CFSTm
MEMOIRES
DU MUSEUM
NATIONAL
D'HISTOIRE
NATURELLE
TOME 171
zoologie
1997
Zoologia Neocaledonica
Volume 4
Coordonne par
Judith NAJT
<& Loic MATILE
MEMOIRES DU MUSEUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE
Redacteur en chef (Editor-in-Chief) : Jean-Lou Justine
Redacteurs ( Editors ): Jean-Marie Betsch, Philippe Bouchet, Christian Erard & Jean-Lou Justine
Assistantes de redaction (Copy editors) : Bernadette Charles & Helene Bertini
Adresse (Address)
Memoires du Museum national d'Histoire naturelle
57, rue Cuvier
F-75005 Paris
Tel. : 01 40 79 34 37
Fax. : 01 40 79 38 08
e-mail: memoires@mnhn.fr
Les Memoires du Museum national d'Histoire natu¬
relle publient des travaux originaux majeurs, tels que
des monographies ou des volumes a auteurs multi¬
ples. Les auteurs sont invites, pour toutes les ques¬
tions editoriales, a prendre contact avec le directeur
de la publication. Les manuscrits peuvent etre en
fran^ais ou en anglais.
Vente en France :
Museum national d'Histoire naturelle
Service des Publications Scientifiques
Diffusion : Delphine Henry
57, rue Cuvier
F-75005 Paris
Tel. : 01 40 79 37 00
Fax : 01 40 79 38 40
Parution et prix irreguliers. Les ordres permanents
d’achat et les commandes de volumes separes sont
re<;us par le Service des Publications Scientifiques,
Diffusion (pour la France et les dom-tom unique-
ment), ou par Backhuys Publishers. Catalogue sur
demande. Une liste des derniers titres parus figure en
page 3 de couverture.
The Memoires du Museum national d'Histoire
naturelle publishes major original contributions , such
as monographs or multi-authored volumes. Prospective
authors should contact the Editor-in-Chief Manus¬
cripts in French or English will be considered.
Sales Office:
Backhuys publishers
Dr W. Backhuys
p.o. Box 321
NL-2300 AH Leiden
The Netherlands
Tel: [31] (71) 517 02 08
Fax: [31] (71) 51718 56
Volumes are published at irregular intervals, and at
irregular prices. Standing orders and orders for single
volumes should be directed to the Service des Publica¬
tions Scientifiques du Museum , (France and dom-tom
only) or Backhuys Publishers. Price list and catalo¬
gues are available on request. Recently published
memoirs are listed on page 3 of the cover.
Primed on acid-free paper
Imprime sur papier non acide
loth&que Centrale Mus6um
3 3001 00015494 7
Source: MNHN. Paris
Source: MNHN. Paris
Source: MNHN. Pahs
ZOO LOG IA NEOCALEDONIA
Volumes deja parus :
Volume 1 : Mem. Mus. natn. Hist, nat., 142 : 1-158, 215 fig., (1988). ISBN :
Volume 2 : Mem. Mus. natn. Hist. nat.. 149 : 1-358, 675 fig., (199lfj'SBN :
Volume 3 : Mem. Mus. natn. Hist, nat., 157 : 1-218, 478 fig., (1993)/ISBN.-:
Volume 4 : Mem. Mus. natn. Hist, nat., 171 : 1-400, 800 fig., (1997). ISBN :
Illustration couverture : Habitus de Punctulonicus crassus n. sp. male. Dessin Gilbert "Wodebf.rt
2-85653-163-6.
2-85653-179-2.
2-85653-205-5.
2-85653-505-4.
Source: MNHN, Paris
Zoologia Neocaledonica
Volume 4
Source
ISBN : 2 - 85653 - 505-4
ISSN : 1243-4442
© Editions du Museum national d’Histoire naturelle, Paris, 1997
Photocopies :
K dh ^ re r', au Cemre F , ran?ais d'Exploilation du Droit de Copie (CFC), 20. rue des Grands
iVnit’ J' 5 a° 6 - P L CFC e f ro embre del International Federation of Reproduction Rights Organisations (IFRRO) Aux
Etats-Ums d Amerique, contacter le Copyright Clearance Center. 27, Congress street. Salem. Massachusetts 01970.
Photocopies :
t
M us ™ m , adlu ’ re f 10 lhe Centre Francoisd‘Exploitation du Droit de Copie ( CFC), 20, rue des Grands
conta<Ctthr Cnnv^lf'ri CFC * ame ^ r of International Federation of Reproduction Rights Organisations (IFRRO). In USA.
contact the Copyright Clearance Center, 27. Congress Street. Salem, Massachusetts 01970.
Source: MNHN. Paris
MEMOIRES DU MUSEUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE
TOME 171
zoologie
Zoologia Neocaledonica
Volume 4
coordonne par
Judith NAJT & Loic MATILE
Museum national d’Histoire naturelle
Laboratoire d’Entomologie, EP 90 du CNRS
45, rue Buffon
F-7S005 Paris
La publication de ce quatrieme volume a ete partiellement financee par le BQR
du Museum national d’Histoire naturelle « Biodiversity terrestre en Nouvelle-Caledonie »
f EDITIONS
DU MUSEUM
PARIS
D97
Source: MNHN. Paris
Source: MNHN. Paris
SOMMAIRE
Contents
Pages
40. Collembola Poduromorpha de Nouvelle-Caledonie . 9
Judith Najt & Wanda M. Weiner
41. Le genre Ectonura en Nouvelle-Caledonie (Collembola, Neanuridae, Neanurinae) 45
Louis Deharveng, Wanda M. Weiner & Judith Najt
42. Collemboles interstitiels des sables de Nouvelle-Caledonie. 63
Jean-Marc Thibaud & Wanda M. Weiner
43. Systematique phylogenetique de la sous-famille des Tryonicinae (Dictyoptera, Blattaria,
Blattidae). 91
Philippe Grandcolas
44. Le peuplement de grillons (Orthopteres, Grylloidea) des sous-bois forestiers du Col
d’Amieu (Nouvelle-Caledonie). I. Etude du peuplement . 125
Laure Desutter-Grandcolas
45. Le peuplement de grillons (Orthopteres, Grylloidea) des sous-bois du Col d’Amieu
(Nouvelle-Caledonie). II. Analyse systematique . 137
Laure Desutter-Grandcolas
46. Les grillons de Nouvelle-Caledonie (Orthopteres, Grylloidea) : especes et donnees
nouvelles . 165
Laure Desutter-Grandcolas
47. Nouvelles cigales remarquables originaires de la Nouvelle-Caledonie (Homoptera, Cica-
doidea, Tibicinidae). 129
Michel Boulard
48. The Meenopliidae (Hemiptera, Fulgoromorpha) of New Caledonia, with a revision of
the genus Eponisia Matsumura, 1914, and new morphological data on forewing venation
and wax plate areas . 192
Thierry Bourgoin
49. Coleoptera Passalidae de Nouvelle-Caledonie. Un nouvel Aulacocyclus Kaup endemique 251
Stephane Boucher
50. Nuove Aleocharinae della Nuova Caledonia (Coleoptera Staphylinidae) 257
Roberto Pace
51. Diptera Drosophilidae de Nouvelle-Caledonie. 3. Le genre Scaptodrosophila Duda. 283
Marie-Therese Chassagnard & Leonidas Tsacas
Source: MNHN, Paris
8
SOMMAIRE
52 ‘ i* m .y rn, ecofaune de la canopee de forets primaires de Nouvelle-Caledonie, echan-
tillonnee par fogging (Hymenoptera, Formicoidea).
Eric Guilbert & Janine Casevitz-Weulersse
53. Les poissons d’eau douce de Nouvelle-Caledonie
recentes decouvertes.
Bernard Seret
implications biogeographiques de
54. A new genus and species of lizard (Squamata, Scincidae) from New Caledonia, South-
west ■ acitic.
Ross A. Sadlier, Glenn M. Shea & Aaron M. Bauer
Index systematique.
40
Collembola Poduromorpha de
Nouvelle-Caledonie
Judith NAJT * & Wanda M. WEINER **
* Laboratoire d'Entomologie et EP 90 du CNRS
Museum national d’Histoire naturelle
45, rue Buffon, F-75005 Paris
** Institut de Systematique et devolution des Animaux
Academie Polonaise des Sciences
Slawkowska 17, Pl-31016 Krakow, Pologne
RESUME
Dans ce travail, nous decrivons dix nouvelles especes de collemboles Poduromorpha ainsi qu'un nouveau genre,
Thibaudylla, pour inclure les quatre especes du groupe de Xenylla thibaudi. Les nouvelles especes sont : Tullbergia ouatilou ,
Orthonychiurus neocaledonicus , Superodontella bedosae , Odontella do, O. novacaledonica, Pseudachorutes bobeitio ,
P. ouatilouensis, Aethiopella silvestris, Pseudachorutella boudinoti et Cephalachorutes deharvengi. Nous repertorions onze especes
nouvelles pour la Nouvelle-Caledonie et nous donnons des localites nouvelles pour seize especes deja connues de 1 lie.
ABSTRACT
In this paper we describe ten new species of Collembola Poduromorpha. and one new genus, Thibaudylla , which was
created to include the four species of the Xenylla thibaudi group. The new species are : Tullbergia ouatilou , Orthonychiurus
neocaledonicus , Superodontella bedosae. Odontella do. O. novacaledonica , Pseudachorutes bobeitio , P . ouatilouensis, Aethiopella
silvestris. Pseudachorutella boudinoti and Cephalachorutes deharvengi. We report on eleven species new for New Caledonia and
we give new localities for sixteen species known from this island.
Najt, J., & Weiner, W. M., 1997. — Collembola Poduromorpha de Nouvelle-Caledonie. In : Najt, J. & Matile, L.
(eds), Zoologia Neocaledonica, Volume 4. Mem. Mus. natn. Hist, nat., 171 : 9-44. Paris. ISBN 2-85653-505-4.
Pub lie le 20 juin 1997
10
JUDITH NAJT & WANDA M. WEINER
Jusqua maintenant 53 especes de Collemboles etaient connues de Nouvelle-Caledonie dont
M° m ° rpha ’ l J, ntom o b o r y° mor P ha et 1 Symphypleona (Yosii, 1960 ; Delamare & Massoud.
1962, Deharveng & Najt, 1988; Najt, 1988; Najt & Thibaud, 1988; Palacios-Vargas, 1988 -
Deharveng, 988; Yoshii, 1989; Najt & Weiner, 1991 ; Weiner, 1991 ; Weiner & Najt 1991 :
VANNiER & Najt, 1991). ’ ’
Pour ce travail, nous avons analyse 113 prelevements du sol et de litiere. Nous avons trouve
l 7 es P eces de Poduromorpha, hormis les Neanuridae Neanurinae qui sont etudies. en partie, dans un
autre travail (Deharveng et al ce volume).
Nous donnons des nouvelles localites pour 16 des 37 especes etudiees ici. Onze especes sont
citees pour la premiere fois de la Grande Terre, dont deux sont redecrites a partir de notre materiel
En outre, nous decnvons 0 nouvelles especes et un nouveau genre pour inclure toutes les especes du
groupe de Xenylla thibaudi.
n a t„rp|fp 6 Cri yfim!, d6po *t au . Labor atoire d’Entomologie du Museum national d'Histoire
Pn /nv , Paris . (MN HN) et a 1 Inst,tut de Systematique et devolution des Animaux, Academie
Polonaise des Sciences a Cracovie (ISEA).
SYSTEMATIQUE
Famille des Onychiuridae
Sous-famille des Tullbf.rgiinae
Mesaphorura yosii (Rusek, 1967)
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie : St. 318, Dent de St-Vincent (NC 63) 1 170 m foret
?3 ei St m 250 m R^'ni VlU llr & T,LUER ’ L B ° NNET DE ^arbogne & Y. Letocart)!
(A & S S T,r, ,F R f 1 f B J t eU f, ( , NC J 5) parcelle VI °. for ® 1 humide sur alluvions, 6.HI.1987
tJ,L l t C, ,'tn sT, able Uni0 (NC 53) 500 m ’ forSt humide ’ 31-X.1986 (A. &
htile 21 N8R 'n ^ 5,) ’ ^V 1 - 19 . 88 Boudinot), 1 ex. ; Col d’Amieu (NC 48),
.. ’ ' ‘* • Boudinot), 1 ex., Col d Amieu (NC 47), litiere sous fougere 21.1.1988
& S Tillier^& ' 98a ’ ^ ont ° ua Til ™ < NC 38 ) ar ete sud, 510 m, foret seche, 19.x. 1988 (A.
& Y Iillier & J. Chazeau), 10 ex. ; Lac en Huit (NC 16), dans une motte de Cvperacee 4 m 1986
mousses 5°vm 1987 ^ f' V ' ncenl (NC 8 ) 1 170 m - arete sud, foret humide limite
Koehs tNC 41 6on m , BONNET DE Larbogne & Y - Letocart), 1 ex.; Mont
18 v qrq L m \T ant T St du M ° nt Bovo ’ ma ^ uls minieG mousses sur bois pourri,
I nrnii Monl K °S his (NC 2) 600 m, versant ouest du Mont Bovo fore
Mont KoS’e ^ 1 ! ' PELLETIER) ’ ' eX ' ; Mont AI § aou6 < NC 0 . 250 m, versant est, entre
(NC oSm Tv, m ^ qU r S m T' er , Brule ’ 25.vi. 1989 (B. Pelletier), 1 ex.; Riviere Bleue
Si C ? 14 , 5 VuLa t Li ?; r ?o e A hum,de SUr alluvions - 13.vm.1987 (A. & S. Tillier), 19 ex. ;
fex • CoM’AmteiGNC 681 ^° ? ) - 12 ? m ’. [ } anc nord - for et humide, 29.xi.1986 (A. & S. Tillier),
Mm', d , n ^ v* NC ?o 8) 4 3 in on f ° ret humide ’ 17 x1984 (S- Tillier & P. Bouchet), 1 ex. ; Mont
U XL1983 (D M^tTle)', i ex ^ B ° UDIN ° T) ' 1 eX ‘ : Mont K °g his < NC 109) 500 m, litiere,
Distribution geographique : tres large repartition mondiale.
Source: MNHN, Paris
PODUROMORPHA DE NOUVELLE-CALEDONIE
11
Mesaphorura pacifica Rusek, 1976
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie : St. 250, Riviere Bleue (NC 105) 160 m, parcelle VI D,
foret humide sur alluvions, 13.viii.1987 (A. & S. Tillier), 1 ex.
Distribution geographique : espece decrite de Tile de Vancouver et trouvee par la suite au nord
et au sud des Etats-Unis d'Amerique. Elle est citee ici pour la premiere fois en Nouvelle-Caledonie.
Tillieria insularis Weiner & Najt, 1991
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie : St. 302, Plateau de la Dogny (NC 82) 920 m, foret
humide, thalweg, 9.1.1987 (A. & S. Tillier), 2 ex.; Sarramea, Plateau de la Dogny (NC 49) 280 m,
litiere, 20.1.1988 (J. Boudinot), 1 ex.; Sarramea, Plateau de la Dogny (NC 50) 800 m, 20.1.1988
(J. Boudinot), 1 ex.
Distribution geographique : endemique de Nouvelle-Caledonie.
Trois especes appartiennent au genre Tillieria. La cle presentee ci-dessous permet de les separer
rapidement :
Cle des especes du genre Tillieria
1. Organe postantennaire avec vesicules simples; appendice empodial
sans filament; epines anales portees chacune par une papille.
r. Organe postantennaire avec vesicules bilobees; appendice empodial
avec un filament; epines anales portees par une seule papille, legere-
ment divisee; thorax II sans soie m2 et m3 ; abdomen II sans soie a3.
Endemique de Nouvelle-Caledonie. T. insularis Weiner & Najt,
2. Article antennaire IV avec vesicule apicale simple ; thorax II sans
soie p4 ; abdomen II sans soie a4. Endemique de Nouvelle-Caledonie.
. T. araucariensis Weiner & Najt,
2'. Article antennaire IV avec vesicule apicale trilobee ; thorax II sans soie
m2 et m3; abdomen II avec soies al a a7. Endemique de file
King George. T. penai Weiner & Najt,
. 2
1991
1991
1994
Tullbergia ouatilou n. sp.
(Fig. 1-5)
Materiel-type : holotype male (NC 38/2) et 28 paratypes : 16 femelles, 8 males preadultes et
4 jeunes, St. 198a, Mont Oua Tilou (NC 38) 510 m, arete sud, foret seche sur roches ultrabasiques,
19.x. 1988 (A. & S. Tillier & J. Chazeau), in MNHN ; 3 paratypes : 1 male preadulte, 2 femelles
et 1 jeune, in : ISEA.
Autre materiel etudie : St. 322, Ouemou (NC 36) 480 m., foret seche, 20.x. 1988 (A. & S.
Tillier & J. Chazeau), 1 ex.
Description : longueur de Tholotype male 0,9 mm. des
paratypes : male preadulte 0,96 mm, femelles : 0,8 a 1,04 mm.
Couleur blanche. Grain tegumentaire moyen, plus fort sur la
tete.
Macrochetes longs et macrochetes courts bien differencies,
les premiers 2,1 a 2,5 fois la longueur des seconds. Chetotaxie
de la tete representee dans la Figure 1, presence de aO.
Chetotaxie du corps (Fig. 1) representee dans le Tableau I.
La Figure 4 montre la chetotaxie de sternites abdominaux
II a VI. Deux epines portees par de fortes papilles. Rapport
EA (sans papille) : G III = 1 : 0.8.
Formule pseudocellaire par demi-tergite = 11/001/01111.
Source:
12
JUDITH NAJT & WANDA M. WEINER
Hm hnrH tUre dC 7 S P' S f udo “ lles esl du 'ype ■ sans decollement
du bord, avec 7-8 branches (Weiner & Najt 1991)
Antennes plus courtes que la diagonale cephalique. Rap¬
port des articles antennaires I : II : III IV = 1 • 1 1 ■ I 2 •
avec / tl t, ^>f i e " naire 1 3VeC 7 , s ° ies ’ artic,e antennaire II
?P 0 C I "? ,es - L organe sensonel de Particle antennaire III
( lg. 5) est compose de 2 sensilles internes avec un petit reoli
ve g ntrT l ^vf 3 H SCnS,,,eS , de *"* do ^les et d’un’e senile
ventra e subcylindnques de meme taille; les 4 sensilles
presentent un tegument crible. Article antennaire IV (Fig 5)
avec 5 sensilles longues, subcylindriques et une microsensille
tSZZ^SXSg^ esl pelit ‘ la v&iculc api-
postan,ennairc allonge (Fig. 2), 6 a 8 fois plus
long que large, est constitue de 47 a 57 vesicules simples
disposees en deux rangees ^
TiFiotarses I, II, III avec 15. 15, 14 soies. Griffes sans deni
g' A PPendice empodial triangulaire avec un petit
Hamem, rapport en.re la longueur de lappendice empodial
et la longueur de la lamelle interne de la griffe = 1 • 24
e, ^ S' e T!,K°/ aCiq , Ue ? " e i 111 avec par demi-sternite’o; I
et l soie. Tube ventral avec 6 + 6 soies.
Tableau I. - Chetotaxie du corps de Tulbergia ouaiibu n. sp.
m
P
subc/pl
Th I
Th II
6
6 (,)
5 ( 2 )
3
Th III
6
6 (1 >
5 <2)
3
Abd I
6
6
2
II
6
2 0 )
5 (4)
4 < 5 )
III
6
2 ( 3 )
5 (6)
5 ( 5 )
IV
5 (7 >
4(8)
6 (9)
6
V
400)
|(ii)
3 (|2 >
2
• (II) —a- (12)
vers
(J ’ p3 deplacee vers Pavant d5
«rs -
ultraba^ C „ef‘' ,Pe : NomelIe ^donie, Mont Qua Tilou, 510 m, arete sad. fork seche sur roches
de ■ T mya ' dia
en plus, T. subantarctica Salmon, 1949 et T scalpellata Salmon "m^desT r $ avec -
espece de Salmon a ete decrite sur la base d’nn /o,,i 1 on ’ ! 949 ’ des lles Campbell. La derniere
pseudocellaire differente de celle des autres esnW p plaire te ra tologique et possede une formule
especes distinctes d’apnta tesdeLns"T’ et 7 ,Ul ^ di *>nt deux
T. mmbiense se separe. De tout ce groupe d especes,
dent interne a la griffe et le rapport’entre la lommenr Z T' Sem , blent constant s, la presence dune
lamelle interne de la griffe (1 . f, 8 ) lon g^ur de 1 append.ce empod.al et la longueur de la
a 1’organe postantennJrirTjsO^M T 'til!vardt naMe * dlf(erenc,ent P ar le nombre de vesicules
empodial et la longueur di la Jame.le inttnfi’e ^grtfe^ T
longueur soie s (p3) et la distance entre Iec e A ;~ c c 7 c > i*Vj Chez T ' tll, y ard 0, P ar le rapport
1 : 3.5 Chez T. W yar l par ^ a 1 ^domen V (1 : 1,9 chez T. cm,Urn et
(1 : 1,6 chez T. ouatilou et 1 ■ 2 chez T tillyardi) Signal ^ ^ *1 mcdian ® et la soie de & arde voi sine
T. tillyardi (1,7 mm). tillyardi). Signalons que la nouvelle espece est plus petite que
Derivatio nominis : l’espece porte le nom de la iocalite-type.
3. Pane III. 4. ChitotoxTe de iSSh* 61 ° rgane pos,anlennaire
Source: MNHN. Paris
s \
Wo —\
V-S /
1 V--N ./V
,# *Y \/
v&V'f ^ ‘'"'-A-
fkl7tU'Us
'^>o K
~~1*,.:..l. XTjy \
yyTipyy
y j/ 4
t W / ^
^Vi ^ ^ (//• - u
4 V'M'/X<
X—iy.si,
... ^ V“
J / / ; \ f * \ \ V \ . k
Jr; Wf i ^ v N
\ . w \
y... i n
J°/ f / f A ' i A \j
^;, V Voy.f
%\ r/,*
f / 5. \/N
c ^r / ’ r / v
'^onn^oV.
' ^ ^ o ''->
^o:> 2
rv —,
V) • • -4
°o ■ . 7
9 0
9 O
O ?
O/f
N 'Vi ^ M \
' r
' i
?,s>•'-
f t
\; /.U S-V
V'/ffW 11 '
Source: MNHN, Paris
Source: MNHN. Paris
PODUROMORPHA DE NOUVELLE-CALEDONIE
15
Prabhergia indonesiae Yoshii & Suhardjono, 1989
(Fig. 6-10)
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie : Mont Algaoue (NC 3) 250 m, versant est, entre Mont
Koghi et St-Louis, foret humide, litiere, 25.vi.1989 (B. Pelletier), 2 ex. ; entre le Mont Algaoue et
St-Louis (NC 5) 100 m., savane a Niaoulis, 25.vi.1989, (B. Pelletier), 3 ex.
Redescription : longueur des exemplaires femelles entre 0,4
et 0,6 mm. Couleur blanche. Grain tegumentaire moyen, plus
fort sur la tete. .
Macrochetes longs et macrochetes courts bien differencies,
les premiers 2,1 a 2,5 fois la longueur des seconds. Chetotaxie
de la tete representee dans la Figure 6, presence de aO.
Chetotaxie du corps (Fig. 6) representee dans le Tableau 11.
La Figure 10 montre la chetotaxie des sternites abdomi-
naux II a VI. Deux epines portees par de papilles distinctes
(Fig. 6). Rapport EA (sans papille) : G UI = 1 : 0,9.
Formule pseudocellaire par demi-tergite = 11/011/11111.
La structure des pseudocelles est du type IV, avec 3 branches
(Weiner & Najt, 1991).
Antennes plus courtes que la diagonale cephalique. Rap¬
port des articles antennaires I : II : III : IV = 1 : 1,1 : 1,5 :
1,6. Article antennaire I avec 7 soies, article antennaire II
avec 11 soies. L'organe sensoriel de Particle antennaire III
(Fig. 8) est compose de 2 sensilles internes sans repli
tegumentaire, de 2 sensilles de garde dorsales courbees Tune
vers l’autre et d'une sensille ventrale subcylindrique de meme
taille; les 3 sensilles presentent un tegument crible. Article
antennaire IV (Fig. 8) avec 6 sensilles, dont 3 sont longues,
subcylindriques et 3 sont plus epaisses et une microsensille
dorso-externe, 1'organite subapical est petit, la vesicule api-
cale petite, simple, globuleuse.
L’organe postantennaire allonge (Fig. 7), environ trois fois
plus long que large, est constitue de 6-7 vesicules simples
disposees en deux rangees, recouvertes, en partie, par un repli
tegumentaire.
Tibiotarses I, II, III avec 12, 12, 11 soies. Griffes sans dent.
Appendice empodial triangulaire avec un petit filament,
atteignant moins d’un tiers de la longueur de la lamelle
interne de la griffe (Fig. 9).
Sternites thoraciques I. II et III avec par demi-sternite 0, 1
et 1 soie. Tube ventral avec 4 + 4 soies et 2 + 2 soies a la
base.
a
m
P
subc/pl
Tableau II.
Chetotaxie du corps
de Prabhergia indonesiae.
Th I
Th II
Th III
Abd I
11
III
IV
5'"
5">
5 <4)
5 (4)
6
5 171
3<2)
3 ( 2)
!<5)
i i5 >
2
—
4
4<3)
4<3)
5(6)
5 (6>
5 (6)
5(8)
2
3
3
2
2
2
6
V
4 . 9 )
l<io>
4(H>
1
( 6 )
(1) a4 absente ; (2) ml, m4, m5 et m6 = soie s presentes ; (3) p3 absente ; (4) a4 absente ; ,s ’ m4 presente ;
< 7 > a3 absente ; 181 p3 absente. p5 = pent etre m5 deplacee. p4 et P 6 = soies s, tres legerement differenc.ees ;
absentes ; |l0 ' m5 presente ; ( "’ p2, p3 et p5 absentes, p4 et p6 = soies s.
p3 absente;
(9> a3 et a5
Remarques : Yoshii & Suhardjono (1989) ont dessine les pseudocelles comme ayant la forme
d'un bulbe divise en deux parties. Sur les exemplaires neo-caledoniens et les individus communiques
par Deharveng & Bedos recoltes a Sumatra et qui ont ete utilises pour la redescription, on peut
observer la forme des pseudocelles comme le montre la figure 7, mais quelquefois les branches
interieures sont indistinctes.
Distribution geographique : regions orientale (Java, Sumatra) et australasienne (Nouvelle-
Caledonie).
Sous-famille des Onychiurinae
Allaphorura petaloides (Rusek, 1981)
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie, Mont Koghis (NC 2) 600 ra, versant O. du mont Bovo,
foret humide, litiere, 18.vi.1989 (B. Pelletier), 4 ex.; Riviere Bleue (NC 93), Mois de Mai, foret
humide, litiere, 18.ii.1986 (J. Boudinot), 2 ex.
Fig. 6-10. Prabhergia indonesiae Yoshii & Suhardjono.
et organe postantennaire. 8. Chetotaxie de 1 antcnne
1989. 6. Chetotaxie dorsale de la tete et du corps. 7. Pseudocelle
. 9. Patte III. 10. Chetotaxie des sternites abdominaux II a VI.
16
JUDITH NAJT & WANDA M. WEINER
Remarques : d’apres Rusek (comm, pers.), il existe 2 pseudocelles par demi-tergite sur le
thorax I et 2 pseudocelles sur chacune des subcoxae.
Distribution geographique : espece decrite d'lrak (sol sous un Ficus carica dans un jardin),
retrouvee par Weiner (comm, pers.) dans le sols d'une plantation de palmier-dattier du meme pays.
Trouvee en Nouvelle-Caledonie dans deux forets humides.
Allaphorura encarpata (Denis, 1931)
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie, versant E. du Mont Algaoue (NC 1) 250 m, entre le
Mont Koghis et le Mont St-Louis, maquis minier brule, 25.vi.1989 (B. Pelletier), 1 ex.; Col
d’Amieu, litiere, 30.xi.1983 (D. Matile), 2 ex.
Distribution geographique : regions nearctique (Etats-Unis d'Amerique), neotropicale (Costa
Rica, Mexique, Venezuela, lies Galapagos, Argentine) et australasienne (lies Hawaii et Nouvelle-
Caledonie).
Allaphorura cryptopyga (Denis, 1931)
(Fig. 11-16)
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie : St. 250, Riviere Bleue (NC 105) 160 m, parcelle VI D,
foret humide sur alluvions, 13.vm.1987 (A. & S. Tillier), 2 ex. ; Mont Koghis (NC 109) 500 m,
litiere, 15.xi.1983 (D. Matile), 8 ex. ; Mont Mou (NC 106) litiere, 10.xn.1987 (J. Boudinot), 18 ex. ;
Col de Petchecara (NC 112) 400 m, litiere sur pente, pres de la cascade, 1 .xn. 1983 (D. Matile), 2 ex. ;
Mont Koghis (NC 2) 600 m, versant ouest du Mont Bovo, foret humide, litiere, 18.vi.1989
(B. Pelletier), 6 ex.; entre le Mont Algaoue et le Mont St-Louis (NC 5) 100 m, savane a niaoulis,
25.vi.1989 (B. Pelletier), 2 ex.; St. 25 lo. Riviere Bleue (NC 62) 170 m, foret humide sur pente,
roches ultrabasiques, parcelle VII K, 16.ui. 1987 (A. & S. Tillier), 14 ex.; foret de la Thi (NC 88)
50 m, litiere, 21.iv. 1978 (J. Gutierrez), 11 ex. et plusieurs exemplaires dans l’alcool.
Redescription : longueur des femelles (NC 88/1) : 0,50 a
0,61 mm. Couleur blanche dans 1’alcool. Grains tegumentai-
res moyens, plus petits que 1'embase d'un microchete.
Antennes plus courtes que la longueur de la tete. Article
antennaire I avec 7 soies. Article antennaire II avec 13 soies.
Organe sensoriel de Particle antennaire III (Fig. 13) compose
de 4 soies de garde, de 4 papilles, de 2 sensilles droites,
legerement globuleuses avec une cote, de 2 tubules entre les
deux sensilles et d'une microsensille latero-ventrale. Article
antennaire IV avec des soies ordinaires et des sensilles peu
diferenciees et 2 sensilles droites dorso-internes, disposees
Pune apicalement et Pautre au tiers basal, organite subapical
present, la microsensille dorso-externe est au milieu du
segment (Fig. 12). Base des antennes tres faiblement mar¬
quee.
Organe postantennaire (Fig. 14) environ 2,5 fois le diame-
tre du pseudocelle le plus proche, avec 13 vesicules simples.
Formule labrale : 4/142.
Formule pseudocellaire par demi-tergite : 32/233/33343,
par demi-sternite : 11/000/0100. Subcoxa I, II, III avec
I pseudocelle chacune. Parapseudocelles indistincts.
Chetotaxie dorsale constitute de macrochetes a apex
mousse et de microchetes (Fig. II). Les sensilles sont
distinctes. Presence sur les thorax II et III de la microsensille
laterale. Presence des macrochetes mO sur le tergite abdomi¬
nal IV et aO sur le tergite abdominal VI. Epines anales
absentes. Sternites thoraciques I, II, III avec 0 + 0, 1 + 1, 1 + 1
soies. Tube ventral avec 7 + 7 soies.
Furca absente, a sa place on observe une plage avec des
grains tegumentaires plus fins et 4 petites soies en deux
rangees, chacune dans une fossette (F'ig. 16).
Tibiotarses I, II, III avec 18, 18, 17 soies. Griffes sans dent
interne ni laterale. Appendice empodial sans lamelle basale,
avec un filament atteignant la moitie de la longueur de la
griffe (Fig. 15).
Remarques : dans la chetotaxie dorsale, les soies p2 sont presentes sur le tergite thoracique il
tandis qu'elles sont absentes sur le tergite thoracique III. Sur les tergites abdominaux I et II les soies
ml sont absentes ou presentes ou encore il existe une seuie soie, asymetrique.
Distribution geographique : holotropicale : Costa Rica, Petites Antilles (Guadeloupe,
Martinique, Dominique), Bresil, iles Hawaii, Java (materiel communique par L. Deharveng) et pour
la premiere fois trouvee en Nouvelle-Caledonie.
Source: MNHN. Paris
17
PODUROMORPHA DE NOUVELLE-CALEDONIE
F,G ' ' l’antenne.^/^^rgane SMWonelde Particle aluenriaire'in e^dltaiTdes'senplles. 14. PseudoMUe^Trgane poslaM^nnaire 6
15. Patlc III. 16.'Chetolaxie du sternite abdominal IV montrant 1 emplacement de la furca.
Source: MNHN, Paris
18
JUDITH NAJT & WANDA M. WEINER
Orthonychiurus neocaledonicus n. sp.
(Fig. 17-24)
Materiel-type : holotype male preadulte (NC 37/1), paratypes : males, femelles et juveniles,
23 exemplaires, St. 328, Mont Tandji (NC 37) 820 m, Crete nord, litiere foret humide, 16.xi.1988
(A. & S. Tillier), in MNHN ; paratypes : 1 male et 2 femelles, in ISEA.
Autre materiel etudie : Nouvelle-Caledonie : St. 250g, Riviere Bleue, parcelle VI O (NC 55),
160 m, foret humide sur alluvions, 6.m. 1987 (A. & S. Tillier), 26 ex.; St. 251o, Riviere Bleue,
parcelle VII K (NC 62), 170 m, foret humide sur pente, roches ultrabasiques, 1 6 . 111 .1987 (A. & S.
Tillier), 5 ex.; St. 257, Riviere Bleue, parcelle V T (NC 78), 160 m, foret humide sur alluvions,
5.IX.1986 (A. & S. Tillier), 1 ex. ; St. 250, Riviere Bleue, parcelle VI D (NC 105), 160 m, foret humide
sur alluvions, 13.in. 1987 (A. & S. Tillier), 11 ex.; Riviere Bleue, Mois de Mai (NC 95), foret humide,
milieu suspendu de fougere morte, 18.ii.1986 (J. Boudinot), 2 ex. ; St. 225x, nord du Mont Mou
(NC 65), maquis haut sur peridotites, 16.xi.1984 (S. Tillier & P. Bouchet), 2 ex. ; St. 200, Foret
Plate (NC 107), 460 m, foret humide, 21.x. 1984 (P. Bouchet & S. Tillier), 5 ex.; St. 198a, Mont
Oua Tilou (NC 38), foret seche sur roches ultrabasiques, 19.x. 1988 (A. & S. Tillier), 12 ex.
Description : longueur de l’holotype male preadulte :
1,19 mm, des paratypes (males et femelles) : 1,25-1,44 mm.
Couleur blanche dans l'alcool. Grains tegumentaires moyens,
plus petits que Pern base d'un microchete.
Antennes plus courtes que la longueur de la tete. Article
antennaire I avec 8 soies. Article antennaire II avec 16 soies.
Organe sensoriel de Particle antennaire III (Fig. 19) compose
de 5 soies de garde, de 4 papilles, de 2 sensilles droites,
legerement globuleuses avec une cote, de 2 tubules entre les
deux sensilles et Tune microsensille latero-ventrale. Article
antennaire IV avec des soies ordinaires et des sensilles peu
differenciees, organile subapical present, la microsensille se
trouve au quart basal (Fig. 18). La base des antennes est nette.
Organe postantennaire (Fig. 20) environ quatre fois le
diametre du pseudocelle le plus proche, du type « compli-
que », avec 12-17 vesicules en forme de grappe de raisin.
Formule labrale : 4/542.
Formule pseudocellaire par demi-tergite : 3(2+1)
2/133/33343, par demi-sternite : 11/000/0-1111-2. Subcoxa I,
II, III avec 2,2,2 pseudocelles. Parapseudocelles indistincts.
Chetotaxie dorsale constitute de macrochetes a apex
mousse ou legerement capites et de microchetes (Fig. 17). Les
sensilles sont indistinctes, sauf sur la tete et le tergite
abdominal V ou elles sont decelables. Presence sur les thorax
II et III des microsensilles laterales. Presence des macrochetes
pO sur le tergite abdominal IV et aO sur le tergite abdominal
VI. Epines anales absentes. Sternites thoraciques sans soie.
Tube ventral avec 5-7 + 5-7 soies. Presence de Porgane ventral
du male sur le stemite abdominal II avec 4 soies transformees
(Fig. 22, 23).
Furca absente, a sa place on observe une plage avec des
grains tegumentaires plus fins et 2 petites soies en fossette
deplacees vers le milieu du sternite IV (Fig. 22, 23).
Tibiotarses I, II, III avec 18, 19, 18 soies. Griffes sans dent
interne (quelques exemplaires avec une tres petite dent
interne), avec 1 + 1 dents laterales. Appendice empodial sans
lamelle basale, avec un filament presque de la meme longueur
que la griffe (Fig. 21).
Variations : les exemplaires provenant de la foret seche du Mont Oua Tilou presentent
2 + 2 pseudocelles sur le sternite abdominal IV. Quelques exemplaires montrent des pseudocelles
supplementaires sur le tergite abdominal IV et d’autres en montrent sur le sternite abdominal V
(1-2 pseudocelles anormales).
Localite-type : Nouvelle-Caledonie : St. 328, Mont Tandji (NC 37), 820 m, Crete nord, litiere
foret humide.
Discussion : en 1954, Stach crea le genre Ort hony chiur us dans lequel nous pouvons inclure
cette nouvelle espece et aussi Onychiurus folsomi (Schaeffer, 1900) decrite du Japon, ainsi que
Onychiurus saasveldensis Weiner & Najt, 1991 decrite de PAfrique du Sud. Orthonychiurus
neocaledonicus n. sp. se differencie principalement de ces deux especes par la presence de
1 + 1 pseudocelles sur le tergite thoracique I et par la presence de 3 + 3 pseudocelles sur les tergites
thoraciques II et III et sur le tergite abdominal V. Chez la nouvelle espece, la soie pO du tergite
abdominal IV est un macrochete, tandis que chez O. folsomi c’est un microchete et chez
O. saasveldensis un mesochete.
Derivatio nominis : de la Nouvelle-Caledonie.
Remarque : genre signale pour la premiere fois en Nouvelle-Caledonie.
Source: MNHN, Paris
Fig. 17-24. — Orthonychiurus neocaledonicus n. sp. 17. Chetotaxie dorsale de la tele et du corps. 18. Chetotaxie des articles
antennaires III et IV. 19. Organe sensoriel de Particle antennaire III et detail des sensilles. 20. Pseudocelles et organe
postantennaire. 21. Patte I. 22. Detail d‘une soie de lorgane ventral du male. 23. Chetotaxie axiale des sterniles
abdominaux II a IV avec Porgane ventral du male et Pemplacement de la furca. 24. Soie en fossette au milieu du sternite
abdominal IV.
Source: MNHN. Paris
20
JUDITH NAJT & WANDA M. WEINER
Famille des Hypogastruridae
II nous parait interessant de souligner que jusqu'a ce jour nous n’avons trouve aucune espece
appartenant a deux genres, Hypogastrura et Ceratophysella, de distribution mondiale.
Willemia neocaledonica Weiner, 1991
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie, St. 250g, Riviere Bleue (NC 55) 160 m, parcelle VI O
loret hum.de sur a luv.ons, 6.....1987 (A. & S. Tillier). 2 ex.; Riviere Blanche (NC 91), maquis
minier, htiere, 7.IH.1986 (J. Boudinot), 1 ex. 4
Remarque : sur le dessin publie en 1991 il manque la soie Ocl
puisqu'elle est presente sur tous les exemplaires etudies.
qu’il convient d'ajouter
Distribution geographique : jusqu’a ce jour, espece connue seulement de la Nouvelle-Caledonie.
Miaogastrura massoudi Deharveng & Najt, 1988
v... !S Cl o W '' : Nouvelle-Caledonie, St. 140a, Mont Koghis, 720-900 m, foret humide,
20.vm.1985 (P. Bouchet), 2 ex.; St. 103b, Mont Djiaouna (NC 28) 1 020 m, foret humide, araucarias
sur roches ultraba^ques, ISx.1988 (A. & S. Tillier & J. Chazeau), 1 ex.; St. 16a, Bobeito
Nr IS ,sn m V - r ide ’ ,7 - xl1988 < A - & S- Tillier), 1 ex.; St. 198a, Mont Oua Tilou
V Nc 38 l30 o ^ {or * f c , h , e sur roches ultrabasiques, 19.x. 1988 (A. & S. Tillier & J. Chazeau).
, A eX „’ c ' 3 8 ’ Den ' de St - VincenI (NC 63) 1 170 m, arete S., foret humide, limite mousses, 5.viii. 1987
A. & S. riLLiER Bonnet de Larbogne & Y. Letocart), 3 ex.; Col d’Amieu (NC 68 ) 430 m, foret
humide, 7.x. 1984 (S Tillier & P. Bouchet), 1 ex.; St. 291, Mont Panie (NC 77) 420 m, foret
NdeiffNCS^nn’ 8 r XI '- 1 , 9 u 6 (J , CHAZliAU & A - & s - Tillier), 1 ex.; St. 214a, vallee de la To
J , 20 m ’ sur roc h es ultrabasiques, 29.xi.1986 (A. & S. Tillier), 4 ex.;
St. -88 Mont Ningua (NC 86 ) 1 000 m, foret humide sur roches ultrabasiques, 28.x. 1986 (A. & S.
illier), 1 ex.; Riviere Blanche (NC 91) maquis minier, 7.iil 1986 (J. Boudinot), I ex.; Monts
Oungone, foret nord, htiere, 4.m.l986 (J. Boudinot), I ex.
Distribution geographique : endennque de Nouvelle-Caledonie.
Xenylla cf. australiensis australiensis Gama, 1974
28 v f T* : Nm ! ua (NC 86) 1000r ”. roches ultrabasiques.
- X. 1986 (A. & s. Tillier), 1 ex. ; St. 220, sommet sud du Mont Ouin (NC 99) 1 150-1 200 m foret
hum.de d altitude, 25.xi.1984 (S. Tillier. P. Bouchet & Triclot), 1 ex.
H^rin RCm rT e : !^ S dCU ^ exem P ,aires determines presentent de legeres differences avec la
° AMA 2 SO, , e P2 SUP la ^ eSt abSCnte (SUr Un exem P laire elle presente d’un
tote) et ainsi que la soie ml sur le stermte abdominal IV
Xenylla stachi stachi Gama, 1966
9x. , 9 ^ ri l^f : St - 32 t 6 - P^Ou'ile Montagnes (NC 25) 30 m, foret seche sur calcaire,
20 x 1988 (A & S w! ? JC ” AZ ' :A tO ,6 ex. ; St. 322, Ouemou (NC 36) 480 m, foret seche,
- - . m (A. & S. Tillier & J. Chazeau), 2 ex.; St. 198a, Mont Oua Tilou (NC 38) 910 m, foret
Source: MNHN . Paris
PODUROMORPHA DE NOUVELLE-CALEDONIE
21
seche sur roches ultrabasiques, 19.x.1988 (A. & S. Tillier & J. Chazeau), 1 ex. ; Mont Panie (NC
64) 1 350 m, foret humide d'altitude, Agathis sur schistes, 18/20.XI. 1986 (J. Chazeau & A. & S.
Tillier), 1 ex. ; St. 225x, nord du Mont Mou (NC 65) maquis haut sur peridotites, 16.xt.1984 (S.
Tillier & P. Bouchet), 1 ex.; Riviere Bleue, Mois de Mai (NC 95), foret humide, milieu suspendu
de fougere morte, 18.ii.1986 (J. Boudinot), 4 ex.
Distribution geographique : regions afrotropicale (Angola, Rhodesie, Madagascar, lies
Aldabra) et australasienne (Nouvelle-Caledonie).
Xenylla thiensis Deharveng & Najt, 1988
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie, St. 16a, Bobeitio (NC 34) 350 m, foret humide,
20.x. 1988 (A. & S. Tillier & J. Chazeau), 2 ex.
Distribution geographique : endemique de Nouvelle-Caledonie.
Xenylla yucatana Mills, 1938
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie, St. 294a, Mont Panie (NC 22) 1 350 m, foret humide
d’altitude, Agathis sur schistes, 3 .XI .1988 (A. & S. Tillier), 1 ex.
Distribution geographique : regions neotropicale (Mexique, Jamaique. Cuba, Pueito Rico,
archipel des Galapagos, Guyane frangaise), afrotropicale (Gambie, Gabon, Rhodesie, Soudan, lie
Sainte-Helene), orientale (Malaisie, Thai'lande, Indonesie) et australasienne (Australie, lies Hawaii,
Torres, Salomon et Nouvelle-Caledonie).
Remarque : premiere mention de cette espece pour la Nouvelle-Caledonie.
La lignee de Xenylla thibaudi
Gama, dans les arbres genealogiques publies en 1969 et 1980, isole X. thibaudi du reste du
genre. En 1988, cet auteur faifune synthese sur le genre au niveau mondial, plagant dans son arbre
une lignee constitute a partir de X. welchi , malayana , portoricensis, bellingeri, pour finir avec
subbellingeri (12 pas evolutifs) et thibaudi (13 pas evolutifs).
Actuellement, quatre especes de Xenylla : X. anniae, X. danieleae, X. palpata et A. thibaudi
s’isolent de toutes les autres especes formant un ensemble tout a fait exceptionnel dans lequel
Deharveng & Najt en 1988 signalaient la presence de caracteres tres originaux. Dans ce travail,
nous proposons, pour inclure cette lignee, de creer un nouveau genre, que nous decnvons ci-dessous.
Thibaudylla n. g.
Diagnose : habitus de Xenylla. Corps pigmente en bleu. Plaque oculaire avec 5 corneules de
chaque cote de la tete. Organe postantennaire absent. Article antennaire IV avec 5 sensilles :
3 dorso-externes et 2 dorso-internes; microsensille, organite subapical et vesicule apicale presentes.
Organe sensoriel de Particle antennaire III compose de 5 sensilles : les deux internes recouvertes par
une papille tegumentaire protectrice. Formule clypeo-labrale = 2,4/554 soies tres longues. Capitulum
maxillaire a 6 lamelles longues et fines, dentees, ciliees ou ondulees avec quelques cils, grifte de la
maxille reduite a un petit processus. Mandibule a pars molaris bien developpee, pars incisiva
subparallele avec 4 dents subegales. Lobe externe de la maxille reduit. sans soie sublobale. Palpe labial
22
JUDITH NAJT & WANDA M. WEINER
modifie. Absence d ergot capite aux tibiotarses. Tube ventral avec 4 + 4 soies. Mucron long, bien
separe de la dens. Tergite abdominal IV avec une (postero-axiale) ou 2 (dorso-externes) structures
tegumentaires en relief. Abdomen VI avec des epines anales setiformes ou tres petites, sans papilles
ou absentes. Anus ventral. Soies sensorielles longues et fines.
Espece-type du genre : Xenylla danieleae Deharveng & Najt, 1988
Discussion : Thibaudylla n. g. est proche des genres Xenylla Tullberg, 1869 et Paraxenvlla
Murphy, 1965 (= Haloxenylla Gama & Deharveng, 1984). Le tableau III montre les principaux
caracteres differentiels.
Derivatio nominis : le nouveau genre est dedie bien amicalement a notre collegue et ami
Jean-Marc Thibaud. 6
Tableau III. — Caracteres differentiels de Xenylla, Thibaudylla n. g. et Paraxenvlla.
Caractere
Xenylla
Thibaudylla n. g.
Paraxenylla
Capitulum
maxillaire
lamelles normales
griffe tridentee
normale
hypertrophiees
reduite
hypertrophiees
reduite
Soie sublobale
palpe maxillaire
presente
absente
presente
Palpe
labial
normal
modifie
modifie
Soies clypeo-
labrales
4/554 ou
2/554
2,4/554
2,7/544
Antenne IV
sensilles
4+
*
5
4
Organe sensoriel Antenne III
papille tegumentaire
absente
presente
absente
Position SGV
Antenne III
normale
normale
a migre entre
soies internes
Ergots
capites
presents ou
absents
absents
presents ou
absents
Structures
tegumentaires Abdomen IV
absentes
presentes
absentes
Position ss
Abdomen V
P3
p2
p4
Formule ss
corps
22/11111
22/11111 ou
22/22111
22/11111
Epines
anales
presentes ou
absentes **
setiformes ou
absentes
absentes
,* v' hrt ' vicauda el x acauda ont 6 sensilles a I’antenne IV.
X. occidental is. X. arenosa , sans epines anales, pourrait etre un Paraxenvlla.
Source: MNHN. Paris
PODUROMORPHA DE NOUVELLE-CALEDONIE
23
CLE DES ESPECES DU GENRE THIBAUDYLLA
1. Une paire de structures tegumentaires (dorso-externes) a l'abdomen IV
1'. Une structure tegumentaire impaire (axiale) a l'abdomen IV, portant
pi et p2 ; palpe labial modifie, sans soie en trompette ; griffe avec une
dent interne, 1 +1 dents laterales et 1 dent dorsale; formule ss du
corps : 22/11111 ; epines anales absentes. Endemique de Nouvelle-
Caledonie . T. palpata (Deharveng & Najt, 1988), n. comb.
2. Formule ss du corps : 22/11111; palpe labial modifie, sans soie
en trompette. ^
2'. Formule ss du corps : 22/22111; palpe labial modifie, avec une
soie en trompette; abdomen IV: la paire de structures tegumen¬
taires de forme ronde et la soie ml au dessus de pi ; epines anales seti-
formes ; rapport dens : mucron = 1,4-1,6 : 1. Endemique de Nouvelle-
Caledonie . T. danieleae (Deharveng & Najt, 1988), n. comb.
3. Abdomen IV : la paire de structures tegumentaires de forme ronde et
la soie ml au-dessus de pi ; sternite abdominal III avec soie m3
presente; epines anales, tres petites, sans papille; rapport dens :
mucron =1:1; rapport dens + mucron : griffe = 2:1. Ende¬
mique de Nouvelle-Caledonie . T. anniae (Najt & Weiner, 1991), n. comb.
3'. Abdomen IV : la paire de structures tegumentaires de forme allongee et
la soie ml au-dessus entre pi et p2 ; sternite abdominal III avec
soie m3 absente ; epines anales setiformes; rapport dens : mucron =
1,8 : 1 ; rapport dens + mucron : griffe = 2,5 : 1. Nouvelle-Guinee,
archipel Bismark, lies Salomon, Australie (Queensland, cote N.E.) et
Nouvelle-Caledonie . T. thibaudi (Massoud, 1965), n. comb. =
T. thibaudi massoudi (Gama, 1967) syn. n.
Thibaudylla danieleae (Deharveng & Najt, 1988)
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie : St. 294a, Mont Panie (NC 64) 1350 m, pente E. foret
humide d’altitude, Aghatis sur schistes, 18/20.xi.1986 (J. CHAZEAU, A. & S. Iillier), 8 ex., St. — x,
au nord du Mont Mou (NC 65), maquis haul sur peridotites, 16.xi.1984 (S. Tillier & P. Bouchet),
12 ex. ; St. 326, presqu’ile Montagnes (NC 25) 30 m, foret seche sur calcaire, 9-XI-1988 (A. S. Tillier
& J. Chazeau), 5 ex. ; St. 103b, Mont Djiaouna (NC 28) 1 020 m, foret humide, araucarias sur roches
ultrabasiques, 18.X.1988 (A. & S. Tillier & J. Chazeau), 2 ex.; St. 323, Ouyaguette (NC 36)
610 m, foret humide, 20.X.1988 (A. & S. Tillier & J. Chazeau), 2 ex.; Chutes de la Madeleine
(NC 52) lichens, 23.1.1988 (J. Boudinot), 5 ex. ; St. 150g, Riviere Bleue (NC 55) 150 m. foret humide
sur alluvions, parcelle VI O, 8.in. 1987 (A. & S. Tillier), 11 ex.; St. 318, Dent de St-Vincent (NC 63)
1 170 m, foret humide, limite mousses, 5.vm.l987 (A. & S. Tillier, L. Bonnet de Larbogne & V.
Letocart), 12 ex.; St. 288, Mont Ningua (NC 86) 100 m, foret hum.de sur roches ultrabasiques,
28.x. 1986 (A. & S. Tillier). 3 ex. ; St. 291, Mont Panie (NC 77) 420 m, pente E., foret humide sur
schistes, 18.xi.1986 (A. & S. Tillier), 2 ex.; St. 303. Plateau de la Dogny (NC 79) 700 m, pente S„
foret humide, 9.1.1987 (A. & S. Tillier), 4 ex. ; plaine des lacs, montagne de silice, loret, litiere,
24.1.1995 (J.-M. Thibaud), 2 ex.
Distribution geographique : endemique de Nouvelle-Caledonie.
Thibaudylla anniae (Najt & Weiner, 1991)
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie, St. 150g, Riviere Bleue (NC 55) 150 m, foret humide sur
alluvions, parcelle VIO, 8.HI.1987 (A. & S. Tillier), 24 ex. ; Riviere Bleue (NC 91), maquis mimer.
24
JUDITH NAJT & WANDA M. WEINER
7. hi. 1986 (J. Boudinot), 1 ex. ; entre le Mont Algaoue et St-Louis (NC 5) 100 m, savane a niaoulis
100 m, 25.vi.1989, (B. Pelletier), 3 ex.; St. 131, Mont Mou (NC 98) 370-420 m, foret humide’
23.1.1981 (A. Mordan & A. & S. Tillier), 2 ex.
Remarque : le dessin de la chetotaxie (Fig. 6) que nous avions publie en 1991 presente quelques
erreurs. Sur 1’abdomen I, il faut ajouter la soie m7 ; sur l’abdomen III, il existe bien al, a2, pi, p2
(non ml, ml) et sur I’abdomen IV il existe aussi a3.
Distribution geographique : endemique de Nouvelle-Caledonie.
Thibaudylla thihaudi (Massoud, 1965)
Materiel etudie : St. 294c, Mont Panie (NC 22) 1 350 m, foret humide d’altitude, Aguthis sur
schistes, 3.xi. 1988 (A. & S. Tillier), 3 ex.; St. 113a, Mont Table Unio (NC 80) 500 m, foret humide
31.x. 1986 (A. & S. Tillier), 7 ex.
Distribution geographique : espece decrite de Nouvelle-Guinee et trouvee par la suite aux lies
Salomon, dans l'archipel de Bismarck et sur la cote nord-est du Queensland en Australie, trouvee deja
en Nouvelle-Caledonie.
Famille des Odontelijdae
Superodontella bedosae n. sp.
(Fig. 25-34)
Materiel-type : holotype femelle et 4 paratypes, St. 292a, Mont Panie (NC 27 = 23) 600 m,
pente est, foret humide sur schistes, litiere (Berlese en tissu), 3.XI.1988 (A. & S Tillier) in MNHN •
2 paratypes in ISEA.
Autre materiel : Nouvelle-Caledonie, Sarramea-Dogny (NC 49) 280 m, litiere, 20.1.1988
(J. Boudinot), 13 ex.; Petchecara, litiere, l.xn.83 (D. Matile), 2 ex.; Col d’Amieu (NC 68) 430 m
^ m ! d f;J 7 ' x1 ? 87 . (A - & S - TlLLIER & p - Bouchet), 1 ex.; St. 318, Dent de Saint-Vincent
(INL 63) I 170 m, foret humide, limite mousses, 5.vm. 1987 (A. & S. Tillier, L. Bonnet de
Larbogne & Y. Letocart), 1 ex. ; St. 232, N. du col de Mouirange (NC 100) 220-230 m, foret
humide, thalweg, 12.xi. 1 984 (P. Bouchet, S. Tillier, Triclot & J. C. Balouet), 1 ex.; St. 227
Mont Kouakoue (NC 101)1 100-1 200 m, foret humide d’altitude, 29.x. 1984 (S. Tillier, P Bouchet
& Triclot), 1 ex.
Description : couleur bleue, plaque oculaire bleu-noir.
Longueur de Phototype 1,2 mm, des paratypes entre 0,6 et
1,6 mm. Grains tegumentaires secondaires ronds a polygo-
naux (Fig. 29, 33).
Article antennaire I avec 7 soies. Article antennaire II avec
10 soies. Organe sensoriel de Particle antennaire III compose
de 2 sensilles internes coudees dans la meme direction, de
_ sensilles de garde, toutes de meme taille et d’une microsen-
sille ventro-exteme (Fig. 26); cet article porte 12 soies.
Absence de sac evaginable entre les articles antennaires III et
IV. Article antennaire IV avec 7 longues sensilles, une
microsensille dorso-externe et un organite subapical net;
vesicule apicale absente; les soies ordinaires sont a apex
mousse (Fig. 26) et la face ventrale porte 9-10 petites soies a
apex tronque (Fig. 27).
Plaques oculaires avec 5 comeules de chaque cote de la
tete; organe postantennaire amiboi'de, constitue d’un lobe
avec 4 branches de tailles differentes (Fig. 28).
Cone buccal allonge. Labium avec dans la partie distale
2 + 2 petites epmes, soies A et C tres petites, deplacees vers
l’apex, soies B et D aussi petites, tres proches des soies F,
2,3 fois plus longues que les soies G (Fig. 31). Region
penlabiale avec 4 soies : soie b2 tres longue, 3,1 fois la
longueur de la soie bl, b3 et bl subegales, b4 plus petite que
les autres. Maxilles unidentees; prolongement postero-
externe du fulcre (ppe) tres court, le postero-interne (ppi)
4,8 fois plus long que ppe ; presence d’une mandibule asy-
metrique (Fig. 32).
Tibiotarses I, II, III avec 15, 15, 14 soies dont un ergot
aigu ; griffes avec une dent interne basale et 1 + 1 dents
laterales basales (Fig. 32), appendice empodial absent.
Tube ventral avec 3 + 3 soies. Retinacle avec 3 + 3 dents.
Dens avec 5 soies dorsales dont 3, internes, sont de fortes
soies spiniformes; mucron du type odontellien a deux lobes
(Fig. 34). Rapport dens : mucron = 1,2 : 1.
La chetotaxie dorsale est representee dans la Figure 25,
toutes les soies ordinaires sont legerement crenelees ; presence
de la microsensille (ms) dorso-laterale sur les thorax II et III.
Epmes anales presentes (Fig. 33). Chetotaxie de sternites
abdominaux II et III = 3 + 3 et 4 + 4 soies.
Source: MNHN. Paris
Fig. 25-34. — Superodontella bedosae n. sp. 25. Chetotaxie dorsale de la tete et du corps. 26. Chetotaxie de la face dorsale
des articles antennaires III et IV. 27. Chetotaxie de la face ventrale des articles antennaires III et IV. 28. Organe
postantennaire et corneules. 29. Grains tegumentaires et chetotaxie de la region frontale. 30 Maxilles et mandibule
impaire. 31. Labium. 32. Patte III. 33. Chetotaxie et grains tegumentaires du tergite abdominal VI. 34. Dens et mucron.
Source: MNHN. Pans
26
JUDITH NAJT & WANDA M. WEINER
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, St. 292a, Mont Panie (NC 27 = 23) 600 m, pente est, foret
humide sur schistes, litiere.
Discussion : la nouvelle espece se raproche de S. gouzei Bedos & Deharveng, 1990, decrite de
Thailande, par la chetotaxie des articles antennaires I, II et IV, de la tete, des tergites thoraciques II
et III et abdominaux I a III, ainsi que par le type de furca. Les deux especes se separent aisement
par, chez S. gouzei, la presence dune seule corneule reduite (deux chez S', bedosae n. sp.), par la
chetotaxie Iabiale (complete chez la nouvelle espece), par le nombre de soies (3 + 3) au tergite
thoracique I (4 + 4 chez S. bedosae), par l'absence de la soie a2 au tergite abdominal IV (a2 presente
chez la nouvelle espece) et par l’absence de dent a la griffe, presentes chez 5. bedosae n. sp.
Derivatio nominis : la nouvelle espece est dediee tres amicalement a Anne Bedos.
Remarque : le genre Superodontella est signale pour la premiere fois en Nouvelle-Caledonie.
Odontella do n. sp.
(Fig. 35-43)
Materiel-tvpe : holotype male et 1 paratype, St. 312, Mont Do (NC 44) 840 m, foret humide
araucarias sur roches ultrabasiques, 2.IV.1987 (A. & S. Tillier & C. Monniot) in MNHN ■
1 paratype in ISEA.
Autre materiel : Nouvelle-Caledonie, Sarramea, Plateau de la Dogny (NC 50) 880 m, litiere,
20.1.1988 (J. Boudinot), 1 ex. ; St. 103b, Mont Djiaouna (NC 28) 1 020 m, foret humide, araucarias
sur roches ultrabasiques, 18.x. 1988 (A. & S. Tillier & J. Chazeau), 2 ex.; St. 294a, Mont Panie
(NC 64) I 350 m, pente est, foret humide d’altitude, Agathis sur schistes, 18/20.XI.1986 (J. Chazeau
& A. & S. Tillier), 1 ex.; Monts Koghis, litiere, 15.x. 1983 (D. Matile), 2 ex.
Description : couleur bleue, plaque oculaire bleu-noir.
Longueur de Phototype male 0,75 mm, des paratypes entre
0,63 et 0,85 mm. Grains tegumentaires secondaires ronds
(Fig. 38).
Article antennaire I avec 7 soies. Article antennaire II avec
10 soies. Organe sensoriel de Particle antennaire III compose
de 2 petites sensilles internes, de 2 sensilles de garde
legerement plus longues que les internes et d’une microsensille
yentro-externe (Fig. 36); cet article porte 13 soies. Sac
evaginable entre les articles antennaires III et IV present.
Article antennaire IV avec des soies courtes et longues,
epaisses, a apex mousse (probablement 9 sensilles). une
microsensille dorso-externe et un organite subapical net;
vesicule apicale absente; quelques soies ordinaires sont a
apex aigu (Fig. 36); la face ventrale porte 8 soies sensorielles
courtes en forme de trompette et 3 soies fines et courtes a
apex tronque (Fig. 37).
Plaques oculaires avec 5 corneules de chaque cote de la
tete. dont 3 legerement plus petites; organe postantennaire
avec 4 branches (Fig. 39).
Cone buccal relativement court. Labium avec dans la
partie distale 2 + 2 petites epines, soies A tres petites, soies B,
C et D absentes, soies F 2,5 fois plus longues que les soies G
(Fig. 42). Region perilabiale avec 4 soies": soies bl, b2 et b3
subegales, b4 plus petite que les autres. Maxilles unidentees;
prolongement postero-interne (ppi) plus long que le prolon-
gement postero-externe (ppe); presence de deux mandibules,
celle de droite plus developpee (Fig. 41).
1 ibiotarses I, II, III avec 15, 15, 15 soies, dont un ergot
aigu ; griffes avec une dent interne subbasale et 1 + 1 dents
laterales basales (Fig. 40), appendice empodial absent.
Tube ventral avec 3 + 3 soies. Retinacle avec 3 + 3 dents.
Dens avec 6 soies dorsales dont 4 sont de fortes soies
spiniformes; mucron du type odontellien a deux lobes
(Pig. 43). Rapport dens : mucron = 1,8 : 1.
La chetotaxie dorsale est representee dans la Figure 35.
presence de la microsensille (ms) dorso-laterale sur les thorax
II et III ; toutes les soies ordinaires sont courtes,, soies
sensorielles 3,5 fois la longueur des soies ordinaires. Epines
anales absentes.
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, St. 312, Mont Do (NC 44) 840 m, foret humide, araucarias
sur roches ultrabasiques.
FlG ' up SP ' 3 f < r h6 ," , !. aX ' e dorsa ‘f la tete et du corps. 36. Chetotaxie de la face dorsale de l’antenne.
nlcta t l ° ta ^ ie . Venl !^ e ^ de antenne - 38 - Grains tegumentaires et chetotaxie de la region frontale. 39. Organe
postantennaire et corneules. 40. Patte III. 41. Maxilles et mandibules. 42. Labium. 43. Dens"et mucron.
Source: MNHN , Paris
Source: MNHN. Paris
28
JUDITH NAJT & WANDA M. WEINER
Discussion : par l’absence des epines anales, la presence a la griffe d’une dent interne et
1 + 1 dents laterales, et d’un organe postantennaire avec 4 lobes, la nouvelle espece se rapproche
d'O. conspicuata Sainton, 1944 et d 'O. caerulumbrosa Salmon, 1944 decrites de Nouvelle Zelande.
O. do n. sp. se separe d’O. conspicuata par le type et le nombre de sensilles de la rape sensorielle de
Particle antennaire IV, la presence d’un ergot legerement capite au tibiotarse et la presence de 3 soies
spiniformes et 2 soies ordinaires a la furca. Elle se separe d'O. caerulumbrosa par le type et le nombre
de sensilles de la rape sensorielle de Particle antennaire IV, la presence d’un vestige d’appendice
empodial et la presence de 3 soies spiniformes et 2 soies ordinaires a la furca.
Derivatio nominis : le nom de Pespece provient de celui de la localite-type.
Remarque : premiere mention du genre Odontella pour la Nouvelle-Caledonie.
Odontella novacaledonica n. sp.
(Fig. 44-52)
Materiel-type : holotype femelle et un paratype, St. 208a, S. du Mont Neponkoul (NC 81)
490 m, foret humide, talweg, roches ultrabasiques, 9.1.1987 (A. & S. Tillier) in MNHN ; un paratype
in ISEA.
Autre materiel : Nouvelle-Caledonie, St. 328, Mont Tandji (NC 37 = 24) 820 m, Crete nord,
foret humide (Berlese en tissu), 16.xi.1988 (A. & S. Tillier), 3 ex. ; St. 323, Ouayaguette (NC 35)
610 m, foret humide, 20.x. 1988 (A. & S. Tillier & J. Chazeau), 1 ex. ; St. 198a, Mont Oua Tilou
(NC 38) 510 m, foret seche sur roches ultrabasiques, 19.x. 1988 (A. & S. Tillier & J. Chazeau), 1 ex.;
St. 318, Dent de Saint-Vincent (NC 63) 1 170 m, arete sud, foret humide, limite mousses, 5.vm. 1987
(A. & S. Tillier, L. Bonnet de Larbogne & Y. Letocart), 1 ex.; Mont Panie (NC 46) 900 m, litiere,
28.1.1988 (J. Boudinot), 1 ex. ; Mont Panie (NC 113) 360 m, litiere, ll.xn.1983 (D. Matile), 1 ex.
Description : couleur bleue, plaque oculaire bleu-noir.
Longueur de Phototype femelle 0,85 mm, des paratypes 0,52
0,62 mm. Grains tegumentaires secondaires ronds (Fig.
Article antennaire I avec 7 soies. Article antennaire II avec
10 soies. Organe sensoriel de Particle antennaire III compose
de 2 sensilles internes en forme de francisque, les 2 sensilles de
garde legerement plus grandes que les internes sont egalement
en forme de francisque, et d'une microsensille ventro-externe
(Fig. 45); cet article porte 18 soies. Sac evaginable entre les arti¬
cles antennaires III et IV present. Article antennaire IV avec
9 sensilles, soie i a apex aigu et des soies subcylindriques a apex
mousse, une microsensille dorso-externe et un organite subapi-
cal net; vesicule apicale absente (Fig. 45); la face ventrale
porte une rape sensorielle avec 7 sensilles a apex tronque et
10-11 soies courtes et fines (Fig. 46).
, Plaques oculaires avec 5 corneules de chaque cote de la
tete, dont les 2 anterieures sont plus grandes que les 3 autres ;
organe postantennaire avec 4 lobes (Fig. 48).
Cone buccal allonge. Labium avec dans la partie distale
une serie de minuscules denticulations et 3 + 3 tres petites
epines, soies A tres petites, soies B, C et D absentes, soies F
quatre fois plus longues que les soies G (Fig. 51). Region
perilabiale avec 4 soies : soies bl, b2 et b4 subegales, b3 plus
longue que les autres. Maxilles unidentees ; prolongement
postero-interne (ppi) plus long que le prolongement postero-
externe (ppe); presence d'une mandibule asymetrique
(Fig. 50).
Tibiotarses I, II, III avec 17, 17, 16 soies, dont un ergot
aigu ; griffes avec une forte dent interne basale et 1 + 1 fortes
dents laterales basales (Fig. 49), appendice empodial absent.
Tube ventral avec 3 + 3 soies. Retinacle avec 3 + 3 dents.
Dens avec 6 soies dorsales dont 4 sont de fortes soies
spiniformes; mucron du type odontellien a deux lobes
(Fig. 52). Rapport dens : mucron = 1,9 : 1.
La chetotaxie dorsale est representee dans la Figure 44,
presence de la microsensille (ms) dorso-laterale sur les thorax
II et III. toutes les soies ordinaires sont courtes., soies
sensorielles 2,2 fois la longueur des soies ordinaires. Epines
anales absentes.
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, St. 208a, S. du Mont Neponkoul (NC 81) 490 m, foret
humide, talweg, roches ultrabasiques, 9.1.1987.
Fig. 44-52. - Odontella novacaledonica n. sp. 44. Chetotaxie dorsale de la tete et du corps. 45. Chetotaxie de la face dorsale
des articles antennaires III et IV. 46. Chetotaxie de la face ventrale des articles antennaires III et IV. 47. Grains
tegumentaires et chetotaxie de la region frontale. 48. Organe postantennaire et corneules. 49. Patte I. 50. Maxilles et
mandibule impaire. 51. Labium. 52. Dens et mucron.
Source: MNHN . Paris
Source: MNHN. Paris
30
JUDITH NAJT & WANDA M. WEINER
Discussion : par l'absence des epines anales, la presence a la griffe d’une dent interne et
1 + 1 dents laterales, d'un organe postantennaire avec 4 lobes et par la chetotaxie du corps, la nouvelle
espece se rapproche de O. do n. sp. Les deux especes se separent par le type et le nombre de sensilles
de la rape sensorielle de Particle antennaire IV. L’organe sensoriel de Particle antennaire III est
compose de sensilles coudees chez O. do n. sp. Elies se separent aussi par la presence chez O. do
n. sp. de deux mandibules, d'un cone buccal court et le rapport soies F : G au labium qui est de 2,5,
tandis que chez O. novacaledonica n. sp. il existe une mandibule asymetrique, le cone buccal est
allonge et le rapport soies F : G est de 4. Le nombre de soies aux tibiotarses I, II, III est 15, 15, 15
chez O. do n. sp. et 17, 17, 16 chez O. novacaledonica n. sp.
Derivatio nominis : de la Nouvelle-Caledonie.
Famille des Brachystomellidae
II est interessant de remarquer que sur les 14 genres inclus dans cette famille, jusqu'a present
seul le genre Brachystomella est bien represente en Nouvelle-Caledonie.
Brachystomella unguilonga Najt & Thibaud, 1988
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie, Mont Alaoue (NC 1) 250 m, versant est entre les Monts
Koghis et le Mont Saint-Louis, maquis minier brule, 25.vi. 1989 (B. Pelletier), 1 ex.; Col d'Amieu
(NC 13-15) foret humide, litiere, 13.iii.1986 (J. Boudinot), 4 ex. ; Riviere Blanche (NC 14-91), maquis
minier, 7.IH.1986 (J. Boudinot), 6 ex.; Tiwaka (NC 19) 20 m, foret en galerie, malaise, 22/24. ii. 1983
(?), 2 ex.; St. 294c, Mont Panie (NC 22) 1 350 m, pente est, foret humide d'altitude, Agathis sur
schistes, 3.XI.1988 (A. & S. Tillier), 4 ex.; St. 328, Mont Tandji (NC 37) 820 m, crete nord, foret
humide, 16.xi. 1988 (A. & S. Tillier), 2 ex.; St. 294a, Mont Panie (NC 64) 1 350 m, pente est, foret
humide d'altitude, Agathis sur schistes, 18/20.xi.1986 (J. Chazeau & A. & S. Tillier), 1 ex.; St. 288,
Mont Ningua (NC 86) 1 000 m, foret humide sur roches ultrabasiques, 28.x. 1986 (A. & S. Tillier),
1 ex.; Monts Oungone (NC 94) foret nord, litiere, 4.HI.1986 (J. Boudinot), 1 ex.
Remarques : nous avons constate que la chetotaxie entre les soies sensorielles du segment
abdominal V peut varier :
rangee a :2 + 2;2 + 2;2+l
rangee p : 1 + 1 ; 1 ; 1 + 1
D'autre part, chez les jeunes individus Pergot des tibiotarses n’est pas net, il semble presenter
un apex mousse. L’organe postantennaire est de la meme taille ou legerement plus petit que la
corneule anterieure. La plaque genitale du male adulte porte 2-f 2 soies epaisses.
Distribution geographique : endemique de Nouvelle-Caledonie.
Brachystomella insulae Najt & Thibaud, 1988
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie, Monts Koghi (NC 2) 600 m, ouest du Mont Bovo, foret
humide, litiere, 18.vi.1989 (B. Pelletier), 3 ex.; St. Mont Tandji (NC 27) 830 m, foret humide,
16.xi. 1988 (A. & S. Tillier), 3 ex.; St. 198, Mont Oua Tilou (NC 38) 510 m, foret seche sur roches
ultrabasiques, 19.x. 1988 (A. & S. Tillier & J. Chazeau), 6 ex.; foret de la Thi (NC 88) litiere,
21.iv.1978 (J. Gutierrez), 5 ex.; Col d'Amieu (NC 68) 430 m, foret humide, 17.x. 1984 (S. Tillier
& P. Bouchet), 20 ex.; Col d'Amieu (NC 13-16), foret humide, litiere, 13.in.1986 (J. Boudinot),
1 ex.; Col d'Amieu, litiere, 30.xi. 1983 (D. Matile), 1 ex.; Monts Koghis, litiere dans foret
ombrophile, 30.1.1995 (J.-M. Thibaud), 1 ex.
Source: MNHN, Paris
PODUROMORPHA DE NOUVELLE-CALEDONIE
31
Rcmarques : la couleur de cette espece, dans 1’alcool, est gris-bleu, mais de couleur violette
apres le passage dans la potasse et dans le lactophenol d'Amann. Nous avons note aussi des
anomalies au niveau de soies de la rangee p. sur la tete : pO et p2 presentes. pi etant absente ou pi
et p2 presentes.
Distribution geographique : endemique de Nouvelle-Caledonie.
Brachystomella hiemalis Yosii. 1956
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie, Pindai, foret sclerophylle, fogging, 30.vi.1992
(J. Chazeau, E. Guilbert & L. Bonnet de Larbogne) : nappe 33 (NC 29) 1 ex., nappe 1 (NC 30)
1 ex., nappe 40 (NC 32) 1 ex., nappe 8 (NC 33) 1 ex.
Distribution geographique : cette espece a ete decrite du Japon, trouvee par la suite dans 1 ile
de Santiago (Cap Vert) et trouvee pour la premiere fois en Nouvelle-Caledonie.
Brachystomella perraulti Thibaud & Najt, 1993
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie, St. 322, Oue Mou (NC 36) 480 m, foret seche, Berlese
en papier, 20.x.1988 (A. & S. Tillier & J. Chazeau), 5 ex.; St. 131, Mont Mou (NC 98) 370-
420 m, foret humide, 23.1.1981 (A. Mordan & A. & S. Tillier), 2 ex.
Distribution geographique : espece decrite de l’atoll de Fangataufa et trouvee pour la premiere
fois en Nouvelle-Caledonie.
Famille des Neanuridae (ad partem)
Sous-famille des Frieseinaf.
Actuellement 4 especes de Friesea ont ete trouvees en Nouvelle-Caledonie. Line seule d'entre
elles a ete decrite. Les trois autres, que nous ne pouvons pas encore decrire faute de materiel suffisant,
presentent 3 epines anales, deux sont aveugles, la troisieme a 8 corneules de chaque cote de la
tete.
Friesea neocaledonica Palacios-Vargas, 1988
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie, St. 294c, Mont Panie (NC 22) 1 350 m, pente: est, foret
humide d'altitude, Agathis sur schistes, 3.xi. 1988 (A. & S. Tillier), 1 ex.; St. 250, Riviere Bleue
(NC 57) 160 m, parcelle VI, foret humide sur alluvions, 4.XTI.1986 (A. & S. Tillier). 1 ex. ; St. 295a,
Mont Panie (NC 83) 162 m, maquis d'altitude, /Igafto-araucarias, 19 .xi.I986 (J. Chazeau, A. &
S. Tillier), 1 ex. ; St. 288, Mont Ningua (NC 86) 1 000 m, foret humide sur roches ultrabasiques,
28.x. 1986 (A. & S. Tillier), 1 ex.
Distribution geographique : endemique de Nouvelle-Caledonie.
32
JUDITH NAJT & WANDA M. WEINER
Sous-famille des Pseudachorutinae
Tribu des PSEUDACHORVTINI
Pseudachorutes bobeitio n. sp.
(Fig. 53-62)
Materiel etudie : holotype male et 24 paratypes males et femelles, St. 16a, Bobeitio
(NC 26 = 23) 350 m, foret humide, litiere, 17.xi.1988 (A. & S. Tillier) in MNHN ; 5 paratypes males
et femelles in ISEA.
Autre materiel : Nouvelle-Caledonie, Mois de Mai, Riviere Blanche (NC 17), mousses sur un
tronc d'arbre mort, 3.m. 1986 (J. Boudinot), 1 ex.
Description : couleur bleu-violace. Longueur de Tholotype
male 0,54 mm, des paratypes femelles et males entre 0,46 et
0,63 mm. Grain tegumentaire moyen.
Article antennaire I avec 7 soies. Article antennaire II avec
12 soies. Organe sensoriel de Particle antennaire III (Fig. 58)
compose de 2 petites sensilles internes inclinees dans le meme
sens, de 2 sensilles de garde epaisses, la ventrale sinusoide,
legerement plus longue que la dorsale et d'une microsensille
ventro-externe. Article antennaire IV avec 6 sensilles relati-
vement longues et epaisses, une microsensille dorso-externe,
un organite subapical petit et une vesicule apicale trilobee, les
longues soies ordinaires sont a apex mousse (Fig. 55); rape
sensorielle absente, quelques soies a apex tronque (Fig. 58).
8 corneules de chaque cote de la tete; organe postanten-
naire avec 9 (8 a 10) vesicules disposees dans un seul rang
(Fig. 54). 8
Cone buccal court. Maxilles fines, avec 2 lamelles; man-
dibules greles avec 2 dents (Fig. 56). Le labium est represente
dans la Figure 57.
Tibiotarses I, II, III avec 19, 19, 18 soies, dont un ergot
non capite; griffes courtes et epaisses, avec une dent au
milieu de la lamelle interne (Fig. 59).
Tube ventral avec 4 + 4 soies. Retinacle avec 3 + 3 dents.
Dens avec 6 soies dorsales, grain tegumentaire fort; mucron
avec lamelle externe elargie et apex echancre (Fig. 60).
La chetotaxie dorsale est representee dans la Figure 53, les
caracteres sexuels secondaires de la plaque genitale male dans
la Figure 62 et celles du jeune male dans la Figure 61.
Remarquons la presence de soies plus longues et legerement
epaissies sur le dernier segment abdominal.
Sur 30 exemplaires, le sexe-ratio male : femelle est de 1.
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, St. 16a, Bobeitio (NC 26 = 23), 350 m, foret humide,
litiere.
Discussion : P. bobeitio n. sp. est proche de P. galapagoensis Najt, Thibaud & Jacquemart,
1991 decrite des Galapagos, par la couleur, par la chetotaxie antennaire et des tibiotarses I, II, III
(19, 19, 18 soies) et par la griffe avec une dent interne. Les deux especes se separent principalement
par la chetotaxie labiale (E longue et F absente chez P. galapagoensis. E courte et F longue chez la
nouvelle espece), par la chetotaxie axiale des tergites thoraciques II et III (al, a2, pi, P 2 presentes
chez P. galapagoensis. al, pi, p2 presentes chez P. bobeitio n. sp.) et par la presence chez les jeunes
males et les adultes males de caracteres sexuels secondaires chez P. bobeitio, absents chez
P. galapagoensis. En outre, la nouvelle espece est de petite taille tandis que P. galapagoensis est de
grande taille (1 a 3 mm).
Derivatio nominis : le nom de l'espece fait allusion au nom de la localite-type.
Pseudachorutes ouatilouensis n. sp.
(Fig. 63-70)
Materiel-tvpe : holotype male (NC 38/1) et 3 paratypes, St. 198a, Mont Oua Tilou (NC 38)
M0 m, arete sud, foret seche sur roches ultrabasiques, 19.x. 1988 (A. & S. Tillier & J. Chazeau) in
MNHM ; 2 paratypes in ISEA.
Source: MNHN, Paris
PODUROMORPHA DE NOUVELLE-CALEDONIE
33
Fig. 53-62. — Pseudachorutes bobeitio n. sp. 53. Chetotaxie dorsale de la tete et du corps. 54. Organe postantennaire et
corneules. 55. Chetotaxie de la face dorsale de I'antenne. 56. Mandibule et maxille. 57. Labium. 58. Chetotaxie de la
face ventrale de Pantenne. 59. Patte III. 60. Furca. 61. Chetotaxie de la plaque genitale d*un jeune male. 62. Chetotaxie
de la plaque genitale d*un male adulte.
Source: MNHN . Paris
FlG ' ouanlouensis n. sp 63 Chetotaxie dorsale de !a tete e. du corps. 64. Organe postantennaire et
de Fantenne 68 Labium. 69 VaUe “ MandibU ' e 61 67 ‘ Ch6t °' axie de la faCC VCntrale
Source: MNHN . Farrs
PODUROMORFHA DE NOUVELLE-CALEDONIE
35
Description : couleur bleu-violace. Longueur de Phototype
male 0,50 mm, des paratypes femelles et males entre 0,37 et
0,69 mm. Grain tegumentaire moyen.
Article anlennaire I avec 7 soies. Article antennaire II avec
12 soies. Organe sensoriel de Particle antennaire III (Fig. 65)
compose de 2 petites sensilies internes, de 2 sensilles de garde
epaisses, la ventrale sinusoide, legcrement plus longue que la
dorsale (Fig. 67) et d'une microsensille ventro-externe. Article
antennaire IV avec 6 sensilles dont 4 plus courtes et
2 relativement longues, epaisses et recourbees. une microsen¬
sille dorso-externe, un organite subapical petit et une vesicule
apicale simple (Fig. 65); face ventrale avec une serie de soies
courtes et fines et dans la partie basale interne une soie
sensorielle semblable a celles de la face dorsale (Fig. 67).
8 corneules de chaque cote de la tete; organe postanten-
naire avec 6-7 vesicules disposees dans un seul rang (Fig. 64).
Cone buccal relativement court. Maxilles fines, avec
2 lamelles; mandibules greles avec 2 dents (Fig. 66). Le
labium est represente dans la figure 68.
Tibiotarses I, II, III avec 19, 19, 18 soies dont un ergot non
capite; griffes courtes et epaisses, sans dent (Fig. 69).
Tube ventral avec 4 + 4 soies. Retinacle avec 3 + 3 dents.
Dens avec 5 soies dorsales, grain tegumentaire fort; mucron
avec lamelle externe elargie et apex echancre (Fig. 70).
Rapport mucron : dens = 1 : 2,8.
La chetotaxie dorsale est representee dans la Figure 63.
Absence de caracteres sexuels secondaires chez le male.
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, St. 198a, Mont Oua Tilou (NC 38) 510 m, arete sud, foret
seche sur roches ultrabasiques.
Discussion : P. ouatilouensis n. sp. est proche de P. bobeitio n. sp. par la chetotaxie dorsale.
Les deux nouvelles especes se separent par la chetotaxie du labium (soie E courte et soie F longue
chez P. bobeitio n. sp., soie E absente et soie F longue chez P. ouatilouensis n. sp.), par la vesicule
apicale simple, l’absence de dent a la griffe et la presence de 5 soies a la dens chez P. ouatilouesis et
la vesicule apicale trilobee, la griffe avec une dent interne et la presence de 6 soies a la dens chez
P. bobeitio. Elies se separent aussi par la presence d'une sensille basale sur la face ventrale de Particle
antennaire IV chez P. ouatilouesis , absente chez P. bobeitio et par la presence de caracteres sexuels
secondaires chez le male de P. bobeitio n. sp., absents chez P. ouatilouensis n. sp.
Derivatio nominis : le nom de 1'espece provient de celui de la localite-type.
Pseudachorutes beta Najt & Weiner, 1991
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie, St. 16a, Bobeitio (NC 26) 350 m, foret humide,
17.xi.1988 (A. & S. Tillier), 7 ex. ; St. 292a, Mont Panie (NC 27) 600 m, foret humide sur schistes,
3-X1-1988 (A. & S. Tillier), 4 ex.; St. 294c, Mont Panie (NC 22) 1 350 m, foret humide d'altitude,
Agathis sur schistes, 3.XI.1988 (A. & S. Tillier), 5 ex.; St. 294a, Mont Panie (NC 64) 1 350 m, foret
humide d'altitude, Agathis sur schistes, 18/20.XI. 1988 (J. Chazeau & A. & S. Tillier), 4 ex.; Mont
Panie (NC 42) 1 470 m, Mission 1990, face est, Malaise, 6/10. xii. 1990 (M. Baylac et «/.), 1 ex. ;
St. 227, Mont KouaKoue (NC 101) 1 100-1 200 m, foret humide d'altitude, 29.x. 1984 (P. Bouchet,
S. Tillier & Tricot), 3 ex. ; St. 318, Dent de St-Vincent (NC 63) 1 170 m, foret humide limite
mousses, 5.vm. 1987 (A. & S. Tillier, L. Bonnet de Larbogne & Y. Letocard), 3 ex.; Mont
Oungone (NC 90) foret nord, litiere, 4.HI.1986 (J. Boudinot), 2 ex.; St. 131, Mont Mou (NC 98)
370-420 m, foret humide, 23.1.1981 (A. Mordan & A. & S. Tillier), 2 ex. ; St. 225x, nord du Mont
Mou (NC 65) maquis haut sur peridotites, 16.xi. 1984 (A. & S. Tillier & P. Bouchet), 1 ex.; Pindai
(NC 31) foret sclerophylle, fogging-33, 30.vi. 1992 (J. Chazeau, L. Bonnet de Larbogne & E.
Guilbert), 1 ex. ; St. 323, Ouayaguette (NC 35) 610 m, foret humide, 20.x. 1988 (A. & S. Tillier &
J. Chazeau), 3 ex.; St. 103b, Mont Djiaouna (NC 28) 1 020 m, foret humide, araucarias sur roches
ultrabasiques, 18.x.1988 (A. & S. Tillier & J. Chazeau), 1 ex.; St. 328, Mont Tandji (NC 37)
820 m, foret humide, 16.xi.1988 (A. & S. Tillier), 1 ex.; St. 214a, Vallee de la To Ndeu (NC 84)
120 m, flanc nord, foret humide sur roches ultrabasiques, 29.x. 1986 (A. & S. Tillier), 2 ex.; Col
d'Amieu (NC 48) litiere, 21.1.1988 (J. Boudinot), 2 ex. ; St. 2501, Riviere Bleue (NC 105) 160 m,
parcelle VI D, foret humide sur alluvions, 13.vm. 1987 (A. & S. Tillier), 2 ex.; St. 302, Plateau de
la Dogny (NC 82) 920 m, foret humide de thalweg, 9.1.1987 (A. & S. Tillier), 1 ex.; St. 303, Plateau
de la Dogny (NC 79) 700 m, foret humide, 9.1.1987 (A. & S. Tillier), 1 ex.; St. 208a, Mont
Neponkoul (NC 81) 490 m, foret humide de talweg sur roches ultrabasiques, 30.x. 1986 (A. &
S. Tillier), 1 ex.; St. 92a, Mont Aoupinie (NC 43) 1000 m, foret humide d'altitude, 5.v.1987
36
JUDITH NAJT & WANDA M. WHINER
(A. Mordan & A. & S. Tillier), 2 ex.; St. 113a, Mont Table Unio (NC 80) 500 m, foret humide,
31.x. 1986 (A. & S. Tillier), 1 ex.; St. 331, Montagne des Sources (NC 39) 950 m, foret a mousses,
23.xi.1988 (A. & S. Tillier & S. Labarre), 2 ex.; Col d'Amieu, litiere, 30.xi. 1983 (D. Matile),
1 ex.; Grotte d'Adio, litiere, 13.xn. 1983 (D. Matile), 1 ex.
Distribution geographique : endemique de Nouvelle-Caledonie.
Pseudachorutes chazeaui Najt & Weiner, 1991
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie, Monts Kouele (NC 102) 660 m, foret humide, 25.xi. 1984
(P. Bouchet, S. Tillier & Tricot), 1 ex.; St. 328, Mont Tandji (NC 37) 820 m, foret humide,
16.xi.1988 (A. & S. Tillier), 1 ex. ; St. 92a, Mont Aoupinie (NC 43) 1 000 m, foret humide d'altitude,
5.v. 1987 (A. Mordan & A. & S. Tillier), 1 ex.; St. 322, Oue Mou (NC 36) 480 m, foret seche,
Berlese en papier, 20.x.1988 (A. & S. Tillier & J. Chazeau), 2 ex.; Mont Panie (NC 41) 1 320 m,
Mission 1990, face est, Malaise, 12/1 6.xil 1990 (M. Baylac et al. ), 4 ex.; St. 103a, Mont Djiaouma
(NC 59) 1 050 m, foret humide, araucarias sur roches ultrabasiques, 26.iii.1987 (A. & S. Tillier),
1 ex.; Mont Panie (NC 27) 600 m, foret humide sur schistes, 3.XI.1988 (A. & S. Tillier), 1 ex.; Mont
Panie (NC 45) 1 300 m, litiere, 28.1.1988 (J. Boudinot), 1 ex.
Distribution geographique : endemique de Nouvelle-Caledonie.
Pseudachorutes tillieri Najt & Weiner, 1991
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie, St. 131, Mont Mou (NC 98) 370-420 m, foret humide,
23.1.1981 (A. Mordan & A. & S. Tillier), 2 ex.; St. 228, Mont KouaKoue (NC 104) 1 000-1 100 m,
foret humide d'altitude, 28.x. 1984 (P. Bouchet, S. Tillier & Tricot), 1 ex.; St. 323, Ouayaguette
(NC 35) 610 m, foret humide, 20.x. 1988 (A. & S. Tillier & J. Chazeau), 1 ex. ; St. 294c, Mont Panie
(NC 22) 1 350 m, foret humide d'altitude, Agathis sur schistes, 3.XI.1988 (A. & S. Tillier), 1 ex.;
St. 223, Monts Kouele (NC 102) 660 m, foret humide, 25.xi.1984 (P. Bouchet, S. Tillier & Tricot),
1 ex. ; St. 251c, Riviere Bleue (NC 54) 170 m, parcelle VII V, foret humide sur pente roches ultra¬
basiques, 13.1.1987 (A. & S. Tillier), 1 ex.; St. 225x, nord du Mont Mou (NC 65) maquis haut sur peri-
dotites, 16.xi.1984 (A. & S. Tillier & P. Bouchet), 1 ex.; Mont Panie (NC 27) 600 m, foret humide
sur schistes, 3.XI.1988 (A. & S. Tillier), 1 ex.; Riviere Bleue, Mois de Mai (NC 95) foret humide,
milieu suspendu dans fougere morte, 18.ii. 1986 (J. Boudinot), 1 ex.; Monts Koghis (NC 4) 600 m,
versant ouest du Mont Bovo, maquis minier, mousses sur bois pourri, 18.vi.1989 (B. PELLETlEr), 1 ex.
Distribution geographique : endemique de Nouvelle-Caledonie.
Pseudachorutes yoshii Najt & Weiner, 1991
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie, St. 325x, nord du Mont Mou (NC 65) maquis haut sur
peridotites, 16.xi.1984 (A. & S. Tillier & P. Bouchet), 1 ex.
Distribution geographique : endemique de Nouvelle-Caledonie.
Aethiope/la silvestris n. sp.
(Fig. 71-78)
Materiel-type : holotype femelle (NC 38/3) et 4 paratypes males et femelles, St. 198a, Mont
Oua Tilou (NC 38) 510 m, arete sud, foret seche sur roches ultrabasiques, 19.x. 1988 (A. & S. Tillier
& J. Chazeau) in MNHN ; 2 paratypes in ISEA.
Source: MNHN . Paris
PODUROMORPHA DE NOUVELLE-CALEDONIE
37
Autre materiel : Nouvelle-Caledonie, St. 250, Riviere Bleue (NC 105) 160 m, parcelle VI D,
foret humide sur alluvions, 13.vm. 1987 (A. & S. Tillier), 9 ex. ; St. 251o, Riviere Bleue (NC 62)
160 m, parcelle VI K, foret humide sur pente, roches ultrabasiques, 16.in. 1987 (A. & S. Tillier),
2 ex. ; St. 250g, Riviere Bleue (NC 55) 160 m, parcelle VI D, foret humide sur alluvions, 6.III.1987
(A. & S. Tillier), 1 ex.; St. 303, Plateau de la Dogny (NC 79) 700 m, foret humide, 9.1.1987
(A. & S. Tillier), 3 ex.; St. 113a, Mont Table Unio (NC 80) 500 m, foret humide, 31.x. 1986 (A. &
S. Tillier), 4 ex.; St. 16a, Bobeitio (NC 26) 350 m, foret humide, 17.xi.1988 (A. & S. Tillier), 2 ex.;
foret de la Thi (NC 88) 50 m, litiere, 21.iv.1978 (J. Gutierrez), 2 ex.; Col d'Amieu (NC 48) litiere,
21.1.1988 (J. Boudinot), 1 ex.; St. 322, Ouemou (NC 36) 480 m, foret seche, 20.x.1988 (A. &
S. Tillier & J. Chazeau), 1 ex.
Description : couleur bleu-violace. Longueur de 1'holotype
femelle 0.93 mm, des paratypes femelies et males entre 0,59 et
0,88 mm. Grain tegumentaire moyen.
Article antennaire I avec 7 soies. Article antennaire II avec
11-12 soies. Organe sensoriel de Particle antennaire 111
(Fig. 73) compose de 2 sensilles internes, droites, avec une
papille tegumentaire entre les deux, de 2 sensilles de garde
subcylindriques, la ventrale 1,8 fois plus longue que la dorsale
et d’une microsensille ventrale. Article antennaire IV avec
6 sensilles relativement longues, 2 dorso-externes et 4 dorso-
intemes dont une plus epaisse, un organite subapical net en
forme de trompette et une vesicule apicale trilobee; la
microsensille dorso-externe est absente (controlee sur tous les
exemplaires); les longues soies ordinaires sont a apex mousse
(Fig. 72); face ventrale sans rape sensorielle, quelques soies a
apex mousse (Fig. 73).
8 corneules de chaque cote de la tete; organe postanten-
naire du type moruliforme, avec 14-15 vesicules quadrilobees,
si bien qu'en changeant la mise au point, on peut compter 50
a 60 lobes (Fig. 74).
Cone buccal allonge. Maxilles fines, avec 2 lamelles;
mandibules avec 4 dents (Fig. 75). Le labium est represente
dans la Figure 76.
Tibiotarses I, II, III avec 18, 18, 17 soies dont un ergot non
capite et une longue soie ventrale; griffes epaisses, avec une
dent interne (Fig. 77). Rapport longueur griffe III : tibio-
tarse = 1 : 1,8.
Tube ventral avec 3 + 3 soies. Retinacle avec 2 + 2 dents.
Dens avec 3 soies dorsales, grain tegumentaire fort; mucron
avec lamelles droites et apex en gouttiere (Fig. 78). Rapport
dens : mucron = 1,8 : 1.
La chetotaxie dorsale est representee dans la Figure 71,
presence de tres nombreuses asymetries. Les soies sensorielles
sont a apex capite, tres longues et legerement epaissies sur le
dernier segment abdominal.
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, St. 198a, Mont Oua Tilou (NC 38), 510 m, arete sud, foret
seche sur roches ultrabasiques.
Discussion : A. silvestris n. sp. est proche de A. kuolo Christiansen & Bellinger, 1992, decrite
des lies Hawaii, par la presence d’une vesicule apicale trilobee, par les tibiotarses et les griffes et par
le meme type de furca (dens avec 3 soies). Les deux especes se separent par la presence de 6 sensilles
longues a Particle antennaire IV, la taille de Porgane postantennaire en rapport avec le diametre d une
corneule anterieure (trois fois), la forme du mucron a lamelles droites et par la chetotaxie axiale du
segment abdominal IV (al, a2, pi, p2) chez A. silvestris n. sp., tandis que A . kuolo a 3 sensilles bien
decelables a Particle antennaire IV, Porgane postantennaire est 1,5 fois plus grand que le diametre
d’une corneule, le mucron a, au moins, une lamelle courbee et dans la chetotaxie axiale du segment
abdominal IV presence des soies al, pi, p2.
Derivatio nominis : le nom de Pespece fait allusion au type de biotope ou elle a ete trouvee.
Remarque : le genre est signale pour la premiere fois en Nouvelle-Caledonie.
Ceratrimeria lydiae Najt & Weiner, 1991
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie, Monts Oungone (NC 90) foret nord, litiere, 4.IH.1986
(J. Boudinot), 1 ex.; St. 292a, Mont Panie (NC 27) foret humide sur schistes, 3.XI.1988 (A. &
S. Tillier), 1 ex.
Distribution geographique : endemique de Nouvelle-Caledonie.
38
JUDITH NAJT & WANDA M. WEINER
Fig. 71-78. — Aethiopella silvestris n. sp. 71. Chetotaxie dorsale de la tete et du corps. 72. Chetotaxie de la face dorsale des
articles antennaires III et IV. 73. Chetotaxie de la face ventrale des articles antennaires III et IV. 74. Organe
postantennaire et comeules. 75. Maxille et mandibule. 76. Labium. 77. Patte III. 78. Furca.
Source: MNHN. Paris
PODUROMORPHA DE NOUVELLE-CALEDONIE
39
Pseudachorutella boudinoti n. sp.
(Fig. 79-85)
Materiel-type : holotype male (NC 52/1), Chutes de la Madelaine (NC 52) lichens, 23.1.1988
(J. Boudinot), in MNHN ; paratype male in ISEA.
Autre materiel : Nouvelle-Caledonie, chutes de la Madelaine (NC 92) lichens, 4.III.1986
(J. Boudinot), 1 ex.; Riviere Blanche (NC 91) maquis minier, 7.m. 1986 (J. Boudinot), 2 ex.;
St. 207a, Mont Menazi (NC 61) 1 020 m, foret humide, araucarias sur roches ultrabasiques, 6.V.I987
(A. Mordan & A. & S. Tillier), 2 ex.
Description : longueur de Phototype male 0,52 mm, du
paratype male 0,55 mm. Habitus de Pseudachorutes. Couleur
bleu-violace. Grain tegumentaire legerement plus grand que
1’embase d'une soie ordinaire.
Article antennaire I avec 7 soies, II avec 11 soies. Organe
sensoriel de Particle antennaire III compose de 2 sensilles
internes epaisses, droites, de 2 sensilles de garde subcylindri-
ques, la soie de garde ventrale en forme de S (Fig.81), deux
fois plus longue que la dorsale et d'une microsensille
ventro-laterale. Article antennaire IV avec 7 sensilles subcy-
lindriques, dont 3 dorso-extemes (une hypertrophiee) et
4 dorso-internes, une microsensille dorso-exteme, un organite
subapical net et une vesicule apicale trilobee (Fig. 80); cet
article porte sur la face ventrale une rape sensorielle avec
9-10 microsensilles a apex tronque et 11-12 soies courtes et
fines a apex aigu (Fig. 81).
Cone buccal allonge. Mandibules greles, avec 3 dents ;
maxilles constitutes de 2 lamelles tres fines, 1'une avec
2 petites dents apicales, l’autre a apex aigu (Fig. 82). Labium
represente dans la Figure 83.
Plaque oculaire avec 8 corneules subegales el 3 soies Oc.
Organe postantennaire absent.
Chetotaxie des tibiotarses I, II, III = 18, 18, 17 soies.
Griffes longues et fines, avec une dent au milieu de la lamelle
interne, sans dent laterale (Fig. 84). Rapport longueurs griffe
III : tibiotarse III = 1 : 0,9.
Tube ventral avec 3 + 3 soies. Retinacle avec 3 + 3 dents.
Dens avec 5 soies et grain tegumentaire fort a moyen sur la
face dorsale; mucron avec lamelles recourbees (Fig. 85).
Rapport dens : mucron = 1,2 : 1. Rapport bord interne
G III : mucron = 1.
Chetotaxie constitute de soies ordinaires courtes, subegales
et de soies sensorielles, trois fois plus longues que les soies
ordinaires. La chttotaxie dorsale (Fig. 79) prtsente de
frtquentes asymttries.
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, Chutes de la Madelaine (NC 52), lichens.
Discussion : par le type et le nombre de sensilles a Fantenne IV, par la forme de la maxille et
de la mandibule et par la forme allongee de la griffe avec une dent interne, la nouvelle espece est tres
proche de P. africana Weiner & Najt, 1991 decrite d'Afrique du Sud. Les deux especes se differencient
par la presence, chez P. africana , de 19, 19, 18 soies (soie M presente) aux tibiotarses I, II, III, par
le mucron a lamelles droites et a apex arrondi en gouttiere, par l'absence de la soie a3 au tergite
abdominal III et la presence de p2 au tergite abdominal V, ss etant en position de p3 tandis que, chez
P. boudinoti n. sp., les tibiotarses portent 18, 18, 17 soies (soie M absente), le mucron a des lamelles
recourbees, la soie a3 est presente sur le tergite abdominal III et la soie ordinaire p2 est absente au
tergite abdominal V, ss etant en position de p2.
Derivatio nominis : la nouvelle espece est dediee amicalement a Jacques Boudinot qui, tout en
chassant des papillons, faisait des prelevement de sols pour nous.
Remarque : premiere mention du genre pour la Nouvelle-Caledonie.
Micranurida lanceolata Najt & Weiner, 1985
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie, Mont Koghi (NC 2) ouest du Mont Bovo, 600 m, foret
humide, litiere, 18.vi.1989 (B. Pelletier), 1 ex.; St. 288, Mont Ningua (NC 86) 1 000 m, loret humide
sur roches ultrabasiques, 28.vi.1988 (A. & S. Tillier), 1 ex.
Remarque : cette espece a ete decrite de la Coree du Nord. Le genre et 1 espece constituent le
premier signalement pour la Grande-Terre et laisse prevoir une plus large distribution de I espece.
ho. 79-85. Pseudachorutella boudinoli n. sp. 79. Chetotaxie dorsale de la tete et du corps. 80. Chetotaxie de la face dorsale
et nSS?83! Labium. 84. Pane III. 85 IW * '** Ventra ' e ^ ar,ideS anlennaires 111 et IV - 82. Mandibule
Source: MNHN. Paris
PODUROMORPHA DE NOUVELLE-CALEDONIE
41
Micranurida sp.
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie, Mont Koghi, litiere, 15.xi.1983 (D. Matile), 1 ex.
Remarque : Micranurida sp. est tres proche de Fespece precedente. Elle s’en differencie par la
presence d’une seule corneule de chaque cote de la tete et par une chetotaxie plus abondante des
tergites thoraciques II et III et abdominal V.
Philotella sp.
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie, St. 328, Mont Tandji (NC 37) 820 m, foret humide,
16.xi.1988 (A. & S. Tillier), 1 ex.
Remarque : le genre, cite pour la Nouvelle-Caledonie pour la premiere fois, avait ete cree pour
inclure 5 especes de la Coree du Nord a 5 + 5 yeux (Najt & Weiner, 1985). Par la suite, P. olgae Kniss
& Thibaud, 1995, avec 2 + 2 corneules, a ete decrite de l’Oural et a permis d’elargir la diagnose du
genre en ce qui concerne le nombre de corneules : especes avec 5 + 5 corneules ou moins. Notre
exemplaire est aveugle, il s'agit d'une nouvelle espece, mais il est impossible de la decrire sur la base
d'un seul individu.
Cephalaehorutes deharvengi n. sp.
(Fig. 86-93)
Materiel-type : holotype femelle, St. 250e, Riviere Bleue (NC 105) 160 m, parcelle VI D. foret
humide sur alluvions, 1 3.viii. 1 987 (A. & S. Tillier), in MNHN, Paris.
Autre materiel : Nouvelle-Caledonie, St. 250g, Riviere Bleue (NC 55) 160 m, parcelle VI O,
foret humide sur alluvions, 6.IH.1987 (A. & S. Tillier), 1 ex. femelle in ISEA.
Description : couleur gris tres clair. Grains tegumentaircs
moyens. Longueur de Pholotype femelle 0,63 mm. Longueur
de Pexemplaire de la Station 250g 0,65 mm.
Article antennaire I avec 7 soies. Article antcnnaire II avec
11 soies. Organe sensoriel de Particle antennaire III (Fig. 89)
en position ventrale, compose de 2 sensilles internes subega-
les, de 2 sensilles de garde subcylindriques, la ventrale placee
a cote des sensilles internes, la dorsale en position laterale,
plus longue que la ventrale et d*une microsensille a cote et au
meme niveau que la sensille de garde interne. Article
antennaire IV avec 7 sensilles dont s4 et s7 sont hypertro¬
phies, la microsensille dorso-externe est longue et fine,
Porganite subapical est tres net et en position ventro-apicale,
la vesicule apicale entiere soudee a Papex de Pantenne
(Fig. 87, 89).
5 petites corneules de chaque cote de la tete, soies Oc
absentes (Fig. 88).
Cone buccal court et large. Maxilles fines, avec 2 lamelles
libres; mandibules avec 2 fortes dents basales et 8-9 petites
dents distales (Fig. 93). Labium represente dans la Figure 90 ;
il manque probablement la soie I).
Tibiotarses I, II, III avec 18, 18, 17 soies, soie M absente;
griffes avec une dent au tiers basal de la Crete interne, sans
dent laterale (Fig. 91).
Tube ventral avec 3 + 3 soies. Retinacle avec 3 + 3 dents.
Dens avec 5 soies; mucron simple, avec lamelle externe
developpee (Fig. 92); rapport dens : mucron = 1,9 : 1.
La chetotaxie dorsale est representee dans la Figure 86.
Soies sensorielles tres longues, 11-12 fois la longueur d’une
soie ordinaire.
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, St. 250e, Riviere Bleue (NC 105) 160 m, parcelle VI D,
foret humide sur alluvions.
Discussion ; le genre tropical Cephalaehorutes Bedos & Deharveng, 1991 compte actuellement
10 especes reparties en Afrique, Asie tropicale et Papouasie-Nouvelle-Guinee. D'apres la cle des
especes de Bedos & Deharveng (1991), par la presence de 5 + 5 corneules, par les nombreuses dents
dans la partie apicale de la mandibule et par Tabsence de la soie a2 a l'abdomen IV, la nouvelle espece
42
JUDITH NAJT & WANDA M. WEINER
Fig. 86-93. — Cephalachorutes deharvengi n. sp. 86. Chetotaxie dorsale de la tete et du corps. 87. Chetotaxie de la face dorsale
des articles antennaires III et IV. 88. Corneules. 89. Chetotaxie de la face ventrale des articles antennaires III et IV.
90. Labium. 91. Patte III. 92. Dens et mucron. 93. Mandibule et maxille.
Source: MNHN, Paris
PODUROMORPHA DE NOUVELLE-CALEDONIE
43
se rapproche de C. delamarei (Murphy, 1965) decrite de Gambie. Les deux especes se separent par
la presence chez C. delamarei de 6 soies a la dens, la presence de p2 aux thorax II et III (d'apres le
dessin), la presence de soies Oc a la plaque oculaire et les soies sensorielles du corps relativement
courtes, tandis que chez C. deharvengi la dens a 5 soies, p2 est absente aux thorax II et III, les soies
Oc sont absentes et la longueur des soies sensorielles du corps est 11-12 fois la longueur d'une soie
ordinaire.
Derivatio nominis : la nouvelle espece est dediee en toute amitie a notre collegue Louis
Deharveng.
Remarque : le genre est signale pour la premiere fois en Nouvelle-Caledonie.
Cephalachorutes sp.
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie, St. 131, Mont Mou (NC 98) 370-420 m, foret humide,
23.1.1981 (A. Mordan & A. & S. Tillier), 1 ex. femelle.
Remarque : il s’agit d'une espece proche de la precedente, qui possede aussi 5 + 5 corneules.
Tribu des A n ur/d ini
Pseudachorudina sp.
Materiel etudie : Nouvelle-Caledonie, St. 198a, Mont Oua Tilou (NC 38) 510 m, foret seche
sur roches ultrabasiques, 19.x.1988 (A. & S. Tillier & J. Chazeau), 3 ex. jeunes; Mont Panie,
litiere, 11 .xii. 1983 (D. Matile), 1 ex. jeune.
Remarque : cette espece, que nous ne pouvons pas decrire parce que les exemplaires sont des
juveniles, est proche de P. delamarei Massoud, 1965, decrite de Nouvelle-Guinee.
Premiere mention du genre pour la Nouvelle-Caledonie.
CONCLUSION
La Nouvelle-Caledonie, d’origine continentale, a une superficie de 19 000 km - . Fragment de
la bordure orientale du Gondwana, proche du Queensland au Trias, elle a ete isolee au moins depuis
le Cretace. L'analyse de tres nombreux echantillons de sols, de litiere, des milieux suspendus et des
sables littoraux, laisse prevoir, d'ores et deja, la presence d'une faune collembologique particuliere-
ment riche et originale.
Avec ce travail, nous elevons done de 53 a 74 le nombre d'especes de collemboles connues pour
la Nouvelle-Caledonie, dont 50 sont des Poduromorpha. Ceci ne represente qu'une partie, minime,
du materiel en cours d'etude. Bien que l'endemisme soit fort, une partie de la faune collembologique
est d'origine australienne et orientale, quelques especes ont une distribution holotropicale et une seule,
Mesaphorura yosii, a une tres large distribution mondiale.
Nous pouvons faire une comparaison avec le nombre d'especes des Poduromorpha des lies
Hawaii (16 700 km 2 , origine volcanique) etudiees par Christiansen & Bellinger en 1992 et des iles
Galapagos (7 812 km 2 , origine volcanique recente) etudiees par Najt, Thibaud & Jacquemart en
1991. Nous constatons que dans le premier archipel ont ete repertories 46 especes de Poduromorpha
et seulement 15 especes dans le second.
La faune des collemboles australiens semble peu connue. Ainsi, dans un catalogue recemment
publie par Greenslade (1994), l'auteur signale seulement 115 especes de collemboles Poduromorpha
44
JUDITH NAJT & WANDA M. WEINER
pour un continent de 7 682 300 kirr. II est evident que ce continent contient de tres nombreuses
especes non decrites. Dans son catalogue, Greenslade enregistre 124 genres et sous-genres et
344 especes et sous-especes de collemboles, mais elle estime que le nombre total d’especes pourrait
probablement se situer entre 2 000 et 3 000.
REFERENCES
Bedos, A. & Deharveng, L 1991. — Cephalachorutes gen. n., a new genus of tropical Neanuridae (Collembola). Norsk
entomologisk Tidsskrift, 134: 145-153.
Christiansen, K & Bellinger, P., 1992. Insects of Hawaii. Volume 15, Collembola. University of Hawaii Press, Hono¬
lulu : 1-445.
Deharveng, L 1988. Collemboles Poduromorpha de Nouvelle-Caledonie. 5. Deux genres nouveaux de Neanurinae
(Neanuridae). In: S- Tillier (ed.), Zoologia Neocaledonica, Volume 1. Memoires du Museum national d’Histoire
nature lie, (A), 142 : 45-52.
Deharveng, L., & Najt J., 1988. — Collemboles Poduromorpha de Nouvelle-Caledonie. 1. Hypogastruridae. In : S. Tillier
(ed.), Zoologia Neocaledonica, Volume 1. Memoires du Museum national d’Histoire nature lie, (A), 142 : 17 -27.
Delamare-Deboutteville, C. & Massoud, Z., 1962. — Description d'un nouveau genre neo-caledonien de Collembole suceur
« Caledommeria mtrabi/is» n. g., n. sp. Bulletin de la Societe entomologique de France , 87 : 330-337.
Gama, M. M. Da, 1969. — Notes taxonomiques et lignees genealogiques de quarante-deux especes et sous-especes du genre
Xenylla (Insecta : Collembola). Memorias e Estudos do Museo Zoo/ogico da Universidade de Coimbra , 308 : 1-61.
Gama. M. M. Da, 1980. Apergu evolutif d'une septantaine d'especes et sous-especes de Xenylla provenant de lous les
continents. In Dallai R (ed.) First International Seminary on Apterygota (Siena,' September 13-16. 1978)
I roceedings. Academia delle Scienze di Siena della de'fisiocritici : 53-58.
Gama, M.^M. Da, 1988. — Filogenia das especies de Xenylla a escala mundial (Insecta, Collembola). Evolutionary Biology,
Greenslade, P. 1994 Collembola. in: Houston W. W. (ed.), Zoological Catalogue of Australia. Volume 22. Protura,
Collembola. Diplura. Melbourne: CSIRO Australia: 19-138.
Lawrence, P N., 1968 — Synonymy and new records of Tullbergia gambiense (Collembola : Insecta). Revue d’Ecologie et
de Biologie du Sol, 4 : 657-665. 6
Najt, J., 1988. - Collemboles Poduromorpha de Nouvelle-Caledonie. 2. Dinaphorura matileorum n. sp. (Onychiuridae
1 ullbergnnae). In : S Tillier (ed.), Zoologia Neocaledonica, Volume 1. Memoires du Museum national d’Histoire
naturelle, (A), 142 : 29-32.
Najt, J & Thibaud, J_-M., 1988 Collemboles Poduromorpha de Nouvelle-Caledonie. 3. Deux especes nouvelles de
Brachystomella (Neanurinae Brachystomellinae). In : S. Tillier (ed.), Zoologia Neocaledonica, Volume 1. Memoires
du Museum national d Histoire naturelle, (A), 142 : 33-37.
Najt, J Ihibaud, J.-M. & Jacquemart S 1991 . — Les Collemboles (Insecta) de larchipel des Galapagos. Bulletin de
l Institut Koyal des Sciences naturelles de Belgique, Entomologie, 61 : 149-166.
Najt, & Weiner, W. M., 1985. Collemboles de Coree du Nord. VI. Les genres Micranurida Borner et Philotella n g
Annales de la Societe entomologique de France (N. S.), 21 : 29-38.
Najt, T & Weiner W. M., 1991. — Collembola Poduromorpha epiedaphiques de la Reserve de la Riviere Bleue,
iNouveile-Ualedome. Bulletin du Museum national d’Histoire naturelle, section A, 13 : 97-112.
Palacios-Vargas, J G 1988. — Collemboles Poduromorpha de Nouvelle-Caledonie. 4. Friesea neocaledonica (Neanurinae
(A) ^42-39-43' ^ ’ Zoologia Neoca, edonica, Volume I. Memoires du Museum national d’Histoire naturelle,
Vannier, G. & Najt, J., 1991. Etude ecophysiologique du Collembole melanesien Caledonimeria mirabilis : transpiration
tnermotorpeur, cryoresistance. Revue d’Ecologie el de Biologie du Sol, 28 : 175-187.
Weiner W. M 1991 — Collemboles Poduromorpha de Nouvelle-Caledonie. 1 Villemia neocaledonica n. sp. (Hypoaastruri-
dae). Bulletin de la Societe entomologique de France. 96 : 93-95. &
Wein br W. & Najt J 1991. Collemboles Poduromorpha de Nouvelle-Caledonie. 6. Onychiuridae Tullbergiinae.
naturelle (A) \49 & \ 19-130 IER C<,S) ’ Z ° oI ° 8,a Neocale domca, Volume 2. Memoires du Museum national d’Histoire
Womersley, H., 1939. - Primitive Insects of South Australia. Frank Trigg, Government Printer, Adelaide: 1-322.
Yoshii R.,1989. — On Some Collembola of New Caledonia, with notes on the « Colour Pattern Species ». Contributions from
the Biological Laboratory Kyoto University, 27: 233-259. 7
Yoshh, R. & Suhardjono, Y^R., 1989. — Notes on Collembolan fauna of Indonesia. I. Miscellaneous notes, with special
rtlerences to Seirim and Lepidocyrtim. AZAO ( Acta Zoologica Asiae Orienta/is ), 1: 23-90.
Y0SI1 ' 0 / Natural ///v'rorl" 1 12^ 9-'38' b °‘ Caledonia ' New Brilain and Solomon Islands. Bulletin of the Osaka Museum
Source: MNHN, Paris
41
Le genre Ectonura en Nouvelle-Caledonie
(Collembola, Neanuridae, Neanurinae)
Louis DEHARVENG *, Wanda M. WEINER ** c£ Judith NAJT***
* Universite Paul Sabatier, Laboratoire d'Ecologie Terrestre
UMR 5552 du CNRS
118, route de Narbonne, F-31062 Toulouse
** Institut de Systematique et devolution des Animaux
Academie Polonaise des Sciences
Slawkowska 17, PL-31016 Krakow, Pologne
*** Laboratoire d’Entomologie et EP 90 du CNRS
Museum national d'Histoire naturelle,
45, rue Buffon, F-75005 Paris
RESUME
Le genre Ectonura est signale pour la premiere fois de Nouvelle-Caledonie, avec la description de sept especes nouvelles :
E. minima n. sp., E. lata n. sp., E. pulchra n. sp., E. proximo n. sp., E. paralata n. sp., E. sylvatica n. sp. et E. longirostris n. sp.
Une cle des especes du genre est presentee.
ABSTRACT
The genus Ectonura is cited for the first time from New Caledonia, with the description of seven new species : E. minima
sp. n. E. lata sp. n., E. pulchra sp. n.. E . proximo sp. n., E. paralata sp. n., E. sylvatica sp. n. and E. longirostris sp. n. A key
of all species of this genus is given.
Les collemboles Neanurinae decrits a ce jour de Nouvelle-Caledonie sont representes par
quatre especes appartenant a quatre genres distincts : Lobelia (Propeanura) araucariae Yosii, 1960,
Australonura novaecaledoniae (Yosii, 1960), Parectonura ciliala Deharveng, 1988 et Caledonura
tillierae Deharveng, 1988.
Deharveng. L., Weiner, W. M. & Najt, J., 1997. — Le genre Ectonura en Nouvelle-Caledonie (Collembola,
Neanuridae, Neanurinae). In : Najt, J. & Matile, L. (eds), Zoologia Neocaledomca, Volume 4. Mem . Mus. natn. Hist, nat .,
171 : 45-61, Paris, ISBN 2-85653-505-4.
Public le 20 juin 1997
46
LOUIS DEHARVENG. WANDA M. WEINER & JUDITH NAJT
Nous abordons dans ce travail l’etude d’un cinquieme genre, Ectonura Cassagnau, 1980
jusque-la connu par trois especes sud-africaines : E. natalensis (Womersley, 1934), E. oribiensis
(Coates, 1968) et E. coatesi Barra, 1994. Ce genre a ete cite par Greenslade & Deharveng (1991)
de 1 Australie du Sud. En Nouvelle-Caledonie, Ectonura a subi une veritable explosion evolutive.
Chaque massif prospecte a fourni son lot d'especes ; nous en avons reconnu a ce jour plus de 25, la
plupart representees malheureusement par un unique exemplaire. Sept d'entre elles, pour lesquelles
nous disposions d’un materiel suffisant, sont decrites ici.
Le materiel-type est depose dans les collections du Laboratoire d'Entomologie du Museum
national d’Histoire naturelle a Paris.
SYSTEMATIQUE
Genre Ectonura Cassagnau, 1980
Espece-type : Ectonura natalensis (Womersley, 1934) sensu Coates, 1968.
Nous elargissons ici la diagnose donnee par Cassagnau en 1980.
Diagnose : Paleonurini (Cassagnau, 1989) blanc en alcool. Pas de pigment oculaire. 0 + 0 ou
2 + 2 corneules. Chetotaxie de type S normale sur les tergites, sans soie surnumeraire. 8 soies S a
Pantenne IV, S7 non hypertrophiee. Pieces buccales suceuses. Mandibule bi- ou tridentee. Maxille
styliforme. Labre a 4 soies distales. Tubercules dorsaux plus ou moins developpes. Tubercule et soies
frontales A et O absentes. Tubercules Di d'abdomen V soudes sur l’axe ou separes, non soudes a De.
Soies Di presentes sur les tergites abdominaux. Griffe inerme. Soie M sur le tibiotarse absente.
Discussion : nous avons rapporte les especes decrites dans cet article au genre Ectonura. Les
especes neo-caledoniennes presentent en effet une grande diversite morphologique, allant de formes
extremement voisines des Ectonura sud-africains, jusqu’a des especes faiblement tuberculees rappelant
les Paleonura depourvus de soies A. Tous ces Ectonura partagent cependant une meme apomorphie,
la soudure des tubercules cephaliques Oc et An, sans soudure avec les autres tubercules. Une telle
disposition ne se retrouve au sein des Paleonurini que chez un autre genre neo-caledonien
(Parectonura Deharveng, 1988) qui differe essentiellement d 'Ectonura par la disparition des soies Di
a Parriere de la tete.
La grande similarite des Ectonura sud-africains et de certains Ectonura neo-caledoniens nous
incite a considerer qu'ils appartiennent bien a un meme genre. Le genre Ectonura aurait alors une
distribution typiquement australe puisqu’il est egalement cite de PAustralie du Sud.
Ectonura minima n. sp.
(Fig. 1-5)
Materiel-type : holotype femelle et un paratype jeune femelle, Mont Koghis (NC 4), versant
ouest du Mt Bovo, maquis minier, mousse sur bois pourri, 18. vi. 1989 (B. Pelletier).
Description : longueur 0,30-0,8 mm. Habitus de tres petit
Paleonura . Coloration blanche en alcool, yeux absents.
I ubercules dorsaux a peine developpes, a lexception des
tubercules posterieurs d'abdomen V et VI et de tubercules
DL et L des tergites. Pas de reticulation. Soies ordinaires
dorsales a morphologie de mesochetes courbes, lisses et aigus.
Tete (Fig. 1). Corneule absente. Antennes tres trapues.
Soies de garde de 1'organite d'antenne III subegales. Vesicule
apicale d'antenne IV absente; les soies mousses sont assez
longues; les soies si a s8 sont subegales, courtes et epaisses
(Fig. 2). Cone buccal moderement allonge. Maxille styli¬
forme, mandibule grele. Labre assez allonge et arrondi a
l'apex (Fig. 3). L'organite labial (x) semble present.
Segments postcephaliques. Chetotaxie dorsale Fig. 1 et
Tableau I. Dil atteint sa plus grande longueur sur abdo¬
men V. Griffe sans dent; tibiotarse sans soie M.
Source: MNHN, Paris
Fig. 1-5. - Eclonura minima n. sp. I : chetotaxie dorsale de la tele el du corps. 2 : article antennaire IV en vue dorsale
3 : apex du labre. 4 : tubercule clypeal. 5 : plage furcale.
Source: MNHN. Paris
48
LOUIS DEHARVENG, WANDA M. WEINER & JUDITH NAJT
Tableau I. Chetotaxie d 'Ectonura minima n. sp.
Chetotaxie cephalique dorsale
Tubercule
Nombre de soies
Type de soies
Soies
Cl
(-)
4
me
F, G
Oc
+ 1/2Af (+)
5
me
B, D. Oca, Ocm, Ocp
Di.
De (-)
4
me
Dil. Del, Di2, De2
Dl,
L, So —
15
me
non identifiees
Chetotaxie cephalique ventrale
Vi
5
Ve
5
Labrum
2/?,4
Labium
10,?2x
Ant.I-II
7,11
ant.Ill
17 + 5S
ant.IV
or + 8S + i + ?mou
Chetotaxie postcephalique
Di
De
DI
L
Scx2 Cx
Tr
Fe
Ti
Th.I
1
2
1
—
? 9
9
9
18
Th.II
3
2 + S
3 + S + ms
2
? 9
9
9
18
Th.III
3
2 + S
3 + S
2
? ?
9
9
17
Abd.I
2
1 + S
2
3
TV = 4 + 4
Abd.II
2
1 + S
2
3
Ve = 4 (Vel present)
A bd .III
2
1 + S
2
3
Fu = 3, 2-4mi
Ve = 3
Abd.IV
2
s
3
5
Ve = 7
VL = 4
Abd.V
2
3 + S
2-3
Ag = 3
VL avec L
Abd.VI
6
Ve= 12
An = 1
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, Mont Khogis, versant ouest du Mont Bovo.
Discussion : E. minima n. sp. differe de toutes les autres especes du genre par le faible
developpement de ses tubercules dorsaux, sa chetotaxie uniforme sans macrochetes bien differencies,
et la reduction du nombre de soies sur les tubercules dorso-extemes des tergites (2 + S sur
thorax II-III, 1 + S sur abdomen I-III, S sur abdomen IV).
Derivatio nominis : le nom de 1’espece fait reference a sa tres petite taille.
Ectonura lata n. sp.
(Fig. 6-12)
Materiel-type : holotype male et un paratype femelle, St. 254. Mont Kaala. pente S„ foret
humide d’araucanas sur roches ultrabasiques, 720 m, 27.vm.1986 (J. Chazeau, A. & S. Tillier).
Description longueur : 2,2-2,5 mm. Coloration blanche en
alcool, yeux non pigmentes. Tubercules dorsaux marques par
des plaques ou des bosses a grain secondaire plus fort;
tubercules Di de la tete a abdomen IV indistincts, faiblement
indiques sur abdomen V (Fig. 6). Pas de reticulation. Soies
ordinaires dorsales de trois types : macrochetes longs et
macrochetes courts, amincis a Pextremite, mousses, pourvus
d'ecailles a peine distinctes; mesochetes lisses, greles et
mousses a Papex.
Tete (Fig. 6). 2 + 2 corneules assez grosses. Antennes assez
elancees. Des macrochetes sur la face dorsale d’antenne I et
d’antenne 11. Soies de garde de Porganite dantenne III
subegales. Ant. IV avec une vesicule apicale trilobee ; les soies
mousses sont longues ; les soies s3 a s8 sont subegales, plus
fortes que les soies si et s2 (Fig. 8). Cone buccal allonge.
Maxille styliforme, mandibule grele. Labre allonge, arrondi a
Papex (Fig. 10). Organite labial (x) present sous forme de
2 + 2 petites vesicules (Fig. 9).
Source: MNHN, Paris
ECTONURA DE NOUVELLE-CALEDONIE
49
Segments postcephaliques. Chetotaxie dorsale Fig. 6 et
Tableau II. Dil est developpe en macrochete sur tous les
tergites de thorax I a abdomen V ; il atteint sa plus grande
longueur sur abdomen V (Fig. 11). Soies antegenitales et
2 + 2 soies Ve anterieures d'abdomen VI modifiees chez le
male (Fig. 12), epaissies et assez longues, a 1‘exception des
1 + 1 externes. Griffe grande, sans dent; tibiotarse sans
soie M.
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, Mont Kaala, 720 m.
Discussion : cf. E. paralata.
Derivatio nominis : en reference aux tubercules dorsaux, plats et larges de la tete et des
abdomens V-VI.
Tableau II. — Chetotaxie d 'Ectonura lata n. sp.
Chetotaxie cephalique dorsale
Tubercule
Nombre de soies
Type de soies
Soies
Cl +
4
MC
F
me
G
Oc + l/2Af +
4
ML
Ocm
MC
Ocp, E
me
Oca
—
2
M
B
me
D
Di,De ( + )
1
MC
Dil
—
3
me
Di2, De2
ML
Del
1)1 +
6
ML
DL1, DL5
MC
DL4, DL5'
me
DL2, DL3
L+So ( + )
4
ML
(2 non identifiees)
me
(2 non identifiees)
—
5
me
(5, non identifiees)
Chetotaxie cephalique ventrale
Vi
5
Ve
7
Labrum
?/ ?,4
Labium
10,2x
Ant.I-II
7,11
ant.Ill
17 + 5S
ant.IV
r + 8S + i + ?mou
Chetotaxie postcephalique
Di
De
Dl
L
Scx2
Cx
Tr
Fe
Ti
Th.I
1
2
1
?
?
?
?
18
Th.II
3
3
+
S
3 + S + ms
3
?
?
?
?
18
Th.III
3
3
+
S
3 + S
3
?
?
?
?
17
Abd.I
2
2
+
s
2
3
TV = 4 + 4
Abd.II
2
2
+
s
2
3
Ve = 4 (Vel present)
Abd.III
2
2
+
s
2
3
Fu = 3-4, Omi
Ve = 3
Abd.IV
2
2
+
s
2
6
Ve = 7
VL = 4
Abd.V
2
5 + S
2
Ag = 4-7
VL avec L
Abd.VI
7
Ve= 12
Anl =2, Anp =
2-3
Source: MNHN. Paris
50
LOUIS DEHARVENG, WANDA M. WEINER & JUDITH NAJT
Source: MNHN, Paris
ECTONURA DE NOUVELLE-CALEDONIE
51
Ectonura pulchra n. sp.
(Fig. 13-19)
Materiel-type : holotype male et un paratype femelle. Col d'Amieu, foret humide, litiere,
430 m, 17.x. 1984 (S. Tillier & P. Bouchet).
Autre materiel : Col d’Amieu, foret humide, litiere avec des graines de Kaori, 12.m. 1986
(J. Boudinot), 2 exemplaires.
r
Fig. 13-19. Ectonura pulchra n. sp. 13 : chetotaxie dorsale de la tete. 14 : detail d’un macrochete du tergite abdominal IV.
15 : article antennaire IV en vue dorsale. 16 : chetotaxie des tergites abdominaux V et VI. 17: tubercules Di
(dorso-internes) du tergite abdominal V. 18 : detail des soies antegenitales du male. 19 : plaque genitale male.
Source
52
LOUIS DEHARVENG. WANDA M. WEINER & JUDITH NAJT
Descriplion : longueur : 1,2-1,6 mm. Coloration blanche en
alcool, yeux non pigmentes. Tubercules dorsaux bien deve-
loppes, a I'exception des tubercules dorsaux-internes de la
tete a abdomen IV. Pas de reticulation, mais des tubercules
tertiaires assez developpes. Soies ordinaires dorsales de
quatre types: macrochetes longs et macrochetes courts,
subcylmunques. pourvus de nombreuses petites crenelures.
plus denses dans la partie distale; mesochetes soit lisses
greles et aigus, soit trapus et mousses a I'apex.
Tele (Fig. 13). 2 + 2 corneules assez grosses. Antennes
elancees. Des macrochetes sur la face dorsale d'antenne I et
d antenne II. Soies de garde de l’organite d antenne III
subegales. Antenne IV avec une vesicule apicale trilobee ; les
soies mousses sont longues et effilees; les soies s3 a s8 sont
subegales, un peu plus fortes que les soies si et s2 (Fig. 15).
Cone buccal allonge. Maxille styliforme, mandibule erele
Labre allonge-arrondi. Organite labial (x) indistinct.
Segments postcephaliques. Chetotaxie dorsale conforme au
tableau III. Dil est developpe en macrochetes sur thorax II
a abdomen. Ill et sur abdomen V (Fig. 16 et 17) ou il atteint
sa plus grande longueur; sur abdomen IV, Dil a la
dimension d un mesochete ou d'un macrochete court,
bur thorax I Dil a la dimension d'un mesochete. Soies
antegemtales du male modifiees (Fig. 19), faiblement elargies
et ciliees umlateralement; en outre, les 5 soies Ve interieures
d abdomen VI et les 4 soies V internes d'abdomen IV sont
aussi elargies. Griffe grande, sans dent; tibiotarse sans
soie M.
Tableau III. — Chetotaxie d'Ectonura pulchra n. sp.
Chetotaxie cephalique
dorsale
Tubercule
Nombre de soies
Type de soies
Soies
Cl +
4
ML
F
----
me
G
Oc + 1/2 Af +
6
ML
B, Ocm
me ou Me
me
mi
Ocp
E
D Oca
Di.De (+)
3
ML
Dil
1
mi
Di2, De2
me
ML
Del
Dp I
D1 +
6
ML
MC
mi
DL1, DL4, DL5
DL5'
DL2 DL3
L +S o ( + )
7
2
ML
me
mi
me
(2 non identifiees)
(4 non identifiees)
(1 non identifiees)
(2, non identifiees)
Chetotaxie cephalique venlrale
Vi
5
Ve
8
Labrum
?/ ?,4
Labium
10,0x
Ant.I-II
7,11
ant.Ill
18 + 5S
ant.IV
or + 8S + i + ?moi
Chetotaxie postcephalique
—
Di
De
DI
L
Scx2
Cx
Tr
Th.I
Th.II
Th.lII
1
3
_3 _
2
3 + S
3 + S
1
3 + S + ms
3 + S
3
3
?
?
?
?
7
9
?
7
9
Aba.l
Abd.II
Abd.III
Abd.IV
Abd.V
Abd.VI
2
2
2
2
2 + S
2 + S
2 + S
2 + S
2
2
2
2
3
3
3
7
TV
Ve
Fu
Ve
= 4 + 4
= 4 (Vel present)
= 4, Omi
= 7
Ve = 3
VL = 4
VL avec L
An = 2
2 ±3
5 + S
2
Ag
= 3
--
—
7
Ve =
= 13
Fe
?
?
9
Ti
18
18
17
Source: MNHN. Paris
ECTONURA DE NOUVELLE-CALEDONIE
53
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, Col d'Amieu, 430 m.
Discussion : E. pulchra n. sp. differe des autres especes neo-caledoniennes du genre par la
soudure des tubercules dorso-internes sur abdomen V. Par ce caractere, elle se rapproche des deux
especes d Ectonura d'Afrique du Sud (E. natalensis et E. oribiensis). Elle s'en eloigne par ses tubercules
Di separes a l’arriere de la tete.
Derivatio nominis : le nom fait allusion a la beaute des grains tertiaires.
Ectonura proximo n. sp.
(Fig. 20-23)
Materiel-type : holotype femelle, 1 paratype male et 2 paratypes femelles, Mont Koghis
(NCA2), foret primaire, litiere, 25.x. 1977 (Fabres).
Description : longueur : 2,1-2,7 mm. Coloration blanche en
alcool, yeux non pigmentes. Tubercules dorsaux marques par
des bosses a grain secondaire a peine plus fort; tubercules Di
de la tete a abdomen IV indistincts, tres faiblement indiques
sur abdomen V. Pas de reticulation. Soies ordinaires dorsales
de trois types : macrochetes longs et macrochetes courts
subcylindriques et lisses ; leur partie interne est pointues, mais
entouree d'une partie externe hyaline; mesochetes greles et
lisses.
rete (Fig. 22). 2 + 2 corneules assez grosses. Antennes
elancees. Des macrochetes sur la face dorsale d'antenne I et
d’antenne II. Soies de garde de l’organite d'antenne III
inegales, la soie ventrale un peu plus longue que la dorsale.
Antenne IV avec une vesicule apicale Irilobee; les soies
mousses sont longues; les soies s3 a s8 sont subegales, plus
fortes que les soies si et s2. Cone buccal allonge. Maxille
styliforme, mandibule grele. Labre allonge, arrondi a
1'apex (Fig. 21). Organite labial (x) present sous forme de
2 + 2 petites vesicules.
Segments postcephaliques. Chetotaxie dorsale conforme au
Tableau IV. Dil est developpe en macrochetes sur tous les
tergites de thorax I a Abdomen V (Fig. 20). Griffe grande,
sans dent; tibiotarse sans soie M.
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, Mont Khogis.
Discussion : cf. E. paralata.
Derivatio nominis : le nom de l'espece indique sa ressemblance avec E. paralata.
Ectonura paralata n. sp.
(Fig. 24-27)
Materiel-type : holotype femelle, 5 paratypes males et 4 paratypes jeunes, Mont Koghis
(NCA2), foret primaire, litiere, 25.x. 1977 (Fabres).
Description : longueur : 1,3-2,1 mm. Coloration blanche en
alcool, yeux non pigmentes. Tubercules dorsaux peu deve-
loppes, a l'exception des tubercules cephaliques (sauf Di), des
tubercules lateraux des tergites et des tubercules d'abdo-
nien VI, qui ont la forme de grande plaque a grains
secondaires un peu plus forts. Pas de reticulation ni de
tubercule tertiaire. Soies ordinaires dorsales de trois types :
macrochetes longs et macrochetes courts, assez forts et obtus
a 1 apex, pourvus de petites crenelures; mesochetes lisses,
greles et aigus.
Tete (Fig. 27). 2+2 corneules assez grosses. Antennes
assez elancees. Des macrochetes sur la face dorsale d'an-
lenne I et d'antenne II. Soie de garde ventrale de l’organite
d'antenne III un peu plus longue que la dorsale. Antenne IV
avec une vesicule apicale trilobee. Cone buccal allonge.
Maxille styliforme. mandibule grele. Labre allonge-arrondi
(Fig. 24). Organite labial (x) forme de 2 + 2 vesicules bien
distinctes.
Segments postcephaliques. Chetotaxie dorsale conforme au
Tableau V. Dil est developpe en macrochetes de la tele a
abdomen V ou il atteint sa plus grande longueur; sur abdo¬
men IV, Dil a la dimension d'un macrochete long (Fig. 25).
Sur thorax I, Dil a la dimension d’un macrochete court.
Soies antegenitales du male non modifiees. Griffe grande,
sans dent; tibiotarse sans soie M.
LOUIS DEHARVENG, WANDA M. WEINER & JUDITH NAJT
Tableau IV. — Chetotaxie d 'Ectonura proxima n. sp.
Chetotaxie cephalique dorsale
I ubercule
Nombre de soies
Type de soies
Soies
Cl
+
4
ML
me
F
G
UC + I/zAt +
6
ML
MC
me
B, Ocm
Ocp, E
D, Oca
L>i.L)e
(+>
1
3
ML
MC
me
Del
Dil
Di2 De2
D1
+
6
ML
DLL DL4. DL5
MC
DL5*
me
DL2, DL3
L + S o
<+)
5
ML
(2 non identifiees)
MC
(1 non identifiees)
me
(2 non identifiees)
0
me
(6. non identifiees)
Chetotaxie cephalique ventrale
Vi
5
Ve
8
Labrum
?/
Labium
10,2x
Ant.I-II
8,11
ant.Ill
18 + 5S
ant.IV
or + 8S + i + ?mou
Chetotaxie postcephalique
_
D.
De
DI
L
Scx2 Cx
Th.I
Th.II
Th.I II
1
3
3
2
3 + S
3 + S
1
3 + S + ms
3 + S
3
3
? ?
? ?
? 9
Abd.I
Abd.II
A bd .III
Abd.IV
2
2
2
2
2 + S
2 + S
2 4- S
1 + S
2
2
2
2
3
3
3
6
TV
Ve
Fu
Ve
= 4 + 4
= 4 (Vel present)
= 4, Omi
= 7
Abd.V
2
4 + S
2
Ag
Ve =
= 3
Abd.VI
7
= 12
Tr Fe Ti
? 18
? 18
? 17
Ve = 3
VL = 4
VL avec L
An = 72
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, Mont Khogis.
d-h^^Z m LZf T, V P ' Pr0X,m ° n - Sp ' et K lata n ‘ S P- forment un g rou P e d’especes
sccon iXe san. ro nv H .t ,ubercules caractenstiques marques par un epaississement du grain
secondaire sans formation de grams tert.a.res, Elies possedent egalement une chetotaxie du tubercule
caractires dlsOn^ H , P C ° mp ' ete que les autres es P eces neo-caledonienes (4-5 +S). Les
caracteres distinctifs des trois especes apparaissent dans la cle.
Derivatio nominis : le nom de lespece fait reference a sa similitude morphologique avec E. lata.
Source: MNHN , Paris
ECTONURA DE NOUVELLE-CALEDONIE
55
Fig.
20-27. - 20: Eaonura proximo n sp. chetotaxiedes tergites aMominau*^VjVL2M
chetotaxie de la moitie de la face dorsale de la tete. 23 . a > uttaii au ahHnminaux IV a VI 26 : d° detail
minal V. 24 : Ectonura paralatan sp., apex du labre.25 : d cheto ax\ t erg tes ^ , a face dorsale de ia tele,
du tubercule Di (dorso-interne) du tergite abdominal V. 27 . d , chetota
56
LOUIS DEHARVENG, WANDA M. WEINER & JUDITH NAJT
Tableau V.
Chetotaxie cephalique dorsale
— Chetotaxie d 'Ectonura paralata n. sp.
Tubercule
Nombre de soies
Type de soies
Soies
F
G
Cl +
4
ML
MC ou me
Oc + 1/2 Af +
6
ML
MC
me
B, Ocm
Ocp, E
Oca. D
Di.De ( + )
1
ML
Del
3
MC
me
Dil
Di2, De2
D1 +
6
ML
DLL DL4, DL5
MC
DL5’
me
DL2, DL3
L + S o ( + )
6
ML
(2 non identifiees)
MC
(1 non identifiees)
me
(3 non identifiees)
>2
me
(non identifiees)
Chetotaxie cephalique ventrale
Vi
5
Ve
?9
La brum
?/ ?,4
Labium
10,2x
Ant.I-II
8,11
ant.Ill
9
ant.IV
or + 8S + i + ?mou
Chetotaxie postcephalique
Di
De
Dl
L
Sex 2 Cx
Tr
Fe
Ti
Th.I
Th.II
Thin
1
3
3
2
3 + S
3 + S
1
3 + S + ms
3 + S
3
3
? ?
? ?
? 9
?
9
9
?
?
