeilleri » renferme les flores stephaniennes « standard » du
Massif Central frangais, de la Tchecoslovaquie, des Monts Cantabriques...
Aux endemismes et particularismes pres (a Saint-Etienne, Odontopteris pseudoschlotheimii
parait bien endemique, alors que Lescuropteris genuina , tres repandu dans les autres bassins
stephaniens, semble bien y etre absent), on dispose, avec ce cortege « forezien », bien defini et tres
ubiquiste, d’un outil pratique pour caracteriser une periode suffisamment synchrone a l’echelle
euramericaine. II est a noter que cette association «transgresse » en grande partie les particularity
liees aux domaines limnique et paralique.
Source.
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
317
Cette unite biostratigraphique, definie par son contenu floristique global, peut etre regardee
comme 1 equivalent continental de 1’etage marin « Gzhelien » (cf. tabl.7), sans qu’il soil (? jamais)
possible d'estimer le degre de synchronisme de leurs limites inferieures et superieures respectives. Elle
correspond aux sous-etages B, C et D de l’ancien etage Stephanien.
Reste a selectionner et a definir, dans son « para-stratotype continental » de Saint-Etienne, les
assises correspondant a ses limites inferieure et superieure.
Le Stephanien Continental
La subdivision du Stephanien continental en 2 ou 3 unites (voire davantage) a fait l'objet de
nombreuses discussions entre stratigraphes an cours des deux dernieres decennies. Le debat s’est
cristallise au moment de la proposition d introduction du Cantabrien comme etage de base de la serie
stephanienne en 1972.
La definition des « etages » continentaux du Stephanien reposant sur les biozones definies a
partir des macroflores qui se sont succede au cours de cette periode, Boersma (1979) fit le point sur
les conceptions alternatives alors en concurrence : deux ou trois unites stratigraphiques.
Dans ce travail de synthese, cet auteur souligne que, des 1963, J. de Maistre faisait clairement
ressortir l'absence de differences significatives dans les assemblages dejrlantes fossiles du Stephanien
« moyen » et du Stephanien « superieur », dans le stratotype de Saint-Etienne. Une etude statistique,
portant sur plus de 450 especes provenant de nombreux gisements europeens, permit a Boersma de
generaliser cette observation a fensemble des bassins stephaniens du domaine euramericain.
Les seules apparitions censees distinguer le Stephanien « C » du Stephanien « B », a savoir :
Pecopteris subelegans (Potonie) Doubinger [= Polymorphopteris subelegans (Pot.) Wagner, =
Alethopteris subelegans Pot.], Walchia piniformis Sternberg, Sphenophyllum thonii Mahr et Taeniop-
teris jejunata Grand'Eury emend. Doubinger et Vetter, se revelent, en fait, souvent presentes des le
Stephanien inferieur.
Pour Boersma, la subdivision en 2 unites seulement parait done « refleter de fa<;on plus
adequate les donnees biostratigraphiques » (connues a fepoque) que la conception a 3 divisions ou
plus. Au meme moment, Doring et Kampe (1973) etaient parvenus, independamment, a une
conclusion identique.
Notre revision de la flore du bassin de Saint-Etienne conforte, comme on l'a vu, fapproche
defendue par Boersma et pressentie, des 1963, par J. de Maistre.
Or, a l’heure actuelle, la necessite d’une harmonisation entre decoupages chronologiques en
milieux marin et continental de la serie stephanienne, proposee officiellement des 1975 par la
Sous-Commission de Stratigraphie du Carbonifere, fait l'objet d’un large consensus. II nous parait
done raisonnable de proposer le decoupage du Stephanien continental en 2 termes stratigraphiques,
definis par les assemblages floristiques qu'ils renferment :
un membre inferieur, regroupant Cantabrien et Barruelien (= assise de Rive de Gier />./;.),
d'affinites westphaliennes encore extremement nettes, pour laquelle une denomination globale reste
a determiner;
— un membre superieur, correspondant vraiment a la flore stephanienne « standard » pour
laquelle nous suggerons done le nom de « Forezien ».
Ces unites sont seules utilisables pour des correlations a longue distance, eu egard aux donnees
biostratigraphiques a notre disposition qui paraissent maintenant quasiment « exhaustives ».
Elies ont done, a notre sens, valeur d'etage et sont equivalentes aux deux etages marins, sans
que leurs limites respectives soient necessairement synchrones.
Des subdivisions plus reduites peuvent, bien entendu, etre definies en fonction des necessites
regionales ou locales.
318 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Remerciements
Les auteurs tiennent a remercier tous ceux qui leur ont permis d acceder aux collections, dont
la revision constitue la base meme de ce travail, en particulier : M""- Blanc, Sous-Directrice au
Museum national d'Histoire naturelle et Conservateur de la Galerie de Paleobotanique ; MM. Perrin
et Jacquemin, Geologues a l’Ecole des Mines de Saint-Etienne ; les Professeurs de Sciences Naturelles
du Lycee Fauriel de Saint-Etienne; M. Prieur, Conservateur des collections de Paleontologie de
PUniversite de Lyon I. .
M. Hamel, dessinateur « benevole » aupres du Laboratoire de Palynologie de 1 Universite de
Strasbourg, s’est revele irremplaqable en realisant les tableaux et figures au trait et la splendide carte
hors-texte qui illustrent cet ouvrage. Nous ne saurions trop Pen remercier.
Nous remercions egalement M. Nicaise, photographe au Laboratoire de Paleobotanique et
Paleoecologie, pour le tirage de l'illustration de couverture.
Cette publication est la contribution n° 95-080 isem — Montpellier.
Source: MNHN, Paris
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Source .
JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Annexe 1. Principaux sondages fores dans le bassin de Saint-Etienne
ENTRE 1955 ET 1961 (SERIE S)
N°
lieu-dit
date d'arret
profondeur
atteinte
S. 1
Triolliere 1
13/10/1955
798,00 m
S. 2
Triolliere 2
30/04/1956
633,70 m
S. 3
Alus
19/11/1957
1 610,90 m
S. 4
Alus 4
01/07/1958
885,90 m
S. 6
de Poix
05/02/1959
1 410,00 m
S. 7
du Bois
16/04/1958
1 430,90 m
S. 8
du Bessy
20/07/1959
1 285,60 m
S. 9
La Fenassiere
18/04/1957
1 189,40 m
S.10
Bas Bessy
18/10/1957
832,26 m
SI 1
Croix de la Garde
11/04/1957
810,70 m
S. 12
la Fayette
11/10/1956
637,30 m
S. 13
La Piotiere
05/10/1956
672,40 m
S. 14
Lanlyre
03/03/1957
566,60 m
S. 15
Villebceuf
23/09/1958
813,30 m
S. 16
Champonnieres
25/03/1958
813,80 m
S. 17
Montsalson
13/07/1957
832,05 m
S. 18
des Combes "La Tour"
04/04/1957
972,00 m
S. 19
Chaucombet
20/10/1959
1 184,70 m
S.20
Le Devey
13/12/1958
1 218,50 m
S.21
Cote Gravelle
06/04/1960
1 037,30 m
S.22
Verpilleux
30/08/1956
620,25 m
S.23
(Verpilleux) Cret fond
06/03/1957
596,70 m
S.24
Maison Blanche
17/01/1957
I 261,60 m
S.25
Talaudiere (Peticulty)
06/06/1958
966,90 m
S.28
Cret Beauplomb
20/11/1956
560,34 m
S.27
Briquetterie
14/08/1957
743,70 m
S.28
Chataigneraie
05/11/1957
590,00 m
S.29
Les Baraudes
14/03/1958
816,90 m
S.30
Le Devey
6/12/1957
886,70 m
S.35
Cret Pom mat
09/04/1959
1 317,50 m
S.36
du Ban
14/12/1959
1 240.70 m
S.37
La Pinatelle
05/10/1959
1 237,80 m
S.38
Le Plat du Ban
15/08/1960
1 146,00 m
S.39
La Fenassiere
10/11/1961
987,10 m
Source: MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
337
Annexe 2. — Equivalences entre VIndex Plantarum de Grand'Eury
ET LA PRESENTE ETUDE
Taxons identifies ou cre£s par Grand’Eury
pages planches
£chantillons correspondant aux
& Saint-£tienne (texte et Index Plantarum)
taxons utilises par Grand'Eury
THALLOPHYTES
Classe des CHAMPIGNONS
08
Exipulites punctatus [G.]
10
N R
Hysterites cordaitis G.
10
1 (7)
N R
CORMOPHYTES
CRYPTOGAMES VASCULAIRES
Classe des CALAMARIEES Endlicher
11
Genre Catamites Suckow
13
C. suckowii Brongniart
14
A
R
C. cistii Brongniart
19
2 (1,3) A
R
C. ramosus Artis
20
2(4, 4')
N R
C. cannaeformis Schlotheim
21
3(1,2)
N R
C. major Weiss
22
R
SEM 94
C. gigas Brongniart
23
R
C. pachyderma ? Brongniart
23
3(3)
R
MNHN 152
C. anceps [G.J
23
N R
Calamocladus Schimper
24
Calamostachys Schimper
25
5(1-3)
R
Figure : Calmostachys dumasii
MNHN 8279
Calamorrhiza [G.]
26
Catamites foliosus G.