9
18
18
L7
Abd.I
Abd.II
Abd.III
Abd.IV
2
2
2
2
2 + S
2 + S
2 + S
2 + S
2
2
2
2
3
3
3
7
TV = 4 + 4
Ve = 4 (Vel present)
Fu = 4, Omi
Ve = 7
Ve = 3
VL = 4
VL avec L
Abd.V
2
4 + S
2
Ag = 3-4
x-tf unuru syivuuca n. sp.
(Fig. 29-31, 35-37)
Tiinn M ? tenel ; t yp e holotype male, 1 paratype male et 3 paratypes jeunes, st. 198a
niou, arete sud, 510 m, foret seche sur roches ultrabasiques, litiere, 19.x. 1988 (A. & i
J. C HAZEAU).
Autr e materiel : st. 323, Ouayaguette, 610 m, foret humide, 20.x. 1988 (A. & S
J. Lhazeau), ex. male et 1 ex. jeune. Oue Mou, 480 m, foret seche, 20.X.1988 (A. & !
J. Chazeau), 1 ex. jeune. St. 328, Mont Tandji, 820 m, foret humide, 16.xi.1988 (A &
2 ex. feme lies et 2 ex. jeunes.
Mont Oua
Tillier &
Tillier &
Tillier &
. Tillier),
Source: MNHN, Paris
Fig. 28-37. - 28 : Ectonura longirostris n. sp., apex du labre. 29 : E. sylvatica n. sp., chetotaxie dorsale de la tete et du corps.
30 : d°, vesicule apicale de Particle antennaire IV. 31 : d°, article antennaire IV en vue dorsale. 32 : E. longirosins , n.
sp.. macrochete du tergite abdominal VI. 33 : d°, tubercule L (lateral) de labdomen III. 34 : d°, plaque gemtale male.
35 : d°. E. sylvatica, n. sp., macrochete du tergite abdominal VI. 36 : d°, tubercule lateral de labdomen II. 37 : d°,
plaque genitale male.
58
LOUIS DEHARVENG, WANDA M. WEINER & JUDITH NAJT
Description : longueur: 1,1-1,2 mm. Coloration blanche en
alcool, yeux non pigmentes. Tubercules dorsaux peu deve-
loppes, a I'exception des tubercules posterieurs d'abdomen V
et VI ; tubercules Di indistincts. Pas de reticulation. Soies
ordinaires dorsales de quatre types : macrochetes longs et
macrochetes courts, subcylindriques, pourvus de cils peu
nombreux mais nets dans le tiers distal; mesochetes et
microchetes lisses, greles et aigus.
Tete (Fig. 29). 2 + 2 comeules assez grosses. Antennes
assezelancees. Des macrochetes sur la face dorsale d'antenne I
et d'antenne II. Soies de garde de l'organite d’antenne III
inegales, la ventrale plus longue que la dorsale. Antenne IV
(Fig. 31) avec une vesicule apicale trilobee (Fig. 30); les soies
mousses sont longues; les soies s3 a s6 sont subegales, plus
fortes que les soies si et s2 et parfois que les soies s7 et s8.
Cone buccal allonge. Maxille styliforme, mandibule grele,
bidentee, la dent distale peut-etre faiblement denticulce a
I'apex. Labre allonge-ogival. Organite labial (x) present sous
forme de 2 + 2 petites vesicules.
Segments postcephaliques. Chetotaxie dorsale (Fig. 29)
conforme au Tableau VI. Dil est developpe en macrochete
sur tous les tergites de thorax I a abdomen V, atteint sa plus
grande longueur sur abdomen V. Soies antegenitales (Fig. 37)
du male modifiees, elargies et ciliees, a 1'exception des^ plus
externes. Griffe grande sans dent; tibiotarse sans soie M.
Tableau VI. — Chetotaxie d 'Ectonura sylvatica n. sp.
Chetotaxie cephalique dorsale
Tubercule
Nombre de soies
Type de soies
Soies
Cl +
4
ML
me
F
G
Oc + 1/2 Af +
3
ML
Ocm
MC
Ocp
mi
Oca
—
3
MC
B
mi
D. E
Di,De
3
me ou MC
Dil
mi
Di2, De2
+
1
ML
Del
DI ( + )
5
ML
DLL DL5
MC
DL4
mi
DL2, DL3
L +S o ( + )
2
ML
(non identifiees)
±7
me
(non identifiees)
Chetotaxie cephalique ventrale
Vi
5
Ve
8
Labrum
?/?,4
Labium
10,2x
Ant.I-II
8,11
ant.Ill
? + 5S
ant.IV
or + 8S + i + ?mou
Chetotaxie postcephalique
Di
De
DI
L
Sex 2
Cx
Tr
Fe
Ti
Th.I
1
2
1
_
?
9
9
9
18
Th.II
3
3
+
S
3 + S + ms
3
?
9
9
9
18
Th.III
3
3
+
s
3 + S
3
?
?
?
9
17
Abd.I
2
2
+
s
2
2
TV = 4 + 4
Abd.II
2
2
+
s
2
1
Ve = 4 (Vel present)
A bd .III
2
2
+
s
2
1
Fu = 4
Ve = 3
Abd.IV
2
2
+
s
2
6
Ve = 7-8
VL = 4
Abd.V
2
3 + S
2
Ag = 5
VL avec L
Abd.VI
7
Ve= 12
An = 3
Source: MNHN, Paris
ECTONURA DE NOUVELLE-CALEDONIE
59
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, Mont Oua Tilou, arete sud, 510 m.
Discussion : cf. E. longirostris.
Derivatio nominis : le nom fait reference aux biotopes forestiers dans lesquels Pespece a ete
recoltee.
Ectonura longirostris n. sp.
(Fig. 28, 35-37)
Materiel-type : holotype male et un paratype femelle, St. 140a, Mont Koghis, foret humide sur
roches ultrabasiques, litiere, 900 m, 20-vm. 1988 (P. Bouchet).
Autre materiel : Montagne des Sources, litiere, 5.XII.1983 (D. Matile), 2 ex. jeunes.
Tableau VII. — Chetotaxie d 'Ectonura longirostris n. sp.
Chetotaxie cephalique dorsale
Tubercule
Nombre de soies
Type de soies
Soies
Cl ( + )
4
ML
F
me
G
Oc + l/2Af ( )
6
ML
Ocm
MC
B
MC ou me
Ocp
me ou mi
D, E, Oca
Di,De ( + )
1
ML
Del
_
3
mi
Dil, Di2, De2
D1 +
5
ML
DL1, DL5
MC
DL4
mi
DL2, DL3
L + S o +
8
ML
(non identifiees)
me
(non identifiees)
Ch etotax i e cephalique ventrale _
Vi 5
Ve 8
Labrum ?/ ?,4
Labium 10,2x
Ant.I-II 8,11
ant.Ill ? + 5S
ant.IV _ or + 8S + i_+?mou
Chetotaxie postcephalique
Di
De
Dl
L
Scx2 Cx
Tr
Fe
Ti
Th.I
1
2
1
_
? ?
?
?
18
Th.II
3
3 +
S
3 + S + ms
3
? ?
?
?
18
Thin
3
3 +
S
3 + S
3
? ?
?
7
17
Abd.I
2
2 +
s
2
3
TV = 4 + 4
Abd.II
2
2 +
s
2
3
Ve = 4 (Vel present)
Abd.III
2
2 +
s
2
3
Fu = 4
Ve = ?
Abd.IV
2
2 +
s
2
7
Ve = 7
VL = 4
Abd.V
2
3 + S
2
Ag = 4
VL avec L
Abd.VI
7
Ve= 13?
An = 2
Source
60
LOUIS DEHARVENG. WANDA M. WEINER & JUDITH NAJT
Description : longueur : 1,0-1,1 mm. Coloration blanche en
alcool, yeux non pigmentes. Tubercules dorsaux peu deve-
loppes, a 1'exception des tubercules posterieurs d abdomen V
et VI; tubercules Di indistincts. Pas de reticulation. Soies
ordinaires dorsales de trois types: macrochetes longs et
macrochetes courts, subcylindriques a effiles, pourvus de cils
peu nombreux et courts; les macrochetes lateraux sont
presque lisses; mesochetes lisses, greles et aigus.
Tete. 2 + 2 corneules assez grosses. Antennes assez tra-
pues. Des macrochetes sur la face dorsale d'antenne I et
d'antenne II. Soies de garde de l’organite d'antenne III
subegales. Antenne IV avec une vesicule apicale trilobee; les
soies mousses sont longues; les soies s3 a s8 sont subegales,
plus fortes que les soies si et s2. Cone buccal allonge. Maxille
styliforme, mandibule grele. Labre allonge-ogival (Fig. 28).
Organite labial (x) present sous forme de 2 + 2 petites
vesicules.
Segments postcephaliques. Chetotaxie dorsale conforme au
Tableau VII. Dil est developpe en macrochete sur thorax II
a abdomen III et sur abdomen V ou il atteint sa plus grande
longueur; sur abdomen IV, Dil a la dimension d'un meso¬
chete ou d'un macrochete court. Sur thorax I, Dil a la
dimension d'un mesochete. Soies antegenitales (Fig. 34) du
male modifiees, elargies. Griffe grande, sans dent; tibiotarse
sans soie M.
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, Mont Koghis, 900 m.
Discussion : E. longirostris n. sp. est voisine de E. sylvatica n. sp. dont elle se differencie par
une chetotaxie plus abondante sur les tubercules lateraux d’abdomen I a III. Ces deux especes se
separent des autres especes du genre par la combinaison des caracteres suivants : 8 soies sur antenne I,
5 soies DL sur la tete et 3 + S soies sur le tubercule (De + DL) d’abdomen V.
Derivatio nominis : d’apres la longueur du cone buccal de l’espece.
Cle des especes du genre Ectonura
1. Tubercules Di soudes a l’arriere de la tete. 2
Tubercules Di separes a l’arriere de la tete. 4
2. Soie A presente sur la tete. natalensis (Womersley, 1934)
Soie A absente sur la tete. 3
3. Soies « S » d’antenne IV avec un talon a leur base, oribiensis (Coates, 1968)
- Soies « S » d’antenne IV sans talon a leur base. coatesi Barra, 1994
4. Tubercules Di soudes sur l’abdomen V; antenne I avec 7 soies;
tubercule (De + DL) d’abd. V avec (3 + S) soies. pulchra n. sp.
— Tubercules Di separes sur l’abdomen V . 5
5. Antenne I avec 7 soies . 6
— Antenne I avec 8 soies . 7
6. Tres petite taille (moins de 0,4 mm); pas de tubercules nets; soies
subegales sur les tergites ; tubercule (De + DL) d’abdomen V avec
(3 + S) soies . minima n. sp.
Grande taille (plus de 2 mm); des tubercules nets; presence de
longs macrochetes sur les tergites; tubercule (De + DL) d’abdo¬
men V avec (5 + S) soies . i ata n . sp.
7. Groupe de soies De d'abdomen IV avec 1 soie S et 1 mesochete (pas
de macrochete); tubercule (De + DL) d’abd.V avec (4 + S) soies....
. proxima n. sp.
Groupe de soies De d’abdomen IV avec 1 soie S, 1 mesochete et
1 macrochete . g
8. Tubercule DL cephalique avec 6 soies ; tubercule (De + DL) d’abdo¬
men V avec (4 + S) soies . para/at a n. sp.
Source: MNHN , Paris
ECTONURA DF. NOUVELLE-CALEDONIE
61
Tubercule DL cephalique avec 5 soies ; tubercule (De + DL) d'abd. V
avec (3 + S) soies. 9
9. Soies L d'abdomen I a III : 2, 1, 1 . sylvatica n. sp.
Soies L d’abdomen I a III : 3, 3, 3 . longirostris n. sp.
REFERENCES
Cassagnau, P., 1980. Nouveaux criteres pour un redecoupage phylogenetique des Collemboles Neanurinae (s. Massoud,
1967). R. In : Dallai (ed.), First International Seminary on Apterygota. 1978, Siena. Accademia delle Science di Siena
delta de' Fisiocritici : 115-132.
Cassagnau, P., 1989. Les Collemboles Neanurinae : elements pour une synthese phylogenetique et biogeographique. In :
R. Dallai (ed.). Proc. 3rd International Seminar on Apterygota, 1989, University of Siena, Italy : 171-182.
Deharvhng, L., 1988. — Collemboles Poduromorpha de Nouvelle-Caledonie 5. Deux genres nouveaux de Neanurinae
(Neanuridae). In : S. Tillier (ed.), Zoologia Neocaledonica. volume 1. Memoires du Museum national d'Histoire
naturelle, (A), 142 : 45-52.
Greenslade, P. & Deharveng, L., 1991. — Phradmon , a new genus of Paleonurini (Collembola : Neanuridae) from Australia
with a key to the genera from southern regions and notes on Pronura. Invertebrate Taxonomy , 5 : 837-854.
Source: MNHN . Paris
42
Collemboles interstitiels des sables
de Nouvelle-Caledonie
Jean-Marc THIBAUD* & Wanda M. WEINER **
* Laboratoire d’Entomologie et HP 90 du CNRS
Museum national d'Histoire naturelle
45, rue Buffon, 75005 Paris
** Institut de Systematique et d'Evolution des Animaux
Academic polonaise des Sciences
Slawkowska 17, PL-31016 Krakow, Pologne
RESUME
Dans ce travail, nous citons 30 especes interstitielles de collemboles des sables littoraux et fluviatiles de
Nouvelle-Caledonie, dont 11 nouvelles pour la science : Hypogastruridae (Acherontiella prominentia n. sp. et Paraxenyllapiloua
n. sp.); Neanuridae ( Friesea anophthalma n. sp. et F. pins n. sp.); Onychiuridae ( Allaphorura lifouensis n. sp., Mesaphorura
jeremiei n. sp. et Psammophorura neocaledonica n. sp.); Isotogastruridae ( Isotogastrura litoralis n. sp.); Isotomidae
(Archisotoma vaoensis n. sp., A. litoralis n. sp. et Folsomides insular is n. sp.).
ABSTRACT
In this paper we list 30 interstitial species of Collembola from littoral and fluvial sands in New Caledonia, of which
11 species are new for science : Hypogastruridae ( Acherontiella prominentia n. sp. ct Paraxenylla piloua n. sp.); Neanuridae
(■Friesea anophthalma n. sp. and F. pins n. sp.); Onychiuridae ( Allaphorura lifouensis n. sp., Mesaphorura jeremiei n. sp. and
Psammophorura neocaledonica n. sp.); Isotogastruridae ( Isotogastrura litoralis n. sp.); Isotomidae ( Archisotoma vaoensis n. sp..
A. litoralis n. sp. and Folsomides insularis n. sp.).
Les collemboles formant l'objet de ce travail ont ete recoltes, par le premier auteur, lors d'une
mission effectuee en Nouvelle-Caledonie en janvier-fevrier 1995. Ils ont ete extraits par la mcthode
du lavage, des sables des plages (partie «terrestre » ou zone adlittorale) et, pour deux stations, de
sables fluviatiles. Les holotypes et certains paratypes sont deposes au Laboratoire d Entomologie du
Museum national d'Histoire naturelle a Paris (MNHN), d’autres paratypes sont deposes a Plnstitut
de Systematique et d'Evolution des Animaux a Cracovie (ISEA).
n Thibaud, J.-M. & Weiner, W.M., 1997. Collemboles interstitiels des sables de Nouvelle-Caledonie In r : Najt J.
& Matile L. (eds), Zoologia Neocaledonica, Volume 4. Mem. Mus. natn. Hist, not ., 171 : 63-89. I aris, ISBN 2-85653-5U5-4.
Public le 20 juin 1997
Source: MNHN. Paris
64
JEAN-MARC THIBAUD & WANDA M. WEINER
Famille des Hypogastruridae
Acherontiella prominentia n. sp.
(Fig. 1-9)
Materiel-type : holotype male (NC 19/1), Grande-Terre, plage d'Amoa a 4 km ouest de Touho,
sable jaune semi-gros, 18.1.1995 (NC 19). Holotype et 5 paratypes in MNHN, et 1 paratype in ISEA.
Autre materiel : Grande-Terre, plage de Bourake a 16 km sud de Boulouparis, sable grossier
littoral, 13.i.(NC 4) : 5 ex., Grande-Terre, plage de Thio, sable fin noir, avec Hypomea, 15-I.(NC 9):
8 ex., Grande-Terre, plage de Poum, sable grossier, 17.i.(NC 14) : 1 ex. ; Grande-Terre, plage de
Tangadiou a 5 km ouest de Koumac, sable grossier, 17.i.(NC 15) : 3 ex. ; Grande-Terre, plage de
Maamaat-Balade a 8 km nord-ouest de Pouebo, sable jaune semi-fin, 18.i.(NC 16) : 4 ex.;
Grande-Terre, plage de Diahoue a 12 km sud-est de Pouebo, sable fin blanc, 18.i.(NC 17) : 5 ex.;
Grande-Terre, plage de Poindinie, sable blanc, 19.i.(NC 20) : 2 ex. ; Grande-Terre, plage pres de
l’aerodrome de Houailou, sable fin, 19.i.(NC 23) : I ex. Grande-Terre, plage de Poe a 15 km
sud-ouest de Bourail, sable fin blanc, 19.i.(NC 24) : 15 ex. ; Grande-Terre, plage pres de la Roche
Percee a 10 km sud de Bourail, sable moyen, 19.i.(NC 25) : 6 ex.; Tie d’Ouvea, sud de la plage du
golfe de Fayawa, cote Pacifique, sable fin blanc, 26.1.(NC 36) : 3 ex. ; lie d'Ouvea, plage au nord de
Fayaoue, cote lagon, sable fin blanc, 26.1.(NC 38) : 5 ex.; Grande-Terre, plage de Poe a 15 km
sud-ouest de Bourail, sable fin blanc, l.n.(NC 46) : 10 ex.
Description : longueur de Tholotype male : 410 pm; des
paratypes : 350 a 600 pm. Couleur blanche. Grains tegumen-
taires gros.
Tergites abdominaux 1 a III avec deux proeminences paires
exterieures a la soie sensorielle (= p5).
Antennes courtes. Articles antennaire 1 et II avec, respec¬
tivement, 7 et 12 soies. Articles antennaires III et IV sans
separation nette. Organe sensoriel de Particle antennaire III
classique du genre, avec 2 microsensilles plus ou moins
globuleuses, cachees partiellement par un repli tegumentaire
et encadrees par 2 sensilles de garde plus longues et
cylindriques et par 3 soies de garde ; presence de la micro¬
sensille ventrale. Article antennaire IV avec 6 sensilles
cylindriques dont 2 sensilles plus fines et plus longues;
presence de la microsensille, de Porganite subapical et d'une
vesicule apicale trilobee (Fig. 1).
Pas de corneule, ni d'organe postantennaire. Les pieces
buccales sont classiques du genre. Formule labrale : 2,2/
524 ; les 4 soies anterieures sont plus fortes que les autres
soies du labre et du type « epaisse-lisse-egale » (cf. Thibaud,
1990).
Tibiotarses I. II et III avec, respectivement. 12, 12 et
11 soies, sans ergot capite; femurs avec chacun 10 soies et
trochanters avec, respectivement, 5, 5 et 4 soies. Griffes sans
dent, ni empodium (Fig. 2).
Tube ventral avec 5 + 5 soies. Pas de retinacle, ni de furca.
Presence de 2 petites epines anales.
Chetotaxie dorsale cf. Fig. 3 et 5 a 9. Signalons Pabsence
de la microsensille laterale sur les thorax II et III. Chetotaxie
ventrale de Pabdomen cf. Fig. 4.
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, Grande-Terre, plage d’Amoa a 4 km ouest de Touho.
Discussion : cette nouvelle espece fait partie du groupe des Acherontiella avec epines anales.
Dans celui-ci elle se rapproche de A. thibaudi Barra, 1994 par la chetotaxie, par le nombre de soies
sur les pattes et par la presence de plus de 4 sensilles sur les articles antennaires IV. Elle s’en
difterencie par le nombre de ces sensilles (5 chez A. thibaudi , 6 chez A. prominentia), par leur position
(2 sensilles a cote de la microsensille chez A. thibaudi , 3 chez A. prominentia) et par la forme de la
vesicule apicale (unilobee chez A. thibaudi , trilobee chez la nouvelle espece).
Ajoutons la presence, sur les tergites abdominaux I a III de la nouvelle espece, d'une
proeminence paire exterieure a la soie sensorielle, proeminence absente chez A. thibaudi, comme
d'ailleurs chez les autres Acherontiella.
Signalons enlin, que A. prominentia n. sp. est, avec Folsomina onychiurina, l’espece la plus
repandue des collemboles interstitiels en Nouvelle-Caledonie et dans les lies Loyaute.
Source: MNHN. Paris
COLLEMBOLES INTERSTITIELS DES SABLES DE NOUVELLE-CALEDONIE
65
J\ S '
S A.
t
% v/
>. i
i j v A
V l ' S
/A
or-
J
^ ^ i
i i '
i y
\ S )
‘•N..
, T ? f ' ' *
. LLUA^f
A 1
w ^ ^
\c ?
A r /
i ' ' .
M
»—-
<_ '
/'
/%
/ p
r t
V /
? t
r r
? '
V. ' /
r ?
/ A /
.4"'
7;,-,
r \
l f r
rs ' ’
t r
\ ?
>' / r
r f
t r
If'
r ’ f
r f
y
3
A
- v \
r ' a:
, r r 1 ’ ' S
V" "" ' \
y- "* f
"</
r \ \ K
r ftrn A
A A
X.vv-\
7
9
m
’“k, _
%
/A A r \
\ V
f r ? H r ' S
r / r f r ''' \ \ L
y'lr'WV i
1 1 w
C •'/' V * \ f 'TT;
s- 5 ' : ' / t ft T
4- / 7 1
U* • /
\^7|prw
W -v -7
V/ f 7r\j (A?/
Fig. 1-9. Acherontiella prominentia n. sp. 1 : articles antennaires III et IV .2 . ^j^e^des 1^ ^^scfie
4 : chetotaxie abdominale ventrale; 5 : soies sensonelles du th. II, 6 :®® .® sorl ® s aeb
sensorielle de l'abd. Ill ; 8 : soie sensorielle de I’abd. IV ; 9 : so.e sensorielle de 1 abd. V.
Source: MNHN. Paris
66
JEAN-MARC THIBAUD & WANDA M. WEINER
Derivatio nominis : le nom de Fespece rappelle la presence, sur les tergites abdominaux I a III,
de deux proeminences paires exterieures a la soie sensorielle.
Remarque : en 1955, Cassagnau et Delamare Deboutteville ont mis en synonymie
Acherontiellina Delamare Deboutteville, 1948 avec Acherontiella Absolon, 1913 et, en 1990, Thibaud
a mis en synonymie Xenyllina Delamare Deboutteville, 1948 avec le meme genre Acherontiella.
Acherontiella colotlipana Palacios-Vargas & Thibaud, 1985
Materiel etudie : Grande-Terre, sud-est, vers Touaourou (sud de Yate); sable grossier littoral,
ll.i.(NC 1) : 1 ex.; Grande-Terre, plage de Maamaat-Balade a 8 km nord-ouest de Pouebo, sable
jaune semi-fin, 18.i.(NC 16) : 2 ex.; ile de Lifou, plage de Mou sur la baie de Wadra, sable blanc
humide apres averse, 21.i.(NC 27) : 1 ex.
Remarque : pour le nombre de soies sur les pattes I a III, les auteurs indiquaient : trochanters
3, 4 et 4; femurs 10, 9 et 9; tibiotarses 17, 17 et 16. Apres examen de deux paratypes, et des
exemplaires de Nouvelle-Caledonie, nous constatons que le nombre de soies est, pour les trochanters,
de 5, 5 et 4, pour les femurs, de 11, 11 et 10, et, pour les tibiotarses, de 18, 18 et 17.
Cette espece a ete decrite d'une grotte du Mexique (guano), puis retrouvee dans une grotte de
Thailande (sol et guano ; cf. Thibaud, 1990) et maintenant dans des sables littoraux.
Paraxenylla piloua n. sp.
(Fig. 10-14)
Materiel-type : holotype male (NC 11/1), Grande-Terre; presqu’ile de Pindai; plage a 5 km
sud-ouest de Nepoui, sable fin. Holotype et 3 paratypes in MNHN, 1 paratype in ISEA.
Autre materiel : Grande-Terre, plage d’Amoa a 4 km ouest de Touho, sable jaune semi-gros.
18.i.(NC 19): 1 ex.; ile d'Ouvea, plage au nord de
1 ex.
Description : corps de petite taille : longueur de Pholotype
male : 400 pm ; des paratypes : 360 a 400 pm. Partie dorsale
du corps de couleur bleue. Grains tegumentaires gros.
Antennes courtes. Articles antennaires I et II avec, respec-
livement, 7 et 11 soies. Articles antennaires III et IV sans
separation nette. Organe sensoriel de Particle antennaire III
classique du genre, avec 2 microsensilles plus ou moins
globuleuses, avec 2 sensilles de garde plus longues et cylin-
driques et 2 soies de garde ; presence de la sensille ventrale.
Article antennaire IV avec 4 sensilles cylindriques dont les
deux dorso-extemes sont plus grosses; presence de la petite
sensille (= « microsensille »), de Porganite subapical et
d'une vesicule apicale unilobee (E'ig. 10).
5 + 5 corneules. Pas d'organe postantennaire. Les pieces
buccales sont classiques du genre. Formule labrale : 27/554.
Le processus distal interne du labium est plus fin que chez P.
affiniformis (Stach, 1929).
Tibiotarses I. II et III avec, respectivement, 19, 19 et
Fayaoue, cote lagon, sable fin blanc, 26.i.(NC 38):
18 soies, avec 4 ergots non capites dont 2 internes plus longs ;
femurs avec 12, 12 et 10 soies ; trochanters avec 5, 5 et 5 soies.
Griffes sans dent, ni empodium (Fig. 11).
Tube ventral avec 1 + 1 soies. Retinacle avec 3 + 3 dents.
Furca classique du genre, avec 2 soies dorsales sur les dentes
et les mucrons longs et effiles, avec une lamelle interne
(Fig. 12). Rapport mucron : dens = 1 : 1,5.
L'abdomen VI, en forme de cone tronque a Parriere, n'a
pas d'epine anale. L'anus est terminal.
Chetotaxie constitute de micro- et mesochetes ; les soies
sensorielles sont indistinctes des mesochetes. Chetotaxie
dorsale cf. Fig. 13. Signalons plusieurs asymetries. Remar-
quons aussi, sur la tete Pabsence des soies cl et sur le tho¬
rax I la presence de, seulement, 3 + 3 soies. Chetotaxie
ventrale de l'abdomen cf. Fig. 14. Absence de limite nette
entre les sternites I et II, et III et IV. Presence de 1 + 1 soies
sur le sternite abdominal II.
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, Grande-Terre, presqu'ile de Pindai, plage a 5 km sud-ouest
de Nepoui.
Discussion : la nouvelle espece appartient au groupe des especes de Paraxenylla Murphy, 1965
avec 1 + 1 soies sur le tube ventral. Parmi celles-ci, elle se differencie de P. affiniformis (Stach, 1929)
sensu Gama & Deharveng, 1984, par la forme des sensilles de Particle antennaire IV (tous identiques
Source: MNHN, Paris
'r"i
i '
/
Xn )" v 1 \ i i "'
1 u i
/ ‘
r - ,'0\ , , . .. M v-
S .'O . • i . , A 0 \ x *
f ' f V A A •' o, 0 - * >
Is ,r ?J) w ; —
r j
/ /»/ />
v,.o; ' \J
'or
V '
v. t f r ' ' ’ 1 | T ^ \y v
~ * V v ’**—y-"» ;
ft “^r^\
/ y
—V \
1 1 J l
' f r r it t \ \'
*\
\
^ -
w_^
<?
V
r ^ / 7 1 \ '
/• / / / ^ t T M ^
,N'
v, ^ ~ /■» «" ^ ^ /» '
/ M t
-> / ' ' ' /
/ ■*
/
r 't 1 '
h? ,, > ,"\ ’
•■//*' ' ' '
^ w V-' - '
*
1 \ tf \\
’ f 1 ’ ’ r
! / ' ' ' ' / ' f ’ f ' ’
‘. , , r ' / , X f f'
‘ (
? \
\
' /> / t ? r t n rt i f f t t /
C P ' t >
/
? f f
. / ' /• '
I- -»V»- V * - _ _
V \
\r
i r
f ?
1
\/
f;
% ;; .v 13
” " f A v
' ' .X
X t
^ w v >
j
i
)
\
' ^ r
I !
' 1 \*\...
^ i/i ’' V f '
r r r i r
V ' /
\ 'V
^ /
\/',i *w^
I/',-- 1 t ^
v f /
V L
^ sYtJ V\
V Wt !/14
Fig.
10-14. piloua n. sp. 10 : articles antennaires III et IV ; 11 : tibiotarse et griffe I; 12 : dentes et mucrons
13 : chetotaxie dorsale; 14 : chetotaxie abdominale ventrale.
Source: MNHN, Paris
68
JEAN-MARC THIBAUD & WANDA M. WEINER
chez P. affiniformis), par la presence d’ergots non capites (capites chez P. affmiformis), par l’absence
des soies cl sur la tete (presentes chez P. affiniformis), par la presence de 1 + 1 soies sur le sternite
abdominal II (2 + 2 chez P. affiniformis).
La nouvelle espece se differencie de P. affiniformis et de P. lapazana Palacios-Vargas &
Vazquez, 1989 par la presence de, seulement, 3 + 3 soies sur le tergite thoracique I. Elle se differencie
aussi de la derniere espece par le nombre et la forme des sensilles sur Particle antennaire IV
(5 identiques chez P. lapazana), par la longueur relative des soies du corps (plus longues chez
P. lapazana).
Derivatio nominis : le nom de 1’espece rappelle la danse traditionnelle de la Nouvelle-Caledonie.
Willemia neocaledonica Weiner, 1991
Materiel etudie : Grande-Terre, plage de Thio, sable fin noir, avec Hypomea, I5.i.(NC 9) :
I ex.; ile d’Ouvea, sud de la plage de la baie de Mouly, cote lagon, sable fin blanc, 26.i.(NC 35) :
1 ex. ; ile d'Ouvea, sud de la plage avant le Pont de Mouly, cote lagon, sable fin blanc, 26.i.(NC 37):
3 ex. ile des Pins, plage de St-Joseph, pres de Vao, sable humide apres averse, 28.i.(NC 40) : 2 ex.
Remarque : signalons que sur nos exemplaires le nombre de vesicules a I’organe postantennaire
varie de 10 a 15 et que les soies sensorielles des articles antennaires IV sont souvent difficiles a
distinguer des soies normales.
Willemia sp.
Materiel etudie : Grande-Terre, plage de Thio, sable fin noir, avec Hypomea, 15.i.(NC 9) :
4 ex.; Grande-Terre, plage de Maamaat-Balade a 8 km nord-ouest de Pouebo, sable jaune semi-fin,
18.i.(NC 16) : 1 ex. ; ile de Lifou, plage de Easox a 6 km ouest de Xepenhe, 21.i.(NC 29) : 1 ex.
Remarque : il s’agit d’une nouvelle espece trouvee en Thai'lande (d’Haese & Wf.iner,
communication personnelle).
Xenylla stachi stachi Gama, 1966
Materiel etudie : Grande-Terre, plage de Maamaat-Balade a 8 km nord-ouest de Pouebo, sable
jaune semi-fin, 18.i.(NC 16) : 1 ex.
Remarque : sous-espece decrite d'Angola, retrouvee en Rhodesie et a Madagascar, deja
signalee dans des forets de Nouvelle-Caledonie.
Famille des Brachystomellidae
Cassagnella sp.
Materiel etudie : Grande-Terre, plage de Maamaat-Balade a 8 km nord-ouest de Pouebo, sable
jaune semi-fin, 18.i.(NC 16) : 1 ex.
Remarque : en possession d'un seul exemplaire nous jugeons plus prudent de ne pas decrire
cette espece nouvelle. Elle presente un organe postantennaire avec 6 tubercules, 8 + 8 corneules et
des tibiotarses avec des ergots non capites.
Source: MNHN, Paris
COLLEMBOLES INTERSTITIELS DES SABLES DE NOUVELLE-CALEDONIE
69
Famille des Neanuridae
Sous-famille des Frieseinae
Friesea anophthalma n. sp.
(Fig. 15-20)
Materiel-type : holotype male (NC 31/1), ile de Lifou, plage de We sur la baie de
Chateaubriand, sable blanc semi-fin, 22.1.1995. (NC 31°). Holotype et 3 paratypes in MNHN, 1 para-
type in I SEA.
Autre materiel : ile des Pins, plage de Gadji au Nord, sable humide apres averse, 28.i.(NC 41):
2 ex.
Description : corps de petite taille : longueur de l'holotype
male : 500 pm : des paratypes : 340 a 500 pm. Couleur
blanche. Grains tegumentaires gros.
Antennes courtes. Articles antennaires I et II avec, respec-
tivement, 7 et 11 soies. Articles antennaires III et IV sans
separation nette. Organe sensoriel de Particle antennaire III
classique du genre, avec 2 microsensilles plus ou moins
globuleuses, avec 2 sensilles de garde assez longues et
cylindriques et avec 4 soies de garde; presence de la
microsensille ventrale. Article antennaire IV avec 8 sensilles
cylindriques, dont 2 latero-externes plus epaisses ; presence de
la microsensille, de Porganite subapical et d’une vesicule
apicale unilobee (Fig. 15).
Pas de corneule. Pas d'organe postantennaire. Pieces
buccales typiques du genre. Lamelle interne de la maxille tres
courte (Fig. 16). Formule labrale : 2/434.
Tibiotarses I, II et III avec, respectivement, 13, 13 et
12 soies, dont un ergot non capite; femurs avec 12, 11 et
10 soies, trochanters avec 5, 5 et 5 soies. Griffes sans dent
interne, ni empodium (Fig. 18).
Tube ventral avec 4 + 4 soies. Retinacle avec 2 + 2 dents.
Furca au stade 2, avec 3 soies dorsales sur les dentes et les
mucrons en forme de crochet (Fig. 19).
Le tergite abdominal VI porte 6 soies spiniformes barbe-
lees.
Chetotaxie dorsale cf. Fig. 20. Signalons la presence sur les
tergites thoraciques II et III des soies m5 et sur le II des
microsensilles laterales.
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, ile de Lifou, plage de We sur la baie de Chateaubriand.
Discussion : parmi les especes de Friesea sans corneule, sans pigment et avec des soies
spiniformes sur Tabdomen VI, la nouvelle espece se rapproche de F. Hsu Deharveng & Bedos, 1991
de forets de Thai’lande. Elle s'en differencie par le nombre de soies aux tibiotarses (17, 17 et 16 chez
F. Hsu), par le stade de la furca (stade 4 chez F. Hsu) et par la presence sur les tergites thoraciques
II et III des soies m5 (absentes chez F. Hsu).
Derivatio nominis : se refere a Tabsence de corneule.
Friesea pins n. sp.
(Fig. 21-26)
Materiel-type : holotype male (NC 40/1), ile des Pins, plage de St-Joseph. pres de Vao, sable
humide apres averse, 28.1.1995. (NC 40). Holotype et 2 paratypes in MNHN. I paratype in ISEA.
Description : corps de petite taille : longueur de l’holotype
male : 700 pm ; des paratypes : 670 a 960 pm. Couleur
gris-bleu. Grains tegumentaires gros.
Antennes courtes. Articles antennaires I et II avec, respec¬
tivement, 7 et 13 soies. Articles antennaires III et IV sans
separation nette. Organe sensoriel de Particle antennaire III
classique du genre avec, 2 microsensilles internes, 2 sensilles
de garde assez longues et cylindriques et 4 a 5 soies de garde ;
presence de la microsensille ventrale. Article antennaire IV
avec 6 sensilles cylindriques, dont 2 internes tres fines;
presence de la microsensille, de Porganite subapical et d’une
vesicule apicale unilobee (Fig. 21).
8 + 8 corneules. Pas d'organe postantennaire. Pieces
buccales typiques du genre (Fig. 22 et 23). Formule labrale :
Tibiotarses I, II et Ill avec chacun 17 soies dont un ergot
non capite; femurs avec 12, II et 10 soies, trochanters avec
chacun 5 soies. Griffes sans dent interne, ni empodium
(Fig. 24).
Tube ventral avec 4 + 4 soies, dont 1 + 1 plus longues.
Retinacle avec 2 + 2 dents. F'urca au stade I. avec 3 soies
dorsales sur les dentes, mucrons a Papex recourbe separes des
dentes et avec une lamelle basale (Fig. 25).
Le tergite abdominal VI porte 3 epines anales droites, dont
une mediane posterieure.
Chetotaxie dorsale cf. Fig. 26. Signalons la presence sur
le tergite thoracique II des microsensilles laterales et, a
Parriere de Pabdomen, la presence de longues soies barbe-
lees.
70
JEAN-MARC THIBAUD & WANDA M. WEINER
Fig.
l5 ~ 2 °fr u, Frie xi ea ™°P hthalma n - sp. 15 : articles antennaires III et IV ;
grille III ; 19 : dentes, mucrons et retinacle; 20 : chetotaxie dorsale.
16 : maxille ; 17 : mandibule ;
18 : tibiotarse et
Source: MNHN. Paris
COLLEMBOLES INTERSTITIELS DES SABLES DE NOUVELLE-CALEDONIE
71
Fig. 21-26. — Friesea pins n. sp. 21 : articles antennaires III et IV ; 22 : maxille ; 23 : mandibule; 24 : tibiotarse et grille I.
25 : furca ; 26 : chetotaxie dorsale.
Source: MNHN. Paris
72
JEAN-MARC THIBAUD & WANDA M. WEINER
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, ile des Pins, plage de St-Joseph, pres de Vao.
Discussion : parmi les especes de Friesea avec 8 + 8 corneules, 3 epines anales sur l’abdomen
VI, une furca au stade 1 et des griffes sans dent interne, la nouvelle espece se rapproche de F. sublimis
Macnamara, 1921 et F. truncatopilosa Rusek, 1971. Elle s’en differencie par l’absence d’ergot capite
sur les tibiotarses (4 a 5 chez F. sublimis et chez F. truncatopilosa) et de soie capitee sur les derniers
segments abdominaux (presentes chez F. sublimis et sur I'abdomen VI chez F. truncatopilosa). Elle se
distingue aussi des deux autres par la forme des mucrons (en forme de crochet et avec lamelles plus
longues chez les deux autres especes). Elle s'en differencie aussi par la forme des sensilles de Particle
antennaire IV (toutes fines chez F. sublimis , toutes epaissies chez F. truncatopilosa).
Derivatio nominis : le nom de l’espece rappelle Pile oil elle a ete trouvee.
Sous-famille des Anuridinae
Pseudachorudina sp.
Materiel etudie : ile de Lifou, plage du Doueoulou, sable moyen, 21-I.(NC 28) : 1 ex.
Remarque : en possession d'un seul exemplaire, nous jugeons plus prudent de ne pas nommer
cette espece.
Famille des Onychiuridae
Allaphorura lifouensis n. sp.
(Fig. 27-31)
Materiel-type : holotype femelle (NC 27/2), ile de Lifou, plage de Mou sur la baie de Wadra,
sable blanc humide apres averse, 21. 1 .1995.(NC 27). Holotype et 5 paratypes in MNHN, 2 paratypes
in ISEA.
Description : corps de petite laille : longueur de I'holotype
femelle : 800 pm ; des paratypes (males et femelles) : 670 a
800 pm. Couleur blanche. Grains tegumentaires gros.
Antennes legerement plus courtes que la tete. Articles
antennaires 1 et II avec, respectivement, 8 et 13 soies. Organe
sensoriel de Particle antennaire III classique du genre avec,
5 papilles de garde, 5 soies de garde, 2 sensilles internes en
batonnet et 2 sensilles. plus ou moins globuleuses, a la surface
ridee; presence de la microsensille ventrale. Les sensilles de
Particle antennaire IV sont peu differenciees ; presence de la
microsensille situee a la moitie du segment, de Porganite
subapical; absence de la vesicule apicale (Fig. 27). Base
antennaire peu differenciee.
Organe postantennaire avec de 17 a 23 vesicules simples
(Fig. 28). Formule labrale: 12/542. Formulepseudocellaire(par
demi-tergite) dorsale : 32/233/33343 ; ventrale : 11/000/0112;
chaque subcoxa avec 2 pseudocelles.
Tibiotarses I, II et III avec chacun 18 soies, sans
ergot capite; femurs avec 15, 15 et 14 soies; trochanters
avec chacun 9 soies. Griffes sans dent interne, avec un
empodium dont le filament atteint presque Papex de la grille
(Fig. 29).
Tube ventral avec 8 + 8 soies. Sur la zone furcale presence
d’une plage de granulations primaires et de 2 + 2 petites
soies vestigiales (Fig. 30).
Chetotaxie dorsale (Fig. 31) constitute de micro- et de
macrochetes, les soies sensorielles sont peu differenciees.
Signalons sur la tete la presence d'une soie dO et, entre les
deux pseudocelles postero-internes, de 4 + 4 soies de la
rangee p.; sur le tergite abdominal IV la presence d’une soie
mO et la presence ou Pabsence de aO ; sur le tergite abdominal
VI la presence de 2 soies medianes aO et pO et de 2 epines
anales portees par deux petites papilles.
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, ile de Lifou, plage de Mou sur la baie de Wadra.
Discussion : la nouvelle espece se rapproche de Allaphorura zschokkei (Handschin, 1919)
connue du Jura et des Alpes. Elle s'en differencie par quelques points de sa chetotaxie. Ainsi, sur la
tete, par le nombre de soies de la rangee p. entre les deux pseudocelles postero-internes (3 + 3 chez
Source: MNHN. Paris
\ • / /
\ \
\ i /
\ >r ,--s x f
' v ?
/ i 0 /l* j; 'V
% o ;•
.•-?// \n^i\
0 'M'l !-?
'fS/f ? / , f A **' ^
/ ^°.Vrff ’fr\ °XX
/o \ r°V°\ J h
r— .■; °H
__ ** ■*•*■»**, A /
^ ' / \ > \ r ' ' V\;.,
r'/Vn/r / a
L ;;;::r: _ :;; .- ; _ ; y _ ov
-/V r/ , *f 1 f V\»'1
H ’ rt" •!' v / v (
5 0 -* V,
/.
4 /V /'; \ \Y>f 31
/V v-\ 4 v4
\ . 0 .;
4 / / V V,r' \'{'[ '3
*' / i ' K {
Fig. 27-31. — Allaphorura lifouensis n. sp. 27 : articles antennaires Ill et IV ;
anterieurs de la tete; 29 : tibiotarse et griffe III ; 30 : zone lurcale sur
28 : organe postantennaire et les trois pseudocelles
le sternite abdominal IV ; 31 : chetotaxie dorsale.
Source: MNHN. Paris
74
JEAN-MARC THIBAUD & WANDA M. WEINER
A. zschokkei , dont I + 1 macrochetes ; 4 4- 4, dont 2 + 2 macrochetes, chez la nouvelle espece);
par le nombre de soies au tube ventral (9 + 9 chez A. zschokkei , contre 8 + 8) et, sur l'abdo-
men V, par le nombre de soies de la rangee m comprises entre les macrochetes interieures (2 + 2 chez
+ . zschokkei , contre 3 + 3). Ajoutons que les plus grands exemplaires ne depassent pas 800 pm, alors
qu’ils atteignent 1 400 pm chez A. zschokkei.
Par sa petite taille et par ses formules pseudocellaires, la nouvelle espece est proche aussi de
Allaphorura kwona (Thibaud & Lee, 1994) n. comb, (decrite dans le genre Protaphorura) des sables
littoraux de Pile de Jeju en Coree du Sud. Signalons l'absence de la pseudocelle ventrale sur
l'abdomen I chez A. kwona. Ces deux especes different aussi par le nombre de vesicules a l’organe
postantennaire (28 chez A. kwona). par le nombre de soies de la rangee p. sur la tete entre les deux
pseudocelles internes (3 + 3 chez A. kwona), par le nombre de soies sur le tergite thoracique I (7 +
7 chez A. kwona et 5 + 5 chez la nouvelle espece). Remarquons aussi que les soies sensorielles sont
mieux differenciees chez A. kwona.
Derivatio nominis : le nom de 1'espece rappelle Pile ou elle a ete trouvee.
Fissuraphorura dehar vengi Rusek, 1991
Materiel etudie : ile des Pins, plage de Gadji au nord, sable humide apres averse, 28-1.(NC 41):
4 ex., dont 3 juv.
Remarque : espece decrite de Pile des Celebes (ou Sulawesi) en Indonesie et retrouvee ici pour
la premiere fois.
Mesaphorura jeremiei n. sp.
(Fig. 32-39)
Materiel-type : holotype male (NC 20/1), Grande-Terre, plage de Poindinie, sable blanc,
19.1.1995.(NC 20). Holotype et 10 paratypes, dont 4 juv., in MNHN, 4 paratypes in ISEA.
Autre materiel : Grande-Terre, plage de Tao a 25 km nord-ouest de Hienghene, sable gris
grossier, 18.i.(NC 18) : 13 ex., dont 7 juv.
Description : corps de petite taille : longueur de 1'holotype
male : 480 pm, des paratypes (males et femelles) : 400 a
560 pm. Couleur blanche. Grains tegumentaires forts. Sur le
tergite abdominal VI, presence de deux ornementations en
croissant, constitutes de grains primaires, et formant deux
pochettes.
Antennes plus courtes que la diagonale cephalique. L'ar-
ticle antennaire IV porte 2 larges sensilles subcylindriques et
de meme taille (a et c). Presence d’une petite vesicule apicale
exsertile, de 1'organite subapical deplace cote latero-externe et
de la microsensille dorso-externe. L'organe sensoriel III est
constitue de 2 petites sensilles spheriques, de 2 grosses
sensilles de garde courbees Tune vers I’autre, le tout protege,
en partie. par une expansion tegumentaire et de 1 grosse
sensille ventrale (Fig. 32). Articles antennaires II et I avec,
respectivement, 11 et 7 soies.
Organe postantennaire, allonge et elliptique, constitue de
38 a 45 vesicules (Fig. 33).
Formule pseudocellaire dorsale (par demi-tergite)
11 / 022 / 10011 .
Chetotaxie dorsale (Fig. 34) constitute de mesochetes, de
macrochetes et de soies sensorielles seulement distinguables
sur l'abdomen V. Deux epines anales portees par des papilles
de meme taille. La chetotaxie dorsale est aussi representee,
par demi-tergite, dans le Tableau I.
Tibiotarses avec chacun 11 soies; Femurs avec chacun
9 soies et trochanters I, II et III avec, respectivement, 6, 6 et
5 soies. Griffes trapues, sans dent interne, avec un rudiment
d'empodium (fig. 35).
Les sternites thoraciques I. II et III portent, respective¬
ment, 0 + 0. 1 + 1 el 1 + I soies. La chetotaxie ventrale de
Pabdomen est representee Fig. 36. Tube ventral avec 4 + 4
soies et 2 + 2 a ia base. Plaques genitales male et femelle cf.
Fig. 37 et 38. Signalons la presence sur le lobe anal des soies
12 '.
Fig. 32-39. Mesaphorura jeremiei n. sp. 32 : articles antennaires HI et IV ; 33 : organe postantennaire et pseudocelle antericur
de la tete ; 34 : chetotaxie dorsale ; 35 : tibiotarse et griffe I ; 36 : chetotaxie abdominale ventrale ; 37 : Plaque genitale
male ; 38 : Plaque genitale femelle ; 39 : sensille et microsensille du thorax III et de l'abdomen V.
Source: MNHN. Paris
Source: MNHN, Paris
76
JEAN-MARC THIBAUD & WANDA M. WEINER
Tableau I. Chetotaxie dorsale de A fesaphorura jeremiei n. sp.
Th I
II
III
Abd I
II
III
IV
V
a
—
5
5
5
5
5
6
4 ( 6 )
m
4
5">
5">
|(3)
—-
—
—
—
P
—
4 ( 2 )
4(2.
5
6 <4)
6 ( 4)
5 (S)
4<?)
subc/pl
2
3
3
2
3
3
5
1
(,) : m2 absente, m 6 = s ; (2> : p2 abscnte ; <3) m4 presente ; ,4) : probablement m4 deplacee dans la rangee p. ; (5) : pi deplacee
vers Pavant; (6) : a2 absente; (7) : pi absente, p3 = s.
Localite-type : Nouvelle-Caltdonie, Grande-Terre, plage de Poindinie.
Discussion : la nouvelle esptce se distingue de toutes les autres esptces du genre par sa formule
pseudocellaire, avec la presence de 2 + 2 pseudocelles sur le tergite thoracique II et par la presence
de, seulement, 2 sensilles sur Particle antennaire IV.
Par la chetotaxie du tergite abdominal V, elle rentre dans le « groupe sylvatica ».
Derivatio nominis : Pespece est cordialement dtdite a notre collegue Joel Jeremie, qui nous
accompagna efficacement lors de cette mission en Nouvelle-Caledonie.
Mesaphorura yosii (Rusek, 1967)
Materiel etudie : ile de Lifou, plage de We sur la baie de Chateaubriand, sable blanc semi-fin,
22.1. (NC 31) : 4 ex.; ile d'Ouvta, sud de la plage du golfe de Fayawa, cote Pacifique, sable fin blanc,
26.1. (NC 36) : 3 ex., dont 1 juv.; ile d'Ouvea, plage au nord de Fayaoue, cote lagon, sable fin blanc,
26.i.(NC 38) : 1 ex., ile d'Ouvea, plage au sud de Fayaoue, cote lagon, sable fin blanc, 26.i.(NC 39) :
1 ex. ; ile des Pins, plage de Gadji au nord, sable humide apres averse, 28.i.(NC 41) : 4 ex.;
Grande-Terre, plage de Poe a 15 km sud-ouest de Bourail, sable fin blanc, l.n.(NC 46) : 5 ex.
Remarque : espece cosmopolite, dtja signalee en Nouvelle-Caledonie.
Genre PSAMMOPHORVRA Thibaud & Weiner, 1994
En 1994 nous avions crtt le genre Psammophorura pour une espece des sables littoraux de la
Pologne. En Nouvelle-Caledonie, nous avons trouve une autre espece de ce genre qui nous oblige a
en elargir la diagnose.
Diagnose : couleur blanche. Antennes plus courtes que la diagonale cephalique. Article
antennaire IV avec 5 sensilles (a-e). Presence d'une petite vesicule apicale exsertile, de l'organite
subapical deplace cote ventral et de la microsensille dorso-externe. Organe sensoriel de Particle
antennaire III avec deux petites sensilles internes, deux grosses sensilles de garde, protegees, en partie,
par trois expansions tegumentaires, et une grosse sensille ventrale. Organe postantennaire, allonge et
elargi dans sa partie latero-externe, constitue de vesicules. Pseudocelles de deux types : sur la tete et
sur l'abdomen V avec le centre en forme d'etoile, sur les thorax II et III et les abdomen I a IV avec
l'ouverture en forme de croissant. Formule pseudocellaire (par demi-tergite) : 11/011/11111.
Chetotaxie dorsale constitute de mesochetes, de macrochetes et de soies sensorielles parfois difficiles
a distinguer. Sur le tergite abdominal VI, presence d'ornementations tres legeres, en forme de
croissant, constitutes par une difftrence de granulations.
Source: MNHN. Paris
COLLF.MBOLES INTERSTIT1ELS DES SABLES DE NOUVELLE-CALEDONIE
77
Psammophorura neocaledonica n. sp.
(Fig. 40-46)
Materiel-type : holotype femelle (NC 9/1), Grande-Terre, plage de Thio, sable Fin noir, avec
Hypomea, 15.i. 1995.(NC 9). Holotype et 1 paratype in MNHN, 1 paratype in ISEA.
Autre materiel : Grande-Terre, plage de Mou a 3 km sud-est de Ponerihouen, sable fin noir,
19.i.(NC 22) : 1 ex. Grande-Terre, plage pres de I'aerodrome de Houailou, sable fin, 19.i.(NC 23)
2 ex.; lie de Lifou, plage de We sur la baie de Chateaubriand, sable blanc semi-fin, 22.i.(NC 31)
2 ex. ; He d'Ouvea, sud de la plage de la baie de Mouly, cote lagon, sable fin blanc, 26.1.(NC 35)
1 ex.; ile d'Ouvea, sud de la plage avant le pont de Mouly, cote lagon, sable fin blanc, 26.i.(NIC 37)
1 ex.; ile d'Ouvea, plage au sud de Fayaoue, cote lagon, sable fin blanc, 26.i.(NC 39) : 1 ex.
Description : corps de petite taille : longueur de Phototype
femelle : 450 pm ; des paratypes males : 385 a 440 pm.
Couleur blanche. Grains tegumentaires forts. Sur le tergite
abdominal VI, presence de deux ornementations, en forme de
croissant, constitutes par une difference de granulations.
Antennes plus courtes que la diagonale cephalique. L’ar-
ticle antennaire IV porte 5 sensilles (a-e) subcyiindriques et de
meme taille. Presence de la vesicule apicale exsertile, de
l'organite subapical deplace cote ventral et de la microsensille
dorso-externe. L'organe sensoriel III est constitue de 2 petites
sensilles arrondies, de 2 grosses sensilles de garde courbees
l'une vers Fautre, le tout protege, en partie, par 3 expansions
tegumentaires, et de 1 grosse sensille ventrale (Fig. 40).
Articles antennaires II et I avec. respectivement, 11 et 7 soies.
Organe postantennaire, allonge et elargi dans sa partie
lateroexterne, constitue d’une cinquantaine de vesicules
(Fig. 41).
Formule pseudocellaire dorsale (par demi-tergite)
11 /011/11111. Rappellons que ces pseudocelles sont de deux
types : en forme d'etoile (type Mesaphorura) sur la tete et
Fabdomen V, avec Fouverture en forme de croissant (type
Granuliphorura) du thorax II a Fabdomen IV.
Chetotaxie dorsale (Fig. 42) constitute de mesochetes, de
macrochetes et de soies sensorielles seulement distinguables
sur Fabdomen V. Deux epines anales portees par des papilles
de meme taille. La chetotaxie dorsale est representee, par
demi-tergite, dans le Tableau II.
Tibiotarses avec chacun 11 soies; femurs avec chacun
9 soies; trochanters I. II et III avec, respectivement, 5, 5 et
4 soies. Griffes trapues, sans dent interne, avec une sorte de
tunica dorsale et un rudiment d’empodium (Fig. 43).
Les sternites thoraciques I, II et III portent, respective¬
ment, 0 + 0, I + 1 et 1 + 1 soies. La chetotaxie ventrale de
Fabdomen est representee Fig. 44. Tube ventral avec 4 + 4
soies. Plaques genitales male et femelle, cf. Fig. 45 et 44.
Signalons la presence sur le lobe anal des soies 12'.
Tableau II. Chetotaxie dorsale de Psammophorura neocaledonica n. sp.
Th I
II
III
Abd I
II
III
IV
V
a
_
5
5
5
5
5
5
5
m
4
5"'
5 <i)
i <3>
|(3»
i* 3 *
2 <4)
—
P
—
4 <2>
4<2>
5
5
5
4<s>
4<6>
subc/pl
2
3
3
2
3
3
5
1
(l) : m2 absente, m6 = s; (2) : p2 absente; (3) : m4 presente; (4) : m4 et m5 presentes; (5) : p2 deplacee vers Favant ;
(6) : pi absente, p3 = s.
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, Grande-Terre, plage de Thio.
Discussion : la nouvelle espece se differencie de Psammophorura gedanica Thibaud & Weiner,
1994, par la presence de macrochetes dans la chetotaxie dorsale, par les soies sensorielles (p3 = s)
peu differenciees sur le tergite abdominal V (tres nettes chez P. gedanica ), par la presence de la soie
a2 sur le meme tergite et par le nombre de vesicules a l'organe postantennaire (une quarantaine chez
P. gedanica).
Derivatio nominis : de la Nouvelle-Caledonie.
78
JEAN-MARC THIBAUD & WANDA M. WEINER
'v- / s << a
**V
5^
i V ^ •" 1 S ’>
r*®%. f i i ^ \ j
:-"/ V 4 w ?
■. / 1 f \ \ ?
V".'; r 4
* _ ^ v
f f ^ \ ! !
/'•\V > ” 1 1
\ /
l / .' ■ ■ '!
V ? ? r t t ' \
/,-v " ' / , ' r ' S'
i r > ’ \.cV
; .,: ft
, 'I
\ .'
/ f /■ ' % r / ' '0
< \ ..;
/ \
r f
? u
l > S 'i\ ft t t
J ■ ! r > i"“Y
■!'* t M , i
1'/ /&? , , i
/ -V
/»
!' ' ?
i / ' ' ' * P 1
C/* ?
\ / V<s> V t ;
U. ' 1 « %
'C # ' r j
42
y/r^i
4v>x x
Fig. 40-46. Psammophorura neocaledonica n. sp. 40 : articles antennaires III et IV ; 41 : organe postantennaire et pseudocelle
anterieur de la tele ; 42 : chetotaxie dorsale ; 43 : tibiotarse et griffe I ; 44 : chetotaxie abdominale ventrale ; 45 : Plaque
genitale male; 46 : sensille et microsensille du thorax III et de l'abdomen V.
Source: MNHN. Paris
collemboi.es interstitiels des sables de nouvelle-caledonie
79
Weinera cf. ghislaineae Thibaud, 1993
Materiel etudie : lie des Pins, plage de Gadji au nord, sable humide apres averse, 28.i.(NC 41):
2 ex., dont 1 juv.
Remarque : nos deux exemplaires different seulement de ceux des Petites Antilles par la forme
de certaines soies qui sont ici en « flamme de bougie » : les soies sensorielles des thorax II et III, et
les soies p5 des abdomen IV et V. N'etant en possession que de deux exemplaires, dont un juvenile,
nous ne pouvons trancher sur le statut de cette espece.
Famille des Isotogastruridae
Isotogastrura lit oralis n. sp.
(Fig. 47-50)
Materiel-type : holotype femelle (NC 22/1), Grande-Terre, plage de Mou a 3 km sud-est de
Ponerihouen, sable fin noir, 19 .i. 1995.(NC 22). Holotype et I paratype in MNHN, 1 paratype in
ISEA.
Autre materiel : Grande-Terre, plage pres de l’aerodrome de HouaTlou, sable fin, 19.i.(NC 23):
1 ex.
Description : longueur de I'holotype femelle : 310 pm ; des
paratypes (male et femelle) : 330 a 340 pm (380 pm pour un
ex. d'une autre localite). Couleur gris-bleu, plus foncee sur les
aires oculaires. Grains tegumentaires primaires.
Expansions cuticulaires dorsales presentes sur le thorax I
avec deux paires, le thorax II avec deux paires (anterieures et
posterieures), du thorax III a fabdomen III avec une paire
(posterieure). Ouverture glandulaire mediane sur une legere
proeminence du tergite abdominal V (Fig. 47).
Antenncs courtes de meme taille que la tete. Articles
antennaires I et II avec, respectivement, 7 et 11 soies. Organe
sensoriel de Particle antennaire III avec I sensille bilobee;
presence de la microsensille laterale. Article antennaire IV
avec 7 sensilles cylindriques ; absence de la microsensille;
presence de Porganite subapical. A la base de cet article
presence d'un complexe sensoriel compose de 1 sensille
courte, epaisse et bilobee, de 2 papilles el de 2 sensilles
elargies en forme d’eventail (Fig. 48).
4 + 4 corneules. Pas d'organe postantennaire. Les pieces
buccales sont semblables a celles de /. arenicola Thibaud &
Najt, 1992. Formule labrale : 0/334.
Tibiotarses 1. II et III avec, respectivement, 13, 13 et
12 soies, sans ergot capite et sans expansion cuticulaire sur le
III ; femurs avec 11, 11 et 10 soies; trochanters avec chacun
6 soies. Griffes sans dent, avec une longue epine dorsale et un
empodium au filament atteignant Papex de la griffe (Fig. 49).
Tube ventral avec 6 + 6 soies, presence d'une soie mediane
dans la partie posterieure. Retinacle avec 3 + 3 dents. Furca
courte (Fig. 50). Manubrium avec 16 soies et 5 + 5 laterales.
Dens avec 4 soies. Mucron mince et recourbe. Rapport
manubrium : dens : mucron = 5:2: I.
Chetotaxie dorsale cf. Fig. 47.
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, Grande-Terre, plage de Mou a 3 km sud-est de
Ponerihouen.
Discussion : dans cette famille monogenerique, decrite par Thibaud et Najt en 1992, deux
especes etaient jusqu'alors connues : /. arenicola Thibaud & Najt, 1992 et /. coronata Fjellberg, 1995.
La nouvelle espece se differencie de ces deux autres par le nombre de soies sur les tibiotarses
(13, 13 et 12, contre 12, 12 et 11). Elle se rapproche surtout de /. arenicola par I’absence des soies
prelabrales et par la presence de 2 sensilles bilobees sur les articles antennaires III et IV. Elle
s'en differencie par certaines expansions cuticulaires dorsales (presence d'une paire anterieure sur le
thorax II, absente chez arenicola ; absence d'une mediane-posterieure sur l'abdomen V, presente chez
arenicola ), par la presence de une soie mediane dans la partie posterieure du tube ventral (1 + 1 chez
arenicola ), par le nombre de soies laterales au manubrium (5 + 5 contre 3 + 3 chez arenicola ), et
par la longueur du filament empodial (plus long que la griffe chez arenicola).
Derivatio nominis : le nom de l'espece fait reference a son biotope.
- - ' .< Z/' o
* * i
r r
;4 •* 1 i '/ 0 0 ' 1 ,4
f' ' 'Ai-'-.f >p'o r , s
-• /• % , J I’ I , ;
r t \
» -' , f t *
u f / ft it tr
' !
f f,
47
/ 1 \F t :
' t 1 \
? r *
v" f f, |f tj,' 1 t y\
A/ r ry t A r t ' V '
r"/ A/
A f ' \VT
v , , r// 1 i '(t 1 * \
V
(. r r t\ f 1 ? \ t's "\
i; f \ V r f i ’ ,v \
? r i v- ,? f ?f ^ i \ w)
/* t f i v
> /• / ?; r v / r » f i
;> / t yf ' \ y\
*. / ? H ; 1 1 ‘<r ? ' \ \V
/I: f 1 <r.’ ' \\V
«f f /" /•; f t \f \ t 1 V
f / f /jt 1 \ ? si
V / ?/j f ? vc? i i v
It. Vs ,*.'"!V ty V?
r A\ n, < 4A i
A ' i, T ; r x ^
: . V&V„
i r \t T"\ I C f \ y
Fig. 47-50. Isotogastrura litoralis n. sp. 47 : chetotaxie dorsale ; 48 : articles antennaires II a IV ; 49 : tibiotarse et gride I ;
50 : chetotaxie abdominale ventrale.
Source: MNHN, Paris
COLLEMBOLES INTERSTITIELS DES SABLES DE NOUVELLE-CALEDONIE
81
Famille des Isotomidae
Archisotoma vaoensis n. sp.
(Fig. 51-56)
Materiel-type : holotype femelle (NC 40/1), He des Pins, plage de St-Joseph, pres de Vao, sable
hunnde apres averse, 28.1.1995 (NC 40). Holotype et 10 paratypes in MNHN. 4 paratypes in ISEA.
Autre materiel : Grande-Terre, plage de Bo
littoral, 13.i.(NC 4) : 1 ex. ; Grande-Terre, plage
humide, 15.i.(NC 10) : 1 ex.
Description : longueur de 1'holotype femelle : 420 pm. ; des
paratypes : 400 a 490 pm. Couleur gris-bleu, diffuse sur tout
le corps, plus foncee sur les aires oculaires. Grains tegumen-
taires primaires.
Antennes legerement plus longues que la tete. Rapport des
articles antennaires I : II : III : IV = I : 1,3 : 1,4 : 1,9. Articles
antennaires I et II avec, respectivement, 16 et 27 soies.
Organe sensoriel de Particle antennaire III, avec 2 petites
sensilles subcylindriques et 2 fines et longues sensilles;
presence d'une microsensille laterale (Fig. 51). Article anten¬
naire I V avec 7 a 8 sensilles cylindriques difficiles a distinguer
des soies ordinaires; presence d'une microsensille laterale et
de Porganite subapical deplace lateralement (cote externe du
segment).
8 + 8 corneules, dont 2 + 2, les H et les G. d'un diametre
reduit, sont plus difficiles a voir. Organe postantennaire gros
et plus ou moins arrondi, dont le plus grand diametre est deux a
trois fois celui d'une corneule (Fig. 52). Capitulum maxillaire
jrake a 16 km sud de Boulouparis, sable grossier
de Nakety a 5 km est de Canala, sable fin noir
complexe avec une petite griffe. Presence de 2 soies prelabrales.
Tibiotarses I, II et III avec. respectivement, 23, 28 et
28 soies, dont 1 soie subapicale epaisse sur les III; femurs et
trochanters III avec aussi une soie epaisse. Griffes, sans dent
interne, avec un empodium atteignant le milieu du cote
interne de la griffe (Fig. 53).
Tube ventral avec 4 + 4 soies. Retinacle avec 4 + 4 dents,
sans soie sur le corps. Furca assez longue (Fig. 54). Manu¬
brium avec 23 soies dorsales, dont 5 basales. Dens avec
18 soies. dont 8 dorsales. Mucron tridente avec une petite soie
basale. Rapport manubrium : dens : mucron = : 4,9 : 4,5 :
1 .
Chetotaxie dorsale plurichaetosique constitute de soies
normales et de soies sensorielles peu differenciees, ainsi que.
sur Pabdomen V-VI, de 2 + 2 trichobothries fines et lisses,
plus longues pour la paire anterieure, et de macrochetes.
Ajoutons enfin que 5 soies separent les deux trichobothries
anterieures (Fig. 55 et 56).
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, He des Pins, plage de St-Joseph, pres de Vao.
Discussion : voir l'espece suivante.
Derivatio nominis : le nom de l’espece fait reference a la station-type.
Archisotoma lit oralis n.sp.
(Fig. 57-62)
Materiel-type : holotype male (NC 35/1), ile d'Ouvea, sud de la plage de la baie de Mouly,
cote lagon, sable fin blanc, 26 .i. 1995.(NC 35). Holotype et 5 paratypes in MNHN, 3 paratypes in
Autre materiel : Grande-Terre, plage de Maamaat-Balade a 8 km nord-ouest de Pouebo, sable
jaune semi-fin, 18.i.(NC 16) : 1 ex.; Grande-Terre, plage de Diahoue a 12 km sud-est de Pouebo,
sable fin blanc, 18.i.(NC 17) : 2 ex. ; Grande-Terre, plage de Tao a 25 km nord-ouest de Hienghene,
sable gris grossier, 18.i.(NC 18) : 1 ex.; Grande-Terre, plage d’Amoa a 4 km ouest de Touho, sable
jaune semi-gros, 18.i.(NC 19) : 2 juv. ; Grande-Terre, plage de Poindinie, sable blanc, 19.i.(NC 20) :
2 ex. ; Grande-Terre, plage de Poe a 15 km sud-ouest de Bourail, sable fin blanc, 19.i.(NC 24) : 3 ex.;
ile d’Ouvea, plage au nord de Fayaoue, cote lagon, sable fin blanc, 26.i.(NC 38) : 2 ex.; ile d’Ouvea,
plage au sud de Fayaoue, cote lagon, sable fin blanc, 26.i.(NC 39) : 2 ex. ; Grande-Terre, plage de
Poe a 15 km sud-ouest de Bourail, sable fin blanc, l.n.(NC 46) : 4 ex.
82
JEAN-MARC THIBAUD & WANDA M. WEINER
/ / , r \
S' // / ? r \
f,!','/' ’ r
■>/// »
//
t r
'fa
r f h'-
r
h'
r
\\w
\
T \
/ ' 1 V
< u
f 5
T I
\
\ ?
< *T~
l \ VT'
■'M'v/
Fig. 51-56. Archisotoma vaoensis n. sp. 51 : article antennaire 111 ; 52 : aire oculaire et organe postantennaire ; 53 : tibiotarse
et griffe III ; 54 : furca; 55 : chetotaxie du thorax II a I’abdomen I ; 56 : chetotaxie des abdomens IV a VI.
Source: MNHN, Paris
COLLEMBOLES INTERSTITIELS DES SABLES DE NOUVELLE-CALEDONIE
83
Description : longueur de Phototype male : 400 pm ; des
paratypes : 360 a 420 pm. Couleur gris-bleu, diffuse sur tout
le corps, plus foncee sur les aires oculaires. Grains tegumen-
taires primaires.
Antennes legerement plus longues que la tete. Rapport des
articles antennaires I : II : III : IV = 1 : 1,4 : 1,6 : 2,4. Articles
antennaires I et II avec, respectivement, 12 (dont une basale)
et 17 soies. Organe sensoriel de Particle antennaire III avec
2 petites sensilles et 2 sensilles plus grosses ; presence de la
microsensille laterale (Fig. 57). Article antennaire IV avec 7 a
8 sensilles cylindriques difficiles a distinguer des soies ordi-
naires; presence d'une microsensille laterale et de Porganite
subapical deplace lateralement (cote exteme du segment).
6 + 6 corneules. Organe postantennaire gros et plus ou
moins arrondi, dont le plus grand diametre est deux a trois
fois celui d'une comeule (Fig. 58). Capitulum maxillaire
complexe avec une petite griffe. Presence de 2 soies prelabra-
les.
Tibiotarses I. II et III avec, respectivement, 22, 24 et
26 soies, dont 1 soie subapicale epaisse sur les III ; parmi les
soies des femurs III et des trochanters III. presence de une
soie epaisse. Griffes, sans dent interne, avec un empodium
atteignant la moitie du cote interne de la griffe (Fig. 59).
Tube ventral avec 4 + 4 soies. Retinacle avec 4 + 4 dents,
sans soie sur le corps. Furca assez longue (Fig. 60). Manu¬
brium avec 22 soies dorsales, dont 6 basales. Dens avec 18 ou
19 soies, dont 10 dorsales. Mucron tridente avec une soie
basale. Rapport manubrium : dens : mucron = : 5,1 : 4,1 :
Chetotaxie dorsale plurichaetosique constitute de soies
courtes et de soies sensorielles peu differenciees. ainsi que. sur
Pabdomen V-VI. de 2 + 2 trichobothries fines et lisses. plus
longues pour la paire anterieure. Ajoutons enfm que 2 ou
3 soies separent les deux trichobothries anterieures (Fig. 61 et
62).
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, ile d’Ouvea, sud de la plage de la baie de Mouly.
Discussion : jusqu’a maintenant, les differentes especes de ce genre etaient decrites fragmen-
tairement en insistant surtout sur les pieces buccales.
Les deux nouvelles especes se rapprochent surtout de A. inlerstitialis Delamare Deboutteville,
1954 sensu Poinsot, 1965 et Fjellberg, 1980. et de A. gourbaultae Thibaud. 1993, par la presence de
2 + 2 trichobothries, par leurs griffes sans dent interne, par le rapport organe postantennaire/cor-
neule et par la presence d'une soie subapicale epaisse sur les tibiotarses III.
Elies se differencient de A. inlerstitialis par le nombre de soies prelabrales (2 chez les nouvelles
especes contre 2, 2), par le nombre de soies au manubrium (22 ou 23 chez les nouvelles especes contre
28) et aux dentes (18-19 chez les nouvelles especes contre 30), par la longueur relative des soies et,
enfin, par leur petite taille (400 pm chez les nouvelles especes contre 1 100pm). A. litoralis n. sp. se
dilferencie encore de A. inlerstitialis par le nombre de corneules (6 + 6 contre 8 + 8 dont 2 + 2
reduites) et par le nombre de soies comprises entre les trichobothries anterieures (2 a 3 contre 6),
Les deux nouvelles especes se distinguent toutes les deux de +. gourbaultae , trouvee dans la
zone marine intertidale des Petites Antilles (Thibaud, 1993), par le nombre de soies aux dentes (18-19
contre 22 a 24), par le nombre de dents aux mucrons (3 contre 2) et par la longueur relative des soies.
Ajoutons que A. litoralis presente seulement 6 + 6 corneules.
Enfm. les deux nouvelles especes se differencient entre elles par le nombre de corneules, par
le nombre de soies comprises entre les trichobothries anterieures et par la longueur relative des soies
du corps, plus longues chez A. vaoensis.
Derivatio nominis : le nom de l’espece se rapporte a son biotope.
Cryptopygus sp. 1
Materiel etudie : Grande-Terre, plaine des Lacs a 5 km en aval de la chute de la Madeleine,
sable fluviatile lateritique, 24.i.(NC 32) : 4 ex., dont 3 juv.
Remarque : n'etant en possession que d'une femelle en mauvais etat et de trois individus
juveniles, nous ne pouvons nommer cette espece qui possede 5 + 5 corneules.
Source:
i
, 'Sr '
//-/’ ,r
/ '' '
/
/ t ' , X
r f t } \ '
t r ? \
r r i x
ri r r r r '
'/ ; V /
V
\ \
y
\ s
'< /
' , ' /" ", M
/ f
f /
Z 1 Z 1
f z
'/ r f t '
\
x
•\
X \
'/'
/ r
/ r ? 1 ' ' '
’ r / ? r ’ ' '
' i' r
r ? t ’t t
t ^ . ? ? ? 11 " v ' a
61
r / r ' r '.'rt
f . > r t r f i
' r
/ r /■ '
r ? i r
? r
* r
, i r
//; f ^ M f f l ' r r
' i < t i
1 1 r \ V
1 ? •
t r
\:
\ T ’ *
r '* H
v
r r t r [ y fi
r t
r
1 // "fl'T!
\
-a „ r ^ / r , ;■■“ 1 v
V, \r < i ’ 62
■ r -u ' fV'.A' '
L s 4 f
H
u • i
h
m
! : •/ ■
/ * /
k *
l U i
>
\ v
} / /
/
1
V
^ /
* 1!
>
>
/
>
>
)
i }
V
i 6 0
\ f
/ V,
f
t
r
Fig. 57-62. Archisotoma litoralis n. sp. 57 : article antennaire III ; 58 : aire oculaire et organe postantennaire ; 59 : tibiotarse
et griffe III ; 60 : furca ; 61 : chetotaxie du thorax II a l'abdomen I ; 62 : chetotaxie des abdomens IV a VI.
Source: MNHN, Paris
COLLEMBOLES INTERSTITIELS DES SABLES DE NOUVELLE-CALF.DONIE
85
Cryptopygus sp. 2
Materiel etudie : Grande-Terre, plage de Tao a 25 km nord-ouest de Hienghene, sable gris
grossier, 18.i.(NC 18) : I juv.; ile des Pins, plage de Gadji au nord, sable humide apres averse
28.1.(NC 41) : 2 juv.
Remarque : n’etant en possession que de trois individus juveniles, nous ne pouvons nommer
cette espece qui possede 8 + 8 corneules.
Folsomides insular is n. sp.
(Fig. 63-71)
Materiel-type : holotype male (NC 27/1), ile de Lifou, plage de Mou sur la baie de Wadra,
sable blanc humide apres averse, 21.i,1995.(NC 27) in MNHN.
Autre materiel : Grande-Terre, Presqu’ile de Pindai, plage a 5 km sud-ouest de Nepoui, sable
fin, 16.i.(NC 11) : 2 juv. ; Grande-Terre, plage de Tao a 25 km nord-ouest de Hienghene, sable gris
grossier, I8.I.(NC 18) : 1 male juv.
Description : longueur de Phototype male : 400 pm. Coul-
eur gris-bleu, diffuse sur tout le corps, plus foncee sur les
aires oculaires. Grains tegumentaires primaires.
Antennes de meme longueur que la tete. Article antennaire I
avec 12 soies, 2 sensilles et 1 microchete. Article antennaire II
avec 16 soies, 1 sensille et 1 microchete (Fig. 63). Organe
sensoriel de Particle antennaire III, classique du genre, avec
2 petites sensilles subcylindriques encadrees par 2 sensilles de
garde plus longues; presence de la microsensille laterale.
Article antennaire IV avec 7 sensilles cylindriques ; presence
de la microsensille et de Porganite subapical (Fig. 64).
5 + 5 corneules. Organe postantennaire gros et plus ou
moins arrondi, dont le plus grand diametre est trois fois celui
d'unc corneule. Palpe maxillaire bifurque. Formule labrale :
132/554.
Tibiotarses I, II et III avec, respectivement, 20, 20 et
22 soies, B4/5 presente sur les tibiotarses I et II et soie x
presente sur le III ; femurs avec 14 (dont I microchete),
13 (dont 1 microchete) et 13 soies; trochanters avec 8, 8 et
6 soies. Griffes, sans dent, avec un empodium atteignant le
milieu du cote interne de la griffe (Fig. 65).
Tube ventral avec 3 + 3 soies et I + 1 soies posterieures.
Retinacle avec 3 + 3 dents; sans soie sur le corps. Furca
courte (fig. 66). Dens avec 2 soies. Mucron bidente. Rapport
manubrium : dens : mucron = : 8 : 6 : I. Chetotaxie dorsale
cf. fig. 67. Formules microsensillaire : 10/001, macrosensil-
laire : 33/22224, dont deux paires plus epaisses sur Pabdomen
V. Macrochetes abdominaux du type 1 (Fjellberg, 1993).
Signalons aussi la presence sur le sternite abdominal VI de
2 soies recourbees et barbelees (Fig. 71).
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, ile de Lifou, plage de Mou sur la baie de Wadra.
Discussion : la nouvelle espece, avec ses 5 + 5 corneules et ses mucrons bien individualises,
entre dans le groupe angularis sensu Fjellberg (1993). Dans celui-ci, par ses organes postantennaires
arrondis, ses dentes avec chacune 2 soies, ses palpes maxillaires bifurques, elle est proche de F. unicus
Fjellberg, 1993, F. cumbrosus Fjellberg, 1993 et F. petiti (Delamare, 1951); les deux premieres sont
endemiques des ties Canaries, la troisieme de la region mediterraneenne et de la Macaronesie. La
nouvelle espece s’en differencie par sa formule microsensillaire (F. unicus : 11/111 ; F. cumbrosus :
11/100 et F. per it i : 10/001) et par le type des macrochetes abdominaux sensu Fjellberg (1993) (toutes
les trois du type 2 ou 3).
Derivatio nominis : d'insula, lie.
Folsomides sp.
Materiel etudie : Grande-Terre, sud-est, vers Touaourou (sud de Yate), sable grossier littoral.
1 l.i.(NC 1) : 2 juv.
Remarque : deux individus juveniles avec, un mucron bidente, 2 + 2 corneules, dens avec
3 soies et retinacle avec 3 dents.
Source:
86
JEAN-MARC THIBAUD & WANDA M. WEINER
4^4 \
, ^
V $'*'\' ‘o'
/>> ^ 'W < v ’<> v
> * / s t * \ 4 4
/ / /^ ^ m ! ^ ^ \
z ' S r > /? * v, s
A
A
t'
u''l
.- , r A / r M t\ \l
A / /r \ Vn'' ' /
>A , /. / r t ' 1 \ \ Vk-
/t/f Vdl ' '>
V
f / / M \
A
’. /I
/ I If
first '
f rjf / i
/ ./ V v
. r 4%
66
Fig. 63-71. Folsomides insularis n. sp. 63 : articles antennaires I et II (ventral); 64 : articles antennaires 111 et IV ; 65 :
tibiotarse et griffe I ; 66 : furca ; 67 : chetotaxie dorsale; 68 : macrochete, soies sensorielles et microsensille du thorax
II ; 69 : soie sensorielle et microsensille de l'abdomen III ; 70 : soies sensorielles de l'abdomen V ; 71 : soie recourbee
et barbelee, et soie normale de l'abdomen VI.
Source: MNHN. Paris
COLLEMBOLES INTERSTITIELS DES SABLES DE NOUVF.LLE-CALEDONIE
87
Folsomina onychiurina Denis, 1931
Materiel etudie : Grande-Terre, sud-est, vers Touaourou (sud de Yate), sable grossier littoral,
1 l.i.(NC 1) : 7 ex. ; Grande-Terre, plage de Thio, sable fin noir, avec Hypomea ; l.-I.(NC 9) : 1 ex. ;
Grande-Terre, plage de Poum, sable grossier, 17.i.(NC 14) : 4 ex. ; Grande-Terre, plage de Tangadiou
a 5 km ouest de Koumac, sable grossier, 17.i.(NC 15) : 5 juv.; Grande-Terre, plage de
Maamaat-Balade a 8 km nord-ouest de Pouebo, sable jaune semi-fin, 18.i.(NC 16) : 3 ex.;
Grande-Terre, plage de Diahoue a 12 km sud-est de Pouebo, sable fin blanc, 18.1. (NC 17) : 3 ex. ;
Grande-Terre, plage de Tao a 25 km nord-ouest de Hienghene, sable gris grossier, 18.i.(NC 18) :
2 ex. ; Grande-Terre, plage d'Amoa a 4 km ouest de Touho, sable jaune semi-gros, 18.i.(NC 19) :
2 ex. ; Grande-Terre, plage de Poindinie, sable blanc, 19.i.(NC 20) : I ex. ; ile de Lifou, plage de
Luengoni a 20 km sud de We, sable blanc humide apres averse, 21.i.(NC 26) : 1 ex. ; ile de Lifou,
plage de Mou sur la baie de Wadra, sable blanc humide apres averse, 21.i.(NC 27) : 7 ex. ; ile de
Lifou, plage du Doueoulou, sable moyen, 21.i.(NC 28) : 2 ex. ; ile de Lifou, plage de We sur la baie
de Chateaubriand, sable blanc semi-fin, 22.i.(NC 31) : 10 ex.; ile d’Ouvea, sud de la plage du golfe
de Fayawa, cote Pacifique, sable fin blanc, 26.i.(NC 36) : 3 ex. ; ile d’Ouvea, plage au nord de
Fayaoue, cote lagon, sable fin blanc, 26.1.(NC 38) : 1 ex. ; ile d’Ouvea, plage au sud de Fayaoue, cote
lagon, sable fin blanc, 26.i.(NC 39) : 2 ex. ; ile des Pins, plage de Gadji au nord, sable humide apres
averse, 28.1.(NC 41) : 5 ex.
Remarques : espece cosmopolite, deja connue des iles du Pacifique : Salomon, Bismarck,
Nouvelle-Guinee, Nouvelle-Zelande, Japon, Hawaii, atoll de Fangataufa, Australie, Singapour et iles
des Galapagos.
Signalons que 8 individus dont 4 juveniles, des stations NC 14, NC 18, NC 27 et NC 28
presentent sur 1’organe antennaire III deux sensilles centrales beaucoup plus allongees et plus larges
que normalement. Ces memes individus presentent 1 + 1 soies posterieures au tube ventral, alors que
la forme normale en porte 2 + 2, avec une tres rare variabilite de 1 + 1 et 3 + 3.
Folsomina sp.
Materiel etudie : ile de Lifou, plage de Mou sur la baie de Wadra, sable blanc humide apres
averse, 21.i.(NC 27) : 1 ex.; ile de Lifou, plage du Doueoulou, sable moyen, 21.i.(NC 28) : 1 ex.
Remarque : nous avons en notre possession deux individus avec une furca plus courte que celle
de F. onychiurina et dont les mucrons presentent 3 dents, avec la troisieme, anteapicale, tres petite.
La meme espece a ete trouvee a Sumatra (Bedos et Deharveng, comm. pers.).
Isotomodes dagamae Prabhoo, 1971
Materiel etudie : Grande-Terre, presqu’ile de Pindai, plage a 5 km sud-ouest de Nepoui, sable
fin, 16-1.(NC 11) : 2 ex., dont 1 juv. ; Grande-Terre, plage de Poum, sable grossier, 17.i.(NC 14) :
1 juv.
Remarque : espece decrite des sols de champs de the dans I'Etat du Kerala en Inde, retrouvee
aux iles Hawaii dans des sols et ici en interstitiel sableux littoral.
Source:
88
JEAN-MARC THIBAUD & WANDA M. WEINER
Isotomodes fiscus Christiansen & Bellinger, 1980
Materiel etudie : Grande-Terre, sud-est, vers Touaourou (sud de Yate), sable grossier littoral,
1 l.i.(NC 1) : 3 ex., dont 1 juv. ; Grande-Terre, plage de Nakety a 5 km est de Canala, sable fin noir
humide, 15.i.(NC 10) : 1 ex. ; Grande-Terre, plage de Diahoue a 12 km sud-est de Pouebo, sable fin
blanc, 18.i.(NC 17) : 2 juv. ; lie de Lifou, plage de Easox a 6 km ouest de Xepenhe, 21.i.(NC 29) :
1 juv. ; He de Lifou. plage de We sur la baie de Chateaubriand, sable blanc semi-fin, 22.i.(NC 31) :
2 ex.; ile d'Ouvea, plage au nord de Fayaoue, cote lagon, sable fin blanc, 26.i.(NC 38) : 4 ex., dont
1 juv.; ile d'Ouvea, plage au sud de Fayaoue, cote lagon, sable fin blanc, 26.i.(NC 39) : 3 ex., dont
1 juv.
Remarque : espece edaphique, decrite des Etats-Unis d'Amerique, retrouvee aux lies Hawaii et
ici pour la premiere fois en interstitiel sableux littoral.
Parisotoma gr. notabilis
Materiel etudie : Grande-Terre, plage de Nakety a 5 km est de Canala, sable fin noir humide,
15.i.(NC 10) : 1 ex.
Psammisotoma kingae Greenslade & Deharveng, 1986
Materiel etudie : Grande-Terre, plage de Bourake a 16 km sud de Boulouparis, sable grossier
littoral, 13.i.(NC 4) : 1 juv. ; Grande-Terre, plage de Nakety a 5 km est de Canala, sable fin noir
humide, 15.i.(NC 10) : 2 ex., dont 1 juv. ; Grande-Terre, plaine des Lacs a 5 km en aval de la chute
de la Madeleine, sable fiuviatile lateritique, 24.i.(NC 32) : 1 juv. ; ile des Pins, plage de St-Joseph, pres
de Vao, sable humide apres averse, 28.i.(NC 40) : 1 ex.
Remarque : espece decrite comme marine littorale d'Australie, de Papouasie-Nouvelle-Guinee
et de Sulawesi en Indonesie, retrouvee ici dans des sables littoraux, mais aussi dans des sables
fluviatiles de la plaine des Lacs.
Famille des Entomobryidae
Lepidocyrtus sp.
Materiel etudie : ile de Lifou, plage de Luengoni a 20 km sud de We, sable blanc humide apres
averse, 21.i.(NC 26) : 2 ex.
REFERENCES
Barra. J.-A., 1994. Nouveaux Collemboles Poduromorphes de la Province du Natal (Rep. Sud-Africaine) (Insecta :
Collembola). Journal of African Zoology , 108 : 181-189.
Cassagnau, P. & Delamare Deboutteville, C., 1955. Mission Henri Coiffait au Liban (1951). 3 Collemboles. Archives
de Zoologie Experimental et Generate , 91 : 365-395.
Deharveng. L. & Bedos, A., 1991. Taxonomy and cladistic analysis of the Thai species of Friesea Dalla Torre, 1895
(Collembola Neanuridae). Tropical Zoology , 4 : 287-315.
Gama. M.M.Da & Deharveng, L., 1984. — Haloxenylla , nouveau genre halophile de Collembole Hypogastruridae. Bulletin
de la Societe d’Histoire Naturelle de Toulouse , 120 : 131-136.
Source: MNHN. Paris
COLLFMBOLES INTERSTITIELS DES SABLES DE NOUVELLE-CALEDONIE
89
Fjellberg, A., 1980. - Archisotoma theae n. sp. from Norway, with notes on some systematic important characters of the
genus (Collembola : Isotomidae). Entomologia scandinavica, 11 : 154-158.
Fjellberg, A., 1993. Revision of European and North African Folsomides Stach with special emphasis on the Canarian
fauna (Collembola : Isotomidae). Entomologia scandinavica , 23 : 453-473.
Poinsot, N., 1965. Revision du genre Archisotoma Linnaniemi 1912. Revue d'Ecologie el de Biologic du Sol , 2 : 453-459.
Thibaud, J.-M., 1990. — Revision du genre Acherontiella Absolon, 1913 (Insecta, Collembola). Bulletin du Museum national
d'Histoire naturelle, 12 : 401-414.
Thibaud, J.-M., 1993. Les Collemboles des Petites Antilles. VI. Interstitiels terrestres et marins. Revue francaise
d'Entomologie , 15 : 69-80.
Thibaud, J.-M. & Najt, J., 1992. Isotogastruridae, a new family of terrestrial interstitial Collembola from the Lesser
Antilles. Bonner Zoologische Beit rage, 43 : 545-551.
Thibaud, J.-M. & Weiner, W.M.. 1994. Psammophorura gedanica g. n., sp. n. et autres Collemboles interstitiels de Pologne.
Bulletin Enlomologique de Pologne , 63 : 3-15.
Weiner, W. M.. 1991. Collemboles Poduromorpha de Nouvelle-Caledonie. Willemia neocaledonica n. sp. (Hypogastruri-
dae). Bulletin de la Societe enlomologique de France , 96 : 93-95.
Source
Source: MNHN, Paris
43
Systematique phylogenetique
de la sous-famille des Tryonicinae
(Dictyoptera, Blattaria, Blattidae)
Philippe GRANDCOLAS
Laboratoire d’EnlomoIogie et EP 90 du CNRS
Museum national d'Histoire naturelle
45, rue Buffon, F-75005 Paris
RESUME
La monophylie de la sous-famille des Tryonicinae est definie. prenant en compte le genre-type Tryonicus Shaw, 1925,
fancicnne tribu des Methanini sensu MacKerras, 1968 (issue de la sous-famille des Polyzosteriinae), et six nouveaux genres
decrits de Nouvelle-Caledonie. Neuf autapomorphies de celte sous-famille des Tryonicinae n. def. ont ete trouvees dans les
genitalia males et femelles. Cette nouvelle definition des Tryonicinae etait rendue necessaire par le fait que nombre de
Polyzosteriinae etaient plus proches parentes de Tryonicus que des Polyzosteriinae restantes. Quinze nouvelles especes sont
decrites et affectees aux genres Angustonicus n. gen. (3), Lauraesilpha n. gen. (3), Pallidionicus n. gen. (3), Pellucidonicus n. gen.
(1), Punctulonicus n. gen. (1), Rothisi/pha n.gen (3) et Tryonicus (1). Par ailleurs. six especes sont redefinies et egalement placees
dans ces genres: Angustonicus angustipennis (Chopard, 1924), n. comb., Lauraesilpha angusta (Chopard. 1924), n. comb.,
Pellucidonicus subpellucidus (Chopard, 1924), n. comb., Pallidionicus pallidipennis (Chopard, 1924), n. comb.. Pallidionicus
sarasini (Chopard, 1924). n. comb., Punctulonicus punciulalus (Chopard. 1924), n. comb.
ABSTRACT
The monophyly of the subfamily Tryonicinae is assessed with nine autapomorphies in male and female genitalia. Many
Australian Polyzosteriinae are closer to Tryonicus Shaw, 1925 than to other Polyzosteriinae and it is thus necessary to redefine
the subfamily Tryonicinae. According to this new definition, this subfamily comprises the type genus Tryonicus Shaw, 1925
the former tribe Methanini of the subfamily Polyzosteriinae sensu MacKerras (1968), and six new genera from New
Caledonia. Fifteen new species are described and distributed in Angustonicus n. gen. (3), Lauraesilpha n. gen. (3), Pallidionicus
n. gen. (3), Pellucidonicus n. gen. (1), Punctulonicus n. gen. (1), Rothisi/pha n.gen (3) and Tryonicus (1). Six species are also
redefined and placed in these genera : Angustonicus angustipennis (Chopard. 1924), n. comb., Lauraesilpha angusta (Chopard.
1924), n. comb., Pellucidonicus subpellucidus (Chopard. 1924), n. comb., Pallidionicus pallidipennis (Chopard, 1924), n. comb.,
Pallidionicus sarasini (Chopard. 1924), n. comb., and Punctulonicus punctulatus (Chopard, 1924), n. comb.
Grandcolas, P., 1997. Systematique phylogenetique de la sous-famille des Tryonicinae (Dictyoptera, Blattaria,
Blattidae). In : Najt, J. & Matile, L. (eds), Zoologia Neocaledonica, Volume 4. Mem. Mus. natn. Hist, nat ., 171 : 91-124.
Paris, ISBN 2-85653-505-4.
Public le 20 juin 1997
Source MNHN. Paris
92
PHILIPPE GRANDCOLAS
La sous-famille des Tryonicinae a ete etablie par McKittrick & MacKerras (1965) sur la
base du seul genre Tryonicus, Shaw, 1925. Ce genre differait des autres Blattidae selon ces auteurs et
d'apres Mackerras (1968) et Roth (1987), par nombre de caracteres.
A P occasion de Petude des blattes de Nouvelle-Caledonie, il s’est avere qu’une grande part des
especes de Blattidae de cette region pouvaient etre etroitement apparentees au genre Tryonicus. a
partir de cette constatation, la plupart des autres genres existants de la famille des Blattidae ont ete
examines. La validite des caracteres definissant la sous-famille des Tryonicinae a ete verifiee, puis de
nouveaux caracteres ont ete envisages. Une nouvelle definition de la sous-famille des Tryonicinae est
done proposee, qui tient compte des suggestions des auteurs anterieurs mais qui respecte le principe
de monophylie.
Sont ensuite decrits les genres et especes nouvelles qui composent cette sous-famille en
Nouvelle-Caledonie. La faune des Blattes de cette region n'etait connue que par le travail de
Chopard (1924) auquel il faut ajouter les articles de Princis (1974) et Roth (1987). La nouvelle
definition de la sous-famille des Tryonicinae est done egalement une contribution a la connaissance
de la faune neo-caledonienne.
Materiel et Methodes
Les etats derives des caracteres cites dans Panalyse sont obtenus en reference a Pexamen
d’extra-groupes appartenant a la majeure partie des genres de Blattidae et aux autres families de
Blattes ainsi qu'a des Mantes et Termites, deja pris en compte lors de travaux precedents de
phylogenie (Grandcolas & Deleporte, 1992; Grandcolas, 1994; Grandcolas, 1996). Dans ces
travaux, des homologies ont ete etablies entre les sclerites des genitalia males des Blattidae, des
Polyphagidae et des autres families de Blattes et de nouvelles denominations de sclerites ont ete
proposees qui tiennent compte autant que possible des denominations precedentes de McKittrick
(1964). En consequence, les sclerites seront nommes ici de cette maniere, avec pour memoire et
comparison les denominations de McKittrick (1964) entre guillemets et parentheses. Les genres de
Blattidae pris en compte sont cites dans Pannexe 1.
Les dessins de genitalia ont ete realises en accord avec les conventions suivantes : aires
membraneuses pointillees, aires sclerifiees non pointillees sauf lorsqu’elles sont recouvertes par une
membrane, superposition d'aires sclerifiees signalee par des traits de contour tiretes. Par convention,
les genitalia males sont toujours figures en vue dorsale et les genitalia femelles en vue caudale. Dans
les genitalia femelles, les valves anales n'ont pas ete dessinees pour toute les especes d'un meme genre,
lorsqu'elles sont similaires. De plus, il faut rappeler que la plaque de la spermatheque est plus ou
moins visible independamment de sa taille, selon retirement des membranes afferentes.
Les caracteres de McKittrick & MacKerras (1965)
Ces auteurs citent en maniere de comparaison entre les sous-familles des Lamproblattinae, des
Blattinae et des Polyzosteriinae, quelques dizaines de caracteres dont huit definissent les Tryonicinae.
Cinq concernent les genitalia femelles tandis que trois concernent les genitalia males. Un caractere
supplemental defini sur le gesier peut etre retrouve dans leur texte ainsi que dans MacKerras
(1968).
Fig. 1-13. 1-9 : Lauraesilpha mearetoi n. sp. 1 : vue frontale de la tete ; 2 : face anterieure du femur anterieur; 3 : plaque
sous-genitale male ; 4 : plaque supra-anale male; 5 : plaque supra-anale femelle ; 6 : genitalia males ; 7 : vue ventrale
du sclerite R3d ; 8 : spermatheque ; 9 : genitalia femelles. 10-13 : L. chazeaui n. sp. 10 : genitalia femelles; 11 : plaque
sous-genitale femelle; 12 : spermatheque; 13 : plaque supra-anale femelle. Echelle correspondant a 1 mm,
respectivement pour les figures nommees ou pour toutes les autres figures. Legendes des genitalia : males : sclerites L3d,
L3v, L2d, L2v, R3d, R3v, R2 et PV : phallomere ventral; femelles : BSV : basivalvulae, PS : plaque de la spermatheque,
L. IX : laterosternile IX, V. I : valvifere I, PT : paratergite, VA : valve anale.
Source: MNHN. Paris
Source: MNHN, Paris
94
PHILIPPE GRANDCOLAS
Gesiers (ou proventricules)
La dent opposee a la dent la plus volumineuse a sa partie anterieure amincie. Elle ne presente
done pas de constriction a la limite avec sa partie posterieure. Cette difference est effectivement bien
visible lorsque Ton compare par exemple les dents de Tryonicus et de Lauraesilpha, a celles
d'Angustonicus. II s’agit done bien d'un caractere commun aux Lauraesilpha et Tryonicus,
probablement derive car non observe chez les autres Blattes.
Genitalia males
Absence d’epine mediane sur R3 (« R1 »): Tryonicus n a pas de dent sur ce sclerite, au
contraire des autres Blattidae. Cette opinion etait basee sur l'examen d'une seule espece (T. montanus
= T. parvus). L'examen d’autres especes (Tryonicus planitarius. Fig. 21) et du genre apparente
Lauraesilpha (Fig. 6. 14, 20) permet de constater que Ton peut etablir un morphocline tres progressif
allant d’un R3 (« R1 ») comportant une epine a un R3 (« R1 ») inerme.
Partie anterieure de R2 (« R2 ») reduite : Tryonicus et Lauraesilpha ont effectivement un
sclerite R2 inhabituellement petit.
Proximite de L2d (« L2d ») et L2v (« L2v ») : la encore, l'observation reste valable.
Genitalia femelles
Basivalvulae fusionnees ensemble et avec la plaque de la spermatheque : le caractere etait base
sur la seule observation de Tryonicus parvus. L'examen d’autres especes (Fig. 22) ainsi que du genre
Lauraesilpha (Fig. 9, 10, 15, 22) permet de constater l’existence de tous les intermediate's entre
Tryonicus parvus et d’autres Blattidae.
Laterosternites IX separant les premiers valviferes de la base des valves I : ce caractere repose
sur une confusion dans l’identification des sclerites en question. Chez Tryonicus , le premier valvifere
est en fait fusionne avec le laterosternite IX (Fig. 22); des etapes intermediates sont visibles chez les
genres apparentes (Fig. 9, 10, 15). De ce fait, McKittrick & MacKerras (1965) ne l’identifient pas
correctement et nomment premier valvifere le paratergite qui est, lui, toujours separe de la base des
valves I. En realite, ce caractere pourrait etre reformule de la maniere suivante : premier valvifere
fusionne avec le laterosternite IX. Defini ainsi, il s’observe non seulement chez Tryonicus, mais aussi
chez d’autres genres.
Replis intersternaux, avec une deuxieme paire de pieces sclerifiees partiellement developpee :
cette deuxieme paire de pieces sclerifiees est presente chez les Blattidae hormis Lamprohlatta. Une
scarification partielle de ces pieces n’enleve rien a leur presence. Leur absence en revanche peut etre
consideree comme une autapomorphie du genre Lamprohlatta.
Spermatheques a conduit commun tres long : on trouve en fait I'intermediaire entre la
spermatheque de Tryonicus et celle des Blattidae chez Lauraesilpha. En premier lieu, elles sont toutes
dissvmetriques, tout au moins lorsqu'elles sont bifides : fun des diverticules est generalement plus long
et plus developpe. De maniere generate (Fig. 48, 53, 68,76,96,97, 105), la longueur des diverticules est bien
superieure a la longueur du conduit commun. Chez Lauraesilpha, la longueur des diverticules est a
peu pres egale a la longueur du conduit commun (Fig. 8, 12, 16). Enfin, chez Tryonicus, la longueur
des diverticules est inferieure a la longueur du conduit commun (voir Roth, 1987).
Au demeurant, l’utilisation des caracteres, tels qu’ils sont definis par McKittrick &
MacKerras (1965), ne permettrait pas d'obtenir par la methode cladistique l’arbre qu'elles ont
represente. Lamprohlatta et Tryonicus seraient en fait groupes-freres au lieu d'etre en position
paraphyletique.
Monophylie de la sous-famille des Tryonicinae
L'enumeration des caracteres definis par McKittrick & MacKerras (1965) montre qu’ils
consistent en deux types. Trois seulement caracterisent le groupe [Tryonicus + Lauraesilpha] et sont
Source; MNHN. Paris
SYSTEMATIQUE PHYLOGENETIQUF. DES TRYONICINAE
95
done reminiscents de la definition traditionnelle des Tryonicinae. Tous les autres caracteres sont
egalement presents dans des taxa autres que Tryonicus et Lauraesilpha ou montrent des intermediaires
avec Tryonicus et Lauraesilpha.
11 se pose done le probleme de la definition de la sous-famille des Tryonicinae. Celle-ci a ete
en fait definie a l'origine avec un genre possedant des autapomorphies assez remarquables
(aujourd’hui divise en Tryonicus et Lauraesilpha). De nombreux taxa traditionnellement places dans
la sous-famille des Polyzosteriinae montrent des caracteres en commun avec [Tryonicus +
Lauraesilpha] plutot qu avec d'autres Polyzosteriinae. Le genre Tryonicus se revele done aujourd'hui
proche parent de certains genres places dans les Polyzosteriinae. Cette situation est vraisemblablement
indicatrice de la paraphylie des Tryonicinae. Elle peut etre amendee par le transfert des genres proches
parents de [Tryonicus + Lauraesilpha] dans les Tryonicinae. A la suite de ces transferts, la
sous-famille doit etre redefinie avec la prise en consideration des apomorphies qui la caracterisent.
Dans les genitalia males :
(1) le sclerite R2 a sa grande dimension (eventuellement concave) orientee en direction
postero-externe (Fig. 6, 14, 20-21, 31, 44, 54, 59. 69, 74, 78, 88, 94, 98).
Dans les genitalia femelles :
(2) les basivalvulae sont arquees et munies de cretes longitudinals soulignant cette forme (Fig
9-10, 15, 22, 35, 39, 45, 47, 51, 55, 70, 75, 81, 89, 95, 99, 104);
(3) la base des valves II est tres elargie, en forme de plaque (Fig. 9-10, 15, 22, 35, 39, 45, 47,
51, 55, 70, 75, 81, 89, 95, 99, 104);
(4) les valves I sont extremement ecartees basalement (Fig. 9-10, 15, 22, 35, 39, 45, 47, 51 55
70, 75, 81, 89, 95, 99, 104);
(5) le premier valvifere est fusionne avec le laterosternite IX (Fig. 9-10, 15, 22, 45, 47, 51, 55,
70, 75, 81, 89, 95, 99, 104);
(9) les paraproctes femelles montrent une desclerification particuliere (Fig. 45, 95): il existe un
espace membraneux interne sur la face ventrale, tandis que sur la face dorsale, l'espace membraneux
s’etend a toute la surface hormis un lisere apical.
Les genres presentant ces apomorphies sont les suivants : Angustonicus n. gen., Drymaplaneta
Tepper, 1893, Lauraesilpha n. gen., Methana Stal, 1877, Pallidionicus n. gen., Pellucidonicus n. gen.,
Punclulonicus n. gen., Rothisilpha n. gen., Scabina Shelford, 1909, Temnelytra Tepper. 1893 et
Tryonicus Shaw, 1925.
Tous les autres genres examines dans la famille des Blattidae sont mentionnes dans l'annexe
1. Parmi ces autres genres, se trouvent notamment des membres restants de la sous-famille des
Polyzosteriinae, qui est vraisemblablement encore paraphyletique (Grandcolas, in prep.). Un groupe
monophyletique semble pourvoir etre forme sur la base des genres australiens restants de cette
sous-famille, d'apres les apomorphies suivantes : sclerite R3d des genitalia males en forme de plaque
transversale dentee sur le cote interne, sclerite R2 de grande dimension et a concavite interne a
orientation externe, basivalvulae des genitalia femelles quadrangulaires avec un processus pointu au
milieu de chacune.
Redefinition de la sous-famille des Tryonicinae
Groupe comptant des especes de taille moyenne mais egalement des especes des plus petites
tailles connues chez les Blattidae.
Tete legerement bombee a assez aplatie. Yeux plutot faiblement developpes et non saillants,
laissant un large espace inter-oculaire. Ocelles reduits, proches du bord de l’ceil sans y etre accoles,
et visibles uniquement par des differences de coloration ou de transparence.
96
PHILIPPE GRANDCOLAS
Bord anterieur du pronotum regulierement arrondi, parfois legerement recourbe vers le bas de
part et d’autre de la tete. Bord posterieur transverse. Disque plan. Ailes toutes parfaitement
developpees ( Methana ), ou seules les anterieures tres courtes et lobiformes, ou totalement absentes
( Lauraesilpha ). Metanotum a peu pres d'egale longueur avec le mesonotum, les deux ayant des bords
posterieurs a peine concaves. Pattes bien armees. Carene antero-ventrale des femurs anterieurs le plus
souvent avec une rangee d'eperons de taille decroissante puis avec deux grands eperons apicaux.
Tarses moderement longs, assez epineux, avec des pulvilles et arolia petits ou absents.
Gesier avec une dent opposee a la dent la plus longue presentant ou non une constriction.
Plaque supra-anale medianement concave a des degres divers. Plaque sous-genitale male assez
regulierement arrondie quoique de faible rayon de courbure, comportant deux styles courts et
robustes. Plaque sous-genitale femelle le plus souvent assez courte avec des valvulae representant la
moitie de sa longueur. Paraproctes desclerifies, presentant done une aire membraneuse interne sur la
face ventrale, tandis que sur la face dorsale, respace membraneux s'etend a toute la surface hormis
un lisere apical. Cerques assez courts, oblongs, plats dorsalement, bombes ventralement, munis
d’assez nombreuses sensilles.
Genitalia males presentant un sclerite L3d brusquement effile, un sclerite L2v tres complexe
comportant une partie dorsale avec deux appendices souvent digitiformes, une partie ventrale
enveloppante, un phallomere ventral de forme tres variee, un sclerite R2 plus ou moins concave
posterieurement, un sclerite R3d avec deux parties generalement dentees et allongees (la partie apicale
manquante chez Tryonicus et Lauraesilpha).
Genitalia femelles presentant comme toutes les Blattidae et Polyphagidae des valves I bien
ecartees basalement, des valviferes de petite taille, des basivalvulae bien developpees. De maniere
caracteristique, les valves I sont extremement ecartees basalement, la base des valves II est tres elargie
(en forme de plaque), les basivalvulae sont renflees et munies de cretes longitudinales arquees, le
premier valvifere fusionne avec le laterosternite IX. Spermatheque avec deux diverticules tres
differents, Fun generalement plus long avec une ampoule non spherique entouree d'une gangue
muqueuse, l’autre plus court (quelquefois absent) avec une ampoule de forme variee. Conduit
commun de la spermatheque de longueur extremement variable, plus court ou plusieurs fois plus long
que les diverticules.
Ootheques portees verticalement, de formes variees : large et peu haute, etroite et haute, avec
des cretes peu ornementees, elevees ou non.
Coloration variable quoique generalement assez terne : brun ou brun roux, ou encore noir.
Repartition : le groupe est connu d'Australie (MacKerras, 1968; Roth, 1987) et de
Nouvelle-Caledonie. II occupe en Nouvelle-Caledonie toutes les forets sempervirentes a toutes
altitudes et sur tous types de sol. On trouve egalement quelques Tryonicinae dans les forets ruderales
a Araucaria et Nothqfagus (Lauraesilpha ), dans les fourres a Gymnostoma sur sols ultrabasiques
(Angustonicus), dans les forets d’altitude a Agathis (Pallidionicus ). Aucune Tryonicinae n’est connue
de Nouvelle-Guinee, mais la faune locale de blattes n'a ete que tres peu etudiee.
Mode de vie : les Tryonicinae sont surtout observees a terre dans le sous-bois forestier,
quoiqu'une espece ( Angustonicus arhoricolus) ait ete trouvee dans le terreau de fougeres epiphytes. A
Texception de Tryonicus et Lauraesilpha , lies en presque permanence au bois mort a terre, la majeure
partie des especes fourragent la nuit dans la litiere au sol et se refugient souvent le jour dans les
branches mortes. Les ootheques, lorsqu'elles ont ete trouvees ( Angustonicus et Lauraesilpha ), etaient
Fig. 14-26. 14-18 : Lauraesilpha heteroclita n. sp. 14 : genitalia males ; 15 : genitalia femelles ; 16 : spermatheque ; 17 : plaque
supra-anale male ; 18 : plaque supra-anale femelle. 19-20 : L. angusia n. sp. 19 : plaque supra-anale male ; 20 : genitalia
males. 21-26 : Tryonicus planitarius n. sp. 21 : genitalia males ; 22 : genitalia femelles ; 23 : plaque sous-genitale male ;
24 : plaque sous-genitale femelle; 25 : plaque supra-anale male ; 26 : spermatheque. Echelle correspondant a 1 mm
respectivement pour les figures nominees ou pour toutes les autres figures. Legendes de la figure 22 : BSV : basivalvulae,
PS : plaque de la spermatheque.
Source: MNHN. Paris
Source: MNHN. Paris
98
PHILIPPE GRANDCOLAS
posees contre du bois mort, semblant simplement collees contre l'aubier, ce qui represente un
mode de pose nettement different de ceux decrits chez d’autres especes de Blattidae (McKitttrick,
1964).
Deux faits concernant la biologie de la reproduction sont egalement dignes d attention et
peuvent etre rapproches. En premier lieu, les femelles des especes appartenant aux genres Rothisilpha ,
Angustonicus et Lauraesilpha ont souvent ete trouvees (lors de la dissection) avec un spermatophore
encore fixe a la plaque de la spermatheque (fait rarissime chez les Blattes, obs. pers.). Ces
spermatophores etaient oblongs et volumineux, occupant presque toute la cavite des genitalia. En
second lieu, les spermatheques ont souvent un conduit remarquablement long. Ces deux faits
suggerent I’existence possible du phenomene de deplacement spermatique par le male (Thornhill &
Alcock, 1983), contre lequel les spermatophores inamovibles et les conduits longs de spermatheques
pourraient constituer une protection. Ceci est egalement a mettre en relation avec le developpement
souvent important du sclerite L2d, en forme d’appendice digitiforme epineux, qui pourrait convenir
a la realisation du deplacement suppose. Cette hypothese devra evidemment etre etayee par des etudes
de biologie de la reproduction.
Cle de determination des genres de Tryonicinae de Nouvelle-Caledonie
(adultes uniquement)
1. Coloration noire au moins sur le dos du corps; corps etroit, fusele
et long; yeux reduits et largement ecartes sur le vertex (Fig. 27, 108).... 2
— Coloration de diverses nuances de brun ou de brun-rouge melees
de jaunatre. i
2. Presence d’ailes anterieures sous forme de petits lobes. Tryonicus Shaw
— Absence totale d'ailes anterieures; pronotum avec un sillon median
bien marque (Fig. 27). Lauraesilpha n. gen.
3. Coloration variee de taches sur 1'abdomen et aussi parfois sur le
thorax (Fig. 82, 110). 4
— Coloration brun rouge unie, hormis des liseres plus clairs sur la face
dorsale du thorax. 5
4. Coloration tres conlrastee, faite d’un fond clair marque de taches
noires (Fig. 82, 85) . Punctuhnicus n. gen.
— Coloration moins contrastee, mais variee sur 1'abdomen de taches
plus ou moins claires que le fond (Fig. 110). Pellucidonicus n. gen.
5. Yeux saillants dans leur partie inferieure, par rapport a la joue
(Fig. 40); corps assez aplati; pattes tres claires, infusees de noir a
l'insertion des eperons (Fig. 109). Pallidionicus n. gen.
— yeux peu saillants dans leur partie inferieure (Fig. 62, 90); corps
plus epais. 6
6. Liseres jaunatres sur le pronotum toujours continus de chaque cote, tou-
chant toujours le bord du pronotum (Fig. 91, 100, 103). Angustonicus n. gen.
— Liseres jaunatres sur le pronotum pas toujours continus, s'eloignant
au moins partiellement du bord du pronotum (Fig. 63, 71, 77).
... Rothisilpha n. gen.
Source: MNHN, Paris
SYSTEMATIQUE PHYLOGENETIQUE DES TRYONICINAE
99
Description des taxa nouveaux
Genre Lauraesilpha, n. gen.
Espece-type : L. mearetoi n. sp.
Description : taille plutot petite et forme cylindrique
allongee.
Tete (Fig. 1) globuleuse, de forme generate arrondie ; yeux
de taille reduile, de contour non arrondi mais tronque
dorsalement ; fossettes antennaires ovales, plus larges quc
hautes, situees assez has sur la face; antennes courtes et
massives; pieces buccales de taille moyenne.
Pronotum (Fig. 27, 108) lisse, a bord anterieur reguliere-
ment arrondi, a bord posterieur transverse, s'abaissant
lateralement sans envelopper la tete, et possedant un sillon
longitudinal median assez nettement marque. Metanotum et
mesonotum (Fig. 27, 108) sans aucune trace d'ailes ou
d’indenlation Iaterale. Pattes courtes et assez massives;
femurs anterieurs a la carene antero-ventrale garnie de
quelques soies, puis d'une rangee tres serree de petits eperons
et enfin d'un eperon apical ou deux ; tous les femurs avec au
moins un eperon apical antero-ventral et femurs medians et
posterieurs avec deux eperons apicaux. Pun antero-ventral et
I'autre antero-dorsal. Tarses moyennement longs avec un
premier article grand et epincux, de petits pulvilles et de
grandes griffes fines sans arolia.
Plaque supra-anale (Fig. 4-5, 13, 17-19) a bord posterieur
arrondi et proeminent, legerement tronque a son apex.
Plaque sous-genitale male (Fig. 3) peu asymetrique, avec
deux styles courts et relativement rapproches fun de I’autre.
Plaque sous-genitale femelle (Fig. II) moyennement large et
bombee, avec de petites valves peu proeminentes. Cerques
courts et dilates, la face dorsalc plate.
Couleur noire sur le dos et sur la tete, brun-rouge tres
fonce ventralement ainsi que sur les pattes; anteclypeus (a
lous les stades) et pattes (aux stades larvaires uniquement)
beige clair transparent.
Genitalia males (Fig. 6, 14, 20) avec des sclerites en general
courts et massifs; sclerite R3d (Fig. 7) dilate basalement et
apicalement presque depourvu de processus en crochet ou en
dent ; sclerite L2v dont les deux parties sont coaptees et
partiellement soudees et forment un processus digiliforme;
sclerite L3d court et a l’apex peu arrondi, phallomere ventral
arrondi-quadrangulaire ; sclerite R2 plutot petit et en deux
parties relativement independantes.
Fig. 27. Habitus de Lauraesilpha mearetoi n. sp. male.
Genitalia femelles avec une grande plaque de la sperma¬
theque incompletement soudee aux basivalvulae, des lateros-
ternites fusionnes avec les premiers valviferes (Fig. 9, 10, 15).
Spermatheque (Fig. 8, 12, 16) courte, bifide avec un diverti-
cule court et un autre plus court, possedant tous deux une
ampoule ovale peu dilutee par rapport au canal, debouchant
sur la plaque de la spermatheque par un canal deferent
relativement long.
Monophylie : trois apomorphies ont pu etre definies : le sclerite L2v est digiliforme, le sclerite R3d
est particulierement court et dilate, le plus petit diverticule de la spermatheque est enroule sur
lui-meme.
Repartition et mode de vie : les especes du genre ont ete capturees dans la foret tropicale
sempervirente a des altitudes variees, quoique jamais au dessus de I 000 m. Les especes sont solitaires
et xylophages et se trouvent dans des branches mortes au sol dont l’aubier est deja pourri et mou ;
on les trouve etroitement enserrees dans des galeries qu'elles creusent en plein milieu des branches.
Elies sont xylophages et consomment en grande quantite le bois pourri et possedent d’ailleurs des
endocommensaux Cilies dans leur tube digestif (obs. pers., a l'instar des Panesthiinae, Roth &
Willis, 1960). Deux ootheques ont ete trouvees collees contre I'aubier, dans Fespace menage par
l'ecorce a moitie decollee. Les differentes especes ont ete trouvees dans des branches de feuillus, mais
aussi d 'Araucaria, et egalement dans des stipes de palmiers.
Derivatio nominis : genre dedie a Laure Desutter-Grandcolas.
28
29
30
Source: MNHN. Paris
SYSTEMAT1QUE PHYLOGENETIQUE DES TRYONIC1NAE
101
Lauraesilpha mearetoi n. sp.
(Fig. 4-6, 8-9, 27, 108)
Materiel-type : holotype male, allotype femelle, 11 paratypes males, MNHN, 4 km W. Col
d'Amieu, N. La Foa, Me Areto, 680 m, foret sempervirente, n.1994 (P. Grandcolas).
Autre materiel : 39 larves, MNHN, 4 km W. Col d’Amieu, N. La Foa, Me Areto, 680 m, foret
sempervirente, II. 1994 (P. Grandcolas).
Description : la plus grande des especes du genre (Fig. 27.
108).
Femur anterieur avec un seul eperon apical sur la carene
antero-ventrale.
Plaque supra-anale (Fig. 4) male a bord posterieur regu-
lieremenl arrondi et peu proeminent. Plaque supra-anale
femelle (Fig. 5) a bord posterieur nettement proeminent et
legerement tronque en son milieu.
Genitalia males (Fig. 6) avec un sclerite L3d court et
massif, un sclerite L2v a apex large avec une dilatation
membraneuse compliquee, un sclerite R3d piriforme compor-
tant une dent courte mais proeminente. Genitalia femelles
(Fig. 9) avec un laterosternite IX en forme d'enclume, une
plaque de la spermatheque de surface irreguliere, avec deux
parties de taille a peu pres egales et incompletement soudees
aux basivalvulae. Spermatheque (Fig. 8) avec une ampoule
assez large et longue sur le grand diverticule et une petite
ampoule sur le petit diverticule.
Mensurations : longueur du corps : <$ : 13,8 mm; 9 :
13,9 mm ; longueur du pronotum : $ : 3,5 mm ; ? : 3,7 mm :
largeur du pronotum : : 4.2 mm ; ? : 4.2 mm.
Localite-type : 4 km W. Col d'Amieu, N. La Foa, Me Areto, 680 m, foret sempervirente.
Derivatio nominis : l’espece est nominee d'apres Me Areto, sommet proche du Col d’Amieu.
Lauraesilpha chazeaui n. sp.
(Fig. 10, 12, 13)
Materiel-type : holotype femelle, MNHN, Aoupinie, 1 000 m, S. Ponerihouen, foret
sempervirente, 22.in.1994 (P. Grandcolas).
Description : espece de taille moyenne, connue seulement
par le sexe femelle.
Femur anterieur avec deux eperons apicaux sur la carene
antero-ventrale.
Plaque supra-anale femelle (Fig. 13) a bord posterieur peu
proeminent et non tronque.
Genitalia femelles (Fig. 10) : plaque de la spermatheque en
deux parties separees des basivalvulae ; la partie gauche de la
plaque beaucoup plus grande que la droite ; basivalvulae tres
effilees a leur articulation avec le valvifere I et elargies
ventralement, tout en delimitant un espace etroit. Sperma¬
theque (Fig. 12) a ampoules de taille moderee.
Mensurations : longueur du corps : $ : 12,1 mm ; lon¬
gueur du pronotum : 9 : 3,6 mm ; largeur du pronotum :
, : 4.2 mm.
Localite-type : Aoupinie, 1 000 m, S. Ponerihouen, foret sempervirente.
Derivatio nominis : espece dediee a Jean Chazeau.
Lauraesilpha heteroclita n. sp.
(Fig. 14-18)
Materiel-type : holotype male, allotype femelle, MNHN, Riviere Bleue, 25 km N.E. Noumea,
200 m, foret sempervirente sur roches ultrabasiques, 1-4.iii.1994 (P. Grandcolas).
Fig. 28-39. 28-34 : Pellucidonicus epilamproides n. sp. 28 : vue ventrale de la tete. 29 : aile anterieure du male. 30 : id. de
la femelle. 31 : genitalia males. 32 : plaque supra-anale male. 33 : plaque supra-anale femelle. 34 : plaque sous-genitale
male. 35 : genitalia femelles. 36 : spermatheque.^ 37-39 : P. subpellucidus n. sp. 37 : plaque supra-anale femelle. 38 : aile
anterieure de la femelle. 39 : genitalia femelles. Echelle correspondant a 1 mm respectivement pour les figures nommees
ou pour toutes les autres figures. Legendes des genitalia : males : sclerites L3d, L3v, L2d, L2v, R3d, R3v, R2 et PV :
phallomere ventral; femelles : BSV : basivalvulae, PS : plaque de la spermatheque.
Source
102
PHILIPPE GRANDCOLAS
Autre materiel : 4 larves, MNHN, Riviere Bleue, 25 km N.E. Noumea, 200 m, foret
sempervirente sur roches ultrabasiques, 1-4.iii.1994 (P. Grandcolas).
Description : espece dc taille moyenne a petite.
Femur anterieur avec un seul eperon apical sur la carene
antero-ventrale.
Plaque supra-anale male (Fig. 17) a bord posterieur assez
proeminent et faiblement indente au milieu. Plaque supra-
anale (Fig. 18) a bord posterieur presque triangulairc.
Genitalia males (Fig. 14) : tres gros phallomere ventral,
sclerite L3d a crochet apical non recourbe. L2d a partie
dorsale a apex arrondi et massif, L2v tres simple et relative-
ment droit. R3d bulbeux et court avec une dent tres peu
saillante.
Localite-type : Riviere Bleue, 25 km N.E.
ultrabasiques.
Derivatio nominis : espece nominee d'apres
Genitalia femelles (Fig. 15): plaque de la spermatheque en
deux parties independantes des basivalvulae et de taille
quasiment egale; basivalvulae larges, peu effilees dorsale-
ment, et delimitant un large espace de toute part; lateroster-
nites IX et valviferes I completement soudes. Spermatheque
(Fig. 16) avec un grand diverticule a ampoule assez brusque-
ment dilatee vers l'apex, et avec un petit diverticule nettement
spherique.
Mensurations : longueur du corps : 3 12 mm ; ? : 13 mm ;
longueur du pronotum : -$ : 3 mm ; ? : 3,5 mm ; largeur du
pronotum : ,$ : 3,8 mm; $ : 4 mm.
Noumea, 200 m, foret sempervirente sur roches
la structure des genitalia femelles.
Lauraesilpha angusta (Chopard, 1924) n. comb.
(Fig. 19, 20)
Stylopyga angusta Chopard, 1924 : 332-333 (type au Museum de Bale). Neostylopyga angusta
(Chopard, 1924); Princis, 1966 : 540. Tryonicus angusta (Chopard, 1924); Roth, 1987 :
164-165.
Diagnose : espece de taille moyenne.
Femur anterieur avec deux eperons apicaux sur la carene antero-ventrale.
Plaque supra-anale (Fig. 19) a bord posterieur moyennement proeminent, regulierement
arrondi.
Genitalia males (Fig. 20) : taille assez petite avec des sclerites lateralement engainant;
phallomere ventral assez grand ; L3d fin et plaque dans le creux delimite parL2d ; L2d long, a partie
dorsale apicalement tronquee, L2v particulierement digitiforme, avec un petit tubercule apical; R3d
petit, tres peu saillant; R2 lui aussi petit.
Mensurations : longueur du corps : S : 12,6 mm ; longueur du pronotum : rj : 3,8 mm ; largeur
du pronotum : $ : 4,1 mm.
Materiel examine : 1 male, MNHN, Mont Ignambi.
Genre Tryonicus Shaw, 1925
Espece-type : T. montanus Shaw, 1925
Diagnose : taille variable, quoique generalement petite pour la sous-famille et allure moins
cylindrique que Lauraesilpha.
Tete globuleuse, yeux de taille reduite et tronques dorsalement, antennes courtes et massives
implantees dans de larges fossettes antennaires placees bas sur le front.
Pronotum a bord anterieur arrondi et bord posterieur transverse, sans sillon longitudinal
marque. Ailes lobiformes tres courtes et tres ecartees lateralement sur le mesonotum, ne debordant
pas sur le metanotum. Pattes de taille moyenne ; femurs anterieurs a la carene antero-ventrale garnie
de petits eperons de taille decroissante precedant un ou deux grands eperons apicaux. Tarses
relativement longs et fins, epineux sur le dessous, avec de tres petits pulvilles et des griffes symetriques
sans arolia.
Source: MNHN, Paris
103
SYSTEMATIQUE PHYLOGENETIQUE DES TRYONICINAE
42
Fig. 40-49. — 40-45 : Pallidionicus freycinetiae n. sp. 40 : vue ventrale de la tete. 41 : vue dorsale du pronotum et du
mesonotum. 42 : plaque supra-anale male. 43 : plaque supra-anale femelle. 44 : genitalia males. 45 : genitalia femelles.
46-48 : P. paniensis n. sp. 46 : vue dorsale du pronotum et du mesonotum. 47 : genitalia femelles. 48 : spermatheque.
49 : plaque supra-anale femelle. Echelle correspondant a 1 mm respectivement pour les figures nominees ou pour toutes
les autres figures.
Source: MNHN, Paris
104
PHILIPPE GRANDCOLAS
Plaque supra-anale (Fig. 25) a bord anterieur plus ou moins proeminent. Plaque sous-genitale
male (Fig. 23) peu ou pas dissymetrique, avec des styles petits ou de taille moyenne plus ou moins
ecartes. Plaque sous-genitale femelle (Fig. 24) avec de grandes valvulae. Cerques assez courts, la face
dorsale presque plate.
Couleur brun a brun-noir fonce, le dessous du corps et les pattes generalement plus claires.
Genitalia males (Fig. 21): sclerite L2d avec des apophyses apicalement aigues, sclerite L2v tres
elargi dans sa partie externe la plus ventrale, et comportant quatre apophyses opposees deux a deux
dans sa partie interne ; sclerite R3d bulbeux mais un peu aplati dorso-ventralement.
Monophylie : trois apomorphies ont ete trouvees. Dans les genitalia males, le sclerite L2v a une
partie externe tres elargie et volumineuse, tandis que sa partie interne dessine un « FI » avec quatre
apophyses arrondies. Dans les genitalia femelles, la plaque de la spermatheque est completement
soudee aux basivalvulae.
Distribution et mode de vie : a Pinverse de ce qui etait suppose par Roth (1987) et Monteith
(in Roth, 1987), le genre n’est pas limite aux hautes altitudes. II se trouve en fait dans la foret
sempervirente depuis les vallees de l’interieur (environ 400 m) jusqu’aux sommets depassant 1000 m.
Les individus ont tous ete trouves dans des espaces entre des branches mortes et la litiere sous-jacente.
Les densites de population semblent tres faibles.
Tryonicus planitarius n. sp.
(Fig. 21-26)
Materiel-type : holotype male, allotype femelle, 1 paratype male, MNHN, 3 km N.W. Col
d'Amieu, N. La Foa, 450-550 m, foret sempervirente, 14-16.n.1994, la nuit, sous une branche morte
(P. Grandcolas).
Description : taille petite pour le genre.
Femur anterieur avec deux eperons apicaux sur la carene
antero-ventrale.
Plaque supra-anale (F'ig. 25) a bord posterieur peu proe¬
minent, legerement indente au milieu. Plaque sous-genitale
male (Fig. 23) tres peu asymetrique, avec deux styles longs et
fins assez ecartes Pun de Pautre. Valves de la plaque
sous-genitale femelle (Fig. 24) obtuses.
Genitalia males (Fig. 21) : sclerite L2d a apophyses tres
aigues a Papex, partie interne de L2v avec les deux apophyses
dorsales courtes et obtuses et les apophyses ventrales plus
longues et fines ; sclerite R3d a apex legerement renfonce en
son milieu.
Genitalia femelles (Fig. 22) : plaque de la spermatheque
presque entierement soudee aux basivalvulae ; les basivalvu-
lae presentant deux excroissances au dessus de rides trans-
versales ; laterosternite IX bien soude au valvifere I. avec une
petite apophyse interne dorsale. Spermatheque (Fig. 26)
typique du genre, excepte le caractere filiforme du petit
diverticule.
Coloration noire sur le dessus du corps, et brun-noir sur le
dessous, avec une pilosite assez developpee, notamment vers
Pextremite abdominale.
Remarque : cette espece se distingue aisement des autres especes du genre decrites de la
Nouvelle-Caledonie, T. rufescens (Chopard, 1924) et T. vicina (Chopard, 1924) (Roth, 1987), par la
forme de la plaque sous-genitale male et par les caracteres des genitalia des deux sexes.
Derivatio nominis : cette espece a ete trouvee dans une localite de basse altitude (« de plaine »).
Genre Pellucidonicus n. gen.
Espece-type : P. epilamproides n. sp.
Description : taille moyenne et forme aplatie (Fig. 110).
Tete (Fig. 28) peu bombee. grossierement triangulaire.
Yeux de taille plutot faible, non proeminents, de contours
arrondis, limites aux coins anterieurs de la tete. Larges
fossettes antennaires circulates situees au centre de farrondi
de 1‘ceil. Joues legerement bombees, pieces buccales de taille
moyenne.
Pronotum plat et tres peu enveloppant lateralement, dont
Source: MNHN , Paris
SYSTEMATIQUE PHYLOGENETIQUE DES TRYONICINAE
105
le bord anterieur est arrondi quoiqu'un peu anguleux et le
bord posterieur transverse. Ailes anterieures (Fig. 29-30, 38)
uniquement visibles sous forme d'indentations droites, ne
depassant pas en longueur le mesonotum. Pattcs de taille et
de robustesse moyennes, munies d’eperons et d'epines assez
longs. Carenes antero-ventrales des femurs anterieurs avec
des eperons de bonne taille entourant quelques eperons plus
courts et un eperon apical. Eperons apicaux ventraux et
dorsaux sur les femurs medians et posterieurs. Tarses assez
longs et epineux, le premier article plus long que le reste ;
pulvilles reduits, griffes moyennes et arolia petits.
Abdomen sans specialisation particuliere, hormis les coins
posterieurs externes proeminents et pointus, surtout en allant
vers Parriere du corps. Plaque supra-anale (Fig. 32-33, 37)
triangulaire, avec Papex fortement indente. Plaque sous-
genitale male (Fig. 34) presque symetrique, avec de courts
styles assez espaces. Plaque sous-genitale femelle avec des
valves representant presque la moitie de la longueur appa-
rente.
Genitalia males (Fig. 31) : sclerite L3d bien retreci
apicalement, L2d assez large, L2v bien sclerifie, avec de fortes
apophyses apicales digitiformes, R2 bien echancre posterieu-
rement, partie basale de R3d fine, droite et apicalement peu
separee de la membrane adjacente, partie apicale de R3d
longue, dilatee subapicalement.
Genitalia femelles (Fig. 35, 39) avec les valves I assez fortes
et presque non retrecies en dega de Papex, Pinterieur de la
base des valves II un peu proeminent et redresse, les cretes
des basivalvulae delimitant un espace relativement impor¬
tant ; spermatheque (Fig. 36) tres fine et tres longue, sans
bifurcation.
Coloration marron beige variee de motifs plus ou moins
fonces et alignes longitudinalement. reminiscente de celle de
beaucoup d'Epilamprinae (Blaberidae) straminicoles.
Monophylie : plusieurs caracteres en attestent, a savoir la coloration ponctuee selon des motifs
longitudinaux de Tabdomen (homoplasique a large echelle avec certains genres de Blaberidae), sclerite
L2v des genitalia males avec deux appendices en position dorsale plutot recourbes vers Pinterieur,
basivalvulae des genitalia femelles arquees, spermatheque non bifide a ampoule tres effilee.
Distribution et mode de vie : ce genre est peu abondant et done encore mal connu. II semble
neanmoins largement distribue. P. epilamproides a toujours ete trouvee dans la litiere la nuit.
Pellucidonicus epilamproides n. sp.
(Fig. 28-33, 35-36, 110)
Materiel-type : 1 holotype male, 1 allotype femelle, 1 paratype male, MNHN, 4 km W. Col
d'Amieu, N. La Foa, Me Areto, 680 m, foret sempervirente, 19.n. 1994, nuit, litiere (P. Grandcolas).
Autre materiel : 2 Massif de PAoupinie, 13 km S.W. Ponerihouen, foret sempervirente,
600 m, 23 .hi. 1994, jour, litiere (P. Grandcolas) ; 1 <£, 1 9, Aoupinie, 1 000 m, S. Ponerihouren, foret
sempervirente, 22.iii.1994, jour, litiere.
Description : espece assez trapue (Fig. 110), de petite taille
pour le genre.
Ailes a apex anguleux (Fig. 29-30).
Plaque supra-anale male et femelle (Fig. 32-33) avec une
tres nette concavite mediane.
Genitalia males (Fig. 31) : seuls ceux de cette espece sont
connus dans le genre. II est done impossible de mentionner
quels en sont les caracteres strictement specifiques.
Genitalia femelles (Fig. 35) : valves I assez longues,
verruqueuses et epineuses dans la zone de leur plus forte
courbure, bases des valves II a bord interne droit, basival¬
vulae etroites. Spermatheque (Fig. 36) simple avec un court
conduit precedant une ampoule allongee et pointue.
Coloration assez foncee, marron beige variee de noir et
aussi de motifs plus clairs selon le patron typique du genre.
Coloration de la face (Fig. 28) comportant sur un fond
marron noir des zones claires sur le vertex, au-dessous et en
dessus des fossettes antennaires, et egalement sur le bord
anterieur du Iabre.
Mensurations : longueur du corps : $ : 12,5 mm ; ? : 13,6
mm ; longueur du pronotum : S : 3,2 mm ; $ : 3,5 mm ;
largeur du pronotum : : 5,1 mm ; $ : 5,1 mm.
Localite-type : 4 km W. Col d’Amieu, N. La Foa, Me Areto, 680 m, foret sempervirente.
Derivatio nominis : cette espece presente une coloration semblable a celle des taxa de la
sous-famille des Epilamprinae.
Fig. 50-57. 50-53 : Pallidionicus pandanorum n. sp. 50 : vue dorsale du pronotum et du mesonotum. 51 : genitalia femelles.
52 : plaque supra-anale femelle. 53 : spermatheque. 54-57 : P. pallidipennis n. sp. 54 : genitalia males. 55 : genitalia
femelles. 56 : plaque supra-anale male. 57 : plaque supra-anale femelle. Echelle correspondant a 1 mm respectivement
pour les figures nominees ou pour toutes les autres figures.
Source: MNHN , Paris
SYSTEMATIQUE PHYLOGENETIQUE DES TRYONICINAE
107
Pellucidonicus subpellucidus (Chopard, 1924) n. comb.
(Fig. 37-39)
Cutilia subpellucida Chopard, 1924 : 331 (type au Museum de Bale).
Materiel examine : 1 femelle, MNHN, Ignambi, 4000 feet, 2.IX.1914, New Caledonia
expedition (P. D. Montague).
Diagnose : grande taille pour le genre et la sous-famille.
Face particulierement plate, avec des yeux n'occupant que les bords de la tete.
Pronotum a bord anterieur simplement arrondi. Ailes (Fig. 38) a apex arrondi. Carenes
antero-ventrales des femurs anterieurs avec de grandes soies de meme dimension a la place des
eperons distaux. Tarses courts et massifs.
Plaque supra-anale a l'apex tronque mais non indente (Fig. 37). Cerques fins et allonges.
Genitalia femelles (Fig. 39) : basivalvulae formant des cretes peu allongees longitudinalement;
bases des valves II avec un bord interne oblique; valves I glabres et lisses.
Coloration generate assez claire. Les bords exterieurs des segments thoraciques dorsaux
translucides.
Mensurations : longueur du corps : ? : 18.7 mm ; longueur du pronotum : $ : 8,2 mm ; largeur
du pronotum : $ : 5,3 mm.
Genre Pallidionicus n. gen.
Espece-type : Pallidionicus freycinetiae n. sp.
Description : taille moyenne a petite dans la sous-famille. limites a une faihle surface sur le bord de la tete, dans les
Corps plat et assez court (Fig. 109). coins anterieurs, particulierement saillants dans le coin
Tete (Fig. 40) aplatie. Yeux de taille peu importante, posterieur externe. Ocelles reduits a de simples taches de
58
-60
-59
Fig. 58-60. Pallidionicus sarasini n. sp. 58 : vue dorsale du pronotum et du mesonotum. 59 : genitalia males. 60 : plaque
supra-anale male. Echelle correspondant a 1 mm respectivemenl pour les figures nommees ou pour toutes les autres
figures.
Source:
108
PHILIPPE GRANDCOLAS
couleur claire, accoles aux larges fossettes antennaires. Man-
dibules larges et bien visibles de face, de part et d'autre du
clypeus assez elroil.
Pronotum (Fig. 41, 46, 50, 58) presque plat, a bord
anterieur assez regulierement arrondi et a bord posterieur
transverse. Mesonotum et metanotum assez longs relative-
ment a Pabdomen. Mesonotum (Fig. 41. 46, 50, 58) avec de
tres courtes ailes, le depassant a peine par leur apex non
tronque. Pattes de taille moyenne assez trapues. Femurs
anterieurs avec une carene antero-ventrale comportant seu-
lement sept ou huit eperons de taille moyenne, puis de grands
eperons apicaux. Femurs medians et posterieurs bien armes,
a bord dorsal arque. Tibias armes d'eperons tres longs,
particulierement a leur apex. Tarses courts et assez epineux,
le premier article un peu moins long que tous les autres
reunis. Pulvilles et griffes tres reduits, arolia ronds et gros.
Abdomen plutot court, a tergites bien emboites, les coins
postero-externes peu saillants. Plaque supra-anale (Fig. 42-
43, 49, 52, 56-57, 60) assez etroite et saillante dans les deux
sexes, convexe medianement. Plaque sous-genitale male a
bord posterieur faiblement arrondi, comportant deux styles
assez volumineux et inseres assez profondement. Plaque
sous-genitale femelle tres peu bombee et aux valvulae assez
pointues.
Genitalia males (Fig. 44, 54, 59) avec un court phallomere
ventral. Sclerite L3d a apex peu pointu ou preeminent. L2d
a partie basale tordue vers 1'exterieur et a partie apicale large
et proeminente. L2v a parties dorsales particulierement
digitiformes (Tune est revetue d'epines), la partie ventrale fine
et allongee. R2 a bord concave posterieurement. R3d de
forme assez simple, la partie basale pointue avec deux dents
subapicales (une interne, une externe), la partie apicale
alongee, mais l'apex globuleux et se degageant peu de la
membrane afferente aux genitalia.
Genitalia femelles (Fig. 45, 47, 51, 55) de faible hauteur
(comme comprimes dorso-ventralement). Valves I fines et
allongees. Valviferes I elargis et souvent epineux. Valves II a
base extremement elargie et aplatie. Basivalvulae tres courts,
avec une crete interieure arrondie, particulierement denticulee
a gauche. Spermatheque (Fig. 48, 53) tres dissymetrique, avec
un diverticule basal petit, court et arrondi a l'apex, et une
partie principal longue pourvue d'une ampoule allongee et
elargie.
Couleur generate brun rougeatre, plus claire a l'avant du
corps. Pronotum, mesonotum et metanotum (Fig. 109)
completement translucides lateralement. Pattes translucides,
hormis finsertion des eperons parfois tachee de noir. Tete
brun roux, hormis le vertex, les ocelles, les mandibules et
fanteclypeus tous blanchatres.
Monophylie : les autapomorphies du genre sont : sclerite L2v des genitalia males dont
l'appendice dorsal est epineux et plutot sinueux, apodemes anterieurs de la partie ventrale de L2v
allonges mais ecartes pour former une sorte de « U » dejete, base des valves II des genitalia femelles
particulierement agrandis en plaque de contour quadrangulaire, valviferes I developpes egalement en
plaque. Un autre caractere reside dans la coloration du pronotum : bordure translucide plus ou moins
infusee de jaune continue sur le bord anterieur, mais ceci est vraisemblablement une homoplasie avec
l’etat existant chez Methana.
Distribution et mode de vie : le genre se trouve aussi bien au nord qu'au sud de la Grande-
Terre, sur terrains ultrabasiques ou non, et autant a haute (1 300 m) qu'a plus basse altitude (200 m).
En revanche, dans toutes ces circonstances, il semble lie aux Pandanaceae : il a ete trouve a la base
des feuilles de Freycinetia grimpant dans le sous-bois autant que dans les amas de litiere suspendue
collectes par les pieds de Pandanus de toute taille. Les seules exceptions ont ete quelques individus
de P. freycinetiae captures sous des pieds d'Orchidaceae dans la canopee de la foret du Col d’Amieu.
Ces individus ont ete observes inactifs au plus profond de ces endroits durant le jour et perches sur
les parties vertes des Pandanaceae durant la nuit.
Derivatio nominis : genre nomme d'apres l'espece la plus anciennement decrite et placee dans
le genre.
Pallidionicus freycinetiae n. sp.
(Fig. 41-45, 109)
Materiel-type : holotype male, allotype femelle, 1 paratype male, 1 paratype femelle, MNHN,
3 km W.N.W. Col d’Amieu, N. La Foa, 450-550 m, foret sempervirente, sur Freycinetia sp., n.1994,
nuit (P. Grandcolas).
Autre materiel : 16 larves, MNHN, 3 km W.N.W. Col d'Amieu, N. La Foa, 450-550 m, foret
sempervirente, sur Freycinetia sp., II.1994, nuit (P. Grandcolas). ; 6 larves, MNHN, 4 km W. Col
d'Amieu, N. La Foa, Me Areto, 680 m, foret sempervirente, sur Freycinetia sp., n.1994 (P.
Grandcolas). ; 2 JcJ, 1 larve, MNHN, 8 km N.W. Col d'Amieu, N. La Foa, au pied du Table Unio,
abattage forestier, Agathis sp., sous une Orchidaceae (P. Grandcolas).
Source: MNHN, Paris
SYSTEMATIQUE PHYLOGENETIQUE DES TRYONICINAE
109
Description : taille moyenne pour le genre (Fig. 109).
Pronotum (Fig. 41) avec une zone coloree de brun rouge
laissant un espace transparent assez large vers 1’avant et
s’evasant irregulierement lateralement. Mesonotum (Fig. 41)
avec la zone brun rouge suivant assez nettement la naissance
et la limite interne des ailes.
Plaque supra-anale arrondie chez le male (Fig. 42) et plus
anguleuse chez la femelle (Fig. 43) notamment avec des bords
lateraux presque concaves.
Genitalia males (Fig. 44) avec la partie apicale de R3d
apicalement oblongue, et la partie basale tres pointue et
comportant deux dents subapicales. R2 bien echancre. L2d
massif a son extremite. Partie dorsale de L2v a Pappendice
epineux tres sinueux et a Pappendice non epineux assez
sinueux. Partie ventrale de L2v moitie membraneuse et
elargie.
Genitalia femelles (Fig. 45) avec des valviferes I basalement
relalivement etroits et bien epineux. Valves II a la base
particulierement large et peu haute. Basivalvulae avec a la
fois une allure ramassee et des protuberances peu saillantes et
surtout quelques fines denticulations a gauche.
Mensurations : longueur du corps : : 11,5 mm; ? :
11,6 mm ; longueur du pronotum : £ : 3,6 mm ; $ : 3,2 mm ;
largeur du pronotum : £ : 5 mm ; ? : 5,1 mm.
Localite-type : 3 km W.N.W. Col cTAmieu, N. La Foa, 450-550 m, foret sempervirente.
Derivatio nominis : espece nominee d’apres les plantes du genre de Pandanaceae dans lesquelles
elle s’abrite assez souvent.
Pallidionicus paniensis n. sp.
(Fig. 46-48)
Materiel-type : 1 holotype femelle, 1 paratype femelle, MNHN, Mont Panie, 1 300 m, foret
d 'Agathis sp., nuit, 12.iii.1994, Tune a la base de feuilles de Freycinetia , V autre sur une branche morte
(P. Grandcolas).
Description : espece grande dans le genre, connue seule-
ment par deux femelles.
Pronotum (Fig. 46) relativement plus large que long avec
une zone coloree de brun rouge arrondie s'etendant sur une
plus grande proportion du disque, surtout lateralement.
Contour de cette tache irregulier vers le bord posterieur du
pronotum. Mesonotum (Fig. 46) colore de brun rouge jusque
sur la partie interne des ailes.
Plaque supra-anale femelle (Fig. 49) a bords lateraux
nettement convexes et a concavite apicale etroite.
Genitalia femelles (Fig. 47) a valviferes I elargis et presque
non epineux. Base des valves II tres large et peu haute.
Basivalvulae exterieurement de contour arrondi et interieu-
rement pourvus de protuberances tres saillantes. Spermathe-
que (Fig. 48) a ampoule terminale relativement allongee et
fine.
Coloration classique du genre, quoique les parties translu-
cides chez les autres especes soient legerement colorees de
beige jaune.
Mensurations : longueur du corps : ? : 13,6 mm ; longueur
du pronotum : ? : 4 mm ; largeur du pronotum : F : 6,5 mm.
Localite-type : Mont Panie, 1 300 m, foret d 'Agathis sp.
Derivatio nominis : espece nominee d'apres la localite-type.
Pallidionicus pandanorum n. sp.
(Fig. 50-53)
Materiel-type : holotype femelle, 1 paratype femelle, MNHN, Riviere Bleue, 25 km N.E.
Noumea, 200 m, fourres a Gymnostoma sp ., sur Freycinetia sp., sur roches ultrabasiques, 1-2.m. 1994
(P. Grandcolas).
Autre materiel : 1 larve, MNHN, Riviere Bleue, 25 km N.E. Noumea, 200 m, fourres a
Gymnostoma sp., sur Freycinetia sp., sur roches ultrabasiques, 1-2.in. 1994 ; 1 larve, id ., sur Pandanus
sp. (P. Grandcolas).
Description : espece de taille moyenne dans le genre,
connue seulement par deux femelles.
Pronotum (Fig. 50) a partie brun-rouge tres proche du
bord anterieur sur le devant, assez eloignee des bord lateraux,
quoique s’evasant posterieurement. Mesonotum (Fig. 50)
colore de brun rouge legerement au-dela du bord interne des
ailes.
Plaque supra-anale femelle (Fig. 52) avec bords lateraux
Source:
110
PHILIPPE GRANDCOLAS
rectilignes, et avec unc concavite apicale dont le fond est
presque transverse.
Genitalia femelles (Fig. 51) avec des valviferes I tres elar-
gis et peu longs, assez epineux. Base des valves I large,
cependant moins large que haute. Basivalvulae tres larges et
peu hautes, garnies de fines cretes emboitees et anastomosees.
Localite-type : Riviere Bleue, 25 km N.E.
Derivatio nominis : espece nominee d'apres
elle a souvent ete trouvee.
Spermatheque (Fig. 53) a ampoule apicale assez large et
courte.
Mensurations : longueur du corps : : 11 mm ; $ :
12,6 mm ; longueur du pronotum : : 3,6 mm ; 2: 3,7 mm ;
largeur du pronotum : : 5 mm ; ? : 5,1 mm.
ea, 200 m.
les plantes du genre de Pandanaceae dans lesquelles
Pallidionicus pallidipennis (Chopard, 1924) n. comb.
(Fig. 54-57)
Cutilia pallidipennis Chopard, 1924 : 330-331 (type au Museum de Bale).
Materiel examine : 1 male, MNHN, Mont Canala; 1 femelle, MNHN, Central New
Caledonia, 3.xii. 1914 (P. D. Montague).
Diagnose : taille moyenne pour le genre.
Pronotum avec une zone coloree brun rouge laissant un espace transparent assez large vers
l’avant, plus large lateralement. Mesonotum avec la zone brun rouge suivant presque le bord interne
de l’aile.
Plaque supra-anale male (Fig. 56) de forme arrondie et medianement legerement concave;
Plaque supra-anale femelle (Fig. 57) a bords lateraux assez sinueux et a bord posterieur anguleux avec
la partie mediane de la concavite transverse.
Genitalia males (Fig. 54) avec la partie apicale de R3d comportant deux petites dents apicales
et avec la partie basale de R3d comportant une sorte de crochet bifide apical. R2 a peine echancre.
L2d fin et long. Partie dorsale de L2v a appendice epineux pas trop sinueux et a appendice non
epineux tres sinueux. Partie ventrale de L2v a apex bien pointu.
Genitalia femelles (Fig. 55) avec des valviferes I epineux et extremement elargis. Base des
valves II dissymetrique a peu pres aussi haute que large. Basivalvulae peu importantes, presentant
vers Finterieur des petites cretes anastomosees mais non saillantes.
Mensurations : longueur du corps : : 13 mm ; $ : 13 mm ; longueur du pronotum : $ :
3,7 mm; ? : 3,6 mm ; largeur du pronotum : : 5,1 mm ; $ : 6,1 mm.
Pallidionicus sarasini (Chopard, 1924) n. comb.
(Fig. 58-60)
Cutilia sarasini Chopard, 1924 : 326-327 (type au Museum de Bale).
Materiel examine : 1 male, MNHN, Mont lgnambi, 1912, Sarasin et Roux.
Diagnose : espece assez petite dans le genre.
Pronotum (Fig. 58) avec une zone brun rouge ne laissant qu'une petite marge laterale sur le
disque. Mesonotum (Fig. 58) colore de brun rouge lateralement jusqu’a la moitie des ailes.
Plaque supra-anale male (Fig. 60) a tres faible concavite mediane.
Genitalia males (Fig. 59) assez semblables a ceux de P. freycinetiae. R3d a partie apicale
tronquee et pourvue de trois petites dents, et a partie basale elargie, pointue avec deux protuberances
subapicales. R2 a peine echancre. L2d assez fin et sinueux. Partie dorsale de L2v avec Fappendice
epineux assez sinueux et Fappendice non epineux presque droit. Partie ventrale de L2v particuliere-
ment massive aussi bien anterieurement que posterieurement.
Source: MNHN, Paris
SYSTEMATIQUE PHYLOGENETIQUE DES TRYONICINAE
111
Coloration comme decrite pour le genre mais avec les zones translucides reduites et infusees
de jaune.
Mensurations : longueur du corps : : 11,3 mm ; longueur du pronotum : <$ : 3,5 mm ; largeur
du pronotum : 3 : 5,3 mm.
Pallidionicus sp. inc. sed.
Materiel examine : 4 larves, MNHN, Mont Do, 1 000 m, Foret a Nothofagus sp. et Araucaria
sp., sur Freycinetia sp. ou sur souche, 24.ii.1994, nuit (P. Grandcolas).
Genre Rothis/lpha n. gen.
Espece-type : R. najtae n. sp.
Description : genre de taille moyenne dans la sous-famille.
Aspect general pas trop aplati mais assez fusele (Fig. 61).
Tete (Fig. 62) assez arrondie, avec des yeux de taille
moyenne a faible. Petits ocelles visibles par reclaircissement
de la cuticule, non accoles aux fossettes antennaires.
Pronotum (Fig. 63, 71, 77) a bord anterieur regulierement
arrondi, a bord posterieur transverse, presque aussi long que
large. Mesonotum (Fig. 63, 71, 77) avec des ailes profonde-
ment decoupees, le depassant a peine. Femurs anterieurs avec
sur la carene antero-ventrale une rangee d'eperons de taille
decroissante, sauf les deux apicaux plus longs. Tarses assez
longs, epineux, avec de tres petits pulvilles et arolia.
Plaque sous-genitale male (Fig. 66) presque symetrique
avec des styles gros et courts solidement implantes. Plaque
sous-genitale femelle (Fig. 67) assez bombee, avec de courtes
valvulae. Plaque supra-anale male (Fig. 64, 72, 79) peu
saillante, arrondie et faiblement bilobee. Plaque supra-anale
femelle (Fig. 65, 73, 80) plus saillante mais egalement
faiblement bilobee.
Genitalia males (Fig. 69, 74, 78) : partie apicale de R3d
styliforme et pointue, partie basale de R3d parfois courbe et
oblongue ou franchement anguleuse, R2 plus ou moins
echancre, partie dorsale de L2v a deux appendices digitifor-
mes, partie ventrale de L2v presentant souvent deux apode-
mes anterieurs en forme de lames de ciseaux et un corps
principal elargi et recourbe du cote interne, phallomere
ventral assez court.
Genitalia femelles (Fig. 70, 75, 81) avec des valves I
basculees (leur base presque a hauteur de leur apex), des
valviferes I portant une protuberance, des basivalvulae dont
la Crete interne s'orne d'une dent parfois tres proeminente.
Spermatheque (Fig. 68, 76) dissymetrique avec un grand
diverticule a ampoule allongee, un petit diverticule a ampoule
ronde et une dilatation basale a son entree sur la plaque de
la spermatheque.
Coloration brun roux fonce (moins fonce sur les pattes)
variee de jaune-beige sur les cotes du pronotum par interval-
les, ainsi que sur les cotes du mesonotum. du metanotum
Fig. 61. — Habitus de Rothisilpha najtae n. sp. male.
(Fig. 63, 71, 77), sur l’anteclypeus (E'ig. 62) et la plaque
supra-anale. Apodemes et partie interne de la plaque sous-
genitale male completement transparents.
Monophylie : quatre autapomorphies ont ete trouvees : corps de la partie ventrale du sclerite
L2v elargi et recourbe par Finterieur, basivalvulae des genitalia femelles avec une volumineuse epine
interne, spermatheque avec une protuberance basale, taches jaunes pronotales laterales s'eloignant du
bord en leur milieu.
Distribution et mode de vie : ce genre a ete trouve dans des forets du nord et du sud de la
Nouvelle-Caledonie, sur terrains ultrabasiques ou autres, a differentes altitudes (200 a 1 000 m), mais
dans des conditions d'humidite importante. Par exemple, R. najtae a ete trouvee dans les environs du
Col d'Amieu sur le sommet du Me Areto (600 m) mai* etait absente des endroits avoisinants
Source:
112
PHILIPPE GRANDCOLAS
(400-500 m) beaucoup plus secs. Les autres especes ont ete trouvees dans des milieux particulierement
humides, autant dans le massif de l'Aoupinie que dans la region de la Riviere Bleue. Tous les
individus ont ete captures de nuit dans la litiere au sol, tandis qu'ils ont ete trouves de jour sous des
branches mortes. Ces observations laissent a penser que les differentes especes de Rothisilpha
fourragent la nuit dans la litiere et se refugient le jour sous des branches mortes.
Derivatio nominis : genre dedie a L. M. Rotii.
Rothisilpha najtae n. sp.
(Fig. 61, 63, 65, 68-70)
Materiel-type : holotype male, allotype femelle, 3 paratypes males, 1 paratype femelle,
MNHN, 4 km W. Col d'Amieu, N. La Foa, Me Areto, 680 m, foret sempervirente, 19-27.il. 1994,
nuit, litiere (excepte l'allotype, jour, sous branche morte) (P. Grandcolas).
Autre materiel : 1 larve, MNHN, 4 km W. Col d’Amieu, N. La Foa, Me Aretoi, 680 m, foret
sempervirente, 19-27.ii. 1994, nuit, litiere (P. Grandcolas).
Description : espece de taille moyenne pour le genre
(Fig. 61)
Pronotum (Fig, 63) comportant un lisere jaune etroit tout
du long, touchant le bord du disque, a la fois vers 1’avant et
vers Parriere et se prolongeant sur le mesonotum (Fig. 63) sur
le bord externe de chaque aile.
Plaque supra-anale femelle (Fig. 65) a concavite mediane
relativement etroite et profonde.
Genitalia males (Fig. 69) : R3d a partie apicale tres
pointue, et a partie basale bien courbee et assez fine, R2 peu
echancre, partie ventrale de L2v avec deux volumineux
apodemes anterieurs ainsi qu'un apodeme posterieur, partie
dorsale de L2v enveloppee dans une dilatation membraneuse.
Genitalia femelles (Fig. 70) : basivalvulae avec chacune une
epine tres peu pointue dirigee moins interieurement que chez
les autres especes. Spermatheque (Fig. 68) a dilatation basale
etroite.
Mensurations : longueur du corps : $ : 12,6 mm; 2 :
15 mm ; longueur du pronotum : $ : 3,6 mm ; 2 : 3,8 mm ;
largeur du pronotum : <J : 5 mm ; 2 : 5,1 mm.
Localite-type : 4 km W. Col d'Amieu, N. La Foa, Me Areto, 680 m.
Derivatio nominis : espece dediee a Judith Najt.
Rothisilpha houleti n. sp.
(Fig. 71, 73-76)
Materiel-type : holotype male, allotype femelle, 2 paratypes femelles, Riviere Bleue, 25 km
N.E. Noumea, 200 m, foret sempervirente sur roches ultrabasiques, 3-4.iii.1994, litiere seule ou litiere
sous branche morte (P. Grandcolas).
Autre materiel : 1 larve, Riviere Bleue, 25 km N.E. Noumea, 200 m, foret sempervirente sur
roches ultrabasiques, 3-4.iii.1994, litiere sous branche morte (P. Grandcolas).
Description : espece de taille moyenne pour le genre.
Pronotum (Fig. 71) avec un lisere jaune irregulier,
commenganl par une partie etroite touchant le bord du
disque, puis continuant par une partie elargie a une faible
distance du bord, et enfin se prolongeant sur le mesonotum
sous forme d'une bande longitudinale sur chaque aile.
Plaque supra-anale femelle a concavite mediane presque
transverse sur une courte largeur (Fig. 73).
Genitalia males (Fig. 74): partie apicale de R3d styliforme,
partie basale de R3d faiblement courbee et apicalement
oblongue, R2 bien echancre, partie ventrale de L2v avec des
apodemes anterieurs longs et fins, convergents a leurs
extremites.
Genitalia femelles (Fig. 75) avec des valves I elargies
apicalement et supportees par des valviferes I elargis et
protuberants. Base des valves II peu agrandie. Basivalvulae a
peu pres aussi longues que larges, munies au milieu de leur
Crete interne d‘une epine courte et massive. Spermatheque
(Fig. 76) a dilatation basale volumineuse.
Mensurations : longueur du corps : cj : 11,8 mm; 2 :
13.6 mm ; longueur du pronotum : <J : 3,5 mm ; 2 : 3,8 mm ;
largeur du pronotum : : 6 mm ; 2 : 6,1 mm.
Localite-type : Riviere Bleue, 25 km N.E. Noumea, 200 m.
Derivatio nominis . espece dediee a M. Boulet.
Source: MNHN . Paris
SYSTEMATIQUE PHYLOGENETIQUE DES TRYONICINAE
113
Fig. 62-70. — Rothisilpha najtae n. sp. 62 : vue ventrale de la tele. 63 : vue dorsale du pronotum et du mesonotum. 64 : plaque
supra-anale male. 65 : plaque supra-anale femelle. 66 : plaque sous-genitale male. 67 : plaque sous-genitale femelle. 68 :
spermatheque. 69 : genitalia males. 70 : genitalia femelles. Echelle correspondant a 1 mm respectivement pour les figures
nominees ou pour toutes les autres figures.
Source
114
PHILIPPE GRANDCOLAS
Fig. 71-81. — 71-76. Rothisilpha bouleti n. sp. 71 : vue dorsale du pronotum el du mesonotum. 72 : plaque supra
73 : plaque supra-anale femelle. 74 : genitalia males. 75 : genitalia femelles. 76 : spermatheque. 77-81 : R.
sp. 77 : vue dorsale du pronotum el du mesonotum. 78 : genitalia males. 79 : plaque supra-anale male,
supra-anale femelle. 81 : genitalia femelles. Echelle correspondant a 1 mm respectivement pour les figures
pour toutes les autres figures.
-anale male.
latreilleae n.
80 : plaque
nominees ou
Source: MNHN. Paris
SYSTEMAT1QUE PHYLOGENF.TIQUE DES TRYONICINAE
115
Rothisilpha latreilleae n. sp.
(Fig. 77, 78, 80, 81)
Materiel-type : holotype male, allotype femelle, 2 paratypes femelles, MNHN, Aoupinie,
1 000 m, S. Ponerihouen, foret sempervirente, 22.iii.1994, jour, sous branche morte (P. Grandco
las). ; 1 paratype male, MNHN, Massif de V Aoupinie, 600 m, 13 km S.W. Ponerihouen, foret
sempervirente, 23.in. 1994, jour, litiere (P. Grandcolas).
Description : assez grande espece pour le genre.
Pronotum (Fig. 77) avec une coloration jaune limitee a
deux emplacements de chaque cote, Pun frontal, Pautre
posterieur, correspondant aux emplacements de contact du
lisere avec le bord du disque chez les autres especes du genre.
Mesonotum (Fig. 77) avec un lisere jaune longitudinal
seulement sur la partie mediane de chaque aile.
Plaque supra-anale femelle (Fig. 80) a concavite mediane
etroite.
Genitalia males (Fig. 78) : partie apicale de R3d pointue,
partie basale de R3d massive et anguleuse, R2 a peine
echancre. L2d avec un diverticule median digitiforme neo-
forme, L2v comportant ventralement un seul apodeme fin el
allonge dirige dans Tangle antero-externe.
Genitalia femelles (Fig. 81) : basivalvulae extremement
developpees avec toutefois les parties externes peu sclerifiees,
et dotees d'une epine assez longue pour s'articuler avec le
bord inferieur de la base des valves II.
Mensurations : longueur du corps : ^ : 14,5 mm; £ ■
14,5 mm ; longueur du pronotum : : 4 mm ; ?: 4,2 mm ;
largeur du pronotum : J : 6 mm ; ? : 6,2 mm.
Localite-type : Aoupinie, 1 000 m, S. Ponerihouen.
Derivatio nominis : espece dediee a C. Latreille.
Genre Pukctulomcus gen. nov.
Espece-type : Pimctulonicus punctulatus (Chopard. 1924) n. comb.
Description : genre de taille moyenne pour la sous-famille.
et d’allure assez bombee (Fig. 82).
Tete (Fig. 83) arrondie et relativement bombee. Yeux
relativement petits degageant un grand espace inter-oculaire.
Fossettes antennaires larges, de contour un peu anguleux.
Pieces buccales assez peu larges et bien regroupees.
Pronotum (Fig. 82, 85) presque aussi long que large, un
peu bombe, a bord anterieur assez regulierement arrondi et a
bord posterieur transverse. Mesonotum (Fig. 82, 85) a peine
plus long que le metanotum. Ailes anterieures (Fig. 82, 85) ne
depassant pas le bord posterieur du mesonotum, arrondies a
leur apex, s’inserant assez vers Tavant pour leur bord interne.
Pattes de taille moyenne. assez fines. Femurs aux carenes
antero-ventrales armees, les anterieurs comportant des epe-
rons de taille decroissante puis deux grands apicaux. Tarses
moyennement longs, peu epineux (surtout sur leur face
ventrale), arolia et pulvilles tres petits.
Plaque supra-anale male (Fig. 86) longue, avec une conca¬
vite mediane peu marquee. Plaque supra-anale femelle
(Fig. 87) longue egalement presque sans concavite. Plaque
sous-genitale male (Fig. 84) regulierement arrondie avec deux
styles robustes. Plaque sous-genitale femelle assez bombee et
etroite.
Genitalia males (Fig. 88) : partie apicale de R3d en forme
de petit crochet, partie basale possedant une dent subapicale
tres developpee le faisant paraitre bifide, L3d fin et droit,
apex de L2d et L2v effiles.
Genitalia femelles (Fig. 89) : valves I a rayon de courbure
tres faible (apex et valvifere rapproches), valves II et III
courtes, basivalvulae avec les cretes plus developpees dans
leur tiers dorsal.
Coloration brun presque noir tachee de beige jaune selon
des motifs compliques sur le pronotum. le mesonotum, le
metanotum (Fig. 82, 85), la tete (Fig. 83) et Tabdomen
(Fig. 82) a un moindre degre. Pattes beige jaune transparent
infusees de noir aux articulations et aux insertions d'eperons.
Fig. 82. Habitus de Punctulonicus crassus n. sp. male.
116
PHILIPPE GRANDCOLAS
Monophylie : les autapomorphies suivantes ont ete observees : motifs noirs sur fond beige
jaune de coloration dorsale thoracique (Fig. 82, 85), partie basale de R3d avec une dent subapicale
tres developpee et depassant son apex.
Distribution et mode de vie : ce genre est soit le moins repandu, soit le plus difficile a observer
des Tryonicinae neo-caledoniennes. II n’est connu que de la localite typique (Mont Canala) et de la
reserve du Col d'Amieu. Les trois individus observes de P. crassus ont ete captures de jour dans des
anfractuosites de branches mortes a terre et, pour une larve, la nuit perchee sur une plantule.
Derivatio nominis : genre nomme d'apres l’espece la plus anciennement decrite placee dans le
genre.
Punctulonicus punctulatus (Chopard, 1924) n. comb.
(Fig. 85, 89)
Cutilia punctulata Chopard, 1924 : 330 (type au Museum de Bale).
Materiel examine : 1 femelle, MNHN, Mont Canala.
Diagnose : motifs dorsaux de coloration sur la tete avec une tache noire se developpant du
vertex jusqu’au-dessus du postclypeus, legerement ajouree a hauteur des fossettes antennaires.
Pronotum (Fig. 85) avec une large zone noire interrompue centralement oil elle comporte deux
prolongements allonges medians. Mesonotum (Fig. 85) a zone noire egalement ajouree de part et
d'autre du milieu avec des prolongements longitudinaux. Metanotum (Fig. 85) a zone noire
comportant des lacunes mettant en continuity les zones claires externes et medianes.
Abdomen de couleur generate assez claire, faisant apparaitre des motifs lateraux alignes
longitudinalement.
Genitalia males (illustres dans Chopard, 1924) avec un sclerite R3d a partie apicale en forme
de crochet avec une embase non saillante et a partie basale comportant une epine subapicale fine et
deux epines apicales assez droites.
Genitalia femelles (Fig. 89) avec les basivalvulae ornementees comme sur la figure.
Mensurations : longueur du corps : 9 : 20 mm ; longueur du pronotum : $ : 5,4 mm ; largeur
du pronotum : $ : 7,5 mm.
Punctulonicus crassus n. sp.
(Fig. 82, 83, 88)
Materiel-type : 1 holotype male, MNHN, 4 km W. Col d'Amieu, N. La Foa, Me Areto, 680 m,
foret sempervirente, ii-iv. 1994 (P. Grandcolas).
Autre materiel : 1 $ (endommage), 1 larve $, MNHN, 4 km W. Col d'Amieu, N. La Foa, Me
Areto, 680 m, foret sempervirente, n-iv.1994 (P,
Description : allure similaire a P. punctulatus mais zones
noires plus developpees.
Face (Fig. 83) a tache frontale non ajouree.
Pronotum (Fig. 82) avec deux eclaircissements simples de
part et d'autre d'une ligne mediane. Mesonotum (Fig. 82)
avec deux grands eclaircissements simples puis deux petits
plus cenlraux. Metanotum (Fig. 82) avec une zone noire
suffisamment developpee pour ne permettre aucune conti¬
nuite entre les eclaircissements lateraux et centraux.
Grandcolas).
Genitalia males (Fig. 88) : partie apicale du sclerite R3d en
forme de crochet dont la partie basale est dilutee, partie
basale de R3d avec une dent subapicale elargie quoique
pointue et trois autres dents bien developpees.
Mensurations : longueur du corps : S : 13,3 mm ; longueur
du pronotum : J : 4,2 mm ; largeur du pronotum : $ :
5,1 mm.
Source: MNHN , Paris
SYSTEMATIQUE PHYLOGENETIQUE DES TRYONICINAE
117
Fig. 83-89. — 83 : Punctulonicus crassus n. sp., vue ventrale de la tete. 84 : P. crassus n. sp., plaque sous-genitale male.
85 : P. punctulatus n. sp., vue dorsale du thorax (le grise correspond aux zones claires). 86, P. crassus n. sp.. plaque
supra-anale male. 87, P. crassus n. sp., plaque supra-anale femelle. 88, P. crassus n. sp., genitalia males. 89 : P.
punctulatus n. sp., genitalia femelles. Echelle correspondant a 1 mm respectivement pour les figures nominees ou pour
toutes les autres figures.
Localite-type : 4 km W. Col d'Amieu, N. La Foa, Me Areto, 680 m.
Derivatio nominis : espece dont la coloration comporte des motifs fonces.
Source
118
PHILIPPE GRANDCOLAS
Genre Angvstonicus n. gen.
Espece-type : Angustonicus boucheti n. sp.
Le genre est defini comme un groupe monophyletique d'especes comprenant A. angustipennis
(Chopard, 1924) n. comb ( Cutilia angustipennis Chopard, 1924 : 328-330, type au Museum de Bale,).
D'apres l’examen des specimens que nous avons collectes, I'endemisme parait etre extreme au sein de
ce groupe, l'espece A. angustipennis a ete decrite par Chopard (1924) dans le genre Cutilia sur la base
d'individus de provenances tres diverses (y compris les lies Loyaute). Dans le cadre du present travail
de redefinition de la sous-famille de Tryonicinae, je me bornerai a decrire le genre ainsi que
quelques-unes des especes qu’on peut lui affecter, dans Tattente d'une revision qui devra prendre en
compte une tres grand nombre d'especes.
Description : taille grande pour la sous-famille, corps assez
aplati mais assez haut sur pattes (Fig. 107).
Tete (Fig. 90) assez bombee et de contour arrondi.
Pronotum (Fig. 91. 100, 103) a bord anterieur assez
regulierement arrondi et tres legerement recourbe vers le has
de part et d'autre de la tete. a bord posterieur transverse.
Mesonotum aussi long que le metanotum. a bord posterieur
transverse. Ailes (Fig. 91. 100, 103) ne depassant pas le
mesonotum, assez fortement retrecies vers leur apex, et dont
Tinsertion se fait souvent bien anterieurement, en dessous du
bord posterieur pronotal. Pattes assez longues, moyennement
fines. Femurs avec les carenes antero-ventrales armees d'une
rangee d'eperons de taille decroissante puis de deux grands
eperons apicaux. Tarses de taille moyenne, moderement
epineux sur le dessous, avec des pulvilles et arolia assez petits.
Gesier avec la dent opposee a la dent la plus volumineuse
presentant une constriction. Plaques supra-anales (Fig. 92-93.
101-102, 106) male et femelle moins longues que larges,
presentant des concavites medianes plus ou moins nettes.
Plaque sous-genitale male a bord posterieur assez anguleux et
dotee de deux styles courts et larges. Plaque sous-genitale
femelle assez bombee avec des valvulae plus courtes que la
moitie de sa longueur.
Genitalia males (Fig. 94. 98): partie apicale du sclerite R3d
avec un processus apical dilate et arrondi presentant une dent
dirigee antero-interieurement, partie basale avec une lame
interne s'arretant avant deux petites dents extemes, respecti-
vement subapicale et apicale. R2 bien echancre. L2d allonge
et rectiligine ayant a hauteur de son milieu une formation
epineuse (partie basale de la partie dorsale de L2v ?). Partie
dorsale de L2v bifide, la partie interne pointee vers farriere.
Phallomere ventral assez allonge.
Genitalia femelles (Fig. 95, 99. 104) : valviferes I elargis
mais non epineux. Bases des valves II bien sclerifiees et
surplombant un espace egalement delimite par les basivalvu-
lae et le sclerite de la spermatheque. Basivalvulae verruqueu-
ses et epineuses, comportant une crete longitudinale surtout
developpee vers le haut, au point de former souvent un
processus pointu articule avec la base des valves II. Ces cretes
longitudinales redescendant progressivement en plateau vers
I'espace median entre les basivalvulae. Spermatheque
(Fig. 96-97, 105) avec un long diverticule termine par une
ampoule allongee mais oblongue, et un court diverticule
termine par une ampoule spherique ou allongee. Base de la
spermatheque quelquefois dilutee et pourvue de deux levres se
plagant au-dela des commissures de la plaque de la sperma¬
theque.
Coloration dorsale marron roux a brun noir orne de jaune
ocre sur le bord anterieur du pronotum (Fig. 91, 100, 103), du
mesonotum et du metanotum. ainsi qu'au coin postero-
externe de chaque tergite (Fig. 107). Coloration ventrale
generalement un peu pTus claire. Tete (Fig. 90, hormis une
zone frontale) et pattes ocre jaune.
Monophvlie : elle est indiquee par les caracteres suivants : partie apicale du sclerite R3d avec
une dilatation apicale de contour semi-circulaire ou amygdaliforme, partie basale du meme sclerite avec
un elargissement interne en lame, spermatheque a dilatation basale entouree de levres membraneuses
(replis membraneux situes en dessous de la plaque de la spermatheque et entre les deux basivalvulae).
Distribution et mode de vie : le genre est distribue tres largement, sur l'ensemble de la Grande
Terre autant que dans les lies Loyaute (Mare et Lifou ; Chopard, 1924, obs. pers.), dans differents
types de forets. Les specimens ont ete recoltes de jour a terre sous des branches mortes, de nuit
fourrageant dans la litiere. La pose d'ootheques semble se faire dans les lieux ou l'espece se refugie
pendant le jour, c’est-a-dire dans 1'interieur des branches mortes. Une femelle d'A. amieuensis a ete
trouvee dans une cavite a l'interieur d'une branche morte de petit diametre (0,10 m), en compagnie
de 17 ootheques adherant aux parois. Une seule espece a ete recoltee au dessus du niveau du sol :
A . arboricolus a ete trouvee dans l'humus accumule a la base de fougeres poussant sur la branche
maitresse d'un arbre. Une petite population a ete trouvee au meme endroit, comptant deux femelles
portant des ootheques ainsi que quelques larves assez jeunes.
Derivatio nominis : le genre est nomme d'apres l'espece la plus anciennement decrite placee
dans le genre.
Source: MNHN. Paris
SYSTEMATIQUE PHYLOGENETIQUE DES TRYONICINAE
119
Fig. 90-99. — 90-95 : Angustonicus boucheti n. sp. 91 : vue ventrale de la tete. 92 : plaque supra-anale male. 93 : plaque
supra-anale femelle. 94 : genitalia males. 95 : genitalia femelles. 96 : spermatheque. 97-99 : A. amieuensis n. sp. 97 :
spermatheque. 98 : genitalia males. 99 : genitalia femelles. Echelle correspondant a 1 mm respectivement pour les figures
nominees ou pour toutes les autres figures.
Source: MNHN, Paris
120
PHILIPPE GRANDCOLAS
Angustonicus boucheti n. sp.
(Fig. 91-96)
Materiel-type : holotype male, Riviere Bleue, 25 km N.E. Noumea, 200 m, fourres a
Gymnostoma sp. sur roches ultrabasiques, 1 .hi. 1994, nuit, litiere (P. Grandcolas). ; allotype femelle,
id., foret sempervirente; 3 paratypes males, dont 1, id., foret sempervirente, 1, id., fourres a
Gymnostoma sp., 1, id., vegetation basse «maquis»; 10 paratypes femelles, dont 7, id., foret
sempervirente, 2, id., fourres a Gymnostoma sp., 1, MNHN, Riviere Bleue, foret sur alluvions,
15-29.1.1991 (E. Guilbert) ; 5 larves, id., foret sempervirente ; 6 larves, id., fourres a Gymnostoma sp.
Autre materiel : 5 larves, Riviere Bleue, 25 km N.E. Noumea, 200 m, foret sempervirente ; 6
larves, id., fourres a Gymnostoma sp. (P. Grandcolas).
Description : espece de taille moyenne pour le genre.
Pronotum (Fig. 91) presque aussi long que large. Ailes
retrecissant relativement peu a l'apex, inserees tres en avant
du mesonotum, sous le bord posterieur du pronotum.
Carenes antero-ventrales des femurs anterieurs garnies d'epe-
rons de taille decroissante puis de deux grands apicaux.
Tarses avec des petits pulvilles et arolia.
Plaques supra-anales male et femelle (Fig. 92-93) a conca¬
vite mediane apicale tres faible.
Genitalia males (Fig. 94) : partie apicale de R3d dilatee et
arrondie a son apex, avec une petite dent en dessous, partie
basale de R3d tres elargie en lame vers l'interieur et
presentant deux dents apicales. Partie dorsale de L2d a
appendice interne partiellement desclerifie et pourvu d'une
dilatation membraneuse.
Genitalia femelles (Fig. 95) : valves I elargies a leur
extremite et valviferes 1 tres volumineux. Lobes posterieurs
des valviferes I retrecis a leur apex. Base des valves II bien
allongee, la gauche basalement tordue. Basivalvulae verru-
queuses et epineuses, avec une crete ornee d'un processus
digitiforme particulierement developpe a droite et butant sur
la base de la valve II droite. Spermatheque (Fig. 96) avec un
grand diverticule a ampoule allongee et assez fine, et un petit
diverticule a ampoule spherique. Base de la spermatheque
particulierement dilatee et entouree de deux levres membra-
neuses, au-dela du bord de la plaque de la spermatheque.
Coloration brun roux assez fonce, comportant de faibles
eclaircissements medians sur la face dorsale, et ventralement
sur les pattes. Bord anterieur du pronotum (Fig. 91) avec
deux liseres lateraux jaune ocre, continuant sur le mesonotum
et le metanotum. Coins postero-externes des tergites colores
de jaune ocre.
Mensurations : longueur du corps : -$ : 17 mm ; ? : 18 mm ;
longueur du pronotum : : 5 mm ; ? : 5 mm ; largeur du
pronotum : $ : 7 mm ; ? : 7 mm.
Localite-type : Riviere Bleue, 25 km N.E. Noumea, 200 m.
Derivatio nominis : espece dediee a Ph. Bouchet.
Angustonicus amieuensis n. sp.
(Fig. 97-102)
Materiel-type : holotype male, allotype femelle, 1 paratype femelle, MNHN, 3 km W. Col
d'Amieu, N. La Foa, 450-550 m, foret sempervirente, 16-17.n. 1994 (P. Grandcolas); 1 paratype
femelle, MNHN, 4 km NW Col d'Amieu, N. La Foa, Me Areto, 680 m, foret sempervirente,
27.iv. 1994 (P. Grandcolas).
Autre materiel : 2 larves, MNHN, 3 km W. Col d'Amieu, N. La Foa, 450-550 m, foret
sempervirente, 16-17.il 1994 (P. Grandcolas); 7 larves, MNHN, 4 km NW Col d'Amieu, N. La
Foa, Me Areto, 680 m, foret sempervirente, 27.iv. 1994 (P. Grandcolas).
Description : espece de grande taille pour le genre.
Pronotum (Fig. 100) assez nettement plus large que long.
Ailes (Fig. 100) de forme ovale, du fait d'un bord interne bien
arrondi et d'un net retrecissement apical; en outre, s'inserant
loin en avant sur le mesonotum, sous le bord posterieur du
pronotum. Carenes antero-ventrales des femurs anterieurs
armees d'une rangee d'eperons de taille decroissante et de
deux grands apicaux. Tarses avec de petits pulvilles et arolia.
Plaque supra-anale male (Fig. 101) avec une concavite
mediane assez faible mais bien nette. Plaque supra-anale
femelle (Fig. 102) avec une concavite mediane bien nette et
assez profonde.
Genitalia males (Fig. 98) : partie apicale de R3d amygda-
liforme et pourvue subapicalement d'un appendice fin et
allonge, partie basale de R3d elargie et anguleuse avec
surtout une dent apicale et une tres faible dent subapicale.
Partie dorsale de L2d a appendice interne sclerifie, droit et
pointe vers 1'arriere.
Genitalia femelles (Fig. 99): valviferes I basalement etroits
et elargis seulement dans leur partie superieure. Bases des
Source: MNHN , Paris
SYSTEMATIQUE PHYLOGENfeTIQUE DES TRYONICINAE
121
valves II longues, la gauche plus que la droite. Basivalvulae
grandes, avec des cretes formant des appendices en position
superieure, le droit plus protuberant que le gauche ; ces cretes
continuant vers finterieur en rides, puis en parois verticals.
Bases des valves I, des valves II et basivalvulae garnies de
petites verrues et soies. Spermatheque (Fig. 97) avec un long
diverticule a ampoule allongee, un court diverticule a am¬
poule spherique, une base a dilatation se retrecissant brus-
quement a ('oppose de la plaque de la spermatheque, entre
deux levres membraneuses.
Coloration marron roux assez vif, avec deux liseres ocre
jaune lateraux sur le pronotum (Fig. 100), continuant sur le
mesonotum et le metanotum. Tete ocre jaune parfois laiteux,
coloree de noir sur tout le vertex, le front jusqu'au clypeus.
Pattes ocre jaune. hormis deux taches noires longitudinales
sur la partie anterieure des coxae.
Mensurations : longueur du corps : J : 19,6 mm ; : 20,3
mm; longueur du pronotum : : 5,7 mm; ? : 5,1 mm;
largeur du pronotum : : 8,5 mm ; $ : 8.5 mm.
Localite-type : 3 km W. Col d'Amieu, N. La Foa, 450-550 m.
Derivatio nominis : espece nommee d'apres le Col d'Amieu.
Fig. 100-106. Angustonicus amieuensis n. sp. 100 : vue dorsale du pronotum et du mesonotum. 101 : plaque supra-anale
male. 102 : plaque supra-anale femelle. 103-105 ; A. arboricolus n. sp. 103 : vue dorsale du pronotum et du mesonotum.
104 : genitalia femelles. 105 : spermatheque. 106 : plaque supra-anale femelle. Echelle correspondant a 1 mm
respectivement pour les figures nominees ou pour toutes les autres figures.
Source:
122
PHILIPPE GRANDCOLAS
Angustonicus arboricolus n. sp.
(Fig. 103-106)
Materiel-type : holotype femelle, 1 paratype femelle. MNHN, 8 km N.W. Col d'Amieu, N. La
Foa, abattage, dans humus de Pteridophytes sur branche maitresse, au pied du Table Unio, 22.ii.1994
(P. Grandcolas).
Autre materiel : 5 larves. MNHN. 8 km N.W. Col d'Amieu, N. La Foa, abattage, dans humus
de Pteridophytes sur branche maitresse, au pied
Description : espece assez petite pour le genre, d'allure
surtout plus courte et plus ramassee, connue seulement par
deux femelles.
Pronotum (Fig. 103) presque aussi long que large. Ailes
assez etroites, s'inserant peu en avant du cote interne.
Carenes antero-ventrales des femurs anterieurs armees d'une
rangee d'eperons de longueur peu pres egale. suivie de deux
eperons apicaux. Tarses dotes de pulvilles saillants tout au
moins sur le dernier article et d'arolia assez volumineux,
quoiqu'etant plus petits que Pespace circonscrit par les
griffes.
Plaque supra-anale femelle (Fig. 106) tres nettement
concave a son apex. Plaque sous-genitale avec de grandes
valvulae depassant la moitie de sa longueur.
du Table Unio, 22.ii.1994 (P. Grandcolas).
Genitalia femelles (Fig. 104) : base des valves II pas trop
longue, basivalvulae avec une crete emoussee, sans processus
saillant. Spermatheque (Fig. 105) avec des levres basales mais
sans dilatation associee et ayant ('ampoule du petit diverticule
allongee. Ootheque longue de 7 mm, aussi haute que large et
de section anguleuse, avec une crete denticulee tres basse.
Coloration marron roux exceptionnellement uniforme
pour le genre, ornee d'une bande jaune ocre tres etroite sur
les cotes du pronotum, du mesonotum et du metanotum.
Coxa, notamment anterieures, rousses infusees de jaune ocre.
Tete rousse hormis les pieces buccales infusees de jaune ocre.
Mensurations : longueur du corps : $ : 15,4 mm ; longueur
du pronotum : $ : 5 mm ; largeur du pronotum : 6.7 mm.
Localite-type : 8 km N.W. Col d'Amieu, N. La Foa.
Derivatio nominis : espece nommee d'apres son mode de vie.
Remerciements
Ce travail a ete rendu possible grace au soutien du Programmes DRED pluriformations
« Biodiversite terrestre en Nouvelle-Caledonie » qui a permis notamment la realisation d'une mission
de terrain en Nouvelle-Caledonie. Je remercie les personnes suivantes et leurs institutions respectives
qui ont contribue a la realisation de ce travail : P. Bouchet (MNHN), M. Boulet (Service de
l'environnement et de la gestion des Parcs et reserves, Noumea), J. Chazeau (ORSTOM, Noumea),
L. Desutter-Grandcolas (MNHN), T. Jaffre (ORSTOM, Noumea), C. Latreille (Direction du
developpement rural et de la peche, Poindimie), J. Najt (MNHN), J.-M. Veillon (ORSTOM,
Noumea) ainsi que G. Hodebert (MNHN) pour la realisation des dessins d'habitus.
References
Chopard, L.. 1924. Blattidae de la Nouvelle-Caledonie el des iles Loyalty . In : Sarasin (F.), Roux (J .) (eds). Nova
Caledonia. Recherches scientifiques en Nouvelle-Caledonie et aux Iles Loyalty, C. W. Kreidel's Verlag, Berlin : pp.
301-336.
Grandcolas. P.. 1994. — Phylogenetic systemalics of the subfamily Polyphaginae, with the assignment of Cryptocercus
Scudder. 1862 to this taxon (Blattaria, Blaberoidea. Polyphagidae). Systematic Entomology , 19 : 145-158.
Grandcolas, P., 1996 The phylogeny of cockroach families : a cladistic appraisal of morpho-anatomical data. Canadian
Journal of Zoology, 74 : 508-527.
Grandcolas, P. & Deleporte, P.. 1992. La position systematique de Cryptocercus Scudder, 1862 et ses implications
evolutives. Comptes Rendus de l'Academic des Sciences, Paris, 315: 317-322.
Mackerras, M. J., 1968. Australian Blattidae (Blattodea). IX Revision of Polyzosteriinae tribe Methanini, Tryonicinae,
and Blattinae. Australian Journal of Zoology, 16 : 511-575.
Source: MNHN , Paris
SYSTEMATIQUE PHYLOGENETIQUE DES TRYONICINAE
123
Fig. 107-110.
n. sp.
Habitus. 107 : Angustonicus amieuensis n. sp. 108 : Lauraesilpha mearetoi n. sp. 109 : Pallidionicus freycineriae
110: Pellucidonicus epilamproides n. sp.
Source: MNHN. Paris
124
PHILIPPE GRANDCOLAS
Mckittrick, F. A., 1964. Evolutionary studies of cockroaches. Cornell University Agricultural Experiment Station,
Memoirs, 389 : 1-197.
Mckittrick, F. A. & Mackerras, M. J., 1965. Phyletic relationships within the Blattidae. Annals of the Entomological
Society of America , 58 : 224-230.
Princis, K., 1966. — Pars 8 : Blattariae : Subordo Blattoidea, Earn. : Blattidae, Nocticolidae. In : M. Beier (ed.) t
Orthopterorum Catalogus, Dr W. Junk ‘s, Gravenhage : pp. 401-614.
Princis, K., 1974. Ergebnisse der Ostereichischen Neukaledonien-Expedition 1965 Blattariae — Schaben. Annalen des
Naturhistorischen Museum Wien , 78 : 513-521.
Roth, L. M., 1987. The genus Tryonicus Shaw from Australia and New Caledonia (Dictyoptera : Blattidae : Tryonicinae).
Memoirs of the Queensland Museum , 25 : 151-167.
Roth, L. M. & Willis, E. R., 1960. The biotic associations of cockroaches. Smithsonian Miscellaneous Collections , 141 :
1-470.
Thornhill, R. & Alcock, J., 1983. — The evolution of insect mating systems. Harvard University Press, Cambridge,
Massachusetts, 547 pp.
Annexe 1. — Liste des genres places dans la sous-famille des Tryonicinae
d’apres ce travail, et de tous les autres genres examines dans la famille des Blattidae
Tryonicinae :
Angustonicus n. gen.
Drymaplaneta Tepper, 1893
Lauraesilpha n. gen.
Methana Stal, 1877
Pallidionicus n. gen.
Pellucidonicus n. gen.
Punctulonicus n. gen.
Rothisilpha n. gen.
Scabina Shelford, 1909
Temnelytra Tepper, 1893
Tryonicus Shaw, 1925
Autres Blattidae :
Archiblatta Vollenhoven, 1862
Blatta Linnaeus, 1758
Cartoblatta Shelford, 1910
Catara Walker, 1868
Cosmozosteria Stal, 1874
Deropeltis Burmeister, 1838
Dory lea Stal, 1877
Drymaplaneta Tepper, 1893
Duchailluia Rehn, 1933
Eurycotis Stal, 1874
Hebardina Bey-Bienko. 1938
Homalosilpha Stal, 1874
Lamproblatta Hebard, 1919
Maoriblatta Princis, 1966
Melanozosteria Stal, 1874
Neostylopyga Shelford, 1911
Paramethana Shelford, 1909
Pelmatosilpha Dohrn, 1887
Periplaneta Burmeister, 1838
Platyzosteria Brunner von Wattenwyl, 1865
Polyzosteria Burmeister, 1838
Protagonista Shelford, 1908
Pseudoderopeltis Krauss, 1890
Shelfordella Adelung, 1910
Source: MNHN, Paris
44
Le peuplement de grillons
(Orthopteres, Grylloidea)
des sous-bois forestiers
du Col d’Amieu (Nouvelle-Caledonie).
I. Etude du peuplement
Laure DESUTTER-GRANDCOLAS
Laboratoire d'EntomoIogie et EP 90 du CNRS
Museum national d'Histoire naturelle
45, rue Buffon. F-75005 Paris
RESUME
Le peuplement de grillons (Orthoptera, Grylloidea) de sous-bois a ete echantillonne dans les sous-bois forestiers du Col
d’Amieu (Nouvelle-Caledonie, province du Sud). Vingt-trois especes sont identifiees et quatre guildes sont definies pour 1'habitat.
Les caracteristiques generates des peuplements de grillons de sous-bois en Nouvelle-Caledonie sont degagees et
companies avec celles des peuplements de grillons amazoniens.
ABSTRACT
Cricket community (Orthoptera, Grylloidea) has been sampled in the understorey at the Col d’Amieu (New Caledonia,
South Province). Twenty-three species have been identified. They belong to four habitat guilds.
The main features of cricket communities in the understorey of New Caledonian evergreen forests are described and
compared with those of amazonian crickets communities.
Depuis quelques annees, l'etude des peuplements d'Arthropodes dans les forets tropicales s'est
considerablement developpee. Dans leur vaste majorite, les travaux realises se sont localises sur la
canopee (Adis, 1984 ; Basset, 1991 ; Erwin & Scott, 1980 ; Fisk, 1983 ; Gagne, 1979 ; Southwood
et al ., 1982 ; Stork, 1987a, b, 199 ; Guilbert et al ., 1994, 1995 ; Wolda, 1979 et les sous-bois
Desutter-Grandcolas L., J997. Le peuplement de grillons (Orthopteres, Grylloidea) des sous-bois forestiers du Col
d'Amieu (Nouvelle-Caledonie). I. Etude du peuplement. In : Najt. J. & Matile, L. (eds), Zoologia Neocaledonica. Volume
4. Mem. Mus. natn. Hist. nut.. 171 : 125-135. Paris, ISBN 2-85653-505-4.
Pubtie le 20 juin 1997
Source:
126
LAURE DESUTTER-GRANDCOLAS
ont ete largement negliges. Pourtant, ceux-ci participent de maniere essentielle a la dynamique
forestiere (Richards, 1952) et recelent une part appreciable de la diversite vegetale en foret tropicale
(Gentry & Dobson, 1987). De meme, pour les groupes zoologiques qui ont fait l’objet d'etudes
recentes, la diversite ecologique et phylogenetique des sous-bois tropicaux est apparue au moins aussi
grande que celle rencontree dans la canopee (Desutter, 1990; Grandcolas, 1991, 1994a, b; voir
egalement Adis, 1981 ; Broadhead & Wolda, 1985 ; Casson & Hodkinson, 1991 ; Novotny, 1992;
Noyes, 1989; Schal & Bell, 1986; Sutton & Hudson, 1980).
Nous presentons ici une etude sur les peuplements de grillons de sous-bois en Nouvelle-
Caledonie, realisee a partir d'echantillonnages effectues principalement au Col d'Amieu (province Sud
de la Grande Terre) et, secondairement, en six autres localites de la Grande Terre et des lies Loyaute.
Les grillons sont largement repandus sous les Tropiques, ou ils se sont diversifies dans toutes
les strates de l'ecosysteme forestier (Desutter, 1990). Dans les forets ouest ou est amazoniennes,
plusieurs dizaines d'especes existent dans les sous-bois (Desutter, 1990 ; Desutter-Grandcolas,
1992a, 1993a, 1993b, 1995) et plusieurs guildes ont pu etre definies pour fhabitat (Desutter, 1990 ;
Desutter-Grandcolas, 1992a, 1995). En Nouvelle-Caledonie, plus d'une centaine d'especes de
grillons sont desormais connues du Territoire, dont plus de 90 % d'endemiques (Desutter-
Grandcolas, 1997a); les peuplements d'Arthropodes de la canopee ont d'autre part ete echantil-
lonnes (Guilbert et ai, 1994, 1995). Aucune donnee precise n'existe cependant sur fhabitat des
especes, ni sur la structure du peuplement de sous-bois. Dans le present article, la structure du
peuplement de grillons est analysee, puis des guildes sont definies pour fhabitat des especes. Les
caracteristiques principales des peuplements de grillons dans les sous-bois neo-caledoniens sont
degagees, et comparees avec celles des peuplements amazoniens.
L'etude systematique des specimens collectes fait fobjet d'un article separe (Desutter-
Grandcolas, 1997a).
MATERIEL ET METHODES
Les peuplements de grillons du sous-bois ont ete etudies au Col d'Amieu, situe au nord de la
ville de La Foa dans la province sud de la Grande Terre. Les sous-bois prospectes se trouvent en
majorite dans des forets sempervirentes de basse altitude (450-550 m); une parcelle a 680 m d'altitude
et une autre dans une foret de recru ont egalement ete prises en compte.
Des observations et des echantillonnages plus ponctuels ont ete effectues dans six autres
localites de la Grande Terre (Monts Koghis, Mont Do, Mont Panie, Parc de la Riviere Bleue,
Aoupinie) et dans les lies Loyaute (Lifou), a but de comparaison.
Pour analyser la composition et la structure du peuplement, des collectes ont ete effectuees a
vue, de jour et de nuit, pendant des periodes de temps determinees. Les deux parametres utilises pour
caracteriser la structure du peuplement sont les courbes de richesse cumulee et les distributions
d'abondance. Les courbes de richesse cumulee sont obtenues en additionnant le nombre d'especes
nouvellement capturees dans les parcelles echantillonnees, celles-ci etant prealablement tirees au
hasard. Les nombres d'especes cumules sont reportes ici sur l'axe des abscisses au prorata du temps
d'echantillonnage qu'ils representent. Les distributions d’abondance representent la frequence des
especes en fonction de leur rang.
Les habitats des especes ont ete determines en notant pour chaque individu observe son
emplacement et son type d'activite. Les observations ont eu lieu de jour et de nuit, pendant et en
dehors des seances d'echantillonnage des peuplements ; aucun piege a interception n'a done ete
employe. Les habitats distingues sont litiere, plantes de sous-bois, troncs d'arbres (mort, vivant, sur
pied ou couche), branches mortes, cavites sur ou a la base des troncs. Les especes sont reparties dans
des guildes en fonction de leur utilisation de ces habitats pendant leur periode d'activite et leur
periode d'inactivite.
Au total, pour l'etude du peuplement, 189 specimens ont ete collectes pendant 17heures
d'echantillonnage reparties en 12 seances de duree comprise entre 30 minutes et 2 heures (en fonction
Source: MNHN, Paris
ETUDE DU PEUPLEMENT DF. GRILLONS DU COL D'AMIEU
127
des conditions meteorologiques); 5 seances (7 heures) ont eu lieu le jour, et 7 (10 heures) la nuit. Pour
les habitats, 224 specimens ont ete observes. Les informations sont conservees individuellement pour
chaque specimen.
L'etude systematique des specimens collectes a ete effectuee en reference aux travaux realises
sur la region et grace aux collections du Museum national d'Histoire naturelle, Paris (Desutter-
Grandcolas, 1997a). Tous les specimens collectes sont deposes dans les collections du Museum
national d'Histoire naturelle, Paris.
RESULTATS
Composition et structure des peuplements
Vingt-trois especes de grillons ont ete recoltees au cours des echantillonnages (Tableau I). Une
courbe de richesse cumulee (Fig. 1) montre qu’un plateau est atteint avec une vingtaine d’especes au
bout d'environ 10 heures d'echantillonnage. Notre echantillonnage du peuplement de sous-bois au
Col d’Amieu peut done raisonnablement servir de base a une etude de la structure de ce peuplement.
Tableau I. Etude du
peuplement : liste et abondances des especes par echantillonnage.
1
2H
2
2H
3
30'
4
1H
5
2H
6
1H45
7
8
9
1H
10
1H
11
1H
12
1H4 5
Fq
Adenopterus agrammus
-
-
-
—
—
-
1
-
—
1
_
1
1.6
Adenopterus bimaculatus
1
. 5
Adenopterus incertus
-
-
-
-
-
-
1
—
—
—
—
—
.5
Adenopterus kraussi
-
-
-
-
-
-
1
-
-
-
-
-
.5
Adenopterus sp.
-
-
-
1
-
-
-
-
-
-
-
-
.5
Agnotecous albifrons
1
1
-
-
-
2
-
-
-
-
-
-
2.1
Agnotecous sarramea
9
14
3
-
13
5
10
1
2
5
5
7
39.2
Bullita transversa
8
15
-
-
-
—
2
—
-
—
-
—
13.2
Bullita unicolor
-
-
—
-
4
1
-
5
1
-
-
-
5.8
Calscirtus amoa
-
-
-
-
-
1
1
-
-
-
—
1
1.6
Caltathra amiensis
-
-
-
-
-
3
3
-
-
3
-
2
5.8
Caltathra areto
-
2
1.1
Caltathra ^chopardi
3
-
1
1
-
5
3
-
-
-
-
-
6.9
Koghiella bouleti
-
-
-
-
-
-
-
2
1
-
-
-
1.6
Koghiella grandis
-
-
-
-
1
-
-
-
-
-
1
-
1.1
Matuanus caledonicus
1
—
-
.5
Matuanus elegans
1
-
-
1
-
-
-
-
-
-
-
-
1.1
Matuanus mirabilis
-
-
-
-
-
-
1
-
—
-
-
-
.5
Matuanus sp.
1
.5
Nemobiinae sp.
2
-
-
-
-
-
1
-
-
-
-
-
1.6
Notosciobia sp.
-
-
-
-
-
-
3
-
-
-
-
-
1.6
Protathra gigantea
2
-
-
-
-
5
-
-
-
2
-
-
4.8
Tremellia noctifolia
—
—
3
1
2
1
4
—
—
—
—
3
7.4
Fq : frequences des especes dans le peuplement. Le temps d'echantillonnage est precise pour chaque parcelle.
La figure 2 represente les frequences des especes dans le peuplement. On note des inegalites
marquees entre les especes, avec une forte dominance d’une espece (Agnotecous scirramea , 39,2 % du
peuplement) et fexistence de nombreuses especes « rares», representee chacune par un a trois
specimens (= moins de 2 % du peuplement).
Source: MNHN , Paris
LAURE DESUTTER-GRANDCOLAS
128
</)
V
o
'<D
Q.
(/)
0>
a;
xi
E
o
25
20 -
15 -
10 ■■
5 -
10 15 20
Temps d'echantillonnage
25
30
35
Fig. 1. Etude du peuplement : courbe de richesse cumulee. L'unite en abscisse correspond a un temps d'echantillonnage
de 30 minutes.
</)
0)
o
'(U
Q.
</>
<D
(/>
0)
■O
<D
U
c
<D
3
o-
* 0)
Rang des especes
Fig. 2. — Etude du peuplement : distribution d'abondances des especes dans le peuplement.
Analyse des habitats et definition des guildes
Le tableau II recapitule les observations individuelles pour chaque espece. Quatre categories
principales apparaissent, definissant chacune une guilde d'especes :
Especes straminicoles diurnes ou nocturnes (STRA). Ces especes vivent constamment dans la
litiere. Sont concernees Bullita transversa , Bullila unicolor , Koghiella bouleti et Koghiella grandis
(Nemobiinae).
L'espece Notosciobia sp. (Brachytrupinae) pourrait appartenir a cette meme categorie : elle a
ete trouvee dans la litiere (1 individu) et sous des branches mortes (2 individus). Des observations
realisees sur d’autres especes du meme genre montrent que ces especes sont souvent associees a des
terriers (a des stades juveniles ou adultes) ou a des branches mortes (Otte et a! 1987 ; obs. pers.).
Source: MNHN, Paris
ETUDE DU PEUPLEMENT DE GRILLONS DU COL D'AMIEU
129
Tableau II. Etude des habitats des especes :
nombre de specimens (379/Lv) collectes dans chaque habitat.
N-PPL
N-LIT
J-LIT
N-PTR
N-TM
N-PTM
J-BM
N-BM
Ad. agrammus
1/2/0
—
_
_
_
_
_
_
Ad. bimaculatus
-/I/-
-
-
—
-
—
—
_
Ad. incertus
-/!/-
-
—
-
—
—
_
_
Ad. kraussi
-/!/-
-
-
—
—
_
_
_
Adenopterus sp.
-/-/I
-
-
—
—
—
—
_
Ag. albifrons
1/-/1
If-/-
-/I/-
-/If-
-
-
—
-
Ag. sarramea
3/3/1
6/14/4
11/21/15
1/4/2
-
-
-
-
Bu. transversa
-
6/4/-
9/6/-
-
-
-
_
_
Bu. unicolor
-
1/1/-
13/12/-
-
—
—
-
—
Ca. amoa
-/-/3
-
-
-
-
-
-/1/2
-
Ca. amiensis
-
-/-/!
-
1/1/-
3/-/1
“/3/1
-
—
Ca. chopardi
-
-
-
5/1/2
-
1/-/4
—
-
Ca. areto
-
-
-
1/-/1
—
_
_
_
Ko. bouleti
-
-
2/4/-
-
-
-
—
—
Ko. grandis
-
-
-/3/1
-
-
-
-
-
Ma. caledonicus
-/I/-
-
-
-
-
-
—
-
Ma. elegans
~/2/~
-
-
-
-
—
—
-
Ma. mirabilis
-
-/If-
-
-
-
-
—
—
Matuanus sp.
-/-/I
-
-
-
-
-
—
_
Nemobiinae sp.
-
-
-
-/-/3
-
—
—
—
Notosciobia sp.
-
-/-/!
-
-
-
-
-
-/-/2
Pr. gigantea
-
-
-
-/2/2
-/-/5
-
-
-
Tr. noctifolia
3/3/1
—
-/-/6
—
—
-
-
—
Abreviations : N-PPL : nuit, perche sur plantes; N-LIT : nuit, dans la litiere ; J-LIT : jour, dans ia litiere; N-PTR :
nuit, perche sur tronc d'arbre vivant; N-TM : nuit, sur tronc mort couche a terre ; N-PTM : nuit, perche sur tronc mort sur
pied ; J-BM : jour, dans une branche morte (loges); N-BM : nuit, sous une branche morte.
Especes straminicoles nocturnes se perchant la nuit sur differents supports (plantes, branches
mortes, troncs d’arbre) (STRAP). Sont concernees Agnotecous albfrons et Agnotecous sarramea
(Eneopterinae). Le perchage a ete observe en association avec le chant des males (tronc, structures
proeminentes dans la litiere), la mue (plante) et la prise de nourriture (broutage sous des ecorces). La
prise de nourriture est egalement observee dans la litiere. Les femelles pondent dans du bois mort,
tel que souches, ou branches mortes au sol (comportement observe a plusieurs reprises et chez
d’autres especes d' Agnotecous, en milieu naturel et en laboratoire, obs. pers.).
Especes nocturnes se perchant la nuit sur les plantes du sous-bois (PPL). Trois sous-groupes
peuvent etre distingues en fonction de la nature de Thabitat de refuge diurne :
especes se refugiant de jour dans la litiere (PPL-LT). Tel est le cas de Tremellia noctifolia
(Itarinae). Contrairement aux especes de la guilde STRAP, T. noctifolia se perche systematiquement
et uniquement sur des plantes pendant la nuit;
especes se refugiant de jour dans des loges ou des anfractuosites de branches mortes
(PPL-BM). Est concernee Calscirtus anioa (Podoscirtinae);
— especes appartenant aux genres Adenopterus (5 especes) et Matuanus (3 especes)
(Podoscirtinae). Ces especes n'ont jamais ete trouvees de jour. En revanche, certaines ont ete
capturees lors d’abattages par des societes forestieres, y compris les males, rarement trouves dans le
milieu inferieur (obs. pers.), et des especes proches ont ete obtenues par fogging dans d’autres localites
de la Grande Terre (observation personnels des specimens recoltes par E. Guilbert). Les especes
d' Adenopterus et de Matuanus pourraient ainsi etre liees au sous-bois et a la canopee (PPL-PL).
Matuanus mirabilis, dont une seule femelle a ete trouvee, dans la litiere de nuit, appartient
certainement a ce groupe (femelle en train de pondre ?).
Source:
130
LAURE DESUTTER-GRANDCOLAS
Especes nocturnes, actives sur des troncs d’arbre et cavicoles (CACO). Sont concernees les
especes appartenant aux genres Caltathra (3) et Protathra (1) (Phalangopsidae). Ces especes corticoles
sont indifferemment actives sur des troncs morts ou vivants, sur pied ou couches. Aucun specimen
n'a ete trouve de jour, mais plusieurs ont ete observes peu apres la tombee de la nuit en train de sortir
de fentes sur les troncs, de cavites dans des troncs morts ou d'interstices entre le sol et les racines :
il semble done bien que ces especes se cachent pendant le jour dans des cavites.
L'espece Nemobiinae sp. est connue seulement par trois larves trouvees de nuit perchees sur
un tronc : elle pourrait appartenir a la guilde STRAP ou CACO (ou a une autre guilde strictement
corticole ?).
A 1'exception de cette espece, les guildes sont tres inegalement reparties dans le peuplement, en
nombre d'especes et d'individus (Tableau III).
Tableau III. — Etude des habitats des especes : importance relative des guildes.
La guilde la plus importante
numeriquement est STRAP
(40,7 %), guilde qui comprend
le plus faible nombre d'especes
(2). Vient ensuite la guilde
STRA (29,4 %), avec 5 espe¬
ces, et la guilde CACO
(15,8%) avec 4 especes. La
guide PPL est la moins pre¬
sente numeriquement (14 %),
bien qu'elle comprenne le plus
grand nombre d'especes (11).
Le peuplement de sous-bois de
grillons est done majoritaire-
ment compose d'especes liees
en partie ou uniquement a la
litiere, bien que sa diversite
maximale soit le fait des espe¬
ces liees aux plantes du sous-
bois.
Pour le peuplement echantillonne, une analyse rang-frequence des especes tenant compte de
I'appartenance des especes aux guildes defmies pour l'habitat (Fig. 3) montre cependant que sur les
8 especes les plus abondantes dans le peuplement, 3 appartiennent a la guilde CACO, 2 a STRA, 1
a PPL et 1 seule a STRAP.
KSPECKS
INDIVIDUS
SERA
5
65 / 29.4 %
PPL
11
31 / 14%
PPL-LT
1
13/5.9%
PPL-BM
1
6/2.7%
PPL-PL
9
12/5.4%
STRAP
2
90/40.7%
CACO
4
35/ 15.8%
Abreviations : voir texte. L'espece Nemobiinae sp. (3 specimens) n'est pas prise
en compte.
AUTRES SITES ETUDIES
Dans toutes les localites prospectees, les guildes defmies au col d'Amieu ont ete retrouvees. De
meme, la preponderance numerique des especes liees a la litiere semble etre un caractere general des
peuplements de grillons de sous-bois en Nouvelle-Caledonie. Les especes appartenant a la guilde PPL
sont, quant a elles, toujours peu abondantes et leur capture apparait tres sensible aux durees
d'echantillonnage : ces especes sont tres inegalement, mais toujours tres faiblement, representees dans
les echantillonnages.
Si la composition taxonomique supra-specifique varie peu d'un site a l'autre, chaque site
echantillonne montre par contre un nombre important d'especes endemiques : tres peu d’especes sont
communes a plusieurs sites. On a ainsi une tres forte disparite specifique inter-sites, les especes d'un
meme genre se rempla^ant d'un site a l'autre.
Source: MNHN , Paris
ETUDE DU PEUPLEMENT DE GR1LL0NS DU COL D'AMIEU
131
Rang des especes
Fig. 3. Etude du peuplement : distribution d'abondances et appartenance des especes aux guildes definies pour I’habitat.
Abreviations : voir texte.
DISCUSSION
Dans un premier temps, nous analyserons les peuplements de grillons de sous-bois en
Nouvelle-Caledonie en degageant leurs caracteristiques generates et en les confrontant aux donnees
existant sur les peuplements de sous-bois d'autres regions biogeographiques. Nous comparerons
ensuite brievement les peuplements neo-caledoniens de grillons de sous-bois et de canopee en nous
basant pour ces derniers sur le materiel recolte par fogging par Guilbert (Guilbert et a /., 1994).
Tel qu'il ressort de nos echantillonnages et de nos observations, le peuplement de sous-bois du
Col d'Amieu se caracterise par la presence de 23 especes, appartenant a 6 familles/sous-familles
differentes, les Nemobiinae (5 especes), les Brachytrupinae (1 espece), les Eneopterinae (2 especes), les
Itarinae (1 espece), les Phalangopsidae (4 especes) et les Podoscirtinae (10 especes). Sent absents les
Trigonidiinae (trouves dans les milieux ouverts et la canopee), et les Gryllinae, Oecanthinae et
Euscyrtinae (milieux ouverts); les autres familles/sous-familles distinguees dans les Grylloidea ne sont
pas presentes en Nouvelle-Caledonie (Otte et al ., 1987 ; obs. pers.). D'une maniere generate, on peut
noter que la faune de grillons du territoire est une faune variee (10 sous-familles representees), sans
distorsion majeure par rapport a la faune des territoires environnants, et sans radiation propre a la
Nouvelle-Caledonie.
Les especes trouvees au Col d’Amieu se repartissent en quatre guildes definies sur fhabitat :
especes straminicoles (STRA), especes straminicoles se perchant pendant la nuit (STRAP), especes
actives de nuit sur les plantes du sous-bois (PPL, avec trois subdivisions selon fhabitat de refuge
diurne des especes) et especes cavicoles-corticoles (CACO). Les especes ont des frequences tres
inegales dans le peuplement, celles partiellement ou totalement infeodees a la litiere etant globalement
majoritaires.
D'apres nos observations, la composition supraspecifique du peuplement etudie et les guildes
que nous avons definies pour fhabitat se retrouvent de maniere tres generale dans les peuplements
de sous-bois en Nouvelle-Caledonie, au moins pour les formations forestieres humides. Les
differences entre sites d’etudes portent sur la composition specifique. 109 especes de grillons,
appartenant a 29 genres, sont actuellement decrits de Nouvelle-Caledonie (Otte et al ., 1987,
Desutter-Grandcolas, 1997a, 1997b) : 91 % des especes et 52 % des genres sont endemiques du
territoire, pourcentage parmi les plus eleves trouves pour les groupes zoologiques (Chazeau, 1993).
Seules quelques-unes de ces especes ont des repartitions vastes a fechelle regionale : elles sont alors
132
LAURE DESUTTER-GRANDCOLAS
generalement infeodees aux biotopes ouverts, voire degrades, et tres largement repandues en Melanesie
(Otte et al., 1987). La tres vaste majorite des especes semble cependant avoir des distributions
limitees, sans que Ton puisse en l’etat actuel des connaissances en preciser les causes. Des endemismes
locaux, notamment entre le Nord et le Sud de la Grande Terre d'une part, et entre la Grande Terre
et les lies Loyaute d'autre part, pourraient egalement exister (Gorochov, 1986 ; Otte et al ., 1987).
Quoi qu'il en soit, les peuplements de grillons de sous-bois en Nouvelle-Caledonie demeurent
homogenes dans leur structure pour l'ensemble du territoire, et les caracteristiques du peuplement
observe au Col d'Amieu peuvent etre generalises a l'ensemble des peuplements de sous-bois
neo-caledoniens.
Certains caracteres des peuplements neo-caledoniens se retrouvent de maniere tres generale
dans les peuplements de sous-bois de grillons en foret tropicale, alors que d’autres caracteres leur sont
particuliers. La comparaison avec les donnees existant sur les peuplements de grillons d'autres regions
biogeographiques permet de preciser cette observation.
Peu d'etudes ont jusqu'a ce jour analyse les peuplements de grillons, insectes souvent nocturnes
et tres discrets dans leur milieu naturel. De plus, les analyses ne sont pas toutes directement
comparables, du fait des methodes d'echantillonnage employees. Chiffaud (1981. voir egalement
Chiffaud & Gillon, 1985) etudie des peuplements de savanes africaines (Cote d'Ivoire) et donne
quelques informations sur les grillons de foret galerie : les echantillonnages sont cependant realises
au moyen de pieges passifs. Les grillons ont egalement ete pris en compte dans des etudes generates
sur les peuplements d'Arthropodes forestiers, mais jamais analyses au niveau specifique (Adis, 1988 ;
Stork, 1987a, b). Finalement, seuls les peuplements de sous-bois etudies en Amazonie peruvienne et
en Guyane franchise (Desutter, 1990 ; Desutter-Grandcolas, 1992a, b) l'ont ete en combinant les
pieges passifs et les collectes a vue, et peuvent done etre compares avec le peuplement etudie ici du
point de vue qualitatif. Aucune etude n'existe a notre connaissance sur les peuplements de grillons
australasiens ou asiatiques ; des peuplements forestiers d’Afrique centrale sont par contre en cours
d etude (Desutter-Grandcolas, en prep.).
Plusieurs points communs existent entre le peuplement neo-caledonien et ceux que nous avons
pu etudier en Amerique : ces points communs traduisent en fait les specialisations ecologiques
principales, peu variables, des familles/sous-familles de grillons, de repartition mondiale (Desutter,
1990; Desutter-Grandcolas, 1992b). Ce sont en particulier l'appartenance des Brachytrupinae
(Gryllidae) et des Nemobiinae a la guilde STRA. celle des Podoscirtinae a la guilde PPL et celle des
Phalangopsidae a la guilde CACO. Les differences principales sont d'une part l'absence de
Trigonidiinae dans les sous-bois (plusieurs dizaines d'especes dans les peuplements amazoniens),
d'autre part des particularity faunistiques regionales (Eneopterinae et Itarinae peu presents ou
absents en region neotropicale). Les especes d 'Agnotecous (Eneopteridae, Eneopterinae) qui dominent
numeriquement les peuplements de sous-bois neo-caledoniens trouvent ainsi leur «equivalent»
ouest-amazonien dans le genre Odontogryllus (Eneopteridae, Tafaliscinae), infeode a la litiere.
Du point de vue des guildes pour l'habitat, on constate que par rapport aux peuplements
amazoniens, les peuplements neo-caledoniens ont des guildes moins diverses (absence de Phalangop¬
sidae straminicoles, diversifies et abondants en Amerique; absence de Trigonidiinae dans la guilde
PPL) ou plus larges : les Phalangopsidae de la guilde CACO utilisent ainsi indifferemment des troncs
morts ou vivants, et des cavites situees au sol ou en hauteur sur les arbres, alors que chacun de ces
habitats supportent des guildes distinctes en Amerique. Certaines guildes sont d'autre part absentes :
e'est le cas en particulier des straminicoles-cavicoles (plusieurs genres de Phalangopsidae americains)
et des straminicoles lies aux plantules (Trigonidiinae p.p.).
Peut-on imputer ces differences pour les guildes aux caracteristiques regionales de la faune
neo-caledonienne de grillons ?
Les Trigonidiinae sont abondants et diversifies (y compris en milieu forestier) en Australie
(Otte & Alexander, 1983), mais absents des lies Lord Howe et Norfolk (Otte & Rentz, 1985).
En Nouvelle-Caledonie, les quelques especes de Trigonidiinae presentes sont principalement des
especes a tres vastes repartition en Melanesie (Otte et al., 1987). Leur absence dans les sous-bois
neo-caledoniens pourrait done etre due a des dispersions insuffisantes.
Source: MNHN. Paris
ETUDE DU PEUPLEMENT DE GRILLONS DU COL D’AMIEU
133
Les Phalangopsidae sont quant a eux presents et diversifies en Australie et dans les lies Lord
Howe et Norfolk, ou ils sont representes par 5 genres (Otte & Alexander, 1983 ; Otte & Rentz,
1985) : d'apres les quelques indications disponibles, leur habitat, encore mal connu. pourrait etre
troglobie ( Howeta ), straminicole ( Endotaria ), straminicole — cavicole (Endacusta , Nesitathra, Tathra
p.p.) et peut-etre cavicole-corticole (Tathra p.p.), les cavites colonisees se trouvant toujours au niveau
du sol (Desutter-Grandcolas, 1995). L'absence de diversite ecologique chez les Phalangopsidae
neo-caledoniens (deux genres forestiers, Caltathra et Protathra , appartenant a la guilde CACO ; un
autre genre a ete trouve dans les lies Loyaute mais il n'est pas apparente aux autres Phalangopsidae
d'Australasie) pourrait ainsi resulter soit d'une colonisation insuffisante du Territoire, soit d'une
absence de diversification in situ , soit des deux a la fois. L’evolution des habitats chez les
Phalangopsidae semble en effet soumise a une forte inertie phylogenetique, la nature de l'habitat
ancestral determinant les potentialites evolutives des taxa (Desutter-Grandcolas, 1993d, 1994b,
1995). L'analyse des parentes des Phalangopsidae oceaniens permettra seule d’analyser revolution de
leurs habitats et de tester ces hypotheses (Grandcolas et al ., 1994).
Qu’en est-il de la comparaison entre peuplement de sous-bois et peuplement de canopee ?
Dans les echantillonnages realises par fogging par Guilbert, environ deux cents grillons ont
ete recoltes (Guilbert et al ., 1994, 1995). En premiere analyse (L. Desutter-Grandcolas, obs.
pers.), la majorite des specimens appartiennent aux Podoscirtinae et a la famille des Mogoplistidae
(Gryllidea, Mogoplistoidea). Les larves de Podoscirtinae, tres nombreuses, ne sont pas identifiables ;
les adultes par contre appartiennent aux genres Matuanus et Adenopterus , recoltes egalement dans le
milieu inferieur, ainsi qu'au genre Archenopterus , tres rarement rencontre dans le sous-bois et jamais
collecte lors des echantillonnages du col d’Amieu. Le fogging apporte egalement des Trigonidiinae
(genre Anaxipha , non rencontre en sous-bois forestier) et quelques larves d'une espece de Nemobiinae
apparemment proches de fespece Nemobiinae sp. trouvee au col d’Amieu. Au total, une dizaine
d’especes de grillons sont identifiables dans les echantillonnages.
Pour les grillons de Nouvelle-Caledonie, peuplement de sous-bois et peuplement de canopee
ont done chacun une composition taxonomique propre ; le peuplement de sous-bois apparait
cependant plus divers tant par les groupes taxonomiques representes que par les habitats occupes.
Une telle relation entre sous-bois et canopee n'est pas generate chez les Arthropodes, mais de
nombreux groupes zoologiques sont connus pour etre inegalement diversifies dans la canopee et dans
le sous-bois, qu’il s’agisse ou non de phytophages (Casson & Hodkinson, 1991 ; Fisk, 1983;
Grandcolas, 1994a; Sutton & Hudson, 1980; voir egalement les travaux precurseurs de Allee
(1926) et Paulian (1947) entre autres, et ceux de Broadhead & Wolda, 1985).
S’il est reconnu d'autre part que sous-bois et canopee ne forment pas des compartiments
etanches en foret tropicale (Adis, 1981 ; Stork, 1991), les peuplements de fun et de l’autre constituent
a l’evidence deux composantes d'un peuplement forestier considere dans sa totalite. Ainsi pour les
grillons de Nouvelle-Caledonie, bien que quelques especes de Podoscirtinae soient capturees aussi
bien dans le sous-bois que lors d’echantillonnages de la canopee, la majorite des especes trouvees dans
le sous-bois demeurent strictement infeodees a ce milieu. Ceci est general chez les grillons des forets
tropicales (Desutter, 1990; Desutter-Grandcolas, 1992a, b, 1995) et chez d’autres groupes
zoologiques (Grandcolas, 1994a, b; comparer avec Broadhead & Wolda, 1985).
Les forets tropicales forment un milieu complexe ou les taxa se sont diversifies comme nulle
part ailleurs. Si Ton veut comprendre cette diversite biologique, il est necessaire de l'envisager dans
sa totalite, sans negliger une partie importante du milieu forestier telle que le sous-bois, d’autant plus
que celui-ci se prete aisement a l'etude. La majorite des etudes actuelles sur les peuplements des forets
tropicales presente la diversite en terme de nombres d’especes et en terme de guildes trophiques. Si ces
analyses fournissent effectivement une certaine image de la biodiversite en foret tropicale, elles ne peuvent
cependant aborder le probleme du fonctionnement des communautes, le mode de vie des taxa etant large-
ment inconnu [voir les commentaires de Stork (1987a) a ce sujet], ni envisager le probleme de forigine de
la diversite observee, ce dernier point etant indissociable d'un contexte phylogenetique (Grandcolas,
1993 ; Grandcolas et al ., 1994). Dans un contexte d’urgence ou des decisions de conservation sont
a prendre, la limitation intrinseque des etudes realisees doit etre clairement prise en compte.
134
LAURE DESUTTER-GRANDCOLAS
REMERCIEMENTS
Notre travail en Nouvelle-Caledonie s'inscrit dans le cadre du programme « Biodiversite
terrestre en Nouvelle-Caledonie » (DRED/MNHN). Nous remercions J. Najt, qui nous a permis de
realiser ce travail et M. Boulet (Service de I'environnement et de la gestion des pares et reserves.
Direction du developpement rural, Noumea) qui nous a offert la possibility de travailler au Col
d'Amieu et dans d'autres localites de la Grande Terre.
Nous remercions E. Guilbert pour nous avoir confie les specimens de grillons recoltes par
fogging; Ph. Grandcolas, E. Guilbert et J. Najt pour leurs commentaires sur le manuscrit, ainsi
que P. Bouchet, J. Chazeau, T. Jaffre et J.-M. Veillon pour leur aide en Nouvelle-Caledonie.
REFERENCES
Adis, J., 1981. — Comparative ecological studies of the terrestrial arthropod fauna in Central Amazonian Inundation-forests.
Amazoniana. 7 : 87-173.
Adis, J.. 1984. Arthropods from the canopy of inundated and terra firme forests near Manaus, Brazil, with critical
considerations on the Pyrethrum-fogging technique. Studies in neotropical Fauna & Environment , 19 : 223-236.
Adis, J., 1988. On the abundance and density of terrestrial arthropods in Central Amazonian dryland forests. Journal of
tropical Ecology , 4 : 19-24.
Allee, W. C., 1926. — Distribution of animals in a tropical rain-forest with relation to environmental factors. Ecology , 7 :
445-468. ^
Basset, Y. 1991. The taxonomic composition of the arthropod fauna associated with an Australian rainforest tree.
Australian Journal of Zoology , 39 : 171-190.
Broadhead, E. & Wolda H.. 1985. The diversity of Psocoptera in two tropical forests in Panama. Journal of animal
Ecology , 54 : 739-754.
Casson, D. S. & Hodkinson, I. D., 1991. The Hemiptera (Insecta) communities of tropical rain forest in Sulawesi.
Zoological Journal of the Linnean Society , 102 : 253-275.
Chazeal\ J^J993. Research on New Caledonian terrestrial fauna : achievements and prospects. Biodiversity Letters , 1 :
Chiffaud, J., 1981. — Contribution a l etude des grillons tropicaux : le peuplement de Lamto (Moyenne Cote d'Ivoire). These
de 3 C cycle, Universite Paris Xl-Orsay, 93 pp.
Chiffaud, J. & Gillon, Y.. 1985. Traits generaux et composition du peuplement des grillons de la savane de Lamto
(Cote-dTvoire) brulee et non brulee (Orthoptera, Gryllidae). Annales de la Societe entomologique de France (N. S.). 21 :
307-316.
DESUTTER, L., 1990. Etude phylogenetique, biogeographique et ecologique des Grylloidea neotropicaux (Insectes,
Orthopteres). These de Doctorat, Universite Paris XI, 347 pp.
Desutter-Grandcolas, L., 1992a. Les Phalangopsidae de Guyanc frangaise (Orthopteres, Grylloidea) : systematique,
elements de phylogenie et de biologie. Bulletin du Museum national d’Histoire nature lie de Paris, 4 C serie. 14. section A *
93-177.
Desutter-Grandcolas, L., 1992b. Etude phylogenetique, biogeographique et ecologique des Grylloidea neotropicaux
(Insecta, Orthoptera). Bulletin de la Societe zoologique de France , 117 : 82-86.
Desutter-Grandcolas, L., 1993a. — New Nemobiine Crickets from Guianese and Peruvian Amazonia (Orthoptera,
Grylloidea, Trigonidiidae. Studies in neotropical Fauna & Environment , 28 : 1-37.
Desutter-Grandcolas, L., 1993b. Luzarida Hebard, 1928 et genres affines : genres nouveaux, phylogenie et scenarios
(Orthoptera. Grylloidea, Phalangopsidae, Luzarinae). Revue frangaise d’Entomologie , 15 : 169-182.
Desutter-Grandcolas, L., 1993c. Melanotes n. gen. et Koilenoma n. gen., deux genres de Luzarinae a ecologie nouvelle
pour^ la sous-famille (Orthoptera, Grylloidea, Phalangopsidae). Bulletin de la Societe entomologiq ue de France, 98 :
275-286.
Desutter-Grandcolas. L., 1993d. The cricket fauna of Chiapanecan caves (Mexico) : systematics, phylogeny and the
evolution of troglobitic life (Orthoptera, Grylloidea, Phalangopsidae, Luzarinae). International Journal of Speleology,
22 : 1-82.
Desutter-Grandcolas, L., 1994a. Revision of the genus Laranda Walker (Orthoptera. Grylloidea : Phalangopsidae) with
notes on its distribution and biology. Entomologica Scandinavica, 25 : 321-332.
Source: MNHN. Paris
ETUDE DU PEUPLEMENT DE GRILLONS DU COL D'AMIEU
135
Desutter-Grandcolas, L.. 1994b. — Test phylogenetique de Padaptation a la vie troglobie chez des grillons (Insecta,
Orthoptera, Grylloidea). Compies Rendus de iAcademic des Sciences Paris , Science de la vie. 317 : 907-912.
Desutter-Grandcolas, L., 1995. - Toward the knowledge of the evolutionary biology of phalangopsid crickets (Orthoptera,
Grylloidea, Phalangopsidae) : data, questions and scenarios. Journal of Orthopteran Research , 4 : 163-175.
Desutter-Grandcolas, L., 1997a. — Le peuplement de grillons (Orthopteres Grylloidea) des sous-bois forestiers du Col
d'Amieu (Nouvelle-Caledonie). II. Analyse systematique. In : J. Najt & L. Matile (eds), Zoologia Neocaledonica.
Volume 4. Memo ires du Museum national d'Histoire nature lit, 171 : 137-163.
Desutter-Grandcolas, L., 1996b. — Les grillons de Nouvelle-Caledonie (Orthopteres, Grylloidea): especes et donnees
nouvelles. In : i. Najt & L. Matile (eds). Zoologia Neocaledonica. Volume 4. Memoires du Museum national d'Histoire
nature lie, 171 : 165-177.
Erwin, T. E. & Scott, J. C., 1980. — Seasonal and size patterns, trophic structure, and richness of Coleoptera in the tropical
arboreal ecosystem : the fauna of the tree Luehea seemannii Triana and Planch in the canal zone of Panama. The
Coleopterists Bulletin , 34 : 305-322.
Fisk, F. W., 1983. Abundance and diversity of arboreal Blattaria in moist tropical forests of the Panama canal area and
Costa Rica. Transactions of the American entomological Society , 108 : 479-489.
Gagne, W. C., 1979. Canopy-associated arthropods in Acacia koa and Metrosideros tree communities along an altitudinal
transect on Hawaii island. Pacific Insects , 21 : 56-82.
Gentry. A. H. & Dobson, C., 1987. — Contribution of nontrees to species richness of a tropical rain forest. Biotropica . 19 :
149-156.
Gorochov, A. V., 1986. — New and little known crickets (Orthoptera, Gryllidae) from Australia and Oceania. Revue
d’Entomologie de TVRSS . 65 : 692-708.
Grandcolas, P. 1991. — Les hlattes de la foret tropicale de Guyane fran^aise : structure du peuplement et etude eco-ethologique
des Zetohorinae. These de Doctorat, Universite de Rennes 1, 295 pp.
Grandcolas, P. 1993. The origin of biological diversity in a tropical cockroach lineage : a phylogenetic analysis of habitat
choice and biome occupancy. Acta Oecologica, 14 : 259-270.
Grandcolas, P. 1994a. — Les blattes de la foret tropicale de Guyane frangaise : structure du peuplement (Insecta,
Dictyoptera, Blattaria). Bulletin de la Societe zoologique de France, 119 : 59-67.
Grandcolas, P. 1994b. — La richesse specifique des communautes de blattes du sous-bois en foret tropicale de Guyane
frangaise. Revue d’Ecologie (Terre et Vie), 49 : 139-150.
Grandcolas, P., Deleporte, P. & Desutter-Grandcolas, L. 1994. — Why to use phylogeny in evolutionary ecology ? Acta
Oecologica, 15 : 661-673.
Guilbert, E., Chazeau, J. & Bonnet de Larbogne, L, .1994. Canopy arthropod diversity of New Caledonian forests
sampled by fogging : preliminary results. Memoirs of the Queensland Museum, 36 : 77-85.
Guilbert, E., Baylac, M. & Najt J., 1995. Canopy arthropod diversity in a New Caledonian primary forest sampled by
fogging. Pan-Pacific Entomologist, 71 : 3-12.
Novotny, 1992. - Community structure of Auchenorrhyncha (Homoptera) in montane rain forest in Vietnam. Journal of
Tropical Ecology , 8 : 169-179.
Noyes, J.S., 1989. A study of five methods of sampling Hymenoptera (Insecta) in a tropical rain forest, with special
reference to the Parasitica. Journal of natural History , 23 : 285-298.
Otte, D. & Alexander, R. D., 1983. The Australian crickets (Orthoptera : Gryllidae). Monographs of the Academy of
natural Sciences of Philadelphia, 22 : 1-477.
Otte, D. & Rentz, D .C .F., 1985. The crickets of Lord Howe and Norfolk islands (Orthoptera, Gryllidae). Proceedings
of the Academy of natural Sciences of Philadelphia, 137 : 79-101.
Otte, D., Alexander, R .D. & Cade, W., 1987. — The crickets of New Caledonia (Gryllidae). Proceedings of the Academy
of natural Sciences of Philadelphia., 139 : 375-457.
Paulian, R. 1947. Observations ecologiques en foret de basse Cote d'Ivoire. Paul Lechevalier, Paris, 146 pp.
Richards, P. W., 1952. The Tropical Rain Forest. An Ecological Study. Cambridge University Press, Cambridge, 450 pp.
Schal, C. & Bell, W. J., 1986 Vertical community structure and resource utilization in neotropical forest cockroaches.
Ecological Entomology, 11 : 411-423.
Southwood, T. R. E., Moran, V .C., & Kennedy, C .E .J., 1982. — The richness, abundance and biomass of the arthropod
communities on trees. Journal of animal Ecology, 51 : 635-649.
Stork, N. E., 1987a. Guild structure of arthropods from Bornean rain forest trees Ecological Entomology, 12 : 69-80.
Stork, N. E., 1987b. Arthropod faunal similarity of Bornean rain forest trees. Ecological Entomology, 12 : 219-226.
Stork, N. E., 1991. The composition of the arthropod fauna of Bornean lowland rain forest trees. Journal of Tropical
Ecology, 7 : 161-180.
Sutton, S. L. & Hudson, P. J.. 1980. The vertical distribution of small (lying insects in the lowland rain forest of Zaire.
Zoological Journal of the Linnean Society , 68 : 111-123.
Wolda, H. 1979. — Abundance and diversity of Homoptera in the canopy of a tropical forest. Ecological Entomology, 4 :
181-190.
Source: MNHN, Paris
45
Le peuplement de grillons
(Orthopteres Grylloidea) des sous-bois forestiers
du Col d’Amieu (Nouvelle-Caledonie).
II. Analyse systematique
Laure DESUTTER-GRANDCOLAS
Laboratoire d'Entomologie et HP 90 du CNRS
Museum national d'Histoire nalurelle
45. rue Buffon, F-75005 Paris
RESUME
Les specimens recoltes lors de l’etude du peuplement de grillons de sous-bois au Col d'Amieu sont analyses. Vingt-trois
especes sont distinguees (dix genres): quinze especes nouvelles sont decrites, appartenant aux genres Bullita Gorochov,
Khogiel/a Otte et al. (Nemobiinae), Agnotecous Saussure (Eneopterinae), Caltathra Otte (Phalangopsidae). Tremellia Stal
(Itarinae), Matuanus Gorochov et Adenopterus Chopard (Podoscirtinae). Un nouveau genre. Protathra , est defini dans la
famille des Phalangopsidae. La synonymie des genres Bullita Gorochov et Bobilla Otte & Alexander (Nemobiinae) est
invalidee. Fikola Gorochov est un nouveau synonyme de Bullita Gorochov. Les descriptions de Matuanus elegans Otte,
M. caledonicus Saussure, Calscirtus amoa Otte el Adenopterus kraussi Otte sont completees.
ABSTRACT
Understorey cricket communities were sampled in the forest area of the Col d'Amieu. Twenty-three species (ten genera)
were identified : fifteen new species are described, belonging to the genera Bullita Gorochov, Khogiella Otte et at. (Nemobinae),
Agnotecous Saussure (Eneopterinae), Caltathra Otte (Phalangopsidae), Tremellia Stal (Itarinae), Matuanus Gorochov and
Adenopterus Chopard (Podoscirtinae). A new genus, Protathra , is defined in the family Phalangopsidae. Bullita Gorochov is
removed from the synonymy with Bobilla Otte & Alexander (Nemobiinae). Fikola Gorochov is a new synonymy of Bullita
Gorochov. Descriptions of Matuanus elegans Otte, M. caledonicus Saussure, Calscirtus amoa Otte and Adenopterus kraussi Otte
are completed.
Desuttkr-Grandcolas, L.. 1997. Le peuplement de grillons (Orthopteres Grylloidea) des sous-bois forestiers du Col
d’Amieu (Nouvelle-Caledonie). II. Analyse systematique. In : Najt, J. & Matile, L. (eds), Zoologia Neocaledonica, Volume
4. Mem. Mus. natn. Hist, nat ., 171 : 137-163. Paris, ISBN 2-85653-505-4.
Public le 20 juin 1997
Source: MNHN , Paris
138
LAURE DESUTTER-GRANDCOLAS
Les sous-bois forestiers de Nouvelle-Caledonie ont ete echantillonnes afin d'analyser la
composition et la structure des peuplements de grillons infeodes a ce milieu. Les principales stations
prospectees sont localisees dans la reserve de faune du Col d'Amieu, situee au nord de La Foa dans
la province sud de la Grande Terre. Plus de 200 specimens y ont ete collectes a vue, appartenant a
23 especes dont 15 sont nouvelles pour la science. Nous presentons ici Panalyse systematique de ce
materiel, le peuplement faisant quant a lui Pobjet d'une publication separee (Desutter-Grandcolas,
1997a).
MATERIEL ET METHODES
Les methodes d’observation et de collecte sont decrites dans Particle consacre au peuplement
(Desutter-Grandcolas, 1997a). Les specimens collectes ont ete preserves a sec, avec pour chacun
les indications biologiques le concernant (biotope, habitat, heure et type d'activite, eventuellement cas
de predation, chant...). Les specimens sont deposes dans les collections du Museum national
d’Histoire naturelle, Paris.
L’identification des especes a ete effectuee en reference aux collections du MNHN. Les travaux
les plus importants sur les grillons de Nouvelle-Caledonie sont ceux de Chopard (1915), Gorochov
( 1986) et Otte et al. (1987). Quelques especes ont ete recoltees uniquement par des larves. Pour quatre
d'entre elles, aucun caractere d'identification n'a pu etre trouve, bien que Pespece soit pourtant
nettement reconnaissable en tant qu'entite separee : ces especes ont ete prises en compte dans Petude
du peuplement (c’est le cas de Adenopterus sp., Matuanus sp., Nemobiinae sp. et Notosciobia sp.). En
revanche, 11 larves appartenant au genre Adenopterus n'ont pu etre separees au niveau specifique :
elles n’ont done pas ete considerees dans le peuplement.
Les chants d’appel des males ont ete enregistres soit dans le milieu naturel, soit en laboratoire.
Dans les deux cas, le male enregistre est observe directement pendant Penregistrement, puis capture.
Les chants sont enregistres avec un magnetophone Sony WM-D6C et un microphone Sony ECM929 ;
ils sont analyses avec le logiciel ANA (RiCHARd, 1991).
Abreviations : Institutions. ANSP : Academy of natural Sciences, Philadelphie ; BPBM :
Bernice P. Bishop Museum, Honolulu, Hawaii; HNHM : Hungarian Natural History Museum,
Budapest; MNHN : Museum national d'LIistoire naturelle, Paris; NMV : Naturhistorisches
Museum, Vienne.
Genitalia femelles. c.s. : canal de la spermatheque ; ov. : oviducte ; p.c. : papille copulatoire;
r.o : repli membraneux associe a Poviducte commun. La papille copulatoire est representee en vue
dorsale (A) et laterale (B).
Genitalia males, a.ec. : apodeme ectophallique ; a.en. : apodeme endophallique ; arc : arc
ectophallique ; do. : cavite dorsale ; E : sclerite epiphallique ; Lap. : lobes apicaux epiphalliques ;
m.ep. : processus median epiphallique ; p. ep. : parameres epiphalliques ; r. : rami; rep. : repli
ectophallique; s.en. : sclerite endophallique; v.d. : valve dorsale; v.v. : valve ventrale.
Mesures (indiquees en mm, la moyenne entre parentheses). Lail : longueur des ailes ; Lei :
longueur de Pelytre ; lei : largeur de Pelytre (au niveau de l'angle du miroir quand il existe un appareil
stridulatoire, ou largeur maximale); LFIII : longueur du femur III ; Lovip : longueur de
Povipositeur; Lpron : longueur mediane du pronotum ; lpron : largeur posterieure du pronotum ;
LTIII : Longueur du tibia III.
Elytres. Les zones pointillees representent des zones renforcees entre les nervures (Agnotecous,
Matuanus mirabilis n. sp.), ou des zones colorees (Tremellia) ; les pointilles correspondent au pli
vanal.
Source:
ANALYSE SYSTEMATIQUE DU PEUPLEMENT DE GRILLONS DU COL D'AMIEU
139
ANALYSE SYSTEMATIQUE
Sous-famille des Nemobiinae
Genre Bvluta Gorochov, stat. rev.
(Fig. 47)
Bullita Gorochov, 1986 : 693.
Fikola Gorochov, 1986 : 694. Syn. nov.
Espece-type : Bullita pacifica Gorochov, 1986 (Nouvelle-Caledonie, sans precision).
Autres especes connues : Bullita unicolor n. sp. (Col cTAmieu): Bullita transversa n. sp. (Col
d’Amieu); Bullita fusca (Gorochov, 1986) (Monts Koghis); Bullita avita (Otte, 1987) (Monts
Koghis).
Otte et al. (1987) mettent Bullita en synonymie avec Bobilla Otte & Alexander, 1983. Les
differences existant entre ces deux genres pour les caracteres des eperons apicaux des pattes III
(quatre paires chez Bullita contre trois seulement chez Bobilla d'apres la description originate de Otte
& Alexander (1983)) et de la coloration generate, sont cependant suffisamment importantes, dans
le contexte actuel de la systematique des Nemobiinae, pour invalider cette synonymie.
Gorochov (1986) decrit les genres Bullita et Fikola pour des especes sympatriques connues
respectivement par des males et des femelles. Ces deux genres possedent les memes caracteres
generaux, la seule difference etant l'absence de tympan chez les femelles placees dans le genre Fikola
d’apres la description originate. L'observation de plusieurs dizaines de specimens provenant de la
meme localite et correspondant aux deux especes decrites par Gorochov (1986) nous conduit a
mettre en synonymie les deux genres. Les femelles types de Fikola fusca Gorochov deposees au
HNHM n’ont pu cependant etre observees.
Diagnose : Tibias III avec quatre paires d'eperons subapicaux et trois paires d'eperons apicaux.
Tibias I avec un unique tympan, externe, et deux eperons apicaux. Tibias II avec trois eperons
apicaux. Corps brun noir brillant uniforme ; tergite 8 borde de blanc chez le male et la femelle ; des
bandes transversales blanches parfois presentes sur les autres tergites chez la femelle. Pattes claires,
ni annelees ni tachetees.
Male. Elytres developpes, avec un appareil stridulatoire fonctionnel (Fig. 3); leur coloration
brune, brillante, avec une bande blanche longitudinale le long de la mediane.
Genitalia males. Epiphalle allonge. Lobes apicaux de 1'epiphalle plus longs que les parameres
epiphalliques. Cavite dorsale large et haute, l’apodeme endophallique bien developpe. Repli
ectophallique simple.
Femelle. Elytres regresses, formes par deux lobes un peu chevauchant; elytres bruns, avec une
bande blanchatre sur le bord apical du champ dorsal. Nervation presente seulement sur le champ
lateral (quelques nervures paralleles). Coloration du corps : voir plus haut. Ovipositeur allonge, peu
elargi; apex des valves dorsales legerement crenele.
Genitalia femelles. Papille copulatoire reduite a une plaque un peu sclerifiee sans rebord en
relief. Canal de la spermatheque long et fin.
Discussion : le genre Bullita apparait tres homogene. Les especes se distinguent par la
coloration des femelles et, de maniere moins nette, par les genitalia et 1 appareil stridulatoire des
males. II faut noter que les caracteristiques de coloration des femelles ne se retrouvent pas chez les
males, alors que la coloration est generalement commune aux deux sexes chez les Nemobiinae
(Desutter-Grandcolas, 1993). L’observation de juveniles de Bullita fusca semble cependant montrer
que la coloration des femelles adultes se retrouve chez les jeunes des deux sexes.
Biologie : les especes du genre Bullita sont diurnes et straminicoles.
140
LAURE DESUTTER-GRANDCOLAS
Bui Hi a unicolor n. sp.
(Fig. 1-2)
Materiel-type : holotype femelle : 3 km WNW Col d’Amieu, N. La Foa, 450-550 m, 17.ii.1994,
jour (L. Desutter-Grandcolas). Allotype male : meme localite, meme recolteur que l’holotype,
16.ii.1994, nuit. Paratypes : meme localite, meme recolteur que l’holotype, 15.ii.1994, jour, 9 $$ et
6 $?; 16.ii.1994, jour, l et 3 22 ; 18.ii.1994, 3 et 2 22 de jour, 1 2 de nuit. Specimens tous
captures dans la litiere de forets sempervirentes ou de recru. MNHN.
Description : coloration des femelles uniforme, sans bor-
dure blanche autre que celle du tergite 8. Tete brun noir, avec
une tache jaune entre chaque ocelle median et chaque ceil.
Membrane du scape blanchatre, prolongee sur la tranche
interne du scape par une tache de la meme couleur. Pronotum
brun noir, parfois plus clair dans la moitie anterieure du
disque dorsal et plus rarement le long de son bord posterieur.
Pattes ocre clair uniforme, sauf les femurs I, brunatres avec
une tache jaune vers le genou.
Male. Rape de l'appareil stridulatoire comportant entre 73
et 94 dents (moyenne 83, n = 4). Bord de la plaque
sous-genitale souligne de blanc. Tergites entierement noirs,
sauf le bord posterieur du tergite 8.
Genitalia males. Lobes epiphalliques ecartes Fun de l’autre
et paralleles, leur apex incurve vers le bas. Apodeme endo-
phallique tres developpe (Fig. 1-2).
Mesures (en mm) : males (n = 4) : Lpron : 1,1-1,2 (1,2)
Ipron : 1,6-1,8 (1,7); Lei : 2,3-2,4 (2,4); lei : 1,8-1,9 (1.9)
LFIII : 3.,4-3,7 (3.6); LTIII : 2,7-2,8 (2,7). Femelles (n = 4)
Lpron : 1,3-1,4 (1,4); lpron : 1,6-1,7 (1,7); LFIII : 3,7-4
(3,9); LTIII : 2,8-2,9 (2.9); Lovip : 2,5-2,7 (2,6).
Localite-type : 3 km W.N.W. Col d’Amieu, N. La Foa, 450-550 m.
Discussion : cette espece est tres proche de B. transversa n. sp. dont elle se distingue par la
coloration des femelles. B. unicolor a ete recoltee dans des parcelles de foret presentant de tres
nombreux pieds de Freycinetia (Pandanaceae) ou bien de vieux niaoulis ( Melaleuca quinquenervia ,
Myrtaceae) et des fougeres, tandis que B. transversa a ete recoltee dans une parcelle de foret moins
perturbee.
Derivatio nominis : espece nommee d’apres sa coloration uniforme.
Bullita transversa n. sp.
(Fig. 3-5, 47)
Materiel-type : holotype femelle : 3 km W.N.W. Col d'Amieu, N. La Foa, 450-550 m,
14.ii.1994, nuit (L. Desutter-Grandcolas). Allotype male : meme localite, meme recolteur que
l'holotype femelle, 15.ii.1994. Paratypes : meme localite, meme recolteur que l'holotype femelle, 4 $<$
et 3 22 , 14.ii.1994; id 8 et 6 22 , 15.ii.1994, jour; id., 2 17.ii.1994, nuit. Specimens tous
captures dans la litiere de foret sempervirente. MNHN.
Description : Espece tres proche de B. unicolor , dont elle se
distingue par la coloration des femelles (tergite 3 avec une large
bande blanche le long de son bord posterieur). Taille a peine
plus grande que celle de B. unicolor (comparer les mesures).
Male. Rapede l'appareil stridulatoire (Fig. 3) comportant en¬
tre 80 et 88 dents (moyenne 84, n = 4). Bord de la plaque sous-
genitale souligne de blanc (visible seulement de dessus). Tergites
entierement noirs, sauf le bord posterieur du tergite 8.
Genitalia males. Semblables a ceux de B. unicolor , les lobes
apicaux parfois plus resserres (Fig. 4-5).
Mesures (en mm) : males (n = 4) : Lpron : 1,2-1,3 (1,2)
lpron : 1,5-1,8 (1,7); Lei : 2,3-2,7 (2,5); lei : 2 ; LFIII : 3,9
LTIII : 2,8-2,9 (2,8). Femelles (n = 4) : Lpron : 1,3-1,4 (1.4)
Ipron : 1,7 ; LFIII : 3,9-4 (3,9); LTIII : 2,8-2,9 (2,8); Lovip
2,4-2,7 (2,5).
Localite-type : 3 km W.N.W. Col d'Amieu, N. La Foa, 450-550 m.
Derivatio nominis : espece nommee d'apres sa coloration.
Note. Chez un male, un parasite interne sort a demi par le cote de l’abdomen (Diptere,
Hymenoptere ?).
Source: MNHN , Paris
ANALYSE SYSTEMATIQUE DU PEUPLEMENT DE GRILLONS DU COL D’AMIEU
141
Fig. 1-8. Nemobiinae. 1-2 : Bullita unicolor n. sp., genitalia males, vues dorsale (1) et laterale (2). 3-5 : Bullita trcmsversa
n. sp., 3, elytre male ; 4-5, genitalia males, vues dorsale (4) et laterale (5). 6-8 : Koghiella bouleti n. sp., 6, elytre male ;
7-8, genitalia males, vues dorsale (7) et laterale (8). Echelles : 1 mm ; A : Fig. 3, 6 ; B : autres figures. Abreviations :
voir p. 138.
Source: MNHN. Paris
142
LAURE DESUTTER-GRANDCOLAS
Genre Koghiella Otte et al.
Koghiella Otte et al., 1987 : 406. Espece-type : Koghiella houo Otte, 1987.
Autres especes connues : K. parabouo Otte, 1987 (Monts Koghis); K. semibouo Otte, 1987
(Monts Koghis); K. thio Otte, 1987 (Thio); K. caledonica (Chopard. 1970) (Hienghene).
Les caracteres du genre sont donnes par Otte et al. (1987). L'examen de K. caledonica
(Chopard, 1970) et du materiel disponible montre cependant que, chez les especes observees, les
eperons subapicaux du tibia III sont au nombre de quatre sur chaque face (et non quatre internes et
cinq externes). Genre autrement aisement reconnaissable a la coloration mouchetee de la partie
dorsale du corps, les cotes etant noirs, et a ses tibias anneles noir et jaune. Ovipositeur des femelles
tres allonge et droit. Elytres sans bande coloree, chez le male et chez la femelle, ceux des femelles avec
des nervures paralleles longitudinales fortes tant sur le champ dorsal que sur le champ lateral.
Koghiella bouleti n. sp.
(Fig. 6-8)
Materiel-type : holotype male : 3 km W.N.W. Col d'Amieu, N. La Foa, 450-550 m, loret
sempervirente, 17.ii. 1994, jour (L. Desutter-Grandcolas). Allotype femelle : meme localite, meme
recolteur que l’holotype, foret de recru, 500 m, 18.ii.1994, jour. Paratypes : meme localite, meme
recolteur que l'allotype : 1 $ et 1 $, 15.ii.1994, jour ; 1 ?, 15.ii.1994, bord de piste en lisiere de foret
de recru, nuit; 1 $, 18.ii.1994, jour. Tous specimens collectes dans la litiere. MNHN.
Autre materiel : meme localite, meme
sempervirente, litiere, jour. MNHN.
Description : tres petite espece. Coloration de la face
dorsale du pronotum et de la tete tres claire, a peine
mouchetee de brun. Cerques bruns avec un grand anneau
jaune a la base. Coloration generate (tete, pronotum, pattes)
autrement conformes a la definition du genre. Sternites 1 a 7
clairs, parcourus par deux bandes longitudinales plus ou
moins continues brunes se rejoignant avant la plaque sous-
genitale.
Male. Rape de fappareil stridulatoire (Fig. 6) comportant
entre 89 et 93 dents (n = 2). Champ lateral de lelytre avec
cinq nervures longitudinales non parfaitement paralleles.
Sternite 8 brun avec deux taches claires laterales; plaque
sous-genitale entierement brune, et de forme tres allongee et
effilee. Tergites bruns tachetes de jaune.
Genitalia males. Epiphalle assez large. Lobes apicaux
jointifs sur une grande partie de leur longueur et nettement
plus etroits que le sclerite epiphallique. Lobes apicaux
recolteur que l'holotype, 1 $, 18 .ii. 1994, foret
nettement separes de la partie laterale de fepiphalle (contrai-
rement a ce que Y on observe chez Bullita). Cavite dorsale
large et plate (Fig. 7-8).
Femelle. Sternite 7 avec le bord posterieur brun noir.
Tergites clairs dorsalement (surtout les tergites 1-3), avec des
rangees de taches noires le long du bord posterieur. Plaque
sous-genitale claire, avec une bande sombre longitudinale
mediane. Elytres avec des nervures paralleles longitudinales,
y compris sur le champ dorsal. Bord superieur de la valve
dorsale de l'ovipositeur crenele.
Genitalia femelles. Papille copulatoire apparemment indis-
tincte. Canal de la spermathequc long et tres fin.
Mesures (en mm): males (n = 2): Lpron : 1,3 ; lpron : 1,7 ;
Lei : 2,5 ; lei : 1,9-2 ; LFIII : 3,9-4 ; LTIII : 2,7-2,8. Femelles
(n = 3) : Lpron : 1,5; lpron : 1,8-1,9 (1,8); LFIII : 4,6-4,7
(4,6); LTIII : 3-3,2 (3,1); Lovip : 3,7-4,2 (4).
Localite-tvpe : 3 km W.N.W. Col d'Amieu, N. La Foa.
Discussion ; K. bouleti semble plus proche de K. caledonica , dont il partage la petite taille;
d’apres les caracteres indiques par Otte et al. (1987), il s'en distingue par son appareil stridulatoire
(nombre de dents superieur a 85). D'apres la description originale de Chopard (1970), les femelles
de K. caledonica possederait d'autre part le bord superieur des valves dorsales de l'ovipositeur lisse
(il est crenele chez K. bouleti) ; un paratype femelle de K. bouleti depose au MNHN montre cependant
des crenelures tres basses sur le bord superieur des valves dorsales (usure?).
Derivatio nominis : espece dediee a M. Boulet.
Source: MNHN . Paris
ANALYSE SYSTEMATIQUE DU PEUPLEMENT DE GRILLONS DU COL D’AMIEU
143
Koghiella grandis n. sp.
Materiel-type : holotype femelle : 4 km W. Col d'Amieu, 680 m, 20.ii.1994 (L. Desutter-
Grandcolas). Paratypes : meme recolteur que l'holotype, 3 km W.N.W. Col d'Amieu, 450-550 m,
1 ?, 16.ii.1994; 8 km N.W. Col d'Amieu, pied Table Unio, 1 2, 22.n. 1994. Tous specimens collectes
de jour dans la litiere de forets sempervirentes. MNHN.
Autre materiel : meme localite, meme recolteur que l'holotype, 1 larve J', 19.ii.1994. MNHN.
Description : Espece prochc de K. bouleti , dont elle se
reconnait aisement par sa taille plus grande et la coloration
de ses sternites (clairs, parcourus par une unique bande
sombre longitudinale tres large). Un petit point jaunatre sur
le lobe lateral du pronotum.
Male inconnu.
Mesures (en mm) : femelles (n = 3) : Lpron : 1,7 ; Ipron
2-2.1 (2); LFIII : 5-5,4 (5,2); LT1II ; 3,5-3,7 (3,6); Lovip
4,6-4,9 (4,7).
Localite-type : 4 km W. Col d'Amieu, N. La Foa, 680 m.
Derivatio nominis : espece nommee d’apres sa taille.
Nfjviobiinae sp.
Nous reunissons ici trois larves caracterisees par le nombre d'eperons subapicaux des tibias III
(trois paires) et d'eperons apicaux des tibias II (deux eperons), sa coloration mouchetee brun et clair
et ses pattes annelees.
Materiel observe : 3 km W.N.W. Col d'Amieu, N. La Foa, 450-550 m ; foret sempervirente,
2 larves, 14.n.1994, nuit sur tronc; 1 larve, 17.n.1994. nuit sur tronc. (L. Desutter-Grandcolas).
MNHN.
Sous-famille des Eneopterinae
Genre Agnotecous Saussure
(Fig. 48-49)
Agnotecous Saussure, 1878 : 546. Espece-type : Agnotecous lapinopus Saussure, 1878.
Autres especes connues : A. sarramea n. sp. (Sarramea); A. yahoue Otte, 1987 (Yahoue);
A. brachypterus Gorochov, 1986 (sans precision); A. novaecaledonicae Gorochov, 1986 (Mont
Rembai); A.robustus (Chopard, 1915) (Mont Panie); A.obscurus (Chopard, 1970) (Col Boa);
A. albifrons n. sp. (Col d'Amieu).
Ce genre, endemique de la Nouvelle-Caledonie, se reconnait aisement a la forme des elytres
chez le male (champ dorsal reduit, bossele ; champ lateral tres developpe, plus long que le champ
dorsal et remontant sur le dos). Chez les femelles, les elytres sont courts, chevauchants ou non dans
le plan median, avec des nervures longitudinales fortes sur le champ dorsal et le champ lateral. Les
autres caracteres du genre sont indiques par Orre et al. (1987 : 420), sauf pour les genitalia males et
femelles, que nous decrirons ici pour la premiere fois.
Genitalia males. Epiphalle tres allonge, semi-tubulaire, peu mais regulierement elargi vers sa
base, relevee dorsalement. Rami dans le prolongement de l'epiphalle. Parameres epiphalliques peu
developpes, formant deux pointes sclerifiees. Apodemes ectophalliques longs, tins et presque
Source:
144
LAURE DESUTTER-GRANDCOLAS
parallels. Repli ectophallique tres court. Cavite dorsale reduite a une gouttiere peu P r ofonde.
Apodeme endophallique (crete medio-dorsale) basse coiffant la cavite dorsale. Apodeme endophal-
lique formant une vaste pointe libre. . .
Genitalia femelles. Papille copulatoire comprenant une base circulate peu en relief et un court
prolongement libre a apex arrondi.
Biologic : Otte et at. (1987) mentionnent les particularity morphologiques des elytres
d 'Agnotecous. mais mettent en doute la capacite de ce genre a emettre un chant d’appel. En fait nous
avons pu observer et enregistrer plusieurs especes d'Agnotecous : pour chanter, un male a tendance
a se percher soit a la base d'un tronc, soit sur un element degage de la litiere (bnndille, feuil e
morte ..). Ses elytres sont alors releves a 45°, Fextremite du champ lateral etant en contact avec le
corps, ce qui realise une veritable caisse de resonance (Fig. 48). Le chant est compose de courts trilles
qui ressemblent a des grincements (sonogrammes : voir Desutter-Grandcolas, 1997b : Fig. 7-8). Le
chant est parfaitement audible (contra Otte et a/., 1987), bien que d’intensite tres taible.
Les especes du genre Agnotecous sont forestieres et nocturnes. Elies se cachent le jour dans la
litiere Pendant la nuit, males et femelles sont souvent perches. A trois reprises des femelles ont ete
observees en train de pondre dans du bois mort (Fig. 49; observation confirmee en elevage); les
jeunes larves semblent de meme attirees par le bois mort (observations en milieu nature! et en
elevage).
Agnotecous albifrons n. sp.
(Fig. 9-13)
Materiel-type : holotype male : 3 km W.N.W. Col d’Amieu, N. La Foa, 450-550 m, 14.ii.1994,
nuit, talus en lisiere, chant (L Desutter-Grandcolas). Allotype femelle : meme locality meme
recolteur que l’holotype, 15.ii.1994, jour, litiere. Paratypes : meme localite, meme recolteur que
l’holotype, 1 <$, 15.ii.1994, nuit, en lisiere; 1 ?, 16.n. 1994, nuit, a 30cm de hauteur sur un tronc.
MNHN.
Autre materiel : meme localite, meme recolteur que l’holotype, 1 larve $, 16.n. 1994, nuit, sur
plante. MNHN.
Description : partie anterieure du vertex (depuis l'ocelle
median jusqu'a la moitie des yeux) et espace compris entre
l'ceil et la fossette antennaire blanchatres. CEil avec plusieurs
bandes de colorations : blanchatre dans sa moitie superieure,
brune et blanchatre (etroite) dans sa moitie inferieure, le bord
inferieur etant sombre. Face dorsale des scapes blanchatre,
avec une ligne noiratre pres du bord interne ; face inferieure
noire avec une tache blanchatre contre la base. Une courte
bande blanchatre derriere l'ceil. Reste du vertex et joue noirs.
Face variee de brun et de jaune. Antennes jaunatres a la base,
noires avec des anneaux jaunes autrement. Pronotum brun
plus ou moins tachete de jaunatre, plus fonce sur le lobe
lateral. Moitie inferieure du lobe lateral bordee et tachetee de
blanc. Bord anterieur du disque dorsal tachete noir et jaune.
FI et II jaunes tachetes de noirs. TI semblables, mais avec
un large anneau noir apical. TI I noirs avec un petit anneau jaune
median. Fill brun clair plus ou moins tachetes. Tibias III brun.
Tympans, eperons et epines : voir la definition du genre.
Male. Metanotum non glandulaire. Elytre : champ dorsal
presque aussi long que le champ lateral en vue dorsale
(Fig. 9); rape de l'appareil stridulatoire: 115-128 dents
(n = 2); harpe a une ou deux nervures.
Genitalia males. Apex de lepiphalle creuse en gouttiere,
on apex arrondi; avant l'apex, cotes de l'epiphalle releves
orsalement et formant deux languettes convergentes. Para-
leres epiphalliques courts, le lobe ventral plus long et plus
clerifie que le lobe dorsal plus arrondi (Fig. 10-12).
Femelle. Elytres atteignant environ la moitie du metano-
um ; nervures longitudinales marquees sur les champs lateral
t dorsal. Termites brun roux, tachetes de noir et de clair, le
netanotum plus fonce, noiratre sur les cotes ; une tache jaune
nediane sur le bord posterieur de quelques tergites. Sternites
>runs. Plaque sous-genitale tronquee, non indentee. Ovipo-
iteur plus long que le femur III ; apex des valves dorsales un
>eu et regulierement elargi, et legerement crenele sur sa
noitie apicale dorsale.
Genitalia femelles. Papille copulatoire comme sur la
-igure 13. Canal de la spermatheque court et tres fin.
Mesures (en mm) : males (n = 2) : Lpron : 2,7-3,5 ; lpron
t.3-4,9 ; Lei : 3,4-3,5 ; lei : 2,6-3,1 ; LFIII : 10,9-13,7 ; LTIII
>,5-11,7. Femelles (n = 2) : Lpron : 3,4-3,5 ; lpron : 4,8-5,2
LFIII : 13,3-14; LTIII : 11,5-11,9; Lovip : 18,6-18,7.
Localite-type : 3 km W.N.W. Col d’Amieu, N. La Foa, 450-550 m.
Source: MNHN. Paris
Fig. 9-18. Eneopterinae, Agnotecous. 9-13 : A albifrons n. sp.. 9. elytre male; 10-12, genitalia males, vues dorsale (10),
ventrale (11) et laterale (12); 13, papille copulatoire femelle. 14-18 : A. sarramea n. sp., 14, elytre male ; 15-17, genitalia
males, vues dorsale (15), ventrale (16) et laterale (7); 18, papille copulatoire femelle. Echelles : 1 mm, echelle A :
Fig. 13, 18 ; B : autres figures. Abreviations : voir p. 138.
Source: MNHN , Paris
146
LAURF. DESUTTF.R-GRANDCOLAS
Discussion : espece proche de A. obscurus (Chopard, 1970), dont elle se distingue par la
coloration tres contrastee de sa tete et son appareil stridulatoire (rape de l'holotype J de A. obscurus
avec 168 dents, nervation : voir Ottf. el al., 1987).
Derivatio nominis : espece nominee d’apres sa coloration.
Note. L’holotype male a ete vu et entendu chanter dans la litiere en bordure d'un talus.
Agnotecous sarramea n. sp.
(Fig. 14-18, 48)
Materiel-tvpe : holotype male : 3 km W.N.W. Col d'Amieu. N. La Foa, 450-550 m, 15.11.1994,
jour, litiere (L. Desutter-grandcolas). Allotype femelle : meme localite, meme recolteur, meme date
que l’holotype. jour. litiere. Paratypes: meme localite, meme recolteur que l’holotype, 14.ii.1994, nuit,
1 $ et 1 ? sur plante, 2 SS et 1 2 dans la litiere, 1 2 sur tronc ; 15.ii.1994. litiere, 1 $ et 6 $9 de jour,
3 ? de nuit; 16.ii.1994, litiere, 4 So et 5 22 de jour, 1 <J et 3 22 de nuit ; 17.ll.1994, litiere, 3 et
2 2 $ de jour. 3 SS et 5 22 de nuit, 1 2 de nuit sur plante ; 18.11.1994, 2 22 jour litiere, et 3 22 nuit
sur tronc. MNHN.
Autre materiel : meme localite, meme recolteur que l’holotype, 600-700 m, 14.ii.1994, 3 larves,
nuit litiere ; 1 5.11.1994, jour, litiere, 7 larves ; 16.ii.1994, litiere, 4 larves de jour, 1 2 de nuit ; 17.11.1 994,
litiere, 1 larve de jour et 1 larve de nuit ; 18.ii.1994, 1 larve, jour litiere et 2 larves nuit sur tronc;
19.ii.1994, 2 SS et 3 22 jour litiere, 2 SS, 1 2 et 1 larve nuit sur plante, 1 S nuit sur tronc, 1 + nuit
litiere, et 1 <$; 20.ii.1994, 2 22 et 2 larves, jour litiere. MNHN.
Description : Espece plus petite que A. tapinopus. Face,
joue et moitie inferieure de l’ceil noires, avec quelques taches
jaunatres plus ou moins nettes. Vertex brun tachete de jaune ;
sa partie posterieure avec quatre bandes noiratres, deux
medianes tres proches et deux laterales, separees par des
bandes plus claires et de fines lignes jaunatres ; les bandes
noires laterales separees de la joue par une ligne jaunatre fine.
Pronotum : lobe lateral entierement noir; disque dorsal brun
clair tachete de noir, et avec six points noirs le long du bord
posterieur.
Male. Elytres semblables a celle de A. tapinopus (noter la
taille relative des champs lateral et dorsal : Fig. 14), mais en
plus fonces, et les nervures transverses du champ lateral a
peine discemables; rape de 1’appareil stridulatoire : 127-150
(moyenne 134, n = 5).
Genitalia males. Epiphalle plus etroit que chez A. tapino¬
pus . l’apex plus concave et a bord plus nettement crenele.
Pointes subapicales Ires larges, presque jointives. Parameres
epiphalliques : branche externe plus developpee que la
branche interne, libre (Fig. 15-17).
Femelles. Elytres non chevauchants, separes par un espace
presque toujours inferieur a la longueur du champ dorsal
espace nettement moins grand que chez A. yahoue Otte,
1987). , ,
Genitalia femelles. Papille copulatoire un peu plus large
que longue, fapex plus allonge que chez A. albifrons
Fig. 18). Ovipositeur moins de une fois et demie aussi long
que le femur III (comparer les mesures).
Juveniles. Femurs III souvent bruns, presque noirs (ils sont
3 lus contrasts chez les adultes). Chez les tres jeunes larves,
fastigium clair, cette coloration se prolongeant vers, sur et
derriere l’ceil. t .
Chant d'appel. Chant compose de trilles durant chacun 3
a 4 secondes. Bande frequences s'elargissant regulierement
dans le cours du trille, et comprise entre 9 900 et 12 500 hz
pour une attenuation de 40 decibels.
Mesures (en mm) : males (n = 4) : Lpron : 3,4-3,5 (3,4);
Ipron : 5,3-5,6 (5,4); Lei (champ dorsal) : 3-3,6 (3,3); Lei
(partie dorsale du champ lateral) : 3,8-4,5 (4,2); lei (n = 3)
2.7- 2,9 (2.8): LFIII : 11.3-12,8 (12,1); LTIII : 9,3-10,3 (9,9)
Femelles (n = 6): Lpron : 3.1 -3,5 (3,4); Ipron : 4.8-5.5 (5,2)
LFIII : 11,5-13.6 (12,8); LTIII : 9,2-11 (10,3); Lovip
11.7- 15,4 (14,3).
Localite-type : 3 km W.N.W. Col d'Amieu, N. La Foa, 450-550 m.
Discussion : espece proche de A. tapinopus , dont elle se distingue par la taille, la coloration des
nervures et les genitalia chez le male. Elle presente une certaine variabilite dans sa coloration, allant
du roux clair au gris fonce, avec une pilosite plus ou moins forte ; les motifs sont cependant toujours
presents.
Derivatio nominis : l'espece est nommee d'apres une localite proche des biotopes echantillon-
nes.
Source: MNHN, Paris
ANALYSE SYSTEMATIQUE DU PEUPLEMENT DE GRtLLONS DU COL D'AMIEU
147
Famille des Phalangopsidae
Un seuI genre de Phalangopsidae, Caltathra Otte, 1987, etait jusqu'a present connu de
Nouvelle-Caledonie. Nous en distinguons ici un second, Protathra n. gen., d'autres feront l’objet
d une publication future (Desutter-Grandcolas. en prep.).
Genre Caltathra Otte
Caltathra Otte, 1987 : 414. Espece-type : Caltathra panaki Otte, 1987.
A utres especes connues : C. dubia (Chopard, 1915) (Yale); C. steinmanni (Gorochov, 1986)
(Mont Koghis), abusivement mise en synonymie avec C. dubia par Otte el al. (1987) (voir
Desutter-Grandcolas, 1997b); C. amiensis n. sp. (Col d’Amieu); Caltathra chopardi n. sp. (Col
d’Amieu); C. areto n. sp. (Col d’Amieu).
Les caracteres morphologiques de Caltathra sont indiques par Otte et al. (1987) : les plus nets
sont 1 absence d'elytres chez le male et la femelle, le nombre des eperons subapicaux du tibia III (trois
internes et quatre externes, sauf chez C. chopardi n. sp. et C. areto n. sp.) et Fabsence de sillon
transversal entre le fastigium et le vertex. Autres caracteres : plaque sous-genitale des males tronquee
a I'apex et plus ou moins sillonnee sur une partie de sa longueur. Tibia I sans tympan (sauf chez
C. chopardi n. sp. et C. areto n. sp.). Metanotum et tergites sans structure glandulaire visible. Epe¬
rons apicaux internes du tibia III : le troisieme le plus grand. Serrulation des tibias III peu abon-
dante.
Nous donnerons ici les caracteres des genitalia males et femelles :
Genitalia males. Petits et compacts. Epiphalle et rami bien developpes, avec un processus
median net. Valves ectophalliques dorsales bien developpees et sclerifiees, leur face interne portant
une sclerification epaisse avec une dent plus ou moins individualist (parameres epiphalliques ?).
Apodemes ectophalliques aboutisssant entre les valves dorsales et Fepiphalle. Fusion dorsale
incomplete. Cavite dorsale petite mais nette. Repli ectophallique court et membraneux.
Genitalia femelles. Papille copulatoire bien formee et sclerifiee.
Caltathra presente une morphologie voisine de celle de Nesitathra Otte & Rentz, 1985, qui s’en
differencie essentiellement par ses quatre paires d'eperons subapicaux sur le tibia III et la presence
d’un sillon transversal entre le fastigium et le vertex. La monophylie de ces deux genres ne peut
cependant etre attestee actuellement.
Les especes actuellement connues dans le genre, sauf C. dubia decrite sur une seule femelle
mutilee, se repartissent en deux groupes caracterises par leur morphologie, leur coloration et leur
genitalia males :
C. panaki , C. steinmanni , C. amiensis : espece de petite taille et de coloration foncee, sans
tympan, avec trois eperons subapicaux internes sur le tibia III. Genitalia males: epiphalle sans
crochets sur la face inferieure de I’apex.
C. chopardi , C. areto : especes plus grande et de coloration claire, avec un petit tympan
interne et quatre eperons subapicaux internes sur le tibia III. Genitalia males : epiphalle avec deux
crochets sur la face inferieure de son apex.
Biologie : especes nocturnes cavicoles-corticoles.
Source
148
LAURE DESUTTER-GRANDCOLAS
Caltathra amiensis n. sp.
(Fig. 19-21)
Materiel-type : holotype male : 3 km W.N.W. Col d'Amieu, N. La Foa, 450-550 m, foret
sempervirente, 18.ii.1994. nuit, sur tronc mort couche (L. Desutter-Grandcolas). Para types : meme
localite, meme recolteur que l'holotype, 1 16.11.1 994, nuit, sur tronc mort ; 1 $, 17.11.1 994, nuit, sur
tronc mort partieilement couche; 1 19.ii.1994, nuit, sur tronc pres d’une branche morte au sol.
MNHN.
Autre materiel : meme localite, meme recolteur que l'holotype, 2 larves, 16.ii.1994, nuit, sur
chandelle creuse ou une branche morte au sol; 2 17.ii.1994, nuit, sur souches (l'une creuse);
18.ii.1994, 2 nuit, sur chandelle creuse ou sur racine partieilement soulevee par rapport au sol;
1 larve, 19.ii.I994, nuit. litiere. MNHN.
Description : espece tres proche de C. steinmanni , dont elle
se distingue par sa taille un peu superieure et ses genitalia
males. Autres caracteres : plaque sous-genitale male sillonnee
sur son bord apical uniquement; coloration un peu plus
sombre que celle de C. steinmanni (scapes plus nettement
laches, impressions claires sur le pronotum plus nettement
separees, face plus uniformement brune). Aucun caractere ne
permet d’identifier les femelles avec certitude (taille generate
inferieure a celle des males ; taille de Fovipositeur comparable
a celle de C. steinmanni ; papille copulatoire variable dans le
materiel disponible).
Mesures (en mm) : males (n = 4) : Lpron : 2,4-2,8 (2,6);
Ipron : 3.1-3.6 (3,4); LFIII : 9.7-12 (11); LTIII : 8,3-10,1
(9,3).
Localite-type : 3 km W.N.W. Col d'Amieu, N. La Foa, 450-550 m.
Derivatio nominis : l'espece est nommee d'apres la localite-type.
Caltathra chopardi n. sp.
(Fig. 22-25)
Materiel-type : holotype male : 3 km W.N.W. Col d’Amieu, N. La Foa, 450-550 m, foret
sempervirente, 17.ii.1994, nuit, sur tronc (L. Desutter-Grandcolas). Allotype femelle : meme
localite, meme recolteur que l’holotype, 14 .ii. 1994, nuit, sur tronc. Paratypes : meme localite, meme
recolteur que l'holotype, 1 rj, 15.H.1994, nuit, dans une large fente sur un tronc ; 2 rJ-J, 16.ii.1994, nuit,
sur tronc creux, vivant ou mort; 17 .ii. 1994, 2 nuit, sur tronc ou sur tronc creux. MNHN.
Autre materiel : meme localite, meme recolteur que l’holotype, 2 larves, 14 .ii. 1994, nuit, sur
tronc; 1 larve, 15.n.1994, nuit, sur tronc mort; 3 larves, 16.n.1994, nuit, sur tronc mort. MNHN.
Description : espece de taille moyenne a grande, de
coloration nettement plus claire que les autres especes
connues dans le genre. Face et joues jaune clair, avec, sous la
fossette antennaire et la pointe anterieure de Fceil, une large
bande brune se prolongeant sur la mandibule, et un lisere
brun sur le bord posterieur de la joue. Au contact de la
fossette antennaire, une tache jaune allongee rejoignant
parfois la bande claire sous Focelle median. Fastigium brun
noir. Vertex brun clair avec des lignes jaune clair contre et
entre les yeux. Scapes jaune clair, leur face interne avec un
vague anneau brun. Antennes brunes avec quelques anneaux
jaunatres peu distincts. Pronotum : disque dorsal avec des
impressions jaunes comme chez C. steinmanni, et en plus le
bord posterieur largement ourle de jaune ; lobe lateral brun
noir. Tangle anterieur vaguement jaunatre. Pattes jaune clair
annelees de brun. Tibia I avec un petit tympan interne.
Femurs I et II avec deux anneaux dans la moitie apicale, et
une tache brune vers la base sur la face externe ; femur II avec
en plus une tache basale sur la face interne. Tibia III avec
quatre paires d'eperons subapicaux. Femur III avec quelques
taches brunes, mais presque entierement depourvu de stries
sur sa face externe. Cerques tres longs et epais, sombres avec
un anneau clair a la base. Tergites mouchetes brun et jaune,
leurs cotes brun noir et jaune.
Male. Plaque sous-genitale courte, sillonnee sur sa moitie
apicale.
Genitalia males. Processus median de Fepiphalle court, et
flanque de deux crochets sur la face inferieure de Fepiphalle.
Valves dorsales tres courtes et massives. ne depassant pas
Fepiphalle ; leur epaississement interne en position apicale.
Apodemes ectophalliques non divergents et rapproches Fun
de Fautre (Fig. 22-24).
Femelle. Ovipositeur tres allonge pour le genre.
Genitalia femelles. Papille copulatoire tres petite, compor-
tant un anneau basal court mais large, et un apex plus etroil
a bord un peu sinueux (Fig. 25).
Mesures (en mm) : males (n = 4) : Lpron : 3-3,4 (3,3);
Ipron : 3,7-4,1 (3,9); LFIII : 11,9-15,2 (13,9); LTIII : 9,8-12,3
(11,6). Femelle (n = I): Lpron : 3 ; Ipron : 3,7 ; LFIII : 11,8 ;
LTIII : 9,2; Lovip : 10,2.
Source: MNHN , Paris
ANALYSE SYSTEMATIQUE DU PEUPLEMENT DE GRILLONS DU COL D'AMIEU
149
Fig. 19-27. Phalangopsidae. 19-21 : Caltathra amiensis n. sp., genilalia males, vues dorsale (19), ventrale (scarification
endophallique) (20) et laterale (21). 22-25 : C. chopardi n. sp., 22-24, genitalia males, vues dorsale (22). ventrale (23) et
laterale (24); 25, papille copulatoire femelle. 26 : C. areto n. sp., genitalia males, vue dorsale. 27 : Protathra giganiea
n. sp., papille copulatoire. Echelles : 1 mm, echelle B : Fig. 25, 27. Abreviations : voir p. 138.
Source: MNHN, Paris
150
LAURE DESUTTER-GRANDCOLAS
Localite-type : 3 km W.N.W. Col d'Amieu, N. La Foa, 450-550 m.
Derivatio nominis : Fespece est nominee d’apres la localite-type.
Call at hr a areto n. sp.
(Fig. 26)
Materiel-type : holotype male : 4 km W. Col d'Amieu, N. La Foa. Me Areto, 680 m,
19.ii.1994, nuit, sur tronc (L. Desutter-Grandcolas). MNHN.
Autre materiel observe : memes localite, date et recolteur que l'holotype, 1 larve, nuit. sur
tronc. MNHN.
Description : espcce tres proche de la precedente, dont elle Mesures (en mm) : male (n = 1) : Lpron : 3,3 ; Ipron : 4 ;
sc distingue essentiellement par ses genitalia males, nettement LFI1I : 13,8; LTIII : 11,7.
plus etroits, avec des apodemes cctophalliques divergents et
plus ecartes (Fig. 26).
Localite-type : 4 km W. Col d'Amieu, N. La Foa, Me Areto, 680 m.
Derivatio nominis : Fespece est nominee d'apres sa localite-type.
Genre Protathra n. gen.
Espece-type : Protathra gigantea n. sp.
Nous platoons dans ce genre une espece dont seules des femelles et des larves sont actuellement
connues. Par rapport a Caltathra , les caracteres distinctifs sont Fexistence d'elytres chez les males
(presents a Fetat d'ebauches chez les larves males), l'etroitesse du fastigium, Fexistence d’un sillon
transversal entre le fastigium et le vertex, et les proportions relatives des eperons apicaux internes du
tibia III (le second le plus long, et plus grand que le tiers du premier metatarsomere). Autres
caracteres : tibia III avec trois eperons subapicaux internes et quatre externes, tibia I avec un petit
tympan interne, serrulation des tibias III formee par des epines petites mais tres nombreuses, reparties
sur toute la longueur des tibias.
Seuls deux autres genres de Phalangopsidae sont connus dans la region australasienne pour
avoir des elytres chez le male : Endacusta Brunner v. W., 1873 et Tathra Otte et al. , 1983. Protathra
se distingue d’ Endacusta par les eperons subapicaux du tibia III (quatre paires chez Endacusta ), par
son fastigium un peu plus large et les proportions des eperons apicaux internes du tibia III ; ce dernier ca-
ractere le distingue egalement de Tathra . de meme que la presence du sillon transversal entre fastigium
et vertex.
Protathra gigantea n. sp.
(Fig. 27)
Materiel-type : holotype femelle : 3 km W.N.W. Col d'Amieu, N. La Foa, 450-550 m, foret
sempervirente, 18.ii.1994, nuit, sur tronc (L. Desutter-Grandcolas). Paratype : meme localite,
meme recolteur que l'holotype. 1 $, 16.ii.1994, nuit, sur tronc creux. MNHN.
Autre materiel : meme localite, meme recolteur que l'holotype, 1 larve $ et 1 larve $, 14.ii.1994,
nuit, sur tronc ; 4 larves 22, 16.n.1994, nuit, sur tronc mort couche creux ; 1 larve 18.ii.1994, nuit,
sur tronc mort couche. MNHN.
Source: MNHN , Paris
ANALYSE SYSTEMATIQUE DU PEUPLEMENT DE GRILLONS DU COL D’AMIEU
151
Description : espece de tres grande taille. Coloration
brune mouchetee de jaune, plus claire sur les pattes. Face
brune, avec une fine bande jaune clair entre I’ocelle median et
l’exlremite du labre. et une large tache jaune clair sous l oeil
(en contact ou non avec la pointe de Pceil) prolongee sur la
mandibule. Fastigium brun noir avec une tres fine ligne jaune
transversale en avant des oceiles lateraux. Vertex jaunatre
entre les yeux ; limite posterieure de la tete brune sur le vertex
et les joues. Scapes jaunes, avec une tache brune allongee sur
la face anterieure. Antennes brunes avec quelques anneaux
jaunes. Pronotum brun noir, le bord plus clair. Disque
dorsal: impressions pyriformes jaunes ; en avant et sur le cote
de chaque impression, une courte tache jaune sinueuse. Lobe
lateral jaune sur son bord inferieur. Cerques longs et epais,
bruns avec un anneau jaune a la base.
Male. D'apres les caracteres des ebauches larvaires des
elytres, appareil stridulatoire complet, harpe et miroir avec
plusieurs nervures concentriques.
Femelle. Ovipositeur aussi long ou plus long que le femur III.
Genitalia femelles. Papille copulatoire en forme de cone
allonge, aplati et fendu (ligne mediane membraneuse) sur sa
face ventrale ; apex aplati et arrondi, membraneux ventrale-
ment (Fig. 27).
Mesures (en mm) : femelles (n = 2) : Lpron : 4.1-4.3;
lpron : 4,7-5,4; LFIII : 18,8-19,5 ; LTII1 : 16,8-17,4 ; Lovip :
18,5-19,8.
Localite-type : 3 km W.N.W. Col d'Amieu, N. La Foa, 450-550 m.
Derivatio nominis : espece nommee d’apres sa taille.
Sous-famille des Itarinae
Genre Tremellia Stal
Tremellia Stal, 1877 : 47. Espece-type : Tremellia spurca Stal, 1877 (Philippines).
Pseudolrigonidium Chopard. 1915 : 152.
Autres especes connues : T. javcmica Chopard, 1954 (Java); Tsarcisini (Chopard, 1915)
(Nouvelle-Caledonie, Mont Panie); T. australis Chopard, 1951 (Australie, Queensland); T. tiwaka
Otte, 1987 (Nouvelle-Caledonie, Tiwaka, near Poindimie); T. alpha Otte, 1987 (Nouvelle-Caledonie,
Houailou); T. beta Otte, 1987 (Nouvelle-Caledonie, Monts Koghis); T. caleclonica Otte, 1987
(Nouvelle-Caledonie, Monts Koghis); T.noctifolia n. sp. (Col d'Amieu); T.aptera Desutter-
Grandcolas, 1997b (Riviere Bleue).