31
N R
Genre Asterophyllites Brongniart
32
4 et A
Genre Calamophyllites G.
32
4
Genre Endocalamites G.
34
4
Genre Volkmannia Sternberg
36
Calamophyllites longifolius [G.]
38
N R
=> Hippurites longifolia
Asterophyllites equisetiformis Schlotheim
38
R
SEM 97
Coleophyllites zeaeformis [G.|
38
N R
=> Poacites zeaeformis
Calamophyllites communis G.
39
N R
Endocalamites varie approximate [G.J
39
N R
=> E. approximatus
Asterophyllites hippuroides Brongniart
39
A (3)
N R
Volkmannia gracilis Presl
40
6(1)
N R
Calamophyllites ingens G.
40
N R
Endocalamites various Sternberg
40
A (4)
N R
Asterophyllites rigidus Brongniart
41
N R
A. grandis Sternberg
41
N R
Volkmannia effoliata G.
41
6(2)
N R
Bruckmannia grand'euryi Renault
42
R
= Calamostachys grand'eury
MNHN. lame REN 3776 '
Genre Annularia Brongniart
42
A. minuta Brongniart
42
N R
=> Asterophyllites spicata
ou A. radi form is
ou A. radiata
A. radiata Brongniart & Sternberg
43
R
SEM 81
A. sphenophylloides Zenker
43
R
SEM 82
Volkmannia pseudosessilis [G.]
43
6(3)
N R
=> V. sessilis ? (p. 309)
Annularia longifolia Brongniart
44
R
= Annularia stellata, SEM 88
Equisetites lingulatus Germar
44
N R
Bruckmannia tuberculata Sternberg
45
6 (4, 5)
R
= Calamostachys tuberculata
SEM 96
Pinnularia Lindley & Hutton
46
6(6)
N R
Genre Equisetites Sternberg
46
E. dubius 309
5(4)
N R
E. geinitzii Sternberg
47
5(5)
N R
Endocalamites approximatus [G.]
47
N R
=> Catamites approximatus
Equisetites priscus ? Geinitz
48
N R
Source ; MNHN , Paris
JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Taxons identifies ou cr6es par Grand'Eury
pages planches
Echantillons corrcspondant aux
& Saint-Etienne (texte el Index Plantarum)
taxons utilises par Grand’Eury
Macrostachya infundibuliformis Bronn
48
32(1)
R
SELGI.SELG69
Genre Sphenophyllum Brongniart
49
cf. S. quadrifidum
S. stephanense Renault
50
N R
MNHN, lame REN 1562
S. schlotheimii Brongniart
51
N R
= S. verticillatum
subsp. truncation Schimper
51
N R
=> & leuilles de 5. emarginatum
S. angustifolium Germar
52
6(7-10)
R
SEM 52
subsp. bifidum G.
52
6(7)
N R
S. emarginatum Brongniart
52
R
SEM 54
5. saxifragaefolium Sternberg
52
N R
S. oblongifolium Germar
53
6(11, 12)
R
SEM 58
S. majus Bronn
53
N R
S. thonii Mahr
53
R
SEM 70
Classe des FILICACEES
55
Cadre des HETEROFTERIDES
58
Sphenopteris Brongniart
58
5. artemisiaefolia ? Sternberg
58
N R
S. dicksonioides Goeppert
59
N R
S. gravenhorstii Brongniart
59
N R
S. cheilanthoides Goeppert
59
N R
S. aneitnioides Schimper
59
N R
Pecopteris-Sphenopteroides Brongniart
60
7(1-2)
sous-groupe Pecopteris dicksonioides [G.]
60
7(1)?
Sphenopteris chaerophylloides
60
7 (1-la)?
R
SEM 180
Pecopteris cristata Brongniart
60
N R
= 5. chaerophylloides ?
Pecopteris leptopteroides [G.|
60
N R
sous-groupe Pecopteris aneitnioides [G.J
61
Pecopteris subnervosa G. (non Romer)
61
N R
= Pseudomariopteris busquetii ?
SEM 491
Pecopteris pluckeneti Schlotheim
61
B
R
= Dicksoniites pluckenetii
SEM 475
Paragonorrhachis G.
62
7 (2b)
N R
Pre-Pecopteris G. (Schizeacees)
62
Senftenbergia elegans
62
N R
Pecopteris dentata Brongniart, Geinitz
63
R
= P. plumosa-dentata
SEM 252
P. biotii Brongniart
63
R
MNHN 8322, type
P. aspidioides Sternberg
63
N R
P. integra Andrae
63
R
SEM 226
P. erosa Gutbicr
63
R
= Alloiopteris erosa
SEM 151
Oligocarpia gutbieri Goeppert
64
R
= Sphenopteris gutbieri
SEM 177
RHACHIOP1ER1S Corda
64
Anachoropteris pulchra Corda
64
R
MNHN. lame REN 2230, type
Rhachiopteris forensis G.
64
13(1)
N R
Zygopteris lacatii Renault
64
N R
Phthoropteris Corda
64
B
N R
Groupe des PECOPTERIDEES ARBORESCENTES
65
Sous-famille des MARATT1AC£ES
65
l cr groupe - Pecopteris-cyatheoides B.
67
Asterotheca Presl
67
=> Asterocarpus Goeppert
Pecopteris arborescens Schlot., Brong., And.
68
8 (6a,b)
R
SEM 207
P. alpina Presl
68
N R
P. selaginorrhachis
68
N R
FLORE FOSSILE DE SA1NT-ETIENNE
339
Taxons identifids ou crees par Grand'Eury
pages planches
Echantillons correspondant aux
ii Saint-Eticnne (texte et Index Plantarum)
(axons utilises par Grand'Eury
P. pulchra Heer
68
R
MNHN 8330
P. cyathea Brongniart
68
8(7)
R
LY 10
P. candolleana Brongnian
69
8(8)
R
=> P. affinis ,
=> P. lepidorrhachis
MNHN 8331
P. schlotheimii Goepperl
69
N R
P. hemitelioides Brongnian
70
8 (9h, i)
R
MNHN 686, type
subsp. prior G.
70
N R
Pecopteris truncata Gcrmar
70
R
= Asterotheca stembergi
SEM 278
P. oreopleridia Schlotheim, Brongnian
71
N R
P. euneura Schimper
71
7(3)
R
= P. trevirani, SEM 272
P. alethopteroides G.
71
7(4)
N R
P. lamuriana Heer
72
R
SEM 228
P. fertilis G.
72
8(12)
N R
Scolecopteris subelegarts Zenker
72
8(3)
N R
=> S. elegans
S. ripageriensis [G.J
73
8(5)
non identifie avec cenitude
2 e groupe - Pecopteris nevropteroides B.
73
Pecopteris polymorpha Brongnian
74
8(10.11)
R
SEM 253
Scolecopteris conspicua G.
74
N R
Pecopteris bucklandi Brongnian
75
N R
P. pteroides Brongnian (non Geinitz)
75
R
= Callipteridium pteridium
MNHN 722 (Brg. pi. 105)
3 e groupe - Goniopteris Presl
75
Pecopteris unita Brongnian
76
8(13)
R
SEM 226
var. major Brongnian
77
N R
var. emarginata Goeppen
77
N R
var. longifolia (G.J
77
N R
P. lartetii Bureau
77
N R
P. arguta Brongnian => P. elegans Germar
77
R
= P. feminaeformis
MNHN 8344
P. marattiaetheca G.
77
7(5)
N R
P. angiotheca G.
78
7(7)
N R
Spiropteris Schimper
79
S. vernationis [G.J
79
N R
S. selaginoides (G.J
79
N R
S. schizopteroides (G-l
79
N R
Stipitopteris G.
79
13(2)
S. aequalis G.
81
N R
S. punctata G.
81
N R
S. delineata G.
81
N R
S. verrucosa G.
81
N R
S. notata G.
81
N R
Caulopt£rides
83
Megaphytum Artis
83
13(3)
M. m'layi Lesquereux
83
R
MNHN 8346
vel goldenbergii Weiss
83
N R
M. majus ? Presl
83
N R
Caulopteris Lind ley & Hutton
83
C. protopteroides G.
85
10(1)
R
MNHN 8345
C. perfecta G.
85
9(1)
N R
C. peltigera Brongniart
85
9(2)
R
SEM 515
C. cistii Brongniart
86
N R
C. neomorpha G.
86
R
MNHN 8351
C. pygmea
86
NR
C. minor Schimper
86
9(3)
R
MNHN 8353
Source ; MNHN, Paris
340
JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Taxons identifies ou cr6es par Grand'Eury
& Saint-£tienne (texte et Index Plantarum)
pages planches
Echantillons correspondant aux
taxons utilises par Grand'Eury
Caulopteris endorrhiza G.
87 9(4)
R MNHN 8352
C. pat ha G.
87
R MNHN 8348
C. stipitopteroides G.
87
N R
C. distans G.
87
N R
Ptychoptehs Corda
88
P. macrodiscus Brongniart
88
R = Caulopteris macrodiscus LY 5
P. obliqua Gennar
89 10(2)
NR = C. macrodiscus
P. incerta [G.]
89
R => P. macrodiscus, MNHN 8355
Psaroniocolon G.
89
P. sulcatum |G.]
92
R MNHN 8356
P. endogenitum [G.l
92
N R
Psaronius Cotta
92
Psaronius in loco natali
93 11
Etudies en place par Grand'Eury
P. corteus LG.)
95 11(1-6)
Etudics en place par Grand'Eury
P. carbonifer Corda
96
Etudies en place par Grand'Eury
P. giganteus Corda
96
Etudics en place par Grand'Eury
P. lignosus G.
96
R MNHN 8358
P. ogygius G.
97
N R Validite douteuse
Tubiculites G.
98 10(3,4)
Tubiculites relaxato-maximus [G.J
102
N R
T. coarctato-minimus (G.J
103
N R
TRIBU ANORMALE DES NEVROPTERIDEES
104
ALETHOPTERIDEES
106
Genre Alethopteris Sternberg
106
A. grandini Brongniart
107
R = A. zeilleri, SEM 306
A. aquilina Brongniart
108
N R
Genre Callipteridium Weiss
108
C. callipteroides G.
109
R MNHN 8367
C. ovatum (Brongniart) vel mirabile Rost
109
R = C pteridium , MNHN 8366
C. gigas Gutbier
109
R SEM 325
C. nevropteroides G.
110
R MNHN 8363
NEVROPTERIDES
110
Genre Odontopteris Brongniart
111
(Cyclopteris emarginata [G.J)
111
Fructification
111 13(4-4")
NR => O. sorifera (G.)
0. minor Brongniart
112
N R
0. reichiana Gutbier
112
R SEM 381
var. primigenia G.
112
N R
var. lanceolata G.
112
R SEM 378
Cyclopteris trichomanoides Brongniart
113
N R
var.fimbriata G.
114 12(3)
N R
var. conchacea Gennar & Kaulfuss
114 12(4)
N R
var. biauriculata G.
114 12(5)
N R
var. scissa G.
114 12(6)
N R
var. pinnatisecta G.
114 12(7)
N R
var. explicata G.
114 12(8)
N R
Odontopteris brardii Brongniart
115
R =>0. crenulata Brong
=> Neuropteris villiersi SEM 371
Cyclopte ris co hacea [G.J
115
N R
C. iliciformis [G.]
115
N R
Odontopteris genuina G.
115
R = Lescuropteris genuina
MNHN 8372
0. hercyna ? Romer
115
R MNHN 8375
Source ; MNHN. Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
341
Taxons identifies ou cre6s par Grand'Eury
& Saint-Etienne (texte et Index Plantarum)
pages planches
£chantillons correspondant aux
taxons utilises par Grand'Eury
Subg. Odontopteris-Mixoneura Weiss
116
Odontopteris otopteroides G.
116
NR => O. obtusa
116 13(4-4")
NR => O. sorifera [G.] (p. Ill)
0. obtusiloba Naumann
116
NR = O. subcrenulata
O. schlotheimii Brongniart
117
NR = O. pseudoschlotheimi
0. nevropteroides G.
117
N R
Cyclopteris macilenta G.
117
NR avec 0. schlotheimi
ou Nevropteris cordata
Genre Neuropteris Brongniart
117
N. loshii Brongniart
118
R MNHN 8384
(identifie N. osmundae)
N. flexuosa Sternberg
119
N R
N. gigantea Geinitz
119
N R
N. auriculata Brongniart
119
R = N. osmundae. SEM 397
N. cordata Brongniart
119
R SEM 453
Genre Dictyopteris Gutbier
120
D. neuropteroides Gutbier
120
N R
D. brongniarti Gutbier
120
R = Linopteris brongniarti
SELF. 19
D. schutzei Romer
121
R = Reticulopteris germarii
SEL E 15
Genre Taeniopteris Brongniart
121
T. jejunata G.
121
R SEM 501
T. abnormis Gutbier
121
R MNHN 8390
Genre Aulacopteris G.
122 B
A. vulgaris G.
125 12
R MNHN 8392
A. conveniens G.
126
N R
A. discerpta G.
126
N R
Medullosa Cotta
128
M. carbonaria [G.]
131
N R
M. elegans Cotta
131
N R
M. landriotii Renault
132
N R
M. simplex G.
132 13(9)
N R
Classe des SELAGINEES Endlicher
137
Genre Lycopodites Goldenberg
137
L decussatus G.
137 14(1)
R MNHN 8501
L lycopodioides Feistmantel
137
N R
Familie des LEPIDODENDREES
138
Genre Lepidodetulron Sternberg
138
L. rimosum Sternberg
139
NR = L. ophiurus
L fusiformae Corda
139
N R
L sternbergii Brongniart
140 C
R = L. ophiurus. MNHN 8500
L elegans Brongniart
140
NR = L. ophiurus
L jarense G.
141
R MNHN 3498, type
L. beaumontianum Brongniart
141
R MNHN 1215. type
Genre Lepidofloyos Sternberg
141
Genre Lomatofloyos Corda
141
Lepidofloyos anthracinus Lindlcy
141
R MNHN 8495
L macrolepidotus Goldenberg
142
R MNHN 8495
L. laricinus Sternberg
142
N R
Genre Pseudosigillaria G.
143
P. protea G.
143
N R
P. monostigma Lesquereux
144
R = Asolanus camptotaenia
MNHN 8509
P. striata Brongniart
144
N R
Source: MNHN. Paris
JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Taxons identifies ou cr66s par Grand'Eury
h Saint-£tienne (texte et Index Piantarum)
pages planches
£chantiIlons correspondant aux
taxons utilises par Grand’Eury
Knorria Sternberg
145
K. selloni Sternberg
145
N R
Genre Halonia Lindley & Hutton
145
H.tuberculata Brongniart
145
N R
Lepidophyllum [G.]
145
Genre Lepidostrobus Brongniart
146
L brongniarti Berger
146
R MNHN 8494
Lepidophyllum glossopteroides ? Gocppert
146
NR = Lepidocarpon major
L. rnajus Brongniart
146
R = Lepidocarpon major
MNHN 8493
Macrospores
147 14(2)
N R
PHANEROGAMES
DICOTYLEDONES GYMNOSPERMES
150
Ordre des SIGILLARINEES
152
SIGILLARIEES
152
Genre Sigillaria Brongniart
152
Sigillaria-Clathraria
154
Sigillaria brardii Brongniart
154 14(3), C
R SEM 22
var. defranchi Brongniart
154
N R
Sigillaria (Cateuaria) decora Stenberg
155
R MNHN 8505
Sigillaria-Leiodermaria
155
Sigillaria spinulosa Germar
155
NR = S. brardii
var. ottonis Gocppert
155
N R
S. grasiana Brongniart
156
N R
S. lepidodendrifolia Brongniart
156 C
R MNHN 1107, type
var. cuspidata Brongniart
156
N R
Sigillaria-Rhytidolepis
156 C
Sigillaria sillimanni Brongniart
157
N R
S. rugosa Brongniart
157
R MNHN 8511
S. elliptica Brongniart
157
N R
Sigillaria-Favularia
157
Sigillaria tessellata (Steinhauer) B.
157
N R
S. elegans Brongniart
157 C
R MNHN 8510
Sigillariophyllum [G.]
158
R = Cyperites bicarinata SEM 29
Sigillariocladus G.
158 14(3,3')
N R
Sigillarostrobus Schimper
159
S. fastigiatus Goeppert
160
N R
S. rugosus G.
160 14(4)
N R
S. mirandus G.
160 14(5)
N R
Flegmingites Carruthcrs
161 14(6)
NR = Lepidostrobus in Boureau
Genre Syringodendron Sternberg
165
S. cyclostigma Brongniart
165
N R
S. pachyderma Brongniart
165
N R
S. brongniarti Geinitiz
165
N R
S. magis minusve distans Geinitz
166
N R
S. altemans Sternberg
166
R SEL VI 39
S. valde flexuosum G.
166
N R
STIGMARIEES
166
Genre Stigmaria Brongniart
188
S. ficoides vulgaris Brongniart
170
R MNHN 8493
S. ficoides minor Brongniart
170
N R
S. attenuata G.
171
N R
FLORE FOSSILF DE SAINT-ETIENNE
343
Taxons identifies ou crees par Grand'Eury
& Saint-£tienne (tcxte et Index Plantarum)
pages planches
Echantillons correspondant aux
taxons utilises par Grand'Eury
Genre Stigmariopsis G.
171
Stigmariopsis inaequalis G.
173
R MNHN 10073
S. abbreviate! Goldenbcrg
173
N R
S. tenuis G.
173
N R
GRAINES POLYGONES
Genre Trigonocarpus Brongniart
182
T. noeggerathii Sternberg
183 15(1)
N R
T. schizocarpoides G.
183 15(2)
N R
T. parkinsoni Brongniart
183
N R
T. pusillus Brongniart
183
R = Pachy test a pus ilia
MNHN, lames REN 3042/52
T. dubius Sternberg
183
N R
Comptospermum jareuse Brongniart
184
N R
Musocarpus prismaticus Brongniart
184 15(3)
N R
Codonospermum anornalum Brongniart
184 15(5)
R MNHN, lame REN 3151
C. minus [G.]
185
N R
GRAINES POLYPTERES
Polylophospermum Brongniart
186 15(6)
R = P. stephanense
MNHN. lame REN 3123
Hexapterospermum stenopterum B.