Description : Tremellia se reconnait aux caracteres suivants :
especes graciles aux colorations vives. Pattes longues et fines,
les tibias III peu ou non serrules portant quatre paires
d'eperons subapicaux divergents et trois paires d'eperons
apicaux. Tibias I avec deux eperons apicaux et un tympan
interne (sauf T.aptera). Tarsomeres 2 elargis. Pattes I et II
annelees jaunes et noires ; pattes III diversement annelees
et/ou tachetees de brun. Tete : fastigium large portant trois
petits oceiles disposes en triangle equilateral. Elytres presents
chez le male et chez la femelle (sauf chez T. aplera), depassant
peu ou a peine I'extremite abdominale. Ailes presentes (sauf
chez T. aptera), ne depassant pas les elytres. Cerques tres
courts.
Male. Appareil stridulatoire complet. Plaque sous-genitale
longue et etroite, a bords releves.
Genitalia males. Sclerite epiphallique allonge (sauf chez
T. aptera ), avec de chaque cote d'une ligne mediane, un lobe
apical allonge situe au-dessus du paramere epiphallique, et un
renflement basal (bien developpe uniquement chez T. aptera).
Parameres epiphalliques tres developpes, lateraux, en larges
palettes souvent fortement dentees. Arc ectophallique
complet, large; apodemes ectophalliques courts. Repli ecto¬
phallique bien developpe, souvent hypertelique, remontant
entre les bras de fepiphalle. Sclerite endophallique en forme
de « U » souvent tres allonge, avec pour apodeme une Crete
mediane bien developpee. Pas de cavite dorsale.
Femelles. Elytres arrondis a nervation longitudinale et
transversale marquee. Ovipositeur generalement tres court,
fapex des valves epaissi et dentee.
Genitalia femelles. Voir T. nocifolia n. sp. (seule espece
observee pour ce caractere).
Les especes de Tremellia se distinguent aisement par les
caracteres de coloration et ceux des genitalia males.
Biologie : especes forestieres et nocturnes, se perchant la nuit sur les plantes de sous-bois ; on
trouve d’autre part les larves de jour dans la litiere.
Source
152
LAURE DESUTTER-GRANDCOLAS
Tremeltia noctifolia n. sp.
(Fig. 28-30)
Materiel-type : holotype male : 3 km W.N.W. Col d'Amieu, N. La Foa, 450-550 m, foret
sempervirente, 17.ii.1994, nuit sur plante (L. Desutter-Grandcolas). Allotype femelle : memes
localite, date et recolteur que Tholotype, nuit sur plante. Paratypes : memes localite et recolteur que
Tholotype : 1 2, 16.ii.1994, nuit sur fougere; 1 2, 17.ii.1994, nuit sur plante. MNHN.
Autre materiel : memes localite, date et recolteur que Tholotype, 1 2> trouvee de nuit sur
fougere, predatee par une araignee. Memes localite et recolteur que Tholotype, 3 larves, 15.ii.1994,
jour litiere ; 2 larves, 16.ii.1994, jour litiere. Meme recolteur que Tholotype : 4 km W. Col d'Amieu,
N. La Foa, Me Areto, 680 m, foret sempervirente, 1 19.ii.1994, nuit, sur plante ; 1 (mauvais etat),
19.ii.1994, nuit, sur une palme morte contre un tronc; 1 larve 2, 19.ii.1994, nuit, sur plante; 3 km
W.N.W. Col d'Amieu, N. La Foa, 500 m, foret de recru, 1 larve, 15.ii.1994, jour; 8 km N.W. Col
d'Amieu, N. la Foa, 1 larve, 22.ii.1994, abattage.
Description : face jaune claire, une large bande brune
mediane allant du fastigium et du bord des fossettes anten-
naires jusqu'au labre. Joues jaune clair, leur bord posterieur
plus ou moins tache de brun. Une courte ligne brune
remontant des mandibules vers la pointe anterieure de l’ceil
sans l'atteindre. Fastigium brun noir, le bord des fossettes
antennaires jaune clair. Une large bande brune derriere 1’ceil.
Vertex brun avec cinq lignes longitudinales jaunes. Scapes
bruns. Antennes brunes avec quelques anneaux jaunes.
Pronotum : disque dorsal brun, avec le sillon median et
quelques taches jaunes ; lobe lateral brun dans sa moitie
superieure, jaune autrement. Tibias III bruns dorsalement;
eperons subapicaux bruns, la base et l’apex jaunes.
Male. Elytres : miroir aussi long que large, et traverse par
deux nervures transversales. Rape de Tappareil stridulatoire :
84 dents (n = 1). Elytres bruns, hyalins, sans taches colorees
nettes.
Genitalia males. Repli ectophallique tres developpe et
presque vertical. Parameres epiphalliques bifides, la branche
inferieure plus interne, droite et large sur toute sa longueur.
MNHN.
la branche superieure plus externe, courbee a la moitie de sa
longueur et terminee par deux pointes, dont Tune fine dirigee
vers le bas (Fig. 28).
Femelle. Elytres n'atteignant pas la plaque susanale;
nervation comme sur la figure 29 ; coloration du champ
dorsal brune, hyaline, un peu tache de jaunatre et avec une
tache jaune pres du bord lateral dans une aire plus sombre ;
les nervures sombres; coloration du champ lateral jaune
claire, les nervures claires; aire entre champ dorsal et lateral
jaune tres clair, parfois ivoire (Fig. 29). Plaque sous-genitale
quadrangulaire, son bord posterieur fortement concave.
Genitalia femelles. Papille copulatoire de tres petite taille,
annulaire, epaissie vers favant; pas d*apex distinct (Fig. 30).
Canal de la spermatheque court, un peu epaissi vers sa base.
Spermatheque de petite taille.
Mesures (en mm): male (n = 1) : Lpron : 1,8 ; Ipron : 2,8 ;
Lei : 6,8 ; lei: 3,6 ; LFIII : 9,4 ; LTIII : 9. Femelles (n = 3) :
Lpron : 1,9-2 (2); lpron : 2,5-2,6 (2,5); Lei : 4,2-4,7 (4,6);
LFIII : 9,3-9,8 (9,6); LTIII : 9-9,3 (9,1); Lovip : 4,2-4,7 (4,5).
Variation : un male originaire du Col d'Amieu, Me Areto, presente quelques differences dans
ses genitalia males par rapport au male holotype, notamment dans les parameres epiphalliques
(branche inferieure plus large et plus longue, partie apicale de la branche superieure plus large). Sa
rape de Tappareil stridulatoire comprend 91 dents. Mesures: 1,8; 2,6; 7; 3,7; 9,7; 9,3mm
respectivement.
Localite-type : 3 km W.N.W. Col d'Amieu, N. La Foa, 450-550 m.
Derivatio nominis : Tespece est nominee d'apres le mode de vie des adultes.
Remarque. Les larves trouvees avec les adultes ont une coloration tres claire, jaune pale,
pratiquement sans ornementation. Leur appartenance specifique n'est pas certaine.
Source: MNHN , Paris
Fig. 28-35. — Itarinae, Podoscirtinae. 28-30 : Tremellia noctifolia n. sp., 28. genitalia males, vue laterale (echelie B); 29, elytre
femelle, champ dorsal; 30, papille copulatoire femelle (echelie A). 31-32 : papille copulatoire fcmelle de 31. Matuanus
elegans , 32, M. caledonicus (echelie A). 33-35 : M. mirabilis n. sp., 33, elytre male, champ dorsal et lateral; 34, genitalia
femelles; 35, papille copulatoire femelle (echelie C). Echelles : I mm. Abreviations : voir p. 138.
Source: MNHN, Paris
u.
154
LAURE DESUTTER-GRANDCOLAS
Sous-famille des Podoscirtinae
Genre Matvanus Gorochov
Matuanus Gorochov, 1986 : 705. Espece-type : Matuanus priapus (Saussure, 1878).
Autres especes connues : M. jlavomaculatus Gorochov, 1986 (Monts Koghis); M.elegans
Otte, 1987 (25 km Col des Roussettes); M . caledonicus (Saussure, 1878) (Nouvelle-Caledonie);
M. rufidulus (Saussure, 1878) (Nouvelle-Caledonie)
n. sp. (Col d'Amieu).
Description : en plus des caracteres indiques par Otte et al.
(1987 : 447) :
Male. Chez les especes ayant un appareil stridulatoire
incomplet (miroir et harpe toujours absents dans ce genre,
sauf chez M. mirabilis n. sp. qui est pourvu d'une harpe), rape
fonctionnelle : entre la rape et le bord de Pelytre, un petit
espace depourvu de nervure. Metanotum et tergites apparem-
ment non glandulaires.
Genitalia males. Repli ectophallique avec a sa base un
«rebord » sclerifie plus ou moins etendu. Sclerite endophal-
lique en forme de « U », tres allonge; apodeme endophalli-
; M. neoplumus Otte, 1987 (Yahoue); M. mirabilis
que en lamelle verticale impaire, separe du sclerite endophal-
lique par une zone de pliure. Membrane comprise entre la
base du repli ectophallique et celle du sclerite endophallique
fortement convexe.
Femelle. Plaque sous-genitale grande et plus ou moins
envcloppante, profondement echancree sur son bord poste-
rieur.
Genitalia femelles. Papille copulatoire petite, tres dissyme-
trique dorso-ventralement, comportant une grande sclerifica-
tion ventrale et un anneau apical tres court; au niveau du
gonopore, un grand repli membraneux.
Matuanus elegans Otte
(Fig. 31)
Matuanus elegans Otte, 1987 : 450. Localite-type : 25 km du Col des Roussettes. Materiel-type: holotype J,
25 km du Col des Roussettes, 6.H.1963 (Krauss), ANSP. Paratypes : Yahoue, 1 3, 20.n.1963
(Yoshimoto), BPBM ; id.. 60-100 m, 1 3, n.1980 (Krauss), ANSP; Col dc Pitehikara, 300-450 m, 1
8.1.1969 (Krauss), BPBM; Mt. Panie. 1 3, 8.U.1963 (Krauss), BPBM; Pouebo, 1 <?, 26.1.1964
(Straatman), BPBM; Col d'Amieu, 650 m, 1 3, 31.in. 1968 (Gressitt & Maa), BPBM; Col des
Roussettes, 450-550 m. 1 3> 4.H.1963 (Krauss), BPBM; Monts Koghis, 1 27.1.1963 (Yoshimoto),
BPBM ; id ., 1 U.1962 (Krauss), BPBM ; id ., 1 3, 1.1969 (KR Krauss), BPBM ; id., 1 J, 26.1.1963
(Yoshimoto & Krauss), ANSP ; id ., 1 9, n. 1973 (Krauss), ANSP ; id., 1 2 , 5.iii. 1960 (Gressitt), BPBM ;
id., 1 2,1.1969, BPBM ; id., 1 ?, 27.1.1963 (Yoshimoto), BPBM ; id., 1 9, n.1973 (Krauss), BPBM ; Foret
de Thy, 100-200 m, 1 J, 10.ni. 1961 (Sedlacek), ANSP; id., 550 m, 1 2, 6-m. 1960 (Gressitt). BPBM ;
id., 100-300 m, 1 9, 25-IH.1961 (Sedlacek), BPBM ; Poindimie, 1 3, 11.ii.1963 (Krauss), BPBM ; Col
d'Amieu, 750 m, 1 2, 3.m. 1960 (Gressitt), BPBM ; 25 km du Col des Roussettes, 1 2, 6.H.1963 (Krauss),
BPBM ; Col des Pirogues, 1 2, 14.ii.1963 (Krauss), BPBM ; Col des Roussettes, 1 ?, 4.U.1963 (Krauss),
BPBM ; col entre La Foa et Canala, 480-500 m, 1 9, 30.1.1963 (Yoshimoto), BPBM ; Kone, foret de
montagne, route de Panaki, 1 2, 7.HI.1983 (Alexander, Cade & Otte), ANSP.
M. elegans et M. priapus se reconnaissent a la coloration des bords lateraux des elytres chez
le male et la femelle, noire avec des taches ivoire. La distinction entre ces deux especes repose sur les
genitalia males, notamment la presence chez M. elegans d’une plage de fortes soies sur l’apex du repli
ectophallique (voir Otte et al., 1987 : Fig. 52 A et C).
Nous donnerons ici les caracteres supplementaires suivants :
Genitalia femelles. Sclerification ventrale et anneau de la papille copulatoire tres courts;
anneau non echancre sur son bord apical. Repli membraneux au niveau de Poviducte commun au
contraire tres developpe. Canal de la spermatheque tres elargi a sa base (Fig. 31).
Materiel observe : Nouvelle-Caledonie, 1 3 (sans precisions); 8 km N.W. Col d'Amieu, N. La
Foa, pied Table Unio, foret sempervirente, 1 22 .ii. 1994, abattage; 3 km N.W ; Col d’Amieu,
450-550 m, foret sempervirente, 1 2, 14.n.1994, nuit, sur plante ; 4 km N.W.Col d'Amieu, 500 m, foret
de recru, 1 2. 15.ii.1994, nuit, sur plante (L. Desutter-Grandcolas). MNHN.
Source: MNHN, Paris
ANALYSE SYSTEMATIQUF. DU PEUPLEMENT DE GRILLONS DU COL D'AMIEU
155
Matuanus caledonicus (Saussure)
(Fig. 32)
Aphonus caledonicus Saussure. 1878 : 798.
Matuanus caledonicus. Otte. 1987 : 449. Localite-type : Nouvelle-Caledonie (sans precision). Materiel-type : holotype femelle ■
Nouvelle-Caledonie (collection Brunner v. W.. n° 4735, NMV).
Signalisation nouvelle : Col d’Amieu, N. La Foa.
Materiel etudie : 8 km N.W. Col d’Amieu, pied Table Unio, foret sempervirente, 2 et 2 22,
22.ii.1994, abattage ; 3 km N.N.W. Col d’Amieu, foret sempervirente, 1 2, 18.n.1994, nuit. sur
Pandanaceae (L. Desutter-Grandcolas). MNHN.
Otte et al. (1987) fournissent une description detaillee de cette espece, basee sur l’examen du
type femelle et de plusieurs specimens males et femelles. Nous ajouterons les caracteres suivants :
Genitalia femelles. Papille copulatoire avec une sclerification ventrale plus courte et un anneau
plus large que chez M. elegans ; repli membraneux lie a l’oviducte commun plus court et plus
largement separe de la papille copulatoire que chez cette derniere espece (Fig. 32).
Variation : chez les specimens observes, les tibias sont souvent plus clairs que les femurs, et la
nervure Cul presente parfois une teinte orangee sur une partie de sa longueur.
Matuanus mirabilis n. sp.
(Fig. 33-37)
Materiel-type : holotype male : 3 km W.N.W. Col d'Amieu, N. La Foa, 450-550 m, foret
sempervirente, 18.ii.1994, jour (L. Desutter-Grandcolas). Allotype femelle : memes localite et
recolteur que l’holotype, 17.n.1994, nuit, a terre, sous le rebord d’un talus. MNHN.
Description : espece assez large, de taille moyenne et de
coloration tres contrastee. Dessus de la tete noir. a 1’excep-
tion d’une ligne jaune partant de Pocelle median, longeant les
yeux et allant jusqu’au vertex ; le bord posterieur du vertex
plus brun avec deux courtes lignes jaunes medianes jointives.
Une ligne brune derriere chaque ceil, sur le bord posterieur
des joues et sur les joues. Fastigium (en avant de l’ocelle
median) brun. Face brune avec pres de chaque fossette
antennaire deux taches jaunes. une allongee et une ronde.
Bords du clypeus et centre du labre brun noir, le reste jaune ;
pieces buccales jaunes. Scapes jaunes tachetes de marron vers
leur bord interne. Antennes marron. Pronotum : disque
dorsal brun ; lobe lateral jaune. son rebord (et parfois une
partie de Tangle anterieur) brun. Pattes 1 et II jaunes, un peu
tachees de noir: tibias I avec trois taches sur sa face dorsale ;
partie mediane des tibias II renflee et jaune (jaune vif chez la
femelle). Femurs III bruns, un peu taches de jaune vers le
genou. Tibias III jaunes, seules les pointes des epines et des
eperons noires. Tarsomeres jaunes, ceux de la patte I tache de
noir. Stemites brun clair. Cerques jaunes, un peu fonces vers
Tapex.
Male. Elytres jaunes, sauf une zone triangulaire au-dessus
de la rape et 1’espace compris entre la base des ramifications
de la Sc et la Cul ; nervures entierement jaunes, sauf celles
comprises dans les aires noires, et toutes bien marquees (celles
de la harpe et les anales un peu moins). Harpe parfaitement
formee (Fig. 33). Elytres recouverts d’une pubescence fine
mais abondante. Plaque sous-genitale jaune, sauf une ligne
longitudinale mediane brune. Femurs III tres developpes ; sur
et le long des cretes ventrales, des granulosites. plus fortes sur
les cotes-memes.
Genitalia males. Epiphalle semblable a celui des autres
especes du genre, mais tres bombe et etire de part et d’autre
de Tapex. Parameres epiphalliques droits, bien plus courts
que le repli ectophallique ; celui-ci tres allonge et reguliere-
ment elargi vers sa base munie de deux lobes lateraux.
Membrane endophallique et membrane ventrale du repli
ectophallique tres fortement convexe, formant une veritable
cavite dorsaje (Fig. 36-37).
E'emelle. Elytres : champ dorsal brun gris. noiratre vers la
base et tache de jaune aux angles anterieurs; nervures
longitudinales marron, nervures transversales marron vers le
bord interne de Telytre, tachees de jaunes vers la Cul. Espace
compris entre Cul et Sc noir, le champ lateral brunatre
contre la Sc, jaunatre dans sa partie inferieure. Plaque
sous-genitale avec deux taches noires arrondies de part et
d’autre de Tovipositeur.
Genitalia femelles. Sclerification (anneau et plaque ven¬
trale) peu deveioppee (Fig. 35). Canal de la spermatheque tres
large sur toute sa longueur et prolongeant directement la
spermatheque (Fig. 34). Repli membraneux petit.
Mesures (en mm): male (n = 1): Lpron : 3,9 ; Ipron : 5,1 ;
Lei : 17,5; lei : 4,9; La : 20,4; LFIII : 17; LTIII : 13,9.
Femelle (n = 1): Lpron : 4 ; lpron : 5,4 ; Lei : 17,7 ; lei : 4,3 ;
La : 20,6; LFIII : 14; LTIII : 11,4; Lovip : 14,1.
Source:
156
LAURE DESUTTER-GRANDCOLAS
Fig. 36-42. Podoscirtinae. 36-37, Matuanus mirabilis n. sp., genitalia males, vues dorsale (36) et laterale (37) (echelle A).
38-42 : papille copulatoire femelle de 38, Calscirtus amoa\ 39, Adenopterus kraussi ; 40, A. amiensis n. sp. ; 41, A.
bimaculatus n. sp. ; 42, A. incertus n. sp. (echelle B). Echelles : I mm. Abreviations : voir p. 138.
Localite-type : 3 km W.N.W. Col d'Amieu, N. La Foa, 450-550 m.
Discussion : espece remarquable par sa coloration, la largeur des femurs III, (’existence chez
le male d’une harpe sur les elytres et de fortes granulosites sous le femur III, et par les genitalia males
et femelles.
Derivatio nominis : espece nommee d'apres sa coloration exceptionnelle.
Matuanus sp.
Nous separons ici une larve de grande taille, caracterisee par sa coloration, claire mais
abondamment mouchetee de brun et de noir. Tibias I et II et face dorsale des femurs III anneles ;
femurs I et II clairs avec de nombreuses petites taches noires ; tibias III clairs, sauf a la base et vers
Source: MNHN, Paris
ANALYSE SYSTEMATIQUE DU PEUPLEMENT DE GRILLONS DU COL D'AMIEU
157
le gcnou ; face externe des femurs III striee de brun et de blanc et tachetee. Face noire, avec une
grande tache claire allongee sous chaque fossette antennaire. Pieces buccales et joues brun clair, avec
sur la joue une tache brune carree aux angles etires. Vertex brun noir, avec une ligne jaune allant de
I'ocelle median vers les ocelles lateraux, le bord des yeux et l’occiput. Ocelles tous petits, surtout le
median. Disque dorsal du pronotum brun clair tachete de noir ; lobe lateral tres court, noir dans son
tiers superieur, jaune autrement.
Materiel observe : 3 km W.N.W. Col d'Amieu, N. La Foa, 450-550 m, foret sempervirente,
14.ii.1994, 1 larve ?, nuit, sur fougere (L. Desutter-Grandcolas). MNHN.
Genre Calscirtus Otte et al.
(Fig. 50)
Calscirtus Otte el al., 1987 : 444. Espece-type : Calscirtus amoa Otte. 1987.
Autres especes connues : C. timbiensis Otte, 1987 (Timbea); Cpaniensis Otte, 1987 (Mont
Panie).
Diagnose : voir les caracteres indiques par Otte et al. (1987 : 444).
Calscirtus amoa Otte
(Fig. 38)
Calscirtus amoa Otte, 1987 : 444. Localite-type : Amoa River, near Poindimie. Materiel-type : holotype male : Amoa River,
3 km W. of main road, near Poindimie, 3-IH-1983 (Alexander, Cade & Otte). ANSP.
Signalisations nouvelles : Monts Koghis, 500 m, foret sempervirente. 4 km W. Col d’Amieu,
N. La Foa, Me Areto, 680 m, foret sempervirente.
Materiel observe : Monts Koghis, 500 m. Noumea, foret sempervirente, 1 <$, 10.ii.1994, nuit,
sur plante (L. Desutter-Grandcolas). Meme recolteur : 4 km W. Col d’Amieu, N. La Foa, Me
Areto, 680 m, foret sempervirente, 1 <J (devenu adulte en elevage), 1 9 et I larve, 27-m-1994, jour,
dans des loges dans des branches mortes au sol; id., 1 larve, 19.ii.1994, nuit sur plante. Meme
recolteur : 3 km W.N.W. Col d'Amieu, N. La Foa. 450-550 m, foret sempervirente, 1 larve, 16.ii.1994,
nuit, sur brindille a 1,50 m du sol: id.. I larve. 17.ii.1994. nuit. sur feuille d'arbuste. MNHN.
(Identification des larves incertaines.)
Description : en plus des caracteres indiques par Otte et al.
(1987) :
Tibias III sombres dorsalement et avec trois anneaux
incomplets (caractere plus marque chez les individus du Me
Areto).
Male. Rape de fappareil stridulatoire : 121-135 dents
(n = 2). Metanotum et tergites sans structures glandulaires
visibles.
Genitalia males. Epiphalle long et etroit (contrairement a
ce que Ton observe chez les autres especes du genre :
comparer les figures 49 A-C. de Otte et al., 1987). fapex
bifide. Parameres epiphalliques dissymetriques, le droit en
lamelle sclerifiee courte et large, avec un angle posterieur
allonge, le gauche en lamelle tres courte, large et peu
sclerifiee. Cavite dorsale bien formee. Sclerite endophallique
formant une large crete sur le fond de la cavite dorsale.
Apodeme endophallique formee d’une vaste lame libre.
Femelle. Elytres bien developpes; nervation longitudinale
bien marquee, nervures transversales tres peu nombreuses.
Plaque sous-genitale tres profondement echancree; sa colo¬
ration claire a la base, roussatre le long de fechancrure ; de
chaque cote, un epaississement couleur ivoire. Ovipositeur un
peu aplati dorso-ventralement, fapex des valves strie et
dentele. Ovipositeur plus long que le femur III (mesures en
mm : LFIII : 11,8; Lovip : 13,8).
Genitalia femelles. Comparables a ceux des femelles de
Matuanus, la papille copulatoire comprenant un anneau
apical et une large sclerification ventrale (Fig. 38). Canal de
la spermatheque long et fin sur toute sa longueur. Sperma-
theque cylindrique et peu large.
Source: MNHN, Paris
158
LAURE DESUTTER-GRANDCOLAS
Remarques : les trois adultes observes ne possedent qu'un seul tympan, sur la face externe du
tibia 1. L'identification des larves est incertaine : leur pronotum est moins large, et leur coloration
nettement plus tranchee que celle des adultes, notamment sur les tibias III (taches noires) et sur le
pronotum (bande sombre laterale sur le disque dorsale, peu discernable chez les adultes).
Genre Adenopterus Chopard
(Fig. 51)
Adenopterus Chopard, 1951 : 511. Espece-type : Adenopterus norfolkensis Chopard, 1951.
Autres especes connues : A. kraussi Otte, 1987 (Col des Roussettes); A. sylvaticus Otte, 1987
(Monts Koghis); A . sarasini (Chopard, 1915) (Canala); A.rouxi (Chopard, 1915) (Mt. Panie);
A. roseola (Gorochov, 1986) (Noumea); A. caledonicus Otte, 1987 (Yahoue); A. dumbeus Otte, 1987
(Dumbea); A. confixus Otte, 1987 (Plateau de Dogny); A. duhius Otte, 1987 (Col des Roussettes);
A. perplexus Otte, 1987 (Monts Koghis); A. par aperplexus Otte, 1987 (Plateau de Dogny); A.
sarrameus Otte, 1987 (Sarramea); A.yahouensis Otte, 1987 (Yahoue); A . tchambicus Otte, 1987
(Tchamb River, nr. Ponerihouen); A. adtnirandus Otte, 1987 (Foret de Thy); A. crouensis Otte, 1987
(La Crouen); A. lifouensis Otte, 1987 (Lifou, We); A. saussurei (Chopard, 1915) (Houailou);
A. baloghi Gorochov, 1986 (lie des Pins); A. amiensis n. sp. (Col d'Amieu); A. agrammus n. sp. (Col
d'Amieu); A. ( ?) bimaculatus n. sp. (Col d'Amieu); A. ( ?) incertus n. sp. (Col d'Amieu).
Genre aisement reconnaissable aux elytres males (sans appareil stridulatoire et avec une glande
plus ou moins developpee a Tangle du champ dorsal), a la plaque sous-genitale male (longue et effilee,
avec un apex filiforme), a ses genitalia males (semblables a ceux des autres Podoscirtinae, mais repli
ectophallique tres fin et tres allonge, depassant souvent largement 1'apex de Tepiphalle, et cavite
dorsale bien developpee et contournee, ces caracteres etant en relation avec le forme tres allongee du
spermatophore, et notamment du filament)
Description : voir les caracteres indiques par Chopard (1951) et Otte et al. (1987). Autres
caracteres : plaque sous-genitale femelle courte et a bord posterieur droit. Eperons apicaux du tibia
II souvent au nombre de quatre, mais de tres petite taille.
Adenopterus kraussi Otte
(Fig. 39)
Adenopterus kraussi Otte, 1987 : 426. Localite-type : Col des Roussettes, 300 m. Materiel-type : holotype male : Col des
Roussettes, 300 m, 5-6.il. 1963, malaise trap (Yoshimoto & Krauss). BPBM. Paratypes : memes localite, recolteur et
date que Tholotype. 1 $ (BPBM); Mt. Panie, 500 m, 1 $, 27-29.vn.1971 (Gressitt) (BPBM); Col d'Amieu, 650 m,
1 $, 21.iii.1968 (Gressitt & Maa). (ANSP).
Materiel observe : 8 km N.W. Col d'Amieu, N. La Foa, pied Table Unio, 22 .ii. 1994, 3
abattage; 3 km W.N.W. Col d'Amieu, N. La Foa, 450-550 m, foret sempervirente, 17 .ii. 1994, 1 ?,
nuit sur plante (L. Desutter-Grandcolas). MNHN.
Diagnose : En plus des caracteres donnes par Otte (1987) dans la description originale :
Antennes noires a la base, le scape et le premier article antennaire testaces. Pattes I et II jaune
clair, les femurs avec quelques petits points brunatres, les tibias avec une large tache noire sous le
genou. Pattes III jaune clair, le femur noir sur le dessus et sur les cotes du genou, les tibias avec trois
taches noires sur leur face dorsale [ce dernier caractere, ainsi que les taches sur les femurs I et II et
la coloration des antennes n'apparaissent pas sur la figure 30 de Otte et al. (op. cit.)].
Source:
ANALYSE SYSTEMATIQUE DU PEUPLEMENT DE GRILLONS DU COL D’AMIEU
159
Femelle. Chez la femelle observee, elytres un peu plus petits que rabdomen, et ovipositeur un
peu plus petit que le femur III (mesures, en mm : LFIII : 9,9; Lovip : 9,6).
Genitalia femelles. Papille copulatoire avec une partie ventrale petite et rectangulaire et un
anneau basal incomplet dorsalement et de section rectangulaire. Canal de la spermatheque tres court,
fortement elargi a sa base (Fig. 39). Repli petit.
Adenopterus a mien sis n. sp.
(Fig. 40)
Materiel-type : holotype femelle : 8 km N.W. Col d’Amieu, N. La Foa, pied Table Unio,
22.ii. 1994, abattage. MNHN.
Description : espece tres proche de A. kraussi , dont elle se
distingue par les caracteres suivants :
Ligne longitudinale mediane du disque dorsal du pronotum
plus large que chez A. kraussi et elargie vers Parriere, non
interrompue, de couleur nettement plus claire, et non pro-
longee sur le vertex. Lobe lateral brun roux, entierement
borde de clair. Antennes brun clair sur toute leur longueur.
Bande longitudinale brune sur le champ dorsal de Pelytre
plus large chez A. kraussi et prolongeant la bande brune du
pronotum. Elytres depassant Pabdomen d'une longueur
superieure a celle du pronotum ; ailes depassant largement les
elytres. Coloration des pattes semblables a celle de A. kraussi
mais les tibias III avec une unique tache noire, vers le genou.
Ovipositeur tres court.
Genitalia femelles. Papille copulatoire comportant un
anneau etroit mais complet et une sclerification ventrale peu
developpee, triangulaire. Canal de la spermatheque extreme-
ment long et tres fin (Fig. 40). Repli associe a Poviducte
commun bien developpe.
Male inconnu.
Mesures (en mm) : femelle (n = I) : Lpron : 2,5 ; lpron :
3.5 ; Lei : 16,1 ; lei : 2,9 ; Lail : 20,8 ; LFIII : 10,2 ; LTIII :
10,4; Lovip : 7.
Localite-type : 8 km N.W. Col d’Amieu, N. La Foa, pied Table Unio.
Derivatio nominis : espece nominee d’apres sa localite de capture.
Adenopterus (?) bimaculatus n. sp. inc. sed.
(Fig. 41)
Nous decrivons ici une espece connue seulement par une femelle. Par ses eperons subapicaux
du tibia III (localises dans la moitie inferieure des tibias), cette espece ne pourrait appartenir qu'aux
genres Adenopterus ou Archenopterus (voir Otte et al., 1987). Sa plaque sous-genitale non indentee
nous la fait placer dans le genre Adenopterus , ce caractere n'etant pas connu chez Archenopterus.
Materiel-type : holotype femelle : 4 km W. Col d'Amieu, N. La Foa, Me Areto, 680 m.
19.ii.1994, nuit sur plante (L. Desutter-Grandcolas). MNHN.
Description : taille un peu superieure a la moyenne. Face
jaune, les pieces buccales plus claires ; joues jaunes avec deux
bandes brunes derriere le bord posterieur de l’ceil. Vertex
marron. une ligne jaune soulignant le bord interne des yeux
et englobant les ocelles (median et lateraux) et les bords du
fastigium. Sillon median du fastigium et bord superieur des
fossettes antennaires marron. Espace compris entre les fos-
settes antennaires et les yeux jaunes avec une tache allongee
brune. Scapes et antennes brun jaune. Ocelles disposes en
triangle, Pocelle median moins de la moitie d'un ocelle lateral.
Pronotum marron, les lobes lateraux et les inscriptions
pyriformes du disque dorsal plus clairs. Femurs jaunes,
legerement tachetes de brun sur leur face dorsale. Tibias
egalement jaunes, vaguement anneles de brun ; pas de tache
noire sur les tibias ou les genoux, mais croissants des genoux
noirs. Tibias I avec deux tympans, decales en hauteur sur le
tibia, et de nombreuses soies blanches assez grandes. Eperons
apicaux au nombre de deux sur le tibia I, et quatre (petits et
peu visibles) sur le tibia II.
Femelle. Elytres plus longs que Pabdomen, et depasses par
les ailes d'une longueur superieure a celle du pronotum.
Elytres : champ dorsal gris, y compris les nervures (sauf le
long du bord lateral); une tache jaune de moins de 1 mm de
long entre la base de A3 (non comprise) et celle de Al ; base
des cubitales brune, la Cu2 avec un coude tres marque pres
de sa base : base de M et de R jaune sur un peu moins de
3 mm, R, M et Cul brunes sur le restant de leur longueur;
champ lateral jaune clair. Ailes grises avec I’apex blanc.
Plaque sus-anale profondement enfoncee. Ovipositeur plus
long que le femur III.
Genitalia femelles. Papille copulatoire en large anneau
incomplet et ne comportant praliquement pas de sclerifica¬
tion ventrale. Canal de la spermatheque elargi juste a sa base
(Fig. 41). Repli associe a Poviducte commun bien developpe.
Mesures (en mm) : Lpron : 2,8; lpron : 3,5; Lei : 15.4;
lei: 3,4; Lail : 19,2; LFIII : 11,4; LTIII : 10,6; Lovip :
14,3.
Source:
160
LAURE DESUTTER-GRANDCOLAS
Fig. 43-46. - Podoscirtinae, Adenopierus agrammus n. sp„ 43-44, genitalia males, vues dorsale (43) et laterale (44); 45, elytre
male, champ lateral; 46, papille copulatoire femelle. Echelles : 1 mm. Abreviations ; voir p. 138.
Localite-type : 4 km W. Col d'Amieu, N. La Foa, Me Areto, 680 m.
Derivatio nominis : espece nominee d’apres la coloration de ses elytres.
Adenopterus (?) incertus n. sp. inc. sed.
(Fig. 42)
Cette espece, connue par une unique femelle, presente les memes caracteres que 1 espece
precedente pour les eperons du tibia III et la plaque sous-genitale.
Materiel-type : holotype femelle : 3 km W.N.W. Col d’Amieu, N. La Foa, 450-550 m, foret
sempervirente, 17.ii.1994, nuit sur plante (L. Desutter-Grandcolas). MNHN.
Description : espece fine, de taille moyenne. Face, pieces
buccales et joues jaune clair, avec deux lignes brunes derriere
chaque ceil. Vertex brun avec trois lignes claires non tres
nettes. Une ligne jaune le long du bord interne de l’ceil, se
poursuivant jusqu'a Tocciput et jusqu’a l’ocelle median et un
peu au-dela. Fastigium autrement brun. Ocelles disposes en
un large triangle, plus petits que chez A. ( ?) bimaculatus,
Focelle median deux fois plus petits que les lateraux. Espace
entre les fossettes antennaires et les yeux plus taches de brun
que chez A. ( ?) bimaculatus ; scapes jaunes tachetes de brun ;
antennes jaunes avec quelques articles plus fonces. Disque
dorsal du pronotum jaune clair avec trois bandes longitudi¬
nals brunes plus ou moins distinctes; lobes lateraux brun
tres clair, sauf le bord inferieur, jaune clair. Femurs jaune
clair, avec quelques taches brunes sur leur face dorsale. Tibias
jaune clair. indistinctement anneles de brun Jsurtout le tibia
III). Tibia I avec deux tympans non decales. Eperons apicaux
au nombre de deux sur la tibia 1 et quatre sur le tibia II (petits
et peu visibles).
Femelle. Elytres depassant a peine Tabdomen, jaune clair
avec les nervures orangees ; M jaune sur toute sa longueur.
Ailes plus longues que les elytres d’une longueur inferieure a
Source: MNHN. Paris
ANALYSE SYSTEMATIQUE DU PEUPLEMENT DE GRILLONS DU COL D’AMIEU
161
celle du pronotum, les nervures orangees. Plaque susanale
avec un sillon longitudinale median net. Ovipositeur plus
court que le femur III.
Genitalia femelles. Papille copulatoire comportant unique-
ment une scarification ventrale, peu developpee. Canal de la
spermatheque elargi sur environ son tiers basal (Fig. 42).
Repli associe a l’oviducte commun bien developpe.
Mesures (en mm) : Lpron : 2,6 ; Ipron : 2,5 ; Lei : 10,7 ; lei :
2,2; Lail : 12,4; LFIII : 9,4; LTIII : 8,3; Lovip : 9,2.
Localite-type : 3 km W.N.W. Col d’Amieu, N. La Foa, 450-550 m.
Derivatio nominis : espece nommee d’apres les doutes sur sa position taxonomique
Adenopterus agrammus n. sp.
(Fig. 43-46)
Materiel-type : holotype male : 4 km W. Col d’Amieu, N. La Foa, Me Areto, 680 m, foret
sempervirente, 19.ii.1994, nuit sur plante (L. Desutter-Grandcolas), MNHN.
Autre materiel : 3 km W.N.W. Col d'Amieu, N. La Foa, 450-550 m, 1 5, 17.ii.1994, nuit sur
lougere; 1 ?, 18.ii.1994, nuit sur Pandanaceae (L. Desutter-Grandcolas). MNHN.
Description : tete (au-dessus des pieces buccales) et prono¬
tum brun rose plus ou moins fonce et uniforme, sans ligne ou
plage sombre ou jaune ; bord inferieur des joues un peu plus
dair; pronotum plus ou moins nettement ourle de jaune.
Pieces buccales jaune clair. Scapes et antennes brun jaunatre.
Tibias I avec deux tympans. Pattes jaune rose tres clair, les
seules taches nettes, noires, se trouvant sur les croissants des
genoux et a I'extremite des eperons. Elytres depassant a peine
I'extremite abdominale (un peu plus chez les femelles); ailes
depassant les elytres d’une longueur inferieure a celle du
pronotum, jaunes avec des nervures soulignees de brun.
Male. Elytres ne presentant pas de glandes bien formees
(Fig. 43). Coloration brun jaune, les nervures un peu plus
foncees, le bord du champ dorsal et le champ lateral a sa base
rougeatres. Dernier tergite modifie en large plaque de couleur
brune.
f Genitalia males. Epiphalle relativement court et large,
l apex tres peu releve. Parameres epiphalliques n'atteignant
pas I’extremite de lepiphalle. Repli ectophallique tres al¬
longe, divergent par rapport au corps des genitalia a sa base
(Fig. 44-45).
Genitalia femelles. Papille copulatoire formee d'un anneau
incomplet dorsalement et d'une sclerification ventrale tres
courte. Canal de la spermatheque court et tres fin, aboutis-
sant dans une « poche » membraneuse (Fig. 46). Repli associe
a 1’oviducte commun peu developpe.
Mesures (en mm) : male (n = 1) ; Lpron : 2 ; lpron : 2,1 ;
Lei : 8,2; lei : 1,8; Lail : 9,3; LFIII : 7,3; LTIII : 6,3.
Femelles (n = 2): Lpron : 2,2 ; lpron : 2,1-2,5 ; Lei : 8,2-8,9 ;
lei : 2; Lail : 9,7-10,4; LFIII : 8-8,2; LTIII : 6.9; Lovip :
6 , 1 - 6 , 8 .
Localite-type : 4 km W. Col d’Amieu, N. La Foa, Me Areto, 680 m.
Discussion : espece proche de A. sarasini (Chopard, 1915), dont elle se distingue par la forme
de 1 epiphalle des males (nettement plus large, avec un apex moins preeminent), la nervation du
champ lateral des males, la coloration de la tete, du pronotum et des pattes.
Derivatio nominis : espece nommee d’apres sa coloration.
Adenopterus sp.
Nous regroupons ici deux larves tres caracteristiques par leur coloration, et qui semblent
appartenir a une espece nouvelle du genre Adenopterus.
Espece reconnaissable, chez les larves, a ses pattes jaune clair annelees de brun, a ses larges
ocelles ivoire (les ocelles lateraux trois fois plus gros que l’ocelle median), a sa coloration de la tete
(jaune clair, avec deux lignes brunes derriere chaque ceil et quatre lignes brunes sur le vertex
convergentes entre les ocelles lateraux ; deux autres courtes lignes brunes sur le fastigium, sous l’ocelle
median), a la coloration des scapes (rayes jaune et brun) et a celle du pronotum (bord posterieur noir,
lobe lateral brun roux, disque dorsal jaune et brun). L'abdomen est raye jaune et noir.
Source:
162
LAURE DESUTTER-GRANDCOLAS
Fig. 47-51. 47. Bullita trans versa n. sp. (Nemobiinae), male ; 48, Agnotecous sarramea n. sp. (Eneopterinae), male chantant
perche sur une brindille dans la litiere; 49, Agnotecous tapinopus Saussure (Eneopterinae), femelle en train de pondre
dans un morceau de bois mort dans la litiere ; 50, Calscirtus sp. (Podoscirtinae), larve male originaire de Lifou ; 51,
Adenopterus sp. (Podoscirtinae), femelle originaire de la Riviere Bleue. Photographies prises de nuit en milieu naturel.
Echelles: 5 mm.
Les eperons du tibia III, la plaque sous-genitale male et femelle et les tympans (impressions
chez les larves) correspondent a la definition du genre Adenopterus.
Materiel observe : 4 km W.N.W. Col d'Amieu, N. La Foa, 500 m, foret de recru, 1 larve,
15.ii.1994, nuit sur plante ; 8 km N.W. Col d'Amieu, pied Table Unio, 1 larve, 22.ii.1994, abattage
(L. Desutter-Grandcolas). MNHN.
Source: MNHN\ Paris
ANALYSE SYSTEMATIQUE DU PEUPLEMENT DE GRILLONS DU COL D'AMIEU
163
REMERCIEMENTS
Notre travail en Nouvelle-Caledome s’inscrit dans le cadre du programme pluriformation
« B.odiversite terrestre en Nouvelle-Caledonie » (DRED/MNHN). Nous remercions J Najt qui
nous a permis de real.ser ce travail, et M. Boulet (Service de Fenvironnement et de la gestion des
pares et reserves Direction du developpement rural, Noumea) qui nous a offert la possibility de
travailler au Col d Amieu et dans d'autres localites de la Grande Terre.
Nous remercions J. P. Richard, qui nous a permis de travailler avec le logiciel ANA ainsi
que P. Bouchet, J. Chazeau, T. Jaffre et J.-M. Veillon pour leur aide en Nouvelle-Caledonie.
REFERENCES
Chopard L 1915. - Grylhdae de la Nouvelle-Caledonie el des lies Loyally. In F. Sarasin & J. Roux (eds), Nova Caledonia
nCXtaT 1 ^ saent, f ,ques en Nouvelle-Caledonie el aux lies Loyally, (A). Zoologie. Wiesbaden. C. W. Kreidels Verlag :
Choparo, L.. 1951. - A revision of Ihe Australian Grylloidea. Records of the South Australian Museum, 9 : 397-533.
CHOPA t L U m, l £,^4fl85-2 i 8 S 8 e ^ 6sterreichischen Neukaledonien-Expedition 1965. Annalen des Nalurhislorischen
Dpsut^r-Grandcolas, L. 1993. - New Nemobiine Crickets from Guianese and Peruvian Amazonia (Orthoplera.
uryiioidea, I ngonidiidae). Studies in neotropical Fauna and Environment, 28 : 1-37.
Di^uttfi^Grandcolas, L-, 1997a. Le peuplemeni de grillons (Orthopteres Grylloidea) des sous-bois forestiers du Col
* 5 ’ Ca M 0 , n,e >- 1 Etude du peuplemeni. In : J. Najt & L. Matile (edsA Zooloaia Neocaledonica
Volume 4. Memoires du Museum National d Histoire naturelle, 171 : 125-135.
Desutter-Grandcolas L 1997b — Les grillons de Nouvelle-Caledonie (Orthopteres, Grylloidea) : especes et donnees
Sit li^l 45 L 4^7 ATILE (eds) ' ZooIogia Neocaledonica. Volume 4. Memoires du Museum National
G ™ 0C 1 CnCketS (0rlh °'’ tera ' Gr *" idaC > from Aus ‘ ralia a " d Oceania.
OTTE ' ^^Tp£ia& P h£ 3 22“ M77 AUS,ralian ,0r,h ° P,era 1 Gry " idae) - lhe Acade ^ *
0TTE ' Sr ““or 1 Norfo,k islands ,0rlhop,era - Gryllidae) ' Proceedings
OTTE ' CriCkelS ° f NeW Ca,ed0nia (Gryllidae) - Pr0CeedingS Academ >
Richard, J. P., 1991. Sound analysis and synthesis using an Amiga micro-computer. Bioacoustics , 3 : 45-60.
Source: MNHN. Paris
46
Les grillons de Nouvelle-Caledonie
(Orthopteres, Grylloidea) :
especes et donnees nouvelles
Lame DESUTTER-GRANDCOLAS
Laboratoire d'Entomologie et EP 90 du CNRS
Museum national d'Histoire naturelle
45, rue Buffon, F-75005 Paris
RESUME
Les especes suivantes : Bullita fusca Gorochov, 1986 (Nemobiinae), Agnotecous tapinopus Saussure. 1878 et A. yahoue
Otte, 1987 (Eneopterinae), Caltathra steinmanni Gorochov, 1986 (Phalangopsidae) et Adenopterus lifouensis Otte, 1987
(Podoscirtinae) sont redefinies ou leur description completee par I'etude des genitalia males et femelles. Deux especes nouvelles
sont decrites, Tune dans le genre Tremellia (Itarinae), l’autre dans le genre Lebinthus (Eneopterinae). Un neotype est designe
pour Agnotecous tapinopus Saussure. Le chant d'especes appartenant au genre Agnotecous est decrit et illustre pour la premiere
fois.
ABSTRACT
The following species : Bullita fusca Gorochov, 1986 (Nemobiinae), Agnotecous tapinopus Saussure, 1878 and A. yahoue
Otte, 1987 (Eneopterinae;, Caltathra steinmanni Gorochov, 1986 (Phalangopsidae) and Adenopterus lifouensis Otte, 1987
(Podoscirtinae) are redefined or their descriptions completed by the observation of male and female genitalia. Two new species
are described, one in the genus Tremellia (Itarinae), the other in the genus Lebinthus (Eneopterinae). A neotype is designated
for Agnotecous tapinopus Saussure. The songs of Agnotecous species are reported here for the first time.
Jusqu'a tres recemment, les grillons de Nouvelle-Caledonie n'avaient ete etudies que tres
partiellement, surtout par Chopard (1915, 1970) : une vingtaine d’especes etaient alors repertories
dont un peu moins de la moitie connue seulement du Territoire. Les travaux taxonomiques de
Desutter-Grandcolas, L., 1997. Les grillons de Nouvelle-Caledonie (Orthopteres, Grylloidea) : especes et donnees
nouvelles. In : Najt, J. & Matile L. (eds), Zoologia Neocaledonica, Volume 4. Mem. Mus. natn. Hist, nat ., 171 : 165-177.
Paris, ISBN 2-85653-505-4.
Public le 20 juin 1997
Source: MNHN. Paris
166
LAURE DESUTTER-GRANDCOLAS
Gorochov (1986) et surtout de Ottf. et al. (1987) ont permis de multiplier par quatre le nombre
d'especes de grillons en Nouvelle-Caledonie : 87 especes ont ainsi ete repertoriees. Les donnees
biologiques sur les especes sont cependant encore tres parcellaires, quand elles existent.
Dans le cadre du programme « Biodiversite terrestre en Nouvelle-Caledonie » du Museum
national d'Histoire naturelle, nous avons pu etudier les grillons de Nouvelle-Caledonie, en abordant
en priorite d'une part Petude de Phabitat des especes et, d'autre part, Panalyse de la structure des
peuplements de sous-bois (Desuttf.r-Grandcolas, 1997a). Les echantillonnages ainsi realises ont
conduit a decouvrir plusieurs dizaines d'especes nouvelles, dont une partie a ete decrite dans un autre
article (Desutter-Grandcolas, 1997b), et a redefinir des especes deja connues. Au total, 109 especes
de grillons sont a ce jour repertoriees de Nouvelle-Caledonie, 99 n'etant connues que du Terri-
toire.
Nous presentons ici la description de deux especes nouvelles, Pune appartenant au genre
Tremellia (Itarinae) et Pautre au genre Lebinthus (Eneopterinae), ce dernier genre etant mentionne
pour la premiere fois de Nouvelle-Caledonie. Des complements de descriptions sont egalement
donnes pour des especes appartenant aux genres Bullita Gorochov (Nemobiinae), Agnotecous
Saussure (Eneopterinae), Caltathra Otte (Phalangopsidae) et Adenopterus Chopard (Podoscirti-
nae).
MATERIEL ET METHODES
Les methodes d'observation, de collecte et de conservation sont decrites dans un article
anterieur (Desutter-Grandcolas, 1997a). Les specimens sont deposes dans les collections du
Museum national d'Histoire naturelle, Paris.
Les chants d'appel des males ont ete enregistres soit dans le milieu naturel, soit en laboratoire.
Dans les deux cas, le male enregistre est observe directement pendant Penregistrement, puis capture.
Les chants sont enregistres avec un magnetophone Sony WM-D6C et un microphone Sony ECM929 ;
ils sont analyses avec le logiciel ANA (Richard, 1991).
Abreviations : Institutions. ANSP : Academy of natural Sciences, Philadelphie ; BPBM :
Bernice P. Bishop Museum, Honolulu; HNHM : Hungarian Natural History Museum, Budapest;
MNHN : Museum national d'Histoire naturelle, Paris; NMV : Naturhistorisches Museum, Vienne;
UMMZ : University of Michigan Museum of Zoology, Ann Arbor; ZISP : Zoological Institute,
Saint-Petersbourg.
Genitalia femelles. c.s. : canal de la spermatheque; p.c. : papille copulatoire; sp.
spermatheque. La papille copulatoire est representee en vue dorsale (A) et laterale (B).
Genitalia males, a.ec. : apodeme ectophallique ; a.en. : apodeme endophallique ; arc : arc
ectophallique ; do. : cavite dorsale ; E : sclerite epiphallique ; l.ap. : lobes apicaux epiphalliques ;
m.ep. : processus median epiphallique; p. ep. : parameres epiphalliques ; r. : rami ; rep. : repli
ectophallique; s.en. : sclerite endophallique ; v.d. : valve dorsale.
Mesures (indiquees en mm, la moyenne entre parentheses). Lei : longueur de Pelytre;
lei : largeur de Telytre (au niveau de Tangle du miroir quand il existe un appareil stridulatoire, ou
largeur maximale); LFIII : longueur du femur III; Lovip : longueur de Povipositeur; Lpron :
longueur mediane du pronotum ; lpron : largeur posterieure du pronotum ; LTIII : Longueur du
tibia III.
Elytres. Les zones pointillees representent des zones renforcees entre les nervures ( Agnotecous ,
Lebinthus).
Source: MNHN, Paris
LES GRILLONS DE NOUVELLE-CALEDONIE
167
ANALYSE SYSTEMATIQUE
Sous-famille des Nemobiinae
Genre Buluta Gorochov
Bullita Gorochov, 1986 : 693. Espece-type : Bullita pacifica Gorochov, 1986 (Nouvelle-Caledonie, sans precision).
Fikola Gorochov, 1986 : 694. Espece type : Fikola jusca Gorochov, 1986 (Nouvelle-Caledonie, Monts Koghis).
Description et liste des especes : voir Desutter-Grandcolas, 1997b.
Bullita Jusca (Gorochov)
(Fig. 1-2)
Fikola fusca Gorochov, 1986 : 694.
Materiel-type : holotype femclle : Noumea, Monts Koghis, 14.x. 1977 (J. Balogh). HNHM.
Paratypes : meme localite, meme date, meme recolteur que I'holotype, 1 $, HNHM ; id., 1 9, ZISP.
Neallotype male : meme localite que I'holotype, 9.H.1994 (L. Desutter-Grandcolas). MNHN.
Autre materiel : meme localite que I'holotype, 5 SS- 9 99 et 3 larves, 9.II.1994; 8 33, 11 99
et 6 larves, 10.ii.1994; 2 S3, 5 9? et 9 larves, 1 .iv. 1994 (L. Desutter-Grandcolas). MNHN.
Description : en plus des caracteres indiques par Gorochov
(1986) et rappeles par Otte et al. (1987) :
Taille un peu plus grande que les autres especes du genre.
Pronotum brun noir, la partie anterieure du disque dorsal
parfois plus claire. Scape comme chez /i. unicolor Desutter-
Grandcolas, 1997b.
Male. Rapederappareilstridulatoirecomportantentre81 et
109 dents (moyenne 99, n = 6). Plaque sous-genitaleet tergites
entierement noirs, sauf le bord posterieur blanc du tergite 8.
Genitalia males. Lobes apicaux petits, arrondis et large-
ment sepiires Pun de Tautre; leur surface crenelee. Cavite
dorsale tres developpee, haute et longue (Fig. 1-2).
Feme lie. Bord posterieur des tergites 2 a 5 (et parfois 6) et
du tergite 8 souligne de blanc. Base de la plaque sus-anale
plus ou moins tachetee de blanchatre.
Juveniles. Coloration ressemblant a celle des femelles
adultes mais en plus claire : tergites 2 a 5-6, 8 et plaque
sus-anale blanchatres, de meme que le disque dorsal du
pronotum ; pattes jaunatre clair.
Mesures (en mm) : males (n = 5) : Lpron : 1,3-1,6 (1,4);
Ipron : 1,8-2 (1,9); Lei : 2.6-3 (2,8); lei: 2,2-2,4 (2,3); LFIII :
4-4,7 (4,3); LTIII : 3,1-3,5 (3.3).
Localite-type : Noumea, Monts Koghis.
Sous-famille des Eneopterinae
Genre Acnotecous Saussure
Agnotecous Saussure, 1878 : 546. Espece-type : Agnotecous tapinopus Saussure, 1878 (Nouvelle-Caledonie).
Description et liste des especes : voir Desutter-Grandcolas, 1997b.
Source: MNHN, Paris
168
LAURE DESUTTER-GRANDCOLAS
Fig. 1-6. Nemobiinae, Eneopterinae. 1-2 : Bullita fusca Gorochov, genitalia males, vues dorsale (1) et laterale (2). 3-6 :
Agnotecous tapinopus Saussure, 3, elytre male ; 4-6, genitalia males, vues dorsale (4), ventrale (5) et laterale (6). Echelles :
1 mm ; A : Fig. 1, 2; B : Fig. 4-6. Abreviations : voir p. 166.
Source: MNHN. Paris
LES GRILLONS DE NOUVELLE-CALEDONIE
169
Agnotecous tapinopus Saussure
(Fig. 3-6)
Agnotecous tapinopus Saussure. 1878 : 547.
OTTE et al. (1987) mentionnent que le type de cette espece est introuvable et probablement
perdu. Nous designons done ici un neotype. Le type de Saussure provenait de Nouvelle-Caledonie,
sans precision. Cependant, Ies specimens que nous avons trouves aux Monts Koghis presentent les
caracteres mentionnes dans la description de Saussure (1878 : 547).
Materiel-type : neotype male : Noumea, Monts Koghis, lO-n-1994, nuit, perche sur tronc a
20 cm du sol (L. Desutter-Grandcolas). MNHN.
Autre materiel : meme localite, meme recolteur que le neotype, 3 29, 9.U.1994 ; 3 et 6 92,
10.ii.1994; 1 9, 1.iv. 1994. MNHN. Specimens tous captures de jour dans la litiere.
Description : en plus des caracteres indiques par Saussure
(1878):
Espece de coloration assez foncee, le corps abondamment
tachete, e; de grande taille.
Male. Elytres : nervation comme sur la Figure 3 (noter la
longueur relative des champs dorsal et lateral; voir egalement
les mesures). Rape de l’appareil stridulatoire : 122-130 dents
(moyenne 127, n = 3). Champ lateral avec de nombreuses
nervures transversales brunes. Sternites brun roux, la plaque
sous-genitale noiratre vers l’apex.
Genitalia males. Epiphalle bombe vers sa base; son apex
arrondi, concave (sans veritable gouttiere comme chez
A. albifrons Desutter-Grandcolas, 1997b) et en contrebas par
rapport au resle de 1’epiphalle ; bord de 1’apex discretement
crenele. Pointes subapicales coniques, dirigees vers l’apex de
I'epiphalle et non jointives. Parameres epiphalliques formes
de deux sclerites subegaux divergents, seul le sclerite interne
etant libre (Fig. 4-6).
Femelles. Elytres partiellement chevauchants. Nervures
longitudinales dorsales plus claires que cedes du champ
lateral. Ovipositeur de tres grande taille. Sternites clairs ;
plaque sous-genitale avec une tache arrondie brune.
Genitalia femelles. Apex sclerifie de la papille copulatoire
un peu plus allonge et de forme plus triangulaire que chez
A. albifrons.
Mesures (en mm) : males (n = 4) : Lpron : 3,9-4,3 (4);
Ipron : 5,9-6,3 (6,1); Lei (champ dorsal) : 4-4,2 (4,1); Lei
(partie dorsale du champ lateral) : 5,7-6,1 (6); lei : 3,2-3,5
(3,2); LFIII : 13,5-14,2 (14); LTI11 : 11,4-12(11,7). Femelles
(n = 4) : Lpron : 3,7-4 (4); Ipron : 6-6,1 (6); LFIII :
13,9-15,6 (14.8); LTIII : 11,8-12,4 (12,2); Lovip : 18,4-19,8
(19.3).
Localite-type : Noumea, Monts Koghis.
Agnotecous yahoue Otte, 1987
(Fig. 7)
Agnotecous yahoue Otte, 1987 : 421. Localite-type : Nouvelle-Caledonie, Noumea, Yahoue. Materiel-type : holotype
Yahoue, forest along stream, 27.n.l983 (R .D. Alexander, W. Cade & D. Otte), ANSP. Paratypes : memes localite,'
date et recolteurs que Pholotype, 1 <$ et 6 9; memes recolteurs que l'holotype. Monts Koghis,'west slope of Mount
Bouo, 27.xi. 1983, I J et 4 9. ANSP et UMMZ.
Materiel observe : Nouvelle-Caledonie, Noumea, Monts Koghis, 1 l.iv.1994 ; 12 et 8
9.H.1994 ; 8 et 7 $$, lO.n.1994 (L. Desutter-Grandcolas). MNHN. Specimens tous captures de
jour dans la litiere (pres d'un ruisseau pour un <$).
Description : en plus des caracteres indiques par Otte et al.
(1987 : 421) :
Genitalia femelles. Papille copulatoire semblable a celle de
A. albifrons Desutter-Grandcolas, 1997b. Repli membra-
neux associe a l’oviducte commun peu separe de la membrane
environnante.
Chant d’appel. Trilles durant quatre a six secondes ; bande
frequences comprise entre 9 300 et 11 600 hz, pour une
attenuation de 40 dB (Fig. 7).
Source : MNHN. Paris
170
LAURE DESUTTER-GRANDCOLAS
khz
8
khz
Fig. 7-8. Eneopterinae, chants d'appel de : 7, Agnotecous yahoue Otte; 8, Lebinthus lifouensis n. sp. Sont represents un
sonagramme (diagramme superieur, en temps et frequences) et un diagramme d'energie (diagramme inferieur, en
frequences et decibels). Sur les diagrammes d'energie, noter lc faible relief de la courbe (indique par une fleche),
traduisant la nature non resonnante, tres particuliere, de ces chants.
Source: MNHN. Paris
LES GRILLONS DE NOUVELLE-CALEDONIE
171
Genre Lebinthus Stal
Lebinthus Stal, 1877 : 50. Espece-type : Lebinthus bitaeniatus Stal, 1877 (Philippines).
Autres especes connues : L. miripara Otte & Alexander, 1983 (Australie); L. bifasciatus
Chopard, 1951 (Australie); L.JIavipalpis Chopard, 1932 (Nouvelle Guinee); L. leopoldi Chopard,
1932 (Nouvelle Guinee); L. sanchezi Bolivar, 1889 (Philippines); L. striolatus (Brunner v. W„ 1898)
(Amboine); L truncatipennis Chopard, 1929 (Mentawei).
Ce genre, reparti dans le Sud-Est asiatique et en Australie, est mentionne ici pour la premiere
fois de Nouvelle-Caledonie. II ressemble tres fortement par sa morphoiogie generate au genre
Agnotecous, notamment par ses elytres males, egalement depourvus de miroir, mais non modifies
comme chez Agnotecous, et par ses genitalia males, toutefois nettement moins allonges. La
monophylie des deux genres n’est pour le moment pas etablie avec certitude.
L. lifouensis n. sp. apparait intermediate entre Lebinthus et Agnotecous par ses genitalia males
et ses elytres. Les especes neocaledoniennes actuellement placees dans le genre Agnotecous pourraient
done representer un groupe particulier d'especes du genre Lebinthus, qui serait alors dans sa
conception actuelle paraphyletique.
Lebinthus lifouensis n. sp.
(Fig. 8-13)
Materiel-type : holotype male : iles Loyaute, Lifou, Cap des Pins, 12.in.1994, jour (L.
Desutter-Grandcolas). Allotype femelle : meme localite, meme recolteur, meme date que
l'holotype. Paratypes : meme localite, meme recolteur que Fholotype : 18 33 et 32 99 12 m 1994
jour; id., 18 S3 et 15 99, 12.m.l994, nuit; 17 33 et 39 99, 13.ni.1994, jour; 12 33 et 10 99,’
15.ni.1994, nuit. Meme localite, meme recolteur que l'holotype, milieu herbace en lisiere, 3 33 et 4
99, 9.111.1994, jour. Lifou, Wedrumel. foret sur lapiaz, 1 3 et 1 9, 11.m. 1994, jour, MNHN. Specimens
majoritairement collectes dans la litiere, quelques uns etant trouves de nuit perches sur des plantules
ou des structures proeminentes dans la litiere.
Autre materiel : meme localite, meme recolteur, meme date que l'holotype, 8 larves, 12.m. 1994,
jour; 1 larve, 12.m. 1994, nuit; 8 larves, 13.m. 1994, jour; 6 larves, 15.111.1994, nuit. MNHN. Larves
souvent observees a proximite de bois mort dans la litiere.
Description : espece tres petite et de coloration claire, le
vertex, les scapes et le disque dorsal du pronotum souvent
presque blanchatres. Face, joues et partie inferieure des yeux
noires; deux lignes noires en arc de cercle entre les fossettes
antennaires. Partie dorsale des yeux rose. Antennes brun
jaune, plus claires a la base. Pronotum bien plus large que
long; lobe lateral noir, Tangle anterieur (parfois tout le bord
inferieur du lobe lateral) jaunatre. Femurs I et II blanchatres,
avec quelques taches noires. Tibias I et II anneles brun et
blanchatre, avec un large anneau noir vers Tapex. Femurs III
brun jaune tres clair, plus ou moins abondamment tachetes et
stries de brun, le genou brun noir; tibias III brun noir avec
des taches jaunes laterales entre et au-dessus des eperons
subapicaux. Cerques brun clair. Tergites brun clair et tachetes
de noir dorsalement. plus sombres sur les cotes ; trois lignes
longitudinales sombres plus ou moins nettes, et souvent
indistinctes, sur les tergites.
Male. Elytres courts, le champ lateral un peu plus court
que le champ dorsal. Champ dorsal : eventail median large-
ment etale sur le dos (Fig. 9). Champ dorsal beige, Tespace
entre M et R jaune clair. champ lateral brun a nervures brun
roux. Rape de Tappareil stridulatoire : 146-179 dents (moyen-
ne 161, n = 4).
Genitalia males. Epiphalle triangulaire, un peu bombe.
Apex nettement individualise et couvert de soies, ses bords
lateraux droits et son bord apical concave. Parameres
epiphalliques massifs. Arc ectophallique large, situe a mi-
distance entre Tapex et la base de Tepiphalle. Repli ectophal¬
lique large et court, ses deux sclerites lateraux larges et
presque jointifs. Apodeme endophallique en forme de Crete
haute sur toute sa longueur et non detachee de la membrane.
Cavite dorsale petite (Fig. 10-12).
Femelle. Elytres atteignant le bord posterieur du metano-
tum, separes Tun de Tautre par un espace generalement
inferieur a leur propre longueur; nervures longitudinales et
transversales fortes. Champ dorsal branchatre. comme le
pronotum et le vertex, y compris les nervures transversales ;
nervures longitudinales oranger. Champ lateral comme chez
le male. Plaque sous-genitale transverse, son bord apical
tronque. Apex de Tovipositeur un peu elargi avant son
extremite; bord superieur des valves dorsales peu ou non
crenele et legerement concave.
Source: MNHN. Paris
172
LAURE DESUTTER-GRANDCOLAS
Fig. 9-13. — Eneopterinae, Lebinthus lifouensis n. sp. 9, elytre male; 10-12, genitalia males, vues dorsale (10), ventrale (11)
et laterale (12); 13, genitalia femelles. Echelles : 1 mm. Abreviations : voir p. 166.
Genitalia femelles. Papille copulatoire convexe dorsale-
ment ; apex membraneux tres allonge, entierement degage de
la sclerification annulaire basale de la papille (Fig. 13).
Juveniles. Semblables aux adultes, mais a coloration sou-
vent plus contrastee, avec deux taches sombres sur le tergite
I ; fastigium convexe chez les jeunes stades.
Chant d'appel. Chant comprenant en alternance des trilles
et des series de ticks ; dans une meme serie, les ticks sont emis
de plus en plus vite, jusqu'a donner un trille. Duree des trilles
: 10 a 15 secondes. Bande frequences comprise entre 10 400 et
12 300 hz pour une attenuation de 35 dB (Fig. 8).
Mesures (en mm) : males (n = 5) : Lpron : 1,8-2,2 (2)
lpron : 2,9-3,5 (3,2); Lei : 2,2-2,5 (2,3); lei : 2-2,3 (2,1)
LF1II : 7.2-8,6 (7,7); LTIII : 5.1-6.2 (5,7). Femelles (n = 5)
Lpron : 1,9-2,2 (2); lpron : 3-3,5 (3,3); LFII1 : 7,5-8,5 (7,9)
LTIII : 5,7-6 (5,9); Lovip : 6,2-6,9 (6,5).
Localite-type : lies Loyaute, Lifou, Cap des Pins.
Derivatio nominis : Pespece est nommee d'apres sa localite-type.
Source: MNHN. Pahs
LES GRILLONS DE NOUVELLE-CALEDONIE
173
Famille des Phalangopsidae
Genre Caltathra Otte
Caltathra Otte. 1987 : 414. Espece-type : Caltathra panaki Otte, 1987 (Nouvelle-Caledonie, Kone).
Description et liste des especes : voir Desutter-Grandcolas, 1996b.
Caltathra steinmanni (Gorochov)
(Fig. 14-17)
Endotaria steinmanni Gorochov, 1986 : 699.
Caltathra dubia (Chopard), Otte et al., 1987 : 414.
Materiel-type : holotype femelle : Noumea, Monts Koghis, 13.xi.1977 (J. Balogh), HNHM.
Neallotype male : Noumea, Monts Koghis, 10.ii.1994, nuit, sur tronc (L. Desutter-Grandcolas),
MNHN. Paratypes : meme localite, date et recolteur que l'holotype : 2 ?? (HNHM, ZISP).
Autre materiel : memes localite, date et recolteur que le neallotype : 4 $$ et 2 larves, MNHN.
Description : petite espece de coloration assez foncee, et
mouchetee. Face brun noir, avec une bande longitudinale
ivoire sous Tocelle median jusqu’a I'apex du clypeus (bande
brusquement elargie au tiers de sa longueur avant la suture);
une bande un peu plus etroite et de couleur moins vive entre
la pointe de Trail et la suture subgenale. Joue sombre, avec
une tache claire derriere 1'ceil. Fastigium et vertex brun noir;
en arriere des ocelles lateraux, deux courtes lignes jaunes
derriere chaque ceil et un motif jaune median approximati-
vement en forme de « W ». Scapes clairs, sauf sur leur face
interne sombre. Antennes brun noir. Pronotum : disque
dorsal, voir Gorochov (1986, fig. 32); lobe lateral brun noir,
avec une tache jaune dans Tangle anterieur. Tibia I sans
tympan.
Male. Plaque sous-genitale sillonnee sur son tiers apical.
Genitalia males. Processus median epiphallique large,
regulierement retreci vers I’apex, et plus court que les valves
dorsales. Pas de crochet sous la pointe de Tepiphallc. Valves
dorsales subhorizontales, leur apex plus large que long
(Fig. 14-16).
Femelle. Ovipositeur tres court (plus court que chez
C. dubia t d'apres les mensurations donnees par Chopard
[1915]).
Genitalia femelles. Papille copulatoire courte, convexe
ventralement, a apex profondement indente. Canal de la
spermatheque tres court, elargi avant la spermatheque
(Fig. 17).
Mesures (en mm) : male (n = 1): Lpron : 2,4 ; Ipron : 3,1 ;
LFII1 : 9.8; LTIII : 8,2. Femelles (n = 3) : Lpron : 2,5-2,6
(2,5); Ipron : 3,2-3,5 (3,3); LFIII : 9,7-10,4 (10); LTIII :
8,1-8,8 (8,4); Lovip : 6-7,1 (6,5).
Sous-famille des Itarinae
Genre Tremellia Stal
Treme/lia Stal, 1877 : 47. Espece-type ; Tremellia spurca Stal, 1877 (Philippines).
Pseudotrigonidium Chopard, 1915 : 152. Espece type : Pseudotrigonidium sarasini Chopard, 1915 (Nouvelle-Caledonie. mont
Panie, 500 m).
Description et liste des especes : voir Desutter-Grandcolas, 1997b.
Source . MNHN, Paris
174
LAURE DESUTTER-GRANDCOLAS
Tremellia apt era n. sp.
(Fig. 18-19)
Tremellia aplera est la seule espece connue du genre avec des elytres lobiformes et sans
tympan ; ses genitalia males presenters egalement des caracteres qui la rendent aisement reconnais-
sable. Chez cette espece, les tibias II sont fortement renfles, ayant presque le diametre des femurs II.
Materiel-type : holotype male, Riviere Bleue, parcelle 6, alt. 160 m, foret humide sur alluvions,
malaise 12-25.xi. 1986 (L. Bonnet de Larbogne, J. Chazeau, A. & S. Tillier). MNHN. Specimen
recolte en alcool.
Autre materiel : Riviere Bleue, 25 km N.E. Noumea, 20 m, foret sempervirente sur roche
1 larve 2, l.iii. 1994, jour, dans litiere pres de bois
ultrabasique : 1 larve 4.IH.1994, nuit sur plante ;
mort (L. Desutter-Grandcolas). MNHN.
Description : espece de petite taille. Face brun noir avec une
bande claire allant de Tocelle median a fextremite du labre en
s elargissant fortement au milieu de la face. Joues claires. sauf
derriere fail et juste sous l'ceil. Mandibules claires. Vertex
brun avec cinq lignes longitudinales claires, la mediane
nettement plus fine que les autres. Scapes clairs avec deux
lignes sombres sur la face superieure et une tache brune sur
la face inferieure. Antennes brun jaune clair. Pronotum
brun ; disque dorsal plus clair, avec trois bandes longitudi¬
nales claires (la mediane plus fine, prolongee sur les premiers
tergites et moins nettc sur les derniers tergites; les deux
laterales plus larges et interrompues au niveau des impres¬
sions pyriformes jaunatres); lobes lateraux fonces, Tangle
lateral plus clair, et avec une courte ligne claire sur le bord
superieur. Metanotum et tergites marron mouchetes de clair,
plus fonces sur les cotes. Sternites clairs, brunis dans leur
artie mediane. Tibias 11 avec trois petits eperons apicaux.
attes I et 111 : voir la definition du genre.
Male. Elytres lobiformes, non chevauchants, n'atteignant
pas le bord posterieur du metanotum. Metanotum non
glandulaire. Plaque sous-genitale avec un large sillon longi¬
tudinal formant une encoche sur le bord apical; plaque
claire, la moitie apicale du sillon brune. Plaque sus-anale
claire.
Genitalia males. Epiphalle plus court que chez les autres
cspeces du genre et presentant une profonde goutticre
mediane ; renflements basaux tres developpes, formant deux
larges palettes effilees dans leur moitie apicale; lobes apicaux
egalement elargis. Parameres epiphalliques bifides : branche
inferieure etroite. branche superieure en forme de large
triangle avec un bord fortement dentele. Repli ectophallique
non tres developpe, depassant a peine l’epiphalle, et entiere-
ment sclerifie dorsalement (Fig. 18-19).
Femelle inconnue.
Mesures (en mm). Male (n = 1) : Lpron : 1,9 ; lpron : 1,9 ;
LFIII : 7,2; LTIII : 6,5.
Localite-type : Parc de la Riviere Bleue.
Derivatio nominis : espece nominee d'apres son apterisme.
Sous-famille des Podoscirtinae
Genre A den op ter us Chopard
Adenopterus Chopard, 1951 : 511. Espece-type : Adenopterus norfolkensis Chopard, 1951 (Australie, lie Norfolk).
Description et liste des especes : voir Desutter-Grandcolas, 1997b.
Fig. 14-20. Phalangopsidae, Itarinae, Podoscirtinae. 14-17 : Caltathra steinmanni Gorochov, 14-16, genitalia males, vues
dorsale (14), laterale (15), et scarification ventrale (16); 17, genitalia femelles. 18-19 : Tremellia aptera n. sp., genitalia
males, vue dorsale de Pepiphalle (18) et vue laterale des genitalia (19). 20, Adenopterus lifouensis Otte, genitalia femelles.
Echelles : 1 mm ; A : Fig. 17 ; B : Fig 4-16, 18-19 ; C : Fig. 20. Abreviations : voir p. 166.
Source: MNHN . Paris
B
Source: MNHN, Paris
176
LAURE DESUTTER-GRANDCOLAS
Adenopterus lifouensis Otte
(Fig. 20)
Adenopterus lifouensis Otte, 1987 : 438.
Materiel-type : holotype male : lies Loyaute, Lifou, We, 16-18.ii.1963 (Yoshimoto). BPBM.
Paratypes : memes localite, date et recolteur que Phototype, 1 d, ANSP. Meme localite que I'holotype :
1 $, 11.1962 (Krauss), BPBM. Lifou, 1 km W. Doueoulou, 5-35 m, 1 ?, 19.vm.1979 (Gange),
BPBM.
Signalisations nouvelles : Lifou, Cap des Pins. Lifou, Wedrumel.
Materiel observe : Lifou, Cap des Pins, foret sur lapiaz, 1 S et 1 ?, 12.ni.1994, nuit sur plantes ;
Wedrumel, foret sur lapiaz, 1 $, ll.m.1994, jour sur plante (L Dusutter-Grandcolas). MNHN.
Description : en plus des caracteres donnes par Otte dans
la description originale :
Fenielle. Ovipositeur plus long que le femur III (Mesures :
LFIII : 7.9-8,1 ; Lovip : 9,2-9,3).
Genitalia femelles. Genitalia semblables a ceux des especes
de Matuanus , mais la papille copulatoire presque inexistante.
le canal de la spermatheque debouchant librement et la
sclerification ventrale etant reduite (Fig. 20). Canal de la
spermatheque fin et assez court, un peu elargi avant la
spermatheque.
Localite-type : iles Loyaute, Lifou, We.
Sous-famille des Gryllinae
Genre Notoscioba Chopard
Nolosciobia Chopard, 1915 : 140. Espece-type : Notosciobia rouxi Chopard, 1915 (Nouvelle-Caledonie, Mont Ignambi, 800 m).
Autres especes connues dans le genre : N.animata Otte, 1987 (17 km S.E. Oubatche);
N.canala Otte, 1987 (28 km W. Canala); N.fausta Otte, 1987 (Yahoue); N.goipina Otte, 1987
(40 km W. Houailou); N. hirsuta Otte, 1987 (12 km S. Thio); N. lifouensis (Gorochov, 1986) (Lifou);
N. nola Otte, 1987 (Yahoue); N. outbatehia Otte, 1987 (Hienghene); N. paranoia Otte, 1987 (Monts
Koghis); N.poya Otte, 1987 (near Goipin); N. puebensis Otte, 1987 (14,8 km S.E. Oubatche); N. rex
Otte, 1987 (34km W. Canala); N. rouxi Chopard, 1915 (Mont Ignambi); N. thiensis Otte, 1987
(12 km S. Thio); N. velutina Chopard, 1915 (Mont Panie). Deux especes sont egalement distinguees
par Otte sur la seule base de l’enregistrement d’un chant d’appel.
Nolosciobia velutina Chopard
Notosciobia velutina Chopard. 1915 : 144.
Chopard (1915) decrit cette espece sur deux males, deposes Tun au musee de Bale, l'autre au
musee de Paris. Nous signalons ici Inexistence de ces deux cotypes, Otte et al. (1987) ne mentionnant
que le type de Bale.
Localite-type : foret du Mont Panie, 500 m.
Source . MNHN , Paris
LES GRILLONS DE NOUVELLE-CALEDONIE
177
REMERCIEMENTS
Notre travail en Nouvelle-Caledonie s’inscrit dans le programme « Biodiversite terrestre en
Nouvelle-Caledonie » du Museum national d'Histoire naturelle, Paris, dirigee par J. Najt. Nous
remercions M. Boulet (Service de l’environnement et de la gestion des pares et reserves, Direction
du developpement rural, Noumea) pour son aide en Nouvelle-Caledonie, J. P. Richard pour
I’utilisation du logiciel d’analyse acoustique ANA, et P. Bouchet, J. Chazeau, T. Jaffre et J.-M.
Veillon pour leurs conseils.
REFERENCES
Boi.ivar, I., 1889. Enumeration de Grilidos de Filipinas. A nates de ta Sociedad espanola de Hisloria Natural, 18 : 415-431.
Brunner von Wattenvyl C, 1898. — Orthopteren des Malayischen Archipels gesammelt von Prof. D. W. Kukenthal in den
Jahren 1893 und 1894, Abhandlungen hrsg. von der Senckenbergischen Naturforschenden Gesellschafl, 24 : 193-198, 5 pis.
Chopard L 1915. — Gryllidae de la Nouvelle-Caledonie et des lies Loyalty. In : F. Sarasin & J. Roux (eds). Nova
Caledonia Recherches scienlifiques en Nouvelle-Caledonie et aux Iks Loyalty, (A), Zoologie. Wiesbaden. C. W. Kreidels
Verlag : 131-167.
Chopard. L., 1929. - Spolia mentawiensia. Gryllidae. Bulletin of the Raffles Museum, 2 : 98-118.
Chopard, L.. 1932. Resultats scientifiques du voyage aux Indes orientales neerlandaises de LL. A A. RR. le prince et la
princesse Leopold de Belgique. IV. I. Gryllidae et Gryllacrididae. Memoires du Musee Royal d'Histoire Naturelle de
Belgique , 14 : 1-22.
Chopard, L., 1951. — A revision of the Australian Grylloidea. Records of the South Australian Museum , 9 : 397-533.
Chopard L., 1970. Ergebnisse der Osterreichischen Neukaledonien-Expedition 1965. Neue und wenig bekannte
Orthopteren aus Neukaledonien. II. Gryllodea. Annalen des Naturhistorischen Museum Wien, 74 : 285-288.
Desutter-Grandcolas, L., 1997a. - Le peuplement de grillons (Orthopteres Grylloidea) des sous-bois forestiers du Col
d Amieu (Nouvelle-Caledonie). I. Etude du peuplement. In : Najt, J. & Matile, L. (eds), Zoologia Neocaledonica.
Volume 4. Memoires du Museum national d'Histoire naturelle , 171 : 125-135 .
Desutter-Grandcolas, L., 1997b. Le peuplement de grillons (Orthopteres Grylloidea) des sous-bois forestiers du Col
d Amieu (Nouvelle-Caledonie). II. Analyse systematique. In : Najt, J. & Matile, L. (eds), Zoologia Neocaledonica.
Volume 4. Memoires du Museum national d’Histoire naturelle , 171 : 137-163.
Gorochov, A. V., 1986. New and little known crickets (Orthoptera, Gryllidae) from Australia and Oceania. Revue
d Entomologie de I’URSS , 65 : 692-708.
Otte, D. & Alexander, R. D., 1983. The Australian crickets (Orthoptera : Gryllidae). Monographs of the Academy of
natural Sciences, Philadelphia, 22 : 1-477.
Otte, D., Alexander, R. D., & Cade. W.. 1987. The crickets of New Caledonia (Gryllidae). Proceedings of the Academy
of natural Sciences , Philadelphia, 139 : 375-457.
Richard, J. P„ 1991. Sound analysis and synthesis using an Amiga micro-computer. Bioacoustics, 3 : 45-60.
Saussltre, H. de., 1878. Melanges orthopterologiques. VI C fascicule. Gryllides (2 C partie). Memoires de la Societe de Physique
et d'Histoire naturelle de Geneve, 25 : 369-702.
StAl, C, 1877. Orthoptera nova ex insulis Philippinis. Ofversigt af Kongl. Vetenskaps-Akademiens Forhandlingar , 34 : 33-58.
Source: MNHN, Paris
47
Nouvelles cigales remarquables originaires
de la Nouvelle-Caledonie
(Homoptera, Cicadoidea, Tibicinidae)
Michel BOULARD
Laboratoire d'EntomoIogie
EPHE et Museum national d'histoire naturelle
45, rue Buffon, F-75005 Paris
RESUME
Quatre nouvelles cigales (Homoptera, Cicadoidea) neo-caledoniennes et appartenant a la famille des Tibicinidae sont
decritcs dans les genres beam Distant. Pauropsalta Goding & Froggatt et Poviliana gen. nov. Pour chauue espece. la diagnose
comprend la carte d idenlite acoustique ou sonogramme specifique.
ABSTRACT
Four new species of cicadas (Homoptera, Cicadoidea) from New Caledonia and belonging to the family Tibicinidae and
to the genera Dean a Distant. Pauropsalta Goding & Froggatt and Poviliana gen. nov. are described ; the « cartes d’identite
acoustique » are also given for these new species.
Lors d'une mission cicadologique recente (janvier-mars 1993) en Nouvelle-Caledonie, un bon
nombre de cigales fut observe et capture, confirmant la richesse cicadeenne, jusqu'a ces dernieres
annees insoupqonnee, du Territoire. Parmi les especes inedites en cours d'etude taxonomique, deux
nouvelles Ueana Distant, 1914 et une Pauropsalta Goding & Froggatt, 1904 se trouvent ici decrites,
tandis qu'un genre nouveau est cree pour recevoir Melampsalta sarasini Distant, 1905, ainsi qu'une
espece nouvelle, proche de cette derniere. Les cinq especes distinguees dans ce travail sont
remarquables a des titres divers. Les deux premieres arborent des ailes largement colorees, fait
exceptionnel pour la cicadofaune neo-caledonienne, quant aux trois dernieres, elle constituent, avec
Boulard. M.. 1997. Nouvelles cigales remarquables originaires de la Nouvelle-Caledonie (Homoptera, Cicadoidea,
Tibicinidae). In : Najt, J. & Matile. L. (eds), Zooloeia Neocaledonica, Volume 4. Mem. Mus. naln. Hist, nat .. 171 : 179-196
Paris, ISBN 2-85653-505-4.
Public le 20 juin 1997
Source: MNHN, Paris
180
MICHEL BOULARD
une especes precedemment decrite (Pauropsalta johanae Boulard, 1993), quatre entites voisines
representant, deux a deux, deux genres freres, que separe un seul caractere significatif directement
appreciable de 1’exterieur (au niveau de la seconde paire d'ailes). Toutes ces cigales sont des
Tibicinidae, apparemment la seule famille de Cicadoidea existant en Nouvelle-Caledonie et dans les
lies adjacentes. Les Ueana se rangent dans la Iribu des Taphurini, pendant que les autres font partie
de la tribu des Cicadettini. Pour la plupart des especes etudiees, la morphologie genitale, examinee
apres dissection, est figuree ; ont ete exclus a ce propos, les specimens uniques. Chaque fois que
possible, de premieres informations relatives aux cymbalisations (manifestations sonores produites
par les cigales males et communement appelee « chant », ou tout aussi erronement « stridulation »,
cf Boulard, 1990 : 137), capacite etho-ecologique propre aux cigales, mais aussi dimension
taxonomique decisive, sont rapportees et presentees sous forme de « cartes d'identite acoustique ». En
principe, ces cartes sont etablies par visualisation d'une portion plus ou moins longue de l’appel
nuptial, capte en debut d'emission, ou au debut d'une « phrase d'attaque» (cf., a ce propos,
Boulard, 1995).
ETUDE SYSTEMATIQUE
Genre Ueana Distant, 1905
Ueana desserti n. sp.
(Fig. 1-4)
Materiel-tvpe : holotype male (au filet) et allotype femelie (au piege lumineux), Nouvelle-
Caledonie. Province Sud. Station forestiere du Col d'Amieu, foret humide (320 m), 30.i. et 4.IH.1993
(M. Boulard). MNHN, Paris.
Description : proche de U. procera Boulard 1994, mais lege-
rement plus petite, la tete moins large et presentant les ailes
largement coiorees de la meme couleur marron que le reste du
corps, avec une collerette pronotale noire bordee posterieu-
rement de jaune; vasles opercules noirs chez le male.
Holotype male (Fig. 1-3). Tete : uniformement brune,
subtriangulaire vue de dessus, moins large, yeux compris, que
le mesonotum; vertex bombe, a peine bossue. Ocelles
relativemenl petits, rougeatres. les iatero-posterieurs plus
proches des yeux qu'entre eux; front et ocelle median
occupant une position quasi dorsale. Arcades antennaires
bistre; scapes et base des pedicelles brun clair, le reste des
antennes noires. Yeux composes non saillants, en courts
ellipsoides obliques, brunatres, n'excedant pas la largeur du
pronotum au niveau de I'aire interne. Plage dorsale du
clypeus plus claire que le vertex, large et proeminente ; face
clypeale ocre uniforme ; rostre ocre a bistre, court, sa pointe
atteignant tout juste le niveau anterieur de Pinsertion des
hanches posterieures.
Thorax : pronotum marron, la fascie medio-longitudinale
en point d'exclamation jaune ; aire externe noire puis jaune,
sauf au niveau des lobes suprahumeraux. Mesonotum bistre,
les sillons endophragmiques legerement souligne de jaune ; x
scutellaire (elevation cruciforme) jaune, ses plages internes
bistre noiratre. Opercules largement dimensionnes, en forme
de cuillere et uniformement noirs (Fig. 2).
Pattes : entierement d’un jaune ocreux, hormis les tarses
plus sombres. Femurs anterieurs faiblement renfles, portant
trois dents sous-carenales brunes et a Papex noiratres.
Ailes : hyalines a leur base plus ou moins largement,
coiorees ensuite. Homelytres avec la costa non arquee, bistre ;
areole basale parcheminee, ocre jaune ; les nervures mediane
et cubitale anterieure en emanant de deux points contigus et
restant apposees sur une distance egale au cote cubital de
Pareole; moitie distale coloree d‘un brun quasi uniforme.
Ailes posterieures un peu plus longues que la moitie des
anterieures, la moitie distale de Paire apicale legerement
teintee de brun ; limbus, apex des cellules cubitales et anale,
angle anal du vannus entaches du meme brun (Fig. 1).
Abdomen : plus court que Pavant-corps, subconique. brun
fonce ; capsules auditives bistre. Cymbales obliques norma-
lement dimensionnees; plaque interne en court losange
preque plat; quatre longues cotes courbes coalescentes a la
base comme au sommet, auxquelles s'ajoute une cinquieme
interrompue en son centre ; quatre batonnets intercalates
relativement longs, irreguliers et peu sclerifies (Fig. 3).
Sternites ocre, plus sombre medio-longitudinalement, Phy-
pandrium excepte (la dissection des genitalia $3 n c st pas
necessaire ici tant cette espece se montre macroscopiquement
differente des autres Ueana actuellement connues).
Cymbalisation d'appel et carte d'idente acoustique
(Fig. 4): U. desserti n. sp. fait partie de ces etonnantes cigales
dont les males ne se manifestent que pendant le crepuscule et
les premieres minutes de la nuit. Comportement rarissime, les
males d* U. desserti cymbalisent tout en volant, phenomene
rendant par ailleurs leur enregistrement difficile. Neanmoins,
la carte d'identite acoustique a pu etre etablie (Fig. 4). Ils
emettent des sortes de claquements relativement espaces entre
eux, les signaux sonores consistant dans la repetition d’un
motif double, mais inegal, regulierement separe du precedent
comme du suivant par 80 centiemes des secondes. La plage de
frequence est fort large, puisque utilisant la totalite des
possibilites des appareils d'enregistrement, soit pres de
13kHz, tandis que le spectre moyen plafonne a 4970 Hz.
Source MNHN. Paris
0
CIGALES REMARQUABLES DE NOUVELLE-CALEDONIE
181
Fig. 1-3. — Ueana desserti n. sp., holotype $. I : vue dorsale, les ailes du cote droit etalees ; 2 : vue ventrale ; 3 : topographie
de la cymbale, cote droit.
Allotype femelle : semblable au male mais plus grosse; les
cellules apicales dcs homelytres Iegerement eclaircies en leur
centre; huiteme tergite borde posterieurement de noir:
ovivalvula jaune et profondement echancree.
Dimensions principals en millimetres de Phototype et de
Pallotype. Longueur totale : 34 et 36 ; longueur du corps :
21,2 et 23,5: longueur de l'avant-corps : 11.5 et 11. 5;
longueur de Pabdomen : 9,7 et 12; envergure : 60 et 64;
largeur de la tele, yeux compris : 7,4 et 8,2 ; distance entre les
ocelles lateraux : 0,8 et 0,95 ; distance entre Pocelle lateral et
Pceil d'un meme cote : 0,8 et 0.9 ; largeur du mesonotum : 7,6
et 8,45 ; longueur de Phomelytre : 29 et 32 ; sa plus grande
largeur : 9,5 et 10.
Localite-type : Col d’Amieu, 320 m.
Derivatio nominis : espece amicalement dediee a M. Alain Dessert, responsable des Services
forestiers a Koumac.
Source: MNHN . Paris
182
MICHEL BOULARD
Fig. 4. Jean a desserti n. sp., N.-C., foret du Col d’Amieu, 30.1.1993, 18 h 20. en vol, carte d’identite acoustique detaillant :
a) une portion de 8 secondes de la cymbalisation d’appel donnant la morphologic et la periodicite du signal en temps
reel (chaque double trait transverse correspond au « clap » ou unite sonore pergu par Foreille), mais entache du bruit
environnemental concretise par Fepaisseur du trace central; b) Fenveloppe d'amplitude (trace des energies relatives);
c) la plage frequencielle; d) le spectre moyen.
Ueana spectabile n. sp.
(Fig. 5-10)
Materiel-type : holotype male, allotype femelle, 2 paratypes $$ et 1 paratype $ :
Nouvelle-Caledonie, Province Nord, environs de Poindimie, foret humide de Povila (890m),
23-24/1/1993 (M. Boulard, au filet et au piege lumineux). MNHN, Paris.
Description : belle et grande espece verte chamarree de
brun plus ou moins soutenu et de noir; voisine de U. speciosa
Boulard. 1992. mais i’aspect general, plus sombre, se trouve
rehausse d'une bande dorsale medio-longitudinale verte.
courant du sommet du crane jusqu'au septieme tergite
abdominal, tandis que les ailes anterieures sont beaucoup
plus largement colorees ; collerette pronotale etroite et verte,
opercules noirs. C'est la plus grande espece d 'Ueana aujour-
d’hui connue. Emise en pleine journee, dans le haut de la
canopee et en chceur. la cymbalisation de cette cigale n'a pu
elre convenablement enregistree.
Holotype male (Fig. 5-7). Tete : aussi large, yeux compris,
que le mesonotum ; vertex bistre, largement horde de vert,
bossue au niveau des plages ocellaires; ocelles rubis, relati-
vement petits, Fantero-median en position suborthogonale;
distance separant les ocelles latero-posterieurs egalant Fes-
pacc compris entre chacun d'eux et Pceil correspondant. Yeux
composes relativement saillants, en ellipsoides obliques, bru-
natres. Angle interne des arcades antennaires bistre, antennes
noires. Plage dorsale du postclypeus courte, bombee, marron
borde anterieurement de jaune vert, son apex arrondi et en
continuite avec les arcades ; face clypeale verte, normalement
bombee, le sillon median borde de deux fascies brunes;
anteclypeus vert, hormis un triangle noir sur sa base ; rostre
vert, puis brun sur le dernier article blanchatre a Pextremite,
celle-ci rejoignant les hanches posterieures a mi-hauteur.
Thorax : pronotum un tiers plus long que la tete; aire
interne marron, la fascie mediane soulignee de bistre vers les
bords anterieurs et posterieurs ; bords lateraux bistre, portant
un denticule noir en leur milieu (absent chez les paratypes);
collerette et lobes suprahumeraux verts, ces derniers d'am-
pleur moyenne. Scutum mesonotal de couleur pain grille a
bistre, hormis la fascie mediolongitudinale et deux fines
bandes parasagittales vertes ; x scutellaire marron. Opercules
noirs, largement dimensionnes, legerement distants entre eux
et laissant voir le tubercule sternal globuleux et jaune vert
caracterisant le premier urite (Fig. 6).
Pattes : vertes, maculees d’ocre et de brun aux contours
diffus, notamment sur les hanches, les trochanters et les
femurs ; moitie distale des tibias, tarses des deux premieres
paires enticrement bistre ; tibias et tarses posterieurs verts.
Femurs anterieurs moderement renfles, a trois epines sous-
carenales (Fig. 8).
Ailes : hyalines, les homelytres particulierement colorees de
Source: MNHN, Paris
CIGALES REMARQUABLES DE NOUVELLE-CALEDONIE
183
Fig. 5-7. Ueana spectabile n. sp., holotype 5 : vue dorsale, les ailes etalees ; 6 : vue ventrale ; 7 : topographic de la cymbale,
cote droit.
bistre et de brun : Ic bistre debordant largement de part et
d’autre des nervules, l’apex de la cellule cubitale et le tiers
distal du clavus, Ie brun la nervation apicale et la totalite du
limbus; cellule basale parcheminee d'ocre vert; nervures M
et Cul non accolees des leur depart de la cellule basale. Ailes
posterieures depassant de peu en longeur la moitie des
anterieures ; Tangle de la quatrieme cellule apicale colore de
bistre. Nervation verte puis brune ; tache anale etalee (Fig. 5).
Abdomen : lergites bistre et vert; face ventrale bistre a
l'exception du deuxieme sternite ocre vert sur ses trois-quarts
anterieurs; capsules auditives noires. Cymbales moderement
obliques ; plaque interne en losange etroit, posee au milieu de
la plage parcheminee et rejointe au sommet par la coalescence
de trois longues cotes de largeur inegale; la premiere et la
deuxieme reunies entre elles a la base, la troisieme s’associant
de meme avec une quatrieme, celle-ci libre a son extremite
superieure; une cinquieme cote, accessoire, plus fine et libre
aux deux extremites ; quatre batonnets intercalaires assez peu
sclerifies (Fig. 7). Genitalia comme sur les Figures 9 et 10.
Pygophore allonge, brun noir entache de jaune vert sur les
cotes, processus caudal en pointe, lobes pygophoriens ven-
traux courts et arrondis, lobes pygophoriens latero-
posterieurs longs et digites. Phallicophore court, noiratre, les
lobes robustes, termines en une courte palette dentee et
portant une tache jaune au contour irregulier. Appareil
copulateur comprenant un phallus en bref tubule flanque de
deux longs harpagones en baguettes fines, courbes et biseau-
tees a l’apex.
Allotype femelle : habitus identique a celui du male, mais
la taillc est plus importante et les ailes plus longues.
Source: MNHN . Paris
184
MICHELBOULARD
wraMi
m-m
?:■
: * •
mm
1 mm
E
E
Fig. 8-10. Ueana spectabile n. sp., holotype 8 : femur anterieur gauche ; 9 : apex abdominal monlrant le profil gauche
des segments genitaux ; 10 : le phallicophore vue des 3/4 arrieres.
Dimensions principales en millimetres de Fholotype et de
I'allotype. Longueur totale : 40 et 44 ; longueur du corps : 26
et 26; longueur de Favant-corps : 12 et 12; longueur de
Fabdomen : 14 et 14 ; envergure : 72 et 78 ; largeur de la tete.
yeux compris : 7,5 et 8 ; distance entre les ocelles lateraux ;
0,8 et 0,9; distance entre Focelle lateral et Fccil d'un meme
cote : 0,8 et 0,9 ; largeur du mesonotum : 7,5 et 8 ; longueur
de Fhomelytre : 33 et 35 ; sa plus grande largeur : 11 et 12.
Localite-type : environs de Poindimie, foret de Povila, 890 m.
Source: MNHN . Paris
CIGALES REMARQUABL.ES DE NOUVELLE-CALEDONIE
185
Genre Poviliana gen. nov.
Diagnose : cigales de taille moyenne a petite, n’excedant generalement pas 40 mm de long les
quatre ailes toujours hyalines. Plus ou moins proche des genres Cicadetta Amyot, 1847, et Myersalna
Boulard, 1988, avec Iesquels il presente en commun d'avoir six cellules terminales aux ailes
posterieures, ce nouveau genre se montre taxon frere du genre Pauropsalta Coding & Froggatt.1904,
dont 1 aire apicale des ailes posterieures n'est que quinqueloculee.
Tete vue de dessus, legerement plus large, yeux compris, que le mesonotum ; legerement plus
courte que le pronotum ; arcades antennaires et bord anterieur du postclypeus dessinant une courbe
narmomeuse a vaste rayon, les yeux composes s’y inscrivant avec un decalage plus ou moins
important, espace inter-oculaire plus grand que la plus grande dimension des yeux composes;
antennes relativement longues avec un fouet compose de cinq articles.
Thorax : pronotum plus long que la tete, mais moins long que le scutum mesonotal; aire
interne tres vaste et sillonnee, aire externe reduite a un ourlet, sauf au niveau des lobes
suprahumeraux; ceux-ci assez peu prononces. Protuberances humerales non striees. Opercules
relativement vastes et allonges, mais ne depassant pas les chambres acoustiques ventrales. Ailes
anterieures en ellipsoides larges et allonges; cellule basale en trapeze allonge, les nervures mediane
(M) et cubitale anterieure (Cul) en sortant fusionnees plus ou moins longuement en un tronc
commun (tc = M + Cul); cellule postcostale tres etroite et legerement parcheminee; aire apicale
octoloculee. Ailes posterieures a six areoles terminales, vannus et jugum bien developpes. Pattes
anterieures aux femurs tres robustes, munis de trois, parfois quatre, epines sous-carenales dressees et
de force inegale.
Abdomen : de longueur equivalente a celle de l’avant-corps. Chez les males, absence totale de
cymbacalyptes ; cymbales nettement plus grandes que chez les deux genres voisins, presentant une
vaste plaquette et plus de quatre larges et longues cotes ; celles-ci plus ou moins incurvees. Edeage
« cicadetteen » avec deux fines baguettes sclerifiees tres longues et acerees a Tapex (harpagones ou
pseudoparameres) et dont les bases enserrent le phallus proprement dit.
Espece-type : Poviliana sarasini (Distant. 1914), n. comb. ( Melampsalta sarasini Distant, 1914 :
338) (au sujet du taxon generique Melampsalta, de sa validite et de son contenu, voir Boulard, 1988,
Poviliana sarasini (Distant, 1914)
(Fig. 11-19)
Materiel examine : 5 et 4 Nouvelle-Caledonie, cote est, environs de Poindimie,
Montagne de Povila, foret humide, fevrier 1993 (M. Boulard), MNHN, Paris.
Complements a la description originale : espece a livree
a dominantes verte. rouge et noire, vivant en sous-bois.
Distant a donne une description sommaire de cette espece
basee sur un male rapporte par Roux et Sarasin, mais
fort heureusement accompagnee d'excellents dessins de H.
Knight, Iesquels cependant peuvent conduire a deux especes.
Le materiel aujourd'hui a notre disposition permet de
completer la description originale, en adjoignant celle d'une
femelle et en ajoutant la carte acoustique a la taxonomie de
cette espece.
Male (Fig. 11-13). Avant-corps : vert, entache de fascies et
macules noires; ocelles latero-posterieurs plus rapproches
entre eux que de Poeil le plus proche ; scapes antennaires vert,
pedicelles et fouets noirs; carene anteclypeale noire, rostre
vert, brun a Tapex, celui-ci rejoignant la base des trochanters
posterieurs. Pronotum pres de deux fois plus long que la tete ;
mesonotum legerement superieur en longueur a la tete et au
pronotum reunis ; x scutellaire (elevation cruciforme) jaune
vert avec un trait median noir. Opercules comme sur la figure
12. Homelytres relativement longs et larges, a costa assez
fortement arquee, verte ; tronc commun M -fCul nettement
inferieur au cote cubital de la cellule basale. Ailes posterieures
a six cellules terminales (Fig. I I). Femurs anterieurs tres
renfles, a quatre epines sous-carenales, la subapicale minus¬
cule (Fig. 16) [et pouvant manquer chez d’autres males].
Abdomen : fusiforme et trapu, les acousticalia tres deve¬
loppes, rouges et bordes plus ou moins largement de noir;
cymbales conformees comme sur la Figure 13 ; tergites III et
IV rouges et ourles posterieurement de noir; les trois tergites
suivants entierement noirs ; tergite VIII rouge, pygophore et
phallicophore jaunes. Sternites II et III rouges, IV a VI rouge
assombri et ourles de plus en plus largement de noir, VII el
Source:
186
MICHEL BOULARD
Fig. 11-14. Poviliana sarasini (Distant, 1914). £ et 2; le £ en vue dorsale, les ailes etalees (11), puis en vue ventrale (12);
topographie de la cymbale, cote gauche (13); 2 en vue dorsale. les ailes etalees (14).
hypandrium rouges. Genitalia comme sur les Figures 17 et
18.
Cymbalisation d'appel et carte d'idente acoustique (Fig. 19
et 36A). Poviliana sarasini (Dist.) emet sa cymbalisation
d'appel nuptial a partir de jeunes troncs utilises comme
supports et a des hauteurs variant entre 80 cm et 2 a 3 m.
Cette cymbalisation est facilement identifiable a Poreille. Une
longue suite de sequences, durant chacune environ 9 secondes
et toujours pareillement reprises apres un tres court silence
d'un peu plus d’une demi-seconde, la compose. Chaque
sequence debute par un trains de signaux distants tout
d’abord de 50 millisecondes, durant 5 a 6 secondes et
donnant une sorte de crepitement roule; puis les signaux
vont prendre de la force et se rapprocher tres etroitement sur
0,8 a 0,9 s pour produire un roulement accelere sur un palier
optimal de rapidite et d'intensite pendant 2,5 a 2,7 s et cesser
brusquement (Fig. 19a). La plage de frequence (Fig. 19c)
apparait relativement etroite, centree autour de 12 kHz,
comme le confirme la Figure 19d du spectre moyen, tandis
qu’apparait une bande fondamentale moins efficace autour
de 1 700 Hz.
Femelle (Fig. 14) : habitus semblable au male, mais taille
legerement inferieure. Homelytres aussi longs, mais moins
larges que chez le male. Pygophore rougeatre, portant une
ligne medio-longitudinale et deux vastes taches latero-tergales
en forme de | noires; processus caudal spiniforme, noir.
Ovivalvula (septieme sternite) foncierement rouge, mais lar-
gement entache de noir au niveau de I'echancrure poslerieure.
Serratules de la tariere a dix denticules.
Dimensions principals en millimetres de l’holotype et de
Source: MNHN, Paris
CIGALES REMARQUABLES DE NOUVELLE-CALEDONIE
187
Fig. 15-18. Ponhana sarasini (Dislanl, 1914). 15 : opercule gauche ; 16 : femur anterieur gauche ; 17 : segments genitaux
prolil gauche; 18= phallicophore isole en vue postero-dorsale.
I'allotype. Longueur totale : 25 et 22 ; longueur du corps :
16,5 et 14,5 ; longueur de 1'avant-corps : 8 et 7 ; longueur de
1 abdomen : 8,5 et 7,5 ; envergure : 45 et 45 ; largeur de la
tete, yeux compris : 6,5 et 6,2; distance entre les ocelles
lateraux : 0,52 et 0,52 ; distance entre Tocelle lateral et Tceil
d un meme cote : 0,57 et 0,57 ; largeur du mesonotum : 6 et
5,6; longueur de 1'homelytre : 21 et 21, sa plus grande
largeur: 8 et 7
Source: MNHN, Paris
188
MICHEL BOULARD
P.sarasini
Hz
•15300
2000.0 4000.0 60Q0.0 8000.0 10000.0 12000.0
14000.0
Fig. 19. Poviliana sarasini (Distant, 1914). N.-C., Mont Povila, sous-bois ombrophile, 24.1.1993. 14 h 15. Carte d'identite
acoustique : a) visualisation d'une quinzaine dc secondes de la cymbalisation d'appel donnant la morphologie et un
apergu de la periodicite du signal en temps reel; b) enveloppe d'amplitude (trace des energies relatives); c) plage
frequencies centree sur 12 000 Hz, tandis qu'apparait une bande fondamentale autour de 1 700 z; d) spectre moyen.
••‘■ 8500 " . >—'i
1 - ' -.«•,/ - •
....Cl on .................. *||>* ...I......
.170044-1.f.Hi.
Poviliana vincentiensis n. sp.
(Fig. 20-27)
Espece a la robe verte entachee de brun plus ou moins sombre, rencontree egalement sous
couvert forestier.
Materiel-type : holotype male et 4 paratypes <3$, Nouvelle-Caledonie, Province Sud, environs
du Col d'Amieu, foret sommitale du Pic Vincent, cymbalisant sur jeunes troncs; enregistres,
photographies, puis captures au filet le ll.n.1993 (M. Boulard) MNHN, Paris.
Description : proche de P. sarasini (Dist.), legerement plus
petite et a Pavant-corps moins sombre, la tete plus anguleuse
el beaucoup moins tachetee de noir sur le dessus. tandis que,
dessous, Pabdomen se montre envahi de rouge clair.
Holotype male (Fig. 20-22). Tete : nettement plus large,
yeux compris que le mesonotum ; vertex bombe, verdatre,
portant les ocelles relativement eloignes enlre eux et reposant
chacun sur une petite tache noire, irreguliere pour les
latero-posterieurs, circulaire pour Pantero-median ; distance
comprise entre les ocelles lateroposterieurs nettement plus
forte que Pespace les separant chacun de Pceil correspondant;
ocelle antero-median en position subdorsale. Yeux composes
saillants, en ellipsoides trapus, obliques et brunatres. Arcades
antennaires vertes, hormis le coin interne presque noiratre ;
scape et face inferieure des pedicelles antennaires verts, fouet
noir, Papex blanchatre. Plage dorsale du postclypeus tres
courte, mais large et plate, noire, la fascie mediane verte,
etroite et se distinguant a peine; sa limite anterieure legere¬
ment en avant de la courbe dessinee par les arcades; face
clypeale a peine bombee, verte, avec quatre bourrelets
transverses ; anteclypeus vert, ourle de brun ; une tache noire
au milieu de la carene; rostre ocre vert, long, sa pointe,
brunatre, rejoignant les hanches posterieures a mi-hauteur.
Thorax : pronotum plus long que la tete, vert; une ligne
noire medio-longitudinale s’estompant vers Parriere, puis
renaissant sous la forme d'un petit triangle noir; aire interne
divisee en quatre plages deux a deux symetriques par des
traits bistre aux limites plus ou moins diffuses; aire exteme
reduite, verte, donnant des lobes suprahumeraux aux dimen¬
sions relativement developpees et de meme couleur. Mesono¬
tum vert a trois longues fascies longitudinales noiratres, la
mediane courant jusque sur Px scutellaire, les laterales
s’arretant a la naissance des branches anterieures de ce
dernier; deux grosses macules noires, symetriques en avant
de Px ; branches posterieures et brides scutellaires brunes,
ainsi que les rainures de coaptation mesonoto-homelytrales.
Source: MNHN. Paris
CIGALES REMARQUABLES DE NOUVELLE-CALEDONIE
189
Fig. 20-22. — Poviliana vincentiensis n. sp., hololype <$. 20 : vue dorsale, les ailes etalees; 21 : vue ventrale; 22 : lopographie
cymbalaire, cote gauche.
Opercules en longue et large lame a peine bombee, unifor-
mement de couleur rose et franges posterieurement de poils
(Fig. 23). Meracantha vert clair.
^ Pattes : vertes, avec des taches longitudinales bistre noi-
ratre; tarses plus ou moins sombres. Femurs anterieurs tres
robustes, a trois dents sous-carenales noires et inegales, la
subapicale beaucoup plus petite (Fig. 24).
Ailes : hyalines; homelytres a vaste cellule radiale avec
costa longue et robuste ; nervures mediane (M) et cubitale
anterieure (Cul) fusionnees des leur sortie de la cellule basale
et formant un tronc commun sur une distance legerement
inferieure au cote cubital de la cellule basale; nervures
d’abord teintees de vert, devenant brunes a bistre dans I’aire
apicale; celle-ci octoloculee. Ailes posterieures relativement
larges et aussi longues que la moitie des anterieures;
nervation brune plus ou moins foncee ; six cellules terminales
(Fig. 20).
Abdomen : un peu plus long que l’avant-corps, d’abord
cylindrique puis brusquement conique ; les quatre premiers
tergites rouges, bordes de noirs au niveau des acousticalia ;
les trois suivants entierement noirs, le huitieme rouge;
pygophore et phallicophore jaunes. Capsules auditives noires.
Cymbales comme sur la Figure 22, faiblement obliques,
largement exposees et de dimensions relativement grandes;
plaque interne en ellipse, prolongee vers le bas par une
seconde plaque plus courte et moins large; cinq longues
cotes, libres a la base, mais coalescentes au sommet et de
force augmentant du bord anterieur au bord posterieur de la
cymbale; seulement deux batonnets intercalates; pres de la
quatrieme et pres de la cinquieme cotes. Deuxieme, troisieme
190
MICHEL BOULARD
Fig. 23-26. — Poviliana vincentiensis n. sp., holotype 23 : opercule gauche ; 24 : femur anterieur gauche ; 25 : segments
genitaux, profil gauche ; 26 : phallicophore isole en vue postero-dorsale.
et quatrieme sternites rouges; cinquieme et sixieme rouge
plus ou moins envahi posterieurement de noir ; septieme
d'abord noir, puis rouge; hypandrium entierement rouge
clair. Genitalia comme sur les Figures 25 et 26.
Cymbalisation d'appel et carte d'idente acoustique (Fig. 27
et 36B) : emise en sous-bois ou en bordure de clairiere
ensoleilles. la cymbalisation de Poviliana vincentiensis n. sp. se
reconnait a sa longue suite de sequences sonores particulieres
comprenanl chacune une premiere et courte phrase durant a
peine vingt centiemes de seconde et une deuxieme et bien plus
longue phrase d'environ deux secondes, les deux phrases
etant separees entre elles par un silence d'environ deux
secondes. Apres un arret de trois secondes (parfois un peu
plus), cette sequence est reprise et la cymbalisation continue
Source: MNHN , Paris
CIGALES REMARQUABLES DE NOUVELLE-CALEDONIE
191
Fig. 27. Povihana vincentiensis n. sp., N.-C, Co! d'Amieu, abords forestiers du Pic Vincent, ll.u.1993, 15 h. Carte d'identM
acoustique : a) visualisation d’une dizaine de secondes de la cymbalisation d'appel donnant la morphologic et la
period lei te du signal en temps reel, avec ici une phrase courte intercalee entre deux phrases longues (en realite deux
males, non synchrones, se sont trouves enregistres, Pun proche du micro et dont les caracteristiques viennent d'etre
soulignees, et le second en arriere-fond, pour lequel apparait un fragment de phrase longue, de 2,1 a 4 s, et la phrase
courte, a 6,7 s); b) enveloppe d'amplitude (trace des energies relatives); c) plage frequencies centree sur 12 000 Hz :
d) spectre moyen.
ainsi sur Ie meme rythme (Fig. 27a). La courte phrase compte
quinze a seize modules reguliers de signaux denses; la lon¬
gue comporte aussi des signaux tres semblables entre
eux, mais lances de fa$on un peu moins rapide; Tune et
I'autre commencent et finissent de la meme maniere abrupte.
En fonction du materiel d'enregistrement utilise, la plage
frequencielle effective se montre assez large : de 8 000 a
16 000 Hz (Fig. 27c). Sur le sonogramme 27, les cymbalisa-
tions de deux males apparaissent. Tun etant nettement plus
proche du microphone que I’autre ; ce document montre ainsi
que les males ne se manifestent pas de maniere synchrone et
que chacun evolue en solitaire.
Dimensions principals en millimetres. Longueur totale :
22 ; longueur du corps : 14,5 ; longueur de l’avant-corps : 7 ;
longueur de I'abdomen : 7,7 ; envergure : 67; largeur de la
tete, yeux compris : 5 ; distance entre les ocelles lateraux :
0,5: distance entre I'ocelle lateral et 1'ceil d'un meme cote :
0,45 ; largeur du mesonotum : 4,4 ; longueur de I'homelytre :
19, sa plus grande largeur : 6,5.
Localite-type : environs du Col d’Amieu, foret sommitale du Pic Vincent.
Genre Pauropsalta Goding & Froggatt, 1904
Pauropsalta judithae n. sp.
(Fig. 28-35)
Espece a la robe verte entachee de brun plus ou moins sombre, rencontree sous couvert
forestier.
Materiel-type : holotype male, allotype femelle et 4 paratypes Nouvelle-Caledonie,
Province Sud, Station forestiere du Col d'Amieu, cymbalisant sur jeunes troncs; enregistres, puis
captures au filet le ll.n.1993 (M. Boulard). MNHN, Paris.
Source: MNHN. Paris
192
MICHEL BOULARD
Fig. 28-30. Pauropsalta judithae n. sp., holotype 28 : vue dorsale, les ailes etalees ; 29 : vue ventrale ; 30 : topographie
cymbalaire, cote gauche.
Description : proche de P.johanae Boulard, 1993. mais a la
fois un peu plus grande et plus trapue. la teinte fonciere verte
plus soutenue, Pavant-corps davantage marbre et les ocelles
plus gros.
Holotype male (Fig. 28-30). Tete : nettement plus large,
yeux compris, que le mesonotum ; vertex verdatre, bombe,
juste bossue au niveau de Pimplantation des ocelles latero-
posterieurs ; ceux-ci reposant sur deux vastes taches noires
aux contours irreguliers mais symetriques entre elles ; ocelle
antero-median occupant une position subdorsale sur le
triangle frontal presque entierement noir; distance comprise
entre les ocelles latero-posterieurs a peine superieure a celle
de Pespace les separant chacun de Pceil correspondant. Yeux
composes saillant. en ellipsoides trapus. obliques et bruna-
tres. Arcades antennaires vertes, hormis les coins interne et
externes noiratres; scape et base des pedicelles verts, fouet
noir. Plage dorsale du postclypeus courte et legerement
incurvee. noire, la fascie mediane nette et verte ; sa limite
anterieure legerement en avant de la courbe dessinee par les
arcades; face clypeale a peine bombee, verte, avec huit
bourrelets transverses entaches plus ou moins de noir de part
et d'autre du sillon median ; anteclypeus vert, etroitement
ourle de brun ; une large tache noire au milieu de la carene ;
rostre ocre-vert, tres long, sa pointe, brunatre, rejoignant la
base des trochanters posterieurs.
Thorax : pronotum nettement plus long que la tete, vert
plus ou moins teinte de rose ; une fascie medio-longitudinale
bicolore noire borde de vert s'estompant vers Parriere, puis
renaissant sous la forme d’un double triangle vert centre de
noir ; aire interne divisee en cinq plages envahies de bistre
Source: MNHN, Paris
CIGALES REMARQUABLES DE NOUVELLE-CALEDONIE
193
Tig. 31-34. Pauropsalta judithae n. sp.. holotype 31 : opercule gauche; 32 : femur anterieur gauche; 33 : segments
genitaux, profil gauche; 34 : phallicophore isole en vue postero-dorsale.
diffus ; aire externe etroite, verte, donnant des lobes supra-
humeraux relativement developpees et d*un vert plus clair.
Mesonotum vert, marque de brun et de bistre suivant trois
fascies inegales, la mediane, large et diffuse courant jusque
sur Ex scutellaire. les laterales, d'abord etroites et marbrees,
allant en se renforgant et descendant de peu sous le niveau de
la naissance des branches anterieures de ce dernier; deux
grosses macules noires, symetriques et preque coalescentes en
Source:
194
MICHEL BOULARD
1700..
-!- 1 -: | ®
Fig. 35. Pauropsalta judithae n. sp.. N.-C., Col d'Anneu, station foresticre, 4.m 1993, 10 h 30. Carle d
a) visualisation d'une portion de cymbalisation d'appel comportant quatre phrases courtes comprises entre deux pnrasu
longues (ici tronquees); b) visualisation d'une phrase longue complete; c) plage frequencies ; d) spectre moyen.
avant de l'x ; branches posterieures et brides scutellaires
brunes, ainsi que les rainures de coaptation mesonoto-
homelytrales. Opercules en longues et larges lames a peine
bombees et rebordees, uniformement de couleur ocre rose et
franges posterieurement de quelques poils (Fig. 29 et 31).
Meracantha jaune vert.
Pattes : vertes, avec de vastes fascies allongees, bistre
noiratre; tarses ocre plus ou moins sombre. Femurs ante-
rieurs tres renfles, a trois dents sous-carenales noires et
inegales, fortement inclinees vers l'avant (Fig. 32).
Ailes : hyalines; homelytres a vaste cellule radiale avec
costa longue et robuste, verte juqu'au nodus noiratre ; tronc
commun (M + Cul) tres legerement inferieur au cote cubital
de la cellule basale; nervures d'abord teintees de vert,
devenant brunes a bistre dans l'aire apicale ; celle-ci octolo-
culee. Ailes posterieures relativement larges el aussi longues
que la moitie des anterieures ; nervation brune plus ou moins
foncee ; cinq cellules terminales (Fig. 28).
Abdomen : un peu plus court que 1'avant-corps, a base
large puis se retrecissant; les quatre premiers tergites d'un
vert rose, les acousticalia largement hordes de noir a
1'arriere; les trois tergites suivants entierement noirs. le
huitieme foncierement vert, mais portant trois larges taches
noires (l'une medio-dorsale en « I » epais, les deux autres
envahissant les laterotergites); pygophore et phallicophore
jaune pale. Capsules auditives noires. Cymbales comme sur la
Figure 30, faiblement obliques, largement exposees et de
dimensions relativement grandes; plaque interne en ellipse,
prolongee vers le bas par une seconde plaque plus courte et
moins large; cinq longues cotes, libres a la base, mais
coalescentes au sommet et de force augmentant du bord
anterieur au bord posterieur de la cymbale ; seulement deux
batonnets intercalates, pres de la quatrieme et pres de la
cinquieme cotes. Deuxieme sternite d'un vert rose ; troisieme,
entierement rose ; quatrieme et cinquieme roses, entache ou
borde largement de noir vers 1'arriere ; sixieme entierement
noir; septieme d'abord noir, puis blanchatre ; hypandrium
entierement blanchatre. Genitalia comme sur les Figures 33 et
34.
Cymbalisation d'appel et carte d'idente acoustique (Fig. 35
et 36D) : emise egalement en sous-bois, la cymbalisation de
Pauropsalta judithae n. sp. comporte unitairement une longue
suite de signaux sonores quasi identiques, que precedent deux
a cinq groupes dits «d'amorce » d'importance temporelle
croissante, composes de memes signaux, mais de plus en plus
nombreux et de plus en plus resserres. Si les groupes
d'amorce s'averent fort semblables d'une sequence a l'autre,
les longues portions ou phrases se montrent en revanche assez
inegales dans le temps, variant de neuf a une trentaine de
secondes. En outre, les longues phrases peuvent etre entre-
coupees de tres courts silences (quelques centiemes de
secondes) repartis de fapon aleatoire. Bien que les basses
frequences apparaissent largement occupees, la cymbalisation
de Pauropsalta juditae n. sp. presente un plage d'efficacite
maximale entre 8 500 et 15 500 Hz, tandis que le spectre
moyen plafonne a 13 500 Hz.
Allotype femelle : habitus et taille semblables au male,
I'abdomen moins renfle, en cone plus regulier. Homelytres
aussi longs et aussi larges que chez le male. Pygophore
blanchatre teinte d’un rose leger, portant deux grandes taches
parasagittales brunes et, a 1'arriere des laterotergites, deux
macules punctiformes ; processus caudal acere, noir. Ovival-
vula (septieme sternite) foncierement blanchatre. mais large¬
ment envahi de brun diffus au niveau de l'echancrure
posterieure. Serratules de la tariere a onze denticules.
Dimensions principals en millimetres de l'holotype et de
Source: MNHN, Paris
CIGALES REMARQUABLES DE NOUVELLE-CALEDONIE
195
Fig. 36. Cymbalisations comparees en temps reel (l5secondes) des quatre cicadettes rencontrees dans les sous-bois
neo-caledoniens et dont il est question dans cet article. A : Poviliana sarasini (Distant, 1914), Montagne de Povila,
24.1.1993, 14 h 15; B : Poviliana vincentiensis n. sp.. Col d'Amieu, abords forestiers du Pic Vincent, ll.n.1993, 15 h :
C : Pauropsalta johanae Boulard, 1993, pare de la Riviere Bleue, 6.IH.1993, 12 h 30 ; D : Pauropsalta judithae n. sp.. Col
d'Amieu, Station forestiere, 4.in. 1993, 10 h 30 (tous documents originaux M. B.).
l'allotype. Longueur totale : 24 et 23,5 ; longueur du corps :
15 et 16,6 ; longueur de I'avant-corps : 8 et 7,6 ; longueur de
l'abdomen : 7 et 9 ; envergure : 41 et 42; largeur de la tete,
yeux compris : 5,8 et 5,8 ; distance entre les ocelles lateraux :
0,55 el 0,55 ; distance entre l'ocelle lateral et 1'ceil d'un meme
cote : 0,55 et 0,55 ; largeur du mesonotum : 5,6 et 5,7;
longueur de I’homelytre : 19.5 et 20 ; sa plus grande largeur:
7 et 7.
Derivatio nominis : Tespece est amicalement dediee a Judith Najt.
Note bio-taxonomique a propos des cicadettes
Les quatre especes composant deux a deux les genres freres Pauropsalta G. & F. et Povi¬
liana n. gen. que distingue l'absence ou la presence d'une sixieme cellule apicale aux ailes
posterieures presentent, outre leur grande ressemblance morphologique, une ecologie remarqua-
blement commune. Toutes, en effet, occupent les sous-bois ombrophiles et les males cymbalisent
agriffes aux jeunes troncs ou a certaines branches basses ou retombantes, en tous cas a des hauteurs
ne depassant pas trois metres. Jusqu'a present cependant, elles n'ont jamais ete observees de concert
ou dans le meme territoire, bien que leurs cymbalisations d'appel nuptial les caracterisent
distinctement et les separent radicalement entre elles. La figure 36 permet de comparer les
cymbalisations des quatre especes en question ; les cymbalisations ont ete captees dans le meme laps
de temps arbitraire de vingt-cinq secondes. On peut apprecier tres clairement les grandes differences
existant non seulement dans la structure et la composition des signaux sonores, mais aussi dans les
rythmes d'action qui les animent. L'ensemble exprime une diversite acoustique saisissante,
genetiquement fixee et garante de la speciation dans ce groupe d'lnsectes.
196
MICHEL BOULARD
REMERC1EMENTS
De vifs remerciements vont ici a mes collegues Judith Najt et Jean Chazeau, ainsi qu’a Alain
dessert (services forestiers de Koumac) pour leur aide respective dans raccomplissement de ma
mission. Mon epouse, Jeanine Boulard, madame Helene Le Ruyet et madame Madeleine Franey
rrfont largement aide dans la realisation des planches illustrant ce travail et je leur exprime egalement
ici toute ma gratitude.
REFERENCES
Boulard, M., 1988. — Taxonomie et Nomenclature superieures des Cicadoidea. Histoire, problemes et solutions. Ecole
Pratique des Hautes Etudes, Travaux du Laboratoire de Biologie evolutive des Insectes Hemipteroidea , 1. 1988 : 1-89.
Boulard, M., 1988. — Homopteres Cicadoidea de Nouvelle-Caledonie. 1. Description d'un genre nouveau et de deux especes
nouvelles de Tibicinidae. In S. Tillier (ed.), Zoologica neocaledonia I. Memoires du Museum national d’Histoire
nature lie, (A), 142, 1988 : 61-66.
Boulard, M., 1990. — Contributions a l’Entomologie generate et appliquee. 2. Cicadaires. Premiere partie : Cicadoidea. Ecole
Pratique des Hautes Etudes. Travaux du Laboratoire de Biologie evolutive des Insectes, 3 : 55-245.
Boulard, M.. 1991a. Quelle espece-type pour le genre Melampsalta Amyot, 1847? (Homoptera, Tibicinidae), Nouvelle
Revue d'Entomologie (N.S.), 8 (1): 25-28.
Boulard, M., 1991b. Description de trois nouvelles especes de Cigales neo-caledoniennes (Horn. Cicadoidea, Tibicinidae).
LEntomologiste, 47 (5), 1991 : 259-268.
Boulard, M., 199lc v Sur une nouvelle Cigale neo-caledonienne et son etonnante cymbalisation (Homoptera Cicadoidea
Tibicinidae). Ecole Pratique des Hautes Etudes, Travaux du Laboratoire Biologie et evolution des Insectes Hemipteroidea,
4, 1991 : 73-82.
Boulard, M., 1992. - A propos de la nuisibilite de certaines Cigales neo-caledoniennes Bulletion de la Societe Zoologique de
France, 1991, 116 (4), (1992) : 261-265.
Boulard, M., 1992. Description de six especes nouvelles de Cigales neo-caledoniennes (Horn. Cicadoidea). Premieres notes
ethologiques. Bulletin de la Societe entomologique de France , 97 (2), 1992 : 119-133.
Boulard, M., 1993. Description d'une nouvelle Cigale originate de Nouvelle-Caledonie. L'Entomologiste . 49 (5), 1993 :
261-264.
Boulard, M., 1993. Sur quatre nouvelles Cigales neo-caledoniennes et leurs cymbalisations particulieres (Homoptera,
Cicadoidea, Tibicinidae). Ecole Pratique des Hautes Etudes , Travaux du Laboratoire Biologie et evolution des Insectes,
6 : 111-125.
Boulard, M. 1994. Cigales inedites de Nouvelle-Caledonie et du Vuanatu (Horn. Cicadoidea, Tibicinidae). Nouvelle Revue
d’Entomologie (N.S.), 11 (2) 1994 : 143-145.
Boulard. M. 1995. Postures de cymbalisation et cartes d'jdentite et d’ethologie acoustiques des Cigales. 1. Generalites et
especes mediterraneennes. Ecole Pratique des Hautes Etudes, Travaux du Laboratoire Biologie et evolution des Insectes,
7-8 (1994/1995) : 1-72.
Distant, W. L., 1892. On some undescribed Cicadidae, with Synonymical Notes. Annals & Magazine of Natural History,
(6) 10 , 1892 : 54-67.
Distant, W. L., 1914 Rhynchota from New Caledonia and surrounding islands. In : Sarasin, F. & Roux, J., Nova
Caledonia, Zoologie, 1 (4) : 369-390.
Distant, W. L.. 1 920. Rhynchota from New Caledonia. Part II. Homoptera. Annals & Magazine of Natural History, (9) 6 :
456-470.
Kirkaldy, G. W., 1905. — Memoir on the Rhynchota collected by Dr Arthur Willey, F. R. S., chiefly in Birama (New Britain)
and Lifu. Transactions of the Entomological Society of London, III : 327-363.
Montrouzier, 2-» 1861. Essai sur la faune entomologique de la Nouvelle-Caledonie (Balade) et des lies des Pins, Art, Lifu,
etc. Hemipteres. Annales de la Societe entomologique de France, (4) 1 : 59-74.
Source: MNHN . Paris
48
The Meenoplidae (Hemiptera, Fulgoromorpha)
of New Caledonia, with a revision of the genus
Eponisia Matsumura, 1914, and new morphological
data on forewing venation and wax plate areas
Thierry BOURGOIN
Laboratoire d'Entomologie et EP 90 du CNRS
Museum national d'Histoire naturelle
45, rue Buffon, F-75005 Paris
RESUME
Dans une premiere partie, on propose une nouvelle interpretation de la nervation des tegminae des Meenoplidae-
Kinnaridae (Hemiptera, Fulgoromorpha). On s’attache en particular a la reconnaissance (homologie primaire) des branches
postnodales. des nervures M et Cu en invoquant le principe de parcimonie dans le nombre d evenements evolutifs et leurs
hierarchisation pour rendre compte des patterns observes. On preferera ainsi un simple deplacement avec coalescence entre
deux nervures a la disparition et Tapparition d’une nouvelle branche. Des arguments morphologiques (observation des
trachees) viennent appuyer cette nouvelle interpretation. Plusieurs nouvelles synapomorphies sont suggerees pour le taxon
monophyletique des Meenoplidae-Kinnaridae.
Dans une seconde partie, on livre les principaux resultats d'un travail encore non publie sur les plaques cirieres des
Meenoplidae-Kinnaridae afin de definir de nouveaux caracteres d’importance tant taxinomique que phylogenetique et qui
seront utilises dans la partie systematique de ce travail. Trois types de plaques cirieres sont decrits : centrotopique, paratopique
et eurytopique.
Dans la derniere partie de cette etude, on entreprend la revision des Meenoplidae de Nouvelle-Caledonie. On donne une
cle des genres qui inclut egalement ceux du groupe Eponisia et Suva. Vingt-six especes sont recensees pour neuf auparavant.
Le genre Eponisia Matsumura, 1914, est redefini et toutes les especes neo-caledoniennes precedemment rangees dans celui-ci
sont transferees dans de nouveaux genres avec de nouvelles especes : Caledonisia gen. nov. [espece-type : C. theophane (Fennah.
1969), n. comb.; C. bolanus (Fennah, 1969), n. comb.; C. crypta n. sp. ; C. guilberti n. sp.; C. monsmollis n. sp.; C. xli n. sp.],
Koghisia gen. nov. [espece-type : K. lysis (Fennah, 1969), n. comb. ; K. anospinosa n. sp.], Fennahsia gen. nov. [espece-type :
F.matuta (Fennah, 1969), n. comb.; F. hypogaea (Hoch, in press), n. comb.; F.perioflata n. sp.; F.cafana n. sp.],
Glyptodonisia gen. nov. [espece-type: G.fugax (Fennah, 1969), n. comb.; G.tomyris (Fennah, 1969), n. comb.]. Nisia
albonotata Distant, 1920, deplacee par Fennah dans le genre Suva Kirkaldy, 1906. est proposee comme espece-type pour un
nouveau genre, Suvanisia gen. nov., ou I'on decrit egalement quatre nouvelles especes [espece-type : S. albonotata (Distant,
1920), n. comb.; 5. tillierorum n. sp. ; S. caudqfurcata n. sp.; S. robusta n. sp. ; S. hwanoa n. sp.]. Deux autres nouveaux genres
Bourgoin, Th., 1997. The Meenoplidae (Hemiptera. Fulgoromorpha) of New Caledonia, with a revision of the
genus Eponisia Matsumura, 1914, and new morphological data on forewing venation and wax plate areas. In : Najt, J. &
Matile, L. (eds), Zoologia Neocaledonica, Volume 4. Mem. Mus. natn. Hist, nat ., 171 : 197-249. Paris, ISBN 2-85653-505-4.
Publie le 20 juin 1997
Source: MNHN, Paris
198
THIF.RRY BOURGOIN
sont decrits : Anorhinosia gen. nov. [espece-type : A. anomata n. sp. ; A. spathulalba n. sp.] et Muirisinia gen. nov. [espece-
type : M. desuiterae n. sp.]. Enfin, un huitieme nouveau genre. Dislantiana gen. nov. [espece-type : D.stylirecta n. sp.]. est
propose pour la premiere espece neo-caledonienne des Meenoplidae Meenoplinae. qui etend ainsi de maniere remarquable
l’aire de repartition de cette sous-famille.
Enfin. la nouvelle interpretation du genre Eponisia conduit egalement a deplacer Eponisia woodwardi Tsaur, Yang et
Wilson. 1986, dans un nouveau genre. Tyweponisia gen. nov. [espece type: T. woodwardi (Tsaur, Yang et Wilson, 1986). n.
comb.].
ABSTRACT
In the first part of this paper, a new interpretation of the venation of the forewings in the Meenoplidae-Kinnaridae
group (Hemiptera, Fulgoromorpha) is provided. Special attention is paid to the homologies ol M and Cu postnodal branches,
calling upon the parsimonious principle in the number of evolutive events and their hierarchisation to explain the observed
vein pattern. Thus, displacement with coalescence will be tested before vanishing and apparition of a new branch.
Morphological evidences (tracheal pattern) support this new interpretation, and several new synapomorphies are suggested for
the monophyletic taxon Meenoplidae-Kinnaridae.
In a second part, preliminary results of a still unpublished study of wax plate areas in females are given in order to
establish several new characters of taxonomic and phylogenetic importance used in the third part of this study. Three types
of wax plates are described in the Meenoplidae-Kinnaridae, according to the arrangement of the glands: the centrotopic type,
the paratopic type and the eurytopic type.
In the third part the Meenoplidae of New Caledonia are revised. A key to genera, including other meenoplids genera
related to the Eponisia and Suva groups, is given. Twenty-six species are recognized instead of nine previously. The genus
Eponisia Matsumura, 1914, is redefined. All the New Caledonian species previously described in this genus are transferred wjth
several other new species to four new genera: Caledonisia gen. nov. [type species: C. theophane (Fennah, 1969), n. comb.;
C. bo/anus (Fennah. 1969), n. comb.; C. crypta n. sp.; C. guilberli n. sp.; C. monsmollis n. sp.; C. xli n. sp.], Koghisia gen. nov.
[type species: K. lysis (Fennah. 1969), n. comb.; K. anospinosa n. sp.], Fennahsia gen. nov. [type species: F. matuta (Fennah,
1969), n. comb.; F. hypogaea (Hoch, in press), n. comb.: F. perioflata n. sp.; F. cafana n. sp.], Glyptodonisia gen. nov. [type
species: G.fugax (Fennah, 1969), n. comb.; G. tomyris (Fennah, 1969), n. comb.]. Nisia albonotata Distant, 1920, transferred
by Fennah in the genus Suva Kirkaldy, 1906, is proposed as type species for a new genus Suvanisia gen. nov. in which four
new species are described [type species: S. albonotata (Distant, 1920), n. comb.; S. tillierorum n. sp.; S. caudafurcala n. sp.;
S. robusta n. sp.; S. hwanoa n. sp.]. Two other new genera are also described: Anorhinosia gen. nov. [type species: A. anomala
n. sp.; A. spathulalba n. sp.] and Muirisinia gen. no\T[type species: M. desuiterae n. sp.]. An eighth new' genus. Dislantiana gen.
nov. [type species: D. stylirecta n. sp.] is also described and represents the first Meenoplidae Meenoplinae species from New
Caledonia, which extends the distribution of this subfamily notably far south east.
Finally, the new interpretation of the genus Eponisia leads to the placement of Eponisia woodwardi Tsaur, Yang &
Wilson, 1986 in another new genus, Tyweponisia gen. nov. [type species: T. woodwardi (Tsaur. Yang & Wilson, 1986), n.
comb.].
A recent preliminary study (Bourgoin, 1993a), with a phylogenetic analysis of the
Meenoplidae and Kinnaridae genera has given evidence that these two families form a monophyletic
group within the Fulgoromorpha, as was suggested by several authors previously (Emeljanov 1984,
1990; Remane, 1985; Asche, 1988). Within this group, the monophyly of Meenoplidae is fully
supported. However, Kinnaridae appeared as paraphyletic and it was suggested, for nomenclatural
reasons (Bourgoin, 1993a), that Meenoplidae should be re-evaluated to a larger group comprising
all kinnarid genera. This will be formally established in a paper in preparation, dealing with the
phylogeny of the Meenoplidae-Kinnaridae genera.
But even independently from this, it is clear that the generic criteria used in the Meenoplidae
are currently inadequate [and since a long time! see Muir, 1927a: 197] and require a fundamental
revision as was already written by Emeljanov (1984) or Wilson (1984). Currently, this small family
comprises twelve genera distributed into two subfamilies: the Meenoplinae Fieber, 1872, and the
Kermesiinae Kirkaldy, 1906. The first groups Anigrus Stal, 1866, Meenoplus Fieber, 1866 and
Melanigrus Tsaur et al., 1986; the second groups Afronisia Wilson, 1988, Eponisia Matsumura, 1914,
Eponisiella Emeljanov, 1984, Kermesia Melichar, 1903, Nisamia Emeljanov, 1984, Nisia Melichar,
1903, Phaconeura Kirkaldy, 1906, Robigalia Distant, 1916 and Suva Kirkaldy, 1906. Most of these
old genera need to be reanalysed and this work has already started with Emeljanov (1984) and
Wilson (1988) which have respectively separated new taxa from the old Nisia and Eponisia genera.
After the initial works of Montrouzier (1861), Perroud & Montrouzier (1864), Distant
(1920). Melichar (1898, 1906), Muir (1925, 1931, 1934) and Fennah (1964), a revision of the
fulgoromorphs from New Caledonia was proposed by Fennah in 1969. Eight meenoplid species were
Source: MNHN. Paris
MEENOPLIDAE OF NEW CALEDONIA
199
recognised: Nisia nervosa (Motschulsky, 1863), Suva albonotata (Distant, 1920) and six new species
described in the genus Eponisia : E. bolanus, E.fugax, E. lysis, E. matuta t E. theophane and E. tomyris.
From these, males were unknown in E. bolanus and E. theophane ; females were unknown in
E • matuta, E. lysis and E. tomyris. A ninth species, already cited by Hoch in 1994, is currently in press
(Hoch, in press): E. hypogaea.
New material from New Caledonia gives us the opportunity to redescribe these taxa where
necessary, to revisit the generic status of Eponisia , to describe fifteen new species and to erect eight
new genera. Also, some morphological characters such as the tegminae venation are reinterpreted:
such a work bears directly on recognition of homologies between taxa and then their phylogenetical
analysis. New morphological characters of taxonomic and phylogenetic importance based on female
wax gland areas have also been studied for the first time. Part of this work clearly involves more than
the study of the New Caledonian taxa only.
MATERIALS AND METHODS
Specimens used for description and illustration were pinned or preserved in 70% isopropyl
alcohol. For morphological studies using scanning electron microscopy (SEM), insects were first
cleaned using an ultrasonic cleaner by soaking specimens in a chloroform bath (3 min) and then
cleaning twice in 70% alcohol or distilled water (2 min). Specimens were then dehydrated through
increasing concentrations of alcohol, critical-point dried and coated with a 65-70 pm film of
gold-palladium. They were examined using a Jeol JSM 840 scanning electron microscope. For other
morphological studies and particularly for genitalic structures, the abdomen was removed and boiled
for 2-4 minutes in KOH (15%) containing a few drops of chlorazol black. Gross dissection and
cleaning of abdomens were performed in distilled water. Two stains were used; chlorazol black E and
Paragon Blue following Bourgoin (1993b). Drawings were made using a camera lucida with genitalia
fixed in glycerine.
Most of the material studied was collected by malaise traps from the Reserve de Riviere Bleue
in south of New Caledonia, as part of the program ‘'Evolution et vicariance en Nouvelle-Caledonie”
of the Museum national d'Histoire naturelle, Paris (MNHN). Ecological elements of the Reserve de
Riviere Bleue have already been described by Bonnet de Larbogne et al. (1991). Five stations were
studied and have been briefly described by Hynes (1993). To avoid the repetitions of data, only the
station numbers (5, 6, 7) or "Foret transition” and “Maquis” have been indicated with the date
of capture. Each specimen label is printed in the following way: Reserv. nat. de la Riviere Bleue,
[Forest data and elevation], 166°40’E-22°06'S [Station number], P. malaise: [date]/Museum
Paris, Nouvelle-Caledonie, [name of collectors]. For each station the data are: Foret dense humide
160 m, Parc. 5; Foret dense humide — 160 m, Parc. 6; foret dense humide sur pente — 170 m,
Parc. 7; Foret de transition sur pente a Casuarinacees — 250 m; Maquis sur crete — 310 m.
Other material came from recent field studies of the canopy by Guilbert (1994) in Riviere
Bleue (Parc. 6). This material has been collected by fogging. Some material has also been collected
by sweeping by the author during a field trip in 1990 (T. Bourgoin) in different part of New
Caledonia and during the "Mission Panie 1990” (M. Baylac, T. Bourgoin, D. Bickel, L. Bonnet
de Larbogne, J. Chazeau, J. Dugdale et R. Raven).
All these specimens are deposited in the Museum national d'Histoire naturelle, Paris
(MNHN). Additional material (48 specimens) from the Bernice P. Bishop Museum, Honolulu,
Hawaii (BPBM) were received on loan for this study. Some specimens from The Natural History
Museum, London (BMNH) were also studied.