186
N R
H. pachypterum Brongniart
186
N R
Eriotesta velutina
186
N R
Ptychotesta Brongniart
186
N R
Polypterospermum renaultii Brongniart
186
R MNHN, lame REN 9284
Triplerospermum Brongniart
186 15(4)
R MNHN, lame REN 3069
Carpolithes caudatus G.
186 15(7,7’)
N R
C. subclavatus Sternberg
186 15(8)
N R
C. nucleus G.
187 16(3)
N R
C. oblongus G.
187 15(9)
N R
C. brevis G.
187 15(10)
N R
C. sulcatus Sternberg
187 15(18)
NR = Colpospermum sulcatum ?
Groupe anibigu des NOEGGERATHIEES
Noeggerathia-Psygmophylloides
190
Noeggerathia (Psygmophyllum) ambigua [G
192
N R
N. cannophylloides G.
192
N R
N. angusta [G.]
192
N R
DOLEROFTERIDEES
Genre Doleropteris G.
194
D. /labellata [G.]
194
N R
D. gigantea ? Goeppert
194 16
N R
D. cuneata G.
195 16(1)
N R
D. orbicularis Brongniart
195 16
N R
D. pseudo-peltata G.
196 16(E)
R = D.pseudopeltatum SEM 546
Aphlebia pateraeformis
198
N R
Genre Schizopteris Brongniart
198
S. caryotoides Sternberg
199
N R
S. lactuca Presl
199
N R
S. pinnata G.
200 17(1)
R = Schizostachys pinnata
SEM 132
S. cycadina G.
200 17(2)
R MNHN 8397
Schizostachys /rondosus G.
201
R = Schizostachys spici/ormis
(figure : Androstachys/rondosus)
7(3)
SEM 135
Botryopteris/orensis Renault
202
R MNHN, lames REN 2162-64
Source: MNHN, Paris
344
JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Taxons identifies ou ct66s par GRAND'EURY
<i Saint-Etienne (texte et Index Plantarum)
pages planches
£chantillons correspondant aux
taxons utilises par Grand'Eury
Pachytesta Brongniart
203
P. gigantea [G.]
204 16(5)
R SEM 567
P. incrassata Brongniart
204
R MNHN, lame REN 3015
P. schulziana ? Fiedler
204
N R
Rhabdocarpus Goeppert & Berger
205 15(15)
R. rostratus G.
206 15(14)
N R
R. tunicatus Goeppert & Berger
206 15(12)
N R
Rhabdocarpus conicus Brongniart
207
R = Rhabdospermum conicum
MNHN, lame REN 2856
R. astrocaryoides G.
207 15 (13)
N R
R. camosus G.
207 15(17)
N R
Ordre des CORD A ITALES
Cordaites Unger
208
C. rotundinervis [G.)
209 18(1)
N R
C. rhonibinervis [G.]
209 18(2)
N R
C. duplicinervis [G.]
210 18(3)
N R
Dory-Cordaites G.
214
Cordaites palniaeformis Goeppert
214 18(4,5,8)
N R
C. affuiis G.
215 18(6,7)
N R
Eu-Cordaites [G]
216
Cordaites borassifolius Sternberg
216
N R
subsp. crassifolia
216
N R
Cordaites principalis Germar
216
N R
subsp. correcta G.
217
N R
subsp. patula G.
217 21(7)
N R
C. angulo-striatus G.
217 19
R LY 11
C. tenuistriatus G.
218
N R
subsp. equalis G.
218
N R
subsp. truncata G.
218
N R
C. lingulatus G.
218 20
R
C. foliolatus G.
219 21(3)
N R
subsp. brevissima [G.]
219 21(4)
N R
C. acutus G.
219 21(6)
N R
C. quad rat us G.
219 21(1)
N R
C. laxinervis G.
220
N R
C. subcocoinus G.
220
N R
C. cuneatus G.
220
N R
C. intermedins G.
220 22
N R
C. alloidius G.
221 21 (8)
N R
Poa-Cordaites [G.]
222
P. latifolius [G.]
224
N R
P. linearis G.
225 23-24
R = P. microstachys, SEM 541
var. acicularis [G.J
225
N R
var. zamitoides (G.J
225 24 (3)
N R
P. oxyphyllus G.
226 24(4)
N R
Cordaianthus G.
227
"Inflorescences males" (G.)
227
C. gemmifer [G.]
228 26 (4 & 7)
N R
C. circumdatus G.
230 26(4)
N R
C. glome rat us G.
230 26(5)
N R
C. foliosus G.
230 26(6)
N R
C. gracilis G.
230 26(7)
N R
"Inflorescences femelles" (G.)
230
Cordaianthus baccifer [G.]
230 26(8-15)
N R
C. subvolkmanni [G.J
231 26(8)
N R
C. nobilis G.
231 26(9)
N R
Source: MNHN, Paris
FLORE FOSSILF. DE SAINT-ETIENNE
345
Taxons identifies ou cr66s par Grand’Eury
a Saint-Eticnne (texte et Index Planiarum)
pages planches
Echantillons correspondant aux
taxons utilises par Grand’Eury
Corehionthus subgennarianus [G.|
231 26(10)
N R
C. prolficus G.
231 26(4)
N R
C. dubius G.
231 26(12)
N R
C. racemosus G.
232 24(6)
N R
Cordaicarpus major (Brongniart) G.
235 26(16)
N R
C. emarginatus Goeppert & Berger
235
N R
C. gutbieri Geinitz
236
N R
subsp. ottonis [G.J
236
N R
subsp .fragosa [G.J
236
N R
C. ovatus Brongniart
236 26(20)
N R
C. con g rue ns [G.J
236 26(21)
N R
C. punctatus G.
237 26 (22)
N R
C. drupaceus [G.J
237 26(23)
R MNHN. lame REN 2778
C. expans us Brongniart
237
N R
C. subrenifonnis [G.J
237 26(25)
N R
C. intermedius Goeppert
238
N R
C. vent ri cos us [G.|
238 26(17)
N R
C. exintius G.
238 26(26)
N R
C. lenticularis Presl
238
N R
subsp. cordai Geinitz
239
N R
Diplotesta grand'euryuia Brongniart
239 26(27)
R MNHN. lame REN 2913
Carpolithes ovoideus Corda
239
N R
C. ellipticus Sternberg
239
N R
C. acuminatus ? Sternberg
240
N R
C. avellanus [G.J
240
NR => Sarcotaxus , Leptocaryon
ou Taxospermum
C. disctformis Sternberg
240 24(7)
N R
subsp. plicata Goeppert
240
N R
subsp. oblonga [G.J
241
N R
Cordaicladus subschnorrianus
243
N R
C. subschnorrianus modus omatus [G.]
243 28(1)
N R
C. ellipticus [G.J
243 28 (5)
N R
C. selenoides [G.J
244
N R
C. idoneus [G.J
244 27 (3.4)
N R
Artisia Sternberg
244 28
<4. approximata Lindley
247
R MNHN 8487
A. angularis ? Dawson
248
N R
A. transversa Artis
248
N R
A. tantilla [G.J
248
N R
A. hodiema [G.J
248
N R
Cordaifloyos [G]
250
branches ramifiecs
251 D
tiges principals, colonnaires
252 D
souches etalccs
253 29. D
structure dc I'ecorce des Cordaites
254 29
Cordaixylon [G.J
257
R MNHN 8430
Dadoxylon Endlicher
260
N R
Araucarites Goeppert
260
N R
Dadoxylon brandtingii Lindley & Hutton
264
N R
I), intermedium [G.|
263
N R
D. acadicum ? Dawson
264
N R
D. stephanense [G.[
265
N R
D. subrhodeanum [G.J
266
N R
Genre Dicranophyllum G.
272 14 et 30
D. gallicum G.
275 14(8-10)
R SEM 580
D. striatum G.
275 30(1.2)
R MNHN 8405
Source: MNHN. Paris
JEANNE DOUBINGER. PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
Taxons identifies ou cr66s par Grand’Eury
S ainl-£tienne (texte et Index Plantarum)
pages planches
Echantillons correspondant aux
taxons utilises par Grand’Eury
Genre Walchia Sternberg
276
W. pinniformis Schlotheim
276
R SEM 585
IV. hypnoides Brongniart
277
N R
Botryoconus Goeppert
277 33
Samaropsis Goeppert
277 33
Botryoconus femina [G.]
279 33 (1)
N R
B. mas (G.]
280 33 (2)
R MNHN 8536
B. pitcamiae Lind ley
280
N R
Samaropsis fluitans Weiss
280 33 (3)
N R
S. forensis G.
281 33 (4)
N R
S. subacuta [G.]
281 33 (5)
N R
S . dubia [G.J
281 33 (6)
N R
Fain i lie des CALAMODENDREES
282
Genre Arthropitus Goeppert
284
A. bistriata Cotta
286
N R
A. subcommunis [G.]
286 30(6)
N R
A. dadoxylina G.
288 A
N R
A. ezonata Goeppert
289
N R
Genre Calamodendron Brongniart
289
Calamodendroxylon striatum Cotta
291
N R
Calamodendron congenium G.
292
N R
C. intermedium G.
292
N R
C. inversum G.
293
N R
Calamodendrofloyos cruciatus Sternberg
293 A
N R
modus encarpatus
293
N R
modus oculatus
294
N R
modus densatus
294
N R
Calamodendroflo\os valens G.
296
N R
Calamodendrea rhizobola G.
296 31
N R
Asterophyllites gymnospermes ?
299
Asterophyllites densifolius G.
300 32
R MNHN 8430
A. sublongifolius G.
301
N R
A. viticulosus G.
301 32(3)
N R
Stephanospermum achenioides Brongniart
305 33 (9)
R MNHN, lame REN 197
Carpolithes granulatus fG.]
306 33 (7)
N R
C. socialis [G.]
306 33 (8)
N R
Macrostachya huttonioides (G.J
306 33(10)
N R
M. egregia [G.J
306 33 (11)
N R
Spirangium carbonarium Schimper
307
Ponte de sclacicns d’eau douce
Poeciloxylon proprium [G.J
307
N R
P. porosum (G.J
307
N R
P. parti turn [G.J
307
N R
G. : taxon nettement cree par Grand’Eury (texte ou index)
[G.] : taxon apparemcnt cree par Grand'Eury
R : au moins un exemplaire retrouve correspondant au taxon signale par Grand'Eury
N R : pas d’echantillon retrouve
=> : “ equivalent’’ ou “ proche ” selon Grand'Eury
= : synonymie actuelle
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
347
Annexe 3. — Presentation des auteurs et repartition des taches
Dans ses grandes lignes, la repartition des taches s’est etablie ainsi :
Jean Broutin, Dr es Sciences, Professeur a l'Universite P. et M. Curie (Paris VI), a redige
une grande partie des textes concernant les Sphenophytes et les Coniferophytes. En outre, il a retrace
et commente revolution de Pemploi du terme «Stephanien» pour designer les formations
continentales comprises entre le sommet du Westphalien et la base de l'Autunien. De plus, il s'est
charge de photographier, en lumiere naturelle, toutes les pieces interessantes que nous avons etudiees.
— Jeanne Doubinger, Dr es Sciences, directeur de Recherche au CNRS, s'est chargee d'une
partie des Pecopteridees, des Sphenopteridees et des Pteridospermatophytes. Elle a egalement traite
tout ce qui concerne la palynologie. Elle est malheureusement aujourd'hui disparue.
— Jean Galtier, Dr es Sciences, Directeur de Recherche au CNRS (Universite des Sciences
et Techniques du Languedoc) s'est attache principalement a l'etude des formes mineralisees et a la
revision des preparations microscopiques de Renault. 11 en a tire la premiere documentation
microphotographique jamais realisee de ce materiel exceptionnel, dont de nombreux cliches illustrent
cet ouvrage.
— Jean Langiaux, Dr de l'Universite de Strasbourg, professeur honoraire de l'enseignement
secondaire, a contribue a l'etude des Pecopteridees et des Pteridospermatophytes. De plus, il a pris
en charge la premiere saisie des textes rediges par les co-auteurs, ce qui aura grandement facilite la
prise directe des textes par l'imprimeur.
— Pierre Vetter, Dr es Sciences, geologue retraite des Charbonnages de France, a assure la
presentation geologique du bassin, l’analyse des etudes anterieures et la description des Lycopodio-
phytes.
La dispersion geographique des auteurs et des collections n'a pas facilite la tache. Nous nous
sommes reunis au rythme d'une seance de travail en commun tous les deux mois. La plupart de ces
reunions se sont tenues au Laboratoire de Paleobotanique du Museum national d'Histoire naturelle
(MNHN) ou Madame Blanc, sous-directeur, a bien voulu nous accueillir.
Les auteurs ont travaille en parfaite entente. L'ouvrage realise est veritablement une ceuvre
commune dont chaque partie a ete relue, discutee et eventuellement corrigee.
Source: MNHN, Paris
POSTFACE
Jean-Frangois Becq-Giraudon (I) , Daniel Mercier (2)
& Herve Jacquemin (3)
Le bassin houiller de Saint-Etienne s'est installe au piedmont nord du massif metamorphique
du Pilat-Velay. Lie a la surrection de ce dernier, le bassin en est separe par un faisceau de failles
subparalleles de direction N65E auquel appartient l'actuelle faille du Pilat. Ces evenements marquent
les dernieres etapes distensives liees a Tamincissement post-collisionnel de la croute varisque du
Massif Central (Malavieille et al 1990).
Affleurant sur plus de 200 km 2 , entre les vallees de la Loire et du Rhone, le bassin se presente
sous la forme d’un synclinal dissymetrique d'axe WSW-ENE. Des failles a jeux normaux le decoupent
selon deux directions principales : N65E et N120 a 160E (fig. 394). Le fonctionnement precoce,
synsedimentaire et syndiagenetique, de ces accidents est atteste par de nombreuses observations a
toutes echelles (Mercier et al , publication en cours).
La serie stratigraphique du bassin de Saint-Etienne etait jusqu'alors pergue comme un
empilement d'assises defmies selon des criteres lithologiques et macrofioristiques (De Maistre, 1963).
Ainsi etablie, son epaisseur theorique devenait importante (plus de 5000 m) et les anomalies
ulterieurement revelees par sondage attributes a des charriages alpins plurikilometriques rendant
allochtone Pessentiel des terrains productifs (Bouroz, 1978).
L’analyse sedimentologique associee a une cartographie detaillee nous amene a concevoir un
modele radicalement different. Des passages lateraux sont observes depuis les megabreches bordieres
(2, fig. 394) jusqu'aux facies les plus fins deposes en domaine fluvio-lacustre ou palustre (4, fig. 394).
Le reseau hydrographique est commande par les deux directions structurales. Ainsi, les apports
grossiers d’origine locale contribuent a redification de cones alluviaux progradant du SE vers le NW
tandis que le cceur du bassin est occupe par une plaine fluviatile inondable assurant le transit, du SW
vers le NE, de materiaux plus evolues et diversifies.
L’evolution spatio-temporelle de ce dispositif, et notamment la progradation des cones, amene
a reconsiderer Pensemble de la serie stephanienne dont Tepaisseur se trouve fortement reduite :
en supprimant les charriages qui, par ailleurs, ne resistent pas a Tanalyse tectonique
regionale (Becq-Giraudon & Jacquemin, 1992) ;
en tenant compte de la migration des systemes sedimentaires dans un bassin qui s'ouvre
progressivement.
Les subdivisions admises jusqu'alors dans le Stephanien (B, C et D auct.) refletent les
variations paleoecologiques liees a la coexistence d’environnements differents (fig. 395).
Ces travaux preliminaires viennent confirmer les vues nouvelles sur la flore stephanienne
(1) B.R.G.M.. B.P. 6009, 45060 Orleans Cedex 2
(2) Ecole des Mines de Paris, CGES Sedimentologie, 35 rue Saint-Honore, 77305 Fontainebleau
(3) Ecole des Mines de Saint-Etienne, 158 cours Fauriel, 42023 Saint-Etienne
350 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER. JEAN LANGIAUX. JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
SOCLE
ST-CHAMOND
ST-ETIENNE
STEPHANO -
AUTUNIEN”
STEPHANIEN
A SW
1000 m
500
0
Fig. 394. Le bassin houiller de Saint-Etienne. I : socle metamorphique ; 2 : breches bordieres ; 3 : conglomerate et gres de
cone alluvial; 4 : gres, pelites et charbons de plaine fluvio-palustre ; 5 : conglomerats et gres de plaine alluviale (« etage
de couronnement»). Traits gras : failles.
Fig. 394. The Saint-Etienne coal basin. 1: metamorphic basement; 2: proximal breccias; 3: alluvial fan conglomerates and
sandstones; 4: fluvio-palustrine sandstones, pelites and coals; 5; alluvial plain conglomerates and sandstones ("etage de
couronnement"). Coarse lines : faults.
exposees dans cet ouvrage et montrent ['impact predominant des parametres morphostructuraux sur
la repartition des paleoenvironnements et des populations vegetales associees.
En effet, l'etude de la distribution spatio-temporelle des paleoflores a permis d'observer,
intercales dans un ensemble homogene de strates a flores hygrophiles correspondant a un milieu
fluvio-palustre, des niveaux renfermant des associations mesoxerophiles representant la vegetation
contemporaine installee sur les milieux bordiers (cf. fig. 392). Cette « coexistence », decelee a
Saint-Etienne des 1976, puis retrouvee dans de nombreux sites de la chaine hercynienne, correspond
a un phenomene general dont la duree peut exceder celle du fonctionnement meme du bassin.
Ces mecanismes ne doivent pas etre oublies dans Tetablissement de correlations entre la serie
stratotypique de Saint-Etienne et celle des autres bassins continentaux permo-carboniferes.
Source. MNHN, Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
351
Fig. 395. — Sequence paysage « forezienne » du bassin de Saint-Etienne. Legendes : comme pour fig. 394.
Fig. 395. — Saint-Etienne basin “Forezian " lanscape sequence. Figure captions as for Fig. 394.
References bibliographiques
Becq-Giraudon, J. F. & Jacquemin, H., 1992. La structuration du bassin limnique d'age Carbonifere superieur de
Saint-Etienne (Loire) : nouvelles hypotheses. Principaux resultats scientifiques et techniques du RRGM, Rapport
scientifique 1990/1991, BRGM Paris : 21-22.