200
THIERRY BOURGOIN
MORPHOLOGY
Forewing venation
Early interpretations of the venation of the forewings in the Meenoplidae-Kinnaridae group
have been given by Muir (Meenoplidae: 1921: 570; Kinnara: 1922, Meenoplidae and Kinnari-
dae: 1925: 158), Fennah (1944), Woodward ( Phaconeura , Nisia: 1957), Synave (Nesomicrixia : 1958),
Scherbakov (1981), Emeljanov (1977, 1984) and more recently for Meenoplidae in general by Tsaur
et al. (1986). The interpretation of venation patterns proposed here differs a little from the one
generally used and particularly in the interpretation of the post nodal median and cubital branches.
In interpreting wing venation characters some principles have been followed: 1) in view to
minimise ad hoc hypothesis, parsimony has been used in calling upon new evolutive events to explain
modified vein patterns and a hierarchy of these events has been admitted: displacement
-> vanishing-> apparition. In other terms, venation has been interpreted by slight vein displace¬
ments rather by invoking vanishing or apparition of new vein branches: hypothesis of coalescence of
veins is tried before calling upon vanishing, and re-separation after coalescence is tried before calling
upon apparition of a new branch; 2) continuity of veins that tend to reach the tegmina margin: partial
interruption is not retained, but calls for another interpretation.
Generalized vein pattern Modified vein pattern observed
. , . , „ loss of the apical part of B
pamal coalescence of A and B emergence of a new A branch : A2
Fig. 1. - Schematic representation in the interpretation of
modified pattern (l.b) derived from a generalized one (l.a).
Two explanations are advanced: a partial coalescence of
vein A and vein B (l.c) which appears more parsimonious
than (l.d): loss of the apical part of vein B and emergence
of a new branch of vein A: A2.
Figure 1 illustrates such an approach: there is
no reason to retain two apomorphic characters in
Fig. l.d: “vanishing of distal sector of B and
apparition of a new branch A2” when only one
apomorphic character can be retained as in Fig.
l.c: “partial coalescence of A and B“. Such
interpretation is of course of essential importance
in homologyzing the apical tegmina venation in
Meenoplidae-Kinnaridae.
Homologies of M and Cu branches in the
Meenoplidae-Kinnaridae group
In most fulgoromorphs (Fig. 2.a) Five main
subapical cells (C1-C5) can be recognized. Cl, C2
and C4 are built between Sc-R, R-M and
M-CuAl respectively by nodal and apical trans¬
verse veins. C3 and C5 are built between the
branches of M and CuA respectively. C5 is
connected to the tegmina margin by CuA2 and a
transverse vein, C4 by CuAl and C3 by M3 + 4.
In such a pattern, Sc + R and Cu fork First
before the nodal line, M at the nodal line. Such
a pattern is very close to the one already
proposed by Fennah (1944) and Scherbakov
(1981) but which recognized respectively six and seven main nodal cells. From this generalised
scheme, the Meenoplidae-Kinnaridae group is characterised by a general “apicalisation” (Matile,
1990: 426) of the pattern which generates several possible synapomorphies for this taxa (Fig. 2.b): (1)
Sc + R and (2) Cu fork First at the nodal line, (3) Ml +2 forks late after the apical line, (4) loss of
the transverse ml-m2.
However, in interpreting vein pattern in Meenoplidae-Kinnaridae, all authors have admitted
that M forks late in the forewing (e.g. Bashgultala : Emeljanov, 1984; Meenoplidae: Tsaur et al .,
Source:
MEENOPLIDAE OF NEW CALEDONIA
201
2 a 2.b
Fulgoromorpha generalized vein pattern Meenoplidae-Kinnaridae gener alized vein naHern
Sc
Ep onisia vein pattern
(Tsaur et al., 1986)
CuA2
- long coalescence belween M3+4 and CuA 1
- M3+4 non forked
- emergence of a new cubital transverse between CUA branches
* loss of the two m-cu transverses
Eponisia vein pattern
(new interpretation)
CuAI
- short coalescence between M3+4 and CuA I
- loss of the nodal ni-cu transverse only
- CuA2 not reaching the wing marging (loss?)
Fig. 2. — Tegminae vein pattern in the Fulgoromorpha. Diagrammatic representation of a generalized Fulgoromorpha (2.a)
vein pattern with five main cells recognized (C1,...C5). From this scheme a generalized Meenoplidae-Kinnaridae vein
pattern (2.b) is derived showing an apicalisation of several landmarks (arrows) which are proposed as so many probable
synapomorphies for the group. From this pattern the Eponisia tegmina vein pattern is illustrated with the usual
terminology (2.c) as given by Tsaur et al. (1986) and the new one proposed in this paper (2.d).
Source: MNHN. Paris
202
THIERRY BOURGOIN
1986; Afronisia : Wilson, 1988). Such an interpretation leads to the introduction of several new
evolutive events (emergence of new transverse veins) in the cubital trunk (Fig. 2.c). A more
parsimonious interpretation is adopted here (Fig. 2.d), considering that this generalised pattern with
five subapical cells has been just slightly modified by coalescence between CuAl and M3+ 4 on a
short distance before or after C4. In this case, the five subapical cells retain a very typical position:
C3 and C2 are closed at the same level; C4 is shorter than C3 and C5 than C4. In several cases it
is considered that CuA2 had joined CuAl (or lost its apical connection with the posterior margin)
rather than the loss of the cua2-pcu transverse. This hypothesis is based on the form of C5,
posteriorly convex, and by observation of some species where CuA2 is still recognisable as in
Robigalia butleri Distant, 1916. When less than 5 subapical cells are observed (Kinnaridae:
Prosotropinae for instance), the same principle is followed, and the hypothesis of coalescence of
CuAl and M3 + 4 on a longer distance is advanced.
Such an interpretation is supported also by some morphological evidence. Indeed, it is often very
easy to follow by transparency the way of the tracheas inside the veins. In all the species and specimens
where this could be studied (most of all the Meenoplidae and Kinnaridae taxa) one can observe 1)
the separation in two trunks of the median trachea toward Ml + 2 and M3 + 4 at the nodal line
and 2) the two tracheas of M3 + 4 and CuAl side by side at the base of C4 and diverging after.
Wax gland area
With the exception of Sternorrhyncha Coccoidea, wax glands have been poorly studied within
the Hemiptera although they are present in several other main groups (Foldi, 1991). Within the
Fulgoromorpha, wax gland areas are known in several families (Fulgoridae: Mason et al ., 1989,
Eurybrachidae, Lophopidae... and many larvae) but mainly in Cixiidae tenth abdominal segment
(Pope, 1985) and in Meenoplidae-Kinnaridae. They have been very poorly studied although they can
give some interesting characters of taxonomic or phylogenetic interest. These wax plates have been
studied by SEM in almost all currently known Meenoplidae-Kinnaridae genera and the results will
be published later. However, as the characteristics of theses structures have been used throughout in
this paper, a short description is given here in order to introduce the terminology used.
In the females of Meenoplidae-Kinnaridae, tegumentary glands areas are present in great
number on abdominal tergites three to eight, and several types can easily be recognized by their
external pore pattern. Wax tegumentary glands are localised in the posterior part of tergites sixth to
eighth and they are closely associated in paired wax plates (Fig. 50- In meenoplids, the external pore
pattern studied by SEM allows the separation of, at least, two different types of wax glands (we do
not consider here several other types of glands which can be observed anteriorly to the wax plate).
They are arranged as a bee-nest model following an external area of “covered pores" surrounding an
internal area of “open pores" (Figs 3a, 3b, 5f).
At a smaller magnification with a stereomicroscope, three main types of wax plates are
observed in the Meenoplidae-Kinnaridae, according to the arrangement of the glandular areas
(Fig. 5):
In the centrotopic type (Fig. 5a), the internal area is completely surrounded by the external one;
In the paratopic type (Fig. 5d), the internal area has shifted in a more median position and joins
the sagittal line;
The eurytopic type (Figs 4a, 4b, 5c) is generally present in the Prosotropinae: several different
glands (detected by their external pore pattern with SEM studies) are distributed on the whole
surface of the plate in a more or less regular repetitive pattern.
From these general schemes, several features have been noted. For instance, in Paramicrixia
diaphana Distant, 1911 (Kinnaridae), the internal area is divided in two smaller ones (Fig. 5e) and
in Kermesia in several smaller ones (Fig. 5b). In most Kinnaridae Prosotropinae (but not all), the
eighth wax plate is absent and in Oreopencs lute fades Ramos, 1957, all wax plates are absent.
Source:
mwfj
SHB
KCo« ssfecg®
!!^*®
Figs 3-4. — Calcdonisia theophane (Fcnnah): wax plate of the Vlth tergite, centrotopic type, external view 3.a (x 2700): an
external area of “covered pores” (left side) surrounds an internal area of “open pores” (right side). Some smaller pores
are scattered between the “open pores”; 3b ( x 700); wax plate of the VUIth tergite, paratopic type, external view of
the internal area. Kinnacana clara Remane: wax plate of the Vllth tergite, eurytopic type, external view (4.a: x 600;
4.b: x 1500).
Source: MNHN . Paris
CO vl Ui
204
THIERRY BOURGOIN
5.a Centrotopic type
5.d Paratopic type
/*
V
y
5.e
Paramicrixia diaphana Distant
/**
\
tergite
external area
wax > late internal area )
V
/
5.f
sagittal line
Fig. 5. Diagrammatic representations of the different wax plate types in the Meenoplidae-Kinnaridae. 5.a: centrotopic type;
5.b: Kermesia sp.; 5.c: eurytopic type; 5,d: paratopic type; 5.e: Pciramicrixia diaphana Distant; 5.f: general terminology.
TAXONOMY
Check list of the Meenoplidae species from New Caledonia
Kermesiinae
Anorhinosia gen. nov. 208
1. A. anomala n. sp. 209
2. A. spathulalba n. sp. 212
Caledonisia gen. nov. 213
C. bolanus (Fennah, 1969), n. comb. 216
C. crypta n. sp. 216
C. guilberti n. sp. 216
C. monsmollis n. sp. 219
C. theophane (Fennah, 1969), n. comb. 219
C. xli n. sp. 219
Fennahsia gen. nov. 222
9. F. matuta (Fennah, 1969), n. comb. 223
10. F. hypogaea (Hoch, in press), n. comb. 223
11. F. perioflata n. sp. 226
12. F. cafana n. sp. 223
Source: MNHN, Paris
MEENOPLIDAE OF NEW CALEDONIA 205
Glyptodonisia gen. nov. 226
G.fugax (Fennah, 1969), n. comb. 226
14. G. tomyris (Fennah, 1969), n. comb. 227
Koghisia gen. nov. 228
15. K. lysis (Fennah, 1969), n. comb. 230
16. K. anospinosa n. sp. 230
Nisia Melichar, 1903. 235
17. N. nervosa (Motschulsky, 1863). 235
Muirisinia gen. nov. 232
18. M. desutterae n. sp. 11 , 1 ,
C. . . ^ .
buvamsia gen. nov. 235
19. S. albonotata (Distant, 1920), n. comb. 237
20. S. tillierorum n. sp. 242
21. S. caudafurcata n. sp. 237
22. S. robusta n. sp. 239
23. S. hwanoa n. sp. 239
24. S. sp. 1, Col cTAmieu . 242
25. S. sp. 2, Amoa. 242
Meenopunae. 206
Distantiana gen. nov. 206
26. D. stylirecta n. sp. 207
Other genera also concerned with this study
Afronisia Wilson, 1988 . 207
Eponisia Matsumura, 1914. 221
Suva Kirkaldy, 1906. 244
Tyweponisia gen. nov. 246
Key to the Meenoplidae (males) of New Caledonia
AND OF DIFFERENT MEENOPLID GENERA RELATED TO THE EPONISIA AND SUVA GROUPS
1. Tegmen with second claval vein covered with many sensory pits
arranged irregularly . Meenoplinae: Distantiana gen. nov.
Tegmen with second claval vein not covered with sensory pit.
. Kermesiinae: 2
2. Tegmen with M1 + 2 unforked; postclypeus laterally ecarinate.
. Nisia Melichar
Tegmen with Ml and M2 separated; postclypeus laterally carinate. 3
3. R of hindwing unibranched; gonostyli shorter than the aedeagus_
. Tyweponisia gen. nov.
R of hindwing bifurcated; gonostyli longer than the aedeagus. 4
4. Male gonostyli without a median dorsal process. 5
Male gonostyli with a median dorsal process. 8
5. Male gonostyli apically slender and bent at 90°, several pairs of appen¬
dages flanking ventrally the aedeagus; distributed in the Afrotro-
pical region. Afronisia Wilson
Source:
206
THIERRY BOURGOIN
Male gonostyli subapically wider, no appendages flanking ventrally
the aedeagus; distributed in the Autralasian region. 6
6. C5 more than two third Cl length, C4 placed in parallel with
C 5. Glyptodonisia gen. nov.
— C5 almost triangular, notably shorter than Cl: less than two third
length of Cl. C4 placed in series behind C5 (Figs 35, 47). 7
7. Laterofrontal areolets widely spaced. External side of C5 slightly
convex in joining C4 (Fig. 35). Fennahsia gen. nov.
— Laterofrontal areolets medially confluent. External sides of C5 and
C4 in direct prolongation (Fig. 47). Koghisia gen. nov.
8. Species more than 7 mm in length. At least ten apical cells. C5 long
and quadrate (Fig. 29). 9
Species less than 7 mm in length. No more than 9 apical cells (Fig. 9). 10
9. Laterofrontal carinae extending elevated up to the anteclypeus. A pair
of hook-like processes dorsally flanking the aedeagus..
. Caledonisia gen. nov.
Laterofrontal carinae extending elevated up to the dorsal part of
the postclypeus only. Muirisinia gen. nov.
10. In lateral view: anal tube shorter than the laterodorsal part of the
pygofer and bearing a pair of lanceolate processes developed ventrally
(Figs 8, 17). Anorhinosia gen. nov.
Anal tube without a pair of ventral lanceolate processes. 11
11. C4 and C5 placed in series: external sides of C5 and C4 in direct pro¬
longation . Eponisia Matsumura
External side of C5 convex in joining C4 (Fig. 63) not in direct pro¬
longation . '2
12. Urite X ring like dorsally, very short, forming ventrally a strong
unpaired beak-like process; gonostyli with a strong mediodorsal pro¬
jection . Suvanisia gen. nov.
Urite X normally developed, strongly projected lateroventrally;
gonostyli with a wide mediodorsal projection weekly elevated.
. Suva Kirkaldy
Subfamily Meenoplinae
Genus Distantiana gen. nov.
Type species: Distantiana stylirecta n. sp.
Distribution: New Caledonia: Pouebo (Fig. 40).
Included species: currently monospecific.
Description : vertex with areolets not meeting medially but
the anterior carina complete and straight. Frons without
median carina but a short fold dorsally just after the vertex.
Laterofrontal carinae strongly elevated, not interrupted at the
frontoclypeal suture but abruptly reduced at mid length of
the postclypeus, then reaching the anteclypeus. Pronotum
posteriorly concave, mediocarinated; laterodorsal carinae
almost vanishing in the mediodorsal part but meeting in the
median carina and not reaching the anterior margin of the
pronotum. Mesonotum mediocarinated. Metatibiotarsal for¬
mula: (3 + 5)/6/5. Tegminae almost as wide in the post nodal
part than in the prenodal one; with four closed subapical
cells; transverse sc-r absent and Cl closed distally by Sc and
R joining together a second time after the nodal line.
Source: MNHN. Paris
MEENOPLIDAE OF NEW CALEDONIA
207
Male genitalia: in lateral view dorsal half of the pygofer
strongly developed, with a posterodorsal projection develo¬
ped in the intersegmental membrane IX-X. Aedeagus globu-
lous and membranous. Gonostyli straight, with a subdistal
upcurved process. Anal tube in posterior position to the
pygofer, in lateral view almost straight. Female unknown.
Taxonomic note. This genus is easily identified from the other meenopline genera by the
tegmina venation, the absence of the mediofrontal carina present in Anigrus, the anal tube and the
gonostyli conformation which differentiates Distantiana from Anigrus, Meenoplus and Metanigrus. It
seems, however, closer to the genus Meenoplus by the form of the pronotum and of the aedeagus.
Monophyly of the genus is attested by several autapomorphies: the latero-dorsal prolongation ofthe
pygofer, the gonostyli conformation, the tegmina venation (Cl).
The subfamily Meenoplinae is mentioned here for the first time from New Caledonia and
Distantiana extends far south east the distribution of this taxa which now consists of four genera. The
geographically closest meenopline species to D. stylirecta is A. nitidus (Bierman, 1910), described from
Java and transferred from Nisia to Anigrus by Fennah (1963). Anigrus is mainly an African genus
but some species have been described from the oriental region: Sri-Lanka, Taiwan, Vietnam, these
species probably need to be re-examined. Meenoplus is mainly an African and circum-Mediterranean
genus. Metanigrus is a recently described genus (Tsaur et al., 1986), monospecific from Taiwan.
Distantiana stylirecta n. sp.
(Figs 6, 7)
Type material : holotype S, (BPBM) New Caledonia: Pouebo, N.E. Coast, 10 m, I 1.1.1964 (R
Straatman, light trap). Bishop.
Description : general colour whitish with the mesonotum
brown. Pedicel and basal swelling of the flagellum, antecly-
peus and gena. tip of labium, laterofrontal carina in front of
the eye and ocellus and mesonotum brown; median carina of
mesonotum whitish, ventral parts of the body and legs pale
yellow. Median ocellus present. Labium short but surpassing
metacoxae; subapical segment of labium almost two time as
long as the third. Tegminae white with several brown spots
(Fig. 7). As in all meenoplines, R of hind wing simple, not
branched; sensory pits on Sc + R and on the first anal vein
in one row, second claval vein with some (17) sensory pits
arranged irregularly. In lateral view, length of dorsal margin
of metatarsomere III > II = I.
Male genitalia (Fig. 6): pygofer completely developed, in
lateral view ventrally straight, the postero-dorsal projection
tooth-like, directed posterior. Aedeagus ending in a globu-
lous and membranous endosoma. without minute sclerotini-
zed production. Tectiform structure strongly developed; in
lateral view surpassing the anterior margin of the pygofer on
more of its half length; roof like ventrally. Gonostyli notably
straight, with a distal recurved process. Anal tube in lateral
view feebly concave ventrally, shortly produced posteriorly
but without lateroventral process; posterior margin in dorsal
view transverse, feebly concave.
Female: unknown.
Total length 4.1 mm, legmen: 3.5 mm.
Type locality : Pouebo, 10 m.
Subfamily Kermesiinae
Genus Afromsia Wilson, 1988
Type species: Eponisia albovittata Fennah, 1955 [Wilson, 1988: 325]
Distribution: Africa, south of Sahara
Included species: A. albovittata (Fennah, 1955); A. bredoi Wilson, 1988; A.hrunnescens
(Synave, 1957); A.flavescens (Synave, 1971); A. gembuensis Wilson, 1988; A.muiri (Metcalf, 1945);
A. pallida (Linnavuori, 1973).
Source:
208
THIERRY BOURGOIN
i
0.25 mm
7
Figs 6-7. — Distantaina stylirecta n. sp., holotype. 6: male genitalia, left side. 7: habitus, left side.
Note. This genus, recently revised by Wilson (1988), is recognisable by the fusiform gonostyli,
with their apical portion upcurved at 90°. As mentioned by Wilson (1988: 325) the monophyly of
the genus is attested by the characteristic appendages of the aedeagus, not present in other meenoplid
genera. From undescribed material, out of the frame of this study, several new related genera from
the Afrotropical region are awaiting description. The form of the gonostyli seems to give good
diagnostic characters to separate the different taxa, at least at the generic level. Afronisia is apparently
absent from Madagascar.
Genus Ahorhikosia gen. nov.
Type species: Anorhinosia unomala n. sp.
Distribution: New Caledonia (Fig. 18).
Included species: A. anomala n. sp.; A. spathulalba n. sp.
Source: MNHN, Paris
MEENOPLIDAE OF NEW CALEDONIA
209
Description: vertex with transverse anterior carina straight,
sometimes interrupted medially; the two occipital areolets
(Fennah, 1969: 45) almost quadrate, broadly confluent
medially, without median carina. Mediofrontal carina absent;
laterofrontal carinae strongly elevated; median ocellus pre¬
sent. Postclypeus basally mediocarinated; anteclypeus medio-
carinated. Latero-postclypeal carinae not elevated, extending
from lateral carinae of frons. Labium long: second segment
reaching the metacoxae; twice as long as the apical segment.
Pronotum without a distinct median carina; lateral carinae
not meeting medially but joining the anterior margin. Meso-
notum with a median carina. Tegminae not very broader in
the postnodal part than in the prenodal part; 9 apical cells;
C5 not specially short, C4 a little shorter than C5; ratio
C3/C5: 1.3; sensory pits on A1 and Sc + R. Radial vein of
hind wing bifurcated at apex. Metatibiotarsal formula
(3 + 4-5J/7/6. In lateral view, length of dorsal margin of
metatarsomere III > I > II; metatarsomere I short, a little
longer than metatarsomere II. In female, wax plate area VI
and VII of centrotopic type; wax plate area VIII paratopic.
In male, urite X in dorsal view almost as wide as the
pygofer, in lateral view shorter than the dorsal part of
pygofer and produced twice: 1) laterally in a sclerotinized
plate more or less quadrate flanking, 2) a pair of longer
lanceolate processes developed ventrally. Pygofer without
apodematic lamina on its anterior margin, strongly convex
ventrally but not deeply knocked posteroventrally, thus
gonostyli direct dorsad. Aedeagus in lateral view broad, not
filifomi. Tectiform structure not surpassing the anterior
margin of the pygofer in lateral view; corpus connectivi very
thin. Gonostyli with a mediodorsal process, ventrally stron¬
gly produced.
In female, ductus bursa not very long, basally directed
dorsal, progressively dilating to form the bursa. Spermatheca
not entering the aliferum 1 nom. nov., but opening in the
posterodorsal part of the vagina; the pars intermedialis
double walled looking. Anterior vagina long, common ovi¬
duct long and apically dilated. Gonapophysis VIII longer
than gonocoxae VIII. Lateral arms of sternite VII reaching
the gonocoxae VIII laterodorsally.
Derivatio nominis: allusion to the conformation of the horn-bearing anogenital complex.
Note - The monophyly of the genus is attested by several autapomorphies: a wide urite X. the
pair of strong tooth-like anal processes, the wide medioventral process of gonostyli and the strong
ventral convexity of the pygofer
Anorhinosia a noma la n. sp.
(Figs 8-10, 13, 16)
Type material: holotype <$ (MNHN). Nouvelle-Caledonie, Chaine centrale: Massif de
l'Aoupinie, versant est au-dessus de Ponerihouen, 410 m- Foret dense humide/Museum Paris, x.1992
(P. Bouchet). Paratype: 1 $, (MNHN), same data as holotype.
Description: general colour pale brown. Head capsule with
lateral carinae, basal part of frons around the median ocella.
post clypeus and ventral part of the genae brown. Temporal
area, antennae, dorsal part of the gena and anteclypeus white
(pale brown in the male specimen). Tegminae whitish with
several dark areas (Fig. 9): a characteristic oval macula
around Sc + R, a central area on C2 and C3, a wide band on
Rs, Ml and M2, shorter maculae on other veins as illustra¬
ted. Hind wing feebly smoked behind Cu and a smoked band
on R and M. Females larger than males.
Male genitalia as in Fig. 8. Pygofer mediotransversally
folded, looking fused laterodorsally with the lateral plate of
urite X. Aedeagus wider apically than basally; in lateral view
notched apically to form two tooth-like little membranous
process; a third one ventrally. Tectiform structure very short.
Type locality : Chaine centrale. Massif de
410 m.
Gonostyli strongly developed, bearing a strong mediodorsal
process, rounded and wider dorsally, widely developed
ventrally as a triangular basis, ending in a long and acute
process.
Female genitalia (Figs 10, 13, 16). Bursa covered with large
rounded sclerotinized ornamentations. Aliferum (Fig. 10)
with the lateral wing-like laminae pointing anteriorly, short,
the ventral lamina upcurved apically; aliferum widening
ventrally, forming a cornice below the ventral lamina before
joining ventrally the anterior vagina. Lateral arms of sternite
VII strong, reaching the gonocoxae VIII laterodorsally.
Gonocoxae VIII reaching half length of gonapophysis VIII
(Fig. 13).
Total length <J: 5.3 mm, tegmen: 4.5 mm; total length $:
7.4 mm, tegmen: 6.2 mm.
'Aoupinie, versant est au-dessus de Ponerihouen,
Note. The very short tectiform structure of the connective (Fig. 8) is very probably aborted and
the normal conformation should be closer to the one illustrated for A. spathulalba n. sp. (Fig. 17).
1. Aliferum (Figs 10, 11, 12): a particular and undescribed sclerite of the Meenoplidae female genitalia which can receive
the ducts of the bursa copulatrix and of the spermatheca. In its more complex form this structure bears four processes : a pair
of lateral wing-like laminae, a saggital medioventral lamina (just below this last lamina and inside the aliferum the spermatheca
often joins the bursa ductus) and an impair dorsal lamina. Between those four laminae runs the ductus of the bursa copulatrix.
210
THIERRY BOURGOIN
1 mm
Figs 8-9. — Anorhinosia anomala n. sp., holotype. 8: male genitalia, left side. 9: left tegmen.
Source: MNHN. Paris
10
Figs 10-16. Aliferum. right side. BC: bursa copulatrix; Sp: spermatheca; Va, Vp: anterior, posterior vagina. 10: Anorhinosia
anomala n. sp., paratype; 11: Anorhinosia spathulalba n. sp., specimen of the BMNH from Col d'Amieu; 12: Anorhinosia
spathulalba n. sp., paratype. 13-16: Female genitalia, right side. 13, 16: Anorhinosia anomala n. sp., paratype; 14:
Anorhinosia spathulalba n. sp., specimen of the BMNFI from Col d'Amieu; 15: Anorhinosia spathulalba n. sp., paratype.
Source: MNHN, Paris
212
THIERRY BOURGOIN
Anorhinosia spathulalba n. sp.
(Figs 12, 15, 17)
Type material: holotype BPBM. New Caledonia, Paita, Mou 300, 8.III.1972 (J. L Gressit),
Bishop Museum. Paratypes: 2 $$, same data as holotype; deposited in BPBM.
Other material: 1 $ from BPBM is tentatively assigned to this species even if some differences
with the paratypes can be observed in the female genitalia (Figs 11, 14). New Caledonia, Col
d'Amieu, 650 m, 31 .in. 1968 (J. L. Gressit & T. C. Maa), Bishop Museum.
Description: general colour orange-brown, strongly
contrasted. Posterodorsal part of frontolateral carinae, dorsal
part of frons, areolets, antennae, median area of pronotum,
tegulae and legs whitish. Frontolateral carinae in front of eyes
and antennae, basal part of frons, postclypeus and ventral part
of the genae, lateral areas of pronotum and mesonotum orange-
brown. Median part of mesonotum dark brown with median
carina paler. Tegminae brown castaneous; Sc + R before the
nodal line and the sensory pits, the ambient vein from its base
up to the pterosigma, annals veins except the dark brown
sensory pits, whitish. Other veins orange.
Male genitalia (Fig. 17). Pygofer mediotransversally fol¬
ded, not fused laterodorsally with the lateral plate of urite X.
Aedeagus wider apically than basally; in lateral view knocked
apically to form two tooth like little membranous process.
Tectiform structure short and relatively thin, not surpassing
Type locality : Paita, Mou 300.
the anterior margin of the pygofer in lateral view. Gonostyli
strongly developed, bearing a strong mcdiodorsal process,
rounded dorsally, strongly developed ventrally as a triangular
basis; a medioventral bulbous process bearing long setae;
ending in a strong and acute process.
Female genitalia. Bursa covered with large rounded scle-
rotinized ornamentations. Aliferum (Fig. 12) with the lateral
wing-like laminae long, pointing anteriorly, the ventral
lamina rounded apically; aliferum widening ventrally in a
cornice-like process below the ventral lamina before joining
ventrally the anterior vagina. Lateral arms of sternite VII
strong, reaching the gonocoxae VIII laterodorsally. Gono-
coxae VIII short, not reaching half length of gonapophysis
VIII (Fig. 15).
Total length 5.3 mm, tegmen: 4.7 mm; total length ?:
6 mm, tegmen: 5 mm.
Fig. 17. Anorhinosia spathulalba n. sp., holotype, male genitalia, left side.
Source: MNHN. Paris
MEENOPLIDAE OF NEW CALEDONIA
213
Genus Caledonisia gen. nov.
Type species: Eponisia theophane Fennah, 1969.
Distribution: New Caledonia (Fig. 32).
Included species: C. bolanus (Fennah, 1969), n. comb.; C. crypia n. sp.; C.guilberti n. sp.; C.
monsmollis n. sp.; C. theophane (Fennah, 1969), n. comb.; C. xli n. sp.
Description: vertex with anterior transverse carina oblique
interrupted medially or at least reaching posterior margin,
occipital areolets triangular, just meeting medially or more
generally separated. Frontal medio-carina absent; lateral
frontal carinae foliated all along; median ocellus present;
sensory frontal pits present. Post-clypeal medio-carina ab¬
sent; lateral carinae without interruption at the frontoclypeal
suture, foliated dorsally and diminishing progressively. Ante-
clypeal medio-carina present. Labium 3 segmented, long;
subapical segment (L2) surpassing metacoxae, larger than the
apical one (L3) (ratio L2/L3: 1.75-1.95). In lateral view head
capsule anteriorly straight. Pronotum with median carina;
lateral ones meeting mediodorsally just behind the anterior
margin or nearly so. Median carina of mesonotum feebly
marked. Tegminae broader in the postnodal part than in the
prenodal part; 10-11 apical cells; all subapical cells closed; C4
as long as C5; C5 quadrate; sensory pits on A1 and Sc + R.
Hind wings with R forked at apex. Metatibiotarsal formula
(3 + 5)/7/7. In lateral view, metatarsomere 1 short, length of
dorsal margin of metatarsomere III > I > II. Females wax
plate area VI and VII of centrotopic type; VIII of paratopic
type (Figs 21, 22).
Fig. 18. Distribution of the genera Anorhinosia gen. nov. and Glyptodonisia gen. nov. in New Caledonia.
Source: MNHN, Paris
214
THIERRY BOURGOIN
Figs 19-25. 19-20, 23-25: Female genitalia, right side, same scale and semidiagrammatic. 19: Caledortisia xli n. sp.;
20 .Caledonisia theophane (Fennah. 1969); 23: Caledortisia bolanus (Fennah, 1969); 24: Caledon is ia crypta n. sp.;
25 .Caledonisia guilberti n. sp. 21-22: Eighth wax plate area; ia: internal area, ca: external area. 21: Caledonisia
theophane (Fennah. 1969); 22: Caledonisia bolanus (Fennah, 1969).
In male, anal tube very short, feebly sclerotinized. Pygofer
membranous dorsally, in lateral view formed by two sclero¬
tinized plates. A pair of long integrated spine like sclerite
flanking dorsally a filiform aedeagus. Gonostyli strongly
developed, mediodorsally projecting dorsad, developed twice
ventrally.
In female, ductus bursa very short, basally directed
cephalad, dilating immediately to form the bursa. Sperma-
theca branched on the aliferum; the pars intermedialis long,
not double walled looking. Anterior vagina long, common
oviduct long, not apically dilated. Gonapophysis VIII longer
than gonocoxae VIII. Lateral arms of sternite VII reaching
the gonocoxae VIII lateromedially or dorsally.
Derivatio nominis : from New Caledonia.
Taxonomic note. The monophyly of this taxa is attested by the wing venation with C5 quadrate
and a supplementary cell, not closed, between C5 and the apical cells; by the pygofer sclerotinisation,
the very reduced anal tube and the paired spine like sclerites overhanging the filiform male genitalia.
It is very interesting to note that this last character which occurs also in several species of the -
probably paraphyletic - Australian genus Phaconeura Kirkaldy, 1906. It could represent a
Source MNHN , Paris
MEENOPLIDAE OF NEW CALEDONIA
215
synapomorphy to link Caledonisia gen. nov. and the Phaconeura species bearing this character (e.g.
at least the three recent cavernicolous species described by Hoch (1990): P. crevicola, P. mopomea and
P. mimyamea).
The coloration of all these species is polymorphic and cannot be used to recognize the species.
Within the females, two groups of species can be observed:
the “bolanus group" with a short anal tube, a short (not produced) eighth tergite - not the
seventh as mentioned by Fennah, 1969:48 —, a ventrally rounded external glandular area on the
eighth tergite and a posteriorly produced sixth central glandular area close to the sagittal line: C.
bolanus and C. crypta n. sp.; C. monsmollis is also referred to this group;
the “theophane group with a long anal tube and an apomorphic lateroventrally produced
eighth tergite, a ventrally acute external glandular area on the eighth tergite and a typical centrotopic
sixth wax plate: C. theophane , C. xli n. sp. and C. guilberti n. sp.
Such a separation is also possible with the males. C. xli n. sp. and C. guilberti n. sp. are much
closer to each other than with C. monsmollis n. sp. When more specimens will be available in the
future, it is probable that C. bolanus , C. crypta n. sp. and C. monsmollis n. sp. will have be included
in a new genus.
Key to the species of Caledonisia gen. nov.
1. Females. 2
— Males . 6
2. Eighth tergite strongly produced laterally, anal tube long, born by a
fully developed laterotergite IX (Fig. 18). External area of the eighth
wax plate area ventrally acute (Fig. 21) . theophane group 4
- Eighth tergite not produced laterally, anal tube short, laterotergite IX
not developed behind the anal tube (Fig. 22). External area of the
eighth wax plate area ventrally rounded (Fig. 22). bolanus group 3
3. Laterotergite IX over the gonapophysis VIII not produced posteriorly
(Fig. 23) . C. bolanus Fennah
— Laterotergite IX over the gonapophysis VIII produced acute poste¬
riorly (Fig. 24) . C. crypta n. sp.
4. Stigmate VIII reaching or below the level of the eighth sternite
(Figs 19, 20). 5
— Stigmate VIII not reaching the level of the eighth sternite (Fig. 25)..
. C. guilberti n. sp.
5. Large species, more than 8 mm in total length, eighth tergite
strongly produced . C. xli n. sp.
Small species, less than 7 mm in total length. C. theophane Fennah
6. Posterior arm of gonostyli wide, covered with minute spines. 7
— Posterior arm of gonostyli acute, without minute spine.
. C. monsmollis n. sp.
7. Dorsal process of gonostyli wide, anteriorly quadrate, produced poste¬
riorly . C. xli n. sp.
Dorsal process of gonostyli with anterior margin rounded.
. C. guilberti n. sp.
Source:
216
THIERRY BOURGOIN
Caledonisia bolanus (Fennah, 1969), n. comb.
(Figs 22-23)
Eponisia bolanus Fennah, 1969: 48.
Description : general colour pale brown. Occipital areolets,
line of laterofrontal carinae brown, head capsule in front of
eye, ocella and antenna orange-brown; frons and postclypeus
medially yellow, laterally castaneous. Pronotum medially
whitish with lateral parts; lateral fields of mesonotum and
tegulae except at margins brown-castaneous. Tegminae
yellowish-brown. Sc + R area and pterosigma whitish, veins
paler than ground. Female wax plate areas VI, VII of
centrotopic type, however the sixth with the posterior angle
of central glandular area almost reaching the sagittal line.
Female eighth tergite lateroventrally not produced caudad,
not surpassing ventrally the seventh stemite (Fig. 22). Eighth
wax plate of paratopic type, the external glandular area
widely rounded ventrally (Fig. 21).
Female genitalia. Anal tube short: less than two times as
long as wide in lateral view. Laterotergite IX not projected
posteroventrally, in lateral view apically wide.
Male unknown.
Total length $: 8.2 mm, tegmen: 7.2 mm.
Note. The female holotype (BPBM) is from the Thi River Valley, close to Noumea.
Caledonisia crypt a n. sp.
(Fig. 24)
Material studied : holotype 9 (BPBM); New Caledonia: Ciu, 9.1.1969, N. L. H. Krauss.
Description: very similar to C.bolanus but darker. Head
capsule on laterofrontal carinae in front of eye and ocella,
laterodorsal parts of pronotum, lateral fields of mesonotum
and on each side of the white median band dark brown.
Tegminae brown, with a wide area on the costal cell; veins
pale brown. Female wax plate areas VI, VII of centrotopic
type, however the sixth with the posterior angle of central
glandular area almost reaching the sagittal line. Female
eighth tergite lateroventrally not produced caudad, not
surpassing ventrally the seventh stemite (Fig. 24). The
external glandular area of eighth wax plate widely rounded.
Female genitalia (Fig. 24). Anal tube short: less than two
times as long as wide in lateral view. Laterotergite IX
posteroventrally projected tooth like, in lateral view apically
acute, produced caudad.
Male unknown.
Total length $: 8.1 mm, tegmen: 7.1 mm.
Type locality : Ciu.
Note. The darker coloration and the conformation of the laterotergite IX (arrow, Fig. 24)
allow to range this specimen without hesitation in a new species different from C. bolanus.
Caledonisia guilberti n. sp.
(Figs 25-29)
Type material: holotype S (MNHN), Nouvelle-Caledonie. Riviere Bleue P. 6, foret dense,
fogging 21.x.1992. 16 paratypes (5 11 22 ). Two specimens deposited BPBM: 1 same data as
holotype, 1 $, New Caledonia, Yate, 6-10 km, 25.m. 1968/ex. plum fork (J. L. Gressitt & T. C. Maa),
Bishop Museum. Fourteen specimens deposited MNHN: 2 5 $?: same data as holotype and
2 22 , 20.1.1993; Riviere Bleue, foret dense humide sempervirente non inondable, test d’homogeneite,
piege malaise 1: 29.vii-7.vm. 1987, 1 piege malaise 3: 29.vii-7.vm.1987, 1 Riviere Bleue, Parc. 7:
24. vm.-7.ix. 1989, 1 2; 25.XII. 1986-5.1.1987, 1 Riviere Bleue, Parc. 5: 23.IV.1986-9.V.1986, l 2;
25. xi. 1986-8.xn. 1986, 1 2; Riviere Bleue, foret dense humide sempervirens inondable, test d'homo-
geneite, piege malaise 1: 13-20.vm.1987, 1 2 [abdomen dissected] and 1 2 same data, without date.
Other material: 1 2 from BMNH is tentatively assigned to this species, New Caledonia,
Kouakone (P. D. Montague).
Source: MNHN . Paris
MEENOPLIDAE OF NEW CALEDONIA
217
Figs 26-27. — Caledonisia guilberti n. sp. 26: female genitalia, right side; 27: habitus.
Source. MNHN, Paris
218
THIERRY BOURGOIN
Figs 28-29. Caledonisia guilberti n. sp. 28: male genitalia, left side; 29: right tegmina.
Description: general colour whitish or pale yellow, variable,
with several brown maculae. Occipital areolets and line of
latero-frontal carinae brown; frons and postclypeus medially
white or yellowish, lateromedially brown. Pronotum clear with
laterodorsal part brown; mesonotum orange-brown with three
parallel white bands often bordered brown and often two others
white short bands lateral and oblique. Tegminae translucent
whitish to yellowish, pterosigma white-yellowish, veins whitish;
typically several brown maculae (Fig. 29): basally on Sc + R,
medially on M, on the distal part of A1 and A2 and the area bet¬
ween them. Often a brown area between Cu and theclaval fold.
In the nodal part a brown band on Ml and M2 and several other
little brown maculae. Hind wing translucent.
In female, wax plate of sixth and seventh tergile of
centrotopic type. Eighth tergite lateroventrally strongly bend
and produced caudad, not surpassing ventrally the seventh
sternite (Fig. 25). Eighth wax plate of paratopic type, long:
ratio internal glandular area length/length of anal tube: 3.15;
external glandular area acute ventrally.
Male genitalia (Fig. 28): pygofer mediotransversally mem¬
branous and separated in two lateral sclerotinized plates; the
dorsal one rounded posterodorsally. Anal tube in dorsal
position to the pygofer, very feebly sclerotinized; in dorsal
view very shortly bilobed. A pair of long integrated spine-like
sclerites down curved apically and flanking dorsally the
aedeagus. Aedeagus filiform, short, wider basally; tectiform
structure surpassing the anterior margin of the pygofer in
lateral view. Gonostyli strongly developed: almost twice as
long as pygofer wide; bearing a strong mediodorsal process,
rounded dorsally; developed twice ventrally: at its base and
medially forming a short triangular ventral projection, ending
in a long and strong rectangular process bearing minute
spines apically; a short inner projection at the base of the
mediodorsal process.
Female genitalia as in Fig. 26. Anal tube long: nearly two
times as long as wide in lateral view (Fig. 24).
Total length <$: 6.6-6.75 mm, tegmen: 5.8 mm; total length
?: 7.9 mm tegmen: 6.6-6.75 mm.
Source: MNHN. Paris
MEENOPLIDAF. OF NEW CALEDONIA
219
Type locality : Rivere Bleue, foret dense.
Taxonomic note. This species seems restricted to the south of New Caledonia and apparently
is the most common of the genus. It is named after its collector, Eric Guilbert.
Caledonisia monsmollis n. sp.
(Fig. 30)
Type material: holotype $ (MNHN), Nouvelle-Caledonie, Mont Mou. piege malaise,
13.ii.1977 (Delobel & J. Chazeau).
Description: general colour pale brown. Occipital areolets,
line of laterofrontal carinae brown; frons and postclypeus
medially yellow, laterally brown. Pronotum medially whitish
with lateral parts brown; mesonotum medially yellow with a
pair of lateral brown bands. Tegminae yellowish-brown,
pterosigma pale yellow, veins concolor; sensory pits brown.
Male genitalia (Fig. 30). Pygofer mediotransversally mem¬
branous and separated in two lateral sclerotinized plates; the
dorsal one short, rounded posterodorsally. Anal tube in
dorsal position to the pygofer, feebly sclerotinized, reduced to
a pair of lateral acute processes, one on each side of the
Type locality : Mont Mou.
Taxonomic note. It has been impossible to match the male of C. monsmollis n. sp. with one
of the females of C. bolanus n. sp. or C. crypta n. sp. However, in the future, when more material
will be available or when specimens will be collected in copula , it may fall into synonymy with one
of these species.
eleventh urite. A pair of long integrated spine-like sclerites
down curved apically and flanking dorsally the aedeagus.
Aedeagus filiform, long, wider basally; tectiform structure
long, surpassing the anterior margin of the pygofer in lateral
view. Gonostyli strongly developed: a little longer than
pygofer wide; bearing a strong triangular mediodorsal pro¬
cess, rounded dorsally; developed twice ventrally: at its base
and medially, ending in a strong acute process.
Female unknown.
Total length 5.9 mm, tegmen: 5 mm.
Caledonisia theophane (Fennah, 1969), n. comb.
(Figs 20-21)
Eponisia theophane Fennah, 1969: 49.
Material studied : holotype $ (deposited in
St Louis Valley, have not been examined.
Description: general colour yellowish brown. Laterofrontal
carinae in front of the eyes and tegminae sensory brown.
Tegminae yellowish-brown, pterosigma pale yellow, veins
orange-yellow. Females wax plate area VI and VII of
centrotopic type. Female eighth tergite lateroventrally pro¬
duced caudad, surpassing ventrally the seventh sternite (Fig.
20). Eighth wax plate of paratopic type, short: ratio central
BPBM), from Yahoue. The 2 ?? paratypes, from
glandular area length/length of anal tube: 2.7; external
glandular area acute ventrally (Fig. 21).
Female genitalia. Anal lube long: two times as long as wide
in lateral view. Laterotergite IX posteroventrally projected on
each side of the anal tube.
Male unknown.
Total length ?: 6.5 mm. tegmen: 5 mm.
Caledonisia xli n. sp.
(Figs 19, 31)
Type material: holotype J (MNHN), Nouvelle-Caledonie, Monts Koghis, Chemin de la
Cascade, 17.x. 1990 (Th. Bourgoin), sur Burretokiensia viellardi (Palmacee). Three paratypes: 2
1 2, deposited in BPBM, New Caledonia, Yahoue, 100-200 m, xn.1983 (N. L. H. Krauss), Coll.
Bishop Museum, Acc.# 1984.168, New Caledonia: Mts des Koghis, 400-600 m, 1.1969 (N. L. H.
Krauss), Coll. Bishop Museum, New Caledonia: Mt Koghi, 400-600 m, n. 1973 (N. L. H. Krauss),
Coll. Bishop Museum, ?.
Source: MNHN. Paris
220
THIERRY BOURGOIN
0.5 mm
i —. — . — . _ _j
Figs 30-31. — 30 : Caledonisia monsmollis n. sp., male genitalia, left side. 31 : Caledonisia xli n. sp., male genitalia, left side.
Source: MNHN, Paris
MEENOPLIDAE OF NEW CALEDONIA
221
Description: close to C. guilberti n. sp., but with stronger
proportions. General colour orange brown. Occipital areo-
lets, line of laterofrontal carinae and external laterodorsal
part of laterofrontal carinae from the lateral ocella to the
occipital margin dark brown; frons pale yellow. Pronotum
medially white, laterodorsal part dark brown, lateroventral
part surrounded with a dark brown band; mesonotum orange
brown with three parallel white thin bands. Tegminae yellowish
pale brown, pterosigma covered by a whitish suffusion, veins
Sc + R whitish, others yellow ish; a smoked band on M1 and M2.
Hind wing smoked behind Cu. F'emales wax plates VI and
VII of centrotopic type. Female eighth tergite lateroventrally
strongly produced caudad, surpassing ventrally the seventh
sternite (Fig. 18). Eighth wax plate of paratopic type, long:
ratio central glandular area length / length of anal tube; 3.7;
external glandular area acute ventrally."
Female genitalia. Anal tube long: almost three times as
long as wide in lateral view (Fig. 19).
Male genitalia (Fig. 31). Pygofer mediotransversally mem¬
branous and separated in two lateral sclerotinized plates; the
dorsal one rounded and strongly projected posterodorsally.
Anal tube in dorsal position to the pygofer. very feebly
sclerotinized; in dorsal view bilobed. A pair of long integra¬
ted spine-like sclerites upcurved above the aedeagus. Aedea-
gus filiform, short, wider basally; tectiform structure long,
surpassing the anterior margin of the pygofer in lateral view'.
Gonostyli very strongly developed: almost twice as long as
pygofer wide; bearing a strong mediodorsal process, projec¬
ted dorsoposteriorly; produced twice ventrally: at its base and
medially forming a strong ventral tooth like projection;
ending in a long and strong rectangular process bearing
minute spines apically; a short inner projection at the base of
the mediodorsal process.
Total length 6.9 mm, tegmen: 5.9 mm.
Type locality : Monts Koghis, Chemin de la Cascade.
Genus Eponisia Matsumura, 1914: 285
[Matsumura. 1914: 285, Fennah, 1956: 475; 1969: 45; Emeljanov, 1984: 481; Tsaur, Yang & Wilson, 1986:
101; Wilson, 1988: 324; Tsaur, 1989: 27]
Type species: E. guttula Matsumura, 1914: 286, by original designation.
Distribution: Taiwan, China: Mokansan, Che-Kiang Province (Fennah, 1956).
Included species: E. guttula Matsumura, 1914; E. macula Tsaur, Yang et Wilson, 1986; E.
splendida Tsaur, 1989.
Description: vertex with transverse anterior carina straight
very shortly acute angled medially; occipital areolets trian¬
gular, broadly confluent medially, without median carina.
Mediofrontal carina absent; laterofrontal carinae strongly
elevated; median ocellus present. Postclypeus without median
carina, sometimes feebly marked basally; anteclypeus feebly
mediocarinated. Latero-postclypeal carinae extending from
lateral carinae of frons without knock at the frontoclypeal
suture level. Pronotum with a distinct median carina; lateral
carinae not meeting mediodorsally but joining the anterior
margin. Mesonotum without median carina (£. macula) or
very feebly marked (£. guttula). Tegminae broader in the
postnodal part than in the prenodal part. C4 and C5 short,
of equal length; ratio C3/C5: 1.6-1.7. Radial vein of hind
wing bifurcated at apex. Metatibiotarsal formula (3 + 5)/7-
6/6-5 (in E. splendida : 8/6/5, Tsaur, 1989: 29). In lateral view',
length of dorsal margin of metatarsomere I > III > II;
metatarsomere I long, two times as long as metatarsomere II.
In female, wax plates VI, VII and VIII of paratopic type.
In male, anal segment stout, strongly produced laterally, at
least two times as long as broad. Pygofer complete dorsally,
in lateral view prolonged and narrow. Aedeagus in lateral
view broad. Gonostyli laterally passing beyond the anal tube,
basally projecting dorsad and bearing a posterior process,
distally bending dorsad.
In female, ductus bursa long, bursa covered with minute
rounded sclerotinized ornamentations. Spermatheca not en¬
tering the aliferum but opening in the very posterodorsal part
of the vagina; spermatheca with the pars intermedialis long,
not double walled looking; aliferum with lateral wing-like
process pointing dorsally, the ventral lamina strongly deve¬
loped. Anterior vagina wide, common oviduct not dilated
apically. Gonapophysis VIII (without the apical tooth) as
long as gonocoxae VIII. Lateral arms of sternite VII strong,
reaching the gonocoxae VIII latero-medially.
Taxonomic notes. The genus is easily recognisable by a combination of following characters:
shape of the pygofer narrowly elongated dorsally in lateral view and gonostyli conformation with the
posterior process of their mediodorsal projection which attest the monophyly of this genus
(apomorphy). By this new interpretation, the genus is currently absent from New Caledonia.
The five African species previously placed in Eponisia were recently transferred by Wilson
(1988) to a new genus: Afronisia. The six New Caledonian species currently placed in Eponisia by
Fennah (1969) are transferred to new genera (this study). Eponisia woodwardi Tsaur, Yang & Wilson,
1986, is transferred to a new genus, Tyweponisia gen. nov. (this study).
Source: MNHN. Paris
222
THIERRY BOURGOIN
Fig. 32. Distribution of the genus Caledonisia gen. nov. in New Caledonia.
Genus Fennah si a gen. nov.
Type species: Eponisia matuta Fennah, 1969, by original designation.
Distribution: New Caledonia (Fig. 40).
Included species: F. matuta (Fennah, 1969); F. hypogaea (Hoch, in press), comb. nov. [see
Hoch, 1994]; F. perioflata n. sp.; F. cafana n. sp.
Description : vertex with transverse anterior carina me¬
dially interrupted; occipital areolets triangular, not confluent
medially but widely separated on more or less the length of
one areolet; no median carina. Mediofrontal carina absent;
laterofrontal carinae strongly elevated until the anteclypeus;
median ocellus absent. Postclypeus relatively narrow, with
median carina absent or just marked very basally in F. ma¬
tuta; anteclypeus mediocarinated. Latero-postclypeal carinae
extending from lateral carinae of frons without knock at the
frontoclypeal suture level; this one deeply sunk between the
frons and the post clypeus. Labium long: second segment
surpassing the metacoxae; two times longer than the apical
segment. Pronotum with a distinct median carina; lateral
carinae not meeting mediodorsally but joining the anterior
margin. Mesonotum with a well marked but thin medioca-
rina?Tegminae slightly broader in the postnodal part than in
the prenodal part. Metatibiotarsal formula (3 + 4J/5/5. In
lateral view, length of dorsal margin of metatarsomere I >
III > II; metatarsomere I long, two times as long as
metatarsomere II.
In male, anal segment stout, strongly produced, distally
deeply bilobed. Pygofer complete dorsally, in lateral view
prolonged and narrow. Aedeagus in lateral view short, beak
like; surmounted by a compressed spatulate process. Go-
nostyli in lateral view shortly passing beyond the anal tube,
distally wider than basally.
Source MNHN. Paris
MEENOPLIDAF. OF NEW CALEDONIA
223
Derivatio nominis : dedicated to the memory of Dr R. Fennah.
Taxonomic note. Only one female specimen is known in this genus (F. cafana n. sp.), thus no
generic character has been given in the genus diagnose for the female genitalia. The monophyly of
this new genus is assured by the laterofrontal carinae strongly elevated up to the anteclypeus and
surrounding a sunk frontoclypeal suture, the general form of the elongated pygofer and by the
development of the spatulate process dorsally to the aedeagus (autapomorphy). The troglobitic
species F. hypogaea, described by Hoch (currently in press and already cited in 1994 in the genus
Eponisia) is placed in this new genus.
Fennah.sia cafana n. sp.
(Figs 33-34)
Type material: holotype ? (BPBM). New Caledonia. Mt Koghi, 400-500 m, 11.n.1976 (N. L
H. Krauss).
Description: general colour pale stramineous powdered
white. Antenna, laterofrontal carinae in front of the antenna
and mesonotum yellowish. Tegminae (Fig. 34) hyaline pow¬
dered white; a dilute fuscous area on the anterior margin of
pterosigma and on R at the base of Cl. Veins concolor.
Wings whitish. In female, wax plates of paratopic type, the
sixth and seventh wax plate internal areas are strongly
developed to almost the whole plate.
Female genitalia (Fig. 33). Anal lube short. Gonapophysis
VIII strongly developed: widely rounded dorsally. Sperma-
Type locality : Mont Koghi, 400-500 m.
Taxonomic note. F. cafana n. sp. appears close to F. matuta and 1 cannot exclude the fact that
the two species might be synonymized in the future when the male of the first or the female of the
second will be collected. However, the pattern of the tegminae coloration is rather different, especially
the darker spot on R at the base of Cl which should be distinctive.
theca entering the aliferum with a long an thin ductus
receptaculi; diverticulum ductus double walled, as long as
pars intermedialis single walled. Bursa ductus long and thin;
bursa covered with rounded sclerotinized ornamentations.
Aliferum strongly developed dorsally with lateral wings
diverging laterally; anterior lamina unpair dorsally and
widening ventrally in two lateral plates. Sternite VIII rea¬
ching gonocoxae VIII mediolalerally.
Male unknown.
Total length $: 5 mm, legmen: 4.3 mm.
Fennahsia hypogaea (Hoch, in press), n. comb.
Eponisia hypogaea Hoch, in press, [already cited in Hoch, 1994: 319].
The description of this species is currently in press but it has been already mentioned by Hoch
in 1994. It is the first troglobitic meenoplid from New Caledonia and the eleventh for the
Meenoplidae. As mentioned by Hoch, this species is very close to the epigean species E. matuta
Fennah.
Fennahsia matuta (Fennah, 1969), n. comb.
(Figs 38-39)
Eponisia matuta Fennah, 1969: 45.
Note. This species is still currently only known from the $ holotype collected from Col des
Rousettes. The brown spot on the laterofrontal carinae surrounding the ocella seems distinctive in
this species. The male genitalia drawing of Fennah (1969: 46, fig. 229) is rather imprecise and has
been redrawn in Figure 38 from the holotype deposited in BPBM.
Source: MNHN. Paris
224
THIERRY BOURGOIN
1 mm
1 mm
Figs 33-35. - 33-34: Fennahsia cafana n. sp. 33: female genitalia, right side; 34: left tegmina. 35: Fennahsia perioflala n. sp„
right tegmina.
Source: MNHN. Paris
36-39. 36-37: Fennahsia perioflata n. sp. 36: male genitalia, left side; 37: right gonostylus, posterior view. 38-39:
Fennahsia matuta (Fennah. 1969). 38: male genitalia, left side; 39: right gonostylus, posterior view.
Source:
226
THIERRY BOURGOIN
Fennahsia perioflata n. sp.
(Figs 35-37)
Type material: holotype 3 (BPBM), New
Maa), Coll. Bishop. Paratypes: 2 <J<J, same data,
Description: general colour stramineous, feebly darker on
the laterofrontal carinae in front of the ocella and on the
mesonotum. Mesonotum yellow. Tegminae hyaline (Fig. 35)
with five closed cells and nine apical cells, hind wings whitish.
Male genitalia (Figs 36, 37) with anal tube distally bilobed.
Tectiform structure strongly developed in lateral view, sur¬
passing the anterior margin of the pygofer on more of its
Type locality : Plateau de Dogny.
Caledonia, Plateau de Dogny, 29 .ii. 1968 (T. C.
deposited BPBM and MNHN.
three fourth of its length. Spatulate process dorsal to the
aedeagus strongly developed, longer than the gonostyli;
distally bearing short spines. Aedeagus short, beak like.
Gonostyli apically bearing a short dorsal process.
Female unknown.
Total length S’. 4.5-5 mm, tegmen: 4.1 mm.
Genus Glyptodomsia gen. nov.
Type species: Eponisia fugax Fennah, 1969.
Distribution: New Caledonia (Fig. 18).
Included species: G. fugax (Fennah, 1969), n. comb.; G. tomyris (Fennah, 1969) , n. comb.
Description: vertex with transverse anterior carina almost
straight; occipital areolets confluent medially; no median
carina. Mediofrontal carina absent; laterofrontal carinae
strongly elevated until the anteclypeus; median ocellus repre¬
sented by a scar. Postclypeus wide and convex, with median
carina basally well marked; anteclypeus mediocarinated.
Latero-postclypeal carinae extending from lateral carinae of
frons, without knock at the frontoclypeal suture level.
Labium short: second segment not surpassing the metacoxae;
ratio L2/L1: 1.33-1.5. Pronotum with a distinct median
carina; lateral carinae not meeting mediodorsally but joining
the anterior margin. Mesonotum with a well marked but thin
mediocarina. Tegminae slightly broader in the postnodal part
than in the prenodal part. C5 large, triangular, longer than
C4. Metatibiotarsal formula (3 + 4-5)/5-6/5. In lateral view,
length of dorsal margin of metatarsomere I > III > II;
metatarsomere I slightly longer than metatarsomere II.
In male, anal segment stout, with a tooth like process on
each side more or less developed, distally rounded. Pygofer
complete dorsally, in lateral view prolonged and narrow,
laterally produced on each side of the aedeagus. Aedeagus in
lateral view well developed, apically strongly concave as in a
bispinous conformation, the ventral one longer than the
dorsal one; surmounted by a strong spine like process.
Gonostyli laterally passing beyond the anal tube, distally
wider than basally.
Derivatio nominis : allusion to the Glyptodon (Glyptodontidae) test-like wax area structure.
Note. The monophyly of this new genus is assured by the general form of the elongated
pygofer, posterodorsally produced on each side of the aedeagus and by the lateroventral tooth-like
projection on each side of the anal tube. The strong apical concavity of the aedeagus in lateral view
is probably also characteristic of the genus.
Glyptodonisia fugax (Fennah, 1969), n. comb.
(Figs 41-42)
Eponisia fugax Fennah, 1969: 45
Other material: 1 <J, 1 $, New Caledonia, Mts des Koghis, 400-600 m, 1.1969 (N. L. H.
Krauss), Bishop Museum; l^J, same data but n.1973; New Caledonia: Yahoue, 60-100 m, II.1980 (N.
L. H. Krauss), Bishop Museum, Acc. #1980.128.
This species is easily recognizable by the dark dorsal band along the dorsal margin of the
tegminae. Male genitalia figured in Figure 42. Further characters than those given by Fennah (1969)
are provided below.
Source: MNHN, Paris
MEENOPLIDAE OF NEW CALEDONIA
227
Fig. 40. Distribution of the genera Distantiana gen. nov. and Caledonisia gen. nov. in New Caledonia.
Description: wax plates of paratopic type, the sixth and
seventh wax plate internal areas are strongly developed to
almost the whole plate.
Female genitalia (Fig. 41). Anal tube short. Gonapophysis
VIII strongly developed: widely rounded dorsally. Sperma-
theca entering the aliferum with a long and thin ductus
receptaculi; diverticulum ductus as long as pars inlermedialis.
Bursa ductus long and thin; bursa covered with rounded
sclerotinized ornamentations. Aliferum strongly developed
dorsally with lateral wings diverging laterally; anterior lamina
unpair dorsally and widening ventrally in two lateral plates.
Sternite VIII reaching gonocoxae VIII mediolaterally.
This species is known from Mt Koghi (at 500 m alt.) by the holotype and 21 paratypes, all
from the Col de la Pirogue.
Glyptodonisia tomyris (Fennah, 1969). n. comb.
(Fig. 43)
Eponisia tomyris Fennah, 1969: 49.
This species is close to G.fugax n. comb, as mentioned by Fennah. Until now, the holotype male
is still the only specimen collected. The type locality is Mt. Koghi (600 m). The gonostyli are distinctly
apically broken (Fig. 43) and Fennah’s drawing is inexact. Before another male is collected and the
gonostyli figured complete, the anal tube appears to be the most distinctive character to separate the
two species. The male genitalia of G. tomyris and G.fugax can be compared in Figures 42 and 43.
Source
228
THIERRY BOURGOIN
Fig. 41. - Glyptodonisia fugax (Fennah, 1969), n. comb., female genitalia, right side.
Genus Koghisia gen. nov.
Type species: Eponisia lysis Fennah, 1969: 47.
Distribution: New Caledonia (Fig. 49).
Included species: K. lysis (Fennah, 1969), n. comb.; K. anospinosa sp. nov.
Description: vertex with occipital areolets more or less
confluent medially. Frontal medio-carina absent; lateral
frontal carinae foliated all along; median ocellus present.
Post-clypeal medio-carina feebly marked basally; lateral
carinae without interruption at the frontoclypeal suture,
dorsally foliated and diminishing progressively up to the
middle of the postclypcus. Anteclypeal medio-carina present.
Labium 3 segmented, long; subapical segment surpassing
metacoxae, two times larger than the apical one. Pronotum
with median carina; lateral ones meeting mediodorsally just
behind the anterior margin or nearly so. Mesonotum medio-
carinated. Tegminae broader in the postnodal part than in
the prenodal part; 9 apical cells; all subapical cells closed; C4
placed directly after C5; C5 short and triangular, shorter than
C4. Hind wings with R forked at apex. Metatibiotarsal
formula (3 + 5)/7/6. In lateral view, metatarsomeres short,
length of dorsal margin of metatarsomere III > I > II. Wax
plates VI, VII and VIII of centrotopic type, the eighth central
glandular area strongly concave on its posterior margin
( K . lysis n. comb.).
In male, urite X quadrate, ventral margin strongly convex
in lateral view by a posterodorsal projection. Pygofer feebly
sclerotinized dorsally, in lateral view more or less quadrate;
produced in a short posterodorsal acute angle. Aedeagus
Filiform. Gonostyli without a mediodorsal projection, suba-
pically wider than basally.
Female with ductus bursa long, bursa covered with
rounded sclerotinized ornamentations. Spermatheca entering
the aliferum below the anterior lamina. Anal tube short.
Derivatio nominis : from Mounts Koghis.
Taxonomic note. The monophyly of this genus is attested by the shape of urite X, the pygofer
and genitalia conformation. The pattern venation which shows C4 placed completely in series
behind C5 and not in parallel with C5 is very distinctive and may represent an autapomorphy for this
genus.
Source. MNHN, Paris
MEENOPLIDAE OF NEW CALEDONIA
229
0,3 mm
42
0,3 mm
«___ 1
43
Figs 42-43 42: Glyptodonisia fugax (Fennah, 1969), n. comb., male genitalia, left side. 43: Glyptodonisia tomyris (Fennah,
1969), n. comb., male genitalia, left side.
Source: MNHN , Paris
230
THIERRY BOURGOIN
Koghisia lysis (Fennah, 1969) n. comb.
(Figs 44, 46-48)
Eponisia lysis Fennah, 1969: 47.
Material examined: in MNHN, 3 Riviere Bleue, Parc 6, fogging: 21.x.1992 (Chazeau,
Guilbert & Bonnet de Larbogne). 1 ?: MNHN, Nouvelle-Caledonie, Monts Koghis, Chemin de
la cascade, 17.xi. 1990. (Th. Bourgoin). In BPBM: 1 $, New Caledonia, Mt Koghi. m. 1978 (N. L.
H. Krauss), Bishop Museum, Acc. #1978.114.
Description: general colour stramineous. Lateral sides of
laterofronlal carinae in front of the eyes and lateral parts of
pronotum brown. Mesonotum orange brown, darker late¬
rally. Tegminae hyaline with a feebly darker suffusion
bordering veins in its postnodal part; a small macula on mid
point of M in the corium and basally on R and in the median
cell (Fig. 47); C5 short, ratio C3/C5: 1.6; C4 longer than C5.
Hind w'ing translucent. In female wax plate area VIII concave
posteroventrally.
Male genitalia (Figs 44. 46) with urite X strongly knocked
in lateral view by a strong posterodorsal projection, wide,
and bearing an impair posteroapical tooth. Pygofer with a
short laterodorsal membranous process covered with minute
spines. Tectiform structure strongly developed in lateral view,
surpassing the anterior margin of the pygofer on more of its
half length. Gonostyli apically ended in an oval lobe, acute
anteriorly and bearing basally two short processes on its
internal side.
Female genitalia (Fig. 48). Anal tube short. Gonapophysis
VIII feebly developed. Gonocoxae VIII almost as long
posteriorly as gonapophysis VIII, triangular. Spermatheca
entering the aliferum, with a short ductus receptaculi;
diverticulum ductus double walled looking in its anterior part
which is wider, longer than pars intermedialis. Bursa ductus
relatively long; bursa covered with rounded sclerotinized
ornamentations but not closely arranged. Aliferum with
lateral wings pointing dorsad; anterior lamina unpair, feebly
upeurved anterodorsally. Sternite VIII reaching gonocoxae
VIII mediolaterally.
Total length 5.55 mm, tegmen: 4.75 mm; total length
6 mm, tegmen: 5.1 mm.
Taxonomic note. This species was already known from the S holotype from Mts Koghis (at
600 m). Unfortunately, Fennah’s drawing of the holotype is very difficult to understand and is
inprecise; it has been redrawn here. Fennah has mentioned a tumescence on each side of the anal
tube, which does not appear to be present. The female triangular gonocoxa should be characteristic
for the genus but it is still unknown in K. anospinosa n. sp.
Koghisia anospinosa n. sp.
(Fig. 45)
Type material: holotype <$ (BPBM): New Caledonia, Col de Ho, 1 l.n.1963 (C. Yoshimoto &
N. ICrauss), Malaise trap.
Description: general colour pale brown. Lateral areas of
mesonotum and laterodorsal parts of pronotum brown.
Tegminae hyaline, veins yellowish. C5 short, ratio C3/C5:
1.7; C5 longer than C4. Hind wing whitish.
Male genitalia (Fig. 45). Male genitalia with urite X
strongly knocked in lateral view by a strong lateroposterior
spine like process; a median posteroapical tooth. Pygofer
with a long dorsal fold producing a strong laterodorsal
membranous process covered with minute spines. Tectiform
structure strongly developed in lateral view, surpassing the
anterior margin of the pygofer on more of its half length.
Gonostyli apically ending in an oval lobe not produced
anteriorly and bearing basally two short processes on its
internal side.
Female unknown.
Total length <J: 5.1 mm; tegmen: 4.4 mm.
45).
Type locality : Col de Ho.
Taxonomic note. This specimen was previously referred as Suva albonotata by Fennah (1969:
Source: MNHN, Paris
Figs 44-47. 44: Koghisia lysis (Fennah. 1969), n. comb., male genitalia, left side. 45: Koghisia anospinosa n. sp., male
genitalia, left side. 46-47: Koghisia lysis (Fennah, 1969). n. comb. 46: gonostly posteroventral view; 47: right tegmina.
Source: MNHN. Paris
232
THIERRY BOURGOIN
Fig 48. — Koghisia lysis (Fennah, 1969), female genitalia, right side.
Genus Muir/s/ma gen. nov.
Type species: Muirisinia desutterae n. sp.
Distribution: New Caledonia (Fig. 49).
Included species: monospecific.
Description: vertex with occipital areolets meeting medially.
Frons feebly mediocarinated (fold) in its mediodorsal third;
lateral frontal carinae foliated all along; median ocellus
present. Postclypeal lateral carinae present but abruptly
unfoliated just after the frontoclypeal suture level. Ante-
clypeal medio-carina present. Labium 3-segmented, short. In
lateral view head capsule anteriorly straight. Pronotum with
median carina; lateral ones meeting mediodorsally just be¬
hind the anterior margin or nearly so. Median carina of
mesonotum feebly marked. Tegminae broader in the postno-
dal part than in the prenodal part; 11-12 apical cells; all
subapical cells closed; C4 as long as C5; C5 almost quadrate.
Hind wings with R forked at apex. Metatibiotarsal formula
(3 + 5)/7/7. In lateral view, metatarsomere I short, length of
dorsal margin of metatarsomere III = I > II. Females wax
plate areas VI and VII of centrotopic type; VIII of paratopic
type.
In female, lateral sclerotinized arms of sternitc VII rea¬
ching gonocoxae VIII medially. Laterotergite IX projected
posterodorsally on each side of the anal tube. Bursa copula-
trix with rounded sclerotinized ornamentations; ductus bursa
short. Spermatheca joining the aliferum. with ductus recep-
taculi relatively long, pars intermedialis looking double
walled. Anterior vagina long, common oviduct long, not
apically dilated.
Derivatio nominis : dedicated to the memory of F. Muir.
Source: MNHN. Paris
MEENOFLIDAE OF NEW CALEDONIA
233
Muirisinia desutferae n. sp.
(Figs 50-52)
Type material: holotype ? (MNHN), Nouvelle-Caledonie, 8 km N.W. Col d'Amieu, N. La
Foa, abattage, Pied Table Unio, 22.il! 994 (L. Desutter-Grandcolas). Paratype: 1 ? (MNHN),
Nouvelle-Caledonie, Monts Koghis, Chemin de la Cascade, 17.xi.1990 (Th. Bourgoin), sur
Burretokiensia viellardi (Palmacee).
Description: general colour pale stramineous, powdered
white with mesonotum orange-brown. Prothoracic legs,
frons, labium and pedicel of antenna brown. Postclypeus
paler. Lateral frontal carinae whitish, darker in front the
eyes. Post clypeus mediocarinated basally. Vertex whitish,
occipital areolets brown, meeting medially. Labium short: L2
not reaching mesocoxae, L3 just surpassing them (ratio
L2/L3: 1.3). Pronotum whitish, brown on its lateral parts.
Tegulae brown, more or less whitish rounded. Mesonotum
with two longitudinal thin whitish bands; median carina
white well marked. Metatibiotarsal formula: (3 + 5)11/1.
Tegmen hyaline (Fig. 52): C4 almost as long than C5, C5
little shorter than Cl; ratio C3/C5 = 1.4; several brown
areas: at the base of Cu, at the base of R, at the base and
medially on M in corium and between the anal veins; Sc + R
whitish; a dilute pale brown suffusion in distal part of the
tegmen bordering the veins; veins whitish; sensory pits
whitish, their dorsal part dark. Wax plates VI and VII of
centrotopic type, the eighth of paratopic type.
In females, gonapophysis VIII longer than gonocoxae VIII,
a relatively wide gap between them posteriorly (Fig. 51).
Urite X a little longer than high. Aliferum with lateral
laminae directed anterodorsally. the ventral lamina pointing
dorsal apically. Ductus bursa short, basally directed dorsal
(Fig. 50).
Male unknown.
Total length $: 6.6-6.75 mm, tegmen: 6.1-6.2 mm.
Source: MNHN . Paris
0,3 mm
2 mm
Source: MNHN. Paris
MEENOPLIDAE OF NEW CALEDONIA
235
Type locality : 8 km N.W. of Col d'Amieu, N. La Foa, Pied Table Unio.
Derivatio nominis : the species is named after its collector, Laure Desutter-Grandcolas.
Taxonomic note. This species is closely related to G.fugax by the tegmina venation with a long
C5, but it is much larger and M3 + 4 carries three branches (at least in these two specimens). The
significant gap between gonocoxae and gonapophysis is very distinctive and allows a quick
recognition ol this species from all species of the genus Caleclonisia. The female genitalia are very
interesting as they still show a clear orthopteroid type disposition of the different structures as it was
illustrated and discussed by Bourgoin (1993 b) (Fig. 1). Indeed, from posteriorly to anteriorly one
can observe: a wide intergonocoxal plate followed by a short but very distinct post-gonapophysian
IX fold, the paired sclerotinized plate of gonapophyses IX and the exterior opening of the vagina.
This species will be very helpful in understanding homologies in the meenoplid female genitalia.
Genus Nisi a Melichar, 1903
Nisia nervosa (Motschulsky), 1863
Cosmopolitan = Nisia atrovenosa (Lethierry), 1888: 466.
[Fennah, 1969; Wilson, 1981; Tsaur et al. , 1986]
Fennah (1969) has reported this species from Poindimie, Boulari River, Dumbea River, Anse
Vata, St Louis, Tao, La Crouen, Mt Koghi, Bourail (Fig. 49). In the New Caledonian females
examined here, wax plates are of paratopic type, the sixth and seventh wax plate central areas are
strongly developed to almost the whole plate. Several types of wax plate can be observed among Nisia
species, and the genus is obviously paraphyletic (Nisia grandiceps Kirkaldy, 1906, for instance belong
to new genus which needs to be described). Considerable geographical variation is known to occur
in this species (Wilson, 1981) and, according to Fennah (1969), the gonostyli of the males from the
New Caledonian populations and of the Australian populations of N. australiensis Woodward, 1957,
are very close. As only 3 females have been studied here, it cannot be exclude that these should belong
to this species or even N. carolinensis Fennah, 1971.
Material examined : in MNHN: 2 Mission Panie, Massif du Panie, Tao (Th. Bourgoin),
12.xii.90 and 13.xm.90. In BPBM: 1 $, New Caledonia, Yahoue, 100-200 m, xn.1983 (N. L. H.
Krauss), Bishop Museum, Acc. #1984.168.
Genus Suvanisia gen. nov.
Type species: Nisia albonotata Distant, 1920.
Distribution: New Caledonia (Fig. 68).
Included species: S. albonotata (Distant, 1920), n. comb.; S. tillierorum n. sp.; S. caudafurcata
n. sp.; S. robusta n. sp.; S. hwanoa n. sp.
Description: vertex with occipital areolets broadly meeting
in the middle line; the anterior margin straight. Laterofrontal
carinae strongly elevated; median ocellus present. Frons often
with a short median fold looking as mediocarinated in its
median third. Postclypeus without median carina; antecly-
peus mediocarinated. Lateral carinae of the postclypeus
present but not elevated. Labium with second segment
reaching the metacoxae, longer than the apical segment.
Pronotum with median carina; lateral carinae not meeting
medially but joining the anterior margin. Median carina of
mesonotum present. Tegmen broader in the postnodal part
than in the prenodal part; 9 apical cells; C5 not specially
short. C4 a little shorter than C5. Radial vein of hind wing
bifurcated at apex. Metatibiotarsal formula: (5 + 3)/6-7,/6. In
Source:
236
THIERRY BOURGOIN
lateral view, length of dorsal margin of metatarsomere
III > I > II. Wax plate area of sternite VI centrotopic (S.
tillierorum n. sp.. Fig. 59) or paratopic (all other species, Fig.
60).
Male genitalia. Urite X dorsally ring like, ventrally deve¬
loped in a strong beak-like process. At its base a pair of short
rounded processes. Pygofer with a short posterior transverse
fold at the level of the rounded processes of urite X; a thin
lameliiform apodem on its anterior margin. Aedeagus long
and thin in S. albonotata (Distant) and S. hwanoa n. sp.,
stronger and basally wider in S. caudafurcata n. sp. and S.
robusta n. sp. Tectiform structure shortly surpassing the
anterior margin of the pygofer. Gonostyli strongly developed
w'ith a mediodorsal process strongly diverging laterally.
Female genitalia. Urite X projected ventrally. Bursa copu-
latrix ductus long, basally directed anterodorsally; no sclero-
tinized rings in the bursa wall. Spermatheca short, joining the
genital tractus at the aliferum level, diverticulum ductus conic,
pars intermedialis long, appearing double walled. Common ovi¬
duct short, apically not dilated. Gonapophysis VIII longer than
gonocoxae VIII; these two structures not joined side by side
but separated by a relatively wide gap. (Figs 56, 58, 60, 62).
Sternite VII strongly laterally prolonged in two lateral arms
reaching the gonocoxae VIII latero-medially.
Derivatio nominis : from the genera Suva and Nisia.
Taxonomic notes. S. albonotata was transferred from the genus Nisia Melichar, 1903 to Suva
Kirkaldy, 1906, by Fennah (1969: 44). However, the male genitalia conformation of S. albonotata
appears very different from the one of the type species: Suva koebelei Kirkaldy, 1906, and figured by
Fennah (1950: 46) (see below notes about the genus Suva). This species is thus removed from Suva
and designated as the type species of this new genus.
The monophyly of this genus is assured by several autapomorphic male genitalia characters
as the beak-like process of the urite X and its basal rounded lobe, the mediodorsal process of
gonostyli strongly diverging laterally. So far, Suvanisia gen. nov. is the only New Caledoniah genus
without ring-like formations in the bursa copulatrix wall.
All the species are very similar and cannot be separated without the help of genitalic
characters. The smoky grey cells adjoining R in the membrane is noted more or less strongly in all
the species and the golden yellow coloration of base of the tegminae is also not specific (versus
Fennah, 1969: 45). Curiously, the development of the subanal process from the tenth urite in males
recalls that of the Hildinae tettigometrids and the distal part of the gonostyli recalls that of the
Tettigometrinae tettigometrids.
Key to the species of Suvanisia
1. Females. 2
— Males. 7
2. Ventral margins of gonostylus VIII and its apical tooth in prolonga¬
tion in the same line (Fig. 61). Wax plate area of the sixth tergite
of centrotopic type (Fig. 59) . S. tillierorum n. sp.
Ventral margins of gonostylus VIII and its apical tooth not aligned
on the same line (Figs 56, 58). Wax plate area of the sixth tergite of
paratopic type (Fig. 60). 3
3. A membranous finger-like lobe (gonostylus IX) on each inner side of
the gonostyli VIII (Fig. 62). S. hwanoa n. sp.
No membranous finger-like lobe. 4
4. A sclerotinized transverse plate medially defied between the gonostyli
(Figs 53, 54) . 5
Sclerotinized plate without cleft if present (Figs 55, 57) . 6
5. Sides of the transverse plate cleft strongly produced posteriorly
(Fig. 53) . S. caudafurcata n. sp.
- Sides of the transverse plate cleft not produced posteriorly (Fig. 54).
. S . sp. /, Col d’Amieu
Source:
MEENOPLIDAE OF NEW CALEDONIA
237
6. Gonocoxa VIII rounded produced above the gonostylus VIII (Fig. 58).
. S. robust a n. sp.
Gonocoxa VIII not produced above the gonostylus VIII (Fig. 56) ...
. S. sp. 2, Amoa
7. In lateral view, aedeagus almost as wide as the subanal process. 8
In lateral view, aedeagus less than two times subanal process width.... 9
8. Aedeagus almost as long as the subanal process; mediodorsal pro¬
cess of gonostyli with a basal posterior projection (Fig. 66).
. S. caudafurcata n. sp.
Aedeagus shorter than the subanal process; mediodorsal process of
gonostyli with a wide dorsal posterior projection (Fig. 65).
. S. robusta n. sp.
9. Mediodorsal process of gonostyli wider apically than basally (Fig. 67).
. S. albonotata Distant
Mediodorsal process of gonostyli as wide apically as basally (Fig. 64).
. S. hwanoa n. sp.
Suvanisia albonotata (Distant, 1920), n. comb.
(Fig. 67)
Nisia albonotata Distant, 1920: 463.
Suva albonotata (Distant, 1920) [Fennah, 1969: 44]
Material examined: holotype described by Distant and deposited in BMNH, Rhoo,
Houadou R., New Caledonia, 7.xi. 1914 (P. D. Montague), 1914-87. BPBM: \ <$, 1?, New
Caledonia, Col des Rousettes, 550 m, 4-6.ii.63. Other specimens from BPBM determined as S.
albonotata by Fennah (1969: 45) and collected in other localities belong to other species.
Description: general colour stramineous powdered white.
Mesonotum yellow ochre. Base of tegminae yellow. In
females, wax plate area of the sixth tergite of paratopic type.
Male genitalia (Fig. 67). Aedeagus tubular and slender,
shorter than the subanal process. Gonostyli strongly develo¬
ped. bearing a strong process on their mediodorsal side wider
dorsally than basally; in lateral view distal part of the
gonostyli hook-like.
Total length 4.6 mm. tegmen: 4 mm.
Note. The only female specimen (noted as female) has its abdomen lost, thus no description
can be given for the female genitalia. However the species listed below as S. sp. 2, Amoa, may be
conspecific with S. albonotata.
Suvanisia caudafurcata n. sp.
(Figs 53, 66)
Type material: holotype $ (BPBM), New Caledonia, Pouebo, 200 m, 18.1.1964 (R. Straat-
man). Bishop Museum. Para types: 2 same data but 19.1.1964 and 23.1.1964.
Description: general colour pale stramineous. Mesonotum
pale orange. Tegminae with veins pale yellow or concolor.
whitish on its costal margin, distal part of Sc and R smoked.
In females, wax plate area of the sixth tergite of paratopic
type.
Male genitalia. Aedeagus wide basally, distally slender,
almost as long as the subanal process (Fig. 66). Gonostyli
strongly developed, slightly concave on their ventral margins.
bearing a strong rounded mediodorsal process; at its base and
pointing posteriorly a short rounded process; distal process
long and slender.
In females, posterior view with a sclerotinized transverse
plate between the gonostyli. This plate medially clefted and
sides of the cleft produced posteriorly (Fig. 53).
Total length S'- 4.2 mm, tegmen: 3.6 mm. 9: 5.1 mm,
tegmen: 4.2 mm.
Source: MNHN. Paris
Figs 53-61. - S. caudafurcata n. sp., female genitalia, posleroventral view. - 54. Suvanisia sp. 1, Col d Amieii, female
genitalia, posleroventral view. 55. Suvanisia sp. 2. Amoa, female genitalia, posleroventral view. 56. Suvanisia sp.
2, Amoa, gonocoxa VIII and gonapophysis VIII, lateral view. 57. Suvanisia robust a n. sp., female gemlalia,
posteroventral view. — 58. Suvanisia robusia n. sp., gonocoxa VIII and gonapophysis VIII lateral view. 59. Suvanisia
tillierorum n. sp.. left wax plate VI. — 60. Suvanisia hwanoa n. sp., left wax plate VI. 61. Suvanisia tilherorum n. sp.,
female genitalia, right side.
Source: MNHN. Paris
MEENOPLIDAE OF NEW CALEDONIA
239
Type locality : Pouebo, 200 m.
Note - This species is currently the smallest of the genus and the less coloured. Female
specimens can also be separated from 5. robusta n. sp. by the coloration being more uniform in S'
caudafurcata n. sp.
Suvanisia hwanoa n. sp.
(Figs 60, 62, 64)
X * Ty r,r teri f . ho ! otype (MNHN). cote Ouest, Vallee de la Hwa No (afnuent de la
” 3 ’ l 5 o 0 !"* foret de P ente sur peridotites (P. Bouchet), x. 1992. Paratypes: 10 specimens. In
MHNH, 2 4 f . 1 r, same data as holotype; 1 ?, Mont Mou, Piege malaise, 13 .ii.1977 (Delobel &
Chazeau). In BPBM: 1 7 22- 1 J: New Caledonia, Mt Koghi, 500-550 m, xii.1983 (N L H
Keauss) Bishop Museum, Acc. #1984.168; 3 22: New Caledonia. Plateau des Dogny, 29.iu.1968
7x C r- M ^ A \ B n h ? P M , useum; 2 New Caledonia. Plateau des Dogny, 29 .iii.I968 (J. L. Gressit
& 1. C. Maa), Bishop Museum; 1 $: New Caledonia, 7 km S. of Koh, 31.1.1963 (C. M. Yoshimoto)
Ithis specimen was previously cited as Suva albonotata by Fennah (1969: 45)]; 1 $: New Caledonia
Ciu, 9.1.1969 (N. L. H. Krauss).
Description: general colour beige stramineous. Mesonotum
stramineous to orange brown, often with a darker median
band. Tegminae pale stramineous with veins orange yellow
excepted Sc + R and Sc proximal part whitish. Subapical
segment o of the labium longer than the apical segment; ratio
L2/L3 - 1.45. Median carina of mesonotum feebly but
distinctly marked. In females, wax plate area of the sixth
tergite of paratopic type (Fig. 60).
Male genitalia (Fig. 64). Aedeagus tubular and slender,
shorter than the subanal process. Gonostyli strongly develo¬
ped, broadly concave on their inner side, bearing a strong
more or less rectangular process on their mediodorsal side-
each dorsal corner of this process ending in a short little acute
process; distal process almost of equal width on its whole
length, apically pointing dorsad.
In females, aiiferum (Fig. 62) with lateral laminae strongly
developed, directed dorsally. the ventral lamina upcurved
apically. A membranous finger-like lobe (gonostylus IX) on
each inner side the gonostyli VIII (Fig. 62: doted arrow).
Total length $: 4.7 mm, tegmen: 4 mm. ?: 6.1-6.7 mm
tegmen: 5.1-5.7 mm.
Type locality : cote Ouest, Vallee de la Hwa No.
Note. This species and 5. robusta n. sp. are currently the largest of the genus. In S. hwanoa.
C5 is generally longer than Cl and not especially wide basaliy, its sides are almost parallel in its
median part; in all other species, sides of C5 are most often convergent (Fig. 63).
Suvanisia robusta n. sp.
(Figs 57-58, 63, 65)
Type material: holotype $ (BPBM), New Caledonia, Road to Mt des Koghis, 100-400 m,
n.1980 (N. L. H. Krauss), Bishop Museum, Acc. #1980.128. Paratypes, 10 specimens (1 J, 9 22)
deposited in BPBM: 1 j 1 , New Caledonia, Mts des Koghis, 400-600 m, 1.1969. 1 2, New Caledonia,
Paita-Mou 300 m, 8. m. 1972/8383 (J. L. Gressit), Bishop Museum; 1 2, New Caledonia, Mt Koghi,
500-550 m, xn.1983 (N. L. H. Krauss), Bishop Museum, Acc. #1984.168; 7 other 22 same localities
but: 600-900 m, 19.iu.1968; 400-600 m, 1.1969; 400-600 m, n.1980; 400-500 m, 1 I n 1976- 400-600 m
n.1973; and 2 22: 400-600 m, 1.1969.
Description; general colour stramineous. Mesonotum stra¬
mineous to orange brown, often with a darker median band.
Tegminae in males pale stramineous with veins orange yellow
excepted Sc + R and Sc proximal part whitish. In female,
pattern more strongly marked with a whitish costal margin,
a brown band on R adjoining cells from the nodal line to the
margin (Fig. 63). In females, wax plate area of the sixth
tergite of paratopic type.
Male genitalia. Aedeagus short and wide; shorter than the
subanal process (Fig. 65). Gonostyli strongly developed, with
a strong process on their mediodorsal side bearing a wide and
short posterodorsal rounded and setiferous process; distal
process short.
Female genitalia without membranous finger-like lobe on
each inner side the gonostyli VIII. In posterior view, the
sclerotinized transverse plate between the gonostyli not
clefted. Gonocoxae VIII rounded produced above the 20 -
nostyli VIII (Fig. 57, 58)
Total length J: 4.6-5mm, tegmen: 4-4.2 mm. $?: 6.5 mm,
tegmen: 5.5 mm.
Source:
240
THIERRY BOURGOIN
Figs 62-63. — 62: Suvanisia hwanoa n. sp., female genitalia, right side. 63: Suvanisia robusla n. sp., right tegmina.
Type locality : : Road to Mt des Koghis, 100-400 m.
Taxonomic notes. In well coloured specimens, the tegminae coloration seems rather distinctive.
However, this pattern is not specific and some specimens have a more uniform coloration. All the
species of Suvanisia seem to have a separate distributions but 5. hwanoa n. sp. apparently occurs (at
least from one male specimen) in the same region than S.robusta n. sp. The presence ot the
membranous finger-like lobe on each inner side the gonostyli VIII in female and the characteristic
male genitalia help to separate surely the two species.
Source. MNHN. Paris
0,25 mm
64
holotype, left side. 65: Suvanisia rohusta n. sp., male genitalia.
Source: MNHN. Paris
242
THIF.RRY BOURGOIN
Suvanisia tillierorum n. sp. (Figs 59, 61)
Type material: holotype $ (MNHN), Riviere Bleue, Parc 5, 8 . 1 . 1986-23.1.1986. Paratypes: 2
(MNHN), Riviere Bleue, Parc 5, 20.XII. 1 985-8.1. 1 986 and 9.iv. 1 987-22.iv. 1 987.
Description: general colour pale brown. Lateral parts of
frons and postclypeus, and area around lateral ocella brown.
Frons mediocarinated in its median third, whitish medially.
Vertex whitish, occipital areolets not individualised but
broadly fused medially: the anterior margin transverse, not
reaching the posterior margin medially. Labium surpassing
metacoxae (ratio L2/L3: 1.2-1.3). Pronotum whitish, brown
on its lateral parts. Tegulae bicolour, anteriorly brown,
posteriorly whitish. Mesonotum brown with two longitudinal
thin whitish bands; median carina well marked. Tegmen pale
yellow: C4 a little shorter than C5, C5 as long as Cl; ratio
C3/C5 = 1.3; several brown areas: at the base of Sc+ R + M,
at apex of Sc+ R, medially on M in corium; Sc + R whitish;
a dilute brown suffusion in distal part of the tegmen; veins
whitish but R reddish brown; sensory pits whitish, their very
upper part dark. In females, wax plate area of the sixth
tergite of centrotopic type (Fig. 59).
Female genitalia. Aliferum with lateral laminae directed
dorsally, shorter than the posterior lamina, the ventral
lamina rounded apically (Fig. 61).
Total length ?: 6.2 mm; tegmen: 5.4 mm.
Type locality : Riviere Bleue, Parc. 5.
Derivatio nominis : this species is dedicated to its collectors, Annie and Simon Tillier.
Note. The tegmina pattern of coloration is really different from the other species of the genus
and allows to describe this new species without hesitation. In particular, the bicolor tegula seem really
distinctive to separate S. tillierorum n. sp. from all other species of the genus. As moreover, this
species is the only one of the genus with a sixth tergite wax plate area of centrotopic type, it is possible
that it could be placed in another genus when a male is found.
Notes on some other Suvanisia female specimens
Two other probably new species can be separated by female genitalia characters from the
others already described (see key). However, as only few specimens are available, which make it
difficult to correctly appreciate the infraspecific polymorphism and also because males are still
unknown I just list them below. They are categorized by their localities and without formal
description.
Suvanisia sp. 1, Col d'Amieu, 2 $$
New Caledonia, Col d'Amieu, 27.xil 1976/9218 (J. L. Gressit), Bishop Museum/Bishop
Museum accession: 1977-54; New Caledonia, Col d'Amieu, 650 m, 31 .m. 1968/sweeping (J. L.
Gressit), Bishop Museum.
This species is close to S. robusta n. sp. and S. hwanoa n. sp. From the former it differs by
the clefted sclerotinized transverse plate between the gonostyli and the not produced gonocoxae VIII
above the gonostyli VIII and from the latter by the absence of the membranous finger-like lobe on
each inner side the gonostyli VIII (Fig. 54). Wax plate area of the sixth tergite of paratopic type.
Suvanisia sp. 2, Amoa, 1 9
New Caledonia, Vallee d'Amoa. 7.II.1963 (C. M. Yoshimoto). This specimen was previously
cited as S. albonotata by Fennah (1969: 45).
This species is close to S. robusta n. sp. from which it differs by the absence of the
membranous finger-like lobe on each inner side the gonostyli VIII and it coloration uniformly
stramineous. Wax plate area of the sixth tergite of paratopic type. Gonocoxa VIII not produced
above the gonostylus VIII (Fig. 56); sclerotinized transverse plate between the gonostyli not clifted
(Fig. 55).
Source: MNHN, Paris
MEENOPLIDAE OF NEW CALEDONIA
243
Figs 66-67. — 66: Suvanisia caudafurcata n. sp., holotype, male genitalia, left side. 67: Suvanisia albonoiata (Distant, 1920),
male genitalia, left side, specimen from Col des Roussettes.
67
Source: MNHN, Paris
244
THIERRY BOURGOIN
* Suvanisia albonotata (Distanl), 1920, n. comb.
A Suvanisia lillicrorum n. sp.
Q Suvanisia caudafurcala n. sp.
• Suvanisia robusta n. sp.
★ Suvanisia hwanoa n. sp.
▼ Suvanisia sp I, Col d'Amicu
<§> Suvanisia sp 2, Ainoa
Fig. 68. Distribution of Suvanisia gen. nov. in New Caledonia.
Genus Suva Kirkaldy, 1906
Taxonomic note. This genus is problematic and currently para- and even polyphyletic. The
generic placement of all the species currently included has to be reanalysed. S.Jlavimaculata Yang &
Hu, 1985, and S. longipenna Yang & Hu, 1985, from China are even not meenoplids but derbids.
S. albiplaga (Distant), 1906, from Sri Lanka, and first described in the genus Kinnara Distant, 1906,
probably belongs to another genus. The pygofer, the gonostyli and the aedeagus of S. cretacea
Fennah, 1950, (from Fiji Islands: Viti Levu) differ strongly from the conformation observed in the
type species (also from Viti Levu) S.koebelei Kirkaldy, 1906, as figured by Fennah (1950: 46).
S.metagon Fennah, 1950 (from Society Islands) also differs from S. koebelei in the aedeagus and
gonostyli conformation; it is the only species where the four branches of M separate before the
transverse postnodal line. S.fuscomarginata Fennah, 1950, (from Fiji Islands: Viti Levu) has been
described from one mutilated specimen and genitalia are unknown but Ml + 2 is unforked as in
Nisia or Eponisiella Emeljanov, 1984. Females of the genus Suva have not been studied but should
help to justify and describe the new taxa suggested here.
These remarks would leave only four species as congeneric in the genus Suva , all from Samoa
or Tonga islands: S.albipennis Muir, 1927b, S.koebelei Kirkaldy 1906, S.oloimoa Hoch et Asche,
1988 and S. upolensis Muir, 1927b. The key to genera proposed in this study follows this conclusion.
Source MNHN, Paris
MEENOPLIDAE OF NEW CALEDONIA
245
0,25 mm
-1
Figs 69-71. — Tyweponosia woodwardi (Tsaur, Yang et Wilson, 1986). 69: male genitalia, left side; 70: extremity of the
gonostylus, internal view; 71: diagrammatic representation of male genitalia. CC: corpus connectivi; G.II: gonoporus
II; P: periandrium; PL: ligamentary processes; Td: tectiductus; TSC: tectiform structure of the connective.
Source: MNHN . Paris
246
THIERRY BOURGOIN
Genus Tyweponisia gen. nov.
Type species: Eponisia woodwardi Tsaur, Yang & Wilson, 1986.
Distribution: Taiwan.
Included species: T. woodwardi (Tsaur, Yang & Wilson, 1986).
Description: vertex with transverse anterior carina inter¬
rupted medially; occipital areolets triangular, not meeting
medially,. Mediofrontal carina absent; laterofrontal carinae
elevated; median ocellus present. Postclypeus without median
carina; anteclypeus feebly mediocarinated. Latero-
postclypeal carinae extending from lateral carinae of frons
but reduced shortely after the frontoclypeal suture level.
Pronotum without a distinct median carina; lateral carinae
not meeting mediodorsally but joining the anterior margin.
Mesonotum without median carina. Tegminae broader in the
postnodal part than in the prenodal part. M four branched;
C4 and C5 short, no more than two third lenght of Cl.
Radial vein of hind wing not furcated at apex. Metatibiotar-
sal formula (3 + 5)/6-7/6. In lateral view, length of dorsal
margin of metatarsomere I > III > II; metatarsomere I
relatively short, not two times as long as metatarsomere II. In
females, wax plate VI and VII almost of paratopic type;
eighth of paratopic type.
In male (Figs 69-71), anal segment feebly produced
laterally, almost as long as broad in dorsal view. Pygofer
complete dorsally; in lateral view posterior basal margin
strongly concave. Aedeagus in lateral view long with an
apical membranous endosoma. Gonostyli short, laterally not
passing beyond the anal tube, basally projecting dorsad and
abruptly shorter apically, distally produced dorsally on its
interal side.
In female, ductus bursa narrow but not very long, bursa
covered with minute rounded sclerotinized ornamentations.
Spermalheca entering the aliferum; with the pars intermedia-
lis long, not double walled looking; aliferum with lateral
wing-like process pointing anteriorly, the ventral lamina
strongly developed. Anterior vagina wide, common oviduct
not dilated apically. Lateral arms of sternite VII strong,
reaching the gonocoxae VIII latero-medially.
Taxonomic note. This genus is easely identifiable by the unforked radial vein of the hind wing.
Characters such as form of the pygofer (posterior margin) and of the gonostyli are probably
autapomorphic for the genus and leed also to separate this new genus from Eponisia. The name genus
is build from eponisia and the first letters of the name of the authors of the type species.
ACKNOWLEDGEMENTS
I would like to express my thanks to Dr G. Nishida, Bishop Museum, Honolulu, and to Mr
M. Webb, The Natural History Museum, London, for the loan of Meenoplidae from New Caledonia
and providing type material; to Prof. H. Hoch, Museum fur Naturkunde der Humboldt Universitat,
Berlin, who kindly sent me the paratype of Fennahsia hypogaea ; to Dr L. Desutter-Grandcolas
and Dr E. Guilbert, MNHN, Paris, who collected specimens during their field missions; to
Dr J. Chazeau, L. Bonnet de Larbogne, ORSTOM, Noumea, and Dr M. Baylac, MNHN, Paris,
for assistance and good company during the field mission in 1990 and to Dr M. Wilson, National
Museum of Wales, Cardiff, for comments on the manuscript.
This work is a contribution to the Programme pluriformation 1992-1995: “Biodiversite
terrestre en Nouvelle Caledonie” (DRED-MNHN), and to the Programme PIR-Environnement
1996-1997: “Biodiversite terrestre en Nouvelle Caledonie: Biogeographie historique, Biogeographie
actuelle”.
Source MNHN, Paris
MEENOPLIDAE OF NEW CALEDONIA
247
REFERENCES
Asche, M.. 1988. Preliminary thoughts on the phylogeny of Fulgoromorpha (Homoptera. Auchenorrhyncha. In: C. Vidano
& A. Arzone (edsj, 6 th Auchenorrhyncha Meeting. Turin, Italy, September 7-11. 1987, Proceedings , 47-53.
Bierman, C. J. H., 1910. - Homopteren aus niederlandisch ost-Indien. Notes from the Leyden Museum. 33: 1-68.
Bonnet de Larbogne, L., Chazeau, J., Tillier, A. & Tillier, S., 1991. Milieux naturels neo-caledoniens : la Reserve
de la Riviere Bleue. In: J. Chazeau & S. Tillier (eds), Zoologia Neocaledonica. 2. Memoires du Museum national
d'Histoire naturelle , ser. A, Zool., 149: 9-17.
Bourgoin, Th., 1993a. Cladistic analysis of the Meenoplidae-Kinnaridae genera: the Kinnaridae, a paraphyletic family
(Hemiptera,Fulgoromorpha). In S. Drosopoulos, P. V. Petrakis. M. F. Claridge & P. W. F. de Vrijer (edsj, Proceedings
of the 8th Auchenorrhyncha Congress, Delphi. Greece. 9-13 August 1993, 22-24.
Bourgoin, Th., 1993b. - Female genitalia in Fulgoromorpha (Insecta, Hemiptera): morphological and phylogenetical data.
Annales de la Societe entomologique de France, N. S.. 29 (3): 225-244.
Distant, W. L., 1906. Rhynchota. Heteroptera-Homoptera. In: C. T. Bingham (ed.). Fauna of British India, including
Ceylon and Burma, 3: 1-503.
Distant, W. L., 1911. Descriptions of new genera and species of Oriental Homoptera. Annals and Magazine of Natural
History (ser. 8), 8: 735-747.
Distant, W. L., 1916. Rhynchota, Homoptera Appendix. In: A. E. Shipley & A. K. Marshall (eds). Fauna of British
India, including Ceylon and Burma, 6: 1-248.
Distant, W. L., 1920. Rhynchota from New Caledonia. Part. II. Homoptera. Annals and Magazine of Natural History (ser.
9), 6: 456-470.
Emeuanov, a. F., 1977. — Homology of wing structures in the Auchenorrhyncha and Polyneoptera. Trudy vsesoyuznogo
entomologischeskogo obshchestva, 58: 3-48 [in Russian].
Emeuanov, A. F., 1984. A contribution to knowledge of the families Kinnaridae and Meenoplidae (Homoptera,
Fulgoroidea). Entomologicheskoie Obozrenie , 3: 468-483.
Emeljanov. A. F., 1990. An attempt of construction of phylogenetic tree of the planthoppers (Homoptera, Cicadina).
Entomologicheskoie Obozrenie , 69 (2): 353-356.
Fennah, R. G.. 1944. The morphology of the tegmina and wings in Fulgoroidea (Homoptera). Proceedings of the
Entomological Society of Washington, 46: 185-199.
Fennah, R. G., 1950. — Fulgoroidea of Fiji. Bernice P. Bishop Museum Bulletin. 202: 1-122.
Fennah, R. G., 1955. - Contributions a Petude de la faune entomologique du Ruanda-Urundi (Mission P. Basilewsky 1953).
78. Homoptera: Fulgoroidea. Annales du Musee royal du Congo Beige (Zool.), 40: 427-447.
Fennah, R. G., 1956. Fulgoroidea from southern China. Proceedings of the Californian Academy of Sciences , 28 (13) :
441-527.
Fennah, R. G., 1957. Results from the Danish expedition to the French Cameroons 1949-50 XXIV. Fulgoroidea. Bulletin
de Tlnstitut fondamental de TAfrique noire, ser. A. 19 (4): 1274-1311.
Fennah, R. G., 1958. Fulgoroidea from West Africa. Bulletin de Tlnstitut fondamental de TAfrique noire, ser. A, 20:
460-538.
Fennah, R. G., 1963. A new species of Phaconeura (Fulgoroidea: Meenoplidae). Annals and Magazine of Natural History
(ser. 13), 5: 689-700.
Fennah, R. G., 1964. Three new genera of Eurybrachidae (Homoptera: P'ulgoroidea) from West Africa and Australia.
Proceedings of the Royal Entomological Society of London, 33: 157-162.
Fennah, R. G., 1969. Fulgoroidea (Homoptera) from New Caledonia and the Loyalty Islands. Pacific Insects Monographs,
21 : 1-116.
Fennah. R. G., 1971. — Homoptera: Fulgoroidea. Supplement. Insects of Micronesia, 6 (8): 563-609.
Fieber, F. X., 1866. — Neue Gattungen und Arten in Homoptem (Cicadina Bur.). Verhandlungen des Zoologisch-Botanischen
Gesellschaft in Wien, 16: 497-516.
Fibber. F. X., 1872. - Katalog der europdischen Cicadinen. nach Originalien mit Benutzung der neuesten Literatur. Wien, Druk
und Verlag von Carl Gerold's Sohn, 16 pp.
Foldi, I., 1991. The wax glands in scale insects: comparative ultrastructure, secretion, function and evolution (Homoptera,
Coccoidea). Annales de la Societe entomologique de France. 27 (2): 163-188.
Guilbert, E., 1994. Biodiversite des Arthropodes de la canopee dans deux forets primaires en Nouvelle-Caledonie. These de
Doctorat du Museum national d'Histoire naturelle, vol. 1: 189 pp, vol. 2: 96 pp.
Hoch, H., 1990. Cavernicolous Meenoplidae of the Genus Phaconeura (Homoptera: Fulgoroidea) from Australia.
Occasional Papers of the B. P. Bishop Museum, 30: 188-203.
Hoch, H., 1994. — Homoptera (Auchenorrhyncha Fulgoroidea). In: T. I. Juberthie, C. et Decu, V. (eds), Encyclopaedia
Biospeologica, Moulis, Bucarest, Societe de Biospeologie, 1994: 313-325.
248
THIERRY BOURGOIN
Hoch, H., in press. — A new cavernicolous planthopper of the family Meenoplidae from New Caledonia (Hemiptera:
Fulgoroidea). Records of the Western Australian Museum.
Hoch, H. & Asche, M., 1988. A new troglobitic meenoplid from a lava tube in Western Samoa (Homoptera Fulgoroidea
Meenoplidae). Journal of Natural History, 22 : 1489-1494.
Hynes, C. D.. 1993. — The crane-flies of New Caledonia (Diptera: Tanyderidae, tipulidae). In: L. Matile, J. Najt & S.
Tillier (eds), Zoologia Neocaledonica, 3. Memoires du Museum national d’Histoire naturelle, 157: 73-121.
Kjrkaldy, G. W., 1906. — Leafhoppers and their natural enemies. (Pt. IX Leafhoppers. Hemiptera). Bulletin. Hawaiian Sugar
Panters' Association Experiment Station, Div. Ent., 1 (9): 271-479.
Kjrkaldy, G. W., 1907. Leaf-hoppers Supplement (Hemiptera). Bulletin. Hawaiian Sugar Panters‘ Association
Experiment Station , Div. Ent., 3: 1-186.
Lethibrry, L. F., 1888. - Liste des Hemipteres recueillis a Sumatra et dans file Nias par M. E. Modigliani. Annali del Museo
civico di Storia Naturale di Genova (2), 6: 460-470.
Linnavuori, R., 1973. — Hemiptera of the Sudan, with remarks on some species of the adjacent countries 2. Homoptera
Auchenorrhyncha: Cicadidae, Cercopidae, Machaerotidae, and Fulgoroidea. Notulae Entomologicae , 53 (3) : 65-137.
Mason, R. T., Fales, H. M., Jones, T. H., O'Brien, L. B., Taylor, T. W., Hogue, C. L. & Blum, M. S., 1989.
Characterization of fulgorid waxes (Homoptera: Fulgoridae: Insecta). Insect Biochemistry , 19 (8): 737-740.
Matile, L., 1990. Recherches sur la systematique et 1'evolution des Keroplatidae (Diptera, Mycetophiloidea). Memoires du
Museum national d’Histoire naturelle , (A), 148, 1-682.
Matsumura, S., 1914. — Beitrag zur Kenntnis der Fulgoriden Japans. Annales Musei Nationalis Hungarici , 12: 261-305.
Melichar, L., 1898. - Vorlaufige Beschreibungen neuer Ricaniiden Verhandlungen des Zoolog isch-Bo tan ischen Gesellschaft in
Wien, 48: 384-400.
Melichar, L., 1903. — Homopteren-Fauna von Ceylon. F. L. Dames (ed.), Berlin, 248 pp.
Melichar, L., 1906. Monographic der Issiden (Homoptera). Abhandlungen des Zoologi.se/i-Botanischen Gesellschaft in Wien,
3: 1-327.
Metcalf, Z. P., 1945. Meenoplidae. In: General Catalogue of the Homoptera. Fasc. IV. Fulgoroidea. Part 6, Smith College,
Northampton, Massachusetts, USA, 219-238.
Montrouzier, X., 1861. Essai sur la faune entomologique de la Nouvelle-Caledonie (Balade) et des lies des Pins, Art, Lifu,
etc. Hemipteres. Annales de la Societe entomologique de France (4), 1: 59-74 (70-74.
Motschulsky de, V. I., 1863. — Essai d'un catalogue des insectes de File Ceylan. Bulletin de la Societe des Naturalistes de
Moscou , 36: 1-153.
Muir, F. A. G., 1921. — On some Samoan fulgorids (Homoptera). Proceedings of the Hawaiian Entomological Society , 4:
564-584.
Muir, F. A. G., 1922. New Malayan Cixiidae (Homoptera). Philippine Journal of Sciences , 20: 111-119.
Muir, F. A. G., 1925. On the genera of Cixiidae, Meenoplidae and Kinnaridae. Pan-Pacific Entomologist, I: 156-163.
Muir, F. A. G., 1927a. New species of African Meenoplidae (Fulgoroidea, Homoptera). Annals and Magazine of Natural
History (ser. 9), 19: 197-208.
Muir, F. A. G., 1927b. Hemiptera. Fulgoroidea. Insects of Samoa and other Samoan terrestrial Arthropoda. 1 (2): 1-27.
Muir, F. A. G., 1931. Descriptions and records of Fulgoroidea from Australia and the South Pacific Islands. N° 1. Records
of the Australian Museum, 18: 63-83.
Muir, F. A. G.. 1934. New and little-known Fulgoroidea (Homoptera). Annals and Magazine of Natural History , ser. 10,
14 (84): 561-586.
Perroud, B. P. & Montrouzier, X., 1864. - Essai sur la faune entomologique de Kanala (Nouvelle-Caledonie) et description
de quelques especes nouvelles ou peu connues. Annales de la Societe Linneenne de Lyon (n. s.), 11: 46-257.
Pope, R. D., 1985. — Visible insect waxes: form, function and classification. Antenna, 9: 4-8.
Ramos, J. A., 1957. Review of Auchenorhynchous Homoptera of Puerto Rico. Journal of Agriculture of the University of
Puerto Rico, 41:38-117.
Remane, R., 1985. Kinnaridae in der SW-Palaarktis: zwei neue Taxa von den Kanaren (Homoptera Fulgoromorpha).
Marburger Entomologische Publikationen, 1(10): 241-264.
Scherbakov, D. Y., 1981. — [Diagnosis of the families of the Auchenorrhyncha (Homoptera) on the basis of the wings. I.
Forewing]. Entomologicheskoe Obozrenie , 60: 828-843 [in Russian].
StAl, C, 1866. Hemiptera Homoptera Latr. Hemiptera Africana, 4: 1-276.
Synave, H., 1957. Exploration du Parc National de I'Upemba. Mission G. F. de Witte. 2. Meenoplidae. Fasc. 43: 79-81.
Synave, H., 1958. — Une famille nouvelle pour la faune des iles de la Reunion et Maurice : les Kinnaridae
(Homoptera-Fulgoroidea). Bulletin et Annales de la Societe Royale Entomologique de Belgique, 94 (3-4) : 118-121.
Synave, H., 1971. — Contribution a la connaissance des fulgorides du Nigeria (Homoptera) (recoltes J. T. Medler). Bulletin
de Plnstitut royal des Sciences nature I les de Belgique. 47: 1-34.
Tsaur, S.-C., 1989. — Additions to the fauna of Taiwanese Meenoplidae. Journal of the Taiwan Museum, 42 (1): 25-29.
Tsaur, S.-C., Yang, C.-T & Wilson, M. R., 1986. Meenoplidae of Taiwan (Homoptera: Fulgoroidea). Taiwan Museum
Special Publications Series, 6, 81-118.
Source. MNHN, Paris
MEENOPLIDAE OF NEW CALEDONIA
249
Wil son M. R 1981, - Geographical variation in Nisia nervosa (Motsch.) (Fulgoroidea, Meenoplidae): A preliminary note
In. Proceedings of the 4th Auchenorrhyncha meeting, Finland, September 1981. Acta EntomologicaFennica. 38: 53
Wilson M. R„ 1984. — Revision of the family Meenoplidae (Fulgoroidea): problems and progress. Mittelungen der
Schweizerischchen Entomologischen Gesellscliaft. 57(4): 449. mite,ungen aer
WlLSON ifc l 12 88 324-33A < ""'"'' “ ” AfriCan genUS ° f Meeno P lidae (Homoptera: Fulgoroidea). Great Basin Naturalist
Wood w^d^T.^,;^I 957.^—Studies on^ueens'and Hemiptera. Part II. Meenoplidae (Fulgoroidea). University of Queensland
Yang. L. & Hu, C„ 1985. — Description of four new species of Meenoplidae (Homoptera, Fulgoroidea). Naming Noneve
Daxue Xuebao [Journal of the Nanjing Agricultural University], 4: 21-27. 6 ' J 8 ^
Source: MNHN. Paris
Source: MNHN, Paris
49
Coleoptera Passalidae de Nouvelle-Caledonie.
Un nouvel Aulacocyclus Kaup endemique
Stephane BOUCHER * & Pedro REYES-CASTILLO **
* Laboratoire d'Entomologie
Museum national d’Histoire naturelle
45, rue Buffon, F-75005 Paris
** Instituto de Ecologia, a. c.
Apartado Postal n° 63
91000 Xalapa, Veracruz, Mexique
RESUME
Aulacocyclus boudinoti n. sp., endemique de Nouvelle-Caledonie, est decrit des regions meridionals de la Riviere Bleue
et de la Baie de Prony. Ses caracteristiques morphologiques sont comparees avec Pespece la plus affine, A. pugnax Fauvel, 1903,
connu aussi uniquement du sud de la grande ile. Les deux especes Torment un groupe phenetique bien distinct de celui des
autres Aulacocyclus de Parchipel, les seuls Passalides qui y soient inventories.
ABSTRACT
Aulacocyclus boudinoti n. sp., an endemic species of New Caledonia is described from the Southern areas of the Riviere
Bleue and the Baie de Prony. The morphological characteristics of A. boudinoti are compared with its more closely allied
species, A. pugnax Fauvel, 1903, which is also known only from the South of the Great Island. Both species form a phenetic
group well distinct from the other Aulacocyclus present in the Archipelago, this genus beeing the only one of the family which
is known there.
La faune des Passalidae de Nouvelle-Caledonie (Grande Terre) et Dependances (ties satellites)
comptait jusqu’ici cinq especes, toutes endemiques et appartenant au genre indo-malo-australien
Aulacocyclus Kaup : A. tricuspis (Kaup, 1868), A.fortis (Kuwert, 1897), A. severini (Kuwert, 1897),
A.rouxi Heller, 1916 et A. pugnax Fauvel, 1903. Nous ne partageons pas l’avis de Dibb (1935),
dernier reviseur des especes neo-caledoniennes, qui met en synonymie les especes fortis et severini avec
Boucher, S & Reyes-Castillo, P., 1997. - Coleoptera Passalidae de Nouvelle-Caledonie. Un nouvel Aulacocyclus
Kaup endemique. In : Najt, J. & Matile, L. (eds), Zoologia Neocaledonica, Volume 4. Mem. Mus. natn. Hist, nat., 171 :
251-255. Paris, ISBN 2-85653-505-4.
Publie le 20 juin 1997
Source. MNHN. Paris
252
STEPHANE BOUCHER & PEDRO REYES-CASTILLO
tricuspis. Le present enonce des especes que nous considerons valides, avant la parution d’une
nouvelle revision, rendra mieux compte de la diversite de la faune locale.
Toutes ces especes, connues de forets ombrophiles primaires a peu degradees, sont sans doute
saproxylophages a Pimage de la quasi-totalite des taxa de la famille. A. tricuspis et A. rouxi sont assez
communs, tandis que les autres especes sont manifestement localisees, voire probablement rares dans
la nature. Temoignage en est qu’entre les riches collections du Museum de Paris et les recoltes
effectuees ces dernieres annees sur la Grande Terre, en particulier par nos collegues malacologistes
M. et Mme Tillier (MNHN) et par Pun de nous (S. B., 1979), ce sont presque uniquement ces deux
dernieres especes qui ont ete trouvees dans la plupart des regions prospectees, c'est-a-dire dans des
sites repartis sur Pensemble de Pile. En effet, lors de ces recoltes une seule autre espece, beaucoup
moins connue, a ete rapportee : A. severini , provenant d'un unique groupe familial du nord-est de Pile
(Vallee de PAmoa, S. B. leg. 1979).
La meconnaissance des nombreuses autres regions suggere que cette faune est finalement mal
connue et qu'elle renferme encore des especes a decouvrir. La grande taille de Parchipel et son
heterogeneite geologique, topographique, climatique et biotique subsequente amenent aussi a telle
hypothese.
II semble neanmoins etabli, sur le plan biogeographique, que la faune des Passalides
neo-caledoniens reste typiquement aulacocyclinienne, eu egard a ce qui fut deduit de Petude
comparative menee entre le Vanuatu et la Nouvelle-Caledonie (Boucher, 1991). La faune du
Vanuatu est composee de peu d'especes, mais endemiques et appartenant au genre de Passalinae
Gonatas Kaup. Ces especes seraient issues de speciations insulaires via une dispersion originelle sur
PArc Externe volcanique depuis la region neo-guineenne. En revanche, sur Parchipel neo-caledonien,
l'etablissement puis la diversification des Aulacocyclus serait le fruit d'un stock plus ancien d'origine
australienne, anterieur ou contemporain a la formation de la mer de Corail.
Dans cette optique non arbitraire, il n'est pas surprenant que Pun de nous (P. R.-C.) ait pu
decouvrir il y a une quinzaine d'annees dans des magasins du Museum de Paris un specimen appartenant
a une espece & Aulacocyclus inedite de Nouvelle-Caledonie, une femelle unique indeterminee recoltee
a la fin du xix e siecle dans Pextreme sud de Pile, a Prony. Depuis lors, il semble qu’aucun autre
exemplaire de cette espece morphologiquement bien differente des autres n'ait ete remarque jusqu’en
1993, date a laquelle Pespece fit reapparition. Il s’agit a nouveau d'une femelle unique mais provenant
d'une localite plus septentrionale que la precedente : la foret humide de la Reserve de la Riviere Bleue,
precisement au point geographique indique par Tillier (1988) pour ladite reserve.
Nous devons la recolte au piegeage lumineux et la transmission de ce specimen (S. B.) a notre
collegue lepidopteriste Jacques Boudinot (MNHN), a qui Pespece est naturellement dediee.
On se reportera utilement, pour la terminologie (en particulier cephalique), aux travaux recents
des auteurs sur la famille.
Aulacocyclus boudinoti n. sp.
Materiel-type : holotype ?, Nouvelle-Caledonie, Prony/Coll. Ex. Musaeo Gambey 1892/ R.
OberthOr, 1952. Paratype $, Nouvelle-Caledonie Sud, Reserve de la Riviere Bleue, pres le pont
Germain, alt. < 500 m, J. Boudinot leg. 29.xn.1987 (MNHN).
Remarque : le specimen ancien a ete choisi comme holotype. L'absence d'usure mandibulaire
et protibiale facilite Petude des caracteres d'interet taxonomique, de meme pour la chetotaxie generale
du corps et des autres appendices.
Description : habitus subparallele. cylindrique, glabre.
Coloration noir brillant dessus et dessous.
Longueur totale (du bord anterieur du labre evagine a
l'apex des elytres) : 22,5-23 mm. Largcur maximale : 7 mm
aux elytres.
Tete (Fig. 1). Labre a peu pres symetrique ; bord anterieur
mince, echancre au milieu ; angles anterieurs proeminents, le
droit un peu plus affile que le gauche. Clypeus mince, non
reborde, large et nettement concave anterieurement. Tuber-
cule central de grande taille, elance a 45° en avant; apex
bidente, en forme de large fourche a pointes simples et
emoussees depassant nettement la bordure clypeo-frontale ;
base large et lisse. Fossettes latero-frontales concaves, rebor-
dees anterieurement et lisses. Aires frontale et medio-
AULACOCYCLUS DE NOUVELLE-CALEDONIE
253
occipitale lisses et brillantes. Aretes supra-oculaires droites et
affilees, pointues a leur extremite anterieure a proximite des
aires latero-frontales. Canthus oculaires larges, concaves
dorsalement; angle anterieur droit, depassant presque l’ceil.
Yeux petits, peu globuleux et legerement couronnes. Marges
post-oculaires, joues et aires latero-occipitales ponctuees et
pubescentes. Mandibules trifides puissantes et allongees;
dent supra-apicale bien en retrait de la dent medio-apicale;
dent infero-apicale plus large et plus longue que la preceden-
te; dent dorsale courte et droite; fond (dorsal) couvert a la
base de ponctuations setigeres. Mentum a disque meplat,
glabre et lisse; bord medio-anterieur proeminent, bidente;
ailes etroites et allongees, pubescentes, a fossettes profondes.
Massues antennaires trifiles, proportionnellement plus allon¬
gees que chez A. pugnax.
Pronotum presque quadratique ; sillon anterieur bien mar¬
que, bilobe sur chaque cote; sillon dorsal fin mais complet,
sauf a l’extremite anterieure ; sillon marginal complet. lisse ;
fossettes laterales glabres et lisses.
Pre-episternes couverts de fines ponctuations setigeres
invisibles en vue dorsale de Pinsecte. Pre-epimeres (Fig. 4)
pubescents sur leur bord posterieur uniquement; ailleurs
lisses et brillants. Mesosternum (Fig. 4) entierement glabre et
lisse, sauf en bordure metastemale ou se detachent quelques
tres fines ponctuations setigeres. Meso-epimeres pubescents.
Metasternum couvert d'une dense mais courte pubescence sur
les aires latero-anterieures et les fossettes laterales; ces
dernieres peu elargies posterieurement; disque metasternal
lisse et plat, a bords anterieur et posterieur glabres et lisses.
Sternites II a VII glabres, a peu pres lisses ; sillon apical du
VII profond et complet. Elytres finement ponctues partout;
bord anterieur droit; angles humeraux bombes, pubescents
sur les deux tiers basals; ailleurs glabres. Ailes normalement
developpees.
Tibias courts, a pubescence courte et eparse. Protibias a
peine elargis, armes de trois a quatre epines trapues, plus la
fourche apicale. Mesotibias munis d'une epine franche post-
mediane. Metatibias comme precedemment, mais a epines
pouvant etre a peine distinctes.
Les deux specimens connus sont rigoureusement identi-
ques.
Male inconnu.
Localite-type : Nouvelle-Caledonie, Prony.
Affinites morphologiques et caracteres-cles : les six Aulacocyclus caledoniens sont divisibles en
deux groupes morphologiques assez bien differences, sans pour autant qu'on sache avec conviction
si ces distinctions expriment des groupements de parentes. Les caracteres utilises sont ceux de
I'habitus, de Parchitecture clypeo-frontale et de la conformation mandibulaire. Le premier groupe
comprend les especes tricuspis, severini, fortis et rouxi, le second les especes pugnax et boudinoti.
Caracteristiques du groupe « tricuspis » : habitus tres convexe, sub-cylindrique ; tubercule
central vertical a la base puis horizontal vers l’apex, ce dernier simplement pointu ou faiblement
fourchu ; mandibules larges et courtes, a dents infero-apicales pointues et legerement bidentees
(caractere mieux visible chez les immatures).
Caracteristiques du groupe « pugnax » : habitus legerement aplati dorso-ventralement;
tubercule central entierement elance en avant a 45°, a base large et cylindrique, depourvu de concavite
medio-dorsale et a apex profondement fourchu ; clypeus davantage concave ; mandibules longues, a
dents infero-apicales simples, mais regulierement cintrees et de grandes tailles.
On reconnaitra aisement A. boudinoti de A. pugnax par les caracteres majeurs suivants : taille
bien moindre (1 cm environ); habitus plus gracile, plus etroit; pronotum moins transverse (Fig. 1);
bord anterieur du labre plus concave, mais a angles en revanche plus convexes ; yeux moins
globuleux; dents internes mandibulaires plus longues et plus etroites; clypeus plus incurve
posterieurement ; tubercule central a base plus courte mais a fourche apicale plus large et plus affilee ;
mesosternum (Fig. 4, 5) glabre et lisse lateralement (ponctue et pubescent chez pugnax) ; pre-epimeres
pubescents sur leur bord posterieur uniquement; pubescence metastemale moins dense et moins
etendue; epines protibiales davantage rapprochees entre elles.
Remarque historique : A. pugnax fut decrit en 1903 par Fauvel sur quatre specimens pris vers
1880 par Bougier. Ce dernier, fonctionnaire penitentiaire en Nouvelle-Caledonie, y a recolte de
nombreux insectes qu'il envoyait en metropole, notamment a Fauvel, mais aussi au Museum de
Paris.
11 est probable que le specimen ancien devenu holotype de A. boudinoti - acquis indetermine
par Oberthur via Gambey en 1890 - ait ete lui aussi recolte par Bougier, sinon par Pun de ses
contemporains. Fauvel (1903) est en effet implicite a ce sujet : « (...) Plus recemment et pendant une
dizaine d'annees [c’est-a-dire, ici, a fortiori apres 1865], MM. Lecard, Coste, Hayes, Lambert et
Bougier ont fait a M. Gambey des envois incessants, surtout d’Ourail, de Bourail, de Kanala
[localite-type de A. pugnax], de la baie du Prony [localite-type de A. boudinoti]... » Fauvel ajoute aussi
en note infrapaginale : « M. Gambey a vendu sa collection, la plus importante apres la mienne. Elle
Source:
254
STEPHANE BOUCHER &
PEDRO REYES-CASTILLO
Fig 1-5 Aulacocyclus neo-caledoniens du groupe «pugnax », details morphologiques 1-2 • ^on eephab-^onota'e et
nmtiKi'i Kne-s dors ile et laterale • seule la pubescence mandibulaire et cephalique est souhgnee). \ . A. boudmoti n. p.
T f nuZl Fauvet (sn^cimen de31 1. MNHN ; vue laterale : tubercule central seul). 3 : tubercule central (vues
dorsale e? laterale). A^gnax (syntype de 34 mm, IRSNBruxelles). 4-5 : pre-epimere et mesosternum (vue ventrale).
4 : A. boudinoti n. sp. 5 : A. pugnax. Echelle : 2 mm. (and. del.).
est actuellement “sous le boisseau’’ a Rennes (cf. Lameere, Ann. Sac. ent. Belg 1902 p. 59)i».
Lameere (1902), dans sa revision des Prionides, stgnale en effet, au sujet de son materiel d etude
« (...) M. Rene Oberthur n'a pas pu me confter ses nchesses, ce qut est d autant plus regrettable >
En consequence de cette situation, le specimen de Prony, apres 1 achat de la collection
Gambey. fut isole dans les enormes magasins Oberthur des 1890, et echappa aux yeux de Fauvel.
De la sorte, pres d'un siecle separa les descriptions des deux especes.
REMERC1EMENTS
Nous remercions tout particulierement MM. Jacques Boudinot (MNHN) recolteur du
deuxieme specimen connu de l'espece homonyme, ainsi que Konjer Desender et Marcel Cludts
(Institut royal des Sciences naturelles, Bruxelles), pour le pret de la sene-type de A. pugnax, in coll.
Fauvel.
REFERENCES
Boucher S 1991 Les Passalides de I’archipel du Vanuatu. Remarques faunistiques et biogeographiques ; comparaison
avec la Nouvelle-Caledonie (Coleoptera : Passalidae). Annates de la Socle,e en,omolo m ue de France (N. S.). 27 (1) .
361-374.
Dibb. J. R.. 1935. — Further notes on Aulacocyclus (Col. Passalidae). Stylops, Vol. 4, Part 1 : 227-233.
Source: MNHN , Paris
AULACOCYCLUS DE NOUVELLE-CALEDONIE
255
Fauvel, A., 1903. - Faune analytique des Coleopteres de la Nouvelle-Caledonie, I. Revue d’Entomology 22 : 203-379.
HLLLE ^^ ^ 16 * d° f K / dfer o V0n Neu-Caledonien und den benachbarten Inselgruppen. In • Sarasin F & Roux !
?k 2S; Wiesbaden ^ Clen , *fi ques - Nouvelle-Caledonie e, aux „es Loyalty? Zoologie, VoL 2: 22?-265,' C
Kaup, J. J„ 1868. — Prodromus zu einer Monographic der Passaliden. Coleopterische Hefte, 3 : 4-32.
Kuwert, A, 1897. — Die Passaliden Dichotomisch Bearbeitet. Novitales Zoologicae , 4 : 274-306.
Lameerk, A, 1902. — Revision des Prionides. Annales de la Societe entomologique de Belgique 46 59-111
T ' Ll "«i*• ( ' dJ - Z ” l08 “ Neoclcdonio,. Volume
Source: MNHN , Paris
Source: MNHN. Paris
50
Nuove Aleocharinae della Nuova Caledonia
(Coleoptera Staphylinidae) *
Roberto PACE
Via Vittorio Veneto, 13
1-37032 Monteforte d’Alpone (Verona), Italia
RESUME
Le present travail comprend la description et (’illustration de 23 especes nouvelles pour la science, appartenant aux
genres Cypha Stephens, 1832 (1 espece). Brachida Mulsant & Rey, 1871 (1), Sternotropa Cameron, 1920 (7), Lomagtossina Pace,
1991 (1), Nemoedia Pace. 1991 (7), Anebolura Bernhauer, 1992 (I), Mimacrotona Cameron, 1920 (3) et Linoglossa Kraatz, 1859
(2). Le genre Anebolura Bernhauer, 1922, est cite pour la premiere fois de Nouvelle-Caledonie. Cypha longesetosa (Cameron,
1943). de Borneo, est une nouvelle combinaison pour Brachida longesetosa Cameron, 1943.
ABSTRACT
In this paper, 23 species new for science are described and illustrated. They belong to the genera Cypha Stephens, 1832
(1 species), Brachida Mulsant & Rey, 1871 (1), Sternotropa Cameron, 1920 (7), Lomaglossina Pace, 1991(1), Nemoedia Pace,
1991 (7), Anebolura Bernhauer, 1992 (1), Mimacrolona Cameron, 1920 (3) and Linoglossa Kraatz, 1859 (2). The genus
Anebolura Bernhauer, 1922, is cited for the fisrt time from New Caledonia. Cypha longesetosa (Cameron, 1943), from Borneo,
is a new combination for Brachida longesetosa Cameron. 1943.
II presente lavoro e il primo supplemento alia mia recente revisione delle Aleocharinae della
Nuova Caledonia (Pace, 1991), revisione basata sia su vecchi materiali museali, sia e soprattutto su
materiali di recenti raccolte condotte con vari metodi di ricerca (vaglio, trappola con esca,
trappole-finestra). Un ambiente mai accuratamente indagato in Nuova Caledonia e stato quello
aereo, quando le specie di Aleocharinae sono in volo nelle varie ore del giorno.
Une ricerca in tal senso e stata effectuata da Eric Guilbert del Museo Nazionale di Storia
Naturale di Parigi. Egli, in 40 stazioni di raccolta, ha collezionato le Aleocharinae descritte nel
* 122° Contributo alia conoscenza dalle Aleocharinae.
Pace, R., 1997. Nuove Aleocharinae della Nuova Caledonia (Coleoptera Staphylinidae). In : Najt, J. & Matile,
L. (eds.), Zoologia Neocaledonica, Volume 4. Mem. Mus. natn. Hist. Nat., 171 : 257-282. Paris, ISBN 2-85653-505-4.
Public le 20 juin 1997
Source MNHN , Paris
258
ROBERTO PACE
presente lavoro, insieme a tre specie gia note : Oligota granaria Erichson, 1839, Diestota numeensis
Fauvel, 1889, e Xenastenoglossa pusilla Pace, 1991. E’ fenomeno comune nella ricerca entomologica
che Tadozione di un nuovo metodo di ricerca in un nuovo ambiente permette di rinvenire specie mai
prima raccolte. E’ questo il nostro caso.
Gli holotypi sono conservati nel Museum national d'Histoire naturelle di Parigi (MNHN).
Paratypi si conservano nello stesso Museo e in collezione dell’autore (CPA).
DESCRIZIONE DELLE SPECIE
Tribu Hypocyphtini
Cypha lance a n. sp.
(Fig. 1-3)
Materiale tipico : holotypus rj, Nouvelle-Caledonie, Pindai, foret sclerophylle, fogging, 5.1.1993
(J. Chazeau, E. Guilbert, L. Bonnet de Larbogne), MNHN. Paratypi: 17 es., stessa provenienza,
ma anche in data 30.vi. 1992 (6 es.), MNHN, CPA.
Descrizione : lunghezza 0,9 mm (con capo reclinato).
Corpo molto convesso, lucidissimo e nero. Antenne brune
con antennomeri basali 1° a 6° gialli. Zampe bruno-rossicce.
II capo e il pronoto sono privi di traccia di punteggiatura e
di reticolazione. La punteggiatura delle elitre e rada ed
estremamente svanita. Gli uroterghi basali presentano tuber-
coletti allungati al margine posteriore. Lunghe e robustc
setole sono inserite ai lati deH'addome. Edeago : Fig. 2-3.
Spermateca non visibile essendo insufficientemente sclerifi-
cata.
Localita tipica : Pindai.
Discussione : una specie orientale presenta lunghe e robuste setole abdominali come nella
nuova specie. E' Cypha longesetosa (Cameron, 1943), comb. n. (olim Brachida longesetosa Cameron,
1943 : 39), del Borneo, a me nota sull'holotypus femmina.
La nuova specie e differente da essa perche presenta setole addominali nettamente piu corte,
spermateca non visibile (e distinta in C. longesetosa) e antenne clavate all'estremita (non clavate in
C. longesetosa).
Derivatio nominis : la nuova specie prende nome dalla forma dell’apice delfedeago che ricorda
una punta di lancia (in visione ventrale).
Tribu Gyrophaenini
Brachida stilifera n. sp.
(Fig. 4-8)
Materiale tipico : holotypus Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, foret dense, fogging,
21 .vii.1992 (J. Chazeau, E. Guilbert, L. Bonnet de Larbogne), MNHN. Paratipi : 1 $ e 2 $$,
stessa provenienza, ma anche in data 16. vii. 1992 e 20.1.1993, MNHN, CPA.
Descrizione : lunghezza 2,2 mm. Corpo lucido e convesso. punteggiatura del capo, elitre e addome e svanita. quella del
Capo e pronoto neri; elitre brune, addome giallo-rossiccio pronoto e estremamente svanita. Edeago : Fig. 5-6. Sperma-
con parte mediana del margine posteriore bruna. Antenne teca : Fig. 7. 6° urotergo libero del maschio : Fig. 8.
nere con antennomeri basali 1° a 3° e 11° giallo-rossicci. La
Source MNHN , Paris
ALEOCHARINAE DELLA NUOVA CALEDONIA
259
Fig. 1-7. Habitus, edeago in visione laterale e ventrale e spermateca. 1-3 : Cypha lancea sp. n.; 4-7: Brachida stilifera
n. sp.
Localita tipica : Riviere Bleue.
Discussione : Brachida stilifera n. sp. e la quarta specie del genere Brachida nota per la Nuova
Caledonia. Rispetto alle tre gia note (B. newtoni Pace, 1991. B. dimidiala Pace, 1991, e B. alternata
Pace, 1991), la nuova specie risulta piu affine a B. dimidiala, sia per i caratteri esterni che per la forma
dell'edeago che in entrambe le specie presenta un'appendice stiliforme ventrale. Tuttavia tale
appendice dell’edeago della nuova specie e esile, corto e stretto se visto ventralmente, mentre in B.
260
ROBERTO PACE
Fig. 8-12. Sesto urotergo libero del maschio, habitus, edeago in visione laterale e ventrale e spermateca.8 : Brachida slilifera
n. sp.; 9-12 : Siernolropa alabarda n. sp.
dimidiata la medesima appendice e robusta e spatuliforme in visione ventrale. Oltre a cio il 6°
urotergo libero del maschio della nuova specie presenta 5 denti al margine posteriore e non un solo
dente mediano come in B. dimidiata.
Derivatio nominis : il nome della nuova specie significa “portatrice di stilo”. Lo stilo e quello
presente al lato ventrale delPedeago.
Source MNHN. Paris
ALEOCHARINAE DELLA NUOVA CALEDONIA
261
Sternotropa ala bar da n. sp.
(Fig. 9-13)
Materiale tipico : holotypus <J, Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, foret dense, fogging,
16.vn.1992, (J. Chazeau, E. Guilbert, L.Bonnet de Larbogne), MNHN. Paratypi : 11 es„ stessa
provenienza, ma anche in data 21.VII.1992, 21.1.1993 e 20.1.1993, NMNP, CPA.
Dcscrizione : lunghezza 1,8 mm. Corpo lucido e giallo-
rossiccio, con una macchia bruna sulla meta del 4° urotergo
libero. Antenne brune con antennomeri 1° a 3° gialli; zampe
giallo-rossicce. la punteggiatura del capo e svanita, su un
Fondo non reticolato, lucidissimo. II pronoto e le elitre sono
coperti di distinti tubercoletti su un fondo lucido. Gli
uroterghi liberi 1° e 2° hanno poco distinta scultura squami-
forme ; sui restanti uroterghi la superficie presenta tuberco¬
letti distinti su un fondo non reticolato. Edeago : Fig. 10-11.
Spermateca : Fig. 12. 6° urotergo libero del maschio : Fig. 13.
Localita tipica : Riviere Bleue.
Discussione : Fedeago di parte delle specie del genere Sternotropa Cameron della Nuova
Caledonia, ha assunto deformazioni ultraevolutive che sfiorano Firrazionale e il funzionale. L’edeago
della nuova specie appartiene a questo gruppo. Alcune lontane affinita si possono riscontrare tra la
forma delFedeago della nuova specie e quello di S. humeralis Pace, 1991, pure della Nuova Caledonia.
A un confonto della sola lama sternale delFedeago, si nota che quella della nuova specie e stretta e
appuntita, mentre in S. humeralis e larga e assai smussata all'apice. Esternamente il maschio della
nuova specie presenta una carena mediana al 6° urotergo libero, mentre il maschio di S. humeralis
e privo di detta carena mediana e ha invece una incisura mediana al margine posteriore.
Derivatio nominis : la nuova specie ha preso nome dalla forma della lama sternale delFedeago
in visione laterale, simile alia lama di alabarda.
Sternotropa multiplex n. sp.
(Fig. 14-18)
Materiale tipico : holotypus J, Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, foret dense, fogging,
21. vii. 1992, (J. ChAZEAU, E. Guilbert, L. Bonnet de Larbogne), MNHN. Paratypi : 2 <$<$ e 1 2,
stessa provenienza, ma in data 20 e 21.1.1993.
Dcscrizione : lunghezza 1,7 mm. Corpo lucido e giallo-
rossiccio, con capo bruno-rossiccio ed elitre brune. Uroterghi
liberi 3°, 4° e base del 5° bruni. Antenne nere con i tre
antennomeri basali gialli. Zampe giallo-rossicce. I tuberco¬
letti della superficie del capo sono svaniti, quelli del pronoto
e dell’addome sono distinti e quelli delle elitre sono salienti.
La superficie delfavancorpo e priva di reticolazione, mentre
faddome e coperto di reticolazione estremamente svanita.
Edeago : Fig. 15-16. Spermateca : Fig. 17. 6° urotergo libero
del maschio : Fig. 18.
Localita tipica . Riviere Bleue.
Discussione : in base alia forma dell’edeago, non e possibile stabilire a quale specie della Nuova
Caledonia la nuova appare affine. Per ora sembra appartenere a un gruppo a se stante.
Derivatio nominis : il nome della nuova specie significa “proteiforme”, e allude alia diverssa
forma di appendici e apofisi delFedeago.
Source:
262
ROBERTO PACE
Fig. 13-17. Sesto urotergo libero del maschio, habitus, edeago in visione laterale e ventrale e spermateca. 13 : Sternotropa
alabarda n. sp.; 14-17 : Sternotropa monoincisa n. sp.
Source: MNHN . Paris
1 mm
ALEOCHARINAE DELLA NUOVA CALEDONIA
263
Sternotropa ascia n. sp.
(Fig. 19-22)
Materiale tipico : holotypus Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, foret dense, fogging,
16.vn.1992 (J. Chazeau, E. Guilobert, L. Bonnet de Larbogne), MNHN. Paratypus : 1 ?, stessa
provenienza, ma in data 21.1.1993, CPA.
Descrizione : Iunghezza 1,2 mm. Corpo lucido e nero, con
addome bruno ad apice rossiccio. Antenne gialle con anten-
nomcri 9° a 11° nero-bruni. Zampe gialle. La punteggiatura
del capo e fine e poco distinta su un fondo lucido. 11 pronoto
Localita tipica : Riviere Bleue.
Discussione : la nuova specie a motivo delle forma dell’edeago relativamente semplice,
appartiene al gruppo delle specie a cui fa capo S. elevata (Fauvel, 1889) pure della Nuovo Caledonia.
Infatti anche S. elevata presenta edeago poco complesso. La nuova specie ne e nettamente distinta
per molti caratteri dell’edeago, tra cui l’assenza di appendice spatuliforme ventrale e per l’avancorpo
nero e non giallo-rossiccio come e quello di S. elevata.
Derivatio nominis : la parte apicale dell’edeago ha forma di lama di ascia, in visione laterale.
per questo motivo la specie prende nome di S. ascia.
e le elitre presentano tubercoletti nettamente svaniti e una
superficie lucida, non reticoloata. Una poco distinta scultura
squamiforme sta sugli uroterghi basali. Edeago : Fig. 20-21.
Spermateca : Fig. 22.
Sternotropa monoincisa n. sp.
(Fig. 23-27)
Materiale tipico : holotypus <J, Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, foret dense, fogging,
de Larbogne), MNHN. Paratypus : 1 ?, stessa
16.vi.1992 (J. Chazeau, E. Guilbert, L. Bonnet
provenienza, CPA.
Descrizione : Iunghezza 1,3 mm. Corpo lucido. Capo e
pronoto rossicci. Elitre nere con base, e lati esterni rossicci;
addome interamente giallo-rossiccio con setole nere. Antenne
gialle con estremita apicale sfumata^ di nero-bruno. Zampe
gialle. La punteggiatura del capo e fine e rada, su un fondo
non reticolato. I tubercoletti del pronoto sono salienti, quelli
delle elitre ancor piu salienti. II 1° urotergo libero e coperto
di scultura squamiforme evidente ; sui restanti uroterghi detta
scultura e indistinta. II 4° e il 5° urotergo libero mostrano
reticolazione estremamente superficiale. Edeago : Fig. 25-26.
Spermateca : Fig. 23.
Localita tipica : Riviere Bleue.