Bouroz, A., 1978. — Essai de synthese tectonique du bassin houiller de Saint-Etienne. Revue de l'Industrie Minerale.. 60
(10) : 493-519.
Maistre, J. de, 1963. — Description geologique du Bassin houiller de la Loire. Rev. Ind. Miner.. 45 (7-8) : 1-59.
Malavielle, J., Guihot, P., Costa, S., Lardeaux, J. M. & Gardien, V. (1990) — Collapse of the thickened Variscan
crust in the French Massif Central : Mont Pilat extensional shear zone and St. Etienne Late Carboniferous basin.
Tectonophysics , 177 : 139-149.
Source: MNHN. Paris
INDEX DES TAXONS FIGURES
A
Aelheotesta subglobosa 176, 178
Alethopteris ambigua 195, 196
Alethopteris cf. magna 195, 196
Alethopteris pennsylvanica 196. 197
Alethopteris zeillerii 197, 198
Alethopteris sp. 175, 197
Alloiopteris aff. erosa 169, 170
Amyelon sp. 240, 241
Anachoropteris gillotii 103, 104
Anachoropteris involuta 104. 105
Anachoropteris pautetii 104, 105
Anachoropteris pulchra 104. 105
Anachoropteris robust a 104, 106
Ankyropteris brongniartii 109, 111
Annularia mucronata 88, 91
Annularia radiata 88, 89
Annularia sphenophylloides 90, 91
Annularia spicata 89, 90
Annularia stellata 89, 90
Arthropitys gallica 93, 101
Artisia transversa 243, 257
Asolanus cf. camptotaenia 71, 73
Asolanus sp. 73, 74
Asterophyllites equisetiformis 86, 87
Asterophyllites longifolius 88, 89
Asterotheca cf. sternbergii 120, 121
Astromyelon cf. dadoxylinum 92, 101
Autunia conferta 234, 236
B
Biscalitheca cf. musala 110, 111
Botryopteris forensis 107, 108
Botryopteris renaultii 107, 108
Botryopteris sp. 108, 109
C
Cadiospora magna 277, 282
Cadiospora sp. 277, 282
Catamites cistii 87, 93
Catamites cruciatus 93. 94
Catamites gig as 95, 97
Catamites goeppertii 94, 95
Catamites pachyderma 96, 97
Calamospora mutabilis 273, 282
Calamospora pedal a 273, 282
Calamospora sp. 273, 282
Calamostachys cf. dumasii 94, 99
Calamostachys grand’euryi 99, 101
Calamostachys magnae-crucis 100, 101
Calamostachys tuberculata 100, 102
Calamostachys zeilleri 100, 101
Callipteridium gigas 227, 228, 230
Callipteridium pteridium 229, 231
Callipteridium rotundifolium 228, 229, 233
Callistophyton cf. poroxyhides 171, 175
Candidispora Candida 284, 289
Cardiocarpus drupaceus 188, 244, 245
Cardiocarpus sclerotesla 244, 245
Caulopteris chaussatii 116, 117
Caulopteris macrodiscus 117, 118
Caulopteris peltigera 117, 118
Cirratriradites sp. 279, 291
Codonospermum anomalum 177, 178, 181
Codonospermum olivaeformis 178, 179
Colpospermum multinerve 178, 180
Columinisporites sp. 281, 292
Complexisporites polymorphus 285, 291
Comptotesta brongniartii 178, 180
Cordaianthus baccifer 256, 257
Cordaianthus gemmifer 252, 257
Cordaicladus ellipticus 257, 262
Cordaites angulosostriatus 257, 258. 263
Cordaites crassus 240, 259
Cordaites foliolatus 259, 263
Cordaixylon 241, 242
Costapollenites ellipticus 287, 292
Crassispora kosankei 276, 282
Cycadopites sp. 286, 289, 292
Cyclospermum nummulare 246, 248
Cyperites bicarinata 55, 75
D
Dadoxylon cf. brandlingii 241, 242
Densosporites sphaerotriangularis 278, 282
Dichophyllum flabelliferum 253, 236
Dicksonites pluckenetii 172, 173, 224, 225
Dicksonites sterzelii 227, 228
Dicranophyllum gallicum 265, 266
Diplotesta avellana 247, 248
Dip/otesta grandeuryana 247, 248
Dolerophyllum pseudopeltatum 181, 240
Dolerotheca fertilis 193, 194
Dorycordaites affinis 261, 263
Dorycordaites palmaeformis 261. 263
E
Endosporites sp. 279, 291
Ephedripites sp. 287, 292
Eriostesta octogona 182, 184
Etapteris cf. lacattei 110. Ill
Eusphenopteris rotundiloba 170. 222
354 JEANNE DOUBINGER, PIERRE VETTER, JEAN LANGIAUX, JEAN GALTIER & JEAN BROUTIN
F
Feysia cf. minutfolia, 268, 269
Florinanthus penjonii 253, 255
Florinites mediapudens 283, 292
Florinites minutus 283, 292
Florinites pumicosus 283, 289
G
Gardenasporites heisseli 286, 292
Gaudrya trivalvis 182, 184
Gnetopsis elliptica 183, 184
Grandeuryella renaultii 122. 125
Guthoerlisporites magnificus 284, 289
H
Hermitia cf. gallica 268, 269
Hexapterospermum pachypterum 183, 184
Hexapterospermum stenopterum 184, 185
I
Illinites unicus 285, 291
K
Knoxisporites glomus, 276, 291
L
Lancettopsis lanceolata 288, 289
Latensina trileta 284. 291
Leiotriletes sp. 272, 282
Leptocaryon avellanum 249, 251
Lepidocarpon majus 55, 79
Lepidodendron beaumontianum 54, 55
Lepidodendron brongniartii 56, 57
Lepidodendron clipeiforme 58, 59
Lepidodendron jarense 58, 60, 74
Lepidodendron ophiurus 60, 61
Lepidodendron aff. rimosum 60, 61
Lepidodendron aff. simile 60, 61
Lepidofloyos anthracinus 62, 63
Lepidophylloides sp. 65, 75
Lepidostrobus brongniartii 80, 81
Leptocarvum avellanum 249, 251
Lesleya sp. 238, 239
Limitisporites sp. 285. 289, 291
Linopteris brongniartii 220, 221
Lodevia nicklesii 235, 236
Lundbladispora gigantea 278, 292
Lycopodites decussatus 52, 55
Lycospora pusilla 278, 282
M
Macrostachya infundibuliformis 102, 103
Medullosa geriensis 174, 175
Megaphylon mac lay i 117, 118
Myeloxylon landriotii 175, 176
N
Neuropteris cor data 199, 200
Neuropteris osmundae 199, 202
Neuropteris ovata 200, 201, 203
Neurocallipteris planchardii 203, 204
Neuropteris praedentata 201, 202
Neuropteris pseudoblissii 201, 205
O
Odontopteris bourranensis 207, 209
Odontopteris brardii 207, 208, 209
Odontopteris aff. cantabrica 210, 211
Odontopteris minor 209, 210, 212, 213
Odontopteris pseudoschlotheimii 214, 215
Odontopteris reichiana 209, 216, 217, 218
Odontopteris subcrenulata 206, 216
P
P achy testa gigantea 185, 188
Pachytesta incrassata 186, 187
Pachytesta pusilla 186, 187
Pecopteris abbreviala 131, 132
Pecopteris affinis 132, 133
Pecopteris arborea 133, 134
Pecopteris biotii 134, 135
Pecopteris boutonetii 135, 136
Pecopteris candolleana 135, 138
Pecopteris cyathea 137, 138
Pecopteris daubreei 137, 138
Pecopteris densifolia 139, 140
Pecopteris densinervosa 140, 141
Pecopteris fteminaeformis 142, 143
« Pecopteris » geriensis 125, 126
Pecopteris hemitelioides 142, 143
Pecopteris integra 144, 145
Pecopteris lamuriana 144, 145
Pecopteris lepidorachis 144, 146
Pecopteris major 146, 147
Pecopteris melendezii 146, 147
Pecopteris monyi 148, 149
Pecopteris parvula 148, 153
Pecopteris plumosa 150. 151
Pecopteris polymorpha 152, 153
Pecopteris pseudoreopteridia 152, 153
« Pecopteris » pteroides 229, 231
Pecopteris aff. saraefolia 154, 156
Pecopteris subelegans 155, 156
Pecopteris treviranii 155, 156
Pecopteris unita 156, 157
Pecopteris cf. vestita 145, 158
Pecopteris viannai 158, 159
Poacordailes microstachys 263, 264
Polylophospermum stephanense 189, 191
Polymorphisporites laevigatus 279, 282
Polypterospermum renaultii 189, 191
Potonieisporites novicus 283, 292
Protohaploxypinus sp. 292
Psaronius sp. 104, 115
Pseudomariopteris busquetii 222, 223, 224
Pseudomariopteris ribeyronii 224, 225
Ptychotesta tenuis 190, 191
Punctatisporites obesus 273, 282
FLORE FOSSILF. DE SAINT-ETIENNE
355
R
Raisirickia crocea 275, 282
Raistrickia polymorpha 275, 282
Raisirickia sp. 275, 282
Renaulticonus williamsonii 254, 255
Renaulticonus zeilleri 254, 255
Reticulopteris germarii 204, 206, 221
Rhabdocarpus sp. 188, 249
Rhabdospermum conicum 250, 251
Rhabdospermum cyclocaryon 250, 251
Rhabdospermum subtunicatum 250, 251
S
Schizopteris cycadina 112, 113
Schizostachys pinnata 112, 113
Schizostachys spiciformis 113, 114
Schopfipollenites ellipsoides 287, 291
Scolecopteris globiforma 123, 125
Scolecopleris intermedia 123, 125
Senftenbergia plumosa 127, 128
Sigillaria brardii 65, 67, 68
Sigillaria elegans 64, 65
Sigillaria lepidodendrifolia 67, 71, 74
Sphenophyllostachys simplex 86, 101
Sphenophyllum angustifolium 82, 84
Sphenophyllum emarginatum 83, 84
Sphenophyllum longifolium 83, 84
Sphenophyllum oblong folium 83, 84
Spenophyllum slephanense 85, 101
Sphenophyllum cf. thonii 84, 85
Sphenopteris biturica-densipinnata 160, 161
Sphenopteris chaerophylloides 161, 162
Sphenopteris danzei 162, 163
Sphenopteris decorpsii 162, 164
Sphenopteris durbanensis 163, 165
Sphenopteris gulbierii 165, 166
Sphenopteris leptophylla 166, 167
Sphenopteris mathetii 167, 170
Sphenopteris mendes-correae 166, 168
Spinosporites exiguus 280, 282
Spinosisporites hirsutus 274, 282
Spinosporites spinosus 280, 282
Stephanospermum akenioides 190, 191
Stephanospermum caryoides 191, 192
Stewartiopteris sp. 115, 125
Stigmaria ficoides 63, 76
Stigmariopsis inaequalis 74, 77
Stigmariopsis ripageriensis 78, 79
Suicatisporites sp. 286, 292
Syringodendron alter nans 68, 69
Syringodendron commune 63, 70
Syringodendron fenestratum 70, 71
Syringodendron valde-flexuosum 72, 74
T
Taeniopteris abnormis 237, 238
Taeniopteris jejunata 237, 238
Taeniopteris tenuis 238, 239
Taxospermum grunerii 251, 252
Trigonocarpus sp. 188, 192
Tripterospermum rostratum 193, 194
Triquitrites ornatus 277, 282
Triquitrites spinosus 277, 282
Tubicau/is grand euryi 104, 106
V
Verrucosisporites pergranulus 274, 282
Verrucosisporites sp. 274, 282, 292
Vesicaspora sp. 285, 291, 292
Vittatina costabilis 287, 292
Vittatina sp. 287, 292
W
Walchia cf. hypnoides 267, 268
Walchia piniformis 267, 268
Wilsonites sp. 283, 289
Wilsonites vesicalus 283, 289, 292
Source : MNHN. Paris
Remerciements aux rapporteurs
Acknowledgements to referees
La Redaction tient a remercier les experts exterieurs au Museum national d'Histoire naturelle dont les noms suivent,
d’avoir bien voulu contribuer, avec les rapporteurs de FEtablissement, a revaluation des manuscrits (1986-1994) :
The Editorial Board acknowledges with thanks the following referees who, with Museum referees, have reviewed papers
submitted to the Memoires du Museum (1986-1994) :
Adkison D.
Macon
U. S. A.
Knight-Jones Wyn
Swansea
Grande-Bretagne
Akesson Bertil
Goteborg
Suede
Krantz G.W.
Corvallis
U. S. A.
Amiard Jean-Claude
Nantes
France
Kudenov Jerry D.
Alaska
U. S. A.
Andres H.
Hambourg
Allemagne
Lagardere J.P.
La Rochelle
France
Baba K.
Kumamoto
Japon
Lana Paulo Da Cunha
Parana
Bresil
Bachelet Guy
Arcachon
France
Laubier Lucien
Paris
France
Baud C.A.
Geneve
Suisse
Laverde-Castillo J.J.A.
Bogota
Colombie
Bellan Gerard
Marseille
France
Le Tend re L.
Courbevoie
France
Ben-Eliahu Nechama
Jerusalem
Israel
Leg ay J.M.
Villeurbanne
France
Berggren M.
Fiskebackskil
Suede
Levin Lisa A.
La Jolla
U. S. A.
Bernet-Rollande M.C.
Puleaux
France
Mackie Andrew
Cardiff
Grande-Bretagne
Bernot L.
Anthony
France
MacPherson E.
Barcelona
Espagne
Bhaud Michel
Banyuls-sur-Mer France
Manning R.
Washington
U. S. A.
Blake James A.
Woods-Hole
U. S. A.
Marshall B.
Wellington
Nouvelle-Zelande
Bourdon R.
Roscoff
France
Mauchline J.
Oban
Grande-Bretagne
Bourliere F.
Paris
France
Maurer Don
Long Beach
U. S. A.
Bouroullec J.
Pau
France
McAlpine J.F.
Ottawa
Canada
Bresson F.
Paris
France
McKenna M.
New York
U. S. A.
Brosset A.
Paris
France
McLaughlin P.
Washington
U. S. A.
Butman Cheryl Ann
Woods-Hole
U. S. A.
Mettam Chris
Cardiff
Grande-Bretagne
Calde D.
Toronto
Canada
Millar R.H.
Oban
Grande-Bretagne
Castelli Alberto
Modena
Italie
Muir Alexander Ian
Londres
Grande-Bretagne
Charest P.
Quebec
Canada
Nagel P.
Saarbriicken
Allemagne
Clark P
Londres
Grande-Bretagne
Newman W. A.
San Diego
U. S. A.
Combes C.
Perpignan
France
Noel R.
Pau
France
Cornelius P.
Londres
Grande-Bretagne
Olive Peter James William
Tyne
Grande-Bretagne
Davie P.
Brisbane
Australie
Paterson Gordon L.J.
Londres
Grande-Bretagne
Df. Broyer C
Bruxelles
Belgique
Patterson C.
Londres
Grande-Bretagne
Desbruyeres Daniel
Brest
France
Paxton Hannelore
North Ryde
Australie
Dhainaut Andre
Villeneuve d’Ascq France
PfeREZ Farfante I.
Washington
U. S. A.
Dorresteijn Adriaan
Mayence
Allemagne
Perkins Thomas H.
Saint Petersburg
U. S. A.
Dreux P
Paris
France
Perthuisot J.P.
Nantes
France
Duel IE ne Jean-Claude
Banyuls-sur-Mer France
Petersen Mary E.
Copenhague
Danemark
Dupuis Y.
Chatenay Malabry France
Pettibone Marian H.
Washington
U. S. A.
Eibye-Jacobsen Danny
Copenhague
Danemark
Peyrot-Clausade M.
Marseille
France
Fain A.
Bruxelles
Belgique
Pleuel Fredrik
Stockholm
Suede
Fauchald Kristian
Washington
U. S. A.
Pocklington Patricia
Halifax
Canada
Fischer Albrecht
Mayence
Allemagne
Pontier J.
Villeurbanne
France
Fitzhugh Kirk
Los Angeles
U. S. A.
Poor G.
Victoria
Australie
Floret J.J.
Paris
France
PUIG H.
Paris
France
Forey P L.
Londres
Grande-Bretagne
Purschke Gunter
Osnabruck
Allemagne
Fournier Judith
Ottawa
Canada
PUTHZ V.
Schlitz
Allemagne
Francois Y.
Paris
France
Ramil F.
Vigo
Espagne
Fransen C.
Leiden
Hollande
Reish Donald J.
Long Beach
U. S. A.
Gagn£ R.
Washington
U. S. A.
Richer de Forges B.
Noumea
Nouvclle-
Gambi M. Cristina
Napoli
Italic
Caledonie
Gehu J.M.
Bailleul
France
Rieman F.
Bremerhaven
Allemagne
Gentil Frank
Roscoff
France
Rouse Greg
Washington
U. S. A.
George David
Londres
Grande-Bretagne
San Martin Guillermo
Madrid
Espagne
Giangrande Adriana
Lecce
Italie
Sarda Rafael
Blanes
Espagne
Gibbs Peter E.
Plymouth
Grande-Bretagne
Savage D.E.
Berkeley
U. S. A.
Gillet Patrick
Angers
France
Schmid M.
Paris
France
Glasby Chris
Canberra
Australie
Schroeder Paul
Pullmann
U. S. A.
Glemarf.c Michel
Brest
France
Sibuet Myriam
Brest
France
Goerke Helmut
Bremerhaven
Allemagne
SiGVALDADOTTIR Elin
Stockholm
Suede
Gooday A. J.
Surrey
Grande-Bretagne
Simon Joseph L.
Tampa
U. S. A.
Grasshoff M.
Frankfurt
Allemagne
Stork N.E.
Londres
Grande-Bretagne
Grassle Frederick
New Brunswick
Canada
Taylor P. D.
Londres
Grande-Bretagne
Grassle Judith
New Brunswick
Canada
Thurston M.H.
Surrey
Grande-Bretagne
Gruet Yves
Nantes
France
Toulmond Andre
Paris
France
Guillaumet J.L.
Caen
France
Tricart J.
Strasbourg
France
Haig J.