Discussione : la nuova specie per la forma dell’edeago e affine a S. panieensis Pace, 1991, e a
5. brunnea Pace, 1991. Ne e distinta per il profilo dell'apice dell'edeago ellittico (in visione laterale)
e non appuntito come nelle due specie citate, per il maggior sviluppo della "crista apicalis che inoltre
e molto vicina alia lama sternale. Il colore dell'addome e differente : interamente giallo-rossiccio nella
nuova specie e bruno con base gialla o rossiccia nelle altre due specie.
Derivatio nominis : “monoincisa”, cioe con una sola incisione mediana al margine posteriore
del 6° urotergo libero del maschio.
Source.
264
ROBERTO PACE
Fig. 18-24. Sesto urotergo libero del maschio, habitus, edeago in visione laterale e ventrale e spermateca. 18 : Sternotropa
multiplex n. sp. ; 19-22 : Sternotropa ascia n. sp. ; 23-24 : Sternotropa monoincisa n. sp.
Source: MNHN . Paris
ALEOCHARINAE DELLA NUOVA CALEDONIA
265
Sternotropa guilberti n. sp.
(Fig. 28-29)
Materiale tipico : holotypus ?, Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, foret dense, fogging,
21.vn.1992 (J. Chazeau, E. Guilbert, L. Bonnet de Larbogne) ; MNHN.
Descrizione : lunghezza 1,6 mm. Corpo lucido. Capo e
pronoto rossicci; elitre ncre con base bruna ; addome nero
con base bruna e estremita apicale giallo-rossiccia. Antenne
gialle con anlennomeri 10° e 11° neri. Zampe gialle. La
punteggiatura del capo e poco distinta, posta su un fondo
lucido. II pronoto e le elitre sono coperti di tubercoletti
salienti. Uroterghi senza reticolazione, tranne il 5° libero
coperto di reticolazione estremamente svanita. Spermateca :
Fig. 28.
Discussione : nessuna specie del genere Sternotropa Cameron della Nuova Caledonia possiede
Festremita distale dell'addome giallo-rossiccia, contrastante con il colore nero degli uroterghi
anteriori. Per questo carattere, per Faddome ristretto all'indietro e per la forma della spermateca, la
nuova specie e ben distinta dalle restanti specie della Nuova Caledonia.
Localita tipica : Riviere Bleue.
Derivatio nominis : specie dedicata al suo raccoglitore Eric Guilbert, del Museo Nazionale di
Storia Naturale di Parigi.
Sternotropa puncticornis n. sp.
(Fig. 30-31)
Materiale tipico : holotypus ?, Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, foret dense, fogging,
21.1.1993 (J. Chazeau, E. Guilbert, L. Bonnet de Larbogne), MNHN.
Descrizione ; lunghezza 1,4 mm. Corp° lucido e nero, con
estremita apicale addominale bruna (purtroppo le elitre sono
andate perdute, forse nella fase di raccolta). Antenne gialle
con 11° antennomero giallo-bruno. Zampe giallo-brune con
ginocchia rossicce. La punteggiatura del capo e fine su un
Localita tipica : Riviere Bleue.
fondo non reticolato, percio lucido. II pronoto presenta
tubercoletti molto salienti. Le elitre purtroppo sono andate
perdute. Gli uroterghi basali mostrano una scultura squami-
forme assai poco distinta. Il 5° urotergo libero possiede
reticolazione svanita. Spermateca : Fig. 31
Discussione : tra le specie della Nuova Caledonia, non esiste forma che presenti antenne gialle
con 11° antennomero giallo-bruno e femori e tibie oscurati, ne specie con spermateca presentante una
lunghissima appendice ricurva come nella nuova specie. Per questi caratteri, la nuova specie e ben
distinta dalle altre specie.
Derivatio nominis : il nome della specie significa ‘‘dalle antenne con punto”. Infatti, le antenne
gialle sembrano segnate da un punto bruno all’estremita distale perche Tundicesimo antennomero e
oscurato.
Sternotropa appendieulata n. sp.
(Fig. 32-33)
Materiale tipico : holotypus ?, Nouvelle-Caledonie. Riviere Bleue, foret dense, fogging,
21.vii. 1992 (J. Chazeau, E. Guilbert, L. Bonnet de Larbogne), MNHN.
Descrizione : lunghezza 1,8 mm. Corpo lucido e nero-
bruno, con base deH'addome rossiccia e suo apice giallo-
rossiccio. Antenne gialle, sfumate di giallo-bruno ad iniziare
dal 4° antennomero. Zampe gialle. la punteggiatura del capo
e distinta. I tubercoletti del pronoto sono salienti, quelli delle
elitre distinti. L'addome non e reticolato : solo il 5° urotergo
libero mostra una reticolazione superficiale. Spermateca :
Fig. 32.
Source: MNHN, Paris
266
ROBERTO PACE
Fig. 25-33. — Edeago in visione laterale e ventrale, spermateca e habitus. 25-27 : Slernotropa monoincisa n. sp.; 28-29 :
Slernotropa guilberii n. sp.; 30-31 : Slernotropa appendiculata n. sp.
Localita tipica : Riviere Bleue.
Discussione : le specie del genere Stemotropa Cameron della Nuova Caledonia, aventi due
appendici inserite sul bulbo prossimale della spermateca, sono 5. humeralis Pace, 1991, e
S. puncticornis n. sp., sopra descritta. La nuova specie e chiaramente distinta da S. puncticornis che
da S. humeralis , perche quest’ultima specie ha appendici assai corte sulla spermateca e l'undicesimo
antennomero e giallo e non bruno come nella nuova specie e in S. puncticornis .
Source MNHN, Paris
ALEOCHARINAE DELLA NUOVA CALEDONIA
267
La nuova specie e chiaramente distinta da S. puncticornis, oltre che per il differente colore delle
antenne e delle zampe, per le appendici del bulbo prossimale della spermateca, di differente lunghezza
e larghezza (Fig. 31-32).
Derivatio nominis : la nuova specie prende nome di "appendiculata" a motivo della presenza
di lunghe appendici chitinose del bulbo prossimale della spermateca.
Tribu Bolitocharini
Lomaglossina dotnina sp.n.
(Fig. 34-38)
Materiale tipico : holotypus $ : Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, foret dense, fogging,
21. vii. 1992 (J. Chazeau, E. Guilbert, L. Bonnet de Larbogne), MNHN. Paratypi : 12 es., stessa
provenienza, ma anche in data 20.1.1993 e 21.1.1993, MNHN, CPA.
Descrizione : lunghezza 2,1 mm. Corpo lucido e giallo
rossiccio con un'estesa macchia bruna sulle elitre dovuta al
colore bruno delle ali sotto ripiegate, visibili per trasparenza
delle elitre che in se sono gialle. Antenne giallo-rossicce con
i tre antennomeri basali gialli e con gli antennomeri 9°, 10° e
base dell'undicesimo bruno-rossicci. Zampe giallo-rossicce.
La punteggiatura del capo e rada e superficiale, quella del
pronoto fine e distinta. Le lucide elitre sono coperte di
tubercoletti distinti. La superficie dcgli uroterghi non e
reticolata ; il 5° urotergo libero del maschio ha dei granuli
mediani. Edeago Fig. 35-36, spermateca Fig. 37, 6° urotergo
libero del maschio Fig. 38.
Localita (ipica : Riviere Bleue.
Discussione : tra le 8 specie del genere Lomaglossina Pace finora note, la nuova specie, in base
alia forma dell'edeago e della spermateca (questa cosi caratteristica per la presenza di una
sviluppatissima introflessione apicale del bulbo distale), sembra sistematicamente vicina a L. caledo-
niae Pace, 1991. Tuttavia il bulbo distale della spermateca di L. caledoniae e nettamente piu
sviluppato e il “ductus” della stessa spermateca descrive un’ampia spira e mezza e non tre strette spire
come nella nuova specie. Inoltre il colore del corpo e giallo rossiccio con una macchia bruna sulle
elitre nella nuova specie, mentre in L. caledoniae l’avancorpo e bruno-rossiccio e l’addome e rossiccio.
Derivatio nominis : il nome della specie significa “signora”, dato che la nuova specie si
distingue per avere l’edeago di dimensione maggiore rispetto le restanti specie di Lomaglossina.
Nemoedia (s. sir.) ancora n. sp.
(Fig. 39-42)
Materiale tipico : holotypus <J, Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, foret dense, fogging,
16.vn.1992 (J. Chazeau, E. Guilbert, L. Bonnet de Larbogne), MNHN. Paratypus : 1 ?, stessa
provenienza, ma in data 20.1.1993, CPA.
Descrizione : lunghezza 1,9 mm. Corpo lucido e nero con
pronoto, base ed estremita addominali giallo-rossicci; 4''
urotergo libero bruno. Antenne e zampe gialle. 11 capo e
coperto di tubercoletti poco distinti, fini e fitti su un fondo
lucido. La punteggiatura del pronoto e delle elitre e molto
superficiale. Una reticolazione molto svanila sta sulla super¬
fine delle elitre. Gli uroterghi presentano tubercoletti della
superficie distinti e fondo lucido : solo il 4° e 5° urotergo
libero mostrano una reticolazione distinta. Edeago Fig. 40-
41, spermateca Fig. 42.
Localita tipica : Riviere Bleue.
Discussione : finora non era nota alcuna specie del genere Nemoedia Pace che presentasse
antenne interamente gialle ed edeago con appendice ventrale molto sviluppata come e visibile nella
Source MNHN . Paris
268
ROBERTO PACE
Fig. 34-38. Lomaglossina domina n. sp., habitus, edeago in visione laterale e ventrale, spermateca e sesto urotergo libero
del maschio.
Source: MNHN, Paris
ALEOCHARINAE DELLA NUOVA CALEDONIA
269
Fig. 39-42. Nemoedia (s. sir.) ancora n. sp., habitus, edeago in visione laterale e ventrale e spermateca.
nuova specie. A motivo della presenza di robusti pezzi copulatori del sacco interno dell'edeago e per
la simile robustezza dell’edeago stesso, la nuova specie sembra sistematicamente vicina a N. neoca-
ledonica Pace, 1991, ma questa specie non ha l’edeago fortemente strozzato lateralmente come nella
nuova specie.
Derivatio nominis : la parte distale dell'edeago della nuova specie, vista ventralmente, ha forma
di ancore, nome dato alia nuova Nemoedia.
Source
270
ROBERTO PACE
Nemoedia <s. str.) divisa n. sp.
(Fig. 43-45)
Materiale tipico : Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, foret dense, fogging, 21.1.1993
(J. Chazeau, E. Guilbert, L. Bonnet de Larbogne), MNHN.
Descrizione : lunghezza 1,5 mm (senza capo e pronoto rossiccia. La punteggiatura delle elitre e fitta e molto svanita,
perduti). Elitre brune, addome nero con estremita apicale su un fondo non chiaramente reticolato. Edeago Eig. 44-45.
Localita tipica : Riviere Bleue.
Discussione : anche N. neocaledonica Pace, 1991, ha edeago diviso all’apice, tuttavia I incisione
dell’edeago della nuova specie e molto piu ampia e molto piu profonda. Inoltre l'apice dell'edeago
di N. neocaledonica (in visione laterale), e fortemete flesso al lato ventrale, mentre non lo e quello
della nuova specie. Anche esternamente le due specie sono distinte : zampe interamenle gialle nella
nuova specie e tibie brune con femori e tarsi gialli in N. neocaledonica.
Derivatio nominis : avendo l'apice dell'edeago diviso in due lembi, la nuova specie prende nome
di divisa.
Nemoedia (s. str.) subrudis n. sp.
(Fig. 46-49)
Materiale tipico : holotypus (J, Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, foret dense, fogging,
16.vu.1992 (J. Chazeau, E. Guilbert, L. Bonnet de Larbogne), MNHN. Paratypi : 5 S3 e 5
stessa provenienza, MNHN, CPA.
Descrizione : lunghezza 2.1 mm. Avancorpo debolmente
opaco, addome lucido. Corpo bruno. con elitre nere e base
bruna e con addome nero, tranne i due uroterghi basali e
l’apice. Antenne nere con i due antennomeri basali bruno-
rossicci. Zampe rossicce. II capo e il pronoto sono coperti di
punteggiatura fitta e svanita e di reticolazione vigorosa. La
punteggiatura delle elitre e la loro reticolazione sono distinte.
Gli uroterghi sono vigorosamente relicolati; il 5° urotergo
libero del maschio mostra una carena mediana molto sa-
liente.
Localita tipica : Riviere Bleue.
Discussione : per l'habitus e per la struttura dell'edeago, la nuova specie e sicuramente affine
a N. rudis (Fauvel, 1903), pure della Nuova Caledonia. Le differenze esterne sono le seguenti : 11°
antennomero giallo-rossiccio e zampe gialle in N. rudis e antenne distalmente interamente nere e
zampe rossicce nella nuova specie. L'edeago di N. rudis e profondamente ricurvo al lato ventrale,
percio la “ crista apicalis ” e molto lontana dalla meta dell'edeago stesso, mentre nella nuova specie
l'edeago e debolmente ricurvo al lato ventrale, sicche la “crista apicalis” e vicina alia meta
dell'edeago stesso. Inoltre i lembi delfapice della lama sternale dell'edeago della nuova specie hanno
forma triangolare, mentre quelli corrispondenti dell'edeago di N. rudis , sono strettissimi e descrivono
una debole sinuosita per unirsi ai loro apici.
Derivatio nominis : “subrudis”, cioe vicina a N. rudis , data la chiara affinita della nuova specie
rispetto N. rudis.
Source. MNHN. Paris
ALEOCHARINAE DELLA NUOVA CALEDONIA
271
Fig. 43-49. Habitus, edeago in visione laterale e ventrale e spermateca. 43-45 : Nemoedia (s . sir.) divisa n. sp. ; 46-49 :
Nemoedia (s. sir.) subrudis n. sp.
Source. MNHN, Paris
272
ROBERTO PACE
Nemoedia (s. str.) flagellans n. sp.
(Fig. 50-54)
Materiale tipico : holotypus <J, Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, foret dense, fogging,
21 .vii.1992 (J. Chazeau, E. Guilbert, L. Bonnet de Larbogne), MNHN. Paratypus : 1 9, stessa
provenienza, ma in data 20.1.1993, CPA.
Descrizione : lunghezza 1,8 mm. Corpo lucido e giallo-
rossiccio ; elitre brune, tranne gli omeri rossicci; 4° urotergo
libero nero-bruno. Antenne giallo-brune con i quattro anten-
nomeri basali gialli. Zampe gialle. II capo e privo di
reticolazione, il pronoto ha reticolazione estremamente sva-
nita e le elitre reticolazione superficiale. La punteggiattura del
capo e svanita e piuttosto fitta. Tubercoletti estremamente
superficiali stanno sulla superficie del pronoto. Tubercoletti
distinti e fitti coprono gli uroterghi.
Localita tipica : Riviere Bleue.
Discussione : tra le specie che hanno capo, pronoto e addome giallo-rossicci e zampe gialle
come nella nuova specie e presente la sola N. rufipes Pace, 1991, nota su una sola femmina. La nuova
specie ne e charamente distinta per avere taglia minore, elitre relativamente piu lunghe, spermateca
priva di introflessione apicale del bulbo distale (presente in N. rufipes) e con bulbo prossimale
evidente (indistinto in N. rufipes).
Derivatio nominis : il lungo flagello sporgente dal sacco interno delFedeago e il carattere che
ha dato motivo di nominare la specie Jlagellans , cioe flagellante.
Nemoedia (s. str.) perevoluta n. sp.
(Fig. 55-58)
Materiale tipico : holotypus cJ, Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, foret dense, fogging,
16.vn.1992 (J. ChAZEAU, E. Guilbert, L. Bonnet de Larbogne), MNHN. Paratypi : 21 es., stessa
provenienza, ma anche con differenti date : 21.vn. 1992 e 20.1.1993, MNHN, CPA.
Descrizione : lunghezza 1,7 mm. Corpo lucido e giallo-
rossiccio, con capo nero, elitre nere con base bruna e
uroterghi liberi 3°, 4° e base del 5° nero-bruni. Antenne
giallo-rossicce con i tre antennomeri basali gialli e fundice-
simo bruno. I tubercoletti della superficie del capo, del
pronoto e delfaddome sono svaniti, quelli delle elitre sono
distinti. Solo su pronoto ed elitre e visibile una reticolazione,
sebbene svanita : sul resto del corpo la superficie ne e priva.
Edeago Fig. 56-57, spermateca Fig. 58.
Localita tipica : Riviere Bleue.
Discussione : la nuova specie ha capo nero, pronoto giallo-rossiccio, 11° antennomero piu
lungo dei tre precedenti antennomeri considerati insieme e l’edeago presentante un'appendice
laminare ventrale. Per questi caratteri la nuova specie e avvicinabile sistematicamente a N. ancora n.
sp., sopra descritta, che pero ha Tundicesimo antennomero giallo e non bruno come la nuova specie
ed edeago molto differente, Fig. 40-41 e 56-57.
Derivatio nominis : il nome della nuova specie significa “molto evoluta”, a motivo della forma
dell’edeago, per nulla semplice.
Source . MNHN , Paris
ALEOCHARINAE DELLA NUOVA CALEDONIA
273
Fig. 50-54. — Nemoedia (s . str.) flagellans n. sp., habitus, edeago in visione laterale e ventrale e sesto urotergo libero del
maschio.
Source: MNHN. Paris
1 mm
274
ROBERTO PACE
Fig. 55-61. Habitus, edeago in visione laterale e ventrale, spermateca e sesto urotergo libero del maschio. 55-58 : Nemoedia
(s. sir.) perevolutci n. sp. ; 59-61 : Nemoedia (s. str.) guilberti n. sp.
Source: MNHN . Paris
ALEOCHARINAE DELLA NUOVA CALEDONIA
275
Nemoedia (s. str.) guilherti n. sp.
(Fig. 59-63)
Materiale tipico : holotypus J, Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, foret dense, fogging,
20.1.1993 (J. Chazeau, E. Guilbert, L. Bonnet de Larbogne), MNHN. Paratypi : 3 $$ e 1 $,
stessa provenienza, ma anche in data 21.1.1993, MNHN, CPA.
Deserizione : lunghezza 1,4 mm. Corpo lucido e nero- dclladdome e distinta. La punteggiatura del capo e poco
bruno ; estremita addominale rossiccia. Antenne giallo-brune distinta. II pronoto e le elitre sono coperti di tubercoletti
con antennomero basale giallo. Zampe gialle. La reticola- superficiali. Edeago Fig. 59-60, spermateca Fig. 63. 6°
zione della superficie del capo e estremamente svanita, quella urotergo libero del maschio Fig. 61.
del pronoto e assente, quella delle elitre e svanita e quella
Localita tipica : Riviere Bleue.
Discussione : la nuova specie presenta i pezzi copulatori del sacco interno sporgenti al lato
dorsale. Questo carattere e presentato anche dall'edeago di N. rudis (Fauvel, 1903), che tuttavia ha
lama divisa alPapice e sviluppo complessivo maggiore e piu snello.
Derivatio nominis : specie dedicata al suo raccoglitore Eric Guilbert del Museo Nazionale di
Storia Naturale di Parigi.
Nemoedia (s. str.) notabilis n. sp.
(Fig. 64)
Materiale tipico : holotypus 2, Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, foret dense, fogging,
21.vii. 1992 (J. Chazeau, E. Guilbert, L. Bonnet de Larbogne), MNHN.
Deserizione : lunghezza 1,7 mm. Corpo lucido ; capo e uriti
liberi 4° e meta basale del 5° neri; pronoto e uriti restanti
bruni; elitre nere con base giallo-rossiccia. Antenne giailo-
rossicce con antennomeri 2°, 3° e 4° bruni. Zampe giallo-
rossicce. la punteggiatura del capo e fine e distincta, su una
superficie lucida. La superficie del resto del corpo e coperta
di tubercoletti assai svaniti. Spermateca non rinvenuta nella
cavita addominale.
Localita tipica : Riviere Bleue.
Discussione : la nuova specie possiede un carattere unico nel genere Nemoedia Pace : gli
antennomeri bruni non sono come norma situati all’estremita distale dell'antenna, ma dopo il primo
basale. Dopo i tre antennomeri bruni, i restanti apicali sono giallo-rossicci. per questo carattere, per
il pronoto bruno e per gli uroterghi basali bruni, orlati posteriormente di rossiccio, la nuova specie
e ben distinta dalle altre specie della Nuova Caledonia.
Derivatio nominis : il nome di “notabilis" cioe notevole o sorprendente, alia specie deriva dal
carattere delle antenne, brune sugli antennomeri 2°, 3° e 4°.
Linog fossa si mi/is n. sp.
(Fig. 65-68)
Materiale tipico : holotypus Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, foret dense, fogging,
21.vu.1992 (J. Chazeau, E. Guilbert, L. Bonnet de Larbogne), MNHN. Paratypi : 13 es., stessa
provenienza, ma anche in data 1 6 . vii. 1992, MNHN, CPA.
Deserizione : lunghezza 1,6 mm. Corpo lucido e nero.
Antenne con i quattro antennomeri basali bruni. Zampe
anteriori e medie e tarsi posteriori bruni, femore e tibia
posteriori nero-bruni. II capo e il pronoto sono coperti da
profondissima punteggiatura. su un fondo lucido. La pun¬
teggiatura delle elitre e confusa Ira i tubercoli sicche la
superficie appare rugosa. Gli uroterghi 4°, 5° e 6° sono
coperti di reticolazione. Edeago Fig. 65-66, spermateca Fig.
67.
Source:
276
ROBERTO PACE
Fig. 62-67. Habitus, spermateca ed edeago in visione laterale e ventrale. 62-63 : Nemoedia ( s . sir.) guilberti n. sp.; 64 :
Nemoedia (s. sir.) notabilis n. sp.; 65-67 : Linoglossa similis n. sp.
Localita tipica : Riviere Bleue.
Discussione : a motivo delFavancorpo fortemente punteggiato, la nuova specie e simile a
L. newtoni Pace, 1991. Ne e distinta per l'undicesimo antennomero e le tibie posteriori bruni
(giallo-rossicci in L. newtoni). L'edeago e la spermateca presentano piu nette differenze morfologiche.
Source: MNHN . Paris
ALEOCHARINAF. DELLA NUOVA CALEDONIA
277
L'edeago della nuova specie e tozzo (snello in L. newtoni) e la spermateca ha bulbo distale subsferico
(reniforme in L. newtoni).
Derivatio nominis : considerata la punteggiatura dell’avancorpo delle nuova specie, simile a
quella dell’avancorpo di L. newtoni, la nuova specie prende nome appunto di similis, cioe simile.
Linoglossa maif’inipennis n. sp.
(Fig. 69-72)
Materiale tipico : holotypus J, Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, foret dense, fogging.
16.vn.1992 (J. Chazeau, E. Guilbert. L. Bonnet de Larbogne), MNHN. Paratypi : 4 $?, stessa
provenienza, MNHN, CPA.
Descrizione : lunghezza 1,6 mm. Corpo lucido e nero con
base addominale rossiccia ed estremita addominale bruna.
Antenne bruno-rossicce con i tre antennomeri basali giallo-
rossicci e Pundicesimo giallo. La punteggiatura del capo e del
pronoto e profonda e netta, quella delle elitre e irregolar-
mente distribuita e assente al margine posteriore. L*addome
non e reticolato, tranne gli uroterghi liberi 4° e 5° che
presen Lano reticolazione appena svanita, composta di maglie
circolari. Edeago Fig. 70-71, spermateca Fig. 72.
Localita tipica : Riviere Bleue.
Derivatio nominis : per la presenza di una fascia non punteggiata al margine posteriore delle
elitre, la nuova specie prende nome di marginipennis , cioe “con elitre marginate”.
Discussione : la nuova specie, avendo edeago molto flesso al lato ventrale e una corta lamina
preapicale, e chiaramente distinta sia da L. newtoni Pace, 1991, che da L. similis n. sp. sopra descritta.
Per la presenza di una fascia non punteggiata lungo il margine posteriore delle elitre, la nuova specie
e distinta esternamente dalle due specie citate.
Aneholura (Oroussetina) neocaledonica sp.n.
(Fig. 73-76)
Materiale tipico : holotypus <£, Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, foret dense, fogging,
21.vn.1992 (J. Chazeau, E. Guilbert, L. Bonnet de Larbogne), MNHN. Paratypus : 1 9, stessa
provenienza, CPA.
Descrizione : lunghezza 1,9 mm. Corpo lucido e nero con pronoto e delle elitre e profonda e forte. L’addome e lucido,
estremita addominale bruna. Antenne nere con antennomero ma il 5° urotergo libero e coperto di reticolazione svanita.
basale rossiccio e 2° bruno-rossiccio. Zampe rossicce. La Edeago Fig. 74-75, spermateca Fig. 76.
punteggiatura del capo e ombelicata e netta, quella del
Localita tipica : Riviere Bleue.
Discussione : la nuova specie e la prima nota del genere per la Nuova Caledonia. La specie
geograficamente piu vicina e A. minima Pace, 1990, delle Filippine, che presenta spermateca simile,
ma la taglia di A. minima e nettamente minore e il suo edeago appena flesso al lato ventrale. La
spermateca della nuova specie presenta 4 spire oltre a circonvoluzioni supplementari, assenti nella
spermateca di A. minima che presenta solo due spire.
Derivatio nominis : la nuova specie prende nome dalla Nuova Caledonia.
Source:
278
ROBERTO PACE
Fig. 68-72. Habilus, edeago in visione laterale e ventrale e spermateca. 68 : Linoglossa similis n. sp. 69-72: Linoglossa
nuirginipennis n. sp.
Source: MNHN. Paris
ALEOCHARINAE DELLA NUOVA CALEDONIA
279
Fig. 73-80. Habitus, edeago in visione laterale e ventrale e spermateca. 73-76 : AnebolurafOroussetina) neocaledonica n. sp.;
77-80 : Mimacrotona intermedia n. sp.
Source MNHN, Paris
280
ROBERTO PACE
Tribu Thamiaraeini
Mimacrotona intermedia n. sp.
(Fig. 77-80)
Materiale tipico : holotypus 9, Nouvelle-Caledonie, Mont Nondue, foret sclerophylle, fogging,
3.vn.1992 (J. Chazeau, E. Guilbert, L. Bonnet de Larbogne), MNHN. Paratypi : 2 stessa
provenienza, MNHN, CPA.
Descrizione : lunghezza 1,7 mm. Corpo lucido. Capo e uriti superficie non reticolata. II capo e il pronoto sono coperti di
3° e 4° neri; pronoto ed elitre bruni; uriti liberi 1°, 2°, 5° e tubercoletti distinti. Gli uriti liberi 1° e 2° hanno scultura
6° rossicci. Antenne giallo-brune con antennomeri basali squamiforme evidente, il 3° e il 4° 1'hanno svanita. Edeago
gialli. Zampe gialle. Il capo ha punteggiatura svanita e Fig. 77-78, spermateca Fig. 79.
Localita tipica : Mont Nondue.
Discussione : nessuna delle due specie note della Nuova Caledonia, N. neocaledonica Pace,
1991, e M. peckorum Pace, 1991, presentano evidente scultura squamiforme sugli urotergi basali,
come nella nuova specie. Per questo carattere, per il colore bruno del pronoto e delle elitre, per
l’edeago poco flesso al lato ventrale e per la forma dei pezzi copulatori del sacco interno del medesimo
organo, la nuova specie e chiaramente distinta dalle due sopra citate.
Derivatio nominis : la nuova specie, per la forma della spermateca sembra sistematicamente
intermedia tra M. peckorum e M. notaticornis n. sp.
Mimacrotona nonduensis n. sp.
(Fig. 81-84)
Materiale tipico : holotypus ?, Nouvelle-Caledonie, Mont Nondue, foret sclerophylle, fogging.
3.vn. 1992 (J. Chazeau, E. Guilbert, L. Bonnet
provenienza, CPA.
Descrizione : lunghezza 1,5 mm. Corpo lucido. Capo nero,
pronoto ed elitre bruni; addome rossiccio con 4° urite libero
bruno. Antenne brune con i tre antennomeri basali gialli.
Zampe gialle. la punteggiatura del capo e fine e distinta.
Tubercoletti salienti coprono il pronoto. Le elitre presentano
punteggiatura distinta et reticolazione assai svanita. Gli
de Larbogne), MNHN. Paratypus : 1 J, stessa
urotergi liberi 1° e 2° sono coperti di scultura squamiforme
netta, il 3° e il 4° hanno scultura squamiforme debole, il 5°
e privo di detta scultura squamiforme. Nella femmina la
scultura squamiforme addominale e meno evidente. Edeago
Fig. 82-83, spermateca Fig. 84.
Localita tipica : Mont Nondue.
Discussione : la forma della spermateca e quella delPedeago, insieme alia presenza di scultura
squamiforme sugli uroterghi, permettono di distinguere la nuova specie dalle note.
Derivatio nominis : la nuova specie prende nome dalla sua localita tipica, il Monte Nondue.
Source: MNHN, Paris
ALEOCHARINAE DELLA NUOVA CALEDONIA
281
Fig. 81-88. — Habitus, edeago in visione laterale e ventrale e spermateca. 81-84 : Mimacrotona nonduensis n. sp.; 85-88 :
Mimacrotona notaticornis n. sp.
Mimacrotona notaticornis n. sp.
Fig. 85-88)
Materiale tipico : holotypus $, Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, foret dense, fogging,
21.vii. 1992 (J. Chazeau, E. Guilbert, L. Bonnet de Larbogne), MNHN. Paratypi : 2 <?<?, stessa
provenienza, MNHN, CPA.
Descrizione : lunghezza 1,8 mm. Corpo lucido. Capo nero, 4° a 9° neri. Zampe gialle. La punteggiatura del capo e
pronoto ed elitre bruno-rossicci; addome rossiccio con 5° distinta, quella del pronoto e poco impressa sul disco e
urite libero bruno-rossicio. Antenne gialle con antennomeri svanita ai lati. Le elitre presentano superficie non reticolata
Source:
282
ROBERTO PACE
con tubercoletli svaniti. II 1° e il 2° urotergo libero presen-
tano scultura squamiforme stretta, il 3° e 4° urolergo coperti
di punteggiatura netta e il 5° urotergo ha punteggia-
tura evidente solo alia base. Edeago Fig. 85-86, spermateca
Fig. 87.
Localita tipica : Riviere Bleue.
Discussione : in base alia forma della spermateca, la nuova specie e simile a M. peckorum Pace,
1991, ma questa specie ha antenne interamente brune e non brune con i tre antennomeri basali, il
decimo e Fundicesimo giallo-rossicci come nella nuova specie. Inoltre la spermateca della nuova
specie e chiaramente piu robusta e Fedeago non e dilatato nella regione apicale (in visione ventrale)
come in M. peckorum.
Derivatio nominis : il nome notaticornis , cioe “antenne contrassegnate”, e dovuto al colore delle
antenne : gialle con antennomeri mediani neri, che possono essere un contrassegno di riconoscimento
della specie.
RINGRAZIAMENTI
Ringrazio molto cordialmente il Sig. Eric Guilbert del Museo Nazionale di Storia Naturale
di Parigi per avermi affidato in studio il materiale oggetto del presente lavoro. Per il prestito di
esemplari tipici ringrazio il Dr L. Baert, delFInstitut Royal des Sciences Naturelles di Bruxelles e il
Dr P. M. Hammond del Natural History Museum, London.
BIBLIOGRAF1A
Bernhauer, M., 1922. n° II, Coleoptera, Staphylinidae. In : The Percy SIciden Trust Expedition to the Indian Ocean in 1905,
under the leadership of Mr J. Stanley Gardiner , 7. Transactions of the Linnean Society of London , ser. 2, Zool., 18 :
165-186.
Cameron, M., 1920. New species of the Staphylinidae from Singapore, Part III. Transactions of the Entomological Society
of London, 1920 : 212-284.
Cameron, M., 1943. New species of Staphylinidae (Col.) from Borneo. Entomologist's Monthly Magazine , London, 79 :
39-42.
Erichson, W. F., 1839. — Die Kafer der Mark Brandenburg , Vol. 1, Abt. 2. Berlin, 740 pp.
Fauvel, A., 1889. — Les Coleopteres de la Nouvelle-Caledonie et dependances avec descriptions, notes et synonymies
nouvelles. Staphylinides. Revue d'Entomologie de Caen , 18 : 277-282.
Fauvel, A., 1903. Faune analytique des Coleopteres de la Nouvelle-Caledonie. Revue d'Entomologie de Caen , 22 : 255-279.
Kraatz, G., 1859. Die S taphyliden - Fauna von Ostindien, insbesondere der Insel Ceylan. Berlin, 196 pp.
Mulsant, M , & Rey, C., 1871. Tribu des Brevipennes : Famille des Aleochariens : Huitieme Branche : Bolitocharaires.
Annales de la Societe linneenne de Lyon , N. S., 19 : 91-413.
Pace, R., 1990. — Aleocharinae delle Filippine. 82° contributo alia conoscenza delle Aleocharinae. In : Berti, N. (ed.),
Miscellanees sur les Staphylins. Memoires du Museum national d’Histoire naturelle , (A), 147 : 57-113.
Pace, R., 1991. — La sottofamiglia Aleocharinae della Nuova Caledonia (Coleoptera Staphylinidae). Memorie della Societd
entomologica italiana , Genova, 70 : 79-170.
Stephens, J. F., 1832. Illustrations of British Entomology. Mandibulata , Vol. 5. London, 240 pp.
Source: MNHN. Paris
51
Diptera Drosophilidae de Nouvelle-Caledonie
3. Le genre Scaptodrosophila Duda
Marie-Therese CHASSAGNARD * c£ Leonidas TSACAS* **
* CNRS, Laboratoire Populations, Genetique et Evolution
1, avenue de la Terrasse, F-91198 Gif-sur-Yvette
** Laboratoire d'Entomologie
Museum national d'Histoire naturelle
45, rue ButTon, F-75005 Paris
RESUME
Aucune espece du genre Scaptodrosophila n’etait connue de Nouvelle-Caledonie a ce jour. Dans le present travail
27 especes ont ete identifiees dont 24 nouvelles : S. atricha , S. bella, S. bicolor, S. caledobrunnea , S. caledonica , S. claropleura ,
S. evenhuisi, S. horaeogaster , S. inf us cat a, S. lampra, S. laterolinea, 5. lobata, S. loxostyla , S. magna, 5. nigriceps, 5. oreibatis ,
5. oresibios , 5. pallidipes , 5. pleurolineata , 5. rhypara , 5. scutellopilosa , 5. singular is, S. varipes, S. zophera et 3 deja connues :
5. bryani (Malloch), 5. minimeta (Bock), S', scaptomyzoidea Duda. Quinze autres especes probablement nouvelles egalement
n'ont pas ete nommees, n'etant representees que par des femelles. Une cle des 27 especes est donnee. La repartition de toutes
les especes ainsi que les techniques de recolte sont commentees.
ABSTRACT
Up to the present, no Drosophilids species of the genus Scaptodrosophila have been reported from New Caledonia. This
paper deals with 27 species, 24 of which are new : S. atricha, S. bella, S. bicolor, S. caledobrunnea, S. caledonica, S. claropleura,
S. evenhuisi, S. horaeogaster , S. infuscata, S. lampra , S. laterolinea, S. lobata, S. loxostyla, S. magna, S. nigriceps, S. oreibatis,
S. oresibios, S. pallidipes, S. pleurolineata, S. rhypara, S. scutellopilosa, S. singularis, S. varipes. S. zophera and 3 known species :
S. bryani (Malloch), S. minimeta (Bock), S. scaptomyzoidea Duda. A key to the 27 species is given. Fifteen more species
represented only by females are probably new but not named. The geographic distribution of all these species, and the
collecting methods, are commented.
Chassagnard, M T. & Tsacas, L., 1997. Diptera Drosophilidae de Nouvelle-Caledonie. 3. Le genre
Scaptodrosophila Duda. In : Najt. J. & Matile, L. (eds), Zoologia Neocaledonica, Volume 4. Mem Mus. natn. Hist, nat., 171
: 283-355. Paris, ISBN 2-85653-505-4.
Public le 20 juin 1997
Source
284
MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
Le genre Scaptodrosophila Duda, dont les vicissitudes nomenclaturales ont ete tres bien
exposees par Bock & Parsons (1978) et Bock (1982), a une repartition tres large couvrant toutes les
regions biogeographiques ; c'est cependant la region australasienne qui possede le plus grand nombre
d'especes. II enumere ainsi environ 150 especes pour Fensemble du globe, dont 55 uniquement
d’Australie. Dans le catalogue, plus recent, de Fensemble de la region australasienne, Evenhuis &
Okada (1989) rapportent 136 especes de cette seule region. Cependant, dans ces listes, aucune espece
de Nouvelle-Caledonie n'est mentionnee, comme Font precise egalement Tsacas & Chassagnard
(1988).
Le present travail est le premier consacre aux especes du genre Scaptodrosophila de
Nouvelle-Caledonie. Dans cette lie, 27 especes ont pu etre identifiees, dont seulement trois etaient deja
connues, Fune d'Australie, S. minimeta (Bock), les deux autres a large repartition dans la region
australasienne, S. bryani (Malloch) et S. scaptomyzoidea Duda. Les 24 restantes sont decrites comme
nouvelles, ce qui demontre Fimportant endemisme du genre Scaptodrosophila dans cet archipel.
Ce travail fait partie de Fetude des Drosophilidae qui a ete entreprise dans le cadre de FAction
Specifique du Museum national d'Histoire naturelle «Evolution et Vicariance en Nouvelle-
Caledonie». Deux publications sont deja parues (Tsacas & Chassagnard, 1988, 1991) concernant
les sous-genres Drosophila et Sophophora et les genres Leucophenga, Mycodrosophila et Paramyco-
drosophila.
MATERIEL ET METHODES
Pour cette etude, nous avons rassemble pres de 1 400 specimens provenant du Museum
national d'Histoire naturelle de Paris (MNHN) et du Bernice P. Bishop Museum Honolulu, Hawaii
(BPBM). Ce materiel a ete recolte par 23 entomologistes sur une periode de 34 ans (1958-1992) et par
des techniques diverses. Les localites ou ont ete recoltees des Scaptodrosophila sont au nombre de 47,
elles couvrent toute la Nouvelle-Caledonie et deux des lies Loyaute, Lifou et File des Pins. Nous
avons egalement inclus dans ce materiel quelques specimens de File Efate (Vanuatu).
Les types et les paratypes sont deposes au Museum national d'Histoire naturelle de Paris et
au B. P. Bishop Museum de Honolulu (Hawaii).
Les abreviations suivantes ont ete utilisees dans les descriptions des especes : t :/= largeur
de la tete : largeur du front; h : / du front = hauteur : largeur du front; or 1 = soie orbitale
proclinee; or2 = soie orbitale reclinee anterieure ; or3 = soie orbitale reclinee posterieure ; o : j =
ceil : joue; ac = soies acrosticales; dc = soies dorsocentrales; b\ a = rapport des soies basales et
apicales du scutellum ; L : / = Longueur : largeur de Faile ; c = indice costal; F.D.H.S. = foret
dense humide sempervirente.
La plupart des mouches ayant sejourne plus ou moins longtemps dans Falcool, leurs couleurs
se trouvent attenuees.
Afin d'eviter les repetitions des noms des recolteurs seules les initiales ont ete utilisees comme
il suit : A. & S.T. = Annie & Simon Tillier ; Ph.B. = Philippe Bouchet ; M-P.T. = Marie-Pierre
Triclot; C.Y. ou C.M.Y. = Yoshimoto ; C.L. = Claude Lachaise ; C.R.J. = Joyce; D.H. =
Daniel Hynes; D. & L.M. = Mission Daniele & Loic Matile, nov.-dec. 1983; G.A.S. =
Samuelson ; G.M.N. = Nishida ; J.C. = Jean Chazeau ; J.L.G. = J. Lindsley Gressitt; L.B.D.L.
= Lydia Bonnet de Larbogne ; L.M. = Loic Matile; L.T., M.T.C. = Mission Leonidas Tsacas
& Marie-Therese Chassagnard, nov.-dec. 1989 ; M.S. = Sedlacek ; N.K. ou N.L.H.K. = Krauss ;
R.S. = Straatman ; S.T. = Simon Tillier ; T. & B. = Simon Tillier & Philippe Bouchet ; T.C.M
= Maa ; W.C.G. = Wayne C. Gagne ; E.G. = Eric Guilbert.
Source. MNHN, Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
285
ETUDE SYSTEMATIQUE
Genre Scaptodrosophila Duda, 1923
Scaptodrosophila Duda, 1923 : 37. Espece-type : S. scaptomyzoidea Duda, 1923 : 37.
Synonymes :
Adrosophila Seguy, 1938 : 344. Espece-type : A. minuta Seguy, 1938 : 345, preocc. = Drosophila smicra Tsacas,
1980 : 679.
Par adrosophila Duda. 1923 : 43, comme sous-genre de Drosophila. Espece-type : Drosophila pictipennis Kertesz,
1901:421.
Pholadoris^ Sturtevant, 1942 : 28, comme sous-genre de Drosophila. Espece-type : Drosophila victoria Sturtevant,
Pugiodrosophila Duda, 1924 : 203, comme sous-genre de Drosophila. Espece-type : Drosophila pugionata de
Meijere, 1915 : 56.
Spuriostyloptera Duda. 1923 : 38. Espece-type : Spuriostyloptera multipunctata Duda, 1923 : 38.
Tanygastrella Duda, 1924 : 192, pro part. Espece-type : Tanygastrella hypopygialis Duda, 1924 : 192.
Xiphidiochaeta Duda, 1925 : 200 (nom de remplacement non justifie pour Pugiodrosophila).
Dans la definition du genre Bock & Parsons (1978) discutent particulierement des trois
principaux caracteres qui entrent en jeu dans cette definition : une paire de longues soies
prescutellaires, une fine soie propleurale et trois soies katepisternales de longueur subegale.
L'experience obtenue par l’etude des especes neocaledoniennes nous incite a faire un
commentaire portant sur le caractere « une paire de longues soies prescutellaires ». Bock & Parsons
( loc . cit.\ dans la discussion de ce caractere, moderent cette affirmation en acceptant que ces soies
peuvent etre a peine differenciees (« barely distinguishable »). Pour les especes de Nouvelie-Caledonie
cette reduction nous parait insuffisante puisque, pour au moins 8 especes, il est impossible de
reconnaitre des soies prescutellaires ( S . bella, S. bicolor, S. evenhuisi, S. laterolinea, S. loxostyla,
S. magna, S. nigriceps, S. oreibatis, S. oresibios). Les autres especes possedent des soies prescutellaires
que nous avons qualifiees de «bien developpees, developpees, differenciees, peu ou a peine
differenciees et pratiquement pas differenciees ».
Cle de determination des especes neo-caledoniennes de Scaptodrosophila
2 .
3.
4.
5.
6 .
Espece avec une tache blanche a l’apex du scutellum (Fig. 30-33, 34-35)
. caledobrunnea n. sp.
Especes sans une telle tache. 2
Espece entierement claire (Fig. 150-155). scaptomyzoidea Duda.
Especes noires ou brunes, au moins le scutum. 3
Especes noires luisantes ou d'un roux noir. 4
Especes brunes avec les pleures bruns ou clairs avec ou sans bandes... 8
Pattes brunes ou rousses. 5
Pattes claires. 7
Pattes brunes. 6
Pattes rousses (Fig. 109-114). nigriceps n. sp.
Espece entierement d'un noir luisant, scutellum mat, hypandrium sans
soies paramedianes (Fig. 1-6). atricha n. sp.
Espece noire a reflets roux, brillante, abdomen a reflets metalliques,
ailes rembrunies (Fig. 7-13). bella n. sp.
Source:
286
MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
7. Espece d'un noir luisant, abdomen noir, la partie superieure du front
noire, la partie inferieure d'un roux brunatre (Fig. 99-104) — .
. minimeta (Bock)
Espece d'un noir mat, abdomen avec des bandes claires (Fig. 54-59)
. horaeogaster n. sp.
8. Especes brunes avec des pleures bruns. 9
— Especes brunes avec les pleures clairs, au moins le katepisternum clair,
avec ou sans bande brune. 20
9. Quelques poils sur la face inferieure du scutellum (Fig. 161-167).
. scutellopilosa n. sp.
Sans de tels poils. >0
10. Frange de la section c3 moins de 55 % de sa longueur. 11
— Frange de la section c3 egale ou plus de 60% de sa longueur. 12
11. Frange de la section c3 egale a 40 % de sa longueur, carene etroite,
arista avec des branches courtes et droites (Fig. 115-120). oreibatis n. sp.
Frange de la section c3 egale a 53 % de sa longueur, arista avec des
branches longues et recourbees (Fig. 123-128). oresibios n. sp.
12. 6 rangees d 'ac . 13
8 rangees d'ac . 16
13. Joues claires et larges (o : j = 6), pattes claires, abdomen brun
(Fig. 131-136). pallidipes n. sp.
Joues etroites (o : j egal ou superieur a 15), abdomen avec seuls les
2 derniers tergites bruns. 14
14. Front brun eclairci anterieurement. 15
Front noir entre le triangle ocellaire et les orbites, abdomen brun mat
(Fig. 144-149). rhypara n. sp.
15. Abdomen luisant, frange de la section c3 egale a 60% de sa lon¬
gueur, halteres clairs (Fig. 66-71). lampra n. sp.
Abdomen mat, frange de la section c3 egale a 71 % de sa longueur,
halteres brunatres (Fig. 23-26). bryani (Malloch)
16. Pattes d'un jaune brunatre, abdomen : tergites 3-6 bruns. 17
Pattes jaunes ou noires. 18
17. Front d'un jaune-dore, prescutellaires bien differenciees (Fig. 81-84)..
. lobata n. sp.
Front brunatre, prescutellaires a peine differenciees (Fig. 168-173)....
. singularis n. sp.
18. Pattes noires et jaunes, tergite 6 brun, pleures noirs avec une bande
longitudinale jaunatre, prescutellaires bien differenciees (Fig. 174-179).
. varipes n. sp.
Pattes claires, au moins les tibias, prescutellaires a peine ou pas diffe¬
renciees. 19
19. Pattes entierement claires, abdomen entierement brun (Fig. 60-65)....
. infuse at a n. sp.
Pattes brunes, tibias clairs, abdomen, avec seul le dernier tergite noir,
pas de prescutellaires (Fig. 180-185). zophera n. sp.
Source: MNHN . Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
287
20. Pleures avec 1 ou 2 bandes brunes. 21
Pleures, y compris le katepisternum, sans bande brune. 23
21. Grande espece depassant les 3 mm, 1 bande brune dans la partie supe-
rieure des pleures, katepisternum clair, indice c tres grand 3,3 (Fig. 93-
98) . magna n. sp.
Especes plus petites ne depassant pas 2,5 mm, 2 bandes brunes sur
les pleures. 22
22. Prescutellaires a peine ou pas differenciees, scutellum a peine rem-
bruni, clair sur les cotes (Fig. 72-77). laterolinea n. sp.
Prescutellaires bien differenciees, scutellum entierement brun (Fig. 137-
143). pleurolineata n. sp
23. Joues larges, o : j = 8 ou 9. 24
— Joues etroites, o : j = 16 a 20. 25
24. 6 rangees d'ac, prescutellaires a peine differenciees (Fig. 42-47).
. claropleura n. sp.
8 rangees d 'ac, prescutellaires non differenciees (Fig. 48-53).
. evenhuisi n. sp.
25. 8 rangees d'ac, prescutellaires differenciees (Fig. 19-22). bicolor n. sp.
6 rangees d'ac\ prescutellaires a peine ou pas differenciees. 26
26. Terminalia parameres tres longs, courbes, soies paramedianes
courtes (Fig. 85-91). loxostyla n. sp.
Terminalia parameres normaux, droits, soies paramedianes longues
(Fig. 36-41). caledonica n. sp.
Scaptodrosophila atricha n. sp.
(Fig. 1-6, 29)
Materiel-type : holotype J, Nouvelle-Caledonie, Monts Koghis, sur champignons, 15.xi.1989 ;
paratypes, 2 -JJ, 1 2, meme provenance que l’holotype; 4 Mont Mou, sur champignons,
2 .xii. 1989; 1 Noumea, 14.xi.1989; 1 2> Anse Vate, 15.ix.1989; I Monts Koghis, sur fruits a
terre, 15.xi.1989 (L.T., M.T.C.); 1 2, Col d'Amieu, ll-14.iii.1986 (J.C.); 1 2, Riviere Bleue, maquis
sur Crete, alt. 310 m, 6-2l.v. 1987 ; 3 4 22, Riviere Bleue, pare 5, foret humide sur alluvions, piege
de Malaise, 9-22.iv.1987 (L.B.L., J.C., A.&S.T.); 2 <J<J, Mont Mou, foret inferieure, bords de
ruisseau, alt. 160-250 m, 6.XII.1983 ; 1 2, Mont Mou, foret inferieure, bord ruisseau, alt. 200-250 m,
16.xi.1983 ; 1 Tiwaka R. (Poindimie), foret galerie, alt. 20 m, 23.xi.1983 (D. & L.M.) (MNHN);
1 2, 8 km S.E. Nakety, alt. 400 m, sur fleurs de Mangifera indica, 22.ix.l979 (G.A.S. ); 1 2, 4 km,
N.N.E. Col de Kuenthio (Col de Nassirah), Rte 4 at Koua R., alt. 150-200 m, 22.ix.1979 (W.C.G.,
G.M.N., G.A.S.); 1 2* Yahoue, n.1978 (N.L.H.K.); 1 2, Hienghene, 10-150 m, 14-17.vm.1979
(G.M.N.); 6 Monts Koghis, alt. 500 m, 28.xi.1963 (R.S.) (BPBM).
Diagnose : tres petite espece, ressemblant aux especes du groupe aterrima , d'un noir profond,
a Fexception des tibias et des tarses des pattes, brillante, excepte le scutellum mat et couvert d'une
tres legere pruinosite grise, ailes hyalines. Elle est caracterisee par ses terminalia dont Fhypandrium
est depourvu de soies paramedianes. Espece recoltee sur champignons et fleurs de Mangifera indica.
Description : male. Tele entieremenl noire, / : / = 2,0. h :
/ du front = 0,8. Face, carene elroile a peine elargie a son
exlremite, or 1 : or3 = 0,6, or! courle, plus pres de \'or\ et a
Texterieur de celle-ci, postocellaires courtes, a peine croisees,
joues etroites, yeux d’un rouge-brun, o : j = 12. Thorax
entierement d'un noir profond, brillant, a Fexception du
scutellum qui est mat et couvert d'une tres legere pruinosite
grise; 8 rangees d'ac, prescutellaires differenciees, courtes,
soies scutellaires basales divergentes, apicales croisees, b : a =
0,8. Pattes, coxas et femurs noirs, tibias d’un brun jaunatre,
Source:
288
MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
Fig. 1-6. Scapiodrosophila airicha n. sp. <$. 1 : epandrium et organes annexes, vue caudale; 2 : idem , vue laterale; 3 :
hypandrium, phallus et organes annexes, vue ventrale; 4 : idem, vue laterale. $ 5 : ovipositeur; 6 : spermatheque.
Echelle : 0,05 mm.
Source. MNHN. Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
289
tarses un peu plus clairs. Ailes hyalines, nervures d'un jaune
brunatre, indices, L : / = 2,2, c = 1,06, frange de la section
c-3 =_ 67% de sa longueur. Halteres brunatres a capitules
roussatres contrastant avec le reste du corps. Abdomen
entierement noir. brillant.
Terminalia du male : epandrium, en vue laterale, etroit, le
bord posterieur sinueux, sa moitie posterieure couverte d'une
courte pilosite clairsemee, bord ventral tronque avec, de
chaque cote, une demi-douzaine de longues soies pres de
Tangle postero-ventral, et une serie de 8 a 10 soies longeant
toute la longueur du bord posterieur. Surstyles, en vue
caudale : leur bord externe est courbe vers Tinterieur, ils
portent 10 a 12 dents pointues, irregulierement disposees, et 3
longues soies sur la face interne. Cerques de forme parti-
culiere, moderement allonges, presque entierement couverts
d'une courte pilosite lache et portant une quinzaine de
longues soies. Hypandrium : le bord posterieur forme en son
milieu un long et large lobe poilu qui atteint les 2/3 de la
longueur des parameres, la pilosite s'etend, ventralement, au
dela de la moitie de la longueur de Thypandrium ; pas de
soies paramedianes. Phallus volumineux, avec un repli,
phallapodemc etroit, aussi long que le phallus. Parameres
etroits, courbes vers Texterieur, leur pointe dirigee ventrale¬
ment, portant une rangee irreguliere d'environ 4 sensilles.
E'emelle : semblable au male.
Terminalia de la femelle : ovipositeur a extremite arrondie,
portant une rangee marginale d'environ 16courtes et fortes
dents, tres serrees a l'apex et espacees sur le bord ventral, 2
ou 3 dents supplemental sont decalees du bord ventral.
Spermatheques petites, plus larges que hautes, avec une
depression apicale, lisses, partie invaginee reguliere.
3\ longueur du corps : 1,4 mm ; longueur de l'aile : 1,3 mm.
longueur du corps : 1,5 mm ; longueur de l'aile : 1,4 mm.
Localite-type : Monts Koghis.
Affinites : espece proche de 5. horaeogaster n. sp. et de 5. nitidithorax (Malloch).
Repartition geographique. Nouvelle-Caledonie : Hienghene, Tiwaka, Nakety, Riviere Bleue,
Anse Vata, Yahoue, Noumea, Monts Koghis, Mont Mou, Col de Nassirah, Col d'Amieu.
Derivatio nominis : du grec, a, privatif et 0pi£, Tptxoc; = soie, sans soies, allusion a Tabsence de
soies paramedianes sur Thypandrium
Scaptodrosophila be//a n. sp.
(Fig. 7-13, 14-18, 29)
Materiel-type : holotype Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, maquis sur crete, alt. 310 m,
6- 21.vi. 1987 ; paratypes, 31 29 ?$, meme provenance que Tholotype ; 1 ?, memes indications mais
3-6.vi.1987; 1 <^, Riviere Bleue, pare 7, alt. 170 m, foret humide sur pente, piege de Malaise,
15-29.xi.1986 (L.B.D.L., J.C., A. & S.T.); 1 $, Riviere Bleue, foret secondaire sur pente, alt. 250 m,
piege de Malaise, 7-12.ix.l987 (J.C.); 2 cJJ, Riviere Bleue, foret sur pente, alt. 250 m, 8-22.ii. 1989
(L.B.D.L., J.C.); 2 $?, Riviere Bleue, pare 6, F.D.H.S. inondable, bords de riviere, alt. 150 m,
7- 13.vm.1987 (L.B.D.L., S.T.) (MNHN). Paratypes au BPBM.
Diagnose : espece noire a reflets roux, brillante, abdomen avec des reflets metalliques sur les
parties sombres, nervure costale des ailes legerement rembrunie a la hauteur de la cassure distale,
pattes brunes a femurs noirs.
Description : male. Tete : front d'un noir veloute dans sa
partie superieure, plus ou moins eclairci dans sa partie
inferieure avec des chetules disperses, /: / = 2,2, h : / du front
= 0,86, orbites et triangle ocellaire larges, longs, luisants,
or I : or! = 0,86, or 1 : or! = 1,7, or2 developpee, tres pres et
a Texterieur de \'or\. Face brune, carene etroite d'un blanc
sale, epistome brun, clypeus noir; antennes brunes, arista
avec 4-5 branches superieures, longues et courbees et 2
inferieures longues et droites en plus de la fourche terminale.
Palpes bruns avec une rangee ventrale de 3 chetules, 1 soie
subapicale courte suivie de 3 plus longues, joues tres etroites,
claires a bord rembruni, yeux decolores, o : j = 16. Thorax.
Scutum d'un roux sombre presque noir, brillant, 6 rangees
d'ac, 2 paires de dc, soies prescutellaires non differenciees.
scutellum de meme couleur que le scutum, soies scutellaires
basales parallels ou legerement convergentes, apicales croi-
sees, b : a = 0,93. Pleures de meme couleur que le scutum.
Pattes brunes, luisantes, a femurs noirs. Ailes legerement
teintees dans leur partie anterieure, la nervure costale assom-
brie a la hauteur de la cassure distale, indices : L : / =
2,5, c = 1,6, frange de la section c3 = 68% de sa longueur.
Halteres blancs. Abdomen noir sur fond roux a reflets
metalliques, tergite 1 brun, tergites 2-4 avec une courte et
large bande anterieure jaune s’arretant loin des bords late-
raux et s’etendant en son milieu jusqu'au bord posterieur des
tergites, tergites 5 et 6 noirs.
Terminalia du male : epandrium large, bord posterieur
formant a mi-hauteur une bosse, bord ventral arrondi, la
partie posterieure couverte d’une courte pilosite, portant
environ 6 soies marginales dans sa partie dorsale et, de
chaque cote, une quinzaine de soies dont la majorite est
concentree pres du bord inferieur. Surstyles glabres, a bord
Source:
Fig. 7-13. — Scaptodrosophila bella n. sp. <$. 7 : epandrium et organes annexes, vue caudale; 8 : idem, vue laterale; 9 :
hypandrium, phallus et organes annexes, vue ventrale ; 10 : idem , vue laterale. $.11: ovipositeur ; 12 : spermatheque ;
13 : idem , d'un autre specimen. Echelle : 0,1 mm.
Source: MNHN . Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
291
Fig. 14-18. Scaptodrosophila bella n. sp. 14 : carene ; 15 : terminalia vue ventrale, legerement caudale ; 16 : idem, vue
laterale; 17 : phallus et organes annexes, vue laterale. 2- 18 : ovipositeur. (Cliches: Mmes D. Guillaumin et M.-Th.
Chassagnard.)
interne concave portant un peigne d'environ 16 dents courtes,
pointues et serrees, 2 courtes soies se trouvent egalement sur
le bord inferieur et 3 longues sur la face interne. Cerques
clairs couverts d'une courte pilosite et de longues soies; sur
le bord de I'extremite ventrale, depourvue d'une courte
pilosite, existent 3 courtes soies. Hypandrium pratiquement
aussi long que large, avec une courte pilosite eparse sur toute
sa partie centrale, laissant libre une bande longitudinale
mediane, le bord posterieur forme 2 petits lobes medians sur
lesquels se trouvent les longues soies paramedianes. Phallus
depassant les parameres, a apex effile. phallapodeme prati¬
quement aussi long que le phallus. Parameres tres larges en
vue laterale, avec la partie distale couverte de chetules et de
spinules; sur la face externe se trouvent egalement environ
8 sensilles dispersees.
Femelle : semblable au male.
Terminalia de la femelle : ovipositeur a partie distale
arrondie, avec une rangee marginale d'environ 18 dents
relativement courtes dont les apicales sont plus longues et
plus serrees, 2 autres dents sont en retrait des dents apicales,
une longue soie se trouve entre la sixieme et la septieme dent.
Spermatheques globuleuses, lisses, partie invaginee plus ou
moins bosselee.
longueur du corps : 2,3 mm ; longueur de 1'aile : 2,2 mm.
2, longueur du corps : 2,5 mm ; longueur de l'aile : 2,4 mm.
Source:
292
MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
Localite-type : Riviere Bleue, 310 m.
Repartition geographique. Nouvelle-Caledonie : Riviere Bleue.
Derivatio nominis : du latin, allusion a la beaute des couleurs et au dessin de l’abdomen.
Scaptodrosophila bicolor n. sp.
(Fig. 19-22, 29)
Materiel-type : holotype <J, Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, pare 7, alt. 170 m, foret humide
sur pente, piege de Malaise, 8-25.xn.1986 (L.B.D.L., J.C., A. & S.T.) (MNHN); paratype, 1 On
Hgts. between Thio & Nakety, at light, 12.xi. 1958 (C.R.J.) (BPBM).
Diagnose : espece sombre, luisante, pleures a partie superieure d'un roux brun et a partie
inferieure claire, pattes claires, 8 rangees d 'ac, branches de l’arista espacees.
Description : male. Tete : front roux-brun legerement
eclairci sur les cotes de la partie anterieure, r :/environ 2,5 ;
h : / du front = 1.1, orbites plus claires, or 1 : or2> = 1,0, or 2
courte et fine tres pres et a fexterieur de Yor 1. Face brunatre,
luisante. carene s'elargissant progressivement vers Pextremite
arrondie, arete plate avec une legere pruinosite argentee;
antennes rousses, arista avec 4 branches superieures espacees,
les 2 proximales legerement rccourbees a Pextremite et 2
branches inferieures, en plus de la fourche terminale. Epis-
tome roux, clypeus brun, palpes roux avec une rangee de 4
chetules sur leur bord ventral; joues Iineaires, claires, yeux
decolores, o :j = 20. Thorax. Scutum roux luisant, rembruni
entre les dc, lobes postpronotaux clairs, soies prescutellaires
non differenciees, scutellum roux brun eclairci sur les bords,
des soies scutellaires une seule persiste. Pleures separes en
deux parties, la superieure roux-brun, l'inferieure jaunatre, 8
rangees d'ac. Pattes jaunes, tibias et tarses legerement
roussatres. Ailes a peine rembrunies, nervures rousses, indi¬
ces, L : I = 2,6, c = 2,3, frange de la section c3 = 65% de sa
longueur. Halteres blanchatres. Abdomen brun, tergitc 1
jaune rembruni de chaque cote, tergites 2-4 avec une bande
anterieure jaune elargie au milieu, tergite 5 brun avec une
petite tache jaune, triangulaire, anterieure, mediane. tergite 6
brun.
Terminalia du male : epandrium tres etroit dans sa partie
dorsale, s'elargissant progressivement vers sa partie ventrale,
presque entierement couvert d'une courte pilosite, portant
une rangee dorsale d'environ 10 longues soies marginales et
de chaque cote une quinzaine de soies cantonnees dans son
tiers ventral. Surstyles legerement obliques, glabres, avec le
bord interne legerement concave portant un peigne compose
d'environ 10 dents serrees, larges et obtuses suivies de 4-5
autres dents transformees en epines; sur la face interne les
surstyles portent 2 longues soies. Cerques tres allonges
relativement etroits, couverts d'une courte pilosite et de
longues soies, sur leur extremite ventrale depourvue de courte
pilosite, ces soies sont fines et courtes. Hypandrium triangu-
laire, la moitie centrale posterieure est couverte d'une courte
pilosite, son bord posterieur forme, dans sa partie mediane,
deux petits lobes qui portent les 2 longues soies paramedia-
nes. Phallus a extremite effilee. phallapodeme coude ventra-
lement, presque aussi long que le phallus. Parameres avec une
courte pilosite sur le bord dorsal, debordant sur la face
externe et sur le bord ventral, et se prolongeant sur la face
interne ; ils portent egalement environ 7 sensilles sur la face
externe.
Femelle inconnue.
<3, longueur du corps : 2,7 mm ; longueur de l'aile : 2,8 mm
Localite-type : Riviere Bleue, 170 m.
Repartition geographique. Nouvelle-Caledonie : Thio-Nakety, Riviere Bleue.
Derivatio nominis : du latin, allusion aux pleures de deux couleurs, noire et jaune.
Scaptodrosophila bryani (Malloch)
(Fig. 23-29)
Drosophila bryani Malloch, 1934 : 310.
Syn. D. levis Mather, 1955 : 561.
D. kitazawai Okada, 1964 : 109.
Materiel examine : Nouvelle-Caledonie, 1 3 , Col des Roussettes, 26.xi. 1989; 22^$?, Yate,
piege bananes, 28.xi.1989; 1 <J, Col d'Amieu, 20-2l.xi. 1989, piege bananes (L.T., M.T.C.); 1 cJ,
Noumea, 18.xn. 1 983 ; 1 9, Foret de la Thi, alt. 250 m, bords de ruisseau, 7.XII.1983 (L.M.) (MNHN).
1 cJ, Sarramea, 12 .ii.1963 ; 1 9, Monts Koghis, alt. 500 m. Malaise trap, 15.ii.1963 (C.Y., NK.); 4
Source MNHN, Paris
Fig. 19-22. — Scaptodrosophila bicolor n. sp. S- 19 : epandrium et organes annexes, vue caudale ; 20 : idem, vue laterale ; 21 :
hypandrium, phallus et organes annexes, vue ventrale; 22 : idem, vue laterale. Echelle : 0,1 mm.
Source: MNHN. Paris
294
MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
Fig. 23-26. Scaptodrosophila bryani (Malloch). rf. 23 : epandrium et organes annexes, vue caudale ; 24 : idem , vue laterale ;
25 : hypandrium, phallus et organes annexes, vue ventrale; 26 : idem, vue laterale. Echelle : 0,1 mm.
Source: MNHN, Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
295
Fig. 27-28. Scaptodrosophila bryani (Malloch). $. 27 :
ovipositeur; 28 : spermatheque. Echelle : 0,1 mm.
Description : male. Tete : front large, brun, avec une large
bande anterieure d'un roux brunatre, t :/ = 2,5, // : / du
front = 1,4, orbites etroites, luisantes, triangle ocellaire noir
legerement luisant, ocelles sombres, soies orbitales, or 1 : or!
= 1 , or 1 : or 2 = 4. Face brune, carene tres etroite, longue,
de meme couleur que la face, epistome et clypeus plus clairs ;
antennes d'un brun-noir, seul 1'apex des pedicelles plus clair,
arista avec 4 branches superieures, a extremite courbee vers
Tapex et 2 branches inferieures, en plus de la fourche
terminale. Joues tres etroites, d’un jaune brunatre, o :j = 15,
yeux brun. Trompe d'un jaune sale, palpes de meme couleur
que la trompe, avec 4 soies ventrales suivies de quelques
chetules. Thorax. Scutum roux-brun s'eclaircissant anterieu-
rement, les notopleures restant bruns, soies prescutellaires
bien differenciees, scutellum brun, 6 rangees d'ac, 2 paires de
dc, les dc posterieures sont environ 2 fois plus longues que les
anterieures, 2 paires de scutellaires, les basales courtes et
parallels, les apicales longues et croisees, b : a = 0,54.
Pleures bruns, katepisternum legerement eclairci, contrastant
avec la partie anterieure du scutum plus claire. Pattes jaunes,
tibias avec une preapicale sur les 3 paires, celle des tibias
anterieurs courte et fine, soie apicale, seulement sur les tibias
intennediaires, longue et forte. Ailes grisatres, irisees, nervu-
res jaunatres, indices : L : / = 2,2, c = 1,6, frange de la
section c3 = 71% de sa longueur. Halteres brunatres.
Abdomen brun a noir, tergites I a 4 bruns avec un lisere
jaunatre, etroit sur le bord anterieur et plus large sur les
bords lateraux, manquant sur les tergites suivants.
Terminalia du male : epandrium etroit dans sa partie
dorsale, elargi dans sa partie ventrale, a la hauteur du tiers
ventral le bord posterieur forme un petit lobe, lobe ventral a
peine dessine portant une dizaine de longues soies de chaque
cote qui atteignent le petit lobe du bord posterieur, une
1 2, Yahoue, 60-100 m, n.1980; 2 22, Yahoue,
n.1976; 1 Thio, 24.in.1959; 1 ^ Hienghene,
0-100 m, 1.1971 ; 1 & Paita, 0-100 mJO.u. 1976 ; 2
<?c?> lies Loyaute, lie des Pins, Vao, in. 1959
(N.L.H.K.); 1 2, lies Loyaute, Lifou (We), light
trap, 16-18.ii.1963 (C.M.Y.) (BPBM). Vanuatu,
26 c?c?92 ? ile Efate (Villa), bord de mer, piege,
1972 (C.L.) (MNHN); 1 & Vanuatu, Espiritu
Santo I. Luganville, 0-100 m, xii.1983
(N.L.H.K.) (BPBM).
Diagnose : espece d'aspect general sombre,
scutum d'un roux brun, abdomen noir avec un
leger lisere roux sur les bords anterieur et late¬
raux des tergites, dc anterieures courtes, pres¬
cutellaires differenciees, pattes jaunes.
courte pilosite couvre pratiquement toute la surface de
I'epandrium a l'exception d'une etroite zone anterieure.
Surstyles vaguement triangulaires avec le bord interne
concave portant un long peigne d'environ 12 fortes dents
courtes et obtuses, a l’exception des 3 inferieures plus longues
et plus pointues, surtout la derniere qui ressemble plus a une
soie renforcee. Cerques allonges avec I’extremite ventrale
recourbee anterieurement, couverts d'une courte pilosite et
portant un grand nombre de longues soies, celles du bord
ventral nettement plus courtes. Hypandrium presque carre,
avec une aire pres du bord posterieur couverte d'une courte
pilosite, bord posterieur droit, soies paramedianes tres lon¬
gues, convergcntes. Phallus tres large en vue laterale, portant
dans sa partie dorsale mediane une aire restreinte couverte de
spinules, phallapodeme long et etroit legerement elargi a
I'apex. Parameres. en vue ventrale, larges dans leur moitie
basale, plus etroits apicalement. en vue laterale pratiquement
de la meme largeur sur toute leur longueur; le bord ventral
presente sur environ le tiers apical, une «cassure». Ils
possedent une ornementation particuliere : une toufle de
chetules a leur apex, un groupe de quelques spinules latera-
lement a la hauteur de la « cassure » du bord ventral et une
rangee oblique sur la face laterale composee d'une dizaine de
sensilles.
Femelle : semblable au male.
Terminalia de la femelle : ovipositeur large a apex arrondi,
avec une courte rangee marginale d'environ 12 dents poin¬
tues, les proximales plus petites, et 3 dents en retrait des
apicales, une longue soie se trouve a la hauteur de la
cinquieme dent. Spermatheques globuleuses, plus larges que
hautes, lisses, partie invaginee froncee.
J, longueur du corps : 2,0 mm ; longueur de 1'aile : 1.7 mm.
?, longueur du corps : 2,0 mm ; longueur de l'aile : 1,8 mm.
Repartition geographique : Western Samoa ; American Samoa, Cook Is (Niue), Micronesie,
Australie, Vanuatu (nouv. loc.) : Espiritu Santo I., ile Efate, Nouvelle-Caledonie (nouv. loc.) :
Hienghene, Col des Roussettes, Thio, Foret de la Thi, Yate, Yahoue, Noumea, Monts Koghis, Paita,
Col d'Amieu, Sarramea ; lies Loyaute : Ile des Pins, Lifou.
Source:
296
MARIE-THER£SE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
Scaptodrosophila caledobrunnea n. sp.
(Fig. 29-35)
Materiel-type : holotype Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, pare 6, alt. 160 m, foret humide
sur alluvions, piege de Malaise, 16 . vi.-7.vn. 1987 ; paratypes, 1 $, Riviere Bleue, 166° 40'06" E-
22° 06' 05" S, alt. 310 m, maquis sur crete, 3-6.vi.1987 (L. B. D. L., J.C., A. & S.T.) (MNHN). 12
18 $?, Col de la Pirogue, alt. 330 m, 14.ii.1963 ; 1 ?, Lifou I., We, 16-18.ii.1963 (C.M.Y.) (BPBM).
Diagnose : espece brune avec une tache apicale blanchatre sur le scutellum, elle se differencie
des autres especes du groupe brunnea par ses terminalia.
atricha O
bella ★
*»
ILES BELEP
bicolor O
o
bryani □
—MtPanle •
Hienghene OO
'— Tipindj^
liwaka O
Vallee d’Amoa
—Pouebo
Koumoc
Bouraii —
□ Sarramea
OUVEA
Col des Roussettes □
Koua R
-Ml Rembai
— Plateau de Dogny
Canala
Nakety O
Col de Petchecaid
Ihk> O □ A ■
caledobrunnea A
caledonica •
claropleura A
evenhuisi ■
horaeogaster ♦
lifou DA
Pindai —
Adio
Mt Humboldt •
-Kareka
Mt Kouakoue
— Ouinne
Thl □
MARE
□ O CO d’Amieu -
Plerra
Ouano -
O Col de Nasslrah
Tontouta
A Col de la Pirogue
O Mt Mou-
♦ □ Paita
Mt Dzumac
♦ •□O MtsKoghis
■ O Noumea
□ O Yahou6—
O AnseVata
Boulaii R
Riviere bleue O ★ O A# ▲
-Yat6 □
Plaine des Lacs
— Goro
Col de Moulrange
ILE DES PINS □
Fig. 29. Repartition geographique des especes : Scaptodrosophila atricha , S. bella , S. bicolor , S. bryani , S. caledobrunnea ,
S. caledonica , S. claropleura , 5. evenhuisi, S. horaeogaster.
Description : male. Tete : front roux brun s’eclaircissant
graduellement vers le bord anterieur, dans sa partie ante-
rieure existent egalement de tres nombreux chetules, t : / =
1,2, h : / du front = 0,9, orbites contrastant avec le reste du
front par leur pruinosite grisatre, orbitales or 1 : or 3 = 0,93,
or 1 ; or2 = 1,85, or2 legerement plus pres de \'or\ que de
lV;r3 et legerement a Texterieur de celle-ci, triangle ocellaire
noir. Face brune, carene tres etroite a sa base, large ensuite
et a extremite eclaircie; antennes : pedicelles bruns avec une
tache blanchatre sur leur face exteme, flagelles bruns, arista
avec 3 branches superieures legerement courbees a Tapex et 2
branches inferieures en plus de la longue fourche terminale.
epistome de meme couleur que la face, clypeus noir, palpes
noirs avec 3 courtes soies sur le bord ventral, pres de Papex,
et 2 proximales, accompagnees de nombreux chetules, trompe
d'un roux brunatre, joues etroites, brunatres, yeux rouge
sombre, o :j = 11. Thorax : scutum brun tres sombre avec
5 bandes, plus ou moins completes, longitudinales, d'une tres
legere pruinosite, 8 rangees d'ac, soies prescutellaires bien
developpees. scutellum de meme couleur que le scutum avec
une tache claire apicale, soies scutellaires basales legerement
divergentes, apicales croisees, b : a = 0,93. Pattes brunes, les
femurs plus sombres. Ailes grisatres, nervures rousses, les
transversales legerement ombrees. indices : L : / = 2,5,
Source. MNHN. Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
297
Fig. 30-33. — Scaptodrosophila caledobrunnea n. p sp. <J. 30 : epandrium et organes annexes, vue caudale ; 31 : idem, vue laterale.
9- 32 : oviposileur; 33 : spermatheque. Echelle : 0,1 mm.
c = 2,1, frange de la section c3 = 62% de sa longueur.
Halteres brunatres a bruns. Abdomen brun a noir, tergite 1
brun, tergite 2 avec une tache clairc mediane, tergites^ 3-5
avec, de chaque cote, une etroite tache anterieure grisatre,
tergites 4 et 5 avec les memes taches un peu plus grandes,
tergite 6 jaunalre avec le bord posterieur plus sombre dans sa
partie mediane.
Terminalia du male : epandrium jaune brunatre, large, se
retrecissant dans son tiers ventral, la partie posterieure
couverte d’une courtc pilosite; il porte une douzaine de
longues soies dans sa partie dorsale et, de chaque cote, une
dizaine de longues soies marginales dans l'etroite partie
ventrale. Surstyles obliques, retrecis en leur extremite ven-
trale, avec quelques chetules et un nombre variable de grosses
dents obtuses, dispersees en avant du peigne ; ce dernier est
compose d'une douzaine de dents, sur les bords inferieur et
lateraux des surstyles on trouve une dizaine de courtes soies ;
sur la face interne des surstyles existent 4 longues soies.
Cerques couverts en partie d’une courte pilosite et portant de
longues soies, plus courtes sur leur extremite inferieure.
Hypandrium legerement allonge, glabre, epaissi dans sa
partie posterieure ou il forme une proeminence centrale
pointue, de chaque cote de laquelle et dorsalement se
trouvent les longues soies paramedianes. Phallus difficile a
percevoir et confondu avec I'hypandrium, phallapodeme Ires
long. Parameres petits, etroits a extremite pointue dirigee
ventralement, a leur base ils portent 6-7 sensilles.
Femelle : sembiable au male.
Terminalia de la femelle : ovipositeur etroit a l’apex, avec
une rangee marginale d’une vingtaine de dents, longues et
pointues, dont les 2-3 premieres sont les plus longues; cette
rangee est accompagnee. pres de I’apex, de 3-4 dents
supplementaires. Spermatheques arrondies, legerement plus
larges que hautes, lisses, partie invaginee courte et lisse.
<?, longueur du corps : 2,3 mm ; longueur de l'aile : 2,3 mm.
9, longueur du corps : 2,6 mm ; longueur de l'aile : 2,5 mm.
Localite-type : Riviere Bleue, 160 m.
Affinites : S. caledobrunnea n. sp. appartient au groupe brunnea.
298
MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
Fig. 34-35. Scaptodrosophila caledobrunnea n. sp. <$. 34 : hypandrium el organes annexes, vue ventrale; 35 : idem , vue
laterale. Echelle : 0,1 mm.
Repartition geographique : Nouvelle-Caledonie : Riviere Bleue, Col de la Pirogue; lies
Loyaute : Lifou.
Derivatio nominis : nom composite, allusion a la localite d’origine, et aux affinites avec
S. brunnea Meijere.
Source: MNHN. Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIF.
299
Scaptodrosophila caledonica n. sp.
(Fig. 29, 36-41)
Materiel-type : holotype Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, pare 6, fogging, 16.vn. 1992 ;
paratypes, 3 2 29, memes provenance que Phototype (J.C., E.G., L.B.D.L.); 1 2, Riviere Bleue,
VI, 11-27.x.1988 (J.C., D.H.); 1 2, Riviere Bleue, F.D.H.S. inondable, bords de riviere, alt. 150 m,
piege de Malaise 4, 7-13.vm.1987 ; 1 cj, 1 9> Riviere Bleue, F.D.H.S. inondable, bords de riviere, alt.
150 m, piege de Malaise 1, 13-20.vm.1987 (L.B.L., S.T.); 1^, Riviere Bleue, pare 5, piege de Malaise,
6- 20.ii. 1986; 1 2* Riviere Bleue, pare 4, 4-20.xn.1985 ; 3 2?, Riviere Bleue, pare 4, alt. 160 m, foret
humide sur alluvions, 6-20.il. 1986 ; 1 1 9> Riviere Bleue, pare 4, foret humide sur alluvions,
25. v-8.vi.1986 (L.B.D.L., J.C.) (MNHN). 1 J, Monts Koghis, alt. 500 m, 29.xi.1963 (R.S.) (BPBM).
Autre materiel : 4 29, Riviere Bleue, pare 4, alt. 150 m, foret humide sur alluvions, piege de
Malaise, 20.VI-4 vn.1986 ; 1 9, Riviere Bleue, pare 5, 4-18.vn. 1986 ; 6 22 Riviere Bleue, pare 5, foret
humide sur alluvions, alt. 150 m, 8-25.xn.1986; 2 29, Riviere Bleue, pare 4, foret humide sur
alluvions, alt. 150 m, 27.ni-1 l.iv.1983 (L.B.L., J.C.); 1 2, Riviere Bleue, maquis sur crete, alt. 310 m,
26. m-9.iv. 1987 ; 1 2, Riviere Bleue, pare 5, foret humide sur alluvions, 18 .vii- 1.viii. 1986 ; 1 2, Riviere
Bleue, pare 5, 13-28.X.1986 ; 2 22> Riviere Bleue, pare 5, piege de Malaise, 5-20.1.1987 ; 1 2, Riviere
Bleue, pare 5, alt. 150 m, foret humide sur alluvions, 12 .viii-9.xi. 1986; 3 22, Riviere Bleue, pare 4,
alt. 150 m, foret humide sur alluvions, l-14.vm.1986 ; 1 2, Riviere Bleue, pare 6, alt. 160 m, foret
humide sur alluvions, 1-22.iv.1987 (L.B.L., J.C., A & S.T.); 1 2. Monts Koghis, st. 140a, alt. 1 070 m.
maquis sommital, 20-23.vm.1985 (Ph.B.); 5 22, Mont Panie, 164° E-20° 35' 30" S, alt. 1 300 m, foret
dense humide, piege de Malaise, 18-20.xi.1986 (J.C., A & S.T.); 1 2, Mont Humboldt, alt. 1 350 m,
piege de Malaise, 20.ix. 1987 (A & S.T.); 1 2, Riviere Bleue, F.D.H.S. inondable, bords de riviere,
7- 13.vm.1987 ; 1 2, Riviere Bleue, F.D.H.S., inondable, bords de riviere, alt. 150 m, 7-13.vm.1987
(L.B.D.L., A. & S.T.) (MNHN).
Diagnose : espece brune caracterisee par les lobes postpronotaux clairs, la partie superieure des
pleures brune et le katepisternum jaunatre rappelant la coloration des pleures des especes du genre
My codrosophila, et par ses terminalia.
Description : male. Tete : front brun plus clair dans sa
partie anterieure, avec entre les orbites et le triangle ocellaire
des reflets chatoyants, t : f — 2,3, h : / du front = 0,83,
orbites plus claires que le reste du front, bien delimitees, or!
a l'exterieur des autres orbitales et presque a la hauteur de
Tori, or\ : or3 = 0.9, or 1 : orl = 1,5. Triangle ocellaire brun,
soies postocellaires courtes, fines et croisees. Face claire,
carene faible s’arretant loin du bord anterieur de la face,
epistome clair, clypeus brun; antennes, pedicelles clairs,
flagelles clairs, arista avec 3 branches superieures espacees,
courbees vers fapex et 2 branches inferieures en plus de la
fourche terminale. Palpes jaunatres, etroits, avec une rangee
ventrale de 5 longs chetules. Joues lineaires jaunatres, yeux
rouge clair, o :j = 20. Thorax. Scutum brunatre, legerement
luisant, lobes postpronotaux clairs avec 2 longues soies,
6 rangees d 'ac, prescutellaires a peine differenciees. 2 paires
de tic , les anterieures plus courtes que les posterieures,
scutellum plus sombre et moins luisant que le scutum,
2 paires de scutellaires, les basales longues et divergentes, les
apicales subegales croisees, b : a = 1,0. Pleures bruns,
pratiquement seul le katepisternum jaunatre. Ailes legere¬
ment rembrunies. nervures plus sombres, indices: L : / = 2,4,
c = 2,4, frange de la section c3 = 55 % de sa longueur.
Halteres jaune clair. Pattes jaunatres, une soie preapicale sur
les tibias II et III et une apicale sur les tibias II. Abdomen
brun, les premiers tergites eclaircis au centre.
Terminalia du male : epandrium couvert d'un courte
pilosite, etroit dorsalement avec. de chaque cote, le long du
bord posterieur 5 a 6 soies, tres elargi dans sa moitie ventrale
et portant une dizaine de soies, bord posterieur sinueux.
Surstyles bien developpes, etires dorso-ventralement avec un
peigne marginal d’une douzaine de courtes et fortes dents,
suivies de quelques dents plus fines se transformant en soies ;
du cote interne emergent 2 ou 3 longues soies. Cerques, en
vue laterale, longs et effiles ventralement, couverts d'une
courte pilosite qui laisse libre les deux extremites, dorsale et
ventrale, ils portent de nombreuses courtes soies vers fextre-
mite ventrale, tres longues dans la partie dorsale. Hypan-
drium de forme presque triangulaire, avec une rare et courte
pilosite au milieu de son bord posterieur, qui presente une
faible et large proeminence a bord dorsal concave; 2 tres
longues soies paramedianes, rapprochees, depassent large-
ment les parameres. Ces derniers longs a extremite bifide. le
lobe interne poilu, la face externe avec une longue rangee
d'une dizaine de sensilles le long du bord dorsal. Phallus
membraneux, transparent, a observation difficile, paraissant
plus ou moins obtus a son extremite, phallapodeme courbe
dorsalement.
Femelle : semblable au male.
Terminalia de la femelle : ovipositeur allonge a apex etroit,
avec une rangee d'une quinzaine de dents fortes et pointues,
les dents suivantes moins fortes, arrondies. dont la taille
diminue progressivement vers la proximale, 2 dents supple-
mentaires sont en retrait de la premiere apicale et une longue
soie existe entre la troisieme et la quatneme dent. Sperma-
theques aplaties, beaucoup plus larges que hautes, lisses,
partie invaginee reguliere.
,J, longueur du corps : 1,9 mm ; longueur de faile : 1,8 mm
9, longueur du corps : 2,0 mm ; longueur de I’aile : 1.9 mm
Source:
Fig. 36-41. — Scaptodrosophila caledonica n. sp. 36 : epandrium et organes annexes, vue laterale; 37 : idem, vue caudale ;
38 : hypandrium, phallus et organes annexes, vue laterale; 39 : idem, vue ventrale. ?. 40 : ovipositeur; 41 :
spermatheque. Echelles : 0,1 mm.
Source: MNHN. Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
301
Localite-type : Riviere Bleue.
Repartition geographique : Nouvelle-Caledonie : Mont Panie, Mont Humboldt, Riviere Bleue,
Monts Koghis.
Derivatio nominis : du nom de la Nouvelle-Caledonie, ou l’espece a ete recoltee.
Scaptodrosophila claropleuru n. sp.
(Fig. 29, 42-47)
Materiel-type : holotype <J, Nouvelle-Caledonie, on Hgts between Thio & Nakety, at light,
12.xi.1958; paratypes, 1 $, meme provenance que Phototype (C.R.J.) (BPBM). 1 $, Riviere Bleue,
pare 6, fogging, 16.vn. 1992 (J.C., E.G., L.B.D.L.) (MNHN).
Diagnose : espece a thorax d’un roux brun, katepisternum clair, abdomen noir, pattes jaunes,
ailes hyalines, soies prescutellaires a peine differenciees.
Description : male. Tete : front d'un roux brun, avec une
large bande anterieure roussatre et quelques chetules pres du
bord anterieur, t : / = 2,2, /i : / du front = 0,8, orbites
legerement plus sombres que la partie superieure du front,
luisantes, or2 plus pres de P orl> or 1 : or3 = 1,0. or 1 : or2 =
2,2. Face brunatre, carene etroite entre les pedicelles plus
large ensuite; antennes : pedicelles d'un jaune brunatre,
flagelles bruns, plus sombres dans leur partie dorsale, arista
avec 4 branches superieures faiblement courbees et 2 bran¬
ches inferieures en plus de la fourche terminale, clypeus brun,
palpes jaunes avec une rangee de 4 chetules sur le bord
ventral, joues plutot larges, jaunes, yeux d'un rouge sombre
terne, 0:7 = 9 . Thorax : scutum d’un roux non uniforme,
6 rangees d'ac qui, peu apres les dc anterieures, se reduisent
a 2, prescutellaires a peine differenciees, scutellum de meme
couleur que le scutum, soies scutellaires basales divergentes,
apicales croisees, b : a = 1,0. Pleures de meme couleur que
le scutum, katepisternum et meron plus clairs. Pattes jaunes.
Ailes hyalines, nervures roussatres, indices : L : / = 2,5, c =
1,8, frange de la section c3 = 65% de sa longueur. Halteres
d'un jaune tres clair. Abdomen noir, les tergites 1 et 2
eclaircis dans leur partie centrale.
Terminalia du male : epandrium globuleux, tres etroit
dorsalement et tres large ventralement, ou il forme un large
lobe posterieur qui presente sur son bord posterieur une
legere echancrure ; il est couvert d'une courte pilosite n’at-
teignant pas le bord anterieur et porte environ 4-6 longues
soies marginales dans sa partie dorsale et. de chaque cote, un
groupe d'environ 6 soies pres du bord posterieur du large
lobe. Surstyles avec un peigne d'une dizaine de dents,
pointues et serrees, dont les 2 superieures, plus longues, sont
flanquees d'une troisieme; le peigne est suivi de 2-3 autres
dents transformees en epines, une longue soie existe aussi sur
la face interne de chacun de surstyles. Cerques retrecis a
chacune de leur extremite, couverts d'une courte pilosite et de
longues soies. Hypandrium glabre, tres petit, en forme de
poire, sa partie posterieure proeminente portant les 2 longues
et fortes soies paramedianes rapprochees. Phallus petit,
phallapodeme plus long que le phallus. Parameres oblongs,
glabres avec quelques rares chetules et une rangee d'environ
5 sensilles sur leur face externe.
Femelle : semblable au male.
Terminalia de la femelle : ovipositeur de forme inhabi-
tuelle, son extremite et les 2 premieres dents apicales se
recourbant legerement dorsalement, la rangee marginale
composee d'environ 13 dents, une dent supplemental se
trouve en retrait de la troisieme et une longue soie a la
hauteur de la quatrieme dent. Spermatheques petites, plus
larges que hautes, lisses, partie invaginee bosselee.
J, longueur du corps : 1,9 mm ; longueur de l'aile : 2,0 mm.
2, longueur du corps : 2,0 mm ; longueur de l'aile : 2,0 mm.
Localite-type : entre Thio et Nakety.
Repartition geographique : Nouvelle-Caledonie : Thio-Nakety, Riviere Bleue.
Derivatio nominis : du latin, allusion a la partie inferieure des pleures claire.
Scaptodrosophila evenhuisi n. sp.
(Fig. 29, 48-53)
Materiel-type : holotype Nouvelle-Caledonie, on Hgts between Thio & Nakety, 12.xi.1958 ;
paratypes, 3 3 meme provenance que Phototype (C.R.J.); 1 Noumea, 0-100 m, n.1976
(N.L.H.K.) (BPBM). Paratypes <J, ? au MNHN.
Diagnose : espece brune, luisante, pleures clairs dans leur moitie inferieure, abdomen brun a
taches medianes claires, diffuses, plus ou moins etendues selon les individus. Terminalia du male a
parameres exceptionnellement tongs.
Source: MNHN. Paris
302
MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
Fig. 42-47. Scaptodrosophila claropleura n. sp. S- 42 : epandrium et organes annexes, vue caudale ; 43 : idem , vue late rale ;
44 : hypandrium, phallus et organes annexes, vue ventrale; 45 : idem , vue laterale. ?. 46 : ovipositeur; 47 :
spermatheque. Echelles : 0,1 mm.
Description : male. Tete : front mat, d'un roux brun, / :/
= 2,2, // : / du front = 1,1, orbites et triangle ocellaire
luisants, or 1 et or 3 subegales, or 1 : ur3 = 1.08. orl tres
courte, or 1 : orl = 2,8, tres proche de Yor 1 et a Pexterieur de
celle-ci. Face brune, carene tres developpee, large et longue
s’arrelant peu avant Pepistome, ce dernier et le clypeus
bruns; antennes brunes, arista avec 3 a 4 branches superieu-
res et 2 inferieures en plus de la fourche terminale. Palpes
brunatres avec une rangee de 5 a 6 soies sur le bord externe
en plus de quelques chetules. Joues larges, brunatres ante-
rieurement, s’eclaircissant vers Parriere, yeux d'un rouge
brunatre, o : j = 8. Thorax : scutum brun luisant, sur des
individus plus clairs apparaissent 3 etroites bandes longitu¬
dinals et un rembrunissement pres du scutellum, lobes
postpronotaux jaunatres, 2 paires de dc, les anterieures
plus courtes et plus fines, 8 rangees d y ac, prescutellaires
non differenciees. scutellum brun sombre au centre, un peu
plus clair sur les bords, 2 paires de scutellaires subegales.
Source. MNHN , Paris
I
Fig. 48-53. - Scaptodrosophila evenhuisi n. sp. $. 48 ; epandrium et organes annexes, vue caudale; 49 : idem , vue laterale;
50 : hypandrium, phallus et organes annexes, vue ventrale ; 51 : idem, vue laterale. ?. 52 : ovipositeur. 53 : spermatheque.
Echelle : 0,1 mm.
Source. MNHN. Paris
304
MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
f, • a =0.9, les basales presque parallels, les apicales croisees.
Pleures d'un jaune-brun avec une large bande superieure
brune plus sombre que le scutum Trois soies katepisternales,
1 'intermediaire et la posterieure se trouvent ahgnecs yertica-
lement. 1 'anterieure et l'intermediaire sont subega es (1,1), (ia
posterieure manque chez les 4 males dispombles, elle est
presente chez les femelles examinees). Ailes hyalines, la partie
anterieure lavee de jaune, nervures dun jaune brunatre,
indices : L : / = 2,5, c = 2,2, 4v = 2,1 4c = 0,9, 5x - 1,4,
ac = 2 8; frange de la section c3 = 67 /o de sa longueur.
Halteres d'un jaune brunatre. Pattes d'un jaune brunatre
uniforme, preapicales et apicales sur les tibias I et it,
preapicale seulement sur les tibias III, femurs I avec une soie
preapicale dorso-posterieure, 2 medianes posterieures et une
raneee de 4 soies ventrales dont la longueur diminue de la
distale a la basale. Abdomen entierement brun ou avec une
tache mediane d'un jaune-brun diffus, plus ou moms etendue
sur tous les tergites. .
Terminalia du male : epandrium et cerques jaune brun.
Epandrium etroit dorsalement, ires large ventralement, cou-
vert en grande partie d'une courte pilosite, le bord posterieur
formant, de chaque cote, un large lobe dans sa partie
inferieure, portant une douzaine de soies; sur le boro
postero-dorsal on trouve environ 6 soies marginales, pas de
soies entre ces deux groupes. Surstyles avec un peigne
marginal d'une dizaine de dents suivi de 2 courles soies, a
l'interieur des surstyles existent egalement 2 ou 3 longues
soies. Cerques volumineux prolonges ventralement par un
lobe couverts d'une courte pilosite et portant de nombreuses
soies, cel les de la moitie ventralc plus courtes. Hypandrium
court, a partie anterieure arrondie, bord posterieur avec une
proeminence mediane porteuse des 2 soies paramedianes tres
rapprochees et longues, depassant les parameres; eUes sonl
accompagnees de quelques chetules. Phallus peu sclenfie,
phallapodeme un peu plus long que la moitie des parameres
anterieurs. Parameres tres longs, depassant le phallus, a bord
dorsal sinueux portant dans la moitie apicale de sa Partie
interne de nombreux chetules serres qui debordent sur le bord
ventral pres de 1'apex ; sur la face externe its portent une
demi-douzaine de sensilles inegalement espacees.
Femellp : semblable au male, abdomen brun avec des
taches d'un jaune brunatre, tergites 1 a 3 avec une tache
mediane de taille variable, sur les tergites 4 et 5 la tache se
transforme en bande anterieure n'atteignant pas les bords
lateraux, tergite 6 brun. Indices, t :/ - 2,15, /. /i_du front _
2,5, or\ : or! = 2,5, o :j - 8,2, L\l - 2,7, c 2.1, v
2,1, 4c = 0,8, Sx = 1,5, ac = 2,9, frange de la section c3 -
71% de sa longueur. ,
Terminalia de la femelle : ovipositeur large, avec une
rangee marginale d’une vingtaine de fortes dents, a I apex les
dents sont plus longues, on trouve egalement 3 dents en
retrait des dents apicales qui renforcent la partie apicale du
dispositif; une longue soie se situe entre la quatrieme et la
cinquieme dent. Spermatheques presque deux fois plus larges
que hautes, lisses. partie invaginee portant de nombreuses
aSP ? e jongueur du corps : 2,3 mm ; longueur de l’aile : 2 2 ram.
9, longueur du corps : 2,4 mm ; longueur de 1 aile .
2,25 mm.
Localite-type : entre Thio et Nakety.
Affinites • S evenhuisi n. sp„ par la structure des terminalia, particulierement la forme et la
taille de nammeres se rlpproche de .9. minimeta (Bock) d'Australie, presente egalement en
Slet-CaSe ’e. de P £ ,araclu b a,a (Sundaran & Gup,a) de Hide, non trouvee en
Nouvelle-Caledonie.
Repartition geographique : Nouvelle-Caledonie : cote Est entre Thio et Nakety, Noumea.
Derivatio nominis : l’espece est dediee au Dr N. L. Evenhuis du B. P. Bishop Museum qui nous
a confie I’etude d'un important materiel provenant de Nouvelle-Caledonie.
Scaptodrosophila horaeogaster n. sp.
(Fig. 29, 54-59)
Materiel-type : holotype <J, Nouvelle-Caledonie, Mont Nondoue (Paita) ('10a), foret
sclerophylle, fogging, 3.VU.1992 (J.C., E.G., L.B.D1) (MNHN)^aratypes ■ ? 109?, Monts
Koghis, alt. 420 m, Meryta sp. Bowers, 21.ix.1979 (W.C.G., G.M.N., G.A.S. ) (BPB ).
Diagnose : tres petite espece noire a l’exception des pattes claires et des taches jaunatres sur
Pabdomen luisante, orbitales orl et or3 tres rapprochees, or! reduite a un Cl1 prOC ^ ^
Scaptodrosophila nitidithorax (Malloch) dont elle se differenc.e par la couleur du corps et de 5
atricha n. sp.. Elle est caracterisee par ses terminalia. Espece frequentant les fleurs de Meryl p.
Description : male. Tete : front noir mat avec une bande
anterieure d'un roux brunatre, t :/ - 2,1, h : I du front
0 7 orbites noires et luisantes, or 1 et or3 tres rapprochees,
or\ : or! = 0,8, or! reduite a un court cil, presque a la
hauteur et a Texterieur de Vor\ ; triangle ocellaire noir, ocelles
noirs. Face brune avec un lisere anterieur plus clair, carene
large et brunatre entre les pedicelles, plus large ensuite et
brune ; antennes : pedicelles roux sombre, flagelles noirs,
arista avec 3 branches superieures et 2 infeneures en plus de
la fourche terminale. Palpes et trompe jaunes ou roux, palpes
Source: MNHN, Paris
DROSOPHILIDAE DF. NOUVELLE-CALEDONIE
305
Fig. 54-59. Scaptodrosophila horaeogaster n. sp. 54 : epandrium ct organes annexes, vue caudale ; 55 : idem, vue laterale ;
56 : hypandrium, phallus et organes annexes, vue ventrale; 57 : idem , vue laterale. 58 : ovipositeur; 59 :
spermatheque. Echelle : 0,1 mm.
Source: MNHN. Paris
306
MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
avec une soie preapicale. Joues larges, jaune blanchatre, yeux
quasi-noirs, o \ j = 8. Thorax noir luisant, scutum avec 6
rangees d'ac et 2 paires de dc, soies prescutellaires a peine
differenciees, scutellum avec les soies basales legerement
divergentes, les apicales croisees, b : a = 1,1. Pleures noirs.
Pattes claires, jaunatres. Ailes grisatres, nervures sombres,
indices : L : / = 2,4, c = 1,5, frange de la section c3 = 73 %
de sa longueur. Halteres jaunes ou roussatres. Abdomen :
tergite 1 noir, tergite 2 noir avec une tache triangulaire
centrale jaune dont la base se trouve sur le bord anterieur du
tergite, tergites 3 a 6 jaunes avec de chaque cote une bande
noire posterieure se reduisant progressivement pour ne
former que 2 petites taches brunes laterales sur le tergite 6.
Terminalia du male : epandrium tres etroit dans sa partie
dorsale, s'elargissant progressivement vers le bord ventral,
lobe ventral non difference, une courte pilosite dans sa partie
posterieure ; les soies marginales habituelles sont concentrees
sur 1'apex, environ 4, et sur la partie ventrale existe de chaque
cote une dizaine de soies. Surstyles vaguement triangulaires
avec sur le bord interne une rangee d'environ 8 a 9 fortes
dents obtuses, en forme de peigne ; sur la face interne existent
2 a 3 longues soies. Cerques allonges, elargis dans leur partie
dorsale, couverts de longues soies dans leur partie dorsale et
de plus petites dans leur partie ventrale. Hypandrium lege¬
rement plus long que large, soies paramedianes rapprochees,
tres longues. Phallus n’atteignant pas les parameres, oblong,
elargi a sa base en vue laterale, phallapodeme aussi long que
le phallus. Parameres larges avec une legere echancrure pres
de I'apex, ou existent quelques petits chetules; sur leur face
externe se trouvent une dizaine de sensilles.
Femelle : semblable au male, le dernier tergite, et en partie
l'avant-dernier, roux brun.
Terminalia de la femelle : ovipositeur allonge, etroit, avec
une rangee marginale d'environ 12 dents, obtuses et fortes;
entre la^deuxieme et la troisieme dent, qui sont espacees,
existe une forte et longue soie, 3 autres dents se trouvent en
avant des apicales. Spermatheques petites, presque spheri-
ques, lisses, partie invaginee courte et reguliere.
<J, longueur du corps : 1,7 mm ; longueur de l’aile : 1,7 mm.
?, longueur du corps: 1,8 mm ; longueur de Paile : 2,0 mm.
Localite-type : Mont Nondoue.
Affinites : S. horaeogaster n. sp. est proche de S. nitidithorax (Malloch) et de S. atricha n. sp.
Repartition geographique : Nouvelle-Caledonie : Mont Nondoue (Paita), Monts Koghis.
Derivatio nominis : du grec, copato<;, a = beau et ya^p = abdomen, allusion au bel abdomen
de Pespece.
Scaptodvosophila infuscata n. sp.
(Fig. 60-65, 92)
Materiel-type : holotype Nouvelle-Caledonie, Sarramea, Malaise trap, 12.ii.1963 ; paraty-
pes, I $, meme provenance que Phototype; 1 (J, 1 9, Noumea, Malaise trap, n.1959 ; 1 Tipindje,
Malaise trap, 10.ii.1963 ; 1 9> Yahoue, Malaise trap, 20 .ii. 1963 (C.M.Y., N.L.H.K.) (BPBM). I c?,
Noumea, light trap, 20.ii.1963 et 1 9, Sarramea, Malaise trap, 12.ii.1963 (C.Y. & MK.) ont ete perdus,
mais leurs terminalia sont conserves. Paratypes ^c?99 au MNHN.
Diagnose : espece brunatre, pattes legerement
elle se caracterise par les terminalia.
Description : male. Tete : front brun, une bande anterieure
d'un roux-dore avec de nombreux chetules, triangle ocellaire
brun, t : f = 2,3, // : / du front = 1,0, soies postocellaires
petites, orbites brunes, soies orbitales, or 1 : or7> = 0,7, or!
longue, or 1 : or! = 1,4, tres pres et a Pexterieur de Pori. Face
brune, epistome noiratre, carene couverte d'une legere prui-
nosite grisatre, tres etroite entre les pedicelles, s'elargissant
brusquement ensuite, ses bords sont paralleles et l'arete
aplatie; antennes : pedicelles roux, flagelles bruns dorsale-
ment, roux ventralement, arista avec 3 branches superieures
et 2 branches inferieures en plus de la fourche terminale.
Clypeus noir, palpes brunatres, sur le bord ventral ils portent
une rangee de 4 forts chetules apicaux et 2 autres basaux
moins forts; joues etroites, claires, yeux d'un rouge sombre
terne, o : j = 12. Thorax : scutum et scutellum d'un brun
sombre, 8 rangees d’oc, prescutellaires a peine differenciees,
soies scutellaires basales divergentes, apicales croisees, b :
a = 0,9. Pleures bruns. Pattes d’un jaune brunatre. Ailes
legerement teintees, nervures brunatres, indices : L : / = 2,5,
plus claires, prescutellaires a peine differenciees.
= 2,0, frange de la section c3 = 60 % de sa longueur.
Halteres jaunatres. Abdomen brun.
Terminalia du male : epandrium allonge, en vue laterale
tres etroit dans sa partie dorsale s’elargissant progressivement
vers le bord ventral; de chaque cote il porte 3-4 soies dans la
partie dorsale et une douzaine dans le tiers ventral, la courte
pilosite couvre la majeure partie et deborde sur la membrane
qui unit lepandrium aux cerques, ces derniers aplatis, retrecis
a Pextremite ventrale ou les soies sont courtes et la courte
pilosite rare. Surstyles etroits, avec un peigne marginal
compose d'une dizaine de dents pointues, accompagne de
3-4 courtes soies pres de leur extremite et de 2 longues soies
du cote interne. Hypandrium allonge, le bord posterieur, peu
net, portant en son milieu un large lobe dont le bord presenle
une legere echancrure de chaque cote de laquelle s’inserent les
2 longues soies paramedianes ; ce lobe et la partie centrale de
l’hypandrium sont couverts d’une courte pilosite. Phallus
retreci apicalement, atteignant I’extremite des parameres,
phallapodeme legerement plus long que le phallus. Parameres
Source: MNHN. Paris
Fig. 60-65. — Scaptodrosophila infuse at a n. sp. 60 : epandrium et organes annexes, vue caudale : 61 : idem, vue laterale;
62 : hypandrium, phallus et organes annexes, vue ventrale ; 63 : idem , vue laterale. $. 64 : ovipositeur; 65 : sperma-
theque. Echelle : 0,1 mm.
Source: MNHN. Paris
308
MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
larges en vue laterale, avec une courte pilosite sur le bord
ventral pres de l'extr&nite et quelques chetules sur le bord
dorsal; ils portent egalement sur la face externe une rangee
oblique d'environ 5 sensilles.
Femelle : semblable au male.
Terminalia de la femelle : ovipositeur retreci a I'apex, avec
une rangee irreguliere marginale d'environ 17 dents longues
et pointues se transformant progressivement en soies; en
avant de la premiere soie dorso-apicale existe une dent
legerement en retrait. Spermatheques petites plus larges que
hautes, lisses, la partie invaginee, en forme de cone, presente
quelques asperites a la base.
longueur du corps : 2,1 mm ; longueur de l'aile : 2,0 mm.
9, longueur du corps : 2.1 mm ; longueur de l’aile : 1,9 mm.
Localite-type : Sarramea.
Commentaire : tous les specimens etant couverts d'ecailles de papillons et plus ou moins
frottes, la description a ete faite a partir de l’holotype et du $ de Tipindje.
Repartition geographique : Nouvelle-Caledonie : Tipindje, Yahoue, Noumea, Sarramea.
Derivatio nominis : du latin, allusion a la couleur sombre du corps.
Scaptodrosophila lampra n. sp.
(Fig. 66-71, 92)
Materiel-type : holotype <?, Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, pare 4, alt. 150 m, foret humide
sur alluvions, piege de Malaise, 20.vi-4.vn.1986 ; paratypes, 1 Riviere Bleue, pare 4, alt. 160 m,
foret humide sur alluvions, 6-20.ii. 1986 (L.B.D.L., J.C.); 1 ?, Riviere Bleue IV, 20.xn. 1985-8.1.1986
(J.C.); 1 (J, Mont Panie, alt. 1 300 m, foret dense humide, 18-20.xi. 1986 (J.C., A. & S.T.) (MNHN).
Diagnose : espece sombre, luisante, pleures brunatres, carene courte et etroite, soies scutellaires
basales convergentes, pattes claires.
Description : male. Tete : front d’un roux brun non
uniforme, eclairci anterieurement, t : f = 2,3, h : / du
front = 0,9, orbites et triangle ocellaire bruns, luisants, or 1 :
or7> = 0,9, Vor2 se trouve presque a la hauteur de Vor \,
or 1 : or2 = 1,5. Face brunatre, carene tres etroite et courte,
epistome proeminent, roussatre; antennes : pedicelles de
meme couleur que le front, flagelles brunatres, arista avec
3 branches superieures, les 2 proximales tres legerement
courbees vers Tapex et 2 inferieures en plus de la fourche
terminale; clypeus et palpes brunatres, ces demiers avec
4 courtes soies sur leur bord ventral; joues tres etroites, yeux
tres legerement colores, o : j = 16. Thorax : scutum d'un
jaune brunatre, plus sombre entre les dc, luisant, 6 rangees
d 'ac. 2 paires de dc , prescutellaires a peine differenciees,
scutellum d’un roux brun, soies scutellaires basales conver¬
gentes, apicales legerement croisees, b : a = 0,92. Pleures
brunatres avec quelques taches brunes diffuses. Pattes jauna-
tres. Ailes assombries, nervures brunes, indices : L : / = 2,4,
c = 2,5, frange de la section c3 = 60% de sa longueur.
Halteres clairs. Abdomen noir, luisant, avec des bandes
claires, tergite 1 jaune, tergites 2 a 4 avec une bande mediane
anterieure jaunatre prolongee au centre jusqu'au bord pos-
terieur, tergites 5 a 6 noirs.
Terminalia du male : epandrium allonge, plus long que
large, couvert d’une courte pilosite qui se prolonge sur la
membrane qui relie I’epandrium aux cerques et laisse libre
une etroite zone posterieure. Surstyles glabres, a bord interne
concave portant un peigne d'une quinzaine de dents irregu-
lieres, serrees et pointues, accompagne de 3 epines lui faisant
suite et de 2 longues soies internes. Cerques entierement
couverts d’une courte pilosite et de longues soies qui, a
I'extremite ventrale, sont tres courtes et droites. Hypandrium
en forme de triangle equilateral, bord posterieur avec une
proeminence mediane couverte d’une courte pilosite qui porte
les 2 longues soies paramedianes. Phallus effile dans sa partie
apicale, phallapodeme pratiquement aussi long que le phal¬
lus. Parameres avec une courte pilosite sur la partie apicale de
la face interne et des chetules sur la partie apicale de la face
externe et dorsale ; sur la meme face externe existe egalement
une rangee oblique d'environ 8 sensilles.
Femelle : semblable au male. Abdomen : la bande claire
longitudinale mediane pratiquement inexistante.
Terminalia de la femelle : ovipositeur a extremite tres
etroite et avec une rangee marginale d'environ 15 dents ; de
plus, sur le bord dorsal de I’extremite, il porte 3 tres longues
soies droites suivies, en avant, par une 4 C plus petite; a la
hauteur de la 3 e dent, qui est un peu decalee, existe une
longue soie. Spermatheques petites, plus larges que hautes,
lisses, partie invaginee a peine plissee.
cJ, longueur du corps : 2,0 mm ; longueur de l'aile : 2,0 mm.
9, longueur du corps : 2,2 mm ; longueur de l'aile : 1,9 mm.
Localite-type : Riviere Bleue, 150 m.
Affinites : espece proche de S. magna n. sp.
Repartition geographique : Nouvelle-Caledonie : Mont Panie. Riviere Bleue.
Derivatio nominis : du grec, Xap.7rpo^, a = luisant, e, allusion au corps luisant.
Source: MNHN, Paris
DROSOPH1LIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
309
Fig. 66-71. Scaptodrosophila lampra n. sp. <J. 66 : epandrium et organes annexes, vue caudale ; 67 : idem, vue laterale ; 68 :
hypandrium, phallus el organes annexes, vue ventrale ; 69 : idem, vue laterale. $. 70 : ovipositeur; 71 : spermatheque.
Echelle : 0,1 mm.
Source: MNHN, Paris
310
MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
Scaptodrosophila laterolinea n. sp.
(Fig. 72-80, 92)
Materiel-type : holotype S, Nouvelle-Caledonie, Monts Koghis, sur champignons, 15.xi.1989 ;
paratypes, 7 3S, 3 99, Monts Koghis, sur champignons, 15-17.xi.1989 ; 1 9, Dzumac, alt. 400 m,
16.xi.1989 (L.T., M.T.C.); 13 SS> 8 99, Riviere Bleue, pare 5, 13-28.x.1986 ; 3 SS, IX, Riviere Bleue,
pare 5, foret humide sur alluvions, piege de Malaise,12. viii-3.ix. 1986; 1 c?, 2 99, Riviere Bleue, pare
5, alt 150 m, foret humide sur alluvions, piege de Malaise, 18.vn-1.vm. 1986 ; 2 SSj 2 99, Riviere
Bleue, pare 4, foret humide sur alluvions, l-14.vm.1986 ; 1 Riviere Bleue, pare 5, piege de Malaise,
5-20.1.1987; 2 SS- Riviere Bleue, pare 7, alt. 170 m, foret humide sur pente, piege de Malaise,
8-25.xn.1986 ; 1 9, Riviere Bleue, pare 6, alt. 160 m, foret humide sur alluvions, 9-22.iv. 1987 ; 2 SS->
3 99, Riviere Bleue, maquis sur crete, alt. 310 m, 26.m-9.iv.1987 ; 1 9« Riviere Bleue, maquis sur crete,
alt. 310 m, 3-6.vi. 1987 (L.B.D.L., J.C., A. & S.T.); 6 SS, 3 99, Riviere Bleue, pare 5, alt. 150 m, foret
humide sur alluvions, 8-25.xn.1986 ; 1 1 9, Riviere Bleue, pare 5, piege de Malaise, 4-18.vn.1986 ;
1 9, Riviere Bleue, pare 6, alt. 160 m, foret humide sur alluvions, piege de Malaise, 4-18.vn.1986;
1 S> Riviere Bleue, pare 5, alt. 150 m, foret humide sur alluvions, piege de Malaise, 13-28.x.l986 ;
1 9, Riviere Bleue, pare 7, alt. 170 m, foret humide sur pente, piege de Malaise, 20.vi-4.vn.1986 ;
4 99, Riviere Bleue, pare 4, alt. 150 m, foret humide sur alluvions, piege de Malaise, 27.ill-1 l.iv.1983 ;
5 (J(J, 4 99, Riviere Bleue, pare 4, alt. 160 m, foret humide sur alluvions, 6-20.ii. 1986 ; 4 SS> 5 99,
meme provenance mais 6-20.vi.1986 ; 1 S, 1 9, Riviere Bleue, pare 4, 23.i-6.ii. 1986 ; 2 SS* 1 9, Riviere
Bleue, pare 4, 4-20.xn.1985; 1 S> Riviere Bleue, pare 6, 19.xi-4.xn.1985; 1 c?, Riviere Bleue,
26.m.-9.iv.1987 ; 2 99, Riviere Bleue, pare 6, alt. 160 m, foret humide sur alluvions, 20.vi-4.vn.1986
(L.B.D.L., J.C.); 1 S> Riviere Bleue, pare 6, 8-23.1.1986; 1 <J, 1 9, Riviere Bleue, pare 4,
20. xii. 1985-8.1.1986 (J.C.); 2 SS> 11 99, Riviere Bleue, F.D.H.S. inondable, bords de riviere, alt.
150 m, 7-13.vm.1987 ; 4 5 99, Riviere Bleue, alt. 150 m, F.D.H.S. inondable, bords de riviere,
13-20.vm.1987 (L.B.D.L., A. & S.T.); 1 <J, 1 9, Mont Panie, alt. 1 300 m, foret dense humide,
18-20.xi.1986 (J.C., A. & S.T.); 1 <?, 2 99, st. 35a, alt. 800 m, maquis haut, 15.xi.1984 (S.T., Ph.B.);
2 S3, Foret de la Thi, alt. 150-250 m, 28.xi.1983 ; 2 99, Creek de Pierra (La Foa), 130 m, 4.XH.1983 ;
1 <J, 1 9, Mont Panie, foret, alt. 260-360 m, 1 l.xn.1983 ; 2 SS* Route de Canala, pres du Col d'Amieu,
alt. 300-330 m, 1 .xn. 1983 ; 2 SS* Route de Canala, apres le Col d'Amieu, bords de ruisseau, alt.
300-350 m, 12.xn. 1983; 1 S> For. inferieure Mont Mou, alt. 200-250 m, bords de ruisseau,
16.xi.1983 ; 2 Col d'Amieu, alt. 420 m, 30.xi.1983 ; 2 SS, Col d'Amieu, alt. 380-470 m, 29.xi.1983
(D. & L.M.); 1 S, Pindai (30a), foret sclerophylle, fogging, 30.v. 1992 (J.C., E.G.); 1 <?, 2 99, Riviere
Bleue, pare 6, foret dense, fogging, 16.vn. 1992 ; 1 9. Riviere Bleue, pare 7, foret dense, fogging,
21. vn.1992 (J.C., E.G., L.B.D.L.) (MNHN). 2 <J<?, 1 9, Monts Koghis, 420 m, 21.ix.1979 (W.C.G.,
G.M.N., G.A.S.); 1 9, Monts Koghis, n.1978 (N.L.H.K.); 1 9, Monts Koghis, at light, 21.ix.1979
(G.A.S.) (BPBM).
Diagnose : espece rappelant S. pleurovittata (Harrison), par la presence de 2 bandes
longitudinales sur les pleures, abdomen luisant a bandes jaunes, pas de prescutellaires bien
differenciees. Elle est caracterisee par ses terminalia et particulierement ses parameres noirs a l'apex.
Description : male. Tete : front d’un roux brun chatoyant
avec une large bande anterieure d'un roux clair qui se
prolonge par une bande longitudinale plus ou moins etroite
jusqu’au triangle ocellaire, t : / = 2,5, h : / du front = 1,1,
orbites luisantes plus sombres que la partie brune du front,
or 1 : or3 = 1,0, or! courte, pres de Tori et a l'exterieur de
celle-ci, triangle ocellaire noir, ocelles incolores, soies posto-
cellaires petites, legerement croisees. Face brunatre, carene
tres etroite entre les pedicelles s’elargissant legerement ensuite
et s’arretant a distance de l'epistome. elle est de couleur brune
et porte une legere pruinosite sur sa partie dorsale ; antennes
: pedicelles roux sombre, flagelles bruns, arista avec 3 a 4
branches superieures a apex courbe vers l'extremite de Parista
et 2 inferieures droites en plus de la fourchc terminale;
clypeus brun, palpes d’un roux brunatre avec une courte soie
subapicale suivie de 3 autres plus longues. Joues tres etroites,
brillantes et blanchatres, yeux d'un rouge clair, o : j = 17.
Thorax : scutum d’un roux brunatre plus ou moins sombre
selon les individus, avec la partie centrale anterieure d'un
roux jaunatre plus ou moins sombre, 6 rangees d'ac, 2 paircs
de dc , prescutellaires non differenciees, scutellum a peine
rembruni, clair sur les cotes, soies scutellaires basales diver-
gentes, apicales croisees, b : a = 0,84. Pleures avec 2 bandes
brunes longitudinales, la superieure s'etend du proepimeron
jusqu’a la base de l'haltere en s’elargissant sur I'anepister-
num, la bande inferieure plus courte parcourt la partie
superieure du katepistemum et le meron. Pattes claires d'un
jaune assombri par endroits. Ailes legerement obscurcies,
Source. MNHN, Paris
Fig. 72-77. - Scanlodrosophila lalerolinea n. sp. <J. 72 : epandrium el organes annexes, vue caudate; 73 : idem, vue laterale ;
74 : hypandrium, phallus et organes annexes, vue laterale; 75 : idem, vue ventrale. ?. 76 . ovipositeur, 77 .
spermatheque. Echelle : 0,1 mm.
Source; MNHN, Paris
312
MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
Fig. 78-80. Scaptodrosophila laterolinea n. sp., 78 : carene; 79 : terminalia, vue caudale; 80 : parameres et phallus, vue
ventrale. (Cliches : Mmes D. Guillaumin et M.-Th. Chassagnard.)
surtout dans la partie anterieure, nervures brunes. indices :
L : l = 2,6, c = 1,8, frange de la section c3 = 65 % de sa
longueur. Halteres d'un jaune clair. Abdomen noir luisant,
tergite 1 jaunatre, les trois suivants portant une bande jaune
anterieure qui, se prolongeant posterieurement en leur milieu,
interrompent la continuity des bandes posterieures noires,
tergite 5 noir avec deux fenetres laterales anterieures, tergite
6 noir.
Terminalia du male : epandrium allonge, couvert d'une
courte pilosite, excepte une etroite bande anterieure et le bord
du lobe ventral glabres, qui ne se prolonge sur la membrane
reliant I'epandrium aux cerques que sur une petite partie
dorsale; bord posterieur sinueux, formant un lobe dans son
tiers ventral; il porte de longues soies dont 4-5 dorsales et
une douzaine, de chaque cote, dans le tiers ventral. Surstyles
courts, glabres avec le bord interne concave et muni d'un
peigne compose d'une douzaine de longues dents serrees,
surtout les superieures, accompagne de 3-4 dents inferieures
en forme de courtes et fortes soies; sur la face interne des
surstyles existent 2 longues soies. Cerques allonges, se
retrecissant regulierement vers l'extremite inferieure, couverts
d'une courte pilosite et de longues soies, celles occupant le
quart ventral plus courtes. Hypandrium triangulaire, le bord
posterieur formant une profonde echancrure centrale de
chaque cote de laquelle sont implantees les 2 longues soies
paramedianes. Phallus large, pointu, a bord dorsal dente,
phallapodeme beaucoup plus long que le phallus. Parameres
portant sur les bords dorsal et interne de nombreuses
excroissances noires; sur la face externe ils portent environ
8 sensilles chacun.
Femelle : semblable au male, femurs et bases des tibias
rembrunis, abdomen avec les 4 premiers tergites comme ceux
du male, le cinquieme avec une bande jaune anterieure et le
sixieme d'un noir luisant.
Terminalia de la femelle : ovipositeur a apex retreci,
portant une rangee marginale d'environ 14 dents dont les 2
du bord dorsal de Papex plus longues et pointues, ainsi
qu’une troisieme decalee en avant et vers le centre de
l'ovipositeur ; une longue soie se trouve entre la quatrieme et
la cinquieme dent. Spermatheques arrondies, plus hautes que
larges, lisses, partie invaginee etroite legerement plissee dans
sa partie basale.
<J, longueur du corps : 2,3 mm ; longueur de I'aile : 2,2 mm.
?, longueur du corps : 2,4 mm ; longueur de I’aile : 2,3 mm.
Localite-type : Monts Koghis.
Affinites : espece proche de S. pleurolineata n. sp., ces deux especes portant deux bandes brunes
sur les pleures.
Repartition geographique : Nouvelle-Caledonie : Mont Panie, Foret de la Thi, Riviere Bleue,
Monts Koghis, Mont Dzumac, Mont Mou, Creek de Pierra, Col d'Amieu, Pinda'i.
Derivatio nominis : du latin, allusion aux deux bandes brunes des pleures.
Source . MNHN. Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
313
Scaptodrosophila lob at a n. sp.
(Fig. 81-84, 92)
Materiel-type : holotype $ et specimen unique, Nouvelle-Caledonie, in Mts up Boulari R.,
3-4.xi. 1958 (C.R.J.) (BPBM).
Diagnose : espece brune, luisante, prescutellaires bien differenciees, pattes d'un jaune brunatre.
abdomen brun, le premier tergite jaune.
Description : male. Tete : front d'un jaune-dore plus ou
moins uniforme avec quelques forts chetules dans sa partie
anterieure, / :/ = 2,3, h : I du front = 1,0, triangle ocellaire
noiratre, luisant, soies postocellaires courtes et convergentes,
orbites noiratres, luisantes, elargies dans leur partie ante¬
rieure, soies orbitales, or 1 : or3 = 0,8, or! a peu pres egale
a la moitie de la longueur de Pori, tres pres et a Pexterieur de
celle-ci; face brune, epistome jaunatre, carene etroite s'elar-
gissant regulierement de la base vers Pextremite, a arete plate,
claire et avec une legere pruinosite jaunatre; antennes :
pedicelles jaunatres, flagelles noiratres, arista avec 3 branches
superieures, la basale courbee vers Pextremite, la deuxieme
presque droite, la troisieme tres courte et droite, et 2 branches
inferieures droites en plus de la fourche terminale. Clypeus
jaunatre, palpes roux avec sur le cote ventral une rangee de
4 chetules apicaux dont le plus basal est le plus long, suivis de
1-2 autres; joues etroites, jaunes, yeux d'un rouge terne, o :
j = 12. Thorax : scutum brun, luisant, a reflets dores, 8
rangees d'ac, 2 paires de dc, prescutellaires bien differenciees ;
scutellum de meme couleur que le scutum, soies sculellaires
basales legerement divergentes, apicales croisees, h : a = 0,8.
Pleures bruns, une legere pruinosite visible sous certains
angles d’observation; pattes jaune brunatre, (des pattes
anterieures seuls les coxas subsistent). Pextremite des femurs
et la base des tibias legerement plus sombres. Ailes hyalines,
nervures brunes, indices : L : / = 2,4, c = 1,7, frange de la
section c 3 = 65% de sa longueur. Halteres d'un jaune
brunatre. Abdomen brun, tergite 1 jaunatre, tergite 2 brun
sur les cotes, tergites 3-6 bruns.
Terminalia du male : epandrium legerement allonge, en vue
laterale il est etroit dans la partie dorsale et s'elargit ensuite;
sur le quart ventral le bord posterieur forme un grand lobe
couvert d'une courte pilosite qui laisse libre le tiers anterieur,
les lobes et les bords ventraux ; cette pilosite s'etend aussi sur
la membrane qui unit l'epandrium aux cerques ; les longues
soies marginales sont cantonnees dans la partie dorsale et
surtout la zone ventrale delimitee par les grands lobes.
Surstyles legerement obliques, avec un peigne marginal d'une
dizaine de dents pointues et serrees accompagnees de 2-3
longues soies sur la face interne, pas de courte pilosite.
Cerques allonges, couverts d'une courte pilosite et de longues
soies, celles de Pextremite ventrale courtes. Hypandrium
allonge a bord posterieur mal delimite, les longues soies
paramedianes portees par 2 petits lobes. Phallus glabre,
n'atteignant pas les parameres, phallapodeme etroit, aussi
long que le phallus. Parameres legerement retrecis a Papex,
avec une tres courte pilosite sur Papex et le bord dorsal qui
lui fait suite ; sur leur face exteme ils portent une rangee
submediane d'environ 7 sensilles et pres du bord dorsal une
rangee de 5 tres courtes spinules.
Femelle inconnue.
J, longueur du corps : 2,0 mm ; longueur de Paile : 1,9 mm.
Localite-type : monts au-dessus de la riviere Boulari.
Repartition geographique : Nouvelle-Caledonie : region de la riviere Boulari.
Derivatio nominis : du latin, allusion au grand lobe ventral de Tepandrium.
Scaptodrosophila loxostyla n. sp.
(Fig. 85-92)
Materiel-type : holotype Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, pare 6, foret dense, fogging,
16.vii.1992 ; paratypes 2 I $, meme provenance (J.C., E.G., L.B.D.L.); 1 ?, Riviere Bleue, pare
4, alt. 150 m, foret humide sur alluvions, 1-14.vm.1986 (L.B.D.L., J.C., A. & S.T.) (MNHN).
Diagnose : espece brunatre avec le katepisternum clair, front brun avec une bande anterieure
claire, abdomen brun avec d'etroites bandes anterieures claires.
Description : male. Tete : front brun eclairci anterieure-
ment, / : / = 2,3, h : / du front = 0,9, orbites legerement
luisantes, soies orbitales, or2 tres courte, pratiquement a la
hauteur et a Pexterieur de I’orl, or 1 : or3 = 1,0. Face
jaunatre, carene etroite; antennes avec la partie dorsale des
flagelles brune et la partie inferieure jaunatre, arista avec 3
branches superieures et 2 inferieures en plus de la fourche
terminale. Epistome jaune. clypeus legerement plus sombre.
joues tres etroites, jaunes, yeux rouge sombre, o : j = 16.
Thorax : scutum brun legerement dore, lobes postpronotaux
clairs, 6 rangees d'ac, prescutellaires non differenciees, scutel¬
lum brun, soies scutellaires basales paralleles, apicales croi¬
sees, b : a = 1,0. Pleures de meme couleur que le scutum a
Pexception du katepisternum jaunatre. Pattes claires. Ailes
grisatres, nervures brunes, indices : L : / = 2,5, c = 1,9,
frange de la section c3 = 61 % de sa longueur. Halteres clairs
Fig. 81-84. — Scaptodrosophila lobata n. sp. 81 : epandrium et organes annexes, vue.caudale ; 82 ; idem , vue laterale ; 83 :
hypandrium, phallus et organes annexes, vue ventrale; 84 : idem, vue laterale. Echelle : 0,1 mm.
Source: MNHN. Paris
Fig. 85-91. - Scaptodrosophila loxostyla n. sp. 3 . 85 : epandrium et organes annexes vue caudale; 86 : idem, vue laterale;
87 : hypandrium, phallus et organes annexes, vue ventrale; 88 : idem, vue laterale; 89 : idem . d un autre specimen.
90 : ovipositeur; 91 : spermatheque. Echelle : 0.1 mm.
Source: MNHN, Paris
316
MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
avec une tache brune anterieure sur la tige. Abdomen brun
sombre, tergite 1 jaune legerement rembruni sur les cotes,
tergite 2 jaune dans sa partie centrale anterieure, tergite 3
avec un lisere posterieur clair, tergites 4-5 avec 2 liseres clairs,
un anterieur et un posterieur, tergite 6 brun.
Terminalia du male : epandrium plus long que large, etroit
dorsalement et s'elargissant progressivement jusque dans le
tiers inferieur, ou il forme un lobe important; sur le bord
dorsal il porte une rangee de 4-6 longues soies et, de chaque
cote, sur le bord du tiers inferieur une dizaine de longues
soies; la courte pilosite est cantonnee pres du bord poste¬
rieur. Surstyles etroits, le bord interne concave portant un
peigne d'une dizaine de dents suivies de 2-3 dents plus fines
et de 2-3 courtes soies; sur la face interne existent 3 soies.
Cerques a extremite inferieure tronquee, glabre et portant de
courtes soies. Hypandrium court, glabre, avec quelques
minuscules chetules lateralement, 2 soies paramedianes fines
et relativement courtes. Phallus long et etroit, phallapodeme
presque aussi long que le phallus. Parameres etroits, tres
longs et fortement courbes ventralement, avec une longue
rangee de plus d'une dizaine de sensilles pres du bord
ventral; ils portent sur le cote ventral de l'apex de longues et
fines soies formant un pinceau.
Femelle : semblable au male.
Terminalia de la femelle : ovipositeur court a apex arrondi,
avec une rangee marginale d'une quinzainc de dents; une
dent supplemental se situe en retrait de la dent apico-
dorsale et une soie relativement longue se trouve entre la
quatrieme et la cinquieme dent. Spermatheques petites,
globuleuses, plus larges que hautes avec une depression
apicale, lisses, partie invaginee reguliere.
<J, longueur du corps : 2,0 mm ; longueur de 1'aile : 2,1 mm.
9, longueur du corps : 2,0 mm ; longueur de I'aile : 2,0 mm.
Localite-type : Riviere Bleue.
Repartiton geographique : Nouvelle-Caledonie : Riviere Bleue.
Derivatio nominis : Du grec, Ao£o<; = en biais et aruAo <; = colonne, allusion a la position des
surstyles.
Scaptodrosophila magna n. sp.
(Fig. 92-98)
Materiel-type : holotype Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, pare 4, alt. 150 m, foret humide
sur alluvions, piege de Malaise, 20.vi-4.vn.1986 ; paratypes, 1 2, Riviere Bleue, pare 4, alt. 160 m,
foret humide sur alluvions, 6-20.vi.1986; 1 $, Riviere Bleue, pare 4, alt. 150 m, foret humide sur
alluvions, piege de Malaise, 9-26.v.1986 (L.B.D. L., J.C.); 1 S, 1 ?, Mont Panie, 164° 46'E-
20° 35' 30" S, alt. 1 300 m, foret dense humide, piege de Malaise, 18-20.xi.1986 (J.C., A. & S.T.); 1
cj. Riviere Bleue, foret dense, fogging, 16.vn. 1992 (J.C., E.G., L.B.D.L.); 2 $$, Riviere Bleue, pare
5, alt. 150 m, foret humide sur alluvions, piege de Malaise, 18.vn-1 .vm. 1986 (L.B.L., J.C., A.& S.T.)
(MNHN).
Diagnose : grande espece sombre, carene large, front uniformement sombre, 8 rangees d'ac,
katepisternum clair, une large bande longitudinale brune sur les pleures, pas de soies prescutellaires
differenciees, indice c de I’aile tres grand (3,3), abdomen brun avec des bandes jaunes.
Description : male. Tete : front uniformement brunatre,
t : / = 1,7, h : / du front = 0,8, avec des chetules disperses
dans sa partie anterieure, orbites luisantes, soies orbitales, or 1 :
or3 = 0,9, Yor2 est plus proche de Vor 1 et a Pexterieur de
celle-ci. Face brune, carene de meme couleur que les flagelles,
etroite entre les pedicelles s'elargissant brusquement ensuite,
a bords paralleles, epistome brun, clypeus brun ; antennes :
pedicelles bruns, flagelles plus clairs, arista avec 5-6 branches
superieures droites et 2 inferieures en plus de la fourche
terminale. Palpes bruns avec une rangee de 4 courtes soies le
long du bord ventral, trompe claire, joues lineaires, brunes,
yeux completement decolores par le sejour dans l’alcool, o :
j = 22. Thorax : scutum d'un roux sombre, les lobes
postpronotaux plus clairs, 8 rangees d'ac, 2 paires de dc,
prescutellaires non differenciees, scutellum brun sur le disque,
eclairci sur les bords, soies scutellaires basales divergentes,
apicales croisees, b :a = 0,85. Pleures d'un jaune clair avec
une etroite bande brune sur le bord superieur de l'anepister-
num et une large bande brune longitudinale commenQant sur
le proepisternum et s’arretant a la base de 1'haltere. Pattes
d'un jaune sombre a fexception des 2/3 proximaux des
femurs, plus clairs. Ailes assombries, nervures brunes, indi¬
ces : L: I = 2,6, c = 3,3. frange de la section c3 = 65% de
sa longueur. Halteres blanchatres. Abdomen noir, tergite 1
clair, tergites 2 a 5 noirs avec une bande jaune anterieure
n’atteignant pas les bords lateraux et elargie au centre
jusqu'au bord posterieur.
Terminalia du male : epandrium a peine plus long que
large, couvert d'une courte pilosite a fexception d'une etroite
zone posterieure et Tangle postero-ventral; l'epandrium, tres
etroit dorsalement, s’elargit progressivement pour atteindre
sa plus grande largeur dans le tiers ventral, son lobe ventral
tronque ; il porte, de chaque cote, environ 25 longues soies,
la plupart d'entre elles sont marginales, la majorite des soies
se trouvant dans sa partie ventrale. Surstyles triangulaires a
bord interne a peine concave, sur lequel existe un peigne
compose d'une douzaine de dents pointues de taille inegale,
les superieures etant les plus longues, leur taille diminuant
progressivement vers la dent inferieure. elle-meme suivie de 4
courtes soies. Cerques larges, retrecis ventralement, et cou-
Source: MNHN, Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
317
infuscata ©
lampra ★
laterolinea O
lobata □
\
o
A
Hiengh^ne
Tipindje ©
Tiwaka
. — Valiee cTAmoa
OUVEA
Koumoc
- Col des Rousseftes
Koua R.
— Ml Remtxji
loxostyla
magna ©
mimimeta ±
nigriceps ■
oreibatis ♦
UFOU
O Pindai
Adio
A Bourail
AO Sarramea
AO Col d'Amieu
O Pierra —
Ouano —
Col de Nassirah
Tonloula -
Col de la Pirogue —
O Ml Mou- *
Fdila
O Mt Dzumac —
ABO M's Koghis —
O Noumea -
A O Yahoue
Pialeau de Dogny *
Canala
— Nakely ‘
— Col de P6tcftecara
Thio
- Ml Humboldf
Kareka
Jr -Ml Kouakoue
' ,-Oulnoe
/-Thi O
/- Riviere bleue ★Ol
, -Yat6
MARE
>Ai
--Pialne des Lacs
- Goro
- Col de Mouirange
HE DES PINS A
Anse Vala
□ Boulari R
Fig. 92. Repartition geographique des especes : Scaptodrosophila infuscata , S. lampra, S. laterolinea, S. lobata. S. loxostyla ,
5. magna, S. minimeta, S. nigriceps, S. oreibatis.
verts d’une courte pilosite et de longues soies, celles de
I’extremite ventrale plus courtes et droites. Hypandrium plus
large que long, avec une proeminence mediane sur le bord
posterieur, le long duquel on trouve une aire couverte d’une
courte pilosite; les longues soies paramedianes sont implan-
tees sur la proeminence meme du bord posterieur. Phallus
retreci dans sa partie apicale, son extremite formant un bee
dorsal, phallapodeme presque aussi long que le phallus.
Parameres portant une courte pilosite dans le tiers apical de
la face interne et de nombreux chetules de la face externe,
pres du bord dorsal; sur la meme face existent egalement
environ 7 sensilles dispersees sans ordre precis.
Femelle : semblable au male, tergite 6 avec une tache cen-
trale longitudinale claire. cerques jaunes, ovipositeur brun.
Terminalia de la femelle : ovipositeur arrondi a Papex, avec
une longue rangee, en forme de scie, d’une vingtaine de fortes
et longues dents; en avant des dents apicales existent
3 autres, a la hauteur de la quatrieme dent on trouve une soie
a peine 2 fois aussi longue que la dent correspondante.
Spermatheques presque aussi hautes que larges, lisses, la
partie invaginee, tres profonde et legerement fletrie, atteint
presque la paroi apicale.
longueur du corps : 3,2 mm : longueur de 1’aile : 3,1 mm.
9, longueur du corps : 3,4 mm : longueur de l’aile : 3.3 mm.
Localite-type : Riviere Bleue, 150 m.
Affinites : espece proche de S. lampra n. sp.
Repartition geographique : Nouvelle-Caledonie : Mont Panie, Riviere Bleue.
Derivatio nominis : du latin, allusion a la grande taille de Tespece.
Source .
318
MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
Fig. 93-98. Scaptodrosop/iila magna n. sp. 93 : epandrium et organes annexes, vue caudale; 94 : idem , vue laterale ; 95 :
hypandrium, phallus et organes annexes, vue ventrale; 96 : idem, vue laterale. $. 97 : ovipositeur; 98 : spermatheque.
Echelle : 0,1 mm.
Source MNHN, Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
319
Scaptodrosophila minimeta (Bock)
(Fig. 92, 99-106)
Drosophila (Scaptodrosophila) minimeta Bock, 1976 : 78.
Materiel examine : Nouvelle-Caledonie, 1 1 $, Col d’Amieu, alt. 750 m, 3.in. 1960 (J.L.G.);
1 9,2 km N.E. Col d’Amieu, on Rte 5 slopes of Mont Rembai, alt. 375-675 m, 23.ix. 1979 (W.C.G.,
G.M.N., G.A.S.); I ?, Pouebo, 20 m, light trap, I6.i. 1964 (R.S.); 1 <$, Bourail, light trap, 4-6.il. 1963
(J.L G.); 3 cJJ, Col de Tongoue (Monts Koghis), vi. 1950 ; 2 2 ??, 15 km N. of Koumac, alt.
50-150 m, l.n.1971 ; 1 ?, forest along Rd Bourail-Houailou. m. 1959; 2 $<3, 2 Sarramea, alt. 70-
150 m, H.1970; 9 rfd, 12 ??, Yahoue, n.1978; 1 d 1 , 6 ?$, Yahoue, m. 1978; 1 d'.Yahoue, 60-100 m,
II.1980; 1 (J, lies Loyaute, Isle of Pines, in. 1959 (N.L.H.K.) (BPBM). Paratypes cJd 1 ?? au MNHN.
Fig. 99-104. — Scaptodrosophila minimeta (Bock). cJ. 99 : epandrium el organes annexes, vue caudale ; 100 : idem, vue laterale ;
101 : hypandrium, phallus et organes annexes, vue ventrale; 102 : idem, vue laterale. $. 103 : ovipositeur; 104 :
spermatheque. Echelle : 0,1 mm.
Source:
320
MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
Diagnose : espece proche de Scaptodrosophila atricha n. sp., petite, d'un roux noiratre a pattes
claires, brillante sauf le scutellum mat, yeux noirs, elle se caracterise par ses terminalia.
Fig. 105-106. — Scaptodrosophila minimeta (Bock). 105 :
face; 106 : terminalia, parameres, vue laterale. (Cliches :
Mmes D. Guillaumin et M.-Th. Chassagnard.)
Description : male. Tete : front brim, a reflets dores a la
hauteur du triangle ocellaire, le reste roux brunatre, t : / = 1,9,
h : / du front = 0,7, triangle ocellaire brun luisant. ocelles d’un
roux brun. orbites brunes luisantes atteignant les soies verticals,
or\ : or3 = 0,9, or2 petite, fine, n’atteignant pas la moitie de la
longueur de Fori, plus proche et a l'exterieur de celle-ci; soies
postocellaires tres petites a peine croisees. Face brunatre, carene
noire bien elargie apicalement; antennes roux brun, arista avec
3 branches superieures et 2 branches inferieures en plus de la
fourche terminale. Joues etroites, d'un roux brunatre, yeux noirs,
o : j = 11. Thorax : scutum d'un roux noiratre, avec la pilosite
rousse et les soies d'un roux brunatre, 6 rangees d'oc,
2 paires de dc, prescutellaires bien differenciees. longues,
scutellum de meme couleur que le scutum, soies scutellai-
res basales parallels ou legerement divergentes, apicales
croisees, h : a = 0,8. Pattes d'un jaune roussatre, les
femurs legerement plus sombres. Flalteres brunatres. Ailes
grises, nervures jaunatres, indices, L :l= 2,6, c = 1,2,
frange de la section c3 = 56 % de sa longueur. Abdomen
plus sombre que le thorax, presque noir, legerement
brillant.
Terminalia du male : epandrium, en vue laterale, tres
large a bord posterieur droit, large lobe ventral arrondi, la
moitie posterieure couverte d'une courte pilosite; il porte
egalement, de chaque cote, une dizaine de soies le long de
son bord posterieur, dont 5 sont cantonnees dans le lobe
ventral. Surstyles volumineux, avec une rangee serree en
forme de peigne, composee d'environ 11 dents tronquees,
courtes et larges, flanquees d’une dizaine de courtes soies ;
un groupe de 4 soies se trouve egalement sur sa face
interne. Cerques allonges en vue laterale, avec une courte
pilosite eparse au centre et avec une petite proeminence
ventrale. Hypandrium court, plus large que long, une
etroite bande du bord posterieur est occupee par une
courte pilosite ; il presente en son milieu une proeminence
a apex echancre, sur les bords de lechancrure se trouvent
les longues soies paramedianes accompagnees de 2 courtes
soies de chaque cote. Phallus bifide, phallapodeme tres
court. Parameres tres longs, avec sur la face externe une
serie d'environ 8 sensilles.
Femelle : semblable au male.
Terminalia de la femelle : ovipositeur brun luisant,
allonge, etroit, portant sur son extremite arrondie 6
longues soies de taille inegale; 2 supplementaires se
trouvent un peu en retrait, 4 autres longent plus ou moins
la partie apicale du bord ventral de 1'ovipositeur. Sper-
matheques tres petites, aussi larges que hautes, lisses,
partie invaginee reguliere.
J, longueur du corps : 1,5 mm; longueur de l’aile :
1,3 mm.
$, longueur du corps : 1,6 mm; longueur de 1'aile :
1,3 mm.
Affinites : S. minimeta, par la structure des terminalia, particulierement la forme et la taille des
parameres, se rapproche de 5. evenhuisi n. sp., connue seulement de Nouvelle-Caledonie, et de S.
paraclubata Sundaran & Gupta de l'Inde, non trouvee en Nouvelle-Caledonie.
Repartition geographique : Australie, Nouvelle-Caledonie : Pouebo, Mont Rembai, Yahoue,
Col de Tongoue (Monts Koghis), Col d'Amieu, Sarramea, Bourail, Koumac; lies Loyaute : He des
Pins.
Scaptodrosophila sp. I aff. minimeta (Bock)
(Fig. 107-108)
Femelle : Nouvelle-Caledonie, Col des Roussettes, alt. 450-550 m, 4-6.n. 1963, 1 X (G.L.R.,
C.Y., N.K.) (BPBM). Cette femelle appartient a une espece, non decrite, proche de S. minimeta
(Bock); elle s'en differencie par le front noir et les pattes brunes a femurs noirs.
Source: MNHN, Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
321
Fig 107-108. Scapiodrosophila sp. I aff. minimeta (Bock).
?• 107 : ovipositeur ; 108 : spermatheque. Echelle : 0,1 mm.
Terminalia : ovipositeur a apex a peine individualise,
relativement large, avec une rangee marginale d environ
15 dents dont les premieres, apicales, longues et fortes, les
suivantes de plus a plus fines vers les proximales. En plus de
a rangee marginale existent, une rangee oblique de 4 dents
longues et fortes avant l'apicale et une dent isolee en retrait
de la deuxieme. Spermatheques plus larges que hautes, lisses,
partie invaginee courte, reguliere.
Scaptodrosophila nigriceps n. sp.
(Fig. 92, 109-114)
Materiel-type : holotype & Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, pare 6, foret dense, foggina
16.vn.1992 ; paratypes, 1 ?, meme provenance que l'holotype (J.C., E.G., L.B.D L ) • 1 Q Riviere
Bleue VII. 9-22.vm.1989 (J.C.. L.B.D.L.,; . ?, Riviere Bleue II, ait. 150 m, RDM inondable
bords de riviere, 20-27.vm.1987 (L.B.D.L.. S.T.) (MNHN). 1 <*, Col des Roussettes, alt. 450-550 m
Malaise trap, 4-6.ii. 1963 (C.Y., N.K.); 1 <$, Monts Koghis, 400-600 m, n. 1980 (N.L.H.K.) (BPBM).
Diagnose : espece sombre, luisante, a pleures bruns a l’exception du katepisternum clair, front
en grande partie noir, pattes rousses, soies paramedianes de l’hypandrium exceptionnellement courtes.
(Les couleurs de 1 holotype sont attenuees par son sejour dans l'alcool).
Description : male. Tete : front noir avec une etroite zone
anteneure roussatre, t :/ = 2,2, // : / du front = 0,8, orbites
noires, larges, luisantes. or 1 : or 3 = 1,0, or 2 pratiquement a
la meme hauteur que 1V1 et a I'exterieur de celle-ci. Face
brune, carene courte, etroite a arete claire ; antennes brunes,
arista avec 4 branches superieures, la proximale legerement
courbee et 2 branches inferieures, en plus de la fourche
terminate, epistome de meme couleur que la face, clypeus
noir, palpes jaunes avec 4 chetules ventraux, trompe claire.
Joues etroites, claires, jaunes, yeux d'un rouge sombre, o :
j — 10- Thorax : scutum d’un brun luisant sur fond roux,
6 rangees d'ac, soies prescutellaires non differenciees ; scutel-
lum de meme couleur que le scutum, soies scutellaires basales
legerement convergentes, apicales a peine croisees, b : a =
0,9. Pleures de meme couleur que le scutum dans leur partie
superieure, katepisternum et meron jaunes. Pattes jaunes, les
femurs II et III obscurcis apicalement. Ailes obscurcies,
nervures rousses, indices :/.:/= 2,5, c = 1,2, frange de la
section c3 = 61% de sa longueur. Halteres bruns a capitule
blanchatre. Abdomen noir, luisant, tergite I jaunatre, tergite
2 avec une large tache mediane jaunatre, les suivants noirs.
Terminalia du male : epandrium comprime lateralement,
tres etroit dans sa partie dorsale et large dans sa partie
ventrale, ou il forme un grand lobe posterieur; il est
pratiquement glabre avec quelques chetules marginaux dans
sa partie postero-dorsale qui se repandent sur la membrane
qui relie lepandrium aux cerques ; il porte une rangee dorsale
d'environ 5 longues soies marginales et, de chaque cote, un
groupe d'une douzaine de longues soies cantonne dans le tiers
ventral. Surstyles droits, avec un peigne sur le bord interne,
compose d'environ 8 fortes dents obtuses suivies de 2-3 autres
transformers en epines ; 2 longues soies se trouvent egalement
sur la face interne. Cerques allonges, droits, couverts d'une
courte pilosite et de longues soies, celles du bord ventral
reduites a de courtes soies. Hypandrium allonge, etroit, le
bord posterieur formant en son milieu 2 petits lobes qui
portent les 2 soies paramedianes qui, exceptionnellement,
sont, chez cette espece, fines et courtes ; une petite aire entre
ces soies est couverte d'une courte pilosite. Phallus court et
large, a peine retreci apicalement. phallapodeme legerement
plus long que le phallus. Parameres tres longs, coudes
ventralement en leur milieu, poilus sur la face interne pres de
I’apex, quelques poils egalement sur le bord dorsal; sur la
face externe existe une rangee d'environ 4-5 sensilles a la base
d’un repli pres du bord ventral.
Femelle : semblable au male.
Terminalia de la femelle : ovipositeur court et large, retreci
a l’apex, avec une rangee marginale d'environ 14 dents, les 2
apicales legerement en retrail du bord dorsal; a la hauteur de
la sixieme dent existe egalement une longue soie. Spermathe¬
ques petites, plus larges que hautes, lisses, partie invaginee
lisse et fine.
<£, longueur du corps : 2,2 mm : longueur de l’aile : 2,0 mm.
?, longueur du corps : 2,5 mm : longueur de I’aile : 2,0 mm.
Localite-type : Riviere Bleue, pare 6.
Repartition geographique : Nouvelle-Caledonie : Col des Roussettes, Riviere Bleue, Monts
Koghis.
Derivatio nominis : du latin, allusion a la couleur noire de la tete.
Source ;
Fig. 109-114. Scaptodrosophila nigriceps n. sp. <$. 109 : epandrium et organes annexes, vue caudale ; 110 : idem , vue laterale ;
111 : hypandrium, phallus et organes annexes, vue laterale; 112 : idem, vue ventrale. 2. 113 : ovipositeur; 114 :
spermatheque. Echelles : 0,1 mm.
Source MNHN. Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
323
Scaptodrosophila oreibatis n. sp.
(Fig. 92, 115-120)
Chez tous les specimens de cette espece, ayant sejourne dans l’alcool pendant plusieurs annees
les couleurs du corps sont fortement attenuees.
Materiel-type : holotype Nouvelle-Caledonie, Mont Panie, 164° 46'E-20° 35'30" S foret
SS»cfA.’i 00 s”j P (MNH^ ala,Se ’ l8 ' 20 X '- 1986 ; P » 4 * provenance q „e
Diagnose: espece de montagne proche de 5. oresibios n. sp., dont elle se difference par les
pleures clairs, 1 arista avec les branches superieures courtes et droites et principalement par les
terminalia male et femelle.
Description : male. Nous donnons ici quelques caracteres,
en comparaison avec ceux de S. oresibios n. sp., qui pour-
raient eventuellement etre utilises pour reconnaitre I’espece;
cependant seul I'examen des terminalia du male permet une
identification certaine.
Tete : / : / = 2,1, h : / du front = 0,9; orbites plus
luisantes, or 1 : or3 = 1,0 ; carene plus etroite ; arista avec les
branches superieures courtes et droites ; o : j = 18. Thorax :
scutellum sombre, ailes plus sombres, indices, L : / = 2,6, c
= 2,7, frange de la section c3 egale a 40 % de sa longueur.
Abdomen uniformement sombre.
rerminalia du male : epandrium plus long que large, etroit
dorsalement, selargissant progressivement jusqu'au tiers ven¬
tral oil il forme un lobe echancre, presque entierement
couvert d'une courte pilosite, 5-6 soies marginales dorsales et,
de chaque cote, une douzaine de longues soies dans le lobe
ventral. Surstyles larges, avec un peigne d'une quinzaine de
courtes dents pointues, suivi de 3-4 courtes soies, 2 longues
soies sur la face interne. Cerques courts, couverts de longues
soies, celles de 1'extremite ventrale plus courtes, la courte
pilosite les couvrant entierement a I’exception du bord
ventral. Hypandrium triangulaire avec 2 longues soies para-
medianes entourees chacune d'une plage de courte pilosite.
Phallus etroit et effile en vue laterale. phallapodeme legere-
ment plus long que le phallus. Parameres etroits, depassant
de peu le phallus, avec quelques chetules sur le bord dorsal
debordant sur la face externe, de nombreuses sensilles sur la
face externe et le bord dorsal.
Femelle : semblable au male.
Terminalia de la femelle : ovipositeur allonge, sa partie
apicale etroite, longue, avec une rangee marginale reguliere
composee d'environ 18 dents, les 3 dorsales transformees en
longues epines et accompagnees, parfois, d'une courte epine
proximale; une tres longue soie se trouve a la hauteur de la
6 C dent. Spermatheques semblables a celles de S. oresibios
mais moins hautes, la partie invaginee avec de fortes
excroissances.
i, longueur du corps : 2,6 mm ; longueur de I’aile : 3,0 mm.
longueur du corps : 2,9 mm ; longueur de 1'aile : 3,1 mm.
Affinites : Fespece est proche de S. oresibios n. sp.
Repartition geographique : Nouvelle-Caledonie : Mont Panie.
Derivatio nominis : du grec opcipa ti? = qui erre sur les montagnes.
Scaptodrosophila sp. II aff. oreibatis n. sp.
(Fig. 121-122)
Femelle : Nouvelle-Caledonie, Mont Nondoue (PaTta) (110a), foret sclerophylle, fogging
3.vn. 1992, 1 ? (J.C., E.G., L.B.D.L.) (MNHN).
Espece brune. Tete : front noir; antennes : pedicelles
jaunatres, flagelles noirs, carene etroite, bulbeuse, jaunatre.
Thorax : partie posterieure du scutum, scutellum et pleures
plus sombres, 6 rangee d'ac, prescutellaires a peine differen-
ciees, pattes brunatres. Abdomen uniformement brun.
Terminalia : ovipositeur long et etroit a I'apex, avec
une rangee marginale d’une quinzaine de dents; sur le bord
dorsal de I'apex existent 3 soies dont la distale est la plus
longue, entre la deuxieme et troisieme dent se trouve une
longue soie. Spermatheques globuleuses, lisses, partie invagi¬
nee fortement fripee.
Source:
Fig. 115-120. Scaptodrosophila oreibatis n. sp. <J. 115: epandrium et organes annexes, vue caudale ; 116 : idem, vue laterale ;
117 : hypandrium, phallus et organes annexes, vue ventrale; 118 : idem, vue laterale. $. 119 : ovipositeur; 120 :
spermatheque. Echelles : 0,1 mm.
Source : MNHN. Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
325
Fig. 121-122. Scaptodrosophila sp. II off oreibaiis
n. sp. ?. 121 : ovipositeur; 122 : spermatheque.
Echelle : 0,1 mm.
Scaptodrosophila oresibios n. sp.
(Fig. 123-128, 160)
Materiel-type : holotype (J, Nouvelle-Caledonie, Mont Panie, 164° 46'E.-20° 35'30" S., foret
dense humide, alt. 1 300 m, piege de Malaise, 18-20.xi.1986; paratypes, 28 8 29 , meme
provenance que Phototype ; 3 2 99 , Mont Panie, 164° 48' E.-20° 35' 30" S., alt. 1 300 m, foret
dense humide, filet fauchoir, 18-20.ix.1986 (J.C., A. & S.T.); 2 JJ, Mont Humboldt, st. 126a, foret
a mousses, alt. 1 230 m, 15.x. 1984 (S.T., Ph.B.); 1 2, Mont Humboldt, alt. 1 350 m, piege de Malaise,
20.ix. 1987 (A. & S.T.); 1 2, Massif du Kouakoue, arete sud, st. 228 foret d'altitude, alt. 1 000-1 100
m, 28.x.1984 (S.T., Ph.B., M-P.T.) (MNHN). Paratypes ^99 au BPBM.
Tous les specimens de cette espece, ayant sejourne dans Palcool pendant plusieurs annees, ont
les couleurs du corps fortement attenuees.
Diagnose : espece montagnarde, rousse, avec le scutellum et les pleures legerement plus
sombres, front sombre, abdomen brun, pattes jaunatres, Pespece est caracterisee par ses terminalia.
Description : male. Tete : front brun, parfois s’eclaircisssant
dans sa partie anterieure, t : / = 2,4, h : / = 0,9, orbites
pratiquement de la meme couleur que le scutum legerement
luisantes, or I : ur3 = 0,8, or2 grande, or 1 : or2 = 1,6, pres
et a 1’extericur de l’orl ; triangle ocellaire pratiquement de la
meme couleur que le front avec un prolongement anterieur.
soies postocellaires legerement croisees. Face brune, epistome
clair, carene plutot large a arete aplatie et couverte d'une
legere pruinosite jaunatre ; antennes brunatres avec la face
interne du flagelle plus claire. arista avec 4 branches supe-
rieures longues et recourbees vers I’apex et 2 branches
inferieures en plus de la fourche terminale, palpes bruns avec
3 soies ventrales ; joues lineaires. brunes, yeux rouge sombre,
o : j = 20. Thorax : scutum roux ; 6 rangees regulieres d 'ac,
soies prescutellaires non differenciees, soies scutellaires basa-
les convergentes, apicales croisees. b : a = 1,1. Pleures d'un
brun non uniforme. Pattes d'un roux jaunatre. Ailes gris
sombre, nervures brunatres, indices : L : / = 2,5, c = 2,6,
frange de la section c3 egale a 53 % de sa longueur. Halteres
blancs. Abdomen : tergites 1 et 2 bruns. roux dans leur partie
centrale, tergites 3 a 5 avec une bande centrale claire se
retrecissant progressivement du tergite 3 au tergite 5.
Terminalia du male : epandrium elargi dans sa moitie
basale, couvert d’une courte pilosite sauf sur une etroite
bande anterieure et la partie posterieure du lobe, ce dernier
tronque ventralement; sur la partie superieure du bord
posterieur existe une rangee d'une dizaine de soies, sur la
partie inferieure de 1'epandrium et de chaque cote, existe un
groupe d'une douzaine de soies. Surstyles sans courte pilosite,
avec un long peigne sur le bord interne, compose d'une
douzaine de dents courtes et serrees, suivies dans Tangle
inferieur interne de 2 a 3 courtes epines; sur la face interne
des surstyles existent aussi 3 a 4 longues soies. Cerques
allonges, couverts d'une courte pilosite et de nombreuses
longues soies, celles pres du bord inferieur, par contre.
courtes. Hypandrium vaguement triangulaire, avec une aire
centrale pres du bord posterieur occupee par une courte
pilosite, bord posterieur avec une courte proeminence tron-
quee pres de laquelle se trouvent les longues soies parame-
dianes. Phallus a bord dorsal de 1'apex dentele, phallapodeme
plus long que le phallus. Parameres aplatis lateralement.
depassant legerement le phallus, portant une tres courte
pilosite sur le bord superieur qui se prolonge sur la face
interne et pres duquel on trouve egalement quelques spinu-
les; sur leur face externe existe une dizaine de sensilles.
Femelle : semblable au male.
Terminalia de la femelle : ovipositeur a apex relativement
large, avec environ 18 dents, larges et obtuses, longeant les
bords apical et ventral, et une rangee proximale. en retrait de
la dent apicale, parallele a la rangee marginale ventrale,
constitute de 4 dents. Spermatheques plus hautes que larges,
legerement ridees, partie invaginee longue, plissee et bosselee.
J, longueur du corps : 2,3 mm ; longueur de 1'aile 3,2 mm.
$, longueur du corps : 2,7 mm ; longueur de I'aile 3,1 mm.
Source:
326
MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
Fig. 123-128 Scaptodrosophila oresibios n. sp. 123 : epandrium et organes annexes, vue caudale ; 124 : idem , vue laterale ;
125 : hypandrium, phallus et organes annexes, vue ventrale; 126 : idem, vue laterale. 2. 127 : ovipositeur; 128 :
spermatheque. Echelle : 0,1 mm.
Source: MNHN, Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
327
Localite-type : Mont Panie, 1 300 m.
Affinites : Fespece est proche de S. oreibatis n. sp.
Repartition geographique : Nouvelle-Caledonie : Mont Panie, Mont Humboldt, Massif du
Kouakoue.
Derivatio nominis : du grec opsaijlios = qui vit sur la montagne.
Scaptodrosophila sp. III. aff. oresibios, n. sp.
(Fig. 129-130)
Femelle : Nouvelle-Caledonie, Mont Panie, alt. 1 300 m, piege de Malaise, foret humide,
18-20.xi.1986, 1 9 (J.C., A .& S.T.) (MNHN). Cette femelle est proche de la femelle de
Scaptodrosophila oresibios n. sp.
Terminalia : ovipositeur allonge, partie etroite
apicale courte. avec une rangee marginale d’environ
18 dents, dont les 2 apicales sont les plus longues et
une dent isolee en retrait de la premiere apicale, entre
la quatrieme et la cinquieme dent existe une longue
soie. Spermatheques plus larges que hautes, lisses,
partie invaginee courte, avec quelques replis.
Fig. 129-130. Scaptodrosophila sp. Ill aff. oresibios n. sp. 2. 129 :
ovipositeur; 130 : spermatheque. Echelle : 0,1 mm.
Scaptodrosophila paliidipes n. sp.
(Fig. 131-136, 160)
Materiel-type : holotype <J, Nouvelle-Caledonie, Pouebo, alt. 20 m, light trap, 16.1.1964;
paratypes, 1 ?, Pouebo, N.E. coast, alt. 10 m, light trap, 11.1.1964 (R.S.); 1 9, Loyalty Is., We, Lifou
I., light trap, 16-18.il.1963 (C.M.Y.) (BPBM). Paratype 9 au MNHN.
Diagnose : espece brune avec les joues larges et claires, abdomen brun, pattes jaune clair;
espece caracterisee par ses terminalia.
Description : male. Tete : front brun, sa partie inferieure
jaune brunatre avec quelques chetules disperses, t : / = 2,2,
h : / du front = 0,8, orbites brunes, or\ : or3 = 0,8, or!
courte pres de Pori et a l’exterieur de celle-ci; triangle
ocellaire brun, postocellaires relativement developpees, lege-
rement convergentes; face brunatre, carene etroite a bords
parallels; antennes d'un jaune brunatre, arista avec les
branches courtes et droites, 3 superieures et 1 inferieure, en
plus de la fourche terminale; joues larges, jaunatres, yeux
d'un rouge tres sombre, o : j = 6. Thorax : scutum brun
sombre, 6 rangees d 'ac, prescutellaires developpees, scutellum
de meme couleur que le scutum, soies scutellaires, des basales
une seule existe chez Phototype, apicales convergentes, b : a
= 1,0. Pleures sombres mais plus clairs que le scutum Pattes
entierement jaunes. Ailes claires, nervures d’un jaune pale,
indices : L : / = 2,5, c = 1,3, frange de la section c3 = 66 %
de sa longueur. Halteres jaunes. Abdomen brun. Phototype et
male unique etant disseque la description de Pabdomen ne
peut pas etre detaillee.
Terminalia du male : epandrium legerement allonge, en vue
laterale etroit dans sa partie dorsale et elargi ventralement;
au milieu de sa partie large existe une echancrure; il est
couvert, dans le tiers ou la moitie posterieure d’une courte
pilosite laissant libre le bord inferieur, une douzaine de
longues soies, de chaque cote, parcourent le bord posterieur
dont le plus grand nombre se trouve pres du lobe postero-
ventral. Surstyles allonges, obliques, effiles en vue caudale.
couverts dans leur partie proximale, d'une courte pilosite ; ils
portent un peigne sur le bord posterieur, compose d’une
douzaine de dents arrondies non serrees, accompagnees de
quelques courtes soies sur sa face interne, une demi-douzaine
de spinules sont disposees en rangee irreguliere pres du bord
anterieur. Cerques pratiquement entierement couverts d’une
courte pilosite; en vue laterale ils sont en forme de demi-
cercle, leur bord ventral formant un petit lobe, et sont
couverts de nombreuses soies dont celles du bord ventral
courtes. Hypandrium glabre, de forme circulaire avec une
large proeminence sur le bord posterieur, portant les 2 soies
paramedianes. Phallus tres large en vue laterale, phallapo-
deme presque aussi tong que le phallus. Parameres depassant
le phallus, pointus. couverts d’une courte pilosite a l'apex et
portant environ 5 sensilles sur leur face externe.
Source:
328 MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
Fig. 131-136. Scaptodrosophila pallidipes n. sp. 3- 131 : epandrium et organes annexes, vue caudale; 132 : idem, vue
laterale ; 133 hypandrium, phallus et organes annexes, vue ventrale; 134 : idem, vue laterale. 9- 135 : ovipositeur ;
136 : spermatheque. Echelles : 0,1 mm
Femelle : semblable au male, soies scutellaires basales
divergentes, apicales croisees.
Terminalia de la femelle : ovipositeur a apex allonge, avec
une rangee marginale d'environ 19 petites dents faiblement
colorees accompagnees de 1 a 2 dents en retrait; sur la partie
dorsale de l'apex existent egalement 2 longues soies, une
longue soie se situe entre la troisieme et quatrieme dent.
Spermatheques aplaties, plus larges que hautes, lisses, partie
invaginee courte et reguliere.
,J, longueur du corps : 1,6 mm ; longueur de l’aile : 1,6 mm.
9, longueur du corps : 1,7 mm ; longueur de Paile : 1,6 mm.
Source. MNHN, Paris
DROSOPHILIDAE DF. NOUVELLE-CALEDONIE
329
Localite-type : Puebo, 20 m.
Affinites : 1 espece se rapproche de S. rhypara n. sp. par les terminalia.
Repartition geographique : Nouvelle-Caledonie : Pouebo ; lies Loyaute : Lifou.
Derivatio nominis : du latin, allusion aux pattes d'un jaune tres pale.
Scaptodrosophila pleurolineata n. sp.
(Fig. 137-143, 160)
Materiel-type : holotype 3, Nouvelle-Caledonie, Mont Mou, 16.xi.1989; paratypes, 6 33,
4 99 , meme provenance que l'holotype ; 3 33, Monts Koghis, sur fruits « prunes », 17.X1.1989 ; 2 33,
meme provenance, sur fruits a terre, 15.xi.1989 ; 1 3, 1 9 , meme provenance, sur champignons ; 2 33,
2 99, meme provenance, fauchage, 15.xi.1989; 1 3, 3 99, Mont Dzumac, alt. 580 m, 16.xi.1989;
3 33, I $, Riviere Bleue, fauchage, 14.xi.1989 (L.T., M.T.C.); 3 99, Mont Mou, st. 131a, alt.
350 m, foret humide, 4.XI.1984; 1 1 9, st. 35a, alt. 800 m, maquis haul, 15.xi.1984 (T. & B.);
4 33, 7 99 , Riviere Bleue, F.D.H.S. inondable, bords de riviere. 13-20.vm.1987 (L.B.D.L., S.T.);
1 9, 35a, st. 166a, 11.x.1984; 1 9, Riviere Bleue, 18-20.il. 1986; 4 99, Riviere Bleue IV,’
20 .xii. 1985-8.1.1986 ; 1 9- Riviere Bleue, foret dense sur pente, alt. 170 m, 7-21.xi.1988 (J.C.); 2 99,
Riviere Bleue, pare 5, piege de Malaise, 4-18.vn.1986 ; I 9, Riviere Bleue, pare 5, alt. 150 m. foret
humide sur alluvions, 8-25.XII. 1986; 5 99, Riviere Bleue, pare 4, alt. 150 m, foret humide sur
alluvions, 27.ni-1 l.iv.1983 ; 3 33 , 8 99 , Riviere Bleue, pare 4, alt. 160 m, foret humide sur alluvions,
6-20.ii. 1986 ; 1 3, 8 99, Riviere Bleue, pare 4, 4-20.XII. 1985 ; 2 33,2 99, Riviere Bleue, pare 4,
23.1-6.ii. 1986 (L.B.D.L., J.C.); 1 3, Riviere Bleue, pare 5, alt. 150 m. foret humide sur alluvions,
I2.vm-3.ix.1986; I 3 , 1 9, Riviere Bleue, pare 6, 160 m, foret humide sur alluvions, 31 .i-12.ii.1987 ;
I 3, 5 99 , Riviere Bleue, maquis sur crete, alt. 310 m, 26.m-9.iv. 1987 (L.B.D.L., J.C., A. & S.T.);
8 33 , 4 99 , Foret de la Thi, alt. 150-250 m, 28.xi.1983; 6 33 , 1 9 , Col d’Amieu, 29-30.xi.1983;
1 3 , Monts Koghis, alt. 500-600 m, 15.xi.l983 ; 9 33 , 7 99 . Rte de Canala, apres le Col d’Amieu,
bords de ruisseau, 300-350 m, 12.xn.1983; 1 3, Tiwaka (Poindimie), alt. 20 m, foret galerie,
23.xi.1983 ; 1 9 , Hienghene alt. 510 m, 25.xi.1983 ; 1 9 , Mont Panie, foret, alt. 260-360 m, 11 .xii. 1983 ;
19, Creek de Pierra (La Foa), 130 m, 4.xn. 1983 ; 1 3, Foret d’Adio (Poya), alt. 160 m. I 1-13.xi. 1983 ;
I 3 , Foret d'Adio (Poya), alt. 220 m, 13.xi.l983 ; 2 33 , 3 99 , Mont Mou, for. inf., bords ruisseau,
200-250 m, I6.xi.l983 (L.M.); 6 33 , 2 99 , Mont Nondoue (Pai'ta) (110a), foret sclerophylle, fogging,
3.vn.1992 ; 4 33, 5 99 , Riviere Bleue, pare 6, foret dense, I6.vn.1992 (J.C., E.G., L.D.B.L.) (MNHN).
I 9 , Monts Koghis, m.1959; 2 33, Monts Koghis, 19.n. 1969; I 9 , Monts Koghis, 400-500 m,
2.II.1976 ; 6 33 , 1 9 . Monts Koghis, n & in. 1978 ; 2 33 , 1 9 , Monts Koghis, alt. 400-600 m, n.1980 ;
1 9 , Col de la Pirogue, 23.1.1962 ; 1 3 , Col de la Pirogue. 13.ii.1962 ; 2 33, 2 99 , Col de la Pirogue,
14.ii.1963 ; 1 3, 15 km N. of Koumac, alt. 50-150 m, 1.II.1971 ; 2 99 , 25 km from Col des Roussettes,
6.ii. 1963 ; 1 3, 4 99 , Yahoue, ii. 1976 ; 1 ^,2 99 , Yahoue, alt. 60-100, n.1980 (N.L.H.K.); 1 3, Monts
Koghis, alt. 500 m, 15 .ii.1963 ; 4 33 , 2 99 , Col de la Pirogue, alt. 330 m, 14&21.H.1963 ; 1 3 , Yahoue,
22.1.1963; 2 99 , Yahoue, 20.ii.I963 (C.M.Y.); 15 33, 4 99 , Monts Koghis, alt. 500-700 m.
28 .xi-1.xii.1963 (R.S.); 1 9 , Monts Koghis, alt. 300-600 m, 19.m.l968 (J.L.G., T.C.M); 4 33, 1 9,
Monts Koghis, alt. 420 m, at light, 21. ix. 1979 (W.C.G., G.M.N., G.A.S. );
1 9 , 8 km S.E. Nakety, alt. 400 m, on flowers of Mangifera indica, 22.ix.1979 (G.A.S. ); 1 9 ,
Hienghene, 10-150 m, UV light, 14-17.vm. 1979 (G.M.N.); 1 9 , Anse Vata, l.xi.1958 ; 1 9 , Plaine des
Lacs area, 6.xi. 1958 ; I 3, Plateau de Dogny, 20.xi.1958 (C.R.J.) (BPBM).
Diagnose : espece tres proche de Scaptodrosophila laterolinea n. sp., mais scutellum un peu plus
sombre, prescutellaires mieux differenciees, partie jaune des tergites plus importante; elle se
caracterise par ses terminalia.
Source:
Fig. 137-143. Scaptodrosophila pleurolineala n. sp. 137 : epandrium et organes annexes, vue caudale ; 138 : idem, vue
laterale ; 139 : hypandrium, phallus et organes annexes, vue ventrale ; 140 : idem, vue laterale; 141 : idem , d'un autre
specimen. $. 142 : ovipositeur; 143 : spermatheque. Echelle : 0,05 mm.
Source: MNHN, Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
331
Description : male. Tete : front d'un roux brun chatoyant,
la partie anterieure plus claire se prolongeant dans sa partie
mediane jusqu'au triangle ocellaire, / : / = 2,0, // : / du front
= 0,8, orbites de meme couleur que le front, luisantes, or 1 :
or2> = 0,9, or2 aussi longue que la moitic de Yor 1, tres pres
et a 1'exterieur de celle-ci; triangle ocellaire noir, ocelles
incolores; postocellaires a peine croisees. Face brune, carene
tres etroite entre les pedicelles s'elargissant legerement ensuite
et s'arretant assez loin de 1'epistome, ce dernier de couleur
brunatre; antennes : pedicelles bruns roux, flagelles bruns,
arista avec 4 branches superieures courbees vers 1'extremite
de farista et 2 branches droites inferieures en plus de la
fourche terminale ; joues lineaires jaunatres, yeux d'un rouge
sombre, o : j = 20. Thorax : scutum d'un roux brun non
uniforme, plus sombre posterieurement, lobes postpronotaux
en partie d'un blanc sale, une vague bande plus sombre le
long de la limite scutum-pleures, 6 rangees d'ac, 2 paires de
dc , prescutellaires bien differenciees; scutellum brun noir,
soies scutellaires basales divergentes, apicales croisees, b : a =
0,8. Pleures jaunatres, avec 2 bandes brunes longitudinales
semblables a celles decrites chez Scaptodrosophila laterolinea
n. sp.. Pattes jaunes, les femurs des pattes intermediates et
posterieures parfois legerement rembrunis. Ailes legerement
obscurcies, fortement irisees, nervures brunes, indices : L : /
= 2,5, c = 1,8, frange de la section c*3 = 65 % de sa
longueur. Halteres jaunatres. Abdomen noir, les tergites 1 et
2 avec une tache centrale d'un jaune roussatre plus large a la
base, les tergites 3 a 5 avec une bande anterieure et une tache
etroite centrale d'un jaune roussatre, le sixieme tergite a peine
eclairci au centre.
Terminalia du male : epandrium allonge, la courte pilosite
ne couvrant pas toute sa surface, et laisse libre une etroite
zone anterieure et une large partie inferieure du lobe ventral;
environ 4 soies dorsales et, de chaque cote, environ 8 soies
ventrales posterieures. Surstyles etroits, legerement obliques,
glabres, a bord interne legerement concave sur lequel se
trouve un peigne d'une dizaine de larges dents pointues,
suivies de 1 a 2 dents peu differenciees des soies ; sur la face
interne des surstyles existent egalement 2 a 3 longues soies.
Cerques allonges, entierement couverts d'une courte pilosite
et de longues soies, celles du bord ventral courtes. Hypan-
drium a peine plus long que large, sa partie postero-centrale
couverte d'une courte pilosite, bord posterieur avec une
legere echancrure mediane flanquee, de chaque cote, d'un
petit lobe, et avec 2 longues soies paramedianes. Phallus effile
apicalement, phallapodeme droit, plus long que le phallus.
Parameres a bord dorsal arrondi, munis apicalement de
spinules sur le bord dorsal et la face interne; ils portent
egalement sur leur face externe une rangee oblique d'environ
9 sensilles.
Femelle : semblable au male, d'aspect plus sombre.
Terminalia de la femelle : ovipositeur large a apex retreci,
avec une rangee marginale d'environ 11 dents espacees et
fortes, une dent supplementaire se trouve en avant de la
premiere apicale, il existe egalement une longue soie a la
hauteur de la quatrieme dent. Spermatheques plus larges que
hautes, lisses, partie invaginee reguliere.
cJ, longueur du corps : 2,2 mm ; longueur de l'aile : 2.0 mm.
2, longueur du corps : 2,25 mm ; longueur de l'aile :
2,1 mm.
Localite-type : Mont Mou.
Affinites : espece proche de S. laterolineata n. sp., ces deux especes portent deux bandes brunes
sur les pleures.
Repartition geographique : Nouvelle-Caledonie : Mont Panie, Hienghene, Tiwaka, Col des
Roussettes, Plateau de Dogny, Nakety, Foret de la Thi, Riviere Bleue, Plaine des Lacs, Anse Vata,
Yahoue, Monts Koghis, Mont Dzumac, Mont Nondoue (Paita), Mont Mou, Col de la Pirogue,
Creek de Pierra, Col d'Amieu, Foret d’Adio, Koumac.
Derivatio nominis : du latin, allusion aux deux bandes brunes des pleures.
Scaptodrosophila rhypara n. sp.
(Fig. 144-149,160)
Materiel-type : holotype Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, pare 6, fogging, 16.vn. 1992 ;
paratypes, 2 4 2 $, meme provenance que Fholotype (J.C., E.G., L.B.L.); 1 2 , Riviere Bleue, pare
4, alt. 150 m, foret humide sur alluvions, piege de Malaise, 9-26.v.1986; 1 2, memes indications,
27.HI-11.iv.1983 (L.B.D.L., J.C.); 3 29> Riviere Bleue, pare 6, alt. 160 m, foret humide sur alluvions,
9-22.iv.1987 ; 1 2> Riviere Bleue, pare 4, alt. 150 m, foret humide sur alluvions, 1-I4.vm.l986; 1 2»
Riviere Bleue, pare 5, alt. 150 m, foret humide sur alluvions, piege de Malaise, 18.vn-1.vm. 1986
(L.B.D.L., J.C., A. & S.T.) (MNHN). 1 J, Pouebo, light trap, 23.1.1964 (R.S.) (BPBM).
Diagnose : espece d'un roux brun, pattes d’un jaune brunatre, les femurs un peu plus sombres,
ailes legerement teintees surtout dans leur partie anterieure; front sombre presque noir entre le
triangle ocellaire et les orbites, arista avec l’apex des branches superieures proximales fortement
courbees vers l’extremite de Farista.
332
MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
Fig. 144-149. Scaptodrosophila rhypara n. sp. 144 : epandrium et organes annexes, vue caudale ; 145 : idem, vue laterale ;
146 : hypandrium, phallus et organes annexes, vue ventrale; 147 : idem, vue laterale. ?. 148 : ovipositeur; 149 :
spermatheque. Echelles : 0,1 mm.
Source: MNHN, Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
333
Description : male. Tete : front mat, la partie inferieure
d'un roux sombre portant 3 ou 4 paires de fins chetules a
peine visibles, la partie superieure d'un noir veloute, / : / =
2,2, h : / du front = 0,6; orbites luisantes de meme couleur
que la partie inferieure du front, soies orbitales rapprochees,
or 1 : or} = 1,0, or! courte, pratiquement au meme niveau
que l’orl et a l'exterieur de celle-ci. Face brunatre, carene
courte a arete aplatie d'un jaune brun ; antennes sombres,
face interne des flagelles plus claire. arista avec 4 branches
superieures longues, les 2 ou 3 proximales fortement courbees
a l'apex vers I’extremite, la premiere presentant Tangle le plus
fort, et 2 branches inferieures longues et droites en plus de la
fourche term inale ; clypeus et palpes sombres. Joues tres
etroites, jaunatres, yeux couleur lie de vin, o : j = 16.
Thorax : scutum noiratre avec 6 rangees d’tfc, prescutellaires
differenciees ; scutellum de meme couleur que le scutum sans
lisere marginal eclairci, soies scutellaires basales parallels,
apicales croisees, b : a 1,0. Pleures d'un roux brun. Pattes
d'un jaune sombre, les coxas et les femurs brunatres. Ailes
legerement ombrees dans leur partie anterieure, nervures
brunatres, indices : L : / = 2,7, c = 2,05, frange de la section
c3 = 70 % de sa longueur. Halteres jaunes. Abdomen brun,
les tergites 3 et 4 avec une etroite bande anterieure claire. celle
du tergite 4 plus large, chez certains specimens les 3 premiers
tergites avec une bande mediane longitudinale claire mal
delimitee.
Terminalia du male : epandrium allonge, elargi dans la
partie inferieure, couvert d'une courte pilosite qui laisse libre
sa partie anterieure et se prolonge jusque sur la membrane
qui reunit Pepandrium aux cerques; une quinzaine de
longues soies, de chaque cote, parcourent le bord posterieur
en se concentrant plus particulierement dans la partie dorsale
et surtout le lobe ventral. Surstyles de meme forme que ceux
de S. pallidipes n. sp. mais avec un plus grand nombre de
dents du peigne, une soie sur le cote interne, les spinules sur
la face externe absentes et dans la partie proximale une petite
plage d'une courte pilosite. Cerques allonges, sans lobe
ventral comme chez S. pallidipes n. sp. Hypandrium vague-
ment triangulaire, le bord posterieur avec 2 petits lobes qui
portent les 2 longues soies paramedianes, la partie mediane
posterieure couverte d'une courte pilosite. Phallus pointu,
phallapodeme plus long que le phallus. Parameres ne depas-
sant pas le phallus, tronques apicalement, avec une pilosite
dense sur le bord apical et le bord ventral dans sa moitie
apicale ; ils portent egalement sur leur face externe environ
7 sensilles chacun.
Femelle : semblable au male.
Terminalia de la femelle : ovipositeur pointu avec une
rangee marginale d'environ 15 dents dont la taille diminue
vers la proximale ; en retrait de la premiere dent apicalc
existent 2 autres dents aussi longues que Papicale, une longue
soie se trouve entre la troisieme et la quatrieme dent.
Spermatheques globuleuses presque aussi longues que larges,
lisses, la partie invaginee plissee.
tJ, longueur du corps : 2,2 mm; longueur de I'aile :
2,25 mm.
2, longueur du corps : 2,3 mm ; longueur de I'aile : 2,5 mm.
Affinites : espece proche, par ses terminalia, de S. pallidipes n. sp.
Repartition geographique : Nouvelle-Caledonie : Pouebo, Riviere Bleue.
Derivatio nominis : du grec pu7rapo<;, a = sale, allusion a la coloration generale de la mouche.
Scaptodrosophila scaptomyzoidea Duda
(Fig. 150-155, 160)
Scaptodrosophila scaptomyzoidea Duda, 1923 : 37.
Materiel examine : Nouvelle-Caledonie, 1 <J, Mont Mou, 16.xn. 1989 ; 1 J, Monts Koghis, sur
petits champignons en bouquet sur tronc en decomposition, 17.xi. 1989 (L.T., M.T.C.); 1 For. inf.,
Mont Mou, alt. 200-250 m, bords ruisseau, 16.xi.1983; 2 Foret d'Adio (Poya), alt. 160 m,
11-13.xi.1983 ; 2 JJ, 1 2, Adio, (Poya), alt. 160 m, bords ruisseau, 13.xil.1983 (L.M.); 15 2 9?,
Mont Nondoue (Paita) (110a), foret sclerophylle, fogging, 3.VII.1992 (J.C., E.G., L.B.D.L.); 2 29,
Pindai (30a), foret sclerophylle, fogging, 30.V.1992 (J.C., E.G.) (MNHN). 1 1 2. Plaine des Lacs
area, at light. 5.XI.1958 ; 1 <J, 2 9?, Nassirah, 10.xi. 1958 ; 1 Mt. stream up Boulari R., light trap,
3.xi.1958; 1 1 2, Ouano Beach, At light, 13.xi. 1958; 1 2, Thio, light trap, ll.xi.1958 (C.R.J.) ; 3
3 92, Sarramea, Malaise trap, 12.ii.1963 ; 3 JJ, 4 22, Monts Koghis, alt. 500 m. Malaise trap,
15.ii.1963; 1 2, Noumea, Malaise trap, 20.ii.1963 (C.M.Y.. N.L.H.K.); 2 92, Yahoue, 20.il. 1963; 1
cJ, Yahoue, 22.1.1963 (C.M.Y.); 1 2. Yahoue, n.1976; 4 2 92, Yahoue, II.1978; 3 <J<£, 2 22,
Yahoue, alt. 60-100 m, n. 1980; 1 Yahoue, alt. 100-200 m, xn.1983; 4 forest along Rd.
Boulari-Houailou, in. 1959 ; 1 <J, Col de la Pirogue, 23.1.1962 (N.L.H.K.); 1 2, Pouebo, alt. 100 m,
25.1.1964 (S.R.) ; 1 ,J\ 1 2, N.N.E. Col de Kuenthio (Col de Nassirah) : Rte 4 at Koua R., alt. 150-200
m, 22.ix.1979 (W.C.G., G.M.N., G.A.S. ) (BPBM). Vanuatu, 1 2, He Efate (Villa), 1972 (C.L.)
(MNHN).
Diagnose : espece entierement claire.
Source:
Fig. 150-155. Scaptodrosophila scaptomyzoidea Duda. 3- 150 : epandrium et organes annexes, vue caudale ; 151 : idem, vue
laterale; 152 : hypandrium. phallus et organes annexes, vue ventrale; 153 : idem, vue laterale. ?. 154 : ovipositeur;
155 : spermatheque. Echelle : 0,1 mm.
Source: MNHN, Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
335
Description : male. L’espece a ete redecrite deux fois et ses
terminalia figures (Wheeler & Takada, 1964; Bock, 1976),
ainsi nous ne donnons ici que les dessins et la description dcs
terminalia, male et femelle, des specimens de Nouvelle-
Caledonie.
Terminalia du male : epandrium legerement plus long que
large, presque entierement couvert d'une courte pilosite; en
vue laterale il s'elargit progressivement ventralement pour
atteindre sa plus grande largeur dans le tiers ventral ou son
bord posterieur forme 2 petits lobes ; il possede, de chaque
cote, une quinzaine de longues soies plus ou moins margina-
les dont la majorite se trouve concentree dans le lobe ventral.
Surstyles glabres, courts et droits, avec un court peigne
compose d’environ 8 longs dents serrees. Cerques volumineux
retrecis ventralement, couverts d'une courte pilosite et de
longues soies, celles du bord ventral plus courtes. Hypan-
drium arrondi, le bord posterieur formant en son milieu une
large proeminence de chaque cote de laquelle sont implantees
les longues soies paramedianes. Parameres courbes vers
I'exterieur, pointus, portant sur la face ventrale el dans la
partie moyenne de longs chetules et sur la face externe une
demi-douzaine de sensilles.
Terminalia de la femelle : ovipositeur allonge et pointu,
avec une rangee marginale d'une quinzaine de dents dont les
3-4 apicales transformees en longues soies ; juste en arriere de
la premiere vraie dent marginale se situe la longue soie
habituelle, d'une longueur exceptionnelle; il existe aussi une
rangee de longues soies. plus ou moins reguliere, parallele a
la rangee marginale ventrale. Spermatheques plus hautes que
larges, lisses, partie invaginee profonde, a peine plissee.
Repartition geographique : Papouasie-Nouvelle-Guinee; Micronesie, S.E. Asiatique, Australie,
Vanuatu (nouv. loc.): ile Efate, Nouvelle-Caledonie (nouv. loc.) : Pouebo, Koua R., Thio, Plaine des
Lacs, Boulari R., Yahoue, Noumea, Monts Koghis, Mont Nondoue (Paita), Mont Mou, Col de la
Pirogue, Col de Nassirah, Ouano Beach, Sarramea, Adio, Pindai.
Scaptodrosophila sp. IV aff. scaptomyzoidea Duda
(Fig. 156-157)
Femelle : Nouvelle-Caledonie, Riviere
Bleue, pare 6, foret dense, fogging,
16.vn.1992, 1 ? (C., E.G., L.B.L.)
(MNHN). Cette espece ressemble a 5.
scaptomyzoidea Duda par la coloration
generale du corps mais elle s'en separe par
de nombreux caracteres ainsi que par la
structure de V ovipositeur.
Specimen decolore, 6 rangees d'ar, pas de pres-
cutellaires differenciees, pattes jaunatres, abdomen
de couleur uniforme.
Terminalia : ovipositeur large, avec une rangee
marginale d'une quinzaine de dents courtes. fortes,
noires ; 2 autres dents se situent avant fapicale de la
rangee marginale, juste avant la quatrieme dent
existe une longue soie. Spermatheques plus larges
que hautes, lisses, partie invaginee froncee atteignant
le sommet.
Fig. 156-159. Scaptodrosophila sp. IV aff. scaptomyzoidea Duda. ?.
156 : ovipositeur; 157 : spermatheque. Scaptodrosophila sp. V aff
scaptomyzoidea Duda. 9- 158 : ovipositeur; 159 : spermatheque.
Echelles : 0,1 mm.
Scaptodrosophila sp. V aff\ scaptomyzoidea Duda
(Fig. 158-159)
Femelle : Nouvelle-Caledonie, Monts Koghis, alt. 400-500 m, ll.n.1976, 1 ? (N.L.H.K.)
(BPBM). Ce specimen, en mauvais etat, d’un roux brunatre ressemble superficiellement a
S. scaptomyzoidea Duda. Son ovipositeur se rapproche de celui de Scaptodrosophila puncticeps
(Okada), 1956 du Japon (Honshu), entierement couvert de petites dents serrees. Ce type dovipositeur
se rencontre plutot chez les especes anthophiles.
Source:
336
MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
Terminalia de la femelle : ovipositeur large a apex non
differencie, avec environ 7 courtes dents groupees pres de
1'apex, accompagnees d'une longue soie entre la troisieme et
la quatrieme dent marginale, et une quinzaine de dents
dispersees sur toute la surface de Tovipositeur. Spermathe-
ques grandes, plus larges que hautes, lisses, a apex aplati,
partie invaginee reguliere.
Scaptodrosophih scutellopilosa n. sp.
(Fig. 160-167)
IVIateriel-type : holotype Nouvelle-Caledonie, Monts Koghis, fauchage sur tronc en
decomposition. 17.xi.l989; paratypes, 2 <3 < 3 , 2 ??, meme provenance que I'holotype ; 1 $ Monts
Koahis. 15.xi.1989 ; 1 3 , Mont Mou, fauchage, 2.XH.1989 (L.T., M.T.C.); 1 3, 1 2, Monts Koghis.
alt ^500-600 m. 15.xi.1983 ; I 3, Creek de Pierra (La Foa), alt. 130 m, 4.XII.1983 ; 1 1 2, Foret de
la Thi. alt. 150-250 m. 18.xi.1983; 1 2, Foret de la Thi, bords de riviere, piege de Malaise,
18-28 xi 1983 (L.M.); 1 2, Foret de la Thi, piege de Malaise, 18.v.1981 (J.C.); 2 22, Mont Mou, st.
131a, alt. 350 m. foret humide, 4.XI.I984 (S.T.. Ph.B.); 1 3, 2 22, Riviere Bleue, F.D.H.S. inondable,
bords de riviere. Malaise 4, 13-20.vm.1987 (L.B.D.L., S.T.); 1 3, Riviere Bleue, pare 4, alt. 150 m,
foret humide sur alluvions, piege de Malaise, 9-26.V.1986 ; 1 2. Riviere Bleue. pare 4, 4-20.XH. 1985 ;
I 2 Riviere Bleue, pare 4, alt. 150 m, foret humide sur alluvions, 6-20.vi. 1986 ; 1 ?, Riviere Bleue,
pare 7, alt. 160 m, foret humide sur pente, 20.vi-4.vn. 1986 (L.B.D.L., J.C.); I 2 , Riviere Bleue, alt.
150 m, F.D.H.S. inondable, bords de riviere, 7-13.vii.1987 (L.B.D.L., A. & S.T.); 1 2, Riviere Bleue,
—Ml Pani6 OO•A■ ♦
Hiengh&neO^
t — Tlpindj^
j — Tiwaka O
Valine d’Amoa ♦
ILES BELEP
Pouebo ★□A
■OKoumac
LIFOU A
Col des
Koua R.
+ Bourail -
A Sarramea
oresibios
O
pallidipes
★
pleurolineata
o
rhypara
□
scaptomyzoidea A
scutellopilosa
•
slngularis
▲
varipes
■
zophera
♦
APiodai —
♦ AO Adio
| O Col d’Amieu -/
O
A Ouano
Col de Nasslrah
Tonloula
OUVEA
Roussettes O €
A
Mt Rembai
Plaieau de Dognv O#
Canala ♦
Nakery O
Col de Petchecaia ♦
Thio A
Ml Humboldt O
Kareko ♦
// -Mt Kouakoue O
Oulnn^ #
ThlO#^
- Riviere bleue (}□• A ■ ♦
Yate
„-piaine des Lacs Q A
MARE
l AO Col de la Pirogue
i AO Mt Mou
'AO Paita
♦ O Mt Dzumac
iAO MtsKoghis
A Noumea
•AO Yahoue -
Goro ♦
Col de Mouirange
ILE DES PINS
O AnseVata
A Botiari R.
Fig. 160. Repartition geographique des especes : Scaptodrosophilu oresibios , S. pallidipes , S. pleurolineata , S. rhypara ,
S. scaptomyzoidea, S. scutellopilosa, S. singular is, S. varipes, S. zophera.
Source MNHN. Paris
Fig. 161-167. — Scaptodrosophila scutellopilosa n. sp. 161 : epandrium et organes annexes, vue caudale ; 162 : idem , vue
laterale; 163 : hypandrium, phallus et organes annexes,, vue ventrale ; 164 : idem, vue laterale. 9- 165 : ovipositeur :
166: spermatheque; 167 : idem , d'un autre specimen. Echelle : 0,1 mm.
Source MNHN. Paris
338
MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
pare 7, alt. 160 m, foret humide sur pente, piege de Malaise, 15-29.ix.1986 (L.B.D.L., J.C., A & S.T.)
(MNHN). 1 3, Monts Koghis, light, 420 m, 21.ix.1979 (W.C.G., G.M.N., G.A.S. ); 6 33, 14
Monts Koghis, 28-30.XI. 1963 ; 1 5, Monts Koghis, 500-700 m, l.xn.1963 (R.S.); 2 33, 7 ??, Monts
Koghis, 500 m, 26-30.1.1963; 1 3, Col de la Pirogue, 330 m, 14.ii.1963 (C.M.Y.); 1 3, Col des
Roussettes, 300-400 m, 29.1.1969; 1 3, Monts Koghis, 19.ii.1963 ; 4 ?$, Monts Koghis, 400-500 m,
2.ii. 1976 ; 1 $, Monts Koghis, II.1978 ; 2 33, 1 $. Monts Koghis, 400-600 m, n.1980 ; 1 $, 25 km from
Col des Roussettes, 6.n. 1963 ; 1 $, Mont Panie Trail, 8-9.il.1963; 1 ?, Ouinne River : projet de
barrage, alt. 500 m, 7.XII.1983 (N.L.H.K.); 1 3, 1 $, 4 km N. St-Louis : Foret de la Thi, 100-300 m,
7.vin.1979 (G.M.N.); 1 3, Plateau de Dogny, 20.xi.1958 (C.R.J.) (BPBM).
Diagnose : espece tres proche de 5. zophera n. sp., dont elle se differencie par la presence de
fins poils clairs sur la surface inferieure du scutellum, la frange de la section c3 = 72 % de sa
longueur, et les terminalia male.
Description : male. II est pratiquement impossible de
differencier cette espece de S. zophera n. sp., ainsi nous ne
tiendrons compte que des quelques caracteres qui les sepa-
rent. Tete. Front d'un roux uniforme, t :/ = 2,0; h : / du
front = 0,7 ; or\ : or 3 = 0,7 ; carene plus etroite que chez
zophera n. sp.; o : j = 14. Thorax : couleur du scutum plus
uniforme, de fins poils clairs sur la surface inferieure du
scutellum. soies scutellaires h : a = 1,1. Ailes, indices : L : /
= 1,9, c = 2,0, frange de la section c3 = 72 % de sa
longueur. Halteres d'un jaune tres pale. Abdomen d’appa-
rence plus sombre, les taches antero-laterales plus etroites,
tergites 1 a 3 sans taches antero-laterales, tergites 1 et 2 sans
tache mediane.
Terminalia du male : ils sont egalement proches de ceux de
S. zophera n. sp. Les principaux caracteres differentiels sont
les suivants : hypandrium aussi long que large, parameres
plus longs que le phallus et effiles apicalement, avec quelques
tres courts chetules sur la face ventrale pres de l'apex.
Femelle : semblable au male.
Terminalia de la femelle : ovipositeur court et large a
extremite arrondie, avec une rangee marginale d'une quin-
zaine de dents et une dent supplemental en retrait de
l’apico-dorsale, une longue soie entre la quatrieme et la
cinquieme dent. Spermatheques globuleuses, lisses, partie
invaginee plus ou moins bosselee.
S, longueur du corps : 2,1 mm ; longeur de l'aile : 2,1 mm.
9, longueur du corps : 2,3 mm ; longeur de l'aile : 2,5 mm.
Localite-type : Monts Koghis.
Affinites : cette espece est tres proche de S. zophera n. sp.
Repartition geographique : Nouvelle-Caledonie : Mont Panie, Col des Roussettes, Plateau de
Dogny, Ouinne R., Foret de la Thi, Riviere Bleue, Monts Koghis, Mont Mou, Col de la Pirogue,
Creek de Pierra.
Derivatio nominis : du latin, allusion a la pilosite de la surface inferieure du scutellum qui
caracterise Tespece.
Scaptodrosophila singularis n. sp.
(Fig. 160, 168-173)
Materiel-type : holotype cJ, Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, pare 4, alt. 150 m, foret humide
sur alluvions, piege de Malaise, 9-26.V.1986 ; paratypes, 1 2, Riviere Bleue, pare 6, alt. 160 m, foret
humide sur alluvions, piege de Malaise, 23.IV-9.V.1986 (L.B.L., J.C.); 1 ?, Mont Panie, alt. 1300 m,
foret dense humide, piege de Malaise, 18-20. xi. 1986 (J.C., A. & S.T.) (MNHN).
Diagnose : grande espece brune, joues larges, 8 rangees d'ac, ailes rembrunies, abdomen
uniformement brun.
Description : male. Tete : front brunatre avec quelques
longs chetules, t : f — 2,3, h : / du front = 1,0, orbites et
triangle ocellaire sombres, luisants, soies orbitales, or 1 : or3
= 0,8, Yor2 aussi longue que la moitie de 1'orl plus pres et a
rexterieur de celle-ci. Face brune, carene large, brune.
epistome et clypeus plus clairs ; antennes : pedicelles bruna-
tres, flagelles plus sombres sur leur face externe, arista avec
4-5 branches superieures et 3 inferieures toutes de meme
longueur et droites, en plus de la fourche terminale. Palpes
brunatres avec sur le bord ventral une rangee de 4 courtes
Source. MNHN. Paris
/
Fig. 168-173. Scaptodrosophila singulars n. sp. 168 : epandrium et organes annexes, vue caudale ; 169 : idem, vue
laterale ; 170 : hypandrium. phallus et organes annexes, vue ventrale ; 171 : idem, vue laterale. ?. 172 : ovipositeur ; 173 :
spermatheque. Echelle : 0,1 mm.
Source : MNHN. Paris
340
MARIE-THER&SE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
soies, 1 petite subapicale et 3 plus longues, joues larges
brunatres, yeux decolores, o : j = 8. Thorax : scutum
brunatre, 8 rangees d'ac, 2 paires de dc, soies prescutellaires
a peine differenciees, scutellum un peu plus sombre que le
scutum, soies scutellaires basales parallels ou legerement
divergentes, apicales croisees, b : a = 1,0. Pleures non
uniformement brunatres. Pattes d'un jaunc brunatre. Ailes
assombries, indices : L \ l = 2,5, c = 2,4, frange de la section
c3 = 67% de sa longueur. Halteres jaunes. Abdomen brun a
Texception du tergite 1 plus clair.
Terminalia du male : epandrium large, surtout dans sa
partie ventrale, au bord sinueux, Tangle postero-ventral
formant une forte bosse; il est couvert d’une courte pilosite
qui laisse libre une etroite zone anterieure, ct porte, de chaque
cote. 9-10 soies apicales marginales et une rangee. eloignee du
bord posterieur, composee de 5-6 soies; pres du bord ventral,
de chaque cote, existe un grand nombre de longues soies
(17-19). Surstyles en position inhabituelle, presque perpendi-
culaires a Tepandrium. glabres, avec un peigne d’une dou-
zaine de longues dents suivies de quelques epines; sur leur
face interne se trouvent 3 longues soies. Cerques a extremite
ventrale bien invidualisee et portant de tres nombreuses fortes
soies, le reste couvert d'une courte pilosite et de nombreuses
longues soies. Hypandrium a peine plus long que large, avec
une courte pilosite dans son tiers posterieur. bord posterieur
avec une petite proeminence centrale, de chaque cote de
laquelle se situent les longues soies paramedianes. Phallus a
extremite effilee, recourbee dorsalement, presentant 2 renfle-
ments basaux, un dorsal et un ventral, qui portent de
nombreuses spinules ; phallapodeme courbe, plus long que le
phallus. Parameres eltiles, portant de nombreuses spinules
sur la face interne, et sur la face externe une demi-douzaine
de sensilles et quelques spinules.
Femelle : semblable au male.
Terminalia de la femelle : ovipositeur a apex individualise
portant 7-8 dents marginales suivies de 3 dents plus ou moins
espacees et d’une rangee irreguliere marginale de 10-11 dents ;
dans la partie apicale existent egalement 2 dents supplemen-
taires en retrait des dents marginales et une longue soie se
situe entre la sixieme et la septieme dent. Spermatheques
globuleuses. lisses, partie invaginee large et plissee.
J, longueur du corps : 2,6 mm : longueur de l'aile : 2,7 mm.
$, longueur du corps : 3,0 mm : longueur de l'aile : 2,9 mm.
Localite-type : Rivere Bleue, pare. 4, 150 m.
Repartition geographique : Nouvelle-Caledonie : Mont Panie, Riviere Bleue.
Derivatio nominis : du latin, allusion aux particularity des terminalia.
Scaptodrosophila varipes n. sp.
(Fig. 160, 174-179)
Materiel-type : holotype c?, Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, pare 5, 13-28.x.1986;
paratypes, 1 meme provenance que Tholotype; 1 <?, 1 $ , Riviere Bleue, pare 5, alt. 150 m, foret
humide sur alluvions, piege de Malaise, 18-Vii-01 .viii. 1986 (L.B.D.L., J.C., A. & S.T.); I Col
d'Amieu, 380-470 m, 29.xi.1983, (L.M.); 1 ?, Mont Panie, 164° 46' E-20° 35' 30" S, alt. 1 300 m, foret
dense humide, piege de Malaise, 18-20.xi.1986 (J.C., A. & S.T.); 1 ?, Riviere Bleue, F.D.H.S.
inondable, bords de riviere, alt. 150 m, 20-27.vm.1987 ; 2 2?. Riviere Bleue, F.D.H.S. inondable,
bords de riviere, piege de Malaise, alt. 150 m, 7-13.vm.1987 ; 1 ?, Riviere Bleue, F.D.H.S. inondable,
bords de riviere, piege de Malaise, alt. 160 m, 13-20.vm. 1987 (L.B.D.L., S.T.); 1 ?, Riviere Bleue,
pare IV, foret humide sur alluvions, 6-20.vi.1986 (L.B.D.L., J.C.); 2 Riviere Bleue, pare 6,
fogging, 16 .vii. 1992 (J.C., E.G., L.B.D.L.) (MNHN). 1 J, Plaine des Lacs area, 5.XI.1958, fly trap :
bait human excrement (C.R.J.); 1 <$, Monts Koghis, alt. 500 m, 28.xi.1963 (R.S.) (BPBM).
Diagnose : espece sombre, pleures noirs traverses par une bande mediane jaunatre dans sa
partie anterieure et plus claire dans sa partie posterieure, femurs noirs a apex clair, ailes ombrees,
abdomen brun avec sur les tergites des taches anterieures claires.
Description : male. Tete : front sombre, plus clair dans sa
moitie anterieure ou existe plus d*une douzaine de chetules,
/ : / = 2,4. h : / du front = 2.9, triangle ocellaire presque
noir. orbites bien delimitees. d’un jaune brun, soies orbitales,
or 1 : or3 = 0,93, or2 piliforme, courte, pres de Yor\ et a
1’exterieur de celle-ci; postocellaires courtes, convergentes;
face brun sombre, carene etroite a arete plate couverte d’une
faible pruinosite, la meme pruinosite couvre egalement
1’epistome ; antennes : pedicelles plus clairs, couverts dans
leur partie terminale d’une pruinosite claire, cette meme
pruinosite couvrant egalement la partie interne des flagelles,
ces derniers d’un brun sombre, arista avec 4 branches
superieures et 2 inferieures, en plus de la fourche terminale.
Une soie orale. clypeus et palpes bruns, ces derniers avec une
rangee ventrale de 4 chetules. Yeux rouge-brun, joues
lineaires o : j = 20. Thorax : scutum brun, 8 rangees d’ ac\
2 paires de dc. prescutellaires differenciees ; scutellum de
meme couleur que le scutum, soies basales paralleles ou
legerement divergentes, apicales croisees, b : a = 0,94. Pleures
noirs avec une bande jaune longitudinale sur la partie
inferieure de Tanepisternum qui se prolonge sur 1’anepimeron
en s’eclaircissant. Pattes I, coxas et femurs noirs, seul Tapex
des femurs eclairci, trochanters clairs, tibias d’un jaune clair
avec un anneau basal sombre, tarses jaunatres ; pattes II,
Source MNHN , Paris
Fig. 174-179. Scaptodrosophila varipes n. sp. 174 : epandrium et organes annexes, vue caudale ; 175 : idem , vue laterale ;
176 : hypandrium, phallus et organes annexes, vue ventrale; 177 : idem, vue laterale. 9- 178 : ovipositeur;
179 : spermatheque. Echelle : 0,1 m.
Source. MNHN, Paris
342
MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
coxas et trochanters clairs, femurs comme ceux des pattes I,
tibias avec la moitie basale noire, le reste jaunatre clair, tarses
jaunatres ; pattes III, coxas et trochanters clairs, femurs avec
leur moitie basale claire, le reste sombre comme les tibias, les
tarses comme sur les pattes I. Ailes ombrees, irisees, nervures
noires, indices : L : / = 2,6, c = 2,0, frange de la section c3
egale aux trois quarts de sa longueur. Halteres d’un jaune
blanchatre. Abdomen brun avec une large bande longitudi-
nale mediane claire, les tergites 2 a 5 avec, de chaque cote,
une tache laterale anterieure, allongee, sur ces memes tergites
existe parfois une zone etroite blanchatre le long de leurs
marges laterales.
Terminalia du male : epandrium allonge, pratiquement
entierement couvert d’une courte pilosite serree, avec le bord
posterieur sinueux ; en vue laterale il porte, de chaque cote,
dans la partie apicale une rangee marginale de 6 a 7 longues
soies et dans le tiers inferieur un groupe d'une dizaine de
memes soies. Surstyles allonges, avec un peigne marginal
d'environ 11 dents, suivi ventralement de 3 ou 4 courtes soies
et sur la face interne 1 a 2 soies. Cerques allonges, couverts
de nombreuses longues soies a l'exception de celles de
Localite-type : Riviere Bleue, pare 5.
1'extremite ventrale qui sont courtes. Hypandrium triangu-
laire avec les angles arrondis, une large proeminence mediane
couverte d’une courte pilosite, presentant sur son bord
posterieur une legere echancrure de chaque cote de laquelle se
trouvent les 2 longues soies paramedianes. Phallus n'attei-
gnant pas les parameres, effile apicalement, phallapodeme
plus long que le phallus, courbe dorsalement. Parameres
larges en" vue laterale, avec une aire apicale couverte d’une
courte pilosite et une demi-douzaine de sensilles sur la face
externe.
Femelle : tous les specimens examines ayant sejourne dans
l’alcool ont les couleurs eclaircies. Semblable au male, partie
posterieure, entre les dc , et scutellum plus sombres que le
scutum
Terminalia de la femelle : ovipositeur allonge, avec une
rangee marginale d'environ 17 dents dont les 5 apicales
legerement plus longues que les suivantes; a la hauteur de la
sixieme dent existe une longue soie. Spermatheques plus
hautes que larges i\ paroi lisse, partie invaginee reguliere.
<3, longueur du corps : 2,9 mm ; longueur de l'aile : 2,8 mm.
2, longueur du corps : 2,9 mm ; longueur de l’aile : 3,4 mm.
Repartition geographique : Nouvelle-Caledonie : Mont Panie, Riviere Bleue, Plaine des Lacs,
Monts Koghis, Col d'Amieu.
Derivatio nominis : du latin, allusion a la couleur des pattes, noires et jaunes.
Scaplodrosophila zophera n. sp.
(Fig. 160, 180-185)
Materiel-type : holotype J, Nouvelle-Caledonie, Mont Dzumac 16.xi.1989 ; paratypes, 14
8 99 , meme provenance que l’holotype ; 4 1 9 , Monts Koghis, alt. 400 m, sur champignons,
15.xi.1989 ; 29 5 99, Monts Koghis, alt. 400 m, sur fruits sauvages a terre, 15.xi.1989 ; 2
3 99 , Monts Koghis, alt. 400 m, sur fruits de Ficus sp., 17.xi.1989; 2 <$3, 1 9 , Monts Koghis, alt.
400 m, sur tronc d’arbre en decomposition avec champignons, 17.xi.1989 ; 2 Monts Koghis, alt.
400 m, sur tronc d'arbre en decomposition, 17.xi.1989 ; 7 c?c?» Monts Koghis, alt. 400 m, sur boutons
de fleurs de Eugenia sp., 17.xi.1989; 7 3 99 , Monts Koghis, alt. 400 m, sur fruits « prunes »,
17.xi.1989; 3 ?$, Monts Koghis, alt. 400 m, fauchage, 15.xi.1989; 1 <J, Monts Koghis, alt. 400 m,
piege a bananes, 15.xi.1989 ; 3 Goro, fauchage, 28.xi. 1989 ; I 3, Kareka, alt. 300 m, fauchage sur
figues, 3.XII. 1989 ; 1 ?, Riviere Bleue, 14.xi.1989; 2 1 9, Mont Mou, 2 & 16.xn. 1989 ; 5 cM,
6 $9, Col des Roussettes, 26.xt.1989 ; 6 <5$, 6 99, Col d'Amieu, alt. 420 m, 20-21 .xi. 1989 ; 1 rf. Col
de Mouirange, versant sud, sur fruits de Ficus austrocaledonica, 30.xi.1989 (L.T., M.T.C.); 10 cM,
2 99, Monts Koghis, alt. 500-600 m, 15.xi.1983; 6 10 99- Mont Mou, alt. 200-250 m, foret
inferieure, bords de ruisseau, 16.xi.1983; 3 <?<£, 3 99, Mont Mou, alt. 160-250 m, foret inferieure,
bords de ruisseau, 6.XU.1983 ; 2 <JtJ, 2 99- Col d'Amieu, alt. 420 m, 29 & 30.xi.1983 ; 1 S, Hienghene,
alt. 520 m, 25.xi. 1983 ; 1 9. Koumac, alt. 40 m, 15.xn.1983 ; 6 d'ej, Foret de la Thi, alt. 150-250 m,
28.xt.1983 ; 5 1 9, Creek de Pierra (La Foa), alt. 130 m. 4.XI1.1983 ; 3 <J(J, 2 99, Foret d’Adio
(Poya), alt. 220 m, 13.xi.1983 ; 2 <J<J,2 99, Foret d'Adio (Poya), alt. 160 m, I3.xn.1983; 1 <J,1 9, Mont
Panie, foret. alt. 260-360 m, ll.xii.1983; 1 9, Col de Petchecara, alt. 400 m, l.xn.1983 (L.M.); 1 9,
Riviere Bleue, st. 226. alt. 730 m, 27-30.X.1984; 2 99, Mont Mou, st. 131a, alt. 350 m, 4.XI.1984 (T.
& B.); 1 cJ, Riviere Bleue, pare 5, 5-20.1.1987; 1 1 9, Riviere Bleue, pare 5, 13-28.x. 1986 ; 2 99,
Riviere Bleue, pare 5, alt. 150 m, foret humide sur alluvions, 18.vn-1 .vm. 1986; 2 99, Riviere Bleue,
F.D.H.S. inondable, bords de riviere, 7-13.VHl.1987 (L.B.D.L., J.C., A. & S.T.); 1 J, Riviere Bleue,
pare 6 , 19.xi-4.xii. 1985 ; 2 99, Riviere Bleue, pare 4, 23 .i-6.ii. 1986 ; 1 9, Riviere Bleue, pare 7,
24.vm-7.ix.1989 ; 1 9 , Riviere Bleue, pare 4, alt. 150 m, foret humide sur alluvions, 27.ui-1 l.iv.1983 ;
Source: MNHN, Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
343
2 99, Riviere Bleue, pare 4, alt. 160 m, foret humide sur alluvions, 6-20.vi. 1986; 1 2 99^ Riviere
Bleue, pare 4, 160 m, foret humide sur alluvions, 6-20.ii. 1986 (L.B.D.L., J.C.); 1 2 99, Riviere
Bleue, F.D.H.S. inondable, bords riviere. Malaise 1, 13-20.vm.1987 ; 3 99, Riviere Bleue, F.D.H.S.
inondable, bords de riviere, alt. 150 m. Malaise 4, 7-13.vm.1987 (L.B.L., S.T.); 2 2 9$* Riviere
Bleue, pare 4, 19.xi-4.xn.1985 ; 1 <?, Riviere Bleue, foret secondaire, 28.vm-7.ix. 1989 ; 2 99, Riviere
Bleue, F.D.H.S. sur roches ultrabasiques sur pente, 50/7, 12-27.v. 1989 (J.C.); 2 99, Mont Panie, alt.
1 300 m, foret dense humide, piege de Malaise, 18-20.xi.1986 (J.C., A. & S.T.); 10 8 9?, Mont
Nondoue (Paita) (110a), foret sclerophylle, fogging, 3.vn. 1992 ; 1 1 Riviere Bleue, pare 6, foret
dense, fogging, 16.vn. 1992 (J.C., E.G., L.B.D.L.) (MNHN). 28 eftj, 9 99, Monts Koghis, alt. 500 m,
28.xi.1963 ; 7 £<$, 4 99, Monts Koghis, alt. 500 m, 29.xi.1963 ; 2 gg, 2 9?, Monts Koghis, alt. 600 m,
30.xi. 1963 ; 2 1 9, Monts Koghis, alt. 500-700 m, l.xn.1963 ; 2 1 9 Monts Koghis, alt. 900 m
3.xii. 1963 (R.S.); 10 ^J 4 , 3 99, Monts Koghis, alt. 500 m, 23-27.vm.1967 ; 1 J, 2 99, Mont Koghis, alt.
530m, 8.in. 1961 (M.S.); 3 99, Monts Koghis, alt. 400-500m, 1 l.n. 1976 ; 1 (J, 1 9, Monts Koghis,n. 1978 ;
3 ^,299* Monts Koghis, alt. 400-600 m, n. 1980 ; 1 1 9, Yahoue, n.1978 ; 1 Yahoue, alt. 1 00-200m,
xii. 1983; I 9, Riviere Bleue (Yate), 160-180 m,14.xi.l963 ; 1 9, Vallee d'Amoa, 7.H.1963; 1 Col des
Roussettes, alt. 300-400 m, 29.1.1969 ; 4 99, Hienghene, 0-100 m, 1.1971 ; 3 SS, 1 9, Forest along Rd.
Bourail-Houailou, m. 1959 (N.L.H.K.); 1 Monts Koghis (Macaranga ?), alt. 550 m, 20. ix. 1979
(G.A.S.); 1 9, Monts Koghis, alt. 420 m, 21. ix. 1979 ; 2 99, Col d'Amieu, slopes of Mont Rembai, alt.
375-675 m, 23.ix.1979 ; 1 <?, Canala, 0-5 m, 22.ix.1979 (W.C.G., G.M.N., G.A.S.) ; 1 9, Col d'Amieu,
alt. 750 m, 3.HI.1960 (J.L.G.); 1 d 4 , Tontouta R., 7.XI.1958; 1 <$, Plaine des Lacs, 30.X.1958; I
2 9?, Plaine des Lacs area, Fly trap : bait human excrement, 5.XI.1958 ; 1 9, Plaine des Lacs, bait trap,
5.xi.1958 ; 8 S<5, 1 9, Plateau de Dogny, 20.xi.1958 (C.R.J.); 6 3 9?, Col de la Pirogue, alt.
330 m, 14 .ii.1963 ; 1 1 9, ile Lifou, We, 16-18.n.1963 (C.M.Y); 1 9, tie Lifou, nr We (Oue), alt.
2-35 m, 26-28.in.1968 (J.L.G., T.C.M.) (BPBM).
Diagnose : espece proche de S. scutellopilosa n. sp., sombre mais les tibias sont clairs et les ailes
non ombrees, abdomen avec des bandes brunes, posterieures, larges, interrompues en leur milieu,
prescutellaires peu ou pas differenciees. Elle se caracterise par ses terminalia males.
Description : male. Tete : front d'un roux sombre, sa moitie
superieure cTun brun sombre, l :/ = 2,4 ; h : /du front = 0,8,
orbites et triangle ocellaire noirs, legerement luisants, or 1 :
or 3 = 0,8, or2 developpee plus pres et a l’exterieur de Tor I,
or 1 : or2 = 1,6. Soies postocellaires bien developpees, a
peine croisees a I'apex. Face brune, bord de Pepistome
eclairci, carene ires etroite entre les pedicelles, s'elargissant
brusquement ensuite, a bords lateraux paralleles et arete
aplatie; antennes brunes, pedicelles legerement eclaircis,
arista avec 4, rarement 3, branches superieures et 2 inferieures
en plus de la fourche terminale. Clypeus et palpes noirs, joues
lineaires, yeux d'un rouge-brun, o : j = 18. Thorax : scutum
non uniformement brun. virant au brun-roux anterieurement
et lateralement, lobes postpronotaux legerement eclaircis,
8 rangees d 'ac jusqu'aux dc anterieures. 6 entre et 4 ensuite,
soies prescutellaires pratiquement pas differenciees, scutellum
brun. soies scutellaires basales paralleles ou legerement
divergentes, b : a = 1,0. Pleures noirs, contestant avec le
scutum, avec une etroite bande claire dans la partie inferieure
de Panepisternum. Pattes, coxas des pattes anterieures blancs,
noirs sur les pattes medianes et posterieures, femurs bruns
avec une zone apicale jaunatre, tibias roussatres, legerement
obscurcis a la base, tarses roussatres. Ailes legerement
obscurcies, nervures brunes, indices : L : / = 2.6, c = 2,0,
frange de la section c3 = 65% de sa longueur. Halteres
blancs. Abdomen noir avec une bande mediane longitudinale
d’un roux sombre qui s'arrete devant le dernier tergite, sur
chacun des tergites 2 a 5 existent 2 taches etroites antero-
laterales rousses qui n'atteignent pas les bords lateraux des
tergites.
Terminalia du male : epandrium etroit dans sa partie
dorsale, elargi dans son tiers ventral, le bord posterieur
formant a la hauteur du tiers ventral un petit lobe; le lobe
ventral tronque porte de chaque cote, pres du bord postero-
ventral, une dizaine de longues soies, une courte pilosite le
couvre presque entieremenl sauf sur une zone anterieure qui
s’elargit ventralement. Surstyles vaguement triangulaires en
vue laterale et en forme de croissant en vue caudale, leur bord
interne, concave, portant un long peigne d'environ 12 fortes
dents, courtes et obtuses a Pexception des 3 dents inferieures
qui sont plus longues et plus pointues, surtout la derniere qui
ressemble plus a une soie renforcee. Cerques clairs, allonges,
couverts d'une courte pilosite et portant un grand nombre de
longues soies, celles du bord ventral nettement plus courtes.
Hypandrium avec une aire mediane posterieure couverte
d'une courte pilosite, son bord posterieur formant une large
proeminence centrale qui porte les deux longues soies para-
medianes. Phallus etroit et pointu en vue ventrale, large a la
base et se retrecissant apicalement en vue laterale, phallapo-
deme elargi a I'extremite, legerement plus long que le phallus.
Parameres longs, en forme de lame, portant une pilosite dans
le tiers apical de leur face interne : ils portent egalement sur
leur face externe une dizaine de sensilles.
Femelle : semblable au male, tergites a partir du troisieme
avec un lisere blanc lateral.
Terminalia de la femelle : ovipositeur pointu avec une
quinzaine de dents marginales dont la taille diminue de la
dent dorsale apicale a la postero-ventrale. a la dent apico-
dorsale, la plus longue, font suite en s'eloignant du bord deux
autres dents dont la seconde est nettement plus courte.
Spermatheques plus larges que hautes, lisses, partie invaginee
irreguliere, formant de nombreux mamelons.
longueur du corps : 2,4 mm ; longueur de l’aile : 2,4 mm.
longueur du corps : 2,6 mm ; longueur de l’aile : 2,5 mm.
Source:
344
MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
Fig. 180-185. — Scaptodrosophila zophera n. sp. $. 180 : epandrium et organes annexes, vue caudale ; 181 : idem, vue laterale ;
182 : hypandrium, phallus et organes annexes, vue ventrale ; 183 : idem , vue laterale. ?. 184 : ovipositeur ; 185 : sper-
malheque. Echelle : 0,1 mm
Source. MNHN. Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
345
Localite-type : Mont Dzumac.
Affmites : espece tres proche de S. scutellopilosa n. sp.
Repartition geographique : Nouvelle-Caledonie : Mont Panie, Hienghene, Vallee d’Amoa, Col
des Roussettes, Plateau de Dogny, Canala, Col de Petchecara, Kareka, Foret de la Thi, Riviere Bleue,
Plaine des Lacs, Goro, Col de Mouirange, Yahoue, Monts Koghis, Mont Dzumac, Mont Nondoue
(Paita), Mont Mou, Col de la Pirogue, Tontouta R., Creek de Pierra, Col d'Amieu, Bourail, Foret
d'Adio, Koumac; lies Loyaute : Lifou.
Derivatio nominis : du grec ^ocpepo^ a = tenebreux, euse, allusion a la couleur du corps d'un
noir profond.
ESPECES NON NOMMEES
Scaptodrosophila sp. VI
(Fig. 186-187)
Femelle : Nouvelle-Caledonie, 1 $, Mont Panie, alt. I 300 m, foret dense humide, piege de
Malaise, 18-20.xi.1986 (J.C., A. & S.T.); 1 ?, Riviere Bleue, pare 7, alt. 170 m, foret humide sur
pente, piege de Malaise, 8-25.xn.l986; 1 $, Riviere Bleue, pare 5, alt. 150 m, foret humide sur
alluvions, piege de Malaise, 9-22.iv. 1987 ; 1 ?, Riviere Bleue, pare 4, alt. 160 m, foret humide sur
Fig. 186-191. Scaptodrosophila sp. VI. ?. 186 : ovipositeur; 187
spermatheque. Scaptodrosophila sp. VII. 9. 188 : ovipositeur; 189
spermatheque. Scaptodrosophila sp. VIII. ?. 190 : ovipositeur ; 191
spermatheque. Echelle : 0,1 m.
alluvions, l-14.vm.1986; 1 $, Riviere
Bleue, maquis sur crete, 310 m,
3- 6.vi.1987 (L.B.L., J.C., A. & S.T.); 1 ?,
Riviere Bleue, pare 5, alt. 150 m, foret
humide sur alluvions, 8-25.xn.1986; 1 $,
Riviere Bleue, pare 5, piege de Malaise,
4- 18.vn.1986 ; 1 $, Riviere Bleue, pare 4,
alt. 160 m, foret humide sur alluvions,
6-20.vi.1986 (L.B.D.L., J.C.); 2 $?,
Riviere Bleue, F.D.H.S. inondable, bords
de riviere, alt. 150 m, piege de Ma¬
laise, 13-20.vm.1987 (L.B.D.L., S.T.);
2 ??, Riviere Bleue, F.D.H.S. inondable,
bords de riviere, alt. 150 m, piege de
Malaise, 7-13.vm.1987 (L.B.L., A. & S.T.)
(MNHN).
Espece brune. Tete : front d'un roux brun uni-
forme. Thorax : 8 rangees d'ac, pleures plus sombres
que le scutum ; pattes d'un brun non uniforme.
Abdomen raye.
Terminalia : ovipositeur effile, avec une rangee
marginale, reguliere d’une vingtaine de dents longues
et pointues, dont la taille diminue vers les proxima-
les, la premiere dent apico-dorsale legerement ecartee
des autres et accompagnee d’une dent a peine plus
courte situee en retrait; une longue soie se trouve a
la hauteur de la cinquieme dent. Spermatheques
grandes, plus larges que hautes, lisses, partie invagi-
nee bosselee.
Source:
346
MAR1E-THF.RESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
Scaptodrosophila sp. VII
(Fig. 188-189)
Femelle : Nouvelle-Caledonie, 1 $, Riviere Bleue, pare 4, 20.XI1.1985-8.1.1986 (J.C.); 1 2,
Riviere Bleue, pare 6, alt. 160 m, foret humide sur alluvions, 20.vi-4.vn. 1986 (L.B.L., J.C.); 1 ?,
Riviere Bleue, pare 4, alt. 150 m, foret humide sur alluvions, l-14.vm.1986 (L.B.L., J.C., A. & S.T.);
1 $, Riviere Bleue, pare 5, alt. 160 m, foret humide sur alluvions, 12.vm-3.ix. 1986 (J.C., A. & S.T.)
(MNHN).
Espece entierement brune. Tete : front roux brun uniforme.
Thorax : 8 rangees d'ac, pattes brunatres, ailes obscurcies.
Abdomen brun avec des bandes jaunes anterieures sur les
premiers tergites, les 2 derniers tergites bruns.
Terminalia : ovipositeur long a apex arrondi, avec une
rangee marginale composee d'environ 15 dents espacees.
devenant plus pointues et plus fines vers les proximales, les
dernieres transformees en epines, en avant de la premiere
apicale. la plus longue, existe une dent isolee, a la hauteur de
la cinquieme dent est plantee une longue soie. Spermatheques
en forme de cloche, lisses, la partie invaginee longue,
irreguliere.
Scaptodrosophila sp. VIII
(Fig. 190-191)
Femelle : Nouvelle-Caledonie, Riviere Bleue, pare 6, alt. 156 m, foret humide sur alluvions,
piege de Malaise, 31.i-12.ii.1987, 1 2 (L.B.D.L., J.C., A. & S.T.) (MNHN).
Espece brune. Tete : front roux brun uniforme. soies marginale, serree et irreguliere. composee d'une vingtaine de
postocellaires presque paralleles. Thorax : 10 rangees d'ac, dents longues, fines et pointues; les 2 apicales, pres du bord
soies scutellaires apicales atrophiees, reduites a des moignons, dorsal, sont les plus longues, a la hauteur de la cinquieme
pleures legerement plus sombres que le scutum, pattes dent existe une soie moderement longue. Spermatheques
brunatres. Abdomen brun avec de courtes bandes anterieures beaucoup plus larges que hautes, lisses, partie invaginee large.
jaunes sur les premiers tergites.
Terminalia : ovipositeur retreci a 1’apex. avec une rangee
Fig. 192-197. — Scaptodrosophila sp. IX. $. 192 : ovipositeur;
193 : spermatheque. Scaptodrosophila sp. X. ?. 194 :
ovipositeur ; 195 : spermatheque. Scaptodrosophila sp. XI. $.
196 : ovipositeur; 197 : spermatheque. Echelles : 0,1 mm.
bosselee.
Scaptodrosophila sp. IX
(Fig. 192-193)
Femelle : Nouvelle-Caledonie, Adio (Poya),
foret pres grotte, piege de Malaise, 8-15.iii.1984,
1 $ (J.C.) (MNHN).
Espece brune luisante. Tete : front roux brun, trompe et
palpes clairs. Thorax : 6 rangees d'ac, soies prescutellaires a
peine differenciees, soies scutellaires basales paralleles, par-
tie superieure des pleures brune, partie inferieure et pattes
claires. Abdomen brun, tergites anterieurs eclaircis au
centre.
Terminalia : ovipositeur court et large, a apex tronque,
avec une rangee marginale d’environ 17 petites dents
pointues; en retrait 3 autres dents forment une rangee
parallele aux premieres dents apicales, une longue soie se
trouve a la hauteur de la sixieme dent. Spermatheques
relativement petites, vaguemenl coniques, lisses, partie in¬
vaginee courte et reguliere.
Scaptodrosophila sp. X
(Fig. 194-195)
Femelle : Nouvelle-Caledonie, 4 2?, Mont
Humboldt, st. 126a, alt. 1 230 m, foret a
mousse, 15.X.1984 (S.T., Ph.B.); 1 ?, Riviere
Bleue, pare 5, alt. 150 m, foret humide sur
alluvions, piege de Malaise, 18.vn-l.vm.1986
(L.B.L., J.C., A. & S.T.) (MNHN).
Source: MNHN, Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
347
Espece brune. Tete : carene courte, etroite. Thorax : 6
rangees d'ac , prescutellaires a peine differenciees, moitie
superieure des pleures brune, le reste et les pattes clairs, ailes
grisatres. Abdomen brun, les 3 premiers tergites eclaircis au
centre.
Terminalia : ovipositeur a apex individualise avec une
forte dent apicale suivie d'une rangee marginale d'environ 17
dents serrees nettement plus petites ; en retrait de la forte dent
apicale existent 2 autres dents, entre la troisieme et la
quatrieme dent se trouve une longue soie. Spermatheques
globuleuses, lisses, partie invaginee reguliere.
Scaptodrosophila sp. XI
(Fig. 196-197)
Femelle : Nouvelle-Caledonie, 1 ?, Col des Roussettes, alt. 450-550 m. 4-6 .ii.1963 (J.L.G.)
(BPBM).
Espece d'un brun sombre presque noir. Thorax : 6 rangees
d'ac, prescutellaires a peine differenciees, moitie inferieure des
pleures et pattes plus claires. Abdomen raye. Ce specimen, en
tres mauvais etat, est signale a cause de I'originalite de son
ovipositeur.
Terminalia : ovipositeur tres fortement courbe, avec une
rangee marginale d'environ 16 fortes dents emoussees;
existent egalement une dent supplemental en retrait de la
troisieme et une longue soie a la hauteur de la cinquieme
dent. Spermatheques plus larges que hautes, avec quelques
ridules, partie invaginee etroite et reguliere.
Fig. 198-201. Scaptodrosophila sp. XII. ?. 198 : ovipositeur; 199:
spermatheque. Scaptodrosophila sp. XIII. ?. 200 : ovipositeur; 201 :
spermatheque. Echelles : 0.1 mm.
Scaptodrosophila sp. XII
(Fig. 198-199)
Femelle : Nouvelle-Caledonie, Mont
Humboldt, alt. 1 350 m, piege de Malaise,
20.ix.1987, 1 $ (A. & S.T.); 1 9 , Monts
Koghis, 140a, alt. 1 070 m, maquis som-
mital, 20-23.vm. 1985 (Ph.B.) (MNHN).
Espece brune. Tete : or2 petite, legerement plus
pres de 1'orl que de Vor3. Thorax : 6 rangees d'ac,
soies prescutellaires a peine differenciees, pattes
claires. Abdomen non raye.
Terminalia : ovipositeur long, retreci a I'apex avec
une rangee marginale irreguliere d'environ 16 dents
longues et espacees, une longue dent isolee existe
egalement bien en avant des apicales et plus pres de
la rangee marginale. Spermatheques grandes. beau-
coup plus larges que hautes, legerement fripees,
partie invaginee large et longue a paroi irreguliere.
Scaptodrosophila sp. XIII
(Fig. 200-201)
Femelle : Nouvelle-Caledonie, Mont Nondoue (Paita) (110a), foret sclerophylle fogging,
3.vii.1992, 1 9 (J.C., E.G., L.B.D.L.) (MNHN).
Espece brune. Tete : front uniformement roux, carene
elargie a I’apex. Thorax ; pleures et scutellum plus sombres
que le scutum. 8 rangees d'ac. Abdomen avec les tergites 1-
3 rayes.
Terminalia : ovipositeur large a apex arrondi, etroit.
avec une rangee marginale d'une douzaine de dents se
transformant progressivement en soies vers les proximales et
2 dents supplementaires isolees pres du bord dorsal de I’apex
et ecartees de la premiere dent marginale, une longue soie
entre la troisieme el la quatrieme dent. Spermatheques
globuleuses, plus larges que hautes. lisses. partie invaginee
large, annelee.
Source
348
MAR1E-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
Scaptodrosophila sp. XIV
(Fig. 202-203)
Femelle Nouvelle-Caledonie,
Riviere Bleue, pare 6, alt. 150 m, foret
humide sur alluvions, pieue de Malaise,
23.IV-9.V. 1986, 1 ? (L.B.D.L., J.C.)
(MNHN).
Fig. 202-205. Scaptodrosophila sp. XIV, y. 202 : ovipositeur: 203
spermatheque. Scaptodrosophila sp. XV. $. 204 : ovipositeur; 205
spermatheque. Echelles : 0,1 mm.
Espece d'un roux brunatre. Thorax : pleures avec
2 bandes longitudinales bien marquees, la superieure
a la limite pleures-scutum, 1'inferieure passant par la
limite inferieure de I'anepisternum, 8 rangees d 'ac t
prescutellaires bien developpees, ailes rembrunies.
Abdomen d'un roux brun avec un leger lisere
anterieur clair.
Terminalia : ovipositeur long, a apex large, avec
une rangee d'environ 17 fortes dents; la premiere
dent apicale est suivie, anterieurement, par une
rangee oblique de 3 dents, une autre dent isolee se
trouve entre la deuxieme et la troisieme dent et en
retrait de celles-ci; pas de poils ou de chetules entre
les dents apicales, seule la longue soie habituelle
entre la quatrieme et la cinquieme dent existe.
Spermatheques plus larges que hautes, lisses, partie
invaginee reguliere.
Scaptodrosophila sp. XV
(Fig. 204-205)
Femelle : Nouvelle-Caledonie, Mont Panic, alt. 1 300 m, foret dense humide, piege de Malaise,
18-20.xi.1986, 2 (J.C., A. & S.T.) (MNHN). Ces deux specimens, qui appartiennent probablement
a Tespece Scaptodrosophila pleurovittata (Harrison), se differencient de toutes les especes neo-
caledoniennes par leur grande taille (4,0 mm) et par leurs pleures parcourus par 3 bandes brunes.
Terminalia : ovipositeur long, large, avec une longue longueur des dents) se trouve a la hauteur de la septieme dent
rangee irreguliere d'environ 23 dents, 4-6 dents supplemen- marginale. Spermatheques petites, aplaties, lisses, partie
taires renforcent les dents apicales, 1 soie longue (2-3 fois la invaginee reguliere.
DISCUSSION
La liste des especes (Tableau 1) met surtout en evidence le grand nombre des especes
endemiques trouvees en Nouvelle-Caledonie, 24 sur 27, soit 85%, sans compter les 15 especes
representees uniquement par des femelles et dont la quasi-totalite est egalement nouvelle. Cependant
des recherches futures pourront peut-etre reduire ce nombre par la decouverte de certaines de ces
24 especes dans d'autres regions.
L'Australie, le continent le plus proche, qui abrite un grand nombre d'especes endemiques (67)
(Evenhuis & Okada, 1989) curieusement ne partage qu'une seule de ses especes, S. minimeta , avec
la Nouvelle-Caledonie; S. bryani et S. scaptomyzoidea, qui ont une tres large repartition dans les
regions orientate et australasienne, se trouvent aussi bien en Australie qu'en Nouvelle-Caledonie. Ceci
demontre la particularity de cette derniere He connue, pour le grand endemisme de sa faune et de sa
flore.
Source: MNHN , Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
349
Le genre Sc apt o dr o soph ila , comme la famille des Drosophilidae elle-meme, est originaire du
sud-est asiatique (Throckmorton, 1975, Bock, 1976) d’ou il s'est disperse vers les regions du
Pacifique en y subissant, parfois, des radiations importantes : Papouasie-Nouvelle-Guinee (35 especes
endemiques), Australie (67) et Nouvelle-Caledonie (24).
Le Tableau 1 montre la repartition des especes dans Farchipel et permet de constater leur
inegale repartition. Les 47 localites ont donne des resultats tres disparates, allant de 1 a 17 especes
recoltees dans une seule localite. Ceci n’est pas du seulement a la diversite des biotopes de chacune
des localites, qui ne sont pas tous propices au developpement des Scaptodrosophila , mais aussi a la
diversite des recolteurs, leurs interets entomologiques etc. Sur les 47 localites 16, soit 34%, n'ont
donne qu'une seule espece, tandis que 36 localites, soit 76, 6 %, ont donne de 1 a 4 especes chacune.
La localite Riviere Bleue, avec 17, soit 62,8% des especes, est la plus riche; ceci est certainement la
consequence de la methode de piegeage, le piege de Malaise et les nebulisations (« fogging ») et
surtout de la duree de la recolte, 7 ans consecutifs.
Une grande concentration d'especes au Mont Panie rend cette localite particulierement
interessante : elle abrite 11 especes, soit 40,7 % de Pensemble des especes de Pile. A basse altitude,
260-360 m, 3 especes ont ete recoltees au filet, S. laterolinea, S. pleurolineata et S. scutellopilosa (pour
cette derniere espece faltitude n’etant pas precisee elle est tres probablement basse). Au sommet,
1300 m, 9 especes ont ete recoltees au piege de Malaise ; parmi ces especes on retrouve S. laterolinea ,
capturee aussi a basse altitude. Ainsi au sommet de cette montagne, prospectee a l’aide d'un piege
de Malaise reste en fonctionnement du 18 au 20.xi.1986, soit moins de 3 jours, a ete recolte le tiers
(33,3 %) de la totalite des especes de file, qui pourtant a ete prospectee plus ou moins regu-
lierement pendant 34 ans, et la moitie des especes de la Riviere Bleue, prospectee avec plusieurs pieges
de Malaise, pendant 7 ans. Il s’agit la d'un cas de concentration d’especes qui merite d'etre souligne.
Les pieges attractifs, avec 13 especes, depassent d'une unite les resultats des nebulisations.
Dans cette categorie les pieges lumineux seuls et dans les 3 formes utilisees, ont permis la capture des
1 1 especes (44 % des 25 especes du tableau 2), tandis que les pieges a appat n’ont capture que 3
especes (12 %) et 5 (20 %) si on assimile aux pieges les fruits naturellement tombes a terre. Ainsi les
pieges lumineux montrent une grande attractivite vis-a-vis des Scaptodrosophila , tandis que les pieges
a fruits confirment 1’opinion generalement admise sur leur faible attractivite. Cependant la recolte de
2 especes par des pieges ayant des excrements humains comme appat est surprenante. Bock (1984)
decrit une espece australienne, S. merdae (Bock), recoltee dans un piege ainsi appate.
Parmi les 9 especes trouvees au sommet du Mont Panie, 2 seulement peuvent etre considerees,
et ceci provisoirement, comme montagnardes : S. oreibatis dont le sommet du Mont Panie est l'unique
localite connue, et S. oresibios . recoltee egalement au sommet du Mont Humboldt, 1 350 m, et dans
le massif du Kouakoue, 1 000-1 100 m.
Les Monts Koghis sont une localite riche avec 11 especes qui y vivent, soit 40,7 % du total,
dont la repartition dans file est plus ou moins large. Riviere Bleue, avec 17 especes, soit 62,8 du total,
est la plus riche ; parmi ces 17 especes, S. bella et S. loxostyla ont Riviere Bleue pour unique localite,
5 autres especes, S. bicolor, S. c/aropleura, S. lampra, S. magna, S. rhypara, ont ete trouvees dans une
deuxieme localite, les especes restantes ont une plus large repartition dans file. Il est cependant
curieux qu'aucune des 3 especes a large repartition, S. bryani, S. minimeta et S. scaptomyzoidea , n’ait
ete recoltee a Riviere Bleue.
Des 24 especes nouvelles de Nouvelle-Caledonie decrites dans ce travail, S. caledohrunnea ,
S. pallidipes et S. zophera sont egalement presentes dans file Lifou. En effet, des lies Loyaute seules
Lifou, ou vit egalement S. bryani , et file des Pins, qui heberge S. bryani et S. minimeta , sont
representees dans le materiel etudie ; on ne connait rien des lies Ouvea et Mare.
Parmi les especes a large repartition dans file, S. zophera recoltee dans 26 soit 55,3 des
localites, se detache nettement, suivie par S. pleurolineata avec 20 localites. Viennent ensuite les
especes qui ont aussi une tres large repartition en dehors de la Nouvelle-Caledonie, S. scaptomyzoidea
avec 16 localites et S. bryani avec 13.
Parmi les quelques 1 400 specimens examines lors du present travail, un grand nombre portait
une etiquette mentionnant le support sur lequel ils ont ete recoltes. Puisqu'il s’agit ici d’especes
350
MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
Tableau I. Repartition des especes de Scaptodrosophila et localites des recoltes en Nouvelle-Caledonie.
1, atricha; 2, be/la ; 3, bicolor ; 4, bryani ; 5, caledobrunnea ; 6, caledonica ; 7, claropleura ;
8, evenhuisi ; 9, horaeogaster ; 10, infuscala; 11, lampra ; 12, laterolinea ; 13, lobala \ 14, loxostyla ;
15, magna ; 16, minimeta ; 17, nigriceps ; 18, oreibatis ; 19, oresibios ; 20, pallidipes ; 21 , pleurolineata ;
22, rhypara ; 23, scaptomyzoidea ; 24, scutellopilosa ; 25, singularis ; 26, varipes ; 27, zophera.
* : especes a large repartition ; (l) : espece recoltee a basse altitude ; |2) altitude non precisee ;
(3) : espece recoltee a basse altitude et au sommet.
ESPfeCES
localit6s~
Adio
1 2 3 4* 5 6 7
9 10 11 12
Anse Vala
Boulari R.
Bou rail
Canala
Col d’Amieu
Col de Mouirange
Col de Nassirah
Col de Petchecara
Col de la Pirogue
Col des Roussetles
Col de Tongoue
Goro
Hienghene
lie des Pins
Kareka
Koua R.
Koumac
Lifou
Massif du Kouakoue
Monl Dzumac
Monl Humboldt
Mont Mou
+
+
Mont Nondoue
+
Mont Panie
+
+
+ 3
Monts Koghis
+
+
+
+
+
Mont Rembai
Nakety
+
Noumea
4-
+
+
+
Ouinne R.
Ouano Beach
Paita
Pierra
Pindai
+
Plaine des Lacs
Plateau de Dogny
Pouebo
Riviere Bleue
+
+
+
+
+
+
+
4-
Sarramea
+
4-
Thi
+
+
Thio
+
+
4-
Tipindje
4-
Tiwaka
+
Tontouta R.
Vallee d’Amoa
Yahoue
+
+
4-
Yale
+
Total
11
1
2
13
3
4
2
2
2
4
2
9
%
23
2
4
28
6
8
4
4
4
8
4
19
Source: MNHN, Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
351
13
14 15
16*
17 18
19
20
21
22
23*
24
25
26
27
To
%
+
+
+
3
n.i
+
2
7.4
+
+
2
7.4
+
+
2
7.4
+
1
3.7
+
+
+
+
7
25.9
+
1
3.7
+
2
7.4
+
1
3.7
+
+
+
+
5
18,5
+
+
+
+
5
18.5
+
1
3.7
+
1
3.7
+
+
4
14.8
+
2
7.4
+
1
3,7
+
1
3.7
+
+
+
3
11.1
+
+
4
14,8
+
1
3.7
+
+
3
H.I
+
2
7.4
+
+
+
+
6
22.2
+
+
+
4
14.8
+
+
+
+ '
+
+
+
11
40.7
+
+
+
+
+
+
11
40.7
+
1
3,7
+
2
7.4
+
5
18,5
+
1
3,7
+
1
3.7
!H
+
+
+
4
14.8
+
2
:m
+
+
+
+
4
14.8
+
+
+
3
n.i
+
+
+
+
4
14.8
+
+
+
+
+
+
+
+
+
17
62.8
+
+
4
14,8
+
+
+
5
18.5
+
5
18,5
1
3.7
+
2
7.4
+
1
3.7
+
1
3,7
+
+
+
+
7
25,9
1
3,7
1
1
2
9
3
1
3
2
20
2
16
10
2
5
26
2
2
4
19
6
2
6
4
42
4
34
21
4
11
55
Source: MNHN, Paris
352
MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
nouvelles nous avons cru utile de rassembler toutes ces donnees dans le Tableau 2. Ce tableau donne
egalement des precisions sur les techniques de recolte appliquees, qui permettent de verifier fefficacite
de certaines d'entre elles considerees generalement comme inefficaces. Ces donnees, importantes a
notre avis, ne sont pas toujours mentionnees par les auteurs.
Les resultats obtenus par l’application des differentes techniques dans le Tableau 2 ne sont pas
comparables entre eux puisque ces techniques n'ont pas ete utilisees en meme temps, dans la meme
localite et pendant une duree identique. Ainsi les donnees du tableau ne sont qu’indicatives.
Deux especes ne figurent pas dans ce tableau, S. lobata et S. evenhuisi : il s'agit d’especes plutot
rares, la premiere n’etant connue que par I’holotype et la seconde representee par 8 specimens recoltes
dans deux localites. Elles sont probablement recoltees par fauchage au filet.
Dans les pieges de Malaise ont ete capturees 21 especes (77,7 %). ce qui n'est pas etonnant vu
leur nombre et la duree d’utilisation. II faut egalement rappeler que ce type de piege a ete utilise au
sommet du Mont Panie, localite avec une tres grande concentration d'especes. Par contre les resultats
des nebulisations sont inattendus et montrent fefficacite de cette technique puisque 12 especes
( 44,4 %) on ete recoltees en quatre nebulisations dans trois localites seulement.
Tableau 2. Especes recoltees sur divers substrats au filet et avec differentes techniques.
PIEGES ET SUBSTRATS
Especes
Nbr
%
Subs ira rs .
Champignons
atricha, laterotinea, pleurolineata, scaptomyzoidea, zophera
5
18,5
Tronc d'arbrc en decomposition
scutellopilosa, zophera
2
7,4
Fleurs :
Eugenia sp.
— zophera
1
3,7
Mangifera indica
atricha. pleurolineata
2
7,4
Meryta sp.
horaeogaster
1
3,7
Fruits :
Ficus sp.
— zophera
1
3.7
Ficus austrocaledonica
zophera
1
3,7
Divers
atricha, pleurolineata, zophera
3
H,1
Pieces attractifs
« Lumiere »
bicolor, claropleura, laterolinea, scaptomyzoidea, scutellopilosa
5
18,5
Piege lumineux
hryani, infuscata, minimeta, pallidipes, rhypara, scaptomyzoidea
6
22,2
Piege lumineux a UV
pleurolineata
1
3,7
Bananes et autres
bryani. zophera
2
7,4
Excrements humains
— varipes, zophera
2
7,4
Pieces d'I nterception
Piege de Malaise
atricha, bella, bicolor, bryani, caledobrunnea, caledonica, infuscata,
lampra, laterolinea. loxostyla, magna, nigriceps, oreibatis, oresibios, pleu¬
rolineata, rhypara, scaptomyzoidea, scutellopilosa, singular is. varipes. zo¬
phera
21
77,7
Fogging
- caledonica, claropleura. horaeogaster, laterolinea, loxostyla, magna.
nigriceps, pleurolineata, rhypara, scaptomyzoidea. varipes. zophera
12
44,4
Dans des fleurs, sur 3 des plantes prospectees, 4 especes ont ete recoltees. Parmi elles,
S. atricha, S. pleurolineata et S. zophera ont deja ete recoltees avec differentes techniques et dans
plusieurs localites; S. horaeogcister , n'a ete recoltee que sur des fleurs de Meryta sp. et par
nebulisation. 11 est probable que cette espece soit une vraie anthophile, puisqu'elle n'a ete capturee
dans aucun piege a appat.
Source MNHN , Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
353
REMERCIEMENTS
Nous remercions nos collegues du Museum national d'Histoire naturelle de Paris, Daniele et
Lo’ic Matile, Annie et Simon Tillier, Eric Guilbert, Philippe Bouchet, pour avoir pense aux
drosophiles pendant leurs recoltes. Nos remerciements vont egalement a nos collegues de l'ORSTOM
Jean Chazeau et Lydia Bonnet de Larbogne pour leur accueil chaleureux et leur devouement, qui
ont largement facilite le deroulement de notre mission en Nouvelle-Caledonie et qui, sur place, ont
piege pendant des annees et nous ont confie leurs recoltes. Nous remercions enfin le Dr Neal
Evenhuis et les autorites du Bernice P. Bishop Museum pour nous avoir confie pour etude le materiel
de ce Musee.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Bock. I. R.. 1976. Drosophilidae of Australia. I. Drosophila (Insecta : Diptera). Australian Journal of Zoology. Suppl. Ser..
n° 40 : 1-105.
Bock, I. R.. 1982. Drosophilidae of Australia. V. Remaining Genera and Synopsis (Insecta : Diptera). Australian Journal
of Zoology, Suppl. Ser., n°89 : 1-164.
Bock, I. R., 1984. Drosophilidae (Insecta : Diptera) in the Cooktown Area of North Queensland. Australian Journal of
Zoology , 32 : 109-129.
Bock, I. R. & Parsons, P. A., 1978. The subgenus Scaptodrosophila (Diptera : Drosophilidae). Systematic Entomology , 3 :
91-102.
Duda, O., 1923. Die orientalischen und australischen Drosophiliden-Arlen (Dipteren) des Ungarischen National-Museums
zu Budapest. Annales Historico-Naturales Musei Nationalis Hungarici, 20 : 24-59.
Evenhuis, N. L., & Okada. T.. 1989. 98. Family Drosophilidae, p. 609-638. In : Evenhuis, N. L. (ed.), Catalog of the
Diptera of Australasia and Oceania , pp. 1155. Honolulu, Bishop Museum Press and Leiden, E. J. Brill.
Malloch, J. R.. 1934. Diptera : Drosophilidae. In : Insects of Samoa. 6 (8) : 267-312.
Throckmorton, L. H., 1975. The Phylogeny, Ecology and Geography of Drosophilidae. University of Texas Publications.
6615 : 335-396.
Tsacas, L. & Chassagnard, M. T., 1988. Dipteres Drosophilidae de Nouvelle-Caledonie. 1. Drosophila : sous-genres
Drosophila et Sophophora. In : Tillier, S. (ed.), Zoologia Neocaledonica, Volume 1. Memoires du Museum national
d'Histoire naturelle, (A), 142 : 143-154.
Tsacas, L. & Chassagnard, M. T., 1991. Diptera Drosophilidae de Nouvelle-Caledonie. 2. Leucophenga, My codrosophila
et Paramycodrosophila, avec une note sur les genitalia de Leucophenga. In : Chazeau, J. & Tillier, S. (eds), Zoologia
Neocaledonica, Volume 2. Memoires du Museum national d'Histoire naturelle, (A), 149 : 302-328.
Wheeler. M. R. & Takada, H., 1964. Diptera : Drosophilidae. Insects Micronesia. 14(6): 163-242.
ANNEXES
LlSTE DES LOCALITIES ET DES ESPECES
Adio : pleurolineata , scaptomyzoidea, zophera.
Anse Vata : atricha, pleurolineata.
Boulari R. : lobata , scaptomyzoidea.
Bourail : minimeta , zophera.
Can a la : zophera.
Col d'Amieu : atricha , bryani, laterolinea , minimeta,
pleurolineata , varipes, zophera.
Col de Mouirange : zophera.
Col de Nassirah : atricha. scaptomyzoidea .
Col de Petchecara : zophera.
Col de la Pirogue : caledobrunnea, pleurolineata ,
scaptomyzoidea. scutellopilosa, zophera.
Col des Roussettes : bryani. nigriceps , pleurolineata ,
scutellopilosa , zophera.
Col de Tongoue (Monts Koghis) : minimeta.
Goro : zophera.
Hienghene : atricha , bryani , pleurolineata , zophera.
lie des Pins : bryani , minimeta.
Kareka : zophera.
Koua R. : scaptomyzoidea.
Koumac : minimeta , pleurolineata , zophera.
Lifou : bryani , caledobrunnea , pallidipes , zophera.
Massif du Kouakoue : oresibios.
Mont Dzumac : laterolinea. pleurolineata , zophera.
Mont Humboldt : caledonica , oresibios.
Mont Mou : atricha. laterolinea , pleurolineata , scap¬
tomyzoidea. scutellopilosa , zophera.
Mont Nondoue (Pa’ita) : horaeogaster. pleurolineata.
scaptomyzoidea , zophera.
Mont Panie : caledonica , lampra. laterolinea , magna.
oreibatis. oresibios. pleurolineata. scutellopilosa , sin¬
gular is, varipes, zophera.
354
MARIE-THERESE CHASSAGNARD & LEONIDAS TSACAS
Monts Koghis : atricha , bryani, caledonica , horaeogas-
ter, laterolinea , nigriceps, pleurolineata, scaptomyzoi-
dea , scutellopilosa , varipes , zophera.
Mont Rembai : minimeta.
Nakety : atricha, pleurolineata.
Noumea : atricha , bryani, evenhuisi, infuscata , sca/;-
tomyzoidea.
Ouinne R. : scutellopilosa.
Ouano Beach : scaptomyzoidea.
Paita : bryani.
Pierra : laterolinea, pleurolineata, scutellopilosa, zo-
phera.
Pindai : laterolinea, scaptomyzoidea.
Plaine des Lacs : pleurolineata, scaptomyzoidea , van-
pro, zophera.
Plateau de Dogny : pleurolineata, scutellopilosa, ze>-
phera.
Pouebo : minimeta, pallidipes, rhypara, scaptomyzoi¬
dea.
Riviere Bleue : atricha, 6e//a, bicolor, caledobrunnea,
caledonica, claropleura, lampra , laterolinea, / 0 .Y 0 -
j/y/a, magna , nigriceps, pleurolineata , rhypara,
scutellopilosa, singularis, varipes , zophera.
Sarramea : bryani, infuscata , minimeta, scaptomyzoi¬
dea.
Thi : bryani, laterolinea, pleurolineata, scutellopilosa ,
zophera.
Thio : bicolor, bryani, claropleura , evenhuisi , scaptomy¬
zoidea.
Tipindje : infuscata.
Tiwaka : atricha , pleurolineata.
Tontouta R. : zophera.
Vallee d'Amoa : zophera.
Yahoue : atricha, bryani , infuscata , minimeta , pleuro¬
lineata, scaptomyzoidea , zophera.
Yate : bryani.
LlSTE DES ESPECES PAR LOCALITE
1. atricha n. sp. Nouvelle-Caledonie : Hienghene, Tiwaka, Nakety, Riviere Bleue, Anse Vata, Yahoue, Noumea,
Monts Koghis, Mont Mou, Col de Nassirah, Col d'Amieu.
2. />?//« n. sp. Nouvelle-Caledonie : Riviere Bleue.
3. bicolor n. sp. Nouvelle-Caledonie : Thio-Nakety, Riviere Bleue.
4. bryani (Malloch). Nouvelle-Caledonie : Hienghene, Col des Roussettes, Thio, Foret de la Thi. Yate, Yahoue,
Noumea, Monts Koghis, Paita, Col d'Amieu, Sarramea ; lies Loyaute : lie des Pins, ile Lifou ; Vanuatu :
Espiritu Santo I., ile Efate.
5. caledobrunnea n. sp. Nouvelle-Caledonie : Riviere Bleue, Col de la Pirogue; lies Loyaute : ile Lifou.
6. caledonica n. sp. Nouvelle-Caledonie : Mont Panie. Mont Humboldt, Riviere Bleue, Monts Koghis.
7. claropleura n. sp. Nouvelle-Caledonie : Thio-Nakety, Riviere Bleue.
8. evenhuisi n. sp. Nouvelle-Caledonie : entre Thio et Nakety, Noumea.
9. horaeogaster n. sp. Nouvelle-Caledonie : Monts Koghis, Mont Nondoue (Paita).
10. infuscata n. sp. Nouvelle-Caledonie : Tipindje, Yahoue, Noumea, Sarramea.
11. lampra n. sp. Nouvelle-Caledonie : Mont Panie, Riviere Bleue.
12. laterolinea n. sp. Nouvelle-Caledonie : Mont Panie, Foret de la Thi, Riviere Bleue, Monts Koghis, Mont
Dzumac, Mont Mou, Creek de Pierra, Col d'Amieu, Pindai.
13. /oAata n. sp. Nouvelle-Caledonie : monts au-dessus de la riviere Boulari.
14. loxostyla n. sp. Nouvelle-Caledonie : Riviere Bleue.
15. magna n. sp. Nouvelle-Caledonie : Mont Panie, Riviere Bleue.
16. minimeta (Bock). Nouvelle-Caledonie : Pouebo, Mont Rembai, Yahoue, Col de Tongoue (Monts Koghis),
Col d'Amieu, Sarramea, Bourail, Koumac ; ties Loyaute : ile des Pins.
17. nigriceps n. sp. Nouvelle-Caledonie : Col des Roussettes, Riviere Bleue, Monts Koghis.
18. oreibatis n. sp. Nouvelle-Caledonie : Mont Panie.
19. oresibios n. sp. Nouvelle-Caledonie : Mont Panie, Mont Humboldt, massif du Kouakoue.
20. pallidipes n. sp. Nouvelle-Caledonie : Pouebo ; lies Loyaute : lleLifou.
21. pleurolineata n. sp. Nouvelle-Caledonie : Mont Panie, Hienghene, Tiwaka, Col des Roussettes, Plateau de
Dogny, Nakety, Foret de la Thi, Riviere Bleue, Plaine des Lacs, Anse Vata, Yahoue, Monts Koghis, Mont
Dzumac, Mont Nondoue (Paita), Mont Mou, Col de la Pirogue, Creek de Pierra, Col d'Amieu, Foret
d'Adio, Koumac.
22. rhypara n. sp. Nouvelle-Caledonie : Pouebo, Riviere Bleue.
23. scaptomyzoidea Duda. Micronesie, S.E. Asiatique, Papouasie Nouvelle-Guinee, Australie, Nouvelle-
Caledonie : Pouebo, Koua R., Thio, Plaine des Lacs, Boulari R., Yahoue, Noumea, Monts Koghis, Mont
Nondoue (Paita), Mont Mou, Col de la Pirogue, Col de Nassirah, Ouano Beach, Sarramea, Adio, Pindai;
Vanuatu : ile Efate.
24. scutellopilosa n. sp. Nouvelle-Caledonie : Mont Panie, Col des Roussettes, Plateau de Dogny, Ouinne R.,
Foret de la Thi, Riviere Bleue, Monts Koghis, Mont Mou, Col de la Pirogue, Creek de Pierra.
25. singularis n. sp. Nouvelle-Caledonie : Mont Panie, Riviere Bleue.
Source: MNHN. Paris
DROSOPHILIDAE DE NOUVELLE-CALEDONIE
355
26. varipes n. sp. Nouvelle-Caledonie : Mont Panie, Riviere Bleue, Plaine des Lacs, Monts Koghis, Col d’Amieu.
27. zophera n. sp. Nouvelle-Caledonie : Mont Panie, Hienghene, Vallee d'Amoa, Col des Roussettes, Plateau de
Dogny, Canala, Col de Petchecara, Kareka, Foret de la Thi, Riviere Bleue, Plaine des Lacs, Goro, Col
de Mouirange, Yahoue, Monts Koghis, Mont Dzumac, Mont Nondoue (Paita), Mont Mou, Col de la
Pirogue, Tontouta R., Creek de Pierra, Col d'Amieu, Bourail, Foret d'Adio, Koumac ; lies Loyaute : Tie
Lifou.
Especes a biotope particulier
atricha : champignons, fleurs de Man gif era indica.
bicolor : at light.
bryani : light trap.
claropleura : at light.
horaeogaster : fleurs de Meryta sp.
infuscata : light trap.
laterolinea : champignons, at light.
minimeta : light trap (2 localites).
pallidipes : light trap (2 localites).
pleurolineata : champignons, fleurs de Mangifera indica , fruits « prunes », UV light.
rhypara : light trap.
scaptomyzoidea : champignons, at light (2 localites), light trap (2 localites).
scutellopilosa : tronc d’arbre en decomposition, at light.
varipes : human excrement.
zophera : champignons, boutons de fleurs d 'Eugenia sp., fruits « prunes », fruits de Ficus sp., fruits de Ficus
austrocaledonica , human excrement, bait trap, tronc d'arbre en decomposition.
Source: MNHN. Paris
Source: MNHN. Paris
52
La myrmecofaune de la canopee
de forets primaires de Nouvelle-Caledonie,
echantillonnee par fogging (Hymenoptera, Formicidae)
Eric GUILBERT & Janine CASEVITZ-WEULERSSE
Laboratoire d'Entomologie et EP 90 du CNRS,
Museum national d'Histoire naturelle
45 rue Buffon, F-75005 Paris
RESUME
La myrmecofaune de quatre sites forestiers en Nouvelle-Caledonie a ete echantillonnee par fogging. Deux des quatres
sites se trouvent en foret sclerophylle a Pindai et Paita et deux autres sont localises dans la foret dense humide de la Riviere
Bleue, Pun sur alluvions (P6), I'autre sur pente (P7). L'ensemble des recoltes totalise 467 individus, appartenant a 27 especes
et 14 genres. La faune de Riviere Bleue P6 est la plus riche et la plus diverse. La faune de Riviere Bleue P7 est la plus pauvre
et celle de Paita est la moins diverse. La structure des peuplements de fourmis est differente entre les deux types de forets, alors
que la composition faunistique a Paita est plus proche de celle des deux forets denses humides que de celle de Pindai. Le cas
de Wasmannia auropunctata (Roger. 1863), espece introduite. est discute. Dans I'etat actuel des connaissances, les faunes de
differentes regions presentees par divers auteurs ne sont pas comparables au niveau de Tespece. L'analyse faunistique a un
niveau taxinomique superieur est discutee.
ABSTRACT
The ant faunas of four forests sites in New Caledonia were sampled by fogging. Two of four sites were located in
sclerophyllous forests at Pindai and Paita and two others in the Riviere Bleue dense evergreen forest, the first one on alluvia
(P6), the second one on slope (P7). The whole sample contains 467 individuals, belonging to 27 species and 14 genera. The
fauna of Riviere Bleue P6 is the richest and the most diverse. The fauna of Riviere Bleue P7 is the poorest and the one of
Paita is the less diverse. Ant community structure differs between the two forest types, whereas the composition of the fauna
at Paita is closer to that of the two dense evergreen forests than that of Pindai. The four sites were also different by their
faunistic characteristics. The case of introducted species such as Wasmannia auropunctata (Roger, 1863) is discussed. As far
as known, the fauna of different regions presented by various authors are not comparable at the species level. The faunistic
analysis at a higher level is discussed.
GuiLBERT, E. & Casevitz-Weulersse, J., 1997. La myrmecofaune de la canopee de forets primaires de
Nouvelle-Caledonie, echantillonnee par fogging (Hymenoptera. Formicidae). In : Najt, J. & Matile, L. (eds), Zoologia
Neocaledonica, Volume 4. Mem . Mus. natn. Hist, nat., 171 : 357-368. Paris, ISBN 2-85653-505-4.
Public le 20 juin 1997
Source: MNHN , Paris
358
ERIC GUILBERT & JANINE CASEVITZ-WEULERSSE
Parmi les arthropodes les mieux represents dans la canopee, en abondance comme en
diversite, figurent les fourmis. Plusieurs auteurs ont presente leur densite et leur richesse en especes
dans les forets tropicales primaires : Wilson (1959, 1987) en Amazonie et au Perou, Erwin (1983)
et Adis et al. (1984) au Bresil et Stork (1987) a Borneo. Par exemple, Wilson (1987) a trouve
135 especes en foret peruvienne, tandis que Stork (1987) a montre que les fourmis representent 18 %
de l’abondance des arthropodes de la canopee en foret de Borneo. Nombreux sont les travaux traitant
de la structure et de la composition de la myrmecofaune en Amerique neotropicale, en Australasie
ou en Afrique, que ce soit en foret ou dans des plantations (Room, 1971 ; Majer, 1972; Leston,
1973). De toutes ces etudes, il ressort que les peuplements de fourmis presentent en general une
structure spatiale sous forme de mosaique, avec une ou plusieurs especes de fourmis dominantes. La
Nouvelle-Caledonie, consideree comme l'un des dix points sensibles de la planete par Myers (1988),
n'avait pas fait jusqu'a maintenant 1'objet de telles etudes.
Les arthropodes de la canopee de quatre forets primaires en Nouvelle-Caledonie ont ete
echantillonnes par fogging (thermonebulisation d'insecticide). Les peuplements des arthropodes des
differentes forets ont fait 1'objet d’etudes au niveau de l’ordre et de la famille (Guilbert, 1994;
Guilbert et a !., 1994). De Fanalyse des recoltes, il resulte que les Formicidae sont Tune des families
et I'une des guildes trophiques caracteristiques des forets sclerophylles, puisqu'elles representent
11,1 % des effectifs en forets sclerophylles et seulement 1,45 % en forets denses humides semper-
virentes (Guilbert, sous presse). La structure et la composition de la faune en Formicidae font, dans
ce travail, 1'objet d’une analyse au niveau de l'espece.
METHODES
La faune en arthropodes de la canopee a ete echantillonnee dans quatre sites choisis dans deux
types de forets differents (Fig. 1). Deux sites sont localises dans le massif forestier de la Riviere Bleue
au sud de la Grande Terre. L'un se trouve en foret dense humide sempervirente sur alluvions (Riviere
Bleue P6), l'autre en foret dense humide sempervirente sur pente (Riviere Bleue P7). Les deux autres
sites sont localises dans des fragments de forets sclerophylles relictes. L'un est situe dans une foret
sclerophylle stricte dans la presqu'ile de Pindai sur la cote ouest de File. L'autre site est situe pres de
Pai’ta, en foret sclerophylle a tendance mesophylle. Les parcelles de forets de la Riviere Bleue ont fait
1'objet d'etudes botaniques et pedologiques (Bonnet de Larbogne et al ., 1991). Les caracteristiques
botaniques des forets sclerophylles sont decrites par Jaffre & Veillon (1991) et Jaffre et al. (1993).
Les arthropodes ont ete echantillonnes par thermonebulisation d'insecticide a l'aide d'un
canon ou fogger. L'utilisation de cette technique s'est largement repandue depuis 1966 (Martin,
1966 ; Erwin, 1989). Elle consiste a propager un nuage d'insecticide dans la canopee, et a recolter les
arthropodes sur une surface variable en taille et en forme, disposee sous la canopee. Dans le cas de
cette etude, l’insecticide utilise est a base de pyrethre. La surface de recolte est composee de 40 nappes
blanches plastifiees de un metre sur un metre, disposees aleatoirement en 4 parcelles de 10 nappes
chacune. La methode a ete detaillee dans Guilbert et al. (1994). Les specimens sont ensuite tries et
determines. L'identification a ete effectuee au niveau des genres a l'aide des cles de B. Bolton (1994)
et quelques especes verifiees a l’aide de son catalogue (Bolton, 1995). Les donnees sont analysees a
l'aide du programme de statistiques SAS (1988). Les tests ont ete appliques en considerant chacun
des 40 quadrats de l’echantillon comme une observation independante. Les sites ont fait 1’objet de
quatre foggings durant une annee, a raison d'une campagne d’echantillonnage tous les trois mois dans
chaque site. Ici n'est consideree qu’une campagne, soit les recoltes en fourmis qui ont eu lieu dans
les quatre sites pendant la saison seche entre le 30 juin et le 16 juillet 1992. Dans les analyses
presentees ici, on ne tient pas compte de Wasmannia auropunctata (Roger, 1863).
Source:
MYRMECOFAUNE DE LA CANOPEE DE NOUVELLE-CALEDONIE
359
Fig. 1. Carte de la Nouvelle-Caledonie montrant la localisation des quatre sites d'echantillonnage. Deux sites R.B. P6 et
R.B. P7, se situent en foret dense humide dans le massif forestier de la Riviere Bleue. Les deux autres sites sont localises
1’un a Pindai en forets sclerophylle stride et 1'autre a Paita en foret sclerophylle mesophylle.
RESULTATS ET DISCUSSION
Analyse faunistique generale
L’ensemble des recoltes en Formicidae totalise 467 individus, appartenant a 27 especes et
14 genres (Tableau 1). On a recolte 102 individus appartenant a 17 especes a Riviere Bleue P6, et
41 appartenant a 7 especes a Riviere Bleue P7. Enfin, Pindai et Paita totalisent, respectivement,
217 individus repartis en 11 especes et 107 individus repartis en 8 especes.
La presence et Pabondance de chaque espece par station sont presentees dans le tableau 2.
Cinq especes sont communes aux deux stations en forets denses humides : Camponotus sp. 1,
Camponotus sp. 2, Monomorium sp. 1, Paratrechina sp.I et Pheidole sp. Deux seulement sont
communes aux deux stations en forets sclerophylles : Ochetellus glaber ssp. sommeri (Forel, 1902) et
Tapinoma melanocephalum (Fab., 1793). Parmi ces especes, Paratrechina sp. 1 est la seule exlusive-
ment representee dans la foret dense humide. Toutes les autres sont presentes dans 3 stations, mais
aucune n’est presente dans les quatre stations a la fois. Quinze des 27 especes ne sont presentes que
dans une seule station. Parmi elles, 6 sont representees par un seul individu : Crematogaster
(Orthocrema) sp., Monomorium sp. 5, Monomorium sp. 8 et Strumigenys godeffroyi Mayr, 1866 a
Riviere Bleue, et Iridomyrmex sp. 1 et Paratrechina longicornis (Latr., 1802) en foret sclerophylle. La
difference de moyenne des effectifs entre les stations et entre les types de forets n'est pas pour autant
significative pour toutes ces especes. Quinze presentent une difference de moyenne significative entre
les stations (Tableau 3). Dix d’entre elles ont aussi une moyenne significativement differente entre les
deux types de forets.
Source:
360
ERIC GUILBERT & JANINE CASEVITZ-WEULERSSE
Tableau 1. Sous-familles, genres et especes de Formicidae recoltes dans les differentes stations : Riviere Bleue (P6 et P7),
Pindai (PI) et Paita (PA). Certaines de ces especes sont endemiques (*) de la Nouvelle-Caledonie.
Sous-familles
Especes
Stations
Dolichoderinae
Iridomyrmex sp. 1
P6.
PA
Iridomyrmex sp. 2
PA
Ochetellus glaber sommeri (Forel, 1902)*
P6,
PI,
PA
Tapinoma melanocephalum (F., 1973)
P6,
PI,
PA
Technomyrmex albipes (Fr. Smith)
PA
Formicinae
Brachymyrmex sp. (l c,e mention en N-Caledonie)
PI
Camponotus sp. 1
PI
Camponotus sp. 2
PI
Camponotus sp. 3
PI
Camponotus sp. 4
PI
C. (Colohopsis) sommeri (Forel, 1894)*
PI
Paratreehina sp. 1
P6,
P7
P. longicornis (Latr., 1802)
PI
Polyrhachis guerini Roger, 1863
PI
Myrmicinae
Crematogaster (Orthocrema) sp.
P6
Monomorium sp. 1
P6,
P7, PI
Monomorium sp. 2
P6,
PI
Monomorium sp. 3
P6
Monomorium sp. 4
P6
Monomorium sp. 5
P6
Monomorium sp. 6
P6
Monomorium sp. 7
P6
Monomorium sp. 8
P6
Oligomyrmex soda 1 is Emery. 1914*
P7.
PA
Pheidole sp.
P6,
P7,
PA
Strumigenys godeffroyi Mayr. 1866
P6
Vollenhovia sp.
P7
D’apres Tindice de Shannon, la faune de la station de Riviere Bleue P6 est la plus diverse
(Tableau 4). Elle est aussi la plus riche en nombre d'especes. Par contre, la faune de Paita est la moins
diverse, quoique n’etant pas la plus pauvre. En revanche, la station de Riviere Bleue P7 est la moins
riche en nombre d'especes, mais pas la moins diverse.
La myrmecofaune presente peu de similarites dans les quatres stations, comme en temoigne
Pindice de Jaccard (Tableau 3). Celui-ci est faible entre les stations de meme type forestier. II est
encore plus faible entre les stations en foret sclerophylle qu'entre les stations en foret dense humide
(1J = 0,118 et IJ = 0,263, respectivement). En effet, en foret dense humide, les stations sont localisees
dans le meme ensemble forestier. Cependant, la myrmecofaune de Riviere Bleue P6 presente plus de
similarite avec la myrmecofaune de Pindai (IJ = 0,273) qu’avec celle de Riviere Bleue P7
(I J = 0,263). Ce resultat est pour le moins surprenant puisque les deux stations de Riviere Bleue P6
et P7 appartiennent au meme ensemble forestier. La faune de Paita reste differente des autres faunes.
Bien qu'etant une foret de type sclerophylle, elle presente plus de similarite avec la faune des
stations en forets denses humides qu'avec la faune de Pindai. Cependant, la foret de Paita est une
foret de type sclerophylle mesophylle, alors que la foret de Pindai est une foret sclerophylle stricte.
Elies n'ont pas la meme composition botanique et ne sont pas soumises aux memes conditions
climatiques.
Source: MNHN , Paris
MYRMECOFAUNE DE LA CANOPEE DE NOUVELLE-CALEDONIE
361
Tableau 2. — Somme, moyenne et variance des effectifs des 27 especes de fourmis.
Forets denses humidcs
Riviere Bleue P6 Riviere Bleue P7
Forets sclerophylles
Pindai Paita
Especes
Som.
Moy.
Var.
Som.
Moy.
Var.
Som.
Moy.
Var.
Som.
Moy.
Var.
Brachymyrmex sp.
0
0
0
0
0
0
0
0
0
47
1,175
13,071
Camponotus sp. 1
4
0,100
0,0923
4
0,100
0,0923
2
0,050
0,0487
0
0
0
Camponotus sp. 2
2
0,050
0,0487
3
0, 075
0,1224
4
0, 100
0,2461
0
0
0
Camponotus sp. 3
0
0
0
0
0
0
11
0, 275
0,3070
0
0
0
Camponotus sp. 4
0
0
0
0
0
0
1
0,025
0,0250
0
0
0
C. (Colobopsis) summeri
0
0
0
0
0
0
9
0,225
0,9993
0
0
0
Crematogaster
(Orthocrema) sp.
1
0,025
0,0250
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Iridomyrmex sp. 1
6
0,150
0,1307
0
0
0
0
0
0
1
0,025
0,0250
Iridomyrmex sp. 2
0
0
0
0
0
0
0
0
0
2
0,050
0,0487
Monomorium sp. 1
5
0,125
0,1121
14
0,350
0,4897
6
0.150
0,9000
0
0
0
Monomorium sp. 2
1
0,025
0,0250
0
0
0
80
2,000
9,3333
0
0
0
Monomorium sp. 3
4
0,100
0,1435
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Monomorium sp. 4
3
0,075
0,0711
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Monomorium sp. 5
1
0,025
0,0250
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Monomorium sp. 6
19
0,475
0,5634
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Monomorium sp. 7
2
0,050
0,1000
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Monomorium sp. 8
1
0,025
0,0250
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Ochetellus glaher
sommeri
1
0,025
0,0250
0
0
0
17
0,425
1,4301
11
0,275
0,6147
Oligomyrmex sodalis
0
0
0
13
0,325
1,4044
0
0
0
4
0,100
0,1435
Paratrechina sp. 1
48
1,200
3,8564
4
0,100
0,1435
0
0
0
0
0
0
P. longicornis
0
0
0
0
0
0
1
0,025
0,0250
0
0
0
Pheidole sp.
2
0,050
0,0487
1
0,025
0,0250
0
0
0
33
0,825
25,584
Polyrhachis guerini
0
0
0
0
0
0
37
0,925
7,2506
0
0
0
Strum igenys godeffroyi
1
0,025
0,0250
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Tapi noma melanocephalum
1
0,025
0,0250
0
0
0
49
1,225
5,8198
4
0,100
0,0923
Technomyrmex alhipes
0
0
0
0
0
0
0
0
0
5
0,125
0.1121
Vollenhovia sp.
0
0
0
2
0.050
0.0487
0
0
0
0
0
0
Sur la figure 2 sont represents les diagrammes rang-frequences des especes par station. Les
distributions d'abondance de fourmis sont differentes entre les stations. Celles de Paita et de Pindai'
sont relativement proches. II y a une ou deux especes dominantes, quelques especes « accompagna-
trices » et peu d'especes rares. Nous avons qualifie de dominantes, accompagnatrices et rares les
differentes especes en fonction de leur abondance. Ainsi Monomorium sp. 2 est dominante ;i Pindai.
Polyrhachis guerini Roger, 1863 et T. melanocephalum sont toutes les deux accompagnatrices, voire
co-dominantes, etant donnes leurs effectifs. Brachymyrmex sp. et Pheidole sp. sont co-dominantes a
Paita. On remarquera que le genre Brachymyrmex est signale ici pour la premiere fois en
Nouvelle-Caledonie.
A Pindai', le cortege d'especes accompagnatrices est plus important que dans les autres
communautes. A Riviere Bleue P7, il n'y a pas d'especes dominantes. De plus, le cortege d'especes
accompagnatrices est peu important et les especes sont peu abondantes. En revanche, a Riviere Bleue
P6, il y a une espece dominante : Paratrechina sp. 1, qui est en faible abondance comparee aux especes
dominantes des communautes des forets sclerophylles, mais il y a un cortege d'especes rares
important. Ainsi Crematogaster (Orthocrema) sp., Monomorium sp. 5, Monomorium sp. 8 et 5.
godeffroyi ne sont representees qu'a Riviere Bleue P6 et que par un seul individu. Ces resultats
montrent que la faune des deux stations en forets denses humides est differente. bien que celles-ci
appartiennent au meme massif forestier. Cependant, les sites different par la composition du sol et,
par consequent, par la composition botanique (Jaffre & Veillon, 1991). 11 est alors logique que de
telles differences se repercutent dans la composition faunistique.
Source: MNHN. Paris
362
ERIC GUILBERT & JANINE CASEVITZ-WEULERSSE
Tableau 3. Test de la difference de moyenne entre les quatre stations (test de Kruskal-Wallis, approximation du *2) et entre
les deux types de forets (test de Wilcoxon, approximation de la loi normale) pour chaque espece de fourmis.
Test de Kruskal-Wallis Test de Wilcoxon 2 echantillons
Df = 3 Df = 1
Especes
X 2
Prob > *2
Z
Prob > Z
Brachymyrmex sp.
35,158
0,0001
3,419
0,0006
Camponotus sp. 1
4,664
0,1981
1,949
0,0512
Camponotus sp. 2
2,0649
0,5590
0,809
0,4186
Camponotus sp. 3
28,414
0,0001
3,073
0,0021
Camponotus sp. 4
3,0000
0,3916
- 0,988
0,3234
C. (Colobopsis) sommeri
9,114
0,0278
— 1,736
0,0826
Crematogaster (Orthocrema) sp.
3,000
0,3916
0,988
0,3234
Iridomyrmex sp. 1
14,697
0,0021
1,922
0,0546
Iridomyrmex sp. 2
6,038
0,1098
1,410
0,1586
Monomorium sp. 1
16,965
0,0007
3,621
0,0003
Monomorium sp. 2
71,408
0,0001
- 4,736
0,0001
Monomorium sp. 3
9,114
0,0278
1,736
0,0826
Monomorium sp. 4
9,115
0,0278
1,736
0,0826
Monomorium sp. 5
3,000
0,3916
0,988
0,3234
Monomorium sp. 6
42,108
0,0001 3,743
0,0002
Monomorium sp. 7
3,000
0,3916
0,986
0,3234
Monomorium sp. 8
3,000
0,3916
0,986
0,3234
Ochetellus glaber sommeri
14,919
0,0019
3,689
0,0002
Oligomyrmex so dal is
9,474
0,0236
0,741
0,4587
Paratrechina sp. 1
63,590
0,0001
5,402
0,0001
P. longicornis
3,000
0,3916
0,986
0,3234
Pheidole sp.
2,267
0,5188
0,430
0,6670
Polyrhachis guerini
28,401
0,0001
3,073
0,0021
Strumigenys godeffroyi
3,000
0, 3916
0,986
0,3234
| Tapinoma melanocephalum
30,450
0, 0001
- 4,156
0,0001
Technomyrmex albipes
15,387
0,0015
- 2,259
0,0239
Vollenhovia sp.
6,038
0,1098
1,410
0,1586
Tableau 4. — Richesse des stations selon l’indice de diversite Tableau 5. — Similarity entre les quatre stations selon
de Shannon (Sh), et le nombre d’especes (N. sp.). Findice de Jaccard.
Station
Sh.
N. sp.
R. B. P6
R. B. P7
Pindai
Paita
R. B. P6
0,820
17
R. B. P6
1
0,263
0,273
0,190
R. B. P7
0,701
7
R. B. P7
0,263
1
0,200
0,154
Pindai
0,762
11
Pindai
0,273
0,200
1
0,118
Paita
0,636
8
Paita
0,190
0,154
0,118
1
Source MNHN, Paris
MYRMECOFAUNE DE LA CANOPEE DE NOUVELLE-CALEDONIE
363
Tableau 6. Indice d’agregation de la variance relative ID = jx/a2 (jj : moyenne et a 2 : variance) calcule pour chaque espece
par station et test du -/2 de signification de I'eloignement a l’unite de findice par station.
Forets denses humides Forets sclerophylles
Riviere Bleue P6 Riviere Bleue P7 Pinda'i Paita
Especes
ID
/2
ID
ii
ID
y.2
ID
ii
Brachymyrmex sp.
0
0
0
11,1244
**
Camponotus sp. I
0,92308
ns
0,92308
ns
0, 97436
ns
0
Camponotus sp. 2
0,97436
ns
1,63248
*
2,46154
**
0
Camponotus sp. 3
0
0
1.11655
ns
0
Camponotus sp. 4
0
0
1
ns
0
C. (Colobopsis) sommeri
0
0
4,44160
**
0
Crematogaster (Orthocrema) sp.
I
ns
0
0
0
Iridomyrmex sp. 1
0.87179
ns
0
0
1
ns
Iridomyrmex sp. 2
0
0
0
0,9744
ns
Monomorium sp. 1
0,89744
ns
1,39927
ns
6
**
0
Monomorium sp. 2
1
ns
0
4,66667
**
0
Monomorium sp. 3
1,43590
*
0
0
0
Monomorium sp. 4
0,94872
ns
0
0
0
Monomorium sp. 5
1,00000
ns
0
0
0
Monomorium sp. 6
1,18623
ns
0
0
0
Monomorium sp. 7
2
**
0
0
0
Monomorium sp. 8
1
ns
0
0
0
Ochetellus glaber sommeri
1
ns
0
3,36501
**
2,2354
**
Oligomyrmex sodalis
0
4,32150
**
0
1,4359
*
Paratrechina sp. 1
3,21368
**
1.43590
ns
0
0
P. longicornis
0
0
1
ns
0
Pheidole sp.
0,97436
ns
1
ns
0
31,0109
**
Polyrhachis guerini
1
ns
0
7,83853
**
0
Strumigenys godeffroyi
1
ns
0
0
0
Tapinoma melanocephalum
0
0
4,75092
**
0,9231
ns
Technomyrmex albipes
0
0
0
0,8974
ns
Vollenhovia sp.
0
0,97436
ns
0
0
CARACTERISATION DES MYRMECOFAUNES
L'analyse faclorieile des correspondances des 4 stations expliquees par les 27 especes permet
de degager les caracteristiques de chaque station (Fig. 3). Les deux types de forets se separent de part
et d’autre de l’axe 1 (19,37 % de la variance totale). Les forets denses humides se retrouvent sur la
droite de l’axe, tandis que les forets sclerophylles se retrouvent sur la gauche de l’axe. Les 4 parcelles
de la station de Riviere Bleue P6 contribuent pour la majeure partie de l'axe 1 (11,1 a 18,7%
chacune). De meme, les especes Paratrechina sp. 1 et Monomoriutn sp. 6 contribuent pour une grande
partie a l’axe 1 (33,8 et 12,8 %, respectivement). Sur l’axe 2 (18,99 % de la variance totale), les deux
stations en foret dense humide restent groupees, alors que les stations en foret sclerophylle sont
separees. Paita se trouve du cote positif de l’axe, tandis que Pinda'i se trouve du cote negatif de l’axe.