Los Angeles
U. S. A.
Vacelet J.
Marseille
France
Hardege Jorg Detclf
Oldenburg
Allemagne
Van Soest R. W. M.
Amsterdam
Hollande
Hayward P.J.
Swansea
Grande-Bretagne
Vokes E.
New Orleans
U. S. A.
Hensley D.A.
Puerto Rico
U. S. A.
Vovelle Jean
Paris
France
Hilbig Brigitte
Massachusetts
U. S. A.
Vuilleumier F.
New York
U. S. A.
Holte Boergc
Tromsoe
Norvege
Wagele J . W.
Bielefeld
Allemagne
Holthuis L.B.
Leiden
Hollande
Warren Lynda
Cardiff
Grande-Bretagne
Hooper J.N.A.
Brisbane
Australie
Watson J.
Essendon
Australie
Hove Harry Ten
Amsterdam
Pays-Bas
Westheide Wilfried
Osnabruck
Allemagne
Hutchings Patricia
Sydney
Australie
Williams A.
Washington
U. S. A.
Jouin-Toulmond Claude
Paris
France
Wilson Robin
Victoria
Australie
Kendall Michael
Plymouth
Grande-Bretagne
Wittmann K.
Vienne
Autriche
Kielan-Jaworowska Z.
Oslo
Norvege
Zevtna G. B.
Moscou
Russie
Knight-Jones Phyllis
Swansea
Grande-Bretagne
Zibrowius Helmut
Marseille
France
Source: MNHN, Paris
FLORE FOSSILE DE SAINT-ETIENNE
357
1. Tertiaire de « La Triollere». Tertiary of "La Triollere".
2. Serie des conglomerats superieurs, facies rouge. Upper conglomerates series, red facies.
3. Serie des conglomerats superieurs. facies gris (« formation ambigiie autuno-stephanienne »). Upper conglomerates series,
grey facies ("ambiguous A utuno-Stephanian Formation").
4. Serie de La Ricamarie (Assise d'Avaize). La Ricamarie series (Avaize beds).
5. - Serie des couches de Gruner. Gruner beds series.
6. Serie de La Talaudiere : faisceau de La Chazotte. La Talaudiere series: La Chazotte coal seams bundle.
7. Serie de La Talaudiere : poudingue mozai'que. Lm Talaudiere series: mozaic conglomerate.
8. Assise de Rive de Gier : faisceau de La Perroniere. Rive de Gier beds: La Perroniere coal seams bundle.
9. Assise de Rive de Gier : breche de base. Rive de Gier beds: basal breccia.
10. Terrains de niveau stratigraphique incertain. Stratas of indetermined stratigraphical level.
11. — Terrains silicifies. Silicified stratas.
12. « Gore vert » de La Grand’Croix. "Gore vert" of La Grand'Croix.
13. Coulee basaltique. Basaltic flow.
Source: MNHN, Paris
Valfleury
' La Sardon
Cappe
Celheu
Cret S f Georges
/" La - ^
i Jusserandiere
La Fa verge
Lorette
Comber i gol
La Poisatiere
La Choltiere
' Peronmerp Jr
La Fouillouse
Le Chapoulet
La Grand
L'Horme
orbiers
La Talaudiere
1 Bois de
Robertanne
S f CHAMONG
\mars
Lacroti o
Cret Beauplomb
S f Priest-
-en-Jarez
La Chana
"5 /Martin \
en-Coail/eu/
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Cbavassieux
Treuil
S^Jean-
Bonnefonds
verpilleux
Montaud
St ETIENNE
V> GIVORS
Rambaud
Gruner
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■yjardin '// f30l^
des Plantes xFy.
Bois d’Avaize
Couriol
Beaubrun
Le Bert and
vogut
Ferrouillat
Tunnel roufier
'St*''de la Rivi§re
La Beraudiere
Combes
La Pmati
La Cbana
Charles \v
Unieux
La Tr toll id re
Cambefort
Montrambert
7 St Paul-$
en - Co mi lion
Semene
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en-Coail/eux v
IVORS
Montbressieux
La/Madeleme
Combeplame
Chafeauneuf
Les Flaches
m ,o
/n\
Les Perrohns
BASSIN HOUILLER DE ETIENNE
Carte des zones stratigraphiques
D’apres P Pruvost et J. ce Maistre
Genilac -
*
-Croix
La Rica mane
S^Romam-
en-Gier
K Le Chambon-
* -Feugerolles
10 Km
Uargoire
Rive-de-Gier
- Faille principale connue
- Faille secondaire connue
Prolongement probable des failles
ou failles supposees
[ 23 ] Numerotation des accidents tectoniques
O Gruner PuitS
• S3S Sondage
La Chana Lieu-dit cite dans le texte
Les leves onginaux de Pruvost et de de Maistre ( 1941 -1942 )
ont ete reporfes sur un fond topographique recent cartes IGN au
1/50000 e N°2932 (19841. 2833 et 3032 (1988). 2933 (1989)
Hemmel del
Source: MNHN. Paris
Source: MNHN . Parik
Source: MNHN. Paris
ACHEVE D’lMPRIMER
EN OCTOBRE 1995
SUR LES PRESSES
DE
l’imprimerie F. PAILLART
A ABBEVILLE
Date de distribution : 30 octobre 1995.
Depot legal : Octobre 1995.
N° d’impression : 9245
Source: MNHN , Paris
Source: MNHN. Paris
Source: MNHN. Paris
Source: MNHN, Paris
Source: MNHN , Paris
DERNIERS TITRES PARUS
RECENTLY PUBLISHED MEMOIRS
A partir dc 1993 (Tome 155), les Memoires du Museum sont publies sans indication de serie.
From 1993 (Volume 155), the Memoires du Museum are published without serial titles.
Tome 163 : Alain Crosnier (ed.), 1995. — Resultats des Campagnes Musorstom. Volume 13. 518 pp.
(isbn : 2-85653-224-1) 550 ff.
Tome 162 : Jean-Claude Dauvin, Lucien Laubier & Donald J. Reish (eds), 1994. — Actes de la
4 e Conference intemationale sur les Polychetes. 642 pp. (isbn : 2-85653-214-4) 390 ff.
Tome 161 : Alain Crosnier (ed.), 1994. — Resultats des Campagnes Musorstom. Volume 12. 569 pp.
(isbn 2-85653-212-8) 600 ff.
Tome 160 : Nicole Boury-Esnault, Maurizio Pansini, & Maria Jesus Uriz, 1994. Spongiaires
bathyaux de la mer d'Alboran et du Golfe ibero-marocain. 174 pp. (isbn : 2-85653-213-6) 300 ff.
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2-85653-270-1) 360 ff.
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Volume 3. 218 pp. (i SBN 2-85653-205-5) 280 ff.
Tome 156 : Alain Crosnier (ed.), 1993. — Resultats des Campagnes Musorstom. Volume 10. 491 pp
(isbn 2-85653-206-3) 580 ff.
Tome 155 : Thierry Deuve, 1993. — L'abdomen et les genitalia des femelles de Coleopteres Adephaga.
184 pp. (isbn 2-85653-204-7) 290 ff.
Informations sur les Publications Scientifiques du Museum national d'Histoire naturelle :
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Internet http://www.mnhn.fr/
Prix hors taxe, frais de port en sus. Vente en France : tva 2,10 %.
Prices in French Francs, postage not included.
Source: MNHN. Paris
Le terme Stephanien est, pour 1'Union
Internationale des Sciences Geologiques.
I’appellation officielle de la serie terminale du
systeme Carbonifere. Cette unite stratigraphi-
que majeure a ete definie. historiquement,
dans le bassin houiller de Saint-Etienne, sur la
base des successions des flores fossiles qu'il
renferme. Paradoxalement, ces flores de refe¬
rence n'ont jamais ete monographiees. ni
surtout refigurees depuis le travail de Cyrille
Grand'Eury en 1877. Le present ouvrage
comble cette lacune au travers d'une icono-
graphie complete riche d’une centaine de
planches.
Au terme d’une approche deliberement
globale, integrant les donnees qualitatives et
quantitatives fondees sur les microllores et les
megaflores, conservees en empreintes ou en
structures permineralisees, les auteurs propo-
sent la creation d'un nouvel etage geologique
pour le Stephanien superieur : le Forezien.
La postface, de Jean-Frangois Becq-
Giraudon, Daniel Mercier et Herve
Jacquemin, replace ce travail paleontologique
dans la conception la plus actuelle de la
geodynamique du bassin de Saint-Etienne.
Jeanne Doubinger, (Dr es Sciences,
Directeur de Recherches au CNRS), Pierre
Vetter (Dr es Sciences, retraite des Charbon-
nages de France), Jean Langiaux (Dr de
l'Universite de Strasbourg), Jean Galtier (Dr
es Sciences. Directeur de Recherches au
CNRS) el Jean Broutin (Dr es Sciences,
Professeur a l'Universite Paris VI) comptent
parmi les meilleurs specialistes frangais des
vegetaux fossiles. Jean Broutin a assure la
coordination generate de l'ouvrage.
EDITIONS
DU MUSEUM
57, RUE CUVIER
75005 PARIS
ISBN 2-85653-218-7
ISSN 1243-4442
490 FF TTC (France)
479,92 FF HT (Granger)