L’axe 2 est compose pour 60,2 % par une parcelle de la station de Paita, le reste etant principalemenl
du aux parcelles des deux stations en foret sclerophylle. Brachymyrmex sp. contribue pour 62,9 % au
meme axe et Monomorium sp. 2 y contribue pour 11,4 %.
Au regard des autres axes de l'analyse, les parcelles des differentes forets ne presentent aucune
organisation particuliere entre elles. L’axe 3 (15,76 %) isole une parcelle de la station de Paita des
autres parcelles. La parcelle PA4 contribue pour 72,5 % a l’axe 3, tandis que Pheidole sp. y contribue
pour 62,6 %. L’axe 4 (11,86 %) separe la station de Riviere Bleue P7 des autres stations. Les parcelles
P71 et P72 contribuent pour 35,3 et 24,8 % a l’axe 4, et Oligomyrmex sodalis Emery, 1914 y contribue
pour 37,4 %. Enfin l’axe 5 (9,7 %) est explique en grande partie par trois des parcelles de la station
Source.
364
ERIC GUILBERT & JANINE CASEVITZ-WEULERSSE
Rivtere Bleue P6
Riviere Bleue P7
©spaces
80 Pindai
espdces
Pa'ila
Fig. 2. Diagrammes de distribution de la myrmecofaune des quatre stations. En abscisse sont representees les especes et
en ordonnee Fabondance par espece. Les chiffres figurant au sommet de chaque batonnet representent les nombres
d’individus par espece.
Source: MNHN. Paris
MYRMECOFAUNE DE LA CANOPEE DF. NOUVELLE-CALEDON1E
365
-1,0 -0,5 0,0 0,5 1,0 1,5 2.0
axel
Fig. 3. Graphe representant I’axe 1 (19,37% de la variance totale) et l'axe 2 (18,99%) de Panalyse factorielle des
correspondances des quatre stations (divisees en quatre parcelles ou observations chacune) expliquees par les 27 especes
de fourmis. Les observations comme les especes sont representees par leurs deux premieres lettres et leur numero
correspondant, exemple : Mol = Monomorium sp. I, Phe = Pheidole sp.; Pa = Paita.
de Pindai, qui contribuent pour 19,2 a 56 % chacune au ineme axe. P. guerini et T. melanocephalum
contribuent pour 53,3 et 27,9 % a cet axe.
Ainsi, il ressort des analyses effectuees que Riviere Bleue P6 est caracterisee par Pabondance
de Monomorium sp. 6 et de Paratrechina sp. 1. Paratrechina sp. 1 est presente dans les deux stations
en foret dense, alors que Monomorium sp. 6 n’est presente qu'a Riviere Bleue P6. Riviere Bleue P7
est caracterisee par Monomorium sp. 1 et par Oligomyrmex sodalis. Monomorium sp. 1 se trouve aussi
a Riviere Bleue P6 et a Pindai, et O. sodalis se trouve aussi a Paita, mais ces deux especes sont plus
abondantes a Riviere Bleue P7. Pindai est caracterisee par P. guerini et T. melanocephalum. La
premiere ne se trouve que dans la station de Pindai, alors que la deuxieme, presente a Paita et a
Riviere Bleue P6, est bien plus abondante a Pindai. Paita est caracterisee principalement par
Source:
366
ERIC GUILBERT & JANINE CASEVITZ-WEULERSSE
Brachymyrmex sp., qui n'est presente que dans cette station, et particulierement dans une des quatre
parcelles qui la composent. Elle est aussi caracterisee par Pheidole sp., qui, tout comme
Brachymyrmex sp., abonde dans une des parcelles de la station.
De toutes ces especes seule Paratrechina sp. 1 caracterise un type de foret, en l'occurence la
foret dense humide. II est cependant difficile de degager des caracteristiques faunistiques pour les
differents types de foret dans la mesure ou peu de forets ont ete echantillonnees.
Le CAS DE Wasmannia auropunctata
Bien qu'elle ne soit pas prise en compte dans les analyses, W. auropunctata , est presente en
abondance a Paita (33 237 individus), presente a Pindai (2833 individus), presente en petite quantite
a Riviere Bleue P6 (8 individus), et absente a Riviere Bleue P7 (Guilbert et al. , 1994). Elle caracterise
la faune de Paita par son abondance sans commune mesure avec le reste de la faune. Elle a ete
signalee pour la premiere fois en Nouvelle-Caledonie en 1972 (Fabres & Brown, 1978). Les forets
de Paita et de Pindai sont des fragments de forets relictes, en cours d'anthropisation, ce qui peut
expliquer l’invasion de ces forets par W. auropunctata, surtout a Paita (Guilbert et al ., 1994). Sa
presence exceptionnelle et tres discrete dans les stations en forets denses humides ne modifie pas la
structure de la myrmecofaune. En revanche, dominante a Paita, W. auropunctata semble chasser les
autres especes. On retrouve ce type de dominance de la myrmecofaune autochtone par W.
auropunctata aux lies Galapagos (Lubin, 1984) et par d'autres especes introduites aux iles Hawaii
(Zimmerman, 1970) et aux Bermudes (Cromwell, 1968). Quand il n'existe pas d'especes de fourmis
locales dominantes, on peut supposer que des especes appartenant a d'autres groupes taxonomiques
les remplacent, comme le suggere Majer (1990) pour les faunes arboricoles nord australiennes.
Si Ton compare nos resultats en Nouvelle-Caledonie avec ceux d'autres etudes comme celles
de Levieux (1982) en Cote d'Ivoire, Van Pelt (1956) en Floride, Wilson (1987) en Amazonie et bien
d'autres, que ce soit en foret dense humide (Wilson, 1959) ou dans une plantation monospecifique
(Room, 1971), on constate que la myrmecofaune des sites neo-caledoniens que nous avons etudies est
pauvre en nombre d'especes. Cependant les etudes de ces auteurs sont plus completes dans le sens ou
elles s'appuient sur des recoltes intensives sur de plus grandes surfaces. Et surtout, nous avons recolte
les fourmis par fogging uniquement, alors que dans la plupart des travaux cites, les auteurs ont utilise
plusieurs methodes a la fois. Par exemple, Andersen & Majer (1991) ont trouve dans des forets
sclerophylles du nord-ouest de l'Australie, 102 especes au total, alors qu'ils en trouvent 33 en
moyenne par sites etudies. Soit la myrmecofaune de la canopee des forets neo-caledoniennes est
pauvre en nombre d'especes, soit 1'echantillonnage n'est pas exhaustif.
La comparaison de la composition des faunes n’est pas possible dans la mesure ou bon nombre
d'especes n'ont pas ete identifiees. En revanche, certains auteurs ont proposes d'evaluer la biodiversite
en termes de taxa superieurs a l’espece (Gaston & Williams, 1993). Andersen (1995) propose
d'apprehender la biodiversite en fourmis au niveau du genre. Si cet auteur trouve une certaine
correlation entre la diversite specifique et la diversite generique dans differents sites etudies en
Australie, il n'en va pas de meme pour nos donnees. En effet, on trouve entre 6 et 8 genres : 8 a
Riviere Bleue P6, 7 a Pindai et 6 a Riviere Bleue P7 et Paita. La faune de Paita serait plus riche que
celle de Pindai, alors qu’il y a 11 especes a Pindai et 8 a Paita. Une telle difference dans la diversite
au niveau generique ne permet pas de presumer de la richesse specifique des sites, comme le souligne
Prance (1994). Outre ces raisons d'ordre pratique, il y a une autre raison d'ordre theorique : les taxa
superieurs a l'espece sont tous de nature totalement arbitraire. Dans cette situation, aucune
comparaison n’est possible (Grandcolas, 1995).
On ne retrouve pas de structure en mosaique de la myrmecofaune dans les sites etudies. En
fait. 1'echantillonnage des fourmis par fogging ne permet pas de reconnaitre ce genre de structure. En
effet, pour l’etude des insectes sociaux tel que les fourmis, on ne peut pas apprehender la structure
spatiale des peuplements avec precision par ce type de methode. Il faut une surface d'echantillonnage
par fogging differente et un echantillonnage plus complet (couplage de plusieurs methodes) ne
Source:
367
MYRMECOFAUNE DE LA CANOPEE DE NOUVELLE-CALEDONIE
serait-ce que pour relever les nids. En revanche, la plupart des especes ayant de gros effectifs
(abondance superieure a 10 individus par station) presentent une distribution de type agregatif qui
pourrait refleter une structure en mosaique : Brachymyrmex sp., Pheidole sp. et Ochetellus glaber ssp.
sommeri a Pai'ta, Camponotus (Colobopsis) sommeri (Forel, 1894), Monomorium sp. 1, Monomorium
sp. 2, O. glaber ssp. sommeri , P. guerini et T. melanocephalum a Pindai, Oligomyrmex sodalis a Riviere
Bleue P7 et Paratrechina sp. 1 a Riviere Bleue P6 (Tableau V). Seules Camponotus sp. 3 a Pindai et
Monomorium sp. 6 a Riviere Bleue P6 presentent une distribution au hasard bien qu’ayant des
effectifs superieurs a 10 individus. C. (Colobopsis) sommeri , Camponotus sp. 2 a Pindai' et
Monomorium sp. 7 a Riviere Bleue ont une distribution agregative tres significative selon l’indice de
dispersion et le test du yl, mais leurs effectifs sont si faibles que ce resultat est discutable.
CONCLUSION
La myrmecofaune presente une composition caracteristique pour chacune des quatre forets,
quel que soit son type. Cependant, la myrmecofaune ne depend pas directement de la composition
botanique des forets. En effet, les fourmis, considerees comme appartenant a la guilde des predateurs,
dependent d'autres groupes zoologiques. De plus, certaines ont des relations de symbiose etroites avec
des hemipteres et des relations de competition avec certaines araignees. II est done difficile de mettre
en evidence le determinisme de la structure et de la composition de la myrmecofaune sans prendre
en compte les autres groupes avec lesquels elle est en relation. II reste neanmoins trois autres
campagnes d’echantillonnage a analyser pour completer cette etude. Elies devraient nous renseigner
sur les variations saisonnieres de la composition de la myrmecofaune.
D’une maniere plus generale, les sites different par leur composition faunistique au niveau de
la famille comme au niveau de l’espece. De plus, peu de groupes suffisent pour caracteriser les
peuplements. Si les Formicidae caracterisent les deux forets sclerophylles etudiees, ce ne sont pas les
memes especes de fourmis qui caracterisent chacune d'entre elles. Une analyse generale au niveau de
la famille permet d'avoir une vue globale sur la structure et la composition des peuplements d’insectes
de la canopee, mais une analyse fine au niveau de chaque groupe est definitivement la meilleure
approche pour comprendre la diversite du vivant
REMERCIEMENTS
Ce travail a ete fait dans le cadre des programmes « Biodiversite terrestre en Nouvelle-
Caledonie» (MNHN), « Biodiversite des forets et maquis non anthropises de Nouvelle-Caledonie »
(ORSTOM). Les auteurs tiennent a remercier particulierement J. Chazeau pour avoir participe et
facilite le travail de terrain du premier auteur en Nouvelle-Caledonie.
REFERENCES
Andersen. A. N., 1995. Measuring more of biodiversity : genus richness as surrogate for species richness in Australian ant
faunas. Biological Conservation, 73 : 39-43.
Adis J., Lubin. Y. D. & Montgomery. G. C., 1984. — Arthopods from canopy of inundated terra fume forests near
Manaus. Brasil, with critical considerations on the pyrethrum fogging technique. Studies on Neotropical Fauna and
Environment , 19 : 223-236.
Basset Y. 1991. _ The taxonomic composition of the arthropod fauna associated with an Autralian rainforest tree.
Australian Journal of Zoology , 39 : 171-190,
Source:
368
ERIC GUILBERT & JANINE CASEVITZ-WEULERSSE
Bolton, B., 1994. — Identification Guide to the Ant Genera of the World , Harvard University Press, 222 pp.
Bolton, B., 1995. — A New General Catalogue of the Ants of the World . Harvard University Press, 504 pp.
Bonnet de Larbogne. L., Chazeau, J., Tillier, A. & Tillier, S., 1991. Milieux naturels neo-caledoniens : la Reserve
de la Riviere Bleue. In : J. Chazeau & S. Tillier (eds), Zoologia Neocaledonica , vol. 2. Memoires du Museum national
d'Histoire nature lie, (A), 157 : 9-17.
Cromwell. K. L., 1968. Rates of competitive exclusion by the Argentine ant in Bermuda. Ecology, 49 : 551-555.
Erwin, T. L., 1983. Tropical forest canopies : the last biotic frontier. Bulletin of the Entomological Society oj America, 29 :
14-19.
Erwin, T. L., 1989. Canopy arthropod biodiversity : a chronology of sampling techniques and results. Revue per
Entomologia, 32 : 71-77.
Fabres, G. & Brown. W. B., 1978. — The recent introduction of the pest ant Wasmannia auropunctata into New Caledonia.
Journal of Australian Entomological Society , 17 : 139-142.
Gaston, K. J. & William.s P. H., 1993. - Mapping the world’s species the higher taxon approach. Biodiversity Letters ,
1 : 2-8.
Grancolas, P.. 1995. Phylogenie et origine de la biodiversite. In : Th. Bourgoin (ed.), Biosystema: systematique et
biodiversite. Societe frangaise de Systematique, Paris, 13 : 51-58.
Guilbert. E., 1994. - Biodiversite des arthropodes de la canopee dans deux forets primaires en Nouvelle-Caledonie. These
de doctorat nouveau regime. Museum national d'Histoire naturelle, vol. 1 : 189 pp.. vol. 2 : 96 pp.
Guilbert, E. (sous pressed — Chapitre 12 : Arthropod biodiversity in new' Caledonian forest canopies : a global approach
by fogging. In : N. E Stork. & J Adis (eds). Canopy Arthropods.
Guilbert, E. & Chazeau. J.. (sous presse). Arthropod communities in two primary forest types of New Caledonia sampled
by fogging. Proceedings of the International Symposium on Biodiversity and Systematics in Tropical Ecosystem. Bonn,
2-7 May 1994. Bonner Zoologiche Beit rage.
Guilbert, E., Chazeau, J. & Bonnet De Larbogne L., 1994. Canopy arthropod diversity of New Caledonian forests
sampled by fogging : preliminary results. Memoirs of the Queensland Museum, 36 (1) : 77-85.
Jaffre, T., Morat, P. & Veillon, J.-M.. 1993. Etude floristique et phytogeographique de la foret sclerophylle de
Nouvelle-Caledonie. La foret sclerophylle de la Province Sud de la Nouvelle-Caledonie. Adansonia , 15 (1-4) : 107-146.
Jaffre, T. & Veillon, J.-M., 1991. Etude fioristique et structurale de deux forets denses humides sur roches ultrabasiques
en Nouvelle-Caledonie. Adansonia, 12 (3-4): 243-273.
Leston, D.. 1973. The ant mosaic-tropical tree crops and the limiting pests and deseases. PANS. 19 : 311-341.
Levieux, P. S.. 1982. Mise en evidence de la structure des nids et de rimplantation des zones de chasse de deux especes
de Camponotus a l'aide de radio-isotopes. Insectes Sociaux, 18 : 29-48.
Lubin, Y. L., 1984. Changes in the native fauna of the Galapagos Island following invasion by the little red fire ant,
Wasmannia auropunctata. Biological Journal of the Linnean Society , 21 : 229-242.
Majer, J. D.. 1972. — The ant mosaic in Ghana cocoa farms. Bulletin of Entomological Research, 62 : 151-160,
Majer, J. D., 1990, — The abundance and diversity of arboreal ants in northern Australia. Biotropica, 22 (2) : 191-199.
Martin, J. L., 1966. The insect ecology of red pine plantations in central Ontario. IV. The crown fauna. The Canadian
Entomologist, 98 : 10-27.
Myers, N., 1988. Threatened biotas : « hot spots » in tropical forests. The Environmentalist , 8 (3) : 187-208.
Prance, G.. 1994. A comparison of the efficacy of higher taxa and species numbers in the assessment of biodiversity in
the neotropics. Philosophical Transactions of the Royal Society of London, ser. B. 345 : 89-99.
Room, 1971. — The relative distribution of ant species in Ghana's cocoa farms. Journal of Animal Ecology, 40 : 735-751.
Sas Institute Inc., 1988. — SAS procedure guide 6.03. N C : CARy ed., 441 pp.
Stork. N. E.. 1987. Arthropod faunal similarity of bornean rain forest trees. Ecological Entomology, 12 : 69-80,
Southwood, T. R. E., Moran, V. C. & Kennedy, C. E. J., 1982. The richness, abundance and biomass of the arthropod
communities on trees. Journal of Animal Ecology, 51 : 635-649.
Van Pelt, A. F., 1956. The ecology of the ants of the Welaka Reserve, Florida (Hymenoptera : Formicidae). The American
Midland Naturalist, 56 : 358-387.
Wilson, E. O., 1959. Some ecological characteristics of ants in New Guinea rain forests. Ecology, 4ft : 437-447.
Wilson, E. O.. 1987. The arboreal ant fauna of Peruvian Amazon forests. Biotropica, 19 : 245-251.
Zimmerman, E. G., 1970, Adaptative radiation in Hawaii with special reference to insects. Biotropica, 2 : 32-38.
Source. MNHN, Paris
53
Les poissons d’eau douce de Nouvelle-Caledonie :
implications biogeographiques
de recentes decouvertes
Bernard SERET
Antenne ORSTOM du Museum national d'Histoire naturelle
Laboratoire d’Ichtyologie generate et appliquee
43. rue Cuvier. F-75231 Paris
RESUME
En 1991, une mission d’exploration des eaux douces de Nouvelle-Caledonie (PEDCAL) a permis.de recenser une
cinquantaine d'especes de poissons appartenant a 26 families, incluant de nouvelles especes et de nouveaux signalements pour
la region. L'analyse comparative de cette ichtyofaune avec celles des autres lies et archipels de lTndo-Pacifique, ne corrobore
pas I'hypothese paleogeographique selon laquelle la Nouvelle-Caledonie se serait separee primitivement de 1'Australie avant
de se separer de la Nouvelle-Zelande. mais elle conduit a formuler une autre schema explicatif de la repartition des poissons
d'eau douce de la zone indo-pacifique.
ABSTRACT
In 1991, a survey of the fresh water fishes of New Caledonia (PEDCAL) allowed to record about 50 species belonging
to 26 families, including new species and new records. The comparative analysis of this ichthyofauna with those of others
Indo-Pacific areas, does not support the paleogeographic hypothesis stating that New Caledonia firstly separated from
Australia, and secondarily from New Zealand, but leads to propose a new explanatory pattern for the distribution of the
Indo-Pacific fresh water fishes.
A la fin du siecle dernier, les voyageurs-naturalistes, Jouan (1861, 1863, 1879), Castelneau
(1873) et Ogilby (1898) ont publie de breves notes ichtyologiques decrivant sommairement quelques
poissons de Nouvelle-Caledonie, principalement marins ou d'eau saumatre. Un peu plus tard, une
Seret B 1997 - Les poissons d'eau douce de Nouvelle-Caledonie: implications biogeographiques de recentes
decouvertes. In :’Najt, J. & Matile, L. (eds), Zoologia Neocaledonica, Volume 4. Mem. Mus. natn. Hist, nat., 171 : 369-378.
Paris. ISBN 2-85653-505-4.
Publie le 20 juin 1997
Source: MNHN. Paris
370
BERNARD SERET
Planche 1. En haut : Gymnothorax polyuranodon (Muraenidae), specimen de 420 mm LS (MNHN 1992-19) recolte dans
la riviere Tiwaka (station PEDCAL 44). En has : Kuhlia munda (Kuhliidae), specimen de 75 mm LS de doule a queue
jaune (station PEDCAL 31). Dessins Pascal Deynat.
Source MNHN, Paris
POISSONS D'EAU DOUCE DE NOUVELLE-CALEDONIE
371
Planche 2. — Trois especes nouvelles d'Ophieleotris (Eleotridae) recoltees dans les eaux douces de Nouvelle-Caledonie.
Dessins Pascal Deynat.
Source: MNHN. Paris
372
BERNARD SERET
Fig. 1. Carte de Nouvelle-Caledonie montrant les rivieres et les lacs echantillonnes lors de la mission PEDCAL.
mission dirigee par Sarasin (un riche mecene suisse) et Roux (conservateur du Musee de Bale) a
recolte une trentaine d’especes de poissons fluviatiles qui ont ete etudiees et decrites par les celebres
ichtyologistes neerlandais Weber et de Beaufort (1915). Enfin, plus recemment, Catala (1985) a fait
quelques observations sur l'interet alimentaire de certains poissons des rivieres neo-caledoniennes.
C’est dans ce contexte que la mission PEDCAL (Poissons d’Eau Douce de Nouvelle-Caledonie) a ete
organisee en 1991. Cette mission avait pour buts de combler une lacune scientifique en dressant un
inventaire de l’ichtyofaune des eaux douces de Nouvelle-Caledonie et de definir les potentialites d une
ressource biologique grandement meconnue.
La mission PEDCAL a reuni cinq scientifiques de l’ORSTOM (B. Seret), du MNHN
(G. Dingerkus). de l’EPHE (G. Marquet), de 1'INRA (P. Lamarque) et de l'Universite Paris VI
(E. Guilbert) pour une campagne d’exploration qui s'est deroulee du 9 septembre au 9 octobre 1991.
Robert McDowald (National Institute of Water & Atmospheric Resource Ltd, Christchurch, New
Zealand) a participe a une partie de la mission pour I'etude des Galaxiidae. Cette mission a permis
d'echantillonner 36 sites representant 65 stations s’etageant entre le niveau de la mer et 580 m
d’altitude (Fig. 1). Un compte rendu de la mission a ete publie par Seret (1992). Au terme des recoltes
faites au moyen de la peche a l’electricite (systemes de peche utilises : « Martin Pecheur» et
« Cormoran »), c’est plus de 50 especes appartenant a 26 families de poissons qui ont ete recensees
(Tableau 1). Plusieurs sont nouvelles pour la science ou sont signalees pour la premiere fois en
Nouvelle-Caledonie (Dingerkus & Seret, 1992a, 1992b, 1992c; Seret & Dingerkus, 1992). Une
partie des collections (principalement certains genres de Gobiidae incluant des especes nouvelles) a ete
Source:
POISSONS D'EAU DOUCE DE NOUVELLE-CALEDONIE
373
confiee pour etude a Lynne Patenti, Helen Larson et Ronald Watson. Les anguilles ont ete etudiees
par Marquet (sous presse).
Parmi les captures les plus originates, on peut mentionner : une murene (Gymnothorax
polyuranodon) (Planche 1), un poisson-serpent (Lamnostoma kampeni, Seret & Dingerkus, 1992),
une anguille-spaghetti (Moringua microchir, Dingerkus & Seret, 1992c) et une espece nouvelle de
gobie des cascades (Rhyacichthys guilberti Dingerkus & Seret, 1992a). Cependant, les peuplements
ichtyologiques sont principalement constitues de gobies (12 genres et au moins 15 especes) et
d'eleotrides (4 genres et au moins 7 especes), comportant plusieurs especes nouvelles en cours de
description (Planche 2).
Quelques poissons ont un interet economique - les mulets (Mugilidae), les anguilles (Anguil-
lidae) et les doules (Kuhliidae). Ces dernieres sont particulierement appreciees par les neo-
caledoniens ; la plus commune, la « doule a gros yeux », Kuhlia rupestris, est presente dans presque
toutes les recoltes faites dans les cours moyens et superieurs des rivieres. La doule a queue rouge
(Kuhlia marginata) et la doule a queue jaune (Kuhlia munda , Planche 1) sont beaucoup plus rares et
semblent preferer les eaux rapides.
A cette faune de type indo-pacifique, il faut ajouter quelques especes introduites par 1'homme :
des tilapias africains, Oreochromis mossambica et Sarotherodon occidentals (Cichlidae), le black-bass
americain, Micropterus salmoides (Centrarchidae), et des poissons «demoustiqueurs», Poecilia
reticulata et Xiphophorus helleri (Poeciliidae). Tous ces poissons qui vivent dans les eaux douces
neo-caledoniennes ont des ancetres marins, a l’exception du galaxias et du gobie des cascades qui
appartiennent a des families « purement» d'eau douce.
Si les decouvertes faites grace a ces recoltes sont d'une importance notable sur le plan faums-
tique, elles apportent aussi des elements nouveaux dans la comprehension de la biogeographie des
poissons d’eau douce de rindo-Pacifique. Ces elements nous permettent de formuler une hypothese
divergeant sensiblement du schema classiquement admis pour la repartition de cette ichtyofaune.
En effet, avant de realiser notre mission sur le terrain, nous pensions decouvrir dans la partie
nord de la Nouvelle-Caledonie une faune ayant des affinites avec celle de la Nouvelle-Guinee et de
l’Australie, et dans la partie sud de la Grande Terre, une faune differente ayant des affinites avec celle
de la Nouvelle-Zelande. Ce schema de repartition reposait principalemet sur 1’existence d'un petit
poisson, Galaxias neocaledonicus (Weber & Beaufort, 1913, 1915 ; McDowall, 1968), dans les lacs
(princiaplement le Lac en Huit) de la plaine lateritique situee dans le sud de la Grande terre. Les
Galaxiides sont une famille de poissons salmoniformes des eaux douces froides d’Australie, de
Nouvelle-Zelande et des parties meridoniales de l'Afrique et de l’Amerique du Sud. La presence d un
ualaxias en milieu tropical comme la Nouvelle-Caledonie etait done consideree comme inhabituelle.
De plus, l’espece neo-caledonienne etant limitee exclusivement a la Plaine des Lacs de la region sud
de la Grande Terre, se posait alors le probleme de son origine geographique.
Whitley (1935) definit le genre Nesogataxias pour placer Galaxias neocaledonicus sur la base
de l’absence d’arcs pleuraux aux vertebres abdominales situees en arriere des nageoires pelviennes.
L’examen de nos specimens par radiographie et dissection montre que ces arcs sont presents. L espece
neocaledonicus doit done etre replacee dans le genre Galaxias comme ses congeneres australiens.
Les geologues nous apprennent que la Nouvelle-Caledonie et la Nouvelle-Zelande ont eu un
passe commun il y a environ 40 millions d’annees (stevens, 1980 ; Audley-Charles, 1983). Et de fait
des temoignages biologiques de cette connection ancestrale subsistent dans la flore (e. g. : le kauri)
et la faune actuelles. Cependant, il faut peut-etre chercher l'origine de ces similitudes plus en amont
dans le temps e’est-a-dire a l’epoque ou toutes les masses continentales de 1 hemisphere Sud
(Amerique du Sud, Afrique, Australie et Antarctique) etaient reumes en un seul bloc : le Gondwana
(environ 50-60 millions d'annees). Ainsi, ce qui etait initialement un inventaire faun.stique dev.ent un
element essentiel de reflexion sur l’origine et la repartition des especes, en reposant la question relative
a la chronologie des evenements geologiques de l’eclatement du Gondwana. Par ailleurs si la
distribution des poissons d’eau douce est fortement correlee a la geologie, la mamere d aborder les
problemes de repartition des especes a ete notablement affectee par la theone de la technique des
plaques (stevens, 1977 ; Springer, 1982).
Source: MNHN. Paris
374
BERNARD SERET
Tableau 1. — Liste des taxons recoltes au cours de la mission PEDCAL dans les eaux douces de Nouvelle-Caledonie.
Carcharhinidae
Carcharhinus leucas (Valenciennes, 1839)
Megalopidae
Megalops eyprinoides (Broussonet, 1782)
Anguillidae
Anguilla australis schmidti Richardson, 1848
Anguilla marmorata Quoy & Gaimard, 1824
Anguilla megastoma Kaup, 1856
Anguilla obscura Gunther, 1871
Anguilla reinhardti Steindachner, 1867
Moringuidae
Moringua microchir Bleeker, 1853
Muraenidae
Gymnothorax polyuranodon (Bleeker, 1853)
Ophichthyidae
Lamnostoma kampeni (Weber & de Beaufort, 1916)
Galaxiidae
Galaxias neocaledonicus Weber & de Beaufort, 1913
Hemiramphidae
Zenarchopterus dispar (Valenciennes, 1847)
Poecilidae
Poecilia reticulata Peters, 1959
Xiphophorus helleri Heckel, 1848
Atherinidae
? Genus
Syngnathidae
Microphis brachyurus Bleeker, 1853
Microphis leiapsis Bleeker, 1853
Ambassidae
Ambassis miops Gunther, 1871
Ambassis interrupts Bleeker, 1852
Teraponidae
Terapon jarbua (Forsskal, 1775)
Kuhliidae
Kuhlia marginala (Cuvier, 1829)
Kuhlia munda (De Vis, 1885)
Kuhlia rupestris (Lacepede. 1802)
Leiognathidae
Leiognathus equulus (Forsskal, 1775)
Lutjanidae
Lutjanus argentimaculatus (Forsskal, 1775)
Lutjanus fuscescens (Valenciennes, 1830)
Lutjanus russelli (Bleeker, 1849)
HAEMULIDAE
Pomadasys argenteus (Forsskal, 1775)
Sparidae
Acanthopagrus berda (Forsskal, 1775)
Scatophagidae
Scatophagus argus (Linnaeus, 1766)
Centrarchidae
Micropterus salmoides (Lacepede, 1802)
Apogonidae
Apogon amboinensis Bleeker, 1853
Apogon hyalosoma Bleeker, 1852
Gerreidae
Gerres filamentosus Cuvier, 1829
POMACENTRIDAE
Neopomacentrus taeniurus (Bleeker, 1856)
Monodactylidae
Monodactylus argenteus (Linnaeus, 1758)
Cichlidae
Oreochromis mossambica (Peters, 1852)
Sarotherodon occidentals (Daget, 1862)
Mugilidae
Cestraeus goldiei (Macleay, 1884)
Cestraeus oxyrhinchus Bleeker, 1855
Cestraeus plicatilis Valenciennes, 1836
Crenimugil crenilabis (Forsskal, 1775)
Crenimugil heterocheilus (Bleeker, 1855)
Liza melanoptera (Valenciennes, 1836)
Liza lade (Forsskal, 1875)
Mugil cephalus Linnaeus, 1758
Blennidae
Meicanthus anema (Bleeker, 1852)
Omox biporos Springer, 1972
Eleotridae
Butis amboinensis (Bleeker, 1852)
Eleotris melanosoma Bleeker, 1852
Eleolris fusca (Bloch & Schneider, 1801)
Hypseleotris sp.
Hypseleotris guentheri (Bleeker, 1875)
Ophieleotris aporos (Bleeker, 1854)
Ophiocara porocephala (Valenciennes, 1837)
Gobiidae
Awaous guamensis (Valenciennes, 1837)
Callogobius sp. 1
Callogobius sp. 2
Eryxias puntang (Bleeker, 1851)
Glossogobius biocellatus (Valenciennes, 1837)
Glossogobius celebius (Valenciennes, 1837)
Mugilogobius duospilus (Fowler, 1953)
Periophthalmus argentilineatus (Valenciennes, 1837)
Redigobius balteatus Herre, 1935
Redigobius bikolanus (Herre, 1927)
Redigobius chrysosoma (Bleeker, 1875)
Redigobius romeri (Weber, 1911)
Schismatogobius sp.
Sicyopterus micrurus (Bleeker, 1853)
Sicyopus sp.
Stenogobius sp.
Stiphodon semoni Weber, 1895
Taenioides sp. cf. cirratus (Blyth, 1860)
Rhyacichthyidae
Rhyacichthys guilberti Dingerkus & Seret, 1992
Microdesmidae
Parioglassus neocaledonicus Dingerkus & Seret, 1992
Siganidae
Siganus vermiculatus (Valenciennes, 1835)
Tetraodontidae
Arothron hispidus (Linnaeus, 1758)
Arothron manillensis (de Proce, 1822)
En analysant les resultas de la mission PEDCAL (cf. Tableau 2), et en comparant la liste
etablie pour la Nouvelle-Caledonie avec celles etablies pour les autres celes et archipels de
rindo-Pacifique : Indo-Pacifique sensu stricio (Japon, Indonesie, Melanesie) (Weber & Beaufort,
POISSONS D'EAU DOUCE DE NOUVELLE-CALEDONIE
375
1911-1962), Nouvelle-Guinee (allen, 1991; Parenti & Allen, 1991), Australie (allen, 1989;
Larson & Martin, 1990) et Nouvelle-Zelande (mcdowall, 1989), on constate que de nombreux taxa
montrent une distribution generale indo-pacifique. Ce sont principalement des poissons d’eau douce
qualifies d'« envahisseurs secondaires », c’est-a-dire appartenant a des families d'origine marine dans
lesquelles certaines especes ont colonise les eaux douces. Mais on constate aussi un mode de
repartition particulier : une distribution comprenant l’archipel des Rio Kiou (sud du Japon), Taiwan,
les Philippines, ITndonesie (incluant Borneo et les Celebes), la Nouvelle-Caledonie, les Fiji (Ryan,
1980) et Tahiti (Marquet, 1988), mais excluant la Nouvelle-Guinee et 1’ Australie. De plus,
contrairement a la conception precedente, il n’y a pas de relation privilegiee entre l’ichtyofaune
neo-caledonienne et son homologue neo-zelandaise, a l’exception des galaxias. En d’autres termes, la
faune neo-caledonienne est de type indo-pacifique, les faunes australienne et neo-zelandaise ont de
nombreux taxons en commun, et enfin la faune de Nouvelle-Guinee est de nature mixte avec un
contingent australien et un contingent indo-pacifique.
Ce type de repartition est observe dans de nombreux taxons, soit au niveau specifique, soit au
niveau generique ou bien a celui de la famille. Comment 1’expliquer? On peut envisager des
extinctions secondaires, c'est-a-dire des disparitions regionales dans une repartition generale
indo-pacifique, mais il n’existe aucun element biologique en faveur de cette hypothese. Notre
hypothese est alors la suivante : lorsque que le Gondwana s'est disloque, la Nouvelle-Guinee est
venue provoquer, en derivant vers le nord, une discontinuite dans l’ensemble forme par la chaine des
lies et archipels indo-pacifiques, produisant ainsi une ligne de rupture faunistique entre une zone
asiatique et une zone australienne. Cette ligne de rupture, observee par de nombreux biogeographes,
a requ diverses appellations (Parenti, 1991), la ligne de Wallace ou la ligne de Weber etant les plus
communement admises. Cette discontinuite se situe dans l’ouest de la Nouvelle-Guinee, a une
position variant selon les appreciations des auteurs.
Evidemment, la presente hypothese se doit d’etre confrontee aux repartitions observees dans
d’autres groupes zoologiques et botaniques. De meme, elle suggere de revoir la tectonique d’une
region geologiquement tres complexe, et notamment la chronologie de la separation de la
Nouvelle-Caledonie et de la Nouvelle-Zelande du bloc australien, par rapport a celle de la
Nouvelle-Guinee du meme bloc australien. Des temoignages biologiques dans d’autres groupes
zoologiques semblent corroborer cette hypothese (Banarescu, 1995).
La nature mixte de la faune et de la flore neo-caledonienne (comprenant des elements
archai'ques d'origine gondwanienne et des elements endemiques resultant d’une longue isolation) est
observee par d’autres auteurs dans divers groupes zoologiques. Par exemple, Otte et al. (1987)
etudiant les criquets de Nouvelle-Caledonie concluent a une parente avec la faune homologue
australienne, mais aussi a une originalite nette de la faune neo-caledonienne. De maniere analogue,
Matile (1988) met en evidence l’existence de contingents australiens, neo-zelandais et neo-guineens
orientaux dans la faune des dipteres Keroplatidae. Stonedahl & Cassis (1991) observent une
distribution typiquement indo-pacifique des insectes heteropteres du genre Fingulus. Ces schemas de
distribution refletent la complexity de I’histoire tectonique de la zone neo-caledonienne.
En ce qui concerne le taux d’endemisme, il est relativement limite chez les poissons d’eau
douce de Nouvelle-Caledonie, puisque des especes endemiques ne sont observees que dans seulement
5 families sur 26 recensees, principalement les Eleotridae et les Gobiidae, avec environ 15 especes sur
59, soit un taux avoisinant 30 %. 11 s’explique par le fait que toutes les families, sauf deux (Galaxiidae
et Rhyacichthyidae), ont une origine marine et que les poissons de ces families ont un mode de
reproduction permettant une grande dispersion larvaire. En revanche, le taux d'endemisme peut etre
tres eleve dans d’autres groupes zoologiques, e. g. : 60 a 100 % chez les invertebres (Chazeau et al.,
1995), 76 a 100 % pour l’herpetofaune terrestre (Balouet, 1984).
Source:
376
BERNARD SERET
Tableau II. Presence (4) et absence (0) de taxons neo-caledoniens dans les autres regions du Pacifique Sud-Ouest
FAMILLE
genre ou espece
Nouvelle-
Caledonie
Indo-
Pacifique
Nouvelle-
Guinee
Australie
Nouvelle
Zelande
GALAXIIDAE
Galaxias
4
0
0
4
4
ANGUILLIDAE
Anguilla australis
4
+
0
0
4
Anguilla marmorata
+
+
4
4
0
Anguilla megastoma
4
+
4
0
0
Anguilla obscura
+
+
4
4
0
Anguilla reinhardti
4
4-
4
4
0
MORINGUIDAE
Moringua microchir
4
+
0
0
0
muraenidae
Gymnothorax polyuranodon
4
+
4
0
0
OPHICHTHYIDAE
Lamnostoma kampeni
4
+
4
0
0
HEMIRAMPHIDAE
Zenarchopterus dispar
4
+
0
0
0
AMBASSIDAE
Ambassis miops
4
+
4
4
0
Ambassis interrupt us
4
4
4
4
0
KUHLIIDAE
Kuhlia marginata
4
4
4
0
0
Kuhlia munda
4
4
0
0
0
Kuhlia rupestris
+
4
4
4
0
APOGONIDAE
Apogon amboinensis
4
4
4
0
0
Apogon hyalosoma
4
4
4
4
0
GERREIDAE
Gerres filamentosus
+
4
4
4
0
MONODACTYLIDAE
Monodactylus argenteus
4
4
4
0
0
MUGILIDAE
Cestraceus goldei
+
4
4
0
0
ELEOTRIDAE
Bulls amboinensis
4-
4
4
0
0
Eleotris melanosoma
+
4
4
0
0
Eleotris fusca
+
4
4
0
0
Hypseleotris
+
4
4
4
0
Ophieleotris
+
4
4
4
0
GOBIIDAE
A waous
+
4
4
4
0
Callogobius
+
4
0
0
0
Eryxias pun tang
+
4
0
0
0
Redigobius
+
4
4
4
0
Schismatogobius
+
4
0
0
0
RHYAC1CHTHYIDAE
Rhyacichthys
+
4
4
0
0
REM ERCIEM ENTS
La mission PEDCAL a pu etre realisee grace a une subvention de la Commission de
Coordination de la Recherche dans les Departements et Territoires d’Outre-Mer (CORDET) et une
aide financiere du Museum national d'Histoire naturelle dans le cadre du programme pluriformation
« Biodiversite terrestre en Nouvelle-Caledonie ». Le Centre ORSTOM de Noumea a aide I’equipe
PEDCAL lors de sa mission en Nouvelle-Caledonie. Nous remercions particulierement Mme Judith
Najt (MNHN) pour ses encouragements et son soutien au programme PEDCAL, Pierre Lamarque
qui a mis en ceuvre les appareils de peche a l’electricite, Gerard Marquet et Robert McDowall qui
nous ont fait beneficier de leur connaissance de 1'ichtyofaune insulaire du Pacifique Sud, Eric
Guilbert dont les bras robustes ont ete fortement apprecies sur le terrain, Bertrand Richer de
Forges et Jacques Rivaton pour leur accueil au Centre ORSTOM de Noumea. Pascal Deynat a
realise les aquarelles des principales especes recoltees.
Source. MNHN . Paris
POISSONS D'EAU DOUCE DE NOUVELLE-CALEDONIE
377
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Allen, G. R.. 1989. — Freshwater fishes of Australia. Tropical Fish Hobbyist Publications, Neptune City, New Jersey,
340 pp.
Allen, G. R., 1991. Field guide to the freshwater fishes of New' Guinea. Publication n°9 of the Christensen Research
Institute, Madang, Papua New Guinea, 268 pp.
Audley-Charles, M. G., 1983. Reconstruction of eastern Gondwanaland. Nature, 306 : 48-50.
Balouet. J.-C., 1984. Paleontologie des Vertebres terrestres de la Nouvelle-Caledonie el paleontologie du Pacifique Sud-Ouest.
These Sciences Universite Paris I, Sciences de la Terre, 77 p.
BANARESCU, P., 1995. Zoogeography of Fresh Waters. Volume 3. Distribution and dispersal of freshwater animals in Africa,
Pacific areas and South America. Aula-Verlag, Wiesbaden.
Castelneau, F. L. de, 1873. — Contribution to the ichthyology of Australia. n°VIJ. Fishes of New Caledonia. Proceedings
of the Zoological Acclimatation Society of Victoria, 2 : 110-122.
Catala, R., 1950. Etude preliminaire sur les constituants ichthyofaunistiques du cours moyen des rivieres neo-caledoniennes,
sur Tinteret alimentaire de certains d'entre eux et sur les modes de peche s’y rapportant. Communication presentee au
Congres des Peches dans PUnion franchise (Marseille, octobre 1950). Actes du congres publies par l'lnstitut frangais
d’Oceanie : 260-267.
Chazeau, J., Tanguy, J., Richer De Forges, B. & Bouchet, P., 1995. Biodiversite en Nouvelle-Caledonie. La richesse
d'un milieu exceptionnel. ORSTOM Actualites , 46: 15-22.
Dingerkus, G. & Seret, B., 1992a. Rhyacichthys guilberti . a new species of loach goby from Northeastern New Caledonia
(Teleostei : Rhyacichthyidae). Tropical Fish Hobbyist , 40, n° 11 (437) : 174-176.
Dingerkus, G. & Seret, B., 1992b. Parioglossus neocaledonicus , a new species of Microdesmid goby from New Caledonia
(Teleostei : Gobioidei : Microdesmidae). Cybium, 16 (2) : 133-136.
Dingerkus, G. & Seret, B., 1992c. - First record of Moringua microchir for New Caledonia and from Freshwater
(Teleostei : Anguilliformes : Moringuidae). Cybium, 16 (2) : 175-176.
Jouan, H., 1861. — Notes sur quelques especes de poissons de la Nouvelle-Caledonie. Memo ires de la Societe des Sciences
Naturelles de Cherbourg , 8 : 241-308.
Jouan, H., 1863. Notes sur quelques animaux observes a la Nouvelle-Caledonie, pendant les annees 1861 et 1862. Memoires
de la Societe des Sciences Naturelles de Cherbourg , 9 : 89-127.
Jouan, H., 1879. Quelques mots sur la faune ichthyologique de la cote nord-est de PAustralie et du detroit de Torres
comparee, a celle de la Nouvelle-Caledonie. Memoires de la Societe des Sciences Naturelles de Cherbourg, 21 : 328-335.
Larson, H. K. & Martin, K. C., 1990. Freshwater fishes of the Northern Territory. Northern Territory Museum of Arts
and Sciences Handbook Series, Number 1, Darwin. Australia, 102 pp.
McDowall, R. M., 1968. The status of Nesogalaxias neocaledonicus (Weber and de Beaufort) (Pisces, Galaxiidae).
Breviora, 286 : 1-8.
McDowall, R. M., 1989. New Zealand freshwater fishes. A natural history guide. Heineman Reed, MAF Publishing
Group, Auckland, New Zealand, 553 pp.
Marquet, G., 1988. Les eaux interieures de Polynesie franc aise. Principales caracteristiques physiques, chimiques et
biologiques. These de I’Universite Paris VI.
Marquet, G.. sous presse. — The eels (Anguillidae) of New Caledonia : taxonomy and distribution.
Matile, L., 1988. Diptera Mycetophiloidea of New Caledonia. 2. Keroplatidae. Zoologia Neocaledonica, Volume 1. In :
TlLLlER, S. (ed.), Memoires du Museum national d'Histoire naturelle. (A), 142 : 89-136.
Ogilby, J. D., 1898. A contribution to the Zoology of New Caledonia. Proceedings of the Linnean Society of New South
Wales, 22 (1897) : 762-770.
Otte, D., Alexander, R. D. & Cade, W., 1987. The crickets of New Caledonia (Gryllidae). Proceedings of the Academy
of Natural Sciences of Philadelphia, 139 : 375-457.
Parenti, L. R., 1991. Ocean basins and the biogeography of freshwater fishes. Australian Systematic Botany , 4 : 137-179.
Parenti. L. & Allen, G. R., 1991. - Fishes of the Gogol River and other coastal habitats, Madang Province, Papua New
Guinea. Ichthyological Exploration of Freshwater, 1 (4) : 307-320.
Paris, J. P. & Bradshaw', J. D., 1977. Paleogeography and geotectonics of New Caledonia and New Zealand in the Triassic
and Jurassic. International Symposium on Geodynamics in South-West pacific. Editions Technip, Paris : 209-216.
Ryan, P. A., 1980. A checklist of the brackish and freshwater fish of Fiji. South Pacific Journal of Natural Sciences, 1 :
’ 58-73.'
Seret, B., 1992. Poissons d'eau douce du « Caillou ». ORSTOM Actualites , 37 : 2-7.
Seret, B. & G. Dingerkus, 1992. First record of the rare snake-eel Lamnostoma kampeni (Teleostei : Anguilliformes :
Ophichthidae) from a river in Northeastern New Caledonia. Cybium, 16 (2) : 169-170.
Source. MNHN . Paris
378
BERNARD SERET
Springer, V. G., 1982. — Pacific plate biogeography, with special reference to shorefishes. Smithsonian Contributions to
Zoology, n°367 : 1-182.
Stevens, G. R., 1977. Mesozoic biogeography of the South-West Pacific and its relationship to plate tectonics. Proceedings
of the internatational Symposium on the Geodynamics of S-W Pacific, Editions Technip, Paris : 309-326.
Stevens, G. R., 1980. — New Zealand adrift. The theory of continental drift in a New Zealand setting. A. H. & A. W. Reed,
Wellington, Sydney and London, 442 pp.
Stonedahl, G. M. & Cassis, G. C, 1991. — Revision and Cladistic Analysis of the Plang Bug Genus Fingulus Distant
(Heteroptera : Mrididae : DeraeocorinaeJ. American Museum Novitates , 3028 : 1-55.
Weber, M. & de Beaufort, L. F., 1913. - iiber neue Fische von Neu-Kaledonien. Zoologischer Anzeiger, 42 : 172-174.
Weber, M. & de Beaufort, L. F., 1915. — Les poissons d'eau douce de la Nouvelle-Caledonie. In : F. Sarasin.& J. Roux,
Nova Caledonia, Zoologie , Vol. II, L. I, n°2 : 17-41.
Weber, M. & de Beaufort, L. F., 1911-1962. The fishes of the Indo-Australian archipelago. 11 vols. E. J. Brill, Lieden.
Whitley, G. P., 1935. Whitebait. Victorian Naturalist, Melbourne, 52 (3) : 41-51.
Source:
54
A new genus and species of lizard
(Squamata, Scincidae) from New Caledonia,
Southwest Pacific
Ross A. SADLIER *, Glenn M. SHEA ** & Aaron M. BAUER ***
* Section of Herpetology, Australian Museum,
6 College Street, Sydney 2000, NSW, Australia
** Department of Veterinary Anatomy,
University of Sydney, NSW 2006, Australia
*** Department of Biology, Villanova University,
800 Lancaster Avenue, Villanova,
Pennsylvania 19085, USA
ABSTRACT
A new genus and species of skink, Lacertoides pardalis , is described from two specimens collected in southern New
Caledonia in the southwest Pacific. This species is a member of the Eugongylus group, but is not readily assignable to any
known genus. The most notable of its several derived characteristics is the extraordinarily large number of small body scales.
RESUME
Un nouveau genre et une nouvelle espece de scinque, Lacertoides pardalis , sont decrits sur deux specimens recoltes dans
le sud de la Nouvelle-Caledonie, sud-ouest du Pacifique. L'espece appartient au groupe Eugongylus , mais ne se place aisement
dans aucun genre connu. Parmi plusieurs caracteres derives, le plus remarquable est le nombre extraordinairement eleve de
petites ecailles corporelles.
Although there is now considerable support for the monophyly of the Eugongylus group
(Greer, 1979) of lygosomine skinks (Greer, 1974, 1979, 1989, 1990; Hutchinson, 1980, 1993;
Hutchinson & Donnellan, 1993), the relationships of the genera within this group remain poorly
Sadlier, R. A. G., Shea, M. & Bauer, A. M., 1997. — A new genus and species of lizard (Squamata, Scincidae)
from New Caledonia, southwest Pacific. In : Najt, J. & Matile, L. (eds) , Zoologia Neocaledonica, Vol. 4. Mem. Mus. natn.
Hist, nat., 171 : 379-385. Paris, ISBN 2-85653-505-4.
Publie le 20 juin 1997
Source: MNHN. Paris
380
ROSS A SADLIER, GLENN M. SHEA & AARON M. BAUER
resolved. Clades composed of several genera have been recognized on the basis of single
synapomorphies: the beta palate (Greer, 1974) and fusion of the hemilaminae with the body of the
atlas (Greer, 1989; the Pseudemoia group). The Australian content of the latter, more inclusive group
was identified by Greer (1989), although he also included in the group unspecified New Caledonian
and New Guinean taxa. The New Caledonian members of the group are (Greer, pers. comm.),
Caledoniscincus , Graciliscincus, Nannoscincus , and Sigaloseps.
Immunological studies by Hutchinson et al. (1990) aimed at elucidating relationships of the
Australian members then assigned to the genus Leiolopisma, provided some support for the
monophyletic nature of the Pseudemoia group in Australia. However this scheme of relationships
differed from Greer’s in the inclusion of two genera (Bassinia and Morethia) and some species of
Niveoscincus not possessing the synapomorphy of fusion of the hemilaminae to the body of the atlas,
and also in the exclusion of non-Australian taxa from the Pseudemoia group.
The clades and immunological groups identified by these characters, although not completely
nested, at least provide some argument for special relationships among part of the Eugongylus group.
Further, the genera within these clades are mostly polytypic and diagnosable by synapomorphies.
However, the residual genera, which in the Pacific Basin consist of Cyclodina , Emoia ,
Eugongylus , Geoscincus , Marmorosphax , Lioscincus (the residual New Caledonian species formerly
referred to « Leiolopisma »), Oligosoma , Phoboscincus , Tachygyia, and Tropidoscincus, are either
undiagnosed by synapomorphies, are very small groups (1-2 species) of unknown affinities, or both..
The new skink described herein falls among this residue in lacking a beta palate and having
atlantal hemilaminae distinct from body, but its relationships remain otherwise obscure. It does not
readily fit within the morphotypes characteristic of any of the non-diagnosable genera, does not
possess the synapomorphies of the diagnosable genera, yet possesses some apomorphic traits rare
among skinks. Hence, it is here described as a new genus.
SYSTEMATICS & BIOLOGY
Lacertoides gen. nov.
Type species: Lacertoides pardalis n. sp., here designated.
Diagnosis: Lacertoides is identified as a member of the Eugongylus group of skinks (Greer,
1979; Hutchinson, 1993) by possessing the following suite of synapomorphies: parietals meet behind
interparietal; parietal bordered along lateral edge by a single temporal; presacral vertebrae > 26;
Meckel's groove closed.
Lacertoides can be further differentiated from the Sphenomorphus group (Greer, 1979) by
lacking the derived state of medial preanal scales enlarged and overlapping the adjacent lateral
preanal scales (Greer, 1979; 1990).
Greer (1979) identified a single row of scales on the dorsal surface of fourth toe throughout
its length and 11 or more premaxillary teeth as further synapomorphies for the Eugongylus group.
Lacertoides lacks both states, having the basal five or six dorsal scales of fourth toe divided, and nine
premaxillary teeth. Whether these represent retained primitive states or reversals is unknown in the
absence of knowledge of its relationships within the group.
Within the Eugongylus group, Lacertoides possesses the following suite of derived character
states: very small body scales (midbody scale rows 68 or >); complete row of subocular scales;
nuchals fragmented; frontoparietals fused; lower eyelid with a semi-transparent disc; presacral
vertebrae 29.
Of these features, only the Emoia adspersa group (as defined by Brown, 1991), Tachygyia
Mittleman, Phoboscincus bocourti (Brocchi), and Oligosoma otagoense (McCann) have small body
Source . MNHN. Paris
A NEW GENUS AND SPECIES OF LEZARD FROM NEW CALEDONIA
381
scales (> 55 rows around the body; Greer, 1976; Hardy, 1977; Brown, 1991). The first three taxa
also have fused frontoparietals. Tachygyia further shares a complete row of subocular scales, while
P. bocourti also shares fragmented nuchals and an elevated number of presacral vertebrae (30).
However, Tachygyia and P. bocourti both have scaled lower eyelids, while Tachygyia also retains the
primitive number of presacral vertebrae (27) for the Eugongylus group.
Derivatio nominis: the generic name alludes to the superficial resemblance to some lizards of
the genus Lacerta (family Lacertidae), due to the combination of large head shields, small body
scales, and ocellated color pattern. The gender is masculine (Article 30(b) of the Code of Zoological
Nomenclature).
Lacertoides par dull s n. sp.
(Figs 1-2)
Type material: holotype ?, Australian Museum Sydney (AMS) R148050 (R. Sadlier & G.
Shea), lower slopes of Kwa Neie, 28.ix.1995. Paratype MNHN 1996.2662, same collection data as
holotype.
Diagnosis: species diagnosis same as for genus.
Description: measurements’, snoul to vent length (SVL)
102 mm (holotype), 75 mm (paratype); distance from axilla to
groin 54.7-56.9% of SVL; distance from forelimb to snout
38.2-40.0% of SVL; hindlimb length 49.0-50.7% of SVL.
Scalation : definitions follow Sadlier (1986). Frontonasal
as broad as long (W/L = 95.0-114.9%); prefrontals mode¬
rately large, narrowly separated to narrowly contacting;
frontal longer than wide (W/L = 79.7-83.3%); frontoparie¬
tals fused; interparietal distinct; parietals each bordered by
two or three small scales and a single upper secondary
temporal scale; primary temporal usually fragmented to form
two near equal sized scales (R 148050 right single); upper
secondary temporal single; lower secondary temporals
usually single (R 148050 left divided into two); tertiary
temporals usually two; postlabials three, two small scales
lowermost and a single large scale uppermost.
Nasals moderately large, each usually with a postnasal
suture (R148051 right side crease only) and usually bordered
above by a distinct supranasal scale (R148050 right supra-
nasal fused to nasal); loreals two; upper and lower preocular
present; complete subocular row of scales; supraciliaries 7-8;
upper labials eight; lower labials 7-9; postmental contacting-
first two on each side; enlarged pairs of chinshields three, first
pair in broad contact, second pair separated by two scales,
third pair separated by five scales, all chinshields contacting
lower labials.
Lower eyelid with an obvious, centrally located semi¬
transparent disc, length approximately 30% of total eye
length.
Ear opening moderately large and with 4-5 lobules.
Body scales smooth, midbody scale rows approximately
68-70; paravertebral scales (from parietals to opposite vent)
148-157.
Scales on top of fourth finger 16-17; lamellae beneath
fourth finger 19-22; scales on top of fourth toe 23-25, basal
5-7 divided; lamellae beneath fourth toe 32-33, broad and
smooth.
Dentition (holotype only): premaxillary teeth 9; maxillary
teeth 17-18; dentary teeth 20-21. Teeth peg-like.
Osteology : presacral vertebrae 29; postsacral vertebrae 61
(holotype); phalangeal formula for manus and pes 2.3.4.5.3
and 2.3.4.5.4 respectively; pairs of mesosternal ribs contac¬
ting mesosternum two. No ectopterygoid process.
Color and pattern: dorsal surface featuring a pattern of
dull, pale, olive-grey, dark centered ocelli on a darker
olive-grey background between the fore and hindlimbs. This
pattern becomes obscure anteriorly and tends to blend,
becoming midbrown marked with pale longitudinal spots (the
remnants of the pale rings) at the nape and head. On the side
of the body the dorsal pattern continues but progressively
breaks up ventrally, merging with the ventral pattern along
the ventrolateral margin. Posteriorly, around the level of the
hindlimbs, both the pale ocelli and dark ground color merge
and are gradually replaced by a regular pattern of alternating
broad dark (2-3 scales width) and narrow pale (1-1.5 scales
width) crossbars along the length of the tail. Ventral surface
white with a pattern of narrow (approximately 2 scales width)
reticulate markings over the entire ventral surface of the
body, obscure (basally) to absent (distally) below the tail.
Soles of feet and hands dark, finger and toe lamellae dark.
Tongue (in preservative) grey distally, pale basally. Perito¬
neum dark.
Type locality: Kwa Neie.
Distribution and habitat: both specimens were collected from beneath large rocks embedded in
a soil matrix, exposed in a road cutting on the lower slopes of Kwa Neie (Figs 3-4), a tall hill (summit
367 m above sea level) in the far south of the island. The surrounding habitat was low maquis on red
lateritic soils with numerous low rock outcroppings. The holotype was observed active in overcast
conditions retreating from the top of a large rock to a crevice and burrow beneath from which it was
Source: MNHN, Paris
382
ROSS A SADLIER, GLENN M. SHEA & AARON M. BAUER
Fig. I. — Holotype (upper) of Lacerioides pardalis n. sp. (AMS 148050), showing dark ventral markings (lower).
Source: MNHN, Paris
A NEW GENUS AND SPECIES OF LEZARD FROM NEW CALEDONIA
383
Fig. 2. — Lateral and dorsal view of the head of Lacertoides
pardalis n. sp. (AMS 148050).
dug out. The paratype was observed at the
entrance of a burrow/crevice beneath a large rock
in the face of the cutting. The tail of a third
individual was observed in a crevice beneath
rocks on the face of the cutting where it passed
through closed forest approaching the upper
slopes of the mountain.
Locally sympatric skink species in rainfo¬
rest habitat of the general area include the
crepuscular species Marmorosphax tricolor and
Sigaloseps deplanchei, and the diurnal surface
active species Caledoniscincus austrocaledonicus ,
Caledoniscincus atropimctatus, and Tropidoscin-
cus rohssii. The maquis habitat of the type
locality was not generally collected but is likely to
contain at the very least Caledoniscincus austro¬
caledonicus.
Discussion: the area from which Lacertoi¬
des pardalis was collected has only received very
superficial attention from herpetologists. As far
as we are aware the only herpetologists to
previously visit the general area and collect
specimens were Bauer and Wishmeyer in 1985,
who made a small collection from mainly rain¬
forest habitat near the base of Kwa Neie. This
collection also contains most of the sympatric
species listed above and does not add to that list.
Even less field research has been undertaken in
the maquis habitat of the Plaine des Lacs region.
From the limited observations we were
able to make on the new species it appears to
show a degree of dependance on rock outcrops or
their equivalent for sheltering sites. Such habitat
was generally confined to the dry ranges of the
Plaine des Lacs. Kwa Neie is part of a relatively small (approximately 5 km length) and apparently
isolated north-south running range in the far south of the island. At this stage it is unknown whether
Lacertoides pardalis is restricted to the range on which Kwa Neie is situated or whether it also occurs
in similar rocky habitat in the region. Either way it is likely to have one of the more restricted
distributions of the New Caledonian skink fauna.
On the information presently available we consider Lacertoides pardalis is uncommon with a
potentially limited distribution. The general area from which the species is known has been exploited
for minerals in past, and is likely to be considered for mining in the future. Field research to
determine the distribution, habitat requirements, and relative abundance of the species is required
before an assessment of its present status and the likely impact of future development in the region
can be made.
Derivatio nominis: the species epithet is from the Latin pardalis , a leopard, alluding to the
ocellated color pattern. It is a noun in apposition.
Source:
384
ROSS A SADLIER, GLENN M. SHEA & AARON M. BAUER
Fig. 3. Type locality of Lacertoides pardalis n. sp. (closed circle) in southern New Caledonia.
ACKNOWLEDGEMENTS
The authors thank the New Caledonian authorities for permission to collect and conduct
research in New Caledonia, particularly Monsieur M. Boulet, Chef du Service de l'Environnement
et de la Gestion des Parcs et Reserves. Funding for Field research in New Caledonia in September
1995 was provided by the French Ministere des Affaires Etrangeres (French-Australian Scientific
Cooperation Fund) through ORSTOM Noumea. Logistical support and encouragement was
provided by Jean Chazeau of ORSTOM (Centre de Noumea), and Alain Renevier and family. P.
A. Koshland produced the illustration of the head shields. Allen Greer reviewed the manuscript.
Special thanks are due to Herve Jourdan for his assistance during the course of fieldwork in
September 1995.
REFERENCES
Brown W. C., 1991. — Lizards of the Genus Emoia (Scincidae) with Observations on Their Evolution and Biogeography.
Memoirs of the California Academy of Sciences , 15:1-94.
Greer A. E., 1974. The generic relationships of the scincid lizard genus Leiolopisma and its relatives. Australian Journal
of Zoology, Supplementary Series (31): 1-67.
Greer A. E., 1976. — On the evolution of the giant Cape Verde scincid lizard Macroscincus coctei. Journal of Natural History ,
10: 691-712. J y
Greer A. E., 1979. — A Phylogenetic Subdivision of Australian Skinks. Records of the Australian Museum , 32 (8): 339-371.
Source:
A NEW GENUS AND SPECIES OF LEZARD FROM NEW CALEDONIA
385
Fig. 4. — Habitat at the type locality for Lacertoides pardalis n. sp., a road cutting through maquis on the lower slopes of
Kwa Neie.
Greer A. E., 1989. The Biology and Evolution of Australian Lizards. Surrey Beatty & Sons: Chipping Norton NSW,
264 pp.
Greer A. E., 1990. — Overlap Pattern in the Preanal Scale Row: An Important Systematic Character in Skinks. Journal of
Herpetology , 24 (3): 328-330.
Hardy G. S. 1977. The New Zealand Scincidae (Reptilia: Lacertilia); a taxonomic and zoogeographic study. New Zealand
Journal of Zoology, 4: 221-325.
Hutchinson M. N. 1980. — The systematic relationships of the genera Egernia and Tiliqua (Lacertilia: Scincidae). A review
and immunological reassessment, pp. 176-193 in Banks, C. B. & Martin, A. A. (eds). Proceedings of the Melbourne
Herpetological Symposium. Zoological Board of Victoria, Parkville, ix 4- 199 pp.
Hutchinson M. N., 1993. — Family Scincidae. pp. 261-279, in Glasby, C. J., Ross, G. J. B. & Beesley, P. L. (eds), Fauna
of Australia. Vol. 2A. Amphibia & Reptilia. Australian Government Publishing Service, Canberra, viii + 439 pp.
Hutchinson, M. N. & Donnellan, S. C, 1993. — Biogeography and phylogeny of the Squamata. pp. 210-220, in Glasby,
C. J., Ross, G. J. B. and Beesley, P. L. (eds) Fauna of Australia. Vol. 2A. Amphibia & Reptilia. Australian Government
Publishing Service, Canberra, viii + 439 pp.
Hutchinson, M. N., Donnellan, S. C., Baverstock, P. R., Krieg, M., Simms, S. & Burgin, S., 1990. Immunological
relationships and generic revision of the Australian lizards assigned to the genus Leiolopisma (Scincidae: Lygosominae).
Australian Journal of Zoology , 38: 535-554.
Sadlier R. A., 1986. — A Review of the Scincid Lizards of New Caledonia.. Records of the Australian Museum , 39 (1): 1-66.
Source : MNHN . Paris
Source: MNHN , Paris
INDEX SYSTEMATIQUE
A
Acanlhopagrus berda 374
acauda, Xenylla 22
Acherontiella 64, 66
Acherontiella colotlipana 66
Acherontiella prominentia 63, 64
Acherontiella thibaudi 64
Acherontiellina 66
Adenopterus 129, 133, 137, 138, 158, 159, 161, 166, 162, 174
Adenopterus admirandus 158
Adenopterus agrammus 127, 129, 158, 160, 161
Adenopterus amiensis 156, 158, 159
Adenopterus baloghi 158
Adenopterus (?) bimaculatus 127, 129, 156, 158, 159. 160
Adenopterus caledonicus 158
Adenopterus confixus 158
Adenopterus crouensis 158
Adenopterus dubius 158
Adenopterus dumbeus 158
Adenopterus (?) incertus 127. 129, 156, 158. 160
Adenopterus kraussi 127, 129, 137, 156 158, 159
Adenopterus lifouensis 158, 165, 174 176
Adenopterus norfolkensis 158, 174
Adenopterus paraperplexus 158
Adenopterus per plexus 158
Adenopterus roseola 158
Adenopterus rouxi 158
Adenopterus sarasini 158, 161
Adenopterus sarrameus 158
Adenopterus saussurei 158
Adenopterus sp. 127, 129, 138, 161. 162
Adenopterus sylvaticus 158
Adenopterus tchambicus 158
Adenopterus yahouensis 158
admirandus. Adenopterus 158
Adrosophila 285
A drosophila minuta 285
adspersa, Emoia 380
Aethiopella kuolo 37
Aethiopella silvestris 9, 36
affiniformis, Paraxenylla 66, 68
africana . Pseudachorutella 39
Afronisia 198, 202, 205, 207, 208, 221
Afronisia albovittata 207
Afronisia bredoi 207
Afronisia brunnescens 207
Afronisia flavescens 207
Afronisia gembuensis 207
Afronisia muiri 207
Afronisia pallida 207
Agnotecous 129, 132, 137, 138, 143, 144, 145, 166, 165,167,
171
Agnotecous albifrons 127, 129, 143, 144, 169
Agnotecous brachypterus 143
Agnotecous novaecaledonicae 143
Agnotecous obscurus 143, 146
Agnotecous robustus 138
Agnotecous sarramea 127, 129, 143, 145, 146, 162, 169
Agnotecous tapinopus 143, 146, 162, 165, 167, 168, 169
Agnotecous yahoue 143, 146, 165, 169
agrammus, Adenopterus 127, 129, 158, 160 161
alabarda. Sternotropa 260, 261, 264
albifrons, Agnotecous 127. 129, 143. 144, 169
albipennis. Suva 244
albipes. Technomyrmex 360, 361, 362, 363
albiplaga, Suva 244
albonotata, Nisia 197, 198, 235, 237
albonotata, Suva 199, 230, 237, 239
albonotata. Suvanisia 197, 198, 205, 235, 236, 237, 242, 243
albovittata. Afronisia 207
albovittata. Eponisia 207
Aleocharinae 257
Allaphorura cryptopyga 16
Allaphorura encarpata 16
Allaphorura kwona 74
Allaphorura lifouensis 63, 72
Allaphorura pet abides 15
Allaphorura zschokkei 72, 74
alpha. Tr erne Ilia 151
alternala, Brachida 259
Ambassidac 374, 376
Ambassis interruptus 374, 376
Ambassis miops 374, 376
amboinensis. Apogon 374, 376
amboinensis, Butis 374, 376
amiensis, Adenopterus 156, 158, 159
amiensis, Caltathra 127, 129, 147, 148. 149
amieuensis. Angustonicus 118, 119, 123, 120
amoa, Ca/scirtus 127, 129, 137, 156, 157
Anaxipha 133
ancarpata, Allaphorura 16
ancora, Nemoedia (s. sir.) 267, 272
Anebolura 257
Anebolura minima 277
Anebolura (Oroussetina) neocaledonica 277
anema, Meicanthus 374
Anguilla australis 376
Anguilla australis schmidti 374
Anguilla marmorata 374, 376
Anguilla megastoma 374. 376
Anguilla obscura 374, 376
Anguilla reinhardti 374, 376
Anguillidae 373, 374, 376
angular is, Folsomides (groupe) 85
angusta, Lauraesilpha 91, 96, 102
angusta. Neostylopyga 102
angusta, Stylopyga 102
angusta. Tryonicus 102
angustipennis, Angustonicus 91, 99, 118
angustipennis, Cut ilia 118
Angustonicus 91, 94. 95, 96, 98, 118, 124
Angustonicus amieuensis 118, 119, 120, 123
Angustonicus angustipennis 91, 118
388
INDEX SYSTEMATIQUE
Angustonicus arboricolus 96, 118, 121, 122
Angustonicus boucheti 118, 119 120
Anigrus 198, 207
Anigrus nitidus 207
animate. Nolosciobia 176
annieae. Thibaudylla 23
annieae. Xenyl/a 21
anomala, Anorhinosia 198, 204, 208, 209
anophthalma. Friesea 63, 69, 70
Anorhinosia 198, 204, 206, 208, 209, 213
Anorhinosia anomala 198, 204, 208, 209
Anorhinosia spathulalba 198, 204, 208, 209, 211, 212
anospinosa. Koghisia 197, 198, 205, 228, 230, 231
Anuridinae 72
Anuridini 43
Aphonus caledonicus , 155
Apogon amboinensis 374, 376
Apogon hyalosoma 374, 376
Apogonidae 374, 376
aporos. Ophieleotris 374
appendiculata, Sternotropa 265
aptera, Tremellia 151, 174
araucariae, Lobelia (Propeanura) 45
araucariensis, Tillieria 11
arbor icolus. Angustonicus 96, 118, 121, 122
Archenopterus 133, 159
Archiblatta 124
Archisotoma gourbaultae 83
Archisotoma interstitialis 83
Archisotoma lit oralis 63, 81, 84
Archisotoma vaoensis 63, 81, 82
arenicola, Isotogastrura 79
arenosa, Xenylla 22
areto. Caltathra 127, 129, 147, 149, 150
argenteus. Monodactylus 374, 376
argenteus, Pomadasys 374
argentilineatus, Periophlhalmus 374
argentimaculatus, Lutjanus 374
Argus, Scatophagus , 374
Arothron hispidus 374
Arothron mani liens is 374
ascia, Sternotropa 263, 264
aterrima. Scaptodrosophila (groupe) 287
Atherinidae 374
atricha, Scaptodrosophila 283, 285, 287, 296, 304 306, 320,
350, 352, 353, 354, 355
atropunctatus, Caledoniscincus 383
atrovenosa, Nisia 235
Aulacocyclus 251, 252, 253, 254
Aulacocyclus boudinoti 251, 252, 253, 254
Aulacocyclus fortis 251, 253
Aulacocyclus pugnax 251, 253, 254
Aulacocyclus pugnax (groupe) 253, 254
Aulacocyclus rouxi 251, 252, 253, 258
Aulacocyclus sever ini 251, 252, 253
Aulacocyclus tricuspis 251, 252, 253
Aulacocyclus tricuspis (groupe) 253
auropunctata, Wasmannia 357, 358, 366
austr aliens is australiensis. cf, Xenylla 20
australiensis. Nisia 235
australis, Anguilla , 376
australis schmidti, Anguilla 374
australis, Tremellia 151
Australonura novaecaledoniae 45
austrocaledonicus, Caledoniscincus 383
avita. Bui lit a 139
Awaous 376
Awaous guamensis 374
B
baloghi, Adenopterus 158
bait eat us. Redigobius 374
Bashgultala 200
Bass in ia 380
bedosae, Superodonte/la 9, 24
bella, Scaptodrosophila 283, 285. 289. 296, 349, 350, 352, 354
bellingeri, Xenylla 21
berda, Acanthopagrus 374
beta, Pseudachorutes 35
beta, Tremellia 151
bicolor, Scaptodrosophila 283, 285, 287, 292. 293, 296, 349,
350, 352, 354, 355
bifasciatus, Lebinthus 171
bikolanus, Redigobius 374
bimaculatus, Adenopterus (?) 127, 129, 156, 158, 159, 160
biocellatus, Glossogobius 374
biporos, Omox 374
bitaeniatus, Lebinthus 171
Blaberidae 105
Blatta 124
Blattaria 91
Blattidae 91, 92, 94, 95, 96, 98, 124
Blattinae 92
Blennidae 374
bobeitio, Pseudachorutes 9, 32, 33, 35
Bobilla 137, 139
bocourti, Phoboscincus 380, 381
bolanus. Caledonisia 197, 198, 204, 213, 214, 215, 216, 219
bolanus. Eponisia 199, 216
Bolitocharini 267
boucheti, Angustonicus 118, 119, 120
boudinoti, Aulacocyclus 251, 252, 253, 254
boudinoti, Pseudachorutella 9, 39, 40
bouleti. Koghiella 127, 128, 129, 141. 142, 143
bouleti, Rothisilpha 112. 114
bouo, Koghiella 142
Brachida 257, 259
Brachida alternata 259
Brachida dimidiate 259, 260
Brachida longesetosa 257, 258
Brachida newtoni 259
Brachida stilifera 258, 259
Brachymyrmex 361
Brachymyrmex sp. 360, 361. 362, 363, 366, 367
brachypterus, Agnotecous 143
Brachystomella 30
Brachystomella liiemalis 31
Brachystomella insulae 30
Brachystomella perraulti 31
Brachystomella unguilonga 30
Brachystomellidae 30, 68
Brachytrupinae 128, 131, 132
brachyurus, Microphis 374
bredoi, Afronisia 207
brevicauda, Xenylla 22
brunnea, Scaptodrosophila 298
brunnea, Scaptodrosophila (groupe) 296, 297
brunnea. Sternotropa 263
brunnescens, Afronisia 207
bryani, Drosophila 292
bryani, Scaptodrosophila 283, 284, 286, 292. 296, 348, 349,
350, 352, 353, 354, 355
Bullita 137, 139, 166, 167
Bullita avita 139
INDEX SYSTEMATIQUE
389
Bullita fusca 139, 165, 167, 168
Bullila pacifica 139, 167
Bullita irons versa 127, 128, 129, 139, 140, 141, 162
Bullita unicolor 127, 128, 129, 139, 140, 141, 167
But is amboinensis 374, 376
bulleri, Robigalia 202
c
caerulumbrosa, O don tel la 28
cafana, Fennahsia 197, 198, 204, 222, 223, 224
caledobrunnea. Scaptodrosophila 283, 285, 296, 349, 350, 352,
353. 354
caledoniae. Lomaglossina 267
caledon ica. Koghiella 142
caledonica, Nemoedia 269, 270, 280
caledonica. Scaptodrosophila 283, 287, 296, 299, 350, 352. 353,
354
caledonica, Tremellia 151
caledonicus, Adenopterus 158
caledonicus. Aphonus 155
caledonicus, Maluanus 127, 129, 137, 153, 154, 155
Caledoniscincus 380
Caledoniscincus atropunctatus 383
Caledoniscincus austrocaledonicus 383
Caledonisia 197, 198. 204, 206, 213, 215. 222, 227, 235
Caledonisia bolanus 197, 198, 204, 213, 214, 215, 216. 219
Caledonisia crypto 197, 198, 204, 213, 214, 215, 216, 219
Caledonisia guilberti 197, 198, 204, 213, 214, 215, 216, 221
Caledonisia monsmollis 197, 198, 204, 213. 215, 219. 220
Caledonisia theophane 197, 198, 203, 204. 213, 214, 215, 219
Caledonisia x/i 197, 198, 204, 213, 214, 215, 219, 220
Caledonura til/ierae 45
Callogobius 376
Cal/ogobius sp. I 374
Callogobius sp. 2 374
Calscirtus 157
Calscirtus amoa 127, 129. 137, 156, 157
Calscirtus paniensis 157
Calscirtus sp. 162
Calscirtus timbiensis 157
Cal tat hr a 130, 133, 137, 147, 150, 166, 173
Cal tat lira amiensis 127, 129, 147, 148, 149
Caltathra areto 127, 129, 147, 149, 150
Caltathra chopardi 127, 129, 147, 148
Caltathra dubia 147, 173
Caltathra panaki 147, 173
Caltathra steinmanni 147. 148, 165, 173, 174
Camponotus (Colobopsis) sorwneri 360, 361, 362, 363, 367
Camponotus sp. I 359, 360, 361, 362, 363
Camponotus sp. 2 359, 360, 361, 362, 363, 367
Camponotus sp. 3 360. 361, 362, 363. 367
Camponotus sp. 4 360, 361, 362, 363
canala, Notosciobia 176
Carcharhinidae 374
Carcharhinus leucas 374
caro linens is, Nisia 235
Cartoblatta 124
Cassagnella sp. 68
Catara 124
caudafurcata, Suvanisia 197, 198, 205, 235, 236, 237, 239. 243
celebius, Glossogobius 374
Centrarchidae 373, 374
Cephalachorutes 41
Cephalachorutes deharvengi 9, 41
D
dagamae, Isotomodes 87
danielae, Thibaudylla 23
danielae, Xenylla 21, 22
Cephalachorutes delamarei 43
Cephalachorutes sp. 43
cephalus, Mugil 374
Ceratophyse/la 20
Ceratrimeria lydiae 37
Cestraceus goldiei 374, 376
Cestraceus oxyrhinchus 374
Cestraceus plicatilis 374
chazeaui. Lauraesilpha 92, 101
chazeaui, Pseudachorutes 36
chopardi, Caltathra 127, 129, 147, 148
chrysosoma, Redigobius 374
Cicadetta 185
Cicadettini 180
Cicadoidea 179, 180
Cichlidae 373, 374
ciliata, Parectonura 45
cirratus, Taenioides sp. cf 374
Cixiidae 202
clara, Kinnacana 203
claropleura, Scaptodrosophila 283, 287, 296. 301, 302. 349,
350, 352, 354, 355
coatesi, Ectonura 46, 60
Coccoidea 202
Coleoptera 251, 257
Collembola 9. 45, 63
colotlipana, Acherontiella 66
confixus, Adenopterus 158
conspicuata, Odontella 28
coronata, Isotogastrura 79
Cosmozosteria 124
crass us, Punctulonicus 115, 116
Crematogaster (Orthocrema) sp. 359, 360, 361, 362, 363
crenilabis, Crenimugil 374
Crenimugil crenilabis 374
Crenimugil heterocheilus 374
cretacea, Suva 244
crevicola. Phaconeura 215
crouensis, Adenopterus 158
crypta, Caledonisia 197, 198, 204, 213, 214, 215, 216, 219
cryptopyga. Allaphorura 16
Cryptopygus sp. I 83
Cryptopygus sp. 2 85
cumbrosus, Folsom ides 85
Cut ilia 118
Cut ilia angustipennis 118
Cut ilia pallidipennis 110
Cut ilia punctulata 116
Cut ilia sarasini 110
Cut ilia subpel/ucida 107
Cyclodina 380
Cypha 257
Cypha lancea 258, 259
Cypha longesetosa 257, 258
cyprinoides. Megalops 374
deharvengi . Cephalachorutes 9, 41
deharvengi, Fissuraphorura 74
delamarei. Cephalachorutes 43
390
INDEX SYSTEMATIQUE
delamarei, Pseudachorudina 43
deplanchei, Sigaloseps 383
Deropeltis 124
desserti, Ueana 180
desutferae, Muirisinia 198, 205, 232, 233
diaphana. Paramicrixia 202, 204
Diclyoptera 91
Diestota numeensis 258
dimidiata, Brachida 259, 260
Diptera 283
dispar, Zenarchopterus 374, 376
Dis tan liana 198, 205, 206, 207, 227
Distantiana stylirecta 198, 205, 206, 207, 208
divisa, Nemoedia (s. sir.) 270, 271
do, Odontel/a 9, 26, 30
Dolichoderinae 360
domina, Lomaglossina 267, 268
Dory lea 124
Ectonura 45, 46 , 53, 60
Ectonura coatesi 46, 60
Ectonura lata 45, 48 , 54, 60
Ectonura longirostris 45, 57, 59, 61
Ectonura minima 45, 46 . 60
Ectonura natalensis 46. 53, 60
Ectonura oribiensis 46, 53, 60
Ectonura paralata 45, 49, 53 . 54, 60
Ectonura proxima 45, 53. 54, 55, 60
Ectonura pulchra 45, 51 , 60, 61
Ectonura sylvatica 45. 56 , 60, 61
elegans, Maluanus 127, 129, 137, 153, 154 . 155
Eleotridae 371, 373, 374, 375. 376
Eleotris fusca 374, 376
Eleotris melanosoma 374, 376
elevata, Sternotropa 263
Emoia 380
Emoia adspersa 380
encarpata, Allaphorura 16
Endacusta 133, 150
Endotaria 133, 173
Endotaria steinmanni 173
Eneopteridae 132
Eneopterinae 129, 131. 132, 137, 143 . 145, 162, 165, 166, 167 ,
168, 170
Entomobryidae 88
Jbust a, Notosciobia 176
Fennahsia 197, 198, 204, 206, 222
Fennahsia cafana 197, 198, 204, 222, 223 , 224
Fennahsia hvpogaea 197, 198, 204, 222, 223 , 246
Fennahsia matuta 197, 198, 204, 222, 223 , 225
Fennahsia perioflala 197. 198, 204, 222, 224, 225, 226
Fikola 137, 139, 167
Fikola fusca 139, 167
fdamentosus. Gerres 374. 376
Fingulus 375
fiscus, Isotomodes 88
Eissuraphorura deharvengi 74
f agellans, Nemoedia (s. str.) 272, 273
flavescens, Afronisia 207
Jlavimaculata, Suva 244
flavipalpis, Lebinthus 171
flavomaculatus, Maluanus 154
folsomi, Onychiurus 18
Drosophila bryani 292
Drosophila (Drosophila) 284
Drosophila (Scaptodrosophila) minimeta 319
Drosophila (Sophophora) 284
Drosophila kitazawai 292
Drosophila levis 292
Drosophila pictipennis 285
Drosophila pugionata 285
Drosophila smicra 285
Drosophila victoria 285
Drosophilidae 283, 349
Drymaplaneta 95. 124
dubia, Caltathra 147, 173
dubius, Adenopterus 158
Duchailluia 124
dumbeus, Adenopterus 158
duospilus, Mugilogobius 374
E
Entomobryomorpha 10
Epilamprinae 105
epilamproides, Pellucidonicus 101, 104. 105, 123
Eponisia 197, 198, 199, 201, 205, 206. 221. 223, 246
Eponisia albovittata 207
Eponisia bolanus 199, 216
Eponisia fugax 199, 226
Eponisia gut tula 221
Eponisia hvpogaea 199, 223
Eponisia lysis 199, 228, 230
Eponisia macula 221
Eponisia matuta 199, 222, 223
Eponisia splendida 221
Eponisia theophane 199, 213, 219
Eponisia tomyris 199, 227
Eponisia woodwardi 198, 221, 246
Eponisiella 198, 244
equulus, Leiognathus 374
Eryxias pun tang 374, 376
Eugongylus 379, 380, 381
Eurybrachidae 202
Eurycotis 124
Euscyrtinae 131
evenhuisi, Scaptodrosophila 238, 285, 287, 296, 301, 304, 320,
350, 352, 354
F
folsomi, Orthonychiurus 18
Folsom ides cumbrosus 85
Folsom ides insular is 63, 85, 86
Folsomides petiti 85
Folsom ides sp. 85
Folsomides unicus 85
Folsomides angular is (groupe) 85
Folsomina onychiurina 64, 87
Folsomina sp. 87
Formicidae 357, 358, 359, 360, 367
Formicinae 360
fort is, Aulacocyclus 251, 253
freycinetiae, Pallidionicus 103, 107, 108. 110, 123
Friesea 31, 63. 69, 72
Friesea anophthalma 63, 69 , 70
Friesea lisu 69
Friesea neocaledonica 31
Friesea pins 63, 69
INDEX SYSTEMATIQUE
391
Friesea sublimis 72
Friesea truncatopilosa 72
Frieseinae 31, 69
fugax, Eponisia 199, 226
fugax, Glyptodonisia 197. 198, 205, 226, 227, 228, 229 235
Fulgoridae 202
gatapagoensis, Pseudachorutes 32
Galaxias 373, 375, 376
Galaxias neocaledonicus 373, 374
Galaxiidae 372, 373, 374, 375, 376
gambiense, Tullbergia 12
gedanica, Psammophorura 11
gembuensis, Afronisia 207
Geosc incus 380
Gerreidae 374, 376
Gerres filamentosus 374, 376
ghislaineae, cf, Weiner a 79
gigantea, Protathra 127, 129, 149, 150
glaber sommeri, Ochetellus 359, 360, 361, 362, 363, 367
Glossogobius biocellaius 374
Glossogobius celebius 374
Glyptodonisia 197, 198, 205, 206, 213, 226
Glyptodonisia fugax 197. 198, 205, 226, 227, 228, 229. 235
Glyptodonisia tomyris 197, 198, 205. 226. 227. 229
Glyptodontidae 226
Gobiidae 372, 373, 375, 376
godeffroyi, Strumigenys 359, 360, 361, 362, 363
goipina. Notosciobia 176
Fulgoromorpha 197, 198, 201, 202
fusca, Bu/lita 139, 165, 167. 168
fuse a, Eleotris 374, 376
fusca, Fikola 139, 167
J'uscescens, Lutjanus 374
fuscomarginata, Suva 244
G
goldiei, Cestraceus 374, 376
Gonatas 252
gourbaultae. Archisotoma 83
gouzei, Superodontella 26
Graciliscincus 380
granaria. Oligota 258
grandiceps, Nisia 235
grandis, Koghiella 127, 128, 129, 143
Gryllidae 132
Gryllidea 133
Gryllinae 131, 176
Grylloidea 125, 131, 137, 165
guamensis, Awaous 374
guentheri, Hvpseleotris 374
guerini, Polyrhachis 360, 361, 362, 363, 365, 367
guilberti, Caledonisia 197, 198, 204. 213, 214, 215, 216. 221
guilberti, Nemoedia (s . sir.) 274, 275, 276
guilberti, Rhyacichthys 373, 374
guilberti. Sternotropa 265, 266
gut tula, Eponisia 221
Gymnothorax polyuranodon 370, 373, 374, 376
Gyrophaenini 258
H
Haemulidae 374
Haloxenylla 22
Hebardina 124
helleri, Xiphophorus 373, 374
Hemiptera 197, 198, 202
Hemiramphidae 374, 376
heterocheilus, Crenimugil 374
heteroclita, Lauraesilpha 96, 101
Heteroptera 375
hiemalis, Brachystomella 31
hirsuta, Notosciobia 176
hispidus. A rot hr on 374
Homalosilpha 124
Homoplera 179
horaeogaster, Scaptodrosophila 283, 286, 289. 296, 304, 350,
352, 353, 354. 355
Howeta 133
humeralis, Sternotropa 261, 266
hwanoa, Suvanisia 197, 198, 205, 235, 236, 237, 238, 239, 240.
241, 242
hyalosoma, Apogon 374, 376
Hymenoptera 357
Hypocyphtini 258
hypogaea, Eponisia 199, 223
hypogaea, Fennahsiu 197, 198, 204, 222, 223, 246
Hypogastrura 20
Hypogastruridae 20, 63, 64
hypopygialis, Tanygastrella 285
Hypseleotris 376
Hypseleotris guentheri 374
Hypseleotris sp. 374
I
incertus, Adenopterus (?) 127, 129, 156, 158. 160
indonesiae, Prabhbergia 14, 15
infuscata, Scaptodrosophila 283, 286. 306, 317, 350, 352, 354,
355
insulae, Brachystomella 30
insular is, Folsom ides 63, 85, 86
insular is, Tillieria 11
intermedia. Mimacrotona 279, 280
interruptus, Ambassis 374, 376
interstitialis, Archisotoma 83
Iridomyrmex sp. I 359. 360, 361, 362. 363
Iridomyrmex sp. 2 360, 361, 362, 363
Isotogastrura arenicola 79
Isotogaslrura coronata 79
Isotogastrura litoralis 63. 79
Isotogasiruridae 63, 79
Isotomidae 63, 81
Isotomodes dagamae 87
Isotomodes fiscus 88
Itarinae 129, 131, 132, 137, 151. 153. 165, 166. 173, 174
392
INDEX SYSTEMATIQUE
J
jarbua. Ter upon 374
jayanica, Tremellia 151
jeremiei, Mesaphorura 63, 74
johanae, Pauropsalta 180, 192, 195
judithae, Pauropsalta 191
K
kampeni, Lamnosioma 373, 374, 376
Kermesia 198, 202
Kermesia sp. 204
Kermesiinae 198, 204, 205, 207
Keroplatidae 375
kingae, Psammisotoma 88
Kinnacara clara 203
Kinnara 200, 244
Kinnara sp. 203
Kinnaridae 197. 198, 200. 201, 202, 204
kitazawai, Drosophila 292
koebeli, Suva 236. 244
Koghiella 137, 142
Koghiella bouleti 127, 128, 129, 141, 142. 143
Koghiella bouo 142
Lacerta 381
Lacertidae 381
Lacertoides 380
Lavertoides pardalis 379, 380, 381
Lamnosioma kampeni 373, 374, 376
lampra, Scaptodrosophila 283, 286, 308. 317. 349, 350, 352.
353, 354
Lamproblaita 94, 124
Lamproblattinae 92
lancea. Cypha 258, 259
lanceolata. Micranurida 39
lapazana, Par axe ny lla 68
lata, Ectonura 45. 48, 54, 60
laterolinea, Scaptodrosophila 283, 285, 287, 310, 317, 329,
331. 349, 350, 352, 353, 354, 355
latreilleae, Rothisilpha 114, 115
Lauraesilpha 91. 94, 95, 96, 98, 99, 102, 124
Lauraesilpha angusta 91, 96, 102
Lauraesilpha chazeaui 92, 101
Lauraesilpha heteroclita 96, 101
Lauraesilpha mearetoi 92, 99, 101, 123
Le bin thus 165, 166, 171
Lebinthus bifasciatus 171
Lebinthus bitaeniatus 1 7 1
Lebinthus flavipalpis 171
Lebinthus leopo/di 171
Lebinthus lifouensis 170, 171
Lebinthus miripara 171
Lebinthus sanchezi 171
Lebinthus striolafus 171
Lebinthus truncalipennis 171
leiapsis. Microphis 374
leiognathidae 374
Leiognathus equulus 374
Leiolopisma 380
leopoldi, Lebinthus 171
Lepidocyrtus sp. 88
leucas, Carcharhinus 374
Koghiella caledonica 142
Koghiella grandis 127, 128, 129, 143
Koghiella parabouo 142
Koghiella semibouo 142
Koghiella thio 142
Koghisia 197, 198, 205, 206. 228, 233
Koghisia anospinosa 197, 198, 205, 228, 230, 231
Koghisia lysis 197, 198. 205, 228, 230, 231, 232
kraussi, Adenopterus 127, 129, 137, 156, 158, 159
Kuhlia marginata 373, 374, 376
Kuhlia munda 370, 373, 374, 376
Kuhlia rupesiris 373, 374, 376
Kuhliidae 370, 373, 374, 376
kuolo, Aethiopella 37
kwona, Allaphorura 74
L
Leucophenga 284
lev is, Drosophila 292
lifouensis, Adenopterus 158, 165, 174, 176
lifouensis, Allaphorura 63, 72
lifouensis, Lebinthus 170, 171
lifouensis, Notosciobia 176
Linoglossa 257
Linoglossa marginipennis 277, 278
Linoglossa newtoni 276, 277
Linoglossa similis 275, 277, 278
Lioscincus 380
Hsu, Friesea 69
liloralis, Archisotoma 63, 81, 84
litora/is, Isostogastrura 63, 79
Liza melanoptera 374
Liza tade 374
lobata, Scaptodrosophila 283, 286, 313, 314, 317, 350, 352.
353, 354
Lobelia (Propeanura) araucariae 45
Lomaglossina 257, 267
Lomaglossina caledoniae 267
Lomaglossina domina 267, 268
longesetosa, Brachida 257, 258
longesetosa, Cypha 257, 258
longicornis, Paratrechina 359, 360, 361, 362, 363
longipenna, Suva 244
longirostris, Ectonura 45, 57, 59, 61
Lophopidae 202
loxostyla, Scaptodrosophila 283, 285, 287. 313, 317, 349, 350,
352, 354
luteifacies, Oreopenes 202
Lutjanidae 374
Lutjanus argentimaculatus 374
Lutjanus fuscescens 374
Lutjanus russelli 374
lydiae, Ceratrimeria 37
lysis, Eponisia 199, 228, 230
iysis, Koghisia 197. 198, 205, 228. 230, 231, 232
INDEX SYSTEMATIQUE
393
M
macula, Eponisia 221
magna, Scaptodrosophila 283, 285, 287, 308, 316. 317, 349,
350, 352, 353, 354
ma lay ana, Xenylla 21
manillensis, Arothron 374
Maoriblatta 124
marginata, Kuhlia 373, 374, 376
marginipennis, Linoglossa 277, 278
marmorata, Anguilla 374, 376
Marmorosphax 380
Marmorosphax tricolor 383
massoudi, Microgastrura 20
massoudi, Thibaudylla thibaudi 23
Matuanus 129, 133, 137, 154, 157, 176
Matuanus caledonicus 127, 129, 137, 153, 154, 155
Matuanus elegans 127, 129, 137, 153, 154, 155
Matuanus Jlavomaculatus 154
Matuanus mirabilis 127, 129, 138, 153, 154, 155
Matuanus neoplumus 154
Matuanus priapus 154
Matuanus rufidulus 154
Matuanus sp. 127, 129, 138, 156
matuta, Eponisia 199, 222, 223
matuta, Fennahsia 197, 198, 204, 222, 223, 225
mearetoi, Lauraesilpha 92, 99, 101, 123
Meenopliidae 197, 198, 200, 201, 202, 204, 205 207, 209
Meenopliinae 198, 205, 206. 207
Meenoplus 198, 207
Megalopidae 374
Megalops cyprinoides 374
megastoma, Anguilla 374, 376
Meicanthus anema 374
Melampsalta 185
Melampsalta sarasini 179, 185
melanocephalum, Tapinoma 359, 360, 361, 362, 363, 365, 367
melanoptera, Liza 374
melanosoma, Eleotris 374, 376
Melanozosteria 124
merdae, Scaptodrosophila 349
Mesaphorura jeremiei 63, 74
Mesaphorura pacifica 11
Mesaphorura yosii 10, 43, 76
Mesaphorura sylvatica (groupe) 76
met agon, Suva 244
Metanigrus 198, 207
Methana 95, 96, 108, 124
Me than ini 91
Micranurida lanceolala 39
Micranurida sp. 41
microchir. Moringua 373, 374, 376
Microdesmidae 374
Microgastrura massoudi 20
N
najtae, Rothisilpha 111, 112, 113
Nannoscincus 380
natalensis, Ectonura 46, 53, 60
Neanuridae 10, 31, 45, 63, 69
Neanurinae 10, 45
Nemobiinae 128, 131, 132, 133, 137, 139. 141, 162, 165, 166,
167, 168
Nemobiinae sp. 127, 129, 130, 133, 138, 143
Nemoedia 257, 267, 269, 275
Nemoedia neocaledonica 269, 270, 280
Nemoedia rudis 270, 275
Nemoedia rufipes 272
Microphis brachyurus 374
Microphis leiapsis 374
Micropterus salmoides 373, 374
micrurus, Sicyopterus 374
Mimacrotona 257
Mimacrotona intermedia 279, 280
Mimacrotona nonduensis 280
Mimacrotona notaticornis 280, 281
Mimacrotona peckorum 280, 282
mimyamea. Phaconeura 215
minima, Anebolura 277
minima, Ectonura 45, 46. 60
minimeta. Drosophila (Scaptodrosophila) 319
minimeta, Scaptodrosophila 283, 284, 286, 304, 317, 319, 320,
348, 349, 350, 352, 353. 354, 355
minuta, A drosophila 285
miops, Ambassis 374, 376
mirabilis, Matuanus 127, 129, 138, 153, 154, 155
miripara, Lebinthus 171
Mogoplistidae 133
Mogoplistoidea 133
Monodactylidae 374, 376
Monodactylus argenteus 374, 376
monoincisa, Sternotropa 262, 263, 266
Monomorium sp. 1 359, 360, 361, 362, 363, 365, 367
Monomorium sp. 2 360, 361, 362. 363, 367
Monomorium sp. 3 360, 361, 362, 363
Monomorium sp. 4 360, 361, 362, 363
Monomorium sp. 5 359, 360, 361, 362, 363
Monomorium sp. 6 360, 361, 362, 363, 365, 367
Monomorium sp. 7 360, 361, 362, 363, 367
Monomorium sp. 8 359, 360, 361, 362, 363
monsmollis, Caledonisia 197, 198, 204, 213, 215, 219, 220
montanus, Tryonicus 94, 102
mopomea, Phaconeura 215
Morethia 380
Moringua microchir 373, 374, 376
Moringuidae 374, 376
mossambica, Oreochromis 373, 374
Mugil cep Indus 374
Mugilidae 373, 374, 376
mugilogobius duospilus 374
muiri, Afronisia 207
Muirisinia 198, 205, 206, 232, 233
Muirisinia desutterae 198, 205, 232, 233
multiplex, Sternotropa 261, 264
multipunctata, Spuriostvloplera 285
munda, Kuhlia 370, 373, 374, 376
Muraenidae 370, 374, 376
Mycodrosophila 284, 299
Myersalna 185
Myrmicinae 360
Nemoedia (s. sir.) ancora 267, 272
Nemoedia (s. str.) divisa 270, 271
Nemoedia (s. sir.) Jlagellans 272 273
Nemoedia (s. str.) guilberti 274, 275. 276
Nemoedia (s. str.) notabilis 275, 276
Nemoedia (s. str.) perevolula 272
Nemoedia (s. str.) subrudis 270
neocaledonica, Anebolura (Oroussetina) 211
neocaledonica, Friesea 31
neocaledonica. Nemoedia 269. 270, 280
neocaledonica, Psammophorura 63, 77
neocaledonica. Willemia 20, 68
394
INDEX SYSTEMATIQUE
neocaledonicus. Galaxias 373, 374
neocaledonicus, Orthonychiurus 9, 18
neocaledonicus, Parioglassus 374
neoplumus, Matuanus 154
Neopomacentrus taeniurus 374
Neostylopyga 124
Neosty/opyga angusta 102
nervosa, Nisia 199, 205, 235
Nesitathra 133, 147
Nesogalaxias 373
Nesomicrixia 200
new font. Brachida 259
newtoni, Linoglossa 276, 277
nigriceps, Scaptodrosophila 283, 285, 317, 321, 350,
354
Nisamia 198
Nisia 198, 200, 205, 207, 233, 235, 236, 244
Nisia albonotata 197, 198, 235, 237
Nisia atrovenosa 235
Nisia austra/iensis 235
Nisia carolinensis 235
Nisia grandiceps 235
Nisia nervosa 199, 205, 235
nilidithorax, Scaptodrosophila 289, 304, 306
nitidus, Anigrus 207
Niveoscincus 380
noctfolia, Tremellia 127, 129, 151, 152
nola, Notosciobia 176
nonduensis, Mimacrotona 280
norfolkensis, Adenopterus 158. 174
notabilis, Nemoedia (s. sir.) 275, 276
notabilis, Parisotoma (groupe) 88
notaticornis, Mimacrotona 280, 281
Notosciobia 176
Notosciobia animata 176
Notosciobia canala 176
Notosciobia fausta 176
Notosciobia goipina 176
Notosciobia hirsuta 176
Notosciobia lifouensis 176
, 353, Notosciobia nola 176
Notosciobia outbachia 176
Notosciobia paranoia 176
Notosciobia poya 176
Notosciobia puebensis 176
Notosciobia rex 176
Notosciobia rouxi 176
Notosciobia sp. 127, 128, 129, 138
Notosciobia thiensis 176
Notosciobia velutina 176
novacaledonica, Odontella 9, 28
novaecaledoniae, Australonura 45
novaecaledonicae, Agnotecous 143
numeensis. Dies to la 258
o
obscura, Anguilla 374, 376
obscurus, Agnotecous 143, 146
occidental^, Sarotherodon 373, 374
occidentalis. Xenylla 22
Ochetellus glaber sommeri 359, 360, 361, 362, 363, 367
Odontella 28
Odontella caerulumbrosa 28
Odontella conspicuata 28
Odontella do 9. 26, 30
Odontella novacaledonica 9, 28
Odontellidae 24
Odontogryllus 132
Oecanthinae 131
olgae, Philotella 41
Oligomyrmex sodalis 360, 361, 362, 363, 365, 367
Oligosoma 380
O/igosoma otagoense 380
Oligota gran aria 258
oloimoa, Suva 244
Omox biporos 374
Onychiuridae 10, 63, 72
onychiurina, Folsomina 64, 87
Onychiurinae 15
P
pacifica, Bullita 139, 167
pacifica, Mesaphorura 11
Paleonura 46
Paleonurini 46
pallida, Afronisia 207
Pal/idionicus 91, 95, 96, 98, 107, 124
Pallidionicus freycinetiae 103, 107, 108, 110, 123
Pallidionicus pallidipennis 91, 106 110
Pallidionicus pandanorum 106, 109
Pallidionicus paniensis 103, 109
Pallidionicus sarasini 91, 107, 110
Pallidionicus sp. Ill
Onychiurus folsomi 18
Onychiurus saasveldensis 18
Ophichthyidae 374, 376
Ophieleotris 371, 376
Ophieleotris aporos 374
Ophiocara porocephala 374
oreibatis, Scaptodrosophila 283, 285, 286, 317, 323, 324, 327,
349, 350, 352, 353, 354
Oreochromis mossambica 373, 374
Oreopenes luteifacies 202
oresibios, Scaptodrosophila 283, 285, 286, 323, 325, 327, 336,
349, 350, 352, 353, 354
oribiensis. Ectonura 46, 53, 60
Orthonychiurus 18
Orthonychiurus folsomi 18
Orthonychiurus neocaledonicus 9, 18
Orthonychiurus saasveldensis 18
Orthoptera 125, 137, 165
otagoense, Oligosoma 380
ouatilou, Tullbergia 9, 11
ouatilouensis, Pseudachorutes 9, 32
outbachia, Notosciobia 176
oxyrhinchus, Cestraceus 374
pallidipennis, Cutilia 110
pallidipennis. Pallidionicus 91, 106, 110
pallidipes, Scaptodrosophila 283, 286, 327. 333. 336, 349. 350,
352, 353, 354, 355
palpata, Thibaudylla 23
palpata, Xenylla 21
panaki, Caltathra 147, 173
pandanorum, Pallidionicus 106, 109
Panesthiinae 99
panieensis, Sternotropa 263
paniensis, Calscirtus 157
paniensis, Pallidionicus 103, 109
INDEX SYSTEMATIQUE
parabouo, Koghiella 142
paraclubata, Scaptodrosophila 304, 320
Paradrosophila 285
paralata, Ectonura 45, 49, 53, 54, 60
Paramethana 124
Paramicrixia diaphana 202, 204
Paramycodrosophila 284
paranoia, Notosciobia 176
paraperplexus, Adenopterus 158
Paratrechina longicornis 359, 360, 361, 362, 363
Paratrechina sp . 1 359, 360, 361, 362, 363, 365, 366, 367
Paraxenylla 22, 66
Paraxenylla affiniformis 66, 68
Paraxenylla lapazana 68
Paraxenylla piloua 63, 66
pardalis, Lacertoides 379, 380, 381
Parectonura 46
Parecionura ciliata 45
Parioglassus neocaledonicus 374
Parisotoma notabilis (groupe) 88
parvus, Tryonicus 94
Passalidae 251
Passalinae 252
Pauropsalta 179, 185, 191. 195
Pauropsalta johanae 180, 192, 195
Pauropsalta judithae 191
peckorum, Mimacrotona 280, 282
Pellucidonicus 91, 95, 98, 104, 124
Pellucidonicus epilamproides 101, 104, 105, 123
Pellucidonicus subpellucidus 91, 101, 107
Pelmatosi/pha 124
penai, Tillieria 11
perevoluta, Nemoedia (s. str.) 272
perioflata, Fennahsia 197, 198, 204, 222, 224, 225, 226
Periophthalmus argentilineatus 374
Periplaneta 124
per pie xus, Adenopterus 158
perraulti, Brachystomella 31
pet abides, Allaphorura 15
petiti, Folsomiaes 85
Phaconeura 198, 200, 214, 215
Phaconeura crevicola 215
Phaconeura mimyamea 215
Phaconeura mopomea 215
Phalangopsidae 130, 131, 132, 133, 137, 147, 149, 150, 165,
166, 173. 174
Pheidole sp. 359, 360, 361, 362, 363, 365, 366. 367
Philotella olgae 41
Philotella sp. 41
Phoboscincus 380
Phoboscincus bocourti 380, 381
Pholadoris 285
pictipennis, Drosophila 285
piloua, Paraxenylla 63, 66
pins, Friesea 63, 69
planitarius, Tryonicus 94, 96, 104
Platyzosteria 124
pleurolineata, Scaptodrosophila 283, 287, 312, 329, 336, 349,
350, 352, 353, 354, 355
pleurovittata, Scaptodrosophila 310, 348
plicatilis, Cestraceus 374
Podoscirtinae 129, 131, 132, 133, 137, 153, 154, 156, 158, 160,
162, 165, 166, 174
Poduromorpha 9, 10, 43
Poecilia reticulata 373, 374
Poecilidae 373, 374
Polyphagidae 92, 96
Polyrhachis guerini 360, 361, 362, 363, 365, 367
polyuranodon, Gymnothora.x 370, 373, 374, 376
Poly zos ter ia 124
Pofyzosteriinae 91, 92, 95
Pomacentridae 374
Pomadasys argenteus 374
porocephala, Ophiocara 374
portoricensis. Xenylla 21
Poviliana 179, 185, 195
Poviliana sarasini 185, 188, 195
Poviliana vincentiensis 188, 195
poya, Notosciobia 176
Prabhergia indonesiae 14, 15
priapus, Matuanus 154
procera, Ueana 180
prominentia, Acherontiel/a 63. 64
Prosotropinae 202
Protagonista 124
Protaphorura 74
Protathra 130, 133, 137, 147, 149, 150
Protathra gigantea 127, 129, 149, 150
proximo, Ectonura 45, 53, 54, 55, 60
Psammisotoma kingae 88
Psammophorura 76
Psammophorura gedanica 11
Psammophorura neocaledonica 63. 77
Pseudachorudina delamarei 43
Pseudachorudina sp. 43, 72
Pseudachorutella africana 39
Pseudachorutella boudinoti 9, 39, 40
Pseudachorutes beta 35
Pseudachorutes bobeitio 9, 32, 33, 35
Pseudachorutes chazeaui 36
Pseudachorutes galapagoensis 32
Pseudachorutes ouatilouensis 9, 32
Pseudachorutes tillieri 36
Pseudachorutes yoshii 36
Pseudachorutinae 32
Pseudachorutini 32
Pseudemoia 380
Pseudoderopeltis 124
Pseudotrigonidium 151, 173
Pseudotrigonidium sarasini 151, 173
puebensis, Notosciobia 176
Pugiodrdsophila 285
pugionala. Drosophila 285
pugnax, Aulacocyclus 251, 253, 254
pugnax, Aulacocyclus (groupe) 253, 254
pulchra, Ectonura 45. 51, 60, 61
puncticornis, Sternotropa 265, 266, 267
puncticeps, Scaptodrosophila 335
punctulata, Cut ilia 116
punctulatus, Punctulonicus 91, 115, 116, 117
Punctulonicus 91, 95, 98. 115, 124
Punctulonicus crassus 115, 116
Punctulonicus punctulatus 91, 115. 116, 117
puntang, Eryxias 374, 376
pusilla, Xenastenoglossa 258
R
Re digob ius 376
Redigob ius bait eat us 374
Redigob ius bikolanus 374
Redigobius chrysosoma 374
Redigob ius romeri 374
reinhardti. Anguilla 374, 376
396
INDEX SYSTEMATIQUE
reticulata, Poecilia 373, 374
rex, Notosciobia 176
Rhyacichthyidae 374, 375, 376
Rhyacichthys 376
Rhyacichthys guilberti 373, 374
rhypara, Scaptodrosophila 283, 286, 329, 331, 336,
352, 354, 355
Robigalia 198
Robigalia butleri 202
robusta, Suvanisia 197, 198, 205, 235, 236, 237, 238,
robustus. Agnotecous 143
romeri, Redigobius 374
roseola, Adenopterus 158
rosshii, Tropidoscincus 383
Rothisilpha 91, 95, 98, 111, 112, 124
Rothisilpha bouleti 112, 114
Rothisilpha latreilleae 114. 115
Rothisilpha najtae 111, 112, 113
rouxi, Adenopterus 158
, 350, rouxi. Aulacocyclus 251, 252, 253
rouxi, Notosciobia 176
rudis, Nemoedia 270, 275
rufescens, Tryonicus 104
9. 242 rujidulus, Matuanus 154
rufipes, Nemoedia 272
rupestris, Kuhlia 373, 374, 376
russelli, lutjanus 374
S
saasveldensis, Onychiurus 18
saasveldensis, Orthonychiurus 18
salmoides, Micropterus 373, 374
sanchezi, Lebinthus 171
sarasini, Adenopterus 158, 161
sarasini, Melampsalta 179, 185
sarasini, Cut ilia 110
sarasini, Pallidionicus 91, 107, 110
sarasini. Povi/iana 185, 188, 195
sarasini. Pseudotrigonidium 151, 173
sarasini, Tremellia 151
Sarotherodon Occidentalis 373, 374
sarramea, Agnotecous 127, 129, 143, 145, 146, 162
sarrameus. Adenopterus 158
saussurei, Adenopterus 158
Scabina 95, 124
scalpel lata, Tullbergia 12
Scaptodrosophila 283, 284, 285. 349, 350
Scaptodrosophila, aterrima (groupe) 287
Scaptodrosophila atricha 283, 285, 287, 296, 304, 306, 320,
350, 352, 353, 354, 355
Scaptodrosophila bella 283, 285, 289, 296, 349, 350. 352, 354
Scaptodrosophila bicolor 283, 285, 287, 292, 293, 296, 349,
350, 352, 354, 355
Scaptodrosophila brunnea 298
Scaptodrosophila brunnea (groupe) 296, 297
Scaptodrosophila bryani 283, 284, 286, 292, 296, 348, 349,
350, 352, 353, 354, 355
Scaptodrosophila caledobrunnea 283, 285, 296, 349, 350, 352,
353, 354
Scaptodrosophila caledonica 283, 287,296, 299, 350, 352, 353,
354, 355
Scaptodrosophila claropleura 283, 287, 296, 301, 302, 349,
350, 352, 354, 355
Scaptodrosophila evenhuisi 283, 285, 287, 296, 301, 304, 320,
350, 352, 354
Scaptodrosophila horaeogaster 283, 286, 289. 296, 304, 350,
352, 353, 354, 355
Scaptodrosophila infuscata 283, 286, 306, 317, 350, 352, 354,
355
Scaptodrosophila lampra 283, 286, 308, 317, 349, 350, 352,
353, 354
Scaptodrosophila laterolinea 283, 285, 287. 310. 317, 329, 331,
349, 350, 352, 353, 354, 355
Scaptodrosophila lobata 283, 286, 313, 314, 317, 350, 352, 353,
354
Scaptodrosophila loxostyla 283, 285, 287, 313, 317, 349, 350,
352, 354
Scaptodrosophila magna 283, 285, 287, 308, 316. 317. 349,
350, 352. 353, 354
Scaptodrosophila merdae 349
Scaptodrosophila minimeta 283, 284, 286, 304, 317, 319. 320,
348, 349, 350, 352, 353, 354, 355
Scaptodrosophila nigriceps 283, 285, 317, 321. 350, 352, 353,
354
Scaptodrosophila nitidithorax 289, 304, 306
Scaptodrosophila oreibatis 283, 285, 286, 317, 323, 324, 327,
349, 350, 352, 353, 354
Scaptodrosophila oresibios 283, 285, 286, 323, 325, 327, 336,
349, 350, 352, 353, 354
Scaptodrosophila pallidipes 283, 286, 327, 333, 336, 349, 350,
352, 353, 354, 355
Scaptodrosophila paraclubata 304, 320
Scaptodrosophila pleurolineata 283, 287, 312, 329, 336, 349,
350, 352, 353, 354, 355
Scaptodrosophila pleurovittata 310, 348
Scaptodrosophila puncticeps 335
Scaptodrosophila rhvpara 283, 286, 329, 331, 336, 349, 350,
352, 354, 355
Scaptodrosophila scaptomyzoidea 283, 284, 285, 333, 335, 336,
348, 349, 350, 352, 353, 354, 355
Scaptodrosophila scutellopilosa 283, 286, 336, 343, 345, 349,
350, 352, 353, 354, 355
Scaptodrosophila singularis 283, 286, 336, 338. 350, 352, 353,
354
Scaptodrosophila sp. I aff. minimeta 320
Scaptodrosophila sp. II aff. oreibatis 323
Scaptodrosophila sp. Ill aff. oresibios 327
Scaptodrosophila sp. IV aff. scaptomyzoidea 335
Scaptodrosophila sp. V aff. scaptomyzoidea 335
Scaptodrosophila sp. VI 345
Scaptodrosophila sp. VII 345, 346
Scaptodrosophila sp. VIII 345. 346
Scaptodrosophila sp. IX 346
Scaptodrosophila sp. X 346
Scaptodrosophila sp. XI 346, 347
Scaptodrosophila sp. XII 347
Scaptodrosophila sp. XIII 347
Scaptodrosophila sp. XIV 348
Scaptodrosophila sp. XV 348
Scaptodrosophila varipes 283, 286, 336, 338, 340, 350, 352,
353, 354, 355
Scaptodrosophila zophera 283, 286, 336, 338, 342. 349, 350,
352, 353, 354, 355
scaptomyzoidea, Scaptodrosophila 283, 284, 285, 333, 335,
336, 348, 349, 350, 352, 353, 354, 355
Scatophagidae 374
Scatophagus argus 374
Schismatogobius 376
Schismatogobius sp. 374
schmidti. Anguilla australis 374
Scincidae 379
Source:
INDEX SYSTEMATIQUE
397
scutellopilosa, Scaptodrosophila 283, 286, 336, 343, 345, 349,
350, 352, 353, 354, 355
semibouo, Koghiella 142
semoni, Stiphodon 374
severini, Aulacocyclus 251, 252, 253
Shelfordella 124
Sicyoplerus micrurus 374
Sicyopus sp. 374
Sigaloseps 380
Sigaloseps deplanchei 383
Siganidae 374
Siganus vermiculatus 374
silvestris, Aethiopella 9, 36, 38
similis, Linoglossa 275, 277, 278
singularis, Scaptodrosophila 283, 286, 336. 338, 350, 352, 353,
354
siscus, Isotomodes 88
smicra. Drosophila 285
sodalis, Oligomyrmex 360, 361, 362, 363, 365, 367
sommeri, Camponotus (Colohopsis) 360, 361. 362, 363, 367
sommeri glaber, Ochetellus 359, 360, 361, 362, 363, 367
sp. 1, Callogobius 374
sp. 1. Camponotus 359, 360, 361, 362, 363
sp. 1. Cryptopygus 83
sp. I. Iridomyrmex 359, 360, 361, 362, 363
sp. I, Monomorium 359, 360, 361, 362, 363, 365, 367
sp. I, Paratrechina 359, 360, 361, 362, 363, 365. 366, 367
sp. 1. Suvanisia 205. 236. 238, 242
sp. 2, Callogobius 374
sp. 2. Camponotus 359, 360, 361, 362, 363, 367
sp. 2, Cryptopygus 85
sp. 2. Iridomyrmex 360, 361, 362, 363
sp. 2, Monomorium 360, 361, 362, 363, 367
sp. 2, Suvanisia 205, 237, 238, 242
sp. 3. Monomorium 360, 361, 362, 363
sp. 3. Camponotus 360, 361, 362, 363, 367
sp. 4, Camponotus 360, 361, 362, 363
sp. 4, Monomorium 360, 361, 362, 363
sp. 5, Monomorium 359. 360, 361, 362, 363
sp. 6, Monomorium 360, 361, 362, 363, 365, 367
sp. 7. Monomorium 360, 361. 362, 363, 367
sp. 8, Monomorium 359, 360, 361, 362, 363
sp. I aff minimeta, Scaptodrosophila 320
sp. II aff. oreibatis. Scaptodrosophila 323
sp. Ill aff. oresibios, Scaptodrosophila 327
sp. IV aff. scaptomyzoidea. Scaptodrosophila 335
sp. V aff. scaptomyzoidea, Scaptodrosophila 335
sp. VI. Scaptodrosophila 345
sp. VII, Scaptodrosophila 345, 346
sp. VIII. Scaptodrosophila 345, 346
sp. IX, Scaptodrosophila 346
sp. X. Scaptodrosophila 346
sp. XI, Scaptodrosophila 346, 347
sp. XII, Scaptodrosophila 347
sp. XIII, Scaptodrosophila 347
sp. XIV, Scaptodrosophila 348
sp. XV, Scaptodrosophila 348
sp., Adenopterus 127, 129, 138, 161, 162
sp., Brachymyrmex 360, 361, 362, 363, 366, 367
sp.. Calscirtus 162
sp., Cassagnella 68
sp., Cephalachorutes 43
sp., Crematogaster (Orthocrema) 359, 360, 361, 362, 363
sp., Folsom ides 85
sp., Folsomina 87
sp.. Hypseleotris 374
sp.. Kermesia 204
sp.. Lepidocyrtus 88
sp., Matuanus 127, 129, 138, 156
sp., Micranurida 41
sp., Nemobiinae 127, 129, 130, 133, 138, 143
sp., Notosciobia 127, 128, 129, 138
sp., Pallidionicus 111
sp., Pheidole 359, 360, 361, 362, 363, 366, 367
sp.. Phi lot el la 41
sp., Pseudachorudina 43, 72
sp.. Schismatogobius 374
sp., Sicyopus 374
sp., Stenogobius 374
sp., Taenioides cf cirratus 374
sp., Vollenhovia 360, 361, 362, 363
sp., Willemia 68
Sparidae 374
spathulalba, Anorhinosia 198, 204, 208, 209, 211, 212
speciosa, He ana 182
spectabile, Ueana 182
Sphenomorphus 380
splendida, Eponisia 221
spurca, Tremellia 151, 173
Spuriostyloptera 285
Spuriostyloptera multipunctata 285
Squamata 379
stachi stachi, Xenylla 20, 68
Staphylinidae 257
steinmanni, Caltalhra 147, 148, 165, 173. 174
steinmanni, Endotaria 173
Stenogobius sp. 374
Sternorrhyncha 202
Sternotropa 257, 261, 265, 266
Sternotropa alabarda 260, 261. 262
Sternotropa appendiculata 265
Sternotropa ascia 263, 264
Sternotropa brunnea 263
Sternotropa elevata 263
Sternotropa guilberti 265, 266
Sternotropa humeralis 261, 266
Sternotropa monoincisa 262. 263, 266
Sternotropa multiplex 261, 264
Sternotropa panieensis , 263
Sternotropa puncticornis 265, 266, 267
stilifera, Brachida 258, 259
Stiphodon semoni 374
striolatus, Lebinthus 171
Strumigenys godeffroyi 359, 360, 361. 362, 363
stylirecta. Distantiana 198, 205. 206. 207, 208
Stvlopyga angusta 102
subantarctica, Tullbergia 12
subbellingeri, Xenylla 21
sublimis, Friesea 72
subpellucida, Cut ilia 107
subpel/ucidus, Pellucidonicus 91, 101. 107
subrudis, Nemoedia (s. sir.) 270
Superodontella 26
Superodontella be do sac 9, 24
Superodontella gouzei 26
Suva 197, 198, 205, 206, 236, 244
Suva albipennis 244
Suva albiplaga 244
Suva albonotata 199, 230, 237, 239
Suva cretacea 244
Suva flavimaculata 244
Suva fuscomarginata 244
Suva koebeli 236, 244
Suva longipenna 244
Suva met agon 244
Suva oloimoa 244
Suva upolensis 244
Suvanisia 197, 198, 205, 206, 235. 236, 240. 242, 244
Suvanisia albonotata 197. 198, 205, 235,
236, 237, 242, 243
Source: MNHN, Paris
398
INDEX SYSTEMATIQUE
Suvanisia caudafurcata 197, 198, 205. 235, 236, 237, 239, 243
Suvanisia hwanoa 197, 198, 205, 235, 236, 237, 238, 239, 240,
241, 242
Suvanisia robusta 197, 198, 205, 235, 236, 237, 238. 239, 242
Suvanisia sp. 1 205, 236, 238, 242
Suvanisia sp. 2 205, 237, 238, 242
Suvanisia tillierorum 197, 198, 205. 235, 236, 238, 242
sylvatica, Ectonura 45, 56, 60, 61
sylvatica, Mesaphorura ( groupe ) 76
sylvaticus. Adenopterus 158
Symphypleona 10
Syngnathidae 374
T
Tachygia 380, 381
lade, Liza 374
Taenioides sp. cf. cirratus 374
taeniurus, Neopomacentrus 374
Tafaliscinae 132
Tanygasirella 285
Tanygastrella hypopygialis 285
Taphurini 180
Tapinoma melanocephalum 359, 360, 361, 362, 363, 365, 367
tapinopus, Agnotecous 143, 146, 162, 165, 167, 168, 169
Tathra 133, 150
ichambicus, Adenopterus 158
Technomyrmex albipes 360, 361, 362, 363
Temnelytra 95, 124
Terapon jarbua 374
Teraponidae 374
Tetraodontidac 374
Thamiaraeini 280
theophane, Caledonisia 197, 198, 203, 204, 213, 214, 215, 219
theophane, Eponisia 199, 213, 219
thibaudi, AcheronlieUa 64
thibaudi, Thibaudylla 23, 24
thibaudi, Xenylla 9, 10, 21
Thibaudylla 9, 21
Thibaudylla annieae 23
Thibaudylla danielae 23
Thibaudylla palpal a 23
Thibaudylla thibaudi 23, 24
Thibaudylla thibaudi massoudi 23
thiensis, Notosciobia 176
thiensis, Xenylla 21
thio, Koghiella 142
Tibicinidae 179
tilleriae, Caledonura 45
ti/lieri, Pseudachorutes 36
Tillieria 11
Tillieria araucariensis 11
Tillieria insular is 1 1
Tillieria penai 11
tillierorum. Suvanisia 197, 198, 205, 235, 236, 238, 242
tillyardi, Tulibergia 12
Ueana 179, 180, 182
Ueana desserti 180
Ueana procera 180
Ueana speciosa 182
Ueana spectabile 182
timbiensis, Calscirtus 157
liwaka, Tr erne Ilia 151
tomyris, Eponisia 199, 227
tomyris, Glyptodonisia 197, 198, 205, 226, 227, 229
transversa, Bullita 127, 128, 129, 139. 140, 141, 162
Tr erne lHa 137, 138, 151. 165. 166, 173
Tremellia alpha 1 5 1
Tremellia aptera 151, 174
Tremellia australis 151
Tremellia beta 151
Tremellia caledonica 151
Tremellia javanica 151
Tremellia noctifolia 127, 129, 151, 152
Tremellia sarasini 151
Tremellia spurca 151, 173
Tremellia liwaka 151
tricolor, Marmorosphax 383
tricuspis, Aulacocyclus 251, 252, 253
tricuspis, Aulacocyclus (groupe) 253
Trigonidiinae 131, 132, 133
Tropidoscincus 380
Tropidoscincus rohssii 383
truncatipennis, Lebinthus 171
truncatopilosa, Friesea 72
Tryonicinae 91, 92, 94, 95, 96, 98, 118, 124
Tryonicus 91, 92, 94, 95, 96, 98, 102, 124
Tryonicus angusta 102
Tryonicus montanus 94, 102
Tryonicus parvus 94
Tryonicus planilarius 94, 96, 104
Tryonicus rufescens 104
Tryonicus vicina 104
Tullbergia 12
Tullbergia gambiense 12
Tullbergia ouatilou 9, 11
Tullbergia scalpel lata 12
Tullbergia subantarctica 12
Tullbergia tillyardi 12
Tullbergiinae 10
Tyweponisia 198, 205, 221, 246
Tyweponisia woodwardi 198, 245, 246
unguilonga, Brachystomella 30
unicolor, Bullita 127, 128, 129, 139, 140, 141, 167
' / unicus, Folsomides 85
«> upolensis, Suva 244
V
vaoensis, Archisotoma 63, 81, 82
varipes, Scaptodrosophila 283, 286, 336, 340, 350,
354, 355
velutina, Notosciobia 176
vermiculatus, Siganus 374
vicina, Tryonicus 104
352, 353, victoria. Drosophila 285
vincentiensis, Poviliana 188, 195
Vollenhovia sp. 360, 361, 362, 363
INDEX SYSTEMATIQUE
399
W
Wasmannia auropunctata 357, 358, 366
Weinera cf ghislaineae 79
welchi, Xenylla 21
Willemia neocaledonica 20, 68
Xenastenoglossa pusilla 258
Xenylla 21
Xenylla acauda 22
Xenylla annieae 21
Xenylla arenosa 22
Xenylla bellingeri 21
Xenylla hrevicauda 22
Xenylla cf. australiensis australiensis 20
Xenylla danielae 21, 22
Xenylla malayana 21
Xenylla occidentalis 22
Xenylla palpata 21
yahoue, Agnoiecous 143, 146, 165, 169
yahouensis, Adenopterus 158
yoshii, Pseudachorutes 36
Zenarchopterus dispar 374, 376
zophera, Scaptodrosophila 283, 286, 336, 338, 342, 349,
352, 353, 354, 355
Willemia sp. 68
woodwardi, Eponisia 198, 221, 246
woodwardi, Tyweponisia 198, 245, 246
X
Xenylla portoricensis 21
Xenylla stachi stachi 20, 68
Xenylla subbellingeri 21
Xenylla ihibaudi 9, 10. 21
Xenylla thiensis 21
Xenylla welchi 2'
Xenylla yucatana 2 1
Xenyllina 66
Xiphidiochaeia 285
Xiphophorus helleri 373, 374
xli, Caledonisia 197, 198, 204, 213, 214, 215, 219. 220
Y
yosii, Mesaphorura 10, 43, 76
yucatana, Xenylla 21
z
zschokkei, Allaphorura 72, 74
BIBIDU
■MUSEUM
k PAWS/
*
'
Source: MNHN. Paris
Source: MNHN. Pahs
Remerciements aux rapporteurs / Acknowledgements to referees
La Redaction tient a remercier les experts exterieurs au Museum national d’Histoire naturelle dont les noms suivent, d’avoir bien voulu
contribuer. avec les rapporteurs de l'Etablissement, ii revaluation des manuscrits (1988-1996) :
The Editorial Board acknowledges with thanks the following referees who. with Museum referees, have reviewed papers submitted to the
Memoires du Museum (1988-1996):
ADKISON D
Macon
. U. S. A.
HOLTHU1S L. B.
Leiden
Hollande
AFZELIUS Bjorn
Stockholm
Suede
HOOPER J N. A.
Brisbane
Australie
AKESSON Beml
Goteborg
Sufcde
HORVATH Frank
Budapest
Hongrie
AM1ARD Jean-Claude
Nantes
France
HOVE Harry Ten
Amsterdam
Pays-Bas
ANDRES H.
Hambourg
Allemagne
HUTCHINGS Patricia
Sydney
Australie
BABA K
Kumamoto
Japon
JENKINS Farish
Cambridge
USA
BACHELET Guy
Arcachon
France
JOUIN-TOULMOND Claude
Paris
France
BACHMANN G H.
Halle-Wittenberg
Allemaagne
JORDAN P
Solothurn
Suisse
BALLY A W.
Houston
U. S. A.
KASINSKY Harold E
Vancouver
Canada
BAUD C A.
Gen&ve
Suisse
KENDALL Michael
Plymouth
Grande-Bretagne
BELLAN Gerard
Marseille
France
KENSLEY B
Washington
U. S. A
BEN-ELIAHU Nechama
Jerusalem
Israel
KIELAN-JAWOROWSKA Z.
Oslo
Norvege
BERGGREN M
Fiskebackskil
Sufcde
KILBURN R.
Pietermaritzburg
Afrique du Sud
BERNET-ROLLANDE M C.
Puteaux
France
KNIGHT-JONES Phyllis
Swansea
Grande-Bretagne
BERNOT L.
Anthony
France
KNIGHT-JONES Wyn
Swansea
Grande-Bretagne
BERNOULLI D.
Zurich
Suisse
KOHN A
Seattle
U. S. A
BERTOTT1 G
Amsterdam
Pays-Bas
KRANTZ G. W.
Corvallis
U S. A
BESSEREAU Genevieve
Rueil-Malmaison
France
KUDENOV Jerry D.
Alaska
U S. A.
BHAUD Michel
Banyuls-sur-Mer
France
LAGARDfcREJ.-P
La Rochelle
France
BLAKE James A.
Woods-Hole
U. S. A.
LANA Paulo Da Cunha
Parana
Bresil
BOSS K
Harvard
U. S. A.
LAUBIER Lucien
Paris
France
BOURDON R
Roscoff
France
LAUBSCHER H.-P
Bale
Suisse
BOURLlfcRE F.
Paris
France
LAVERDE-CASTILLO J J A.
Bogota
Colombie
BOUROULLEC J.
Pau
France
LE TENDRE L.
Courbevoie
France
BRESSON F
Paris
France
LEGAYJ M
Villeurbanne
France
BROSSET A
Paris
France
LEVIN Lisa A.
La Jolla
U. S. A.
BURKE Robert D
Victoria
Canada
LOVELOCK P E R
La Hague
Pays-Bas
BUTLER P. M
Surrey
Grande-Bretagne
MACKIE Andrew
Cardiff
Grande-Bretagne
BUTMAN Cheryl Ann
Woods-Hole
U. S. A.
MACPHERSON E.
Barcelona
Espagne
CALDE D.
Toronto
Canada
MANNING R
Washington
U. S. A
CARRICK Frank
Brisbane
Australie
MARSHALL B
Wellington
Nouvelle-Zelande
CASTELL1 Alberto
Modena
Italic
MASCLE Alain
Rueil-Malmaison
France
CHACE F A
Washington
U. S. A.
MAUCHLINE J
Oban
Grande-Bretagne
CHAREST P
Quebec
Canada
MAURER Don
Long Beach
U. S. A.
CLARK P
Londres
Grande-Bretagne
MAXWELL P
Waimate
Nouvelle-Zelande
CLOETINGH S
Amsterdam
Pays-Bas
MCALPINE J. F
Ottawa
Canada
COAN E.
Palo Alto
U. S. A.
MCKENNA M
New York
U S. A
COMBES C.
Perpignan
France
MCLAUGHLIN P
Washington
U S. A.
CORNELIUS P
Londres
Grande-Bretagne
MEISTRICH Marvin L.
Houston
U. S. A.
CORNUDELLA Lluis
Barcelona
Espagne
METTAM Chris
Cardiff
Grande-Bretagne
CUZIN-ROUDY J
Villefranche-sur-Mer
France
MUIR Alexander Ian
Londres
Grande-Bretagne
DAVIE P
Brisbane
Australie
NAGEL P
SaarbrUcken
Allemagne
DE BROYER C
Bruxelles
Belgique
NEWMAN W. A.
San Diego
U. S A.
DESBRUY&RES Daniel
Brest
France
NOELR
Pau
France
DHAINAUT Andre
Villeneuve d'Ascq
France
OLIVA Rafael
Barcelona
Espagne
DORRESTEIJN Adriaan
Mayence
Allemagne
OLIVE Peter James William
Tyne
Grande-Bretagne
DREUX P
Paris
France
PATERSON Gordon L J
Londres
Grande-Bretagne
DUCHENE Jean-Claude
Banyuls-sur-Mer
France
PATTERSON C.
Londres
Grande-Bretagne
DUPUIS Y
Chatenay Malabry
France
PAXTON Hannelore
North Ryde
Australie
EIBYE-JACOBSEN Danny
Copenhague
Dane mark
PEREZ FARFANTE I
Washington
U. S. A
ELDREDGE L L.
Hawaii
U. S A
PERKINS Thomas H
Saint Petersburg
U. S. A
FAINA
Bruxelles
Belgique
PERTHUISOT J. P
Nantes
France
FAUCHALD Kristian
Washington
U. S. A.
PETERSEN Mary E.
Copenhague
Danemark
FISCHER Albrecht
Mayence
Allemagne
PETTIBONE Marian H.
Washington
U. S. A.
FITZHUGH Kirk
Los Angeles
U. S. A
PEYROT-CLAUSADE M.
Marseille
France
FLEURY Anne
Orsay
France
PLEUEL Frcdrik
Stockholm
Sudde
FLORET J. J
Paris
France
POCCIA Dominic L
Amherst
US.A
FOREY P L.
Londres
Grande-Bretagne
POCKLINGTON Patricia
Halifax
Canada
FOURNIER Judith
Ottawa
Canada
PONTIER J
Villeurbanne
France
FRANCOIS Y
Paris
France
POOR G
Victoria
Australie
FRANSEN C
Leiden
Hollande
PUIG H
Paris
France
GAGNE R
Washington
U S. A.
PURSCHKE GUntcr
Osnabruck
Allemagne
GAMBI M Cristina
Napoli
Italic
PUTHZ V
Schlitz
Allemagne
g£huJ m
Bailleul
France
RAIKOVA Olga
Saint-P^tersbourg
Russie
GENTIL Frank
Roscoff
France
RAMIL F
Vigo
Espagne
GEORGE David
Londres
Grande-Bretagne
REISH Donald J.
Long Beach
U S A.
GIANGRANDE Adriana
Lecce
Italie
RICHER DE FORGES B
Noumea
Nouvelle-Calddonie
GIBBS Peter E
Plymouth
Grande-Bretagne
RIEMAN F.
Bremerhaven
Allemagne
GILLET Patrick
Angers
France
ROURE Francois
Rueil-Malmaison
France
GLASBY Chris
Canberra
Australie
ROUSE Greg
Washington
U. S. A.
G LEM A R EC Michel
Brest
France
SAN MARTIN Guillermo
Madrid
Espagne
GOERKE Helmut
Bremerhaven
Allemagne
SARDA Rafael
Blanes
Espagne
GOODAY A J
Surrey
Grande-Bretagne
SAVAGE D. E.
Berkeley
U. S A
GORIN G
Genfcve
Suisse
SCHMID M
Paris
France
GRASSHOFF M
Frankfurt
Allemagne
SCHMID Stefan M
Bale
Suisse
GRASSLE Frederick
New Brunswick
Canada
SCHROEDER Paul
Pullmann
U. S A.
GRASSLE Judith
New Brunswick
Canada
SCHWANDER M
La Hague
Pays-Bas
GRUET Yves
Nantes
France
SCOTT A C
Surrey
Grande-Bretagne
GUGLIELMO L.
Messina
Italie
SIBUET Myriam
Brest
France
GUILLAUMET J. L.
Caen
France
SIGVALDADOTTIR Elin
Stockholm
Sufcde
GUNZENHAUSER B
Zurich
Suisse
SIMON Joseph L.
Tampa
U S A
HAMLEY Timothy
Brisbane
Australie
SPIRIDONOV V.
Moscou
Russie
HARDEGE Jorg Detelf
Oldenburg
Allemagne
STEFANESCU Mihai 0
Bucarest
Roumanie
HAYWARD P J
Swansea
Grande-Bretagne
STORK N E
Londres
Grande-Bretagne
HEALY John
Brisbane
Australie
TAKEDA M
Tokyo
Japon
HENSLEY D A
Puerto Rico
U. S. A.
TAN C G S
Singapore
Singapore
HILBIG Brigitte
Massachusetts
U. S. A.
TAYLOR P D
Londres
Grande-Bretagne
HODGSON Alan
Grahamstown
Afrique du Sud
THURSTON M H
Surrey
Grande-Bretagne
HOLTE Boerge
Tromsoc
Norv&ge
TOULMOND Andre
Paris
France
Source: MNHN. Paris
TRICART J.
Strasbourg
France
WARREN Lynda
Cardiff
Grande-Bretagne
TUDGE Christopher
Brisbane
Australie
WATSON J
Essendon
Australie
VACELET J
Marseille
France
WATSON Nikki
Armidale
Australie
VAN AMERON H. W. J.
Krefeld
Allemagne
WESTHE1DE Wilfried
Osnabriick
Allemagne
VAN SOEST R. W M.
Amsterdam
Hollande
WILLIAMS A.
Washington
U. S. A.
VOKES E
New Orleans
U. S. A.
WILSON Robin
Victoria
Australie
VOVELLE Jean
Paris
France
WITTMANN K.
Vienne
Autriche
VUL M. A.
Lvov
Ukraine
ZEVINAG B
Moscou
Russie
WAGELE J. W
Bielefeld
Allemagne
ZIBROWIUS Helmut
Marseille
France
war£n A.
Stockholm
Sufcde
ZIEGLER Peter A
Bale
Suisse
Source: MNHN. Paris
ACIIEVE d'iMPRIMER
EN JUIN 1997
SI R EES PRESSES
DE
I. IM PRIM ERIE l. PA1LIART
A ABBEVILLE
Dale de distribution : 20 juin 1997.
Depot legal: juin 1997.
N° d'impression : 9842.
Source: MNHN, Paris
Source: MNHN, Paris
Source: MNHN. Paris
2 4 JU!N 1997
Source: MNHN. Pahs
DERNIERS TITRES PARUS
RECENTL Y PUBLISHED MEMOIRS
A partir de 1993 (Tome 155), les Memoires du Museum sont publies sans indication de serie.
From 1993 ( Volume 155). the Memoires du Museum are published without serial titles.
Tome 170 : Peter A. Ziegler & Frank Horvath (eds), 1996. — Peri-Tethys Memoir 2: Structure and
Prospects of Alpine Basins and Forelands. 552 pp. + atlas. (ISBN : 2-85653-507-0) 440,80 FF.
Tome 169 : Jean-Jacques Geoffroy, Jean-Paul Mauries & Monique Nguyen Duy-Jacquemin (eds),
1996 . _ Acta Myriapodologica. 683 pp. (ISBN : 2-85653-502-X) 538,69 FF.
Tome 168 : Alain Crosnier (ed.), 1996. — Resultats des Campagnes Musorstom. Volume 15. 539 pp.
(ISBN : 2-85653-501-1) 538,68 FF.
Tome 167 : Philippe Bouchet (ed.), 1995. — Resultats des Campagnes Musorstom. Volume 14. 654 pp.
(ISBN : 2-85653-217-9) 600 FF.
Tome 166 : Barrie Jamieson, Juan Ausio & Jean-Lou Justine, 1995. — Advances in Spermatozoal
Phylogeny and Taxonomy. 565 pp. (ISBN : 2-85653-225-X) 440,80 FF.
Tome 165 : Larry G. Marshall, Christian de Muizon & Denise Sigogneau-Russell, 1995.
Pucadelphys andinus (Marsupialia, Mammalia) from the early Paleocene of Bolivia. 168 pp.
(ISBN : 2-85653-223-3) 176,30 FF.
Tome 164 : Jeanne Doubinger, Pierre Vetter, J. Langiaux, J. Galtier & Jean Broutin, 1995. — La
flore fossile du bassin houiller de Saint-Etienne. 358 pp. (ISBN : 2-85653-218-7) 479,92 FF.
Tome 163 : Alain Crosnier (ed.), 1995. Resultats des Campagnes Musorstom. Volume 13. 518 pp.
(ISBN : 2-85653-224-1) 550 FF.
Tome 162 : Jean-Claude Dauvin, Lucien Laubier & Donald J. Reish (eds), 1994. Actes de la 4 e
Conference internationale sur les Polychetes. 642 pp. (ISBN : 2-85653-214-4) 390 FF.
Tome 161 : Alain Crosnier (ed.), 1994. Resultats des Campagnes Musorstom. Volume 12. 569 pp.
(ISBN : 2-85653-212-8) 600 FF.
Informations sur les Publications Scientifiques du Museum national d'Histoire naturelle :
Informations about the Scientific Publications of the Museum national d'Histoire naturelle :
Internet http ://www.mnhn.fr/
Prix hors taxe, frais de port en sus. Vente en France et Union europeenne : tv a 2,10 %.
Prices in French Francs, postage not included.
Source . MNHN. Paris
Les Memoires du Museum publient aujourd’hui le quatrieme volume de la s6rie Zoologia
Neocaledonica, consacree a l’etude de la faune de Nouvelle-Caledonie, reconnue comme un des
“points sensibles” de la biodiversite dans Fhemisphere sud. Cent-vingt-huit especes et dix-neuf
genres nouveaux y sont decrits, dans quinze contributions dont treize portent sur les Insectes
(Collemboles, Dictyopteres, Orthopteres, Homopteres, Hemipteres, Coleopteres, Dipteres et
Hymenopteres), et deux respectivement sur les poissons et les lezards. Les affinites systematiques
et biogeographiques de plus de 600 taxa sont discutees dans ce volume, illustre de 800 figures
dont trois planches en couleur. Plusieurs de ces travaux abordent aussi les problemes de
peuplement, de milieux et de comportement.
Judith NAJT est Directeur de Recherche au Centre national de la Recherche scientifique et
specialiste des Collemboles ; elle a coordonne le programme pluriformations du Museum
“Biodiversite terrestre en Nouvelle-Caledonie” de 1992 h 1997. Loic MATILE est Professeur du
Museum national d'Histoire naturelle et consacre 1’essentiel de ses travaux aux Dipteres
Sciaroidea. Tous deux ont participe des la premiere heure au programme “Evolution et
vicariance en Nouvelle-Caledonie” du Museum.
EDITIONS
DU MUSEUM
57, RUE CUVIER
75005 PARIS
ISBN 2-85653-505-4
ISSN 1243-4442
450 FF TTC (France)
440,75 FF HT (Etranger)